Issue

Islam Info #487

Title: Islam Info #487
Publisher: Islam Info
Date: March 25, 2015
issue: 487
number of pages: 16
Subject: Aminata Kane Koné; Fousséni Diabaté; Ligue des Écoles Confessionnelles Islamiques de Côte d'Ivoire; Hadj; Enseignement confessionnel islamique; Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire; Intégrisme; Extrémisme; Terrorisme; Radicalisation
Rights
Rights Holder: Éditions ALIF Islam Info
Language: Français
Source: Frédérick Madore
Contributor: Frédérick Madore
Identifier: iwac-issue-0001141
content: N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015
Prix : 500 Fcfa
Islam
DU ARABA 05 AU TARATA 11 DJOUMADA SANI 1436H
Chronique du vendredi par“AL
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Depuis plusieurs années, Islam Info avait entendu parler de la centenaire de Boundiali, BAMBA kharidja KARTCHA. Après une enquête minutieuse aussi bien à Abidjan que dans toute la Bagoe, notre envoyé spécial s'est rendu finalement dans la dernière semaine de décembre 2014 dans la région des sénoufos...
HADJ 2015
les dispositions ai rigueur
□ Plus île non-nationaux tiens le contingent ivoirien______
□ le Hadi renouvelable à chauue
5 ans____________________
□ Désormais, un système De gestion éiectroniuue tlans l’organisation Un Hadi
P 8-9
Témoignages sur une vieille centenaire de Boundiali
“ La vieille a pour l’habitude de dire que la mort l’a oubliée”
VISITE DE COURTOISIE JP 10 S.E.M. TERENCE MC CULLEY réitère ses encouragements aux musulmans de
Côte d'Ivoire
VISITE DU VICE-PAPE EN COTE D’IVOIRE
P6
Les religieux
disent “oui”
au dialogue interreligieux
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Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
Chronique du vendredi parAFxKHAL
Le Baobab de Boundiali
Depuis plusieurs années, Islam Info avait entendu parler de la centenaire de Boundiali, BAMBA kharidja KARTCHA. Après une enquête minutieuse aussi bien à Abidjan que dans toute la Bagoe, notre envoyé spécial s'est rendu finalement dans la dernière semaine de décembre 2014 dans la région des sénoufos. Ce que notre envoyé spécial a vu, entendu et vécu est extraordinaire. Une personne, une femme qui incarne le miracle. A près de 116 ans, elle a presque tous ses organes vitaux intacts. Aucune maladie chronique connue, elle entend et voit parfaitement. Elle se lève seule et s'occupe d'elle même sans aide ( le point de vue de sa fille pharmacienne de son état). "Elle continue à s'adonner à son commerce favori, la vente de tabac traditionnel".( le point de vue de son partenaire commercial)"Elle compte et fait les changes de monnaies sans se tromper...". Son premier garçon à 78 ans, son dernier en a plus de 60. Fidèles des mosquées, églises et bois sacrés la vénèrent. À plus de 116 ans elle déclare : « la mort m'a oublié ». Quand on lui souhaite longue vie et santé elle répond : « non sa suffit !». Quand on a encore besoin de ses bénédictions, alors elle reste pensive comme résignée pour accepter encore cette mission que tout le monde lui demande. Alerte à plus de 100 ans, physiquement au point pour son âge et avec une mémoire phénoménale ? elle fredonne encore les chansons apprises durant les travaux forcés pour la construction de la route Boundiali-Tengrela. Elle cite les villes ou elle et son ancien militaire ont vécu(...korhogo, Bouaké, guiglo, Abidjan...)
Malgré tous les moyens matériels et financiers de ses enfants, elle décide d'aller s'installer définitivement dans son village, à Boundiali, sur les terres de son mari (propriétaire terrien à Boundiali entre les bords de la montagne protectrice de Boundiali et le bois sacré) tout en précisant : "Je n'irai plus vers le monde, le monde viendra ici me voir" L'histoire lui donne raison.Tous les habitants de la région et fidèles de toutes religions et obédiences confondues : notables, simples citoyens, diplomates, opérateurs économiques, hommes
politiques au Pouvoir ou dans l'opposition lui rendent visite pour avoir ses bénédictions.
On raconte que l'actuel Président de la république de Côte d'Ivoire durant sa tournée de campagne électorale pour les élections présidentielles, lui a rendue une visite de courtoisie. Au cours de la rencontre, les deux se font des promesses en présence de témoins. Elle dit au candidat Alassane :"quant tu seras élu, je ferai le sacrifice d'un bœuf". Le candidat Alassane réplique en disant :"quand je serai élu président, je viendrai te saluer en tant que Président de la république ici chez toi". Quand le jour J arriva et que pour des raisons de sécurité les deux devaient se rencontrer ailleurs, il a fallu convaincre la vieille pour qu'elle se déplace vers le Président de la République. Lorsque le Président l'a aperçu, il s'est aussitôt débarrassé de son protocole et s'est précipité vers la vieille kharidja Bamba. Tout le monde compris alors le sentiment de profond respect qui liait les deux personnes. La vieille se souvient encore comme hier, cette rencontre publique et dans les moindres détails. Ainsi, quand on lui demande que contenait l'enveloppe qu'elle avait remise ce jour au Président, elle refuse d'en dire mot tout en précisant que ceci concerne le Président de la république, son benjamin FOFANA Berna (cadre de la Direction Générale du trésor ivoirien) et elle-même.
Grande travailleuse, commerçante infatigable notamment de tabac traditionnel avec une recette de mixage, vieille de plusieurs dizaines d'années que tous les amateurs de tabac de toute la région apprécient, la vieille centenaire de Boundiali est crainte et respectée dans toute la région. On raconte qu'un politicien qui avait obtenu sa caution avait fini par la trahir. Sans dire un seul mot, ce politicien fut réduit plus tard à sa plus simple expression dans la région. En face de la mort, la vieille Kharidja reste sereine tout en formulant un vœu"Si je dois être un poids pour mes proches, que le Seigneur me rappelle dans le silence". Telle est cette personnalité vivante sur les terres de Boundiali.
Islam Info N°487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
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Grégorien Hégirien
Mercredi 25 Mars ■SB 05 Djoumadal San
Jeudi 26 Mars Lamissa 06 Djoumadal San
Vendredi 27 Mars Djouma 07 Djoumadal San
Samedi Dimanche 28 Mars 29 Mars 3 08 Djoumadal Sani 09 Djoumadal Sani
30 Mars Ténin 10 Djoumadal Sani
31 Mars Tarata 11 Djoumadal San^
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ
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Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
RADIO ™930
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' INFOLINE : '
66 08 46 62 05 20 93 46
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: ZOUHR: ASR : MAGHRIB : ICHA
05h 10 13h 00 16h OO 18h 20 19h 30
HAPELET
Imam Meité Al Imam
NUMEROS UTILES
la prière, la base de l'éducation
La propreté
La dimension de la prière dans l’autre monde, son archétype, consiste à ce que l’être humain se souvienne de Dieu, soit investi de la crainte de Dieu. Aussi, toutes ces exigences ne semblent pas nécessaires à la
présence du cœur, l’attention envers Dieu :
à
Va faire tes ablutions », « Lave-toi », « Purifies-toi ! » Le fait de se laver peut-il avoir une incidence sur le cheminement vers Dieu ? S’agissant de cheminer vers Dieu, il importe peu que le visage de l’être humain soit lavé ou pas, cependant, Dieu dit : « Lorsque vous vous disposez à la prière : lavez votre visage, et vos mains jusqu’aux coudes... ». Nous voyons que la propreté est néanmoins jumelée à la prière. « Si vous êtes en état d’impureté légale, purifiez-vous. » (S 5 V 6). Là aussi, la propreté est jointe à la prière.
Les droits de chacun « Si tu veux accomplir la
COMMUNIQUE DU COSIM-BOUAKE
El Hadj Badjawari Touré, président régional du COSIM-Bouaké, informe la communauté musulmane nationale et celle du Gbêkê qu’un terrain de 8.000 m2a été acquis au quartier Commerce de Bouaké pour la construction de la première mosquée dudit quartier. Le comité de pilotage mis sur pied pour la réalisation de cette oeuvre hautement religieuse se tient à votre disposition pour les dons en espèce et en nature que vous voudrez bien apporter.
1) Personnes à contacter :
Imam Mahamoud Sylla : 08 88 87 21
El Hadj Moussa Coulibaly : 08 17 34 04
2) Compte bancaire :
BHCI- Bouaké N° 17 03 687 0004 41
prière, le lieu de ton adoration doit être licite, le tapis sur lequel tu accomplis la prière ne doit pas être usurpé, les vêtements avec lesquels tu accomplis la prière doivent être licites. Si un fil de ton vêtement est usurpé, ta prière est invalide. » Ici, l’adoration est jointe au droit. En même temps qu’il est dit qu’il faut que tu adores Dieu, il est dit que tu dois respecter le droit. Ainsi, l’islam dit qu’il n’agrée pas l’adoration pour laquelle les droits de chacun n’ont pas été
respectés.
Lorsque
l’adorateur veut accomplir la prière, qu’il commence par se demander : « Cette maison dans laquelle je me trouve, l’ai-je prise aux gens par la force ou pas ? S’il en était ainsi, ma prière serait invalide. » Aussi, s’il veut accomplir la prière, il est contraint de s’organiser pour que sa maison lui soit licite, c'est-à-dire qu’elle ait été payée à son propriétaire d’origine, ou que ce dernier se trouve satisfait d’une manière ou
d’une autre. Il en va de même du tapis sur lequel il marche, des vêtements qu’il porte... De plus, si les droits des pauvres lui incombent, il doit payer leur zakat, car dans le cas contraire, sa prière se trouverait de nouveau invalide.
L’orientation de la prière De même, on nous dit : « Si vous voulez accomplir la prière, vous devez tous vous tourner vers la Ka'ba. » Où se trouve la Ka'ba ? Il s’agit du premier temple à avoir été édifié sur terre afin d’adorer Dieu. « Le premier Temple qui ait été fondé pour les hommes est, en vérité, celui de Bakka. »(S 3 V 96). Vous devez tous vous tenir debout face au premier temple édifié par Ibrâhîm (as), le grand prophète de Dieu et par son fils Ismâ'îl (as). Maintenant, pourquoi devons-nous nous tenir debout dans cette direction ? Dieu est-il là-bas ? Dieu se trouve-t-il dans la Ka'ba ? (Que Dieu nous en préserve !)
A suivre
Préserver les liens de parente
Je ne compte pas les formes de tentations pour vous gêner, mais pour réveiller et prendre garde àleurdenger.
Gain a laissé l'idée s'emparer de lui et l'a laissée occuper son esprit jusqu'à ce qu'elle le pousse à tuer son frère. Comment Caïn a tué son frère ? Ils disent qu'il l'a tué avec une pierre ou qu'il l'a étranglé dans son sommeil. Mais le Coran ne nous a pas mentionné la manière. Ce qui est important n'est pas la manière du meurtre mais le résultat. Regarde les journaux qui publient les faits des crimes. Ils mettent en relief la manière par laquelle le crime a eu lieu ainsi que ses détails. Cela est très loin de la méthode coranique. Parfois les détails du crime inspirent aux autres la façon de le commettre. On trouve que la méthode coranique s'est concentrée sur le mobile du crime, et sur le châtiment qui en résulte ainsi que les résultats et non pas la manière par laquelle le crime a été commis.
Un autre sens très beau : l'histoire a lié la tentation des femmes au meurtre. Une question se pose beaucoup d'histoires sur la tentation des femmes ne se terminent pas par le meurtre, alors pourquoi Allah les a liés ensemble bien que cette relation ne se répétera pas ? Je vous dis qu'elle va se
IKR DE LA SEMAINE Meité Al Imam
Une prière pour augmenter la subsistance trizq]
Il y a une autre prière pour l’augmentation du rizq. Elle consiste en 2 rak'ân : dans la première on récite la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Kawthar (Chap. 108) trois fois, et dans la seconde la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Falaq (chap. 113) 3 fois et de la sourate al-Nâs (Chap. 114) 3 fois.
AGESSE
Imam Meité Al Imam
> Les olives sont écrasées pour faire de l'huile, les fruits sont pressés pour faire du jus, les fleurs sont broyées pour faire du parfum. Voici les différentes méthodes pour obtenir la meilleure des choses. Si un jour tu te sens écrasé, broyé ou pressé c'est parce qu'Allah veut obtenir le meilleur de toi.
répéter, elle se répète beaucoup et même chaque jour. Ecoute ce rapport présenté par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : le nombre des cas d'avortements dans le monde en 1976 était 25 millions d'enfants ou de fœtus qui ont été avortés en une seule année. En 1984, ce bilan a été refait en révélant que le nombre a atteint 50 millions de cas dans le monde. Combien a-t-il atteint aujourd'hui ?
C'est pourquoi la tentation des femmes était liée au meurtre.
On regarde le reste du verset : «devint ainsi du nombre des perdants», qu'est ce que Caïn a perdu ? Il a essuyé une grande perte.
Ecoute les Hadiths de Notre Prophète (saw) : « Chaque fois que quelqu’un est tué injustement, et jusqu'au jour de jugement, une partie de son sang incombera au premier fils d’Adam (Caïn)». Toute personne tuée injustement jusqu'au jour du jugement, Caïn recevra de son châtiment. C'est comme s'il recevait la moitié du châtiment des gens du Feu. Allah veut attirer notre attention sur un sens très important, regardons ce Hadith : «celui qui institue une mauvaise coutume en supportera le péché ainsi que le péché de tous ceux qui agissent après lui selon cette coutume».
» SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
P DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél: 21 35 73 65
POMPIER DE YAMOUSSOUKRO
Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12
COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE
Tél: 20 25 70 00
I AEROPORT
AEROPORT FELIX HOUPHOUET BOIGNY
Tél: 21 75 79 01 /
21 75 79 02
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Islam Info N°487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
burate de la semaine Abou Ismaël
| Gestions-Réponses
Abou Ismaël
SOÛRATOU-DH-DHÀRIYÀT-N°51-(QUI ÉPARPILLENT)
TRANSCRIPTION : 41 A 42
TRADUCTION : 41 A 42
V.41 : Wa R 'âdine 'Idh Arsalnâ ' Alayhimou Ar-Rîha AI-'Aqîma
V.41 : De même pour les Aad, quand Nous envoyâmes contre eux le vent dévastateur
V.42: Mâ Tadharou Mine chay'ine Atate 'Alayhi ’illâ Ja'alat hou Kâlrramîmi
V.42: n'épargnant rien sur son passage
sans le réduire en poussière.
<idith de la semaine
Le Prophète (SAW) a dit:«Le mariage de toute femme qui se marie sans le
consentement de son tuteur, est nul.» (Abou Daoud).
Abou Ismaël
l ^oua de la semaine
Invocation à dire au moment de l'ablution ou du lavage
«Allahommaghfir lî dhanbî, wa wassi'lî fi dâri, wa bârik lîfi rizqî”.
moi mes péchés et étends pour moi ma maison et répands la plénitude sur ma
Traduction: «O mon Seigneur! pardonne-
portion”.
Abou Ismaël
»—dossaire
Le terme uAiyyim h
Le terme «Aiyyim» désigne une
femme veuve ou divorcé, avec consommation du mariage.
Abou Ismaël
Question: Une musulmane peut-elle épouser un homme pieux mais pauvre?
Réponse: Louanges à Allah.
