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Islam Info #637
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #637
- Publisher
- Islam Info
- Date
- February 21, 2018
- issue
- 637
- number of pages
- 16
- Subject
- Terrorisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000694
- content
-
N° 635 du Mercredi 21 au Mardi 27 Février 2018
Prix : 500 Fcfa
Isla^
DU ARABA 05 AU TARATA 11 DJOUMADAL SANI 1439 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EDITORIAL ? 2
L'invocation, l'arme du Croyant
Définie selon le dictionnaire Larousse comme : Action d'implorer une divinité, un saint par de courtes prières, des formules, des cérémonies particulières, l’invocation (ou "Doua” en langue arabe), est une imploration, une prière de demande, une supplication adressée à Dieu pour satisfaire nos besoins, nous accorder Ses bienfaits, pardonner nos péchés etc.
DOU’A (INVOCATION)
Son impact sur le croyant
PRISE EN CHARGE DES ENFANTS MALADES DU CŒURp6
ISLAM AU QUOTIDIEN P4
Le Chamci remet un * chèque de 50 millions F Cia à l’ICA
noua à reciter à bord d’un moyen de transport
ASTUCE BEAUTÉ pis
ETATS-UNIS
la première journaliste voilée recrutée par une chaîne de télévision
Des méthodes pour luner contre l’acné
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Islam Info N°637 du Mercredi 21 au Mardi 27 Février 2018-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1439H
^DITORIAL ÆPaman,a
l’invocation, l’arme du Gravant
Définie selon le dictionnaire Larousse comme : Action d'implorer une divinité, un saint par de courtes prières, des formules, des cérémonies particulières, l’invocation (ou "Doua” en langue arabe), est une imploration, une prière de demande, une supplication adressée à Dieu pour satisfaire nos besoins, nous accorder Ses bienfaits, pardonner nos péchés etc. Dans le but de voir ses vœux exaucés, le croyant, face à toute situation (heureuse ou malheureuse) dans laquelle il se trouve devrait recourir à l’invocation. Selon ce hadith rapporté par Al Hakim, "L'invocation est l'arme du croyant, le pilier de la religion et la lumière des cieux et de la terre".
De nos jours, beaucoup de musulmans face aux épreuves dures sollicitent l’aide de marabouts, guides religieux ou mêmes de charlatans. Les derniers cités, peuvent dans leurs pratiques faire appel à d’autres êtres qu’ils adorent en dehors d’Allah en vue de trouver solution au problème de la personne qui les sollicite.
Pour que l'invocation produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est important que le solliciteur sache le sens des mots qu'il prononce et s’assure qu’ils sont adressés exclusivement à Allah.
Votre hebdomadaire Islam Info, se souciant de la bonne pratique religieuse de ses lecteurs pouvant les conduire à la béatitude ici-bas et dans l’au-delà, vous offre aux pages Focus de sa parution 637, un dossier traitant de l’importance de l’invocation ou “’dou’a”.
Il en ressort que l’invocation est en rapport avec notre besoin d'exprimer notre Foi en Dieu, et d'œuvrer en vue de la maintenir vivante à l'intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment. Il va de soi qu'on ne saurait atteindre une Foi réelle et vivante en Dieu sans ce sentiment et sans cette conviction, car la Foi n'a de sens que lorsqu'on a la conviction intime de l'existence d'une Toute-Puissance illimitée et d'une Force absolue et infinie devant laquelle l'homme et toutes les autres créatures apparaissent faibles, impuissants et incapables de justifier leur existence autrement que par la volonté de Dieu, L’unique, le Tout Puissant.
Nous vous invitons de ce fait à exprimer votre soumission entière et exclusive à Dieu, L’Unique sans associé et à L’invoquer sans relâche par Ses noms les plus beaux afin de parvenir à la félicité.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah !
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Chronique du vendredi
L’invocation, l’arme du Croyant
Page 2
Chapelet
La coopération est un ordre divin
Page 3
Vie et Spiritualité
Doua a dire en empruntant un moyen de transport Page4
Focus
DOU’A (INVOCATION)
Son impact sur le croyant Page 8/9
Vie de la communauté Page 6
Le Chamci remet le chèque de 50 millions F Cfa à l’ICA
confidence
« Fervente musulmane, la prière me déplait »
Page 15
Témoignage p^ 15
Convertis à l’islam : témoignage de M.Yao Alikou Frank olivier
Hadith femme
L’interdiction d’avoir des rapports intimes Page 15 avec une femme en menstrues
Astuce beauté
Le miel et le sucre pour lutter contre l’acné o r Page 15
La sentence est prononcée par le voleur lui-même
Un homme va voler chez un blanc qui habite au 5è étage d'un immeuble.
