Issue
Islam Info #040
- en
- fr
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1648 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (623 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (880 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (69 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (82 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #040
- Publisher
- Islam Info
- Date
- August 2, 2006
- issue
- 40
- number of pages
- 8
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000820
- content
-
verset
“Et chercher secours t dans l’endurance et la | salat. Certes, la Salat est une lourde obliga-. tion sauf pour les humbles.
Sourate 2 -Verset 45
Is leur
du Mercredi 07 au 13 Radjab 1427 [ fi IV.
IFO4O
du Mercredi 02 au Mardi 08 Août 2006
PRIX : 200 Ftfa
Hadith
-Ibn Radjah
j leProphtaEawJa®:
! "Celui qui comble ■ le besoin de son frère, Allah comblera ses besoins”.
. ‘ ISLAM
leres
Notre priorK® ®sï °
par K WD .1 WM» IM
^u^£^ Cheikh Soufi Konaté Comment
Sourate 6
Les Bestiaux
Imam Konan Ibrahim
Ouattara Ladji (Association des Enseignants musulmans) :
Nous devons mieux organiser notre. confrérie”
Cheick Moustapha Sonta (Calife général des Tidjan'rtes) :
Islam Info N” 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006
- Du 07 au 13 Radjab 1427
itorial
Bassam, la paix!
Fait insolite ! Mercredi 26 juillet 2006, sur le petit écran de la télévision première chaîne, au journal de 20 heures. Trois personnes, Blé Goudé Charles, Yayoro Kara-moko et Kouadio K. Ber-
avenir très proche. Deuxièmement, les jeunes ne veulent pas que le train de la paix mis sur les rails par le premier ministre entre en gare sans eux.
Troisièmement, ils sont tin, respectivement leader arrivés à la conclusion qu’il ne servait à rien de jouer les “faux héros’’ à savoir les poitrinards. Ceux qu’on jette toujours a la rue pour ne rien obtenir en fin de compte. Ainsi, donc, après 1946, Bassam redevient, 60 ans après, un symbole. Celui de l’unité, de la fraternité, de l’amitié, de la réconciliation et de la paix véritable entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire. Bassam, aura permis de fumer le calumet de la paix. Désormais, on parlera de la paix des braves et de paix sincère. Et comme. Blé Goudé, Kara-moko Yayoro et K. K. Ber-tin l’ont dit et consigné dans un document, ils se concerteront à l’avenir pour tout ce qui sera à faire.
Ils reste maintenant que ces leaders sillonnent main dans la main tout le pays pour lancer un véritable message de paix à l’endroit des jeunes. Souhaitons que leur rencontre déteigne sur les milices et autres groupes d’autodéfense pour pacifier totalement le pays. Car, il reste beaucoup à faire. La Côte d’Ivoire ne mérite pas de sombrer.
Désormais, tous les jeunes, qu’ils soient des leaders de partis politiques ou d’organisations religieuses, doivent se laisser habiter par la raison : modérer leurs discours, donner le bon exemple en se transformant en de véritables communicateurs pour un changement de comportement. Plus que ceux des partis politiques, les jeunes leaders d’organisations religieuses doivent savoir et comprendre que rien ne se résout par la violence, par la force. L’islam a toujours prôné la concertation (choura) pour régler les situations les plus difficiles. Et aucun problème ne reste sans solution. Tout est dans la manière. En islam, le bon ton, la modestie» l'humilité et le ^pect dés vers et
des jeunes patriotes, président du R JR et président de la JPDCI. Leur mission du jour : appeler la jeunesse ivoirienne dans toutes ses composantes à la retenue, à la paix. Incroyable ! Personne n'aurait pu penser à cela. Même l’observateur le plus avisé de la scène politique ivoirienne . Tellement la haine, l’inimitié entre le premier et les autres était exacerbée. Eux qui se regardaient en chien de faïence. Et voici que Dieu, Le Tout-Puissant et Le Tout- Sachant, va une fois de plus se manifester. Il faut reconnaître que l'actualité ivoirienne de ces derniers temps a été plus que brûlante. Et cela à cause des audiences foraines lancées par le gouvernement de Charles Konan Banny. Elles vont opposer d’un côté ceux qui sont pour et.de l’autre ceux qui sont contre. Ces derniers ont entrepris de tout mettre en œuvre pour empêcher le déroulement de l’opération . Après Abidjan, Divo entre en scène. Le bilan est lourd : perte en vie humaine,des blessés et de nombreux dégâts matériels. Le mardi 25 juillet 2006, Bassam est le théâtre d’affrontements entre les jeunes patriotes et les jeunes du RHDP, toujours à propos des audiences foraines. Le bilan est très lourd avec mort d’homme, des blessés graves et de très nombreux dégâts matériels. Devant cette escalade de la violence, les jeunes ont décidé de prendre leur destin en main, en venant appeler leurs camarades à la paix et à la réconciliation. Car, disent-ils, ils ne veulent pas faire de la Côte d’Ivoire leur pays à tous, un « Rwanda bis ».
Nous pouvons dire que la Paixet la réconciliation na?! 01]0'^ne^réalité à Partir de mainfQ f maillon de la chaî^ manquait s’est ajouté^ Que retenir de la décision' des jeunes ?
Premièrement, ils ont compris que la Côte d’Ivoire est leur seul et unique pays. Et ils n’ont pas le droit de le détruire. Après tout ils sont appelés à. le gérer dans un
^tidionne^^^ détruit pas ce qu'on^ra^ pas construit à fortiori ce qu’on a contribué à mettre en place.
Issah Koné
RELIGION
'. Commentaire du Coran
LH SOURATE fiL-fin’flm
le credo islamique
Cette sourate tire son nom des versets 136,138 et 139 ;elle réfute la superstition des Arabes idolâtres concernant le caractère licite ou illicite de certains animaux.
Période de Révélation
Selon une tradition cflbn ’Abbâs, cette sourate fut entièrement révélée à la Mecque. Selon Asmâ’, fille de Yazîd, “Lors de la révélation de cette sourate, le Saint Prophète était sur une chamelle dont je tenais les rennes. Le chameau a commencé à sentir le poids au point que l’on aurait dit que ses os allaient se briser." Nous apprenons aussi que Prophète Mohammad (S.A.W) avait dicté la sourate entière la nuit même de sa révélation.
Circonstances de Révélation
Douze années après la révélation de l’islam, tous les gens de bien de la Mecque ainsi que les clans environnants commençaient à accepter Flslam . Cela va provoquer l’opposition et la persécution des Quraysh. Celle-ci devint si violente que la majorité des Musulmans s’étaient résolus à émigrer en Abyssinie. Les deux grands soutiens du Prophète, Abû Tâlib et Khadîjah, n’étaient plus là pour le soutenir. Malgré cela, il poursuivait sa mission.
Dans ces circonstances sombres, une lueur d’espoir brilla sur Yathrib, où rislam s’étendit librement grâce aux efforts de quelques personnes influentes parmi les Aws et les Khazraj, qui avaient embrassé l’Islam à la Mecque. Pour un observateur occasionnel, l’Islam apparaissait à ce moment comme un mouvement faible, excepté le maigre soutien de la propre famille du Prophète et de quelques uns de ses adeptes.
Sujets
Les principaux sujets traités se divi-sent en sept parties :
• Réfutation de l’associationnisme (shirk)et invitation à l'unicité de DIEU.
• Enonciation du principe de "La vie après la mort" et réfutation de l’inexistence de l’au-delà
• Réfutation des superstitions répandues.
• Enonciation des principes moraux, fondamentaux de la société Islamique.
• Réponses aux objections contre la personne du Prophète et sa mission.
• Reconfort au Prophète et à ses disciples
• Remontrances, avertissements et menaces aux incrédules pour leur indifférence et leur arrogance.
Le contexte des sourates mectjuotses
Très peu d’éléments sont disponibles concernant le contexte de révélation des sourates à la Mecque tandis que la période de révélation de toutes les sourates médinoises est connue.
Siiet: Credo islamique
Cette sourate traite principalement des principaux articles de la foi islamique : le Tawhîd (unicité de Dieu), la "Vie après la mort", la mission prophétique et leur application pratique à la vie humaine. Elle réfute les fausses croyances et redonne courage au Prophète et à ses disciples qui souffraient lors de la persécution.
STRUCTURE t _
Versets 1 à 12 : comportent une exhortation. Les infidèles ont été avertis que leur refus du credo islamique et de la lumière émanant de la révélation de Dieu les exposaient à la même fin fatale que I es infidèles du passé.
Versets 13 à 24 : inculquent le tawhîd et réfutent le polythéisme (shirk)
Versets 25 à 32 : la vie dans FAu-delà est dépeinte de manière pittoresque pour mettre les infidèles en garde contre les conséquences du rejet des articles de la foi.
Versets 33 à 73 : le thème central traite du statut prophétique, sa mission, les limites le son pouvoir, l’attitude vis-à-vis de ses disciples, et des infidèles.
