Issue
Islam Info #279
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- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Islam Info #279
- Publisher
- Islam Info
- Date
- March 9, 2011
- issue
- 279
- number of pages
- 8
- Subject
- Idriss Koudouss Koné
- Élection présidentielle ivoirienne de 2010
- Crise ivoirienne de 2010-2011
- Conseil National Islamique
- Nuit du Destin
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000978
- content
-
fChronique du Vendredi
ARRÊT DES VIOLENCES POSTELECTORALES INTERCOMMUNAUTAIRES
À JEAN FOLLY, “YESWECAN”
Quand l’exemple vient du DeuDle
Jean Folly, est un sous quartier d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouët. Depuis le lancement des comités d’autodéfenses, les dérapages se sont multipliés. Avec notamment, l’exécution et l’immolation par le feu, de personnes soupçonnées d’être des “ennemis de la République”. Suite P2
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
CHAPELET
LA RAISON
le Représentant du Vatican
LE NONCE APOSTOLIQUE, Mgr AMBROSE MADTAH “Brûler le
CORAN, piller les MOSQUEES
Incroyable,
mais vrai
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Sa place en Islam
ASTUCE BEAUTE
le secret de la beauté indienne
TEMOIGNAGE
MARIAGE
Un musulman m’a donné espoir
SITUATION P O S TE LECT O R ALE
PORT-BOUET QUARTIER JEAN FOLLY
L’exemple de la paix retrouvée
Comment la mosquée de LEM a été attaquée
Braquage à la mosquée Yopougon-Banco2
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l Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011 - Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
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hroninue du Vendredi
PAR ABOU KHALFATH-IM
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Jean Folly, est un sous quartier d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouët.
Depuis le lancement des comités d’autodéfenses, les dérapages se sont multipliés. Avec notamment, l’exécution et l’immolation par le feu, de personnes soupçonnées d’être des “ennemis de la République”. Ceci a été constaté et même filmé dans une grande partie de notre pays, notamment à Abidjan. Ainsi, un jeune musulman a été immolé par le feu à Jean Folly par les jeunes camarades qui le connaissaient très bien. Le muezzin de la mosquée l’a échappé bel. Car, lui aussi, malgré son handicap physique, avait été kidnappé pour certainement avoir le même sort. Voilà, où nous en sommes aujourd’hui dans le pays d’Houphouët-Boigny. Un simple mot d’ordre d’un homme
politique allume le feu sur des personnes qui sont à mille lieux de la politique et des politiciens. Fort heureusement, parfois, le sursaut de l’instinct de survie collective peut encore permettre de sauver des vies humaines. Ainsi, à Jean Folly, devant la menace de la conflagration générale, des sages, des imams, des responsables du Cojep, du “Parlement et Agora” se sont précipités pour éteindre le feu. Donnant ainsi l’exemple à toute la Côte d’Ivoire. C’est-à-dire que la spirale de la violence n’est pas une fatalité encore moins à sens unique. En un mot comme en cent, seule une sincère communication entre les jeunes, les sages, les leaders des communautés, les hommes politiques et les Forces de sécurité peut endiguer la violence sous toutes ses formes.
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LANETE TOURNE
GRANDE-BRETAGNE
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Big Ben, point de repère préféré des Britanniques
ENSEE DE LA SEMAINE
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L’Homme est “mesuré” par sa parole et est “évalué”par ses actions. Disons donc ce qui a le plus de valeur.
Gandhi
Deux amis discutent :
-Crois-tu à la vie après la mort ?
-Non ! Je ne crois pas, et toi ?
-Je n’y croyais pas mais, depuis que ma belle-mère est morte, je revis.
DATESJMPORTANTES
DEBUT DU RAMADAN :1er Août 2011 - 1er Ramadan 1432H
NUIT DU DESTIN : Nuit 26/27 Août 2011 26/27 Ramadan 1432H
AID ELFITR(Fêtedu Ramadan):31 Août2011 - 1erChawal 1432H
PÈLERINAGE 2011
Période de Départ pour l’Arabie Saoudite: Du 15 au 22 octobre 2011
Période de Départ de la Mecque à Mina : 5 Novembre 2011
Station d’Arafat : 6 Novembre 2011 - 9 Zoul Hija 1432H
ÀÏDALADHA(TABASKI) :7 Novembre2011-10Zoul Hija 1432H
SÉJOUR DE MINA : 8-9-10 novembre 2011
Retour de l’Arabie Saoudite : 15 au 22 Novembre 2011
03 BP 292 - Abidjan 03 Tél: 20-37-50-78
Grande-Bretagne - La célèbre horloge du nom de Big Ben a été élue monument point de repère favori des Britanniques, selon un sondage réalisé auprès de 5000 d'entre eux.
D'après un sondage réalisé en Grande-Bretagne, le point de repère principal de ses habitants est tout d'abord Big Ben, même si la plupart d'entre eux ne savent pas que Big Ben est seulement le nom donné à la cloche située au 16ème étage du bâtiment. Une liste des dix bâtiments les plus repérables du pays a été dressée: 1- Big Ben
2- Stonehenge
3- Les falaises blanches de Douvres
4- Le château d'Edimbourg
5- London eye
6- La Cathédrale St Paul
7- Buckingham Palace
8- Tower Bridge
9- Palais de Westminster
10- Roman Baths
Un porte-parole de Beautiful Britain explique : "Peu importe l'endroit où vous vivez, travaillez ou que vous visitiez, il y a des monuments sacrés et célèbres dans tout le pays". Et il ajoute : "Il est évident que Big Ben ressort
vainqueur de ce classement, il est le symbole mondial du pays avec les bus rouges et les taxis noirs".
Source: http://www.zigonet.com
URONIQUE DE LA OUMA
Attitude et Béveloppement !
RÉCIT :
Pour réflexion et...action !
La différence entre les pays pauvres et riches, ce n’est pas l’âge du pays. Ceci peut être démontré par les pays comme l’Inde et l’Egypte qui ont plus de 2 000 ans et sont pauvres.
Par ailleurs, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande qui, il y a 150 ans étaient inexpressifs, aujourd’hui sont des pays riches et développés. La différence entre pays pauvres et riches ne réside pas non plus dans
les ressources naturelles disponibles.
Le Japon possède un territoire limité, 80% montagneux, inadéquat pour l’agriculture et l’élevage, mais est la seconde économie mondiale.
Le pays est comme une immense usine fluctuante, important la matière première du monde entier et exportant les produits manufacturés. Un autre exemple est la Suisse, qui ne plante pas du cacao mais a le meilleur chocolat du monde. Dans
M. TRAORE
UFR SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE INSTITUT D’ETHNœSOCIOLOCIE
LABORATOIRE DE SOCIOLOGIE POLITIQUE
UNIVERSITE MUSULMANS
DE CÔTE D'IVOIRE
INVITATION
LE LABORATOIRE DE SOCIOLOGIE POLITIQUE
VOUS INVITE AU DEBAT DU CAFE LITTERAIRE AVEC LE PROFESSEUR LANCINE SYLLA SUR SON OUVRAGE :
''EXISTE-T-IL UN MODELE UNIVERSEL DE DEMOCRATIE".
LE MERCREDI 9 MARS A 17 HEURES AU CERAP.
son petit territoire, elle élève des animaux et cultive la terre durant seulement quatre mois dans l’année. C’est un petit pays donnant une image de sécurité, d’ordre et de travail; ce qui l’a transformée en chambre forte du monde.
Les hauts fonctionnaires d’état des pays riches rencontrant leurs collègues des pays pauvres montrent qu’il n’y a pas de différence intellectuelle significative. La race ou la couleur de la peau, aussi, ne sont pas importantes: Les immigrants traités de paresseux dans leurs pays d’origine constituent la force productive des pays européens riches.
Quelle est alors la différence?
La différence est l’attitude des personnes, moulée au fil des années par l’éducation et par la culture.
En analysant la conduite des personnes dans les pays riches et développés, nous constatons que la grande majorité suit les principes de vie suivants:
1. L’éthique et l’intégrité, comme principes de base.
2. La responsabilité.
3. Le respect des lois et règlements.
4. Le respect des droits des autres citoyens.
5. L’amour du travail.
6. L’effort à l’épargne et à l’investissement.
7. Le désir de dépassement de soi.
8. La solidarité agissante.
Dans les pays pauvres, seule une minorité suit ces principes de base.
MORALITÉ :
Nous sommes pauvres, non parce que nous manquons de ressources naturelles ou parce que la nature a été cruelle avec nous. Nous sommes pauvres parce que nous ne sommes pas conscients de l’attitude suivante à adopter : La volonté d’accomplir et d’enseigner ces principes de fonctionnement des sociétés riches et développées.
Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011 - Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
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Grégorien
Hegirien
Mercredi Jeudi Vendredi 02 Mars
03 Mars Lamissa
04 Mars Djouma
Samedi 05 Mars 06 Mars
Ténin
07 Mars
08 Mars Tarata
26 Rabil Awal
27 Rabil Awal
28 RabU Awa!
29 Rabil Awal
30 Rabil Awal
01 Rabia Sani
02 Rabil Awal,
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'HEURES DE PRIÈRE
SOUBH 05h 20
ZOUHR 13h OO
ASR 16h OO
MAGHRIB 18h 15
ICHA 19h 15
brtrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N°76
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
CHEICK MAHMOUD KHALILAL-HUÇARI (1* partie) Un des éminents lecteurs du Noble Coran
Lorsque l’on entend sa voix apaisante des ondes radio ou des cassettes de Coran, tout un chacun reconnaît l’identité de ce lecteur respecté en la personne de Mahmoud Khalîl Al-Huçarî, devenu, après un long parcours lumineux, le maître d’une école distinguée dans l’art de la récitation du Noble Coran. Dans sa vie, il s’est attaché à l’acquisition de toutes les sciences du Noble Coran.
