Islam Info #104

Title

Islam Info #104

Publisher

Islam Info

Date

October 24, 2007

issue

104

number of pages

12

Subject

Idriss Koudouss Koné

Radio Al Bayane

Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques

Aboubacar Fofana

Nuit du Destin

Rights

Rights Holder

Éditions ALIF Islam Info

Language

Français

Source

Ibrahim Doumbia

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-issue-0000857

content

c®.

I- CIBI-Informatique souhaite une bonne fin de Ramadan à tous et à toutes.
>- CIBI-Informatique, la solution de l'informatique
>- CIBI-Informatique, le partenaire de HP
1^2252 6230- Fax : 2242 1769 - E-mail : infosocibiti - U-Plateaux A^hten, Intersection rue J 106/1(47 - 22 HP 877 Abj.22
Islam
Araba 12 au 18 Chawal 4 Chawal 1428
N° 0104
du Mercredi 24 au Mardi 30 octobre 2007
PRIX : 300 Fcfa
L'INFORMATION A LA LUMIERE DE L'ISLAM
AIO-EL
1 ^r:--^
’ conmsnt?
Investiture du Président
COSIM Bassam
Le Cheick Boikary “Cramponnons-nous au câble de Bien”
Imam Koudouss "W!ah descende sa Grâce sur De paysr
Le Coran, une richesse illimitée
La compagnie africaine-d* assurance safa
La solidarité Africaine d’Assurance (SALA) présente à tous les habitants de Côte d’Ivoire ses meilleurs vœux de fin de Ramadan.
; : | Islam Info N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tarata 18 Chawal 1428
Lœmères d'Anyama. apprenant la lecture du Coran
des femmes dévouées pour l'apprentissage du CoranàAnyama
Don des autorités coutumières aux musulmans d'Anyama
nonai •
RELIGION
L’Autre événement majeur
Sourate 48 Al-Fath (La victoire)
amadan 2007 s’en est allé à I jamais. Il a mobilisé tout le I A Xmonde. Au cours de ce mois, l’on I a pu voir comment les uns et les autres I se sont consacrés à h religion dans la I ferveur, à la recherche de la Face d’Allah, I pour bénéficier de Sa Miséricorde Infinie. I Après ce grand mois de dévotion qui I est un événement majeur pour la commu- I nauté musulmane toute entière, un autre I fait son entrée sur scène. Il s’agit du I cinquième pilier de l’Islam (le Hadj). Si le I mois de Ramadan est une obligation pour I tous les musulmans, le hadj, quant à lui, I n’est obligatoire que pour ceux qui en ont les moyens. Et il s’accomplit au cours du 12*“ mois de l’année lunaire.
Nul n’ignore que le hadj 2006-bis a été un échec. Qui a d’ailleurs été qualifié le drame national Pour effacer à jamais ce mauvais souvenir, tout le monde (gouvernement, ministère, organisations I religieuses) s’est mobilisé pour faire du I hadj 2007 un succès et une référence désormais, en ce qui concerne l’organisation du hadj en Côte d’Ivoire.
Ainsi donc, les musulmans en particulier, doivent s’unir d’intention et prier Allah, afin que le Hadj 2007 soit une réussite totale. Afin que le voyage à la Mecque ne soit pas une psychose pour ceux qui l’effectuent.
Le hadj est le cinquième des piliers de l’Islam. D revêt donc une importance capitale. A propos du hadj, Allah dit dans le Coran : “Et fais aux gens une annonce pour le hadj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné, pour participer aux avantages qui leur ont été accordés et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés...” S22 : 27-28. Et le Prophète Muhammad dira : “Tout hadj bien fait a pour salaire le paradis”.
C’est ce pilier que les candidats au hadj I s’apprêtent à aller accomplir pour la gloire du Tout Puissant Candidat au hadj ou non, il incombe à tout le monde, le devoir de prier Allah pour que le voyage en terre Sainte soit effectif pour tous.
Cela y va de l’intérêt et de l’image de la OummaL Celle-ci doit être préservée et sauvegardée. Un sacerdoce pour chaque I musulman et pour tous les musulmans. | I Et cela doit transc^pder les écoles et I autres appartenances. Surtout qu*après I Ramadan, le hadj reste l’autre événement I majeur pour les Musulmans du monde I entier.
I Issah KONE
Nom
La sourate tire son nom du tout premier verset. Al-Fath (La victoire) est non seulement le nom de la sourate, mais aussi le sujet qui y est traité, car elle a trait à la grande victoire qu’Allah a assurée au Prophète (saw) et aux Musulmans à travers la trêve d’AI-Hudaybiyah.
Période de Révélation
Les traditions s’accordent à dire qu’elle a été révélée au mois de Dhul-Qi'dah en l'an 6 de l'Hégire, alors que le Prophète (saw) revenait vers Médine, après avoir conclu la Trêve d’AI-Hudaybiyah avec les mécréants de la Mecque.
Contexte Historique
Les événements en rapport avec cette sourate commencèrent comme suit : un jour le Prophète (saw) vit en songe qu'il marchait vers la Mecque avec ses Compagnons et il se vit en train d’y accomplir la 'Umrah. De toute évidence, le rêve du Prophète ne pouvait être anodin, ni une simple fiction, il s’agissait plutôt d’une inspiration divine comme Allah Lui-Même le confirma plus bas dans le verset 27, où il dit que Lui-Même avait montré ce rêve à son Messager. Par conséquent, le Prophète (saw) devait exécuter et
Le Coran
suivre ce rêve d’inspiration divine.
Ainsi, mille quatre cents compagnons se préparèrent à le suivre dans ce voyage hautement périlleux. Cette caravane bénie se mit en route pour Médine au début du mois de Dhul-Qi'dah, en l’an 6 de l’Hégire. À Dhul-Hulay-fah, ils revêtirent leurs vêtements de pèlerins avec l’intention d’accomplir la 'Umrah.
La provocation des Qurayshites
Le Prophète (saw) avait envoyé un homme des Banû Ka'b pour espionner les Qurayshites afin qu’il soit tenu informé de leurs intentions et mouvements. (...) Les Qurayshites voulaient provoquer les Compagnons du Saint Prophète et les pousser au combat pour dire aux autres Arabes que la caravane s’était déplacée effectivement pour se battre et que leurs tenues de pèlerins n’étaient qu’une ruse... Chaque fois, la tolérance et la patience des Compagnons, la sagesse et la sagacité du Prophète (saw) finissaient par frustrer leurs des-seins(...)
La détermination des Compagnons du Prophète (saw)
Pendant ce temps, une rumeur colporta l’assassinat de notre maître 'Uthmân (ra). Ne le voyant pas revenir dans les délais prévus, les Musulmans crurent à cette rumeur. Ils ne pouvaient alors plus faire preuve de tolérance. Initialement, ils n’avaient pas l’intention d’utiliser la force. Mais après la mise à mort de leur ambassadeur, les Musulmans n’avaient d’autre choix que celui de préparer la guerre. Le Prophète (saw) rassembla tous ses Compagnons et leur fit jurer de lutter jusqu’à leur mort.
Tous étaient d’accord, sauf un. Il ne pouvait y avoir une meilleure preuve de dévouement et de sincérité pour la cause d’Allah. Cette promesse fit son entrée dans l’histoire de l’islam sous le nom de "Serment de l’Agrément" (Bay'at Ar-Ridwân). Les Qurayshites n’insistèrent plus alors sur l’interdiction de l’entrée à La Mecque du Prophète (saw) et de ses Compagnons. Cependant, pour garder la face, ils insistèrent pour que cette année-là, il retourne à Médine et qu’il revienne l’année suivante pour accomplir la “Umrah”
Imam Méité AHmam
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LE CORAN, UNE
REFLEXION
Allah nous dit : « Récitez donc ce qui vous est possible du Coran » 78Z20.
Lire ce que nous pouvons du Coran, c’est-à-dire ce que nos circonstances nous permettent d’en lire. Cela signifie
que nous ne sommes pas tenus de lire un nombre déte-miné de versets coraniques chaque jour ou à chaque lecture, mais que nous avons la liberté d’en lire ce que nous pouvons. Car ce qui importe avant tout, ce n’est pas le nombre de versets ou de sourates qu’on lit, mais la qualité de la lecture, une lec-ture marquée de réflexion et de méditation sur chaque mot et chaque verset que nous récitons. Allah seul est savant.
Imam Méité Al-lmam 05-33-12-33
^ LE CORAN UNE W RICHESSE ILLIMITEE
Le Prophète (saw) dit : « Le Coran est une richesse illimitée qui comble tous les manques et besoins », c’est dire qu’il vous fait passer de toute autre source et qu’avec lui vous n’aurez besoin de rien d’autre, car sa richesse est intrinsèque et qu’il ne la tire que du Riche Absolu « ALLAH ».
Or, la richesse. Comme on le sait, n’est pas quelque chose de matériel seulement. Le Coran assure la richesse de l’esprit en le nourrissant de toutes sortes de savoir, de science et d’expérience. Il enrichit le cœur en le dotant d’une bonne hygiène psychologique. Il enrichit également l’âme en lui offrant toutes les occasions de transcendance, de sublimation et de perfectionnement. Le Coran, c’est enfin la richesse de la vie, car il permet à celle-ci de rechercher à travers lui les solutions aux problèmes qu’elle rencontre, et de développer grâce à lui ses ressources potentielles.
Allah seul est savant.
Imam MéitéAMmam
/^wnTn^NMWdu Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Photos I s I am Info deux ans
VIE ET SPIRITUALITÉ
g* L’histoire de Salih (saw) #i^üiïMi
Le châtiment
Allah a sauvé Salih et anéanti les neuf tueurs. Salih, en voyant son peuple mangeant la chair de la chamelle et buvant, leur a dit : "Alors, il leur dit : "Jouissez (de vos biens) dans vos demeures pendant trois jours (encore) ! Voilà une promesse qui ne sera pas démentie". (S 11 : 65). Il s’en alla ensuite avec les croyants. Les mécréants, eux, se sont moqués de Salih ; Le Coran dit : "ils dirent : "ô Salih, fais-nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés". (S. 7: 77).
Le châtiment a alors débuté : le premier jour, en s’éveillant, ils s’étonnèrent en voyant leurs visages jaunir, le deuxième jour, ils sont transformés en rouge ardent comme l’Enfer de Sakar, le troisième, en noir comme la partie sombre de la nuit. Ils ont cherché Salih qui les avait quittés. Ils ont eu peur et ont pleuré et su que leur fin est arrivée si bien qu’ils creusèrent eux mêmes leurs tombes. Après ces trois jours, le supplice a commencé sous différentes formes :
Le cataclysme ; la terre a tremblé et la verdure a disparu. Allah dit : "le cataclysme les saisit et les voilà étendus gisant sans vie dans leurs demeures* (S 29 : 37). Une fois que le cataclysme les a saisis, c’est la foudre qui les frappa. Allah dit : "De même, pour les Thamoud, quand il leur fut dit :" jouissez jusqu’à un certain temps !” Ils défièrent le commandement de leur Seigneur...-. (S 51: 43, 44, 45). C'était une foudre qui a paralysé leurs mouvements. Ensuite, ils ont été saisis par le Cri : "et le Cri saisit les injustes" (S 11 :67). Dans une autre sourate : "Nous
lâchâmes sur eux un seul Cri, et voilà qu’ils furent réduits à l’état de paille d’étable" (S 54: 31).
Sur son chemin vers Tabouk, le Prophète (saw) est passé par les demeures des villes de Salih et a pénétré dans Al-Hîjr avec ses compagnons qui ne connaissaient pas l’histoire de l’endroit. Ils ont trouvé un puits ; ils ont puisé l'eau pour boire, faire du pain et cuire les aliments. Quand le Prophète les vit faire, il leur interdit d’en boire et de manger ce repas en leur disant : “ vous passez par des gens qui ont subi un supplice". Même si cela se déroula des milliers d'années auparavant...” En passant par les villes du peuple de Salih, notre Prophète dit à ses compagnons : *« ne passez pas
par ceux qui ont été suppliciés qu’en pleurant sinon laissez couler des larmes tout exprès pour qu’un supplice semblable ne vous saisisse » Après qu’il ait été secouru lui et les croyants et en quittant les demeures des Thamoud, Salih s’est adressé à son peuple exterminé en disant : "Ô mon peuple, je vous avais communiqué le message de mon Seigneur et vous avais conseillé sincèrement. Mais vous n'aimez pas les conseillers sincères !" (S 7 : 79).
On sait que Salih a accompli le pèlerinage à la Mecque. Imam Ahmed rapporta que le Prophète (saw) en allant au pèlerinage, est passé un jour par une vallée nommée .Asfan. Il a interrogé Abu Bakr (ra) sur son nom, Abu Bakr a répondu : c’est la vallée de Asfan. Le Prophète (saw) a dit ensuite : "Hoûd et Salih sont passés par cette vallée en répondant à l’appel d'Allah et en accomplissant le pèlerinage à l’Antique maison".
Imam Méité
(^^^^"sÔÜRÂTrDTL^^ ^
C'est la 7V™ sourate du Coran. Mais, elle en est la 79™ dans l'ordre chronologique. Elle comprend 44 versets révélés à la Mecque. Le titre, Les Escaliers est tiré du troisième verset d'après les exégètes, il s'agit des escaliers par lesquels les anges vont et viennent du ciel à la terre. Concernant les circonstances de sa révélation, les versetsl à 4 ont été révélés au sujet d'An-Nadr Ben Al-Harth qui avait dit : « Seigneur, si ce que Muhammad (SAW) enseigne est une vérité (venue) de ta part, fais pleuvoir du ciel, sur nous des pierres ou accable-nous d'un tourment douloureux (immédiatement) ». il sera attaché puis abattu le jour de la bataille de Badr Allah, alors révéla à son sujet : “Un demandeur a requis un châtiment immédiat...”
Ensuite le verset 38 et le début du verset 39: selon l'exégèse, les polythéistes se rassemblaient quelques fois autour du Prophète (SAW) sans toutefois pouvoir tirer bénéfice de ses paroles. Au contraire, ils ne le croyaient pas et se moquaient de lui, en disant : « Si ceux-ci (les musulmans) rentrent au Paradis, nous y rentrerons alors avant eux... nous pouvons même y avoir (une récompense) meilleure que la leur ! » c'est alors qu’Allah, le Très-Haut révéla le verset 38 et le début du verset 39.
Transcription des versets de 1 À 4 (à suivre)
Bismillahi Rahmânir - Rahîm
V1 : Sa-ala sà-ilou bi-adha-bin wâ-qi-i
V2 : Ul-kâfîrîna laysa lahou dâ-fi’
V3 : Mlna-l-lahi dhi-l-ma-â-rij
V4 : Ta-aroujou-l-malâ-ika tou wa-r-rouhou ilayhi fi yawmine kâna miqdâ-rouhou khamsîna alfa sanâ
Traduction des versets 1 à 4 (à suivre)
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