Versets 74 à 90 : le récit du Prophète Abraham est relaté pour signifier aux Arabes païens que sa mission est la même que celle du Prophète Muhammad et cela en direction des Quraïsh qui se considéraient eux-mêmes comme des adeptes d’Abraham.
Une autre preuve du statut prophétique de Muhammad (saw) est le Coran. Ses enseignements indiquent la bonne guidance en matière de credo et de pratique, les versets 91 à 108 développent les versets 74 à 90.
Versets 109 à 154 : une comparaison est établie entre les prescriptions divines et celles du paganisme arabe pour montrer la différence entre les deux et, par conséquent, prouver que le Coran est un Livre Révélé.
Versets 155 à 160 : Invitation des les Juifs et les Arabes païens à comparer les enseignements du Coran avec ceux de la Torah afir qu’ils reconnaissent leurs simili tudes.
Versets 161 à 165 : constituent la conclusion de la sourate , le Prophète a reçu l’ordre de proclamer sans crainte les articles du credo islamique et leur implication.
© Lslaniophilc.org.
Commentaire du Coran
ALLAH DIT AU UERSET 24 DE LA SOURATE 47
“Ne méditent-ils pas le Coran ? Ou v a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? VU JM* l'absence de méditation rouille et menté, pour que tu le lises len
Allah, à travers ce verset, veut nous exhorter à réfléchir sur le sens et la portée des versets du Coran. Le Coran, parole incréée d’Allah, est trop sublime pour qu’on le compare à un simple livre fruit de l’intelligence
verrouille notre cœur. Un tel cœur est plongé dans l’obscurité. Le Coran est un livre clair et explicite qui renferme des directives visant à nous éloigner de l’oubli et de lïnsou-
M
menté, pour que tu le lises lente-
ment aux gens » 17/106
humaine. Ne le lisons donc pas avec les yeux de mort. La méditation du Coran a donc pour effet de nous prédisposer par sa lumière dans notre coeur, au sens de la morale, de l’éthique, et à avoir la conscience . que nous ne sommes rien sans Allah. C’est donc dire que
ciance.
1- « Récitez donc ce qui vous est possible du Coran »
Cela signifie que l’essentiel n’est pas le nombre de verset que nous lisons
Afin que les musulmans apprennent ce livre Divin peu à peu, fragment par fragment. Il est dit d’après-la sounna que le Prophète(saw) apprenait aux compagnons chaque fois dix versets. L'apprentissage ne se limitait pas à la mémorisation et à la compréhension mais comprenait
l'applioation des principes et ensei-mais la qualité de la lecture et la gnements que sous-tendaient les méditation de chaque verset. * versets appris.
2- « Un Coran que nous avons frag- Imam Mcitc
Islam in^ —-— ~ ~*™*e<M OZ'au 08 Août 2006
- Du 07 au 13 Radjab 1427
3
VIE ET SPIRITUALITÉ
LflSOURflTE DE Œ me : SoiratDiH-târiq (Tastre nocturne, remuant du soir)
^^= PORTRHIT^^^^= ABOU HOURAÏRA
Cest la quatre vingt sixième (86è) sourate du Coran. Elle est la trente sixième (36è) dans l’ordre chronologique de la révélation. Elle a été révélée à la Mecque et comprend 17 versets. Le titre est tiré du premier verset où il est question de Târiq", l’hôte qui arrive inopinément le soir. Au verset 3, le mot est expliqué : "L’arrivant du soir* est une étoile. Mais de quel astre s’agit-il ? Les commentateurs en proposent plusieurs sans aucune référence : l’étoile du soir (vénus), les pléiades, Cassiopée, l’aigle, Saturne, etc. ( cf Tabari). Mais, comme le suggère Jalâlaïn , il faut prendre ce terme (târiq) dans un sens général, c'est à dire d'astre indéterminé.
Transcription Bismillahi -r-rahmâni -r-rahîm 1. was-samâ-i wa-t-târiq
2. wamà ad'raka mâ-t-târiq
3. an-nadj'mou-th-thâqib
4. in koullou nafsine -l-lammâ ‘alayhâ hâfiz
5. fal-yanzouri -l-insânou mimmà kouliqa
6. khouliqa mîm-mâ-in-n-dhâfiqine
7. yakhroudjou minb bayni-ç-çoulbî wa-t-tarâ-ibi
8. innâhou 'alà radj'ihî laqâdir.
Traduction : Au Nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
1. Par le ciel et par l'astre nocturne,
2. Et qui te dira ce qu'est l'astre nocturne ?
3. C'est l'étoile vivement brillante.
4. Il n'est pas d'âme qui n'ait sur elle un gardien
5. Que l'homme considère de quoi il a été créé,
6. Il a été créé d'une giclée d'eau,
7. sortie d'entre les lombes et les côtes.
8. Allah est, certes, capable de le ressusciter.
(à suivre ).
Grand rapporteir (tes dves^ faits et gestes du prophète
CËFgrânTrâppcS^^
gestes de Muhammad (saw) a tenu compagnie au messager d’Allah à peine quatre (4) ans.
ul est Abou ouraïra?
Orphelin de père, Il hérita du nom d’Abdou Chams (servi-
’lmam Méité
teur du soleil) et vécu dans l'idolâtrtie et la servitude. Il découvrit l'islam en l'an 7 de l'hégire. Après sa conversion, le messager (saw) le fit appeler Abdou Rahmane (serviteur du Tout Miséricor-
QUESTIOPS-RÉPOPSES DE Lfl SEIPflIPE
Q1 : Quelle attitude doit-on avoir à l’égard des mendiants ?
R1 : selon la religion, il est dit que lorsqu'un indigent vient vers nous, il faut le secourir. Celui qui sauve une âme, c’est comme s'il avait sauvé toute l'humanité ; à l'opposé, celui qui opprime une âme, c'est comme s'il avait opprimé toute l'humanité. Il faut être bon envers les mendiants. Mais, la mendicité ne doit pas être le travail quotidien d'un musulman ou d'une musulmane car, le pauvre qui mendie, s'il a eu de quoi se nourrir, doit arrêter de mendier sinon tout ce qu'il accumule en surplus est considéré comme illicite (haram) et péché. Si vous n'avez rien à donner à un mendiant, il ne faut pas l'insulter. De plus, on ne doit pas se référer à l'ethnie, la religion ou l'origine du mendiant avant de lui donner
quelque chose.
Q2: Quelle est la sanction divine pour celui qui a des moyens mais qui refuse de faire l'aumône ?
R3: Il n'y a pas de sanctions r l’aumône est facultative, mais la zakat(impôt légal) est obligatoire pour tout musulman. L’aumône profite à son auteur dans la vie d'ici bas et dans la vie de l'au-delà. L'aumône est comparable au grain de céréale qu'on sème et qui à la longue produit plusieurs grains. Le musulman doit faire des efforts pour faire de l’aumône, car aucune personne n'a la garantie de la validité de ses prières.
Imam Diakité Mohamed
(Angré)
dieux). Il avait un grand amour pour
les animaux. Ainsi, il possédait une chatte qu'il chérissait beaucoup et portait partout où il allait. Elle restait collée à lui comme son ombre. C'est pourquoi il fut surnommé Abou Houraïra (père de la chatte). Si Abdou Rahmane est resté matériellement misérable après sa conversion à l’islam, il s’est par contre enrichi intellectuellement.
la fortune de Abou Houraïra
Depuis qu'il s’est converti à l’islam il ne quittait jamais le Prophète. Il ne possédait ni terre de culture, ni capital de commerce. Son ’ unique occupation était la compilation des sages conseils du messager (saw), ses faits et gestes. Abou Houraïra (ra) ne faisait pas cela par oisiveté, mais il y voyait une exigence de foi en vertu de cette parole divine: « Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le livre voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent ». 2/159. Abou Houraïra (ra) a enduré ainsi la faim et la misère de cette vie pour pouvoir garder l’estime du prophète (saw) et compiler le maximum de hadiths. Pourtant, ce passionné de savoir ne savait ni lire ni écrire comme le prophète (saw).
Sa. mémoire était le seul moyen de conservation des enseignements.
LE SnUIEZ-UOUS ?
Dieu dit dans le Saint Coran : “Les Romains ont été vaincus, dans le pays voisin, tandis qu 'ils auront la victoire après la défaite dans moins de dix (10) ans. A Dieu est le commandement, avant comme après ! Et ce jour-là, les croyants se réjouiront, (s.30 v.v. 2- 4).
