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Islam Info #428
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #428
- Publisher
- Islam Info
- Date
- February 11, 2014
- issue
- 428
- number of pages
- 12
- Subject
- Union Musulmane des Associations et des ONG féminines de Côte d'Ivoire
- Adam Fofana
- Communauté Musulmane des Deux plateaux Aghien
- Ligue des Écoles Confessionnelles Islamiques de Côte d'Ivoire
- Hadj
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001099
- content
-
N° 428 du Mercredi 05 au Mardi 11 Février 2014 Prix : 300 Fcfa
DU ARABA 04 AU TARATA 10 RABIOUL SANI 1435H
L’INFORMATION A LA LUMIERE DE L’ISLAM
1 ^ITORIAL : LE PRIX DU HADI
Par Fatim Djamila
Le vrai prix du Hadj
En attendant le prix du Hadj 2014, commençons d'abord par les confidences après la publication du nouveau prix du Hadj 2013, d'une amie cadre de banque. "En passant de 1.500.000 à 2.000.000 FCFA, nous avons du mal à faire comprendre à nos parents musulmans le bien-fondé de cette décision du Gouvernement ADO...." Préoccupation certes légitime, mais qui nécessite un certain recule dans l’analyse pour mieux comprendre, accepter cette décision inévitable et nécessaire tout en tirant toutes les conséquences...
Spiritualité
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Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
DITORIAL : leprixduhadj
Par Fatim Djamila
" r0TRE SELECTION
Par CI S SE.A
Le vrai prix du Hadi
En attendant le prix du Hadj 2014, commençons d'abord par les confidences après la publication du nouveau prix du Hadj 2013, d'une amie cadre de banque. "En passant de 1.500.000 à 2.000.000 FCFA, nous avons du mal à faire comprendre à nos parents musulmans le bien-fondé de cette décision du Gouvernement ADO...." Préoccupation certes légitime, mais qui nécessite un certain recule dans l’analyse pour mieux comprendre, accepter cette décision inévitable et nécessaire tout en tirant toutes les conséquences.
Le problème, en effet le vrai problème est le suivant : Quel est le vrai prix du Hadj ? Qui doit payer ce prix du Hadj ? Le pèlerin ou l'Etat ? La réponse est toute simple. Le vrai prix du Hadj est au minimum de deux millions de nos francs CFA. Le prix du billet est déjà autour d’un million et demi. Les taxes saoudiennes sont autour d’un demi million. Le logement de tous les pèlerins dans l’environnement immédiat des lieux saints coûte très cher. Car, depuis la catastrophe de l'échec du Hadj 2006 bis, l'Etat en voulant écarter les organisateurs classiques, s'est retrouvé par la force des choses dans une surenchère pour logement des pèlerins et la restauration. D'où une flambée du coût du Hadj que l'Etat, pour des raisons spécifiques, a voulu couvrir seul en croyant rendre service à la communauté musulmane. Et tout le monde savait que cela était intenable aussi bien pour les musulmans que pour les autorités sur le long terme.
Mais pourquoi a-t-on continué jusque-là ? Et pourquoi on ne peut plus continuer maintenant ?
On a continué en croyant faire plaisir aux musulmans et en tirer peut-être des gains politiques alors que le pèlerinage ne concerne directement tout au plus que 7000 pèlerins au maximum sur les millions de musulmans ivoiriens. Bien entendu, l'Etat a le droit et le devoir d'aider les plus démunis spécifiquement : des personnes qui n'ont pas les moyens et qui n'ont jamais accompli le rite du Hadj.
Mais en subventionnant massivement tous les pèlerins qui partent de notre pays, on a créé plusieurs problèmes :
1. Un engouement extraordinaire interne et externe pour le pèlerinage le moins cher de toute l'Afrique de l'ouest.
2. Un trafic intense pour la commercialisation des prises en charge offertes gratuitement par les institutions de la République.
3. La subvention est devenue plus importante que la participation réelle du pèlerin.
4. La surenchère chez les prestataires de service tablant sur la puissance et la crédibilité
SOMMAIRE
Salam !
Votre hebdomadaire
national Islamique vous gratifie de nombreuses informations riches et variées. Ne dit-on pas souvent que l’on doit chercher la connaissance du berceau à la tombe? Et bien, cet adage est une réalité. A la grande UNE de cette semaine, Islam Info vous offre l’opportunité de vous approprier des secrets de
l’apprentissage du glorieux Coran. Par ailleurs, le Hadj, loin d’être un sujet tabou dans les pays d’Afrique noire en général et en Côte d’Ivoire en particulier, n’a pas été omis. Le Directeur Général des cultes sort de son silence pour vous donner son avis sur l’organisation de l’édition 2013 du Hadj à l’issue d’un bilan partiel tenue à cet effet. Lïmam DiakitéAbou n’a pas encore dit son dernier mot sur la crise en Centrafrique. Dans une interview à la page
de l'Etat.
5. L'organisation du pèlerinage à dès lors en réalité échapper à la communauté musulmane.
6. Le musulman est devenu ainsi totalement dépendant de l'Etat laïc pour accomplir le cinquième pilier de sa foi. Lui enlevant ainsi toute sa quintessence que nos parents nous avaient léguée dans la dignité malgré leur relative pauvreté matérielle.
7. Le Hadj est devenu comme nïmporte quel pèlerinage l’occasion où certains fonctionnaires décident de tout et de rien sans les imams, sans les associations musulmanes significatives.
Cette situation ne pouvait pas durer. Car, elle n'était ni dans l'intérêt de l'Etat laïc ni dans l'intérêt d'une communauté musulmane responsable.
Le pèlerinage musulman n'est pas une simple randonnée de lieux touristiques entre plusieurs hôtels de luxe. Car, il comporte dix principales caractéristiques qui sont les suivantes:
1. Il fait partie des cinq piliers obligatoires pour tout musulman et toute musulmane.
2. Tout musulman ayant les moyens de l'accomplir, doit le faire impérativement sinon il encourt la colère divine.
3. Il a lieu chaque année, à la même date, aux mêmes lieux et à travers les mêmes rites.
4. Il est seulement ouvert aux musulmans quel que soit leur pays d'origines et leurs écoles juridiques.
5. Des tenues spéciales sont obligatoires pour tous les pèlerins.
6. Même étant malade, certains rites sont obligatoires comme la station d'Arafat.
7. Un pèlerin qui meurt pendant le pèlerinage est enterré sur place sur les lieux saints.
8. Certains rites sont faits dans des conditions extrêmement difficiles qui exigent une santé physique irréprochable et surtout de l'endurance.
9. Le Hadj est tellement important chez le musulman que les enfants se font le devoir d’effectuer le Hadj pour leurs parents décédés. 10. Le nombre impressionnant de pèlerins en provenance de tous les continents, leur âge relativement élevé, les moyens logistiques colossaux exigés, la simultanéité de la présence de tout ce monde en un seul endroit et au même moment, impactent nécessairement l'organisation du Hadj aussi bien en Arabie Saoudite que dans les pays pourvoyeurs de pèlerins.
Cette spécificité du Hadj et le contexte politico-financier dans un environnement de bonne gouvernance exigent des musulmans et de leurs dignitaires religieux, une relecture complète du concept de l’organisation du pèlerinage. Et principalement son aspect financier et la subvention de l’Etat.
Nous y reviendrons la semaine prochaine.
Koulibaly Khayder.
6 et 12, il vous rend la suite de ses témoignages sur cette situation indésirable qui frappe la population centrafricaine. Les femmes n’ont pas été oubliées, car elles pourront découvrir à la page 11 quelques astuces secrètes pour vaincre la jalousie dans le couple. Tout en vous laisser le soin de découvrir le reste du contenu, signalons déjà que le Cheick Malick Konaté vous édifie sur la question de la sexualité dans le couple.
■ Citations du Prophète
Comment construire la confiance en affaires ?
□ Lorsque le serviteur d'Allah est malade ou en voyage, Allah lui donne une rétribution en fonction des oeuvres qu’il a accomplies étant bien portant, ou en séjour fixe (à domicile).
□ Lorsque le croyant est malade durant trois jours, il est déchargé de ses fautes et redevient comme au jour où sa mère le mit au monde.
□ Quand le musulman est malade, Allah dit à l'Ange de gauche : « Relève ton roseau et cesse d'écrire ses mauvaises actions ».
Et il dit à l'Ange de droite :
« Ecris ses actions plus belles qu'elles ne sont, car Moi, Je sais le mieux ce qui en est et J'ai déjà transcrit son compte ».
□ Le bonheur est une joie secrète qui se vit comme en songe.
□ Les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires.
□ On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une.
□ Celui qui a des proches nantis pense qu’il est à l’abri du besoin et qu’il n’a besoin de personne.
Aya et son mari
-Chéri, tu n’as pas dit que ton méchant patron-là t’a renvoyé ? Mais, pourquoi on vient habiter à côté de lui ?
-Ma douce, c’est en se frottant à lui, qu’on pourra devenir riche.
Deux boxeurs
L’un cogne l’autre jusqu’à ce que toute sa tête s’enfle.
Le second, ne sachant plus comment arrêter le massacre, se permet de mordre son adversaire.
L’arbitre dans son intervention, demande au vaincu :
-Pourquoi le mords-tu ?
-J’ai cru qu’il me cognait avec un « pilon ».
Caley corrige sa maîtresse
La maîtresse de Caley écrit au tableau (le téléfone). Caley dit :
-Non madame ! C’est avec (ph).
La maîtresse lui répond :
-Merci Caley, j’ai dû confondre avec l’orthographe de (télégraphe).
P HRONIQUE DU VENDREDI : LE TEMPS ET NOUS
Par Abou
Khal Fatim
Au moment où s'éteignent les lampions sur le Forum International Investir en Côte d'Ivoire (ICI), un seul mot revient sur toutes les lèvres...
“la confiance”. En Affaire la confiance est l'élément clé du succès. Mais comment l'obtenir et la conserver? Nous vous livrons ici le cas d'un jeune homme d’affaire ivoirien.
Au détour d’un petit déjeuner dans un café d’Abidjan, je demande à un jeune frère comment a-t-il aussi réussi dans son affaire depuis plus de 30 ans ?
Ce jeune m’a toujours fasciné. Car très tôt, alors qu’il avait une brillante carrière de salarié, il a décidé de sauter dans l’inconnu sans rien sinon sa seule volonté et ses qualités.
Ainsi sans capital, sans garantie, il débarque chez un ancien client dont il connaissait non seulement la surface financière, mais aussi le professionnalisme et le sérieux.
Il déballe, gorge nouée, son business plan pendant presqu’une demi-heure. Le futur bailleur de Fonds ne l’interrompt pas jusqu’à la fin de l’exposé. Puis, il lui pose la question : “ C’est tout?”
Inquiet, le jeune homme répond: « oui !» Ensuite, le potentiel bailleur de fonds donne la sentence de la manière suivante:
« Je n ’ai aucune expérience dans ce domaine. Les investissements exigés sont énormes et toi ton apport est insignifiant. Cependant, je me souviens que, par le passé, par rapport au domaine dont tu parles, tu as été très créatif et très disponible pour nous sortir d’une mauvaise passe. Et quand on t’a proposé une forte récompense pour le petit salarié que tu étais, tu nous Tas rendu sous pli fermé avec tous les remerciements, tout en nous demandant de faire simplement des bénédictions... ».
Et bien depuis ce jour, j’ai souhaité pouvoir faire autres choses avec toi... ». Donc, j’adhère à ton projet. Non seulement, on prendra notre part et on payera ta part en ton nom propre gratuitement...»
«Et tu composeras seul l’équipe de gestion. ..on se verra une seule fois par an au Conseil d’Administration... ».
Voilà comment ce jeune homme a commencé il y a plus de trente années, ce qu’est devenue son affaire. Bien qu’il soit le cerveau du Business, il n’a jamais changé de comportement vis-à-vis de son bienfaiteur.
Il a toujours accepté de rester minoritaire dans la société bien qu’il lui fut proposé le contraire. Il se contente de son salaire de DG, et quelques primes d’administrateur.
Cette attitude du jeune homme d’affaires va plus loin. Par exemple, bien qu’il ait des amis haut placés, il refuse d’aller chercher des marchés « Tout fait », ou des gros marchés. Sa philosophie est très simple. Il préfère avoir des petits portefeuilles en grand nombre qu’un petit nombre de grands portefeuilles...Car, il est plus facile de remplacer un petit portefeuille qu’un grand portefeuille » qu’on vous offre arbitrairement ou pas ».
