Islam Info #413

Title

Islam Info #413

Publisher

Islam Info

Date

October 9, 2013

issue

413

number of pages

12

Subject

Groupe Scolaire IQRA

Hadj

Enseignement confessionnel islamique

Islamisme

Fondamentalisme islamique

Rights

Rights Holder

Éditions ALIF Islam Info

Language

Français

Source

Frédérick Madore

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-issue-0001086

content

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1 Hors numéros spéciaux
everywhere you go
INFO
DUARABA04 ZOULHUJAH AU TARATA 10 ZOULHUJAH 1434H
❖Tabaski:Mardi 15
Octobre 2013
❖Jour d’Arafat (Jeûne facultatif):
Lundi 14 Octobre 2013
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Islam Info vous souhaite bonne fête de Tabaski
FETE DE LA TABASKI
lesdsposilions à prendre
P9
L’aboutissement d’un long processus m
Western Union se rapproche de ses clients en Afrique
P12
Sens, valeur et Mérites ps
Islam Info N° 413 du Mercredi 09 au Mardi 15 Octobre 2013
du Araba 04 Zoul Hijja au Tarata 10 Zoul Hijja 1434 H
I ETTE SEMAINE
Palmer31
51 LIRE îPîROC^î/fME^
A lire cette semaine
Annoncé pour le lundi 14 octobre prochain, le jour d’Arafat reste un moment de haute portée spirituelle pour les musulmans. C’est pourquoi, dans le Chapelet, l’Imam BALLO Mourlaye revient sur le sens et l’enjeu de ce jour béni. Quant à l’Imam Méité, dans Spiritualité, il nous enseigne sur les fondements, les caractéristiques et le sens de l’événement suivant le jour d’Arafat, à savoir la fête de Tabaski. Vous trouverez ces enseignements aux pages 3 et 9. Dans le Sermon, la suite et la fin de l’article sur le Coran comme source de paix et de sécurité, vous ait donné.
Dans le Saviez-vous, Abou Ismaël nous enseigne que la Mecque est l’axe du monde et répond à la question de savoir s’il faut aller à la Oumar et au Hadj avec un prêt obtenu en sachant bien que vous avez des dettes.
Dans Vie de la Communauté, vous avez la suite de l’interview exclusive consacrée au Président du CHAMCI, El Hadj BA Karamoko, qui pour la circonstance, s’est converti en auteur de l’œuvre intitulé : "Du roseau du
baobab”. Par ailleurs, vous avez le compte rendu de l’opération de don de sang organisée par les scouts musulmans dans la commune de Koumassi. Et sachez qu’à Williamsville, il y a eu l’investiture de la Présidente des femmes Tidjanites.
En Focus, Kemebrama revient sur le long processus qui a aboutir à la reconnaissance des écoles confessionnelles islamiques dans notre pays. De l’école Medersa, en passant par les écoles coraniques, les établissements confessionnels islamiques font partie du système éducatif national, et ce grâce à la détermination et l’abnégation des acteurs du système éducatif musulman, mais aussi grâce à la politique d’intégration et de scolarisation de tous les enfants de Côte d’Ivoire, par le gouvernement.
Nos reporters en terre sainte d’Arabie Saoudite font le point des activités des pèlerins et du commissariat du Hadj.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha Allah
L’interview accordée au chantre ABDUL Hachir
> Sa carrière artistique
> Le bilan de son premier album
> L’état du 2ième album
> Son concert du 18 octobre 2013
UNE INTERVIEW A LIRE ABSOLUMENT
(Dans ‘Islam ‘Info
COMMUNIQUE
Islam
■m^HBHililTTHliLJlHUa
Le Comité Exécutif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) informe toute la communauté musulmane et non musulmane qu’il dispense à travers son Département des Affaires Académiques (DAA-A) des cours de renforcement académique et religieux à domicile.
Le Département des Affaires Académiques de l’AEEMCI (DAA-A) dispose d’un staff d’experts polyvalents.
Vous qui souhaitez concilier harmonieusement étude académique et formation spirituelle, ce programme est le vôtre.
Le Département des Affaires Académiques de l’AEEMCI, c’est une expertise au sein du label AEEMCI...
Pour des informations complémentaires s’adresser au siège de l’AEEMCI sis à la mosquée An Nour de la Riviera IL
Contacts : 22 43 47 58 /58 18 46 36/ 06 33 92 33 /55 02 55 54
A l’occasion de la fête de la Tabaski, Hachir Production présente le concert dédicace du 2ème album Constats et Cris de cœur d’Abdoul Hachir (la confirmation) Inch’Allah le vendredi 18 Octobre 2013 à partir de 19h à la Caistab au Plateau.
Prix d’Entrée : 5000 Frcs ou 7000 Frcs vous avez droit à 1 CD.
Artistes invités : Alima Coulibaly, Mal Adamo, Kaboré l’intellectuel et bien d’autres.
Lieu de vente : Hassan Adjamé , Mosquée Aghien , Radio Al Bayane...
Infoline: 07431911 -57 42 57 19-01155966
Venez céCébrez (a ‘Tabaski dans (a gaieté H!
COMMUNIQUE
I
Premier groupe de presse Musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
Tél. : ( 225) 22 42 43 21
DIRECTEUR DE PUBLICATION
CISSE Mamadou
Cel:05 94 33 82
Email: mamacis6c@gmail.com
DIRECTEUR DE REDACTION
DOUMBIA Ibrahim 05 07 37 36 idkalilou@yahoo.fr
REDACTEUR EN CHEF
KOULIBALY Y Khayder Cel. : 06 24 71 18 kkader02@yahoo.fr
SECRETAIRE GENERAL DE REDACTION
El Hadj Ouattara Dabila informe le public que son livre intitulé «Histoire de l’Islam en Côte d’Ivoire» est disponible aux points de vente suivants:
Les librairies de France au Plateau et à Cocody, le siège du bureau national de l’AJMCI à Treichville, la mosquée SICOGI-LEM, en face de l’antenne (Yopougon), les librairies islamiques des mosquées de cocody, le kiosques de la radio Al Bayane.
Contacts :
TOURE Fousseny Palmer31@yahoo.fr 1
Cel. : 09 55 51 56 I
DEPARTEMENT COMMERCIAL
CISSE Aïchata
Cel. : 08 89 36 58/66 89 53 01
commercialislaminfo@yahoo.fr
SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION
. Boulevard Latrille ll-PlateauxAghien
E-mail : islaminfoci@yahoo.fr
I Site web :
■ http : www.islaminfos-ci.org
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OUATTARA Oabila
Histoire de l'Islam en Côte d'Ivoire
Pénétration et évolution
। Maison de l’Afrique MADINGO
Tél. : 22 48 48 88 Fax : 22 48 48 84
IMPRESSION
। FRATERNITE MATIN
DISTRIBUTION
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Edipresse 09 BP 254 Abidjan 09 Tél : (225) 22 40 42 42 Fax : (225) 22 44 56 57
EDITEUR
! LES EDITIONS ALIF SARL au capital de 5.000.000 FCFA
• DG des Editions Alif:
I E. D. Othman
। Autorisation de publication
. N°255/DGADAGP/SDPR/SAG d 29 Mars 2006. Dépôt légal N°
I 7924 du 28 Février 2006.
| N°CC:0812725S
■ RCCM : CI-ABJ-2008-B-3439
TIRAGE
5 000 exemplaires
Islam Info N° 413 du Mercredi 09 au Mardi 15 Octobre 2013 - du Araba 04 Zoul Hijja au Tarata 10 Zoul Hijja 1434 H
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ERMON
Imam Mette Al Imam
Chapelet
Imam Mette Al Imam
Le sacrifice du mouton de la tabaski
Les mérites du jeûne du jour d’Arafat
Louanges à Allahou Soubhanahou Wata Allah, Allah qui nous a honorés avec ce grand mois sacré dont les dix premiers jours sont des jours de grande élévation spirituelle pour les pèlerins en particulier et pour tous les musulmans en général. Que la paix d’Allah et sa miséricorde soient accordées à son illustre Envoyé Mohamad (saw) ainsi qu’à toute sa famille et ses nobles compagnons.
Aujourd’hui, il est question du sacrifice du mouton de la fête de la Tabaski. En quoi consiste ce sacrifice ? Quand faut -il le faire ? À quel jour correspond le jour d’Arafat ? Quelle différence entre le jour d’Arafat et le jour de la Tabaski ? Autant d’interrogations auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses Inch Allah.
En Islam, il existe deux fêtes, la fête d’AI Fitr ou Ramadan et la fête du sacrifice ou Tabaski. C’est au cours de cette 2ème fête que les musulmans sont appelés à immoler une bête.
Il faut dire que la fête du sacrifice correspond le jour où les pèlerins, à la Mecque sacrifient, en offrande à Dieu, une bête. Tous les croyants répondent au même appel et font de même. Ce sacrifice
IN MEMORIAM
dMsmtUântF^
Inna CiCabi wa inna iCebi raljioun 13 octobre 2008-13 octobre 2013 iCy a CINQ ans, iCapCu à ACCabSoubbana tua taaCa le rappeCer à Lui sonfilèCe et fervent serviteur, notre bien aimée :
CHadja <T<HAO<R£ CHadiara née KONARE ^infirmière D.F Spécialiste
F^APrésidente de lAFMFJ (Association les Femmes
Musulmanes le la Fiviera 3)
Fn ce jour anniversaire, FCFCalj (Docteur FFAOFF A lama,
constitue la dernière étape du pèlerinage.
EN QUOI CONSISTE CE SACRIFICE ?
Le sacrifice consiste à immoler un mouton, un bœuf ou un chameau. Il est préférable que le sacrifice ait lieu le jour de l’Aid Al Adhâ, après la lapidation de la stèle d’AI Aqaba. Tous les pèlerins sont concernés par l’achat d’une bête pour leur sacrifice. Mais si le pèlerin n’a pas les moyens de faire l’offrande du sang, il devra jeûner 3 jours à la Mecque et 7 jours après son retour chez lui. Ce sacrifice est une occasion pour le croyant de prendre conscience de sa pureté. Ace propos, d’après Aboû Hourayra, l’Envoyé d’Allah (SAW) a dit : "Quiconque, faisant le pèlerinage à ce temple, se sera abstenu de tout péché, rentrera chez lui dans l’état où il était le jour où sa mère l’a mis au monde” N’est ce pas là une deuxième naissance ? Et au cours de son dernier pèlerinage, il a dit dans son discours : "ô fidèles ...votre sang, votre fortune et votre honneur doivent vous être sacrés, comme vous est sacré ce jour, dans ce pays, en ce mois”, le Prophète(SAW) répéta ces mots à plusieurs reprises, puis il leva la tête au ciel et dit : "ô mon Dieu, ai-je rempli ma mission ? Que celui qui est présent informe celui qui est absent.
Après moi, ne redevenez point infidèles ; qu’aucun de vous ne frappe le ou d’un autre parmi les siens”.
