Issue
Islam Info #268
- Title
- Islam Info #268
- Publisher
- Islam Info
- Date
- December 22, 2010
- issue
- 268
- number of pages
- 12
- Subject
- Idriss Koudouss Koné
- Élection présidentielle ivoirienne de 2010
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Moussa Nombo
- Aboubacar Fofana
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000968
- content
-
^ChroniaueiluVemlreai
LA MOSQUÉE, LE GAZ LACRYMOGÈNE ET LA ROQUETTE
CHAPELET
Amalgame et Mauvaise Foi
Comme en 2000, les mosquées et les musulmans sont encore et toujours la victime des extrémistes civiles et Forces de sécurité. La Côte d’Ivoire est vraiment un pays de paradoxes. Du moins, en apparence.
ARABA16 AU TARATA 22 MOUHARAM 1432 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
HOMME/FEMME
VENDREDI NOIR
Qui est supérieur à qui?
Grand Bassam, Williamsrille, Aboba..
Des mosquées attaquées
» Des victimes et Des témoins s’expriment » Les imams : “Non à un conflit religieux”
A la découverte des musulmans du SANON
Ton fétiche et
mon Oieu ne
s’entendent pas!
La technique pour satisfaire son épouse
2
Islam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010 - Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H
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Uronique Ou Vendredi
PAR ABOU KHALFATH-IM
LA MOSQUÉE, LE GAZ LACRYMOGÈNE ET LA ROQUETTE
Amalgame et Mauvaise Foi
| ^^omme en 2000, les mos-| f quées et les musulmans sont i ^^/encore et toujours la victime I des extrémistes civiles et des | Forces de sécurité. La Côte d’Ivoire I est vraiment un pays de paradoxes. | Du moins, en apparence. Car au | moment où tous les religieux, I musulmans et chrétiens, travaillent i mains dans la main à égale dis-| tance des protagonistes, certains éléments aussi minoritaires que 1 dangereux s’attaquent au symbole | des musulmans, la mosquée et le | jour le plus saint des musulmans, le | vendredi. Une opération vraiment | risquée, car, les musulmans consti-| tuent au moins 45% de la popula-| tion ivoirienne. Pour moins que ça, ! dans d’autres pays, la conflagration Ej serait totale. Mais, fort heureuse-| ment, ici, les leaders musulmans | bien formés et expérimentés dans I la gestion des crises sociopolitiques | par la force des choses, ont toujours i sû calmer et guider la jeunesse | musulmane.
I Ce qui s’est passé le vendredi 17 ! décembre 2010, aussi bien à la | Mosquée Sylla de Grand Bassam | qu’à celle d’Abobo PK18 et à celle I de Williamsville (voir le reportage | complet d’Islam Info), est intolé-| rable, inacceptable et incompréhen-i sible. Malgré le caractère ignoble et | irresponsable de ces actes, on a | encore, enregistré aucune explica-| tion encore moins aucun mot de | compassion de la part des autorités | et en particulier de celles sensées | assurer la sécurité de tous les | citoyens. Que recouvre ce silence ! assourdissant dans un contexte Ej aussi explosif ?
| En attendant de répondre à cette | question à double détente, il faut I rappeler qu’en 2000, 2001 et 2002 | les mêmes choses se sont pro-i duites avec destruction et incendies | de mosquées. Avec toujours les | mêmes et uniques auteurs.
I On pourrait se demander pourquoi | c’est toujours les mosquées qui | sont attaquées et par les mêmes | personnes ?
i Mais, parce que simplement, on | veut transformer une simple lutte
pour le pouvoir, en une lutte contre les musulmans et les autres. C’est une tentative d’isolement de la communauté musulmanes pour la dia-boliser ensuite et en faire une proie facile pour les extrémistes, ou les politiciens en mal de programme convaincant pour la majorité du peuple ivoirien.
Face à cette stratégie machiavélique et macabre, les musulmans ont su anéantir jusqu’à ce sinistre scénarios en adoptant neuf attitudes :
1- La maîtrise de soi
2- La prière, les sacrifices et les lectures de Coran
3- La poursuite du dialogue entre les leaders musulmans et chrétiens 4- Une prise de position courageuse, concertée, modérée et responsable sur toutes les grandes préoccupations nationales.
5- Le refus systématique de la politique de vengeance malgré les nombreux morts injustifiés dans leur rang
6- La sensibilisation à la promotion d’un Etat réellement laïc et démocratique
7- La participation active à l’avènement d’une société civile responsable
8- La dépolitisation des sermons et des interventions des imams et des leaders musulmans
9- Le respect des institutions et des personnes qui les incarnent quelques soient leur religion et leur obédience politique.
Si malgré toutes ces attitudes, l’on continue encore à provoquer les musulmans, c’est parce que justement, les aventuriers ont totalement échoué.
Donc, il faut maintenir le cap. En un mot comme cent, malgré les provocations aussi nombreuses qu'injustes, il faut savoir raison garder dans la sagesse et la détermination non seulement à protéger nos biens, notre intégrité physique, mais aussi la paix et l’unité de notre pays. Que le Seigneur Tout Puissant nous protège !
A LA SEMAINE PROCHAINE INCH’ALLAH
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’WDTRE PLANETE TOURNE
RECORD
NATATION
Il plonge à 100 mètres de profondeur sans aucune aide !
William Trubridge a réussi l'incroyable exploit de plonger à 100 mètres de profondeur en retenant son souffle, et en remontant à la surface sans airbag ni palmes.
C'est une véritable prouesse que vient de réussir William Trubridge. Ce dernier est parvenu à plonger à 100 mètres de profondeur en apnée, sans aucune aide pour descendre et remonter ! Le Néo-Zélandais n'a pris qu'une respiration avant d'aller vers les profondeurs, et n'a utilisé ni palme, ni poids, ni airbag pour l'aider durant les 4 minutes 10 d'apnée. C'est la première fois qu'un homme atteint cette marque sans aucune aide. "C'est différent lorsque vous utilisez les traîneaux et les air-bags", a déclaré Trubridge après son
record, effectué à Dean's Blue Hole, aux Bahamas. "Quand vous tournez autour de 100 mètres et que vous commencez à nager vers la surface juste avec vos mains et vos pieds, c'est un peu intimidant, car la quantité d'eau que vous avez a-dessus de votre tête est énorme." En effet, à 100 mètres de profondeur, il est impossible de voir la surface. Aussi, il faut avoir une grande force mentale et physique pour contenir les réflexes du corps. Car à cette profondeur, les poumons se remplissent de sang pour prévenir du risque et obliger à respirer, alors que le rythme cardiaque diminue. "Vous avez besoin de rester concentré avec toutes ces choses qui se passent", explique le recordman.
FRANCE
Ils ont retrouvé la tête de Henri IV
Récupérée chez un retraité en 2008, la tête de Henry IV a été authentifiée comme étant bien celle du roi de France tué en 1610.
Henri IV aura donc perdu sa tête durant 217 ans. En effet, des scientifiques ont authentifié la tête du roi de France assassiné en 1610, retrouvée chez un retraité en 2008 après être passée entre plusieurs mains. Selon une étude du British Medical Journal (BMJ) elle serait en "très bon état de conservation" et comporterait des cheveux et des restes de barbe.
L'étude pour authentifier la tête de Henri IV a été réalisée par 19 scientifiques emmenés par Philippe Charlier, médecin légiste de Garches, et surnommé "l'Indiana Jones des cime-
tières". Outre l'identification grâce à l'ADN, la tête porte plusieurs signes distinctifs permettant de l'authentifier : "une petite tache sombre de 11 mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d'une boucle d'oreille dans le lobe droit, comme c'était la mode à la cour des Valois, et une lésion osseuse au-dessus de la lèvre supérieure gauche, trace d'une estafilade faite au roi par Jean Châtel lors d'une tentative de meurtre le 27 décembre 1594". Assassiné par Ravaillac, un fanatique catholique, le 14 mai 1610, Henri IV avait été inhumé à la Basilique Saint-Denis le 1er juillet en compagnie de tous les autres rois de France. Mais en 1793, son cercueil a été ouvert par les révolutionnaires, et le corps jeté dans une
fosse commune. C'est certainement à ce moment là que la tête du roi a été récupéré, et conservé jusqu'à aujourd'hui.
ISRAËL
UNE TEMPÊTE DÉTERRE UNE STATUE DE PLUSIEURS SIÈCLES
Une tempête déterre une statue de plusieurs siècles
URIRE DE LA SEMAINE PAR AROUN B.
Deux monsieurs dans l’au-delà causent. « Comment es-tu mort » ? Demande l’un à l’autre. « Je suis mort de froid. Et toi »? Demande l’autre. « J’étais sûr que ma femme me trompait. Alors, un jour, je suis rentré très tôt du boulot pour la surprendre. J’ai cherché dans toute la maison mais je n’ai vu le tapé dos (c'est-à-dire son amant). Très déçu d’avoir douté de ma femme, j’ai piqué une crise cardiaque ». L’autre répondit : « Batard là ! Si tu avais regardé dans le congélateur, on serait encore vivant ».
Une statue de l'ère romaine, enfouie depuis plusieurs siècles, a été découverte à Ashkelon, après les fortes tempêtes qui se sont abattues sur la côte israélienne.
Les tempêtes causent bien souvent des dégâts, mais peuvent aussi déterrer des trésors. Ainsi, en Israël, les fortes pluies qui se sont abattues récemment ont déterré une statue vieille de plus de 1 800 ans ! "La grande tempête du début de la semaine a fait s'effondrer la falaise, et un passant a trouvé une statue datant des Romains", a déclaré mardi Yoli Schwartz, porte-parole de l'Autorité
israélienne chargée des antiquités.
Celle-ci mesure 1m20 et pèse 200 kilos, et représente une femme portant une toge et des sandales. C'est l'effondrement d'une falaise qui a permis aux autorités de faire cette découverte. Des restes de bains romains et des mosaïques ont également été retrouvés autour de la statue. Cette découverte est une bonne nouvelle parmi beaucoup de mauvaises pour Israël, puisque les vents de plus de 100 km/h et les vagues 12 mètres de haut ont endommagé plusieurs sites archéologiques.
:nsee de la semaine
PARAROUNB
nous prenons pour la paix n'est qu'un armistice entre les conflits : la planète grouille, saigne, et ne saurait vivre sans cette violence.
Jean Cocteau
Nouvelle grille Radio Al bayane en Bambara Suivez Kénéya tous les jeudis à 09 h 30 et Ftédifusion à 22 h 30 Le journal en Bambara tous les dimanches à 17 h 15 AVEC BOCOUM ARDJOUMA
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Islam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010 - Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H
Grégorien Hégirien
22 Décembre 355® 1 6 Mouharam
23 Décembre Lamissa 17 Mouharam
24 Décembre Djouma 18 Mouharam
Samedi 25 Décembre 26 Décembre 19 Mouharam 20 Mouharam
Ténin
27 Décembre 21 Mouharam
28 Décembre23 Tarata 22 Mouharam
RADIO ™936
Treichwffl®
'HEURES DE PRIÈRE
SOUBH 05h 20
ZOUHR 13h OO
ASR 16h OO
MAGHRIB 18h 15
ICHA 19h 15
brtrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N°65
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
HAFSA FILLE D’OUMAR IBN AL-KHATTAB
Une des épouses du Prophète (suite)
sourate al-talâq : Le Divorce ; La Répudiation
Hafsa est la fille d’Oumar Ibn Al-Khattab, le deuxième calife du Prophète (saw). Elle fut l’épouse du Prophète Muhammad (saw).
SON INTERCESSION LORS DU CONFLIT ENTRE ALI ET MOUÂWIYA
Lors du conflit entre Ali et Mouâwiya à Siffîn, les Musulmans avaient unanimement décidé de soumettre leur différent à un arbitrage et s'étaient engagés à se réunir pour étudier le problème. Ibn Oumar (Allah soit satisfait de lui) a demandé des conseils auprès de sa sœur quant à l'opportunité de se joindre à eux, et elle lui a conseillé de le faire, craignant que son absence ne cause un désaccord qui mènerait à la poursuite de la guerre civile.
Selon Ikrama Ibn Khâlid, Ibn Oumar a dit : « J'entrai chez Hafsa, et lui dis-je : « Tu as vu ce qui s'est passé dans cette affaire? »
Elle répondit : « Va les trouver ! Ils t'attendent? Je crains que ton absence ne soit la cause d'une scission. » Elle insista si bien, qu'il finit par les rejoindre. (Al-Boukhâri) Dans une variante rapportée par Abdou-Razzâq, Ibn Oumar a dit : « Le jour où Mouâwiya tint assemblée à Dawmat Al-Jandal, Hafsa dit : « Il n'est pas convenable que tu te tiennes à l'écart d'une conciliation par laquelle Allah ramène la concorde dans la Oumma de Muhammad (saw), toi qui es le beau-frère de l'Envoyé d'Allah (saw) et le fils d’Oumar Ibn Khat-tâb».
