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Islam Info #656
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #656
- Publisher
- Islam Info
- Date
- July 4, 2018
- issue
- 656
- number of pages
- 16
- Subject
- Extrémisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000704
- content
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Santé
LES FEUILLES DE MANGUIER
Un traitement thérapeutique contre le diabète
N°656 du Mercredi cm au Mardi io Juillet 2018
CHRONIQUE DU VENDREDI LES SAOUDIENNES AU VOLANT SANS CHADOR ETNIQAB: évolution ou régression P. 2
LA TOLERANCE
Une vertu inestimable
pour l’humanité
PROJET TELEVISION AL BAYANE
P5
Les députés musulmans offrent 3 millions
» HADJ 2018
Les organisateurs privés initiés au management et à la gestion financière
FINANCE ISLAMIQUE ~
les responsables de Raouda Finance veulent reformer l’institution financière
SLAM NFO N‘ 656
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 2018
DU ARABA 19 AU TARAT A 25 CHAWAL I439H
LES SAOUDIENNES AU VOLANT SANS CHADOR ET NIQAB : EVOLUTION OU REGRESSION ?
Fatim Djamila
LE BLOG DE FATIM DJAMILA : L’ETAT ET NOUS, MALENTENDUS ET MALENTENDUS
Quel malentendu permanent entre l’Etat et le peuple !
e nouveau prince saoudien ne fait pas la révolution que dans
la politique et diplomatie internationale. Après avoir mis au pas ses frères et cousins, princes, comme lui, il a maintenant dans son viseur les gardiens de l’orthodoxie wahhabite avec l’autorisation des femmes au volant en Arabie Saoudite. Il ouvre ainsi la porte à plusieurs problèmes sinon a plusieurs solutions.
• On ne peut pas conduire avec le voile sur le visage. Car il faut non seulement utiliser toutes ses capacités du champ visuel mais aussi en cas d’infraction routière il faut pouvoir établir un procès-verbal à visage découvert.
• La conduite des femmes les mets en contact direct avec des policiers ou gendarmes masculins ;
• La voiture devient automatiquement un moyen ou une cause pour se dévoiler sur la voie publique. Donc les hommes n’auront plus à imaginer une face derrière un voile ;
• La libellé des femmes et des filles va se trouver renforcée
• Cette liberté de manœuvre des femmes va entrai-ner des grincements de dents et même probablement des réactions négatives chez les extrémistes si nombreux en terre d’Arabie.
En offrant des roses aux premières conductrices saoudiennes, l’Etat saoudien montre sa détermination à changer les habitudes des saoudiens et des saoudiennes.
Cette attitude des autorités politiques saoudiennes est la preuve que dans l'étemel bras de fer entre les politiques et les religieux, très souvent les politiques gagnent les batailles mais pas forcément la guerre. Car contrairement à ce que l’on croit souvent, les livres religieux encouragent à la ré-
flexion, et à la flexibilité selon les contextes et les époques. L'essentiel étant de préserver l’essentiel. Croire en un Dieu Unique, Omniscient et Omnipotent, Maitre du Destin global et des destin individuels. Ensuite il faut que la Sagesse habite les politiciens, et les religieux ainsi que la Patience et la Modération chez les fidèles.
C’est ce message que le prince héritier, et la majorité des ulémas saoudiens envoient à la ouma en autorisant les femmes saoudiennes à conduire les voitures, comme leurs sœurs du monde entier.
Les extrémistes de tous bords sont ainsi avertis. Tout est possible. Mais il faut savoir faire les choses dans un certain ordre en préservant la cohésion nationale. Si on peut tout dire et tout interdire dans une mosquée, on ne peut pas tout faire et tout interdire dans un pays aujourd’hui. Le monde est devenu un village planétaire. Les citoyens se parlent et partagent leurs préoccupations quotidiennes et humaines sur les réseaux sociaux. Il en est de même dans nos familles avec nos épouses et nos enfants. L’interdiction est un moyen, il ne doit jamais être la règle absolue. On peut être déterminé dans la fixation de nos objectifs mais il faut être flexible dans le cheminement vers l’objectif ultime. Le prince saoudien veut une société musulmane moderne, décomplexée non frustrée ou envieuse avec des musulmans et les musulmanes épanouis individuellement dans une société équilibrée.
En un mot comme en cent, le nouveau prince saoudien utilise les principes qui ont fait le wahhabisme d’hier, pour innover celui d’aujourd’hui ! La ouma a tout intérêt à ce qu’il réussisse. A la semaine prochaine IN CHA ALLAH.
Le premier croit que tout ce qu’il fait de bien, c’est lui et lui seul qui le fait. Le second croit qu’il n’a aucun moyen d’agir et l’Etat peut faire et doit tout faire.
De telle sorte que l’on constate les deux comportements suivant :
1. L’Etat non seulement rechigne à demander à des citoyens fortunés de l’aider. A défaut, elle pourrait mettre en place une politique d’encouragement systématique des donateurs volontaires ;
2. Le peuple ne bouge absolument même quand il peut simplement mettre des graviers sur une route bitumée dégradée après le passage d’une forte pluie. On attend le temps qu’il faut pour que l’Etat, la mairie ou le conseil Régional revienne. Un bel exemple de cette assertion est la suivante :
• La commune d’Abobo est dotée de la plus large et longue avenue de la capitale économique. Cette route baptisée Boulevard Alassane OUATTARA vient d’étre refaite entièrement et balisée. Donc on voit les six grandes voies en deux composantes de 2X3 avec un large parterre central impeccablement pavé et flanquée de larges trottoirs. Quand vous y passez la nuit ; on voit la splendeur de tout le Boulevard Alassane OUATTARA. Mais dans la journée cette belle voie est amputée du tiers par les stationnements sauvages, les véhicules des clients des magasins de vente de pièces détachées et par des commerçants ambulants. Le résultat : le carburant, les huiles de vidanges et le sables occupent progressivement le tiers du Boulevard. Tout le monde constate (l’Etat, la mairie) et personne ne bouge. Et puis dans quelques années tout le monde se plaindra et encore une fois, au lieu de faire de nouvelles voies à l’intérieur d’Abobo, on va plutôt relooker encore le Boulevard Alassane OUATTARA.
• Un deuxième exemple : les tours administratives du plateau. Presque unique en son genre ; A cause du mauvais entretien de sociétés mal choisies, donc mal payées en conséquences, l’Etat est obligé de remettre la main à la poche pour dépenser des milliards qui auraient pu servir à construire des amphithéâtre, des hôpitaux et de nouvelles routes et ponts. Personne ne fait la livraison, ni l’Etat, ni nous. A l’université, le temple du savoir et de la contestation syndicale et politique on parle de fraudes sur les primes des heures supplémentaires. Est-ce vrai ou faux ? qui l’eut cm malgré tout !
On se rejette la faute de part et d’autre. Et pourtant, deux cas illustrent comment l’Etat et le peuple peuvent se compléter à merveille : le quartier Abobo Baoulé, en plein cœur de la commune populaire d’Abobo Gare et l’Institut polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yarnoussoukro dans la capitale politique du pays. Abobo Baoulé est un quartier propre ordonné par la volonté de sa chefferie, des jeunes et des femmes. Ceux-ci n’ont pas attendu l’Etat, ni la mairie ou le district. Ils ont fait le mi-
nimum et le reste est venu après. Tout ce qu’ils attendront maintenant c’est le grand Boulevard pour désenclaver totalement cette partie d’Abobo. En ce qui concerne l’institut polytechnique Félix Houphouët Boigny, il y a quelques années, les pelouses avaient laissé la place à la brousse ou polluaient la drogue, les animaux sauvages et l’insécurité autour de jeunes et brillants bacheliers, destinés à être des élites de demain. Tout le monde regardait et personne ne parlait. Même pas les anciens pensionnaires et boursiers de cette prestigieuse école au nom illustre du père de la nation ivoirienne. Il a fallu l’arrivée à la tête de cette école d’un nouveau Directeur Général, Dr Koffi, ancien DG de l’école des statistiques d’Abidjan, pour que tout change. Sans moyens financiers, sans relations particulières avec son ministre de tutelle et sans être un ponte du parti au pouvoir comme l’un de ces prédécesseurs ; il a appliqué sa propre méthode qu’il avait déjà expérimentée a l’école de statistique d’Abidjan : inculquer l’esprit d’excellence à l'intérieur, avec l’esthétique à l’extérieur, notamment une belle pelouse plus la propreté des locaux et surtout avec l’implication totale et volontaire des enseignants et des enseignés. Malgré la petitesse des moyens, des railleries de ses collègues enseignants et la curiosité des jeunes étudiants, il a réussi avec sa détermination à repositionner ce qui était sous Houphouët Boigny, le fleuron et la fierté de notre pays. Le résultat est là. Les investisseurs privés et publics, la banque mondiale, la BAD ont contribué à consolider la position de centre d’excellence africaine et mondiale de l’institut polytechnique Félix Houphouët Boigny. Et bien entendu l’Etat et ses partenaires comme la France sont revenus vers l’institut.
Deux anecdotes pour terminer cette chronique. Je viens de faire une visite de trois jours dans le nord-ouest de la cote d’ivoire ou j’ai parcouru plus de cinquante villages ? J’ai rencontré des centaines d’ouvriers, des paysans, d’élèves, des commerçants, des opérateurs économiques et des fonctionnaires de l’Etat. A écouter les uns et les autres, il y a unanimité sur cinq choses. :
1. Le nord-ouest ivoirien n’a rien à envier au sud forestier ivoirien. Il y a autant de plantes spéculatives au nord qu’au sud : Café, cacao hévéa palmier à huile au sud contre le coton, l’anacarde, mangue et le riz au nord-ouest. Si la pluviométrie est abondante au sud. dans le nord-ouest elle est suffisante pour assurer toutes ses spéculations agricoles. Selon les spécialistes il pleut plus au nord-ouest qu’au centre de la Côte d’Ivoire.
2. Si le Nord-ouest a ses routes et ses ponts de désenclavement comme au sud, la Côte d’Ivoire atteindra son autonomie alimentaire totale.
3. Enfin si l’Etat densifie sa présence à tra-
vers la réalisation des infrastructures d’électricité, d’hydraulique, d’éducation et de santé, le nord sera émergent en même temps que le sud.
4. Les cadres sont engagés et accompagnent le gouvernement dans le combat pour le développement de leur région. Partout à leur crédit, des plantations et fermes modernes, des hôtels, des lacs artificiels des centres de santé, des écoles des propres villageoises ;
5. Les villageois se sont approprié le concept de développement en attendant l’arrivée de l’Etat. Ainsi par exemple alors que contrairement aux pays voisins l’Etat ivoirien trahie les pieds pour le développement de l’énergie solaire, on voit partout au Nord dans plusieurs villages reculés et sur les toits en paille des cases rondes, des panneaux solaires avec des paraboles de canal horizon ou Start limes.
Comme on le voit l’Etat et nous sommes complémentaires. Mais il revient à l’Etat de faire en sorte que le peuple et les citoyens puissent lui apporter pleinement et spontanément leurs concours. Quant aux citoyens, il faut agir et agir bien sans calcules. Il ne faut surtout pas écouter les médisances et les insinuations politiques telles que rapportés ici par un ami qui croyait bien faire pour le village de sa maman. Cet ami de par sa position professionnelle, avait pu faire construire dans le village de sa maman et dans plus de cinquante autres localités du pays un centre de santé (dispensaire et maternité, un système d’hydraulique amélioré, un marché, un foyer polyvalent et logements de maitres). Un oncle a lui, au lieu de l’en remercier lui dit ceci en public : “on te voit venir, tu veux être le maire de notre localité. Mais chez nous pour être maire, il faut être de père et de mère du village”. L’ami fut abasourdi et au bord du découragement, il décida de tout abandonner. Je lui demandai s’il allait ainsi abandonner pour tous les autres villages où il intervenait. Il me dit non et qu’il allait continuer dans les autres localités. Autrement il était prêt à abandonner un village à la recherche de son développement, aux mains d’un piètre et aigri politicien, ambitieux, sans programme et sans moyens et plein de haines. Je réussi à convaincre mon ami en lui faisant comprendre que ceci fait partie de la vie et cela aussi bien au village qu’en ville, dans les mosquées, les églises en milieux professionnels et dans les partis politiques.
En un comme en cent, notre état de sous-développement chronique n’est pas lié à une absence de ressources matérielles et humaines. C’est d’abord une absence de vision, de lecture juste, de compétences de l’Etat et des individus, ainsi que de notre incapacité à transcender les problèmes humains.
A la semaine prochaine In cha Allah.
Islam Info N°6S6
Culte
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 2018
DU ARABA 19 AU ÏARATA 25 CHAWAL I43?H
Colendrier
Grégorien Hégirien 1439H
Mercredi 04 Juillet Araba 19 Chawal
Jeudi 05 Juillet Lamissa 20 Chawal
Vendredi 06 Juillet Djouma 21 Chawal
Samedi 07 Juillet Sibiri 22 Chawal
Dimanche 08 Juillet Kari 23 Chawal
Lundi 09 Juillet Ténin 24 Chawal
Mardi 10 Juillet Tarata 25 Chawal
! HEURES DE PRIERE 1
SOUBH: 05H10
ZOUHR: 13H00
ASR: 16H00
MAGRIB: 18H30
ICHA 19H30
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COMMERCE
RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social ADJAME Boulevard du Général de Gaulle Adjamé Ex Renault 03BP292ABJ03 (225)20 37 47 85/20 37 50 78-Email esfgavraoa ESF. c’est toujours un plus!
