Issue
Islam Info #171
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- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Islam Info #171
- Publisher
- Islam Info
- Date
- February 11, 2009
- issue
- 171
- number of pages
- 12
- Subject
- Nurudine Oyewolé
- Amadou Camara
- Hadj
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000895
- content
-
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Le bon exemple
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SPIRITUALITE
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
BILAN DU HADJ 2008
La valeur spirituelle de “lâ ilahaillalilahouM
BOUNA
Sermon du Vendredi
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FOCUS
PRIERE DE VENDREDI
l’ambassadeur d’Arabie © Saoudite a prié àPort-Bouët2
Pourquoi Sofa? ôtas pas un mauwæ r :'
Pourquoi les Cissé sont Imams de père en fils©
Femme et Islam.,
Une symbiose!
au Mardi 17 Février 2009
Du Araba 16 au Tarata 22 Safar 1430
2
| Islam Info N° 171 du Mercredi 11
Bon exemple
Khalil Gibran "Le jardin du prophète" (Casterman
Bien souvent nous trouvons la vie amère Bien souvent, nous trouvons la Vie amère, mais seulement
Uronique ta vendredi.
PAR ABOU KHALFATH-IM
exemple de la mosquée de Koumassi Zone Industrielle que nous avons présentée la semaine dernière doit faire tâche d'huile au sein de notre communauté. Elle est partie de rien pour s'édifier. Elle offre aux fidèles des toilettes propres, une bibliothèque et un centre de santé qui fonctionne tous les jours de la semaine. Cela nous fait penser au proverbe « aides toi le ciel t'aidera ». D'une mosquée de proximité elle est passée au stade d'une mosquée tout court que dirige l'imam Ousmane Keïta. C'est d'ailleurs lui qui a eu l'idée de doter sa mosquée d'un centre de santé pour aider les démunis de son quartier.
«Quand on sait que la pauvreté touche toutes les populations en général et les musulmans en particulier, il s'avérait urgent de créer cette structure. », déclare l'imam KEITA que Dieu a fait rencontrer des bonnes volontés. Aujourd'hui le centre Aç Habul Kahaf est un complexe qui fait la fierté de Koumassi Zone Industrielle et de la famille Maoula particulièrement connue comme donatrice. Et le centre de santé du Dr. Koné Zakaria ne demande pas à ses malades de quelle
OPINION
religion ils sont. Car il a été construit pour aider à soigner les personnes malades musulmanes et non musulmanes qui disposent de peu de moyens. C'est donc un acte social au profit des populations démunies. C'est le lieu de lancer un appel aux âmes généreuses pour qu'elles viennent en aide à la pharmacie du centre de santé Aç Habul Kahaf. Car s'il ne dispose de quelques médicaments, la pharmacie du centre de santé les vend à des prix plus accessibles que dans les officines privées. Bien entendu, il a recours le plus souvent aux délégués médicaux et à certaines bonnes volontés. De sorte que le centre de santé est en train de finaliser les documents pour avoir accès à certains organismes comme Copharmed, Laborex... Espérons que cela donnera des résultats car le centre de santé de la zone Industrielle de Koumassi fait beaucoup sur le terrain. Le Centre dirige les malades les plus touchés vers les hôpitaux de Port-Bouét et Koumassi, parfois au CHU de Treichville où l'ONG Al Muwassat apporte son aide lorsqu'il s'agit d'hospitalisation. C'est le cas de le dire, le centre de santé de Koumassi Zone Industrielle mérite plus que jamais d'être aidé.
Pensées de la semaine
Méditation sur des pensees
PAR HAROUN BAMBA
Ce que tu appelles laideur
“Ce que tu appelles laideur, n’est-ce pas ce que tu ne t'es jamais efforcé d’approcher, une chose que tu n'as jamais désiré pénétrer jusqu'au coeur ?
Si la laideur existe réellement, ce n’est qu'une écaille sur tes yeux et de la cire te bouchant les oreilles.
Mon ami, n'appelle rien laid, sinon la crainte d’une âme face à ses propres souvenirs.”
parce que nous sommes nous-mêmes assombris par l'amertume; nous la jugeons vide et vaine, mais seulement dans les moments où l'âme s'en va errante, en des lieux désolés, et lorsque le coeur est enivré par un moi trop envahissant.
Profonde est la Vie, et sublime et lointaine. Votre vue la plus perçante ne peut en apercevoir que les pieds, mais elle est proche de nous. Et si le souffle de votre haleine n'atteint que son coeur, cependant, l'ombre de votre ombre passe sur son visage, et l'écho de votre plus faible appel fait naître dans sa poitrine un printemps et un automne.
Khalil Gibran "Le jardin du prophète" (Casterman)
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, Suivez. Islam Info dans l'émission 1 i Parlons nos langues animée par ,| * wr* liocoun Aldiouma. *m
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Témoignage "Zeinab a fini par avouer qu'elle m'avait envoûté"
Salam à tous les lecteurs d'Islam Info. Toutes les personnes qui ont fait Bouaké dans les années 90 ont sûrement entendus parler de cette histoire.
Je suis Monsieur Touré. J'ai toujours vécu de façon exemplaire. Je me suis marié à 30 ans mais après 18 ans de mariage j'ai perdu mon épouse. Nous avons eu 4 enfants dont 2 filles et deux garçons. J'ai épousé une jeune fille du nom de Zeinab deux ans après le décès de ma femme. Mon intention était juste d'aider mes enfants à grandir dans une vraie famille et combler le vide qu'avait laissé leur mère. Cependant, aujourd'hui, avec du recul, je comprends qu'elle n'a été qu'une dévastatrice. Il faut dire que Zeinab m'a été présenté par un doyen de mon service. Elle avait la trentaine et n'était pas mariée. Je me suis dit qu'elle ferait une bonne éducatrice et une bonne mère pour mes enfants. Je l'ai tout de suite appréciée. Au début de notre vie de couple, Zeinab ne s'entendait pas avec les enfants. Ceux-ci se plaignaient toujours d'elle. J'ai pensé que c'était juste des scènes de jalousie. Mais les choses ont commencé à se dégrader au point où je n'avais plus le contrôle de la situation. Personne n'avait plus droit à la parole quand elle pariait. Même moi j'étais devenu celui qu'elle pouvait injurier et téléguider à souhait. Mes amis n'étaient plus les bienvenus chez moi. C'est elle qui décidait de tout. Je lui versais l'intégralité de mes revenus, mais mes enfants ne
mangeaient pas à la maison. Comme si cela ne suffisait pas, elle m'a poussé à chasser mes enfants de chez moi. Je ne sais pas comment vous l'expliquer, mais devant elle je perdais mon latin. Tout ce qu'elle disait était parole coranique. Mes enfants ont quitté la maison en mars 1995 sous mon regard impuissant. Ils sont restés quelques jours chez les voisins avant de rejoindre plus tard leur tante maternelle à San-Pedro. Ils ne m'ont jamais pardonné cet abandon et cette séparation. Non contente de me séparer de mes enfants, Zeinab m'humiliait jour après jour dans le quartier en sortant avec des jeunes qui valaient l'âge de mon fils. Certains venaient jusqu'à la maison demander après elle. Les gens se mettaient toujours à murmurer dans mon dos après mon passage. J'imagine aujourd'hui leur propos. Ainsi, Zeinab a fini par tomber enceinte. Depuis les premiers mois de sa grossesse jusqu'à son accouchement sa santé n'a jamais été au beau fixe. Je payais ses ordonnances sans même me demander si l'enfant qu'elle attendait était vraiment de moi. Je nourrissais et soignais l'enfant d'un autre, alors que les miens ne demandaient qu'un peu d'attention et de soutien. Zeinab a porté sa grossesse pendant 11 mois. Son accouchement a été très pénible. Pendant une semaine elle se tordait de douleur. Le 7ième jour, alors que l'on prévoyait une césarienne, une vieille dame est rentrée dans la salle. Elle était venue accompagner sa fille, je
crois. Elle a demandé à Zeinab de se confesser. Je ne comprenais rien mais elle insistait comme si elle la connaissait auparavant. Devant l'insistance de la vielle, Zeinab a fini par avouer qu’elle m'avait envoûté, que l'enfant qu'elle attendait n'était pas de moi, qu'elle regrettait de m'avoir éloigné de mes enfants, de ma famille et de mes amis. J'ai su par la même occasion qu'elle prévoyait de m'éliminer afin de récupérer mes biens pour vivre avec le père de son enfant. C'était comme si je venais de naître. Comme si je venais de voir pour la première fois de ma vie. Comme un aveugle qui retrouve la vue après un long moment de maladie. Je découvrais toute sa méchanceté et la laideur de son cœur. En même temps je me demandais ce que j'avais bien pu faire pour mériter ce sort. Quelques secondes après ces révélations, elle a accouché d'un mort-né. Après l'hôpital, elle est rentrée directement chez ses parents. Ses affaires sont allées la rejoindre. Je ne l'ai plus jamais revue. Personne n'a osé venir me demander pardon ou des explications. Aujourd'hui je suis un homme triste, seul et amaigri. Mes enfants ont du mal à digérer ce que je leur ai fait Ils ne veulent pas me voir. Peut être qu’à leur place j'aurai agit de la même manière. Je voudrais seulement qu'ils sachent que je les aime, que rien de tout ce qui est arrivé n'a été ma volonté et que je fais beaucoup de Douas pour eux. Salam !
”-------—
Le pardon
Récit:
C'est l'histoire de deux amis qui marchent en plein désert.
Arrive un moment où ils se disputent et l'un flanque une gifle à l'autre.
Ce dernier n’a autre réaction que d'écrire dans le sable :
« Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a donné une gifle ».
Ils continuent à marcher jusqu'à ce qu’ils découvrent une oasis dans laquelle ils décident de se baigner. Celui qui avait été giflé est sauvé de
—*—
justesse d’une noyade par son compagnon de voyage qui lui avait porté le coup.
Quand le « sauvé » retrouve ses esprits, il écrit sur une pierre : « Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie. »
Celui qui avait donné la gifle puis sauvé son ami demande : “Quand je te fais mal, tu l’écris sur le sable. Et quand je te sauve d’une noyade certaine, tu l’écris sur la pierre. Pourquoi ? »
Ce à quoi l'autre répond :
« Quand quelqu'un t’offense, écris-
.Ufc^à^^iB.,^^^^
le dans le sable, là où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Si par contre, quelqu'un te rend service, grave-le dans la pierre, là où aucun vent ne pourra l'effacer. »
Moralité :
Au quotidien, sachons écrire nos blessures dans le sable et graver nos joies dans la pierre I
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N° 171 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009
Lunaire
Mercredi 11 Janv.. Araba 16 Safar
Jeudi 12 Janv.. Lamissa 17 Safar
Vendredi 13 Janv.. Djouma 18 Safar
Samedi 14 Janv.. Sibiri 19 Safar
Dimanche 15 Février Kart 20 Safar
lundi 16' Février. Ténin 21 Safar
Mardi 17 Février. Tarata 22 Safar >
REIIGION QuAraba 16au Tarata 22 Safar 1430
AVEC TOMBE MASSAMBA
SOUBH ■ O5h 23
ZOUHR • 13h OO
ASR - 16h OO
MAGHRIB - 18h 20
ICHA - 1 9h 1 5
95.7™ 95.7™
A TOI MA SOEUR,... : Mardi 21 h 10 à 21 h 40
PILIERS DE L'ISLAM : Mardi 17 h à 17 h 45
MARCHE VERS ALLAH : Mercredi 20 h 40 à 21 h 40
EÛBIfifiH: L'imam Jalâlonddîn As-Souvoûtv
8®» ? Al-Kawthar (L'Abondance)
Son nomz sa naissance et sa famille :
Il s'appelle Abdou-Rahmâne Ibn Abi Bakr Ibn Mohamad Al-Kho-dayrî As-Souyoûty.
L'Imam As-Souyoûty est né en Rajab 849 de l'Hégire (Octobre 1445) au Caire, Il est d'une famille connue pour sa science et sa piété. Son père était parmi les savants pieux et distingués si bien que les savants et les nobles lui confiaient l'éducation de leurs enfants.
Son enfance :
As-Souyoûty est devenu orphelin de père à l'âge de six (6) ans. Il s'est orienté vers l'apprentissage du Noble Coran dont il a achevé la mémorisation avant ses huit ans. Puis, très jeune, il a mémorisé d'autres livres en jurisprudence et en littérature arabe, ce qui accrut sa science et élargit son discernement. Il a bénéficié de l'attention et des soins de plusieurs savants parmi les amis de son père et certains d'entre eux ont été ses tuteurs. Le jeune homme a beaucoup marqué toutes ces personnes, notamment en ce qui concerne son éloignement des sultans et des hommes politiques.
Ses Maîtres et sa quête du savoir As-Souyoûty a vécu à une époque riche en savants distingués. Ces savants brillaient dans les différentes sciences religieuses, maîtrisaient les sciences linguistiques avec ses diverses branches. As-Souyoûty a été influencé par cette communauté scientifique distinguée. L'Imam a commencé la quête du savoir en 864 Hégirien (1459 Grégorien). Il a étudié le fiqh (jurisprudence), la grammaire et les successions. Au bout de deux ans, il avait déjà son habilitation (Ijâzat) pour l'enseignement de la langue arabe. La même année, à l'âge de 17 ans, il a rédigé son premier livre "Explication de l'Istiâzah et de la Bas-malat" et il a reçu à ce titre les éloges de son maître Alamouddîn Al-Balqînî.
Dans son apprentissage, As-Souyoûty avait pour habitude d'accompagner un seul Cheikh à la fois. Quand le Cheikh est décédé, il accompagnait un autre. Son principal formateur a été Mouhyiddîn Al-Kâfayjî. As-Souyoûty l'a accompagné pendant 14 années entières et a appris la majorité de son savoir. Il a appris le Coran et le fiqh (jurisprudence) avec son cheikh Cha-
rafouddîn Al-Minâwî.
Il a appris le hadîth pendant 4 ans en compagnie de Taqiyoudîn A-Chiblî. Quand ce dernier est décédé, il a suivi Al-Kâfayjî pendant 14 ans et appris de lui l'exégèse, les fondements de la jurisprudence, la langue arabe. Il a suivi également les enseignements de certains Cheikhs Al-Afsarâî le hanafite, Al-lzz le han-baiite, Al-Marzabânî, Jalâlouddîn Al-Mahallî, Taqiyouddîn A-Chamnî et de nombreux autres savants. Par exemple, on lui cite en matière de science du hadîth pas moins de 150 Cheikhs parmi les savants doués de ce domaine.
Son apprentissage ne s'est pas limité à des enseignants hommes, il y avait également des femmes parmi ses enseignants qui avaient atteint les sommets du savoir comme Âsiyah Bint Jâr Allah, Kamâliyah Bint Mohamad la Hachémite, Oum Hâni Bint Abî Al-Hassan Al-Harwînî, Oum Al-Fadl Bint Mohamad Al-Maqdisî et bien d'autres.
