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Title
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Islam Info #314
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Date
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November 9, 2011
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issue
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314
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number of pages
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12
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Rights
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Identifier
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iwac-issue-0001006
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content
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tarif spécial Tabaski ^P
/min vers le Burkina Faso, le Mali et le Niger,
hwi
Il UChronigue du Vendredi
HADJ 2011
Sauwetage in extremis: Merci Monsieur le Président
Les préparatifs pour le Hadj 2006 vont bon train Vaccination, Passeports, visa etc.. Tout est fin prêt pour le départ, mais... point d’aéronefs pour les pèlerins.
Suite P2
N° 314 du Mercredi 09 au
PRIX : 300 Fcfa Mardi 15 Novembre 2011
islam
ARABA 13 AU TARATA 19 ZOUL HIJA 1432H
L’INFORMATION A LA LUMIERE DE L’ISLAM
Comment
comprendre
le Coran?
LE SAVIEZ VOUSZ
HERITAGE EN ISLAM
Les modalités pour rédiger son testament
HADJ 2011
Le parcours de nos pèlerins
CÉLÉBRATION DE L’AÏD EL-KEBIR 201 1 -1 432 H
RIVIERA GOLF: LE CHEF DE L’ÉTAT, S.E.M. ALASSANE OUATTARA
YOPOUGON / MOSQUÉE BILAL
AGHIEN: ÇHEICK BOIKARY FOFANA (PRESIDENT DU COSIM )
“L’aïd el kébir est l’histoire d’engagement sans faille”
“Que l’amour entre les Ivoiriens se resserre...”
La Tabaski célébrée dans la réconciliation
Islam Info N°314 du Mercredi 09
au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
hroniuue du Vendredi
HADJ 2011
Sauvvetage in extremis: Merci Monsieur le Président
L’organisation du hadj en Côte d’Ivoire est à chaque fois jonchée de problèmes qui interpellent plus d’un. La saison de 2011 semble être identique à celle de 2006 mais à quelques exceptions près.
spectre du scénario de 2006 semble pointer à l’horizon : La crise du transport aérien. Certaines personnes se posent même la question de savoir si nous sommes
2006 : CÔTE D’IVOIRE, SAISON DU HADJ :
Les préparatifs pour le Hadj 2006 vont bon train : Vaccination, Passeports, visa etc.. Tout est fin prêt pour le départ, mais... point
maudits : « toujours nous ? différence de
pourquoi Mais à la
2006, la
volonté politique de saisir le
taureau dessine Ministre
par les cornes se très vite. Le de l’Intérieur,
Hamed BAKAYOKO se saisi
du
dossier,
rentre
d’aéronefs
pour les
pèlerins. Jusqu’au dernier jour de la fermeture des Aéroports saoudiens pour les pèlerins, il n’y a aucun avion pour les transporter à la Mecque. Au fil des
précipitamment à Abidjan alors qu’il était en mission dans l’hexagone. A l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il convoque en urgence une réunion de crise pour prendre le poul de la situation et prendre les
heures l’instant l’espoir rumeurs
qui précèdent fatidique (minuit), alimenté par des d’arrivées
mesures déjà. Le
qui s’imposent chef de l’Etat
imminentes d’avions, cède le pas au désespoir chez certains et à la panique chez d’autres. Chacun
constate
de
même,exceptés les pèlerins partis par vol régulier, qu’aucun pèlerin de vol charter ne foulera la terre saoudienne cette année-là,
pour le Hadj C’est drame national, traumatisme que
un un la
communauté musulmane de Côte d’Ivoire aura du mal à digérer. Certains candidats au Hadj en ont perdu la vie....
également en France est informé .... Sans perdre de temps, des contacts sont pris à l’extérieur pour parer au plus pressé et éviter un autre choc à la Côte d’Ivoire. Moins de 48 heures plus tard, grâce à ces efforts, le problème d’avions pour les pèlerins connaît un début de solution. La catastrophe est évitée de justesse. L’espoir renaît chez les pèlerins : les six mille pèlerins ivoiriens arrivent à la Mecque sans autre problème. C’est le lieu ici de remercier les autorités ivoiriennes pour ce
geste
ô
combien
2011 : MÊME ESPACE, MÊME PÉRIODE, MÊME ÉVÉNEMENT :
Les préparatifs du Hadj en
appréciable et apprécié par la communauté. En entendant donc de situer les responsabilité dans cette
affaire, Merci Monsieur
Côte
d’Ivoire
sont
prometteurs. Les candidats au Hadj sont enfin prêts pour le départ en terre sainte. Mais après les deux premiers vols charters, le
Président....à vous toute votre équipe.
Abou Ismaël
et
le à
El î
1
Un Canadien boucle le tour du monde à pied en onze ans
Le tour du monde à pied en onze ans: parti pour oublier une dépression, revenu rayonnant de bonheur d'avoir réalisé son rêve, un Canadien quinquagénaire est sur le point de boucler un périple totalement inédit
Grand maigre, barbe grise de trois jours éclairée d'un large sourire, Jean Béliveau aligne de belles foulées derrière une poussette ornée du drapeau canadien et transportant son sac de couchage et quelques vêtements.
Il traverse Kingston, au bord du lac Ontario, une des dernières étapes avant Ottawa et Montréal, son point de départ où il doit être accueilli en triomphe le 16 octobre.
Il marche vite, essoufflant l'équipe de l'AFP qui le suit pendant 24 heures, mais sait s'arrêter pour grignoter, sans se presser, raconter un souvenir ou bavarder avec des inconnus avec qui il établit le contact en un instant.
L'aura qu'il dégage est celle d'une liberté totale: il ne sait pas où il va dormir, ne dépend de personne, n'a que très peu d'argent... Et cela dure depuis onze ans.
A Montréal, il retrouvera sa compagne
Luce qui l'a soutenu tout au long de son extraordinaire aventure et créé son site internet, wwwalk.org.
Jean a quitté la cité québécoise le 18 août 2000, le jour de ses 45 ans et après la faillite de sa petite entreprise d'enseignes lumineuses. Grand amateur de jogging, il décide de courir autour du monde pour effacer cet échec.
Luce et ses deux enfants d'une précédente union ne cherchent pas à le retenir. "C'est cool", commente à l'époque son fils Thomas Eric.
Jean Béliveau court jusqu'à Atlanta,
dans le sud des Etats-Unis, puis trouve un rythme plus lent pour ce qui semble être la plus longue marche ininterrompue autour du monde: plus de 75.000 km à travers 64 pays.
Entre-temps, Luce l'encourage à inscrire son projet dans le cadre de la décennie de l'Unesco 2000-2010 pour la non-violence et pour l'avenir des enfants du monde.
En onze ans, il aura traversé déserts et montagnes. Il tombe amoureux au Mexique - pour neuf jours - porte turban et grande barbe au Soudan, mange des insectes en Afrique, du chien en Corée et du serpent en Chine, est escorté - lui, marcheur pour la paix - par des soldats aux Philippines.
Il ne tombe sérieusement malade qu'une fois et se fait soigner avec succès en Algérie, n'est attaqué que par deux jeunes voleurs ivres en Afrique du Sud, et, arrêté à Addis Abeba sans savoir pourquoi, est relâché le lendemain.
Le plus grand moment de désespoir survient aussi en Ethiopie, où il se sent rejeté, sans contact avec les gens, y compris les enfants, qu'il rencontre sur son chemin. C'est Luce, de loin, qui le convainc de continuer. Source: net
ÉLOGE FUNÈBRE
Le vieil homme vient de mourir. Le guide religieux ne tarit pas d'éloges: quel bon mari c'était? Et quel bon, et comment aimait-il ses enfants? etc.
Finalement, la veuve a un doute. Elle se penche sur un des fils et lui dit à l'oreille: - Va jusqu'au cercueil et jette un oeil à l'intérieur pour voir si c'est bien ton père qui est là-dedans.
JL ....... b1
ENSÉE DE LA SEMAINE Haroune B
Le rôle de sa vie
Nous sommes des personnages et nous jouons notre rôle plus ou moins bien.
Cari Gustav Jung
ONIQUE DE LA OUMA
Traoré Abdallah
le poids d'une dette
RÉCIT :
Ce chauffeur de taxi ayant mare des braqueurs ( qui le dépouillaient souvent de ses recettes ) alla se confier à un vieux sage, à qui il demanda une amulette de protection.
Le taximan accepta le prix de 10 000 ( dix mille ) francs cfa que devait coûter le travail. Mais sur-le-champ, il ne pouvait payer que 5 000 ( cinq mille ) et demanda au vieux de lui consentir 5 000 ( cinq mille) francs de crédit.
Le marché se conclut sans aucun témoin, mais le vieux sage accepta et confectionna aussitôt l’amulette. Quelques jours plus tard, le chauffeur de taxi était fauché par la mort sans avoir eu le temps de solder sa dette.
Une nuit, en plein sommeil, le frère du chauffeur de taxi ( qui, auparavant, n’ était au courant de rien ! ) fit un rêve où il vit le taximan dans sa tombe, sans linceul, et
grelottant de froid.
Dans ce rêve, le taximan lui disait :« J’ ai énormément froid ! Mon linceul m’a été retiré parce que je dois la somme de 5 000 ( cinq mille ) francs à tel vieux habitant tel endroit et s’appelant tant. Mais il faut que j’ajoute que quelqu’un d’autre me devait la somme de 125 000 ( cent vingt cinq mille ) francs. Ce quelqu’un s’appelle tant et habite tel endroit. Tu vas aller voir ce dernier pour lui demander de te rendre mon argent. Si tout se passe bien, tu prélèveras 5 000 frs de cette somme pour aller solder ma dette auprès du vieux sage dont je t’ai également indiqué l’adresse. Ensuite, tu remettras les 120 000 frs à mon épouse».
Sitôt le rêve terminé, le frère du défunt taximan se réveilla brusquement et trouva très long le reste de la nuit.
Aux premières lueurs du jours,
quelle ne fut sa surprise de trouver, sans le moindre effort, le domicile de celui qui devait 125 000 frs à son frère et qui reconnaîtra tout de suite les faits :
« Je suis effectivement redevable de cette somme à ton défunt frère et j’attendais la fin de ses obsèques pour aller payer ma dette à sa famille. Voici l’argent, au complet. »
Bien évidemment, dans les instants qui suivirent, le frère du taximan allait retrouver le vieux sage pour lui payer les 5 000 frs manquants. La nuit suivante, c’est dans un autre rêve que le frère du chauffeur de taxi allait voir ce dernier,tout épanoui, avec un visage des plus rayonnants !
( N.B. Cette histoire est authentique. Toute la Côte d’Ivoire musulmane connaît le vieux sage en question. Paix à son âme ! )
MORALITÉ :
En aucun cas et en aucun moment, le Musulman ne doit sous-estimer le poids de la moindre dette !
RADIO AL BAYANE CHEZ VOUS
u ^—s. w Tous les Dimanche de 10h à 11H-05 avec X/^ÇSX Sylla Yaba Sanogo.
'OMl w Tous les Mardi de 22 h-15
^JiW 'JJ] MOUSSÔ HOUKA DJAMKA, ,.*. ■ y avec Awa Coulibaly et Asta Sidibé.
AL BAYANE w Tous les samedi à 9H-00
“ SANTÉ MATERNELLE ET |NFANT|LE
95.7 fm avec Cissé Diaby Aîssata et Ami Kane
Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
( Grégorien Hégirien
09 Novembre 13 Zoul Hija
Jeudi 10 Novembre Lamissa 14 Zoul Hija
Vendredi 11 Novembre Djouma 15 Zoul Hija
Samedi n SSibiri 16 Zoul Hija
Dimanche 13 Novembre 17 Zoul Hija
Lundi 14 Novembre Ténin 18 Zoul Hija
Mardi 15 Novembre Tarata 19 Zoul Hija
RADIO FM 93.6
W@D©t0WD0O@
RECEVEZ ZAMAN TAARE TOUS LES LUNDIS DE 20HA22HETLEMARDI A21H00.
Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français Tel : 2124 03 47 /66 08 46 62/05 20 93 46
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 15
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 15
ICHA : 19h 15
brtrait
ABOU OUBAYDAH IBNAL-JARRAH W
Un compagnon plein de loyauté
ABOU OUBAYDAH SOUS LE CALIFAT D’OUMAR
Abou Oubaydah a apporté aussi son soutien au Calife Oumar Ibn Al-Khattâb. Il lui a obéi en toutes occasions sauf une. L'incident s’est produit lorsqu'il était en Syrie menant i'armée musulmane de victoire en victoire jusqu'à ce que la région entière soit sous contrôle musulman. Une peste a frappé alors la population syrienne comme jamais auparavant. L'épidémie a été dévastatrice. Oumar a dépêché un messager à Abou Oubaydah avec une lettre disant : " J'ai besoin de toi de toute urgence. Si ma lettre te parvient, tu dois revenir ici au plus vite. " Lorsqu'il a reçu cette lettre il dit : " Je sais pourquoi l'Amir des Croyants a besoin de moi. Il veut la survie de quelqu'un qui, cependant, n'est pas éternel. "Aussi a-t-il répondu à Oumar : " Je sais que tu as besoin de moi. Mais j'appartiens à une armée de musulmans et je n'ai nulle envie de fuir ce qui les afflige. Je ne veux pas me séparer d'eux jusqu'à ce que la volonté d'Allah soit faite. Libère-moi de ton commandement et permets-moi de rester ici.
Lorsque Oumar a lu la lettre, ses yeux se sont emplis de larmes. Les gens lui ont demandé : " Ô Amir des croyants, Abou Oubaydah est-il mort ?
- Non mais la mort est proche ", a-t-il répondu. L'intuition d’Oumar était juste. Peu après, l'épidémie a frappé Abou Oubaydah.