Il se sert d'une échelle pour monter. Quand il ouvre la fenêtre, c'est le blanc qui l'accueille avec un revolver.
Il dit alors au blanc :
« Chef, chè pa la piènetou va gaspillé le barle de ton pissi-tolet, vous na ka pouché echerle là seurlemen yé va me démierdé en bas" ».
Islam Info N°637 du Mercredi 21 au Mardi 27 Février 2018-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1439H
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Grégorien Hégirien 1439H
Mercredi 21 Février Araba 05 Djoumadal Sani
Jeudi 22 Février Lamissa 06 Djoumadal Sani
Vendredi 23 Février Djouma 07 Djoumadal Sani
Samedi 24 Février 25 Février 08 Djoumadal Sani
Dimanche 09 Djoumadal Sani
Lundi Mardi Ténin
26 Février 10 Djoumadal Sani
27 Février Tarata 11 Djoumadal Sani y
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Zaman Taare, 50% Haoussa • 50% Français - Jah Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIERE
SOUBH: 05h 10
ZOUHR: 13h (X)
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 20
ICHA 19h 15
Chapelet
Imam Meité Al Imam
La coopération est un ordre divin
Chères frères, cet occident qui domine la plupart du monde, si quelqu’un demandait quelles sont les causes de cette force ? L’une de ces causes est la coopération, l’une des causes est le système du travail de groupe, l’une de ces causes est le travail institutionnel, l’une de ces forces est la rationalisation de la consommation, l’une des causes de sa force est la bonne gestion du temps, l’une des causes de sa force est la bonne gestion de soi.
Et je n’exagère pas en disant que toutes ces valeurs modernes sont un principe fondamental de notre religion.
L’occident les a pris pour sa vie ici-bas, mais il faut que nous les prenions pour notre vie présente et ultime (après la mort), je me contenterai de parler d’une seule valeur qui est très grande (flagrante) dans leur vie, c’est la coopération, cette valeur est absente dans notre vie, elle est plutôt remplacée par la compétition. La coopération est un ordre divin dans le Coran et la Sounna authentique, chaque ordre dans le Coran ou dans la Sunna authentique est une obligation. On peut dire que la religion est la vie, c’est notre vie, notre société, notre famille, nos affaires, notre économie, nos relations, nos jeunes, nos mariages, l’emploi pour nos jeunes.
En fait, la religion est la vie, c’est pourquoi, il faudrait que notre religion soit droite, que notre vie présente et dans l’au-delà soit droite, et dans l’invocation du noble Prophète : « Mon dieu améliore nous notre religion qui est le fonde-
ment de notre existence améliore nous notre vie en laquelle nous trouvons notre subsistance améliore nous notre au-delà vers lequel nous seront retournés »
Le croyant a une tendance sociale qui découle de son obéissance à Dieu :
L’homme a deux tendances, une tendance individuelle qui découle de l’amour de son existence de l’amour de la sécurité de son existence, de l’amour de la perfection de son existence, de l’amour de la continuité de son existence. La deuxième tendance est une tendance sociale qui résulte de sa tendance individuelle parce que la plupart des besoins vitaux de l’homme, ses besoins corporels, psychiques et intellectuels ne peuvent être satisfaits qu’à travers la socialisation (le groupe) parce qu’il a une tendance individuelle de par son origine(son infrastructure) et il a une tendance sociale qui se manifeste par le sentiment d’apaisement en compagnie des autres, le sentiment de sécurité et de quiétude avec autrui, le besoin d’être assisté par eux, le renforcement par l’appartenance à un groupe, la satisfaction de ses besoins et de ses intérêts à travers le groupe. Mais, la tendance sociale de l’homme qui résulte de son obéissante à Dieu est une autre chose. C’est-à-dire, le croyant a une tendance sociale qui découle de son obéissance à Dieu alors que le non-croyant a une tendance sociale qui résulte de sa tendance individuelle (son intérêt personnel). Il est fort par les autres, il est content avec les autres, il réalise ses besoins individuels en s’aidant des autres. Ce qui nous
importe en tant que musulmans, c’est la tendance sociale qui résulte de notre obéissance à Dieu. Cette tendance sociale nous rapproche de Dieu et nous garantit le bonheur dans l’au-delà. Cette tendance religieuse collective qui vise à nous rapprocher de Dieu et gagner le paradis, elle est à l’origine de toutes les vertus de l’homme. Chaque vertu qui profite à autrui comporte nécessairement un délaissement de l’égoïsme, un délaissement du « moi ». Et ceci est une forme de sacrifice pour le groupe (la collectivité) comme moyen d’obtenir la satisfaction de Dieu. Les mauvaises moeurs proviennent de l’individualité de l’homme et son refus de se soumettre à la méthode d’Allah. Les vertus morales proviennent de son obéissance à Dieu et à l’acceptation de la méthode de son Dieu et son rapprochement de lui en servant Ses créatures.
