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Islam Info #766
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #766
- Publisher
- Islam Info
- Date
- August 19, 2020
- issue
- 766
- number of pages
- 12
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000787
- content
-
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PRISE DE RDV POUR LE
PÔT DE CANDIDATURE
La Commission Électorale Indépendante (CEI) invite les Candidats à la candidature à l'élection du Président de la République du 31 Octobre 2020, à prendre rendez-vous auprès du Secrétariat Permanent de la CEI, 48 heures avant le dépôt de leur dossier de candidature.
La Commission Électorale Indépendante compte sur le civisme de tous pour le bon déroulement de cette phase au processus électoral.
NB: Pour toute Information veuillez appelez aux numéros suivants: 22 52 89 89 / 22 40 09 90 (Postes 142 /185)
N°766 Du Mercredi 19 au Mardi 25 Août 2020
Du Araba 29 Zoul Hidja au T arata 06 JVtouharam 1441 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Histoire du rite La réparation: La prière selon le Coran Soudioûd As-sahwi
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slam info n°766
Du Araba 29 ZoulHidjaau Tarata 06 Mouharam 1441H
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Du Mercredi 19 au Mardi 25 Août 2020
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ditorinl
Par Abou Khal Fatim
Le prince aga khan le
prince des pauvres
A la tête de la confrérie Ismaélite, le prince AGA KHAN est un puissant et charismatique chef religieux. Mais chez lui, religion et développement doivent rimer ensemble. Cette ambition d’aller religion développement lui a permis d’assoir une stratégie multipolaire et multidimensionnelle.
Le prince AGA KHAN s’intéresse à la fois au spirituel, au développement économique et à la culture. Le prince AGA KHAN travaille sur tous les continents et presque dans tous les
domaines et particuliers en faveur des plus démunis.
AGA KHAN est le symbole du musulman modéré cultivé, tolérant, anti-sectaire et non complexé et fervent défenseur de l’unité des musulmans et du dialogue anti-civilisation et inter-religieux. Il est convaincu de l’égalité des hommes, de l’égalité des femmes et des hommes, de l’égalité des noirs, des blancs et des jaunes.
Il ne faut pas que parler ou rêver de vivre ensemble, il
le pratique au quotidien, dans son entourage dans sa communauté, mais aussi dans ses entreprises et réalisations à travers le monde.
Il aurait pu se contenter de rester dans son confort de prince milliardaire. Mais non. Le sort des plus démunis, des pauvres quelques soit leur couleurs, leur races et leurs religions, demeure une préoccupation permanente chez lui. Le prince AGA eu aussi un profond attachement à l’éducation, à la culture et à l’éducation à la culture et à l’environ-
nement. Il est convaincu que l’éducation est l’arme de destruction massive contre la pauvreté et l’incompréhension entre les hommes.
La culture est aussi importante que l’éducation chez le prince AGA KHAN. Car il estime qu’on ne peut pas avancer durablement aujourd’hui et demain si on oublie totalement notre passé tel qu’il soit. Pour lui la culture est aussi un facteur déterminant de rapprochement entre les hommes.
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(Jumma
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Calendrier
Grégorien Hégirien 1440H
Mercredi 19 Août Araba 29 Zoul Hidja
Jeudi 20 Août Lamissa 01 Mouharam
Vendredi 21 Août Djouma 02 Mouharam
Samedi 22 Août Sibiri 03 Mouharam
Dimanche 23 Août Kari 04 Mouharam
Lundi 24 Août Ténin 05 Mouharam
Mardi 25 Août Tarata 06 Mouharam
HEURES DE PRIÈRE
ÎSOUBH: 05H10 :
:ZOUHR: 13H00 :
ÎASR: 16H00 :
:MAGRIB: 18H25 :
HCHA 19H30 j
Par Fatim Djamila
(ironique du vendredi Salai, la prière
La prière est un élément essentiel de la vie de l’homme ou de la femme. Elle se fait sous plusieurs formes, avec des périodicités et durées différentes selon les croyances. Même des athées, et bassonistes, il y a la notion de prière.
En Islam, la prière est une obligation dès la puberté. Elle fait partie des piliers de la religion. Elle est considérée comme le passeport du musulman. La prière est l’illustration parfaite de l’ordre, de la discipline et de l’harmonie entre le Dieu, le Créateur, et l’homme sa créature. La prière commence par un rituel détaillé, se déroule dans un certain ordre, sous la direction toujours d’un
homme dans une assemblée mixte, et se termine avec un geste très précis. De telle sorte que le musulman soit à Kong, Hong-Kong, Hambourg, ou Washington, il n’est jamais dépaysé. A l’appel de la prière, il s’y reconnaît. Car la langue utilisée est la même partout dans le monde. Le déroulement de la prière musulmane est l’une des spécificités de la religion musulmane et qui confirme son universalité. Dans la prière, le musulman est en contact direct avec son créateur. Il s’établit entre le créateur et la créature, un dialogue à travers les versets coraniques récités.
Dans ce dialogue, le musulman implore le Pardon,
et sollicite la miséricorde pour lui-même et les siens. La prière permet aux musulmans de rester en contact avec ses parents décédés pour lesquels il demande plusieurs fois dans la même prière le pardon et la miséricorde divine.
Aussi on peut l’affirmer, quand le musulman prie, il ne prit jamais pour lui seul. Bien au contraire, la prière est un moment de parfaite communion avec Dieu et les siens (vivants ou morts).
Cinq fois par jour le musulman est emmené à prier : Au lever du jour, en pleine journée, et en fin de journée, tous les musulmans du monde se tournent vers le même point
géographique sur la terre. La prière est destinée à nous rapprocher de Dieu tout en nous éloignant des turpitudes de cette vie terrestre. C’est justement pourquoi on est si tiraillé entre le Seigneur et le monde d’ici-bas durant l’exécution de la prière. Comment rester concentrer durant toute la prière, est une épreuve pour chaque musulman, et chaque musulmane. Cette difficulté de concentration explique la faiblesse de l’âme humaine reconnue par Dieu lui-même à travers la présence de Satan partout et en toutes circonstances.
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Spiritualité
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alat, la prière
La Salat (en arabe: Salat; pluriel : Salawaat; ou namaz en persan:
Désigne la prière islamique, second des cinq piliers de l'islam. Ce terme recouvre cependant un large ensemble de prières en islam, mais il est employé aussi spécifiquement pour les cinq prières rituelles quotidiennes, obligatoires pour le fidèle. Il s'agit donc des prières que l'on peut qualifier de canoniques, par opposition aux prières surérogatoires.
