Issue
Islam Info #015
- Title
- Islam Info #015
- Publisher
- Islam Info
- Date
- February 6, 2006
- issue
- 15
- number of pages
- 8
- Subject
- Caricatures du Prophète
- Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire
- Organisation des Établissement d'Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d'Ivoire
- Hadj
- Enseignement confessionnel islamique
- Ançar Dine
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000809
- content
-
f « Ois : Invoquez Allah, I ou invoquez Le Tout ^Miséricordieux. Quel que . UCbit le nom par lequel '\ i vous l'appelez, Il a les ' plus beaux noms... »
Sourate 17, Verset 110
Islat
M° 015 du Lundi 6 au Dimanche » 12 février. 200ft-PRIX : 200 Ftfa
Hadith
Il est fortement recommandé auxaiusulnjafisde^nerle :
( rffîw*SKtePr# i phéWfSRM a affirmé :* fl * efface tous les péchés de fan- ] née écoulée. » rapporté par Mousiim. A œ propos, le Prophète (SAw) a affirmé : " Il efface tous les péchés de ; tannée écoulée. *
Mousiim |
N F O R M A T I O N À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Jeûne du 10eTOL jour deJMuharam ,
Une œuvre© qui efface un an de péché I
AFFAIRE “CARICÀTURE DU PROPHÈTE”
CE QUI fl nus LE FEU o RUmUDRES
B EVENEMENTS-DU-16 AU 19 JANVtER^006 ~
^tttaqyes œW
w Ce nue faisait le Prophète ISR au cours lie l’Achoura
^jl
Enseignement^* ^ confessionnel islamique O
l Ce qui reste de h J Mosquée Haoussa
Pendant 24 heures les fidèles Ont lutté o . contre les assaillants • La Mosquée “Haoussa" brûlée
ZsZomJn/bjfJJlSdt^^ 12 février 2006
^ ^ditorial - i'
PoarunHadl en tente aise
dieu te Hadj 2006, bien^e-
i reyanus de la Terre sainte per la I précédé Dieu. Ils sont fêtés par I xfes siens à Mention desquels, Us
cessent de formuterdes béné- | lettons. Ils sont allés prier et faire ^beaucoup d’actes de dévotion à la Epbins dj Seigneur. Passés ces Imoments de joie et de fêté, place 9 sera faite au bilan du Hadj. I Sans nui doute les cri- \
tiques fuseront de toute part pour I J incriminer les organisations et 1 organisateurs du Hadj. A les | ^entendre, on serait tenté de dire ! Œque* te risque est rayé», tant \ les critiques sont identiques cfan-\ née en année. Elfes sont du ! i genre : « Nous habitions loin des $ beux de rite. »« Nos bus étaient à ^tout moment dans les embou- ; i teiOages... » Comment celapou-Tvait-il en être autrement, quand on T pense que ce sont les mêmes « causes qui créent les mêmes ^effets ? Comment comprendre Jguetos pèlerins ont continué de ^s’inscrire après la date Mie, à l^ÎMr le 15 novembre 2005,*date fffîtpir des inscriptions I Si nous Bourre effectuer un séjour des
p]œrimpaMsation et l'indécision.
.Nous ne cessons dealer des
Dans ces pays, les candb-
des structures qui ont en charge ^organisation du Hadj. Cela per-\metà fours responsables de taire *des prévisions et des réserva-* dfons Mafoeureusement, chez Tnous, même à deux semaines du [Hadj, nous sommes incapables itfannçncer avec exactitude te [nombre de pèlerins qui partent de ya 'Côte d’Ivoire. C'est donc au idemter moment que tes choix des et aétr^compagnies de wSèpcft se tonL Conséquences,
il^màfsSyis.
'parce qui s'est
vfen-
ferveurs et de leur permettre de les [rectifier pour des prestations de [services qui satisferont tout le émonde. Il faut aussi jeter un F regard du côté des compagnies \ aériennes chargées du transport ' des candkteîs au Hadj. Ceci certainement permettra de savoir . pourquoi, il y a chaque fois des r reports intempestifs de vols, pour-. quoi des pèlerins font des escales dans des pays contre leur gré avant de rallier La Mecque, etc S ’ nous voulons éviter les mêmes r déta/tances dans l’organisation du ’ pèforinage pour les éditions à venir, il nous faut absolument prendre les dispositions le plus tôt possible. Le pèlerinage n’a rien de secret pour toujours attendre le tout dernier moment pour sins-
. crire. Donnons-nous la chance d'effectuer un Hadj en toute aise.
2 Issah Koné I
.ee^ je< J
atwir.?u aal_M ah z*ai ia^—na»m..n anu '-l-*» i “^^
ACHOURA.: 10e JOUR DE MUHARRAM jeûner selon la tradition prophétique
Le monde musulman célébrera le 9 février prochain l’Achoura. Cette fête initialement juive, correspond au dixième jour du mois de Muharram, le premier mois de l'année musulmane. Elle revêt toutefois différentes significations pour les deux grands courants de i Islam, le sunnisme et le chiisme. Pour les uns, elle marque le début de festivités, pour les autres c'est une journée de deuil commémorant la mort de Hussein, petit-fils du Prophète Muhammad (SAW) et fils de Ali ibn Abi Talib.
1- L’origine
Pour comprendre le sens de l’Achoura, il faut remonter à l'an 622, lorsque Muhammad (SAW) et ses disciples, ayant quitté La Mecque, arrivent à roasis de Yathrib (la future "Médine"). Une des 3 tribus qui étaient installées dans l'oasis était juive, et le jour de l’arrivée de Muhammad (SAW), cette tribu célébrait le Yom Kippour. "Jour de l'expiation' ou du Grand Pardon, ce "Sabbat des Sabbats" qui est célébré le 10e jour de l'année juive est la principale solennité, le jour le plus saint du calendrier juif. Ce jour-là, les Juifs observent un jeûne absolu et ne travaillent pas car ils font mémoire et demandent pardon à Dieu d'avoir adoré le "Veau (for’ au cours de l'Exode. Ce jour-là également, le peuple juif demande pardon à Dieu pour tous les péchés commis, à Fégard de Dieu et des âutres, au cours de Tannée écoulée.
Muhammad (SAW) demande aux Jui^ de lui expliquer les raisons de leur jeûne. Ayant entendu leurs expli-
ItakiniiioneineleJui«smeetnstam
* Avant même d’être une fête musulmane, Achoura était une fête juive, marquant l'exode des enfants (/Israël après leur délivrance par le Prophète Moïse. Le Prophète Muhammad (SAW), en 622, alla à la rencontre des Juifs le jour du Yom Kippour, fête de l’expiation durant laquelle ils jeûnaient Lorsqu’il leur demanda la raison de ce jeûne les juifs répondirent que c'était en souvenir du 'jour où Dieu donna la victoire à Moïse et aux fils cfIsraël sur Pharaon et ses hommes’ », explique M. Rais, drecteur des affaires culturelles de la mosquée de Paris.
Le Directeur de l’Association des musulmans d’Ile de France, Mer-run KhaW, poursuit que c’est pour cette raison, que le Prophète Mahomet ordonna aux musulmans d’observer le jeûne ce jour-là, lesquels ne comprenaient pas vraiment pourquoi ils devaient perpétrer cette tradftion qui n’était pas
L'ASSUREUR DES PELERINS
cations, il leur aurait dit : 'Nous sommes prioritaires, sur Moïse, par rapport à vous".
Muhammad (SAW) conseille alors à ses compagnons de jeûner. Toutefois, lorsque le mois du Ramadan est révélé deux ans plus tard, le jeûne de Achoura devient en principe recommandé mais non obligatoire, à condition de jeûner deux jours - dont Achoura - pour se différencier du Judaïsme.
La cérémonie est célébrée différemment selon les écoles chiites et sunnites. Pour les chiites, Achoura est un jour de deuil important qui marque la mort de l'imam Hussein tué et décapité au combat il y a 13 siècles. Une figure emblématique du chiisme et petit-fils du Prophète Muhammad (SAW). C’est le jour du pèlerinage à Kerbala, ville sainte au centre de l’Irak où se trouve la tombe d’Hussein. Tout au long de la journée, les hommes marchent dans les rues en se frappant la poitrine et la tète pour exprimer leur peine collective. Des manifestations impressionnantes de flagellation ont également lieu au
la leur. Lorsqu'ils le lui demandèrent, le Prophète (SAW) leur répondit humblement que c'était parce qu'il considérait Moïse comme « plus proche » deux. C’est ainsi que Achoura est entrée dans la sacralité de l’Islam. Un an plus tard, pour confirmer la continuité de la cérémonie juive et s'inscrire dans la tradftion de Moïse, le Prophète Muhammad (SAW) recommanda aux musulmans de jeûner deux jours, les neuvième et dboème jours du mois de Muharram qui marque Achoura. D’où l’origine étymologique de cette fête. « Achara * signifie dix en arabe et reprend ainsi le dboème jour de Muharram. Cette fête marque la liaison entre deux religions, le Judaïsme et l'Islam. C’est un « lien naturel et historique entre deux communautés fraternelles » que tout oppose de nos jours, explique unanimement M Rais et Merrun Khalil.
cours de ces cérémonies expiatoires.
