Islam Info #308

Title

Islam Info #308

Publisher

Islam Info

Date

September 28, 2011

issue

308

number of pages

5

Subject

Réconciliation

Élection présidentielle ivoirienne de 2010

Fadiga Moussa Al Farouk

Conseil des Imams Sunnites

Académie Nationale des Oulémas en Côte d'Ivoire

Adam Fofana

Commission Dialogue Vérité et Réconciliation

Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire

Rights

Rights Holder

Éditions ALIF Islam Info

Language

Français

Source

Frédérick Madore

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-issue-0001000

content

FChmniaueduVendredr
PORTRAIT ]
JEAN PAUL II ET L'ISLAM
Un homme politique musulman 'Suite et fin)
e pape, chef de l’Église catholique, qui demande à un musulman de =prier pour la réussite d’une rencontre chrétienne, réunie au Vatican sous la présidence même du pape et en présence de nombreux cardinaux, patriarches et évêques !
Suite P2
ARABA 01 AU TARATA 07 ZOUL QAADA 1432H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
IBN KHALDOUN
i! HARLESWNAN BANNY
Un des historiens hors pair
(PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DIALOGUE, VÉRITÉ ET RÉCONCILIATION) :
PLANETE TOURNE
“C’est DIEU
^ quivanous _
réconcilier
Le scandale des corans "made in China"
PELERINAGE À LA MECQUE
TEST DE RECRUTEMENT
Les encadreurs religieux à l’épreuve
HADJ 2011
M. BAMBAIBRAHIMA
(Directeur commercial d’Ethiopian Airlines) :
“Il n’y a aucun souci à se taire en ternie de bagages”
REPORTAGE
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU CODIS
Les musulmans appelés à la réconciliation
INTERNATIONAL
L’ISLAM EN FRANCE : DE 1989 A 2009
Une évolution fulgurante
TRANSFERT
* MASSA COURRIER EXPRESS
Un pas chaque jour pour se rapprocher davantage de vous, ouvre ses portes à :SAIOUA ,TIEME, FREMANDOUGOU ,GONATE,HERMAKONO , GADOUAN ,GRAND-ZATTRY,GRAND-B ASSAM
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Islam Info N° 308 du Mercredi 28 septembre au Mardi 04 octobre 2011 - du Araba 01 au Tarata 07 Zoul Qaada 1432 H

