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Title
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Islam Info #858
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Date
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July 6, 2022
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issue
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858
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number of pages
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12
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Rights
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Identifier
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iwac-issue-0000793
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content
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N°858 Du Mercredi 06 au Mardi 12 Juillet 2022
OO Fcfa
1443H
FETE DE TABASKI jr*i lus conditions £ de validité^ du sacrilice> *
1
ENTRETIEN AVEC :
OSSAMA ABDOU CONSEILLER DU PCA DU GROUPE DEAFAH
“Nous avons procédé à la réhabilitation de nos différents hôtels.. ”
son livre sur rimportance de la capacité humaine
CULTURE
amanTouré présente
2 jslam Inf »
- DU MERCREDI 06 AU MARDI 12 JUILLET 2022
N°858
DU ARABA 07 AU TARATA13 ZOUL HIDJA 1443 H
ommaire
Balla
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SOURATE AL IKHLAS:
EXPLICATIONS ET MERITES Une sourate qui te protège contre les maux, les tentations, le mauvais œil...
ACCOMPLISSEMENT DE LA OUMRA
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LES BIENFAITS DU JOUR DE ARAFA
Arafât est le jour idéal pour exaucer les vœux
LES CONDITIONS DE VALIDITE DU SACRIFICE POURL'AÏD-ALADHA
Tout ce qu’il faut savoir du sacrifice de la fête de Ta-baski
LE CONSEILLER DU PCA DU GROUPE DEAFAH Ossama Abdou : “Nous avons procédé à la réhabilitation de nos différents hôtels pour offrir un meilleur accueil aux pèlerins ivoiriens”
PROPOS DES RESPONSABLES DE COMMISSIONS DU HADJ 2022
SEMINAIRE DE
VALIDATION
Les responsables des commissions s’accordent sur le circuit cultuel
CEREMONIE DE DEDICACE
Le président de la Chambre de commerce et de l’Industrie, Faman Touré, présente son livre sur l’importance de la capacité humaine
SEMINAIRE DE FORMATION DES MUEZZINS
Le Conseil national Bilal des muezzins en Côte d’Ivoire (CNBMCI) renforce les capacités de ses pairs
Les pèlerins ivoiriens s’adaptent aux nouvelles exigences
Hy'a trois types de Hadj : Le tfrad, te Qiran et/e Tamattou. Le tfrad est généralement pour ceux qui sont résidents. Le Mufrid ne fait pas de Oumra. Pour le Qiran, on garde le ihram après le Oumra, puis on enchaîne avec le Hadj. Le Tamattou combine le Oumra et le Hadj. Après le Oumra, on enlève le ihram. Puis au moment des rites du Hadj, on entre à nouveau en état de sacralisation. C'est le choix du contingent ivoirien.
La Oumra commence par le Tawaf ou la rotation autour de la Kaaba. C’est un rituel captivant qui te fait planer sur une vague humaine, spirituellement chargée de l’essence divine.
Le pèlerin vient à la reconquête de sa stabilité spirituelle quand il effectue une rotation autour de la Kaaba. C’est un acte conscient qui fait du propriétaire de ce lieu, le centre de notre vie. Le pèlerin qui tourne autour de la Kaaba témoigne que sa stabilité spirituelle et sociale dépendent de Dieu. Ce rituel est un signe. Et les signes pointent vers une destination plus importante.
"En vérité, dans la création des deux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit
et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence." 3 :190
Après le Tawaf le pèlerin effectue le sa ‘yi est qui consiste aux aller et retour entre le mont Safa et Marwa, sept fois en guise de rappel à la souffrance de notre mère Hadjar lorsqu’elle cherchait de l’eau pour son fils Ismaël Et pour corroborer la Oumra le pèlerin étanche sa soif en buvant de l’eau de Zamzam tout en formulant ses intentions. Ainsi prend fin le petit pèlerinage ou avant de se désacraliser, chaque homme est prié de se couper ou se raser les cheveux.
Cependant pour cette édition 2022, le Tawaf a des restrictions liées au Covid-19. Il faut une autorisation des autorités saoudiennes pour l’effectuer en bas et
être en état d’ihram. Une exigence à laquelle le contingent ivoirien s’est soumis afin de permettre à ses pèlerins d’effectuer la Oumra en toute quiétude. Quant aux ‘’Tawwaf” su-rérogatoires, ils sont effectués aux différents niveaux d’étages du ‘’Haram” sans être en état de sacralisation. Tout ça pour éviter les bousculades entre les personnes. Pour dire que tout est mis en place pour une bonne marche du hadj. Les pèlerins ivoiriens ont pu effectuer la Oumra dans de meilleures conditions. Espérons que ces mesures prennent fin cette année car les hôtes de Dieu on hâtes de faire le Tawaf autour de la Ka’aba comme les années précédentes.
Que Dieu nous accorde le prochain Hadj !
jslam Inh
- DU MERCREDI 06 AU MARDI 12 JUILLET 2022
N°858
Tafsir
DU ARABA 07 AU TARATA 13 ZOUL HIDJA 1443 H
CALENDRIER
Grégorien Hégirien 1443H
Mercredi 06 Juillet Araba 07 Zoul Hidja
Jeudi 07 Juillet Lamissa 08 Zoul Hidja
Vendredi 08 Juillet Djouma 09 Zoul Hidja
Samedi 09 Juillet Sibiri 10 Zoul Hidja
Dimanche 10 Juillet Kari 11 Zoul Hidja
Lundi 11 Juillet Ténin 12 Zoul Hidja
Mardi 12 Juillet Tarata 13 Zoul Hidja
F uriiorc nf ddicdê
ntUKtj ut rKItKt ।
ÎSOUBH: 05H00
:ZOUHR: 13H00
= ASR: 16H00
:MAGRIB: 18H26
HCHA 19H28
SOURATE AL IKHLAS : EXPLICATIONS ET MERITES
Une sourate qui te protège contre les maux, les tentations, le mauvais œil...
La sourate Al Ikhlas traduisant "Le Monothéisme Pur" est la cent douzième sourate du Coran. C'est une sourate sacrée révélée dans un contexte très particulier pleine de mérite que nous allons vous exposer.
Sourate Al Ikhlass est une sourate qui a été révélée à la Mecque, elle est composée de quatre versets. Cette sourate a été révélée suite à une question des idolâtres au Prophète (‘alayhi salat wa salam). En effet, ils demandèrent au Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) de leur décrire Allah. C’est ainsi que Oubay ibn Ka’b (qu’Allah l’agrée) rapporte que les idolâtres ont dit au Prophète (‘alayhi salat wa salam) : « Décris-nous ton Seigneur ». C’est alors qu’Allah révéla cette sourate : {Dis : « Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui »}. (Sourate 112). Elle contient donc la parole d’Unicité de même que les attributs d’Allah, à savoir qu’Il n’engendre pas ni n’a été engendré.