SA NAISSANCE
Cheick Mahmoud Khalîl Al-Huçarî est né en 1917 à Chubrâ An-Nam-lat, un village situé dans la région de Tantâ (en Egypte).
SON ENFANCE ET SES PREMIERS PAS DANS L’ACQUISITION DU SAVOIR
Mahmoud Khalîl Al-Huçarî a mémorisé le Noble Coran avant l’âge de onze (11 ) ans à l’école coranique de son village. Il s’est dirigé ensuite vers la Mosquée Ahmadienne, qui était la destination privilégiée d’étudiants de toute provenance recherchant le savoir et visant à approfondir les principes de la récitation coranique. Il a reçu une formation adéquate auprès d’éminents professeurs, tels Moustafâ Al-Murawwij. Cheick Al-Huçarî y a passé plusieurs années avant d’obtenir sa licence de récitateur.
ENSEIGNEMENT DE LA SCIENCE DES LECTIONNAIRES Il s’est consacré alors à l’enseignement de la science des lection-naires, de la jurisprudence et de l’exégèse avant de se tourner vers le public pour lui faire écouter le Coran de sa belle voix et l’excellente interprétation qui est la sienne.
03 BP 292 - Abidjan 03 Tél: 20-37-50-78
Cheick Mahmoud Khalîl Al-Huçarî ne s’est pas contenté d’être un récitateur dont la voix fait vibrer le cœur, car les belles voix sont nombreuses, mais combien laissent un impact auprès de leur audience ? La récitation selon lui est régie par des règles et des principes. Et depuis sa plus tendre enfance, il fut passionné par la science des lectionnaires (llmoul-qirâ’ât), si bien qu’il est devenu une des figures prépondérantes de cet art et dont les ouvrages sont enseignés aux étudiants. Ce faisant, il gardait toujours à l’esprit la parole du Messager d’Allah (PSL) : « Le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. »
UN MAÎTRE-RÉCITATEUR
Nous avons affaire à un maître-réci-tateur, versé dans cette littérature qui a contribué à l’enrichissement de la bibliothèque islamique par de nombreux ouvrages et enseignements ainsi que par plusieurs dizaines de conférences données dans les universités égyptiennes, arabes et islamiques.
SA CONTRIBUTION DANS LA PRÉSERVATION DU LIVRE D’ALLAH
Il a œuvré pour la plus noble des missions, celle de la préservation du Livre d’Allah de toute corruption ou déformation. En effet, il fut à la tête de tous les lecteurs du monde islamique pendant vingt ans. Il était membre de l’Académie des Recherches Islamiques regroupant l’Assemblée des Grands Savants d’AI-Azhar.
A SUIVRE...
Sourate al-lnsân :
LIEU DE RÉVÉLATION: La Mecque
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION:
Elle fut révélée après la Sourate al-
Rahmân (S 55)
NOMBRE DE VERSETS:
31 versets
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La place de la raison en Islam
LA RAISON: SOURCE DES LUMIÈRES
Allah dit: (Ceux qui savent seraient-ils à l’égal de ceux qui ne savent pas ? Ceux qui s'en rappellent sont ceux qui sont doués de raison) (Coran XL, 9). Allah, à Lui la Grandeur et la Gloire, affirme dans ce Verset que c'est la raison qui assure à l'homme la ligne de l'équilibre dans le domaine de la connaissance et de la foi. La foi n'existe qu'à travers la raison, car la raison distingue le vrai du faux, la guidance de l'égarement, le bien du mal, pour permettre à l'homme de choisir l'attitude juste à prendre. A partir de la raison, la science ouvre devant l'homme les horizons de la vie, de ses profonds mystères, de ses problèmes compliquées, de ses affaires diversifiées, de ses calcules rigoureuses. Grâce à la science, l'homme voit clairement les choses et, de ce fait, il pense clair et agit clair. En revanche, l'ignorance représente -dans la saisie des choses- l'horizon étroit, l'obscurité lourde, l'arriération, l'incertitude et l'ambigüité.
LA VALEUR DE LA RAISON
C'est la raison qui permet à l'homme d'avoir de la valeur auprès de Allah et des hommes.
Nouvelle grille Radio Al bayane en Bambara Suivez Kénéya tous les jeudis à 09 h 30 et Rédifusion
à 22 h 30 Le journal
en Bambara tous les dimanches à 17 h 15
AVEC B0C0UM ARDJOUMA
L’Homme
LES MÉRITES DE SA LECTURE:
Quiconque lit cette Sourate, Allah le mariera avec des houris, aux yeux grands et beaux.
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE:
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours. De même il est très recommandé de la lire, le jeudi entre l'aube et le lever du
C'est également elle qui donne sa valeur à la pratique du culte. Certains ont parlé au Prophète (saw) des mérites d'un homme. Il leur a demandé : "Que dites-vous de la raison de cet homme ?". "O Messager de Dieu, nous te parlons de sa persévérance dans la pratique cultuelle et de ses bonnes actions alors que tu nous interroges sur sa raison !". Il a alors répondu : "La stupidité du stupide lui cause des maux plus grands que ceux de la perversité du pervers. Demain, les serviteurs accéderont aux hauts rangs et s'approcheront de Dieu selon leurs raisons". Ali (s) a dit : "La religion se mesure par la raison" et "Il n'a pas de religion celui qui n'a pas de raison". Ibn as-Sikkît a demandé à l'Imâm ’Alî al-Hâdî (S) : "Quel est, de nos jours, le critère à utiliser pour juger les créatures". L'Imâm (s) a répondu : "C'est par la raison qu'est reconnu celui qui est sincère à l'égard de Dieu et celui qui est menteur à l'égard de Dieu".
ENTRE CONNAISSANCE ET IGNORANCE
A partir de ces considérations, l'Islam n'accepte point que les hommes suivent la voie de la légende et de l'arriération dans leurs croyances et actions. Le
soleil.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE:
Si on se voit en train de lire cette Sourate, cela signifie qu'on aime la famille du Prophète (saw) et qu'on sera généreux et aisé.
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
Musulman doit suivre dans sa croyance et son action la voie de la connaissance et non pas la voie de l'ignorance. Nous remarquons que certains membres de la Nation, mais aussi certains autres parmi ceux qui appartiennent aux services de renseignement et qui cherchent à présenter l'Islam, surtout sur les chaînes satellitaires, en tant qu'une religion de l'ignorance, et les Musulmans, qu'ils soient sunnites ou chiites, sous une image ignorante, arriérée et fanatique qui éloigne les gens de l'Islam. C'est pourquoi que la société de la raison est celle qui se critique elle-même et critique ses propres idées. L'Imâm Ali (S) a dit à ce propos : "Celui qui est sage doit recenser ce qu'il a de mauvais dans les domaines de la région, de l'opinion, de la morale et des mœurs. Il doit le réunir dans son esprit ou les inscrire dans un livre et agir dans le sens de s'en débarrasser".
Chers frères, voilà ce qu'est l'Islam qui nous demande de vivre notre vie sur la base de la religion, de la sublimer à partir de la science et à chanter la vie à travers tout cela.
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Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011 - Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
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YOPOUGON
APRÈS LES ATTAQUES DES MOSQUÉES ET LE CNI-COCY
Le BEN du CNI visite et réconforte
nom de celui-ci en sa qualité de premier responsable. «C’est vrai que le président Koudouss
Les communautés victimes des attaques à Yopougon ne cessent de recevoir la visite de structure musulmane de notre pays. Le Bureau Exécutif National (BEN) du CNI a tenu à se rendre sur les lieux du sinistre pour exprimer leur soutien et leur solidarité.
Conseil National Islamique (CNI) a effectué une visite de compassion et de soutien dans des mosquées et le siège du CNI-CoCY attaqués récemment à Yopougon. Conduite par le vice-président du CNI, El Hadj Fama Touré, la délégation était composée de sept membres.
a été en visite ici avec ses pairs du Forum des Confessions religieuses, mais le BEN du CNI avait le devoir aussi d’être aux cotés des victimes», a dit le vice-président, Fama Touré. Ils ont tenu à soutenir les blessés pour la prise en charge de frais des soins
Pour les collaborateurs directs
Le Samedi 05 Mars 2011, en
du président Koné Idriss Kou-
Sanogo Abou Amirat
La délégation du BEN du CNI sur les lieux du sinistre
début d’après-midi, le BEN du
douss, cette visite se fait au
EL HADJ TOURÉ FAMA (Vœ-président du BEN du CNI)
“Il ne faudrait pas avoir l’esprit de vengeance car cela ne peut rien régler”
Quelles sont vos impressions après avoir constaté les dégâts ?
C’est avec le cœur meurtri que je regarde tous ces dégâts sur les lieux de culte et surtout des musulmans. On n’arrive pas à comprendre que les gens ont eu le courage de s’adonner à une telle destruction en utilisant des armes lourdes pour casser les clôtures, mettre le feu et avec le souci de rien laisser.
Quel bilan faites-vous ?
