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Title
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Islam Info #295
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Date
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June 29, 2011
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issue
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295
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number of pages
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12
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Rights
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Identifier
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iwac-issue-0000990
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content
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09 BP 2900 Abidjan 09 Bur: 20385769, Fax: 20371288,02003369, 02003372, 02031407,02031212 - Email : massacourrierexpress@yahoo.fr / massacourrierexpress@hotmail.fr
^Chroniuue du Vendredi '
Réconciliation nationale Mission collective et mission individuelle
LJhistoire que je vais porter à votre connaissance m’a boulversé. Elle m’a été rapportée à la fin de la crise postélectorale. La voici telle que racontée par l’auteur lui-même : “J’avais tout misé sur la Côte d’Ivoire. Je ne voyais mon avenir que dans ce pays. suite P2
ARABA 27 AU TARATA 03 CHAABANE 1432H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
SPIRITUALITE
SITUATION POST-CRISE
LES MUSULMANS
OPÉRATION DE DON DE SANG
L DOUA DE LA SEMAINE 2
Ce qui faut dire en rendant visite au malade
' INTERNATIONAL J
FEMINISTE ET MUSULMANE
Comment être libre et fidèle à la Foi?
HOMMAGE A
COULIBALY née KÉITASARAN
Reconnaissants envers Dieu
Les scouts musulmans y participent
la mort d’une croyante exemplaire
WIRIgNNE 3g «»»i H»g®§
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I Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin
au Mardi 05 Juillet 2011 -duAraba27au Tarata 03 Chaabane 1432 H
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■lire nique du Vendredi
PAR ABOU KHALFATH-IM
Mission collective et mission individuelle
Jhistoire que je vais porter à votre connaissance m’a boulversé. Elle m’a été rapportée à la fin de la crise pos-
télectorale. La voici telle que racontée par l’auteur lui-même “ j’avais tout misé sur la Côte d’Ivoire. Je ne voyais mon avenir que dans ce pays. Cette passion, je l’avais communiquée à ma famille toute entière. Au plus fort de la crise, j’ai dû me séparer de ma famille, pour rester seul et veiller sur mes affaires. Car, j’avais tout investi dans ce pays auquel je croyais. Cependant, ce que j’ai entendu et vécu m’a conduit aux conclusions suivantes : - Rien, absolument rien n’est acquis définitivement ici.
- Dans ce pays, je serai toujours considéré comme un étranger, donc un bouc émissaire tout désigné malgré tous mes droits acquis.
- Les relations humaines sont plus motivées par les rapports d’intérêt matériel immédiat. Après ces constats amers, j’ai décidé, malgré plus de trente années de vie ici, de me préparer résolument à aller ailleurs pour y terminer ma vie en paix Alors que j’avais convaincu toute ma famille que la Côte d’Ivoire était notre patrie. Désormais, je suis maintenant obligé de procéder à une désintoxication progressive.
Car, je ne souhaite pas à nos enfants et petits enfants de vivre ce que j’ai vécu ici ces derniers mois en particulier”.
En écoutant cette sentence, je fus boulversé. Car, je suis bien placé pour savoir tout ce que cet interlocuteur désabusé a fait pour la Côte d’Ivoire dans la discrétion et dans l’humilité. Et je savais aussi ce qu’il pouvait encore faire pour notre pays, notre nation en pleine crise politique, économique et identitaire.
L’ami en question devrait être l’incarnation même de l’intégration réussie pour un pays condamné à être la nation ARC-EN-CIEL de l’Afrique de l’Ouest. Alors si cet exemple devrait se multiplier, que de personnes ressources, notre pays aurait à perdre ? C’est pourquoi, tout en parlant de réconciliation, nous devons nous ressaisir et nous comporter en citoyen soucieux de donner à notre pays, l’image rassurante d’un père de famille consciencieux, protecteur de tous ses enfants sans distinction aucune.
En un mot comme en cent, tout ce que nous faisons individuellement ou collectivement a une conséquence sur la qualité de vie de notre environnement immédiat et lointain, sur le présent et sur notre avenir et celui de nos amis.
A LA SEMAINE PROCHAINE INCH’ALLA
•MAGE A
PAR FATIM DJAMILA
Mme COULIBALY NEE KEITA SARAN
( Fidèle de la Mosquée Sanon des H-Plateaux)
La mort d'une crevante exemplaire
'URIRE DE LA SEMAINE Haroun b
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Mme Coulibaly née Kéita Saran s’en est allée pour retrouver son Seigneur qu’elle a tant aimé et servi. Elle s’est également mise au service de ses semblables. Elle a laissé derrière elle, des enfants tout aussi dévoués pour la cause d’Allah. Voici les témoignages récueillis sur la longue et riche vie de Hadja Kéita Saran.
❖ Imam CISSE GAOUSSOU
Mosquée Commandant SANON Mèmè, comme on l’appelait affectueusement était plus qu’une simple fidèle de la Mosquée de SANON. Pour cause, elle entretenait régulièrement les bouilloires, les lavait, les remplissait d’eau, les ramassait et les rangeait. Elle était assidue à toutes les prières, même celle de l’aube. Sans oublier son dévouement pour le mois de Ramadan. Pendant laquelle malgré son âge très avancé, elle jeûnait, cuisinait personnellement pour la Mosquée et partageait la nourriture avec ses voisins. Mémé ne cessait de rendre visite aux malades. Elle était une croyante qui aimait faire des sacrifices. Elle donnait avec sa main droite et la main gauche ne savait pas. Discrète, courageuse et dévouée pour la cause d’Allah, Mémé faisait tellement de sacrifices qu’à l’annonce de sa mort, la plupart des mendiants de la grande Mosquée de Williamsville se sont déplacés pour ses funérailles. Lïmam Gaoussou a tenu à préciser que : « En reconnaissance à Allah pour tout ce qu’Il a fait pour elle, Mémé était le jour de sa mort en état de jeûne ». La date de sa mort a coïncidé avec le 7eme jour du mois de Rajab qui est le 7eme mois de l’année hégirienne.
Mémé Coulibaly assistait les fidèles, moralement, physiquement et matériellement.
❖ TRAORE
Le Président de la communauté Hadja Mémé entretenait la Mosquée à la daba malgré son âge. Elle balayait les nattes de prière, rendait propre les bouilloires. Mémé rendait visite régulièrement aux malades, s’enquerrait des nouvelles d’un membre de la communauté quand elle ne le voyait pas. Mémé assistait les fidèles, moralement, physiquement et matériellement. Elle assistait la communauté, avec les plantes naturelles quand quelqu’un était malade. Le Président TRAORE demande pardon à Dieu, et lui demande sa miséricorde pour Mémé. « On ne cessera jamais de la pleurer », a-t-il ajouté. Il demande au Tout Puissant de lui accorder le paradis. Le Président tient à dire aux enfants de Mémé de ne pas pleurer. Car pour lui, leur mère a été une
croyante et qu’elle doit en principe être heureuse où elle est actuellement.
❖ M. SADIA
Un fidèle de la Mosquée Chaque matin sur le chemin du travail, je rencontrais une vieille femme avec son voile et son chapelet. Quand je lui lançais le salam, elle me submergeait de bénédictions. Tellement elle les allongeait que je préférais des fois prendre quelques minutes de retard que de les rater.
❖ SARAH EL HADJ SAKANOKO BASS
- Elle était la mère de toute la Mosquée SANON. Elle se préoccupait de la santé de tous les fidèles. Pour preuve, chaque fois qu’elle constatait l’absence d’un ou d’une fidèle aux prières canoniques ou qu’elle apprenait que ce dernier ou cette dernière était malade, elle s’empressait de lui rendre visite très tôt le matin (06 heures). Il lui arrivait quelques fois de « faire des prescriptions médicamenteuses» et sportives parce qu’elle était reconnue être une grande sportive.
- En effet, tout le quartier SANON Versants la voyait faire sa marche matinale et quotidienne. Pendant ces marches, elle se faisait des amis partout surtout au niveau des démunis à qui elle donnait beaucoup d’aumônes.
Elle était préoccupée par la propriété de la Mosquée. Il lui arrivait souvent de procéder au désherbage de la cour, au balayage de la Mosquée et
au
lavage des bouilloires.
QUE LE SEIGNEUR L’ACCUEILLE DANS SON PARADIS. AMINE !!!
JJ
Un vieux palabreur tabasse un petit chinois qui a fait pipi sur son mûr. Le chinois réplique et commence à vraiment cogner le vieux.
Les riverains courent à son secours, mais le chinois saute avec lui de l'autre côté du mûr. Quand la foule fait le tour, il saute de l'autre côté.
Les coups pleuvent.
Le vieux s'écrit désespérément : « aïe ! Aïe ! Vous n'a qu'a fait deux groupes ».
' ENSÉE DE LA SEMAINE Haroun B
Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé.
Nelson MANDELA
TERE FM
20-39-02-59
IONIQUE DE
Prions toujours !
RÉCIT:
Ce vieux colporteur forçait l’admiration de tous. Malgré son âge, ses larges épaules étaient toujours chargées de baluchons contenant des objets divers qu’il prenait plaisir à vendre de village en village, à la satisfaction d’une clientèle aux revenus modestes. Un jour, après de longues heures de marche, et pour éviter de débarquer en pleine nuit dans le prochain village, il jugea préférable de passer la nuit dans le cimetière dudit village. Entre deux tombes, recroquevillé dans un drap décoloré et truffé de trous, il s’assoupit et plongea dans un sommeil réparateur. A son réveil, au petit matin, il se rendit compte qu’il venait de faire un rêve au cours duquel il avait vu tous les morts de ce cimetière dans une ambiance de fête, à l’exception d’un vieillard qui se lamentait et se tourmentait.
Dans son rêve, il approcha le vieillard et voulut s’enquérir de son état.
Le vieillard lui répondit que, depuis
OUMA
El Hadj TRAORE
des années où il a été inhumé dans ce cimetière, ses enfants n’avaient jamais fait de sacrifices, ni d’invocations, ni de prières pouvant lui venir en aide, dans sa tombe, alors que, tous les jours, il voit tous ses défunts voisins se réjouir des retombées des sacrifices de leurs progénitures. Dans cet entretien avec le vieillard, ce dernier lui situa géographiquement, dans le village, l’emplacement exact de la cour familiale devenue héritage de ses enfants. C’est à cet instant de l’entretien que notre colporteur rouvrit les yeux. Il s’assit un bref moment, le temps de retrouver ses esprits.
Après s’être acquitté de la prière de l’aube, il porta ses baluchons et se dirigea allègrement vers le village. Tout en déambulant dans les ruelles du village, il faisait son petit commerce jusqu’à ce qu’il découvre l’habitation décrite par le vieillard dans son rêve. Simulant de proposer des marchandises, il demanda à rencontrer l’aîné de la famille qui se présenta immédiatement à lui. En tête à tête, le vieux colporteur libéra ces mots :
« Dans cette famille, votre père est
mort depuis des années. Aucun de vous ne lui a jamais dédié de prières ni de sacrifices. Aujourd’hui, dans sa tombe, il est en proie à toutes sortes de tourments. Dès à présent, exhorte tes frères et soeurs à faire des prières, des sacrifices et autres invocations, et demandez à Dieu Tout-Puissant de couvrir votre malheureux père de Sa Miséricorde. »
L’aîné de la famille, éberlué par les révélations de son interlocuteur, en prit bonne note et s’exécuta dans les plus brefs délais.
Une année entière s’écoula quand notre brave marchand se retrouva dans les mêmes conditions où il devait encore passer la nuit au même cimetière.
Cette fois, dans son rêve, il vit le vieillard tout épanoui, avec un charismatique visage rayonnant !
MORALITÉ :
Du vivant de nos parents, comme après leur rappel à Dieu, n’oublions jamais de prier pour eux ! Les véritables bénéficiaires de ces actes, c’est NOUS-MÊMES d’ abord !
Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 - du Araba 27 au Tarata 03 Chaabane 1432 H |
Grégorien Hégirien
29 juin Araba 27 Rajab
30 juin Lamissa 28 Rajab
01 juillet Djouma 29 Rajab
Samedi 02 juillet 30 Rajab 01 Chaabane
Dimanche 03 juillet
Lundi Mardi 04 juillet Ténin 02 Chaabane
05 juillet Tarata 03 Chaabane y
Treichville
RECEVEZ ZAMANTAARE TOUS LES LUNDIS DE20HA22HETLEMARDI A21H00. Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français
RADIO FM 936
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 15
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 30
ICHA : 19h 15
brtrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N° 82
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
CHEICK MOUHAMMED AL-AMINE CHINQUÎTY
L’un des incontournables savants
Al-mutaffif une : Les Fraudeurs
SON NOM
Il était le grand Savant, le Cheick, Mohammed Al-Amîne Ibn Mohammed Al-Moukhtâr Ibn Abdil-Qâdir Al-Jaknî As-Shanqîtî. Son nom composé était Mohammed Al-Amîne, tout comme le nom de son père (c’est-à-dire Mohammed Al-Mukhtâr), ce qui était pratique courante dans leurs pays.
SA NAISSANCE ET SA FILIATION
Il est né en l’an 1325 de l’Hégire (1907) dans une région connue sous le nom de Chinquite, située dans la partie orientale de la Mauritanie, lequel s’étend sur la côte (à l’est) de l’Océan Atlantique, au sud du Maroc et de l’Algérie et au nord du Sénégal.
SON ÉDUCATION SCOLAIRE
Il est né dans un milieu de science, composé d’hommes et de femmes versés dans la science. Sa mère était la fille de l’oncle paternel de son père (c’est-à-dire la cousine de son père). Il a étudié auprès de ses oncles maternels, ses cousins maternels et leurs femmes, les bases de la science et les sciences du Coran.
Il a complété son apprentissage dans divers sujets de la religion auprès du plus grand savant de sa ville, telles que les matières du Tafsir, Hadith, Fiqh, Oussoul Fiqh (fondement de la jurisprudence), les diifférentes sciences composant la langue arabe et bien d’autres encore.
Il adhéré au Mmazhab (école juridique) Mâlikite, sans le suivre aveuglément et sans en être fanatique. En fait, il a régulièrement suivi les preuves soutenues et fondées, à son avis, en ce qui concernait la jurisprudence religieuse, plutôt que de suivre une école juridique spécifique.
