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Islam Info #415
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #415
- Publisher
- Islam Info
- Date
- October 23, 2013
- issue
- 415
- number of pages
- 12
- Subject
- Réconciliation
- Union Musulmane des Associations et des ONG féminines de Côte d'Ivoire
- Commission Dialogue Vérité et Réconciliation
- Hadj
- Terrorisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001088
- content
-
1
N°415 du Mercredi 23
PRIX : 300 Fcfa au Mardi 29 Octobre 2013
Islajn
INFO
DU ARABA 18 ZOULHLJJAH AU TARATA 24 ZOULHUJAH 1434H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
rEXCELLENT VOYAGE
ET BON PÈLERINAGE
Té! +225 20 25 10 30
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HADITH DE LA SEMAINE
Le sens du sacrifice
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :
« Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. »
Rapporté par Nassâï et authentifié par Albâny
CELEBRATION DE LATABASKI 2013
Prières et voeux de l'imam Koedous à la nation depuis Paris
DOSSIER ■ AÏDELKÉBIR2013 I HADJ2013
A LA DECOUVERTE DE KAWARA S.E.M. ALASSANE OUATTARA DEPUIS LE MONTARAFAT...
Une cité légendaire aux pb-w caractéristiques religieuses
...Les pèlerins ivoiriens prient pour la Côte d’Ivoire p»
" Une nation rassemblée est une nation qui ira de l’avant” P6
2
Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013
du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
ETTE SEMAINE
Le Comité Exécutif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans
A lire cette semaine
La journée du mardi 15 octobre, correspondant au 10 zoul hijjah 1434 Hégire, a été la date de la célébration de l’Aïd El Kébîr (fête de laTabaski) partout dans le monde entier. La communauté musulmane de Côte d’Ivoire n’est pas restée en marge de cette célébration. Nos reporters ont sillonné les Mosquées de la Riviera-Golf, d’Aghien, d’Abobo et de Yopougon pour être témoins de l’engouement et de l’intérêt qu’accordent les fidèles musulmans à cette fête. La première Mosquée citée a vu la présence remarquable du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane OUATTARA et de bien d’autres personnalités gouvernementales et diplomatiques. Ils ont écouté le message de paix et de réconciliation de l’imam TRAORE, mais surtout pour implorer le Tout-Puissant afin qu’Il augmente sa grâce sur notre pays. A son tour, le Cheick Ul Islam, KONE Idriss Koudous (Président du CNI) a, depuis Paris, formulé des vœux et des prières pour la nation ivoirienne et exprimé toute sa gratitude au Chef de l’Etat et à son gouvernement. A la Mosquée d’Aghien, l’Imam Aboubacar COULIBALY ne manquera d’aller dans le même sens, tout en exhortant les fidèles musulmans à plus d’implication et de résolution dans le
processus de réconciliation nationale. Vous pouvez lire également l’adresse du Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA, lors de cette célébration.
Dans le reste de l’actualité communautaire, retenez que les membres de l’UMAOFCI ont, à la veille de la fête de la Tabaski, donné du sourire aux populations du quartier de Washington, dans la commune de Cocody, en distribuant des vêtements et des kits alimentaires aux populations démunies. Koulibaly Khayder a été l’envoyé spécial d’Islam Info dans le village antique de Kawara, cité légendaire aux caractéristiques religieuses. Notre reporter nous retrace l’histoire de l’Islam dans cette ville de la région des savanes de notre pays.
Nos envoyés spéciaux en terre sainte d’Arabie Saoudite ont assisté à la cérémonie officielle du jour d’Arafat en présence du Cheick Aima Boikary FOFANA, président du COSIM et de l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire dans ce pays. Ils nous relatent le déroulement de cette célébration. Par ailleurs, ils ont ouvert une parenthèse sur les activités religieuses et sociales de nos pèlerins.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha Allah
de Côte d’Ivoire (AEEMCI) informe toute la communauté musulmane et non musulmane qu’il dispense à travers son Département des Affaires Académiques (DAA-A) des cours de renforcement académique et religieux à domicile.
Le Département des Affaires Académiques de l’AEEMCI (DAA-A) dispose d’un staff d’experts polyvalents.
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Contacts : 22 43 47 58 /58 18 46 36/ 06 33 92 33 /55 02 55 54
IN MEMORIAM
IN MEMORIAM
Inna Lidafd wa inna ifaifii rajiïin (Certes nous appartenons à ACC^CH et c'est à LUI nous retournerons) 21 octobre 2003 — 21 octobre 2013 Eh ! Cela fait déjà 10 ans comme si c'était hier qu'AEEjWTout (Puissant a rappelé à EUl notre très chère fille, petite fille, nièce et sœur, ‘KONE (Honfolochon Djénéba Yélethin
r — — — — — — — — — — n
Premier groupe de presse Musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 1 2005 1
I Tel. : ( 225) 22 42 43 21 I
DIRECTEUR DE PUBLICATION
CISSE Mamadou Cel: 05 94 33 82 Email: mamacis6c@gmail.com
DIRECTEUR DE REDACTION
26 Octoore 2010
26 OCTOBRE 2013 Ina Citafii wa ina Ci le lu Kajouliome Voici trois ans qu'il a plu à JlHait (SVJ4)
rappeler à lui notre regrettée mère, tante, sœur, grand-mère et amie.
(COUCOU)
DOUMBIA Ibrahim 05 07 37 36 idkalilou@yahoo.fr
Tadilg 'Fatoumata Epse <DIJi<R^lSSOTj(B^ dKadja Mafianan» Sage-femme à la retraite
“En ce jour anniversaire et de souvenir, sa famille prie tous ceux.
qui Ion connu et aimé, d’avoir une pensée pieuse pour elle.
La famille YELOU signale la disparution de leur fille BARAKISSA âgée de 10 ans, qui a quitté le domicile familial au quartier PAILLET depuis le 28/09/2013 à 09h du matin.
Pour toutes informations, contactez la famille aux numéros suivants: 05 10 93 74/09 09 82 75 02 09 66 86 / 46 70 47 27
(En ce jour anniversaire et de souvenir, que tous ceu^qui l'ont connue et aimée, aient une pensée pieuse pour EEEE. (Prions toujours pour nos morts parce qu 'ils meurent quand on lès oublie.
Ah-Eatiha.
Siège social MIME Boulevard du Général de Gaulle Adjamé Ex Renault OWWJOLMWW^^
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Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013 - du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
3
portrait
Sanogo Mamadou sanoma 74 @yahoo. fr
ROQAYA
Deuxième fille du Prophète (PSL) -1ère partie
FILIATION ET NAISSANCE
Roqaya est la deuxième fille du Prophète (PSL). Sa mère est Khdidjah. Elle est née environ huit années après le mariage de ses parents. Comme ses soeurs, elle a reçu une éducation meilleure.
SA VIE CONJUGALE
Elle fut fiancée à l'un de ses cousins, fils d'un oncle du Prophète (PSL), Aboû Lahab. Ce dernier a refusé d'embrasser l'islam, et a été même un grand ennemi des
musulmans. Devant l'extrême agressivité dont il a fait preuve ainsi que son épouse, Oum Jamîl, qui était la sœur d'Abou
Soufyâne, à l'égard des musulmans, une sourate a été révélée afin de fustiger son attitude.
« Que périssent les deux mains d'Abû Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » (Sourate 111).
Abou Lahab a exigé de son fils qu'il renonce à son mariage avec Roqaya (Qu'Allah l'agrée).
LE MARIAGE DE ROQAYA AVEC OUSMÂNE
Un peu plus tard, Ousmâne Ibn Affâne, un des califes, a demandé sa main et elle devenu son épouse. Ce couple a été très uni. Roqaya allait connaître une meilleure vie conjugale avec ce grand homme qui faisait partie des dix hommes auxquels le Paradis avait été promis. Il appartenait à la jeunesse dorée des Qouraych. Cette union venait renforcer la communauté musulmane, d'autant plus que ses membres étaient disposés à sacrifier leurs biens et leur vie pour le triomphe de la religion de Dieu.
L'ÉMIGRATION EN ABYSSINIE
Lorsque le Prophète a vu que l'oppression s'accentuait et qu'il n'avait aucun moyen de s'y opposer, il a ordonné aux croyants d'émigrer en terre d'Abyssinie où régnait un roi juste, qui ne fait pas du mal aux gens.
Ils ont fait, ensemble, partie du premier groupe des émigrés qui sont partis en Abyssinie. Ousmâne Ibn Affâne a été le premier à émigrer accompagné de sa femme Roqaya. Celle-ci ne pouvait pas retenir ses larmes. Elle a embrassé son père, sa mère et ses sœurs avant de suivre son mari vers ce pays étranger qu'elle voyait
pour la première fois.
LA FATIGUE DE ROQAYA À CETTE ÉMIGRATION
Roqaya était enceinte en ce moment. Les événements qu'elle avait subis à la Mecque et les fatigues du trajet jusqu'en Abyssinie avaient quelque peu épuisé ses forces. Sa santé était si fragile qu'elle ne pouvait supporter le bébé qui était dans son ventre. Ce fut alors qu'elle a fait une fausse couche. Par la grâce d'Allah, elle a eu un autre enfant une année plus tard. Elle lui a donna le nom de son grand-père "Abdallah". La faiblesse ressentie par Roqaya ne l'a pas découragé parce qu'elle bénéficiait des soins de son mari et de l'attention des émigrants. Leur précieuse aide lui a fait surmonter la crise morale dont elle avait été atteinte. Sa santé s'est améliorée encore davantage quand elle a appris que le blocus organisé autour de sa famille avait été levé.
Les nouvelles lui parvenaient, de temps à autre, de la Mecque. Ce fut ainsi qu'elle apprit que de nouveaux membres étaient venus renforcer la
communauté musulmane. L'information la plus importante portait sur l'annonce de la réconciliation des polythéistes avec son père.
L’ASCENSION VERS DIEU
Règles de conduite pour l'ensemble des actes d’adoration
Se tourner vers la Puissance de la Seigneurie et vers l’humilité de la soumission/assujettissement
L’Imam as-Sâdeq (s) rapporte dans Misbâh ash-Sharî‘at « La soumission/assujettissement est un joyau et son essence est la Seigneurie. Ce qui manque de la soumission/assujettissement se trouve dans la Seigneurie. Ce qui est dissimulé de la Seigneurie est atteint dans la soumission/assujettissement. »
En marchant du pas de l’humilité de la soumission/assujettissement à Dieu, l’homme va trouver la voie qui le mènera à la Puissance de la Seigneurie, parce que le chemin qui mène aux Vérités Seigneuriales passe par les marches de la soumission/assujettissement à Dieu.