Elles ont lieu à l'aube (Fajr), au milieu de la journée, lorsque le soleil est à son zénith (Zouhr), au milieu de l'après-midi ('Asr), au crépuscule (Maghreb) et au soir ('Ichâ'). Chacune d'elles est constituée d'un nombre variable de RakLJa, qu'on peut qualifier d'unités de prière.
Etymologie:
Le terme Salat est utilisé pour désigner la prière canonique des musulmans. Elle provient du terme syriaque slôtâ et est utilisée dès l'époque préislamique. Comme le terme Zakat, le terme salat appartient au lexique araméen partagé par le Coran et par les inscriptions préislamiques. Il est attesté par cinq inscriptions et par la poésie préislamique. Ils apparaissent, en particulier dans une inscription d'un juif proche du roi d'Himyar et daté vers 400. Ces termes "ont donc été acclimatés dans les langues d'Arabie près de 220 ans avant l'hégire".
Il n'est pourtant pas évident que le terme ait intégré le Coran via le Yémen. En effet, l'orthographe consonantique du terme est plus proche de l'araméen que du saba'ique. Il peut donc avoir utilisé une autres voies, comme celle du milieu chrétien du golfe, du judaïsme du Hedjaz, de la Syrie, l'Arabie étant alors "grandement imprégnée de culture monothéiste biblique"... L'usage de ce terme est partagé par les chrétiens et les juifs à cette époque.
Histoire du rite
La prière selon le Coran
Le terme Salat est utilisée à 65 reprises dans le Coran. Elle peut y désigner la prière canonique et obligatoire, distinguée d'autres prières telle la prière de demande (du'â) ou certaines prières litaniques. Il est aussi utilisé pour désigner toute prière faite pour Dieu, sans précision. Le terme est parfois utilisé au pluriel et désigne alors des prières appelant des bénédictions divine. Ainsi, le terme salat ne peut désigner la prière canonique dans les sourates II et IX.
Selon le Coran, dès les origines de l'humanité, la prière a été révélée et pratiquée par les prophètes, "comme pratique
d'adoration de Dieu". Elle appartiendrait à un monothéisme originel, associé à Abraham et désigné sous le terme de ha-nifisme. Avant d’être une forme normée, la prière est, dans le Coran, la base d'un comportement religieux.
Dans le Coran, les évocations de la prière canonique sont absentes dans les sourates les plus anciennes. Elle se trouve principalement dans les sourates de la période médinoise, sans que le Coran ne fournisse toutes les informations et règles de la prière. Celles-ci ont été complétées par la tradition musulmane.
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Cpi ritualité
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Mise en place du rite
Selon la tradition musulmane, la salât n'est devenue une obligation cultuelle qu'après l'Ascension du Prophète de l'islam au-delà des sept cieux (Mi'radj), que la tradition situe en l'an 2 avant l'hégire, soit vers 620 apr. J.-C. C'est en effet à cette occasion que Dieu aurait prescrit à Mouhammad les cinq prières rituelles.
Selon la tradition, cela se fit par une sollicitation de Mahomet à la suite de laquelle celui-ci obtint de Dieu qu'il ramène à cinq les cinquante prières quotidiennes qu'Il avait initialement exigées. Cette mise en place correspond à l'établissement de l'islam comme religion institutionnalisée
La prière liturgique, appelé salat, est citée dès le Coran. D'abord demandée à Mouhammad, sa prière personnelle sert de base à la forme liturgique. 11 s'inscrit dans la continuité des prières liturgiques juives et chrétiennes dont il a subi des influences. Ainsi, un rite des ablutions proche du rite musulman est connu dans le christianisme antique. Le paganisme antique est également une source d'influence mais de moindre importance. J an Van Rceth a mené une étude sur la sourate Al-Fatiha commençant le Coran mais aussi la prière Salat. Selon lui, les premiers versets proviennent de liturgie chrétienne et rappellent une doxologie puis des répons psalmodiques. Ainsi, le verset 5 serait une adaptation du Dcus in adjutorium meum intende, Domine ad adjuvandum me festina commençant la prière des heures. Pour lui, la sourate Al-Fatiha est un « restant de livre d'heure. » En tout cas, il ne faut aucun doute que cette sourate a été composée à des fins liturgiques.
Plusieurs versets, en particulier de la période mecquoise, donnent des indica-
tions horaires souvent adressées à Mouhammad. Né d'une prière personnelle, elle a pris au fur et à mesure une dimension communautaire. C'est probablement à cette période qu'est rajoutée la prière médiane, séparée des autres dans la sourate 11.
La prière est un sujet largement évoqué par les auteurs musulmans anciens. C'est au Ille siècle de l'hégire, au IXe siècle, que ces ouvrages ayant été compilés, que la conduite de la prière ainsi que le calendrier ont été fixées. Au IXe siècle, les différences, assez restreinte, entre les écoles de l'islam quant à la prière, sont atténuées par la canonisation de celle-ci lors des compilations de Hadiths. Ces divergences se situaient dans l'obligation de la langue arabe ou, par exemple, dans la place de la prière communautaire face à la prière individuelle. Ainsi, Abu Ha-nifa (Ville siècle) autorisait la récitation de la première sourate de la prière en persan pour ceux qui ne maîtrisait pas l'arabe.
Description du rite
Conditions de pratique de la prière
Selon Gardet, la salat est « une “liturgie” où tout acte [...] et toute parole sont déterminés ». En réalité, des différences apparaissent entre les rites d'appartenance, mazhab, la prière est une "pratique à géométrie variable". " En contexte français, ces diverses manières de faire sont observables à la mosquée dans les postures corporelles".
Bien que, selon le discours des acteurs, il s’agisse de détails, cette diversité mon-
tre parfois une concurrence entre les or-thopraxies. Ces pratiques différentes sont culturalisées et parfois " pointée du doigt comme étant hétérodoxe".
Ces variations peuvent aussi posséder un sens politique subtil, entre ceux qui veulent "réinventer la tradition et ceux qui croient au legs des ancêtres ; entre ceux qui cherchent une identité dans le passé et ceux qui croient la trouver dans un futur en gestation".
Des différences apparaissent entre les différentes écoles juridiques à propos de la prière. Elle est, néanmoins, pour toutes obligatoires. Les conditions pour l'effectuer sont "être musulman(e), en bonne santé mentale, avoir l'âge de raison, être purifié(e) et ablutionné(e), couvrir ses parties honteuses, être orienté(e) dans la direction de La Mecque, exprimer enfin son intention de prier".