(2 hapelet
Imam Meité Al Imam
La tolérance du Prophète envers les autres religions
Nombreux sont ceux qui croient, à tort, que l’islam ne tolère pas l’existence des autres relisions du monde. Cet ar-ticle parle des fondations établies par le prophète Mohammed pour traiter avec les gens d’autres confessions, le tout illustré d’exemples thés de sa biographie. On y trouve divers exemples de tolérance religieuse envers des gens d'autres religions dans la constitution établie par le Prophète à Médine.
Les relations du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) avec les gens d’autres religions sont résumées dans ce verset du Coran : « A vous votre religion et à moi la mienne. » (Coran 109:6)
A l’époque du Prophète, la Péninsule arabe comptait plusieurs croyances sur son territoire. Il y avait des chrétiens, des juifs, des zoroastriens et des polythéistes, de même que des gens qui n’étaient affiliés à aucune religion. Un coup d’œil à la biographie du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous fait découvrir plusieurs exemples démontrant son haut niveau de tolérance envers les gens d’autres confessions.
Afin de comprendre et d’apprécier cette tolérance, on doit la remettre dans son contexte, à l’époque où l’islam était un Etat officiel, avec des lois spécifiques établies par le Prophète et conformes aux principes de la religion. Il existe de nombreux exemples, au cours des treize années de sa mission qu’il a passées à la Mecque, où le Prophète a fait preuve de tolérance. Comme certains pourraient croire qu’il cherchait par-là à améliorer l’image des musulmans et le statut social de l’islam en général, nous ne tirerons nos exemples que de l’époque qui commence avec la migration du Prophète à Médine et, plus précisément, à partir du moment où la constitution fut établie.
LA SAHIFAH
Le meilleur exemple de tolérance dont le Prophète fit preuve envers des membres d’autres religions fut sans doute la constitution elle-même, appelée « Sa-hifah » par les premiers historiens. Quand le Prophète émigra à Médine, cela mit fin à son rôle de simple leader religieux: il devint le leader politique d'un État gouverné selon les préceptes de l’islam, ce qui exigeait rétablissement de lois claires afin d’assurer l’harmonie et la stabilité dans une société qui sortait à peine de décennies de guerres de toutes sortes. Il était donc essentiel d’assurer une coexis-
tence paisible entre musulmans, juifs, chrétiens et polythéistes. Le Prophète rédigea une constitution détaillant les responsabilités de chaque groupe résidant à Médine, de même que leurs obligations les uns envers les autres et certaines restrictions pour chacun. Chaque groupe se devait de respecter les détails de cette constitution et toute violation de l’un de ses articles était considéré comme une trahison.
UNE SEULE NATION
Le premier article de cette constitution stipulait que tous les habitants de Médine, c’est-à-dire les musulmans et tous les juifs, chrétiens et idolâtres qui avaient signé le traité de paix, constituaient « une seule nation, à l'exclusion de toutes les autres ». Ils étaient tous considérés comme membres et citoyens de Médine, indépendamment de leur race, religion ou lignée. Les non-musulmans jouissaient de la même protection et de la même sécurité que les musulmans, tel que stipulé dans un autre article qui disait : « Les juifs qui sont avec nous recevront de l’aide et seront traités de façon équitable. Ils ne seront point lésés et aucun soutien ne sera apporté à leurs ennemis. » Auparavant. chaque tribu avait des alliés et des ennemis à l’intérieur et à l’extérieur de Médine. Le Prophète rassembla ces différentes tribus sous un seul système de gouvernance dans lequel furent maintenus les pactes d’alliances existant déjà entre elles. Toutes les tribus devaient se considérer comme une seule nation, sans égard aux alliances individuelles. Toute attaque contre une autre tribu ou contre des membres d'une autre religion était considérée comme une attaque contre l’État et contre les musulmans.
Les membres des autres religions au sein de la société musulmane jouissaient également d’une protection dans la pratique quotidienne de leur culte. Le Prophète dit :
« Quiconque tue nue personne qui a signé une trêve avec les inusuhnans ne sentira jamais rôdeur du Paradis. » (Sahih Mouslim)
Comme les musulmans étaient en position d'avantage, le Prophète émit une stricte mise en garde contre toute fonne de mauvais traitement contre les membres des autres confessions.
À C HACUN SA RELIGION
Un autre article de cette constitution stipulait que : « les juifs ont leur religion et les musulmans, la leur. ». Il est donc clair que le Prophète ne sup-
portait aucun acte d’intolérance à l’égard des autres religions et que bien qu’ils faisaient tous partie de la même société, ils pouvaient pratiquer chacun sa religion, un droit qui ne pouvait être violé sans conséquences graves. Ils étaient tous libres de pratiquer leur religion sans être lésés ni avoir à subir de provocations ou de harcèlement.
Nous pourrions discuter de plusieurs autres articles de cette constitution, mais comme l’espace nous manque, nous aimerions mettre l’accent sur l’article suivant, que nous considérons important : « Si une dispute ou une controverse susceptible de provoquer
Abahebou KAMAGATE
Conseil National Islamique : histoire d’une symphonie inachevée
Eveil de la communauté musulmane
“^/H de Côte d’Ivoire
VENTE EN LIBRAIRIE
RENSEIGNEMENT 04/00/64/40
des problèmes éclate, il faut le renvoyer à Dieu et à Son messager. » Selon cette clause, tous les habitants de l’État devaient reconnaître cette autorité supérieure et. dans les litiges qui impliquaient diverses tribus et religions, la justice ne devait pas être du ressort de leaders individuels, mais du leader de l’État lui-même ou de ses représentants. Il était toutefois permis aux tribus non-musulmanes de régler leurs différends internes à l’aide de leurs propres écritures religieuses ou de leurs guides spirituels. Elles avaient également le choix, si elles le souhaitaient, de demander au Prophète d’agir
comme juge pour elles. Dieu dit. dans le Coran :
« S'ils viennent à toi, (ô Mohammed), juge entre eux ou alors refuse poliment d’intervenir. » (Coran 5:42) Le Prophète permettait donc aux membres des diverses religions de juger entre eux de leurs propres affaues. tant que leurs décisions ne contredisaient pas les articles de la constitution, un pacte qui tenait compte des avantages d’une paisible coexistence entre les divers groupes formant la société de Médine.
Islam Info No6S6
du Mercredi 04
ourate de la semaine
Culte
au Mardi io Juillet lois
Par Abou Ismaël
DU ARABA 19 AU TARATA 25 CHAWAL H39H
SOÛRATOU-D-DOUKHANE- LA FUMÉE-N°44 (SUITE) :
|Transcription: 43 et 44l
Traduction: 43 et 44
V.45: Kâlmouhli Yaghlî Fî Al-
Boutoûni
V.46 : Kaghalyi Al-hainîmi
V.45: Comme du métal en fusion; il bouillonnera dans les ventres
V.46 : comme le bouillonnement de l'eau surchauffée.
Doua de la semaine
| Doua à dire à la fin d’une assemblée |
Soub-hânaka- l-lâhoumma wa bi-hamdika. Ach-hadou ane lâ ilâha illâ anta, astagh-firouka wa atoûbou ilayka.
Traduction : "Gloire et pureté à Toi, Ô Seigneur, et à Toi la louange. J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité que Toi. Je Te demande pardon et me repens à Toi."
lossaire
LE TERME «JINN OU DJINN »:
Les Jinn ou Djinn sont des créatures composées de feu (comme les humains furent créés d’argile et les anges de lumière). Comme toute race, on compte parmi ses rangs des créatures bonnes et mauvaises. Iblîs ou "Satan" (nous demandons la protection d’Allah contre Satan le maudit) est une de ces créatures.
e saviez-vous?
Début et fin du takbir le jour de la Fête
Louanges à Allah
A la fin du Ramadan. Allah a institué pour Ses serviteurs la pratique du takbir. Il a dit: « ..vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants! ». (Coran,2: 185). C'est-à-dire on glorifie Allah dans les cœurs et par les langues en utilisant la formule du takbir. Auisi nous disons: Allah akbar. Allah akbar.laa ilaaha ilia Allah wa Allah akbar, Allah akbar wa lillahi al-hamd
On peut aussi répéter le takbir tois fois ainsi: Allah akbar. Allah akbar. Allah akbar.Laa ilaaha ilia Allah. Allah akbar, Allah akbar.wa lillahi al-hamd.
Tout cela est permis. Ce takbir est une pratique prophétique selon la majorité des ulémas. Il l'est aussi bien pour les hommes que pour les femmes, dans les mosquées comme dans les maisons et les marchés. Les hommes le pratiquent à haute voix tandis que les femmes s'y livrent à voix basse, la femme ayant reçu l'ordre de baisser la voix. Car le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit: « Si quelque chose vous arrive au cours de la prière , que les hommes prononcent le takbir et que les femmes applaudissent.» Aussi, les femmes font elles le takbir discrètement alors que les hommes le font de façon audible. On commence le takbir dès le coucher du soleil de la veille de la Fête, si l'apparition du croissant lunaire est confirmée. Si on sait l'arrivée du mois ( de shawwal) avant le coucher du soleil parce qu'on a terminé le 30e jour de jeûne. Le takbir prend fin quand on s'apprête à prier » (Madjmou fatawa Ibn Out-haymine (16/269-272)).
Chafii dit dans al-Umm:« Allah Très Haut et Béni dit : «vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants! » (Coran.2:185). J'ai entendu un connaisseur du Coran qui jouit de mon agrément dire: pour que vous complétiez le mois de Ramadan et qu'il faut prononciez le takbir après avoir achevé ce vers quoi il vous a guidé. Chafii dit:« Une fois le croissant lunaire annonçant l'arrivée de Shawwal aperçu, j'aimerais qu'on procède au takbir collectivement et individuellement dans les mosquées, les marchés, les rues, les maisons. Et ce, aussi bien pour les voyageurs que pour les résidents, en tout état et où qu'ils soient. Il faut manifester le takbir et le perpétuer jusqu'au moment d'aller au lieu de prière et le poursuivre sur place jusqu’à la sortie de l'imam. On le cesse alors. Il a été rapporté d'après Said ibn al-Moussayyib et Urwa ibn Zoubayr et Abou Salamah et Abou Bakr ibn Ab-dourrahman qu'ils procédaient au takbir à haute voix dans la mosquée depuis la veille de la Fête.
Il a été rapporté d'après Urwa ibn Zoubayr et Abou Salamah ibn Abdourrahman qu'ils prononçaient le takbir à haute voix jusqu'à leur arrivée au lieu de prière.
Il a été rapporté que NatT ibn Djoubayr prononçait le takbir à haute voix au moment où il se rendait le matin au lieu de prière pour la Fête.
Il a été rapporté qu'Ibn Omar se rendait au lieu de prière au lever du soleil et qu'il prononçait le takbir jusqu’à son arrivée au lieu de prière et le poursuivait sur place jusqu'à ce que l'imam s’installât. C'est seulement alors qu'il le cessait.
Q: Une fois j’observais un jeûne de rattrapage du Ramadan. Et puis, au cours de la journée, j’ai éprouvé le doute d’en avoir nourri l’intention avant ou après l’aube et j’ai retenu que mon intention était désormais d’accomplir l'acte à titre surérogatoire pour complaire à Allah Très-haut. Est-ce juste ou pas ? Si ce n’est pas juste, devrais-je procéder à un acte expiatoire ou à un autre acte déterminé ? Je souhaite trouver une réponse car je suis profondément perplexe :
R: Louanges à Allah.
Premièrement, quand une personne majeure doute d'avoir nourri l’intention de s’engager dans un jeûne de rattrapage et ne sais pas si son intention existait avant l’aube ou pas. celle-ci est en principe nulle et le statut quo demeure puisque c’est l’état dont on est sûr. On doute de l’existence de l’intention avant l’aube. Or son inexistence correspond en principe au statut quo. Aussi, le doute ne peut pas l'emporter sur ce dont on a la certitude.
Si toutefois , l’auteur de la question est en butte à des obsessions , elle doit poursuivre son jeûne avec l'intention d’en faire un acte de rattrapage car on ne tient pas compte des doutes devenus fréquents. Il faut y mettre un terme pour éviter la gêne et la difficulté incompatible avec le caractère tolérant de la droite loi islamique.
Il en est de même quand le doute est imaginaire et passager et n’exclut pas la croyance de l’existence de l'intention initiale (d’effectuer un jeûne de rattrapage du Ramadan ) et quand (en plus) un indice montre qu’on observe un jeûne de rattrapage puisque on n'a pas l’habitude de jeûner le jour concerné si ce n’est à titre de rattrapage. Cette situation fait dire aux ulémas que « Le doute survenu après l’acte n’a pas d’effet. C’est aussi le cas des doutes qui surgissent fréquemment. »
Deuxièmement, celui qui observe un jeûne obligatoire comme celui engagé pour rattraper le Ramadan n'est pas autorisé à le rompre sans une excuse comme la maladie ou le voyage. S'il rompt le jeûne avec ou sans excuse, il est tenu de rattraper le jeûne du jour concerné. Sa non observance du jeûne ce jour-là n’appelle pas un acte expiatoire, qu’elle soit fondée sur une excuse ou pas. L’acte expiatoire n’est obligatoire que pour celui qui entretient un rapport intime au cours de la journée du Ramadan. Si un musulman change son intention pour passer d’un jeûne de rattrapage à un de type surérogatoire, il n’est pas tenu de procéder à un acte expiatoire mais de se repentir et solliciter le pardon divin.