Chronique Ou Vendredi
JEAN PAUL II ET L'ISLAM Un homme politique musulman (Suite et fin)
Le pape, chef de l'Église catholique, qui demande à un musulman de prier pour la réussite d'une rencontre chrétienne, réunie au Vatican sous la présidence même du pape et en présence de nombreux cardinaux, patriarches et évêques !
Pendant le dîner dont je parlais tout à l'heure, Jean-Paul II m'a raconté l'histoire de la construction de la mosquée et du centre islamique de Rome. Il m'a dit que le maire de la capitale italienne était venu le voir avec une lettre officielle des ambassadeurs des nations islamiques raportant leur désir commun de construire une mosquée, et lui avait demandé son avis. Non seulement le pape avait donné son accord, mais il avait demandé au maire d'offrir le terrain pour y construire la mosquée et le centre culturel gratuitement.
LE PAPE JEAN PAUL II : MÉDIATEUR ENTRE MUSULMANS ET CHRÉTIENS
américaine contre l'Irak ». Imaginez s'il n'avait pas dit que celle-ci était immorale et injustifiée. Imaginez si, au contraire, il s'était prononcé comme le voulaient Washington et Londres. Que serait-il arrivé aux relations islamo-chrétiennes ?
Il est triste et honteux que, malgré tout cela, les chrétiens au Moyen-Orient, mais surtout les chrétiens en Irak, soient agressés et persécutés. Même lorsque l'ancien président américain Georges Bush a dit que la guerre en Irak était une nouvelle croisade, le pape a réaffirmé que celle-ci était contraire aux valeurs chrétiennes.
Pendant un quart de siècle, il s'est prodigué à réaliser les recommandations du Concile Vatican II, qui sont devenues des principes phares pour la vie de l'Église, surtout au niveau des relations entre les catholiques et les autres religions et confessions. « Jean-Paul II est à l'origine de nombreuses initiatives qui ont jeté des ponts de respect mutuel avec les fidèles des autres religions ».
Et quand il s'est rendu au Liban en mai 1997, où il a présenté l'exhortation apostolique, fruit ultime des travaux du synode spécial pour le Liban, il a consacré toute son attention sur l'unité nationale entre les musulmans et les chrétiens, insistant sur l'importance de renforcer les liens entre arabes musulmans et chrétiens, et sur le rôle particulier que devrait jouer les chrétiens libanais pour ressouder ces liens. Ce jour-là, il déclara que le Liban était plus qu'un pays, qu'il était un message. Et qu’il nous revenait à nous Libanais, le devoir d'être à la hauteur de ce noble message.
« Concernant les relations islamo-chrétiennes de manière générale, le pape a fait plusieurs démarches qui ont jeté des ponts de compréhension réciproque et de fraternité sans précédents ». Pensez, par exemple, qu'il avait pour principe général de ne jamais faire le lien entre aucune religion et le terrorisme. Imaginez s'il n'avait pas invité à une rencontre islamo-chrétienne de haut niveau au Vatican pour déclarer que la religion - toute religion - était séparée du terrorisme. Et que « l'islam donc n'est pas source de terrorisme ». Imaginez s'il avait fait le contraire, assumant les positions de certains pasteurs du sionisme messianique aux Etats-Unis comme Jerry Followell, Franklin Graham, Batt Robertson, Hall Lindsay et d'autres... Imaginez s'il s'était tout simplement tu, et que son silence ait été interprété comme une confirmation tacite. Où en seraient les relations islamo-chrétiennes aujourd'hui ? «
L’HÉRITAGE DU PAPE : UN HÉRITAGE UNIVERSEL
Le pape défunt nous a laissé un précieux héritage auquel nous devons rester fidèles et auquel nous ne pouvons tourner le dos, que nous ne pouvons pas jeter aux oubliettes. Une manière de lui être fidèles est de continuer à collaborer ensemble, chrétiens et musulmans, au Liban, dans le monde arabe et dans les diverses sociétés en Orient et en Occident, afin que nos relations puissent grandir sur les bases de l'amour et du respect réciproque. Je crois que Jean-Paul II avait compris, avec une profonde spiritualité, la phrase du Christ dans l'Évangile de Jean : « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie » (10,16). Il avait compris, grâce à sa foi pure, le sens de l'existence d'autres brebis, soit l'existence de l'autre, et le sens des nuances dans la foi en un Dieu unique.
Ainsi, son ouverture à l'autre et son respect étaient chez lui l'expression de son acceptation de la diversité et de son respect pour la variété. Voilà comment il a ouvert une nouvelle page éclatante de l'histoire des rapports islamo-chrétiens, y apposant sa signature spécifique de l'amour. Aujourd'hui encore, nous avons besoin de lire cette page et de nous enrichir de tout ce quelle renferme de spiritualité et d'amour
A LA SEMAINE PROCHAINE
Imaginez si le pape ne s'était pas
g iiiiayiiicz. oi ic pape i ic oeian pao opposé à la guerre anglo-
Par Mohammad Al-Sammak, conseiller politique du grand mufti au Liban
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IRAN
ISLAM
Le scandale des écrans "made in China"
En provenance de Chine, des contrefaçons mal traduites du Coran inondent les librairies d'Iran. Un sacrilège pour cette théocratie.
La Chine se veut l’atelier du monde. Un atelier bien imparfait, comme nombre de consommateurs ont pu s’en rendre compte à leurs dépens. Le dernier exemple vient d’Iran, où les librairies sont inondées de corans imprimés en Chine et... truffés d’erreurs typographiquesj Des fautes d’orthographe ou d’accent qui changent parfois le sens d’un mot ou d’une phrase en arabe. Ces problèmes d’impression
