Issue
Islam Info #244
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Côte d'Ivoire
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #244
- Publisher
- Islam Info
- Date
- July 7, 2010
- issue
- 244
- number of pages
- 16
- Subject
- Moussa Semdé
- Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire
- Réseau des Femmes Musulmanes d'Afrique section Côte d'Ivoire
- Femme en islam
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Nuit du Destin
- Intégrisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000953
- content
-
Chaque jour, nous couvrons plus d'espaces.
Aujourd'hui, ouverture de NAMANE et ABOKA.
Bienvenue aux habitants qui font leurs premiers pas dans le moov...
Scoutes musulmanes
244 du Mercredi 07
PRIX : 300 Fcfa au Maidi 13 Juillet2010
Islam
ARABA 25 RAJAB AU TARATA 02 SHA’BAN 1431H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
MOIS DE RAJAB: 27ème nuit
u voyage nocturne
le jeune du mois de Chaabane
VIE DE LA COMMUNAUTÉ
GANHOUÉ
Moto W
LeMEEGAen action
INTERNATIONAL
ARABIE SAOUDITE
IASSEMDLEE GENERALE DE LA CMR3
Tout sur llslam aux pays des hommes intègres.
EL HADJ DIARRASSOUBA VALASSINE (PRESIDENT DE LA CMR3): la démarche qualité que nous avons lancée est très avancée.
Des mosquées mobiles pour le Mondial 2010
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ENCADREMENT MEDICAL, RELIGIEUX ET SOCIAL
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| Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
^OTRE PLANETE TOURNE
ABIDJAN
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une source responsable indique :
le Royaume d'Arabie Saoudite a suivi les informations mensongères publiées par certains médias britanniques sans aucun fondement. Ces informations indiquent que le Royaume d'Arabie Saoudite aurait permis à Israël d'utiliser son espace aérien en vue d'attaquer des cibles en Iran. La source indique que : Le Royaume d'Arabie. Saoudite réaffirme sa position ferme qui refuse toute violation de sa souveraineté ou l'utilisation de son espace aérien ou terrestre de la part de n'importe qui pour agresser un pays. Il est évident que cette politique s'applique aux autorités d'occupation israéliennes, avec lesquelles l'Arabie Saoudite n'a aucune relation. //FIN//
Samedi 29/6/1431 h, correspondant au 12/06/2010
AVIS D'APPEL A B
En prévision de l'ouverture de quatre (04) établissements primaires privés
• confessionnels islamiques du Groupe Scolaire Iqra à la rentrée scolaire 2010 - • e 2011, au plateau Dokui, à Bouaké, à Korhogo et à San Pedro, le Conseil Natio- *
• nal Islamique -CNI- lance un avis de recrutement du personnel enseignant #
• dont: •
• □ Trente cinq (35) enseignants du primaire •
□ Dix (10) enseignants bilingues (arabe et français)
• Les personnes intéressées doivent faire parvenir leurs dossiers de candidature •
• au Secrétariat du Conseil National Islamique (CNI) sis à la Mosquée d'Aghien • # ou à la coordination régionale du CNI de Bouaké, Korhogo et San Pedro. #
• La date limite dépôt des dossiers est fixée au mercredi 30 juin 2010 à 18 • heures.
• Le dossier de candidature doit comporter : •
• •
e □ Une demande manuscrite adressée au Président du CNI e
• □ Une lettre de motivation. •
□ Un extrait d'acte de naissance : ou une copie du jugement supplétif.
• □ Une photocopie du dernier diplôme. •
* □ Une photocopie de la carte nationale d'identité ou de l'attestation d'identité. *
MM
• Après le lancement de son premier groupe scolaire Iqra Nian- •
• gon, le Conseil National Islamique a le plaisir de vous annon- • • cer pour la rentrée 2010-2011 l'ouverture des groupes sco- •
• laires suivants : •
• Plateau Dokui : au sein de la grande mosquée (près de
• l'école le Mahou )
* San Pedro : dans l'enceinte de la mosquée de la cité lac bal-
• nière
• Bouaké : dans l'enceinte de la grande mosquée de Dou-
• gouba
• Korhogo : logokaha résidentiel près du collège moderne
* loniha (route de l'aéroport)
• Les Groupes Scolaires IQRA assurent à vos enfants une
* double formation par :
# □ L'enseignement du programme officiel de l'Etat de Côte
• d'Ivoire.
• □ L'initiation à une éducation islamique appropriée.
J'affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique.
Albert Einstein
Un mineur écroué pour un homicide qu'il revendiquait sur son profil Facebook
BORDEAUX (AFP) - Un adolescent de 17 ans, qui avait revendiqué le meurtre d'un homme sur son profil Facebook, a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué dimanche à Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès du parquet.
Le mineur, "un fugueur en déshérence" qui faisait l'objet d'un placement dans une famille d'accueil, a reconnu être l'auteur des coups mortels, a indiqué la même source.
Selon le quotidien Sud Ouest, l'adolescent "avait revendiqué son geste sur son profil Facebook" et l'avait également avoué à sa soeur. C'est cette
dernière qui a donné l'alerte dès vendredi, conduisant à l'interpellation du meurtrier présumé par la police.
La victime, "un marginal quadragénaire originaire de l'agglomération bordelaise", avait été invitée jeudi par l'adolescent dans un local à poubelle qu'il squattait et où le drame s'est déroulé, précise le quotidien régional.
Fatigué des embouteillages à Moscou? Achetez donc un hélicoptère
MOSCOU (AFP) - Les Moscovites, coincés dans d'interminables embouteillages en pleine vague de chaleur, ont reçu vendredi un sage conseil de la part du gouverneur de la région entourant la capitale russe : achetez un hélicoptère.
"Moi je vole en hélicoptère. Vous devriez aussi acheter des hélicoptères au lieu de voitures, et vous n'auriez plus besoin de routes", a
déclaré à des journalistes le gouverneur Boris Gromov, cité par Ria Novosti.
Ce commentaire intervient alors qu'un scandale agite le monde politique et médiatique russe autour de travaux sur la route reliant Moscou à l'un de ses principaux aéroports, provoquant des embouteillages encore pire que d'ordinaire.
Le conseil de M. Gromov est cependant inapplicable à Moscou ; les vols
d'appareils privés étant interdits dans le ciel de la capitale russe.
Les hauts responsables russes échappent tout de même aux bouchons ; une kyrielle d'entre eux disposant de voitures de fonction avec sirènes et gyrophares leur permettant toutes les infractions au code de la route au même titre que les ambulances, la police ou les pompiers.
La plus grande pièce d'or du monde adjugée 3,27 millions d'euros à Vienne
VIENNE (AFP) - La plus grande pièce d'or du monde, une monnaie canadienne d'un diamètre de 53 cm pour pas moins de 100 kg, a été vendue vendredi aux enchères pour 3,27 millions d'euros, a indiqué la salle des ventes viennoise Dorotheum dans un communiqué.
Cette pièce démesurée, figurant au livre Guinness des records, a été achetée par la société espagnole Oro Direct, spécialisée dans la commercialisation de métaux précieux.
Son prix de vente s'est orienté sur sa valeur au poids (3,2 millions d'euros), bien supérieur à sa valeur faciale d'un million de dollars canadiens (0,8 mil-
lion d'euros). Fabriquée en 2007, elle est frappée sur une face d'un portrait de la reine Elizabeth II d'Angleterre, toujours officiellement chef d'Etat de cette ancienne colonie britannique, et sur l'autre face de trois feuilles d'érable, emblème national du Canada.
la tricherie, sans remord ni complexe
La tricherie intelligente pourrait à la rigueur être pardonnable, mais la tricherie bête est intolérable. L'élève qui copie sur son voisin ou celui qui recopie des pages internet font la plupart du temps montre d'une nullité crasse. Taper quelques mots sur Google est à la portée de tous.
Recopier quelques phrases sans le moindre discernement ne requiert aucune compétence. Pire, le copier-coller informatique ne nécessite même plus que le tricheur fasse l'effort d'écrire les phrases. Ce qui, par le truchement du geste, les lui faisait assimiler. L'objet de sa tricherie lui est désormais absolument, radicalement extérieur. Celui qui connaît des formules mathématiques par coeur sait, plus sûrement qu'un autre, raisonner mathématiquement. Le paysan qui connaît ses plantes et ses animaux
est plus riche, lui aussi, d'humanité, que celui qui devra se reporter à des ouvrages et des notules. Et celui qui connaît les qualités des matériaux sera meilleur ouvrier que celui qui devra sans cesse consulter quelques manuels. Nos futurs professionnels, s'ils appliquent leur ingéniosité à tricher lors des examens et des petits contrôles de tous les jours, pourraient bien ne pas maîtriser du tout ce qui fait le cœur de leur métier. Ne parions pas des juristes, puisque les facultés de droit, autant que les autres, sont le théâtre de œ nouveau sport. L'application de la loi réduite à sa technique, en l'absence de toute référence morale, risque de produire des jugements étonnants. Mais, on tremble à l'idée de ce qui se passe dans les facultés de médecine, même si l'on y triche moins qu'ailleurs.
Il est une vertu que les Grecs appelaient l'haïdôs, et que l'on pourrait tra-
duire à la fois par honneur, dignité, pudeur et honte. C'est en quelque sorte la dignité que l'on conquiert dans le regard d'autrui. Notons qu'une telle vertu implique horreur ! Que l'on soit soumis au jugement moral de ses contemporains. Voilà sans doute la vertu qu'il nous faudrait apprendre à cultiver et à transmettre à nos enfants.
Histoire d'une conversion
Sandrine LEFEBVRE est un écrivain français. Elle a publié trois romans (L'enfant maudit - 2001, L'appel du désert - 2009, Sawsan -2010), un recueil de poésie (La danse des mots - 2009) et deux nouvelles regroupées dans la même publication intitulée Nouvelles (Transparence et Lettre à mon père) - prévue en 2010.
Regard sur ses ouvrages
1.Lettre à mon père
Lettre à mon père ainsi que nombre de ses poésies ont pour thème principal : la religion et plus particulièrement l'Islam
2. "Qu’est-ce que le Coran ? ", " Que recouvre-t-il ?", " Quels sont ses principaux enseignements ?" "D'où vient-il ?" Quels fantasmes a-t-il fait naître en Occident ?" Autant de grandes questions, d'une actualité brûlante, abordées par le maga-
Source net
philosophie
zine Philosophie, à travers un intéressant hors-série sur le sujet. Rédacteur en chef de œ mensuel philosophique, Sven Ortoli explique, dans un entretien accordé à Oumma.com, œ qui a motivé le traitement de cette thématique.
UR1RE DE LA SEMAINE
PAR YOUNOUSS
C'est un docteur qui dit à un - Dieu m'a dit que j'étais le - Ce n'est pas vrais , je ne lui ai fou : pape. jamais rien dit.
- Alors pour qui vous prenez Ace moment-la passe un autre
vous aujourd' hui ? fou , qui s'écrie :
'Islam
Spiritualité
Islam
; m^HKM^^nniKiiisiHHHUi
N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010
Du Araba 25 au Tarata 02 S ha ’ ba n 1431
Grégorien 1^11^^ A HEURES DE PRIÈRE \
1 Mercredi 07 Juillet 3® 25 Rajab
1 Jeudi 1 Vendredi 08 Juillet 09 Juillet Lamissa Djouma 26 Rajab SOUBH : 05h 15 27 Rajab ZOU H R 13h00
1 Samedi 1 Dimanche 10 Juillet 11 Juillet 28 Rajab ASR : 16h 00 29 Rajab MAGHRIB : 18h 25
12 Juillet 13 Juillet Ténln Tarata 23 Rajab \ ICHA : 19h 15 J 24 Rajab '
DATES IMPORTANTES 2010
Jeudi 16 décembre 2010: Jour d’Achours HADJ 2010
Départs probables : 24 au 31 octobre 2010
RAMADAN 2010 1er jour du Ramadan 1431:11 août 2010 Séjour de Médine : 1er au 7 novembre 2010
Séiour de la Mecaue : 9 au 14 novembre 2010
10 derniers : 30 août - 09 septembre 2010 Séjour de Mina :14 au 19 novembre 2010
jours du ramadan (Période de la Oumra) Jour d’Arafat : 15 novembre 2010
Nuit du destin: 5 septembre 2010 : fête de la tabaski : 16 novembre 2010
Fête de Radaman: 10 septembre 2010 Retours probables : 22 au 30 novembre 2010
brtrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N°44
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
Abbâss Ibn Abdoul-Mouttalib, Oncle du Pronhète (saw)
NOM ET GÉNÉALOGIE
Il se nomme Al-Abbâss Ibn Abdoul-Mouttalib Ibn Hâchim Ibn Abdi Manâf, le Qouraychite, le Hachémite.
SA FILIATION AU PROPHÈTE (SAW)
Il est l'oncle du Prophète Muhammad (frère à son père. Il sont tous deux fils d'Abdoul-Mouttalib). Al-Abbas est plus âgé que le Prophète (saw) de deux ans.
SIGNES PARTICULIERS
On rapporte qu'AI-Abass Ibn Abdoul- Mouttalib était un grand, bel homme, blanc de peau.
SON ENFANCE
Une fois étant encore enfant, il s'est perdu. Sa mère, Natîlah Bint Janâb Ibn Kalb, a voué alors de couvrir la Kaaba d'une soie si elle le retrouvait. Elle a été ainsi la première à couvrir la Kaaba de cette étoffe.
AVANT SA CONVERSION
Il a assisté à la prestation d'alliance de « Al-Aqabat » faite au Prophète par les Ansârs (premiers médinois à soutenir le messager d'Allah) sans être lui-même musulman.
Il a participé contre son gré à la bataille de Badr dans le camp des païens et a été capturé. A l'issue de la bataille, il a racheté sa liberté ainsi que celle de son neveu Aquîl Ibn Abi Tâlib et est retourné à la Mecque.
sa conversion
On dit qu'il s'est converti par la suite et a tu sa conversion. Un
peu plus tard, il a envoyé au Prophète (saw) les nouvelles de sa conversion. Il a émigré à Médine peu avant la conquête de la Mecque.
LE PROPHÈTE À L'ÉGARD D'AL-ABBASS
Il a assisté à la prise de la Mecque. Il a tenu sa position fermement le jour de Hounayn. Le Prophète (saw) a dit à son égard : « Celui qui nuit à Al-Abbâss me nuit car l'oncle est le frère du père. » (Voir dans le recueil de Tirmizî). Il a transmis quelques hadiths du Prophète (saw) qui ont été transmis par ses enfants et par Âmir Ibn Sa'ad et bien d'autres.
Ibn Al-Mousîb rapporte que Sa'ad a dit : « Nous étions avec le Prophète (saw) quand nous vîmes venir Al-Abbâss, le Prophète (saw) dit : Voici Al-Abbâss, l'homme le plus généreux de Qourayche et le plus soigneux des liens familiaux, (le recueil d'An-Nassâ'î)
Abou Soufyân Ibn Al-Hârith aurait dit que son père relate que « Al-Abbâss était l'homme le plus cher au coeur du Prophète (saw) et que les compagnons du Prophète (saw) reconnaissaient sa valeur et le consultaient et suivaient ses conseils.
SON DÉCÈS
Il est décédé à Médine aux alentours du mois de Rajab ou Ramadan, selon les différentes versions. C'était en l'an 32 de l'hégire. Qu'Allah lui fasse miséricorde.
Sourate La Fumée (Sourate 44]
Elle est appelée Hâ'- Mîm al-Dukhân
La traduction du titre de la Sourate
La Fumée
Lieu de révélation
La Mecque
Ordre chronologique de sa révélation
Elle fut révélée après la Sourate al-Zukhruf (sourate 43)
Nombre de versets 59 versets
hapelet
Le jeûne pendant le mois de Chaabane
Chaabane est le 8ème mois du calendrier musulman. Il est donc situé juste entre Rajab et Ramadan. Le mois de Chaabane constitue une introduction au mois de Ramadan, il permet de se préparer et de se conditionner à la venue du mois de Ramadan.
En effet, le jeûne de Chaabane, prescrit par le prophète (saw), prépare psychologiquement aux nouvelles habitudes quotidiennes du mois de Ramadan.
Le prophète (saw) disait: "Ô Allah! Bénis-nous les mois de Rajab et de Chaabane et fais-nous parvenir au mois du Ramadan!" Ahmed et Annas-saï.
Quant à la mère des croyants Aïcha (raa), elle a déclaré: "Le Messager d'Allah (saw) jeûnait tout le mois de Chaabane, il le jeûnait entier sauf peu (de jours)."(Boukhari )
Le compagnon Oussama ibn Zaïd
A lire prochainement dans Islam Info.
Les mérites de sa lecture
Selon Abu Hurayrah, le Prophète (saw) dit : «Quiconque lit la Sourate al-Dukhân la nuit, se réveillera le matin en ayant soixante-dix mille Anges qui demandent pardon pour lui», et «quiconque lit la Sourate al-Dukhân la nuit de jeudi à vendredi et le jour du vendredi, Allah lui construira une maison au Paradis».
Recommandations pour sa lecture
Il est recommandé de la lire tous les jours. De même il est recommandé de la lire avec les Sourates Yâ-Sîn (S 36), al-Nâs (S. 114), al-Falaq (S
(ra) raconte: "Le Messager d'Allah (saw) jeûnait certains jours d'affilés à tel point que nous pensions qu'il ne s'arrêtait jamais. Et il mangeait certains jours d'affilés à tel point qu'il ne jeûnait plus si ce n'est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n'y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabane. Je lui posais la question à ce sujet : "Cher Messager d'Allah! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus. Et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t'y consacres pratiquement plus si ce n'est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.
"Quels sont ces deux jours?" Demanda-t-il.
Le lundi et le jeudi lui répondis-je.
Au cours de ces deux jours, les oeuvres sont exposées au Seigneur
113) et le Verset 255 de la Sourate al-Baqarah (S 2), pour se protéger contre la destruction, les tonnerres et les éclairs. Il est recommandé aussi de la lire la veille du vendredi et le jour de vendredi afin d'obtenir d'Allah le pardon des péchés passés, et la construction d'une maison au Paradis. Mais il est tout particulièrement recommandé de la lire la veille au soir du 23 Ramadhân, laquelle fait partie des Nuits du Destin.
La signification de sa lecture pendant le rêve
Quiconque se voit en train de la lire en rêve, sera riche et aura des moyens de subsistance abondants.
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
de l'univers, et j'aime être en état de jeûne lorsque mes oeuvres Lui sont exposées.
Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabane.
Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadan. C'est pourtant le mois au cours duquel les oeuvres montent vers le Seigneur de l'Univers, et j'aime être en état de jeûne lorsque mes oeuvres Lui sont montées."
Rapporté par Ahmed etAnnassaï.
Le jeune des derniers jours du mois de Chaabane
Le prophète (saw) dit:
"Ne jeûnez pas un jour ou deux (juste) avant le début du Ramadan. Mais si l'un d'entre vous a l'habitude de le faire, il peut la maintenir". (Mouslim) Dans une autre version:
"[...] sauf pour celui qui doit rattraper un jour de jeûne." ( Mouslim )
Allah est le plus Savant...
