Issue
Islam Info #737
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Côte d'Ivoire
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #737
- Publisher
- Islam Info
- Date
- January 29, 2020
- issue
- 737
- number of pages
- 16
- Subject
- Pèlerinage (hadj)
- Sidiki Diakité
- Lacina Tioro
- Association de la Solidarité Islamique en Côte d'Ivoire
- Élection présidentielle ivoirienne de 2020
- Bachir Ouattara
- Bamba Messamba
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000768
- content
-
www.islaminfo.org
Avec islaminfo.org. nous allons plus loin et proche de vous
XX. s tu ce beauté P15
ditorial
P2
N°737 du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Sommes-nous contre l’engagement citoyen des religieux?
Prix : 500 Fcfa
Islam
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Gommage à l'ananas pour une peau soyeuse
PAIX ET RÉCONCILIATION
Que préconise l’Islam ?
HADJ 2020
Les inscriptions débutent le 10 Février
Les nouvelles dispositions en vigueur
CORONAVIRUS
Tout savoir sur cette nouvelle maladie
ISLAM AU QUOTIDIEN
Que dire lorsque l’on s’habille ou porte un nouveau P3 vêtement ?
sam Info N°737
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
ditorial
Par Hassan
Sommes-nous contre rengagement
citoyen des religieux ?
Plus que d’ordinaire, les « hommes de Dieu » ont fait et continuent de faire l’actualité dans l’espace politico-média-tique. En fait, comme indiqué dans un précédent éditorial, sur la base de l’environnement politique délétère, ils ont pris courageusement leur bâton de pèlerin en vue de prémunir les populations contre les affres potentielles d’une crise en périodes pré et post-électorale. Ainsi, en sus des prières et jeûnes effectués en faveur de la paix, la stabilité et la prospérité du pays, ils ont interpellé sans ambages, toutes les parties à l’effet de préserver et renforcer le vivre ensemble. A cela s’ajoutent des actions de terrains réalisées ou projetées pour exprimer vivement la volonté de paix des religieux avec à leur tête leurs guides les plus illustres.
Patatra ! Leurs initiatives ne font pas l’accord des esprits et subissent même des critiques véhémentes de diverses personnes, partant du citoyen lambda aux hommes politiques. Certains guides ont été vilipendés sur les réseaux sociaux et accusés d’être à la solde de politiciens dont ils seraient des partisans voilés. Plus récemment, la marche annoncée par l’épiscopat catholique a été
annulée pour prendre en compte les menaces d’infiltration annoncées par des individus de mauvaises intentions et ce au grand dam des opposants enclins à en faire une récupération politique. Ce contexte de suspicion grandissante à l’égard des religieux, en dépit de leur volonté de paix et concorde générale officiellement affichée, fait penser à une stratégie visant à les confiner dans le domaine exclusif de moralisation théorique au sein des mosquées, cathédrales, synagogues, au mépris de la qualité de citoyen à part entière qui est la leur.
Aussi, dans un tel environnement, les religieux doivent, à toute épreuve, se rappeler qu’ils ont toujours besoin de s’assurer d’avoir reçu l’inspiration et l’agrément divins dans leurs prises d’initiatives dans les situations conflictuelles, de peur de mettre en péril leur dignité et leur crédibilité. Car, ils sont les garants de l’ordre moral qui conditionne tous les autres aspects de la vie sociétale y compris la vie politique.
Plaise à Allah de protéger notre pays à travers la guidance de tous nos leaders religieux, politiques et autres !
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
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Culte
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
Calendrier
Grégorien Hégirien 1440H
Mercredi 29 Janvier Araba 04 Djoumada Sani 1
Jeudi 30 Janvier Lamissa 05 Djoumada Sani
Vendredi 31 Janvier Djouma 06 Djoumada Sani
Samedi 01 Février Sibiri 07 Djoumada Sani
Dimanche 02 Février Kari 08 Djoumada Sani
Lundi 03 Février Ténin 09 Djoumada Sani
Mardi 04 Février Tarata 10 Djoumada Sani
! HEURES DE PRIERE
SOUBH: 05H25
ZOUHR: 13H00
ASR: 16H00
MAGRIB: 18H30
ICHA 19H30
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COMMERCE
RIZ-SUCRE-DIVERS
Siégé social ADJAME Boulevard du General de Gaulle Adjame Ex Renault 03BP292ABJ03 (225)20 3/ 4 / 85/20 3/ 50 78 Emad esl@avBOa ES F. c'est toujours un plus!
Notre religion est de paix, d’amour et de sincérité
; La pratique religieuse est en effet ce sur quoi le croyant prend appui ; cependant elle peut devenir une forme stérile si elle n’est pas vivifiée par le cœur, sans lequel le ramadan devient une diète, et la prière une gymnastique.
Ainsi, à titre d’exemple, il ne s’agit pas, pour le musulman, de diaboliser le porc, mais de comprendre la vertu profonde de l’obéissance et de la soumission à l’ordre divin qui en a décrété l’interdiction. L’impureté n’est pas tant dans l’animal que dans l’âme qui n’est pas sacralisée par cette intention.
De même, la finalité du jeûne du Ramadan n’est pas tant de tester notre endurance à la faim et encore moins de faire la fête toute la nuit ! que de goûter à l’amour de Dieu à travers un effort de purification et d’abstention.
Je vous demande alors : que valent les formes religieuses ? Qui est le plus légitime entre le juif, le chrétien ou le musulman ? Ne serait-ce pas, tout simplement, le croyant sincère ?
Oublions les mots, rappelons-nous leur sens. En réalité, le Juif sincère et fidèle à la religion de Moïse est musulman (celui qui se soumet librement à la volonté de Dieu), le Chrétien sincère et fidèle à la religion de Jésus est musulman (celui qui se soumet librement à la volonté de Dieu) et le Musulman sincère et fidèle à la religion de Mouhammad est musulman (celui qui se soumet librement à la volonté de Dieu).
Rappelons-nous qui nous sommes véritablement au lieu de nous laisser distraire par les formes ou les mots. Islam vient de salam - la Paix - et la Paix est la religion d’Adam, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammad. Le Prophète Mouhammad ne nous a-t-il pas appris à ne faire aucune différence entre les Prophètes ?
Avons-nous oublié qu’il a conclu une alliance avec les moines de l’abbaye Sainte Catherine du Mont Sinaï, avec la délégation chrétienne de Najrân, avec les juifs de Médine, promettant sa protection à l’ensemble des fidèles de ces religions jusqu’à la fin des temps ? Les premiers musulmans n’ont-ils pas été accueillis et protégés par le roi chrétien d’Abyssinie contre les Arabes païens de la Mecque ?
Et maintenant, pouvons-nous faire la différence entre deux hommes qui disent Allahou Akbar lorsque l'un invoque Dieu, l'Unique Seigneur des mondes, alors que l'autre n’invoque que le diable ?
Et nous ? Qui invoquons nous alors lorsque nous disons Allah ? Est-ce un Dieu fait à notre seule image mentale ? Un Dieu avec une barbe blanche dans le ciel dont
El Hadj Imam Al ImamMéité
nous nous servons pour nos petits arrangements égoïstes ? Ou bien invoquons-nous réellement le Dieu d’Adam, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammad ?
Dieu est un mystère, un « trésor caché » que le croyant doit chercher : « Seul le cœur de Mon serviteur croyant Me contient », dit-Il de Lui-même. Dieu est toujours plus grand que la conception mentale que nous en avons, selon la signification des mots « Allahou Akbar ». Alors, lorsque nous prions, sommes-nous réellement sincères ? Ou bien sommes-nous comme ces hommes au cœur vide dont parle le Prophète ?
Nous devons aimer notre prochain et adopter le bon comportement, à l’exemple de notre Prophète Mouhammad qui nous recommande : « Crains Dieu où que tu sois, dis la vérité, tiens tes engagements, sois loyal, respecte ton voisin... Parle avec douceur, répands la paix... N’insulte pas les sages... Ne désobéis pas au dirigeant et ne répands pas le désordre sur terre. »
Le Prophète Jésus n'a-t-il pas respecté le pouvoir de Ponce Pilate même si celui-ci ne croyait pas ? Les non-croyants sont tous des créatures de Dieu qui Seul saura tous nous juger.
Le Jihâd est une obligation pour le musulman, mais qu'est-ce que le jihâd ? Ce mot signifie simplement « effort ». Le jihâd, c'est avant tout le combat que nous devons mener en nous-mêmes, contre nos passions et c'est cet effort permanent que le musulman se doit d’accomplir, pour être sincère et ne pas se laisser conditionner par les apparences et les formes. Le Prophète qualifiait la guerre militaire de « petit jihâd » et le combat spirituel de « grand jihâd ». Et si, à une époque, les Prophètes comme David, Salomon, Mouhammad et d’autres, ont dû se battre militairement, c’était en vertu d’une autorisation divine donnée à un Prophète, en raison de cette qualité. Sommes-nous des Prophètes ?
Le Prophète a-t-il combattu les juifs parce qu’ils étaient juifs ? Certes non, il n’a combattu que des groupes qui avaient trahi leurs engagements, et seulement en raison de cette trahison. Le Prophète ne jugeait-il pas entre ceux qui le lui demandaient selon la Torah et non selon le Coran ? Alors pourquoi ces actes iniques et ces mauvaises paroles sur les juifs ?
Soyons unis entre croyants sincères, juifs, chrétiens et musulmans, tous fils d'Abraham. Dans l’attente de la seconde venue du Messie, celui que nous, musulmans, appelons l'Esprit de Dieu, Issa, Jésus, espérons que croyants et non-croyants veuillent bien ouvrir leur cœur à cette perspective imminente.
Notre religion est de paix, d'amour et de sincérité. Paix à tous.
QUE DIRE LORSQUE L’ON S’HABILLE OU
PORTE UN :
NOUVEAU VÊTEMENT ?
Al-Hamdoulil-Lahil-lazi kas saani, Maa Ouwaari bihi Aourati, Wa Atadjm-malou bihi Fi Hayaati.
Ce qui signifie :
La louange est à Allah Qui m’a accordé de mettre ce qui me permet de couvrir ma zone de pudeur et d’avoir un bel aspect durant ma vie
Islam Info N°737
Culte
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
>urate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Abou Ismaël
SOÛRATOUL JÂTHIYATI - N°45- -L’AGENOUILLÉE (SUITE)
LE TERME « (MAHR ) »
TRANSCRIPTION : 28-29
V.28 : Wa Tara Koulla ’oummatine Jâthiyatane Koullou ’oummatine Toud'â ’ilâ Kitâbihâ Al-Yawma Tou-jzawna Mâ Kountoum Ta'maloûna V.29 : Hâdhâ Kitâbounâ Yantiqou 'Alaykoum Bil-Haqqi ’innâ Kounnâ Nastansikhou Mâ Kountoum Ta'maloûna
TRADUCTION : 28-29
V.28: Et tu verras chaque communauté agenouillée. Chaque communauté sera appelée vers son livre. On vous rétribuera aujourd'hui selon ce que vous œuvriez.
V.29 : Voilà notre livre. Il parle de vous en toute vérité car Nous enregistrions [tout] ce que vous faisiez".
adith de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Si vous commettiez des fautes de manière excessive, puis vous demandiez pardon à Allah, Allah vous pardonnerait. » (Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny).
e la semaine
Abou Ismaël
Doua à dire après la prière
Astaghfirou 1-lâha (3 fois). Allâhoumma anta s-salâmou wa minka s-salâmou, ta-bârakta yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâm.
Traduction :"Je demande pardon à Allah [trois fois]. Ô Seigneur ! Tu es la Paix et la paix vient de Toi. Béni sois-Tu, ô Digne de glorification et de munificence." (à suivre).
l^esayiez-yous ?
Abou Ismaël
Personne jugée responsable et tenue d’embrasser l’Islam et d’en appliquer la législation
Louanges à Allah.
Premièrement, la personne engagée à se convertir à l’islam et à en appliquer la législation doit être majeure Jouir de ses facultés mentales et bien informée de l’appel à l’islam de manière argumentée. Abou Davoud (4403) et At-Tarmidhi (1423) ont rapporté d’après Ali (P.A.a) que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «La plume est suspendue dans les cas de trois (personnes): celle endormie jusqu’à son réveil, l’enfant jusqu’à son âge adulte et le fou jusqu’à ce qu’il recouvre sa santé mentale. » (Jugé authentique par Al-Albani dans Sahih Abou Davoud.)
