Issue

Islam Info #121

Title: Islam Info #121
Publisher: Islam Info
Date: February 20, 2008
issue: 121
number of pages: 12
Subject: Congrès AEEMCI (2008); Kanabein Oumar Yeo; Amadou Camara; Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire; Islamisme; Obscurantisme; Terrorisme; Extrémisme
Rights
Rights Holder: Éditions ALIF Islam Info
Language: Français
Source: Ibrahim Doumbia
Contributor: Frédérick Madore
Identifier: iwac-issue-0000867
content: P M 22-42-91-
EPARGNEZ auiourifhul pour le pèlerinage de demain
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
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YAPIABDOUL KOUDOUSS
Seul Allah et moi savons ce que je resents”
T T n B L I G H
La prédication
Mgr Rowan Williams
(Archevêque de Cantorbery) :
ANGLETERRE :
APPLICATION DE LA CHARIA

“Nous ne parlons pas de juridiction
parallèle”
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AYAAN HIRSI ALI:
“J’étais un symbole, je suis devenue un problème r
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: : | Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
RELIGION
ans
ce
numéro que
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Progression de nslam
vous entre
avez vos
mains, ISLAM présente trois articles intéressants.
Le premier concerne un mouvement de prédication islamique actif sur tous les continents et dans sur tous les pays. On les rencontre aussi bien dans les montagnes de TORA BORA (Afghanistan), que dans les faubourgs d'Abidjan, ou dans les tavelas du Mexique. Leur seul et unique but, présenter l'islam.
Le deuxième article concerne une jeune dame, musulmane d'origine, qui a décidé volontairement d'aller en guerre contre ce qu'elle appelle l'Islam Radical. Mais son cheminement, comme on devait s’y attendre est semé d'embûches impensables.
Ainsi progresse l’islam depuis le Prophète (SAW).
A la semaine prochaine In cha Allah.
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LE COEUR EST UN MIROIR POU
' Ton’cœur est un miroir poli. Tu dois le nettoyer pour le débarrasser du voie qui s'est formé à sa surface, parce qu'il est destiné à réfléchir la lumière des secrets cfvins. Quand la lumière cTAIah (qui) est la lumière des deux et delà terre "...commencera à illuminer les régions de ton cœur, la lampe de ton cœur s’allumera. La lampe de ton cœur "est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat..'' Alors, au sein de ce cœur, l'édair des découvertes dvines va frapper.
Cet éclair émanera des nuages orageux dont la signification "vient dun arbre béni, un divier ni oriental ni oocidental...*et jette une lumière sur l'arbre de la découverte, une lumière si pure, ! si transparente, qu’elle semble ; 'éclairer sans même que le feu la touche. "S24V35.
Alors, la lampe de la sagesse est éclairée par elle-même. Comment peut-elle rester éteinte quand la lumière des secrets d'Al-, (ah l'ilimine?
) Dès que brille la lumière des secrets divins, le ciel nocturne des secrets est édairé par des milliers détoiles..." et au moyen des étoiles les gens se guident... "S16V16.
H hacf imam Marte 0^39-12^3
SMI®®®®: Al-Mumtahanah u «promit»
Au verset 10 de cette sourate, on enjoint aux musulmans de soumettre à un examen les femmes qui ont migré vers la terre d’islam et affirment être musulmanes. D'où le titre al-mumtahinah. Le mot signifie “la mise à l'épreuve" ou "l'éprouvée".
Période de Révélation
La sourate traite de deux événements, et pour chacun nous savons par la tradition historique l'époque à laquelle il est survenu. Le premier d'entre eux concerne Hatib Ibn Abî Balta ah, qui quelques temps avant la conquête de la Mecque, avait envoyé une missive en secret aux chefs qoraychites les informant de l'attaque que le Prophète (saw) méditait de lancer contre eux. Le second concerne les femmes musulmanes qui avaient commencé à migrer de la Mecque vers Médine, après la conclusion du traité de Hudaybiyah. La question se posa alors de savoir si elles devaient être renvoyées aux mécréants comme c'était le cas pour les hommes musulmans, ainsi que le stipulait le traité. La mention de ces deux faits permet de déterminer sans le moindre doute que cette sourate fut révélée pendant l'intervalle qui sépare la signature du pacte de Hudaybiyah de la conquête de la Mecque. Par ailleurs, un troisième élément est également mentionné à la fin de la
sourate: quel serment le Prophète (saw) doit-il demander aux femmes de prêter lorsqu'elles décident de prêter allégeance devant lui et de devenir ainsi croyantes? Concernant ce passage également on peut supposer que sa révélation précéda de peu la conquête de la Mecque, car peu de temps après cette conquête, un grand nombre de femmes Qoraychites, allaient embrasser l'islam, tout comme leurs maris, et devoir prononcer collectivement le serment d'allégeance.
Thème et Contenu
Cette sourate comporte trois parties. La première comporte les versets 1 à 9 et le verset 13 qui y est rattaché lui sert de conclusion. Dans cette partie un sort particulier est fait à l'acte de Hatib Ibn Abî Balta'ah, qui a tenté de révéler aux ennemis un secret de guerre du Prophète (saw) d'une importance capitale, uniquement
pour s'assurer la sauvegarde de sa famille. Son dessein aurait pu causer un véritable carnage lors de la conquête de la Mecque si on ne l'avait neutralisé à temps. Cela aurait pu coûter aux Musulmans les précieuses vies d'un grand nombre de leurs hommes, de nombreux Qoraychites auraient été tués, qui plus tard devaient rendre à l'islam de grands services, les bénéfices que devait occasionner une prise pacifique de la Mecque auraient été perdus, et toutes ces lourdes pertes auraient été le fait d'un Musulman désireux d'épargner à sa famille les dangers de la guerre. A travers cette sévère admonestation, Allah enseigne aux croyants une leçon: aucun croyant ne doit, quels que soient les circonstances et les motifs de son acte, nouer des liens d'amitié ou d’affection avec les mécréants qui sont ouvertement hostiles à l'islam. Chaque musulman devrait s'abstenir de tout acte susceptible de profiter aux mécréants dans le conflit qui oppose l'islam à la mécréance. Cependant, il n'y a aucun mai à entretenir de bons rapports avec ceux d'entre les mécréants qui ne participent pas à des actions hostiles à l'islam ni à la persécution des musulmans. La seconde partie comprend les versets
10 et 11. Il y est question d'un problème social qui préoccupait alors tous les esprits. Il y avait à la Mecque des Musulmanes dont les maris étaient demeurés païens, mais qui parvenaient à émigrer et atteindre Médine d'une façon ou d'une autre. De même, il y avait plusieurs musulmans qui avaient laissé leurs épouses restées païennes à la Mecque. La question se posa de savoir si le lien conjugal demeurait valide dans ce cas. Allah régla cette question de façon définitive en décrétant que le païen n’est pas un époux licite pour la croyante, pas plus que la païenne n’est fierté pour le croyant Cette décision eut d’importantes conséquences sur le plan juridique que nous examinerons dans nos notes plus tard. La troisième partie est constituée du seul verset 12, dans lequel on enjoint au Prophète - paix et bénédictions sur lui - de demander aux femmes qui embrassent l'islam de jurer qu’elles se préserveront des principaux vices qui sévissaient chez les femmes de la société arabe préislamique et de promettre qu'elles suivraient la voie de la rectitude à laquelle les conviait le Messager d’Allah.
El haef Imam MéitéAklmam
Coin du bonheur mmariagehautefnertsijriiuel
mbou: UnemosquéepourrenfkegrâceàAllah
« Comment remercier Dieu pour toute la bonté et la grâce qu'il a manifestées à mon égard ? Cest pour répondre à cette préoccupation que j'ai décidé de lui dresser un lieu de culte dans notre cours-familiale. A l'origine, cette mosquée était un appatam, où mon père, feu el hadj CISSE, transporteur de son état, recevait ses visiteurs, ses employés et les membres de sa famille qui transitaient de Gagnoa, Odienné, etc en direction d'Abidjan avant l'avènement de l'autoroute du Nord, quia un peu éclipsé Dabou, alors dernière ville avant Abidjan. »
Ainsi se justifie, Abdoulaye CISSE, jeune cadre d'une entreprise de la place qui a décidé de construire dans sa cour familiale une mosquée, celle
De même pour lui, la construction de cet édifice par ailleurs, leur enlève à lui et aux membres de sa famille, une épine du pied car, compte tenu du fait que leur père, feu el Hadj CISSE appelé également « Alladji Akakro », s'était installé depuis très longtemps à Dabou, beaucoup de rencontres et de manifestations se tiennent à leur domicile et à chaque fois, il fallait se déplacer pour aller prier à la grande mosquée, située à une centaine de mètres sur la côte. Aujourd'hui ce problème est résolu, car lors des baptêmes, des funérailles, et autres sortes de rencontres, toutes les prières se font sur place sans perturber le programme. Enfin pour Abdoulaye CISSE, « j’ai décidé de consacrer ce lopin de terre à Allah, de sorte que les prières et les invocations qui
Mosquée de la communauté AJ Hul Bell
Oustaz Traoré Amadou Tid-jane a épousé sa deuxième femme le jeudi 06 février 2008 au domicile de la famille Samassi sis à Yopougon Andokoi.
La célébration de ce mariage était particulière. Une lecture intégrale de la Dalaïloul kayrat a été faite et suivie des bénédictions pour que ce mariage soit selon les prescriptions du Prophète Mohammed (SAW). Le sermon de ce mariage a été fait par l’Imam Amara Samassi. Il a fait une brève intervention sur la ! genèse du mariage en islam. Il ' a aussi recommandé aux । mariés le pardon, l’amour, la fidélité et surtout la culture de la générosité. Il n’a pas manqué de leur prodiguer de sages conseils tout en leur rappelant leurs devoirs et leurs obligations de conjoints. Ce mariage a mis à contribution la communauté Tïdjani d’Adjamé. Le Moukadam Cissé Souleymane le guide spirituel de cette communauté a formulé des bénédictions pour les mariés. Il a exhorté son élève Amadou Tïdjani à la justice et à l’équité envers ses deux épouses. C’est pourquoi, il
a dit : « C’est une grande sunna que vous venez d’embrasser, son implication juste vous conduit directement à la face de Dieu et vous illumine de la lumière Mohammadienne ». Notons que ce mariage était d'une simplicité particulière parce que les parents des mariés n’ont pas accepté le surplus sur la dote et sur les présents pour la mariée. Ce mariage a mobilisé tous les M-janis de la zaouïa Sonta d’Adjamé. Cette cérémonie a pris fin par le partage du repas de noce.
Fané N^tacoro
BOUAKE K
qui sert aujourd’hui de siège à la zaouia alhul Béit, dirigée par YAPI Abdul Koudous et qui constitue un cadre de rencontre de plusieurs intellectuels de cette ville. Lorsqu’il évoque son action, il reconnaît qu'ele a été boostée par Yapi Abdul Koudous qui l'a beaucoup encouragé.
s’y font parviennent à mon père dans sa tombe comme nous le recommandent nos imams ». Voici un bel exemple qui dort inciter les jeunes cadres à qui Dieu aurait accordé un peu de sa grâce.
hama brama kamabrama Ohotmail.com
Radio FIRDAOUS
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Une radio musulmane au service du
pays profond Têt3163.72.10
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Islam Info N° 121 du Mercredi20 au Mardi 26 Février 2008 ___ Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
VIEET SPIRITUAUTÉ
(«■* SOURATE DE LA SEMAINE: SOURATOU-L-QALAM (N° 68) LECALAME w ^ J
L'histoire du sacrifié, Ismaël (IsmâH)
Lorsque Ibrahim (S), l'ami intime de Dieu, émigra de son pays natal, il invoqua son Seigneur afin qu'Il lui donne un enfant vertueux, Dieu lui annonça alors la nouvelle de la naissance d'un fils magnanime, en l'occurence Ismaël, sur lui le salut Celui-ci fut donc son premier enfant alors qu'il était âgé de quatre-vingt-six ans. Les savants de toutes les religions sont d'accord à ce sujet. Dieu dit : "Puis quand celui-ci (Ismaël) fit en âge de l'accompagner [...]" (37,102) ; c'est-à-dire qu'il devint un adolescent à même de’ subvenir à ses besoins comme son père. Mujâhid a dit : " Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner [...] ", c'est-à-dire qu'il devint un adolescent en état de faire ce que fait son père. C'est alors qu'il fut ordonné à Ibrahim (S) dans un rêve de sacrifier son fils. Or, dans le hadith rapporté par Ibn Abbâs (ra), il est dit : " La vision des Prophètes participe de la Révélation ". En lui ordonnant de sacrifier son enfant qu'il a eu alors qu'il avancé en âge Dieu mit à l'épreuve son ami intime Ibrahim (S). Il lui avait déjà été ordonné de les établir lui et sa mère dans le désert de La Mecque et il obéit, plein de confiance en Dieu. Et Dieu leur accorda une consolation et une issue en leur donnant des moyens de subsistance inespérés là ou ils étaient Ensuite, après que le Seigneur lui eut ordonné de sacrifier son seul et unique enfant, il se soumit à la Volonté divine et s'apprêta à excé-cuter l'ordre divin. Il mit au préalable au courant son fils et lui demanda son avis afin d'apaiser son esprit et l'aider à accepter le décret de Dieu. " Il dit : "Ô mon fils, je me vois en songe, en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses." (37, 102)
Le fils magnanime s'empressa de dire à son père : " ô mon cher père, fais ce qui test commandé : tu me trouveras, s'il te plaît à Dieu, du nombre des endurants " (37,102). Cette réponse cristalise on ne peut mieux l'obéissance et la soumission au père ainsi qu'au Seigneur des hommes. Dieu dit : "Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front [...] " (37,103). Selon Ibn Abbâs (ra), Ibrahim (S) plaça le couteau sur la nuque d'Ismaël afin de ne pas voir son visage au moment de l’immoler. On rapporte aussi qu'il l'étendit sur le côté, son front collé au sol. "[...] Ils se furent soumis [...]", c'est-à-dire qu'lbrahim (S) prononça le nom de Dieu et Le glorifia, tandis que l'enfant fit le témoignage de la foi et s'abandonna à la mort
As-Suddî dans cet ordre d'idées : "Il a fait passer le couteau sur sa gorge, mais le couteau ne coupait pas. " Il fut alors interpellé par Dieu : "Ibrahim (S), tu as confirmé la vision [...] " (37,104-105) ; " c'est-à-dire que le but de ton épreuve a été atteint Tu as obéi à ton Seigneur en Lui faisant l'offrande de ton enfant, avant cela tu as offert ton corps au feu, et tu dépenses sans compter pour tes hôtes. C'est pour cela que Dieu dit : "C'était là, certes, l'épreuve manifeste [...] " (37,106) ; c'est-à-dire l'épreuve apparente et évidente. Dieu dit à la suite de cela : "Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse [...] ; c'est-à-dire que Nous remplaçâmes ce sacrifice par un autre, un mouton blanc pourvu de grands yeux et de cornes, l'avis de la majorité des savants.
cfaprès Ibn Abbâs (ra) que ce mouton est resté quarante automnes à paître dans les pâturages du Paradis. Il a dit qu'il s'agissait du mouton que l'un des fils d'Adam (Abel) avait fait l'offrande à Dieu.