La plupart des grands travaux ne se réalisent que par la coopération :
Tous les prophètes ont tout donné aux peuples et ils n’ont rien pris, les puissants, au contraire, ils ont tout pris et n’ont rien donné aux peuples. Mais les prophètes ont captivé les cœurs par leur perfection alors que les puissants ont détenu les cous (têtes) par leur force. Mes chères frères et sœurs, la plupart des grands travaux ne se réalisent que par la coopération de tâches collectives ; la coopération est une croyance, une civilisation et une force tandis que la compétition est un pêché, un retard et une faiblesse.
Le travail individuel ne donne que des résultats limités :
Mes frères et sœurs, le travail individuel ne donne que des résultats limités, mais les réalisations grandioses ont besoins d’un travail commun. N’avons-nous pas vu comment l’Islam s’était répandu d’Est en Ouest grâce au travail commun, grâce aux compagnons du Prophète Mouhammad, ceux qui ont été éduqués, par le maître des hommes (le Prophète). Tandis que la division, la compétition, la rivalité et les échanges d’insultes tout ça, conduit notre société à la faiblesse.
« 46. Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. » (La sourate, Al Araf)
De nombreux pays, aux nationalités différentes, aux langues différentes, aux aspirations différentes, ayant subi des douleurs différentes, d’anciennes guerres, de longues déchirures malgré tout ça, ont réfléchit sagement et ils ont constitué une nation unique. En Europe tu peux transiter d’un pays à un autre sans trouver de frontière ni de pancarte. Tu souhaites parfois trouver une pancarte sur laquelle est écrit « ici c’est l’Allemagne » ou « ici c’est la France » mais rien de cela, toute l’Europe est un seul pays, une seule monnaie, une seule société bien qu’il y ait eu des guerres, des conflits entre eux, des langues différentes et une histoire différente. Tandis qu’en pays musulmans, nous avons un seul Dieu, un seul messager, un seul livre (le Coran), nos espoirs et nos désespoirs sont les mêmes et nous sommes 73 pays. Le transit entre deux pays nécessite trois au quatre heures avec la vérification des documents, avec les visas et les contrôles. L’occident veut nous voir divisés, les tyrans sur terre ne disposent en fait que d’une seule carte gagnante pour vaincre leurs ennemis, c’est la carte de la division, et pour preuve, ce verset du saint Coran : « 4. Pharaon était hautain sur terre ; il répartit en clans ses habitants, afin d’abuser de la faiblesse de l’un d’eux: Il égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs femmes. Il était vraiment parmi les fauteurs de désordre. » (La sourate,Des récits)
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Islam Info N°637 du Mercredi 21 au Mardi 27 Février 2018-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1439H
Islam FO
Vie et Spiritualité
I^^^^
>urate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Abou Ismaël
SOÛRATOU-D-DOUKHANE- LA FUMÉE-N°44 (SUITE)
LE TERME «BAÏT-OUL-MAQDIS »
TRANSCRIPTION :15ET16:
V.15 : 'Innâ Kâchifoû AI-'Adhâbi qalîlane 'innakoum 'â'idoûna
V.16 : Yawma nabtichou Al-Batchata Al-Koubrâ 'innâ Mountaqimoûna
TRADUCTION : 15 ET 16:
V.15 : Nous dissiperons le châtiment pour peu de temps; car vous récidiverez.
V.16 : Le jour où Nous userons de la plus grande violence et Nous Nous vengerons.
Dans le mot Baït-oul-maqdis : "Baït" signifie littéralement "maison" ; la mosquée est appelée fréquement Baïtoullah (la maison d'Allah). Baïit-oul-Maqdis est la célébré mosquée à Jérusalem, considérée comme la troisième mosquée sacrée du monde islamique ; la première étant Al Masjid-al-Hâram à la Mecque et la seconde étant la mosquée du Prophète (Bénédictions et Salut de Dieu sur Lui) à Médine.
adith de la semaine
Abou Ismaël
1 17oua de la semaine
Abou Ismaël
Doua à reciter à bord d’un moyen de
transport
Dans les Sunan d'at-Tirmidhi (747), il est rapporté d'Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les actions sont présentées le lundi et le jeudi et J'aime que mes actions soient présentées alors que j'observe le jeûne.» (Déclaré authentique par al-Albani dans Irwa al-Ghalil,949).