Cet acte dépasse l’entendement humain. Très sincèrement, en tant que musulman croyant, tout homme quelque soit l’appartenance religieuse doit sentir cet acte comme un crime. Dieu est le Maître de tout et en tant
El Hadj Touré Fama: “Celui qui a le courage de s’attaquer à la maison de Dieu, Il s’en chargera”.
que croyant, nous Lui confions cela. Je pense que cette maison appartient à Dieu. Celui qui a le courage de s’attaquer à la maison de Dieu, je crois que le Tout Puissant s’en chargera. Car, nous n’avons aucun moyen pour nous venger et Dieu nous recommande de ne pas rendre le mal par le mal. Nous n’avons aucun moyen pour nous adresser à qui que ce soit. Les leaders religieux de tout bord sont passés et ils étaient tous choqués. Ils ont tous condamné. Au-delà de cela, quand on constate que certains fidèles qui étaient venus prier ont été blessés par balle et d’autres brûlés vif, vraiment nous sommes peinés. Nous ne savons pas pourquoi les musulmans sont toujours victimes des agressions
pendant la crise ? Nous avons toujours imploré Dieu et nous continuons à l’implorer et que sa justice soit faite ! Et que dans sa grande miséricorde, Il puisse nous sauver car c’est un déluge, c’est le déclin de la société ivoirienne. Nous ne savons même plus dans quel monde nous sommes.
Avez-vous un appel à lancer à la communauté ?
Je voudrais lancer un appel à la communauté musulmane en disant que les musulmans, à travers l’histoire, ont connu beaucoup d’épreuves et cela doit nous appeler à être solidaire. En dehors de tout parti pris, nous devons rester solidaires. Nous devons rester digne des vertus de l’Islam et nous confier à Dieu. Il ne faudrait pas avoir l’esprit de vengeance car cela ne peut rien régler. Prions Dieu pour que nous soyons dans un monde humain.
Par Sanogo Abou Amirat
EL HADJ DIABY SÉKOU (Président du CNI-CoCy) après l’anaque contre leur siégé) :
“Nous n’avons pas un esprit de revanche...”
A la suite du vandalisme perpétré contre le siège de sa structure et la mosquée LEM, le président du CNI-CoCY, El Hadj Diaby Sékou nous a accordé une interview. Face aux dégâts, il exprime son indignation. Mais en même temps, il reste convaincu que cela une épreuve d’Allah. Entretien...
ISLAM INFO : Monsieur le Président du CNI-CoCY, depuis quand a été construit le siège de votre structure qui vient d’être victime d’attaque avec la mosquée LEM?
DIABY SÉKOU : Pratiquement, les fondations ont été jetées depuis la création du Conseil National Islamique, Coordination Communale de Yopougon (CNI-CoCY). Mais seulement, c’est l’achèvement qui a pris du temps, faute de financement. Parce qu’on compte que sur les contributions des communautés et autres pour la construction. Et on n’a pu faire l’inauguration qu’en l’an 2007.
Il : Vous avez mis du temps pour construire cet édifice ?
D.S : Absolument on a mis du temps. Comme je l’ai dit on ne comptait que sur les contributions volontaires des uns et des autres et les cotisations des communautés musulmanes. C’est, probablement, depuis 2000 qu’on a fait les premiers pas.
Il : Donc c’est un siège qui est construit par tous les musulmans
de Yopougon et ceux d’ailleurs ?
D.S : Absolument, en majorité des musulmans de Yopougon. Mais il y a des frères qui ont, naturellement, contribué aussi. Notamment, le Frères YELEBI Mamadou (paix à son âme), qui faisait venir ses ouvriers tous les Dimanches pour travailler sur le chantier. C’est lui qui l’a pratiquement bâti jusqu’au niveau du chaînage.
Il : Je crois avoir compris que vous êtes la première coordination du CNI qui possède d’un siège aussi important ?
D.S : Oui, Alhamdou Lillah, rendons grâce à Allah qui nous a donné cette belle idée et nous a donné les moyens pour bâtir ce siège. Effectivement c’est la seule coordination qui a un siège de cette envergure.
Il : Quel sentiment avez-vous après avoir eu ce siège et le voir détruitre de cette manière ?
D.S : Nous ne pouvons être que meurtris. Et dès que j’ai constaté ce dégât, je n’ai pas pu m’empêcher d’appeler mon prédécesseur qui a été l’initiateur de ce siège, en l’occurrence ; le frère, Youssouf Abdou-Latif. Je lui ai rendu compte. Je lui ai même envoyé un Mail avec des photos du siège détruit. Encore une fois, c’est un sentiment de révolte et d’indignation qui m’habite en ce moment.
U : Approximativement, combien a coûté la construction de votre
siège ?
D.S : Je ne peux pas dire une somme. Mais C’est le frère Abou Touré (Pdt. de la communauté Bilal) qui était l’entrepreneur. C’est lui qui peut nous donner une idée approximative du coût.
Il : Lorsque vous avez eu ce dégât,
E! Hadj Diaby Sékou: “Je souhaite qu'Allah nous amène la paix dans le pays, dans les cœurs”.
est-ce que vous avez contacté un huissier pour l’évaluer ?
D.S : On a fait un constat d’huissier. J’ai même requis un ingénieur des Travaux Publics (TP) pour qu’il vienne évaluer le dégât et nous dire combien ça peut coûter.
// ; Est-ce que vous savez qui est à l’origine de cette attaque ?
D.S : C’est trop dire. Parce que d’après ce que nous avons pu
recueillir auprès des témoins oculaires, il s’avère qu’il y avait des éléments des jeunes patriotes et des éléments des FDS qui étaient avec eux.
Il : Est-ce que vous avez porté plainte contre (X) ?
D.S : Pour le moment, non.
Il : N’est-il pas possible pour vous d’aller porter plainte à un palais de justice ?
D.S : Oui nous savons que cela est
possible. Mais compte tenu du contexte, on veut laisser les choses en l’état et puis on aura le temps d’analyser.
Il : Combien de communautés et associations regroupe la coordination aujourd’hui ?
D.S : Nous regroupons actuellement près de 36 communautés et association musulmanes au niveau de
Yopougon.
Il : Malgré cette affection, est-ce que vous avez un esprit de revanche ? D.S : Non. Heureusement, parce que nous nous sommes dit que c’est une épreuve à laquelle Allah a bien voulu nous soumettre. Dans quelle mesure nous allons rendre le coup qui nous est porté ! On ne peut pas savoir jusqu’où peut aller une certaine riposte. Par rapport à cela, comme nos dignitaires religieux on toujours dit que cette crise que nous vivons est politique, nous estimons à leur suite qu’il n’y a pas lieu de transposer cela au niveau religieux. Donc nous n’avons vraiment pas un esprit de revanche.
Il : Est-ce que vous avez senti la solidarité au tour de vous, au niveau des musulmans et ceux d’autres confessions ?
D.S : Au niveau des musulmans c’est indéniable. C’est dans cette optique qu’on vient de recevoir la visite et réconfort du Bureau Exécutif National (BEN) du CNI qui est notre structure mère. Au niveau des non musulmans, il y a certains qui manifestent effectivement leur indignation.
Il : Quel est l’appel que vous lancez?
C’est un vœu que je fais. Je souhaite qu’Allah nous amène la paix dans le pays, dans les cœurs. Il faut qu’on puisse continuer de se côtoyer dans la différence de nos ethnies et obédiences religieuses.
Réalisée par Sanogo Abou Amirat Coll. Abou Khalfatim
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Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011 - Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
TEMOIGNAGES DE...
YOPOGON
Suite à l’attaque de la mosquée du quartier LEM de Yopougon, quelques fidèles qui ont vécu les faits font leur témoignage de la situation.
BINATÉ ISSOUF
«Quand les fidèles sont sortis, on a constaté qu’ils tiraient sur nous»
Le vendredi, j’ai fait le premier Azane. Quand je voulais faire le deuxième Azane, ils ont commencé à nous lapider dans la mosquée avec des cailloux. Et nous avons riposté. C’est ainsi qu’ils ont appelé les FDS pour leur dire qu’ils y a des gens qui les empêchent de chasser des rebelles dans la mosquée. C’est ainsi qu’ils sont venus avec des véhicules armés. Il y avait trois voitures. Une était stationnée devant la mosquée, une autre au carrefour et l’autre un peu plus loin. Ils ont commencé à tirer dans tout le quartier. La prière de zhour a eu lieu à 13 heures et juste après, les fidèles sont sortis par la porte de derrière. L’imam ne pouvait pas venir et j’ai officié moi-même la prière. Quand les fidèles sont sortis, on a constaté qu’ils tiraient sur nous. Et nous nous sommes réfugiés sous les hangars des femmes. Un moment après, ils ont forcé la porte et quand ils sont rentrés, c’était la panique. Certains ont pu s’échapper et d’autres ont été capturés dans la cour de la mosquée. Parmi eux, deux ont été brûlés devant la mosquée. Jusqu’ici, on a un qui est porté disparu du nom de Cissé Moustapha. Il a la quarantaine.
M. DAOUDA
« Ils ont aussi pillé les caisses de la mosquée. »
Et Vous ? qu’avez-vous vécu ?
D’abord, les civiles ont attaqué avec des cailloux et quarante minutes après, les gens habillés en tenue militaire sont arrivés. Les policiers qui sont rentrés dans la cour ici étaient au nombre de six avec les miliciens dont un se nomme Agbôlô (Général de la FESCI-Yopougon). Il
y avait des voitures du CECOS au dehors. Ceux qui sont venus pour éteindre le feu ont été chassés et nous nous sommes allés nous réfugier sous le bananier avec celui qui est porté disparu. Quand on a vu l’hélicoptère de l’ONUCI, alors, nous sommes levés et ils nous ont aperçus. Nous avons été conduits sur la terrasse et ils nous ont fouillé et ont pris ce qu’ils voulaient. Parmi nous, le porté disparu a refusé d’être fouillé et ils l’ont amené avec eux. Le portail des femmes a été défoncé et les éléments de la FESCI, du corps
A LIRE
La déclaration du Forum des Confessions religieuses suite à la violence faite aux lieux de cultes.