Tous ces propos nous montrent l’importance du sang. Oui notre sang doit nous être sacré. Voilà le sens profond du sacrifice du mouton, son sang est versé pour empêcher le notre de couler. Ce sacrifice symbolise aussi le sens de la fidélité. Nous répondons fidèlement à Dieu comme Abraham et son fils.
QUELLE DIFFERENCE Y AT-ILENTRE LE JOUR
DE ARAFAT ET LE JOUR DE LA FETE DE TABASKI ?
Il faut savoir que le jour d’Arafat correspond au 9ème jour de zoul Hiija. C’est le jour où tous les pèlerins se regroupent sur le Mont Arafat sans exception pour invoquer Allah. Et, le jeûne de ce jour est recommandé pour ceux qui ne sont pas pèlerins. Le Prophète(SAW) nous dit à ce sujet : "le jeûne du jour de Arafat annule les péchés de 2 ans ; l’année écoulée et l’année à venir”.
Quand au jour de la fête de la Tabaski, il correspond au 10ème jour de zoul Hiija. Ce jour indique la fin du pèlerinage.
Qu’Allah nous donne la compréhension.
Imam Ballo Mourlaye
Dans la première décade sacrée du mois de Dhû Al Hadja, le jour de Arafat, correspondant au 9éme jour et coïncidant avec le deuxième jour du pèlerinage, est une journée intensément bénie.
1-AUX PELERINS
Le jour de Arafat symbolise de jour du Jugement Dernier et nous rappelle notre rencontre avec Allah Tout Puissant.
LE JOUR D’ARAFAT : JOURNÉE DE GRÂCE PROPICE
Le jour de Arafat est une journée de Grâce propice aux invocations et aux prières et où les pêchés sont pardonnés. C’est également une journée de fête pour les pèlerins et de jeûne pour le reste des musulmans. Allah Tout Puissant a juré par ce jour dans le Saint Coran en raison du grand nombre de ses bienfaits, de la descente des Anges et de Sa Grande Miséricorde.
LE HADJ, C’EST LA STATION ARAFAT
Dans le Hadj, le jour de Arafat représente le rite le plus important. Selon Le Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam : « Le pèlerinage, c'est la station à Arafat. » (Rapporté par l'imam Tirmidhi).Voici quelques recommandations pour les pèlerins durant le jour de Arafat :Si c’est possible, il est préférable que le pèlerin descende à Namira, une fois arrivé à Arafat et qu’il y reste jusqu’à ce que le soleil commence à quitter le zénith selon la Sunna Prophétique.La station de Arafat est un rite qui débute au moment où le soleil commence à décliner de son zénith. C’est un moment propice aux invocations et à la Talbiya.
CE QUE DIT LA
TRADITION PROPHÉTIQUE SUR LE RÔLE DE L’IMAM
APRÈS LA PRIÈRE DE DHOUR
A l’heure de la prière du Dhour, la Tradition Prophétique veut qu’un imam fasse un sermon aux pèlerins leur expliquant les mérites du jour de Arafat et des jours suivants ainsi que ce qui leur est prescrit ou interdit. Dans ce discours, l’Imam devra exhorter les pèlerins aux bien et leur rappeler les principes et devoirs de l’Islam envers leur Seigneur, leurs familles, leurs proches et envers les tous autres musulmans. Une fois les prières du Dhû’hr et du Âsr accomplies et raccourcies ensemble, le pèlerin pourra profiter de sa présence à Arafat, orienté vers la Qibla avec les deux mains levées, pour s’adonner la Talbiya et aux invocations, en glorifiant Allah Tout Puissant et en lui demandant Grâce pour ses pêchés passés et futurs, et ce jusqu’au coucher du soleil. Le Saint Coran ainsi que la Tradition Prophétique recensent un certain nombre de Textes au sujet des mérites du jour de Arafat.
2- AUX FIDELES MUSULMANS
Jeûner le 9ème de Dhoul Hidja, c'est à dire le jour de Arafat est une sounna. Le mérite de jeûner ce jour n'est pas à négliger car Allah, s'il accepte ton jeûne sincère, Te pardonnera tes péchés de l'année écoulée et celle à venir.
QUELQUES RECOMMANDATIONS
1. Multiplier le takbîr et les évocations (dhikr) : Prononcer les formules de rappel : Dire « AllahuAkbar » (Takbîr), « Lâ llâha lllallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh » (Tahmîd).
2. Le jeûne : Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja) Jeûner ce jour est une Sunnaconfirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète : « J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » Rapporté par Muslim.
3. Accomplir la ‘omra et le hajj : Abu Hurayra rapporte du Prophète qu’il a dit : Accomplir la ‘Umraefface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. » Rapporté par Al Bukhârî et Muslim
4. Multiplier la récitation du Coran : Le Prophète a dit : « Celui qui récite une lettre du livre d’Allahobtient une bonne action, et toute bonne action est récompensé au décuple » Rapporté par AbouDâoud et At-Tirmidhi.
5. Sacrifier une bête : C’est la sunna de notre père Ibrâhim. selon le hadith d’Anas qu’Allahl’agrée - que le Prophète a sacrifié deux béliers à cornes de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhu Akbar. » Rapporté par Al Bukhârî et Muslim.
6. Augmenter les bonnes actions et les œuvres surérogatoires.
Le Messager d’Allah a dit : La meilleure des invocations est celle prononcée à Arafat et le meilleur [rappel] que Moi et les Prophètes précédents aient prononcé : « Il n’est de Divinité qu’Allah, seul et sans associé. Il possède la Royauté, Il possède la Louange et II est capable de toute chose. ».
Source: UOIF
Alliées à Abidjan, Foua^é et FengréCa, rappellent à tous ceuAqui font connue et aimée Ce souvenir le cette louCoureuse épreuve, et Ces prient l'avoir une pensée pieuse et le faire les bénélictions pour Ca léfunte. ACFatiba.
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Tsla^
Spiritualité
Surate de la semaine
Abou Ismaël
SOURATOU-R-RAHMANE -N°55- LE TOUT MISERICORDIEUX (SUITE)
TRANSCRIPTION 66 A 70
TRADUCTION 66 À 70
testions - Réponses
Abou Ismaël
V .66: FîhimaAynâni Naddâkhatâni
V .67: Fabi'ayyi 'âlâ'i Rabbikoumâ
Toukadhibâni
V .68: Fîhimâ Fâkihatoun Wa Nakhloun Wa Roummânoun
V .69: Fabi'ayyi âlâ'i Rabbikoumâ
Toukadhibâni
V .70: Fîhinna Khayrâtoun hisânoun
V .66: Dans lesquelles il y aura deux sources jaillissantes.
V .67: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
V .68: ils contiennent des fruits, des palmiers, et des grenadiers.
V .69: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
V .70: là, il y aura des vertueuses et des belles.
(à suivre)
Ladiths de la semaine
Abou Ismaël
Médine expulse les impuretés
D'après Djâbir, un Bédouin vint trouver le Prophète et lui prêta serment de fidélité pour l'islamisme. Le
lendemain, ce Bédouin, ayant la fièvre, revint et dit par trois fois : "Relève-moi de mon serment." Le Prophète refusa en disant : "Médine est comme le soufflet de forge ; elle expulse ses impuretés et elle affine ses vertus." (Boukhari)
oua de la semaine
Abou Ismaël
La meilleure invocation est celle qu'on formule le jour d'Arafat et la meilleure que les Prophètes qui m'ont précédé et moi avons dite ( est ) :
« Lâ ilâha illal-lâhou wahdahou lâ charîka lahou, lahoul-moulkou wa lahoul-hamdou, wa houwa alâ koulli chaï'in qadîr »
Traduction : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, l'Unique, sans associé. A lui la Royauté, à lui la Louange, Il est de toute chose capable.
e Saviez-vous?
Abou Ismaël
La Mecque, l’axe du monde
peuvent y trouver asile, ainsi
que
les
pourchassées.
bêtes
A La
Pour les musulmans, La Mecque est le centre du monde. Identifiée au « nombril de la terre » (surrat al-ard) (...), La Mecque a pour nom coranique Umm al-qurâ (Coran 6 :92), c’est-à-dire « la Mère des cités », la ville primordiale qui est à l’origine de toutes les cités du monde. Quant à la Kaaba, qui se trouve objectivement au centre de La Mecque, elle se situe sur l’Axe du monde. Elle ne représente que le substitut terrestre des Kaabas célestes et surtout du Trône divin, qui domine et englobe tout à la fois ces sanctuaires. Les Kaabas célestes symbolisent les états multiples de l’être produits par la Manifestation universelle axiale. De même, les tournées rituelles (tawâf) des pèlerins autour de la Kaaba ne font que reproduire les tournées que les anges accomplissent en permanence autour du Trône. Tous les pèlerins, il va sans dire, ne sont pas conscients de la portée métaphysique et cosmique des rites du Hajj. Quoi qu’il en soit, un des spectacles les plus impressionnants qui soient offerts dans le sanctuaire de La Mecque est ce mouvement circulaire incessant des pèlerins autour de la Kaaba : il se poursuit jour et nuit, puisque la circumambulation fait également partie du petit pèlerinage (‘umra), lequel, à la différence du Hajj, peut
s’effectuer durant toute l’année.
D’évidence, on n’accède pas au Centre du monde sans provoquer une rupture avec la vie profane. L’état de
sacralisation
(ihrâm)
retranche le pèlerin de sa condition ordinaire pour le remettre en harmonie avec celle de l’état primordial, matérialisée par le territoire sacré (haram) entourant La Mecque. L’entrée en état d’ihrâm se fait à l’un des points précis situés sur le périmètre de ce territoire, en fonction de l’origine géographique. Pour ce faire, le pèlerin se purifie par une ablution complète, et revêt un vêtement particulier, sans couture et de couleur blanche. A partir du moment où le pèlerin a formulé son intention (niyya), il s’interdit certains actes comme les relations sexuelles, la coupe des cheveux ou des ongles. Le territoire sacré, quant à lui, est régi par des règles spécifiques, qui se conçoivent bien lorsqu’on écoute cette parole du Prophète : « Dieu a consacré ce territoire le jour où II a créé les cieux et la terre. Il demeure donc sacré, de la sacralité même de Dieu, jusqu’au Jour de la Résurrection ». On ne peut donc ni faire entrer ou sortir la terre qui se trouve dans ce territoire, ni y chasser les animaux sauvages, ni arracher les plantes qui y poussent naturellement. Les criminels