Pour les pays sunnites du Maghreb, le concept est différent. Achoura, qui n’est pas mentionnée dans le Coran, est considérée comme une fête mineure. Elle symbolise l’accostage de l’Arche de Noé. Les Marocains, par exempte ont ajouté aux cérémonies religieuses des concepts culturels qui ne relèvent pas de l'Islam. Pendant deux jours, les enfants sont mis à l'honneur. Le premier jour, la tradition veut qu’on leur offre des cadeaux, des friandises, et que des spectacles viennent égayer les rues. Le deuxième jour, les enfants s’amusent à asperger d'eau les passants et leurs proches, une pratique connue de tous les Marocains sous le nom de zem-zem. Certaines familles en profitent pour accomplir la zakat, un des cinq piliers de l’Islam, qui consiste à faire l’aumône. D’autres visitent les cimetières, brûlent de l’encens... des rituels qui se perdent malheureusement au fil des ans.
Le jeûne d’Achouna
Le jour de Achoura est le dixième du mois de Muharram. Les savants sont unanimes à considérer le jeûne de
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ce jour comme recommandé et non pas comme obligatoire. Son jeûne n'est pas considéré obligatoire en raison dir hadith rapporté dans les deux recueils Sahih de al-Boukhari et de Mouslim ce qui signifie : « Aujourd'hui est le jour de Achoura', Allah n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner ; que celui qui le veut jeûne, et que celui qui ne le veut pas ne jeûne pas. *•
Le Messager (SAW) recommanda aussi de jeûner le jour de Taçoua' qui est le neuvième jour du mois de Muharram. Cette recommandation est tirée de sa parole qui signifie : « Si je vis jusqu'à l'année prochaine, je jeûnerai le neuvième jour. » [Rapporté par Mouslim]. Mais, le Messager (SAW) de Allah décéda avant cela
On retient du jeûne du Prophète (SAW) pendant la journée de Achoura l’autorisation de pratiquer une bonne oeuvre en guise de remerciement envers Allah pour un bienfait qu’Il aura accordé dans un jour déterminé. Ce bienfait peut être une grâce accordée ou un malheur repoussé. On en retient aussi qui est autorisé de renouveler cette pra-
La Rédaction
Islam Info N0 015 du Lundi 06 février au Dimanche 12 février 2006
RELIGION
F B — blfîde^^ Une manl^ P^éciss défaire les prières surérogatolres d'ha-
R il : Les prières surérogatolres d’habitude sont accomplies avant ’^r’ddrèF les n prières obhgatoBes. On pegt les accomplir de la manière suivante : H *Peux rakates Vant le Zouhr et deux après ; ’
M - Deux rakates avant l'Asr ;
•- Deux rakates après Magrlb ; * *
" Deux ou quatre après Icha.
î Comment le voyageur accompllt-ll la prière du vendredi ?
R2 : Il faut noter d'emblée que la prière du vendredi n'est pas obligatoire pour le voyageur. Donc durant son voyage, il accomplira sa prière en tant que voyageur.
Q3 : Quelles sont les conditions requises pour que la prière du vendredi ait lieu quelque part ?
R3 : Il faut que l’on soit dans une agglomération, qu’il y ait une mosquée et qu’on lise un sermon.
Q4 : Les excréments des animaux sont-Ils purs ou Impurs ? i
R4 : Les excréments des animaux et des oiseaux, dont il est défendu de manger la chair sont impurs. Ceux des animaux, dont II est permis de manger de la chair sont purs.
Q5 : Les vêtements lavés dans une machine à laver automatique devlen-nent-ils purs ou non ?
R5 : Si après ia disparition de l'impureté, l’eau du robinet arrive par le tuyau dans la machine à laver et submerge tous les vêtements avant d'en sortir, les vêtements deviennent assurément purs.
Q6 : Quel est l'état de pureté ou d'impureté des vomissures d’un nourrisson, d'un enfant qui tête encore sa mère, mais qui a commencé à manger de la nourriture, de même celle de l'adulte ?
R6 : Dans tous ces cas, les vomissures sont pures.
Q7 : Est-Il permis d'invoquer Dieu par tes tasblhat (glorification), dans la génuflexion (roukou) et la prosternation (soujoud) plus de trois fols ?
R7 : Il n'y a pas d'inconvénient à en faire plus. Toutefois, un nombre impair est préférable.
Abou Ismaël
LE SAVIEZ-VOUS ?
Allah, Le Très haut a dit dans son livre èacré, le Coran : "C est Dieu qui a créé les sept deux et autant de terres..," Sourate 65, Verset 12
En d'autres termes, il y a sept cieux et sept terres. Dans Islam Info n°14, nous avions montré quelles étaient les 7 composantes des cieux. Aujourd'hui, nous nous intéressons à la terre. Et lisons à ce propos le scientifique Béchir Torki, un astrophysicien : “Les composantes de la terre sont aussi au nombre de sept et ce, 4 l'échelle microscopique comme à l'échelle humaine".
Il apparaît clairement-dans le tableau périodique des éléments naturels que les éléments dont se compose ia terre se classent en sept catégories suivant leur couche électronique ou leur sept orbites entourant le noyau atomique appelées K, L, M, N, O, P, Q, ne"Comportant pas de huitième couché.
Dans' le tableau de classification des Cristaux suivant les systèmes de Bravais, les formes'des cristaux sont sept aussi et grâce à la théorie des groupes, on dénombre qu'il n’en existe pas de huitième.
Si on .examine le tableau des nombres magiques nucléaires, on trouvera que les couches nucléaires sont aussi sept. Ce sont les intervalles des nombres : 2, 8, 20, 50, 82 et 126 qui sont les nombres magiques nucléaires, car si les nombres des nucléons, des neutrons ou des protons ou de l'ensemble atteignent l'un de ces chiffres, le noyau formé devient particulièrement stable et constant, comme le dit le Coran : “..'.Oeuvre de Dieu qui a perfectionné toute chose". Sourate 27, Verset 88 En clair, les liaisons matérielles résultent toujours d'interactions dans différents champs ». Le verset^gfiLanique trouve sa confirmation dans les champs suivants connus à ce jour.
- Dans le chaTnp gravidique, en considérant tout le cosmos. (...) il apparaît sept cieux.
- Dans le champ électromagnétique, en considérant la matière dont la terre est formée et ses atomes microscopiques mais stables, (...) on trouve sept groupes suivant la classification périodique des éléments naturels.
Et toujours dans le champ électromagnétique, en considérant « les molécules de la matière et leurs liaisons grâce à l’existence du champ électromagnétique aussi et à la formation des cristaux », on trouve aussi sept systèmes cristallins suivant le tableau des groupes de cristaux.
- Enfin dans le champ nucléaire, en considérant « la.matière terrestre et ses noyaux stables grâce à l'existence dû champ nucléaire ». on trouve que les noyaux sont divisés en sept groupes suivait le tableau des nombres magiques. On remarque donc que sept estons constante dans les divers champs connus jusque-là. ' ; .
- Au 7ème sîècle, le Prophète Muhammad (SAW) n'avait ni télescope, ni microscope pour pouvoir découvrir ces résultats scientifiques d'une extrême précision. C’est encore là, une preuve du miracle coranique.
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LePraphèt»(saw)dn: ïl
• L'ascèse, en ce moafe, c'est la réduction dè&%$V désirs, le remerciement pour toute grâce de DiSu, et l’abstinence de ce que Dlèu a Interdit”.
"Celui, qui complaît à un dirigeront padcPaql * déplaît à Dieu est sorti de la religion de Dieu”.
LES SOURATES DE LA SEMAINE :
lasHMoAt-TokâihurQaCMne
C’est la 102e soyrate du Coran. Mais elle est la 16e dans l'ordre de la révélation. C’est une sourate révélée à La Mecque au Prophète Muhammad (SAW). Le terme arabe At-Takathur est polysémique Il peut signifier « La surenchère », certains traducteurs, le définissent par « supériorité numérique » quand d’autres parlent de "la course aux richesses".
La sourate, elle-même, comporte huit versets. Mais concernant les circonstances de la révélation, nous , apprenons que les versets 1 et 2 « Rivaliser par le nombre vous divertit au point que vous rendez visite au cimetière » ont été révélés, d'après Muqa-til et Kelbi, au sujet de deux clans qurayshites : les Béni Abd-Manaf et les Béni Sahm. S'étant disputés, leurs chefs et leurs nobles ont commencé, les uns et les autres, à se compter dans leur clan.
Les Benl Abd-Manaf dirent : « Notre prestige et notre gloire sont plus importants que les vôtres, de même notre nombre. »
Les Béni Sahm dirent la même chose : Mais, c'étaient les Béni Abd-Manaf qui étaient les plus nombreux. • —........
Puis, Ils se dirent : « Comptons nos morts. » Ils visitèrent alors les cimetières où le nombre de morts des Béni Sahm se révéla plus élevé : leur nombre était donc plus important dans la période de la Jahiliya (ignorance).
Qatada quant à lui soutient que ces versets ont été révélés au sujet des Juifs. Ceux-ci se disaient : « Notre nombre est plus élevé que celui des Béni untel et les Béni untaF-sont en nombre encore plus grand que les Béni untel .... * Cela les a diverti jusqu'à ce qu'il soient mdrts égarés. Sourate 102
TriDSCrlptltl • : Bismillahir-rahmanir-rahim
1 - Aî hâkumu-t-takathur
2 - Hatta zurtumul-maqàbir
3- Kalia sawfa ta-alamun
4- Thumma kalia sawfa ta-alamun
5- Kalia law ta-alamuna ilmal yaqîn
6- La tarawunnal jahîm
7- Thumma la tarawunna hâ aynal yaqîn
8- Thumma la tus alunna yawma idhine ani-n naîm
Traduction : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, 1- La course aux richesses vous distrait, 2- jusqu'à ce que vous'visitiez les tombes (jusqu'à la mort).