Si l'homme en question est d'une moralité et d'une piété satisfaisantes, il nÿ a aucun mal à l'épouser, même s'il est pauvre, compte tenu de ce qui a été rapporté par at-Tirmidhi d'après un hadith d'Abou Hourayra (P.A.a) selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Si un homme d'une piété et d'une moralité satisfaisante vous adresse une demande de mariage, donnez lui épouse. Autrement, il y aura tentation et une grande détérioration (des moeurs ) sur terre.» (Jugé bon par al-Albani dans Sahihi Tirmidhi). Il n' ya aucun mal à ce qu'il profite de vos biens avec votre consentement. Vous serez récompensée pour les dépenses et la bienfaisance que vous faites pour lui. Le Très Haut dit: « Si elles vous en cèdent une partie de gaité de cœur, mangez le bien rassurés.» (Coran,4:4)
La pauvreté n'est pas un défaut. La fortune est instable. Le pauvre peut devenir riche. Le Très Haut dit: « Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes . S'ils sont besogneux, Allah les rendra riches par Sa grâce. Car (la grâce d') Allah est immense et II est Omniscient.» (Coran,24:32) Il convient que tu arrives à convaincre ta mère que l'argent n'est pas ce qui permet de mesurer les gens. C'est
plutôt la piété et la bonne action.
Vous ne commettriez aucun péché si votre mère persistait dans son avis alors que vous voulez vous marier avec l'homme. La validité du mariage requiert cependant l'implication de votre tuteur légal, compte tenu de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): «Point de mariage sans tuteur» (Rapporté par Abou Dawoud et par at-Tirmidhi et par Ibn Madja d'après un hadith d'Abou Moussa al-Acharai, et jugé authentique par al-Albani dans Sahihi at-Titmidh).
Le tuteur d'une femme c'est son père, son fils , son frère, son neveu, son oncle paternel puis son cousin paternel selon le degré de parenté des parents de la lignée paternelle. En l'absence d'un tuteur, le cadi peut se charger du mariage en application de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): « S'ils se disputent, l'Autorité (publique) assure la tutelle de celui/celle qui n'a pas de tuteur.» (Rapporté par Ahamd , Abou Dawoud et at-Tirmidhi et jugé authentique par al-Albani dans Sahihi al-Djami').
Le fait pour une femme de veiller à se marier et à faciliter son mariage reflète sa maturité et traduit une bonne réflexion. Nous demandons à Allah de lui faciliter l'affaire et de bien conduire ses pas.
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A)
e saviez-vous ?
Abou Ismaël
Le consensus, le raisonnement par analogie et leurs applications modernes (suite et fin):
Louanges à Allah
Le consensus et le raisonnement par analogie font tous les deux partie des arguments globaux qui permettent d’établir des dispositions de la loi religieuse. Le consensus occupe à cet égard le troisième rang après le livre et la Sunna. Le consensus possède linguistiquement deux acceptions. L’une renvoie à la détermination comme c’est le cas dans la parole du Très-haut : » Déterminez-vous.», (Coran, 10:71).
Quant au raisonnement par analogie, il constitue une source de dispositions religieuses. Il vient juste après le consensus. Il signifie linguistiquement estimation et égalité. Son sens conventionnel a été défini par Ibn Qoudamah en ces termes : « Assimiler un cas secondaire à un cas principal dans un statut qui les englobe» (Extrait de Rawdhatou an-Nadhir wa djannatoul manadhir).
Le terme assimiler usité dans l’expression «Assimiler un cas secondaire à un cas principal » signifie joindre et rendre deux choses égales quant à leur statut.
Le raisonnement
par
analogie repose sur quatre piliers : un statut d’origine, un cas secondaire, un jugement et une cause commune. Voici un exemple pour
clarifier lesdits piliers : si nous disons : le jus de raisin fermenté rend ivre, ce qui explique l’interdiction de sa consommation comme c’est le cas du vin.
Le statut originel de référence ici est le vin. On l’appelle : c’est ce à quoi on assimile. C’est l’évènement, l’entité traité par un texte ou un consensus définissant son statut. Le cas secondaire ici est le jus de raisin fermenté. C’est la chose qui ne fait l’objet ni d’un texte ni d’un consensus en définissant le statut et dont on veut expliquer le statut religieux.
Le jugement est l’interdiction. Ce qui signifie que le statut originel de référence reposant sur un texte ou un consensus et exprimant une interdiction ou autre chose est à étendre au cas
secondaire
qu’aucun
argument ne permet de juger.
La cause commune réside dans l’aptitude à rendre ivre. Cette cause est définie comme étant la qualité apparente et détectable sur laquelle le législateur a fondé le statut originel de référence. Cela dit, le prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) eut recours au raisonnement par analogie dans ses fatwas afin de l’expliquer et de l’apprendre aux gens. En voici des illustrations :
-Al-Bokhari a cité un hadith
rapporté d’Ibn Abbas (RA.a) selon lequel une femme de la tribu djouhayna se présenta au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit : « Ma mère avait formulé le vœu de faire le pèlerinage mais n’a pu le faire jusqu’à sa mort. Puis-je le faire à sa place ? »- « Oui, fais-le à sa place. Ne penses-tu pas devoir régler ses dettes si elle en avait ? La dette envers Allah mérite mieux d’être payée. »
-un hadith cité par Mouslim d’après Ibn Abbas (P.A.a) enseigne qu’une femme se présenta au Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) et dit : ma mère est morte alors qu’elle avait un mois de jeûne à rattraper ?- il dit : ne vois-tu pas que si elle avait laissé des dettes tu devrais les régler ?- oui, dit -elle. -Alors la dette envers Allah mérite mieux d’être réglée, conclut le Prophète. On lit dans al-foussoul fil aoussol (4/48) : « Il en est le hadith d’Ibn Abbas selon lequel un homme se présenta au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit : mon père a vieilli sans avoir fait le pèlerinage. Devrais-je le faire à sa place ?» - « Ne penses-tu pas que tu aurais réglé ses dettes à sa place ?» - « Si »- « Alors, fais le pèlerinage pour lui. » il en est de même du hadith de la
khathamite qui interrogea le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) en ces termes :
-« Certes, mon père est concerné par l’obligation d’accomplir le pèlerinage à La Mecque alors qu’il est devenu trop vieux donc incapable de se maintenir sur une monture. Puis-je faire le pèlerinage à sa place ? »
- « Si ton père avait une dette et que tu la règle, cela ne lui suffirait-il pas ? » - « Oui, dit- elle »
-« La dette envers Allah mérite mieux d’être réglée.»
Ibn Abbas a rapporté qu’un homme se présenta au
Messager
d’Allah
(bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit :
- « Ma sœur avait formulé le vœu de faire le pèlerinage mais elle est morte. »
-« Ne penses-tu pas que si elle avait laissé une dette tu la réglerais ? »
- « oui. »
-« Réglez la dette due à Allah car II mérite mieux que tout autre qu’on lui paye. »
Ces informations fondent le raisonnement par analogie et attirent l’attention sur la nécessité d’assimiler les choses assimilables. Il a été rapporté d’après Muhammad ibn al-Mounkadir que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut
soient sur lui) fut interrogé sur la possibilité d’étaler le rattrapage du jeûne des jours du Ramadan et il dit :
-« Pensez-vous qu’un endetté pourrait régler ses dettes progressivement ?
»
- « il n’y a aucun inconvénient »
- « Allah est plus digne de laisser passer. »
lui appliqua
le
raisonnement par analogie et lui montra les points de ressemblance entre les choses assimilées. Il en est encore le hadith d’Omar qui dit : « Excité, j’ai appliqué un baiser (à ma femme) alors que j’observais le jeûne... Puis j’ai dit :
-« Ô Messager d’Allah ! J’ai fait une énorme et grave faute aujourd’hui, car j’ai embrassé ma femme alors que j’observais le jeûne. »
- « que penses-tu si tu te gargarisais tout en observant le jeûne ? »
- « Cela ne représenterait aucun inconvénient. »
- « Quoi alors ? »
Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) lui appliqua un raisonnement par analogie et lui fit assimiler les choses et attira son attention sur ce qu’elle sont en commun.» Quant aux applications modernes du raisonnement par analogie, en voici des illustrations : la comparaison des résultats de l’ADN aux conclusions des (anciens)
experts en généalogie pour l’établissement de la filiation. L’organisation Islamique des Sciences médicales a soutenu au cours de son Xle colloque sur l’ingénierie héréditaire, la génétique humaine et la thérapeutique génétique, tenu au Kuweit du 23 au 25 Djoulada II 1419 correspondant au 13-15 octobre 1998 que : l’ADN constitue scientifiquement un moyen quasiment infaillible de vérifier la filiation biologique et l’identité personnelle, notamment en médecine légale. Elle est aussi fiable que les preuves irréfutables reconnues valables par la majorité des jurisconsultes et appliquées en dehors des peines légales. Cette prise de position a été appuyée par l’Académie Islamique de jurisprudence de la Ligue Islamique Mondiale lors de sa XVI le session tenue à La Mecque du 21 ay 26 Chawwal 1421 H sous réserve de se conformer intégralement à ses conditions. Voici ce qu’elle dit dans ses recommandations: « Si le test ADN est fait dans le respect de toutes ses conditions et si on évite d’y commettre une erreur, ses résultats sont quasiment infaillibles en ce qui concerne rétablissement ou l’exclusion de la paternité d’un enfant par rapport à son présumé géniteur. » -(...). Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A).
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IE DE LA COMMUNAUTE
>BOBO GARE,
CEREMONIE D’INTRONISATION
NUMEROS UTILES
Fadilat Cheick El-Hadj Abdul Karim AKIYEMI officiellement installé
Organisée par le Haut Conseil Islamique de la Communauté Nigériane en Côte d’Ivoire (HCI-CNCI), la cérémonie d’intronisation du guide spirituel nigérian s’est tenue dans la matinée du samedi 14 mars à l’EPP Flamboyant II d’Abobo.
Elle a enregistré la présence de plusieurs personnalités, notamment religieuses le cheick Boikary Fofana et cheick Sonta Moustapha, respectivement président du COSIM et Khalife général de la Tidjanya en Côte d’Ivoire, de la marraine son Excellence F EMA Jacinthec Akabogu Ambassadrice du Nigéria ainsi que des chefs de certaines communautés étrangères résidantes en Côte d’Ivoire.
Après avoir accueilli les honorables invités sous une voix mélodieuse du chantre de l’association Ançar Dîne de la communauté nigériane, place a été faite aux allocutions, entamées par des versets coraniques bien psalmodiés.
La phase d’intronisation a consisté à l’enroulement du turban sur la tête du guide spirituel, la remise du Saint Coran, de la canne et enfin la Baya (le fait de prêter serment).
Au titre des allocutions, le Secrétaire Exécutif du HCI-CNCI, M. Adejumo Loukman, a exprimé la reconnaissance du peuple nigérian à l’endroit de tous les honorables invités qui ont bien voulu rehausser l’événement de par leur présence. Son discours a été essentiellement axé sur deux grands points :
Le premier concernant quelques aspects inhérents de la rencontre à savoir, la cohésion entre les musulmans Nigérians et Ivoiriens et la succession à l’illustre disparu, Cheick Issuf OLOYIN (ancien
HADJ 2014
SEMINAIRE DE FORMATION Fané N’Facoro
La commission médicale du Hadi démanera ses consultations à partir du 23 mars prochain Du samedi 14 au dimanche 15 mars 2015, la commission médicale du Commissariat du Hadj a dressé le bilan de ses activités de l’année 2014 et jeté les bases de l’édition 2015. A l’issue du séminaire qui s’est tenu au siège du commissariat du Hadj à Cocody, plusieurs recommandations sont à retenir.
Les membres de la commission médicale ont répondu massivement présents à ce séminaire.
guide spirituel du HCI-CNCI).
Le second relatif aux grands projets de réalisations et de rénovations sont parmi les grands objectifs que se sont fixés sa structure. Il a terminé ses propos en invoquant le Tout Puissant ALLAH (swt) afin qu’Il mette sa baraka dans ce pays et le Nigéria pour qu’une paix définitive puisse régner dans ces deux grandes Nations.
Pour le président du COSIM, il a été question de louer la bravoures de ce peuple nigérian, travailleur acharné. Une communauté au sein de laquelle chaque compartiment est générateur de revenus, en ce sens que, chacun travaille pour que tout le monde puisse se nourrir.
« ...une communauté dans laquelle tout le monde travaille et tout le monde mange... >> A-t-il signifié. Celle-ci mérite la marque de considération que l’on se doit de lui donner eu égard au fait qu’ils aient conserver des valeurs ancestrales d’éthique, de
dynamisme économique, religieux et par dessus tout, le respect des aînés, donc de la hiérarchie .
« Nous considérons cette communauté comme étant la plus dynamique au plan économique et religieux...vous respectez bien vos chefs », a martelé Cheick Boikary Fofana. Il a en outre, exhorté ses coreligionnaires à redoubler d’ardeur dans le travail tout en les félicitant pour ce qu’ils font déjà. Le Cheick Fofana a invité son confrère qui vient d’être intronisé à faire preuve d’une grande exemplarité, de courage et de patience, de sorte qu’il puisse être à l’écoute des autres et mener à bien sa mission. Pour clore son intervention, le Président du COSIM a demandé au nouveau guide de prier pour tout le monde, mais surtout pour la jeunesse afin que Dieu guide celle-ci sur le chemin du salut.
Des salutations fraternelles, des mots de remerciements ont été formulés par l’Ambassadrice au nom du
Le certificat médical d’aptitude est la porte d’entrée au Hadj. Cette année, 4 vaccins sont obligatoires au lieu des 3 des années antérieures. Il s’agit notamment: de la fièvre jaune, la poliomyélite, la méningite ACYW 135 et maintenant de la grippe saisonnière. Pour le président de la Commission médicale, Dr Diaby Moustapha, cette mesure est judicieuse car elle vise à “réduire la morbidité et la mortalité des pèlerins au cours du Hadj”. Les consultations médicales débutent le lundi 23 mars prochain pour prendre fin en
Fadilat Cheick El-Hadj Abdid Karim AKIYEMI, nouveau guide spirituel de la communauté nigériane en Côte d’Ivoire
peuple Nigérian, frère et ami à l’endroit du peuple ivoirien. Des allocutions imprégnées de conseils d’usage, d’encouragements sont entre autre des pagaies offertes au nouvel émir Fadilat Cheick El-Hadj Abdul Karim AKIYEMI pour amener son navire à bon port.
juin. Les candidats au Hadj pourront se faire consulter dans l’un des 26 sites de pré-regroupements sur toute l’étendue du territoire national. Dr Diaby Moustapha invite dès lors les candidats au Hadj à se faire dépister tôt pour anticiper sur d’éventuelles difficultés. Par ailleurs, cet atelier-bilan s’est déroulé sous la supervision du Commissaire du Hadj, Dr Cissé Losséni. Celui-ci a donné des nouvelles fraîches de la mission effectuée du 22 au 29 février dernier en Arabie Saoudite. En effet, trois (03) hôtels vont accueillir les 4 200
Notons que pour la circonstance, une dizaine de bâches pavoisées aux couleurs des deux pays (Côte d’Ivoire et Nigéria) ont été dressées.
Des plats à emporter ont été distribués aux convives après la bénédiction de clôture.
Cissé A
pèlerins à Médine, dont les hôtels 5 étoiles Harmony et Sara yataba. A la Mecque, c’est le même dispositif à savoir l’hôtel Safir et Anjad. Selon le Commissaire du Hadj, cette année, un vol charter spécial se chargera de convoyer les bouteilles d’eau bénite de “Zam-Zam”. Les pèlerins pourront se procurer 5 litres chacun. Une requête a été introduite auprès des autorités saoudiennes en vue de permettre la prise en charge médicale des pèlerins dans les hôtels.