On lit dans al-mawssouah al-fiqhiyyah (4/36): «La majorité des jurisconsultes soutient que c’est l’atteinte de l’âge adulte et non celui du discernement qui rend une personne religieusement responsable et que l’enfant, même capable de discernement, n’assume aucune obligation et n’est passible au jour Dernier d’aucune sanction pour l’omission d’un acte ou la commission d’un interdit. Ceci est fondé sur la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): « La plume est suspendue dans les cas de trois (personnes): celle endormie jusqu’à son réveil, l’enfant jusqu’à son âge adulte et le fou jusqu’à ce qu’il recouvre sa santé mentale. »
On y lit encore (30/264): « Tous les jurisconsultes sont d’avis que c’est la jouissance des facultés mentales qui fonde la responsabilité de l’homme. Celui qui n’en jouit pas n’est tenu d’observer aucun acte cultuel; ni prière, ni jeûne, ni pèlerinage, ni djihad, ni d’autres. C’est le cas du fou qui se trouve être musul-
man et majeur. »
Cheikh al-islam, ibn Taymiyyah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde): « Le livre et la sounna ont indiqué qu’Allah ne châtiera personne avant de lui faire parvenir le message. Celui qui ne l’aurait pas reçu du tout ne sera absolument pas châtié. Celui qui ne l’aurait reçu que partiellement, ne serait châtié que pour son rejet de la partie reçue. Sous ce rapport, le Très-haut dit: « afin qu’après la venue des Messager, il n’y eut pour les gens point d’argument devant Allah » (Coran, 4:165) et Sa parole: « O communauté des djinns et des humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous, qui vous ont raconté mes signes... » (Coran,6:130) et Sa parole : « Ne vous avons nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse? » (Coran,35:37). et Sa parole: « Et nous n’avons jamais puni (un peuple) avant de (lui)avoir envoyé un Messager.» (Coran, 17:15). (Extrait de Madjmou al-fatawa (12/493)).
Deuxièmement, la proclamation des deux attestations est une condition d’adhésion à l’Islam pour celui qui peut les prononcer. Cheikh al-islam Ibn Taymiyyah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Quant aux Deux Attestations , celui qui ne les exprime pas tout en étant capable de le faire est un mécréant de l’avis de tous les musulmans. 11 est mécréant intérieurement et extérieurement selon les pieux ancêtres de la oumma et l’ensemble de ses oulémas. » (Extrait de Madjmou al-fatawa (7/609)).
Allah Très-haut le sait mieux.
( Source : Islam Q&A).
Le mot Mahr désigne une prescription coranique : c’est un bien remis par l'époux à l'épouse au moment du mariage (contrairement à la "dot" pratiquée traditionnellement en Europe qui voyait la famille de la mariée remettre un bien au futur époux). Ce bien appartient de plein droit à l'épouse.
uestions-Réponses
Question! : Une jeune fille, nouvellement devenue musulmane, épouse un musulman à l’insu de ses père et mère. Quel est le jugement de l’Islam sur cela ?
Réponse 1 : Louanges à Allah.
Des arguments tirés du saint Coran et de la sounna indiquent que la femme ne peut pas se marier en l’absence d’un tuteur qui veille à ses intérêts et évite que des démons à visage humain ne la trompent. C’est dans ce sens que le Très-haut dit: « épousez-les avec la permission de leurs familles ».
Selon Abou Moussa al-Ashari, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui ) a dit: « le mariage ne saurait être valide en l’absence d’un tuteur (pour la femme) » (Rapporté par les Cinq et jugé authentique par Ibn al-Ma-dini)
At-Tirmidhi a dit: « Sur ce chapitre, la pratique est fondée sur le hadith du Prophète ( Bénédiction et salut soient sur lui ) selon lequel aucun mariage ne saurait être valide en l’absence d’un tuteur (pour la femme). C’est ce qui est retenu par les oulémas issus des compagnons du Prophète (Bénédictin et salut soient sur lui) notamment Omar ibn al-Khat-tab, Ali ibn Abi Abi Talib, Abdoullah ibn Abbas, Abou Hourayrah et d’autres.
Si Tun de vos proches parents, comme votre père, vos frères, vos oncles paternels , vos ,cousins paternels , est musulman, il peut vous servir de tuteur en matière de mariage . Vous ne pourriez pas vous marier sans sa permission et son agrément. 11 se chargerait personnellement de l’établissement du mariage ou donne procuration à un autre pour établir le mariage à sa place.
Si aucun de vos parents n’est musulman, aucun d’entre eux ne pourrait vous servir de tuteur car un non musulman ne peut pas exercer une tutelle sur un musulman.
Ibn Qudamah a dit: « S’agissant du mécréant , il ne peut exercer aucune tutelle sur une musulmane à l’avis unanime des oulémas. » Ibn al-Moundhir dit: « Tous les ulémas dont nous avons reçu le savoir le soutiennent unanimement. »
L’imam Ahmad a dit: « 11 nous est parvenu qu’Ali a validé un mariage établi par le frère de la mariée agissant comme tuteur et invalidé l’acte établi du père chrétien agissant comme tuteur ( al-Moughni 7/356).
Bien plus, le musulman ne peut exercer aucune tutelle sur ses enfants mécréants en matière matrimoniale.
On a interrogé Cheikh al-islam Ibn Taymiya sur le cas d’un homme converti à Tlslam pour savoir s’il peut exercer une tutelle sur ses enfants chrétiens ou juifs. 11 a répondu en ces termes: « 11 ne peut exercer aucune tutelle sur eux, ni en matière matrimoniale, ni en matière de successorale. Un musulman ne peut pas établir le mariage d’une non musulmane; qu’elle soit sa fille ou une autre. Un mécréant n’hérite pas d’un musulman et un musulman n’hérite pas d’un mécréant.
Voilà la doctrine des Quatre Imams et de
Abou Ismaël
leurs compagnons issus des anciens et de leurs successeurs . C’est parce qu’Allah le Transcendant et Très-haut a mis fin dans son livre à l’exercice de toute tutelle dans les relations entre croyants et mécréants . 11 leur fait obligation de se désavouer mutuellement et confirme que la tutelle s’exerce au sein des croyants (32/35). Toutefois, il convient que la musulmane (concernée) informe les membres de sa famille et sollicite leur agrément dans l’espoir de les attirer vers l’Islam.
Question 2 : Comment une musulmane privée d’un tuteur musulman doit-elle se comporter pour son mariage avec un musulman?
Réponse 2 : Un musulman dépositaire d’une autorité comme le directeur du centre islamique (locale) ou l’Imam d’une mosquée ou un ouléma peut établir son mariage. A défaut de l’un de ces personnages, elle confie son affaire à un musulman juste pour qu’il se charge de l’établissement de son mariage. Cheikh al-islam a dit : « S’agissant de celle qui ne dispose pas d’un tuteur , si on trouve dans le village ou localité un représentant du Gouvernant, il se charge de l’établissement du mariage. .Le chef du village peut aussi s’en charger. Il en est de même d’un imam reconnu agissant en son nom à elle (32/35). Ibn Qudamah dit: « Si la femme ne dispose ni d'un tuteur, ni d’une personne exerçant une autorité sur elle, on a reçu d’Ahmad un avis selon lequel, un homme intègre peut se charger de l’établissement de son mariage avec sa permission (7/352).
Al-Djouwayni a dit: « Si elle ne dispose pas d’un tuteur présent et si on se trouve à une époque marquée par l’absence d’une autorité publique, nous savons certainement qu’il est impossible de fermer la porte du mariage selon la loi islamique. Celui qui se doute de ce fait ne possède pas une connaissance claire de cette loi. Celui qui pencherait pour la fermeture de la porte du mariage serait comme celui qui interdirait aux gens de gagner leur vie (Voir al-Ghaytahi (388)). Ensuite il affirme que c’est aux oulémas qu’il revient dans ce cas de s’occuper des mariages.
En résumé, si on a établit le mariage sous la forme indiquée plus haut et si Tlmam du centre islamique ou un homme musulman intègre se charge de l’établissement de votre mariage, celui-ci est valide. Si, en revanche , c’est vous qui vous êtes occupée de l’établissement de votre propre mariage, vous devez vous rendre au centre islamique le plus proche pour procéder à nouveau à l’établissement du mariage. Le directeur du centre doit s’en charger. Quant à votre mari, il n’est pas tenu d’en informer sa famille car la présence du tuteur du mari n’est pas une condition de la validité de son mariage .
Allah Très -haut le sait mieux
(Source : Islam Q&A).
Islam Info N°737
Oummo
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
[ HADJ LANCEMENT EDITION 2020
les inscriptions débutent le 12 février
Dans six mois, les pèlerins ivoiriens s’envoleront en terre d’Arabie Saoudite pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam qui est le hadj. Mais avant, ce lundi 27 janvier 2020, ci l’espace CGRAE-UEMOA d’Abidjan-Plateau a eu lieu le lancement de l’édition 2020 en présence de Sidiki Diakité, Ministre de l ’Administration et de la Décentralisation et les Ministres de la Santé et de la famille.
Le coût du hadj au niveau étatique reste inchangé. C’est l’information donnée par Si-diki Diakité, Ministre de l’Administration et de la Décentralisation au cours du lancement du hadj 2020. Selon le Ministre, malgré les charges sans cesse croissantes de l’Etat, le Président de la République a décidé du maintien du coût du Hadj au même niveau, c'est-à-dire deux millions (2 000.000) francs
CFA. Toutefois, à ces 2.000.000 F CFA, s’ajoutent les frais annexes qui s’élèvent à 161 000 F CFA que tous les candidats devront payer. Au regard des résolutions du dernier séminaire-bilan, le Ministre a félicité l’intégration des différentes parties prenantes, des innovations autorisées par ses soins en 2019. Aussi, il a invité tous les acteurs à davantage de responsabilité et de
synergie afin que l’Edition 2020 du Hadj et celles à venir soient plus réussies que les éditions antérieures. Profitant de cette occasion, Il s’est adressé aux opérateurs privés. ‘’C’est également le lieu, de faire part de mes encouragements aux Opérateurs Privés que j’invite à davantage d’ardeur et d’abnégation au travail, dans la mesure où, à terme, l’organisation du Hadj est censée leur revenir. Pour ce faire, je voudrais inviter la Cellule d’Accompagnement et de Suivi des Opérateurs Privés (CAS-OP) à plus de rigueur et d’engagement dans les activités de suivi et de conseils conformément au cahier des charges” indique le Ministre. Quant à Mes-samba Bamba DG des Cultes, il a fait savoir que pour cette édition, le quota national est
de 10 000 places dont 7000 pour l’Etat et 3000 pour les opérateurs privés. Les visites médicales pré-pèlerinage sont prévues du lundi 10 février et les inscriptions effectives débuteront le mercredi 12 février 2020. En effet, selon le rapport du Commissariat du Hadj, en 2019, sur 23 agences, 03 ont été suspendues pour un an et 19 ont reçu un avertissement pour manquement à certaines dispositions du cahier des charges. Présent à cette cérémonie, Chcick Boikary Fofana, président du Cosim, a remercié le Président de la République pour son assistance et prodigué des conseils aux encadreurs.
Ihrahima Khalil
Impressions de...
Messamba Bamba (DG des Cultes)
Imam Bachir Ouattara (Commissaire du Hadj)
“Je me joint à la communauté pour traduire nos sentiments de gratitude au Président de la République”
Par rapport au maintien du prix, je me joint à la communauté pour traduire nos sentiments de gratitude au Président de la République. Malgré les charges, le maintien de ce coût explique le rapport du Président de la République avec les obédiences religieuses. Ce qui se fait ce n’est pas seulement au niveau des musulmans, mais il y a cette sollicitude à l’endroit de toutes les communautés religieuses. En tant que DG des
Cultes, nous sommes heureux de voir que nos administrés sont contents de cette grâce. Certes, le quota n’a pas été atteint l’an dernier, mais cela n’est pas une raison d’augmenter le quota car nous ne connaissons pas les réactions des fidèles. Si nous nous contentons cette année à un quota de 8500 parce que nous n’avons pas pu atteindre les 9000 prévus et que la demande est forte, la population s’indignera car nous avons la possibilité de prendre un chiffre supérieur. Notre souhait est de prendre un grand quota et même si nous n’atteignons pas ce nombre escompté, que la population sache qu’il y avait cette possibilité d’inscrire des parents jusqu’à atteindre le quota de 10 000 places.
Cette édition, il y a deux innovations majeures. Premièrement, le Certificat Médical d’Aptitude (CMA) ne sera plus physique, mais électronique. Comparativement aux éditions dernières, lorsque le candidat au hadj se rend dans un centre médical agrée, après les différentes formalités auprès de la commission sociale et médicale, il va se faire en-
"Cette édition, il y a deux innovations majeures”
registrer pour une validation sur la plateforme de consultation. Cet enregistrement va générer un numéro qui, lorsqu’il va rencontrer le médecin, ce dernier inscrira ce numéro sur son carnet de santé de couleur blanche. C’est à la suite de cette opération, que le candidat va se rendre dans un centre de consultation avec son carnet pour rencontrer des agents pour lui délivrer une autorisation de payement dont la validité est de 72 heures. Après avoir obtenu cette fiche d’autorisation, le candidat se rend dans une trésorerie pour payer le coût du hadj. Après la
trésorerie, il dépose ses dossiers au niveau des agents du commissariat basés dans ce centre qui lui délivreront une attestation définitive d’inscription. L’on retient que le CMA n’est pas physique et il faut une autorisation avant de payer le coût du hadj. C’est l’occasion de remercier le Président de la République et le gouvernement pour l’assistance qu’ils portent aux pèlerins durant leur séjour.