3- Mais non I Vous saurez bientôt !
4- (Encore une fois) ! Vous saurez bientôt !
5 - Sûrement ! Si vous saviez de science certaine. 6- Vous verrez, certes, la Fournaise.
7- Puis, vous la verrez certes, avec l’œil de la certitude. 4
8- Puis, assurément, vous serez interrogés, ce jour-là, sur les délices.
LA DOUA (INVOCATION) DE LA SEMAINE
Quand on est atteint par le chuchotement pendant la prière ou la lecture," il faut chercher protection auprès de Dieu, en disant : « aouzou bilahi mina chaytanir rajîm » et cracher trois fois à gauche.
Remarque : « Cracher » Ici implique que tu laisses sortir de l'air (en soufflant légèrement) et quelques crachats.
IZs'ZaWro I i
C’est nous les lundis 'dans les kiosuuesl
*MB«*
Islam Info N° 015 du lundi 06 février au Dimanche 12 février 2006
EVENEMENT
EVENEMENTS DU 16 AU 19 JANVIER 2006
= Attaques des mosquées d’Abobo Avocatier —
24 heures de résistance pour repousser les assaillants
Abobo Avocatier, en ce vendredi 20 janvier, 24 heures après ce qu'on pourrait appeler « les événements de la mosquée jaune », située non loin du • Dépôt 9 de la SOTRA. Les alentours de la mosquée présentent encore les traces d’un spectacle apocalyptique : des kiosques et du bois de menuiserie entièrement consumés devant la mosquée, un peu vers l'Est, on n’aperçoit plus que les décombres d’une petite mosquée dont il ne reste que de la cendre, un peu plus loin toujours vers l'Est, le garage Coulibaly a vu six gbakas calcinés et trois autres aux vitres brisées. Un conteneur barre l’autoroute suri axe Anyama -Abobo. Que s’est-il passé en cet endroit pour aboutir encore à la destruction de lieux de culte ? Pourquoi, la mosquée était-elle visée ?
Comment a-t-elle été défendue ? Islam Info vous fait le récit
Des menaces planaient sur la « mosquée jaune » bien avant les événements récents. Selon, l'Imam SyBa Ahmad, une semaine avant les événements, il avait reçu un premier coup de fil d’un fidèle l’informant de ce que les patriotes avaient décidé, au cours d’une de leur réunion, de s’attaquer à la mosquée. Mais lorsque, la même information, quelques temps après, fut donnée par un autre fidèle, la menace fut prise au sérieux. Les raisons de ce projet d’attaque restent jusque-là inconnues. L’Imam affirme ne pas les connaître. Il précise toutefois que les patriotes ont affirmé que des réunions se tiennent à la mosquée à 3 heures du matin pour les attaquer. Prenant toutefois, la menace au sérieux, l'Imam déode de tenir une réunion de crise au sein de la mosquée pour adopter la conduite à tenir. A l’issue de ce conseil, la décision est prise de rencontrer le responsable des Jeunes patriotes et particulièrement leur prési-'dent M. Ouattara Gaoussou Niénéri. M.
Soumahoro, fidèle de la « mosquée jaune » (mosquée Al Fourqane) et responsable de campagne de la Première dame, madame Simone Gbagbœau quartier Avocatier, est chargé de cette mission. Il rencontre alors les responsables des patriotes dont le « parlement » est situé de l'autre côté de la route. Réponse des Jeunes patriotes à M. Soumahoro, ils n’ont jamais proféré de menaces contre la mosquée. Et ils ont rassuré M. Soumahoro qu'ils n'attaqueraient jamais la mosquée, rapporte l'Imam. Mais, le lundi 16 janvier 2006, les manifestations des Jeunes patriotes commencent Et selon les témoins, ils bloquent l'autoroute avec des barricades en face de la mosquée. Les quelques chauffeurs de gbakas téméraires qui s’y aventurent voient leurs vitres volées en éclats. Et du lundi 16 au mercredi (18 janvier) à 16 h 30, ils n’ont pas touché la mosquée, selon le jeune Mohamed Lamine.
Le mercredi 18 janvier 2006, dans la matinée, les Jeunes patriotes décident daller au Plateau pour participer au siège de rambassade dé France. Ils sont bloqués en route au niveau du rond-point de la mairie par d’autres
Visite du maire Adama Toungara
Suite aux événements politiques du 16 au 19 janvier 2006, au cours .desquels, des manifestants ont attaqué une mosquée à Avocatier (Abobo), le maire de la commune a rendu une visite de consolation aux deux grandes mosquées dAvoçatiei^’étaid^endredi 20 janvier dernier.
Le vendred 20 janvier 2006, le maire dAbobo, M. Adama Tounkara est allé rendre visite à ses administrés à Avocatier. La visite a commencé par la « mosquée jaune » ou mosquée Al Fourqane. Là, le maire accompagné d’une forte délégation a accompli la prière en com-jxgnie des fidèles. Après la prière et les ^ üités, le maire, sa délégation et les autres fidèles sont allés à F ancienne mosquée d’Avocatier (la mosquée verte) où i s'est adressé aux fidèles musulmans. Après les salutations de bienvenue des responsables de la mosquée, le maire prit la parole pour
jeunes (les apprentis de gbakas et les coxers). Ceux-ci ont dit aux Jeunes patriotes que depuis lundi, ils les ont empêchés de travailler et de manger. Et qu'eux aussi, ils allaient les empêcher d’aller où ils voulaient, raconte un témoin.
Une bataille rangée a alors éclaté entre les « Jeunes patriotes » et les coxers. Bilan, un mort selon les témoins, du côté des patriotes et un autre grièvement blessé. Ils sont alors revenus à leur base, « le parlement », en face de la mosquée et nous avons entendu au micro : « est-ce que les Dioula peuvent terminer œ qu’ils ont commencé », nous
ues müSUtfliffl^
ue de la mosquée Al-Lourqiii
a dit un témoin. Et juste, après leur meeting, ils ont traversé la route et ont commencé à jeter des pierres vers la mosquée à 16h30. Les vitres des fenêtres du 1er étage ont volé en éclats. L’Imam informé, accourt aussitôt et organise la défense de la mosquée. « Musulmans, non musulmans, les voisins de la mosquée, tout le monde est venu pour essayer de protéger la mosquée. » témoigne l’Imam Sylla Ahmad.
Une partie de la clôture en bois de la devanture de la mosquée, a pris feu. L’Imam ordonna dasperger abondamment deau le reste de la clôture qui est en bols (la mosquée est aux trois quarts clôturée avec des briques) afin d’éviter qu'elle ne prenne feu. « En plus des cailloux, ils avaient des machettes, des
situer l'objet de la visite : il est venu compatir aux épreuves des habitants d’Avocatier après les événements récents. Il a félicité les musulmans pour leur sang-froid jet leur sens de la responsabilité, puis les a exhortés de lutter contre toute forme de discrimination dans sa commune. Concernant les blessés, le maire a annoncé que la mairie prendrait leurs soins en charge. Faisant le point de ses. démarches pour la libération des personnes Injustement arrêtées, il a informé les fidèles de la Itération de trois dentre eux. Les autres le seraient plus tard.
cocktails Molotov... », Souligne Flmam. Vers 17 h 00, ils ont mis le feu aux bois de menuiserie des commerçants Haoussa installés près de la mosquée. La petite mosquée des Haoussa est entièrement consumée avant l'arrivée des pompiers. Face à la situation de plus en plus tendue « J’ai contacté le chef du CECOS dAbobo, M. Camara. Mais vu l'ampleur de la situation, il a avoué son impuissance à y faire face », poursuit l’Imam. Le CECOS est reparti, laissant face-à-face teè deux camps vètè 18 heures. La nuit, les attaques et ripostes se sont multipliées dans une obscurité totale.
Le maire AdamaTounkara, informé de la situation a dépêché vers 3h du matin, un service dordre pour rétablir le calme. Jusqu'au petit matin, un calme précaire a régné. Mais «à partir de 6h du matin (Ndlr le jeudi 19 janvier 2006) ils ont repris les hostilités car entre-temps, ils avaient reçu des renforts. Ils ont recommencé à lancer des pierres. Et là, la cible n’était plus seulement la mosquée, mais, il voulait porter atteinte à la vie des gens.
« C’est aussi la matinée du jeudi que nous avons eu beaucoup de blessés », a dit Flmam. C’est vers onze heures que les commissaires des arrondissements du quartier et le CECOS ont organisé une rencontre avec les deux camps. Ce qui a abouti à l'arrêt complet des hostilités vers 13 heures, le jeudi 19 janvier
Profitant de cette présence du premier magistrat de la commune, les fidèles musulmans des deux mosquées ont formulé quelques doléances : ils ont demandé au maire de délocaliser le “parlement » juste en face de la « mosquée jaune », parlement source de tous les désagréments qu'ils ont subis ; une Intervenante a demandé au maire de faire un effort pour sécuriser le quartier, à la merci des Jeunes'patriotes,, pendant les crises politiques. Répondant à ces doléances, le maire a promis recevoir certaines victimes, pour voir ce qu’il y avait lieu de faire. Concernant la « mosquée jaune » qui a failli être brûlée, le maire a promis achever la clôture pour mieux la sécuriser. Il a pris rengagement d'aller dscuter avec les « parlementaires » den face. La rencontre a pris fin vers 15h10.