HAFSA, LA GARDIENNE DU PREMIER MANUSCRIT DU NOBLE CORAN.
Le premier calife du Prophète (saw), Abou Bakr, a eu rapidement à faire face à l’apostasie de nombreuses tribus de la péninsule Arabe. Il s’en est suivi de très nombreuses guerres d’apostasie et de nombreuses batailles. Au cours d’une des batailles, celle de Yamâma précisément, beaucoup ont été les compagnons du Prophète (saw) qui ont eu la mort. Parmi eux il y avait de nombreux « Hafiz El Coran », ceux qui avaient appris l’intégralité du Coran par cœur du temps du Prophète (saw). Voyant le capital de ceux-ci dimi-
nuer, Oumar a conseillé au calife Abou Bakr de charger quelqu’un de la compilation du Livre Saint d’Allah par écrit. Celui-ci, après une phase d’hésitation à parachever la compilation laissée incomplète par le Prophète (saw) se tourna naturellement vers Zaïd Ibn Thabit et lui dit : « Etant donné que tu es un jeune homme intelligent, que personne ne doute de ta sincérité ni de ta mémoire, puisque tu avais l’habitude d’écrire la révélation pour l’envoyé de Allah, je te charge de collecter tous les témoignages du Coran qui existent puis de les rassembler dans un ouvrage unique. » A la mort d’Abou Bakr, l’ouvrage a échoit à son successeur, Oumar, puis Hafsa, sa fille, mère des croyants et épouse du Prophète (saw). Hafsa connaissant le Noble Coran par cœur, en a hérité en gardant un manuscrit.
Du temps du troisième calife Ous-mane, (de l’an 23 à 35 de l’hégire) des différences significatives dans la prononciation lors de la récitation du texte sacré sont apparues. Un groupe de compagnons du Prophète, dirigé par Hozayfah Ibn Al-Yaman revenant de l’Irak s’en ouvrir au calife en le pressant de « sauver la communauté des croyants avant qu’elle en diverge sur le Saint Coran ».
Ousmane a récupéré alors le manuscrit du Coran de Hafsa et le confia à nouveau à Zaïd Ibn Thabit en le chargeant de présider une commission de copistes.
Les copies ont été remises au Calife qui a renvoyé l’original à Hafsa. Il en a gardé une que l’on appelle « Le Coran d’Oumane » et a envoyé les autres dans différentes provinces de l’empire musulman naissant avec ordre de détruire les autres traces écrites qui auraient pu subsister de manière à ce qu’il n’existe qu’une version du texte sacré. C’est ainsi que le premier manuscrit du Coran a été confié a Hafsa
SON RAPPEL À ALLAH
Hafsa a été rappelé à Allah pendant le mois Chaabane en l’an 45 de l’Hégire, ou 41 selon d’autres sources. Elle est enterrée à Medine au cimetière de « Bakîa »
LIEU DE RÉVÉLATION:
Médine
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION:
Elle fut révélée après la
Sourate al -Insân (S 76)
NOMBRE DE VERSETS:
12 versets
hapelet
L'égalité entre l'homme et la femme dans l'Islam (1er partie)
Allah, l’Exalté, dit :
« Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. » S : 4, V :1
Le "seul être" et "son épouse" font référence à Adam et Eve respectivement et le fait qu’Eve est issue d’Adam ne veut pas dire qu’ils sont deux entités homologues, mais ils peuvent avoir des caractères différents voire opposés. Allah, Gloire à Lui, dit :
"Et de toute chose Nous avons créé deux éléments du couple. Peut-être vous rappellerez-vous?" (S51 V49). L’exégète Al-Khazen explique ce Verset en disant : "deux éléments différents du couple comme le ciel et la terre, le soleil et la lune, la nuit et le jour, la terre et la mer, la plaine et la montagne, l’été et l’hiver, le djinn et l’homme, le mâle et la femelle, la lumière et l’obscurité, la croyance et la mécréance, la joie et la tristesse, la vérité et le mensonge, la douceur et l’amertume. Peut-être vous rappellerez-vous que le Créateur de deux éléments du couple est Unique et n’a aucun associé.". De plus, Allah, l’Exalté, déclare clairement dans le Coran que l’homme est différent de la femme : "Puis, lorsqu'elle (la femme d’Imran) en eut accouché, elle dit : "Seigneur, voilà que j'ai accouché d'une fille"; or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché! Le garçon n'est pas comme la fille. "Je l'ai nommée Marie, et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni"" (S3 V36). La Jurisprudence islamique met ainsi en place des règles qui tiennent compte des changements physiologiques et psychologiques caractérisant chaque sexe. Ces règles concernent tous les aspects de la vie. Au niveau cultuel par exemple, la femme musulmane est dispensée pendant les menstrues de faire les cinq prières quotidiennes. Au niveau familial, la femme musulmane est dispensée, en présence du père compétent, de la responsabilité d'aller
LES MÉRITES DE SA LECTURE:
Quiconque lit cette Sourate, Allah lui épargnera la peur et l'affliction le Jour de la Résurrection et le dispensera de l'Enfer pour lui ouvrir la porte du Paradis.
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE:
Il est recommandé de lire le Verset 3
chercher un travail pour subvenir aux besoins de ses enfants.Allah, dit: "Les hommes sont Qawwamounes sur les femmes, en raison des faveurs qu'AI-lah accorde aux uns sur les autres, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à Allah puis à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection dAllah..." (S4 V34).
L'homme et la femme partagent des devoirs et des responsabilités et font face aux conséquences de leurs décisions, mais il incombe à l'homme seul le devoir de loger, nourrir et entretenir sa famille. C'est le sens du mot Qawwamounes évoqué dans le verset coranique suivant : "Les hommes sont Qawwamounes sur les femmes... " (4:34). Ce verset est souvent mal traduit par "Les hommes ont autorité sur les femmes...". En fait, le terme Qawwamounes est l'adjectif en pluriel du nom Qiwamah qui est le fait d'être absolument responsable de la
A suivre....
suivi de la lecture de la Sourate al-Qadr (S 97) 4 fois, directement après la prière du Maghrib la veille du mercredi, la veille du jeudi et la veille du vendredi et de répéter cette lecture combinée 114 fois, c'est-à-dire le nombre des sourates du Coran afin d'obtenir l'augmentation des moyens de subsistance.
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
subsistance et de la protection d'une personne. Allah, l'Exalté, dit: "Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens." (S2 V233). Soulignons l'expression "Au père" qui marque bien l'obligation et le devoir. Allah, explique la raison pour laquelle Il attribue la Qiwamah aux hommes : " en raison des faveurs qu'Allah accorde aux uns sur les autres, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien " (4:34). Cette citation est parfois mal interprétée par " parœ qu'Allah préfère les hommes aux femmes " qui exprime la supériorité des hommes sur les femmes; or ; le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et non le genre, la race, la couleur ou la richesse : " Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux " (S49 V13).
Tslam
Spiritualité
/ slam
- mHjiQSIlliBKnSEIIISZlIBBHKEl
ISLAM INFO N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010
Du Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H H
burate de la semaine
Abou Ismaël
testions - Réponses
Abou Ismaël
SOÛRATOUL-QALAM-N°68-LA PLUME (SUITE)
TRANSCRIPTION 41 A 45
TRADUCTION 41 A 45
V.41 : Am Lahoum chourakâ'ou Falyaa toû Bichourakâ-ihim In Kânoû çâdiqîna
V .42: Yawma Youkchafou Ane Sâqine Wa Youd -awna ilâ-s-Soujoûdi Falâ Yastatî -oûna
V .43: Khâchi-atane Abçârouhoum Tarhaqouhoum Dhillatoun Wa Qad Kânoû Youd-awna ilâ-s-Soujoûdi Wa Houm Sâlimoûna
V .44: Fadharn_ Wa Mane Youkadhibou Bihadhâl-had_thi Sanastadrijouhoum Mine _aythou Lâ Yaalam-oûna
V .45: Wa oumlî Lahoum Inna Kaydî Matînoun
V.41: Ou encore, est-ce qu'ils ont des associés? Eh bien, qu'ils fassent venir leur associés s'ils sont véridiques!
V .42: Le jour où ils affronteront les horreurs [du Jugement] et où ils seront appelés à la Prosternation mais ils ne le pourront pas.
V .43: Leurs regards seront abaissés, et l'avilissement les couvrira. Or, ils étaient appelés à la Prosternation au temps où ils étaient sains et saufs!...
V .44: Laisse-Moi donc avec quiconque traite de mensonge ce discours; Nous allons les mener graduellement par où ils ne savent pas!
V .45: Et Je leur accorde un délai, car Mon stratagème est sûr!
(à suivre)
ë Saviez-vous
Abou Ismaël
LES MIRACLES HISTORIQUES DU CORAN
Le Prophète Moïse (saw) et la mer séparée en deux (Suite et fin)
Le fait que des évènements du passé révélés dans le Coran soient prouvés aujourd'hui est sans aucun doute un important miracle du Coran. Ce miracle, vécu par le Prophète Moïse (psi) et les Enfants d'Israël lorsqu'ils traversèrent la Mer Rouge a été le sujet de nombreuses études. Les enquêtes archéologiques ont établi non seulement le parcours suivi vers la Mer Rouge après qu'ils ont quitté l'Egypte, mais aussi l'endroit entouré de montagnes où Pharaon, le Prophète Moïse (psi) et sa tribu se rencontrèrent. (Dieu sait mieux)
Suivant de nombreuses études et investigations prenant cela comme point de départ, les scientifiques en sont venus à des conclusions frappantes concernant la façon dont la mer fut divisée en deux. Ces conclusions sont en total accord avec ce qui a été révélé dans le Coran. La façon dont ces évènements historiques décrits dans le Coran sont aujourd'hui illuminés par des mémoires historiques est sans aucun doute un miracle important du livre de l'Islam.
Naum Volzinger et Alexei Androsov, deux mathématiciens russes, ont prouvé que le Prophète Moïse (psi) avait effectivement pu séparer la mer.
Contrairement aux scientifiques qui se concentrèrent sur la probabilité d'un tel miracle, les mathématiciens russes ont enquêté sur les conditions qui auraient pu conduire à ce miracle. En retour, cela a confirmé le miracle lui-même.
Selon l'étude qui a été publiée dans le bulletin de l'Académie des Sciences Russe, il y avait un récif, qui était proche de la surface dans la Mer Rouge à ce moment-là. A partir de là, les scientifiques se mirent à établir la vitesse du vent et la force de l'orage, nécessaires pour laisser le récif à un niveau élevé et sec à marée basse. Résultat de cela, il devint clair qu'un vent dont la vitesse est de 30 m par seconde pouvait faire se retirer la mer, laissant ainsi le récif exposé. Naum Volzinger, de l'Institut Océanographique de l'Académie des Sciences Russe, a déclaré que "si le vent d'est soufflait toute la nuit à une vitesse de 30 m par seconde alors le récif serait sec". Il a ajouté aussi que "il aurait fallu aux juifs - il y en avait 600.000 - quatre heures pour traverser les sept kilomètres pour aller d'une rive à l'autre... puis, en une demi-heure, les eaux recouvriraient de nouveau les lieux. De plus, Volzinger dit que son col-
lègue Androsov et lui, avaient étudié le problème strictement du point de vue d'Isaac Newton. Comme il le formula, "Je suis convaincu que Dieu dirige la Terre à travers les lois de la physique". On ne doit pas oublier qu'il y a toujours la possibilité qu'un phénomène naturel ait lieu. Si c'est la volonté de Dieu, ce miracle peut se réaliser encore lorsque les conditions requises - telles que la vitesse du vent, le temps et le lieu - sont réunies. Cependant, l'aspect véritablement miraculeux ici est le fait que ces évènements aient eu lieu juste au moment où le Prophète Moïse (psi) et sa tribu étaient sur le point d'être vaincus. Le fait que les eaux se soient retirées au moment précis où le Prophète Moïse (psi) et sa communauté étaient sur le point de traverser cette mer - sans parler du fait que les eaux se remirent en place lorsque Pharaon et son armée étaient en train de traverser la mer à leur tour - est un exemple clair de l'aide que Dieu apporte aux fidèles. En effet, la manière dont le Prophète Moïse (psi) compta sur Dieu et Lui fit confiance est un exemple des valeurs morales les plus louables.
Source : miracleducoran.com
Q1 : un homme est mort après avoir conclu un contrat de mariage et versé à titre d’avance une partie de la dot à un moment où il avait des dettes plus importantes que la dot. Qu’est-ce que les héritiers doivent faire ?
