Issue
Islam Info #339
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1445 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (420 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (812 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (34 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Islam Info #339
- Publisher
- Islam Info
- Date
- May 2, 2012
- issue
- 339
- number of pages
- 12
- Subject
- Réconciliation
- Groupe de Rélexion Islamique Spirituelle et Esotérique
- Commission Dialogue Vérité et Réconciliation
- Cheikh Malick Soufi Konaté
- Formation des imams et des prêcheurs
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001029
- content
-
ADITH DE LA SEMAINE
DU ARABA 11 AU TARATA 17 DJOUMADA SAANI 1433H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Selon Abou Musa (ra), le Prophète (saw): a dit: «Révisez constamment le Coran car, par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans Sa main, il est plus fugace que les chameaux qui ont rompu leurs attaches». (Unanimement reconnu authentique).
Selon Ibn 'Omar (ra), le Messager de Dieu (saw): a dit: «L'image de celui qui possède le Coran est tout à fait pareille à celle du propriétaire de chameaux. S'il vérifie souvent leurs attaches il les garde et, s'il les lâche, ils s'en vont». (Unanimement reconnu authentique).
M SALAMA
[histoire de son
mariage avec le Messager ISAHD
BADIKAHA
CULTURE
RECONCILIATION
ACCUEIL DES PELERINS
CONCERT D’OUMAR NIANE
SEMINAIRE DU COSIM YOPOUGON
Une posture dynamique au service de l’Islam
Une nuit dédiée au Prophète Mouhamed (saw)
les Imams à l’école des nouvelles techniques
2
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
A lire cette semaine
ITORIAL
Palmer31
ans Islam Info cette semaine, vous aurez dans le Chapelet, l’histoire du Coran à Médine. Il s’agit des
caractéristieues, du nombre et des spécificités des versets révélés dans cette sainte ville. Si la théorie du Big Bang a été pour la plupart des hommes une decouverte scientifique, Abou Ismaêl nous le montre à travers le Livre d’Allah, le Saint Coran. Depuis bien des années, cette théorie a été bien décrite par le Coran.
En Vie de Communauté, nos reporters reviennent sur le séminaire de formation organisé par le COSIM de Yopougon dans le cadre des formations initiées par le COSIM nationanl.
Par ailleurs, le concert dédié au
communiouE
Sous le haut patronage de monsieur Adama TOUNKARA ministre des mines et de l’énergie
Sous la Présidence de monsieur KOUROUMA Mamadou commissaire du hadj,
f,Sous le parrainage de monsieur CISSE Bacongo ministre de,, l’enseignement supérieur et de là'recherche scientifique.
Sous la haute spiritualité du
Cheick Aima Boikary FOFANA président du Cosim national, le COSIM de Koumassi a le plaisir de vous convier à la cérémonie d’ouverture de la première édition du séminiare de formation des Imams
le samedi 05 Mai 2012 à 9 Heures qu’il organise du 04 au 05 Mai 2012 au lycée la COLOMBE de Koumassi
HJRIRE DE LA SEMAINE HarounB
C'est une petite fille qui va à la boulangerie pour commander un gâteau d'anniversaire:
-"Bonvour madame,ve voudré un gâtô d'annifersaire fil vos plaît."
-"A oui,qui faite son anniversaire?"
-"Ma ptite foeur!"
-"Ah,et il faut métré un nom sur le gateau??"
-"Moui,pétale!"
-"Oh,c'est joli comme nom,et qui a eu cette idée?"
-"Ben fé parce après fa naissance,ma ptite foeur été sous un arbre dans fon berfeau et une pétale est tombée dedans alors on la appelé pétale!"
-"Ah,et toi c'est quoi ton nom?"
-"Poutrelle!"
■ I I I I l H . I l - ...........H I I H I I , <.H I I I l l l l l l .H I I b
Prophète Mouhammed (Saw) par le chantre sénégalais Oumar Niane au complexe culturel Al Zahraa vous aait retracé.
Koulibaly Khayder, après voir fait le compte rendu de la cérémonie d’accueil des pèlerins à Tafire, vous propose la ville de Badikaha. En plus du Carnet de
revient sur la
Route,
constitution de cette localité. Enfin, il a interrogé pour vous, une octogénaire convertie à l’Islam.
Enfin, en page International, le Chef de l’Etat Italien s’exprime sur la nécessité d’intégrer l’Islam dans la société Italienne.
Bonne lecture
| TECHNOLOGIE
Ce fauteuil révolutionnaire va changer la vie des paraplégiques
TURQUIE
Une nouvelle forme de fauteuil roulant a vu le jour en Turquie. Révolutionnaire, il risque d'améliorer le quotidien des paraplégiques.
Une nouvelle invention conçue par des scientifiques turcs risque de changer le quotidien difficile des personnes paralysées, a déclaré Gizmodo. En effet, baptisé le 'Tek Robotic Mobilization Device", cet appareil révolutionnaire permet aux paraplégiques de devenir plus autonomes. D’une part, l’engin électrique doté de roues est conçu comme un réel moyen de transport, leur offrant ainsi la possibilité de se déplacer sans effort. En outre, à contrario d'un simple fauteuil roulant pour lequel l’aide d’un tiers est souvent nécessaire afin de s’asseoir, ce robot quant à lui permet d’être totalement indépendant. Attaché par les hanches et à l’aide d’une ceinture robuste, l’utilisateur est tracté grâce à un système de balancier parfaitement pensé par les concepteurs.
UN FAUTEUIL BON POUR LA SANTÉ
Permettant aux paraplégiques de se faire transporter là où ils le désirent tout en étant débout, l’appareil leur empêche des problèmes cardiovasculaires grâce à une bonne circulation sanguine et évite la fragilisation de leurs os. Il faut savoir notamment qu’une personne n’ayant plus l’utilisation de ses jambes doit obligatoirement se tenir debout au minimum une heure par jour pour maintenir ses fonctions vitales. Par
INNA LILLAHIWAINNAILLEHI RADJIHOUN
La grande famille Traoré à Koroumba S/P Madinani, Daloa, Zuénoula, Issia, Gagnoa, San-Pedro, Abidjan ; La famille Koné à Goulia, Béoumi, Bouaké, Abidjan ; La famille Cissé à Sanhala à Boundiali ; El Hadj Lanciné Traoré chef notable à Zuénoula, les enfants de la défunte ; Veuve Touré Mamadou née Traoré Djélika à la BCEAO Abidjan, Traoré Souleymane huissier de justice à la cour d’appel de Bouaké et la section du tribunal de Boundiali; Touré Ibrahim à San-Pedro, Fanta, Mawa Fantagbé, Abou Yahaya, Saran, Macky et Ismaêl, leurs époux, épouses
Remercient très sincèrement la famille de feu El Hadj Vane Touré à Daloa El Hadj Vassiriki Touré, épouse, frère et sœurs, Daloa,
n
NSÉE DE LA SEMAINE
“Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre”
steve jobs
TOURNE
ailleurs, psychologiquement, c’est une avancée considérable, plaçant les personnes paralysées à la hauteur de ses interlocuteurs.
Une vidéo commerciale servant à promouvoir le Tek Robotic Mobilization Device a mis en scène Yusuf Akturkoglu, paralysé des jambes à la suite d’une chute à cheval il y a 5 ans, en train d’en tester son efficacité. On le voit ainsi, en place sur l’engin qu’il monte par l’arrière, en train de cuisiner, faire des courses ou encore aller aux toilettes. Une révolution pour les handicapés. Il peut même se lever de son lit après avoir fait venir l’appareil à sa portée
NECHROLOGIE
Odienné, Abidjan et à l’étranger ; El Hadj Mohamed Kamara et famille, la Direction Nationale de la BCEAO et tout son personnel ; les imams de la riviera CIAD promo ; les amis et connaissances de la CIAD ; Mr. Doubia Djakaridja et son épouse à la CIAD; Diakité amadou, son épouse, ses frères et sœurs à la CIAD ;
Cissé Abdallah
de manière télécommandée.
UNE COMMERCIALISATION MONDIALE
Le Tek RMD est disponible en cinq tailles et va être commercialisé en Turquie cette semaine. La compagnie projette également de les mettre en vente en Europe et aux États-Unis. Son prix est d’environ 11 000 euros. L’appareil rappelle étrangement le Segway, un engin sur roues à la même allure, mais qui était destiné à un public large et dont la conception ne permettant pas aux paralysés des jambes de s’en servir.
Dédié Auguste à la CIAD; Veuve Kouyaté Djégnalé agent BCEAO à la retraité ; la famille de feu El Hadj Ousmane Coulibaly à Abidjan, Daloa; Pr. Keita Kader et son épouse ; M et madame Souaré Lanciné ; la communauté musulmane d’Aghien ; les amis de Souleymane, Abidjan, Daloa, Korhogo, Boundiali ; Mmes Cissé Fanta épouse Konaté ; Touré Nabintou épouse Ouattara ; Touré Awa ; Bouhet marie épouse Touré et veuve Fanny Salimata
Pour le soutien moral et matériel lors du rappel à Dieu le 24-04-2012 de leur mère, belle-mère, sœur, tante, grand-mère, arrière grand-mère, amie ; hadja Nanfoussiata Koné. Ils les informent par la même occasion que les cérémonies du 40è jours auront lieu le dimanche 06 mai 2012 Inch’Allah à Daloa dans la cour familiale
QUE DIEU AIT PITIÉ DE TOUS NOS DÉFUNTS
Haroun B
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Tarata 17 Djoumada Saani 1433 H
grégorien Hégirien
Mercredi 02 Mai Araba 11 Djoumada Saani 12 Djoumada Saani
Jeudi Vendredi Samedi 03 Mai Lamissa
04 Mai 05 Mai 13 Djoumada Saani 14 Djoumada Saani 15 Djoumada Saani 16 Djoumada Saani 17 Djoumada Saani
Dimanche 06 Mai
1^^ M 07 Mai 08 Mai Ténin Tarata
RADIO FM 93.6
!j>o©WUP'
RECEVEZ ZAMANTAARE TOUS LES LUNDIS DE 20HA22HETLEMARDI A 21H 00.
Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français Tel : 2124 03 47 /66 08 46 62/05 20 93 46
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 30
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 30
ICHA : 19h 20
Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond
ortrait
Sanogo Mamadou sanoma 74@yahoo.fr
apelet
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
L'IMAM ABOU OUMARIBN ABDOUL BARR
Un des grands spécialistes du hadiUi
NAISSANCE
Al Hâfiz Abou Oumar Ibn Abdoul Barr fut un grand spécialiste du hadith. Il était affilié à l'école malikite et originaire d'Andalousie (actuel Espagne). Il est né en 368 de l'hégire à Qurtubah (Cordoue).
SON NOM
Il est Youssouf Ibn Abdallah Ibn Muhammad Ibn Abdoul Barr An Namari. Le Hâfiz, le Cheick des savants d'AI Andalus, l'un de ses grands savants du hadith en son temps, et un de ceux qui avaient la meilleure mémorisation de la Sunnah. Son père était déjà connu. Durant les troubles, il s'est déplacé de son domicile à Qurtubah (Cordoue), à l'Ouest de l'Andalousie, pour s'installer à l'Est où il alternait entre les villes de Dénia, Valencia et Xàtiva.
SON ÉTUDE ET SES MAÎTRES Il a étudié, notamment auprès de l'Imam Abou Oumar Ibn Al Makawî et du Hâfiz Abul Walîd Ibn Al Fardî qui a laissé une forte empreinte sur lui et a fait de lui l'un des plus grands spécialistes du hadith de tous les temps.
SES PAIRS FAISANT SONT ÉLOGE
Ibn Abdoul Barr a fait l'objet de nombreux éloges. On peut citer entre autres, ce que l'Imam Abou Ali Al Jayyâni a dit de lui : « Abou Oumar était infatigable dans la recherche de la science et était assidue en cela, et il fut plus grandiose et qualifié que ceux qui le précédèrent en Andalousie. Abou Oumar était d'ailleurs très célèbre à travers toute l'Andalousie. Les gens voyageaient à sa rencontre et apprenaient de lui. Il écrivit de nombreux ouvrages qui ont traité tous les domaines de science. Et j'affirme qu’Abou Oumar n'était pas moins bon qu'eux (les autres savants), ni derrière eux. Il avait la préséance et était encré dans la connaissance de la Sunnah, du fiqh (jurisprudnce) et la signification des hadîth. Il avait aussi une vaste connaissance de la science de la généalogie et de l'histoire. »
LA CRITIQUE FAITE À L'HOMME POUR UNE QUESTION
D'ORDRE DOGMATIQUE
Il a été critiqué pour une parole
ambigüe concernant l'Istawâ d'Allah (le fait de dire qu'Allah s'est établit sur le trône) qui donnait, en apparence, une localisation du Seigneur des mondes (Exalté soit-Il)-
SA CROYANCE METTANT EN CAUSE CETTE CRITIQUE
Mais lorsque l'on regarde ses autres propos concernant Allah, on voit bien que cette parole n'est pas bien fondée. Car l'Imam Ibn Abdoul Barr a dit au sujet d'Allah : « L'Exalté n'est pas sujet aux mouvements et rien des caractéristiques des créatures ne se trouve en Lui. »
Et il a dit aussi : « Sa venue n'est ni un mouvement ni une disparition, ni un déplacement, car tout ceci n'est valable que si celui qui vient est un corps ou une substance, or comme il a été établi qu'Il n'est ni un corps ni une substance; alors il s'en suit que Sa venue ne doit pas être comprise comme un mouvement, ni un déplacement. Et si tu médites cela en prenant en compte les expressions telles que : «l'heure d'untel est venue», ou « la mort est venue à lui», ou encore «la maladie est venue à lui » et ainsi de suite concernant ce qui existe et qui arrive à l'homme sans qu'il n'y ai pour autant de venue au sens propre du terme, alors tu comprendras tout cela. Et c'est d'Allah que vient la préservation et la réussite. »
SES ŒUVRES
Il fut l'auteur de nombreux ouvrages dont un excellent commentaire du livre "Muwattâ de l'Imam Malick" intitulé "At Tamhid" (l'introduction) ainsi que le célèbre Al-lstizkâr. Il a écrit aussi le Livre "Al Istiâb" (sur les noms des Compagnons), le livre "Al Intiqâ" (sur les Imams Malick, Abou Hanifah et A- Châfi'i) et le Kitâb Al Kafi (sur des sujets de jurisprudence avec les différents avis de l'Imam Malick et des grands savants de son école juridique). Il a eu d'autres livres sur la récitation du Coran et ses différents types de lecture et bien d'autres encore.