La prière est prononcée en arabe coranique, qui possède le statut de langue liturgique. Ainsi, les mosquées forment à la lecture oralisée autonome du Coran pour pouvoir faire la prière. "Dans cet apprentissage, l’arabe est prégnant car de sa prononciation dépend en partie l’efficacité rituelle.", à l'inverse de dou’â, souvent dites en français.
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Préambules
La priere
La prière est précédé de deux appels à la prière, l'un étant lancé par le muezzin (azhan), le second étant prononcé dans la mosquée par le muezzin ou un fidèle chez lui.
Pour les accomplir, le fidèle doit au préalable purifier son corps en accomplissant le rite des ablutions. Il peut prier dans n'importe quel endroit propre, aussi bien à la mosquée que chez soi ou sur son lieu de travail. Dans les faits, il est de coutume
de prier à l'intérieur d'un espace qui a été préalablement délimité. Cela peut être fait au moyen d'un tapis, d'une ligne tracée dans le sable, d'un simple bout de tissu propre. À chaque fois, cet espace est sacralisé, il devient sanctuaire. Enfin, le fidèle se tourne vers la qibla, c'est-à-dire vers le sanctuaire de la Ka'ba, à La Mecque, faute de quoi, la prière ne sera pas légalement valable.
Chacune des cinq prières comprend 2, 3 ou 4 cycles/unités appelés rak'a. Chacun de ces cycles est constitué au moins de la récitation de la sourate Al-Fatiha, d'une louange divine, d’invocations, le tout dans une suite spécifique de postures : debout, incliné, prosterné, à genoux.
La prière de l’aube, Fadjr, composée de deux rakats, est dite à voix haute et se conclue par une station agenouillée.
Celle de midi, Zouhr, et celle de l'après midi, Asr, sont composées de deux paires d'unités entrecoupées d'une station agenouillée.
Celle du crépuscule, Maghrib, est composée de trois unités séparées par une station agenouillée, sa première partie est prononcée à voix haute.
Enfin, la prière de la nuit, Salat Icha, est composée de deux paires d'unités.
Autres prières
Il y a quelques prières non quotidiennes qui sont liées à des occasions spéciales, comme la prière funéraire, la prière du vendredi ou la prière de l'Aïd (en).
Il existe aussi des prières non obligatoires, appelées surérogatoires. Celles-
ci suivent le même principe de paires d'unités dont le nombre varie en fonction du moment. Celles de l'aube et du crépuscule sont les plus suivies. Elles sont particulièrement suivies pendant les fêtes religieuses et le mois de rama-
dan.
Le Coran utilise a deux reprises le terme nafila pour montrer l'importance des œuvres surérogatoires. Plusieurs hadith confirme l'importance de celles-ci pour le rachat du croyant. Ces prières
permettent de "bénéficier de l'amour de Dieu et de sa compassion", mais aussi, pour les théologiens, d'expier des péchés légers.
Les acteurs
Le rôle de l'imam
L'islam n'a pas institué de clergé. "L’idée que l’islam serait une « religion de laïcs » relève d’une vulgate du dogme musulman selon laquelle l’autorité religieuse serait une capacité exclusivement divine". Néanmoins, l'islam possède une structure institutionnelle, autour de la place centrale occupée par l'imam. Ils assurent la direction de la prière et parfois aussi la prédication. Ils ont parfois en France des fonctions, qui, en pays musulman, seraient attribués aux oulémas, au mufti ou au mourchid.
Selon le canon islamique, la prière à la mosquée doit être dirigé par un imam. Celui-ci a, dans la mosquée, un véritable rôle de chef d'orchestre et possède une
autorité rituelle. L'imam est distingué du fidèle par sa position et par le fait qu'il soit "seul habilité à prononcer à haute et intelligible voix l’ensemble des paroles rituelles constitutives de la salat." Il a aussi autorité pour légitimer la validité d'une prière ou demander au fidèle de la refaire.
"Cette autorité passe néanmoins d’autant plus souvent inaperçue que le caractère basique des qualifications qu’elle requiert permet aux fidèles de continuer à se représenter ce rôle comme « universellement » accessible".
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Le muezzin et l'appel a la priere
Dans les pays musulmans, l'heure de la prière est annoncée publiquement par le chant du muezzin. L'appel à la prière porte le nom d'azhan. Selon la tradition, le premier muezzin fut Bilal l'africain.
lieux de prière
La mosquée
Hors mosquée
La mosquée -masdjid, "lieu de prosternation"- est un "espace spécifique réservé à la prière des musulmans". Il n'y a que peu d'éléments coranique la concernant. La mise en place de la mosquée date, en effet, principalement de la période d'expansion de l'islam. Le terme est principalement utilisé dans le Coran pour désigner la ka'aba.
Simples à l'origine, elles acquièrent une dimension monumentale à l'époque omeyyadc. Son organi-
sation et ses éléments se mettent en place lentement (mirhab au Ile siècle, par exemple) et la seule véritable obligation est la présence d'une qibla.
A la mosquée, hommes et femmes sont séparés pour la prière. Cette séparation est liée au principe que la mosquée doit rester "pure". Néanmoins, cette séparation est avant tout temporelle puisque les lieux peuvent, en dehors de la prière, être occupés par les deux sexes.
En raison de ses horaires variables, la salat est principalement pratiquée à domicile. La prière est pratiquée, principalement dans le salon, espace communautaire, ou dans la chambre, plus intime. Le tapis de prière marque l'usage religieux de cet espace. Sans règle prédéfinie, la localisation de la prière dépend de la famille ou de la temporalité, la chambre étant plutôt utilisée dans le cas de prière individuelle. "L’espace du culte au domicile n’est donc pas défini par un espace unique et sexualisé mais en fonction des dis-
ponibilités, des temporalités et des pratiques des différents membres de la famille.".
Un tapis de prière (en arabe : sadjada ; en persan : djanamaz ; en turc : seccade) est un tapis sur lequel les musulmans pratiquants se prosternent. Ces tapis permettent de délimiter un espace de prière. 11 symbolise la mosquée et permet de délimiter ainsi "l'espace du sacré". Certains croyant, en absence de tapis délimite un espace pour prier. L'action de dérouler le tapis permet aussi d'inscrire une temporalité à la prière et de rompre avec le temps ordinaire. Certains musulmans n'en utilisent pas, certains priant directement sur une moquette. Le musulman doit s'orienter vers La Mecque pour la prière.
