Issue
Islam Info #110
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- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Islam Info #110
- Publisher
- Islam Info
- Date
- December 5, 2007
- issue
- 110
- number of pages
- 12
- Subject
- Idriss Koudouss Koné
- Mamadou Dosso
- Forum des confessions religieuses
- Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire
- Al Muwassat
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000862
- content
-
COUR SUPREME
SAT-BNETD ET PROINSA AFRICA CONTRE LA COMMUNAUTE MUSULMANE
Islam
Araba 26 Dhul*lqada au Parafa 02 Dhul-idja 1428
H° O11O
du Mercredi 05 Décembre
h au Mardi H Décembre 2007
PRIX : 300 Fcfa
INFO
L ' I N F O R M
? M T E R E
L'ISLAM
Amon Tanoh et les Musulmans au tribunal
HISTOIRE DU PROPHETE
Ozavr CAS] et les Villageois
SOURATE DE LA SEMAINE
Soûratou-ma-arij (Les escaliers)
AHOUA DON MELLO
AMON TANOH MARCEL
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“ Nous n’avons fait g qu’appliQuer la réglementati en vigueur “
Lobtetest
RADIO
M Bayane
95.7
LAURENT ÔBAGBO (Président de la République de Côte d'Ivoire) “ Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis _ ”
pour toute la Nation
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KTAB1JSSEMEKT PRIVE CONVUnONMO. ISLAMIQUE SIS À MANCON SUD À GAI CH» TtRMIM* IN Ml s S 17 (CARRKMM M WHI») TAUX DE REUSSITE : CEPE : E3% c< entrée en ée : éé% • IfM £ezMM/rf revcw Islamique tl Acadtmiynf dr hn m^kM
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Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007
Splendides c a I I I g r a p h I
Du Araba 26 Dhul-lqadaau Tarata 02DhuHdja 1428
es musulmanes.
L’AniTUDE BIEN ÉTRANGE D’UN FRÈRE
L’on croyait finie la palabre qui opposait le Ministre Amon TANOH de la construction et de l’urbanisme à la communauté musulmane, à propos du terrain de 27ha. Que non I Un point de presse animé par Ce Directeur de Cabinet du Président du
Conseil National Islamique (CNI), le lundi 26 novembre 2007, au siège de ladite structure, est venu rappeler que le litige demeure toujours. La communauté musulmane est empêchée de jouir de sa parcelle comme elle l’entend. Parcelle à elle octroyée par Feu le Président Félix Houphouët BOIGNY en 1993, octroi confirmé par le Président BEDIE après le décès de son prédécesseur. Pour rappel, Feu le Président H.BOIGNY a fait don de ce terrain
de 27 ha à la communauté musulmane pour se racheter auprès de celle-ci. Pour selon, ses termes, réparer une injustice dont la Oummat a été victime. Mais voilà, qu’on veut l’exproprier injustement. Et les questions qui reviennent sur toutes les lèvres sont les suivantes : Que veut le Ministre en fait ? A-t-il des visées sur cette parcelle ? Qui le pousse à agir ainsi ? Veut-il pousser la Oummat à prendre la rue ? Sinon qu’est-ce qui explique tout cet acharnement contre elle pour un terrain acquis, dont tous les papiers afférents sont aux
mains du CNI ?
La communauté musulmane n’ira pas à Canossa pour sùr I Ce terrain lui appartient et elle le veut pour réaliser les projets qu’elle s’est fixés.
Le Ministre Amon TANOH devrait plutôt être fier que sa communauté (puisqu’il est musulman) ait pu bénéficier d’un tel espace. Elle qui, au contraire des autres communautés, s’est toujours contentée des portions congrues. Il devrait contribuer à lever les blocages (si blocages il y a) pour accélérer le processus d’acquisition. Au lieu de cela, ce sont des difficultés qu’il fait à sa communauté pour ne pas que celle-ci entre en possession de sa parcelle. Le Ministre Amon TANOH doit savoir qu’il est membre du gouvernement issu des accords de Ouagadougou, gouvernement qui a été mis en place avec pour objectif principal d’obtenir la paix définitive pour notre pays qui a connu cinq (5) années de crise.
Tous les Ivoiriens, du sommet à la base, doivent y concourir. Chaque pas posé, chaque jour qu’Allah fait, doit être un levain pour consolider cette paix tant recherchée. En d’autres termes, il est plus qu’urgent de conjuguer les efforts pour y arriver.
Pour ce faire, il faut éviter de créer des poches de frustrations. Chacun de nous doit avoir un comportement de paix. Mais, l’attitude affichée par le premier responsable du Ministre de la construction et de l’urbanisme vis-à-vis de sa propre communauté est bien étrange.
Issah KONE
Nom
Il est dérivé du tout premier mot « wat-tûr ».
Période de Révélation
De par l’étude du thème de cette sourate, il apparaît qu’elle a également été révélée à la même étape de la vie du Prophète (saw) à la Mecque durant laquelle la sourate Adh-Dhâriyàt (sourate 51) a été révélée. En la parcourant, on peut clairement sentir que durant la période de sa révélation, il (saw ) a été assailli par les objections et les accusations mais il n’y a encore aucune preuve qui montre qu’une sévère persécution des musulmans avait commencé.
Sujet et thèmes abordés
La première partie de la sourate (versets 1 à 28) traite de l’Au-delà.
En jurant par des réalités et des signes qui attestent de l’Au-delà, la sourate affirme très énergiquement que l’Heure aura lieu de façon sûre et que personne n’a le pouvoir d’empêcher son arrivée.
Ensuite, dans la seconde partie (versets 29 à 49), l’attitude des
Allah dit :« Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller en pèlerinage à la Maison. » (S 3 :97).
Le Prophète Muhammad (saw) a dit : « Celui qui accomplit le pèlerinage sans commettre d’actes impudiques, ni de péchés, reviendra tel qu’il était le jour où sa mère l’a enfanté » (Bukhâri).
Il dit également : « La dépense effectuée durant le pèlerinage équivaut à 700 fois celle faite pour l’amour de Dieu. >» D’après Ibn ’Abbâs (ra) le Prophète (saw) dit : « Que celui qui a résolu d’accomplir le pèlerinage s'empresse de le faire, car il peut tomber malade, égarer sa monture ou être confronté à un imprévu »(lbn Mâjjah)
Le Prophète (saw) dit : * les Pèlerins et ceux qui accomplissent la ’Umra sont les hôtes d'Allah : s'ils l'Invoquent, Il leur répond et s’ils implorent Son Pardon II le leur accorde »(lbn Mâjjah)
RELIGION
Sourate 52 : At-Tûr
Splendide mosquée
chefs Quraish vis-à-vis du message du Prophète (saw) a été critiquée. Ils l’ont qualifié de sorcier, d’aliéné ou de poète et détournaient le peuple de lui pour qu’ils ne prêtent pas attention au message qu’il prêchait. Ils le considéraient comme une calamité qui soudainement s’était abattue sur eux et souhaitaient visiblement qu’il lui arrive un désastre pour qu’ils soient débarrassés de lui. Ils l’accusaient de rédiger le
L’importance du pèlerinage pour le musulman
2 . Les mérites et les bienfaits du pèlerinage
Le pèlerinage est un des piliers de la religion musulmane. Il a des mérites et des bienfaits qui ne sont pas toujours compris. Parmi les mérites, nous citons :
* Le rappel aux croyants du Jour de la Résurrection parce qu’ils quittent leur famille, leurs biens et leur lieu de résidence pour se rassembler dans un même lieu nommé Arafat. Ils sont ainsi coupés de leurs attaches de la vie d'ici-bas, regrettent leurs péchés, craignent Allah et se soumettent à Lui.
* L'abolition de toutes les différences entre les êtres humains pour être tous au même niveau. Le puissant et le faible sont sur un même pied d'égalité. Ils n'ont qu'un seul but, implorer le pardon d'Allah et de gagner Sa satisfaction. Aucune différence n'existe entre eux si ce n'est que par la Foi.
• La possibilité pour les femmes d'obtenir la récompense du Djihad.
Coran lui-même et de le présenter au nom d’Allah, et que c’était, qu’à Dieu ne plaise, une tromperie qu’il opérait. Ils le raillaient souvent, en disant que Dieu ne pouvait avoir désigné un homme normal comme lui pour remplir la mission prophétique.
Tout en les critiquant pour leur conduite et leur attitude, Allah leur a posé quelques questions, l’une après l’autre, chacune d’elle est soit une réponse
Aicha (raa) dit : « Je demandais : ô Envoyé d’Allah I Les femmes ne doivent-elles pas (elles aussi) accomplir un Djihad ?
Le Prophète (saw) répondit : « Si, elles doivent (accomplir) un djihad sans bataille : le Pèlerinage et la 'Umra » (Ibn Màjah) Le Prophète (saw) dit : « Le Pèlerinage et la ’Umra (constituent) le Djihad de la personne âgée, de l'enfant, du faible et de la femme. » (Ibn Mâjah).
* L'éducation des âmes en apprenant la patience dans la voie d'Allah, car le Pèlerin doit parfois accomplir des tâches difficiles dans des périodes de grande affluence.
* La possibilité de remercier Allah pour les deux choses qu'Il a données à l’homme dans le monde d'ici-bas : l'argent et la santé.
• La démonstration de l'humilité et de la soumission à Allah, puisque le Pèlerin se rappelle l'histoire du Prophète Ibrahim (s) qui, pour obéir à Allah, a abandonné sa famille en plein désert.
imammaiteOgmall.com
à une de leurs objections, soit une critique d’une de leurs erreurs. Ensuite, il est dit que cela serait une pure perte de leur montrer un miracle pour les convaincre de cette prophétie, car ils étaient si entêtés qu’ils interpréteraient mal quoiqu’ils voient juste pour éviter d’affirmer leur foi.
Au début de cette partie, et aussi à sa fin, le Prophète (saw) a été commandé de continuer avec son appel et de prêcher son message en dépit des accusations et objections de ses opposants et de ses ennemis et qu’il devait endurer leur résistance avec patience jusqu’à ce que le jugement d’Allah arrive. En outre, il a été consolé comme pour dire « Ton Seigneur ne t’a pas abandonné face à tes ennemis, après favoir élevé au rang de Prophète, Il est constamment auprès de toi. Alors, endure chaque difficulté jusqu’à ce que l’heure de Sa Volonté arrive, et recherche par la prière et la glorification de ton Seigneur la force nécessaire pour œuvrer pour la cause d’Allah dans de telles conditions. »
imammeiteQgmail.com
•MAGAL DES GRANb-BASSAM
CHEIKH iSMAEL SAM, *»«*" * 0W* 'W^ *• Mw^M MMWW La Communauté
Mourides de Côte d'Ivoire invite toute la population au Magal de Grand-Bassam ce Dimanche 09 décembre 2007
CONTACT: Chtiddt IsmÜ SAM 66 6 61 54/06 83» 22 /
VIE ET SPIRITUALITÉ
L’histoire du Prophète Ozayr (‘alayhi Salam) suite et fin
( «•» SOURATE DE LA SEMAINE 70 : SOÙRATOU-MA-ARIJ (LES ESCAUERS) •* Abou IsmaelX
Ozayr fut un des prophètes d'Allah. Il n’est mentionné qu’une fois ou deux dans le Coran.
Ozayr {AS) et le miracle de la résurrection
(...)Puis il regarda autour de lui. Allah lui dit : « Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s’est gâté; mais regarde ton âne... » Il ne restait plus de l'âne que des ossements éparpillés sur le sol, comme si, effectivement, il était mort depuis cent ans. Ozayr se retrouvait donc devant deux miracles, l'un étant l’inverse de l’autre : le premier s’est produit en lui-même. Il n’a subi aucun changement, ni lui, ni sa nourriture, ni sa boisson. Par contre son âne n’est plus qu'osse-ments. Il ressort de cette histoire une vérité essentielle : Allah contrôle le temps. Il a fait que la période de cent ans soit une journée pour Ozayr qui n’a subi aucune transformation, comme si le temps s’était arrêté par rapport à lui, alors que cent ans ont passé pour l’âne.
Allah veut lui monter un autre signe. «Et pour faire de toi un signe pour les gens. » Et voilà le village qui revit! Comme si Allah voulait dire à Ozayr, tu attendais un miracle, tu en auras trois : le miracle du temps qu’Allah transforme comme il veut, le miracle de la résurrection du village, et puis un troisième miracle... « Et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair». Ozayr eut la surprise de voir les ossements de son âne s’assembler, et il vit de ses yeux le miracle de la résurrection de son âne. Les ossements se rassemblèrent pour former le squelette complet, puis Ozayr vit ce squelette se recouvrir de chair et de vaisseaux sanguins. Enfin l’âne revint à la vie. Ozayr le monta puis partit. Gloire à Celui qui détient toute chose en Ses mains !
Ozayr (‘AS) et les villageois
Ozayr se mit en marche vers le filage sur le dos de son âne. ^ ces miracles avaient eu lieu t» une journée, et les trois
versets qui les relatent s’enchaînent l’un après l’autre dans la sourate 2 pour insister sur le fait que la vie et la mort sont exclusivement entre les mains d’Allah et pour implanter cette vérité dans nos coeurs.