Explication de la Sourate :
« Dis » : Cette parole est adressée à la fois au prophète (‘alayhi salat wa salam) et à l’ensemble de la communauté.
« Il est Allah Unique », autrement dit : c’est Lui Allah dont vous parlez et au sujet de qui vous vous interrogez, « Unique » signifiant ici qu’Allah est Unique dans Sa Majesté et Sa Grandeur et qu’Il n’a ni semblable ni associé.
« Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. » Cette phrase est indépendante [de celle qui précède]. Allah y met en évidence qu’Il est « As-Samad », terme dont la définition la plus globale est : « Celui qui se caractérise par la perfection de Ses attributs et dont dépendent toutes les créatures. » Il a en effet été rapporté qu’Ibn ‘Abbâs définit ce terme en disant : « Le Parfait dans Sa science, dans Sa clémence,et dans Sa puissance. » Ce qui signifie qu’Il se suffit à Lui-même et qu’Il n’a guère besoin de Ses créatures.
On a également rapporté qu’« As-
dirigent les créatures pour la réalisation de leur vœux », ce qui indique clairement la dépendance de toutes Ses créatures vis-à-vis de Lui. Il apparaît dès lors que la définition la plus complète de ce terme est bien celle qui a été mentionnée ci-dessus, à savoir : « Celui qui se caractérise par la perfection de Ses attributs et dont dépendent toutes les créatures. »
« Il n’a jamais engendré ni ne l’a été. », car II n’a point de semblable (Gloire et Pureté à Lui). En effet, comme l’a dit le prophète (‘alayhi salat wa salam) à propos de sa fille Fâtima qu’il a considérée comme « un morceau de moi », toute progéniture dérive et fait en quelque sorte partie intégrante de son géniteur. Or, Allah (Gloire et Pureté à Lui) ne possède guère de semblable. De plus, engendrer un enfant s’explique soit par l’aide dont on a besoin qu’il nous apporte en vue d’affronter les périples de ce bas monde, soit -plus simplement- par la nécessité de préserver l’espèce. Or, Allah n’a nullement besoin de cela. C’est donc parce qu’Il n’a point de semblable et qu’Il Se suffit à Lui-même qu’Il n’a pas engen-
dré.
Notons que le Coran fait également allusion au caractère impossible de l’idée qu’Allah puisse engendrer en
fant alors qu’Il n’a pas de compagne ? C’est Lui qui a tout créé et II est Omniscient. » En effet, avoir un enfant nécessite une compagne qui le met au monde. Or, Allah étant Celui qui a tout créé, Il est manifestement séparé et dissocié de toute chose.
Les mots « Il n’a jamais engendré » constituent enfin un démenti à l’adresse de trois catégories d’êtres égarés, à savoir : les associateurs, les juifs et les chrétiens. Les premiers « firent des anges, qui sont les serviteurs du Tout-Miséricordieux, des femelles » en affirmant qu’ils sont les filles d’Allah. Les juifs ont quant à eux dit que « ‘Uzayr est le fils d’Allah. », les chrétiens faisant de même en soutenant que « le Messie est le fils d’Allah. » Allah dément donc là leurs affirmations en disant : « Il n’a jamais engendré ».
« Il n’a pas été engendré non plus » étant donné qu’Il est Gloire et Pureté à Lui Le Premier à qui rien n’a précédé, comment peut-il donc être engendré.
« Et nul ne Lui est égal. », autrement dit : rien ne Lui est égal dans Ses attributs.
Les mérites de la Sourate :
La lecture de cette sourate possède plusieurs mérites. Anas (qu’Allah
l’agrée) rapporte qu’ « un Ansar (Mé-dinois) dirigeait la prière des hommes dans la mosquée de Quba. Chaque fois qu’il commençait la récitation d’une des sourates qu’on récite au cours de la prière (après sourate Al Fatiha) il débutait toujours par cette sourate : {Dis : « Il est Allah, Unique »}. Puis quand il terminait cette sourate, il en récitait une autre. Comme il faisait de même dans chaque rak’a, les hommes lui dirent : « Tu débutes toujours par cette sourate, puis tu estimes que cela est insuffisant et tu en récites une autre. Et bien ! Ou tu la récites seule, ou bien tu la laisses pour réciter une autre. » Il leur répondit : « Je ne renoncerai pas à cette sourate. Si vous voulez que je dirige votre prière ainsi, je continuerai à la diriger, et si vous répugnez à cela, je ne dirigerai plus votre prière ». Mais les hommes estimaient que cet homme était le plus digne d’entre eux et ne trouvaient un autre meilleur que lui pour diriger leur prière. Quand le Prophète (‘alayhi salat wa salam) vint les voir, ils lui firent part de cela. Il manda l’homme et lui dit : « O un tel, qu’est-ce-qui t’empêche de te rendre au désir de tes compagnons ? Qu’est-ce-qui te porte à réciter toujours cette sourate dans chaque prière ? » Et l’homme répliqua : « Parce que j’aime cette sourate ». « Cette affection, rétorqua le Prophète (‘alayhi salat wa salam), te fera entrer au Paradis »
De plus, cette sourate permet de bénéficier d’une protection contre les maux, les tentations, le mauvais œil... C’est pour cette raison que ‘Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) rapporte que : « chaque nuit, au moment où il se mettait au lit, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) réunissait ses deux mains, y soufflait et récitait : {Dis : « Il est Allah, Unique »} et les deux sourates protectrices (sourate Al Falaq et sourate An-Nass), puis il frottait ses deux mains sur les parties de son corps
qu’il pouvait atteindre en commençant par la tête, le visage et les parties antérieures du corps. Il faisait cela trois fois. » (Al Boukhari). Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) s’appliquait à effectuer ce rituel chaque soir car cette sourate, de même que les deux sourates protectrices, contiennent une protection et des bienfaits que l’on ne peut saisir. Cette sourate possède un énorme mérite, puisque le prophète (‘alayhi salat wa salam) dit à son propos qu’« elle équivaut au tiers du Coran. » Et [précisons bien ici] qu’elle « équivaut » au tiers du Coran mais qu’elle ne le « remplace » pas. La preuve en est que si une personne se contente, lors d’une prière obligatoire, de la réciter trois fois, cela ne remplace pas la récitation de la « Fâtiha », bien que les trois récitations successives de cette sourate équivalent à celle de la totalité du Coran. [...]
Notons enfin que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) avait pour coutume de réciter cette sourate dans la seconde Rak‘at de la prière suréro-gatoire de l’Aube (Al Fajr), de la prière surérogatoire du Coucher (Al Maghrib), dans celle du Tawâf ainsi que dans le Witr. Ce qui s’explique par le fait qu’elle est basée sur le dévouement total à Allah, terme dont elle tire d’ailleurs son nom : « Al Ikh-lâs ».