BAYANE
Nouvelle grille Radio Al bayane en Bambara
Suivez Santé (Keneya) tous les
Jeudis à 09 h 30
Le journal (Kibaroya) en Bambara tous les dimanches à 17 h 15
AVEC ALDJOUMA BOCOUM
La promesse du Prophète Muhammad aux chrétiens ~)
En 628, une délégation de moines du monastère Sainte-Catherine se rendit auprès du prophète pour lui demander sa protection. Celui-ci leur octroya une
charte leur garantissant des droits.Sainte-Catherine, le monastère le plus ancien au monde, est situé au pied du Mont Sinaï en Egypte.
Par Muqtadar Khan
OUMRA 201 O
DU 25 AOÛTAU 12 SEPTEMBRE 2010
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Islam
Spiritualité
N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010
DuAraba 25auTarataO22 S h a’ban 1431
Suivez Islam Info sur Téré FM.
C’est tous les mercredis de 8h à 9h
; ❖ Librairie de France : Marcory Résidentiel, Pisam, Sococé II-
: Plateaux, San Pedro
❖ Et aussi à la librairie Abidjanaise :
❖ Mediastore cap sud
❖ La librairie boulevard de Marseille
I ❖ Librairie Al Imane: Riviera Golf (entre Shell et la SGBCI) . s?
AL BAYANE
Abidjan: 95.7 fm
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Partout en Côtîe d’Ivoire
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burate de la semaine
Abou Ismaël
Soûratoul-maarij- les voies d'ascension-N°7O- [suite]
C'est la 70ème sourate du Coran. Et elle est la 70ème dans l'ordre chronologique. Elle comprend 28 versets révélés à la Mecque. Son titre Noûh est tiré du premier verset.
v Saviez-vous
Abou Ismaël
TRANSCRIPTION
TRADUCTION
V.25: Li-s-sâ-ili Wal-Mahroûmi
V .26: Wa-I-Ladhîna Youçaddiqoûna Biyawmi-d-Dîni
V .27: Wa-I-Ladhîna Houm Mine Adhâbi Rabbihim Mouch-fiqoûna
V .28: Inna Adhâba Rabbihim Ghayrou Ma amoûnine
V .29: Wa-I-Ladhîna Houm Lifouroûjihim hâfizoûna
V .30: lllâ Ala Azwâjihim Aw Mâ MalakatAymânouhoum Fa innahoum Ghayrou Maloûmîna
lestions - Réponses
Q1: Est-il vrai que quand Outh-mane (R.a.a) a rassemblé le Coran dans un seul volume il en a supprimé des lettres ou substitué des manières de lire à d'autres?
R1: Il a été rapporté de façon sûre que le Messager d’Allah (saw) a dit :«Certes, ce Coran est révélé selon sept lettres (manières de lire); lisez le comme vous le pouvez». Les ulémas confirmés disent que les lectures reposent sur des termes différents mais ayant des significations proches les unes des autres.
Quand Outhmane (P.a.a) apprit qu’une divergence surgit au sein des gens à ce sujet, quand Oud-hayfa vint lui demander de les rappeler à l’ordre, il consulta les Compagnons présents tels Ali,Talha, Zoubayr et d’autres. Ils le conseillèrent tous de rassembler le Coran sur la base d’une seule manière de lire afin de mettre fin aux divergences. Pour ce faire, il constitua un comité de 4 membres dirigé par Zayd ibn Thabit (P.Aa). Le comité élabora un exemplaire du Coran que le Calife fit distribuer dans les régions pour être adopté par tous de manière à couper court à toute dispute.
S’agissant des sept ou dix manières de lire, elles existent dans l’exemplaire édité par Outhmane et consis-
lossaire
V .25: pour le mendiant et le déshérité;
V .26: et qui déclarent véridique le Jour de la Rétribution,
V .27: et ceux qui craignent le châtiment de leur Seigneur
V .28: car vraiment, il n'y a nulle assurance contre le châtiment de leur Seigneur;
V .29: et qui se maintiennent dans la chasteté
V .30: et n'ont pas de rapports qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent car dans ce cas, ils ne sont pas blâmables,
Abou Ismaël
tent à ajouter une lettre, ou en supprimer une ou allonger une voyelle ou ajouter un signe; tout cela est pris en compte par l'exemplaire d'Outh-mane (P.a.a), l'objectif étant la préservation de la parole d'Allah et l'empêchement d'une divergence préjudiciable parce que susceptible de provoquer des troubles. Allah le Majestueux et Très Haut n'impose pas l'usage de toutes les manières de lire car le Prophète (saw) a dit: «Lisez le comme vous le pouvez» Amener les gens à utiliser une seule manière de lire est une bonne action. Outhmane et les autres Compagnons méritent d'être remerciés pour leur facilitation (de la lecture du Coran) et leur éradication de la racine de la divergence »
Q2: Qui est-ce qui a donné au Coran ce nom ? J'ai lu dans une revue que c'est Abou Bakr (P.a.a). Mais je ne crois pas que cela soit vrai puisqu'Allah, le Transcendant et Très Haut a dit dans la sourate al-insane : «En vérité c'est Nous qui avons fait descendre sur toi le Coran graduellement. » (Coran, S.76 : V.23). Alors éclairez-moi ?
R2: Selon Cheikh Muhammad Salih al-Munadjdjid, vous avez déjà répondu à votre propre question. En effet, c'est Allah qui a appelé Son
livre al-Qur'an. A ce propos, il dit : « (Ces jours sont) le mois de Rama-dân au cours duquel le Coran a été descendu » (Coran, 2:185) et : «Ne méditent- ils donc pas sur le Coran?» (Coran, 4 : 82) et : «Et quand on récite le Coran, prêtez- lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d'Allah). » (Coran, 7 : 204) et : «Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah: ils tuen t, et ils se font tuer. C est une promesse authentique qu' Il a prise sur Lui-même dans la Thora, I' Évangile et le Coran.» (Coran, 9 v 111 ) (.. ..).Cela dit, (...) c'est Allah qui a donné le nom Qu'ran au livre qu'Il a révélé à Muhammad et pas Abou Bakr ou un autre ?
Le terme arabe « qurian » dérive de quar' qui signifie réunir et rassembler. Le livre a été appelé ainsi parce qu'il réunit des sourates. On a dit encore que l'appellation lui a été donnée parce qu'il a rassemblé les fruits contenus dans tous les livres révélées antérieurs. On dit aussi que c'est parce qu'il réunit toutes sortes de connaissances. (Voir al-itqan écrit par as-Souyouti).
Puisse Allah nous assister à acquérir un savoir utile et à accomplir de bonnes oeuvres.
L'OXYDATION DU SANG
Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli a rouillé leurs cœurs. (Sourate al-Mutaffifin, V.14)
Le terme “rouillé” utilisé dans ce verset est peut-être une référenœ à une réaction biochimique qui a lieu dans le cœur. (Allah est le plus savant.) La rouille résulte de la réaction du fer avec l'oxygène : l'oxydation. L'oxygène que nous absorbons de l'air est transporté à travers le corps grâce au fer dans l'hémoglobine du sang. Au cours de ce proœssus, l'oxygène réagit avec le fer dans le sang, comme si un phénomène de rouille se répétait constamment dans le sang et donc dans le cœur, qui est au centre du réseau sanguin.
Un excès de fer dans le sang peut mener au vieillisement précoœ des cellules à cause de l'oxydation. Dans la maladie dite hémochromatose, due à l'accumulation exœssive de fer dans le corps, le fer a un effet toxique
et épuise des organes comme le foie. Comme il s'agit d'oxydation du fer, on dit souvent que les “organes rouillent’ ou que “la rouille s'accumule” dans les organes. Dans la revue Science News, le Dr. Sharon McDonnell compare l'oxydation du fer dans les cellules à la “rouille” des organes.
Dans une autre référence, il est également dit de œtte maladie : “... ceux qui sont touchés par l'hémochromatose absorbent le fer en le stockant dans leurs organes. Avec le temps, il s'accumule dans des proportions toxiques, provoquant la défaillanœ des organes, littéralement rouillés.” Il est seulement possible d'identifier la réaction du fer avec l'oxygène dans le corps - l'oxydation dans le sang -dans des laboratoires dotés en équipements pointus. Etant donné l'époque de la révélation du Coran, la précision scientifique de sa comparaison relève du miracle. (...).
Source : miracleducoran.com
ua de la semaine
Doua à réciter pour le mort musulman pendant l'office funéraire:
Allâhummaghfir lahou warhamhou wa âfihi, wa aafou anhou, wa akrim nouzoulahou, wa wassi moudkhala-hou, waghsilhou bi-l-mâ-i-wa- th-thalji wa-l-baradi. Wa naqqihi mina-l-khatâya kamâ naqqayta-th-thawbal-abyada mina-d-danasi. Wa abdilhou dârane khayrane mine dârihi, wa ahlan khayrane mine ahlihi, wa zaw-jane khayrane mine zawjihi. Wa adkhilhou-l-jannata wa ahidh-hou mine hadhâbil-qaqbr wa hadhâbi-n-nâr.
Abou Ismaël
Abou Ismaël
Traduction:
"Ô Seigneur ! Pardonne-lui et accorde-lui Ta miséricorde. Accorde-lui le salut et le pardon. Assure-lui une noble demeure. Elargis-lui sa tombe et lave-le avec l'eau, la neige et la grêle. Nettoie-le de ses péchés comme on nettoie le vêtement blanc de la saleté. Donne-lui en échange une demeure meilleure que la sienne et une épouse meilleure que la sienne. Fais-le entrer au Paradis et préserve-le du châtiment de la tombe et du châtiment de l'Enfer." (à suivre).
"estez vos connaissances Abou Amirat
LE TERME «BAI SALAMI!
Abou Ismaël
C’est un terme du droit des transactions commerciales. Cest un contrat de vente dans lequel l’acheteur paye à l’avance des marchandises, qui lui sont livrées plus tard. Ce type de financement
est plus particulièrement utilisé lorsqu'un entrepreneur a besoin de capital pour fabriquer un produit pour l'acheteur. En échange de l'avance, l'acheteur bénéficie d'un prix favorable.
1/ Quelle est la peine prévue dans le Noble Coran pour le musulman qui traite son prochain de fomicateur sans l'avoir vu commettre ce péché?
2/ En islam, l'enfant adultérin hérite-t-il de son père?
3/ Le crachat rend-t-il l'eau impure pour l'ablution?
4/ « Le doute de la validité de l'ablution l'annule ». De quelle école juridique vient cet avis ?
5/ Quelle est le pilier de l'islam auquel le Prophète a demandé de prendre soin dans ses dernières recommandations, juste avant sa mort?
La réponse dans le N°245
es Hadiths de la semaine
Selon Aboû Darr également, quelques compagnons de l'Envoyé de Dieu lui dirent : « O Envoyé de Dieu, les gens les plus riches ont accaparé les récompenses, ils prient comme nous, jeûnent comme nous, de plus ils font l'aumône avec le surplus de leurs richesses ». Il répondit :
« Comment Allâh ne vous a pas
Abou Ismaël
donné de quoi faire L'aumône ? Dire <subhana Allâh> (Gloire à Dieu) c'est une aumône, < Allâh u akbar» (Dieu est Grand), c'est une aumône aussi, et de même: , alhamdu li Allâh (Louanges à Dieu), la ilaha ilia Allâh (Il n'y a d'autre divinité qu'Allâh>) Chaque fois que vous ordonnez le bien, c'est une aumône, et chaque fois que vous
défendez le mal, c'est une aumône Chaque fois que vous faites œuvre de chair, vous faites une aumône ». Ils s'écrièrent alors: « Comment, chacun de nous satisferait ses appétits charnels et mériterait par là une rétribution? » Il répondit :
« Voyons, celui qui assouvit ses appétits de façons illicite, ne se charge-t-il pas d'un péché ? De même celui qui les satisfait de façon licite, obtient une rétribution ».
ionses aux questions du numéro précédent
R1: Le Prophète Ibrahim (Abraham) est celui à qui Allah a donné l'ordre de construire la Kaaba.
R2 : Le péché qu'Allah ne pardonne jamais est celui de l'associationnisme (polythéisme), si la mort y trouve celui qui le commet.
R3 : Il n'est pas possible de combiner toutes les cinq prières volontairement sans aucune contrainte.
R4 : Quand on oublie de réciter la sourate Fatiha dans une rakat et qu'on s'en rappelle plus tard, on refait entièrement cette prière.
R5 : Parmi les épouses du Prophète (saw), Aïcha est celle qui a rapporté le plus grand nombre d'hadiths.
Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
DE LA COMMUNAUTE
^^^^^=^^^^^^= GAN HOUE ^^^^^^^^^^^^^^=
JOURNEE CULTURELLE A L'HONNEUR DE L'ISLAM
Le MEEGA fait de la promotion des valeurs islamiques et de la fraternité son champ de bataille.
Le MEEGA (Mouvement d'Eveil des Enfants de GANHOUE) a organisé le Dimanche 27 Juin 2010, une journée culturelle et islamique. On eût droit à une bonne sensibilisation islamique pour guérir les maux de notre société. Islam Info y était.
On dit souvent que : «Le retour aux sources est une tentative de répersonnalisation ». C'est conformément à cette logique que le MEEGA (Mouvement d'Eveil des Enfants de Gan-houé) ne veut pas rester en marge du développement de l'Islam et de leur village. En effet, cette association se donne pour mission de concrétiser les objectifs qu'elle s'est fixée, à savoir, la consolidation des liens de fraternité et de solidarité entre les ressortissants de leur village et la promotion des valeurs islamiques. C'est ainsi que, le Dimanche 27 Juin 2010, les jeunes du MEEGA ont organisé une journée culturelle et islamique sous thème central : « L'apport du Coran dans la guérison des maux de la société ». La cour de la grande mosquée de Williamsville a servi de cadre à cette manifestation. Un public cosmopolite
ENTRETIEN AVEC...
SOUMAHORO YOUSSOUF, président du MEEGA :
Motiver le plus de jeunes possible pour le travail islamique est notre challenge”
A l'occasion de la journée culturelle et islamique du MEEGA, Islam Info a tendu son micro au président de ce mouvement, M. Soumahoro Youssouf. Il est à son deuxième mandat à la tête du mouvement. Il nous parle des certaines ambitions du mouvement et de ses impressions face à la journée culturelle.
Islam Info : Qu'est ce que le MEEGA?
M. Soumahoro Youssouf : Le MEEGA, c'est le mouvement d'éveil des enfants de Ganhoué. C'est un mouvement apolitique qui a pour but de réconcilier et de sensibiliser les jeunes à s'attacher aux valeurs islamiques et aux valeurs culturelles de notre région.
I.l : Quelles sont vos impressions face à cette journée ?
S.Y : Aucune œuvre humaine n'est parfaite, mais je pense que déjà c'est une satisfaction et je félicite le comité d'organisation. Car ils ont abattu un boulot assez énorme et malgré le fait que je n'étais pas présent à l'organisation, ils ont fait tout le travail et c'est une véritable satisfaction de savoir
Bref sur le village de Ganhoué
Ganhoué est un village de la région du Bafing au nord ouest de la Côte d'Ivoire dont le chef lieu de région est Touba. Au plan du développement islamique, Ganhoué est l'un des villages les plus importants de la sous préfecture de Ouaninou. Il y est une population qui avoisine 9000 habitants. Il possède en son sein une mosquée historique qui est l'une des plus vieilles mosquées de la Côte d'Ivoire qui date depuis 1750.
Ganhoué est un temple de savoir islamique depuis belle lurette. Plusieurs grands hommes religieux sont issus de ce village. Parmi eux, on peut citer le Dr. Mohamad Sanogo (Paix à son âme) diplômé de l'université Al-Azhar en Egypte, qui a fait
des fils et filles de Ganhoué, des autres villages du Mahou et plusieurs invités s'y sont retrouvés. On notait la présence d'éminentes personnalités à cette cérémonie, tels les imams, les prédicateurs de Ganhoué, M. Sako Fodé, Président du Conseil Général de Touba et le Ministre Dr. Albert Mabri Toikeusse Abdallah, Président de L'UPDCI, avec la présence effective du parrain de la cérémonie M. Sanogo Amara, cadre de Ganhoué. Pour débuter les festivités de la journée, une lecture du Noble Coran a été faite par Ahmad Sanogo pour attirer la grâce divine sur l'assemblée.
Au chapitre des allocutions, le porte parole du MEEGA, Chérif Mamadou, a d'abord remercié les invités pour s'être déplacés massivement tout en présentant les excuses des organisateurs pour les imperfections qui pourraient être constatées pendant la manifestation. Il a également rappelé aux invités les objectifs du mouvement qui est de sensibiliser les musulmans et les jeunes gens en particulier à s'approprier le Coran et la Sunna du Messager Mohammad (Saw). Car il y va de notre bonheur ici bas et dans l'au-delà, a-t-il souligné. Pour sa part,
que quand on est absent, on a une équipe vaillante déterminée à continuer le travail.
I.l : En tant que président du MEEGA, quel est votre challenge actuellement ?
S.Y : Le principal challenge, c'est de motiver le plus de jeunes possible pour le travail islamique et de notre village. Et je pense qu'on a atteint le quota qu'on s'est fixé par rapport au nombre de membres adhérents. L'objectif est presqu’atteint et il reste à boucler l'année avec le programme des activités et à répondre aux attentes de tout le monde.
I.l : Quels sont vos projets à court et à long terme ?
S.Y : A court terme, on a comme pro-
a fierte de la Cote d Ivoire de son vivant. A Ganhoué, les Sanogo ont pour rôle d'assurer l'Imamat, il ont pour aîné, les Touré. Les Chérif et les Fadiga ont le devoir de faire les bénédictions d'après prière et de fin de cérémonie. Les Diomandé sont les chefs du Village. Les Koné sont
Dr. Lamine Bamba, au centre, conférencier du jour, a instruit l'assistance
le parrain de la manifestation, M. Sanogo Amara, a rendu un vibrant hommage à la jeunesse du MEGGA pour leur inlassable amour de l'islam et de leur village. En témoignage pour cela il a fait savoir que ces jeunes “organisent fréquemment des nuits de prières tournantes chez leurs membres”. Ce qui lui donne beaucoup de satisfaction. Il a promis de prendre part très prochainement à une de ces séances de prières. Ce
jet de créer le siège du MEEGA au sein du village même. On a déjà un siège ici à Abidjan et on a eu des promesses pour celui du village et œla est en de bonnes voies. Ce siège nous permettra de nous repérer géographiquement au sein du village. C'est vrai que nous avons un siège provisoire, on veut donner un siège à la hauteur de la section. Comme objectif à long terme, c'est l'ouverture du foyer des jeunes de Ganhoué qui a été incendié il y a de cela des années. Donc on est en train de chercher les moyens pour pouvoir rénover cette salle pour qu'il puisse tenir tout ce qu'il y a comme activité socioculturelle.