R1 : Louange à Allah. Selon cheikh Muhammad ibn Salih al-Outhay-mine (Puisse Allah le préserver) : « Le reliquat de la dot est à inclure dans les autres dettes, et la partie déjà reçue par l’épouse lui reste acquise ». Allah le sait mieux.
Q2 : un père demande un exemplaire du Coran à titre d’avance sur la dot de sa fille suivie du versement de la somme de 200.000 francs plus tard. Le mari n’est pas en mesure de payer cette somme, et là, l’épouse voudrait l’en décharger. Est-ce que cela est permis ? Que faudrait-il faire si l’épouse ne le dispensait pas du paiement de la somme et que, peu après, le divorce les séparait ? Faudrait-il qu’il paye même après le divorce ? est-il permis au frère (le mari) de dire qu’il paierait une dot d’un tel montant alors qu’il ne le possède pas ?
R2: Louange à Allah. Il n’y a aucun
inconvénient à ce que l’épouse renonce à son droit à la dot, compte tenu des propos du Très Haut : « Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez- en alors à votre aise et de bon cœur. » (Coran, S.4 : V.4).
La dot payée à terme doit être versée immédiatement, si le divorce survient, même peu après la consommation du mariage. Cependant elle peut y renoncer pour obtenir la dissolution légale du mariage, pourvu qu’il ne s’agisse pas d’un moyen de gagner de l’argent (de la part du mari) compte tenu des propos du Très Haut : « Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu' elles ne viennent à commettre un péché prouvé.» (Coran,S.4 : V.19).
Il est permis au mari de dire qu’il paierait une dot d’un tel montant, même s’il ne le possédait pas réellement. Mais il doit expliquer qu’il entend la verser plus tard et pas immédiatement et la dot reste alors une dette qu’il devra payer. Allah le sait mieux, (source : Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
iua de la semaine Aboulsmaël
1/ Doua à réciter en entrant à la mosquée:
Bismi l-lâhi, wa s-salâtou wa s-salâmou alâ rasoûlil-lâhi. Allâ-hoummaftah lî abwâba rahmatik. Traduction: "Au nom d'Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d'Allah. Ô Seigneur ! Ouvre-moi les portes de Ta miséricorde."
2/ Douas à réciter en sortant de la mosquée :
Bismi l-lâhi, wa s-salâtou wa s-
salâmou alâ rasoûlil-lâhi. Allâ-houmma innî as'alouka mine fad-lika. Allâhoumma aasimnî mina-ch-chaytanir-rajîm.
Traduction : "Au nom d'Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d'Allah. Ô Seigneur ! Je te demande de Ton immense générosité. Ô Seigneur ! Pré-serve-moi de Satan le maudit."
vs Hadiths de la semaine
Le sens de la générosité
Abou Hourayra (R.A) rapporte que le Messager d'Allah (SAW) a dit :
« Allah a dit : Dépense (pour le
Abou Ismaël
bien), Ô fils d'Adam, et Je dépenserai pour toi ».
(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim) Hadith Qudsi
lossaire le terme «Jihad»
Abou Ismaël
Ce mot signifie en arabe effort. Le terme désigne l'effort réalisé par le croyant sur la voie de la soumission à Dieu. Par extension, ce terme a été utilisé pour désigner le combat mené par les musulmans repoussant les assauts de leurs ennemis. Le prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) a cependant qualifié de "grande Jihad" l'effort intérieur mené par le croyant sur la voie de l'Islam, célébrant ainsi le mérite de celui qui chaque jour repousse les tentations et recherche la meilleure connaissance. Par ailleurs, un Hadith atteste que le pèlerinage est pour la femme équivalent au djihad.
estez vos connaissances
Abou Amirat
1/ Quelles sont les conditions obligeant l’acquittement de la zakat à un musulman ?
2/ Il y a une sourate qui cite les bénéficiaires de la zakat. La quelle?
3/ Si on n’acquitte pas la zakat que subit-on dans l’au-déla?
4/ Que signifie le mot « Zakat » littéralement ?
5/ Il est Prophète, fils de Prophète. Ayant une beauté inégalable il fait l’objet de séduction par la femme du roi chez qui il vivait. Qui est-Il ?
ionses aux questions du numéro precedent
R1 : On possède à la zakat des marchandises en faisant la somme de sa valeur. Si cette somme est redevable à la zakat, on acquittera la zakat en espèce en raison 2,5 de la valeur.
R 2 : C’est la sourate 6 (Les Bestiaux) du Coran qui relate la prescription des produits agricoles de la zakat.
R3 : C’est « Abdoullah Ibn Mas’oud » parmi les compagnons du Prophète qui était réputé de connaître mieux le Tafsir.
R4 : La sourate 112 du Noble coran parle du monothéisme (Taouhid).
R5 : selon l’avis de l’Imam Malik et bien d’autres on doit prélever la zakat sur la fortune de l’enfant impubère si l’argent est en investissement.
Islam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010
Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H
WIE DE LA COMMUNAUTE
COCODY
LA COMMUNAUTE MUSULMANE DE SANON (COMUSA)
Une jeune communauté aux grandes ambitions
LE QUARTIER SANON FRUIT DU BOOM IMMOBILIER
Abidjan est une ville qui s’étend telle une pieuvre. Et chaque quartier prend de plus en plus de l’ampleur. Ce phénomène qui est général s’applique encore plus à Cocody. Dans le cadre de l’urbanisation de cette commune, les opérations immobilières naissent comme des champignons. C’est dans cette dynamique qu’est né le camp commandant sanon un quartier «niché» sur un Plateau., entre Aghien et l’autoroute du zoo
TROIS COMMUNAUTÉS UNIES EN UNE SEULE.
Dans ce quartier résidentiel où logent des populations cosmopolites d’origines diverses, se trouvent des frères et soeurs musulmans qui, conscients de la pratique de leur religion, s’organisent de plus en plus Et c’est dans ce sens qu’est née la COMUSA ou encore la communauté musulmane du Sanon. Aujourd’hui,
La mosquée en construction
cette communauté s’est agrandie en fusionnant avec celle de deux autres opérations immobilières en l’occurrence les Versants
situés en contrebas du quartier sanon et les Epis attenant au zoo.
UNE ORGANISATION BIEN RODÉE
Le président de cette communauté est le frère el hadj kara-moko Mamadou Traoré cadre dans une entreprise de la place. Il travaille avec un comité de gestion qui l’aide dans sa tâche. La gestion des cultes est gérée par l’imam principal CISSE. Ce dernier, installé par le COSIM depuis août 2010, a effectué ces études en Syrie. Dans sa fonction, il fait non seulement prier la communauté au cours des cinq prières canoniques de même que la prière du vendredi, mais en plus il a initié des séances de formation même si elles sont encore embryonnaires. L’imam est aidé dans sa tâche par deux adjoints, en l’occurrence les imams adjoints Fofana Hassan et Zaka-ria Keita .A ces derniers, s’ajoutent le frère Doumbia Yacouba qui a effectué ses études au sou-dan et en Arabie Saoudite.
UNE MOQUÉE EN PROJET SUR UN TERRAIN DE 1015 MÈTRES CARRÉS
La mosquée de cette communauté est pour le moment constituée d’un hangar provisoire.
Cependant, elle est équipée de toilettes assez confortables construites en dur. Cet ensemble se situe sur un terrain d’une superficie de 1015 mètres carrés. L’obtention de ce terrain relève d’une bonne stratégie des membres de cette communauté .En effet, ce terrain était un plateau réservé au culte et pour une fois, une communauté musulmane a anticipé ce qui fait que cette somme de 6 000000 de francs CFA est vraiment minime par rapport à la valeur du site. Aujourd’hui, cet espace acheté il y a cinq ans de cela, aurait coûté trois fois plus.
En terme de construction il est un prévu sur cet espace un véritable centre culturel qui prendra en compte une mosquée un centre d’apprentissage, le logement des imams, etc. Un comité technique est actuellement à pied d’œuvre.
kemebrama @ yahoo, fr
SERMON
L’IMAM SOULEYMANE
“Le Hadj est une Jihad”
A l’occasion du retour de son président de la Mecque, la COMUSA a réservé un accueil chaleureux à son président, revenu de la Mecque le vedredi 09 Décembre 2010. A l’occasion de cet accueil, l’imam Souleymane imam de la mosquée des sapeurs pompiers a prononcé avec la permission de son frère et collègue CISSE de la COMUSA un sermon sur le hadj dont nous vous livrons quelques extraits
LE HADJ EST L’ASSEMBLÉE MONDIALE DES MUSULMANS
Chers frères et sœurs, le hadj doit être considérée comme l’Assemblée mondiale des Musulmans du monde entier. On y trouve des gens de toutes les raœs : des Noirs des jaunes des Blancs des Rouges en un mot, des musulmans venant de tous les pays du monde connus comme la France, les Etats Unis ou des pays inconnus comme le Bhutan qu’il me serait difficile de situer sur la carte du monde. Parmi ces peuples, certains ne savent même pas qu’il ya un continent qui est appelé l’Afrique. Tous ces peuples se réunissent pour une seule cause à savoir l’adoration d’Allah avec tout ce que cela représente comme joie et peine
LE HADJ CONSTITUE UNE RECHERCHE SPIRITUELLE
Chers frères et sœurs, Le Hadj est effectivement une Djihad au vrai sens du terme. En effet, le hadj n’est pas un jeu d’enfant. C’est pourquoi quand quelqu’un revient des terres saintes, il
faut courir vers lui en vue de lui demander des bénédictions..Ce voyage en terre sainte, est fatigant et même épuisant .Quand on veut effectivement le pratiquer en vue d’en retirer les bénédictions idoines, on ne peut que se fatiguer.
C’est un lieu où on ne peut se permettre des péchés qu’on commettait auparavant en d’autres lieux. En d’autres termes, cela signifie qu’une fois qu’on arrive au pèlerinage, on entre en khalwa ; c'est-à-dire qu’ons’éloigne de tous les péchés. C’est pour quoi les bénédictions sont vite exaucées une fois qu’on accomplit un hadj mabrour (un hadj réussi).
Cette notion de Djihad est si vraie que le prophète nous recommande de saluer nos parents et nos proches avant d’aller au hadj, car on ne sait si on va en revenir.
Cependant chers frères et sœurs, il m’appartient ici de vous préciser que cette notion de djihad est plurielle et qu’il ne s’agit pas de la confondre avec le djihad qui consiste à prendre les armes pour aller au combat.
LE HADJ EST LE DJIHAD AVEC SA PERSONNE ET SA FORTUNE
La première des Djihad en dehors du sens premier consiste à avoir la foi de telle sorte qu’on s’en remette à Dieu et qu’on agisse de sorte que nos pensées, et nos actions soient conformes aux prescriptions divines.
-la deuxième consiste à faire la djihad avec sa fortune et sa personne. En effet, si on n’a pas la foi, on ne peut effectuer le Hadj en dépensant deux millions de francs CFA. Avec cette somme on peut s’acheter une voiture, un terrain ou ouvrir un commerce .C’est ainsi que des lors qu’on va à la Mecque, on a effectué la Djihad avec ses biens et avec sa personne.
TOUT PÈLERIN EST UN MORT POTENTIEL
Au-delà des fatigues endurées, il arrive parfois qu’à la Mecque on oublie souvent de manger. A la Macque ce sont au moins dix personnes qui meurent par jour. A chaque prière on prie sur des morts. Certaines fois il arrive qu’on prie sur trois quatre et parfois même cinq, tant les gens meurent au pèlerinage. Cela veut dire que tout pèlerin est un mort potentiel.
par kemebrama@hotmail.com
PROPOS RECUEILLIS
A 1’occasion de la prière de réception du président de la communauté de la COMUSA nous avons recueilli les propos suivants.