AI
2006. Le bilan de œs 20 heures de bataille rangée fait état de plusieurs blessés dans les deux camps. Le vendredi matin, un jeune musulman ayant participé aux combats et ayant été touché par une balle est décédé, le même jour, Oupoh Vincent, un non musulman,
Quelques témoignages
• Sarakate : Commerçant de bois de menuiserie près de la mosquée Al -Fourqane (mosquée jaune)
« Les gens don face là (NDLR : les Jeunes patriotes, ont leur parlement situé en face) sont venus me voir et ont demandé après le chef. Je leur ai dit qu’il n’était pas là. Ils m’ont alors ordonné de leur donner de l’argent et que, sinon, ifs allaient brûler les bois (...) J’ai cherché un peu d’argent et le leur ai donné. Ils m'ont alors fouillé, puis m’ont battu et ont pris tout mon argent et mon portable et ils sont partis (...) Bien qu’on leur ait donné de l’argent, ils sont venus et ont brûlé nos bois. Pourquoi ? Ils ont dit que nous sommes musulmans. Pendant les manifestations, si tu étais musulman, tu ne pouvais pas traverser la route. Qu’ont-il contre les musulmans ? Ils disent qu'ils voulaient partir au Plateau et les gens de la gare les en ont empêché. Et ils sont donc venus contre vous. »
* Koné Al faussent : Menuisier au marché de bois près de la marquée Al -Fourqajie
« Tout a commencé, le lundi (16 janvier 2006) vers 6 heures. Le mercredi 18, ils sont venus trouver ce monsieur là (NDLR : Monsieur Sarakate) armés de couteaux et lui ont demandé de l’argent pour sécuriser le coin. M. Sarakate leur a donné de l'argent, mais je ne sais pas combien. Ils sont partis puis sont revenus pour demander de l’argent encore. Ils ont commencé à le fouiller. J’ai essayé d’intervenir. On a fait toute la semaine dans cette affaire. Mais, c’est le mercredi 18 que c’était plus grave. (...) Anotre surprise, on a vu qu’ils voulaient venir détruire la mosquée, mais, les jeunes du quartier sont sortis pour s'opposer à cela C’est alors qu’ils ont. brûlé tous les bois qui étaient là. Il y avait une mosquée en bois Ici et ils Font • ; brûlée entièrement' La police est arri-? vée pour calmer jes gens. Mais, vers ' 20 heures, les jeunes musulmans ont
vu des personnes vers la mosquée. Ils * se sont dirigés vers les patriotes. »
। Vendeur de
bois au marché de bois près de In Al
* Quand la police est arrivée, elle a calmé les gens. Les jeunes patriotes ont dt quia allaient aller brûler la mos-i quée qui est là-bas. (NDLR : La mosquée AkFburqane). C'est ce que les jeunes douta ont rpfusé (...) Quant le CECOS est venu, Il n’a soutenu aucun camp. Il a simplement dt cfarrêter de se battre.’ Et I a repoussé les jeûnas patriotes de l'autre côté Mais quand le
ayant combattu également aux côtés des musulmans et grièvement blessé à Farme blanche est décédé à l’hôpital Houphouët-Boigny. On note aussi d’importants dégâts matériels.
Abou Ismaël
CECOS est parti, les patriotes sont revenus. Pourquoi nous a t-on attaque et non ceux d’en face ? On ne sait pas vraiment Ce qu’ils disent c’est que nous sommes du côté des Dioula (NDLR : géographiquement) donc, ils disent que nous sommes les mêmes -avec eux. »•
• Zongo Boukary : chef du garage Coulibaly à quelques 100 mètres de la mosquée « Le mercredi 18, jour des événements, des manifestants sont venus saccager le garage et volé tout ce qui était dans les magasins comme trous- ? seau de clés et entre (...) en disant que . c'est pour les Dioula, que les véhicules appartiennent aux Dioula, que les véhicules appartenant aux Dioula, donc ' qu’ils allaient les brûler. Mais ce qu'ils ignorent c’est qu'il y a des Bàoulé, des Agni, des Bété, etc. qui ont leur véhi-. cule ici au garage (...) Eux ce qu’ils voient, c'est que les véhicules, c’est pour les Dioulas. Il y a eu 5 véhicules brûlés et 5 autres saccagés. (...) Cela fait plus de trois fois qu’ils saccagent œ garage. La deuxième fois, ils ont tué M. Coulibaly Drissa, lui-même en 2000. Ils l’ont poursuivi jusqu’au château et Font abattu. Chaque fois qu’on va se plaindre, à la police, on nous chasse là-bas. Et à chaque fois aussi qu'ils veulent aller au Plateau et qu’on les bloque à la gare, ils reviennent et s’attaquent à tout ce qui pour eux représente un intérêt des Dioulas. Ils ont dit dans leur microphone : « Ils nous disent à la gare -qu'on ne peut pas passer, donc, attaquons les Dioulas ». Nous sommes désarmés face à eux. Ils ont des pisto- . lets, des fusils et on ne peut que s'enfuir. » I
•DiaDoMamadouKana Propriétaire alu : kiosque* bridé ’ devant la mosquée. "
* Le jeudi 19 janvier, la foulé est venue de derrière, le goudron, vers npus.
. Nous on se disait qu’on n’était pas concerné. Mais comme la foule conti- » nuait d’avancer, j’ai dt à mes frères de sortir du kiosque. Moi-même, fai pu
’ prendre la bouteille de gaz et je me suis ; enfui. Quand je suis, revenu vers 9 heures sur les lieux, mon kiosque était entièrement consumé. Les forces de
4 Tordre ont tenté de calmer 1$ situation. Mais, après leur départ, ça a repris. Là. les patriotes sont alés chez mol, à côté là, te ont fracassé quatre portes, ont tout saccagé dans la maison et ont emporté des biens matériel Mais Dieu , merci, il n’y a pas eu mort (/hommes chez moi » ■
. ■ ■
/5/QmJn/o N° oigdu lundi 06février au Dimanche I2février 2006
evenemfnt
■MJ 2006-Que faire ?
pnrpni^trip? aHA ^n^an^/^ L®8 Pèlerins sont rentrés. Actuellement c'est encore la ferveur des accueils. Cependant, des plaintes sont . 9 . * ’ n ïanrclue journal porte-parole des musulmans, nous avons décidé de nous intéresser à cet acte important qui mobilise
la communauté chaque année.
La Kaaba, le symbole du Hadj
En Côte d’Ivoire, concernant le pèlerinage à La Mecque, les années passent et se ressemblent, malheureusement, dans le mauvais sens. En effet, chaque année, depuis bientôt cinq ans, les dates annoncées pour les départs à La Mecque ne sont jamais respectées de sorte que pour.les candidats au
qui a causé le retard.
• Cette édition 2006. pour un problème de contrat non respecté par les avionneurs, la majeure partie des pèlerins a passé douze, treize voire quatorze jours dans l’attente d’un hypothétique vol, transformant à certains
nels ?Quand organiserons-nous un pèlerinage sans problème ? Que faire pour maîtriser ou minimiser les effets de paramètres qui ne dépendent pas de nous tels que le prob-
lème des-avions et des visas. C’est l’ensemble de ces interrogations qui constitueront l’ossature de notre prochaine enquête sur le pèlerinage et qui, noüs l’espérons, per-
mettront avec l’apport de tous, de trouver une solution définitive à cet épineux problème.
Kêmê Brama
Pes pèlerins se prononcent
Les derniers pèlerins sont de retour du Hadj 2006 depuis la semaine dernière. Islam info en a profité pour recueillir quelques propos de certains d’entre eux.
Mme KONÉ : '”
voyage dans les Lieux saints, ce sont des jours d’angoisse, de-stress, de désespoir ; en un mot, une suite d’émotions fortes qui ‘découragent les plus résistants. Qu’est-ce qui explique cela ?
Essayons ensemble de faire la rétrospective des faits :
• En 2002, les pèlerins ont été confrontés à un problème de passeports ;
• En 2003 il y avait un problème d’avions ;
• En 2004, après les événements des 6,7 et 8 novembre 2004, qui a vu l’ambassade d’Arabie Saoudite rélocalisée dans un pays voisin, c’est un problème de visas
moments, l’aéroport en un camp de réfugiés. En plus, cette année, le retour des pèlerins a été reporté à plusieurs reprises, faisant attendre ces derniers durant dix jours de plus à La Mecque. Comme il fallait s’y attendre, ce report a créé de nombreux désagréments, liés surtout au manque d’argent ; le pécule prévu pour le séjour ayant été dépensé. A ces problèmes se sont également greffés ceux liés au logements, qui selon les pèlerins • laissaient à désirer.