Ses Périples :
Les voyages sont un passage nécessaire dans la quête du savoir. As-Suyûtî fait partie de ceux qui ont voyagé pour rencontrer les grands savants. Il s'est rendu dans diverses régions d'Egypte comme Al-Fayyoum, Dumyât (Damiet), Al-Mahallah et autres. Il a été en Syrie, au Yemen, en Inde, au Maghreb, à At-Takrour (le Tchad actuel). Il a également passé un an entier au Hijâz dans la proximité du Prophète (saw). Il a bu a cet effet de l'eau de Zamzam afin d'atteindre le rang de Sirajoudîn Al-Balqînî dans le domaine de la jurisprudence, et celui du Hâfiz Ibn Hajar Al-Asqalânî dans le domaine du hadith.
Quand il a complété son bagage scientifique, L'Imam As-Souyoûty s'est attelé à la charge de la fatwa en 871 Hégirien (1466 Grégorien) et a dicté le hadîth l'année suivante. Il avait une connaissance très large et un savoir abondant. II. disait de lui-même : "Il m'a été accordé une connaissance profonde dans sept sciences : l’exégèse, le hadîth, le fiqh, la littérature Arabe (en générale) à côté des fondements du fiqh et la dialectique, la science des lection-naires (du Coran) et la médecine. Mais, il ne s'est pas approché des mathématiques et de la logique, dira lui-même. (À suivre...)
Sanogo Abou-amlrat
Sanoma26@hotmall.com
Nom
Cette sourate a été nommée ainsi à cause du mot al-kawthar qui se trouve dans le premier verset.
Période de la Révélation
Ibn Mardaweih a cité'Abdullah Ibn Abbas, Abdullah Ibn Az-Zubayr et Aicha disant que cette sourate était mécquoise. Kalbî et Muqâtil la considéraient également mec-quoise, et il en est de même pour la majorité des commentateurs. Mais Al-Hasan Al-Basrî, 'Ikrimah, Mujâhid et Qatâdah la considéraient comme médinoise. L'Imâm As-Suyûtî dans Al-ltqân a confirmé ce point de vue, et l'Imâm An-Nawawî dans son commentaire du Sahih Muslim a également préféré cette opinion. Cette supposition s'explique par la tradition rapportée par le narrateur de hadîth du rang de l'Imâm Ahmad, . Muslim, Mâlik, Abû Dâwûd, An-Nasâ'î, Ibn Abi Shay-bah, Ibn Al-Mundhir, Ibn Mardaweih, AI-Bayhaqî et d'autres selon laquelle Anas Ibn Mâlik avait dit : « Alors que le saint Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - était parmi nous, il somnola, puis il releva sa tête, souriant. Selon certaines traditions, les gens lui ont demandé pourquoi il souriait, selon d'autres, il leur a lui-même dit qu'une sourate venait juste de lui être révélée. Puis, commençant par "Bis-millâh Ar -Rahmân Ar -Rahîm" (Au Nom de Dieu le Clément le Miséricordieux), il a récité la sourate d'AI-Kawthar, puis il demanda aux gens s'ils savaient ce que s'était que le Kawthar. Ils répondirent qu'Allah et Son Messager avaient la meilleure connaissance, il dit : c'est une rivière qu’Allah m'a accordée au Paradis. » (les
BMoQ s le miel coranique
Un jour, un ami et moi sommes montés dans un taxi. J'ai remarqué que le chauffeur avait déposé sur le devant de la voiture un Coran ouvert, comme le font beaucoup de conducteurs, pour se protéger contre les risques d'accidents. Mon ami fit alors une remarque pertinente et demanda’ au chauffeur:
-Apparemment tu aimes le Coran et tu le vénères, autrement tu ne l’aurais pas déposé dans ta voiture !
- Oui, je l'aime et je le sanctifie, mais je le mets ici surtout pour rechercher la bénédiction et pour me protéger contre les dangers, dit le chauffeur.
- Mais est-ce que tu le lis ?, Lui demande mon ami
- Non, répond-il
- Si tu avais un pot de miel pur sur
détails seront donnés ci-dessous sous l'entrée « Kawthar »). Le raisonnement à partir de cette tradition classant cette sourate comme étant médinoise, se base sur le fait que Anas était de Médine, et le fait qu'il ait dit qu'il était présent lors de la révélation de cette sourate est une preuve qu'elle était médinoise.
Mais, premièrement, les Imâms Ahmad, Bukhârî, Muslim, Abû Dâwûd, Tirmidhî et Ibn Jarîr ont rapporté selon le même Anas des traditions disant que cette rivière du Paradis (Al-Kawthar) a été montrée au Prophète - que la paix soit sur lui - à l'occasion de l'ascension (al-mi'râj) et tout le monde sait que l’ascension a eu lieu à la Mecque avant l'Hégire. Deuxièmement, durant l'ascension le saint Prophète a non seulement été informé de ce don d’Allah Le Tout Puissant mais on le lui avait également montré. H n'y a donc aucune raison que la sourate d'AI-Kawthar soit révélée à Médine afin de lui porter cette bonne nouvelle. Troisièmement, si dans une assemblée, le saint Prophète lui-même avait annoncé la révélation de la sourate d'AI-Kawthar, que Anas a mentionné dans sa tradition, et si cela signifiait que cette sourate venait d'être révélée pour la première fois, il ne serait pas possible que des compagnons biens informés comme Aicha, Abdullâh Ibn Abbas et Abdullâh Ibn Az-Zubayr aient déclaré cette sourate mecquoise et que, de la même façon, la plupart des commentateurs l'aient considérée comme telle.
Si l'on considère cette question avec prudence, on remarque un problème dans la tradition d'Anas en ceci qu'il n'est pas fait mention
une étagère de ta cuisine, l'aurais-tu laissé comme un décor sans le savourer, en sachant surtout qu'à part sa douceur, le miel est un remède pour toutes sortes de maladies?
- Certainement pas , je l'aurais dévoré, autrement je ne l'aurai pas acheté, dit le chauffeur.
- H en va de même pour le Coran. C'est un miel pur.*., pourtant tu l'as laissé sur le bord de la voiture, tout comme quelqu'un qui délaisse le pot de miel. Pourquoi n'essaies tu pas de le goûter?
Le chauffeur ayant saisi l'allusion, sourit et dit : “ je le ferai Incha Allah “ Pendant que ma pensée plongeait dans les propos de mon ami, je contemplais l'omniprésence de la verdure exubérante du printemps et je me demandais comment les gens pouvaient abandonner les
du sujet de discussion à l'assemblée où le saint Prophète avait annoncé la sourate d'AI-Kawthar. Il se peut qu'à ce moment-là, le saint Prophète expliquait quelque chose. Entre temps, il a été informé par la révélation que ce sujet était déjà expliqué davantage dans sourate Al-Kawthar, ce qu'il a fait savoir, disant que cette sourate venait de lui être révélée à ce moment là. De pareils événements ont eu lieu à plusieurs reprises, ce qui a porté les commentateurs à penser que certains versets ont été révélés deux fois. En fait, cette seconde révélation signifiait que le verset avait été révélé plus tôt, mais que pour des raisons ultérieures on a attiré l'attention du saint Prophète à cette sourate pour la deuxième lois. Dans de pareilles traditions, la mention de la révélation de certains versets ne suffit pas à elle seule pour décider s'ils ont été révélés à la Mecque ou à Médine, ni quand ils ont été révélés précisément.
Si ce n'était le doute occasionné par cette tradition de Anas, le contenu en entier de la sourate d'AI-Kawthar en lui-même indique i qu'elle a été révélée à la Mecque, et ce, à une période où le Saint Prophète passait par des événements extrêmements décourageants.
Note
Certains savants ont concilié les deux narrations concernant la révélation de cette sourate en disant que le Prophète a effectivement vu la rivière d'AI-Kawthar lors de son ascension mais que Dieu le lui a octroyé plus tard.
coupes cristallines du miel coranique sur les étagères de leurs bibliothèques, de leurs maisons et les bords de leurs voitures sans tenter d'en tester la saveur. Car je suis sûr que, s'ils y goûtaient, ils ne s'en détourneraient jamais au profit de quelque chose d'autre. C'est un miel qui n'est pas comme les autres miels dont la saveur disparaît dès qu'il quitte la langue. En effet, la douceur du miel coranique ne quitte jamais la langue de l'intellect, la langue du cœur et la langue de l'âme...
C'est un appel qui s’adresse à vous, jeunes Musulmans et jeune sMusulmanes, pour que vous débouchiez avec moi les coupes de ce miel afin d'y goûter ou d'apprendre comment le savourer...
Que la paix et la bénédiction soient sur le Prophète et sur sa famille. ALLAH SEUL EST SAVANT
Elhadj Imam Mette AHmam
SPIRITUALITE Du Araba 16 au Tarata 22 Safar 1430
N’ 170 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009
Lunaire
Grégorien
\
1 1 1 f h Mercredi 11 Janv.. Araba 16 Safar 17 Safar SOUBH : O5h 23
leudi 12 Janv.. Lamissa
Vendredi 13 Janv.. Djouma 18 Safar ZOUHR : 13h OO Safar ASR : 16h OO 20 Safar MAGHRIB : 18 h 20 21 Safar I I ICHA : 1 Oh 15
Samedi 14 Janv.. Sibiri
Dimanche 15 Février Kan
Lundi 16 Février. Ténin
Mardi 17 Février. Tarata |22 Safar 7 \
«Wv avec IBRAHIMA OOUKOURE
Lundi 11h 00 : Santé Magazine
Samedi 11 h 00 : Sport actualité
Dimanche 20h00 : Baro avec la collaboration de Bocum Ardjouma Abdul Akeem Oduloye
Mercredi 16h15 : jardin des enfants
Mardi : Hadith de la semaine - Mme Cissé Aissata
Samedi 09h30 : Santé Maternelle infantile
Jeudi 21 hOO : Femme et Société.
( SOURATE DE LA SEMAINE: SoÛratOUl-fajr (n°89) l'aube «^«wn*
Abou Ismaël )
LE SAVIEZ-VOUS ?
C'est la 89ème sourate du coran. Mais elle est la 10ème dans l'ordre chronologique. Elle comporte 30 versets révélés à la mecque. Le titre « al-fajr » est tiré du premier verset.
Les dents de la clé de lâ llaha lllal-llahou
TRANSCRIPTION DES VÉRSETS1ïàÏ81 TRADUCTION DES VERSETS 11 à 18
BismillahirRahmanir Rahîm
VU : Alladhîna taghaw fil btlâdi
VI2 : Fa-Aktharoû fîhâl-fa-sâd
V13 : fa-çoibba Alayhim rabbouka sawta adhâb
V14 : Inna rabbaka la-bil-mirçâd
15 : fa-ammâl-insânou idhâ mâbtalâhou
rabbouhou fa-akramahou wa na-amahou
fayaqoulou rabbi akramani.
V16 : Wa ammâ idhâmâb-talâhou faqadara
alayhi rizqahou fayaqoûlou rabbî ahâmani.
V17 : Kallâ bal lâtoukrimounal Yatîm
VI8 : Wa lâ tahâddoûna Ala ta-âmil miskîne.
Au nom d'Allah le très Miséricodieux, le tout Miséricodieux.
Vil : Tous étaient des gens qui transgressèrent dans leurs pays. I
V12 : Et y semèrent beaucoup de désordre.
V13 : Ton Seigneur déversa alors sur eux un dur châtiment
V14 : Car, ton Seigneur surveille tout de très près
V15 : Quant à l'homme, lorsque son Seigneur l'éprouve en l’honorant et en le comblant de bienfaits, il dit : « Mon Seigneur m'a honoré ».
V16 : Mais lorsqu'il l'éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit : « Mon Seigneur m'a humilié ».
V17 : Il n'en est pourtant pas ainsi ! C'est vous plutôt, qui n'êtes pas généreux envers les orphelins.
V18 : Qui ne vous incitez pas mutuellement à nourrir
Il est rapporté dahs un hadith que « la dé du Paradis est : il n'y a d'autre divinité qu'Allah » (Lâ ilaha ilia -Alla-hou). Cependant, les personnes qui prononcent cela méritent-elles
appliquer, pour que l'expression : « Lâ ilaha illal-lahou » soit la dé du Paradis. Les conditions suivantes sont les dents de cette clé.
La connaissance
toutes que les portes du Paradis
leur soient ouvertes,? On (...) Il faut donc connaître lasignift-
demanda à Wahb Ibn Moùnabbih. La phrase « Il n'y a d'autre cfivinrté qu'Allah », n'est-elle pas la dé du Paradis ? Il répondit : « Si, mais chaque clé possède des dents, donc si tu apportes une clé ayant des dents, on t'ouvrira ; sinon, on ne touvrira pas ».
Il est rapporté du Prophète « Saw) plusieurs hadiths dont l'ensemble définit les dents de cette dé (...). De l'ensemble des preuves, les
cation de « lâ ilaha illal-llaho » (il n'y a d'autre, divinité qu'Allah). Une connaissance qui s'oppose à l'ignorance. Elle réfute la divinité de toute autre chose en dehors d'Allah. Parmi les preuves, il y a cette parole d'Allah : (A l'exception de ceux qui auront témoigné de la vérité en pleine connaissance de cause). Sourate Zoukhrouf, V.86). Et le Prophète (Saw) dit : « Celui qui meurt tout en sachant qu'il n'y a
le pauvre.
(Asuivre)
savants ont déduit des conditions d’autre divinité qu'Allah entre au qui doivent absolument être rem- Paradis (Moslim).
•^m»*^*^ glossaire : Le mot « Rahîm »
Comme le mot « Rahmane », Rahîm désigne un des 99 noms de Dieu. Et toujours comme « Rahmane », il renvoie à la notion de Miséricorde. Et les livres traduisent ce nom par le « Tout Miséricordieux ». Et selon les commentateurs du Coran, cette miséricorde de Dieu, contrairement à « Rahmane » n'est pas générale. Elle est restreinte aux serviteurs du Très-Haut et dans l'au-delà.
Abou Ismaël
LA DOUA DE LA SEMAINE
Lorsque le temps est venteux, le musulman récite la doua suivante : « Allahomma innî as-alouka Khayrahâ wa a-oudhou bika mine charriha ».
Traduction : Q Allah, je te demande de m'accorder son bien et je cherche refuge auprès de Toi contre son mal.
Abou Ismaël
les hadiths de la semaine : Hadith Qoudjiÿ : Largesse de la miséricorde d’flllah ।
Abou Hourayra (RA) rapporte que le Prophète (Saw) dit : Allah (Swt) dit : « Ma miséricorde a devancé ma colère ». (Moslim)
- Un exemple de clémence d'Allah envers ses ser-
viteurs :
Abou Hourayra (RA) rapporta que le Messager (Saw) a dit : « Allah dit : Si Mon Serviteur a l’intention de faire un mal (ô anges !), ne l'inscrivez pas jusqu'à ce qu'il le fasse ; s'il le fait alors inscri-
vez-le tel qu'il est ; mais s'il s'abstient de le faire pour Ma cause, alors inscrivez son acte comme une bonne œuvre. Si par contre, il a l'intention de faire un bien, mais ne le fait, inscrivez-le comme bonne œuvre ; et s'il le fait, alors inscrivez son acte comme dix bonnes œuvres jusqu'à sept cent fois ». (Boukhàri et Moslim) '. ‘ ,: .
Aboulsmaël
QUESTIONS - REPONSES
plies en l'absence d'entraves (Asuivre) empêchant la personne de les
Aboulsmaël
MOIS LUNAIRE : Aboubacar Coulibaly (imam d'Aghien) :
Il n’existe pas de kalodjougou (mauvais moiâ I
Une tradition existe dans nos communautés qui consiste à classifier un mois, notamment celui de Safar de mauvais mois (Kalodjougou, en malinké). Et cela est devenu un axiome, c'est-à-dire une vérité qui ne se discute pas. Ce phénomène est tel qu'il à fait l'objet d'un sermon, de l'imam Aboubacar COULIBALY
exponentiel.