Lorsque Allah lui dit : « Et pour faire de toi un signe pour les gens ». Allah lui ordonna de monter sur son âne et de descendre vers le village. Souvenons-nous que la raison de sa venue dans ce village était la da’wah. Cent ans après, il était toujours âgé de quarante ans, comme avant le miracle. Ozayr descendit au village qui avait retrouvé la vie. Il interrogea les habitants : Avez-vous entendu parler d’un homme appelé Ozayr ? Ils répondirent : Cet homme pieux du village voisin, il est mort il y a cent ans. Alors Ozayr dit : Je suis Ozayr. Mais ils le traitèrent de menteur. Or il y avait dans son village, une femme qui l'avait bien connu et qui était encore en vie. Mais elle était devenue aveugle. Alors les habitants du village dirent : Allons chercher cette femme qui a connu Ozayr. Nous lui demanderons de te décrire, et si sa description correspond, nous te croirons. La femme vint et se mit à décrire Ozayr et sa description correspondait en tout point avec la réalité. Cependant les habitants dirent qu’ils voulaient une autre preuve. Ils dirent : Ozayr connaissait la Torah par cœur. La Torah a disparu parmi nous, car elle a été brûlée par Nabu-chodonosor. 1^ n’en reste qu’une seule copie qu’une seule personne connaît. Si tu es Ozayr (il était le seul à connaître la Torah par cœur) alors récite la ! Ozayr se mit à réciter la Torah. Puis il se mit à faire la da’wah pour laquelle il était venu dans ce village cent ans plus tôt. Les gens se mirent à l’écouter, à pleurer, et à ressentir la crainte de Dieu à récoute de la Torah. Ainsi les habitants du village furent guidés par Ozayr, et la volonté divine se réalisa. Gloire à Celui qui détient la royauté, gloire à Celui qui agence toute chose dans cet univers !
Imam Mèité Al Imam
C’est la 70^ sourate du Coran. Mais, elle en est la 79^ dans l’ordre chronologique. Elle comprend 44 versets révé-lés à la Mecque. Le titre, Les Escaliers est tiré du troisième verset d’après les exégètes, il s’agit des escaliers par lesquels les anges vont et viennent du ciel à la terre. Concernant les circonstances de sa révélation, les versets 1 à4 ont été révélés au sujet d’An-Nadr Ben Ai-Harih qui avait dit : « Seigneur, si ce que Muhammad (SAW) enseigne est une vérité (venue) de ta pari, fais pleuvoir du ciel, sur nous des pierres ou accable-nous d’un tourment douloureux (immédiatement) ». il sera attaché puis abattu le jour de la bataille de Badr Allah, alors révéla à son sujet : "Un demandeur a requis un châtiment immédiat..."
Ensuite le verset 38 et le début du verset 39: selon l’exégèse, les polythéistes se rassemblaient quelques fois autour du Prophète (SAW) sans toutefois pouvoir tirer bénéfice de ses paroles. Au contraire, ils ne le croyaient pas et se moquaient de lui, en disant : « Si ceux-ci (les musulmans) rentrent au Paradis, nous y rentrerons alors avant eux.., nous pouvons même y avoir (une récompense) meilleure que la leur ! » c’est alors qu’Allah, le Très-Haut révéla le verset 33 et le début du verset 39.
Transcription des versets de 37 À 44 (Fin)
Blsmlllahi Rahmânir - Rahîm
V37 : Ani l-yamîni wa ani-ch-chimali izîne
V38 : A aytma-ou koullou-m-ri-ine m-minhoum ane youd-hkala jannata na-îm
V39 : Kallâ innâ khalaqnâ-houm mimmâ ya-a la moûn
V40 : Falâ ouqsimou birabbil-ma châriqi wal-maghâribi innâ laqâ-diroûn
V41 : Ala ane n noubaddila khayrane m-min houm wa mâ nahou bimasboû qîn
V42 : Fadhar houm yakhou-doû wa yal-aboû hat-ta youlâqôu yawmahou mou-l-ladhi yoû-adoûn
V43 : Yawma yakhrou joûna minal-ajdâthi sirâ-ane ka-annahoum ila nouçou-bine yoùfidoûn
V44 : Khâchi-atane abçrou-houm tar-harqouhoum dhillatoun, dhâlika-l- yawmou-l-ladhi kânoâ you-adoûn
Traduction des versets 37 À 44 (An)
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
V37 : De droite et de gauche, bande par bande ?
V38 : Quoi ! Tout un chacun parmi eux convoite t-ü qu’on le laisse entrer au jardin de Délice ?
V39 : Non, non ! Vraiment Nous les avons créés de ce quïls savent eux-mêmes
V40 : Non, non ! J’en jure par le Seigneur de levants et de couchants : certes oui, Nous sommes capables.
V41 : De les remplacer par de meilleurs qu’eux, tandis qu’on ne saura pas vous devancer.
V42 : Laisse-les donc patauger et jouer jusqu’à ce qu'ils rencontrent leur Jour dont promesse leur est faite :
V43 : Le Jour où il sortiront des tombes, vite, comme s’ils couraient vers les poteaux ;
V44 : Leurs yeux seront abaissés, l’avilissement les couvrira. Voilà le Jour dont promesse leur est faite.
QUESTIONS • REPONSES DE LA SEMAINE
. : LES AHADITHS DE LA SEMAINE
Le Prophète (SAW) :
« Le Pèlerinage, c'est Arafat ». (Ahmed et Tirmidhy)
« Accomplissez la course entre Safa et Marwa, Allah vous le prescrit » (Ibou Maja, Ahmed et Chafaï)
LA DOUA
Lorsque le pèlerin touche, ou embrasse ou tend la main vers la Pierre Noire de la Kaaba, il peut réciter la formule suivante :
Transcription : « Bismillahi wallahou Akbar ».
Traduction : Au Nom d’Allah et Allah est le Plus Grand
GLOSSAIRE
SAFA ET MARWAH
Safa et Marwa désignent deux collines dans les environs de la Kaaba. C’est entre ces deux collines que les pèlerins font la marche, un des rites du Pèlerinage.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Safa et Marwa étaient autrefois également des lieux de culte païen, à l’époque anté-islamique. Chacune de ces deux collines étaient les lieux d’adoration d’une divinité. Le nom Safa (le ROCHER) était du genre masculin et Marwah (la PIERRE) représentait le féminin. Mais lorsque le Pèlerinage fut institué, Allah enseigna à son Prophète (SAW) les lieux Saints du Pèlerinage parmi lesquels SAFA et MARWAH. Ainsi, à la Sourate 2, versets 158, Allah dit : "Safa et Marwah font partie vraiment, des emblèmes d'Allah. Ce qui situa clairement les musulmans sur le statut des deux collines.
Quelles différences y a-t-il entre le grand pèlerinage Hadj’ et le petit pèlerinage ‘Oumra’
Leurs différences se situent au niveau de leurs fondements : le grand pèlerinage a quatre actes fondamentaux à savoir : l’intention de la sacralisation (Irahm), la tournée (Tawaf) autour de la Kaaba, la marche entre Safa et Marwah et la station à Arafat ; le petit pèlerinage (Oumra) quant à lui a trois actes fondamentaux : l’intention de la sacralisation, la tournée autour de la Kaaba et la marche entre Safa et Marwah.
Quels sont les actes interdits lors du Pèlerinage ? De façon succincte, il est interdit de se coiffer de se raser ou se couper les cheveux ou ceux de quelqu’un d'autre, se tailler les ongles ; se parfumer, se vêtir dun habit cousu ; tuer du gibier, se livrer aux préliminaires du rapport sexuel et tout ce qui conduit à l’acte charnel । ; conclure un mariage ou en formuler la demande ; commettre l'acte charnel. ,
Y a-t-il possibilité de réparer ces fautes si par inadvertance on en commet certaines ? I
Les cinq premières sont réparées de la manière suivante : Par un jeûne de trois jours ; Ou par la nourri- I turede six pauvres à raison d’un “moucf (1/2 Mode riz I ou autre) par personne. Ou par le sacrifice d’une bête. I Le gibier tué par le pèlerin sera racheté par le sacrifice I d’une bête de bétail équivalente. Pour les préliminaires I de Pacte sexuel, il fera un sacrifice de mouton. Pour I celui qui aura commis Pacte sexuel même, son pèteri- I nage devient nul. Toutefois. 1 doit faire tous les rites du I Hadj jusqu'au bout, puis il fera un sacrifice de cha- I meau; il doit également refaire son pèlerinage à l'ave- I nir. S’il n’a pas les moyens, il devra jeûner six jours. j
Peut-on s’endetter pour effectuer te Hadl si on est I sûr de pouvoir rembourser ?
Il est préférable que lu ne passes pas par cette voie. Si I tu n’en a pas tes moyens financiers, Allah ne f en tient I point grief. Et ton intention (ardente) de voJoir effectuer I ce pilier est déjà suffisante et vaut Pacte Inch'Allah. !
AboulsmtAI I
। i | Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 _________ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarata 02 Dhufldja 1428
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VIX^EJ1AJCO M MU jUl U TE
TREICHVILLE : Al mouwassat au secours des orphelins et enfants vulnérables démunis
Cérémonie à la fois sympathique et émouvante que celle qui s ‘est déroulée le dimanche 25 novembre au siège de l’Association des Jeunes Musulmans deTrei-chville (AJMT), non loin de la gare de Bassam.
En effet, ce sont des lots composés de vivres et de produits de toilettes qui ont été remis au frère KONE Ibrahim, Président du réseau TREBILE qui s’occupe des orphelins et de l’enfance vulnérable et notamment ceux du SIDA. Cette ONG qui existe depuis 2005 .s’occupe d’une centaine d’enfants en difficulté .au plan matériel et psychologique. Selon le président du réseau, l’ONG Trébilé a décidé de s’investir dans ce domaine dans la mesure où, la solidarité qui faisait la fierté de la commu-n a u t é m u s u I -mane est en perte de vitesse, toute chose qui rejaillit sur la population musulmane en général et .malheureusement sur sa jeunesse qui constitue la plus grande partie des déchets sociaux. Pour le frère KAMARA Témoko. secrétaire général d’Aï mouwassat,s on organisation veut mener la lutte au plan social en s’investissant dans ce genre d’actions au profit des populations démunies ,d’où son implication au plan sanitaire au CHU de Treichville tant au profit des Musulmans que des personnes d’autres
abqbo : Alhul Béit célèbre le Coran
Le Coran a été célébré le dimanche 25 novembre 2007 par l’association Alhul Béit sous la direction de son guide spirituel, le Cheikh DIABATE Cheikh Ahmad Tidjane
Cette cérémonie qui se déroule chaque année, avait pour but d’achever la lecture du Coran entamée depuis le mois de Ramadan. La manifestation de ce jour, a permis de faire le tafsir des trois dernières sourates du Coran à savoir iklass, falak et nass. Dans ce sens, les nombreux talibés du Cheikh ont pu s’imprégner des valeurs spirituelles et religieuses de ces trois sourates qui recèlent de nombreux»
confessions religieuses, sans tenir compte également des considérations ethniques ou tribales. Signalons qu'Ai mouwassat qui signifie « la solidarité » ne fonctionne qu’à partir de dons de diverses natures que lui offrent les âmes et les institutions généreuses. Pour ce faire, la communauté musulmane dans son ensemble est sollicitée pour que cette ONG puisse élargir son domaine d’intervention par rapport aux nombreux cas sociaux qui se présentent à elle. K. b
secrets. La communauté Hdjani Alhul beit qui tenait à faire de cette cérémonie une réussite ,a su mettre les petits plats dans les grands de sorte que la cérémonie qui s 'est déroulée à la mosquée Siaka KONE cfAbobo, a été un véritable succès. Pour ce faire, au-delà du tafsir du Coran, ce sont des salats sur le Prophète, des wirds Tidjanis qui ont agrémenté la journée et le tout sous le regard du Cheikh DIABATE qui a
Journée Nationale de la paix^
PORT-BOUET II :
Musulmans et chrétiens prient pour la paix
La communauté musulmane de la mosquée BILAL à Yopougon Port-bouët 2 a organisé une lecture intégrale du Saint Coran pour la paix en Côte d’Ivoire.