EL HADJ KARAMOKO MAMADOU TRAORE
(PRESIDENT DE LA COMUDA):
le Hadj a renforcé ma for
pour que nous puissions vivre en paix
L’IMAM SOULEYMANE :
Ce hadj que je viens de vivre est plein en enseignements et en expérience. C’est en cela que je dis que le hadj ne se raconte pas, mais il se vit .C’est une retraite spirituelle qui permet de se mettre en contact étroit avec Allah notre créateur. Quand on arrive à la Mecque, on se sent infiniment petit devant ces millions de Musulmans venus de tout le monde entier et qui pratiquent la religion avec beaucoup de ferveur, cela ne fait que renforcer notre foi. C’est au vu de tout cela que nous sommes adonné à la prière .Et nous avons prié pour notre pays, pour notre communauté. Mon souhait est donc que la paix et la stabilité reviennent sur ce pays
“le retard au niveau du retour a créé un veut de panique”
Nous avons passé plus de temps que prévu au hadj et cela il est évident a posé des désagréments. Mais, delà de ces désagréments ce retard nous a profité dans la mesure où nous avons fait plus de tawaf (tours autour de la Kaaba) que prévu .Je peux même dire que grâce à ce retard j’ai pu prier tout juste derrière un des imams de la Mecque. Mais j’avoue que lorsque le 30 Novembre les vols ont été annulés pour cause de couvre-feu, il y ‘a eu un vent de panique surtout au niveau des vieilles personnes. Ces derniers avaient
peur pour le pays, pour leurs enfants. En plus, la majeure partie des pèlerins avait dépensé son argent. J’avoue que cela a été un moment difficile
Parparkemebrama@hotmail.com
________________Groupe Scolaire IQM______________________
________________Dokui San-pedro et Korhogo_______________
Ouverture à la rentrée 2010-2011
( Pour loin renseignemeru complementaires appeler aux 07940345 / 07480034 / 46 78 66 72~)
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ocus
NON A UN CONFLIT RELIGIEUX / VENDREDI NOIR POUR LA COMMUNAUTE MUSULMANE : DES MOSQUEES ATTAQUEES
BASSAM : Un fidèle tué, des femmes gazées et battues à la mosquée Sylla
Jusque-là, la crise sociopolitique que vit notre pays s’était limitée au terrain politique. Cependant, depuis le Jeudi 17 décembre, un pas à été franchi. Trois mosquées ont été attaquées. L’une à Bassam, et les deux autres à Abidjan notamment à Anon-koua 3 aux environs du PK 18 à Abobo sur la route d’Anyama et à Williamsville où la grande mosquée de cette cité dortoir a été le lieu de rixe entre les forces de l’ordre et les fidèles. Face à cette situation, Islam info a décidé de se rendre sur les différents lieux pour mieux vous informer.
BASSAM VILLE MORTE
Lorsque nous arrivons à Bassam ce samedi 18 décembre, la cité balnéaire a l’air d’une ville morte. Cette ville balnéaire, cité touristique par excellence où il fait bien vivre, a ses rues désertes. Ses habitants sont cloitrés chez eux depuis le veille et la ville sent le souffre. On entend des détonations et des bruits d’explosion de gaz lacrymogènes. Et d’ailleurs les voitures n’entrent pas dans la ville. Les rares véhicules 404 qui acceptent de transporter les voyageurs de Treichville à Bassam ont vite fait de faire grimper les prix.
DES COURSES POURSUITES ENTRE POLICIERS ET JEUNES
TRAORÉ ALASSANE, Imam principal de la mosquée Sylla :
“Nous avons reçu une grenade lacrvmogène
en plein sermon “
Au cours de notre reportage à Bas-sam ; nous avons rencontré l’imam de la mosquée Sylla qui a bien voulu nous accorder une interview.
Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé le vendredi 17 décembre lors de la prière de « Djouma» ?
Je vous remercie pour cette opportunité que vous nous offrez de nous exprimer devant la Nation. Ce vendredi 17 décembre, ma mosquée connaissait une animation particulière et pour cause. Compte tenu de la
marche du jeudi 16 Décembre, les populations bassamoise qui travaillent à Abidjan n’ont pas pu se rendre dans cette ville. Par conséquent beaucoup parmi eux sont venus prier dans ma mosquée. La mosquée chiite du côté du lycée n’a pas pu organiser la prière du vendredi. Tous les fidèles de cette mosquée se sont donc repliés vers mon lieu de culte .Par ailleurs, il y avait l’accueil des pèlerins. De la sorte, beaucoup de parents de ceux-ci se sont fait accompagner par leurs parents et amis des villages et campements voisins. C’est ainsi que ma mosquée, qui les vendredis recevait entre quatre cents à cinq cents personnes s’est retrouvée ce jour-là avec environ un millier de personnes. L’intérieur de la mosquée étant pleine, beaucoup de mes fidèles se sont donc retrouvés dans la cour qui jouxte la voie publique. Et c’est en plein sermon que nous avons reçu la grenade.
Pouvez-vous être plus précis, Nous étions à la prière du vendredi. J’étais en plein sermon et à 12h47. J’ai entendu un bruit de grenade lacrymogène qui venait de la cour de la mosquée. Beaucoup de nos fidèles ont sursauté. Du côté des femmes
La mosquée Sylla de Bassam où les musumans ont été attaqués
MUSULMANS DANS LES RUES
Arrivés à Bassam même, les clients sont déposés à l’entrée de la ville. Il faut donc marcher pour atteindre le centre ville. Lorsque nous entrons dans la ville à travers les ruelles du quartier IRMA terre rouge dénommée également Bel-leville, toutes les familles, les femmes en particulier sont devant leurs domiciles. Par contre, les jeunes sont dans les rues en pleine course poursuite avec les policiers qui font usage des grenades lacrymogènes dont la fumée
c’était la débandade. Certaines mêmes avaient commencé à fuir. Malgré tout, nous avons .tenu à faire la prière.
Les policiers poursuivaient ils un manifestant qui s’était réfugié dans la mosquée ?
Les policiers ne poursuivaient personne. Je peux l’affirmer .de vive voix puisque étant dans mosquée, je faisais face à la route et je voyais tout ce qui se passait dehors. En ce moment, il n“y avait pas de manifestation. Je répète qu’il n’y avait pas de manifestions en ville ni aux alentours de la mosquée .Ces événements s’étaient déroulées à la veille le jeudi. Cependant, les barricades dressées à la veille étaient encore en place. A mon arrivée à la mosquée quelques minutes auparavant mon adjoint prononçait le presermon tranquillement et il n’y avait ni bruit ni jet de pierre. La situation était donc calme. Mes fidèles étaient sagement assis entrain d’écouter le sermon quand la grenade a été lancée dans la mosquée.
Peut-on parlé de provocation ?
Je ne saurais le dire. Cependant, nous sommes surpris dans la mesure
et l’odeur envahit l’air. Sur le chemin qui mène à la mosquée Sylla, lieu où se sont déroulés les rixes le vendredi, des jeunes gens homme comme fille manifestent à tue- tête. Notre tenue les intrigue. : « C’est un journaliste ». Nous sommes accostés et même secoués. A la vue de notre carte de presse, les esprits se calment. Et les langues se délient.
NOUS AVONS ÉTÉ GAZÉS EN PLEINE PRIÈRES
Les jeunes tout excités affirment qu’ils
où nous ne attendions pas à cela et dans la mesure où jusque là, nous n’avons eu de problème avec qui que ce soit. Tout le monde est dépassé. Mes fidèles de même que de nombreuses personnes se demandent pourquoi c’est effectivement à la mosquée qu’on est venu lacer une grenade lacrymogène. Toute la ville est en émoi s d’autant plus que ce matin, nos femmes et nos soeurs sont battues à la police.
Qu’est ce qui explique l’attitude des jeunes
L’attitude de nos jeunes s’explique par le fait qu’ils ont voulu défendre leur mosquée. C’est ainsi qu’ils ont donc essayé de repousser les éléments de forces de l’ordre. Ces dernières se sont retirées. Et je célébrais la manifestation de réception de mes pèlerins quand entre 14h et 14h30 les forces de sécurité sont revenues. Les jeunes pensaient que les policiers étaient venus pour les attaquer. Nous avons essayé de les calmer. Mais les esprits se sont échauffés. La situation a dégénéré en ce moment jusqu’à la nuit. C’est ainsi que la voiture du commissaire a été brûlée. Lors de ce démêlée un jeune du nom d’Issiaka a reçu une balle en peine poitrine et il en est décédé. Par ailleurs; il y a eu de nombreux blessés.
Quel rôle les autorités ont-elles joué dans la résolution de cette crise?
Les autorités notamment le Maire et le Préfet nous ont approché afin que nous puissions calmer les jeunes. C’est ce que nous faisions quand la CRS est arrivée d’Abidjan et a essayé d’arrêter nos jeunes fidèles. Nous aussitôt essayé d’appeler le commissaire de même que le Préfet afin qu’ils incitent ces éléments venus d’Abidjan de se retenir, de se maitriser.et d’éviter de s’en prendre à nos jeunes Vous conviendrez avec moi que ces derniers dans cette situation ne pouvaient rester inactifs.
ont pris leurs responsabilités devant l’histoire du fait que les Forces de l’ordre et de sécurité ont gazé les fidèles musulmans alors qu’ils étaient en prière ; “Cela est inacceptable et nous avons décidé de réagir pour ne plus que cela se répète”. C’est ainsi qu’après la prière nous avons marché vers le commissariat. C’est en ce moment que les policiers ont replié. Par la suite, ils sont venus et ont tiré sur nous à balle réelle. Et un de nos frères Issiaka a pris une balle en pleine poitrine. »
DES MÈRES GAZÉES ET BATTUES
‘C'est en réaction face à cette situation que ces jeunes ont incendié la voiture du commissariat de même que le domicile du commissaire”, nous explique celui qui semble être le chef de groupe. Et pour les jeunes les manifestations de ce samedi étaient le résultat de l’arrestation de leurs camarades suite à des dénonciations : “Aujourd’hui entre 4h et 5h du matin des policiers sont entrés dans des domiciles et ont arrêtés des jeunes musulmans. Une dame dont le
PROPOS RECUEILLIS
ALMAMY SYLLA, IMAM DE LA MOSQUEE ANONKOI3:
Test une roquette qui a été lancée comre la mosquée”
Au moment des faits, j’étais chez moi. A 12h15, j’ai entendu un bruit assez fort suivi de fumée .Les gens ont dit qu’une grenade laxrymogène avait été lancée, cinq minutes plus tard, j’ai entendu une très forte déflagration. Je suis donc sorti de mon domicile devant ma cour. J’ai vu venir vers moi un de mes fidèles qui saignait. Ce dernier m’a fait savoir qu’il avait été blessé par les déflagrations issues des tirs. En ce moment, je me suis demandé s’il fallait que je fasse la prière de vendredi. Entre temps, beaucoup de mes fidèles avaient déserté la mosquée. Les derniers qui étaient restés m’ont exhorté à organiser la prière de Djouma dans la mesure où l’annulation de cette prière signifierait que nous avions peur de ceux qui nous avaient tirés des-ié. Le sermon a cependant été écourté. Après la prière
sus .Nous avons
donc nous avons ramassé des impacts des tirs. Cependant, quand j’ai vu les dégâts causés par les tirs, je me suis rendu compte que Dieu nous avait épargné d’un grand malheur sinon il y aurait eu beaucoup de morts. Car j’ai l’intime conviction que l’élément qui a été lancé dans la mosquée était plus qu’une grenade lacrymogène. En mon sens, c’est une roquette qui avait été lancée. Celle-ci a détruit un pan du mur et a éclaboussé les femmes. Ensuite plusieurs parties du toit ont été endommagées.
YOUSSOUF KONE,
VICE IMAM A LA GRANDE MOSQUEE D’ANONKOI 3 : “le tir est parti d'un bosquet à 500m de la mosquée”
Ce vendredi, nous nous apprêtions à aller à la prière en vue de prononcer le présermon comme d’habitude. Malheureusement j’étais quelque peu en retard. Par conséquent, j’ai délégué un de mes fidèles pour effectuer cette tâche. Au moment donc du presermons, nous avons d’abord entendu une première rafale. Je suis sorti pour voir puisque j’habite juste en face de la mosquée. Entre temps Huztaz Touré Ibrahim que j’avais délégué pour faire le présermon est venu me dire qu’il y avait problème. Donc, il fallait qu’on essaie de faire quelque chose. Pendant ce temps, les fidèles
étaient sortis des mosquées apeurés. C’était aux environs de 12h20. Par la suite, nous avons entendu une très grande détonation. Cela a provoqué un affolement. Le mur arrière de la mosquée était tombé. Il y a eu un jaillissement d’impacts des tirs qui s’est éparpillé dans la mosquée. .Des fidèles ont été atteints. Les débris du mur sont tombés sur les femmes et le pan de la toiture arrière en a pris le coup. Beaucoup de tôles ont été détruites.
Vous n’avez pas vu celui qui a tiré?
