Issue
Islam Info #083
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- Articles de journaux (1186 items)
- Title
- Islam Info #083
- Publisher
- Islam Info
- Date
- May 30, 2007
- issue
- 83
- number of pages
- 12
- Subject
- Femme en islam
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000847
- content
-
LOCATION
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LE HADJ 2007
U'ESTIE 19 DÉCEMBRE J
L ’ I N F O R M
Islam-
Araba 14 au Tarata 21 Djoumadal 1428
N°O83
du Mercredi 30 Mai au Mardi 5 Juin 2007
PRIX : 300 Fcfa
L U M I È RE D E L ’ I S
OJr?3k Touré Yacouba (Astrologue) :
El
Islam Info N° 083 du Mercredi 30 Mai au Mardi 05 Juin 2007
Du Araba 14 au Tarata 21 Rabi’il Thani 1428
Heures de prières
Soubh : 5hl0 Zour : 13h30
Heures de prières
Asr : 16hOO Magribh : 18h35 ICHA’ : 19hl5
M
N
N
IssahKONE
I
I
elle moisson pour la communauté musulmane, pourrait-on dire. En effet, la Oumma est en train d’acquérir de grandes
Les terrains de la
COMMUNAUTÉ
superficies à travers Abidjan et les villes de l’intérieur.
Il y a le terrain de la Riviera Palmeraie, celui d'Abobo, le terrain d’Anyama, (offert par un fidèle à la communauté. Son souhait le plus ardent est sa mise en valeur avant son rappel à Allah). Il y a le terrain de Yamoussoukro. Et bientôt ce seront d'autres terrains à l'intérieur du pays. Comme on le voit, les prières qui ont été faites dans ce sens, ont été exaucées. Sur ces superficies, il est bien sûr question de construire des infrastructures à même de répondre aux besoins de la communauté et ce, dans tous les domaines : Education, santé, formation... Il s'agira de procéder à une véritable décentralisation en affectant à chaque parcelle un rôle précis. En d’autres termes, en faire une exploitation rationnelle et judicieuse. Si ces terrains sont mis en valeur, cela fera la fierté des membres de la communauté. Potr ce faire :
1 - Chaque musulman(e) où qu’il (elle) se trouve, doit se sentir concemé(e) par le terrains qui sont acquis et surtout prier pour qu’ils soient véritablement les biens de la communauté ;
2 - Ainsi chacun doit se tenir prêt à apporter sa contribution au moment opportun pour la réalisation des infrastructures qui y seront érigées ;
3 - Ces terrains appartiennent à chacun et à tous. Il faut se garder, voire même se refuser de les étiqueter ou de leur donner des couleurs (qui n’existent pas). Ils sont la propriété de la Oumma. L’important est de les mettre rapidement en valeur afin que tout le monde puisse en profiter.
4 - Il faut aller vite. Et ne pas attendre des dizaines d'années pour leur mise en valeur. Car l'acquisition de ces parcelles suscite des espoirs qu’il ne faut pas décevoir. Les dirigeants de la communauté doivent en faire une priorité.
Inch'Allah, la communauté Musulmane à travers l'exploitation de ses terrains, va combler le grand retard et réduire l’écart entre elle et les autres.
Nom
Cette sourate tire son nom des deux lettres de l'alphabet par lesquelles elle débute.
Période de Révélation
Une étude du style montre qu'elle a été révélée à la fin de la phase intermédiaire de la période mecquoise ou vers la fin du séjour du Prophète (saw) à la Mecque.
Thème
L’objet de la sourate est d’avertir les Quraysh sur les conséquences de leur mécréance, de leur résistance, de leur opposition, de leur tyrannie, de leur raillerie et de leur moquerie concernant la Mission prophétique de Muhammad (saw). Cet aspect est dominant et visible, bien qu’à plusieurs reprises, avec les avertissements, il y ait également des arguments pour une juste compréhension (du message) par les gens. Des arguments ont été donnés pour trois choses :
RELIGION
Sourate Yâ Sîn 36 : (Le Créateur)
Le Coran
1 L’unicité d'Allâh : des signes tirés de l'univers et du bon sens.
2 L'au-delà : des signes tirés de l'univers, du bon sens et de l'existence même de l'homme.
3 La mission prophétique du Prophète Muhammad (saw) du fait qu'il faisait face à toutes sortes de difficultés dans les prêches du message alors qu'il ne visait aucun intérêt personnel et que son message était somme toute rationnel et logique et dont l’acceptation servait leur propre intérêt.
La différence entre les deux exemples est frappante. Dans le milliard de Musulmans qui existent aujourd’hui dans le monde, il y a de nombreux zéros. Et il est totalement absurde de dire qu’un zéro compte pour un. C'est pourquoi il est urgent de mettre fin à ce drame. Soyons francs une bonne fois pour toutes avec la réalité religieuse opprimée. Oui, il faut démasquer cette duperie afin que nous puissions défendre nos foyers violés et nos droits usurpés « pour que, sur
BILLET : Soyons francs
preuve, périsse celui qui doit périr, et, sur preuve, vive celui qui doit vivre ». Nous voulons savoir qui a une religion à laquelle il se rattache réellement et qu’il défend au moment des crises, et qui se trouve affublé d'un attribut qu’il
ne mérite pas. Loin de moi de vouloir jeter l’anathème sur un Musulman ou le discrédit sur un homme sincère. Mais c’est le décompte que nous devons opérer face à une offensive continue que les prétentions
En vertu de ces arguments, les thèmes appelant la réprobation et les avertissements ont été développés à plusieurs reprises et avec force, afin que les coeurs soient bouleversés et si bien que ceux qui ont encore une quelconque capacité à accepter la vérité en soient touchés.
L’Imam Ahmad, rapporte : selon Ma'qil Ibn Yasàr que le Prophète (saw) a dit : "Sourate Yà Sîn est le coeur du Coran." Ceci est comparable à l’appellation de la sourate Al-Fâtihah de "mère du Coran" (c'est-à-
ne sauraient repousser et dont le mensonge ne saurait venir à bout. La couardise devant l'ennemi était autrefois un délit majeur sanctionné par la peine capitale. Que dire alors de ceux qui, aujourd'hui, justifient leur veulerie et glorifient leur opprobre ? Allons-nous laisser ce chaos venir à bout des fondements de notre religion et de notre communauté ?
Je voudrais dans ces quelques lignes définir qui est Musulman.
Le Musulman qui prononce
dire l’essence ou le centre du Coran), car elle contient la somme et la substance de l'enseignement de tout le Coran. La sourate Yâ Sîn a été appelée le coeur palpitant du Coran parce qu'elle présente le message du Coran de la manière la plus puissante, casse l'inertie et pousse l'esprit de l’homme à fonctionner.
De nouveau, les Imams Ahmad, Abû Dâwûd et Ibn Mâjah rapportent du même Ma'qil Ibn Yasâr que le Pro-phète(saw) a dit : "Récitez la sourate Yà Sîn aux mourants parmi vous." Le but n’est pas seulement de ranimer et régénérer tout le credo Islamique dans l’esprit de la personne mourante, mais de projeter devant lui une image complète de l’Au-delà pour qu'il sache quelles étapes il devra passer après l’étape de la vie ici-bas. Et pour cela, il serait souhaitable qu'avec la récitation de la sourate Yà Sîn, sa traduction soit aussi faite à la personne qui ne comprend pas l’Arabe pour qu’elle en tire également profit et pour que le but de l’exhortation soit atteint
Imam Méité Almamy
la double attestation de foi ; proclame de fait qu’il connaît Dieu et qu’il vit à la lumière de cette connaissance. Si une personne vous dit qu’elle sait ce qu’est l’électricité puis qu’elle tend la main vers un fil dénudé sous tension, passant ainsi de vie à trépas, dira-t-on que cette personne i était véridique lorsqu'elle affirmait savoir ce qu’est l’électricité ? De même, s'il | est sincère dans sa foi. le Musulman qui déclare croire en Dieu ne peut craindre les hommes et ne pas craindre Dieu. Il ne peut solliciter et | prier les hommes et ne pas solliciter ni prier Dieu.
--------ImAntMtâ^
Islam Info Ne 083 du Mercredi 30 Mai au Mardi 05 Juin 2007
Du
Araba 14 au Tarata 21 Rabl'il Thani 1428
3
I *■* Date probable à retenir **
11 Août 2007
La nuit de l’ascension
w Date probable à retenir
29 Août 2007
Laïlat Al Bara’a
Nuit de la purification
15 Chaaban
VIE ET SPIRITUALITÉ
Le Prophète Moussa :
Moïse (‘alayhi Salam) Moïse est le prophète dont la vie est la plus relatée dans le Coran. En commençant par son enfance, le Coran fournit un compte très détaillé de sa lutte avec Pharaon, de la conduite défavorable de son peuple et de la façon dont le prophète Moïse les a invités à la voie de Dieu. La fermeté dont il a fait preuve dans l'adversité y est mentionnée comme exemplaire. Ce livre est un examen approfondi de la vie du prophète Moïse à la lumière des versets coraniques.
La naissance de Moïse (‘alayhi Salam)
Les parents de Moïse, Amram et Yokébed, sont tous deux issus de la tribu de Lévi. Suite à la prédiction faite à Pharaon par les mages les plus illustres d’Égypte. Le Pharaon, craignant qu’il ne naisse effectivement parmi les fils d’Israël un enfant qui lui ravirait son trône et tout son pouvoir, avait décidé que tous les nouveau-nés Israélites seraient assassinés au berceau. C’était, à ses yeux, la meilleure façon d’enrayer le
mal à la racine. Après la naissance de Moïse, sa mère le cacha durant trois jours. Alors Dieu inspira à la mère de confier l’enfant au fleuve. Elle plaça alors son fils dans une corbeille, et le déposa sur les rives du Nil.
Allah dit : "Nous inspirâmes à la mère de Moussa : "Allaite-le; quand tu concevras pour lui des craintes, jette-le dans le fleuve, sans crainte ni chagrin, car Nous te le rendrons et le mettrons au nombre des envoyés." (S. 28:7)
Moussa (‘alayhi Salam) dans le palais du Pharaon
Par précaution, la pauvre mère recommanda à sa fille de le suivre de loin. Depuis la rive du fleuve, la jeune fille vit corbeille récupérée par la fille de Pharaon. Ass/ya la femme du pharaon supplia ce dernier pour garder cet enfant et de l’élever comme son fils qu’elle avait toujours attendu. Pharaon dut donc laisser la vie sauve au bébé et accepter qu’il grandisse dans son palais. Allah dit : "Nous t'avons favorisé une fois déjà quand Nous fîmes à ta mère certaines révélations: "Jette-le dans le coffre, jette le coffre dans la mer, et que la mer le relance au rivage, et que le recueille un ennemi à Moi, ennemi à lui ’. Et
J'émanai sur toi une force d'amour, afin que sous Mon regard lu fusses façonné (élevé). » Un jour passait ta sœur, elle dit: « Puis-je vous indiquer des gens qui vous le prenne en charge ? » Ainsi Nous le rendîmes à ta mère pour rafraîchir ses yeux et qu’elle n'eut plus de chagrin. » (S. 20 : 37-40)
Moïse revient à sa mère
Le bébé refusait de se noumr et bien qu’on lui ait présenté les meilleures nourrices du pays, il continuait de s'abstenir de toute nourriture. Malgré tous leurs efforts, personne n’était parvenu à satisfaire la faim du bébé. En désespoir de cause, Assiya ordonna à ses servantes de prendre l'enfant et de chercher partout dans la cité une nourrice que l’enfant accepterait enfin. De son côté la sœur de Moussa s'était approchée du palais dans l'espoir de recueillir quelque information qu’elle pourrait rapporter chez elle pour tranquilliser sa mère. Ce fut donc avec une grande satisfaction que les servantes sortirent en quête d'une nourrice. Alors elle se hasarda à insinuer qu’elle connaissait une nourrice qui accepterait bien de se charger de cet enfant. Il demanda donc à la femme de devenir la nourrice du bébé contre
une rétribution. Cette dernière accepta. La coutume voulait que la nourrice emmène chez elle l’enfant dont elle avait la charge et c'est ainsi que se réalisa la promesse d'Allah, comme le rapporte le Coran: *< Nous le rendîmes ainsi à sa mère pour qu'elle retrouve sa joie et pour qu’elle sache que la promesse de Dieu se réalise toujours, mais la plupart des hommes ne savent point. » (S. 28-13). L'enfant vécut donc sa première année auprès de sa véritable mère, et personne ne savait que Moussa ne se trouvait pas seulement avec sa nourrice, mais avec sa véritable mère.
Sa vie auprès du pharaon
Selon les gens de livre, on raconte qu'un jour Moïse jouant sur les genoux du Pharaon lui dérobe sa couronne. Y voyant un mauvais présage, les mages du monarque suggèrent à celui-ci la mise à mort immédiate de l'enfant. Cependant le prêtre de Madian, propose de mettre à l'épreuve. Ce qui n'était peut-être que jeu d'enfant, et fait placer Moïse devant un plateau de diamants et de braises ardentes. Moïse se précipite vers le plateau de diamants, mais trébuche (suite à l'intervention de
Gabriel) vers les braises ardentes. Dans sa frayeur, il porte ses doigts à la bouche et se brûle la langue et les lèvres. C'est de là que vient le bégaiement de Moïse. Devenu majeur, Allah le dota de sagesse et de science...