On ne le dira jamais assez. Sans elle, rien n’est possible. Il est avéré aussi qu'elle n'est possible en dehors de Dieu. Car elle est Dieu. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée nationale de la paix célébrée chaque 15 novembre en Côte d’Ivoire, la communauté musulmane de la mosquée BILAL à Port-Bouët 2, sur l’initiative de son Imam El hadj Koné Idriss Koudouss. a organisé une lecture intégrale du Saint Coran afin que la paix qui s'installe progressivement au pays soit définitive. A cette occasion, plusieurs personnalités religieuses dont les Imams représentant le COSIM et les membres du forum des confessions religieuses et des personnalités politiques ont effectué le déplacement. Les chrétiens étaient fortement présents à cette cérémonie avec huit différentes églises. Le monde politique était composé de M. Koffi Dadié, représentant le Ministre Danon Djédjé de la réconcialtion nationale et chargé des relations entre les institutions. M Diallo Ibrahim y était au nom du Ministre de l'enseignement technique M. Dosso Moussa et le Ministre Abdallah Mabri Toikeusse des transports toujours présent aux grands rendez-vous religieux. Le président du CNI, initiateur de la cérémonie a tenu à remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. Puis, il les a invités à écouter la voix de Dieu et à
L’Imam Koudou Idrls Koné
emprunter Sa Voie. Car, c’est la religion qui propose la paix à la pensée. Et c'est au croyant de la saisir et la vivre. Plusieurs allocutions ont meublé cette cérémonie après la doua (bénédiction) d'ouverture dite par l'Imam Daouda Konaté. Blés présentaient toutes un tableau où le bon rapport avec Dieu inclut la paix avec soi-même et avec les autres. Ainsi dira le révérend pasteur Ediémou Blin Jacob : « la réconciliation, c'est Dieu ». Aucune paix n’est possible en dehors de Dieu poursuit-il. Il a dit reconnaître que des efforts sont faits dans le sens de la paix, mais qu’il reste encore beaucoup à faire, notamment redoubler d’effort dans la prière. M. Koffi Dadié a remercié au nom de son ministre, tous les responsables religieux pour leurs actions auprès de leurs fidèles respectifs. Il les a encouragés à continuer dans ce sens sans relâche avant d’exhorter les uns et les autres à s'abstenir de tout acte susceptible d’entraver le cours de la paix. Une visite de la mosquée BILAL qui est en état d’extension par l'arrière a mis fin à la cérémonie. En tant qu’hommes de religion, imposons le devoir de poursuivre l’oeuvre des hommes d'Etat (la célébration de la journée nationale de la paix). Car, la vie en bonne intelligence entre les populations est l'un des nombreux défis à l’acte de foi du croyant. C’est pourquoi, en Islam, le mot paix que nous célébrons le 15 novembre de chaque année, employé plus de vingt fois dans le Saint Coran, a de nom-
breuses fonctions. En Islam, la paix est un attribut d’Allah, Sourate 59 ; l'exode, Verset 23. « c’est Lui, Allah’ nulle autre divinité que Lui, le Souve-’ rain, Le Pur, l’Apaisant, le Rassurant, le Prédominant, le Tout Puissant, le Contraignant, l’Orgueilleux. Gloire à Allah l II transcende ce qu’ils Lui associent ». Ensuite, la « paix (est) parole de la part d’un Seigneur très Miséricordieux » Sourate 36 ; Yas-sin ; Verset 58 La paix est aussi et surtout une grâce de Dieu : Issa (AS) (Jésus) depuis son berceau exprimait cette grâce : « Que la paix soit sur moi le jour où je naquis,
le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité » S. 19 : 23. Enfin, en Islam, la paix incarne la salutation des élus. « leur salutation, le jour où ils rencontreront (Dieu), sera (salam) paix, et il leur a préparé une généreuse récompense ». S.33 : 44. Pour toutes ces raisons et d’autres trop longues à énumérer, nous souhaitons que toutes les religions fassent de la journée nationale de la paix, une fête à caractère interconfessionnel. Ble pourrait être célébrée ensemble en différents lieux de cultes. La religion doit faire de la paix un idéal auquel aspire le croyant et une présence dont il participe. Autrement dit, la religion propose la paix à notre pensée et nous invite à la vivre. A cet égard, l’actualité communautaire nous pousse à souhaiter que la paix d’Allah accompagne nos candidats au hadj 2007. Ceux qui n’ont pu aller en décembre 2006 et ceux qui comptent accomplir ce cinquième pilier de l’islam cette année. Aussi, profitons- nous de cette occasion, pour remercier vivement le chef de l’Etat , Le Premier Ministre , tous les membres du gouvernement ivoirien et tous ces cadres et travailleurs pour leur constante sollicitude. Que Dieu leur accorde le mérite de leur générosité. A l’intention des pèlerins eux-mêmes, nous avons une doléance : mettre au centre des suppliques à Dieu, le retour de la paix en Côte d’Ivoire pendant les adorations aux lieux Saints de l’islam. Tous, pèlerins et fidèles croyants restés au pays, en plus des prières, nous devons nous approprier le processus de paix issu de l’accord ivoirien de Ouagadougou. Pour le réussir, il faut taire les rancoeurs et éviter les intrigues politiciennes. Rien ne pourrait justifier un quelconque blocage. Dans un régime d’exception comme celui de la Côte d’Ivoire, il faut dépasser la course à l’enrichissement et le juridisme creux auquel les populations et les juristes eux mêmes ne comprennent rien.
A ce prix, des défis majeurs de développement socio-économique pourraient être relevés. A la communauté internationale, nous adressons une fois encore la reconnaissance de nos populations durement éprouvées par ces cinq années de dysfonctionnement social, politique et économique. Ecoutons la Voix de Dieu et empruntons Sa Voie. « Dieu appelle à la demeure de la paix et guide qui II veut vers un droit chemin » S. 10.: 25. C’est le mystère propre à la vie religieuse, c’est-à-dire à celle de plus de 82% d’habitants de notre pays. Ce mystère est aussi le seul trait de lumière capable de traverser nos ténèbres dont les composantes sont les maladies, la pauvreté, la crise de foi, etc. Que Dieu nous délivre de cet esclavage et fait jaillir en nous toute sa paix, la véritable paix.
Propos recueiBis pu HO
EX7Mr[XjaSCajF8DUPGESC&^
Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ___ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarata 02 Dhul-ldja 1428
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SOCIÉTÉ
LITIGE FONCIER: Communauté Musulmane - Amon Tanoh
Point de presse du CNI relatif à sa parcelle de 26^938 ha située h Cocedy-Palmerale
Arrêté de Concession Provisoire (ACP) n° 1 325 du 01/1W1998. Titre Foncier N° 84 833.
Chronologie de l'histoire du terrain de la communauté musulmane à Cocody
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, Tout Compatissant
Excellence, Mesdames et Messieurs des Médias publics et pri-vés.
Les structures fédérées du Conseil National Islamique (CNI) et le Président de son Bureau Exécutif National, rimam KONE Idriss Koudouss vous remercient davoir répondu à leur invitation, à ce point de presse du Lundi 26 novembre 2007.
Ce point de presse se tient en prélude à une conférence de presse que nous animerons, incha Allah, après ce Mardi 27 novembre 2007. Ce futur cadre nous offrira l'occasion de poser des questions de toutes natures, en vue d’éclairer davantage l’opinion nationale et internationale sur ce qui convient désormais d’appeler le problème de terrain opposant la communauté Musulmane de Côte d’Ivoire au Ministre de la Construction de l’Urbanisme et de l’Habitat, Monsieur Marcel Amon TANOH. En effet, depuis sa nomination au Ministère de la Construction et de l’Urbanisme, Monsieur Amon TANOH tente de retirer la parcelle de terre cfune superficie de 26,9938 ha au Conseil National Islamique (CNI). Mais cette parcelle située à Cocody Palmeraie a une histoire. Celle-ci commence par l’obtention de ladite parcelle comme promesse farte et tenue par feu le Président Félix Houphouët BOIGNY à la communauté Musulmane de Côte cf Ivoire. C’était à une audience accordée par lui au CNI en 1993. A cette même occasion, en plus de la parcelle de 27 ha en question, feu le Président Houphouët BOIGNY a promis octroyer un terrain à la communauté Musulmane dans la commune du Plateau pour y bâtir une Mosquée, l’autorisation d’une Radio Confessionnelle Islamique, [organisation du Hadj par nous mêmes les Musulmans, l’introduction de l’Arabe comme langue enseignée dans le programme de [éducation nationale et [officialisation au plan national du caractère des principales fêtes Musulmanes. De 1993, année de ces promesses à nos jours, la communauté Musulmane a vu la réalisation de certaines cf elles par ceux qui ont succédé au premier Président de la Côte d’Ivoire. Notamment, le Ministre Tiapani Atoert KACOU, sous le Président Henri Konan BEDIE, par lettre du 5 juillet 1995, référence 95045/MCU /SDU, a signifié [octroi au CNI de la parcele d’environ 25 ha sise à Cocody Palmeraie. Le 1* octobre 1998, sans attendre la réalisation des engagements pris par [Etat pour assurer la viabilisation du terrain, le CNI obtient un arrêté de Concession Provisoire (ACP) sur la parcelle, portant le titre foncier n°84833 du livre foncier de Binger-vie. C’est au regard de œs différents titres de propriété que la Direction Générale des Impôts enverra, le 17 mai 2001 au Conseil National Islamique (CNI), un avis de recouvrement n°AMR 222/DOSS 50 et [invi-^è régler dans un délai de cinq Ç^sonne de 375 000 F/CFA, repriseront selon elle, le prix de œs-
L’Imam Dosso, le conférencier du jour
sion de la parcelle.
A cette invite, le CNI s’est présenté muni de la lettre d’attribution, du titre foncier et du reçu n° 50556 du registre ACP vol 29725 n° 1230 bordereau 108616 du 02 octobre 1998. Soit dit en passant, ce reçu attestait le paiement d’une somme de 10 000 F/CFA comme prix de principe des terrains à usage de cultes et mouvements religieux conformément aux articles 3 et 24 de l’arrêté du 9 juillet 1936, mentionné dans le document détenu par le CNI. Des détails de compréhensions vous seront fournis lors de la future conférence de presse. Ils sont relatifs aux nombreuses et vaines tentatives d’extorsion de cette parcelle par des privés et des cadres de [administration au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, avec à leur tête le Ministre Amon TANOH.
Il faut signaler avant de continuer, qu’en plus des Présidents Félix H. BOIGNY et Henri K. BEDIE le CNI a bénéficié de la sollicitude du .1er Ministre Seydou E. DIARRA, du Ministre Abouo N’dori Raymond, du Directeur Général du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) Mr AHOUA Don Melo et de nombreux autres cadres et travailleurs. Récemment le 22 mars 2007 constatant la volonté affichée du Ministre Marcel Amon TANOH à déposséder la communauté Musulmane de cette parcelle que feu le Président F. H. BOIGNY disait nous avoir attribuée pour réparer une injustice ; l’Imam KONE Idriss Koudouss a sollicité l’intervention du Chef de [Etat, son Excellence Laurent GBAGBO. Celui d, la Première personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire a pubfiquement donné des instructions fermes à ses collaborateurs dont le Directeur de Cabinet Adjoint M™ Sarata OTTRO, afin que la communauté Musulmane soit rétablie dans ses droits, en faisant déguerpir tous ceux qui tentaient ou s’étalent attribués ce terrain. Il a ajouté avoir déjà agi ainsi pour les Protestants et les Catholiques. Malgré cette intervention sans équivoque, que nous qualifions de cerise sur le gâteau, des renseignements en notre possession prouvent qu’en plus des arrêtés et lettres cf attribution délivrés à trois éventuels acquéreurs, le Ministre Marcel Amon TANOH vient de délivrer un avis d’autorisation de construire à un syndicat pour réaliser une promotion immobilière. Préfère t-il [insubordination et le non respect de
la pérennité dans l’administration à ses intérêts particuliers non encore avoués ?
Cette attitude suscite en nous de nombreuses interrogations auxquelles, Incha’ Allah, nous répondrons avec preuves lors de notre future conférence de presse, après ce Mardi 27 novembre 2007.
1 - Qu’est ce qui a poussé le Ministre Marcel Amon TANOH à démettre Monsieur N’GUESSAN Alphonse de son poste de Directeur de [Urbanisme ?
2 - Que gagne le Ministre Marcel Amon TANOH, haut fonctionnaire de [Etat, Musulman de son état, à vouloir retirer œtte paroelte à la communauté Musulmane, sa communauté qui compte y bâtir une Université Musulmane Francophone Internationale, deux lycées de jeunes filles et garçons, un complexe hospitalier, une Mosquée, un Centre Islamique et les sièges du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) ? Les études de faisabilités de ces projets à réaliser sont décrites dans une convention signée entre le CNI et le BNETD.
Pour finir, nous rappelons à Monsieur le Ministre Marcel Amon TANOH qu’on peut ne pas craindre la justice des hommes, même fouler aux pieds le respect de la hiérarchie et nier la pérennité de [administration.
Mais Allah dans un hadfth révélé dit S’être interdit [injustice et l’avoir inter-die aux hommes, pour rappeler que Sa Justice, la Justice du Maître de l’Univers reste imparable. Or, [Imam KONE Idriss Koudouss répète à tous ceux qui s'inquiètent au regard des procès en cascade suscités par le Ministre Marcel Amon TANOH, que la parcelle des 27 ha en question appartient à Allah, et c'est Allah qui en est Le Garant, en conséquence, c’est Lui qui tranchera définitivement. Pour finir, nous serons heureux de vous compter parmi nos invités à notre future conférence de presse. Nous [organiserons, Incha’ Allah, après ce Mardi 27 novembre 2007 où par personnes interposées, le Ministre Amon TANOH tentera encore de retirer la parcelle de 27 ha à la communauté Musulmane de Côte d'Ivoire. En attendant cette date, nous vous remercions de votre aimable attention et de [échos que vous voudriez bien donner à ce point de presse.
ASSALMIAUÙOUHM^ I
27 jaivier 1993 : Première rencontre entre le Conseil National Islamique et le Président Félix Houphouët Boigny.
À cette occasion, le CNI lui remet [état Aj domaine fonder confessionnel au Plateau et à Cocody. L'étude fait apparaître que les musulmans bien que représentant prés de 40 % de la population n'occupaient qu'a peine 1% du domaine foncier confessionnel dans œs deux communes.