PROCHAINEMENT
et du Parlement qui sont venus ramassés les tapis pour les mettre dans leur véhicule (KIA blanc). Ils ont aussi pillé les caisses de la mosquée. La scène a duré de 10 heures à 16 heures.
TOURÉ MOUSSA
«Avant de brûler les lieux, ils pris le soin de piller toute la mosquée»
Le samedi, ils sont arrivés aux environs de 8 heures. Les personnes en civil ont commencé à enlever les cli-
matiseurs. En tant que jeunes musulmans du quartier, nous avons réagi les en empêchant. Certains civils étaient armés, donc, nous avons fuit. Mais, quelques instants après, la BAE est venue avec les chars aux environs de 10 heures. Certains jeunes ont déserté les lieux. Ils ont commencés à tirer dans tous les sens. Les familles qui habitent aux alentours de la mosquée ont abandonné leur domicile.
D’autres n’ont pas eu de chance. Ils
ont été blessés. L’opération a duré
de 10h00 jusqu’à 16h00. Quand nous sommes retournés au quartier, ils ont dit qu’ils reviendront. Nous avons constaté les dégâts. Ils mettent du carburant dans des bou-
teilles et ils les lancent. Avant de brûler les lieux, ils ont pris le soin de
piller toute la mosquée. On a des blessés ici et ils ne peuvent pas sortir. Car, actuellement, quand vous allez à l’hôpital pour vous soigner, on vous traite d’assaillant. Ils sont au nombre de 20 personnes au moins. Si non, j’ai reçu 43 noms de personnes blessées. Ces personnes ont été blessées au tour de la mosquée. Il y avait même un jeune passant qui était venu prier à la mosquée et il a reçu une balle. Il s’est débrouillé mais il est mort dans ma cour. Après, les policiers sont venus cherchés eux-mêmes les corps.
Par Sanogo Abou Amirat Coll. Abou Khalfatim
LES BREVES DE LA COMMUNAUTE
YOPOUGON : Le boubou interdit dans certains quartiers. A Yopougon sideci, il n’est pas prudent de porter un boubou. Les personnes en boubou sont taxées d’assaillants ou de personne proche du RHDP. Elles sont menacées dans leur intégrité physique. Il y a plus de chance d’être brûlé vif par des jeunes patriotes.
YOPOUGON : Les mosquées vides aux heures d’Icha et Fadjr. Les musulmans de Yopougon ne sont pas au bout de leur peine. Leur vie est sérieusement menacée par des
individus en arme qui cherchent
disent-ils des assaillants parmi eux. Se sentant en danger, les fidèles qui ne peuvent se confier à la police chargée d’assurer leur sécurité préfèrent se terrer chez eux à certaines heures. Il s’agit des heures d’Icha ( 19h 30 mn) et de fadjr (05 h 15 mn).
ATTOBAN : Des musulmans accusés d’être des assaillants : En la faveur de cette crise post-électorale des individus islamophobes tentent par tous les moyens de vilipender les musulmans. Des riverains de la Riviera Attoban accusent des musul-
VISITE DE SOUTIEN AUX VICTIMES
La compassion et solidarité des religieux
Les chefs religieux chrétiens constatait les dégâts avec l'irram Koudcuss et Abou Cissé
Le Forum National des Confessions Religieuses de Côte d’Ivoire, a rendu visite aux communautés des deux mosquées attaquée à Yopougon. A cette occasion, le Nonce apostolique a condamné fermé-ment de ces acte de vandalisme.
Suite à leur déclaration qui a dénoncée et condamnée toutes les attaques per-
LE NONCE APOSTOLIQUE, Mgr AMBROSE MADTAH (Doyen des membres du corps diplomatique) :
“On doit avoir beaucoup de respect pour les lieux de cultes
Nous sommes venus avec une douleur au cœur pour exprimer notre soutien et notre compassion à nos frères musulmans. On doit avoir beaucoup de respect pour les lieux de culte quelque soit ton obédience religieux.
Je voudrais condamner, avec la dernière énergie, cet acte de violence perpétré contre les mosquées (LEM et Médine). C’est incroyable mais vrai ! Comme vous le savez, les lieux saints, à savoir, les mosquées, les églises et les temples, c’est des lieux où Dieu même habite et nous y venons pour le prier et lui montrer notre amour et notre soumission pour Lui. Et c’est là qu’ont été commis des actes inhumains qui sont les faits de bru-
mans de ce quartier d’assaillants parce que selon ces individus, la mosquée en question serait une cache d’armes alors qu’en réalité, il n’en est rien.
COCODY : La mosquée de Bloc-koss a été brûlée le lundi 07 mars 2011. Il a aussi été demandé à tous les musulmans de quitter le quartier.
YOPOUGON : L’imam Abou Cissé de la mosquée de Lem à Yopougon a abandonné son domicile. Il en est de même pour le prédicateur musul-
man Sanogo Oumar Farouk. Pareil
pour l’imam principal de la mosquée du Banco.
YOPOUGON : Plusieurs mosquées sont fermées à Yopougon pour des raisons d’insécurité ou réduite à l’exercice d’un service minimum.
ABOBO : Une jeune fille après avoir participé au pillage d’un magasin a ramené chez elle à la maison du lait. Furieux, son père a versé le lait et a chassé sa fille parce qu’il n’accepte pas ce qui est haralm.
Haroun B
pétrées contre les mosquées, le Jeudi 03 Mars 2011, une forte délégation du Forum National des Confessions Religieuses de Côte d’Ivoire a rendue visite aux mosquées LEM et Médine qui ont été récemment victimes des atrocités. Le Nonce apostolique, Mgr. Ambrose Madtah, doyen des membres du corps diplomatique a accompagné la déléga-
-----“C’est incroyable mais vrai”--- 1er le Coran, piller les mosquées et les dépourvoir de tous leurs équipements. On ne peut pas trouver de mot pour qualifier la gravité d’une telle dépravation. Parce que pour nous c’est un acte de
Le Cheick Al Islam, KONE IDRISS KOUDOUSS (Président du CNI) :
“Le siège du CNICOCY faisait notre fierté”
La présence du Forum des confessions religieuses et du représentant du Vatican, qui est aussi le Doyen du corps diplomatique, sur les sites mosquées attaquées, était nécessaire pour nous musulmans. Car, chaque fois que ces graves incidents arrivent, le Conseil National Islamique prend le temps nécessaire pour porter l’information à qui de droit. Car aujourd’hui, les jeunes et les éléments qui s’adonnent à ces actes abominables se réclament de quelque part de certaines personnes ou d’obédiences. Après cette étape, nous demandons aux musulmans et à toutes les musulmanes d’aider à la reconstruction de ces édifices détruits. Le siège du CNI-COCY qui faisait la fierté de non seulement de la communauté musulmane de la commune de Yopougon, mais aussi de toute la Côte d’Ivoire. Enfin, nous demandons aux jeunes auteurs de ces actes, de se ressaisir le plutôt
tion. Au nom de cette délégation, l’Abbé Obrou Augustin a dit le motif de leur présence en ces termes : «Nous sommes venus pour vous soutenir, partager la douleur avec vous et pour vous exprimer notre compassion certes dans la douleur mais avec la foi. » Il a, en suite, mis en exergue la mission que s’est assigné le Forum depuis l’an 2000. Elle consiste à sensibiliser partout en Côte d’Ivoire, les populations à fin que la crise que nous vivons ne bascule sur le terrain religieux. Car « si cela intervient on ne pourra plus jamais résoudre le problème », a-t-il dit. Le Noce apostolique a appelé les ivoiriens à la cohésion et au règlement rapide de cette crise. Le Forum, avec à sa tête, le Révérend Ediémou Blin Jacob, tire la sonnette d’alarme pour que le pays ne sombre pas dans le gouffre. C’est pourquoi, ils ont décidé de prendre encore leur bâton de pèlerin pour sensibiliser dans toutes les confessions religieuses en montrant aux uns et aux autres que la crise ne doit pas être interreligieuse ou ethnique. Les communautés des deux mosquées se sont dites ravies de cette visite.
Sanogo Abou Amirat
haine. Cette crise que nous vivons est une crise qui est seulement politique. Elle n’est pas et ne doit pas être religieuse ni ethnique. Je voudrais lancer un appel, en appui pour l’effort des mes frères du Forum National des Confessions Religieuses. Je demande aux ivoirien et aux ivoiriennes de laisser les hommes politiques régler leur problème. Il ne faudrait pas qu’une ethnie ou une communauté religieuse uns prenne sa vengeance contre l’autre. Par ce que nous sommes tous des frères et sœurs. Voila pourquoi nous voudrions appeler les leaders politiques de s’asseoir pour dialoguer le plus tôt possible, pour résoudre cette question, afin que nous puissions paisiblement adorer Dieu dans nos mosquées, églises et temples.
Par Sanogo Abou Amirat
“ressaisissez-vous”
possible et d’être aussi sage que des jeunes qui jusque là se comportent en dignes responsables soucieux de la paix et de la concorde entre tous les citoyens de ce pays quel que soit leur religion.