La prière à domicile peut permettre de contourner certaines normes, comme celles de l'habillement. "On peut choisir une tenue d’intérieure un peu vétuste dans laquelle on est bien, un vêtement que l’on sait « pas adéquat » mais qui est « commode ». Si la « norme » vestimentaire peut être contournée partiellement dans le cadre de l’exécution d’une prière dans l’intimité (pantalon, haut un peu moulant, voire t shirt sans manches), le port du voile est systématique."
DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18.
REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA Cel: 08 60 93 95. SECRETAIRE DE REDACTION : KAM AGATE Abou Sou-fyane Cel: 08 69 24 55. SERVICE COMMERCIAL : CISSE Aïchata Cel. : 08 89 36 58 / 66 89 53 01. SIEGE SOCIAL ADMINISTRATIF : Boulevard Latrille 11-Plateaux Aghien. E-mail : redactiondeislaminfo@gmail.com Site web ; http : www.islaminfo.org. REGIE PUBLICITAIRE : Maison de l’Afrique MADINGO Tél. : 22 48 48 88 Fax : 22 48 48 84. DISTIBUTION : Edipresse. EDITEUR : LES EDITIONS ALIF SARL au capital de 5.000.000 FCFA . DG des Editions Alif : E. D. Othman. TIRAGE : 5 000 exemplaires DÉPÔT LEGAL: 09/06/2008 sous le NUMÉRO CI-ABJ-2008-B-3439
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Aspect normatif
Une obligation pour le musulman
La prière est une obligation pour le musulman et appartient aux piliers de l'islam. Elle est considérée comme le "cœur de l'islam". La récitation du Coran est une partie importante de chaque prière. "La prière musulmane doit son importance exceptionnelle au lien constant qu'il établit entre l'individu fidèle et les trois réalités suprêmes de son univers religieux: la Communauté, le Prophète et Dieu". Dans le monde musulman, cette obligation a parfois été nuancée. Les prédications et les nouveaux médias ont participé à la création d'une plus grande
standardisation.
Il existe toute une littérature sur les négligences dans la prière, "les vêtements et chaussures à porter pour cela, le comportement à suivre, l'endroit où il doit être effectuée et la pureté rituelle à observer". Celui qui n'observe pas le rituel est tenu de recommencer.
Pour l'islam, la prière est un acte d'adoration et de louange. 11 "n’implique aucune idée de demande, ni de lien personnel entre l’homme et Dieu."
Source: W-P
Une norme sociale
Pourcentage de musulmans pratiquant la prière
La prière est devenue l'un des marqueurs de l'identité sociale musulmane. Depuis les années 80, en Afrique de l'Ouest, le souci d'image du « bon musulman » transforme les habitudes et implique, par exemple, pour les fonctionnaires, d'aller publiquement prier. "Un signe de l’ascendant pris par la prière est la multiplication du taba‘â ou « marque de prière », petite tache sombre sur le front des fi-
dèles, censée s’être formée par la répétition assidue de la prosternation lors des prières". Marqueur de visibilité, la prière a fait l'objet en France de controverses lors des prières de rue.
La prière est l'occasion de rassembler la communauté. Elle possède en cela un rôle social. Seules la prière du vendredi (salatu-l-jumu'a) et la prière funéraire est obligatoirement communautaire. En dehors de ces
deux cas, la prière peut se faire de façon individuelle, bien qu'il soit recommandé pour les hommes de prier en groupe, à la mosquée. Dans ce cas, les fidèles se placent en lignes horizontales, derrière l'imâm ou un fidèle désigné 1 qui se tient seul, devant la niche du mihrab et dont ils suivent les gestes. La pratique communautaire est néanmoins rejetée par certains musulmans, comme certains convertis.
En France en 2015, 41% des personnes se disant "d'origine musulmane" se disent aussi "croyantes et pratiquantes". 25% disent aller « généralement à la mosquée le vendredi ». En 2016, 31% des musulmans ne vont jamais à la mosquée, 31% y vont pour les fêtes ou plus rarement et le tiers restant fréquente régulièrement les mosquées.
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Soudjoûd As-sahwi
Définition
Soudjoûd As-sahwi signifie la prosternation en cas de distraction / inattention dans la prière : oubli ou rajout de Sou-nan. Il est fait pour réparer la prière et éviter de la refaire.
Cela a été fait par le Prophète (psi) quand il fit une prière du Zouhr (ou ‘Asr) et il salua (le salut final) au bout
de la deuxième Rak'at alors qu'il fallait faire quatre Rak'at, alors, un certain compagnon qui s'appelait "Zou al-ya-dayn" lui fit la remarque : « O prophète, c'est la prière qui a été réduite ou est ce que tu as oublié ? ».
Le prophète répondit: ni l'un, ni l'autre. Après vérification (en demandant aux gens si Zou al-yadayn avait raison), il se releva puis continua alors les deux Rak'at qui manquaient, puis après avoir
fait le tashahhoud et le salut final, il se prosterna deux fois [prosternation réparatrice]. (Voir le détail du Hadîth dans Al-muwattaa de l’Imâm Mâlik (entre autre) : livre 3 (des prières), chapitre XV Hadîths 210, 211 et 212.)
C'est ce qu'on appelle la réparation de la prière ou soudjoûd as-sahw : prosternations de réparation en cas d'oubli ou de rajout dans la prière (les piliers de la prière doivent obligatoirement être faite
sinon cela invalide la prière voir le sous-chapitre les concernant ci-dessous). Dans ce cas précis le prophète avait ajouté le salut final au milieu de sa prière et la parole avec "Zou al-yadayn" et avec les gens involontairement. Donc pour réparer, il a fait les deux prosternations après le salut final: on va voir tout cela en détail dans ce qui suit. La réparation de la prière est de ce fait une Sounna.
Différents cas de réparation:
Une réparation à cause de l'oubli:
"Soudjoûd al-qablî"
Il y a deux sortes de réparation: Une réparation à cause de l'oubli. Une réparation à cause de l'ajout. De façon synthétique: on énumère de façon exhaustive les sunna qui impliquent la réparation:
*l'oubli de lecture de la Sourate (verset) après la Fatiha (pour l'une des deux premières Rak'at de la prière canonique),
*le non respect de la voix haute ou la voix basse (selon les cas et selon les détails précisés plus loin dans ce chapitre),
*l'oubli de deux "Allahou Akbar "ou plus (sauf l'oublie de takbirat al-ihrâm qui lui, annule la prière),
*l'oubli de deux "Sami'a llahou liman hamidahou" ou plus, *l'oublie du premier Tashahhoud, *l'oubli de la position assise pour ce Tashahhoud,
*l'oubli du deuxième Tashahhoud.