Moïse quitta l’Égypte
Un jour, un homme issu des Fils d’Israël sollicita le secours de Moïse contre son ennemi. Moïse lui asséna un coup de poing fatal. Et puis il regretta son geste, sollicita et obtint le pardon de son Maître. Au lendemain, il fut pris de peur et resta vigilant. Au surlendemain, Moïse retrouva le même homme (qu’il avait secouru) entrain de se battre contre un autre ennemi. L’homme sollicita encore son soutien. Ce qui suscita la colère de Moïse, et, son interlocuteur croyant qu’il allait le tuer, dit : « ô Moïse, veux- tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être qu’un tyran sur terre ; et tu ne veux pas être parmi les bienfaiteurs'.» (S. 28 : 19). Le précité ennemi révéla l’affaire au peuple du Pharaon et ceux-ci se mirent à la recherche de Moïse pour le tuer. Un homme pieux vint informer Moïse de ce qu’on lui voulait et lui conseilla de_____ [à suivre
SOURATE DE LA SEMAINE : SOURÂTOUL -QIYÂ-MAH : SOURATE 75 - LA RESSURECTION
C'est la 79 Sourate du Coran. Mais elle est la 31* dans.l'ordre chronologique et comprend 40 versets. Le titre est tiré du premier verset
Concernant les circonstances de sa révélation, il est fait mention de celle du verset 3. Il est rapporté que le verset 3 a été révélé au sujet d’Oumar Ben Rabia. Cet homme est venu voir un jour le Prophète (SAW) et lui dit : » Parfes-moi du jour de la résurrection, comment et quand cela arrivera-t-il ? Le Prophète (SAW) lui a alors parlé du sujet Mais l’homme lui dit : “Si je ne vois pas ce jour par mes propres yeux je ne te croirai pas, ô Muhammad (SAW) ! Comment est-ce possible ? Allah réunira nos ossements ?” Sur ce Allah, le Très Haut révéla le verset 3.
Transcription Bissimillahir-Rahmânir-ra-hîm V2I : Wa tadharoûna-l-akli-rah V22 : Woujoû-houn yawma-idhine n-nadirah V23 : liâ rabbihâ nâzirah V24 : Wa woujoûhoun yawma-idhine bâ-sirah V25 : Tazounnou ane youf-ab bihâ fàqirah V26 : Kalia idhâ balaghati-t-tarâqiya V27 : Wa qîla mane râqa V28 Wa-zanna annahou-l-firâq V29 Wa-l-taflaü-s-sâqou bi-s-saqi V30 : lü rabbüa yawma-idhine al-ma-sàq Traduction Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux V2I : Et vous délaissez l'au-delà. ! V22 : Ce jour-là, il y aura des visages verdoyants V23 . : Qui regarderont leur Seigneur V24 : Et ce jour-là des visages rembrunis V25 : Qui penseront bien qu’on va leur faire une chose à écraser les vertèbres V26 : Non ! non ! Quand l'âme en arrive aux clavicules V27 : El qu’on dit : « Qui peut exorciser ? » V28 : Et qu’il pense que voila le départ V 29 El que la jambe s’enlace à la jambe V30 Vers ton Seigneur la poussée, en ce jour
LE SAVIEZ-VOUS ?
• C'est à partir du XIII** siècle que differents monarques musulmans, notamment les sultans ottomans se sont appropries d'eux-mêmes le titre de calife sans se soucier des qualités à avoir pour accéder à ce titre de Calife
LESAHADITHS
Le Prophète (SAW) dit :
• “N’infirmer, ni ne confirmez les dires des gens des livres. Dites seulement : Nous croyons au livre qui nous a été révélé Notre Allah est aussi le vôtre II est Unique ! Nous lui sommes tous soumis * (Boukahry)
Pendant la 1*guerre mondiale, rompre Ottoman s’effondre. Et après la guerre, les nationalistes turcs déposent le sultan, et le califat est aboli finalement en mars 1924 par la Grande Assemblée Nationale Turque
DOUA
Lorsque le musulman se retrouve devant une affaire drfhcüe. qu'il récite constamment la doua suivante :
Transcription : Allahomma mm a-ouahou taxa minai hammi wal houzni wal agi wal ka-Sah wa bou-khli wal joubni wa dal i-d-din wa ghalabati-r-njàl..
Traduction : Seigneur, il n’y a de facile que ce que tu as rendu facile, et si Tu veux, Tu rends facile ce qui difficile.
GLOSSAIRE
« Moujtahid »
Le terme - Moujtahid » est de la même racine que - ijtihad ». Le « moujtahid - désigné celui qui s’adonne à l'exercice de -rijihade » (effort indépendant a partir des principes de base de l’Islam).
QUESTIONS - REPONSES
Comment le Prophète (SAW) a-t-il reçu son Nom Muhammad (SAW) ?
C’est la Mère du Prophète (SAW) qui a reçu, en songe, l'ordre d’Allah, d’appeler le fils qu’elle allait mettre au monde, Muhammad (SAW)
Pourquoi Abraha, le gouverneur Abyssin au Yémen voulait-il détruire la Kaaba 7
Il s'agit pour lui, à travers cet acte, de détourner le petennage des Arabes vers egitse qu’il ava l fait édifier au Yémen (a Sanaa) pour plaire au Roi cf Abyssine (Ethiopie actuelle) qui projetât de venir fana quer.
Comment les Abyssins se sont-ils retrouves au Yemen ?
Les Abyssins se sont retrouves au Yemen su te a un appel d aide venu des chrétiens de ce pays En effet le rot yememte de confession juive Dhou Nouwas, a persécute au Viorne siècle (apres JC) os chrétiens de son pays ; 4 a broie
vifs ceux d’entre eux qui ne voulaient pas embrasser le judaïsme. Quelques-uns parmi eux ont pu s’échapper et se sont enfuis en Abyssinie où ils se sont plaints au Négus. Ce dernier a alors envoyé une expédition punitive et apres des batailles, Dhou Nouwas a été tué. Et l'Abyssinie annexe alors le Yémen. (Il faut signaler que le Négus Roi d’Ethiopie' était lui-même chrétien). Le Yemen devient ainsi une province d'Abyssine
De quelle famille mecquotse le Prophète Muhammad (SAW) étart-il issu ?
Le Prophète (SAW) est ssu de la famille des Banoù Hàs/vm Cela# l une des dx îarMes dingeantes de la crte-Étai de la Mecque
Y avart-ii un lien parbcuéer entre les famtltes mecquotses 7
Le i»eo particulier entre ces Garnîtes était guêtes étaient toutes apparentées du tait gu eues étaient issues, d'un même nomme Qou 'aysn I ancêtre au 11— degre du Prophète Muhammad (SAW). C est en cela qu’on appelle les mecqueis tes Quüurav-shites
4
11 | Islam Info N* 072 du Mercredi du 14 au Mardi 2Q Mare 2007
- Du Araba 24 au Tarata 30 Çafar 1428
11 Août 2007
La nuit de l’ascension
27 Rajat»
2S> Août 2007
lailat Al Bara’a
15 Chaaban
VIE DE LA COMMUNAUTE
1“ EDITION AL TAKWA 2007
La cellule féminine AEEMCI du sous comité d’Anyama donne l’exemple des femmes accomplies
La cellule féminine du sous comité AEEMCI d’Anyama a célébré le samedi 12 mai 2007, la première édition de la journée des sœurs, dénommée AL TAKWA (la crainte).
La journée des sœurs, organisée par la cellule féminine du sous comité AEEMCf d’Anyama montre, à travers le slogan « AEEMCI pour une identité islamique » que les sœurs Aeem-cistes d’Anyama ont compris la place importante qu’elles occupent au sein de la communauté. C’est pourquoi, le président El
Hadj Sylla du CNI a exhorté ses enfants à être elles- mêmes leur propre «garde four » en suivant la sunna du Prophète(saw) pour être des femmes accomplies. La marraine Hadja Minata Koné : « C’est un honneur d’avoir contribué à la réussite de cette manifestation. J'en suis heureuse et fière, nos enfants viennent de nous montrer un exemple à suivre ». En outre la présidente Diallo Fatim a remercié toutes les sœurs d’être venues à cette manifestation. Cela a été le lieu pour elle d’in-
Imam de l’AEEMCI d’Anyama, Diaby Moustapha
terpeller ses sœurs à se préserver et à prendre conscience du rôle qu’elles occupent dans la société.
Au menu il y avait deux conférences. La première a été ani-
mée par l'imam Said Doumbia sur le thème : "La Sainte Mariam : La mère de la chasteté". Pour lui, la jeune fille musulmane doit se faire confiance en suivant sincère-
ment sa religion. Mme Kou-rouma(sage femme) et Oustaza Oum Kolssoum Coulibaly Mme Camara ont animé le deuxième thème :”La Sacralité du Corps de la Femme". Elles diront : «Vous devez vous préserver et prendre bien soin de vous tant sur le plan physique que spirituel. Car le corps de la femme est sacré ». C’est pour cela que la femme doit s’habiller selon la prescription du Coran et de la Sunna.
Cette cérémonie a vu la participation du sous-comité d’Aza-guié. Elle a pris fin sur des notes de gaieté à travers des sketches, des poèmes et des cantiques, le tout couronné par des bénédictions. Vive ALTAKWA 2008 !
Fané N’facoro
L’AJMCI Communal Marcory présente son programme d’activité
Le bureau communal AJMCI Marcory a présenté officiellement son programme d’activité. Cette cérémonie a eu lieu le dimanche 13 mai 2007 à la mosquée Madinah (Marcory Remblais)
Porté à la tête de l’AJ MCI communal Marcory depuis décembre 2006t le nouveau président Moussa Coulibaly a procédé au lancement officiel des activités de
sa structure.
En effet, dans sa déclaration, il a affirmé qu’il placera son mandat sous le signe de la redynamisation et à en croire ses propos, Marcory est un pôle important pour l’AJMCI en Côte d’Ivoire. Pour atteindre ses objectifs, il dira que le bureau communal érigera un siège afin de sauvegarder les archives de la structure, ensuite renouer avec les grandes cérémonies de mobilisa-
tion et surtout axer son mandat sur la formation des membres à travers des ateliers.
Coulibaly mettra en place une caisse de solidarité, sans oublier l’autofinancement de la structure par le bais de partenariats commerciaux avec des opérateurs économiques. Enfin, il terminera pour souligner que la section féminine sera redynamisée afin d’aider nos sœurs à connaître mieux leur
religion. Pour cette mission, çe sont six(6) sous- comités sur 7 qui ont été renouvelés afin d’atteindre les objectifs assignés au nouveau bureau.
Le président du Comité de Gestion de la Mosquée Madinat, Koné Mamadou a salué l'initiative des jeunes Ajmcistes et a souhaité pleins succès à cette structure. Le responsable AJMCI Abidjan sud,
M. Diaby a fait savoir que Marcory est la cité de l’AJMCI. Car, elle a participé à l’épanouissement de la structure depuis sa création.
Une conférence a été prononcée sur le thème : « L’ISLAM ET RESPONSABIUTE DE L'ENGAGEMENT » animé par le Cheick Chérit Oumar. Il est à noter qu’une lecture intégrale du Coran a été faite pour bénir la cérémonie.
Koiia Mou^ss
donne un grand nombre de spiritualité à l’enfant.
Le Dimanche 06 Mai 2007, la cellule Islamique de Réflexion et d'Action (CIRA) a organisé un petit déjeuner Séminaire au Palm club de Cocody autour du thème » Comment offrir le Paradis à ses enfants ?
Le petit déjeuner séminaire prévu pour 9h a débuté vers ■0h30. La conférence fut prononcée par l’Imam YAO Mohamed avec à ses côtés l’Imam BALLO et celui de la CIRA. L’Imam Yao au cours de son intervention a indiqué plusieurs étapes à suivre.
Avant d’avoir des enfants, il faut se soucier de leur devenir. Nous devons être à mesure de le faire par des actions. A savoir, le cadre légal du mariage et cela se justifie par la chasteté jusqu'au mariage.
Les enfants ont besoin de plus d’attenlion des parents
Avant la naissance, les parents doivent invoquer Allah pour la réussite de l'enfant. Ils doivent avoir la formation religieuse nécessaire pour l’éducation des enfants « Quiconque veut avoir le paradis, doit suivre l’exemple du Prophète Ibrahim. » Après la naissance, les parents pourraient se baser sur l'exemple de Luqman. A cet effet plusieurs actions doivent intervenir dans l’éducation de l'enfant :
•Assainir la mentalité dê l’enfant, il faut qu'il sache qui est Allah, lui donner l’idéologie d’Allah. Lui inculquer le respect des parents et que « le paradis se trouve aux pieds de nos mères.