En somme, si dès le début on nourrissait l’intention de procéder à un jeûne de rattrapage, il n'est pas permis de l’altérer. Si vous l’avez fait, vous devez vous repentir et solliciter le pardon divin. Aucun acte expiatoire n’est prévu dans ce cas. Si vous doutez d’avoir nourri une telle intention dans la nuit, son inexistence est en principe retenue et l’on la prend pour certaine et considère que l’intention n’a existé qu’après l’aube et que le jeûne que vous obseivez est surérogatoire Ceci s’applique quand on tient compte du doute.
Si votre doute est obsessionnel, on n'en tient pas compte. Le jeûne que vous obseivez étant obligatoire, il ne peut pas être affecté par de tels doutes. Aussi n'est-il pas permis de l'interrompre. Puisque vous l’avez interrompu, remplacez-le par le jeûne d’un autre jour et ne récidivez pas. Vous n'aurez aucun acte expiatoire à faire.
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A).
Q.2: Qu'est ce qui est prioritaire pour une personne: aller en pèlerinage ou se marier? On est dans une époque où l'on craint la tentation...?
R.2: Louanges à Allah.
Si on éprouve le besoin de se marier au point de ne plus pouvoir attendre, il vaut mieux donner la priorité au mariage. Autrement, on peut commencer par le pèlerinage.
Ibn Qudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans al-Moughni (5/12) : «Si on a besoin de se marier et craint pour soi les conséquences de s'en abstenir, on commence par se marier puisque c'est un devoir indispensable au même titre que sa propre prise en charge vitale. En l'absence de crainte, on donne la priorité au pèlerinage car, dans ce cas. se marier serait facultatif et ne saurait être préféré au pèlerinage qui est un devoir.» (Voir encore al-Madjmou' de an-Nawawi,7/71).
Cheikh Ibn Outyamine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé pour savoir s'il est permis à celui qui en a les moyens de retarder l'accomplissement du pèlerinage au-delà du mariage, compte tenu de la situation des jeunes marquée par la présence de facteurs de séduction et de tentations petites et grandes.. Il a répondu en disant: «nul doute que se marier à un moment où l'on éprouve un désir pressant de le faire est préférable à l'accomplissement du pèlerinage car . quand on éprouve un désir sexuel débordant, le mariage devient une nécessité pour l'intéressé au même titre que le manger et le boire. C'est pourquoi il est permis de donner une partie des recettes de la zakat au besogneux sans biens comme on donne au pauvre une partie de la zakat pour lut permettre de se nourrir et de se vêtir. Cela étant, nous disons : si l'intéressé éprouve le besoin de se marier qu'il se marie avant d'aller en pèlerinage car le Transcendant et Très haut a fait dépendre le caractère obligatoire du pèlerinage de la possession des moyens. C'est à propos qu'Il dit: «Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison» (Coran,3: 97).
S'agissant du jeune qui n'éprouve pas le besoin de se marier au cours de l'année ou de l'année suivante, celui-là commence par l'accomplissement du pèlerinage parce qu'il ne voit pas la nécessité de donner la priorité au mariage.» (Cf. Fatwa manar al-islam,2/375).
(Source : Islam Q&A).
H adith de la semaine
Bourayda rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alailii wa Salam) a dit à propos des dépenses du pèlerin : « Dépenser l'argent pour aller en pèlerinage vaut sept cent fois sa dépense dans le sentier d’Allah. » (par Al-Bayhaqi, Ahmed et At-Tabarani).
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R1VIERA
TÉLÉVISION AL BAYANE
Les députés musulmans offrent 3 millions pour la Télévision islamique
Faire parler son cœur afin de contribuer à la chose commune qui est l’islam. C’est dans ce cadre que l’ONG des députés musulmans « les Amis de la Chanté » a rendu une visite au Cheik Boikary Fofana, ce samedi 30 juin, à son domicile situé à Cocody. Cette Ong des Députés ivoiriens a remis la somme de 3 millions FCFA pour le projet de la Télévision Al Bayane.
Réunis au sein de l’Ong les Amis de la Charité, une délégation de 5 parlementaires musulmans conduite par Sangaré Yacouba, a rendu une visite fraternelle au président du Cosim, le Cheik Boi-kaiy Fofana à son domicile. Cette visite a été l’occasion pour les représentants des musulmans de l’Assemblée nationale ivoirienne d’apporter leur contribution au projet de la Télévision Al Bayane. Pour ces visiteurs du Cheick Boikary, c’est une action qui s’inscrit dans le cadre des activités de promotion de l'Islam par l’ONG. « Cette visite répond à une préoccupation majeure de l’heure pour la communauté musulmane, à savoir l’obtention d'une télévision Islamique. Aujourd’hui, nous estimons que notre communauté est dans un besoin énorme, qui est d’avoir une télévision qui puisse nous apprendre notre religion. Donc nous avons senti, le désir- de répondre à l’appel lancé par le Chef de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Nous nous sommes mobilisés
comme un seul honune pour répondre à cet appel. Nous sommes venus avec notre modeste contribution qui est de 3 millions Francs CFA» a dit l’honorable Sangaré Yacouba. Une œuvre plus qu’utile pour toute la communauté musulmane. Entouré de ses proches dont le directeur de la Radio Al Bayane, Le Président du Cosim. le Cheik Boikary Fofana a dit toute sa joie de voir les représentants du peuple venir en aide à la communauté musulmane. « Nous avons lancé un appel, et je suis heureux de voir- que l’appel a été entendu. Dieu merci, toute la communauté a accepté ce message. Les populations, les autorités et même les non-musulmans ont adhéré à ce message. Et chacun, à son niveau, a apporté ce qu’il peut. Merci à vous, je peux dire que nous ne sommes pas loin de la moitié du budget que nous sollicitons. Je remercie le réseau des députés qui vient faire un don. bien que symbolique, il est d’une grande importance pour nous » a indiqué
Au nom des parelementaires, l’honorable Yacouba Sangaré a remi le chèque au Cheick Boikary Fofana
le guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Il a également saisi l’occasion pour inviter les autres cadres à suivre l’élan de solidarité des députés en ces propos « Ces députés deviennent un modèle pour les autres cadres et les autres corporations. Demain, cela peut-être le tour des maires, des Directeurs Généraux, des cadres de l’administration et autres... ». Ce réseau des par-
lementaires, réunis au sein de l’Ong les Amis de la Charité, existe depuis 2013 et compte 50 membres. Il est dirigé par le député Sangaré Yacouba et va bientôt renouveler ses instances. Le projet d’acquisition de la télévision AI Bayane lancé à l’occasion de la « Tempête verte » n’a pas encore atteint le budget prévu qui s’élève à un milliard Francs Fcfa. Izou Dine
HADJ 2018
HADJ 2018
APRES LA FORMATION SUR LA GESTION ELECTRONIQUE DES OPERATIONS
Les organisateurs privés initiés au management et à la gestion financière
PRELEVEMENT DES DONNEES BIOMETRIQUES DES FUTURS PELERINS
Trois mesures majeures de la DGC pour rattraper la panne informatique
Le Directeur général des Cultes (Dgc), Messamba Bamba a animé un point de presse ce jeudi 28 juin 2018 pour annoncer les mesures trois majeures visant à rattraper le retard de la panne informatique.
Les locaux de la Direction générale des Cultes (Dgc) ont servi de cadre au renforcement des capacités des structures privées agréées du Hadj 2018 sur les techniques de mangement et de la gestion financière.
Les activités opérationnelles du Hadj 2018 s’aiuioncent sous de bons auspices. Les acteurs de l’Etat et du privé sont à pied d'œuvre a fui de bien amorcer la phase active du terrain. Sous le contrôle du ministère de tutelle, ministère de l’Intérieur et de la sécurité, Messamba Bamba (Directeur générale des Cultes) a donné le coup d’envoi du sé-minaire en faveur des structures privées agréées pour l’organisation du Hadj 2018. Et ce, quelques jours après une séance de formation des informaticiens des structures privées sur la
Le DG des cultes Bamba Messamba
“Gestion électronique des opérations du Hadj”. A l’occasion, il a « remercié le cabinet De-forges Consulting, maître d'œuvre du séminaire ». « J’espère que les séminaristes partiront avec un plus pour la bonne conduite de leurs entreprises du tourisme religieux », a-t-il souhaité. Le président du comité de surveillance du Hadj s’est dit « ouvert à toutes propositions de thèmes utiles au renforcement des capacités ». A l’issue de ce séminaire de deux join s, les auditeurs sont sensés maîtriser les principes du mangement et du
leadership ; identifier et connaître les étapes de la gestion des ressources humaines, matérielles et financière. A cela, s’ajoute la maîtrise des outils de planification, d’organisation, de coordination et de contrôle des ressources ; acquérir les méthodes budgétaires simples et efficaces. Selon le programme, le séminaire s’étend sur un mois (du 27 juin au 12 juillet 2018) en raison d’une séance de formation par semaine de 8 heures dans la salle de conférence de la direction générale des Cultes.
Kouliblay Y Khayder
L’édition 2018 du Hadj enregistre une innovation majeure liée au premier test de l’opération de collecte des données biomé-triques exigée par les autorités saoudiennes. La Côte d’Ivoire qui fait partie des pays africains désignés à la tâche, a connu indépendamment de sa volonté depuis le dimanche 17 juin dernier, un coup d’arrêt dû à une panne informatique de l’opérateur technique désigné par les autorités saoudiennes. Le problème est résolu le lundi 25 juin et les opérations ont repris deux jours après. Face à l’inquiétude des candidats et parents de pèlerins due à la récréation inattendue de 9 jours d’affilés, Messamba Bamba (Directeur général des Cultes) rassure : « nous avons pris trois grandes mesures (...) ». Primo, chaque candidat au pèlerinage à la Mecque sera informé par le Centre d’appel du Commissariat du Hadj sur la date de son enrôlement. Secundo. le schéma de travail reste le même à savoir le pré-regroupement des candidats à la grande Mosquée d’Aghien, leur transfert
Le DG des cultes Bamba Messamba entouré des membres du comité de surveillance
dans les locaux de VFS Tasheel à Cocody et le même opérateur technique en charge de la mise en œuvre de l’opération. Tertio, l’opérateur technique prévoit renforcer le nombre de poste d’enrôlement à l’intérieur du pays afin de rattraper le retard accusé. Le Directeur général des Cultes précise que « dans le cas échaut, Abidjan sera le seul centre de prélèvement des données biométriques des futurs pèlerins ». Et que par conséquent, « les candidats résidant à l’intérieur du pays seront convoqués 72 heures avant
leurs dates d’enrôlement pour leur permettre de faire le déplacement à Abidjan ». Il en a profité pour attirer l’attention des concernés sur « la nécessité de cette mesure prise par les autorités saoudiennes ». Poursuivant. il en appelle au sens de la discipline et de la patience pour le bon déroulement de l’opération. Tout en invitant les candidats au Hadj à rester à l’écoute du Centre d’appels du Commissariat du Hadj. il conseille les numéros suivants : (46 22 42 22 / 40 58 51 58 / 78 45 21 45).
Koulibaly Y Khayder
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■ COCODY-RIVIERA
SOUTIEN AUX FAMILLES VICTIMES DTNONDATIONS
UNEMCl offre des kits alimentaires
Le samedi 23 juin 2018, l’Union Nationale des Enseignants Musulmans de Côte d’Ivoire (UNEMCl) dirigée par Dr Coulibaly Tiékoura a procédé à la remise de kits alimentaires aux familles sinistrées. C’était à Abidjan mall.
Sacs de riz, carions d’huiles, packs d’eaux ont constitué le don à l’occasion de cette cérémonie de don. Elle s'inscrit dans le cadre d'une assistance aux familles victimes d’inondations dans le district autonome d’Abidjan. A cette occasion, Dou-kouré Ismaël. chargé du social à l’UNEMCI a fait une présentation générale de sa structure qui a été fondée en 2006. Il explique qu’elle regroupe les acteurs musulmans du système éducatif dont l'objectif est de contri-
buer au bien-être spirituel, moral de ses membres et créer des relations de solidarité, de fraternité et d'unité entre musuhnans du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire d'une part et d’autre part, entre eux et les autres acteurs dudit secteur. Pour ce dernier, la religion musulmane recommande d’être solidaire et d’apporter assistance aux personnes en difficultés. Raison pour laquelle, l’UNEMCI a bien voulu venir en aide aux familles sinistrées suite à l’inon-
dation qu’a connues le lundi dernier certaines communes du district autonome d’Abidjan. Pour la circonstance, le don a été reçu par les bénévoles de ‘’Djamoo-djamoo”, une structure montée par Kamel Se-klahoui. Parlant de cette structure, Kamel souligne qu'elle est constituée d'amis qui apportent leur soutien pour la réhabilitation des écoles, la défense de l’écologie et l’aide social. Suite aux inondations, il a décidé d'aider les familles en détresse avec
l’apport de certains de ces employés et les scouts. C’est ainsi, qu’il a pu avoir le sous-sol d’Abidjan mall pour regrouper les stocks et les convoyer au niveau des différentes familles sinistrées de Cocody et d’Attecoubé. A
ce jour explique Kamel, des personnes morales et physiques leur viennent en aide au niveau matériel et financier pour leur épauler dans cette lourde tâche.