Il découvrira alors que ce qu’il aura perdu de son ego et de son égoïsme dans la soumission/ assujettissement à Dieu, il va le retrouver à l’ombre de la Protection de la Seigneurie, jusqu’à
arriver à la station où Dieu le Très-Elevé devient son ouïe, sa vue, sa main, sa jambe, comme cela est évoqué dans le juste hadith(1 ) connu des deux bords. - Alors que celui qui n’a pas utilisé sa vue, son ouïe et l’ensemble de ses organes dans la voie de l’obéissance à Dieu Très-Elevé et la soumission à Lui, n’aura ni vue ni ouïe spirituelles, comme le notait Sheikh al-Majlisi dans son commentaire de ce hadith dans Mirât al-‘uqûl. Et quand il sera dans le monde de la tombe et du Jugement, il sera sourd et aveugle. Sa vue et son ouïe de ce monde matériel ne se seront pas déplacées vers cet autre monde -. Il verra que plus il se soumettra à Dieu et moins il laissera de place à son ego, plus la Puissance de la Seigneurie sera présente en lui. Inversement, plus il apportera de l’importance à son âme, plus il aura pour objectif sa propre grandeur, moins
la Puissance de la Seigneurie sera présente en lui. La soumission/assujettissement absolue fait partie des plus hauts degrés de la perfection, et des stations les plus élevées de l’homme, et seule la plus parfaite des créatures, le Prophète
Mohammed(s) a pu l’atteindre (avec les Proches- Elus de Dieu qui sont les plus parfaites créatures après lui). Aussi, celui qui veut cheminer vers Dieu, doit bien saisir la station d’humilité de la soumission/assujettissement et l’avoir présente devant lui, car plus cette vision sera forte, plus sa spiritualité augmentera dans ses actes d’adoration et plus l’esprit des actes d’adoration sera renforcé. Au point que s’il arrive à atteindre, avec l’aide de Dieu et de Ses Proches-Elus les plus parfaits(p), la vérité de la soumission/assujettissement et de son essence, il pourra avoir un aperçu rapide sur le secret de l’adoration.
Ces deux stations - la station de la Puissance de la Seigneurie et celle de la soumission/ assujettissement - sont présentes dans l’ensemble des actes d’adoration, et plus particulièrement dans la prière qui est la « station du regroupement » (de la synthèse - jâmiïyyah) ; la réalité de sa demeure, de son rang est celle de l’Homme Parfait et du Nom Grandiose. Et dans la prière, plus particulièrement durant le Qunût (qui est un acte recommandé) et la prosternation (qui est obligatoire), comme nous le verrons plus tard. Il est bon de commencer par se rappeler cette règle de conduite pour le cœur en se mettant sur le tapis de prière (quitte en la lisant juste avant le début de la prière), puis en prononçant le « Allâhu al-Akbar » (Dieu est plus Grand) d’ouverture, puis petit à petit tout au long de la prière, en s’aidant de mouvements exprimant l’humiliation tels que baisser la tête, se replier sur soi...
Elhadj Imam Meite AL-IMAM
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Islam
burate de la semaine
Abou Ismaël
I testions - Réponses
Abou Ismaël
SOÛRATOU-R-RAHMANE -N°55- LE TOUT MISÉRICORDIEUX (SUITE)
TRANSCRIPTION 76 A 78
TRADUCTION 76 À 78
V.76 : Mouttaki'îna Alâ Raf-rafine Khoudrine Wa 'Abqarîyine hisânine
V.77: Fabi'ayyi 'âlâ'i Rabbikoumâ
Toukadhibâni
V.78: Tabâraka Asmou Rabbika Dhî-I-Jalâli Wal-lkrâmi
V .76: Ils seront accoudés sur des coussins verts et des tapis épais et jolis.
V .77: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
V .78: Béni soit le Nom de ton Seigneur, Plein de Majesté et de Munificence!
adiths de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme ne tue sans excuse,
sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. » Rapporté par Nassâï et authentifié par Albâny.
oua de la semaine
Abou Ismaël
Q.1: est-ce une obligation de faire le sacrifice du mouton?
R.1: le sacrifice de mouton n’est obligatoire que pour celui qui en a les moyens. Mais si on n’a pas les moyens, elle ne s’impose pas à nous, même si on a eu l’habitude de le faire les années précédentes.
Q.2: combien de jours a-t-on pour tuer l’animal à sacrifier pour la tabaski?
R.2: Le fidèle musulman a trois jour pour faire son sacrifice: le jour de la fête
et les deux jours suivants.
Q.3: En combien de parts doit-on diviser la viande du sacrifice?
R.3: cette viande est à diviser en trois parts : une part pour la famille, une deuxième part pour les voisins et amis et une troisième part pour les nécessiteux. Mais cette manière de faire n’est pas obligatoire: le fidèle peut conserver toute la viande pour lui et sa famille. Mais partager est mieux.
Invocation à dire en égorgeant une bête
«Bismi l-lâhi wa l-lâhou akbar.( Allâhoumma minka wa laka. Allâhoumma taqabbal minnî »).
lossaire Ab0
u Ismaël
TRADUCTION : « Au nom d’Allah, et Allah est le Plus Grand. (Ô Seigneur ! Ceci vient de Toi et est pour Toi. Ô Seigneur ! Accepte cela de moi. »)
b Saviez-vous?
Abou Ismaël
Le Pèlerinage intérieur
Tout en pratiquant avec ferveur les rites du Pèlerinage, les spirituels de l’islam prennent la Kaaba pour ce qu’elle est, précisément : un simple
en 922. En effet, celui-ci déclare dans un vers : « Il
est des hommes
qui
processionnent mais non
avec leur corps.
Ils
circumambulation autour d’eux. (....).
Un acte majeur dans la vie du Prophète, lié à la Kaaba de pierre, a également nourri, par la suite, l’association entre cette Kaaba et le cœur de
support Traquant d’idolâtrie, Khattâb,
d’adoration, toute trace ‘Umar Ibn al-deuxième
processionnent autour de Dieu, qui les a dispensés d’aller au sanctuaire ».
l’homme. Prophète
Lorsque le eut conquis
successeur du Prophète, avait déjà affirmé qu’il n’embrasserait la Pierre Noire s’il n’avait vu le Prophète le faire. Voici Râbi‘a al-‘Adawiyya, sainte irakienne du IXe siècle, qui, sur la route du Pèlerinage, vit venir à elle la Kaaba. « Ce qu’il me faut à moi, dit-elle, c’est le maître de la Kaaba et non la Kaaba ; qu’ai-je à faire d’elle ? » Et elle ne daigna pas la regarder. Dans une autre occasion, elle s’exclama : « Je suis une brique [non cuite] et la Kaaba est une pierre. Ce qu’il me faut, c’est la contemplation de Ta face ». Ibn ‘Arabî, quant à lui, traite la Kaaba d’« être mort » et assimile la circumambulation à une « prière faite sur un cadavre ». De nombreux mystiques ont ainsi appelé au Pèlerinage intérieur ; par suite, les docteurs de la Loi les suspectaient de rendre caduque l’obligation du Pèlerinage extérieur. C’est un des chefs d’accusation retenus contre al-Hallâj, soufi mis à mort à Bagdad
Pourtant, il généralement dépassement exotérique du
s’agissait
du
d’un sens
Pèlerinage,
non de sa négation. Dans la littérature spiritualiste, la Kaaba est souvent identifiée au cœur du croyant, centre de son univers. Le cœur est alors considéré comme une enceinte sacrée que Dieu protège contre le mal.
Cette spiritualisation du rite a notamment pour fondement scripturaire le hadîth qudsî suivant : « Mon ciel et Ma terre ne peuvent Me contenir, mais le cœur de Mon serviteur croyant Me contient ». La théophanie divine serait donc plus parfaite dans le coeur du gnostique que dans la Kaaba. C’est ce qu’induit Abû Yazîd Bistâmî, saint iranien du IXe siècle, sur un
ton quelque provocateur :
peu Je
processionnai autour de la Kaaba en cherchant Dieu ; lorsque je L’eus trouvé, je vis la Kaaba processionner autour de moi ! ». En ce sens, on vit des maîtres soufis tels que Rûzbehân Baqlî (Xlle siècle) enjoindre à leurs disciples de faire la
pacifiquement La Mecque, il se rendit dans l’aire sacrée. Monté sur sa chamelle, il
accomplit
la
circumambulation autour de la Kaaba, tout en détruisant une à une les 360 idoles qui étaient disposées autour du Temple. Ce geste du
Prophète
soulignait
implicitement la nécessité de la purification du cœur en
vue
de
intérieurement
réaliser l’Unicité
(tawhîd). Car d’évidence, ces idoles qui peuplaient la Kaaba représentent les passions qui habitent le cœur de l’homme et l’empêchent de se souvenir
tu es, tu connais ton Seigneur et tu sais si tu es Lui ou si tu n’es pas Lui : c’est alors que tu obtiens la science véritable ».
De nos jours, et en raison du flux toujours croissant des pèlerins, le Hajj est véritablement une épreuve. On entend souvent dire que la ‘umra, le petit pèlerinage que l’on peut accomplir hors des grands mouvements de foule, est, en comparaison, du « miel ». Au demeurant, le caractère éprouvant du Hajj lui est consubstantiel, puisque celui-ci n’a d’autre but que la purification et la mort initiatique de l’ego humain : « Mourez avant de mourir ! »,avait dit le Prophète. En fait, l’épreuve que constitue le Hajj est à la mesure de la position cyclique finale dans laquelle nous nous trouvons : pour l’islam, dernière religion révélée pour cette humanité,
le terme
« Eid al-Adha (ou Eïd al-adhal »
Cela signifie Fête du sacrifice. C’est une des deux fêtes principales de l'année musulmane, ayant lieu le 10ème jour du mois de dhou-l-hijja. L'Eïd al-Adha, également appelée Eïd el-kebir ("la grande fête) ou encore "Tabaski" (en Afrique sub-saharienne) est la fête "du sacrifice" et rappelle le sacrifice d'Abraham (cf. Coran, Sourate 37, versets 102-109). On sacrifie traditionnellement a cette occasion un mouton en souvenir du belier sacrifié par Abraham. Une prière particulière de deux rakaates est célébrée par les musulmans sur de grands espaces à cette occasion. La veille de ce jour (9 dhou-l-hijja) l'ensemble des pèlerins du hajj se rassemblent dans la vallée d'Arafat (dans les environs de La Mecque) pour une journée complète de prière et de recueillement. Les musulmans du monde entier les accompagnent par un jour de jeûne.
de Dieu. Ayant expérimenté le initiatique du intérieur, Ibn donne un intéressant :
l’homme actuellement
connaît un
Dismilafii ^fimani ^Rim
Inna CiCaRi wa inna ileRi radjioun iCapCu à J4CCah Soubhana wa taaCa de rappeler à Lui sonfidèCe notre bien aimé :
et fervent serviteur,
lui-même processus Pèlerinage ‘Arabî en éclairage « En te
dirigeant vers sa Maison, Il agit comme quand II te dirige vers toi-même par Sa parole : « Qui se connaît soi-même connaît son Seigneur ». En te mettant en quête de la Maison de Dieu, tu te mets donc en quête de toi-même ; lorsque tu parviens auprès de toi-même, tu sais qui tu es, lorsque tu sais qui
éloignement maximal par rapport à l’état paradisiaque. La talbiya (réponse à l’Appel divin) formulée par le pèlerin vise précisément à renouveler le Pacte primordial (al-mîthâq) scellé entre Dieu et les hommes dans la pré-éternité, avant l’incarnation des esprits sur terre : « Ne suis-Je point votre Seigneur ? Ils dirent : oui, nous en témoignons » (Coran S.7 : V.172). (Source : Eric "Younès" Geoffroy)
I^ONL Adama ((Président du CODIS)
Décès survenu dans Ca journée du samedi 12 octobre 2013. La prière mortuaire a eu Cieu à Ca Mosquée (Rahama d’Adjamé suivie de Lenterrement au cimétière de IdiCCiamsviCCe Ce
Cundi 14 octobre 2013. Qu %LLJW ait pitié de son âme.