•Apprendre à l’enfant qu'Allah est incessamment présent dans notre vie. Cette présence sempiternelle dans la vie de Tentant
* La prière, pilier principal de la religion. Il faut emmener l’enfant dès le bas- âge la notion de prière, obligatoire et surrérogatoire, lui ordonné le bien et réprimer le mal.
La troisième étape concerne l’àge adolescent jusqu’à l'àge de la puberté. L’enfant dépend de ses parents. Tous les actes posés sont du ressort des parents. Après l’âge de la puberté il est le seul responsable de ses actes. Cette ‘notion de gain de Paradis' doit être une action de réciprocité entre Père -enfant et mère une relation triangulaire et multi directionnelle. Il est à noter également que le choix du conjoint ou de la conjointe est un facteur important de l’offre du Paradis. C’est sur le coup de 13h 30 que le séminaire a pris fin.
DOSSO Monique
Islam Info N° 083 du Mercredi 30 Mai au Mardi 05 Juin 2007
Du Araba 14 au Tarata 21 Rabi’il Thani 1428
5
< Date probable à retenir *
12 Octobre 2007
# Date probable à retenir *
13 Octobre 2007
Jour de Jérusalem
Ramadan 2007
Dernier vendredi de Ramadan
Ar-Rafi', Celui qui élève
1er Chawwal
SOCIETE
L’Islam et la protection familiale
L’Islam préserve l’équilibre psychologique de l’être humain de plusieurs façons. Ici nous regarderons comment l’Islam établi les relations homme femme.
La sécurité de la famille ’lslam donne la plus grande importance à la sécurité de la famille car elle est la cellule sociale la plus importante. Elle
assure l’équilibre physique et psychologique de ses membres. Quand la famille est détruite par le divorce l’ensemble de ses membres se trouvent déséquilibrés. Comment l’enfant peut-il grandir en bonne santé physique et morale sans ses deux parents ? Un enfant n’a pas seulement besoin de lait, il a besoin d’affection, d’éducation du bon exemple à imiter. Au sein de la famille il apprend à développer sa personnalité son vocabulaire ses habitudes. L’enfant est l’adulte de demain, en dehors de la structure familiale il ne peut pas se développer d’une manière optimale. Un enfant privé de la présence et l’affection de l’un de ses parents développe un désordre affectif. Il peut se sentir rejeté de tout le monde, ce qui développera en lui une attitude anti-sociale. Ce mauvais ajustement social et ce manque affectif entraîneront d'autres problèmes.
La famille est le meilleur endroit pour un enfant pour grandir sentimentalement, spirituellement et même physiquement. L’Islam est donc une protection pour la famille et pour l’enfant. Donc l’Islam protège en fait tout le monde en protégeant la famille car chacun d’entre nous a été un enfant, et les enfants d'aujourd’hui seront les hommes et les femmes de demain.
Comment éduquer les enfants ?
« Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne « Sourate 66 verset 6
Louange à Allah (SWA) qui dans son omniscience a crée l’homme et la femme. Et partir d’eux, il crée les enfants ainsi que les petits enfants.
Allah (SWA) a confié l’éducation des enfants aux parents qui seront interrogés au jour de le rétribution. Donc l’éducation des enfants est un élément fondamental dans la vie des
La femme joue un rôle important dans la protection de la famille
La protection de l’enfant
L’Islam est une protection pour l’enfant. Cela est illustré par l’imposition de l'impossibilité d’avoir des enfants en dehors du mariage. Comme nous le voyons très souvent, l’enfant issue d’une union non matrimonial est généralement abandonné par un de ses parents ou même les deux, et se retrouve envoyé dans un orphelinat où certes il sera logé, nourri, partiellement éduqué mais il ne recevra pas l'affection et l’amour dont il a le plus besoin pour son équilibre.
Pas d’enfants illégitimes
Comment est ce que l’Islam empêche les naissances d’enfants illégitimes ? Les rapports sexuels entre l’homme et la femme ne sont permis que dans les liens sacrés du mariage. Cette limitation n’est pas seulement théorique mais pratique car Allah a interdit la libre fréquentation et communication entre hommes et femmes. ‘En effet si les deux sexes se fréquentent librement rien
Musulmans. Chaque parent est tenu de veiller à la bonne éducation de ses enfants conformément au Saint Coran et à la tradition du Saint Prophète (SAW).
Le Prophète (SAW) dans un de ses récits a dit « lorsqu'un Musulman meurt, toutes ses actions s’arrêtent sauf trois :
• Une bonne action qu'il a entreprise et qui est profitable aux hommes
• La connaissance qu'il a léguée aux hommes
• Un enfant pieux bien éduqué qui lui fait des bénédictions après sa mort.
Chers fidèles, chère mère, cher père, cher enseignant sachez que nous sommes tous responsables de l’éducation des enfants vis-à-vis d'Allah.
Si l’éducation des enfants réussit, ils deviennent heureux ici-bas et dans l'au-delà. Mais si elle est bafouée, ils seront malheureux ici-bas et dans l'au-delà. Et le Prophète
ne pourra les empêcher d’avoir des rapports sexuels illégaux et cela peut provoquer des naissances d’enfants illégitimes. L’Islam prescrit strictement le mariage comme la base de la fondation de la famille.
L’obligation de la
DÉCENCE DANS LA TENUE VESTIMENTAIRE
De plus l’Islam prescrit à la femme et à l'homme de se vêtir de manière descente. Un accent particulier est sur la prescription de la femme. En tout état de cause cette obligation de décence vestimentaire est pour la société une sauvegarde contre l’immoralité des mœurs. Dans les sociétés où la femme est encouragée à apparaître le plus dénudée possible, le plus sexy possible le résultat est connu, la décadence des mœurs est frappante.
La femme : épouse et mère
L’Islam confère à la femme le rôle d’épouse et de mère. La société non islamique considère la femme comme un objet de sensation au détriment du rôle noble, d'épouse et de mère. L’Islam éduque et prépare la femme à son rôle d'épouse et de mère, car la famille a besoin d’une épouse dédiée à son mari et une mère dédiée à ses enfants. Il faut protéger l’enfant tout en protégeant la famille. A chaque mariage une nouvelle famille est fondée à chaque naissance la famille s’agrandit et l’Islam protège la famille en rendant le divorce difficile ; même s'il est permis. En cas ou il y a eu prononciation de divorce le mari a une période de 3 mois pour reprendre sa femme qui durant cette période de 3 mois doit
(SAW) nous met en garde en ces termes : « chaque parent est berger de sa famille et chacun rendra compte de son troupeau ».
L’éducation de l’enfant occupe une place importante en Islam. C’est pourquoi elle est régie avec beaucoup de soin.
C’est ainsi que le Prophète (SAW) nous recommande d’initier les enfants à la Chahada lorsqu'ils commencent à parler. Ses premières paroles doivent être La ilaha illallah Muhammad Rassoulah(SAW) et non des injures.
Et lorsqu’ils grandissent, il faut leur expliquer le sens profond de la chahada.
Il faut également leur inculquer l’Amour d'Allah et leur faire savoir qu’Allah est le Créateur par Essence et par Excellence sans associé ni égal et le Pourvoyeur Suprême par
rester sous le toit de son mari sans que les rapports sexuels ne leurs soient permis, à moins que le mari annonce qu’il reprend son épouse ! Le divorce est une des causes principales de la déstabilisation de la cellule familiale.
Pas de fréquentations
MIXTES LIBRES
L’Islam ne permet pas à l’homme de fréquenter librement des femmes, afin de protéger sa relation avec son épouse. L’Islam ne permet pas à la femme de fréquenter librement des hommes, afin de protéger sa relation avec son époux. En Islam l’homme et son épouse sont l'un pour l’autre exclusivement. Ceci est le seul moyen de protéger le mariage contre le divorce, d’éviter, la destruction de la famille et, aux enfants de grandir avant de connaître leur père ou mère. Les sociétés où la liberté de se fréquenter est de règle, de graves problèmes pointent à l’horizon.
1- Le risque de rapports sexuels libres avant le mariage, enfants illégitimes.
2- Le mariage devient aléatoire, et extrêmement fragilisé.
3- Les mariages ne durent pas longtemps et le taux de divorce est très élevé.
Le divorce n’est pas seulement la fin légale du mariage mais aussi source de beaucoup de stress et de problèmes pour l’ensemble des membres de cette famille : les enfants, les beaux-parents, les proches parents et autres alliés sont tous affectés par le divorce d’un couple. Certes les sociétés occidentales ont développé la technologie, les sciences modernes, l'économie industrielle mais, ils ne sont que peu concernés par la protection de la famille et de la vie familiale. Les statistiques et les recherches abondent sur les moyens de protéger et améliorer la technologie, les sciences, la
conséquent, c'est à Lui que les requêtes doivent être adressées.
Chers, parents enseignez les bonnes mœurs aux enfants entre autres le respect des parents, la culture de la prière, du jeûne etc. tout en leur indiquant que ces actes sont susceptibles de leur favoriser l'accès au Paradis.
Il faut également les mettre en garde contre les mauvaises actions qui risquent d'encourir la colère d’Allah et s'exposer à l’enfer. Le Prophète nous recommande d’ordonner la prière aux enfants dès le bas âge
« Ordonnez la prière aux enfants à l'âge de 7 ans, à l’âge de 10 ans s’ils négligent la prière, on peut les corriger. Il Recommande également de séparer les enfants les garçons des filles à l'âge de 10 ans.
Il faut apprendre à l’enfant à faire l'ablution et à aller à la mosquée. Il
vie politique le rendement industriel, par contre l’unité de la famille et les valeurs familiales sont complètement délaissées aucun effort consistant n'est fait pour valoriser et protéger la noblesse du mariage et ses valeurs.
Protection du mariage
Dans la plupart des pays occidentaux le taux de divorce est très élevé. Cela signifie tout simplement que la structure sociale détruit le mariage. En occident comme chez nous maintenant, les fréquentations mixtes sont libres la consommation de l’alcool est partout et l’absence de pudeur des femmes aidant; l'adultère et la fornication se disputent la désobéissance à Dieu. La formule en vigueur dans ces sociétés où le manque de pudeur est une prime, est la suivante : hommes + femmes + alcool + nudité+fréquentations libres è= enfants illégitimes + destruction du mariage + enfants malheureux. (h+f+a+n+fl=ei+dm+em)
Par contre avec l’Islam on obtient la formule opposée :
Séparation des hommes et des femmes + alcool interdit + pudeur féminine = enfants légitimes + protection du mariage + protection des enfants (shf+ai+pf= el +pm+pe). Il est temps pour les sociologues et psychologues de sérieusement considérer les statistiques concernant les problèmes familiaux engendrés par le système moral enseigné partout, et de les comparer avec les résultats obtenus dans les mêmes catégories dans les sociétés musulmanes. Il devient évident donc que le système moral de l’Islam est le seul remède à tous ces problèmes. L’Islam protège la famille et les enfants au sein du mariage. L’Islam garantie aux enfants de naître avec de parents unis par les liens du mariage protégeant ainsi l’environnement dans lequel ils grandiront.
YAHAYA Dosso daouyahiaOS Qyahoo.fr
faut inculquer l’amour du Saint Coran à l’enfant ainsi qu’à toute la famille.
L'éducation de l’enfant incombe tant aux parents qu'aux enseignants. Il faut choisir des enseignants qualifiés pour les enfants c'est-à-dire ceux qui connaissent les règles du Coran (Tadjouid), les Hadiths.
Il faut initier les enfants à la lecture des Sourates élémentaires, à la Tachaoud.
Il faut leur faire comprendre l’importance de la prière du Vendredi.
N’oublions que nous avons été nous aussi des enfants et par conséquent nous devons être souples et tolérants envers eux à l’image du Saint Prophète (SAW).
Qu’Allah fasse de nous des musulmans pieux et sincères, qu’Il fasse de nous de bons éducateurs, qu’Il pardonne nos péchés. Amine
Imam DIABY Moustapha
Du Araba 14 au Tarata 21 RabTH Tham 1428
DUBAÏ W
Le disert a fait place à ‘ la verdure et au béton 4
ACTUALITE
ASTROLOGIE :
Interview avec TOURE Yacoub : « La lune et les étoiles agissent sur notre vie »
L'impact des astres sur notre vie n'est pas nouveau. Il est à l'origine d'une science, l'astrologie qui suscite beaucoup de débats au sein de la communauté musulmane.
Qu’en est-il exactement ? Quelle est la position de l’islam SUR CETTE SCIENCE ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons tendu notre micro à M TOURE Yacoub.
Qu’est ce que l’astrologie ?
L’astrologie par l’état actuel des choses est un peu difficile à définir parce que l’astrologie a un peu perdu son sens ; sinon au départ on disait l’astrosophisie au lieu de l’astrologie c’est à dire "logos” l’étude et “sophia” la connaissance en d’autres termes, la sagesse qui découle de la connaissance. Aujourd’hui les gens ne font pas l’astrologie mais ils font plutôt de l’horoscopie.