Ainsi, -à chaque année, son lot de problèmes. La situation est telle que le Premier ministre Banny a décidé de faire, du pèlerinage une priorité de son gouvernement. Mais pourquoi donc toujours cés dysfonctionnements organisation-
entouré ce pèlerinage. Premièrement .nous avons passé plus de 10 jours à attendre l’avion, ce qui nous a beaucoup pertubé. Dans l'avion, nous n’avons pas eu d’encadreurs. A l’arrivée, pas d’encadreurs, seul l'imam Diakité du consulat de Djeddah est venu récupérer les tampons de nos billets. A l'hôtel, c'était pire ; nous avons perdu toute une journée avant d’être logés. Nous étions indisposés par les vendeuses de nourritures qui ont failli incendier l'hôtel. Nous devions marcher plus de 30 minutes pour rallier la mosquée de Médine ; imaginez ce que cela représente comme souffrance pour les personnes âgées ; de surcroît, nous n’étions pas encadrés. Fait remarquable, nous avons
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“Ce que je tiens à dire, c’est que l’encadrement était défaillant. A notre arrivée à Médine, nous avons eu beaucoup de problèmes pour intégrer notre hôtel. De 19 h jusqu'à 3 h du matin, nous n'avons pas eu accès à nos chambres. Nous étions fatigués et souffrions de maux de tête. Certaines personnes dormaient sur le sol en attendant qu'on nous remette les clefs. A la Mecque, ce fut pire. Notre hôtel était délabré, et pourtant des émissaires avaient fait le déplacement pour préparer le voyage. Le moindre des choses, t’est que les gens devaient nettoyer les chambres. Cela n'avait pas été fait. Les draps étaient déchirés, sales, les toilettes n’avaient pas de lumière. Les escaliers étaient crasseux. Franchement, nous ne nous sentions pas à l’aise. En plus, il n' y avait •pas de médicaments ; j'avais de sérieux maux de gorge et un rhume. Je suis allée‘à l'hôpial point de médicaments. J'ai été obligée d'aller acheter à deux reprises, moi-même, mes médica-- ments à la pharmacie.
J'invite donc nos autoriités à revoir l’organisation, surtout du côté de l’encadrement, où c’était vraiment négatif. Que les organisateurs opèrent donc cette amélioration ’ dont ils parlent tant. Qu'ils fassent des études qu’Ils prennent exemple sur les Sénégalais qui vivaient dans des conditions sanitaires nettement mieux que le nôtre, ’ surtout au niveau de la nourriture." '
El Hadj KONÉ GAOUSSQU’ “Une mauvaise orçatusauqn “Je remercie Allah qui m'a permis d'effectuer les rites du pèlerinage comme il se doit ; mais je déplore la mauvaise organisation qui a
passé 6 jours à Médine au lieu de 8 comme recommandé ; tout cela à cause du retard des avions. Lorsque nous sommes arrivés à la Mecque, même scénario, pas d'encadreurs, condition d’hébergement exécrable. Très loin de la Ka’aba pas d'eau, des toilettes sales, sans électricité. L'eau était coupée pendant des heures et n’était rétablie que pour une durée 30 minutes, nous avons passé 10 jours dans cette situation. Quand nous sommes arrivés à Mina, nous étions logés de manière exiguë dans une petite tente de 500 personnes. Trois jours dans cette situation, c'était difficile ; j'étais obligé de dormir à la belle étoile et pourtant les Maliens, les Sénégalais étaient bien logés. Les vendeuses qui nous ont accompagnés ont sali les lieux avec les détritus ; on ne pouvait même pas sortir de la tente. Au niveau du transport c’était le calvaire ; il fallait lutter le car à l’exemple des bus de la SOTRA ; imaginez les vieilles personnes dans cette situation ; les chauffeurs étaient de mauvaise fol ; ils nous ont souvent abandon-
nés en cours de route : dans ces conditions, beaucoup de malades rechutaient. Le retour a été encore plus difficile, notre voyage a été reporté de plusieurs jours pour des gens qui avaient dépensé leur pécule. L'argent manquait et beaucoup de personnes ont dû appeler leurs parents pour qu’ils leurs expédient de l’argent. A la montée dans l'avion, nous avons eu beaucoup de problèmes par rapport à nos bagages. Pour terminer, j’aimerais que les organisateurs revoient les choses surtout au niveau des encadreurs qui ont brillé par leur absence."
El Hadj SANOGO :
“Faire appel à de nouvelles compétences”
* “Je dirai que l’organisation cette année a été un échec. En effet, depuis Abidjan, nous avons eu beaucoup de problèmes pour avoir un avion. Dès que nous sommes arrivés à Médine, nous n'avons . plus revu les encadreurs ni pour nous acceuillir, ni pour nous loger, ni pour s’occuper de nous. Nous avons fait les six jours de Médine sans les voir. A la Mecque, c’était pire ; chaque pélérin devait s’occuper de lui-même sans même connaître les rites, aller faire lui-même le tawaf, faire le parcours de Safa et Marwa. Dans ce cas, ceux qui voulaient se faire encadrer dans les rites étaient obligés de débourser entre 20 et 25 riais (soit 5000 fcfa ) à un encadreur occasionnel pour que ce dernier puisse les prendre en main. A Mina, le président Koudouss est venu nous présenter des excuses, mais, le mal était déjà fait. Il faut donc revoir l'organisation, intégrer de nouvelles compétences dans le système, sinon ce sera toujours la même chose ; qu’on fasse appel à de nouvelles personnes-res-
* sources."
Propos recueillis par • Kêmê Brama
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Islam Info N° 015 du Lundi 06 février au Dimanche 12 février 2006
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CELEBRATION DU4IOUVEL AN ISLAMIQUE HEGIRE 1427 1er MOUHARAM
Le Mouvement Ançar-Dine de Côte d’Ivoire a célébré le nouvel au islamique
Le Mouvement Ançar-Dine section Côte d'Ivoire a célébré le nouvel an islamique. Au cours de cette cérémonie, les membres du Mouvement ont prié pour le retour de la paix dans notre pays.
Le mardi 31 janvier restera gravé dans la mémoire des membres du Mouvement Ançar-Dine. Ce jour correspondant au 1er Mouharam de l’année 1427 de l'Hégire ne les a pas laissés indifférents. C’est justement pour cette raison qu’en cette date, les membres dudit Mouvement sont sortis massivement pour célébrer le nouvel an islamique à leur siège à Abobo Sogefiha. Ils en ont profité pour prier à l'atténuation des maux qui rongent la société ivoirienne. C'est ainsi qu’ils ont imploré le pardon et la miséricorde d'Allah afin que la Côte d’Ivoire retrouve la paix définitive, que l'islam rayonne et que les musulmans soient honorés. En outre, l'accent a été mis sur l'obligation de payer la zakat pour quiconque en a les moyens.
Aussi faut-il signaler que cette cérémonie a été une opportunité pour les Ançars de lire le Coran en intégralité, l’Alail kairat et de faire des bénédictions par rapport aux séances de tafsir qui ont lieu .
Par ailleurs, cette activité a débuté à 10h15 précises avec les bénédictions d’ouverture du Cheikh Sangaré. Ensuite, une quarantaine d'érudits ont pris place dans la tribune préparée pour la circonstance. Ils avaient en charge de lire l'alail kairat. Après cette série de
KOUMASSI MOSQUÉE ZONE INDUSTRIELLE
Une infirmerie musulmane volt le jour....
S’il y a un centre islamique qui fait la fierté de toute la communauté musulmane de Koumassi. c’est bien le centre « hashaboul kahf »(les gens de la caverne). Il se situe entre le cimetière municipal et le quartier Sogefina de ladite commune.
Le centre de santé “hashaboul kahf’ (les gens de la taverne) ^W*ww** qui abrite les locaux de l'infirmerie <|MP
Cet espace communément appelé mosquée zone industrielle, a une infirmerie qui vaut son pesant d’or. « Je veux une infirmerie pour ma communauté afin qu'elle puisse se soigner sans inquiétude.*» Tels étaient les propos du recteur du centre, l’imam Ous-mane Kéïta. Ce souhait émis durant de nombreux sermons est devenu une réalité, grâce à la détermination de l'équipe dirigeante et aussi à la foi des fidèles qui n'ont ménage aucun
M. Coulibaly Drissa. Président du Comité executif du Mouvement Ançar-Dine' section Côte d'ivoire ” ? - ’• -
lecture, ce fut les allocutions .
Le premier intervenant était le représentant de l’Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire
effort pour bâtir cet établissement sanitaire.
Cette infirmerie a une capacité d’accueil de quatre chambres dont deux pour les hommes et deux autres pour les dames. Toutes ces chambres sont équipées d'un lit d’observation et d'une salle d’attente pour les patients. Par ailleurs, il y a une petite pharma-cie interne pour faire face aux premiers soins urgents. Selon le président du conseil chargé de la gestion
(A.J.M.C.I). Il a félicité les organisateurs de cette activité .
Quant au' second intervenant, l’imam Mélté, représentant le
de cette infirmerie, le Dr Koné Zakaria, ce centre fera des prestations à moindre coût afin d’en faciliter l'accès à toutes les couches sociales qui seront dans le besoin. Elle fonctionnera six jours sur sept grâce au soutien de certains jeunes infirmiers et aides-soignants volontaires qui assisteront les patients a souligné le Dr Koné. Pour se faire ausculter, il faut nécessairement le carnet de santé à l'effigie du centre que le patient peut se procurer au sein de cette infirmerie. On peut dire que cette infirmerie est un soulagement pour toute la population de Koumassi. Car elle vient pallier le déficit de centre de santé dans cette commune. Et aussi sa construction, est une occasion pour les musulmans de prendre une part active aux actions sociales où ils étaient absents. L'ouverture officielle de cette infirmerie se fera dans quelques mois. Et avant cette inauguration, elle est en expérimentation, afin d'évaluer sa gestion et maîtriser également tout son contour technique a déclaré l'imam Kéïta. Et cette phase expérimentale durera trois mois. Enfin, le recteur n’attend pas s'arrêter en si bon chemin, car il y a la bibliothèque à finir et d'autres projets comme la construction d’une école.
Koïta Moussa (stagiaire)
Centre d'étude d'information et de documentation(CEID), il a mis l'accent sur la nécessité de célébrer le nouvel an islamique.