Il ajoute tout dépité: «J’ai vu tellement de marchés disparaître du fait du changement des hommes, que je préfère me mettre à l’abri pour protéger les ressources de mes actionnaires qui m’ont fait confiance gratuitement. Je ne veux ni les décevoir, ni les trahir en dilapidant imprudemment leurs biens. ..».* Fort de ce capital de confiance, il a progressé dans ce monde impitoyable des affaires avec beaucoup de réussites. En un mot comme en cent, dans les affaires, le capital le plus important est la confiance qui se construit sur les trios qualités suivantes : Réalisme, Reconnaissance, Rigueur.
A la semaine prochaine INCHA ALLAHOU !
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
Grégorien Hégirien
Mercredi 05 Février Araba 04 Rabiou sani
Jeudi 06 Février Lamissa 05 Rabiou sani
Vendredi 07 Février Djouma 06 Rabiou sani
Samedi 08 Février 07 Rabiou sani
Dimanche 09 Février 08 Rabiou sani
10 Février renin 09 Rabiou sani
11 Février Tarata 10 Rabiou sani y
RADIO ™ 93 6 À W®0@WOh * RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO 1 LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106 VENDREDI DE 16H A18H AVEC Info dédikas - jeux - musik - de REICHVILLE93.6T 1 TOUS LES JEUDI JAH OUSTAZ jvinette - Publi F ous ET cité
Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz
Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 20
ZOUHR: 13h 00
ASR : 16h 00
MAGHRIB : 18h 30
ICHA 19h 30
^ORTRAlT^^,
CHAPELET
Imam Meité Al Imam meiimam@yahoo.fr
L’histoire de la création d’Adam dans le Coran, une source d’inspiration
Les véritables critères de l'engagement religieux
Nous parlerons de l’histoire de la création d’Adam (s) évoquée dans les trois versets suivants : à partir du verset 30 jusqu’à une petite partie du verset 33 de la sourate Al-Baqara "La Vache”, car ces trois versets révèlent le secret de l’existence de l’Homme. L’histoire d’Adam fut racontée vingt-cinq fois dans le Coran, soit dans vingt-cinq versets. Tous portent sur le même concept et la même histoire mais sous différents aspects, ce qui illustre l’inimitabilité du Coran et la beauté de sa langue et de ses subtiles expressions. Tu ne ressentiras guère de la lassitude en lisant les vingt-cinq passages de l’histoire, une beauté accordée par le Seigneur des univers. L’histoire d’Adam fut racontée en premier dans la sourate 2 (La Vache) et elle est la première histoire à être racontée dans le Coran.
Peut-être que tu te demandes pourquoi l’histoire d’Adam fut racontée en premier dans le Coran ? Elle renferme en elle le secret de l’existence qui dure jusqu’au jour du jugement dernier. Elle renferme également tout ce dont les êtres humains ont besoin
pour vivre une vie pure, immaculée, vertueuse et heureuse dans la vie présente avant celle de l’éternité. Alors écoute l’histoire d’Adam. Tu y trouveras, dans ces versets plus précisément, tout ce qui t’arrive et te fait gâcher ton existence jusqu’à ta vie éternelle. Car l’histoire d’Adam doit rester le premier exemple duquel tu dois t’inspirer pour que tu puisses tracer le chemin de ta vie.
Commençons par le verset 30 : « Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: «Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa»... » (S 2 : 30). Toute lettre prononcée dans le Coran a sa valeur. "Lorsque” est un terme qui te fait ressentir l’événement comme si tu le vivais, cependant le mot "confia” te fait remonter au passé lointain.
« Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa» » : Crois-tu qu’Allah allait leur demander leur avis s’il crée Adam ou pas? A Dieu ne plaise! Il allait le créer dans tous les cas, mais c’était comme si qu’Allah voulait avertir les anges qu’ils auraient un rôle à jouer avec la nouvelle créature et qu’il était nécessaire de les en informer...
A suivre.
Il existe différentes formes de l'engagement de l'homme au service des valeurs spirituelles. Les hommes sont en effet différents quant à leurs contributions, leurs positions et les services qu'ils rendent. On a celui qui rend des services aux autres conformément à l'enseignement du Coran. On a des gens qui font de leur vie une action au service du Message dans le sens où la nécessité s'impose de transformer les raisons, les intelligences des gens. Afin d'ouvrir leurs raisons à la production du vrai. Afin de les éloigner de l'erreur. Afin que leurs cœurs soient ouverts à l'amour et fermés vis-à-vis de la haine. Afin que leur vie suive la ligne du bien et non pas la ligne du mal. Afin que leurs actions soient centrées sur l'action qui est l'appel
EVENEMENTS MUSULMANS 2014
Voyage Nocturne (Ascension du Prophète) 26 Mai 2014
Ramadan (début du Jeûne): 28 Juin 2014
à la cause d’Allah, au sacrifice pour faire triompher la religion de Allah et pour assister les déshérités.
Pas d'égalité entre le croyant et le corrupteur !
Dans un autre endroit, et à propos de la vigilance qui s'impose au sujet des personnes que nous soutenons, Dieu, le Très-Haut, dit : «Traiterons-nous ceux qui croient et font le bien comme ceux qui répandent le mal sur terre ? Ferons-nous même destin aux croyants fervents et aux scélérats sans foi ?» (S 38,V 28).
Traiterons-nous comme égaux ceux qui sèment la corruption sur terre en provoquant la discorde et en collaborant avec les arrogants? Ceux qui agissent conformément au plan des déviateurs rien que parce qu'ils nous donnent plus d'argent ou de postes, ou parce qu'ils appartiennent à notre confession ou à notre groupe ? Traiterons-nous
ceux-là comme égaux à ceux qui assainissent la terre, la peuplent, et qui défendent leur Nation afin qu'elle reste forte et puissante ? Celui qui le fait en le traitant comme égaux n'est en rien croyant même s'il fait II jeûne et la prière, car être croyant c'est avoir une attitude conforme à ce que Dieu aime et agrée, et non pas une simple action n'ayant rien à voir avec ce qui est ordonné ou déconseillé par Dieu.
Le sort de l'homme dépend de son action
Dieu, le Très-Haut, nous parle du sort de l'homme dans le cadre d'un dialogue entre les habitants du Paradis et les habitants de l'Enfer. Il dit à ce propos : ((Toute âme assumera le poids de ses œuvres. Le sort de l'homme dépend ainsi de son action. Si tu ne te corriges pas, si tu ne te repens pas en retournant à Dieu, ton âme reste en dépendance de ce que tu
auras avancé en matière d'action. Cette dépendance peut conduire certains au Paradis et d’autres en Enfer. A l'exception des hommes de la droite. Ceux-ci, en paix dans leur Jardin, s'interrogeront entre eux sur les réprouvés. Il paraît que le Paradis domine l'Enfer et que les croyants, ceux qui habitent dans la Paradis parce qu'ils ont la foi et la crainte révérencielle voient les réprouvés qui habitent dans l'Enfer. Parmi ces derniers, il y a des proches parents, des amis et des partisans. Ils leur demanderont : «En quoi avez-vous mérité Saqar ?». (Il s'agit d'une vallée aux Enfers). Et les réprouvés gémiront : «Nous étions loin de pratiquer la prière. Nous ne faisions pas la prière et nous n'adorions pas Dieu qui nous a ordonnés de pratiquer la prière, et beaucoup de nos enfants et de nos amis ne la pratiquent pas».
A suivre.
IKR DE LA SEMAINE ' "
/ Al Imam
Prière contre l'oppresseur
“ Allâhumma as'aluka an tuçallî alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an taltufa bî wa an tagh-liba lî wa an tamkura lî wa an takh-daa lî wa an takfînî ma'ûnata......Untel fils d'untel (prononcez le nom de l'oppresseur)”
(O mon Dieu! Je Te demande de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de m'accorder Ta Grâce, d'user de stratagème en ma faveur, de tromper (l'oppresseur) pour moi et de m'épargner la provision de bouche (ou l'humiliation) d'Untel fils d'Untel (prononcer le nom complet de l'oppresseur)
| | ^ AGESSE DE LA SEMAINE
Pèlerinage (Arafat):
03 Octobre 2014
Pèlerinage (Arafat):
04 Octobre 2014
*(SOUS RESERVE DE CONFIRMATION DU COSIM)
> Combien de fois la récompense d'Allah est venue à toi et s'est postée devant ta porte! Mais elle a été repoussée par ton gardien nommé " plus tard ", " peut-être ", " nous verrons "...
4
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
TsTam
burate de la semaine
Abou Ismaël
SOÛRATOU-N-NAJM-N°53-L’ETOILE.
TRANSCRIPTION 1 A 4
TRADUCTION 1 A 4
| JKestions - Réponses Abou
Ismaël
V .1 : Wa-n-Najmi Idhâ Hawâ
V .2: Mâ dalla çâhiboukoum Wa Mâ Ghawâ
V .3: Wa Mâ Yantiqou Ani-I-Hawâ
V .4: In Houwa illâ Wahyoun Yoûhâ
V.1 : Par l'étoile à son déclin!
V .2: Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur
V .3: et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;
V .4: ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée.
Rîdith de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah ne regarde pas votre aspect, mais il regarde ce que renferme votre cœur et ce que vous accomplissez. » Rapporté par Mouslim.
oua de la semaine
Abou Ismaël
On entre du pied droit dans la Mosquée et on récite :
«Bismillahi, wa çalatou wa salamou âla rassoulillahi, Allahouma aftah-li abwab rahmatika»
bénédictions soient sur le Messager d’Allah, Ô Allah ouvre-moi les portes de ta miséricorde.
Traduction : Par le Nom d’Allah, que la paix et les
^^£ Saviez-vous?
Abou Ismaël
Choix à opérer entre faire un besoin pressant et accomplir une prière
Louanges à Allah.
D’une part, il est réprouvé que le prieur entre en prière alors qu’il éprouve une forte envie de satisfaire ses besoins humains car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) l’a interdit à cause de ce que cette situation peut entraîner en fait de manque de révérence et de méditation au cours de la prière.
D’autre part, si le prieur éprouve une forte envie de satisfaire ses besoins humains et ne trouve pas de l’eau pour faire ses ablutions, il est préférable pour lui de satisfaire ses besoins humains d’abord et d’utiliser ensuite du sable pour se purifier avant de prier. Prier grâce à une purification à l’aide du sable tout en restant concentré est bien préférable à une prière faite après une
purification obtenue à l’aide de l’eau mais sans révérence. En effet, celle-ci constitue l’essence et l’âme de la prière. Aussi faut il l’observer.
Cheikh al-islam, Ibn Taymiya, (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé en ces termes: «qu'est ce qui est préférable: prier après une purification obtenue grâce à l'eau mais tout en éprouvant une forte envie de satisfaire ses besoins humains ou aller satisfaire ses besoins et revenir prier à l'aide d'une purification obtenue à l'aide du sable»? Voici sa réponse: «Prier après une purification obtenue à l'aide du sable mais en étant soulagé est préférable à une prière accomplie à la suite d'une purification obtenue grâce à l'usage de l'eau mais en éprouvant une forte envie de satisfaire ses besoins humains. En effet , il est réprouvé de prier dans cet
état. L'exactitude de la prière ainsi faite est l'objet de deux versions. Quant à la prière faite à l'aide d'une purification obtenue grâce à l'usage du sable, elle est valide et ne fait l'objet d'aucune réprobation selon l'avis unanime (des ulémas). Allah le sait mieux.» (Extrait de Madjmou al-fatawa).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Siquelqu'un dit: voici un homme qui a fait ses ablutions, mais il éprouve une forte envie de satisfaire ses besoins humains. S'il les satisfait, il n'aura pas de l'eau pour refaire ses ablutions. Devrions-nous lui dire: va satisfaire tes besoins humains, quitte à te purifier ensuite à l'aide du sable pour pouvoir prier, ou lui dire: prie même en éprouvant la forte envie de satisfaire vos besoins humains» ? Voici sa réponse: «nous lui disons : va
satisfaire tes besoins humains puis purifie toi à l'aide du sable. Ne prie pas alors que tu éprouves une forte envie de satisfaire tes besoins humains car prier dans un tel état n'est l'objet d'aucune réprobation à l'avis unanime (des ulémas) alors que prier avec l'envie de satisfaire ses besoins humains est interdit et réprouvé. Certains ulémas l'ont interdit et disent même qu'une prière faite dans un tel état est invalide, compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui): «point de prière en présence d'un repas ni pour celui qui éprouve une forte envie de satisfaire ses besoins humains.» Extrait d’ach-charh al-moumt’i,3/236. La prière que vous avez faite est valide, s’il plaît à Allah. Aussi n’êtes-vous pas tenu de la reprendre.