I.l : Avez-vous un appel à lancer ?
S.Y : Je lance un appel à tous les jeunes de Ganhoué, à tous les jeunes musulmans de différents horizons en leur demandant de prendre le train en marche. Nous devons communier, s'unir afin de faire de grandes réalisations. Cela ne sera possible que dans la cohésion. Seul l'union fait la force.
Réalisée par Paré Ahoua et Sanogo Abou Amirat
les chefs de terre et porte-paroles du village. Ils ont pour charge aussi les amendes que doivent payer ceux qui violent une des lois du village. Les Bamba et les Soumahoro sont du même bord que les Diomandé et les Koné. Tels sont les huit Kablas de Ganhoué. Les rapports sont très cordiaux entre tous ces Kablas à travers les liens matrimoniaux. L'Union des Ressortissants de Ganhoué est forte grâce à ceux qui leur ont permis de réaliser la construction d'une mosquée gigantesque dont les travaux on commencé en 1969, pour être ouverte le 01 Août 1997. Cette grande mosquée d'une construction moderne a été réalisée par le biais des cotisations des enfants du village, sans aucune aide extérieure.
Par Paré Ahoua et Sanogo Abou Amirat
parrainage est l'occasion pour lui d'être agréable à Allah, a signifié le parrain. Le président des prédicateurs de Ganhoué, Cheick Ousmane Bamba, a salué le travail abattu par le MEEGA. Il a exhorté les uns et les autres à oeuvrer dans le chantier d'Allah pour l'avancée de l'Islam en Côte d'Ivoire et à Ganhoué en particulier. Car, dira-t-il, c'est le fruit du travail de nos prédécesseurs pour la cause de l'islam que nous récoltons aujourd'hui. Cheick Oumar Falikou Sanogo a retracé l'histoire de l'islam à Ganhoué. Elle date des années 1700. Il a cité des hommes de tous les Kablas qui ont œuvré à toutes les époques pour l'enseignement de l'islam à Ganhoué. On a eu droit à une conférence prononcée par le Dr Mohamed Lamine Bamba sur le thème «l'apport du Saint Coran dans la guérison des maux de la société ». Le conférencier a montré la différence entre les maux physiques et les maux moraux des quels il s'est agit au cours de sa conférence. A cet effet il a cité quelques maladies
Sanogo Amara (parrain de la cérémonie) « J'exhorte la communauté musulmane à se référer au Coran et à la Sunna »
Mes impressions sont bonnes. En ce dimanche, quand des jeunes gens décident de réunir toute la communauté, que d'aller à la plage, que d'aller faire des investissements dans notre société en proie à de grands maux. On ne peut être que fier car ils sont préoccupés par le travail islamique. J'exhorte la communauté musulmane à se référer au Coran et à la Sunna à tout moment pour être toujours dans le droit chemin.
Recueillis par Paré Ahoua
de l'âme telles l'hypocrisie, la médisance, le faux témoignage, le manque de pudeur, le non respect des parents et bien d'autres. Par ailleurs, il a ajouté que ces maux constituent des véritables entraves à l'exaucement de nos vœux, et aux relations qui lient la créature au créateur, Allah. Comme solutions, il a ajouté qu'il n y a pas de mal sans remède. Le conférencier a donc appelé chacun à faire retour au livre saint d'Allah, à s'éloigner des péchés. L'Istigfar (Astagfiroulllah), l'accomplissement de la prière, les invocations, la lecture coranique et bien d'autres actes méritoires sont remèdes efficaces pour les maux de l'âme. Une fois l'âme est guérie, cela rejaillit sur les comportements et on aura à la suite une société saine sans mal.
La cérémonie a pris fin par la bénédiction des Chérif et des Fadiga à qui revient ce droit dans l'organisation culturelle de Ganhoué.
Paré Ahoua coll. Sanogo Abou Amirat
Bamba Lanciné (vice président du MEEGA et PCO)
“On dira que les objectifs ont été atteints”
On dira que les objectifs ont été atteints. C'est vrai que tout le monde qu'on attendait n'a pas pu effectuer le déplacement mais, avec le monde qui est là, on peut que rendre grâce à Dieu. Nous craignions également la pluie mais grâce à Allah, il n y a pas eu de pluie et c'est une grande satisfaction. On remercie toute la communauté et on remercie Islam Info pour vous êtes déplacés à cette cérémonie et au nom du président on souhaite bonne vie à Islam Info.
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Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
^^^^^^=^^^^^^= REPORTAGE MAU (SUITE ) ^^^^^^^^^^^^=
SUITE ET FIN DE [.ENTRETIEN AVEC MADANISAAD TOURE (IMAM DE LA GRANDE MOSQUEE DE SEGOU) :
II. : Après Sabil Al Falah, où sont orientés vos étudiants ?
“Le rôle des écoles dans la formation islamique”
Dans la deuxième partie de l’interview accordée à Islam Info, l’Imam principal de la Grande Mosquée de Ségou, Madani Saad Touré donne ses impressions sur le rôle des écoles dans la formation islamique.
II. : Qu'est ce qui fait la différence dans la pratique de l'islam à Ségou et les autres villes au point que Ségou soit citée comme une référence ?
M.T : C'est Dieu qui fait que Ségou est devenue le berceau du savoir islamique. Après Tombouctou, il y avait beaucoup de familles d'érudits. Il y en a qui existent encore aujourd'hui. Avec l'arrivée de la medersa en 1943, le savoir islamique de Ségou a pris d'autres formes. Il est devenu plus important et son écho a dépassé les frontières du Mali. Beaucoup d'ivoiriens comme d'autres de la sous région ont étudié chez nous à Sabil Al fahah ou chez Aboubakar Thiam à Sabil Al Nandjat. Presque toutes les medersas du Mali prennent leur source ici à Ségou. Au départ, les écoles formaient un seul établissement, un groupe scolaire avant de se séparer.
II. : Pourquoi ?
M.T : Sabil Al falah avait son propre programme différent des autres.
C’est la méthode d'enseigner le Coran qui posait problème et donc c'est ce qu'il fallait corriger.
II. : Qu'est-ce qui le différenciait des autres programmes. Comment était-il conçu ?
M.T : C'est notre père Saad Oumar Touré qui créait son propre programme. Ce n'était pas un programme donné par l'Etat. A l'époque, le gouvernement colonial n'admettait pas qu'il y ait d'autres formes d'études à Ségou à part celle des Toubabs. Surtout à apprendre ou à parler l'arabe. Ces toubabs avaient même pensé que mon père était un émissaire des arabes ici au Mali. Tout le programme qui était appliqué au Mali à 80% venait de notre medersa.
Aboubacar Thiam travaillait en son temps avec mon père. Après leur séparation, il est allé s'installer à son propre compte en créant son école à lui Sabil Al Nandjat wal falah. Mais la vision de la medersa de mon père et celle des autres était trop différente.
Pour lui, il fallait former un homme musulman capable d'exercer n'importe quel autre métier de la vie ou fonction tout en sachant son devoir envers Allah (swt). C'est pourquoi en 1959, il a demandé l'autorisation à l'autorité de pouvoir enseigner la langue française dans son établissement. Les autres n'acceptaient pas cela. C'est en 1943 qu'il a commencé l'enseignement dans sa famille. Il avait une vision dans l'enseignement de l'islam autre que les planchettes ou tabloïd. A cette époque c'était le Soudan Français. Pour mon père, c'était inadmissible que le citoyen d'un pays ne puisse pas s'exprimer dans la langue officielle de son pays. Pour lui, tout malien devrait pouvoir s'exprimer
Saad Madani Touré, Imam principal de la Grande Mosquée de Sékou et Directeur de l’établissement Sabil Al Falah.
en français. Par la suite, il y a eu toutes les matières scientifiques enseignées dans les établissements académiques. Il travaillait avec un de ses amis qui s'appelait Gaoussou Diarra. Ce dernier était issu d'une école française. C'est avec le concours de ce dernier qu'il confectionnait ses manuels.
II. : Pourquoi lui et Boubacar
“On ne peut pas faire parti de quelque chose sans l'intégrer”
Thiam se sont séparés ?
MT : Ce dernier n'acceptait pas qu'on écrive des versets coraniques sur un tableau noir. Pour lui, ce n'était pas islamique. Chacun avait son point de vue. Mon père a fait 5 ans à l'école coloniale. Puis, il était avec sa tante paternelle au Niger où il était tailleur et commerçant. Il a appris le Coran avec son père. Il a été recruté comme militaire. C'est à son retour du Niger qu'il a créé la medersa d'abord à la maison avant de sortir avec. Il a dit que c'est à partir d'une comparaison entre l'école française et l'école coranique qu'il a fait avec son père qu'il est parvenu à mettre en place cette medersa. Il s'est rendu compte qu'avec la langue française, il comprenait ce qu'il lisait ou disait et pouvait écrire aussi. Alors que le Coran, il le lisait sans comprendre grande chose. Il a fait savoir que c'est la méthode d'enseigner le Coran qui posait problème et donc c'est ce qu'il fallait corriger.
Il : Après cette belle initiative, est-ce qu'il a reçu du soutien ?
MT : Un proverbe de chez nous dit que celui qui ne veut pas que tu progresses ne te donnera rien qui puisse te permettre de réussir. Les medersas ont connu des moments difficiles ici au Mali. Et cette situation persiste encore. Il y a eu un moment où le gouverneur de Ségou donnait 100.000F par trimestre à quelques unes des medersas. Mais cela n'a pas
excédé 5 années. Les gouvernements se succèdent mais ne se ressemblent pas. Après le coup d'Etat de 1968, les medersas au Mali ont évolué. On en a créé partout. L'Etat malien ne voulait pas que les medersas évoluent de peur qu'ils ne prennent le pas sur l'école française. Et il y a eu par moment de belles initiatives comme celles de Malamine Traoré qui avait fait éla-
borer des manuels et les a distribués gratuitement. Ainsi que les bourses d'études qui sont rares aujourd'hui.
II. : Comment les élèves ivoiriens s'en sortaient ?
MT : Tous les étrangers qui venaient étudier ici ont souffert. Ils avaient d'énormes difficultés. Le fils de Mahmoud Sylla de Bouaké, Koné Idriss Koudouss et bien d'autres ont trouvé l'idée de se mettre ensemble. Les étudiants se sont regroupés en associations en fonction de leur pays de provenance pour être solidaires entre eux. Venir étudier à Ségou n'était pas aisé. Il fallait avoir de quoi se nourrir et trouver un tuteur ou un dortoir. Les frais de scolarité n'étaient rien par rapport aux autres dépenses à faire. Les étudiants chanceux avaient des tuteurs qui les logeaient et les nourrissaient. En contrepartie, ils travaillaient dans les champs de ces derniers les jours où ils n'avaient pas cours. Dans le cas contraire, il fallait avoir l'argent pour tout assurer.
II. : Aujourd'hui, on enseigne d'autres langues comme l'anglais.
MT : Oui ! Il y a eu une grande évolution. On ne peut pas rester en marge de l'évolution sinon tu es effacé.
II. : Il y a une partie de Sabil El Falah qui est en réhabilitation.
MT : On ne peut pas dire que l'Etat malien ne nous aide pas. Ce que nous voulons, on ne peut pas l'avoir maintenant. Mais il y a quelque chose qui est fait. Il y a vingt ans, on pouvait compter du bout des doigts les étudiants sortis de nos écoles qui travaillent dans l'administration. Aujourd'hui, ils sont nombreux.
II. : Est-ce que vous recevez du soutien de vos anciens étudiants qui ont réussi dans leur vie ?
MT : Nos écoles medersas fonctionnent grâce aux cotisations des parents d'élèves. Les Etats islamiques nous aident. L'Etat nous a permis d'avoir de bons bâtiments. L'Egypte nous donne des enseignants. Il y a environ 500 personnes qui sont entièrement à la charge de la Libye. Le gouvernement malien nous donne des enseignants sortis de l'institut Hégire de Tombouctou. Il les prend en charge.
“Pour mon père, être musulman ne veut pas dire qu'il faut être paresseux”
Les choses commencent à changer. Mais nous n'avons pas toujours ce que nous voulons, c'est-à-dire que nos élèves soient traités de la même manière que ceux de l'école académique. C'est ce qui nous tient à cœur. Ils ne sont pas orientés après six ans comme les autres.
II. : Mais est-ce que ce n'est pas lié aux programmes que vous dispensés ?
MT : Le problème n'est pas à ce niveau. Il va même au delà. Un politicien ne dit jamais non. C'est l'islam qui est contenu dans nos programmes qui préoccupe nos Etats. Pour beaucoup, celui qui a acquis son savoir à travers la langue arabe devient intégriste. Or, au sens littéral, l'intégrisme n'est pas mauvais en soi. On ne peut pas faire parti de quelque chose sans l'intégrer. Notre handicap, c'est qu'on enseigne aux enfants l'islam. Les examens du DEF ou BEPC ne prennent pas en compte nos matières spécifiques. L'Union Nationale des Medersas Arabes et Islamiques du Mali sont en discussion avec le gouvernement pour que nos matières principales soient prises en compte. Nous souhaitons que les discussions aboutissent.
L’ISLAM AU MALI
Comment s’est fait l’islamisation de Ségou.
Le témoignage de Beydit Salit petit fils d’EI Hadj OmarTall.
Embalmali, une entreprise de fabrique d’emballage de qualité.
Notre reporter a rencontré la plus haute autorité religieuse du MALI : L’AMIR MOUMINNE SEYDOU NOURTALLà SEGOU.
Son compte rendu à lire très bientôt dans ISLAM INFO
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MT : Ceux dont les parents ont les moyens les envoient dans les pays arabes pour poursuivre leurs études. L'Ambassade d'Egypte offrait trois bourses aux nationaux maliens de notre medersa. Le gouvernement s'est opposé à cela et le faisait par voie de concours. Pour l'accès à la Fonction publique, nos élèves, après les cours d'ici, vont s'inscrire dans les établissements publics mais pas avec leur âge réel. Ils sont obligés de le réduire et ils vont recommencer en 4ème ou 5eme année après neuf ans d'études. En conséquence, le diplôme obtenu chez nous devient nul. On ne peut pas dire que le gouvernement ne fait rien mais il faut encore plus d'effort. A l'Ecole Normal Supérieur du Mali (ENSUP), c'est le Ministre Baba Akiba Haïdara qui a ouvert la langue arabe et l'a instituée dans tous les lycées du Mali. Maintenant, il y a l'arabe à l'université où nos élèves peuvent continuer.
II. : C'est vrai qu'après tant de
chemin parcouru, il demeure encore des problèmes, des difficultés, mais il n'en demeure pas moins qu'il existe quand même des espoirs ?
MT : Notre père voulait créer une université ici au Mali, mais il ne l'a pas réussi. Néanmoins, nous avons réussi à créer un cycle secondaire de trois classes où il y a toutes les matières avec le français en langue vivante 1 et l’anglais en langue vivante 2. Pour mon père, être musulman ne veut pas dire qu'il faut être paresseux. C'est pourquoi, nous devons travailler sans relâche pour le rayonnement des medersas. En ce qui concerne la mosquée, elle doit être une grande école appartenant à tous. Et où tous viennent se former pour être capable de se prendre en charge. C'est à cela que nous nous attelons après les prières. La mosquée n'est pas faite pour la prière seulement. Il y a des conférences, des cours de formation pour une meilleure pratique religieuse. Nous voulons que les gens pratiquent l'islam par conviction et non par héritage.
Recueillis par bambarou@yahoo.fr
Islam Info N° 244 du
Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
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Cause humanitaire
Les soroptimistes font jaillir l'eau à Yomidji
L’eau source de vie et de santé a coulé à Yomidji grâce au soropti-mist international c'était le samedi 10 avril 2010.
Yomidji est un village situé à 38 kilomètres de Dabou, chef-lieu de Département et à 28 kilomètres de la sous préfecture de Lopou dont il dépend. C'est une zone de plantations de palmiers à huile et d'hévéa, composée d'une population cosmopolite, venue de tous les horizons et qui cohabite de manière pacifique. Cependant, ce village paisible situé sur une zone latéritique, a souffert du manque d'eau pendant plus de sept ans, à la suite de la panne de l'unique pompe villageoise depuis 2003: « nous manquions cruellement d'eau surtout de décembre à février, période de l'harmattan. Par consé-
L'imam Souleymane (aumônier militaire musulman du GSPM)
« C'est une Dji-had »
Le prophète
Muhammad (saw) a dit que trois actes nous accompagnent dans notre tombe. Ce sont notamment, un enfant pieux qui fait des bénédictions pour ses parents après leur décès, une découverte scientifique qui profite à l'humanité et un acte social telle la construction d'un puits, d'un hôpital, d'une classe etc. C'est dans ce troisième registre que s'inscrit cette action du Soroptimist international Abidjan Flamboyant. Je me souviens qu'une fois, le seul puits du village s'étant asséché, j'ai dû attendre pendant plus d'une heure pour remplir ma bouilloire en vue de faire mes ablutions pour la prière de zouhr. J'invite par conséquent les ONG musulmanes à poser ce genre d'acte au profit de la population
S.E.M, Madame Moulot Guehi Jeanne (représentante du ministre de l'environnement)
quent, les femmes étaient obligées de se rendre encore au marigot ou à une rivière située à 2 kilomètres du village.» a expliqué monsieur Akpro Lasme, chef dudit village. C'est par l'entremise de l'imam Souleymane, fils du village et aumônier militaire des sapeurs Pompiers de l'Indénié, que le Soroptimist International Abidjan Flamboyant a été saisi à travers Madame Koné Alimata Bakayoko, post-Présidente, responsable de la conduite des projets au niveau du Soroptimist Abidjan-Flamboyant. Cette structure à vocation sociale, composée uniquement de femmes au service de la population, a volé au secours des villageois en détresse en leur fournissant deux points d'eau. Il s'est agi d'un nouveau puits villageois amélioré et de la réparation de l'ancienne pompe en panne. Ces deux
« Il est évident qu'une population qui est en bonne santé ne peut que mieux travailler. »
L'eau est source de vie et de santé et notre Ministère se fait fort d'accompagner ce genre d'action qui participe au développement durable en apportant la santé et le bien-être aux populations. Il est évident qu'une population qui est en bonne santé ne peut que mieux travailler. Sachez que l'eau est un des éléments qui s'insèrent dans les objectifs du millénaire. Nous remercions le Soroptimist international Abidjan Flamboyant qui vient d'offrir ces pompes aux villageois de Yomidji et nous espérons que ceux-ci sauront en faire bon usage.