Eihadj Imam Mélté AUmam
C'est la 68è Sourate du Coran. Mais elle la 2ème Sourate révélée dans l'ordre chronologique. La Sourate a été révélée à la Mecque à l'exception des versets 17à 33 et 48 à 52. Elle comprend 52 versets. Le titre est tiré du verset ni. Un autre de ses titres est Noun (ou N) de l'initiale en tête du verset 1. Concernant les circonstances de la révélation, nous l'étudierons en rapport avec certains versets. Ainsi concernant : » Et tu es doué d'un caractère éminent » (verset 4) Abou Bakr Al-Hârithi rapporte, citant Aicha, à cet effet : « personne n'avait un caractère meilleur que celui du Messager d'Allah (SAW) : jamais il n'avait refusé l'invitation de Fonde ses compagnons ou de ses proches. C'est pourquoi Allah a révélé ce verset n°4 concernant le verset : « Peu s'en faut que les mécréants ne te fassent glisser par leur (mauvais) œil entendant le Rappel. Ils disent : « certes, il est fou I » verset 51
Il a été révélé lorsque les mécréants ont voulu nuire au Messager d'Allah par leur mauvais œil. En effet, quelques Qouréiches Font regardé (un jour) en disant : « Nous n'avons jamais vu quelqu'un qui lui ressemble, ni à lui, ni à ses arguments (c'est par ce genre de formules qu'on affectait quelqu'un avec un mauvais œil). Mais Allah protégea le Messager (SAW) et révéla ensuite ce verset.
TRANSCRIPTION DES VERSETS DE 16 À 24
Bismillahi Rahmânir - Rahîm
V16 : Sana-Simouhou ala-IKhourtoum
V17 : Inna balawnâhoum Kamâ balawnà as-habal-janati idh aqsamoû Layas-rimounnahà mous-bihîn
V18 : wa là Yastathnoûn
V19 : Fatafa alayha tâ-i-foun m-mine-r-rabbi-ka
wa houm nâ-imoun
V20 : Fa-asbahate Ka-s-ça-rim
V21 : Fatanâdan mouçbihîn
V22 : Anigh-doû -alà har-thikoum-ine Koun-toum çârimin
V23 : Fantalaqoû wa houm yatakhàfatoùn
V24 : an-l-la yad-khouloû-nnaha-l-Yawma alay-koum miskin
QUESTIONS - REPONSES DE LA SEMAINE
Un Imam peut-Il s'imposer à un groupe de personnes comme tel
Il est déconseillé à une personne de présider à la prière de gens qui le détestent pour des raisons religieuses.
On constate dans certaines mosquées que certaines personnes ont leur place en permanence réservée Juste derrière l'imam. Cela est-il normal ?
Il ne faut pas faire de la réservation pour la forme. Dans une mosquée, seules la place de l'imam et celles des suivants sont réservées. Ce sont ces savants musulmans qui doivent se placer juste derrière l'imam pour l'aider à rectifier la prière au cas où il se tromperait quelque part Omission d'une sourate, élévation de la voix où il faut abaisser, nombre de rakkats mélangé etc. A part ceux-là, personne d'autre n'a de place reservée à la mosquée.
Quand on arrive dans une prière en groupe.il arrive par exemple que des gens venus en retard attendent que l'on se relève d'une position donnée (par exemple du soujoud) avant d'entrer dans la prière avec le groupe. Cela est il normal ?
Non, cela n'est pas normal. Dès que vous arrivez dans une prière en groupe, faites aussitôt le « takbir » de socialisation et entrez ainsi en prière derrière l'imam quelle que soit sa position.
A quel moment de la prière alors, quelqu'un qui arrive en retard dans une prière en groupe, peut estimer qu'il a acquis une rakkat ?
Quand on rejoint l'imam incliné, et qu'on s'incline avec le groupe, avant que l'imam, ne se relève, on a alors acquis une rakkat de la prière.
Doit-on oui ou non réciter le Coran derrière l'imam ?
Si l'imam récite à voix haute, il vaut mieux, pour celui qui prie derrière lui, d'écouter. Mais quand l'imam récite, à basse voix, il est souhaitable pour celui qui prie derrière lui de réciter à voix basse.
K TRADUCTION DES VERSETS 16 À 24 -w
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
V16 : Nous le remarquons sur le museau (nez)
V17 : Nous les avons éprouvés comme nous aovns éprouvé les propriétaires du verger qui avait juré d'en faire la récolte au matin.
V18 : Sans dire : « Si Allah le veut »
V19 : Une calamité de la part de ton Seigneur tomba dessus pendant qu'ils dormaient.
V20 : Et le matin, ce fut comme si tout avait été rasé.
V21 : le (lendemain) matin, ils s'appelèrent les uns les autres.
V22 : «Partez tôt à votre champ si vous voulez le récolter »
V23 : Ils allèrent donc, tout en partant entre eux à voix basse :
V24 : « Ne laissez aucun pauvre y entrer aujourd'hui. »
LA DOUA
Le musulman, lorsqu'il sort de la mosquée, peut prononcer l'invocation suivante :
« Bissimillah, wa-ç-çalâtou wa-s-salam alâ ra-soùli4-lahi. Allahoumma inni as-alouka mine fadlika ; Allahomma a-açimnl mina-ch-chayàni r-rajim ».
Traduction ; Au nom d'Allah, la bénédiction et la paix soient sur le Messager d'Allah ; O Allah ; je te demande de m'accorder de ta grâce. Ô Allah, protège-moi contre satan le lapidé.
Abou Ismaël
LES AHADITHS DE LA SEMAINE
Le Prophète (SAW) a dit:
« L'Imam est là pour être suivi
Quand il dit « Allahou Akbar », dites comme lui,
Quand il s'incline, inclinez-vous ;
Quand il dit <« samialaho limane hamidaho » répondez «
Rabbanâ lakal hamd » ;
Quand il se prosterne, prosternez-vous ;
Quand il prie assis, priez assis (Boukhari).
GLOSSAIRE
Lemot«Tarîqa»
Ce mot est très usité surtout chez les musulmans tid-jani. Dans ces milieux, le mot le « Tanîqa » est utlisé pour désigner l'ordre soufi qu'ils pratiquent. Ce sont des ordres d'illumination intérieure.-
Abou Ismaël
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les premiers Cheickh soufis avaient eu leur cercle de cis-ciples et avec la renaissance néo-orthodoxe, de la restauration seldjoukide du Xlè siècle, la construction et la dotation d'établissements monastiques destinés aux soufis, comme aussi d'écoles orthodoxes ou madasas, devinrent une occupation favorite des souverains musulmans ;
Au Xllle siècle de notre ère apparurent des ordre régulier internationaux, avec des chapitres affiliés, une règle et un ordre prescrit pour le dhikr. Le premier de ces ordres fut l'orthodoxe et calme tarîqa de la qadriya, fondée vers 1200 à bagdad par Abdel Qadir al-Jilani (R.A).
Grégorien < HEURES DE PRIÈRE A à# ALBAYANE iMftâk^.aJkA^lÉNlààl^ ALBAYANE
Mercredi 20 février Araba 13 Safar FADJR : 5h 25 ZOUHR : 13h OO ASR : 16h OO MAGHRIB : 18h 25 ICHA : 19h 15 y
Jeudi ♦ 21 février Lamissa 14 Safar 95.7 « 95.7-
vendredi Samedi Dimanche 22 février 23 février 24 février Ojouma Sibiri > Kari 1 15 Safar 16 Safar 17 Safar A TOI MA SOEUR,... : Mardi 21 h 10 à 21 h 40 PILIERS DE L'ISLAM : Mardi 17 h à 17 h 45 MARCHE VERS ALLAH : Mercredi 20 h 40 à 21 h 40
lundi । Mardi ’ 25 février 26 février 18 Safar 19 Safaj/
: ! | Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
SOCIÉTÉ
Fraternité autour des pèlerins
Le Comté de gestion de la mosquée Mohamade à Yopougon SIDECHIM a célébré ses pèlerins du Hadl 2007.
Placé sous le signe de la reconnaissance aux bienfaits d'Allah, le samedi 9 Février 2008 a été l'occasion pour la communauté musulmane Béninoise de la mosquée Mohamade de célébrer leurs pèlerins, Ils étaient 11 personnes composées de Béninois et Ivoiriens. Ils ont effectué le pèlerinage en terre sainte avec à leur tête l'Imam principal de ladite mosquée Mohamade Lawal Abdoul Kodir Bakin-N'daya. Cette cérémonie a essentiellement traduit la réelle fraternité islamique qui transcende les frontières. Car on voyait partout les parents, connaissances et amis des pèlerins de diverses nationalités venus massivement soutenir ensemble les leurs dans la fraternité religieuse et conviviale.
On notait la présence de plusieurs personnalités Musulmanes ivoiriennes et béninoises. En l'occurrence l'Imam Idriss Koné Koudouss président du Conseil National Islamique (CNI) et l'Imam Ali Ouattara,
L’arrivée de la délégation du CNI, conduite par son Président, El Hadj Idriss Koné Koudouss
Président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) Yopougon. Ils conduisaient une forte délégation. Prenant la parole, l'Imam Koudous s'est dit heureux d'être à cette cérémonie non seulement à cause de la fraternité islamique, mais aussi pour l'estime qu’a pour eux l'Imam Mohamade Lawal Bakin-N'daya. S'adressant à l'assistance, il a fait savoir que « pour atteindre Dieu il faut passer par le Prophète » et cela après avoir écouté l'éloge du prophète faite par un des membres de l'équipe des cantiques. Parlant du pèlerinage Le Président Koudouss a rappelé que « le pèlerinage est un des piliers les plus importants de l’islam...le hadj comporte plusieurs actes à la fois, acte corporel car le
corps le ressent parce qu'il faut se déplacer pour l'accomplir. Cest un acte financier parce qu’il faut dépenser, il est aussi spirituel parce que l'âme est mis à contribution ». Poursuivant ses propos l'imam Koudous a fait savoir que « le pèlerinage demande au musulman de se rassurer de sa foi ... le pèlerin doit chercher à savoir si son hadj est accepté par Allah. Pour le savoir il faut trois conditions : L'argent doit être acquis honnêtement avant le départ pour le hadj. Cesser de commettre tout acte mauvais et blâmable. Avoir le cœur doux et souple... ».
En présence de toutes ces personnalités, le Président du comité de gestion de la mosquée Mohamade et Président du comité d'organisation de cette cérémonie El Hadj Mohamed Abdel Razack a dit dans son allocution : « nous célébrons les pèlerins parce que, aller au pèlerinage c'est effectuer un retour aux sources de l'islam. C'est aussi marcher dans les pas du Prophète Mouhamed SAW, du Prophète Ismaël et son Père Ibrahim ainsi que de sa mère Agar dont la piété et l'effort ont débouché sur le jaillisse-
ment spontané d’une source d’eau bénie appelée « Zam Zam ». Aller au Hadj, c’est renaître de nouveau, car le Prophète Mouhamed SAW a dit : « Le pèlerinage exaucé fait renaître le pèlerin comme un nouveau né exempt de tous péchés ». Aller au hadj, c’est aller à la cueillette des bénédictions pour les partager avec ceux qui n'ont pas eu l'opportunité d'y aller. Et l'occasion est belle aujourd'hui pour de voir se déverser sur nous en abondance les béné-
Le Président Koudouss du CNI, l'Imam Mohamade Lawal Bakin-N'daya et L’Imam
Ali Ouattara du COSIM Yopougon
dictions des pèlerins ».
L'imam Mohamade Lawal Abdoul Kodir Bakin-N'daya a pris la parole au nom des pèlerins, pour rendre gloire à Dieu et exprimer leur gratitude aux personnalités présentes, pour les soutiens moraux et maté-
riels à leur endroit.