Allah le sait mieux.
COMMUNIQUE
Les famüles COULIBALY, SORO, CAMARA, SYLLA, SALL, CISSOUMA, KONE et KONATE à Abidjan, Aboisso, Grand-Bassam et Kouto ont le plaisir de vous annoncer le mariage de leur fille CISSOUMA Nin Adja Fanta avec leur fils KONATE FANDAN
Le mariage aura lieu le jeudi 13 février 2014 à partir de 9H 00 à la mosquée Fatimah Zahara de Grand-Bassam.
Les familles demandent à la communauté des prières et des bénédictions pour le futur couple.
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Question : Si une personne commet une faute au cours d’une prosternation rectificative comme l’oubli de la récitation de la formule «Maître, pardonne moi.... » entre les deux prosternations ... et si ses ablutions sont rompues pendant qu’il effectue une
prosternation rectificative, que faut il qu’il fasse?
Réponse: Louanges à Allah.
En premier lieu, œ qui est institué, c’est de dire au cours de la prosternation rectificative et entre les deux prosternations ce qu’on dit au cours de la prosternation habituelle. On glorifie Dieu. On dit entre les deux prosternation: Maître,
pardonne moi. Si on l’oublie, on a pas à effectuer une autre prosternation rectificative car il faut éviter une succession interminable de prosternations.
L’auteur d’ach-Char al-kabir, dit à propos des affaires qui ne justifient pas une prosternation rectificative: « La prosternation rectificative n’est pas prévue dans le cadre de la prière faite pour le mort car cette prière ne comporte pas de prosternation du tout. Aussi une prosternation ne saurait pas y réparer quoi que ce soit. La prosternation de récitation ne fait pas non plus l’objet de réparation. Si ces types de prosternations devaient être réparés par des prosternations en cas de faute, cela viendrait s'ajouter à ce qui est initialement institué. Aussi aucune réparation n'est prévue selon la précision faite par Ahmad. Cet avis fait même l'objet d'un consensus selon Ishaq, car le contraire entraînerait une succession interminable de prosternations. Si donc on commet une faute après avoir fait une prosternation rectificative, on ne procède pas à une (nouvelle) prosternation. Allah le sait mieux.» De pareils propos sont dits par l'auteur de Matalibou ouli an-nouha. En somme, celui qui se trompe dans le cadre d'une
prosternation rectificative n' a aucune réparation à faire et sa prière est valide.
En second lieu, la rupture des ablutions pendant une prosternation rectificative fait l'objet de détails:
1/ Si la prosternation est à faire avant le salut final, la prière devient caduque car ce salut est un des piliers de la prière. Or les ablutions sont rompues avant qu'il n'effectue ce pilier.
2/ S'il a effectué le salut final et doit faire une prosternation rectificative, si ses ablutions se rompent au cours de cette posture ou avant de l'entamer, la prière est valide et le fidèle n'aura rien de plus à faire car la prosternation ne fait que réparer la prière et celle-ci ne devient pas caduque à cause de l'absence de la prosternation.
L'auteur de Khasf al-Quinaa, dit: «Si on oubliait la prosternation rectificative jusqu'au moment de commencer une autre prière puis on s'en souvient alors, on la rattrape après le salut final; si le délai séparant les deux prières n'est pas long. S'il est long, on n'effectue pas une prosternation rectificative puisque celle-ci n'est instituée que pour rendre la prière parfaite. Aussi ne la fait on pas après une longue séparation. Il en est de même quand on a quitté la mosquée; on n’effectue pas ladite prosternation car c'est à la mosquée que la prière collective doit se faire. La durée qui sépare les deux prières est considérée ici comme dans le choix (offert à un acheteur et un vendeur) limité au temps de leur présence sur le lieu de conclusion de la transaction. Si les ablutions se rompent au cours de la prosternation, on n'effectue pas une prosternation rectificative car la condition qui nécessite cet acte dans la prière n'est pas remplie ici. Aussi la prière reste valide car la prosternation rectificative n'est instituée que pour réparer une pratique cultuelle comme les actes réparateurs du pèlerinage. Leur absence n'invalide pas la pratique à réparer.»
lossaire Ismaël
ISLAM INFO, L’INFOWMION ALA LUMIè^F DF L’ISLAM
Le terme « Almoravide n
Le terme Almoravide vient de l’arabe al-mourâbitoûn ("gens du ribât"). Le terme s'applique plus particulièrement au mouvement de réforme islamique né en Mauritanie au milieu du Xléme siècle.
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
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DE LA COMMUNAUTE
^KOUMASSL
CEREMONIE DE RECONNAISSANCE ADIEU
Minahdjoulhi dénonce la dépravation des mœurs “Dépravation des mœurs : réalité actuelle et solutions données par l’Islam” était le thème de la 20ième édition de la cérémonie de remerciement et de reconnaissance à Dieu de l’association Minahdjoulhi. Elle a eu lieu le dimanche 12 janvier 2014 à la Mosquée Berthé dans la commune de Koumassi.
Cette cérémonie de reconnaissance à Dieu avait en toile de fond, la lecture intégrale du Saint Coran et une communication de l’Imam Haroun Koné du CHU de Treichville et PCAde l’ONG Al Muwassat. Celui-ci, dans un plan détaillé, a mis à nu les comportements immoraux qui gagnent les populations, notamment la jeunesse ; que sont l’homosexualité, la cyber criminalité, le grand banditisme, la consommation de l’alcool et de la drogue sous toutes ses formes et bien d’autres fléaux qui minent notre société. L’homme de Dieu a d’abord fait le constat de la dépravation des mœurs, non sans situer la responsabilité aussi bien des parents que des enfants dans cette dérive sociétale. “Les enfants n’ont plus de référence et de modèle, car les parents ne sont plus eux-mêmes des exemples” a martelé le conférencier. Poursuivant, Haroun Koné a indiqué les conséquences de
MOSQUEE D’AGHIEN
CELEBRATION DE LA SAINT SYLVESTRE
La jeunesse musulmane au pied du mur
L'Imam Haroun Koné exhorte la jeunesse à banir les comportements immoraux qui dépeignent l'image de l'Islam.
telles pratiques sur notre vie, dont la plus grave est la colère divine. Au nombre de ces conséquences également, figurent, selon lui, l’extrême pauvreté, les maladies incurables (le SIDA en particulier), le taux de mortalité plus accrue de la jeunesse. Pour lui, cet état de fait est le résultat de l’ampleur des dérives comportementales. Enfin, le guide religieux a donné quelques solutions. Il
s’agit de retourner aux enseignements coraniques et prophétiques, revoir l’éducation de base des enfants, être des modèles et des références pour la jeunesse et surtout ne pas se lasser des invocations afin d’obtenir la miséricorde de Dieu. Pour le Président de Minahdjouhli, Soumaré Ibrahim, cette cérémonie marque la reconnaissance de ses membres au Seigneur
pour Ses bienfaits à leur endroit. Elle est aussi l’occasion d’implorer Dieu afin qu’Il bénisse leurs entreprises familiales et professionnelles. Le Président ne manquera pas de faire le bilan des 20 années de cette cérémonie, jugée positive : Le choix de ce thème se justifie par le fait que ces maux relèvent de la pratique, en grande majorité, de jeunes musulmans qui se donnent les moyens pour cela. Il en appelle donc à la responsabilité et au bon sens de cette jeunesse, élite de demain, afin de préparer la relève et assumer la bonne image de la communauté musulmane. C’est après les bénédictions finales des hommes de Dieu et un déjeuner servi pour la circonstance, que la 20è édition de cette cérémonie de reconnaissance à Dieu a pris fin, sur l’espoir de se retrouver l’année prochaine.
Palmer31
touredem31 @gmail.com
YOPOUGON
SEMINAIRE DE FORMATION DE LALECIM
Les acteurs du système éducatif islamique renforcent leurs capacités
La Ligue des Etablissements d’Enseignement Islamique en Côte d’Ivoire (LECIM) a organisé un séminaire à l’attention des chefs d’établissement et des enseignants islamiques. C’était du 19 au 21 janvier 2014 à l’Université Al Fourquane de Yopougon.
Les formateurs et les membres de la LECIM ont posé pour immortaliser le séminaire
Venus de l’Arabie
Saoudite, les trois formateurs ont, durant trois jours, donné des rudiments aux acteurs du système éducatif
confessionnel islamique. Ce séminaire de formation a eu pour thèmes : “comment bien diriger un établissement d’enseignement ?” et “La pédagogie pour être un bon enseignant”. Plus de 200 personnes issues des établissements islamiques ont pris part à cette formation. La langue de formation choisie est l’arabe, car selon les organisateurs, les participants, étant des “Arabophones”, pourront mieux comprendre les cours distillés par les saoudiens issus de l’Organisation Internationale pour l’Enseignement Islamique, basée dans la ville sainte de la Mecque. La délégation était conduite par Dr Abdullah
Al Amry. Dr Adam Fofana, doyen de l’UFR des sciences juridiques de l’Université Al Fourquane, a salué l’initiative de la LECIM. Selon lui, cela permettra de renforcer les capacités des enseignants. Toute chose qui aura un impact positif sur la qualité de l’enseignement en faveur des étudiants. Il a demandé aux récipiendaires de s’approprier ces formations, qui ne sont pas à la portée de tous. “Ils ont eu gracieusement ces formations. Qu’ils en prennent soin et fassent bon usage” a conseillé l’homme de Dieu. Interrogés, les formés se sont dit satisfait de la qualité tant des formateurs que des cours reçus. Ils ont promis mettre à profit ces séances de formation pour le bien de l’enseignement islamique en Côte d’Ivoire.
Palmer31
Comme chaque année, l'esplanade de la mosquée d’Aghien est témoin de la célébration de “La nuit de la jeunesse musulmane”. Initiative de la jeunesse de la Communauté Musulmane d’Aghien (COM U DA) en collaboration avec Islam Info, cette 6ème édition a eu pour thème: “Quel rôle de la jeunesse musulmane dans la reconstruction d’une société de valeur ?” C’était le 31 décembre 2013, de 21 heures 30 à l’aube.
Le 31 Décembre marque la fin de l’année du calendrier grégorien et le début d’une nouvelle année. Cette nuit est devenue par la force des choses un moment où la jeunesse s’adonne à des pratiques peu
recommandables : la fornication, l’alcool et la drogue dans les maquis, les boîtes de nuit et autres lieux de perversité. C’est un moment où la morale laisse la place à l’immoralité. Des comportements pourtant condamnés par notre religion l’Islam. La jeunesse de la COM U DA, à travers cet événement, crée un cadre de rencontre avec les jeunes afin de les occuper sainement durant cette nuit de haute tentation. C’est également une occasion d’inviter et de sensibiliser la jeunesse sur les valeurs morales afin
Des prestations humoristiques ont égayé les participants.
(Photo d'archives)
d’assurer une bonne relève de la société, car comme le dit la maxime : l’avenir appartient à la jeunesse. Dans cette optique, l’activité s’est déroulée en deux phases. La première était l’intervention de Massamba Touré, animateur à la radio Al Bayane sur le thème du
jour d’une part. Et d’autre part, une séance de prières sur le coup de minuit. La seconde phase comprenait une série d’aérations avec des cantiques, de l’humour. Le tout couronné par un défilé de mode.
En outre, deux personnalités de la
Présidence ont marqué la cérémonie par leur présence. Ce sont Koné Lacina et Touré Mamadou, tous deux conseillers à la présidence de la république. Ils ont exhorté les participants surtout la jeunesse à plus de dynamisme et de responsabilité. Pour Koné Lacina, la jeunesse doit mettre Dieu au centre de toute son ambition et s’atteler à relever les défis de sa génération. Quant à Boubacar Ben Salah, parrain de la cérémonie, il a interpellé les jeunes sur le retour aux valeurs islamiques. Des valeurs qu’ils pourraient retrouver dans le comportement du Prophète Mouhammad à travers le Saint Coran et les Hadiths.