Il s'engage à corriger œtte injustice en promettant un grand domaine dans la commune de Cocody et une mosipée au Plateau.
04 mars 1993 : le CNI adresse une oor-respondance au ministre Akélé Ezan, Ministre de l'environnement, de la construction et de [urbanisme sur un projet d'acquisition d'une parcele promise par [Etat dans le lotissement des palmeraies.
23 mars 1993 : le Ministre Akélé Ezan informe le CNI que le Premier Ministre a été saisi pour compléter son dossier cf acquisition pour les coûts financiers et les délais cf aménagement du terrain mis à sa disposition.
05 juillet 1993 : le Ministre Akélé Ezan informe le CNI qui a été mis en réserve un terrain de 25 hectares pour ses projets.
28 avril 1995 : le PDG de la SAPH propose à [Etat ses terrains sis à la palmeraie, en compensation des créances détenues par [Etat
05 juillet 1995: te Ministre Tiapani Kakou informe le CNI qui lui est attribué une par-œle de 25 hectares à Cocody palmeraie.
13 octobre 1997 : [extrait topo de la par-œ*e attribuée au CNI est finalisé par te géomètre expert Emile Kokoh Adjoumani.
1’ octobre 1998 : par arrêté mristériel, le CNI obtient une concession provisoire de sa parcele.
1’ juillet 1999 : les techniciens du CNI finalisent le projet d’occupation de la parcelle en attendant les travaux de viabisa-tion promis par [Etat (voies de dégagement, eau et électrification).
10 août 1999 : mise en demeure du Ministre du logement et de [urbanisme.
17 août 1999 : réception dun exploit (fhuissier relatif au terrain.
31 août 1999 : réponse du Conseil National Islamique au Ministre du logement et de [urbanisme. Les techniciens du ministère reconnaissent que te CNI a acquis le terrain au titre de fieu de dite et qui s'est acquitté de tous tes droits en consé-quenœ.
Décembre 1999 : coup (fEtat mitaine en Côte (flvoire.
Septembre 2000 : le CNI finalise son projet de clôture de la parcelle chiffré à 285 milions. La Banque Islamique approchée préfère plutôt construire une école de douze classes dans un quartier viabilisé. Ce qui est fait avec l'école Iqra de Yopougon Niangon. Mais ele se tient prèle à financier les infrastructures prévues pour le site dès sa viabilisation par [Etat
Janvier 2001 : le CNI installe une baraque sur le chantier aussitôt détruite ainsi que les pancartes CNI par des personnes se présentant comme des propriétaires coutumiers sur un domaine qui est pourtant dans le domaine privé de [Etat dont une partie, te TF 84 833 est concédée à la communauté musulmane. Le Ministre de la construction est saisi, ses techniciens demandent de calmer le jeu.
17 mal 2001 : te DGI envoie un avis de recouvrement de 375 mitions à régler dans cinq jours.
31 mal 2001 : le CNI est convoqué pour le 06 juin 2001 à 17 h 30 mn à la Tour E au 9** étage porte 25. Là le CNI apprend qui doit payer à l’Etat 404 907 000 Francs CFA Mais au vu des dossiers présentés les techniciens et les juristes du CNI, la DGI se rétracte et indique qui faut une
solution poétique.
Mars 2002 : l'Emir du Qatar rencontre une délégation d'Imams à Abidjan. À œtte occasion, [Emir marque son accord pour le financement de deux lycées avec internat sur le terrain des Palmeraies. Il invite une délégation dans son pays pour rencontrer des bailleurs de fonds pour le financement des projets.
02 Mai 2002 : au cours dune séanœ de travai au palais présidentiel, [Imam Koudouss demande au Président Gbagbo cfaider la communauté à viabiliser son terrain comme l’avaient promis ses prédécesseurs, notamment en commençant par la clôture.
14 Mars 2005 : le CNI reçoit une sommation du vilage cfAkouédo. Les juristes du CNI décident de ne pas répondre, car le domaine en question est du ressort exdu-sif de [Etat de Côte cf Ivoire.
03 juin 2005 : le Ministre de la construction le Pr. Aboua Ndory Raymond écrit au CNI pour lui demander de manifester son intérêt pour le terrain qui lui a été attribué par [Etat de Côte (flvoire. Car il subira de fortes pressions de la part du vilage cfAkouédo.
29 juin 2005:le CNI répond au Ministre de la Construction en lui inciquant qui attend les réactions des institutions financières islamiques contactées. Mais compte tenu de la crise, il faut être patient
8 juillet 2005 : le gouvernement ivoirien marque son intérêt pour les projets du CNI présentés à la Banque Islamique de Développement Ce travail est [aboutissement (fun travai de coiaboration entre te CNI et le BNETD.
17 mars 2006 : le CNI adresse une oor-respondance au BNETD pour formaliser une vieille relation de travai sur les études de faisabilité à la demande de ses partenaires étrangers.
18 avril 2006 : le BNETD répond positivement à la demande de formalisation de ses relations avec le CNI.
Septembre 2006 : des bruits parviennent ~ au CNI selon lesquels, sa parcele est [objet de convoitise qui pourrait aboutir à un morcelement et à de nouveles attributions. Mais fort des assurances données par le Ministre Amon Tanoh, flmam Koudouss tente de rassurer ses techniciens qui ne sont pas totalement rassurés.
1° décembre 200 : une séanœ de travai réunit les responsables du CNI et du BNETD autour de la question de la signature de convention de travai qui doit les lier pour compléter les études de faisabüté de ces projets.
11 décembre 2006 : le CNI apprend que le Ministre de la Construction aurait pris sur sa parcelle, une portion de 20 hectares pour SAT-BNETD.
12 février 2007 : le CNI a écrit pour marquer son opposition au morcellement de son terrain. Ce courrier est adressé simultanément au: conservateur de la propriété foncière -zone Abidjan Nord; au Directeur du Cadastre; au Directeur général du BNETD; au Secrétaire Général du syndicat autonome des travailleurs du BNETD (SAT)
27 février 2007 : une délégation du CNI, cfirigée par [Imam Koudouss rencontre le DG du BNETD.
28 février 2007 : une délégation du CNI cfirigée par [Imam Koudouss rencontre le Directeur du Cadastre.
2 mari 2007 : Audtence de la Communauté avec le Chef de l'Etat qui prend la décision de déguerpir tous les oontreve-nants et de contacter le ministre Amon Tanoh.
Décembre 2007 : Le ministre Amon Tano réagit pour due qui n’a tait qu'appiquer la règlementation en vigueur.
| | | Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 _ Du Aiaba 26 DhuTIqada au Tarais 02 DhuTidja 1429^
A l'instar de toutes les communautés religieuses, la Communauté Musulmane de Côte d’ivoire souhaite réaliser des
infrastructures dans la commune de Cocody (sur ces photos^ les^
FOCUS
LITIGE FONCIER : C O M MUNAU TE MUSULMANE •
La genèse d’une affaire rocambolesiiue
Deux sociétés immobilières, îe SAT-BNETD et PROINSA-Africa, munies d’une lettre signée du Ministre de la Construction, M. Amon Tanoh Marcel me . P d’attri-Tribunal d’Abidjan contre la communauté musulmane depuis mars 2006. Malgré les Instructions fermes du Chef de l’Etat, le ministre a refuse d ânnuie . ier bution en cause. L’affaire est désormais aux portes de la Cour Suprême. Pour mieux comprendre cette affaire, nous avons interrogé un expert au fait au • j
Un expert consultant au CEID (Centre d’étude d’information et de documentation) proche du dossier explique en long et en large la genèse d’une affaire qui défraie la chronique.
Pourquoi le CNI n’a pas clôturé et mis en valeur son terrain depuis 1995 comme le stipule la réglementation en vigueur?
Dès que le don de l’Etat a été confirmé par la Lettre d’Attribution n°ACP n°95045/MLU/SDU du 01/10/1998, le CNI a engagé toutes les démarches exigées en conséquence. Pour cela, le CNI a agi sur trois axes principalement:
• Le CNI a voulu faire une clôture. Mais la clôture revenait à environ deux cent millions. La BID approchée a préféré construire, en attendant, une école primaire à Yopougon.
• Nous avons tenté alors de faire une clôture sommaire, Mais, les propriétaires coutumiers ont demandé d’attendre que leurs droits soient entièrement payés par l’Etat.
• La cerise sur le gâteau, l’Etat après nous avoir donné un terrain, laisse un de ses démembrements, la Direction Générale des Impôts, réclamer au CNI le 17/05/2001 un droit fiscal de 400 millions, soit exactement la valeur
marchande du terrain qui était de 1500 F CFA le mètre carré. Le Cni a alors engagé des négociations avec la DGI et les ministres concernés. Et vous savez que depuis 1995, jusqu' à l'arrivée du Ministre AMON Tanoh, notre pays a connu près d'une demi douzaine de ministres pour le Département de la Construction et de l'Urbanisme. Alors comment peut on, effectivement commencer à mettre un terrain en valeur, quand on a autant'de contentieux à évacuer.Il suffit de vous promener à Abidjan pour vous rendre compte du nombre de terrains non mis en valeur pour plusieurs raisons, ou des projets qui attendent une occasion propice. Retirer un seul terrain parmi tant d'autres est discriminatoire et de nature à troubler Tordre public. D'autant plus que la communauté n'est pas restée inactive face à la situation du terrain des palmeraies.
Enfin et concernant la mise en valeur, les documents en notre possession montrent que l’Etat a des engagements sur le terrain. L’Etat, avant la remise de la parcelle aux musulmans doit la viabiliser entièrement, conformement aux voeux du Président Hou-phouêt-Boigny et entériner par le Président Bedié. Vous voyez que le même Etat qui a donné le terrain ne peut pas le reprendre pareequ’il a une obligation de l’assainir et de le rendre viable. Le ministre actuel fait semblant de l'ignorer.
Alors entre-temps, qu'est-ce que le CNI a fait?
Le CNI, avec son département tech- „ nique animé par les frères TOU RE Aboubakar, un ancien agent de la
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PAI.MERA1E (Commune COCODY) dont le* fuis de délumuunn cm «lé wpportfe p»t le CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE de Côte drioire. eu accordé moyennaal un pire «U .pnncircidc I0.1XX) fiança.
AfUfltJ ■ A. moment de l'ocrrai de U conœmon détmiuve. le nouveau cnnceui.x.une supportera les Iran d'uiuualncuUliaa sur la base des tiavaux de contl nul ion réalisés, tels qu'il* réaulienuii du constat de mise en valeur.
ArtiCkJ : La ccuictnaioa al frapper de la'clause restrictive sulvauie :
dans le cas de reprisa amiable ou forcés de tout ou partie du ierraia pour cause d'ulilué publique, la valeur de relu.-ci un calculée sut h base des wwmenls effectuée au
jour de la reprise.
Cane clama mincuw
Article} : La onneatara est frappée de la da» ratriebvr soiviiae :
«fiajlrté publique,' la valeur de celui - ci acre cafcuféc m la baie da » ervemero
11] du Utre tooocs et de M copie.
Article 6 : la chef de Service du Domaine Uibaia est ckargé de l'eséculioc du préuni arrêté qui sera «recruta. publié au loanul Olfioel ci cnauDuruqué partout où besoin tenj.
AmpLalKM CabsMl--JO-------- lasêreraé-DRDCrC-
Quono /^DU
Dernier----
On voit nettement la différence entre les deux lettre d’attribution. Dans le cas du CNI il est Indiqué 10.000 Fcfa comme prix de principe. Alors que dans le cas (2), non seulement le prix est indiqué en mètre carré, mêmes les modalités pratiques de paiement sont précisées. Mais le ministre Amon Tanoh n’en a pas tenu compte.
SETAO et de Bouygues, l'architecte CISSE Adama et le doyen CAMARA (retraité du BNETD), a bouclé depuis ' des années, toutes les études topographiques. Le plan d'occupation du sol a été approuvé par le BEN et présenté à nos structures de base. Tandis que le BNETD a été chargé de faire les études de faisabilité que nos partenaires étrangers ont souhaitées, notamment la Banque Islamique de Développement.
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Mais qu'est-ce qui est prévu sur ces 26 hectares?
Il est prévu sur ce terrain situé entre les Palmeraies et Bingerville: l'Université Musulmane de Côte d'Ivoire, deux lycées avec internat (pour jeunes filles et jeunes garçons), une résidence universitaire, un centre hospitalier, un complexe culturel, un espace commercial, le siège du COSIM et du CNI avec une grande mosquée.
Ceci représente un lourd investissement!
Non seulement, c'est un lourd investissement, mais cela nécessite des études techniques sérieuses, et très longues. C'est pourquoi, nous avons saisi le BNETD, pour assurer les études de faisabilité de ce gigantesque projet. Les ingénieurs du BNETD sont à pieds d’œuvre pour fournir à notre partenaire financier les conclusions de leurs études. Nous avons en outre une convention de partenariat avec le BNETD. Et ce partenariat est soutenu par le Ministre de l'Economie et des Finances.