Le soudjoûd al-qablî se fait à cause de l'oubli des Sunan c’est à dire des obligations traditionnelles de la prière: comme le fait d'oublier la sourate après la Fâtiha et s'incliner sans faire de sourate, ou le fait de lire à voix basse au lieu de lire à voix haute (dans les prières de la nuit: pour la Fâtiha de l'une des deux premières Rak'at ou les deux Sourate des deux premières Rak'at ou la Fatiha et la Sourate de l'une des deux premières Rak'at) ou oublier le Tashahhud du milieu (c’est à dire par exemple quelqu'un qui est monté de la deuxième Rak'at sans faire le tashahhoud du milieu et sans meme s'asseoir, par oubli) , le fait d'oublier deux Allâhou akbar ou plus.
L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la dite réparation est le fait de remplacer la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue seulement (sans se faire entendre soi même).
Celui qui -par inattention dans une prière obligatoire-récite à voix basse (en bougeant la langue seulement) alors que la lecture devait se faire à voix haute fera le soudjoûd al-qablî sauf s’il s’agissait d’un verset (peu de chose) : dans ce cas pas de réparation à faire.
Le Soudjoûd al-qablî se fait très exactement pour l'oubli d'une sounna mouakkada (appuyée) ou de deux ou trois sounna non appuyées et plus.
Oublier la sourate après la Fâtiha par exemple, est équivalent à l’oubli de trois sounanes : car pour la sourate : il y a : sa lecture, la façon de la lire : à voix haute ou à voix basse (selon les cas), et le fait de se mettre debout pour la lire : qui sont donc les trois sounanes.
Dans notre doctrine, il y a 8 sounna Mouakkada. L'oubli de trois sounan ou plus, nous oblige à faire le Soudjoûd al-qablî.
Il y a une exception: on ne fait pas de Soudjoûd al-qablî pour l'oublie d'un Takbîr ou d'un "sami'a Allahou liman Hamidahou" même s'ils sont cités parmi les 8 sunna Muakkada de la prière : la prière reste valide; si on oublie deux Takbîr ou plus ou deux "sami'a Allahou liman Hamidahou" ou plus: là on fait le soudjoûd al-qablî pour réparer.
Pas de soudjoûd al-qabli pour l’oubli d’une Fadîla dans la prière.
Pas de soudjoûd al-qabli pour l'oubli d'un Moustahabb ou d'une sunna légère ou d'un mandoûb dans la prière: la prière reste correcte.
Si la personne fait le soudjoûd al-qabli pour cela (comme lorsqu'il oublie une Tak-bîrat, ou le "Rabbanâ laka al-hamd" ou qu'il oublie les invocations de "al-qou-noût" et qu'il fasse quand même soudjoûd al-qabli): dans ce cas sa prière est à refaire.
Comment faire le "Soudjoûd al-qablî"?
Après le tashahhud final, on ne fait pas tout de suite le salâm (salut final), on se prosterne une fois (en faisant le takbîr), on s’assoit(en faisant le takbîr), puis on se prosterne une deuxième fois (en faisant le takbîr) puis on s'assoit(en faisant le takbîr) pour faire le tashahhoud et enfin on fait le salut final.
Un cas important : si au cours d’une prière de quatre rak'at, et si après la deuxième prosternation de la deuxième Rak‘at, on s’est relevé en oubliant de s’assoire pour le tashahhoud du milieu alors que les mains et les genoux sont déjà loin de la terre, il faut continuer la prière sans revenir à la position assise, et enfin il faut faire le
" soudjoûd al-qablî" pour réparer la prière (pour ce cas, il y a eu oubli de la position assise et du tashahhoud du milieu).
Une réparation à cause de l'ajout:
le "soudjoûd al-ba'dî"
Les différents cas d'ajouts:
Quand on ajoute dans notre prière quelque chose qui n'en fait pas partie sans faire attention: exemples : le cas du prophète (paix et salut sur lui). C’est à dire en pratique pour la prière du Zouhr ou ‘asr (par exemple): si on fait deux rak’at puis par inattention on fait le salâm après le tashahhoud du milieu, après on se rend compte ou on se rappelle de suite qu'on a fait que deux rak'at : là
on se relève(on fait la takbîrat al-ihrâm), on effectue les deux rak'at manquantes, on fait le tashahhoud final et le salut final puis on fait le " soudjoûd al-ba'dî" (deux prosternations après le salâm final) décrit ci dessous.
Celui qui quitte la prière en se rappelant qu’il lui reste un de ses actes (obligatoires), doit revenir, s’il se trouve à proximité(s’il ne passe pas
un long moment), puis faire le takbîr initiale de sacralité (takbîrat al-ihrâm) et prier ce qui lui reste (en considérant nulle la Rak'at où il y a eu l'oubli du pilier) puis faire le sujûd de réparation(voir ci dessous: les détails sur le cas : rappel de l'oubli d'un pilier après le salâm). S’il est loin de cela ou bien s’il est déjà sorti de la mosquée, il recommencera la prière.
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sium Info n°766
Du Araba 29 ZoulHidjaau Tarata 06 Mouharam 1441H
|0 Spiritualité
Du Mercredi 19 au Mardi 25 Août 2020
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Cela est aussi valable pour celui qui a oublié le salut final (as-salâm) : avec le détail suivant:
-celui qui omet d'accomplir le salâm et ne s'en rappelle que très peu de temps après tout en étant assis, aura à accomplir ce salâm et sa prière est valide.
-celui qui omet d'accomplir le salâm et ne s'en rappelle que quand il se lève (et qu'il s'était détourné par exemple de la Qibla) : aura à accomplir la takbîrat al-ihrâm tout en étant debout(en direction de la Qibla). Ensuite il se mettra en position assise pour réciter de nouveau le Tashahhoud puis fera le salâm et le soudjoûd al-ba'adî.
-si un long temps passe avant qu'il se rappelle de l'oubli toute la prière sera à refaire.
Celui qui fait le salâm après deux Rak‘at (ou trois) par inattention alors qu’il devait faire quatre rak‘at, puis se rend compte de suite (de cette inattention): fera le takbîr initiale de sacralité (takbîrat al-ihrâm) et prira ce qui lui reste
comme le cas du prophète cité. Et enfin après le salut final, il fera : le "sujûd al-ba'dî" (à cause de l’ajout). Si un long moment passe (comme s’il quitte la mosquée) avant qu’il se rende compte de son erreur (oubli de piliers) : là il refera sa prière entièrement.