Apparemment nous n’avons pas vu celui ou ceux qui ont tiré. Mais après avoir recoupé les informations, Il paraîtrait qu’il y avait déjà des indicateurs au niveau de la mosquée .et qui se sont repliés après les tirs .L’information la plus importante concerne une touffe d’herbes située à quelques cinq cents mètres de la mosquée. Un témoignage nous a fait savoir qu’il y avait un groupe de personnes qui était entassé à ce niveau qui mijotait certainement quelque chose apparemment. En plus, Juste à côté de ce lieu, il y a un hôtel qui rassemble généralement des gens de moralité douteuse qui se retrouvent là très souvent. D’aucuns disent même que ce serait un camp de miliciens.
fils a été arrêté s’est rendue au commissariat pour voir son fils. C’est ainsi que toutes nos mamans ont déferlé vers le commissariat .A ce niveau les policiers les ont gazées et battues. Ils ont même déshabillé certaines parmi elles c’est trop. C’est pourquoi nous avons décidé de manifester ce matin »
DES TIRS ET DES BRUITS DE GRENADES LACRYMOGÈNES DANS LA VILLE
Un groupe de manifestants nous conduit sur ces faits au domicile de l’imam qui nous reçoit et nous donne la version des faits. A la sortie du domicile de l’imam, nous essayons de joindre la mosquée Sylla. Sur le chemin, des pneus flambent et les jeunes ont érigé des barricades dans tous les coins de rue. Les tirs de grenades lacrymogènes retentissent. Les jeunes semblent être revigorés par ces tirs. Ils défient les policiers en leur lançant des pierres. L’atmosphère est tendue et les jeunes décident de ne pas abandonner le combat en la mémoire d’Issiaka un des leur tombé à 21 ans sous les balles des policiers.
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NON A UN CONFLIT RELIGIEUX/VENDREDI NOIR POUR LA COMMUNAUTE MUSULIVIANE : DES MOSQUEES ATTAQUEES
WILLIAMSVILLE : La mosquée encerclée, des femmes et des hommes battus, des voitures saccagées, des portables arrachés
C’est ainsi que dès qu’on aperçoit une voiture de police au moment du couvre-feu, tout le monde se met à battre des casseroles. Cela fait donc deux nuits
LA MOSQUÉE ENCERCLÉE, DES HOMMES ET DES FEMMES BATTUS
Des informations nous apprennent également que depuis ce jeudi 17 Décembre, des forces de l’ordre ont exigé que tous les portails de la mosquée restent fermés : ‘Tous les quatre coins de la mosquée étaient entourés de policiers et autre éléments des forces de l’ordre. Ils interdisaient les entrées et les sorties dans la mosquée. Ce jeudi 16 décembre, jour de la marche, il y avait un mariage à la mos-quée.Toutes les femmes qui voulaient entrer dans la cour de la mosquée ont été sommées de retourner sur leurs pas. Certaines ont essayé d’insister, les forces de l’ordre les ont fait coucher et les ont battues”. Par la suite que le mariage a eu lieu en catimini au domicile de l’imam situé au sein de la mosquée.
Le vendredi 17 décembre, la situation s’est empirée. Jusqu’à 11 h les portails de la mosquée sont restés fermés sous injonction des agents des forces de l’ordre. “À ce niveau également aux environs de 11h30 certains fidèles ont essayé de forcer pour entrer dans la cour. Les forces de l’ordre les ont fait coucher, puis faire pomper ensuite leur ont arraché leur argent et leur portables. Au même moment, certains parmi eux tiraient en l’air tout le temps !». Le samedi 18 décembre, la situation de nouveau, a été plus tendue : “Les forces de l’ordre paradaient devant la mosquée avec leurs 4x4, c’étaient les éléments du CECOS. Ils se sont placés devant la mosquée et toutes les per-
ABOBO ANONKOI3 : Une roquette atteint la mosquée
A près Bassam, cap est mis sur Abidjan notamment dans la commune d’Abobo, précisément à Anonkoi 3 sur la route d’Anyama, face au dépôt 9 de la SOTRA.
Arrivé à 16h à Abobo devant la mairie, ce lieu d’ordinaire animé est vide de monde. Seuls les membres des forces de l’ordre déambulent. Pas de moyens de transport en commun notamment les fameux gbakas. Par chance, nous sommes transportés par un bus de ramassage des employés de la SOTRA qui entrait au dépôt.
UNE SITUATION TENDUE DANS LE QUARTIER
Après renseignements, nous sommes conduit du côté du quartier Roger Boli situé après les rails en face du dépôt 9. Ce quartier doit son nom à une école primaire du nom d’un ancien joueur de football, l’aîné du célèbre Basile Boli connu de tous. A ce niveau, la situation est tendue car, depuis quelques jours, des tirs nourris retentissent à tout moment.et de nombreuses personnes sont enlevées durant la nuit par des hommes en treillis. D’ailleurs à notre arrivée deux personnes avaient été tuées quelques heures auparavant au motif qu’elles portaient des gris -gris qui faisaient d’elles des rebelles de facto. Par ailleurs, des jeunes de cette partie d’Abidjan, un village en fait, se sont érigés en comté de sécurité fouillant ainsi tous passants.
UNE RAFALE SUIVIE CINQ MINUTES D’UNE FORTE DÉFLAGRATION
La grande mosquée de Williamsville avait été fermée aux fidèles musulmans par des hommes en tenue,
sonnes y passaient, étaient fouillées et parfois brutalisées. Une jeune fille passait devant la mosquée avec deux jeunes. Ils les ont interpellés .Ils ont battu les deux jeunes et ont arraché leurs portables. Par la suite, ils sont partis avec les deux jeunes. De même, un fidèle qui avait gardé sa voiture 4x4 dans la mosquée en voulant sortir de la cour s’est retrouvé nez à nez avec les policiers .Ces derniers ont tiré sur lui. Il est actuellement hospitalisé”.
LA PRIÈRE DE VENDREDI
La grenade a percé le mur de la mosquée et blessé des fidèles
Aux environs de 17h, nous sommes devant la mosquée en question, une bâtisse inachevée mais fonctionnelle, la plus grande maison du quartier. Lorsque nous pénétrons à l’intérieur de cette mosquée, nous remarquons un trou béant dans le toit : “C’est le résultat d’une roquette tirée d’une touffe d’herbes située non loin de la mosquée : “Nous avons d’abord entendu une rafale et cinq minutes plus tard nous avons entendu une forte déflagration qui a fait fuir tout le quartier. Une épaisse couche de fumée a rempli l’air. Et il y a eu un vent de panique dans la mosquée et dans le quartier».
LES DIFFÉRENTES COMMUNAUTÉS SE REGARDENT EN CHIEN DE FAÏENCE
Après cette attaque, une tension vive s’est déclarée entre les Musulmans de
ANNULÉE
Vu cet état de fait, le vendredi 17 décembre l’Imam a annulé la prière de vendredi qui a été transformée en une prière de Asr avec quelques fidèles.
Au vu de ces différentes informations, nous avons tenté de joindre l’imam. Au domicile de ce dernier, des fidèles l‘attendent. Ils ont les traits tirés racontent leurs malheurs. Il ressort de leur propos que les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche ont été des nuits blanches, “opération casseroles” oblige : “Depuis le jeudi, des
ce quartier et les autres habitants des lieux. Des rumeurs d’une riposte de la communauté musulmane du quartier Roger Boli circulent .Dans ces conditions des personnes qui jusque-là avaient vécu en bonne intelligence se regardent en chiens de faïence. La tension monte et chaque communauté prend ses dispositions, pour parer à toutes éventualités. C’est ainsi qu’un comité de médiation est mis en place composé du vice imam du président du quartier et d’un pasteur. Ce comité organise alors des réunions et prend contact avec la gendarmerie. Celle -ci est intervenue ce samedi 18 décembre avant notre passage dans le quartier. Malgré tout, les commentaires fusaient avant notre arrivée et pendant notre présence sur les lieux.
forces de l’ordre entrent dans nos domiciles la nuit, enlèvent certaines personnes et rançonnent les autres. Ceux qui ne s’exécutent pas sont battus devant leurs femmes et leurs enfants
NUITS BLANCHES POUR CAUSES D’OPÉRATION CASSEROLES
C’est pour cela que nos jeunes ont mis Si place des comités d’autodéfenses.
PROPOS RECUEILLIS
ZQUMANATANGABA: . .
fai reçu! un impact sur la jambe droite
Après avoir rencontré les deux imams de la mosquée d’Anonkoua 3 nous avons rencontré un des blessés qui a bien voulu se confier à nous J’étais assis en face du vice imam .qui prononçait le sermon. J’ai d’abord entendu comme tout le monde la première rafale .Ensuite la deuxième d déflagration qui a fait tomber le mur arrière de la mosquée du côté des femmes. C’est en ce moment que des es impacts de ces tirs partis du côté des femmes m’ont touché pour aller dans une clinique privée en vue de me soigner. Je n’ai donc pu participer à la prière de Djouma. Mais à mes cotés également d’autres personnes avaient reçu ces déflagrations
EL HADJ COULIBALY ISMAËL ümain de la grande mosquée Williamsville!: , .
J ai choisi ne préserver la vie de mes fideles
En tant que guide spirituel chargé de guider de nombreux fidèles, il nous appartient en tant qu’imam de veiller au bien-être et à la sécurité des membres de la communauté. C’est en cela que lors de nos sermons nous nous adressons à tout le monde et surtout aux jeunes quelque soient leurs bords politiques. C’est pour dire en d’autres termes que nous n’avons pas de parti pris Tout ce que nous demandons à Allah c’est qu’il nous donne un dirigeant éclairé qui instaure la paix et l’entente entre tous les enfants de ce pays. Ceci dit, je n’étais pas présent dans la mesure où j’étais à la Mecque. Et mon arrivée a coïncidé avec le jeudi Elles ont généré de nombreux blessés et même des pertes en vie humaine. J’ai eu même à m’adresser à de n, nombreux jeunes dans le cadre de l’apaisement des esprits. Le vendredi 17 décembre, j’ai constaté qu’il y avait beaucoup de tirs en l’air. Et ces tirs ont continué
de 9h jusqu’à 11 h. Les forces de l’ordre étaient positionnées à toutes les entrées de la mosquée .et selon les renseignements que nous avons recueillis, il y avait des tirs à balles réelles. En plus l’air était pollué par les gaz issus des grenades lacrymogènes En tenant compte de toutes ces réalités nous avons jugé bon de ne pas effectuer la prière de vendredi.
La jambe de Zoumana Tangara
que nous n’avons pas dormi».
Sur ces entrefaites l’imam sort de sa maison Lui aussi est fatigué pour avoir passé deux nuits blanches malgré tout, il accepte de répondre à nos questions. A la fin de notre interview, au moment de nous retirer un vieil homme excédé nous dit ceci:«dites à nos dirigeants que s’ils nous tuent tous, ce sont les cimetières qu’ils gouverneront».
Kemebrama@hotmail.com
| Islam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010
Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H
ocus
VENDREDI NOIR POUR LA COMMUNAUTE MUSULMANE : DES MOSQUEES ATTAQUEES
DECLARATION DU COSIM
DECLARATION DU CNI
Des mosquées de Bassam et d’Abobo (PK18) ont été la cible d’attaque par des hommes en treillis armés vendredi dernier, occasionnant des pertes en vie humaine et de nombreux blessés. Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) pro-
Le Cheick Aïma, Boikary Fofana, président du COSIM
teste vigoureusement contre cette attaque. Le vendredi 17 Décembre 2010, à l’heure de la prière hebdomadaire des musulmans, des mosquées ont été la cible d’attaques par des hommes armés et en uniforme. On a déploré des pertes en vie humaine, des blessés et des dégâts matériels.
Ces attaques ignobles ont été perpétrées notamment dans la ville de Grand Bassam et dans la commune d’Abobo, (PK 18) où des fidèles musulmans ont même été empêchés de participer à la prière de vendredi. Le COSIM s’indigne de ces pratiques qui contredisent le caractère laïc de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il élève une vive protestation contre de telles provocations et appelle la communauté nationale, et en particulier la communauté musulmane, à garder son calme. Dans le même temps, le COSIM appelle les autorités compétentes à leur devoir, devoir devenu impérieux dans cette période critique que nous vivons.
Le COSIM, fidèle à son idéal de jus-
tice et de respect de l’autre, demande à toute la communauté musulmane (dont il comprend la douleur) d’éviter des actes de vengeance, notamment sur d’autres lieux de culte. Depuis toujours, la communauté musulmane entretient,
avec toutes les confessions religieuses de notre pays, des rapports de bonne intelligence et de cohabitation fraternelle. Le COSIM rappelle que la crise dans laquelle la Côte d’Ivoire est plongée depuis plusieurs années, trouve sa source dans les incompréhensions purement politiques. Certes, des individus dont l’inconscience n’a d’égale que l’inculture, tentent, à des occasions qu’ils trouvent opportunes, d’allumer la mèche d’un conflit religieux. Les musulmans ont conscience de leurs responsabilités et ne s’inscriront jamais dans cette voie satanique. Enfin le COSIM, qui demeure dans sa posture face à Allah (SWT), continue de solliciter sa grâce et son assistance afin que notre Pays ne succombe pas aux actions des démons de la division et du malheur. Qu’Allah (SWT) protège la Côte d’Ivoire.