Traduction en français :
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
1. Dis : « Il est Allah, Unique
2. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons
3. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus
4. Et nul n’est égal à Lui »
Source : Paris-halal.com Tafsir de Cheikh Ibn Salih al-’Uthaymîne, qu’Allah lui fasse miséricorde
4 jslamlnfe N 858 Religion
____J DU MERCREDI 06 AU MARDI 12 JUILLET 2022_DU ARABA 07 AU TARATA13 ZOÜL HIDJA 1443 H
LES BIENFAITS DU JOUR DE ARAFA
Arafât est le jour idéal pour exaucer les vœux
Shafaqna - 'Arafa (en arabe : est le 9e jour du mois Dhu al-Hijja dans le calendrier hégirien lunaire et un jour avant la fête du sacrifice. D'après le fiqh chiite, en ce jour, les pèlerins doivent rester depuis le midi jusqu'au coucher du soleil à 'Arafat. Les musulmans apprécient beaucoup le jour de 'Arafa et d'après les hadiths, en ce jour, il est conseillé d'effectuer certains actes comme : l'invocation et se repentir auprès d'A! lah. Aussi, la visite pieuse de l'Imam Husayn (a} et la récitation de l'invocation de 'Arafa sont très conseillées.
« ‘Arafa » est un mot arabe qui provient de la racine « ‘ R F ». Ce mot signifie la compréhension et la connaissance d’une chose avec la méditation sur ses effets. Le nom de ‘Arafa provient du nom d’un endroit, nommé ‘Arafât, où tous les pèlerins doivent camper en ce jour.
Le jour de ‘Arafa est le début des rites du pèlerinage. Au jour de ‘Arafa, les pèlerins se réunissent à ‘Arafât, remercient Allah et se repentent auprès de Lui. Du fait de l’importance de ce jour, il est rapporté plusieurs invocations à réciter en ce jour. Aussi, il est rapporté une invocation du Prophète (s), spécial pour le jour de ‘Arafa. Parmi les invocations les plus connues de ce jour, on peut citer l’invocation de l’Imam Husayn (a) et l’invocation de l’Imam Sajjâd (a) au jour de ‘Arafa.
D’après plusieurs hadiths, le jour de ‘Arafa est un jour spécial, dans lequel, Allah pardonne aux croyants et à ceux qui se repentent auprès de Lui.
Le jour de ‘Arafa est le jour de l’exaucement des implorations. Les Imams des chiites estimaient beaucoup le jour de ‘Arafa, appelaient les gens à le célébrer et ne refusaient jamais les demandes de la part des pauvres.
D’après le fiqh chiite, il est obligatoire que les pèlerins restent en ce jour à ‘Arafât, depuis midi jusqu’au coucher du soleil. Donc, il est interdit d’en sortir. Cet acte fait partie des piliers du pèlerinage, ça veut dire que si un pèlerin accomplit les rites du pèlerinage sans rester à ‘Arafât au jour déterminé, son pèlerinage est invalide.
Il y a trois opinions sur le temps du campement à ‘Arafât parmi les courants sunnites :
Depuis le coucher du soleil de la veille du dixième jour de Dhu al-Hijja jusqu’au matin du jour de la fête du sacrifice.
Depuis le matin du neuvième jour jusqu’au matin du dixième jour.
Depuis midi du neuvième jour jusqu’au matin du dixième jour.
Plusieurs actes sont conseillés au jour de ‘Arafa, dont : Voici quelques mérites du jour d’Arafa.
1/ C’est le jour d’achèvement de la religion et de la perfection de la grâce (divine) accordée à la Umma.
Selon un hadith cité dans les Deux Sahih, Omar ibn al-Khattab (P. A .a) a rapporté qu’un juif lui avait dit : ô Commandeur des croyants ! Vous lisez dans votre livre qu’un verset que nous célébrions s’il nous avait été destiné !
- De quel verset s’agit-il dit Omar.
- « C’est : Aujourd'hui, J' ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J' agrée 1' Islam comme religion pour vous. (Coran, 5 : 3)
- Omar dit : « Nous connaissons le jour et le lieu de révélation de ce verset au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). C’était un vendredi au cours duquel il s’était stationné à Arafa.
2/ C’est un jour de fête pour les gens en stationnement
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les journées d’Arafa, du sacrifice et les trois journées suivantes constituent un temps de fête pour nous, Musulmans, des journées où l’on mange et boit (à satiété) (rapporté par les auteurs des Sounan).
Il a été rapporté qu’Omar ibn al-Khattab a dit : « Ce verset (5/3) a été révélé un vendredi à Arafa . Or ces deux circonstances sont fêtées par nous.
3/ C’est un jour par lequel Allah a juré.
Or le Grand ne jure que par ce qui est grand. C’est le jour bien attesté dont il est question dans la parole du Très Haut : et par le jour promis! (Coran, 85:3). D’après Abou Hourayra, le jour promis est le jour de la Résurrection et le jour bien attesté est le jour d’Arafa et le jour témoin est le vendredi. » (rapporté par at-Tirmidhi et jugé beau par al-Albani). C’est le witr par lequel Allah a juré dans Sa parole : Par le pair et F impair! (Coran, 89:3). Ibn Abbas dit : ach-chaf’signifie le jour du sacrifice et al-witr le jour
d’Arafa C’est également l’opinion d’Ikrima et Ad-Dhahhak.
4/ Son jeûne expie deux années de péchés.
D’après Abou Qatada (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a été interrogé à propos du jour d’Arafa et il en a dit : Il expie les péchés de l’année précédente et ceux de l’année suivante (rapporté par Mouslim).
Mais ce jeûne est recommandé à celui qui n’accomplit pas le pèlerinage. Quant au pèlerin, le jeûne de la journée d’Arafa n’est pas institué pour lui, car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) s’était abstenu de le jeûner. Il a même été rapporté qu’il n’en a interdit le jeûne.
5/ C’est le jour au cours duquel Allah a reçu l’engagement de la progéniture d’Adam.
D’après Ibn Abbas (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Certes Allah a reçu l’engagement à partir du dos d’Adam à Nou’man. C’est-à-dire Arafa, il a fait sortir de ses entrailles toute sa progéniture qu’Il
avait créé et les a éparpillées entre Ses mains telles des fourmis et leur
a adressé cette parole : Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis- Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention", ou que vous auriez dit (tout simplement) : " Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Allah et nous sommes leurs descendants, après eux. Vas- Tu nous détruire pour ce qu'ont fait les imposteurs ?" (Coran, 7 : 172-173) (rapporté par Ahmad et jugé authentique par al-Albani). Quel important jour ! Quel magnifique engagement !