Camara Koriyan Camarakoriyan@yahoo.fr
PROPOS DE...
C.K.
El Hadj Boubacar Shérif Ben Salah (Parrain des jeunes et vice-président de la COMUDA) J’encourage vraiment mes filleuls à persévérer”
Je me réjouis de cette 6ème édition qui traduit la persévérance de la jeunesse musulmane d’Aghien à porter haut le message et de s’investir pleinement dans la promotion de la jeunesse musulmane. Je pense que c’est une très bonne chose, il faut les y encourager. Et je pense que cette édition a atteint ses objectifs. Il y avait du monde et la thématique abordée était importante, les intervenants étaient de qualité. Je prie Dieu que nos enfants s’approprient ces valeurs là pour le bonheur de la communauté musulmane. C’est un sentiment de satisfaction et d’accomplissement de l’œuvre qu’on est entrain de faire. Je
pense qu’il faut multiplier ces actions à l’endroit de nos jeunes pour leur donner l’opportunité de s’épanouir dans un cadre spirituel, religieux et sain. J’encourage vraiment mes filleuls à persévérer.
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Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014 - du Araba 04 au Tarata 10 Rabiou Sani 1435 H
JOCUS
CRISE EN CENTRAFRIQUE
INTERVIEW DE...
b Imam Diakité Mohamed Abou, Imam de la grande mosquée d’Angré ^iMmZ cou.
"Les musulmans centrafricains ont prié pour les ivoiriens. C’est à notre tour de prier pour eux ”
Imam Diakité Mohamed est l’Imam de la grande Mosquée d’Angré. En 1994, il a été recruté par une institution musulmane basée aux USA (la Fondation SAAR) et envoyé comme missionnaire et conseiller technique de la communauté musulmane de Centrafrique. Il apprend la langue nationale, le Sango. Il contribue à organiser la communauté durant sa présence. Il nous livre ici son expérience et ses sentiments sur le drame actuel d’un pays et d’un peuple qui l’a adopté et qu’il a aimés.
Imam Diakité Abou:
“La pénétration de l’Islam en Centrafrique s’est faite par le biais des commerçants soudanais”.
Au regard de la minorité que représentait la communauté musulmane, avez-vous eu des problèmes avec les autorités d’une part et d’autre part avec les chrétiens ?
J’étais prudent parce que je savais parfaitement que je ne suis pas centrafricain. Je me suis toujours considéré comme un simple missionnaire musulman dans un pays à majorité chrétienne. Je suis parti un jour à la sûreté pour faire ma carte de séjour. Un Député musulman m’accompagnait ce jour-là. Le Directeur Général de la Sûreté, s’appelait S. N. Quand il a su que j’étais Imam, il est rentré dans une colère terrible devant des visiteurs français, libanais et centrafricains! J’ai entendu des mots tels que gris gris, machettes... «Vous venez prendre les centrafricains pour les envoyer au Soudan, en Arabie Saoudite pour leur changer la mentalité, pour nous créer des
« Les musulmans en Centrafrique détiennent de hautes fonctions dans l’administration...»
problèmes», m’a-t-il dit. Quand il a fini de se décharger sur moi, avec sang-froid, je lui ai répondu que je n’avais ni couteau, ni gris-gris.Cela n’a rien
avoir avec l’Islam.
Je lui ai dit ceci : « Je ne suis pas centrafricain. Vous devez dire cela à vos frères centrafricains. Moi je suis ivoirien. Et je sais que la Côte d’Ivoire ne peut pas prendre en charge la totalité de ses enfants pour leur formation religieuse... Donc, les arabes nous tendent la main en offrant des bourses d’études aux enfants. Si vos enfants sont formés pour être Imam, dans des endroits et avec des messages qui ne vous plaisent pas, cela ne me concerne pas. C’est un problème interne. ». Après cette mise au point, il a baissé le ton. Il a même indiqué qu’il a fait l’Egypte. Plus tard, il est devenu musulman !
Quelles sont les activités des musulmans en Centrafrique ?
La plupart des musulmans exercent le métier de commerçant, de notaire, de greffier, etc. La majorité des nordistes sont des Golas, des Saras,des Bandas, Yacoman, Laman etc. Les Yacoman sont
beaucoup plus
intellectuels.
Où vivent-ils ?
Les premiers musulmans viennent du Nord. Ils sont
répandus un peu partout sur l’étendue de la Centrafrique. Il y a aussi les peuls appelés Mbororo. La pénétration de l’Islam s’est faite par le biais des commerçants soudanais. Donc, c’est de grands travailleurs. Aujourd’hui, on compte parmi eux de nombreux de nomb reux ressortissants de l’Afrique de l’ouest notamment les sénégalais, ivoiriens, maliens.
Donc, il y a beaucoup de ressortissants ouest africains qui y travaillent ?
Oui.
Comment avez-vous appris à parler le Sango la langue nationale centrafricaine ?
Tout ce que les gens disaient, je transcrivais le mot et son sens grâce à un ami. Les trois moyens d’apprentissage d’une langue sont les journaux, les femmes et les enfants.
« A mon arrivée, j’ai trouvé l’Islam renfermé sur lui-même en
Centrafrique.»
E n
un an, j’ai appris à parler le Sango sans que personne ne le sache.
Ainsi c’est au cours d’une conférence publique que
les centrafricains ont découvert que je parlais leur langue nationale. Quand j’ai parlé, tout le monde était étonné en disant : «mais est ce qu’il y a Sango en Côte d’Ivoire?». J’ai dit en Sango que je ne comprenais pas la question de mon prédécesseur (rire).... Après cela, les journalistes se sont rués vers moi pour m’interroger. Mais, je n’ai jamais voulu parler à la presse ni faire de conférence publique. Je ne suis jamais intervenu non plus sur la radio. J’étais discret et je gardais de bons contacts avec les personnalités. A tel point que quand un centrafricain musulman doit venir en Côte d’Ivoire, on lui donne systématiquement mon
adresse. Il loge chez moi.
Quel rapport avec les autorités politiques ?
Ce sont des rapports individuels. Mais, je ne me suis jamais mis dans la politique. En tant que conseiller technique, on m’associait à chaque fois aux événements de la communauté musulmane. C’est dans ce cadre que je suis parti à Carno où un nouveau né portait le nom du Prophète (saw) inscrit sur son bras droit. Il était écrit “Mouhammad le victorieux”. On s’est entretenu avec les autorités ce jour là. On me respectait beaucoup. Un colonel converti était opprimé. Je suis allé le consoler en compagnie avec deux frères. Il ne m’a pas caché sa reconnaissance. Je lui enseignais les fondements de l’Islam.
Est-ce qu’il y avait des rapports entre les
chrétiens et les musulmans ?
Il n’y avait pas de rapports harmonieux entre eux. C’était un rapport de
L'Imam Koudouss et le Révérand Ediémou, deux artisans infatigables du dialogue Islamo-Chrétien.
«J’étais associé à toutes les activités de la commlunauté musulmane centrafricaine. »
méfiance entre lès musulmans et les chrétiens centrafricains. Car, comme je l’ai dit plus haut, les autres trouvaient l’Islam renfermée sur elle-même. C’est ce doute qui planait dans la tête des autres. Mais, depuis que j’ai initié le sermon en Sango, et les dépliants qu’on a distribué, nous avons commencé à dépoussiérer l’Islam pour montrer son vrai visage aux populations centrafricaines.
Y a-t-il des musulmans au Sud ?
Oui, même parmi les pygmées, se trouvent des musulmans. Parce que les prédicateurs en Centrafrique n’ont pas les moyens de leur politique. Ils travaillent en fonction de leur moyen. Mais avec l’arrivée de la Fondation SAAR, nous avons construit des Mosquées à Bangui; lancé des programmes de formation, de sensibilisation et la prise en charge des prédicateurs.
Pendant tout le temps que vous avez vécu en
Centrafrique, est ce qu’il y a eu des affrontements entre chrétiens et musulmans ?
Non. Mais chacun était dans son coin, se méfiait de l’autre. Du fait que les musulmans tiennent tout le commerce là-bas, personne n’osait les attaquer.
Entre les autorités et les musulmans ?
Depuis que les musulmans se sont organisés comme le CNI en Côte d’ivoire, il y avait un dialogue entre la communauté et les autorités. Mais à un moment donné, les autorités avaient dissout l’association des jeunes musulmans.
Pourquoi ?
Les autorités estimaient que ces jeunes mettaient de mauvaises idées dans l’esprit des gens. Par la suite, le Bureau national des jeunes a été directement intégré dans la grande fédération musulmane comme solution de compromis.
La suite à la page 12
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
^ JOCUS BILAN PARTIEL DU HADJ 2013
^ INTERVIEW DE... ^
El Hadj Messamba Bamba, Directeur Général des Cultes
Le bilan est positif mais beaucoup reste à faire”
Par kemebrama @hot mail.com et A. Pamanta
Le Hadj 2013 est terminé. Les acteurs aussi bien étatiques que privées dressent le bilan afin de se projeter dans les combats à venir. La Direction Générale des Cultes, coiffée par El Hadj Messamba Bamba, s'est ouvert à notre micro où il mène un regard critique sur ce voyage cultuel organisé par l'Etat de Côte d'Ivoire.
M. le DG des Cultes, lors de la réception bilan du Hadj organisé par le COSIM, en présence du Ministre de l’intérieur, Ahmed Bakayoko, l’ensemble des parties impliquées, s’est dit satisfait de cette organisation. Au vu de ce résultat, quels sont les sentiments qui vous animent ?
Ce sont des sentiments de joie et de satisfaction parce que lorsque vous avez vos mandants qui vous demandent de faire quelque chose et que ces personnalités vous disent que le travail dans son ensemble est bien, cela signifie que vous avez suivi et écouté les instructions. En fait, ce succès-leur est d’abord dû C’est eux, c’est-à-dire, le Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur et de la sécurité, la communauté par son premier responsable le Cheick Boikary Fofana, qui nous ont donnés. Nous sommes donc heureux d’avoir réussi à respecter les instructions au niveau de nos responsables au plus haut niveau.
Quelles sont les raisons qui ont contribuées à la réussite de cette vaste opération, la migration de plus de 5000 personnes de la Côte d’Ivoire vers l’Arabie Saoudite ?
Il faut citer en premier, la technicité de tous les experts engagés au niveau de la Direction Générale des Cultes, du Comité de Surveillance et du Commissariat du Hadj à travers ses commissions techniques. En un mot, chacun a mis du sien pour la réussite de ce Hadj. Mais, au delà, nous avons nous-mêmes travaillé sur la cohésion des Hommes et cela est essentiel parce que le Cheick l’a dit en Terre Sainte que cela faisait plus de vingt ans qu’on n’avait pas réussi à organiser le Hadj de la sorte. Ce que je puis dire, c’est que, quelles que soient les compétences, quelles que soient les expertises, si vous ne vous entendez pas, il va avoir un couac évidemment.
Il faut reconnaître tout de même que l’organisation du Hadj brasse un grand
nombre de personnes et de commissions !
il y a effectivement beaucoup de commissions. Mais je crois que le Seigneur nous a guidés en nous permettant de travailler dans l’entente au niveau de toutes les parties prenantes, de tous les acteurs que ce soit dans le compartiment institutionnel, la Direction Générale des Cultes, le commissariat du Hadj où il y a du monde. Nous avons essayé de faire en sorte que la cohésion, l’esprit de camaraderie, de travail en symbiose prévalent. Et je crois que cela a été un facteur déterminant dans la réussite de ce Hadj.
Comme on le constate, l’organisation du pèlerinage brasse beaucoup de personnes, de commissions et d’institutions. Cela est tel que le citoyen lambda ne saurait établir la différence entre la Direction des Cultes et le commissariat du Hadj. C’est donc l’occasion pour vous d’éclairer nos lecteurs.
C’est simple et c’est visible. C’est le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur qui est la tutelle de l’organisation du Hadj. La Direction Générale des Cultes est sa branche dans ce domaine et qui s’occupe de l’organisation du pèlerinage avec le Commissariat du Hadj. En d’autres termes, elle s’occupe de la gestion administrative de l’organisation c'est-à-dire de tout ce qui est inscription depuis les consultations pré pèlerinage, l’inscription des agents avec règlement de la participation des candidats au pèlerinage au Trésor, les demandes de visas, la transmission des listes, et le montage des listings de vols. Mais cela se fait en synergie avec le Commissariat du Hadj.