JAssaCam aCéibpum ramatouCCaC wa baraRgtouhou
Islam Info reviendra sur la vie de ce grand homme.
Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013
du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
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UNE JOURNEE AVEC LES ETUDIANTS IVOIRIENS DE MEDINE
Les étudiants, entre espoir et illusion
Médine est la cité où le Prophète Muhammad (saw) enseigna le Saint Coran et sa Sunna à ses compagnons. C’est la cité où fut édifié l’Islam comme étant une civilisation universelle. Dans ce contexte, elle fait depuis lors, l’objet de convoitise de la part de milliers de musulmans partout dans le monde venant s’abreuver aux sources intarissables du savoir qui s’y trouve. A cet effet, nombreux sont les étudiants ivoiriens qui viennent y poursuivre leurs études. Dans le cadre du Hadj, nous avons profité pour savoir davantage sur leur nouvelle vie dans la deuxième ville sainte de l’Islam.
Mercredi 02 octobre 2013,3e jour de notre séjour à Médine. Nous sommes logés à l’hôtel Saraya Taba situé à 450 mètres de la mosquée du Prophète (saw). Juste après la prière d’Isha, prière de 19h,
nous recevons la visite de jeunes étudiants. Séance tenante, nous demandons l’objet de leur présence. Si certains viennent rendre visite à leurs parents pèlerins, d’autres par contre viennent donner un coup de main à leurs compatriotes pour échapper au dépaysement auquel se trouve confronté tout nouveau pèlerin. Et surtout que la ville de Médine va de changement en changement. Vu que nous ne disposons pas assez de temps, nous décidons de nous entretenir avec l’un d’entre eux du nom de Kéita, qui aidait un pèlerin à faire démarrer son téléphone mobile. Cependant, nous sommes confrontés à un refus in extremis de sa part ; arguant l’autorisation préalable du président des étudiants ivoiriens vivant à Médine du nom de Kouamé Abdu Rahamane. Malgré cela, nous ne lâchons pas prise. C’est finalement Aboudramane Sy, étudiant en Licence de Littérature Arabe qui accepta de se
Les étudiants ivoiriens de Médine accompagnés du Président
soumettre à nos questions. Originaire de Daloa, ce jeune homme, tout comme tous les étudiants ivoiriens, ont bénéficié d’une bourse de prise en charge de l’Université Islamique de Médine, seule université accueillant les étudiants venant de l’extérieur, selon lui. Si les conditions d’études sont favorables pour eux notamment la mise à disposition de logements dans les cités universitaires,
la carte de bus etc, il n’en demeure pas moins qu’ils font face à des difficultés. “Le problème principal que nous rencontrons se situe au niveau des modules de formation. Ils sont plus denses que ceux de la Mecque” a-t-il soutenu. En plus, il reconnaît avoir été confronté au dépaysement au début de cette aventure médinoise. Mais grâce à sa patience et la concentration sur son objectif, il a pu
s’intégrer dans cette ville qui a une hospitalité historique. C’est pourquoi, à côté des études, il a pu être embauché dans une société de fabrication de jouets à Médine. Nul n’est mieux que chez soi. Cela Aboudramane Sy l’a bien compris si bien qu’il a décidé de rentrer au bercail afin de rendre aux siens tout ce qu’il a acquis comme connaissance. Tout comme lui, Touré Abdul Karim envisage rentrer au pays afin de partager ce qu’il a acquis. Même s’il voulait bien rester vivre à Médine, il ne pourrait le faire car la carte de séjour étudiant mentionne qu’après les études, il doit retourner dans son pays d’origine ; à moins qu’il décide de vivre dans la clandestinité, nous a-t-il confié. Mais à la différence d’Aboudramane Sy qui “se débrouille”, cet étudiant originaire de la ville de Man, indique n’avoir pas d’activité parallèle. “ Ici le problème c’est qu’on n’accepte pas que nous nous adonnions à des activités génératrices de revenus. On se dédie seulement qu’aux études. Alors que nous sommes habitués à « bouger
» souvent pour satisfaire à des besoins” se plaint-il. Malgré ce fait, il dit bénéficier, à l’instar de ses frères, d’une bourse de plus de 600 riyals par mois lui permettant d’être plus concentré sur ses études. En outre, notre troisième interlocuteur du nom de Diarrassouba Daouda, étudiant en Master 2, s’est plutôt penché sur la vie clandestine que mènent les femmes ivoiriennes sans papier. Et qui s’adonnent souvent à des activités peu honorables afin de supporter le niveau de vie des saoudiens. “Ici, la vie n’est pas du tout facile et surtout quand tu n’as pas de carte de séjour” avoue-t-il. A l’instar des deux autres étudiants rencontrés, cet originaire d’Adzopé soutient qu’il n’y a aucune possibilité d’embauche pour les étudiants venus de l’extérieur. D’ailleurs, il se réjouit de cette situation car “on est venu pour un objectif précis. Quand cet objectif est atteint, on doit rentrer au pays pour enseigner nos frères et sœurs” lance -t-il.
Kanaté K. (envoyé spécial)
INTERVIEW DE...
KOUAME Abdu Rahmane, Président des étudiants ivoiriens de Médine
» Nous avons une obligation envers nos parents pèlerins h
Kouamé Abdu Rahamane est le président des étudiants ivoiriens du Royaume de l’Arabie Saoudite section Médine. Il est à la tête de 115 étudiants ivoiriens vivant à Médine. Il est étudiant en Master de Droit Islamique à l’Université Islamique de Médine, l’université qui ouvre ses portes chaque année aux étudiants venus de l’extérieur dont ceux de la Côte d’Ivoire. Dans cette interview, il nous dévoile non seulement leurs conditions d’études mais aussi leur contribution dans l’organisation du Hadj des pèlerins ivoiriens.
Présentez-nous l’association des étudiants à Médine
Les étudiants ivoiriens en Arabie Saoudite ont une union générale qui rassemble tous les étudiants ivoiriens de la Mecque, de Riyad et de Médine. En ce qui concerne ceux de Médine, j’ai été choisi lors de notre assemblée Générale l’année dernière afin de conduire à bon port les étudiants ivoiriens vivant à Médine.
Quel est l’objectif de votre association ?
Notre objectif est tout d’abord
de créer un cadre de rencontre entre les étudiants ivoiriens afin de s’aider à mieux s’intégrer dans la société médinoise et travailler ensemble une fois retournée au pays. Ensuite, nous voulons apporter notre contribution dans l’organisation du Hadj pour nos parents qui viennent du pays.
Bien avant d’arriver à l’organisation du Hadj, parlons un peu de votre fonctionnement, combien de fois vous vous rencontrez dans l’année ?
Nous avons trois rencontres dans l’année. La première rencontre a lieu en début d’année afin d’accueillir les nouveaux étudiants venant de la Côte d’Ivoire. La deuxième rencontre a lieu avant le Hadj et la dernière rencontre a lieu durant l’Assemblée Générale Ordinaire à la fin de l’année académique avec les deux autres sections de la Mecque et de Riyad. Toutefois, nous avons des rencontres extraordinaires en cas d’urgence.
Président, quelles sont les conditions de vie de l’étudiant ivoirien, est-ce que celui-ci arrive à s’intégrer dans la vie à Médine ?
Il faut dire que nous sommes
dans de bonnes conditions ici car nous bénéficions d'une bourse d’étude octroyée par l’Université Islamique de Médine. Cette bourse s’élève à 820 riyals par mois soit 120 000F CFA. En plus de cette bourse, nous sommes logés dans la cité universitaire gratuitement tout en bénéficiant des soins médicaux. A coté de cela, nous sommes bien accueillis par nos aînés. Toute chose qui prouve que nous sommes dans de bonnes conditions. Cependant le problème c’est que nous sommes interdits de mener des activités génératrices de revenus comme indiqué dans notre carte de séjour étudiant. Ici l’étudiant n’a pas le droit de mener autre activité à part les études. Aussi l’adaptation devient difficile pour celui qui s’est
trop habitué à la vie abidjanaise. Toutefois, notre association permet de faciliter cette intégration. C’est ainsi que le responsable des affaires sportives organise chaque mercredi une partie de football. Ce qui facilite l’intégration et l’adaptation. Enfin, la difficulté peut se situer au niveau des examens médicaux avant de fouler le sol de l’Arabie Saoudite. En effet, les saoudiens sont beaucoup exigeants sur la santé. Quand ils découvrent l’existence de maladies dans le corps d’un étudiant, automatiquement celui-ci est rapatrié. Nous avons déjà été témoins de ces cas.
Avez-vous la possibilité de vous insérer dans le tissu professionnel en Arabie Saoudite ?
Après les études, ce n’est pas facile de rester en Arabie Saoudite à plus forte raison y travailler.
Mais pourquoi ?
Parce que cela fait partie des conditions d’octroi de bourse d’étude. On exige qu’on se retourne travailler au pays une fois les études terminées. Cependant à l’occasion du Hadj, il y a des ONG qui nous embauchent pour des campagnes de sensibilisation autour du Hadj. C’est ce qui nous est
permis de faire. En ce qui nous concerne, nous encourageons les étudiants à rentrer au pays après les études afin de se mettre au service de leurs frères et sœurs. Car la vie clandestine est très difficile en Arabie Saoudite. Vous faites toujours l’objet de poursuite par les policiers. Vous ne pouvez bénéficiez d’aucun avantage dans ce pays.
Quels sont les rapports que vous entretenez avec les médinois ?
L’histoire de l’Islam nous enseigne l’hospitalité historique des médinois car ce sont eux qui ont accueillis le Prophète Muhammad (saw) lorsqu’il fut chassé par les habitants de la Mecque, sa ville natale. Et je puis vous dire que jusqu'à présent cette hospitalité continue. Quand vous faîtes le ramadan ici, vous verrez partout dans les mosquées les ruptures collectives organisées. Toute chose qui prouve que c’est un peuple chaleureux et accueillant. Cependant, il peut arriver quelques cas isolés de racisme tout comme partout dans le monde. Toujours est-il qu’il ne faut pas généraliser cela.
Changeons de registre maintenant. Quelle organisation mettez-vous en place pour accueillir vos parents pèlerins ?