V1 : Un demandeur a demandé un châtiment immédiat
V2 : Pour les mécréants, il n’est personne pour l’empêcher
V3 : D’Allah, le Maître des Escaliers
V 4 : Les Anges ainsi que l'Esprit escaladent vers Lui en un jour dont la mesure est de cinquante mille ans '
LES AHADITHS DE LA SEMAINE
Le Prophète Mohammad (&AW) dit :
- « Quand l’un de vous fait son ablution et se rend à la Moquée, rien que pour la prière, chaque pas qu’il fait en chemin, l’élève d’un degré et lui efface un péché, jusqu’à ce qu’il y arrive. Quand il entre, il est considéré comme en état de prière, tant que celle-çi le retient à sa place. Les Anges ne cessent de prier pour lui tant qu’Il est là et n’a pas rompu son ablution. Ils disent : “Seigneur ! Remets ses péchés et accorde-lui Ta Miséricorde”.
(Boukhary et Mosllm)
LA DOUA
Lorsque quelqu'un t'offre une partie de ses biens, il faut réciter cette invocation pour lui. :
Transcription : « Baraka-d Allaho laka fî ahlika wa mâlika ».
Traduction : Qu’Allah te bénisse, ta famille et tes biens.
LE SAVIEZ-VOUS ?
'Un jour, des Mecquois ont demandé au Prophète Muhammad (SAW) de fendre la lune, s’il était le vrai Messager d’Allah. Muhammad (SAW) fit alors signe à la pleine lune qui se fend aussitôt et les deux morceaux se sont éloignés l’un de l’autre, à la vue de tous. Au sujet de ce miracle de la fente de la lune, des photographies du disque de la lune, prises à partir des spoutnics et de distances beaucoup plus rapprochées que celles possibles sur la terre, montrent une longue trace de fissure sur la surface de la lune, d’en haut jusqu’en bas au milieu de la lune. Elle est d’environ un mile (environ un kilomètre 600) de large, et a été surnommée par les américains « Radley Rille ». Les résultats de l'investigation approfondie de cette fissure faite par la mission Appolo 15 ne seront probablement pas rendus publics à cause de la terreur causée par le quotidien britanique "Guardian” qui dans sa livraison du 29 juillet 1971, s’alarmait que les musulmans s'y appuyaient déjà pour affirmer qu'il y avait là, la preuve de la véracité du miracle de la fente de le lune attribuée au Prophète de l’Islam (SAW)
GLOSSAIRE
le mot « MIZÀNE »
On entend fréquemment les musulmans dit : “qu’Allah mette cela dans la "mîzane”.
Le terme "mîzâne" est donc d’un emploi fréquent.
Ce terme signifie simplement balance, mesure.
- QUESTIONS • REPONSES DE LA SEMAINE
Quelqu’un se joint à la prière en groupe du Maghrlb à la troisième rakat. Comment doit-il faire les deux rakats restantes ?
Après le Salam fanal de l’Imam, ce (ou cette) fidèle se mettra debout et fera une rakat (sa deuxième) avec Fatiha et une sourate (à haute si c’est un homme) puis après la prosternation, il restera assis et lit le tashaoud (la tahiya), puis il se remet debout pour accomplir une autre rakat (qui complète sa prière à 3 rakats et termine se prière normalement
Quelqu’un se joint à la prière au moment où l’Imam fait le Salam final, mais il n’a dit que “assalamou” et n’a pas encore dit ‘’alaïkoun I Cette personne peut-elle considérer qu’elle a rattrapé la prière en groupe ?
Non ! Il est trop tard dans ce cas pour rejoindre la prière en groupe. Il doit prononcer le "Takbiratou ihrum” de nouveau pour reprendre sa prière. ^^
| | | Islam Info N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tarata 18 Chawaj 1428
Après deux ans de parution sans interruption,
l’équipe d’Islam Info réfléchit sur son avenir
VIE DE LA COMMUNAUTE
Don aux Musulmans de la maca : La Fondation Tidjani de bienfaisance fait des heureux
Visite de la COMULT au CHU de Cocody
Le lundi 08 octobre2007, en début d’après midi, la Fondation Tidjani de Bienfaisance a fait un don de dix sacs de riz de 25 kilos et une somme de 100.000frsCFAàla communauté musulmane de la MACA à Yopougon.
Notre credo: le partage, tel est le slogan de la Fondation Tidjani de Bienfaisance (F.T.B). Après le COSIM et le village Marchoux de Bingerville, c’est la MACA qui a accueilli les membres de la F.T.B. en ce jour de Lailatoul Kadr. Ce grand geste de générosité signifiait beaucoup pour les détenus musulmans. Pour M. yssouf Gbané, responsable de la commission mobilisation, ”le partage est un acte fort. C’est de pouvoir donner aux autres le peu de ce qu’on a reçu de Dieu. Cela permet d’assainir la foi ”. Le Président Konaté Dramane ajoutera à cela "Aider les plus démunis et ceux qui sont dans des conditions difficiles sont les objectifs que la F.T.B s’est assigné...” Ce sont
Rupture collective
Pour marquer la fin du jeûne, le Calife Général des Tidjanis de Côte d'Ivoire et la Fondation Tidjani de Bienfaisance ont organisé une rupture collective le vendredi 05 octobre 2007à l'institut Ibrahim Sontaf Abobo PK18).
Le mois de ramadan est reconnu pour son caractère social. C’est également le mois de renforcement des liens de fraternité et de solidarité. La générosité, l’entraide, le partage en font partie. Le cabinet du Calife a voulu marquer cette rupture avec tous les musulmans sans distinction, particulièrement avec les plus
ONG G.R.AC.E en mouvement
L'ONG Groupe de Réflexion d’Ac-tion sociale et d'Entretien (GJLAC.E) a assisté et soutenu les prisonniers en cette fin du mois béni de ramadan en offrant à chaque fidèle un kit alimentaire, le dimanche 07 octobre 2007 à la prison civile de Yopougon.
| e mois de Ramadan est une grâce. Comme son nom Fin-
Uique l'ONG G.RAC.E n’a fait que mettre en pratique son slogan : aimer, assister et servir. Ces trois verbes d’actions sont les maîtres mots et même la quintessence de ce mois. Mois d’assistance, cfamour et de générosité des uns envers les
des mots d’encouragement et de surpassement à cette épreuve qui ont été prodigués en guise de conseils aux détenus. En plus des salutations et les bénédictions du Calife, le Cheick Sonta. Selon tous les intervenants, la prison n’est pas une fatalité, une épreuve pour augmenter sa foi et être un ami de Dieu. L’Imam Bredji mettra l’accent surtout sur la visite qui est le plus important selon lui. Le président de cette communauté M.Touah Ouat-tara, Directeur de la MACA a remercié chaleureusement les donateurs. Dans le même cadre, la F.T.B a offert au COSIM une tonne de riz plus une somme de 500.000frs et au village Marchoux 20 sacs de riz plus 250.000frs. _ .
Fane Nfacoro
à l’institut Islamique IBRAHIM SONTA
démunis. Ce sont 1200 personnes qui ont pris part à cette rupture. Le Calife a fait de nombreux dons en nature et en espèces aux familles les plus démunies. Il a formulé des vœux de bonheur, de prospérité et de succès pour son pays et à l’ensemble des Ivoiriens. Aussi, a-t-il souhaité le retour d’une stabilité définitive pour l’ensemble du pays afin que tous puissent jouir des bienfaits de la paix.."Que le Ramadan 2008 nous trouve et soit un succès pour tous les musulmans de ce pays et d’ailleurs'. Telles sont les bénédictions finales du Calife.
Faé Nfacoro
autres. Pour rappeler à tous les frères et soeurs de la MACA qu'ils ne sont pas seuls. Car il y a la G.RAC.E qui pense à eux nuit et jour. C'est pourquoi, exceptionnellement, tous les fidèles auront droit à un kit alimentaire pour la rupture. Au total 700 kits ont été distribués. Selon le président, cette action d 'entraide et de consolidation de la fraternité vient apporter un soutien spirituel et matériel aux détenus. « Venir, nous rendre visite est déjà beaucoup. Car on a besoin de la chaleur humaine », ajoute l’Imam Bredji. Notons que cette ONG existe depuis août 2006.
Fwi Nfacoro
Don de l’Association Mondiale pour l’Appel tordue (AMAI) à
Consul généralde la Lybie : « Notre mission, combattre l'ignorance et la pauvreté »
L’AJMT a reçu ce dimanche 7 Octobre 2007 un important lot de machines à coudre et de documents islamiques à
Créée depuis le 28 Mai 1978, L’AJMT a pour mission essentielle la formation spirituelle et morale de ses membres et la création de structures socio-économiques pour la réalisation de ses objectifs. C’est dans cet esprit qu'elle a reçu des mains du Consul Général de la Jamahiriya libyenne, son Excellence Mustapha Bachir, des machines à coudre pour femmes et des livres. « L'heure est désormais venue de nous lancer dans le combat contre l’ignorance et la pauvreté qui sont de nos jours des obstacles majeurs à l’acquisition et au raffermissement de notre foi... » a dit le Consul Général. Ces dons sont destinés à nos jeunes soeurs. En tant que noyau de l'humanité, l'amélioration de leurs condriions de vie devra être au centre des préoccupations. «Eduquer les jeunes, c’est préparer une nation, or éduquer une femme c’est préparer l’humanité toute entière » a ajouté le Consul.
Le Directeur de Cabinet du Cheick Arma, l'Imam Mohamed Lamine Haïdara a remercié le Consul Général et l'AMAJ, représentée par l’Imam Mohamed Lamine Kaba. La cérémonie a pris fin par une rupture collective et les bénédictions finales.
l
U-UiNSOim
La communauté musulmane de
h 7nno nnrtiiaim à i’hnnnpnr
« Nos fidèles ont la fol, mais peu de moyens »
L’AMAI a fait ce mercredi 10 octobre 07, des dons en vivres aux fidèles de la zone portuaire.
La mosquée de la cité du port aété le théâtre des dons offerts à ses fidèles. Ces dons s’inscrivent dans le cadre de [expansion de l’Islam, assignée par le Guide de la Jamahiriya, son Excellence MUAMAR KADAFI à PAMAI dont il est le fondateur. Les vivres reçus n’ont pas laissé l’Imam Haïdara indifférent II a non seulement remercié et félicité le représentant de PAMAI en Cl en la personne de l'Imam Mohamed Lamine Kaba, mais a sollicité un partenariat avec la structure pour [octroi des bourses aux étudiants et des billets d'avion pour le pèlerinage. L'Imam Mohamed Lamine Kaba a rappelé que les actions de [AMAI sont tous azimuts. Et elles ne se limitent pas qu’au mois de Ramadan. La communauté a massivement répondu à [appel. La cérémonie a pris fin par des bénédictions.
Les enfants retrouvent le sourire
La Communauté Musulmane du Lycée Technique (COMULT) a fait un important don aux enfants malades du CHU de Cocody, dans la matinée du samedi 29 septembre 2007,
4 e service Pédiatrie du CHU de | Cocody était à l’honneur ce ^^amedi matin. En effet, la communauté des cités du lycée technique (COMULT) a rendu visite aux nouveau-nés et enfants malades de ce CHU. Et ce, dans le cadre de la solidarité Ramadan. La COMULT a fait un don d’une valeur de 300.000frs CFA. Don essentiellement composé de produits phytosanitaires pour bébé, de matériel d’entretien et de kit alimentaire. Le
La nuit de lailatoul Kadr à la Mosquée Nour Moussa
La nuit de lailatoul kadr a été célébrée à la mosquée Nour Moussa d’Abobo Banco 1 dans la nuit du lundi 08 au mardi 09 octobre2007.
moud dira : « Cette nuit est une grâce. Car elle est tant recherchée dans les dix dernières nuits de Ramadan. Il incombe à nous
Cheick Sanogo Moussa en prêche avec ses élèves
Lailatoul kadr annonce la fin du mois de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que Dieu envoie les Anges pour étendre sa Grâce Infinie sur les fidèles musulmans. Elle est d’une valeur spirituelle incommensurable. Car, elle vaut plus de mille mois d'adoration soit 83ans et 4 mois. La Communauté Musulmane d’Abobo Banco 1 (COMUBA) a mis un accent particulier sur cette nuit en la célébrant dans toute sa dimension. Sous le parrainage du comité des sages de la mosquée. Ceux-ci ont exprimé leur satisfaction à l'égard de leurs enfants, initiateurs de cette activité.. Malgré la pluie, les gens étaient mobilisés. Le Président Sanogo Maha-
président Bafemory dira : «Nous avons choisi les enfants, parce qu’ils sont innocents. Pour ma part, ils ont plus besoin de notre assistance que tout autre...».M. Sié,
sous-directeur du CHU, a dit toute sa reconnaissance à la communauté musulmane du lycée technique. Il en a profité pour demander à la COMULT de venir en aide à l’enfant Sidibé (un nouveau-né) dont les parents n’ont pas les moyens. Il doit subir une intervention chirurgicale dont le montant est 200.000frs. Au total ce sont 60 lots qui ont été distribués à toutes ces familles de diverses religions. Tel est le sens profond du mois de Ramadan. Les parents ont remercié les donateurs et leur ont souhaité bon Ramadan. C’est avec les bénédictions des Imams Ballo et Diallo que cette cérémonie a pris fin.
Fané Nïacoro
musulmans de la vivre pleinement parce que sa valeur est très grande auprès de Dieu. »..
El hadj Moussa Sanogo dit Docteur a montré' l'importance de la nuit du destin'. Pour lui, cette nuit représente l’amour et le pardon de Dieu parce qu'a pardonnera à ses sujets en leur épargnant renier. Il a mis en exergue les bienfaits de cette nuit Par ailleurs, i a interpellé la communauté musulmane pour la cohésion et l'unité en faisant fi des divergences. I) a exhorté la jeunesse à se détourner des vices auxquels elle s’adonne à cœur joie. Il a demandé à tous d’avoir la crainte de Dieu et la foi. Des bénédictions qui ont mis En à cette nuit
FwiNfecuo
otos Islam Info deux ans, (de gauche à droite) le Directeur Général, le Directeur de Publication, et les animateurs d’Islam Info autour de leur parrain, le Ministre Hamed Bakayoko
SOCIÉTÉ
Dans ce cadre, Dr. Cissé Abdoul Karim, psychosociologue de son état, a prononcé une conférence re^'ve à !a contribution de la communauté musulmane au développement de la Radio Al Bayane. C était le Samedi 15 Septembre 2007, à la grande Mosquée de la Riviera. Islam Info vous donne la conférence dans son entièreté.
1- Intérêt de la manifestation
Après avoir célébré avec faste au mois de février dernier son cinquième (5ème) anniversaire, il était plus qu’urgent pour les responsables de la Radio, d’entamer avec rigueur et responsabilité l’étape post-balbutiements, c’est-à-dire, la phase de maturation de cet important instrument de communication de la communauté musulmane en Côte cf Ivoire.