LES CONSEILS D’ABOU
r
LA RADIO AL FIRDAWS
Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
OUBAYDAH À SES HOMMES AVANT SA MORT
Peu avant sa mort, il s'est adressé à son armée : « Je vous donne quelques conseils qui vous aideront à toujours être sur la voie de la rectitude. Priez. Jeûnez le mois de Ramadan. Donnez la Sadaqat. Accomplissez le Hadj et la Oumra. Restez unis et soutenez-vous les uns les autres. Soyez sincères avec vos commandants et ne leur cachez rien. Ne laissez pas le monde vous détruire. Même si les hommes pouvaient vivre mille ans, ils finiraient tous dans l'état où je suis maintenant. Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous. " Puis, il a ordonné à Mouâz Ibn Djabal : " Ô Mouâz, dirige la prière."
SON RAPPEL À ALLAH
Abou Oubaydah s'est éteint alors. C’était en l’an 639 de l’hégire. Ensuite, Mouâz a dit : " Ô gens, vous êtes frappés par la mort d'une personne. Par Allah, je ne sais si j'ai déjà rencontré un homme aussi sincère, aussi droit, qui se gardait de tout mal. Demandez à Dieu de verser Sa miséricorde sur lui et Dieu sera miséricordieux avec vous. " Abou Oubaydah ibn Al-Jarrâh, est l'un des 10 compagnons du Prophète (PSL) qui ont été annoncé dans le paradis étant encore vivant. Cette épidémie a fait cependant deux victimes importantes qui sont : Abou Oubaydah et Yazid Ibn Abi Soufyane
Qu’Allah leur accorde sa miséricorde.
OURAIEN’100
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AI-'MlVât : Les Coursiers
LIEU DE RÉVÉLATION
La Mecque
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION
Elle fut révélée après la Sourate al-Açr (sourate 103)
hapelet
Les méfaits de la médisance
Le premier à souffrir de la médisance est la personnalité même de celui qui médit. Ceux qui détournent leurs âmes de leurs sens naturels finiront par perdre l’équilibre de la pensée, et la discipline morale. En divulguant les secrets des gens et en dévoilant leurs défauts de caractère, ils blessent bien des cœurs.
La médisance sape l’édifice élevé de la vertu, fait s’évaporer les qualités excellentes des hommes en un rien de temps, et dévore les racines de la vertu dans les cœurs mêmes des gens qui médisent. Bref, ce défaut répugnant dévie la bonne réflexion et ferme les portes à la raison et à la compréhension. Au niveau social, la médisance cause des ravages que l’on ne saurait circonscrire, et est le principal agent de l’inimitié et de la haine entre les individus, au point que lorsqu’elle s’étend plus encore, elle peut jeter l’opprobre sur le prestige et le crédit d’une nation entière. Ce défaut cause un écart irrémédiable dans les rangs des hommes. Malheureusement, nous devons reconnaître que le marché de la médisance s’est bien achalandé de nos jours. Cette mauvaise habitude s’est insinuée entre les différentes catégories sociales.
Le cadre de la médisance s’étant aujourd’hui élargi, nous constatons que le désespoir et le pessimisme assombrissent de plus en plus les esprits et les visages des hommes, qui ont perdu toute confiance réciproque. Et les choses demeureront telles quelles. Tant que les esprits ne seront pas éclairés par la lumière de la fraternité, il n’y aura ni pureté, ni unité. Une société qui ne bénéficie pas des faveurs d’un haut sens moral restera éloignée à jamais des avantages d’une vie authentique et riche.
LES CAUSES DE CE MAL ET SON TRAITEMENT
Suivez les rendez-vous de BOCOUM Aldiouma sur la Radio Al-Bayane.
- Kênêya, tous les jeudi à 9h 30 et rédiffusion tous les vendredi à 3h 30.
- Kibaroya, tous les dimanche à 17h 15.
A l R A YA N F ■’ Espace communautaire ( Islam Info ) en Bambara, tous les jeudi à 8h 45 ou à 14h 00 .- Barro, tous les dimanche à Oh 05 avec Ibrahima DOUKOURE
NOMBRE DE VERSETS
11 versets
LES MÉRITES DE SA LECTURE
Quiconque lit cette Sourate, sera ressuscité et rassemblé avec l'Imam Ali (s) le Jour de la Résurrection.
Bien qu’elle fasse partie des péchés pratiques, la médisance est en relation directe avec l’âme humaine. Elle traduit une agitation et un trouble psychologique grave, dont les causes doivent être recherchées dans les replis de l’âme et du cœur.
Il y a plusieurs motifs, les principaux étant l’envie, la colère, l’orgueil, la susceptibilité. Sans doute tous les actes de l’homme, à l’instar de toutes ses empreintes sur son environnement, procèdent- ils de différents états qui surviennent en son for intérieur. Et dès que l’occasion est donnée à l’une des causes mentionnées qui couvent en l’homme, comme la braise sous la cendre, la langue contrevenant à son rôle de gardienne des secrets du cœur se délie pour la médisance. La faiblesse morale résulte de la faiblesse de la foi, et la naissance des valeurs morales tout comme leur permanence est liée à la croyance; et sans le soutien de la foi, l’homme ne comprendrait jamais pourquoi il devrait aimer la vertu ni s’y vouer corps et âme. Chacun, selon ses capacités, se fait son opinion de la façon de préserver les hommes de l’égarement et de la corruption morale. La solution la plus probante en la matière consiste à faire naître chez les gens mêmes, la nécessité de l’autodéification.
Il faut réveiller chez eux le sentiment du bien et les inviter à répondre positivement à l’appel de leur nature profonde et à ne dépenser leurs réserves intellectuelles que dans la voie du bonheur. Il est en effet possible de venir à bout des vices moraux, d’écarter les voiles des ténèbres, et de les remplacer par des valeurs sublimes, en portant davantage notre attention sur les mauvaises conséquences de nos actes, et en renforçant notre volonté. Les actes des hommes sont révélateurs de leur dignité réelle, de leur personnalité. Si l’homme aspire au bonheur, il doit purifier ses actes, empreintes qui
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE
Quiconque se voit en train de lire cette Sourate en rêve se battra contre les ennemis et les vaincra.
El Hadj Imam Méité Al Imam mei imam @yahoo.f r
demeureront les points lumineux de son existence. Il doit garder constamment à l’esprit que Dieu est témoin de lui et redouter le châtiment de l’au-delà, sûr que son moindre geste est enregistré par la Providence. Les dires d’un philosophe musulman: «Ne dites pas que l’univers est sans intelligence et sans conscience, car ce faisant, c’est à vous-mêmes que vous attribuez cette incapacité. Si le monde était mort et sans esprit comme vous le pensez seriez-vous intelligents et conscients?»
La société a besoin des nécessités fondamentales, ainsi que de l’affection entre ses individus, les deux concourant à assurer sa survie physique et spirituelle. Si l’homme prenait en charge toute sa lourde responsabilité, il tirerait le plus grand profit des valeurs morales dans le sens de la perfection. Pour faire face aux penchants nuisibles, faisons croître en nous les pensées sublimes qui seules permettent de sortir des ténèbres à la lumière, et gardons nos langues de la médisance, comme premier pas vers le bonheur. Pour contenir le flot de la corruption qui menace de submerger la société, il nous incombe de susciter une renaissance des valeurs morales, grâce auxquelles nous réapprendrons le respect des droits d’autrui, et nous inculquerons les principes de l’humanisme. La consolidation des bases éthiques est le premier symbole de la permanence de la société. En provoquant une réforme en l’homme, sa capacité d’admettre les vérités se renforce, entraînant l’engagement de tous aux conventions sociales et morales.
Le Coran décrit la réalité de la médisance en termes frappants et lapidaires:
«L’un de vous aimerait-il à manger la chair de son frère mort?..» 74
Tout comme la nature de l’homme répugne à l’idée même de manger la chair d’un mort, son esprit doit avoir en horreur la médisance.
Allah Seul est Savant
Islam
Spiritualité
Tslctm
Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
riNCRIPTON1 7.500 cfa TEE- SHIRT: 2.000 ASSURANCE:
Ministère de l’Education Nationale
Inspection de l’Enseignement Primaire Cocody 1
GROUPE SCOLAIRE IQRA PLATEAU DOKUI
pu NOUVEAi
République de Côte d’Ivoire
Union- Discipline - Travail
ETABLISSEMENT PRIVÉ CONFESSIONNEL ISLAMIQUE - PROGRAMME OFFICIEL DE L’ÉTAT ET ÉDUCATION ISLAMIQUE APPROPRIÉE -STRIÉ À COCODY PLATEAU DOKUI DANS L’ENCEINTE DE LA GRANDE MOSQUÉE DU PLATEAU DOKUI
Contacts 01386260 47421709 07480034 03568706
urate de la semaine
Abou Ismaël
SOÛRATOUL-MOUNAFIQOÛN N°63- LES HYPOCRITES.
uestions - Réponses
Abou Ismaël
TRANSCRIPTION 17 A 18
TRADUCTION 17 A 18
V1: Idhâ Jâ'akal-Mounâfiqoûna Qâloû Nach -hadou Innaka Larasoûlou Allâhi Wa Allâhou Ya lamou Innaka Larasoûlouhou Wa Allâhou Yach/hadou Innal-Mounâfiqoûna Lakâdhibôuna
V.2: Attakhadhoû Aymânahoum Jounnatane Façaddoû Ane Sabîlî Allâhi Innahoum Sâ'a Mâ Kânoû Yaamaloûna
V.1 : Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent: "Nous attestons que tu es certes le Messager d'Allah"; Allah sait que tu es vraiment Son messager; et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs.
V.2: Ils prennent leurs serments pour bouclier et obstruent le chemin d'Allah. Quelles mauvaises choses que ce qu'ils faisaient! (à suivre)
Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d Allah soient sur lui) a dit : « La foi se décompose en soixante-dix branches . La meilleure branche est de dire « il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah » et la dernière branche est de ramasser tout ce qui peut faire obstacle sur un chemin ; et la pudeur est une des branches de la foi. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Q : Est-ce que le musulman peut hériter de son parent non musulman et inversement? Que disent les musulmans du partage des successions impliquant des adeptes de différentes religions ?
R : Louange à Allah. La différence de religion constitue un empêchement en matière successorale. Le non musulman ne peut pas hériter d’un musulman , ni un musulman d’un non musulman, conformément aux propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Le musulman n’hérite pas d’un non musulman ni celui-ci de celui-là » (rapporté par Boukhari,
6262). Si le non musulman se convertit avant la répartition de l’héritage, il doit recevoir sa part selon l’imam Ahmad, et ce, pour renforcer son désir d’adhérer à l’Islam.
Quant à l’héritage qui implique des non musulmans, les imams Abou Hanifa , Shafi et Ahmad (selon une version) pensent qu’ils peuvent hériter les uns des autres, en dépit de la différence de leurs croyances, en raison des propos du Très Haut : « Et ceux qui n' ont pas cru sont alliés les uns des autres.» (Coran, 8 : 73) .... (L’Encyclopédie juridique, 2/308).
ua de la semaine
Abou Ismaël
r . • Abou
estez vos connaissances Ismaël
Pour demander la protection d'Allah sur les enfants, on dit
Ouîdhoukoumâ bi-kalimâti-l-lâhi-t-tâmmati mine koulli chaytânine wa hâmmatin, wa mine koullicaynine lâmmatine. traduction/ :"Je cherche pour vous protection auprès des paroles parfaites d’Allah contre tout démon, contre tout animal (ou toute chose) nuisible et contre tout mauvais œil."
lOSSOÎrC Ksbl^»^^” ^■^■h’^- OU E ï d Ol Abou Ismaël
1/ En quelle année les deux prières de l’Aïd ont été instituées?
2/ Quelle est la décade du mois de Zoul Hidja où les actes de bien sont beaucoup plus à Allah? 3/ Quel est le jour dénommé le « Grand jour du Hadj » par le Noble
Coran?
4/ Qui sont les Prophètes dont les musulmans saluent les mémoires à travers le sacrifice de la Tabaski ?
5/ Quel est le rang de Zoul Hidja sur le calendrier musulman?
La réponse dans le n° 315
Ce terme signifie Fête du sacrifice. C’est l’une des deux principales fêtes de l'année musulmane, ayant lieu le 10ème jour du mois de dhou-l-hijja. L'Eïd al-Adha, également appelée Eïd el-kebir ("fête du mouton") ou encore "Tabaski" (en Afrique sub-saharienne) est la fête "du sacrifice" et rappelle le sacrifice d'Abraham (cf. Coran, Sourate 37, versets 102-109).
iponsse au quètion précédent
e Saviez-vous
Abou Ismaël
Les modalités de rédaction d'un testament
Louange à Allah. Il existe une différence entre le testament et la donation. Faire une contribution pécuniaire au profit d’autrui est une donation. Celle-ci n’est pas régie par les mêmes dispositions que le testament.
Il est important d’attirer l’attention sur le fait qu’il n’est pas permis de faire des donations à certains de ses enfants et d’en priver d’autres ni de donner aux uns plus que ce qui est donné à d’autres. Car il faut les traiter sur le
même pied d’égalité, en vertu du hadith de Nou’man ibn Bachir selon lequel son père l’avait emmené auprès du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) après lui avoir fait un don, dans le but de le faire attester par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Celui-ci lui a dit : « En as-tu fait de même pour tous tes enfants ? « - « Non » - « Récupère-le ». Et puis il ajoute : « Craignez Allah et traitez vos enfants de façon équitable » (rapporté par al-Boukhari).
Quant au testament, il consiste dans un ordre relatif à la gestion posthume d’un bien ou une donation pécuniaire à exécuter après la mort (l’auteur du testament).