Mecque, les fautes ont plus de poids qu’ailleurs, car l’homme est mis directement dans la Présence divine. Quiconque connaît les lieux saints de l’islam peut attester que La Mecque est le lieu de la Majesté divine (al-Jalâl) implacable, abrupte, tandis
que Médine, la ville
Prophète, Miséricorde Rahma). La quête
incarne divine
islamique
du la
(al-
de
l’Unité se manifeste avec une clarté quasi géométrique. Dieu est Un, et tout ce qui existe s’unifie en s’orientant vers cette unique origine. Toutefois, à l’intérieur de la Kaaba, l’orientation rituelle n’a plus lieu d’être, car les différences de directions sont abolies. Au centre du monde, les contrastes ou oppositions qui caractérisent ce dernier ne sont plus subis mais librement assumés.
proviennent de toutes les régions du monde, puis y retournent, quelque chose du Centre est ainsi disséminé à la périphérie. Par cette action répétée chaque année, la totalité de la communauté musulmane se trouve purifiée. Une parole du Prophète témoigne de cette diffusion concentrique de la baraka du Pèlerinage : « Nul pèlerin, affirmait-il, ne prononce la talbiya (...) sans que les pierres, les arbres ou les mottes de terre se trouvant à sa droite et à sa gauche ne prononcent eux aussi la talbiya jusqu’aux confins de la terre ». Tout endroit sur la terre, en effet, est rattaché de façon immédiate au Centre mecquois, et c’est en ce sens que le Prophète disait : « Dieu a favorisé ma communauté en lui
Question : J’ai obtenu un prêt (...) et voudrais aller faire la Oumra. Je sais que je dois régler toutes mes dettes avant d’aller accomplir le pèlerinage ou la Oumra... Pouvez-vous me dire comment m’y prendre selon les enseignements de l’Islam ?
Réponse : Louange à Allah
S’agissant du pèlerinage, il n’incombe pas à celui qui est confronté à des difficultés financières. Mais qu’est-ce qui est prioritaire ? Le règlement des dettes ou l’accomplissement du pèlerinage ? Selon l’avis le mieux soutenu le règlement de la dette l’emporte puisque l’endetté n’a pas à accomplir le pèlerinage, celui-ci ayant pour condition d’exigibilité la capacité. Si vous avez à choisir entre le règlement de votre dette et l’accomplissement du pèlerinage, donnez la priorité au premier. Mais si les deux sont conciliables (comme si la dette n’est pas échue ou si le créancier accepte de prolonger le délai de paiement) alors il n’y a aucun mal à effectuer hadj et oumra.
Cheikh al-islam ibn Taymiyya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il est permis à l’endetté qui se trouve dans l’incapacité de régler ses dettes de participer au pèlerinage aux frais d’autrui, pourvu que cela n’entraîne pas la perte du droit lié à la dette. Cette permission
lui est donnée quand il est incapable de gagner sa vie ou quand le créancier est absent de sorte qu’on ne peut pas prélever des gains du débiteur de quoi régler sa dette». (Voir Madjmou al-Fatawa, 26/16).
Tout cela est assorti de la condition d’être
parfaitement capable de régler les dettes échues dont le règlement est demandé, si le débiteur a plusieurs créanciers. C’est encore assorti de la condition de la disponibilité du moyen de transport, du viatique et de ce qui est nécessaire pour le bon déroulement du voyage sans la négligence de la famille ni de ceux qu’on doit prendre en charge. Car il faut leur laisser de quoi satisfaire leurs besoins. Si vous ne le faites pas vous commettez un péché pour avoir négligé ceux qu’Allah vous a fait obligation de protéger. Khaythama a dit : « Nous étions assis chez Abd Allah ibn Omar lorsque son intendant entra Et il lui dit :.
- « As-tu nourri les esclaves ? »
- « Non. »
- « Va les nourrir. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « l’on ne peut pas commettre un péché plus grave que de négliger ceux qu’on doit nourrir »» (rapporté par Abou Dawoud. Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A)
donnant
comme
lossaire Abou Ismaël
Durant les prières rituelles qui se déroulent tout autour de la Kaaba, surtout lors du Pèlerinage où la densité humaine est extrêmement grande, on ressent le flux des prières de tous les musulmans à travers le monde qui convergent, en permanence, vers La Mecque : du fait des décalages horaires, les cinq prières par jour deviennent multitudes. On perçoit alors l’unité de la communauté musulmane et, au-delà, de la communauté humaine.
Puisque les pèlerins
sanctuaire la surface de la terre toute entière ».
La tension des fidèles musulmans vers l’Un s’exprime par leur himma, ou « aspiration concentrative », vers le Centre. L’un des secrets du Pèlerinage, selon Ghazâlî, réside dans ces instants de communion des pensées, et des invocations qui sont adressées à Dieu lors de la «Station à Arafât». La himma y est telle qu’elle provoque, dit-on, la précipitation de la pluie de la Miséricorde. De fait, dans ce climat désertique, le temps est souvent couvert, voire pluvieux, le jour de ‘Arafât uniquement.
(à suivre)
: le terme «SAY »
C’est la course entre SAFAet MARWA : Safa et Marwa sont deux collines entre lesquelles le pèlerin fait 7 allers-retours en souvenir de Hajar (qu’Allah soit satisfait d’elle) qui était seule avec son fils Ismail. Elle courait d’une colline à l’autre pour chercher du secours.
wwffiiim.ii
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E LA COMMUNAUTE
MARCORY
CONFERENCE SUR L’UNITE COMMUNAUTAIRE
amara sangaré : "Nous invitons toutes les sectes à s’unir pour la promotion de l’Islam”
Les étudiants Ivoiriens d’Iran, de la Syrie et du Liban ; ont organisé une série de communication ce dimanche 08 septembre 2013 au Complexe Culturel Al Zahraa de Marcory. Objectif, appeler la communauté musulmane dans toute sa composante, à l’union, à la solidarité et à la cohésion.
Des guides religieux Sunnites, Tidjanites, Chiites, Soufi et autres, sans oublier les disciples ; tous étaient réunis pour parler de paix, de fraternité, d’union et d’acceptation dans la divergence, avec en toile de fond, la promotion et la valorisation de l’Islam. Cet objectif, si cher à ces étudiants, a été traduit par leur porte-parole, Amara SANGARE, qui n’a pas lésiné sur les mots pour exhorter à l’union au sein de la communauté musulmane. Pour lui, il est impératif que toutes les sectes se donnent la main pour le développement de l’Islam. Il
KOUMASSI
OPERATION DE DON DE SANG
Les Scouts Musulmans, fidèles à leur devise humanitaire et sociale
Répondre à l’appel du Directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) pour le manque cruel de sang afin de secourir les nécessiteux, est l’objectif donné par les Scouts Musulmans routiers de Koumassi ; à l’opération de don de sang qu’il a eu lieu le dimanche 22 septembre 2013.
Le siège de l’ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf (CIAK), situé dans la commune de Koumassi, a servi de cadre pour la collecte de sang à destination du CNTS en vue d’une meilleure prise en charge des personnes dans le besoin. Tel est l’enjeu situé par le Président du Comité d’Organisation (Pco), DRABO Souleymane : " Nous, scouts musulmans, par le biais des routiers du groupe scout islamique de Koumassi Grande Mosquée, en collaboration avec les associations islamiques de ladite commune ; avons attendu l’appel du Directeur du CNTS en ce qui concerne le manque cruel de sang pour secourir les nécessiteux”.
Le porte parole des étudiants Amara SANOGO a exhorté à l'union et à l'entente.tif
en appelle même aux étudiants Ivoiriens de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte, à organiser ce genre de conférence afin d’inviter à la cohésion et à l’unité communautaire. Parlant de l’union des musulmans, Cheick Khadim Rassoul Malick KONATE a indiqué que pour parvenir à l’union, il faut être un homme d’union et de vérité, car le premier ne peut
Les populations sont venues nombreuses assister a l'opération de don de sang des scouts
Pour lui, les scouts ne pouvaient rester indifférents face à cet appel humanitaire et social ; ce qui justifie la tenue de cette activité en vue : "d’apporter la joie dans le cœur des personnes en manque de sang” a dit DRABO. Poursuivant, le Pco a indiqué que ce geste s’inscrit dans la droite ligne des missions et orientations du scoutisme, singulièrement musulman. C’est pourquoi, il estime que c’est aussi l’occasion pour eux, de
aller sans le deuxième. Selon l’homme de Dieu, l’union part de la crainte du Seigneur et de la sincérité dans les actes, mais aussi et surtout du caractère des leaders religieux. Il a fini par appeler au respect des guides religieux et du choix opéré par Dieu afin de bénéficier de son assistance et de son soutien. Le second conférencier, Cheick KONATE Hachim, a
réaffirmer leur engagement en ce qui concerne leur devise, à savoir être au service des populations et mettre du bonheur dans le cœur des citoyens. DRABO Souleymane a terminé en réitérant leurs vœux de voir cette activité prospérer, et que cette première coopération entre eux et les associations musulmanes de Koumassi, soit le début d’un long processus au service des populations, notamment vulnérables. Pour les scouts :
quant à lui, pari du rôle des compagnons de Dieu, notamment les membres de sa famille connu sous l’appellation de "Ahloul Baît”. Après avoir mis en évidence leur rôle spirituel, il a insisté sur leur rôle physique, entre autres, la guidance et la bonne conduite des peuples, l’imploration de Dieu pour les hommes, l’enseignement et l’éducation, le règlement des différends et la solidarité entre les peuples. Au titre des allocutions, l’Imam Sékou de la Grande Mosquée de Marcory a exhorté lui aussi à la cohésion et à l’unité communautaire pour une plus grande force dans la prise des décisions au plan national, "Si nous sommes unis, nous vaincrons” a dit en substance l’Imam. Quant à Cheick Ibrahim DIAKITE, Président de la Fondation Ahloul Baît, cette assise est une belle opportunité pour se pardonner et oublier toutes les rancoeurs pour vivre ensemble dans la diversité, en dépit des difficultés rencontrées par les uns et les autres. Une remise