Par Fatim Djamila
Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011
Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
i ocus
MOSQUEES ATTAQUEES: COMMEN
. R Q
YOPOUGON
BRAQUAGE A LA MOSQUEE DE BANCO 2
YAYA SANOGO (IMAM ADJOINT) :
Des fidèles déDOuillés de leur bien dans la mosquée
Les fidèles musulmans de Yopougon Banco 2 ont passé un sale temps le jeudi 3 mars 2011 correspondant au 27 Rabioul Awal 1432 de l’Hégire. Des individus armés ont effectué une descente dans leur mosquée pour les braquer.
Ils ont encore fait parler d’eux. Des individus profitant de la crise postélectorale, sement la terreur et la désolation au sein de la population. Pour des raisons qu’eux seuls savent, les mosquées sont devenues leur cible sous le prétexte qu’elles seraient des caches d’armes. Après avoir pillé et incendié les mosquées de Lem siège du CNICOSY et de Médine à la sideci à Yopougon les 25 et 26 février dernier, les pilleurs de mosquée ont mis le cap le jeudi 03 mars 2011 sur la mosquée de Banco 2. Il était 17 h, les quelques retardataires achevaient leur prière d’Asr (16 h), d’autres attendaient patiemment la prière de Maghrib (18h 30mn) en taillant un brin de causette. C’est en ce moment qu’un nombre important d’individus armés de kalachnikovs et encagoulés débarque à bord d’un cargo et de trois véhicules de type 4x4 dont un de couleur rouge et deux blancs. Pendant qu’une partie de ces individus encerclait la mosquée, la seconde est entrée avec fracas dans l’enceinte de la mosquée. Des tirs ont commencé à pleuvoir. L’ordre est intimé à tous ceux qui s’y trouvaient de se coucher par terre. Ces derniers sans se faire prier s’exécutent. Les visiteurs encagoulés exécutent leur opération. Venus chercher des armes comme ils l’ont signifié à M. Baye Kané, le chargé d’entretien de la mosquée à leur entrée, ils vont plutôt faire les poches de leurs victimes empor-
TEMOIGNAGES DE...
Après le constat des dégâts, nous avons interrogés quelques témoins privilégiés qui livrent ce qu’ils ont vécus.
MOUMOUNI DIABATÉ (fidèle de la mosquée) :
“Nous étions à la célébration d’un mariage”.
De retour à la mosquée, j’ai appelé le coiffeur Ahoussa pour me raser la tête. Après cela, j’ai ramassé mes cheveux pour les mettre dans la poubelle juste à côté. C’est à mon retour delà que j’ai vu que la mosquée était envahie d’hommes en arme qui intimaient l’ordre à tout le monde de se coucher. « Couchez-vous, couchez-vous», disaient-ils en tirant partout. Je suis passé par l’arrière pour aller me coucher. Ceux qui étaient dans la cour de la mosquée se sont précipités à l’intérieur. Ils les ont fouillé et pris tout ce qu’ils avaient sur eux. Ils ont pris leur argent, montre et téléphones portables. Je suis resté couché jusqu’à ce qu’ils partent et que la situation se normalise. Ceux qui étaient dehors nous ont rapporté qu’il y avait trois véhicules de type 4x4 et un cargo. Je n’ai pas compté les agresseurs mais, ils étaient nombreux.
Savez-vous les raison de cette attaque ?
Ce que j’ai entendu les gens dire, c’est qu’on leur aurait dit qu’on cacherait des armes à feu et des machettes dans la mosquée. Ils ont fouillé la mosquée sans trouver même une aiguille.
BAYE KANÉ
(Chargé de l’entretien de la mosquée) : « Ils ont emporter l’argent qui s’y trouvait dans les caisses»
J’ai pris mon vélo pour sortir. A peine j’ar-
ta mosquée de Yopougon Banco 2
tant argent, montre et téléphones portables. Les montants vont de trois cent quarante francs (340 f cfa) à soixante dix mille francs (70.000 f CFA). Les caisses de quête de la mosquée ne seront pas épargnées. Même la pauvre dame Mas-sandjé Kané, l’épouse du chargé d’entretien qui vend des bonbons et des biscuits a été dépouillée de son téléphone portable et la somme de neuf mille francs CFA. Comme elle, les mendiants qui se trouvaient là ont subit le même sort. La description des bourreaux faite par les victimes font penser aux miliciens qui foisonnent la commune de Yopougon. Il s’agit des gens habillés à moitié en tenue militaire, encagoulés ou portant des casquettes qui cachent leur visage, la tête souvent enturbannée avec des tissus ou un tricot. Ils sont soit en paires de tennis ou en chaussure de militaire.
Pourtant, cet autre incident malheureux à l’encontre de la mosquée du Banco était prévisible. Un signe prémonitoire avait amené les responsables a autorisé la fermeture de la mosquée pour trois jours sur proposition du Conseil Supérieur des Imams (COSIM). L’attaque qui a eu lieu est survenue le jour même où les trois jours de la fermeture étaient épuisés. Selon l’imam Adjoint, Sanogo
rive devant le portail que des individus me pointent leur arme en menaçant. « C’est vous qui tuez les gens ici là », disaient-ils. J’ai répondu qu’il n’y a pas de problème entre nous dans le quartier. Ils m’ont dit alors « le vieux, allons y à l’intérieur, on ne te fera pas de mal ». Dans la mosquée, nous étions cinq personnes. Ils nous ont fait coucher sur le ventre et ont fouillé nos poches. Ils ont pris nos téléphones, notre argent. Personnellement, c’est la somme de quatre mille francs qu’ils m’ont pris. Ils ont cassé les caisses de quête pour emporter l’argent qui s'y trouvait. Après nous qui étions dans la mosquée, tous ceux qui se trouvaient dans la cour de la mosquée ont subi le même sort. Ma maison se trouve dans la cours de la mosquée. Ils ont tiré dans ma maison. Les traces sont encore là. Ils ont ensuite pris neuf mille francs avec ma femme. Les tirs étaient tellement intenses que mon fils qui se trouvait avec ma femme est tombé malade. Je me demande s’il n’est pas traumatisé. Ils étaient nombreux les hommes.
Avez-vous vu vos bourreaux venir ? J’ai eu le temps de voir deux véhicules au moment où j’ai été accueilli au portail. Il y avait une 4X4 blanche, une autre de la couleur rouge qui était stationnée près de l’immeuble peint en blanc (un immeuble à proximité de la mosquée). Ceux qui étaient dehors nous ont dit que du côté du marché, il y avait un cargo. Ils étaient en tenue civile et encagoulés. D’autres portaient des képis qui fermaient leur visage. On ne peut pas dire exactement de quelle force il s’agit.
Pouvez-vous dire l’immatriculation de leur véhicule ?
On n’a pas eu le temps de voir l’immatriculation des véhicules à cause de la rapidité de l’exécution de leur opération. Sincèrement, je n’ai pas eu le temps ni le
Yaya, l’imam principal se terre actuellement parce que sa vie est menacée. Certains fidèles pensent connaître le conspirateur de cet acte de vandalisme qui a été perpétré contre eux. « Il y a un monsieur qui habite non loin de la mosquée, je suis convaincu qu’il est à la base de toutes ces choses » a dévoilé un d’entre eux très sûr de lui. L’imam Sanogo Yaya bien conscient des dangers auxquels sont exposés les fidèles les appelle à garder la sérénité et à continuer leur adoration. Il a souhaité que prenne fin rapidement ces agissements qui n’honorent les auteurs, ni les commanditaires ni la Côte d’Ivoire. Depuis que des années durant des hommes en uniforme profane les mosquées à la recherche d’armes, jamais, ils n’en ont
Les traces des balles sur les murs de la mosquée de Banco II.
eu s’est indigné l’homme de Dieu. En attendant que ce traumatisme qu’ils viennent de subir s’estompe, les responsables de la mosquée du Banco comptent s’organiser pour faire le point et en tirer toutes les conséquences.
Haroun B
reflexe de remarquer tout cela. C’était des 4X4 avec les grosses cabines.
Qu’est-ce qu’ils vous ont dit quand ils sont rentrés ?
Ils m’ont dit qu’on leur a dit que nous tuons les gens ici, et que nous avons des armes dans la mosquée. Je leur ai dit que ce n’est pas vrai et que nous vivons en symbiose dans notre quartier. Ils sont rentrés avec leurs chaussures dans la mosquée et cafouillé tout au niveau du minbar de l’imam. Ils ont ensuite cassé nos caisses.
SORY BAKAYOKO
(Un fidèle musulman) :
“Ils m’ont fait les poches comme les autres.”
J’étais dans les toilettes. Quand je sortais, j’ai vu les gens courir dans tous les sens. J’ai demandé ce qui se passait personne ne m’a répondu. Quand je me suis retourné j’ai tout compris. Immédiatement, je me suis couché sur le dos de peur de ne pas être tué parce qu’ils tiraient. Ils sont arrivés à mon niveau. Ils m’ont fait les poches comme les autres. Ils ont pris mon portable et mon porte-monnaie contenant 5000 frs et un coupe-ongle.
MME MASSANDJÉ KANÉ
“Je me suis exécutée en leur donnant ce que j’avais”
J’étais devant ma porte quand des gens couraient pour venir vers moi. Je suis rentrée dans la maison. On tirait dans tous les sens. Si j’étais dehors peut-être que j’aurais eu une balle. Ils ont tiré dans la maison en me demandant de leur donner ce que j’avais. Et qu’ils n’allaient pas me faire de mal. Je me suis exécutée en leur donnant mon téléphone et la somme de neuf mille francs (9000 f).
HB
“Si c'est la mosquée qu’on veut détruire, c’est que c’est ma vie qu’on veut détruire”
L’imam principal étant absent pour des raisons de sécurité, c’est son adjoint Yaya Sanogo qui dirige la prière. C’est après son départ de la mosquée que s’est produit le « braquage » de ses fidèles. Il déplore ce qui se passe contre les musulmans
Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?