En plus jdu miracle dont nous avons parié dans le précédent numéro (N°39), il y a un autre du point de vue géographique qui ne pouvait être connu des hommes à cette époque. Eh effet, dans le troisième verset de la sourate Les(Byzantins, nous apprenons que les Romains ont été vaincus dans la région la plus basse de la terre. Cette expression "adnâ al-ard" en arabe a été interprétée dans la plupart des traductions comme un endroit voisin. Le mot "adnâ" en arabe signifie "bas". Et "al-ard" signifie la terre. Donc, l'expression "adnâ al-ard" signifie l'ensemble le plus bas de la terre. Ce qui est intéressant à souligner c'est que les batailles
cruciales entre l'empire byzantin et la perse où les Byzantins avaient perdu Jérusalem, s'étaient réellement déroulées à l'endroit le plus bas de la terre. Cette région est le bassin de la Mer morte qui se situe à l'intersection des territoires appartenant à la Syrie, à la Palestine et à la Jordanie. La Mer morte s'étendant à trois cent quatre vingt quinze (395) mètres au dessous du niveau de la terre. Cela signifie donc que les Byzantins furent vaincus à l'endroit le plus bas du monde, exactement comme l'affirme le verset. Mais, ce qui est encore intéressant à souligner, c'est que l'altitude de la Mer morte n'a pu être mesurée que grâce aux techniques modernes. Auparavant, il était impossible pour quiconque de savoir que c'était l'endroit le bas de la terre. Et cela, le Coran l'a affirmé depuis maintenant plus de quatorze (14) siècles.
Abou ismaêl
Abou ismaël
________________________________HADITH DE Lfl SEIDDIDE___________________________________
to Praittfe Mtammad SAIN) a (■:
"L’enfer est masqué par les passions de l'âme de même que le paradis est masqué par les désagréments " (Boukhary et moslim). "Ne dédaignez aucune œuvre pie, si minime soit-elle, pas même celle qui consiste à aller au devant de votre frère avec un visage avenant". (Moslim).
De la fertilité de la mémoire fAbou Houraïra
Abou Houraïra (ra) avait une mémoire d'éléphant. Il mémorisait tous les conseils et recommandations du messager (saw) qui lui demanda un jour de rappeler un hadith qu'il venait d'enseigner. Abou Houraïra (ra) reprit les dires du messager (saw) sans rien en omettre. Après le prophète (saw), Abou Houraïra (ra) rapportait tellement de hadiths, que ses propos furent l'objet de doute. Pour tester sa faculté de rétention et de fidélité de sa mémoire, un noble compagnon du prophète , l'invita chez lui et lui demanda de rapporter les hadiths du messager, alors qu'il avait pris soin de placer un scribe (écrivain) derrière le rideau pour rédiger les dires de Abou Houraïra . Un an plus tard, il l'invita une seconde fois et lui demanda de reprendre les mêmes hadith. Abou Houraïra répéta les mêmes mots sous le contrôle de l'écrivain. Il avait une mémoire fertile et une intelligence exceptionnelle. Il était aussi reconnu pour sa piété.
De la dévotion de Abeu Houraïra (RA)
Il était un fervent adorateur. La seule chose qui rendait la vie dure à Abou Houraïra était la mécréance de sa mère. Adoratrice de pierre, elle nourrissait en plus une haine à l'égard du prophète. UN jour il alla solliciter l'aide du prophète qui invoqua Allah en ces termes: « ô Seigneur! Guide la mère d'Abou Houraïra ». Et Allah a agréé la demande du prophète qui reçut le serment d'allégeance de cette dame par l'intermédiaire de son fils. Abou Houraïra (RA) s'en est allé à l'an 69 de l'hégire à l'âge de 78 ans. Puisse Allah agréer son âme ainsi que celle de tous les serviteurs promoteurs de l'islam ! Amine !
___________________Lfl pou» (inuocnTion) de la seipaipe_____________________
Lorsque le temps est mauvais et qu'il y a beaucoup de vents, le fidèle musulman récite l'invocation suivante :
"Allahoummâ innî as-alouka khaïraha wa a-oudzou bika mine charrihâ".
TridUCtiOD: "ô Allah, je Te demande de m'accorder son bien et je cherche refuge auprès de Toi contre son mal".
ri/sÆ/Wfo ।
I
j
___________________(^AiR^LenroTSo^__________________
Que recouvre ce terme très usité aujourd'hui ? Le terme "soufi" est le nom donné aux mystiques, aux Saints et aux adeptes spirituels. Ce sont les gens qui empruntent des voies contemplatives se fondant sur les formes sacrées de l'islam.
fCestjtous les] IMercredisfdans U les kiosques]
r a-^ .c. .- • _ _
Islam b^fo N° 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006
- ou OTau 13 Radjah 1427
COLLOQUE IDTERnflTIOnflL DE Lfl TIDJflDIVfl Cérémonie de comme-rendu cSte^ss^
s est tenu du 09 au 13 juillet 2006.
Le samedi 29 juillet 2006 était un jour exceptionnel pour la Zaouia de Sonta. En effet, les fidèles Tidjanis venus de divers horizons, ont pris d'assaut la mosquée de la Zaouia de feu Cheick El Hadj Ibrahim Sonta à Abobo PK 18. Ils sont venus prendre part à la cérémonie de compte rendu du colloque international de la Tidjaniya qui a eu lieu au Maroc. Selon le Cheick El Hadj Moustapha Sonta : «L'objectif de la rencontre est de rendre compte du colloque de la Tidjaniya car, les Tid-
janis savaient que je voyageais pour y prendre part».
A l'entame de l'activité proprement dite du samedi 29 Juillet, une lecture coranique a été dite par Issouf Sonta ; ensuite ce fut l'intervention de Traoré Ibrahim. Il s’est appesanti sur le déroulement du colloque. Il a tenu à rappeler à l'assistance que le thème retenu lors du colloque de Maroc était "Une voie de paix et un lien d’amour". L'orateur a mentionné que beaucoup pays ont pris part à ce colloque . Ce sont entre autres
l'Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Soudan, la France, le Japon, l'Italie, les Etats-Unis, l'Ouzbékistan, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie... Au total vingt neuf (29) organisations en plus de l'Unesco, du centre islamique de Génève, de l'association Safa wal marwa, etc. Les thèmes abordés lors de ces échanges s’intitulaient entre autres : "Muhammad, le Maître de la voie", "La Târiqa Tidjaniya au sein de la société" "Le secret du sceau des saints, de la Tidjaniya et l'école ini-
Le Chérif Ouniar (à gauche) et le Cheick Sonta Moustapha
tiatique de malamatiyya”...
L'historique de laTidjaniyya en Côte d'Ivoire et les efforts d'organisation de la confrérie ont été évoqués. Ce message a été traduit en langue malinké par l'Imam Brédji de la MACA. Le contenu de la lettre du
Cheick Chérif Seudi Zoubaïr Tidjani, Calife de la Zaouia de Cheick
Ahmad Tidjani à Fès (Maroc) a été
porté à la connaissance de l'assistance. La lettre du Cheick Chérif Abdoul Moutalib Tidjani, Calife général de l'Afrique subsaharienne, a été également lue, saluant les frères et les encourageant au travail. L'activité a pris fin après la
prière de magrib.
Konaté Souhaïlxiu
CHEICK SODTfi fflOUSTflPHH :
“Mieux organiser la Tidjaniva”
Islam info a rencontré El Hadj Cheick Sonta Moustapha, maître spirituel et Calife de la Tidjan'iyya en Côte d'Ivoire. Il se prononce sur le colloque international qui s’est tenu à Fès au Maroc.
Islam Info : Quelles sont les raisons de la tenue du colloque de Fès (Maroc)
El Hadj Moustapha Sonta : Ce
colloque a été l'occasion pour les Tidjanis de se rencontrer et de véhiculer le message d’amour et de paix à travers le monde. Le dernier thème était très important car, il constituait celui du colloque.
Pouvez-vous nous informer sur le déroulement des tra-
vaux ?
Les travaux se sont bien déroulés. A l’ouverture du colloque, plusieurs pays étaient représentés : la Côte d'Ivoire, la Suisse, l’Algérie, les Etats-Unis, l'Italie, le Burkina Faso, le Maroc. Pour des raisons indépendantes de leur volonté, plusieurs pays n'ont pu effectuer le déplacement. Lhonneur a été fait à la Côte d’Ivoire de prononcer un discours au nom de tous les musulmans en général et des Tidjanis en
particulier. L'Algérie, le Maroc et le Sénégal sont également intervenus. Ce dernier pays a été fortement représenté, quarante cinq (45) personnes.
Quel est votre sentiment après avoir participé à ce colloque ?
Nous remercions les initiateurs de ce colloque parce que c'est une très bonne initiative que de réunir tous les représentants de la Tidjaniyya pour échanger et se connaître. Merci à l'ensemble des Tdjanis qui y étaient, sans oublier les Chérifs, les guides spirituels. Nous avons donné les nouvelles des musulmans de la Côte d’Ivoire. Dans l'ensemble j’ai adressé le salut du COSIM, du CNI, de la LIPCI, de
l'AFMCI, de l’AEEMCI, de l'AMSCI et des associations sœurs, sans oublier le message des Tidjanis.
Quelles ont été les grandes résolutions de ce colloque ?