ont obligé le ministère iranien de la Culture et des Cultes islamiques à retirer ces exemplaires du marché. « C’est une lourde tâche, qui prend beaucoup de temps », soupire Ahmad Haji Sharif, l’un des responsables de l’organisation Dar al-Koran, qui accorde les autorisations nécessaires pour l’impression du livre sacré. Une tâche d’autant plus lourde que la plupart de ces ouvrages sont des contrefaçons entrées illégalement dans le pays. « Des éditeurs peu scrupuleux ont été tentés par les bas coûts de l’impression en Chine »,
précise Sharif. Certes, concède-t-il, faire imprimer le Coran en Iran revient plus cher, mais alors « on peut être sûr que le texte a été validé par les autorités compétentes ».
Dans cette théocratie, la bonne transcription du livre saint est une question primordiale. Le Coran y est enseigné dans les écoles et les universités, où les élèves doivent pouvoir réciter de mémoire les versets pour réussir les épreuves obligatoires. D’où la nécessité de s’assurer de la qualité des textes en -circulation
Le poids d’une dette !
RÉCIT :
Ce chauffeur de taxi ayant mare des braqueurs ( qui le dépouillaient souvent de ses recettes ) alla se confier à un vieux sage, à qui il demanda une amulette de protection.
Le taximan accepta le prix de 10 000 ( dix mille ) francs cfa que devait coûter le travail. Mais sur-le-champ, il ne pouvait payer que 5 000 ( cinq mille ) et demanda au vieux de lui consentir 5 000 ( cinq mille ) francs de crédit.
Le marché se conclut sans aucun témoin, mais le vieux sage accepta et confectionna aussitôt l’amulette. Quelques jours plus tard, le chauffeur de taxi était fauché par la mort sans avoir eu le temps de solder sa dette.
Une nuit, en plein sommeil, le frère du chauffeur de taxi ( qui, auparavant, n’ était au courant de rien ! ) fit un rêve où il vit le taximan dans sa tombe, sans linceul, et grelottant de froid.
Dans ce rêve, le taximan lui disait :« J’ ai énormément froid ! Mon linceul m’a été retiré parce que je dois la somme de 5 000 ( cinq mille ) francs à tel vieux habitant tel endroit et s’appelant tant. Mais il faut que j’ ajoute que quelqu’un d’autre me devait la somme de 125 000 ( cent vingt cinq mille ) francs. Ce quelqu’un s’appelle tant et habite tel endroit. Tu vas aller voir ce dernier pour lui demander de te rendre mon argent. Si tout se passe bien, tu prélèveras 5 000 frs de cette somme pour aller solder ma dette auprès du vieux sage dont je t’ai également indiqué l’adresse. Ensuite, tu remettras les 120 000 frs à mon épouse».
Sitôt le rêve terminé, le frère du défunt taximan se réveilla brusquement et trouva très long le reste de la nuit.
Aux premières lueurs du jours, quelle ne fut sa surprise de trouver, sans le moindre effort, le domicile
de celui qui devait 125 000 frs à son frère et qui reconnaîtra tout de suite les faits :
« Je suis effectivement redevable de cette somme à ton défunt frère et j’attendais la fin de ses obsèques pour aller payer ma dette à sa famille. Voici l’argent, au complet. »
Bien évidemment, dans les instants qui suivirent, le frère du taximan allait retrouver le vieux sage pour lui payer les 5 000 frs manquants. La nuit suivante, c’est dans un autre rêve que le frère du chauffeur de taxi allait voir ce dernier,tout épanoui, avec un visage des plus rayonnants !
( N.B. Cette histoire est authentique. Toute la Côte d’Ivoire musulmane connaît le vieux sage en question. Paix à son âme ! )
MORALITÉ :
En aucun cas et en aucun moment, le Musulman ne doit sous-estimer le poids de la moindre dette !
OURIRE DE LA SEMAINE
Un homme bégayant beaucoup se trouve un job de vendeur de Coran. Son patron lui en donne 5. Le gars revient 10 minutes plus tard après les avoir tous vendus. Le patron lui en
donne 15 autres. Le gars revient 30 minutes plus tard, ayant encore vendu tous ses Corans. Le patron n'en revient pas et demande à l'homme comment-il fait? Le gars dit:
Haroune B
- Ben-ben cé-cé fa-fa-fa-facile, je leur d-d-d-dit... si-si tu veux p-p-pas meme l'aaaacheter, ben-ben m-m-m'a t'Ia li-lire d'abord!!!
£
SÉE DE LA SEMAINE Haroune B
La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre mais sur l'amour de la paix.
Julien BENDA (In La trahison des clercs)
&
- La charia tous les mercredi à 20 H 05 avec Ali Diarrassouba
- Economia tous les mardi à 10 H et rediffusé le marcredi à 23 H 00 avec Ali Diarrassouba
AL BAYANE ’ lntèrêt Public les mercredi en 15 à 20 H 35 avec Ali Diarrassouba rt„ , - Portrait tous les jeudi à 16 H 45 avec Ali Diarrassouba
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- Al bayane chez vous, tous les Dimanche de 15h à 11H-05 avec Sylla Yaba Sanogo.
- Moussô Houka Djamka, tous les Mardi de 22 h-15 avec Awa Coulibaly et Asta Sidibé.
- Santé maternelle et infantile, tous les samedi à 9H-00 avec Cissé Diaby Aîssata et Ami Kane
RECEVEZ ZAMANTAARE TOUS LES LUNDIS DE20HA22H ET LE MARDI A 21H 00. Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français
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Islam Info N° 308 du Mercredi 28 septembre au Mardi 04 octobre 2011 - duAraba 01 au Tarata 07 Zoul Qaada 1432 H
Samedi
Dimanche
Grégorien Hégirien
28Septembre Araba 01 Zoul Qaada
29 Septembre Lamissa 02 Zoul Qaada
30 Septembre Djouma 03 Zoul Qaada
01 Octobre 02 Octobre 2j 04 Zoul Qaada 05 Zoul Qaada
03 Octobre Ténin 06 Zoul Qaada
04 Octobre Tarata 07 Zoul Qaada y
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MAGHRIB : 18h 30