"donner son sang, c’est donner une partie de soi pour sauver des vies”. Interrogée, Dr. AKATCHI épse Kouadio, responsable de la collette pour le compte du CNTS, a rappelé la procédure pour donner son sang, avec en toile de fond, une consultation médicale. Au terme de celle-ci, indique Dr. AKATACHI, une personne peut être apte ou non à donner. Ainsi, sur plus d’une centaine de personnes consultées, seulement près de 3 à 4% ont été inaptes à participer à l’opération de don de sang. Par ailleurs, en termes de pathologies rencontrées, elle a indiqué des cas d’anémies et de fibrome chez les femmes ; et des cas de tension chez les hommes. "Je suis très contente car il y a une affluence. Les gens étaient bien présents avant même notre arrivée. Nous encourageons cette activité et espérons que les poches de sang à notre disposition vont manquer” a conclut Dr. AKATCHI. Ce sont des donneurs visiblement heureux de donner vie et espoir à leurs concitoyens que nous avons laissés sous les bâches dressées à cet effet.
Palmer31
de diplôme aux participants à un séminaire a clôt la série des allocutions. C’est une note de bénédictions des guides religieux présents,
WILLIAMSVILLE
INVESTITURE DE LA PRESIDENTE DE L’AFTCI
Les femmes tidjanites de williamsville au travail
La nouvelle Présidente(en médaillon) a posé avec les membres du bureau
Le samedi 07 septembre 2013, l’Association des Femmes Tidjanites de Côte d’Ivoire (AFTCI) a organisé une conférence à l’occasion de laquelle la nouvelle Présidente a été investie dans ses fonctions.
C’était en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, le Khalife Sonta Moustapha et l’imam Coulibaly Ismaël (Représentant du Président du COSIM).
«L’Union entre les femmes musulmanes en général et les femmes tidjanites en particulier» était le thème à l’ordre du jour. Le Moukadam Brédji Ibrahim (imam à la Mosquée de la prison civile de Yopougon) a su tenir en haleine le public. Celui-ci a enseigné quelques astuces pour une franche collaboration entre les composantes d’une association féminine selon le respect des recommandations divines. En outre, il a enseigné que la tidjania n’est pas différente de l’Islam. Selon lui, le tidjanite est un fidèle musulman qui a atteint un certain degré de croyance en DIEU. Par ailleurs, il a invité les femmes musulmanes à respecter
singulièrement de l’Imam Khoubeiss, que cette journée de communications en faveur de l’unité communautaire, a pris fin. Palmer31
les décisions de leurs époux. A ce propos, il dira en ces termes que : « Une femme musulmane doit demander la permission à son époux avant d’adhérer à la tidjania ». Celle-ci doit être soumise et respectueuse vis-à-vis de son mari. Prenant la parole, la marraine de la cérémonie a saisi l’opportunité pour encourager les femmes à renforcer davantage leur système d’organisation autour d’un idéal commun à savoir l’amour pour DIEU et pour son Messager (saw). Quant à l’imam Coulibaly Ismaël (Représentant du Président du COSIM), le Cheick Boikary Fofana invite les femmes de l’AFTCI à être des ambassadrices de la paix, la cohésion et du dialogue auprès de leurs coreligionnaires musulmanes. A son tour, la nouvelle Présidente de l’AFTCI a remercié ses paires pour lui avoir fait confiance. La bénédiction du Khalife Général des Tidjanites en Côte d’Ivoire, Cheick Moustapha Sonta a mis fin à la cérémonie.
Koulibaly Y Khayder
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Islam Info N° 413 du Mercredi 09 au Mardi 15 Octobre 2013 - du Araba 04 Zoul Hijja au Tarata 10 Zoul Hijja 1434 H
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DOSSIER / EDUCATION
INTEGRATION DES ECOLES CONFESSIONNELLES MUSULMANES DANS LE SYSTEME EDUCATIF NATIONAL
L’aboutissement d’un long processus
La Côte d'Ivoire est déterminée à atteindre la scolarisation universelle d'ici 2015. Pour ce faire, elle s'est engagée à assurer l'éducation primaire à tous ses enfants, sans exclusive. C'est justement ce qui justifie le processus d'intégration des établissements confessionnels islamiques au système éducatif normal. Mais, pour en arriver à ce résultat, il a fallu un long processus Islam info a décidé de revenir sur ce long cheminement.
AU COMMENCEMENT ÉTAIENT LES ÉCOLES CORANIQUES EN CÔTE D’IVOIRE
Pour l’histoire, les écoles coraniques ont été les premières à s’implanter aussi bien en Afrique De l’ouest qu’en Côte d’ivoire. Cette réalité historique s’explique par le fait que l’islam, introduite en Afrique depuis le 10ème siècle, a atteint notre pays au 17ème siècle par le biais du, commerce transsaharien. Par ailleurs, cette religion est
Quelques enfants des écoles coraniques qui s’adonnent à la mendicité à cause de la situation prolétaire de leurs parents
arrivée avec l’écriture et par ricochet, l’enseignement arabe. Or, qui dit enseignement dit école.
Pour ainsi dire, Cette logique historique va permettre l’instauration des premières structures d’enseignement en arabe notamment, les écoles coraniques. Dans cette dynamique, la Côte d’ivoire va connaître de grands centres islamiques avec des écoles assez célèbres dans les villes telles que Kong, Mankono, Samatiguila, Tiémé, Bouna, Bondoukou, pour ne citer que celles-là. La ville de Kong a même abrité une université dont les vestiges existent
actuellement et qui sont entrain d’être remis en état par le conseil municipal de cette cité.
LES PREMIÈRES ÉCOLES FRANÇAISES PROVOQUENT DÉCLIN DES ÉCOLES CORANIQUES
Cependant, avec l’avènement de la colonisation, cette école coranique va connaître son déclin provoqué par l’instauration des premières écoles française en Côte d’ivoire à la fin du 19ème siècle. Pour l’histoire, la première école française sera l’œuvre d’un colon du nom Arthur verdier planteur de son état à Elima dabs la région d’Aboisso en 1886.Ce dernier, premier représentant de la France dans notre pays sera remplacé par Louis Gustave Binger qui prendra le titre de gouverneur de la Côte d’ivoire après l’érection de notre pays en colonie en 1893.
Par la suite, l’école coloniale va s’étendre sur tout le territoire par le biais des missionnaires et du gouvernement français d’alors. Ce furent d’abord des écoles confessionnelles
chrétiennes et ensuite, les écoles laïques Elles formeront les premiers cadres du pays et constitueront la clef de l’ascension sociale. Et c’est dans cette logique que les premiers dirigeants de ce pays seront les purs produits de ce système de formation. Mais au même moment, l’enseignement confessionnel musulman va connaître son déclin provoqué aussi bien par la nouvelle donne que par une politique bien pensée qui a contribué à la contrecarrer. En effet, la France dans sa politique d’assimilation, va se battre contre l’école arabe et par ricochet contre l’islam qui
Les élèves coraniques avec leurs tablettes
a servi de socle idéologique aux résistants africains tels que qu’EI Hadj Omar, Samory, Ahmadou Sékou et autres.
LES PREMIÈRES MEDERSAS APPARAISSENT À PARTIR DE 1940
Paradoxalement, malgré ce déclin, cette école confessionnelle musulmane va tout de même connaître une certaine organisation avec révolution du temps. En effet, autour des années 1940, les premières medersas feront leur apparition en Côte d’ivoire. Elles sont l’œuvre des premiers étudiants en provenance du Maghreb et de l’Arabie Saoudite. Ces structures ressembleront d’une certaine manière, aux écoles conventionnelles en place au niveau des infrastructures avec des salles de classes, des bancs, une administration et un programme d’enseignement. Mais, même à ce niveau, il faut relativiser car les infrastructures en question étaient plus ou moins désuètes. En plus, il n’existait pas un programme commun pour ces écoles. Toujours -est-il que c’était une évolution par rapport au système coranique traditionnel où les enfants étaient enseignés dans des cours, sous des hangars à même le sol et écrivait sur des tablettes.
DE MILLIERS D’ENFANTS SONT « EXCLUS» DU SYSTÈME NATIONAL
D’ÉDUCATION
Ce qui est important à retenir par rapport à ce système éducatif en perte de vitesse, c’est que des milliers d’enfants et d’adolescent(e)s fréquentaient et fréquentent
jusqu’aujourd’hui, ces structures d’éducation non formelles qui n’avaient jusqu’à très récemment aucune reconnaissance officielle et dont l’offre d’enseignement ne recoupait pas les connaissances et les compétences promues dans les programmes officiels. Comme telle, ces enfants étaient des « exclus » du système national d’éducation. Et, les causes de cette situation résidaient en des raisons d’ordre économique de même que du fait de la représentation que certaines communautés avaient de l’école formelle, où elles ne retrouvaient pas toujours les valeurs de référence qui régulent l’éducation d’un enfant.
Dans cette grisaille, jusqu’à un passé récent, seules quelques écoles confessionnelles musulmanes sortaient la tête de l’eau. On peu citer parmi elles, Dar al Hadith et sakafat al islamiyat à Bouaké. Les élèves qui avaient la chance de poursuivre leurs études après le passage dans ces deux structures, allaient se perfectionner dans les pays arabes fautes d’infrastructure de suivi ici au pays. Leur formation de manière générale était théologique.