Madame Kossonou (sous-préfet de lopou)
« C'est un soulagement pour mes administrés. »
C'est une très grande joie pour moi de voir atténuer la souffrance de mes administrés en cette période difficile où l'Etat est confronté à beaucoup de problèmes à régler à la fois à travers tout le pays. J'en profite pour remercier l'imam Souleymane, l'un des fils du village. Ce dernier ne s'est pas contenté seulement de prêcher la
Mme Kossonou (Sous-Préfet de Lopou) coupant le ruban
ouvrages ont été financés à valeur de deux mille euros (1.311.914 F cfa). La cérémonie officielle de remise des points d'eaux, s'est déroulée dans l'allégresse au sein de l'école primaire du village devant toute la population mobilisée pour la circonstance. Elle était présidée par madame Kosso-
bonne parole mais également, a posé un acte concret qui permettra sans doute aux habitants du village d'améliorer leurs conditions de vie. Maintenant, nous espérons que nos frères et soeurs de Yomidji sauront entretenir ces puits qui viennent les soulager de la corvée d'eau. Je veillerai personnellement à ce que son utilisation soit réglementée et c'est en cela que je suis heureuse qu'il y ait eu un groupe de personnes formées pour la gestion et l'entretien des puits.
Dr Elindjo (présidente du Soroptimist Flamboyant) « Ces points d'eau constituent un fait élo-
quent de lutte contre la pauvreté. » C'est une grande satisfaction pour moi d'avoir réalisé l'idéal de notre institution qui se bat contre la pauvreté en général et surtout contre la pauvreté des femmes. Ces points d'eau constituent un fait éloquent de lutte contre la pauvreté dans la mesure où les femmes gagneront en temps ce qui leur permettra de s'investir dans des activités rémunératrices.
Madame Aka (infirmière du village)
nou épouse VE, sous préfet de Lopou. Cette dernière avait à ses côtés, l'ambassadeur Moulot Guéhi jeanne, représentant le ministre de l'environnement de même que le chef du village accompagné de ses notables et d'une forte délégation de Soroptimist venue d'Abidjan. Dans
« Cela améliorera le niveau de santé de la population. »
C'est un grand soulagement
pour nous car nous étions obligées de faire nos soins sans eau et sans élec-
tricité. Imaginez un village sans eau potable, cela est synonyme de maladies et d'infections. Nous ne pouvons que remercier le Soroptimist international qui vient de rendre un service inestimable aux habitants de Yomidji. Nous profitons pour lancer un SOS pour le dispensaire de notre village qui souffre d'un manque criard de matériels et de médicaments
Madame Koné (ménagère) « Pour nous, c'est un gain de temps que nous allons investir
dans d'autres activités. »
La joie qui m'anime n'a pas de limite. Pour nous, c'est un gain de temps que nous allons investir dans d'autres activités. En plus, c'est un apport positif pour notre santé. Ce qui m'enchante le plus, c'est que tout le village s'est engagé à conserver aussi longtemps que possible cet ouvrage qui va améliorer nos conditions de vie.
son allocution, le sous-préfet a salué l'initiative des Soroptimistes avant d'inviter les villageois à prendre soins de ces points d'eau. De son côté, l'ambassadeur Moulot tout en saluant le geste des donatrices, a mis l'accent sur l'importance de l'eau au niveau de la santé et du développement durable. Ces deux intervenantes ont été suivies par la Présidente de l'ONG Abidjan Flamboyant, docteur Elindjo Ifoufou, médecin de son état. Cette dernière a défini la mission de sa structure à vocation sociale et a exprimé sa satisfaction d'être venue en aide à la population de Yomidji et surtout aux femmes qui se voient ainsi libérées de la corvée d'eau, source de vie et de santé. Les populations ont profité de cette aubaine pour exprimer leurs doléances dans le cadre de l'amélioration de leur cadre de vie. La coupure du ruban symbolique donnant accès aux deux points d'eau a mis fin à la cérémonie
kemebrama@hotmail.com
Que le Soroptimist soit remercié pour cette action.
un grand jour pour
M.Akpro Lasme (chef de village de Yomidji) « Je veillerai sur les pompes. »
Aujourd'hui est moi et pour tous
les habitants de Yomidji qui voient ainsi la fin de leur souffrance qui dure depuis sept ans. En tant que chef de village, je me sens à la fois soulagé et honoré et je ferai tout pour que nous n'ayons plus à souffrir de manque d'eau en veillant sur ces deux pompes comme s'il s'agissait de la prunelle de mes yeux.
Madame
FOFANA (post-Présidente)
« Que cela se perpétue. »
Je suis heureuse que la structure
que j'ai dirigée en son temps continue de faire des heureux et participe à la lutte contre la pauvreté! Mon souhait est que le Soroptimist ait assez de moyens pour perpétuer ce genre d'action à travers tout le pays au profit des populations démunies.
kemebrama@hotmail.com.
LE SOROPTIMIST DIGEST
Le Soroptimist international est une ONG internationale née en 1921 à Auckland, au Texas, aux Etats-Unis d'Amérique. Les femmes membres de l'ONG, se dévouent corps et âmes, au bien-être de la gente féminine à travers des contributions financières issues de cotisations diverses. Au niveau de notre pays, en plus des projets d'adduction d'eau, le Soroptimistes s'est engagé dans le soutien à l'éducation des jeunes filles
déscolarisées à l'Est du pays en scolarisant une dizaine de jeunes filles et en leur fournissant les tenues et les fournitures scolaires. Dans notre pays, il existe trois sections du Soroptimist. Ce sont, les Sorop-timists Abidjan ivoire et Abidjan Flamboyant. Le Soroptimist harmattan est la sous section de Bouaké qui est en berne depuis le déclenchement de la crise en 2002 et qui a été délocalisée à Abidjan.
kemebrama@hotmail.com
Coup de coeur
HADJA KONE ALIMATA BAKAYOKO: UNE VIE AU SERVICE DES AUTRES.
Hadja Alimata BAKAYOKO est la post-présidente du Soroptimist à Abidjan flamboyant. Actuellement, après avoir rempli sa mission en tant que présidente pendant deux ans, elle est la responsable des projets de l'ONG et c'est en tant que tel qu'elle a piloté la construction des deux points d'eau de Yomidji. Cependant, Hadja Bakayoko Aminata n'est pas à
Mme koné Alimata Bakayoko et l'imam Souleymane
sa première expérience. En effet, en tant que point focal du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) en Côte d'Ivoire, elle s'est investie dans plusieurs projets visant à lutter contre la pauvreté surtout au niveau du genre féminin. On peut citer entre autres, l'aide apportée à des coopératives de femmes à Séguélon et à Gbéléban dans la région d'Odienné. Dans un avenir proche, d'autres puits seront livrés à des villages toujours dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
kemebrama@hotmail.com
INTRONISATION DE L IMAM HAROUN KONÉ
\Sous l'autorité spirituelle et morale du COSIM
\Sous la présence effective du Cheick AÏMA Boikary FOFANA, Président du COSIM
\Sous l'égide du Conseil National Islamique (CNI)
et sous le parrainage de M. Ouattara Lamine, Président du conseil fédéral des commerçants de C I_____________________________
Mosquée CHU de Treichville, le samedi 10 juillet 2010 à partir de 08 h
Contact 07 89 58 01 / 05 92 67 39 / 07 6919 89
Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
ocus
GRAND REPORTAGE ^^^^^^^^=
L'ISLAM AU BURKINA FASO
L'historique
Après les premières missions exploratoires en Afrique par les européens, lAllemand Heinrich Barth et le Français Louis Gustave Binger puis le congrès de Berlin qui a consacré le partage de l'Afrique (1884 - 85) ce fut ia course pour bâtir des empires coloniaux et les exploiter. Les premièrs missionnaires ont d'abord été témoins des guerres tribales opposant les différentes ethnies en présence. Les français ont d'abord été spectateurs de ces luttes avant de se transformer en envahisseurs pacificateurs. Les Mossis, devant la suprématie de l'ar-
mée française signent les derniers actes 1897 des traités d'alliance et de protectorat avec le lieutenant Voulet. C'était la dernière étape de la pénétration française. A l'Ouest avant l'arrivée des français, des traités avaient été signés avec Dédougou, le royaume de Ouahabou, Diébougou, le pays lobi, le royaume de Gouriko et la région de Banfora. Entièrement pacifiée, la Haute Volta fut érigée en territoire en 1904.
En 1919, la Haute Volta devient une colonie à part entière. En septembre 1932, un décret français supprime la colonie de Haute Volta dont le territoire est partagé entre la Côte d'Ivoire, le Soudan et le Niger. Le 4 septembre
Un édifice religieux à la disposition de la communauté musulmane.
1947, la Haute Volta recouvre ses anciennes frontières en acquérant le
statut de territoire d'outre mer. Elle jouit alors d'une certaine autonomie. Ce
qui a permis aux premiers cadres voltaïques de former des partis politiques notamment le RDA ou l'Union Voltaïque. La loi cadre de 1956 fait évoluer l'Afrique occidentale vers l'indépendance soutenue par l'émancipation des colonies britanniques dont le Ghana. En 1958, tous les territoires africains votent massivement «oui » au référendum qui donne plus d'autonomie aux futures républiques. Ainsi le 11 décembre 1958 nait la République de la Haute Volta. Le 11 juillet 1960, elle proclame son indépendance et adopte sa première Constitution le 04 août 1984. Elle change de nom et devient le Burkina Faso qui signifie “Patrie des Hommes intègres".
Haroun B
Carte postale
Relief :
Le Burkina Faso est un pays plat dont le relief est constitué de vastes plaines entre 250m et 300 m inclinées vers le sud. Ces plaines sont dominées au Sud Ouest par des plateaux gréseux (749m). D'autres reliefs viennent rompre la monotonie d'ensemble dont les plus remarquables sont les falaises du Gobna-gou (frontière du Bénin au Sud Est). Au Nord, c'est un relief de transition entre plateaux et les espaces sahéliens.
Religion
Trois grandes religions sont pratiquées : l'islam, le christianisme et l'animisme. C'est dans le Nord (Peul et Touareg) et dans les villes que l'islam est le plus implanté. A la fin des années 1990, le Burkina comptait plus de deux millions de chrétiens sur une population de plus de 10 millions dont la moitié se trouvait en milieu urbain. La religion traditionnelle africaine est en net recul. Elle est fortement présente dans les provinces. D'une manière générale, nombreux sont les Burkinabés qui n'ont pas abandonné complètement les cultes traditionnels.
Les ethnies
La population n'est pas homogène. Elle est composée d'une soixantaine d'ethnies différentes les unes des autres. Les communautés anciennement installées sont les Bobos, Buvas, les Kurmbas, les Gouroussis, les Pougoulis, les Sénoufos, les Tur-kas, les Gouins, les Lobis, les Gans, les Doroyes et les Vignes.
Les populations nées soudaniennes sont les Mossis, les Gourmantchés, les Sonraïs et les Yarsés. Les Mandés regroupent les Markas, les Samos et les Bissas. Le sahel compte les Peuls et les Touaregs.
Santé
Comme tous les pays tropicaux, le paludisme sévit toute l'année. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Climat
Type tropical, sahélien au Nord et soudanien dans le reste du pays. Il est caractérisé par deux saisons distinctes, une pluvieuse de Mai à Octobre et une de Novembre à Avril. La température (40° - 45° C au Nord). Elle varie en moyenne 10° et 40° C dans les zones du sud. Elles connaissent 6 mois de pluies.
Comment rislam s'est installé au Bukina Faso
Par rapport aux informations recueillies ça et là, nous présentons un aperçu de la pénétration de l'Islam dans le pays des hommes intègres.
C'est le nord du pays dominé par les peuls du Liptako que l'islam fait sa présence au XVe et XVIe siècle. Cette région sera fortement islamisée au XIXe siècle. L'islamisation va se poursuivre en touchant le centre-ouest où les musulmans étaient présents depuis bien longtemps. Cela a
été rendu possible grâce au commerce qui était florissant dans cette zone. C'était une zone de transition entre le Sahel au nord et le sud. Les commerçants en provenance du Mandé et du Ghana s'y retrouvaient. Venus des rives du Niger, une zone de tradition musulmane entre le XVIe et XVIIle siècle, des groupes de commerçants introduisent l'islam dans l'ouest du Burkina Faso. Il y sera entretenu par des marabouts. Au Moogho, les yarsés sont accueillis par Naba Nasbiré au XVIe siècle. Ils
sont musulmans. Leur intégration a été aisée parce qu'ils confectionnaient les amulettes accrochées au bonnet du chef. Ils étaient en de bons termes avec les chefs et ont fini par briser la méfiance des chefs des mossis vis-à-vis de l'islam qui jusque là résistaient à cette religion. Subtilement, ils ont réussi à amener le Naba Boulougou à se convertir à l'islam. Il fut le premier chef a le faire. L'islam s'était installé au cœur du royaume mossi à travers le Moogoh Naaba. Pendant la période précoloniale, il existait un axe commercial reliant Koumassi (Ghana) et Djéné (Mali.) Il passait par Boromo et Safané (Bur-
kina) qui étaient des lieux secondaires de collecte de l'or. Les commerçants musulmans qui y transitaient ont introduit l'islam chez les peuples qui y résidaient. Grâce à un grand marabout du nom de Cissé Almami, venu du Mandé, l'Islam a été implanté à Bobo Dioulasso entre le XVe et le XVIle siècle. On relate qu'il aurait réussi à obtenir plusieurs conversions parce qu'il aurait fait reculé une épidémie qui semait le malheur et le désarroi dans la région. Il aurait reçu à la suite de son exploit l'autorisation de construire une mosquée. L'ouverture des écoles islamiques a rendu le pays en un véri-
table foyer islamique. L'islam prend de l'ampleur dans le pays malgré quelque conflits et tensions entre les animistes et les musulmans. Ce fut grâce à la ténacité de certains marabouts tel que Sakidi Sany qui par un pouvoir magique a réussi à empoisonner le Roi Tiéber Traoré qui menaçait l'existence de l'islam, Mahamoud Karnto et Amadou Dêmê ou Al Kari de Bousse. A la fin du XVIIe siècle, l'islam étant très présent au Burkina. Il va connaître une effervescence au XIXe à l'instar des pays de l'Afrique de l'ouest avec El Hadj Omar Tall Amadou du Macina et Ousmane Dan Fodio.
L'espace médiatique
A Ouagadougou, deux radios véhiculent à longueur de journée le message du Prophète Mohammad (Saw). Il s'agit des radios c
Selon des sources bien introduites, d'autres radios verront très bientôt le jour. La plus imminente est la radio IQRA. Bobo-Dioulasso où nous sommes passés est pourvu en radios islamiques. Comme d'autres villes de l'intérieur, le groupe Hama-diya aussi possède des radios ; mais ce groupe n'est pas considéré comme des musulmans par la Oumma en général. Au niveau de l'audiovisuel, on est encore, au stade des projets (une télé IQRA) contrairement aux chré-
tiens qui, en plus d'une chaîne privée, font des apparitions régulières sur d'autres chaînes privées comme Canal 3 ou SMTV. La chaîne nationale RTB accorde un temps d'antenne de moins d'une heure par semaine à chaque confession religieuse. En ce qui concerne la presse écrite, elle est quasiment absente à l'échelle nationale. Par contre, des structures, comme l'AEEMB se sont dotées de bulletin de liaisons d'information et de formation « An-Nasr ».
L'ESPACE D'ENSEIGNEMENT Deux types d'enseignements meublent le paysage de la formation islamique au Burkina Faso à l'image de ce que nous avons constaté à Ouagadougou et à Bobo-dioulasso. Il s'agit de
Une mosquée qui abrite en son sein deux Radios “Ridwane et Al-Houda.”
l'enseignement traditionnel et les médersas ou franco-arabe. Le dernier s'apparente à l'enseignement confessionnel. L'enseignement traditionnel est encore fortement présent. Les médersas ou les écoles franco-arabes sont aussi nombreuses partout
presque dans tous les quartiers de Ouagadougou où on en trouve. Les medersas sont aussi proches des différentes tendances. On parle de Medersas sunnites, de médecin central, la médersa Al - llm du Cheick Dou-kouré. Le groupe scolaire franco
arabe “salam” aussi jouit d'une renommée à Bobo-dioulasso. En plus de ces écoles, il existe des centres de formation à la lecture et à la mémorisation du noble Coran (LIBUL MESCO) et l'institut de mémorisation de Bobo-dioulasso.
Dans cet environnement déjà si dense, des établissements supérieurs (le centre polyvalent du Cheick Doukouré et Al-Farou-qane du mouvement sunnite) dévoilent les ambitions des musulmans au Burkina Faso. Ce secteur de l'enseignement est en pleine mutation parce que les musulmans ont pris conscience de la nécessité de formation des leurs. Il faut allier formation religieuse et formation professionnelle pour une vie harmonieuse.
OUMRAH RAMADAN 2010 /1431 HEGIRE AZIZIYAH VOYAGES & PLANETE VOYAGES
1er DEPART : DU 24 AOUT AU 14 SEPTEMBRE 2010 2ème DEPART : DU 29 AOUT AU 14 SEPTEMBRE 2010
N.B : Nombre de places limitées
Date limite d'inscription : SAMEDI 31 JUILLET 2010
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Contact : 21 56 59 1 3/09 74 02 79/05 74 60 80/02 02 38 66/67 1 2 06 36
Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
^^^^^^^^^^^^= GRAND REPORTAGE ^^^^^^^^^^^^^
La communauté Musulmane du Burkina Faso
INTERVIEW AVEC...
EL HADJ SEMDÉ MOUSSA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
“On a passé tout le temps à se jeter la pierre”
La communauté musulmane du Burkina Faso est dynamique et plurielle c'est-à-dire qu'elle regroupe en son sein toutes les tendances. C'est en réalité une sorte de fédération qui a du mal à se mettre véritablement en marche. Des efforts sont faits pour améliorer la situation. El Hadj Semdé Moussa sans faux fuyant a répondu à nos questions.
Islam Info : Comment se porte la communauté musulmane du Burkina Faso ?
Semdé Moussa : Elle se porte bien et espérons avec la miséricorde de Dieu qu'elle se porte mieux d'avantage.
Quelles sont les grandes composantes de la communauté musulmane ?
S.M : Au Burkina, il y a une et une seule communauté. Nous essayons de faire en sorte qu'elle reste indivisible même s'il y a beaucoup d'associations aujourd'hui. Nous pensons que nous arrivons à accorder nos violons pour les questions qui préoccupent tous les musulmans. Il y a plusieurs associations. Mais la plus connue est la Communauté musulmane du Burkina qui est la mère de toutes ces associations. Elle existe depuis 1960. C'est à partir de là que les autres mouvements à savoir les Sunnites, le Hittihad, le Cerfi, l'AEEMB et bien d'autres se sont créés.
Que fait exactement la communauté musulmane du Burkina pour les musulmans ?
S.M : La communauté musulmane organise la vie de la Ouma islamique. On s'organise pour apporter des réponses aux problèmes des musulmans. Ainsi, nous nous préoccupons du plus important à savoir le culte. Nous essayons d'améliorer toutes les actions entreprises en faveur de l'évolution de l'islam au Burkina-Faso.
Coordonnez les acteurs de nombreuses associations aussi différentes les unes des autres ne doit pas être aisée, n'est-ce pas ?