Parmi les autres mois, il y en a un grand nombre qui défraie la chronique en occurrence le Safar appelé le mauvais mois comme nous l'avons signifié auparavant Je profite de ce sermon pour faire le point sur ces propos qui se tiennent dans notre communauté depuis fort
de la mosquée d'Aghien longtemps. En effet, dans œ mois Chers frères et sœurs, le calendrier tout s'arrête : pas de sacrifice pas Musulman comme le calendrier de mariages, etc. En un mot les grégorien compte 12 mois. Nous activités sociales s'arrêtent parce
sommes actuellement dans le mois que ce mois serait de mauvais de Safar que les Musulmans appel- augure. .
lent « kalodjougou » qui signifie en français mauvais m^
effectivement ?" Éxiste-ii effective- que certains mois sont sacrés, ■ ment un mauvais mois ? Et pour- cependant; cela ne veut pas dire qupi appelle t-on safar mauvais que les autres mois sont mauvais, mois? . L'origine de cette vision par rapport
Certes, les mois» dont pas les à Safar est liée au fait que pendant mêmes valeurs, car . parmi eux, il ce mois, le prophète Mohamed existe certains qu'Allah dans le (SAW) à été atteint par des mal-
Chers frères et soeurs, il faut faire attention. Certes, Allah a signifié
cependant, cela ne veut pas dre
Q1 : Quel est l'âge minimal et l'âge maximal de l'arrivée des menstrues chez la femmes ?
R1 : L'âge minimal de l'arrivée des menstrues chez la femme est de neuf ans, avant cet âge il s'agit de métrorragie et l'âge maximal n'a pas de limite.
entre deux menstruations ?
R4 : Elle est de 13 jours. Si le sang apparaît avant nombre de jours, il s'agit d'une métrorragie.
coran, à la sourate Al-Tawbat (sou-
heurs; notamment le décès de son
Q2 : Quelle est la durée minimale des menstrues ?
R2 : Elles durent au minimum un jour et une nuit (24 heures). Si elles durent moins que cela, il s'agit d’une métrorragie.
Q5 : Quelle est la durée habituelle des menstrues chez les femmes ?
R5 : Cette durée est de six ou sept jours.
06 : Quelle est la durée habituelle de pureté chez les femmes ?
R6 : Elle est de 23 ou 25 ans «
rate 9) au verset 36 a qualifié de épouse Khadic^a (RAA) et de son mois sacrés -en ces ternies : « le
nombre de mois auprès d'Allah est ________________________
ide douze mois dans, les prèscrip- communauté musulmane que
tiqns d'Allah,1 te; jqur où il créa les nous ne pourrons tous citer. Mais
toût cela fait partie du plan d'Allah.
onde, HAMZA. Dans ce mois, d'autres malheurs ont touché la
deux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés : telle est la religion de droite. Durant ces mois, ne faites pas de tort à vous-mêmes. Com-
Q3 : Quelle est la durée maximale des menstrues ?
R3 : Les menstrues durent au maximum 15 jours. Si l'écoulement dure plus que cela, il s'agit d'une métrorragie. "
Q4 : Quelle est la durée minimale de pureté
Q7 : Lorsque le sang s'écoule pendant la grossesse, s'agit-il des menstrues ?
R7 : Ce qui s'écoule de la femme enceinte, qu'il s'agitsse du sang d'AI-Koudra (sang fluide brun foncé) ou d'As-Soufra (sang fluide dont la couleur tend vers le cuivre jaune), fait partie de la métrorragie.
Aboutemaéi
Son, comme ils vous combattent sans exception. Et sachez qu'Allah est avec les pieux »
Les mois sacrés dont il est question dans ce verset sont : mouharam, radjab, zoul qaada et zoul hkja Le mois de ramadan bien qui ne soit pas cité est le super mois sacré dans la mesure où les actes méritoires sont multipliés par un chiffre
Fions nous simplement à notre logique pour lever l'équivoque. Si ce mois était mauvais comme on le prétend, on n'aurait pas célébrer le baptême de nos enfants qui est un acte social ; on n'aurait pas effectué de prière canonique ni suréroga-toire. En cfautrestermes.il n'y a pas de mauvais mois chez Dieu Ce sont des superstitions dont nous devons nous détacher.
Qu'Allah nous aide
RocuaMopar lomabnrnaOholnial.com
Islam Info N° 171 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009 _ DuAraba 16au Tarata 22 Safar 1430
VIE DE LA COMMUNAUTE
MARCORV ACCUEIL DES PÈLERINS
La COMUNASI déroule le tapis rouge à ses pèlerins La jeune Communauté Musulmane de Marcory Sicogi-Est ( COMUMASI) voit les choses en grand. Elle a organisé une belle cérémonie à l'intention de ses pèlerins. A cette occasion, on a parlé d'union de la communauté et ce qu'il faut faire pour éviter de souiller le hadj.
Recevoir les pèlerins, prier pour eux et leur demander de prier pour nous. C'est le sens de la cérémonie qui a été organisée le samedi 1er Février 2009 au Collège Pascal de Marcory. Le Président de cette communauté, El Hadj Coulibaly Adama et ses membres voulaient montrer leur joie d'avoir des élus de Dieu en leur sein. Parce que selon le Président, le pèlerin est un modèle et dort inciter les autres à répondre favorablement à cet appel de Dieu une fois qu'ils ont
BINGERVILLE L'ORGANISATION OFFICIELLE DE LA MOSQUÉE BLANCHON
Les nouveaux textes de la mosquée de Blanchon
Le samedi 24 janvier 2009, s'est tenue dans l'enceinte de la mosquée "Al Firdaws" au quartier Blanchon de Bingerville, la séance d'adoption des textes relative pour la gestion de la mosquée. A cette occasion, la communauté musulmane de cette localité a fait preuve de son soutient sincère.
La communauté musulmane de Blanchon est sortie massivement pour participer à la séance d'adoption des textes de statut et de règlement intérieur de leur mosquée. Les bénédictions d'ouvertures ont été faites par l'Imam principal. Le doyen Sangaré qui présidait la séance, a réitéré ses reconnaissances et sa profonde gratitude à l'assistance qui a accordé un intérêt particulier à cette cérémonie. Il a dit que cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la redynamisation de l'organisation de la mosquée. Il a souhaité une communion perpétuelle entre les membres de la communauté du
ABOBO PRÊCHE PUBLIQUE
AJMCI éveille la conscience de ses membres
L'Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) sous comité Abobo Banco I a organisé une conférence dans la soirée du samedi 31 janvier 2009 à l'espace public dudit quartier.
La conférence dont le thème était. "Jeunesse et Islam" a démarré à 21 h13min. Ble a été animée par l'Imam Aboubacar Sidik Doumbia. Il a interpellé la conscience collective de la jeunesse musulmane sur la légèreté et la négligence de leur pratique religieuse. Pour lui, bien que cette jeunesse subisse les effets de mode, elle ne doit pas oublier son appartenance islamique. C’est pourquoi, ces modes selon lui, les induient en erreur et à l'égarement de sorte à éteindre en eux, la flamme du militantisme.
les moyens. Aussi, les bénédictions de ces derniers peuvent sans doute permettre à la communauté d’avancer car il sont plus proches de Dieu. C'est pourquoi, lors de son allocution, il a demandé aux saints (pèlerins) de prier pour l'unité et la cohésion de la communauté et le retour de la paix au pays. El Hadj Adama Coulibaly a insisté sur l'unité des musulmans en les incitant à mettre fin à la division et à la déchirure qui n’ont fait que trop de mal à l'islam. L'imam adjoint de la grande mosquée de Port-Bouét a animé une conférence sur la préservation des acquis du pèlerinage et le rôle du pèlerin dans la consolidation de l'unité dans la communauté. L'imam a directement interpellé les treize pèlerins (sept hommes et six femmes) sur l'intérêt d'avoir fait le hadj non sans souligner la grande
Vu de la table de séance lors de l’adoption des textes relatifs à la gestion de la mosquée.
quartier Blanchon. La naissance d'un comité des sages a été évoquée pour permettre un équilibre parfait au niveau de l'organisation. M. Coulibaly qui était le Président de commission de rédaction des textes a procédé à la lecture intégrale des textes du règlement intérieur et des statuts du Comité de Gestion de la Mosquée du quartier Blanchon (CO. GE. M. B.). Après la lecture des statuts, quelques amendements ont été apportés. Entre autres, dans l'article 3 du
L'imam Doumbia a fait un clin d'oeil sur la femme et la jeune fille de nos jours. Selon ces dires, la femme musulmane doit se protéger et se respecter parce que l'Islam l'a mise à une place importante. Raison pour laquelle, il a demandé aux femmes d'occuper leurs premières places au sein des foyers, de la communauté et de la société. Mais surtout, il a attiré l'attention de celles-ci sur la fornication et l'adultère. Pour cela, elles ne doivent laisser aucun homme les dévaloriser. Il a montré que les jeunes musulmans ont perdu toute l'éducation parce que l'éducation n'est ni à la maison ni à l'école et ni dans la société d'où la dépravations des mœurs. A ce niveau, il a dit que les parents ont failli à leur mission. « Préparer l'éducation de l'enfant, d'un jeune à la maison afin qu'il soit
Vue des pèlerins de Marcory
responsabilité qui leur incombe désormais. La régularité à la mosquée, le jeûne et les prières sur-erogatoires, la droiture, la bonne éducation des enfants, l'évocation du nom d'Allah... sont les moyens, selon lui de préserver intact le hadj. En ce qui concerne le deuxième point du thème, l'imam Bandé a fait savoir que c'est l'ignorance de la responsabilité qui incombe à tout dirigeant qui amène certains à courir après ces postes. « Tout ceux
chapitre I concernant la facilité d'intégration des convertis. Ainsi qu’au niveau de l'adhésion à la communauté. Par ailleurs, la qualité de membre sera retirée dès que la personne mise en cause cesse de fréquenter la mosquée. L'organisation et le fonctionnement ont été aussi soumis à la réflexion. La durée du mandat du Président qui était de 2 ans renouvelable une fois a été remplacée à 4 ans renouvelables une fois sous prétexte que le candidat élu doit avoir
digne d'un être humain » a-t-il martelé pour amener ces derniers à accomplir leurs devoir vis-à-vis de leurs progénitures, il a signifié pour terminer que les prédicateurs et les Imams ont failli aussi à leur mission qui est d'éduquer et d'inculquer les valeurs islamiques à cette jeunesse indispensable pour son bien être social, académique et même professionnel. Pour finir, le conférencier a encouragé l'initiative de l'Ajmci Abobo Bancol, Car elle permettra de donner une nouvelle orientation à la jeunesse qui n'a plus de repère dans la société. C'est pourquoi, M. Sangaré Yacoub président de ladite structure a remercié le conférencier pour cette marque de fraternité et de partage de savoir à leur égard. L'occasion a été pour lui de lancer un appel à toute la jeunesse musulmane d'Abobo Bancol afin qu'elle puisse travailler ensemble dans le sentier de Dieu.
FanêNTacoro
qui dirigent une communauté seront comptables devant Dieu ». « Eviter de créer des groupes pour diviser la communauté, éviter les intérêts individuels en dehors de ceux de la communauté » sont entre autres les conseils qu'il a prodigué à l'assistance. Les représentants des pèlerins, El Hadj Ouat-tara Mory, pouræ les hommes et Hadja Fatoumata, pour les pèlerines, ont fait des bénédictions pour la communauté en général et
suffisamment le temps pour mieux servir la communauté. Enfin, l'assistance est convenue à l'unanimité que le Bureau Exécutif sera composé de membres élus par l'Assemblée Générale et seront élus le Président, les trésoriers et les deux commissaires aux
comptes. Le mode d'élection sera laissé à l'appréciation de l'Assemblée Générale., Il est prévu que l’imam soit choisi par le comité des sages, après consultation des instances statutaires. Ce choix doit tenir compte des critères indiqués par la chari'a. Il sera soumis aux sanctions en cas de déviation.
Dautrespa/tTorg^^________________________________
Les précisions du porte-parole et muezzin M. Traoré Ousmane
Quel est le contexte de création de la mosquée "Blanchon" 7
Cette mosquée existe depuis 1986 et elle a été dirigée par un Imam d'origine nigérienne. Il est décédé à la suite d'une longue maladie. Les sages ont alors choisi un Imam du nom d’EI Hadj Bamba Sékou et celui-ci a dirigé la mosquée pendant 5 ans. Un conflit a éclaté entre les sages et l'Imam Bamba Sékou sous prétexte qu’il n'a pas été choisi par consensus. L'affaire est arrivée au COSIM et vu l'ampleur de la situation, le Cheickh Boikary Fofana a demandé à l'Imam de se retirer. Un Imam en provenance de Williamsville venait diriger les prières du vendredi, pendant .2 mois et les prières quotidiennes étaient dirigées par son adjoint. C'est ainsi que tous les vieux de 50 ans et plus se sont réunis pour mettre en place les statuts et règlements intérieurs conformément à la charia. Dorénavant, ori se réfère aux textes pour pouvoir résoudre les conflits. Nos objectifs sont nombreux. Entre autres, nous avons à redynamiser la vie de la mosquée. Dans l'avenir, nous voulons nous unir davantage, avoir un programme de gestion et penser à la reconstruire de la mosquée. Tout le monde doit savoir avec ces textes, ses droits et devoirs. Je
particulièrement à celle de COMUMASI. Le premier retraçant leur parcours, s'est réjoui de la réussite du Hadj en général. Il a fait observer que l'encadrement religieux n'a pas été une réussite parce que les encadreurs étaient des novices. Ils ne maîtrisaient pas le terrain. S'adressant aux imams, membres du COSIM présents et surtout à l'imam Ouattara Moumine, représentant le Cheick, il a souhaité que des mesures soient trouvées dans ce sens.
Il faut rappeler que la cérémonie a commencé après la lecture de Yassine. C’est le fondateur du Collège Pascal qui en était le parrain. Il a été beaucoup remercié pour son dévouement pour la cause islamique. Son établissement est à la disposition des musulmans. Des cours de formation islamique y sont diffusés. La cérémonie s'est achevée autour d'un cocktail.
HarounB
cérémonies au sein de la mosquée notamment les baptêmes, les mariages seront dorénavant payantes. Enfin, tous les organisateurs prendront toutes les dispositions utiles pour sauvegarder la propreté du lieu de culte (pas de chaises ni de tables sur les nattes
et tapis de prière). Après la séance d'adoption, la proposition des personnes aux différents postes stratégiques a été prononcée par le Doyen Sangaré sans imposition. L'assise a pris fin et tout le monde est rentré chez lui après la prière de Zouhr.
Kouiiba/y Yacouba
M. Traoré Ousmane
tiens à préciser que M. Sangaré qui présidait cette séance, a été tout le temps un homme effacé qui n'était pas impliqué dans cette divergence. Sa sagesse et le fait d'être neutre font qu'il est une personne assez écoutée. Il était depuis la crise le médiateur.
Quelles sont les stratégies qui seront mises en place pour la bonne gestion de la mosquée ?