Bismi l-lâhi. Al hamdou li-l-lâhi. Soub-hâna- l-ladhî sakhkhara lanâ hâdhâ wa mâ kounnâ lahou mouqrinîna, wa innâ ilâ rabbinâ la-mounqaliboûn. Al hamdou li-l-lâhi, al hamdou li-llâhi, al hamdou li-l-lâhi. Allâhou Akbarou, Allâhou Akbarou, Allâhou ak-barou. Soubhânaka-l-lâhoumma innî zalamtou nafsî, fa-ghfir lî, fa-innahou lâ yagh-firou -dh-dhounoûba illâ anta.
Traduction : "Au nom d’Allah, la louange est à Allah. «... Gloire à Celui qui a mis ceci à notre service alors que nous n’étions pas capables de les dominer. Et c’est vers notre Seigneur que nous devons retourner, (sourate « L’Ornement », versets 13 et 14) » Louange à Allah, louange à Allah, louange à Allah. Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand. Gloire et pureté à Toi, Ô Seigneur ! Je me suis fait du tort à moi-même, pardonne-moi donc ! Car nul autre que Toi pardonne les péchés."
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Question: Nous possédons un logement R+1. Chacun des deux niveaux est doté d’un accès à part. Mon père et moi-même habitons au premier étage tandis que le rez-de-chaussé est loué. Le loyer est perçu par mon père. Maintenant, ma sœur, qui habite chez ma grand-mère, réclame sa part du logement. Elle dit que mon père la prive de son droit car il ne lui donne pas sa part du loyer.
Voici ma question : est-il permis de se répartir le logement alors que mon père est encore vivant ? Ce serait pour donner à chacun sa part de l’héritage. Il faut savoir que ma mère est déjà morte depuis deux ans. Si la réponse est négative, mon père devrait-il donner à ma sœur une somme d’argent pour la satisfaire ou pas ?
Réponse : Louanges à Allah.
Premièrement, si le logement en question est une propriété de votre mère, il faut le répartir légalement à ses héritiers en donnant à chacun sa part. Dans cette perspective, la réclamation formulée par votre sœur germaine à propos non seulement du loyer mais aussi du logement, est bien fondée. Si, toutefois, le logement appartient à votre père, votre sœur n’a pas le droit de revendiquer une part quelconque du loyer du logement car il provient de la propriété de votre père. Celui-ci peut disposer du loyer comme il le fait de ses autres biens. Le seul droit que son père lui doit se limite à la dépense vitale aussi longtemps qu’elle restera célibataire. Elle bénéficie de la même prise en charge que les autres enfants du père , pourvu que compte soit tenu des besoins de chacun. Si votre père voulait lui offrir de l’argent ou un bien foncier, il doit le faire de manière à traiter tous ses autres enfants équitablement.
Le seul fait pour vous d’habiter dans le logement du père ne donne pas à votre sœur
le droit de percevoir une partie du loyer du rez-de-chaussée. Cela ne lui donne pas non plus un quelconque droit sur les biens de votre père en général, exception faite de la dépense obligatoire, comme nous l’avons déjà dit.
Deuxièment, un bien appartenant à un vivant ne peut être hérité. Ceux qui en recevraient une partie ne le feraient pas à titre d’héritiers. Car l’héritage suppose la mort de l’hérité.
Voici deux questions qu’il faut mettre en relief :
La première : si votre père ne veut faire des dons qu’à ses enfants au cours de sa vie, son geste est appelé donation ou présent. Il lui est permis de le faire, à condition de respecter l’équité à l’égard de tous les enfants, garçons et filles.
La deuxième : si votre père veut répartir sa propriété à ses futurs héritiers, il peut le faire à condition de ne pas en priver ou léser une partie. Nous ne souhaiterions pas qu’un autre le fasse car cela (la discrimination) pourrait faire de l’argent une source de troubles au sein des enfants et les amener à maltraiter leur père. Il se peut également qu’il ait besoin de l’argent après l’avoir dépensé. Il peut encore avoir une nouvelle progéniture en plus de ceux ayant bénéficié de la donation. Ces derniers ne pourraient pas partager avec leurs frères l’argent que ces derniers ont reçu de leur père.
Que l’on sache que la donation faite aux enfants qui ne serait pas perçue jusqu’à la mort du donateur devient un testament. Or, un hadith affirme qu’aucun testament ne saurait être fait au profit d’un héritier. Dès lors, la donation doit être reversée dans la succession et répartie conformément à la Charia.
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A).
e saviez-vous .