► SANTE ABIDJAN ET INTERIEUR
CHU DE COCODY-Abidjan .
Tél: 22 44 90 00/
22 44 90 38
CHU DETREICHVILLE-
Abidjan.
Tél: 21 25 65 70/
21 24 91 22
Fax: 23 46 67 27
CHU DE YOPOUGON - Abidjan
Abidjan 21 BP 632 Abidjan Tél: 23 46 64 54/
23 46 61 70
HOPITAL DE PORT BOUET-
AbidjanTél: 21 27 85 00
CENTRE NATIONAL ANTITUBERCULEUX
Adjamé à côté de l'INSP 01
BP v 123 Abidjan
Tél: 20 37 94 26
MEDECINS D'URGENCES -
Abidjan
Tél: 07 08 26 26
SAMU-Abidjan
06 P 2546
Tél: 22 44 34 15
SOS MEDECINS-Abidjan
Tél: 22 44 53 53
CROIX ROUGE-Abidjan
Tél: 20 3213 35
CROIX BLEUE-Abidjan
Tél: 20 37 00 53
REANIMATION
186
SAMU
Tél: 185/22 44 34 15
SIDA DIRECT
Tél: 20 33 14 68
HDA-ASS.MEDI.
D'URGENCES
Tél: 07 08 07 08/05 96
05 20
CLINIQUE AVICENNE
Tél: 21 26 04 16
CMC BIETRY
21 25 25 60 /
21 35 62 47
GOCI
Tél: 23 46 60 30/
22 44 52 49
CLINIQUE HOTEL DIEU
Tél: 21 24 19 00/ 21 25 79 19
PISAM
Tél: 22 44 51 32/
22 44 30 10
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IE DE LA COMMUNAUTE
DIALOGUE INTERRELIGIEUX
VISITE DU VICE-PAPE EN COTE D’IVOIRE
Les religieux disent “oui” au dialogue interreligieux
Du 14 au 17 mars 2015, le Cardinal du Vatican Jean Louis Tauran, vice Pape de Véglise catholique a effectué une tournée dans Trois Villes du pays.
Le représentant de l'Imam de la grande mosquée a transmis les message de la communauté musulmane
Booster et Soutenir le processus de réconciliation nationale en côte d’Ivoire à travers le rapprochement de tous les religieux du pays, tel est le but principal de la présence du Cardinal Jean Louis en terre d’Eburnie. 2015 est une année électorale en Côte d’Ivoire, il est donc plus que jamais nécessaire de mobiliser les religieux afin que ceux-ci puissent contrecarrer toutes idées pouvant conduire aux guerres religieuses. Président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le Cardinal Tauran, appelé affectueusement “Monsieur Islam” au Vatican, en raison de son engagement légendaire dans le dialogue entre le monde musulman et catholique a foulé le sol ivoirien pour la première fois en vue de rencontrer tous les guides religieux. A Yamoussoukro, Il a dit être venu transmettre le message d’encouragement du Pape François au peuple ivoirien pour les actions menées en faveur du dialogue interreligieux qui est selon lui, gage de paix et d’une vie sociétale agréable. Il a ensuite ajouté que le souverain pontife du Vatican est beaucoup attaché au monde
musulman d’autan plus qu’il a envoyé un prête en Egypte pour étudier la langue arabe et savoir lire le Coran afin de comprendre la religion musulmane. Pour clore ses propos le Vice Pape a proposé en guise de solutions au dialogue, le slogan suivant: "aimer, savoir, comprendre l’autre”. Prenant la parole, l’aumônier militaire Imam Sylla Mohamed, représentant de l’Imam de la grande Mosquée a réaffirmé l’adhésion de toute la communauté musulmane de Yamoussoukro au dialogue interreligieux. Aussi a-t-il remercié le Cardinal pour l’intérêt qu’il a accordé à la cohabitation pacifique des religieux en Côte d’Ivoire. Pour lui, il est impératif pour les musulmans de vivre en harmonie avec les autres coreligionnaires car la tolérance et la paix sont des valeurs enseignées par l’Islam. Abidjan, Korhogo en passant par Yamoussoukro, le guide religieux chrétien a véhiculé le même message de paix, d’amour et de tolérance entre tous les religieux. « En toutes les religions il y a une parcelle de vérité ». A-t-il indiqué pour conclure.
Abou Soufyane
PROPOS RECUEILLIS
IMAM KONÉ IBRAHIM
c’est une obligation pour tous les religieux d’accompagner le dialogue interreligieux
Ce dialogue n’est pas nouveau en Côte d’Ivoire, les musulmans et les chrétiens ont toujours vécu ensemble dans ce pays.
Depuis 1993 les adeptes de ces religions se sont réunis dans un forum dénommé “ Forum national des confessions religieuses de Côte d’Ivoire”. Ce forum travaille régulièrement pour la cohésion et la paix dans le pays. Nous avons vu l’importance des religieux à travers les actions qu’a menées le forum. Lors des événements qu’a connu le pays, c’est ce forum qui est sorti pour calmer les gens quand certains lieux de culte
Le dialogue interreligieux, désormais une réalité en Cote d’Ivoire
Depuis le décès du père fondateur de la nation Ivoirienne en 1993, le pays a vécu plusieurs crises s qui ont détérioré les relations entre les populations de différentes régions du pays, de différents partis politiques et même de religions. Cette situation a fait place à la méfiance tout en menaçant ainsi la paix sociale en Côte d’Ivoire. Voyant le spectre de la guerre religieuse qui planait sur le pays, les religieux dans leur entièreté ont décidé de se rapprocher les uns des autres afin de dialoguer. Au nom de ce dialogue, les musulmans et les chrétiens ont surpassé leur différence d’idéologie pour se focaliser sur l’être suprême(Dieu) auquel ils appartiennent tous. Aujourd’hui, ils entretiennent de très bonne relation. A l’occasion de la visite de Jean louis Cardinal Tauran, du vice Pape du Vatican, nous avons vu les musulmans et chrétiens se réunir comme un seul homme pour accueillir l’hôte à l’aéroport Félix Houphouët Boigny. Lors de la célébration 110 ans de l’implantation de l’église catholique à Korhogo, ils se confondaient sous les bâches de la cérémonie. Vêtus de
Boubous blancs, bonnet, écharpe au cou et chapelet, les musulmans étaient à la fête pour apporter leur soutien à leurs frères catholiques qui, eux avaient porté leurs soutanes, bonnets rouge ou rose et la croix au cou. Devant le parterre de croyants au Dieu unique, l’Evêque de korhogo Monseigneur Marie Daniel Dadiet, a cité le couple présidentiel comme un exemple du dialogue interreligieux. « Depuis l’accession au pouvoir par ce couple on sent un changement dans le comportement des ivoiriens en faveur de la cohabitation pacifique entre les religieux car le Président est musulman, son épouse catholique et certains de leur enfant sont musulmans et d’autres protestants». A-t-il indiqué. A la dernière rencontre du Cardinal Tauran avec les religieux qui s’est tenue le mardi à centre saint Egidio de Treichville, La complicité et l’entente se sentaient entre les patrons de ces religions en Côte d’Ivoire. Ils étaient assis côte à côte et parfois même mains dans les mains tous pimpants exprimant leur joie de se retrouver.
ont été vandalisés. Donc nous pensons que c’est une obligation pour tous les religieux d’accompagner le dialogue interreligieux.
IMAM DOSSO MAMADOU, porte parole du CNI
“Voudrais-je inviter tous les religieux à adhérer à ce dialogue’’
Depuis plus de 15 ans le Conseil National Islamique oeuvre en faveur du dialogue interreligieux parce que nous avons compris c’est ce qu’il faut pour une société paisible. Aux politiques, Je dis que la religion est trop belle pour être un instrument de jeu et d’enjeu politiques. Aussi voudrais-je inviter tous les religieux à adhérer à ce dialogue pour construire une
côte d’ivoire où la paix et la concorde régnent.
COMMUNIQUE DU CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS
Le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire, en sa séance du Mardi 19 août 2014, a statué sur la situation de l’évolution de la fièvre à virus Ebola dans notre sous-région. Situation qu’elle suit avec beaucoup de prières et de lecture de Coran à travers tout le pays.
Aussi, en appui aux dispositions gouvernementales de lutte contre les risques de propagation de la fièvre à virus EBOLA et, conformément aux préceptes du Coran et aux pratiques du Prophète de l’Islam ; le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire demande à tous les fidèles musulmans, aux responsables des mosquées et aux communautés, d’observer et faire respecter les recommandations additionnelles suivantes :
1. LES MOSQUEES
A. Environnement des mosquées
Il faut procéder au nettoyage systématique quotidien de l'entourage et de l'intérieur de nos mosquées.
B. L’intérieur des mosquées
Les tapis et les nattes doivent subir un lavage à grande eau et d'eau de javel au moins une fois par mois.
C. Les lieux des ablutions
Ces lieux doivent être nettoyés au moins cinq fois par jour et maintenus secs en permanence. Il faut prévoir au sortir des toilettes et sur les lieux des ablutions, des coffrets à savonnettes ou savons en poudre pour se nettoyer les mains avant et après les ablutions.
2. LES CEREMONIES FUNERAIRES
La manipulation des corps, le lavage rituel et l'enterrement doivent certes respecter les rites islamiques, mais aussi les principes hygiéniques stricts dans le contexte particulier d'une maladie terriblement contagieuse comme celle de la fièvre à virus EBOLA.
CINQ DISPOSITIONS GENERALES
5.1 Création de points focaux d'informations dans chaque Mosquée.
5.2 Rappel systématique avant et après chaque prière, des dispositions nationales et communautaires en vigueur.
5.3 Disposition dans la cour de la Mosquée, de bornes pour le lavage des mains avant et après les prières.
5.4 Affichage des numéros verts et des numéros des hôpitaux du quartier.
5.5 Appel à la générosité des musulmans pour les produits de nettoyage des Mosquées, à travers une opération dénommée : "un fidèle, un sachet de savon et une bouteille d'eau de javel par mois".
Le COSIM compte sur votre esprit de discipline et de solidarité dans cette situation spéciale que traverse la sous-région.
Que le SEIGNEUR TOUT PUISSANT NOUS PROTEGE TOUS. AMINE !
FAIT A ABIDJAN, LE MARDI 19-08-14
LE CHEICK AIMA BOIKARY
FOFANA.
CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS EN CÔTE D’IVOIRE
Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
LAM ET SANTE
YAMOUSSOUKRO
ARAFAT 2015_______________________________________
FAYYAM face aux problèmes de leurs cadets
Le Forum des Anciens Aeemcistes de Yamoussoukro a organisé son traditionnel Arafat du samedi 7 au dimanche 8 mars 2015 à Yamoussoukro. Plusieurs activités ont meublé cette rencontre annuelle entre aînés( anciens aeemcistes de Yamoussoukro) et leurs cadets. Nous vous avons proposé dans le numéro précédent nos compte rendus relatifs au don de sang, la présentation des ong et institutions financières islamiques et la journée carrière. Faayam était également au cœur d'un panel d'echanges entre aînés et cadets. Panel aucours duquel les cadets ont présenté à leurs aînés les difficultés qu'ils rencontrent.
Autour d'un dîner aînés et cadets échangent
La sous section de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) de l'INP-HB rencontre des difficultés dans sa pratique cultuelle. Et cela depuis le changement intervenu à la tête de l'institut qui compte à ce jour, environ 267 étudiants musulmans.
C'est autour d'un dîner, que la latitude a été donnée aux cadets d'exposer à leurs aînés, leurs difficultés. La principale est que le Directeur de l'Institut ne veut pas voir de groupes de prière dans son établissement. Interrogés sur ce qui pouvait en être la cause, les cadets ont affirmés ne rien se reprocher. Le Premier responsable de l'institut aurait à tord ou à raison, quelques appréhensions quant à la pratique religieuse dans son établissement. Les négociations entreprises dans ce sens n'ont rien
donné à ce jour. Pour mieux appréhender les choses, les aînés ont décidé de faire l'état des lieux. Ils ont par la suite pris certaines résolutions, sans omettre cependant d'inviter leurs cadets au respect de la hiérarchie. A savoir, suivre les décisions de l'administration avec respect et humilité."Ayez le bon ton avec l'administration. Evitez d'être en conflit, de faire un bras de fer avec vos supérieurs", recommande M. Diomandé Drissa représentant du parrain M. Konaté Yacouba.
Comme résolutions, le Bureau Exécutif de Faayam a été désigné pour la mise en place d'un comité de négociation."Nous avons été désignés pour constituer un comité afin de mener des démarches auprès de l'administration" a d'ailleurs indiqué Sow
Mohamed président de Faayam. Selon ce dernier, les actions de ce comité vont consister à soutenir l'encadreur des Aeemcistes de l'INP-HB, Oustaz Cissé Mamady et certains professeurs.
Ainsi,l'accent sera mis sur les actions à mener en vue d'aboutir à la réalisation de la promesse obtenue de l'administration l'année dernière,relative à la mise à disposition d'une salle pour les prières.
Pour Sow, les membres du comité auront à rencontrer ladite administration afin de présenter les acquis de l'AEEMCI, l'avantage du militantisme des cadets et essayer de dissiper les craintes de celle-ci. Ils devront surtout s'engager auprès de l'administration sur un ensemble de dispositions qui permettra le bon déroulement des études et de la pratique religieuse sans créer de désagréments aux étudiants des cités universitaires.
Réprésentant le Comité Exécutif de l'AEEMCI, M. Bamba Youssouf, prémier vice amir de ladite structure a informé l'assistance de l'existence de stratégies pour la résolution de ce genre de problèmes que rencontrent actuellement les cadets. "Ce sont des choses auxquelles nous avons déjà réfléchis au Comité Exécutif" explique t-il.
Aussi a t-il recommandé aux sections de bases de faire remonter ce type d'information au Comité Exécutif ( CE) pour pouvoir bénéficier des actions de médiations qu'ils ont l'habitude de mener lorsque de tels cas se présentent.
Doumbia Ali
(Sécrétaire national Chargé de la communication et des relations extérieur à l'AEEMCI)
"Les cadets doivent veiller à réhausser l'image de notre communauté"
C|est un réel plaisir pour nous de participer à cette édition d'Arafat. Il faut dire que Faayam, devient aujourd'hui une
organisation sérieuse et crédible qui fait énormément pour l'AEEMCI. Nous avons beaucoup de structures d'anciens militants mais rares sont celles qui fonctionnent comme Faayam. L'Amir de l'AEEMCI nous charge de transmettre toutes nos félicitations à Faayam et lui demander de perdurer sur cette voie.
Pour ma part cette 16ème édition d'Arafat a été une réussite. Je tiens cependant à demander surtout aux cadets de l'INP-HB de prendre bonne note des conseils de leurs aînés et de voir l'objectif de la communauté. Il doivent
Propos de :
être des intellectuels dignes de représenter notre communauté et pour cela, il y a des valeurs qu'ils faut essayer de perpétuer telles que le respect de l'administration et travailler de sorte à rehausser l'image de la communauté
Entretien avec :
Ce formateur infatigable des Aeemcistes de l'INP-HB
Son nom a été cité dans plusieurs hommages et félicitations des anciens et leurs leur cadets. Le représentant du parrain, M. Diomandé Drissa l'a présenté à l'assistance comme son formateur religieux, à son entrée à l'INP-HB en 1995. Il l'a félicité pour lui avoir enseigné le Coran et la pratique
religieuse. Il lui a dit merci de continuer à être là, infatiguable, auprès de leurs cadets. Mais quel est donc cet infatiguable?