Cette phase appelée « phase de développement », pour employer tes propres termes des animateurs de la Radio, et qui requiert la mobilisation d’importantes ressources tant humaines, financières que logistiques, ne pouvait être mieux réalisée et consolidée que par les initiateurs du projet, à savoir, la Communauté musulmane dans toutes ses composantes.
Et quel meilleur moment pour entamer cette phase que le mois de Ramadan, le mois par excellence de la miséricorde d’Allah, de sollicitude et de générosité des fidèles musulmans ?
2-Approche définitionnelle
Le thème soumis à notre réflexion est : « contribution de la communauté musulmane au développement de la Radio Al Bayane ».
Ce thème appelle quelques précisions.
Le terme « contribution » renvoie aux notions telles que l’apport, le concours ou la participation de quelqu’un à la réalisation d’un objet donné.
C'est donc ce que l’on apporte et qui s’ajoute à d’autres actions en vue de l’atteinte (f un ou de plusieurs objectifs.
L’objectif ici n’est autre que le développement de la Radio AJ Bayane, c’est-à-dire, toujours selon les initiateurs du projet :
« Assurer l’autonomie financière de l’institution. Doter la Radio d’équipements indispensables à son efficacité.
Réaliser la prise en charge du personnel au regard des exigences du code du travail ».
Il s’agirait donc, au cours de ces échanges, de nous interroger sur la
Dr. Cissé Abdoul Karim (Psychosociologue)
forme et le contenu de la participation de la Communauté au développement de sa Radio.
Mais, y a-t-il cf autres contributions à envisager pour la construction de cette radio en dehors de celle des musulmans eux-mêmes ?
Al Bayane peut-elle raisonnablement réaliser son épanouissement en comptant sur d’autres contributaires auxquels ceux qui l’ont fait naître apporteraient leur concours ?
Le réalisme oblige à répondre parla négative. La seule hypothèse qui vaite cfêtre envisagée donc serait (/examiner la question sous l’angle de la prise en charge de la Radio Al Bayane par la Communauté musulmane et cela, en toute responsabilité. Processus pouvant quelquefois bénéficier de l'appui de certains partenaires qui ne manqueront certainement pas de se manifester, incha Allah.
Pour dore ce débat, nous disons tout simplement que la radio Al Bayane appartient à la Communauté Musulmane. C'est elle qui l’a voulue et créée.
A ce jour, cette radio, à côté des Mosquées, constitue le poumon de la politique de communication de la Communauté.
Cest pourquoi, il y a lieu d’envisager la question de sa prise en charge dans une perspective globalisante.
Cest donc pourquoi, nous nous permettrons de visiter, en plus de la dimension financière qui est à l’ordre du jour, d’autres formes d’action qui méritent de retenir notre attention.
3 - Position du problème
Poser la problématique de la mobilisation des musulmans autour de leur Radio revient à trouver des réponses adéquates aux interrogations suivantes :
Pourquoi ? Comment ?
Avecquoi ?
Pourquoi se mobiliser autour de la Radk) ?
Qu'est-ce qui motive ce projet ? Comment le réaliser ?
Avec quelles ressources assurer cette prise en charge ?
Comment mobiliser ces ressources ? Comment les pérenniser et surtout comment gérer ces adhésions recherchées ?
b Mobilisation des musulmans autour de la Radio Al Bayane, pourquoi ?
La radio est un moyen d’information et un moyen de communication de masse.
Dans le cas qui nous concerne, c’est-à-dire celui de « Al Bayane », c’est l’outil qui œuvre à « faire connaître et faire découvrir le vrai visage de l’Islam ».
Cette mission s’exerce selon deux (02) axes :
a Faire découvrir ou redécouvrir l’Islam aux musulmans eux-mêmes.
b. Présenter l’Islam aux non musulmans à travers les valeurs cultuelles, culturelles et civilisationnelles dont il est porteur.
Le premier axe est un processus d’apprentissage ou de réapprentissage de l’Islam par les musulmans. Il s’agit d’un mécanisme de communication intra-communautaire qui permet aux musulmans : D’instaurer un dialogue permanent en leur sein, de se parier à eux-mêmes. De mettre en relation leurs diversités pour en faire une source d’enrichissement. Beaucoup de problèmes de la Communauté musulmane seraient résolus si les fidèles, individuellement ou collectivement, à travers leurs structures associatives, pratiquaient en permanence le dialogue interne, s’ils communiquaient sans observer de moments de rupture, s’ils se consultaient sans cesse «Choura », en un mot comme en cent, s’ils se parlaient sans arrière pensées. Cest ce à quoi Al Bayane contribue au quotidien. Ce dialogue permanent est la clé, après Dieu, de la construction, de la communauté, de son développement et de sa promotion.
Le second axe vise l’expansion de la communauté vers rextérieur.
Dans cette position, la radio joue le rôle de trait d’union entre la communauté et son environnement auquel, à l’image de toutes les organisations efficientes et efficaces, elle donne en même temps qu’elle reçoit de lui.
Le monde d'aujourd'hui est dominé par ceux qui s’organisent Et tout processus d’organisation s'alimente et se renforce le plus souvent grâce à l’ouverture aux autres.
Dialoguer avec le monde devient une impérieuse nécessite. Notre communauté deviendrait une organisation pathogène si elle s’encroûtait, si elle se fermait sur elle-même ; en cf autres termes, si elle ignorait son environnement pour être, au bout du compte, prisonnière de ses problèmes internes.
Ce dialogue bidirectionnel qui contribue à assurer à la communauté musulmane sa bonne santé, mérite cfêtre soutenu et encouragé. Et c’est là in champ (faction ouvert à toutes les compétences dont regorge si heureusement notre communauté.
Rêvons donc ensemble du jour où, par la magie des ondes, Al Bayane établira te pont entre Tabou et Korhogo, entre Gbéléban et Binger-vile, entre Biankouma et Bouna.
Chers frères, chères sœurs, ce rêve n’est pas fou. Il suffit, avec la grâce d’Allah de se poser la question « pourquoi pas ? »
I - La prise en charge de la radio Al Bayane, comment ?
Pour comprendre ce qui se passe dans une organisation comme la radio Islamique, i faut, après avoir défini tes acteurs sociaux en présence, analyser pour chacun d’eux:
Ses implications d’une part ;
La définition et te sens qui donne à son propre rôle et aux rôles des autres, (f autre part.
La synthèse de ces observations permet de saisir l’organisation comme un système de jeux de rôles et (fattentes de jeux de rôles en équilibre plus ou moins stable. Mais attention ! Les rôles joués par les uns et les autres ne peuvent être mieux cernés que s’ils sont mis en rapport avec tes statuts et tes rôles des acteurs sociaux. Car, i importe de le rappeler, entre tes statuts et tes rôles se nouent des relations en termes de compatibiité et (finoom-patibilrté.
Tout le monde doit se convaincre de cela.
A titre (f illustration : la délicatesse des questions religieuses.
Celui qui n'a qu’une connaissance à peine suffisante pour sa pratique religieuse doit se refuser à toute tentative d'incursion dans un domaine dont i ignore les subtilités. L’animateur de radio doit être très prudent face à tout ce qui a trait aux questions portant sur le dogme ; le recours aux prédicateurs doit être la règle afin de proposer à •‘auditeur un traitement compétent des hadiths et versets cL Coran qui constituent le sodé de la toi musd-man6- [Suite * te p>y * —>]
Du Araba 12 au Tarata 18 Chawa[ 1428
Islam Info N° 104' du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Images de l’incendie du marché “Black market"
ACTU A LI T E
luceukie au Black market Cheick Boikary Folana :
| Propos de quelques sinistrés |
‘Sécurisez vos biens par la Zakat et l’Aumône’.
A l’occasion de sa visite au Black market, en vue de soutenir les sinistrés des lieux, le Cheick Boikary Fofana a touché du doigt un aspect particulier souvent négligé par les commerçants :la Zakat.
Je tiens à vous dire une vérité : payez la zakat ! Tant que vous ne payerez pas la zakat sur vos biens, vos fortunes, vous subirez toujours des épreuves de ce genre.
Malheureusement, nous ne payons pas la zakat ce serait une trahison de ma part si je ne vous disais pas cette vérité.
Sachez chers frères et sœurs que, c’est la zakat qui permet d’assainir nos avoirs. C’est la zakat qui permet de donner la barakat à nos fortunes, à nos richesses.
Arrêtez de tricher, de vous adonner à l’escroquerie. La chance ne peut croître avec la tricherie. Je sais que nous sommes ici au « Black ». Mais de grâce, faisons en sorte que nos affaires soient claires. Dieu dit
Des millions envolés, des centaines de vies brisées !
La place du sinistre.
357 box en fumée ; des cendres encore fumantes ; des millions partis en fumées ; le désespoir se lit sur le visage des sinistrés. C’est le triste tableau que présente l’un des quatre secteurs du "Black market” d’Adjamé. Et la forte délégation du COSIM conduite par le Cheick Boi-
Le Cheick FOFANA
dans le Coran : « Si vous craignez Dieu et avez la foi, je mettrai la barakat dans vos biens, je ferai accroître vos avoirs ».
Dans les pays musulmans, tous les riches, après le mois de Ramadan, font la zakat sur leur richesse. Je vous le dis, il y a la sécurité maté-
kary Fofana a fait l’amer constat, si bien que ce dernier dans une intervention dans le cadre de son soutien aux malheureux a dit : « faisons attention : la multiplicité des incendies est préoccupante. Nous ne comprenons pas pourquoi les marchés prennent feu sans
rielle, mais il y a également la sécurité spirituelle. Et la sécurité matérielle des biens, c’est la zakat. Et en dehors de la zakat, il faut poser des actes de bienveillance. Ne soyez pas avares ; faites la zakat et des sacrifices’’.
Kemebama ©hotmall.com
qu’aucune enquête ne soit menée. Ou bien si elles sont menées, elles n’aboutissent à aucun résultat. Il est temps que nous nous ressaisissions ; on ne joue pas avec le feu ! Faisons attention ». Cette préoccupation du Cheick faisait suite aux récriminations des différents intervenants en l’occurrence Souma-horo Farik du syndicat des commerçants, Nandoh Georges, porte-parole des commerçants du ”Black market” et du maire d’Adjamé Youssouf Sylla Dans leurs différentes interventions, ils ont dénoncé la gestion de l’incendie par les forces de l’ordre et les pompiers. Ces derniers selon leurs dires, les auraient empêchés d’éteindre les deux premiers boxs en flamme. Ce qui aurait empêché la propagation de l’incendie. De surcroît, les pompiers seraient arrivés avec des citernes vides. Comble de malheur, toutes les bouches d’incendie du "Black market" étaient sèches, sans eau, Au finish, ce sont 357 Cargos, qui sont allés en flammes, avec eux des millions de francs de marchandises et d’argent liquide brûlés et des vies de durs labeurs brisées.
Komebama ©hotmail.com
De nombreuses personnes ont perdu leurs biens dans l’incendie du "Black market”. Nous leur avons tendu notre micro.
qu’il n’y avait pas d’eau. J’ai tout perdu. Ce sont toutes mes économies qui se sont envolées. C’est désespérant ! Toute une vie de dur labeur partie en fumée en quelques heures.
DameAKOLOU
"J’ai perdu trois magasins dans ce sinistre. Mes portables en stocks, mes sacs, mes portefeuilles, tout est parti en fumée (pleurs). Vous ne pouvez pas imaginer ce que je ressens. J’ai commencé très tôt le commerce depuis ma plus tendre enfance pour pouvoir obtenir ce que j’ai perdu. Seul Dieu sait comment me tirer d’affaires, car je ne peux évaluer mes pertes.
Youssouf SYLLA (maire d’Adjamé)
C’est pénible de vivre ces situations pareilles, de constater que des millions et des millions partent en fumée. Cela fait mal. Je crois que la Côte d’Ivoire mettra tout en œuvre cette fois pour que les enquêtes aboutissent afin que les incendies de marchés cessent une fois pour toutes. Et nous-mêmes qui sommes les pourvoyeurs des comptes, cela
nous fait un grand manque à gagner, surtout quand il s’agit du Black et nous devons tout mettre œuvre pour aider ces commerçants pour cela, je verrai avec mes collègues s’il faut leur faire un abattement pour qu’ils ne puissent pas payer de taxes, afin qu’ils puissent engranger quelques économies. Nous allons étudier cela et nous leur transmettrons le résultat de nos travaux.
Madame Amunikatu
“J’ai perdu deux magasins. Quand je suis arrivée le matin, j’ai vu les pompiers à l’œuvre ; je leur ai dit de nous aider. Ils nous ont dit
Imam Coulbaly, Présdent du COSIM-Æjamé Nous venons de perdre des millions, je dirais même le milliard, si on cumule toutes les pertes. Tout le monde connaît le poids économique du Black où on trouve tout.
Nous avons tout perdu, mais seul Dieu sait pourquoi nous avons subi de telles pertes et seul Dieu peut nous tirer d’affaire et c’est Lui Seul qui est notre espoir et en plus le fait que les imams soient venus nous voir nous réconforte dans cette foi.
Propos recueillis par kemebrama ©hotmail.com
L’organisation spatiale du "Black market”
Le ‘Black market” contient quatre quartiers à savoir :
- Le quartier bleu où l’on venc tout ce qui est bonneterie, vêtements.
- Le quartier jaune où l’on venc la friperie,
- Le quartier vert, appelé «biven» ou l’on vend u n peut de tout ; portable, montres, bijoux etc.
- Le quartier rouge : destine aux appareils électro ménagers.
C’est le quartier vert, destinés aux montres, bijoux et autres parures qui est parti en fumée.
Kemebama ©hotmail.com
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FOCUS