Nous prenons l’engagement de relever le défi afin de rehausser plus haut le drapeau ivoirien et l’image du pays en Arabie Saoudite.
Moustapha Konaté (Opérateur privé)
Nous remercions les autorités qui nous ont fait confiance'
Au niveau de notre agence, nous savons que l’erreur est humaine, mais nous prenons beaucoup de mesures au niveau de l’équipe d’encadrement pour éviter des erreurs impardonnables capables de créer des difficultés aux pèlerins lors de leur séjour. Je pense que c’est ce qui a joué en notre
faveur pour être reconduit. Nous remercions les autorités qui nous ont fait confiance et la presse qui relaie beaucoup de nos activités au niveau de l’information et de la sensibilisation. Je profite pour inviter les pèlerins à venir vite s’inscrire pour que le travail puisse commencer.
Islam Info N°737
Oumma
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
[HÂDJ202Ô "BÂTES "m PORTANTES" ] [ CONSULTATION MEDICALE PRE-PELERINAGE: [ I Les visites médicales pré-pèlerinage sont prévues du lundi | I 10 février au vendredi 10 avril 2020.
I I
I INSCRIPTIONS: Les inscriptions effectives débuteront I | le mercredi 12 février 2020 pour prendre fin le lundi 13 | avril 2020.
I NB: Toutefois, elles s’arrêteront de facto, si le quota est
| atteint avant cette date.
IÂÜtrÊsÎnfÔrmÀtÎÔnsI
Le Commissaire du hadj demeure l’Imam Bachir Ouattara ;
1er Vice Commissaire, Dr Moustapha Diaby ;
2ème Vice Commissaire, M. Ali Berté
LES NOUVELLES DISPOSITIONS POUR LE HADJ 2020
- Dispositions nouvelles édictées par le Royaume d’Arabie Saoudite
Deux nouvelles clauses de la règlementation saoudienne disposent qu’à partir de cette année, le visa hadj est payant pour tous les pèlerins sans exception, à raison de 300 SR, soit 51000 F CFA par pèlerin, d’une part et une assurance qui est estimée à 100 SR, soit 17000 F CFA par pèlerin d’autre part.
- Au titre des frais annexes
Tous les pèlerins devront, en plus payer la somme de 161 000 FCFA qui se décompose comme suit :
• 2 000 F CFA pour 5 litres de zamzam ;
• 6000 FCFA pour les ziyaras ( visites) à Médine et à La Mecque;
• 85 000 FCFA pour le mouton.
LES OPERATEURS PRIVES DU HADJ
Suite à l’évaluation des opérateurs privés, en 2019, sur 23 agences, 03 ont été suspendues pour un an. Celles qui sont reconduites pour 2020 sont :
& AL GHADIR $ AL HOUDA eAL KAWCAR $ ASFRAB-MB e BAKAYOKO eMAWA VOYAGES ET TOURISME e CISSE VOYAGES & FANE VOYAGES e FIRDAWS TOURISME eHIDJRA VOYAGES e KAHIRAT SALAM
e MEDINE VOYAGES & SAVANE TRAVEL
e MUSFALA VOYAGES eSOTRA TOURISME
e NASFAT & TASNIM VOYAGES
eORGA VOYAGES eUSHA VOYAGES
e SAPHIR VOYAGES e WAGUE VOYAGES
Toutefois, cinq structures suspendues en 2017 et 2018 devraient réintégrer si elles respectaient les conditions exigées à cet effet. A la date butoir fixée au vendredi 24 janvier 2020, deux d’entre elles ont pu déposer des dossiers conformes aux exigences du Comité de Surveillance. Il s’agit de Méridien Hadj & Oumra et EIMPC Voyages qui sont admises à participer au Hadj 2020, sous réserve de produire un document écrit par lequel elles s’engagent à ne plus reprendre ce pour quoi elles ont été suspendues. Ce qui porterait le total des Opérateurs Privés agréés pour la saison 2020 à 22 .
Islam Info N°737
Oummct
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
Lacina Tioro, Président de l’ONG Association de la Solidarité Islamique en Côte d’Ivoire (ASICI).
' L'objectif pour nous, c'est de subvenir le plus possible aux besoins des personnes”
Débutée en Ramadan 2016 par quelques petites œuvres de charité, l’ONG ASICI a su étendre son champ de bienfaisance en dehors du mois de Ramadan et réussi ainsi à ouvrir ses portes, il y a de cela 4 ans. Dans l’objectif de savoir davantage sur les fondements et les œuvres menées par cette ONG, nous avons rencontré Lacina Tioro, Président de cette structure.
Dans quel domaine intervient l’ASICI
L’ASICI, a été créée il y a 4 ans de cela. Tout est parti lors d’un Ramadan, nous avons eu l’idée de récolter des fonds afin de les remettre aux personnes en difficultés. En tant qu’être humain et musulman, nous avons trouvé important d’apporter le minimum de soutiens aux personnes démunies. Avec nos propres fonds, nous décidâmes peu après de mettre en place cette ONG dont je suis le président. Evidemment notre ONG est à caractère social. Nous apportons assistance aux pauvres, les nécessiteux, les orphelins ainsi que les veuves. Nous permettons à certains villages également dans le pays d’être détenteurs de forages pour faciliter la vie au quotidien. Nous intensifions nos activités pendant les fêtes de Ramadan et de Ta-baski. L’idée, c’est le bien-être de toute personne en difficulté pendant ces grands moments de réjouissance.
Pourquoi avoir choisi ce domaine ?
Notre choix sur ces domaines, est tiré d’un constat. Nous sommes un groupe d’enseignants coranique. Par les élèves, nous savons déjà la situation dans laquelle vit chaque famille. Nous avons connu des familles musulmanes qui n’avaient presque rien à mettre sous la dent pendant les fêtes. Certaines avaient de grands soucis pour scolariser leurs enfants sous le poids de la pauvreté. Dans certains cas, c’était des veuves en charge d’un bon nombre de personnes. Donc nous avons porté notre choix sur ces domaines pour véritablement venir en aide à ces familles musulmanes pour leur permettre de vivre un peu à l’abri du besoin.
Il y a également la construction des forages. Malgré l’énorme progrès réalisé par le gouvernement ces dernières années, beaucoup de villages ont encore du mal à s’approvisionner d’eau potable, donc nous avons décidé de faire de la construction des forages dans les villages les plus délaissés l’un de nos domaines d’intervention.
Combien de personnes ont bénéficié de l’appui de votre Ong ?
Il est vraiment difficile pour nous de définir exactement le nombre de personnes qui bénéficient des aides que nous apportons. Parce que depuis plus de 4 ans, chaque Ramadan, Tabaski, chaque rentrée scolaire, nous étendons nos activités de remise de dons de vivres et de kits scolaires à plusieurs familles sans savoir exactement combien de personnes comptent chaque famille. Mais pour le nombre c’est énorme.
Comment arrivez-vous à financer tous vos projets ?
Comme nous l’avons déjà dit au début, nous avons commencé avec nos propres fonds, et la zakat de notre entourage que nous récoltions. Un début qui a été apprécié par des personnes de bonne foi, qui ont accepté de nous encourager en étant nos bailleurs de fonds. Ces personnes prêtent à aider l’Islam nous suivent régulièrement et lorsque nous avons des activités à mener, nous les approchons et elles prennent soin de nous pousser financièrement du début jusqu’à la fin de l’activité.
Avez-vous des partenaires locaux et étrangers ?
Nous avons effectivement des partenaires locaux et étrangers mais seulement des particuliers. Nos particuliers étrangers sont très souvent nos frères et sœurs qui ont immigré vers l’Europe depuis des années et qui arrivent aujourd’hui à s’en sortir. Ces personnes de bonne foi désirent toujours rester dans l’anonymat. Quant à nos partenaires locaux, c’est presque les mêmes types de personnes (des personnes de bonne foi). Nous n’avons pas d’autorités parmi nos donateurs, juste des particuliers. Souvent dans le mois de Ramadan, des structures nous apportent leur soutien mais pas régulièrement. Nous n’avons pas encore eu la chance d’avoir des partenariats avec des entreprises, chose que nous recherchons d’ailleurs.
Quel est votre dernier bilan ?
Notre bilan est encourageant cette année.
Nous avons fait d’énorme progrès. Grâce à nos bienfaiteurs, nous avons pu distribuer environs 1.000 kits de vivres pendant le mois de Ramadan pour soutenir les familles dans le besoin, 350 bœufs pendant la Tabaski un peu partout à Abidjan et à l’intérieur, l’ouverture de 5 forages au nord, plusieurs kits scolaires pendant la rentrée scolaire pour soutenir les parents d’élèves sans compter les bœufs qu’on offrait chaque mois ou chaque deux mois. Les dons récoltés cette année ont été beaucoup plus au-delà de ceux récoltés Tannée dernière. Grâce à notre nouvelle méthode qui consiste à faire des photos lors des remises des dons et les envoyer aux différents donateurs afin de les rassurer du bon usage de ce qu’on a reçu. Cette stratégie marche véritablement car elle a permis d’accroitre fortement le nombre de nos bienfaiteurs.
Quelles sont les villes dans lesquelles vous intervenez ?
Nous intervenons dans plusieurs villes du pays telles que Bonoua, Adzopé, Bassam, San-Pedro, Sassandra et autres. Seulement que nous sommes beaucoup basés à Abidjan. Nous envisageons de nous installer réellement dans presque toutes les grandes villes du pays. Nous espérons compter sur les autorités des villes ciblées afin de faire beaucoup plus que ce que nous accomplissons déjà ici à Abidjan.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Notre véritable problème d’abord c’est le manque de sincérité de certaines personnes durant la distribution de nos produits. Des personnes loin d’être dans le besoin se font passer pour des personnes démunies faisant rater la chance à d’autres dans le besoin.
Nous avons souvent des difficultés lors de la construction des forages. Il y a eu plusieurs cas ou nos travaux de construction sont stoppés par les autorités. Parce que quand nous arrivons dans les villages, nous nous adressons directement aux différents responsables des villages et après des autorités se plaignent de ne pas être infor-
mées.
Au niveau financier, nous n’avons pas véritablement de souci majeur grâce à la motivation des bailleurs de fonds. Nous faisons nos projets à notre rythme avec le peu de moyens qu’on possède sans nous mettre la pression.
Que vise votre ONG aujourd’hui ?
L’objectif pour nous c’est de subvenir le plus possible aux besoins des personnes en vue de réduire au maximum le taux des personnes nécessiteuses dans notre société et le milieu islamique en particulier. Le constat est réel, la majorité des mendiants que nous rencontrons dans les rues sont des musulmans ou issues de familles musulmanes. L’objectif est de bannir tout ceci afin que l’Islam puisse continuer à avoir la tête haute.
Parlez-nous de vos priorités
Notre première priorité aujourd’hui, c’est de réussir à mettre à notre possession un centre d’accueil doté d’une école pour les orphelins afin de les encadrer de la plus belle des manières. Puis nous aspirons également à ouvrir un centre d’alphabétisation pour nos mamans longtemps minimisées à cause de leur statut de femme non alphabétisée. Nous voudrons réunir tous les facteurs afin que nos orphelins, nos veuves ainsi que toutes les personnes dans le besoin soient prises en charge dans de meilleures conditions possibles.
Que pouvez-vous dire pour terminer ?
Nous remercions ISLAM INFO pour son intérêt et son attention à l’égard des ONG musulmanes. C’est une initiative que nous saluons de tout cœur. Parce que c’est une opportunité qu’elle nous offre pour nous faire connaître auprès des bienfaiteurs. Qu’Allah lui accorde les mérites. Nous formulons également des salutations et dou-has à l’endroit de tous nos bienfaiteurs. Qu’Allah élève chacun par les mérites de ses bienfaits.
Souleymane Konaté
Islam Info N°737
Spiritualité
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
El Hadj Imam MéitéAl Imam
PAIX ET RÉCONCILIATION
Que préconise l’Islam ?
Sur le sujet, nous avons parcouru et sélectionnés pour nous la littérature de ceux qui savent : qu’est-ce que notre religion recommande en cette matière et quelles solutions elle offre à notre pays pour consolider et enraciner la paix et la réconciliation, aspirations profondes de tous les ivoiriens ?