Le respect des guides spirituels, c'est à dire les pôles de la Tidjaniyya dans le monde. Cette marque de révérence des guides de la Tîdja-niyya doit être de mise car, le constat de pagaille dans la Tïdja-niyya est clair. Les gens manquent d'organisation par méconnaissance. Certaines personnes pensent que la Tidjaniyya appartient au Sénégal. Et que Cheick Ahmed Tidjani en est originaire. En réalité, Cheick Ahmad est un descendant du Prophète Muhammad (SAW). Il est d'origine algérienne et il s'est
installé à Fès au Maroc. La reconnaissance des maîtres, des guides doit être une réalité pour une meilleure organisation de nos structures islamiques. Instaurer la paix et l'amour entre les Tidjanis et entre les hommes. Avoir une certaine conduite, de l'humilité et la sincérité dans la pratique et surtout privilégier la recherche de la connaissance. Les Tidjanis doivent apprendre à connaître leur Roi spirituel. Quand on n'a pas de connaissance, on est limité et on finit par mystifier facilement les choses. Alors qu’il n'y a pas de mystification dans la Tidjaniyya.
Réalise par KS
OUHTTHRH LfiDJI, PRESIDEDT DE L’HSSOCIHTIOD mUSULmHDE DU PERSOnHEL DE L’EDSEIGDEinEnT ED COTE D’IUOIRE (DDIPECI) lagriafiéilerAMPHXtfestrau^iteiioseï^^
En prélude à la conférence du 12 Août 2006 prochain, le président de l’Association Musulmane du Personnel de L'Enseignement de Côte d’lvoire(AMPECI) Ouattara Ladji s’est confié à Islam Info.
Islam info : Quand l’AMPECI at-elle été créée?
Ouattara Ladji : l’AMPECI a vu le jour le 14 septembre 2002.
I.l : Quels sont ses objectifs? Ils sont multiples mais se résument ainsi : combler le vide pédagogique, aider ses membres à parfaire leurs connaissances en islam, apporter une contribution dans tous les aspects du développement à partir de l’islam et surtout mettre la priorité sur l’avenir de nos enfants.
Quel bilan faites-vous quatre ans après votre création ?
Le bilan est maigre il faut le reconnaître. Mais cela est relatif à la méconnaissance de l’association. C'est pourquoi, nous nous attachons d’ailleurs à la presse. Néanmoins des actes positifs ont été posés.
Quels sont les actes concrets que vous avez posés ?
Il y a l’implantation des sections du Lycée municipal d’Abobo, du collège Municipal,, du lycée municipal de Treichville, du Groupe Scolaire
les pingouins à Abobo. Il y a eu également un séminaire Tannée dernière, en Mars 2005.
Pourquoi organisez-vous la prochaine conférence-débat?
Nous voulons attirer Tattention de la communauté musulmane sur le problème de T école coranique en Côte d’Ivoire parce que celle-ci n’apporte pas entière satisfaction. Il y a des faits qui le justifient Les enfants n'y sortent pas toujours en bon musulmans. Ils sont abandonnés à eux-mêmes, n'ont pas de
débouchés à la fin de leurs études et s'adonnent à toute sorte d’actes. La société les traite de voyous, de délinquants etc. Nous pensons que l'école doit pouvoir permettre à l’enfant d'intégrer le tissu social et économique après sa formation.
Pourquoi avoir attendu longtemps avant de vous attaquer à ce problème qui ne date pas de maintenant?
Il revenait au CNI de susciter cela. Nous enseignants appartenions à différentes structures islamiques dans nos établissements mais qui n'étaient pas fédérées.
Avez-vous des relations avec
l'OEECI?
Oui. Nous avons particulièrement rencontré 0 Hadj Konaté Abouba-car, le président de cette organisation. Acette occasion,nous lui avons présenté nos objectifs. Je pense que c’est à eux de solliciter notre expertise. Car, nous avons les compétences d'encadrement et de formation dont 8s ont besoin. Je veux dire que nous pouvons offrir une pédagogie qui permettra l’intégration des deux programmes (coranique et académique national).
Ne pensez-vous pas que vous faites le travail de l'OEECI à sa place?
Je pense que nos structures sont complémentaires.- Nous avons l'expertise de l'école occidentale et eux l'école arabe. Nous voulons que les deux se fondent en une seule pour sortir un programme fiable qui va permettre à nos écoles d'être reconnues.
Que faites vous à votre niveau pour les enfants musulmans dans vos établissements ?
Dans ce domaine nous aidons TAEEMCI à organiser ou à animer leurs manifestations(les conférences surtout). Mais ce n'est pas cela notre priorité. Nous nous soucions de l'avenir des enfants des écoles coraniques. Il ne suffit pas de les encadrer à l'approche des examens. Il ne faut pas limiter les chances de l'enfant qui a fait l'école coranique à un métier. C'est ce mal que nous voulons éradiquer.
Pensez-vous qu’il est possible d'appliquer à 100% ’e programme national à l'école coranique?
Cela est possible puisqu'il y a des exemples qui existent. Nous pensons que si d'autres l'ont réussit nous le pouvons aussi. On peut même prendre l'exempte du Sénégal qui a réussi le sien.
Mais est ce cela n'aura pas
de conséquence sur la formation théologique des enfants?
Il y a la lecture coranique et l’éducation fondamentale de la foi. 80% des jeunes sortis des écoles coraniques se trouvent dans la rue. A la longue la formation spirituelle leur échappe. Ils se trouvent handicapés car, ils ne peuvent rien faire d'autre.
Il y en a qui n'ont pas fait l'école occidentale mais qui ont réussi dans la vie tels le président KOUDOUS, le cheikh FO FANA etc?
Oui, mais ce sont des cas particuliers qu’il ne faut appliquer à tous Ces derniers ont eu la chance d'étudier dans les universités arabes et à cette occasion, ils ont appris beaucoup de choses alors que ceux qui restent ici n'ont pas cette chance C'est justement à ces jeunes qu'il faut penser. Comment les aider à s'insérer dans le tissu social de développement, reste notre préoccupation.
Qu'attendez-vous de la communauté musulmane à la conférence du 12 Août prochain?
Nous voulons que tous ceux qui sont intéressés par récote coranique soient à cette conférence pour te bonheur de nos enfants et de l'islam. Elle aura beu à la mosquée cfAghien. Nous demandons à tous tes musulmans de venir y participer.
Réalisée par Bamlw Arouna.
Du 07 au 13 Radjah 1427 l
Islam Info. n°o
F 0 C U S
LE CHEICK SOUfl KOntiTÉ :
Le Cheick Soufi Konaté est le guide spirituel de la communauté musulmane des soufis de Côte d'ivoire. ----------'• dirige plusieurs Zawra (centres d'étude) repartis à travers le district d’Abidjan.
Islam info : Qu-est „ soufisme o 68106 que le
connaissance de Dieu et de son prophète dans la soumission totale Dans ce sens, le soufi cherche à percer le mystère et à comprendre le secret divin. L’islam nous a été donné par Dieu pour faire la prière, le jeûne, le bien, s'entourer d'amour en aimant son prochain jusqu’à la mort et rentrer au paradis. Le soufi va au-delà de ces préceptes. Le soufi veut être comme le prophète et ses compagnons qui, dans toutes les positions, avaient des réponses à leurs inquiétudes. Il veut qu’un seul individu dç par ses bonnes manières d’adorer Dieu, amène plusieurs coreligionnaires à entrer au paradis.
En plus, il cherche plus que le paradis car, le paradis et l’enfer sont des créations de Dieu. Craindre l’enfer et développer un amour pour le paradis, n’aurait aucun sens si nous n’avons pas peur de Dieu.
Pourquoi vous appelle t-on Cheick soufi ?
Cela pour marquer une nette différence entre les différents chemins qui mènent à Dieu, mais aussi d’un Cheick de la tidjania, de la tariqua et bien d’autres. Il est bon de savoir que chaque Cheick a une voie d’adoration et on ne peut prétendre - être un soufi sans guide.
Le soufi a-t-il une particularité extérieure ?
Le soufi n’a pas une apparence spécifique, il peut être en haillons, en boubou où en veste peu importe.
Et pourtant vous portez une coiffure qui intrigue ?
La coiffure que je porte avec bon nombre de mes talibés n’est pas une spécificité. Il y a des soufis hautement spirituels qui n'ont pas cette coiffure. Vous serez tenté de dire que nous nous apparentons aux
rastas, que non INous ne pas des Rasta.
sommes
D’où vient donc cette coiffure ?
Nous imitons les premiers grands soufis qui nous ont précédés. Ils se sont approprié les recommandations du Coran et du prophète, à tourner le dos aux choses de ce bas monde. Dieu et son prophète (saw) ont insisté sur les dangers de la tentation et pour l'éviter, il faut s'en éloigner. Le mépris des vices qui arpentent le quotidien, a fait qu’ils se sont retirés du train- train quotidien des hommes pour aller méditer dans les endroits calmes de la nature. Certains ont passé 40ans et plus, entrain d’invoquer Dieu. Les cheveux ne pouvant être coiffés, pous-
Le Cheick Soufi Konaté (PIl Dosso Y. )
saient à tomber sur les épaules sans qu’ils ne s’en émeuvent. Les femmes aiment les hommes bien mis. Dans notre cas nous échappons quelque peu à leur attention.
Où trouve-t-on les soufis ?
Les soufis sont partout ; vous trouverez des centres d’études en Europe, aux Etats-Unis car, nous avons des connections dans tous les coins du monde.