S.M.: C'est l'occasion pour moi de parler de notre fédération qu'on tente de mettre en marche même si ça ne marche pas pour l'instant. C'est malheureux que nous ne soyons pas encore parvenu à accorder nos violons sur la mise en place effective d'une fédération qui pourra coordonner efficacement toutes nos activités. Mais les grandes associations que j'ai citées arrivent à se concerter pour faire face aux questions qui incombent à toute la Oumma. Par exemple, nous nous rencontrons pour prendre des décisions communes sur les sujets comme le Hadj.
Donc chaque association est autonome ?
S.M. : Oui ! Chacune a son autonomie tout comme la communauté musul-
“Nous travaillons pour améliorer notre social en créant des infrastructures qui vont appuyer la communauté”
mane. Elles mènent leurs activités indépendamment conformément à leurs objectifs et moyens d'action.
Alors, quelles sont celles qui constituent la communauté musulmane dont vous êtes le secrétaire ? S.M. : Les différentes associations n'ont pas de représentant dans la communauté musulmane. C'est une entité à part comme les autres associations. Nous nous retrouvons quand il s'agit de toute la Oumma.
Quel est l'état des lieux de l'enseignement ?
S.M : Nous avons des médersas, des écoles franco arabes, les anciennes écoles. En ce qui concerne les Universités, nous commençons à en avoir avec celle ouverte par le Cheick Abou-bakar Doukouré. Le mouvement sunnite aussi en a. C'est un début dans ce domaine mais il y a un grand espoir même si l'enseignement demande de la restructuration et surtout d'un ancrage institutionnel. Parce que nous voulons que les foyers coraniques qui sont des lieux d'apprentissage soient mieux organisés pour un enseignement amélioré.
Quelles sont les grandes réalisations dont peut se “vanter” la Communauté musulmane du BF ?
S.M : Sur le plan national, on n'a toujours pas trouvé de chemin. On continue de nous battre pour atteindre des objectifs fixés. En ce qui concerne les lieux de culte et de formation, nous en avons réalisé beaucoup. Nous n'allons pas seulement construire des mosquées. Notre social est préoccupant. Nous travaillons pour améliorer cela en créant des infrastructures qui vont appuyer la communauté. Il s'agit précisément de centres de santé et de formation socioprofessionnelle.
Comment et par qui vos actions sont elles financées ?
S.M : Nous fonctionnons à partir des cotisations des membres, des contributions des bonnes volontés. En dehors de cela, notre Oumma a eu la
chance de regrouper les opérateurs économiques les mieux nantis qui n'hésitent pas à nous soutenir. Parmi eux, il y a ce grand homme, El Hadj Oumarou Kanazoé qui pose des actes qui se passe de commentaire. Tous les vendredis, je voyage avec lui pour inaugurer une mosquée. Nous avons des boutiques autour de la grande mosquée qui sont des sources de revenus. Nous bénéficions du soutien de l'extérieur.
Comment est organisé le Hadj et quel est le rôle de chaque partie acteur dans l'organisation du Hadj? S.M. : Je vais aborder un autre aspect du hadj avant de répondre à votre question. L'organisation du Hadj au Burkina a évolué depuis très longtemps en dent de scie. On a souvent rencontré d'énormes difficultés. Mais nous devons continuer à travailler pour le bonheur des musulmans. L'Etat qui a géré le Hadj avec les associations a connu à un moment de réels problèmes. On a estimé qu'étant dans un pays laïc, le Hadj appartient aux musulmans et il faut les responsabiliser de sorte qu'ils prennent en charge l'organisation de ce voyage. On a évolué dans cette donne pendant trois ans sans pouvoir asseoir une bonne organisation. Il y a deux ans, l'Etat était obligé de reprendre les choses en main et travailler avec les agences privées.
Quels types de difficultés avez-vous rencontrés ?
S.M. : Il ne me plaît pas de le dire mais au Burkina, les musulmans ont tout réussi sauf le Hadj. Nous ne comprenons pas pourquoi les musulmans ne parviennent pas à mettre en place une bonne organisation capable de faire ce travail comme il se doit. On ne s'accepte pas. C'est le « hôtes-toi de là pour que je m'y mette ». Tant que ce n'est pas lui qui est à la tête de l'organisation, ce n'est pas bon. C'est ainsi que ça fonctionne et c'est déplorable. On a passé tout le temps à se jeter la pierre et on a jamais réussi. Nous sommes à pied d'œuvre pour corriger
ces lacunes. Nous venons de rencontrer le ministre de l'administration territoriale et des cultes pour faire des propositions. Parce qu'après le congrès ou toute la Communauté musulmane dans son ensemble était rassemblée, il a été recommandé que l'Etat rétrocède le Hadj aux musulmans même s'il y a des difficultés. Le ministre a aussi fait ses propositions. Le dialogue est engagé et nous pensons que les musulmans seront désormais partie prenante à l'organisation du Hadj. Notre rôle dans tout œla est de préparer les musulmans à s'acquitter de ce rite comme il se doit. Nous travaillons pour dégager les voies et moyens pour une meilleure organisation du Hadj. En tout état de cause, c'est un défi pour nous de réussir le Hadj et nous pensons pouvoir le faire dans l'avenir.
Avez-vous une idée de la procédure de fixation du coût du Hadj ?
S.M. : Quand les associations avaient l'organisation du Hadj en main, nous avions contacté des agences qui nous ont fait des propositions de billets d'avion et de prestations. La commission nationale d'organisation du pèlerinage qui existait a fait aussi des propositions de montants pour ses prestations de service pour assurer ses charges tant au Burkina qu'en Arabie Saoudite. C'est le tout réuni qui fait le coût du Hadj.
Quelles sont les fêtes musulmanes reconnues par l'Etat ?
S.M. : Toutes les grandes fêtes sont reconnues et le lendemain de ces fêtes est déclaré jour férié.
Quels sont les rapports entre la Communauté musulmane et les autres confessions religieuses ?
S.M. : Nous n'avons pas de difficultés avec les autres. Même si nous n'avons pas en notre sein, une structure spécialisée dans le dialogue interreligieux, nous essayons de nous accepter et tolérer mutuellement. Nous appartenons à la même société, au même pays et nous avons les aspirations sans pour autant partager la même foi religieuse. On peut avoir dans la même famille, différentes religions. L'amour pour ma religion aussi me recommande un certain égard envers les autres. C'est celui qui a une maison bâtie en verre qui a peur qu'on jette des pierres sur cette maison.
De 1960 à aujourd'hui, le pays a 50 ans, votre communauté créée la même année à 50 ans, quel bilan peut-on faire ?
S.M. : C'est un bilan satisfaisant, tout simplement parce que l'islam a évolué. Si l'on se réfère aux dires de nos parents par rapport à l'époque de la
l ANNONCE BURKINA FASO
I La suite du dossier sur :
I ^ Le port du voile au Burkina Faso
I La vie de la communauté ivoirienne du Burkina Faso
I ■=> Le système d'éducation et de formation confessionnels qui abouti
I à l'insertion professionnelle des apprenants.
। ■=> La notion de la finance islamique pour les burkinabés
। ■=> L'organisation des sunnites, leurs actions et réalisations et leur
। avènement dans le paysage musulman du Burkina Faso.
। ■=> Le système d'organisation de la jeunesse et des intellectuels
I A lire prochainement dans Islam Info
pénétration de l'islam, on ne peut qu'être satisfait. On n'a pas pris l'épée pour faire progresser l'islam. C'est par le comportement et d'autres stratégies. Aujourd'hui, la progression continue et le Burkina avoisine 63% de musulmans. C'est la preuve que nous avons travaillé.
Pour arriver là, il y a eu d'énormes difficultés. Il semble que les musulmans fonctionnaires ont souvent des problèmes dans l'administration ?
S.M. : Il y a eu des difficultés avec l'administration coloniale et celle qui a existé au lendemain des indépendances. Je suis fonctionnaire et je n'ai pas vécu de difficultés avec l'administration mais bien avec des individus hostiles à l'islam. Mon habillement (boubou) les outrait. Aujourd'hui, ce problème ne se pose plus. L'administration est remplie d'hommes en boubou et de femmes en robe et voile. Il y a des petites mosquées dans œr-taines administrations.
Comment arrivez-vous à concilier votre fonction de policier et celle de secrétaire général de la communauté ?
S.M. : J'appartiens à une administration de tenue, mais je n'ai pas duré dans la tenue. Avant d'être secrétaire général, j'ai commencé depuis comme président du comité de gestion de ma mosquée. Depuis mon enfance, j'ai toujours évolué dans la communauté. Donc, c'est une habitude. J'ai toujours été dans la communauté. Nous tentons de donner le meilleur de nous même de part et d'autre pour espérer ici bas et dans l'au-delà.
Quel message avez-vous pour les musulmans ?
S.M. : Je souhaite une meilleure santé pour la Communauté. Nous invitons également les musulmans à se tolérer davantage. Car, il faut comprendre quïci bas ne sera jamais le Paradis pour nous. Il faut se battre malgré les vicissitudes de la vie et garder notre raison de vivre qui est l'islam. Ne jamais dévier à cause des difficultés de la vie. Le Miséricordieux même a dit qu'il nous éprouvera avant de nous donner son paradis. Nous devons être endurants et pouvoir nous organiser et donner à l'islam toute la place qu'il mérite. Que chacun souhaite pour l'islam ce qu'il souhaite pour lui-même. Dans nos pays où il y a des difficultés, il faut que les musulmans jouent leur rôle et soient du côté de ceux qui sont pour l'apaisement. Je serai malheureux si j'apprends qu'un musulman a participé à des tueries ou à un génocide.
Bamarouna@yahoo.fr
f/Li^ 5 (TFr * Groupe Firda Groupe de Formateurs en Ara tse ; Apprendre a Arabe Niveau 1: Alphabétisation en 12 séances (1ère session) Niveau 2: Initiation à l’arabe en 12 séances (2e session) Niveau 3: Perfectionnement de l'arabe en 12 séances (3e session) ws Formation ire le coran et parler l'arabe en un temps record Coran Niveau 1: Alphabétisation en 12 séances (1ère session) Niveau 2: Initiation à la lecture du Coran (2e session) Niveau 3: Perfectionnement de la lecture du Coran en 12 séances (3e session) // L l A\%
CONNAISSANCES ISLAMIQUES
Comment se purifier en islam / Comment bien faire la prière / Apprentissage des invocations
Début des cours
1ère session: du 03 Juillet au 03 Octobre 2010
Inscription: 2000 F
Mensualité: 5000 F
Lieu: EPP Riviera 3
0 5 0 8 79 8‘
08 10 07 53 / 22 43 39 13
10
^Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
DE LA COMMUNAUTE
^^^^=^^^^ MARCORY BIETRY ^^^^=^^^^
PROMOTION DE LA FEMME MUSULMANE SCOUTE
L'ASMCI pense à l'éducation de la jeune fille musulmane.
Le restaurant « LA GQRGE D'OR » a servi de cadre à la 1ere édition de la journée de la jeune fille scoute musulmane. A cette occasion, une conférence sur le thème : « la contribution du scoutisme dans l'éducation de la jeune fille scoute musulmane » a eu lieu. Pour cela, un trio d'éminents conférenciers dont Adja Marie Louise Koné, Adja Mme Dago et Imam Mohamed Konaté Al Ghazali étaient présents pour enseigner et informer l'assistance. C'était le samedi 22 mai 2010.
La cérémonie a débuté par la traditionnelle doua d'ouverture. Par la suite, la conférence a commencé avec Adja Marie Louise Koné, présidente de la cérémonie qui dans son intervention a d'abord remercié Allah et salué l'assistance en faisant des bénédictions pour tous ceux qui ont effectué le déplacement. Elle s'est réjouie de parler des scouts, du scoutisme et surtout du scoutisme musulman. Selon elle, le mot « Scout » est un mot anglais qui signifie éclaireur, guide. Mais Adja Marie Louise a préféré définir le scoutisme par son contraire en expliquant que la jeunesse aujourd'hui est la frange de la
La Marraine entourée de ses filleules scoutes Musulmanes.
société qui est laissée pour compte, ce qui aboutit à son désoeuvrement et sa perdition dus à l'abandon des parents dans son éducation, de l'école dans sa formation et de la société dans son encadrement social. En outre, elle a déclaré que la jeunesse est devenue cupide, égoïste et individualiste. C'est pour cela qu’elle a soutenu qu'« Autrefois, le monde était idéaliste mais aujourd'hui, il est devenu matérialiste et la quête du gain facile a rendu la jeunesse égoïste et arrogante». Le scoutisme est donc
ce qui est contraire à cela c'est-à-dire le respect de toutes les valeurs et vertus morales et de sociabilité. Poursuivant, Adja a expliqué que le scoutisme est indispensable à la formation de l'individu et que bon nombre d'organisations à travers le monde regroupe les associations confessionnelles et laïques qui partagent les mêmes principes fondamentaux dans la formation morale, civique et sociale des enfants. Pour elle, « si le scoutisme n'existait pas il aurait fallu l'inventer ». Ensuite, elle a fait un rappel historique
du scoutisme qui a été fondé en 1908 par un Général de l'armée anglaise du nom de Baden Powell. Pour terminer, Adja Marie Louise Koné a appelé les jeunes scouts à s'attacher ardemment aux signes de salutation et au credo du scoutisme « le fort protège le faible ». Après Adja Marie, Mme Dago s'est attelée à montrer l'importance et les responsabilités dans l'éducation de la femme musulmane. D'abord, Adja Dago a rendu gloire au seigneur des mondes et son messager bien-aimé Muhammad (saw). Elle a ensuite remercié et félicité Adja Marie Louise Koné pour son cours avant de s'appuyer sur le caractère sacré que la femme devrait assumer avec honneur et dignité car l'éducation de la jeune fille musulmane en dépend. Poursuivant, elle a pris le Coran comme clou « (S 33 V 36) où Allah a consacré 59 versets sur 114 à la femme» pour expliquer que la fille musulmane doit respecter les limites fixées par Allah car dotée de pudeur et suffisamment d'humilité pour lutter contre les caprices de son âme. En tant que femme, elle les a exhortées à toujours rester belles pour leurs époux en étant sans cesse à ses petits soins. Enfin, la « maman » de la mosquée de zone 4 a rappelé que la bonne mère est celle qui veille scrupuleusement à l'éducation de l'enfant. Pour elle, toutes ces qualités sont propres à la femme qui doit en faire bon usage pour le bonheur de la société. « La
femme a tellement de qualités qu'on ne peut pas tout citer » s'est-elle exclamée. Dans la deuxième partie de son intervention, Adja Dago a une fois de plus rappelé que les parents devraient être des modèles pour leurs enfants dans l'exercice de la foi. Car, ne dit on pas en Afrique : « ce que le vieillard voit assis, un jeune ne le voit pas même s'il monte sur une échelle ». Avant de demander aux religieux de s'impliquer davantage dans l'encadrement des jeunes filles. Pour finir, elle a égratigné les médias susceptibles par les images indécentes de provoquer la dépravation des enfants. Quant à l’Imam Mohamed Konaté Al Ghazali, il a de façon générale réitéré l'exactitude des propos de ses prédécesseurs avant de rappeler que le scoutisme enseigne même les principes fondamentaux universels de lïs-lam. « J'ai vu l'importance du scoutisme quand je suis allé en Algérie pour poursuivre mes études ». Il a ensuite exhorté les parents à inscrire davantage les enfants dans le scoutisme vu son bien-fondé. En outre, la conférence a été très riche en enseignement de valeurs islamiques et du scoutisme indispensable pour une société de valeurs où ces valeurs tendent à disparaître. Rappelons qu'Adja Marie Koné, Adja Dago et Imam Mohamed Konaté Al Ghazali sont tous les trois scouts. La cérémonie a pris fin par un cocktail.
El mouss Komara
PROPOS DE
scoutisme peut coup à l'islam. »
La fondatrice du
Adja Sopoudé Aicha (gérante du restaurant « La Gorge D'or) « Je félicite les jeunes et je pense que le apporter beau-
restaurant, Adja
Je suis fière de participer à ce genre d'événement car cela instruit la femme musulmane. Aujourd'hui, il faut
car l'éducation de la jeune fille musulmane est très importante. Aux parents, je leur demande d'être des modèles pour les enfants dans l'exercice de la foi.
Dicko Mariam qui est ma mère est très religieuse et fait beaucoup pour l'islam. C'est dans ce cadre que nous
de la diversité dans la promotion de l'islam et le scoutisme en est un exemple. La femme doit être beaucoup plus présente dans la gestion de l'islam. Le scoutisme peut faciliter cela. Je suis contente et je vous transmets les salutations du Maire.
Imam Mohamed Konaté Al Ghazali (conférencier)
« J'exhorte les parents à inscrire davantage
Hadja Koné Marie Louise (présidente de la cérémonie)
lam. Nous avons créé un restaurant avec en son sein une mosquée et un espace pour la pratique de notre foi. Etant une Hadja, je peux faire mes prières à temps parce que l'argent ne doit pas prendre le pas sur moi. Je félicite les jeunes et je pense que le scoutisme peut apporter beaucoup à l'islam. C'est notre façon de les aider.
avons jugé bon d'accepter la demande des jeunes gens pour abriter la manifestation. C'est aussi un
honneur d'aider les musulmans et l'is-
Aicha (scoute et épouse d'imam) « Le scoutisme enseigne beaucoup de valeurs humaines et sociales et tout
Sylla Aicha (marraine et épouse de Cheick Malick
Konaté) « Le scoutisme valorise la
le monde devrait y adhérer. »
Je suis scoute et fière de l'être. Le scoutisme enseigne beaucoup de valeurs humaines et sociales et tout le monde devrait y adhérer. C'est une très bonne base pour l'éducation de la jeune fille. Je remercie tous ceux qui sont présents cet après-midi. Je profite pour appeler tout le monde à nous aider pour le renforcement de nos services d'encadrements. Nous avons besoin de beaucoup de choses pour notre épanouissement.
leurs enfants dans le scoutisme » Le scoutisme enseigne les mêmes principes et valeurs que l'Islam. J'exhorte les parents à inscrire davantage leurs enfants dans le scoutisme. C'est une voie qui éduque et forme dans le sentier d'Allah. Je suis moi-mê
me un fruit du scoutisme et j'ai vu son importance et son bien fondé lors de mon voyage en Algérie. Je remercie Dieu de nous avoir facilité cette assise en faveur de nos enfants.
« Le scoutisme est indispensable à la formation et à l'éducation religieuse de la jeune fille musulmane».