L’accord de pnneipe du BNETD a été
tableau B de h KCtÎM
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Il non réalisa»«On de l'une quelconque do non COMUMMU ci - ocuut énumérée! CMralnen le retour au Domaine de l'Lut du terrain el • dettu, de«i,né ci Ica sommes raviva au lare de cette concession resteront acquises à l'Etat
ÆUSkJ • La concession provisoire de le parcelle de tanin d'une superficie de (261JI9) meirti cariés use S PALMERAIE (Commune de COCODY) dont les frais de délimitation nnt .1. .follet pur accwdéc moyennant un pria de TROIS CENT QUATRE VINGT QUINZE MILLIONS QUATRE VINGT TROIS MILLE CINQ CENT ( 19 5 061 500) fraies iur ta baie de MILLE CINQ CENT 11 500) francs la méuo carré payable, tous peine de déchéances dam la romfikma suivanM :
- 1/1 du montai# dans un délai d\m roc il à compta du jour de la notification de l'arrété ;
• 1/3 du iDootant dus ua délai d'iai an 6 compta d« ta mésic date ;
^It ta dernier tiw dan» un délai de data soa i compta tplmmt de ta même dure ;
AH<lt 4 î Au montât de l'octroi de la cocccDrao défautvc, le eouveu coazataoaiiaire .□,.,»»». la 6»b Clmmatrinifcijaa «ur U tare de» mvwzx do eoaMnarocit rtaltata, teta
donné le 18 avril 2006 pour les études de mise en valeur et le ministre Amon Tanoh Marcel prend un arreté de retour du terrain au domaine privé de l'Etat le 07 octobre 2006.
Le soutien des institutions, vous est-il acquis?
Parfaitement, non seulement au plan national, nous avons des partenaires solides, mais aussi à l'étranger, nous en avons. Au plan national, l'Etat de Côte d'Ivoire nous a promis un terrain important en 1993, formellement acquis depuis 1998. Tous les Ministres en charge de la Construction et de l'Urbanisme, sauf le dernier en fonction,
Fl - PARCELLES ATTRIBUEES SANS PAIEMENT
DEMANUELKS superficie DW COUT TOTAL SOMME PAYEE RESTE A PAYER TITRE DE PROPRIETE
Croupe Haven 200012. BP 150000 225 000 000 0 225 000 000 LA n'97M9&MLCVE du 2307/97 IL
'2 CNI 33. BP 174 Cria 03 Abj 06 269 938 404 907 000 0 404 907 000 ÂWli&ULUMàj Q1/1M D
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TOTAL 871381 974 922 000 0 974 922 000
Voici le tableau erronné utilisé par le ministre Amon Tanoh. Tableau non conforme à la lettre d’attribution du CNI.
ont confirmé cette volonté de l'Etat de doter la communauté musulmane d’infrastructures solides dans la commune de Cocody, à l'instar do toutes les autres confessions. Le premier Ministre Seydou Eliman DIARRA a confirmé culte volonté de l'Etat en
nous appuyant auprès de la Banque Islamique de Développement. Le Président de la République a reconnu nos acquis sous ses prédécesseurs. Il a même promis de nous aider pour la clôture du terrain de Cocody palmeraie.
Et au plan international...
Au plan international, non seulement, notre projet des palmeraies est soutenu, mais il en est de même pour tous les autres projets. En pariant de projets prévus sur le site de la Palmeraie, la Banque Islamique, la Fondation Aga Khan ont déjà visité le terrain. L'Emir du Qatar, qui nous a reçus ici lors de sa
visite officielle en Côte d'Ivoire, a donné son accord de pnneipe pour le financement des deux lycées avec internat.
Avant d'arriver au financement de tous ces projets, comment toutes ces études seront financées.
Vous avez raison, car très souvent, on oublie cet aspect des choses. Mais comme je l’ai déjà dit, nous avons le soutien constant des pouvoirs publics. Ainsi pour les études, le Ministre de l’Economie et des Finances nous appuie. C’est d’ailleurs l’occasion de remercier ce Ministre modèle tant il est disponible et courtois pour tout ce qui nous concerne. En tout cas, fort de son soutien, nous avançons très bien avec M. Don Mello, le Directeur Général de BNET.
Le CNI a-t-il payé tout ce qu’il qu’il fallait payer sur le terrain ?
Le CNI a payé tout ce qu’il fallait payer et est indiqué à l’article 3 de notre arrêté de concession provisoire. Pour vous dire que l’Etat avait un objectif très précis dans le cas de cette parcelle attribuée au CNI, les autres communautés qui ont eu à faire des demandes dans le même lotissement des palmeraies. Il leur a été demandé de payer 1500 f le m2. Cela est stipulé dans l’article 3 et souvent même avec un échéancier de paiement. Pour celui qui ne connaît pas le dossier à fond, quand on lui présente un tableau de paiement des différents acquéreurs sur le lotissement palmeraie, il verra en face du CNI, que rien n’a été payé.
Alors que pour les autres, il pourra voir des montants payés. Ce qui est tout à fait normal. Car le CNI n’avait rien à payer alors que les autres qui avaient déjà bénéficié des largesses de l’Etat aussi bien au Plateau qu’à Cocody, devaient cette fois débourser des sommes. Le Ministre Amon Tanoh et son service ont utilisé ce faux tableau de paiement incomplet et non à jour pour travestir la réalité.
A quel stade êtes-vous aujourd’hui?
Nous sommes au stade où le ministre Amon Tanoh a voulu qu’on soit. Sachant que nous avons des arguments solides pour défendre notre dossier, dès qu’il a engagé le processus de vente, il a d’abord retiré notre terrain pour le remettre dans le domaine privé de l’Etat dont il est le gestionnaire exécutif. Une fois le terrain de la communauté musulmane dans sa gibecière, il procède donc au morcellement en trois parties 20,5 et 1,5 hectares. La première partie, 20 ha est vendue au SAT-BNETD à 750 f le mètre carré en 2007. Alors que te prix était 1500 f le m2 en 1994. La dernière partie, 5,4 ha, est vendue à un opérateur immobilier PROINSA AFRICA. La portion congrue, 1,6 ha est dit-on offerte à une association musulmane dont nous taisons le nom pour le moment.
Vous a-t-il Informé de son Intention de morceler te terrain ?
Il n’a pas eu ce courage et cette élégance républicaine
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FOCUS
LITIGE FONCIER : COMMUNAUTE MUSULMANE • AMON TANOH
Comment vous l’avez su ?
Ce sont des agents de son Ministère qui connaissaient parfaitement le dossier qui nous ont alertés. Ils étaient tellement scandalisés et révoltés. Les premiers à nous alerter n’étaient même pas des musulmans. Mais, des gens épris de justice et d'équité.
Une fois informé qu’est-ce que vous avez fait ?
L’information verbale ne suffisait pas. Il fallait absolument avoir des preuves écrites de la forfaiture. Car le ministre ne nous a jamais notifié quoi que ce soit. Ainsi, lorsque nous avons vu l’arrêté du Ministre, tout de suite nous avons compris pourquoi, il ne nous a pas écrit directement. En effet, il s'est appuyé sur une lettre de mise en demeure de l’un de ses prédécesseurs pour engager sa procédure de retrait. Malheureusement pour lui, nous avions répondu à cette dernière lettre de mise en demeure. Le Ministre
Abouo N’Dory Raymond, à l'époque l’avait jugé recevable et nous a laissé tranquille.
L'autre étape, était de savoir quels sont les nouveaux acquéreurs du terrain de la communauté musulmane. Une fois obtenu, le nom de ceux-ci à savoir le SAT-BNETD et la société PROINSA, nous avons écrit des correspondances à toutes les structures impliquées, susceptibles d'être dans la transaction ; à savoir le Ministre de la construction, le Directeur Général du BNETD, la Présidence et la Primature. Puis nous avons engagé une action majeure au tribunal d'Abidjan. L’acte de pré-notation qui consiste à empêcher de donner un nouveau titre fon-• cier autre que le notre au terrain de sorte que les nouveaux acquéreurs ne pouvaient se prévaloir simplement de la lettre d’attribution du Ministre. Il fallait que le tribunal se prononce à la fois sur le fond et la forme de l’affaire.
Mais pourquoi vous n'avez pas lancé un appel aux musulmans pour collecter la somme réclamée comme le Cosim vient de le faire pour un terrain à Abobo gare?
Reçus de paiement du prix de principe réclamés au Conseil National par l'Etat de Côte d’Ivoire
Comment voulez-vous qu’après avoir annoncé à la population musulmane un don, et remercier l'Etat ivoirien nous retournions vers celle ci pour lui réclamer 450 millions pour ce même don. En tant que responsable comment vouliez-vous que nous achetions un cadeau à 450 millions avec l'argent des contribuables musulmans? Surtout que les musulmans savent que ^tat a déjà donné aux autres confes-s*^ des terrains sans qu'elles n'aient à Courser un sou. Regardez la dizaine ^hectares au Plateau sur
laquelle est bâtie la splendide cathédrale de nos frères catholiques. Vous pensez bien que ce terrain n'a pas été acheté, encore moins soumis à des frais exigibles par les impôts. Il en est de même pour les hectares octroyés à la gare d'Adjamé par l’Etat à l'Eglise
.V DEMANDEURS surumos POT COVT TOTAL SOMME FAITE RESTIA FAIT» inXEDÏ FROFRltTK X 1
Sypart 10. (P 576 ÜOei 1 AM^n M 75 7M 113 654 000 21000 000 02 634 000 LAn'OlMWCUdu ü<WH —■. - ^
T • 510000 465 000 000 15 000 000 450 000 000 LAnDW4MAM.C\Æ
rrST^ŒTërgG^ -crwirow- -rrww -ïrrtwet- |<1uM)W
T . ........... ..... ..... .es^rs. 44 a» UrOIWMUIIA, 1 Z La ligne 2 de ce tableau reflète te contenu de l'article 3 de la lettre d’attribution du ca 2
Méthodiste de Côte d'Ivoire. Il faut qu'on soit conséquent avec nous-mêmes. Ce terrain faisait partie d’un tableau de doléances que nous avons présentées au Président FELIX HOU-PHOUET BOIGNY. Le président Hou-phouet a accepté toutes les doléances du Conseil national islamique. Il en a réalisé de son vivant. Après son décès son successeur Henri KONAN BEDIE
a continué, avec principalement l'octroi de la parcelle des palmeraies de 26 ha. Pour revenir à la dernière partie de votre question il faut tout de suite dire
que le Cosim dans sa volonté d'augmenter et diversifier le patrimoine fon-
cier de la commu- 7 vOQS
nauté a demandé
et opté pour rachat d'un terrain dans une autre commune d'Abidjan notamment Abobo. Ce terrain doit revenir à plus de deux cent millions. Ceci est une affaire directement traitée entre le Cosim et le Ministère de la Construction et de l'Urbanisme. Dans le cas du terrain des palmeraies c'est une affaire traitée entre toute la communauté
musulmane et le Président de la
République. En fait il s'agissait pour les musulmans et le Chef de l'Etat de trouver précisément et non ailleurs un lopin de terre à Cocody et seulement à Cocody pour les grands projets de notre communauté. Vous le voyez il
ne s'agissait nullement de vendre ou d'acheter un quelconque terrain. Il est tout de même curieux qu’au même moment où le minitre Amon Tanoh retire le terrain du CNI à Cocody, il vend un terrain au COSIM à Abobo à plus de 100 millions. Ses services font courrir le bruit que c’est un terrain de compensation. Ce qui est archi-faux. Car, comment peut-on remplacer un don par un achat et deuxièmièment, comment peut-on reparer le préjudice causé à une victime sans la victime elle-même?
Si la communauté musulmane perd le procès à la Cour Suprême, qu'allez vous faire après?
Nous pensons que ce n’est pas du possible. Car, cette juridiction pourra enfin et véritablement statuer sur le fond et la forme.
Qu'est-ce-que vous attendez maintenant de la communauté musulmane?
Une mobilisation et des prières soutenues pour ramener le ministre Amon Tanoh Marcel à la raison. Car, il est le seul responsable de cette situation malheureuse.
En conclusion, qu'est ce qu'on peut retenir ?
Des Constats d'Abord :
• Une célérité déconcertante ; en
effet entre le 20 décembre
le 09 janvier 2007, la Société PROINSAAFRICAa eu tous les droits
sur un terrain arraché au CNI et vendu en moins de deux mois.
• Entre le 11/12/2006, et le 09 mars 2007, le SAT-BNETD a obtenu tous les papiers qui font de lui le propriétaire de 20 hectares appartenant à la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Or le CNI a mis 5 ans pour avoir seulement son arrêté de conces-
sion provisoire.
• Au tribunal, on note la même célérité déconcertante. Entre Avril 2007 et Août 2007 la société PROINSA
AFRICA et le syndicat SAT BNETD, bouclent complètement leur dossier au tribunal d'Abidjan, contre la Communauté Musulmane.
• En Mars 2007, précisément le 22, le Président de la République prend position sur le problème du terrain des musulmans à la Palmeraie. Et c'est après cet événement que la Société PROINSA et le SAT-BNETD foncent au Tnbunal dAbidjan avec la lettre d'attribution du Ministre Amon TANOH. La seule et unique pièce qui leur permet de se prévaloir du titre fon-
cier de propriétaire du terrain des musulmans. Car après la déclaration du Président GBABO, tout le monde s'attendait à ce que le Ministre AMON annule ses lettres d’attribution à ses acquéreurs, pour respecter l'esprit et la lettre des instructions du Chef de l'Etat actuel et ses prédécesseurs.