SON APPRENTISSAGE
Il a mémorisé le Noble Coran dès l'âge de 10 ans avec son oncle Abdullah Ibn Mouhamed Al Moukhtar Ibn Ibrahim Ibn Ahmad Nooh al Jaknee.
Il étudia le Tajweed (règle de la lecture coranique) et l'art de l'écriture du Coran avec son cousin, Mouhamed Ibn Ahmad Ibn Mouhamad Al Moukhtar. Il étudia les bases de la grammaire arabe, la biographie du Prophète (PSL) et l'histoire des arabes avec sa tante. Concernant les autres sciences telles que la jurisprudence et ses fondements, le Tafsir, le Hadith, la Grammaire arabe et la poésie, il étudia avec les plus grands savants du pays (l'Arabie Saoudite) et tous étaient issus de la tribu d’AI Jaknee. On compte parmi eux :
Muhammad Ibn Saalih (connue sous le nom de Ibn Ahmad Al-Afram);
Ahmad al-Afram Ibn Muhammad al-Mukhtaar; Ahmad Ibn Oumar; Ahmad Ibn Mood; Muhammad an-Nimah Ibn Zaydaan; Ahmad Faal Ibn Aaduh.
SON TRAVAIL ET SON ENTRÉE DANS LA RÉGION DU HIDJÂZ
Après avoir terminé ses études dans
divers domaines relatifs à la religion, il a travaillé en qualité de professeur et de juge dans une juridiction qui tranche les questions d’ordre familial. Les personnes en litige allaient le voir et il jugeait entre eux. Ses jugements et verdicts étaient acquittés et respectés par tout le monde, même par le gouvernement de son pays, à cette époque.
SON ENSEIGNEMENT
En l’an 1367 de l’Hégire, il alla en Arabie Saoudite accomplir son Hajj et commença à enseigner dans la mosquée du Prophète (PSL). Les personnes en charge de cette mosquée ont fait sa connaissance et ont demandé à le garder dans Al Hara-mayn (le quartier de la Mecque et Médine) afin qu’il puisse enseigner et procurer un bienfait général.
En l’an 1371 de l’Hégire, il fut appelé pour enseigner dans les instituts d’éducation et les universités de Riyadh. Alors, il partit à Médine et alla enseigner dans l’université Islamique.
SES ÉCRITS
Il est l’auteur de quelques livres, plus d’une disaine, parmi lesquels il y a :
1. Adwâoul-Bayân fî Tafsîril-Qurân bil-Qurân (a été imprimé). C’est son oeuvre la plus volumineuse en matière de Tafsîr du Coran.
2. Al-Mudhakkirah fî Usool-il-Fiqh (un court traité sur les principes de Fiqh), a été imprimé.
3. Adab Al-Bahath wal-Munâzara (Convenances pour la recherche et le débat), a été imprimé
LES ÉLOGES À SON SUJET Al-Outhaymine a étudié chez lui lorsqu'il était à l'institut et dit : "Nous étions étudiants dans l'institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais tu te serais dit : "Celui-là, c'est un bédouin parmi les nomades, et il n'a aucune science et ne fait pas attention à sa personne !" Lorsqu'on l'a vu, on l'a méprisé et je me suis souvenu de Cheick Abdou-Rahman As-Sa'adi en me disant : "Je l'ai laissé et me suis assis devant ce bédouin !" Mais lorsqu'il a commencé son cours, on a vu beaucoup de sciences sortir de lui et nous avons su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde"
SON DÉCÈS
Le Cheikh décéda dans la matinée du Jeudi 17 du mois de Zouul-Hidjah en l’an 1393 de l’Hégire (11 Janvier 1974). Sa mort a eu lieu à la Mecque lors de son retour du Hadj. Il a été enterré dans le cimetière de Mi’alâ et la prière funéraire a eu lieu, le même jour, à la Ka’bah après la prière du Zouhr. Le cheikh Abdul-Azîz Ibn Abdillah Ibn Bâz pria sur lui, ainsi que tous les autres musulmans alors présents, qu’Allah lui fasse miséricorde.
LIEU DE RÉVÉLATION:
La Mecque: c'est la dernière Sourate qui fut révélée à la Mecque.
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION:
Elle fut révélée après la Sourate al-Ankabût (sourate 29)
hapelet
Le Coran, source de la sagesse
Allah parle dans le saint Coran de ceux à qui II accorde la sagesse. D'après Sa parole, on voit que la principale source de sagesse réside dans Sa crainte: Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. (Al Anfal, 29) La pierre de touche de la crainte d'Allah consiste tout d'abord en la reconnaissance des attributs d'Allah et du Jour du jugement. Allah n'accorde à l'homme le sens de discerner entre la vérité et l'erreur que si celui-ci Le craint. Cet état de compréhension est en fait, le résultat naturel d'un adoucissement du cœur dû à la crainte d'Allah: Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l'entendre); puis leurs peaux et leurs cœurs s'apaisent au rappel d'Allah. Voilà le [livre] guide d'Allah par lequel II guide qui II veut. Mais quiconque Allah égare n'a point de guide. (Az Zoumar, 23) L'homme devrait toujours s'efforcer d'augmenter la crainte de son Seigneur. Dans cette optique, il devrait prier, méditer sur Sa force, Sa puissance et Son châtiment, et essayer d'avoir une meilleure compréhension de Lui (de Ses qualités). Craignez Allah, donc autant que vous pouvez, écoutez, obéissez et faites largesses. Ce sera un bien pour vous. Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent. (At Taghaboun, 16) Le fait de pouvoir distinguer entre l'erreur et la vérité est l'indication de la sagesse de quelqu'un. Une telle personne sera certainement dotée de la capacité d'entendement. Ce don de compréhension est appelé (perspicacité) ou "vision" dans le saint Coran. Etymologiquement, en arabe, l'origine du mot basirah (perspicacité) est "voir". Pourtant, il y a une grande
NOMBRE DE VERSETS:
36 versets
LES MÉRITES DE SA LECTURE:
Quiconque lit cette Sourate, Allah l'abreuvera du nectar cacheté le Jour de la Résurrection.
différence entre ce terme et l'action normale de voir. Une personne dépourvue de perspicacité est décrite comme quelqu'un dont le cœur et l'esprit sont recouverts (d'un voile) sinon, il pourrait comprendre le saint Coran. Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas: et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran, tu évoques ton Seigneur l'Unique, ils tournent le dos par répulsion. (Al Isra', 46) Le terme "comprendre" dans le verset ci-dessus possède une grande signification. Dans de nombreux autres versets, le manque d'entendement de la plupart des gens est également mentionné. Ce qui revient à dire qu'au pur sens physique, les mécréants perçoivent (en d'autres mots, entendent) ce que leurs disent les croyants, mais ne saisissent pourtant pas la valeur et le contenu du message. Leur état ressemble à celui de l'ébriété, de la perte de conscience et demeure un phénomène métaphysique. Allah nous en parle comme "d'un voile qui recouvre leurs cœurs": Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant ce que ses deux mains ont commis? Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais ils ne pourront donc se guider. (Al Kahf, 57) Les mécréants, de temps à autre, confessent leur profonde incapacité à saisir la religion qui leur est communiquée. Cela est évident dans ce verset où le peuple de Madian ose dire à Shouaïb: "Nous ne comprenons pas grand chose à ce que tu dis; et vraiment nous te considérons comme un faible parmi nous. Si ce n'est ton clan, nous t'aurions certainement lapidé. Et rien ne nous empêche de t'atteindre." (Houd, 91) Nul homme dépourvu d'entendement ne peut être guidé dans la voie droite,
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE:
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE:
Quiconque se voit en train de lire cette Sourate en rêve, sera équitable avec tout le monde.
El Hadj Imam Méité Al Imam mei imam @ yahoo.fr
excepté par la volonté d'Allah. Allah déclare dans le verset suivant: Et il en est parmi eux qui te prêtent l'oreille. Est-ce toi qui fait entendre les sourds, même s'ils sont incapables de comprendre. Et il en est parmi eux qui te regardent. Est-ce toi qui peux guider les aveugles, même s'ils ne voient pas? (You-nous, 42-43)
En conséquence, ceux qui acceptent la foi sont gratifiés de sagesse et de perspicacité. Ils se doivent "d'appeler à Allah avec clairvoyance". Dis: "Voici ma voie, j'appelle les gens à Allah, avec clairvoyance, moi et ceux qui me suivent. Gloire à Allah! Et je ne suis point du nombre des associateurs." (Youssouf, 108)
Certes, il vous est parvenu des preuves évidentes, de la part de votre Seigneur. Donc, quiconque voit clair, c'est en sa faveur; et quiconque reste aveugle, c'est à son détriment, car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde. (Al An'am, 104)
Etant dépourvus de perspicacité et de sagesse, les mécréants prétextent leur propre intérêt pour fuir tout effort dans le sentier d'Allah. Malheureusement, par une telle attitude, ils se préparent à être jetés pour l'éternité dans le Feu: Ceux qui ont été laissés à l'arrière se sont réjouis de pouvoir rester chez eux à l'arrière du Messager d'Allah, ils ont répugné à lutter par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d'Allah, et ont dit: "Ne partez pas au combat pendant cette chaleur!" Dis: "Le feu de l'Enfer est plus intense en chaleur." S'ils comprenaient! (At Tawbah, 81)
Et lorsqu'une sourate est révélée: "Croyez en Allah et luttez en compagnie de Son Messager", les gens qui ont tous les moyens (de combattre) parmi eux te demandent de les dispenser (du combat) et disent: "Laissez-nous avec ceux qui restent." Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l'arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. (At Tawbah, 86-87).
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Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 -duAraba27au Tarata 03 Chaabane 1432 H
ourate de la semaine
Abou Ismaël
SOURATOU-T-TAHRIM N°66-L’INTERDICTION (SUITE)
estions - Réponses Ismaël
TRANSCRIPTION 5 À 6
TRADUCTION 5 À 6
V.5: Asa Rabbouhou Ine _allaqakounna Ane Youbdila-hou Azwâjane Khayrane Minkounna Mouslimâtine Mou’ouminâtine Qânitâtine Tâ’ibâtine âbidâtine Sâ-Lâtine Thayyibâtine Wa Abkârane
V.5: S'ils vous répudie, il se peut que le Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.
V.6: Yâ Ayyouhâl-Ladhîna âmanoû Qoû Anfousakoum Wa Ahlîkoum Nârane Waqoûdouhâ -n-Nâ-sou Wal-hijâratou Alayhâ Malâ-ikatoun Ghilâzoun chidâdoun Lâ Yaaçouna Allâha Mâ Amarahoum Wa Yaf aloûna Mâ You'oumaroûna
V.6: Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne.
(à suivre )
e Saviez-vous
Abou Ismaël
Le prieur doit-il réciter les sourates et les versets selon l’ordre de leur succession dans le Coran.
Louange à Allah.
La lecture de ce qui suit (normalement) avant ce qui précède (normalement) du Coran est appelée « tankis » (inversion). Elle comporte plusieurs aspects : l’inversion des lettres, l’inversion des mots, l’inversion des versets et l’inversion des sourates.
Quant à l’inversion des lettres, elle consiste à alterner l’ordre des lettres d’un mot de façon à mettre la dernière avant la première. Pour le mot « rabb » par exemple, on dirait « barr ». Ceci est indiscutablement interdit et il entraîne la nullité de la prière car il revient à changer l’ordre dans lequel Allah a établi le Coran. En outre, il aboutit le plus souvent à une considérable modification du sens. » Voir ash-Sharh al-moumti’ d’Ibn Outhaymine, 3/110. Quant à l’inversion des mots, elle consiste à changer l’ordre de succession des mots en plaçant un mot avant un autre qui doit le précéder, en disant par exemple : « l’Unique Allah II dis « au lieu de « Dis II est Allah l’Unique ». Cette pratique est aussi indiscutablement interdite parce qu’elle aboutit au changement de l’ordre dans lequel Allah a établi Ses propos. Voir ash-Sharh al-moumti .
Quant à l’inversion des versets, elle consiste à lire un verset avant celui qui le précède. C’est-à-dire par exemple : réciter le verset n° 3 après avoir récité le verset n° 4 de la sourate 114. A ce propos, al-Qadi lyad (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il n’ y a aucune divergence sur le fait que l’agencement des versets a été fixé tel qu’il est actuellement dans le Coran par Allah le Très Haut. C’est aussi dans cet état que la Umma l’a reçu de son prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Extrait du commentaire d’An-nawawi). C’est aussi ce que dit Ibn al-Arabi selon al-Fateh.
Cheikh Ibn Outhaymine dit : « l’inversion des versets est aussi interdite selon l’avis le plus plausible, car l’agencement fait l’objet d’un arrêt définitif. Ce qui signifie que cela traduit l’ordre du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui). Voir ash-Sharh al-Moumti .
Quant à l’inversion des sourates qui consiste à lire une sourate avant celle qui la précède, par exemple, la sourate 3 avant la sourate 2, son statut a fait l’objet des avis que voici :
- les ulémas qui soutiennent que l’agencement des sourates n’a
pas fait l’objet d’un arrêt définitif n’y trouvent aucun inconvénient ; - ceux qui pensent que ledit agencement a été définitivement arrêté et que le consensus des Compagnons est une référence en la matière, ne l’autorisent pas. L’avis juste est que l’agencement des sourates n’a pas été l’objet d’un arrêté définitif car il ne repose que sur l’opinion de certains Compagnons et qu’il n’y a pas eu de consensus au sein des Compagnons sur la question puisque le Coran d’Abd Allah Ibn Massoud comportait un agencement différent (de celui que nous connaissons).
(À suivre)
(Source : Cheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
DATES IMPORTANTES
Q1 : Les Arabes connaissaient-ils Allah avant la mission prophétique ?
R1 : Louange à Allah. Vous devriez savoir que les sociétés arabes anté-islamique ne professaient pas l’athéisme fondé sur la négation de l’existence d’Allah, et n’ignoraient pas l’existence d’un Maître créateur pourvoyeur de subsistances. Au contraire, ils connaissaient bien cela et conservaient des vestiges de la religion d’Abraham et entretenaient des relations avec les Juifs et les Chrétiens.