SON DÉCÈS
Imam Ibn Abdoul Barr a été rappelé à Allah en l'an 463 de l'Hégire au mois de Rabioul Sani, tel que cela fut mentionné par Al Qâdî lyâd.
Qu'Allah fasse miséricorde à ce cher savant.
le Coran à Médine
CARACTÉRISTIQUES DES VERSETS MÉDINOIS
Le Prophète (saw) émigra à Médine. Les Médinois accueillirent avec enthousiasme et hospitalité ce Loyal Messager. Paix et Islâm se propagèrent à Médine.
Les musulmans médinois furent appelés Ansâr [les Soutiens] alors que les musulmans ayant quitté la Mecque pour s’installer à Médine, furent qualifiés de Muhâjirûn [les Emigrés], Le Prophète (saw) unit solennellement les Muhâjirûn et les Ansâr par un lien de fraternité. Il établit les fondements du nouvel Etat et s’engagea dans une réconciliation avec les juifs stipulant la liberté de foi et une défense commune de Médine. Le Prophète (saw) voulait ainsi assurer la sécurité des musulmans à Médine afin qu’il puisse propager l’Islam en dehors de cette ville.
Le Prophète (saw) envoya des expéditions, dirigea les batailles et fut victorieux dans la plupart d’entre elles. Le nouvel ordre à Médine appela à la distinction de la révélation médinoise et à son harmonie avec la nouvelle société. La révélation faite au Prophète expliqua aux musulmans les fondements de leur religion, appela les gens à adhérer à une foi saine et accompagna le cortège de la prédication islamique d’un flambeau de lumière et de guidance.
LES DIFFÉRENTS GROUPES RELIGIEUX À MÉDINE
Suite à l’avènement et l’expansion de l’Islam à Médine, la société évolua, comptant principalement
trois groupes religieux : musulmans, les juifs et hypocrites (munâfiqûn).
1. Les musulmans reçurent versets médinois traitant questions pointilleuses de
les les
des de
la
Législation islamique, des détails des jugements légaux, des divers types de lois - civiles, pénales, militaires, sociales, internationales -, des droits individuels, ainsi que des diverses oeuvres cultuelles et transactionnelles.
Cela apparaît de façon manifeste
dans des sourates comme Baqarah, An-Nisâ’, Al-Anfâl et Hujurât.
2. Pour ce qui est des juifs,
Al-Al-
les
sourates médinoises débattirent avec eux. Elles leur rappelèrent leur
passé, leur falsification de la Parole de Dieu, leur transgression du jour du Shabat, les assassinats des Prophètes qu’ils commirent, leur adoration du veau d’or, leur amour pour la vie matérialiste, et leur grand attachement à la vie. Dieu - Exalté Soit-Il - dit à leur égard : "Et certes tu les trouveras les plus attachés à la vie (d’ici-bas)..." [S 2 V 96],
Par ailleurs, les versets médinois décrivirent l’état des juifs du temps de Moïse, ainsi que leur état après lui, du temps de Jésus et à l’époque de Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui. Ils montrèrent que leur comportement fut le même à ces différentes époques et que les nouvelles générations avaient hérité les vieilles manières de leurs aïeux. C’est pour cela que Dieu leur adressa, tous, un discours unique : "...Dis : "Pourquoi donc avez-vous tué auparavant les prophètes d’Allah, si vous étiez croyants ?" [ S2 V91],
3. Quant aux hypocrites, le Coran leur fit face, dévoila au grand jour les tréfonds de leurs consciences, et révéla leurs mauvaises intentions si bien qu’une sourate portant leur nom fut révélée. Elle décrivit leur hypocrisie et fit la lumière sur leur tromperie et leur mauvais caractère. Dieu - Exalté Soit-Il - dit : "Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : "Nous attestons que tu es certes le Messager d’Allah" ; Allah sait que tu es vraiment Son messager ; et Allah atteste que les hypocrites sont
assurément des menteurs." [S V1].
En outre, dans la sourate
Baqarah Dieu décrivit
63
Ailes
musulmans dans quatre versets, puis paria des mécréants dans deux versets alors que treize versets furent consacrés aux hypocrites. Par le biais de ces treize versets, il fit la lumière sur leur tromperie et leur dissimulation dans les chemins et les allées. Cela est exprimé dans la Parole de Dieu - Exalté Soit-Il : "Parmi les gens, il y a ceux qui disent : "Nous croyons en Allah et au Jour dernier !" tandis qu’en fait, ils n’y croient point * Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte." [S2 V8 et 9],
Par ailleurs, la sourate At-Tawbah fut révélée à Médine. Cette sourate
dévoila les hypocrites au grand jour et multiplia les assauts contre eux en montrant qu’ils trahissent les engagements, s’absentent du jihâd, espèrent le mal pour les musulmans, et avancent des prétextes mensongers dans l’espoir de séjourner à Médine et par crainte de participer aux batailles, surtout aux moments difficiles et sous la chaleur d’été. Allah dit : "Ceux qui ont été laissés à l’arrière se sont réjouis de pouvoir rester chez eux à l’arrière du Messager d’Allah, ils ont répugné à lutter par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah, et ont dit : "Ne partez pas au combat pendant cette chaleur !" Dis : "Le feu de l’Enfer est plus intense en chaleur." - S’ils comprenaient !" [S9V81],
NORMES DE SOURATES MÉDINOISES
À partir de là, il apparait clairement que la révélation médinoise a des normes rigoureuses et invariables. Elles sont comme suit :
1. Chaque sourate renfermant des détails relatifs aux sanctions pénales, aux obligations, aux droits,
aux lois civiles, internationales, est Médinoise.
sociales ou une sourate
2. Chaque sourate
autorisant le
jihâd et traitant de ses prescriptions juridiques est médinoise.
3. Chaque sourate mentionnant les hypocrites est médinoise.
4. Chaque sourate débattant intensément avec les gens du Livre et les appelants à délaisser l’immodération dans la religion, est médinoise.
LES SIGNES DOMINANTS QUI CARACTÉRISENT LA RÉVÉLATION MÉDINOISE SONT:
1. La longueur de la sourate et certains de ses versets, le recours aux hyperboles et le style législatif paisible.
2. Le détail des preuves et arguments soutenant les vérités religieuses.
QUELQUES EXEMPLES DE SOURATES MÉDINOISES
Il est possible de sélectionner certaines sourates médinoises afin de passer en revue les thèmes principaux que recèlent les principes et les nobles objectifs de ces sourates.
A suivre
Suivez les rendez-vous de BOCOUM Aldiouma sur la Radio Al-Bayane.
.- Kênêya, tous les jeudi à 9h 30 et rédiffusion tous les vendredi à 22 h 30.
- Kibaroya, tous les dimanche à 17h 15.
AL BAYANE - Espace communautaire ( Islam Info ) en Bambara, tous les jeudi à 8h 45 ou à 14h 00
95.7 fm '- Barro, tous les dimanche à OOh 05 avec Ibrahima DOUKOURE
Islam
Spiritualité
Islam
- ^^^^^^^^_mmnQîixsHKEi
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
ourate de la semaine
Abou Ismaël
r
estions - Réponses Abou Ismaël
SOURATOUL-HACHR-N°59 - L’EXODE (SUITE)
TRANSCRIPTION 5A 6
TRADUCTION 5 A 6
V.5: Mâ Qa_a'tum Mine Lînatine Aw Taraktoumoûhâ Qâ'imatane Alâ ou_oûlihâ Fabi ’idhni Allâhi Wa Liyoukhziyal-Fâsiqîna
V.6 : Wa Mâ Afâ'a Allâhou Alâ Rasoûlihi Minhoum Famâ Awjaftoum Alayhi Mine Khayline Wa Lâ Rikâbine Wa Lakinna Allâha Yousallitou Rousoulahou Alâ Mane Yachâ'ou Wa Allâhou Alâ Koulli chay'ine Qadîroun
V.5: Tout palmier que vous avez coupé ou que vous avez laissé debout sur ses racines, cëst avec la permission dAllah et afin qu'Il couvre ainsi d'ignominie les pervers.
V.6: Le butin provenant de leurs biens et qu Allah a accordé sans combat à Son Messager, vous n'y aviez engagé ni chevaux, ni chameaux; mais Allah donne à Ses messagers la domination sur qui II veut, et Allah est Omnipotent.
s Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut dAllah soient sur lui) a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié parAlbâny.
lossaire le terme: «birouni (al-)»
Abou Ismaël
C’est le nom d’origine d’un savant musulman (mort en 1048 E.C./-439 H). Ses ouvrages sur les sciences naturelles, l'Histoire et la Sociologie firent sa célébrité.
oua de la semaine
Abou Ismaël
Doua pour celui qui craint l'injustice d’un dirigeant
« Allâhoumma rabba-s-samâwâti-s-sab-i, wa rabba-l-archi-l-azîmi. Koun lî jârane mine (citer son nom) wa ahzabihi mine khalâ'iqika, ane yafrouta alayya ahadoun minhoum wa yatghâ.Azza jârouka, wa jalla thanâ'ouka, wa lâ ilâha illâ anta”.
TRADUCTION : "Ô Seigneur ! Seigneur des sept deux, de la terre et du Trône immense, sois pour moi un protecteur contre untel, fils d’untel, et contre ses alliés parmi Tes créatures, et contre le fait de subir un abus ou une tyrannie de leur part. Honoré soit Ton protégé, Exalté soit Ton éloge et il n’y a de divinité que Toi."
Q1: Peut-on faire de la charité aux pauvres quand on doit de l'argent aux gens et qu’on ne s’est pas encore acquité de cette dette?.
R1: Louange à Allah.
Dans ce cas, l'une des conditions suivantes doivent s'appliquer:
1. Soit la dette est reportée (à payer à une date ultérieure), auquel cas il n'y a rien de mal à faire la charité, s'il espère être en mesure de rembourser la dette quand elle devient exigible. Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Si la dette est reportée, et que le moment venu vous avez assez de moyens pour payer ce que vous devez, alors vous pouvez en donner pour la charité.Il n'y a rien de mal à cela, parce que vous êtes en mesure de payer .(Cf.Sharh al-Kaafi).
2. Si la dette est exigible immédiatement, ou elle a été reporté, mais le délai de paiement est maintenant venu, alors il n'est pas admissible pour le débiteur de faire la charité avant de payer la dette, parce que le remboursement de la dette est obligatoire alors que la charité est recommandée, et ce
qui est recommandé ne peut pas avoir préséance sur ce qui est obligatoire. Et retarder le paiement de la dette (quand elle est due et qu’on peut payer) est interdit car le Prophète (bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui) a dit: "Pour un homme riche, retarder le paiement (de la dette) est un acte répréhensible."( al-Boukhari et Mouslim)
Imam al-Boukhari (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Celui qui donne la charité quand il est dans le besoin ou sa famille dans le besoin, ou quand il a une dette, doit comprendre que la dette est plus digne d'être payé que la charité , affranchir un esclave ou faire un cadeau, et que (la charité ou don) n'est pas valide. Il n'a pas le droit de gaspiller l'argent des gens. Le Prophète (bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui) a dit: «Celui qui prend la richesse des gens avec l'intention de gaspiller, Allah le détruit".
(Cf. Sahih al-Boukhari, 2/112) . Mais les savants (qu'Allah ait pitié d'eux) ont fait une exception en ce qui concerne de petits montants qui ne peuvent pas empêcher de payer une dette.....
Et Allah sait mieux.
; Saviez-vous?
Ismaël Abou
^Jféponses aux questions précédentes
La théorie du Big Bang et le coran
Peu après que Hubble eut publié sa théorie de l’univers en expansion, il découvrit que non seulement les galaxies s’éloignent de la Terre, mais qu’elles s’éloignent également les unes des autres. Ce qui signifie que l’univers s’étend dans toutes les directions, de la même façon que les parois d’un ballon s’éloignent les unes des autres lorsqu’on le remplit d’air. Ces nouvelles découvertes de Hubble établirent ainsi les fondations de la théorie du Big Bang.
Wilson découvrirent, en 1965 : un rayonnement fossile (rayonnement électromagnétique issu de l’époque dense et chaude de l’univers, connu sous l’abréviation CMB, en anglais, pour Cosmic Microwave Background Radiation) de 2,725 degrés Kelvin, qui traverse l’univers. De nos jours, la théorie du Big Bang est acceptée par la quasi totalité des scientifiques et astronomes de par le monde.
avons séparés et éloignés », « nous avons séparé » ou « nous les avons ouverts ». Ces significations laissent entendre qu’une chose devient existante après qu’il y ait eu une séparation ou une déchirure. La germination d’une graine, dans le sol, est un bon exemple qui peut illustrer la signification du verbe fataq.
1/ Dans quelle sourate du Noble Coran l'on trouve le récit de la bataille de Ouhd ?
2/ Quelle est la sourate appelée: "le cœur ou le poumon du Coran"?
3/ Dès la naissance d'un enfant en islam que doit-il entendre avant toute chose ?
4/ Quelles sont les deux
sourates que le Prophète (PSL) aimait lire dans la prière de Fadjr tous les vendredis ?
5/ Dans la sourate 2, il y a un ordre de Dieu qui a coïncidé avec une suggestion faite par Oumar au Prophète avant qu'une révélation se fasse à ce sujet. De quel sujet s'agit-il? Et à quel verset ?
La réponse dans le n° 340
Selon la théorie du Big Bang, l’univers a connu, il y a de cela 12 à 15 milliards d’années, une période au cours de laquelle il était dense et chaud et où survint alors un genre d’explosion qui marqua le début de l’expansion de l’univers, laquelle expansion s’est toujours poursuivie, à partir de ce point.