6/ C’est le jour du pardon des péchés, de l’affranchissement de l’enfer et de la manifestation de la fierté qu’inspire l’état des gens rassemblés.
Dans le Sahih de Mouslim, Aïcha (P.A.a) rapporte que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Il n’est pas de jour pendant lequel Allah affranchi plus d’esclaves que le jour d’Arafa. En effet, Il s’approche et se montre devant les anges fiers de l’état des gens et leur dit : que veulent ceux-là ?»
D’après Ibn Omar le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Certes le Très Haut se montre fier devant les anges au soir du jour d’Arafa à cause de l’état des gens rassemblés à Arafa et il dit : Regardez mes serviteurs, ils sont venus vers moi couverts de poussière et les cheveux en bataille. Rapporté par Ahmad et déclaré authentique par al-Albani). Allah le Très Haut le sait mieux.
Soumahoro Aboubacar
■slamlnf^ N 858
| DU MERCREDI 06 AU MARDI 12 JUILLET 2022
Religion 5
DU ARABA 07 AU TARATA13 ZOUL HIDJA 1443 H
LES CONDITIONS DE VALIDITE DU SACRIFICE POUR L'AÏD-AL ADHA
Tout ce qu'il faut savoir du sacrifice de la fête de Tabaski
Dans quelques jours, la communauté musulmane célébrera, Incha'Allah, la fêté de la Tabaski ou Aïd-al Adha, c'est à dire « la fêté du sacrifice ». Occasion pour les fidèles musulmans d'exprimer leur reconnaissance envers le Seigneur Allah à travers ce sacrifice. Cet exercice de dévotion, impose au fidèle musulman le respect d'un certain nombre de conditions pour la validité de l'action. Explications.
Parmi ces règles à respecter, il y a d’abord l’appartenance à l’Islam, car Allah n’accepte pas l’œuvre du mécréant. Au sujet de la bête à sacrifier, elle doit être conforme à ce que la loi islamique a prévu notamment en ce qui concerne son âge et son état de santé. Ainsi, il est permis de sacrifier les camelins, les bovins, les ovins et les caprins. Pour ce qui est de l’âge, il est permis de sacrifier le mouton et caprin d’un an révolu, le bovin d’au moins deux (2) ans, les camélidés d’au moins cinq (5) ans. Aussi la bête doit être exempte de tout défaut qui rende invalide le sacrifice. Ainsi un bête borgne dont la cécité est apparente ; la boiteuse, dont le boitement est apparent, la bête mince qui n’a pas de moelle, à cause de sa faiblesse ne sont pas bonnes pour le sacrifice. Toutefois, la bête castrée ou celle dont une partie ou la totalité des dents est tombée est permise. 11 est aussi permis de s’associer à sept (7) pour acheter un bovin ou camelins. Ce-
pendant, l’association n’est pas permise en ce qui concerne le mouton.
Selon les explications des savants « le temps de l’abattage de la bête s’étale sur quatre jours : à partir de la prière de l’Aid jusqu’à Magrib (ceci marque la fin du premier jour), puis, trois jours après l’Aïd. Autrement dit, il est donc permis de sacrifier sa bête dans l’intervalle du lOème au 13ème jour de nuit comme de jour. Entre autres préséances à respecter, il est à noter qu’il est interdit à une personne qui a l’intention de sacrifier une bête d’enlever un quelconque poil (cheveux inclus) du corps, de couper les ongles comme le prévoit la tradition prophétique ». Par conséquent, la personne devrait se couper les cheveux et les ongles avant Magrib, la veille du 1er jour de Zoul-Hidja.
Notons que le sacrifice n’est valable que s’il ne provienne d’une source licite. Ainsi donc, il n’est pas permis de sacrifier une bête
volée ou acquise de force ou une bête dont le prix d’achat provient d’une source illicite comme l’usure, la corruption, la trahison et l’escroquerie.
Aussi il faut dire qu’il n’est point permis de vendre quoi que ce soit de la bête sacrifiée. Ni la viande, ni la graisse, ni la peau ne peuvent être vendues car étant considérées comme destinées à Allah. Et il n’est pas permis de vendre une partie à son profit.
Concernant l’obligation du sacrifice (du jour de l’Aïd) pour la personne aisée
Le sacrifice (du jour de l’Aïd) est obligatoire pour la personne aisée qui peut le faire après avoir subvenu à ses besoins essentiels. Ceci est l’opinion agréée par les Hana-fites et quelques Malikites. Le Prophète (paix et salut sur Lui) a dit : « Celui qui est aisé et ne fait pas le sacrifice du jour de l’Aïd ; alors, qu’il n’approche pas notre Mou-sallâ ». Ce hadith est consolidé par
un autre rapporté par Mikhnef Ibn Souleym que le Prophète paix et salut sur Lui) a dit le jour de Arafa : « O gens, chaque famille doit, chaque année, faire le sacrifice du jour de l’Aïd et immoler El-'Atîra ». Néanmoins, l’immolation d’El-' Atîra a été abrogée par le hadith du Prophète Mouhammad (paix et salut sur Lui) « Pas d’El-Fara' ni d’El-'Atîra ». En outre, l’abrogation de l’immolation d’El -'Atîra n’implique pas l’abrogation du sacrifice du jour de l’Aïd, car il n’y a pas de relation corrélative entre les deux actes pour que l’abrogation de l’un implique l’abrogation de l’autre. De plus, ce qui renforce cet avis ; le hadith qu’a rapporté Djoundoub Ibn Soufyâne El-Bad-jali en disant : J’étais présent quand le Prophète paix et salut sur Lui) a dit le jour du sacrifice : « Celui qui a fait le sacrifice avant la prière, qu’il le refasse. Et celui qui ne l’a pas fait, qu’il le fasse ». Ce hadith manifeste clairement l’obligation, surtout qu’il contient l’ordre de ré-
fection.
Ibn Taïmia a dit : « Pour ce qui est du sacrifice (du jour de l’Aïd), le plus apparent est qu’elle est obligatoire, car le sacrifice est l’une des plus grandes pratiques rituelles de l’Islam ; et il est le rite général dans tous les pays. En plus, le rite a été joint à la prière dans le verset suivant :
Dis : « En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. |El-'An'âm (Les Bestiaux) : 162|.
De même qu’Allah a dit :
4 Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie.^ [El-Kawthar (L’Abondance): 2|.
Il a ainsi ordonné de faire le sacrifice comme il a ordonné de faire la prière ». Puis, il a ajouté : « Ceux qui nient l’obligation du sacrifice n’ont pas de preuve.