Comme l'a dit le Président du Comité de Gestion, y faut d'abord former le bureau et mettre en place un plan de gestion assez fiable.
Quel bilan pouvez-vous faire au terme de cette rencontre ?
Je pense que je suis le plus heureux et que Dieu nous assiste dans nos actions. Je souhaite que tous les membres de la communauté vivent en parfaite communion et surtout cultiver le pardon et l'amour et la paix.
Réalisée par Koulibaly Yacouba
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Islam Info N° 171 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009
Du Araba 16 au Tarata 22 Safar 1430
FOCUS
" "1 VISITE DE L'AMBASSADEUR DE L’ARABIE SAOUDITE
Un ambassadeur qui nourrit l'espoir
Port-Bouet 2
Le Centre Culturel Bilal de Port-Bouët 2 a reçu la visite de l'illustre ambassadeur d'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire, S.E. Jamal Balkhoyour. Il n’hésite pas à descendre dans l'arène pour s'imprégner du vécu quotidien des musulmans comme il !‘a fait en allant communier ce vendredi avec les fidèles de la mosquée Bilal à Port-Bouët 2.
« C'est une joie inestimable pour nous de recevoir un visiteur aussi exceptionnel » a lâché Traoré Seydou, un fidèle de la mosquée Bilal après l'office de la prière de vendredi. En effet, célébrer la prière de vendredi avec une personnalité de la trempe de S.E. Jamal Balkhayour, est une fierté et un privilège en ce sens que c’est le digne représentant du serviteur des lieux Saint le Roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al Saoud. En arpentant les artères de la ville d'Abidjan pour rejoindre ses frères musulmans, le dynamique ambassadeur d'Arabie Soudite a opté pour la proximité qui lui permet d'être plus proche des musulmans afin de mieux apprécier les réalités du terrain. C'est ce qu'il a lui-même confié lors de cette unième et importante sortie à Port-bouët 2. « Je suis là pour une visite de courtoisie aux. fidèles musulmans, être proche
S.E.M. Jamal Bakor Balkhayor, ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire
d'eux et partager ensemble notre foi » a-t-il justifié. Le pragmatisme, l'engagement, la détermination et surtout l'efficacité de l'ambassadeur a fait dire à l'imam Koudouss qu'en moins de deux ans, il a abattu un travail colossal d'environ vingt ans. En réalité, c'est l'ampleur et la diversité des actes qu'il a posé qui ont fait dire cela à l’imam. Car, rien qu’une telle visite suffit à rassurer les musulmans du soutien du pays de la Kaaba. « C'est comme si les lieux se sont déplacés vers vous » a confié Ibrahim Ouattara, un autre fidèle. La nouvelle vision qu'a le digne représentant de son
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La visite en image p^:v;^
envoyeur est à encourager. Ce dénote l’attachement du Roi à tous les musulmans du monde sans distinction. Après la prière, l’ambassadeur a effectué une visite dans l'arrière cour de la mosquée où il y a des travaux d’extension. S.E. Jamal Bal-khayour a félicité l'imam et ses fidèles pour cette action d'envergure. « Nous verrons ce que nous pourrons apporter comme aide à l'achèvement de cet édifice » a-t-il dit. Il a été invité par la suite à déjeuner chez son hôte, l'imam Koudouss. Ce dernier n'a pas caché sa joie « c'est un honneur pour nous de le recevoir.
Nous lui disons merci pour cette marque de sympathie à notre égard ». Progressivement, l'ambassadeur est en train de donner une image encore plus forte de son pays l'Arabie Saoudite en contribuant à donner à l'islam
L'IMAM IDRISS KOUDOUSS :
Tous les enfants saoudiens sont porteurs de message
Tous les vendredis sont saints. Mais ce vendredi est spécial pour nous car c'est un honneur pour nous de recevoir un grand homme comme l'ambassadeur d'Arabie Saoudite. C'est le représentant des deux lieux saints, le Roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al Saoud qui est venu prier avec nous. C'est un honneur de recevoir une telle personnalité parce qu'il représente un pays de référence pour tous les musulmans. C'est le pays qui a vu naître l'islam, le Coran et l'homme le plus complet c'est-à-dire le Prophète (saw). En recevant un représentant de ce pays, c'est un grand honneur pour nous. L'ambassadeur depuis qu'il est là, il a déjà réalisé beaucoup de choses pour l'islam. En moins de deux ans de présence, il a abattu un travail d'environ vingt ans. Cela dénote de sa conviction et de sa sincérité dans la religion qu'il pratique. Nous ne sommes pas étonnés car nous considérons tous les enfants d'Arabie Saoudite comme des porteurs de message. C'est vrai que nous sommes tous des petits fils du Prophète, mais ils sont plus proches de lui que nous parce
toute la place qui lui revient de droit. Les fidèles de la communauté de Bilal et S.E. J.Balkhayour se sont séparés heureux d'avoir fait connaissance.
Haroun B
qu'ils sont du pays de la Révélation divine. C'est une joie réelle de le recevoir et surtout de prier avec lui.
Nous avons visité avec lui le chantier d'extension de notre mosquée. C'est un projet ambitieux qui grâce à Dieu et au concours des uns et des autres est sur la bonne voie. Ce n'est pas seulement une mosquée. C'est un centre culturel. Nous formons les jeunes, les adultes et surtout les femmes. Nous sommes sûrs qu'il sera un bon interprète auprès des bienfaiteurs afin que ceux-ci nous viennent en aide pour achever le centre. Nous lui avons demandé de transmettre nos remerciements sincères au Roi Abdallah Ben Abdel Aziz pour tout ce qu'il a fait et continue de faire pour les musulmans dans le monde. Nous pensons particulièrement à l'extension des deux mosquées. Elles sont des fiertés pour nous. Aujourd'hui, la marche entre Safa et Marwa est plus aisée pour tous. C'est la même chose pour le Jamarat (lapidation) où il y a moins de bousculade.
Recueillis par H B
Visite du chantier de l’extention de
la mosquée Bilal. Ici une vue du
niveau
Visite du chantier de l’extension de la mosquée Bilal
, Houphouet-BOIGHY promet t j un grand domaine aux musulmans 1 ; N dans la commune de Cocody .. ' J ^
: Le 5 juillet 1995, Henri Konan BEDIE offre | au CNI, un terrain de 27 ha dans le lotissement des Palmeraies
L^'iît.b^' LX? le terrain de
' la communauté est morcélé au profit du SATBNET et
; PROINSA-AFRICA par le Ministère
: de la Construction. A 1
]22 Mars 2G07 faction du ^ LAURENT GUGW
; <^*u* <^ «** entràîn de morceler le terrain seront
. déguerpis. J ai déjà pris une dérision identique pour les
! tûMqws à quart roula» enlever en terrain à la ririera
IslamlnfoJ^vry du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009 DuAraba 16auTaraù 22 Safar 1430
FOCUS
Présentation du bilan du COSIM Le COSIM se dédouane et accuse
Hadj 2008
L'heure du bilan du pèlerinage à la Mecque a commencé. Le COSIM a donné le ton en organisant une concertation avec les associations islamiques à la mosquée de la Riviera Golf le dimanche 1er février 2009.
Le COSIM a fait savoir qu'il n'est pas responsable des difficultés que le hadj a connu.
Les fautifs sont à chercher ailleurs. Deux moments importants ont marqué cet évènement.
« Le Cosim n'est mêlé ni de loin ni de prêt à la gestion financière du Hadj » a tranché le Cheick Boikary Fofana. Il n’ y a pas que ça. Le COSIM n'a participé à aucune prise de décision concernant l'organisation du Hadj du début à la fin pourtant, il était co-organisateur et expert. C'est le résumé de la longue intervention du Secrétaire Exécutif du Cosim, El Hadj Diakité Ousmane. En plus des 81 structures et ONG islamique, Islam Info était présent. Même s'il ne faisait pas partie de la presse qu'on a pris soigneusement le temps d'associer à cet évènement.
Cette concertation avait pour but d'informer les musulmans sur ce qui s'est passé durant le Hadj 2008. Du début à la fin. Cette rencontre comme l'a indiqué l'imam Diakité Ousmane au début de son
Extrait de rinterventîon du Secrétaire du COSIM
D'autres difficultés rencontrées
Premièrement, l'ensemble des encadreurs était au nombre de 170. Leùr choix n'a pas été facile. Le comité de pilotage nous a dit que les encadreurs devraient être choisis concomitamment, c'est-à-dire par le COSIM et le Commissariat du Hadj. Cela a engendré beaucoup de discussions surtout à l'intérieur de la Communauté musulmane parce que toutes les structures voulaient en faire partie. Cela a causé beaucoup de palabres entre les Imams parce que certains demandaient des quotas élevés.
Deuxièmement, l’organisation de la restauration s'est faite avec beaucoup de retard. C’est pratiquement à la fin que les pèlerins qui intéressés, devaient payer 168.000 F CFA pendant tout le Hadj.
Mais, la réalisation a été difficile. Ceux qui ont payé savent qu’à Médine, ils ont fait plusieurs jours sans se restaurer. A la Mecque, cela a commencé difficilement. Mais, de retour à Mina, nous avons arrêté le service et payé 200 riyais soit 30.000 FCFA- à chaque pèlerin. La question qu'on se pèse est: pourquoi l'argent n'était pas disponible en Arabie Saoudite alors que les pèlerins avaient déjà payé. Il ne faut pas dramatiser outre mesure cette affaire de restauration parce qu'il y aval seulementt 392 sur 4000 pèlerins qui étalent
La table de séance des Imams lors de la concertation.
intervention, n'était pas fait dans un esprit de règlement de compte, ni de vengeance. Après, cette précision, il est rentré dans le vif du sujet en expliquant comment sa structure s'est retrouvée dans l'organisation du Hadj aux côtés de l'Etat. Abordant l'un des points essentiels de l'ordre du jour à savoir les observations sur le déroulement de tout le processus du pèlerinage à la Mecque, l'orateur a relevé toutes les notes de satisfactions. Ce sont : le coût du Hadj, les visites médicales qui ont permis de déceler des maladies chez certaines personnes, les départs sans problèmes, les
L’Imam Diakité Ousmane, Secrétaire exécutlt du COSIM.
concernés.
Troisièmement, nous avons dit aux pèlerins et à leurs parents que nous ferons l'encadrement rapproché. Cela n'a pas été le cas. Nous n'avons pas réussi cet encadrement rapproché. Parce que le choix des encadreurs a été difficile au sein de la communauté et avec l'Etat. Lorsqu'ils ont été choisis, au moment leur départ, il y avait des problèmes. Certains n’avaient pas leur passeports prêts.
Quatrièmement, il n' y a pas eu de contrat, ni cahier de charges ni aucun document signé entre la compagnie Air Ivoire et le comité de pilotage du Hadj. Air Ivoire a transporté plus de 3000 pèlerins à 1.100.000 Frs par pèlerin sans qu'il ait un document. Alors que c’est une affaire de millions. Comment une compagnie peut avoir un marché aussi important sans établir un contrat. Nous nous ’ sommes battus en vain. Sachez
séjours à Médine et à la Mecque et l'ensemble des rites qui ont pu être observés à l'heure. A part cela, il y a eu des difficultés. L'orateur l'a reconnu. Selon lui les structures étatiques impliquées avaient du mal à harmoniser leurs différents points de vue. Le ministère de l'intérieur a fait intégrer dans le comité de pilotage des personnes extérieures sans l'avis du COSIM. Les grandes décisions étaient l'affaire du Comité Exécutif de pilotage composé du Directeur des Cultes, M. Yao Noël, de la Direction de la vie Cultuelle, Mme Koffi Florentine, et du Commissariat du Hadj, l'imam Binaté Bourahima. Le
qu’Air Ivoire n'a pas d'avion pour faire ce voyage. Donc, elle a louée un avion de la compagnie Corsair. Là aussi, nous n'avons aucune information sur le cahier de charges. Jusqu'aujourd'hui presque tous les pèlerins du 4ème et 5ème vols n'ont pas encore reçu leurs bagages. Où sont les bagages de ces pèlerins ? Les pèlerins ont suivi des formations avant le pèlerinage aussi bien à Abidjan qu'à l'Intérieur du pays. Chaque pèlerin a payé 1000 Fcfa pour la formation. Et jusque là, aucun formateur n'a reçu de perdiem. Les institutions de la République qui ont invité les pèlerins ne leur ont pas donné de quoi à se restaurer. Ils se sont transformés en mendiants. En dehors de la présidence et de la Primature les autres institutions n'ont rien donné à leurs pèlerins.
Ceux qui sont partis par le vol charters, ont fait Abidjan -Médine. Evidemment, il faut leur rembourser le transport urbain Djeddah -Médine. A notre connaissance, cela n'a pas été fait. Nous avons vu dans les passeports que le ticket du transport Djeddah - Médine y figure. Nous avons été informés que les mesures financières ont été dégagées pour transporter ceux qui sont partis par le vol régulier de Djeddah à Médine par avion et non par le car.
A Mina, on a rencontré des difficultés. Le nombre des pèlerins a doublé. Les tentes étaient pleines. Le Commissariat a été obligé de demander à tous les encadreurs de sortir de leurs tentes pour laisser la place aux pèlerins. Après le contrôle, on a trouvé plus de 100
Secrétaire Exécutif a affirmé que le COSIM n’a jamais participé à une réunion avec ce comité. Les décisions lui était imposées et ses propositions rejetées. Les choix de l'avionneur qui n'a signé aucun document avec les pèlerins, du Commissaire, du calendrier à l'aller comme au retour, les franchises bagages se sont faits de la même manière. Il a toute fois reconnu que le Hadj est une affaire de milliards. Ce qui pourrait justifier ces agissements de certaines personnes. Même au lancement officiel du hadj en juillet 2008, le COSIM n'a pas été consulté ni associé. Il a également fait cas de la restauration qui a été un fiasco, du choix des encadreurs qui n' a pas été aisé. Le non paiement des reliquats qui devraient être versés aux imams ayant assuré la formation des pèlerins avant le départ, le surnombre des pèlerins sous les tentes à Mina. Tout y est passé. H a terminé par des questions comme : qui a fixé la date de retour (le 11 décembre) ? Combien l'Etat a-t-il dépensé pour préfinancer le hadj ? Où sont passées les valises ? Autant de questions. A leur Tour, les associations et ONG qui sont intervenus dans leur grande majorité n'ont pas apprécié le silence du Cosim. Selon eux, les imams auraient pu dénoncer publiquement le traitement qui leur a été infligé dès le départ. Ce qui a fait dire à une intervenante qu'on les avait donc conduit à un abattoir. Heureusement pour eux que
matelas et aucun matelas n'a été réclamé. Comment sont-ils entrés sous les tentes alors que nous étions à Mina où il y a beaucoup de contrôles ? Comment ces pèlerins ont pu se procurer des badges ? Nous avons également constaté l'indiscipline de pèlerins ivoiriens. Ils étaient indisciplinés et insultaient tout le monde à commencer par les Imams. Il y a un travail à faire pour l'éducation des Ivoiriens en général et en particulier des pèlerins. Nous avons senti l'absence d'une commission financière. Nous ne savons pas le coût du Hadj. Nous ne connaissons pas le nombre exact des pèlerins. Quel était le budget du Hadj 2008 ? Il y a toute une série de questions que l’on peut se poser. Beaucoup de préjudices ont été causés aux pèlerins tels que: les valises uniformisées, payées et non livrées ;
la restauration payée par chaque pèlerin à hauteur de 168.000 Fcfa par personne. Ce qui fait 65.856.000 Fcfa; le ticket Djeddah à Médine ; le’camet de passeport payé à 36.000 Fcfa et plus 5000 Fcfa de droit d'hôtel.