A quand commence l’action du Commissariat du Hadj?
A partir du moment où les listes sont faites, elles sont transmises au Commissariat qui fait les programmations en rapport avec le transporteur aérien, Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale. Et une fois en Terre Sainte, c’est le Commissariat
qui a la gestion pratique des pèlerins sur le circuit cultuel depuis le séjour de Médine puisque nous nous rentrons par Médine pour les quarante prières. Ensuite, on passe au convoiement des pèlerins à la Mecque pour le séjour cultuel. Le deuxième séjour s’effectue à Mina. Le Commissariat encadre les pèlerins de Mina à Muzdalifa en passant par Arafat. Enfin à la Mecque où on commence les préparatifs pour le retour à Abidjan. Donc, le Commissariat travaille essentiellement en Terre Sainte. Cependant pour le faire, il faut se préparer à Abidjan, car il draine du monde avec au moins une huitaine de commissions. Dans chaque commission, on dénombre au moins une quinzaine de personnes. Tout cela pour le bien-être de nos pèlerins.
Ce travail préparatoire se fait au niveau du commissariat à Abidjan, .toute chose qui nécessite des formations. A cette formation, il faut ajouter icelle formation des candidats au pèlerinage dans les différentes mosquées sur toute l’étendue du territoire supervisées par le commissariat à travers ses guides religieux.
Vous avez donc obtenu la note de 08/10, ce qui est une très bonne chose. Mais quand on atteint ce stade, le plus difficile c’est de s’y maintenir. Quelles sont les perspectives envisagées pour le Hadj 2014?
Je ne voudrais pas m’accrocher à une évaluation chiffrée parce que c’est une œuvre humaine guidée par Dieu. Je crois d’ailleurs que c’est sur insistance de vos collègues présents avec nous en Arabie Saoudite que les autorités saoudiennes représentées par le MWASSASSA ont dit que s’ils devaient noter, notre organisation, ils nous attribueraient 08/10. Sans hésiter Je crois ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons été bien appréciés de toutes les autorités Saoudiennes. Pour ma part, l’enseignant que je suis, je souhaite qu’on s’arrête plutôt à cette évaluation. L’évaluation chiffrée est un peu compliqué.
Retenons que nous avons fait une bonne prestation cette année. Je ne voudrais pas aussi vendre la mèche. C’est vrai que je suis le Directeur Général des Cultes par intérim et Président du comité de surveillance, mais c’est un travail collégial que nous faisons. Je ne voudrais donc pas dans le dos de mes collègues et des autres membres de l’encadrement du pèlerinage, avancer quoi que ce soit. Nous avons d’autres choses dans notre gibecière, que le public attende, je sois qu’il soit agréablement surpris de découvrir ce qu’on propose pour le bien-être, pour le bon séjour de nos concitoyens en Terre Sainte.
Aujourd’hui le Hadj semble être devenu une partie de plaisir en Côte d’Ivoire. Au vu de cela, quelle sera la place accordée aux structures privées dans l’avenir?
C’est notre préoccupation, aujourd’hui la Direction Générale des Cultes s’est positionnée dans le sens de céder progressivement l’organisation du Hadj aux structures privées à de vrais professionnels. Et pour qu’ils soient de vrais professionnels, il faut que nous puissions les encadrer. C’est ce travail que nous avons commencé avec eux l’année dernière. C’est un processus. D’ailleurs, des structures bénéficieront d’un encadrement à travers un séminaire de formation organisé à leur profit pour les accompagner jusqu’en Terre Sainte.
Pensez-vous qu’un séminaire suffira pour les rendre performantes ?
C’est un processus qui s’étendra sur trois ans de sorte qu’au bout de cette période, elles soient professionnelles, spécialisées dans le convoiement des pèlerins musulmans en Terre Sainte, capables de voler de leurs propres ailes. L’année passée, elles avaient à convoyer 1090 pèlerins pendant que nous, structure Etatique, avions plus de 4000 à convoyer. Cette année, nous voulons augmenter un peu ce nombre en fonction de leur technicité de leurs à
El Hadj Bamba Messamba:
«Il faut citer en premier, la technicité de tous les experts».
respecter les promesses faites aux pèlerins.
Qu’insinuez-vous par là ?
Toutes ces structures font de la publicité autour de leurs prestations. Si les pèlerins bénéficient effectivement des prestations proposées cela veut dire que nous pouvons leur faire confiance et progressivement augmenter leur quota. Mais si ce n’est pas le cas, nous agirons autrement Dans tous les cas, nous les suivons sur tout le circuit.
Cette année, nous avons visité leurs installations en Terre Sainte que ce soit à Médine, à la Mecque, à Mina pour voir si elles traitaient les pèlerins comme elles avaient promis dans leurs cahiers de charge. Ce sont ces différentes évaluations qui nous permettront en fin de parcours d’établir une stratification. Nous ne noterons pas. Cependant, nous mettrons des appréciations qui nous permettront d’établir un tri en vue de retenir ou de remplacer les structures en fonction de leurs prestations et en fonction de nouvelles candidatures.
Est-ce que vous avez un dernier mot à adresser aux musulmans, aux lecteurs d’Islam info ?
Ce sont des mots de remerciements à toute la communauté musulmane avec à sa tête le Cheick Al Aima Boikary Fofana qui nous a encadrés avec ses conseils. Nous l’avons vu souvent avant notre départ et tout cela a pesé dans la réussite.
Que pouvez-vous dire particulièrement à l’égard
des parents ?
Nous demandons à nos parents pèlerins d’être patients. Tout ne peut s’obtenir en même temps. C’est vrai, même lorsqu’on parle de la réussite de cette année, nous savons qu’il y a encore des compartiments à perfectionner. Et le Ministre d’Etat l’a dit. Par exemple, le temps d’attente des pèlerins avant rembarquement est long. Il faut voir comment le réduire ; c’est une des sphères sur laquelle nous travaillons pour le bonheur de nos pèlerins.
Nous leur demandons surtout lorsqu’ils arrivent en Terre Sainte d’être moins exigeants parce qu’on est à l’étranger. Convoyer 5000 personnes, ce n’est pas facile. Ainsi qu’ils comprennent que c’est une gestion de masse. Nous remercions tous les organes de presse qui nous accompagnent depuis Abidjan jusqu’en Terre Sainte pour l’écho qu’ils font de toutes nos activités afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur ce qui se dans l’organisation du Hadj. L’année dernière, j’ai demandé au Seigneur de m’aider à faire un pèlerinage sans bruit. Je crois que nos prières ont été exaucées et cela ne va pas sans la prière de tous les Musulmans de Côte d’Ivoire, des dignitaires religieux. Donc je voudrais inviter tous les habitants de la Côte d’ivoire à prier prient pour nous pour que le Hadj se déroule sans bruit et tapage, que le Hadj se déroule calmement de manière professionnelle Nous avons vraiment besoin de prières, de beaucoup de prières.
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JOCUS
2 TREICHVILLE^
4“ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU CDA-AJMCI
Le bilan jugé positif
Le CDA-AJMCI, regroupement de jeunes cadres musulmans en Club des Amis de l’AJMCI, a tenu, le samedi 25 janvier 2014, sa quatrième Assemblée Générale Ordinaire. Cette assise a eu pour cadre la salle A de l’AIBEF sise à Treichville.
A travers son slogan « unir pour servir dans la foi », le CDA-AJMCI s’est donné pour objectif de participer plus activement à la vie de la communauté musulmane et singulièrement à celle de l’AJMCI. Ce club regroupe les cadres musulmans ayant milité auparavant à l’AJMCI ou dans une autre organisation musulmane; ou même n’ayant jamais milité au sein d’une structure de jeunesse musulmane. Cette assise a consisté à présenter le bilan de l’exercice 2013 du comité directeur, l’adoption des résolutions et le renouvellement des instances dirigeantes. El Hadj Diaw, président sortant du club a établi le bilan moral de l’exercice 2013. Il en ressort un bilan positif pour ce mandat. Vu ce résultat encourageant, le président sortant a encouragé ses collaborateurs à persévérer dans leurs actions. “Notre
Les membres du CDA-AJMCI ont suivi avec attention le rapport du comité directeur sortant.
structure doit poursuivre son engagement à contribuer à l’émergence d’une jeunesse musulmane saine, consciente de ses responsabilités et de son identité” a-t-il conseillé. Koné Mamadou, El Hadj Johny DIBY Norbert et Ouattara Ibrahim, respectivement Trésorier, Directeur exécutif et Commissaire aux comptes ont par la suite
établi leurs rapports. Cette étape a été suivie par une séance plénière durant laquelle les membres du club ont exposé leurs préoccupations et suggestions. Poursuivant, ces derniers, par des votes, ont procédé à la validation des résolutions et recommandations. Précisons que de ce fait, le mandat initialement prévu
pour un an a été jugé court par l’assemblée. Il a donc été allongé à deux ans pour la prochaine équipe dirigeante, soit de 2014 à 2016. La formation de cette nouvelle équipe a constitué un élément phare de la rencontre. Ahi Koffi vice-président de l’équipe sortante, a été désigné comme nouveau Président du CDA-AJMCI, se référant ainsi aux textes relatifs à la nomination du président. Celui-ci a, à ses côtés, Maïga Sidi au poste de vice président, de Ouattara Ibrahim et Mme Gbané Anna au Commissariat aux comptes. Cette importante rencontre du CDA-AJMCI a vu la participation des Imams Sissoko et Dagnogo des 3IA (Institut International de l’Imamat en Afrique), de Ouattara Abdoulaye, président des 3A et de bien d’autres personnalités.
A Pamanta
aissatapamanta@yahoo.fr
Propos de...
Diaw Amadou (Président sortant du CDA-AJMCI) “Que la nouvelle équipe renforce la cohésion entre les membres du CDA".
Selon les membres du Club, notre mandat a été satisfaisant. Ce qui nous a valu l’obtention du quitus. Mais nous pensons que beaucoup de choses restent à faire et nous espérons aider le nouveau bureau. Par la grâce de Dieu, nous avons pu obtenir un véhicule de liaison pour l’AJMCI qui est en réfection. Sous peu, nous procéderons à sa remise officielle. Nous avons équipé l’AJMCI en matériels multimédia. Nous avons aussi contribué à toutes les grandes activités que l’AJMCI a organisées. Par ailleurs, nous avons mis un fond d’appui qui permet de financer tous les micros projets des membres de l’AJMCI. Nous avons pris l’initiative d’aller
davantage dans ce fonds afin d’aider le maximum de personnes. Nous demandons donc à la nouvelle équipe dirigeante de renforcer la cohésion, la communication entre les membres et de continuer à promouvoir le CDA à travers ses activités.
Par A. Pamanta
MOSQUEE ALIF
bCOMMÉMÔRMiONDÜ'MÂÔÛLiD
“Islam Info” prie pour les défunts, l’emploi et le mariage des jeunes
Le personnel d’Islam Info et les Editions Alif ne sont pas restés en marge de la célébration universelle de la naissance du Prophète Mouhammad (saw). Ils se sont retrouvés dans la mosquée Alif sise à la Riviera Attoban 30ème arrondissement autour du thème : “La religion musulmane, un rempart contre l’effritement de la cohésion sociale”. C’était dans la nuit du dimanche 12 Janvier 2014.
Se retrouver pour célébrer en même temps que l’univers le Messager de l’Islam, dans une ambiance de piété en faveur des vivants et des morts, tel était le leitmotiv de cette édition du Maoulid par les Editions Alif. Pour redonner à l’évènement son sens hautement spirituel, des séances de lecture intégrale du Saint Coran, de bénédictions et de prières ont tenu les participants en éveil. Rappelons que ces séances d’adoration avaient pour objectif d’implorer la miséricorde d’Allah pour les défunts musulmans d’une part et d’autre part de Le
Imam Méité (au centre) a tenu en haleine le public sur l’importance de la célébration du Maoulid
supplier afin de faciliter l’emploi et le mariage des jeunes.
Durant sa communication, Méité Al Imam, Imam de la Mosquée Alif, a donné à
son auditoire les dix piliers de la recherche de la foi en Islam. Des piliers tournant autour de la connaissance, l’adoration, le savoir, les actes, la piété, l’effort, la patience, la certitude, la satisfaction etc. Poursuivant, il a défini le pardon comme étant le choix pour l’être offensé de se libérer de la peine et du ressentiment. Quant à la réconciliation, elle est un processus qui vient après un conflit et va au-delà du pardon ; en cela que les belligérants acceptent de reprendre mutuellement des relations positives.