Leur problème consistait dans le fait qu’ils n’esseulaient pas Allah dans la pratique du culte qui doit Lui être rendu exclusivement, sans associé. Ils adoraient d’autres divinités à côté d’Allah pas que ces divinités incarnassent le Maître créateur et pourvoyeur de subsistance, mais parce qu’elles servaient d’intermédiaires entre eux-mêmes et Allah et pouvaient les rapprocher de Celui-ci. C’est pourquoi, Allah dit : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah ». Ce qui indique qu’ils reconnaissaient qu’AI-lah est le créateur. Dans un autre verset, le Transcendant dit : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah » De nombreux autres versets révèlent leur adhésion à l’unicité d’Allah dans Ses actes (et sa souveraineté). Leur association touchait la divinité (le fait de Lui consacrer le culte) comme l’affirme le Très Haut, le Transcendant : « ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent): "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage d'Allah". » (Coran, S.39 :V.3 ). C’est-à-dire qu’ils disaient : nous ne les adorons qu’afin qu’elles nous rapprochent d’Allah.
(Source: Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
faut-il faire? Peuvent-ils se marier?
estez vos connaissances
1/A partir de quel nombre de personnes, une prière est-elle dite de groupe ?
2/ Dans le mois de Radjab, un évènement a marqué la vie du Prophète Muhammad (saw), lequel?
3/ Que signifie le terme arabe « Isrâ » ?
4/ Le mois de Radjab a-t-il le statut de mois sacré ?
5/ Qui a déclaré véridique l’ascension et le voyage nocturne du Prophète (PSL) pendant que les polythéistes ont traité cela de mensonge ?
La réponse dans le n° 295
Hadiths de la semaine Ab°“
Ismaël
Abou Horeyra Abd-er-Rahman Ibn Çakhr (r.a) a dit : J'ai entendu l'Envoyé de Dieu (s.a.w.) dire :
« Ce que je vous ai défendu de faire évitez-le, et ce que je vous ai ordonné, accomplissez-le dans la mesure où cela vous est possible. Ceux qui vous ont précédé ont péri seulement par l'abondance de leurs questions et leurs divergences d'opinions à l'égard de leurs Prophètes ». (Nawawi)
DEBUT DU RAMADAN : 1 er Août 2011 - 1 er Ramadan 1432H
NUIT DU DESTIN : Nuit 26/27 Août 2011 26/27 Ramadan 1432H
AID EL FITR (Fête du
Ramadan): 31 Août 2011 -1er Chawal 1432H
PÈLERINAGE 2011
Période de Départ pour l’Arabie Saoudite: Du 15 au 22 octobre 2011
Période de Départ de la
Mecque à Mina : 5 Novembre 2011 Station d’Arafat : 6
Novembre 2011 - 9 Zoul Hija
1432H
AID AL ADHA (TABASKI) : 7 Novembre 2011 - 10 Zoul Hija 1432H
SÉJOUR DE MINA : 8-9-10
novembre 2011
Retour de l’Arabie Saoudite : 15 au 22 Novembre 2011
Q 2: Elle veut épouser un homme qu'elle aime,mais qui a déjà eu des relations adultérines avec sa mère.
J'ai une amie qui voudrait épouser un homme qu'elle aime beaucoup. Le problème est que cet homme avait eu un jour des relations sexuelles illicites avec sa mère alors mariée et mère de trois enfants. C'était une erreur commise à un moment d'inadvertance. La question est : que
R2: Louanges à Allah
Une divergence de vues opposent les ulémas à propos d'un homme qui a eu des relations adultérines avec une femme pour savoir s'il peut épouser la fille de l'intéressée ou pas. Il y a deux avis sur le sujet: 1/les hanafites et les hanbalites soutiennent que cela (ce mariage) n'est pas permis. Ils assimilent les relations sexuelles illicites aux relations sexuelles licites à cet égard.
2/Les malékites et les chafiites disent qu'un tel mariage est permis. Ibn Qudama ( Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « les relations sexuelles illicites ont les mêmes effets légaux que les relations licites» Il entend par là qu'elles entraînent l'interdiction de tout lien matrimonial (interdiction de tout mariage) avec la fille de la femme en question. Si on a eu de telles relations avec une femme, elle devient interdite de mariage au père de son partenaire sexuel et à son fils comme le deviennent la mère et la fille de la femme avec laquelle on a de tels rapports. Cet avis a été rapporté d'Imran ibn Houssein. C'est l'avis de Hassan, de Ataa, de Tawous, etc. et des partisans de l'opinion personnelle. Ibn Abbas a rapporté que les relations sexuelles illicites n'entraînent pas une prohibition matrimoniale (interdiction de mariage). C'est l'avis de Said ibn al-Moussayyib, de Yahya ibn Ya'mour, etc.» (Cf. al-Moughni ). Mais l'avis le mieux argumenté est celui des malékites et chafiites selon lequel les rapports prohibés ne fondent pas une prohibition matrimoniale.
Pourtant, nous ne conseillons pas un tel mariage pour deux raisons. La première est de prendre la précaution de tenir compte de l'avis contraire défendu par un grand nombre d'ulémas selon lequel cette union est interdite. Cet avis est celui de l'école hanafite ... Le second est qu’épouser une telle femme amène l’époux à s'approcher de sa mère. Et il est à craindre que cela lui rappelle l'acte qu'il avait commis ou l'incite à récidiver ou devient une source de tentation pour la mère. Nous demandons à Allah la sécurité.
Allah le sait mieux.
lossaire
Abou Ismaël
le terme Witr”
Ce mot veut dire impair.Ce nom est aussi attribué à la Prière sur-érogatoire (facultative) célébrée après la prière obligatoire de "Icha" (célébrée deux heures après le coucher du soleil) et qui suit la prière surérogatoire appelée "Chaf". Cette prière comporte un nombre impair de rakaates (par exemple 1, 3, 5, ...).
ua de la semaine Abou lsmaël
Douas à dire en rendant visiteà un malade
On dit d’abord: " Lâ baa-sa, tahoûroun ine châ'a- l-lâhou.
(Qu’il n’y ait) pas de mal, que cela soit pour toi une purification (de tes péchés) si Allah le veut." Puis on ajoute: As-alou- l-lâha-l-hazîma, rabba-l-archi-l-azîmi, ane yachfiyaka. "Je prie Allah le Très Grand, Seigneur du Trône immense de te guérir [sept fois]."
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Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 - du Araba 27 au Tarata 03 Chaabane 1432 H
IE DE LA COMMUNAUTE
KOUMASSI
OPÉRATION DE DON DE SANG
Les scouts musulmans s’engagent dans le processus de la réconciliation en Côte d’Ivoire
Le dimanche 29 mai 2011, les scouts musulmans de Côte d’Ivoire ont organisé une cérémonie dans le but de participer à l’opération de don de sang en vue de sauver des vies humaines. C’était au Centre Islamique Aç-Habul-Kahaf sis à la zone industrielle de Koumassi.
Outre ces nombreux actes de soutien moral, matériel et financier au profit des citoyens ivoiriens en général et de la communauté musulmane en particulier, les scouts musulmans de Côte d’Ivoire ont su s’inscrire encore une fois dans cet élan national d’opération de don de sang. Cette initiative a vu le jour à la suite de la réalité de la crise post-électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire. Et cette situation a plongé le pays dans une tragédie sans nulle pareille dans sa jeune histoire. C’est pour cela, dans le souci d’accompa-
Les scouts musulmanes ont remercié les participants qui ont répondu massivement à leur appel
gner l’effort de reconstruction tant souhaité par l’Etat que les scouts musulmans ont voulu passer sans aucun doute par un esprit de sacrifice. Mais, cela ne saurait être possible que par la volonté manifeste de dépassement de soi. C’est d’ailleurs l’occasion pour eux de démontrer aussi leur sens de solidarité dans une éventuelle réussite du processus de la réconciliation nationale. La ponctualité étant de coutume pour eux, la cérémonie a commencé à 08 heures précise tel que cela avait été indiqué au départ. Suite à l’installation des invités et à la bénédiction d’ouverture, le représentant du bureau national des scouts musulmans de Côte d’Ivoire, M. FOFANA B (Commissaire national au programme) a adressé ses mots de remerciement et de profonde gratitude à tous ceux qui malgré leurs calendriers assez chargés, ont accepté de participer à leur cérémonie. Poursuivant, il a indiqué que les scouts musulmans sont soucieux du développement du pays sur tous les plans. Le système d’éducation et de formation étant un volet important pour développer le pays, les scouts musulmans de Côte d’Ivoire
n’ont pas manqué d’apporter leurs soutiens à chaque fois qu’ils en ont eu des opportunités de participer. Selon lui, le savoir vivre ensemble doit être la priorité de tous les ivoiriens et habitants de la Côte d’Ivoire. Pour conclure, il a encouragé les populations à les accompagner dans les opérations de don de sang qui est un acte de solidarité et d’amour pour sa patrie. Prenant la parole, le représentant du Maire de la commune de Koumassi a exprimé ses reconnaissances et ses mots de courage face à cette bonne initiative des scouts musulmans. Il a ensuite incité les membres des autres corporations à suivre cet exemple en vue de permettre aux autorités politiques et administratives de relever l’important défi qui les attend. Avant de mettre un terme à son intervention, il a rassuré les scouts musulmans que le Maire de Koumassi leur apportera soutien et réconfort à chaque fois qu’il sera sollicité. Suite à la visite du dispositif de l’opération de don de sang et la doua finale, la cérmonie a pris fin.
Koulibaly Y Khayder
COCODY
SOUTENANCE DE THÈSE EN SCIENCES DE L’EDUCATION
INVITATION
Mme Binaté Kanon Luciane Aicha décrypte la violence à l’école
La violence est une composante de l’école ivoirienne depuis 1990, début de l’ère de la Démocratie multipartite en Côte d’Ivoire avec son corollaire notamment le syndicalisme en milieux scolaire et universitaire.
C’est pour éclairer ce phénomène récurrent que madame Binaté Kanon Luciane Aicha a réfléchi dans le cadre de sa thèse en Sciences de l’Education sur le thème de la violence dans les écoles secondaires..
Pour soutenir cette thèse qui s’est déroulée le samedi 28 février 2011 à l’Amphithéâtre Mamadou koulibaly de l’Ecole Supérieure d’Abidjan, l’impétrante avait en face d’elle, un panel d’universitaires prestigieux notamment ; les professeurs Konaté Yacouba, président du jury, entouré pour la circonstance par ses collègues les professeurs Fadiga Kan-vally; Alain Cissoko, Koudou Opadou et le Docteur Joseph Azo, tous éminents spécialistes dans divers domaines d’enseignements qui touchent plus ou moins le domaine de l’éducation.
Au cours de cette soutenance de thèse qui a duré plus de deux heures d’horloge, madame Binaté kanon Luciane Aicha, s’est appesantie sur les causes et les conséquences de ce phénomène de violence qui infeste le milieu scolaire à travers tout le pays et notamment à Abidjan au niveau des lycées et collèges. Elle a mis l’accent sur l’environnement général de l’école influencé par le cadre politique, l’environnement proche de l’école, le cadre familial, les mouvements scolaires et estudiantins etc.
Au cours de cette soutenance les
Mme Binaté Kanon Luciane lors de la remise du Diplôme
questions ont porté sur la problématique du syndicalisme en milieu scolaire alors que ce concept doit s’exercer dans le monde du travail, l’impact de la FESCI sur l’administration et le fonctionnement de l’école, l’impact du système politique sur I’ école depuis 1990, l’échec de l’école actuelle en tant que cadre de réussite sociale, l’inefficacité des associations de parents d’élèves, l’influence négative des médias, etc.
Pour avoir répondu à l’ensemble de ces préoccupations avec brio,
COIN DU BONHEUR
Le fils de Koné Idriss Koudouss, président du conseil National Islamique (CNI) Koné Mohamed El Maky se marie, in’chAllah.
Date : jeudi 30 juin 2011
Lieu : a la moquée DAROU SALAM ( Yopougon Sogefiha solic 1 au terminus du bus 47)
Heure : 09 h 30mn
VOUS ÊTES TOUS COORDIALEMENT INVITÉS
ANNONCE
madame Binaté Kanon Luciane Aicha, épouse de l’imam Binaté du Plateau Dokui, s’est vue décerner la mention très honorable par le jury devant un parterre de personnalités politiques et du monde de l’Education parmi lesquelles le Docteur Issa Malick, le Professeur Tapé Gozé, Directeur de l’Ecole Normale Supérieures, un parterre d’imams avec à leur tête le doyen des imams Abba CISSE.
Kemebrama@hotmail.com
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Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 -Araba 20 au Tarata 26 Rajab 1432 H
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CÉRÉMONIE DE RECONNAISSANCE EN SITUATION POST-CRISE
Les imams et les fidèles musulmans remercient nieu
RMERAGOLF
Le samedi 18 juin 2011, de 09 heures à 13 heures, le COSIM-COCODY, en collaboration avec le collectif des Communautés Musulmanes de Cocody ont organisé une journée de prière et de reconnaissance à ALLAH, pour avoir mené à bien la fin de la situation post-crise. C’était à la grande Mosquée de la Riviera Golf en présence de nombreux fidèles.