Le testament s’atteste dans le Coran, dans la Sunna et dans le consensus. A ce propos, le Très Haut a dit : «On vous a prescrit, quand la mort est proche de l’un de vous et s'il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. C est un devoir pour les pieux. » (Coran, 2 :180)
A suivre
Ri : Le Douah du jour d’Arafat est le plus apprécié parmi les jours de Zoul Hidja.
R 2: L’étape du hadj qui vient à la suite d’Arafat est l’escale de Mouzdalifat.
R3 : Mina est le lieu le plus privilégié pour immoler la bête d’expiation pour
le pèlerin faisant le type de hadj «Tamatou’o ».
R4 : Etant en Ihram, on ne doit pas se couvrir la tête (concernant les hommes).
R5: Passer la nuit à Mouzdalifat est l’étape du Hadj qui suit celle d’Arafat
^^A '■ Al bayane chez vous, tous les Dimanche de 15h à 11H-05 avec Sylla Yaba Sanogo. ^ ^/ - MoussôHoukaDjamka, tous les Maidi de 22 h-15 avec Awa Coulibaly et AstaSidibé. al bayane •- Santé maternelle et infantile, tous les samedi à 9h00 avec Cissé D. Aîssata et Ami Kane
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Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
E DE
. COMMUNAUTE
AVANT L’AÏD AL ADHA ( TABASKI)
L’amicale des imams d’Andokoi sensibilise leurs fidèles
YOPOUGON ANDOKOI
Les fidèles musulmans de Yopougon (Andokoi) ont reçu des cours magistraux de leurs imams regroupés au sein d’une amicale sur la sincérité de l’Aïd Al Adha ou tabaski. Permettre à leurs fidèles de comprendre la dimension spirituelle réelle de l’Aïd Al Adha pour mieux l’accomplir, tel était l’objectif principal de la cérémonie que l’Amicale des Imams et Elèves Coraniques d’Andokoi (Yopougon) a organisée dans la nuit du samedi 29 octobre 2011 à la mosquée Tahaoun de 20 h à 23 h.
Malgré l’environnement bruyant à cause de la musique mondaine, cette nuit de samedi, les musulmans ont démontré leur attachement à leur religion en sortant massivement pour répondre à l’appel des imams. Ils n’ont pas eu tort car les deux conférences qui leur ont été proposées, ont été riches en enseignements.
En effet, la première conférence animée par l’imam Kouyaté Mory a traité le thème : « la sincérité en islam ». L’imam, après avoir définit le thème, a expliqué à son auditoire, les implications de la sincérité pour être un bon musulman. Il ne l’a pas fait sans dénoncer les comportements qui jettent l’opprobre sur le musulman.
La deuxième conférence a été l’affaire du président de l’Amicale, l’imam Touré Zoumana. L’homme de Dieu est
PLATEAU
RESPECT DES DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE
Le rapport annuel 2010 de la CNDHCI sur l’état des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire
Le lundi 31 octobre 2011 à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères sis aux Plateaux, la Commission Nationale des Droits de l’Homme en Côte d’lvoire(CNDHCI) a fait son rapport annuel 2010 sur l’état des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire était plongée depuis plus d’une décennie dans une crise sans précédent de son histoire. L’une des conséquences de cette crise est la violation des Droits de l’Homme. Ainsi vu la menace de ses Droits, qui sont apparemment inaliénables, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de créer le 3 mai 2004 une Commission Nationale qui a pour mission de veiller sur le respect des Droits de l’Homme. En effet, c’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre matinale dans la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères autour du thème « la présentation du rapport annuel 2010 sur l’état des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ». Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement dont le représentant du premier ministre, des présidents d’institutions, des
Les conférenciers ont instruit leur auditoire sur “la sincérité en islam” et sur “les mérites des dix premiers jours du mois de Zoul Hidja et de l’immolation de la bête”
intervenu sur « Le mérite des dix premiers jours du mois de Zoul Hija et de l’immolation de la bête ou le mouton ». Incisif, précis et concis, il l’a été durant sa conférence. Ce qu’il faut faire pendant les dix premiers jours du mois de la tabaski pour avoir l’agrément d’Allah, l’historique, le sens et les conditions de l’immolation de la bête ont été passés au peigne fin à la grande satisfaction des fidèles. « Je suis très
organisations non-gouvernementales de défense des Droits de l’Homme, des Organisations Internationales, des guides religieux et des représentants de la Société Civile. En outre, Madame Victorine Wodié, Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a, au cours de son allocution, donné une esquisse de définition du Droit en tant que prérogative inaliénable aux hommes et à l’Etat. Elle a par conséquent mis un point d’honneur sur l’importance de l’existence de ladite Commission qui est un relais entre la population et l’Etat. Poursuivant, elle a rappelé que le Droit est une aspiration légitime de l’être humain car il a pour socle la bonne gouvernance et la démocratie. Par ailleurs, M. Drissa Traoré vice-président de la CNDHCI
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heureux car j’ai appris beaucoup de choses. Je voulais des éclaircissements sur des éléments de ma religion en ce qui concerne l’immolation. J’avoue que j’ai été servi » nous a confié Sanogo Adama. Coulibaly Ibrahim quant à lui souhaite que ces conférences soient régulières car elles aident « dans l’accomplissement spirituel ».
Haroun B
a fait un résumé succinct du rapport annuel de la Commission sur l’état des Droits de l’Homme. Ce rapport est subdivisé en trois grandes parties : la première partie rend compte des activités de la CNDHCI, la seconde porte sur les observations sur la situation de l’Homme pendant la crise électorale et la troisième partie sur les perspectives et recommandations. Cette dernière partie a été lue par Madame la Présidente qui a fait les propositions aussi bien à l’Etat, aux acteurs politiques qu’aux partenaires de l’Etat en vue de respecter et de préserver les Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. La cérémonie a pris fin par un cocktail.
Par Kanaté kassoum en colt. Avec Sidibé Ramatou
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PROPOS DES RESPONSABLES
Au terme de cette nuit de conférences, le président de l’amicale et le président du comité d’organisation ont répondu à nos questions.
L’imam Dosso Bilal, président du Comité d’organisation et président de l’Ong Fondation pour l’Avancement de l’Islam
Quel est l’objectif de cette cérémonie et est-ce que vous êtes satisfaits ?
Cette cérémonie a été organisée par l’Amicale des imams d’Andokoi pour expliquer aux musulmans l’importance des dix premiers jours du mois de Zoul Hija et toutes les conditions sur l’immolation du mouton car nous nous sommes rendu compte que cela se fait souvent dans l’ignorance des prescriptions coraniques.
Nous sommes satisfaits de la mobilisation des fidèles. Nous avions prévu six cent chaises mais très vite, toutes ces places ont été occupées et les gens sont restés débout jusqu’à la fin des conférences. C’est une joie pour nous de voir les musulmans s ‘intéresser à leur religion.
A quand la prochaine cérémonie et de quoi s’agira-t-il ?
Elle aura lieu dans trois mois et va porter sur la réconciliation nationale car comme tout le monde le sait, les imams à travers le CHEICK Boikary Fofana sont partie prenante de cette mission importante pour le pays. Nous devons nous impliquer pour aider notre CHEICK et le pays tout entier à renouer avec les vertus que l’islam a toujours prônées.
L’Imam Touré Zoumana, président de l’Amicale des Imams et Elèves Coraniques d’Andokoi
Depuis quand existe votre Amicale et combien d’imams compte-t-elle ? Nous sommes à notre quatrième année d’existence, mais nous n’avions pas eu l’occasion de faire un grand lancement officiel de nos activités à cause de la situation du pays. Cependant, nous avons mené des
actions pour marquer notre existence. Nous comptons à ce jour une quarantaine d’imams. Il faut préciser qu’à chacune de nos sorties, nous enregistrons de nouveaux adhérents.
Quelles sont ses activités ? Qui les finance ?
Nous menons des actions comme celles de cette nuit. A l’approche de chaque événement islamique tels le Ramadan, la tabaski, le pèlerinage, les ruptures collectives, etc, nous organisons des conférences, des prêches pour informer et enseigner nos fidèles. Cela se fait de façon tournante c'est-à-dire dans chaque mosquée de notre quartier.
En ce qui concerne le financement de nos activités, nous demandons la contribution de chaque mosquée (28 mosquées identifiées) selon le budget de la cérémonie à organiser. Les montants peuvent évoluer de deux mille ( 2000 f cfa) à cinq mille francs (5000) f cfa. Nous adressons aussi des lettres de demande d’aide à des bienfaiteurs. Certaines bonnes volonté se manifestent elles mêmes.
Pourquoi une amicale des imams? A quel besoin répond-t-elle ?
Après avoir loué Allah, nous disons à haute voix que l’islam qui est notre religion, nous appelle à la fraternité, à l’union et à l’adoration d’Allah. Ensemble, nous jeûnons, ensemble, nous faisons le pèlerinage. Au regard de tout cela, nous devons travailler main dans la main pour l’islam bien que nous soyons déjà dans des structures nationales telles que le Conseil Supérieur des Imams (COSIM), le Conseil des Imams Sunnites (CODIS) ou tout autre. Aucune association n’est de trop si nous travaillons pour parfaire l’adoration d’Allah. Ici à Andokoi, nous avons pensé qu’il serait intéressant que nous qui nous côtoyons jours et nuits, nous nous mettions ensemble pour rapprocher nos fidèles et favoriser l’adoration dans l’unité, la fraternité et la solidarité islamique.
N’y a-t-il pas de divergence vu vos appartenances ? Comment les gérez-vous s’il y en a ?
Avec la bonne compréhension des uns et des autres, nous surmontons ces obstacles. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Les points qui nous divisent doivent être expliqués avec la bonne manière, sans violence, ni injures. Nous nous donnons des conseils, nous nous assistons. Le plus important, c’est de faire en sorte que les fidèles comprennent bien leur religion pour mieux la pratiquer. Ce qui nous divise n’est rien par rapport à ce qui nous unis. Nous demandons aux fidèles d’aider les imams à s’unir et à travailler ensemble. On l’a toujours dit, c’est l’union qui fait la force. Notre rapprochement crée une symbiose au sein de la communauté.
Propos recueillis par Haroun B
Centre Islamique de Formation et de Documentation (C.I.FO.D)
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Date de démarrage : Samedi 22 octobre 2011, à 14h30. • Date de démarrage : Dimanche 23 octobre 2011, à 14h30.
Yopougon : Lycée Aimée Césaire et à la Mosquée TOIT ROUGE (05-28-59-57) • Cocody Riviera 2: à 100 m de la mosquée An Nour (07-12-52-11/45-28-77-24)
Cocody (Angré) : à 100 m de la grande mosquée d’Angré (07-12-52-11 / 45-28-77-24) • Koumassi : Lycée La Colombe (05-28-59-57 / 66-05-15-27)
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CELEBRATION DE L’AID EL KEBIR
Il PLATEAUX AGHIEN
LE CHEICK AÏMA BOIKARY FOFANA :
A LA MOSQUEE BILAL DE YOPOUGON
“L’Aïd El Kebîr est l’histoire d’un Engagement sans faille, de la Soumission exemplaire d’Abraham au Seigneur”
Les Ivoiriens appelés au sacrifice de soi pour la réconciliation
Le dimanche 6 novembre 2011 a marqué la célébration de la fête de l’Aïd El Kebîr ou fête du mouton dans notre pays à l’instar de nombreux autres pays. Les leaders religieux ont saisi cette occasion pour lancer plusieurs appels à l’ensemble des habitants de la Côte d’Ivoire, et plus particulièrement, aux musulmans.