La troisième personne à intervenir était El Hadj Coulibaly Drissa, président du comité exécutif du Mouvement Ançar-Dine. Ses propos ont relevé les projets que sa structure
Propos de____________
Au terme de la cérémonie, nous avons recueillis les impressions de quelques participants.
M.Cauaialy Drissa M.C«iflMyMaaail
Président du Comité exécutif du Secrétaire de bureau exécutif natio-
MouvementAnçar-Dine, section Côte d'Ivoire
' « Je suis satisfait de constater que les musulmans célèbrent le premier jour de l'an musulman. Les années passées, ce jour passait inaperçu. Ce qui n’est pas le cas cette année. Grâce à Dieu et grâce aux Imams, nous avons pu mûrir ridée de rassembler les museienans et faire cette lecture coranique et beaucoup de bénédetions pour que la paix revienne en Côte dIvoire. C'est une satisfaction totale pour moi. »
C’est tous les lundis dans vos kiosuues
SIEGE SOCIAL: Mosquée d'Aghien (ll-Plateaux Bvd Lattrile)
DIRECTEUR GENERAL : Cisse Mamadou
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Issa Koné
REDACTEUR EN CHEF : Doumbia Ibrahim -05-37-07-36
REDACTEUR EN CHEF ADJOINT : Koné Bafo 05-08-74-52
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IMPRESSION ; MAYAMA EDITION
DISTRIBUTION : EDIPRESSE
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entend réaliser et ceux déjà en cours de réalisation .
Après les allocutions, les « douas «(bénédictions) ont repris de plus belle. Les plus marquantes furent celles de Coulibaly Aboubakar, d'EI Hadj Sangaré et de Djibril Cissé.
Konaté Souhaïbou
nul du Mouvement Ançar-Dine et président du comité d’organisarion
« Je ne dirai pas qu’il y a une satisfaction totale puisque nous sommes à notre première écition. Il va de soi qu’il y ait des improvisations. Nous essaierons Tannée prochaine d’y reméder afin que rislam retrouve son lustre cfantan. Car il nous manque une organisation. Nous espérons améliorer nos performances Tncha’Allah, Tan prochain. »
Recueillis par Konaté Souhaïbou
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Islam Info N° 015 du Lundi 06 février au Dimanche' 12 février 2006
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Ibs défis de renseignement islamique en Côte d
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ancienne avant rarininid. j;^ ~. ।--•---- ^H^rv^» ^ w^o nai r^j-xiiciut», ^ iu cnuure a ieidi enuyui incise. ruui lam, eues uaienu u une epuquc ue^
Imams las tmnsrwtc» ir^^/1 c0*00®*6- Bien évidemment, des changements positife sont enregistrés, mais ils sont largement en deçà d^ce qu’on attend d'elles. Les dampntai danst^h i^>KrJ^ commerçante P°ur ^ ote^ue ceux-là, ont tous été formés dans ces écoles. C'est dire tout simplement que ces écoles jouent un rôle fon-catinn mncHh lant >r/v^LS. À^0^11 ^13 soc*été musulmane. La visite des établissements des communes d'Abidjan a permis de relever des problèmes cforgani-
. m ««=»mo ^h T??™^^^ dysfonetœ^ ® surtout le problème de reconnaissance des diplômes. La capacité de la communauté musulmane à se doter
système eaucam pertormart, constitue un paramètre important pour participer au développement de la Côte d’Ivoire. Pour apporter des corrections, il importe de
Ajoute à cette station où le contrôle des entants est Alficie, Fenoombrement des
•mutin
Selon le Actionnaire Larousse, c’est Faction de former aux usages, aux bonnes manières
□te devient donc une mission noble et stratégique per sa naine et ses objectés à atteinte. H faut donc comprenne qu’avant dôtre un gagne-pain comme dautres activités, F éducation est une mission qui se veut noble. Mabeureuse-mert, nombreux sont les musulmans de noire pays qui sous-estiment Fimpor-tance de cette mission. He s’étend sir trois niveaux, décote tradtoonneie, les medersas et les écoles oonfessionneles islamiques modernes.
Les établissements, des lieux moins sécurisés et des classes surchargées.
Les étabtissements daocuei visités, dans leur grande majorté, sort dans des conAbons dexistence Afficies. Siués, le plus souvent au bord des voies à grande circulation, ou dans des envionnernerts très bruyants (marchés, maquis, garages...), ces étabtissements peuvent occasionner des dangers pour les ertarts. Il existe également la Aspersion dun même étabtissemert Cest-àAre pour faute de moyens, in fondateur loue des sales soit dans le même quartier ou dans deux quartiers Afférents. Les entants quart à eux fort la navette. Et en cas de passage en classe supérieure, fa se retrouvent afleurs ou môme dans le môme étabtissemert. « Nous avons encore des classes dans te quartier. C'est F ensemble de ces classes qui forment Féoote » At Flmam Moussa Kéïta, drecteur du centre de formation théologique Daawaîaoul isiamia dAttéooubé.
Soutenir les actiQns de l’OEECI
Toute la communauté doit faire sienne F existence de FOEECI. Durant notre enquête, nous avons pu constater qu’en dépit de quelques imperfections, les étabtissements tsiamiquBS sort en nette progreesori Car Fenvronnement scolaire istemiqLte n'est plus te même depuis lt» décennie. Partout, où nous sommes passés tes responsables ont reconnu te travai abattu par FOEECI. Us ont affiché un air deepoir avec Fqxjs-tence de cette organisation qui est en (train de faire honneur à renseignement
Islamique. Pour tous ceux qui sort affi-
sales de classes. Dans plusieurs de ces
étabtissements à Abobo, Koumassi, Yopougon, Port-Boujêt, Marcory, km 17, etc., nombreux sort tes étabtissements dort tes sales sort surchargées. Est-ce FexJgufté des sales ? Une sale regroupe très souvent deux dasees au moins. « Nous avons ici deux classes dans la môme saie. Ce qui fat que tes ertarts sort concentrés dans la classe » reconnaît Koné Lacina un formateur à Abobo. Pour tes étabtissements qui ne sort pas situés en bordue des routes, is sort soient dans un environnement très bruyant ou encore moins hygiénique. Dautres institutions sort tout de même bien localisées et bien entretenues.
Les Programmes, une marginalisation par rapport au système éducatif ivoirien.
Hormis Iqra reconnu par FEtat de Côte
lés à cette organisation, fa ont tenu à œqarimer tout leur soutien au président □ Hacf Aboubakar Konaté pour te combet qui mène à la tête de FOEECI. Dans le souci de donner plus de tonus à ce combat, toute la communauté doit être sotidaire de cette structure. I y va l'intérêt de tous les musulmans pris rx> viduelemert. Comme Fa At le président de FOEECI, tes parents doivent honorer leur engagement en payant les frais de scolarité régutièremert Les promoteurs doivent se décider à construire des éAfiœs Agnes cf être
9^^^^SS^^HSsS3ls confessionnels islamiques ont du chemin à parcourir. Cet étal de lait est relatif aux programmes exécutés dans les Afférentes écoles. En effet, i a nous été donné de constater trois types de programmes. Le programme des écoles confessionnelles islamiques modernes réunies au sein de tOrganisation des étabfesemente denseignement confessionnels islamiques de Côte d’Ivoire (OEECI, celui des écoles medersas et le cas particulier de Iqra. Ce dernier éta-bissement suit le programme du ministère de l’Education nationale. Dans les autres écoles oonfessionneles regroupées au sein de FOEEC1, le programme du ministère est exécuté au 50 %. La démarche de Iqra obéi à une logique qui ne privilégie pas la formation théolo-
gique. Môme si, elle n'est pas négligée. Pou son Arecteur, M. Bakayoko Mama-
dou «i est important dassurer la formation des citoyens pratiquant la reigon musulmane et capable de participer au développement économique et social de leur pays.» La conséquence Arecte des Afférents progammes est la non-reoonnaKsance des canddaîs issus des autres étabtissements à part ceux cflqra. Pourtant ces étabtissements réatisent des pourcentages aussi élevés pendant tes examens d entrée en sixième et du BEPC. Les chiffres présentes per tes responsables des étabtissements visités attestent cela Le taux de réussite de ces écoles oscille entre 70 et 100 % Cela est confirmé par te président de FOEECI □ Hacf Konaté Aboubakar, « nos candidats aux Afférents examens s’en sortent à bon compte. Il y a des établissements qui font 80 %’et même 100 % de réussite. » Ces résultats traduisent que te programme tel qu'ils Fexécutent, c’est-à-Are 50 heures par semaine par chaque
des étabtissements daccuei. Quand aux fidèles réunis dans les associations, fa doivent emporter leur appui aux institutions éducatives. Toute la communauté est donc redevable du service rendu par FOEECI à la communauté musulmane. Le respect de la communauté musulmane par tes autres dépend de leur influence positive sur te plan de finstruction. Si jusqu’aujour-dhui, la reconnaissance des Apiémes et la prise en charge des enseignants des écoles islamiques retardent, cela est dû au fart qpe les musulmans eux-mêmes n'y accordaient aucun créAt Bon vert donc À FOEECI et à son président B A •Banta/vun&yahoap
enseignement (islamique et général) n'est pas préjuAciabie. Ils souhaitent conserver cette méthode qui au vu des résultats est opérante. Ainsi, tes élèves de leurs étabtissements auront la maîtrise du Coran. Au regard de ces tendances qui se dégagent en ce qui concerne le progamme, i convient das-, seoir un progamme cfenseignement oohérert, soutenu par des enseignants initiés à la pédagogie moderne. Et attribuer des bourses qui pourront faciter Fintégration des élèves dans tes universités islamiques du monde. Ce programme devrait permettre aux élèves et étuAants de bénéficier des opportunités demptoi comme tous les autres dans la vie socio-économique.