Des diplômes d’honneurs ont été remis aux pèlerins et à certains membres de cette communauté. Cette cérémonie qui a vu la participation d'EI hadj Ibrahim Fassassi président de l'association de Al-oukhouwatoul- islamiyat, El Hadj Adéwoumi Hamid président de Ifè-lodun-mouslim et El Hadj Oloukunlé Rahmane président de l’association Ahbâboul-Moustopha et bien
Le président du comité d’organisation entouré de son équipe
d'autres, avait pour marraine Hadja Mouhibatou. Elle s'est déroulée dans l'enthousiasme et l'allégresse totale et a pris fin par les bénédictions de l'Imam Ali Ouattara.
Recueillis par SAN0G0 M.
Sanoma74 & yahoo.fr
CONFÉRENCE DE PRESSE : 14 ” CONGRÈS DE L'AEEMCI
Camara Amadou, Président du Comité d'Organisation : l'AEEMCI a besoin de professionnalisme dans la gestion “
LAssociation des Elèves Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) a organisé une conférence presse le samedi 09 février2008 à son siège sis à la mosquée de la Riviera 2 à Cocody pour informer le public sur les enjeux du congrès.
«Ce 14ème congrès se tiendra du 15 au 17 février 2008 au groupe scolaire Avicenne de la Riviera palmeraie » a dit M. Camara Amadou PCO de ce congrès. Cette conférence de presse était co-animée par B Hadj Amir Yéo Kanabin Oumar et le PCO. Ils ont dans les interventions montré que l'AEEMCI a du professionnalisme dans la gestion. C’est-à-dire savoir conjuguer le militantisme religieux et la formation académique. Le thème retenu pour ce 14 ème congrès est : AEEMCI, quelle politique de communication pour une * cohésion sociale ? » notons que les travaux de cette assise autour de ce thème devraient permettre à la structure de relever le défi de la communication, point capital dans le processus de redynamisation entamé depuis le 13ème congrès dernier. C’est dire que ce 14ème congrès aura pour objectif principal la recherche de la cohésion sociale et nationale en vue d’une sortie défini-
le modérateur Salif Yalekoue, l'amir de l'AEEMCI El hadj Yéo Kanbin Oumar et le PCO Camara Amadou
tive de la crise. Les échanges entre les journalistes ont été fructueux. Mais sur la question de nomination du nouveau Amir (président) ils ont répondu que cela fait sur des critères académiques et religieux tenant compte de la valeur éthique et morale de ce dernier. Par ailleurs, ils
ont dit que l’AEEMCI participe de , . , , . . façon constructive et efficace à la cfem*or congres ; a ce titre il lui recherche d’une paix définitive et appartenait de venir rendre compte durable. ^ œ Q^ a fart comme activité.
Enfin étant donné que c’est lui qui a
M. Camara Amadou qui a en charge l'organisation de ce congrès nous livre-en détail quelques raisons du retard accusé pour l'organisation de ce 14ème congrès et ces objectifs.
Il : Selon vous, qu’est-ce qui explique le retard ce 14ème congrès ?
CA : Ce congrès a été reporté pour plusieurs raisons. Premièrement cette année l'Amir national El Hadj Yéo Kanabin Oumar a été invité au pèlerinage par le Cheick Boikary fofana.. Deuxièmement, c’est au cours de ce congrès que sont désignés les responsables de l’AEEMCI. L’Imam et l’amir sortant font partir du comité de choix du nouvel amir. L’amir sortant est le seul qui a bénéficié d’un mandat du
géré pendant 4 ans, il est mieux placé de donner les informations c'est-à-dire les nouvelles directives qu’il souhaite laisser pour le futur amir pour une meilleure condition de travail pour ce dernier. Toutes ces raisons cumulées nous ont amené en accord avec le conseil d’administration à reporter le congrès à une date ultérieure qui est les 15,16et 17févier2008.
Il : Nous sommes dans les congés de février qui sont courts, est-ce que ceux de l’intérieur du pays pourront prendre part à ce 14ème congrès ?
CA : nous avons pris toutes dispositions nécessaires afin que nos
CAMARA AMADOU PCO DU 14^ congrès de l'AEEMCI.
militants de l’intérieur du pays puissent prendre part à ce rendez-vous important
Il : Qu’est-ce-qui a motivé le choix du thème “quelle politique de communication pour une cohésion sociale ?”
CA : nous disons qu’il y a beaucoup d’incompréhension qui a conduit à des situations fâcheuses dans notre pays. Celles-ci sont nées certainement d’un manque de communication entre les différents fils de ce pays. C’est pourquoi, nous avons décidé de mettre l'accent sur la communication. D’abord à notre sein il faut qu’il y ait une osmose, une entente véritable allant sur la base de la communication pour que la cohésion qui va découler puisse rejaillir sur la côte d’ivoire.
Il : Quels sont les objectifs de ce 14ème congrès ?
CA : c’est de donner à l’AEEMCI les bases solides d’une gestion plus professionnelle et optimale de notre structure.
Notons que l’AEEMCI a plus de 30 ans d’existence, compte près de 405 sections reparties sur toute ‘l’étendue du territoire national, 170 sous-com’ités et 17 secrétariats régionaux. Elle a des ramifications dans certains pays de la sous-région, de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie.
Fané Maçon
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Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008 Du Araba 13 au Tarate 19 Safar1429
SOCIÉTÉ
DABOU: YAPI ABDUL KOUDOUS :
“Je remercie Allah d’avoir fait de moi un musulman”
YAPI Abdul Koùdous, comme son nom patronymique l'indique est attié. Il est né chrétien et a été éduqué dans ce sens jusqu'au jour où il s’est converti à l'islam. Mais au delà de la simple conversion, il s'est donné à une Intense spiritualité à telle enseigne qu'il occupe une place de choix dans sa zaouïa qui prend de l'importance et à laquelle beaucoup de cadres et non des moindres participent II est imam dans ün domicile, notamment celui des CISSE au quartier dioulabougou dans l'ancien Dabou. Son parcours est remarquable et mérite qu’on s’y intéresse. Récemment, il a été intronisé en tant que Moukadam par te Cheikh DIABATE Ahmed Tidjane.
Qu'est-ce qui vous a amené à vous convertir à l'islam ?
Naturellement, on naît musulman et au cours de notre évolution en tant qu'humain, il nous revient après qu'on ait eu certaines facultés de faire la part des choses. Personnellement, je n'ai pas de commentaire à faire. Je me dis que c'est une gràœ de Dieu qui a fait que je suis devenu musulman. Je le suis et c'est tout.
Vous êtes devenu musulman en 1989 et aujourd'hui, vous êtes moukadam, comment avez-vous fait pour arriver à ce stade ?
J'ai été chrétien avant d'être converti à l'islam. Il m'arrive parfois de me poser la question de savoir comment les choses sont allées si vite ! Je pense que tout est une question de prédisposition certainement Après ma conversion, je n'ai pas voulu m'arrêter seulement à la pratique de la prière. Il m'est arrivé de sentir en moi que je pouvais
Le Cheick Diabaté Ahmed Tidjane et le Moukadam Yapi Abdul Koudouss
évoluer spirituellement. Par conséquent, j'ai essayé de chercher, de me poser des questions et cela m'a permis d'aboutir à des résultats. Je peux donc
conclure qu’il y a eu un appel intérieur qui m'a orienté. On a beau parier de maître mais, il faut que vous ayez l'envie de savoir sinon vous ne pouvez pas
réussir.
Pouvez-vous nous parler de votre initiation?
La spiritualité est un voyage. Un cheminement au cours duquel vous pouvez faire des rencontres. J'ai effectué des voyages au Mali où j'ai rencontré mes premiers maîtres qui m'ont initié à certaines choses. Cela m'a servi de base. Ma rencontre avec le cheikh DIABATE date de l'an 2002. Entre lui et moi, il y a eu un intermédiaire. Mais, je suis sûr que œ dernier ne le connaît pas spirituellement Je ne vais pas entrer dans les détails mais je crois qu'il m'a beaucoup apporté dans le cadre de la spiritualité.
Quelle différence pouvez-vous établir entre votre état de musulman et de non musulman ?
Il n' y a pas de comparaison à faire. Seul Allah et moi savons ce que je ressens. Je remercie le Seigneur d'avoir fait de moi un musulman car je sais que si je n'étais pas musulman, beaucoup de choses m'échapperaient. Aujourd'hui, je ne suis pas encore parfait, je ne suis qu'un cheminant Je remercie le Seigneur qui m'a apporté une grande transformation.
Comment fonctionne votre Zaouïa et comment comptez-vous la gérer? L'Homme ne peut prétendre gérer quoi que ce soit de son propre chef. Je
demande au Seigneur, Créateur de toute chose, de m'aider dans ma tâche, avec l'assistance de mes maîtres.
Mais vous avez quand même un vécu quotidien ?
Pariant de fonctionnement, ma zaouïa est une mosquée comme toutes les autres. On y pratique le culte, les cinq prières quotidiennes, sauf la prière du vendredi.
Vous étiez agent de la santé et vous avez tout abandonné pour vous consacrer à Allah. Est-ce que vous n'avez pas peur des contraintes matérielles ?
Abandonner tout ce qui est profession c'est trop dire. Je me consacre à la spiritualité, je m'y sens bien mais cela ne m'empêche pas de travailler. Si une âme généreuse me fait appel pour m'occuper, je le ferrai L'hôpital baptiste de Dabou dans lequel j'exerçais le métier de laborantin a eu des problèmes à un moment de son fonctionnement, cela m'a obligé à partir. Pour l'instant, je m'occupe de ma petite famille et je rends grâce à la famille CISSE avec laquelle je vis et qui a mis à ma disposition cette mosquée que je gère quotidiennement. Elle m'occupe sainement
Propos recueillis par Kêmê brama
Hommage à Hadja Cissé Aminata Sonta
Adieu, la mère des garibes, talibés (élèves)
HADJA Cissé Aminata est l’épouse de feu Cheick El hadj Ibrahim Sonta dit LADJI N’Guêrê. Elle est la mère du Khalife Général des Tidjanis en Côte d’Ivoire Cheick el hadj Moustapha Sonta. Cette Dame pétrie d’une spiritualité, d’une générosité et surtout d’une humilité dans chacune de ses actions et faits. C’est la mère de la communauté musulmane et de la communauté Tidjanie qui a tiré sa révérence à l’âge de 66 ans. Hadja que la terre vous soit légère dans la quiétude de Dieu illuminant ainsi votre tombe de la lumière Mohamma-dienne. Lumière à laquelle vous vous êtes abreuvée depuis votre tendre enfance. Et ayant pour époux le Feu Cheick Ibrahim Sonta vous a guidé dans cette lumière afin que vous atteigniez la face de Dieu exalté soit-il. C’est dans l'après-midi du dimanche 03 février 2008 que nos avons appris la nouvelle du décès de notre mère. Pour certains, l’émotion a été très forte. Par contre pour d’autre, elle est la manifestation de la puissance de / Dieu. C’est pourquoi, tous sans exception ont réagi avec foi et ont affirmé :« Que la volonté d’Allah soit faite. Wa inna lilahi wa inna liyou rad-jou houn ». Ainsi la communauté Tid-janie vient de perdre une mère d’une bonté infinie qui restera gravée à jamais dans la mémoire de ses fils et filles.
Le lundi 04 février 2008 a été le moment de la séparation douloureuse. C’est avec beaucoup de peine que les uns et tes autres ont accompagné Hadja Cissé Aminata dans sa dernière demeure au cimetière municipal cfAbobo.
Hadja Aminata repose en paix. Depuis le mardi 05 jusqu’au dimanche 10 février, tes prières de bénédictions et tes lectures du Coran et de la Dalailoul kayrat ont été faites pour te repos de l’âme de notre mère.
Hadja Cissé Aminata Sonta, mère du Calife Général des Tidjanies en Côte d’ivoire
Comme nous l’avons dit plus haut. Ce décès n’est pas une affaire des Sonta. C’est plutôt une affaire nationale et même internationale. Notre mère était une femme au service de la religion. Etant donné que son époux était un guide et un maître spirituel, il va de soi qu’elle a épaulé son époux dans l’éducation des talibés qui étaient à leur charge.
La soumission, te respect, la générosité et l’humilité étaient les caractéristiques de hadja Aminata Cissé Sonta. A ce propos son fils aîné le Khalife Général des tidjanis en Côte d'Ivoire le Cheick el hadj Moustapha dit : « le décès de ma bien aimée mère est une épreuve pour moi et pour toute la famille. Egalement, en tant que croyant il faut l'accepter. En outre étant un guide religieux nous demandons aux fidèles d’être forts car c’est la volonté de Dieu. C’est une épreuve à laquelle personne n’échappera. C’est en cela que je dis qu'il faut avoir une bonne fin. C’est-à-dire qu’il faut bien mourir. Et bien mourir pour moi c’est de mourir avec la foi et dans la piété. Quand on sait que ma mère a passé toute sa vie dans la croyance auprès de son mari, toute sa vie dans la vote spirituelle, on ne peut qu’en remercier Allah. Dieu a fait don d’une très grande grâce à ma mère et vu celà,
nous ne devons pas nous plaindre, sinon ce serait de l’ingratitude. Un des caractères que j’admirais plus chez ma mère était sa bonté et sa vertu.
Le pardon comme la voie de piété.
Tantie Fatoumata Dianasouba épouse Sonta et Hile adoptive de Hadja Cissé Aminata Sonta.