Pour le COSIM Le Chargé de Communication Imam Sékou Sylla
Le deuxième tour de l’élection présidentielle a eu lieu le dimanche 28 décembre 2010 en Cote d’Ivoire. Bien avant la tenue de ce scrutin le Conseil National Islamique n’a cessé de mettre en garde les acteurs politiques contre tout dérapage pouvant mettre à mal la cohésion sociale d’une part et d’autre part contre toute manipulation de la liberté religieuse et ethnique. Malheureusement, à la lumière des derniers développements des violences post électorales, force est de constater que ces appels n’ont pas été entendus. En effet plusieurs mosquées ont été l’objet de violences le vendredi 17 décembre 2010 dernier. Le Conseil National Islamique voudrait rappeler ici les faits avant de donner sa position.
LES FAITS
1-Le 17 décembre 2010, pendant la prière de vendredi, au moment même où lïmam TRAORE Alassane était en train de faire le sermon, aux environs de 12 heures 47 minutes, une grenade lacrymogène a été lancée dans la mosquée Sylla à Grand Bassam.
2-Le même vendredi 17 décembre à Abobo Anonkoi 3, une roquette a été lancée sur la mosquée dudit quartier.
3-Du jeudi 16 décembre au dimanche 19 décembre 2010, les alentours de la mosquée de william-sville ont été l’objet de patrouilles permanentes des forces de défense et de sécurité. Les entrées et les sorties de la mosquée étaient contrôlées par les FDS. Ces derniers ont même exigé la fermeture des différents portails de la mosquée. La pression était telle que la grande prière hebdomadaire du vendredi n’a pu être effectuée. Les fidèles musulmans ont régulièrement été brutalisés. Certains ont même été grièvement blessés.
NOTRE ANALYSE
Le Conseil National Islamique note d’une part que toutes ces attaques
ont eu lieu un vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire des musulmans. Il faut rappeler à toute fin utile que le vendredi est le plus grand jour d’affluence des musulmans vers les mosquées, hormis les fêtes de Tabaski et de Ramadan.
Le Conseil National Islamique note que la simultanéité de toutes ces attaques ainsi que la diversité des mosquées attaquées atteste que ces actes ont été prémédités.
Enfin, le Conseil National Islamique note que la cible de ces attaques est bien identifiée à savoir les musulmans car aucune autre communauté
Le Shaykh Al Islam Président, Imam KONE Idriss Koudouss, président du CNI
ni aucune autre confession n’a fait l’objet d’attaques.
NOTRE POSITION
Le Conseil National Islamique condamne de façon vigoureuse ces actions maladroites, ignobles et pro-fanatoires qui portent atteinte à la liberté de culte et dont le seul objectif est d’opposer les différentes religions qui vivent en parfaite harmonie et en bonne intelligence depuis des lustres.
Le Conseil National Islamique, fidèle
à ses précédentes prises de positions tient à rappeler que la crise que vit la Côte d’Ivoire depuis deux décennies n’a aucun relent religieux ou ethnique. C’est une crise purement politique, avec pour objectif la quête et la conservation du pouvoir politique.
Le Conseil National Islamique met en garde les auteurs et les commanditaires de ces attaques contre toute récidive et tient à indiquer qu’il ne tolérera pas à l’avenir de tels dérapages.
Le Conseil National Islamique appelle les musulmans de Côte
d’Ivoire à savoir raison garder, à taire leur douleur et à n’avoir aucun esprit de vengeance. Car, cela donnera un prétexte à ceux qui, tapis dans l’ombre, veulent dévoyer la nature de la crise ivoirienne.
Que Dieu sauve la Côte d’Ivoire !
Fait à Abidjan le 20 décembre 2010 Pour le Bureau Exécutif du Conseil National Islamique de Côte d’Ivoire, Le Shaykh Al Islam Président, Imam KONE Idriss Koudouss
RAPPEL 2000 - 2002
Hasard ou actes prémédités ?
Les attaques qui se sont produites ce Vendredi 17 Décembre 2010 ressemblent à peu de choses près à ce qui s’est passé en 2000, 2001 et 2002.
1. ATTAQUE DE 17 MOSQUEES
A cet égard, il faut rappeler que sous le fallacieux prétexte de « recherche d’armes », des perquisitions illégales et des profanations de dix-sept (17) mosquées ont été signalées ; il s’agit de celles de
- YOPOUGON
Koweit - Banco 1 - Sideci - Bonikro, Bel Air
- ABOBO
Akekoi - Sainte Foi (Abobo Avocatier derrière dépôt) - Clouécha Yéo Fanga
- KOUMASSI
Zone Industriel - Port Bouët II
- Vridi
'- Vridi Canal
- COCODY
Petite mosquée Riviéra (2 fois) -
Angré
ATTÉCOUBÉ
Jérusalem Locodjro - Mosquée Sunnite
RÉGION DETOUBA
N’gawé
(RAPPORT DU CONSEIL NATIO-
NAL ISLAMIQUE..2000)
2- HUMAN RIGHT WATCH Août 2001
Persécution Religieuse
Plusieurs mosquées ont été attaquées et brûlées par des foules ..., alors que d'autres ont fait l'objet de perquisitions par la police et les gendarmes. Les musulmans étaient souvent ciblés pour la détention et, dans certains cas, victimes d'exécutions extrajudiciaires en raison uniquement de leur religion. Durant leur détention, les musulmans ont souvent été insultés et forcés à enfreindre les préceptes musulmans. ....En octobre, la mosquée Aicha Niangon-Sud a été complètement détruite après avoir été attaquée par environ 200 jeunes..... La police, appelée pour protéger la mosquée, a arrêté les trente-trois musulmans qui se trouvaient à l'intérieur et s'est ensuite abstenue d'intervenir pendant que la mosquée était pillée et incendiée.
En décembre, soixante-quatorze
musulmans et leur imam, qui s'étaient réunis pour les prières de l'après-midi à la mosquée d'Avocatier ont été arrêtés et détenus pendant plusieurs jours dans l'école nationale de police de Cocody. Lors d'une opération similaire, environ vingt-cinq musulmans et leur imam ont été arrêtés par la police quand ils étaient en train d'examiner les dommages occasionnés à la mosquée Sofogia après sa mise à feu par une foule peu de temps auparavant. Durant leur détention, des groupes de musulmans ont été arrosés d'urine et d'eau sale, forcés d'interrompre leur jeûne, interdit de prier ou battus lorsque, autorisés à prier, ils se courbaient. Des musulmans âgés et des imams ont été forcés d'arracher leur barbe et de regarder la police détruire des Corans sacrés.
3- COSIM -CN118 OCTOBRE 2000 Le COSIM et le CNI recommandent à tous les musulmans en Côte d’Ivoire,
d’entretenir une grande vigilance en prévision des agressions des ultranationalistes; comme il en a été à Gonaté et à Bonon.
Au terme du constat que nous avons fait à savoir :
- exactions et les humiliations infligées aux musulmans, - menaces proférées contre les musulmans par des personnalités au plus haut niveau de responsabilités, - les perquisitions inadmissibles dans les mosquées et les domiciles des Imams, - la chasse à l’homme dont des musulmans ont été l’objet lors du vote référendaire des 23 et 24 juillet derniers, A tous les autres Ivoiriens et habitants de la Côte d’Ivoire, le COSIM et CNI les invitent à cultiver l’Unité, l’Amour et l’Entente entre tous les habitants de ce pays.
Qu’Allah protège la Côte d’Ivoire et qu’Il ouvre nos coeurs à l’Amour, au Partage et à la Justice.
AMINE !
(Tslarr )
Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa ♦ DG des Edition Alif: E.D Othman ♦ Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006 ♦Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 ♦ N° CC: 0812725 S ♦ RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 ♦ N° CNPS: 129 152 ♦ Compte SGBC-siège: 011149854472 ♦ Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou ♦ Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) ♦ Secré-
taire Général de rédaction: Bamba Arouna ♦ Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 ♦ Service Commercial : Assita Traoré 60 76 33 77 ♦ Service Religion : Koné Baffo ♦ SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 ♦ E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org ♦ Impression s Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 ♦ DISTRIBUTION : EDIPRESSE ♦ Tirage : 5.000 exemplaires ♦ Régie publicitaire: AVUE D’OEIL ♦ E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr ♦ Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02
Islam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010
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SPIRITUALITE
RECHERCHE DE LA VERITE
Comment prévenir le mensonge ?
LE MENSONGE
On peut qualifier le mensonge comme étant une maladie de l'âme liée à un comportement social qui reflète une certaine instabilité, un manque de confiance en soi, une crainte de la transparence, bref un manque de sincérité. Les mensonges occasionnels qui vous sortent de situations plus ou moins embarrassantes, comme les mensonges fréquents, comportent un danger. En effet le fait de minimiser cet acte de tromperie peut engendrer une certaine facilité à improviser la substitution de la vérité et de ce fait devenir une morale de vie. On s'installe ainsi dans un mode de fonctionnement dont les conséquences ne se font pas attendre. En effet on constate très vite que le mensonge a la propriété de se perpétuer et de multiplier ses victimes. La tromperie implique une fausseté méditée, elle finit par nous habiter, nous piéger. En abusant ainsi de la crédulité d'autrui, on en perd la confiance et on n'a plus aucune estime pour soi-même.
Dieu Exalté soit-Il dit :« La malédiction de Dieu tombe sur les menteurs ». (3:61)
« Dieu ne dirige pas celui qui est pervers et menteur ». (40:28) Aîcha, la mère des croyants que Dieu l'agrée rapporte ceci : « Il n'y avait rien de plus détestable à l'Envoyé de Dieu (Saw), que la manie de mentir. Chaque fois qu'il apprenait qu'un homme avait menti, il le délogeait de son coeur jusqu'à ce qu'il se repentit ». (Ahmad)
Le Prophète (Saw) s'exprima ainsi : « La nature du fidèle croyant peut s'accoutumer de tous les défauts sauf de la trahison et du mensonge ». (Ahmad)
Le Prophète de Dieu a fait : « de la religion un comportement »
Par comportement on entend une bonne conduite, une bonne morale de vie, tout ce qui fait d'un individu quelqu'un de vertueux et qui permet la vie en société.
« Rien ne pèsera dans la balance du croyant au jour de la résurrection comme le bon caractère. Car Dieu déteste l'homme obscène et grossier. Et l'homme doté d'un bon caractère atteindra par cette qualité le degré de celui qui jeûne et prie » (Ahmad)
Parmi l'un des caractères nobles du comportement de l'homme il y a la « VERACITE »: En effet tout musulman doit édifier sa vie autour de la vérité de sorte qu'il ne dise que la vérité, et n'agisse que selon la vérité.
1 .DIFFÉRENTES SORTES DE MENSONGE.
a Le mensonge concernant la religion.
Il constitue la pire des actions surtout s'il s'agit d'attribuer à Dieu ou à son messager des paroles qu'il n'a
pas dites.
Le Prophète (saw) a dit :« Le mensonge à mon sujet n'est pas comme le mensonge sur n'importe
d. Le mensonge par faux serment.
Mieux vaut se taire quand on a rien à dire.
qui. Celui qui ment volontairement à mon sujet, qu'il prenne sa place en enfer ». (Bukhari)
b. Le mensonge en plaisantant.
L'Islam permet le délassement mais toujours dans les limites de la vérité pure.
Le Prophète (Saw) dit :« Le serviteur n'acquiert pas la foi entière, tant qu'il ne délaisse le mensonge dans la plaisanterie et la sournoiserie, même lorsqu'il est véridique ». (Ahmad)
« Malheur à celui qui ment en rapportant une conversation destinée à faire rire l'assistance. Malheur à lui! Malheur à lui ! ». (Tirmidhi)
c. Le mensonge par la flatterie.
Le musulman ne doit pas chercher à exagérer l’éloge d’autrui, car la flatterie est un chemin qui conduit souvent au mensonge.
« L’Envoyé de Dieu (Saw) nous a ordonné de lancer du sable sur le visage des flatteurs » (Tirmidhi) Les commentateurs de ce hadith expliquent que les flatteurs en question sont : « Ceux qui se servent de la flatterie des gens comme habitude par laquelle ils tirent de l’argent de celui qu’ils flattent. Quand à celui qui loue un homme pour ses bonnes actions, afin de le donner comme modèle et d’inciter les gens à se conformer à son attitude, il n’est pas considéré comme
un flatteur ».
Mentir lors d’un témoignage est la pire forme de mensonge. Même en faveur de la personne la plus chère et la plus proche.
Le Prophète (Saw) a dit :« Attachez-vous à la véracité même si vous y voyez une perte, car le salut se trouve dans la véracité ». (Ibn Abi Dunya)
e.Le mensonge par falsification.
La falsification ne dissimule pas seulement la véracité mais l’étouffe pour lui substituer l’erreur. Sa menace est destructive aussi bien pour les individus que pour les nations.
f. Pas de fausses promesses.