La cour de la mosquée d’Aghien, dans la commune de Cocody a été choisie par les fidèles de cette communauté pour rendre toute la gloire au Seigneur et profiter des enseignements et bénédictions du Président du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), le Cheick Aima Boikary FOFANA. Les fidèles sont sortis nombreux, vêtus de leurs plus beaux habits, accompagnés de leur famille et amis, chantant les louanges à Allah. Hommes, femmes, vieux, enfants, jeunes, tous étaient à ce rendez-vous religieux primordial. Un dispositif organisationnel impressionnant a été mis en place pour l’accueil des nombreux musulmans venus pour la circonstance. C’est aux environs de 9 heures, que le guide spirituel de la communauté musulmane et Imam de la mosquée d’Aghien, est arrivé accompagné d’une forte délégation. Après avoir effectué les deux rakats de coutume, le Cheick FOFANA a axé son
Le Cheick Boikary Fofana immole son bêler en suivant la tradition du Prophète Ibrahim
sermon sur quatre points majeurs. Il s’est agit d’abord pour lui de donner le sens que revêt l’Aïd El Kebîr. « L’Aïd El Kebîr, événement de haute portée pour la Communauté Musulmane, est l’histoire d’un Engagement sans faille, l’histoire de la Soumission exemplaire d’Abraham au Seigneur », dira l’Imam, avant de tirer des leçons de détermination du Croyant, de Patience, d’Endurance et de Confidence en l’Omnipotence d’Allah. La commémoration de cet événement, toujours aux dires de l’Imam, nous ramène à la splendeur du geste d’Abraham (as), c'est-à-dire montrer au Seigneur que nous lui sommes soumis, et que seule sa Volonté compte. Ensuite, il a fait savoir que la vie de toute Nation doit être basée sur des valeurs spirituelles telles que : « l’Amour, l’honnêteté, le sens de la responsabilité, la justice sociale, l’équité, le sens élevé du devoir, la vérité, la confiance, la fraternité, la
Le Cheick Boikary Fofana lors de son sermon
solidarité, le don de soi, etc. ». En cela donc, tout être humain, notamment tout musulman, doit s’approprier ces valeurs cardinales de la vie, car en réalité Le Messager (saw) ne disait-il pas « Je n’ai été envoyé que pour parfaire les vertus ! ». Il continue pour dire que la vie du musulman est faite d’épreuves, de difficultés et de tentations « Oui Certes, Nous vous soumettrons à quelques épreuves en vous exposant de temps à autre à la peur et à la faim, en vous faisant endurer quelques pertes dans vos biens, dans vos personnes et dans vos récoltes. Cependant, (Ô Mohammad)
annonce une heureuse nouvelle à ceux qui souffrent avec Patience et Endurance ; ceux qui, lorsqu’un malheur les touche, disent : "Nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous ferons retour ! ". C’est sur ceux-là qu’Allah étendra Ses Bénédictions et Sa Miséricorde infinie, et ce sont ceux-là qui, en vérité, sont les Bien-guidés ! », Coran, S02, V 155-157. Comme pour dire, au bout de l’effort, il y’a la récompense. Par ailleurs, le Cheick Boikary FOFANA a lancé un appel en ces termes : « Ivoiriennes, Ivoiriens, Nous devons, tous ensemble, refuser l’injustice. Nous devons, tous ensemble, promouvoir l’Honnêteté, surtout par rapport au bien public, car, pas de stabilité durable dans la Corruption. Des Milliards détournés des fonds public, ce sont des écoles et des hôpitaux perdus pour les innocentes populations. La société Ivoirienne
doit accepter de se remettre en cause : c’est le 1er Vecteur de la réconciliation » et d’ajouter : « Serviteurs d’Allah, nous avons le devoir d’être au service du Bien, d’appeler à la Paix, à la Cohésion sociale, au Partage et au Respect mutuel. Dans les circonstances qui marquent l’Actualité de notre Pays, je voudrais lancer à nouveau, avec la même Détermination et la même Conviction, un Appel à l’Union, la Concorde, l’Amour, le Pardon, l’Acceptation de l’autre, dans ce Processus de Réconciliation en cours, et qui demande le concours de tous et de chacun. Après la période douloureuse qu’elle a connue, la Côte d’Ivoire, dans la Paix retrouvée, devra panser ses Blessures et ses Meurtrissures pour redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : la patrie de la vraie Fraternité. Oui, tout acte de regret, suivi d’une sincère repentance et ponctué par une demande de pardon à Allah, sème systématiquement des grains de Paix dont la germination distille cette Paix de façon exponentielle. C’est pourquoi, je voudrais, ici et maintenant, appeler tous ceux qui prétendent servir Allah, à aimer leurs prochains. La Côte d’Ivoire à laquelle nous rêvons tous, ne se construira certainement pas dans l’Adversité, ni sur Haine et la Méchanceté, mais dans l’Amour, le véritable Amour ». Comme une charte déterminant les devoirs de chacun envers son pays, les dires du Cheick FOFANA devront être le quotidien de chacun et la préoccupation de tous. Il a terminé son adresse par des bénédictions faites à l’endroit des pèlerins et de l’ensemble de la Côte d’Ivoire : « Qu’Allah protège tous les Pèlerins de ce Hadj 2011, et qu’il les aide à accomplir convenablement tous les rites. Qu’Allah Bénisse la Côte d’Ivoire, qu’il aide et protège Monsieur le Président de la république. Qu’Allah inspire le Gouvernement et toute la Classe politique afin que la reconstruction de la Côte d’Ivoire soit effective pour le bonheur de nos braves populations. Bonne fête à toutes et à tous, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. Que la Paix du seigneur soit avec tous ». C’est par des accolades chaleureuses et les sourires que la séance de prière a pris fin.
Palmer31
L’Aïd Al-Adha, terme arabe qui signifie la fête du sacrifice a été bien célébrée par la communauté musulmane de la mosquée Bilal Ibn Rabâh à Port-Bouet 2 dans la commune de Yopougon.
A cette occasion, l’Imam principal de la mosquée Bilal, Koné Idriss Koudouss a été soutenu comme d’habitude par des membres du Forum des Confessions Religieuses conduits par leur président, Rev. Pasteur, Ediémou
Les artistes (Antoinette Konan, Oren’tchi), M. Honoré Guié du Collectif de la société civile pour la paix et le Forum des confessions religieuses ont soutenu les musulmans.
Blin Jacob. On notait également la présence massive des membres du Conseil National Islamique (CNI) aux cotés de leur Président. Le Dimanche 10 Zoul-Hidja 1432H, correspondant au 06 Novembre 2011, c’est l’école primaire Plateaux à Port-Bouet II (Yopougon) qui a prêté son enceinte à
Après le sermon et les bénédictions pour le pays, l'Imam immole son bélier
la communauté musulmane pour accomplir l’acte spirituel du jour sous la houlette de l’Imam Koudouss. Après les deux rakats de la grande prière, le premier responsable du Conseil National Islamique (CNI) a entretenu son auditoire par un sermon articulé autour du sens spirituel et humanitaire de la tabaski, et les leçons que doivent tirer les musulmans du sacrifice d’Ibrahim, père du monothéisme, au moment où la Côte d’Ivoire est en quête de réconciliation. Au titre spirituel et humanitaire, le Cheick Ul-lslam a rappelé la fête du sacrifice (Tabaski) qui vient après la station d’Arafat (un de piliers du Hadj) faite par les pèlerins, et le jeûne de ce jour observé par les musulmans non pèlerins à travers le monde. Aussi, cette fête perpétue
l’acte de sacrifice du Prophète Ibrahim. C’est donc un jour d’offrande, de reconnaissance à Allah et de partage. C’est pourquoi, le musulman ne doit pas être égoïste et individualiste, seul en sa joie. « Si vous immolez un mouton, vous devez en donner à vos amis, aux pauvres et à vos voisins qu’ils soient musulmans ou non », a conseillé l’Imam. La célébration de l’Aïd n’a pas échappé à l’actualité du pays qui est le processus de la réconciliation. Lïmam Idriss Koudouss
a exhorté les musulmans et ceux d’autres confessions à « sacrifier tout ce qui leur est cher pour la la réconciliation de la Côte d’Ivoire » à l’image du patriarche Ibrahim qui s’est soumis à la volonté d’Allah en acceptant d’émigrer, en laissant sa patrie contre son gré, en sacrifiant son fils et en sacrifiant son âme à lui-même quand Namourouz Ben Kanane le jeta dans le feu pour avoir refusé d’être idolâtre.» Selon lui, chacun doit se sacrifier pour acquérir la réconciliation nationale. Et cela doit se faire par le pardon qui aboutira au dialogue et ensuite à la vérité, a-t-il souligné. Le Pasteur Ediemou a saisi cette
occasion pour demander pardon aux musulmans au nom de tous les chrétiens. Koudouss a rendu un vibrant hommage à ses paires du Forum des Confessions Religieuses et le président du collectif de la société civile pour la paix en Côte d’Ivoire, M. Honoré Guié. Il n’a pas manqué de féliciter ses collaborateurs, membres du CNI, avec à leur tête le coordinateur, El Hadj Fama Touré, pour leurs efforts consentis à l’attention de la communauté. Au nom du CNI, l’Imam Idriss Koudouss Koné a offert un mouton aux membres du Forum des Confessions Religieuses, en signe de partage avec les autres confessions religieuses. C’est par une collation que la célébration a pris fin.
Sanogo Mamadou Abou Amirat
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^OCUS
RIVERA GOLF/TABASKI :
Le retour aux valeurs morales et spirituelles prôné
“Le sacrifice d’Abraham est la matérialisation de la soumission de l’Homme à Dieu, de l’enfant au père et de l’épouse à l’époux. Cet acte sacrificiel n’est pas fait pour le sang de l’animal ni pour sa chair. C’est un acte de foi et une manière pour l’Homme de reconnaître Allah comme son Maître ». C’est en ces termes que s’est exprimé l’imam de la grande mosquée de la Riviera golf lors de son sermon prononcé le dimanche 6 novembre 2011 à l’occasion de la
prière de l’Aïd El Adha ou fête de la Tabaski.
l’Etat, le Docteur Allassane Dramane Ouattara qui a pris part à la grande prière officiée par l’imam Traoré Mamadou. Pour la circonstance, il avait à ses côtés, des membres du gouvernement notamment les ministres Sidiki Konaté, Ahmed Bakayoko, Diakité koty, Cissé Bakongo. A ces derniers, s’étaient adjoints des membres des institutions tels que messieurs Koné Mamadou, président de la Cour suprême et Ibrahim Sy Savané, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel, des cadres de
prononcé son sermon. Dans son allocution, au-delà du sacrifice d’Abraham dont il a expliqué le sens dans ses grandes lignes, il a invité les Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire à privilégier les valeurs morales et spirituelles, à se pardonner mutuellement en vue d’aboutir à la réconciliation nationale pour la bonne marche de notre pays. A la fin de la prière, l’imam a immolé un bélier blanc s’inscrivant ainsi dans la lignée du père des religions monothéistes, le prophète Abraham.
Kemebrama@hotmail.com
Le president Alassane Ouattara lors de la prière avec le Ministre Hamed Bakayoko et son frère cadet Ibrahim Ouattara
SERMON DE L’IMAM TRAORE MAMADOU (Riviera Golf) :
En effet, comme il l’est de coutume
l’administration de même que des ambassadeurs de pays accrédités dans notre pays notamment celui de l’Arabie Saoudite, Son Excellence,
Imam Traoré Mamadou officiant
chaque année, les musulmans célèbrent la fête de la Tabaski et la communauté musulmane de la Riviera golf n’a pas dérogé à la règle. Elle a eu le privilège d’accueillir comme fidèle le chef de
la prière de l'Aid El Kabir
Jamal Balkor balkhoyor
La prière en elle-même s’est effectuée à travers les sourates 87(Le Très Haut) et 93 (Le jour montant) du Saint Coran après lesquels, l’imam Traoré Mamadou à
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, S.E.M. ALASSANE OUATTARA :
“Que l amour entre les Ivoiriens se resserre grâce aux bénédictions des Religieux”
Après l’immolation du bélier par l’imam Traoré Mamadou mettant un terme à la cérémonie de prière de la Tabaski, le président de la république, le Docteur Allassane Dramane Ouattara a émis des vœux à l’endroit de tous les ivoiriens et de tous ceux qui vivent dans notre pays.
A l’issue de cette prière, j’émets des vœux de bonheur et de prospérité pour tous ceux qui vivent en Côte d’ivoire sans distinction de races, d’ethnies, de confessions religieuses. J’invite tout le monde à adopter un comportement qui amène les habitants de ce pays à la paix et surtout à la réconciliation. Je pense que c’est un moment important non seulement pour les musulmans mais aussi pour tous les ivoiriens. Nous prions tous et nous espérons que les bénédictions qui ont été faites procureront à la Côte d’ivoire, la paix que nous avons tant recherchée et que les ivoiriens trouvent un peu plus de bonheur
Le Chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara
que par le passé. Que la bénédiction divine fasse en sorte que l’amour entre les Ivoiriens se ressère davantage pour le bien-être de notre pays.
Propos recueillis par Kemebrama @ hotmail, com
“Revenons aux valeurs nui ont
de notre pays un havre de i
J*
A la fin de la prière rituelle commémorant la fête de la Tabaski, l’imam Traoré Mamadou a prononcé un sermon où il a exhorté les Ivoiriens et tous les habitants de notre pays à revenir aux valeurs morales au profit du développement de notre pays.
LA DATE DE LA FÊTE N’EST PAS LE FRUIT DU HASARD
La Ouma islamique célèbre dans la joie et la ferveur ce jour la fête de l’Aïd el Adha, appelée chez nous la grande fête ou encore la fête de la tabaski. Elle a lieu tous les ans au dixième jour du mois lunaire de Zoul Hidja. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Elle correspond en effet au lendemain du jour d’Arafat où les pèlerins à la Maison sacrée d’Allah (swt) accomplissent le plus important des rites du Hadj à l’issue duquel ils reçoivent la plus grande récompense divine à savoir : L’agrément d’Allah (swt), Son pardon et l’affranchissement du supplice de l’enfer. Et en ce même jour d’Arafat, Allah (swt) ouvre grandement les portes de Sa miséricorde et de Son pardon à toutes celles et à tous ceux des Musulmans non pèlerins qui observent le jeûne surérogatoire qui leur est recommandé en ce jour. L’Aïd el Adha vient donc le lendemain du jour d’Arafat pour permettre aux musulmans pèlerins et non pèlerins de fêter ce grand événement et de rendre grâce à Allah. Cela à travers la grande prière rituelle que nous venons d’accomplir et les invocations que nous ne cessons de faire depuis ce matin louant à Allah (swt), le glorifiant et proclamant son unicité absolue.
LE SACRIFICE RELÈVE DU TEST QU’ALLAHASOUMISAU PROPHÈTE IBRAHIM
Chers frères, chères sœurs, l’Aïd el Adha consiste pour tout musulman qui en a la possibilité, d’immoler pour Allah (swt), un animal sacrificiel, de préférence un bélier en parfait état. Ce rituel relevant de la sunna du Prophète Muhammad (saw) est une commémoration de l’épreuve du sacrifice à laquelle Allah (swt) a sauvé Ibrahim qu’il a honoré pour tester la sincérité de sa foi et le degré de sa soumission à Lui. Le récit de cette épreuve tel que mentionné dans le Saint Coran, sourate 37 versets 100 à 111, se résume ainsi : « Ibrahim ayant atteint un âge avancé sans faire d’enfant, implora son Seigneur de lui faire don d’une progéniture vertueuse qui puisse lui succéder et porter son nom. Allah (swt) exauça sa prière et lui fit don d’un premier garçon longanime qu’il nomma Ismaël. Puis, quand celui-
ci grandit et fut en âge de l’accompagner, voilà que son Seigneur lui ordonna en rêve de l’immoler en sacrifice. On peut imaginer ici cher frère et sœur l’embarras d’Ibrahim (aws) face à cette épreuve difficile. Mais, en croyant pieux et profondément pénétré de la crainte d’Allah (swt), il se décida à réaliser la vision et en parla à Ismaël. Celui-ci, en enfant bien éduqué, lui dit clairement ; « fais ce qui t’a été ordonné, tu me trouveras du nombre des endurants. Au moment où le père renversa Ismaël, alors le visage fermé, afin d’éviter que leurs regards se croisent et mit le couteau sur son cou pour le trancher, Allah (swt) l’arrêta net et lui offrit en remplacement de son fils bien aimé, un beau bélier cornu qu’il fit descendre du ciel par Djibril (aws). Ibrahim sacrifia donc cette bête à la place de son fils.