Vous savez, depuis l’échec du pèlerinage ivoirien en
2006, les acteurs du Hadj ont décidé de nous impliquer dans l’organisation du Hadj. à cet effet, nous avons eu des rencontres avec le Consul Général et le Commissariat du Hadj à Djeddah pour aborder la participation des étudiants dans l’organisation du Hadj. Et comme promis, il y a 08 de nos membres qui travaillent avec le commissariat dont 04 sont au transport, 02 se trouvent à l’hébergement et 02 autres sont les chauffeurs du commissaire du Hadj. Pour nous, notre participation est une obligation morale car nous avons également des parents pèlerins qui viennent du pays. Dans ce contexte, on ne peut rester indifférent quelle que soit la circonstance.
Quelles sont les actions que vous menez pour sensibiliser les étudiants qui refusent de rentrer au pays après les études ?
A ce niveau, je tiens à signaler qu’il est rare de voir ce genre de cas parmi les étudiants ivoiriens. Malgré cela il y a quelques uns qui sont restés dans la clandestinité pour chercher à travailler avec les arabes ou les ONG. En ce qui nous concerne, nous sensibilisons dès le départ les étudiants ivoiriens à rentrer au pays après les études. Je pense qu’ils ont leur place au pays.
Kanaté K. (envoyé spécial,
Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013 - du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
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RIVIERA-GOLF
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE LATABASKI
ADRESSE DU...
L’Imam TRAORE invite à s'approprier les valeurs de paix et d’amour
A l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les Musulmans de la Côte d’Ivoire, deux mois dix jours après le Ramadan, célèbrent la fête de la Tabaski, communément appelée ‘’la fête du mouton”. La cérémonie officielle a eu lieu à la mosquée de la Riviera-Golf, en présence du Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA.
La journée du mardi 15 octobre 2013, correspondant au 10 zoul Hijjah 1434 Hégire, a été la date marquant la célébration de l’Aïd El Kébîr, la fête de la Tabaski. Vêtus de leurs plus beaux habits, les fidèles Musulmans ont pris d’assaut les mosquées pour, d’une part remercier Allah de cette opportunité et d’autre part l’invoquer afin de toujours bénéficier de sa Grâce. La mosquée de la Riviera-Golf n’est pas restée en marge de cette célébration. En effet, l’Imam TRAORE Mamadou, Imam principal de ladite mosquée, a saisi cette occasion pour appeler les uns et les autres à s’unir autour de l’idéal commun et des valeurs
COCODY-AGHIEN
CÉLÉb'rÂton'dË LAÏD EL kËb'r'Ôi"
L’imam Coulibaly Aboubacar appelle à la cohésion sociale
La communauté musulmane de la Côte d’Ivoire n’est pas restée en marge de la célébration de la fête qui commémore le sacrifice du Prophète Ibrahim (AS). Celle de la grande Mosquée d’Aghien a accompli sa prière rituelle le mardi 15 octobre 2013 à partir de 9heures en présence de nombreux fidèles et personnalités de marque.
Le premier imam adjoint de la grande Mosquée d’Aghien, Coulibaly Aboubacar a, en l’absence du Cheick Boikary Fofana (Imam principal) actuellement en terre sainte d’Arabie Saoudite pour le pèlerinage à la Mecque officié la traditionnelle prière de l’Aïd El Kébir. Assortie des deux rakats, il a fait un sermon visant à cultiver, former, informer et éduquer l’auditoire. Il a d’abord rappelé la portée spirituelle et morale de la célébration de la fête de Tabaski qui n’est rien d’autre qu’un acte de soumission à DIEU se matérialisant ainsi par l’immolation d’une bête (bélier). Selon lui, l’importance de ce rituel ne devrait pas se limiter au simple acte de l’immolation. Mais ce qui
si chères à notre patrie. C’est pourquoi, dira-t-il, "le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM) a placé cette célébration sous le signe de l’union entre les musulmans et, entre ceux-ci et les autres communautés”. Par ailleurs, l’homme de Dieu a invité à cultiver les valeurs d’amour, de paix, de pardon,
L’Imam TRAORE Mamadou lors de son sermon
de partage et de réconciliation. Il ne manquera pas d’exhorter la communauté musulmane, mais aussi tous les habitants de la Côte d’Ivoire : "à s’intégrer dans le processus de réconciliation et de paix, qui est une condition nécessaire à la stabilité, au développement et à la prospérité du pays”. Avant d’adresser les vœux et bénédictions du Cheick Aima Boikary FOFANA et de sa
L’imam Coulibaly Aboubacar a exhorté les fidèles musulmans à la préservation des valeurs morales
importe de cette immolation, c’est l’intention du croyant. Car, DIEU n’a point besoin de sang ou de viande. En outre, le dignitaire religieux a invité les fidèles au partage des parts en trois grands tas. A ce stade de son intervention, il a précisé que tout le monde sans barrière ethnique et religieuse a droit au partage de la viande sacrifiée pour DIEU. Cet acte, dira-t-il, ne fera que renforcer la cohésion sociale. Dans son sermon, le guide spirituel a aussi appelé les Ivoiriens à s’approprier le processus de réconciliation en marche qui permettra à la
Les fidèles musulmans ont procédé à l’unité de prière après avoir écouter le message d’amour et de pardon de l’Imam TRAORE Mamadou
communauté, TRAORE Mamadou a invité les fidèles à respecter les principes de la religion, à entretenir le bon voisinage et à s’approprier les valeurs et vertus tirées du geste de foi et de soumission d’Ibrahim (AS). Avant le sermon de l’Imam, une unité de prières a été faite pour remercier et implorer Dieu. Venus nombreux participer à la prière de l’Aïd El Kébîr, les musulmans, avec en premier rang le Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane OUATTARA ; ont exprimé leur joie et leur
Côte d’Ivoire de retrouver sa place dans le concert des nations. Pour ce faire, il a exhorté les Ivoiriens à cultiver la solidarité, l’amour du prochain et le partage. Ces valeurs cardinales, selon l’imam Coulibaly, favorisent l’unité et permettent d’éviter le mépris. C’est pour cela, il a lancé un appel en ces termes : « Eliminons toutes les barrières claniques, ethniques et religieuses pour vivre ensemble». Rappelons que la célébration de l’Aïd El Kébir est partie de l’acte de foi du père des croyants, le Prophète Ibrahim (AS) à qui
adhésion aux valeurs de paix et de partage véhiculées par l’Imam. En plus de la présence du Chef de l’Etat à cette prière, notons celle de quelques membres du gouvernement, des élus locaux et des ambassadeurs, notamment ceux du Bénin et du Maroc. Après l’aspect religieux de cette célébration, les fidèles musulmans ont été invités à immoler leurs bêtes, en vue de respecter la tradition du Prophète Ibrahim (AS).
Palmer31
DIEU a demandé de sacrifier son fils préféré, Ismaël. Au dernier moment, alors que le Prophète voulait s’exécuter, DIEU lui ordonna d’épargner son fils et de le substituer par un bélier. Ainsi, cet acte de foi deviendra une tradition jusqu’à la fin des temps. L’adjoint du Cheick Boikary Fofana a par ailleurs remercié S.E.M. Alassane Ouattara (Président de la République), pour avoir créé la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR). Selon lui, la CDVR est un outil d’espoir de réconciliation pour les Ivoiriens. L’Imam a imploré Dieu pour que cette structure réussisse sa mission de réconcilier les Ivoiriens afin de consolider la cohésion sociale qui a été mise à mal lors des différentes crises. Tout comme le prophète Ibrahim (AS), l’Imam adjoint de la Mosquée d’Aghien a invité les fidèles musulmans à être des modèles dans leur vécu quotidien. Il leur a demandé de se débarrasser des habitudes qui n'honorent pas l’être humain au profit de celles qui peuvent procurer le bonheur national.
Koulibaly Y Khayder
CHEF DE L’ETAT, SEM. Alassane OUATTARA
0 Une nation rassemblée est une nation qui ira de l’avant”
Je voudrais souhaiter une bonne fête de Tabaski à tous nos concitoyens et souhaiter que la paix qui règne sur notre pays se renforce davantage. Que cette fête soit pour nous tous, une période d’Amour, d’unité. Car, une nation rassemblée est une nation qui ira de l’avant. Je souhaite une bonne fête à nos concitoyens, qu'Allah nous protège et donne la paix à la Côte d’Ivoire.
ParPalme31
ADJAME - RENAULD
Le Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA s’est adressé à ses
OPERATION SOLIDARITE TABASKI L’ONG « Rienfaisance » offre 100 bœufs aux musulmans démunis
Le mardi 15 octobre 2013, l’ONG « Bienfaisance» en collaboration avec l’Association l’DAR AL BER " des Emirates Arabes Unis a saisi l’occasion de la fête de Tabaski pour lancer une opération d’assistance aux personnes démunies.
Les membres de l’ONG ont remis symboliquement la viande aux familles démunies
Cette opération s’est déroulée sur neuf sites du territoire ivoirien notamment dans les villes d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, Tengrela et Anyama. La communauté musulmane d’Adjamé qui fait partie des populations ciblées, a enregistré 105 bénéficiaires dont 45 personnes en dehors de la communauté, 25 personnes de la communauté musulmane de Treichville et 35 fidèles de la Mosquée d’accueil. Sur les cent bœufs offerts à la communauté musulmane démunie de Côte d’Ivoire, les musulmans
de la Mosquée SAHABA d’Adjamé-Renauld en ont reçu dix bœufs. Soit un bœuf pour dix personnes. Les autres communes ciblées dans le district d’Abidjan sont Adjamé, Blokoss, Yopougon, Anyama. Signalons que la structure de bienfaisance est une organisation caritative
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qui travaille en collaboration avec l’association "DAR AL BER” des Emirates Arabes Unis. Elle intervient dans le social tels que la prise en charge des orphelins, l’adduction d’eau potable, la rupture de jeûne durant le mois de Ramadan, la construction des Mosquées, des centres de santé, des écoles, des centres islamiques et des orphelinats. L’objectif visé par cette ONG est l’amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies.
Koulibaly Y Khayder
Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013 - du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
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de l’Aïd El Kébir, les hommes religieux chrétiens viennent assister et exprimer leur soutien à leurs frères
musulmans de la Mosquée Bilal.
YOPOUGON / PORT-BOUET 2
CELEBRATION DE L’AÏD EL KÉBIR
L’imam Koné Idriss Koudous prie pour la nation depuis Paris
Koulibaly Y Khayder
COCODY
A l’exemple de tous les musulmans du monde entier, la communauté musulmane de la Mosquée Bilal de Yopougon Port-Bouët 2 a organisé la prière de l’Aïd El Kébir en présence d’une majorité de membres du Conseil National Islamique (CNI). A cette occasion, l’imam principal, son éminence Koné Idriss Koudous interné dans l’un des prestigieux centres hospitaliers de Paris a saisi l’opportunité pour véhiculer ses prières et vœux au Président de la République et à la nation toute entière.