Existe t-il une différence entre soufisme et tidjania ?
Ce sont deux chemins différents. On peut être soufi sans appartenir à une tariqua et vis-versa. Un des ornements du soufisme est la tariqua. A regarder de près, ceux que nous suivons ont emprunté les voies de maître Cheikh Abdoul Kadir, Imam de Bagdad . Ce dernier a passé 40 ans en brousse, retiré de tous et en pleine méditation, il est allé jusqu’à avoir des plantes dans les oreilles.
.Est-ce seulement en brousse que l’on peut atteindre ce degré ?
On peut l'atteindre partout avec la volonté de Dieu. La retraite est une condition parce que les interdits sont tenus à l’écart. Tout ce qui peut raviver le souvenir du monde ici bas est tenu loin.
Quelle différence peut-on établir entre un soufi et le musulman normal ?
Dans le soufisme, Le niveau de dis-
cemement est très élevé. Celui qui a la maîtrise du soufisme, savoure plus la connaissance de Dieu et de son prophète. Les premiers contacts de l'ange Djibril avec les prophètes se sont produits pendant les moments de retraite spirituelle. Le soufisme se fonde sur la méditation, la retraite spirituelle acte pratiqué par les prophètes Ibrahim et Moussa et qui a été poursuivi par le prophète Muhammad (SAW). Le soufisme a connu une ascension fulgurante du temps du prophète (SAW)
Pourquol accordez-vous tant d’importance à la retraite spirituelle ?
Il faut être entreprenant pour ne pas subir les ambitions des autres et être exposé aux vibrations négatives qui en découlent.Je vais vous citer le cas de • L’Imam Chafi (que Dieu l’agrée) qui a été éprouvé par le Créateur le jour où il a rencontré une femme autre que la sienne, décoiffée. Il était doté d’une remarquable capacité de rétention, Dieu lui a fait perdre ce don. Il a jeûné trois mois sans succès pour recouvrer ses capacités d’antan. Il a eu recours à son maître qui lui a conseillé de refaire 3 autres mois de jeûne, ce qu'il a fait et Dieu a rétabli son don. Ce qu'il faut retenir,c’est que c’est l’exercice spirituelle qui lui a permis de se libérer des emprises du monde ici-bas
Quelles sont les conditions pour effectuer une bonne .
retraite ?
Il faut oublier les douceurs qui retiennent dans la cité et te retirer pour invoquer le créateur. Il n’y a aucune sagesse ou science qui puisse exister auprès de Dieu, à laquelle l’homme aspire après invocation et qui ne lui soit accordée. Dieu exhausse les invocations de ceux qui L'adorent sincèrement.
Existe t-il des femmes soufis?
Oui, cependant dans l'exercice du soufisme, il y a une légère différence entre les hommes et les femmes. Il y a des engagements qui ne marchent qu’avec les hommes ; l'aventure par exemple ; je ne dis pas que c’est interdit aux femmes, cependant les hommes sont les plus nombreux.
Nous avons trouvé aux côtés de nos maîtres des femmes comme apprenantes. Compte tenu de leur dégré de foi, il leur arrivait de prendre la braise en pleine main sans réaction. Le soufisme, c’est savoir se faire violence.
Inspirez-vous de la sourate waqi'a (sourate 56) verset 7 à 10, où Dieu a dit que le jour du jugement dernier il disposera les hommes en deux groupes :
- ceux de la gauche ;
- ceux de la droite ;
Les meilleurs de la droite ,ce sont ceux d’entre nous qui auront choisi .d'adorer Dieu rien que pour sa grandeur.
Ceux là, auront privilégié la rencontre de leur Créateur à leur envie d'entrer au paradis ou d’éviter l’enfer. Au' nombre de ces élus, il y aura certainement beaucoup de femmes La femme peut donc être soufi mieux qu’un homme comme ce fut le cas avec RABIHATA
Qui est Rabihata, la femme soufi que vous évoquez ?
Rabihata était une femme soufie, grande adoratrice de Dieu. Elle est allée à la Mecque la même année que Cheick Ibrahim Ibn Adam. Le Cheick Ibrahim, homme pieux est arrivé à la Mecque, à l’emplacement de la kaaba et s’est aperçu que la kaaba était sans attrait. Pendant ce temps les attraits spirituels de la kaaba étaient allés à la rencontre de Rabihata.
L'homme prit le chemin du retour et rencontra Rabihata qui lui dit que la différence entre leur déplacement est qu’elle est venue pour témoigner de son adoration au propriétaire de la kaaba, alors que lui est venu faire sa circombulation pour avoir l'agrément de Dieu et pourtant que cet homme avait fait une soudjoud ( prosternation) à chaque pas et ce, pendant 13 ans pour arriver à la Mecque.
Est-ce vrai que cette femme a accompli des miracles ?
Effectivement. Rabihata (R.A.) a rencontré pendant son pèlerinage au bord d’un cours d’eau, Chaafi Ibn Adam le dignitaire soufi que nous avons déjà évoqué. Très content de voir Rabihata, il a étendu son tapis de prière sur l'eau et a fait deux rakats. Dès qu’il a fini sa prière, Rabihata a quant à elle pris la peau de prière, l’a suspendu dans l’espace et a fait deux rakats pour remercier Dieu. Cheick Ibn Ibrahim a exprimé ses impressions de contentement par rapport à ce miracle. Elle a répondu en ces termes : ‘Tu as voulu me démontrer que tu es aimé de Dieu .Evite de transformer l’adoration de Dieu en démonstration pour t'attirer la sympathie des créatures. Moi, J'adore Dieu . Car, il n’a d’égal que l'adoration, je prie Dieu pour son amour et sa promesse de voir sa face le jour de la résurrection. Je pense que cette forme d’adoration a plus de crédit que la recherche du paradis et la peur de l’enfer'’.
Cette dame faisait 1000 rakates surrérogatoires chaque jour pour remercier Dieu pour ses bienfaits. Voici le soufisme.
Vous êtes le guide spirituel des soufis en Côte d’Ivoire, combien comptez vous de centres d’étude ?
Nous disposons de plusieurs centres d’étude dans les dix communes d'Abidjan et ses environs.
Comment se passe la gestion quotidienne de ces centres ?
Chaque centre a un moukadem aidé de ses talibés. Nous recevons chaque fois les renseignements sur la situation des centres d’étude.
Souhaiteriez-vous que tous les musulmans intègrent votre communauté ou quelles sont vos attentes ?
Le soufisme n’est pas une secte religieuse, mais plutôt un chemin pour atteindre Dieu. On peut être soufi en exerçant n’importe quel travail et quel que soit l’endroit où l’on se trouve. La recherche effrénée de Dieu peut se faire dans tous les cadres. Si nous avions la possibilité, nous donnerions à tous, la capacité soufi où le niveau de discernement est très élevé.
Quel est le sens de la communication pour vous ?
Nous en avons besoin et nous nous en servons pour véhiculer les approches du soufisme et montrer la voie à suivre par chacun de nous. Les journaux comme Islam Ihfo sont les bienvenus. On ne peut pas tout savoir seul. Nous pouvons apprendre beaucoup avec la presse tout comme vous pouvez apprendre avec nous.
Réalisée par Yahaya Dosso
Islam Info N°040duMercreçfro^
;£uf)7aul3Ra<tiab2^
V I E
D E
la communnuTÉ musuimAnt de la riuiera golf 100 millions de francs cfa pour sauver la mosquée Le samedi 22 juillet dernier, la communauté musulmane de la grande mosquée de la Riviera Golf a organisé la cérémonie de lancement de la campagne de mobilisation de fonds pour les travaux de réhabilitation de sa mosquee.
u communauTÉ musuimflne
VOROUBfl DE CÔTE DTUOIRE L’association TawivatoiHialiîm veut sa mosquée
Pour cette cérémonie, le lieu le plus indiqué ne pouvait être que l’enceinte de ladite mosquée. Elle a débuté vers 11 heures, en présence de nombreuses personnalités : des chefs religieux, des ambassadeurs, des ministres, des présidents d’associations .
Le président du comité de gestion Koné Adoulaye Blacky , a présenté à l’assistance l’état alarmant de la mosquée et, par la même occasion, exhorté les fidèles à faire des dons pour la réhabilitation de cet édifice. Le coût estimatif de ces travaux est de cent millions (1W.000.000) de francs CFA.
Rappelons que la mosquée du Golf est un don du président feu Félix Houphouét-Boigny, à la communauté musulmane nationale. Bâtie sur une superficie de 7350 m2, ce joyau architectural accueille en son sein la plupart des cérémonies religieuses nationales officielles et mêmes internationales. Répondant à l’appel lancé par la communauté de la Riviera, les instances islamiques ont apporté leur soutien à cette commu-
Aider la mosquée de la Riviera Golf : un devoir !
A l’occasion du lancement de la campagne de mobilisation des fonds pour la réhabilitation de la mosquée du Golf ,le samedi 22 juillet 2006, une visite guidée nous a permis de voir l'état de délabrement dans lequel se trouve ce monument.