- Comment ces sommes d’argent ont été géré ? Qui a pris la décision de faire payer le carnet aux pèlerins ?
- Les bagages de certains pèlerins restent toujours bloqués à Djeddah. Comment les pèlerins auront leurs bagages ? Qui en est le responsable ?
Le retard des avions au retour a causé beaucoup de problèmes. Par exemple, tous les pèlerins n’ont fait que deux jours à Mina au lieu de trois jours. On se demande
le Hadj s'est bien déroulé dans l'ensemble. Elle Ta dit parce qu'aux dires de l'imam, le COSIM ne maîtrisait rien du tout L'Amir de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) Camara Aboubacar, a proposé un cadre juridique pour le hadj après avoir fait remarquer que le silence n'a pas été de leur goût. C'est dans ce même esprit que s'est inscrit Nurdine Oyowélé, Président de I' Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI). Il a dit que les musulmans sont exaspérés de relever chaque année les mêmes problèmes sans jamais apporté de solutions idoines. Hadja Comara, une Assistance Sociale à fustiger Je comportement de certains responsables administratifs qu'elle a qualifié de voyous à extirper de l'organisation du Hadj. Face aux réactions qui fusaient de partout désapprouvant l'attitude du COSIM et de l'Etat, le Cheick est intervenu pour y mettre fin. Selon lui, le hadj souffre parce qu'il est laissé aux intérêts personnels et individuels de certaines personnes. La présence du COSIM gène parce que le Hadj est une affaire de gros sous. Il a dit qu'il est vrai qu'il y a des choses qu'il ne peut dire comme il le faisait par le passé mais si l'intérêt de la communauté est menacée, il sera obligé de parier. C'est sur ces propos que la cérémonie a pris fin.
HarounB
tous celui qui a décidé la date du retour fixé au 11 décembre 2008. Le COSIM avait proposé le 13 décembre 2008 qui a été rejetée. Il faut qu'on dise la vérité aux musulmans. Lors de ces perturbations, les pèlerins ont été bloqués à la Mecque pendant plus de 10 jours. Air Ivoire n'a pris aucun pèlerin en charge pendant cette période trouble. Les gens n'arrivaient pas à mange convenablement. Notre contrat avec le logeur était arrivé à terme depuis le 18 décembre 2008. Donc, les pèlerins sont restés dans la misère. Certains pèlerins qui ne pouvaient pas supporter l'attente ont dû débourser de l’argent encore pour regagner le pays. Qui va les dédommager ? Tout cela à cause de la défaillance de notre transporteur. Comment va-t-on gérer cette affaire?
L'encadrement religieux n'a pas marché. Qui en est responsable ? Les encadreurs avaient droit à 500.000 FCFA comme perdiem. Ils ont reçu 350.000 FCFA ici en Côte d'Ivoire. On devait leur payer 150.000 FCFA en Arabie Saoudite. Mais, le paiement a été fait sur la base de 30 riyais pour 5.000 FCFA. Après Mina, le taux de change est devenu 35 riyais pour 5.000 FCFA.. Qu’est-ce qui justifie cela?
Voilà chers frères et sœurs, le COSIM a représenté toute la communauté musulmane. Aujourd'hui, on se pose des questions essentielles sans réponses.
(...). Il y a encore d'autres interrogations.
Fané N'facoro, Haroun B, Koutbaly K.
Islam Info W 171 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009 DuAraba 16auTarata 22 Safar 1430
SOCIETE
Les propos de quelques représentants des ONG et structures islamiques
Après l’intervention de l’imam Diakité Ousmane, Secrétaire Exécutif du COSIM, plusieurs associations se sont prononcées. Nous vous présentons ici les résumés de quelques interventions.
Imam Fodé Doumbia
(Représentant de la UPCI) :
La UPCI n'est pas étrangère dans l'organisation du Hadj. Le premier vice-président du CNI -CNOPM était un membre de la LIPCI en la personne de M. Binaté Ibrahim. Le deuxième vice-président, en son temps était la personne de l'Imam Cissé Djiguiba qui était aussi de la LIPCI. La LIPCI est également présente au COSIM à 75% au moins. Le Comité de pilotage du Hadj est composé aussi des membres de notre structure notamment, l'Imam Binaté Ibrahim. Le président actuel de la LIPCI a demandé aux membres de garder le silence pour le moment. Il nous a mandatés de dire aux COSIM qu'il attend le moment opportun pour se prononcer.
Diabaté Adama
(Chef de département des affaires administratives et communication de la communauté musulmane de Yopougon-rési-dentiel) :
Nous remercions le COSIM de nous avoir donné les informations concernant le Hadj. Notre préoccupation porte sur les différents manquements, les différents problèmes de communication et d'informations entre le COSIM et le Commissariat du Hadj d'une part et entre le COSIM et le gouvernement d'autre part Ce que nous ne comprenons pas, c'est que l'Imam Diakité a rappelé l'absence de formation alors que le COSIM est coacteur et expert en la matière. Pourquoi le COSIM n'a-t-il pas réagit ? Pouquoi ne nous a-t-il pas informés de ces différents manquements ? Pourquoi le COSIM n'a pas tapé le poing sur la table. Cela ne peut pas continuer. On ne peut pas toujours nous laisser marcher sur les pieds. Il faut que cela s'arrête un jour et qu'on prenne nos responsabilités.
Abdoul Rahim Adama
(president de l'Ong Grâce) :
Nous avons des propositions à faire sur le problème. Que la présentation d'aujourd'hui se limite seulement au bilan du Hadj 2008. Que des concertations plus larges soient envisagées afin de trouver un diagnostic sérieux aux problèmes. Que les prochaines préparations pour le Hadj 2009 soient faites en support et partagés aux futurs participants. Que tout le monde soit associé aux prochaines concertations afin de trouver enserrée des solutions adéquates. Nous sommes à la parfaite disposition de tous dans ce sens.
Adja Adjarata
Nous vous remercions de votre exposé et nous voulons exprimer une inquiétude. Avec ce que nous venons cfenttendre, Il faut dire que tous les pèlerins sont allés à l'abattoir. Mais, nous voudrions que la
lumière soit faite sur tous les points avant que les, pèlerins puissent s'envoler pour le Hadj 2009. Tout le monde aura la possibilité, soit de partir avec le charter ou d'autres compagnies. (...). Pourquoi le Hadj est si difficile dans le cas de l'organisation de la Côte d'Ivoire ? Nous voulons qu'on facilite le hadj aux pèlerins.
Imam Hamidou Berthé
(ORCI) :
Nous savons que lorsque le Cheick s'est impliqué, 2006 bis et 2007 combinés a été un succès. Le plus difficile n'est pas de trébucher et tomber, mais de se relever à chaque fois qu'on tombe. Nous voulons qu'à la fin de cette rencontre là, la communauté puisse prendre la charge de l'organisation du Hadj. Nous demandons aux membres du COSIM qui sont des experts en matière d'encadrement religieux et de tout mettre en oeuvre pour réussir les prochaines Hadj.
Diakité Amadou
(Les 3A amical des anciens) : Nous voudrions savoir ce qui a motivé le silence du COSIM. Le choix des encadreurs cette année, s'est fait dans une complaisance au point même que certains encadreurs cherchaient même à être encadrés. Il ne faut pas désormais faire plaisir à qui que se soit pour être encadreur. On dit “ tout ce qui se dit, se conçoit bien, s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément et les actes pour le poser se concordent har-monieusement”. Nous pensons qu'il faut désormais poser des critères pour permettre le bon choix des encadreurs. Il faut régler le problème de la restauration et du voyage également. Que Dieu nous aide.
Alladja Dorégo
(Association NASFAT)
Nous remercions le COSIM de nous avoir associé à cette assise. Nous proposons au Cheick d'être le dernier à prendre les mesures adéquates afin de mieux réussir le Hadj. Nous proposons d'associer désormais le Consul Général de Côte d'Ivoire à Djeddah. Nous demandons au COSIM d'associer les associations et ONG à l’organisation du Hadj. Cela pour éviter l'anarchie. Nous proposons de veiller à ce que l'encadreur représentant une communauté soit le fruit d'un consensus au sein de l'association musulmane. Enfin, nous demandons aux encadreurs d'être justes et équitables. Cette exigence s'explique par le fait que nous notons que certains encadreurs étaient en même temps 8es démarcheurs. Nous demandons le choix des compagnies aériennes réalistes et réalisable. Il faut par moments varier les encadreurs. Il faut œuvrer sans relax pour l'obtention de l'office du Hadj.
Ibrahim Koné (AJMD
Nous avons mis en évidence quatre volets à savoir : le volet formation, le volet encadrement, le
volet transport et le volet gestion. Au niveau de la formation, il faut former les pèlerins et les encadreurs. Nous proposons un programme de formation sur le Hadj, des structures de jeunesse musulmane et des fidèles dans les mosquées. Il faut des tests de recrutement des encadreurs. Exhorter les structures de jeunesse musulmane à participer à l'encadrement, l'impie cation des étùdiants saoudiens en terre sainte. Cela évitera le copinage et la complaisance dans le choix des encadreurs. Organiser par quartier, des lieux de regroupement afin d'acheminer les pèlerins vers l'aéroport ; libéraliser le transport. Il faut mettre en priorité les personnes âgées et les malades ; nous proposons que les pèlerins arrivent en même temps que les bagages. Que le Hadj soit confié à des professionnels du voyage. Il faut mettre la lumière sur la bonne gestion.
Hadja Comara Karidia (Comité d'action sociale pour le pèlerinage à la Mecque) :
Je voudrais dire que nous sommes en train de dormir. Il faut que la communauté musulmane prenne l'organisation du Hadj en main. Nos parents ont versé de l'argent au Trésor et cet argent n'est jamais ressorti. Désormais, il faut que les Imams soient au parfum de tout ce qui concerne l'organisation pour éviter d'être dans le fait. Le COSIM ne doit plus être un exécutant. Il faut extirper de l'organisation du Hadj les personnes peu scrupuleuse.
Imam Sidibé Ibrahim (Groupe.Sidibé voyage-tourisme- hadj et oumra) Nous allons porter quelques critiques sur l'organisation du hadj 2008. Primo, les conditions de transport de quelques pèlerins ivoiriens étaient déplorables. Secundo, l'encadrement des pèlerins était défaillant également. Nous les membres de GSB voyage, un groupe de 81, demandons à l'Imam Cheick Aboubakar Fofana de bien vouloir demander à l'Etat de Côte d'Ivoire de nous redonner l'organisation du hadj et
-5ALFIRDAWS
Une radio musulmane à Bouakê au service du pays profond
de la oumra qui sera dirigée par la communauté musulmane plus précisément un office du hadj car nous avons de l'expérience pour l'organisation. Depuis 1994, nous travaillons avec des compagnies aériennes telles qu'Ethiopian Air-line qui transportait les pèlerins ivoiriens. C'est la seule compagnie qui faisait un tarif spécial pour les pèlerins ivoiriens. Il y a d'autres qui faisaient le transport des pèlerins ivoiriens telles qu'Air Afrique, Egypte Air, MEA (compagnie libanaise), Royal Air Maroc, la compagnie EMERITE. Toutes ces compagnies transportaient les pèlerins ivoiriens et ils voyageaient sans problème. En ce qui concerne NOUR ISLAMMIAT, nous optons que les compagnies suscitées implantées en côte d'ivoire et qui ont leurs représentants à Djedda mettre tout en œuvre pour l'organisation du pèlerinage afin d'éviter les lacunes qui se sont produits cette années.
El hadj Camara Amadou
(Amirde l'AEEMCI)
Nous proposons que les différentes propositions des intervenants soient soumises à l'analyse et prises en compte par le COSIM qui en retour va convoquer une autre réunion pour faire la lumière sur les décisions qui seront arrêtées. Il faut que le COSIM demande des explications aux autres coacteurs enfin que nous puissions revoir aussi leurs mots à ce sujet. Ce qui compte pour nous, c'est le cadre juridique qui va nous permettre de situer ces responsabilités et organiser prochainement le hadj avec succès. Donc, il faut que les responsabilités soient situées. Ensuite, il faut qu'on nous fasse un audit pour qu'on sache qui a fait quoi.
Nuridine Oyéwolé
(Président de l'AJMCI)
Au début, le COSIM a travaillé avec l'Etat et les difficultés ont été évoquées. Il faut veiller à la bonne marche de l'organisation du pèlerinage. Le problème de communication doit être également résolu. En 2006, nous avons demandé à la communauté nationale et intema-
tionale que ceux qui ont commis les erreurs soient sanctionnés. Il faut un audit et un bilan pour qu'on
sache, quel est le montant que chaque structure a reçu pour l'organisation du hadj 2008. Nous souhaitons que désormais, vous soyez rassurés avant de vous engager sur l’organisation du hadj. Il faut réagir à temps. Ce n’est pas un bilan qu'on vient de nous présenter. On ne peut pas continuer à faire des critiques et ne jamais les prendre en compte. On se rencontre chaque année pour dénoncer certains comportements, on fait des propositions, mais c'est toujours nous qu'on piétine. Il faut que cela s'arrête.
Sidibé Abdoul Kader
(GSB voyage)
Nous nous adressons au Cheick, à son environnement, à son staff et à la communauté en général. Nous demandons beaucoup de piété, de sincérité et de rigueur dans l'esprit, dans le cœur et dans le corps. La communauté musulmane est la plus forte de toutes les communautés parce que nous avons parmi nous des intellectuels, des grands commerçants, des transporteurs etc. Nous dépensons beaucoup de milliard pour ce travail. Alors, pourquoi ne pas prendre les choses en main pour mieux les organiser. Je vous remercie.