Vêtus de leurs beaux boubous, hommes, femmes, jeunes, vieux et enfants ont pris d’assaut l’esplanade de la Mosquée Bilal pour la célébration de la prière de l’Aïd El Kébir. L’Adjoint à l’imam Koudous (principal de cette Mosquée) a d’abord rappelé le sens du sacrifice
ABOBO/ANADOR
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE TABASKI 2013
Une fête pleine de spiritualité et de fraternité mutuelle
A l’instar de la communauté musulmane du monde entier, le collectif des Imams d’Abobo Anador a célébré la fête de l’Aïd El Kébir, communément appelée "Tabaski” ou encore " Fête du mouton”. Cette célébration a été l’occasion pour l’imam Dembélé Mamadou (membre du collectif) de lancer un appel aux autorités ivoiriennes, à la population ivoirienne et aux musulmans du monde entier.
Comme chaque année, le rond-point d’Abobo-Banco a une fois de plus servi de cadre à la célébration de la prière de l’Aïd El Kébir. Dès 7h 30mns, la place du rond-point a drainé de monde. Vêtus dans leurs plus beaux boubous, hommes, femmes, jeunes et enfants ont répondu présents à cet important rendez-vous. Ils répétaient en chœur les ‘Takbîrât: Allahou Akbar, Allahou Akbar” qui signifie DIEU est Le plus Grand. C’est aux environs de 8h 53mns que l’Imam Dembélé accompagné d’une forte délégation de membres d’organisation et de sécurité
du mouton pour le musulman juste après avoir officié la prière. Ensuite, il a exhorté les fidèles à continuer dans la logique du strict respect des valeurs cardinales du vivre ensemble comme l’a toujours enseigné lïmam Koné Idriss Koudous absent de la Côte depuis quelques moments. Depuis Paris où il est en rééducation dans un prestigieux centre de santé, le Cheick Ul Islam Koné Idriss Koudous a utilisé le canal du
Imam Dembélé Mamadou a invité les fidèles à préserver les valeurs islamiques.
est arrivé sur les lieux de la prière. Après avoir officié les deux rakats, le guide religieux a glorifié Le Seigneur, prié sur le Prophète (saw), sa famille et ses compagnons. Il a ensuite entretenu son auditoire sur trois maillons essentiels qui marquent cet événement religieux à savoir l’aspect festif, spirituel et humanitaire ou social. En ce qui concerne son caractère festif, il a fait savoir que la Tabaski est un moment de joie, de gaieté et de réjouissance, mais dans un sens purement islamique. Car, la distraction en Islam est
téléphone portable pour adresser prières et vœux à la nation ivoirienne sans oublier de rappeler les efforts de S.E.M. Ouattara Alassane (Président de la République de Côte d’Ivoire) et de son gouvernement en faveur du maintien d’une paix durable et harmonieuse en Côte d’Ivoire. Il s’est d’abord prononcé sur le sens et les mérites du sacrifice du Prophète Ibrahim qui reste un acte de foi pour chaque
fondée sur des normes et principes coraniques. Cette fête ne doit en aucun cas être un instant de débauche et de libertinage. Cela ne fait que ternir l’image de notre religion. Cette religion qui est perçue comme une religion de terrorisme, doublée de toute forme de violences aux vues de bon nombre de personnes à travers le monde. Il a Par ailleurs, démontré qu’elle est le remède de toutes ces tares qui minent la société mondiale en disant : "La moralité islamique n’est pas le terrorisme, mais son remède”. Le musulman doit
croyant. Poursuivant, l’imam Koudous a fait un bref rappel sur la répartition de la bête immolée pour DIEU. Selon lui, ce partage symbolise l’esprit de solidarité, de courtoisie et de fraternité du musulman. Emboitant le pas à ses paires qui ont véhiculé les messages de paix et d’amour du prochain, il a surtout mis l’accent sur l’importance de la réconciliation, la paix entre les fils et filles du pays en vue d’une coexistence harmonieuse et définitive. Il a remercié le Chef de l’Etat, S.E.M. Ouattara Alassane qui veille sans cesse à redorer l’image de notre belle patrie et qui n’a jamais cessé de lui assurer une prise en charge médicale efficace. « Je me porte bien ! Je suis bien traité ! Je suis actuellement en rééducation ! J’espère bientôt rentrer,... », a laissé entendre lïmam Koudous depuis Paris pour lever tout doute sur son état de santé actuel.
Rappelons aussi qu’à l’occasion de chaque prière
alors adopter un comportement irréprochable à la lumière du Coran et de la Sounna. Au plan spirituel, il a montré que la Tabaski est un moyen pour chaque musulman de se rapprocher à travers le sacrifice de la bête, de son Créateur cherchant ainsi Sa clémence, Son pardon et Sa grâce. Au niveau social, il a recommandé aux fidèles d’avoir le sens du partage ce jour là. Ils doivent donner à manger aux démunis, aux nécessiteux même à leurs coreligionnaires. Parce que lïsiam vrai ne prône que la paix, l’amour, la cohésion et la solidarité. Aux autorités du pays, lïmam a exhorté les uns et les autres à la réconciliation nationale en ces termes : "La réconciliation doit être l’affaire de tous”, c’est-à-dire chaque ivoirien doit entièrement s’impliquer pour ramener la paix pour que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan. Pour finir, il a fait des bénédictions à l’endroit de tous les musulmans du monde, à l’endroit de tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien.
Correspondance particulière de Ciss. A
SOLIDARITE TABASKI
L’UMAOFCl au chevet des populations de Washington
A la veille de la célébration de la fête de la Tabaski, l’Union Musulmane des Associations et ONG Féminine en Côte d’Ivoire (UMAOFCI), a offert des kits alimentaires et des vêtements aux populations démunies du quartier Washington dans la commune de Cocody. C’était le samedi 05 octobre 2013.
Rassemblées au sein de la mosquée principale dudit quartier, les populations bénéficiaires ne se sont pas
Remise symbolique de don de l'UMAOFCI à l'Imam Diabagaté
faites prier pour être témoins de ce geste de solidarité et de partage de l’UMAOFCI. En effet, hommes, femmes, vieux, enfants, jeunes et vieillards ; ont pris d’assaut la grande cour réservée à cette occasion. Après les civilités d’usage, notamment la lecture et la bénédiction d’ouverture faite par lïmam et le doyen des sages de la communauté accueillante ; l’honneur est revenu à Hadja Madame KONE, Présidente de l’UMAOFCI, de situer le cadre de cette rencontre. "L’objet de notre visite d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de notre programme d’actions sociales, et ce en prélude à la fête de la Tabaski (Ndlr fête qui a été prévue pour le mardi 15 octobre). Le COSIM, avec à sa tête le Cheick Aima Boikary FOFANA, nous envoie vous remettre des vêtements... que vous voudriez à votre tour remettre aux démunis” a expliqué Hadja Madame
KONE. La présidente a également souligné les objectifs et actions de son organisation depuis sa création en 2010. L’UMAOFCl se présente comme un subsidiaire du COSIM et travaille surtout pour l’amélioration des conditions de vie des personnes défavorisées, notamment les femmes et les enfants. El hadj KONE, a au nom des doyens de la communauté musulmane de Washington, remercié le geste de compassion et de considération des femmes de l’UMAOFCI, sans oublier
de formuler des bénédictions à leur endroit. Lïmam DIABAGATE ira dans le même sens que son prédécesseur avec un hommage appuyé à ses valeureuses et battantes femmes au service de lïsiam et des hommes. Notons, que c’est après une visite dans le cadre de ses missions relatives à la CDVR, que Hadja Madame KONE a rencontré les populations de Washington. Après donc des séances d’échanges avec ses collaboratrices, la Présidente a décidé avec ses sœurs, de venir en aide à ces populations. L’UMAOFCl regroupe les femmes venues d’origines et d’horizons divers, mais unies par la foi islamique. C’est sur une note de bénédictions et dans une ambiance fraternelle que la cérémonie de don de l’UMAOFCI a pris fin.
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Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013 - du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
Envoyé spécial
La présence de l’Islam en Côte d’Ivoire date de très longtemps. Il s’est développé progressivement pour pénétrer dans tout le pays avec une particularité dans chaque contrée. A Kawara non loin de Ouangolo précisément dans le district des savanes, la pénétration de l’Islam a son histoire.
Depuis Bôrô où sont quittés les ancêtres des Ouattara pour transiter par Kong avant de se rendre à Kawara, les
A LA DECOUVERTE DE KAWARA
La pénétration de l’Islam à Kawara
L’Islam s’est implanté à Kawara grâce à ce patrimoine historique en devenir
cinq grandes familles Ouattara n’ont pas abandonné derrière elles leur importante tradition religieuse. Avant de quitter Bôrô, leurs
arrières parents conseillèrent aux deux premiers aventuriers des Ouattara de s’installer si possible dans les deux villages qu’ils trouveront
devant eux. A défaut, ils devraient choisir l’un des deux pour s’y installer. A leur arrivée à Kong où ils ont trouvé le redoutable pouvoir des Traoré qui régnaient en véritables maîtres absolus, l’un des frères a repoussé chemin pour aller à Kawara, la terre promise selon les recommandations de leur arrière grand-père. Le premier homme à s’installer à Kawara s’appelait Ouattara Bamoro Saragba. Progressivement, les quatre grandes familles des marabouts ont rejoint les cinq premières grandes familles des Ouattara qui ont précédé. Il s’agit des familles Sylla, Sanogo, Diawarra et Djiré. Au fur et à mesure, l’Islam a implanté ses bases.
Koulibaly Y Khayder
L’entrée qui permet d’avoir accès sur la dale de la Mosquée.
KAWARA, UNE CITE LEGENDAIRE AUX CARACTÉRISTIQUES RELIGIEUSES
Une vue du minaret de la Mosquée antique à partir de la dalle.
Le nom Kawara provient de la langue « Bamanan ». Ce vocable signifie « le village de la viande sèche ». L’origine remonte à la période où les
populations
Danas
chassaient les gibiers et les séchaient avant de les manger. Ce village était devenu un véritable carrefour où tous les autochtones et
allogènes
venaient
s’approvisionner. Ce beau village compte au moins 4000 âmes à plus de 99% de musulmans. Au fil du temps, il a pris l’allure d’une belle cité au brassage culturel avec diverses commodités telles que l’électricité, l’eau potable et l’important centre culturel islamique qui sort progressivement de terre. Elle est située à cheval entre
Ouangolodougou et la frontière de Côte d’Ivoire-Burkina. La forte présence de la savane arborée soigneusement arrosée n’échappe pas au regard appréciateur des usagers de la route. Ce qui favorise de temps à autre, l’activité agricole dominée par l’anacarde et l’igname. D’autres cultures comme le
maïs, le mil, le riz sont de plus en plus fréquentes. L’élevage des bovins et de la volaille y est développé. Avec le programme présidentiel d’urgence, les routes ont retrouvé leurs bonnes allures. Sa proximité avec la frontière du Burkina-Faso fait de ce village, un pôle commercial non négligeable. C’est une véritable cité où l’Islam est en plein essor. Ce qui impressionne dès le premier contact, c’est le brassage
légendaire principalement dimension
axé sur la religieuse.
Plusieurs communautés se font signaler à Kawara. On peut citer entre autres les Burkinabé, les Lobis, les Sénoufo, les Tagbana, les Maliens, les Guinéens, etc.