L'IMAM KOUDOUSS
n “Qu’Allali descende sa Grâce sur la Côte d’Ivoire” l
A l’occasion de la fête du Ramadan, le Président du CNI, l’Imam Koudouss a reçu les chefs religieux de la communauté chrétienne à son domicile, a prononcé un discours à cete occasion.
Avant de commencer ce ser-mon permettez-moi de remercier mes collègues qui sont présents avec nous pour célébrer ensemble la fête du Ramadan. Ils sont là pour prouver à la population nationale et internationale que les religions cohabitent en Côte d’ivoire. Ce qui signifie que les religieux s'aiment Leur présence ici symbolise l’unité du pays qui est tant recherchée par l’ensemble des Ivoiriens et non Ivoiriens. C’est pourquoi, les religieux ont été très déterminants dans le processus de réconciliation et de paix en Cote d’Ivoire. Ce, à travers le Forum des Confessions Religieuses et le Collectif des Soutiens pour la Paix qui font tout pour que la paix et la stabilité soient de retour dans notre magnifique pays. C’est en cela que, je salue très sincèrement mes pairs pour leurs efforts.
Chers frères et sœurs, nous devons rendre grâce à Dieu pour ce moment solennel. En ce jour béni de Laid El Frtr. Nous devons remercier le Seigneur parce qu’Il nous a permis de jeûner les meilleurs jours de Tannée, les meilleurs jours de pénitence, les meilleurs jours des actions. Egalement, il nous a permis de faire des prières nocturnes pour la recherche de la Nuit du Destin. Et les dix dernières nuits étaient un moment décisif pour la communauté musulmane. Cela, pour rechercher une seule nuit qui est Laïlatoul Qadr, pendant laquelle Dieu étend Sa Grâce sur les hommes jusqu’à l'aube. Cette nuit équivaut à 1000 mois d’adoration, soit 83ans 4mois. Ce qui signifie que nous avons prié pendant toutes ses années. Imaginons chers frères et sœurs la récompense de toutes ces prières et des actions de bienfaisances ! Cela est une récompense énorme.
Chers frères et sœurs, cette grâce n’a été accordée qu’à la communauté du Prophète Muhammad (saw). C’est pourquoi, aujourcfhui nous devons nous réjouir et glorifier beaucoup Dieu à travers ses quatre-vingt-dix-neuf noms.
Chers frères et sœurs, nous remercions Dieu de nous avoir donné la force de vivre pleinement ce moment intense de communion dans la spiritualité. Nous le remercions parce qu il a fait et parachevé notre religion. C'est pourquoi, i a agréé l’islam comme religion divine.
L'Imam Idriss Koudouss, président du CNI
Nous remercions encore Dieu et grande largesse envers les nécessi-
nous attestons que le Prophète Muhammad (saw) est le messager d’Allah. Envoyé comme une miséricorde pour l’humanité. Na accompli efficacement et pleinement la mission divine. C'est lui qui nous a fait sortir des ténèbres en nous envoyant vers la lumière et vers la grâce divine. A la fois il nous a conduits sur un droit chemin, dépourvu de tout doute.
Chers et sœurs en œ jour de fête de Ramadan, i faut beaucoup dire Allahou akbar. Cela montre la victoire de la religion musulmane et la victoire de DIEU sur Satan le lapidé. Aussi, i montre la grandeur de Dieu. Nous ne devons rien lui associer. Car, i est le Seul Etre qui mérite radoration. C'est à juste titre que nous Lui demandons de Tarde, de la puissance et recherchons secours auprès de sa Majesté. Dieu est plus que tout œ que nous imaginons. Cest le jour de Dieu exalté soit-Il. Aujourd’hui c'est le jour des grands miracles. Cest aussi le jour de La-ilaha illalahou ( il n’y a point de divinité que Dieu). Autrement dit, c’est le jour de l’uncfté absolue de Dieu. Chères et sœurs, notre fête est une fête d’entraide et de générosité, parce qu’elle permet de renforcer les liens de solidarité et de fraternité entre noue et les non -musulmans. C’est le lieu aussi de montrer sa
teux, les démunis et les pauvres. Par exemple, en leur apportant de quoi se réjouir tout comme les autres pendant la fête. Cest dans ce cadre que la zakat fitr leur est destinée afin qu’ils ne connaissent pas la pauvreté œ jour-là, mais plutôt la grâce de cette religion. Cest ce qui explique notre ardent désir à inviter ceux-ci pour que nous mangions et buvions ensemble et pour faire beaucoup de takbirat.
Le prophète Muhammad (saw) dit que les musulmans ont trois grandes joies : la rupture du jeûne, les deux fêtes et la joie d’entrer au paradis. Il y a une autre joie, c'est la réalisation de la paix en Côte d’Ivoire. Cette joie, nous l'attendons d’une façon définitive et durable pour fêter. Afin que les fils et files de ce pays puissent se retrouver dans la paix et dans l’amour.
Nous avons tous signé l’accord de Ouaga. Je le dis et je le répète. Ce ne sont ni le Président Gbagbo, ni Soro Guillaume qui Font sigte. Mais ce sont tous les Ivoiriens qui Font signé, parce que chacun de noue se reconnaît dans cet accord. Ne disons pas que c'est l'accord de deux personnes. Cest plutôt raccord de la nation Ivoirienne. Par les prières que nous ferons, noue sommes sûrs et convaincus que le bon Dieu, très bientôt, va faire des-
oendre sa Grâce sur ce pays que nous appelons pays béni de Dieu. Chers frères et sœurs, nous devons nous réconcilier. Je l’ai dit et je répète, la réconciliation ce n'est pas se réconcilier avec autrui. Cest plutôt se réconcilier avec soi-même. Si elle n'est pas faite dans ce sens on ne peut pas se réconcilier avec autrui. Pour arriver à cette réconciliation, il faut être sincère envers soi-même et envers les autres. Cependant, que chacun vide son cœur de la haine, de la méchanceté et de la rancœur, parce qu’elles sont des maladies qui détruisent Tâme(...) Chers frères et sœurs, après avoir passé un mois dans l’harmonie conviviale avec Dieu et les hommes dans la réconciliation et dans le pardon, 3 nous appartient maintenant de continuer sur cette lancée en nous réconciliant avec vos différentes familles, vos voisins et avec tous ceux qui nous dépassent La communauté musulmane a une lourde responsabilité dans cette
Annonce
Ancien ministre des Affaires Etrangères Ancien Secrétaire général de VOUA .Président de la Commission africaine
De Dieu et des Hommes
De sa rencontre avec le Pape
De l’histoire d’un chapelet entre lui et
le Roi de F Arabie Saoudite
Du commentaire des sermons du vendredi à la table de feu Félix Houphouët-Boigny
réconciliation. Car, le bon Dieu a interpellé le Prophète Muhammad (saw). Il n’y a point de bonheur dans les conversations secrètes. Si ce n'est d’ordonner le bien, la vertu, te sacrifice et de réconcilier tes gens. Celui qui posera cet acte, aura une récompense énorme.
Nous demandons à Dieu de faire descendre la paix dans tes cœurs pour que nous nous acceptons mutuellement Cest pourquoi, je dis souvent la guerre n’est pas un problème, mais c’est Taprès guerre qui demeure un problème. Fasse Dieu que notre pays ne revive plus cette calamité. Je demande aux musulmans, au peuple ivoirien (/adresser une prière à Dieu pour nos autorités politiques, administratives et religieuses afin que leurs cœurs s’unissent pour mettre fin à cette situation pour le bonheur des habitants de œ pays. Aussi que cet acte fasse installer une stabilité durable sur tout te territoire national.
Propos rétranscrits par Fané NJacoro
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Islam Info N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tarata 18 Chawal 1428
j—►Sutte de la pigë~5]
La communication de masse a trois principales caractéristiques liées, à savoir :
Communiquer est difficile Communiquer c’est assumer des responsabilités.
Communiquer c’est créer des sentiments.
a. Qu'est-ce qui rend difficile le processus de communication ?
Pour l’essentiel, on peut citer :
1- Le traitement professionnel de l'information qui s'appuie sur au moins deux facteurs :
La primauté des faits sur les commentaires.
La vérification des sources de l’information.
2- La raréfaction des ressources des entreprises de communication confrontées à des charges le plus souvent incompressibles.
3- La production d'émissions de quantité suffisante pour éviter les rediffusions parfois ennuyeuses.
4- La production d’émissions en qualité en vue de satisfaire et fidéliser un auditoire de plus en plus exigeant.
5- La production en régularité pour tenir compte du caractère très périssable de l’information.
6- Dimension stratégique du processus : la communication se modèle en intégrant les réalités spécifiques de l’environnement dans lequel elle s'exerce.
7-Aspect psychologique de la communication. Il s’agit de l’ensemble des facteurs sous-jacents à la réceptivité de la cible.
Le message drifusé s'adresse à des récepteurs.
A cet effet, le contexte (espace-temps) dans lequel ceux-ci sont placés, oblige à des adaptations constantes non seulement pour accroître l’intelligibilité de l'information, mais aussi et surtout pour tenir compte des meilleures conditions de réceptivité de ces auditeurs.
Intelligibiïrté du message - fiabilité du canal - réceptivité du receveur : trois conditions majeures pour une communication réussie.
Face à ces difficultés, la prise en charge de la ratio prend la forme de: Renforcement permanent des capacités des agents.
La mise à disposition de ceux-ci tf équipements de haut de gamme en vue d'assurer aux auditeurs le confort cf écoute auquel ils ont droit Mais cela aussi a un coût qui grimpe au fil des ans.
a. Communiquer, c’est assumer des responsabilités.
La communicalion, c’est le quatrième pouvoir, a-t-on coutume de dre. C'est un pouvoir de construction autant que de destruction, dans certains cas. Ce caractère ambivalent de tous les organes (finformalion et de communication appelle à une vigilance accrue relativement à :
la qualité des contenus diffusés, d’une part,
le statut des intervenants, leur crédibi-ité, de l’autre.
L’investissement ici va prendre la forme de l’ouverture de l’antenne aux meilleures compétences sur des questions précises soit à travers Fao-quisition de leurs productions prêtes à dffuser (PAD.), soit à travers leur présence physique. Ces compé-
tences sont à rechercher tant localement en Côte d’Ivoire qu’en dehors du pays. Des charges financières en perspective à assumer obligatoirement
b. Communiquer, c’est créer des sentiments.
Sentiments d’adhésion ou de répulsion, selon le cas.
Le recours aux organes cf information et de communication dans le fonctionnement quotidien d’une organisation vise avant tout à vendre une ou des images positives de cette institution auprès du public.
La Radio Al Bayane se doit donc d’œuvrer inlassablement à soigner l'image de la communauté musulmane.
A ce titre, l’animation de la radio doit s'éloigner de toutes les pratiques de nature à saper son audience. A titre d’exemple, la radio devra se méfier de
La trop grande familiarité entre animateurs et certains auditeurs qui s’accroît au fil des mois et qui n’élève pas toujours le discours au dessus d’une certaine forme de trivialité.
L'usage parfois excessif des « alliances à plaisanteries » qui n'observe pas toujours les frontières entre le jeu et la rigueur qui doivent être de mise lors des émissions en direct Le recours à des registres de langue proches du discours populaire ou familier ou même [inclination pour un pédantisme parfois dérangeant La radio Al Bayane est certes une radfo de proximité. Mais une proximité de type particulier.
Ainsi, tout en demeurant proche et ouverte aux populations en général, ce qui l’oblige à ne pas s’éloigner du niveau de compréhension ou tfex-pression de celes-ci, la radio doit retenir qu’elle a aujourcFhui franchi les frontières de la communauté musulmane. Ecoutée partout où elle est reçue et par tous, elle se doit de rester strictement collée à son éthique et à sa propre déontologie.
Ces exigences sont aussi valables pour Fanimation que pour les auditeurs invités à participer aux temps d’antenne consacrés aux échanges en direct Tous doivent avoir le sens de la mesure.