Ibrahima Khdlil
ANGRE
BOUNA
10EME EDITION CONCOURS DE PSALMODIE DU SAINT CORAN
Doumbia Ibrahim fait la différence
avec 17,38
Le Dimanche 27 Mai 2018, la mosquée Samassi sise à Angré star 9B a servi de cadre à la traditionnelle cérémonie de concours de lecture psalmodiée du Saint Coran, organisée par Oustase Touré Adama.
Huit candidats finalistes ont conipéti sur trois (3) épreuves en rapport avec le noble Coran. Il s’est agi de la lecture imposée de la sourate 70. suivie de la lecture d'une sourate tirée au sort avant l’épreuve de la récitation d’iuie sourate mémorisée. Ces prestations se sont produites devant un jtuy particulièrement méticuleux composés de trois (3) maîtres coraniques.
Au terme de ces épreuves âpre-ment discutées. Doumbia Ibrahim avec 17, 38 points a remporté la dixième édition de ce concours. « Ce prix est la récompense des efforts de plusieurs mois d’apprentissage », a-t-il déclaré Quant au Président du jury, il a fait savoir qu’« il n’y a ni gagnant, ni perdant, c’est la victoire du Coran » avant d’encourager les autres participants à continuer à se perfectionner en tenant compte
des remarques faites à leur endroit. Dans le même sens, SYLLA Ibrahim, parrain de la cérémonie a affirmé que « dans l’œuvre de Dieu il n’y a pas de perdant » et a invité les candidats à considérer que cette compétition est un moyen de mettre en exergue leurs imperfections afin de les améliorer et de les parfaire pour l’avenir. Il a également salué l'initiative et félicité l’organisateur pour son amour de la lecture du Saint Coran et son désir permanent de partager son savon avec les autres.
Oustase Touré Adama, initiateur de la cérémonie s’est dit fier des compétiteurs qui ont ménagé de leur temps pour ap-prendre pendant une aimée.
Concernant les récompenses, aussi bien le gagnant que les autres participants, sont répartis les bras chargés de cadeau.
constitué de tapis, Coran, chapelet, livres, boubou, chapeau, voile, tableaux.
La deuxième partie de la cérémonie a enregistré l’intervention de Oustase Touré Adama sur le thème ‘'L'extraordinaire répétition des mots dans le Coran”. Pour lui, le Coran révèle beaucoup de miracles et l’un d’entre eux est la répétition de certains mots au même titre que leur contraire. Touré Adama a fait savoir que le mot « mois » est répété 12 fois et celui jour 365 fois comme sur les calendriers. De même, les mots "monde" (douma) et "l'au-delà" (akliiia) sont répétés exactement le même nombre de fois, c'est-à-dire : 115 et les mots "paradis" et "enfer" sont chacun répétés 77 fois. Il n'a pas manqué de mentionner que le nombre de fois où les mots "homme" et "femme" sont chacun répétés dans le Coran est de 23 fois, et c'est en même temps celui des chromosomes de l'œuf et du spermatozoïde dans la formation de l'embryon humain. Le nombre total de chromosomes humains est de 46 ; 23 provenant de la mère et 23 du père Oustase Touré a conclu son intervention en disant que ‘ T islam est facile dans la pratique lorsqu’elle est mieux connue et l’apprendre est un devoir pour toutes les familles musulmanes”. Sira
TOURNEE DU COMMISSARIAT DU HADJ 2018 les émissaires du Commissaire Bachir Ouattara sensibilisent les 26
pèlerins dn Bounkani
Depuis un certain temps, le commissariat du hadj a entamé des missions de supervision à l'intérieur du pays, en prélude au hadj 2018. C'est dans ce sens qu'une délégation s'est rendue, le lundi 25 juin dernier, à Bouna, capitale de la région du Bounkani, pour s'imprégner des réalités des futurs pèlerins de la région.
Conduite par Ouattara Amoro, la délégation du commissariat était composée de Doumbia Mohamed et le Docteur Kéita Moctar. respectivement chargé de la formation religieuse et chargé de l'encadrement médical.
Elle a eu une rencontre avec les futurs pèlerins au cours de laquelle l’Imam Doumbia Mohamed, chargé de la formation religieuse, a rappelé que « Avant de quitter le sol ivoirien, le pèlerin dort savoir correctement : la manière de formuler l'intention pour le hadj, les piliers du hadj, les différentes stations qui com-
posent le hadj. les invocations à faire et comment tout cela doit s'organiser de Médine à la Mecque ?».
Globalement satisfaite de l’état d’évolution, la délégation a promis rendre compte fidèlement au Commissaire Bachir Ouattara. « Après les différents entretiens avec les pèlerins et nos représentants, nous sortons satisfaits car le travail a été fait comme on le souhaitait.
Elle a toutefois relevé un petit retard dans l’achèvement de la formation ainsi que le désintérêt de certains pèlerins aux séances. Un problème que le
point focal de Bouna, Cissé Mohammed veut résoudre dans les jours à venir. Il a également dit se tenir à l’écoute et à la disposition de sa hiérarchie en ce qui concerne les modalités de prises des empreintes digitales des pèlerins du Bounkani. Notons que pour cette édition 2018 vingt-six (26) pèlerins dont treize (13) dans le contingent étatique et treize (13) pour le privé.
TRAORE Djibril (cores-pondant district du Zan-zan)
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ARMEE IVOIRIENNE I FORMATION DES FUTURS PELERINS
L’AMMIPACI invite les forces de l’ordre à narticiper au cours
Dans le souci de mieux former les futurs pèlerins au hadj au sein des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), l’Association Musulmane des Militaires et Paramilitaires en Côte d’Ivoire (AMMI-PACI) a entrepris des cours de formation à la mosquée du Bataillon du Commandement Supé-
rieur "BCS” du Plateau. C’était le
Hadj. cinquième pilier de T Islam est un privilège pour tout musulman qui l’accompli. Pour l'effectuer, il faut disposer de moyens financiers, être musulman et jouir d’une bonne santé. Ainsi, pour permettre à ses membres de profiter pleinement du hadj, l’AM-MIPACI a initié en leur endroit, une formation théorique et pratique des différents rites. Pour cette séance, les cours ont porté essentiellement sur les
samedi 30 juin 2018.
interdits du hiram (tenue de sacralisation), les compensations pour celui qui enfreint à ces règles et les visites à la Mecque. Le formateur, l'aumônier Fo-fana Idrissa enseigne que lorsque le pèlerin porte le hiram. il lui est interdit de couper ses ongles, couvrir sa tête, porter un vêtement cousu, pratiquer la chasse et célébrer un mariage. Toutefois. le pèlerin qui enfreint à ces règles, à trois choix pour sa compensation qui
sont entre autre, l’immolation d'une béte, jeûner 03 jours de suite ou nourrir 06 pauvres. Le formateur a terminé sa formation par les visites internes effectuées dans la ville sainte de la Mecque. Quant à El hadj Bamba Nanga, coordonnateur des présidents des différentes communautés musulmanes militaires et paramilitaires, a accentué ses propos sur le facteur cohésion entre les futurs pèlerins. Pour ce dernier, le
Les futurs pèlerins attentifs aux conseils du formateur
hadj est une affaire physique, psychologique et spirituelle Raison pour laquelle, il les a invités à venir régulièrement participer aux séances de formation afin de mieux faire connaissance. Il est à noter que pour cette édition du hadj, 52 FDS effectue-
ront le hadj parmi lesquels ; des gen-dannes, l’année de terre, l’année de l’aii', des policiers, des marins, des eaux et forêts, des douaniers et des femmes et patents des FDS.
Ibrahima Khalil
I attecoubë^^B
ACTION SOCIALE
L’ONG NVP apporte le sourire à 150 familles démunies
Le samedi 23 juin 2018, l’Institut “AI-Ma’Hadil Islamique Lil Banat” a célébré ses meilleurs élèves de l’année scolaire 2017-2018. C’était à l'occasion de festivités de fin d'année scolaire à la Moustapha Sanogo.
Les enfants de 150 familles démunies du quartier Mossikro ont bien célébré la fête de Ramadan. Ce, grâce à l’ONG Nouvelle Vision Contre la Pauvreté (NVCP) qui leur a offert le mercredi 13 juin dernier, un important don en vive.
ANYAMA
EDUCATION DE LA JEUNE FILLE MUSUMANE L'Institut AI-Ma’Hadil Islamique Lil Banat célèbre ses meilleures élèves
Venir en aide à l’Institut Islamique des jeunes Filles Al-Ma’Uadil a servi de mobile pour célébrer ses meilleures élèves. Motivés par le slogan « Avec la science et le travail, nous construisons l’avenir », la haute direction de cet Institut et son coips enseignant s’efforcent de donner, dans des conditions matérielles difficiles, la meilleure instruction possible à de nombreuses jeunes filles issues de familles économiquement faibles. L’Institut allie les systèmes Arabe et Français et
compte en son sein plusieurs prodiges qui en font la fierté. Hadja Coulibaly Korotoumou, fondatrice de F institut, n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude en ces termes « Merci à mes enfants pour toute cette joie que vous nous procurez chaque aimée. À travers vous, nous formons des personnes capables de diriger cette nation. Et il est plus qu’important pour nous de vous donner une éducation de qualité ». Elle a profité pour solliciter, comme les années antérieures, l’aide des bonnes volontés car
selon elle, les conditions ne sont pas réunies et qu’avec un peu d’aide, l’Institut pourrait faire mieux. Lors de cette rencontre festive, les meilleures élèves, des classes de la maternelle au CM2 ont été honorés avec des présents. Les 17 candidates de l’Institut ont d’ailleurs été toutes reçues à leur examen du CEPE. Des personnalités ont également été distinguées pour leius actions en faveur de l’éducation de la jeune fille.
Izou Dine
Composé de riz, huile et poulet. ce don est estimé à 2,5 millions de fr CFA vise à aider les 150 familles démunies à mieux se prendre eu char ge pendant la fête de Ramadan, selon F imam Diaby Almamy. “En outre, cela permettrait à leurs enfants de vivre de façon agréable cette fête comme tous les autres enfants”, ajoute t-il. Par ailleurs, Imam Diaby a fait savoir que le choix du quartier Mossikro est fruit d’un constat qui révèle que les enfants de ces quartiers sont laissés pour compte. Aussi, ajoute-t-il que
ce quartier est enclavé. C’est pourquoi. TONG NVCP a jugé opportun de venir en aide aux 150 familles. Pour clore, le président de l’ONG NVCP a salué le premier ministre Amadou Gbon Coulibaly, le ministre de la femme Koné Mariatou et le Directeur Général Matca pour leur soutien et leur assistance aux enfants démunies de ses 150 familles. Plus loin, il a lancé un appel à toutes les boiuies volontés de leur venir en aide afin de lutter efficacement contre la pauvreté. Car dira-t-il : « Pour la prospérité
nous nous engageons pour le bien-être de la population. Femme, jeunes et enfants, l’es-poir est permis, ne désespérons pas. Car la pauvreté n’est pas une fatalité. Ensemble nous la vaincrons ».
L’ONG NVP n’est pas à sa première action, elle a apporté son soutien et son aide aux démunies de Bingerville, de Port Bouet, d’Adzopé et de Bouaké. Créée depuis 2009, elle essaie chaque jour d’apporter le sou-rue aux veuves, orphelins ainsi qu’à tous les nécessiteux.
Fané N’facoro
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Dossier
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Imam meité Al Imam
TOLERANCE SELON L'ISLAM
Les hommes, en raison de leurs origines socioculturelles, de leurs croyances, de leur vécu et autres laissent apparaître entre eux, de multiples différences idéologiques et philosophiques qui sont parfois antagonistes. Toutefois, appelés à vivre en société, les hommes ont trouvé une valeur universelle importante, gage d une coexistence pacifique et harmonieuse: La TOLERANCE est cette vertu inestimable pour l’humanité que l’Islam promeut en toute circonstance. Mais, de nos jours, l’intolérance continue de gagner du terrain et même dans la communauté musulmane.
1- La perception générale, conceptuelle et institutionnelle de la tolérance
QU’EST-CE QUE LA TOLÉRANCE ?
Littéralement, la "tolérance" désigne le fait de "supporter". Conceptuellement, la tolérance signifie "le respect, l’acceptation et l’appréciation de la grande diversité des cultures du monde, des formes d’expression et des comportements humains". En arabe, la tolérance est appelée "tasâmuh". Elle a également d’autres synonymes, tels que "hilm" (patience), "afw" (pardon, rémission) ou "safli" (magnanimité, indulgence). Dans les langues persane et indue, elle est traduite par le mot "rawadari" formé des mots "rawa" qui signifie "acceptable ou supportable" et "dashtan" signifiant "juger". Ainsi, "rawadari" signifie juger que quelque chose est acceptable ou supportable.