Malgré son aspect toujours. resplendissant, cette mosquée présente des signes inquiétants de dégradation : l’étanchéité de la toiture et des terrasses de la mosquée présentent des fissurations à divers endroits, par lesquels
la communnuTE musuunnnE de kouiuassi
Les musulmans reçus par le maire
La communauté musulmane de Koumassi, avec é leur tête l’imam Aboubacar Bakayoko, a été reçue par le maire N'Dohi Raymond, le dimanche 23 juillet 2006, à son domicile sis à Koumassi Nord-Est.
Au cours de cette rencontre, les musulmans ont remercié le premier magistrat de leur commune pour avoir nommé l’un des leur(Ouattara Dramane), officier d'Etat civil. La communauté musulmane est venue en grand nombre remercier le maire, de vive voix, pour cette marque de confiance. Car, "quiconque ne reconnaît pas les bienfaits de son semblable ne reconnaîtra pas les bienfaits de Son Seigneur” a dit en substance Sékou Konaté au nom du BEN de l’AJMCI. Le maire s’est dit ému et heureux de cette visite inattendue
nauté. L’imam Aboubacar Coulibaly venu apporter le message du COSIM, a invité toute la communauté musulmane à faire un geste pour la réhabilitation de l’édifice. L’imam Koné Idriss Koudous, président du CNI, a traduit en action concrète le message de son prédécesseur en organisant sur place, une quête qui a permis de col-
l'eau de pluie s’infiltre. Le non fonctionnement du système d’aération de la mezzanine réservée aux sœurs, l’affaissement des pavés de la cour centrale, la vétusté des installations électriques, le décollement des petits carreaux muraux peuvent à long terme avoir des conséquences dramatiques sur l’ensemble de l’édifice.
L’expertise des travaux a estimé à soixante et dix millions les travaux d'étanchéité et à trente La réparation du système de ventilation dans la
lecter la somme de deux cent quatre vingt trois mille trois cent cinquante (283 350) francs. La cérémonie s’est achevée par une visite guidée de la mosquée et le recueillement sur la tombe de El Hadj Tidjane BAH, premier imam de ce lieu de culte.
Monique Dosso moni d oo ther @ yahoo.fr
mezzanine
Cette réhabilitation doit être l'affaire de tous dans la mesure où La mosquée de la Riviera Golf est une vitrine de l’islam dans notre pays. De ce fait, elle ne mérite donc pas d'être abandonnée à sa seule communauté.
Pour cela, référons nous au Prophète Muhammad (SAW) qui a dit : « Celui qui construit une mosquée ou qui y contribue pour l’amour d’Allah, Allah lui construira une demeure au paradis ».
D.M.
et a exhorté toute la communauté vers le chemin de la collaboration afin que le bonheur puisse rejaillir sur la commune. Il a réitéré ses remerciements aux imams pour leurs prières sans cesse à l’endroit de la commune. Cette cérémonie a pris fin avec la dou’a de l’imam Ousmane Keïta du centre "Aç haboul Kahf. Elle a vu la participation de plusieurs associations dont l’OEECI représentée au plus haut niveau par son président Aboubacar Konaté ainsi que de plusieurs imams de la commune.
Makalou
Le dimanche 16 juillet 2006, la communauté musulmane Yorouba de Côte d'Ivoire a organisé au sein de l'école régionale de Treichville une cérémonie de collecte de fonds pour la construction de sa mosquée.
---------: r—*■. - . ■ —g----
Cette cérémonie à double sens, jour anniversaire des dix ans de l'association et la collecte de fonds pour la construction de la mosquée, a débuté par une lecture coranique, après l'accueil des officiels et du Cheick Daoud Alphana, venu spé-ciaJemeflt du Nigeria pour la circonstance.
La mosquée d'une valeur de cent
===== QUATRE QUESTIOAS fi
niDHDOU filflO (Président de “Zawiyatou-fiahimj
A l'occasion de la cérémonie de lancement de la collecte de fonds pour la construction de la mosquée ZaM/iyatou- Nahîm, nous avons tendu te micro au président de cette association.
Islam Info : depuis combien de temps votre association existe t-elle et quels sont vos objectifs ?
Amadou Alao : Notre association existe depuis dix (10) ans, elle est composée de Yorouba venant de Cote d ivoire, du Nigeria, du Bénin et un partout dans le monde. L’objectif de ce groupe islamique est avant tout d’unir les Yorouba autour d’une cause commune, c’est a dire le développement de l’islam.
Quels sont vos relations avec les autres communautés?
Nous entretenons de bonnes relations avec les regroupements et associations islamiques. Nous nous efforçons de répondre pré-
.^4 Rrèucs ***
UBAN
L’Association des Nations d’Asie du Sud Est(ASEAN) a fermement condamné le « châtiment collectif "infligé au Liban par Israël et appelé à un cessez-le-feu immédiat sous l'égide de l’ONU ,en ouvrant à Kuala Lumpur la réunion annuelle de ses chefs de la diplomatie.
Le Nouvelliste du 25 Juillet 2006
SENEGAL
Lors de la marche organisée à Dakar par la communauté libanaise établie au Sénégal en compagnie de certaines franges de la société civile et de la classe politique des voix ont appelé à la rupture des relations diplomatiques entre te Sénégal et Israël.
Quotidien sn du 25 juillet 2006.
BDOMSE
Un groupe musulman a annoncé avoir déposé une plainte visant Miss Indonésie 2006 .en l'accusant cf outrage public à la pudeur lors du concours de Miss Univers remporté par la représentante de Porto Novo.
quarante cinq millions (145 000 000) de fr. cfa sera située à Marcory Anoumambo. L'objectif visé par cette communauté est d'apporter sa contribution à l’avancée de l'islam en Côte d'Ivoire. Cette collecte de fonds qui a débuté le 13 juillet prendra fin le 31 juillet 2006.
Dosso Monique
sent dès que l’on nous sollicite.
Quel est l’objectif de la manifestation de ce matin ?
L’objectif de la manifestation est de présenter ï l'ensemble de la communauté musulmane notre association et de lancer un appel auprès de tous les fidèles d’Allah à participer à la collecte de fonds.
On a entendu parlé de l’arrivée d’un Cheick pour cette occasion?
Vous savez pour une communauté l’on ne saurait fonctionner sans un guide. La présence du Cheick Daoud Alphana répond à ce souci. Il est là pour nous apporter son soutien, ses bénédetions et conseils pour la bonne marche dece projet DM
La Croix du 24 juillet
AUSHE
Les participants à l’atelier national de formation des formateurs reü-gieux(lmams et Mourohidates) sur la prévention du sida ont appelé hier à Alger à la mise en place de mécanisme efficace associant les aspects religieux et scientifiques dans la sensibilisation et la prévention de cette maladie.
EL Moudjahid du 26 juillet 2006
GRANDE BRETAGNE
Les prises de position de Tony Blair dans la crise libanaise sont de plus en plus critiquées au Royaume Uni . La majorité des britanniques lui reprochent d’être trop aligné sur les Américains.
Fraternité Matin n° 12516
SOMAUE
Le chef des islamistes somahens Cheikh Dahir Aweys a conditionné mardi toute négociation avec le gouvernement de transition à un retrait préalable des troupes éthiopiennes qui ont selon lui, “envahi”’ la Somalie.
Fraternité Matin n°12516
Une sélection de Konaté Souhaibou
^lam Info N° 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006
- Du 07 au 13 Radjab 1427 111
SOCIETE
fDUamon DE L’EDffllïT (2e parie?. Dîne DflGIlOGO née COUUBfilV IDflRiniD
Tenir compte des trois étapes
de râ^e^e^oiiy0-8^3^?8 dans le Processus d'éducation d'un enfant en fonction pendant sent <7\ ^Ces etaPes se. résument dans le texte suivant : «L'enfant joue h t ) ans, apprend le livre pendant sept (7) ans et apprend le licite et ------—--------I illicite pendant sept (7) ans».
Lettre a ma sœur
fmmm»£AWiè>E
ENFANCE,DE 0A7 ANS
A cette étape, on recommande beaucoup de tendresse et d'indulgence pour l'enfant. Il est formellement interdit de le brutaliser. «Ne frappez pas vos enfants parce qu'ils pleurent car les pleurs des enfants pendant les quatre (4) premiers mois de leur vie expriment leur attestation "qu'il n'y a de Dieu qu'Allah" , les quatre (4) mois suivants "leurs prières sur le Prophète Muhammad (SAW)" et les quatre (4) derniers mois "l'imploration d'Allah pour leurs parents"». A ce hadith, il faut ajouter cette autre sagesse islamique : «L'enfant est maître pendant les sept premières années et esclave pendant les sept années suivantes. Laisse l'enfant jouer pendant ses sept (7) premières années».
Ce texte met en évidence le jeu comme démarche pédagogique pendant la première étape de la vie de l'enfant. Il doit jouer : jeux instructifs et divertissants. Le jeu reste le trait caractéristique prédominant de l'étape de la première enfance alors que l'entraînement y est un élément secondaire. On doit donc laisser l'enfant évoluer selon le caractère prédominant.