Quelle est la différence ENTRE CES DEUX SCIENCES ?
A travers le terme horoscopie, il faut entendre, "horor’ scoop, c’est à dire, le scoop sur l’heure ou l’examen de l’heure pour tirer des augures qui ne nécessitent pas de calculs scientifiques compliqués qui n’a pas une base d’ailleurs saine. Parce que si nous partons du fait qu’il y a des millions de taureaux même destin le même jour, donc, l’astrologie véritablement c’est celle qui restaure le titre des étoiles depuis leurs mouvements dans la constellation zodiacal qui veut dire en grec la vie ou la roue de la vie. Donc, dans les constellations zodiacales le mouvement des étoiles qui permet de tirer non pas seulement de prime abord des augures mais une méthode initiatique tirée de la compréhension des douze maisons par rapport aux sept étoiles.
Pouvez-vous être plus explicite À PROPOS DES DOUZE MAISONS ET
DES SEPT ÉTOILES ?
Bon les anciens ont divisé la voie lactée la zone de l’écriture céleste en douze maisons.
c’est-à-dire ?
Conventionnellement, le ciel est divisé en 12 maisons . Ceci est accepté par tous les chercheurs mystiques qui ont divisé le ciel en 12 constellations. Lorsqu’on s’y réfère,
Touré Yacoub : la lune et les étoiles agissent sur notre vie
ces 12 constellations explique les 12 domaines de la vie de chaque être humains.
Pouvez-vous nous donner les DÉTAILS SUR LES 12 CONSTELLA-
TIONS ? Effectivement !
La première constellation concerne l’être humain lui-même ; sa santé, son âme, sa constitution, physique, sa compréhension, son état d’âme ;
La seconde maison concerne, sa chance, le bonheur matériel, ses biens immobiliers,
La troisième maison, les frères, les cousins, les voisins,
La quatrième maison, la famille,
La cinquième maison, les plaisirs, les enfants
La sixième maison ; le travail et la santé
La septième maison, le mariage,
La huitième maison, la mort, les rêves,
La neuvième maison, la religion, les voyages,
La dixième maison, son ascension, sa dignité, ses honneurs,
La onzième maison, ses appuis,
La douzième maison, ses ennemis, l’exil, la prison, en un mot tout ce qui peut être mauvais pour un individu. Ce sont ces 12 domaines qui régissent la vie de l’être humain.
Qu’en est-il des étoiles ?
Les étoiles qui circulent sont au nombre de 7, elles tirent leur symboliques des jours de la semaine.
Nos maîtres disent que Dieu a
créé les jours de la semaine en tenant compte des aspects négatifs et positifs de ces étoiles. Vous savez, l’astrologie ne date pas d’aujourd’hui. Elle ne provient pas également de la Grèce. Elle remonte depuis 3000 ans avant jésus christ à I,‘époque de Sumer. Ce dernier a écrit toutes les connaissances astrologiques de son temps qu’il a jetées dans la mer et c’est ce qui nous est parvenu et que les scientifiques de notre époque utilisent. Ce sont les Grecs qui en ont fait surtout une étude scientifique.
Quel est le rapport entre les étoiles et les noms de la semaine ?
Les jours tirent leur noms de ces étoiles. Dans ce sens, on peut citer :
Lundi, Qui contient le nom lune . En anglais, on parie de Monday, qui provient de moonday, c’est à dire le jour de la lune ; •
Mardi, Le jour de mars ;
Mercredi, Le jour de Mercure ; Jeudi, Le jour de Jupiter ;
Vendredi, Le jour de Venus. Samedi, Le jour de Saturne ; Dimanche, Le jour du Soleil, Sun-day en anglais.
Quelles sont les influences de SES 7 ASTRES ET DE CES 12 MAISONS SUR LA VIE DES GENS ?
Scientifiquement, Quand on regarde bien la lune, avec son influence sur le psychisme des individus, on peut déjà affirmer que les astres émettent des vibrations qui touchent les Hommes au plus profond de leurs êtres. Aujourd’hui, il est
démontré que ces astres influencent la vie des individus selon un certaine position sur la terre.
Comment cela se manifeste t-il ?
Si on remonte à l’étude de la lune aujourd’hui, on dit que la terre a trois mouvements. Cependant, le troisième mouvement de la terre n’est pas bien connu contrairement aux deux autres. On l’appelle la Mutation, c’est l’influence de la lune sur un endroit de la terre au niveau de l’Equateur qui est un peu renflé. Cela provoque des phénomènes terrestres concernant, les marrées, l’influence sur la nature. Enfin beaucoup, de choses d’ailleurs.
Pourquoi accorde t-on tant d’intérêt à la lune dans cette étude ?
La lune dans sa symbolique est prise en compte dans beaucoup de traditions notamment chez les Chinois. Leur astrologie se fonde beaucoup plus sur le mouvement de la lune plus que sur celui du soleil.
Et le soleil?
C’est l’entrée du soleil dans la première maison à la naissance qui constitue en fait le signe astrologique de l’Homme. Par exemple, lorsqu’on dit qu’un individu es Bélier, cela veut dire que c’est le soleil qui est entré dans sa première maison lors de sa naissance. Pour les autres astres, il s’agit d’étudier leur position par rapport au soleil avec les études conventionnelle.
Qu’en est-il pour le taureau ?
Le soleil est entré dans sa maison entre le 21 avril et le 22 mai. Mais ,il faut préciser qu’il y a trois sortes de taureaux, parce que chaque signe est divisé en 3 degré de 10
Du 21 avril au 1W mai par exemple on dit que l’individu appartient premier décan. Ainsi de suite, les dix autres jours ,le deuxième décan et la dernière tranche de 10, le troisième décan. Mais ce qu’il faut retenir c’est que l’entrée du soleil dans une date donnée détermine le signe astrologique de chaque individu.
Quelle est la position de l’islam PAR RAPPORT À CETTE
SCIENCE ?
Dès le début de cette interview, j’ai dit que cette science a dégénéré parce que l’horoscopie n’est pas une science bien précise. Ce qui est dangereux c’est qu’au début, il y avait chez les Grecs, une adoration des Astres ou astrolâlrie. Par exemple,
quand on parie de Zeus, c’est que c’est le jour de Jupiter. Et on adorait Zeus avec des rituels. Aujourd’hui, dans la magie, chez les Juifs par exemple on parie de Cabale juive, on restaure encore une forme d’Astrologie qui tend vers la magie. Et cette magie tient de l’aspect de ces mêmes astres et de leur adoration car on prétend à ce niveau que ce sont des génies qui soutendent ces astres .C’est à dire, chaque signe possède trois génies. On les appelle les génies de la cabale.
Et à ces génies on leur dédie des prières à des heures données
Née avec des rituels
Quel est le rapport entre les
MOMENTS DE SACRIRCE ET LES ASTRES ?
Je peux dire que l’importance du temps est lié un peu à ces phénomènes. L’étude des étoiles est une étude fondamentale même si Dieu ne le dit pas clairement dans le coran. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il y a un hadith célèbre par rapport à l’avènement de Dajal où le prophète dit que quand Dajal va apparaître, il le fera en 40 jours et que le premier jour de va équivaloir à un an ;le second jour, un mois, le troisième jour, une semaine et le quatrième jour va équivaloir à la longueur des jours connus.
Alors, les Sahabas lui posent la question : « dans cette
JOURNÉE QUI VA DURER UN AN COMMENT ALLONS-NOUS PRIER ? »
Il leur a dit « calculez ». Ce calcul fait intervenir une science qui s’apparente à l’étude du mouvement des étoiles.
Que devons-nous retenir de CETTE ALLUSION AU PROPHÈTE ?
les vrais astrologues vous diront que les heures de prière sont situées à des moments bien précis du mouvement d’étoiles bénéfiques. C’est pourquoi, le prophète même dira qu’après wadouha (l’aube), jusqu ‘au zouhrje soleil pousse, entre les cornes d’un démon. C’est imagé, mai ceux qui ont étudié ces sciences, peuvent déterminer la rotation des étoiles en ces moments et leur influence sur le temps en terme d’aspect positif et négatifs et établir des interprétations au plan mystique..
A suivre...
Islam Info N° 083 du Mercredi 30 Mai au Mardi 05 Juin 2007
Du Araba 14 au Taiata 21 RabH[ Tham 1428 11 |
Levée du jour sur
Il y a des aspects de la vie qui suscitent toujours des interrogations auxquelles, on n'a pas les réponses. Un tableau de préoccupations et leurs réponses est ici présenté.
A) Est-il interdit de visiter la tombe d'une personne morte en étant non musulmane ?
Certaines personnes pensent que cela est interdit, car Dieu a diVau Prophète à propos des Hypocrites (ceux dont on savait f qu'ils n'étaient pas musulmans 'bien qu'ils le disaient) : "Et ne prie (la prière du défunt) sur aucun d’entre eux qui meurt, ni ne te tiens pas debout sur sa tombe. Ils n'ont pas cru en Dieu et en Son Messager, et sont morts en étant incroyants" (Coran 9/84). Mais d'un autre côté, le Prophète a dit avoir demandé à Dieu la permission de se rendre sur la tombe de sa mère, décédée non musulmane (polythéiste précisément) et avoir obtenu la permission, par contre n’avoir pas obtenu la permission de demander le pardon de Dieu pour elle ; lors de la visite à cette tombe, le Prophète pleura, faisant pleurer ceux qui étaient autour de lui (rapporté par Muslim, n° 976). En fait ce que le verset interdit, c'est seulement de se tenir debout sur la tombe de quelqu'un mort non musulman pour l'honorer (cf. Bayân ul-qur'ân, commentaire du verset sus-cité).
B) Ce pour quoi il est permis de visiter une tombe :
Se rendre sur une tombe est permis et même recommandé si l'on ne fait aucun des actes interdits que nous allons voir en C et si l'on a l'un des deux objectifs suivants : saluer le défunt et prier Dieu pour lui, et se rappeler que la vie en ce monde est temporaire.
B.1) Saluer le défunt qui était croyant (salâm), invoquer (du’â) Dieu pour qu’Il lui accorde Son pardon. Car la visite est une “salutation que l'on adresse au défunt comme on adresse une salutation au vivant ; et on invoque Dieu pour le défunt comme on L'a invoqué pour lui au moment de l'enterrer ou juste après" (Al-lqtidhâ, p. 301). “Il est recommandé, quand on se rend près d'une tombe, de saluer son habitant et de prier Dieu pour lui" W-, p. 300). Ceci est en effet
P RITES RELIGIEUX Hj t BON A SAVOIR
ce que le Prophète faisait : il se rendait au cimetière de Médine, en saluait les occupants et invoquait Dieu pour leur pardon (rapporté par Muslim, n° 974). Le Prophète a dit : “Chaque fois qu’un homme se rend sur la tombe d'un homme qu'il connaissait en ce monde et le salue, Dieu rend son âme au défunt afin qu'il réponde à son salut" (authentifié par Ibn ’Abd il-barr, Al-Iqtidhà, p. 301 ). On peut même, lorsqu'on invoque alors Dieu dans un cimetière, lever les mains : le Prophète a invoqué Dieu en levant trois fois ses mains quand il était au cimetière de Médine (rapporté par Muslim, n° 974), ce que An-Nawawî décrit comme ayant été fart pour invoquer Dieu (Sharih Muslim).
B.2) Se rappeler que la mort est une réalité qui concerne tout le monde (son tour viendra aussi et il faut donc préparer sa mort en faisant les actions bonnes) : en effet, le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Je vous avais interdit de visiter les tombes. Maintenant visitez-les, car elles rappellent la mort’ (rapporté par Muslim, n° 976). S’il s'agit de la tombe de quelqu'un qui est apparemment mort sans la foi en Dieu et en le message de Muhammad (sur lui la paix), il faut noter qu'il est permis de visiter sa tombe avec ce second objectif seulement et non avec le premier (Al-lqtidhâ, pp. 302-303).
C) Ce qu'il est interdit de faire lors d'une visite à une tombe :
C.1) Demander à l'âme du défunt de réaliser un besoin qu'on a ("Iqdhi hâjatî kadhâ wa kadhâ") :
Cela relève de l'associationnisme (shirk) vis-à-vis de Dieu (lire mon article :, point B.2).
C.2) Demander à l'àme du défunt d'adresser à Dieu telle invocation pour soi ("ud'u-llâha fi Cela n'est certes pas du shirk mais constitue malgré tout une innovation (bid'a) (lire mon article :, point D.2).