(...) Dans le Coran, Dieu dit :
« Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre ne formaient, à l’origine, qu’une masse compacte? Puis, Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? » (Coran S. 21 : V.30)
Plus tard, en 1965, les radioastronomes Amo Penzias et Robert Wilson firent une découverte qui confirma la théorie du Big Bang et pour laquelle ils reçurent le prix Nobel de physique. Avant leur découverte, la théorie du Big Bang laissait supposer que si le point à partir duquel l’univers avait débuté son expansion était dense et très chaud, alors nous devions pouvoir trouver des vestiges de cette chaleur. Ces vestiges sont exactement ce que Penzias et
Selon les érudits musulmans qui tentèrent d’expliquer ce verset, il y a eu un moment où les cieux et la terre ne formaient qu’une masse compacte, que Dieu sépara pour en faire sept cieux et une terre.(...) Dans le verset ci-dessus, les termes arabes ratq et fataq sont utilisés. Le mot ratq peut être traduit comme « entité », « cousu à », « réunis » ou « rapprochés ». Ces différentes traductions possibles font toutes référence à quelque chose qui est hétérogène tout en ayant une existence distincte en soi. Le verbe fataq peut se traduire comme « nous avons décousu », « nous les
Avec l’apparition de la théorie du Big Bang, il devint clair, pour les érudits musulmans, que les détails de cette théorie allaient de pair avec la description de la création de l’univers que l’on retrouve au verset 30 de la sourate 21 du Coran. Cette théorie stipule que toute la matière de l’univers est issue d’une seule et même masse qui, à un certain moment, fut extrêmement dense et chaude, avant d’exploser et de marquer ainsi le commencement de l’univers. Ce qui va tout à fait dans le même sens que le verset 30:21, qui mentionne que les cieux et la terre (donc l’univers) formaient une masse compacte, puis se séparèrent. Encore une fois, la seule explication possible à ce verset est que le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) reçut une révélation de la part de Dieu, le Créateur de l’univers.
estez vos connaissances
R1: Imam avec une école juridique à son nom, on l'appelle " l'Imam de Médine" c'est l'Imam Malick.
R2: L'Imam Ahmad Ibn Hanba est un des quatre grands des écoles juridiques ayant un recueil d'Hadith à son nom
R3 : Le vrai nom de l'Imam
AL BAYANE
Abou Hanifah:
Nou'omane Ben Thabit'
R4: L'on trouve la liste types de femmes dont mariages sont interdits
An-
des les
aux
hommes dans la sourate 4 du Noble Coran, verset 23 - 24.
R5: L'Imam Abou Hanifah a vécu à Koufah en Irak.
AL BAYANE
- Al bayane chez vous, tous les Dimanche en 15 à 11h05 avec Sylla Yaba Sanogo.
- Moussô Houka Djamka, tous les Mardi à 22 h avec Awa Coulibaly et Asta Sidibé.
- Santé maternelle et infantile, tous les samedi à 9h00 avec Cissé D. Aîssata et Ami Kané
5
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
[E DE LA COMMUNAUTE
YOPOUGON
SEMINAIRE DU COSIM COMMUNAL
Les Imams à récote des nouvelles techniques de réconciliation
La Côte d’Ivoire est dans une phase triangulaire de son histoire, la pacification, la réconciliation et la reconstruction, et les leaders religieux que sont les imams, ne doivent pas rester en marge de cette nouvelle dynamique. Voici en substance le message de l’imam Diakité Ousmane, secrétaire exécutif du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), par ailleurs représentant le Cheick Boikary Fofana, lors de la conférence d’ouverture du séminaire communal du COSIM.
Du vendredi 20 au dimanche 22 avril dernier, les imams de la plus grande commune de Côte d’Ivoire se sont retrouvés en séminaire de formation au Lycée Aimé Césaire, autour du thème central : «la réconciliation nationale, une nécessité islamique ». Pour ce faire, une conférence d’ouverture s’est tenue le samedi 21 avril au sein dudit établissement. Au menu de celle-ci, des allocutions et une communication de l’imam Ibrahim de l’ENA sur le thème sus-indiqué. Au titre des allocutions, 5 personnes se sont succédé au pupitre. Il s’agit d’Adam Diabaté (secrétaire général du COSIM
De gauche à droite les Imams Ibrahim et Adam Diabaté
Yopougon), El Hadj Diaby Sékou (coordonateur CNI Yopougon), Coulibaly Yssouf (chef de la délégation du RDR Yopougon), l’honorable Doukouré Moustapha (Député-maire de Yopougon) et enfin Imam Ousmane Diakité (représentant le Cheick Fofana). Les uns après les autres, ont salué l’opportunité de ce séminaire, qui aux dires de certains, est la bienvenue et d’autres, permettra de faire la
différence entre religion et politique. S’inscrivant dans le vent actuel du pays, Imam Diakité dira que ce séminaire fait parti de la contribution du COSIM dans le processus amorcé par les autorités. Contribution, poursuit l’imam, qui s’est faite avant, pendant et après la crise postélectorale. Le deuxième tableau de cette cérémonie a été la conférence de l’imam Ibrahim. Après avoir fait l’état des lieux de la
Le Cheick Fofana remet le diplôme de l’Imam Abou Cissé
réconciliation dans notre pays, celui-ci indiquait le rôle essentiel des imams dans ce processus et dira en substance : «la réconciliation est une obligation religieuse au même titre que les piliers de l’islam ». Il conclut pour montrer la nécessité immédiate de la réconciliation et demande aux imams de s’impliquer résolument à cet effet, surtout avec la participation du Cheick Fofana dans la CDVR. Le Cheick Aima Boikary Fofana, s’est rendu le dimanche 22 avril 2012, date de clôture, au séminaire pour apporter le même message, son soutien et son infinie reconnaissance à ses pairs pour cette attention. Il les
exhortera à jouer un rôle d’avant garde et d’éveil de conscience. Ce séminaire fut clos par la remise de diplômes de participation aux 120 imams ayant effectués le déplacement. Rappelons que les modules de la formation ont porté sur les techniques de réconciliation, celles de communication, la connaissance des institutions de la république, et celle du COSIM. Cette structure vise, par ces séminaires, la formation de 4000 imams sur l’ensemble du territoire national, soit 32 formations à l’intérieur et 12 à Abidjan.
Palmer31
PROPOS RECUEILLIS...
COCODY
CHEICK AIMA BOIKARY FOFANA
“Ce séminaire est de permettre aux Imams d’être au niveau des défis qui sont les leurs”
LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION DES FEMMES MUSULMANES DE LA RIVIERA PALMERAIE II
L’apport de la femme musulmane dans la société
Quelle est la substance de ce séminaire initié par le COSIM ?
Il faut dire que l’objectif de ce séminaire est de permettre aux Imams d’être au niveau des défis qui sont les leur. Et ces défis, sont pour l’heure la question de la réconciliation. Il convient donc qu’ils sachent de quoi il s’agit. Ce séminaire a été initié par le COSIM à travers tout le pays. Certains ont été déjà réalisés, aujourd’hui, c’est le tour du COSIM Yopougon. Ceci permettra aux Imams de comprendre le contexte socioculturel et sociopolitique dans lequel nous vivons et connaître
l’environnement. Les Imams devront comprendre le rôle important qu’ils doivent jouer, tout en adaptant leur discours aux nouvelles réalités.
Ces séminaires sont donc un nouvel élan d’éveil du COSIM ? Bien sûr. Ce séminaire était pour nous une priorité, car la formation fait partie de nos actions. Un département s’en occupe. Nous l’avons fait par le passé, et cette fois cela est plus accentué et il faut le faire davantage.
Par Palmer31
La mosquée Mous’Abe Boun Omaïr de la Riviera Palmeraie II, a abrité ce dimanche 22 Avril, le lancement des activités de l’Association des Femmes Musulmanes de la Riviera Palmeraie palmeraie II (AFMRPII) en cette année 2012.
Afin de donner le coup d’envoi aux activités de l’AFMPRIl, créée depuis 2010, une cérémonie conviant plusieurs personnes a été organisée par ladite association. C’était l’occasion pour la présidente Adja Cissoko Karidja de signifier que l’AFMPRIl est une composante de la Communauté Musulmane de la Riviera Palmeraie (CMRPII) et elle se "veut le soutient de la gente féminine aux actions du bureau administratif dans les gestions administratives des affaires de sa communauté”. Aussi pour se donner les moyens de mener à bien leur mission au sein de leur communauté en particulier et de la société en général, cette cérémonie a été marquée par une conférence autour du thème « le rôle de la femme dans la société ». Le conférencier en la personne du Dr Adama Sanogo, Imam de la mosquée Mous’Abe Boun Omaïr, a montré que les femmes sont de grands piliers dans le développement de notre société. Elles ont un rôle d’éducatrice et pour se faire elles doivent elles-même avoir pour priorité, la recherche de la connaissance surtout en matière de
Une vue de la table de séance
religion. Parce que, comme il l’a dit "la femme est une école qui fait sortir des élèves qui sont les membres de la société” alors si une femme est bien éduquée, c’est une société qui le sera. Il continu en donnant des exemples de femmes dans l’histoire de l’islam qui ont apporté leur contribution à sa pérennisation. Et comme mot de fin de la conférence, il a sollicité les femmes musulmanes à se référer aux recommandations du Prophète (saw) quant à leur rôle premier qui est celui de tenir leur foyer tout en citant ce hadith "La femme est une bergère à propos du domicile conjugal et des enfants, et sera questionnée à ce sujet". L’imam Adama Sanogo de dire que "la
croyance des femmes nettoie la société "et elle "rentrera au paradis si elle fait ses cinq prières, son jeune, obéit à Dieu et se protège”. Une série de questions fut posée au docteur montrant ainsi l’intérêt particulier pour les dames présentes au thème proposé. Et la question principale était relative à comment concilier le travail et le rôle de femme éducatrice en tant que femme musulmane. A l’imam de répondre que seule la foi peut permettre de ne pas sortir du cadre que l’islam assigne à la femme même dans le cadre du travail. La cérémonie de lancement à pris fin après la prière de zouhr autour d’un repas.
Sira
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
6
7IE DE LA COMMUNAUTE
TAFIRE
ACCUEIL DES PELERINS
Une posture dynamique au service de llslam
La journée du dimanche 08 avril 2012, restera à jamais une journée mémorable pour les populations de Tafiré, de Badikaha et de ses villages environnants. Car, cette date marque la cérémonie solennelle d’accueil des pèlerins des éditions 2009, 2010 et 2011 du Hadj. A cette occasion, cet important évènement a drainé du monde sur l’esplanade de la grande Mosquée de Tafiré dans la ferveur religieuse.
L’organisation de la cérémonie officielle et solennelle d’accueil des pèlerins de Tafiré a son histoire. Elle remonte depuis le début des années 1990 où l’un des pèlerins de la localité, après avoir effectué le pèlerinage à la Mecque, a bénéficié d’un accueil solennel en présence de nombreuses personnes et personnalités administratives, politiques et religieuses. De ce pas, les cadres et jeunes musulmans de Tafiré et de ses villages environnants ont pris conscience qu’il était nécessaire d’insérer cette activité dans le programme annuel de la vie communautaire. Dans l’élan de mutualisation de leurs efforts, le comité permanent d’accueil des pèlerins a été créé pour donner la chance à tous les «
Photo de famille des pèlerins avec les officiels
El Hadj » et « Hadja » de bénéficier des mêmes honneurs que ceux des pèlerins nantis. A la tête de ce comité, se sont succédés dans l’ordre les doyens El Hadj OUATTARA Siriki, El Hadj Kignaman Soro Lassina et M. TOURE Sanga Yacouba actuellement président en exercice. Ansi, l’occasion est donnée à chaque pèlerin de la localité de se sentir bénéficiaire du fruit de l’union, de la fraternité, de la symbiose et de la cohésion qui animent l’esprit de masse collective au nom de l’amour du Tout Puissant et de son Messager
Mouhammad (SAW). Depuis la première édition en 1996 jusqu’à nos jours, le nombre de pèlerins célébrés s’élève à 219 personnes. Parmi cet important nombre, 86 pèlerins dont 29 hommes et 57 femmes ont eu le privilège d’être à l’honneur au cours de cette dixième édition d’accueil des pèlerins de Tafiré. A cause de la situation de crise sociopolitique de la Côte d’Ivoire, les organisations d’accueil des deux générations de pèlerins des éditions 2009 et 2010 ont été reportées pour l’année 2011. A l’exception des
éditions précédentes, les organes de presse écrite et audiovisuel ont été associés à cet important évènement afin de l’immortaliser. Ce rêve, tant aspiré par les populations de Tafiré est devenu une réalité grâce à la vision éclairée de El Hadj TRAORE Ibrahim, fils et haut cadre de la région. Le programme de l’activité du jour était bien fourni. Car, après la bénédiction introductive de l’imam de la Mosquée Kafiné suivie de la prestation artistique du chantre musulman Abdoul Achir, la série des allocutions a débuté par les mots de bienvenue du Maire de la commune, M. KONE Ousmane. Ensuite, le Sous-préfet de Tafiré n’a pas manqué d’exprimer les émotions qui l’animaient à cette cérémonie assez spéciale qui favorise la cohésion sociale. A son tour, M. TOURE Sanga Yacouba (Président du Comité d’Organisation) a emboîté le pas à ses prédécesseurs pour traduire ses sincères remerciements et reconnaissances à l’assistance venue massivement honorer cette grande cérémonie par leur présence. Selon lui, tous les ingrédients sont réunis pour booster et conserver l’élan de la consolidation entre coreligionnaires d’une part et de l’acceptation mutuelle dans la diversité d’autre part. Suite à cette série d’interventions, El Hadj OUATTARA Dramane (Porte-parole des pèlerins hommes) et Hadja OUATTARA Bintou
L’entrée des pèlerins sur la scène cérémoniale
(Porte-parole des pèlerines) ont successivement fait des témoignages émouvants sur la dimension spirituelle, morale et psychologique du pèlerinage à la Mecque. L’autre phase importante de la cérémonie était consacrée à la séance de remise symbolique des attestations de participation au Hadj et la distribution des kits à l’assistance pour se rafraîchir. Au bout de 3 heures 50 minutes de manifestation, les prestations d’artistes chantres et de chorale islamique suivies de la bénédiction de clôture ont mis fin à l’évènement.