Pour en savoir plus ,nous nous sommes intéressés à lui.
Qui est Oustaz Cissé Mamady et que pensent-ils de ses enfants de l'INP-HB?
Je suis Oustaz Cissé Mamady. J'ai effectué mes études en Arabie Saoudite. Licencié en théologie, j'ai été pendant 8 ans président de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI). J'ai été aussi vice-président du Conseil National Islamique. Je suis Imam ici à Yamoussoukro et aussi Imam et encadreur depuis 1992, des étudiants musulmans de l'INP -HB.
Outre cela, je suis un démarcheur fulgurant pour ceux d'entre eux qui souhaitent se marier.
OUSTAZ CISSE
Parlez-nous des générations que vous avez encadrées?
D'année en année, j’ai acquis des expériences en ce qui les concernes et je peux les situer en trois groupes.
D'abord un groupe qui n'a commencé à militer au sein de l'AEEMCI qu'une fois à l'INP-HB. Ceux là sont beaucoup attentifs et font beaucoup attention.
Le deuxième groupe a eu à militer avant d'arriver ici. Ceux-ci se montrent quelques peu connaisseurs. Avec eux, des fois j'ai des difficultés parce qu'ils viennent déjà avec une certaine idéologie, une mentalité.
Et enfin le troisième groupe constitué de militants occasionnels qui ne s'affichent religieusement que lors des activités.
J'ai encadré les aînés (devenus aujourd'hui
Faayam). Je leur donnais chaque dimanche des cours sur l'Islam, le dogme et la lecture du Coran, de sorte que la plupart d'entre eux savent lire le Coran.
Mais la nouvelle génération a trouvé qu'elle peut, elle même s'informer et se documenter. Avec eux donc, l'encadrement s'arrête seulement au niveau de la prière. Et lorsqu'ils font venir des conférenciers, je les assiste en essayant d'apporter quelques explications. Car les conférenciers viennent mais ne maîtrisent pas le terrain. Ils viennent dire des propos durs alors qu'il y a une réalité ; nous sommes dans une école d'excellence, un temple du savoir. Tout n'y est certes pas islamiques mais il y a des choses qu'il faut accepter un laps de temps, sortir de cette école et changer la donne car la communauté compte sur eux.
Que répresente FAAYAM pour vous ?
Faayam est le résultat du travail que j'ai abattu .Les aînés ont pris conscience de la situation qui prévaut actuellement et sont entrain de m'aider aujourd'hui.Sur le plan intellectuel, j'ai certes une petite connaissance religieuse mais en ce qui concerne, l'administration c'est-à-dire la gestion et le management, ce sont des choses que je ne maîtrise pas.Et comme il faut aider les élèves à concilier l'éternel et le temporel ,ils sont entrain de m'aider dans ce sens là, je ne peux que dire alhamdoulillah (Toute la louange à Allah).
Un conseil à vos enfants et élèves
Il faut leur dire que tout n'est pas aisé ici bas. Il faut accepter de souffrir car la victoire vient au bout de l'effort et comme le dit le Prophète(SAW) celui qui fait des efforts atteindra son but. Comme le dit Pascal, il n'y a d'homme sans Dieu, ils doivent donc pouvoir concilier le spirituel et le temporel.
Ils doivent donc être assidus
aux cours, étudier,éviter la tricherie car comme l'a dit le Prophète Mouhammad(SAW), "celui qui nous dupe n'est pas des nôtres". Ils doivent comprendre que nous devons nous préoccuper des problèmes de la religion et cela commence ici.Ils doivent en outre savoir les fondements et le fonctionnement de leur religion. Dieu merci depuis que je les forme, l'administration ne m'a jamais interpellé pour cas de fornication ou d'alcoolisme les concernant.Cela est donc une fierté pour moi. Comme on le dit, la jeunesse, c'est la contestation; je les sent souvent difficiles, béliqueux, mais étant père de famille, je comprend cela. Et je me dis qu'ils comprendront avec l'âge. Je ne cesse de leur dire que c'est une chance pour eux d'être entrés dans cet institut car cela n'est pas donné à tout le monde.
C'est donc une aubaine qu'ils doivent saisir pour être les leaders de demain afin de contribuer à aider leur religion.
Recueillis par Koriyan
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ocus
Témoignage sur une vieille centenaire de Boundîalî
Mme MayéléCUne des filles de la vieille centenaire)
h La vieille a pour habitude de dire que la mort l’a oubliée »
Khadidja Bamba est le nom de cette vieille âgée de 115 ans. Sonâge avancé n’a aucunement empiété sur ses facultés mentales. Mme Mayélé, l’une de ses filles a accepté de nous livrer quelques secrets relatifs à sa longévité légendaire.
Est-ce que la vieille tombe très souvent malade ?
Je ne fais pas de maladie. Je remarque seulement que ces derniers temps, elle ne mange que tout ce qui est sucré. On craint pour le risque d’attraper le diabète. Mais à son âge là, ce n’est pas important.
Depuis quand son régime alimentaire a changé ?
Je peux dire c’est depuis un an seulement sur les cent ans révolus qu’elle a eu. Depuis un an, elle ne mange presque plus et je lui donne les nutriments alimentaires. Lorsqu’elle prend un flacon de renutri, c’est comme si elle a pris un repas. Avant la dernière année, elle avait tous ses dents au complet. Elle a perdu ses dents en février. A part cela, elle a toutes ses facultés en bon état. A cause de la vieillesse, je lui ai remis deux cannes qui lui servent de béquilles.
Avant son changement de régime alimentaire, qu’est-ce qu’elle mangeait ?
Elle aime bien du toho et le foutou d’igname. Elle n’aime pas beaucoup manger du riz. Sa sauce préférée est la
sauce gombo. Les matins, elle aime prendre du café au lait avec du pain.
Est-ce qu’elle mange trop ?
Non, elle mange moins. Naturellement, la vieille a une forme mince.
A quelle heure dormait-elle avant ?
Etant donné qu’elle réglait les problèmes du village, elle avait pour habitude de se coucher au plus tôt à 22 heures. Avant, la vieille se réveillait à partir de 4 heures du matin selon ma sœur qui a vécu auprès d’elle pendant un bon moment. Maintenant, elle a du mal à tenir car elle est très souvent frappée par l’insomnie.
Est-ce qu’elle travaillait beaucoup avant ? Que savait-elle faire ?
De sa jeunesse, elle a fait des routes. Au moment où elle quittait le village, elle était commerçante. Elle marchait du plateau jusqu’à Marcory Anoumabo. Elle allait aussi vendre à pieds à Bingerville. Elle a marché pendant longtemps.
Qu’est-ce qu’elle n’aime pas
comme l’homme ?
Elle n’aime pas le mensonge. Elle préfère qu’on lui dise la vérité. Elle est franche et aime dire ce qu’elle pense aux autres. Elle utilise beaucoup la manière. Elle n’aime pas aussi les méchants. J’ai hérité d’elle car certaines personnes viennent m’exposer leurs problèmes et je leur apporte de l’aide dans la mesure de mes possibilités sans même connaître leurs parents.
Est-ce qu’elle se fâche très souvent ?
Quand l’occasion se présente, elle se fâche puisqu’elle est un être humain comme ses semblables. Je ne me souviens pas d’une anecdote sur ce point. Elle se fâche rarement. Si tu lui dis que tu arrive et qu’il fait nuit, tu n’es pas là, c’est un problème. La raison est simple. C’est parce qu’elle s’inquiète pour les concernés. Elle a la mémoire. Quand il y a un problème à régler dans le village, les habitants viennent tous la voir pour bénéficier de ses conseils. Elle revient très souvent sur les faits liés au problème en question.
Est-ce qu’elle parle souvent la mort ?
Oui, elle dit que la mort l’a oubliée lorsqu’elle pense que ses petits frères de la dernière génération l’ont précédés dans l’au-delà. Quand on lui dit de ne pas prononcer ces paroles, elle insiste en disant que la mort l’a oubliée.
Il parait qu’elle disait qu’elle t’attend pour mourir. Est-ce vrai ?
Oui, elle a dit cela à ma sœur quand j’étais encore en
Belgique. Elle dit qu’elle m’attend.
Est-ce qu’elle a abordé ce sujet depuis ton arrivée ?
Non. Je lui ai simplement dit que je suis venue avec tout le monde, ses enfants et petits enfants. Elle m’a répondu qu’elle a vu tout le monde. Elle nous a dit que lorsque lorsqu’elle sera prête à mourir, elle ne sera pas malade.
On m’a informé qu’elle prépare déjà ses funérailles. Est-ce vrai ?
Oui, quand elle travaille, elle pense surtout à réserver quelque chose pour préparer ses funérailles. Il y a des sénoufos qui ne s’habillent pas malgré le fait qu’il ait un peu d’argent sur eux. Ils préfèrent prendre généralement cet argent pour préparer leurs propres funérailles. Car, ils sont sûrs que le jour de la mort arrivera d’un jour à l’autre. Le sénoufo travaille pour son enterrement et je trouve cela inconscient. Mais, c’est la tradition.
Est-ce que vous parlez souvent de Dieu avec elle ?
Non ! C’est mon frère Beman qui est allé lui dire un jour qu’il a rêvé qu’on lui recommande la prière et elle l’a grondé. Elle est fidèle à la tradition ancestrale. Elle a fait le bois sacré. Je pense que c’est pour cela, elle ne peut pas accepter d’être musulman. Elle sait que les musulmans et chrétiens viennent lui demander des conseils. Donc, elle pense qu’elle n’a rien à apprendre à quelqu’un.
Est-ce que tu as peur de sa mort?
Oui, j’ai peur parce que je pense que ça va faire un vide quand même. En tant qu’africaine, elle est mon soutien, mon protecteur. Tant qu’elle est en vie, je n’ai pas peur car je sais pertinemment qu’elle nous protège.
Est-ce que vous avez pensé à combler ce vide avant son décès ?
Non, on fait comme si elle était étemelle. En que musulmane, je m’accrocherai à la prière. Je vais prier et je penserai aussi à elle.
Vous savez que vivre plus de 100 ans, demande beaucoup d’efforts mentaux pour repérer rapidement les choses. N’avez-vous pas pensé à perpétuer sa mémoire ?
Nous n’y avons pas encore pensé. C’est Doulaye de
Le Président Alassane Ouattara a rendu visite à la vieille
centenaire.
l’enseignement qui a déjà parlé d’elle dans l’un de ses ouvrages littéraires. En ce qui me concerne, mes enfants savent qu’à chaque fois qu’on parle de Boundiali, c’est venir chez grand-mère. La vieille incarne un peu les valeurs universelles de l’homme. C’est ce qu’il faut valoriser. J’ai
vraiment hérité de certaines valeurs qu’elle incarne. Par exemple un jour, elle a reçu la visite d’un monsieur en provenance d’un village environnant qui expliquait que son épouse est décédée à la suite d’un accouchement. Ne sachant pas vraiment comment nourrit le nouveau né, il est venu prendre des conseils auprès de la vieille. Quand il s’est retourné, j’ai demandé à ma mère ce qu’il compte faire pour l’enfant. Elle m’a dit qu’il allait chercher une nourrisse ou lui faire manger du toho. Depuis ce jour, je me suis dire qu’il faut œuvrer dans le social en faveur de mes parents qui sont dans le besoin. J’envisage construire un centre social pour soutenir les nécessiteux. J’ai déjà eu le terrain ? Mon inquiétude, c’est qu’en commençant, il faut que cet acte se perpétue dans le temps et profite aux générations qui viendront
après nous. Elle mérite vraiment de porter son nom sur une fondation.
Est-ce que vous avez une anecdote particulière concernant la vieille ?
Non, je ne me souviens pas vraiment.
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Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
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ocus
Témoignage sur une vieille centenaire de Boundîalî
M. TRAORE Dognomon (Chef de village de Boundiali)
« Nous nous inspirons des conseils de la vieille pour diriger le village »
Que retenez-vous de la vieille en tant que chef de village ?
Je suis chef de village depuis 14 ans aujourd’hui. J’étais d’abord le Président des jeunes de Boundiali depuis 27 ans. Comme la gestion de mon mandat à la tête de la jeunesse a été appréciée par tous, alors les vieux n’ont pas hésité à me désigner comme chef de village. J’ai succédé à mon grand-père FOFANADrissa. La vieille représente aujourd’hui une légende pour Boundiali. Elle a fait 8 ans à Katiola avec son mari. Quand ce dernier est décédé, elle est retournée s’installer à Boundiali. Elle est devenue une sage du village. Je prends des conseils auprès d’elle. Elle est très objective
“La vieille représente aujourd’hui une légende pour Boundiali. Elle a fait 8 ans à Katiola avec son mari. Quand ce dernier est décédé, elle est retournée s’installer à Boundiali.
Elle est devenue une sage du village.”
dans ses critiques. Etant à la maison, elle sait tout ce qui se passe à Boundiali.
Quelle est la qualité que vous admirez chez la vieille ?
Elle est réconciliatrice. En cas de conflit par exemple, elle nous réunit et nous montre le chemin à suivre pour éviter ces éventualités désagréables.
Pouvez-vous nous raconter l’histoire de Sékou Bah ?
Un jour, pendant qu’on était au champ, Sékou Bah qui était musulman a brûlé tous les fétiches car il voulait que les Sénoufos deviennent musulmans. A son arrivée, il y avait des enfants qui ne voulaient pas s’initier au bois sacré et se sont ceux-là qui l’ont poussé à détruire le bois sacré. On raconte que c’est un des fils de Boundiali qui a mis le feu en premier lieu avant Sékou Bah.
D’où est-il venu ?
Il est venu de la Guinée. Avant son arrivée, il y avait des musulmans. Selon certaines sources, le premier musulman de Boundiali fut un malien du nom de Haïdara. Il a été enterré juste derrière l’école 2. Sa famille y vit encore à Boundiali. Pour la petite histoire, lorsqu’il est arrivé, il s’est adressé aux vieux en ces termes : « je suis musulman. Je m’appelle Haïdara. Je suis descendant de la famille des marabouts ». C’est ainsi que ses interlocuteurs lui ont demandé de rester pour une éventuelle collaboration. A chaque fois que les vieux sénoufos de Boundiali faisaient des sacrifices, ils les offraient aux musulmans des villages voisins. Car, il n’en existait pas
dans le village. A cette époque, il est allé s’installer à des dizaines de kilomètres de Boundiali. Et les vieux ont commencé à douter de lui, sous prétexte qu’il est peut-être un espion. Il rassura les vieux en disant qu’il n’en était rien et que la ville de Boundiali ira plus tard au-delà de l’endroit où il s’est installé.
A son arrivée, Sékou Bah s’est-il adressé à Haïdara ?
Avant de venir à Boundiali, il est allé détruire les fétiches de Kébi. Ce village se trouvait à 35
Je prends des conseils auprès d’elle. Elle est très objective dans ses critiques. Etant à la maison, elle sait tout ce qui se passe à Boundiali.
kilomètres de Boundiali.
Selon certaines sources, lorsque le bois sacré a brûlé, la case du fétiche est restée intacte. Est-ce vrai ?
Boundiali en 1953.
Je pense que ce n’est pas la bonne version. Cependant, lorsqu’il mettait les fétiches dans le feu, d’autres faisaient des mouvements de résistance. Et il prenait des objets pour les maintenir dans le feu. Sékou Bah est originaire de la Guinée et on nous disait qu’il venait de Kankan.
Est-ce qu’il était accompagné par une foule de personnes ?
Il est venu avec une foule de personnes. A son arrivée, il a été hébergé par l’un de ses frères guinéens qui vendait dans une boutique. Après quelques moments de séjour à Boundiali, Sékou Bah et sa suite sont allés à Guégréni avant de partir pour Gongaha près de Morono. Il est mort sans retourner en Guinée.