Koulibaly K., Haroun B, Fané NYacoro
N° 170 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009 SERMON DU VENDREDI Du Araba 16 au Tarata 22 Safar 1430
Femme et Islam : Une symbiose
Louange à Allah qui nous a guidés à l'islam et a fait de nous des musulmans alors que nous n'aurions pu nous guider de nous-mêmes si Allah ne nous avait pas guidés. Je le loue, pureté à lui et le remercie pour son bienfait tout en lui deman-r dant, de par sa bienfaisance et sa générosité, toujours plus. Je témoigne qu'il n'y a de divinité digne d’adoration si ce n'est Allah, Seul, sans associé, et je témoigne que Muhammad est son serviteur et son envoyé. Il l'a envoyé avec la droiture et la religion de vérité en tant qu'annonciateur et avertisseur, li a appelé à la vérité et a montré lé chemin du bien, qu'Allah fasse ses éloges et le salue, le bénisse, lui, sa famille, ses compagnons et ceux qui ont suivi sa voie, jusqu'au Jour de la Rétribution.
saintes dans l'histoire de l’Islam. Peu d'hommes ont atteint la sublime position de Khadîdja, et aucun homme, hormis le Prophète et l'Imam Ali, ne pouvait rivaliser avec Fatima Az-Zahrâ', sa haute position. L’Islam ne fait pas de discrimination entre l'homme et la femme dans leur cheminement vers Allah.
considéraient comme étant une source de malheur et de tous les ennuis. En revanche, le Coran a souligné que la femme est une bénédiction pour l'homme, et la * source de son confort et de sa tranquillité de l'esprit. En effet le Coran dit : «Parmi les Signes d'Allah : Il a créé, de vous, pour vous, des épouses afin que vous reposiez
Une théorie qui avait existé et qui auprès d'elles, et II a établi l'amour avait une vision dégradante de la et la bonté entre vous.» (S30,21) Selon,une autre théorie rabaissant
femme, était celle qui affirmait que la femme avait été créée au service de l'homme. L'Islam est loin de partager les idées professées par cette théorie, car il dit en toutes
la position de la femme et ignorant le rôle de la femme et son importance dans l’opération de la procréation et l’engendrement des enfants, la femme ne serait qu'un
lettres que le ciel, la terre, l’air, les nuages, les plantes et les animaux simple récipient destiné à recevoir
ont été créés tous au service de et faire grandir le sperme de
l'humanité. Il ne dit pas que la . l'homme. C'était la croyance des ■ Arabes de l'époque pré-islamique
Le Saint Coran n'est pas un simple recueil de lois et des règles sèches, sans explications de leurs
Concernant l'humanité en général, il dit : «Il a créé de vous vos femmes»
(voir : Sourate Les Femmes, Sourate ’lmran, et Sourate Les Romains)
Le Coran a raconté le récit du
raisons d'être et de leurs buts Paradis, mais il ne dit nulle part que
apprendre que la femme de Pharaon était une grande dame victime d'un mari pervers. Ainsi, on dirait que le Coran a voulu tenir un certain équilibre entre l'homme et la femme dans les histoires qu'il a mises en scène, et éviter que les héros de ces histoires soient exclu-
femme a été créée pour l'intérêt de l'homme. Pour lui, l’homme et la femme ont été créés pour servir l’un l'autre. En effet le Coran dit : «Les femmes sont un habillement pour vous [les hommes] et vous êtes un habillement pour elles.» (S2,187)
Si le Coran avait affirmé que la
et d'autres nations. Mais lorsqu'on se réfère au Coran, on constate qu'il nous présente une opinion tout à fait différente à cet égard : «O gens ! Nous vous avons créés d'un mâle et d’une femelle [...] Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux d'entre
finaux. Il renferme aussi bien des lois que de l'histoire, des exhortations religieuses, des explications du sens de la création ainsi que des milliers d'autres thèmes. Si, par endroits, il s'attache à prescrire des lois, ailleurs il parle de la nature
Satan, ou le serpent, a induit Awa en erreur, et que Awa a induit en erreur Adam. Il ne la blâme, ni l'innocente. Le Coran dit : «Nous avons dit à Adam : Séjourne, toi et ton épouse au Paradis et mangez-en les fruits...» (S2 :35)
femme n'était qu'une simple vous..’» (S49 :13)
dépendance de l'homme, et qu'elle II établit ainsi l'égalité entre
" '" " ' l'homme et la femme quant à leur
... n'avait été créée que pour le ser-
sivement des hommes... vice je 1^^^ cette vue aurait position. Il l'a fait dans les diffé-
A P^ ^e ^ ^ ? J^ certainement été reflétée dans les (Jésus), il dit qu elle avait atteint tois islamiques. Mais il n’y a rien de une si haute position spirituelle que
et de la création. Ainsi il nous explique comment la terre, le ciel, les plantes, les animaux et l'homme ont été créés, et il nous dit quels sont les secrets de la mort et de la vie, de la puissance et de l'humiliation, de l'évolution et de la décadence, de la richesse et de la pauvreté.
Le Coran ne se contente pas d'apprendre à ses adeptes une loi, ni de leur faire de simples prédications. Il forme chez eux -par l'explication de la sagesse de la création-une vision spéciale de l'univers et de la vie, et leur enseigne une méthode nouvelle de pensée. Le fondement des règles islamiques concernant les questions de la vie sociale, telles que la propriété, les droits familiaux, le gouvernement, etc. n'est autre chose que sa vision de la création et des êtres.
L'un des sujets que le Coran a expliqués, est la création de l'homme et de la femme. Il n’est nullement resté silencieux sur cette question. Il n'a pas laissé le champ libre aux intrus pour qu'ils fassent croire que l'attitude de l'Islam vis-à-vis de la femme est une attitude de mépris. Il a expliqué amplement ses points de vue sur ce sujet Pour connaître les points de vue de l'Islam sur la femme, nous devons savoir ce que le Coran dit à propos de son caractère inné. Le Coran dit clairement dans de nombreux versets que la femme a été créée du genre de l'homme, et que la femme et l'homme ont tous les deux un même caractère inné. En
Mais lorsque le Coran parle des mauvais conseils soufflés par Satan, il met en cause tous les deux : «Satan leur a soufflé de mauvais conseils...» (S7 : 20).
Puis il leur jura : «Je ne fais assurément que vous donner le bon conseil.» (S, 7:21)
Ainsi, le Coran est fermement opposé à la fausse affirmation que la femme était la porteuse du péché et qu'elle serait un petit diable, affirmation qui prévalait avant l'époque de la Révélation, et dont l'écho continue de résonner dans différentes parties du monde. Parmi les autres théories qui affichent du mépris pour la femme, il y a celle qui met en doute ses dispositions spirituelles et morales. Selon cette théorie la femme n'entre pas au Paradis, et elle ne peut pas monter haut sur l'échelle des positions spirituelles et religieuses, ni atteindre au même degré de Proximité d'Allah auquel un homme peut atteindre. En . revanche, beaucoup de versets coraniques nous informent que la récompense que l'être humain est en droit d'espérer le Jour du Jugement, et la proximité d'Allah, ne sont nullement liées à son sexe, et dépendent uniquement des bonnes actions accomplies indifféremment par l'homme ou la femme. D'autre part, le Coran, chaque fois qu'il évoque un grand personnage et un saint, met à côté de lui une grande dame sainte. Ainsi, il parle avec beaucoup de révérence des femmes respectives d'Adam et d'Ibrahim, et des
les anges venaient lui parler pen- . dant qu'elle faisait ses actes d’adoration au sanctuaire, et qu'elle recevait ses provisions de sources surnaturelles. Sa haute position spirituelle avait même déconcerté le Prophète de son époque, Zaka-riyyâ, lequel resta ébahi en constatant que cette Dame jouissait d'un degré de proximité d’Allah qui dépassait le sien.
Il y eut beaucoup de femmes
tel dans le Coran, lequel n’a nullement expliqué la création de cette manière, ni n'a dit, nulle part, que la femme est un simple accessoire
rentes déclarations adressées aux hommes et aux femmes, et en différents endroits, ce qui a fini par l'éradication du préjugé mentionné ci-dessus et qui prévalait chez les peuples qui ont épousé l’Islam. Ce
de l'homme. C'est pourquoi une qui précède montre clairement que l'Islam ne comporte, sur le plan phi-
telle absurdité n'a pas trouvé place dans la loi islamique.
Selon une autre théorie qui avait cours dans le passé, la femme serait un mal indispensable pour l'homme. Anciennement, beaucoup de gens éprouvaient un immense mépris à son égard et la.
losophique et des motifs de la création, aucune vue méprisante pour la femme, et que, bien au contraire, il s'est appliqué à réfuter les théories qui considéraient la femme avec mépris.
Elhadj imam-Méité AJ-mam
effet, pariant d'Adam, le Saint . 4 .
Coran dit : «Allah vous a créés tous . mères respectives de Issa et de
d'une seule âme. Et celle-ci II créa
Moussa. Et lorsqu'il note que la
femme de Noé et celle de Lot
sa propre épouse et I! dissémina à ,
partir d'eux des hommes en grand n'était pas des épousés dignes, il
nombre et des femmes...» (S4 :1)
ne manque pas, ailleurs, de nous
MARCORY : MOSQUEE DAR-ES-SALAM
L’imam Tchemogoba a été investi
La communauté musulmane de la commune de Marcory, a pro-’ : cédé à l'intronisation de l'Imam . de la mosquée Dar-es-Salam au quartier Massarana. C'était une cérémonie de grande mobilisation. '
Le Samedi 24 Janvier 2009, c’est le jour que les habitants du quartier Massarana ont choisi pour investir officiellement Oustaz DAO Ous-mane Tchemogoba comme Imam : principal de leur mosquée. Tôt le matin, un grand publique a pris d’assaut l’enceinte de l'école primaire / Boulevard du Gabon où la manifestation avait lieu. C'est le président du . comité de gestion de la mosquée . Dar-es-Salam, M.Gbané; Anzou- -mana qui a traduit les sincères remerciements de sa communauté aux différents invités et structures représentées à cette cérémonie à savoir le COSIM et le CNI. « Votre présence rehausse notre cérémonie, » a-t-il dit. Il a en outre, fait une brève historique de la mosquée Dar-es-Salam. Il a rendu un vibrant hommage au premier Imam de la mosquée, l'illustre disparu, feu Mou-hamad Souaré qu'il a qualifié d'homme pieux et de sage. L'Imam Dao Ousmane Tchemogoba a été intronisé sous l'autorité spirituelle du
L'imam Tchemogoba
traditionnel serment au représentant du CHEICK. Ce dernier a donné des conseils à l’Imam intronisé. Il Ta exhorté à la loyauté, la piété, la sagesse et l’équité. Pour symboliser ces conseils, un turban blanc a été mis sur sa tête. Un Coran et une canne lui ont été remis aussi par les Imams.
Par. ailleurs, les femmes de la communauté ont fait l’éloge de leur maître. « Grâce à ses efforts, nous avons connus beaucoup de choses qu'ont ne savait pas én islam », ont-elles exprimé par la vole de leur porte-parole Diaby Lamine. Cette cérémonie a été une occasion de présenter les deux adjoints, Camara et Diaby au publique. La manifestation a été parrainée par le Couple El Hadj et Hadja Mangala Cissé et rehaussée par la présence des autorités administratives et politiques de la commune de Marcory.
QUI EST L'IMAM DAO OUSMANE TCHÈMOGOBA :
Conseil Supérieur des Imams (COSIM), Son président le Cheikh Aima Boikary Fofana, s'est fait représenter pour la circonstance par son conseiller, l'Imam Coulibaly Ismaêl de la grande mosquée de Williamsville. L'Imam Dao a prêté le
Il est né en 1969 à Bouaké (40 ans), fils de Ladji- Dao et de Salimata Traoré.
Diplômé de l’école (Maquasid El Islamiyat) à Bouaké. Il est marié et père six (6) enfants. Délégué à l’organisation au COSIM local à Mar-cory.
Sanogo Aboibamirat
Sanoma26OhotmaA.com
le Coran, la noblesse du genre humain et les droits fondamentaux de l'homme
17 - Etablir la noblesse du genre humain
Pour Dieu, le genre humain est une noble créature. Cette notion apparaît dans le Coran de différentes manières: Adam a été créé de la propre main de Dieu (Coran 3875) qui lui a insufflé de son Esprit (Coran 3872,15/29), fait de lui et de sa descendance le vicaire sur terre {Coran 2 / 30) et mis à sa disposition tout ce qui l'entoure (Coran 31/20,45/13).
Usons ces versets:" Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transporté sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures" (Coran 17 / 70)
* Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les deux et sur la terre? Et II vous a comblé de ses bienfaits apparents et cachés" (Coran 31/20).
Et c'est pourquoi le Coran condamne vivement l'attitude de certaines personnes qui se rabaissent devant des créatures mises à leur service, en leur rendant un culte d'açloration.
"Parmi Ses merveilles sont la nuit et le jour, le soleil et la lune, ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prostemez-vous devant Dieu qui les a crées * (Coran 41 / 37 ); ou bien ces personnes qui renoncent à leur propre liberté d'esprit en se contentant de suivre aveuglément d'autres personnes influentes ou autoritaires. Certains diront le jour du jugement :
“Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C'est donc eux qui nous ont égarés du sentier" (Coran 33/67).
C'est avec mépris que le Coran parie de ceux qui :"ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors de Dieu, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique." (Coran 9 / 31 ).
18 - Affirmer les droits fondamentaux de l'homme
"Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde l'envahit II se • cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre?
Combien est mauvais leur jugement" (Coran 16/58-59)
“C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes " (Coran 5/32).
19 - le droit au respect de ses biens
"ô les croyants ! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement “ (Coran 4/29)
20 - le droit au respect de son domicile:
"ô vous qui croyez l N'entrez pas dans des maisons autres que les vôtres avant de demander la permission (d’une façon délicate) et de saluer leurs habitants.
Cela est meilleur pour vous. Peut-être vous souviendrez-vous" (Coran 24/27)
"Si vous n’y trouvez personne, alors n'y entrez pas avant que permission vous soit donnée. Et si on vous dit Retournez, eh bien, retournez. Cela est plus pur pour vous. Et Dieu, de ce que vous faites est Omniscient" (Coran 24/28)
21 - le droit au respect de son honneur
"Ô vous qui avez cru! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-d sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autre femmes : celles-ci sont peut-être meilleurs qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot quelle “perversion" lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas ...Ceux-là sont .les injustes" (Coran 49/11).
22 - son droit à se défendre
"Le mois sacré pour le mois sacré ! -Le talion s'applique à toute chose sacrée - Donc , quiconque transgresse contre vous , transgressez contre lui à transgression égale. Et craignez Dieu. Et sachez que Dieu est avec les pieux" (Coran 2/194)
23 - son droit à être traité avec égalité:
“Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu , est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand -Connaisseur " (Coran 49/13)
24-son drortà
être traité avec justice:
"Certes, Dieu vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation que Dieu vous fait! Dieu est, en vérité, Celui qui entend et qui voit tout" (Coran 4/58) ‘
"ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Dieu et (soyez) des tégioins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et
craignez Dieu.
Car Dieu est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites" (Coran 5/8) "
25 - la liberté de conscience
« Nulle contrainte en religion » (Coran 2/256)
Le Coran tel qu'il appelle à l'adoration de Dieu et à la piété
Il n'y a pas un livre sacré qui a réservé autant de place, que le Coran ne l'a fait, pour la glorification de Dieu (le Très Haut), le rappel de Ses attributs sublimes : (la perfection de Sa science et de Sa sagesse, la grandeur de Sa miséricorde, les merveilles de Sa création) et l'appel à Son adoration la plus sincère, la confiance en Lui la plus totale et l'amour, à Son égard, le plus profond. L'adoration de Dieu n'est-elle pas dans le Coran le but de la création ! De là, la vie du musulman se trouve programmée par des actes d'adorations quotidiens (comme les cinq prières), hebdomadaires (la prière du vendredi) et annuels (le jeûne de ramadan). Ces actes tendent à cultiver la piété dans le coeur du musulman:
"Ô hommes! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez-vous à la piété". (Coran 2/21)
Une lecture attentive du Coran montre le lien étroit qu'il fait souvent entre la piété et le bonheur aussi bien dans cette vie que dans l'au-delà.
26 - Le bon dénouement des situations périlleuses et la garantie des moyens de subsistance:
" Quiconque craint Dieu, Il lui donnera une issue favorable,» et lui accordera Ses dons par (des moyens) sur lesquels il ne comptait pas" (Coran 65/2-3).
27 - L'aplanissement des difficultés: "Quiconque craint Dieu, Il lui facilite les choses" (Coran 65 / 4).