"Notre mère était une femme vertueuse et d’une bonté immense. Pour tous problèmes soumis à sa personne, elle trouvait toujours une solution. Par moment elle avait joué le rôle de parent nourricier et de parent protecteur. Plus qu’un psychologue, elle soutenait toujours positivement les gens malgré la difficulté du problème. Elle disait toujours : « le pardon est très difficile à accepter et à digérer. Mais son acceptation dans l’endurance et dans l’humilité est la garantie absolue d’une meilleure réussite dans la vie ici bas et dans l’au-delà ».
Une cérémonie pas comme les autres.
Le dimanche 10 février a été organisé e la cérémonie de bénédiction du 7°™ jour de notre mère dans l’institut Ibrahim Sonta à AboboPKId.
Toute la communauté musulmane était présente pour soutenir le Khalife Sonta Les responsables du COSIM et du CNI et tes autres associations sœurs ont tous témoigné leur soutien à leur frère, le Khalife Sonta. Quelques membres du corps diplomatiques étaient présents ainsi que les autorités administratives et politiques du district d’Abidjan. Le Sénégal a participé à ses funérailles d’une façon particulière et spirituelle. Le moukadam Malal N’Diaye venu spécialement soutenir le Khalife Sonta a à travers ses interventions exhorté les uns et tes autres à la crainte de Dieu pour préparer la mort afin que nous soyons tes élus de Dieu. Une foute immense venue de divers horizons était présente pour marquer son soutien au maître, au frère et au compagnon Ibrahim Sonta.
FanéN'ficoro
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11 | Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Aruba 13 au Tarata 19 Safar1429
A LA DECOUVERTE________________
Dossier
Dans les secrets de la Jamaat Tabligh
Les Tablighs, pour le commun des Musulmans, ce sont ces frères qui sont souvent en retraite spirituelle dans les mosquées. Ils y restent pendant trois jours ou plus. Par ailleurs, ils effectuent souvent des visites dans les villes ou communes où ils se rendent Mais qui sont-ils effectivement ? Quels sont leurs objectifs, comment agissent-ils ? C'est pour répondre à ces interrogations qu'lslam Info a décidé d'investir ce monde apparemment fermé.
Investir la jamaat: un parcours de combattant Avoir des informations sur la Jamaat tabligh n'est pas une mince affaire, compte tenu de l'esprit de discipline qui y règne. A toutes les questions, la réponse est invariable : « rendez-vous à la marcase, siège de l'Association à Williamsville où les responsables fourniront de plus amples informations. » Faites une sortie avec le groupe, tout juste trois jours et vous comprendrez mieux le phénomène. La réponse peut être, tant que la shura ou assemblée n'a pas décidé aucune réponse ne peut vous être fournie. En un mot des réponses pour décourager plus d’un ou du moins .pour inciter le journaliste à sortir si possible pour avoir des informations ou encore pour adhérer à la cause de cette organisation qui prend de plus en plus d’ampleur dans notre pays. De même, il n'est pas question de faire des photos pour r illustration des propos comme si le groupe voulait conserver l'anonymat. Un véritable parcours de combattant pour pénétrer le monde de la jamaa tabligh.
Qu'est-ce la Jamaat tabligh?
Nos informations nous permettent de dire qu'à l'origine, Le ou la Tablighi Jamaat (Jamaat Tabligh, Jama’a Tabligh, Jama'a at-tabligh,) est un mouvement fondé à la fin des années 1920 dans la province indienne de Mewat par Muhammad llyas Kandhalawi (1885-1944), soufi renommé et continuateur de l'œuvre de son père Muhammad Ismail (1835-1898), commencée en 1880. En arabe, tabligh signifie « délivrer le message » et le Tablighi Jamaat prétend faire revivre cette obligation que ses membres considèrent comme fondamentale pour les Musulmans. Ce mouvement, connu en interne sous le nom de dawat ou « mission religieuse », a avancé comme base à son existence le verset 104 de la sourate Al'lmran (la famille) où il est dit : « Que de vous, se forme une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable et proscrive le blâmable ». llyas, est le créateur du slogan Aye MusaJmano! Musalman bano en d'autres termes « Musulmans ! Soyez des musulmans !». Au départ, le mouvement était censé transformer les Hindous convertis qui pratiquaient l'Islam sous une forme hétérodoxe du fait de leur culture, plus hindoue que musulmane en « Musulmans complets ». Ses missionnaires l'ont ensuite implanté, d'abord dans les pays musulmans
au cours des années 1940, puis dans les pays industrialisés au cours des années 1950 et 1960, enfin dans le reste du monde. La France par exemple n'a été concernée qu'à partir de 1960 où le mouvement y a adopté la forme d’une association dénommée « Foi et Pratique »).
Au sein de la Jamaat tabligh, il existe un code de conduite très rigoureux.
En effet, Les Tablighis suivent des codes stricts de droit islamique. Ils observent le dogme religieux, des codes vestimentaires et des méthodes minutieuses en matière de pratique religieuse. Leurs activités se limitent en général à la communauté musulmane, leur objectif principal étant l'éveil spirituel des musulmans dans le monde. Ce code, cette conduite est fondée’sur six fondements ou encore six points centraux (appelés aussi six qualités) notamment:
1. La croyance en un Dieu unique, Allah (Shahada wa kalimat al Iman);
2. La prière avec concentration et dévotion (salat) ;
3. La science et le rappel perpétuel de Dieu (ai llm wa al Zikhr) ;
4. L'amour et la générosité envers
toutes les créatures (Ikram al Musli-min);
5. Le bien et l'intention sincère (Tas-lah al niya) ;
6. La prédication et la mission (da'wa illalah wa al khourouge fi sabillilah).
Comment sont organisés les tabligh au plan international ?
Les informations que nous avons glanées en divers endroits, nous font dire que l'organisation centrale du mouvement au plan international , n'est pas connue de tous ; seuls les membres de la famille Kandhalawi l'ont dirigée depuis son origine. La direction actuelle est collective mais formée de leurs seuls descendants. De même, ses mécanismes de financement et le fonctionnement de la hiérarchie suprême, sont inconnus de la grande masse des Tablighs à travers le monde. Il faut dire aujourd'hui que cette organisation islamique est répandue à travers le monde,et compte des millions d'adeptes, la preuve leur dernier grand rassemblement (Ishtimat) en 2007 au Bengladesh, qui a regroupé plus de trois millions de personnes selon les informations fournies par Radio France Internationale (RFI)
Qui sont les Tablighs en Côte d’Ivoire et comment fonctionnent-ils ?
Selon les informations que nous avons recueillies auprès de certains membres de cette organisations, ce mouvement a commencé à s'implanter en Côte d'Ivoire à partir des années 1980 où des missionnaires, en grande partie des Pakistanais ont commencé à parcourir le pays, à fréquenter les mosquées, les lycées et les collèges, à organiser des conférences. Ce véritable travail de fourmis, soutenu par la patience du pêcheur et le courage de marathonien, a porté fruit. Aujourd'hui, les Tablighs ne passent pas inaperçus dans notre pays et comptent au bas mot environ 10 000 adhérents selon les estimations les plus pessimistes. Le premier responsable de cette organisation dans notre pays est le frère, El hadj KIPRE Muhammad, cadre de l'ex l'Air Afrique, aujourd'hui à la retraite, et bien connu des milieux du militantisme musulman pour son engagement dans le combat pour la propagation de l'islam dans notre pays et pour son franc-parler.
Les membres de la jamaat tabligh en Côte d'Ivoire ?
Les Tablighs comportent en leur sein, des personnes de toutes catégories sociales : des cadres supérieurs et moyens, de simples travailleurs, des étudiants, des élèves, des jeunes sans emploi, etc. Quant aux femmes, on les voit rarement, sinon jamais dans les sorties qui caractérisent ce groupe. Cependant, selon les dernières informations que nous avons obtenues, certaines participent depuis bientôt trois ans sous le couvert de leurs époux, aux différentes sorties
Les activités de la jamaat tabligh La première chose que l’on sait des Tablighs pour les profanes, ce sont les sorties dans les mosquées ou khourouge. En effet, il n'est pas rare de voir des groupes de personnes dont le nombre varie souvent entre 10 et 20 dans nos mosquées, où elles passent généralement trois jours au moins. Dès leur installation, elles prennent quartier dans la cour de la mosquée où elles s'organisent de manière à, faire la cuisine, le nettoyage, etc et ceci dans une discipline et une propreté remarquables. Mais ce qui les caractérise le plus, c'est la Daawa ( prédication après les différentes heures de prières où les
fidèles sont invités à participer selon une formule qui revient souvent) : « comme vous le savez tous, notre succès ici-bas, dans la tombe et dans l'au-delà, est dans la main de Dieu, nous vous prions donc de consacrer cinq minutes de votre temps à écouter la parole divine, source de toutes les grâces ». Aussitôt, un membre du groupe prend la parole et commence à prêcher généralement en français. Mais, lorsque le prédicateur ou Dahi du jour, parie dans une langue étrangère, il se trouve toujours un traducteur pour faire passer le message en français. Cela se voit généralement quand les Tablighs ivoiriens, reçoivent des Arabes ou des frères venus d'autres pays anglophones et qui ne s’expriment pas dans la langue de Molière. On remarque souvent la présence de frères venus de la France, du Sénégal, du Cameroun du Tchad.... du Ghana où dit-on, ils sont fortement implantés. Les activités annexes des sorties. Au cours de ces sorties, sont organisées des activités annexes telles que la Djaoula ou promenade prophétique qui vise à amener les participants à se rappeler de leur but sur la terre. Au cours des djaoula, la discipline est de mise. On ne parie pas futilement, on marche toujours à droite, la tête baissée, on adresse le salut à ceux qu'on rencontre et on privilégie la méditation et tout ceci sous le commandement d'un Amir ou chef de groupe à qui on doit un grand respect La Djaoula a pour but surtout d'initier les nouveaux arrivants et de renfermir leur foi. Aux Djaoulas, s'ajoutent les Ziaras. Une ziara est une sortie ciblée par rapport à un individu qu'on a identifié .Les Tablighs se rendent chez lui afin de l’inciter à insérer la jamaat II peut être visité à son lieu de travail. Le groupe qui va chez ce dernier a reçu un tach-kil, c'est-à-dire une mission. Dans le milieu des Tablighs, on dit qu’ils ont été tachkilés. Et les sorties dans le cadre des ziara ne se font pas au hasard. Les préposés à la tâche sont motivés en recevant une formation ou targuid, qui consiste à choisir les mots justes, le moment idéal. Par exemple, il n’est pas question d'aborder quelqu'un qui compte son argent ou qui, parie affaire ; il n'est pas non plus question de s'adresser à un homme qui courtise une femme etc. En un mot, il s'agit d'inculquer au dahi que constitue le tabligh, le savoir -faire et le savoir être en vue de réussir sa mission respectant ainsi la démarche prophétique qui consiste à rappeler au moment où le rappel est utile au croyant
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A LA DECOUVERTE
Dans les secrets de la lamaat Tabligh (suite)
Dunia (le monde), ennemi de l'Homme
Interrogés sur le sens des sorties nos interlocuteurs qui désirent garder l'anonymat, nous rappellent ceci : « L'homme a cinq ennemis dont le premier est sa passion, le deuxième est le Satan, le troisième le milieu, le quatrième la coutume, le cinquième est dunia, c'est-à-dire le monde. Chacun de ces ennemis a son remède. La djaoula est le remède à l'ennemi qui est le milieu ».En effet, selon les Tablighs, Le problème Principal est de savoir comment se couper des réalités de dunia. Il faut reconnaître d'abord son ennemi avant de l'affronter, comme le disent les médecins, connaître sa maladie, c'est guérir à moitié l'homme. Pour ce faire, il faut se détacher de dunia en faisant des sorties. Les sorties permettent de voir d'autres réalités, et de se détacher des habitudes de son milieu. Si l'objectif des sorties est de se rapprocher d'Allah en apprenant, l'une des raisons est également la propagation de la dîne ou religion. En effet, chez les Tablighs. On sort en jamaa c'est à dire en groupe avec des personnes qui sont nouvelles dans le groupe .On parie de gidma c'est-à-dire se mettre au service des autres.C'est l'objectif est de les former mais également, d'appeler d'autres personnes à venir s'ajouter au groupe de sorte que le dine ou la religion puisse se propager à travers le monde entier .C'est un travail de relais. On se déplace, on remet, le relais à un individu, qui à son tour, le passe à un autre, ainsi de suite, de sorte que la religion d'Allah se propage à travers le monde.
Les sorties sont volontaires
Les sorties ne sont pas obligatoires et se font selon la volonté de chaque dahi qui consacre à Allah une partie de son temps selon ses occupa-tions.La dine c'est Hidjra, c'est-à-dire ceux qui acceptent d'être étrangers comme le prophète à Médine, de se déplacer pour la cause d'Allah et Nussra, Ceux qui acceptent de s'ajouter au group comme les Médi-nois qui ont suivi le Prophète. Ce dernier donnait l'awal c'est-à-dire l'information et demandait à des volontaires de gérer le problème qu’il avait soumis. C'est dans cette logique que s'inscrit ce volontariat De l'extérieur, on pense qu’elles se limitent aux trois temps de sortie les plus connus, c'est à dire, 3 jours, 40 jours ou 4 mois. Ce n'est pas le cas. Le nombre de jours est très élastique. On peut consacrer une déni journée à la sortie comme 5 jours ou plus. Cependant certaines durées sont significatives.