Tout ciscours doit allier les six critères suivants :
La clarté et la précision L'aisance et la concision L'objectivité et la simplicité. Soigner son image revient donc à soigner son mode de communication.
I - La prise en charge de la radio Al Bayane, avec quelles ressources ?
Les organisations modernes assurent généralement leur fonctionnement à [aide de ressources au nombre de quatre :
a. Les ressources humaines
b. Les ressources financières
c. Les ressources matérielles
d. Les ressources Informationnelles.
Les développements ci-dessus ont abordé à grands traits les questions relatives aux ressources humaines, matérielles et Informationnelles.
Il nous reste à présent, à dire quelques mots des ressources financières, objet de la présente rencontre. En abordant ce volet de la prise en charge de la radfo, trois questions effleurent l’esprit :
a. Comment mobiliser ces ressources ?
OPINION
b. Comment développer ces ressources, comment les consolider, comment les renouveler de façon constante ?
c. Comment les diversifier ?
La radio Al Bayane est à la croisée des chemins. Le principe du développement de ses moyens d’action apparaît donc comme une condition sine qua non de la poursuite de sa mission, voire de sa survie.
Au regard des attentes de la communauté et des ambitions des responsables de cet important organe d’information et de communication, on peut affirmer que l’accroissement et surtout la pérennisation des ressources mises à la disposition de « Al Bayane » sont un devoir absolu et diligent pour tous les musulmans. Si ce principe est partagé par tous, il reste à en préciser les modalités. Ce qui renvoie en définitive à examiner la question sous deux angles : les modalités de mobilisation d’une part, la diversification de ces ressources, d'autre part.
1- La mobilisation des ressources financières
Sur ce point, deux voies s'offrent aux contributaires :
Le payement mensuel Le payement par annuité.
Chacune des voies a ses avantages comme ses inconvénients.
La mensualisation des contributions au financement du budget de la radfo Al Bayane.
Avantages ;
Grossomodo, on peut dire que ce procédé est plus démocratique car il a le mérite d’associer beaucoup plus de contributaires à l’opération. C’est le procédé le plus adapté aux « petits porteurs », pour employer une expression proche des milieux financiers.
Il a beaucoup de chance de recueillir l’adhésion des foyers, des commerces de détaillants, des artisans, des élèves et étudiants et même des personnes en chômage technique. Cependant, ce mode de financement peut rencontrer, dans sa mise en œuvre, des difficultés qui constituent autant de limites importantes.
Limites de la mensualisation
Il est vrai que la situation économique et financière du pays est peu reluisante actuellement Les citoyens, les familles ploient chaque jour un peu plus sous le poids de la demande sociale. Les temps sont tout simplement durs. C’est pourquoi, la carte de la prudence semble de mise chez les initiateurs du projet en lancement ce jour et qui marchent à pas de velours en minorant l’effort à fournir : «2 000 Frs/ mois pour sauver sa radio ».
De grands résultats pour des efforts à la portée de tous, en somme.
C’est un message fort qui parle plus aux consciences de tous les musulmans qui éprouvent une légitime fierté d’avoir une radio qui, bon an mal an, progresse pour être aujourd'hui classée au rang de « 2* radio en Cl », au plan du nombre d’auditeurs. Cependant, à la pratique, la mensualisation peut rencontrer quelques difficultés.
La première difficulté à la pérennisation de l’opération à travers ce mode de financement peut provenir de la lassitude qui peut gagner les contributaires. A cela, il faut ajouter Foubli et même des dysfonctionnements pouvant survenir dans la chaîne de collecte des fonds. Ce qui peut maintenir le gestionnaire dans une situation
quasi permanente d'incertitude et de difficulté à disposer à temps de son budget.
L’annuité
Ce procédé ne concerne que ceux ou celles qui peuvent acquitter d’un seul tenant leur contribution.
Ils sont peut être moins nombreux que les premiers cités. Mais ce mode de paiement possède plusieurs avantages notamment : Disposer du budget à temps permettre de faire les projections et les ajustements comptables qui sous-tendent tout processus de gestion financière.
Cependant, il y a lieu de préciser la périodicité du règlement
Payer une année de participation ne signifie pas, pour [occasion, le faire en fin d’année. L’objectif visé risquerait d’être difficilement atteint
Mais que signifie le payement au début du terme ici ?
Est-ce en janvier ? Au mois de Mou-haram ?
Au mois de Ramadan ?
Il y a lieu de le préciser.
Mais ces deux procédés sont ils pour autant exclusifs ?
Nous ne le pensons pas. Pour ce début de l’opération, il importe de pratiquer la mixité.
Mais, pour éviter les aléas de la mensualisation, il y a lieu de poursuivre la sensibilisation afin que le procédé de l'annuité puisse représenter une proportion dominante dans la masse globale des contributions.
2- La diversification des ressources
La nature même de [institution de la radio, peut lui valoir quelques ressources additionnelles si elle oriente ses activités vers certains secteurs de la vie nationale.
A titre d’exemple, Al Bayane pourrait, en association avec les commissions des affaires culturelles du COSIM, du CNI et de toutes les autres fédérations d’associations islamiques (Haut
L’Argent ne fait pas forcément le Bonheur !
Récit :
Un riche Notable vivait dans un luxueux domaine où tous les honneurs lui étaient quotidiennement rendus. Malheureusement pour notre homme, la hantise de se voir voler son argent ne lui permettait pas de dormir du sommeil du juste !
Par contre, au pied de la muraille de la citadelle du richard, Hassan, le petit cireur de chaussures, dans ses haillons, sifflotait, chantait et était jovial du matin au soir.
Un jour, l’homme, émerveillé par la bonne humeur imperturbable du petit cireur, le fit entrer dans son domaine pour lui demander comment il faisait pour être aussi gai tous les jours, avec son petit boulot de cireur I « Je me contente des pièces que Dieu me donne comme salaire, et je ne cesse de Le louer. » Sur ce, le Notable remet au petit Hassan un sac rempli d’argent, tout une fortune qui
Conseil de l’Imamat, Musulmans sunnites, CID, etc.) créer un festival, le festival islamique des arts et de la culture. Ce festival verra la participation : des artistes musulmans produisant des cantiques ; des artisans, surtout les décorateurs et les peintres musulmans. Les stylistes et modélistes musulmans.
Les comédiens musulmans. Etc.
Ce sera, incha Allah, une rencontre annuelle ou une biennale dont la vocation sera de faire la promotion de [art et de la culture islamiques tel que pratiqués dans notre pays. « Se promouvoir donc en se promouvant soi-même », tel sera le but visé à travers cette activité.
Ce sera le slogan de ce festival.
Chers frères, chères sœurs, Nous n’avons pas droit à l’échec. La responsabilité du succès de cette opération doit être partagée par tous. Nous devons considérer le projet comme un projet-test préfigurant d’autres tout aussi importants pour le développement de [Islam en Côte d’Ivoire, comme le financement de la politique sociale et du projet éducatif islamique.
Conclusion.
Si, conclure consiste à mettre un terme au débat, nous disons qu’à ce stade du projet, un développement sur les stratégies de financement de la radio Al Bayane ne peut être conclu.
Il s’agissait tout simplement de jeter les bases de la réflexion en esquissant quelques axes majeurs des actions à mener pour réaliser cette noble cause.
Prions Allah, le miséricordieux afin que très rapidement, vienne le jour où nous pourrons nous asseoir autour d’une table pour dire :« AlHamdou-lilah », pour l'essentiel, nos objectifs sont atteints.
Ce jour-là un soleil nouveau se lèvera sur la Communauté musulmane en Côte d’Ivoire.
Assalam Aleykoum Ramatoulah.
s’empresse d’aller cacher dans un coin de sa baraque.
Le lendemain, le petit cireur vient se poster à son lieu de travail habituel, en réfléchissant à ce qu’a pourrait faire de toute cette fortune. Mais, notre petit Hassan, après quelques instants de travail, court très vite pour aller voir si son argent est toujours en place. Quand il en est rassuré et qu’il rejoint son poste, a a l’air plutôt mélancolique et soucieux. Il ne sifflote plus. Il ne chante plus. Au bout de quelques heures, i court encore pour aller s’assurer que tout est toujours au bon endroit Hassan ne dormait plus la nuit, tant i se disait que, cfun instant à l’autre, a pouvait être cambriolé. Pendant ses prières, i n’arrivait plus à se concentrer comme i l’a toujours fait. Au bout de quelques jours, i décida d’aller rendre sa fortune au Notable. Depuis ce jour, Hassan est redevenu Hassan !
MorMé :
L’Argent ne fait pas forcément le Bonheur !
Islam Info N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tarata 18 Chawal 1428
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ACTUALITE
Le cheick Boikary fofana : "Cramponnons-nous tous au câble de Dieu...”
LeSarnedi 20 Octobre 2007, le Cheick Aima Boikary Fofana a procédé à l’investiture de l’Imam El Hadj Sékou N’Diaye comme President du Cosim(Département de Bassam). Nous vous proposons le discoure du Cheick lors de cette cérémonie.
(...) Chères Soeurs, chers Frères, Je voudrais, comme il sied en Islam et en pareille circonstance, vous adresser, du haut de cette tribune, le Salut universel de l’Islam,” ASSALÂ-MOUALEIKOUM"
Adresse à ceux qui ont répondu à l’Appel du COSIM Chères sœurs, chers Frères, Vous avez répondu massivement à l’Appel du Conseil Supérieur des Imams (COSIM). Et vous avez sacrifié vos multiples occupations pour être présents à cette Cérémonie d'investiture et vivre en Direct cet Evènement purement Religieux et Organisationnel. En cela, vous donnez la preuve de votre Foi en Dieu et celle de votre Engagement à l’Islam. Car le Coran ne nous enseigne-t-i pas : « ô vous les Croyants, Obéissez à Dieu, suivez le Messager, et Obéissez à ceux d’entre vous qui sont détenteurs du Commandement ...I ». (Coran : S.4 :59). N’est-ce pas là, après Dieu et son Messager (saw), l’Obligation du "Respect et de ("Obéissance" aux Autorités et Dignitaires Religieux ?(...)
La RAISON DE NOTRE
PRESENCE ICI CE MATIN
Nous sommes ici œ matin pour l’Intronisation du Président de la Section COSIM de Grand-Bassam.
(...) Le Président du COSIM a désigné l’Imam EL Hadj Sékou N’DIAYE comme son porte-parole et son représentant officiel dans la Région de Grand-Bassam. De plus, le Bureau Exécutif National, a décidé de venir ce matin l’introniser comme “ président de la Section Régionale du COSIM de Grand-Bassam. C’est une affaire purement religieuse et
qui répond au souci de mettre en place les structures de notre organi-sation(...)
ADRESSE AUX MUSULMANS
Chères sœurs, chers Frères, dans tous les actes que nous posons dans la vie, nous devons absolument rester en conformité avec les principes de notre religion.
Avoir foi en Dieu, son Prophète, son Livre
Il s’agit pour le Musulman, d’avoir une conviction inébranlable qui repose sur 6 éléments dont avoir une Foi inébranlable en Dieu comme unique Divinité, Créateur des deux et de la terre, croire au Prophète Muhammad (saw) comme son noble Serviteur et dernier des Messagers (as), croire au Saint Coran comme Parole incréée (...)
Le verset divin imposant l’obéissance aux Imams
Le Seigneur, dans sa miséricorde divine, apporte à ses fidèles serviteurs, l’information capitale sur l’exi-genœ du respect des leaders, donc
des Imams, après Dieu lui-même et son noble Messager (saw) !