L’APPROCHE DE L’UNESCO SUR LA TOLÉRANCE
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture fait clairement la promotion de la tolérance à travers cette disposition :
« Conformément au respect des droits de l’homme, pratiquer la tolérance ce n’est ni tolérer l’injustice sociale, ni renoncer à ses propres convictions, ni faire de concessions à cet égard. La pratique de la tolérance signifie que chacun a le libre choix de ses convictions et accepte que l’autre jouisse de la même liberté. Elle signifie l’acceptation du fait que les êtres humains, qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur aspect physique, de leur situation, de leur mode d’expression, de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre en paix et d’être tels qu’ils sont. Elle signifie également que nul ne doit imposer ses opinions à autrui ». Selon cette institution la tolérance émane de la reconnaissance de :
1. La dignité des êtres humains,
2. L’égalité fondamentale de tous les êtres humains,
3. L'universalité des droits de l’homme,
4. La liberté fondamentale de penser, de conscience et de croyance.
2- La perception islamique de la tolérance et ses implications
LE SENS ET L’ÉTENDUE DE LA TOLÉRANCE EN ISLAM
La tolérance est un principe fondamental en Islam. C’est un devoir moral et religieux.
Le Coran parle de la dignité de tous les êtres humains. Le Prophète (saw) parla de l’égalité de tous les êtres humains, indépendamment de leur race, de leur couleur, de leur langue ou de leurs origines ethniques. La Législation islamique reconnaît à tous les hommes le droit à la vie, à la propriété. à avoir une famille, à l’honneur, à la liberté de conscience.
LTslam met l'accent sur l’établissement de l’égalité et de la justice, ce qui est impossible sans un certain degré de tolérance. LTslam reconnaît depuis toujours le principe de liberté de conviction ou de liberté religieuse. Il a stipulé très clairement qu’aucune coercition n’est permise en matière de foi et de conviction. Le Coran enseigne à cet effet : « Nulle contrainte en religion ! » [S 2, V 256.]
Si, dans les questions de religion, la coercition n’est pas permise, alors, par voie de conséquence, cela n’est pas admissible non plus dans d'autres questions d’ordre culturel et pratique. Dans la sourate Ash-Shûrâ, Allah dit au Prophète - paix et bénédictions sur lui - « S’ils se détournent, Nous ne t’avons pas envoyé pour assurer leur sauvegarde : tu n’es chargé que de transmettre le message » [S 42, V 48.].
Dans une autre sourate. Allah dit : « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle
les gens au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés » [S 15 V125].
De plus. Allah dit aux croyants : « Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et prenez garde ! Si ensuite vous vous détournez, alors sachez qu’il n’incombe à Notre messager que de transmettre clairement le message » [S 5, V 92],
On peut également citer les paroles suivantes d’Allah : « Dis : "Obéissez à Allah et obéissez au Messager. S’ils se détournent, il n’est alors responsable que de ce dont il est chargé ; et vous assumez ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés". Et il n’incombe au Messager que de transmettre explicitement son message » [S 24, V 54],
Tous ces versets indiquent que les musulmans ne contraignent personne ; ils sont tenus de présenter aux autres le message de la manière la plus convaincante et la plus claire, les inviter à la vérité et veiller à présenter le message de Dieu à tous les hommes, libre à chacun de l'accepter ou non. Allah dit : « Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur”. Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie”. » [S 18, V 29.]
On peut donc se demander : si Allah donne aux hommes le choix de croire ou de ne
pas croire, alors pourquoi punit-Il le peuple du Prophète Noé, les Âd, les Thamùd. le peuple du Prophète Lot. le peuple du Prophète Shu'ayb ainsi que Pharaon et ses sectateurs ? La réponse est dans le Coran lui-même. Ces gens ne furent pas punis seulement pour leur mécréance, mais parce qu’ils étaient devenus oppresseurs. Ils attaquaient ceux qui adoptaient la bonne voie et empêchaient les autres de suivre la voie d’Allah. Nombreux sont ceux qui ne croyaient pas en Allah, mais II ne punit pas chacun d’eux. Ibn Taymiyyah, le célèbre savant musulman, dit : « Les États peuvent vivre longtemps malgré l’infidélité de leurs peuples, mais ils ne vivent pas longtemps lorsque leurs peuples deviennent oppresseurs. »
Une autre question peut être soulevée au sujet du jihàd. Certains disent : "N’est-il pas du devoir des musulmans de faire le jihàd ?" Mais le but de jihàd n’est pas de convertir les gens à l’Islam. Allah dit : « Nulle contrainte en religion ! » [S 2, V 256.]. Le vrai but du jihàd est de mettre fin à l’injustice et à l’agression. Il est permis aux Musulmans d'entretenir de bonnes relations avec les non-musulmans. Allah dit : « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. » [S 60, V 8.]
LTslam prêche que les Musulmans ne
combattent que ceux qui leur font la guerre. Allah dit : « Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et n’agressez pas. Certes, Allah n’aime pas les agresseurs ! » [S 2, V 190.] LTslam enseigne la tolérance à tous les niveaux, tant des individus, des groupes que des États. Cela devrait être une exigence politique et légale. La tolérance est le mécanisme qui assure les droits de l’homme, le pluralisme (y compris le pluralisme culturel), et le règne de la loi. Le Coran indique très clairement : « À chaque communauté, Nous avons assigné un culte à suivre. Qu’ils ne disputent donc point avec toi l’ordre reçu ! Et appelle à ton Seigneur. Tu es certes sur une voie droite. Et s’ils discutent avec toi, alors dis : “C’est Allah qui connaît le mieux ce que vous faites. Allah jugera entre vous, le Jour de la Résurrection, de ce en quoi vous divergiez. » [S 22, V 67 à 69.] La tolérance s’exerce entre :
Membres de la même famille, entre mari et femme, entre parents et enfants. entre frères et sœurs.
Membres de la communauté : tolérance sur les points de vue et les opinions, tolérance entre les écoles de jurisprudence.
Musulmans et les non-musulmans (relations inter-religieuses, dialogue et coopération interconfessionnels).
Islam Info No656
du Mercredi 04
Do//ier
au Mardi io Juillet 2018
DU ARABA 19 AU ÏARATA 25 CHAWAL I439H
LES LIMITES DE LA TOLÉRANCE
L’Islam peut tout tolérer, mais il n’admet aucune tolérance en cas d’injustice, d'oppression, ou de violation des droits de l’homme. Allah dit : « Et qu’avez-vous à ne pas combattre dans le Sentier d’Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : "Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un se-coureur." » [S 4, V 75.]
En tout état de cause, la tolérance ne
signifie pas "la concession, la condescendance ou T indulgence". Elle ne consiste pas à renoncer à ses principes ou à considérer ses principes avec peu de sérieux. Par fois, on dit que les gens sont tolérants dans les domaines qui ne les intéressent pas. Mais, ce n’est pas le cas en Islam. La tolérance, selon l’Islam, rie signifie pas que nous croyons que toutes les religions se valent. Elle ne signifie pas que nous ne sommes pas convaincus de la supériorité de l’Islam sur les autres croyances
et les autres idéologies. De même, elle ne signifie pas que nous nous abstenons de transmettre le message de l'Islam aux autres, ni que nous ne souhaitons pas qu’ils deviennent musulmans.
Au total, les musulmans doivent continuer de faire preuve de beaucoup de tolérance. Il faudrait mettre l’accent sur cette vertu parmi nous et dans le monde entier. La tolérance est nécessaire dans nos communautés. Il
convient de la promouvoir et de la renforcer par des politiques et des efforts réfléchis. Il s’agira par exemple d’initier des débats interreligieux, d’enseigner à aux enfants le respect mutuel, de s’abstenir des généralisations consistant à émettre un jugement sur les autres races et les autres cultures, de favoriser les échanges de visites et les réunions avec les autres. Il faut même encourager les mariages mixtes entre les musulmans de différentes origines ethniques.
A l’égard des non-musulmans, il est nécessaire d’établir un dialogue et entretenir de bonnes relations avec eux, sans pour autant accepter ce qui va à l’encontre de l’Islam. Pour ce faire, il importe de les informer de ce qui est acceptable ou non par la religion musulmane. Grâce à l’information, il est certain que le respect et la coopération empreinte de tolérance se développeront entre nous, pour un bien-être collectif dans une société harmonieuse et prospère.
COIN DE BONHEDP
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Longue vie et prospérité aux nouveaux mariés. Q’ALLAH (swt) mette la BARAKA dans leur union. Amina !
Les deux tourtereaux, Soliho Konaté dit Ben et Toungara Ami Djamila ont convolé en juste noce le dimanche 01 Juillet 2018. La célébration du mariage a eu lieu à la Grande Mosquée d’Aghien, en présence de leurs parents, amis et connaissances. Tous deux heureux, ils se sont dit ‘ ’OUI” pour le meilleur et pour le pire.
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Islam Info N 656
Octu Info
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 2018
DU ARABA I? AU ÏARATA 25 CHAWAL I439H
HOMMAGE
Ibrahima Khalil
AIME CESAIRE, L’UN DES PERES DE LA NEGRITUDE !
Homme politique, Ecrivain. Poète, Dramaturge. Essayiste, Biographe, Aimé Cé-saire est un artiste et auteur pluridimensionnel. Né le 2- juin 1926 à Basse-Pointe en Martinique, il est le père-fondateur avec le sénégalais Léopold Sédar Senghor de la négritude qui n’est rien d’autre que ‘ « TAfrican. Personnality » des Négro-Africains de la langue anglaise” et ou cette ‘'personnalité noire découverte et proclamée par le mouvement américain du Negro Negro”.
Cet élève brillant qui a poursuivi ses études en tant que boursier du gouvernement français deviendra des années plus tard, ce grand homme de lettres que le monde francophone a connu ait connu. Ses livres se passent de commentaire : La tragédie du roi Christophe, Cahier d’un retour au pays natal, Une tempête, etc... qui sont des références en matière didactique dans toutes les écoles du monde.
Décédé le 17 avril 2008 à Fort-de-France toujours en Martinique, Aimé Césaire laisse derrière lui outre son richissime patrimoine culturel de livres, une famille de 07 enfants.
ECONOMIE
AG DE RAOUDA FINANCE
Drame Lassina : “Il faut mettre en place une institution financière répondant à notre exigence religieuse”
La microfinance islamique Raouda Finance a tenu son assemblée générale ordinaire mixte le dimanche 24 juin 2018. La rencontre a eu lieu au sein d’une école
supérieure de ladite commune.
L’objectif de cette assemblée générale est d’asseoir une organisation dynamique pouvant répondre aux nouvelles instnictions de la BECEAO.
En effet en cette aimée 2018, la BECEAO a émis des instnictions permettant aux banques et microfinances d’exercer librement des activités de finances islamiques.
Une année particulière marquant également le temps de renouvellement des instances de Raouda Finance.
A cet effet l’assemblée générale s'est articulée sur trois points majeurs que sont la révision des textes de la structure, le bilan moral et financier de l’exercice 2017 et le renouvellement des instances.
Les textes de la structure ont connu quelques changements adoptés par l’assemblée à l’unanimité.
Par ailleurs, l’Assemblée Générale
après avoir accordé son quitus aux différentes instances, leur a renouvelé sa confiance en reconduisant les membres pour un autre mandat. Ces instances sont le Conseil d'Administration, le Comité de Crédit, le Conseil de Surveillance et le Conseil de Conformité.
Pour Drainé Lassina, secrétaire général de Raouda Finance, ce nouveau départ de leur structure regorge de défis. Il leur faudra à cet effet “mettre en place une institution financière en Côte d'Ivoire et en Afrique de T Ouest répondant à notre exigence religieuse’’ affirme-t-il. Il n'a pas manqué â ce sujet d’inviter chaque acteur à doubler d’effort car c’est avec de la détermination qu’ils pourront transformer leurs défis en avantage. Outre cela. Drainé a exprimé leur intention de collaborer avec les structures mu-
Les membres de Raouda Finance venus massivement participer à la nouvelle orientation de leur structure.
raie a enregistré la participation des membres de Raouda finance dont des non musulmans. Tous ont affirmé leur confiance en la structure et leur espé-
sulmanes ivoiriennes et certaines banques correspondant à leur vision de la finance.
Ajoutons que cette assemblée géné-
rance qu’elle soit à la hauteur des nouveaux défis.
Koriyan Camara
IN MEMÔRIÀM
« C’est à Allah qu’appartient la royauté des deux et de la terre. Et vers Allah sera le retour final »
(Sourate La lumière V 42)
«RABBI, IGH-FÎRLÎ, WAÜ WÀLI-DEY-YA, WAR HAMHOUMÂ, KAMÂ RABBAYÂNISÔGUÎRA. »
Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes deux parents et accorde leur Ta Miséricorde, comme ils m’ont élevé quand j’étais enfant.