Par inattention, pendant la prière il arrive qu’on s'assoie après une rak'at et/ou qu’on fasse un tashahhoud inutile. Dans ce cas, dés qu’on se rend compte de cette inattention, on remonte, on continu la prière normalement et enfin après le salut final, on fait : le " soudjoûd al-ba'dî".
Si (par oubli) on a lu la Fâtiha et la Sourate à voix haute alors qu'elle devait être lue à voix basse (les prières silencieuses de la journée) : pareille, après le salut final, on fait : le " soudjoûd al-ba'dî" (pour réparer).
En position debout : si on a lu la sourate directement en oubliant de lire la Fâtiha d'abord, on fait la lecture de la Fâtiha et on refait la lecture de la sourate, on ne
fait pas de sujûd réparatif. La prière reste valide.
Celui qui ajoute le(s) Sourate(s) (après la Fâtiha) dans les deux dernières Rak’at de la prière qui fait quatre rak’at n’a pas à réparer (à se prosterner) et sa prière reste valide. (Et même s’il fait dans ce cas le " soudjoûd al-ba'dî" sa prière restera toujours valide : car le " soudjoûd al-ba'dî" se fait après la prière (ce sera ici un ajout extrérieur à la prière).)
Si (par oubli) on a lu la Fâtiha à voix haute alors qu'elle devait être lue à voix basse, on doit faire: le " soudjoûd al-ba'dî", aussi après le salut final.
Le fidèle qui se souvient avoir remplacé la récitation à voix basse par une récitation à voix haute, ou inversement, avant l'inclinaison, doit rectifier son erreur en récitant à nouveau comme il se doit:
Si l'omission porte sur une seule Sourate il doit la (re)réciter et n'a pas à se prosterner. Si l'oubli a porté sur la récitation de la Fatiha, il doit la (re)réciter et se prosterner après le salut final.
Notez bien:
L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la réparation (soudjoûd d al-qablî) est le fait de remplacer la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue seulement (sans se faire entendre soi même). Ou encore (pour le soudjoûd al-ba’dî) le remplacement de la voix basse par le maximum de la voix haute (c'est-à-dire au dessus du fait de se faire entendre et faire entendre celui à côté). Dans la prière surérogatoire (non obligatoire) on ne fait pas de réparation pour l’omission de la récitation à voix basse ou à voix haute (c.à.d le remplacement d’une lecture à voix haute par une lecture à voix basse et inversement).
Comment faire le"soudjoûd al-ba'dî":
Tout simplement c'est comme le " soudjoûd al-qablî", mais il est fait après le salut final: après le salut final, on se prosterne une fois(en faisant le takbîr), puis on s’assoit( en faisant le takbîr), puis on se prosterne une deuxième fois(en faisant le takbîr), puis on s’assois(en faisant le takbîr) et on fait le tashahhoud, enfin on fait le salut final.
Attention :
A la différence du " soudjoûd al-qablî", le soudjoûd al-ba’dî exige une intention (niyya) obligatoirement.
Si on ne se rappelle de l’oubli du pilier que après le salâm :
Dans ce cas la Rak’at où il y a eu l’oubli du pilier est considérée annulée et le fidèle reconstruit sa prière à partir de la Rak'at correcte; quand le fidèle fait la takbîrat al-ihrâm pour faire la rak'at complétant sa prière: la rak'at correcte prend la place de la rak'at où il y a eu l'oubli du pilier et la raka't faite en plus (à la fin) (pour corriger) viendra en complément ; (par exemple : la deuxième sera la première, la troisième sera la deuxième....)
Enfin : on fera le soudjoûd al-qablî ou le soudjoûd al-baa’dî selon les cas.
Si on oublie le " soudjoûd al-qablî" pour réparer notre prière (en cas d’oubli de Sunan dans la prière), il faut le rattraper tout de suite après le Salâm (en faisant un " soudjoûd al-ba'dî"). Si un certain temps s’écoule sans le faire (exemple : si on sort de la mosquée en oubliant de le faire), et s’il s’agissait de l’oubli de 3 Sounan ou plus on doit refaire toute la prière. S’il s’agit de l’oubli d’une sunna appuyée (Mouakkada) ou de deux Sounan légères : là cet oubli n’invalide pas la prière (même si on ne fait pas le sujûd réparateur) : il est sunna (et non obligatoire) dans ce cas de faire le soudjoûd al-qablî ou le soudjoûd al-ba’adî de suite si on avait oublié de faire le sujûd al-qablî.
Par contre, dans la réparation à cause de l'ajout: où le " soudjoûd al-ba'dî" est à faire, ce " soudjoûd al-ba'dî" se rattrapera à n'importe quel moment (sans limitation de durée) si on l’avait oublié, sans refaire la prière(même s’il s’en rappelle après un an).
Si on a fait un ajout et un oubli: c'est l'oubli qui l'emporte: on fait le " soudjoûd al-qablî". Exemple: on a oublié la sourate de la première rak'at et on a fait
Dans les cas d'oubli de piliers de la prière:
Dans le cas où on se rappelle de l’oubli après s’être relevé de l’inclinaison (Rou-koû-ou) de la Rak'at suivant celle où il y a eu l’oubli, il faudra considérer comme nulle la Rak'at où il y a eu l’oubli, et construire la prière à partir de la
Remarques importantes
par oubli cinq rak'at au lieu de quatre c’est à dire on a ajouté -par oubli -à la fin, une rak'at, on ne s’est pas assis après la quatrième rak'at: dans ce cas, après le « Tashahhoud » final, on fait "le soudjoûd al-qablî" puis le salâm. Dans la prière en groupe, derrière l’Imâm, même si on oublie ou on ajoute involontairement pendant cette prière, on ne fait rien, la prière est valide car c'est l'Imâm qui prend en charge tout (sauf si on oublie un pilier de la prière)[l].
Si l’oubli ou l’ajout (l’inattention) nous arrive pendant le rattrapage de ce qu’on n’a pas fait avec l’Imâm (en dehors de la prière derrière l’Imâm), dans ce cas on doit réparer notre prière par le soudjoûd al-ba’dî ou le soudjoûd al-qablî : (l’Imâm ne prend pas cela en charge).