LE LYCÉE CONFESSIONNEL ISLAMIQUE KAMOUROU DE GAGNOA, OUVRE LE BAL
Ce n’est que dans les années 1990, qu’une école confessionnelle musulmane secondaire, en l’occurrence, le lycée confessionnel islamique Kamourou de Gagnoa, émergera avec un programme étatique combiné avec l’enseignement de
l’arabe Cette école pilote qui tient toujours la barre compte aujourd’hui plus de 450 élèves.
Cette initiative contribuera d’une certaine manière à l’organisation du système éducatif musulman. C’est ainsi qu’en 1994, le Conseil nationale islamique (CNI) posera le problème de l’intégration des écoles musulmanes dans le système éducatif national. Cette démarche aura un début de solution en 1996. A partir de cette date, naîtront les premières écoles
confessionnelles dénommées IQRAfinancées par la Banque islamique de Développement On en dénombre environ une dizaine aujourd’hui. La première école de ce genre, construite à Abidjan dans la commune de Yopougon, alliera les deux programmes et présentera ses élèves à l’entrée en sixième
L’OEECI MET DE L’ORDRE AU NIVEAU DES PROGRAMMES DES ÉCOLES MUSULMANES
Dans ce même élan d’organisation de
l’enseignement islamique, naîtra l’Organisation des établissements
Les élèves coraniques autour de leur Maître
d’enseignement confessionnel islamique, (OEECI.) Cette structure mettra en place un programme commun des écoles confessionnelles musulmanes, des règles de fonctionnement, un examen national, etc. Elle permettra de recenser 1600 écoles coraniques dites Medersa avec un effectif de 1.400.000 élèves. Ce même recensement permettra de dénombrer 335
établissements confessionnels non agréés avec un effectif de 99.152 élèves et 2082 enseignants. Le processus étant ainsi lancé, les autorités religieuses
musulmanes lanceront de multiples appels afin que l’Etat de Côte d’Ivoire se penche sur la situation de quasi exclusion de ces milliers d’enfants musulmans des écoles islamiques exclus du système éducatif ivoirien.
DU13AU14MAI2005: PREMIER ATELIER DE RÉFLEXION SUR LES ÉCOLES ISLAMIQUES
Pour répondre à cet appel, l’Etat enclenchera des réflexions pour la bonne organisation de cette école. Il s’ensuivra une série d’ateliers à partir de 2005 à grâce au soutien du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (l’UNICEF). A cet effet, du 13 au 14 mai 2005, se tiendra un atelier pour favoriser son insertion dans le système éducatif national ; au siège du Bureau international du Travail(BIT) ici à Abidjan , sur le thème « liens fonctionnels entre les écoles islamiques et l’école officielle en Côte d’Ivoire ».Cet atelier tenu sous l’initiative du Ministère de l’Education nationale, en collaboration avec l’UNICEF, visait à identifier le mode de gestion administratif et pédagogique des écoles coraniques, en s’enrichissant
de l’expérience des écoles islamiques déjà en place d’une part et d’autre part de celle des écoles chrétiennes catholiques et méthodistes qui bénéficient, depuis longtemps déjà, de statut d’écoles confessionnelles. L’objectif de cette opération étant de permettre aux enfants fréquentant des structures d’éducation informelles, d’accéder aux connaissances de base consignées dans les programmes des écoles officielles et de suivre le cursus des structures officielles.
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Islam Info N° 413 du Mercredi 09 au Mardi 15 Octobre 2013
du Araba 04 Zoul Hiiia au Tarata 10 Zoul Hiiia 1434 H
DOSSIER / EDUCATION
INTEGRATION DES ECOLES CONFESSIONNELLES MUSULMANES DANS LE SYSTEME EDUCATIF NATIONAL
L’aboutissement d’un long processus
MI-DÉCEMBRE 2008, ORGANISATION DU DEUXIÈME ATELIER
DE RÉFLEXION
Après ce premier atelier, le Ministère de l’Education nationale prendra le dossier à son compte en organisant en mi-décembre 2008, un atelier de réflexion qui va aboutir à la « réalisation de l’étude portant élaboration de stratégies d’intégration des écoles islamiques dans le système d’enseignement officiel » Cette étude sera effectuée par un cabinet spécialisé dirigé par le professeur Kanvaly Fadiga.
UNE GRILLE DÉVALUATION EST ÉLABORÉE
Cette étape permettra de mettre en place une grille d’évaluation portant sur les critères suivants ;
- les infrastructures (titres de propriété, superficies, bâtiments, salles de classe, commodités...) ; les équipements (salles de classe, blocs sanitaire et administratif, aires de jeu..) ;
- les ressources humaines (qualité du personnel administratif et des services, du personnel enseignant, les effectifs et l’âge..) ;
- la pédagogie (langue d’enseignement, disciplines de bases enseignées, emplois du temps..).
PREMIÈRE EXPÉRIENCE PILOTE: 22 ÉCOLES 43
ÉCOLES RETENUES Une première application de cette grille débouchera sur le choix d’une première tranche de 43 établissements islamiques jugés proches des normes officielles. Mais au bout du compte ; sur ces 43 écoles ,22 seront retenues car jugées « acceptable >> Ces établissements bénéficieront d’un accompagnement technique aux plans institutionnel, administratif et pédagogique. Il faut signaler que .les agréments n’ont pas été donnés au premier venu. .Les écoles islamiques qui avaient des lacunes au niveau pédagogique, des
infrastructures et au niveau organisationnel ont été rejetées. Celles qui ont été retenues ont sérieusement préparé les visites d’évaluation de la conformité aux normes officielles de l’Education nationale. Pour les établissements recalés, il leur a été demandé de faire encore des efforts avant d’être autorisées. Cette expérience
La Ministre Kandia CAMARA a facilité l’intégration des écoles islamiques système éducatif national
pilote selon le Ministère de l’Education nationale, a permis d’intégrer des milliers d’enfants.
DEUXIÈME PHASE : 1020 ÉTABLISSEMENTS
ISLAMIQUES INSPECTÉS En Juillet 2010, un autre atelier va aboutir à l’élaboration d’un plan d’accompagnement qui va concrètement passer à des visites sur le terrain des écoles islamiques répertoriées. Un travail sera donc effectué sur toute l’étendue du territoire en termes de recensement par le Service autonome d’encadrement des établissements privés (Saeep), une structure du Ministère de l’Education nationale Au cours de cette seconde expérience, ce sont 1020 établissements islamiques de Côte d’Ivoire qui postuleront pour être intégrés dans le système.
06 MAI 2012: MISE EN PLACE DELADNECI
Un autre pas sera franchi dans ce processus avec la mise en place de la Direction Nationale de l’Enseignement Confessionnel Islamique (DNECI) à la suite d’un séminaire dont les travaux se sont ténus du vendredi 04 au samedi 05 mai 2012.
Les travaux de ce séminaire étaient destinés à la constitution des textes et la mise en place de la Conférence et la Direction Nationale de l’Enseignement Confessionnel Islamique en Cote d’Ivoire. Les séminaristes se composaient de fondateurs, directeurs, enseignants d’établissements islamiques, d’associations et promoteurs oeuvrant dans le secteur de l’enseignement confessionnel venus de toute l’étendue du territoire national.
L’installation officielle de cette nouvelle structure s’est faite le Dimanche 06 mai 2012 au Centre des Conférences du Ministère d'Etat, Ministère des Affaires Etrangères au Plateau
LUNDI 12AOÛT2013: 94 ÉCOLES CORANIQUES
INTÈGRENT LE SYSTÈME NATIONAL
Le lundi 12 Août 2013 constituera pour la communauté musulmane en Côte d’ivoire, une date mémorable En effet, ce jour-là, 94 écoles coraniques intègrent le système éducatif normal et cela à l'issue de la cérémonie de restitution des résultats de l'évaluation entreprise en 2012.Cette évaluation était l’aboutissement du processus portant sur la conformité des établissements scolaires islamiques aux normes officielles de l'enseignement en Côte d'Ivoire.
Lors de cette rencontre qui a eu lieu au Lycée Sainte Marie, à Cocody, le ministre de l'Education nationale et de l'enseignement technique, Kandia Camara, a relevé que cette intégration des écoles "Medersas" permettait à l'Etat de Côte d'Ivoire d'être en phase avec la communauté internationale, face à l'uniformité de l'enseignement
DONNER LES MÊMES CHANCES À TOUS LES
ENFANTS DU PAYS
En cette occasion elle a affirmé qu’il s'agissait de donner à plus de deux millions d’enfants qui fréquentent les écoles Medersas, une instruction qui leur ouvrirait les portes de l'emploi et leur permettrait de concourir à chances égales avec les autres enfants inscrits dans le système éducatif normal à
travers le pays. Elle a eu le soutien du représentant résident de l'Unicef, Hervé Ludovic De Lys. Ce dernier a réitéré le soutien de son institution à l'intégration de ces établissements confessionnels musulmans dans le système normal. Quant au Secrétaire exécutif du Conseil supérieur des
LISTE DES INVITES DU ROI D’ARABIE SAOUDITE POUR LE HADJ 2013 EN PROVENANCE DE LA Cl
A. Les lauréats du concours
Nom et prénoms contact Fonction Lieu de résidence
COULIBALY DJIBR1L 66029829 INSTITUTEUR DANANE
BOUNE ABDOULAYE 65054994 ETUDIANT ABIDJAN
b. Les personnalités proposées par le raïs
Nom et prénoms contact Fonction Lieu de résidence
LADJI KARAMOKO 07483010 DIRECTEUR DE SOCIETE ABIDJAN
FADIG/X KANVALY 05638194 PROFESSEUR TITULAIRE ABIDJAN
BA KARAMOKO 07076685 PRESIDENT CHAMCI ABIDJAN
DIAKITE IBRAHIMA 07816766 DIRECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE EN Cl ABIDJAN
HAYOUBA KAN G OTE 05102803 DG DE L’ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE EN Cl ABIDJAN
BIE ROBERT 09685014 SECOURISTE (nouveau converti) ABIDJAN