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ortrait
IBN KHALDOUN (Suite et fin)
Un des historiens musulmans hors i
SES ÉTUDES UNIVERSITAIRES Il a étudié à l’Université Zaytounat. Le mystique mathématicien et philosophe Abou Abdallah Muhammad Al-Abuli (ou Al-Abili, ou Abelli) l'a introduit aux mathématiques, à la logique et à la philosophie. Al-Abuli est un des plus célèbres philosophes à l'époque ; il a commenté et est dans la continuation de grands philosophes rationalistes comme Averroès, Avicenne, Al-Farabi et Rhazès. Al- Abuli devient par ailleurs le maître préféré d'Ibn Khaldoun. Ce dernier a étudié également les travaux de Fakhr Dîn Ar-Razî et de Nasr Dîn At-Tusi. Il a aussi lu les oeuvres de Platon, d'Aristote et d'autres penseurs grecs dont les ouvrages ont été traduits en arabe.
La civilisation arabe médiévale étant à l'époque essentiellement marchande, elle est appelée à s'ouvrir aux autres civilisations. Ceci peut expliquer qu'lbn Khaldoun ait été en mesure de connaître les caractères et l'évolution des divers Etats musulmans, mais aussi la structure des Etats européens alors en pleine guerre de 100 ans. Il a également acquis de solides connaissances en astronomie et en médecine II connaît également les textes bibliques qu'il examine de manière détaillée dans leur traduction en arabe.
Il est également formé à la pratique des affaires administratives et à la rédaction des pièces officielles selon les conventions de l'époque, la position de sa famille le vouant à des tâches au sein du gouvernement et de la haute administration.
IBN KAHLDOUN, L’AVANT-GARDE DE LA SOCIOLOGIE
Sa façon d'analyser les changements sociaux qu'il a observés dans sa culture lui a valu d'être considéré comme étant à l'avant-garde de la sociologie. C'est surtout un historien de premier plan auquel on doit des introductions à l'histoire universelle et Le Livre des exemples ou Livre des considérations sur l'histoire des Arabes, des Persans et des Berbères, deux ouvrages résolument modernes dans leur méthodologie; Ibn Khaldoun insistant sur l'importance des sources et de leur vérification.
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
LES DERNIÈRES ANNÉES DE SA VIE :
En comparaison du Maghreb, Ibn Khaldoun s’est senti bien en Égypte. Tandis que toutes les autres régions islamiques sont engagées dans des guerres de frontière et des luttes intestines, l'Égypte jouissait d'une période de prospérité économique et culturelle sous le règne des Mamelouks. Mais même en Égypte, où il passera le reste de sa vie, il ne parvienait pas à se détacher complètement de la politique. En 1384, le sultan Az-Zâhir Sayfoud-Dîn Barquq le nomme professeur de la médersa El Qamhiyya et grand cadi (Juge) de l'école malékite. Son attitude réformatrice rencontre toutefois des oppositions et il est contraint dès la première année d'abandonner sa fonction de juge. Mis à part ces pressions, le revers de fortune qu'il a subi en 1384 aurait pu également jouer un rôle dans sa décision de démissionner. Le navire censé transporter sa famille jusqu'au Caire s'échoue près de la côte d'Alexandrie et il perd ainsi sa femme et la plupart de ses enfants. Par ailleurs, sa position à la cour du sultan étant remise en question, il se retire sur ses terres près de l'oasis de Fayoum.
SON PÈLERINAGE
En 1387, il décide d'entreprendre le pèlerinage vers La Mecque où il passe également quelques temps dans les bibliothèques (ses Prolégomènes relatent la fin de celle d'Alexandrie). En mai 1388, Ibn Khaldoun se concentre encore plus sur son activité d'enseignement qu'il effectue dans diverses Médrasas du Caire et à l'Université Al-Azhar. Il tombe momentanément en disgrâce auprès de la cour lors d'une révolte contre Az-Zâhir Sayf d-Dîn Barquq, pour avoir rédigé avec d'autres juristes du Caire une fatwa contre le sultan. Par la suite, ses relations avec le sultan se normalisent et il est à nouveau nommé au poste de Juge. Il sera en tout nommé six fois à cette haute fonction qu'il ne conservera jamais longtemps pour des raisons très différentes.
RAPPELÀ ALLAH
Ibn Khaldoun a été rappelé à Allah le 17 Mars 1406 au Caire en Egypte. Qu’Allah fasse miséricorde à notre cher historien chevronné.
^OURAIEN94
SOURATE AL-INCHIRÂH : L'OUVERTURE
LIEU DE RÉVÉLATION:
La Mecque
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION:
Elle fut révélée après la Sourate al-Dhuhâ (Sourate. 93)
NOMBRE DE VERSETS:
8 versets
RECOMMANDATIONS POUR SA
hapelet
LaTalbiyah -
Lorsqu'on entre en état d'ihram et au long du pèlerinage -Labbaïkal-lâhumma labbaïk, labbaïka lâ sharîka laka labbaïk, innal-hamda, wan-ni'imata, laka wal-mulk, lâ sharîka lak.
Me voici, Seigneur, me voici, Tu n'as aucun associé, me voici.
La louange, la grâce et la souveraineté sont à Toi, Tu n'as pas d'associé.
L'invocation à dire entre le coin yéménite et la pierre noire Le Prophète avait l'habitude de dire entre le coin Yéménite et la pierre noire :
Rabbanâ âtinâ fid-dunyâ
hassanatan, wa fil-âkhirati
hassanatan, wa qinâ adhâban-nâr "O notre Seigneur, Favorise nous d'un bienfait dans ce monde et d'un bienfait dans la vie future et préserve - nous du supplice du feu . "
DES INVOCATIONS À DIRE À AS- SAFA ETAL- MARWA. Jaabir a dit lorsqu'il décrivait le pèlerinage du Prophète :"[ ... ] et lorsqu'il fut proche d'As-Safa il récitait:
" Innas-safâ wal-marwata min sha'âiril-lâh Abda'u bimâ bada'al-lâhu bih ." Il
As- Safa et Al - Marwa sont