28 - La protection contre les manoeuvres des ennemis:
"...Si vous êtes endurants et pieux, leur manigance ne vous causera aucun mal" (Coran 3/120).
29 - Le soutien de Dieu apporté aux personnes pieuses:
"Craigniez Dieu. Et sachez que Dieu est avec les pieux" (Coran 2/194).
30 - L'amour de Dieu :
"Dieu aime les pieux" (Coran 9 / 4).
31 - Tirer profit de la guidée du Coran:
"C'est le Livre sur lequel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux" (Coran 2/2).
32 - L'agrément des actes par Dieu "Dieu n'accepte... que de la part des pieux" (Coran 5/27).
33 - Mériter le Paradis
"Concourez au pardon de votre Seigneur, et à un paradis large comme les deux et la terre, préparé pour les pieux" (Coran 3/133).
34 - Eviter les souffrances de l'au-delà
"Dieu sauvera ceux qui ont été pieux en leur faisant gagner leur place au paradis. Nul mal ne les touchera et ils ne seront point affligés" (Coran 39 / 61).
LE CORAN TEL QU’IL APPELLE À LA PURIFICATION DE L'ÂME
Le Coran appelle à la purification de l'âme, seul moyen de paix et de salut immédiat et dans l'au-delà (Coran 91
/ 7-10 ). Comme il fait d'elle l'une des tâches du Prophète (Coran 62 / 2 ) tout en rappelant que cet objectif si cher, ne peut être atteint qu'avec l'aide et la grâce d'Allah (Coran 24 / 21 ). Une chose est sûre c'est que le ( bien-être ) d'une société dépend étroitement du ( bien-être ) de ses individus, il repose nécessairement sur la purification de l'âme pour qu'elle puisse évoluer d'une "âme tentatrice" à une "âme sermonneuse" pour devenir enfin une "âme paisible" Le Coran tel qu'il invite l'homme à fonder une famille vertueuse et à rendre justice à la femme.
Le Coran considère le mariage comme seule base sur laquelle peut être fondée une famille (Coran 30 / 21). Il le qualifie de "pacte solide" (Coran 4 / 21-22), et parie de la relation entre époux en ces termes: "elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles “ (Coran 2/187)
Il affirme que l'homme et la femme sont égaux devant Dieu: "Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions"(Coran 16/97).
Au moment où c'était l'homme qui décidait exclusivement de son mariage, la privait de l'héritage, de tout droit à la propriété, ne lui reconnaissait aucune capacité de conclure un acte légal quelconque, le Coran vint rétablir le droit, libérer la femme "ainsi que l'homme de ses propres passions...en les soumettant tous deux à Dieu * et lui rendre justice. Elle est un être humain à part entière, personne n'est en droit de lui imposer son choix de mariage; elle jouit de son droit à la propriété et à gérer ses biens sans condition d'autorisation de quiconque. En voici le témoignage de ce diplomate allemand qui n'a pu résister à la fascination de fislam. * Conformément à la charte, dit-il, les
femmes [musulmanes] ont bénéficié durant les 14 derniers siècles, d'un statut légal que leurs soeurs européennes n'ont pu atteindre qu'au 20^ siècle, et après un long combat. Prenons, à titre d'exemple, le mariage. Il n'y a, dans le droit musulman, aucune incidence négative sur les biens de la femme. Puisque c’est elle, et elle seule, qui est habilité à gérer comme elle l'entend tout ce qu'elle possédait avant le mariage. En effet, le principe de séparation des biens qui est venu remplacer celui de la tutelle du mari et qui est un acquis récent en Europe, ce statut légal là était celui dont jouissait [la femme musulmane] durant des siècles. » Il disait cela tout en sachant que le Coran affirme que : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens" (Coran 4/34).
Il s'agit là bien évidemment d'une autorité limitée au cadre de 1a famille, car dès lors que plusieurs volontés s'associent autour d'un objectif, des « règles de fonctionnement », et une référence (autorité qui permet de trancher) s'imposent C'est dans ce sens que le Coran vient désigner le mari à la tête de la famille
« Elles ont des droits équivalents à leurs obligations conformément à la bienséance, mais les hommes [c'est à dire les maris] ont cependant une prédominance sur elles » (Coran 2 / 228).
C'est lui aussi qui doit subvenir aux besoins de la famille (Coran 4 / 34). Une autorité qui « s'exerce >> certainement dans le cadre de la concertation (Coran 2/233) et sur un fond "d'affection et de bonté" (Coran 30/21) qui soutient l'ensemble de cette relation.
A suivre El hadj Imam Méité
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Islam Info N° 171 du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009
Du Araba 16 au Tarata 22 Safar 1430
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VIE DE LA COMMUNAUTE -,
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^^= BOUNA
Pourquoi les Cissé sont-ils Imams de père en fils ?
A TUFR des sciences de l'Homme et de la société du département d'histoire de l'université de Cocody -Abidjan, Adama Kamara a présenté en 2003-2004, «L’islamisation de Bouna : Des origines à la conquête samorienne » en guise de mémoire de maîtrise.
Les Cissé sont imams de père en fils. Cest ce qui résulte de l'extrait que nous avons tiré de cette étude. Nous vous le proposons à lire.
L'Imam est le chef des musulmans, leur guise. A Bouna, cette tâche était dévolue aux Kamara. En effet, ces derniers ayant été le premier grand groupe musulman à s'établir à Bouna, ils ont été donc les premiers à fournir les Imams à la ville. Ils joueront ce rôle jusqu’au XVIIle siècle à l'arrivée des Cissé, à qui l'on attribuera cette fonction. Depuis cette date, les Imams de Bouna sont désignés par les Cissé et c'est pour cette raison que leur quartier porte le nom de Limamso. Mais certaines précisions mérite d'être faites, en ce sens que les Cissé sont parmi les derniers musulmans à arriver à Bouna : l'on se demande pourquoi ce sont eux qui fournissent les Imams et non ceux qui sont arrivés les premiers.
Les Kamara étaient titulaires de deux titres au moment de l'arrivée des Cissé : l'imamat et le Groua c'est-à-dire la chefferie des Kamara. Issiaka Cissé et tes siens étant les étrangers du chef des Karama, c'est à ce dernier qu'il revenait de s'occuper d'eux, c'est-à-dire de leur donner gîte et couverts. De plus, les Cissé ne s'adonnant qu'au maraboutage, ils n'avaient pas d'activités génératrices de revenus, et ils constituaient une véritable charge pour le chef des Kamara. Pour qu'ils puissent être autonomes, Momori Gname Kamara alors alla trouver son aîné, le Groua et lui fit part de son désir de laisser l'imamat aux Cissé, afin que ceux-ci puissent bénéficier des largesses des populations ». En effet, l'imam de Bouna recevait de
les Imams de Bouna sont désignés par les Cissé et c'est pour cette raison que leur quartier porte le nom de Llmamso. (Photo d'archives)
la part des populations, l'aumône et des sacrifices de toutes sortes, allant des numéraires aux denrées alimentaires et aux animaux (généralement ovins et volailles). Aussi, vu que leurs activités sont plus tournées vers la religion que vers d'autres activités et qu'à cette époque Issiaka Cissé et sa suite étaient en petit nombre, ces « cadeaux » pourraient leur permettre de vivre et aussi permettre au chef des Kamara de « souffler ». Ansi le Groua (du nom d'Enzoumana) ne vit aucun inconvénient à la proposition de l'Imam Momori. L'on fit part de cette décision au reste de la communauté musulmane qui l'accepta sans problème. Dès lors, Issiaka Cissé devient le premier Imam de la lignée des Cissé à Bouna.
A Bouna, c'est par la volonté même des Kamara que le changement s'opère à la tête de la communauté islamique ; c'est une décision qui a été débattue au sein de la grande famille Kamara avant d'être portée à la connaissance des autres qabila qui l'acceptèrent, non pas parce que les Cissé étaient les plus instruits, encore moins que les Kamara aient failli à leur mission ; mais parce que l’imamat était tenu par ces derniers et qu'ils étaient libres de la confier à qui ils voulaient pourvu que ce soient des musulmans ayant une maîtrise de la religion.
A Bondoukou au contraire, ce serait après avoir constaté un certain nombre de déviations que l'on décida d'attribuer l'imamat aux limité en remplacement des Kamaraté.
L'Imamat étant désormais aux mains des Cissé, l'on construit une mosquée dite Missiriba (grande mosquée) probablement à la fin de la première moitié du XVIIIème siècle, pour célébrer chaque vendredi la grande prière communément appelée Djouma. C'était une mosquée construite selon le modèle soudanais. « L'intérieur de cette mosquée est divisé par des cloisons formant des compartiments. Au fond d'un de ces compartiments se trouve l'escabeau du muezzin. A droite de la porte d'entrée, un escalier donne accès sur la terrasse. Les pièces sont complètement nues, sans aucun ornement ; le sol est sablonneux ».
Ce que l'on devra faire remarquer ici, c'est que bien que les Kamara fussent les premiers Imams de la ville, la mosquée du vendredi n'existait pas avant l'arrivée des Cissé. Chaque quartier organisait cette prière dans sa mosquée construite selon le même modèle que la grande mosquée mais avec des dimensions moins grandes. Le rôle des Imams Kamara se limitait à la représentation de la communauté musulmane toute entière à différentes occasions, tels que les rendez-vous
avec le souverain pour discuter des problèmes du royaume, l'accueil de nouveaux arrivants...
La construction de la Djouma Missiri ou Missiba est donc contemporaine à l'imamat des Cissé. L'Imam est le chef religieux des musulmans, leur guide. Bien que soumis, en principe à l'autorité du roi de Bouna, les Dioula ne relèvent en fait que de l'Imam, leur chef civil et spirituel. C'est donc à l'Imam que sont soumis tous les problèmes concernant la communauté musulmane, et ensemble avec les représentants de chacun des quar-. tiers Dioula, ils traitent ces problèmes. Cependant, si institutionnellement l'Imam est toujours choisi parmi les Cissé, son choix obéit à des règles précises. En effet, le quartier limamso est divisé en quatre grandes cours qui sont Finsankoro, Yirindékoro, Loumba et Bêfêso. Ces cours fournissent à tour de rôle l'Imam. Il est à indiquer aussi que l'Imam est élu à vie. Son adjoint est désigné dans la cour qui héritera de l'office en cas de décès de celui qui en est le titulaire.
A Bouna, lorsque l'Imam décède c'est aux Kamara de l'annoncer à toute la communauté. Lorsque les funérailles sont faites, il est demandé aux Cissé de communiqué le nom du successeur du défunt. Le lendemain, cela est fait.
L'élu est généralement choisi parmi
Tristesse et désolation
A l'époque de ces faits, les troupes de Samory Touré étaient en mouvement dans la région de Bouna.
Ces troupes lancèrent une attaque le 6 décembre 1896. Le Roi Diébango fut tué. Nombre de ses sujets périssent dans cette attaque. Selon J-L Boutiller, sur une population estimée par Binger en 1889 à 10.000 habitants, il en est resté moins de 1000 après le passage de Samary.
Avec les mosquées qui partirent en fumée, ce fut la mémoire collective qui disparut. Car les musulmans avaient écrit l'histoire du Royaume et les documents se trouvaient dans les mosquées. De plus, la quasi-totalité
les notables de la cour, le plus instruit et surtout celui dont la conduite est exempt de reproches. Ce dernier se verra rouler autour de sa tête le ruban blanc (Namou gbê) signe de son « infaillibilité » et cette cérémonie se déroule à Kamassaro et symbolise ainsi la volonté des Kamara de toujours confier l'imamat aux Cissé.
Yacouba Mory
—MOSQUÉE UE LIMAMSO liste des Imams Cissé selon la succession et laduréedeFoffice Issac (Issiaka) Cissé (35 ans) Bakary Cissé (9 ans) Ousman Cissé (7 ans) Bantalia Cissé (3 ans) Idriss Cissé (12 ans) Abdourahamane Cissé (21 ans) Ibrahim Cissé (6 ans) Saïd Cissé (53 ans) Soualio (Salia) Cissé (25 ans) Moromoussa Cissé (12 ans) Ahmad Cissé (4 ans) Logossina Al Bissiri Cissé (7 ans) Bakary Cissé (19 ans) Mahama Djandjina Cissé (17 ans) El Hadj Tldjane Cissé Kamara (4 ans 5 mois)
El Hadj Abdoulaye Cissé (2 ans 2 mois)
El Hadj Mahama Cissé (actuel Imam depuis 1984)
des dignitaires musulmans furent, soit massacrés, soit enrôlés. Les autres se sont exilés et renseignement islamique n’eut plus son rayonnement d’antan. Jusqu’en 1923, presque 30 ans après le désastre, la religion fut en veilleuse et seule une cinquantaine d'élèves fréquentaient les écoles coraniques.
En définitive, les recherches de vivres et de munitions sont les raisons pour lesquelles les troupes de Samory attaquèrent Bouna bien que cette cité soit habitée par une forte communauté musulmane. Le passage de Samory laissa tristesse et désolation.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^= A y E N O U A
Des dons à la Masdjid Takouat
Ayenoua est un gros village situé à 11 kilomètres d’Aboisso sur l'axe Abidjan Accra. Ce village d'environ 5000 âmes est à vocation agricole au vrai sens du terme. En effet, on trouve beaucoup de plantations industrielles constituées de vastes étendues de palmiers à huile et d’hévéa. Mais en plus, Ayenoua est un véritable grenier avec surtout de nombreux champs d'ignames et surtout de manioc. Dans ce sens, ce sont des dizaines de pick-up bâchés qui dépassent les voyageurs en cours de route transportant dans l'ensemble, des tonnes de manioc en direction d'Abidjan, Bonoua et même de Bassam. Par ailleurs, ce manioc est transformé sur place par de nombreuses femmes, pratiquement toutes les familles du village qui y produisent l'attiéké aussi bien à Ayenoua 1 qu'à Ayenoua 2. La culture du manioc y est si développée que la population malinké si forte en nombre appelle Ayenoua « banan-gousso » en cfautres termes « la cité du manioc ».
Cest dans ce gros village, que s'est effectué un don du Cercle de Réflexion Islamique de la communauté Musulmane du Latrille (Comurel), située à la
mosquée de 100 fidèles d’Ayenoua
résidence, les manguiers entre Angré et le Plateau Dokui .Dans les faits, c'est la mosquée sunnite du lieu construite à l'entrée du village qui a reçu ce jour, la délégation en provenance d’Abidjan conduite Par El Hadj Mamoutou DOUMBIA guide spirituel du Cercle de réflexion qui avait à ses côtés, de nombreux invités parmi lesquels, le frère Ladji SIDIBE journaliste de son état et
l’un des père fondateurs du journal Islam Info
Cette coquette mosquée pouvant contenir au moins 100 fidèles, KONE
Bakary, est un don du Dr. FADIGA Moussa, l'amir de l'Association des Musulmans Sunnites en Côte d'Ivoire.
□le est dirigée par B Hadj KONE
Bakary qui a tenu à travers cette céré-
Misère d’un enseignant de brousse
Il n'est pas facile d'être enseignant coranique en Cote d'Ivoire et particulièrement dans un village. Nous l'avons constaté à Ayenoua.