La situation des enseignant sans un très haut niveau, ils abattent un travail colossal pour un salaire de misère.
Le cas des enseignants et des éducateurs suscite deux interrogations qui se résument à teir quaification et leur rémunération. En générai, tes enseignants ont au plus un niveau Bac pour ceux de renseignement général Pour renseignement islamique, fa ont tous fait des études dans tes universités du Maghreb ou du Moyen Orient Les éducateurs qui n’ont pas eu la chance de faire te CAFOP pour apprendre la pédagogie de renseignement, te fort lors des séminaires organisés à cet effet Ces séminaires sort aussi animés per tes formateurs du CAFOP.
En ce qui concerne la rémunération, c’est pratiquement des salaires insignifiants qu’te perçoivent A-t-i te choix quand i sait que les parents délèves sort inconstante dans te paiement des frais de scolarité des enfants et que te fondateur de Fétabtissemert doit user lui-même (/imagination pour vivre ? Quand on sait que la scolarité dans ce domaine est de 25.000 F à 30.000 F au plus par an. Il y a des étabtissements où tes parente paient 2000 F par mois. Mais ce
( n exemple de I école traditionnelle islamique
montant est en plus Affolement perçu à temps. Dans certaines medersas, te paiement mensuel est de 600 F et 1000 F pour dautres. Heureusement que tes enseignants sort compréhensifs et acceptent de former tes ertarts malgré cette situation. - Nous te faisons bien sûr pour avoir de quoi survivre, mais avant tout, I faut penser à Dieu », Al Qjstaz B^o Mafick. Pour Koné Bakary « Si nous ne noue sacrifions par pour nos
frères et pour la cause de notre retigion qui te fera ? », s’interroge-t-il, tout en espérant qu’un jour, tes choses iront pour te mieux.
Les débouchés, en attendant de nouvelles perspectives, les débouchés sont jures,.____________
SI y a un problème qui freine Fépa-nouissement de renseignement isia-. mique en Côte dlvoire, c’est bien te problème de débouchés. De nos jours, tes étuAants formés dans ces écoles sort condamnés au chômage, n’ayant aucune chance (/intégrer FadrniniBtra-tion eu avoir une quelconque offre dem-ploi dans une entreprise privée ou publique.
A quoi cela est i dû ? Assurément te programme ou te contenu de renseignement Ce qui fait que la question de Fédération des ertarts se présente pour tes musulmans sous la forme dun choix Affidé que tes parents sort résolus à faire entre Fécote puisque et Fécote privée musulmane, entre tes dangers de Fouverture et tes risques de Fisotemert. A Fexception des positions dantipodes, la plupart des parents considèrent ce choix avec inquiétude et hésitent avant de décider. C’est ce que pense dateurs Koné Daouda en affirmant ceci : "C’est Affidé dy envoyer tes ertarts si ces études nobles n'offrent pas dautres opportunités". Les ertarts sort envoyés à Fécote pübtique bien que cefle-ci souffre de plusieurs maux, dort la violence entie tes jeunes, la consommation datood et de drogue, FjnAscçfine, une sexuafté débridée, etc. U convient de signaler que tes écoles confessionneties sort exemptes de ces problèmes. Seu-temprt, fa sort vécus Afféremmert. De plus, ces écoles cortessicnneties islamiques ont leurs propres problèmes. I s’agit entre autre de Fencadrement adrirfatratif peu professionnel, ai enca-Aemert pédagogique cortus et la défi-nüon exacte des objectifs.
En définitive, i est donc dar que la for-
nation devra constituer une des princ»-pates priorités de te communauté musulmane dans tes années à wnr Uhe éducation organfiée, nteègente et srate-gque I est reportant de fonder nos efforts éducatifs sur un penche carAnai qu consiste À comprend» qu'edUquer c'est cf abord s'éduquer comme Fa Al Abdslaziz DjaouL
Islam Info N° 015 du lundi 06 février au Dimanche 12 février 2006 ..
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US3GMKKSECa£SISUMQUES
Trois types écoles se partagent la for-. mation islamique en Côte d’Ivoire. Il s'agit respectivement de la vieille école traditionnelle, les medersas et les écoles confessionnelles islamiques modernes.
L’école traditionnelle.
C’est celle qui est dirigée par un seul maître. Les élèves assis à même le sol jambes croisées, yeux baissés sur les tablettes, à quelques pas du maître psalmodient les versets du Coran. Dans les villages, cet enseignement se fait les soirs généralement autour d’un foyer de feu. Les cours sont donnés tous les matins de 6h à 8 h, dans Caprès-midi de 14h à 16h et dans la soirée de 19h30 à 21 h. Ces heures ne sont.pas respectées de la même manière dans toutes les écoles pour des raisons liées d’une part à révolution de l’école, d’autre part à la disponibilité de renseignant ou même des elèves. Mais pour la majorité de ces écoles, la règle est respectée. Il faut noter que ces écoles ne sont plus nombreuses en ville. Pendant notre enquête, nous n'avons découvert que quatre écoles à Abidjan. Les élèves sortis de ces écoles ont une connaissance approfondie du Coran. En ce sens qu’ils maîtrisent pour la plupart, F usage des versets coraniques à des fins positives. Leur étude étant basée sur le Coran, ces élèves maîtrisent le Coran dans sa totalité. Ce qui fait d’eux de grands Imams. Cependant, le maniement'de la langue arabe pratiqué aujourd’hui dans ces écoles est un handicap sérieux pour ces derniers.
Ily a ensuite les medersas.
A la différence de l’école traditionnelle, les medersas enseignent en plus du Coran, les Hadith et (expression en arabe. L’enseignement est pratiqué dans des salles de classe. Les élèves bénéficient d'un enseignement général académique de type arabe. En clair, les mathématiques, l'histoire, la géographie et d'autres matières y sont enseignées. Seulement des matières comme la géographie et l'histoire sont essentiellement en arabe. Les étudiants issus de ces écoles ont une connaissance pratique de la langue arabe, une connaissance du Coran, des Hadith en clair de la vie religieuse. Ils ont également une culture générale arabophone.
Enfin, les écoles confessionnelles islamiques.
Ce sont en fait les écoles ayant les mêmes références que les medersas. Elles sont beaucoup plus modernes. Elles sont plus renforcées avec l’enseignement académique. Ce sont ces écoles qui étaient appelées, il y a peu « les écoles franco-arabes »». Mais, la dimension qu’elles ont atteint font d’elles - des établissements à resjxçter qui ne se limitent plus à (enseignement uniquement religieux. Les élèves de ces écoles apprennent tout ce qui a trait à la religion pour sa connaissance parfaite. Au-delà, les dirigeants se souciant de leur avenir, et de leur participation au développement socio-économique de leur pays, les soumettent à une formation académique. Ainsi, au sortir de ces établissements, ils ne sont pas des « laissés-pour-compte ». Mais, cette tâche bien que justifiée et noble se trouve oonFontée à des difficultés. Lesquelles sont d abord la reconnaissance des établissements, l'harmonisation des programmes avec le ministère et la reconnaissance des diplômes. Pour atteindre leurs objectifs, les fondateurs et responsables des établissements d’enseignements confessionnels islamiques se sont réunis au sein de TOEECI présidé par EJ Hadj Aboubakar Konaté pour examiner ces problèmes et y trouver des solutions. Selon son président ces choses en bonne voie avec le,ministère de l’Education nationale.
Par Baniba Arouna
CARICATURE DU PROPHETE MOHAMET (PBSL)
La réaction de dirigeants musulmans et de médias
Le monde islamique s'enflamme. Le monde arabe entre colère à travers ses symboles.
Les catholiques appellent au respect de I islam
LA COLtRE monte dans le monde arabo-musulman, où les condamnations officielles se multiplient après la publication des caricatures du prophète Mohamed dans plusieurs journaux européens. ATéhé-. ran, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a eu hier un entretien téléphonique avec le roi Abdallah d'Arabie Saoudite. Les principaux , pôles chiite et sunnite de l'islam estiment nécessaire de réagir avec vigueur contre ceux qui «insultent»» le Prophète. Le ministère des Affaires étrangères iranien a convoqué l'ambassadeur d'Autriche, qui préside actuellement l'Union européenne. -
A RABAT, le premier ministre
marocain, Driss Jettou, a dénoncé - SOUCIEUX DE ne pas être désta-
«ces caricatures qui portent atteinte au Prophète»». A Lahore et Multan au Pakistan, des manifestants islamistes ont brûlé des drapeaux danois et Français, et crié «Mort au Danemark»». A Ramallah en Cisjordanie, Ahmed Qoreï, le premier ministre palestinien démissionnaire, a renouvelé l'appel lancé par les ministres arabes de l'Intérieur, qui ^demandent au gouvernement " danois de «sanctionner fermement»» les auteurs des dessins.
A L’UNISSON, LA FRISSE ARABE dénonce une «provocation». L'éditorialiste du quotidien jordanien Al-Raï, proche de ia
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Les uns invoquent Voltaire, la liberté d'expression et la démocratie, les autres, le Coran, l'interdiction de représenter le Prophète et le respect dû à l'islam. La diffusion de douze caricatures de Mahomet par plusieurs titres de presse européens déchaîne haine et passion dans le monde. La provocation le dispute au choc des cultures et des civilisations.