- La charia tous les mercredi à 20 H 05 avec Ali Diarrassouba
- Economie tous les mardi à 10 H et rediffusé le marcredi à 23 H 00 avec Ali Diarrassouba
AL BAYANE ' lntêrêt Public les mercredi en 15 à 20 H 35 avec Ali Diarrassouba rt„ , - Portrait tous les jeudi à 16 H 45 avec Ali Diarrassouba
LECTURE:
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours. De même, pour demander la satisfaction d'un besoin ou l'exaucement d'un vœu, il est recommandé de la lire 70 fois après avoir lu 7 fois la Sourate al-Fâtihah et 100 fois la prière sur le Prophète Muhammad (saw) ( Allâhumma çalli ’alâ Muhammadin wa âle Muhammadin), et ce pendant 3
vraiment parmi les lieux sacrés d'Allah
" Abda'u bimâ bada'al-lâhu bih ." "Je commence par ce qu'Allah a commencé"
Alors il commença par Safa et l'escalada afin qu'il puisse voir la Ka'abah. Ensuite, il fit face et dit : "Allâhu akbar, allâhu akbar, allâhu akbar."
"Allah est le plus grand, Allah est le plus grand, Allah est le plus grand."
Et ensuite, il formula ce qui suit trois fois, faisant une supplication après chacune d'elles : "Lâ ilâha ilal-lâhu wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulku wa lahul-hamdu wa huwa alâ kulli shaï'in qadîr, lâ ilâha illal-lâhu wahdahu andjaza wa'adah ,wa nassara abdah, wa hazamal-ahzâba wahdah."
"Il n'y a d'autre divinité que Allah, l'Unique sans associé. A Lui la Royauté, A Lui La Louange et II est de toute chose capable. Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah. Il a tenu sa promesse, accordé la victoire à Son serviteur et a vaincu les alliés." Il répétait la même chose à Marwah. L'on peut faire aussi une imploration personnelle.
LE JOUR D'ARAFAH
" La meilleure invocation est celle
El Hadj Imam MéitéAI Imam meiimam@yahoo.fr
jours consécutifs. D'autre part, il est recommandé de la lire avec les Sourates al-Thâriyât (Sourate. 51 ) et al-Talâq (sourate 65) chaque jour ou chaque nuit afin d'élargir nos moyens de subsistance.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE:
Quiconque se voit en train de la lire en rêve sera à l'abri des maladies et des fléaux, et on dit qu'il retrouvera le repos après une phase de fatigue.
El Hadj Imam MéitéAI Imam meiimam@yahoo.fr
qu'on formule le jour d'Arafat et la meilleure que les Prophètes qui m'ont précédé et moi avons dites est :
Lâ ilâha illal-lâhu wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulku wa lahul-hamdu, wa huwa alâ kulli shaï'in qadîr
Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, l'Unique, sans associé. A lui la Royauté, à lui la Louange, Il est de toute chose capable.
Lorsqu'on jette des pierres au Jamaraat
Chaque fois que le Prophète jetait une pierre aux trois Jamaraat (à Mina) il disait :
- "Allâhu akbar" - "Allah est le plus grand "
Après avoir complété le premier jamaraah, il avançait un peu, se tenait debout en faisant face à la Ka'abah, levait ses mains et invoquait Allah.
Il le fit aussi pour le deuxième jamarah mais pas pour le troisième."
A LA PIERRE NOIRE.
Le Prophète faisait le Tawaf sur le dos d'un chameau, et chaque fois qu'il arrivait près de la pierre noire, il la touchait avec son bâton et disait : - Allâhu Akbar - Allah est le plus grand Ou bien : Bismilah wa Lâhu Akbar - Au Nom d'Allah, Allah est le plus grand.
Islam
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Surate de la semaine
Abou Ismaël
I
lestions - Réponses
Abou
Ismaël
SOURATOU-T-TAGABOUN -N°64-LA GRANDE PERTE
TRANSCRIPTION 3 A4
TRADUCTION 3A4
V.7: Za'ama Al-Ladhîna Kafaroû Ane Lane Youb'athoû Qoul Balâ Wa Rabbî
Latoub'athounna Thoumma Latounabba oünna Bimâ 'Amiltoum Wa Dhalika 'Ala Allâhi Yasîroun
V.8: Fa'âminoû Billâhi Wa Rasoûlihi Wa-n-Noûri Al-Ladhî Anzalnâ Wa Allâhou Bimâ Taa'maloûna Khabîroun
V.7: Ceux qui ont mécru prétendent qu'ils ne seront point ressuscités. Dis: "Mais si! Par mon Seigneur! Vous serez très certainement ressuscités; puis vous serez certes informés de ce que vous faisiez. Et cela est facile pour Allah".
V.8: Croyez en Allah donc et en Son messager, ainsi qu'en la Lumière [le Coran] que Nous avons fait descendre. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
v Saviez-vous
Abou Ismaël
les Minais etleurs localisations
Les « Miqats » sont des lieux connus, délimités et précisés par notre Prophète Mohammed, (çalla Allahou alayhi wa salam), en fonction de la provenance des pèlerins faisant route vers la Maison Sacrée (la Kaaba) pour effectuer le Hadj ou la Oumra; c’est en ces lieux précis, dits « Miqats » qu’ils doivent se mettre en état de sacralisation (Ihram). Ses lieux sont :
- Dhoul Houleïfa : C’est le Miqat des gens de Médine et de ceux qui empruntent le même itinéraire. Treize kilomètres séparent ce Miqat de la Mosquée Prophétique. C’est le Miqat le plus éloigné de la Mecque. Il y a en effet quatre cent vingt kilomètres entre ce
Miqat et la Mecque. Ce Miqat est appelé aujourd'hui Abyar Ali.
- Al-Djouh’fa : C’est un village proche de la ville de Rabegh mais de nos jours, les gens entrent en état d’Ihram au niveau de Rabegh parce qu’elle est située légèrement avant Al Djouh’fa. Deux cents quatre-vingts kilomètres séparent ce Miqat de la Mecque. C’est le Miqat des habitants de la Grande Syrie (Ach-Cham), de l’Egypte, du Nord du Royaume d’Arabie Saoudite, des gens de l’Afrique du Nord et de l’Ouest et de ceux qui empruntent leur route.
- QarnAI-Manazel: On l’appelle aussi Assayl Al-Kabir. Il se trouve à soixante-dix-huit kilomètres de la Mecque. C’est