Quand on arrive en cours de prière derrière un Imâm qui a eu un oubli ou un ajout, on fait avec lui le " soudjoûd al-qablî", mais on ne fait jamais avec lui le " soudjoûd al-ba'dî" (car il le fait après le salâm). Donc, quand il dira : "as-salâmu ’alaykum" on remonte tout de suite et on rattrape ce qu'on n'a pas
Rak'at qui est bonne(sauf si l’oubli porte sur le Rukû’ : s’il s’en rappelle alors qu’il est dans le Roukoû-ou’ suivant (avant de se relever de ce Roukoû-ou ou aussi après) il continue et considère la précédente Rak’at (où il ya eu l’oubli)
fait avec lui, enfin, on fait le " soudjoûd al-ba'dî" (dû à l’erreur de l’Imâm) après NOTRE salâm.
Si on rattrape moins d’une rak‘at avec l’Imâm (exemple : on le rattrape dans la dernière prosternation de la dernière rak’at), on n’aura pas à faire de réparation due à l’erreur de l’Imâm.
Notez bien : il est important de savoir que si on oublie trois sounna (sou-nanes) ou plus, et on ne fait pas de réparation (par le sujûd al-qablî ou le sujûd al-ba'dî, immédiatement, si on avait oublié de faire le soudjoûd al-qablî ), la prière est invalide : il faut la refaire.
Pas de soudjoûd al-qabli pour l’oubli d'un Moustahabb ou d'une sunna légère ou d'un mandoûb dans la prière: la prière reste correcte.
Si la personne fait le soudjoûd al-qabli pour cela (comme lorsqu'il oublie une Takbîrat, ou le "Rabbanâ laka al-hamd" ou qu'il oublie les invocations de "al-qounoût" et qu'il fasse comme même soudjoûd al-qabli): dans ce cas sa prière est à refaire.
comme étant nulle).
Dans le cas où on se rappelle de l’oubli avant l’inclinaison de la Rak’at qui suit ou à cette inclinaison avant de se relever, il faudra faire le pilier oublié (sauf si l’oubli porte sur
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f^piritunlité
* * Du Mercredi 19 au Mardi 25 Août 2020
le Roukoû-ou et s’il s’en rappelle alors qu’il est dans le Roukoû-ou suivant (avant de se relever de ce Rukû’ ou aussi après) il continue et considère la précédente Rak’at nulle ; dans le cas où il se rappelle de l’oubli de ce roukoû-ou avant l’inclinaison suivante : il le fera(lc
Détaillons des exemples :
Si à partir (ou au moment) de l'inclinaison de la deuxième Rak’at on se rend compte par exemple qu’on avait oublié le Ruku’ de la première rak’at: on considère la première Rak’at nulle et on considère la deuxième rak’at comme la première puis on continue la prière normalement et enfin après le salut final on fait : le "soudjoûd al-ba’dî".
Par contre, Si on n'a pas encore accompli le " Roukoû-ou '" -(l'inclinaison)- de la Rak’at qui suit (ici la deuxième) et on se rappelle de l’oubli cité : on doit acomplir le pilier non accompli... Et enfin après le salut final, on fait : le "soudjoûd al-ba’dî" (dans ce cas).
Si le fidèle oublie le soudjoûd de la deuxième Rak’at par exemple et se relève pour faire la troisième Rak’at : puis
Détails:
S’il se rappelle avoir omis la récitation de la fâtiha au moment de s’incliner (roukoû-ou) (pendant la môme Rak’at (unité) où il y a eu l’oubli), il aura à se relever pour réciter cette Fâtiha puis il continuera la prière et fera à la fin (après le salâm) le soudjoûd al-ba’adî.
S’il se rappelle de l’omission au moment de se prosterner (soudjoûd) (pendant la meme Rak’at (unité) où il y a eu l’oubli), il aura à terminer les deux prosternations puis annulera cette rak’at pour se lever ensuite et accomplir une autre Rak’at à la place de celle où il y a eu l’oubli. Puis il continuera la prière et fera à la fin (après le salâm) le sujûd al-ba’adî.
S’il se rappelle l’omission de la Fâtiha au moment de l’accomplissement de la
rattrapera) sans annuler sa Rak’at en question).
Il fera enfin le « soudjoûd al-ba’dî » OU le « soudjoûd al-qablî » selon les cas, pour réparer la prière (voir les exemples).
se rappelle de son oubli avant de remonter du Roukoû-ou (de cette troisième Rak’at) : il fait ce soudjoûd (oublié) (en revenant à la position assise pour faire ce soudjoûd sauf s'il a déjà accompli la position assise avant la levée)... S’il ne se rappelle de cela que après être remonté du Roukoû-ou (de l’inclinaison) de cette troisième Rak’at: il continue sa prière en considérant cette troisième Rak’at comme la deuxième...A la fin : il fait le soudjoûd al-qablî avant le salâm car dans ce cas il aura lu dans sa deuxième rak’at qu’avec la Fâtiha sans la Sourate et aura ajouter une Rak’at inutile (celle où il y avait l’oubli qu’il avait rendu nulle).
(Al-Fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arba’a d’Al-jazîrî tome I page 413-414.)
rak’at suivant celle où il y a eu l’oubli, il aura dans ce cas là, à annuler la Rak’at où il y a eu l’omission de la Fâtiha et à la remplacer par la rak’at suivante tout en faisant à la fin de la prière le soudjoûd al-ba’adî ou le soudjoûd al-qablî selon les cas :
-Si la Rak’at ayant fait l’objet d’omission fait partie des deux premières et que le fidèle ne s’en rappelle qu’après avoir accompli la troisième, il aura à faire dans ce cas : le soudjoûd al-qablî : à cause de la réunion à la fois du rajout (de la Rak’at annulée) et de l’omission (de la Sourate).
- Si la Rak’at ayant fait l’objet d’omission ne fait pas partie des deux premières ; ou bien en fait partie et que le fidèle se rappelle de son oubli avant d’accomplir la troisième Rak’at, il aura à se prosterner après le salâm (le soudjoûd al-ba’adî) à cause du rajout (de la Rak’at ainsi annulée).