« Ô vous qui croyez, entrez pleinement dans la Paix et ne suivez point les pas du Démon : il est certes pour vous un ennemi manifeste.» (Sourate 2, al-Baqara, verset 208)
« O êtres humains ! Nous vous avons créés d'un mâle et d’une femelle, et Nous vous avons répartis en nations et en tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres.» (Sourate 49, al-Hujurât, verset 13)
« Les Croyants ne sont que des frères. Ramenez donc la paix (la réconciliation) entre vos deux frères» (Sourate 49, verset : 10)
Pour tous les bons islamologues comme Ibn Kathîr, (in Taf-sîr al-Coran al-azîm),la Paix ici signifie l’Islam. En effet, nous expliquent les arabisants, le mot Islam dérive de la même racine que as-salm (la paix). Aussi, expliquent-ils, l’Islam est synonyme de paix. L’Islam est, en effet, une re-
ligion de paix en ce qu’il procure la paix à l’être humain : la paix avec lui-même, la paix dans sa famille, dans sa société, et avec ceux qui l’entourent.
La paix est l’un des principes fondamentaux de l’Islam, voire le principe fondamental. La paix est en Islam la situation normale qui conduit à la coopération, à la connaissance mutuelle et à la prospérité pour tous. Tant que cette situation de paix n’est pas rompue, l’Islam considère que musulmans et non-musulmans sont des frères en humanité.
Les musulmans ont donc le devoir d’établir des relations cordiales avec les adeptes d’autres religions et les peuples non-musulmans, sur la base de cette fraternité humaine et selon le principe coranique : « O êtres humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous vous avons répartis en nations et en tribus pour que vous vous connais-
siez les uns les autres.» (Sourate 49, al-Hujurât, verset 13) Cette orientation est confirmée par de nombreux versets coraniques qui appellent à établir des relations pacifiques avec les non-musulmans dès lors qu’ils se montrent disposés à la réconciliation et à la paix. Dieu dit par exemple : «Et s’ils inclinent à la paix, fais de même, et remets-t’en à Dieu. » (Sourate 8, al-Anfâl, verset 61).
Ce verset prouve sans équivoque que les musulmans sont acquis à la paix, et sont prêts à l’accepter suivant les prescriptions coraniques : même si les ennemis font semblant de rechercher la paix dans le but de trahir. Dieu dit à Son Prophète (paix et salut à lui) : «S’ils veulent te tromper, Dieu te suffit. C’est Lui qui t’a soutenu par Son aide et celle des croyants.» (Sourate 8, al-Anfâl, verset 62).
L’ISLAM ET LA PAIX
La paix, pour Wikipedia, désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d’agitation ou de conflit. Si elle est parfois considérée comme un idéal social et politique, elle est définie comme la situation d’un pays, d’un peuple, d’un État qui n’est pas en guerre. Définir la paix comme l’absence de guerre réduit la paix à une vision vide, passive, incomplète et lointaine. Le champ de la paix est bien plus vaste, car le champ de la violence est bien plus vaste que celui de la guerre*. Mais la paix n’est pas non plus l’absence de violence, elle est le contraire de la violence. La paix est une activité, pas une passivité. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions
La paix et la tolérance sont les grandes valeurs de l’Islam dans la vie et ceci est prouvé par la sounna du Prophète (saw) : «j’ai été envoyé par et pour une bonne croyance ».
Cette authenticité de l’Islam se caractérise par l’instauration et la préservation de la paix et de la sécurité pour toute l’humanité et ce à travers les cinq points suivants :
1. La fraternité humaine ;
2. La considération de l’autre;
3. Le respect de l’autre;
4. L’égalité entre les hommes ;
5. L’équité dans le rapport avec les autres;
En matière de fraternité humaine, jamais nous ne trouvons en dehors du saint Coran et en dehors de la tradition du Prophète (saw), le meilleur exemple dédier à l’humanité ; car Dieu dit : « O ! Hommes craignez votre Seigneur qui vous a créé à partir d’une seule âme» et le Prophète (saw) dit : «O ! Homme, votre seigneur est un, vous descendez tous d’Adam, et Adam a été créé de terre ; le plus noble d’entre vous est le plus pieux ; un arabe ne se distingue d’un non arabe que par la piété »
Quand à la reconnaissance de l’autre qu’il soit musulman ou non musulman, c’est la règle des rapports humains qui prévaut tel que prouvé par le saint Coran. Comme on le voit l’Islam tient compte de l’existence des autres nations et des autres communautés et les traite avec loyauté et
qu’aucun musulman n’a le droit d’effacer cette réalité qu’est la diversité des peuples. Dieu ne dit-il pas dans le Coran : « si ton seigneur l’avait voulu tous ceux qui sont sur terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants » ? (Sourate Younouss (Jonas) v 99) La reconnaissance par l’Islam des autres communautés, des diversités de cultes et des courants religieux est intangiblement inscrite dans l’histoire. En est une preuve Charte de Médine lors de la constitution de l’État islamique et de la naissance de la nouvelle nation après la Hidjra du Prophète de la Mecque à Médine où cohabitent Mouhadjirines (migrants) et Ansars (sympathisants), avec les communautés juives vivants à Médine à l’époque.
Dans cette charte toutes ces communautés avaient les mêmes droits et devoirs au même titre que les musulmans. Elle stipulait entre autres :
-aux juifs leur religion et aux musulmans leur religion ; ceux qui nous suivent parmi les juifs ont notre soutien ;
-aux juifs leur allocation et aux musulmans leur allocation ; les deux communautés combattent ensemble ceux qui combattent les habitants de Médine ;
L’histoire de l’Islam fleurit d’autres exemples comme :
-le pacte entre le Prophète (saw) et les jésuites de Najran, au Yémen ;
-l’écrit du Khalifa Oumar ben Alkhatab aux prêtres de Quds après la conquête de Palestine ;
-la conciliation de Khaled ben Al-walid avec les habitants de Hira, conciliation approuvée par Oumar ;
L’Islam recommande l’instauration de la solidarité sociale qui englobe les musulmans, les juifs et les chrétiens tout en leur garantissant les chances à l’emploi et à la liberté économique dans un climat de tolérance et cohabitation entre les différentes religions ; ceci pour garantir le bien être de l’individu et de la société. Ce sont celles des principes de l’Islam sur la tolérance et la cohabitation pacifique.
Pour rendre cette tolérance une réalité vivable nour tout le monde, l’on doit observer deux choses :
- la reconnaissance de la diversité politique, religieuse, ethnique et culturelle dans un climat de dialogue interculturel constructif et non par l’antagonisme religieux,confessionnel ou culturel ;
- éviter le recours à la belligérance et à la guerre pour traiter les problèmes, car ceci attise l’animosité et rend très délicates les relations entre les communautés. La tradition du Prophète (saw) était un exemple pour l’humanité telle que relatée dans le saint Coran : « et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers» sourate Al- Anbiya (les Prophètes), vl07.
Le Prophète (saw) dit : « celui qui ne se montre pas miséricordieux, Allah ne se montrera pas miséricordieux envers lui » et dit : « les miséricordieux envers les hommes, Allah se montrera miséricordieux envers eux ».
Il est clair qu’ordonner le bon est un devoir pour tous, pas des musulmans seuls
Au-delà des relations confessionnelles, l’Islam accorde beaucoup d’importance aux relations humaines et fraternelles. Dieu le rappelle dans le Coran :
« O Hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé à partir d’un seul être » sourate Annissa vl ;
« O hommes nous vous avons créé à partir d’un mâle et une femelle et nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entreconnaissez ; le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux » sourate Alhoud-jourate vl3;
« Ô hommes adorez votre Seigneur qui vous a créé et a créé ceux qui vous ont précédé » sourate la vache v 12 ;
La tradition du Prophète (saw) affectionne la paix tel que nous l’avions relaté dans les cas de réconciliation entre les
juifs, les chrétiens et les mécréants de la Mecque.
Le Prophète (saw) qui était un fervent adepte de la paix et de la réconciliation a dit dans un hadith rapporté par Boukari et Mouslim: « Ô Hommes ! Ne souhaitez pas la rencontre de l’ennemi, demandez à Allah la paix ; mais si vous l’avez rencontré, alors résistez et sachez que le paradis est sous l’ombre des épées » Toutes choses qui établissent clairement que notre Prophète (saw) n’incitait point à la guerre et priait Allah pour que règne la paix dans le monde. Mieux, Il avait même interdit de combattre les non combattants : « Quiconque fait du mal à une personne sous protectorat de l’Islam, je suis son ennemi et si j’étais son ennemi je le serai le dernier jour » et « quiconque opprime un protégé de l’Islam, lui arrache un droit, lui demande un service au-delà de sa capacité ou lui prend un bien sans son consentement je suis son avocat le dernier jour. »
L’attitude du Prophète (saw) reposait sur les versets suivants qui prônent la paix : « ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l’Islam) tu n’es pas croyant convoitant les biens de la vie d’ici bas ; or c’est auprès d’Allah qu’il y a beaucoup de butins » Sourate Al-anbiya v 94. « S’ils restent neutres à votre égard et ne vous combattent point, et qu’ils vous offrent la paix, alors Allah ne vous donne pas de chemin contre eux » sourate Annissa,v 90,
«S’ils inclinent à la paix incline vers celle-ci et place ta confiance en Allah, car c’est Lui l’Audient, l’Omniscient » Sourate Al-anfal v61
Comme on le voit les musulmans doivent accepter la paix juste et équitables dans toutes ses formes.
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Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
LA PAIX ET LA CONCORDE
«Le Tout Miséricordieux se montre Clément envers ceux qui font preuve de miséricorde. Faites miséricorde à ceux qui se trouvent sur terre, Celui qui se trouve au ciel vous fera miséricorde.» (Tirmidhi)
C’est ainsi que s’exprimait notre Prophète Mouhammad (saw), envoyé par Allah pour guider l’Humanité vers le Droit Chemin et qui, de ce fait, est la référence et le modèle pour chaque être qui se réclame de cette voie.
Toutes choses qui constituent aujourd’hui plus qu’un objectif. Comment l’Islam peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif, à la réalisation de cette quête ?
Le vrai musulman est celui qui suit la voie tracée par le Coran et les Hadiths... Et le Saint Coran recommande au Musulman : «Et soit bon (envers les autres), comme Allah a été bon envers toi.» (Sourate
28/Verset 77).
Pour mieux comprendre la portée de ces propos du Prophète Mouhammad (saw), cités plus haut, il convient de lire cet autre passage du Coran : «Adorez Dieu, sans rien Lui associer ! Soyez bons envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, les voisins qu’ils soient de votre sang ou éloignés, ainsi que vos compagnons de tous les jours, les voyageurs de passage et les esclaves que vous possédez» (Sourate 4 / Extrait du verset 36)
En d’autres termes, chaque musulman est astreint à deux devoirs fondamentaux : -respecter et obéir aux injonctions divines; -se comporter bien envers autrui.
Le verset ci-dessus énumère les personnes envers lesquelles le croyant se doit de témoigner de bonté. Il s’agit :
-des parents; être bon envers ses parents
c’est, entre autres, rester à leur service, leur obéir, rechercher leur agrément, conseils et bénédictions...;
-des proches, c’est-à-dire des frères, sœurs, oncles, tantes, neveux, nièces...;
-des orphelins... ces enfants qui ont perdu l’être qui constitue leur principal soutien dans cette vie présente;
-des pauvres, c’est-à-dire toutes ces personnes qui manquent de ressources et qui sont dans le besoin;
-des voisins, que ceux-ci fassent partie de nos proches ou non.
-du compagnon de tous les jours, le collègue, la personne que l’on côtoie quotidiennement... ce qui inclut bien évidemment celui ou celle qui a fait le choix de partager votre existence : votre conjoint au sujet duquel le Messager d’Allah (saw) disait que «Le meilleur d’entre vous est
celui qui est le meilleur envers son conjoint.» (Tirmidhi)
-du voyageur, c’est-à-dire la personne qui est éloignée de chez elle et qui peut ainsi avoir besoin d’assistance.
Dans notre religion l’exigence de bonté s’applique aussi bien envers les musulmans que les non musulmans. Le Messager d’Allah (saw) disait : «celui qui ne fait pas miséricorde aux gens, Allah ne lui fait pas miséricorde». Par « gens » Il (saw) désigne indistinctement tous les êtres humains.
Comme on le voit à travers ces versets et hadiths, le Message révélé ne prône pas la violence. Au contraire, ce sont des qualités telles que la douceur, la bonté, la miséricorde et le respect d’autrui qu’il véhicule et qui doivent constamment orner le caractère du musulman.
L’ISLAM ET LA RÉCONCILIATION
Le musulman est le frère du musulman, les musulmans doivent être comme les doigts d’une seule main, comme l’édifice scellé et comme les membres d’un seul corps : si un membre souffre, tous les autres membres lui doivent solidarité et soutien.