Ainsi, dans la Sourate la Lumière, le Seigneur nous édifie en ces termes : « Ô vous les croyants, obéissez à Dieu, ensuite obéissez au Messager, puis obéissez à vos leaders. Et si vous vous disputez sur quoi que ce soit, alors referez-vous (aux paroles de) à Dieu et au Messager, si vous croyez sincèrement à Dieu et au jour du Jugement dernier... »(Coran : S.4 :59)
Ainsi donc, il va sans dire que le retour à la Parole sainte de Dieu, la référence aux Hadiths du Prophète (saw) et le respect des Imâms constituent la voie du Salut !
ADRESSE AU NOUVEAU PRESIDENT DU COSIM DE GRAND-BASSAM
Je voudrais, à présent, me tourner vers mon Collègue qui vient d’être intronisé. Cheick Sékou N’DIAYE, tu es, à présent, le Porte-parole du COSIM dans tous les secteurs qui relèvent de l’autorité administrative de Grand-Bassam.
Tu es, dorénavant et officiellement,
le Président du COSIM de Grand-Bassam et de tous les secteurs qui relèvent de son autorité administrative. Tu as une tâche énorme. Mais nous savons que Dieu t’aidera à mener à bien ta mission. Nous favons fait confiance, et nous sommes prêts à t’épauler. Tu devras travailler en conformité avec les textes islamiques. Tant que tu resteras dans cette ligne, il n'y a pas de raison que tu sois perturbé par qui que œ soit ! Tu devras œuvrer dans le cadre précis des textes qui régissent notre organisation, le COSIM, notamment l’article 17 de notre règlement intérieur, et je cite : ''Article 17 : Chaque section représente le Bureau Exécutif National dans la localité dont elle ressort territorialement et exerce les attributions suivantes : Représenter le COSIM, Œuvrer pour la Cohésion de la Communauté, Organiser la Concertation entre les IMAMS de la localité, Représenter la Communauté Musulmane de la localité auprès des autorités locales, Superviser et Orienter les activités des différentes coordinations du Consei National Islamique et les autres structures islamiques ". Dans l'exercice de tes fonctions, tu seras amené à collaborer avec les Autorités. C’est vrai que nous sommes dans un Etat laïc, et que les autorités politiques et administratives, par essence, se tiennent à égale distance des confessions religieuses. La séparation des pouvoirs, à œ niveau, est très importante. Cependant, sache qu’il t’appartiendra d’exercer ton autorité en accord avec les lois en vigueur dans notre pays. Remerciements aux Autorités politiques et administratives et à la Royauté et Chefferie Traditionnelles. Nous voudrions remercier toutes les autorités politiques et administratives, de même
que les Rois et Chefs Traditionnels, en leur rendant un vibrant hommage, pour nous avoir accompagnés œ matin dans cette manifestation religieuse. La séparation des pouvoirs, doit permettre à chacun de jouer pleinement le Rôle qui est le sien dans sa sphère de compé-tenœ.
CONCLUSION
Chères Sœurs, chers Frères, Je voudrais terminer mon propos en revenant sur le discours que j’ai tenu à la Mosquée du Plateau, car i est plus que jamais d’actualité « Faisons preuve de courage, de patience, cf endurance et d’abnégation dans la quête pe rmanente de la satisfaction de Dieu, comme il est dh dans le Saint Coran : « Dieu est toujours avec ceux qui savent faire preuve de patience et d’endurance avec foi et abnégation ».
Engageons-nous résolument vers tout ce qui peut conduire à l’unité et à la solidarité. Combattons tout œ qui peut semer les grains de division dans nos rangs(...) Et je voudrais lancer un appel à la Communauté Musulmane. Faisons preuve de responsabilité partout et à tout instant, quand il s’agit de la vie interne de la communauté ! Soyons unis, soyons solidaires pour la cause de Dieu, comme il est mentionné dans le Saint CORAN : « Cramponnez-vous au câble de Dieu, tous ensemble, et ne vous divisez point » L’union, l’unité et la solidarité ne peuvent être effectives et agissantes tant qu’elles s’exercent hors de la discipline. La discipline commenœ par le respect des décisions prises par les leaders religieux. Le respect des I mams est une nécessité fondamentale en Islam ! Chères Sœurs, chers Frères, donnons-nous la main afin de ne point laisser les diviseurs rentrer dans nos rangs.Et que la Paix du seigneur soit avec tous !
AMIN.
MMMBRamacfôn à Anyama:
La population d’Anyama a mis un accent particulier sur le mois de ramadan. Le vendredi 05 octobre 2007 a été l’occasion de renforcement des liens de solidarité.
Mois de solidarité, d’entraide et de renforcement des liens de solidarité et de fraternité.
La population musulmane d’Anyama n’est pas restée en marge. Elle a mis un accent particulier sur ce mois. Il est 13h, l'Imam El Hadj Moustapha Sylla donne le coup d’envoi de ce spécial ramadan. « Aujourd’hui, je suis très heureux. Parce que les fidèles
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UNE NUIT PAS COMME LES AUTRES.
La commune d’Anyama a célébré la nuitdelàilatoulkadrdanslanuitdu 08 au 09 octobre 2007 dans plusieurs quartiers de la dite commune.
La Nuit du Destin et nuit d’exaucement des vœux a été célébrée à Anyama dans les différents quartiers. A Anyama presque tous les prêches avaient le même thème
Les mères apprenant la lecture du
Coran avec leur encadreurs d’Anyama ont fait montre de leur grande générosité envers leurs guides que sont
"l’importance de la Nuit du Destin". A cela s'ajoutaient des thèmes complémentaires tels la zakat el fitr, le comportement après le Ramadan et le rôle de la femme dans la famille. De la mosquée de la gare, jusqu’au stade cf Anyama, en passant par le quartier dallas, tous ses lieux étaient respectivement occupés par les différentes associations.: HABLOULLAH, l’AEEMCI, le CASCA. les ANÇAR DINE et les fidèles des mosquées. Les conférenciers ont exhorté les musulmans
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ii Éfr niiÉHiM.im.iir. i
les imams « Pour la circonstance chaque quartier a fait des dons aux imams de leurs différentes mosquées.
Don des autorités aux Musumans
C’est autour de 14h 30min que le chef du village et sa délégation sont arrivés à la grande mosquée. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la solidarité ramadan. Le chef du village des Attié, Dogbo Monnet est venu personnellement soutenir ses frères musulmans, en leur offrant trois cartons de sucre. « Ce geste pour nous s’inscrit dans l'élan de la réconciliation nationale. Mais aussi compte tenu de la grandeur du mois, il fallait que
à poser des actions nobles au cours de cette nuit parce qu’elle occupe une très grande place auprès du Seigneur. Car, elle vaut 1000mois d’adoration. C’est également au cours de cette nuit que Dieu pardonne à nombreux fidèles en leur ouvrant les portes du paradis. L’appel à l’unité, à la cohésion de la communauté était sur toutes les lèvres. Les bénédictions ont été faites par les différents responsables religieux d’Anyama (le CNI et le COSIM) pour le retour d’une stabilité durable pour le pays.
FanéN'facoro
nous soutenions nos frères en cette période de pénitence et de pardon. » Face à cet acte de générosité, le président du CNI et le SG du COSIM d’Anyama ont remercié le chef et sa délégation. Egalement ils ont formulé des vœux de prospérité et de bonheur pour la commune et pour le pays.
15 ans de formation des mères
Chaque vendredi dans l'après midi des mères de familles âgées de 45 à 55 ans apprennent le Coran et le dogme. Cela depuis 1991. Et l’AJMAP(l’association des jeunes musulmans d’Anyama palmeraie) en est l’initiatrice. Ce vendredi a
La nuit du destin à l’institut Islamique IBRAHIM SONTA
La nuit du destin a été célébrée spirituelle de cette nuit. "C’est pen-par la communauté tidjanite dans la nuit du 08 octobre 2007 à la
zaoula Sonta d'AboboPK18.
Une nuit très importante pour la communauté Tidjanite de Côte d’Ivoire, plus particulièrement pour celle d’AboboPK18. Au menu une conférence était à l’ordre du jour qui avait pour thème "l'importance de la Nuit Destin". Le Calife Général des Tidjanis, Cheick El Hadj Moustapha Sonta a entretenu, pendant deux heures, les fidèles sur ce sujet II a montré toute la dimension
marqué l’anniversaire de cette école d'apprentissage au sein de la mosquée scierie. Pour les encadreurs Oustaz Adam Sangaré et Touré : “c'est une satisfaction totale de voir nos mères mémoriser et lire le Coran’. Quant à la porte-parole Adja Barakissa Kouyaté “aujounfhui est un jour de fête pour nous. Seul Dieu pourra récompenser nos encadreurs...» Le président B hadj Sylla Moustapha cira pour terminer : « C'est un défi pour nous de veiller sur la formation religieuse et spirituelle de nos mères... »
Fané N’facoro
dant cette nuit que Dieu donnera le programme de Tannée de chaque fidèle. C’est-à-dire tout œ qui am- i vera à compter de cette nuit • comme bonheur ou malheur sera , déterminé cette nuit'. En outre. ’ a ; demandé aux fidèles de faire beau- i coup cfistigfar Et aussi d’être beau- I coup généreux en aidant les ; pauvres et les nécessiteux. Les : bénédictions de paix pour le pays ; était à l’honneur. Le Calife a prié c ‘ ! faire des douas pour tous :s 1 musulmans et pour tous les hab» i tants de ce pays. Fane N'facxo i _________f— . — --------1
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' j j Islam Info N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tanta 18 Chawal 1428
ISLAM AU FEMININ
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Deux amours pour en faire un
Psychologue mondialement connu pour ses recherches sur l’optimisme. Martin Seligman a étudié la différence entre les gens heureux et les « très heureux ». Ces derniers ont surtout une vie relationnelle plus fournie et plus intense. Or, sans conteste, la relation la plus complète, la plus gratifiante, et donc la plus bénéfique, n’est -elle pas un amour à deux réussi ? C’est bien pourquoi sa quête reste l’activité prioritaire et inlassable de la majorité de nos contemporains. Et lorsque nous avons la chance de la rencontrer, nous le protégeons jalousement
Nous ne nous inquiétons pas seulement du risque que notre amour nous échappe, mais aussi, quelquefois jusqu’à l’obsession, de la nature exacte de ses sentiments à notre égard. «M’aime-t-il (elle) autant que je l’aime ? » « Est-ce le vrai
X ^^nfidence
■
Mon enfant fréquente une école ou ma religion n’est pas enseignée. Mais l’école a un très oon encadrement et de bons résultats aux exa-
cette
mens nationaux. Dois-je reti-enfant de
rer mon école.
J’ai déjà question,
répondu à concernant
cette les
Mais, même en français, il a été le “détonateur” d’une nouvelle conception de ma vie spirituelle. Depuis cette année-là
YON&FONG Bernard
(maintenant YONG-FONGAbdul-Malik) ancien chrétien.
Ancien vendeur de voitures chez Renault en France. Actuellement Transporteur indépendant. (Converti à l’Islam en 1984)
“J’étais arrivé en France en 1974, à l’âge de 6 ans. C’est à 16 ans que j’ai commencé à découvrir les cultures et les traditions de mes amis, venant, pour la plupart, d’Afrique du i Nord. Les premiers mois de mes 17 ans furent très importants. Car, comme une révéla-I tionje découvrais le Coran, en français. Certes l’arabe original du Coran est inimitable.
amour ou une toquade, un désir fragile ? » « Suis-je aimé(e) pour moi-même ou pour ce que je représente ou possède (beauté, rôle sociaT, biens matériels) ? ». Mais, quoi que dise ou fasse l’autre, nous n’avons aucun accès à ce qu’il per^e ou ressent vraiment. Tout amour est donc voué à osciller entre la foi et le doute et à ignorer certitude ou repos.
Ah ! si seulement nous disposions de quelque compteur Gei-ger pour mesurer l’intensité du sentiment amoureux. Nous poumons enfin savoir si nous vivons vraiment la même chose tous les deux. C’est ce qu’exprime le personnage de ce dessin. Il voudrait bien actionner un thermostat d’amour qui permette de régler mutuellement les niveaux de chacun. Pourquoi l’absurdité de cette idée est-elle évidente ?