Que pouvons-nous savoir sur l’histoire de masaha ?
Ils sont allés chercher Masaha à Zégnérésso. Masaha était un fétiche à l'image d’une corne
Quelle est l’histoire des deux montagnes de Boundiali ?
dans laquelle on mettait les trucs mystiques. Auparavant, on utilisait ce fétiche pour surveiller les grands champs. Le dernier Masaha est venu à
Il y a deux montagnes à Boundiali à savoir la petite et la grande. Le village était derrière la grande montagne. A l’ancien emplacement du village, se trouvaient au-dessus de la montagne de gros blocs de pierres. Ils avaient pour habitude de les pousser et
Elle est réconciliatrice. En cas de conflit par exemple, elle nous réunit et nous montre le chemin à suivre pour éviter ces éventualités désagréables.
mettre des cailloux pour les retenir. En cas d’attaque, ils font bouger ces cailloux. En descendant vers le bas, ces objets coupent des branches,
Avis d’appel d’offres national n° 001/C0NST-C0MPL/2015
A La Communauté Musulmane des Sommets de la Palmeraie AsSalam
v groupement cultuel déclaré sous le numéro de récépissé n* 182/PA/SG/D1 sollicite des offres sous plis fermés de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux suivants :
INTITULE DELAI D'EXECUTION
LOT UNIQUE CONSTRUCTION DU COMPLEXE ISLAMIQUE 48 MOIS
ASSALAM
La passation du marché sera conduite par Appel d'offres Ouvert National tel que défini dans le DOSSIER D'APPEL D’OFFRES (DAO).
Communauté Musulmane des Sommets de la Palmeraie - AsSalam Groupement cultuel loi 60-315 - Récépissé n° 182/PA/SG/D1 du 03 Février 2012 Adresse: Abidjan, Cocody 9^ tranche après CNPS - info.cmspassalam@gmail.com Tél: +225 22 007153 / +225 07 420 227 /+225 07 075131
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Permanence de la Commission Construction sise à la Mosquée AsSalam et prendre obligatoirement connaissance des documents et les exigences en matière de qualifications d'Appel d’Offres à l'adresse mentionnée au point 4 ci-dessous.
0 Les candidats peuvent retirer le Dossier d'Appel d’Offres à l'adresse mentionnée ci-après jusqu’au 23 Avril 2015.
Communauté Musulmane des Sommets de la Palmeraie AsSalam
Commission Construction
Mosquée AsSalam, Cocody, 9è Tranche après la CNPS (info.cmspassalam@qmail.com -Tel : 22 007 151) contre un paiement non remboursable de cent mille (100 000) FCFA payable en espèces à la Permanence de la Commission Construction sise à la Mosquée AsSalam ou par versement sur le compte bancaire de la CMSP AsSalam (SIB Djibi n* CI007 01074 900000035110 61).
0 Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après
Communauté Musulmane des Sommets de la Palmeraie AsSalam
Commission Construction
Mosquée AsSalam, Cocody, 9è Tranche après la CNPS (info.cmspassalam@qmail.com -Tel : 22 007 151 ) au plus tard le 23 Avril 2015 à 20 heures. Les offres remises en retard ne prendront pas part à l'appel d’offres.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après: Esplanade de la Mosquée AsSalam, le 24 Avril 2015 à 14 heures.
Commission Construction
Le président
tapent d’autres cailloux et font des étincelles. Les ennemis prennent peur et se retournent. Il y avait deux petits villages à savoir Koudougnondala et Nanadala. Les autres villages ont été créés après ces deux. La montagne était plate au départ. C’est à cet endroit qu’on organisait le poro. Dans
l’une des montagnes, Il y a un trou à la hauteur et un mur à l’intérieur où se cachaient les guerriers. Il y a un gros serpent boa et un lac à l’intérieur.
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5 ' FfE DE LA COMMUNAUTE
Mise au point de la Communauté Musulmane de Côte d’Ivoire suite aux déclarations du Ministre Amara Essy dans la presse
Suite à la déclaration politique du Ministre Essy Amara, les dignitaires musulmans indignés, ont choisi défaire une mise au point.
L’Imam Sékou Sylla
Au Nom de Dieu Le Clément Le Tout Miséricordieux
Nous avons lu avec une grande surprise et beaucoup de consternation les propos tenus par notre frère, l'ancien ministre Essy Amara dans un quotidien de la place. Des propos d'une exceptionnelle gravité.
Que dit-il?
".... Tous nos frères qui étudient dans les pays arabes qui reviennent sont tous chômeurs. Ils n'ont pas d'emplois et ils sont
tous des aigris. Tous ceux qui se battent comme Boko Haram ont été formés en Arabie Saoudite. Je connais pas mal d'ivoiriens qui étaient avec eux et savent comment on manipule les bombes...."
En quelques phrases beaucoup de contrevérités sont ainsi énoncées. Comment rester indifférents à de telles déclarations d'autant qu'elles émanent d'une personnalité respectée au sein de la communauté? Selon M. Essy tous ceux-ci sont assimilables aux extrémistes qui sévissent dans certains pays et s'adonnent à la violence. Si, en outre, M. Essy Amara connaît comme il le prétend des ivoiriens revenus d'Arabie Saoudite et dont il affirme qu'ils "savent manipuler des bombes", alors il devrait se faire un devoir de les dénoncer aux autorités chargées de notre sécurité collective.
La prise de conscience des dignitaires musulmans de Côte d’Ivoire et leur réaction
Après avoir vérifié que ces propos ont été effectivement tenus, nous nous devions de réagir sans passion mais fermement, car il s'agit là d'accusations infamantes et sans aucun fondement.
Depuis de nombreuses décennies, des centaines d'ivoiriens ont bénéficié tant en Arabie Saoudite que dans d'autres pays arabes, de solides formations qui leur ont permis de prendre une part active à la construction de notre pays. Ainsi, des cadres de grande valeur ont été à la tâche, dans la mesure de leur moyen, aussi bien dans de grandes entreprises, des banques, la haute administration ainsi que dans l'encadrement religieux.
La probité, l'abnégation, l'ardeur au travail des arabisants
La probité, l'abnégation, l'ardeur au travail de ceux qui sont issus de ces formations sont reconnues de tous. Leur participation aux efforts de cohésion sociale a, sans nul doute, été d'un apport décisif dans l'éducation, l'encadrement, le renforcement moral des jeunes de notre pays. Toutes choses qui
contribuent à éloigner ces derniers des tentations extrémistes que l'on constate malheureusement sous d'autres cieux. Dès lors, nous ne pouvons accepter cette stigmatisation d'une partie de la Communauté nationale. Nous osons espérer que les mots ont dépassé la conviction de leur auteur. Une seconde interview accordée quelques jours plus tard au même quotidien a semblé en effet vouloir atténuer certains aspects. Nous en avons pris acte.
Appel au sens de responsabilité de tous
Cependant, nous en appelons au sens des responsabilités de tous ceux qui croient pouvoir faire commerce des peurs en instillant des propos porteurs de germes de division. En ces temps troublés de la scène mondiale que nous connaissons autant que d'autres et alors que, par faveur de Dieu, notre pays réussit à se préserver de certains antagonismes, il est important d'éviter les raccourcis et ce genre d'analyses tronquées susceptibles de créer des situations
d'exclusion et de fracture sociale. Notre communauté lutte
inlassablement par son
organisation interne et dans ses interventions publiques pour favoriser ce qui rassemble et refuser les attitudes et propos qui divisent. C'est le lieu de rappeler que notre responsabilité commune consiste à maintenir un climat fraternel dans notre pays. Ce qui suppose que chacun devra privilégier le respect mutuel. C'est également le lieu pour nous de remercier le Royaume d'Arabie Saoudite et différents pays arabes pour leur sens élevé de la coopération fraternelle qui n'a jamais fait défaut à notre pays. Nous prions Dieu afin qu'il raffermisse les liens de fraternité entre tous les ivoiriens. Nous prions Dieu afin qu'il renforce l'entente entre notre pays et l'ensemble du monde.
Pour le COSIM : L’Imam Sékou Sylla Pour l’AMSCI : Touré Abass Pour la Tariqua Tidjani de Côte d’Ivoire : El Hadj Daouda Berté
MOSQUEE DES DEUX-PLATEAUX AGHIEN
VISITE DE COURTOISIE
S.E.M. TERENCE MC CULLEY réitère ses encouragements aux musulmans de Côte d’Ivoire
Le lundi 16 mars 2015, Vactuel Ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire a effectué une visite d’amitié et d’échange au Président du CO SIM. C’était à la grande Mosquée des Deux-Plateaux Aghien en présence de nombreux dignitaires musulmans.
L’Ambassadeur de USA en Côte d’Ivoire et le
Cette importante visite du premier responsable de l’Ambassade des USA a été émaillée par les termes de “paix durable”, de “réconciliation” et de “cohésion sociale” indispensables pour une stabilité durable en Côte d’Ivoire. Au vue des effets collatéraux de la crise postélectorale, le diplomate américain a saisi l’occasion de sa visite pour inviter les musulmans à maintenir l’élan de tolérance, d’amour du prochain et surtout du respect aux valeurs cardinales de l’Islam. Car, à quelques mois des prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, les fidèles
musulmans qui restent avant tout des citoyens de leur beau pays, ont le devoir de veiller à l’intérêt national et éviter de céder au jeu politique. Pour terminer, il a félicité les leaders religieux musulmans en général et surtout le Cheick Boikary Fofana en particulier pour avoir réussi à prôner l’esprit de la non-violence, gage d’une paix durable. A son tour, le Président du COSIM s’est dit honoré de cette marque de reconnaissance du diplomate américain face aux nombreux efforts consentis en faveur de la paix et de l’unité nationale. Poursuivant, il a rassuré également qu’il compte s’inscrire dans la même
logique afin de permettre à notre très chère patrie de retrouver toutes ses lettres de noblesse dans le concert des nations. Rappelons que cette rencontre a été rehaussée par la présence effective de
ASSOCIATION DES JEUNES MUSULMANS EN CÔTE D’IVOIRE (AJMCI) BUREAU EXECUTIF NATIONAL
COMITE DE PILOTAGE POUR LA CONSTRUCTION DU COMPLEXE SOCIO-EDUCATIF ET CULTUREL
BILAN FINANCIER DE LA JOURNEE DE CONTRIBUTION NATIONALE
Contribution globale de la journée
N° ORGANES MONTANT
1 COMITE PILOTAGE 625 000
2 BUREAU EXECUTIF NATONAL 1 500 000
3 CLUB DES AMIS AJMCI 2 150 000
4 BUREAU REGIONAUX 1 852 000
5 AUTRES VENTE AUX ENCHERES 2 570 000
PARRAIN 2 000 000
QUETTES ET DONS DIVERS 935 925
TOTAL GENERAL 11 632 925
ETAT FINANCIER GENERAL SIMPLIFIE
CHARGES( DEPENSES) MONTANT « PRODUITS | ENTREES! MONTANT
FRAIS OC FONCTK>*®iCNT 1779 MO 33.79 CONTRIBUTION ORGANES AJMCI 8 704 890 36.37
FRAB ORGANISATION ACTIVITES OC MMUSAT10N DE FONDS 3401 SM 64.59 CONTRIBUTION NWOLBIES MEMBRES Ul» 7 547 530 31.54
FRAIS BANCAIRES ET VOMES 95 4M 1.62 0.00 DOM4ATEURS DIVERS 7 679 080 32.09
TOTAL DEPENSES S 266 900 TOTAL ENTREES 23 931 500
SOLDE 18 664 700 100 100
TOTAL GENERAL 23 931 500 TOTAL GENERAL 23 931 500
N B : Démarrage des travaux dimanche 05 avril 2015
Contribution par Bureau Exécutif Régional
N° REGIONS CHEF LIEU MONTANT
1 LAGUNES ABIDJAN 1 346 000
2 GBEKE BOUAKE 70 000
3 SAN PEDRO SAN PEDRO WP
4 BELIER YAMOUSSOUKRO 78 000
5 HAUT-SASSANDRA DALOA 35 000
0 INDENIE DUABUN ABENGOUROU 53000
7 KABADOUGOU ODIENNE WP
8 IFFOU DAOUKRO 100 000
9 NAWA S0U6RE WP
10 TCHOLOGO FERKE WP
11 PORO KORHOGO WP
12 TONKPI MAN WP
13 AGNEBY TIASSA AGBOVLLE N/P
14 LOH-OJIBOUA DIVO WP
15 GBOKLE SASSANDRA N/P
16 BAFING TOUBA WP
17 SUDCOMOE ABOtSSO WP
18 GOH GAGNOA 170 000
19 ME ADZOPE WP
20 BAGOUE TENGRELA WP
21 BERE MANKONO WP
22 WOROBA SEGUELA WP
TOTAL 1 852 000
Virement bancaire : 0008 01111 0111 648 820 95 68 SGBCI Plateau-agence Akwaba à l’ordre de : SIEGE-AJMCI
Transfert par : Orange Money : (*225) 77 85 85 90 MTN Mobile Money : (+225) 54 85 09 39
Info line : (+225) 21 25 35 15 / (+225) 05 90 80 10 / (+225) 07 08 17 55 / (+225) 40 36 93 95 - site web : www.projet-siege.ajnKi.org
Merci à toutes et à tous pour votre soutien. Puisse Allah vous soutenir aussi
nombreux dignitaires musulmans dont le Cheick Sonta Moustapha (Khalife Général des Tidjanis en Côte d’Ivoire), les imams Ali Ouattara et Coulibaly Ismaël respectivement Président du
COSIM communal de Yopougon et d’Adjamé. Ajoutons que la rencontre a été marquée par la remise de quelques exemplaires de livres religieux du centre culturel américain aux imams
suivie de la visite de la Mosquée d’accueil. La signature du livre d’or a mis fin à la visite de l’Ambassadeur américain accrédité en Côte d’Ivoire.
Koulibaly Y Khayder
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YOPOUGON-NIANGON
IE DE LA COMMUNAUTE
SEIGNEMENTS
SEANCE DE FORMATION
Les enseignants et directeurs des écoles confessionnelles Islamiques à l'école de la perfection L’organisation mondiale pour le miracle dans le Coran et la sounna en collaboration avec la Ligue des Etablissements Confessionnels Islamiques et Medersas en Côte d’Ivoire (LECIM) a organisé une séance de renforcement des capacités des enseignants, directeurs et inspecteurs de l’enseignement des écoles confessionnelles islamiques de Côte d’Ivoire à l’université islamique Al-Fourqane depuis le dimanche 22 mars 2015.
Le président national de la LECIM (à droite) en compagnie de ses partenaires Saoudiens
Ce programme de formation a été initié par l’organisation mondiale pour le miracle dans le Coran et la sounna.