J’étais à la maison en train de préparer mon sermon de vendredi lorsque j’ai entendu des coups de feu. Les gens couraient dans tous les sens dans le quartier. Quelqu’un m’a informé que les tirs venaient de la mosquée et que des individus tentaient de brûler la mosquée. Je suis sorti pour prendre la route de la mosquée. Ma famille est sortie pour m’empêcher d’y aller. Je leur ai dit que si c’est la mosquée qu’on veut détruire, c’est que c’est ma vie qu’on veut détruire. J’ai forcé et tout ceux que je rencontrais me demandais de retourner. Au moment où j’arrivais à la mosquée, ils venaient de quitter les lieux. Il y avait un attroupement devant la mosquée. Le quatrième imam adjoint était là. Je l’ai approché pour savoir ce qui s’était passé. Il m’a dit qu’il était dehors quand ces hommes armés sont arrivés. Ils sont rentrés dans la mosquée en tirant. Ils ont dépouillé les gens de leurs biens et sont partis. Nous n’avons pas enregistré ni de blessé ni de perte en vie humaine.
Quel est le point des dégâts causés?
Ils ont cassé toutes les caisses et ont pris les jetons qui s’y trouvaient. Il y a des traces de balles dans les murs. Tous ceux qui étaient là au moment de l’action ont tous été volés. Leur argent et leur téléphone sont partis avec les malfaiteurs.
Peut-on savoir le nombre de victimes ?
Non ! Après la prière de 16 heures, je suis parti à la maison. Mais on nous a rapportés qu’ils étaient nombreux. Vous savez après la prière, il y a des fidèles qui restent pour échanger en attendant la prière. Ajouté à ceux-là, il y a les mendiants. Il y a un fidèle du nom de Koné Bangali que j’ai rencontré quand je venais. Il m’a informé que ces individus lui avaient pris la somme de 70.000 frs CFA, son portable et sa montre.
Avez-vous entrepris des démarches pour savoir les raisons de cette attaque ?
Avant l’attaque de la mosquée, on recevait des informations, des menaces. La mosquée même était fermée pendant trois jours. L’imam principal était venu me voir à cet effet. Il a demandé qu’on ferme la mosquée pour trois jours. Parce qu’il avait reçu cette information du Cosim. C’est ce qu’on a fait. Le troisième jour, je suis allé voir l’imam pour suggérer qu’on ouvre puisque les trois jours avaient expiré et que les autres mosquées avaient ouvert leurs portes. Il m’a dit qu’on peut ouvrir mais qu’il ne sera pas là pour le moment parce que menacé. A13 heures, nous sommes allés pour ouvrir la mosquée, mais le gardien n’était là. On a accompli la prière dans la cours de la mosquée. C’est à 16 heures qu’on a pu rentrer dans la mosquée pour prier. C’est après cela à 17 heures que ces individus sont venus
attaquer la mosquee.
Avez-vous posé plainte auprès des autorités ?
Non ! Pas encore. L’imam principal n’est pas présent. Il a reçu des coups de fil de menace. Il est visé. Selon ceux qui le menacent, ses femmes seraient celles qui préparent pour les « rebelles » ?. Il a quitté sa famille. Les autres responsables de la communauté ne sont pas là, donc il est difficile d’entreprendre quoi que ce soit. La psychose est telle que dès que la prière finie, chacun rejoint rapidement son domicile. L’environnement n’est pas propice à une réunion. En temps opportun nous allons nous voir et tirez toutes conclusions.
Est-ce qu’un huissier est venu constater les dégâts ?
Non ! Nous n’avons rien fait de tout cela d’abord. Il y a des risques potentiels d’atteinte à la vie de vos fidèles de venir faire le travail de Dieu. Ils ne doivent pas céder aux menaces. Seul Dieu donne la protection. Nous avons pris des mesures en ouvrant que deux portes seulement. C’est ce que nous pouvons faire. Confions-nous à Allah, c’est tout. Nous ne faisons pas la prière de fadjr dans la mosquée. Nous cumulons Maghreb et Icha. Ce sont les mesures que nous avons prises.
Comment jugez-vous toutes ces attaques des lieux de cultes ?
Je pense que ce qui se passe n’a rien à avoir avec la religion. Les religieux supportent tout le monde. Parmi les fidèles, il y a des supporteurs de tous les camps. Il n’y a pas que les fidèles d’un seul camp dans nos mosquées et nos temples. Attaquée la mosquée, c’est vouloir autre chose sinon on ne fait pas la politique dans une mosquée. Je demande aux autorités de lancer un appel à ceux qui posent ces actes d’épargner les lieux de cultes.
Certaines personnes disent que si on attaque les mosquées, c’est qu’on vous reproche des choses.
La mosquée est une terre pleine entourée de quatre murs. Il n’y a pas d’antichambre, ni de cave ni de caisses, comment peut-on y cacher des armes ? Diantre. Il n’y a que les tapis collés au sol. On voit les musulmans venir à la mosquée les bras ballant. Qu’est-ce qu’on va cacher ? Ceux qui font ça veulent autre chose sinon ils ne cherchent pas d’armes. Depuis l’an 2000, on dit que les musulmans cachent les armes dans les mosquées mais depuis on n’a jamais découvert une seule arme dans une mosquée. Mais on continue dans cette voie. Ceux qui le disent sont de mauvaise foi.
Est-ce que ce ne sont pas vos voisins qui sont à la base de cette conspiration ?
Dieu seul le sait. On s’en remet à Dieu
HB
Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011 - Araba 03 Rabia Sani auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
SLAM AU FEMININ
^ Confidence
Sidibé Ramatou god.speed2@yahoo. fr
e 7/z o ign âge
Mme Dao Fatim Kaba
“Je suis tourmenté, que faire ?”
Ma femme est très belle, mais je constate qu’au fur et à mesure qu’on avance qu’elle se délaisse. C’est une brillante intellectuelle. Elle s’habille comme une villageoise. Alors que moi je suis enseignant dans un lycée de jeune filles toujours bien habilles...je suis tourmenté, que faire ?
Constat est fait de nos jours que les femmes une fois dans le foyer ont tendance à ne plus prendre soin d’elles. Pour elles ce pourquoi elles le faisaient est un acquis, elles n’ont pour ainsi dire rien à prouver. Et pourtant elles ne devraient pas perdre de vue qu’une relation s’entretient, se nourrit et s’arrose au risque de voir s’installer un éloignement progressif des deux conjoints.
L’on pourrait penser que cette mission serait la responsabilité de la femme or tel n’est pas le cas.
APPRENDRE À COMMUNIQUER AVEC L’AUTRE
Votre femme a tendance à se négliger, vous devez être en mesure de le lui faire savoir mais pas de façon brutale. Une relation, surtout le mariage doit être basée sur la communication, il faudrait de part et d’autre que chacun soit en mesure de faire savoir à I’ autre qu’ est ce qui ne va pas, qu’ est ce qu’ il voudrait ou pas. Choisissez une manière succincte pour interpeller votre femme sur sa négligence.
FAIRE SAVOIR CE QUE VOUS VOULEZ PAR DES GESTES
Vous pouvez de temps à autre lui faire des cadeaux selon vos goûts vestimentaires, à la longue elle saura que c’est dans ce style que vous la préférez. Ne manquez pas de lui faire des compliments sur une coiffure bien faite, son maquillage, son habille-
r adith & Versets Abou amirat
Quand une femme partage les mêmes soucis que son mari
Un homme vient voir le Messager d’Allah (PSL) et lui raconta :
« J’ai une femme qui m’accueille à la porte quand je rentre, me reconduit à la porte, lorsque je sors. Si elle me voit soucieux elle me dit : «Pourquoi ce souci ! Si tu te soucies pour ta subsistance, quelqu’un d’autre (Allah) l’a
stuçes - beauté
Paré Ahoua
Le secret de beauté des indiennes
L’huile d’olive est recommandée pour fortifier, nourrir et adoucir les cheveux secs, et l’huile d’argan, appliquée sur les longueurs avant le shampooing, fait briller et nourrit les chevelures abîmées. De son côté, l’huile de jojoba régule la production de sébum, tandis que l’huile d’amande douce calme les
ment, elle saura ainsi que vous faites attention à elle et que vous ne la confondez pas avec les meubles.
Les invitations surprises ne vous feront aucun mal, le choix du lieu va déterminer sa tenue, elle fera beaucoup plus attention à son physique.
Vous pouvez même lui donner de quoi refaire sa garde robe par moment tout en vous assurant qu’elle maîtrise vos différents goûts.
Comme le dit un artiste, « il n’y a pas femme prête a porte» c’est a l’homme de lui faire savoir ce qu’il aime et l’amener à s’y accommoder.
Implication des femmes
Etre femme mariée, c’est avoir des défis constants: plaire à son homme, éduquer les enfants, assurer l’harmonie de la famille.
Au fil des années, certains de ces défis sont délaissés surtout celui de plaire à son homme.
On dit souvent que c’est l’extérieur qui attire et l’intérieur qui retient, pourtant pour retenir, il faut jouer de son charme, restez toujours pimpante, coquette, propre, accueillante pour son homme.
La femme doit être une énigme pour son homme, elle doit l’amener à résoudre ce mystère. Elle doit être une perpétuelle découverte agréable pour son homme, toujours susciter du désir chez son conjoint et non du dégoût. Toutes ces implications éviteront inchallah que votre mari ne soit porter vers l’extérieur.