Koulibaly Y Khayder
MOTS D’EMOTIONS DES PORTE-PAROLES DES PÈLERINS
Hadja OUATTARA Bintou (Porte-parole des pèlerines) “ Après le Hadj, j’ai senti que ma foi a grandi. “
Quand on effectue le Hadj, on a des sentiments de difficultés, de peines par moment. Mais, à la fin, c’est la joie qui triomphe. Quand j’ai foulée le sol de la Mecque, j’ai compris la volonté de mon
Seigneur et j’ai répondu à son appel. Il faut aussi se préparer moralement et spirituellement. A Médine, quand j’ai pu faire mes deux rakats sur le tapis de la Raouda, j’ai rendu gloire à DIEU. Dans ma tenue dirham, j’ai pensé au jour du jugement dernier. Encore, j’ai eu des grandes émotions, quand je partais faire la lapidation au « Jamarat » et faisais la procession. Après le Hadj, j’ai senti que ma foi a grandi.
El Hadj OUATTARA Dramane (Porte-parole des pèlerins)
“Aller à ce pèlerinage puis revenir et être honoré de cette manière, on ne peut qu’exprimer nos émotions” Je suis animé par un sentiment de joie, de satisfaction surtout. Nous venons de participer cette année à un pèlerinage
exceptionnel. Aler à ce pèlerinage puis revenir et être honoré de cette manière, on ne peut qu’exprimer nos émotions. Mon témoignage a porté sur le déroulement du Hadj. J’interpelle les hommes de bonne volonté à faire en sorte que la plupart de nos parents vivent la même situation. C’est-à-dire, exécuter le cinquième pilier de l’Islam qui est le pèlerinage à la Mecque.
PAR K Y K
IMPRESSIONS DES PARTICIPANTS
Mme TRAORE née Hadja OUATTARA Minata (Participante)
“Ce genre de manifestation contribuera au développement de l’Islam “
J’ai eu une très bonne impression de la cérémonie. La porte-parole des pèlerines m’a beaucoup épaté par la pertinence de son témoignage. Je souhaite que ce genre
M. TOURE Sanga Yacouba (PCO) “Nous souhaiterons être des biens guidés”
Je voudrais dire aux pèlerins que DIEU vient de parachever leur accomplissement religieux. Maintenant, nous avons des objectifs à atteindre. Il s’agit de construire
“C’est la preuve que l’Islam évolue à
une vitesse vertigineuse”
REACTION DES OFFICIELS
M. SYLLA (Sous-préfet de Tafiré) “Nous avons un devoir de reconnaissance à la communauté musulmane de Tafiré et au-delà à tous les cadres musulmans “ Ma présence ici, a un double sens. Je suis là en tant que représentant du chef de l’Etat dans ma circonscription.
laïque. Mais, on peut dire aussi que c’est une grande cité musulmane. Cette cérémonie était la bienvenue. Nous avons vraiment apprécié l’organisation. Nous voudrions adresser une prière à DIEU pour qu’Il donne une longue vie et bonne santé à tous les pèlerins qui étaient à l’honneur aujourd’hui et à tous ceux qui sont venus les accompagner.
M. KONE Ousmane (Maire de Tafiré) “Je suis très fier et même honoré à
Honnêtement, je suis sidéré par tout ce qui s’est passé ici. Je fais partie de la génération qui a vu la religion musulmane évoluer à Tafiré. Quand nous étions très jeunes, les
familles musulmanes se contaient sur
d’évènement se perpétue dans le temps. Les organisateurs ont été aussi à la hauteur de leurs tâches. Mes encouragements vont à l’endroit des initiateurs qui ont su créer un cadre d’ambiance spirituelle au sein des populations de Tafiré, de Badikaha et de ses villages environnants. Ce genre de manifestation contribuera au développement de l’Islam dans ces localités. Car, on a tendance à croire que nous sommes encore ancrés dans nos cultures et traditions. Mais, cet évènement vient démontrer le contraire. Je suis tellement émue et je voudrais être parmi les pèlerins qui étaient à l’honneur. Je rêve effectuer à nouveau le Hadj pour bénéficier de ces privilèges.
d’autres édifices religieux qui feront l’honneur de la communauté musulmane de Tafiré, la sensibilisation des populations. Nous souhaitons aussi avoir des centres de culture islamique où on aura des évènements à caractère islamique, des bibliothèques islamiques et j’en passe. Nous souhaiterons être des biens guidés. Aujourd’hui, avec la mondialisation, nous ne pouvons pas nous limiter aux prêches. Mais, il faut poser des actions d’attraction. Nous sommes conscients que la pauvreté gagne du terrain et c’est l’occasion de demander aux personnes de bonne volonté de nous accorder leurs soutiens.
les bouts des doigts à Tafiré. Avec ce que nous avons vécu aujourd’hui, c’est le jour et la nuit. C’est la preuve que l’Islam évolue à une vitesse vertigineuse. Tout cela, c’est sous l’impulsion de certaines personnes qui s’engagent à faire promouvoir dans nos familles la religion musulmane. Nous comprenons qu’ils ne font que créer une émulation entre les musulmans. Tous
Nous avons un devoir d’assister toutes les communautés religieuses. A chaque fois que nous sommes sollicités à participer à une cérémonie ayant un caractère religieux, nous nous sommes efforcés d’affirmer notre présence. C’est pour démontrer aux organisateurs de cette cérémonie, tout le sens de la laïcité. C’est aussi un devoir de reconnaissance à la communauté musulmane de Tafiré et au-delà à tous les cadres musulmans.
Honorable BAMBA Sogonan épouse Arnaud (Député de Tafiré) “Tafiré, c’est une grande cité musulmane et républicaine” Je sors d’ici avec des sentiments de joie. Car, Tafiré est une cité républicaine ; c’est vrai qu’elle est
El Hadj KANTE Tidiane (Président de la communauté musulmane de Tafiré)
ceux qui ont assisté à cette édition, sont déjà habités par le grand désir d’aller à la Mecque afin qu’ils soient accueillis de cette manière. La communauté musulmane a besoin de l’union et non de vivre ensemble dans l’hypocrisie. Il faut vivre ensemble avec honnêteté, sincérité et amour. Il faut éviter le sectarisme au niveau des religions.
PAR K Y K
la fois”
Je suis très ému de la taille de l’évènement. Je ne sais pas s’il y a une autre localité qui organise l’accueil des
pèlerins de cette manière. C’est d’ailleurs une chance pour moi d’être le premier Magistrat de la commune de Tafiré. Je suis très fier et même honoré à la fois. Car, les pèlerins n’ont pas tous les mêmes moyens. C’est bien que les cadres pensent à mettre en place une structure de ce genre pour célébrer tous les pèlerins au même niveau. Les accueillir à la même dimension, c’est un ouf de soulagement au niveau de l’Islam. Je suis très fier et je souhaite que cela continue au niveau de ma commune. PAR K Y K
L’HISTOIRE DU PREMIER PÈLERIN DE LA LOCALITÉ DE TAFIRÉ
Le premier pèlerin fut Ladji Gnanssoumawoli Bréman. Il a parcourut de longues distances à pied pour se rendre à la Mecque. A chaque fois qu’il manquait d’argent sur le chemin, il s’installait dans un endroit pour travailler et avoir les moyens financiers afin de continuer sa route. Ansi de suite jusqu’à ce qu’il arrive à la Mecque. Son mouvement retour des lieux saints fut au même rythme. Selon les témoignages, on raconte qu’il aurait mis vingt ans de déplacement en aller et retour. A son arrivé de la Mecque, un membre de sa famille, OUATTARA Aboubacar est allé s’installer en Arabie Saoudite pour toujours. Selon certaines sources, ce dernier a eu des descendants qui y sont restés là-bas jusqu’à ce jour. D’autres sont allés vivre aux Etats-Unis. PAR K Y K
Suite Page 7
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Tarata 17 Djoumada Saani 1433 H
Suite de la page 6
JHE DE LA COMMUNAUTE
CARNET DE ROUTE
BADIKAHA, UNE CITE LEGENDAIRE A CARACTERE RELIGIEUX
A la découverte de la Côte d’Ivoire profonde
Les signes précurseurs de l’Islam
TOP DÉPART
Il était 9 heures 30 minutes quand nous sommes partis de la résidence familiale de la Riviera 3 de M. TRAORE Ibrahim (Haut cadre de la localité de Tafiré) exactement ce mercredi 04 avril 2012 à bord d’une voiture personnelle 4*4 hyper confortable. La Sous-préfecture de Badikaha sera notre destination finale où nous séjournerons jusqu’à notre date de retour. Après l’achat des provisions de la cérémonie de sacrifice en hommage aux défunts parents de M. TRAORE Ibrahim, nous avons laissé derrière nous le corridor de Yopougon-Gesco vers 11 heures 30 minutes pour une distance de 512 kilomètres environ. Il était question pour nous de prendre l’autoroute du nord en passant par le tronçon routier Yamoussoukro-Bouaké pour atteindre la zone du centre nord de la Côte d’Ivoire, notre destination finale. Pour y arriver, nous avons constaté des accidents de la circulation sur l’axe routier Tiébissou-Bouaké et à la sortie de la ville de Bouaké. Mais le constat était clair, car c’était la période de la fête de Pâques communément appelé par les Baoulés « Pâquinou » où l’on assiste à une augmentation
L’axe routier dans le pays profond
des convois de véhicules vers les villes du centre du pays. Malgré notre état de voyageur, nous avons stationné à Yamoussoukro, Bouaké puis à Niakara pour accomplir les prières de Zouhr, Asr et Magrib.
CLIMAT ET VÉGÉTATION Pendant le trajet, nous avons eu droit à la découverte de la végétation de la forêt dense, de la forêt galerie, de la savane arborée sans oublier les plateaux et les plaines. La température au centre-nord de la Côte d’Ivoire varie selon deux principales saisons dont une courte saison pluvieuse et une longue saison sèche sans oublier l’harmattan qui se manifeste avec un vent sec et chaud, par moments. La configuration géographique de la population se compose essentiellement des malinkés communément appelés les Dioulas, et les différents groupes Sénoufo qui sont les tuteurs. A côté de ceux-ci, habitent, des Burkinabés, des Maliens et des guinéens. Tous ces différents groupes ethniques cohabitent dans une parfaite cohésion.
LEUR VIE ARTISANALE:
Le portefeuille artisanal de cette région du pays se compose des forgerons, tisserands, potiers, d'origine Mandé, qui se regroupent dans des villages particuliers. Ceux-ci sont groupés en collectivités professionnelles fermées.
Contrairement aux activités citées ci-dessus, d’autres ne se font pas par caste et sont libres : le filage du coton, l'extraction de l'indigo, la teinturerie, la vannerie. La vannerie est accessible
aux deux sexes. La profession de forgeron n'a rien de méprisable, comme c'est le cas dans d'autres ethnies.
LEUR VIE ECONOMIQUE:
Il y a d’autres couches sociales telles que les paysans ou agriculteurs qui pratiquent la culture de l’anacarde, de la canne à sucre, du coton, de la mangue, du mil, du maïs, de l’igname,
La danse au rythme du balafon
du riz et de l’haricot. Rappelons également que le Sénoufo est assez médiocre commerçant, mais un excellent artisan. De passage, nous relevons que les agents de la presse et de l’audiovisuelle, associés à l’évènement de l’accueil des pèlerins, ont eu droit à un bon traitement de la part de Mme TRAORE née OUATTARA Minata à Badikaha. Lors d’un déplacement à Korhogo en passant par Ferkéssédougou et Sinématiali, nous avons admiré le mont Korhogo, le complexe sucrier de Ferké, l’usine de stockage et de traitement des fruits et légumes de Sinématiali. Les associations villageoises aident à tour de rôle chacun de leurs membres dans leurs travaux agricoles, au son du tam tam et des chants des griots.
LEUR VIE RELIGIEUSE:
En dépit de l'influence des Dioula qui, depuis des siècles, essaient de convertir le groupe Sénoufo à l'Islam, plus de 70 % de la population est restée attachée aux pratiques religieuses traditionnelles. Le Porc en est le centre encore aujourd'hui, mais la durée d'initiation en est réduite et les épreuves sont moins dangereuses qu'il y a à peine dix ans.
LEUR VIE CULTURELLE:
Le sentiment religieux imprègne toutes les manifestations sociales. Le Poro, aux mains des vieillards initiés rythmant avec les sons de balafon, est une organisation politico socio religieuse qui constitue l'élément charnier de toute la vie sociale des Sénoufos. Les Sénoufo pratiquent ces cultes religieux la nuit, dans l'enceinte du bois sacré. Toutefois, le culte Massa n'a pas réussi à remplacer le culte du Poro qui continue aujourd'hui à exister sous des formes liturgiques nouvelles. Chez les Sénoufo, il n'existe pas de véritable caste de musiciens, seuls les griots d'influence dioula sont castés. Les Sénoufo Minianka de la région de Koutiala comptent parmi les meilleurs joueurs de balafon. Ils portent de grands casques surmontés de Plumes blanches d'outarde ou même d’autruches, achetées chez leurs voisins. C’est avec un réel regret que nous avons laissé derrière nous, ses magnifiques valeurs touristiques, coloniales religieuses et culturelles de la région.
Koulibaly Y Khayder
A l’occasion de notre séjour hebdomadaire dans la Sous-préfecture de Badikaha, nous avons eu le privilège de découvrir les dynamiques sociales et culturelles de l’Islam qui animent l’esprit collectif.