CE QUE DIEU ATTEND DE NOUS À TRAVERS L’IMMOLATION, C’EST LA PIÉTÉ.
Chers frères, chères sœurs, on découvre à travers ce récit extrait du Saint Coran, une illustration du modèle de comportement que l’Islam cherche à instaurer. Un modèle de conduite qui se traduit par la soumission totale et sincère à Allah (swt) et qui implique pour le croyant, le sacrifice de son être de son temps de sa passion et de ses biens pour plaire à son Seigneur.
Le rituel de l’immolation que nous allons accomplir tout à l’heure au sortir d’ici, est donc une expression de notre engagement de suivre l’exemple de piété qu’lbrahim (aws) donna à l’humanité et c’est la sincérité de cet engagement qu Allah (swt) appréciera et agréera de notre part et non le mouton et le sang qui en coule. A ce propos, Allah (swt) dit dans le Saint Coran, sourate 22 (Le pèlerinage) : « ni leur chair ni leur sang n’atteindront Allah, mais ce qu’Il attend de votre part, c’est la piété ».
Chers frères et sœurs, qu’Allah exauce nos sacrifices et qu’ils fassent de nous
des croyants pieux, sincères comme l’ont été Ibrahim(aws) et les prophètes issus de sa descendance et qu’il nous ramène nos pèlerins sains et saufs et purifiés de tous péchés.
LES IVOIRIENS DOIVENT PRENDRE LE PROPHÈTE
IBRAHIM COMME MODÈLE DE RÉFÉRENCE
Chers frères et sœurs, les ivoiriens qui sont majoritairement pieux et croient en un Dieu unique et qui se réclament tous à juste titre du Prophète Ibrahim (aws) comme père spirituel, ont besoin aujourd’hui plus que quiconque de suivre son exemple en matière de piété et de valeurs morales et humaines qui en découlent. En vérité, l’ardente et grave crise que nous venons de vivre lors de la crise postélectorale n’a pas seulement causé d’énormes pertes en vies humaines et matérielles mais aussi une grave détérioration morale dans la société ivoirienne. Et cela en favorisant le développement des vices tels que l’injustice, la corruption, la cupidité, le racket, le mensonge, le non respect des engagements, le détournement des deniers publics, le laxisme, l’indiscipline, la recherche du gain facile, le favoritisme, la criminalité, l’intolérance, la xénophobie et la haine tribale. En cette période post-crise où notre pays la Côte d’Ivoire est résolument engagée dans la voie de la réconciliation, de la reconstruction ainsi que de la relance économique et sociale, j’invite mes frères et sœurs ivoiriens, toutes confessions confondues à bannir de notre quotidien ces vices indignes des croyants qu’ils sont et à revenir repentants aux valeurs morales et humaines qui les caractérisaient jadis et qui ont fait de la Côte d’ivoire d’avant la crise, un pays de paix, de prospérité, de justice, admiré de tous. Il s’agit des valeurs d’amour du prochain, d’hospitalité, de tolérance, d’honnêteté, de justice, de solidarité, de vérité, d’humilité, du sens du devoir, d’abnégation, d’endurance dans la tâche et face aux épreuves.
Les valeurs morales sont indispensables à la réconciliation et à la reconstruction
Chers frères et sœurs, prions Allah (swt) afin qu’Il nous aide à opérer ce retour aux valeurs morales et humaines indispensables à la réconciliation et à la reconstruction de notre pays. Je vous souhaite une bonne et heureuse fête de la tabaski. Qu’Allah nous guide tous et qu’il fasse de notre pays un havre de paix et de bonheur
Sermon recueilli par Kemebrama@hotmail.com
Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
CARNET DE ROUTE
AU COEUR DU HADJ
le parcours de nos pèlerins
Malgré les péripéties liées au départ pour la Mecque, les pèlerins ivoiriens ont pu arriver à temps pour effectuer tous les rites du hadj.
Suivons ensemble leur parcours en terre sainte.
LA VEILLE DU JOUR DE TARWIYA
( 8ème jour de Zoul Hidja) :
Après Icha, un monde fou a envahi les rues. Nous ne pouvions marcher sans nous cogner ou éviter quelqu’un. On nous explique que tout ce monde se rend déjà à Mina. L’organisation ivoirienne veille pour s’occuper du départ de plus de 5000 pèlerins.
DÉPART DES DEUX GROUPES PAR VAGUES
Le premier groupe est parti finalement aux environs de 3 heures du matin au lieu de 20 heures comme fixé. Le second groupe a démarré à 14h, également en plusieurs vagues. On nous a expliqué que ces différents retards sont dûs aux embouteillages
monstres causés par la présence de près de quatre millions de personnes.
SOUS LES TENTES DE MINA
Nous sommes arrivés aux environs de 15h après une promenade sur le lieu où serait descendu Adam et Awa (Adam et Eve) après avoir été chassés du jardin d’Eden. Des pèlerins grognaient parce que nos guides semblaient un peu perdu. Arrivés sous des tentes climatisées, chacun s’est servi de boissons et de jus de fruits, offerts gratuitement par les autorités saoudiennes. Ce lieu, bien qu’étroit, sert de camping.
ARAFAT (9ième jour de Zoul Hidja)
Tout le monde est stressé par peur de ne pas arriver à Arafat, site primordial, car selon le prophète Mouhamed (SAW) sans Arafat, il n’y a pas de Hadj. C’est le lieu où Adama et Awa se sont retrouvés après s’etre perdus de vue de nombreuses années. Certains érudits parlent de 40 années. Nous arrivons aux
environs de 11 h dans un lieu magnifique où les plaines et les montagnes se confondent au ciel. Dans notre groupe sous un chapiteau, un programme spirituel est animé par le Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz et l’Imam Magassouba Oumar. Il débute par les
Lapidation de Satan arrivée des pèlerins au Jamarat.
prières du voyageur cumulé de Zhour et de Asr à 13 H. Ce programme est aussi constitué de la lecture intégrale du Coran, de zikrs et de douas. Il faut préciser qu’en arrivant à Makka, nos guides ont choisi entre autres de faire 124 000 fois Astagfiroulah’ pour notre pays et notre communauté. Et cette doua a été également faite à Arafat. Nos
pèlerins ont formulé des prières pour ceux qui n’avaient pas encore retrouvés le site ou qui avaient leur car en panne. Mais Dieu merci ces personnes sont arrivées quasi immédiatement. Ensuite, il y a eu un sermon sur l’importance de ce jour d’Arafat. A la fin de la cérémonie, les pèlerins ont pris la route pour Mouzdalifa à l’heure de Magrhib.
MOUZDALIFA
Le voyage fut difficile à cause du fait que notre chauffeur ne semblait pas retrouver son chemin. Finalement, il nous a abandonné dans le lieu voulu. Nous avons dû changé d’emplacement. Puis, nous avons reçu un copieux repas distribué gratuitement par un saoudien à une foule de pèlerins avec en prime un camping universel et spirituel à ciel ouvert. La Tabaski a été fêtée avec beaucoup de solidarité et d’amour.
LA LONGUE MARCHE
Pour une grande partie des pèlerins, à partir du Soubh, une marche a été enclenchée de Mouzdalifa à Mina. Une longue marche de plus de 10 Km, avec à la saveur du devoir accompli, par la lapidation de Satan. Mais il faut dire que 90 % des pèlerins s’est égaré au cours de cette période. La longue marche de
Arafat à Mina via Mouzdalifa a également épuisé certains. Les embouteillages monstres ont été aussi fatidiques pour les autres. D’autres se sont égarés au retour de la Jamarat (lieu de lapidation de Satan) à cause des barrages installés partout pour la célébration de la fête de tabaski. Malgré les fatigues, tout le monde a ressenti de la joie d’avoir fait l’essentiel.
LE TAWAF DE DÉFERLEMENT dit “tawaf al ifadah” le 10e™ jour de
Zoul Hidja
Malgré tous les efforts déjà fournis et le fait que tout le monde soit harassés, une bonne partie des pèlerins ont deferlé vers la Mecque pour terminer les actes obligatoires du Hadj à savoir le tawaf de déferlement et le Saay (parcours entre Safa et Marwa) afin de revenir le même jour à Mina pour terminer avec les autres, les lapidations des trois satans durant les trois jours suivants. Nous sommes restés à Mina après une lapidation du grand Jamarat (satan) où quelques uns d’entre nous ont reçu même des pierres à la nuque, sans incident majeur heureusement.
Dao Fatime Kaba
Des pèlerins racontent leur station à Arafat
HADJA DIARRASSOUBA MAIMOUNA :”J’ai prié aussi pour les nouvelles autorités du pays”
mieux organisé que l’année dernière. Arafat a été vraiment spirituel. Et les gens, après s’être perdus, se sont retrouvés plus vite. Je prie Dieu qu’il nous épargne de tout ce qui s’est passé les années précédentes.
EL HADJ CAMARA SOULEYMANE:”Le Hadj de cette année est une réussite totale.”
son gouvernement atteindre ses objectifs, et que ce soit une réussite totale pour la Cote d’Ivoire.
Ce Hadj je l’ai vécu de manière très spirituelle. Mais avec quelques difficultés, nous avons marché de Arafat jusqu’à Mina en passant par Mouzdalifa. Vraiment, ça n’a pas été facile. J’ai demandé à Allah qu’il mette sa grâce sur la Côte d’Ivoire. J’ai prié aussi pour les nouvelles autorités du pays pour tous les efforts qu’ils ont fourni pour que nous puissions venir accomplir ce Hadj. Parce qu’arrivé à un moment, nous n’y croyions plus surtout nous qui étions sur les derniers vols (passagère du 8ième vol). J’ai fait beaucoup de prières pour ma famille ainsi que pour toute la communauté. Et nous avons besoin également de leurs prières pour que nous puissions bien terminer ce pèlerinage dans de bonnes conditions.
HADJA TOURÉ ASTA :”Par la grâce de Dieu, tout s’est très bien passé”.
Par la grâce de Dieu, tout s’est très bien passé. J’avoue que ça été un peu difficile mais comme toutes les autres années, c’est un facteur d’exemption des péchés. Mais à part les petites fatigues, la marche et la chaleur, les bousculades, tout s’est très bien passé. A mon avis, cette année, le Hadj a été
HADJA AMAL BELHADJ:”Nous avons bénéficié d’un très bon encadrement”
Nous avons bénéficié d’un très bon encadrement. Comme vous pouvez le constater, nous vivons dans de très bonnes conditions. Nous avons prié pour tous nos frères et sœurs de la Cote d’Ivoire et aussi pour toutes les personnes qui nous ont facilité ce rituel. Nous les remercions et que Dieu accepte nos prières.
Le Hadj de cette année est une réussite totale. Nous n’avons jamais vu cela. Les problèmes que nous avons eus au départ relèvent de la volonté de Dieu. Que tous les musulmans prient le Seigneur pour que l’édition de l’année prochaine soit meilleure que cette année. Nous avons appris d’abord à Abidjan comment il faut faire le Hadj. Et arrivés en terre sainte, nous avons été bien logés. Cette année, il faut remercier le commissaire du Hadj pour tout ce qu’il a fait pour nous. Le fait de marcher par exemple, comme pour beaucoup, de Mouzdalifa à Mina est le fait surtout des autorités saoudiennes qui ont barré beaucoup de routes pour empêcher le passage des véhicules. Je demande pardon à tous les pèlerins de cette année de ne pas tenir compte de toutes les épreuves qui se sont passés cette année.
EL HADJ IBRAHIM KONÉ:”Pour la Cote d’Ivoire, nous ne pouvons que souhaiter la paix, la prospérité et beaucoup de spiritualité”
Au vu des difficultés, je pense que c’est une manière pour Allah de nous purifier et de faire en sorte que notre Hadj soit agréé. Et j’ai la ferme conviction qu’Allah SWT a exaucé nos
douas. Les difficultés étaient un passage obligé pour que notre hadj soit un hadj agréé. J’ai une pensée pour mes parents qui ne sont plus de ce monde. Je demande à Allah SWT de leur pardonner. Pour la Cote d’Ivoire, nous ne pouvons que souhaiter la paix, la prospérité et beaucoup de spiritualité, de travail pour la jeunesse et que véritablement notre pays retrouve sa place dans le concert des nations.