Pour la énième fois, les guides religieux ont décidé de réitérer à nouveau leur reconnaissance au Créateur des Cieux et de l’Univers. Pour leur avoir permis d’échapper le pire durant la situation de crise post-électorale. Cette initiative visant à prouver leur degré de FOI, vient à point nommé pour inviter les fidèles musulmans à être constant dans les actes d’adoration vis-à-vis de leur entourage et vis-à-vis de Dieu. Suite à la bénédiction d’ouverture aux environs de 09 heures 10 minutes juste après l’installation des invités de marque, une séance de lecture collective et intégrale du Saint Coran a été effectuée en mémoire de tous les disparus pendant la période de
L’imam TRAORE Mamadou a fait la doua d’ouverture pour le bonheur du public
crise. Ensemble, ils ont adressé leurs vœux de protection constante et de fidélité envers Dieu au profit de tous les ivoiriens en général et des musulmans en particulier, à la
fin de la situation post-crise qu’à connue la Côte d’Ivoire. A cette occasion, plus d’une cinquantaine d’imams en provenance des différents quartiers de la ville
d’Abidjan étaient présents pour montrer la délicatesse de l’organisation d’une telle cérémonie. Deux heures plus tard, la séance de zikrs a suivi. Il a été recommandé aux fidèles musulmans de réciter (100 fois) « Astagfiroullah ». Ensuite, (100 fois) la salat sur Prophète (saw) suivie de (1555 fois) le début de la sourate fathia à savoir « Al hamdoulillah ». Enfin, l’assistance a récité d’abord (100 fois) « Allahou akbar » avant de clôturer la séance de zikrs par la salat sur le Prophète (saw) (100 fois). Avant de mettre un terme à la rencontre, un entretien de 30 minutes sur le thème « Les conduites à tenir en guise de reconnaissance envers Dieu » a été effectué par l’imam SORO Vamara. Celui-ci a recommandé aux musulmans d’être humble envers Dieu et envers leur prochain. « Et l’esprit du pardon devrait habité tous malgré ce qui c’est passé », a-t-il conseillé. Pour ce faire, il faudrait multiplier les prières nocturnes et jeûner beaucoup afin que la paix puisse habité les cœurs. En outre, il a invité l’auditoire à rester constant dans le strict respect des prescriptions divines en ayant un comportement exemplaire. Poursuivant, il a enseigné que l’être humain serait soumis en général à deux types d’épreuves à savoir d’une part, une épreuve douce qui pourrait se traduire par la richesse, la sérénité ou la quiétude et d’autre
part, une épreuve dure dont les signes sont la pauvreté, la peur ou bien la famine. Eu égard à ces deux principaux types d’épreuve auxquelles est soumis l’Homme, il a proposé quelques postures ou dispositions à prendre. C’est en effet, l’attitude d’humilité, s’engager à obtenir l’abondance spirituelle, matérielle conformément aux actes de prescription divine. Selon lui, la reconnaissance est un acte méritoire dans la pratique constance du culte, la prière, le jeûne, la lecture coranique et les zikrs. Pour terminer, le guide conférencier s’est exprimé en ces propos « Si Dieu vous libère des difficultés, il faut jeûner » et a incité l’assistance à souvent joindre l’utile à l’agréable dans un cadre sain. Les imams Sékou SYLLA, Aboubakar SAMASSI, BINATE et Bachir OUATTARA ont procédé à la séance de bénédictions finales. Pour clore la cérémonie, El Hadj Abou FOFANA a indiqué que les Ministres Sidiki KONATE et ABDALLAH Mabri Toikeusse ont remis aux lecteurs du Coran chacun la somme de 250.000 francs CFA en plus des quêtes reçues de l’assistance. Il a été aussi porté à la connaissance des fidèles qu’un important don de soixante-quatre kilogrammes de riz et un bœuf a été offert aux imams.
Koulibaly Y Khayder
REACTION DES PARTICIPENTS
EL HADJ ABDALLAH MABRI TOIKEUSSE
(Ministre du Plan et du Développement)
« Le développement passant aussi par le changement de mentalité, je suis heureux de voir les imams s’y impliqués »
C’est un moment de reconnaissance au Créateur des cieux et de la terre qui nous a épargné des évènements malheureux de la situation postélectorale. Car, les fidèles musulmans ont fait preuve de pardon et d’humilité malgré tout ce qu’ils ont subi. Mais, en même temps, nous ne pouvons pas oublier tous nos disparus et nous nous inclinons sur leurs mémoires et prions pour eux afin qu’ils aient le paradis. L’entretien que nous venons d’écouter permettra à l’auditoire de savoir quelles conduites adoptées pour ne plus basculer dans les actes de désobéissance envers Dieu. Le développement doit aussi passer par le changement de mentalité. Je suis
heureux de voir les guides religieux s’engager dans le processus de développement et de réconciliation. Nous, en tant que musulmans et personnalités politiques, devons encourager ce genre d’initiative qui donne l’espoir à la Côte d’Ivoire d’arriver à une réconciliation vraie et définitive pour le bonheur des citoyens.
EL HADJ SIDIKI KONATE
(Ministre de T Artisanat et de la Promotion des PME )
« Tout cela est important pour nous homme politique en vue de créer un cadre de sensibilisation des citoyens ivoiriens avant d’aller effectivement
à la réconciliation. »
Nous sommes contents de participer à cette cérémonie. L’acte de reconnaissance envers Dieu n’est pas vain car cela est toujours méritoire. Ce qui m’a aussi impressionné, c’est l’engagement et
la volonté de nos guides religieux et nos fidèles musulmans à s’inscrire dans le processus de réconciliation nationale en organisant à l’occasion, un entretien pour demander aux fidèles d’être humble, pardonner, prier beaucoup et être surtout généreux envers l’entourage. Tout cela est important pour nous homme politique en vue de créer un cadre de sensibilisation des citoyens ivoiriens avant d’aller effectivement à la réconciliation. Nous espérons qu’au sortir d’ici, l’auditoire appliquera les conseils des imams.
LE MINISTRE SALIOU TOURE
Recteur de l’Université de Grand Bassam
« Cette initiative invite les fidèles musulmans à être constant dans le choix qu’ils ont opéré après la situation post-crise à savoir le pardon, l’humilité et l’amour de l’autre »
Je sors de cette cérémonie en étant satisfait. Il convient pour nous fidèles d’apprendre davantage auprès de nos guides religieux les valeurs et
vertus qui caractérisent le musulman dans son environnement. Surtout, cette initiative invite les fidèles musulmans à être constant dans le choix qu’ils ont opéré après la situation post-crise à savoir le pardon, l’humilité et l’amour de l’autre pour créer un cadre agréable au processus de la réconciliation des ivoiriens. Il importe pour nous d’être en phase avec les conduites à tenir en guise de la reconnaissance envers Dieu. Que Dieu nous assiste dans nos actes et dans la FOI.
M. VAZOUMANA TOURE (Ex Consul Général de Côte d’Ivoire à Djeddah)
« Les musulmans doivent impérativement apprendre après la situation postcrise que nous venons de connaître, le Vivre
Ensemble. »
La rencontre par rapport à cet objectif est opportune pour nous. Car, les musulmans doivent impérativement apprendre après la situation postcrise que nous venons de connaître, le Vivre Ensemble. Gage d’un retour définitif à une paix durable. Les
initiatives visant à encourager les musulmans à aller à la réconciliation nationale sont à apprécier favorablement. Pour vivre ensemble, il faut pardonner, rester humble vis-à-vis de son prochain tel que cela nous a été enseigné par les imams.
BAMBAISMAËL
(Imam Adjoint de la Mosquée des Deux-Plateaux Aghien)
« Il faudrait que les fidèles musulmans soient constant dans les actes envers Dieu. »
Nous sommes heureux de voir que les fidèles ont exprimé leur sentiment de joie à l’occasion de cette cérémonie. Notre objectif, en créant ce cadre d’enseignement et de sensibilisation, a été atteint. Maintenant, il faudrait que les fidèles musulmans soient constant dans les actes envers Dieu. Si nous avons été sauvés des situations de la crise postélectorale, nous devons être aussi reconnaissant envers Dieu. Nous n’oublions pas aussi tous les victimes de situation de crise en Côte d’Ivoire. Que Dieu leur accorde le Paradis.
Recueillis par Koulibaly Y Khayder
Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 - du Araba 27 au Tarata 03 Chaabane 1432 H |
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INTERVIEW AVEC...
HADJA KONE ALIMATA ÉPOUSE BAKAYOKO
(RESPONSABLE DU FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL DE LA CÔTE D’IVOIRE) :
“C’est la grâce d’Allah qui nous permet d’émerger et non nos valeurs ”
Hadja KONE Alimata épouse BAKAYOKO a beaucoup de cordes en son arc si bien qu’il nous a paru nécessaire de vous le faire savoir. Dans cette interview ci-dessous, nos échanges nous ont permis d’en savoir plus sur cette dame discrète, mais efficace.
Hadja, quand on se réfère à votre CV, on se rend compte que vous êtes une dame engagée. Cependant, cet engagement est tel qu’on se demande si Tout cela n’est pas de trop pour une femme?
Je ne pense pas que cela fasse trop parce que ce sont des expériences qu’il faut partager .et ma raison d’être c’est d’aider les prochains. Dans ce sens donc,en plus du travail professionnel Je m’engage pour le bien-être des autres et c’est ce qui explique ma présence dans de nombreuses structures .Par exemple, avec s le SOROPTIMIST, ce sont les femmes et les jeunes filles qui sont notre public cible. Dans la micro finance comme vous le savez, il s’agit d’aider les plus pauvres. Mais même au niveau du Fonds de l’Environnement Mondial, il y a des activités qui sont dirigées vers les plus pauvres. Donc, c’est pour toutes ces raisons que je me suis engagée. C’est beaucoup prenant mais j'arrive à m’organiser. Je n’ai ni samedi ni dimanche mais j’avoue que ma tâche est facilitée par le fait que mon époux et ma fille vivent à l’extérieur du pays, .l’un par rapport à ses fonctions, et l’autre par rapport à ses études.
Quel est votre secret pour vous organiser devant ce programme hyper chargé?
Je suis de l’école américaine qui m’a fait bénéficier du sens de l’organisation. Le secret, c’est de prendre un agenda et de noter tout ce qu’on a à faire au cours d’une joumée.et arriver à le respecter.avec un peu de rigueur.
Tout ce que vous faites n’agit-il pas sur vous en tant que femme dans une société où les Hommes commandent?
Je ne sais pas si cela a un effet. Mais je signale que pour les filles de ma génération, nous n’étions pas nombreuses. Donc, nous avions comme compagnons les garçons. Et ceux-ci ont toujours été comme des frères. Ce qui fait que quand je suis dans un milieu d’hommes, je n’ai pas de complexe .et très souvent, je me retrouve seul devant les hommes .dans le cadre de mes fonctions.
Pensez-vous qu’il y a des postes que les femmes ne peuvent pas occuper? En d’autres termes, est-ce que vous pensez que le genre est déterminant pour certains postes?
Je ne le pense pas! La féminité n’est pas une entrave à l’exercice de postes de responsabilité Au contraire! La femme quand elle s’y met, elle fait bien! Comme vous pouvez le constater, de par le monde, il y a des femmes qui occupent de hauts postes de responsabilité en tant que : présidentes, ministres PDG. Même au niveau de la religion, elles émergent. Dans ce sens, on a des femmes pasteurs chez les Chrétiens protestants. C’est vrai, nous sommes Musulmans mais même à ce niveau,
Hadja KONE Alimata épouse BAKAYOKO (responsable DU Fonds pour l’environnement Mondial de la côte d’Ivoire) :
nous avons des responsables religieuses. Pour dire donc qu’il y a des femmes à tous les niveaux. C’est vrai que souvent, elles souffrent de discriminations .Et pour cela, nous les femmes, nous devons fournir plus d’efforts pour atteindre certains postes de responsabilité .C’est une vérité, on n’y peut rien. Mais, ce que je retiens, c’est que la femme est apte à exercer tous les métiers qu’elle peut exercer
Toutes vos fonctions vous permettent-ils de vous adonner aux tâches dévolues à la gente féminine telle que la cuisine?
Demandez à ceux qui me connaissent. En américain, on dirait que je suis une «Cook!»C’est un chef (en matière de cuisine), un véritable cordon bleu! Quand il s’agit d’être féminine, je suis féminine ! Nous avons été formées mes amies et moi, en cela par nos mamans. Nous quittions l’école à Treichville et après nous pilions le foutou. Et préparions les autres mets. Nous faisons la lessive. Nous nous occupions de nos petits frères, etc. En un mot, nous avons été préparées à toutes les tâches réservées aux femmes. Cependant, rentrer aujourd’hui à la cuisine à cet âge là est plus compliqué. Je le fais vraiment quand mon époux est là ou bien quand il y a des invités. Sinon, je n’ai pas le temps de rentrer à la cuisine.
Pourquoi vous vous occupez tant des femmes?
Toutes les femmes n’ont pas eu la chance que nous avons eue. Nous nous avons été à l’école. Sans être riche, j’avais mon grand père paternel qui était militaire. A l’époque coloniale, un militaire était un petit lettré tout de même! Mon grand père maternel était l’un des responsables des douanes de la Côte d’Ivoire. Par conséquent, nous avons eu la chance d’aller à l’école et de bénéficier de formation et devenir ce que nous sommes aujourd’hui. Il faut dire, en plus, que le développement qui passe par les femmes est beaucoup
plus durable, car elles sont consciencieuses, travailleuses et en plus de leurs activités féminines, beaucoup de femmes sont chefs de familles. Je ne le dis pas en ce sens qu’elles commandent leurs maris. Mais elles le sont du fait que de par leurs activités, elles arrivent à nourrir la famille, à prendre en charge les frais de scolarité des enfants etc. pour aider leurs maris. De surcroît dans les régions du Nord, jusqu’aujourd’hui, dans beaucoup de familles, la jeune fille n’est pas faite pour aller à l’école. J’ai découvert cette réalité très tôt en me rendant dans mon village Séguelon dans le département d’Odienné. Je concède que je n’aimais pas aller au village. Née à Treichville, j’ai grandi dans ce quartier. Je ne partais pas au village. Mon papa insistait toujours pour que j’y aille. Je faisais des palabres .Mais quand j’ai commencé à y aller et grâce à mes activités professionnelles, j’ai compris qu’il fallait nous investir. C’est justement pour toutes ces raisons que j’ai intégré le Soroptimist, une ONG au service des femmes et des jeunes filles.
Vous qui avez vécu dans une civilisation occidentale, que pouvez-vous dire de la tenue vestimentaire des jeunes filles?
Je ne sais quoi dire tant leurs tenues sont exagérément indécentes. En effet, les tenues de nos enfants en général et de nos jeunes filles en particulier laissent à désirer. C’est parfois scandaleux surtout pour les jeunes filles qui se promènent entièrement nues et qui laissent voir tout ce qui en principe fait la dignité de la femme et qui doit être préservé des regards des autres. J’avoue que c’est vraiment exagéré. Pour la petite histoire sachez que les pantalons que les garçons portent en faisant voir leurs dessous, proviennent des États-Unis où pour des problèmes de sécurité, les prisonniers sont obligés d’ôter leurs ceintures et leur lacets pour ne pas se suicider ou s’enfuir de sorte que, quand
ils marchent, leurs pantalons ont tendance à tomber. C’est ce qui s’est transformé en mode. Malheureusement aujourd’hui, partout où vous passez, vous voyez les jeunes garçons surtout qui font voir leurs dessous avec des pantalons qui traînent. Je pense que les parents doivent faire des efforts. Il ne faut pas copier les anti-valeurs de l’Occident .au risque de nous porter préjudice. Par ailleurs,quand les Blancs découvrent leurs corps, c’est pour aller à la plage mais pas dans la rue comme on le voit maintenant avec nos enfants.. A notre époque, nous ne nous habillions pas de cette manière car l’autorité parentale mettait les garde-fous pour éviter les déviations.