La signification de la durée des sorties
Les sorties de trois jours se passent dans la commune ; celles de 40 jours à l'intérieur du pays loin de chez soi, et celles de quatre mois à l'extérieur du pays. Et cela n'est pas fortuit pour les 40 jours par exemple, car pour notre interlocuteur : « Selon le Prophète on acquiert au moins le comportement d'un milieu quand on y passe 40 jours. Pour ne pas que dunia nous affecte on s'arrange toujours à décompléter 40 jours en un
lieu. Ainsi, chaque mois, on décomplète les jours. Il ne faut jamais passer 40 jours en un même endroit pour ne pas que dunia vous affecte. Donc dans les sorties de 40 jours, on se déplace en différents endroits ”Les sorties de quatre mois se font dans un pays étranger.Lors des sorties, des cotisations sont fixées en fonction de la distance et du coût de
Le grand rassemblement des tablighs succlte un grand mouvement de fidèles.
la vie dans l'endroit où Ton se rend : « ainsi le Dahi consacre son corps et ses biens à Allah, ce qui relève d’une tradition Prophétique » En se fiant, la reccurence du terme dunia, on se demande si le monde en lui-même ne constituerait pas une tare pour les Tablighs. Réponse : « On ne peut aller sans dunia mais dunia ne doit pas constituer une fin, il faut avoir dunia dans la main et non dans le cœur Le dahi est comme un bateau. Il a besoin de l'eau, sans l'eau, le bateau ne peut voguer, mais quand l'eau pénètre dans le bateau, il coule. Sans dunia, on ne peut avoir lakirat, c'est-à-dire l'au delà. Les saabas étaient ainsi, à force de faire des efforts dans la voie de Dieu, ils ont délaissé dunia en un mot »
Ne pas se laisser phagocyter par les considérations matérialistes
En d’autres termes, il faut se détacher des contraintes matérialistes que nous impose la civilisation capitaliste. Pour nos interlocuteurs : « Allah nous a imposé cinq hazbabs c'est-à-dire cinq devoirs à savoir, la saJat ou prière, la foi, ou imane, l'istig-far ou la demande de pardon, le travail ou mouamalat .C'est avec le travail et uniquement le travail, qu'il nourrit le mécréant or aujourd'hui, dunia est tellement menacé par les mécréants qu'ils nous inculquent qu'il faut uniquement ce travail pour nous nourrir. Et c’est Dieu qui leur a imposé cela, sans le travail, Allah ne nourrit pas le mécréant or le Musulman ne peut vivre seulement que du travail. Par ailleurs, Les takazats ou problèmes de ce monde, ne doivent pas constituer un obstacle à l'adoration de Dieu » Cette réponse fait suite à une question qui est de savoir si les sorties n'influent pas sur les activités professionnelles et sur la vie de famille. Dans ce même registre, ils ajoutent en chœur : « Les sorties ne doivent pas jouer sur la vie du couple.
Il y a des gens qui partent à l'aventure pendant plusieurs années et qui abandonnent leurs femmes et enfants et personne ne s'en offusque. Un homme qui va à la recherche d'un capital de foi pour venir entretenir sa femme et ses enfants doit plutôt susciter de l'admiration. » La religion ou dine, c'est le droit ; la religion ne va pas au delà du
droit, le droit de ta personne, le droit de tes enfants et de ta femme, le droit des autres créatures. Comment donner à chaque créature son droit ? Quand on ne sait pas le but de la sortie, on se perd en des conjectures de ce genre. Nous sommes menacés par le monde matérialiste que l'on estime être la meilleure civilisation, à quoi tout se ramène. Toute vision contradictoire qui s'oppose à cela est condamnée C'est là le problème .Celui qui connaît la sortie estime que 40 jours ce n'est pas assez. Et d'ailleurs, ces sorties ne sont pas obligatoires. Par ailleurs, nous comptons parmi nous beaucoup de personnes qui travaillent mais qui sortent et qui n'ont pas perdu leurs, emplois ». Pour les Tablighs en conclusion, Les sorties ne doivent pas jouer sur la vie du couple. Pour eux, il n'y a qu'a se référer aux gens qui partent à l'aventure pendant plusieurs années et qui abandonnent femmes et enfants sans que personne ne s'en offusque. En fin de compte un homme qui va à la recherche d'un capital de foi pour venir entretenir sa femme et ses enfants, doit plutôt susciter de l'aàmi-ration.
Comment se déroule la journée d'un tabligh ?
Un tabligh en sortie a une journée très chargée qui commence tôt le matin et se termine tard dans la nuit : « Le dahi est un commerçant Ses marchandises sont les hommes, il ferme sa boutique quand il n'y a plus de clients. Dans la journée, il appelle les gens vers Allah, la nuit ; il appelle Allah vers les gens. Chacun gère la journée selon ses moyens selon sa capacité » Ainsi celle-ci, commence avec un prêche après la prière de fadjr. Après, c'est le Bahine ou bayane djoudous. Djoudous veut dire « assis » et bayane veut dire élu-dder, éclaircir, étayer. En d’autres termes, il s'agit de prêcher assis.
Pour ainsi dire, les Tablighs forment des cercles et dans chaque cercle on prêche la foi, les hadiths du Prophète, le bon comportement, etc. « Nous sommes faibles, sinon c'est de la sorte que doivent être les mosquées à tous moments : divers regroupements pour invoquer Allah et parier de la sunna du Prophète Muhammad (saw). Ce sont les Amal,
c'est à dire les travaux qui se font dans cette mosquée qui constituent en fait la mosquée et non les 4 murs. Il faut que le rappel d'Allah soit fait 24h sur 24. Actuellement, nous créons un milieu et on parie de la foi et des bonnes œuvres. Notre objectif est d'attacher les pieds de tous les Musulmans à la mosquée »
Par la suite, les tâches sont réparties de sorte que personne ne reste oisif. Certains partent en djaoula, d'autres en ziara. Des groupes font la cuisine et d'autres balaient, tandis qu'une autre frange part faire les achats au marché.
La prise du repas : un cérémonial
A midi, c’est le retour au camp pour la nourriture qui constitue un véritable cérémonial avec les Idaats, ou règles de la nourriture.
Dans cette optique, avant de manger, toute la jamaa se réunit et on s'en tient à la recommandation divine selon laquelle il faut manger et boire sans gaspiller .Puis on récite les versets consacrés à cette situation issus du Coran ou des hadiths. On apprend ainsi aux nouveaux venus, comment manger, dans quelle intention, tout en sachant que ce n'est pas la nourriture qui rassasie : « car Allah peut rassasier sa créature sans forcément qu'il mange » dixit, nos interlocuteurs ! Sans commentaire ! P^r ailleurs, il faut manger avec crainte et pitié afin que son frère soit rassasié autant que soi sinon plus que soi. ET pour manger, il faut adopter deux positions pour s'asseoir : la position tuam qui consiste à poser un genou à terre ou la position djihad où les deux genoux sont légèrement décollés du sol. On mange en silence pendant qu'on mâche.la nourriture et on parie quand c'est seulement utile. On commence toujours par un fruit ou de l'eau selon la tradition prophétique et tout doit être précédé par la formule « bissimilah ». Après la nourriture, on repart à la recherche des âmes. La nuit, on dort quand tout a pris fin.
Il n‘y a pas de changement dans le dine d’Allah.
Interrogé sur la portée de leur démarche face aux instruments modernes tels que les médias de masse, la réponse est sans équivoque : « dans le dine d'Allah, c'est une seule voie, s'il y avait une autre voie par laquelle le dîne pouvait se propager, Allah l'aurait donné au prophète. Par conséquent la démarche de la jamaat tabligh n'est pas dépassée, elle est même très efficace puisqu'elle permet le suivi et l'évaluation contrairement aux autres médias modernes »
kemebraina@hotmail.com
■ | Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429

INTERNATIONAL
AYAAN ALI: LE DESTIN SINGULIER D'UNE MILITANTE
"fêtais un symbole, je suis devenue un problème”
Ayaan Hirsi Ali, ancienne figure de proue du parti libéral néerlandais WD et à l'origine de vingt lois sur les droits des femmes musulmanes, a été lâchée par son pays après avoir été la coqueluche de la classe politique.
Menacée de mort en raison de son engagement contre l'islam radical, l'ex-députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, d'origine somalienne, cherche auprès de Paris et Bruxelles aide et protection. Une demande qui embarasse certains politiques. Cela fart des années que Ayaan Hirsi Ai, symbole voltairien de la lutte contre l'islam radical, ne connaît plus que les avions militaires, les appartements secrets, les gardes du corps et les menaces de mort des islamistes. Cette grande jeune femme noire n'en laisse presque rien paraître quand on la rencontre dans un hôtel parisien où elle est sous la garde discrète de policiers français, en raison de la fatwa lancée contre elle en 2004. Depuis que les Pays-Bas lui ont retiré en octobre la protection policière dont elle bénéficiait aux États-Unis, où elle avait déménagé en raison d'une «trop forte pression», cet ex-député d'origine somalienne qui était une figure de'proue du parti libéral WD dort se rendre à l'évidence : elle est quasiment seule ; lâchée par son gouvernement après
Allahou Akbar!
Récit :
Cette anecdote est authentique. J'ai eu la chance d'accomplir le Pèlerinage à la Mecque. En Terre sainte, au cours d'une « zyara » ( visite fraternelle ), je me suis retrouvé avec des Pèlerins venus du Tchad, et nous échangions nos diverses expériences en matière d'Islam. Mon interlocuteur me relata les faits suivants :
« Je suis tchadien et fonctionnaire de mon état. Je souffrais depuis longtemps de calculs rénaux et il en était de même pour un ami qui, financièrement, disposait de plus de moyens que moi. En ce qui me concerne, depuis plusieurs mois, j'avais ouvert un Compte d'Epargne dans le but secret d'accomplir un jour le Cinquième Pilier de l'Islam. Ce projet me tenait à cœur. Un jour, mon ami qui souffrait autant que moi m'informa de son intention d'aller se faire opérer en Europe. Quelques semaines plus tard, c' était chose faite I Malheureusement pour mon ami, peu de temps après son retour au pays, il commença à ressentir encore des douleurs. C'est dans cette même période que, me portant un peu mieux et remplissant les conditions de voyage, je m'envolais pour l'Arabie Saoudite pour la réalisation de mon rêve de tous les temps ! Pendant mon séjour à
avoir été la coqueluche de la classe politique néerlandaise ; «forcée de chercher chaque mois des sponsors privés américains pour payer mes gardes du corps» puisqu'elle n'est pas citoyenne américaine. Elle qui avait pensé que son combat permettrait de marginaliser les islamistes est devenue une «patate
Ayaan Hirsi AU
chaude» que les pays occidentaux se renvoient avec embarras. «J'étais un symbole. Mais aujourd'hui, je suis un problème», constate-t-elle avec une ironie amère. Dans cette traversée du désert, la main tendue de la France lui redonne «espoir». Invitée à Paris par des intellectuels français, Ayaan Hirsi Ai, qui ne jure que par «la laïcité à la française», a reçu le soutien du garde des Sceaux Rachida Dati et des secrétaires d'État Rama Yade et Fadela Amara. «Elles disent que ce n'est pas seulement mon combat, mais le leur, et ont promis de plaider ma cause auprès du président» , dit Ayaan. Toutes trois sont
Médine, un matin, tout juste après la prière de l'aube, je m'approvisionnai de beaucoup d'eau de Zam zam. Je m'isolai dans un coin de la Mosquée, me concentrai intensément sur mon mal, et commençai à boire à grandes gorgées, en priant Allah ( SWT ) de me soulager de mes calculs rénaux. Ayant bu à satiété, j’attendis que le soleil se découvrit, exécutai quelques rakaats suréroga-toires avant d'emprunter le chemin de retour à mon hôtel.
Une fois à I' hôtel, j'éprouvai un besoin intense d'uriner. Quand je m'accroupis dans la douche pour me soulager, je sentis de tout petits cailloux {calculs ) sortir avec l'urine tachée de sang. Je venais d'être GUÉRI de mon mal grâce à Alah (SWT), à travers l'eau sacrée de Zam zam. Sur le sol de la douche, je pris la précaution de verser de l'eau en abondance en bloquant les particules de cailloux, dans le but de les exhiber en signe de TÉMOIGNAGE !
Vous qui lisez ces lignes en ce moment, je vous jure, au Nom de Dieu, que j'ai vu ces petits cailloux de mes propres yeux !
Moralité :
Oeuvrons à consolider notre FOI en Alah ( SWT ) III Alahou Akbar H!
partisanes «d'examiner» la possibilité d'accorder la nationalité française à Hirsi Ai afin de lui assurer la protection que les Pays-Bas ont fini par lui retirer au motif qu'elle ne vit plus en Hollande. Plus de 130 députés hollandais sur 150 avaient voté cette suppression.