Il est formellement recommandé aux parents à cette période de se «rabaisser» à jouer avec les enfants ; cela crée un climat de confiance, de complicité et d'amour mutuel.
L'ÉTAPE DE U SECONDE ENFANCE DE 7 A14 ANS.
Cette étape est résumée par l'imam Ali (RA) : «On dispense les enfants jusqu'à l'âge de 7 ans ; on leur ordonne de prier à l'âge de 9 ans et on les met dans des lits séparés à l'âge de 10 ans». Cette étape est la phase d'apprentissage et d'éducation de l'enfant. Les corrections peuvent intervenir pour les canaliser , car cette étape est une phase de découverte, surtout de la sexualité, de l'importance de l’argent (risque de vol), etc.
LtlAM DE L'ADOLESCENCE DE 14*21 ANS
Lorsque l'enfant atteint la puberté (menstrues pour la fille et premières pollutions nocturnes pour le garçon), il doit être éduqué dans le sens de le mettre en face de ses responsabilités. A cette étape , ses bonnes ou mauvaises actions sont comptabilisées à son actif vis à vis de Dieu. Les parents ne sont plus responsables des actes qu’il pose. Cette phase est très délicate, car elle caractérise la période de l'affirmation de soi, la mise en place de la personnalité. L'islam pense que c'est la période où l'enfant est face à une dualité de sa personnalité : intelligence ou sottise, conscience ou inconscience, etc. A l'âge de 28 ans, le mental de l'être finit par se mettre en place ; seules les expériences de la vie peuvent en ajouter à sa personnalité.
En fin de compte , nous pouvons dire que l'éducation des enfants est un tout (matériel et, spirituel). De grandes théories ont été élaborées en la matière en plus des recommandations prophétiques. Il ne sera pas faux de dire que l'éducation est aussi fortement culturelle. Pour nous musulmans, il s'agit de concilier les préceptes de notre religion avec la culture( traditionnelle et moderne) en choisissant ce qu'il y a de bien et de beau pour la progéniture dont nous avons ou aurons à charge l’éducation.
Permets-moi à nouveau ma sœur de me pencher quelques instants sur ce qu’Alah, Le Miséricordieux, a offert à la femme après la foi et la prière. Je parte ici du foyer dont ele est la garante. Avec le modernisme, nous autres sœurs, ignorons la notion de maîtresse de maison. Nos mères ont pu donner un bel exenpte. Aujourd’hui, saurions-nous être de bons modèles pour nos enfants? Adfeu la séduction et [effort de trouver un mari puisqu’on en a déjà. Détrorrpes- toi, ma sœur 1 Certes, ta beauté physique, tes atouts [ont attiré, mais seul ton bon comportement le retiendra auprès de loi. Mats.ce n’est pas suffisant pour avoir le succès dans ton mariage. Dieu nous a donné trois valeurs (des potions magiques) dont [effet fait des merveiles. Ces trois valeurs ont été de tout temps [arme secrète de nos mères, grand-mères... Ces valeurs sont : le respect, [indulgence et [acceptation des concessions.
Annonce
Win^RWPVWIWWfWI
Imam Touré Younous
(Docteur en Théologie de T Université de la Mecque)
Diarrassouba Valassiné (Président du Comité de Gestion de la Riviera 111) :
Le respect
Ma sœur, comme Ton Seigneur te le demande, respecte ton mari sans tenir compte de son origine, de son niveau social ou de sa richesse. Le respect cto à ton époux est un devoir que tu ne dois pas néglger car, Le Très Haut a dit au verset 34 de la sou rate 4 : " Les hommes assument les femmes, en raison des faveurs que Nous accordons à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes et préservent ce qui doit être préservé pendant l’absence de leur époux” Ma sœur, je te sais intelligente et vertueuse. Je sais que tu cherches la satisfaction de Dieu. Par conséquent, sache que tu ne peux pas [obtenir si tu ne satisfais pas ton mari. Ton paradis est à ses pieds. Il est clair que ton mari ne peux être satisfait de toi si tu lui manques de respect Ce point est très important Veille à ne pas te laisser tromper par tes amies qui te donnent souvent de mauvais conseils et te disent de lui tenir tête . Ma sœur, tu n’as rien à y gagner. Sache que le mariage n’est pas une confrontation. Ton homme n’est donc pas un adversaire mais plutôt ton partenaire. La communication doit être canal dans ton foyer ma sœur. Tenir tête à son mari ne ferait qu’envenimer la situation. L’homme, avec son orgueil, le prendra mal ; c’est à toi ma sœur, d’agir avec douceur, calme et patience pour qu’il accepte tes idées. L’homme est le chef de famile et tu dois lui laisser cette place. En fait, toutes les décisions qui concernent la famile sont prises après t’avoir consultée. Bref, pour te dire que nous sommes importantes, sachons mériter cette place. Notre rôle n’est pas d’être au devant de la scène, mais derrière car, nous constituons un sodé pour eux et c’est en nous qu’ils puisent leurs forces. Si tu te trouves dans le besoin de demander des conseis, adresse-toi à une amie vertueuse qui réussit sa vie conjugale. Fais très attention à ce que ton homme n’aime pas. Je te recommande de suivre ses conseis surtout si ceux-ci tirés du Coran et de la Sounnah de notre bien aimé Prophète. Ma sœur, je t’en prie ne cherche pas la confrontation avec lui surtout lorsqu’il a [habitude de te parier de la meilleure façon. Montre lui qu'il ne s’est pas trompé en choisissant
Une autre importante valeur que tu devrais développer en toi est : [indulgence.
Lindulgence
Très souvent nous sommes durs avec les autres, réagissant mal à leurs petites fautes. Autant Dieu a donné des qualités aux êtres humains, autant II leur a donné des défauts. Les époux parfaits tout comme les épouses parfaites ne font pas partie de notre vie terrestre. La perfection n’existe qu’en Dieu. Ma sœur, dans tes relations avec ton époux, use de beaucoup d’indulgence face à ses petits défauts et manquements. Ta fermeté n’est exigée que dans la correction des fautes liées à la négligence des obligations divines ou à la transgression des limites de Dieu. Si tel devait être le cas, ses fautes doivent être corrigées avec douceur et pédagogie. Si tu tiens des propos durs tout en étant en colère, tu ne pourras certainement pas te faire entendre. Par ailleurs, lui et toi devriez être des modèles pour vos enfants et votre entourage. Si tu refuses de lui obéir en présence des enfants sans raison valable, ton attitude auras une mauvaise influence sur ceux-ci. Sachez que le meilleur endroit pour régler les problèmes entre époux est la chambre. Sans indulgence, ri serait difficile à un être humain de vivre avec les autres. Pense toujours aux qualités et aux bienfaits de ton mari, il te sera plus facile d’être indulgent a son égard. La musulmane à la recherche de l’agrément de Son Maître, est toujours indulgente et capable de retenir sa colère. Allah en parie dans Son Saint Coran à travers la sourate “La famile d'Imran" aux versets 133 à 139. Les hommes et les femmes vont au mariage chacun avec un passe qui conditionne leurs comportements. Les uns et les autres ont besoin d’indulgence pour vivre ensemble. Ma sœur, il est nécessaire que tu ailles constamment vers ton mari avec douceur et patience. La dernière valeur qui boude cette ronde magique du foyer est sans doute la plus difficile est d'accepter de faire’ des concessions.
“L’Education est une priorité pour la communauté musulmane”
“Nous voulons gérer notre mosquée comme une entreprise privée”
USOPnOCIlUHmMTMHSISIA^
L'acceptadoo des concessiMs
Ma sœur, tu dois essayer d’être la meilleure en toutes occasions Celle cm sait admettre son erreur pour le bien de son loyer. Concéder son droit de raison pour que son conjoint se sente dans son rôle de chef de famile. Cet acte est généralement le pbs difficile car si nous avons raison, nous voulons à tout pnx que Thomme le reconnaisse et pour cela, nous posons des actes qu nous sont le pbs souvent préjudciahles. Ma sœur, ubhse srrpfement les quartes naturelles dont Dieu t a dotée et écrase ton orgueil car c'est Fun des grands obstacles à ton évolution spirituelle, a Ion succès ci-bas et dans l'au-delà Aime profondément Ion man. accocde-lui le meilleur benlait qu pusse être donne à un homme ; c’est à dre par ton cœur et Ion comporteront de tous les jours, socs pour lui une épousé vertueuse et pieuse II sera pour te» un époux vertueux et pieux ; ce qui représente pour une femme la medfeuæ des choses qu elle puisse obtenir dans cette vie Pusse ABah nous couver de Sa meéncorde
Monkjur 1M*m>
Muiiàkx^Nix * .UhmUt
Islam Info N° 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006
- Du 07 au 13 Radjab 1427
INTERVIEW AVEC....
imnm Konnn isimni
“Le Coran a eu un impact considérable sur ma vie”
Islam Info a.rencontré El Hadj Konan Ibrahim, converti depuis 1991. Dans cette interview, il parle de sa rencontre avec l'islam et de ce que la religion musulmane lui a apporté. Entretien.