N’est-ce pas l’impact des mass média?
Peut-être. Mais, les parents peuvent redresser la barre. Sinon, ce sera la dérive et cela sur tous les plans. Nous devons réinstaurer nos valeurs et en plus, il y a beaucoup de tenues qui peuvent permettre aux filles de s’habiller correctement en liant l’éthique à l’esthétique et conserver leur dignité de femme. La résistance face à ces nouvelles tendances vestimentaires, relève surtout de l’autorité parentale. En plus, aux Etats-unis, il y a une constellation de peuples et de cultures mais on n’interdit pas de s’habiller comme le veulent les différentes traditions. Là- bas, toutes les communautés ont pu conserver leurs cultures comme c’est le cas par exemple avec les Asiatiques qui s’habillent à l’européenne pour aller au travail mais qui conservent leurs kimonos à domicile ou les jours libres. Il en est de même pour les Indiens, les Arabes, les Pakistanais, etc. Mais, tout cela repose sur une éducation de base inculquée par les parents et les communautés d’où ils sortent. Il faut que nous les Africains et surtout nous les Ivoiriens, nous fassions en sorte que nos enfants ne soient pas aliénés aux occidentaux que je respecte et qui ont beaucoup de bonnes valeurs tels que le travail et le sens de l’organisation par exemple.
.QUELS SONT
^Z^LES liens entre le {^TERRORISME ET L’ISLAM ?
1- Comment et pourquoi Ben Laden a-t-il été tué?
2- Pourquoi de nombreux actes terroristes sont-ils commis dans de nombreux pays musulmans ?
3- Qu'est-ce qui poussent des Musulmans à se transformer en bombe humaine?
4- Les Musulmans sont-ils les seuls à s’être adonné au terrorisme au cours de l’histoire ?
5- Quelles sont les motivations d'Al-Qaïda ? d’AQMI et des SHEBBAB ?
6- Que pensent les Musulmans du terrorisme ?
LA RÉPONSE À TOUTES CES QUESTIONS À PARTIR DE LA SEMAINE
PROCHAINE DANS ISLAM INFO
Quels sont vos rapports avec Dieu? Sachez que bien que je paraisse occidentale, je ne m’amuse pas avec Dieu car c’est lui qui m’a tout donné; qui m’a permis d’arriver là où je suis .Je pense que je suis dans ses mains, je l’adore autant que mes moyens me le permettent .et je le remercie tous les jours, à tout moment car c’est sa grâce et sa miséricorde qui nous permettent de vivre et non nos propres valeurs forcément. C’est en cela que dans tous mes projets, je fais tout ce qui est humainement possible pour réussir mais, je l’invoque pour qu’il me soutienne et mette la barakat dans ce que je fais car le dernier mot lui appartient.
Est-ce que le mois de ramadan a un caractère particulier pour vous? (NDLR : l’interview a eu lieu pendant le mois de Ramadan)
Oui .Un caractère très particulier parce que c’est le mois des efforts où il faut faire beaucoup d’aumônes, beaucoup de prières. C’est vrai, c’est un mois difficile à la veille du jeûne. J’ai des appréhensions. Depuis que je suis rentrée des USA en 1985„ je jeûne tout le mois de Ramadan. Aller en prière en groupe, tout ça est un plaisir pour moi. Avant d’aller à nos prières en commun, je regarde d’abord la prière de la Mecque.
Que gardez-vous comme souvenir de votre pèlerinage à la Mecque?
J’aime bien parler de cette expérience. Mais, je tiens à signaler que mon premier contact avec les lieux de pèlerinage n’a pas eu lieu dans un univers islamique .mais à la Basilique saint Pierre de Rome, un lieu saint chrétien.
Parlez-nous de cette expérience!
J’étais en mission en Italie. Arrivée à Rome, J’ai retrouvé mon patron monsieur KAPET aujourd’hui à la primature comme conseiller. Ce dernier nous a fait accompagner des membres de notre délégation et moi au Vatican, par sa fille pour y faire le tourisme.
Kemebrama@hotmail.com
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Islam Info N°295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 - du Araba 27 au Tarata 03 Chaabane 1432 H
SUITE DU DUSSIER SUR LE TERRORISME
ISLAM & TERRORISME
CARLOS ABDOU NIDAL (LA BRIGADE ROUGE)
La lORgue histoire du terrorisme universel
Dans Islam Info n°294, nous avons mis l’accent sur l’évolution du terrorisme des activités aux Mouvements de libération, dans Islam Info n°95, il sera questions de groupuscules terroristes qui ont marqué les années 1970.
DES ASSASSINATS CIBLÉS
Parmi les nombreuses actions de Septembre Noir, on relèvera les assassinats du premier ministre jordanien Wasfi Tel au Caire, en Egypte en 1971 et surtout les onze athlètes israéliens aux Jeux Olympiques d'été de Munich en 1972, de l'ambassadeur américain à Khartoum en 1973, l'attaque de l'ambassade d'Arabie Saoudite au Soudan en 1973.
Cette organisation sera dissoute en 1974, mais le terrorisme palestinien se poursuivra par des prises d'otages, le détournement de nombreux avions de ligne, l'exécution de passagers américains ou juifs, des fusillades visant des juifs à travers le monde, .Cette période a connu de grands noms tels que Abou Nidal Carlos et autres.
CARLOS, UNE DES FIGURES EMBLÉMATIQUES DU TERRORISME
Illich Ramirez Sanchez ( Illich étant le patronyme de Lénine) plus connu sous le nom de Carlos ou Le Chacal ,est né le 12 octobre 1949, à Caracas au Venezuela. Il est membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). En décembre de l'année 1975, il organise et dirige la séquestration de 11 ministres de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) à Vienne, probablement la plus impressionnante prise d'otages de toute l'histoire du terrorisme moderne, En 1991, il est lâché par ses protecteurs et trouve refuge au Soudan. Le 14 août 1994, il est enlevé à Khartoum, par la
Sur les lieux de l’attentat du 11 septembre 2011
Direction de la Surveillance du Territoire(DST) française, sur ordre de Charles Pasqua alors ministre de l'Intérieur. Ramené en France,il est maintenant détenu à perpétuité, à la prison de Poissy. Il est condamné par la justice française à la réclusion criminelle à perpétuité pour des actes terroristes en 1992;ayant causé la mort de deux policiers de la Direction de la surveillance du territoire et de leur informateur survenu le 27 juin 1975.En
Illich Ramirez Sanchez Illich alias Carlos
prison, il s'est converti à l'islam et a publié une autobiographie en 2004 intitulée L'islam révolutionnaire.
ABOU NIDAL, LE TUEUR FOU
Abou Nidal, de son vrai nom Sabri al bana alias Abou Nidal, extrémiste palestinien, s’est tiré une balle dans la bouche le 19 août 2002 au moment où les forces de sécurité irakienne s’apprêtaient à entrer dans son appartement pour l’arrêter. Cet homme, l’un des chefs terroristes les plus recherchés au monde, devait être arrêté, interrogé et traduit en justice pour être entré illégalement en territoire irakien. Il est né à Jaffa en Palestine en 1937. Il émigre en 1960 en Arabie Saoudite où il travaille comme
technicien .C’est là qu’il s’engage dans l’action politique d’abord au BAAS puis au FATH.
PLUS DE 900 VICTIMES
DES ACTIONS D’ABOU NIDAL
Le groupe d’Abou Nidal (OAN) est responsable d’attentats terroristes ayant fait plus de 900 victimes morts et blessés dans une vingtaine de pays. À son actif, l’assassinat de plusieurs cadres de l’OLP. Il est notamment
impliqué dans l’attentat de la rue des rosiers quartier juif à Paris en 1982 qui avait entraîné la mort de 6 personnes et dans l’attentat du bateau de croisière grecque City of poros en 1988.OÙ 9 personnes avaient été tuées.Ces Attentats, les plus célèbres, restent toutefois ceux perpétrés au même moment, le 27 décembre 1985 contre les comptoirs des compagnies israéliennes dans les aéroports de Rome et de Vienne en Autriche où 18 personnes avaient trouvé la mort et 120 autres avaient été blessées. Il est impliqué dit-on, dans l’attentat à la bombe contre l’avion de la Panam à Lockerbie qui avait tué 270 personnes au-dessus de l’Ecosse.
LA BANDE À BAADER MEINHOF, LES BRIGADES ROUGES: DEUX GROUPES TERRORISTES QUI MARQUENT LEUR ÉPOQUE.
En plus du groupe septembre noir, il fallait compter également avec d’autres groupes terroristes qui ont marqué l’époque. On peut citer la bande à Baader Meinhof appelée encore La Fraction armée rouge également connue sous le sigle RAF,.C’était un mouvement de guérilla urbaine d'extrême gauche qui opéra en Allemagne de l'Ouest de 1968 à 1998. Ce groupe qui se disait lutter pour de nobles causes a été considéré comme un groupe terroriste. Les principaux dirigeants de cette organisation ont séjourné dans un camp du Fatah en Jordanie pour y recevoir une formation militaire..
BOMBES CONTRE LES BÂTIMENTS MILITAIRES
Dans un premier temps en 1970, le groupe s’est attaqué à des banques, s’est spécialisé dans des vols de véhicules. Par la suite, à partir de
1972, il utilisa des attentats à la bombe contre des bâtiments militaires américains et des institutions publiques, des enlèvements de personnalités.
ENLÈVEMENT DES PERSONNALITÉS
Son coup le plus retentissant dans ce domaine a été l’enlèvement du président du patronat allemand Hans Martin Schleyer le 5 septembre 1977.
DÉTOURNEMENTS D’AVIONS
Le 13 octobre, un avion de la Lufthansa est détourné par un commando palestinien du nom de «Martyr Halimeh», prenant en otages plus d'une centaine de passagers et détournant l'avion sur Mogadiscio en Somalie. La prise d'otages prexnd fin le 18 octobre avec l'intervention des forces spéciales allemandes durant laquelle trois des quatre membres du commando palestinien sont tués. L’implication de la bande à Baader est confirmée dans ce détournement. Le même jour, les autorités allemandes annoncent la mort des responsables de ce groupe alors emprisonnés. Ce sont Andréas Baader (leader historique), Gudrun Ensslin, la compagne de Baader, et Jan-Carl Jaspe, officiellement morts par suicides.
LES BRIGADES ROUGES ENLÈVENT DES PERSONNALITÉS .Les Brigades rouges sont un groupe terroristes italiens également d'extrême gauche, apparu également à partir des années 1968.Ses fondateurs sont. Renato Curcio et Alberto Franceschini. Ces derniers, par la suite, seront remplacés par Mario Moretti. C’est ce dernier qui dirigera, l'enlèvement du président du parti de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro, le 16 mars 1978, L'État italien refusa catégoriquement de négocier avec les Brigades rouges en vue de libérer certains brigadistes incarcérés. Après 55 jours de captivité, Aldo Moro fut assassiné par les Brigades Rouges de Moretti. Son corps fut retrouvé dans le coffre d'une automobile.
L’E.TA ET L’ARMÉE RÉPUBLICAINE IRLANDAISE : DEUX GROUPES TERRORISTES ÉGALEMENT ACTIFS
Dans ce même registre, on peut faire allusion à l’E.T.A basque en France et en Espagne et à l’Armée Républicaine Irlandaise (l’I.R.A sigle en anglais) en Irlande. Ces deux groupes ont également fait parier d’eux en Irlande et en France. L’E.T.A basque au même titre que TIRA, posait des bombes contre des cibles françaises et italiennes en vue d’obtenir l’autonomie de la région basque, prenant en compte la Corse et ses villes principales. L’I.R.A réclamait de son côté l’indépendance de l’Irlande avec les mêmes méthodes. Aujourd’hui, tous ces groupes ont disparu pour la plupart ou ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes avec des interventions sporadiques à la une de l’actualité notamment avec l’E.T.A basque. Cependant, cette disparition a coïncidé avec la naissance du terrorisme d’un genre nouveau sous la bannière de l’islam.
199O:APPARIT1ON DU TERRORISME SOUS LA BANNIERE DE L’ISLAM
LE GROUPE ISLAMIQUE
DU SALUT (GIA) OUVRE LE BAL EN ALGÉRIE
Aujourd’hui, qui dit terrorisme dit ou pense immédiatement islam ou encore
mieux islamisme nouveau concept en vogue depuis les années 1990.
LA VICTOIRE DU F.I.S AUX ÉLECTIONS EST REFUSÉE
En effet, cette date coïncide avec la victoire du Front Islamique du Salut (F.I.S) avec Ali Ben Al hadj et Abassi Madani .aux élections générales en Algérie. Malheureusement, au vu et au su de tous, ce parti islamique comme l’indique d’ailleurs son sigle, est frustré de sa victoire et ses dirigeants sont arrêtés. Entre alors en jeu, le Groupe Islamique Armée (GIA), la branche armée de ce parti politique Algérien.
LE GIA MÈNE LA GUERRE CONTRE LE GOUVERNEMENT ALGÉRIEN
On assiste alors à des attaques contre les institutions de l’Etat. Les morts se comptent par dizaine dans les deux camps et l’Algérie vit une de ses périodes tristes de son histoire qui n’est pas loin de rappeler la période de la guerre de libération même si cette fois-ci, il s’agit d’une "guerre" algero-algérienne. Des villages entiers sont décimés et la télévision diffuse des images atroces de femmes et
Abou NIDAL
d’hommes tués à l’arme blanche et aux armes sophistiquées. C’est le règne des Emirs ou chefs de guerre.
LES "AFGHANS." ENTRENT DANS LA DANSE
Au même moment, l’Afghanistan est envahi par l’armée russe. Bien que la guerre froide provoquée par la bipolarisation du monde après la victoire des alliés en 1945 soit en perte de vitesse, les Etats-Unis d’Amérique interviennent dans cette guerre de manière indirecte.