« INNA LILLAHI WA INNA ILLEHI RADJIOUN »
28 Juin 2010 - 28 Juin 2018
Voilà huit ans qu’il a plu au Seigneur ALLAH s.w.a. de rappeler à Lui notre regretté époux, frère, père et grand-père :
EL HADJ LAZENI NAMOGO POTO COULIBALY
En ce jour anniversaire, son épouse ses enfants et petits enfants demandent à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pensée pieuse pour lui. Qu’Allah le TOUT PUISSANT lui accorde sa Miséricorde et la Paix ainsi qu’à tous nos défunts musulmans.
Amine
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Société
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 201g
DU ARABA 19 AU TARATA 25 CHAWAL H39H
émoignage
Avertissement
onfidence
“MON EPOUSE NE M’ACCORDE PAS D’AFFECTION”
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et. nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
JUSTE POUR GOUTER
F Ce jour-là mon frère semblait bizarre quand je lui ouvris le portail à 22 heures. Il s'engouffra dans sa chambre quand je l’y retrouvai, il était
en prière. J’en fus à la fois fîère et jalouse. Mon frère était très pieux et en cachette
j’essayais de mieux à l’imiter bien qu’il m’a toujours semblé ne pouvoir jamais l’égaler.
J’ai toujours été sa cadette chérie et sa confidente. Après la lecture matinale du Coran il me dit :
- Le rappel d’aujourd’hui se fera sur la grandeur de la miséricorde divine meme pour celui qui s’égare. Je m’en vais te raconter une
histoire réelle. Hier j’ai eu envie de tricher et j’ai été chez les prostituées.
-Pour une da’awa certainement.
-Puisque je te dis que j’ai eu envie de tricher, ce n'était pas dans le sens que tu vois. J’y étais pour transgresser. Je te vois toute étonnée mais attend d’entendre la suite.
Arriver dans la chambre, ma passion en furie, je voulu aller avec elle. Mais j’exigeai le
préservatif. Ma compagne d’un soir me
dit qu’on peut le faire sans se protéger. A
Je lui
mentis que j’étais séropositif. Et elle me
- Le SIDA moi je l’ai chopé
depuis des années déjà. Je n’eus qu’à prendre mon boubou pour rentrer et c’est de là que je venais quand tu m’as ouvert le portail. Après
toutes ses années de chasteté et de piété voilà
comment j’allais me dégrader moralement,
spirituellement et physiquement. J’ai encore
plus besoin de tes bénédictions que de ton admiration ma soeur, pries pour ton frère. Tout abattu, mon frère avait incessamment répété cette dernière phrase avant de se
retirer en sanglot dans sa chambre.
-Subhanallah ! Allahou akbar
! Ai-je pu seulement dire en proie à la méditation.
Je vis avec une femme depuis plus 30 ans. Nous sommes tous deux à la retraite. Pendant que nous étions en service, on n’avait pas le temps de nous retrouver pour mieux échanger sur notre couple. Cependant, maintenant que nous sommes tous deux à la retraite, je ressens toujours ce manque d’affection de la part de mon épouse. En plus, elle est autoritaire. Je rappelle que malgré tout, elle m’est restée fidèle pendant tout ce temps.
COMMUNIQUEZ POUR MIEUX LA COMPRENDRE
Vous dites n’avoir pas eu de temps à accorder à votre couple pendant que vous étiez en fonction, cela suppose que c’est maintenant que vous découvrez véritablement votre épouse. Ou peut être vous la retrouvez métamorphosée après tant d’années de fonction vous ayant accordé moins de temps pour autre chose, précisément votre vie de couple. Mais rassurez-vous que vôtre femme n’ait pas d’autres soucis comme l’ennui due à ce moment d'inactivité qu’occasionne la retraite ou qu’elle ne vous en veut pas pour une frustration de votre part que vous ignorez. Il va sans dire qu’il vous faut pour palier cela, commencer par communiquer. Beaucoup de communications à travers lesquelles vous comprendrez
MEDITATION
Par Koriyan Camara
beaucoup de choses en ce qui la concerne. Et là seulement vous saurez réellement que faire.
AIDEZ-LA À ÊTRE AFFECTUEUSE
Vous trouvez que votre épouse manque d'affection, mais notez qu’à l'affection même la plus rude des créatures finit par s'adoucir. C’est à vous donc d'aider votre épouse à libérer la douceur en elle en étant plus doux et attentionné avec elle. Intéressez-vous à ce qu’elle fait et faites-lui des surprises agréables et inoubliables. Ayez plus d’intimité car cela favorise de manière satisfaisante d’obtenir des signes de reconnaissance, d’affection. Et vous pouvez réussir cela à travers des partie de jeux, des sorties détente en amoureux, des voyages touristiques à deux et bien d'autres qui vous occuperont pleinement et agréablement de sorte à ne pas sentir le vide que crée ce moment d’inactivité dû à la retraite. Le plus heureux résultat de ces moments que vous passerez ensemble est que vous et votre épouse en serez davantage rapprochés et cela va vous permettre mutuellement de découvrir ou de redécouvrir vos qualités et de vous apprécier.
A suivre
QUAND LEPREUVE S'ALOURDIT
SAGESSE D UNE WE
LA CIGARETTE
Un jour, un homme rentra dans une mosquée et au moment de prier une forte odeur de cigarette commença à le perturber et le déconcentra dans sa prière.
A la fin de la prière, il s’est aperçu que l'odeur provenait d'un frère, prés de lui. qui avait des lèvres noires à force de fumer.
L'homme se dit. qu'après la prière en commun, grâce à Allah, il lui parlerait et essaierait de le convaincre d'arrêter de fumer.
C'est alors qu'un enfant est entre dans la mosquée, son âge ne devait pas dépasser les 9 ans. Cet enfant s'est assis à coté du fumeur, et une discussion commença entre eux : L'enfant : « Assalamou Alaykoum. mon oncle (signe de politesse). »
L'homme : « Wa Alaykoum Salam. »
L'enfant : « Connais-tu Cheikh 'Abdalhamid Kishk ?" (Nom d'un imam célèbre en Égypte) »
L'homme : « Bien sûr, je le connais. »
L'enfant : « Et Jaad al Haqq. ni le connais? (Nom d'un savant égyptien) »
L'homme : « Oui, je le connais lui aussi. »
L'enfant : « Et Muhammad AL Ghazali. aussi9 (Nom d'un autre savant égyptien) »
L'homme : « Eh bien oui. lui aussi, je le connais. »
L'enfant : « As ni déjà assisté à des conférences ou même écouté des cassettes de ccs imams et savants de l'islam ? »
L'homme : « Oui. bien sûr. pourquoi toutes ces questions ? »
L'enfant : « Et bien alors, tu dois savoir que tous ces Cheikhs et savants ont expliqué que le tabac est interdit et illicite, pour les musulmans. Pourquoi fiimes-tu alors ? »
A suivre
Il y'a de ces jours si difficiles, si éprouvants Entraînants de ces nuits si tristes en tous instants Que même l’insomnie trouve refuge auprès.
Et lorsqu’on arrive enfin à avoir un sommeil précieux, On n’a pas envie qu’il nous quitte tellement le réveil est malheureux.
Face à la réalité si douloureuse
On regrette ou on oublie même nos périodes heureuses, On redoute que la suite soit pour nous encore plus malheureuse,
On doute que la vie soit pour nous encore heureuse... Mais heureux celui qui sait reconnaître en ces épreuves Une douleur passagère,
Une ténacité éphémère,
Le tremplin d'un bonheur certain et de l’amour que Dieu nous prouve
Surtout que pour nous, tout n’a jamais été aussi moche.
Nous devons nous convaincre qu’Il est et restera, tellement proche de nous
Plus proche de nous que notre veine jugulaire.
Nous devons chasser en nous tout doute vulgaire Remettant en cause nos rêves d’un lendemain meilleur. Demain est un autre jour et le meilleur reste à venir ;
Il ne tardera plus incha’Allah.
N’en doute pas !
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Société
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CONTRIBUTION |
RADIO ISLAMIQUE AL BAYANE, CE QUE NOUS EN SAVONS
Imam Mamadou Dosso. Directeur de Cabinet du Président du CNI. Porte-parole du CNI. Directeur National des Ecoles Confessionnelles Islamiques IQRA, Président de l’Assemblée Annuelle de la Plateforme de l’Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d’Ivoire, Président de la Coordination CNI d’Adjamé. membre du Bureau de la section COSIM d’Adjamé. Représentant du CNI au Forum National des Confessions Religieuses de Côte d’Ivoire, Imam en charge de Recherches et Documentation au Centre d’Education et de Recherches Islamiques (CEDRIS).
imam-mamadou-dosso.over-blog.com
L'édition 1439 H, 2018 de « la tempête verte » de Radio Al Bayane nous inspire ce témoignage. La cérémonie a servi à lancer « la télé Al Bayane pour laquelle nous nous sommes engagés ». Pour éviter que le fil de l’histoire de la première radio de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire ne se casse, il faut ranger avec ordre et savamment étiqueter tout ce qui, dans son passé, est digne de survivre à son passé. Dans sa première adresse au président de la République son excellence Félix Houphouët Boigny, en 1993, au nom du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) dont les membres venaient de lui confier la présidence, l’Imam Idriss Koudous Koné a présenté des doléances de la communauté musulmane : L’organisation du Hadj. une mosquée dans la commune du Plateau, l’ancrage institutionnel des écoles musulmanes, une radio de proximité pour la communauté musulmane. (Archives du CNI). La plupart des musulmans militants de plus de cinquante (50) ans vivant en Côte d’Ivoire depuis 1993 peut restituer l’histoire de ces projets sus mentionnés. InchAllah, chacun d’eux fera l’objet de parutions futures. Pour le moment, modeste partenaire hier aux côtés des grands acteurs de la réalisation de la Radio Al Bayane, nous avons choisi de nous « borner au simple récit des faits » (Pigault-Lebrun 1799). Après l’audience du chef de l’Etat en mars 1993, le dossier de la radio des musulmans en Côte d’Ivoire sera imputé au ministre de l’information d’alors ; Monsieur Auguste Miremont. La continuité de l'administration aura voulu que celui-ci le transmette plus tard, à Madame Bony Claverie, nouveau ministre nommé par le nouveau Président de la République, son excellence Henri Konan Bédié. Le cabinet du ministère de l’information se trouvait au 22ème étage de la Tour C de la cité administrative. Le bureau du contrôleur budgétaire, l’Imam Koné Idriss Koudous au 14ème étage de la même tour. A l’issue de plusieurs réunions avec le Ministère de l’information, les structures islamiques (le COSIM, le CNI, le Conseil Supérieur Islamique [CSI], le Front de la Oumma Islamique [FOI]) se sont accordés que la future radio serait un patrimoine de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire.
A cet effet, monsieur le Directeur de Cabinet de Madame le Ministre remettra la fréquence 95.7 dans une enveloppe fermée qu’il va glisser sous la porte du bureau de l'Imam Koné Idriss Koudous absent.
La fréquence obtenue, il restait à acquérir l'équipement et le local.
En attendant, au coins d’une visite à l’Imam Koné Idriss Koudous, El Hadj Samba Coulibaly, l’actuel maire de la Commune de Daloa a souhaité réaliser une œuvre de bienfaisance à la mémoire de son fils décédé et à qui il ne cessait de penser. Quand son hôte Ta informé de l’obtention d’une fréquence radio par la communauté musulmane, le mécène, le philanthrope et généreux El Hadj Samba Coulibaly a saisi l’opportunité. Il a offert à sa communauté, l’équipement acheté à environ soixante millions (60 000 000) FCFA, qu’il a, par la suite livré au domicile de TImam Koné Idriss Koudous. L’équipement y est resté plus d’un an, en attendant un local. De nombreux Imams bénéficiant de la sollicitude de El Hadj Samba Coulibaly peuvent témoigner de sa légendaire générosité. En plus de notre fraternelle reconnaissance, qu’Allah lui en donne la rétribution. La recherche d’un terrain pour la maison de la radio a conduit le président du CNI à la communauté de la Riviera Golfe. LTmam Ahmed Tid-jane Bah (qu’Allah lui fasse miséricorde) et le Conseil d'Administration de la mosquée ont favorablement répondu à sa sollicitation, malgré des réticences vite maitrisées. Ils ont gratuitement cédé une partie du terrain de la mosquée pour la première radio de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. A la demande de l’Imam Koné Idriss Koudous,le même El Hadj Samba Coulibaly a accepté de construire la maison de la radio. Outre le monumental érudit Imam Ahmed Tid-jane Bah. des membres du Conseil d’administration de la grande mosquée de la Riviera Golfe ont été rappelés à Allah. A ceux-ci et ceux encore qui sont en vie, qu’Allah donne les mérites de cette contribution. Une fois la construction du local achevée, TImam Koné Idriss Koudous y a fraternellement invité le COSIM. le CNI, le FOL le CSI et la Confédération Islamique de Développement (CID).