Abou Ismaël
la légalité de bien traiter le mécréant et de
lui prêter de l’argent:
Louanges à Allah.
Premièrement, le bon traitement financier y compris l’octroi d’un prêt, procèdent de la piété très chère au musulman qui l’applique dans ses relations aussi bien avec les musulmans qu’avec les non musulmans en application de cette parole du Très-haut : «Allah ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables. Mais II vous interdit toute liaison avec ceux qui vous combattent à cause de votre religion, qui vous chassent de vos foyers, ou qui contribuent à le faire. Une telle alliance constituerait une véritable injustice » (Coran, 60 :8-9).
Cheikh Ibn Outhaymine a dit :«S’agissant du mécréant, il n’y a aucun inconvénient à lui réserver un bon traitement, à condition toutefois qu’il ne soit pas de ceux qui nous combattent pour une raison religieuse et nous expulsent de nos demeures. A ce propos, le Très-haut dit : «Allah ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables. Mais Il vous interdit toute liaison avec ceux qui vous combattent à cause de votre religion, qui vous chassent de vos foyers, ou qui contribuent à le faire. Une telle alliance constituerait une véritable injustice » (Coran, 60 :8-9) Extrait du tafsir de la sourate 2 (2/294).
En décrivant les pieux destinés à occuper le paradis, Allah Très-haut dit : «ces bienheureux non seulement tenaient fidèlement leurs promesses et redoutaient un jour d’une violence inouïe, mais également nourrissaient l’indigent, l’orphelin et le captif, malgré leur propre dénuement, en disant : «Nous vous nourrissons uniquement pour l’amour de Dieu, sans attendre de vous ni récompense ni remer-
ciement » (Coran, 76 :,8-10) Le prisonnier en question ne peut être qu’un mécréant. Deuxièmement, quand un musulman lésé par un mécréant se présentera au jour de la Résurrection, Allah lui rendra justice, le jour de la Résurrection étant un moment de juste rétribution, un jour de rétablissement de la justice. A ce propos, le Très-haut dit : «Au Jour de la Résurrection, Nous dresserons des balances d’une extrême sensibilité, de manière à ce que nul ne soit lésé, fût-ce du poids d’un grain de sénevé, car tout entrera en compte, et les comptes que Nous établissons sont infaillibles » (Coran, 21 :47).
Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a expliqué que la restitution des droits au sein des gens religieusement responsables se fera à travers le prélèvement des bonnes actions de l’injuste. S’il n’en dispose pas, on lui attribue les mauvaises actions du lésé. Selon un hadith rapporté par Abou Hourayrah, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Que celui qui a porté un préjudice matériel ou moral à son coreligionnaire s’arrange avec lui immédiatement et avant qu’on ne dispose ni de dirham ni de dinar et qu’on prélève de ses bonnes actions l’équivalent du préjudice porté à l’autre. S’il n’a pas de bonnes actions, on lui attribuera les mauvaises actions de sa victime. » (Rapporté par al-Bokhari, 2269).
Le mécréant ne disposant pas de bonnes œuvres, on prélèvera des mauvaises actions de sa victime l’équivalent du préjudice subi et les attribuera à l’injuste (auteur du préjudice) puis on le jettera en enfer. A Allah ne plaise.
La perte de ses biens ici-bas fait partie des épreuves subies par le musulman qui servent à expier ses fautes. S’il les endure patiemment, il remportera une énorme récompense.
Allah le sait mieux.
( Source : Islam Q&A).
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PIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Aï-Imam Méité
Une réparation à cause de l'oubli:"suiûd al-nablf'
Le sujûd al-qablî se fait à cause de l'oubli des Sunan c’est à dire des obligations traditionnelles de la prière: comme le fait d'oublier la sourate après la Fâtiha et s'incliner sans faire de sourate, ou le fait de lire à voix basse au lieu de lire à voix haute (dans les prières de la nuit: pour la Fâtiha de l'une des deux premières Rak'at ou les deux Sourate des deux premières Rak'at ou la Fatiha et la Sourate de l'une des deux premières Rak'at) ou oublier le Tashahhud du milieu (c’est à dire par exemple quelqu'un qui est monté de la deuxième Rak'at sans faire le tashahhud du milieu et sans même s'asseoir, par oubli), le fait d'oublier deux Allâhu akbar ou plus. L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la dite réparation est le fait de remplacer la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue seulement (sans se faire entendre soi même). Celui qui -par inattention dans une prière obligatoire-récite à voix basse (en bougeant la langue seulement) alors que la lecture devait se faire à voix haute fera le sujûd al-qablî sauf s’il s’agissait d’un verset (peu de chose) : dans ce cas pas de réparation à faire.