le Miqat des gens de Nadjd, de tous ceux qui viennent de l’Est, notamment du Golfe, d’Iraq, d’Iran et tous ceux qui empruntent leur chemin.
-Yalamlam : Il est appelé de nos jours As-Saâdia. Il est situé à cent vingt kilomètres de la Mecque. C’est le Miqat des gens du Yémen et de ceux qui passent par leur route.
- Dhat-lrq : C’est le Miqat des gens de l’Iraq et des habitants de l’Est. Actuellement, il n’est pas utilisé car aucune route ne permet d’y accéder. Il est situé à cent kilomètres de la Mecque. De nos jours, les pèlerins venant de l’Est entrent en état de sacralisation à Assayl Al Kabir ou bien à Dhoul Houleïfa.
s Hadiths de la semaine
AbouIsmaë1
Abou Houreira (Radhiya Allahou Anhou) rapporte qu'il a entendu le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salam) dire:
« Celui qui accomplit le pèlerinage sans proférer des paroles obscènes, ni commettre des actes indécents, sort de son pèlerinage aussi innocent que le jour de sa naissance. » (Boukhari et Mouslim)
ua de la semaine
Abou Ismaël
Doua à dire le jour d'Arafah :
« Lâ ilâha illal-lâhou wahdahou lâ charîka lah, lahoul-moulkou wa lahoul-hamdou, wa houwa alâ koulli chaïine qadîr » .
Traduction : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, l'Unique, sans associé.
A lui la Royauté, à lui la Louange, Il est de toute chose capable.
lossaire “Ihram [ou Ihrâml”
Abou Ismaël
Ce terme veut dire sacralisation. Il désigne l'intention du pèlerin musulman d'accomplir le Hajj ou la ‘Oumra tout en quittant ses habits habituels et en prononçant la Talbiya
estez vos connaissances
Abou Ismaël
1/ Combien de fois le Prophète a-t-il fait la Oumra dans sa vie?
2/ Dans le parcours entre Safa et Marwa, par lequel des deux endroits commence-t-on ?
3/ En quel jour commence le Hadj?
4/ Quelles sont les étapes du Hadj dans l’ordre ?
5/ Les mois du hadj font-ils tous partie des mois sacrés auprès d’Allah?
ponses aux questions précédentes
R1 : On accomplit la Oumra en se mettant en Ihrâm (habit de sacralisation) au Miqat, récitant la Talbyat. Ensuite, on vient faire le Tawaf et le parcours entre Safa et Marwa. Enfin, on se rase la tête.
R 2: Un pèlerin non résidant à la Mecque ne peut pas y prendre son Ihrâm pour la Oumra. Il devra le faire en dehors de la Mecque au Miquat lui convenant.
R3: Le prophète a effectué le pèlerinage à la 10ème année de l’Hégire.
R4: On commence le Tawaf à la Kaaba toujours par la pierre noire.
R5: Le fait d’embrasser la pierre noire n’est pas obligatoire dans le Tawaf.
Q1: Est-il normal de dépasser les lieux d'entrée en état de sacralisation sans entrer dans cet état et tout en voulant faire le pèlerinage?
R1: Selon Cheikh Muhammad ibn Uthaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) , le Prophète: (Salla Allahou Alaihi wa Salam) a fixé des endroits à partir desquels celui qui veut faire le pèlerinage majeur ou mineur doit entrer en état de sacralisation et ne peut pas en faire autrement. Car il dépasserait alors les limites établies par Allah Très Haut. Or, Celui-ci a dit: «Et ceux qui transgressent les ordres d'Allah ceux-là sont les injustes » (Coran, 2:229) et dit ailleurs : « Quiconque cependant transgresse les lois d'Allah, se fait du tort à lui-même.» (Coran, 65:1)
Celui qui veut faire le pèlerinage majeur ou mineur doit se mettre en état de sacralisation à partir de l'un desdits lieux ou à partir d'un endroit de la terre, de la mer ou du ciel qui se trouve à leur niveau. Si le pèlerin emprunte une route qui traverse un des dits lieux ou passe près de là, il fait tout ce qui marque l'entrée en état de sacralisation, notamment la prise du bain rituel, l'usage du parfum et le port de l'habit de pèlerin. Puis il nourrit l'intention de commencer son pèlerinage.
S'il voyage par voie maritime et si le bateau s'arrête en face de l'un des dits lieux, le pèlerin fait les mêmes préparatifs sus indiqués et se met en état de sacralisation avant que le navire ne reprenne sa marche. Si le bateau ne s'arrête pas, le pèlerin procède aux préparatifs avant que le bateau n'arrive au niveau de l'endroit qui fait face à l'un des dits lieux susmentionnés et se met en état de sacralisation juste quand il y arrive.
S'il voyage par avion, il prend un bain rituel avant de prendre l'avion, se parfume et met son habit de pèlerin avant d'arriver au niveau du lieu d'entrée en ihram et se met dans cet état juste avant que l'avion n'y arrive et n'attend pas pour cela qu'il y arrive, étant donné la rapidité de l'avion. Il n'y a aucun inconvénient à entrer en état de sacralisation peu avant, par mesure de précaution.
Q2: Quelles erreurs éviter lors de l'entrée en état de sacralisation au jour dit “yawm at- tarwiyyah” (8e jour du mois de Dhoul-Hijja) ?
R2: Voici des erreurs relatives à l'état de sacralisation :
Cheikh Muhammad ibn Uthaymine (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) a dit: « Parmi les erreurs commises au moment d'entrer en état de sacralisation au 8e jour » figurent celles-ci:
Premièrement, certains croient qu'ils doivent se mettre en état de sacralisation à partir de la Mosquée sacrée, et ils se donnent la peine de s'y rendre à cet effet. Ce qui erroné. En effet, il n'est pas nécessaire de se mettre en état d'Ihram à partir de là. Bien au contraire, la Sunna enseigne que l'on se mette dans cet état à partir