Le respect de la parole est une grande vertu mentionnée par Dieu qu’Il soit exalté, comme l’une des qualités de la prophétie. Les fausses promesses sont non seulement des paroles en l’air, mais aussi une atteinte aux intérêts, un préjudice pour les gens et une perte de temps.
G. PAS DE SUSPICION.
Action de tenir quelqu’un pour suspect.
Le Prophète (Saw) a dit :
« Méfiez-vous du soupçon, car le soupçon est la parole la plus mensongère ». (Bukhari&MusIim)
2. LE MENSONGE AUTORISÉ
Il existe des circonstances où l’on autorise l’utilisation du mensonge : d’après Oum Koultoum le Prophète (p&s) a dit :« Il n’est pas considéré comme menteur celui qui veut réconcilier des gens en transmettant des bonnes choses aux uns et disant du bien à d’autres ». (Bukhari)
D’après une variante, elle dit :
« Je ne l’ai pas entendu tolérer le mensonge que dans trois cas : pendant la guerre, la réconciliation entre les gens et les paroles échangées entre l’homme et sa femme (couvrir les défauts, se complimenter afin de maintenir de bon rapport entre conjoints) ». (Muslim)
3. PRÉVENIR LE MENSONGE
Afin de prévenir le mensonge, l’Islam recommande d’enraciner la vertu de la véracité dans l’âme des enfants pour qu’ils l’intériorisent en grandissant et s’y habituent dans tous leurs gestes et paroles.
Le Prophète (Saw) a dit :« Celui qui dit à un enfant viens, tiens, puis ne lui donne rien, aura commis un mensonge ». (Ahmad)
Il incombe donc aux parents d’éduquer leurs enfants dans la voie de la vérité.
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CONCLUSION
Il faut savoir que plus les conséquences d’un mensonge sont grandes, plus le pêché est grand auprès de Dieu. La société en islam ne peut être fondée que sur la vérité, il faut combattre les rumeurs, les suspicions, les mensonges. La vérité dans la parole conduit à poser des actes véridiques et une action véridique ne peut-être qu’une action sincère. Dieu nous juge par la sincérité de nos actes. D’après Ibn Massoud le Prophète (Saw) a dit :« La sincérité mène à la piété et la piété conduit au Paradis. L’homme ne cesse d’être sincère jusqu’à ce qu’il soit inscrit véridique auprès de Dieu. Le mensonge conduit à la turpitude et la turpitude conduit en Enfer. L’homme ne cesse de mentir au point qu’il soit inscrit auprès de Dieu comme un menteur ». (Muslim, Tirmidhi, Ad-Darimi)
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BURKINA FASO
NOMBO MOUSSA, président du Cercle d’Etudes, de Recherche et de Formation Islamique (CERFI)
“Nous voulons aussi finaliser le collège du complexe Ousmane Dan Fodio”
// est également Administrateur de service financier de profession, Directeur de la comptabilité au Ministère de l’économie et des finances. Juriste de formation et financier de profession. Il est devenu Président du Cerfi à la suite du 5e congrès. Aujourd’hui, il a des ambitions à réaliser avec ses compagnons.
C’est quoi le CERFI ? Que fait-on au Cerfi ?
Moussa Nombo : C’est le Cercle d’études, de Recherches et de Formation islamique. C’est un regroupement initial d’intellectuels musulmans pour travailler à la promotion de l’Islam et des musulmans. De plus en plus, d’autres acteurs dans le monde des affaires se sont intéressés au CERFI. On a au sein du groupe des intellectuels et des non intellectuels. Le CERFI reste le plus grand rassemblement d’intellectuels musulmans actifs dans le travail islamique. Le cheval de bataille de Cerfi est la formation qui est la colonne vertébrale du travail islamique. Depuis 20 ans, nous faisons fondamentalement la formation islamique. C’est un véritable espace de spiritualité en 20 ans de travail. Pour ce mandat de trois ans qui commence, l’objectif spécifique global est de faire du CERFI un espace organisé de spiritualité et de prospérité en donnant une formation de qualité, d’assurer la prise en charge des activités endogènes et d’approfondir la fraternité pour développer la solidarité.
Qu’est-ce qui peut justifier la création du CERFI ?
M.N : Beaucoup d’entre nous sommes issus de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina Faso à hauteur de 80 %. Etant étudiants, nous avions un espace pour nous exprimer. Après les études supérieures, on est plus étudiants, on a besoin d’un espace pour continuer le travail qu’on a tant aimé « la daawa ». C’est pourquoi, nos aînés ont décidé en 1989 de créer un espace d’intellectuels dans l’administration publique et privée pour travailler à la consolidation de la promotion des valeurs de l’Islam.
Quels moyens d’action disposez-vous ?
M.N : Le CERFI est en lui-même un moyen, un outil qui nous permet d’aller à la quête d’Allah (swt). Bien entendu nous sommes organisés, ce qui nous permet de disposer d’un certain nombre de moyens matériels, financiers et humains. Notre organisation est un puissant moyen qui nous permet de travailler les éléments que sont le Congrès tous les trois ans, des Assemblés générales au moins une fois dans l’année entre deux congrès. Le comité directeur nationale se charge des orientations ; le bureau exécutif national est chargé de définir la politique à court
Nombo Moussa, président du Cercle d’Etudes, de Recherche et de la Formation Islamique (CERFI)
et moyen terme et de les appliquer.
Nous sommes présents dans les 45 provinces du Burkina avec des bureaux, 6 secrétaires nationaux, il y a la cellule féminine. Cette organisation en place nous permet de définir un plan d’action sur trois ans avec la tranche annuelle pour avoir le plan de travail par trimestre et des rapports de travail d’exécution. Nous avons également des documents d’orientation annuelle sur 8 ans. A chaque mi-mandat, nous faisons une déclaration sur la situation de l’organisation qui nous permet de donner des directions et de dégager les perspectives de l’année suivante. En terme de ressources humaines, nous avons des militants qui sont des acteurs de développement de ce pays. Nous sommes suffisamment présents dans le pays surtout dans les grandes villes. Nous devons renforcer cette position dans les communes pour travailler avec les coordinations pour assurer et renforcer nos positions dans les communes et autres localités. En terme de ressources financières, ce sont les cotisations qui sont les ressources endogènes. Il y a des membres et sympathisants qui se font rare, la zakat et des appuis ponctuels. Mais nos financements reposent essentiellement sur les cotisations des membres. Nous pensons que pour réussir, il faut que nous ayons nos propres financements. C’est d’ailleurs ce qui nous a permis d’enclencher les mises en place d’un complexe scolaire Dan Fodio à Banfora. Nous voulons lancer également à Ouagadougou cette année, la construction d’un centre de santé. Nous avons deux mosquées à Ouaga, une 3ème est en construction, une à Banfora, une à Bobo. Nous
avons des tensions dans les villes de
Le siège du Cercle d’Etudes, de Recherche et de la Formation Islamique (CERFI)
l’intérieur qui vont abriter d’autres projets.
Etant des anciens aeembistes, est-ce qu’il n’y a pas de chevauchement entre ces deux structures dans l’exécution de vos différentes actions sur le terrain ?
M.N.: Presque pas du tout, mieux c’est une synergie d’action qui est développée. L’AEEMB travaille essentiellement en milieu scolaire et estudiantin. Nous n’y sommes pas ; Nous demandons plutôt à ceux qui viennent de l’AEEMB de nous rejoindre.
Après 20 ans d’existence, pensez vous qu’il était nécessaire de créer
le CERFI ?
M.N : C’était plus que nécessaire parce qu’il y a du travail à faire et nous en sommes conscients. Ce n’est pas facile parce que les gens ont des occupations familières et professionnelles. La thématique de nos vingt ans d’existence était introspection et prospection. C’est pour diagnostiquer tout le travail qui a été fait et nous rendre compte de nos forces et faiblesses et dégager les perspectives nouvelles. C’est à partir de cela que l’objectif global de ce mandat a été dégagé.
Peut-on dire que toutes les actions menées ici et là ont influencé la pratique de l’islam ?
N.M : Il y a une évolution extraordinaire. Vingt ans en arrière, l’engouement pour l’islam était lent. Les gens à la limite étaient musulmans à la maison. Aujourd’hui, quand vous arrivez au campus, tout le monde prie. Il y a des mosquées un peu partout dans les facultés au campus, dans l’administration publique et privée. Il y a eu un changement qualitatif, mais il faut continuer à travailler pour amener les gens à vivre pleinement leur foi tout en restant en conformité avec son pays.
Quels sont vos rapports avec les autres associations musulmans et non musulmans ?
N.M : En ce qui concerne les autres associations musulmanes nous nous retrouvons dans la fédération des associations musulmanes où nous sommes vice président. Nous y travaillons à l’unité conformément coranique qui nous recommande de ne pas nous diviser et de nous accorder au câble d’Allah. Après cinq ans, nous sommes en train de faire un diagnostic pour voir ce qui n’a pas marché et y remédier. Avec les autres associations nous nous rencontrons et nous nous rendons visite en étudiant ensemble la synergie qu’on peut développer
ensemble. Les autres confessions religieuses nous connaisse et nous
également. Elles nous invitent souvent comme nous les invitions aussi à certaines de nos activités. Il y a certains avec qui nous avons des relations depuis le campus ou meilleurs. Dans l’ensemble au Burkina, les confessions religieuses travaillent dans une situation apaisée. Chacun travaille à promouvoir sa religion. Le clash, personne n-y gagne.
Quels sont vos projets à court terme que vous souhaitez terminer avant la fin de votre mandat ?
N.M : Il y en a tellement que nous avons identifié trois aspects spécifiques. Nous pensons que la formation est primordiale dans le travail islamique. Les aînés ont fait beaucoup. Il n’y a pas mal de cadres formés un peu partout. Nous voulons harmoniser tout cela. Ce projet me tient à cœur sincèrement. En matière de fraternité et de solidarité, nous voulons créer des caisses sociales pour prévoir les cas de besoin. Nous voulons aussi finaliser le collège du complexe Ousmane Dan Fodio. On souhaite pouvoir lancer le centre de santé et pouvoir le réaliser. Il faut dire que tous les projets sont importants.
Avez-vous un message particulier pour les musulmanes ?
N.M. : C’est toujours un plaisir de travailler avec d’autres frères musulmans et de parler avec eux. Continuons à nous faire des invocations afin que chacun dans ses épreuves garde la foi. Nous faisons le même, travail donc il faut s’ouvrir aux autres. Il faut faire un travail de symbiose. Il faut travailler globalement et agir localement comme on le dit. Il faut qu’on travaille en synergie pour être efficace. On doit pouvoir se rencontrer et que les cœurs puissent se parler. Le travail isolé n’est pas efficace en long terme. Continuer à prier et ne désespérons de la grâce d’Allah.
Bamaroun@yahoo.fr
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SLAM AU FEMININ
emoignage
LE DESIR DE CHANGEMENT
AVERTISSEMENT
Les quatre étapes clées
Changer... de travail, de cadre de vie ! Il nous arrive parfois de nous réveiller un matin avec une envie de changement qui ne nous quitte plus. Toutefois avant de tout plaquer, il est recommandé de faire le point Changer oui, mais pour quelles raisons et comment s'y prendre !
Nos désirs de changements se fraient parfois un chemin au coeur de notre vie professionnelle, amoureuse et même dans notre quotidien. Un embouteillage de trop pour se rendre au bureau, ou une brimade, un marteau piqueur de trop en guise de réveil matin et nous voilà en train de surfer sur Internet pour pister les offres d'emploi, ou les locations d'une maison près de la mer. Une volonté de changer, ça s'écoute, en commençant par vérifier si ce n'est pas une fuite, mais bien un moyen d'évoluer.
LES SIGNES AVANT-COUREURS
Quand la coupe est pleine, les symptômes d'une erreur d'aiguillage et d'un certain mal-être sont nombreux. Il y a d'abord des signes isolés : mal de dos, migraines, gastro à répétition... Quand le ressort disparaît, celui dont vous avez tant besoin pour enquiller toute la sainte journée, certaines modifications de comportements apparaissent, comme autant de signaux que l'on a tout intérêt à regarder en face. Une certaine fatigue, un enthousiasme qui s'estompe, une image de soi en berne... Alors il est temps de réagir !
UN DÉSIR D'ÉVOLUTION
Aujourd'hui, le changement est à l'ordre du jour, d'autant plus que nous semblons avoir atteint un seuil critique dans de nombreux domaines, écologiques, relationnels, ou encore professionnels. Reste que changer pour changer n'avance pas à grand-chose. Devenir végétarien, ou partir pour monter une crêperie au Canada, n'a de sens que si cela répond à un véritable besoin intérieur. "Nous pouvons désirer changer parce que nous nous heurtons à certaines limites que nous pensons pouvoir reculer, ou bien parce que nous cherchons à vivre davantage d'expériences positives" explique Vanessa Mielczareck, coach et formatrice en ressources humaines. Il s'agit alors d'une remise en question qui indique qu'on est allé au bout d'un cycle, et qu'il n'existe pas de nouvelles perspectives. Le changement touche alors la sphère de l'intériorité, comme un appel à la transformation de soi.