imams (COSIM), l'Imam Diakité Ousmane, il s'est réjoui de cette avancée majeure pour l'Etat de Côte d'Ivoire. Il a affirmé par la même occasion que cette intégration constituait une opportunité que l'Etat offrait aux promoteurs de ces établissements confessionnels de sortir de la
marginalisation.
Avec cette intégration, ce sont environ 130 écoles confessionnelles musulmanes qui intègrent le système éducatif étatique ivoirien, ce qui augure d’un avenir radieux pour la communauté musulmane.
kemebrama@hotmail.com
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INTERVIEW DE...
EL HADJ BA KARAMOKO (CADRE À LA RETRAITE)
"Quand la volonté existe, la réussite est à portée de mains”
Islam Info a accordé une interview à El Hadj BA Karamoko, ex-Directeur Adjoint de la Clientèle de Particuliers et du Réseau de la SGBCI, « Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire», devenu aujourd’hui écrivain. Il fait une rétrospective des grands moments ou réalités qui ont marqué son enfance, sa vie professionnelle et familiale.
Vous avez vu des fortunes se créer ou se fondre. Comment cela est-il possible ?
Quelques anecdotes suffisent : grâce à notre soutien et encadrement, un jeune homme auparavant simple pompiste est devenu propriétaire de station d’essence à Guiglo. Il s’est progressivement positionné comme un commerçant hors pair, pour devenir aussi un homme riche, humble, généreux qui a toujours été reconnaissant à mon endroit.
La volonté de gain d’argent doit être le fil conducteur de toute activité commerciale mais l’argent à tout prix n’est pas à encourager, car source de malheur. Quoi de plus normal que de rechercher la richesse à partir de son commerce. Mais réussir avec un esprit honnête, loyal,
chevaleresque n’est pas du tout utopique. De nombreux cas foisonnent dans notre société. Je me rappelle toujours à ce sujet cette affaire qui m’a énormément marqué. En effet, durant la période difficile qu’a traversé la banque C’en parle dans le livre), conséquence du changement de logiciel, des dysfonctionnements importants ont eu lieu dans les services. C’est ainsi qu’un jeune commerçant d’origine libanaise a vu son compte recevoir par erreur plus d’un milliard de francs CFA, somme qui demeura plusieurs mois sans réclamation aucune de qui ce soit. Mais au lieu de céder à l’envie naturelle de l’utilisation de cette manne, cet homme a plutôt averti les autorités de la banque. Grâce a cet acte d’une rareté incommensurable, le vrai bénéficiaire a pu entrer en possession de son argent. Il ne reçut aucune récompense en retour, mais aujourd’hui il demeure parmi les fortunes libanaises du pays.
Exemples d’honnêteté qui
devrait être médité par tous, car l’adage qui dit que « Bien mal acquis, ne profite jamais » doit nous guider dans nos entreprises journalières pour développer nos affaires. Dieu nous regarde.
Quelles peuvent être les causes d’une faillite ou d’une réussite en affaires ?
1) porter un jugement rationnel sur l’opportunité d’affaires qui nous est offert, en évaluer la rentabilité, en cerner les risques encourus. Qu’elle est l’opportunité de l’affaire dans le contexte du moment ? porte-t-elle sur une participation au développement de l’économie nationale ?
2) aide-t-elle à participer à la lutte contre le chômage et la pauvreté ?
3) être un homme équilibré dans sa vie propre pour éviter de peser sur l’entreprise.
4) S’éloigner des investissements hasardeux en ayant une vision claire des besoins véritables de son entreprise. Un homme qui globalise toutes ces
vertus, doit être respectueux de ses engagements.
5) Respecter les engagements que l’on prend vis-à-vis des
différents partenaires (banques, fournisseurs, etc....) et prendre l’habitude de dialoguer avec eux même si tout va bien. Cela renforce la confiance. Un maître mot à cultiver sans arrêts dans ce domaine.
6) Je ne finirais sans parler de la conditionnalité d’avoir aussi une bonne dose de chance dans le domaine des affaires pour réussir, comme le disent certains hommes d’affaires que j’ai rencontrés.
Comment avoir la chance ?
La chance est un facteur qui relève à mon sens de l’irrationnel. Pour ma part, je crois en Dieu et je pense aussi que tout est programmé par lui, même s’il nous laisse souvent une marge de manoeuvre. Et je crois que c’est à ce niveau que l’on peut parler de chance. Comme on le dit dans ce cas, certains sont nés sous une bonne étoile et réussissent à tout.
Comme vous le voyez, la chance porte sur des facteurs qui peuvent être tant objectifs que subjectifs. On dit généralement que lorsque l’on bénéficie des
El Hadj Ba KARAMOKO: “Quand la volonté existe, la réussite est à portée de mains” bénédictions de ses n’hésita pas à un moment
parents, amis et voisinage acquis par la dévotion, le soutien, l’amour, l’affection et j’en passe, que l’on a su leur apporter, on réussit dans tout ce qu’on entreprend dans la vie. Je ne suis pas exhaustif dans mes arguments. Beaucoup d’autres éléments pouvant intervenir et que je ne cite pas ici pourraient en être la cause.
On dit qu’il faut avoir des relations pour réussir en affaires. Est-ce suffisant ? Cela ne suffit peut-être pas. Mais, les relations peuvent être l’élément déclencheur de quelque chose. Lorsque vous avez besoin d’entrer dans une grande structure, avec vos relations vous évitez plusieurs étapes avant d’y entrer. La relation ne signifie pas la complaisance. L’un des défauts pour ne pas réussir en affaires, c’est le manque de discernement. Les mauvais choix dans les investissements ou opportunités qui se présentent à nous. La cupidité, l’égoïsme ne profitent pas, car il faut savoir partager les bénéfices avec tous ceux qui ont contribué à les produire.
Que voulez-vous qu’on retienne comme message à la lecture du « ROSEAU AU BAOBAB » ?
Il faut dire que « DU ROSEAU AU BAOBAB » véhicule plusieurs messages. Ce sont des problèmes auxquels j’ai été confronté durant mon enfance et dont je parle souvent, mettant ainsi à découvert de nombreux personnages dont je suis contemporain. J’ai connu la vie dans un contexte de polygamie. Je parle de l’exemple d’une mère analphabète certes, mais douce, pieuse, femme de foi et de sacrifice, qui
donné à se déposséder de tous ses bijoux pour permettre à son fils de progresser à l’école. Notre société foisonne de ce genre de cas. Combien de pauvres mamans passent des journées entières à vendre des galettes ou de l’aloco pour nourrir leurs enfants et assurer leurs frais de scolarité. Quand la volonté existe, la réussite est à portée de mains. Quand on sait ce qu’on veut dans la vie, alors on peut comprendre le sens du combat que j’ai mené. Je veux dire aux générations que rien n’est fatal dans la vie. Le fatalisme ne doit pas être une philosophie qu’il faut adopter. Il faut accepter de se battre et se dire qu’on peut réussir et changer le cours de son destin, car Dieu nous accompagne dans tous ce qui est bien pour nous. Dieu regarde celui d’entre nous qui exploite mieux ses qualités que ses défauts. Mon cursus professionnel dont je parle dans le livre en dit long sur cette vision que j’ai de la vie.
Vous avez fait trente huit ans de carrière bancaire. Quels conseils donnez-vous à un jeune banquier débutant ?
Je lui dirai d’observer l’humilité et d’accepter d’apprendre auprès de ceux qui connaissent le travail. Si tu n’acceptes pas de te mettre à leur niveau pour apprendre, c’est difficile pour toi d’évoluer. Avoir l’envie d’apprendre. Ne rien négliger. Chercher à comprendre et maîtriser l’articulation des grands services de sa banque. Faire preuve de personnalité et d’une curiosité qui accélérera votre maîtrise des choses. Savoir se remettre en cause, bien peser les conséquences a posteriori d’une signature donnée. En
un mot, le bon sens doit être notre ligne directrice dans tous les actes que nous posons, notamment dans la prise de risque, essence même de l’existence d’une banque.
En tant que manager, il vous arrive de promouvoir ou de sanctionner des agents. Dans les deux cas, dans quel état d’esprit êtes-vous à ce moment ?
Généralement, je repère après quelques mois d’exercice les employés à fortes potentialités sur qui je m’appuie pour exercer. Je me suis toujours appliqué à faire récompenser les méritants sans aucune distinction. Cette vision des choses a aidé à la bonne construction de ma carrière et j’en profite pour dire Merci à tous ceux qui y contribué.
J’ai toujours été objectif en matière de sanctions et je me suis évertué à prévenir plutôt que de guérir.
Les raisons essentielles de sanctions en ce qui me concerne proviennent toujours de l’insuffisance à la tâche d’un employé, de son indisponibilité et surtout de son manque de rigueur. La rigueur dans la prestation est pour moi une
KARAMOKO BA
DU ROSEAU
AU BAOBAB
La couverture de l’oeuvre de l’écrivain, El Hadj Ba Karamoko
exigence inévitable si l’on veut réussir pleinement sa carrière et mes décisions dans le domaine des notations du personnel ont toujours fait preuve d’une certaine objectivité partagée par l’ensemble
des notés.
En tant que responsable, il faut faire preuve d’éducation, de volonté de se rendre utile aux autres sans tomber dans la complaisance.
Il faut donner l’opportunité de progresser à tous ceux qui en ont les potentialités et assurer ainsi les conditions de leur épanouissement professionnel. Aujourd’hui plus de 60% de collègues cadres ont eu à collaborer avec moi à un moment de leur carrière et ils restent toujours pour moi des hommes sûrs.
« DU ROSEAU AU BAOBAB » qu’en dites vous en guise de conclusion et à quand le prochain ouvrage ?
« DU ROSEAU AU BAOBAB » puisque c’est de ce livre qu’il s’agit est en vente à la Librairie de France depuis 4 ou 5 mois. L’Editeur, Les NEI compte en faire la promotion très bientôt. Je remercie les nombreux lecteurs informés qui s’en sont procurés et qui n’hésitent pas à m’appeler pour en parler.
J’ai d’autres ambitions dans ce domaine et je compte faire paraître par la suite un
roman qui sera une satire sociale.
Merci pour le temps consacré à me lire. Que Dieu nous garde tous.
Par Abou khalfatim (Suite et fin)
Islam Info N° 413 du Mercredi 09 au Mardi 15 Octobre 2013
du Araba 04 Zoul Hijja au Tarata 10 Zoul Hijja 1434 H
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SPIRITUALITE
FETE DE LA TABASKI
Les dispositions à prendre
L’un des importants mois lunaires qui a marqué l’Islam est le mois de Djoul Hijja. C’est au cours de ce mois sacré que les musulmans du monde entier se retrouvent en terre sainte d’Arabie Saoudite et précisément sur le mont Arafat pour y accomplir le pèlerinage à la Mecque. En plus, la fête de Tabaski aussi appelée « fête des moutons» renferme plusieurs enseignements. Islam Info vous invite à en savoir davantage.
Quel sens faut-il donner au sacrifice de bêtes lors de cette fête ? Quelles attitudes les musulmans doivent-il observer en ce jour grandiose ?
On ne peut parler de la fête de tabaski sans faire allusion à Ibrahim (s) le père des croyants, l’ami intime de Dieu. Que peut-on alors retenir de ce grand homme ? Comme beaucoup d’autres prophètes, Ibrahim
On ne peut parler de la fête de Tabaski sans faire allusion à Ibrahim (s) le père des croyants, T ami intime deD.
(s) est né dans un milieu où les gens s’adonnaient à des pratiques païennes condamnées par Dieu. Pour conquérir les coeurs de son peuple, sa prédication était respectueuse et bienveillante. Malgré tout, son message n’a pas été bien accueilli par les siens. Des injures, des menaces et avertissements lui ont été adressés mais il est resté serein et imperturbable. Il mit au monde deux fils qui, à leur tour ont propagé la parole de Dieu.
NAISSANCE DE ISMAËL (S)
Jusqu’à un âge avancé (environ 90 ans), Ibrahim (s) n’avait pas d’enfant. Sarah, sa première femme lui autorisa d’épouser sa servante nommée Hadjara dans l’espoir que Dieu leur donnera un enfant. De cette union est né Ismaël, l’ancêtre des arabes. La jalousie a alors envahi le cœur de la première
Les fidèles musulmans lors de la prière
de l’Aïd El Kébir
épouse et Dieu ordonna à Ibrahim (s) d’émigrer vers la Mecque pour s’y installer. C’est dans cette contrée désertique et inhabitée qu’il a laissé Ismaël et sa mère. Un peu plus loin, il s’adressa à Dieu en ces termes : « Notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta maison sacrée (la Kaaba) pour qu’ils accomplissent la prière.
Fais donc que se penchent vers eux les cœurs d’une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ?» (S 14 v37).
On peut affirmer sans conteste que cette invocation est exaucée puisque chaque année des millions de fidèles musulmans se dirigent vers la Mecque pour accomplir