EL HADJ N’GUESSAN IRÉNÉ: “ Malgré les difficultés, il faut toujours encourager les encadreurs”
Le Hadj est une réussite totale. Malgré les difficultés, il faut toujours encourager les encadreurs car ce n’est vraiment pas facile à leur niveau. C’est mon premier Hadj et ce n’est vraiment pas facile. Mais il faut que l’encadrement soit revu surtout au niveau des malades. J’ai prié pour que mon pays ait la paix, que le président en place puisse avec
EL HADJ TRAORÉ MAMADOU:”Malgré les difficultés, la finalité du hadj est le plus important”
Malgré les difficultés, la finalité du hadj est le plus important. Nous avons été prévenus des difficultés et des épreuves du Hadj; donc cela n’a rien de surprenant. C’est vrai que nous l’avons vécu difficilement car nous avons connu une période de grippe mais tout s’est bien passé. A Arafat comme l’Islam l’a recommandé, nous avons fait des prières pour notre pays. J’ai souhaité que la denrée la plus rare actuellement à savoir la paix, revienne de façon définitive en Côte d’Ivoire et que nous revivions en frères et sœurs. J’ai souhaité aussi que le président actuel ait une longue vie afin de pouvoir remettre la Côte d’Ivoire à un niveau positif. J’ai souhaité que les disparités régionales soient effacées et que le pays puisse connaître le développement afin que les grands mouvements des jeunes qu’on appelle l’exode rural puisse s’estompé, sinon être réduit. Je suis ingénieur agronome, je souhaite que l’économie agricole puisse repartir de façon souhaitée et que les jeunes puissent retourner à la terre afin que la population rurale se rajeunisse.
Propos recueillis par Dao Fatime Kaba
TRANSFERT D'ARGENT
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09 BP 2900 Abidjan 09. Fax.2O371288, Cel : 012 65726. 02003372. 02031212. 01961212 — Email: massacûurrlerexpress^yâboû.fr/ ma&sacourrierâxpre£S(fpKûtmall.fr
Comment comprendre le Coran P
Le présent texte est le premier volet d’un triptyque consacré à une réflexion générale ayant pour thème le concept de réforme islamique. Il sera donc nécessaire de considérer chacun de ces trois documents en fonction de l’ensemble de ce projet conceptuel.
PEUT-ON RÉFORMER LE CORAN ? Récemment, sur Oumma, un honnête homme s’inquiétait de ce que l’on veuille « réformer le Coran », et de citer alors l’éminent Malek Bennabi : « C’est l’homme musulman qu’il faut réformer et non pas le Coran. » Le message semble limpide et aussi indiscutable qu’un postulat : le problème n’est pas la Révélation, le Coran, mais le comportement des musulmans. Peut-être nous faudrait-il comprendre là que le Coran, le Livre, n’aurait de sens et de valeur que de par les hommes qui le lisent puisque l’agir ou le propos d’un musulman repose en partie sur une lecture du Coran. Nous le savons, un autre regard, un autre cœur, perçoit du
LA QUESTION DEVIENT AINSI : AVONS-NOUS SU LIRE LECORAN?
Coran un autre discours : la paix et la guerre, l’amour et la haine. Si le Coran est un texte intangible, mais sa lecture éminemment labile, sujette au changement du temps, à la volonté comme à l’usure des hommes, le Coran s’en trouverait de facto en permanence réformé. Ainsi, à dire vrai, « réformer le Coran » est une locution vide de sens alors même que l’expression « réformer l’homme musulman » s’entend aisément.
Mais, au-delà de ces premières impressions, la question tout de même interpelle : Qu’est-ce donc que réformer le Coran ? Je ne le sais, le texte existe, il est connu, ses variantes aussi, il n’est donc pas possible de le re-former ni de le réformer, car réformer c’est, d’une manière ou d’une autre, ramener à la forme initiale. Ainsi, réformer le Coran supposerait stricto sensu que le Coran actuel ne soit pas le texte originel ! La réforme, quant à elle, est un changement en vue d’une amélioration et, à priori s’il en est, le Coran ne peut-être à l’évidence l’objet d’une réforme, d’un perfectionnement. Par contre, l’homme, par définition imparfait et perfectible, peut et doit être le lieu permanent d’une réforme. L’expression « musulman réformiste » ne peut donc qualifier que l’homme musulman réformant son être; ce qu’au demeurant le Coran indique en certaines acceptions du terme islâh, réforme vers le bien auquel tout croyant aspire. Par voie de conséquence, un musulman réformiste ne saurait être à même de vouloir réformer le Coran, mais bien plutôt de vouloir s’y conformer.
Or, se réformer est par définition chercher à revenir soi-même à une forme initiale, et peut-être nous fallait-il comprendre par cette apostrophe que le Coran est un seul et unique message vers lequel l’homme musulman doit sans cesse tendre, comme pour redresser le cap dévié par un phénomène obligatoire de dérive temporelle, intellectuelle, spirituelle.
Il n’y a donc pas de « réforme du Coran » à mener, mais, bel et bien, une réforme coranique, et cette réforme coranique recouvre deux sens :
1- Réformer notre lecture du Coran. 2- Réformer notre être par le Coran.
Ce dernier aspect sera envisagé au prochain article « L’islam est-il parfait ? » ; il est essentiel en tant qu’application, et il sera le vecteur de la réforme de l’homme musulman, mais il ne peut faire l’économie préalable de la première proposition : réformer notre lecture du Coran.
Il s’agit de nous interroger sur la pertinence des lectures, c’est-à-dire des compréhensions, que nous faisons du Coran, et ce, alors même que nos structures mentales, le fruit de notre éducation, s’opposent à ce que nous ayons un regard critique sur ces lectures du Coran. Nous ne disons
LA QUESTION EST DONC : QUEL EST LE SENS DU CORAN ?
point un regard critique sur le Coran, remettre en cause les lectures faites du Coran n’est pas remettre en cause le Coran, ne nous laissons pas égarer par ce leurre en forme de menace. Voilà une autre réforme, une réforme intérieure, une remise en cause de l’ensemble de nos certitudes, notre paradigme islam, afin de pouvoir questionner le Texte par les outils de la raison critique. Lire le Coran avec nos propres yeux et non au travers de grilles de lectures préfabriquées, véritables burqa de l’esprit, habillement traditionnel de nos pensées, lourd héritage de notre passé. En contrepoint, il ne faudrait pas croire que les méthodologies actuelles soient les
uniques clefs de décodage du texte coranique. Lire le Coran à l’aune de l’apport des Sciences Humaines est un credo porteur, mais l’on oublie de nous préciser que les Sciences humaines ne sont pas des sciences, mais qu’elles sont assujetties à l’homme, ses limites, ses intentions, son cœur, sa pureté. Le Coran s’apprend et s’entend par le Coran. Il impose que nous sachions innover et élaborer des outils qui lui soient spécifiques. Voilà bien une révolution, la révolution coranique... un printemps exégétique !
Si nous pensons que les anciens étaient, par quelque mystérieuse alchimie les plus aptes à cela, alors, effectivement, nous ne pouvons ni ne devons lire le Coran qu’en chaussant leurs lunettes. En quelque sorte, suivre une lecture historique restée en panne
FONDAMENTALEMEN T, LA QUESTION SERA ALORS : USONS-NOUS LECORAN?
du mouvement de l’Histoire il y a sept siècles, quelque part entre Bagdad et Cordoue. Par ailleurs, nous l’avons souvent abordé, l’universalité et l’intemporalité sont deux postulats coraniques essentiels supposant que le Message du Coran soit capable de dépasser les marques du temps et du social, le culturel, les paradigmatiques. Parce que le Coran ne cesse d’être la Révélation de Dieu adressée aux hommes pour tous les temps et tous les lieux, alors nous pouvons et devons le lire avec notre regard, regard issu de notre vie, de notre temps et de notre culture.
Le Coran repose sous la gangue d’une histoire sainte inlassablement ressassée et il nous faut à présent strate par strate apprendre à remonter le temps vers la Mère du Livre. Atteindre le texte à l’état brut, la révélation pure avant qu’elle ne soit prise en charge par les hommes, avant qu’ils ne l’aient précipitée dans l’Histoire et qu’elle devînt bien plus leurs paroles que Celle de Dieu. Il s’agit donc, tout simplement, de comprendre que le texte révélé ne nous est accessible qu’au travers d’une lecture mise en place par des siècles d’orthodoxie, ladite orthodoxie ayant
LA QUESTION EST ALORS :
COMMENTURELE
CORAN?
d’ailleurs nécessitée des siècles pour se constituer. Autrement dit, le texte révélé ne nous est compréhensible que par cet intermédiaire. Cela est si vrai que lorsqu’un non musulman s’y
aventure, il est immanquablement dérouté par cet étrange livre. Ce que vous voyez s’y dérouler de l’histoire de l’Islam, du Prophète, des anciens prophètes, de la pratique, du fiqh, de la sharia, rien de tout cela ne lui apparaît, tout lui semble ou trop allusif ou trop obscur, à tout le moins sibyllin. Si donc le Coran nous parle, c’est que nous avons appris à l’entendre et ce sont bien nos acquis qui nous fournissent le sens du Coran et non le Coran qui nous fournit du sens. Nous ne lisons pas le Coran, nous le disons.
Il est bien évidemment insuffisant, si ce n’est insignifiant, de proclamer, comme nous l’avons fait, qu’il faille lire le Coran avec nos yeux, notre regard d’homme et de femme actuels. En cette propédeutique s’affrontent les tenants d’une vérité étemelle détenue par les doctes et ceux qui s’en réclament et les modernistes herméneutes prêchant pour l’interprétation et la multiplication infinie des sens. Si les premiers rament à pieds secs, les seconds se noient en leurs mers intérieures. D’autres constatent l’impossible écart entre un document contemporain d’une époque aux mœurs particulières et l’évolution des mentalités actuelles et s’affairent au chevet du malade à prescrire des remèdes plus ou moins drastiques. D’autres encore, à la recherche du « moment coranique » diluent au final le texte dans l’Histoire. Le blasphème serait bien de prétendre lire le Coran pour nous-mêmes, lui donner le sens que nous sentons ou présentons ou souhaitons, une lecture subjective tout au service de notre « nous », un autre « moi ». Lire le Coran par soi-même n’est
LA QUESTION VÉRITABLE EST DONC BIEN : COMPRENONS-NOUS LE CORAN?
pas le lire pour nous-mêmes !
Les adeptes de l’École des sciences humaines soutiennent en réalité que tout texte est un non-sens en soi puisque par définition il est structurellement un lieu d’interprétation, de sens infinis. La science de l’homme s’en trouve magnifiée et la Science de Dieu disqualifiée ! S’il n’est pas possible à partir d’un texte, de mots, d’une structure sémantique, de décoder un sens et un seul, alors, d’une part, vous n’êtes pas en mesure de comprendre ce que je suis en train de vous dire et, d’autre part, le Coran est une entreprise vouée à l’échec. Mais à quoi donc nous servirait le Coran si nous ne pouvions en connaitre le contenu ? A quoi sert la Révélation ? Saurions-nous adeptes du « Moi » au point que nous pensions nous dispenser de la Révélation pour savoir et comprendre le sens de nos vies ?! Je confesse, en pleine modestie, que sans guidée il n’y a pas de chemin droit possible, seulement des tentatives. Il y a une philosophie latente en Occident qui infiltre les esprits et les cœurs, elle place l’homme au centre du discours et de la connaissance, un
remplacement de Dieu par le soi personnel. Si nous n’y prenons garde et maintenons le Coran dans le non-sens il ne deviendra qu’un objet rituel, quelques rêveuses calligraphies ; un livre mort, une parole morte, un Message mort.
Mais qui donc pourrait oser prétendre ce que dit vraiment le Coran ? La postmodernité est déconstructiviste, et la recherche du sens ou, pire encore, du vrai sens, serait une utopie pour
LA QUESTION POURRAIT ÊTRE :
LE CORAN A-T-IL DU SENS ?
esprits simples ou dérangés. Autrement dit, il serait impossible de rompre le cercle hermétique et tout texte nous échapperait à jamais en une cascade infinie d’interprétations. Voilà bien une fantasmatique affirmation issue des sciences humaines et sociales dont l’objectif premier est de disqualifier tout ce que ces « sciences » ne sont pas capables de cerner. Curieusement, seuls les postulats et paradigmes de ces disciplines seraient par eux-mêmes explicites et auraient un sens non interprétable, voire seraient vérités intangibles. A l’ombre des discours actuels, vous pouvez choisir la voie de l’interprétation et sublimer le Coran, et votre intelligence, en proclamant ce texte porteur d’une infinité de sens. Le Coran devient ainsi le reflet des pensées des hommes, effectivement un océan, mais en lequel nous nous noyons. Au concret, vous disposez en fait d’un Coran qui n’a aucun sens.
Vous pouvez aussi lire le sens unique imposé par les résumés de l’histoire exégétique, auquel cas il faudra que vous régliez votre horloge personnelle quelques siècles en arrière, vous pourrez progresser à reculons, c’est subjectivement confortable. Vous pouvez enfin admettre, ou comprendre, que le Coran est un Message délivré qui pour être entendu exige une grande disponibilité d’écoute. Face au Coran, il est ainsi vain d’être passéiste ou moderne, il nous faudra simplement être présent, nus, natifs, sans connaissance, à l’écoute. En cette instantanéité, le Coran sera en permanence en avance sur nous, ce sont nos conceptions qui sont anachroniques. Chaque fois que nous sommes à même d’entendre son discours réel, le Message, il dépasse ce que nous sommes capables de saisir ou de vivre de notre réalité, un unique sens n’est pas un sens unique. Ceci explique que toute tentative moderniste d’interprétation du Coran, comme toute volonté de lecture rétrograde, est irrémédiablement un non-sens, une perte sèche de la signification du Message coranique. Sans présent, le Coran n’a pas d’avenir !
Dr Al ’Ajamî
Islam o
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Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
MAIRIE D’ABOBO
HOMMAGE AU PROPHETE (SAW)
Plus de 22 millions de Salats sur le Prophète Mouhammad (Sji.w 1
d’avoir permis la réalisation de cette manifestation en l’honneur du Prophète et de dire que « Dieu peut rejeter nos actions mais pas nos prières sur le y....................................—
Prophète ». Les bénédictions finales ont été faites par Haïdara sous les Amin retentissants du public.
Sira
La mairie d'Abobo a abrité ce Samedi 29 Octobre 2011 une lecture coranique dans le but de clore la Salatoul Fatihi lancé à travers plusieurs pays.