Soumahoro Aboubacar
6 islamlnfe N 858 INTERVIEW
REDI 06 AU MARDI 12 JUILLET 2022
DU ARABA 07 AU TARATA13 ZOUL HIDJA 1443 H
LE CONSEILLER DU PCA DU GROUPE DEAFAH
Ossama Abdou : “Nous avons procédé à la réhabilitation de nos différents hôtels pour offrir un meilleur accueil aux pèlerins ivoiriens”
Nos envoyés spéciaux Touré Ibrahim et Camara Aida
Le had/ a subi durant deux années /e diktat du Covidl9 empêchant ainsi/es musu/mans de s'acquitter de leur cinquième devoir religieux qu'est le pèlerinage. Mais comme le dit le dicton "Après la pluie, vient le beau temps". En cette année 2022, l'Arabie Saoudite a donc pris les dispositions idoines pour accueillir les pèlerins. Ossama Abdou conseiller du PCA du groupe Deafah évoque l'accueil que son groupe hôtelier a réservé aux pèlerins ivoiriens et livre les relations entre les deux pays.
Islam info : Ossama Abdou, vous êtes le conseiller du PCA du groupe hôtelier international Deafah. Comment se porte votre groupe hôtelier ?
Le groupe DEAFAH est un groupe hôtelier international qui intervient dans plusieurs secteurs d'activité, tels la restauration et le transport. Il représente d'abord un grand groupe en Arabie Saoudite et dispose de neufs hôtels dans la ville de la Mecque.
Islam info : Les pèlerins ivoiriens ont bien voulu être logés
dans le nouvel hôtel. Mais hélas, qu'en est- il exactement. Les ivoiriens y logeront à l'édition prochaine ?
Comme nous l'avions promis d'ouvrir avant le hadj le réceptif hôtelier pendant l'édition 2020, cela n'a finalement pas été réalisable étant donné l'avènement de la pandémie du Covid-19 qui a bouleversé tous les secteurs économiques et sociaux aussi bien au niveau étatique que du privé. Mais la priorité était de sauver des vies humaines. Cependant, vu que la crise
sanitaire a relativement été maîtrisée, nous ferons en sorte que les travaux reprennent et que, s'il plaît à Dieu, au cours de l'édition 2023, le réceptif hôtelier soit disponible pour recevoir les pèlerins.
Islam info : Qu'est-ce qui donne l'assurance qu'en cette année 2023, les pèlerins seront reçus dans ce bâtiment ?
Les travaux ont pris du retard à cause de la crise sanitaire. Mais en raison du dénouement que nous constatons pour ce qui est de cette pan-
démie, les travaux sont exécutés à près de 90%, et nous prenons les dispositions pour que l'hôtel soit totalement disponible d'ici à 2023. Nous avons également pris l'engagement que les premiers pèlerins qui auront accès à cet hôtel sera la communauté ivoirienne. C'est comme un mariage qui doit être scellé, et ce sera bien évidemment avec cette communauté-là.
Quel est le sens de ces visites en Côte d'Ivoire ?
Nos rapports avec la Côte d'Ivoire date de près de 15 années et les deux partis ont été satisfaits de leur collaboration au fil de ces années. Au vue donc de cette durée, il est normal qu'on fasse progresser nos liens qui vont au-delà du cadre professionnel ; il faut maintenant s'inscrire dans une relation amicale, voire familiale. C'est la raison de nos différentes visites en Côte d'Ivoire. Et au cours de ces trois visites effectuées, vous constaterez que moi-même j'ai été présent ce qui n'a pas été le cas pour certains premiers responsables, parce qu’en Arabie Saoudite, la sortie n'est pas autorisée toujours pour des citoyens d'un certain niveau. Et en ma qualité de PCA, j'ai été trois
fois en Côte d'Ivoire, même pendant le Covid dans le but d'élargir nos liens avec la communauté ivoirienne. Cette année, par exemple, nous hébergeons en plus du contingent étatique, les investisseurs privés du hadj ivoirien. Tout cela nous amène à tenir de bons rapports avec la Côte d'Ivoire en nous mettant au service du pèlerins ivoirien.
Islam info : Récemment, vous avez été en Côte d’Ivoire à deux reprises. Quel était l'objectif de ces visites ?
Effectivement nous avons fait des visites en Côte d'Ivoire notamment avec le PCA du groupe. Nous y avons aussi entamé un projet d'investissement et on avait entrepris les premières démarches lors de la visite au cours de laquelle le PCA était avec nous. C’étaient des projets importants ; malheureusement, la crise sanitaire a gelé toutes les activités économiques aussi bien en Arabie Saoudite que dans la plupart des pays dans le monde. Cependant avec le retour à la normale que nous observons désormais, nous promettons, certainement après le hadj, que nous irons
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LE CONSEILLER DU PCA DU GROUPE DEAFAH
Ossama Abdou : Nous avons procédé à la réhabilitation de nos différents hôtels pour offrir un meilleur accueil aux pèlerins ivoiriens »
Nos envoyés spéciaux Touré Ibrahim et Camara Aida
une fois de plus en Côte d'Ivoire pour reprendre les activités d'investissement que nous prévoyions au profit des pèlerins ivoiriens, mais aussi de toute la nation ivoirienne.
Islam info : L’une des visites qui a marqué l'opinion publique, c'est celle de votre visite au Cosim à son nouveau siège à Cocody au Cheikhoul Aima. Quel était donc le contenu de cette visite et quels projets pour la communauté musulmane ?
C'était une visite de civilité que nous avons rendue au chef de la communauté qui marquait le souvenir de près de 15 années que nous avions avec lui avant qu'il ne quitte ce poste, parce que depuis le grand choral, nous recevions la communauté ivoirienne, et le cheikh Aima faisait partie de celles-ci. Nous pouvons aussi rassurer le cheikh Aima que depuis cette période-là jusqu'aujourd'hui nos liens sont renforcés. Et c'est depuis cette période que nous sommes beaucoup avancés jusqu’à un niveau excellent avec la communauté de Côte d'Ivoire. Nous sommes donc toujours satisfaits de la Côte d'Ivoire ; et d'ailleurs depuis l'arrivée du président Alas-sane Ouattara, la plupart des difficultés qui existaient dans nos collaborations ont disparu et les choses évoluent normalement d'ores et déjà.