ALORS MESDAMES SURPRENEZ AGRÉABLEMENT
VOTRE ÉPOUX.
L’entretient d’un foyer nécessite l’implication des deux conjoints, chacun doit s’investir dans la relation afin de revivifier constamment l’amour et surpasser la monotonie qui tue le mariage.
garantie pour toi, et si tu te soucies pour la Vie future, qu’Allah augmente ton souci ». Et le Prophète (PSL) de commenter : «Certes Allah a des ouvriers, et celle-ci en fait partie. Elle aura la moitié de la récompense spirituelle d’un martyr.»
démangeaisons. Enfin, l’huile de pépin de raisin consolide la fibre capillaire des cheveux fins et cassants.
Les cheveux nécessites beaucoup d'entretiens, d'ailleurs, il existe un hadith a ce sujet : "Celui qui a une chevelure,qu'il en prenne soin"
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes
Mon fils, un miracle de Dieu
Après mon divorce de mon premier époux qui semblait ne pas vouloir d’enfant avec moi j’ai rencontré cette fois un musulman qui a commencé à me redonner espoir à ce sujet.
Il me l’a demandé pendant le Ramadan et moi pendant le Ramadan je vis la chasteté complète depuis même que j’étais avec mon ex époux car je fais les prières surérogatoires nocturnes, et à 2h30 je me réveille pour les prières nocturnes. Donc on se rencontre lors d’un mois de Ramadan et il m’a demandé ça et j’ai mis tout cela en prière. J’ai fait deux prières surérogatoires et j’ai dit : « Seigneur, Aujourd’hui j’ai rencontré cet homme par Ta volonté et voilà ce qu’il me demande , Tu sais que c’était mon vœu le plus cher, c’est vrai que je veux de lui mais si Tu sais que ce que je désire ne sera pas bon pour moi, pour ma religion, je préfère rester telle que je suis mais si cet enfant est bon pour moi et pour ma religion alors que Ta volonté soit faite ». Quand j’ai fini mes deux raakat voici la prière que j’ai faite et j’ai pris la grossesse dans ce mois de Chawaal. Quand j’ai pris la grossesse, j’ai vu mes menstrues pendant trois mois. Je ne savais donc pas que j’étais enceinte. Je me sentais fatiguée mais je n’avais aucun symptôme de grossesse, ni nausée, ni vomissement, ni lourdeur. Mais le matin j’étais fatiguée, et comme j’avais beaucoup d’activités au sein d’associations, j’imputais ma fatigue à mon manque de repos. Trois mois et demi après, quand j’ai été voir mon gynécologue. C’est ce même gynécologue qui m’avait suivi lors de mon premier mariage. Il m’avait dit alors que je ne faisais pas d’enfant que je n’avais rien et qu’il ne pouvait pas me donner de médicaments non plus pour en avoir. Il m’a consulté et a commencé à louer Dieu avant de me donner mon résultat. « Gloire à Toi Seigneur, Tu es mer-
y 1 ^ie de Couple:
bamaroun@yahoo.fr
Les relations conjugales doivent-elles se faire une dans le lit ?
La relation sexuelle doit-elle se faire toujours dans le lit ?
La majorité des époux font cela, car le lit est l'endroit le plus adéquat pour la pratique sexuelle. Seulement, il n'y a aucun mal dans le fait qu'ils essayent différents endroits et diverses positions quand cela est possible et dans la limite du licite. Ainsi, tout endroit acceptable pour les époux et permettant de préserver leur intimité leur convient tout à fait. Cependant, il ne faut pas confondre entre liberté et perversité. Le sexe est avant tout un acte d'adoration envers Allah (swt) nous permettant de préserver la chasteté et de nous éloigner de la turpitude. Mais qu'Allah (swt) nous ait donné la permission d'aller "à notre champ de labour" comme nous le voulons ne signifie pas de se laisser aller à tout jeu sexuel pervers. La femme est avant tout une Croyante et une mère, la décence est donc de rigueur. Ainsi, tant que la décence et le respect de l'autre font partie de la pratique sexuelle, dans les limites de ce
publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rap-
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
veilleux ». « Mais de quoi paries tu ? ». Il me dit : « Non. Louons le Seigneur ensemble ! ». Je lui réponds : « Mais... dis moi ??? ». Il me dit encore : « Louons le Seigneur ». Nous avons prié. Et quand nous avons finit, il m’a dit : « Tu es enceinte ! ». Je lui réponds incrédule : « Moi ? ». Il répond : « Oui ». Je lui ai répondu que ce n’était pas vrai, que je ne pouvais pas être enceinte. Il a dit : « Je te dis que tu es enceinte. Tu ne me crois pas, Aïcha ? ». Et il me demande d’aller faire une échographie. Je pars faire l’échographie, et je suis enceinte. Je me dis que ce n’est pas possible, « Je rêve! ». La première personne que je vais trouver est ma sœur Alima : « J’ai une nouvelle à t’annoncer : je suis enceinte ». Elle était très heureuse. Le même jour aussi le père de mon enfant est arrivé de son voyage. Quand je lui ais annoncé, il était tellement heureux. Mais j’avais pris un engagement et c’est comme ça que j’ai connu l’Imam Diakité d’Angré. En ce moment je n’habitais pas encore ce quartier. Je lui ais demandé ce que je devais faire puis que j’avais fait un vœu, et qu’aujour-d’hui et le Seigneur m’a exhaussé. Il m’a dit ce qu’il y’avait à faire. Mais ça n’a pas été facile aussi parce que tout le temps de ma grossesse ce n’était que des épreuves : Je saignais et il fallait arrêter le sai-gnement. Je sentais à un moment que le fœtus allait tomber. Le médecin m’a dit qu’on ne pouvait plus faire de cerclage parce qu’on était déjà à trois mois et demie de grossesse. J’ai prié le Seigneur : « Dieu, tout ce que Tu commence, Tu achève. Cette fois, Tu ne vas pas commencer ça et puis ne pas l’achever. J’ai foi en Toi, je crois en Toi. Je te confies cet enfant que Tu m’a accordé à travers quelqu’un». Une cousine vient me voir : « Je connais une tradi-praticienne qui est très bien. On ira ensemble ». A peine si j’arrivais à marcher. Donc nous
qu'Allah (saw) nous a permis, il n'y a nul grief pour tout le reste. Mais la perversité, la brutalité, les coups et la violence, de même que tout fantasme sexuel pervers, n'ont pas leur place dans une pratique sexuelle conforme à la vision de l'Islam. Et Allah (swt) est plus Savant que quiconque de ce qu'il aime et agrée.
Certains se plaignent de la rapidité de l'éjaculation, quelle en est la cause ?
Tous les hommes ne sont pas au même niveau sexuel. Certains ont la capacité de se maîtriser et de faire durer plus longtemps le rapport sexuel. Tandis que d'autres n'arrivent à se retenir que l'espace d'un instant, puisqu'ils éjaculent directement après pénétration ou même juste avant par simple frottement ou toucher. Ce qui contribue au malheur et à la tristesse de l'homme, et à la frustration de la femme, c'est que cela provoque chez l'homme une peur et une crainte
port à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
sommes passées voir le médecin et de là nous sommes allés chez la tradi-praticienne, le médicament restant ne pouvait remplir la creux de la main. Elle m’a dit : « Ma fille pour ton problème, voilà le médicament. Une femme est passée le prendre et je lui avais demandé de me laisser juste un peu. Ca ne vaut pas la peine de payer pour ça. Prends cela pour aller faire le traitement ». Comme si Dieu avait laissé ce reste de médicament pour moi. J’ai pris le médicament et je suis allé faire le traitement. Le fœtus est remonté et les saignements ont cessé. Je me rappelle aussi que durant ma grossesse, le « Ya Latif » [Nom de Dieu] était égrené de manière permanente. Et j’ai pris cet engagement : « Dieu, si j’accouche et que c’est un garçon, je l’appellerais Abdel Latif ». Au moment de mon accouchement, mon médecin me dit que comme j’ai fait un dépassement de terme (plus de neuf mois), l’enfant ne bougeait plus. J’ai dis à Dieu: « Mais que m’arrive t’il encore mon Dieu ? J’ai peur mais comme je sais que Tu es avec moi, je n’ai pas de crainte ». J’ai alors accouché par césarienne. L’enfant est né en bonne santé et il avait quatre kilogrammes. J’avais des amis qui je vous assure ont fait l’appel à la prière dans les oreilles de l’enfant, quand je le raconte j’ai la chair de poule. C’était comme si Dieu avait mis tous les éléments qu’il fallait pour cet enfant. Ils ont fait la lecture de Coran. Je l’ai nommé en même temps Abdel Latif. Et ça a coïncidé que le mois suivant était laTabaski. J’ai pris l’enfant, je suis venu ici à cette Mosquée (Aghien). Je l’ai présenté à Dieu et je lui ais dis : « Seigneur, voici l’enfant que Tu m’as accordé. Je voudrais que cet enfant suive ta voie ». Actuellement L’enfant prend ses cours coraniques, va à la Mosquée, donc je ne peux que remercier Dieu, quand tu mets ta foi en Dieu vraiment, c’est vrai que Dieu fait tout.
Une lectrice
d'avoir des rapports sexuels avec son épouse. Cela peut même mener à l'affaiblissement sexuel de la personne. Cette rapidité d'éjaculation peut être due à différentes causes psychologiques, tout comme l'homme pourrait être en fait impatient d'en terminer avec le rapport sexuel qu'il effectue.
Comment la femme peut-elle jouir pendant la copulation ?