• Les acquéreurs et les bénéficiaires des opérations immobilières projetées sur le terrain de la communauté ont à un moment ou à un autre eu accès au dossier technique du CNI pour en connaître les forces et les faiblesses avant de donner l'assaut final. Sous d’autres deux on parierait de délit d'initié. En effet, le SAT-BNETD, le principal acquéreur avec 20 hectares sur 26, est un syndicat des travailleurs du BNETD, une structure étatique qui est chargée de finaliser les études de faisabilité des projets prévus précisément sur ce terrain. Son Directeur Général est même surpris, gêné et promet de s'opposer à une telle transaction. Quant au deuxième acquéreur, PROINSA AFRICA, parmi les futurs acquéreurs de ces maisons, il y a des agents travaillant aux services des titres fonciers. Ceux-ci auraient même tenté de demander aux responsables du CNI d'abandonner la portion vendue à PROINSA AFRICA moyennant le titre définitif sur tout le reste du terrain. Ce que le CNI a refusé.
Enfin, le Ministre AMON TANOH et son Directeur de Cabinet Joachim Beugré connaissaient parfaitement le dossier de la communauté musulmane, car l'Imam KONE Koudous leur avait fait entièrement confiance. Mais malheureusement une autre utilisation en a été faite. C'est dommage et malheureux, dans un contexte de réconciliation générale, qu'un Ministre de la République refuse les instructions du Chef de l'Etat, et frustre toute une communauté.
En effet, l'Imam KONE Koudouss après avoir confié au Ministre AMON TANOH, le processus d'accélération des dossiers du terrain de la communauté, n'a plus jamais pu avoir de contact avec lui. Il s'est présenté deux fois au Cabinet du Ministre sans être reçu. Il a appelé son Cabinet près d'une centaine de fois sans suite jusqu'à ce jour où le conflit est à la porte de la Cour Suprême.
En d’autres temps, on dirait que le processus de retrait et de la vente du terrain de la communauté musulmane à Cocody, est une action préméditée, préparée, planifiée et exécutée pour des intérêts privés mais au nom de la loi, de la République. Se servir de la loi pour écarter une communauté aussi importante, du partage du patrimoine de l'Etat à Cocody, est-il digne d'une Côte d'Ivoire en pleine réconciliation et surtout de l'esprit républicain ? HB
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FOCUS
LITIGE FONCIER : COMMUNAUTE MUSULMANE - AMON TANOH
Terrain de la Palmeraie : Les preuves irréfutables de la propriété et du processus de mise en valeur
Voici des courriers qui attestent de la collaboration entretenue ainsi que de l’engagement ferme du CNI et des pouvoirs publics pour soutenir la Communauté musumane dans la mise en valeur du terrain arraché et vendu par le ministre de la Construction et de l'Urbanisme, M. Amon Tanoh Marcel le 11 décembre 2006.
Courrier Ministère au CNI
Abidjan le 05 Juillet 1993
V/Réf: N° 1468 /MEOU/IG
A Monsieur le Président du Conseil National Islamique 22 BP 663 Abidjan 22
Objet Mise en réserve d'un terrain de 25 ha au profit du CNICI
Monsieur le président,
J'ai l’honneur de vous confirmer qu'il a été mis en réserve pour le Conseil National Islamique de Côte d'Ivoire le terrain de 25 ha situé sur le terrain de la SAPH route de Bin-gerville que vous avez visité en
Courrier du Ministère au CNI
Abidjan le 23 mars 1993
N/Réf: V/Lettre du 403
V/Réf: N° 93061 /MECU/CAB A Monsieur le Président du
Conseil National Islamique 22 BP 663 Abidjan 22
Objet Votre demande de terrain
Monsieur le président, J'ai l'honneur d'accuser réception du
r Courrier du Premier ministre au Président de la BID
Abidjan, le 06 juillet 1993 N/Réf.: CPM/SGP/ynÿ
Objet Financement des projets du Conseil National Islamique (CNI)
Monsieur le Président,
J’ai l'honneur et le plaisir de vous adresser, au nom du Gouvernement toirien, mes chaleureux remerciements pour le soutien constant et les financements importants que votre honorable institution apporte à la Côte Rlvoire et singulièrement au Conseil National Islamique (CNI) de Côte Rlvoire dans le cadre de [exécution du volet social et humanitaire de sa mission. Les actions du CNI, entreprises dans ce cadre, s'inscrivent parfaitement et de manière cohérente dans la politique de développement social de la Côte Rhoire. En effet, ces actions portent directement sur les besoins sociaux essentiels, en particulier, ceux de [éducation, qui sont deve-
JCoû^^
Abidjan, le 12 Février 2007
N/Réf: CNI/1KK-PRDT/AT/1060
A Monsieur le Directeur Général du BNETD
Objet Information
MONSIEUR,
Je voudrais tout dabord vous remercier pour [accueil chaleureux et fraternel que vous avez bien voulu nous réserver lors de notre séance de travai du 28 Novembre 2006, au cours de laquelle nous avons échangé sur plusieurs points dont ceux relatifs à la signature de la prochaine convention BNETD - CNI, et aux documents liés au titre de propriété de notre . parcelle située à Cocody - Palmeraie route deBingervie.
Nous sommes toujours à votre écoute pour la
Abidjan le 12 février 2007
N/Réf : CNI/IKK-PRDT/AT/1060
Monsieur le Secrétaire Général du SAT-
BNETD,
Objet : Information
Monsieur,
Nous avons [honneur de porter à votre connaissance que la paroete de 26.,9938ha sise à la Palmeraie dans la •ommune de Cocody, portant le titre fonder 84833, enré-gisfrée le 2 octobre 1998 au ivre fonder de Bingervie est bd et bien la propriété exclusive du Consei National Islamique (CNI).
Par conséquent, toute transaction sur cette
fac similé du courrier
fac similé du courrier Seydou Elimane Diarrara
nus incommensurables du fait de la guerre. La réalisation d'infrastructures sociales, notamment, les établissements Renseignement primaire et secondaire, fait ainsi partie
fac similé du courrier finaisation de la convention qui va gérer
tac similé du courrier
compagnie de l'inspecteur général de l'Environnement, de la construc-
tion et de l'urbanisme et pour lequel le président Directeur général de la SAPR a donné son accord de principe en attendant que soient terminés les travaux topographiques en cours sur ce terrain. Son attribution au Conseil National Islamique de Côte d'Ivoire sera effective dès la fin des travaux et le retour au domaine de l'Etat de cette réserve après son acquisition à la SAPH.
Veuillez agréer, monsieur le président, l'expression de ma salutation distinguée.
Ezan Akélé
document que vous avez bien voulu me faire parvenir pour la réalisation du complexe réservé au Conseil Islamique. Comme j'ai eu à vous le dire, un dossier complet comprenant les coûts financiers et les délais d'aménagement des 25 ha de terrains à mettre à votre disposition seront soumis à Monsieur le Premier ministre pour avis. Je vous prie de bien vouloir croire, monsieur le président, à l'assurance de ma parfaite considération.
Ezan Akélé
des mesures prioritaires d'urgence envisagées par le gouvernement pour satisfaire les besoins éducatifs essentiels dans le cadre du programme de reconstruction après- guerre. Ainsi, voudrais-je notera votre intention que la Côte d'ivoire soutient les projets soumis par le CNI à votre institution, en vue de rechercher le financement nécessaire pour leur réalisation. Il s'agit essentiellement de projets de construction d'écoles primaires et de collèges Renseignement général et technique, repartis sur toute [étendue du territoire ivoirien. Ces projets ont fait l'objet d'une évaluation technique et financière (voir liste en annexe).
Vous remerciant pour l'attention toute spéciale que vous avez toujours portée à la Côte d'ivoire, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, [expression de ma considération ds-tinguée.
Seydou Elimane DIARRA Dr Ahmed Mohamed Ali Président de la Banque Islamique de Développement Djeddah-Arabie Saoudte
désormais nos rapports dans le cadre de la réalisation de notre projet
C'est dans cette attente, que nous apprenons que l'un des syndicats de votre institution, est en voie d’acquérir la parcelle destinée à recevoir les projets dont vos départements sont en phase de finalisation des études.
Cest pourquoi, Monsieur le DIRECTEUR et cher frère, nous avons tenu à vous faire parvenir ce courrier pour servir de témoignage pour [histoire devant DIEU et devant les Hommes.
En espérant que vous accorderez une attention particulière à cette correspondante, je vous prie MONSIEUR LE DIRECTEUR, de croire en l'expression de nos sentiments fraternels.
Le Président du CNI El Hadj KONE Idriss Koudouss
parcelle ne saurait être faite sans [accord express du Conseil National Islamique, dont les projets destinés à cette parcelle sont en cours d’étude dans les départements techniques de [institution qui vous emploie.
A cet effet, nous avons eu plusieurs séances de travail avec vos collègues du BNETD. Et la dernière séance a eu lieu dans [enceinte de votre Direction générale sous la présidence de M. Ahoua Don Meflo lui-même.
En conséquence, nous sommes à votre déposition pour vous fournir des informations complémentaires utiles.
En attendant, veuillez recevoir nos salutations fraternelles.
Le Président du CNI B Hadj Koné Koudouss.
Courrier CNI au Ministère
A Monsieur le Ministre du Logement et de l'Urbanisme Abidjan ObjetV/ Mise en demeure
V/Réf: 01140/MLQ/CIGT/SAPHD)L
N/Ref.: CNI/054/KK/DGFD/CP/Pdt
Vous permettrez de marquer mon étonnement eu égard au contenu de cette lettre.
En effet, [apprends pour la première fois que le prix de cession de la parcelle concédée au Conseil National Islamique (CNI) est fixé à la somme de 1500F/CFA le mètre camé, ce qui revient à nous acquitter de la somme de 404 millions 907 mille francs CFA pour 26 ha 99 à 80. J’ai, certes, pris connaissance du communiqué paru dans la presse nationale mais aucun moment, fai pu imaginer que le CNI était concerné par ce communiqué. Par ailleurs, il nous a jamais été notifié que nous devions régler la somme de 1500 Francs CFA le mètre carré relativement à la parcelle concédée. Cette information nous a été fourni par votre lettre de mise en demeure susvisée et il est surprenant que nous soyons mis en demeure dexécuter une obligation dont nous n'avions pas connaissance et qui, au demeurant, ne pouvait être mise à la charge du CNI. Je voudrais respectueusement vous faire observer que dans votre lettre d'attribution du 05 juillet 1995 dont copie ci-joint, vous me faisiez connaître « qu'il est attribué au Conseil National Islamique (CNI) de Côte dIvoire sur la base dun prix qui sera fixé par une commission réglementaire, une parcelle denvinon vingt cinq (25) hectares à Cocody dans le lotissement PALMERAIE ». Or, précisément, la commission dont vous faisiez état, instituée par l’article 24 de l'Arrêté du 09 juillet 1936 a fixé, suivant le procès verbal n°63 du 16 juillet 1970, à la somme de 10 000 francs CFA le prix de principe des terrains à usage de Cultes et Mouvements religieux. Votre Arrêté n° 1325 du 1er octobre 1998, accordant la concession
Coùffier CNI dû 17 Mars 2006
Ltu^M------—---------~—~J— k^U
N/Réf: CNI/913KK/TG/Pdt
Abidjan, le 17 Mars 2006
A Monsieur le Diredeur Général du BNETD
Objet: Demande Rétudes de faisabilité
Monsieur le Directeur Général,
Dans le but de participer aux efforts de développement du gouvernement, le Bureau Exécutif National du Conseil National Islamique (CNI) a fait effectuer des études architecturales pour un certain nombre de projet qui sont un lycée filles avec Internat un lycée garçon avec internat; un institut agricole; 25 écoles primaires
Ces projets ont été présentés au gouvernement qui a donné une lettre cfappui en confirmant leur importance pour le développement national. Ils ont été transmis à la Banque Islamique de Développement (BID) qui a donné un premier avis favorable aux financements de leur réalisation. Cependant, la Banque Islamique de Développement demande qu'il soit effectué des études de faisabilité pour Tensenrble de ces projets. Nous avons saisi le Premier Ministre du Gouvernement qui a retenu votre structure afin que vos services nous aident à la réalisation de ces
Abidjan, le 31 Août 1999
Monsieur le Ministre, fai bien reçu votre lettre de mise en demeure datée du 10 août 1999 qui m'a été notifiée par exploit cf huissier en date du 17 Août 1999.
Le ministre Albert Kacou Tiapani
provisoire de la parcelle du CNI a, en son article 3, indiqué que la dite concession est accordée moyennement un prix de principe de 10 000 francs CFA. Ce prix, en conformité avec les délibérations de la commission réglementaire susvisée, a été réglée par le CNI. Je ne peux donc que marquer un vif étonnement et une préoccupation certaine à [égard de ce qui peut être considéré comme une remise en cause injustifiée du prix de la parcelle concédée. Je ne crois pas qu'il soit juste qu’après avoir accordé la concession provisoire d'une parcelle pour un prix déterminé et réglé par le concessionnaire, que le concédant demande à nouveau au concessionnaire de régler un nouveau prix pour la même parcelle.