A la suite du lancement de la salatoul Fatihi dans différents pays dont le Mali, le Cameroun, le Niger et bien d’autres, 22.673.073 salats (prières) ont été recensées en lieu et place de 3.000.000 fixées comme objectif initialement. Pour mémoriser ce moment d’intense bénédiction et de grâce, le Docteur Younouss TOURE, Iman de la mosquée blanche d’Abobo, a organisé une rencontre entre le peuple Ivoirien et les descendants du Prophète (SAW) venus d’Algérie.
Cette manifestation était sous le haut parrainage du Ministre et Maire d’Abobo, Monsieur Adama TOUNGARAet sous l’autorité spirituelle du Cheick Al Aima Boikary FOFANA, Président du COSIM et vice-Président du CDVR. Avant l’arrivée des invités, le chantre Dagri DIABATE a mis du baume au cœur des présents avec ses chansons à la gloire de Dieu et son messager. L’ouverture de la cérémonie s’est faite par une lecture Coranique effectuée par l’oustaz Touré avant les interventions des différents invités.
C’est l’occasion pour le président d’organisation Docteur Younouss de
Une vue des autorités religieuses présentes à la cérémonie
remercier le Tout
Puissant et
l’assemblée présente. Il n’a pas manqué de signifier que « la prière sur le Prophète (SAW) est une obligation »
pour le musulman vu son importance aux yeux de Dieu. Il a continué pour dire que pendant la crise post électorale, la terre Ivoirienne a été souillée et la salat sur le Prophète est un moyen pour la purifier. Et pour mener à bien cette réconciliation qui est la préoccupation de chaque Ivoirien, nous devons passer par trois phases: la réconciliation avec Allah, la réconciliation avec nous-mêmes et enfin la réconciliation avec notre entourage.
Dans cette même lancée, le Cheick Aliman Aboubacar, représentant du COSIM à Abobo, a exhorté les musulmans à augmenter ses prières
Dr YOUNOUSS TOURE (Président de l’organisation de Salatoul Fatihi) :
LA SALATOUL FATIHI EST PRIMORDIALE
sur le prophète (SAW). Le Cheick Nasroudi Tidjani, descendant du Messager d’Allah, dans un discours bref, a remercié tous ceux qui suivent la voie d’Allah de même que le grand rassemblement fait pour glorifier le Prophète (SAW) et Dieu. L’intervention du Cheick Boikary FOFANA a porté sur l’interpellation des musulmans à la connaissance de leur religion et à la prière sur le Prophète. Il a fait un tour d’horizon en sa qualité de vice -président de CDRV sur la réconciliation pour dire que « la crise post électorale n’a trouvé sa solution que par la prière et par la grâce divine ». C’est au tour du Cheick Mohammadan Tidjani et son frère aîné Haïdara, de clore la cérémonie en remerciant Dieu
COMMUNIQUE
Appel à la candidature
BANQUE ISLAMIQUE DE DEVELOPPEMENT:
PROGRAMME DES BOURSES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE (2011-2013)
24 AOUT 2011
Le Ministre d’Etat, Ministère du Plan et du Développement informe le public ivoirien que la Banque Islamique de Développement (BID) met à la disposition des étudiants et travailleurs Ivoiriens, des Bourses d’Etudes en Science et Technologie pour l’année 1432H(2011-2012). Les bourses seront octroyées à compter du mois de septembre 2011.
Dans le cadre de ce programme, les candidats sélectionnés bénéficieront de bourses d’études dans les domaines suivants : Science, Ingénierie, Technologie, Santé/Médecine, Statistique, Démographie, Economie, domaine de recherche et dans les disciplines connexes.
LES CONDITIONS D'ELIGIBILITE SUIVANTES :
1. Etre ressortissant(e) d’un des pays membres de la BID
2. Etre proposé(e) par une institution scientifique de recherche de son pays
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8.
Etre âgé de 30 ans au maximum au moment du dépôt de la candidature
Etre diplômé en science et technologie
Justifier d’un niveau académique au dessus de la moyenne
S’engager à retourner dans son pays à la fin des études
Ne pas être bénéficiaire d’une autre bourse
Etre en bonne santé et accepter et accepter de subir des tests médicaux si
sa candidature est retenue
Les candidats postulant pour des études en Statistiques et les disciplines connexes, doivent remplir les conditions d'éligibilité supplémentaires suivantes :''
1. Etre statisticiens travaillant déjà dans les établissements de statistiques nationaux ou régionaux dans les pays membres de la BID ;
2. Exerçant un emploi permanent avec au moins une année de service dans les établissements de statistiques nationaux ou régionaux des pays membres ;
3. S’engagent à réintégrer leurs établissements à la fin de leurs études.
Après la cérémonie des Salats (prières) sur le Prophète, Islam Info a tendu son micro à l’organisateur pour cerner les ficelles de la mise en place de ces prières dans tous ces pays.
Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Dr Younouss Touré. je suis l’Imam de la mosquée blanche d’Abobo appelée aussi mosquée Adja Tenin Coulibaly
Comment avez-vous organisé la cérémonie de la Salatoul Fatihi ?
Il faut dire que nous sommes à notre deuxième édition, la première était en 2009 à la mosquée blanche. On a fait un millions trois cents salats. Cette fois encore, c’était un acte d’adoration au Prophète et en plus on a demandé à Allah, la paix et la réconciliation dans le pays.
Comment avez- vous fait pour recenser les salats à travers tous ces pays cités au cours de la cérémonie?
Nous avons des connaissances dans ces pays. On les a informé de faire des salatoul Fatihi, Dieu merci; elles ont accepté et l’ont fait.
priez sur le Prophète SAW », alors c’est un impératif. Priez sur le Prophète revient à suivre l’ordre d’Allah.
Quelle est l’importance de la salat sur le Prophète ?
La salat est très importante parce que Allah dans Sa Majesté ne fait aucune chose avec ses créatures sauf la Salat Nabih, « Moi et les anges nous prions sur le prophète; ôh vous les croyants
La prochaine cérémonie de salatoul fatihi est prévue pour quand ?
Cela se fera pratiquement dans la même période Inch’Allah. On souhaiterait que cela se fasse chaque année. L’an passé, on l’a fait le jour d’Arafat. Nous voulons le faire l’an prochain Inch’Allah et faire plus que cette année.
Sira
IVOIRELIRE LIBRAIRIE ESSALAM MOSQUEE D'AGHIEN
Muhammad
de La Prvbhètie
inwiirb’^J
TEL: 22 42 12 78 / CEL: 03 00 76 28 / 0112 5175
Islam Info N°314 du Mercredi 09 au Mardi 15 Novembre 2011 - du Araba 13auTarata 19ZoulHija 1432 H
SLAM AU FEMININ
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Mme Dao Fatim Kaba
le ne veux pas porter l’Hidjab
AVERTISSEMENT
Je suis fiancée à un homme qui a déjà contracté un mariage. Je n’y vois aucun inconvénient seulement que sa première femme porte le hidjab. Moi je respecte les normes Islamiques concernant l’habillement laissant mon visage à découvert. Il souhaiterait que je fasse de même. Seulement, je ne voudrais pas changer de style mais je me pose beaucoup de questions sur le regard que me portera l’entourage.
Le mariage entre deux êtres sous entend une connaissance mutuelle de la personnalité de l’autre. Connaître l’autre suppose qu’on sait ce qu’il aime ou n’aime pas de sorte à éviter de se marcher sur les pieds à tout bout de champs. Dés le début des relations, chacun doit être en mesure de faire savoir ce qu’il attend de l’autre et au sortir de tout avoir une ligne de conduite comme une feuille de route pour éviter les propos comme « c’est parce que tu es dans le foyer que tu me montres ton vrai visage ».
Le couple peut d’ores et déjà faire un contrat même moral sur les grandes décisions du couple comme « je ne veux plus que tu travailles » seulement après le mariage. Pourquoi pas un contrat écrit pour ne pas être plus victime de sa propre mémoire avec le temps.
Vous êtes à féliciter pour la grande philosophie avec laquelle vous aborder la vie de polygamie, parce que les questions s’y rapportant sont toujours sur la capacité à gérer les problèmes qui en découlent. Pour revenir au problème d’hidjab, il faut savoir que l’un des secrets de la vie de couple est la communication car avec elle on arrive à dissiper beaucoup de doute, de crainte, d’angoisse liées souvent à la mauvaise interprétation qu’on fait du comportement de l’autre. Alors primer la communication pour faire comprendre à votre fiancé que vous respectez les normes de l’islam comme vous le dites. Si déjà vos
adith & Versets ^t
Le Prophète (p & s] dit:
« Quiconque a les moyens de se marier et ne le fait pas, n’est pas des nôtres. »
parties intimes sont couvertes, tant mieux.
L’expérience montre qu’adopter un comportement pour faire plaisir à quelqu’un est souvent voué à l’échec à la longue. Changer de comportement, ou dans votre cas de style doit être parce que vous le voulez pour les raisons de foi ou pour faire plaisir à votre mari (votre propre initiative). Mais il faut vraiment que vous ayez la conviction que c’est ce que vous voulez et non pour faire plaisir à votre entourage. Votre compréhension de la religion démontre que le choix de votre habillement est fonction de votre grande foi. Vous l’avez ensuite adapté à votre goût vestimentaire surtout parce que vous vous sentez sûrement mieux habiller comme ça.
Alors ne chercher pas à faire plaisir à votre entourage à votre propre détriment. Prenez la peine d’expliquer explicitement à votre fiancé vos motivations sans pour autant virer l’échange en dispute.
Maintenant une autre option est de faire des compromis, un autre secret de la vie surtout en société en général et dans le mariage particulièrement.
Chercher à savoir les raisons réelles profondes de ce qu’il vous demande. Peut-être est-ce pour vous permettre d’atteindre un degré de foi ou parce qu’il se sentira injuste vis-à-vis de la première ou encore parce qu’il y a certain de vos habillements qui le dérange (couleur, longueur, trop collant....)
En fonction des raisons qu’il va avancer, sachez adapter la solution. Si c’est la dernière raison, revoyez votre garde robe. Si vous ne voulez pas porter l’hidjab, au moins prenez en compte ses remarques. Sachez trouvez le juste milieu, c’est cela un compromis.
La vie ensemble n’est pas une histoire de « je ne veux pas ». Ne faites pas les choses pour le qu’en dira-t-on.
QU’ALLAH NOUS GUIDE DANS NOS DÉCISIONS
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les
Ton père est ton père (Suite et fin)
La mère qui a entendu cette affaire est venue dire au monsieur que ‘ Non. ‘L’enfant a déjà un père qu’il connait depuis sa naissance. Depuis qu’il est dans mon ventre, c’est ce monsieur qui s’occupe de lui.
Ne viens pas encore perturber ma vie s’il te plait’. Le monsieur répondit que c’était aussi son fils. ‘C’est ton fils comment ? L’enfant ne porte même pas ton nom’. La mère est allée mettre l’affaire en prières. Elle a demandé à Dieu de l’aider à résoudre de manière équitable cette affaire. Que son enfant puisse toujours reconnaître son père qui avait tout fait pour eux. Récemment, l’enfant a eu vent de cette affaire.
Il ne savait pas s’il fallait demander des explications à son père ou à sa
ie de Couple:
Que faire pour satisfaire l’épouse ?
Les hommes ont le plus souvent un désir sexuel plus fort que leur femme, surtout au début du mariage. Cependant, le désir chez la femme est bien présent.
Le mari sage est celui qui sait comment développer ce désir et le faire vibrer chez son épouse en apprenant autant qu'il le peut ce sujet pour lui apporter une relation amoureuse confortable et satisfaisante. Plus le mari s'instruira, plus cela apportera de bonheur à son épouse car cela l'aide à apprécier davantage cette relation. Plus elle sera satisfaite, plus elle tendra vers cette union avec son époux dans le bonheur. C'est dans cette optique que nous donnons ces quelques conseils aux maris en vue de satisfaire leur épouse :
LA DIRECTION
Islam. COMMERCIALE
Islam
I IMMVHIIH ♦ ! I ’IMIfH lll I IHIV
textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
mère pour arriver à déceler la vérité. Un jour, il va s’asseoir devant sa mère et il lui pose la question : ‘J’ai appris des rumeurs me concernant, disant que mon père n’est pas mon vrai père. Maman, dis-moi si c’est vrai ou faux ?’. La mère était embarrassée mais elle a répondu :’Non, ton père est ton père. Est-ce que tu a svu quelqu’un d’autre s’occuper de toi depuis que tu es né ?’. L’enfant dit non. ‘Quelle personne as-tu trouvé auprès de moi ?’. ‘C’est mon père que j’ai trouvé auprès de toi’. ‘Est-ce que tu a vu quelqu’un d’autre venir te voir pour te dire quoi que ce soit en ce moment, te donner de l’amour ?’. Il a encore répondu que non. ‘Alors mon fils, en tant que mère, je dis que ton père est ton père’. Quant elle a pu convaincre son fils qui est
1 - Apprendre tout ce qui concerne la relation sexuelle Ce que fait le mari, poussé par son désir sexuel, pour arriver à assouvir ce dernier n'est pas forcément ce qui aidera son épouse à connaître une grande jouissance à laquelle aspire chaque femme. Celui qui veut connaître l'amour doit donner davantage, car la compagne ne donne pas sans prendre également. Le savoir-faire dans la pratique sexuelle est un acquis, aussi faut-il que le mari s'efforce d'apprendre ce savoir-faire et de l'acquérir. Le sujet nécessite donc une attention, de même qu'un apprentissage.