S agesse de la semaine
26. Lorsque vous attrapez une maladie, ne vous énervez pas contre elle et essayez du mieux possible d’avoir de l’espoir.
D es étapes pour une bonne compréhension du Coran
Une relecture du concept coranique de « Qiwâmah », ou autorité de l'époux.
La rhétorique du discours justificatif et apologétique de « l’islam honore les femmes et leur donne tous les droits » prônée par un grand nombre de penseurs musulmans, depuis la Nahda, renaissance arabe, et toujours en vogue actuellement, s’est considérablement essoufflée ; elle est même devenue incongrue devant la réalité contradictoire dans laquelle vivent une grande majorité de musulmanes. Ce discours traditionaliste, constamment sur la défensive, ne fait que renforcer les musulmans dans leur posture de victimisation postcoloniale, tout en repoussant indéfiniment le vrai travail de réforme et d’autocritique, ou Ijtihâd, indispensable à l’émergence d’une nouvelle pensée musulmane. SUITE
T estez vos connaissances
Qui est réputé pour être la première personne à croire en Muhammad (saw) P
A) ALI
B) KHADIJA
interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir)
L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE” <______________________________________________________________
Souratoul-Baqara
Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn
«wa ’id qulnâ li-l-malâ’ikati-s-judû li ’Âdama fasajadû ’illâ ’lblîsa ’abâ wastakbarawa kâna mina-l-kâfîrîn (34)».
«Lorsque nous demandâmes aux anges de se prosterner devant Adai ils se prosternèrent à l’exception d'iblis qui s’enfla d'orgueil et entra en rébellion» 134],
Quant à Sa’d Ben Mass'oud, il a rapporté une chose pareille à l’histoire sus-mentionnée, en disant : «Les anges combattaient les djinns. Ils capturèrent Iblis qui était encore petit et le ramenèrent au ciel avec eux et il pratiquait la même adoration que la leur. Mais quand ils furent ordonnés de se prosterner, il refusa, voilà le sens du verset : (A l’exception d’iblis qui était du nombre des Djinns et qui se révolta contre l’ordre de son Seigneur) [Coran XVIII, 50]. Qatada a interprété ces paroles de Dieu : (Lorsque nous demandâmes aux anges de se pros-
terner devant Adam) en disant : «La soumission était aux ordres de Dieu et la prosternation devant Adam par laquelle Dieu a honoré Adam». D’autres ont dit : «C’était une prosternation de salut, de paix et d’honneur, comme on trouve cela dans ce verset qui raconte l’histoire de Joseph : OE fît monter son père et sa mère sur le trône et ses frères tombèrent prosternés) [Coran XII, 100]. Ce genre de salut et de respect était connu parmi les générations passées, mais l’Islam l’a interdit.
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IE DE LA COMMUNAUTE
CHU DE TREICHVILLE
PRISE EN CHARGE DES ENFANTS MALADES DU CŒUR
Le Chamci remet un chèque de 50
millions F Cfa à l'iCA
Les responsables de rInstitut de cardiologie d’Abidjan (Ica) ont reçu effectivement ce vendredi 16 février 2018 dans leurs locaux, le chèque de 50 millions de F Cfa destiné à aider les enfants malades du cœur dont les parents sont démunis. Ce don est la matérialisation de la promesse faite par le Club des Hommes d’Affaires Musulmans en Côte d’Ivoire (CHAMCI) à l’occasion du dîner-gala de mobilisation de fonds le 24 décembre dernier.
« La fin de chaque année est matérialisée désormais par une action sociale en faveur des enfants atteints de pathologies dont les parents sont démunis », affirme Mamadou Doumbia (Président exécutif du CHAMCI) à l’entame de son allocution. Il en profite pour indiquer que « le but de mobilisation des 50 millions F Cfa a été possible grâce à l’engagement sans réserve du Général Abdoulaye Coulibaly (parrain) pour la cause sociale ». S’adressant au Dg de l’Ica, Professeur Séka Rémi, le Président de l’exécutif du CHAMCI souhaite en outre que « son club attache un prix à ce que ses ressources mobilisées soient exclusivement utilisées pour les enfants malades du cœur et, si possible faire un retour sur leur utilisation ». Avant de clore, il adresse ses mots de reconnaissance au doyen Ladji Karamoko (Père-fondateur du CHAMCI et Président du Collège des
Les membres du Chamci procédant à la remise symbolique du chèque de 50 millions aux responsables de l’Ica.