J'ai été très heureuse et honorée de parler des scouts et surtout du scoutisme musulman. Autrefois, le monde était idéaliste mais aujourd'hui, il est devenu matérialiste et la quête du gain facile a rendu la jeunesse égoïste et arrogante». Le scoutisme est donc ce qui est contraire à cela c'est-à-dire le respect de toutes les valeurs et vertus
morales et de sociabilité. Poursuivant, Adja a expliqué que le scoutisme est indispensable à la formation de l'individu et que bon nombre d'organisations à travers le monde regroupe les associations confessionnelles et laïques qui partagent les mêmes principes fondamentaux dans la formation morale, civique et sociale des enfants. Aujourd'hui, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Le scoutisme est donc un bon tremplin pour les éclairer et les guider sur le droit chemin conformément aux recommandations divines. Le scoutisme est donc lié au respect de toutes les valeurs et vertus morales et de sociabilité et il est indispensable à la formation et à l'éducation religieuse de la jeune fille musulmane en particulier...si le scoutisme n'existait pas il aurait fallu l'inventer ». le credo du scoutisme est« le fort protège le faible ».
femme et fait sa promotion. »
Je remercie mes mamans Hadja Marie Louise et Hadja Mme Dago et lïmam. J'entendais parier du scoutisme mais je ne savais pas ce que c'est. Je suis émerveillée par ses enseignements et je suis fière d'être femme. Le scoutisme valorise la
Hadja Dago (conférencière) « Je demande aux parents d'être des modèles pour les enfants dans
femme et fait sa promotion et cela est ce que veut l'islam. Notre porte restera grandement ouverte pour aider le scoutisme musulman.
Mme Fatoumata Doumbia (représentant le maire de Marcory)
« Il faut de la diversité dans la promotion de l'islam et le scoutisme en est un exemple. »
l'exercice de la foi ».
Dans ma conférence, j'ai montré l'importance et les responsabilités dans l'éducation de la femme musulmane. D'abord, j'ai rendu gloire au Seigneur des mondes et son Messager bien-aimé Muhammad (saw). Je remercie et je félicite Adja Marie Louise Koné pour son cours. Je pense que la femme a un caractère sacré qu'elle doit assumer avec honneur et dignité
Imam Ousmane Kéita (Imam Ac Haboul Kahaf) « La femme en Islam est le garant de toutes
choses »
Gloire à Allah (swt) qui nous a permis de nous retrouver. On ne dira jamais assez l'importance du scoutisme dans l'éducation de la jeune fille musulmane. La femme en Islam est le garant de toutes choses. Car elle est la pièce maîtresse dans l'éducation des enfants et surtout de la jeune fille. Allah a insisté sur le rôle de la femme dans le Saint Coran. C'est cet aspect primordial que le scoutisme fait ressortir à travers ses préceptes et ses enseignements et le reste appartient à Dieu.
Recueillis par El Mouss Komara
A LIRE PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO.
â QU'EST-CE QUE LE SCOUTISME ?
^RAPPORTS SCOUTISME ET ISLAM
ALE DEVELOPPEMENT ET LES REPONSES AVEC
MOHAMED KONATE AL GHAZALI ET L’IMAM SEYDOU DIABY
Tivaouane
Touba
H i ■ ■ ■
ISLAM INFO AU SENEGAL
Les trois villes saintes du Pays de la TERANGA, TOUBA, KAOLACK et TIVAOUANE. Tout sur son reportage dans nos prochaines Editions.
Kaolack
II
^slam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
COMMUNAUTE
AMBASSADE DES USA
Conférence sur la responsabilité de la femme croyante dans la société
Le REFMACI a rencontré Mme Iman Elkadi
Le vendredi 25 juin 2010, l'ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire a organisé une rencontre entre le Réseau des Femmes Musulmanes d'Afrique-Section Côte d'Ivoire (REFMACI) et Madame Iman Elkadi, spécialiste des questions du genre et des violences domestiques. A cette occasion, une conférence sur le thème “Rôle et mission de la femme croyante dans la société” a été au centre des débats. C'était dans l'une des somptueuses salles de l'ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire sise à la Riviéra Golf.
Venue expressément dans le cadre d'une visite de travail en Côte d'Ivoire, Mme Iman Elkadi a tenu à rencontrer le REFAMCI pour échanger sur des questions du genre et des violences domestiques. Mme Sita Liane Cha-krawarti (Directrice du Centre Culturel Américain) a ensuite adressé ses mots de remerciements et de bienvenue à l'assistance sur les différents sous-thèmes qui devraient être abordés au cours de l'échange. Elle a réitéré aux membres du REFMACI
son soutien et ses encouragements pour leur détermination à situer la responsabilité de la femme dans la société. En outre, Mme Iman Elkadi a d'abord rappelé qu'elle est arrivée aux USA en 1979 de l'Egypte d'où elle est originaire. Poursuivant, elle a indiqué qu'au départ, la pratique de l'Islam dans certaines villes américaines était très difficile à cause de la minorité des fidèles musulmans. Elle a dû parcourir des kilomètres avec l'annuaire téléphonique en main pour approcher les musulmans résidant aux USA dans le but de fonder une communauté forte, de renforcer les liens religieux et surtout de créer des cadres d'échanges entre les enfants, l'avenir de l'Islam. Avec le temps, le militantisme s'est poursuivi et la communauté musulmane s'est agrandie dans chaque ville où l'on retrouvait à la fois une mosquée de vendredi, une école, une université et même des associations musulmanes. Mme Iman Elkadi a aujourd'hui changé de mentalité et elle lutte pour l'encadrement des foyers tout en mettant l'accent sur le rôle des parents, du père en particulier sur sa responsabilité dans l'éducation reli-
Photo de famille avec Mme Iman Elkadi.
gieuse des enfants. Face à cette préoccupation, elle a demandé aux femmes du REFMACI d'insérer les hommes dans la promotion de l'Islam et dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Car, selon elle, la prise de conscience du rôle de complice et de protectrice de la femme auprès de l'homme, empêchera celui-ci de la maltraiter ou de lui infliger des traitements immoraux. Emboîtant le pas à Mme Iman Elkadi, la Présidente du REFMACI, Dr Hadja Touré Diabaté
Ténin a évoqué le problème du genre à savoir le fait que les femmes soient défavorisées par rapport aux hommes. Selon elle, dans les villages, la jeune fille est vite affectée dans les tâches de ménagères par rapport à l'homme qui lui a le privilège d'être scolarisé. « Nous constatons dans les manuels scolaires que les dessins montrent plus la femme dans les travaux domestiques et l'homme dans le sport roi, le football etc. Pour ce faire, le REFMACI aspire aux projets d'in-
sertion dans les coins les plus reculés du pays pour une campagne de sensibilisation sur les effets de la marginalisation de la femme. La construction d'une cellule d'alphabétisation des femmes illettrées est en cours de réalisation. Pour conclure, Docteur Hadja Touré -Diabaté Ténin a précisé que chaque membre du réseau des femmes contribuait physiquement et matériellement à la réalisation de leurs projets par rapport à leurs domaines de compétence. A cela, elle a ajouté que le bénévolat est une bonne chose et qu'elles continuent d'oeuvrer dans ce sens. Au cours de la phase des échanges avec l'auditoire, Mme Assana Sangaré, ex-ministre et actuellement député de son état a souligné que les musulmanes subissent une mauvaise interprétation du Coran. Elle a terminé en insistant sur le fait que le Coran indique que la femme musulmane est l’égale de l'homme. Avant de clore la conférence, l'assistance a été remerciée et conviée à un cocktail. Selon la suite du programme, Mme Iman Elkadi devrait participer à la prière du vendredi (Djouma) à la grande mosquée de la Riviéra Golf avant de visiter le siège du REFMACI aux ll-Plateaux-Aghien.
PROPOS DE
Hadja Wassa Doumbia Touré (Vice-présidente) «Cette démarche qu'elle vient d'adopter est salutaire» Je suis très satisfaite du fait que Mme Iman
Hadja Dosso Bintou
(Membre)
« Nous comptons nous investir pleinement dans cette mission. »
C'est un acte impor-
des thèmes qui font partir de notre domaine d'action avec Mme Iman Elkadi. Nous sommes venus lui apporter notre soutien et lui rassurer que nous sommes entièrement impliqués dans cette noble mission.
Elkadi nous invite à partager nos opinions avec elle dans le cadre de la question du genre et de violence domestiques que subissent les femmes. Cette démarche qu'elle vient d'adopter est salutaire. Le fait qu'elle accepte de partager avec nous ses expériences et accepte de nous donner des idées pour réussir notre mission est une marque d'humilité et de considération. De notre côté, nous lui avons exprimé notre satisfaction et notre volonté à la soutenir afin que la femme puisse retrouver sa place dans le conseil des nations. Nous la remercions pour toutes ces bonnes intentions qui l'animent.
tant qu'elle vient de poser en invitant notre structure à réfléchir sur la responsabilité de la femme dans la société. C'est une initiative à saluer. Son sens d'humilité ne peut que nous inciter à nous investir pleinement dans cette mission. Nous prions Dieu pour qu'il en soit ainsi.
Hadja Awa Sangaré (Membre) « Nous allons conjuguer nos efforts pour réussir notre mission sur le plan natio-
Mme Diallo
(Secrétaire permanente)
« Cette rencontre nous a permis de poser les problèmes sincèrement et de faire des propositions
Dr Hadja Touré Diabaté Ténin est sociologue enseignante à l'université de Cocody. Experte en Genre et Développement en prévention de gestion de conflits, elle est membre influente du Réseau des Femmes Musulmans d'Afrique (REFMA) et Présidente du Réseau des Femmes Musulmans d'Afrique-Section Côte d'Ivoire (REFMACI). En vêtu de ses efforts fournis en faveur de la promotion de la femme dans la société, l’Ambassade des USA lui a offert un
livre comme sybole.
kkY
Koulibaly Y Khayder
5e
concrètes. »
Nous sommes fiers car cette rencontre nous a permis de poser les problèmes sincèrement et de faire des propositions concrètes. C'est de cette façon que nous pourrons faire la propagande de notre message.
Hadja Assana Koné (Membre)
« Nous ferons en sorte que cette mission soit une réussite. »
J'éprouve un sentiment de joie. Cette
rencontre est une leçon d'humilité de la part de Mme Iman Elkadi. C'est la première fois pour moi de la rencontrer et elle m'a épaté par son sens de volontarisme, de responsabilité et de discipline. En ce qui nous concerne, son soutien sur cette voie est un acquis pour le REFMACI et nous ferons en sorte que cette mission connaisse une propagande partout dans le monde entier.
nal et international. »
Nous sommes venues à l'ambassade des Etats-Unis ce matin pour écouter Mme Iman Elkadi, partager avec elle et voir dans quelle mesure nous pouvons conjuguer nos efforts pour réussir notre mission sur le plan national et international. Elle a abordé plusieurs thèmes qui nous intéressent et nous tenons à la remercier pour cela. Nous lui avons exprimé notre point de vue. Quand on voit à quel point elle est engagée, on comprend sa volonté de placer sa mission sous l'ordre de Dieu.
H
Mme Sita Liane Chakrawarti (Directrice du Centre Culturel Américain) « Nous avons la ferme conviction que grâce à l'expérience de Mme
côüinnëir
Mme Iman Elkadi est originaire de l'Egypte. Elle est arrivée aux Etats-Unis en 1979 et y est restée durant 40 ans. Elle est mère de trois filles et est basée à Tampa en Floride (USA). Elle est titulaire d'une maîtrise Social Work et d'un Baccalauréat en Français de Tallahassee Florida State University. Spécialiste des questions de genre et de violences domestiques, elle a animé plusieurs conférences et ateliers de formation en psychothérapie à travers le monde. Ses dernières conférences ont été prononcées en Côte d'Ivoire sur les thèmes essentiels à savoir
“Rôle et mission de la femme croyante dans la société et les Violences faites aux femmes.'' Mme Iman El Kadi est conseiller conjugal et familial à Temple Terrace en Floride. Que Dieu l'assiste dans
sa noble mission.
kkY
Mme Ouattara
Abiba
(Membre)
« Nous sommes venus lui apporter notre soutien. »
Nous sommes heureuses d'aborder
Iman Elkadi, les membres du REFMACI en tireront le maximum de leçons. »
Ce fut un grand honneur pour nous de recevoir dans nos locaux les femmes du REFMACI. Nous avons la ferme conviction que grâce à l'expérience de Mme Iman Elkadi, les membres du REFMACI en tireront le maximum de leçons pour mener à bien leur mission sur le terrain. Nous leur adressons nos mots de soutien et de réussite.
Propos recueillis par Koulibaly Y Khayder
L’ISLAM AU MALI
Notre reporter a rencontré la plus haute autorité religieuse du MALI : LAMIR MOUMINNE SEYDOU NOUR TALL à SEGOU.
Son compte rendu à lire très bientôt dans ISLAM INFO
Comment s’est fait l’islamisation de Ségou.
Le témoignage de Beydit Salif petit fils d’EI Hadj Omar Tall.
Embalmali, une entreprise de fabrique d’emballage de qualité.
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Place de la 27“ Nuit de Raiab dans la vie du Prophète (Saw]
Allah a pourvu ce mois béni de Rajab, le septième du calendrier musulman, d'innombrables bienfaits pour ses créatures. Sa vingt septième nuit qui coïncide avec le voyage nocturne miraculeux du Prophète (saw) plus connu sous le nom de “Al Isrâ wal Micrâj” est encore plus riche en profits de toutes sortes pour le genre humain. Ce voyage nocturne du Prophète (saw) vers son Seigneur, dont les bienfaits sont inestimables en nombre, comme en valeur, a eu lieu à la huitième année de son appel, selon Ibn Abbas.
LE CONTEXTE
Comme chacun le sait, les débuts de l'Islam turent extrêmement durs, du fait des persécutions de toutes sortes dont les musulmans ont été victimes. Des effectifs très réduits, et des moyens presque inexistants, exposaient la communauté musulmane sans défense aux persécutions impitoyables des quraychites mecquois. Mohammed (saw) qui était contraint d'assister, sans pouvoir intervenir, au calvaire de sa communauté, s'en remit à son Seigneur. A cette situation d'amertume pour le Prophète (saw), s'ajoutèrent d'autres faits marquants aussi difficiles à surmonter, à savoir :
LE DÉCÈS DE KHADIDJA
Khadidja, la première épouse du Prophète (saw), était connue non seulement, comme femme pieuse et exemplaire, mais aussi, comme un appui déterminant au Messager dans l'accomplissement de sa Mission. Ayant été la première à embrasser l'Islam, elle a toujours servi de réconfort au Prophète (saw), mais aussi d'appui financier au profit de l'épanouissement de l'Islam. Son immense fortune avait été mise, sans réserve au service de l'Elu (saw) pour le succès de sa Mission.
LE DÉCÈS DEABUTALIB
Ayant perdu son père et sa mère à bas âge, le Prophète (saw) n'avait plus sur cette terre qu'un seul proche qui assurait sa défense ; il s'agit de son oncle Abu Talib, notable respecté de la Mecque. La nouvelle religion prônée par le Prophète (saw) dans cette période de vie païenne, attirait sur lui les foudres des chefs mecquois qui ne pouvaient cependant, pas attenter à sa personne, en raison de la protection dont il jouissait du fait de la personnalité et du respect que vouaient à son oncle, les populations et chefs mecquois. Le décès de cet
COMMUNIQUE AEEMCI
SOUS L'AUTORITE SPIRITUELLE DU CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS EN COTE D'IVOIRE
SOUS L'EGIDE DU CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE
LE COMITE EXECUTIF de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI), organise Inch'Allah la 23ème édition de son séminaire annuel dénommé Séminaire International de Formation Islamique et Managériale (SIFIM) ABENGOUROU 2010
THEME CENTRAL :
50 ans de vie communautaire dans un pays laïc : bilan et perspectives
Date : Du 29 Juillet au 06 Août 2010 (Départ : 29 juillet/ Retour : 06 Août)
Participation : 10.000 F CFA
Transport : Abidjan-Abengourou- Abidjan : 7000 F CFA AU PROGRAMME
Le village des enfants, l'université du Coran, des cours de formation islamique et de management, des ateliers de réflexion, des forums de discussion, des activités culturelles, sportives et artistiques...
INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENT : Siège de l'AEEMCI, Mosquée AN Nour Rivera II 22 43 47 58 / 66 68 66 41 / 66 44 54 85
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oncle était donc une véritable catastrophe : le Prophète (saw) se trouvait désormais exposé à tous les dangers.
L'EMBARGO EXERCÉ SUR LE PROPHÈTE (SAW) ET SUR LES CROYANTS
Aux yeux des païens, les croyants ne sont que des perturbateurs de l'ordre social, qu'il fallait donc réprimer, avec la dernière rigueur. Puisqu'ils rejetaient en bloc toutes les prédications de Mohammed (saw), les chefs de tribu mecquois ont finalement décidé de mettre en quarantaine la jeune communauté musulmane et son chef en premier lieu. A partir de ce moment, le Prophète (saw) et ses compagnons sont traités en parias. Ils sont tenus à l'écart de toutes les activités de la ville. Notamment, ils sont exclus des échanges commerciaux, des activités sociales, bref, de toutes relations humaines. Le contexte se présente alors comme un tableau particulièrement noir. Pour tout autre que Mohammed (saw ), la situation aurait été démoralisante, en somme source de désespoir. Dans ces circonstances, un appui moral et psychologique serait assurément, le bienvenu. Les chroniqueurs s'accordent unanimement à dire que c'est en guise de réconfort qu'Allah appela son Prophète (saw) à ses côtés en cette 27e nuit de Rajab, le gratifiant ainsi de bienfaits inestimables, pour Lui et sa communauté.Sheikh Yûsuf Abd Allah
ALLAH CONSOLE LE PROPHÈTE (SAW)
Al-Qaradâwi dira qu'en cette occasion, Allah dira au Prophète : " si les habitants de la Terre se sont détournés de toi, alors ceux du Ciel sont
venus à Toi, et si ces hommes t'ont rejeté, alors Allah t'a accueilli et les Prophètes t'ont suivi en te désignant comme leur Imam ". Cette circonstance a été l'occasion d'un entretien confidentiel, au courant duquel Le Seigneur définit au Prophète (saw) les bases de sa Religion. Allah lui a aussi montré des merveilles qui l'ont comblé d'honneurs, et ont décuplé sa dynamique résolution à poursuivre avec encore plus d'opiniâtreté les actions déjà entamées. Psychologiquement, Mohammed (saw) est revenu à sa communauté, plus fort et moralement mieux armé pour faire face à toute injustice ultérieure.