En outre, les fidèles n’ont
pas caché leur satisfaction quant à l’événement. Ainsi, Mme Doukouré Maïmouna Coulibaly a indiqué avoir passé une nuit pleine de spiritualité dont elle ne regrette pas. Poursuivant, elle estime que la commémoration du Maoulid est une occasion pour les musulmans de révéler au grand jour les valeurs qu’incarnait le Prophète Mouhammad (saw). Des valeurs que nous devons promouvoir dans nos comportements de tous les jours. Signe qui traduit notre reconnaissance envers Dieu. Même propos tenus par Aboubacar Bocoum qui
soutient que la célébration du Maoulid est non seulement un moment pour se rappeler de l’Envoyé de Dieu, mais aussi l’occasion de nous appuyer sur son comportement afin de nous rapprocher davantage d’Allah. Pour Kéita Oumar, le Prophète Mouhammad (saw) doit être célébré à tout moment et en tout lieu. « Il faut quotidiennement célébrer la naissance de notre Prophète en cherchant à le connaître individuellement » a-t-il exhorté.
I.A CAISSI in.PAKGNI
Pèlerinage - Tabaski - Ramadan
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Infoline: 22 528 100
C. Koriyan (stagiaire)
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
;^IRITU ALITE
21 secrets pour apprendre le Coran
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Cheick Chérit Abdouramane
Le Prophète a comparé la poitrine d’une personne qui ne connait rien du Coran comme une maison vide. Aussi nous indique-t-il que les compagnons de Dieu sont ceux qui lisent et mémorisent le Livre Saint. C’est ainsi que la lecture ou encore la mémorisation du Noble Coran nous protège contre toute sorte de mal : la maladie, le malheur, l’ennui, les mauvaises actions etc. Il est aussi rapporté dans certains Hadiths que celui qui apprend le Coran dans sa jeunesse, Allah le ressuscitera parmi les nobles anges. Quand à celui qui est âgé, il aura aussi d'énormes récompenses car il a plus de difficultés. A ce sujet, le Prophète dit : “le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et qui l'enseigne”.
Comment apprendre le Saint Coran?
1. La volonté
L’apprentissage de la parole de Dieu requiert la volonté personnelle, sans contrainte externe. On peut encourager une personne en lui montrant par exemple les bienfaits.
2. L’intention
Il s’agit de se poser la question suivante : pourquoi veux-je apprendre à lire le Coran ? À cette question, l’apprentissage de ce Livre doit avoir pour fondement la recherche de la face de Dieu. Pour cela, il faut à chaque fois renouveler son intention afin de ne pas dévier notre objectif et tomber dans la vanité. Car parmi les trois premières personnes qui entreront en enfer, figure l’individu qui a mémorisé le Coran rien que pour paraître devant les gens. Il est donc nécessaire de renouveler sans cesse son intention. D'après Oumar Ibn Al Khattab, le Prophète a dit: “les actions ne sont récompensées que selon les intentions qui les motivent et chacun sera récompensé conformément à son intention”. Ibn Abbas disait : “l'Homme apprend en fonction de son intention”.
3. Craindre Allah et s'éloigner des péchés
S'éloigner des péchés du cœur et du corps.
Parmi les péchés du cœur il y a la fierté, la jalousie. L'Imam Chafi'i dit : “je me suis plaint à Waki de ma mauvaise mémoire. Il m'a conseillé de ne plus commettre de péchés et m’a rappelé ceci : sache que la science est une lumière. La Lumière d'Allah n'est pas donnée à un pécheur”.
4. Vider son cœur de chose futile et l'occuper par l'apprentissage du Coran
La personne qui veut mémoriser le Coran doit en faire sa principale préoccupation. Son esprit doit nuit et jour être investi dans le Livre Saint. C’est cette assiduité qui lui permettra de
bénéficier des grâces de son Seigneur pour lui faciliter la tache. Il faut surtout éviter la négligence ou la paresse qui constituent des freins.
5. Connaître, aimer et respecter le Coran
Pour mieux aimer une chose, il faut d’abord le connaître. C’est pourquoi, il faut connaître les avantages, les bienfaits ainsi que la valeur du Coran avant de l’apprendre. On doit l’aimer et ceux qui le lisent. Aussi faut-il respecter la parole d’Allah qui n’est nullement pareil aux autres livres. Ensuite, il faut y prendre soin en le préservant dans un bon endroit, loin de la portée des mains indiscrètes.
6. Corriger sa lecture et sa prononciation
Le Prophète récitait la totalité du Coran à l’Ange Djibril une fois par an. Si tel est le cas d’une personne à qui le Livre a été révélé, qu’en est-il pour nous autres ? Cela veut dire que nous devons avoir un moniteur qui nous aidera à nous perfectionner. A nous perfectionner dans la lecture ainsi que dans le respect des règles de prononciation (Tadjwid). Un autre moyen est d’écouter la prononciation des grands lecteurs du Saint Coran. Une chose très importante : apprendre à faire la différence entre les lettres arabes qui s’avoisinent parfois les unes des autres dans la prononciation.
7. Rechercher l'âge d'or pour apprendre le Noble Coran
La tranche d'âge recommandé pour apprendre le Coran se situe entre 5 et 23 ans. Toutefois, il n’y a pas une période figée où l’on doit forcément l’apprendre. Tout réside dans la volonté et la détermination à découvrir la parole incréée d’Allah.
8. Les moments propices à l’apprentissage
Les périodes recommandés pour l’apprentissage du Saint Coran sont :
- après la prière de Soubh
(05h)
- la nuit avant de se coucher
Un médecin musulman qui s'occupe de malades présentant des troubles de la mémoire dit dans un exposé
sur la mémorisation du Coran “Le matin l'esprit est bien reposé et c'est le meilleur moment de la journée pour apprendre. C'est un effet que j'ai constaté de par mon expérience personnelle, [...] d’autre part, il est bon de réciter avant de se coucher. Au réveil, on se rend compte que cela améliore énormément la qualité de la mémorisation”. Un savant disait : « Dors bien, lèves-toi avant le Fadjr et apprends, tu n'oublieras pas si Allah le veut ».
9. Les endroits propices à l’apprentissage
Eviter les endroits vastes tels la rue, la forêt etc. C'est peut-être bon pour la lecture mais pas pour la mémorisation. Il faut plutôt préférer les endroits fermés et bien aérés. Le meilleur de ces endroits est bien sûr la Mosquée. On peut citer la Bibliothèque, les salles de classe etc. Le mieux serait de choisir un endroit par sourate. Par exemple, j’apprends la sourate Al Baqara à la Mosquée. La sourate Al imrane, à la bibliothèque etc. je peux boire de l’eau de Zam-Zam avec pour intention de mémoriser la parole de Dieu. C'est ainsi que faisaient les pieux prédécesseurs.
10. Rester concentré et ne pas se décourager
Quand on apprend le Coran, l’esprit et le corps doivent
constamment restés en état d’éveil. Un autre point important : il ne faut pas se créer de blocages dans le cerveau. Il faut développer une estime de soi, en se motivant personnellement en
cas de difficultés de mémorisation.
11. Répéter plusieurs fois La répétition est pédagogique, dit l’adage. Il faut lire et relire plusieurs fois une page par exemple lors de la révision. Entre 50 et 100 fois. Ibn Qayim Al Djawziya conseillait de répéter la page 50 fois minimum. Sachez qu'en Ouzbékistan ils répètent 300 fois la page. Toutefois, chacun connaît sa capacité de rétention d’une information. Certains ont une mémoire à court terme, d’autres en moyen terme, d’autres encore ont une capacité de rétention à long terme. Alors à chacun son rythme !
12. Souligner au crayon les mots difficiles
Par exemple, j'apprends la deuxième page de sourate Al Baqara " Ina ladhina kafarou sawa-oun ’alayhim..." et le mot "sawa-oun" m'échappe à chaque fois. Alors je le souligne et lorsque je repasse devant ce mot, je le répète plusieurs fois.
13. S’habituer avec un seul Coran
Mes yeux photographient la page dans mon cerveau; tel verset est en haut, tel autre en bas etc. Donc je dois apprendre sur le même Coran et préférer celui qu'on appelle « Moushaf Al Houfâz » le livre de ceux qui mémorisent le Coran. Car chaque page
commence par un verset et se termine par un verset.
14. Elever et embellir la voix
Lorsque j’apprends je dois m'efforcer d'élever la voix pour que mes oreilles entendent et facilitent ainsi la mémorisation. Le Prophète a dit : " Ne fait pas partie de nous celui qui n'embellit pas sa voix lorsqu'il lit le Coran ". Il est aussi conseillé de prendre une mélodie car lorsque l'on révise, les mots reviennent avec la mélodie.
15. Connaître le sens des versets appris
Même si nous ne comprenons pas l’arabe, on peut lire la traduction du passage grâce au Coran bilingue disponible un peu partout. La lecture de l'exégèse (tafsir) du Coran peut énormément aider la mémoire. Cependant, il faut faire attention aux similitudes. Le tiers du Coran se ressemble. C’est pourquoi il est demandé au moniteur d’indiquer à l’apprenti que tel verset existe aussi dans telle sourate. Ce qui permet d’insister sur la continuité des versets pour ne pas passer d'une sourate à une autre sans s'en rendre compte.
16. La révision permanente ! Le plus important quand on se met à apprendre le Coran c'est la révision. Cela ne sert à rien d'avancer dans l'apprentissage et de ne pas réviser ce que l'on a appris auparavant. C'est comme construire une maison d'une main et en même temps démolir ce qu'on a construit de l'autre. Parmi les choses qui aident à la révision des pages, il y a le fait de prier pendant la nuit ou la journée des prières surérogatoires avec ce qu'on a appris. Une autre chose qui aide à ne pas oublier le Coran est la révision de la page précédente avant d’entamer une nouvelle page.
17. Déterminer un moment pour le Coran
Choisir un moment déterminé pour la lecture de façon
régulière du Coran. Un moment où l’on est libéré de toutes les obligations professionnelles et familiales. Le mieux serait d'établir un programme. Se fixant des objectifs à court, moyen et long terme. Les vacances sont aussi des moments propices à mettre à profit
18. Faire des Invocations
Les objectifs étant fixés, on se confie à Dieu. Lui demander de nous faciliter l’apprentissage. Lui demander avec sincérité et volonté. Car Il est Celui qui répond à l'invocation de celui qui L'invoque.
Il dit à ce propos : “Invoquez-moi, Je vous répondrai”.
19. L'assiduité dans l'apprentissage
Il peut arriver qu’on soit gagné par la paresse ou le manque de temps à cause du travail ou de la famille. Mais il faut continuer, suivre le chemin jusqu’à atteindre son but. En cas d’empêchement à cause du travail, on peut réduire la quantité quotidienne. Mais ne pas arrêter. Car recommencer après un arrêt semble très difficile.
20. Mettre en application L’enseignement n’a de valeur que lorsqu’il est mis en pratique. Renfermant des valeurs, l’apprentissage du Coran doit nous rapprocher davantage du bien et nous éloigner du mal. Cela est une méthode efficace pour mémoriser la parole d’Allah.
21. Enseigner les autres
Le Prophète dit : " Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et qui l'a enseigné ". L’enseignement ne voudrait pas dire qu’on attende de maîtriser la totalité du Coran, que non ! Chacun, en fonction de son niveau, peut enseigner d’autres de niveau plus inférieur que lui. Un professeur dit à cet effet : « la valeur d'un savant n'est pas en fonction de la quantité de sa science mais plutôt en fonction de ses élèves ».
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Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 au Tarata 10 Rabiou Sani 1435 H
VIE DE ▼
LA COMMUNAUTÉ
PORT-BOUET '
INVESTITURE DE LA PRESIDENTE DE LA SECTION AFAMAH_______
Hadja Ouattara Mariant élue nouvelle coordinatrice AFAMAH Port-Bouët
Le terrain de Gonzague a servi de cadre à rorganisation de la cérémonie officielle d’investiture de la nouvelle coordinatrice de l’Association Fémine Mutuelle et Action Humanitaire (AFMAH). C’était dans l’après-midi du dimanche 15 décembre 2013 au terrain de Gonzagueville dans la commune de Port-Bouët.