sages) pour avoir pensé à la création de son club. A son tour, le Dg de l’institut de santé d’accueil a rassuré que « tout sera mis en œuvre pour faire un point de l’uti-
lisation du fonds tous les trimestres ». Et rappelle que ce don vient à point nommé pour accompagner la décision du Président Alassane Ouattara à se souvenir
désormais des préoccupations de l’ICA. Il termine en confiant à l’assistance que « l’Ica a reçu en cours de l’année, le prix du meilleur établissement de santé au niveau national. A cela, s’ajoute de nombreux prix décrochés par ses collaborateurs de service ». Pour le père-fondateur, doyen Ladji Karamoko, « le but consiste à donner un peu des biens matériels qu’il dispose au populations démunies afin de reconnaître la grâce de Dieu ». Présents à l’occasion, les représentants du Ministre de la solidarité, le Général Abdoulaye Coulibaly (Parrain du gala de bienfaisance) et bien d’autres personnalités présentes ont exprimé leur soutien et encouragement aux généreux donateurs. La remise symbolique de chèque a mis un terme au rendez-vous.
Koulibaly Y Khayder
CHAMCI
APRÈS LA MOBILISATION DES 50 MILLIONS AU PROFIT DES ENFANTS MALADES DU CŒUR
les donateurs remerciés nar le parrain
Abdoulaye Coulibaly et le Chamci
Chose promise, Chose due. Suite à leur forte mobilisation financière pour voler au secours des enfants malades du cœur internés à l’Ica, les généreux donateurs et partenaires du Club des Hommes d’affaires musulmans en Côte d’Ivoire (Chamci) ont été salués autour d’un dîner de remerciement au domicile du couple Gai Abdoulaye Coulibaly et son épouse Oumou Diallo. C’est le samedi 17 février dernier en présence d’un parterre d’invités de marque.
Trouver les gestes justes et le cadre approprié pour remercier avec considération, les généreux donateurs du 24 décembre 2017, est le but visé par le parrain et le Chamci. A l’occasion, Professeur Adonis Koffi, responsable du service de néphrologie pédiatrie du Chu de Yopougon, et par ailleurs, bénéficiaire du fonds de plus de 27 millions destiné à la prise en charge des enfants malades de reins, a présenté à l’aide d’une projection de film institutionnel, ce qui a servi à l’usage du don. Selon elle, « grâce à l’appui du Chamci, la séance de dialyse de enfants atteints de l’insuffisance rénale est passée 10.000 F Cfa au lieu de 90.000 F Cfa ». Elle a en outre, cité plusieurs avantages que son service a bénéficié par le biais du contact avec le Chamci. Elle a saisi l’opportunité pour présenter le cas des enfants dont l’état de santé s’est beaucoup amélioré par rapport au moment des dons où ils étaient dans l’état critiques. La première bénéficiaire ne manque
pas de souligner que « l’unité de néphrologie pédiatrie qui a 10 ans maintenant, ne fait que bénéficier de nombreuses et importantes assistances après le geste salvateur du Chamci en 2016 ». Une présentation de projection de film qui a suscité les réactions d’appréciation et d’encouragement des donateurs qui n’ont pas manqué de promettre plus dans les années à venir. En rétroaction à la belle présentation de son collègue de santé, Professeur Séka Rémis réitère qu’il fera un compte rendu fidèle de l’usage du fonds et « remercie le Chamci pour cette belle leçon d’humanisme ». Le Gai Abdoulaye Coulibaly a saisi l’occasion pour saluer les actions du club et remercié le père-fondateur d’avoir réussi à créer le CHAMCI qui œuvre considérablement dans l’humanitaire. Pour la circonstance, une note de gaieté a été assurée par un groupe de pianiste accompagné de chanteurs.
Koulibaly Y Khayder
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s
ANTE
ATTENTION AUX ANTIBIOTIQUES
Des dangers cachés que nous ne savons pas
Les antibiotiques ont été et restent une avancée majeure en médecine mais, comme tout médicament, ils comportent des risques importants. Œdème de Quincke (L'oedème de Quincke, également appelé angiooedème, est un gonflement sous-cutanné se développant à l'occasion d'une réaction allergique, de la prise de certains médicaments ou encore dans le cadre d'une grossesse), rupture des tendons, hémorragie, convulsions (spasme : contraction involontaire et de courte durée défibrés musculaires)... Leur pouvoir guérisseur comporte des dangers.