Islam Info: Comment avez-vous rencontré l'Islam?
ibrahim Konan : Dans ce monde où nous vivons, Dieu a le contrôle de tout un chacun. Par conséquent, il guide qui il veut dans le bon sens et laisse s'égarer qui il veut. J'ai rencontré l'islam par sa grâce et sa miséricorde. La lumière du Coran a eu un impact considérable sur ma vie et s'apparente à un forcing de la part de Dieu pour que je sois musulman. J'ai parcouru le Coran, précisément la sourate Al imran qui parle mieux de la vie de Marie et de Jésus. J'ai aussi analysé la vie musulmane et j'ai conclu que ce que je constatais était la vérité. J'ai donc décidé de pousser aussi loin que possible cette expérience afin de découvrir le salut.
Oui, mais, le Coran est vaste. Y a-t-il un verset ou un hadith qui a créé le déclic ?
Je ne veux pas faire de la politique. Je suis musulman et donc je ne veux pas frustrer ceux que j'ai quitté. Il y a eu la découverte de certains éléments qui m'ont emmené à poser certaines questions sur Jésus . A savoir qu'il n'est pas le fils de DIEU, ni Dieu selon le Coran. J'ai donc poussé cette analyse théologique avec une certaine logique pour aboutir à une conclusion. Même si mon analyse n'était pas aussi profonde, je me suis tout de même rendu compte que le Coran disait plus de vérité sur Jésus que tout autre livre.
Tous ces éléments ont complété les actions divines qui ont beaucoup agi sur ma vie et m'ont permis d'être musulman.
Est-ce qu'il y a quelque chose, dans la pratique des musulmans qui vous a incité ?
Non ! Je n'ai jamais copié les pratiques des musulmans parce que je ne les côtoyais pas. On ne voyait que des mécréants avec un Coran qui était un écrit d'un homme donc qui ne venait pas de Dieu. Voilà l'idée qu'on avait des musulmans. Je savais que les musulmans étaient solidaires, ils étaient riches mais qu'ils n'allaient pas rentrer au paradis. C'est ce que nous pensions. J'ai d'abord fait attention à ma foi et à la vérité que je savais désormais. Ce sont ces deux éléments fondamentaux qui m’ont permis de rentrer dans la Oummat islamia.
Lorsque vous êtes devenu musulman qu'elle
5'^1
L’Imam Konan Ibrahim
pas
que Dieu. Je ne tenais compte du matériel.
A- ’ *
a été le comportement de vos parents amis et connaissances à votre égard?
Ce n'est pas facile et vous devez le savoir. C'était compliqué car, il fallait faire face aux parents et amis qui ne pou-
vaient pas supporter cela. Et formation solide en islam et les tout a été fait pour que j'ab- insérer dans la^ommunauté’ dique. musulmane et dans la société.
Quelles leçons vous en tirez ?
Je pense qu’aujourd'hui, il n'est pas facile de quitter le christianisme pour être musulman. Dieu peut influencer mais la peur de quitter la communauté avec laquelle tu vis et qui va se retrouver sur ton dos. Maintenant, il faut qu'il y ait un milieu qui puisse accueillir ce monde qui arrive. Malheureusement ce milieu n'existe pas en islam. Ce qui fait que d'autres ont peur de venir.
Quelles sont les difficultés de la communauté musulmane?
J'ai été un laissé pour compte au moment des faits. Les musulmans manquent d'organisation et d'encadrement pour les convertis. Ils ne savent pas où le converti habite, où II travaille...en somme comment tu vis. Cela crée des désagré-
ments. Mais Dieu, avait déjà
préparé ma fol. Je ne voyais et écrire l’arabe avec la; béné-I. ,R^*s& par Bamba Arouna (ij
Je souhaite qu'on mette en place une véritable politique de réception des convertis et une méthodologie d'encadrement qui va leur permettre d'avoir une
Vous avez urt statut particulier de converti, vous prêchez, avez-vous suivi une formation ?
L'islam, c'est le savoir. Il faut chercher à connaître. Je prêchais avant d'être musulman. Maintenant que je le suis, je ne vais pas me dérober de mes responsabilités d'éveilleur de conscience. Comme l'islam recommande le savoir, j'ai commencé par être autodidacte. Je cherchais les livres que je parcourais. Après je suis rentré dans la spiritualité de l'islam dans le but de fortifier ma foi. Ayant acquis cela, j'ai commencé à prêcher. Mais Je me suis rendu compte que j'avais des tares. Surtout parce que je ne maîtrisais pas la langue arabe qui est la base du travail islamique. Je me suis dit qu'il faut donc aller chercher cela ailleurs. Je suis allé à l'université international islamique de
Khartoum pour apprendre à lire
diction de ma petite famille.
Comment avez vous effectué ce voyage?
J'ai quitté la Côte d'IVoire le 12 avril 1999. J'ai effectué le voyage par voie terrestre. Je suis rentré au Soudan le 29 mai 1999. Je suis parti ne sachant pas quand j'allais être de retour. J'ai fait une première escale à Sikasso pour voir un ami Imam. Ce dernier m'a donné des conseils et m'a permis de prêcher dans des mosquées où j'ai bénéficié de l'aide des fidèles. Je suis ensuite arrivé à Ouagadougou chez le Docteur Doukouré. De là, je suis arrivé au Togo, au Bénin et au Nigeria où j'ai obtenu mon visa. Je suis allé au Cameroun puis à N'Dja-mena au Tchad. Durant ce parcours ma foi se renforçait parce que je rencontrais les grands hommes de Dieu. Au Burkina, j'ai été hébergé par le premier Docteur en théologie. A Lagos, J'ai rencontré d'autres grands • hommes. Dieu a mis tout à ma disposition durant ce voyage. J'ai vu la force de Dieu avec moi. A N'Djamena j'étais avec l'Imam de la grande Mosquée Bilal,grâce à qui que je suis rentré au Soudan (El Djénéna la première ville) mais malade.
Dieu a voulu que je rencontre Moustapha un Tchado-Soudanais. C'est un grand transporteur. Il était très heureux de me recevoir. Il m'a conduit chez le grand Imam qui lui aussi était très heureux de mon témoignage. Il a écrit un mot qui a permis à Moustapha d'avoir des fonds auprès de la maison de la Zakat pour retirer mon passeport aux mains de la police. Pendant une semaine, ils m'ont traité et blanchi. J’ai obtenu du chef de police un document qui me permettait de franchir les postes jusqu'à Niala. D’où j'ai emprunté un car pour Khartoum en mai 1999. Une fois là-bas, les étudiants ivoiriens m'ont accueilli. J'ai pu rapidement avoir une chambre. J'y ai passé deux ans. Je me suis inscrit à l'institut arabe où j'ai obtenu mon diplôme. Je me suis inscrit à l'institut de la Dahawa où j'ai fait un an. Et je suis allé faire trois mois dans un centre où on apprend uniquement le Coran. Il y a eu ensuite la grève des étudiants. Je suis rentré au pays avec l'idée d'y retourner. Par la suite, il y a eu la guerre, j'ai préféré donc rester auprès de ma famille et continuer mon travail. Et c'est ce que Dieu me permet de faire jusqu'à maintenant.
F emm bes Ammnoits limONALES
l LIPCI 22-43-39-13 I
AT.EM.CI 22-43-47-58 /
ISE.M.I 21-34-34-44
J AJMCI 21-25-35-15
AFMÇI 05-41-73-13
OEECI _ 21-36-24-02
A.J.M.T 21-24-69-12 ‘
CE.R.I.C.I 22-42-67-79
COSIM 21-35-87-51 I
CNI 22-42-67-79 ;
CEEMUCI 22-44-53-17 i
CNOPM 22-42-91-90
AL BAYANE 22-40-59-95 22-40-59-96 22-40-59-97 22-40-59-98
IQRA 22-40-59-99 23-46-01-28
| ASI-CI 05-09-73-62
(Tskurff)
Directeur Général
C1SSE Manadou
Directeur de Publication ksah KONE
Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36
Service des Sports
Koïta Moussa
Service Santé / Environnement
Mass Sanogo Dosso Monique
Service Education /Culture
Bamba Arouna
Service Politique
Souhaib Konaté
Service Commercial
Méité Amie
Service Edition électronique Koné Sounkalo
Service Religion
Koné Baffo
SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION
Boulevard Lairi Ile -11-Plateaux
22-42-85-01/22-42-15-06
E-mail î idunùiiïcxi^yuhuafr
Site Web : Ntp ■ //*xvw.aiicoMMU)iç
Dépôt légal : N® 7924 du 28 février 2006
RC N® 257517
Impression :
ROTO PRESSE MAYAMA TeL : 21 35 03 72 21-35-27-85
DISTRIBUTION :
EDIPRESSE
Ldam Info est une publication du Conseil National Lshmkiue, édwé par le Centre d’Etude d’inforn»-tiw et de Documentations (CEID)
Tiff ACE S.000 KxtwptMW ^
J f