COURAGE, FUYONS !
Il arrive aussi que nos désirs de changement tournent autour de l'idée qu'ailleurs l'herbe est plus verte. "On peut le dépister quand on se surprend à vouloir à toute force changer l'autre ou le contexte, plutôt que soi-même. C'est nier en quelque sorte la responsabilité que l'on peut avoir dans les situations frustrantes que l'on
rencontre" explique Vanessa Mielczareck. On rejette alors la cause de toutes nos difficultés sur un tiers, la source de tous nos problèmes. Le désir de changement s'articule autour d'une fuite, en réaction à une situation perçue comme insupportable mais totalement subie. On court alors le risque de répéter le même scénario, que ce soit dans un nouveau cadre de travail, ou de vie, et de rencontrer le même type de difficultés.
Pour mieux identifier vos motivations, la coach est formelle : "Repérez si vous avez une tendance à critiquer ou à juger en pointant tous les aspects négatifs, et rappelez-vous alors que le changement est d'abord une porte qui s'ouvre vers l'intérieur, avant de se faire à l'extérieur1'.
Changement : les 4 étapes clés
1 - Développer une vision positive.
Nous avons tendance à faire le point sur ce que nous ne voulons plus. Le changement s'opère d'autant plus facilement qu'il s'inscrit dans une vision positive de notre avenir. Pointez plutôt votre besoin de plus d'espace, de reconnaissance, de vitalité, par exemple, plus qu'une plainte autour d'un manque. Vous donnez plus de chances à votre projet d'aboutir.
2 - Passer en mode créatif.
Rejeter en bloc une situation, un travail n'est pas forcément constructif. Il est préférable de se poser certaines questions, à savoir : Quel enseignement vais-je retirer de la situation ? Qu'est ce que cela m'apprend à mon sujet ? Essayez de mettre en évidence les qualités et les ressources que vous avez dû développer dans le contexte que vous souhaitez quitter. D'une part, vous reprenez les rênes d'une situation que vous pensiez subir, et d'autres part, un début de sens peut apparaître.
3 - Dépasser la peur de l'inconnu
De nombreuses personnes nient leur désir de changement par peur de l'inconnu. D'autant plus que l'expression "ne pas lâcher la proie pour l'ombre" est fortement ancrée dans nos inconscients. Pour dépasser cet obstacle, il est préférable de se demander ce qui compte le plus pour vous aujourd'hui. L'éventualité d'une meilleure entente avec votre moitié, en déménageant dans un appartement plus grand, ou bien la fatigue et les démarches que ce changement va demander !
4 - Se confronter au principe de réalité.
Pour donner toutes les chances à votre projet d'aboutir, il doit être réaliste, c'est- à dire à la fois respecter vos valeurs et répondre au principe de faisabilité. Pour un changement de secteur d'activité, déterminer les apprentissages et des formations, qu'il vous faudrait entreprendre. Avant de déménager, renseignez-vous sur les avantages comme les inconvénients, louez peut-être afin de faire l'expérience de la vie à la campagne, ou à l'étranger. Le chemin du changement demande de poser des actes concrets, même petits pour commencer.
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous
tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seule-
ment réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
‘ion fétiche et Mon Dieu ne s’entendent pas r
Je m’appelle Ahmed Ali Ouattara. Je suis agni de Kouassidatékro. Je suis né d’une famille musulmane comme la plus grande partie des gens de la région. Je suis l’aîné de ma mère mais l’unique enfant de cette dernière et de mon père.
Je suis le deuxième fils de mon père qui a eu quatre autres enfants. Sa première femme maltraitait ma mère et elle s’est débrouillée pour que mon père divorce de ma mère qui était alors enceinte de moi. Ma mère était quelqu’un de très patient dans l’épreuve. Quand je suis né, j’étais comme le jumeau de mon père car je lui ressemblais comme deux gouttes d’eau, je n’avais rien laissé de lui. Mon grand père a pris ma photo pour aller la présenter à mon père. Et comme ce dernier était riche il s’est servi de son argent pour venir demander pardon à la famille de ma mère et me réclamer. Quand j’avais 8 ans, j’ai été pris d’un amour de plus en plus grandissant pour Allah SWT. Mon père voulant à tout prix que j’apprenne le Coran m’a envoyé à Tanda à 12 ans pour l’étudier.
J’ÉTAIS MALTRAITÉ À L’ÉCOLE CORANIQUE
Nous allions au champ faire des buttes et quand nous rentrions à la maison, chaque enfant avait une barrique d’eau à remplir avant d’aller dormir. En outre, nous recevions de la nourriture en petite quantité et nous subissions beaucoup d’autres tortures. Nous étions obligés aussi de mendier. On nous frappait durement avec la peau de mouton séché. Puis mon père est décédé. A14 ans, j’ai fui à 4h du matin et j’ai marché de là bas jusqu’à Agnibilé-krou, localité située à environ 50 Km. Et de là je suis allé au village. Ensuite le grand frère de mon père m’a envoyé à Bondoukou, il est le grand Imam de Bon-doukou, El Hadj Ibrahima limité. J’ai fréquenté sa madrassah où je n’ai pas payé cinq franc parce qu’il ne l’a pas souhaité. J’étais bien traité là bas en plus d’être logé gratuitement. J’y suis resté cinq ans. Puis j’ai eu des altercations avec mon cousin qui n’arrivait pas à admettre que je refuse qu’il me prenne tout mon temps dans ses travaux champêtres au risque de délaisser mes études complètement. A 21 ans,
je suis donc parti pour Abidjan chez la petite sœur de ma mère qui avait abandonné la Mosquée pour l’Eglise. C’est elle qui m’avait demandé de venir dans son atelier pour apprendre la couture. J’ai tenu comme préalable à lui demandé si elle était sûre que nous allions nous entendre vu qu’elle était devenue chrétienne et moi, j’étais un musulman sûr de son choix. Elle m’a envoyé de l’argent pour que je vienne m’assurant de son respect pour ma décision. Quand je suis arrivé, elle m’a demandé ce que je voulais faire, et m’a proposé la couture. Nous avons travaillé ainsi un an. La deuxième année, elle a commencé à vouloir me forcé à aller à l’Eglise en menaçant de manière sous jacente de me couper les vivres. Elle avait vraiment beaucoup de moyens financiers et matériels : voitures, domestiques, matériels mis à sa disposition par un mari qui était haut placé dans une entreprise de transport de la place, et qui continuait de monter en grades grâce à ses compétences, il faut le dire. Elle m’avait habitué à utiliser ses moyens pour pouvoir avoir un moyen de pression sur moi. Elle était aussi très riche grâce à son mari qui faisait de bonnes affaires. Donc finalement j’ai du me résoudre à aller à l’Eglise. Le premier jour dans son église pentecôtiste à Abobo quatre étages, j’y suis allé avec grand frère, fils de mon père qui partageait ma chambre, et qui était étudiant. Actuellement, il est devenu instituteur à Gagnoa. A l’église, ils ont inscrit nos noms sur la liste des convertis. Je précise que si j’étais devenu effectivement chrétien mon grand frère m’aurait suivi car il me respectait beaucoup se disant toujours que je suis sur le chemin de la vérité. Ce jour là, nous avons bien dansé.
JE FAISAIS SEMBLANT D’ÊTRE HEUREUX TOUT EN ÉTANT MUSULMAN DANS LE CŒUR.
Quand je suis revenu à la maison, j’ai pris mes ablutions et je me suis arrêté sur ma natte de prière, la première question que j’ai posé à Dieu était : « Mon Dieu pourquoi me laisses tu dans les mains de ceux qui jouent avec ma vie ? ». Soubanallah [Gloire à Allah] ! J’étais énervé contre Dieu car je ne comprenais pas qu’avec tout que j’éprouvais pour lui, Il puisse m’aban-
donner. Mais c’était une épreuve car l’histoire s’est bien terminée pour moi et mal pour ceux qui me tourmentaient. Maintenant que j’y pense aussi si ce n’était pas la grâce divine je ne serais jamais resté musulman. Le lendemain matin, elle est allée chercher une prophétesse pour que cette dernière vienne expulser de moi « le démon musulman» Soubanallah ! Quand la femme a débuté sur mon grand frère, il est tombé en transe pendant environ dix minutes sans bouger et ses yeux sont devenus rouges sang comme un tissu. Quand il s’est relevé, ils l’ont mis de côté car selon eux ils l’avaient « délivré ». Maintenant ils m’ont appelé pour prier sur moi. Ils m’ont fait tenir droit et m’ont encerclé puis ils m’ont tout collé les deux pieds. La prophétesse a mis sa main sur mon front et m’a poussé fort vers l’arrière. J’ai trébuché et mis une jambe en arrière pour ne pas tomber. Elle m’a alors ordonné de remettre mes deux pieds au même niveau. Tout cela se passait en 2003. Elle a prié au moins dix minutes avec la main me poussant fortement toujours sur le front sans que je tombe car je sentais comme une force. Après cela elle m’a fait asseoir sur un tabouret sur mon lieu de travail et à commencer à parler à ma tante en lui disant que si j’acceptais de devenir effectivement chrétien je serais très grand dans l’Eglise car j’avais une grande foi en ce que je faisais. Elle n’arrivait pas à me déstabiliser avec ses prières. Le lendemain, à la prière de Fadjr ,je m’encourageais en me disant dans mon cœur que pour avoir Allah SWT il me fallait passer par des épreuves. Ma tante m’a appelé pour me demander si je voulais aller à l’Eglise ou faire « Allahou Akbar ». Je lui ais répondu automatiquement que si Dieu le veut je voulais mourir sur la voie que nous a montré le Prophète Mou-hamad SAW. Il y’avait, semble-t-il, un grand musulman qui a fréquenté en Arabie Saoudite, Youssouf Koné, fils d’Imam, venant de Ferkessédougou. C’était un grand qui connaissait le Coran à en mourir selon eux et Quand il revenu de l’Arabie Saoudite, il s’est convertit à la chrétienté en abandonnant l’Islam...
A SUIVRE
As Salam Aléïkoum. Ahmed Ali Ouattara (02758288)
L'époux en tant que chef de famille
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence qu’Allah leur à accordé sur elles, et à cause des dépenses qu'ils (les hommes) font pour assurer l’entretien de leurs épouses. S : 4, V : 34.
Dans ce verset, ALLAH s’est référé à l'époux en employant le terme « Qawwà-moun » qui est la forme plurielle de « Qawwàm ». C'est le terme qu’on emploie, en arabe, pour désigner l’administrateur responsable du bon fonctionnement d’un système donné. A ce titre l'époux est le chef avec toutes les prérogatives que sous-entend ce titre et qui sont précisées en des termes non équivoques dans un texte sacré, Al Qour’an Al-Hakim.
ie de Couple
islaminfoci@yahoo.fr
SATISFAIRE SON ÉPOUSE : NB PAS SO précipiter
Le sexe est un art requérant un temps non pas des moindres, c'est pourquoi l'homme doit savoir que sa femme a besoin de plus de temps que lui pour atteindre l'orgasme. Le temps qu'il passe en cela est un temps utile pour eux deux. Le simple fait que l'époux comprenne la nature sexuelle de la femme, commen-
çant avec douceur puis avançant par étapes, cela sera d'une grande aide pour la femme quant à sa satisfaction et sa jouissance sexuelle.
Il est donc à conseiller au mari de ne point se précipiter et d'apprendre comment jouir dans la phase des attouchements. C'est la clé secrète du consentement
de la femme. La précipitation de l'homme nuit à la fusion et à l'harmonie spirituelle du couple. L'homme doit comprendre que la chose nécessite rapprochement et aspiration morale avant tout, ce qui ne peut être qu'avec de la patience et sans précipitation.
A suivre
siuces - beauté
FN
voir une belle peau douce et éclatante
Pour avoir une belle peau douce et éclatante, il faut nettoyer tout le corps avec de l'eau et l’essuyer, ensuite il faut faire un gommage de la peau en y appliquant du miel. Attendre 10mn et prendre sa douche. C’est très bon pour les peaux sèches.
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\lslam Info N° 268 du Mercredi 22 au Mardi 28 Décembre 2010
Araba 16 au Tarata 22 Mouharam 1432 H ram
ocus
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Impact sur un taxi dans la cour de la mosque de Williamsville
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Part of Islam Info #268