PROPOS DE...
Mme Nadiarra Diabagaté (Présidente fondatrice de l’ONG
AFAMAH en compagnie de sa Coordinatrice de Port-Bouet,
Hadja Ouattara Martiam.
Amener les femmes à être indépendantes », tel est l’objectif visé par la Présidente fondatrice de l’ONG AFAMAH, Mme Diabagaté née Sidibé
Nadiarra et ses
collaboratrices. Cette ONG a réussi le pari de se scinder en sous-section dans presque tous les quartiers du district d’Abidjan. Au cours de son allocution, Mme Diabagaté Nadiarra a promis qu’après l’intallation de la
coordinatrice de la section Port-Bouët, des démarches seront entreprises pour étendre progressivement l’action de l’ONG AFAMAH sur l’ensemble du territoire national. Ainsi a-t-elle ajouté qu’à l’issue de la triste situation de crise postélectorale ivoirienne, la gente féminine a vécu beaucoup d’atrocités. Donc, elle mérite d’être soutenue surtout quand il s’agit de promouvoir l’excellence.
Pour permettre aux femmes de se prendre en charge, elle envisage comme alternative possible, la création et le financement des activités génératrices de revenus, la prise en charge des couches défavorisées notamment les mères au foyer principal pilier de la famille, l’alphabétisation des femmes, la formation, l’encadrement et l’éducation de la jeune fille. Elle a clos son discours en précisant que l’une des causes de la création de l’ONG AFAMAH est de lutter contre la violence faite aux femmes. Sous l’acclamation du public, Hadja Ouattara Mariam, nouvellement investie à la tête de la coodination AFAMAH de Port-Bouët, a été à l’unanimité reconnue pour son dynamisme. « En dépit de ses nombreux efforts, beaucoup reste à faire », ont réclamé ses collaboratrices de Port-Bouët. C’est peut-être pour cette raison qu’elle n’a pas manqué de donner son programme d’actions pour ce présent mandat. Elle a promis mobiliser ses collaboratrices pour aider les
femmes qui ont été à un moment donné de l’histoire de la Côte d’Ivoire, des principales victimes de la crise à répétition qui les a plongées dans une situation de précarité notoire. Poursuivant, elle a indiqué que la femme qui est le socle, le noyau de la famille, doit intégrer certaines valeurs cardinales de la morale afin de tracer les sillons d’une cohésion sociale parfaite et harmonieuse. Selon elle, ses priorités s’articuleront autour des questions cruciales de la santé, de l’éducation et de ll’autonomie de la femme en milieu social. Elle a rappelé l’ambition des membres de sa section à savoir être les ambassadrices des femmes auprès des autorités compétentes. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence d’éminentes personnalités politiques, religieuses et traditionnelles qui n’ont pas omis d’extérioriser leur sentiment de satisfaction.
Koulibaly Y Khayder kkadert)2@yahoo.fr
Hadja Ouattara Mariam
(Nouvelle coordinatrice AFAMAH de Port-Bouët)
"Cette cérémonie a tenu toutes ses promesses"
Je suis ravie de vivre ce moment de l’histoire de ma vie. Nous avons tant espéré voir se réaliser un jour une ONG qui soutiendra la cause de la femme. Cette cérémonie a tenu toutes ses promesses. Je me réjouie de sa bonne organisation.
Mme Diabagaté Nadiarra (Présidente fondatrice de l’ONG AFAMAH
“Nous œuvrons pour promouvoir les capacités, les compétences et les valeurs de la femme”
Nous sommes heureuses de constater la forte mobilisation des femmes de Gonzagueville. Surtout, quand on sait qu’il s’agit des femmes de toutes confessions religieuses confondues. Notre prérogatives en tant qu'association de femmes, c’est d’œuvrer afin de promouvoir les capacités, les compétences et les valeurs de la femme.
ParKYK
AGHIEN
JOURNEE D’ADORATION DE L’UMAOFCI
IMPRESSIONS DE...
CheickMali
catégorique: “la sexualité n’est pas un sujet tabou en Islam"
“La vie sexuelle du couple en islam”, tel est le thème choisi par l’Union Musulmane des Associations et ONG Féminine en Côte d’Ivoire (UMAOFCI) lors de la journée d’adoration qu’elle a organisée le 04 janvier 2014 au sein de la mosquée d’Aghein.
Longtemps débattue
dans les salons et à huit clos, la sexualité est mise à nue aujourd’hui tant sa méconnaissance n’est pas sans conséquence dans des foyers. L’ UMAOFCI témoin de la “misère sexuelle dans le couple”, comme l’a indiqué Koné Mariam, présidente de la dite association, a voulu lever le voile sur la question lors de cette journée d’adoration. Pour elle, l’Islam est la recherche de la perfection et cette perfection doit se faire à chaque niveau de la vie, même sexuel. La lecture intégrale du Saint Coran a marqué le premier temps fort de cette journée suivi d’une conférence sur le thème “la vie sexuelle du couple en Islam”. Venus en couple ou individuellement, hommes et femmes présents dans la mosquée n’ont pas voulu
Les guides religieux ont expliqué les enjeux d’une vie sexuelle équilibrée dans le couple.
manquer cette aubaine malgré le retard accusé lors de cette cérémonie. Le Cheick Boikary Fofana, a rehaussé cette cérémonie par sa présence. Et pour égrainer ce sujet et combler l’attente des participants, le choix a été porté sur Malick
Konaté conférencier connu pour son franc parler. Il a rappelé que la sexualité est inhérente à la nature humaine et l’un des moyens d’assouvir ce besoin physiologique est le mariage. Cependant, bon nombres de problèmes sont décelés dans
la pratique de l’acte tels que la santé, la méconnaissance ou l’incompréhension au sein du couple. Pour le conférencier, les astuces de la sexualité dans le couple doivent être apprises comme on le ferait pour la prière et elles doivent être adaptées à l’individu en face de soi. “La sexualité en Islam n’est pas un sujet tabou, tout a été dit dans le Coran” ajoute-t-il, le tout est de connaître les limites posées par la religion telles que la pratique de la sodomie. Malick Konaté termine sa conférence en exhortant la femme à préserver l’intimité de leur foyer. La cérémonie d’adoration a pris fin en laissant les participants sur leur faim d’information sur la sexualité vue par l’islam.
Sira
god.speed2@yahoo.fr
Kone Mariam, Présidente d’UMAOFCI “Les musulmans vivent une misère sexuelle dans la vie de couple ”
Le mariage, aspect important dans la vie d’un individu. En Islam, on ne parlera de sexualité que dans le cadre du mariage. Au vu des témoignages que nous recevons, nous avons constaté une misère sexuelle que les musulmans s’imposent au nom de l’Islam. Nombreuses sont les femmes qui reconnaissent qu’un sentiment de répulsion s’est installé dès le premier jour car aucun des deux époux n’a été préparé à la sexualité. Certaines parmi elles ont avoué qu’elles n’ont que le souvenir d’un viol légal. Beaucoup de couples déplorent le fait que leur sexualité n’est l’affaire que d’une personne. Une vie sexuelle déséquilibrée, voilà l’un des principaux maux dont souffre notre communauté. Très souvent, les problèmes conjugaux ont pour origine les rapports intimes du couple. Souvent, nous oublions que notre cheminement en Islam est
une suite croissante vers la recherche de la perfection. Cette recherche doit se faire à tous les niveaux et à chaque instant de notre vie. La recherche de l’épanouissement sexuel est une recherche d’harmonie, de symbiose des corps, des âmes et des cœurs que le couple doit entreprendre à force de communication, d’échange et de patience.
Sira
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
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LAM AU FEMININ
onfidence
Sidibé Ramatou
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira @ yahoo .fr
moignage
Dao Fatime Kaba
Mariée à un homme ou à toute une famille ?
Je vais bientôt me marier et je commence à avoir quelques appréhensions. Le hic est que je vais dans la cour familiale avec ma belle-mère et les neveux de mon fiancé. Elle a pris de l’âge et tout le monde pousse des ouf de soulagement tout en approuvant mon mariage. La seule phrase que j’entends, est que je vais venir décharger ma belle-mère des tâches ménagères dont elle avait la charge. Cela me préoccupe au fur et à mesure que la date du mariage approche. Je ne sais plus si c’est pour être la boniche de la famille que je me marie ou pour être femme d’un homme. Et, avec l’expérience des autres femmes avec leur belle-mère, j’avoue que j’en perds le sommeil et l’appétit.
Une belle fille est la nouvelle fille de la famille Vous redoutez la grande cour familiale sans doute à cause des corvées et la délicatesse (précarité) des relations qui peuvent y régner mais il faudrait que vous ayez le courage d’en parler à vos parents et échanger avec votre futur
époux sur ces sujets. Le meilleur moment est avant le mariage d’exprimer vos appréhensions. Il faudrait que vous soyez sûre de pouvoir supporter ce contrat à vie. Je ne sais pas s’il s’agit d’un mariage d’amour ou un mariage arrangé mais rien ne montre dans votre écrit que vous n’êtes pas consentante. Que ne ferait pas une épouse amoureuse pour plaire à son époux? Au-delà de l’union de vos deux personnes, c’est vos différentes familles qui sont désormais unies à travers vous. Les histoires sur les belles familles surtout sur les belles-mères ne manquent pas et elles ne sont pas toujours fameuses. Mais chaque belle famille ou belle-mère est différente, et le tout sera dans votre manière d’aborder vos nouveaux parents. Vous mentionnez le cas de certaines femmes mais rien ne vous dit que vous aurez à subir les mêmes douleurs qu’elles si vous savez vous y prendre bien sûre car la réussite du mariage dépend en grande partie de la volonté de la conjointe. Cela m’amène à énoncer les MNV. Il s’agit là de différents types d’épouses selon un guide religieux.
Le M pour "Ma femme”, est le type d’épouse qui ne se
sent serviable qu’envers son époux uniquement et personne d’autre de la famille et proche de ce dernier.
Le N pour "Notre femme” est celle-là qui se veut serviable non seulement à son époux mais à tous ceux qui lui sont proche.
Et enfin le V pour "Votre femme” qui ramènent tout son intérêt sur la famille et les proches de son mari allant jusqu’à délaisser ce dernier.
Quelle type de femme, de toutes celles-là, aimeriez-vous être, pour votre frère ? C’est celle-là même que vous serez ou devriez être pour votre belle famille tout en vous disant que le mariage contient des hauts et des bas.
Les gens ont certainement confiance en l’éducation qui vous a été donnée voilà pourquoi ils caressent l’idée que vous allez décharger votre future belle-mère de ses tâches ménagères. Ne vous considérez pas comme une boniche (terme déjà excessif) mais plutôt comme une épouse serviable au point de se rendre indispensable et qui assure le bien-être de tout le monde.
Suite et fin
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils
ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
GÉRALDINE, VOILÉE, CONVERTIE
Stigmatisée par son entourage
Elle remarque que la défiance s’est renforcée au fil des années. Que souvent, les réactions les plus véhémentes proviennent de personnes immigrées, qui ne comprennent pas pourquoi « une blanche » fait le choix de se mettre en marge. Des femmes maghrébines pour lesquelles le voile est un symbole de soumission : « Il ne faut pas tout confondre. Quand il est imposé, c’est intolérable. Mais dans mon cas, c’est une démarche personnelle. Personne ne m’y a obligé ». Professionnellement, sa tenue constitue un frein. Elle a choisi de travailler à son propre compte pour assumer son choix et « ne pas se complaire dans une posture de victime ». Récemment, au
cours d’une formation, des participants lui ont demandé si elle était bien dans sa peau. Si elle se sentait belle: « Aurais-je eu droit à ces questions déplacées si je n’étais pas voilée ? J’ai tourné à la dérision, comme d’habitude. Il suffit parfois d’une explication, d’un mot ou d’un sourire pour dédramatiser le voile et faire comprendre que je suis une femme comme les autres. »
Traumatisée par les boucheries “Halal”
Au sein de la communauté musulmane, très hétérogène, ce n’est pas simple non plus. On l’a déjà accusée d’être « un loup déguisé en agneau », convertie uniquement pour pouvoir épouser un homme. Donc de manquer de
sincérité dans sa foi et sa pratique. On l’a déjà renvoyée à sa différence, ainsi qu’ à sa nécessité de s’assimiler. Arabes, noirs, asiatiques : la conception et la pratique de la religion diffèrent plus ou moins selon les cultures. Géraldine : « En tant que musulmane d’origine française, j’ai compris au fil du temps qu’il était impossible pour moi de m’identifier et de m’intégrer aux uns et aux autres». Elle plaisante en se remémorant « ses premiers pas » de femme voilée dans les boucheries Halal. Un traumatisme : « Des maghrébins me parlait en arabe dialectal, comme si j’étais désormais obligée de le comprendre. Maintenant, je laisse mon mari y aller seul».
le de couple bamaroun@yahoo.fr
Comment
^ 1 Astuce beauté
PAMANTA Aïssata
Comment dresser une table à manger ? (Suite et fin)
Il est très important de dresser la table à manger même pour les repas de tous les jours. Cela participe au climat convivial de la famille et c'est toujours un plaisir de manger sur une table coquette.