L’ARRIVÉE DE L’ISLAM À BADIKAHA
Le premier musulman de Badikaha s’appelait Siaka KONE, un esclave venu du Mali avec les colons pour effectuer le travail forcé. Celui-ci avait construit une petite Mosquée pour accomplir les prières canoniques du jour avec un nombre restreint de fidèles. A l’arrivée du vieux TRAORE Adama (grand-père de lïmam principal actuel de Badikaha) vers 1932, les prières de groupe s’organisaient à l’occasion du mois béni de ramadan et les jours de fête hors de la Mosquée de M. Siaka KONE. Car, tout le monde estimait que le cadre était trop restreint. Lorsque lïmam TRAORE Adama a tiré sa révérence en 1952., son fils TRAORE Issiaka l’a aussitôt succédé. Ce dernier a pris conscience qu’il avait un défi à relevé. Car, la majorité des habitants du village pratiquait purement et simplement l’animisme. Selon certaines sources, il a réussi à convaincre cette importante tranche d’animistes en organisant les séances de prêches. Mais, aussi à travers le comportement exemplaire de ceux qui étaient convertis. Pour parachever son action de djihâd, il a mobilisé les fidèles musulmans pour sortir de terre une Mosquée capable de contenir au moins une centaine de personnes. Ainsi, chaque fidèle a apporté une pierre à l’édification de la
M. TRAORE Ibrahim (Haut Cadre de Badikaha)
Une figure emblématique pour la cause de l’Islam
Cet homme d’une sagesse mesurée qui est sensible aux préoccupations de sa communauté, est un grand espoir pour la région de la vallée du Bandama. La volonté affichée de M. TRAORE Ibrahim qui a pour mission de réléver le défi de la communauté musulmane s’est étalée sur plusieurs champs d’action. Grâce à sa vision éclairée et à sa marque de générosité, deux Mosquées dignes de qualité, sont sorties de terre au profit des populations musulmanes des deux villages suivantes « Takpononkaha » et « Pangalakaha » où l’animisme gagnait de plus en plus du terrain. Ces deux édifices religieux, déjà inaugurés dans la fourchette des années 1999 à 2002, font aujourd’hui la fierté de la communauté musulmane qui ne cache pas sa satisfaction. Comme l’a témoigné certains dignitaires religieux musulmans
Une vielle tradition consolidée et renforcée.
Du mercredi 04 au jeudi 12 avril 2012, nous avons parcouru œrtains villes et villages du nord de la Côte d’Ivoire. Cette terre longtemps islamisée a sut pérenniser de génération en génération œ lourd héritage que les ancêtres ont laissé. Aujourd’hui, l’islam, après les remous de 1959 connait une stabilité et un développement sans précédent. C’est à juste titre s’il est dit que c’est l’une des régions du pays à 90% musulmane. La religion qui est l’animisme est encore pratiquée par 9% de la population et le christianisme est l’affaire d’1% de la population. Ces chiffres révélateurs témoignent de l’importante et la place de l’Islam dans la vie de cette partie du pays. Nous avons interrogé des personnalités concernées par l’islam dans cette localité pour éclairer davantage notre lanterne. Et cela nous a permis d’avoir une idée plus ou moins
Le nouvel édifice religieux en chantier
nouvelle Mosquée qui s’est achevée en 1957. En 1958, après l’inauguration de l’édifice religieux, le troisième imam, TRAORE Issiaka a effectué le pèlerinage à la Mecque d’abord la même année puis en 1967. Après sa mort le 18 février 1970 à l’âge de 58 ans, lïmam COULIBALY Ali connu sous le nom de Tchiémogo lui succéda jusqu’à sa mort en 1989. Le cinquième imam du nom de OUATTARA Seydou a dirigé les fidèles jusqu’à son rappel à ALLAH le 15 mars 2003. C’est après ce dernier que l’actuel imam TRAORE Aboubakar a accédé au trône de l’imamat principal de Badikaha. Donc, depuis 55 ans d’existence, la grande Mosquée légendaire semble petite et vieillissante à cause du taux massif des musulmans
de Badikaha, El Hadj TRAORE Ibrahim est d’une largesse incommensurable. En plus de ses deux édifices religieux, il continue ses oeuvres à travers la bâtisse de la plus grande Mosquée de Badikaha actuellement en chantier dont la capacité d’accueil s’étend à près de mille fidèles. Les communautés non musulmanes ne sont pas laissées pour compte dans cette mouvance de bienfaisance. Elles ont toujours bénéficié sans cesse de ses prestations de service. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, il est en train d’achever en même temps une belle petite Mosquée dans son domicile familial du village. Si DIEU nous prête encore longue vie, il compte étendre ses oeuvres à l’ensemble de la communauté musulmane ivoirienne selon la mesure de ses possibilités. C’est un homme qui pose des actes
De droite à gauche, la Mosquée de Takpononkaha, (une oeuvre de M. TRAORE Ibrahim) et l’ancienne Mosquée de Badikaha.
précise sur le passé et le présent de la religion musulmane. Quoi qu’il en soit, depuis sa pénétration en Côte d’Ivoire, l’Islam n’a Cessé de connaître avec le temps des changements, allant dans le sens de la positivité. Tout au long de ce voyage, nous allons découvrir certaines
de Badikaha. Grâce à la politique éclairée des hauts cadres pour le rayonnement de l’Islam dans la Sous-préfecture de Badikaha, Messieurs TRAORE Ibrahim et TRAORE Seydou ont pris sur eux l’initiative d’offrir un édifice religieux digne de qualité ayant une capacité d’accueil de près de mille fidèles musulmans. Après la pose symbolique de la première pierre en 1999 et le début des travaux en 2000, la Mosquée en chantier est sortie de terre et tend vers son achèvement à l’état actuel. En plus de la fédération des efforts des acteurs promoteurs et attentionnés de l’Islam dans la localité, la communauté musulmane rêve de se voir évoluer à une vitesse vertigineuse.
KYK
significatifs de façon secrète et discrète. Ses vœux au quotidien riment avec l’amour, le respect puis le pardon pour le bonheur et le triomphe de la communauté musulmane. Acteur engagé pour la cause du dialogue interreligieux, il n’a jamais nourri l’idée de se renfermer de sorte à écarter du nombre des bénéficiaires de ses bienfaits, tous ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions que lui dans la diversité sociale, culturelle et religieuse.
KYK
choses ou nous en rappeler. Malgré la prédominance du brassage culturel, les cadres musulmans du nord de la Côte d’Ivoire travaillent à consolider et renforœr œt acquis. KYK
^^^^^^ Suite a tapage 8
8
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
Suite de la page 7
V^E DE LA COMMUNAUTE
SUITE DU DOSSIER BADIKAHA
LES VOEUX DE L’IMAM TRAORÉ ABOUBAKAR
préfectures musulmanes en devenir seront considérées désormais comme
LE TÉMOIGNAGE SUR LA NAISSANCE DE BADIKAHA
Ta diffusion du savoir islamique”
Depuis l’époque ancienne, les localités de Tafiré, de Badikaha et des “zvillages environnants ont toujours rêvé avoir à leur possession, un nombre important d’écoles prestigieuses en matière d’enseignement islamique.
L’imam TRAORÉ Aboubakar (Imam principal de Badikaha) aspire au développement de l’Islam dans sa région par la diffusion du savoir. Jusqu’à nos jours, cette ambition reste l’une des priorités majeures pour la population musulmane. Car, la floraison des écoles coraniques contribuera au rayonnement
de l’Islam dans la région de la vallée du Bandama. Ainsi, ces potentielles sous-
des temples du savoir qui font la fierté de toute la région de la vallée du Bandama en matière de science islamique. En plus, dans ces villes se trouvent des manuscrits, des oeuvres et des vestiges qui retracent ou permettent de comprendre énormément de choses sur l’islam. Les nombreuses médersas qui vont exister, contribueront fortement au développement de l’Islam et de la connaissance de la pratique religieuse. Car, selon la réalité dans certaines régions du nord de la Côte d’Ivoire, rare sont les élèves qui allaient à l’école des blancs sans commencer par les médersas. Ce qui a sans doute permis à l’administration d’avoir de nombreux fonctionnaires et intellectuels qui connaissent leur religion. K Y K
L’histoire d’une octogénaire nouvellement convertie à l’Islam
le dialogue interreligieux / L’ensemble de Tafiré et de Badikaha
Il n’existe pas un cadre formel d’échanges entre les différentes populations autochtones et allogènes qui composent le paysage des localités de Tafiré et de Badikaha.
Mais n’empêche que les chrétiens et les musulmans se côtoient et participent à certaines cérémonies ensemble sans difficulté. Ils n’assistent pas aux enterrements des uns et des autres, mais se retrouvent dans les autres cérémonies. Pour les autorités musulmanes, la cohabitation pacifique
Photo de famille exprimant le dialogue interreligieux entre les religions est une chose sur laquelle elles veillent. Mais ce qui est
primordial pour elles, c’est d’abord la cohésion et l’unité de la grande famille musulmane. C’est pourquoi elles ne négligent aucun moyen pour l’avantage consolider la cohésion et l’unité des coreligionnaires. Malgré quelques conservateurs de la tradition d’initiation au poro, l’Islam continu de gagner du terrain grâce à la bonne volonté des cadres de la localité. Ceux-ci ont réalisé deux prestigieuses Mosquées dans certains villages environnants tels que Sucaf village extension et Takpononkaha.
KYK
A la découverte des valeurs monumentales de Badikaha
Notre périple dans la région de la vallée du Bandama nous a permis de visiter non seulement les sites touristiques tels que le baobab légendaire, la toute première usine de Filtisac en état de dégradation, l’ancienne gare de train construite depuis 1928 dans la sous-préfecture de Badikaha, le mont Korhogo, l’usine de stationnement de conditionnement des fruits et légumes (MAJOTA-SCFEL) de Sinématiali et d’énormes champs de mangues. Aussi, la région de la vallée du Bandama
Chez les Tagbanas, la première fille est appelée Yéli suivie de Yâ, Gnouman, Pèguin, Céli, Napi, Gnouman. Si l’aîné est un homme, on l’appelle Sié, puis Sanga, Woli, Pè, Thô, Pann, Yénin. A la création de Badikaha, les grandes familles étaient les OUATTARA (YEO), COULIBALY(SORO),TOURE(TUO), TRAORE (SALA). Je pratiquais le poro depuis ma tendre enfance. A un moment donné de ma vie, j’ai pris conscience que l’Islam était une religion qui prône la vérité. Je suis maintenant octogénaire, si DIEU m’a permise de suivre le bon chemin, c’est une grâce. Vous savez, les musulmans sont très solidaires et fraternels et s’aiment mutuellement. En plus, quand quelqu’un meurt musulman, on prie sur son corps. Ce qui n’est pas le cas pour les non musulmans. Depuis ma conversion à l’Islam, j’ai constaté que plus de la moitié des habitants sont devenus musulmans. On peut dire que Badikaha est devenu un village islamique. La présence de l’Islam à Badikaha a favorisé le rassemblement des habitants et surtout l’esprit de consolidation mutuelle. A mon enfance, c’est l’un des esclaves venu avec les colonisateurs qui a construit un lieu de prière en banco pour s’y installer. Puisque l’espace était très restreint, alors les autres musulmans du village se sont mobilisés pour réaliser une bâtisse en banco qui est vieillissante aujourd’hui. Le nombre d’animistes (Bamana) a quasiment disparu. Le premier nom du village était Tagbalakaha qui signifie « le lieu où il y a le respect mutuel ». Le mot « Gbadi » correspondant au samedi. C’est à ce jour que se tient le grand marché.
Quand le colonisateur est arrivé à l’occasion du jour de marché, il s’est renseigné sur le nom du village, ne comprenant pas la question de celui-ci, le villageois a prononcé le nom « Gbadi ». Alors, le colon a déduit que le nom du village était « Badi ». Comme son nom l’indique, le surfixe « Kaha » signifie ville. Donc, le nom Badikaha veut dire « la ville de Badi ». On pratiquait la culture du mil, du maïs, de l’igname, du riz, l’haricot et de l’anacarde. Les autochtones et les allogènes vivaient ensemble la main dans la main dans la diversité. Il s’agit des Bamanan, des mossi, des Gbè. La principale activité des villageois était l’agriculture. Quand les colons sont venus avec la construction de l’ancienne usine, on pouvait nous prendre en contrat pour les travaux champêtres moyennant des rémunérations. Après une semaine pleine d’activité, on pouvait recevoir au moins 500 francs CFA. Je souhaite aller accomplir le pèlerinage avant ma mort.
KYK
De gauche à droite, le baobab légendaire et la toute première usine de Filtisac en état de dégradation dans le village de Badikaha
regorge un nombre important d’érudits reconnusaudelàdesesfrontières.KYK
OUATTARA YÉLI (PETITE FILLE DE LA VIEILLE) “J’ai peur de faillir à ma promesse vis-à-vis de BIEU”
M. OUATTARA DAOUDA (Adjoint au Chef du village de Badikaha)
L’histoire de la création et de la chefferie de Badikaha
L’HISTOIRE DE LA CREATION DE BADIKAHA
L’histoire nous revèle que le premier espace de Tagalakaha aujourd’hui appelé Badikaha, fut occupé par M. Coulibaly qui s’est installé pour chasser du gibier. Ce dernier était ami à un aîné OUATTARA qui est venu se joindre à lui après avoir visité l’endroit. Les deux amis ont décidé de trouver un chef au village. M. OUATTARA a désigné M. Coulibaly qui fut le premier à s’installer. Mais, celui-ci a tenu compte de droit d’aînesse et a voulu que son aîné soit le chef du village. Dans la gestion des activités ou conflits du village, les OUATTARA tiennent compte de la présence des Coulibaly.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE BADIKAHA
Le village de Badikaha était situé dans la sous-préfecture de Tafiré et dans le département de Katiola. Depuis 2010, Badikaha est devenu une sous-
préfecture dans le département de Katiola. Le groupe Sénoufo qui occupe cet espace est le sous-groupe Tagbana. Badikaha se trouve à plus de 512 Kilomètres d’Abidjan. Elle a une population qui s’élève à plus de 1000 habitants. Les 3/4 de la population sont jeunes. Tandis que le 1/4 de la population est vieux. On constate une prédominance des activités agricoles par rapport aux autres types d’activités.