2 . L'homme doit aussi apprendre à se défaire de son égoïsme et de certaines de ses envies pour satisfaire son épouse et animer en elle une jouissance totale. Le fruit
D’ISLAMINFO
rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
parti, la mère a fait deux rakaats [2 unités de prières avec deux prosternations] pour demander encore pardon à Dieu. Mais était-elle fautive dans cette affaire ? Ou le faisait-elle pour ne pas encore perturber la vie de son fils et celle de son mari ? Donc cette histoire est restée un peu floue et la mère a menacé le père géniteur de représailles fatales. ‘Si tu l’approches encore une fois, je vais venir avec un pistolet et te tuer’. ‘Si cela doit arriver, je préfère m’en laver les mains’ répondit alors le géniteur. Voilà comment l’affaire a pu se régler. Peut-être que l’enfant est toujours perturbé dans sa tête :’Est-il mon père ? N’est-il pas mon père ?’. Mais il n’a plus jamais posé la question à sa mère. D’après vous, était-ce la bonne attitude de la part de la mère ? Comment auriez vous fait à sa place ?
Un lecteur
bambaroun@yahoo.fr
de ce sacrifice lui reviendra multiplié de sa valeur, car satisfaire la femme et son désir apportent dans le futur un grand bonheur, sans oublier l'acceptation de l'épouse à chaque appel.L'homme est capable d'apaiser ses besoins sexuels en quelques instants. Quant à la femme, c'est tout le contraire. Elle commence doucement et avance par étapes jusqu'à atteindre sa limite.
La plupart des hommes qui pensent que leur épouse est sexuellement froide parce qu'elle n'arrive pas à jouir, sont en réalité eux-mêmes la base du problème. En effet, au moment où la femme est fin prête pour l'orgasme, le mari la délaisse. Son désir alors diminue et reste froide. Le mari l'aura dès lors privée de son droit de bénéficier du plaisir. C'est une chose qui le plus souvent finit par des disputes au sein du couple.
A suivre
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HADJ 2011
L’ORGANISATION DES PÈLERINS IVOIRIENS À LA MECQUE
Comment les pèlerins ont vécu la Oumra ?
Une réalité facile à imaginer et difficile sur le terrain
Depuis près d’une semaine, les pèlerins ivoiriens, hommes comme femmes, subissent les réalités du moment sur le terrain. Il y a une multitude de cas auxquels chaque pèlerin se trouve confronté. Les équipes des différentes commissions de démembrement du commissariat du Hadj se battent pour satisfaire les besoins des pèlerins qui restent débordant.
LES CAS D’HÉBERGEMENT APRÈS LE DÉPART DE L’AÉROPORT DE DJEDDA
Malgré la grande bactérie déployée par la commission hébergement du Hadj avec à sa tête, l’imam KEITA Namory, certains pèlerins ne sont pas logés au moins deux à trois après leur arrivée de l’aéroport de Djedda. Généralement, ces retards liés à l’hébergement des pèlerins proviennent dans la plupart des cas des pèlerins eux-mêmes. Car, lorsque certains descendent des cars en provenance de l’aéroport de Djedda, ils se laissent distraire par l’ambiance qui prévaut autour d’eux. Par exemple, une vieille de la soixantaine a suivi un groupe de pèlerines ivoiriennes prêtes à se rendre à la Kaaba pour effectuer le Tawâf. Mais, avant de s’y rendre, elle est montée au sixième étage pour déposer son sac à main sans retirer ses valises. Après avoir accompli le Tawâf, elle ne retrouve plus son repère à son retour. Cette vieille nous a précisé qu’elle avait passé la nuit dans les alentours de l’immeuble attribué aux femmes, l’Hôtel Makka Grand Coral. Ayant été reçue par l’un des reporters de l’hebdomadaire Islam Info, elle a été conduite auprès de la commission sociale qui, à son tour, a contacté la commission hébergement et elle fut identifiée puis logée avec ses bagages au complet. Par ailleurs, un homme de la cinquantaine, a lui aussi vécu un cas où il est lui-même à l’origine. Dans le cas de ce dernier, celui-ci est parti en état d’Ihram avec ses bagages s’asseoir dans le hall sans tenir compte des autres formalités à remplir. Cinq heures après, il revient vers la commission communication pour chercher à être logé. Pendant que celle-ci essaye de régler son problème, il disparaît aussitôt. Finalement, son cas fut résolut. La situation s’avère difficile pour les pèlerins ivoiriens qui semblent dépaysés dès leur arrivée.
L’ACCÈS AUX CHAMBRES EST UNE ÉPREUVE DIFRCILE POUR LES VIEILLES PERSONNES
Au fur et à mesure que le nombre de pèlerins s’accroît, l’accès aux chambres devient difficile à cause des ascenseurs qui sont très souvent saturés. On recommande au maximum huit personnes par ascenseur. Ainsi, certains pèlerins qui ne savent pas lire, se réfugient dans l’ascenseur dans l’espoir de bénéficier d’un coup de main. Pendant ce temps, d’autres attendent et sont même souvent rejetés par les occupants des différents ascenseurs. La tension finit par monter et c’est parfois le chamaillement. Le personnel de la commission sécurité et du social est débordé par le nombre pléthorique des pèlerins confrontés aux problèmes. Par conséquent, de vieilles personnes
Les pèlerins à l'assaut de Mina
logées au sixième ou dixième étage, se faufilent sur les escaliers pour accéder à leurs chambres. Pire, ces pèlerins, une fois arrivés dans les couloirs se perdent et sollicitent de l’aide pour repérer la chambre. Dans certains cas, d’autres tombent des escaliers et se blessent.
DES PRESTATAIRES DE SERVICES PRIVÉS SUSCITENT LE DOUTE DANS LES ESPRITS
Devant les hôtels des pèlerins se trouvent des frères et soeurs d’origines africaines. Ces personnes vendent généralement des marchandises, accompagnent souvent des pèlerins à leur chambre. Mais, ils sont souvent confrontés à des accusations de vol et autres délis de la part des saoudiens qui sécurisent les hôtels. Ces accusations proviennent de plusieurs catégories de personnes. Selon les pèlerins, les prestataires profitent de l’occasion pour voler leurs affaires ou escroquent leur somme d’argent. Pour les encadreurs des commissions en général et ceux du social en particulier, l’infiltration de ces personnes dites étrangères sur leurs sites d’accueil est à l’origine de certains dysfonctionnements dans la parfaite exécution de leurs tâches. D’autre part, les accusés pensent qu’ils sont victimes des idées que les pèlerins ont d’eux depuis leurs lieurs d’origines. D’un commun accord, tout le monde préfèrent qu’ils se tiennent hors des chambres d’hôtels pour éviter des accusations gratuites.
L’EMBOUTEILLAGE OU L’AFFLUENCE DANS LES INFIRMERIES
Par jours, plus de deux cents pèlerins se font consulter par le service médical. A la Mecque par exemple, le lieu indiqué pour la consultation médicale des pèlerines se trouve au rez-de-chaussée de l’immeuble attribué aux femmes (Makka Grand Coral). Tandis que les pèlerins se font consulter au rez-de-chaussée dans l’un des immeubles attribué aux hommes (Hôtel Yamani). La plupart des cas est lié à la fatigue générale, des maux de tête, des cas de migraine. Cependant, de vieilles personnes de quatre-vingt ans sont abandonnées à eux-mêmes dans leurs chambres sans un minimum d’assistance médicale. Pourtant, s’il y avait une visite instantanée des membres de la commission sociale ou médicale chaque matin selon une
programmation par immeuble, ces cas seraient détectés. Il paraît opportun pour les membres de ces commissions de songer à cela.
QUEL JUGEMENT PORTE-T-ON SUR LA RESTAURATION ?
Dans les débuts, la restauration était de plus en plus appréciée par les pèlerins ivoiriens. Cela, parce que certains pèlerins qui sont à leur énième Hadj ont trouvé que l’organisation au niveau de la restauration est parfaite. Tous les pèlerins sans distinction étaient admis dans un cadre assez confortable pour prendre leurs différents repas. Mais, au fur et à mesure que le monde s’accroissait, des magasins isolés étaient aménagés pour permettre aux hommes de manger sur des tapis à même le sol. Ensuite, à peine quelques heures d’ouverture de la restauration, il y a eu une insuffisance de repas. Certains pèlerins se plaignent même qu’il n’y avait pas de viande dans leur sauce. Ce changement du cadre de repas a suscité des grognements du côté des hommes. Cependant, même si les femmes se plaignent de faire toujours le rang avant d’être servies, elles reconnaissent qu’elles ont eu droit à un bon traitement dans la restauration.
Il convient de signaler que le service traiteur est débordé par le nombre pléthorique des pèlerins ivoiriens. Sinon, son efficacité est reconnue par tous.
L’IMPORTANCE DE LA COMMISSION COMMUNICATION DU SECRÉTARIAT POUR LES PÈLERINS
A chaque cinq minutes, la salle affectée à la cellule communication est remplie de monde. Car, chacun y vient pour exposer son cas. Parmi bon nombre de cas, il y a ceux qui cherchent à retrouver un parent pèlerin qu’ils ont perdu de vu depuis Abidjan. Certains veulent repérer leur numéro de chambre. Tandis que d’autres viennent pour s’informer sur le programme des vols ou pour avoir une chambre où loger. Par ailleurs, les pèlerins sont impressionnés par le bulletin d’information des activités du Hadj géré par El Hadj KAMAGATE Kassoum (Président de la Commission Communication).
Koulibaly Y Khayder (Envoyé spécial)
En marge des autres rites du pèlerinage à la Mecque, nous avons tendu notre micro à quelques pèlerins pour avoir leur impression sur la Oumra. Nous vous proposons quelques réactions.
Hadja Kaba Naromba, pèlerine du 8è vol “Qu’Allah SWT exauce le Hadj de mon beau fils, Souleymane Diakité ainsi que celui de tous les pèlerins.”
Je suis à mon septième (7è) Hadj ; et cette fois je suis venue faire le pèlerinage du mari à ma fille, décédé. Al Hamdoulilah, les encadreurs qui nous accompagnaient nous ont vraiment aidés à tout faire. Nous n’avons eu aucun problème. A Arafat, je vais faire des douas, demandé à Dieu qu’Il résolve tout ce qui me tracasse, les problèmes de tous mes parents, ma famille et tous les frères musulmans qui disent la Kalimat Chaada. Je ferai des douas pour tous concernant notre vie sur terre, notre vie dans l’au-delà. Qu’Allah SWT exauce le Hadj de mon beau fils, Souleymane Diakité ainsi que celui de tous les pèlerins.
Coulibaly Yacouba, pèlerin du vol
3
“Il faut être discipliné”
J’ai fait mon Oumra normalement mais avec beaucoup de difficultés, dues au fait que les musulmans sont sortis très nombreux. Le Tawâf n’a pas été facile compte tenue de l’affluence. Et c’est pareil pour la Say (parcours Safâ-Marwah). Quand tu perds ton encadreur de vue, ce n’est pas évident. Donc tu dois te soucier de rester toujours dans le groupe. Puisque nous devons partir prochainement à Arafat, il faut se préparer solidement de manière à monter Arafat. Pourquoi ? Parce qu’il y aura tous les pèlerins du monde. Il faudrait que nous ayons notre organisation de telle sorte que les ivoiriens puissent passer un peu plus vite que les autres. Dieu nous aidera. Nous avons la foi. Nous sommes très contents d’être ici. Il faut se faire des concessions réelles. Acceptons quelquefois les ratés. Il faut que la foi t’aide à surmonter cela. Je prie Dieu que notre Hadj soit exhaussé.
Kouyaté Maman, pèlerine du 1er vol “Jai aimé cette Oumra infiniment”
J’ai bien fait mon Oumra. J’ai fais mon premier Tawâf en faisant exactement les sept tours de la Kaaba. Après, j’ai
fait la course des monts Safâ et
Marwah constituée également de 7 allers et retours. Puis j’ai bu de l’eau de Zam Zam en m’en versant dessus. Et elle ne m’a pas du tout fatigué. Je demande à Dieu de permettre à tous les musulmans de voir la Mecque pour y effectuer le pèlerinage. Les encadreurs nous ont dit que si nous partons à Arafat, nous faisons le siège de ce lieu en récitant le maximum de Douas. On nous a parié des cumuls de prières sur ce lieu. Je dis à tous les musulmans que malgré quelques tracas, cette année le Hadj se passe bien avec notamment les cars de l’hôtel qui nous amènent au Haram et nous ramènent à l’hôtel. Je ne sais pas comment exprimer la joie profonde que je ressens. J’ai eu un problème aux jambes et tout le monde pensait que je n’allais plus marcher. Grâce à Dieu, j’ai pu remarcher. Mais malgré que mes jambes ne soient pas encore rétablies, en plus de la Oumra, j’ai pu faire trois Tawâf surérogatoires. Donc, merci encore aux organisateurs.
Koné Ibrahim, pèlerin du 1 er vol “Nous avions un oustaz qui connaissait bien la pratique de la chose”
La Oumra s’est bien passée. Nous l’avons faite dans de bonnes conditions, avec beaucoup de fatigue, mais tout s’est bien passé. Comme je n’ai jamais fait Arafat, je suis un peu anxieux. Mais j’espère que ça va bien se passer. Je demande aussi aux encadreurs de faire preuve de beaucoup plus de vigilance pour qu’il y’ait plus de coordination entre les encadreurs et l’hébergement.
El Hadj Mohamed Fofana “Al Hamdoulilah^ j’ai fait mon Oumrah des que nous sommes arrivés”
Avec la grâce de Dieu, tout s’est bien
passé. Arafat est grandiose surtout que c’est l’élément clé du pèlerinage; donc nous nous préparons physiquement et spirituellement. Nous espérons que le Seigneur nous ouvrira grandement ses portes ce jour là. Il faut surtout beaucoup prier.
Dao Fatime Kaba
Islam Info
Frédérick Madore