enfants musulmans qui fréquentent les établissements confessionnels non musulmans. Ceci dit, en même temps que nous avons ces situations, en tant que parents, nous avons la responsabilité de donner à nos enfants une base religieuse solide pour les guider, nous avons aussi le devoir de leur
et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai plus consommé de la viande de porc ni bu une goutte d’alcool. À17 ans donc, j’ai attesté qu’il n’y avait<d& dieu que Dieu et que Mohammad (Paix sur Lui) est Son messager; et ce, sans la moindre contrainte, cela va tellement de soi, pour quiconque connaît même superficiellement l’Islam ! Cependant, l’Islam que je pratiquais eh France n’a été que plutôt théorique, même si je jeûnais chaque année. C’est à la Réunion que la pratique vint équilibrer ma vie spirituelle, que je voyais mes frères musulmans répondre à l’Azaan (l’appel à la prière) en se dirigeant vers la maison de Dieu (les mosquées). C’est
Parce qu’une histoire d’amour entre deux êtres est celle non pas d’un, mais de deux amours qui se rencontrent. Nous recherchons chez l’autre ce que nous n’avons pas et que nous désirons pas et que nous désirons. Par nature, c’est cette altérité, ce contraste qui attirent. Entre les deux pôles créés par nos différences, naît énergie sexuelle ou affective d’où notre amour tire sa force.
Pourquoi vouloir les passer à la même toise, les mesurer à la même aune ? ça ne marche pas comme ça. Une histoire d’amour heureuse n’est pas celle d’une harmonie entre deux sentiments jumeaux, mais celle de deux formes singulières d’amour qui se rencontrent et savent s’ajuster chaque jour l’une à l’autre. L’art d’aimer est aussi celui d’éviter les fausses questions.
In Psychologies 2007
offrir le cadre scolaire idéal pour faire de bonnes études et ce, selon nos moyens.
Pour le reste, je vous conseille de vous reporter à ma réponse parue dans le numéro 103 d’Islam Info. Vous y trouverez nos suggestions.
FANY Baissa
donc à la Réunion, enfin, que j’ai ressenti cette envie de vivre pleinement l’Islam.
“L’Islam est le meilleur moyen
de structurer la vie, la société, et la famille: surtout aujourd’hui, quand partout dans le monde occidental, les valeurs morales s’effondrent, la cellule familiale éclaté, et le racisme reprend de plus.belle. Moi, j’ai embrassé l’Islam il y a 18 ans, et fais ma profession de foi à New York Mais indépendamment de cela, je comprends pourquoi des centaines de GI’s se sont convertis pendant la guerre du Golfe: dans l’Islam, il n’y a pas d’image, Dieu n’est ni blanc, ni noir, ni homme, ni femme, ni riche, ni pauvre. D n’y a pas d’ethnie supérieure. Tout le monde est égal. Ce principe a séduit”
Adnsse aautUt: 139 HLM Ch Osman Danquah (tx-Osmond Danquah^-afiv-
IMPORTANCE DU ZIKR
Salam Aleikoum à toute , l’équipe d’ISLAM INFO.
Mon expérience personnelle est sur les zikrs. J’ai constaté que les zikrs ont une vertu extraordinaire. En effet le fidèle qui doit faire un Zikr 1000 fois par jour, se forme à une qualité : la patience. Et plus la période du Zikr se prolonge, plus le fidèle se retrouve « vêtu d’un nouvel habit ». Le temps qu’il prend pour prier, agit sur lui en lui apportant de nouvelles vertus. C’est mon expérience personnelle et aujourd’hui, grâce aux invocations que je fais quotidiennement, je suis devenu patient.
Imam DOSSO
* Si vous avez de la peinture sur vous, enlevez- la avec du pétrole.
* Dans une salade d'avocats, pour éviter que les avocats noircissent, laissez un ou plusieurs noyaux dans le saladier.
du temps
Soyez gentil, Ça fait du bien
Aldous H. Huxley, écrivain visionnaire et « pionnier » du développement personnel, à qui l’on demandait :
« Quelle est la technique la plus efficace pour améliorer son existence ? », répondait : «Essayer de se montrer un peu plus gentil ». D avait raison. Pour preuve, ce petit tour d’horizon des bénéfices de la bienveillance.
Bien gentil, trop gentil...
La gentillesse a mauvaise presse. Elle est tour à tour perçue comme une niaiserie ou une hypocrisie. Vbire comme une névrose. Mais à trop nous en méfier, ne passons-nous pas à côté de nous-même ? Et à côté des autres ?
Dans Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg ne nous propose pas d’en fnir avec la gentillesse, mais de comprendre ce qu’elle est réellement. Selon lui, il est « tragique » de croire que prendre soin des autres oblige à se couper de soi. Une
Approche Islamique
« Certes, Allah est avec les patients » Sourate la Vache.
La patience est certainement l’une des conséquences de l’adoration sincère d’Allah. Or, au nombre des actes d’adoration en Islam, le rappel à Allah (Zikr ) occupe une place de choix.
Parmi les zikrs, la lecture de Coran vient en tête. La tradition musulmane enseigne que la lecture du Coran est un remède pour l’âme du Croyant « La patience, dit le Prophète Muhammad (SAW), est d’Allah et la hâte est de Satan ».
Que vous conseiller, sinon de persévérer, car “Allah est avec les endurants”.
* Si votre chaussure dégage une mauvaise odeur, prenez du charbon et du persil que vous séchez. Mettez-les dans vos chaussettes et laissez les chaussettes dans vos chaussures pendant 1 heure pour arrêter la mauvaise odeur.
vision oblige à se couper de soi. Une vision en noir et blanc qui mène à deux dérives : « Je n’en fais jamais assez pour les autres » ou » je ne donne rien pour ne pas me sacrifier ». Or la vraie bienveillance, celle qui nourrit et équilibre, procède d’un double mouvement : envers autrui et envers soi-même.
Selon le philosophe Fabrice Midal (lire aussi notre article P. 148), la nature du cœur humain est une bonté primordiale, qui reconnaît la fragilité et l’unicité de chaque être humain, y compris la sienne ». Et les progrès de la science lui donnent raison. Aujourd’hui, les spécialistes de l’évolution affirment qu’entraide et solidarité sont au cœur de notre identité, car elles ont permis à l’humanité de survivre. La loi de la jungle est loin d’être cette lutte féroce au sein des espèces- des comportements solidaires chez les dauphins, les grands singes et les corbeaux ont ainsi été observés. L’homme n’est donc pas un loup pour l’homme, contrairement à ce que nos vies stressées et nos relations tendues nous font penser.
In Psychologies 2007
les Hé foyer- éducation des enfants
‘W seul» adresse Halssalam^aMjJi
( Conseils pratiques pour la uie de couple. Une seule adresse : Raissafanv@yahoo.fr
Zy/fl/n Z/î^? N° 104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
COSIM -section régionale de Grand-Bassam en Images
INFO SERVICES
ISLAM INFO DEUX ANS EN IMAGES
Le parrain et Vice Président du CNI
L'Imam Sanogo et Mme Meite Ami
L’Appel de l’ONG - SOUTRA (Divo)
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Le DP, Issah Koné et le Directeur, Cissé Mamadou
Le Red Chef, Doumbia entre deux Journalistes .
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Pour joindre
Islam Info
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01-03-67-23
Bisimillahi Arahmani Rahimi
En cette rentrée scolaire 2007-2008, cher frère, chère sœur, aidons les élèves orphelins à poursuivre leurs études ou à s’inscrire dans une école (conventionnelle ou confessionnelle).
Empêchons-les d’aller grossir le nombre des enfants de la rue. Oui, empêchons ces enfants qui n’ont pas demandé à naître demain des délinquants ou des parasites.
Nous pouvons encore les sauver en faisant juste un geste :
leur offrir des fourniture scolaires (neufs ou de seconde main), cahiers, manuels scolaires, sacs etc.. Allah vous le rendra au centuple !
Contacts : Tel : 32 76 02 69 Cel : 05 93 91 61 Fax : 32 76 00 97 e-mail : soutraongdivo@yahoo.fr n° de compte COOPEC Divo : N’ 303310011597
Directeur Général : CISSE Mamadou - Directeur de Publication : Issah KONE
Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36)
Service Education /Culture : Bamba Arouna - Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 - Service Commercial ; Sita Traoré - Service Edition électronique : Service Religion : Koné Baffo - SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Latrllle -H-Plateaux : 22-42-85-01 / 22-42-15-06 / E-mail : lslamlnfoclOyahoo.fr / Site Web : http : //www.lslamlnfocl - Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 RC N°
257517
Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 - DISTRIBUTION : EDIPRESSE — Tirage ; 5.000 exemplaires
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Zyfa/wZ/l/^N0104 du Mercredi 24 Octobre au Mardi 30 Octobre 2007
Du Araba 12 au Tanta 18 Chawal 1428
INTERNATIONAL
O Les Musulmanes et le voile
La porte s'ouvre et Afifa Naz apparaît, ensevelie sous son niqab noir. Je ne vois que ses yeux. Tout le reste est caché-le front, le nez, les che~ veux. Tout
Elle m'accueille poliment Je suis son ombre qui glisse sur le plancher. Nous traversons un grand vestibule où pend un lustre rococo. Le soleil inonde les pièces du bungalow niché au milieu d'une rue tranquille à Brossard
D'<ç s nous dtate au sous-sol, Alla enlève son niqab chr geste souple. Son visage est fisse, sans trace de maquillage. L'ombre devient une femrre en (ter et en o& ta (Sérence est brutale.
Je lui demande pourquoi ele portai son niqab lorsqu'elle a ouvert la porte. « Mon beau-frère travaie au rez-de-chaussée, répondre. Je ne peux pas lui montrer mon visage, car je n'ai pas de lien de sang avec lui » Ele dot donc garder son niqab dans la maison, au cas où ele le croiserai Afifa et son mari ont aménagé une chambre, une sale de bain et un salon au sous-sol, où le beau-frère ne met jamais les pieds. Par contre, is prennent leurs repas en famile. Afifa mange donc avec son niqab. EMe glisse.sa fourchette sous son vole à chaque bouchée.
Pas fade de trouver une femme en niqab au Québec. I y en a très peu. Une poignée, 20, peut-être 30 à tout casser Celes qui le portent sont craintives et préfèrent se taire. J'aireiouméla vie à [envers pour en trouver une. Je voulais lui parler de la controverse déclenchée par la décision du directeur général des élections du Canada de permettre aux femmes qui portent le niqab de voter sans avoir à montrer leur visage. J'ai contacte des associations musulmanes à Montréal et à Ottawa, fai envoyé des courriels. Rien. Jai finalement atterri à füni-versité Concorda, réputée pour aocueir un nombre impressionnant d'étudiants musulmans.
Jai emprunte des escaliers mécaniques grinçants, car les ascenseurs étaient en panne. En chemin, fai croisé des Asiatiques, des Africains, des Arabes... En quelques minutes, fai fat le tour du monde. Jai abouti au septième étage, où loge (Association des étudiants mustfimans. Je suis arrivée au beau mieu de ta prière. Javais oublié que c’était la première journée du ramadan.
Des hommes portaient la barbe, des femmes, le foulard. Jai tendu la main au responsable des communications de [Association, Mustafa Khan. R [a ignorée. Les musulmans pratiquants ne touchent pas la main des femmes. Je le savais, maisfavais oublié. Un autre oubli.
C’est là, dans le corridor beige de [université, à deux pas de la salle de prière, que fai croisé le frère cf Afifa, Imaad.
« Jai trois soeurs qui portent le niqab, m'a-t-i dit. Afifa acceptera peut-être de vous parler. » « Lorsque je me marierai, a-t-i ajoute, ma femme portera le nqab. Je ne veux pas qu elle attire [attention. » Ça promet, me suis-je dL
Afifa est née au Pakistan. Se a quitté son pays natal à i‘ âge de huit ans. Aujourd'hui, elle en a 25 (....)
Forte de mes préjugés, fai fié vers Brassard dimanche dernier, ta journée était magnifique, lumineuse. Je m'attendais à rencontrer une femme qui vit sous le joug de son mari, mais Afifa n'est ni soumise, ni battue, ni même doitrée à la maison avec une ribambelle d'enfants Ele a un baccalauréat en génie électrique, elle étudie à temps partiel en design et elle travaie pour
Dm Musulman** an voila