Au cours de cette rencontre, contre d'autres avis, TImam Koné Idriss Koudous a proposé à ses pairs que TImam Cissé Djiguiba soit le Directeur Général de la première radio de la communauté musulmane. Cette proposition ayant été entérinée par les représentants des structures islamiques, il a écrit à l’administration de T audio visuelle à l’effet de T en informer. Au cours de la même réunion, les représentants des structures islamiques ont, à T unanimité, désigné TImam Koné Idriss Koudous lui-même, président du Conseil d’Administration de la Radio. Suivra alors l’étape de la mise en service de la radio marquée par des actions significatives : Sous la supervision des frères El Hadj Dalah Dia-bagaté de la Radio Diffusion Ivoirienne. El Hadj
Ousmane Doukouré du BEN du CNI. pour ne citer que ceux-là, les premiers agents ont passé leur test de recrutement au siège du CNI. sis dans T arrière-cour de la grande mosquée d’Aghien, boulevard Latrille. Les responsables du département de la communication du BEN du CNI et le nouveau Directeur Général alors membre du BEN du CNI ont donné le nom Al Bayane à la Radio. LTmam Sekou Sylla alors trésorier général du CNI, a été désigné pour s’occuper des finances de la Radio. Enfin, Al Bayane a commencé à émettre au début de Ramadan 1422H, novembre 2001. Malgré les émotions, la communauté musulmane reste reconnaissante à toutes ces personnes physiques, et morales (institutions, associations, communautés) musulmanes et non musulmanes, décédées ou en vie. Serviteurs d’Allah ! Soyons « enclins à la gratitude » (Coran, sourate XXX IV. Saba. verset
COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF A UN PRETENDU PROJET DE PREPARATION PHYSIQUE A L’ENDROIT DES CANDIDATS AU HADJ
Le Commissariat du Hadj constate, qu'une structure répondant au nom de l'Institut Professionnelle des Métiers de Sport en abrégé IPMS et avec pour responsable Monsieur OUATTARA Taky, parcourt les centres de formation à l'attention des candidats au Hadj avec des courriers, des fiches d'inscriptions et des carnets de reçus pour une participation à un programme d'activités Physiques ou Sportives auquel le Commissariat du Hadj aurait donné son accord.
Le Commissariat informe l’ensemble des futurs pèlerins qu’il n'est, ni de près, ni de loin, associé à cette initiative.
• En conséquence, il interdit formellement les responsables et les formateurs des centres de formation d’accepter un quelconque document de ces individus encore moins d'en parler lors de leurs séances de formation avec les candidats au hadj.
Par ailleurs, le Commissariat tient à décliner toute responsabilité quant aux actes posés par cette structure ainsi qu'aux engagements que prendront les candidats au Hadj avec les responsables suscités.
Enfin, le Commissariat se réserve le droit d'envisager toutes mesures appropriées pour sauvegarder ses intérêts légitimes et son image.
Puisse ALLAH, nous donner la bonne compréhension.
Notez que le Centre d’information du Commissariat du Hadj est à votre entière disposition pour toutes informations relatives à l’organisation du Hadj ; du lundi au vendredi de 08h à 12h et de 14h à 18h et est joignable aux numéros suivants : (+225) 46 22 42 22 - 40 58 51 58-78 45 2145-56 1105 33
Fait à Abidjan, le 25 juin 2018 Pour le Commissariat du Hadj
Le Commissaire OUATTARA Bachir
13). Car, si nous sommes reconnaissants, Allah nous augmentera Ses bienfaits. Si par contre nous sommes ingrats, le châtiment d’Allah sera terrible. (Coran, Sourate XIV, Ibrahim, verset 7.) Qu’Il nous en préserve. « L'histoire n'est pas un avocat, c'est un juge. » (Victor Cherbuliez 1913) Celle de la Radio Al Bayane a commencé en 1993. Au moment où débute l’histoire de la télé Al Bayane. prions Allah afin que l’avenir ne passe pas sous silence T engagement des initiateurs de la télé Al Bayane, comme le présent tente de le faire à la majorité des pionniers de la première Radio de la communauté musulmane. Amina ! « L'histoire retrace le passé ; l'industrie s'occupe du présent, et le génie regarde l’avenir. » (Pierre-Jules Stahl 1841)
Imam Dosso Mamadou
ASSALAM ‘ALAÏKOUM WARAMATOU-LAHI WABARAKATOUHOU
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d'Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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Latrille H-Plateaux Aghien. E-mail : redactiondeislaminfo@gmail.com Site web : http : www.islaminfo.org. REGIE PUBLICITAIRE : Maison de l'Alrique MADINGO Tél. : 22 48 48 88 Fax : 22 48 48 84. DISTIBUTION :
Edipresse. EDITEUR : LES EDITIONS ALIF SARL au capital de 5.000.000 FCFA. DG des Editions Alif : E. D. Othman. TIRAGE : 5 000 exemplaires
DÉPÔT LEGAL: 09/06/2008 SOUS le NUMERO CI-ABJ-2008-B-3439
Islam Info N656
du Mercredi 04
Par Ihrahima Khalil
Société
au Mardi 10 )uillet 2018
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II
DU ARABA 19 AU ÏARATA 25 CHAWAL 1439H
Est-il permis à la femme d’utiliser des produits pour stopper ses menstrues pendant la période du Hadj ?
MEITE VAZOUMANA
Alhamdoulillah, il est permis à la femme d'utiliser des produits pour retarder les menstrues à condition que ces produits n'aient pas d’effets secondaires sur la santé de la femme ou autres effets néfastes sur sa vie. En effet, l'Islam est contre toute sorte de produits nuisibles à la vie de l’être humain et protège la vie morale . physique . économique et sociale. Allah Le Très Haut dit : « Ne prenez pas vos mains dans la destruction ». Sourate 2 (La Vache) Verset 195.
Qu'Allah nous demie la bonne compréhension !
RAHMAN MEITE
SALAM
Le but n’est pas contraceptif mais il est de ne pas avoir de règles pendant son voyage pour le Hadj et la Oumra. En effet, une femme qui a ses règles pendant le Hadj ou la Oumra, sera indisposée et ne pourra pas prier sur place, ni accéder aux Mosquées. 11 serait dommage d'avoir payé ce voyage, de se retrouver dans les villes saintes de Médine et de La Mecque, et de ne pouvoir faire la Oumra.
MAYMOUNA ZOUON
Non. puisque les menstrues n'empêchent pas le hadj. mais elles ne font que retarder certains rites
L’avis du consultant réligieux
MOÜALIMATE KONE AWA
CISSE ABDALLAH
L’Islam est une religion de droiture qui prête une attention particulière à la femme. Si Allah a voulu que la femme ait ses menstrues chaque mois, c’est pour une bonne raison c’est autant plus bénéfique pour sa santé. En plus de cela, Allah nous dit dans le Coran qu’il n’y a pas de contrainte en Islam. Si elle ne court aucun danger en utilisant des produits pour stopper ses menstrues, il n’y a pas d’objection. Dans le cas où ces produits constitueraient une menace pour son corps ou sa santé, alors, il lui est formellement interdit d’en utiliser.
DIOMANDE INZA
D'abord, il faut vérifier que tu en as besoin. Si ta période de menstrues arrive avant ton départ ou après ton retour de voyage, il n'y a pas besoin de prendre des contraceptions. A toi de calculer ton cycle si c'est nécessaire ou pas.
Si tu prends déjà la pilule, il faut savoir que pour ne pas avoir ses menstrues, il faut que tu enchaînes deux plaquettes sans faire l'arrêt habituel de 7 jours entre les deux plaquettes. Tu pourras arrêter la prise de la pilule :
Pour répondre à cette question, une femme en état de menstrues peut faire tous les actes du hadj excepté le tawaf al ifada (tawaf du déferlement) car celui-ci est un pilier essentiel du hadj. La femme ne peut donc le faire qu'en état de pureté.
Pendant son état de menstruation, Rassoul (saw) dit à Aïcha -raa- : « fais tout ce que fait le pèlerin sauf le tour de la maison sacré à moins que tu ne sois en état d’impureté ». (Boukhari 1650).
Pour ce faire, les savants, surtout Ibn Baz, ne trouvent pas d'inconvénients que la femme utilise des produits afin de retarder les menstrues d’effectuer ce tawaf. Ces propos viennent faciliter la tâche aux femmes et ne permet pas de s'isoler du groupe. Toutefois la femme doit aussi toujours s'attendre à des perturbations (menstrues).
En ce qui concerne tawaf al wada'a (tawaf d'adieu), les savants ont trouvé un soulagement pour la femme si elle est coincée. Selon Ibn Abbas, Rassoul (saw) a recommandé aux gens de faire le tawaf d'adieu pour leur dernier moment avec la maison sacrée exceptées les femmes en période de menstrues. Elle peut utiliser des produits pour pouvoir le faire, ou si elle ne peut le faire, dans ce cas pas de tawaf d'adieu.
(Boukhari 1755, Mouslim 1328).
SUJET À DÉBATTRE PROCHAINEMENT
Est-il permis qu’une femme exige à son époux d’utuliser des aphrodiasiaques pour satisfaire sa libido?
H
Islam Info N°6S6
Mieux vivre
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 2018
DU ARABA 19 AU ÏARATA 25 CHAWAL I439H
SANT
LES FEUILLES DE MANGUIER
Untraltement thérapeutique contre le
diabète
Kinshasa (UNA) - Les feuilles de manguier sont très bénéfiques pour la santé globale notamment, dans le traitement thérapeutique contre le diabète, a indiqué mardi le Dr Nestor Kabuya, un médecin, au cours d’un entretien avec l'agence congolaise de presse (ACP). « Elles sont riches en vitamines, enzymes, antioxydants et de nombreux minéraux.
Elles peuvent traiter de nombreux cas tels que : la diarrhée, l’insomnie, les varices, l’asthme, la bronchite et le rhume », soutient le Dr Kabuya en affirmant que ces feuilles peuvent réduire la pression sanguine et renforcer les vaisseaux sanguins à l’issue d’un traitement thérapeutique contre le diabète. Il a affirmé que le diabète est une affection fréquente qui touche de nombreuses personnes dans le monde entier et se manifeste lorsque le pancréas cesse de produire de l’insuline ou est incapable d’utiliser correctement l’insuline qui est présente dans le corps.
Mr Kabuya a conseillé de bouillir 10 à 15 feuilles tendres du manguier, de reposer le liquide dans un verre d’eau toute la nuit avant de le filtrer dans la matinée pour le boire sur un estomac vide.
MAT/FMB/ACP- AH/UNA
VA’
NOS DOUTES
Les différents cas de retrait du permis de conduire
Ibrahima Khalil
Le permis de conduire est un droit administratif de circuler donnant l'autorisation de conduire sur une route publique un ou plusieurs véhicules tels qu’automobiles, motocyclettes, cyclomoteurs, camions ou autobus, dans une zone géographique donnée, généralement un pays. La délivrance du permis de conduire peut être soumise selon les cas et les lois locales à un test d'aptitude à la conduite de niveau de difficulté variable ainsi qu'à des exigences d'âge minimal. En cas d'accident, l'absence de permis du conducteur impliqué entraîne l'annulation de l'assurance, et les coûts sont à la charge de l'individu. Des sanctions pénales sont également prévues. A travers cette nibrique, le lecteur sera informé sur les actes qui peuvent être cause de retrait de son permis de conduire. En Côte d’Ivoire, il existe trente-sept (37) cas de retrait du permis de conduire :
1- Circulation sur la partie gauche de la chaussée
2- Chevauchement ou franchissement de la ligne continue
3- Refus de serrer à droite pour se laisser dépasser
4- Vitesse excessive dans un cas où
elle doit être réduite
gardé
5- Excès de vitesse
6- Croisement à gauche
7- Dépassement à droite, lorsqu’il est interdit
8- Dépassement effectué au point de gêner la circulation dans le sens inverse 9-
Dépassement effectué dans les virages ou sommet de côte ou lorsque la visibilité vers l’avant n’est pas suffisante. 10- Dépassement au passage à niveau
11 - Retour à droite prématuré après un dépassement
12- Accélération sans allure par un conducteur sur le point d’être dépassé
13- Non- respect des règles de priorité
14- Stationnement volontaire sur la chaussée en lieu où la visibilité est insuffisante
15- Défaut d’éclairage et de signalisation
16- Usage des feux de route lors d’un croisement d’un autre usager
17- Défaut d’éclairage et de signalisation d’un véhicule en statioiuiement
18- Non-respect des signaux prescrivant l’arrêt
19- Défaut de signalisation d’un chargement dépassant l’arrière d’un véhi-cule
20- Changement important de direction dangereux sans avoir pris les mesures de pré-signalisation imposées
21- Changement important de direction dangereux pour les autres usagers non signalés
22- Conduite en état d’ivresse
23- Délit de ftiite
24- Prêt d’un véhicule à tiers démuni de permis de conduite
25- Organisation des cours automobiles sans autorisation administrative
26- Obstruction volontaire de la voie publique
27- Dégradation des chaussées, ponts et ouvrages d’art
28- Mise en circulation d’un véhicule sans autorisation
29- Utilisation volontaire des pièces administratives périmées ou annulées pour a circulation d’un véhicule
30- Utilisation volontaire des pièces administratives falsifiées pour la circulation
31- Circulation sans garantie d’assurance d’un véhicule affecté au transport public du persomiel
32- Circulation d’un véhicule sans les numéros ou inscriptions prévues par les règlements
33- Refus d’obtempérer à l’agent de sécurité (policier, gendarme ...)
34- Faire demi-tour en machine anière dans une circulation en sens unique
35- Le non-respect des panneaux
36- Refus de céder le passage aux véhicules prioritaires en seivice
37- Non port de la ceinture de sécurité.