LES GRANDES FAMILLES DE BADIKAHA
Les grandes familles de Badikaha sont composées de OUATTARA appelés YEO en langue tagbana, les TOURE appelés TUO, les COULIBALY appelés SORO, les TRAORE appelé Sala, les SilLUEappélésSÉKONGO,etc. KYK
Je suis née d’un père musulman et d’une mère chrétienne. J’ai grandi du côté de ma mère qui est chrétienne. Donc, j’ai grandi avec leur mode de vie. Personnellement c’est le sens des chansons qui m’a amenée à choisir la religion chrétienne depuis mon âge de 10 ans. J’ai aussi compris qu’aller à l’église et se donner à DIEU sont deux choses différentes. Car, on peut écouter la parole de DIEU sans la mettre en pratique. C’est à partir de 45 ans que je me suis vraiment consacrée à la cause de DIEU. C’est difficile de grandir et opérer un choix dans une famille où les parents sont de religions différentes. J’ai bien l’intention de me convertir à l’Islam. Mais, je n’aie pas encore eu l’occasion de le faire. A un moment donné de ma vie, j’étais malade et j’ai demandé à DIEU de me donner la guérison afin que je puisse doubler d’efforts dans l’expression de ma foi. Après avoir bénéficié des services d’une personne de bonne volonté à l’église, j’ai tenu à
ma promesse. Quand je me retrouve en famille paternelle où tout le monde est musulman, je me sens un peu gênée de constater que tout le monde est à la Mosquée pendant que moi je reste à l’écart. J’ai peur de faillir à ma promesse vis-à-vis de DIEU. J’ai la conviction que les chrétiens et musulmans ont foi à un même DIEU. J’espère que DIEU me guidera dans l’avenir. KYK
TRANSFERT D'ARGENT
T/ti^æî cfùxque Jourpour se rapprocher davantage de vous. ÏMCT" ouvre ses jrortes à : .AïNy.AlMJWfÆUyO .:FRÆWJ41N&O'UÇ&^ 4^&&UJ41N ,ÇOtHttAf^ ,QOlW\ r.E .
ÇCrLLLJJX ,Çj?<^H13<BJ\5S.7\^M ,Ç^SX^T)-Z^n^y,:H~ï2<lMJ\^ j^HTKX ^W<^U'VllLLr± 'MJWTtJ^^ ^ . 'TSŒJ&ldcZT , -?^ .CrLL M^S-AICrLLA /miME A
.Avec ^fCr. c’esL Cctssxtrtmce d'une colIaiwrULicyn stmpte el (lUble
UM SALAMA(QU'ALLAH SOIT SATISFAIT D'ELLE) Hind était la fille d'Abû Umayya ibn Al-Mughîra, mecquois de la tribu des Makhzûm
SA MERE ETAIT UNE TANTE DU PROPHETE (SAW) Nous la connaissons mieux sous le nom d’Um Salama (la mère de Salama). Elle était proche parente de Khalîd ibn Al-Walîd, lequel fut un ennemi implacable de l'islam jusqu'à la bataille d’Uhud. On note que son hostilité à l'égard des musulmans se fit moins violente à partir du moment où Um Salama devint l'une des Épouses du Prophète (saw). Finalement, Khalîd se convertit à l'islam environ 2 années plus tard, et rejoignit la communauté de Médine avec deux compagnons qu'il trouva dans les mêmes dispositions. Il s'agissait de 'Uthmân, fils de Talha, l'homme qui avait escorté Um Salama, partie seule avec son enfant vers Médine; le second, appelé Amr, n'était sans doute pas aussi convaincu par le Message de l'Islam. Cependant, il se rendait compte que le Prophète (saw) était le grand vainqueur et sa démarche consistait plutôt, à ce moment, à se ranger du côté du plus fort. Or, en arrivant devant le Prophète (saw) avec ses deux compagnons de voyage, il fut envahi d'une immense émotion qui l'empêcha même de lever les yeux vers lui au moment de prononcer la Cha’ada. Khalîd est particulièrement célèbre pour avoir été le chef des armées musulmanes, après avoir rejoint le Prophète (saw). Il était un excellent stratège et rapporta aux musulmans de nombreuses victoires. L'Envoyé d'Allah l'avait surnommé « Sayfu-l-llâh » (l'Épée d'Allah).
SON PREMIER MARIAGE AVEC ABÛ SALAMA Um Salama avait été mariée avec son cousin, 'Abdallah ibn 'Abd Al-Assad, plus connu sous le nom d'Abû Salama. Ils étaient devenus musulmans ensemble et avaient fait partie de ceux qui avaient émigré en Abyssinie pour échapper aux persécutions dont ils étaient les victimes à la Mecque. Ils eurent 4 enfants qui sont comptés au nombre des Compagnons. On se souvient qu'en Abyssinie (l'Ethiopie actuelle) régnait le Négus, qui fut très bienveillant à l'égard de ces croyants de la nouvelle religion. Il les accueillit bien et les protégea en refusant, par exemple, de les livrer aux Quraysh qui les poursuivaient et s'étaient présentés à lui les bras chargés de splendides cadeaux pour l'impressionner. On croit savoir que le Négus se serait converti à l'islam, mais qu'il aurait gardé sa conversion secrète. Dieu Seul est Savant. En tout état de cause, on sait avec certitude, qu'entre le
Prophète (saw) et lui eurent lieu des échanges fraternels et que, plus tard, le jour de la mort de Négus, alors que le Prophète était à Médine, il en fut informé et prononça les louanges en sa faveur, en l'appelant mon frère.
AU MOMENT DE LEUR EMIGRATION, UM SALAMA AVAIT 18 ANS
Pendant ce temps, à la Mecque, le décret de boycottage dont nous avons déjà parlé avait contraint les membres de la famille du Prophète (saw) à s'exiler dans une vallée désertique, en laissant derrière eux tous leurs biens. On sait que quelques personnes seulement prenaient le risque de leur faire parvenir, de temps en temps, quelques vivres. Ceux qui avaient émigré en Abyssinie entendirent que la situation était meilleure à la Mecque pour les musulmans ; ils commencèrent à revenir. Plusieurs personnes parmi les notables de la Mecque dont 'Umar s'étaient converties entre temps, ce qui encouragea leur retour. Mais, à la suite d'un malentendu, un nouveau durcissement se produisit à l'égard des musulmans. Et, lorsque les émigrés furent de retour, ils furent de nouveau exposés aux persécutions qu'ils avaient fuies. Abu Salama obtint la protection d'Abû Tâlib, à la grande indignation de la tribu de Makhzûm qui lui reprochait déjà de protéger le Prophète (saw). Abu Tâlib leur fit cette réponse : « Si je ne protégeais pas le fils de ma sœur, je ne pourrais pas protéger le fils de mon frère. » Ainsi, Abu Salama et son épouse purent vivre relativement tranquilles. Mais, Abu Tâlib ne survécut pas bien longtemps après leur retour d'exil et il mourut, peu avant Khadija, laissant le Prophète (saw) sans protection, ainsi qu'Abû Salama et son épouse. C'est peu après ces
événements que se situe l'Hégire vers Médine (anciennement Yathrib). Les premiers musulmans prirent le chemin de Médine et Abu Salama, son épouse et leur fils, Salama, se mirent en route également. Mais, ils furent rattrapés par les membres de la famille d'Um Salama ; ils laissèrent son mari partir, et obligèrent Um Salama et son fils à revenir à la Mecque et tentèrent de la faire renoncer à l'islam en la persécutant de mille et une manières. Elle résista de toutes ses forces à sa famille. Elle montait sur la colline de Safâ, se tournait vers la Ka’ba et maudissait ses parents pour ce qu'ils lui faisaient subir ; ils se vengèrent de maintes façons, déboîtant même le bras de son enfant. Ses lamentations incessantes, ses malédictions finirent par avoir raison de leur obstination et, finalement, ils la laissèrent partir avec l'enfant. Elle partit seule avec son fils en direction de Médine. À quelque distance de la Mecque, elle trouva 'Uthmân ibn Talah - qui n'était pas encore musulman - mais qui insista pour l'escorter jusqu'à la fin du voyage. Il conduisit le chameau - monté par Um Salama et son enfant - tenant la monture par la bride, tout au long du voyage. Arrivé à Quba, il lui indiqua alors : « Ton mari se trouve dans ce village. Entres-y avec la bénédiction d'Allah ! » Puis, il fit lui-même demi-tour et repartit vers la Mecque. On nous rapporte que, plus tard, Um Salama se rappelait souvent la noblesse du comportement de cet homme. Il devait rejoindre le Prophète (saw) avec Khalîd, dont nous avons justement parlé au début de ce chapitre. Ils firent route ensemble ! Lors de la reconquête de la Mecque par les musulmans, il retrouva sa position de gardien de la Ka’ba et c'est le Prophète lui-
même qui lui remit la clé. Abu Salama et son épouse, très unis, se retrouvèrent enfin à Médine. Mais, lors de la bataille d'Uhud, Abu Salama fut blessé. Sa blessure s'était refermée trop rapidement ; elle se rouvrit un peu plus tard, ce qui entraîna sa mort quelques mois plus tard. Elle pleura beaucoup la mort de son mari.
SON MARIAGE AVEC LE PROPHETE
Elle se retrouva veuve avec deux garçons et deux filles. Um Salama - qui aimait tendrement son mari -avait souhaité qu'ils se promettent mutuellement de ne pas se remarier si l'un des deux venait à mourir. Abu Salama lui avait répondu : « Je demande à Dieu de t'accorder après moi un mari meilleur que moi. » On sait qu'Abû Bakr et 'Umar avaient tous deux songé à l'épouser après la mort d'Abû Salama. Le grand souci des Compagnons était de prendre en charge et de soutenir les veuves avec leurs familles. Quatre mois après qu'elle fût devenue veuve, le Prophète (saw) vint lui demander de l'épouser. Um Salama objecta qu'elle craignait de ne pas être l'épouse qu'il fallait pour le Prophète, en considération de son âge (bien qu'il semble qu'elle n'ait pas atteint la trentaine !), de ses enfants... et de sa jalousie ! Le Prophète (saw) la rassura ainsi : «En ce qui concerne l'âge, je suis plus âgé que toi, quant à ta jalousie, je prierai Dieu de t'en débarrasser. Quant à tes orphelins, Dieu et Son Envoyé en prendront soin». Le mariage eut lieu au mois de Shawwâl de l'an 4 de l'Hégire et Um Salama fut installée dans l'appartement qu'avait occupé la défunte Zaynab, Mère des Croyants, morte peu avant. De l'avis de 'Aïcha et de Hafsa, Um Salama était fort belle ; 'Aïcha en fut d'ailleurs jalouse un moment, craignant que cette beauté ne lui nuise. Nous savons qu'Um Salama participa activement à plusieurs campagnes. Elle se trouvait près du Prophète (saw) lors de la Guerre du Fossé, avec 'Aïcha et Zaynab bint Jahsh. Elle fut celle des Épouses qui accompagna le Prophète (saw) lorsqu'il prit la route en vue d'effectuer la ’Umra (petit pèlerinage) à la Mecque.
SES VOYAGES AVEC LE PROPHETE MOUHAMED (Saw) Nous savons à ce propos que lui et les Compagnons qui l'accompagnaient durent s'arrêter à Hudaybiya. C'est là que fut signée la fameuse Trêve de Hudaybiya, et Um Salama prêta serment au même titre que les Compagnons à cette occasion. C'est d'ailleurs elle qui conseilla le Prophète (saw) pour qu'il procède au sacrifice de l'animal qu'il avait amené, afin que ceux des Compagnons qui étaient encore
sceptiques sur les termes de cette trêve, fassent de même et se résignent à repartir sans aller jusqu'à la Mecque. Elle fut encore une fois tirée au sort pour accompagner l'Envoyé d'Allah (saw) lors de la bataille de Khaybar. Elle s'activa avec d'autres parentes du Prophète à soigner les blessés et veilla aux provisions d'eau placées à l'arrière des lignes. Elle accompagnait également le Prophète (saw) lors de la conquête de la Mecque, dont il faut rappeler qu'elle eut lieu sans la moindre effusion de sang ! Il semble qu'elle ait encore participé à d'autres campagnes, où elle soignait les blessés.
LES QUALITES D’UM SALAMA On se souvient que 'Umar avait eu avec elle un échange assez vif. Il avait une tendance à intervenir de temps en temps dans la vie familiale, à l'occasion des difficultés qui pouvaient survenir, notamment du fait de sa fille Hafsa. Ainsi, lorsqu'il était venu l'interroger sur la manière dont les Epouses (Qu'Allah soit satisfait d'elles) répondaient au Prophète (saw) en lui disant ce qu'elles pensaient, 'Umar s'était vu répondre par Um Salama : « Qui donc t'a autorisé à t'interposer entre l'Envoyé d'Allah et ses Épouses ? Certes, nous lui disons franchement ce que nous pensons. S'il l'admet, c'est son affaire, mais s'il devait nous l'interdire, il nous trouverait alors plus obéissantes que nous ne le sommes à ton égard. » 'Umar repartit sans insister. Um Salama était une femme érudite. Elle savait lire et écrire et était poète. Elle fit preuve, au sein de la maison du Prophète (saw), d'une grande sagesse. Plusieurs fois, la Révélation eut lieu tandis que le Prophète se trouvait chez Um Salama. [Sourate 9 - Verset 102 & Sourate 33 - Verset 33],Elle est la seule parmi les Mères des Croyants, avec Khadija et 'Aïcha, à avoir eu ce privilège. Elle nous a transmis un certain nombre de hadîth (67 croit- on savoir). Plusieurs Compagnons vinrent, après la disparition de l'Envoyé d'Allah (saw), la consulter et lui demander des conseils. Notamment, après le meurtre du calife 'Uthmân, elle joua un rôle non négligeable tout en demeurant discrète. Elle vécut jusqu'à l'âge de 84 ans et mourut pendant le mois de Ramadan en l'an 62 de l'Hégire. Elle fut la dernière survivante des Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles). C'est Abu Hurayra qui dirigea la prière sur elle. Elle fut enterrée avec ses compagnes dans le cimetière des femmes à Médine.
QU'ALLAH SOIT SATISFAIT D'UM SALAMA.