Les musulmans quelles que soient leurs tendances, leurs doctrines, leurs races, ou leurs cultures, doivent veiller à l’union, l’entente entre eux et l’entraide. Le respect des opinions et des convictions des autres est la règle d’or en Islam. Les musulmans doivent ainsi travailler en commun et être solidaires dans un esprit d’amour et de fraternité, ceci pour le bien de la communauté et de l’humanité.
Dieu dit dans le Coran : « Dis à Mes esclaves de tenir le langage le plus doux car le Diable plante les aiguillons de la haine entre eux. Le Diable sera toujours pour l’Homme un ennemi évident » (Sourate 17, verset : 53)
« Les Croyants ne sont que des frères. Ramenez donc la paix (la réconciliation) entre vos deux frères» (Sourate 49, verset : 10)
« Il n’ y a rien de bon dans beaucoup de leurs conversations secrètes sauf s’il s’agit d’ordonner une aumône ou une action de bien ou une réconciliation entre les gens. Celui qui fait cela à la recherche de la satisfaction de Dieu, Nous lui apporterons un salaire immense.» (Sourate 4, verset : 114) Dans la tradition prophétique, Abou Hou-rayra rapporte que le Prophète (saw) dit : «Les portes du Paradis s’ouvrent chaque lundi et jeudi», avant d’ajouter les actions de chacun sont exposées chaque lundi et jeudi et Allah pardonne à tous ceux qui n’associent à Dieu aucune idole, sauf aux deux personnes qui ont une rancune entre eux, Allah dit à leur propos à Ses anges : «laissez les jusqu’à ce qu’ils se réconcilient» (Ahmad)
Dans un Hadîth rapporté par Muslim, le Prophète (saw) dit : « Satan a désespéré d’être adoré par les orants (ceux qui prient) dans la péninsule arabique mais il n’a pas désespéré de semer la discorde, la zizanie et les conflits entre eux».
Anas Ibn Mâlik a rapporté que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit : « Ne vous détestez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et ne fuyez pas les uns les autres et soyez des serviteurs de Dieu, frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère (coreligionnaire) au
delà de trois jours» (Boukari).
Sauf s’il s’agit de perversion qu’il propage ou d’innovation égarée...
À ce sujet l’Imam Malik précise : «on se détourne (fuit) les gens qui ont des passions, de la perversion et des innovations, car aimer et détester pour Dieu est devoir et avec ce détournement on incite au bien et on décourage du mal et de la perversion». (Ad-dakhîra 13/313)
Dans notre religion, même la parole mensongère est licite pour réconcilier les personnes:
Oum Kalthoum bint Ouqba a dit : « Je n’ai pas entendu le Prophète (saw) autoriser des propos communément dits mensonges en dehors de ces trois cas : la réconciliation entre les gens, la guerre et les changes entre époux » (Mouslim).
Elle a aussi déclaré avoir entendu le Prophète (saw) dire : « Le menteur n’est pas celui qui tient de bons propos (inexacts) afin de réconcilier les gens » (Boukari) Favoriser l’entente entre les musulmans est une action des plus méritoires en Islam. Aussi, quelles que soient leurs tendances, leurs doctrines, leurs origines, ou leurs cultures, les musulmans doivent veiller à l’union, l’entente entre eux et l’entraide. Le respect des opinions et des convictions des autres est la règle d’or en Islam. Les musulmans doivent ainsi travailler en commun et être solidaires dans un esprit d’amour et de fraternité, ceci pour le bien de la communauté et de l’humanité.
Il est important pour tout musulman, et plus encore pour tout leader, de faire en sorte que ses frères musulmans et les citoyens soient sans cesse en bons termes, d’essayer de dissiper les malentendus et les tensions éventuelles par des bonnes paroles, et c’est là un signe de noblesse de caractère.
Selon Abou Hourayra, le Messager d’Allah (saw) a dit : «Pour chacun de ses os, l’homme doit une aumône à chaque jour qui voit le soleil se lever. Tu arbitres en toute justice entre deux parties et tu as là une aumône. Tu aides quelqu’un à monter sur sa bête ou à charger ses bagages sur elle et tu as là une aumône. La parole gentille est une aumône. Pour chacun de tes pas vers la mosquée tu as une aumône. Quand tu retires un obstacle de la voie publique tu as encore une aumône». (Al-Boukhâri)
DES EXEMPLES POUR LA CÔTE D'IVOIRE
C’est de l’amour entre les citoyens que découle ce désir de les voir sans cesse en bons termes, de sentir prospérer entre eux la réconciliation et l’union. L’amour entre les habitants de la Côte d'Ivoire est une clé essentielle de ce comportement. En effet, bien souvent l’adversité entre les ivoiriens et leur désaccord engendrent la haine et l’agressivité, ce qui mène malheureusement les adversaires à la médisance, la calomnie, la raillerie, les insultes et les outrages qui sont comptés parmi les péchés majeurs !
Or Dieu a mis en garde: « ne vous moquez pas les uns des autres ! Ceux qui sont raillés valent parfois mieux que leurs persifleurs. Que les femmes non plus ne s’invectivent pas entre elles. Celles qu’on dénigre valent peut-être mieux que leurs railleuses. Ne vous calomniez pas, ne vous donnez pas de sobriquets outrageants, de telles perversions s’allient mal avec la foi que vous professez. Ceux qui ne s’en repentiront pas seront des injustes avérés.»
Le Prophète (saw) nous a sans cesse donné l’exemple concernant le comportement que devrait suivre sa communauté : «Les croyants ont de l’amour, de la compassion et de la sollicitude les uns pour les autres. Ils sont comparables au corps vivant. Quand un de ses organes se plaint d’un mal, tout le corps répond par la fièvre et l’insomnie.»
Le Prophète (saw) nous dit également: «Il n’est pas permis au musulman de s’abstenir de parler à son frère plus de trois jours. Il se rencontrent et se tournent le dos, le meilleur est celui qui, le premier, adresse la parole à l’autre.»
Il indique de même que le fait de semer la discorde entre les gens est considéré parmi les grands péchés qui ruinent son auteur. Mais c’est la calomnie que le Prophète (saw) nous a conseillé d’éviter.
Sourate 4, (An-Nissa)V 128 : «Et la réconciliation est meilleure, car les âmes sont portées à l’avidité. Et si vous agissez en bien et vous comportez en piété, alors, oui, ALLAH demeure informé de ce que vous faites».
- Le Prophète Mouhammad (saw) a dit : « Voulez-vous connaître un dégré plus
élevé que le jeûne, la prière et la charité ? «oui, dirent les compagnons» il répondit :» la conciliation entre les gens» (Abou Daoud-Tirmidhy).
Sourate5, (Al-Mâ’idah)V13 : «Pardonne-leur donc et oublie «leurs fautes». Car ALLAH aime les bienfaisants».
Sourate 42, (As-Sûrâ)V40 : «Celui qui pardonne et se montre conciliant, ALLAH saura le récompenser».
- L’Envoyé d’ALLAH (saw) a dit : «L’ensemble de ma communauté sera préservée à l’exception de ceux qui divulguent (leurs fautes). Ainsi, celui qui ayant commis une faute pendant la nuit ira au matin trouver un tel en disant :» j’ai fait hier ceci et cela» alors qu’ALLAH avait préservé son anonymat. Il enlèvera au matin le voile protecteur dont ALLAH l’avait recouvert pendant la nuit» (Boukari et Mouslim).
Sourate 24, (An-Noûr)V19 : «Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l’au-delà. Allah sait, et vous ne savez pas».
- Abou Hourayra rapporte ces propos de l’Envoyé d’Allah (saw) : «Ne vous enviez pas, ne vous détestez pas, ne vous ignorez pas. Ne faites pas monter les enchères au cour d’une vente pour tromper l’acheteur et n’allez pas vendre une marchandise que vous avez déjà vendu à un autre. Soyez des frères, en qualité de serviteurs d’Allah. Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne se montre jamais injuste à son égard, il l’aide en cas de difficultés et ne le méprise jamais. C’est là que réside la crainte d’Allah disant cela il désigna son cœur). Rien n’est pire pour un homme que de mépriser son frère Musulman. La personne du Musulman est sacrée pour tout Musulman; son sang est sacré, ses biens sont sacrés et son honneur est sacré». (Mouslim)
Sourate 16, (An-Nahl)V97 : «Quiconque, mâle ou femelle, fait oeuvre bonne, tandis qu’il est croyant, alors très certainement, Nous lui ferons vivre une excellente vie. Et très certainement Nous paierons leur salaire en fonction des plus belles de leurs actions».
Is am Info N°737
fivi/ et communiqué/
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques en Côte d’Ivoire
COMMUNIQUE DU COSIM
Le Bureau Exécutif du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM), à sa réunion hebdomadaire de ce mardi 21 janvier 2020, a constaté avec regret des publications abondamment relayées depuis quelques jours via les réseaux sociaux et attribuées à son Président, le Cheick Boikary Fofana.
Pire, ces publications tendancieuses, imaginaires, diffamatoires et attentatoires à la cohésion sociale, sans sources fiables, sont de nature à jeter le discrédit sur le guide et l’ensemble de la communauté musulmane. La dernière en date serait une réaction du guide religieux aux conclusions de la dernière Conférence Episcopale tenue à Korhogo sans que l’auteur ne relève une quelconque source.
Le COSIM condamne ce comportement et invite les auteurs de ces actes à faire preuve de discernement avant toute publication de nature à jeter le discrédit sur un religieux et à stigmatiser une communauté.
Le COSIM qui fait du dialogue interreligieux une priorité a toujours appelé à la retenue afin que les différentes crises socio-politiques qu’a connues la Côte d’Ivoire, ne se transforment en une crise inter-religieuse. Le COSIM et l'ensemble des imams continuent de prier et d'oeuvrer au quotidien pour la paix et la cohésion entre tous les fils et toutes les filles de Côte d'Ivoire.
Veuille Dieu garder la Côte d'Ivoire en paix
COMMUNIQUE DU COMMISSARIAT DU HADJ relatif aux bilans médicaux en vue de l’inscription au hadj 2020
Le Commissariat du Hadj a reçu des informations persistantes faisant état de ce que des candidats au hadj 2020 auraient commencé, sans qu’aucun communiqué du Commissariat ne les y invite, à s’établir des bilans et examens biologiques dans le souci d’obtenir diligemment leur certificat médical d’aptitude (CMA) au Hadj 2020.
Aussi le Commissariat du Hadj voudrait-il informer l’ensemble de la communauté nationale et particulièrement les candidats au Hadj 2020 que pour la phase de la consultation médicale pré-pèlerinage les dispositions suivantes seront en vigueur :
1. Les seuls bilans biologiques qui seront pris en compte devront nécessairement se faire dans les centres médicaux pré-pèlerinage (CMPP) agréés par le Commissariat du Hadj et dont la liste sera communiquée très bientôt ;
2. Lesdits bilans ne doivent pas être faits avant le début officiel des consultations médicales pré-pèlerinage. Le début de cette étape fera également l’objet de communiqué par voie de presse et tous canaux appropriés ;
Par conséquent, le Commissariat du Hadj invite tous les candidats au Hadj 2020 à bien vouloir se conformer à ces dispositions afin d’éviter toute forme de désagrément pendant l’opération d’inscription au Hadj 2020. Il les rassure que les dates et formalités à satisfaire pour chaque étape du processus d’inscription feront l’objet de communication par les médias.
Le Commissariat du Hadj salue la grande discipline dont a toujours fait preuve l’ensemble des candidats au Hadj et souhaite que cette attitude soit permanente.
Fait à Abidjan, le 11/01/2020
Pour le Commissariat du Hadj Imam Bachir OUATTARA
Coin du bonheur
PHILIP kLa
Journaliste à linfodrome et Président de l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire
(UJOCCI)
LILIANE Karlsson
Agent commerciale dans une entreprise de fournitures d’Internet
PHILIP kLa, journaliste à linfodrome et Président de l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI) et Liliane Karlsson ont convolé en juste noces ce vendredi 17 janvier 2020 à la mairie du Plateau. Ce mariage a été suivi de la réception dans un espace gastronomique à Bingerville en présence de Maurice Banda-man, Ministre de la Culture et de la Francophonie, de la représentante de l’UNESCO à Abidjan, de Asalfo et d’importantes personnalités de la culture, du showbiz et des médias. Bon vent au couple Kla.