Dans la Mudawwana de Sahnûn:
L’imâm Mâlik a dit : « Celui qui fait une Rak’at puis oublie ses deux sujûd (prosternations), et ne se rappelle de cela que dans la deuxième rak’at avant l’inclinaison (roukoû-ou) de celle ci : qu’il revienne et fasse les deux proter-nations puis se relève et fait la lecture (pour sa deuxième Rak’at) et continue sa prière ainsi. S’il oubli une prosternation de la première Rak’at et ne s’en rappelle que lorsqu’il est dans la deuxième Rak’at alors qu’il ne s’est pas encore incliné ou s’il est encore en position d’inclinaison (de celle-ci) : il fait la prosternation oubliée (en reve-
Exemples:
Si l’oubli porte par exemple sur Finch- passe avant qu’il (re)fasse la Takbîrat
naison (roukoû-ou) d’une Rak’at (d’une prière qui fait 4 rak’at par exemple) et qu’il s’en rappelle qu’après le salâm : Le fidèle va considérer annulée la Rak’at où il y a eu l'oubli du pilier; et aura à faire la « Takbîrat al-Ihrâm » tout en étant assis, position dans laquelle il avait clôturé la prière. Ensuite il accomplira une Rak’at entière avec uniquement la Fâtiha sans la Sourate (pour ainsi compléter ses 4 Rak’at) : ensuite il fera le sujûd al-qablî si la Rak’at où il y a eu l'omission fait partie des deux premières Rak’at ; ou le sujûd al-baa’dî si celle-ci fait partie des deux dernières. Par contre : si un long temps
Cas de l’oubli de la Fâtiha :
(Le plus connu dans notre école est que la Fâtiha (sa récitation) est une obligation (pilier) pour chaque Rak’at : pour l’imâm et celui qui prie seul)
Dans la Mudawwana de Sahnûn :
J’ai demandé à l’imâm Mâlik plusieurs fois à propos de celui qui a oublié de lire la Fâtiha dans une rak’at et il répond : il
Cas du doute:
nant à la position assise pour l'accomplir sauf s'il avait déjà marqué cette position avant la levée) puis remonte pour faire la deuxième Rak’at (à partir de la lecture) et continue le reste. Si le rappel de l’oubli (du pilier cité) survient après s’être relevé du Roukoû-ou (inclinaison) de la deuxième rak’at : il continuera la prière en considérant nulle la première Rak’at (où il y a eu l’oubli) : donc dans ce cas sa deuxième sera sa première. Dans tous ces cas cités il fera après le salut final: le "soudjoûd al-ba’dî". »
al-ihrâm et corrige (en faisant la rak’at complémentaire) : toute la prière sera à refaire.(Ces règles concernent l’imâm et celui qui prie seul, pour celui qui est dirigé par un Imâm : si celui qui est dirigé manque une inclinaison ou une prosternation à cause de la foule (contrainte) ou de l'oubli ou d'un sommeil léger par exemple et il manque de rattraper le pilier manqué : là il refait la rak’at où il y a eu l'oubli du pilier comme elle était (après le salâm de l’imâm)). Quant à l’oubli de la Takbîrat al-ihrâm ou de la niyya (l’intention) : ils obligent de refaire toute la prière.
Pour celui qui est dirigé par l’imâm elle n’est pas obligatoire pour lui comme déjà précisé dans les mandoûbât (choses recommandées).
ne tient pas compte de cette Rak’at et la refait (sauf s’il est derrière (dirigé par) l’imâm dans cela).
Le waswâs (doute maladif, insufflations continues du Diable):
Dans la Mudawwana de Sahnûn :
Dans le livre Ad-durr ath-thamîn : Sharh du matn d'ibn 'Ashir de Mayyâra al-mâlikî:
l'auteur dit: « Quand à celui qui est atteint par le waswâs (doute maladif,insufflations du Diable): son doute n'est pas à considérer du tout: par exemple s'il a un doute maladif sur le nombre de rak’at accomplies :
Par exemple: s'il doute est ce qu'il a fait 3 ou 4 Rak’at : il considère qu'il a bien fait 4 rak’at. Ceci pour s'opposer aux insufflations du Diable. Et il fera à la
fin de la prière le soudjoûd al-ba'adî (les deux prosternations réparatrices après le salâm.
Le qâdî ’Abdel-Wahhâb dit: « est considéré comme atteint de waswâs celui (ou celle) qui est atteint par cela pendant chaque prière; ou une ou deux fois dans le meme jour. Quand à celui (ou cellle) à qui cela n'arrive qu’après un jour ou deux ce n'est pas du waswâs (c'est un doute normal).
Le Zikr est le meilleur moyen de chasser le waswâs.
Si on n’est pas sûr du nombre de rak’at accompli ou si on n’est pas sûr d’avoir accompli un pilier, on se base sur le moins disant et sur ce qui est sûr, (on refait donc le pilier qu’on croit manquant), et on fait après la fin de la prière : le "soudjoûd al-ba’dî".
Par exemple : on ne se sait plus si on a fait une ou deux Rak’at : on considère qu’on a fait seulement une Rak’at, on continue la prière normalement et enfin après le salut final, on fait : le " soudjoûd al-ba’dî".
Si la personne doute pendant la 3éme rak’at (après son roukoû-ou) qu’il avait oublié un pilier de la première Rak’at : Cette première Rak’at sera nulle et la deuxième Rak’at sera la première et la troisième sera deuxième...Enfin : il fera dans ce cas le soudjoûd al-qablî avant le salâm, car dans ce cas il aura lu dans sa deuxième rak’at qu’avec la Fâtiha sans la Sourate et aura ajouter une Rak’at inutile (celle où il y avait l’oubli qu’il avait rendu nulle) : il aura donc accumulé oubli et ajout c’est pour cela qu’il fera le soudjoûd al-qablî.
Source: Net
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COMMUNIQUÉ DE LA CEI
INSTALLATION ET ÉLECTION DES MEMBRES DES (CEL) et (CERD)
La Commission Electorale Indépendante (CEI) informe les Partis et Groupements politiques qu’en application de la loi portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante, il sera procédé, du 22 au 28 août 2020, à l’installation des Commissions Électorales Locales (CEL) et à l’élection des membres de leurs bureaux respectifs, à l’échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal, sur toute l’étendue du territoire national, ainsi que dans les Commissions Électorales des Représentations Diplomatiques ivoiriennes (CERD) à l’étranger.
La Commission Electorale Indépendante invite par conséquent chaque entité, membre de la Commission centrale de la CEI, à lui communiquer la liste de ses représentants dans les CEL et CERD concernées le 20 août 2020 au plus tard.
La Commission Electorale Indépendante compte sur le civisme et la
responsabilité de tous pour le bon déroulement de cette phase du
processus électoral.
Fait à Abidjan, le 14 Août 2020
P/Le Président et P.O Le Secrétaire Permanent
CEI, en toute transparence kouame Adjoumani Pierre
Commission Electorale Indépendante (C.E.I.) - TEL.: 22 40 09 90 Fax: 22 40 09 92 - SITE INTERNET: www.cei.ci
Le Carrefour de L'Auditeur
VOTRE EMISSION D'INTERACTIVITE
CHAQUE JOUR
11H00 -12H00
fi 02 13 46 74
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Part of Islam Info #766