LES ETATS-UNIS FINANCENT “LES AFGHANS”
En effet, la première puissance du monde arme, finance et entraîne les "Afghans" vocable qui regroupe tous les combattants qui,sous la bannière de l’Islam, vont se battre contre l’envahisseur "impie " soviétique qui avait mis en place un pouvoir communiste athée conduit par le président Najibullah. Sans le savoir, les Etats-Unis venaient de signer "l’acte de naissance" d’AI Qaida (la base) dirigée par Ben Laden. Ce dernier va donner au terrorisme un nouveau visage et une nouvelle dimension avec un mode opératoire différent.
(A suivre)
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PIRITUALITE
ISLAM
L'INVOCATION DU PARDON
Comment se réconcilier avec Allah ?
Tout le long de sa vie quotidienne, le musulman est souvent soumis aux épreuves de son créateur. Pour trouver une solution à ces difficultés terrestres, le croyant doit rester fidèle à Dieu et surtout cultiver un esprit d’amour, de paix, de pardon et de réconciliation.
Lorsque l'épuisement, l'angoisse, la tristesse et la honte atteindront leur paroxysme, l'une de ces deux dispositions d'Allah (swt) t'apparaîtra : Sa colère ou Sa satisfaction et Son amour pour toi. En ce cas, soit II te dira :« Ô Mon serviteur! J'ai couvert, Moi, tes péchés dans le monde présent et, en ce Jour, Moi, Je te les pardonne. Je t'ai pardonné l'énormité de ton crime et beaucoup d'autres fautes. J'ai accepté de toi beaucoup de tes oeuvres insignifiantes ».
Dès lors, ton cœur bondira de joie et ton visage s'illuminera. Imagine-toi quand II te dira ces paroles. Sa joie et Sa lumière resplendiront sur ton visage, après le trouble et l'obscurcissement lié à la honte de l'interrogatoire, au rappel pesant de tes fautes. Dès lors, à ton trouble et à ton affliction se substituera la joie dans ton cœur. Ton visage s'éclairera et le teint de ta peau s'éclaircira. Imagine Sa satisfaction envers toi quand tu auras entendu ces paroles de Lui. Ton allégresse. Ton cœur s'exaltera et s'emplira de joie. Tu auras l'impression de mourir de contentement et d'exulter d'allégresse. Tu en auras le droit ! Quelle exaltation peut être plus extraordinaire que la joie et l'allégresse de l'agrément d'Allah (swt), le Puissant, le majestueux ?
Par Allah (swt), le Très-Haut ! Si, toi, en
“Le pardon et la réconciliation sont des vertus pour tous les musulmans après avoir vécu une épreuve”
ce monde, tu mourais de joie en imaginant Sa satisfaction dans la vie dernière, cela ne serait qu'à juste titre, quand bien même tu n'es pas certain de Son agrément dans l'au-delà, mais que tu en nourris seulement quelque espoir. Comment en avoir la certitude dans la vie dernière ? Si tu t'imagines que Sa miséricorde et Son pardon se manifesteront à toi, alors tu serais en droit que ton âme, hors de ton corps, vole de joie. Qu'en sera-il lorsque tu entendras d'Allah (swt), le Tout Puissant, le Glorieux, Sa satisfaction et Son pardon pour toi ? Ta peur s'apaisera, ton appréhension se dissipera, ton espoir et ton espérance se réaliseront, à jamais, dans la Demeure éternelle. Tu auras la certitude de ta réussite et de ton bonheur infini, que rien n'épuisera et ne fera disparaître, ne diminuera et ne démentira. Imagine-toi entre les Mains d'Allah (swt), le Puissant, le Glorieux et que Sa satisfaction se soit manifestée, alors ton cœur exaltera de joie, ton
visage s'éclairera, resplendira, s'illuminera et changera de couleur pour ressembler à la lune, la nuit de sa plénitude. Ensuite, tu surgiras au milieu des créatures, plein de joie, le visage lumineux, d'une beauté et d'une grâce parfaite, rayonnant de lumière, d'un levant de perles. Tu traverseras leurs rangs, auréolé de beauté, de perfection et de lumière, tenant ton livre de ta main droite. Un ange te prendra par les bras et appellera au vu et au su des créatures :
« Celui-ci est un tel, fils d'un tel. Heureux, il ne connaîtra plus jamais de malheur »
Ton Seigneur, le Puissant, le Majestueux, par Sa satisfaction, aura marqué ta renommée auprès de Ses créatures. Il aura justifié le bien que les gens pensaient de toi. Il aura rendu vain les soupçons de ceux qui te suspectaient. Demain, cette position, au vu et au su des créatures, compensera, en mieux, celle d'aujourd'hui au milieu
des serviteurs, grâce à tes marques d'obéissance à Allah (swt), à la sincérité de ta relation avec Lui, l'Unique sans associé. Qu'Allah (swt), t'accorde cette compensation, la plus haute des positions au vu et au su de tous. Puisse t-ll inscrire Sa grâce dans ta renommée et marquer ainsi de Son amitié pour toi! Si le fidèle bénéficie de la miséricorde et du pardon, c’est qu’il s’est réconcilié avec Dieu.
Imagine que tu traverses les rangs des créatures, ton livre dans ta main droite, ton visage plein de beauté et de lumière, ton cœur gai et joyeux, liste regarderont avec des yeux exorbités, jaloux de ne pas obtenir d'Allah (swt), Tout Puissant et Glorieux, ce que tu as obtenu de Lui. Que ton espoir et ton espérance en Allah (swt), dans cette quête soient immenses. Si Allah (swt), le Tout Puissant, le Glorieux, te confère ce bienfait, alors tu l'obtiendras. C'est là une des deux dispositions, qui s'offrent à toi à savoir ton péril ou ta réussite.
Safwân Ibn Mahraz a dit : « Je tenais par la main Abd Allah Ibn Umar quand un homme vint à lui. Il lui dit :
- Qu'as-tu entendu dire l'Envoyé d'Allah (saw) à propos de la délivrance ?
- J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (saw) dire que : « Allah (swt), le Puissant, le Majestueux, rapprochera de Lui, le Jour de la résurrection, le croyant jusqu'à le placer sous Sa protection et lui dira : - Ô Mon serviteur ! Reconnais-tu tel et tel péché?
- Oui, ô Seigneur !
- Ô Mon serviteur! Reconnais-tu tel et tel péché ? Il répétera les mêmes questions jusqu'à ce que ce serviteur confesse ses péchés et qu'il voit que son âme est tout à fait perdue. Allah (swt), lui dira ensuite: «Je te les ai couverts dans la vie terrestre et en ce jour, Je te les pardonne ».
Puis, il lui sera remis le livre de ses bonnes œuvres». Quant au mécréant
et à l'hypocrite :
« Les témoins (les anges) diront: " Voilà ceux qui ont menti à leur Seigneur". Que la malédiction d'Allah retombent sur les injustes ». Sourate 11 : Hud verset 18.
Au moment où Abd Allah Ibn Umar accomplissait les tournées rituelles autour de la Maison (la Kaaba), un homme surgit devant lui et lui dit : « Ô Abd ar-Rahmân ! Qu'as-tu entendu dire l'Envoyé d'Allah (saw) au sujet de la délivrance ? ». Il lui donna la même réponse.
Selon Saîd, Qatâda a dit : «Aucun ne sera affligé en ce Jour sans que son affliction n'apparaisse à chacune des créatures».
Ibn Mas'ûd a dit: « Allah, le Puissant, le Glorieux, déploiera, le Jour de la résurrection, Son Pallium sur Son serviteur croyant. Il tendra Sa Main vers le bas et dira : «Ô fils d'Adam! Ceci est une bonne œuvre que tu as accomplie tel et tel jour: Je l'ai agréée. Et voici telle faute que tu as commise tel et tel jour: Je te l'ai pardonnée ». Le serviteur se prosternera et les gens diront: « Ô Heureux est cet homme vertueux qui n'a trouvé, dans son livre, que des bonnes œuvres».
Abd Allah Ibn Hanzala a dit: « Allah, le Tout Puissant, le Glorieux, le Jour de la résurrection, Son serviteur debout devant Lui, lui fera apparaître ses bonnes œuvres entre les lignes de son livre et lui dira: « Tu as fait cette œuvre ». Il lui répondra: « Oui, ô Seigneur ! » Il lui dira; « Je ne te déshonorerai pas aujourd'hui. En ce Jour, Je te pardonne». Il dira :
«Tenez! Lisez mon livre. En vérité, J'étais sûr d'y trouver mon compte». Sourate 69 : Celle qui montre la vérité (Al- Haqqah) verset 19-20
quand, le Jour de la résurrection, il sera sauvé de l'opprobre.
Source.net
Les Mérites du mois de Cliaabâne
Ô Allah ! Bénis-nous les mois de Rajab et de Chaabâne et fais-nous parvenir au mois du Ramadhan !
Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
D’après l’Imam Ahmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :
« Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.
- Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.
- Le lundi et le jeudi lui répondis-je.
- Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de
l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées. - Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.
- Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]
Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption. Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de Chaabâne[4] ce qui semble -du moins en apparence - contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait
commencer à jeûner à partir du milieu de Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]
Concernant les mérites du mois de Chaabâne, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7] Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : « Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? » Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Dhaîf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière, Sheïkh el Albânî estime,
quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdhû’).[9] Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là -en dehors de celle que nous avons évoquée - cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.
L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r), les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r) a tout au
plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit quïbn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.
Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.
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Islam Info N° 295 du Mercredi 29 Juin au Mardi 05 Juillet 2011 -duAraba27au Tarata 03 Chaabane 1432 H
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A COMUN
HOMMAGE AUX PÈLERINES ET RETRAITÉS DE BADEYA
COCODY / RIVIERA PALMERAIE
L’Association BADEYA célèbre ses pèlerines et ses retraités
Le samedi 18 juin 2011, l’association BADEYA de la SGBCI d’Abidjan a organisé une cérémonie en vue de rendre hommage à leurs pèlerines de l’année 2010 et aux retraités sympathisants. C’était à la Riviera Palmeraie non loin de la rue Ministre précisément au carrefour pilote.
« En dehors de la situation de crise, les pèlerines de BADEYA méritent d’être célébrées », a déclaré le Président KÉBÉ Mamadou dans son discours introductif. Poursuivant, il a loué Dieu afin que les nouvelles pèlerines puissent conserver les acquis du Hadj. Selon lui, la tenue d’une telle cérémonie illustre clairement leur volonté à être reconnaissant envers Dieu. A cette occasion, une conférence sur « les acquis du Hadj » a été animée par El Hadj KONE Aroune (imam de la Mosquée de Treichville). Celui-ci a d’abord abordé le sujet par une brève définition du « Hadj » avant de rappeler que tout musulman bien portant et ayant les moyens financiers doit effectuer le pèlerinage à la Mecque. Ainsi, sans tarder, il a procédé à décortiquer sa préoccupation essentielle qui consistait à savoir quels sont les défis du pèlerin en vue de préserver ses acquis ? Avant tout, il a indiqué que les actes rituels du Hadj donnent des enseignements. Selon lui,
L’imam KONÉ Aroune, le conférencier de la cérémonie
le rite de la Sacralisation enseigne l’humilité, la sobriété et la modestie au pèlerin. En outre, le Tawaf montre qu’il n’y a point de divinité que Dieu. Quand au Safa et Marwa, il convient au pèlerin de se rappeler de l’histoire de la croyance en ALLAH et de comprendre aussi la faiblesse humaine, mais surtout l’importance de la persévérance. S’agissant de l’eau de Zam-Zam, le pèlerin doit s’en procurer avec une intention qui lui est personnel.
Le rite de la station Arafat, enseigne l’égalité dans la diversité. Sur ce point, chaque musulman doit comprendre que le jour du jugement dernier, il n’aura pas de distinction de race. Par ailleurs, l’étape de la lapidation de satan enseigne l’engagement du pèlerin à désavouer l’ennemi déclaré de l’être humain. Dans la seconde partie de son intervention, le conférencier a souligné que les acquis du Hadj sont de trois à savoir les volets
spirituels, moraux et sociaux. Pour être plus précis dans l’ordre de ses idées, l’imam KONE Aroune a expliqué que les acquis moraux aident le pèlerin à avoir la maîtrise de soi, la bienveillance envers autrui et la crainte de DIEU. « En plus, des cinq prières quotidiennes, le pèlerin doit accomplir d’autres actes de piété. », a-t-il affirmé pour justifier l’importance des acquis spirituels. Concernant les acquis sociaux, chaque pèlerin doit conserver en lui, le sens de la générosité envers les autres. En dehors de tout ce qui a été conseillé, il a donné quelques mesures de conduites en vue de la préservation des acquis du Hadj. En priori, le pèlerin doit être beaucoup fréquent à la Mosquée, changer des compagnons susceptibles de l’inciter à la déviation. Pour mettre un terme à sa conférence, l’imam KONE Aroune a d’abord recommandé à l’auditoire la nécessité de multiplier les prières nocturnes et apprendre à mieux connaître la religion à travers les zikrs et les lectures coraniques avant de lancer un appel aux musulmans nantis encore retissants pour l’accomplissement de leur pèlerinage. Au cours de son allocution, El Hadj BA Karamoko (Président d’honneur de BADEYA) a invité chacun à conserver jalousement les enseignements de l’imam. Selon lui, BADEYA a acquis ses lettres de noblesse et a fait beaucoup sa fierté car il y a une volonté manifeste de pratiquer l’Islam. Ensuite, le porte-parole des retraités, Mme Koita a adressé ses mots d’encouragement à
l’association BADEYA au nom des anciens membres qui sont aujourd’hui à la retraite. L’une des pèlerines venant de Bouaké a fait la bénédiction finale après les conseils d’usage du Président d’honneur visant à encourager les fidèles à être un modèle. Prenant la parole, le Président KEBE Mamadou a mis terme à la cérémonie en ces propos: « Le Président d’honneur a toujours trouvé les mots justes pour galvaniser les membres de BADEYA ». Un cocktail a été servi.
Koulibaly Y Khayder
ANNONCE
PORTRAIT
Vive le Social business !
Sentiments des participants
EL HADJ BA KARAMOKO (Président d’honneur de BADEYA) “L’association BADEYA fait aujourd’hui la fierté des jeunes fonctionnaires musulmans de la SGBCI.”