Et donc nous sommes au service de la communauté ivoirienne quand elle arrive ici. Il faut savoir aussi que la communauté ivoirienne fait partie des pays non arabes les mieux vus par l'Arabie Saoudite. Et presque toutes les autorités saoudiennes parlent que du bien de cette communauté, et ce, grâce au niveau d'organisation que la Côte d'Ivoire a atteint. C'est pour cela que nous travaillons pour maintenir cette image que la Côte d'Ivoire présente aux yeux des autorités saoudiennes quant à l'organisation du hadj. Parlant de projet, il faut dire qu'il y a eu une coïncidence avec la pandémie et les projets concernaient surtout les jeunes, car ça leurs auraient permis d'avoir de l'emploi. Et pour nous c'est une contribution directe au développement économique et social de la Côte d'Ivoire pour les musulmans et non musulmans. Mais c'est seulement parce que nous avons de très bons rapports avec la Côte d'Ivoire à travers la communauté musulmane et grâce à cet état de fait, nous accepterons de faire des investissements dans ce pays. Le PCA a d'ailleurs souligné que sa priorité dans l'investissement était dans les deux lieux saints à savoir la Mecque et Médine. Et la Côte d'Ivoire est l'un des pays où il est prêt à faire
des investigations afin d'envisager établir des projets d'investissement. Mais je le répète, la Côte d'Ivoire doit tout cela à la communauté musulmane.
Islam info : Quelles sont les innovations que le groupe DEAFAH prévoit pour les pèlerins cette année étant donné que c'est la reprise du hadj en plus des efforts qu'il fournis ?
Depuis que nous avons été informés de la reprise des activités, il y a de cela neuf mois, nous avons procédé à la réhabilitation de nos différents hôtels pour offrir un meilleur accueil aux pèlerins
ivoiriens. C'est le cas des chambres et tout autre équipement et ce malgré la présence de la pandémie. Mais comme il y a une exigence des différentes communautés, nous devons mettre tout en œuvre pour les satisfaire dans les meilleurs délais possibles.
Islam info : Est-ce que le PCA a un message à l'endroit de l'Etat de Côte d'Ivoire et de la communauté musulmane avec à sa tête le Cheikhoul Aïma Ousmane Diakité ?
Nous remercions le chef de l'État pour tout ce qu'il fait pour la Côte d'Ivoire et parti-
culièrement pour les pèlerins ivoiriens et pour les actions qu'il fait pour améliorer les actions du groupe DEAFAH avec la Côte d'Ivoire. Mais c'est le chef de l'État, c'est comme "Drogba", on parle de Drogba, mais il n'est pas le seul sur le terrain, il y a donc toute une équipe pour atteindre le but souhaité. De même le président à des collaborateurs qui travaillent dans la même lancée pour faire prospérer les relations entre nos deux pays.
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Hadj 2022
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PROPOS DES RESPONSABLES DE COMMISSIONS DU HADJ 2022
Dr Bamba Khalifa, (président de la commission médicale du hadj)
« Bientôt nous irons pour l'étape de Mina. À cet effet, nous disons aux pèlerins de gérer les forces »
Le rôle de la commission commence en Côte d’Ivoire. C’est de tester les pèlerins qui sont aptes à effectuer le hadj, les suivre tout le long du processus, leur permettre la réalisation du hadj dans de bonnes conditions. Nous sommes là du début à la fin. Depuis notre arrivée de Médine à la Mecque, nous avons été confrontés à quelques cas de maladies tels que : des douleurs lombaires, la grippe. Aussi, assister les diabétiques, les hypertendus qui sont passés entre les mailles. Pour l’instant, nous n’avons pas eu de cas d’hospitalisation par la grâce à Allah. Par ailleurs, nous avons les médicaments et matériels de bases qui ont été convoyés dès le premier vol. Donc pas d’inquiétude Alhamdoulilah. Et nous sommes rentrés en possession d’une première ambulance, la seconde suivra dimanche, on peut donc dire que nous sommes satisfaits. Bientôt nous irons pour l’étape de Mina, et à cet effet, nous disons aux pèlerins de gérer les forces. Nous sommes là pour une mission dont l’objectif c’est Arafat. Et donc c’est à cette étape qu’il faut tout donner. Il ne faut pas copier les autres, aller à son rythme, donc je les conseils le repos, la discipline dans leurs actes. Aussi nous les invitons à être hygiéniques, respecter les gestes barrières. Il a été remis à chaque pèlerin des masques. De ne pas marcher sous le soleil, la température est différente de celle d’Abidjan. C’est pour cela qu’on leur demande de manger au restaurant de l’hôtel pour ne pas avoir à consommer des aliments désagréables. Il fait très chaud et il faut boire abondamment et suffisamment pour éviter la déshydra-
tation. S’habiller avec des couleurs qui allègent les effets de la lumière. Pour terminer, je remercie et félicite mes collaborateurs, pour leur ardeur au travail. Je les encourage à continuer ainsi pour la poursuite de notre objectif. Nous sommes prêts à recevoir les pèlerins lorsqu’ils ne se portent pas bien, c’est la raison de notre présence.
Imam Yacoub Diarrassouba,
(président de la commission hébergement)
« La décroissance des conditions de résidence est une situation spirituelle »
Notre mission consiste à l’installation des pèlerins dans les logements respectifs et s’assurer de leur confort. Nous sommes les personnes habilitées pour cela. Médine est une ville de rotation c’est-à dire que le séjour y est de 3 jours cette année. Les pèlerins sont donc installés dans des chambres de plusieurs lits, par vol. Nous ne résidons pas seuls, il y’a d’autres nationalités de délégations diverses. Par contre la particularité avec la Mecque est que nous avons des bâtiments qui nous sont affectés grâce à l’Etat ivoirien et ses partenaires ici. Il y’a deux bâtiments pour les hommes, un pour les femmes du contingent étatique et un bâtiment pour les pèlerins du privé. Dans quelques jours, nous serons à Mina. Chacun aura son matelas et on est tous logés sur le même site. Les commodités varient de Médine à la Mecque, de la Mecque à Mina, de Mina à Mouzdalifa puis à Arafat. Retenez que la décroissance des conditions de résidence est une situation spirituelle traversée par nos prédécesseurs et pour nos descendants. Les difficultés que nous rencontrons à Médine sont liées aux affinités. Les pèlerins désirent être logés en famille, communauté ethnique... c’est notre plus gros souci. Contrairement à la Mecque, où il est permis
d’être logé par affinité. Mais le transport devient un autre souci car il y’a 30 à 40 min entre les cars. L’attente est très longue pour ceux qui veulent être logés ensemble. Mais en dépit de toutes ces contraintes, nous arrivons à loger tous les pèlerins dans de meilleures conditions, et ce, grâce à notre expertise et à l’équipe qui travaille avec moi.