El hadj Imam Al-lmam MEITE
F r j Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa u DG des Edition Alif: E.D Othman u Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 200^|
LSLCLTt^ u Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 u N° CC: 0812725 S u RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 u N° CNPS: 129 152 u Compte SGBC-siège: 011149854472 ^Directeur Général et Directeur
de Publication: CISSE Mamadou u Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) u Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna u Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 u
Service Commercial : Assita Traoré Tel : 22 42 43 21 / Cel : 66 89 53 01 / 01 69 54 70 u Service Religion : Koné Baffo u SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 u E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org u Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 u DISTRIBUTION : EDIPRESSE u Tirage : 5.000 exemplaires u Régie [^ publicitaire: AVUE D’OEIL u E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr u Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02 j
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
10
’TIE DE
COMMUNAUTE
CULTURE
CONCERT DU CHANTRE OUMAR NIANE
Une nuit cultuelle dédiée au Prophète Mohammed <saw)
Simplicité, sobriété, spiritualité et fierté d’être “Oumar" de l’envoyé de Dieu. Tels étaient le décor et l'ambiance qui nous ont été donné de voir le vendredi 20 avril 2012 au complexe Culturel Al Zahraa, lors du concert du chantre musulman sénégalais Oumar Niane.
Invité par le Khadim Rassoul Cheick Malick Konaté, cette voix au service de l’Islam a mis à profit son séjour ici à Abidjan. Au nombre de ses activités, un concert dédié au Sceau des Prophètes, Mohammed (SAW). Celui-ci s’est déroulé en quatre tableaux. Le premier de 20 h 50 à 22 h 10. Il s’est agit des premières prestations de chantres locaux et sous régionaux, à savoir le groupe Al Youssoufa, Al Mouklissine, AL Bakri et le célèbre malien Kassim Koné. Il est 22 h 15 quant les rideaux s’ouvrent pour la prestation de la vedette du jour,
Oumar Niane en duo avec Kassim Koné et les groupes Yssoufa et Al Mouklissine.
Oumar Niane et ce pendant 30 minutes. Le troisième tableau fut la deuxième et dernière prestation d’AI Bakri en duo avec le groupe Al Youssoufa et Al Mouklissine, à savoir de 22h 45 à
23h57. Sensation, émotion, foi et silence étaient les maitres mots quand Oumar Niane, pour le quatrième tableau de la soirée, entonne son titre phare qui ne laisse aucune âme emprunt de foi et de
Les guides religieux ont posé avec les chantres pour immortaliser ce concert.
spiritualité indifférente. Il est 23h10 quand ce dernier met fin à sa dernière prestation, laissant ainsi le podium aux hommes de Dieu venus lui apporter leur soutien. De Cheick Malick Konaté à Cheick Oumar Aziz, en passant par Cheick Ba Sonta et leurs disciples, toute la grande famille des Tidjani était présente. C’est à 23 H 15 que le deuxième suscité, dira les mots de
remerciement et de félicitation à tous, avec une mention spéciale pour Cheick Malick Konaté. Les accidentés de la journée du Giga Maoulid n’ont pas été oubliés, car une page de bénédiction leur a été dédiée. C’est sur une note de bénédiction que ce concert à la gloire du prophète Mohammed (Saw) a pris fin à 23 h 23.
Palemr 31
INTERVIEWS AVEC...
Après le concert dédié à la gloire du Prophète par Oumar Niane, nous avons tendu notre micro à ce dernier, aux Cheick Abdel Aziz et Konaté Malick.
OUMAR NIANE(Chantre sénégalais): “NOS frères qui SOUt OU Mali, je leur lance un appel en leur disant de laisser tomber les armes’’
Vos impressions sur ce concert dédié au Prophète ?
Je remercie d’abord le Bon Dieu et le prophète (saw). J’étais très heureux, très ému de voir le public venu nombreux assister à mon concert et franchement par expérience c’était très bien et le public a aimé je pense.
Vous étiez entouré des plus grands cheick, quel message à l’endroit de ceux-ci?
Est-ce que j’ai le droit de les conseiller ? Je sais que c’est de bons hommes qui oeuvrent dans le droit chemin et que Dieu les assiste dans leurs oeuvres. Je leur dis quand même d’être toujours en paix, de s’entendre et de se lier d’amitié à travers cette religion qui est une religion de paix.
Cette parfaite harmonie qui existe
entre nos cheick ici en Côte d’Ivoire est-ce le cas au Sénégal ?
Non, au Sénégal il y a beaucoup de fantômes et chacun agit de telle sorte à montrer qu’il n’a pas peur. Cette harmonie n’existe pas au Sénégal.
Qu’est ce qu’il peut expliquer cette désunion entre les leaders religieux du Sénégal ?
Je pense que les cheiks d’ici sont jeunes et ils appartiennent tous à la même génération, alors que chez nous il y a beaucoup de fantômes. Donc, c’est ce qui fait que maintenant si un Cheick est en conflit avec un autre Cheick et qu’ils sont tous morts ; leurs querelles continuent entre leurs disciples. Heureusement ce n’est pas le cas en Côte d'Ivoire.
Êtes-vous marié ?
Non, pas encore
Et pourquoi ?
Peut être que je n’ai pas encore trouvé la bonne femme.
Pourquoi vos chants sont uniquement dans le registre des louanges au prophète?
C’est par rapport à l’amour que j’ai pour le Prophète, ce grand homme qui est le plus noble des êtres et c'est grâce à lui si on a un peu d’humanisme. Il est venu dans ce monde pendant que ce monde plongeait dans la terreur, dans la mécréance totale et il nous a guidés ; donc on lui doit tout.
Lors de cette prestation, contrairement au dimanche passé, on pas eu des gens tombés, qu’est ce qu’il peut expliquer cela ?
Je ne sais pas, c’est peut-être par rapport à la surprise.
Est-ce que c’est pareil au Sénégal, quand vous chantez les femmes et les hommes tombent ?
Oui parfois. Même quand je marche
dans la rue il y a des personnes qui tombent devant moi.
Et qu’est ce qui peut expliquer cela ? Je pense que c’est un amour profond pour le prophète.
Quel message pour la réconciliation en Côte d’Ivoire et surtout la situation actuelle de nos frères au Mali ?
Ici, je dis qu’il n’y a pas mal de choses qui ont été faites et c’est la réconciliation nationale maintenant. Il faut donc continuer sur cette lancée. Et pour nos frères qui sont au mali, je leur lance un appel en leur disant de laisser tomber les armes et d’œuvrer pour le développement et l’avenir.
Vous avez fait un bref passage à Abidjan, qu’est ce qu’on peut retenir essentiellement de votre séjour?
J’ai été très heureux d’être ici et franchement les amis Tidjanite sont très chaleureux et je vous dis que je ne voudrais pas rentrer, je me sens très bien ici. Je me suis senti comme chez moi.
Réalisée par Palmer 31
CHEICK MALIK KONATÉ “Avec le GRISE (Groupe de Réflexion Islamique Spirituel et Esotérique) avant (année prochaine noue ambition c’est de faire beaucoup de choses, surtout conscientiser les jeunes”
CHEICK OUMAR ABDEL AZIZ: “Je suis animé par des sentiments de béatitude et de grâce pour tout ce que je
Comment vous sentez-vous après votre Giga Maoulid ?
Je me sens heureux, satisfait et aujourd’hui nous sommes là avec Oumar Niane et les Cantiga, qui sont les chanteurs à travers lesquels on voit le Prophète (saw). Et je suis très heureux lorsque je vois le Cheick Chérif Oumar, le Cheick Aboubacar Sonta, les grands cheick ce soir. Donc prier pour nous pour que nous continuions dans ce canal.
Que retenir de cette visite mémorable d’Oumar Niane ?
C’est la spiritualité, l’entente, la solidarité comme a dit tout à l’heure Cheick Chérif Oumar. Lorsqu’on s’est vu, il n’a pas hésité à venir avec moi, nous sommes tous des Tidjanis parce que le cordon la kalmatou Cha’ada est « lahila illallah ». Son amvée ici à Abidjan vraiment était une chose importante. Vous étiez au palais avec nous. Lorsqu’il a commencé, vous avez vu ce qui s’est passé. Et on voudrait profiter de votre micro pour lui dire mille fois merci pour tout ce qu’il fait pour la communauté musulmane, en particulier la communauté Tidjanie. J’espère que par la grâce de Dieu ça ne sera pas la dernière fois et qu’on sera là encore l’année prochaine et qu’on invitera Islam Info.
Après le giga Maoulid et ce concert, quelles sont les perspectives de Cheick Malick Konaté avec le GRISE?
Avec le GRISE, avant l’année prochaine notre ambition, c’est de faire beaucoup de choses surtout conscientiser les jeunes. Vous savez dans le temps on parlait seulement des vieux, mais aujourd’hui ce sont les jeunes. Vous êtes journalistes vous êtes jeunes, Malick Konaté que vous interviewez est jeune, Chérif Oumar est jeune, Sonta est jeune. Donc il faut mettre l’accent sur cela. Il faut inviter des conférenciers de taille qui n’ont rien à voir avec Malik Konaté. par Palmer 31
On vient d’assister à ce concert spirituel dédié au prophète (saw), quelles sont vos impressions ?
Je remercie Allah, celui-là même qui a crée ce jour-ci avant sa manifestation physique. Aujourd’hui je suis animé par des sentiments de béatitude et de grâce pour tout ce que je viens de voir. Mais surtout pour la fraternité dont le prophète Mohammad (saw) est la raison dans cette communauté et Cheick Malick Konaté mon frère a bien voulu créer l’opportunité ; et je le remercie infiniment et tous les chantres spirituels d’avoir songé à faire un concert de ce genre et nous prions Allah que cela se répète et que cela se multiplie davantage.
On a vu tous les grands maîtres de la Tidjanya, est-ce que cela veut dire que c’est le moment de la réconciliation de la Tidjanya?
Je pense que la Tidjani n’a jamais été dans une division réelle et si on parie de réconciliation, ce n’est pas une fracture qui avait existée entre les Tidjanite. Il y avait différentes obédiences et souvent cela est mal interprété par des personnes qui pensent que ce sont des divisions alors que ce sont des divergences. Ne dit-on pas que la beauté d’un tapis est bâtie de
la multiplicité de sa couleur ? Donc ce n’est pas une division, la réconciliation a toujours existé et ce n’est qu’un regain entre les frères Tidjanite.
Notre frère Oumar Niane s’en va bientôt, un mot à son endroit.
Oumar Niane quand nous le voyons, nous voyons une personne en qui le prophète (saw) s’exprime à travers ses mots très forts à l’endroit de Mohammad (saw). Nous ne pouvons qu’être contents et le remercier et prions Allah également pour qu’il revienne une autre fois en Côte d’Ivoire afin qu’à travers ses chants spirituels qui font manifester l’amour du prophète (saw), que les cœurs s’unissent et aussi que la paix soit véritablement en Côte d’Ivoire Incha Allah. par Palmer 31
11
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
FsLAM AU FEMININ
Sidibé Ramatou god.speed2@yahoo. fr
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira@yahoo.fr
onfidence
em oign âge
Mme Dao Fatim Kaba
Je suis trop longtemps restée femme au fover
Je suis mariée depuis plus de 20 ans, j’ai même de grands enfants qui vivent leur vie. Ce qui m’embête à présent est que j’ai envie d’une autre vie, je veux vivre de nouvelles expériences. Je me suis mariée tellement jeune que je ne connais que la vie de femme au foyer, je pense que j’ai raté beaucoup de chose. J’aime mon mari et mes enfants, je me suis donnée corps et âme pour leur bien être, maintenant je veux vivre pour moi sans pour autant quitter ma famille parce qu’elle est ce que j’ai de plus chère.
Au cours de notre vie surtout pendant l’adolescence, nous avons tendance à nous projeter dans l’avenir en revêtant des habits professionnels. Certains voudraient être docteurs, d’autres professeurs et bien encore. Et lorsqu’on assume très tôt l’habit de femme au foyer plutôt que celui de femme médecin et qu’on s’y donne corps et âme, à un certain moment l’on ne peut ressentir que ce vide surtout si l’on a accomplir son devoir de femme de maison.
A l’aube de la cinquantaine, beaucoup de femmes font une «crise de féminisme» et rejettent les valeurs qu’elles respectaient jusqu’alors, constate François Lelord : «Une femme dotée d’un austère sens du devoir, qui a consacré toute son existence aux autres, va tout à coup s’interroger : “Où est mon plaisir dans tout cela ? Vous êtes certainement dans cette tranche d’âge, la quarantaine qui un âge critique dans la vie d’une femme. Un âge, où beaucoup de questions sont posées surtout en termes de capacités, étant donné qu’on a perdu beaucoup physiquement contrairement à la force de caractère qui se fortifie avec les expériences. La femme, plus intérieure, davantage centrée sur la vie affective et sur ses enfants, vivra
douloureusement la perte de sa fécondité - souvent associée à une perte de féminité - ainsi que le départ de ses enfants du foyer. «C’est ce qu’on appelle le “syndrome du nid vide”, explique le Pr Alain Braconnier, spécialiste de l’adolescence.
Sachez que tout n’est pas perdu pour vous, vous avez la possibilité de vous réorienter selon vos convictions, vos besoins et vos aspirations. Il n’est jamais trop tard pour faire ce qu’on a eu envie de faire étant jeune. Il est vrai que certaines expériences ne seront plus à votre portée mais, cela ne doit pas être un inhibiteur pour vous. Vous devez vous trouvez d’autres centres d’intérêt, un commerce où vous vous perfectionnez dans un domaine qui vous a fasciné à un certain moment. Avec l’avènement de l’intemet, on peut rester chez soi et avoir accès à tellement d’information. Vous pouvez vous impliquez dans l’association au sein de votre mileu religieux. Vous pouvez faire tellement de chose sans toutefois vous soustraire à votre devoir de femme et de mère parce que ces statuts doivent être votre plus grande fierté. Vos enfants resteront toujours des bébés pour vous et vous resterez toujours celle là vers qui ils se tourneront dans leur moment de joie comme de peine. Et vous resterez toujours pour votre mari "sa femme”. Vous pouvez adopter un nouveau look qui ne frôle aucunement l’indécence, rien que pour vous faire plaisir et mettre aussi un peu de piment dans votre couple. Ou même il est peut être temps de vous choisir une destination, vous y rendre tout seul, pour être en intimité avec vous-même. Vous pouvez faire une ou deux semaines seule et une avec votre mari loin de votre "train train quotidien”. Vous pouvez faire tellement de chose, et surtout ne soyez pas complexée sachez seulement vous occupez sainement tout en étant mère et femme.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous
saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les
stuces - beauté Paré Ahoua
A bas la mauvaise haleine !