Ces
différentes
communautés s’interpénétrent tant au niveau culturel que religieux de sorte que le brassage qui en découle impose une cohabitation pacifique. Et l’hospitalité de la population autochtone est très accentuée. Il nous a été donné l’occasion d’écouter
C’est la preuve de l’inter-assistance mutuelle entre les habitants.
L’imam Sylla et le maître coranique nous ont servi de guide lors de la visite de l’intérieur de la Mosquée
un jeune malien qui parlait tellement bien la langue locale qu’il est difficile de savoir son origine s’il ne nous le déclinait pas. Ce melting-pot a su s’imposer dans les habitudes des populations.
Koulibaly Y Khayder
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ISLAM INFO, UN COMPAGNON POUR LA VIE
pendant cinq semaines plusieurs rubriques
A l 'occasion du mois de ram
Le marche du Halal
Le tourisme islamique Les finances islamiques en France
SAKIRIN : Première mosquée décorée par une femme Des maillots de bain pour les musulmanes
Langue arabe et diversité culturelle
Comment je suis devenu musulman ?
Le musée d'art islamique de DAHA : une merveille du monde
Je ne comprends plus certains comportements de mon fils Que faire ?
Comment garder son homme à la maison ? Comment comprendre son épouse en toutes circonstances
Rester belle en permanance et partout Savoir choisir ses produits ?
Comment choisii son PC ?
C’est quoi Black ou GOOGLE?
EC UN RENDEZ VOUS CHAQUE MERCREDI DE LA SEMAI
Islam Info N° 415 du Mercredi 23 au Mardi 29 Octobre 2013
du Araba 18 Zoul Hijja au Tarata 24 Zoul Hijja 1434 H
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^SPIRITUALITE
SERMON DE LA FETE DE TABASKI
IMAM COULIBALY ABOUBACAR (1er ADJOINT À L’IMAM À LA GRANDE MOSQUÉE D’AGHIEN) " La véritable réconciliation se réalisera dans le cadre de notre volonté de nous accepter mutuellement ”
A l’occasion de la célébration de la prière de l’Aïd El Kébir, l’imam Coulibaly Aboubacar a éveillé la conscience des fidèles sur les valeurs liées à la précieuse fête de la Tabaski, utiles à l’humanité toute entière.
AID EL KEBIR : LA VICTOIRE DE LA
SOUMISSION SUR L’INGRATITUDE
Nous rendons grâce à Dieu, Seigneur des mondes, pour nous avoir donné l’occasion de nous retrouver en ce jour béni, un grand jour pour la communauté musulmane du monde entier. En effet, chers frères et soeurs, nous célébrons aujourd’hui l’AID ELADHA, appelé fête de la tabaski, qui n’est autre que la victoire de la soumission, la victoire de la
Tlous devons nous poser (a question de savoir si nous avons appliqué avec sincérité ses engagements pour nous-mêmes, pour notre pays, pour Ce monde entier au cours de ('année écoutée.
Si (a réponse est oui, alors nous devrons prendre (engagement dé mieux faire cette année.
reconnaissance envers le Seigneur, celle de la foi sincère sur l’hypocrisie, l’ingratitude et la mécréance. Souvenons nous aujourd’hui de la famille musulmane modèle qu’a été celle de notre père Abraham, que Dieu soit satisfait de lui. Abraham, son épouse Hagar et son fils Ismaël représentent pour le croyant, le symbole parfait de l’acceptation de la volonté du créateur. Fasse le Tout puissant que chaque famille musulmane soit à l’image de celle-ci, et que nous acceptions tous notre part de devoir pour le rayonnement et la progression de l’Islam.
LA REPARTITION DE LA VIANDE
Chers frères et sœurs en
islam, nous nous permettons de vous rappeler comme tous les ans, que la bête de sacrifice est le bélier, la brebis, le bœuf ou le chameau. La viande de sacrifice est repartie en trois parties : un tiers aux pauvres et aux indigents, un tiers aux voisins et le dernier revient à la famille. Que Dieu nous assiste et nous donne les moyens nécessaires pour imiter le Prophète Ibrahim, (AS) à travers ce geste de haute portée spirituelle.
MESSAGE DE SOUTIEN ET
D’ENCOURAGEMENT AUX PELERINS MUSULMANS
Chers frères et sœurs en Islam, En ce moment même, certains de nos frères et sœurs, en compagnie de millions de musulmans du monde entier terminent leur Hadj en terre sainte de l’Islam à
la Mecque. Faisons des prières et des bénédictions pour que leur séjour s’achève dans les conditions les meilleures et qu’ils nous reviennent en bonne santé.
MESSAGE DU PROPHETE (SAW)AUX MUSULMANS
L’occasion m’est donc offerte de vous inviter à la réflexion et à l’autocritique au regard du sermon d’adieu du Prophète Mohammad (SAW), sur le mont Arafat au cours duquel il a dit : « .. .n’abuser pas du sang humain et du corps humain... ». Tel est la sacralité de ce jour. Le Prophète (saw) a aussi demandé que chacun prenne soin de sa femme et d’être bienveillant envers
Imam Coulibaly Aboubacar: «Cette fête nous enseigne la fraternité, la solidarité, le partage et l’amour du prochain».
elle car elle représente un dépôt de Dieu chez nous. Enfin le Prophète a dit à la fin de son sermon, « Dieu, j’ai annoncé aux fidèles ce que je devais, sois mon témoin », avant de demander aux présents de transmettre fidèlement le message aux absents.
LEMEACULPADE CHAQUE FIDELE PAR RAPPORT A L’ANNEE ECOULEE
Nous devons nous poser la question de savoir si nous avons appliqué avec sincérité ses engagements pour nous-mêmes, pour notre pays, pour le monde entier au cours de l’année écoulée. Si la réponse est oui, alors nous devrons prendre l’engagement de mieux faire cette année. Si la réponse est négative, alors nous devrons prendre l’engagement de nous débarrasser des habitudes qui n’honorent pas l’être humain, et de nous engager résolument sur le sentier d’Allah.
INVITATION A LA PRESERVATION DES VALEURS HUMAINES
En ce jour de fête, jour de miséricorde, je vous demande de vous engager au respect des droits de l’homme et de la nature, afin que Dieu répande sa miséricorde sur notre pays et sur le monde.
L’IMPORTANCE DU SACRIFICE DU MOUTON
Chers frères et sœurs en islam, le sacrifice du mouton est pour celui qui l’accompli, non seulement un acte de soumission, mais aussi un dépôt auprès
du Seigneur du jour de la rétribution. Dans l’un de ses hadiths, le Prophète Mohammad (SAW) nous apprend que chaque poil de la bête sacrifiée sera une bénédiction le jour du jugement dernier, pour celui qui accompli ce rite.
LA PORTEE SOCIALE DE LA FETE DE TABASKI
En plus de son caractère spirituel, cette fête nous enseigne la fraternité, la solidarité, le partage et l’amour. Ces vertus cardinales nous donnerons sûrement un
environnement de paix et de réconciliation. En tout état de cause, nous, responsables religieux, ne cesserons jamais d’appeler les uns et les autres à la modération, à l’unité et à la
idous devons lever toutes les barrières tribales, claniques et religieuses pour vivre ensemble, en bonne intelligence, car nous sommes tous eus frères et des soeurs en “Dieu.
cohésion nationale. Nous nous devons de briser en nous l’orgueil, la méfiance et privilégier la recherche du compromis. Nous devons éviter de mépriser, de choquer, de frustrer inutilement les uns et les autres. Nous devons lever toutes les barrières tribales, claniques et religieuses pour vivre ensemble, en bonne intelligence, car nous sommes tous des frères et des sœurs en Dieu. La véritable réconciliation se
idous, cftefs religieux, prions sans cesse pour que (a C'DV'R réussisse sa mission pour (e bonheur de toutes et tous.
Taisons en sorte donc que lorsque notre voisin voyage, au’u puisse nous confier sa famille, quelle que soit son ethnie, sa religion ou sa ndancepolitique. T’unité et cohésion nationale sont
à ce prix.
réalisera dans le cadre de notre volonté de nous accepter mutuellement, malgré nos différences ethniques, culturelles et religieuses.
RECONNAISSANCE A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Dieu ne dit-il pas dans le saint Coran, je cite : « s’il opte pour la réconciliation, réponds à cet appel. En répondant à cet appel, ne compte que sur Dieu car Dieu entend tout et sait tout », Sourate 8 Verset 61 ». Et quiconque compte sur Dieu s’appuiera aussi sur les bonnes volontés. Et cette bonne volonté qui aujourd’hui est la communauté internationale
à laquelle nous disons merci au nom de toute la Côte d’Ivoire pour son soutien moral et matériel dans la réalisation et la facilitation de cette réconciliation.
INTERPELLATION DES IVOIRIENS SUR LA NECESSITE DE LA COHESION SOCIALE
Nous remercions donc le président de la république pour avoir créé la CDVR pour cette noble mission. La
CDVR que la population regarde aujourd’hui en un outil d’espoir pour la réconciliation de toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire. Chers frères et sœurs, la sous-région nous regarde, la communauté internationale nous regarde. Réussir cette mission, donnerait espoir et la confiance à la Côte d’Ivoire, à la sous région et au monde entier. C’est pourquoi, nous chefs religieux prions sans cesse pour que la CDVR réussisse sa mission pour le bonheur de toutes et tous. Faisons en sorte donc que lorsque notre voisin voyage, qu’il puisse nous confier sa famille, quelle que soit son ethnie, sa religion ou sa tendance politique. L’unité et la cohésion nationale sont à ce prix. Armons-nous de patience de d’endurance pour cultiver la paix et le pardon dans notre environnement, environnement familial, régional et national. La culture de la paix et du pardon devra être notre cheval de bataille, afin que le pays puisse retrouver sa sérénité. Chers fidèles, je ne saurai terminer ce sermon sans demander à Allah le Miséricordieux, de répandre Sa paix, Sa miséricorde, Son pardon et Sa délivrance sur la Côte d’Ivoire. Que le Seigneur protège notre pays afin qu’il redevienne la Côte d’Ivoire d’antan, un havre de paix où il fait bon vivre.
Bonne fête de tabaski à toutes et à tous.
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VHE DE EA COMMUNAUTE ▼
A LA DECOUVERTE DE KAWARA
le poids de la tradition
Il suffit de fouler le sol de la belle cité de Kawara après une distance de cent mètres de la voie internationale qui mène à Bobo-Dioulasso pour s’imprégner de la belle allure historique de la Mosquée légendaire de Kawara. C’est un immense joyau soigneusement bâti selon le modèle des Mosquées Soudanaises. Mais, il faut signaler de passage que les dépôts de boissons ou maquis sont quasiment inexistants. L’une des caractéristiques de Kawara est l’omniprésence de la tradition. La population est très respectueuse des valeurs traditionnelles qui impliquent le respect de la hiérarchie et la discipline. Cette atmosphère est favorable à la parfaite gestion du pouvoir exécutif des Ouattara. Il se dégage le
Le mimbar a gardé son aspect traditionnel.
signe d’une société très disciplinée avec le respect des droits d’aînesse et de l’autorité traditionnelle. Quand le bruit du micro des Mosquées fait retentir la voix du muezzin, les commerces
se vident comme si on était dans les villes saintes de la Mecque ou à Médine. Les différentes communautés sont toujours disposées à communiquer.