C.3) Faire la prière rituelle pour Dieu mais la faire de sorte que la tombe soit entre soi et la direction de La Mecque :
Le Prophète (sur lui la paix) a
dit : "Ne vous asseyez pas sur les tombes et n'accomplissez pas la prière rituelle dans leur direction" (rapporté par Muslim, n° 972). Il a donc interdit de faire la prière (salât) quand il y a une tombe face à soi dans la direction de la Kaaba (la "Maison de Dieu", qui se trouve à La Mecque), et ce même si son intention n'est pas d'adorer la tombe mais d’adorer Dieu ; Alî al-qârî a même écrit que si on a l'intention de se prosterner vers le défunt alors c'est un acte d'incroyance, tandis que c'est le fait d'avoir bien l'intention de se prosterner devant Dieu mais de faire alors sa prière tourné vers la tombe qui est visé dans ce Hadîth (Mirqât). Anas avait un jour commencé une prière sans se rendre compte qu'un peu plus loin, une tombe se trouvait entre lui et la direction de la Mecque : Omar l'interpella alors pendant même qu'il accomplissait sa prière (Fath ul-bârî, tome 1 p. 679).
C.4) Invoquer Dieu en levant les mains et prendre alors la direction d'une tombe ("raf ul-yadayn li du'â' illâhi ma'a-t-tawa-jjuhi nahwa-l-qabr") :
Nous l'avons vu : le seul fait de lever les mains pour invoquer Dieu dans un cimetière est permis, car le Prophète a invoqué Dieu en levant trois fois ses mains quand il était au cimetière de Médine (rapporté par Muslim, n° 974). Cependant, il ne faut pas prendre la direction d'une tombe pendant qu'on lève ainsi les mains pour l’invocation, car des savants tels que Aboû Hanîfa, Mâlik, Ash-Shâfi’î et Ahmad ont fait une analogie avec le cas de la prière rituelle disant qu'il ne faut pas faire une prière rituelle (salât) en prenant la direction d'une tombe (Hadîth cité plus haut) : ces savants en ont déduit que si on.lève les mains pour invoquer Dieu (du'â ma'a raf il-yadayn), il faut également ne pas rester tourné vers la tombe dont on est venu saluer l'occupant (cf. Al-lqtidhâ, p. 335-336).
C.5) Accomplir la prière rituelle (salât) pour Dieu et sans prendre la direction d'une tombe, mais le faire dans un cimetière :
Le Prophète a dit : Toute la terre est un lieu pour accomplir
la prière rituelle, sauf le cimetière et le hammam" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 492, At-Tir-midhî, n° 317, Ibn Mâja, n° 745, authentifié par Ibn Taymiyya : Al-lqtidhâ, p. 307). Est concerné par cette règle tout le lieu qui, alentour de la tombe, est nommé "lieu de la sépulture" ("mâ dakhala fi-sm-il-maqbarati mimmâ hawl-al-qubûr") (Al-lkh-tiyâr ul-'ilmiyya, Ibn Taymiyya, cité dans Ahkâm ul-janâTz, p. 274).
C.6) Faire la prière rituelle près d'une tombe, pensant bénéficier ainsi de la baraka du défunt :
Rechercher la proximité d'une tombe pour accomplir la prière rituelle... D'après al-Baydhâwî, 'Alî al-Qârî, cela est autorisé à condition que l'on art vraiment l'intention de tirer personnellement profit de la baraka du défunt, et non de vénérer celui-ci (Fat'h ul-bârî 1/680 et Mirqât ul-mafâtîh 2/202). Mais Ibn Taymiyya a écrit que ce cas relève aussi de ce que le Prophète a interdit quand il a dénoncé le fait que certains hommes avaient fait des tombeaux de leurs prophètes des lieux de prosternation ("ittakhadhû qubûra anbiyâ'ihim massâdjid") : il s'agit tant d'édifier une mosquée sur une tombe ou de se prosterner sur celle-ci que de chercher à faire la prière près d’elle (Al-lqtidhâ, p. 304, pp. 306-307).
C.7) Se rendre spécialement près de la tombe d'un pieux personnage pour invoquer Dieu, pensant que les invocations sont plus acceptées en se plaçant près de la tombe d'un pieux personnage ("taharri-d-du'â 'inda-l-qabr") :
Nous avons vu en de voir qu'il n'y avait aucun problème à invoquer Dieu - même en levant les mains - dans un cimetière, à condition de ne pas se diriger vers la tombe. Cependant, se rendre spécialement près d'une tombe en pensant que les invocations ont plus de chances d'y être acceptées n'est pas conforme aux principes de l'islam. Ibn Taymiyya écrit : "Il est relaté que des actes miraculeux se passent près des tombes des prophètes et des pieux" : il cite ensuite plusieurs choses, parmi lesquelles le fait qu'il arrive que l'on voit des lumières ou des anges auprès de ses tombes, que des animaux refusent de s’approcher de ces tombes, qu'un feu s'étant déclaré dans le voisinage art tout brûlé sauf ces tombes et leurs abords immédiats, que l’on ressente une tran-
quillité de cœur auprès de ces tombes, que quelqu'un qui art voulu profaner ces tombes art reçu une punition divine", etc. U cite également le fait que Saîd ibn al-Mussayyab, réfugié tout près de la tombe du Prophète pendant la tuerie de al-Harra, n’avait eu connaissance des horaires des prières que par un son qu'il entendait de la tombe [ce qui est rapporté par Ad-Dârimî, n° 93]. Ibn Taymiyya observe : "Cela est vrai en soi (...), mais n'implique nullement qu'il soit bien de se rendre près de ces tombes pour prier Dieu" (pp. 343-345). "C’est là quelque chose que Dieu et Son Messager n'ont pas institué, et que n’a fait aucun Compagnon, ni Tâ'bi'î, ni référent des musulmans ("a'immat ul-muslimîn"), et.que n'a cité aucun savant ni pieux des premiers temps. (...) Pourtant les Compagnons ont eu à faire face à la sécheresse et à d'énormes difficultés plusieurs fois. Pourquoi ne se sont-ils pas rendus tout près de la tombe du Prophète pour invoquer Dieu et Lui demander la pluie ou Son aide ? Au contraire, Omar sortit en emmenant al-'Abbâs et lui demanda de faire des invocations demandant à Dieu la pluie ; ils ne l'ont pas fait près de la tombe du Prophète" (pp. 312). "On dit que les gens de Constantinople se rendent près de la tombe de Abû Ayyûb pour invoquer Dieu auprès d'elle. Certes, mais ces gens ne sont pas nos références [Constantinople était encore chrétienne à l'époque de Ibn Taymiyya]. Il y a de nombreuses tombes des Compagnons dans différentes villes, où habitaient des Tàbi'ûn et des savants venus après eux parmi les référents C'a'imma"). Eux ne se sont jamais partis auprès de la tombe d’un Compagnon pour y invoquer Dieu en Lui demandant Son aide ou la pluie ..." (p. 313).
Nous avons vu plus haut que "il est recommandé, quand on se rend près d’une tombe, de saluer son habitant et de prier Dieu pour lui" (Al-lqtidhâ. p. 300). Cependant il y a une différence entre le fait de se rendre sur la tombe d’un homme, de saluer celui-ci puis de faire des invocations incidemment ("dhimnan"), et le fait de se rendre sur la tombe de cet homme avec rob-jectif premier d'y faire des invocations : le premier est acte de bien, le second est une innovation (pp. 310-311.p. 348).
Une sélection de H.B Source iskmophile.org
1*1 I I I Islam btf0 N° fo^d^MeFcr^ MaTau Mardi 05 Juin 2007 11 , Du Araba 14 au Tarata 21 Rabi’il Thani 1428
OPINION
Le 18 mars, dans le cathédrale Saint-John The Divine, à New York, transformée pour l'occasion en mosquée, une femme, Amina Wadud, a conduit la prière du vendredi. Pour le monde entier, ce fut un événement. Et pour la plupart des musulmans, une bidaa (« hérésie »).
Militante féministe, Amina Wadud est une Africaine -Américaine. Professeur d’études islamiques à la Virginia Commonwealth University, elle est l’auteur d’un livre remarqué : Le Coran et les femmes : relecture de Texte sacré dans une perspective féminine. Que cette petite révolution ait eu lieu aux Etats-Unis, où elle a rencontré un assez incroyable écho médiatique, n’étonnera personne. D’autant qu’elle conforte l'incidence politique de l’administration Bush, visant à faire évoluer les traditions arabo-musulmanes.
Reste cette question, incontournable : l’islam interdit-il explicitement à une femme de diriger la prière publique ?
Aucun verset du Coran ne donne la moindre directive à ce sujet, ce qui n’est pas le cas des hadiths (les « dits « du Prophète). Le problème est que ceux-ci se contredisent. Certains chroniqueurs affirment que le Messager d’Allah aurait donné à la médinoise Um-Waraqah l'ordre de conduire la prière dans son secteur
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PLEUREZ, MUSULMANES !
L'occident est convaincu qu'Allah est un misogyne et que ses fatmas sont des martyres.
La condition des femmes musulmanes ne laisse plus l'Occident indifférent. Non pas l'Occident orientaliste d’antan, fasciné par le mystère des Orientales et s’introduisant dans leur harem sur la pointe des pieds, mais l’Occident de l’après -11 septembre, convaincu qu'Allah est un misogyne et que ses fatmas sont des martyres. Les maisons françaises, en particulier, ouvrent le bal des pleurs et des confessions à la mode.
Des titres Brûlée vive de Souad, Mutilée de Khady, Mariée de force de Leila (tous trois parus aux éditions oh I), La Femme lapidée de Freidoune Sahebjam (éd. Grasset), Défigurée de Rania al Baz (Michel Lafon), Ma vie d’esclave de Mende
Une femme Imam, et alors ?
La femme peut-elle être imam ?
(dar) et l'aurait autorisée à avoir son propre muezzin. D’autres, au contraire, lui attribuent ces mots : « Les femmes ne peuvent pas être imam pour les hommes ». Ces propos sont néanmoins contestés par nombre de théologiens, qui n’ont qu’une confiance limitée dans l’homme qui les a transmis, Abdullah ibn Muhammad Al-Tamimi, souvent considéré comme un « inventeur de hadiths ». Au IXe siècle après J.C, Tabari, dans sa célèbre Chronique, confirme la possibilité offerte aux
Nazer (L’Archipel)... Ce n’est pas le musée des horreurs, c'est le sort des musulmanes tel que le donnent à lire les publications actuelles. Et savez-vous qui sauve toujours et immanquablement ces dames ? L’occident. Sitôt les pieds en Europe ou en Amérique, où elles vont porter les sévices de leur passé, comme les saints leur aura, elle deviennent libres, courageuses, épanouies, et se transforment en porte-parole de leurs coreligionnaires - comme si un tel combat n’existait pas dans le monde musulman -, le plus souvent flanquée de nègres blancs qui leur tiennent la plume et le mouchoir dans la même main.
La leçon : pleurez, pleurez, musulmanes, et l’Occident vous écoutera. Témoignez que vous êtes opprimées par vos barbus de maris, et vous aurez les faveurs du lectorat. Pariez sur le scandale et vous gagnerez la notoriété. Par contre, ne vous avisez pas de défendre l'islam, car vous passerez pour des intégristes même si vous êtes des
femmes d’être imam. Des obédiences religieuses comme celle des azharites penchent vers la même position, contrairement aux quatre écoles sunnites. En fait, il semble que les seules conditions qui président à la désignation d'un imam n'aient pas trait au sexe, mais : 1 : au nombre des fidèles présents ; 2. à l’apprentissage du Coran. Dès le moment où trois croyants se trouvent assemblés en un même lieu, un guide religieux devient nécessaire, ce qui laisse supposer que trois
athées, marchandez intelligemment le déni des vôtres, sinon vous croupirez dans l'indifférence et le mépris. C’est que le public, nous dit-on, veut être ému et non édifié, il préfère les documents chocs même s’ils ne durent que le temps d'une larme et se complaît dans le malheur des musulmanes, comme si les femmes des autres traditions avaient vécu de tout temps dans un paradis d’émancipation. Certes, personne ne prétendra qu'il fait toujours bon vivre en terre d'islam. Ni que le droit des femmes y est une priorité. Comme il n'échappera à personne, non plus, que ce musée des honneurs est un fonds de commerce juteux et une manne pour les éditeurs. Ce qui frappe dans ces publications, c’est qu’elles ont toutes un dénominateur commun : l’islam. Et un but : prouver qu'il est l'ennemi des femmes. Est-ce le meilleur moyen de démentir le choc des cultures que de désigner les musulmanes comme des vedettes du martyr et leurs frères et maris comme des machos, exciseurs et esclavagistes patentés ?
femmes seules voyageant ensemble ont le devoir de choisir parmi elles celle qui se mettra devant pour conduire la prière : d’où le mot « imamat », qui vient justement de « devant ». Ensuite, la foule des fidèles en prière n’étant pas censée connaître le Coran, l'imam a pour tâche de réciter à leur place les sourates appropriées à chaque rakaa. La prière collective est nécessaire pour que le fidèle puisse être sûr d'écouter le vrai Coran. Il n’existe pas d’autres traités de jurisprudence concernant le rituel de l'imamat. L’argument de l’impureté de la femme -commun aux trois religions du Livre - ne tient pas : Si la femme est impure, et donc inapte à diriger la prière, comment expliquer qu’elle soit autorisée à prier face à Dieu ?