Le partage du repas l’occasion de la fête
le pèlerinage. La mère d’Ismaël l’allaita et buvait du peu d’eau mis à leur disposition dans une outre qui finit par se vider. Elle a alors commencé à gravir les monts Safa et Marwa dans l’espoir de voir un passant ou un point d’eau. C’est au septième trajet que par la grâce de Dieu une source d’eau jaillit non loin du berceau d’Ismaël, eau bénite que chaque pèlerin apporte de son retour de la Mecque.
NAISSANCE D’ISAAC (S)
Sarata, stérile jusqu’à l’âge de la vieillesse n’espérait plus avoir d’enfant. Dieu envoya alors des anges à Ibrahim (s) lui apporter la nouvelle de la naissance d’Isaac. Cette annonce a créé en lui et en son épouse un sentiment d’étonnement et de surprise. Comment admettre qu’une vieille femme de son âge et un époux assez vieux puissent-ils avoir un enfant ? C’est ainsi que Ibrahim (s) s’exclama : « Vous me faites une telle annonce en dépit de ma vieillesse ? Et aux anges de lui répondre Nous te
faisons annonce de vérité. Ne sois pas de ceux qui désespèrent ». C’est ainsi que la stupéfaction de Ibrahim (s) se dissipa. Isaac naquit, grandit et fut envoyé au peuple de Damas comme prophète.
EDIFICATION DE LA KAABA
Ibrahim comme tout bon chef de famille rendait visite régulièrement à sa famille installée à la Mecque. Lors de l’une de ses tournées, il annonça à Ismaël qu’il a reçu un ordre de Dieu d’édifier une maison en lui désignant de la main un endroit surélevé. C’est ainsi qu’ils procédèrent ensemble à ériger les fondations de la maison jusqu’à son achèvement.
LE SACRIFICE D’ISMAËL
Ibrahim, faut-il le rappeler avait demandé à Dieu de lui donner un enfant et ce vœu fut exaucé. Il était attaché à cet enfant de sorte que son cœur fut pleinement occupé par ce dernier. Un jour, il reçu en songe l’ordre de Dieu d’égorger son bien aimé Ismaël. La finalité de ce commandement était loin le sacrifice de l’enfant, mais la preuve de sa foi en Dieu. Dès que Ismaël a appris la nouvelle de son père, il s’est soumis à la volonté de Dieu sans la moindre réticence. Il n’était même pas affligé, bien au contraire il a montré une bravoure sans pareille et a même encouragé son père à exécuter la volonté de Dieu en ces termes : « Ô père, lui dit-il, quand tu seras prêt à m’égorger, ligote moi fermement pour éviter que je te rende la tâche dure en me débattant, puisqu’il est difficile de se contrôler au moment de la mort. Aiguise
Cette viande est divisée en trois parties : la 1ère pour la famille, la 2ème pour les voisins et amis et la 3ème est destinée aux nécessiteux. Cela est juste une recommandation et non une obligation.
bien ta lame pour m’achever le plus promptement possible. Ainsi je serai vite soulagé. Et lorsque tu me coucheras par terre, fais en sorte que ma face soit tournée vers le sol, car si tu regardes mon visage au moment où tu dois passer la lame sur mon
cou, je crains que la tendresse ne t’envahisse et t’empêcher d’exécuter la volonté de Dieu. Enfin, tu pourrais remettre ma chemise à ma mère. Ça pourrait la consoler en tant que souvenir. ».
Au moment où Ibrahim posa la lame sur le cou d’Ismaël, Dieu le racheta
C’est en mémoire de ce sacrifice plein de piété que les musulmans du monde entier sans exception célèbrent la Tabaski et sacrifient des animaux.
contre une prestigieuse victime (un bélier selon certaines sources). C’est en mémoire de ce sacrifice plein de piété que les musulmans du monde entier sans exception célèbrent la Tabaski et sacrifient des animaux.
ATTITUDE À OBSERVER LORS
Un bélier symbolisant la fête de la Tabaski
DE LA FÊTE
Chers frères musulmans, la Tabaski est une fête musulmane et doit être
célébrée dans le strict respect des principes islamiques. Ce qui importe pour le croyant ce jour là, c’est la prière et le sacrifice de l’animal qui se fait après la prière collective. A ce sujet, il convient de rappeler que le sacrifice est fortement recommandé
pour ceux qui ont les moyens. Comme Dieu nous l’enseigne dans le Saint coran, ni la viande, ni le sang qui s’écoule ne l’atteignent mais la piété qui nous anime. Cette viande est divisée en trois parties : la 1ère pour la famille, la 2ème pour les voisins et amis et la 3ème est
destinée aux nécessiteux. Cela est juste une recommandation et non une obligation. On peut consommer la totalité de la viande comme on peut également tout donner en aumône.
Pendant la fête, on doit également :
Se rendre visite ;
Partager son repas avec les autres (musulmans ou non musulmans) ;
S’habiller décemment ;
Se divertir de façon licite (cantique religieux, jeux licites...)
En un mot, tout ce que l’islam a rendu licite est autorisé le jour de la fête. Par contre, il faut éviter de tomber dans le pêché à travers les attitudes perverses condamnées par Dieu.
Chaque musulman devrait s’approprier de ces dires du prophète Mohammad (saw) : « Aime pour ton frère ce que tu aimes pour toi-même ».
Bonne fête de tabaski à tous les fidèles musulmans
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^E DE EA COMMUNAUTE
Envoyé spécial
Le pèlerinage musulman est un évènement qui glane du monde à traves toute la planète terre. Car l’islam est une religion universelle ayant atteint tous les peuples de la Terre. C’est pourquoi, l’on note plusieurs races humaines se côtoyer à l’occasion du Hadj ; et parlant de ce fait des langues aussi diverses que variées. Cependant, comment arrivent-elles à échanger malgré ce premier obstacle qui est le langage ? En effet, cette curiosité nous a poussés à sillonner les rues
VISITE DES AUTORITES DU HADJ AU CONTIGENT IVOIRIEN
SEM Cissé Abdul Karim donne des conseils aux pèlerins
Après l’arrivée effective des 4520 pèlerins ivoiriens sur le sol de Médine, les autorités en charge du Hadj ont organisé une visite guidée aux pèlerins dans les différents hôtels où ils sont logés. Cette visite avait pour objectif de toucher du doigt les conditions de logement des invités de Dieu. Toute chose indispensable pour le bon déroulement du séjour cultuel. C’était le lundi 30 septembre 2013.
Au total 4 hôtels de 5 étoiles ont été octroyés au contingent ivoirien pour leur séjour à Médine. Un séjour de 08 nuitées durant lesquelles le pèlerin accomplira 40 prières à la mosquée derrière l’imam. Pour tirer le meilleur profit de cet acte d’adoration, il faut nécessairement un corps saint dans un esprit sain. Ce principe été bien compris par les autorités du Hadj à telle enseigne que le Consul Général de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite SEM Cissé Abdul Karim et le Commissaire du Hadj Dr Cissé Losséni ont pris leur bâton de pèlerin pour sillonner les sites d’hébergement de leurs compatriotes. A chaque étape, SEM Cissé Abdul Karim et Cissé Losséni ont, à tour de rôle, souhaité la bienvenue aux pèlerins sur la Terre Sainte de Médine. La Terre qui renferme la tombe du noble prophète de l’Islam. A cet effet, ils leur ont recommandé de tirer le maximum de profit de cette
Le pays où tout le monde s’appelle “Nadia” ou “Ladji”
de Médine et surtout les Mosquées où se rencontrent la plupart de ces peuples de différentes langues. D’abord dans les mosquées, la formule la plus connue et d’ailleurs la plus utilisée est l’appellation “Hadja” pour le genre féminin et “Ladji” pour le genre masculin. Ce qui veut dire le pèlerin ou encore l’invité de Dieu. En plus de cette formule, la salutation “Salam” est la mieux partagée entre les fideles musulmans. Par ailleurs, après les prières à la mosquée, l’activité qui occupe le temps du pèlerin c’est bel et bien le shopping. Et chacun y va en fonction de son portefeuille ; si certains fréquentent les hyper et supers marché huppés de Médine, d’autres par contre préfèrent le marché à bon prix
SEJOUR DE MEDINE
Visite des autorités aux pèlerins
grâce divine en se donnant du temps pour les prières et invocations. Mais aussi en effectuant les visites des sites historiques et sacrés de l’Islam. Cette rencontre a également servi de prétexte aux autorités afin d’interpeller les pèlerins sur certains comportements pouvant nuire au séjour cultuel. “Le Hadj n’a pas encore commencé, donc ne dépensez pas tout votre argent dans les achats. Vous aurez le temps de faire cela une fois le Hadj terminé” insiste Dr Cissé Losséni. En outre, ayant pour mission l’assistance morale et technique des résidents ivoiriens en Arabie Saoudite, SEM Cissé Abdul Karim, va prodiguer de sages conseils à ses compatriotes en ces termes : “le Hadj est une école. Pour cela, il faut être patient, solidaire, généreux les uns envers les autres. Les
CHRONIQUE HADJ
et
s'apprêtant pour
et
chez les vendeurs ambulants. Toutefois en lieu et place des formules verbales de salutation, c’est
jeunes valides doivent aider les personnes âgées. Réveillez-vous quand il est l’heure de la prière. Prenez soin de votre santé en gardant votre environnement
Les pèlerins ont été attentifs aux conseils des autorités
plus le non verbal qui domine dans les négociations commerciales. Par exemple, si le commerçant joint les dix
propre et sain” a-t-il recommandé. Les pèlerins, de leur côté, ont exprimé leur sentiment de satisfaction pour tout le travail abattu par le Commissariat du Hadj et le Consul Général de la Côte d’Ivoire. Toutefois, pour éviter de tomber dans l’auto satisfecit, ils ont interpellé les autorités sur la promesse faite depuis Abidjan. Une promesse qui stipulait que les pèlerins auront droit à une deuxième valise une fois à Médine. Cependant, vu que cela n’est pas encore effectif, ils l’ont exposé à la face des autorités. Le Commissaire Cissé Losséni a promis prendre les dispositions nécessaires afin de rectifier ce tir. Commencé à 21 h, c’est finalement à 23h 30 min que pris fin cette visite guidée.
Kanaté K. (envoyé spécial)
doigts, cela veut dire que l’article coûte 10 riyals (1500F CFA). Par contre, les dix doigts de la main et des pieds signifient que l’article coûte 20 riyals (3 000F CFA) !
Kanaté K. (envoyé pécial)
ENTRETIEN AVEC...
Moustapha Ahmad Ad-Dakani (Coordinateur des questions du logement des ivoiriens à la société hôtelière "MANARATTAABA")
” C’est un grand honneur d'être au service des pèlerins de Côte d'Ivoire”
Moustapha Ahmad Ad-Dakani: «Nous souhaitons que le service rendu aux pèlerins soit conforme à ce qu'ils veulent.»
Moustapha Ahmad Ad-Dakani fait partie des acteurs impliqués dans l’organisation du Hadj en terre sainte d’Arabie Saoudite. Nous l’avons interrogé pour en savoir plus.
Quel est votre rôle?
Personnellement, c'est un grand honneur pour moi d'être au service des pèlerins de Côte d'Ivoire pour la deuxième année
consécutive. Nous avons pour tâche de coordonner entre notre société hôtelière et les différentes commissions techniques du Commissariat du hadj ; mais aussi avec le Consulat Général du Hadj pour leur apporter le traitement qu'exige notre contrat à Médine.
Qu'est-ce qui fait votre fierté de travailler avec les organisateur du hadj en Côte d'Ivoire?
Nous ne devons pas tarir d'effort dans le service aux pèlerins. Tout ce que l'on fait comme effort pour apporter le sourire aux pèlerins nous avons des mérites et c'est ce
Envoyée spéciale
qui fait notre fierté.
Quelles sont vos perspectives dans les années avenir afin de réserver un accueil harmonieux aux pèlerins ?
Tous les ans nous envisageons d'apporter de l'innovation à notre service de transports de l'aéroport à l'hôtel, et la proximité des lieux d'habitation de pèlerins avec le Haram. Nous veillons également à ce que ces hôtels soient proches les des autres. C'est bien ce que nous cherchons toujours à améliorer.
Quel regard portez-vous sur la collaboration entre vous et les ivoiriens?
Nous souhaitons que le service rendu aux pèlerins soit conforme à ce qu'ils veulent. Nous donnons le mieux de nous même pour les satisfaire et atteindre nos objectifs. Toutes les commissions techniques sont ouvertes, nous nous comprenons et cela facilite notre travail.
Sira(Envoyée spéciale)
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SLAM AU FEMININ
onfidence Sidibé Rama,ou
mui^na^e
Dao Fatime Kaba
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira @ yahoo .fr
AVERTISSEMENT
à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les
AMOUR : On ne se choisit pas par hasard
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder
textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à,
non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à
nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
IL OU ELLE GUERIRA MES BLESSURES
DU PASSE