de son lieu de résidence. Car les Compagnons avaient mis fin à leur pèlerinage mineur sur l'ordre du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salam) et s'étaient mis en état de sacralisation au 8ème jour, mais ne s'étaient pas rendus à la Mosquée sacrée à cet effet. Bien au contraire, chacun d'entre eux avait rétablit son Ihram à partir de son lieu de résidence. Cette pratique en vigueur au temps du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salam) fonde la Sunna selon laquelle le pèlerin qui désire entrer en état de sacralisation en vue d'accomplir le pèlerinage majeur doit le faire à son lieu de résidence...
Deuxièmement, certains pèlerins croient qu'il n'est pas correct de faire le pèlerinage majeur dans les mêmes habits utilisés dans le pèlerinage mineur, à moins de les avoir lavés auparavant. Cette croyance est aussi erronée. Car il n'est pas nécessaire que les habits portés dans le pèlerinage soient neufs.... Cependant, il vaut mieux qu'ils soient (assez) propres. Toujours est-il qu'il est injuste de croire que le fait de les avoir utilisés dans le pèlerinage mineur empêche leur réutilisation. Cette croyance est erronée.......
Q3 : Toute personne qui entre à la Mecque doit -elle se mettre en état de sacralisation ?
R3: Celui qui se rend à La Mecque pour un autre but que le pèlerinage, comme le commerçant, le vendeur de bois, le facteur et consorts, n'a pas à se mettre en habit de pèlerin, à moins qu'il le désire. Car le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salam) a dit à propos des lieux fixés pour l'entrée en état de sacralisation: « Ils sont établis pour les habitants de leurs régions et pour ceux qui les traversent en provenance d'autres régions, s'ils désirent effectuer un pèlerinage mineur ou majeur. » On peut en déduire que celui qui les traverse sans avoir la volonté de faire le pèlerinage n'a pas à se mettre en état de sacralisation. Ceci relève de la miséricorde dont Allah comble Ses serviteurs et de la facilité qu'Il leur accorde. Qu'Il en soit loué et remercié. Cela s'atteste encore dans la pratique du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Quand il se rendit à La Mecque pour la conquérir, il ne se mit pas en état de sacralisation. Il y entra porteur d'un bouclier car ne voulant pas faire le pèlerinage , mais seulement conquérir la ville pour en éradiquer les vestiges de l'idolâtrie." (Source: Son éminence Cheikh Abdoul Aziz ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)).
Q4: Est-il normal de formuler une condition après l’écoulement du temps d’entrée en état de sacralisation?
R4: «on ne doit pas le faire. C’est plutôt au moment d’entrer en état de sacralisation. Le début de cet état est marqué par l’intention nourrie dans son cœur d’y entrer effectivement ».(Cheikh Ibn Baz).
< Réédition de votre livret sur le pèlerinage avec une notable amélioration et une plus grande facilité delecture et de compréhension dénommé:
“Résumé succint des rites de la Oumra et du Hadj 2011”
Pour toutes informations, Appelez aux contacts suivants :
07 68 03 03 ou 23 45 03 50 ou 08 11 90 66 ou 07 26 11 18
ou 05 69 0010 et 02 21 68 02
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Islam Info N° 308 du Mercredi 28 septembre au Mardi 04 octobre 2011 - duAraba 01 au Tarata 07 Zoul Qaada 1432 H
TIE DE LA COMMUNAUTE
ADJAME-BRACODI
CLÔTURE DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU CONSEIL DES IMAMS SUNNITES EN COTE D’IVOIRE (CODIS)
Le CODIS appelle les musuknans à s1r
ire résolument dans le processus de réconciiation
La mosquée Rahma d’Adjamé-Bracodi, non loin de la gare nord de la SOTRAa abrité, du vendredi 16 au samedi 17 septembre 2011, l’Assemblée Générale Ordinaire du Conseil des Imams Sunnites en Côte d’lvoire(CODIS).
L’actualité nationale dominée par le processus de réconciliation nationale, après la crise postélectorale a été le contenu essentiel de l’Assemblée Générale Ordinaire du Conseil des Imams Sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS). A cette occasion, l’on a enregistré la participation de plusieurs guides religieux dont le Docteur Fadiga Moussa, Rais de l'Association des Musulmans Sunnites en Côte d’ivoire(AMSCI), Imam Idriss Koudous Koné, président du Conseil National Islamique(CNI) et le représentant du Conseil Supérieur des Imams(COSIM). Etaient également présentes des autorités administratives notamment le représentant du ministre des Transports, le représentant du ministre de la justice, le commissaire du hadj 2011, El Hadj Krouma Mamadou et le représentant de l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite. Les associations et ONG islamiques n’ont
Les responsables du CODIS à la table de séance
pas, quant à elles, manqué à ce rendez-vous annuel. Un rendez-vous sanctionné par la communication faite par le Docteur Adam Fofana qui a tourné autour du thème central « le CODIS : une vision de paix pour une nation réconciliée et apaisée ». A cet effet, le Docteur a, au cours de son intervention, mis en exergue le rôle prépondérant de la paix en islam. Pour preuve, la salutation islamique « ASSALAM »qui veut dire « PAIX ». Par ailleurs, après deux jours de réflexions au sein des commissions et en plénière, l’Assemblée
générale Ordinaire a pris les résolutions suivantes ;
1. AU TITRE DE LA COHESION SOCIALE
Recommande aux imams membres du département chargé de la cohésion sociale dans le Conseil Exécutif du CODIS de :
- sensibiliser les musulmans et les encourager à s’inscrire résolument dans la dynamique de réconciliation en cours à travers la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation ;