Quant au hadith affirmant que « les femmes manquent de foi et de raison », qui est censé justifier l’incompétence de celles-ci à guider les musulmans, il serait apocryphe. On le doit apparemment à une chaîne de « transmetteurs' » où figure Abou al-Bara », condamné pour calomnie par le calife Omar. Ce prétendu hadith est en outre contredit par l'éloge coranique de Marie, élue (moustafat) entre toutes les femmes, que le prophète Zacharie surprend un jour devant le mihrab, lieu réservé aux imams.
La séparation hommes-femmes lors de la prière publique ne trouve pas non plus de justification dans les sources. Le prophète ne confliait-il
Nous sommes en droit de demander : à quand une fille de Mahomet qui s’amuse, fait l’amour, se fâche et se réconcilie avec les siens sans que l’on envoie toute une religion et ses fidèles au diable ? A quand une édition qui s'appelait « Au bonheur des musulmanes » ? On rétorquera : comme les journalistes, les éditeurs ne s'intéressent qu'aux destins qui ratent... Et pourquoi sont-ils oublieux des exigences littéraires dès qu'il s'agit de mettre sur papier des témoignages qui enfoncent l’islam ?
Dans le contexte actuel, la priorité est, certes, pour les pays musulmans de se pencher réellement sur cette grave discorde que constitue la condition des femmes et de reconnaître que nul projet de modernité ne peut se conjuguer sans leur émancipation. Mais il importe aussi que l'Occident, pourtant réputé rationnel, ne verse plus dans l’hystérie dès qu’il s’agit de l’islam et qu'il ' retrouve l'esprit de nuance face à cette religion : les musulmanes ne sont pas les dam-
pas « je priais avec ahli » (famille ou gynécée) ? Mieux, la Mosquée al-Haram, à La Mecque, est un lieu mixte où, depuis toujours, hommes et femmes prennent place sans aucune distinction. Le cantonnement des femmes dans un espace séparé daterait du califat de Mouawiyyade : un jour, après la prière du vendredi, des rumeurs lui seraient parvenues selon lesquelles un fidèle placé derrière une femme en prière se serait vanté de s'être « rincé l’œil ». Le Calife aurait alors décrété qu’un pavillon séparé sera, à l'avenir, réservé aux dames dans les mosquées.
Enfin, le hadith reposant sur le témoignage d’Abou Bakr selon lequel « un peuple qui confie ses affaires à une femme va à sa perte » paraît lui aussi contestable. L’exemple de la reine de Sabbat, qui est cité dans le Coran ou celui de Chagarat, a-Durr, qui gouverna l'Egypte au Xllle siècle, montrent que l'islam peut fort bien s'accommoder d’un pouvoir féminin.
Enfin, et pour en revenir à l’actualité, il est à noter que cette question de l'imamat des femmes qui soulève l’indignation de la majorité des musulmans d’aujourd’hui était abordée sans détours ni anathèmes dans les siècles passés. L’initiative d'AMINA Wadud n’est donc pas à proprement parier une première en terre d'islam, et le débat qu’elle provoque paraît à tous égards anachronique.
(Par Fawzia Zouari)
Jeune Afrique l'intelligent AT 23Û9 du 10-16M/2005
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nées de la terre. Elles ne sont pas les seules victimes de discrimination et de violence - ce qui n’excuse en rien leurs bourreaux. Il ne faut point se fier aux apparences, car si ces femmes n’offrent pas toujours les signes extérieurs de la libération, telle qu’elle est conçue par l’Occident. elles sont libres, possèdent un talent de vie et une aptitude au bonheur extraordinaires.
A preuve, lisez l'Amande de Ned-jma (Plan. 2003). Un récit jubilatoire, sur la crête du scandale, sans jamais y tomber, féroce vis-à-vis des Arabes sans cesser de les aimer. Sauf que, aux dernières nouvelles, l'Amande est un best-seller partout dans le monde, excepté en France, qui lui préfère kif kif demain et les chicayas de ni putes ni soumises.
Bien sùr, ce roman est interdit dans les pays arabes, où il circule sous le manteau. Mais ça. on ne manquera pas de nous le faire savoir ■
(Par Fawzia Zouan)
Jeune Afrique l-fnieibgef* ^ 2342 du 27 novemtre au 03 décembft 2005
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Interview avec Gamal Al-Banna : zj)
“En islam, l'homme compte plus que le texte sacre
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L'Egyptien Gamal Al-Banna, frère de Hassan Al-Banna, le fondateur de la confrérie des frères musulmans, a animé un cycle de conférences au Maroc. Rencontre avec un érudit qui prône un islam différent, loin de toute diabolisation ou de parti pris politique.
Comment se porte l'Islam ?
Il est entre les mains de régimes et de conseils religieux paresseux. Ces gens, exploitent la gloire et les réalisations du passé, c'est-à-dire des faits qui remontent à mille ans et plus. C'est devenu presque un
monopole, un fonds de commerce. Cette attitude paresseuse est dangereuse, comme on peut le voir, le résultat aujourd'hui via les manifestations de haine contre l'islam et l'attitude même de ceux qui s'en réclament. Les malentendus qui en sont le produit ont des conséquences qui s’inscrivent désormais à l'échelle planétaire. C'est terrible.
Une voie de sortie ?
Elle ne peut se faire que par un retour aux sources de l'islam, du Coran. Tout doit repartir de là. Le Coran, dans son essence et contrairement à ce que prétendent beaucoup de ses promoteurs officiels, est un outil qui appelle à l'effort, à l'ijtihad et à la réflexion. Il ne peut reposer sur la seule transmission aveugle de père en fils. C'est cette dernière approche qui est majoritairement privilégiée aujourd'hui, et c'est de là que vient justement le danger.
Retourner aux sources de l'islam SIGNIFIE, AUX YEUX DE L'OPI-NION PUBUQUE, S'ABANDONNER AU SALAFISME, REPRENDRE LA CHARIA
À LA LETTRE, ETC. N'EST-CE PAS DANGEREUX ?
Cela n'a rien à voir. Le salafisme signifie une lecture conservatrice, passéiste de l'islam. Le retour aux sources de l'islam signifie autre chose : comprendre le contexte social et même économico-historique. qui a enfanté le Coran. Aucune comparaison n'est possible entre les deux. Quant à la charia, rien ne dit que c'est un texte sacré. La charia est une base de travail, il faut en garder les lois compatibles avec notre époque, et changer, voire éliminer les lois qui ne sont pas, ou ne sont plus, justes. Le retour aux sources n'est pas un retour au salafisme, mais à la raison, à la sagesse
de l'esprit. Parce que l'essence même de l'islam, et je dirai même de toute religion, n'est pas un texte sacré, mars le cerveau humain. C'est l’homme qui prime. Et l'homme c'est l'esprit, c'est la réflexion, c'est le renouvellement. En privilégiant l'approche inverse, figée, on perpétue les khorafat, les mythes. Cela ne mène nulle part.
L'islam progressiste, c'est possible ?
C'est même nécessaire. Et je vous rappelle que c'est l'esprit même qui a fondé l'islam et lui a assuré sa diffusion originelle. Notre situation actuelle est une rétrogradation, un énorme saut en arrière. Regardez par exemple le cas particulier de la femme. Sa situation actuelle, à quelques exceptions près, est terriblement injuste. Elle était infiniment plus avantageuse, plus juste, aux premières heures de l'islam, et cela ne posait de problème à personne.
Qu'est-ce qui pose aujourd'hui PROBLÈME : LES MUSULMANS OU, COMME ON L'AVANCE PARFOIS, LES Arabes ?
La question est plus complexe qu’elle n'y paraît. Il faut retourner à l'histoire et à la géographie pour bien discerner. Tout est parti de l'Orient, c'est là que les religions ont pris naissance, les conflits et les grandes batailles, guerrières ou intellectuelles aussi. C'est de là que les prophètes sont partis pour conquérir le monde... Cette région, qui correspond au cœur du monde arabe, a été au carrefour de tellement de choses que ses habitants ont depuis toujours une sensibilité exacerbée.
tî l'Europe, ou le monde occi-dental, par rapport à tout cela ?
L'incompréhension est mutuelle. L'Occident a prospéré grâce aux science’ et aux arts, grâce à la philosophie la poésie, l'industrie, etc. L'Orient a d’abord été la terre des prophèt .3. Ces deux mondes sont théonq. ment faits pour se compléter, dec s toujours. N'oubliez pas qu'à l'a* nement de l'islam, le prophète a dit : “L'islam est venu pour comble' es fissures". Toutes les religions 0' vu le jour pour organiser et rationa -r la vie des hommes et répondr à la question de l'au-delà ou de I emité, ce qu'on appelle al-khoulou Elles ont bâti une maison pour l'hc nme et, à sa naissance, l'islam est . enu pour mettre la dernière touche, combler les dernières failles, une question de finition si vous voulez. Cela ne remet pas en cause le travail accompli auparavant et c'est
cela que l'on a, nous, parfois tendance à oublier. Il n'y a pas d'exclusivisme, ni de notion de peuple élu. Dans l'esprit du prophète, tous ses prédécesseurs étaient des frères investis de la même mission et lui aussi d'ailleurs. Pour revenir à la dualité Orient-Occident, il faut juste rappeler qu'il n'y a pas de vie sans religion. Mais il n'y a pas, non plus, de vie qui ne repose que sur la religion (la hayata douna addin wahda-hou). Cela jette la base d'une complémentarité entre la religion et la vie, entre l'Orient et l'Occident. Et on en est loin, comme l'actualité nous le rappelle depuis des siècles.
La dernière polémique sur les caricatures du prophète est l'illustration de cette incompréhension ?
Pas seulement.- La polémique illustre aussi l'ignorance et l'aveuglement qui frappent d'un côté comme de l'autre. Le contexte et l'arrière-plan politiques ont joué un rôle important dans cette affaire, et on l'oublie trop souvent. D'un côté, il y a l'actualité du terrorisme et le besoin impérieux (pour les victimes et les cibles) de désigner les coupables et de mettre hâtivement des étiquettes. Pour notre part, on oublie que le journal qui a diffusé les caricatures en question est connu pour être proche de la droite danoise qui affectionne tant les étiquettes justement. Il est dramatique de croire que c'est une nouvelle guerre de l'Orient contre l'Occident (terrorisme), ou vice-versa (caricatures du prophète).
Au PASSAGE, LA POLÉMIQUE REPOSE LA QUESTION DE LA REPRÉSENTATION DU PROPHÈTE. AU MOMENT OÙ TOUT
EST REPRÉSENTÉ, MÊME DlEU, LE PROPHÈTE POURRA-T-IL RAISONNABLEMENT CONTINUER DE FAIRE l'EX-
CEPT10N ?
La vraie question est de régir les équilibres personnels, et collectifs, entre libertés et restrictions. Ce n'est pas si simple. En ce qui nous concerne, nous sommes pour la liberté d'abord. Mais comment faire en sorte que cette liberté ne conduise pas au dérapage, à la provocation mal intentionnée, à l'insulte pure et simple ? Les lois organiques peuvent résoudre en partie le problème. Sinon, dans l'absolu, chacun doit rester libre de déclarer sa foi, ou de la renier.
Renier sa foi, en terre d'islam, EST UN ACTE ILLÉGAL. ÛUE
DEVIENT LA UBERTÉ ?
La liberté se gagne aussi. C'est une question d'ijtihad personnel. Je
vous rappelle que dans les années 1930-40, des chercheurs ont critiqué et remis en cause un certain nombre de dogmes. Quelqu'un comme Ismaïl Adham est allé jusqu'à publier un ouvrage de qualité : Pourquoi je suis athée (limada ana moulhid).
Votre discours cadre mal avec l'image des Frères musulmans, en Egypte comme au Maroc...
Je ne représente pas la confrérie. Et puis laissez-moi vous dire que, du temps des Frères musulmans et de leur développement, c'est-à-dire dans la première moitié du 20ème siècle, l'Egypte vivait une véritable explosion culturelle, artistique, etc.
L'Egypte des arts ne maîtrisait PAS SON DESTIN PUISQU'ELLE ÉTAIT
SOUS OCCUPATION “OCCIDENTALE”. La ubérausation n'était-ELLE PAS LE FAIT DE L'OCCUPANT
BRITANNIQUE ?
Elle était surtout le fait de la rue. Et la rue subissait l'influence grandissante des Frères musulmans. C'est le nassérisme, qui allait plus tard s'emparer de l'Egypte, qui a tout cassé, par une vague de répression et une campagne de diabolisation des Frères musulmans. C'est de là qu'est parti le malentendu qui assimile l'expression frère musulman à un terme péjoratif, forcément rétrograde.
Revendiquez-vous l'héritage de Hassan Al-Banna ?
L'œuvre d'Al-Banna a été en adéquation avec son époque. Le problème, c'est qu’elle a été diabolisée par la suite. Et c'est le double résultat de la répression politique qui s'est abattu sur les Frères musulmans, mais aussi du fait que Hassan Al-Banna n'a pas laissé beaucoup d'écrits. On ne refait pas le monde, mais l'enseignement originel d'AI-Banna. l'approfondissement de la connaissance de l'islam, sa philosophie de vie, sa véritable raison d'être, ses limites aussi, tout cela continue d'être défendu, même minoritaire-ment, y compris chez les Frères musulmans. .