Il faut que l'homme retarde la pénétration de son pénis dans le vagin de son épouse jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment excitée, ce qui peut se savoir par la sécrétion de liquide vaginal chez la femme et le grossissement des lèvres internes. Il est tout aussi important que l'homme n'arrête pas de caresser son épouse et de l'exciter via le clitoris, même après pénétration de la verge. Il faut éviter les mouvements répétitifs profonds. Il suffit pour cela de placer le bout du pénis au niveau de l'ouverture du vagin, car la partie érectile du vagin se trouve seulement dans les dix premiers centimètres.
Islam Info N° 279 du Mercredi 09 au Mardi 15 Mars 2011
Araba 03 auTarata 09 Rabia Sani 1432 H
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LA COTE D'IVOIRE EN MINIATURE
Un exemple de cohabitation pacitinue
PORT BOUET-JEAN FOLLY
Les comités de vigilance formés par les jeunes patriotes dans les différents quartiers de la ville d’Abidjan ont suscité une vive tension provocant la mort de certains ressortissants de la CEDEAO et des personnes qui porte des noms dioula suite aux violences perpétrées contre eux aux corridors ou même dans certaines mosquées ou domiciles. Face à cet atmosphère qui prévalait, les habitants de
La rumeur a persisté, mais malgré tout, le peuple autochtone et allogène de Gonzagville ont choisi de s’unir comme un seul homme pour pallier aux éventuels affrontements intercommunautaires. Le quartier Jean Folly situé dans la commune de Port Bouet sur la route de Bas-sam a failli basculer le week du 05 au 06 mars 2011. Tous les ingrédients étaient réunis : les barrages à la suite de l’appel des responsables des jeunes, les contrôles humiliants, les frustrations, le dérapage et enfin l’immolation par le feu d’un jeune musulman d’origine Burkinabè. Alors que les parents meurtris se préparaient pour les funérailles du
PROPOS RECUEILLIS
YAPI ARSÈNE
(Président national du centre de groupement de soutien aux oeuvres sociales) :
“Je tenais à dire que cela ne se produira jamais”
Je suis secrétaire général adjoint de la FESCI, groupe intellect Afrique. Je suis par ailleurs, Secrétaire général adjoint de la Coordination Abidjan Sud des grandes écoles de Côte d’Ivoire. Je suis fier du climat qui a prévalu lors de la réunion. Nous savons réellement ce qui s’est passé. On a un parent qui a été victime et malgré cela, il a tenu à être là. On a ri ensemble. Vraiment, je suis fier de voir cela. Je tenais à dire aux uns et aux autres que cela ne se produira plus jamais. Nous luttons tous pour le développement et l’avenir du pays.
N’DOLI VALENTIN (Président COJEP- Gonzagville) : “Je conseille les jeunes d’arrêter la violence car ce n’est pas une bonne chose”
Je suis Secrétaire à l’organisation (COJEP-Port-Bouet) et le directeur de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Gonzagville. Il faut compatir à leur douleur. Il faut être là pour pouvoir apaiser les tensions et les esprits des uns et des autres afin que tout rentre dans l’ordre. Je demande les jeunes d’arrêter la violence car ce n’est pas une bonne chose. En ce moment très crucial de la Côte d’Ivoire, on ne peut pas continuer de faire la violence. Sinon, cela pourrait nous amener à ne pas reconnaître notre beau pays. Il faut que nous puissions nous unir pour bâtir ce pays. Nous ne devons plus brûler les maisons des innocents.
UN DOYEN DU QUARTIER : “Cette situation
Une population réconciliée à jamais
supplicié, un autre jeune musulman, handicapé est enlevé probablement pour subir le même sort. Alors toute la communauté musulmane de Jean Folly et de Port-Bouët bat le rappel de ses troupes pour sauver le jeune handicapé, mais aussi pour arrêter la spirale des humiliations et des violences dont ils sont victimes depuis précisément l’appel du leader de COJEP, Blé Goudé. Ainsi
malheureuse a voulu ternir l’image de nos relations”
Je ne peux être que content car les gens de la CEDEAO ne sont pas nos ennemis ici. Avant cette situation, nous n’avons jamais eu de conflit avec eux. Nous sommes toujours restés en très bonnes symbioses. Cette situation malheureuse a voulu ternir l’image de nos relations. Nous souhaitons que la paix règne et qu’il n’y ait plus de sentiment de méfiance entre nous. Ce qui se passe en haut, c’est des problèmes politiques et il faut trouver des solutions politiques. Il faut que la population vive fraternellement. Et que le Dieu nous protège tous dans l’avenir.
MAJOR
“Il y a eu la rumeur mais grâce à l’imam Bassirou, l’incident n’a pu avoir lieu”
Je suis content de voir que tout le monde se côtoie à nouveau enfin ici à Jean Folly. Il y a eu la rumeur mais grâce à l’imam Bassirou, l’incident n’a pu avoir lieu. Aujourd’hui, plus rien ne nous empêchera d’avancer.
chaque communauté se positionne pour la macabre finale. Mais fort heureusement, les sages et les anciens appuyés par des responsables de jeunes , se rencontrent et désarment la bombe à temps et apparemment pour de bons. En tout cas, c’est le souhait de tous les ivoiriens et non ivoiriens du quartier Jean Folly.
Fatim Djamila
LIEUTENANT KANON SERGE du 23eme Arrondissement, représentant le Commissaire Fofana: “Que ce genre d’actions se reproduisent pour ramener la paix en Côte d’Ivoire”
Je suis très ému car c’est du jamais vu malgré la tension politique. Quand on voit des communautés qui se réunissent pour cultiver la paix, on ne peut dire que c’est formidable. Je conseille que ce genre d’actions se reproduisent pour ramener la paix en Côte d’Ivoire. Ce travail est difficile parce que nous sommes des hommes. Quand tu veux tu peux. Rien n’est difficile sur cette terre. C’est seulement une question de volonté.
M. OUÉDRAOGO SEYDOU (Vice-président du conseil national des Burkinabés en Côte d’Ivoire) : “Je pense qu’on a déjà oublie car la façon dont on a échangé nous a comblé”
Je suis satisfait et je pense que nous irons ensemble main dans la main pour la sécurisation de notre quartier et pour le développement du pays. Nous avons été émus ce soir malgré les mal-
La recene de Jean Folly pour la paix et la coucorde “Yes, we eau”
1- La vie humaine quelle quelle soit est sacrée. Personne ne doit se donner les moyens d’ôter la vie d’un autre.
2- A jean Folly, il n’y a pas que des gens de Jean Folly. Il n’y a ni étranger, ni ivoirien. Il n’y a que des femmes et des hommes de Folly.
3- Les jeunes doivent travailler sous la bénédiction des sages et des vieux du quartier.
4- Les barrages, si possible ne doivent pas être des causes de problèmes entre les communautés vivant à Jean Folly.
5- Les barrages doivent être mixtes et en cas de suspicion sur quelqu’un, il ne faut pas se faire justice, il faut immédiatement faire appel aux sages et à la police.
6- Les postes de contrôle ne doivent pas être des occasions pour dépouiller les citoyens de Jean Folly, doivent être permanente en temps de crise et en
heurs qui ont frappé notre communauté. Je pense qu’on a déjà oublié car la façon dont on a échangé nous a comblé. Je pense que même si quelqu’un te tape et viens te caresser, forcement le cœur s’apaise. Nous mettrons tout en œuvre pour consolider cette paix.
EHOULÉ EMMANUEL
(Secrétaire Général de CIGEPCI) : “A l’issu de cette réunion, toutes les communautés ont décidé de ramener la paix”
C’est malheureux que ces évènements ont pu se dérouler ici. A l’issu de cette
1- Les pèlerins accusent
2- Les organisateurs s’expliquent
3- La communauté musulmane s’interroge
DOSSIER SPECIAL SUfTlEHADJ 2010
UN NUMERO HORS SERIE D’ISLAM INFO A LIRE
temps de paix.
7- La communication entre les citoyens de Jean Folly doit être permanente en temps de crise et en temps de paix.
8- Les citoyens de Jean Folly ressortissants de l’étranger ne participent pas aux activités politiques des ivoiriens. Par conséquent ceux-ci ne doivent pas être victime des querelles entre les hommes politique ivoiriens.
9- A Jean Folly, la priorité doit être donnée au développement du quartier et au bonheur de ses habitants dans la paix et l’entente.
10- Il faut combattre les rumeurs, qu’elles soient fausses ou vraies par la concertation avec les anciens, les sages et les religieux. Car la paix à Jean Folly dépend uniquement des jeunes et des anciens de Jean Folly.
réunion, toutes les communautés ont décidé de ramener la paix. Je demande à la jeunesse de jean folli de suivre les conseils des leaders d’opinion des différentes communautés. Nous appelons tout le monde à cultiver lapaix.
MOHAMED LAMINE CAMARA
(Représentant du CNI) :
“Votre sagesse a permis de sauver la paix dans ce quartier”
Au nom du Conseil National Islamique, je remercie toute la notabilité et les religieux de Jean Folly. Votre sagesse a permis de sauver la paix dans ce quartier multiethniques et multireligieux. En somme, une Côte d’Ivoire en miniature. Je souhaite que toute la Côte d’Ivoire s’en inspire. Mais pour consolider cette paix retrouvée, il faut faire barrage aux rumeurs et aux suspicions. Seules la confiance et la sincérité amènent la paix. Cette véritable paix dont Jean Folly et la Côte d’Ivoire ont tant besoin.
Par Fatim Djamila
Part of Islam Info #279