Le Conseil National Islamique (CNI) et [ensemble des communautés et Asso-ciations Musulmanes regroupées en son sein perçoivent avec inquiétude et amertume là menace de retrait pour les motifs susvisées, dune concession provisoire légalement accordée. Aussi, ai-je l'honneur, par la présente, de vous demander de bien vouloir reconsidérer les termes de votre mise en demeure et me faire connaître que le Conseil National Islamique (CNI) n’est pas concerné par le prix de cession de 1500 francs CFA le mètre carré mentionné dans ladite mise en demeure. Vous remerciant par avance de la bienveillance attention que vous voudriez bien m'accorder à la présente, veullez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma respectueuse considération.
Le Président du CNI El Hadj KONE Idriss Koudouss PJ:ACP
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CONSFIJ.MnONAM^MIQUC
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fac similé du courrier
études de faisabilité.
Dans [espoir que vous réservez une suite favorable à notre demande, nous vous prions Monsieur le Directeur Général [expression de nos salutations distinguées.
Le Président
Imam Koné Drissa Koudouss
Mont //?^> N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ___ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarais 02 Dhul-ldja 1428
FOCUS
£IJT£GE FONCIER : COMMUNAUTE MUSULMANE - AMON TANOH
COURRIER CNI À AMON TANOH
LES RÉACTIONS
A
Monsieur le Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat
Objet : Information
Monsieur,
Je voudrais dans un premier temps vous dire merci pour l'audience que vous avez bien voulu m’accorder dès votre prise de fonction à la tête de ce ministère. A cette rencontre, je vous ai confié au nom du Conseil National Islamique (CNI) la parcelle de 26,99 hectares située à cocody palmeraie, et qui doit abriter la future université international islamique avec résidence et les deux lycées de jeunes filles et garçons. Malheureusement, les deux autres audiences qui ont été arrêtées ensemble n'ont pu se tenir jusqu’à ce jour, sans doute à cause d’un problème de calendrier à votre niveau.
Dans un second temps, et au moment où je suis toujours en attente de ce rendez-vous, des informations récurrentes m’apprennent que le terrain de la communauté qui vous a été confié pour votre crainte en ALLAH, fait l'objet d’une transaction sans le consentement du Conseil National Islamique.
Les documents en notre possession démontrent bien que votre département ministériel est largement impliqué dans cette vente.
En ce qui nous concerne, le Conseil National Islamique en considérant [histoire de ce terrain basée sur la réalisation des vœux des musulmans par le
SIGNATURE DE CONVENTION POUR b) MISE BM VALEUR DU TERRAIN DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE
M. AHOUA DON MELLO (ÜG DU BNETD) :
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LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
"Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis”
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TOUT-PUISSANT, et au regard du montage des études techniques en finalisation au BNETD, voudrait attirer votre attention sur le fait que le CNI, qui n'a reçu aucune notification de retrait d’un ministre de 1993 à 2007, n’acceptera en conformité avec les titres de propriété en sa possession, une quelconque vente ou morcellement de sa parcelle.
En vous souhaitant une bonne compréhension, veuillez recevoir MONSIEUR LE MINISTRE, l’expression de mes sentiments distingués.
Le Président du CNI L’Imam KONE IDRISS Koudouss
(...) "Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis. J'ai déjà pris une décision identique pour les catholiques à qui on voulait enlever un terrain à la Riviera, destiné à la construction d'une église. Quand ils sont venus me voir, on a chassé les gens qui occupaient le terrain et au bout d'une semaine, on le leur a remis. La délégation était conduite par trois Evêques. L'église protestante méthodiste a eu le même problème. J'ai été approché par le Bishop Bony. On leur a rétrocédé leur terrain. Je vais appeler le Ministre et on
LTMAM IDRI5 KONE KOUDOUSS
“Nous avons confié cône affaire à Dieu’’
Nous avons confié cette affaire à Dieu, depuis le refus du Ministre Amon Tanoh de nous recevoir. Ensuite nous avons rencontré le Président de la République, le garant de la justice. Et je suis sûr comme dans le cas du pèlerinage, il pourra assurer la continuité de l’Etat en confirmant les acquis de ces prédécesseurs à savoir Hou-phouët Boigny et Henry Konan Bédié.
Les collaborateurs de nmam
Il est arçhi-faux de dire que le CNI
va vous remettre votre terrain. L'Etat ne peut pas avoir deux paroles, même si c’est mon prédécesseur qui vous l'a remis. L'Etat est un et continue sa marche au delà des hommes(....).
Et on ne doit pas retirer un terrain destiné à un lieu de culte. Donc, il n'y a pas de problème. Celui qui occupe le terrain est un voyou; on va l'expulser. Remettez-moi seulement les papiers dès demain, j'appelle le ministère de l'urbanisme et on va vous le remettre pour que vous fassiez vos travaux là dessus. Pour la clôture, on peut vous aider, mais ça
n’a rien fait depuis 14 ans. D’abord, ce n’est qu’en 1998 seulement que le CNI est légalement propriétaire du terrain au titre foncier n°84 833. Deuxième contre-vérité, dans le cas particulier de ce don de l’Etat, il n’y a aucun droit d'aliénation conformément à l’article 3 de la lettre d’attribution du CNI. En effet, comment un donateur peut-il demander plus de trois cent millions au bénéficiaire de son don. Troisième contre-vérité : Le CNI a bel et bien engagé le processus de mise en valeur. Car, pour mettre en
c'est un autre problème.
d'abord réaffirmer votre propriété sur le terrain qui vous a été donné.'
Islam Info N°074 du Mercredi 28 Mars
au Mardi 03 Avril 2007, Page 6
valeur un terrain de plus de 26 ha, il faut des milliards d'investissement et des études sérieuses. C’est pourquoi, le BNETD et le gouvernement sont parties prenantes de ce projet
Quatrième contre-vérité : Le ministre Amon n’a jamais écrit au CNI contrairement à ses prédécesseurs. Encore moins, une lettre de mise en demeure. Il s’est appuyé sur une mise en demeure de ses prédécesseurs à laquelle, nous avions répondu. C’est pourquoi, celui-ci ne nous a pas retiré le terrain. Comme d’autres ministres qui ont eu en charge ce département Amon Tanoh est-il une exception ?
l’objet est d’intérêt stratégique pour toute
la Nation ivoirienne et le continent africain’’
Le discours du DG du BNETD est un témoignage éloquent : t que la CNI était bel et bien engagé dans le processus de j mise en valeur de son terrain.
LE MINISTÈRE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'URBANISME :
'nous n'avons fait Qu'appliquer la réglementation en vigueur
“ J'adresse mes salutations au président du CNI et à toute la délégation, ici présente. Nous sommes heureux et en même temps, très fiers de recevoir l’Imam Koudouss. Je tiens à souligner que depuis tout le temps, nous travaillons ensemble hors micro, hors caméra, à telle enseigne qu’il est devenu l'un des partenaires constants du BNETD. Parce qu’on a plusieurs projets. Si aujourd'hui, on a décidé de rendre publics ces projets spécifiques, c'est parce que l’objet est d’intérêt stratégique pour toute la Nation ivoirienne et le conti-
nent africain. S’inscrivant dans la stragégie globale de lutte contre la pauvreté, l’Imam nous a confié une étude de faisabilité pour former les Ivoiriens à un niveau moyen et supérieur. Il s’agit des lycées pour jeunes filles et garçons et des instituts agricoles. J'insiste sur ce dernier point, parce que l’économie de la Côte d’Ivoire repose essentiellement sur l’agriculture. On dit qu'il n'y a richesse que d’homme. Mais à cela, il faut ajouter qu’il n'y a pas de richesse que d’hommes bien
Pour joindre Islam Info
22-42-15-06
O1-O3-67-23
M. Ahoua Don Mello (DG du BNETD
formés. (...) Voilà la mission de l’Imam Koudouss et je tenais à le souligner et pour dire que l'acte que nous allons poser est majeur pour passer d’une économie agricole à une économie agro-industrialisée. Cela doit servir d’exemple pour toutes les communautés à faire autant pour que la Côte d’Ivoire se redresse et reprenne le chemin de son développement
Islam Info N*075 du Mercredi 04 au
Mardi 10 Avril 2007
Le service de communication du ministère de la construction et de l'urbanisme que nous avons joint dans l'après midi, cfhier a accepté de donner sa part de vérité. « Le ministère agit au nom d l'Etat qui a mis en place une réglementation en la matière. En ce qui concerne la parcelle du CNI. Nous avons agi conformément à la réglementation en vigueur », a expliqué d'entrée de jeu le service de communication. Avant de poursuivre : « Sur toutes les lettres d'attribution, il est mentionné : « un lot attribué à une tierce et non mis en valeur dans un délai de deux ans à compter de la date de la signature de la lettre d'attribution ( qui est un acte non créateur de droit ) devient caduc et le lot ramené ipso facto dans le domaine de l'Etat sans qu'il soit nécessaire de consulter au préalable
Questions à Monsieur le Ministre Amon Tanoh
1- Quand avez vous eu connaissance du dossier du terrain du conseil national Islamique?
2- Lorsque vous avez décidé de le retirer au CNI, Pourquoi vous n'avez pas envoyé une lettre de mise en demeure cfabord comme font fait cinq de vos prédécesseurs?
3- Avez-vous eu connaissance des réponses du CNI aux lettres de mise en demeure de vos prédécesseurs?
4* Pourquoi avez-vous refusé de recevoir le Président Koudouss avant de vendre le terrain et même après.
5- Pourquoi vendez-vous tout le terrain du CNI sans lui proposer une compensation alors que vous avez la signature et les moyens financiers pour le faire?
6- Quand vous avez décidé de retirer le
seul terrain de la communauté musulmane dans la commune de Cocody pour des raisons de non mise en valeur, pourquoi n'avez-vous pas, en tant que musulman, aidé votre communauté à collecter les fonds nécessaires pour cette mise en valeur? Si c'est pour seulement un problème financier.
7- Pourquoi, malgré les instructions du Chef de l'Etat, vous n'avez jamais réagi?
8- Pourquoi n'avez-vous pas répondu à [invitation du directeur de cabinet du Président de la République pour débattre du problème avec le représentant du CNI au Palais Présidentiel.
9- Est-ce que vous avez remarqué Monsieur le Ministre, que votre résidence est encadrée par des lots non mis en valeur depuis au moins I5ans?
l'acquéreur ou de lui adresser un quelconque acte à cette fin ». Pour ce qui est du CNI, cela fait 14 ans et le terrain n'est pas encore mis en valeur. Le ministre leur a adressé plusieurs courriers dans ce sens. Seconde, le CNI jusque-là n'a pas encor payé le droit cfaliénation qui s’élève a 375 millions » indiquent les collaborateurs du ministre Amon Tanoh. Selon eux, le CNI est dans une « logique dans la quelle FEtat n’est pas ». « Au lieu de respecter la réglementation en vigueur, il joue sur la fibre religieuse. Or nous ne faisons qu'appliquer la loi en vigueur » tranchent-ils. Un feuilleton qui risque de faire tache cfhuile.
A.T, in Le jour plus no : 1256 du Mardi 27 Novembre 2007, p. 8
Regardez par la fenêtre arrière de votre résidence et en face de vous dès que vous sortez de votre garage.
10- Monsieur le Ministre, vous avez le droit moral de prendre un don à son bénéficiaire sans informer au préalable le donateur?
11- Dans quelques années, que répondrez-vous à vos petits enfants musulmans, qui seront peut être obligés daller dans un lycée musulman à mille lieux de Cocody où leur grand-père et père habite? Alors que leurs camarades chrétiens restent à Cocody pour y effectuer tout leur cursus sco-lairef de la maternelle à [université).
Ce n'est pas encore tard. Vous avez toujours votre signature et votre honneur devant [Implacable jugement de l'histoire en attendant celui du Tout Puissant Allah. Maître du Tribunal dW et de FAu-délà.
10
Islam Info N' 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ________ Du Ante 26 DhuMqada au Tanta 02 DhMÿa 1426
ISLAM AU FEMININ
Ma femme donne des ordres contraires aux miens à nos enfants. Donc comment faire en sorte que je sots respecté comme père ?
J’attire d’emblée votre attention (vous et votre épouse) que le model (/éducation que vous donnez à vos enfants à travers ces ordres et contre ordres est négatif. Négatif pour vous en votre qualité de parents qui devez être une référence pour eux aujourd'hui et demain.
Négatif encore pour vous parce que vous étalez aux yeux de vos enfants votre mésentente, un conflit de leadership qui normalement ne doit pas exister dans un couple
parce que vous êtes complémentaires.
Négatif enfin pour vos enfants eux-mêmes parce que entre autre, vous pouvez à travers votre divergence sur le model éducatif à adopter favoriser chez eux le mensonge et tout ce que cela peut entraîner, la tricherie et surtout une vision très négative de la vie de couple qui peut être favorable à l'apparition de nouveaux comportements inatten-duschezeux.
A moins que je vous demande d'être un père dictateur, il n’y a pas de formule magique pour être respecté en sa qualité de père.
C’est à partir d'un ensemble de paramètres que le respect au père
ou à tout autre personne s'impose. Entre autre, l'accomplissement de son devoir d'époux et de père.