Hamed Sylla, (vice-président commission religieuse) « J'invite les différentes parties à la patience au respect mutuel car nous sommes une famille »
Comme son le nom le dit, nous sommes chargés de l’accompagnement religieux des pèlerins au hadj. Nous aidons aussi les autres commissions à la bonne exécution des tâches. Je rappelle que La fatwa fait partie de la commission religieuse comme d’autres sous segments tels que le transport, l’hébergement. Ce qui nous permet d’être en collaboration étroite avec les autres commissions. Le Commissariat a mis en place cette commission pour permettre le suivi et la réussite du hadj. De par notre fonction, on essaie de gérer tout le monde. Ainsi je demande aux encadreurs d’être patients, parce que chaque pèlerin, chacun vient au hadj avec son comportement. 4000 personnes ce n’est pas 4 personnes, il faut aller doucement.
Cette année, Arafat tombe sur le vendredi, tout le monde n’a pas cette grâce, donc je félicite les pèlerins et leur souhaite un bon hadj. Cependant, je leur demande de suivre les instructions des encadreurs, ils ne vont pas les induire en erreur. J'invite également les différentes parties à la patience et au respect mutuel, car nous sommes une famille, et in-cha’Allah, notre hadj sera une réussite !
Imam Idriss Sidibé
de Bouaké, chargé de l’organisation du
Nos envoyés spéciaux Touré Ibrahim et Camara Aida
Tawwaf
« Ceux qui font la Oumra sont dirigés en bas avec l'accord des autorités saoudiennes »
« Alhamdoulilah, en cette année du hadj, notre constat est qu’il y a des innovations au niveau du ‘’Tawwaf” (circumambulation autour de la Ka’aba). Il faut respecter les procédures de l’État saoudien et désigner des personnes pour suivre l’organisation. C’est le nouveau programme et on arrive à le respecter grâce aux dispositions prises Alhamdoulilah. L’heure assignée à la délégation ivoirienne commence à 22h. On quitte l’hôtel à 22h pour l’esplanade de la Haram où il nous est demander un repos de 10 min ou pour le renouvellement de l’ablution. Ensuite nous pouvons aller effecteur la Oumra en entrant par la porte assignée à la délégation qui s’appelle ‘’Malk Fahd”. Il y a eu des restrictions pour toutes les délégations parce qu’il n y a pas eu de hadj depuis 2 ans lié au Covid-19. Ce que nous faisons, arrivés ici, c’est le Tawwaf Oumra. L’oumra est effectuée en état de sacralisation accompagné du bracelet de la délégation. Les étages sont superposés pour permettre une distinction entre les personnes. Pour ceux qui le font, ils sont dirigés en bas et il faut l’accord des autorités saoudiennes. Les ‘’Tawwaf” surérogatoires sont effectués dans les étages d’en haut sans état de sacralisation. Tout ça pour éviter les bousculades entre les personnes. Pour dire que tout est mis en place pour une bonne marche du hadj.
Balla
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HADJ 2022 : SEMINAIRE DE VALIDATION
Les responsables des commissions s’accordent sur le circuit cultuel
La station Arafat est prévue pour le vendredi prochain. En prélude à ce grand événement, le commissariat a eu le mardi 05 juillet2022, une séance de travail avec les responsables des commissions techniques de ladite institution. C'était au sein de la salle de réunion du contingent étatique sis à l'hôtel Amjad Deafah de la Mecque.
Séminaire de validation circuit Hadj 2022
Après le convoyage de l’ensemble de ses pèlerins en terre sainte, le commissariat du Hadj de Côte d’ivoire, veut réussir l’étape culminant du Hadj. Pour y arriver Imam Bachir Ouattara et ses collaborateurs ont pris connaissance des stratégies peaufinées par les différentes commissions concernant la station arafat, Mouzdalifa et le séjour de Mina.
L’objectif de ce séminaire est de valider le plan d’action du circuit cultuel qui débute mercredi soir avec le départ sur Mina.
« Le séminaire, c'est pour nous permettre de mettre en place une stratégie pour l'encadrement des pèlerins » a signifié le commissaire du hadj. Avant de s’étaler sur les dispositions, le patron du hadj ivoirien a fait un point sur les différentes étapes du
voyage saint que sont le convoyage des pèlerins en terre sainte, l’étape de Médine et la Mecque en attendant le pèlerinage. Le Commissaire a indiqué que des dispositions sont prises pour permettre à tous les pèlerins d’accomplir leurs rites sous la supervision de tous les encadreurs.
« Toutes les commissions sont prêtes à faire ce travail à commencer par la commission du Transport qui est chargée d'évacuer ; la commission de la Sécurité, sans oublier la commission hébergement puis la commission médicale et sociale, mais aussi la commission religieuse qui est le volet spirituel » a-t-il déclaré. « Toutes celle-là feront le maximum pour mettre les pèlerins dans de meilleures conditions pour qu'ils puissent faire le pèlerinage comme
le prophète l'a fait » a-t-il ajouté Afin de bien entamer le jour de Arafat qui sera le vendredi prochain, le commissaire a clos ses propos en in-
vitant les pèlerins au repos.
« Nous donnons aussi des conseils aux pèlerins, c'est de se reposer dès aujourd'hui pour qu'ils puissent récupérer et accomplir sereinement les différents rituels une fois à la Mecque. Car à partir de demain, nous allons vivre cinq jours difficiles sur le plan physique ».
Pour rappel, le lendemain samedi du jour de Arafat sera consacré à la célébration de la fête de tabaski.
Il est important de préciser que depuis l’arrivée des pèlerins du contingent étatique en terre sainte, le commissariat du hadj multiplie les consultations en vue d’offrir un service de qualité aux hôtes de Dieu. Pour cette année du hadj 2022, ce sont 3657 pèlerins du contingent étatique sur 4527 et 842 sur 870 des opérateurs privés qui ont pu regagner la ville Sainte. D’où un total de 4499 pèlerins présent à la Mecque pour le pèlerinage.
Balla
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Culture
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CEREMONIE DE DEDICACE
Le président de la Chambre de commerce et de l'Industrie, Faman Touré, présente son livre sur l’importance de la capacité humaine On le sait tous, l'homme a toujours été la ressource motrice pour l'essor de toute entreprise humaine. Pourquoi donc ne pas bonifier cette potentialité ? S'inscrivant dans cette logique, Faman Touré a jugé utile de donner sa recette pour répondre à ce besoin à travers la présentation officiel de son premier ouvrage intitulé management social : "investir dans l'individu et construire le capital humain ". C'était le jeudi 30 juin à la salle des fêtes de Sofite! Hôtel Ivoire à Cocody
Il n’y avait pas une seule interstice dans la salle des fêtes qui servait de lieu pour l’évènement tant la pièce climatisée grouillait de monde. L’auteur en a profité pour adresser ses remerciements à toute l’assemblée et particulièrement aux différents membres du Gouvernement présents à la cérémonie avant de dévoiler la substance de son ouvrage. « Dans ma présentation, je m’attarderai sur quelques étapes importantes de la vie qui permettent à l’individu de se construire et de se transformer. », a-t-il indiqué. Pour lui, il s’agit tout d’abord de l’éducation de base qui demeure le fondement du développement har-
monieux de l’individu.