une compagnie pharmaceutique, Merck Frosst 3e nfa pas d'enfant, même si ele est mariée depuis trois ans. « B je fais ce que je veux sans demander la permission à mon mari », tient-eie à préciser.
« Je ne pourrais pas vivre au Pakistan ni réadapter à sa aiture, poursuit-ele. Jai qutoé ce pays à [âge dq lut ans. Je ne connais pas les Pakistanais et je n'ai aucune affirié avec eux.»
Même si Afifa affronte le monde avec un rare aplomb, ele a hésite avant de me rencontrer. Ele \oiaitfire mon article avant la pubication. Jai refusé. Ele a finalement accepte de me parier pour que tes gens sachent ce qui se cache sous te voie. Sous son voie.
3e veut cf abord régler une chose: jamais son mari ne lui a demandé de mettre un niqab. Son père non plus, Valeurs.
« Je préfère voler mon visage, c'est mon choix, ma décision »,souligne-t-ele en me regardant droit dans tes yeux.
Lorsque son mari [a rencontrée, ele portai te niqab. Il rïa vu son visage qu’aptes tes fiançaies. Ote porte te niqab depuis [âge de 16 ans. Ce n'est pas toujours facie. Elle se fait parfois hsUter. À ODrxi)rdia,we éludante a craché sur ele. Et les gens la dévisagent Bte a horreur de ça.
« Je ne dévisage personne, moi! lance-t-ele avec colère. Je ne (fis pas aux gens comment shabler.»
Hle ne se laisse pas intimider.
« Certains me crient On est au Canada, b l raconte-t-eOe. Je leur réponds : Je te sais, merci beaucoup !» D'autres lui disent Retourne dans ton pays!
« Je suis chez moi, ici, proteste-t-ele. Qui sont-te pour rr» traiter ainsi? Je travaie ici, fai éludé ici, je me suis mariée ici et je vais avoir des enfants a Alors, ne venez pas me dire que je ne suis pas canadienne! De toute façon, nous sommes tous des immigrés. » Au tiavai, ses oolègues font comme si de rien n'était Un seul a osé lui poser ire question sur son niqab.
Be a trouvé son emploi sur nntemet 3e s'est présentée à [entrevue sans dire qu’ele portait un niqab. Son futur patron n'a pas bronché eti ne lui a posé aucune question sur son vote. ,
B te vote en niqab? Afifa lève tes yeux au ciel. « ta directeur des élections a essayé de nous accommoder, répond-ete Cast bien, mais les musulmans n'ont rien demandé. Quand je passe te frontière, je lève mon vote, ça me prend deux
secondes. Ça ne m'a jamais dérangée. Au contraire, c'est normal.»
« Pourquoi cette histoire a-t-ete fait autant de bruit ? » demande-t-elle incrédule. De toute façon, Afifa n'a jamais voté. Son mari non plus.
À la fin de [entrevue, Afifa remet son niqab. Ote grimpe tes escaliers et me reconduit à la porte. Elle est redevenue une ombre sans visage et sans identité. C’est à peine si je te reconnais lorsqu’elle me serre la main.
La Presse par Michèle Ouimet
OLes Catholiques et te voile
La scène est dépaysante. Plusieurs dizaines de fidèles récitent et chantent des prières en latin devant un prêtre entouré d'enfants de choeur. Entre des coups de clochettes et des balancements d'encensoir, on plonge son nez dans un misseL
Autre délai qui surprend: toutes les femmes ont la tête couverte d'un voie de dentelle. On se croirait dans tes années 60. Pourtant, on est bien à Montréal, en 2007, dans une église catho-lique.Tous tes dimanches, [abbé Dominique Boulet se rend à l'église Saint-Joseph, rue Dante, pour y dire la messe en latin. Membre de la Fraternité Saint Pie X, te prêtre défend depuis une vingtaine d'années te rite latin, qui vient de recevoir [approbation du pape Benoît XVI. « Le 7 juillet dernier, Benoît XVI a publié un motu proprio qui redonne tous ses droits à la messe traditionnelle en latin, explique [abbé Boutet, assis derrière un bureau, dans une soutane noire qui ne quitte jamais. Depuis 1e 14 septembre, celte décision est officiellement en vigueur », ajoute-t-i.Grâce aux trois prêtres de la Fraternité Saint Pie X du Québec, des messes en latin sont actuellement célébrées à Shawinigan, à Ottawa et à Montréal, ta Presse y a assisté à l'église Saint-Joseph. On y a appris que des gens viennent d'aussi loin que Saint-Jérôme ou Comwall, en Ontario, pour renouer avec des rituels que les moins de 40 ans ne connaissent pas.«Ça, c’est une vrai messe »,. lance un paroissien avec une satisfaction non dissimulée.» Dans te rite latin, c'est la seule messe qui traduise véritablement la foi catholique, nous explique Pierre Messier, un autre fidèle. C'est dair que le Novusordo est déficient» Le Novus ordo, c’est ce qui est né du concile Vatica-nll, qui s'est déroulé entre 1962 et 1965, et qui a fait entrer l'Église catholique dans la modernité. «Le catholicisme a procédé à une capitulation, reprend M. Messier. Il n'aurai pas dû. Ceux qui ont fai Vaticanll avaient des problèmes.»Alors que tes catholiques du Québec tentaient de redéfinir leurs rites religieux dans des messes à gogo, tfautres fidèles s'obstinaient à vodoir préserver tes célébrations latines. Devant [insistance de [archevêché de Montréal, qui croulait définitivement mettre un frein à cette pratique, certains avaient même occupé ine église au mieu des années 70 pour eipriner leur attachement au tradibo-nalisme. Léo Laberge faisait partie de ceux-là. « Nous aurons passé 15 jours cfaffüée dans [église Sarre-Yvette en soutien à [abbé Normandin, qui défendait cela, raconte M. Laberge. Jai toujours cru en cela. Nos égjtses sont vides, alors qu’on construit des mosquées à Montréal Peut-être que, si y aval plus de messes comme celes fa, on autel plus de pratiquante»
Des Chrétiennes en voile
Parmi tes personnes qui assistaient à la messe d'hier, I y avait plusieurs femmes, ta plupart portaient une mantille blanche ou noire. Une affiche, à [entrée de l'église, est d'ailleurs consacrée au code vestimen-taire.« Nous rappelons la tradition birnié-naire qui requiert que tes femmes aient la tête couverte », peut-on lire dans ce texte sur la « Modestie chrétienne». Plus haut, on invite tes femmes à porter des «jupes qui tombent huit pouces au-dessous des genoux ».« Où est le problème? demande Pierre Messier. Ces femmes ne portent le
Pourquoi porte-t-on le voile ?
Le voile est sur toutes les lèvres, même s'il n'est que sur une fable minorité de têtes. Le voile est politique, le voile est un symbole de soumission et d'inégalité, le voOe n'a rien à voir avec la conviction religieuse, dit-on.
D'emblée, mon fond féministe me porte à suivre la rumeur et à désapprouver te port du voie en tant que puissant symbole de [inégalité homme-femme. D'emblée, je ne peux qu'être révoltée par tous ces voies instrumentalisés par tes fondamentalistes, déployés fièrement comme autant de drapeaux. Révoltée aussi par te sort injuste réservé aux femmes forcées de te porter en Arable Saoudite ou en Iran. Mais nous ne sommes ni en Arabie Saoudite ni en Iran. Demandez à des musulmanes d'ici pourquoi elles portent te voie et vous aurez toutes sortes de réponses parfois tout à fait surprenantes.Homa Hoodfar, professeure d'anthropologie à l'Université Concordia, a fait te test dans te cadre d'une fascinante étude publiée en 2003(1). À [aide de 12 musulmanes, certaines voilées, d’autres non, elle a cherché à connaître te point de vue sur le voie de plus d'une centaine de jeunes musulmanes de 15 à 33 ans vivant ici Féministe d'origine iranienne et non volée, [anthropologue avoue que tes résultats sont parfois venus bousculer ses propres idées préconçues. D'emblée. Homa Hoodfar a constate que tes réponses des interviewées variaient énormément selon leur pays d'origine. Les Iraniennes, par exemple, qui ont pour la plupart fui [étau d'un régime islamique qui imposait te wie, tendent, pour des raisons évidentes, à être extrêmement critiques lace au voie et à ce que I slam a à offrir aux femmes^ [autre extrême, les femmes d’origine soma-kenne, qui fuyaient la guerre cMe et qui ont pu compter sur [acte de la communauté musulmane à leur arrivée au Canada, ort souvent ine réîon bien (IN-rente Ch aime btenrnagrer la femme voilée comme nécessarement passif et soumise, en attente de défrvrance. de «notre» délivrance On ata penser que tes Mee sont toiiours obtigéee per teurs famées à se voter Pourtant conte toute attente, plueiem des Aes rtenogées pour cette étude ont (fit qu’en tel etee ont dû se battre contre tam parères po# pou-vor porter le voie Dans ptusteurs cas, tes parente opposés au vote avaient décidé tftomgrer au (>wte pour assurer à teu^ fites un meta arenr. Partoa. dre pères ore tenté en von de dssutar taure tare de te porter On est donc bon Ion dos
voie que pendant la messe. Les musulmanes, elfes, te portent 24 heures par jour. L’islam ne fait pas la différence entre te avi et le religieux. -Venue avec son mari, Michèle Guy s'étonne de notre question. «Ah oui? Il y a un débat sur le port du voie ? Mol je ne vois aucun mal à cela. Ce qui compte, pour nous, c'est de retrouver ce que nous avions perdu.» Aux nombreux rituels de la messe traditionnelle en latin sont greffées certaines valeurs. L'abbé Boutet tes défend avec aplomb. Le sexe avant le mariage? «C'est non», tranche-t-I. L'homosexualité ? « C’est dair, c'est contre nature. » L'alcool et la drogue ? « Si c'est un petit verre, ça peut aller. Si c’est un vice, c’est non. » La contraception ? « Non, nous suivons [enseignement de [Égfise et cela n’a pas changé. » Mais quand on lui demande si se conformerait à ire décision « révolutionnaire» du Vatican, comme par exempte la reconnaissance du mariage entre conjoints de même sexe, [abbé Boulet devient hésitant « On suit [enseignement.. B de toute façon je ne peux pas croire que [Église accepterait une chose parole.»
scénarios d'oppression classiques à la Jamais sans ma fife.On apprend aussi dans cette étude que certaines jeunes femmes qui n'auraient jamais porté le voie dans leur pays cforigine parce qu’êtes le considèrent justement comme un symbde d'inégalité choisissent de le porter ici par réaction aux discours de diabolisation de fistam. Pour eles, cela devient une question d'affirmation identitaire. Un acte de défi symbolique aux yeux de ceux qui les méprisenLAussi, à ma grande surprise, pour dautres jeunes femmes interrogées, te vote est perçu comme une strategie d’émancipation. Car en se votant certaines veulent envoyer à leur ferrite te message qu’êtes sort de bornes musii-manes pieuses. Ses gagnent ainsi la confiance de leurs parents et acquièrent une plus grande IberteLe vote devient une strategie pour échapper à des traditions patriarcales comme te mariage arrangé. Face à des parents qui auraient tendance à interdire à leur fite de sortir ou de socialiser avec des non-musulmans, te vote est afora perçu comme un chûâ subversif vers [émancipation. I permet même à certaines de quitter ta maçon tarrifete pour ater à [université ou de se tancer six le marché du travai, des choix constoerés comme audaoeux dans certains mieux. Tout ça pour dre que les raisons qui poussent des musulmanes (fici à porter te vote sont pour te moins tfiversfiéœ. Ça ne m'empêche pas. personnetement. de continuer à y voir un symbole cfinégaM Mais à moins de créer une nouvetepoK» de h pensée qui irai sonder tas esprits pour savoir qui te porte par soumission et qui te porte par conviction, qui te porte par défi et qui te porte par dépit. i me semble simptiste de s'y opposer au nom dire vision ixYfimenreonntate de te pauwe-temme-musulmane-soumeeMafosureu-semert corïTto te sotagne Chartes Taytor dans un nteressant texte pubto dtans Ihe Giaidanft, I sentte xnpoMtta asour-dhb de (fiscutar du vote sans tomber dans tes Mère toutes tein six team « Toutes tas preuves socctogiques orat» nant tes modelons des ta. qui sont en fax très resta, sort bateyta comme ta# rxm peflnentot ta ce qu oomptfc cta te menace que pose flétan*, éoH (Séduction tore) Paradotamert cW piécBêmert pour défier cette tan unifi-menaoreta de fistam que certaines femmes choreresent te vota. Curieux cercle vœux qu semble de plus en ta dtae ii tarer.