La formation se déroulera sur une durée de trois jours à compter du lundi 23 mars 2015. Le premier jour sera consacré aux enseignants
des écoles confessionnelles islamiques, le lendemain pour les directeurs d’écoles islamiques et le mercredi sera consacré aux inspecteurs de l’enseignement de ces écoles. L’objectif recherché est de faire en sorte qu’à l’issue de cette formation, les
enseignants puissent maîtriser les techniques de l’enseignement pédagogique conformément au système officiel en vigueur. Quant aux directeurs d’écoles, ceux-ci doivent apprendre le système de gestion de leurs différents établissements respectifs. Les inspecteurs quant à eux doivent maîtriser les différentes techniques d’évaluation des enseignants. Ce programme de formation a été établi pour cinq ans. Les initiateurs de ce programme visent à parfaire les acquis des enseignants, directeurs d’écoles et inspecteurs des établissements confessionnels islamiques de l’Afrique de l’ouest. Le Ghana fut le premier pays bénéficiaire de cette
formation. Actuellement, c’est au tour des enseignants, directeurs d’écoles et inspecteurs de bénéficier de ladite formation de renforcement des capacités. Le but recherché par les initiateurs de ce programme, c’est d’améliorer la capacité de rétention des apprenants à travers les nouvelles techniques en vigueur. Indiquons que M. AIRRIHAM KHALID (formateur en pédagogie de l’enseignement confessionnel islamique en Arabie Saoudite) et M. Bamba Issiaka (Doctorant à l’université King Saoud de Riyad sont les principaux représentants du royaume saoudien.
AbouAmirat
COMMUNIQUE
La Section Féminine Nationale de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (A.J.M.CI) organise la 4ème édition des JRFM (Journées Récréatives de la Femme Musulmane) du 03 au 06 Avril 2015 à
Abidjan, AGITEL Formation sise à la Riviera Palmeraie. La manifestation est placée sous l’autorité spirituelle du Cheick Al Aima Boikary Fofana Président du COSIM (Conseil Supérieur des Imams) et le parrainage est assuré par Maître Hadja Affoussiata BAMBA LAMINE, Ministre de la Communication et Porte-parole
Adjointe du gouvernement.
Le thème retenu est : « Quelle contribution de la femme musulmane pour une nation émergente ? »
LE PROGRAMME :
Vendredi 03 avril 2015
• 16h00-20h : Accueil et Hébergement
• 21 h30-23h30 : Mot de bienvenue, informations générale sur les JRFM et Prières surérogatoires
Samedi 04 avril 2015
• 06h00-08h00 : séance de gymnastique et éliminatoires de Hand-ball
• 09h30-12h30 : Cérémonie d’ouverture
- 09h30-10h00: Allocutions
- 10h30-12h30 : Conférence
Thème : « Quelle contribution de la femme musulmane pour une nation émergente? »
•16h15-18h15 : Table ronde
Thème : «femme et entrepreneurial »
20h - 22h : NUIT DE LA FEMME MUSULMANE
Dimanche 05 avril 2015
• 06h00-08h00 : Séance de gymnastique et éliminatoires de hand-ball
•09h-10h30 : Formation
Thème: « Hygiène corporelle et environnementale »
• 10h30 - 12h30 : Table ronde
Thème : «Quelle attitude responsable de la femme musulmane face à la polygamie?»
• 14h00-15h30 : Formation
Thème : « Femme Musulmane et Sport »
• 16h00-18h00 : Match de gala, Finale Hand-ball et course de 100m
• 20h00-00h : Nuit de la militante (Concours, prestation de cantiques, témoignages, Sketchs)
Lundi 06 avril 2015
• 08h00-11h00 : Cérémonie de clôture
• 11 h : Départ des délégations
Les frais de participation s’élèvent à 3.000 FCFA
La participation au séminaire des enfants est au coût de 5.000 FCFA
Pour tout renseignement appeler les numéros suivants
Info line : 21.25.35.15 /57 14 51 16/09 15 17 29
Service Communication de la Section Féminine Nationale.
ATTAHIYA
Atahiyaatou lil’lâhi, I a’zâkiyaatoulil’lâhi, I atayibâtt I
salawaatoulil’lâhi, I assalâm alaïka, I
ayouhan’nabiyou, I warahamatoul’lâhi I wabarakaatouhou, I assalam alaïna, wa alaa I ibadil’lâhi, assaalihiina, I ach’adou, ann, laa ilâha, I il’lal’lâhou, wah’ dahou, I laachariika lahou, wa I ach’adou, an’na, Mouhammadann, abdouhou, wa Rassôu louhou.
••••••••••••••••••••
TRADUCTION
Les salutations sont à Allah, les actes de pureté sont à Allah, les bonnes œuvres et les prières sont à Allah. Que le salut, la miséricorde et la bénédiction te soient A accordés, O Prophète d’Allah! Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah! Je témoigne que nul n'est en droit d'être adoré qu'Allah et je témoigne que Mouhammad est son serviteur et envoyé.
!•••••••••••••••••••• SENS DE SA RÉCITATION
LaTahiyat est la première conversation entre Dieu et I le Prophète (saw) lors de I son ascension. Sa I récitation est I recommandée à la fin de I chaque deux rakates.
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Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H

TERNATIONAL
ADRESSES UTILES
r EGYPTE '
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE TERRORISME
L’université Al Azhar invite plus de 120 pays à échanger sur la question
Du 02 au 04 décembre 2014, s'est tenu en Egypte, la Conférence Internationale d’AVazhar sur le terrorisme. L'imam Moussa D1ABATE a représenté le Conseil Supérieur des Imams (COSIM-CI) à cette conférence organisée par Vuniversité Al Azhar d'Egypte.
Imam Moussa Diabaté
Cette conférence a regroupé plus de 120 pays représentés par leurs dignitaires religieux qui sont venus donner le point de vue de l’Islam sur la question du terrorisme local et international. Ils ont aussi, chacun, donné la position de leurs pays respectifs sur la
Ce fanatisme sélectif enlève à l'Islam son sens le plus noble qui n'est autre que de bâtir une société de paix et de quiétude, un monde de justice dans lequel chaque habitant, quel que soit sa conviction religieuse au doctrinale vivra en paix.
question ainsi que les dispositions prises vis-à-vis de ce fléau. Nous vous livrons l’intégralité de l’intervention de notre représentant : "En mon nom et au nom de toute la communauté musulmane de Côte d’Ivoire je vous exprime ma grande joie d’avoir été invité et associé à cette rencontre historique qu’organise la grande Azhar. Je représente ici le Conseil Supérieur des Imams présidé par le Cheikh BOIKARY FOFANA. Oui, nous avons accueilli cette invitation avec un sentiment de lourde responsabilité car chez nous, en Côte d’ivoire, nous pensons, à l’instar de toute la communauté musulmane mondiale, que ce genre de rencontre doit s’ouvrir à toutes les tendances même celles qui ont des points de vue différents du notre.
Et Allah a voulu que nous participions à cette conférence à travers une note très humble sur le deuxième axe proposé : « l’axe de
l’extremisme et du fanatisme ». Nous ne prétendons pas détenir la panacée de la solution au problème. En effet, Allah nous dit : « Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. Qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce
qu'elle contient de meilleur ». (SOURATE 39 AZ-ZUMAR, Verset 17-18) Allah a dit vrai.
1- La compréhension de l’extrémisme
Lorsque nous étudions ce phénomène, nous nous referons à son contenu linguistique. L’extrémisme est une doctrine religieuse, politique ou même culturelle visant à faire croire que nous détenons la vérité exclusive. Et c’est cet extrémisme qui constitue la plus grosse menace sur l’avenir proche et lointain de l’humanité. Et face à ce fléau l’homme, le représentant de Dieu sur terre, n’a que deux alternatives le suicide collectif- dont nous voyons déjà les prémices- ou le dialogue constructif. Et tous, ici, convenons que le dialogue est l’antidote de l’extrémisme aveugle. Comme nous pouvons aussi l’utiliser comme remède au fanatisme religieux. Le
Messager d’Allah Mouhammad (saw) l’a démontré en appelant les mécréants de la Mecque comme le dit le Noble Coran en sa sourate 3, verset 64 :«dis : « Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah ». Puis, s’ils tournent le dos, dites : « soyez témoins que nous nous sommes soumis »
2- La naissance du fanatisme et de l’extrémisme
La réalité, aujourd’hui, est que l’extrémisme, dans toute sa manifestation, est né de la volonté de l’occident,depuis des siècles, d’imposer sa vision et son model culturel aux autres civilisations. Et la colonisation a été utilisée comme instrument pour pouvoir atteindre ce but. Ce qui a, naturellement, créé une résistance de la part des peuples que l’on voulait assujettir. Les pays comme le Maroc, l’Algérie, l’Inde et le Pakistan ont alors assisté à des tensions de révolte qui ont conduit à ce que nous savons tous.
Il ne faut pas occulter aussi le fait que, depuis des décennies, des groupes de personnes financés par des organisations basées dans certains pays arabes, contribuent à la radicalisation des positions religieuses. Ces personnes disent détenir la panacée de la guidance. Tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans leurs enseignements sont présentés comme des mécréants. Soit tu es avec eux dans les dires et les faits et même en pensée, ou soit tu es destiné au châtiment de l’enfer.
En effet, ce fanatisme sélectif enlève à l’Islam son sens le plus noble qui n’est autre que de bâtir une société de paix et de quiétude, un monde de justice dans lequel chaque habitant, quel que soit sa conviction religieuse au doctrinale vivra en paix. En d’autres termes, cela fait dévier le musulman de l’essentiel vers le secondaire. C’est à partir de là que la responsabilité des organisations scientifiques se fait attendre et ce, dans l’orientation des pensées vers
des positions plus conciliantes entre les fils de la communauté.
3- Le rôle des savants et des organisations religieuses face au fanatisme et l’extrémisme
Ce phénomène a fait subir à l’islam plus de perte en bien et en vies humaines, tout au long de son histoire, plus que tout autre fléau. Mais il faut aussi souligner que ces durcissements de positions tirent leurs sources des
Il faut aussi souligner que ces durcissements de positions tirent leurs sources des divergences de points de vue mal interprétés sur certains sujets de la jurisprudence islamique.
divergences de points de vue mal interprétés sur certains sujets de la jurisprudence islamique. Tout ceci a contribué à créer la confusion dans l’esprit de certaines personnes. Ce qui les a emmenées à confondre le nom de l’islam avec le terrorisme. Ce qui fut également utilisé par les ennemis de l’islam dans des pays - y compris certains pays musulmans- comme prétexte dans leur campagne d’intoxication de l’opinion, de désinformation et de diffamation au sujet de l’islam et des musulmans. Ils ont
« Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l'a frappé de Sa colère, l'a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. »
réussi à faire passer les organisations islamiques comme des organisations de kamikaz. Alors que l’islam n’est, en réalité, qu’une religion d’amour, de vérité et de justice.
Quant à moi, en toute sincérité, j’appelle la communauté musulmane à méditer sur ce message divin adressé au Messager d’Allah (saw) : « C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi
donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. » (Âlimrân, v.159). Le Seigneur nous dit également dans la sourate Nissâ, V. 94 ce qui suit : « ...et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l'Islam) : "Tu n'es pas croyant, vous recherchez les largesses de ce bas monde ».
Le Coran poursuit en nous disant ceci : « Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution
alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l'a frappé de Sa colère, l'a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. »
Je termine par cette adresse, en appelant toute la communauté musulmane international à :
• Retourner à l’esprit de tolérance et d’amour qui caractérisait l’islam ;
• Etudier l’islam à travers ses textes, loin de tout esprit d’intégrisme et d’extrémisme doctrinal ;
• Utiliser l’arme la plus forte, l’arme du dialogue
pour une communauté musulmane plus apaisée tout en ayant en vue cette mise en garde du Messager (saw) : « ne retournez-pas après moi en frères ennemis, vous combattant les uns les autres »
Je demande aux organisateurs de cette conférence de multiplier ce genre de rencontres scientifiques chaque année, sans toutefois les lier à des évènements politiques. Louange à Allah, Seigneur des mondes.
Imam Moussa DIABATE, Imam Principal de la Mosquée du CHU de COCODYet Conseiller spécial du Cheikh
BOIKARY FOFANA
I Associations Musulmanes en Côte d’Ivoire
CNI (Conseil national Islamique)
Tél : 22 42 43 21
CID / Cl (Confédération Islamique de Développement en Cl)
Tél : 20 37 53 51 / 20 27 40 30 / 22 42 35 60
COSIM (Conseil Supérieur des Imams)
Tél : 21 35 87 51
FOI (Front de la Ouma Islamique)
Tél : 20 38 97 67
FORUM NATIONAL DES CONFESSIONS
RELIGIEUSES DE Cl
Tél : 07 03 38 09
LIPCI (Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 39 13
NAMFAT
Tél : 05 72 72 24
05 BP 2665 ABJ 05
UCAMCI (Union des Cadres Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 89 89
OEECI (Organisation des Etablissements d’Enseignement Confessionnel Islamique)
Tél : 05 04 29 00 / 21 36 24 02
Les 3A (Amicale des Anciens de l’AEEMCI) Tél : 20 20 00 14 / 07 66 02 80
COMONACI
(Coordination des musulmans d’Origine Nigériane et d’Adoption en Côte d’Ivoire)
Tél : 05 33 87 68
13 BP 785 ABJ 13
ASI-CI (Assistant Sociaux Islamique)
Tél : 05 09 73 62 / 23 45 44 47
ONG Orphan Smile (le sourire de l’Orphélin).
Tel : 04 05 74 51 / 05 05 15 27
ANSAR-UD-DEEN SOCIETY (ADS)
Tel : 05 02 91 91
Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
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DE LA COMMUNAUTE
ADRESSES UTILES
ABOBO-ADJAME
b CEREMONIE DE DEDICACE APOTHEOSE
Une rencontre d'éveil de soi
) Associations Musulmanes en Côte d’Ivoire
16 mars 2013, a marqué le lancement de la dédicace des ouvrages Réveil des cœurs et Eveil des consciences de l'écrivain Diabaté Fousseni. 14 mars 2015, l'amphi D de l'université Nangui Abrogoua d'Abobo Adjamé a servi de cadre pour l'apothéose de la dédicace desdits ouvrages. La cérémonie a été initiée par la Fondation du Réveil des cœurs, la radio Albayane et l'Association des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire (AEEMCI).
intervention de fousseni
Rendez-vous des jeunes, rendez-vous de l'éveil des consciences, rendez-vous de l'excellence. Un défilé d'orateur pour rehausser la qualité de la cérémonie. Une salle bondé de monde, les allées occupées par des personnes qui n'ont pu avoir une place assise. Un seul objectif, écouté l'écrivain émérite Diabaté Fousseni et les différents intervenants. Fidèle à son langage d'interpellateur, l'écrivain à au travers des exemples, appeler la jeunesse musulmane à une prise de conscience . Tout comme lui, les différents intervenants ont appélé cette jeunesse musulmane à s'inscrire dans la trame de l'excellence à l'exemple du parrain Saliou Touré. Une vidéo a été présentée retraçant son parcours de mathématicien avéré et d'adepte de l'excellence. Pour semer cette graine de l'excellence, Gorou Adama, en sa qualité de coach en développement personnel a exhorté les participants à sortir de leur handicap intérieur pour donner le meilleur de soi. Pour illustrer ses dires Gorou fait référence à l'histoire de choukri relater dans le tome I de Réveil des coeurs et Eveil des consciences.Choukri, malgré sa cécité avait mémorisé le Saint Coran et faisait preuve de discernement moral. " Nous sommes des handicapés, parce que nous n'osons pas choisir la voie du salut ",
nous dit-il et pour venir à bout de cet handicap, trois étapes sont nécessaires " la prise de conscience de son handicap, accepter ce fait et se mettre en marche pour guerrir de son handicap". Aminata Kane, s'est, penchée sur le thème" Melissa, de l'errance à la guidance ou le leadership féminin à la lumière de l'Islam". L'histoire de Melissa fait montre d'un leadership individuel, nous dit-elle, parce qu'elle a décidé de suivre la voie de Dieu. Dans cette prise de décision, elle a eu un mentor en la personne de Diabaté Fousseni. Et en tant que musulman, rappelle l'intervenante, le premier mentor est le Prophète Mouhammad (saw). Pour elle, "le Coran est de loin le plus complet et le meilleur ouvrage de leadership en ce sens qu'il construit l'être humain et lui enseigne le genre de leader qu'il peut-être". Et le leader est celui là qui amène les autres à s'améliorer et à vouloir faire plus de par son comportement. Le leadership se fait sur soi-même en décidant de quitter l'obscurité à la guidance, comme l'a été le cas de Melissa, ajoute Aminata Kane. En étant une femme vertueuse, on fait montre d'un leadership qui va induire une transformation de la société parce qu'une femme éduquée, c'est toute une nation éduquée continue-t-elle. Pour parler de
leadership féminin, deux écrivaines ont été au rendez-vous pour présenter leurs oeuvres. “Awa Ba avec son titre Affres, Hics d'Aujourd'hui” met en avant la vie quotidienne des africains à travers le continent. " je tiens à rappeler que la vie est éphémère et la religion est le socle de la vie" nous dit-elle. Et, " En tant que musulmans et africains, nous devons pouvoir affronter nos problèmes avec dignité et optimisme". Masseny Barry quant à elle, a annoncé la dédicace prochaine en Côte d'Ivoire de son livre nommé Musulmane sous les tropiques. A travers ses lignes, l'auteur peint la vie de quatre soeurs en Islam quant à leur manière d'aborder la religion islamique à travers leurs vécues. Le mot de fin de la cérémonie est revenu à Diabaté Fousseni qui a exhorté la jeunesse musulmane à prendre conscience et à cultiver la foi "c'est au cœur de la difficulté que nous devons montrer notre foi", ajoute-il.
