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Title
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Sous le signe de la paix et de la tolérance
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Date
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February 21, 2011
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Abstract
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La Communauté islamique du Burkina Faso a célébré dans la nuit du 15 au 16 février 2011, le Maouloud qui commémore la naissance du prophète Mohamed. A Ramatoulaye, le thème retenu cette année est "le soufisme, un message de paix et de tolérance". Le cheick Aboubacar Maïga II, qui a officié la rencontre, avait à ses côtés des invités de marque venus du Burkina ou d'ailleurs. La veillée a duré jusqu'à l'aube.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0000169
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content
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La Communauté islamique du Burkina Faso a célébré dans la nuit du 15 au 16 février 2011, le Maouloud qui commémore la naissance du prophète Mohamed. A Ramatoulaye, le thème retenu cette année est "le soufisme, un message de paix et de tolérance". Le cheick Aboubacar Maïga II, qui a officié la rencontre, avait à ses côtés des invités de marque venus du Burkina ou d'ailleurs. La veillée a duré jusqu'à l'aube.
Le Maouloud, qui est à sa 89e année en 2011 au Burkina, a été célébré du 15 au 16 février à travers le territoire national. Considéré comme le berceau de la Tidjania au Burkina, Ramatoulaye attire chaque année des fidèles musulmans. Cette année encore, le rituel a été respecté sous le thème "le soufisme, un message de paix et de tolérance".
A travers ce thème, les responsables religieux ont prêché et décortiqué la vie du Saint prophète qui a été marquée par des souffrances endurées pour la cause de l'islam. La cérémonie elle-même était prévue pour débuter à 22 h. C'est finalement à 00 h 12 mn qu'elle a effectivement commencé. Côté officiel, on retiendra le message de Mme Viviane Yolande Compaoré, Gouverneur de la région du Nord, accompagnée, à l'occasion, de ses proches collaborateurs, de quelques notabilités coutumières dont Sa Majesté Naaba Kiiba, roi du Yatenga, ainsi que quelques responsables d'autres confessions religieuses.
Dans son mot, Madame le gouverneur s'est dit heureuse d'être parmi les musulmans pour célébrer la naissance du prophète Mohamed. "C'est une nuit pas comme les autres au cours de laquelle nous implorons la grâce de Dieu". De la multitude des messages livrés par les différentes délégations, l'adresse du cheick Souleymane Konfé de Bougué a ému plus d'un. "Le chrétien et le musulman sont complémentaires. Quand l'un ne reconnaît pas l'existence de l'autre, il y a en ce moment un manque à combler" dira-t-il avant d'ajouter que "le monde ne peut être paisible que si les confessions religieuses s'accordent sur une chose : les religions sont multiples, mais Dieu est unique.
La Bible et le Coran ont des similitudes". Visiblement ému, Gabriel Kindo, le curé de notre Dame de Ouahigouya, ne faisait qu'aquiescer. Il ne pouvait en être autrement, car il est le responsable de la communauté diocésaine pour le dialogue entre chrétiens et musulmans. Entre 00h 30 mn et 4 h 30mn, des prêches, des louanges, des récitations du Coran, la foi en Islam, l'actualité nationale et internationale ont retenu l'attention des fidèles. Ainsi, au plan intérieur, des Cheicks de renommée ont salué la paix qui règne au Burkina et loué le courage de ses fils. Concernant l'exterieur, ils ont prié pour le retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire. C'est la prière du Fadjir, précédée d'un message du Cheick Aboubacar Maïga II, qui a mis fin à la cérémonie aux alentours de 5 h du matin.
Le Pays
Frédérick Madore