Islam Info No656
Islam ou féminin 15
du Mercredi 04 au Mardi 10 Juillet 2018
DU ARABA 19 AU ÏARATA 2.5 CHAWAL 1439H
brave femme
Bra\ e femme est une rubrique qui met en avant les femmes de toutes confessions, rang social, tirant son épingle du jeu dans l’autonisation de la femme.
Pour cette parution accueillons Naicha Bamba épouse Soro . Lisez son impressionnant parcours.
LES PIONNIERES DE L'ISLAM
Aïcha bint Abî Bakr (ra) Koriyan Camara
Le Prophète (saw) dit d’elle ceci :
“Allez chercher le savoir auprès de cette rouquine”
Naicha Bamba Epse Soro
Assalamou aleykoum les soeurs. Je suis BAMBA Maimouna Naicha Epouse SORO, mère de 2 adorables fillettes. Je suis comptable chargée de la gestion de trésorerie au GROUPE S AM A.
De l'école primaire au lycée je faisais toujours un petit commerce ( lait en poudre, baobab en poudre, toffi au lait ...) ça me permettait d'avoir toujours des petits jetons.
En 2010, étant au campus de cocody, j'ai repris le commerce de parfum, de sous-vêtements pour homme et femme, ça marchait bien jusqu'à la crise post- électorale.
voyage qui n'était malheureusement pas très régulier.
Alhamdoulilah ! Avec les recherches, j'ai trouvé une autre solution. Et maintenant ça va. Je n'ai pas à me plaindre.
Je continue mon commerce mais uniquement de la vente en ligne. Al hamdoulil-lah ! ça marche, et comme ça me fatigue énormément de faire mon boulot de comptable et de gérer mon commerce avec les enfants à gérer, j'ai décidé de démissionner de mon poste de comptable (je suis en préavis) pour me consacrer à mon commerce et à ma famille. Je demande donc bcp de douhas pour qu'Allah mette sa baraka et facilite tout.
Aïcha fut la seule jeune fille que le Prophète épousa. Elle était d’une très grande intelligence, possédait un discernement aigu et une compréhension profonde. Aïcha était une femme ancrée dans la science, douée d'une perspicacité relative au Saint Coran et notamment dans les domaines liés aux obligations et aux interdits. Elle était outre cela, d’une grande connaissance en médecine, la poésie, l’histoire arabe et de la lignée de cette race. Son mariage avec le Prophète (saw)
Dans la même période de son mariage avec Sawda bint Zam’a ibn Qays (ra), le Prophète (saw) fit un rêve dans lequel l’Ange Djibril (Gabriel) (as) lui présenta la jeune Aïcha, enveloppée d'une étoffe de soie en disant : “C’est ton épouse.” Recevant cette vision comme un ordre divin, il se rendit chez Abu Bakr, son compagnon le plus proche. Il lui fit part de son rêve et demanda la main de sa fille. Le père accepta la demande du Prophète tout en lui faisant remarquer le jeune âge d’Aïcha. Cependant il était surtout très honoré de cette nouvelle et heureux de devenir membre de la famille de l’Envoyé de Dieu (saw). Cette union renforça en effet la fraternité existant entre Abu Bakr et le Prophète (saw).
En raison de son jeune âge, Aïcha demeura quelque temps encore chez ses parents et ne rejoi-gna la maison du Prophète (saw) que quelques années plus tard. Elle était alors devenue une belle jeune fille, accomplie physiquement, intelligente, vive mais avec encore un peu de candeur. Il lui arrivait des fois de jouer avec des poupées. Par exemple, une fois elle avait fabriqué des figurines ailées et lorsque le Prophète (saw), lui demanda ce que c’était, elle répondit “Ce sont les chevaux ailés du roi Souleymane (Salomon)” ce qui amusa le Messager d’Allah (saw).
Elle égaya la maison du Prophète par sa jeunesse et sa gaieté...
Aïcha (ra), était douée d’une grande mémoire, ce qui lui permit, toute sa vie. de retenir et retransmettre les enseignements du Prophète (saw), ainsi que ses faits et gestes. Il est rapporté que lorsqu’elle entendait quelque chose de son époux, qu’elle ne comprenait pas, elle revenait à la charge jusqu’à ce qu’elle l’eût comprise.
Aïcha (ra) a rapporté plus de deux mille hadiths qui demeurent d’une grande utilité pour les mu-
sulmans jusqu'à ce jour. Elle fut reconnue par ses contemporains connue la femme la plus cultivée de son époque et les Compagnons n'hésitèrent pas à la consulter après la disparition du Prophète (saw). Elle aida le Messager d’Allah (saw) dans sa mission auprès des fidèles musulmans et musulmanes. Elle participa à l’édification d’une “université” à Médine sans pareil dans le monde dont les étudiants étaient de grands savants.
Le Prophète (saw) l’aimait énormément. C’est d’ailleurs dans ses bras qu'il rendit son dernier soupir. Aïcha avait le privilège d’être la seule des épouses du Prophète (saw) chez laquelle le Prophète (saw) recevait la Révélation. Un jour, il lui transmit les salutations de l'Ange et elle répondit “Que sur lui soient le salut et la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions. Tu vois ce que je ne vois pas”
Toute sa vie Aïcha mena une vie ascétique. Elle jeûnait beaucoup et était très généreuse. On rapporte que lorsqu’elle recevait, sa pension de Mère de Croyants, après le départ du Prophète (saw), elle chargeait sa servante d’aller la distribuer aux nécessiteux au point d’oublier d’en garder pour son dîner. A travers des évènements tristes qu’elle a vécu. Dieu révéla au Prophète (saw) des versets pour l'acquitter. C’est dans ce cadre des versets sont venus la blanchir de la calomnie d’adultère dont elle a été victime de la part des hypocrites. Lorsque Ali (ra) fut kliahf, après l’assassinat de Ousmane, un conflit l’opposa à un autre musulman qui prétendit occuper le poste de responsabilité (klialifa). Sur l’insistance de deux compagnons Aïcha parti pour les réconcilier, à dos de chameau. Il s’en suivit un grand désordre autours d’elle. Pour la sauver. Ali n’eût d’autre solution que de blesser son chameau pour la faire descendre de sa litière et la mettre à l’abri. Cet évènement fut appelé la “bataille du chameau”.
Une fois elle demanda au Prophète : “O Messager de Dieu ! Quelles sont celle de tes épouses qui seront auprès de toi au Paradis ?” Il lui répondit “Tu seras Tune d’elles”.
Aïcha décéda le septième jour de ramadan de l’an 5è de l’Hégire et fut enterrée aussitôt comme elle l'avait demandé, après la prière de la nuit dans le cimetière des femmes auprès des autres Mères des Croyants. Abû Hourayra dirigea sa prière mortuaire et elle fit inhumée par ses neveux.
Allah agrée Aïcha. Mère des Croyants.
A suivre
stuce beauté
A. Pamanta
Le miel, un nettoyant visage parfait
Après la crise, j'ai fait plusieurs autres commerces qui n'ont pas eu grand succès. Je me suis reposée un peu.
Depuis 2016, j'ai commencé la vente de vêtements pour enfants à travers ma page Facebook Naich's Boutik.
J'avais un magasin que j'ai fermé en juillet 2017 pour problème de gérance. Le début n'était pas très facile, car j'avais un problème d'approvisionnement.
Je passais mes commandes avec une sœur qui effectuait le voyage. J'étais obligée de marcher selon son programme de
J'exhorte celles qui hésitent encore à se lancer dans l'entrepreneuriat. Croyez en ce que vous faites. Mettez-y beaucoup de sérieux, travaillez dur et Allah fera le reste incha Allah.
L'entreprenariat est le seul moyen par lequel nous femmes musulmanes aujourd'hui pouvons nous affirmer avec nos convictions sans avoir à subir l'humeur d'un quelconque patron au non d'un salarie qu'il nous reverse.
Nous avons des potentialités, il nous suffit juste d'oser.
Le sucre du miel agit comme un émollient naturel. Cela augmente donc la quantité d'eau et réduit la sécheresse de la peau après qu'elle ait été lavée.
Même si ça peut sembler étrange (voire sale !) de vous laver le visage avec du miel, beaucoup de femmes ne jurent que par lui pour ses vertus anti-microbiennes qui permettent d'avoir une peau nette et douce.
Ingrédients :
1 cuillère à soupe de miel
Comment faire ?
Humidifiez bien votre visage puis étalez le miel dessus. Cela devrait légèrement émulsifier et devenir plus facile à étaler. Après un léger massage sur votre peau, rincez abondamment.
Les femmes affectueuses
« Et vos femmes, parmi les gens du Paradis, sont celles qui sont affectueuses et regagnent le cœur de leurs époux, qui lorsqu’elles [le voient] en colère viennent mettre leur main dans la sienne et leur disent : “ Je ne goûterai au sommeil que lorsque tu seras satisfait. ” » Rapporté par Al-Bayhaqi (8358), d’après Ibn Abbas.
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Islam Info N1656
International
du Mercredi 04 au Mardi io Juillet 201g
DU ARABA 19 AU ÏARATA 25 CHAWAL I439H
ANGLETERRE: les musulmans noirs, victimes de discriminations
Mostafa Briguez, étudiant de 23 ans. a présenté dans son université, l’histoire de l'Afrique de l’ouest et ses relations avec l'islam, et déclaré : « Adjar, l’épouse d’Abraham (as), était une noire, et les musulmans au début de l’islam se sont réfugiés en Éthiopie pour pouvoir pratiquer librement leur religion ».
Habib Akandeh. écrivain et historien nigérian, vivant en Angleterre, a déclaré que l’image du noir pauvre qui s’est converti à l’islam était une fausse image, que Bilal, le muezzin du prophète (as), était devenu gouverneur de Syrie et qu'il y avait des noirs qui avaient des postes importants, comme le roi d’Éthiopie, qui s’est converti à l’islam.
« Je vais fane des discours sur ces nous qui ont eu une grande influence comme la sœur de Malcoin X qui s’est convertie avant son frère, et dont on ne parle jamais. Les discriminations en-
vers les nous existaient sous le règne des abbassides connue le montre la rébellion des Zanj qui étaient des esclaves importés d’Afrique principalement utilisés pour le travail
agricole dans les plantations du sud de l’Irak », a-t-il dit.
Monireh Williams, musulmane anglaise, a déclaré que les musulmans noirs étaient victimes de discriminations et qu’elle voulait organiser des cérémonies en l'honneur de Ma le om X et de Mohammad Ali, précisant que le message de Mohammad Ali Clay était un message contre le racisme.
Mickaël Momissa, professeur à l’université de Cambridge, estime que les musulmans blancs ont éliminé de leur champ d’action ou réformé le militantisme de gens connue Malcom X et Mohammad Ali car ils n’avaient pas de politique précise contre le racisme et étaient obligés d’adapter cette politique à leur propre idéologie, alors que Mal-
com X et Mohammad Ali étaient des militants noirs d’un mouvement qui durait depuis un siècle et qui ont sacrifié leur vie à la lutte contre le racisme qui existe aussi dans certains pays islamiques.
« Beaucoup pensent que le silence des mosquées face aux violences policières faites aux noirs et l'esclavage moderne en Libye, encourage le racisme en An-gletene. Nous devons avoir le courage de parler du racisme et nous devons inviter des noirs capables d’aborder différents sujets comme les problèmes des jeunes ou le sexisme, et ne pas confiner les musulmans noirs aux questions de leur race et des injustices qu’ils subissent », a-t-il dit.
IQNA
RELGIQUE Agé de 8 ans, ce Jeune surdoué va bientôt entrer à l’université
Un jeune surdoué belge vient de décrocher son Bac à 8 ans apres avoir terminé six années d’études en seulement un an et demi. Pour accomplir cet exploit, Laurent suivait des cours particuliers parce qu’il s’ennuyait en classe.
Laurent Simons, originaire d’Ostende en région flamande devait être en CE2 mais il a déjà terminé ses études secondaires. Ce dernier dont le père est belge et la mère hollandaise est doté d’un QI exceptionnel de 145, bien au-delà du seuil 130, à partir duquel on considère une personne comme surdouée.
S’exprimant lors d’un entretien accordé à la radio belge, RTBF, Laurent a déclaré que sa matière préférée c’est la mathématique. « C'est très vaste. Il y a la statistique, la géométrie, l’algèbre. »
Il est également fier d’avoir
terminé son parcours secondaire.
« Je suis lier. Je suis également heureux d’avoir terminé l’école », a-t-il ajouté.
Après deux mois de vacances, Laurent va s’inscrire à l’université mais il n’a pas encore choisi sa filière. Il hésite encore entre l'informatique, la médecine et l’astronomie.
Son père affirme que Laurent a toujours été un enfant très différent des autres. « Pour lui, c’était difficile de jouer avec les autres. Il regardait comment cela se passait. Il faisait les choses différemment. Il ne savait pas quoi faire des jouets. »
Peut-importe les choix de Laurent, il aura toujours le soutien de ses parents.
« S’il décidait demain de devenir charpentier, ce ne serait pas un problème pour nous, tant qu’il est heureux », a déclaré son père.
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Part of Islam Info #656