" On conçoit que la rencontre soit source de malentendu, souligne Véronique Nahoum-Grappe, chercheuse en sciences sociales, car elle est fondamentalement placée sous le signe du paradoxe. En effet, on désire ce qu’on ne peut avoir : les objets d’attachement du passé. Pour jouir à nouveau du plaisir qulls nous ont donné, pour qu’ils donnent ce qulls n’ont pas donné ou réparent ce qu’ils ont blessé. " Mais cette attente d’être complété et " réparé " par l’autre est un leurre qui crée une faille dans le couple. Exemples : Bastien aime Marine, de seize ans son aînée, parce qu’il attend qu’elle lui apporte la protection et la rigueur que son père, immature, n’a su lui offrir. Ses copains bien sûr n’y comprennent rien et le poussent à sortir des griffes de cette " marâtre " qui l’empêche de faire la fête toutes les nuits, comme avant ! L’attirance de
^adith de la femme
PAMANTA Aïssata
Le choix de la conjointe
Le Messager d'Allah (P) dit :
« Celui qui se marie avec une femme pour sa fortune, Allah le laissera dans sa propre condition; celui qui l’épouse pour sa beauté, il verra en elle ce qu’il détestera, et celui qui l’épouse pour sa religiosité, Allah lui accordera tout cela (la fortune, la beauté et la religion). »[114]
5 Astuce beauté
PAMANTA Aïssata
Juliette pour Cyril, brutal et autoritaire, se fonde sur l’image du couple parental qu’elle avait, enfant, devant les yeux. Sa mère, souvent victime de la brutalité de son père, pleurait en silence, sans une plainte. C’est ce modèle de relations sadomasochistes " que Juliette a intériorisé. En choisissant un homme très peu affectueux, elle s’identifie à sa mère et souffre avec elle. Mixité : le défi de la différence. Que cache l’attirance pour un partenaire de culture, de religion ou de nationalités différentes ? Dans Ces couples qu’on appelle mixtes (Sous la direction de Gérard Neyran, revue Dialogue n° 139, Erès, 1998), Marie-Claire Tico, thérapeute conjugale, propose plusieurs explications.
- Biblique : d’une certaine façon, ces couples appliquent à la lettre l’impératif de la genèse commandant à l’homme de quitter père et mère pour " être une seule
chair " avec sa femme.
- Sociologique : le couple mixte, qui s’oppose à 1” homogamie " de rigueur, est un défi au milieu social d’origine, qui prend souvent la forme d’une rupture avec la famille.
- Psychologique : le choix d’un étranger protège des désirs oedipiens trop intenses. Impossible de mettre en rapport sa femme et sa mère, son mari et son père : ils n’ont, en apparence, rien en commun. Les deux partenaires peuvent ainsi trancher un lien familial qui les emprisonne inconsciemment, et mettre une distance géographique - mais surtout psychique - entre eux et leur famille d’origine. Choisir un étranger, c’est aussi choisir de construire une relation " à nulle autre pareille " en s’éloignant radicalement du modèle du couple parental.
A suivre...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
NOTRE FILS S’EST CONVERTI A L’ISLAM
Notre fils Y. s'est converti à l'Islam il v a deux ans, et je souhaiterais aujourd'hui apporter mon témoignage de mère
Début 2012, il est repartit dans un autre pays, où il était accueilli, par d'autres convertis. 15 jours après il nous appelait pour nous dire que ses frères lui avaient trouvé une femme. Nous l'avons exhorté à se raisonner et à trouver un travail avant de se lancer dans un mariage avec une inconnue qu'il devra entretenir, ainsi que tous les enfants à naître. Il est revenu quelques semaines pour travailler mais il repartira au plus vite, dès qu'il aura suffisamment d'argent.
Et nous voici aujourd'hui : Y. est chez nous et pratique l'Islam des origines, selon certains savants. Nous l'aimons quoiqu'il arrive mais nous faisons face à une pratique qui conduit à l'intolérance au delà de tout ce que nous aurions pu imaginer.
Ainsi, notre fils bien que toujours respectueux est devenu distant et ne nous embrasse plus de lui-même. Ma mère, sa grand-mère, jusqu'ici très endurante dans l'épreuve n'a pu contenir sa peine
lors de notre dernière visite : leur petit-fils n'a pas daigné les embrasser, pas même en partant. Ma mère qui adore notre fils, m'a demandé ce que je ne lui aurais de toute façon pas infliger une autre fois : Y. ne verra plus sa grand-mère tant qu'il pensera qu'elle n'est plus digne d'affection. La peine de ma mère rend la mienne plus insoutenable et me pousse à témoigner.
La famille, surtout la mère, étant très importante dans l'Islam, j'ai cherché les raisons de cette nouvelle attitude et j'ai trouvé : nous refusons de nous convertir, nous sommes des mécréants. De ce fait, notre fils nous désapprouve et ne nous embrasse que si nous l'embrassons en premier, afin de nous soumettre. Le musulman fondamentaliste ne salue pas, il rend le salut. Lorsque j'ai compris cela, après le chagrin, après l'incompréhension, après la colère, j'ai choisi de laisser la place à la seule chose qui pourrait peut-
être encore le toucher, j'ai embrassé mon fils en lui disant : « je t'embrasse parce que je t'aime, mais pas par soumission ». Il ne m'embrasse toujours pas le premier.
Je vais arrêter ici mon témoignage. Je ne veux pas que l'on nous juge, ni que l'on nous plaigne. Nous aimons notre fils et quiconque n'a pas vécu cette situation ne peut se mettre à notre place.
Je ne veux pas non plus que mon témoignage alimente une quelconque haine. Je veux montrer une réalité. Notre fils est heureux de nous annoncer régulièrement des conversions. Nous avons découvert à travers lui un mouvement que nous ne soupçonnions pas, que nous pensions cantonner aux jeunes désœuvrés. La différence est une richesse, nous avons suffisamment voyagé pour en être convaincus.
Suite et fin.
M.M.
Pour illuminez votre sourire
Il vous faut une fraise bien mûre et une 1/2 cuillerée à café de bicarbonate de soude. Ecrasez soigneusement la fraise puis incorporez la bicarbonate de soude. A l'aide d'une brosse à dents souple, étalez la préparation sur vos dents, puis laissez poser 5 minutes. Brossez-vous soigneusement les dents pour enlever le mélange et rincez généreusement à l'eau.
RÉSULTAT : la fraise éclaircit les dents et élimine les décolorations, grâce aux propriétés astringentes de l'acide malique. Vos dents seront plus claires et plus brillantes.
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COMMERCE
RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social ADJAME Boulevard du Général de Gaulle Adjamé Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Tél : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Email : esf@aviso.ci
le de couple bamaroun@yahoo.fr
Le mariage : un équilibre
Le mariage, en tant que forme de lien intime entre un homme et une femme, correspond à une loi naturelle et générale qui concerne toutes les créatures de Dieu dans cet univers : « Et de toute chose, Nous avons crée deux éléments de couple, peut être vous rappellerez-vous» S51, V49. Ce besoin de l’un envers l’autre est une loi divine et naturelle, et pour que cette unité fonctionne, il faut que le lien soit solide et demeure
toujours aussi fort, aussi bien dans les moments d’amour intense que dans les moments difficiles de mésentente : Aicha, l’épouse du Prophète (saw) rapporte que le Prophète lui dit : « Quand tu es contente de moi, tu dis : Par le Dieu de Mohammad, et quand tu es fâchée contre moi, tu dis par le Dieu d’Abraham » elle répondit : « Oui mais par Dieu, Envoyé de Dieu, je ne boude que ton nom ». Cette attitude de justice
de Aicha est en fait le fruit d’une éducation islamique équilibrée où l’on sait exprimer ses sentiments sans tabou, ni fausse pudeur, ni amalgame entre ce qui est permis et ce qui est interdit de divulguer, une éducation qui reconnaît la faiblesse humaine et la juge à sa juste mesure sans tomber dans l’excès de certaines attitudes extrêmes : on aime à fond ou on déteste à fond !
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PUBLI-REPORTAGE
les fêtes religieuses, une occasion pour Western Union de se rapprocher de ses clients en Afrique
Western Union, acteur historique des services de transfert de fonds en Afrique subsaharienne déploie toute l’année des actions afin de se rapprocher toujours plus de ses clients et contribuer au développement des économies nationales, en particulier dans la zone UEMOA.
La période du Ramadan et la Tabaski, sont à la fois des moments de fête, de prière et de partage, symboles de la générosité et du don de soi en Islam. Ce
Une vue des invités de Westerne Union
sont aussi des périodes où l’on observe un accroissement des transferts d’argent entre les pays de la zone UEMOA. Western Union déploie des campagnes spéciales dans sept pays de la zone UEMOA : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Togo, Mali, Gambie, Sénégal durant ces périodes.
Durant le Ramadan et la période précédant la Tabaski, les musulmans des zones urbaines ont particulièrement recours aux services de transfert d’argent pour fournir les fonds nécessaires à leurs familles qui habitent dans des zones reculées afin de préparer les repas de fête. C’est pour répondre à ces besoins et se rapprocher toujours plus des populations locales, que Western Union
baisse chaque année ses prix pour les transferts au sein des pays et dans la zone UEMOA.
Au Mali et en Gambie, Western Union a lancé une campagne spéciale permettant aux clients de gagner à chaque transaction des cadeaux adaptés aux festivités religieuses : des sacs de sucre, élément indispensable à la préparation du « dégué >>, la boisson traditionnellement consommée pour rompre le jeûne en Afrique de l’Ouest, pour le Ramadan, et des moutons qui servent au sacrifice de la Tabaski. En
Moussa Ouattara Ministre de l’enseignement secondaire au Burkina Faso lors d’un dîner offert à Ouaga.
Remise de dons (sucre, riz; nattes) à abidjan
Côte d’Ivoire, des produits de base (riz, sucre, huile, lait) sont distribués aux populations par l’intermédiaire d’associations musulmanes (en collaboration avec l’Organisation Islamique de Secours et d’Espoir pour Tous en Côte d’Ivoire, Almouwassath, le COMUWA,Ansar Dine).
A Abidjan, Ouagadougou et Lomé, des repas sont organisés pour les communautés musulmanes, en partenariat avec diverses institutions financières et religieuses : à Ouagadougou, avec le Centre d’étude et de recherche en formation islamique (CERFI) et la Bank
of Africa (BOA). « Nous avons vécu des moments de vrai partage, où régnait un esprit familial, comme au pays », commentait ainsi un participant.
En prenant en compte les enjeux économiques et sociaux que rencontrent les diasporas de la zone ouest-africaine, Western Union contribue ainsi au développement économique de toute la région et déploie des tarifs préférentiels exceptionnels, durant ces périodes.
« Ces campagnes sont pour nous une manière de remercier les populations qui soutiennent notre activité,
mais aussi de les rencontrer pour mieux les connaître. Le mois du Ramadan était une belle opportunité de renforcer cette proximité avec nos clients musulmans des pays voisins et de la diaspora, tout en les informant au mieux sur l’étendue des services que nous leur proposons. C’est pourquoi, nous allons réitérer ces repas communautaires en octobre prochain, dans les quartiers musulmans d’Abidjan, Lomé, Ouagadougou et Niamey » déclare Aida Diarra, vice-présidente de Western Union, responsable de la zone Afrique du Nord, Afrique centrale et Afrique de l’Ouest.
A PROPOS DE WESTERN UNION :
La société Western Union (NYSE : WU) est un leader dans les services de
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La solidarité ramadan s’est poursuivie à l’interieur du pays
paiement mondial. Avec ses services de paiement Vigo, OrlandiValuta, PagoFacil et Western Union Business Solutions, Western Union fournit aux consommateurs et aux entreprises des méthodes rapides, fiables et pratiques pour envoyer et recevoir de l’argent partout dans le monde, ainsi que pour envoyer des paiements et des bons de commande de fonds. Au 31 mars 2013, les services Western Union, Vigo et OrlandiValuta ont été
Un repas a été offert par Westerne Union à ses partenaires
proposés grâce à un réseau combiné d’environ 515 000 points de vente dans 200 pays et territoires et dans environ 100 000 guichets de retrait. En 2011, la Western Union Company a effectué 231 millions de transactions entre consommateurs dans le monde entier, transférant 79 milliards de dollars de fonds entre les consommateurs, ainsi que 432 millions de paiements professionnels.
CONTACTS PRESSE : RANIA CHIDIAC rania.chidiac@westernunion.com khatidja @hopscotchsysteme. com
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Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.westernunion.com