ICA ingénierie - Construction - Adduction d'eau
Siège social: Treichville, gare de BassamCentre Commercial KOUBEISSI 18 BP 1769 Abidian 18-Tél : 21 37 56 08
Islam Info N°737
Société
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
B émoignage
Par Abou Soufyane
Avertissement
3
onfidence
Par Sidibé Ramatou
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
Jeune musulman, j’ai failli travailler dans une société
Comment supporter une belle mère difficile
Si votre belle-mère vous blesse continuellement physiquement ou émotionnellement, cela peut avoir des conséquences durables sur votre mariage. Il existe différentes manières de gérer une belle-mère difficile pour vous protéger, ainsi que votre famille et votre avenir.
de fabrication de mèche
Chers frères et sœurs, j’ai voulu vous conter mon histoire car je pense que cela servira de leçon à tout ce qui doute encore de la miséricorde du Seigneur.
Je suis monsieur x, je venais d’avoir mon baccalauréat lorsque je perdis mes parents dans un accident de circulation. Après les obsèques, je devais m’inscrire à l’Université Félix Hou-phouët-Boigny. Ce qui était très compliqué vu que je n’avais pas de l’argent pour l’inscription qui s’élevait à 30.000fr CFA. Alors mon grand frère, qui aussi fréquentait une école franco arabe appela un de nos cousins qui vit en France pour qu'il nous vienne en aide. Ce dernier appela le chef du personnel d'une société de fabrication de mèche à Koumassi, qui aussitôt nous convoqua pour un entretien. Toutefois étant un jeune militant de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), très fougueux, je ne me voyais pas désobéir à Dieu en acceptant ce travail. Puisque j’avais promis à Allah de ne jamais exercer un métier qui lui déplaît. Le jour du rendez-vous avec le chef, j’étais déjà sorti de la maison. Donc je n’avais pas l’information selon laquelle on devait se rendre à la société. C’est comme cela, mon grand frère s'y est rendu sans moi, et il a été engagé. Ayant appris la nouvelle lorsque je suis rentré à la maison, je voulu me rattraper en allant réclamer au chef du personnel mon engagement dans son équipe. Mais il m'a fait poireauter des jours avant de me dire de rester à l’écoute pour les prochains recrutements. Quelques temps après, un ami m'a appelé pour encadrer des enfants
libanais à la maison (cours à domicile). Et mon salaire était 70.000 Franc CFA, plus supérieur que le salaire que me proposait la société de fabrication de mèche qui était de 60.000 franc CFA. Au même moment, la société m'a convoqué pour le travail, chose que j'ai refusé pour me contenter de mes cours à domicile qui n’étaient pas aussi garantis mais me permettaient de gagner quelque chose. Avec ces cours, je réussis à me responsabiliser. Puisque j'ai pu me marier. Depuis ce moment, je n'ai jamais regretté de n’avoir pas accepté le travail de la société de mèche. Bien au contraire j'en suis fier. Et je sais que c’est Allah qui m'a épargné ce travail qui est contraire au principe et à l’éthique de l’islam.
Depuis ces moments difficiles de ma vie, j'ai compris que lorsqu'on se sacrifie pour Allah, il nous épargne le déshonneur.
Aujourd’hui je vis une vie bien rangée avec ma femme et mes enfants qui illuminent ma maison, et cela me motive dans mes combats de tous les jours. Chers frères et sœurs, ne désespérons jamais de la miséricorde de Dieu. Et surtout n'exerçons jamais un boulot qu’Allah a interdit sous prétexte qu'on a pas le choix. On a toujours le choix. Avec la conviction, abandonnons tout travail considéré comme haram. Seul Allah est pourvoyeur de toute chose.
Ignorez la culpabilité
Si votre belle-mère tente de vous manipuler en vous culpabilisant, il est relativement facile de vous en défaire. Dès que vous sentez qu'elle essaye de vous manipuler, posez-lui directement la question « vous n'essayez quand même pas de me culpabiliser ? » Elle niera probablement, mais cela rejaillira de nouveau. Coupez court au motif de vous sentir coupable en amenant l'attention sur ses tactiques de manipulations émotionnelles. Ne vous montrez pas rude, mais arrêtez-la dans ses tentatives d'utiliser la culpabilité comme une arme.
Si vous refusez d'entrer dans son jeu de la culpabilité, cela vous permettra de voir avec objectivité et compassion qu'elle l'utilise seulement parce qu'elle se sent impuissante. Si vous pouvez évaluer ce sentiment d'impuissance, vous pourriez transformer cette relation en quelque chose de positif. Par exemple, dites quelque chose pour la flatter devant l'ensemble de la famille, tel que « nous réservons le vendredi soir pour le repas en famille. Ces moments sont importants et nous en avons tous besoin. » Vous lui donnerez ainsi le sentiment d'être
quelqu'un d'important et elle se sentira désirée et aimée.
Pensez à votre conjoint et votre enfant
Vous ne souhaitez pas que leur relation devienne difficile à cause de ce que vous auriez pu dire ou faire. Avez-vous besoin d'apaiser les tensions ? De vous mordre la langue ? Parfois, il faut souffrir en silence et rester en retrait pour le bien-être de tous.
Établir des limites
Fixez vos limites. Vous avez vos limites dans votre relation, à la fois avec votre conjoint, mais aussi avec votre belle-mère. Si ces limites sont franchies et que votre belle-mère ne semble pas avoir saisi l'allusion et si votre partenaire n'est pas en mesure d'évaluer la situation et de vous défendre, vous devez alors vous affirmer pour restaurer l'équilibre. Fixez les limites que vous considérez comme la ligne à ne pas franchir et qui vous font violence dans le cas contraire et faites le savoir clairement.
A suivre
la patience est un chemin d’or
Née d’une famille de 7 enfants dont je suis la 3ènte, la vie n ’a pas été toujours facile pour nous et nos parents. Aujourd’hui je suis femme mariée, au foyer, j’ai une grosse 4+4 cylindrée, suffisamment de moyens pour mettre mes parents à l’aise, j’habite une somptueuse villa bâtie sur lhectar de terrain avec piscine je suis mère de 9 enfants avec un époux aimant.
Un fidèle lecteur.
J’informai mémé. Comme si elle savait de quoi il était question, malgré sa fatigue elle s’est bien occupée de moi de la robe jusqu’aux accessoires j’étais resplendissante.
Nous sommes allés dans un beau restaurant chic. Après s’être installés, je sentis que Mohamed étais un peu stressé. Après avoir passé les commandes il dit d’une voix calme SAFI je veux que tu sois ma femme je ne peux plus garder mes sentiments et te voir tous les jours sans pouvoir être avec toi.
A ces mots, mes larmes ont commencé à couler et il m’a dit : même si tu ne peux pas me répondre fais-moi un signe de la tête et je répondis par l’affirmatif d’un signe de la tête.
C’est ainsi que les démarches de mon mariage avec Mohamed ont débuté. Mémé nous a offert un beau mariage mes parents étaient là. Après mon mariage avec Mohamed trois mois après Mémé a été rappelée à ALLAH.
A suivre
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Contribution
CONTACTS DE TOUS LES COMMISSARIATS D'ABIDJAN
CÔTE DT VOIRE
le face à face des religions n’aura pas lieu
Récemment, pendant dix jours Cheick Boikary Fofana (CBF), le président du COSIM et guide spirituel de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire a fait une tournée dans l’Ouest. L’objet principal était de sensibiliser les populations à la coexistence pacifique et à la culture de la paix.
De fait, partout, les semeurs de paix sont des personnes qu’on célèbre. Les prix Nobel et Félix Houphouët-Boigny sont là pour illustrer cette tradition humaine. C’est pourquoi, l’initiative du CBF est d’autant louable que nous sommes en Côte d’Ivoire. Un pays qui se remet des affres d’une guerre issue d’une crise post-électorale et qui verra cette année se tenir des élections présidentielles qui soulèvent déjà de nombreuses incompréhensions entre les adversaires potentiels de ces échéances politiques.
Malheureusement et avec étonnement, depuis cette tournée, le CBF fait l’objet d’un lynchage sur les réseaux sociaux. Dont le pic a été l’information diffamatoire dont s’est fendu le site firstmagazine.net Selon laquelle, le CBF aurait fustigé l’épiscopat catholique suite à sa récente déclaration relative à la situation politique qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire. Il n’en fallait pas plus pour que la toile s’emballe avec des réactions les plus inimaginables possibles livrant ainsi le respectable guide religieux à la vindicte des internautes.
Des heures après, le COSIM publie un communiqué de démenti formel tout en
réaffirmant son attachement à la paix et à sa ligne idéologique célébrant la coexistence pacifique des religions. Face à sa bévue, la direction de firstmagazine.net est obligée de se mettre à table pour reconnaître sa forfaiture. Elle confirme avoir repris une information sans en vérifier la source et présente par la même occasion ses excuses au CBF.
Ce grave incident qui est un épisode d’un feuilleton qui pourrait se prolonger jusqu’aux élections, nous oblige à réagir et à une analyse à plusieurs niveaux.
Premièrement, il y a la question de la fiabilité des publications des journalistes ivoiriens et singulièrement des organes en ligne. L’on se rappelle bien qu’après la crise post-électorale, tous les analystes ont unanimement mis en cause les journalistes ivoiriens pour leur manque de professionnalisme en porte-à-faux avec l’éthique et la déontologie de leur métier. Comment un site qui se targue d’avoir plus de 2 millions d’abonnés peut-il avoir pour source le bla-tèrement à travers son iPhone d’un quidam aux desseins sombres, sans aucune vérification au préalable ?
Oui, les excuses de firstmagazine.net sont peut-être recevables, car un guide de la trempe du CBF ne peut que pardonner. Mais, il y a là une réelle volonté préméditée de nuire à la personne de celui-ci. Cela, n’est pas tolérable et ne doit plus jamais se répéter.
Deuxièmement, on ne peut pas faire preuve de naïveté face à un tel acte. Il y a lieu de croire que firstmagazine.net se po-
sitionne comme la tête de pont des adversaires déclarés de la paix en Côte d’Ivoire. Le vrai objectif recherché est de dissuader tous les artisans de la paix à agir. De créer en eux une sorte de complexe, de peur, de doute. Que Nenni ! firstmagazine.net s’est trompé de combat. Leur sortie malencontreuse ne fera que grossir les partisans de la paix. Et le CBF en sera le porte-étendard, n’en déplaise aux bellicistes.
Troisièmement, on voit là clairement que des volontés se signalent pour créer le chaos en Côte d’Ivoire en opposant les religions. En vérité, celles-ci « ont tapé poto », elles ont lamentablement échoué ! Souvenons-nous en 2010 et 2011, les assassinats d’imams obéissaient à cette dynamique. Le CBF avait vite décelé le piège de l’emballement tendu en appelant sa communauté à la retenue. Cette fois-ci nul ne cédera une fois de plus aux partisans de la guerre des religions. Mieux, le CBF continuera de prôner la paix entre les peuples et les religions au cours des prochaines tournées qu’il prévoit.
En somme, les Ivoiriens et les populations vivants en Côte d’Ivoire doivent rester vigilants et continuer à faire de la culture de la paix leur comportement, comme l’a enseigné le père-fondateur de la Côte d’Ivoire. Que la paix nourrisse les cœurs. Amine !
URUDINE OYEWOLE
onurudinel 6@gmail. com
Expert-consultant en communication
1) Commissariat du 1er Arrondissement PLATEAU 20 21 58 33
2) Commissariat du 2ème
Arrondissement
TREICHVILLE
21 24 17 48
3) Commissariat du 3ème
Arrondissement ADJAME MARCHE 20 37 44 65
4) Commissariat du 4ème
Arrondissement
ZONE 3
21 35 10 27
5) Commissariat du 5ème Arrondissement PORT-BOUËT 21 27 71 78
6) Commissariat du 6ème Arrondissement
KOUMASSI
21 36 14 34
7) Commissariat du 7ème
Arrondissement
ADJAME - 220 LOGEMENTS 20 37 15 91
8) Commissariat du 8ème Arrondissement COCODY 22 44 15 91
9) Commissariat du 9ème Arrondissement MARCORY 21 26 78 58
10) Commissariat du lOème Arrondissement ATTECOUBE 20 37 27 41
11) Commissariat du 1 lème Arrondissement
W1LL1AMSV1LLE
20 37 23 28
12) Commissariat du 12ème
Arrondissement II PLATEAUX 22 41 3 5 05
13) Commissariat du 13ème
Arrondissement
ABOBO
24 39 00 90
14) Commissariat du 14ème
Arrondissement
ABOBO 24 39 15 54
15) Commissariat du 15ème
Arrondissement
ABOBO 24 39 05 00
16) Commissariat du 16ème
Arrondissement YOPOUGON 23 45 26 64
17) Commissariat du 17ème
Arrondissement
N1ANGON
23 46 37 28
18) Commissariat du 18ème
Arrondissement
RIVIERA
22 47 18 65
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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Société
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SUJET
la semai
L’avortement est-il permis en Islam P
Avis du consultant religieux
Oustaz Traoré Mamadou el Amine
(Responsable Defac Ajmci port Bouet)
VAZOUMANA MEÏTÉ
/ Allah le très haut a créé l'humanité pour qu'elle habite la terre, pour cette vie \ ! sur terre l'existence de l'être humain ne doit pas être interrompue en aucun ! I cas. C'est pour cela Allah a sacralisé la vie humaine de son état liquide jusqu'à ! ! l'état solide.Donc tout acte mettant en danger cette chaine démographique ! ! est haram .C'est dans la même optique lorsqu'il vie en danger, il y peut avoir ! I avortement. Exemple : s'il y a deux vies en danger une femme enceinte qui ! ! se trouve en danger en accouchant son bébé et qu'il y aucune solution pour ! ! sauver les deux vies il est permis de sauver une vie déjà existente au péril I ! d'une vie encore en doute.