«Une affaire délicate»
Le porte-parole de l'UMP Yves Jégo a émis le souhait qu'Ayaan Hirsi Ai soit naturalisée dans «de brefs délais» . Mais le président Sarkozy n'a pas tranché, même s'il s'est dit favorable au vote d'une loi européenne permettant d'assurer la protection des personnalités en danger. Il avait plaidé pour une protection de la France aux femmes menacées de par le monde, le 6 avril 2007, pendant sa campagne. «Les prudents vont appeler à ne pas créer de précédent et les islamistes expliquer qu'il ne faut pas insulter leur religion. C'est une affaire délicate, mais refuser de s'engager serait un signe de démission de l'Europe et de la
ANGLETERRE : APPLICATION DE LA CHARIA
Mgr Rowan Williams (Archevêque de Cantorbery) : “Nous ne parlons pas de juridiction parallèle”
L'archevêque de Cantorbery Rowan Williams a cherché lundi à clarifier ses propos sur la charia, qui ont déclenché un tollé en Grande-Bretagne, précisant que si selon lui le système juridique pourrait être modifié pour tenir compte de certains aspects de la loi islamique, cela ne devrait pas se faire aux dépens des droits des autres citoyens. Mgr Williams, chef de file des anglicans, a estimé d'une conférence que certains aspects de la charia pouvaient être intégrés dans l'actuel système juridique britannique, notamment en matière de mariage, de transactions financières et de règlement des litiges. Il avait également jugé qu'un tel processus-était "inévitable". Ses déclarations ont provoqué de vives réactions, dont des appels de certains membres de l'Eglise anglicane demandant sa démission. S'exprimant devant le Synode général, instance dirigeante de l'Eglise anglicane, Mgr Williams a précisé lundi qu'il ne soutiendrait pas une situation çù la charia enfreindrait les droits de quelque
"Banglatown", au coeur de Londres, défend les tribunaux islamiques
Abdul Karim, rédacteur en chef du Bangla Mirror, défend l'archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, dans la polémique déclenchée par sa défense de l'application partielle de la loi musulmane : "La charia est utilisée dans ce quartier pour régler essentiellement des problèmes matrimoniaux. Cela fait gagner du temps et c'est moins coûteux que la justice civile. Nos docteurs de la foi sont des hommes d'une grande sagesse." Dans son bureau de Brick Lane, au coeur du "Banglatown", point d'ancrage des musulmans londoniens issus du Bangladesh, le journaliste insiste : selon lui, la loi musulmane, surtout utilisée dans les questions de divorce, de garde des enfants et les différends commerciaux, agit parallèlement, mais toujours dans le respect des lois britanniques.
Le premier tribunal islamique a vu le jour en 1982, à Leytonstone, à quelques encablures de ce quartier
France» , note un diplomate français. Au départ, l'histoire d'Hirsi Ai est pourtant celle d'une réussite fulgurante. Celle d'une petite Somalienne qui a fui le cancan du conservatisme musulman pour s'intégrer brillamment aux Pays-Bas. Dans ce pays très tolérant, la jeune immigrée qui a connu l'excision à l'âge de 5 ans mène de brillantes études de droit, tout en faisant des ménages. Le 11 septembre 2001, elle découvre avec stupeur les cris de joie qui accueillent l'effondrement du World Trade Center dans certaines banlieues. Ayaan Hirsi Ai appelle alors les musulmans à prendre en main leur destin, «au lieu de se poser en victimes». Elle fustige l'islam qui maintient les musulmanes en «prison».
Apostasie
Une fondation du parti travailliste PvdA l'accueille à bras ouverts. Mais «plus la société néerlandaise s'intéresse à elle, plus la communauté musulmane» la «hait». Dès 2002, elle dort fuir aux États-Unis, avant de revenir un mois plus tard à la demande du chef du parti libéral Gerrit Zalm qui l'invite sur sa liste électorale et lui promet «protection»
citoyen britannique que ce soit "Nous ne parions pas de juridictions parra-lèles et j’ai essayé d'être clair sur le fait qu'il ne pourrait y avoir de chèque en blanc à cet égard, en particulier concernant certaines questions sensibles sur le statut et les libertés des femmes", a-t-il déclaré.
La controverse autour de ses propos s'est poursuivie ce week-end. "Sa conclusion selon laquelle la Grande-Bretagne devra finalement concéder une place dans la loi à certains aspects de la charia est une opinion que je ne peux partager", écrit son prédécesseur Lord George Carey dans le "News of the World". Le cardinal Cormac Murphy O'Connor, chef des catholiques en Angleterre et au Pays de Galles a de son côté déclaré au "Sunday Tele-graph": "lorsque l'on entre dans ce pays, on doit obéir à ses lois." "Il y a des aspects de la charia (...) dont nous ne voudrions certainement pas dans ce pays. Les lois de ce pays n'autorisent pas les mariages forcés ou la polyga-
connu des touristes pour son enfilade de restaurants indiens. Depuis, ces institutions ont essaimé à Londres, à Birmingham et dans le Yorkshire (nord de l'Angleterre). Les dizaines de tribunaux "charia" sont liés aux mosquées. L'iman rend le plus souvent justice, mais dans les petits lieux de culte, ce sont les membres les plus âgés de la communauté qui siègent.
“PROBLÈMES PLUS URGENTS"
Bon nombre de musulmans britanniques se déclarent surpris par l'ampleur de la condamnation des déclarations de Mgr Rowan par les responsables politiques, la presse et les églises chrétiennes. La société multiculturelle ne s'est .pas remise du fait que les quatre auteurs des attentats du 7 juillet 2005 à Londres étaient de jeunes musulmans britanniques.
Calotte blanche sur la tête, deux
. Ayaan devient député et fait passer vingt lois sur les droits des femmes musulmanes. Mais, le 2 novembre 2004, le cinéaste Théo Van Gogh, qui a tourné un film sur l'islam dont elle a écrit le script, est assassiné par un islamiste. Sous le couteau, une lettre traite Ayaan «d'apostat» et la condamne à mort. Les ennuis s'accroissent au fur et à mesure que faiblit le soutien des politiques. Elle se sent «gênante» . Après la remise en cause par la ministre libérale Ver-donk de sa nationalité néerlandaise, vient le procès que déclenchent contre elle ses voisins, effrayés par la perspective d'un attentat. «Tous étaient soulagés de me voir partir aux États-Unis.» Des pourparlers interminables s'engagent entre Washington et la Hollande pour décider qui devra payer pour sa sécurité. En octobre, le verdict tombe : ce sera elle. À moins que l'Europe ou la France ne s'en chargent. Ayaan Hirsi Ali s’est rendue à Bruxelles, où 63 députés ont déposé un projet de création d'un fonds européen pour les personnalités en danger. «J'ai besoin d'aide» , dit Ayaan
Laure Mandeville
Mgr Rowan Williams, archevêque de Cantorbery
mie", a-t-il ajouté. Le Premier ministre britannique Gordon Brown a fait savoir par la voix de son porte-parole Michael Ellam lundi qu'il considérait que les lois devaient être fondées sur les valeurs britanniques, mais qu'il avait de la sympathie pour Mgr Williams.
Le premier ministre et le prélat "ont une relation étroite", a précisé M. Ellam. "Le Premier ministre pense que l'archevêque de Cantorbery est un homme d'une grande intégrité et d’un grand dévouement au service du public et il comprend les difficultés qu'il rencontre en ce moment", a-t-il ajouté.
jeunes gens attablés au Allaudin Café commentent l'interview au News of the World de Lord Carey. Le prédécesseur de Rowan Williams à la tête de l'Eglise d’Angleterre y affirme que la charia désavantage les femmes et les minorités. "Si l'homosexualité est permise, pourquoi ne pas autoriser la polygamie et les mariages arrangés ?", dit cet infirmier au Royal London Hospital. "Le verdict d'un tribunal islamique dans les affaires de vandalisme évite la récidive, qui amènerait la honte sur la famille du délinquant", affirme le second, interprète en bangladais.
A la sortie, le patron pointe le panneau "Attention aux agresseurs" placé par la police devant la station de métro Ad-gate-East : "Au moins, avec les châtiments corporels, ce genre de problème n'existerait plus." '
Marc Roche
Source : Le Mondef
Islam Info N“ 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008 _ Du Ante 13 au Tarata 19 Safar 1429
ART CULTURE
Après la mort, la vie... Al Ghazali
APRÈS LA MORT, LA VIE... lo perle précieuse
Vers la fin de ses jours, l’Imâm al-Ghazâlî tenta de tracer dans cet ouvrage les grandes lignes de la vie après la mort, prenant comme guide le Coran et comme témoins les Hadiths. Ainsi, il fait cheminer le lecteur du fin fond de l’enfer vers les plus hauts degrés du Paradis, sans oublier le centre de l'être humain lui-même qui en fonction dé ses actes se verra vivre soit dans un amer regret soft dans une joie infinie...
Al-Ghazàlî Abû-Hamîd (450 H-505 H/1058 J.C-1111 J.C), théologien éminent, juriste, penseur, mystique et revivificateur de son époque. Il naquit à Tûs, au Khorassân. Il fut l'élève d'al-Djuwayni Imàm d'AI-Haramayn. A partir de 484/1091, il enseigne à la célèbre université de Baghdad : la Nizâmiyya ; à des groupes de plus de trois cent étudiants. Il a composé une quarantaine d'ouvrages.
Son ouvrage le plus célébré reste incontestablement Ihyâ 'ulum al-dîn (Revivification des sciences de la religion).
Muhammad, vie du Prophète -Tariq Ramadan
Presses du Châtelet.- Spiritualité Le Prophète tient une place particulière dans la conscience et la vie des musulmans d'hier et d'aujourd'hui. Cet homme a agi et transformé le monde à la lumière des révélations et des inspirations qui lui sont parvenues de Dieu, de son Éducateur, et c'est cette humanité assumée, élue et inspirée qui fait de Muhammad un exemple et un guide pour les fidèles musulmans. Ces deux dimensions ont intéressé Tariq Ramadan : l'humanité de l'homme et l'exemplarité du Prophète.
Sa démarche a consisté à s'immerger dans la vie du Prophète est d’en extraire les enseignements spirituels atemporels. De fait, la biographie du Messager renvoie aux questions existentielles premières et étemelles : sa vie, en cela, est une initiation. Au Vile siècle, dans un environnement social, politique et culturel déterminé, il a agi, réagi et s'est exprimé vis-à-vis d'êtres humains et d'événements au nom de sa foi, à la lumière de sa morale. Étudier son action dans ce contexte
A LIRE
met en lumière des principes quant à la relation aux êtres humains, à la fraternité, à l'amour, à l'adversité, à la collectivité, à la justice, aux lois ou à la guerre. Tariq Ramadan observe cette vie avec l'éclairage de notre époque en en tirant les enseignements. Il est ici question d'immersion, de complicité et, au fond, d'amour.
Connaître Dieu par la raison
Comment a débuté l'Univers ? Où va-t-il ? Comment fonctionnent les lois qui maintiennent son ordre et son équilibre ? Comment est-il encore possible aujourd'hui d'accréditer les thèses défendues par les matérialistes et les évolutionnistes qui voudraient faire croire que la création de l'Univers et son équilibre sont des purs produits du hasard ? Les dernières preuves scientifiques ne nous conduisent-elles pas au contraire à conclure que l'Univers fonctionne à l'aide d'une certaine "conscience" permettant ainsi à la raison de croire en l'existence de Dieu.
Livre du Repentir -Kitâb at-Tawba
Le livre du repentir que nous présentons occupe, au sein de l'Ihya ’Ulûm ad-Dîn, une place prépondérante. Il représente la partie essentielle du traitement ('llaj) avant que tout cheminant dans la voie de la ma'rifa ne s'apprête à découvrir les prémisses de l'invisible (ghayb). Articulé autour de trois grands éléments que sont le savoir (*ilm), l'instant présent (hâl) et l'action (’amal), le repentir s'intégre dans une vision d'ensemble qui amène l'homme à se reconsi-
dérer pleinement. Partagé entre l'espoir d'être pardonné et la crainte d'être châtié, le musulman par le biais du tawba doit ainsi s’astreindre à une rude vie s'il veut espérer contempler l'au-delà. Le coeur a besoin d'être nourri de soumission (tâ'ât) afin que s'en dégage l'obscurité des inssoumis-sion (ma'siyât), car assurément, nous dit St Augustin, on ne fuit pas Dieu, llest partout et toujours prêt à accueillir le coeur repentant... Cependant, le repentir n'est en soi pas suffisant. En effet, si Ghazali ennonce les conditions du repentir, il reste à se poser le problème vital de l'agrément du repentir par Dieu. Et là encore, la foi, qui constitue un élément premier de toute entreprise humaine, est insuffisante. Il faut ajouter à la foi la certitude (Yaqîn) qui confirmera et qui raffermira la foi dans son itinéraire. La certitude, telle qu'elle est envisagée par Ghazali est le véritable élément qui ôtera le voile (Hijâb) de la vue du Bien-aimé (mahbûb) et c'est dans la certitude que les fruits du repentir se développeront pleinement.
AuteunL'Imam Abû Hamid Al “ -Ghazâli, Editions:AI bouraq
(la) Vie future après la mort
Le présent traité, édité de nombreuses fois en arabe et récemment en 1987 à Beyrouth, a été traduit en français par Lucien Gauthier au début du siècle. C'est cette traduction, déjà rééditée, qui est ici présentée, revue, corrigée et sous-titrée, en tenant compte de l'édition arabe susmentionnée. Il existe plusieurs recensions de ce texte de Ghazâlî qui ne comportent entre elles que des différences mineures non susceptibles de modifier le sens du texte.
La Perte Précieuse représente dans l'oeuvre de Ghazâlî un traité relativement mineur même s'il a connu et connaît toujours un engouement non démenti. Il s'agit d'un écrit de la fin de la carrière de l'auteur, que l'on peut facilement dater du fait des références nombreuses qu'il fart à sa somme des sciences religieuses, l'Ihyâ 'Ulûm-ad-Dîn, surtout dans la partie finale.
K. Younouttê
È^s^^Stoèsas
Surenchère caricaturale

Répondre à la provocation face aux menaces, et le droit au par la provocation: mer- blasphème être défendu avec credi, 1/ journaux danois force- Même Politiken, journal de et d'autres européens ont référence . danois de centre-publié une des douze cari- gauche très critique envers les catures de Mahomet -celle «dessins provocateurs», écrit que
montrant te prophète affublé d'une «bombe-turban»- qui avaient déclenché, début 2006, une vague de colère planétaire en islam. Certains journaux ont même reproduit l'ensemble des dessins publiés à l'époque par te Suotidien conservateur yllands-Posten. Ce geste sest voulu un sursaut démocratique après que la police danoise a, la veille, annoncé avoir déjoué un attentat contre Kurt Westergaard. l'auteur dudit dessin, le plus controversé.