Certains participants sont repartis avec la conscience et le cœur plein de message de spiritualité, d'autres, en plus, avec les ouvrages pour rappel car " le rappel est profitable aux croyants' comme nous l'enseigne le Coran.
SIRA
Trois femmes, trois styles, trois
orientations. Un seul point commun : l'islam. En Hidjab (voile à visage découvert) ou simple foulard sur la tête, elles ont su se démarquer de cette illustre assemblée, je dirai de cette communauté, de cette société. Aminata Kane, Docteur chirugien dentiste, journaliste, Awa Ba, Directrice commerciale écrivaine, Masseny Barry, journaliste écrivaine. Elles ont sorti leur épingle du jeu, un jeu où le voile reste un handicap pour bien nombre de sœur. Juste
La mort est aux aguêts, attention à ne pas l'oublier
Un autre silence dans la salle, tous les yeux rivés sur cette forme humaine inerte étendue de
tout son long. Tout de blanc vêtu, couvert de la tête aux pieds. Une corde pour garantir cette symbiose entre le corps et le linge blanc. Un silence avec pour
simulation de la mort
seul refrain des petits sanglots de mamans assises aux premières loges. Des têtes baissées devant la triste réalité qui pourrait être laleur. Des mouchoirs papiers pour sécher ces rangées de larmes qui innondent les visages. Quatre hommes différemment habillés, un ensemble costume, un complet mini-boubou et un boubou. Quatre style, mais un seul vêtement pour la fin, celui de cette forme étendu et sur lequel s'est faite une prière mortuaire. Aujourd'hui porteur de ce corps mais demain seront portés à leur tour. " Attention ne vous oubliez pas. Juste une stimulation en guise de rappelle. Diabaté Fousseni de rappeler "au moment où vous vous entendez le moins, il se pourrait que
Laïcité voilee, c'est possible...
Awa ba et Aminata Kane
pour signifier que c'est possible cette émergence avec le voile, juste pour dire que voilée on ne peut qu'être que plus forte. Le seul handicap réside en nous, il
vous ayez rendez-vous avec celui que vous n'avez pas prévu". Des histoires pour soutenir cette assertion.
Celle de cette jeune fille sortie pour l'école tout en disant " le dernier" aurevoir à sa famille. Plus de retour pour elle, un seul coup de frein du chauffeur de bus et
ça été la fin. Des cris de dégoûts de l'assemblée devant cet effroyable destin. " Sur le chemin de l'école elle ne savait pas ce qui l'attendait", enrichit Diabaté Fousseni. Une autre histoire, cet étudiant en télécommunication en tunisie, le jour de sa soutenance, fin de cycle, fin d'une vie. Il ne verra ni le lieu de la soutenance, ni l'aéroport, ayant piqué une crise dans le taxi. Et sur le chemin de l'hôtipal, il dira trois (3) fois " lahila ilia la Mohammad Rassoulilayi". " Sur le chemin de la soutenance, Allah a recueillir son âme au moment où il ne s'y s'attendait pas". Le tout n'est pas de s'accrocher à un rêve de jeune mais "de ne pas oublier l'essentiel", Allah (saw).
suffit juste de rattraper la bonne béquille pour réussir à se rédresser et emprunter le chemin des femmes voilées leaders.
SIRA
CNI (Conseil national Islamique)
Tél : 22 42 43 21
CID / Cl (Confédération
Islamique de Développement en Cl)
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COSIM (Conseil Supérieur des Imams)
Tél : 21 35 87 51
FOI (Front de la Ouma Islamique)
Tél : 20 38 97 67
FORUM NATIONAL DES CONFESSIONS RELIGIEUSES DE Cl
Tél : 07 03 38 09
LIPCI (Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire)
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05 BP 2665 ABJ 05
UCAMCI (Union des Cadres Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 89 89
OEECI (Organisation des Enseignants des Ecoles coraniques) Tél : 05 04 29 00 / 21 36 24 02
Les 3A (Amicale des Anciens de l’AEEMCI) Tél : 20 20 00 14 / 07 66 02 80
COMONACI
(Coordination des musulmans d’Origine Nigériane et d’Adoption en Côte d’Ivoire)
Tél : 05 33 87 68
13 BP 785 ABJ 13
ASI-CI (Assistant Sociaux Islamique)
Tél : 05 09 73 62 / 23 45 44 47
ONG Orphan Smile (le sourire de l’Orphélin).
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: DE COMMUNAUTE
HADJ 2015
j CEREMONIE DE LANCEMENT
Les nouvelles dispositions en vigueur
Le jeudi 19 mars 2015, à la rotonde de la Caistab au Plateau, s’est tenu la cérémonie de lancement officiel du Hadj 2015. C’était
en présence du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko et de nombreux responsables d’associations musulmanes de Côte d’Ivoire.
El Hadj Baniba Messemba (DG des cultes), le Ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko et le Cheick Boiokary Fofana (De gauche à droite)
Le Ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, en charge la gestion des cultes en Côte d’Ivoire, a traduit ses mots de reconnaissance au Commissariat du Hadj et à la Direction générale des cultes
que dirigent respectivement Messieurs Cissé Losseni et Bamba Messamba. Ce dernier a encouragé ces deux collaborateurs à redoubler d’efforts dans l’optique d’offrir un pèlerinage de qualité aux
populations ivoiriennes. Poursuivant, le ministre d’Etat a profité pour annoncer le maintien du Docteur CISSE Losseni à la tête du commissariat du Hadj, car selon lui, « on ne change pas
une équipe qui gagne ». A son tour, le Directeur des cultes, par ailleurs président du comité d’organisation de la présente cérémonie, il a tout simplement bénéficié de la confiance sans réserve de son ministre de tutelle qui a vanté ses qualités d’humilité et de dévouement à la tâche. Enfin, le ministre Hamed BAKAYOKO les a engagé séance tenante à relever les défis qui ne manquent pas dans la gestion du hadj. Il a aussi rendu un hommage au guide spirituel de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire pour le travail accompli en ces termes : « Cheick Aima, vous avez réussi à instaurer des relations meilleures entre l’islam et l’Etat de Côte d’Ivoire d’une part ; et entre les musulmans et les autres confessions religieuses vivant dans notre pays ». Hamed Bakayoko a ajouté que ceci
contribue à la paix, à la cohésion et au développement que le président de la république et son gouvernement s’efforcent de réaliser. Suivant l’ordre protocolaire, le premier intervenant a été le secrétaire général de la Mairie du Plateau, commune hôte de la manifestation. Il a salué le ministre d’Etat pour les actions qu’il mène à la tête de son département ministériel tout en notant sa satisfaction d’abriter les présentes assises. A sa suite, le DG des cultes a annoncé les dispositions pour le hadj cette année. Il a précisé le quota de 5600 pèlerins dont 4200 appartenant au contingent étatique et les 1400 places restantes seront affectées aux organisations privées. Le Cheick FOFANA a qui est revenu le soin de faire les bénédictions finales, a remercié le ministre d’Etat,
ministre de l’intérieur pour sa sollicitude et sa disponibilité dans le sens d’une meilleure organisation du pèlerinage en Côte d’Ivoire. Etaient présents à cette rencontre, outre les imams et les responsables d’associations islamiques, les ambassadeurs et consuls généraux de l’Arabie Saoudite et de nombreux pays musulmans. La cérémonie de lancement du hadj 2015 a pris fin par un cocktail et l’annonce des visites médicales prépèlerinages qui commenceront le 23 mars prochain. Rappelons que cette cérémonie organisée à l’initiative du commissariat du Hadj et de la Direction Générale des Cultes, a enregistré la présence effective de nombreux invités de marque issus de différents secteurs du tissu social.
KYK
HADJ 2015
PROPOS DE...
PLUS DE NON-NATIONAUX DANS LE HADJ IVOIRIEN
Une vue des pèlerins ivoiriens.
Désormais, les pèlerins non nationaux ne pourront plus effectuer le Hadj à partir de la Côte d’Ivoire. C’est l’information majeure tombée à l’issue du séminaire bilan du Hadj organisé par la Direction Générale des Cultes à son siège à Cocody-ll Plateaux, qui s’est tenu du samedi au dimanche 14 et 15 mars 2015. C’était en présence de tous les acteurs impliqués dans l’organisation du 5è pilier de l’Islam.
Les responsables du hadj indiquent que les pèlerins
ivoiriens ne pourront plus effectuer le Hadj pour une autre fois dans l’intervalle de moins de 05 ans. Telles sont les exigences de la gestion électronique du Hadj entrées en vigueur depuis 2014. Certes la Côte d’Ivoire bénéficiait jusque-là d’un quota de 10% de non nationaux dans son contingent. Mais à partir de cette année, tous les acteurs sont unanimes sur l’application intégrale des textes et conventions. Lesquelles conventions, rappelons-le, interdisent depuis 2003 à un pays d’encadrer les pèlerins d’une autre nationalité.
Ajouter à cela, l’interdiction d’effectuer pour une seconde fois le pèlerinage dans l’espace de 05 ans pour tous les pays. Cette dernière mesure vise essentiellement les grands pays qui convoient des milliers de pèlerins tels que l’Egypte, l’Indonésie ou encore le Nigeria. La mission ivoirienne attendue en Arabie Saoudite le 22 février prochain, va certainement se pencher sur la question de la « mesure des 05 ans », rassure Messamba Bamba, Directeur général des Cultes. A titre de rappel, le contingent ivoirien est composé de 5 600 pèlerins dont 4 200 sont pris en charge par les organisateurs publics (Commissariat du Hadj) et 1 400 octroyés aux opérateurs privés (11 agences de voyage). En 2014, 5 197 ont reçu leurs visas. 100 demandes de visas ont été rejetées. Enfin un déficit de 324 places a été constaté dans le contingent privé.
Par Kanaté. K
M. HAMED BAKAYOKO
(Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur et de la sécurité)
« L’Islam est une solution, un modèle de paix »
L’Islam n’est pas un problème à la paix. L’Islam est une solution, un modèle de paix. C’est un modèle d’apaisement et de renforcement de la cohésion et de la paix. La Côte d’Ivoire a connu une crise politique. Les politiciens ont voulu l’envoyer vers une crise religieuse. Mais les religieux n’ont pas accepté. Si les religieux avaient joué le jeu, les conséquences de cette crise religieuse seraient plus dévastatrices. Je
CHEICK Al AIMA BOIKARY FOFANA (Président du COSIM)
« Que cette année soit encore une année de succès et nue tous les nationaux et non nationaux trouvent les moyens adéquats pour faire le Hadl »
Je remercie le président de la République, Alassane Ouattara qui n’a cessé de soutenir le Hadj. Que Dieu l’aide à conduire le navire ivoire à bon port. Que Dieu l’aide afin que les événements à venir se passent très bien qu’ils
vous invite à la vigilance. Car tout ce qui est établi dans l’ordre est en danger ; il y a ceux qui veulent de la division. Veillons à ce que les mauvais grains ne rentrent pas et ne viennent nous diviser. Ne laissons pas des éléments extérieurs venir nous perturber. Des gens sont venus sous le couvert de l’Islam et sont venus envenimer la situation. Je salue le DG de cultes pour son intelligence et
son humilité dans la gestion du Hadj en Côte d’Ivoire. On ne change pas une équipe qui gagne.
le reconduisent à la tête de l’Etat pour un second mandat. Que cette année soit encore une année de succès et que tous les nationaux et non nationaux trouvent les moyens adéquats pour faire le Hadj.
Suite P 16 ►
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LAM AU FEMININ
vnfïdence
Sidibé Ramatou
moignage
Par Cissé
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
AVERTISSEMENT
Comment continuer de vivre après la mort...
Comment continuer de vivre après la mort d'un parent, d'un enfant, d'un conjoint, d'un ami cher? Quelles sont les conséquences psychologiques d'un décès pour l'entourage? Comment faire face au cas de disparition? L'Express Styles décrypte les grandes étapes du deuil et propose des conseils pour traverser cette épreuve parfois traumatisante.
Combien d'hommes et de femmes adultes continuent à moduler leurs choix et leurs décisions (consciemment ou non) en fonction de ce qu'ils croient que leur parent va en penser? Avec le décès du parent, c'est comme si I' "Œil de Moscou" se
fermait à tout jamais: l'enfant adulte n'a plus de "compte à rendre", il n'a plus de décisions à prendre en prenant plus ou moins consciemment en compte les jugements ou critiques potentielles de son parent. La mort du parent réduit son emprise psychique sur l'enfant adulte, même s'il n'avait pas conscience d'être sous cette influence.
Il en résulte souvent un sentiment de liberté que l'enfant adulte ne parvient pas toujours à s'expliquer. Il se culpabilise même de ressentir cet embarrassant soulagement, alors même que son parent est décédé et qu'il se dit qu'il devrait être totalement écrasé de douleur. Ce sentiment n'est pas antinomique de la peine, il n'est pas non
plus antinomique de l'amour: même des personnes ayant des relations paisibles avec leur parent peuvent éprouver ce subtil ressenti de liberté. Il n'a pas lieu de se culpabiliser. C'est un mouvement naturel du deuil qui parle de l'affranchissement intérieur d'une contrainte psychique parfois inhibante.
Le soulagement provient également du constat que le processus de deuil ouvre, au fil des mois ou des années, à une relation intérieure plus pacifiée et plus profonde avec son parent, comme si le travail de deuil permettrait de "nettoyer" les composantes névrotiques de la relation pour n'en conserver que les aspects positifs.
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils
ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à islaminfoci@ yahoo .fr.
“On m’expliqua que les musulmans croyaient eux aussi” en Jésus
Dépuis des années, l’Islam est au centre d’un spectre médiatique déformé. Lourdement décrié, prétendu porteur de tous les défauts et source de tous les maux, caricaturalement dépeint
(généralement
par
ignorance et/ou piètre manipulation), ses valeurs humanistes séduisent pourtant chaque année, de
très
nombreuses
' T rie de couple
Par Cissé
L’expression matérielle de l’amour et la tolérance aifective
« Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles. Et II a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent »
(Sourate 30 : verset 21). C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme est attiré par la femme et vice-versa, comme si chacun d’entre eux était à la recherche constante de sa moitié.