\ Allah dit "ne tuez l'âme que Allah a créé, que par droit d'être tué". J
MURI SALAMI AGBAJE
/ Moi j ai été confronté à une situation pratique où la grossesse était à 6 mois '' ! je jure que sur la question, aucun des imams que j’ai approché n’a donné une I fatwa permettant de sauver une vie pour une autre. Malgré la souffrance que I la mère vivait par la grâce d’Allah avec les douas de tous ces imams, la mère \ a mis au monde une fillette à 6 mois et demi et les deux se portent très bien. /
SALIYA GRAFOUTÉ
f Un oustaz m'a dit que si la grossesse a atteint 4 mois dans ce cas, on ne doit ! pas faire d'avortement même si la santé de la mère est en danger. Car, c'est ! une vie et qu’on ne doit pas sauver une vie en tuant une autre. Mais bon ! Reste \à vérifier la source de cette affirmation hein !
KASSOUM KANATÉ
Divergence d'opinions selon les écoles vues, que le fœtus n’ait pas encore de vie. Si la vie de la mère est en danger on sauve la mère par césarienne. Dans \ce cas, l'avortement est obligatoire. Avant 4 mois on parle de curetage.
BAKAYOKO AMARA
। Ce n’est pas permis, c'est possible dans certains cas, tout simplement, s'il '1 I s’avère que la grossesse qu'elle porte peut porter atteinte à sa vie, là, il y a ! \lieu de faire un avortement pour sauver la vie de la mère. /
Sujet à débattre prochainement
Une femme a-t-elle le droit de vivre avec son futur marié lorsqu’ils sont fiancés ?
Chers frères et sœurs, ce qu'il faut savoir, c’est que : L'avortement est une prise de décision grave et dangereuse dans la vie d'un individu. La vie en Islam étant sacrée, un enfant ne peut être qu'un don de Dieu. Allah dit dans Son Livre (Sourate 67, verset:2) en parlant de Lui-même: Celui qui créa la mort et la vie afin de vous éprouver pour savoir qui de vous agira pour le mieux...
Dieu a mis pour chaque âme sa subsistance (Ar-rizq) et sa part dans cette vie:
Quand l'enfant naît : Allah assure la subsistance et la prise en charge pour lui et ses deux parents (comme précisé dans le Coran).
En plus l'Islam encourage la natalité pour renforcer la communauté, le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Mariez vous et faites des enfants (soyez nombreux), (comme cela) je serai fier de vous devant les autres communautés au jour du jugement » Rapporté par Ibn Mâja dans ses Sunan et par d’autres avec des termes proches.
La règle est que l'avortement est interdit (Harâm) et ne doit être toléré que pour des raisons médicalement sérieuses (danger grave pour la maman par exemple) et en fonction de l'état d'avancement de la grossesse (du fœtus)...
Pour l'Ecole mâlékite: L'avis le plus fiable au sein de l'école mâlékite est que l'avortement est interdite depuis le début même de la grossesse. (Réf:
'Al-Qawânîn al-Fiqhiyyah' d’Ibn Djuzayy - 'Al Fiqh al Islâmî') Le cas d'avortement impose une diyya (compensation matérielle) de la moitié du dixième de celle de l'adulte. Voici 3 éléments que les autres savants ont mentionnés et que j'ai pu collecter à ce sujet:
1. L'avortement après l'insufflation de l'âme ('Nafkh our roûh'): Dans un certain nombre de Hadiths authentiques où sont détaillés les différentes étapes du développement embryonnaire, le Prophète Mouham-mad (psi) affirme que l'âme est insufflée ('nafkh our roûh') dans le fœtus au terme du quatrième mois de grossesse (120 jours). C'est justement en raison de ce genre de Hadiths que les savants musulmans considèrent unanimement que, passé la limite de quatre mois (120 jours), l'avortement est strictement interdit. Avorter dans un tel cas de figure est considéré comme étant un acte d'infanticide et est assimilé à un grand crime en Islam (sauf s'il y a danger de mort pour la maman et qu'on ne puisse la sauver sans retirer le fœtus: là il y a nécessité extrême et l'avortement sera exceptionnellement toléré dans ce cas)
2. Quant aux (Shafiites notamment) ils disent qu'il est permis mais déconseillé ('Makrouh') d'avorter avant 40 jours de grossesse. (Si cela devait se faire, l'accord des deux époux serait nécessaire.). Après 40 jours, l'avortement est strictement interdit. (Il convient de souligner également qu'il existe un Hadith authentique (rapporté par l'Imâm Muslim) qui mentionne que l'embryon reçoit la visite d'un ange lorsque 42 nuits de grossesse sont passées (6 semaines): Celui-ci est notamment chargé de modeler ('taswîr') l'embryon par la formation de certains organes sensoriels)
3. et selon l'avis du Cheikh Qardawi : La règle de base en ce qui concerne l'avortement est l'interdiction. Cette interdiction prend de l'ampleur en fonction de l'état d'avancement et de développement du fœtus. Ainsi, durant les quarante premiers jours de grossesse, l'interdiction est la plus légère. Au-delà, c'est un crime et Dieu est le plus savant.
H
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mieux-Vivre
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
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Santé cqrqnavirus: De quoi s’agit-il ?
Le 7 janvier 2020, la découverte dans la ville de Wuhan d’un nouveau coronavirus, appelé le 2019-nCoV, en lien avec les cas de pneumopathies a été officiellement annoncée par les autorités sanitaires chinoises. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l’animal à l’homme, mais la source n’est pas encore identifiée. Des milliers de cas ont été recensés depuis, dont certains mortels, avant de s’étendre dans la proche région puis à d'autres pays dont la France où trois cas ont été confirmés. Le point sur la situation.
Qu’est-ce qu’un coronavirus ?
Les coronavirus, qui doivent leur nom à la forme de couronne qu’ont les protéines qui les enrobent, font partie d’une vaste famille de virus dont certains infectent différents animaux, d'autres l'homme, et susceptibles d’être à l’origine d’un large éventail de maladies. Chez l’homme, ces maladies vont du
rhumebanal à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë. Sur le sujet, l'Inserm rappelle que deux épidémies mortelles sont déjà survenues au 21e siècle, impliquant des coronavirus émergents, hébergés par des animaux (ils ont tous deux eu la chauve-souris comme réservoir) et soudain transmis à l’Homme : le SRAS-CoV (Chine, 2002-2003) et le MERS-CoV (Moyen Orient, 2012-2013).
D’où provient ce nouveau virus et quel est son mode de transmission ?
Le virus identifié en Chine est un nouveau coronavirus, en lien avec des cas groupés de pneumopathies : il a été dénommé 2019-nCoV. Les premiers cas recensés sont des personnes s’étant rendues sur le marché de Wuhan, en Chine (fermé depuis le 1er janvier) : l’hypothèse d’une zoonose (maladie transmise par les animaux) est désormais privilégiée. Compte tenu des nouveaux cas
rapportés par les autorités sanitaires chinoises depuis le 19 janvier, la transmission interhumaine est aujourd’hui avérée. La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux), il faut donc des contacts étroits pour la transmettre (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou avoir eu un contact à moins de 1 mètre du malade, en l’absence de mesures de protection efficaces.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes évoquent principalement une infection respiratoire aiguë (fièvre, toux), mais desdifficultés respiratoires et des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement sont également décrites, ainsi que des formes plus sévères. Dans ce cas-là, « le patient peut présenter une détresse respiratoire aiguë, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant entraîner un décès », affirme le ministère de la Santé qui précise que « l’évolution des connaissances dans les prochaines semaines permettra d’en savoir plus sur les modes de transmission de ce virus, son niveau de transmissibilité, sa virulence, le délai d’incubation et les animaux qui peuvent être porteurs. »
Y a-t-il des personnes à risque de développer une forme plus sévère de la maladie ?
L’information disponible suggère que le
virus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus graves. La maladie peut notamment progresser dans le temps chez un patient. Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des maladies chroniques pré-existantes (hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires...) semblent plus susceptibles de développer des formes sévères, de même que les personnes âgées et immunodéprimées.
Combien de personnes sont touchées en Chine et dans le monde ?
Selon les dernières estimations des autorités chinoises datant du 27 janvier, 2 744 cas pour 80 décès ont été recensés. Mais selon France Info, le maire de Wuhan, la ville chinoise au cœur de l'épidémie de pneumonie virale, a déclaré s'attendre à environ un millier de contaminations supplémentaires, sur la base du nombre de patients hospitalisés qui n'ont pas encore été testés. Par ailleurs, dans ce pays, 56 millions de personnes sont à l'isolement dans des villes en quarantaine. Les autres pays ayant signalé des cas sont : Taïwan (6), Thaïlande (5), Australie (4), Singapour (4), Malaisie (4), Japon (3), Corée du Sud (3), Etats-Unis (2), Vietnam (2), Népal (1) et Canada (1).
santemagazine.fr
COMMUNIQUE DE PRESSE
Epidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus à Wuhan en Chine (2019-nCoV)
Une épidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus (2019-nCoV) a été détectée à Wuhan en Chine en décembre 2019. L’épidémie s’est propagée dans plusieurs villes chinoises (Guangdong, Pékin, Shanghai) ainsi que dans d’autres pays (Thaïlande, Japon, Corée du Sud, Etats Unis d’Amérique).
Il a été enregistré à l’échelle mondiale au 22 janvier 2020, 444 cas dont 17 décès.
Selon les premières informations, la maladie se transmet par voie respiratoire et se manifeste par la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires.
Les investigations sont en cours pour déterminer l’origine de l’épidémie.
A ce jour, la Côte d’Ivoire n’a pas enregistré de cas. Toutefois, au regard des mouvements de populations et des échanges entre notre pays et ceux déjà affectés, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a pris les mesures suivantes :
1. Renforcement du contrôle sanitaire aux frontières aéroportuaires, maritimes et terrestres ;
2. Diffusion de directives sur la surveillance épidémiologique de la pneumonie due au 2019-nCoV aux Directeurs Départementaux de la santé ;
3. Renforcement des capacités diagnostiques de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire pour la confirmation des cas suspects
4. Renforcement des mesures de prévention et de contrôle de l’infection dans les établissements sanitaires
5. Sensibilisation des populations sur les mesures de prévention de la maladie.
A cet effet, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique recommande aux populations le respect des mesures suivantes :
- Eviter le contact étroit avec les personnes souffrant d'infections respiratoires aiguës;
- Se laver fréquemment les mains, en particulier après un contact direct avec des personnes malades ou leur environnement ;
- Eviter tout contact non protégé avec des animaux d'élevage ou sauvages;
- Utiliser un mouchoir en papier pour éternuer et tousser et le jeter dans une poubelle, à défaut éternuer et tousser dans le pli du coude puis se laver les mains régulièrement à T eau et au savon.
- Se rendre dans le centre de santé le plus proche en cas de survenue de fièvre, toux et difficultés respiratoires
Les populations sont invitées à ne pas céder à la panique et à appeler le 143 (numéro vert gratuit) pour toute information.
Dr Eugène AKA AOUELE (Ministre de Santé et de l’Hygiène Publique)
Islam Info N°737
Islam au féminin 15
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
Brave Femme
Sidibé Ramatou 08 65 34 62
PIONNIÈRE
Binta Noura
Brave femme est une rubrique qui met en avant les femmes de toutes confessions, rang social, tirant leurs épingles du jeu dans l’autonomisation de la femme.
Lisez leurs impressionnants parcours.
Ouattara Myerikina Marie, “ l’anongo mousse” qui fait la promotion des produits bio
Les histoires semblent se ressembler mais, chacune a un parcours qui lui est propre. Toutes aspirent à cette indépendance financière et à une autonomie. Comme toutes celles qui ont fait la Une de la rubrique, Ouattara Myerikina Marie Josephe Priscille épse Kouassi fait partie de celles qui ont su tirer leur épingle du jeu, entre -prenariat féminin. Retraçons et vivez avec nous son parcours, ici et maintenant.