A priori, les défenseurs de la liberté d'expression devraient se réjouir de cette vaste fronde contre l’obscurantisme terroriste. A l'époque, Charlie Hebdo avait jeté sur le feu une large louche d'huile en publiant un numéro spécial. Attaqué en justice, l'hebdo satirique avait gagné en France la guerre juridique et médiatique. Ces journalistes, croisés anti-cléricaux de la première heure, avaient fait leur job en offrant une valeur ajoutée originale et caustique.
Mais aujourd’hui,. alors que des extrémistes -selon l'enquête de la police- ont tenté de rallumer l'incendie, faut-il jouer leur jeu et bomber le torse? . /
Dans la surenchère, le gouvernement danois a d’ailleurs décidé d'expulser sans jugement les deux ressortissants tunisiens arrêtés» par la police. Un’procédé vertement critiqué par Amnesty International. ;
Bien entendu, la plume et la’ démocratie ne doivent pas céder
RACHADARMANIOS
A l’occasion des Préparatifs du Premier! Salon du Livré Musulman (SLM) qui aura j lieu très bientôt, toutes les Librairies Musul- ! mânes sont priées de transmettre leurs ! contacts, adresses et e-mails à : l
islaminfoçi@yahoojr | 22-42-67-79 i
Pour joindre Islam Inw;
islaminfoci@yahoo.fr "^
22-42-15-06 01-03-67-23 f
Jyllands-Posten doit aujourd'hui bénéficier d'une solidarité sans conditions.
Mais celle-ci aurait pu s'exprimer sans recycler des dessins qui ont suffisamment, qu'on le comprenne ou non, blessé une partie du monde musulman. Car, aujourd'hui, ils manquent leur cible: en l'occurrence, après l'attentat manqué contre le caricaturiste danois, s'agit-il une fois de plus de mettre l'islam au défi de la liberté d’expression ou plutôt de condamner des fanatiques religieux en guerre pour imposer leur projet totalitaire? Au lieu de prendre aussi le parti de la majorité des musulmans -otages de ces fanatiques-, on publie les mêmes caricatures qui les accusent, encore et encore.
Les journaux danois et les autres auraient pu imaginer de nouveaux dessins, plus subtiles, capables au premier coup d’oeil de pointer non l'islam, mais les dérives fanatiques auxquelles cette religion, comme toutes Jes autres d'ailleurs, peut prêter. Une «nuance» pas vraiment à l'ordre du jour si d'on observe l'accueil opportuniste et sans réserve de la classe politico-* médiatique française envers la nouvelle «Marianne musulmane», la Somalienne Ayaan Hirsi AIL qui ne voit dans le Coran et le pro-z phète que mort et désolation?-
Il est à espérer qu'après la crise de 2006 puis de celle liée au discours ( controversé du pape à Ratisborne ’ -où il semblait lier islam ei violence-, on ne retombe pas „ dans l'affrontement stérile entre un islam ùltrasusceptible et un; Occident arrogant .
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Islam Info N°121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
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Ciiiiîlrt H ckenla HsuM
Je tiens d'abord à remercier l'équipe d'ISLAM INFO pour la création de cette rubrique à travers laquelle nous partageons notre foi. Je suis Sarah SAKO et j'ai deux copines qui sont FANTA et MOUNA. La particularité de mes copines, c'est qu'elles adorent les consultations occultes. Chaque fois qu'il y a un problème ou un bonheur dans leurs vies, automatiquement elles courent chez les marabouts. Sur place, elles font les sacrifices prescrits par "ces faux devins" et elles trouvent satisfaction parce que leurs sacrifices ont marché. Me concernant, j'ai toujours été sceptique sur ces pratiques meme si je les y accompagne. Mais une fois, j'ai été tentée de consulter et je l'ai fait Mais à ma grande surprise, rien ne marche avec moi. Ce qu'on dit n'est pas toujours vrai et quand je fais les sacrifices : ZERO effet. Chaque fois qu'on part en consultation, elles ont ce qu'elles veulent et pas
moi. Quand ils font des prédictions sur leurs avenirs, on leur recommande automatiquement des sacrifices, c'est sûr, le résultat est positif. Mes amies, ne comprenaient pas également pourquoi mes résultats après les sacrifices n'aboutissaient pas. Nous sommes restées dans ces pratiques pendant 6 ans. Quel gâchis ? Puisque je n'avais pas satisfaction de ce côté, j'ai décidé de me rabattre vers ALLAH. C'est ainsi que j'ai approché, l'IMAM de notre communauté pour le lui expliquer. H a crié au scandale !!! II m’a dit que ce sont des pratiques anti-islamiques et que j'ai beaucoup de chances. Selon lui, ALLAH veille sur moi et ne veut certainement pas que je sois égarée. Après m'avoir bien sermonnée, il m'a montre des zic-krs à faire et la conduite à tenir pour m'adresser à ALLAH dans les actes sur-erogaloires. Quand j'ai parlé de cela à mes copines, elles m'ont ri "au nez" et disent que "je dors et qu'elles sont devant". Selon elles, la prière ne m'empêche pas de consulter. Bref, j'étais embarrassée: d'un côté, on me dit de prier beaucoup ALLAH et de l'autre côté, on me dit que même si je prie de continuer à consulter. Alors que je consultais mais je n’avais aucune satisfaction. J'ai donc décidé de prier seulement ALLAH et de faire mes zickrs. Les temps ont passé, environ quarante (40) mois, maintenant que je priais régulièrement J’ai même intégré un groupe de prière et avec le temps, je ne marchais plus avec mes amies même si on se voyait souvent pour échanger. Comme un miracle, ma vie a progressivement changé : j'ai reçu la lumière
divine dans ma vie. Je gravis les échelons au travail, juste après un an et demi d'embauche. Je reçois assez d'offres intéressantes de travail d'autres entreprises. Dans le même temps, je rencontre également beaucoup d'hommes qui me font des demandes en mariage. J'ai fait mon choix et inch'ALLAH d'ici MAI 2008 je me marierai. C'est ainsi que j'ai fini pas comprendre que la lumière d'ALLAH est sur ma vie. Mais dans le même temps, je me pose la question de savoir si le chemin de la vie de mes amies est dans le charlatanisme. Elles sont toujours dans cette pratique et elles ont ce qu'elles veulent. Je souhaite l'avis de l'IMAN DOSSO.
Approche islamique
Votre position actuelle est conforme à ce que 1'ISLAM recommande aux musulmans. Elle est soutenue pour ces propos Divins de la Sourale XXVI, les poètes, verset 78à 83 « ...(Le Seigneur) Qui ma crée, et celui qui me guide; et c'est lui qui me nourrit et me dorme à boire; et quand je suis malade, c'est lui qui me guérit, et qui me fera mourir, puis me redonnera la vie, et c'est de lui que je convoite le pardon de mes fautes le jour de la Rétribution. Seigneur, accorde-moi sagesse(et savoir) et fais moi les gens de bien. * Dieu dorme à qui IL veut. Seule la foi est son meilleur présent. Persévérez dans votre voie malgré les éventuelles épreuves auxquelles vous êtes sans cesse exposée.
Imam Dosso Mamadou
1X4
■timiteaHHHHa^^!^
Qu'en est-il du jeûne de cette femme le jour de sa fausse-couche et durant les jours suivants caractérisés par l'écoulement du sang?
Il y a 2 cas de femmes qui font de fausses couches :
- Le cas de la femme qui fait une fausse-couche avant que l'embryon ne soit constitué
- Celui de la femme qui fait une fausse-couche alors que l'embryon a déjà les premiers rudiments de la forme humaine nettement différenciés.
Si l’embryon n'est pas encore formé, le sang écoulé n'est pas un sang d'accou-
LA?
tuces injo
MiMWWH<
Mal de dos :
A travers de bons gestes quotidiens, il est possible de parvenir à ménager votre dos.
1 En position couchée :
Privilégiez la position couchée sur le côté, en fœtus, sinon sur le dos et non sur le ventre, et alternez les positions qui vous conviennent.
En position debout prolongée: Travaillez à une hauteur confortable, en
l élevant le niveau du plan de travail (ex.
Conseils pratiques pour une vie île femme musulmane.
r\l<uHÎH f/>( i«*' \ </hf/<».//• / b \<//i t^st »/t ^yrt 1/f »f». //
Les fies se mettertàiiitef tes garçons
chement. Elle doit donc continuer à jeûner et prier et son jeûne reste valide. En revanche si l'embryon est nettement formé, le sang écoulé fait partie des lochies, elle ne doit pas jeûner ni accomplir de prière pendant toute la période de l'écoulement. La règle générale sur cette question c'est de voir le résultat de l'avortement : s’il s'agit d'un embryon formé, le sang -écoulé fait partie des lochies, et du coup il est interdit à cette femme tout ce qui est interdit à la femme qui vient d'accoucher. Mais s'il s'agit d’un embryon non formé, le sang écoulé ne fait pas partie des lochies et n'entraîne donc aucune interdiction.

KONE AïssatS
réglage de la hauteur de la table à repasser) ou en abaissant votre bassin en écartant les jambes. Utilisez un tabouret haut et tenez-vous le plus près possible du plan de travail.
Si vous devez vous pencher en avant (laver la vaisselle, se brosser les dents), prenez appui avec votre main ou votre coude.
Mexique : ItaéiilerlKdéraoagestfeslioniiK&desaiitobus réservé aux femmes
A Mexico, 14% des cas de harcèlement, abus sexuels et viols ont eu lieu dans les transports en commun en 2007. Depuis janvier, des véhicules ne transportent pas d'hommes aux heures de pointe. C'est bien connu: aux heures de pointe, la promiscuité dans les transports publics est propice aux gestes mal placés. Maintenant, plusieurs lignes très fréquentées proposent des bus interdits aux hommes durant les heures de pointe, dans le cadre d'un programme pilote destiné à protéger les passagères contre le harcèlement. «Avec ce type de transport, je pourrai m’habiller un peu mieux, mettre des jupes sans qu'on m'ennuie», témoigne une voyageuse.
-Quand on dit aux hommes que c'est un autobus réservé aux femmes, certains s'énervent voire nous insultent mais aucun n'a essayé d'entrer par la forte», explique l'un des agents de sécurité du réseau de transport en commun.
le pelotage et le harcèlement verbal soi fl une réalité exaspérante pour les femmes qui empruntent les transports publics à Mexico, utilisés chaque jour par quelque 22 millions de passagers. Certains hommes traitent les femmes si nul ni je des wagons de métro leur sont depuis longtemps réservés aux heures de pointe, la police se chargeant de séparer W usagers des deux sexes sur les quais El dcpui. .elle semaine, h capi-•rév icxjcaine, lune des plus grandes 'i4^ du monde, applique également ce princ; à son service de bus, de loin le moyen Je transport le plus usité. En réponse 5 des plaintes d'associations de femmes, elle a mis à disposition des airobus «Exclusive damas», réservés aux réinmes, et signalés par des panneaux, roses, bien sûr...
Si les femmes semblent ravies, certains hommes obligés d'attendre quelques
Les transports publics posent de plus en plus de problèmes de promiscuité.
minutes de plus ont manifesté leur colère, et d'autres sont montés en dépit des panneaux. La mesure a en tout cas changé les habitudes des femmes qui prennent le bus. Hier, sur l'avenue Reforma, les passagères d'un des véhicules «Exclusive damas» ont pu passer la majeure partie de leur trajet à bavarder ou à se maquiller, au lieu de s'épuiser à repousser des hommes leur portant une attention qu'elles ne recherchaient pas. Et quand un homme est monté par erreur, elles ont aussitôt commencé à le taquiner. «Cest un monsieur! Il devrait descendre», a lancé Yolanda Altami-rano, 64 ans. Le monsieur a rougi, bafouillé des excuses, puis a ignoré les railleries avant de finir par descendre plusieurs arrêts plus loin.
«Maintenant, il sait comment les femmes se sentent», a estimé Yolanda Altamirano, pas le moins du monde désolée de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs. Les autobus uniqueme-ment réservés aux femrAes empruntent pour le moment trois itinéraires très fréquentés dans la journée, mais la ville envisage d'en ajouter 15 en avril, d'après Ariadna Montiel, qui dirige le service des bus. «Les femmes demandaient ce service en raison du harcèlement sexuel,
* particulièrement le pelotage et les regards concupiscents», explique-t-elle. Si certains hommes se sont plaints de devoir attendre plus longtemps l'arrivée d'un bus, les femmes, dit-elle, sont «vraiment heureuses. Nous recevons beaucoup de courriels et de lettres de leur part». Juliana Romero, une secrétaire de 49 ans, juge ainsi «fantastique» de ne pas devoir voyager à côté d'hommes. «Quand le bus est bondé, il y aura inévitablement un homme lubrique qui viendra vous embêter», confie-t-elle. Mexico n'est pas le seul endroit de la planète où des moyens de transport sont uniquement réservés aux femmes. Cette disposition est en vigueur dans des bus ou des métros en Inde, au Brésil et au Japon notamment La capitale mexicaine a fini par adopter cette mesure face aux plaintes relatives à une discrimination envers les femmes, précise Ariadna Montiel. Si sept femmes seulement se sont plaintes l'an dernier, Mme Montiel souligne que le nombre des délits a été probablement beaucoup plus élevé, car les Mexicaines protestent rarement ouvertement contre le harcèlement sexuel. Certaines femmes, comme Maria Elena Sanchez, ont appris à foire face aux attitudes inconvenantes. Cette quadragénaire explique avoir toujours une épingle de couture en guise de protection, afin de «pouvoir se défendre» contre des hommes «grossiers». El ajoute avoir dû s'en servir à deux reprises au cours de ce seul mois.