LA PRIÈRE
Le second enseignement est celui qui concerne la prière. On sait que la prière fut prescrite lors de cette nuit grandiose. Nous savons à notre époque que lorsqu'un pays souhaite une chose importante, il en fait part à son ambassadeur. En outre, il ne lui suffit pas d'envoyer à cet ambassadeur un message dans la valise diplomatique. Bien au contraire, il le convoque pour qu'il se présente en personne. Or, le Prophète (saw) est l'Ambassadeur de Allah vers Sa création. Ainsi, Il convoqua Son Ambassadeur, le fit voyager de nuit, puis le fit monter jusqu'au Jujubier de la Limite. Et c'est là que furent prescrites les cinq prières quotidiennes. Tous les cultes furent prescrits sur Terre, excepté la prière qui fut prescrite au Ciel. Ceci constitue une preuve de l'importance capitale de ce culte, de ce devoir et de ce pilier de l'Islam. La prière est ainsi le vestige qui nous reste de ce Voyage, le seul vestige matériel qui nous reste. En effet, la prière constitue l'ascension propre de
chaque Musulman, l'ascension spirituelle qui lui permet de s'élever jusqu'à
Allah. C'est comme si le Messager nous était revenu avec un présent de son Voyage grandiose. Ce présent consiste précisément en cette prière que le Musulman doit accomplir en signe d'adoration d'Allah. C'est pour cette raison que nous devons rappeler l'importance de cette prière, en particulier dans la mesure où elle est liée à la Mosquée Al-Aqsâ. En effet, lorsque la prière fut prescrite, et jusqu'à l'ère post-hégirienne, cette Mosquée fut la première direction de prière
Ihadj Imam Méité Al-lmam
des Musulmans. Si, d'après l'hypothèse la plus probable, le Voyage noc-
tume eut lieu en l'an dix de la mission, alors les Musulmans prièrent pendant trois ans avant l'Hégire, puis encore seize mois après, tournés vers Jérusalem. Jérusalem fut la première direction de prière des Musulmans, après quoi Dieu leur ordonna de se tourner désormais vers la Mosquée Sacrée : « Où que vous soyez, tournez-y vos visages. » (S 2 V 144.)
13
^slam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
DE LA COMMUNAUTE
INTERVIEW AVEC...
EL HADJ DIARRASSOUBA VALASSINE (PRESIDENT DE LA CMR3) :
Le bilan de l'opération soutra est satisfaisant pour nous.
Après la dernière Assemblée Générale de la Communauté Musulmane de la Riviera 3 (CMR3), le Président de la communauté de la CMR3 a accordé un entretien à Islam Info. Il parle de son bilan et dévoile tout sur le système de gestion des activités de la mosquée.
Monsieur le président, vous venez de finir votre Assemblée Générale à la mi-2010, quels sont vos sentiments ?
C'est un sentiment de soulagement. Soulagement, parce que c'est quand même des engagements qu'on a pris vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des membres de la communauté. Et par rapport à ces engagements, nous avons réussi à tenir cette Assemblée Générale. C'est déjà quelque chose et nous avons réussi à présenter un compte rendu, un rapport moral et financier sur lequel il n' y a pas eu trop de discussions ; c'est aussi un soulagement. C'est également la preuve que la gestion qu'on a menée pendant l'exercice 2009 n'a pas été mauvaise malgré les critiques et suggestions faites par le commissariat aux comptes quant à l'amélioration de certaines procédures qu'on va essayer d'appliquer. Sinon, nous sommes soulagés parce qu'en le faisant, on a appliqué le statut. C'est le statut qui nous impose de rendre compte de façon périodique et nous avons appliqué notre statut. Cela permet d'assurer surtout la transparence dans la gestion de la communauté, laquelle transparence peut être gage de confiance et certainement d'encouragement des bonnes volontés à contribuer d'avantage. Voilà, les motifs de satisfaction qu'on peut tirer de l'organisation de cette AG.
A mi-parcours, est-ce que vous êtes satisfaits des prévisions de recettes ?
Par rapport à l'exercice 2009, il faut savoir que l'AG qui s'est tenue avait deux volets. Il y avait le rapport moral et financier de l'exercice 2009 qui ne posait pas de problème. Dans nos conclusions, les axes sur lesquels il fallait insister pour le futur notamment en matière de cohésion, en matière d'agrandissement de la
“Le bilan de l'opération soutra est satisfaisant pour nous”.
moquée puisque déjà les vendredis, la mosquée est pleine à craquer. Donc, il faut déjà anticiper sur le futur et aussi sur la recherche de financement. Le financement des activités de la mosquée est un souci
permanent. Il faut donc qu'on anticipe et c'est ce que nous disons dans nos conclusions. Maintenant, concernant le rapport à mi-parcours, pour l'exercice 2010, c'est une obligation de notre statut qui nous demande de rendre compte à la communauté musulmane sur révolution de la gestion pour qu'en-semble, s'il y a un recadrage à faire, qu'on puisse le faire. C'est dans ce cadre que nous avons rendu compte des six premiers mois de gestion qui nous satisfont. On applique le programme d'activité normalement avec quelques petites corrections mais la seule inquiétude que nous avons, est le retard dans les arriérés de cotisations. On sait les relancer et on va le faire car on a un logiciel qui permet de suivre chaque membre. Des courriers vont partir pour essayer de booster l'état d'évolution des choses. Par exemple, au niveau des membres bienfaiteurs, on cherche 70 ou 80 pour couvrir le budget. Si on peut dépasser cela, notre budget sera largement couvert. Si on peut mobiliser les gens au maximum en ayant 200 membres bienfaiteurs, on est tranquille.
I “C'est une obligation de notre J statut qui nous demande de rendre compte à la
I communauté musulmane sur l'évolution de la gestion pour qu'ensemble, s'il y a un recadrage...”
A propos de la mobilisation des ressources, quels sont les moyens que vous mettez en place pour mobiliser ces ressources qui demandent une stratégie marketing efficace?
Les moyens sont limités. C'est la raison pour laquelle on a ouvert notre site pour essayer de toucher le maximum de personnes et aujourd'hui, nous avons l'adresse « e-mail » des différents membres et on communique par ce biais là en leur envoyant des relances par SMS. On a des techniques qui nous permettent de nous adresser aux uns et aux autres. Ces moyens doivent nous permettre aussi de renforcer la cohésion. Mais malgré ces moyens là, il n' y a rien de tel que des visites chez les uns et les autres. Et cela demande un travail énorme. C'est un travail extrêmement important que le président que je suis, tout seul, ne peut pas faire et c'est pour cela qu'on a en projet de procéder à un maillage de notre communauté, à savoir créer des pôles dans les différents quartiers avec leurs respon-
C'est une obligation de notre statut qui
nous demande de rendre compte sables qui vont assurer le relais et qui vont faire remonter les informations. Ce qui permettra de décentraliser un peu et de pouvoir toucher au plus près les uns et les autres puisque ces responsables seront du quartier et comme les gens du quartier sont souvent ensemble, ils vont se voir assez souvent. Voila un peu les idées que nous avons par rapport à cela. Cela nous permettra de mettre en place une stratégie de communication qui nous permettra de faire passer très rapidement les informations, un peu comme c'est le cas dans les écoles françaises.
En plus de l'achèvement de la mosquée, vous avez également une réalisation, c'est l'opération " Soutra", quel bilan pouvez vous en faire et quelle disposition pour l'avenir ?
Le bilan de l'opération soutra est satisfaisant pour nous. Cette opération consiste à jeter un regard vers nos frères qui sont dans d'énormes difficultés aujourd'hui. Soutra est une opération qui nous a permis de recueillir de l'argent auprès des fidèles et des vivres que nous distribuons chaque semaine à certains démunis. Par exemple en 2009, sur une période de 28 semaines, nous avons collecté 2678 kilogrammes de riz et 647 000 francs CFA que nous avons entièrement distribué. S'agis-
“Les vendredis, la mosquée est pleine à craquer. Donc, il faut déjà anticiper sur le futur”
sant de cette opération, nous essayons de fonctionner comme le programme alimentaire mondial (PAM), qui est de savoir faire appel et planifier les dons sur une certaine période. Donc, à chaque fois que les dons commencent à diminuer, on fait appel et on connaît les familles qui ont été identifiées.
Chaque semaine, on fait ainsi la distribution comme il se doit.
Avez-vous un appel à lancer à la communauté musulmane par rapport à l'opération "Soutra" ?
Notre appel va à l'endroit des fidèles musulmans et non musulmans, pour qu'ils nous viennent en aide dans cette opération afin de soulager nos frères démunis. Comme on a l'habitude de le dire, la misère est sous nos pieds ; on ne la voit pas et cela touche même les hauts cadres. Que feront alors les gens qui ont des problèmes ? C'est une histoire que notre responsable du social a vécue, qui est à la base de cette situation et qui nous a véritablement traumatisé. Parce que dans la communauté, on a un frère qu'on croyait toujours aisé, le jour où on a commencé la distribution des aides, quand le responsable social passait, il lui a dit « est ce que tu n'aurais pas un sachet pour moi ? », et l'autre à répondu « tu plaisantes ou quoi, dis moi plutôt que tu vas m'apporter de l'aide », et Allah a fait que le responsable en venant du travail le soir, a rendu visite au frère. Et il a découvert qu'il n'y avait pas d'électricité chez lui, certainement qu'il n'avait pas pu payer la facture d'électricité. Ensuite, il a trouvé que les enfants du cadre consommaient de la bouillie. Cela l'a choqué car la
I “On a des techniques qui nous ■ permettent de nous adresser aux uns et aux autres”
bouillie n'était même pas sucrée. Il a compris que le frère avait vraiment des problèmes. Il y a des gens qui par rapport à leur honneur, n'osent pas mendier. Le jour du lancement officiel, il a pleuré dans la mosquée et nous avons pleuré avec lui. Comme le seigneur sait faire les choses, il a trouvé du travail et chaque mois, il apporte sa contribution pour aider les autres.
Je vois que tout le monde est intéressé par "l'opération Soutra". Dans le milieu universitaire, on rencontre beaucoup de misère, est-ce que les étudiants sont ciblés par cette opération ?
Nous n'avons pas encore pensé à eux parce que nos moyens sont limités et avec ce qu'on a, on essaie de nous occuper des personnes qui sont autour de nous. Sinon depuis des années, il y a des établissements comme la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA) que nous aidons de façon régulière. Ce que les gens doivent savoir, c'est que les actions que nous menons
dans notre communauté attirent. Donc, les gens viennent de presque toutes les communes d'Abidjan. C'est pour cela qu'on demande plus de moyens, pour toucher plus de personnes. Notre objectif est d'aider. En ce qui concerne les étudiants, notre opération est en phase de lancement. Il faut savoir de ce fait, dimensionner ses actions aux
I “Malgré ces moyens là, il n' y a H rien de tel que des visites chez les uns et les autres”.
moyens que nous disposons. Les moyens disponibles suffisent à peine pour tout le monde. Grâce aux actions de communication que nous mettons en place et par le biais de votre hebdomadaire, nous espérons nous ouvrir sur l'extérieur pour recevoir plus d'aides. Si les moyens sont beaucoup plus importants, il est clair que l'éventail de la population à aider, aille au-delà de ce que nous avons prévu. Ce qui permettra alors d'impliquer les étudiants dans le programme et l'ensemble de la population nationale.
Qu'en est-il du projet de centre de santé ?
Aujourd'hui, en ce qui concerne le centre de santé, nous sommes dans la phase d'élaboration des plans, de l'architecture. Il y a un problème car on voulait le mettre dans un cadre général de complexe. On a été déçu parce qu'il y a des bonnes volontés qui nous ont mis en contact avec des architectes qui n'ont pas suivi ; donc cela a décalé le projet. Mais aujourd'hui, on veut aller plus vite sur le centre de santé. Pourquoi ? Parce que toutes les demandes d'assistance que nous avons et qui touchent à la santé vont être prises en compte dans ce cadre. Cela va nous soulager au niveau de la mosquée. En outre, même l'assurance maladie de nos Imams va être mieux gérer parce qu'ils passeront prioritairement par le centre. Donc, on doit économiser de l'argent. Enfin, ce centre peut aider la communauté et aider tous les Imams de la communauté qui veulent se faire soigner. Ils pourront se signer à des coûts réduits. Ce que nous voulons faire, c'est de donner du travail à certains doyens de la communauté qui sont à la retraite, qui sont des anciens parce qu'ils ont accumulés de grandes expériences et cela pourra nous aider à être à la disposition de la communauté par le complément qu'on leur donnera. Cela leur permettra d'arrondir les fins du mois et les occuper également. Voilà de grands objectifs qui nous guident et comme nous voyageons beaucoup, on a des frères à l'étranger qui veulent souvent faire des dons. Cela va
CMR3-0PERATI0N SOUTRA
OPERATION SOUTRA est une activité à caractère hautement social.
Visiter le site internet : www.Cmr3.org pour découvrir cette opération qui soulage les démunis.
Sur le même le site : www.Cmr3.org Vous pourrez également découvrir la communauté musulmane de la Riviera3, ses projets, ses structures, les sermons, le Coran en ligne, le calendrier musulman.
CONTACT: 22 47 7 6 66
r _ J N Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa ♦ DG des Edition Alif: E.D Othman ♦ Autorisation de publication N°
) 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006 ♦Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 ♦ N° CC: 0812725 S ♦ RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 ♦ N° CNPS: 129 152 ♦ Compte
_______________y SGBC-siège: 011149854472 ♦ Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou ♦ Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) ♦ Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna ♦ Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 ♦ Service Commercial : Assita Traoré 60 76 33 77 ♦ Service Religion : Koné Baffo ♦ SIEGE
SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 ♦ E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org ♦ Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 ♦ DISTRIBUTION : EDIPRESSE ♦ Tirage : 5.000 exemplaires ♦ Régie publicitaire: AVUE D’OEIL ♦ E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr ♦ Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02
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OS ISLAM
être l'occasion pour nous de mobiliser en international des fonds sur l'aspect santé, pour pouvoir prendre en charge le plus grand nombre de malades.
C'est quand au juste, vous passerez au lancement ?
Dès que le plan sera prêt, parce que c'est le plan qui nous retarde. On a déjà 10 millions et cela dépuis 2 ans.
Quel est votre avis sur l'opération que vous n'avez pas encore lancé qui est la zakat, parce que c'est une banque qui dort ?
Oui, c'est une banque qui dort que nous ambitionnons d'exploiter. Mais en toute chose, il faut donner certaines garanties et il faut montrer certaines transparences. Des conditions de mise en place de ce projet, on y réfléchi depuis des années. Nous savons dans un premier temps, qu'il fallait créer une structure de microfinance. On a même fait des séminaires animés par des spécialistes sur la question et auxquels ont participé nos imams qui ont apporté leur vision islamique à la chose. Cela ne nous a pas permis d'aboutir, d'avancer. Aujourd'hui, notre conseiller en charge de ce dossier, a fait un voyage où il a acquis beaucoup d'expériences à l'extérieur. Il pourra nous aider à trouver des solutions. Très prochainement, on devait mettre en place un embryon de questions qu'on va améliorer au fur et à mesure avec votre aide.
La mosquée de la CMR 3 sera innovée bientôt, mais qu'est-ce qui reste à faire ?
Il reste beaucoup à faire parce que la mosquée a été construite, il y a plus de 15 ans. Il y a des travaux qui ont été faits par exemple sur la toiture, sur des carreaux qui ont sauté. Il faut faire déjà un nettoyage général, faire la décoration intérieure de la mosquée et mettre en place une fermeture pour les fenêtres. Ce sont de petits travaux d'aménagements qui restent mais sans lesquels l'inauguration ne peut se faire. Donc, ce qui peut être fait rapidement, c'est de mobiliser des fonds en vue de mettre à l'intérieur, des placards avec des corans partout dans la mosquée comme celle de la Mecque. Mais, cela peut se faire après. Ce qui nous importe surtout, c'est la façade arrière et le minaret qui sont totalement terminés. Il reste surtout à poser sur le minaret, un haut-parleur parce qu'on veut exploiter l'esplanade.
Pendant l'AG, le commissaire a parlé de l'amortissement de la mosquée et l'immobilisation. Ces deux notions ne se rencontrent pas beaucoup dans les mosquées, comment peuvent-elles agir sur le commissariat aux comptes ?
Cela va avoir un impact. En fait, quand nous démarrions, nous avons réfléchi sur la comptabilité à mettre en place pour une association ; on ne peut pas fonctionner exactement comme le privé. C'est vrai qu'on a l'immobilisation mais il faut un inventaire et connaître le coût précis.
Cela demande également un amortissement à mettre en place et c'est en cela qu'on a des difficultés. Quand on a des ouvrages qui frô-
lent le milliard, si on doit les amortir sur une dizaine d'années alors que les ressources que nous collectons dans l'année ne dépassent pas les 60 millions, on risque d'ouvrir un véritable problème. Or, ce que nous faisons aujourd'hui, c'est la gestion de la trésorerie. Nous sommes à nos débuts et on est conscient que le travail ne sera pas facile. Mais, à force d'adapter les choses à la réalité du terrain, on finira par trouver de bons créneaux pour la mosquée. Cela est un travail à faire, un travail d'amélioration, d'adaptation
Mosquée de la CMR3
qu'il faudra faire. Mais, on choisira la bonne méthode pour la communauté incha' allah.
Où en êtes-vous avec la démarche qualité ?
La démarche qualité que nous avons lancée l'année dernière est très avancée. Nous avons organisé deux séminaires. Aujourd'hui par rapport à cela, nous avons réussi à élaborer notre manuel de management qualité qui a été déjà élaboré, imprimé et qui va être distribué incessamment. L'élaboration du manuel de procédure est en cours. C'est très avancé.
Avez vous un mot à dire à vos membres et à la communauté ?
Le message que je voudrais lancer à la communauté, c'est de solliciter leur adhésion, les remercier pour ce qu'ils ont déjà fait. Ce n'est pas tout de réaliser des ouvrages, mais l'entretien dans le temps est important. Donc, il ne faut pas qu'ils pensent qu'on a terminé et que cela va marcher tout seul.
Non! Il faut qu'ils continuent de nous aider par les moyens qu'ils ont l'habitude de mettre à notre disposition afin qu'on entretienne cette œuvre là, qu'on réussisse à gérer cela de façon à lier professionnellement les dons dans l'intérêt des uns et des autres. Maintenant, ce que nous souhaitons, c'est que les modèles de gestion que nous mettons en place puissent servir à l'ensemble de la communauté de la Riviera et de la communauté nationale. Donc, nous sommes ouverts pour apporter notre expérience aux uns et aux autres. Il n'y a pas mal de communauté qui nous sollicite et c'est un réel plaisir pour nous de mettre notre expertise à la disposition de la communauté.
Par Fatime Djamila
COLLECTION "MEMOIRES DE LA UMMA
El Hadj Yacouba N'DIAYE, imam de la grande mosquée de Grand-Bassam de 1913 à 1972.
« La gentillesse dont il faisait preuve, attira de nombreux indigents, voyageurs et malades. »
« En 1946, en prélude à la
marche des militants du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), Yacouba N'Diaye fut sollicité par l'administration coloniale pour faire comprendre à ceux-ci d'abandonner leur projet. »
B LIRE PROCHAINEMENT
COLLECTION "MEMOIRES DE LA UMMA
El Hadj Anzoumana SYLLA, imam de la grande mosquée de Dougouba (Bouaké) de 1951 à 1982.