Koulibaly Y Khayder
Kawara, une cité gardienne de ses traditions.
L’histoire de la mosquée antique de Kawara
KONG, BOUNKANI, GONTOUGO:
Le fondateur de la Mosquée historique de Kawara fut la toute première personne à effectuer le pèlerinage à la Mecque à pied. Cet homme qui est à l’origine de la fondation de cette Mosquée se nomme El Hadj Bacounasery. Il a mis quatre ans pour se rendre en terre sainte d’Arabie Saoudite à pied. Et quatre autres années pour se retourner dans les mêmes conditions. Au lieu de venir avec des chapelets pour les distribuer comme présents à ses coreligionnaires, il a eu l’intelligence de transporter avec lui, une quantité de terre argileuse extraite dans la cour de la grande Mosquée de la Mecque. Cette quantité de terre transformée en brique argileuse a servi à implanter les soubassements de la splendide Mosquée antique de Kawara.
Koulibaly Y Khayder
Une petite quantité de la terre bénite de la Mecque a servi de soubassements à cet édifice
Une vue intérieure de la Mosquée
Un des piliers à l’intérieur de la Mosquée historique de Kawara.
Trois pierres angulaires d’un foyer traditionnel
L’histoire du royaume de Kong sous l’empereur Sékou Ouattara laisse entrevoir d’étroits liens entre les populations de Kong, Bounkani et Gontougo. Avant la colonisation, plusieurs organisations se sont créées et se regroupaient en trois importants régimes ou systèmes entre autres la monarchie. Le royaume de Kong fut l’un des célèbres royaumes les plus importants qu’avaient fondé les Malinkés. La conquête du pays lobi a brisé les barrières ethniques et a favorisé la naissance de nouveaux peuples. Cette politique d’extension du royaume de Kong a été possible grâce à l’un des fils de Sékou Ouattara, Zan Bakari, à la tête d’une armée régulière de 3 000 guerriers dont 500 cavaliers. De nombreux villages voisins se soumettent et lui payent des tributs. La présence de la forte armée de Zan Bakari a permis d’assurer la sécurité d’un nouvel axe, celui de Kong-Bouna- Bobo par Loto. L’Etat de Sékou vient de s’agrandir vers le nord-est. Grâce à la sécurité qui règne sur les routes de l’est, les relations commerciales entre Kong et le pays lobi deviennent plus
KONG. BOUNKANI. GONTOUGO
Le fondement ancestral de notre unité et de notre fraternité légendaire.
Kong , Bounkani, Gontougo les trois pierres angulaires de notre foyer traditionnel
étroites.
Par ailleurs, Mori Maghari (sorte de colon sous le commandement de Zan Bakari, Famanghan et Bamba) conquiert le Djimini, le Djamala et atteint le pays de l’Anno, riche en or et en colatier. Les populations de l’Anno reconnaissent l’autorité du roi de Kong, acceptent de payer chaque année un tribut en or et en noix de cola et d’envoyer en otages quelques princes à la cour de Sékou à Kong. La conquête de l’Anno favorise donc l’installation de
nombreuses colonies Dioula le long des voies commerciales du sud. Pour la première fois, le souverain de Kong entre en contact avec le monde Akan. Ces événements permettront de consolider les bases du fondement ancestral de l’unité et de la fraternité qui se veut aujourd’hui légendaire. Ces liens ont permis à Kong, Bounkani et Gontougo d’être les trois pierres angulaires d’un foyer traditionnnel.
A suivre Koulibaly Y Khayder
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SLAM AU FEMININ
onfidence
Sidibé Ramatou
rnoignage
Dao Fatime Kaba
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira @ yahoo .fr
AVERTISSEMENT
à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les
Le lit conjugal est l’espace d’intimité entre monsieur et madame,
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder
textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à,
non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à
nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Ma fille de 6 ans dort encore dans notre lit, j’avoue que son père et moi avons encouragé cela. Je voudrais qu’elle rejoigne la chambre de ses frères et sœurs mais rien à faire. Il suffit qu’elle s’endorme 5mn sur son lit pour nous réclamer, elle finit toujours dans notre lit. C’est devenu un vrai problème, dois-je la laisser dormir entre mon mari et moi.
Le lit conjugal est l’espace d’intimité entre monsieur et madame, c’est leur petit jardin secret et d’amour. Surprendre son homme ou sa femme en compagnie d’une autre personne rend la trahison plus grande parce que "c’est l’espace commun qu’à deux êtres”. Et même que les grandes disputes se règlent sur ce lit, allons donc comprendre l’importance dans le couple.
Une intrusion peut déteindre sur le couple mais lorsqu’il s’agit de l’enfant cela est toléré. A la naissance, pour des besoins de réduire les pleurs de l’enfant et avoir un plus long temps de sommeil, les mamans ont tendance à
j ^adith de la femme
PAMANTA Aïssata
Le respect du conjoint
Selon l’imam Al Sâdiq (p), le Prophète (saw) a dit :
«Toute femme qui offense son mari par des paroles, Allah n’acceptera d’elle ni repentir, ni rachat ni acte de charité que lorsqu’elle aura obtenu son pardon, et ce lors même qu’elle jeûne sa journée, veille sa nuit en priant, affranchit des esclaves et conduit des chevaux dans le combat pour la Cause d’Allah; et elle sera la première à entrer en Enfer. Il en va de même pour le mari, s’il était injuste envers elle.»
’ Astuce beauté
PAMANTA Aïssata
Appliquer une crème éclaircissante pour enlever mes tâches!
C'est une démarche très risquée ! Plusieurs enquêtes ont en effet mis en avant les multiples dangers liés aux crèmes éclaircissantes ou blanchissantes vendues dans les boutiques africaines. La cortisone présente dans ces produits peut provoquer des boutons, faire pousser des poils, voire faire craquer les fibres de la peau et entraîner des vergetures ; le mercure passe dans le sang et peut causer des dommages neurologiques irréversibles, tandis que l'hydroquinone crée des irritations et, parfois, des tâches noires... Il faut savoir que les irrégularités du teint sont très difficiles à traiter. Vous pouvez utiliser sans risque une crème à base de vitamine A ou d'acide de fruits dans une marque connue (Caudalie...), qui ne fera toutefois pas de miracle, bronzer avec une protection solaire pour uniformiser le teint, ou utiliser deux fonds de teint de couleurs différentes. Une solution plus radicale : le peeling à base d'acide trichloracétique, qui régénère l'épiderme en profondeur.
rapprocher le bébé du lit conjugal. Cela facilite aussi l’installation de la relation mère-enfant dans le développement psychologique de l’enfant, mais cela ne doit être une habitude.
A CHAQUE ÂGE, SON HISTOIRE...
A tous les âges, les enfants ont de bonnes raisons d'avoir envie de dormir avec leur parent. Vers l'âge de deux ans, l'enfant a peur de dormir seul. Psychologiquement, il est alors totalement « séparé » de sa mère et a quitté l'état fusionnel de ses premiers mois. Mais il est fréquent qu'il vive avec anxiété le moment du coucher, qui est aussi l'heure de se séparer physiquement de la présence de ses parents et d'être seul dans le noir. Son besoin de retrouver une sécurité par le contact avec la mère peut l'inciter à venir dans le lit de ses parents... et souvent cela dure bien au-delà de ses deux ans car le chemin de l'enfant vers l'autonomie est parsemé de moments vécus avec anxiété ou inquiétude. Vers
4 ans, l'enfant a bien envie d'explorer le lien qui relie son père à sa mère. Ses questions sont de plus en plus nombreuses. Pourquoi les nuages sont-ils blancs ? Certes, mais aussi comment papa aime-t-il maman ? Et est-ce qu'il l'aime comme moi je l'aime ? Grande est la curiosité de l'enfant qui aimerait bien savoir ce qui se passe derrière la porte close des parents. Après 4 ans, l'enfant jalouse les sentiments amoureux de ses parents... En demandant à venir dans le lit de ses parents, l'enfant marque aussi son désir de s'opposer à leur intimité, dont il se sent exclu. La petite fille aimerait bien elle aussi se retrouver seule avec papa et le petit garçon rivalise inconsciemment avec son père, en désirant l'amour exclusif de sa mère (complexe d’œdipe). Plus tard, quand l'enfant ou l'adolescent dort encore avec ses parents, les enjeux relationnels sont plus complexes et il n'est pas possible de proposer une explication univoque.
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
La voie du bonheur est pleine de difficultés
Lisez attentivement cette histoire qui je vous assure est vraie.
Après 6 ans de chômage, une jeune femme décrocha enfin un emploi. Pas des moindres: secrétaire de direction, dans une importante société pétrolière. Elle y débuta avec un salaire de 640 000 F CFA, quatre fois plus que ce que gagnait son fiancé dans un institut supérieur de la ville. Tout allait bien pour le couple maintenant. Leurs jumelles, étaient désormais bien nourries, bien soignées et donc bien joufflues. De nouveaux projets pouvaient voir le jour... Ils formaient une petite famille adorable avec leurs deux filles de 4 ans. Après une année de service, la jeune secrétaire pris ses congés annuels et en profita pleinement. De retour des congés, une note de service l'attendait: elle devait désormais travailler pour un nouveau DG. Dès les premiers jours de travail, la jeune femme n'apprécia pas du tout la conduite de ce dernier. Il semblait tout se permettre, son nouveau chef : il aimait l'appeler mille fois dans son bureau et parfois pour rien, la faire travailler
le de couple bamaroun@yahoo.fr
Le mariage : un équilibre
Le mariage, en tant que forme de lien intime entre un homme et une femme, correspond à une loi naturelle et générale qui concerne toutes les créatures de Dieu dans cet univers : « Et de toute chose, Nous avons crée deux éléments de couple, peut-être vous rappellerez-vous » S51, V49. Ce besoin de l’un envers l’autre est une loi divine et naturelle, et pour que cette unité fonctionne, il faut que le lien soit solide et
iimnmmwww.w
COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social ADJAME Boulevard du Général de Gaulle Adjamé Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Tél : (225) 20 37 47 85 Z 20 37 50 78 - Email : esf@aviso.ci . ^A"^/'feî ?to^few«A' rm<^♦•'^w’
jusqu'à des heures indues, toucher ses épaules... et même ses cheveux. La jeune femme n'hésita pas d'en parler à son homme. Ce dernier, chrétien et juriste, eut ces mots sages, à son égard: - Sois forte, Mireille. Je prie tous les jours pour que la Sagesse de Dieu ne te quitte jamais, et que Sa Crainte t'inspire toujours... Afin que "ton oui soit toujours oui, et que ton non soit toujours non". Au fil des jours, les heures de service devenaient pour Mireille, insupportables. Un matin, son chef l'appela pour lui faire cette offre alléchante:
- "J'ordonne de doubler votre salaire, si vous acceptez mon invitation, ce soir. Je veux faire de vous ma femme, madame. Vous ne méritez pas ce vaurien que j'ai vu devant le parking, la semaine dernière... Il ne fera que vous moisir".