Pour ce qui est de la vie associative, elle est le creuset de l’expérimentation de la capacité de l’individu à se mettre au service de la communauté, car selon lui, « Celui qui pratique le management social contribue à la construction d’une société égalitaire. », avait-il confié. Poursuivant, Faman Touré a évoqué le volet de la « capacité du manager social », facteur du développement de l’individu ‘’qui doit impac-ter son environnement social et servir de modèle à ses employés ou, à ses administrés et à sa communauté” a dit le président du MATCA.
Pour sa part, le ministre Adama Coulibaly a révélé la
quintessence de l’ouvrage à travers trois principaux points en ces termes « Quand vous lisez Faman Touré, vous êtes tous captivés par trois idées fortes qui transparaissent dans l'œuvre. D'abord, l'auteur parle de ses traces de vie émaillées de ses expériences personnelles que son humilité invite le lecteur à son tour à faire ses propres expériences. » a-t-il fait savoir tout en rassurant : ‘ ’Le lecteur en parcourant ce livre trouvera à coup sûr le réel motif d’investir durablement dans l’individu, voire dans son éducation et sa socialisation” .
Poursuivant le ministre de l'Économie et des Finances en effet, le développement
social finit par être un carrefour de rendez-vous de vies humaines. Ensuite, l'œuvre se veut un examen analytique de notre société africaine et de toutes les ressources qu'elle renferme pour la promotion de l'humain. Il s'est laissé conduire depuis l'école coranique jusqu'à ses diplômes d'assurance par des hommes de Dieu de toutes les confessions religieuses à qui il rend un hommage appuyé dans son œuvre.
La marraine de la cérémonie, Son Excellence Kandia Camara, a pour sa part exhorté le public à s’approprier l’ouvrage et de renchérir. ‘ ’Les pouvoirs publics et les organisations privées se trouvent dans l'absolu obligation de trouver des clés afin que l'homme soit pris en charge, pour qu'il ne dé-
A PROPOS DE L'AUTEUR
Edité aux éditions Harmattan, ce livre est composé de 227 pages reparties sur 11 chapitres. Touré Faman est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en Assurances, ingénieur des techniques agricoles et médiateur professionnel après sa formation à l’école de Médiation et de négociation de Bordeaux (France). Il est depuis 2016, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Côte
croche pas et ne s'offre pas dans le désespoir. Et la voie royale pour satisfaire cet engagement impérieux, dit-elle, c'est d’ ‘’investir effectivement dans l'individu" en faisant de lui la quête centrale et le but suprême de tout action”, a lancé la ministre de la diaspora ivoirienne.
Dans la foulée, l’on observait des témoignages vidéos de personnes bien connues dévoilant les expériences et qualités de l’auteur. La cérémonie à pris fin par la succession de prestations artistiques et poétiques, et de la séance de dédicace des ouvrages par l’auteur de l’œuvre.
Yahya Cissé
d’Ivoire, il est également le président de la fédération des chambres de commerce de la Cedeao (Fewacci). Officier de l’ordre national de côte d’Ivoire, commandeur dans l’ordre du mérite ivoirien de la promotion de micro-entreprise et Pme, Touré Faman est également conseiller économique, social, environnemental et culturel et ambassadeur de la chaire Unesco pour la paix.
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SEMINAIRE DE FORMATION DES MUEZZINS
Le Conseil national Bilal des muezzins en Côte d’Ivoire (CNBMCI) renforce les capacités de ses pairs
Le Conseil national Bilal des muezzins en Côte d'Ivoire a organisé sa traditionnelle formation des muezzins sur l'appel à la prière à la mosquée Salam du Plateau le samedi 25 juin 2022. Un dernier séminaire avant l'Assemblée ordinaire marquant la fin de mandature du président en exercice depuis 2078.
Renforcer la capacité sets coraniques comme mérites. « C’est d’ail- nients de la mauvaise
des muezzins vivant en Côte d’Ivoire à la maîtrise de l’appel à la prière (l’Adhan et l’Iqama) est le but visé par le conseil. C’est tout le sens de la présence de plusieurs de ses membres venus de différentes régions pour prendre part à cette noble assise. Comme il est de coutume, la cérémonie a été ouverte par la lecture de quelques ver-
pour bénir l’événement. Présent à cette cérémonie, l’imam principal, Djiguiba Cissé, de la mosquée Salam du Plateau a adressé ses remerciements au CNBMCI pour le choix porté sur la mosquée afin de réaliser cette activité de formation. Poursuivant, il a salué les muezzins pour leurs missions qu’il a jugé 4’noble” et remplie de
leurs la raison pour laquelle je fais parfois l’appel à la prière moi-même dans ma mosquée pour avoir aussi de leurs mérites », a fait savoir le recteur de la mosquée.
Pour l’occasion, c’est oustaz, Hafiz Bamba Youssouf, qui était le formateur du jour. Il a instruit l’assemblée sur la maîtrise de l’Azan et de l’Iqama, tout en leur montrant les inconvé-
prononciation des textes qu'on observe le plus souvent dans des mosquées.
Prenant la parole, le président national de la structure, Diaby Daouda, a pour sa part remercié ses hôtes pour avoir effectué le déplacement afin d'honorer ce jour déterminant. C’est à la suite de son intervention qu’il a tenu, lui et son secrétaire général, Kinda Is-
maël, à s’entretenir avec les coordonnateurs de régions sur les réalités auxquelles ils sont confrontées. Chacun posait ainsi ses préoccupations et tous recevaient des réponses appropriées à tour de rôle de la part du président national. L’issue de cette séance d’échanges s’est révélée satisfaisante. Mais c’est sans oublier les défis de la structure évoqués par le président.
« Si chacun de nous paie sa cotisation régulièrement, le conseil pourra assurer son indépendance et pourra faire face à plusieurs préoccupations » a-t-il exhorté.
Le séminaire de formation a été achevée par la remise symbolique des diplômes de participations aux muezzins par l’imam Djiguiba Cissé de la mosquée Salam du Plateau.
Yahya Cissé Sultane
Le croissant lunaire marquant le début du mois de Dhul Hijah 1443H a été observé en Arabie Saoudite. Par conséquent ce jeudi 30 juin 2022 marque le 01 Dhul Hijah 1443H. La Journée de Arafah sera le Vendredi 8 juillet 2022 et la fête de l'Aïd Al Adha sera le Samedi 9 juillet 2022 en Arabie Saoudite.
Le commissariat du Hadj-Côte d'Ivoire souhaite Hajj Mabrour à tous les pèlerins.
Islam Info
Issouf Binaté
Frédérick Madore