L'influence des Frères musulmans n'a-t-elle pas enfanté, partout dans le monde ARABO-MUSULMAN, l'idée DE GOUVERNER
PAR L'ISLAM ?
C'est une aberration. Hassan Al-Banna (ndlr frère aîné de Gamal Al-Banna) était un homme de contre-pouvoir, pas de pouvoir. Son action avait une portée sociale, pédagogique ; il était presque soufi. L'exercice du pouvoir ne Fa jamais intéressé Mais il a été assassiné trop
tôt, et beaucoup de malentendus ont diabolisé, depuis, le concept fondateur de sa philosophie. C'est le fanatisme politique et la répression, qui ont radicalisé, en face, la réaction des Frères musulmans et de ceux qui s'en réclament. C'est une conséquence aujourd'hui palpable, au-delà de l'Egypte, en Arabie Saoudite et d'autres pays musulmans.
Et la séparation des pouvoirs RELIGIEUX ET POLITIQUE, DANS LE
MONDE MUSULMAN ?
C'est une nécessité absolue. Elle est compliquée à obtenir étant donné la collusion avérée entre les régimes et les élites religieuses conservatrices. Le pouvoir corrompt, c'est une vérité universelle, même quand il est exercé par une autorité religieuse. C'est comme un feu qui brûle tous ceux qui s'en emparent. Le pouvoir, la notion d'Etat et de gouvernance ont toujours été liés à une forme d'impérialisme. Quand on examine l'histoire du monde arabo-musulman, on se rend compte que les foqaha ou savants religieux ont toujours composé avec l'Etat, et c'est l'Etat qui a progressivement pris le dessus en instrumentalisant à son tour la religion et les religieux. C’est cela qui explique, comme je Fai déjà dit, la régression, au fil des siècles, des libertés en terre dislam.
Les idées d'un islam différent QUE VOUS PRÔNEZ NE SONT PAS TRÈS RÉPANDUES. POURQUOI ?
Parce que les officiels politiques et religieux verrouillent l'espace dévolu à l’expression. Aujourd'hui, quand je me déplace, je suis rarement sollicité par les télévisions arabes. Forcément cela réduit l'impact de nos idées. Mais nous continuons d’exister à travers nos moyens et nos réseaux propres. Nous avons par exemple notre propre maison d'édition et nous organisons des cycles de conférence. Nous luttons ainsi depuis plus de 40 ans, Al-Azhar (ndlr référence religieuse en Egypte) commence à lâcher du lest, mais c'est toujours te conservatisme figé qui Femporte.
Sa PosrrioN. La uberté d'abord
Gamal Al-Banna est te cadet de Hassan Al-Banna. fondateur en 1928 de te confrérie des frères musulmans et assassiné en 19^9. Il a occupé de nombreuses fonctions au sein de te confrérie avant de prendre ses distances, consacrant des dizaines d’ouvrages tant à l'éru-dWon islamique qu'aux mouvements syndicalistes. Il est connu pour être Fun des rares savants à avoir critiqué
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Du Araba 14 au Tarata 21 Rabi'il Thani 1428
ISLAM AU FEMININ
Les objectifs du mariage en Islam
D'après les lois et les normes divines, on a sans cesse besoin d’autrui comme miroir ou pour assistance. Allah a fait en sorte que toute chose ait besoin de son complément. Dans le domaine de l'électricité, les piles positives et négatives doivent être mises en relation pour produire un courant électrique. De la même manière, les électrons et les protons doivent être en contact à l’intérieur de l'atome. Quant aux plantes les graines de pollen porteuses des gamètes mâles et femelles doivent également être en contact pour se reproduire. Le Noble Coran dans la Sourate (les éparpilleurs) au verset 49 «Et de toute chose, nous avons créé deux éléments de couple, peut-être vous rappellerez-vous ? » Et à la Sourate Yâsîn au verset 36 «Louange à celui qui a créé d’eux-mêmes tous les couples de ce que la terre fait pousser, et de ce qu’ils ne savent pas ».
Allah a uni l’homme et la femme dans une sublime tradition propre aux êtres humains, à savoir le mariage.
• Allah a placé en l’homme son besoin de la femme et en la femme son besoin de l'homme.
L'un et l'autre sont guidés par un besoin bien, plus exigeant que la faim ou la soif. L'un et l’autre ressentent un vide dans leur vie que seule leur union selon les lois divines (le mariage) peut combler. La confusion laisse alors place à la stabilité et l'anxiété à l'assurance. L’homme et la femme trouvent l'un dans l’autre, la sérénité, l’amour et la bonté qui illuminent leur vie et enrichissent leur âme. Allah met en évidence dans la Sourate (Byzantins) verset 21 l’un des signes manifestes de notre Univers « Et parmi Ses signes II a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité
La notion du mariage au
COURS DU TEMPS
L’Islam agit en tant que pilier de la structure sociale d'une nation. En cela, il cherche à fortifier l'individu vertueux, à construire un foyer sain, facteur principal et essentiel au fondement d'une bonne société. Le mariage unissant un homme et une femme par les liens sacrés, il n'est pas envisageable qu'une famille convenable puisse exister en dehors du mariage, tel qu'Allah, nous l'a ordonné. Celte notion de mariage a eu certaines variations au cours du temps.
A travers l'histoire, l'humanité a vu naître un certain nombre d'idées et de tendances en opposition avec l'idée du mariage. C’est en Perse (Iran actuel), avant la naissance de l'Islam, que la
Le mariage est un acte sacré
avec elles et II a mis entre vous de l’amour et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent ».
• La reproduction est le résultat naturel du mariage. Grâce à sa pieuse progéniture, l’homme perpétue l’existence de l’espèce humaine. H s'agit d’une faveur d’Allah envers l’homme. Dans la Sourate (Les abeilles) verset 72 Allah dit :« Allah vous a fait à partir de vous-mêmes des conjoints...Il vous a donné des enfants et des petits-enfants. Et II vous a attribué de bonnes choses. Croient-ils donc au faux et nient-ils le bienfait d'Allah ? » .
C’est également pour cette raison que le Prophète Zackarie supplia Allah en ces termes : « Et Zacharie quand il implora son Seigneur : « Ne me laisse pas seul, Seigneur, alors que Tu es le meilleur des héritiers (Sourate les Prophètes verset 89) et dans la Sourate (Marie) aux versets 5 et 6 « Je crains le comportement de mes héritiers après moi. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi de Ta part un descendant qui hérite de moi et qui hérite de la famille de Jacob. Et fais qu’il Te soit agréable, ô Mon Seigneur ». La procréation permet de préserver et de perpétuer l’espèce humaine jusqu’à l'extinction de toute vie sur terre.
philosophie de Mani est apparue. Elle soutenait que le monde était envahi par le mal et qu’afin de l'anéantir au plus vite, il fallait, entre autres, interdire le mariage.
Sous la bannière du christianisme, s’est, développé un monachisme extrême dénonçant la vie, invitant à la réclusion dans les monastères et interdisant le mariage, sous prétexte que les femmes étaient la tentation et le diable incarné. Le simple fait de s’en approcher constituait un péché et donc corrompait l’âme et excluait le pécheur du Paradis. *
Dans les temps modernes, des pessimistes occidentaux ont complètement condamné la femme, la comparant à un serpent au doux toucher, mais au venin mortel. Ils ajoutent que
Le mariage complète la foi, épargne de la séduction, aide à préserver sa chasteté et offre un moyen de satisfaire son désir sexuel. L’adultère n’est donc plus une option. Le mariage aide non seulement le Musulman à préserver sa foi, mais c’est également un pilier indispensable au bonheur terrestre auquel l’Islam invite les musulmans. Le mariage est l’unique moyen de fonder une famille, noyau de la société. Une société humaine respectable ne peut exister en dehors de ces bases familiales. Les liens maternels paternels et fraternels contribuent à nourrir de chaleureux sentiments d'amour, d’altruisme de miséricorde, d’attention et de coopération chez le musulman.
Le mariage permet au caractère de l’homme de mûrir, notamment grâce aux responsabilités qu’il doit assumer.
En se mariant, l’homme peut mieux se concentrer sur son travail, car il est rassuré de savoir que chez lui, son épouse dispose de ses affaires, préserve son argent et prend soin de sens enfants. Il travaille mieux à la différence de celui qui est partagé entre son travail et son foyer, son emploi et les tracas matériels.
Dosso Monique
le mariage est l’occasion rêvée pour la femme de manipuler l'homme en le faisant crouler sous les responsabilités. Pourquoi, l'homme de son plein gré chercherait-il donc à s'enchaîner alors qu’il est né libre ?
Malheureusement, certains jeunes d'aujourd'hui ont été dupés par ces idées perverties et ont par conséquent décidé de se tenir à l’écart du mariage, source de responsabilités, d’obligations et de restriction sans fin. Ils souhaitent vivre leur vie entière comme s’ils étaient des enfants sans responsabilités. S'ils se laissent aller à leur désir ou à l’appel de leurs instincts, ils se laisseront davantage satisfaire par l'adultère illicite au lieu du mariage licite
DOSSO Monique
La maladie ni ’n fait prendre conscience
Cétait au nuibi de juillet 1994, je me sentais fat inné depuis un moment et comme toujours, je pensait à un accès palustre que je traînais. A la faveur de la visite chez un médecin en fonction dans im grand hôpital sud-africain, je lui ai demandé une conciliation après avoir espliqué les symptômes que je ressentais. De toute évidence, il m'a fait des analyses de sang. Les résultats (aidaient à venir alors que je ne pouvait plia reculer la date de mon voyage. Jusqu'au dernier jour de mon séjour, je n'avais encore reçu aucun résultat. J'ai Jinalcment embarqué de l'Afrique du Sud pour atterrir à Abidjan, où le vol annoncé par le pilote devrait être de 5 II. contre toute attente survient une panne au niveau du moteur de l'avion. Durant près de deux heures, les mécaniciens ont tenté en vain de la réparer, mais en vain. Le vol a donc été remit au lendemain.
Une fois rentré à la maison, le soir, je reçois les rétullats de mes analyses qui affirment que j'ai une maladie liée au foi : « maladie assez grave » qui nécessite plusieurs mois de repos du patient.
Le lendemain, chez le médecin pour en savoir plus, il m'informe que je suit atteint d’une hépatite qui nécessite une longue période de traitement.
Franchement, je ne savait plus où mettre la tête ! j'était désespéré et surpris du résultat. L’évidence aussi, c’est que je souffrait effectivement tant physiquement que moralement. Je ne pensait plus à nu/i, parce que si j’étais condamné à mourir, ce serait la volonté d'Allah, mais je pensais plutôt à ma famille. Comment est-ce qu’elle se portera en mon absence ? Mes enfants réussiront-ils dans vie ? Certainement cpte je ne les verrai pas grandir.
Mais malgré tout, je me suit confié à Allah qui est le Maître, le Pourvoyeur, car à Lui Seul appartient le monde. Mais dès fait je me suis dit qu’en tant qu’époux et père, je venait de nie rendre compte que je n ‘avait rien réalité pour mes enfants.
Mes journées étaient consacrées à la lecture et au repos. Toute le monde était à mes côtés pour me soutenir. A cette étape là, j’ai vraiment senti le soutien de mes enfants et de ma femme. Nos liens affectifs s'étaient davantage renforcés et je refusais de penser que j’allais les quitter
LETTRE À MA SŒUR
i
; Aujourd'hui ma saur, je me permets । d’attirer ton attention sur un comporte-g ment que nous autres enfants avons I envers nos parents défunts. Nos devoirs | envers nos parents, tels que nous les J avons appris depuis notre plus jeune । âge, ne cessent pas avec leur décès. I Dans une narration rapportée par I l'Imam Al-Bukhân • Un homme se rendit j auprès du Prophète. (SAW) y a-t-il । quelque bonté que je puisse accomplir | envers mes parents après leur mon ? Le I Prophète (SAW) répondit : « Oui. Il y a J quatre choses dont tu peux t’acquitter : । prier et demander le Pardon d'Allah | pour eux, tenir leurs promesses, honorer I leurs amis, tenir leur promesse, honorer | leurs amis, et entretenir leurs liens de । parenté... » Ma sœur combien d’entre । nous le font ou même prennent l’inlen-I tionde lefaire ?
De plus, il nous est fortement recom-। mandé de rendre visite aux tombes de I nos parents, d’en prendre soin. De telles | visites sont d’excellents rappels pour । nous et nous portent à nous souvenir de । la mort et à prier pour eux. Le Prophète I (SAW) dit : < Autrefois, je vous avais
dans quelques mois. Je recevait pratiquement tous les jours, des appels du pays de met collègues amis, supérieurs hiérarchiques pour ne soutenir. Mon pays, mon travail, mes collègues me manquaient, mais j'ai gardé espoir pane que j'étais convaincu qu’Allah pourvoit à tout. J'ai même dès fois demandé d'Allah de me laisser encore deux ou trois arts, le temps de bâtir des biens pour ma famille petit à petit, mon entourage et moi avons fini par accepter la situation. On priait et je me soignais.