KONE Bakary est l'imam de la Masdjid takouat, mosquéee d’Ayenoua depuis 2001. Avant cette date, il a officié en de nombreux lieux notamment à la mosquée sunnite de Bracodi bar situé à Adjamé. Après la fermeture de cette mosquée en 1981 pour des contentieux entre fidèles, il s'est rendu au Caire en Egypte puis en Arabie Saoudite pour des formations supplémentaires. De retour au pays pour cause de maladie, il officié à Toumodi pendant deux ans. Ensuite il ira à Dabou, et enfin il se retrouve à Aboisso dans la zone d'Eboué. En dernier ressort, il se retrouve à Ayenoua où B est à la fois imam et enseignant.
monie, à rendre hommage à son maître feu Inza DOUMBIA, père du guide spirituel du Cercle de réflexion Islamique el hadj Mamoutou DOUMBIA. La cérémonie en elle-même a consisté à recevoir des dons en natures composés de nattes, bouilloires, produits détergents et d'une
somme d'argent a même de venir en
KONE Bakary a sous sa responsabilité, 65 élèves qu'il forme avec beaucoup de peines et de difficultés non seulement dans un environnement pas propice à la formation, en fait un hangar, et surtout, avec une scolarité mensuelle de 750 francs CFA que les parents d'élèves ont du mal à assurer. Non loin de cet endroit, à un kilomètre à peine, contraste saisissant, sont situés les groupes scolaires Ayenoua 1 et 2 que les élèves de la Medersa traversent avant d'arriver à leur établissant Ce groupe scolaire, comme tous ceux de l'enseignement général, est construit en dur avec toutes les commodités quand les élèves de Bakary KONE s'asseyent sur des bancs bringuebalants ou sur des nattes. Toute chose qui fait dire à ce dernier que « : mon travail relève d'un véritable sacer-
aide à l'imam. Des allocutions ont eu lieu lors de cette cérémonie où les élèves de l'école Medersa ont montré leur savoir-faire, le tout dans une ambiance de fête empreinte de religiosité.
kemebrama@hotmail.com
doœ et d'une obligation divine de propager la religion ».
Il est aidé dans sa tâche par ses anciens élèves et un enseignant du nom d'Harouna OUATTARA qui apprend les rudiments de français aux élèves dont il a la charge. Dans cette grisaille, l'imam fonde de sérieux espoirs sur le Docteur Moussa Fadiga qui a en projet, la construction d'une medersa en dur avec les mêmes commodités que ceux des écoles primaires de l'enseignement général.
Cela sera en notre sens salutaire pour KONE Bakary qui pourra alors exercer son métier dans de bonnes condition^ mais surtout, avec des normes académique car tous les élèves de cette medersa sont installés dans le mémo hagard sans distinction de niveaux d'études.
kemebcama © botmail.com
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IjlamlnfoW^iy du Mercredi 11 au Mardi 17 Février 2009
DuAraba 16auTarata 22 Sa far 1430
INTERNATIONAL
ŒîHTHSIIïIïïï
RENCONTRE
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DIARRA SIAKA (Président des étudiants) : ' j
“Nous souhaitons tous que l'Etat ivoirien nous accorde des compléments de bourses
A l'occasion du hadj 2008, nous avons rencontré les étudiants ivoiriens de Médine, Comment y vivent-ils ? Quelles difficultés rencontrent-ils ? Quels sont leurs projets ? Pour en savoir davantage sur ces jeunes, Islam Info les a approchés et fait parier leur Président C'était le vendredi 28 novembre dernier, à l'hôtel Fairoz de Médine.
Président combien ya t-il d’étudiants ivoiriens à Médine ?
Diana Siaka : Nous sommes actuellement 51. Il ya 11 doctorants, il y en a qui font les diplômes intermédiaires et d'autres sont en formation de langue.
Comment êtes-vous organisés ici? Nous sommes organisés en une union des étudiants ivoiriens en Arabie Saoudite. Chaque ville a sa section et le secrétariat général représente les villes. Nous avons une réunion annuelle de toutes les sections, soit à la Mecque, soit à Ryad, soit à Médine. La réunion est tournante entre ces trois (3) villes et cette année œ sera à Médine, Inch Allah !
Quelles sont vos .relations avec l'ambassade et te consulat ?
Les relations sont bonnes avec l'ambassade et surtout avec le consulat
général chargés des affaires de Médine, de la Mecque et de Djeddah. Le consulat assiste très souvent aux présentations de thèses des étudiants. Nous informons aussi l'ambassade. Le consulat nous facilite l'obtention des papiers que sont les laissez-passer, les cartes consulaires, les extraits de naissance de nos enfants ici, la prorogation des passeports etc. Pendant le hadj, le consul nous sollicite pour aider les pèlerins. Au total, il y a de très bons rapports entre ces deux institutions de l'Etat ivoirien en Arabie Saoudite et nous. Et souvent, nous avons des rencontres ensemble.
Quels sont tes domaines d’étude à l'université de Médine ?
A l'université de Médine, il y a cinq facultés. Ce sont : La faculté de droit (charia), la faculté de langues, la faculté de prédication islamique, la faculté de mémorisation du coran, du tafsir, la faculté de hadith et de la tradition prophétique.
Nous nous inscrivons donc dans une de ces cinq facultés. Mais, le nouveau recteur envisage de créer une faculté de traduction du Coran. Dans d'autres universités, il y a plus de facultés quto à Médine. A la Mecque par exemple, il y a une faculté d'économie et de gestion, de même qu'à Ryad.
Faites -vous d'autres formations en dehors des études islamiques?
Il y a des centres de formations pour ces genres de formation. Les étudiants ivoiriens et étrangers peuvent s'y inscrire et y suivre des cours tout en continuant leur étude islamique. Mais, cette formation complémentaire, les étudiants la font à leur propre frais.
Après votre formation aimerez-vous rentrer au pays ou rester en Arabie Saoudite et y travailler?
Nous sommes venus ici en Arabie Saoudite avec un visa étudiant qui ne nous permet pas de rester après les études. Les branches (renseignement
Les étudiants Ivoiriens sont d’un apport appréclalble lors des pèlerinages.
sont la charia et les études islamiques. Donc, l'objectif est de venir apprendre l'islam et de rentrer au pays pour l'enseigner aux gens.
Comment la vie d'étudiant est-elle ici?
L'étudiant s'adapte au milieu dans lequel il étudie. Bien que la vie ici soit différente de celle du pays, le cadre associatif dans lequel nous sommes fait qu'on se retrouve en famille et on arrive à surmonter les difficultés.
Etes-vous boursier ou étudiez-- vous à votre propre frais ?
Tous les étudiants ivoiriens actuellement en Arabie Saoudite sont boursiers du gouvernement Saoudien. On ne peut venir ici étudier à ses propres frais. On a une bourse du gouvernement Saoudien, il y a d'autres étudiants ici qui sont à la fois boursiers de leur pays et du gouvernement Saoudien. Ils reçoivent ainsi des compléments de bourse de leur pays. C’est le cas des sénégalais, des maliens, des guinéens, des camerounais etc. Nous souhaitons donc que les autorités ivoiriennes nous donnent aussi des compléments de bourse. A l'université ici, nous avons plus de 160 nationalités : américaine, japonaise, chinoise, sud africaine...
Peut-on connaître le montant de vos bourses ?
Vu le coût élevé en Arabie Saoudite, le gouvernement saoudien nous octroie une bourse de 800 Riais saoudien par mois. Ce qui fait environ 120000francs CFA par mois pour couvrir les besoins de nourriture, les livres, l'habillement Mais, il faut le dire encore, la vie est très chère ici. C'est pour cela que nous demandons encore au gouvernement ivoirien de nous accorder des compléments de bourse comme le font les autres pays. La nourriture à elle seule revient à 350 Riais par mois et cela sans compter les autres chapitres du budget
Quelle est la vote d'accès à l'unF versité de Médine ?
Pour venir à l'université de Médine, il faut adresser une demande à l'université. Mais, à l'occasion aussi des réunions islamiques (séminaires) organisés dans ton pays par les arabes, tu peux prendre déjà des contacts. Un ’ant ayant étudié ailleurs peut venir présenter une thèse ici en profitant du h j ou de la oumra, s'il a un certificat r innu par l'université de Médine.
Conseillerez-vous aux jeunes frères de venir étudier ici à Médine?
Bien sûr, on les encourage à venir étudier aux sources de l'islam en Arabie Saoudite.
Je constate qu'il n'y a pas d'étudiante parmi vous ici ?
Oui, à l'université de Médine, il rïya pas de femme ivoirienne. Mais, il y en a une à l'université de la Mecque.
Ces petits riens fis ta via quels rôles peuvent-ils Jouer ?
Ils contribuent à vous aider à :
♦ Vous reconstruire des fois... mais ♦ Ils peuvent contribuer à vous déconstruire.
Si vous avez été témoins, acteurs ou interface dans de telles situations, acceptez de les partager avec Islam Info, ça nous instruira certainement Salam. ,
« Des petits riens certes mais sans eux beaucoup de destinées n'auraient pas connu de début de réalisation. Notre communauté est une société formidable, très agréable, très généreuse et pleine de surprise par moment C’est chez nous que la nature fondamentalement honnête des membres peut servir à soutenir des personnes ou groupe de personnes sans les connaître forcément.
Tenez : une amie à moi m'a contée une histoire dont elle-même constitue l'épicentre. Elle connaît deux personnes (séparément) qu'elle fréquentait sans que l'une et l'autre ne se connaissent mutuellement. L'homme est un ancien camarade de Fac à elle, celui-ci avait eu des fortunes diverses dans ses vies de couples, il vivait donc présentement seul avec ses enfants. Mon amie qui est également son amie le chahutait souvent en lui rappelant qu'il doit avoir un vice caché ; que si jusqu'à maintenant, il n'est pas marié correctement et qu'il est obligé de demeurer célibataire avec tous ces enfants-là, c’est qu'il y a forcément un problème quelque part. Et toujours en plaisantant, elle lui propose de lui présenter quelqu'un avec laquelle il pourrait composer. Et à son autre amie, qui est en somme une collabo-
Quels problèmes rencontrez-vous lors de vos études ici ?
Dieu merci, il n'y a pas de problèmes majeurs. Mais nous insistons une fois sur le problème de complément de bourse. Un des problèmes que nous rencontrons, cette fois en Côte d'Ivoire là-bas, c'est les problèmes auprès des transitaires et autres acteurs au port d'Abidjan quand nous faisons partir nos livres au pays. Nous avons l'habitude de les faire partir par groupe pour constituer déjà nos bibliothèques. Et souvent, on les fait partir par conteneur. Et les taxes alors reviennent très chers là-bas pour nous étudiants. C'est pour constituer nos bibliothèques et non pour les vendre que nous les faisons partir. Il faut que les autorités ivoiriennes se penchent sur ce problème pour nous faciliter les choses. Le consul général nous a très souvent aidé. Figurez-vous que pour deux conteneurs de livres, les sociétés de transit nous ont demandé plus de 5 millions de francs. C'est trop ; le Premier Ministre Soro, lors de sa visite ici nous avait donné de l'argent qui nous avait aidés dans ce sens. Nous profitons de cette occasion qui nous est donnée ici pour le remercier infiniment et lui souhaiter plein succès dans son action et dans celle de son gouvernement Un autre problème : c'est le déplacement pour aller à la Mecque
ratrice à elle, elle démontre à celle-ci que lorsqu'une fille dépasse un certain âge (la quarantaine), il est difficile pour elle de se caser sans l’intervention très discrète d'une relation extérieure, parce que ce n'est pas à cet âge là qu'on se laisse facilement « draguer ». Devant les arguments justes exposés devant l'un et l'autre, les deux consentent à se rencontrer et de là, à nouer un premier contact en présence de mon amie. Démarches et stratégies très bien réussies, les deux rapidement deviennent même comme des tourtereaux, mon amie pense tout haut Alhamdoulilaye II! Et pour le grand plaisir de mon amie, le mariage fut célébré, très pompeux même, ce qui était vraiment un luxe pas forcément nécessaire. Le père de mon amie est le parrain du Monsieur quand sa mère est la marraine de son amie. Jusqu'ici tout va très bien et mon amie après la semaine de mariage, au moment des dernières recommandations au couple, a souhaité que tout aille comme sur des roulettes, qu'elle n'a aucune inquiétude à se faire, chaque élément du couple sachant ce qu'il veut, chacun ayant son expérience qui peut enrichir l'autre et que Le Tout Puissant fasse que personne au monde ne puisse s'interférer entre eux négativement et que leurs enfants deviennent pour eux leur bien commun et tout et tout’...
Mais sans aucune raison apparente et compréhensible, voilà que ce couple constitué grâce à des bons offices venant de l'extérieur, a ronpu avec tout ce qu'on peut considérer comme bonnes volontés ayant joué
lors du hadj qui est source de soucis
pour nous. Cette année par exemple, le ministère du hadj a interdit aux résidants en Arabie Saoudite, ayant déjà fait une fois le hadj d'aller à la Mecque sauf sur autorisation expresse du ministre du hadj. Mais, nous étudiants ivoiriens, nous sommes disponibles et disposés à aller aider nos parents à
faire le hadj. Donc, si le commissariat général au hadj pouvait voir comment nous intégrer à son organisation pour que nous puissions aider les parents, ce serait bien.
Quel est votre mot de fin Président?
Nous remercions Islam Info de nous avoir accordé cet entretien. On souhaite que cela ne se limite pas à ici. En Côte d'Ivoire, nous organisons souvent des séminaires et on aimerait voir le journal couvrir ces activités. C'est aussi l'occasion pour nous de remercier le consul général qui fait beaucoup pour nous. Nous souhaitons également que dans les années à venir, on nous associe à l'encadrement religieux du hadj. Les étudiants sont très disponibles pour cela. Nous remercions enfin l'Etat saoudien qui nous a facilement intégrés."
Recueillis par Abou Ismaël Envoyé spécial à Médine
le rôle d’adjuvant pour eux. Incompréhensible me dira-t-on. Que faut-il comprendre dans ce genre d'histoire ? Est- on obligé de rester « camouflés » lorsque l'on vous a « aidés » ? Encore que le terme « aider » peut ne pas être approprié ; parce que j'estime que dans toute situation, te « sababou » vient de quelque part même si vous ne savez pas d'où. Mon amie m'a confié qu'elle est un peu perturbée, elle se pose mille et une questions, a-t-elle eu un geste ou un mot déplacé ? Elle n'en sait rien et moi mes conseils en sa direction c'est de faire « te mort », d’avoir la conscience tranquille et de considérer que sur son parcours ici bas, elle a mené au moins une bonne action ne serait ce qu'avoir été à l'origine d’une rencontre qui a abouti à un mariage heureux, heureux parce que les époux ont très vite fait de l'oublier, c'est te signe que tout va très bien. Mais pour ceux cfentre nous qui penseraient dune autre manière : i y a des gens qui adoptent une stratégie de l'ombre dans te but d'effacer leurs passés respectifs ; comme mode de gestion de la relation, est-ce bien ? Ou est-ce mal de jouer son rôle d'humain en permettant que des familles se reconstituent ? H ne faut pas certes généraliser mais il paraît qu'il y ait pas mal de cas de ce type avec des variances. N'y a4T pas feu de demander à nos guides de taire une sensibilisation afin que la gratitude ne sort pas absente dans nos relations interpersonnofles et quotidiennes ? Salam
djenat9Gymail.com
Part of Islam Info #171