ATIKA BINT KHALID
Elle habitait entre La Mecque et Médine, sur le chemin de VHégire qui conduisit les musulmans d'une ville à l'autre ! Sa tente aurait pu être un relais pour les voyageurs mais elle et son mari étaient si démunis qu'ils auraient été bien en peine de nourrir quiconque ! Mais les desseins de Dieu sont imprévisibles !
Ouattara Myerikina Marie Josephe Priscille Epse Kouassi, a la vente dans la peau, comme généralement les braves dames du Nigéria appelées dans le jargon ivoirien, “nango mousso”. Mariée et mère de trois enfants, elle fait la commercialisation de produits naturels bio (cosmétiques et alimentaires) made in Côte d'ivoire en priorité mais aussi ceux provenant d’ ailleurs. Ce penchant pour le commerce, elle l’a depuis sa tendre enfance. Déjà à l’école, elle aimait vendre un peu de tout pour ne pas avoir à solliciter ses parents pour tous ses besoins, “quoi qu’il mettait le nécessaire à notre disposition à mes sœurs et moi, je ne voulais pas toujours les solliciter” confie-t-elle.
Plus tard, elle s’essaye à la vente des sacs fins de série, mais, Ouattara Myerikina a un coup de foudre pour un produit local, bien aimé par la population ivoirienne et de l’étranger, le beurre de karité.
Le déclic de se mettre à la vente de ce produit riche, lui vient lors d’une sensibilisation “J’ai pris plaisir à parler des bienfaits et à valoriser ce produit jusqu'à diversifier les produits”. Elle se donne pour crédo de faire la promotion de ces produits “Avec l’ampleur qu’ont pris les produits chimiques "tcha" je dirais que je me suis concentré sur l’infime partie intéressée par les produits” dit-elle. Sa politique de sensibilisation sur les bienfaits de ces produits atteignent beaucoup de personnes à sa grande joie, “une bonne majorité fini pas comprendre que les produits bio sont les meilleurs et contribuent à notre bien-être”.
C’est donc logiquement qu’elle se lance dans sa commercialisation, vu que le boulot qu’elle faisait ne comblait pas ses attentes. De même sa première grossesse, nécessitant un financement supplémentaire dans la famille, elle décide de se lancer à son propre compte, là, naît bébé “kina Karité” avec comme produit le beurre de Karité, beurre de cacao, la poudre de cacao, la pâte d’arachide, l’huile de palme, l’huile de palmiste, le miel, les savons noirs made in Côte d’Ivoire, Nigeria et Maroc, le savon au lait de riz.
Après plusieurs tâtonnements, madame Kouassi a finalement pu personnaliser ses produits, “On dira que c’est maintenant que je me considère comme étant en début d’activité, vu que c’est maintenant que je développe au mieux l’activité avec plus de professionnalisme”. “J’ai personnalisés mes produits à travers ma marque kina Karité avec laquelle j’ai fait des étiquettes que j’appose sur tous mes produits conditionnés. Aussi je me suis érigée en grossiste” explique-t-elle.
Tout semble rose et se passer pour le mieux, mais, comme tout entreprenariat, Myerikina Marie Josephe Priscille a rencontré et est confrontée souvent à des problèmes. Elle explique que ”Lcs difficultés sont relatives au transport donc pour éviter un mauvais traitement du produit j’ai en quelque sorte tissé un partenariat avec les compagnies de transport avec lesquelles je travaille pour un meilleur traitement de mes colis”. Notre brave femme reconnaît que les difficultés sont inhérentes, riment avec entreprendre, mais, elle ne pense pas baisser les bras pour autant elle ne pense pas baisser les bras pour autant “ Il aura toujours des obstacles à différents niveaux mais avec la grâce de Dieu et le secours de ma famille tout ira pour le mieux. Je reste motivée par mes enfants à qui je veux assurer un meilleur avenir”. Mieux, elle voit plus grand à l’avenir “ma vision, c’est de faire de kina Karité le leader de la vente en gros des produits cosmétiques et alimentaires bio. Avoir un ou plusieurs entrepôts où seront stockées toutes nos marchandises”.
Pour Myerikina Marie Josephe Priscille Epse Kouassi l’entrepreneuriat de la femme Africaine est la meilleure chose qui puisse exister car longtemps sous nos cieux, la femme a été cantonnée au rôle de ménagère, bonne au mariage et au foyer. Et pourtant, elle est le socle de la famille. “En entreprenant donc, elle pourra épauler son époux face aux charges de la famille” conclut-elle.
Et pour encourager toutes celles qui font le saut de l’entreprenariat, elle dira “qui ne risque rien n’a jamais rien. Regardez autour de vous les besoins de votre entourage et choisissez une activité que vous aimez en fonction du besoin, n’abandonnez jamais. Aussi voudrais-je interpeller la gente féminine à entreprendre il y a toujours du travail. On se plaint bien des fois du chômage en disant que le marché de l’emploi est saturé et pourtant nous pouvons chacun à notre niveau créer du travail et générer une plus-value”.
Um ma’bad , son serment d’allégeance et ces qualités
Um Ma’bad fit le serment d'allégeance et prit place dans l'entourage du Prophète Mohammad (saw); elle fut très respectée et estimée par tous pour sa sincérité, sa piété et son savoir. En effet, elle fut avide de connaissances. C'est ainsi que lorsqu'un groupe de femmes prêta serment, l'Envoyé de Dieu leur dit : « Vous m'avez prêté serment de ne point associer d'autres divinités à Dieu, de ne point voler ni commettre l'adultère, ni tuer vos enfants, ni forger des calomnies, ni désobéir dans ce qui est convenable. » Toutes les femmes présentes acquiescèrent. Mais Um Ma’bad demanda : « Ô Envoyé de Dieu, quel est l'acte le plus exécrable que tu nous interdis ? ». Il répondit : « Les lamentations ! »
stuce beauté
Gommage à l'ananas peur une peau soyeuse
Les acides présents dans l'ananas exfolient la peau et la blanchissent légèrement.
Comment l’utiliser
-Ecraser un petit morceau d'ananas frais et peler au mortier et au pilon
-filtrer le jus
La vie après la disparition de l’envoyé de Dieu
Après la disparition du Prophète mohammad (saw), Um Ma’bad vécut dans la considération et l'estime des Compagnons. Les Califes lui vouèrent un grand respect. On rapporte qu'elle rendait parfois visite à Abu Bakr et lui rappelait le fameux jour où sa chèvre chétive avait fourni une telle quantité de lait alors qu'elle n'en donnait plus et qu'elle avait ainsi abreuvé le Prophète Mohammad (saw), ses compagnons de route et aussi sa famille !
L'historien Al-Wâqidî a rapporté que la chèvre vécut encore longtemps, donnant régulièrement du lait à Um Ma’bad et son époux : sans aucun doute un signe de Dieu qui les conduisit sur le chemin de l'Islam.
Que Dieu soit satisfait de Uni Ma 'bad.
Suite et fin
A. P aman ta
-Mélanger avec une cuillère à soupe de farine de tournesol jusqu'à obtenir une pâte souple
-Appliquer le gommage avec les doigts en faisant des massages circulaires sur le visage, le cou et le décolleté.
-Laisser enfin poser 10 minutes puis rincer.
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Islam Info N°737
International
Du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2020
Du Araba 04 au Tarata 10 Djoumadal Sani 1441H
Sonny Bill Williams, la star musulmane du rugby, refuse de porter le logo du sponsor de la Super League
Pour rien au monde, il ne dérogerait aux grands principes qui guident sa vie et ne se fourvoierait sur un chemin qui l’éloignerait de la Lumière, celle qui éclaire chacune de ses pensées, chacun de ses choix et de ses actes, Sonny Bill Williams, la star musulmane du rugby néo-zélandais, se refuse à arborer sur son maillot le logo du sponsor de la Super League. Et ce n’est pas négociable...
Nouvelle recrue de choix du Toronto Wolf-pack, un club canadien de rugby à XIII, le colosse au grand cœur, érigé en porte-parole de la communauté musulmane dans une Nouvelle-Zélande meurtrie par le massacre de Christchurch, ne transigera jamais sur les valeurs essentielles de l’islam. De belles et nobles valeurs dont il s’est pleinement imprégné depuis sa conversion à Toulon, il y a dix ans de cela. Imperméable aux pressions d’où qu’elles viennent et aussi fortes soient-elles, c’est la tête haute, les crampons bien ancrés dans le sol et en s’appuyant sur la
clause de conscience mentionnée dans son contrat, qu’il a fait part de son refus de servir de porte-étendard à la société britannique Betfred, qui prospère dans un secteur contrevenant aux règles coraniques : les paris, les jeux de hasard et d’argent. Heureusement, comme ce fut le cas en 2017, lorsqu’il avait dissimulé sur son maillot le logo de la banque de Nouvelle-Zélande BNZ, Sonny Bill Williams peut à nouveau compter sur le soutien sans faille de son président. « Je pense que Betfred gagnerait à respecter les croyances religieuses de Sonny. Dans la société actuelle, il y a bien d’autres problèmes plus sensibles. Notre sponsor, qui est une grande marque comme chacun sait, s’honorerait à faire preuve de compréhension dans ce cas précis », a déclaré Bob Hunter, en faisant bloc derrière son joueur vedette.
Oumma.com
BURKINA FASO
ORGANISATION DE LA COOPERATION ISLAMIQUE
Le comité exécutif passe en revue les recommandations
La 43e réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des Etats-membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) s’est tenue, le lundi 27 janvier 2020 à Ouagadougou. Elle a pour objectif d’évaluer la mise en œuvre des recommandations prises lors de la 14e Conférence de l’organisation tenue à Rabat au Maroc.
Le comité exécutif de l’Union parlementaire des Etats-membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) balise le terrain pour la tenue de la 15e Confé-
rence de l’organisation qui s’ouvre, le mercredi 29 janvier 2020 dans la capitale burkinabè. A cet effet, les membres du comité exécutif de l’Union parlementaire se sont réunis, le lundi 27 janvier 2020 à la faveur de leur 43e réunion sous la présidence du chef du Parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé. Ce dernier a d’abord souhaité la bienvenue aux différentes délégations et formulé des prières afin que leur séjour soit des plus agréables. « C’est un plaisir renouvelé pour moi de partager ces moments privilégiés d’échanges avec vous et un honneur pour l’Assemblée nationale
du Burkina Faso et tout le peuple de vous accueillir à Ouagadougou », a-t-il indiqué. Bala Sakandé a ajouté que leur présence au Burkina Faso, au-delà de la motivation des travaux de l’organisation commune, réconforte les Burkinabè d’autant plus qu’il circule aujourd’hui sur le Burkina Faso des clichés épouvantables. Sur l’ordre du jour de la rencontre, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que le comité exécutif a pour principale mission de superviser les travaux et les activités du secrétariat général relatifs à la mise en œuvre des résolutions, décisions et recommandations lors de la précédente conférence. Ainsi l’ordre du jour, de l’avis du président Sakandé, sera essentiellement consacré au bilan de la 14e Conférence tenue l’année dernière à Rabat au Maroc. Il s’agit notamment de l’examen du rapport du secrétaire général, le suivi de la mise en œuvre des résolutions. Les autres points vont porter sur l’ordre du jour de la 15e Conférence qui se tiendra à Ouagadougou. A la suite du PAN, le secrétaire général de l’UPCI, Mohamed Kouraichi Niass, a exprimé sa gratitude aux autorités burkinabè pour l’accueil et les facilités ayant permis l’organisation et la tenue de cette rencontre de haut niveau. Selon lui, l’UPCI est une instance privilégiée de dialogue, d’action parlementaire dans le monde. « A travers ces activités, l’organisation vise à consolider la coopération et la coordination entre les
peuples du monde, à promouvoir le dialogue entre les civilisations et à encourager l’esprit de fraternité et d’amitié entre les pays », a-t-il fait savoir. Outre ces conférences statutaires, l’UPCI organise en partenariat avec d’autres institutions islamiques, des séminaires et des symposiums sur des sujets d’intérêt particulier, foi du SG. Aux dires de M. Niass, la paix, la solidarité et l’amitié entre les Etats sont, entre autres, des valeurs qui guident l’action de l’Union parlementaire des pays-membres de l’Organisation de la coopération islamique. Celui-ci a également laissé entendre que plusieurs rencontres connexes vont avoir lieu avant l’ouverture officielle de la conférence, qui interviendra le mercredi 29 janvier 2020 et qui connaîtra la présence du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. « Les conclusions des travaux des différentes commissions et structures spéciales comme celles des femmes parlementaires de l’UPCI seront soumises à l’examen pendant la Conférence », a précisé Mohamed Kouraichi Niass. La conférence, qui est l’organe suprême de l’UPCI, regroupe les présidents des parlements membres ou leurs représentants, plus quatre députés par Etat membre.
Ouaga.com
Part of Islam Info #737