Alors comment dresser une table ?
Les couverts : la fourchette doit toujours être placée à gauche de l'assiette, les pointes des dents sur la table. La fourchette à poisson se met en premier puis vient la fourchette à viande.
Le couteau doit être placé à droite, le côté tranchant tourné vers l'assiette. Concernant les couteaux, celui à viande vient en premier puis celui à poisson. La cuillère à soupe se place à droite du couteau.
Concernant les verres, on les place par ordre d'utilité de la droite vers la gauche. Les couverts à desserts pourront être disposés au moment du dessert.
! Judith femme
PAMANTA Aïssata
La tenue de la veuve
D'après Oum Salama (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «La femme dont le mari est décédé ne porte pas d'habits teints en jaune ou en rouge, ni de bijoux. Elle ne doit pas se teindre les cheveux ni mettre du Kohl».
Rapporté parAbou Daou
La jalousie est un sentiment douloureux, cause de nombreux problèmes de couple.
Comment naît le sentiment de jalousie ?
La jalousie est avant tout une torture anxieuse liée à l'idée que l'on n'est plus aimé. Elle concerne la place que l'on a pour l'autre. Cette torture s'alimente de toutes sortes de soupçons. Le jaloux est persuadé, qu'un jour ou l'autre, il sera trahi. Il n'a bien sûr aucune certitude mais il a le sentiment que cette chose est inéluctable. Dès la naissance, nous sommes tous confrontés à une même question : "Quelle est ma place pour ceux qui m'aiment ?" C'est tout à fait normal et humain. Ce qui n'est pas normal, c'est quand la jalousie vient en réponse à cette interrogation. Prenons un enfant qui connaît de la jalousie à l'égard de sa petite soeur qui vient de naître. Ce dernier est perdu car il ne sait plus ce qu'il doit être dans le
vaincre sa
désir de sa mère. Et si, par mégarde, ses parents lui envoient des réponses qui maintiennent cette angoisse, le sentiment de jalousie sera alors entretenu. Au fur et à mesure de notre vie, la question de l'amour nous rassure et nous inquiète. Elle nous construit en tant qu'homme et tant que femme. Mais si nous ne parvenons pas à répondre à cette fameuse question, nous ne nous sentons plus vraiment en possession de nos moyens. Résultat : nous avons l'impression que nos rivaux amoureux ont plus d'attributs que nous.
Comment reconnaître la véritable jalousie ?
Nous sommes tous par moment un peu jaloux. Il est normal d'éprouver un pincement au cœur lorsqu'il s'agit de la personne que l'on aime. Mais ensuite, nous prenons du recul, nous réfléchissons à notre ressenti, on se dit que finalement, il n'y a pas de raison que mon compagnon
jalousie?
soit plus attiré par cette femme que par moi... Par contre, la jalousie devient un problème lorsque l'on fantasme sa rivale sans pouvoir la saisir et que l'on harcèle sans cesse la personne que l'on aime. Le vrai jaloux ressent alors de l'excitation. Il a d'ailleurs besoin de cette excitation pour se sentir vivre. Certaines femmes m'ont même confié qu'elles étaient des "droguées" de la jalousie. La jalousie c'est avant tout le désir de posséder l'autre, de fusionner avec lui. Il y a un vrai désir d'emprise sur l'autre. La jalousie s'identifie donc à de la possessivité mais en aucun cas à de l'envie. Nous avons souvent tendance à confondre ces deux sentiments mais il existe une différence subtile. Le jaloux veut posséder le vivant de l'autre alors que l'envieux hait l'autre et souhaite le détruire. La jalousie est une souffrance mais elle ne recèle pas de méchanceté.
Islam Info N° 428 du Mercredi 05 Février au Mardi 11 Février 2014-du Araba 04 auTarata 10 Rabiou Sani 1435 H
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►Suite de la P 6
INTERVIEW DE...
^OCUS
CRISE EN CENTRAFRIQUE
Imam Diakité Mohamed Abou, Imam de la grande Mosquée d’Angré
ParAbou
Khal Fatim
“Je propose la création d’un forum des confessions inter-religieuses en Centrafrique”
Quand vous entendez à la télé ainsi qu’à la radio qu’il y a une crise qui fait des centaines de morts en Centrafrique, quel est votre premier sentiment ?
Je suis meurtri. Nous avons travaillé ensemble avec les centrafricains sans problème. Nous avons fait beaucoup de chose ensemble.
Récemment, j’étais avec un ivoirien vivant en Centrafrique. Celui-ci m’a dit que tout le monde me réclamait en Centrafrique. J’ai beaucoup aimé ce pays et son peuple. Je souhaitais que l’Islam ait aussi sa place là-bas. Et que les prédicateurs
On peut finir n’importe quelle crise en un rien de temps. Mais une crise religieuse peut durer longtemps.
soient mieux formés. Ainsi, la communauté non musulmane sache que l’Islam est une religion de paix. Je suis triste qu’une telle chose arrive en Centrafrique. Je pense qu’on pouvait l’éviter. Mais, ils n’ont pas été vigilants à telle enseigne que la crise qui était politique s’est retrouvée sur le terrain religieux. On peut finir n’importe quelle crise en un rien de temps. Mais une crise religieuse, peut durer longtemps.
Est-ce qu’il y avait des indices montrant que cela allait arriver un jour ?
La crise politique oui mais la dérive religieuse pas tout à fait. Vous savez avec les politiciens, il ne faut rien écarter et c’est dommage. Oui, car la pauvreté engendrent la haine. Face
Si tout le monde connaît véritablement llslam, personne n’oserait le combattre.
aux innombrables crises politiques et infinis renversements de situation les centrafricains sont exténués.. .les fonctionnaires sont sans salaires. Seuls les commerçants et les artisans
I du 29 Mars 2006. Dépôt légal Ni
I 7924 du 28 Février 2006. I
I N°CC:0812725S 1
I RCCM:CI-ABJ-2008-B-3439 1
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se débrouillent relativement mieux. En tant de crise grave, ceux qui sont relativement nantis sont les premières cibles de ceux qui n’ont rien. En Centrafrique, les grands commerçants sont des musulmans. Aly Babolo est une référence en la matière, Abdullah, etc. Les magasins sont tenus par les musulmans centrafricains, tchadiens, sénégalais, etc. Généralement, les centrafricains travaillent dans le bureau. Or, les fonctionnaires ne sont pas bien payés. Parfois, ils font 11 mois sans salaire. Dans ces conditions, la crise peut surgir même si ce n’est pas
religieux. Donc, on ne connaissait pas la crise religieuse. C’est d’abord une crise sociale où les gens sont mal payés.
Donc, pour vous, ce n’est pas une guerre religieuse ? Oui, c’est plutôt politique. Car, il y a une inégalité de répartition de la richesse dans le pays. Quand il y a crise, on s’attaque aux nantis. Mais, il s’est trouvé que ces nantis sont des musulmans. Donc, on ne peut pas faire la part des choses; donc mal gouvernés.
Quand vous faites la comparaison entre la crise de la Centrafrique et celle connue par la Côte d’Ivoire, les religieux ici ont réussi à ne pas transformer le conflit en guerre religieuse. Comment ceux de la
Centrafrique ont-ils agi ?
Après la crise, il faut qu’on aide la Centrafrique. En Côte d’Ivoire, il y avait le forum religieux, avec l’ensemble des religieux (protestant, musulman, catholiques, etc).
Toutes les confessions étaient représentés dans le forum. Ainsi, quand on est à côté, les uns et les autres et qu’on communique, il n’ya plus de doute. Quand le doute n’est pas là, la confiance s’installe petit à petit. C’est ce que la Centrafrique n’a pas réussi à faire surtout avec leur diversité d’ethnique. Nous en Côte d’Ivoire, le forum nous a aidés à avoir le même élan. Le Président Koudous et Ediemou Jacob sont passés à la télé pour dire qu’il ne s’agissait pas d’une guerre religieuse. C’est la politique. Cela a freiné l’élan de beaucoup de gens. Koudous était vu régulièrement dans les églises, le Révérend Ediemou Jacob était dans les mosquées... Tout cela a contribué à apaiser le climat social. Le forum a fait un travail extraordinaire en Côte d’Ivoire. Et si je devais me trouver en Centrafrique, c’est ce que j’allais demander : avoir un forum qui va regrouper toutes les religions. On ne peut pas partager les dogmes mais on peut partager les centres d’intérêts à savoir la lutte contre la pauvreté, le SIDA, l’injustice, etc. Les chrétiens et musulmans peuvent unir leur force pour lutter pour les causes sociales. C’est ce qui a manqué en Centrafrique et qui a conduit à la guerre religieuse.
Aujourd’hui si on vous demande de repartir en Centrafrique, quelles seront vos priorités ?
Ma priorité sera d’enlever le voile de l’incompréhension de l’Islam sur le peuple. Il faut que le peuple, qu’il soit musulman ou non, sache comment est l’Islam. Ainsi, on pourra collaborer. Aussi, je donnerai les moyens aux les prédicateurs musulmans comme chrétiens pour qu’ils fassent correctement leur travail de réconciliation. La seule chose que les politiciens ne savent pas faire, contrairement aux religieux. Les prédicateurs musulmans comme chrétiens rentrent partout. Ils ont la confiance
Imam Diakité Abou: “Les musulmans centrafricains ont prié pour la Côte d’Ivoire. C’est à notre tour de leur rendre la monnaie”.
des peuples. Il faut aussi les encadrer. La volonté politique peut d’ailleurs faire cela. Il faut que l’Islam soit dépoussiéré.
Les chrétiens et musulmans peuvent unir leur Jbrce pour lutter pour les causes sociales.
Je pense que si tout le monde connait véritablement l’Islam, personne n’oserait le combattre.
Un appel à lancer aux grands imams de Centrafrique ?
Il y a beaucoup d’imams qui ne vivent plus. Mais, il y a des gens comme Maliki, Youssouf Namiguinan, Oumar et le groupe de prédication de Bangui. Je leur dis de s’armer de patience, de persévérer, de prendre contact avec les autres religions pour qu’ils travaillent dans l’intérêt du pays. Ce sont eux qui sont en contact direct avec les peuples. Les politiciens eux agissent selon leur intérêt. Des politiciens ont d’autres objectifs : se maintenir au pouvoir. C’est Dieu qui peut cerner le politicien. Dieu ne descendra pas pour cela. C’est plutôt aux religieux d’être la
conscience des politiques. Tous les cadres prient dans une Mosquée ou une Eglise. Et chacun écoute la parole d’Evangile ou du Coran.
Donc, que chacun s’arme de clairvoyance et de persévérance pour encadrer ces politiciens. Pour dire que
nous ne sommes qu’un. Si la Centrafrique tombe, nous tombons tous. Quand la Centrafrique rayonne, nous rayonnons tous. Les gens pensent que c’est un pays pauvre. Pas du tout ! Elle regorge de beaucoup de richesse naturelle dont l’or, le diamant et la forêt dense. Tout le monde peut s’enrichir en Centrafrique. Mais on ne peut pas explorer ces richesses dans la guerre, dans la crise. Il faut que les fils du pays se mettent ensemble pour regarder dans la même direction. L’intérêt de la Centrafrique doit être au dessus de tout.
Un dernier mot ?
Cela fait 17 ans que j’ai quitté là-bas. Mais, je prie chaque jour pour que Dieu aide la Centrafrique à rfetrouver la paix. Et je sais que les musulmans centrafricains ont prié pour la Côte d’Ivoire.
le pour regarder dans la même direction.
C’est à notre tour de leur rendre la monnaie à travers des bénédictions.
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