Voyager en compagnie de femmes, note-t-elle, lui permet de se sentir plus en sécurité, et de se détendre un peu siale chemin du travail. «Je ne pense pas que j'utiliserai l'épingle dans ces bus», remarque-t-elle en gloussant
Elles commettent vingt agressions par jour et copient le comportement des adolescents, allant même jusqu'à utiliser des armes.
Plus de sept mille agressions en un an, soit vingt par jour en moyenne ! Le Figaro a eu accès aux derniers chiffres de l'Observatoire national de la délinquance (OND) sur la violence des adolescentes. Selon cet organisme, le nombre de femmes de moins de 18 ans mises en cause pour des violences non crapuleuses, principalement des coups et blessures volontaires, a augmenté de près de 140 % depuis 2002. La situation s'est même dégradée trois fois plus vite chez les filles que chez les garçons qui restent toujours largement majoritaires, avec 44 500 hommes mhneurs mis en cause pour agression et menace l'an dernier contre 7 470 filles.
Les deux tiers de ces atteintes aux personnes n'ont donc pas été motivées par un vol, mais représentent la «violence de la vie quotidienne», explique Christophe Soûliez, chef de département à FOND. Selon ce criminologue, ces actes témoignent «des tensions qui montent dans la sphère familiale», mais aussi de la dégradation du climat dans et aux abords des établissements scolaires.
Dernier exemple en date : à Chelles, en Seine-et-Mame, lundi dernier, pas moins de vingt collégiennes de quinze ans, entourées d'une quarantaine de camarades venues pour le spectacle, avaient décidé d’en découdre devant la gare routière, armées de barres de fer, de tournevis et même d'un couteau à viande I Ce West Side Story tricolore opposait des adolescentes des cités de Meaux à celles de Noi-sel, sur fond de différend sentimental. La police a pu intervenir à
temps, interpellant les plus virulentes.
«Bad giris» à l'américaine
Mais, en dépit d'une dizaine de gardes à vue ordonnées pour marquer les esprits, les autorités locales redoutent une «réplique». Les enquêteurs ont été stupéfaits du degré d'inconscience de certaines ados auditionnées et de leur détermination à employer à nouveau la force.
«Jusqu'alors, commente un directeur de police, les filles n'apparaissaient que de manière marginale dans les procédures, même si elles pouvaient tenir un rôle stimulant au sein des groupes de garçons.» Aujourd'hui, dit-il, «elles s'autonomisent , les bandes de filles se créant selon les opportunités».
Le passage à l'acte se fait de plus en plus jeune. «Nos petites terreurs ont parfois 10 à 12 ans», s'inquiète un officier de police marseillais qui voit émerger ce phénomène des «bad giris» à l'américaine, souvent «déscolarisées».
Pour le sociologue Sébastian Roché, ce phénomène répond surtout à une «masculinisation» des comportements féminins. Il serait dû, selon lui, à «une moindre dffé-renciation entre les sexes dans l'éducation des enfants» et à une «influence des cités, où de nombreuses adolescentes adoptent le modèle dominant du garçon qui sait se faire craindre». Au besoin, avec une arme. Pour les chercheurs de l'OND, Chelles n'est pas Chicago. Une étude récente transmise par leurs collègues canadiens les alerte cependant sur le fait que «lorsque des femmes infligent des blessures, elles sont tout aussi susceptibles que les hommes d'utiliser une arme». Et qu'elles provoquent des dégâts aussi graves.
Jaan4éanlaclerc
Islam Info N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
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09 déc 2008 10déc2008
20 mars 2008
02 sept 2008
27 octobre 2008
02 octobre 2008
07-61-54-25
22-43-39-13/22-42-23-31
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Maoulid:
Ramadan:
Nuit de Destin:
Ruptur du Jeûne:
La grande famille ZOUAKAGNON COULIBALY (GHON, Kassouna, Nangbélé, Mamourou Yétidenin, Baly Pierre Fahantimênin et Kalamourou)
H Hadj Iddrissa Coulibaly, Chef de canton de la famille Zouakaghon et Ghon, scs frères, Bafao, Le Professeur Coulibaly Nangbélé doyen des petits enfants de h famille Gbon
Le Député Kassoum Coulibaly , Chef de canton de Korhogo et Président du Syndical National des Transporteurs de Marchandises et Voyageurs et Côte dlvoire (SNTMVCI)
El Hadj Mamadou Ticba, Gbon Babaplé, El hadj Coulibaly Bakary de Amadou Gbon, Coulibaly Kassoum de feu H Hadj Coulibaly Souleymane, Gbon de Kaddouna Fatogoma, Gbon de Drissa, Gbon de Daouda lèhèlè, Gbon de Babrahima,
Veuve Coulibaly Assita comptable à b retraite, enfants et petits enfants Maïmouna, Rokia,Bamara, Djénéba, Alima, youssouf, Masseni à Abidjan, Paris, Londres et Dakar
Le Patriarche Soro Panna, Chef de famille Kabolo à Korhogo, Lakpolo.Fddonnitcho, Koulokakaha, bafimé, gnonlelekaha, Dohokaha, Pronifolo. Kounontonvogo, Foro.Dcssingbo, Nonboloh, Soloblé, la famille alliée Tchelible à Korhogo,
Monsieur Coulibaly Adama chef de famille à Tioro, frères, soeurs et enfants
Monsieur Tuo Kaiiena chef de famille à Logaha s/p de Napié
La famille et les enfants de feue Alima Coulibaly à Bobo Dioulasso au Burkina Faso Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo Président de b République de Côte d'Ivoire Monsieur Soro Kigbafori Guillaume Premier Ministre de Côte d’Ivoire Monsieur Henri Konan Bedié président du PDCI RDA
Le Premier Ministre Dr, Alassane Dramanc Ouaitara Président du RDR
Monsieur Koulibaly Mamadou, Président de l'Assemblée Nationale
Monjsieur Laurent Dona Fologo président du Conseil Economique et Social, les membres et le personnel du Conseil Economique et Social
Le Général Issouf Koné Grand Chancelier de l'Ordre National
Monsieur Tia koné Président de la Cour Suprême
Monsieur Désiré Tagro, Ministre de l'intérieur
Monsieur Amadou Gon Coulibaly, Ministre de l'Agriculture, Maire de h commune de Korhogo
Monsieur Amadou Koné, Ministre dé l’Intégration Africaine
Monsieur Auguste Tahan Préfet et h région des savanes
Le Ministre Lacina Gon Coulibaly
Le Commandant de b Zone 10 FAFN Fofié Kouakou
Le général Abdoulaye Coulibaly
Le Président Lazéni Poto Coulibaly
Le Ministre Zémogo fofana Président de F ANC
Le Ministre Touré Moussa
Le Ministre N’Golo Coulibaly Président du Conseil Général de Korhogo
Le Ministre Koné Dossongui Dépuré de Kouto
le Ministre Adama Coulibaly Nibi Zana
Monsieur Coulibaly Lacina Habib Directeur Général de b BHQ
Monsieur Soro Seydou, PDG de SICOSA et Président de Tinter- coton
Monsieur Koné Daouda Soupkafolo
Monsieur Victor Tenena, Conseiller Economique et Social
Monsieur Kadio Boni Gaston, Agert Comptable Central du Trésor et collaborateurs à Abidjan
Monsieur Azoukou Dégny Ambroise et famille à Abidjan. Trébissou « Oand- Urou
Monsieur Kouyo Anderson, PDG du groupe AKODA
Monsieur Ori Lazare et Madame à Abidjan
Monsieur Kouassi Monte Félix, Madame et enfants à Bonoua
Les familles alliées et amies: Houphouct Boigny, Nanan Boa Kouassi III, Roi de Flndénié, sa majesté Nanan Aboré Aka François, Roi de Bonoua, Yacouba Sylb, Ousmane Traoré, Samba Diana, Amany, Dem, Touré, Sanogo, Sylb, Diarrassouba de Napié, Sékou Touré, Kart», Trémolo» Yad, Konaté, Koné de djélisso, Diaby, Traoré, Diallo, Diarrassouba, Yacouba Süué» Da Sylva, Nanga Ouattara, Kébé, Nanguin Dalla, Tiémoko Dalla, Famille Kama, Paul Gbérina. Mamadou Coulibaly cTOdienné, Koné de Kariola, Ouanara Seydou CFAO, Touré Dramanc Koiia
Les sept familles alliées à la famille Zouakongncn: Dohokaha, Komborodougou, Natio-kobodara, Tioro, Koni, Gbodonnon
les chefs des cantons, les élus et toutes les populations de l'ancien cercle de Korhogo: Bouna, Odienné, Boundiali, Tingreb, Séguéla, Mankono, Kani, Touba, Ferké, Dabokala, Kong, Niclé, Dia-wab, Ouangolodougou, M’bengué Dikodougou, Napié, guiembé, Sinématiali, Komborodougou, Kanoroba, Kaîiali, Niofoin, Siempurgo, Kolia, Kouto, Gbon, Nîangbô, Karakoro
La famille Pondala, la grande famille Sekpohô de Korhogo, Dakrounfesso na Makafou, Sisséra na Makafou, Djandéra na Makafou, les familles Koko Sénoufo et les Diélisso, b grande famille Koné du diélisso, Koné Banga, Sanogo Mamadou et tous les cadres du département de Korhogo, Les peuples Yacouba, Kayaka, Gouro, Mahouka, Lobi, alliés au peuple sénoufo,
Ont b profonde douleur d’annoncer le décès de leur fils, époux, frère, cousin, père, oncle, grand père, beau frère, beau père, collaborateur, collègue et ami
Ascension du Prophète: 30 juillet 2008
Arafat
Tabaski:
Jeûne facultatif en février 20,21 et 22
c
Fédération»
COSIM: 21-3587-51
CNI : 22-42-67-76

AEEMCI : 22-434 7-58
CEMUCI : 07-95-94-48
AJMCI : 07-95-94^8
ACOMCI : 23-4500-42 / 07-78-14-00
CJICI:
LIPCI : OEECI SEMI : AJMT:
FONDATION DJIGUI 05-41-86-40/21-26-33-06
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21-25-51-02/01-04-19-51
LANAYA: 01-61-07-62
SOLIDARITÉ ET VIE: 22-00-82-28 / 07-80-31 -83
Pèlerinage
CNOPM : AMOP:‘ CMAMR:
PLANETE VOYAGE : 20-33-18-87
SI2AP:
Groupe Scolaire Iqra :
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Groupe Salami Kamourou Cissé Gagnoæ 32-77-2602
Collège Confessionnel Privé Islamique
de Marcory:
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Collège Confessionnel de la Mission Islamique Nandjate (Quartier Maroc de Yopougon): 07-88-34-84
École Confessionnelle Aboubakar Sidik (Cocody RMera): 21-25-00-57
(Port-Bouet):
32-7602-00
Radio
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TERE FM 1047~: 206902-59
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Police :
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Crtelcom : 07-83-23-722034-40-16
111/170
175
179
190
1544
G BON COULIBALY DE BAMARA
Administrateur dvil Ancien sous-Préfet Ancien Secrétaire général de préfecture
Décès survenu le jeudi 07 février 2008 des suites d'une coune maladie.
Les condoléances sont reçues tous les jours au domicile du défunt à angré, non loin de la pharmacie st Gabriel, aux pertes H, villa N®367,
La famille infamie par la même occasion que le programme des obsèques se présente comme suie Mercredi 27 Février 2008
Levée de corps à l'IVOSEP à partir de 15h
Vallée coranique à l'IVOSEP de 2ûh à 22h
JEUDI 28 Février 2008
Transfert de la dépouille à Korhogo
Lecture coranique à Gbonbob de 20h à Minuit
Vendredi 29 février 2008
Enterrement dans le cinrtière famille après b pnèrc de 13h, suivi des sacrifices de 7ème et 40ème jours à b place du patriarche GBON COULIBALY
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Directeur Général et Directeur de Publication:
CISSE Mamadou
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Doumbla Ibrahim (05-37-07-36)
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Nécrologie
Aouzou Bilahi Mina Cheitani Rad-jim, Bissmillahi Rahmani RahimL ïnnalillahi wa innalilehi radjioun.
La grande famille Kamagaté et alliées à Bondoukou, Bandakagni-Sokoura, Abidjan, Agboville et Grand-Bassam,
Les veuves, enfants et petits-enfants Kamagaté El Hadj Lamine, ont la profonde douteur d’annoncer le décès de:
EL HADJ KAMAGATE LAMINE résident à Moassou (Grand-Bassam)
Décès survenu te Dimanche 10 Février 2008, survie de rinumation te Lundi 11 Février à Bandakagni-Sokoura.
Les cérémonies funéraires sont prevues Inn’ChaBah pour la période du MahoUoud à BandakagnFSokoura
Pompier:
SAMU:
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AGENDA
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Mardi : Culture Islamique
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A Adjoint •Williamsrillt
20-39-02-59
III Islamlnfo N° 121 du Mercredi 20 au Mardi 26 Février 2008
Du Araba 13 au Tarata 19 Safar 1429
12
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I- Mémorisation de sourates du Coran,
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^ai. it teteficèdena /mwi vm4 te fan <Ce ta. téeavieetio*

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Islam Info #121

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