Dans votre cas, je vous conseille plutôt de faire attention à la qualité de vos relations avec votre épouse, de discuter franchement avec elle de tout ce que vous détecterez comme source de frustrations donc comme étant un blocage au bon fonctionnement de votre couple. Une fois que vous aurez fait votre propre « psychothérapie » et que vous vous serez mis d'accord sur un model éducatif pour le bien de vos enfants, vous serez réhabilité dans votre statut de père avec tous les égards. Inch'ALLAH.
vmoignage4
LA PRIERE M’A CHANGE
Assalam Aleikoum
Je me nomme YAYA D. Dans ma vie passée (avant de prendre contact avec ma religion) j’étais très envieux. J’étais jaloux de mes amis. Quand il y avait une nouveauté, je ne supportais pas que mes amis l'aient avant moi.
Une fois, j’ai pris contact avec un IMAM à qui je me suis confié pour savoir ce que je devais faire pour pallier ce mal.
Avant de me recommander des prières, il m’a expliqué de manière précise, pourquoi et comment la jalousie nous éloigne du chemin de DIEU, pour me montrer par la suite des invocations divines.
J’ai respecté à la lettre les consignes de mon IMAM, ALLAH a exaucé mes prières et aujourd’hui j’ai changé. J'apprécie ce qu’l me donne et je ne jalouse personne.
APPROCHE ISLAMIQUE
En Islam il est dit que la jalousie, l'envie et l'aigreur entament nos bienfaits comme le feu consume la bougie. Si par la volonté de Dieu vous avez réussi à vous défaire de ces défauts, en plus de la louange à Dieu, il faut remercier l’imam qui vous y a aidé.
Qu 'Allah nous expurge des vices.
Assalam Alaykoum.
ImamDouo
ANNONCE:
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Les contradictions du Tribunal d’Abidjan
^TulL^r rhi^u?r ^ ,om‘ ,rowNe p*,c 041 * uj®««*«* paiMWe prtjiKixuble * le SA T ÜNETD ;
ET AVONS SIGNE AVEC LE CHENIER Z
FAR CES MOTIFS
-Situant publiquement cuntredictoiremcnt, en mtliàt de référé >CXJrt en nn-TT>ie/ •
■Président du Tribunal de Première instance d’Abidjan, Vu l'âf^£I325MCUjSDïOTNiH"^ X99S,
. ?“ I* *cl>ei d'ordonner le création de# trouble* de JouÎMence *o
conso^™^ ^ ^ ? ^^ 4 '^ ^
SUR LES DEPENS
Attendu que le Conseil Islamique auccombc ,
__ DécLa/vn» recevable le SYNDICAT AtITONOMP ni « TRAVAILLEURS DU ÜNETD dit SAT-nNLD r en wn action ;
L’y duoru bien fondée ,
(é foncière.
min 2007
Monsieur le ^pfaodéli A&BinXervilk: sur
MH
‘Pour chasser les mouches quand celles-ci envahissent nos buffets ou nos sols ou la cuisine pendant que nous faisons la cuisine, il faut saler de l'eau que nous aspergerons sur les buffets et sur le sol. Blés s'enfuirontr.
Quand on a du poisson frais dans le réfrigérateur, il dégage une odeur pas très agréable, quand bien même que nous l'avons atta-
Tniïi
- Comment Amon Tanoh a poussé le CNI
au tribunal d’Abidjan ?
- Sur qui compte-t-il pour gagner son procès
honteux contre la Communauté Musulmane ?
- Quels sont les enjeux financiers de la transaction sur le terrain du CNI ?
Une sente adresse
«■mm» Témoignage «m^m, f Problèmes ne loyer - Ebucatton îles entants J
..'<//. <^/7’vytt>^-'< ,rrf?f^-rr-n rr<i-ri~ rrm m7!Y»7<vTtni t
Uatssafanv&vatioo.tr
islaminfoci^yahoo.fr
Joseph Ulian TATOUE (Solâman Tatoue) Ancien catholique, mais peu pratiquant.
A fait beaucoup de méditation en quête de la Vérité. Actuellement chauffeur livreur. Converti à rislam en 1972 « Je dois dire qu’au départ, rislam avait peu d'attrait pour moi, au vu des gens qui pratiquaient cette religion. J'avais l’impression que c’était un cercle fermé, réservé à une élite ou une ethnie. Puis environ deux ans plus tard j’ai eu un ami musulman pratiquant cet Islam de soumission à Dieu Seul, et fai commencé à fréquenter des cercles de discussions religieuses comme le Tabligh Djam’at. Cela a réhabilité ma conception de Dieu et mes relations avec Lui. Ce fut cependant un long processus qui ne peut être ici résumé. Il faut simplement savoir que n'ayant aucune compétence religieuse pour évaluer des concepts aussi importants que la vie, la mort, je me suis tourné vers une sorte cf introspection. Il y eut un déclic en moi, à Faurore, sous un ciel encore étoilé: je me suis dis qui doit y avoir un Créateur, et que tout ceci ne peut être le fruit du hasard. J’ai donc pris [habitude de méditer chaque matin à la même heure en prononçant le nom de Dieu. Cela a duré un an. J'ai ensuite prononcé la Shahada (la profession de foi musulmane). »
Adnsu «cfuete: CK Amoc. FrtUtnM du Mu$uim»nt Réunionuis-BP747-F97475St
Omit - réunion
Henry Jean-Baptiste A. (Salm A) Ancien tamoul, de tamite très religieuse. Une histoire fantastique mais vraie. Actuetement conducteur cfengins TP.
iKONEAEsataf
ché dans des sachets en plastique. Pour pallier cela, quand nous avons mis du poisson frais dans un sachet, nous y ajoutons un morceau de charbon. Quelque temps après, quand on ouvre le réfrigérateur, plus d’odeur de poisson. Cette astuce est aussi valable pour les triples de boeuf, la viande fraîche, les crustacés...
KONE AJSSATA
Converti à f Islam en 1990, pratiquant depuis 1993 « Né dans une famille de tradition tamoule, [avais depuis l’âge de 7 ans des habitudes vestimentaires, hygiéniques, alimentaires, islamiques ! Sans même le savoir, bien entendu je ne connaissais aucun musulman, je respectais toutes les traitions islamiques non rituelles. Je répondais ainsi à des impulsions que je ne m’explique pas. J’éprouvais des envies ou des abstentions, c'est tout Cela a duré jusqu’en 1992. avec une gêne et un mal de vivre grandissant, malgré ma conversion à l’Islam, au Port en 1990. Mais toujours sans connaître le pourquoi. J’avais fait le tour de file des exorcistes et autres “guérisseurs” en vain. Jusqu'au jour où un prêtre hindou m’a expliqué que je n'avais pas d’autre choix que de vraiment suivre le chemin de rislam. Dire que ce fut un choc, c’est peu dire ! Cependant je me suis mis à étudier et mieux pratiquer l'Islam, à réfléchir, à implorer l’aide et la guidée de Dieu. J'ai reconnu ainsi que depuis longtemps j’avais une hygiène de vie et des habitudes de musulman. J’ai compris que fai dû subir beaucoup d’épreuves de la part dABah. afin d'éprouver ma foi. Aujourd’hui, en 1997, et depuis plusieurs années maintenant, fai une tranquillité desprit et une paix du cœur, en communion totale avec ma foi renouvelée en Dieu Le Créateur. Ma ternie a parfaitement compris mon choix de rislam comme mode de vie.
AHm ictut* CK Auoc. FnttntaA du taituimêu MunionnNE - BP 747-H7475 St Oudt-Runion
Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 _
Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarata 02 Dhul-ldja 1428
Le cadre agréable qui a abrité la cérémonie
Les Images du repas de noces de El Hadj Vafl Karamoko et Hadja Nadja Karamoko
INFO SERVICES
MARIAGE DE EL HADJ VAF1 KARAMOKO & HADJA NADJA KARAMOKO Le jeudi 29 Novembre 2007
Le repas de noces en images
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MIMM.IQL* m oon tnvomi Urwxi - Dtaopina - Tr»*#
FICHE DE RENSEIGNEMENTS RENTREE SCOLAIRE 2007/2008
ETABLISSEMENT PRIVE CONFESSIONNEL ISLAMIQUE SIS A NIANGON SUD A GAUCHE Terminus du Bus n“ 27 (Carrefour AZITO)
Ouvert à tous, assure à vos enfants une double formation :
l'enseignement du programme officie) de l’Etat et une éducation Islamique appropriée
Renforcement des cours arabe les mercredis
Renforcement des cours académiques
Avec l'un des meilleurs taux de réussite CEPE 93% et Entrée 6*~ 66% Iqra garantit votre avenir Islamique et académique
A * Montants et modalités de paiement des frais d'écoiage
Cour» [nacriplton Fnii# de Scolarité ECHEANCIER DF. PAIEMENT
1 cr vert A l'inscrit* 2 âme Fin Ocl 3 c me Fin Nov. 4émc Fin Dec 5émc Fin Jnn
Mjicniclle 5 000 70 000 20 000 15 non 15 000 10 000 10 000
CP J -CP2 65 000 20 000 15 000 10 000 10 000 10 000
CE) - CEI CM1 CM2 70 000 30 000 10 000 15 000 10 000 10 OOO
NU : La xnlinlê doit êirr puyée avant le 5 de chaque mois Le» frai» d’inxripBon « scolarité versé# ne pourront être remboursées
B - Habillement
Fille : Deux robes à carreaux : bleues et marrons + voile blanc exigé.
Garçon : Deux chemises et deux culottes de couleur kaki Maternelle : Chemise et robe à petit carreaux bleu et blanc C - Dossiers
Préscolaire : 1 extrait d'acte de naissance et 1 certificat de vaccination Primaire : 1 extrait d'acte de naissance.
L'ancienne fiche scolaire
CM2 : 1 extrait d'acte de naissance (datant de 3 mois)
Droit d'examen (IEP et droit national) 2 000 Frs Livre sentier de la réussite 1 500 Frs
> l.e# tenue# de «port «ont vendue# * l’école au prix de 1 500F
x Le# voile# vendu# A l’école au prix de 1 500F
CANTINE SCOLAIRE : I 600 F par semaine soit 6 400 F par moi#
TRANSPORT: Le prix du transport c»i fixe a 9 000 Frs, il eu dû à chaque début du tnnicvtre mit : Octobre 2007, Janvier 2U0K. Man 200X.
| Octobre 2007 : 27 000 F | Janvier 2003 : 27 OOP F | Avnl 200S : 27 OOP F ~~]
RENTREE SCOLAIRE 2006-2007 : 17 SEPTEMBRE 2007
Communiqué
Bismiilahi - Rahmani - Rahim
L’ONG - SOUTRA n’oublie pas ses protégés en cette rentrée scolaire 2007-2008.
Pour permettre la scolarisation des élèves démunis et des orphelins, elle leur offre des prises en charge sur les frais d’écolage allant de 10 à 40 % dans le secondaire en plus du suivi sanitaire et scolaire.
Pour tout renseignement s’adresser au centre social de Divo ou contacter :
Mme TRAORE : 05-93-91 -61
Mr SERY : 05-61-87-85
Mme COULIBALY : 01-93-94-85
Directeur Général : CISSE Mamadou - Directeur de Publication : Issah KONE
X ■■miiiMMBMaMiuiBfMiMia Z
Rédacteur en Chef : Doumbla Ibrahim (05-37-07-36)
Service Education /Culture : Bamba Arouna - Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 - Service Commercial : Assita Traoré Service Religion : Koné Baffo - SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Latrllle-II-Plateaux : 22-42-85-01 / 22-42-15-06 E-*pail : lslamInfoclOyahoo.fr / Site Web : http : //www.lslaminfocl - Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 RC N° 257517 lmpreSSjOn : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 - DISTRIBUTION : EDIPRESSE — Tirage : 5.000 exemplaires
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Ijjamlnfo N° 110du Mercredi 05au Mardi 11 Décembre2007 Du Araba 26 Dhul-lqadaaujarata 02Dhul-ldja1428
REPORTAGE EN PHOTO À TRAVERS ABIDJAN APRÈS LA DECISION DU MINISTRE DE RETIRER LE TERRAIN DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE
La décision du ministre Amon Tanoh de déposséder la communauté musulmane de son unique patrimoine foncier à Cocody, est injuste, discriminatoire et de nature à troubler l’ordre public. En voici les preuves par le témoignage de notre reporter-photographe^-
Ici au Plateau, voici des terrains offerts gratuitement et mis en valeur grâce à l'Etat de Côte d'Ivoire. Monsieur le Ministre, ceci est une tradition républicaine dans notre pays depuis la colonisation
1- En plein centre de la capitale économique, à quelques encablures du Palais Présidentiel, de l'Assemblée Nationale, du Conseil Economique et Social et du bureau du Ministre Amon Tanoh, voici quelques terrains non mis en valeur depuis des années.
2- Cocody Deux Plateaux 7e tranche: En plein quartier résidentiel, la résidence du Ministre Amon Tanoh, encerclée par des terrains nus.
3- Cocody Riviera 4 Beverly Hills: le nouveau quartier de la Riviera près de l’hôtel du Golf et du terrain de Golf d’Abidjan. Encore et toujours des terrains non mis en valeur !!l
4- Yopougon etAdjamé: Ici en image deux térrains offerts pour servir de lieux de culte en pleine ville mais non mis en valeur depuis plusieurs années.
5- Palmeraie: voici le terrain du CNI, en pleine périphérerie d'Abidjan que le Ministre Amon Tanoh a arraché et vendu.
Part of Islam Info #110