Pour avoir une haleine fraîche, commencez par vous brosser les dents après chaque repas, soit trois fois par jour. Ceci n’est pas un secret pour personne ! L’astuce est de gratter la langue lors du brossage des dents. Il est possible de le faire avec la brosse à dents, mais l’idéal serait d’utiliser un grattoir spécialement conçu pour cet effet. Il est vendu en pharmacie. Nous avons tendance à l’oublier, mais la langue peut, elle aussi, conserver les miettes de ce que nous mangeons.
Le soir avant de vous coucher et le matin au réveil, gargarisez-vous avec une préparation à base d’argile verte. Mélangez deux gouttes d’essence de sauge, deux gouttes d’essence de girofles et une cuillerée d’argile verte. Si vous n’aimez pas le goût, optez pour le mélange d’une poignée de fanes de carottes et deux verres d’eau bouillante. Vous pouvez également vous gargariser avec une décoction à base de verveine. Le résultat est tout aussi efficace.
textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par
rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
ABDULMAJID JEAN-MARIE DUCHEMIN (1908-1988)
Depuis sa prime jeunesse, il priait pour les musulmans !
ACTION SOCIALE ET SPIRITUELLE
N'étant pas à même, dans sa campagne, de rencontrer des musulmans ni même des personnes connaissant bien l'islam, il se contenta de lire une ou plusieurs fois par an le Saint Coran, soit en entier, soit par sourates détachées. Trois ans, plus tard, vaincu par la maladie il se retira en ville. Et par suite de circonstances imprévues, il fut conduit à l'action sociale auprès des prolétaires et des plus pauvres. Parmi eux se trouvaient des musulmans. Quand il accueillait des Maghrébins ou des Africains, il ne les réduisait pas à des "travailleurs migrants" mais leur parlait de l'islam, donnait des
conseils selon les versets du Coran. Très vite, en parlant avec eux, il obtint la confiance des musulmans et se rendit compte que ces croyants, isolés et exposés aux tentations du milieu français, manquaient d'un indispensable lieu de culte : une mosquée. Il sollicita l'évêché qui, au bout de quelques mois, mit à sa disposition des salles dont on put faire une mosquée. Certes, tout cela n'alla pas sans déboires ni déception! Il reçut même des contre-témoignages aussi bien de la part d'autorités islamiques ou de prétendus imams que de simples musulmans de base. Il n'en perdit pas pour autant son respect pour l'islam, sa confiance dans la doctrine et la morale islamique.
Parfois, il se disait que l'islam, dans le Coran et les livres de soufis, était admirable mais bien décevant dans le vécu des musulmans. Inversement, il connaissait des Maghrébins et des Africains noirs merveilleusement protégés des tentations de notre civilisation européenne grâce à leur croyance islamique et à leur fidélité aux pratiques religieuses de l'islam. Aussi, il surmonta toutes ces difficultés et s'acharna à faire fonctionner, tant bien que mal, la mosquée. Il faillit pourtant perdre courage et se demanda alors si Dieu voulait vraiment de cette mosquée.
A suivre...
ie de Couple
bambaroun@yahoo.fr
Comment acquérir les faveurs de son mari
ACTE 3
Il est important de rappeler ceci car dans le couple lorsqu’il y a un problème et que l’on explique aux personnes ce qu’elles auraient dû savoir avant de se marier, très sincèrement elles répondent qu’on les a mal conseillées.
Par exemple la mère dit à la fille, « fais attention ne te laisse pas marcher dessus, ne sois pas une idiote », comme si on avait deux soldats qui vont s’affronter et que l'on attendait de voir ce que ça va donner : ça passe ou ça casse.
Et ça fait que l’on a toujours deux personnes tout le temps en alerte.
Il faut faire attention également aux mauvaises fréquentations qui peuvent donner de mauvais conseils et avoir une mauvaise influence sur la femme et ouvrir la porte à “Iblis”. A partir du moment
où la femme se laisse influencer par ses relations alors ce n’est plus l’époux qui dit à son épouse comment elle doit vivre avec lui mais ce sont ses fréquentations qui vont lui dire comment se comporter avec son époux.
Et, ce n’est plus le Coran et la Sounnah qui priment à ce moment-là, mais ce sont toutes les copines qui vont primer. Le choix des amies est très important, et ce conseil s’applique également aux frères.
ACCUEILLIR SON MARI AVEC UN SOURIRE C’est un point important
car
certains préfèrent de nos jours rester à l’extérieur, ne pas rentrer à la maison, car s’ils rentraient à la maison, c’est comme s’ils entraient dans une prison. Ou bien comme s’ils rentraient chez quelqu'un qui
ne sait plus rire, toujours en train de se plaindre, toujours en train de dire qu’il manque ceci, qu’il manque cela ou bien toujours en train de crier sur les enfants et ainsi de suite.
On rappelle, et que ce soit pour l’homme ou pour la femme, de ne jamais mélanger vos problèmes privés, internes ou du travail, de l’extérieur, avec ce qui se passe à la maison. Lorsque le mari rentre du travail, même si la femme a eu un problème, il faut qu’elle fasse son possible pour accueillir son mari de la meilleure des façons. C’est important car l’homme de nos jours, lorsqu’il est amené à travailler à l’extérieur ou à sortir pour des courses ou autres, le chemin est semé d’embûches.
A suivre
adith & Versets
Abou amirat
Le droit à une sexualité épanouie
D'après Ibn Taymiyya "La femme a le droit à (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp.
une sexualité épanouie, autant qu'elle le désire"
383-384 et tome 32 p. 271).
12
Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H
Palmer 31
ITALIE
VISITE DU RÉSIDENT GIORGIO NAPOLITANO À LA MOSQUÉE DE ROME
x
Ouedraogo Inoussa
“C’est une nécessité d’intégrer l’Islam dans la société Italienne”
Le Président de la République Italienne, Giorgio Napolitano, a insisté lundi dernier, sur la nécessité d’intégrer l’Islam dans la société Italienne, à l’issu d’une visite à la mosquée de Rome.
Le Chef de l’Etat Italien a plaidé à cette occasion, pour le développement des relations avec le monde musulman, affirmant que ce développent devait se réaliser par des actions concrètes.
« Comme vous le savez, j’étais récemment en Jordanie, et dans quelque semaines, je serais en Tunisie pour renforcer les relations entre les deux rives de la Méditerranée », a dit Napolitano aux responsables de la mosquée de Rome et du centre islamique. "
Lors de cette visite, le Chef de l’Etat Italien était accompagné du ministre de la Coopération internationale et de l’Intégration, Andrea Riccardi et de la ministre de l’Intérieur, Anna Maria Cancellieri. Le président du Conseil d’administration de ce centre, le saoudien Saleh Ben Mohammed Al-Ghamdi, a exprimé à ses hôtes sa « gratitude » pour cette visite du lieu de
culte musulman, qui selon lui est une « preuve de l’hospitalité de la communauté en Italie, de la tolérance et de l’amitié envers les peuples arabes ». La visite de Napolitano à la mosquée de Rome, est la seconde d’un président de la République Italienne, après celle intervenue en 1995, de Oscar Luigi Scalfaro, alors Chef de l’Etat Italien, qui avait inauguré cet édifice, plus grand lieu de culte musulman en Europe. « Dans la Rome des Césars et des papes, il y a la place pour tout le monde » a affirmé de son côté, Andrea Riccardi, soulignant que la construction dans la capitale de la Chrétienté du plus grand centre cultuel musulman en Europe est un droit, et non pas une concession pour de nombreux musulmans italiens ».
Google va unifier ses sites autour de Google+
!
X
Larry Page, qui a repris la tête de Google il y a tout juste un an, annonce que le réseau social va continuer à s'immiscer dans
| tous les services de Google.
RELIGION
SERVICE TELECOM MUSULMAN
X
Heures de prières, invocations, semions des imams par sms
Nous avons été habitués les Ramadans derniers à recevoir les heures de rupture du jeûne et du sahour. Et après le Ramadan, lettre morte. Pour donc pallier à cette insuffisance de communication via le téléphone qui doit être permanent, la structure MEDINE COMMUNICATION a décidé d’assurer la relève.
Selon la Directrice de Médine Communication, Hadja Assata KONE : «L’islam, ce n’est pas que le Ramadan. C’est toute la vie. Nous proposons donc désormais aux musulmans, les informations importantes pour la pratique religieuse à travers nos 6 rubriques : agenda
islamique, les invocations, la prière, les
Zickrs : les classiques. Et les deux dernières : Djouman infos et communiqués mosquées sont les innovations. Elles permettront aux fidèles de recevoir avant « Djouman » le thème et l’horaire du sermon des mosquées répertoriées dans notre base de données. » En plus, chaque début du mois, les abonnés, reçoivent des rappels sur les dates des jeûnes facultatifs des 13,14, et 15ième jours. En plus, le service propose aux abonnés, le programme des activités du week end sur Abidjan, et les prières surogatoires dans les mosquées. Mais l’adhésion au service nécessite un abonnement au #124*822#, ouvert tous les jours.
HAK
X
|
X
ntr^üOUS Gbané Nadigata.
Dans une longue lettre adressée aux investisseurs de Google, rendue publique vendredi, Larry Page fait le bilan de son action à la tête de l'entreprise qu'il a créée avec Sergey Brin en 1998 et dont il a repris la direction il y a exactement un an.
Le PDG revient sur le rôle de Google+ au sein de Google. «Avec plus de 120 intégrations [ndlr: de Google+] à venir (dont la recherche Google, YouTube et Android), nous sommes sur la bonne piste», affirme-t-il. Selon Larry Page, l'unification des services de Google va permettre de proposer des résultats toujours plus pertinents afin que les utilisateurs n'aient accès qu'à ce qui les intéresse réellement: «ce sont des problèmes difficiles à résoudre sans connaître votre identité, vos centres d'intérêts ou les personnes qui vous intéressent».
Pour permettre cette simplification, Google a revu en profondeur ses conditions d'utilisation le 1er mars, afin de les unifier dans un seul et même texte. Larry Page admet que
ce changement a généré | d'importants débats chez les | internautes, mais qu'il était essentiel | pour profiter d'une «expérience bien | meilleure, plus intuitive de Google». | Cette simplification de la recherche | constitue le «principal objectif» de | l'entreprise en 2012. Larry Page | revient également sur les «erreurs» | de Google, comme le changement | récent d'interface qui a pu | «perturber les utilisateurs dans un | premier temps». «Lorsque nous | faisons des erreurs, nous essayons | de les réparer aussi rapidement que | possible», se défend-il.
A l'avenir, Larry Page promet que | Google cherchera à rendre le Web | plus ouvert et les informations | accessibles le plus rapidement | possible. Il constate ainsi qu'il y a | «une énorme quantité de données | dans le monde qui n'est pas encore | rendue publique». Il propose ainsi |
d'afficher ces données dans résultats de Google à l'aide «partenariats profonds entre différents secteurs dans
les | de I les | de |
nombreux pays». Selon le Wall Street Journal, Google saura bientôt | répondre directement aux questions | des utilisateurs en haut des résultats | de recherche, et non plus | simplement à des mots-clés. |
Cinq choses qu’il ne faut jamais dire à son épouse
Les couples engagés devraient pouvoir tout se dire, non ? Fini le temps où on marchait sur des œufs comme au premier rendez-vous, terrifié de faire accidentellement allusion à une ex et de ruiner ses chances de décrocher un deuxième rencard. Pour les partenaires de longue date, trop d’informations, ça n’existe pas. En fait, si. L’honnêteté est fondamentale dans toute relation, mais la prévenance l’est aussi. Les couples ne devraient jamais cesser de faire attention à ce qu’ils se disent. Les mots peuvent blesser, et des propos inconsidérés peuvent diviser les couples les plus soudés. Nous ne préconisons pas le mensonge, et ne vous recommandons pas non plus de déballer tout ce qui vous passe par la tête. Voici cinq vérités qu’il vaut mieux garder pour soi afin d’entretenir une relation épanouie.
1. VOUS TROUVEZ SA COPINE SEDUISANTE
Peu importe que vous n’ayez jamais fait la cour à l’éblouissante amie. Là n’est pas la question. Ce qui compte ici, c’est qu’en comparant négativement votre épouse à une de ses amies proches, vous la blesserez profondément. Votre petite confession pourra la monter contre l’amie en question, mais seulement de manière temporaire -la relation qui risque le plus d’en pâtir est la vôtre. Si une de ses amies vous plaît, gardez votre béguin pour vous si vous voulez que votre couple tienne le coup. Tout le monde peut avoir un coup de cœur, c’est normal. Mais ne crachez pas le morceau. Trompez-vous de prénom quand la passion est à son comble, et vous aurez bien des choses à expliquer.
2. ELLE DEVRAIT SE MAQUILLER DAVANTAGE
Encourager votre partenaire à porter plus de maquillage revient à lui dire qu’elle est laide. Le maquillage est avant tout un masque, et peut paraître contraignant. La dernière chose qu’elle veut entendre, c’est que vous voulez qu’elle y aille à la truelle. C’est une bonne chose de s’intéresser à son apparence. Aidez-la par exemple à choisir sa tenue si elle vous le demande. Les femmes n’aiment pas quand les hommes sont agacés par le temps qu’elles passent à se préparer - après tout, c’est pour vous plaire. Cependant, ne vous y intéressez pas au point d’essayer d’en faire quelqu’un qu’elle n’est pas. Chanceux est celui dont la femme se sent bien dans sa peau, ne gâchez pas tout en lui faisant perdre son assurance. Vous n’êtes pas Karl Lagerfeld.
ETMLIMEMENT MllÜ X EÜERE1. M
COMMERCE RIZ - SUCRE • DIVERS
Siège social ADJAME Boulevard du Gênerai de Gaulle Adjamé Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Tel : 12251 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Email : est@aviso.ci
fX^Vi
Part of Islam Info #339