Nous sommes heureux de l’association BADEYA qui fait aujourd’hui la fierté des jeunes fonctionnaires musulmans de la SGBCI. La tenue de cette cérémonie va apporter un plus à la connaissance religieuse des fidèles qui y ont participé. Nous espérons aussi qu’avec les conseils des imams, la motivation des hommes de BADEYA à effectuer le Hadj prochain sera très impressionnante. Aux pèlerines qui ont été célébrées, nous leur encourageons à préserver les acquis du Hadj tel que cela a été enseigné par l’imam KONE Aroune. Enfin, nous prions Dieu pour que la Côte d’Ivoire retrouve définitivement sa stabilité.
M. KEBE MAMADOU (Président de BADEYA) “Nous souhaitons que nos pèlerines respectent à la lettre tout ce qui a été conseillé.”
Cela fait la énième fois que nous célébrons nos pèlerins. C’est un acte de reconnaissance et de remerciement à l’endroit de Dieu. Nous avons au cours de cette cérémonie, invité l’imam KONE Aroune qui s’est bien illustré à travers la conférence qu’il a animé. Notre souhait est de constater que nos pèlerines, après avoir écouté attentivement le conférencier respectent à la lettre tout ce qui a été conseillé. Comme le Président d’honneur l’a dit, nous allons mettre les moyens en œuvre pour que nous puissions faire partir du nombre des pèlerins de l’année prochaine. Nous remercions également tous ceux qui ont effectué massivement le déplacement pour rehausser la cérémonie.
Mme ANZOUMANA Bintou
(Participante)
“Nous resterons unir pour le bonheur de BADEYA”
Je suis très contente de participer à cette belle cérémonie qui nous à permis d’accroître nos connaissances en Islam. Nous militons encore à BADEYA et avec les conseils d’usage du Président d’honneur, nous allons multiplier nos efforts. Aujourd’hui, nous restons unir pour le bonheur de BADEYA. Nous apporterons nos soutiens moraux et financiers à chaque fois que nous aurons l’occasion. En plus, nous mettrons aussi nos expériences au service de la cause religieuse qui nous unis. Je souhaite que les nouvelles pèlerines suivent à la lettre, les conseils des imams. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
M. CISSE SIRI
(Secrétaire Général de BADEYA)
“Nous ferons en sorte de préserver les qualités et les atouts que nous avons déjà.”
Nous avons été ravis d’attendre les compliments de notre Président d’honneur, El Hadj BA Karamoko qui est par ailleurs notre supérieur hiérarchique au service. C’est la preuve que tout jeune musulman qui travaille dans une administration ou entreprise quelconque peut non seulement exercer ses tâches avec honnêteté mais aussi se mettre au service de sa communauté. Nous ferons en sorte de préserver les qualités et les atouts que nous avons déjà. Ensuite, nous irons chercher ce qu’il faut pour rehausser l’image de l’Islam en Côte d’Ivoire. A cette occasion, nous avons beaucoup appris auprès de notre conférencier lors de cette cérémonie. Il nous appartient maintenant de les appliquer. Que Dieu nous assiste dans cette lourde tâche.
Par Koulibaly Y Khayder
MUHAMMAD YUNUS
Le banquier des pauvres ou Kle prêteur d’espoir
PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO
NECROLOGIE
“Inna lillahi wa inna ilayhi radjiouna” “ Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retour nerons. ” S :2, V: 156.
Islam Info à le regret d’annoncer le rappel à Allah de Dame Traoré Karidja, dite “Karidja Bâ”, la
génitrice d’EI Hadj Fofana Siaka,chef du service distribution, survenu le Samedi 25 Juin 2011. L’inumation a eu lieu le lendemain Dimanche 26 Juin dernier à Adiaké. Les cérémonies de srifice auront lieu le Dimanche 10 Juillet 2011 dans ladite ville. Lie personnel d’Islam Info présente toutes ses condoléance à la famille de la defunte et en particulier à son collaborateur, Fofana Siaka. Qu Allah couvre notre chère mère de son infinie miséricorde.
AMINE, YA RABBAL-ALAMINA.
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SLAM AU FEMININ
onfidence Sidibé Ramatou
god.speed2@yahoo. fr
émoignage
Mme Dao Fatim Kaba
Apprendre efficacement une langue étrangère
AUDITIFS ET VISUELS
Les auditifs sont favorisés par rapports aux visuels. Les gens bavards, extravertis apprennent plus vite une langue étrangère.
Si on a une mémoire plutôt auditive, on essaiera de réviser, en lisant à voix haute, les cours ou les fiches. On peut aussi articuler mentalement. Ne pas oublier d’enchaîner les idées. Parlons également du plan le plus large pour aller vers les parties et les sous-parties. N’hésitons pas, pour finir, à tout reprendre, en traduisant l’ensemble dans son propre vocabulaire. Suivant votre type de mémoire, il y a différentes manières de travailler. Rien n’empêche cependant d’entraîner sa mémoire visuelle. Ceux qui ont une mémoire visuelle liront beaucoup, écriront, visualiseront les phrases qu'ils entendent. Rien ne les empêche aussi de développer leur mémoire auditive.
COMPRÉHENSION
La mémoire a besoin de comprendre. Notre mémoire ne retient que ce qu’elle comprend. Inutile d'appendre des phrases par coeur si on ne comprend pas tous les mots, leur enchaînement et leur fonction dans la phrase.
COURT TERME
La mémoire à court terme enregistre temporairement les événements qui s'enchaînent dans nos vies. Encore une fois ici, la mémoire à court terme est ce qui va permettre le stade de rétention suivant, la mémoire à long terme.
ENCODAGE
Cette étape est très importante et très complexe. Elle fait intervenir ce que l'on appelle les processus suivants : traitement et élaboration de l'information pour en fabriquer un véritable souvenir. Ces processus sont parfois conscients, parfois
inconscients. L'encodage vise à donner un sens et un poids à l'information en la traitant si possible sous tous ses aspects.
Un autre traitement consiste à établir des associations d'idées, d'images, entre différentes informations et qui permettront grâce à ces "liens mentaux" de retrouver une information. C'est le cas des moyens mnémotechniques, d'une mélodie associée à des souvenirs de vacances... Les données font donc l'objet d'une structuration, d'une organisation mnésique. Cette organisation dépend des procédures mentales propres à chaque individu. Le processus d'encodage fait également référence non seulement à l'information ciblée, mais également sur son contexte environnemental, cognitif et émotionnel. Sur le plan verbal, l'encodage existe sous trois dimensions soit, orthographique (lettres composant le mot), phonologique (son représentant le mot) et sémantique (signification du mot).
Et donc, la restitution (ou récupération) des souvenirs, volontaires ou non, fait appel à des mécanismes actifs qui vont utiliser les indices de l'encodage. L'information est alors copiée temporairement de la mémoire à long terme dans la mémoire de travail pour être utilisée. Plus un souvenir sera codé, élaboré, organisé, structuré, plus il sera facile à retrouver.
FILET SÉMANTIQUE
Pour mémoriser efficacement, il faut mettre de l'ordre dans les informations qui nous parviennent, les classer, puis établir des liens avec les connaissances que nous avons déjà acquises, celles qui nous sont familières. Il faut multiplier les traces mnésiques. Plus les connexions seront nombreuses, plus il y aura d'indices pour retrouver un mot, un nom ou une notion.
A suivre...
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner :
La leçon d’endurance de ma belle mère (1/21
Je vais vous raconter l’histoire de ma belle mère qui a vécu une vie de couple difficile. Elle-même n’a pas été à l’école. Elle a eu mon mari, son premier fils, hors mariage. Evidement, à l’époque, ses parents n’étaient pas contents.
Sa maman était une personne très instable. Elle était tout le temps partie. Et jeune déjà, c’est elle qui s’occupait déjà de son père qui était aveugle. Elle faisait tout pour son père. Elle lui faisait la cuisine. Elle l’emmenait partout où il voulait. Donc, il paraît que le papa a donné toutes ses bénédictions à sa fille. Même quand sa mère était là, c’est elle qui faisait tout pour son père. Sa mère était souvent partie. Et cela s’est senti dans sa vie : elle était remplie de baraka car tout ce qu’elle faisait lui réussissait. Il paraît que son père lui a donné le meilleur de lui-même. Ils étaient trois enfants : elle, sa petite sœur qui était tout le temps malade et leur dernier qui était un peu attardé. Ce dernier faisait le muezzin à la mosquée. Finalement, elle était « enfant unique ». Puis son frère et sa sœur sont tous deux décédés. Et elle est restée seule. Elle s’est vraiment battue. Elle a eu un seul garçon et des filles. Ces dernières sont battantes comme leur mère. Elles font le commerce et s’occupent de leur mère. Quand elle a eu l’enfant alors qu’elle n’était pas mariée, vous savez chez nous c’est vraiment compliqué - on l’a marié alors à quelqu’un d’autre qui l’a fait souffrir - elle a continué à faire ses autres enfants. Quand elle a eu son troisième ou quatrième enfant, tout s’est gâté parce que
les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
son mari s’est mis avec une autre femme. Alors elle a vécu le pire des humiliations à n’en point finir. Parce que le monsieur savait sans doute qu’elle ne l’aimait pas et qu’elle l’avait épousé par dépit. C’est son fils qui est mon mari qui me racontait l’histoire. Après son quatrième enfant, ma belle mère tombe enceinte, et sa coépouse fait croire à son mari que la grossesse n’est pas de lui. Et le monsieur a cru à cela. Et pendant que la grossesse évolue, un jour le mari lui lance des injures à la face : « Ton enfant là, ce n’est pas mon enfant ». Comme pour dire qu’elle était habituée à forniquer. Elle avait reporté tout l’amour qu’elle éprouvait pour le père de mon mari sur mon mari, son fils aîné. C’est à lui qu’elle se confiait, c’était son mari. Quand ce dernier est arrivé, elle le mit en chambre. « Tu sais ce que ton père dit maintenant : il m’a fait asseoir et il m’a dit que l’enfant n’est pas de lui ». Et elle a pleuré toutes les larmes de son cœur. Et après elle a eu encore deux, trois enfants. Alors le fils s’est fâché. Il a même pris des gens pour se plaindre de sa mère : « ce monsieur ne te donne rien. Il te maltraite, et tu continues de lui faire des enfants ». Et une fois, elle me racontait une des misères qu’elle a vécues avec ce monsieur. En effet, à chaque rentrée scolaire, les enfants venaient le voir. Mais c’était vraiment des méchancetés incroyables. En plus de celles de l’homme, sa rivale ne l’épargnait pas. Quand le monsieur allait à sa grande plantation qui se trouvait en dehors d’Abidjan, il pouvait y rester des jours. Et il y revenait avec beaucoup de gibiers. La seconde épouse prenait tout. Elle, n’avait
nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
pas d’enfant. Elle gardait toute la viande. Elle en faisait frire, en fumait, elle gaspillait même. Elle n’avait pas d’enfant et elle disait que l’enfant que sa rivale portait de son mari n’était pas de lui. C’est elle qui souffrait, son mari ne lui donnait rien. Sa vie a été faite de beaucoup de larmes. Mais, aujourd’hui elle est aux anges parce que la quasitotalité de ses filles se sont mariées. Elle a fait huit enfants y compris mon mari qui était l’aîné et qui est décédé. Aujourd’hui, ses enfants la comble en mettant tout à disposition. Lorsque ma belle mère était présente chez moi, mon mari ne pouvait rien me faire car elle prenait toujours ma défense. Elle vit toujours et a un peu plus de soixante dix ans. Chaque fois qu’elle voit les enfants, elle se rappelle son fils décédé. Ce rappel se traduit par ses pleurs. Quand elle regarde son petit fils (mon fils), elle pleure encore un peu car c’est son fils qu’elle revoie. Elle est très pieuse. Elle pense que ce qu’elle a vécu fait partie de son destin. Dieu lui a donné des enfants formidables. Parce que malgré les méchancetés de leur père envers leur mère, elles l’ont couvé jusqu’à son dernier souffle. Les enfants n’ont pas rejeté leur père. Elle leur disait de ne pas tenir compte de certaines erreurs et qu’il est malgré tout leur père. Dès qu’il avait un problème, elles étaient présentes. Elle n’a eu que deux garçons, tous les autres enfants étaient des filles. D’après ce que nos parents disent, quand un homme n’aime pas sa femme, cela rejaillit sur les enfants : il n’éprouvait pas beaucoup d’amour pour les enfants.
A suivre
stuces - beauté PareAhoua
ie de Couple:
bamaroun@yahoo.fr
TOUT FLEURI
le lavage rituel après les relations sexuelles
Quelques petits gestes simples permettent de sauvegarder la beauté de sa peau : vaporiser chaque matin une brume d’eau de fleur est un des secrets de nos grands-mères. A l’exemple de l’eau de la fleur d’orange avec son odeur douce et l’eau de rose qui est tout aussi
adith & Versets Abou amirat
Le Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui) a dit : « On demande la main d’une femme pour quatre raisons : ses biens, sa noblesse, sa beauté et son degré de religion. Choisis celle qui est pieuse, tu seras gagnant ! »
(Rapporté par Boukhâry et Mouslim.)
délicat. Les peaux sensibles craqueront pour l’eau de camomille ou celle de bleuet. Bon à savoir aussi, associez à votre geste un petit geste, un petit massage de visage. Cela aidera l’eau et ses précieux actifs naturels dans l’épiderme.
Le mari se trouve entre les quatre membres de son épouse et peut l'investir en la pénétrant. Cependant, il ne le fait pas et jouit du sexe de son épouse par simples frottements répétitifs. Ensuite, le mari éjacule. Le lavage est-il obligatoire et pour qui ?
Dans œ cas précis, l'homme doit accomplir le lavage rituel car il a éjaculé même s'il n'y a pas eu de pénétration. Quant à la femme, elle ne doit pas accomplir le lavage car l'une des conditions pour ce lavage est la pénétration. Soulignons que l'organe sexuel est appelé en arabe « al-Khitân », ce qui signifie « circoncision ». Et on sait que la circoncision est effectuée au niveau du gland sur la
verge et non au bout. Ainsi, le sexe de l'homme ne « rencontrera » le sexe de la femme que s'il y a pénétration du gland. C'est pour cette raison que l'obligation du lavage rituel après copulation n'est effective qu'après disparition du gland à l'intérieur du sexe de la femme. De plus, le Prophète (saw) dit : « Si les deux sexes * se rencontrent et que le gland ** disparaît, le lavage (rituel) incombera ». Sahîh Ibn Mâjah, 501. [*:En arabe, « al-Khitân » désigne l'endroit où la circoncision est effectuée sur la verge et au niveau du sexe de la femme. ** : Le bout du sexe de l'homme.]