- Insister auprès de la Commission
Dialogue Vérité et Réconciliation pour l’élaboration d’un mécanisme de soutien aux veuves et orphelins de la crise postélectorale ;
- créer dans les régions, les départements, les communes et les sous-préfectures des comités de veille à la cohésion sociale ;
- instaurer chaque année entre les structures de base un prix pour la meilleure action en faveur de la paix ;
- instaurer chaque année et ce jusqu’en 2014 un prix pour le meilleur slogan de paix;
2. AU TITRE DES ORIENTATIONS STRATEGIQUES
- s’engage à défendre la liberté d’opinion et de culte ;
- recommande la formation des imams à la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
- recommande la définition des grandes lignes de la politique éducative et de la formation dans les mosquées ;
demande conformément aux recommandations du séminaire sur la contribution de la communauté musulmane au processus de réconciliation nationale, organisé du 4 au 5 juin 2011, l’harmonisation de point de
vue de la communauté musulmane sur les questions d’intérêt national à travers un cadre formel de concertation entre ses principaux leaders ;
3. AU TITRE DE L’IMAMAT Recommande aux imams membres du département Affaires Imamales du Conseil Exécutif du CODIS de ;
- proposer dans les meilleurs délais, des mesures pouvant permettre d’améliorer la situation sociale des imams en Côte d’Ivoire ;
- mettre en place une politique de sensibilisation qui permettra d’harmoniser les heures de prière dans les différentes localités de la Côte d’Ivoire.
La cérémonie a ensuite été marquée par la lecture des trois motions adressées successivement au président du CODIS Adam Koné, au Docteur Fadiga Moussa Rais de l’AMSCI et au Dr Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d’Ivoire. L’assemblée a levé l’ancre après les bénédictions des guides religieux.
Kanaté kassoum (stagiaire) kanatekassoum54@yahoo.fr
PROPOS RECUEILLIS...
IMAM IDRISS KOUDOUS KONÉ
(président du CNI) :
“J’exhorte les musulmans às’apprpprierla réconciliation
M. OUATTARAABDURAMANE (vice-président de l’AMSCI Conseil général de Bingerville) :
Les allocutions ont toutes prôné la réconciliation
paix à laquelle l’islam et nos autorités nous invitent. Par conséquent, nous avons demandé aux fideles de s’inscrire cette dynamique.
EL HADJ DAGNOGO NGOLO (Magistrat à la cour suprême, Directeur des affaires civiles et pénales du ministère de la justiœ, ministère d’Etat, représentant le ministre de la justice) :
‘Chacun doit s’inscrire dans le processus de réconciliation dans l’intérêt de tous”
C'est une assemblée générale qui vient à point nommé. Elle est placée sous le signe du pardon, de la tolérance et de la réconciliation. Je pense que c’est un sujet d’actualité qui intéresse et qui doit intéresser toute la Côte d’Ivoire, car il dépend de son développement. Nous venons de sortir d'une crise très grave par la grâce de Dieu. Et nous devons l’en remercier. J’exhorte chacun de nous à s’approprier la réconciliation car sans elle, il n’y a pas de développement. Par ailleurs, la réconciliation a été prônée en islam depuis plus de 1400 ans. Et nous ne sommes pas étrangers à cela. L’islam a commencé par la réconciliation et doit continuer dans la réconciliation. Et c’est à travers la réconciliation que le monde va évoluer.
L’assemblée générale s’est bien déroulée et j’ai été satisfait de toutes les allocutions qui prônaient toutes la réconciliation, processus entamé par SEM Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d’Ivoire.
DOCTEUR FOFANA ADAM (Secrétaire Exécutif de l’Académie Nationale des Oulémas en Côte d’Ivoire (ANAO) au sein de l’AMSCI : “Nous demandons aux fidèles de s’inscrire dans la dynamique de la réconciliation”
L’assemblée générale nous va droit au cœur puisqu’on a abordé des sujets d’actualité qui tournaient autour de la réconciliation nationale et la paix. Une
Cette assemblée générale rélève d’une importance capitale parce qu’elle a permis de constater l’union scellée entre les membres de la communauté musulmane sunnite. Par ailleurs, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a besoin de parier de paix, vu ce que nous avons traversé. Et le conférencier a appelé la communauté musulmane au pardon et à la réconciliation car la Côte d’Ivoire doit progresser. Et pour qu’elle progresse, il faut que la tranquillité règne dans chaque famille. Et pour qu’il y ait la tranquillité, il faut qu’il y ait la paix et la liberté de circulation partout dans le pays. Il faut que chacun s’inscrive dans ce processus comme l’a recommandé le Président de la république dans l’intérêt de tous les ivoiriens.
Kanaté kassoum (stagiaire) kanatekassoum54@yahoo.fr
Liliitoî ^
/ /Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire
Le Bureau Exécutif du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire IGEPCI) a le plaisir d'informer les membres dudit groupement, les entreprises des secteurs de la Poste et des TIC, les populations et les journalistes qu'il organise la Deuxième édition de "La Tribune du GEPCI”, le jeudi 29 septembre 2011 à 8 heures 30 à l'Espace CrystaI de Marcory.
Conférencier : Monsieur Bruno Nabagné KONE,
Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication
Thème : « POSTE ET TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
QUELLES CONTRIBUTIONS A LA RELANCE DE L'ECONOMIE POST CRISE »
Entrée uniquement sur présentation d'une carte d'invitation.
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