Des cadeaux peuvent être offerts, même en dehors des occasions spéciales comme l’Aïd; une agréable surprise est toujours bienvenue.
Un cadeau approprié est un cadeau qui exprime les sentiments d’affection de celui qui l’offre. Il n’est pas nécessaire qu’il soit dispendieux, mais il doit respecter les goûts et la personnalité de l’autre; il sera ainsi longtemps chéri et
précieusement gardé.
Mari et femme doivent apprendre à être plus tolérants l’un envers l’autre et à fermer les yeux sur les défauts et les faiblesses de l’autre. Oublier les petites erreurs de la vie courante et ne pas même les mentionner devrait devenir une seconde nature. Le silence, relativement à ces futilités, est un signe de noble caractère. Une fois, une femme est venue dire à Aisha : «Lorsque mon mari rentre à la maison, il devient comme un chat. Lorsqu’il sort à l’extérieur, il ressemble à un lion. Et il ne m’interroge pas sur ce que j’ai fait de ses biens.» (Sahih Boukhari et Sahih Mouslim)
Ibn Hajar explique ses paroles de cette façon : « Elles peuvent signifier qu’il est très généreux et tolérant. Il ne fait pas tout un plat au sujet de ses biens ou de son argent qu’il trouve utilisés par les membres de sa famille.
S’il rapporte des choses pour la maisonnée, il ne s’enquiert pas, plus tard, de ce qu’elles sont devenues. Il ne fait pas un drame des défauts des membres de sa famille; il est plutôt indulgent et tolérant. » Il est injuste de dramatiser les défauts des autres cependant que de nous-mêmes, nous ne voyons que les qualités. Il y a un dicton qui va comme suit : « L’un d’entre vous voit la poussière dans les yeux de son frère tandis qu’il oublie la saleté dans les siens. »
Mari et femme doivent parvenir à une entente en ce qui concerne leurs responsabilités et leurs soucis communs, comme l’éducation des enfants, le travail, les voyages, les dépenses et tous les problèmes qui peuvent constituer une menace pour relation du couple s’ils ne sont pas gérés de la bonne façon.
A suivre...
personnes à travers le monde.
« Un jour je suis allé chez le coiffeur pour me couper les cheveux mais celui-ci était absent. Sur le chemin du retour, j’ai rencontré un copain qui allait également au salon de coiffure. Il me dit que celui-ci habite notre quartier alors je l’ai suivi. Là-bas, l’attente était assez longue. Lorsque je me suis apprêté à sortir, les personnes ainsi que le coiffeur se mirent à parler de religion. Soudain, j’eus l’envie de rester. J’ai prêté une grande attention sur chacune des paroles prononcées en ma présence. On m’expliqua que les musulmans croyaient eux aussi en
Jésus. Pas seulement en lui, mais également aux autres prophètes connus dans la Bible ainsi que leurs miracles qui sont confirmés par le Coran. J’étais très étonné de cela ! De là, l’envie d’en savoir plus sur cette religion naquit. Étant curieux, j’ai commencé à beaucoup questionner l’un des frères. Il prit soin d’y répondre mais arrivé à un stade, il n’avait plus les compétences et il me dirigea vers une personne de science qui donnait des cours à la mosquée. C’est là-bas que je j’ai donc commencé mon apprentissage. J’ai rencontré un frère français de souche musulman. Ce qui m’a surpris puisque j’ai toujours cru que les musulmans n’étaient que les arabes. Étonné, j’ai donc voulu savoir pourquoi il était musulman, ses choix, son parcours et un tas de questions. Ensuite, il me passa beaucoup de cassettes et de livres d’Islam. À terme, j’ai pu trouver les réponses à mes interrogations comme par exemple le but de notre existence, ce qu’Allah attendait réellement de nous,
comment devrions-nous le servir etc. Les réponses dedans étaient pour moi très limpides et ne demandent pas à être un érudit pour les comprendre. De même, la simplicité du message de l’Islam, son apport et sa clarté. De même, des réponses claires face au reste, telles les ambiguïtés des autres religions. Ce sera surtout les travaux d’Ahmad Deedat qui m’ont permis de voir les choses claires avec plus de profondeur ainsi que les travaux du scientifique Maurice Bucaille à travers son livre : La Bible, le Coran et la Science. Il me fut très utile dans mon parcours. Après étude, j’ai vu que l’Islam était la religion de vérité. En plus de son miracle littéraire, on ne peut ne pas passer à côté des vérités scientifiques décrites et qui sont découvert pour la plupart à notre ère. Il serait vraiment insensé de dire que cela est une affaire de coïncidence, de rester borner à dire que c’est Muhammad l’auteur du livre et qu’il ne vient pas d’Allah !
stuce beaute
Aïssata Pamanta
Un blanc d'oeuf pour rajeunir
Vous venez de faire un gâteau et il vous reste un blanc d’œuf ? Ne le jetez pas et utilisez le pour redonne un coup de fouet à votre peau ! Il est en effet parfait pour raffermir la peau et créer un effet tenseur naturel.
La recette du masque liftant :
Cassez un œuf séparez le blanc du jaune. Battez le blanc à la fourchette et appliquez le délicatement à l’aide d’un pinceau après avoir effectué un gommage sur votre visage. Laissez sécher et retirez en rinçant à l’eau claire.
adith femme
Aïssata Pamanta
Le rajout aux cheveux
D'après ’Aicha (s), une jeune femme parmi les ansars s'est mariée, alors elle est tombée malade et ses cheveux sont tombés. Ils ont alors voulu lui rajouter des cheveux et ont interrogé le Prophète (saw) sur cela. Il a dit : « Allah maudit celle qui rajoute des cheveux et celle pour qui on les rajoute ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5934 et Mouslim dans son Sahih n°2122)
। r j Premier groupe"de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005 i S Æ Tél. : ( 225) 22 42 43 21

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I Alif : E. D. Othman ) TIRAGE : 5 000 exemplaires
Islam Info N° 487 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2015-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1436 H
E DE LA COMMUNAUTE
. HADJ2015 :
CEREMONIE DE LANCEMENT
Par K Y K
ALLOCUTION DE...
M. BAMBA MESSEMBA (Directeur Général des Cultes)
« Nous devons nous mettre ensemble pour relever les nouveaux défits qui s’imposent à la Côte d’Ivoire en matière d’organisation du Hadj »
Je voudrais avant tout propos réitérer ma gratitude à l’attention de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité pour la confiance dont il m’a toujours honorée mais aussi et surtout pour ses pertinentes instructions et son sens élevé de l’Etat qui m’ont été particulièrement bénéfiques. Je voudrais par ailleurs, mesdames et messieurs, au nom du comité d’organisation de la présente cérémonie, vous souhaiter la bienvenue et
vous exprimer mes remerciements pour avoir répondu favorablement à notre invitation malgré votre calendrier que tous savons chargé. Dans cette perspective, mes pensées vont à l’endroit du Président du Conseil Supérieur des Imams, le Cheick Al Aima Boikary Fofana, dont la disponibilité et les conseils avisés ne nous ont jamais fait défaut. Je voudrais associer à ces remerciements tous les responsables d’associations
musulmanes qui nous suivent et nous accompagnent avec leurs bénédictions. Je voudrais également exprimer ma gratitude à l’endroit de Monsieur l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire dont la grande sollicitude a permis, l’an dernier, le bon déroulement du Hadj. Qu’il me soit aussi permis, à ce niveau de mon propos, de relever le dévouement et l’abnégation de mes collaborateurs
notamment les membres du Comité de Surveillance et ceux du Commissariat du Hadj sans lesquels la présente manifestation n’aurait pu avoir lieu. Je profite de l’occasion pour me féliciter de la bonne collaboration des acteurs du Hadj qui a permis de réussir, malgré bien des difficultés, l’édition 2014. Nous sommes réunis ici ce matin pour l’ouverture officielle de l’édition 2015 du Hadj. Cet évènement concerne tous les organisateurs étatiques et les
opérateurs privés du Hadj. Car nous devons nous mettre ensemble pour relever les nouveaux défits qui s’imposent à la Côte d’Ivoire en matière d’organisation du Hadj. Il nous faut donc prendre le départ sur la même ligne et arriver sur la même ligne. Je voudrais, en définitive, solliciter votre indulgence pour les éventuelles imperfections que vous auriez pu relever au cours de cette cérémonie.
DESORMAIS, LE SYSTEME DE GESTION ELECTRONIQUE DANS L’ORGANISATION DU HADJ
Enjeux
Mode opératoire
Pour sa participation au pèlerinage à La Mecque (Hadj), la Côte d’Ivoire développe une série de missions tant à Abidjan qu’en Arabie Saoudite.
Cette année encore, ce sont 5600 de nos concitoyens qui se rendent en Arabie Saoudite pour prendre part à ce rendez-vous mondial du culte musulman.
Parmi eux, 1400 seront convoyés par les agences privées, 4200 candidats pèlerins bénéficieront de l’encadrement de l’oiganisation étatique, assuré par le comité de surveillance du Hadj, et le commissariat du Hadj, sous la supervision de la Direction Générale des Cultes.
Les missions dévolues à cet ensemble de structures portent sur le recensement des candidats pèlerins, l’information et la formation, la collecte des frais de participation des candidats pèlerins, les démarches administratives en vue de l’obtention des visas auprès de l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite à Abidjan, les programmations des départs et retour en accord avec la compagnie aérienne AIR CÔTE D’IVOIRE.
En Arabie Saoudite, le Consulat Général assure des missions de clarification des mesures saoudiennes aux organisateurs ivoiriens qu’ils soient étatiques ou privés,de transmission d’informations et de facilitation de communication dans les deux sens, de facilitation pour l’obtention des différentes autorisations et de régulation des rapports de collaboration entre les différents acteurs ivoiriens et leurs homologues étatiques ou privés de l’Arabie Saoudite.
Cette mission se déroule aussi bien pendant la préfiguration (phase préparatoire conditionnant l’arrivée des pèlerins en Arabie Saoudite) pendant le déroulement du pèlerinage à La Mecque qu’après le retour au pays de toutes les délégations.
C’est le service après Hadj qui comprend l’assistance aux malades encore internés dans les hôpitaux, l’accomplissement des formalités en vue de leur retour au pays, l’assistance aux compatriotes détenus durant la campagne, le règlement des éventuels contentieux entre les parties ivoiriennes et saoudiennes, etc... et la production du rapport d’activités.
Depuis environ trois années, le Royaume d’Arabie Saoudite s’est engagé dans de vastes projets d’infrastructures en vue de faciliter le séjour des pèlerins en Terres Saintes :
Extension et modernisation des deux Saintes Mosquées ;
Extension et modernisation de la Jamarat (site de lapidation) ;
Autoroutes ;
Hôpitaux ;
Moyens de communication et de sécurité ;
Réceptifs hôteliers, etc.
Initié depuis quatre années par le Ministère du Hadj d’abord pour gérer le séjour des pèlerins à Médine, le système de gestion des pèlerins par voie électronique qui s’inscrit dans cette dynamique de recherche d’équilibre, de rigueur et d’efficacité a été par la suite généralisé en 2014 et rendu obligatoire pour toutes les missions et appliqué à l’ensemble du processus d’organisation.
Les enjeux de cette réforme sont multiples :
Démographique ;
Sécuritaire ;
Economique et financier ;
Renforcement des capacités institutionnelles ;
Amélioration des conditions générales de prise en chaige des pèlerins.
Le mode opératoire du système électronique comprend cinq étapes:
I. L’éligibilité qui consiste pour chaque pays organisateur à
renseigner le système sur les informations générales telles le nombre total de pèlerins, la répartition entre l’Etat et les opérateurs privés, l’aéroport d’entrée en Arabie Saoudite, les moyens de transport utilisés : terrestre, maritime, aérien ;
II. Le règlement des garanties et cautions ;
Celles-ci comportent les frais de service et les cautions :
a) Les frais de service
Ils sont acquittés auprès des services de United Agents Office.
Ce nom désigne l’ensemble de structures prestataires de services aux pèlerins (service aux aéroports, transport par car entre les différentes villes, etc.)
Les frais de services sont respectivement de :
1029 SAR lorsque les pèlerins atterrissent à D jeddah pour se rendre à Médine, avant le Hadj ;
9415 SAR lorsqu’ils atterrissent directement à Médine pour un séjour d’une durée variable avant le Hadj.
b) Les cautions
Les cautions sont soit communes à tous les oiganisateurs (étatiques ou privés), soit spécifiques pour les agences privées.
1-Les cautions communes
Caution de logement (50 SAR/pèlerin) ;
Caution des tentes à Mina ( 10 SAR/pèlerin) ;
Caution de transport interurbain ( 18 SAR/pèlerin).
2-Les cautions spécifiques aux agences privées
En plus des cautions citées plus haut, deux autres s’appliquent uniquement aux structures privées. Ce sont :
La caution de garantie de l’activité des associations (200 SAR/pèlerin) ;
La caution de confirmation du nombre de pèlerin (225 SAR/pèlerin).
c) Les frais de restauration
On en dénombre deux (2) catégories :
1ère catégorie : le service plus de Mina
Pendant les 5 jours que dure le Hadj, le Moassassat (structure gouvernementale saoudienne) offre des tentes, des matelas, des repas aux pèlerins. Ce service fait l’objet de la signature d’un contrat additionnel selon plusieurs options :
Option 1 : Mina Plus A : 8 500 SAR et plus ;
Option 2 : Mina Plus B : 4 300 SAR ;
Option 3 : Mina plus C : 700 SAR.
Ces frais sont payés auprès du Moassassat de La Mecque.
2ème catégorie : La restauration assurée à Médine et à La Mecque, par les logeurs ou par des prestataires privés agréés.
Les prestations de restauration sont consignées dans des contrats signés par les deux parties (l’oiganisateur et le logeur ou le restaurateur privé)
III. Les règlements des diverses prestations d’hébergement des pèlerins à Médine et à Makkah ;
IV. La composition des packages : cette étape consiste à consolider l’ensemble des services à rendre au pèlerin : hébergement, restauration, transport, programme des convois, circuit de transport, gestion des tentes aux sites cultuels, etc. En clair, il s’agit des éléments constitutifs du contrat liant le pèlerin à l’organisateur et dont le bénéficiaire (pèlerin) doit être informé avant son arrivée en Arabie Saoudite.
V. La délivrance des visas.
Les informations fournies à chacune des étapes par l’organisateur au Ministère du Hadj sont validées avant la délivrance des visas par l’Ambassade d’Arabie Saoudite instruite à cet effet par le Ministère saoudien des Affaires Etrangères.
En vue d’une meilleure appropriation du fonctionnement de ce système, la Côte d’Ivoire participe chaque année à toutes les sessions de formation et d’information initiées à l’intention des utilisateurs par les services techniques du Ministère saoudien.
Les enseignements reçus sont ensuite partagés avec les acteurs du Hadj, en vue de leur mise en application à partir d’Abidjan.
Dans sa mise en œuvre, le service électronique de gestion des pèlerins, service gratuit, prévoit grosso modo deux niveaux d’intervention :
• Les missions dévolues aux représentations consulaires et qui couvrent les étapes 1,2 et 3 (éligibilité, règlement de garanties et cautions, règlement des prestataires d'hébergement et de restauration à La Mecque et à Médine).
• Le second niveau d’intervention comprenant la composition des packages et les démarches en vue de la délivrance des visas est du ressort des oiganisateurs locaux de chaque pays.
LE CONSULAT GENERAL DE CÔTE D’IVOIRE A DJEDDAH

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