- « Patron, avec tout le respect, mon homme me suffit. Mon salaire aussi », lui avait-elle poliment répondu. Le lendemain, Mireille, se sentant harcelée et poussée à bout alla déposer sa démission, en confiant sa décision à Dieu Seul. Une décision grave et inédite, qui eut les répercussions qu'elle
demeure toujours aussi fort, aussi bien dans les moments d’amour intense que dans les moments difficiles de mésentente :Aicha, l’épouse du Prophète (saw) rapporte que le Prophète(saw) lui a dit : « Quand tu es contente de moi, tu dis : Par le Dieu de Mohammad, et quand tu es fâchée contre moi, tu dis : par le Dieu d’Abraham » ; elle répondit : « Oui, mais par Dieu, Envoyé de Dieu, je ne boude que ton nom ». Cette attitude de justice de Aicha
eut. Dans son foyer, dans son entourage et au sein de sa famille. Heureusement que cette résolution n'affecta en rien l'harmonie du couple.
Des mois de galère se succédèrent ensuite... Des moments de misère, parfois intenses. C'est durant cette période difficile, qu'elle apprit aussi des rumeurs sur la séropositivité de son ancien chef. Puis un jour, son homme reçu le coup de fil de sa vie: son oncle qui venait d'être nommé ministre des affaires étrangères lui proposait d'aller assumer les fonctions d'ambassadeur de son pays aux États-Unis. Dans la vie, si tu dois prendre une décision pour sauver ta dignité, celle de ta famille ou celle d'un ami, n'hésite jamais ! La bénédiction de Dieu suit toujours de telles décisions-Mieux vaut être celui qui est trahi que d'être celui qui trahit. Chères sœurs, amies ... gardez à l’esprit que tout se paye ici bas même si vous pensez que personne ne vous voie. La fidélité et la loyauté payent toujours...
DIEU est amour.
Rodrigue Fatoumbi
est en fait le fruit d’une éducation islamique équilibrée où l’on sait exprimer ses sentiments sans tabou, ni fausse pudeur, ni amalgame entre ce qui est permis et ce qui est interdit de divulguer, une éducation qui reconnaît la faiblesse humaine et la juge à sa juste mesure sans tomber dans l’excès de certaines attitudes extrêmes : on aime à fond ou on déteste à fond !
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HE DE LA COMMUNAUTE ▼
MAKKA
CEREMONIE OFFICIELLE DE LA JOURNEE D’ARAFAT
L’Ambassadeur TOURE Vazoumana invite les pèlerins à prier pour la paix en Côte d’ivoire
Envoyé spécial
Lundi 14 octobre 2013, les pèlerins du contingent ivoirien étaient présents sur le mont Arafat pour le Hadj à proprement dit. Car “le Hadj, c’est Arafat” rapporte le Prophète de l’islam (saw).
de présence pendant cette journée à Arafat. Les pèlerins ivoiriens, quant à eux, ont célébré cette journée à travers une cérémonie officielle présidée par les autorités du Hadj. D’abord, c’est la prière cumulée de Zouhr et Açr dirigée par Cheick Boikary Fofana qui a donné le coup d’envoi. Tout juste après, Les autorités
impliquées
dans
loin des regards des autres, pour se consacrer entièrement à la prière et aux invocations.
Kanaté K. (envoyé spécial)
Envoyée spéciale
Le mont Arafat est une colline de 70 mètres située à l’est de Makkah. Ce mont est aussi appelé Jabal Rahma (montagne de la Miséricorde) car c’est le mont où se sont rencontrés Adam et Eve après leur descente sur terre, selon l’histoire. Pour l’Islam, l’étape d’Arafat marque le Hadj selon les paroles du Prophète (saw). C’est pourquoi, le 9è jour du mois de Dhul Hijja, tous les pèlerins se donnent rendez-vous sur ce mont afin de récolter les mérites. Mêmes les malades sont transportés dans les hélicoptères ne serait-ce que pour faire acte
l’organisation du Hadj ont saisi l’occasion pour exprimer leur sentiment de satisfaction quant à l’organisation de l’édition 2013. D’abord, Cissé Abdul Karim, Consul Général de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite a encouragé tous les acteurs à poursuivre les efforts pour améliorer davantage les conditions de vie des pèlerins ivoiriens. Dr Cissé Losséni, Commissaire du Hadj a réitéré son engagement ainsi que celui de tous ses collaborateurs à mieux servir les pèlerins ivoiriens pour un « hadj sans
bruit
S.E.M. Touré
Vazoumana, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite a traduit les messages de paix du
Cheick Aboubakar FOFANA (Président du COSIM), S.E.M. Touré Vazoumana et le Directeur des cultes, Bamba Messamba
Président de la République, Alassane Ouattara. Profitant de cette journée de Arafat où les bénédictions sont exaucées, il a demandé aux pèlerins ivoiriens de prier pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. Boikary Fofana, président du COSIM, quant à lui, a mis un accent sur la perte des valeurs par la jeunesse ivoirienne et en particulier celle de la
communauté musulmane. Ainsi, il a demandé aux invités de Dieu, les pèlerins, de prier pour cette jeunesse pour un retour aux valeurs islamiques. Notons qu'après ces allocutions, la journée s’est poursuivie avec la lecture intégrale du Saint Coran par les imams. Aussitôt la séance de bénédictions terminées, chaque pèlerin s’est aménagé un espace,
IHËIÜlPREPARATIFS POUR LE RETOUR AU PAYS
Les pèlerins, entre la mosquée et le shopping
On peut le dire, le Hadj édition 2013 vient de mettre le voile. A présent l’heure est aux préparatifs pour le retour au bercail. Les pèlerins ivoiriens, quant à eux, s’y apprêtent chacun allant à son rythme.
Mais bien avant, les pèlerins ont pu recevoir leurs valises uniformisées tel que promis par Air Côte d’Ivoire. Il s’agit de deux valises de 28 et 18 kilogrammes. Pendant cette distribution, les autorités ont interpellé les pèlerins sur le respect de la franchise des bagages à savoir 40 kilo en soute, et 10 kilo en main. Pourront-ils le respecter ? Le futur nous le dira. Toutefois, les autorités ont pris la décision ferme de respecter coûte que coûte cette franchise sans état d’âme.
Par ailleurs, quels sont les comportements d’achat des pèlerins en cette période de fin du Hadj ? À cette question, les tendances divergent en fonction de la catégorie sociale, mais aussi selon le genre. Ainsi, Hadja Bamba que nous avons rencontré en plein shopping sous le soleil de plomb de la Mecque,
Les pèlerins achètent les présents avant leur retour au pays
indique faire des achats essentiellement pour les fidèles de sa mosquée. Et parmi ses achats, on retrouve des nattes de prière, des chapelets et des boubous pour les tout petits. Idem pour Hadja Ouattara mais à une différence près. En effet, elle dit acheter quelques articles pour les proches parents de sorte que chacun ait un petit souvenir de son séjour à la Mecque. “ À chacun un petit cadeau” selon ses termes. Si le portefeuille des femmes se trouve en bonne santé, ce n’est pas le cas pour certains hommes. C’est le cas de El Hadj Touré Adama qui se
CHRONIQUE HADJ
Médine, de la cité croyante à la cité des Affaires
Les années se succèdent à Médine, mais elles ne se ressemblent pas. Médine est reconnue pour être la ville hospitalière à l’Islam quand le Prophète (saw) fut chassé de la Mecque. Aujourd’hui, elle est en passe de devenir un grand centre d’affaires. Quoi de plus normal quand on sait l’économie qu’engendre le pèlerinage. Car bien qu’elle
ne soit pas obligatoire du milliers de partout dans
une étape Hadj, des musulmans le monde
viennent y séjourner avant de mettre cap sur la Mecque. Et durant ce séjour, les activités commerciales vont à bon train. Ce sont les commerçants qui se frottent le plus les mains ; quelle que soit l’ampleur de leur activité commerciale, tous tirent
profit. C’est ainsi que des pèlerins africains, ayant détecté le besoin, y exposent non seulement des marchandises, mais aussi des mets typiquement africains. La cible, quant à elle, répond favorablement à cette offre coïncidant à son goût. Toutefois, quand le muezzin appelle la prière, l’on se croirait dans un cimetière tellement la ville se vide de son monde. Tous prennent le chemin de la mosquée laissant derrière commerce, causerie, ou autre activité pour répondre à l’appel de Dieu. Mais une fois la prière terminée, toutes les activités reprennent de plus belle comme si la ville n’avait jamais été désemplie.
Kanaté K. (envoyé spécial)
la veille de son départ pour faires des achats ; toujours en espérant une baisse des prix des marchandises. Mais
quelque
soit
les
circonstances, il révèle qu’il devra acheter quelques articles à titre symbolique pour “sa petite famille” et ses amis qui l’ont soutenus à travers des bénédictions lors de son départ en Terre Sainte.
Rappelons que le retour du contingent ivoirien est prévu du vendredi 25 octobre au 03 novembre 2013. C’est un contingent fort de 4520 pèlerins.
ZOOM SUR : RADIO MINA
Kanaté K. (envoyé spécial)
plaint du prix excessif des articles. C’est d’ailleurs pourquoi, El Hadj Bakayoko Kassim, lui, préfère attendre
Les pèlerines intéressées par les marchandises de la Mecque
l
El Hadj Aldiouma Bocoum et Imam Saïd Konaté (Président de la Commission Transport)
”Radio Mina” est un moyen d’information mis en place depuis plusieurs années par le Commissariat du Hadj durant le séjour de Mina afin d’informer les pèlerins ivoiriens sur tout ce qui concerne leur prise en charge.
L’étape de Mina fait partie des rites du Hadj. Mina est une cité temporaire de tentes élevées pour accueillir durant 2 ou 3 jours des millions de pèlerins.
La vie sous ces tentes se déroule normalement comme ailleurs. La lapidation des 3 stèles représente une des activités importantes de ce séjour. Le contingent ivoirien, quant à lui, a mis une longueur d’avance sur les autres communautés en améliorant ses moyens de communication parmi lesquels se trouve en pôle position “Radio Mina”. En effet, c’est un ensemble de haut-parleurs (mégaphones) accrochés à l’entrée de chaque tente des pèlerins.
Des séances de prêches du département Fatwa, l’appel à la prière, la psalmodie du Saint Coran, l’hygiène et la santé, et des communiqués sur les objets perdus sont les principaux programmes de la radio. Les pèlerins, de leur côté, se disent satisfaits de ce moyen de communication car permettant d’informer tout le monde en un temps record. Cependant, certains relèvent quelques insuffisances à améliorer. “ Les émissions coïncident parfois avec le temps de repos ou de zikrs”, confie un pèlerin sous le sceau de l’anonymat.
Kanaté K. (envoyé spécial)