Un journal peut-il tout dire, tout montrer, voire tout ridiculiser ? Depuis que le délit d'opinion n'existe plus en Occident - et c'est heureux -, on seraitrtenté de répondre par l'affirmative. Même s'il y a loin de la théorie à la pratique. Car ce que la loi autorise, la conscience l'interdit parfois. L'autocensure peut se révéler nécessaire : ainsi, lorsque la vie d'un otage est en jeu, se défend-on de révéler les coulisses des négociations pour sa libération. •
La polémique sur Mahomet ne porte pas sur la divulgation d'informations, mais sur l'atteinte faite à une conviction, à une croyance, à ce qui touche à l'intimité profonde des individus. Et, là aussi, plus encore peut-être, c'est affaire de conscience. Le quotidien conservateur danois qui, le premier, a publié les caricatures l'a fait dans un but ouvertement provocateur, dans un pays où le débat sur la place de la religion et des traditions musulmanes est tendu. Comme ailleurs en Europe. Le nier serait mentir. On l'a vu en France avec l'épisode du voile à l'école.
Sous nos cieux, rislam est souvent observé avec méfiance. La montée de l'immigration, les ratés de l'Intégration, l'ignorance et la diversité des interprétations des textes sacrés facilitent les amalgames. Quelques-uns volent même l'édifl-
monarchie hachémite, stigmatise ceux qui «prennent prétexte de la liberté d'expression, passant outre les crimes commis au nom de la religion chrétienne et encore plus du judaïsme et qui plient devant le chantage israélien (...) qui interdit toute discussion sur l'Holocauste»». AU.CANcE, le quotidien égyptien gouvernemental Al-Gomhouriya fustige «la communauté internationale (qui) doit comprendre que toute attaque contre notre prophète ne restera pas impunie»». Aux Emirats arabes unis, le journal Al-Bayan juge «les excuses danoises Insuffisantes’» et Al-Khaleej affirme que la décision de France Soir est une «provocation préméditée.
bilisés. plusieurs dirigeants arabes lancent des appels à la prudence. Le président égyptien, Hosni Moubarak, avertit contre «une mauvaise gestions de ce scandale qui pourrait profiter, selon lui, aux «forces extrémistes et terroristes»». Hosni Moubarak exprime sa reconnaissance h l'ancien président américain Bill Clinton, qui s’est élevé contre «l’outrage»» porté aux
musulmans, et a ml
garde
contre le risque de «remplacer les préjugés antisémites par dos préjugés anti-isiamiques-’
A F&^VlS ^ £A&^ de France. Joseph S’truK s détrfare
cation dîme jnL^naVcnale Isismrsto au cocu! de l'Occident libre.
La confusion ^dopera-t-elle si on y ajoute l'outrance, l'offense et la calomnie ? Certainement pas. Surtout lorsqu elles s'expriment sans talent. Les dessins incriminés sont simplistes. Portraiturer le Prophète en terroriste, c'est faire acte de bêtise plutôt que d'héroïsme. Sur un autre terrain, le racisme, accepto-rait-on aujourd'hui, comme jadis dans la publicité, la représentation de Noirs en bons sauvages ? De même, des chrétiens se sont récemment insurgés, à juste titre, contre certaines postures suggestives prêtées au Christ et à ses apôtres. La démocratie n'a rien à gagner à ces excès, la liberté, tout à y perdre. On salue le courage des auteurs ! Mais quel courage ?
Ace petit jeu du mépris de la religion de l'autre, le. piège est réel, au
contraire, de radicaliser les opinions, de renforcer les préjugés. Dans le contexte international actuel, les populations du monde arabo^musuL man tiennent là un prétexte pour s'enflammer contre l'Occident mécréant. La violence de leurs réactions est Intolérable. Mais leurs gouvernements se gardent bien de les condamner* car, pour eux, souvent accusés de pactiser avec les Etats satans du Nord, l’occasion est trop belle de se racheter une conduite. Sans la liberté, la presse ne peut être que mauvaise, disait Camus. Mais on peut aussi faire un mauvais usage de la liberté de la presse. Voilà pourquoi Le Figaro ne publie pas les caricatures de la discorde.
Sélection Dosso Source le Figaro
«partager»» la colère des musulmans.- Le dignitaire religieux juif «trouve» ces caricatures «déplacées». Selon lui, «on ne gagne rien à • rabaisser les religions, à les humilier». Le droit à la satire «n'est
pas sans limite» estime celui qui , avait déjà dénoncé «l'insulte»» faite à Jésus dans le film de Martin Scor-
plot contre le monde arabe, qui lui sese La ~ Dernière Tentation du • sert souvent de clé universelle pour le décryptage des relations entre
Christ.
DANS LE MONDE ARABE, la religion est centrale» l'émotion à fleur de peau et le malheur,
importé.. Ce mélange est1 toujours prêt à exploser à la moindre étin- . mort dans la destruction, des tou(s
colle. L'affaire des caricatures en de New York le 11 Septembre
rassemble tous les ingrédients. Le 2001. car ils avaient «bien sûr»» été prévenus par le Mossad, que la
citoyen musulman respire la religion au quotidien. Elle lui fournit une explication du monde et un cadre de vie, comme en France le christianisme avant le XV!Ile siècle. L'islam est non seulement religion
mais aussi œviksation. à tel pçîbt que ('intellectuel chrétien égyptien Makram Ebcid a pu dire «ma religion est copte, ma nation est l'islam».
VR^r^i ^ CM RE ou d'Alger ne vît pas da is une atmosphère où Fcn se moque de la religion et ce ses fonda leurs. S'il a voyagé. 4 a dateurs pu s'apercevoir que mémo dans l'Occident laïque et. «permissif», on ne joue pas^ impunément avec l'image du Christ ou du Dieu des juifs. Ce citoyen du monde islamique a donc du mal à comprendre que la presse
LE DIALOGUE DES RELIGIONS SONNE L'ALERTE
les CaihoH^ss niellent au respect de ristem
A répiscopat français, on pense que les limites de l'humour acceptable ont été franchies. t
IA HIÉRARCHIE catholique Iran-çaise pense qu'on ne peut pas plaisanter de tout, au risque de froisser las convictions profondes de certains. surtout dans le domaine religieux. Elle estime qu'avec l'affaire des caricatures de Mahomet, les limites de l'humour acceptable ont été outrepassées. D'ailleurs, rappelle-t-on à l'épiscopat, «dans les cas où les catholiques eux-mêmes sont méchamment bafoués, ils n'bésitent pas à réagir».
L* ÉPISCOPAT appelle à veiller à la qualité de la vie en communauté, où les minorités religieuses doivent trouver’leur place. Cela implique que dans notre société «la liberté
d'expression a des limites, en parti- sentait notamment une croix chré-culier pour ce qui touche au racisme ou aux actes antisémites.
L'accord pour ne pas jouer avec le feu est tacite, faisons donc attention à ne pas blesser inutilement une population dans ses convictions les plus profondes»», dit-on sous le sceau do l'anonymat. Officiellement, aucun communiqué du président de la Conférence des évêques de France, Mgr Jean-Pierre Ricard, n'a été publié. Même si rien n'est exclu, en fonction de l'évolution des événements, l'épiscopat français considère pour Fins-
tant que cette affaire est encore «très danoise». Le souhait est clair
de ne pas la faire enfler en France
occidentale décide brusquement, au nom de la liberté d'expression, de franchir un interdit majeur, la représentation, pis, la caricature, du Prophète. .<
POUR CE MUSULMAN, il y a for-
• cément une autre explication. Une explication cachée, celle du com-
islam et monde occidental. Cette théorie fait ainsi croire sude nombreux habitants du Golfe et du Proche-Orient qu'aucun juif n’est
rumeur tient pour le véritable organisateur des attentats.
C'EST AUSSI LA THÉORIE du complot qui «explique» que Lady Di a été tuée par les services secrets britanniques, parce qu'elle aurait porté l'enfant de son amant égyptien. X
L'AMPLEUR DE la «crise des caricatures»» semble pourtant procéder de la même volonté. Les régimes qui chevauchent* les colères populaires, grandes ou petites, ont à coeur de ne pas laisser le terrain de l'irritation aux islamistes. Accusés en permanence de «faire le jeu des Américains», ils essaient au moins de ne pqs apparaître comme faisant celui des antimusulmans. Un pari risqué.Pierre Prier.
SOURCE (AFP, Reuters)
par des prises de paroles démesurées.
Des faits similaires qui ont sécoué VEglise catholique
Lorsqu'elle estime que les intérêts catholiques sont menacés, la Conférence des évêques de France n'hésite pas à réagir. Ainsi en mars 2005, elle a porté plainte contre une publicité de mode détournant La Cène de Léonard de Vinci. Et en 2002, elle s'était élevée, sans aller en justice, contre l'affiche du .film Amen de Constantin Costa-Gavras. Elle y avait vu
une «provocation»». L’image repré-
tienne prolongée sur trois branches par celles d'une croix gammée.
En mai 1998, l'hebdomadaire Infos du monde, destiné aux amateurs .
de galéjades outrancières, avait . été traîné en justice pour «atteinte au respect des croyances» pour avoir écrit que le pape Jean Paul II était «bigame». Quelques mois plus tôt, la justice avait été saisie contre une affiche du constructeur automobile Volkswagen mêlant sa nouvelle Golf et La Cène de Léonard de Vinci.
. Sélection DOSSO /Le Figaro (LW/2006)
NB : Les titres sont de la rédaction
Part of Islam Info #015