Cinq mois après, je pars pour un contrôle sanitaire, on m'informe que les séquelles ont disparu et que la situation s'est stabilisée.
Mais, il faut rester vigilant parce que la maladie pouvait revenir à tout moment. Je peux maintenant reprendre les activités quotidiennes.
Par la grâce d'Allah, j'ai repris mon vol pour le pays. J'ai intégré num service. C’est comme si je venais de renaître, ma foi fut ren-forvée. Allah a entendu mes prières. Il m’a guéri. Il m’a rendu conscient de bâtir un ensemble de villas au nt/m de nui famille. Au départ, j’avais demandé à Allah deux ans. le temps que je laisse à numger à mes enfants, mais cela fait aujourd'hui 13 ans que je n'ai plus souffert de celte maladie, je me porte bien.
J'ai été convaincu qu'il fallait en tant qu’être humain se conformer aux principes d'Allah, car II peut à tout instant, nous retirer le souffle de vie.
APPROCHE ISLAMIQUE
Si la mort était une sanction punitive. Allah n’aurait pas rappelé à lui Son Messager Mou-hammad (saw).
Ceux qui vivent ne sont pas de ce fait plus amis d’Allah que ceux qui sont mort.
La mort est les termes de la vie terrestre. La science de son temps est du ressort exclusif d’Allah.
Aussi, Allah dit n’avoir pas connaissance de maladie dont II n’a pas donné le remède..
Il est nécessaire de préparer notre famille à gérer notre absence. La meilleure de tout ce qu’on laisse à la famille est la bonne éducation religieuse.
Qu’Allah raffermisse notre foi en lui.
Imam DOSSO
interdit de visiter les tombes, mais désor- । mais faites-le, car ceci est de nature à ! vous rappeler l’au-delà... > ,
Après nous avoir enjoints à nous sur-1 passer en matière de bonté envers nos ! parents, ma soeur, Allah nous ordonne g dans le Coran de prier pour nos parents I en disant : I
« Seigneur, sois Miséricordieux, g envers mes parents, comme ils m'ont I élevé tout petit ! * I
Enfin, ma soeur divers enseignements | du Prophète indiquant que souvent, un ■ défunt se trouve soudainement promu à * un rang supérieur dans sa tombe ou voit ! sa condition s'améliorer. El quand il s'en- g quiert sur la raison de ce changement, on I lui dit que c’est en vertu des bonnes ’ Œuvres ou des prières que ses enfants ont ! accomplies en sa faveur.
Ma sœur de ce qui précède, nous j devons nous engager à ne pas lésiner sur । les prières en faveur de nos parents tout g en accomplissant toutes les bonnes I Œuvres possibles à leur intention.
DOSSO Monique J
Le PCO, Oumar Sanogo, la foule, les Imams et le président des jeunes d’Aghien onr participé à la ceremonie
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Suite de la P. 9--->-
le marxisme (“Ils n'ont pas tenu compté de la réalité et des motivations profondes de leur société", écrit Mouna Akouri dans un ouvrage consacré à l'enseignement de Gamal Al-Banna) tout en admettant ses "aspects positifs". Il est l'un des rares à prôner, aussi, une certaine liberté individuelle en terre d'islam. En 1994, par exemple, et à l'issue d'un procès qui avait approuvé l'assassinat d'un écrivain égyptien
accusé d'athéisme, il avait eu le commentaire suivant : “Ce jugement est un châtiment pour nous plus que pour la personne contre laquelle il a été prononcé (...). Cela montre qu'il n'y a pas de foi profonde, véritable, sacrée dans la liberté”. Gamal Al-Banna dirige une association islamique en Egypte. Il a 86 ans.
Propos recueillis par Karim Boukhari Tel
Queln'218
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Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36
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Avant le pétrole, il n y avait rien sauf le désert et les bédouins. C'est la nature qui imposait aux hommes son rythme de vie. Mais le pétrole et le gaz ont donné les moyens aux hommes de prendre leur revanche sur la nature, du moins en apparence. Car la principale ville des Emirats Arabes Unis est une véritable oasis de luxe de 4.000 km_ gagnée sur le désert. Dubai connaît un essor depuis les années 1970, date à laquelle les Sheikhs de l'Emirat décident de fonder une ville-Etat gérée à la manière d’une multinationale. La ville est aujourd'hui dotée de 300 hôtels et possède près de 600 gratte-ciel.
Une piste de ski en plein désert
Majid al-Futtaim, un des plus importants entrepreneurs de Dubaï et leader de la grande distribution au Moyen-Orient, est l'homme considéré à l'époque comme un rêveur vient de gagner son pari. Qui aura coûté plus de 125 milliards de fCFA. Cette piste de ski implantée dans l'un de ces centres commerciaux, vient de franchir le cap du million de visiteurs et devient l'une des attractions touristiques majeures de Dubai seulement un an après son ouverture. La construction du Ski Dubaï, menée par le français Transmontagne, a duré deux ans.
Dubaï ou Doubaï est à 1a fois une ville et un Emirat des Emirat arabes unis.
Fondés au xviii ème siècle, l'Emirat et la ville prennent de l'importance en participant à la création des Émirats arabes unis actuels en 1971. Avec 3 885 km, c'est le deuxième émirat en terme de superficie après Abou Dabi. Bien que n'étant ni la capitale des Émirats arabes unis ni l'émirat le plus grand ou le plus peuplé, Dubaï est le plus connu des sept émirats Contrairement à leurs voisins, les dirigeants de Dubaï encouragèrent le commerce. Et de nombreux marchands étrangers. Venant principalement d'Inde, les investisseurs s'installent dans la ville, qui reste principalement connue pour ses exportations de perles jusque dans les années 193O.Après 1950, l'économie de Dubaï est uniquement basée sur le commerce et notamment l'exportation des perlesensuite. L'exploitation des hydrocarbures a tout donné à l'Emirat de Dubai; la richesse, la considération et le respect, ainsi que un avenir presque sans soucis pour les générations de citoyens à venir. Ici et contrairement à beaucoup d'Etats pétroliers, l’on est conscient que les ressources du sous sol sont épuisables. On s'y prépare avec à la fois le pétrole et
les idées.
C’est pourquoi, depuis quelques années et avec la prise de conscience de la part du gouvernement de l’extrême dépendance de l'économie des émirats vis-à-vis des energies fossiles, Dubaï a reconverti son économie vers les nouvelles technologies et le commerce mais surtout vers le tourisme principalement de luxe, à coup de grands travaux et de projets démesurés.
Ainsi, l’on estime que 15 à 25% des grues du monde se trouvent à Dubaï. Ces travaux gigantesques exigent une main d'oeuvre qualifiée et la présence d'hommes d'affaires de tous les continents. C'est pourquoi, la grande majorité de la population (65 % de la population totale en 2002) n'est pas dubaïote ni même émirati mais est formée de travailleurs immigrés : De nombreux hommes d'affaires occidentaux viennent temporairement dans l'émirat pour y travailler dans les filiales de leurs multinationales. Ils sont environ cent mille. Malgré, ce bouleversement sociologique, l'islam est la religion qui rythme la vie pour tous. Et comme dans les autres émirats la Charia est en vigueur. Le droit civil et pénal, ainsi que les coutumes sont donc régis par la tradition musulmane.
Justement,s'inspirant d’une philosophie essentielle en islam qui affirme que sur la terre des hommes, la seule chose sans In est le SEIGNEUR SEUL créateur des deux et de la terre, les responsables de DUBAI, ont bâti une stratégie simple. Elle tient compte qui tienne compte de la fin de leurs richesses matérielles. Donc le pétrole ici n'est
pas un fin mais un moyen pour en être indépendant. Après un quart de siècle d'effort soutenu, on peut dire qu'ils sont parvenus. Car avant le pétrole l'Emirat était un haut lieu de commerce. Après le pétrole les responsables de l'Emirat ont voulu que leurs terres restent toujours celles qu’elles ont toujours été un haut lieu de commerce et de rencontres. Pour se faire ils se sont donnés tous les moyens.
Dubaï s'est doté d'infrastructures de transport à la mesure de son développement économique et démographique -.l'aéroport international de Dubai sert de plate-forme de correspondance à la compagnie aérienne Emirates classée pendant longtemps comme la meilleure compagnie aérienne au monde. L’aéroport a une capacité d'accueil de 70 millions de passagers. À terme, jusqu’à vingt-six Air bus A 380 (le plus gros avion de passager de tous les temps) pourront être reliés en même temps au terminal. Un second aéroport international, est en construction. Les infrastructures portuaires de Dubaï se sont elles aussi largement développées ces dernières années. La ville compte plusieurs ports dont l'un occupe la dixième place dans le monde pour les ports à conteneurs. . Le réseau routier n'est pas en reste. Il est constitué de larges avenues et autoroutes dont la Sheikh Zayed Road est l'exemple le plus connu. A cela s'ajoutent des tunnels routiers sous-marin construits en bord de mer et deux lignes de métro actuellement en construction, et sept monotâils plys tard.
Parallèlement à ces travaux pour faciliter les transport des biens et des personnes, des quartiers spécialisés dans certains domaines ont été mis en place :
Media City et Internet City sont des zones libres où se sont installées de grandes sociétés des médias, Dubiotech, spécialisé dans les recherches biologiques, Humanita-rian City qui accueille dans un centre différentes organisations non
gouvernementales ainsi que l’UNOPS, un organisme des Nations Unies. *
La présence de tant de sociétés et services a suscité l'accueil depuis plusieurs années différents évènements dont le célèbre Dubai Shopping Festival (ou DSF), le salon technologique Gitex ou encore le Dubai Air Show lesquels ont un impact très favorable sur la consommation ainsi que les investissements. La présence de tant de visiteurs autour de plusieurs événements nécessitent naturellement des infrastructures d'accueil conséquents. Mais le mérite des responsables de l'Emirat est d'avoir su transformer le désert et la mer, grâce au génie créateur des meilleurs architectes du monde presque, en un paradis sur terre. Ici ce n'est plus le désert hostile décrit dans les livres de géographie ou des explorateurs assoiffés.....Mais plus tôt un désert de rêve, accueillant, sûr de lui même, et qui colonise désormais la mer ...............................avec ses marinas, ses hôtels, et les tours les plus hautes du monde.......................... Burj-ALArab
Situé sur une île artificielle à 280 mètres de la plage et culminant à
321 mètres, l’Hotel Burj AJ Arab est le plus haut hôtel du monde. Reconnaissable à sa forme imitant une voile de voilier, ne comporte aucune chambre, que des suites dont la nuitée varie entre 500 000 et 3 000 000 cfa.
The Palm, ou Palm lslands(les îles de palmiers), est sans conteste le projet le plus grand. Il s'agit de la construction de trois ensembles balnéaires, résidentiels et touristiques de luxe sur des terres et des îles en forme de palmier entièrement gagnés sur la mer.
L'archipel The World est un autre projet de construction d’îles dont la disposition les unes par rapport aux autres imitera un planisphère avec chaque continent, le tout ceinturé par une digue de protection.
Le Dubai Water Front est un projet à cheval sur la mer et la terre. Il s'agit de créer un immense quartier résidentiel et hôtelier sous la forme d'une gigantesque marina comportant des commerces et des loisirs de l'Arabian Canal, un bras de mer de dix kilomètres de long creusé dans le désert. Le projet prévoit le creusement de canaux sur la côte et la création d’îles en formant une baie. En son sein se trouvera le Dubai Mail, le plus grand centre commercial du monde.La Dubai Marina est le projet de création d'un bras de mer de dix kilomètres de long dans le désert entouré d'immeubles résidentiels et d’hôtels.
Le projet de Ski Dubai est une piste de ski en salle attenante à un immense centre commercial et à un hôtel. La Tour de Dubai (Burj Dubaï ) est le projet de construction de la tour la plus haute du monde avec 808 mètres de hauteur (166 étages). Bawadi l'Asia le plus grand complexe hôtelier avec 6 500 chambres soit le plus grand hôtel du monde. D'autres projets importants tels que le Business Bay ou celui qui prévoit de recouvrir une montagne d'un dôme puis de l'enneiger afin de créer une petite station de ski sont en préparation. Dubaï était un rêve, mais aujourd’hui, c’est une réalité que beaucoup de nos concitoyens ont déjà découvert. Mais au delà de la beauté des plages et de la hauateur de 500 gratte-ciel, Dubaï atteste que seul Dieu le Tout Puissant est pourvoyeur des ressources matériels et financières. Ce n’est donc pas par hasard que la petite bourgade du désert est devenue aujourd’hui le plus grand basar, jamais construit sur le globe terrestre à moins d’un quart de siècle. Tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir ainsi bien que pour les Etats que des individus.
Fatim Djamlla
Part of Islam Info #083