En période de menstrues de la femme, si l'homme ressent
un désir sexuel trop grand, peuvent-ils faire l'amour ?
Oui, ils peuvent avoir des rapports sexuels mais sans pour autant qu'il n'y ait de pénétration. Pour cela, il faut d'abord que la femme serre bien son vêtement au niveau de ses hanches et de son sexe évidemment pour empêcher justement cette pénétration.
Il est donc permis au mari de jouir de sa femme durant ses menstrues de ce qu'il veut sinon son sexe. Le Prophète (saw) dit à ce sujet : «... Faites toute chose sinon l'acte sexuel ».
A suivre
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Islam Info N° 295 du
Mercredi 29 Juin
au Mardi 05 Juillet 2011 - du Araba 27 au Tarata 03 Chaabane 1432 H
TERNATIONAL
PEUT-ON ÊTRE FÉMINISTE ET MUSULMANE?
Comment être libre et fidèle à la Foi P
Comment s’affranchir des interprétations machistes et patriarcales de l’islam sans être prise pour une hérétique occidentalisée? Témoignages de Françaises de confession musulmane de tous âges et de toutes conditions sociales.
«Peut-on être musulmane et féministe?» La question en a agacé certaines: «Bien sûr, pourquoi ne le pourrait-on pas? Il y a bien des féministes de culture chrétienne ou juive. Les luttes féministes sont les mêmes pour toutes, qu’on vive à Paris, Bab El Oued ou Jérusalem!» D’autres nous ont demandé ce que nous entendions par «féministe»: «_S’il s’agit de se battre pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ou pour la parité politique, je suis à 100?% d’accord. Mais s’il s’agit de défendre l’IVG ou le mariage gay, ce que ma religion interdit, qu’on ne compte pas sur moi pour descendre dans la rue.»
Plusieurs femmes nous ont demandé ce que nous entendions par «musulmane»: «Je suis d’abord une Française issue de l’immigration maghrébine, avant d’être musulmane, précise Bouchera Azzouz, présidente de l’association République allant droit, qui lie féminisme et -combat contre l’intégrisme. Nous avons des identités multiples. Ma passion pour l’opéra a peut-être davantage forgé mon identité que ma part musulmane.» D’autres encore nous ont remercié de leur donner la parole, comme Ghita, 28 ans, pharmacienne, en couple: «Je ne me sens représentée nulle part, et surtout pas par la presse communautaire, qui
INTERVIEW
ANDREANNE PAQUET
“Ce qui nous incite à porter te voile”
Andréanne Pâquet a accepté de répondre à quelques unes de mes questions...découvrons ensemble cette Belle Initiative !
De quelle envie / constat/ nécessité est née votre initiative? Quelle forme prend-t-elle? Quel est son but?
Cette envie est née des observations que j’ai réalisées lors de mon travail en tant qu’animatrice d’un atelier de sensibilisation aux préjugés et à la discrimination dans plusieurs écoles secondaires du Québec. Les idées reçues que j’entendais alors sur les femmes portant le voile me heurtaient; elles étaient par ailleurs fort répandues. Ayant voyagé dans quelques pays arabo-musulmans, j’avais une sensibilité particulière sur la question et je voyais bien que c’est l’ignorance qui fait que ces jeunes entretiennent de fausses idées à ce sujet.
L’image de la femme musulmane colportée dans les médias québécois me choquait également. J’avais l’impression que les femmes jeunes, aux voiles colorés et aux habits très nord-américains que je voyais dans les rues du centre-ville n’apparaissaient que très peu dans les journaux et à la télévision : en effet, on préfère souvent montrer ces images génériques, des banques
La femme vertueuse est celle qui sait rester fidèle à sa FOI
nous explique qu’une bonne musulmane doit se marier et rester au foyer.» Enfin des croyantes, comme Naïma, 25 ans, éducatrice et voilée, se déclarent pour l’égalité des sexes en se réclamant à la fois des combats des femmes et des textes saints de l’islam: «Le Coran n’infériorise pas les femmes. Ce sont les hommes qui l’interprètent à leur sauce machiste et patriarcale. » Et toutes de rappeler que Khadija, la première femme du prophète Muhammad, était une riche femme d’affaires. Une caravanière plus âgée que son mari. «Une femme moderne avant l’heure.».
FÉMINISTE ET MUSULMANE : LA FAMILLE CONTRÔLÉE PAR LES
HOMMES
Karima, 32 ans, ethnologue, s’est
ANDRÉANNE PÂQUET d’images qui montrent des femmes en niqab, voilées de noir. Ce décalage entre la réalité et l’image publique des femmes portant le voile me semble la source de beaucoup d’incompréhension et crée ce mythe de la femme musulmane distante, re fermée sur elle-même et incapable de s’intégrer à la société québécoise. J’ai donc voulu briser le stéréotype en montrant la diversité des femmes musulmanes voilées d’ici. Cela me semblait passer d’abord par l’image. J’ai parlé de ce projet à mon ami Eric Fiché, qui est un photographe professionnel cumulant 20 ans de métier, et qui a été emballé par l’idée. Il a élaboré un système de lumière et de décors portables, que nous pouvions trimballer un peu partout et qui permet de recréer chaque fois les mêmes conditions pour que les portraits soient uniformes. Nous avons ensuite lancé l’invitation aux
posée des questions en constatant des contradictions dans le discours de ses parents: «Nous étions 12 enfants (six filles et six garçons). Nos frères faisaient la loi. D’un côté, il fallait tout faire pour rester une “fille bien”, au sens musulman du terme, mais de l’autre ma mère me répétait: “Passe ton permis, sinon tu seras la boniche d’un mec.»
C’est à l’adolescence que les premières rébellions éclatent, quand les filles réalisent qu’elles n’ont pas non plus les mêmes droits que leurs amies non musulmanes. Sauf celui de faire des études, dans les familles les plus éclairées. Soad Baba-Aïssa, 50 ans, fonctionnaire, coordinatrice de l’Initiative féministe européenne raconte: «Mes parents nous poussaient à avoir des diplômes. Meilleur parti, on leur ramènerait peut-être un médecin ou un avocat...» Pour elle, militer en faveur de la démocratisation de l’Algérie a été un bon moyen de participer enfin aux conversations des hommes. «Mais c’était tout de même très difficile de s’imposer en tant que femme.» Dans les familles modestes et traditionnelles, les filles sont orientées vers des études courtes: «L’université? A quoi ça te servira? Tu trouveras un bon mari, inch Allah!» Même majeures et salariées, la plupart des célibataires restent « en liberté surveillée » quand, tout autour, les working girls non musulmanes gèrent leur vie à leur guise. Asmaa, responsable qualité dans les assurances explique: «Mes idées féministes, c’est une chose. Le poids de la tradition en est une autre... Tous
femmes via quelques connaissances que j’avais et qui ont relayé l’information, notamment via facebook. En un an, nous avons réussi à faire le portrait de 53 femmes de toutes origines, générations, allégeances. En parallèle, j’ai aussi conduit une vingtaine d’entrevues avec les participantes pour mieux comprendre la signification qu’elles donnent au voile.
Alors qu’à la base, nous voulions créer à partir de ce matériel une courte vidéo pour diffuser sur le web. Nous avons rapidement réalisé qu’il fallait susciter des occasions de rencontre entre ces femmes et le public non-musulman. Un premier événement du genre a été organisé avec le Centre Amal pour femmes lors de la Semaine d’actions contre le racisme, en mars 2011. Nous avons alors projeté quelques portraits et extraits d’entrevues et convié certaines participantes au projet à venir échanger avec le public. La réponse a été extrêmement positive. J’ai réalisé combien les gens appréciaient de pouvoir échanger librement, poser les questions qu’ils avaient en tête sur le voile mais n’avaient que rarement l’occasion de poser.
Pourquoi vous êtes-vous intéressés au hijab en particulier?
Lors de mes discussions avec les jeunes dans les écoles, le préjugé le plus fréquemment évoqué concernait la population musulmane et ses femmes en particulier. J’ai réalisé l’étendue de l’ignorance de la plupart
les jours, je me tapais trois heures de transports en commun, parce que mes parents ne voulaient pas que je vive seule à Paris. J’ai dû attendre l’âge de 24 ans, mon épuisement ayant fini par les apitoyer. Mais je dois les appeler tous les deux jours. A 26 ans, je ne me sens pas complètement indépendante.»
Si les filles sont aussi «fliquées» par leur famille, c’est à cause du qu’en-dira-t-on. Lamia, 35 ans, mariée, cadre bancaire constate: «Chez nous, le groupe, la communauté prime sur l’individu. Tout le monde surveille tout le monde.».
FÉMINISTE ET MUSULMANE : L'OBSESSION DE LA VIRGINITÉ «Comment acquérir les faveurs de ton mari», «Recommandations d’une mère à sa fille à la veille de ses noces», «Gravité et conséquences néfastes de l’acte sexuel hors mariage»... Librairies et sites web musulmans regorgent d’opuscules bien-pensants destinés à rappeler l’orthodoxie sexuelle en islam. Une vision ultraconservatrice, culpabilisante et, bien sûr, hétérosexuelle du couple, aux antipodes des valeurs féministes. Au cœur des crispations familiales, la virginité des filles, est porteuse de l’honneur du père. Ghita déplore: «Le discours des parents, c’est que le sexe hors mariage c’est sale, c’est pour les prostituées. Alors que le sexe conjugal, lui, est sacralisé. C’est une offrande à Dieu.».
Les plus religieuses observent strictement l’interdit, comme Sihem, 22 ans, étudiante en anglais, droite sous son foulard: «Je n’ai jamais eu de petit ami. Car tout ce qui mène au péché, comme la fornication hors mariage, est aussi péché. C’est pareil pour les garçons. Leur virginité est une preuve de piété.»
des élèves envers l’islam ou les gens originaires des pays arabo-musulmans mais surtout, la peur que cela suscitait chez eux. Il faut préciser qu’avant les années 2000, le Québec comptait très peu de musulmans ou de ressortissants arabes. C’est en voulant attirer une immigration francophone et instruite que le gouvernement québécois a recruté massivement dans les pays du Maghreb; en 10 ans, la population musulmane a ainsi doublée. Il me semblait donc nécessaire d’effectuer un travail d’éducation mais aussi de rapprochement entre la majorité d’obédience catholique et la minorité musulmane.
En tant que féministe, la question du voile m’a également interpellée. Plus jeune, j’ai mis du temps à comprendre que féminisme et voile n’étaient pas irréconciliables, mais qu’au contraire, la lutte pour le droit de porter le voile et de s’afficher en tant que pratiquante d’une religion était en fait une lutte pour le droit des femmes à être ce qu’elles désirent être.
Vous-même, aviez-vous des idées fausses au départ sur la femme voilée, et que cette initiative vous a permis de gommer?
Tout plein! Ce n’est pas parce qu’on a une sensibilité ou une attirance envers un sujet qu’on le connaît complètement. J’ai réalisé à travers ce projet combien les femmes qui ont décidé de porter le voile ont des raisons différentes les unes des autres de le faire et surtout, que le voile n’est pas toujours le signe d’une
Pour d’autres, rester vierge équivaut surtout à une garantie de tranquillité. Karima en plaisante_: «_La virginité chez les musulmans, c’est comme une valeur du Cac 40. Ma mère m’interdisait de porter des talons aiguilles, parce que je risquais de percer mon hymen en tombant._» Conséquence de cette infantilisation généralisée des filles, une hypocrisie à large échelle, dénoncée par les plus rebelles, comme Dinah, 29 ans, enseignante: «Ce qui est insupportable, c’est qu’encore trop d’hommes veulent épouser des femmes sans passé, parfois après avoir rejeté leur petite amie enceinte de leurs œuvres! Comment imaginer qu’une fille de plus de 25 ans n’ait rien vécu, même si elle est “techniquement” vierge_? Du coup, nombreuses sont les filles qui commencent leur vie sexuelle par la sodomie (pourtant interdite en islam) et les fellations - tout sauf la pénétration vaginale - et s’efforcent de jouer les saintes nitouches quand elles se marient. Ou bien elles sont passées à l’acte et font reconstruire leur hymen dans des cliniques privées pour préserver les apparences.» Pour Dinah, l’obsession de la virginité est «_un anachronisme_» propre aux musulmans de France_: «_lls sont plus royalistes que le roi, plus conservateurs que leur famille restée au bled. J’ai l’impression qu’ici on vit comme les cathos des années 60, avant la libé-ration sexuelle_!_»
La sexualité hors mariage étant taboue, il est quasiment impossible aux filles de parler contraception ou IVG avec leur mère. C’est donc terrorisées et en cachette qu’elles viennent chercher la pilule et de l’aide en cas de grossesse au planning familial.
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pratique orthodoxe de la religion. Peut-être associais-je à tort la vie des « voilées » (tel qu’elles se nomment) à celles des sœurs catholiques qui vivent en communauté et dont la vie est remplie de privations.
Que tirez-vous humainement de ce projet?
C’est peut-être le côté le plus formidable du projet: nous avons photographié et interviewé des femmes portant le voile, mais nous avons d’abord et avant tout fait la rencontre d’individus exceptionnels. J’ai trouvé dans plusieurs de ces femmes une réelle inspiration et beaucoup de confiance pour le Québec qu’elles contribuent à bâtir. J’ai également appris à connaître la communauté musulmane de Montréal, qui m’était complètement inconnue avant de débuter le projet.
Un mot pour nos lectrices?
Nous avons choisi d’intituler le projet « Ce qui nous voile » puisque nous avons réalisé que devant nos yeux de non-musulmans, se trouve parfois un voile cousu de préjugés qui nous empêche de voir les femmes musulmanes telles qu’elles sont, au-delà de leur hijab. Mais je pense aussi que nous avons tous ce genre de voile devant les yeux. Il prend différentes formes selon les contextes; chaque individu a intérêt à remettre en question ses idées préconçues sur l’autre et à aller à sa rencontre.
source.net
Islam Info
Frédérick Madore