« Très tôt, il est initié au soufisme (...) et apprend à vivre dans l'Amour de Dieu en consacrant tout son être à
satisfaire non seulement son maître mais aussi et surtout à plaire à Dieu. »
« Malgré son affiliation à la tarîqa tijanide, il ne laissait apparaître aucun signe pouvant le distinguer des autres musulmans. »
A LIRE PROCHAINEMENT
DE LA MADRASSA AU SATELLITE
KONÉ Lacina
De la madrasa (école coranique), aux technologies des satellites, en passant par le Qatar, l'Egypte, le Maroc, la France, l'Angleterre jusqu'aux U.SA, le parcours exceptionnel d’un brillant élève de l’école Coranique. " Je suis un produit de l'école coranique. Elle a été toujours pour moi une source d'inspiration. Aujourd'hui, je peux dire que grâce à Dieu, la "Madrasa" m'a permis d'être ce que je suis.
Le jour de fin de mémorisation du Coran avec son père à Korhogo
SUITE ET FIN DANS ISLAM INFO N° 246
IN MEMORIUM
Le jour de la remise du diplôme à l’université George Washington USA
INNA LILLAHI WA INNA ILAYHI RADJI'OUN
11 JUILLET 2007-11 JUILLET 2010 Voilà 3 ans ans qu'il a plu à Allah (SWA)
De rappeler à lui son fidèle serviteur Docteur SEIDOU Achafa
A cette occasion, la veuve Hadja Oumou CAMARA Directrice de l'EPP Angré 1 dite Maman Al Bayane, ses enfants (Souliath, Faoussa, Ramanou, Louth, Rokia et Assétou) à Abdijan, Gagnoa, Cotonou et Paris.
la grande famille SEIDOU, Dr OUS-SENI Bourahima et famille à Abidjan, Mr Idriss MOUSSA et famille à Dabou, El Hadj LATIFOU Youssouf au Togo, l'AREKCI à Abidjan, l'Imam Abou et famille, la COMUCAN à Angré, les grandes familles CAMARA, DOUMBIA et les familles alliées prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui. Elles prient toutes ces personnes et familles de recevoir les sentiments de leur profonde reconnaissance et gratitude. Qu'AI-lah les remercie au centuple.
IN MEMORIUM
Bismillahi-r-Rahamani-r-Rahim
Trois (3) ans qu'il a plu à Allah (SWT) de rappeler à LUI notre bien aimé époux, père, fils, oncle, beau-frère, grand-père et ami.
EL HADJ ABDOULAYE COULIBALY
Cadre de la SETEAO à la retraite
07 juillet 2007 - 07 juillet 2010
En ce jour anniversaire, les
grandes familles Coulibaly, Koné et alliées, sa veuve, ses enfants, ses frères et sœurs, beaux-frères et belles sœurs, sa petite fille, renouvellent leur sincère remerciement à toutes les personnes qui leur ont apporté reconfort moral, spirituel et matériel lors de cette douloureuse séparation. Elles prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui. Qu'Allah le Tout puissant l'accueille dans sa miséricorde.
IN MEMORIUM
08 juillet 2005
08 juillet 2010
Voici maintenant cinq (5) ans qu'Allah Soubhanna Watta'Allah a
rappelé à lui sa fidèle servante
BAMBA née KONE Naminata
Les familles Bamba, (Enfants Abdoul , Sarah, Telly) Diomandé, Souma-horo renouvellent leurs remerciements et leur infinie gratitude aux parents et amis qui ont toujours une pensée pieuse pour la défunte.
Islam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
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SLAM AU FEMININ
^tnfidence
Par bamaroun@yahoo.fr
Comment affronter une perte d'emploi ?
Ça y est, le verdict est tombé, vous êtes licencié ! Sous le choc, vous vous sentez perdu, ne savez pas comment envisager cette situation, et perdez progressivement tout espoir de retrouver du travail. Alors comment faire pour rester motivé, dynamique et affronter cette période pour qu'elle devienne très vite un vieux souvenir ?
A l'annonce de cette mauvaise nouvelle, vous avez frémi. Maintenant vous vous sentez déprimé et avez l'impression de ne pas connaître la solution pour sortir de ce cercle infernal... Il est vrai qu'il est difficile de rebondir quand on a l'impression que la terre s'écroule sous ses pieds. Otez-vous vite toutes ces idées noires de la tête, et surtout cessez de vous dévaloriser car cela ne fait qu'accentuer votre démotivation.
Que faire concrètement ?
Premièrement, il est important de ne pas se laisser aller sous prétexte de ne plus travailler. Continuez à vous lever de bonne heure le matin et à suivre le même rythme que quelqu'un qui travaille. Vous verrez que vous serez plus motivé que si vous passez toute la matinée au lit. Ne restez pas seul chez vous à vous ressasser votre situation, sortez, rencontrez des amis... et profitez de votre temps libre pour mettre au point votre plan d'attaque. Car le meilleur moyen pour affronter cette période c'est de vous projeter dans l'avenir, et donc de vous mettre très vite à rechercher un nouvel emploi. Ce n'est pas une mince affaire et vous allez devoir vous acharner tous les jours malgré les réponses négatives que vous recevrez. C'est pourquoi le plus important est de garder le moral, de rester déterminé et d'avoir confiance en vous et en vos qualités. Rassemblez vos efforts et organisez-vous.
Sachez vous reconvertir
Sachez que la recherche d'un emploi est un véritable travail à temps plein, vous y passerez vos journées. Première chose à faire : faites un bilan. Repensez à votre parcours professionnel, à ce que vous avez acquis de positif et de négatif durant vos années de travail, et essayez de mettre en valeur vos compétences. Ensuite, établissez un projet d'activité et pensez aux moyens que vous allez mettre en oeuvre pour y arriver. Priorité absolue, faites le deuil de votre ancien emploi, et ne cherchez pas systématiquement un poste similaire à celui que vous aviez précédemment. Sachez vous reconvertir et être ouvert à d'autres propositions. Car en vous acharnant sur un même emploi vous risquez de perdre du temps et d'être déçu si vous n'avez pas de propositions. Et pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour vous lancer dans ce projet de création d'entreprise que vous avez depuis plusieurs années ?
Ne craignez pas systématiquement l'échec!
Beaucoup d'associations et de centres d'aide à la recherche d'emploi peuvent vous donner des pistes pour concrétiser un projet, vous aider à faire un bilan de compétences et définir avec vous un nouveau plan d'action optimiste et réaliste. N'hésitez pas à les rencontrer, à les questionner et à vous faire aider dans cette épreuve qui nécessite beaucoup de courage mais aussi des bons tuyaux.
Vous verrez qu'en reprenant confiance en vous, vous braverez tous les obstacles et ne resterez pas longtemps dans la case "chômage". Ne craignez pas systématiquement l'échec, vous êtes parfaitement capable de réussir, mais pour cela il faut y croire.
SOS ISLAM INFO
Le seul et uniuue véhicule de votre . hebdomadaire préféré est aux “soins intensifs” *
Pour participer à sa “réanimation" appeler aux urgences: 0517 98 46 / 08080309 / 04 29 77 73/0816 4613 ou contribuer directement sur le compte bancaire des Édition Alit / Islam Info SGBCI: 0111498 54472
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et,
nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une
aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : islaminfoci@yahoo.fr.
As Salam Aleikoum mes frères et soeurs,
Je vais vous faire part de mon témoignage.
Je suis née d'une famille musulmane et je vis en France. Je n'ai que les « vieux » qui font la prière pendant le ramadan. Je ne connaissais rien sur l'Islam, ni sur le prophète (saw). Je ne connaissais que Jésus, à travers le film. J'étais interne à l'école pendant plusieurs mois. Les dimanches, j'allais à l'église par obligations du directeur.
Quelques années plus tard, je me suis mariée avec un algérien sourd.
Nous avons eu des enfants. Comme d' habitude, ma famille organisait la fête de Noël et du nouvel l'an. Par la suite, mon beau frère et ma mère ont commencé à se disputer pour l'organisation de ces fêtes.
J'avais la chair de poule, je commençais alors à réfléchir, en me disant « Allah existe ... ».
Elle m'a également montré la photo d'un arbre en position de prosternation comme mes parents le faisaient pendant la salat, j'ai encore eu la chair de poule.
C'est ainsi que je suis allée voir mes parents pour leur demander « comment ont- ils pu croire en Allah ? »
Ils ne savaient pas lire et écrire. Mais, ils mélangeaient avec la fête de chrétiens, la fête de musulmans etc.
Mon beau frère m'a questionnée au sujet de Noël et m'a expliquée que la fête de Noël n'est pas une fête musulmane et je suis tout a fait d'accord avec lui.
Je me suis alors mise à chercher
j'ai demandé de l'aide pour commencer à faire la prière, apprendre le Coran et la sunna. Ma famille (les jeunes) m'a aidé à commencer la prière et à appliquer les règles de notre religion. Aujourd'hui, mes parents sont contents de moi et me disent que je suis une pionnière et je peux aider mon époux.
Je souhaiterai aider les enfants sourds et les personnes sourdes à apprendre notre précieuse religion.
Je souhaiterai aussi que les musulmans bénévoles puissent apprendre les Langues des Signes Français.
Je vois toujours des témoins de Jehovas, des chrétiens qui savent parler en LSF. Nous sommes les meilleurs mais en France, il n'existe pas un interprète qui traduise pour un imam ou un savant.
Ma nièce m'a montré la photo du miracle avec le miel écrivant « au nom d'Allah ».
sur internet pour apprendre le langage des sourds et je suis tombée sur le forum (msn groups).
Wa' Salam Aleikoum.
adith & Versets ParAbou Amirat
PRESCRIPTION DU CORAN HUTE À TOUTES LES « CROYANTES ».
Voici un verset du Coran (Sourate An-nour (24) (La Lumière, verset 31 ) entièrement consacré aux « croyantes » particulièrement à la jeune fille et à la femme musulmane. Ce verset à lui seul dicte à la jeune fille son comportement vis-à-vis de sa famille et vis-à-vis des étrangers. Quant aux versets 32 et 33 de la même sourate, ils sont dédiés et aux
jeunes gens et aux jeunes filles:
« Dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atouts que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines et qu'elles ne montrent leurs atouts qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères,
ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.
é de Couple islaminfoci@yahoo.fr
5. L'amour
Beaucoup de choses sont dites au sujet de l'amour. Cependant, nous dirons qu'il s'agit d'une relation entre deux personnes leur permettant de voir chaque difficulté comme une facilité et de goûter le doux au travers de l'amer. La vie de couple ne peut durer sans réel amour. L'amour engendre l'amour tout en veillant aux sentiments de l'autre, en restant près de lui et jouant avec lui. C'est avec la parole et l'acte.
Tout ceci donnera plus de force aux sentiments et plus de chaleur,
l'ensemble des malheurs et des problèmes diminuent dans leur vie. Mais s'ils négligent cela et ne se donnent pas de temps suffisant pour s'asseoir ensemble et profiter d'une jouissance réciproque, c'est l'ennui qui les envahira, tout problème deviendra une barrière entre eux jusqu'à ce que chacun disparaisse de la vie de l'autre.
6. La tendresse et la miséricorde
La tendresse est l'un des degrés de l'amour permettant d'adoucir la vie mais aussi de mesurer son
amour envers l'autre. Un foyer démuni de tendresse et de miséricorde ne connaît que stress et vents destructeurs, et ce dans le meilleur des cas. La vie n'est alors que tristesse et destruction. La tendresse consiste en fait à veiller aux sentiments de l'autre et à ses émotions, tandis que la miséricorde consiste à oeuvrer pour l'autre, surtout dans les moments difficiles.
Le mari sage est celui qui n'opprime pas son épouse et ne l'attaque pas. Et l'épouse tendre est celle qui veille aux droits de son mari et adore Dieu en obéissant à son époux.
Suite
stuces - beauté Allama Diakité
UN SHAMPOING RÉUSSI eux
Commencer par brosser les cheveux soigneusement et délicatement pour éliminer les impuretés et les résidus de produits coiffants.
Mouiller la chevelure à l'eau tiède. Verser le shampooing et l'émulsionner avec un peu d'eau avant de le répandre sur les che-
Sans frotter, masser légèrement le cuir chevelu du bout des doigts, pour activer la circulation tout en douceur et d'offrir en prime un moment de détente ! Une seconde application est utile seulement si les cheveux sont très sales.
Rincer abondamment à l'eau tiède jusqu'à ce que la chevelure
crissent sous les doigts, c'est l'assurance de cheveux propres mais également brillants car la fibre capillaire sera lissée.
Terminer avec un jet d'eau fraîche, additionnée d'un filet de vinaigre de cidre, de jus de citron pour augmenter la brillance. Essorer les cheveux, puis tamponner à l'aide d'une serviette éponge puis priviléger le séchage à l'air ambiant, bien moins agressif que les sèche-cheveux électriques.
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^slam Info N° 244 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juillet 2010. Du Araba 25 Rajab au Tarata 2 Sha’ban 1431
OUMRA gît 2010 ^Æ
DU 25 AOÛT AU 12 SEPTEMBRE 2010 IATA
ENCADREMENT MEDICAL, RELIGIEUX ET SOCIAL RESERVATION : 21 21 21 95 / 21 21 21 96 / 05 73 39 50 - sotratourisme@sotra.ci
Arabie Saoudite
La Mecque-Médine à grande vitesse
Une ligne de TGV devrait voir le jour entre les deux villes
Un consortium franco-saoudien, dont le couple français Alstom-SNCF, et un deuxième incluant des firmes espagnoles ont été, samedi, les seuls à se porter candidats pour le projet de TGV Djedda-La Mecque-Médine en Arabie Saoudite, ont indiqué des sources officielles. Au moins, cinq groupes, incluant des firmes d'Alle-magne, de Chine et de Corée du Sud, avaient été préalablement retenus pour soumettre leurs offres pour la construction du TGV "Al Hara-main", long de 450 kilomètres. Le futur TGV est destiné à aider au transport des pèlerins entre Djedda et les deux villes saintes de l'islam, notamment durant le pèlerinage annuel qui attire quelque 2,5 millions de musulmans de par le monde pour un séjour de deux semaines en moyenne.
LA MECQUE-MÉDINE À
GRANDE VITESSE
Une ligne de TGV devrait voir le jour entre les deux villes
La Mecque et Médine. Deux villes saintes pour un peu plus d'un milliard de musulmans de par le monde. Deux villes où se déversent chaque année au moment du pèlerinage dix millions de musulmans environ. Deux villes qui devraient bientôt être reliées par le TGV. Quand le progrès est mis au service du pèlerin, c'est en 2h 30 qu'il devrait faire le trajet au lieu de dix jusqu'à présent.
La SNCF interviendra pour conseiller le gouvernement
Saoudien
A partir de 2015, une ligne à grande vitesse devrait relier Médine, Djedda et La Mecque. Le gouvernement saoudien fait construire la ligne qui, à raison de trente TGV quotidiens, devrait couvrir les 444 kilomètres
reliant les trois villes. Le projet qui devrait entre autres considérablement soulager les pèlerins qui affluent nombreux, chaque année, vers les deux villes saintes, coûtera près de 5 milliards d'euros. Arrivés à Djedda par avion, les millions de musulmans venus accomplir le pèlerinage annuel (hajj) pourront alors rejoindre La Mecque ou Médine à 300 km/h, effectuant le trajet entre les deux villes en 2h30 au lieu de dix heures aujourd'hui.
Arabie Saoudite
Des mosquées mobiles pour le Mondial 2010
Arabie Saoudite - La police religieuse du pays a décidé d'installer des mosquées mobiles dans la capitale saoudienne, et cela dans le but de trouver un compromis entre la Coupe du monde 2010 et les cinq prières quotidiennes.
Ces mosquées mobiles consistent à l'installation de tapis de prière à l'arrière des cafés dans lesquels les hommes se rassemblent pour regarder les matchs de la Coupe du monde 2010. Cette décision a été prise par la Commission de la promotion de la vertu et de la prévention du vice afin que les fidèles n'aient pas à choisir entre prière et match de foot-
ball.
Et l'AFP de rappeler que selon la loi saoudienne, tous les établissements doivent être fermés à l'heure de la prière. Ainsi, lors du match Japon/Paraguay qui a eu lieu mardi 29 juin, les télévisions du café La Cavema se sont éteintes afin de permettre aux hommes de prier. Pour Khalid al-Rusais, le chef de l'équipe de la Commission, "c'est un moyen pratique pour permettre à tout le monde de prier". Et l'Agence France Presse de préciser qu'un communiqué de la police religieuse a expliqué vouloir "permettre aux jeunes suivant la Coupe du monde de football d'effectuer la prière à temps, vu que les
compétitions qui passionnent les jeunes interviennent au moment de la prière."
Pays-Bas
Une université islamique à Rotterdam
Rotterdam - Tural Koç est plutôt satisfait. Le Directeur administratif de l'Université Islamique de Rotterdam (IUR) vient de faire un grand pas en direction de l'accréditation de son université par l'Etat. L'autorité néerlandaise compétente a officiellement reconnu un premier cours de l'IUR après en avoir examiné le contenu et la forme.
Les étudiants qui suivent le programme de Master en vue d'une carrière de « conseillers spirituels islamiques » auront droit à un diplôme agréé par l'Etat. Pour Tural Koç, cela montre que l'université est en bonne voie d'atteindre son objectif de créer
une élite d'universitaire musulmane aux Pays-Bas.
Il s'agit là d'un but que l'Université islamique poursuit depuis qu'elle a ouvert ses portes en 2003, dans le centre de Rotterdam. La grande proximité de ses locaux d'une église réformée et d'une église catholique, rappelle le fait qu'aux Pays-Bas, les institutions traitant d'affaires sociales ou de santé sont traditionnellement organisées en fonction de chaque confession.
« Nous travaillons sur l'intégration de la composante musulmane dans la structure sociale néerlandaise », explique Tural Koç. L'IUR est censée être une des composantes du processus d'intégration. La question de
savoir si, à long terme, elle y contribuera ou non dépend beaucoup de sa reconnaissance officielle. Pour Nico Landman, chercheur et enseignant dans le département de langue arabe et d'études islamiques de l'Université d'Utrecht, l'IUR peut être une institution qui sert aux musulmans des Pays-Bas à développer leurs vues religieuses par rapport à ces questions. « La diversité des professeurs et des étudiants fait de l'IUR un espace propice à un dialogue interne au sein de l'islam», affirme l'universitaire. Cet établissement joue « un rôle positif et constructif » dans le pays multiculturel que sont les Pays-Bas.
Source net
UNIVERSITÉ MUSULMANE DE CÔTE D'IVOIRE
ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, DÉCISION D'AUTORISATION DE CRÉATION
N*: O352/ME5RS/DESPRI/S-DAH/CF DU 1 1 juin 2007. DÉCISION D'OUVERTURE ET DE FONCTIONNEMENT
n": O353/MESRB/DE5PRI/S-OAH/CF OU 1 1 JUIN 2007.
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Universalité, Savoir et Éthique
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Sciences Économiques,
Juridiques & Politiques 0* Sciences & Technologies 0 Langues & Communication 0 Philosophie & Théologie B SCIENCES DE L'HOMME
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