ILS POURRAIENT RÉDUIRE L'EFFICACITÉ DE TRAITEMENTS ANTI CANCER
poser de problème quant à la poursuite du traitement. En revanche, si cette accélération
20% des malades du cancer seraient sous antibiothérapie. Or, une étude publiée en novembre 2017 dans la revue Science par des chercheurs français a montré que prendre ces médicaments pouvait perturber l'efficacité d'un traitement par immunothérapie. "La prise d’antibiotiques a un impact négatif sur la survie des malades sous immunothérapies" ont déclaré les auteurs. Les antibiotiques déséquilibreraient le microbiote intestinal (aussi appelé "flore intestinale") même s'ils sont pris deux mois avant le traitement et jusqu'à un mois après. Ils pourraient ainsi impacter la survie du malade.
DES RISQUES DE TENDINITES
Certains antibiotiques comme les quino-lones* affectent le cartilage et augmentent le risque de tendinite. Même si cet effet indésirable n’est pas très fréquent, il ne faut pas le sous-estimer car il peut être grave. "Le plus gros danger c’est la rupture du tendon", prévient le Dr Serge Alfandari, infectiologue.
Quand s’inquiéter ? "Si l'on a des douleurs au niveau des tendons (sans qu’il y ait eu d’effort), il faut appeler son médecin. "Le risque de tendinite augmente surtout quand le traitement antibiotique est supérieur à 10 jours", explique notre interlocuteur.
* quinolones : Apurone®, Ciflox®,Norfloxa-cine®, Noroxine®, Oflocet®, Tavanic®... Ils sont contre-indiqués aux personnes ayant des antécédents de tendinites ou de rupture des tendons.
DES TROUBLES DIGESTIFS FRÉQUENTS
Quand on prend des antibiotiques, on peut souffrir de troubles digestifs. "Ces médicaments interagissent avec l’ensemble des bactéries du corps humain, notamment celles du tube digestif", explique le Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue. "L’antibiotique peut stimuler le tube digestif, ce qui peut se traduire par des diarrhées (c’est le cas de l’Amoxicilline (principe actif entrant dans la composition de I' Augmentin ® par exemple) ou il peut modifier l’équilibre de la flore digestive (occasionnant par exemple des maux de ventre, des ballonnements, des nausées)", précise notre interlocutrice.
Quand s’inquiéter ? "Si on constate une petite accélération du transit, cela ne doit pas
est associée à des douleurs violentes, il faut appeler le médecin sans attendre", prévient le Dr Serge Alfandari, médecin hygiéniste et infectiologue. Lui seul peut décider de l’arrêt du traitement.
A savoir : Les troubles digestifs occasionnés par la prise d’antibiotiques se manifestent en général dans les premières 48 heures, plus rarement dans les 8 jours suivant la prise.
DES RISQUE D’ŒDÈMES
Eczéma, urticaire, oedèmes... La prise d’antibiotiques peut entraîner des réactions allergiques plus ou moins graves. Par exemple, "les bêta-lactamines, qui sont les antibiotiques les plus utilisés en ville (regroupant les pénicillines et céphalosporines), peuvent être responsables d’allergies", explique le Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue.
Quand s’inquiéter ? Le risque est faible. Mais "l’allergie à un antibiotique peut se manifester par une petite éruption de boutons sans relief sur la peau, un urticaire localisé ou généralisé, ou exceptionnellement un oedème de Quincke. Ces effets interviennent généralement rapidement (quelques heures après la prise) mais parfois aussi après plusieurs jours", indique le Dr Serge Alfandari, médecin hygiéniste et infectiologue.
Si vous observez ces symptômes, appelez immédiatement votre médecin. En cas d’oedème de Quincke, contactez directement le Samu (faites le 15). Cet oedème atteint la gorge et gêne la respiration, il peut donc entraîner l'étouffement.
Pour prévenir l’allergie, n'oubliez pas de dire au médecin si vous avez déjà présenté des symptômes allergiques suite à la prise d’antibiotiques.
ILS PEUVENT DÉCOLORER LES DENTS Certains antibiotiques peuvent jaunir les dents ou leur donner une coloration grisâtre ou brunâtre. C’est le cas des tétracyclines (Doxygram®, Minocycline®, Physiomycine®, Tygacil®, Mestacine®...). Les plus à risque sont les enfants et les adolescents, chez qui les dents ne sont pas encore formées. L’antibiotique va alors se fixer sur l’émail dentaire et sur l’os. La coloration est malheureusement irréversible.
Quand s’inquiéter ? Quand les dents de jeunes enfants prennent une coloration jaune
ou grise, et ce malgré des soins réguliers, il vaut mieux en parler à un dentiste.
Méfiez-vous du soleil !
Certains antibiotiques comme les tétracyclines* et les quinolones** peuvent entraîner une photosensibilisation (sensibilité anormale de la peau à la lumière (soleil et lampe à bronzer)). Même si le Dr Serge Alfandari, infectiologue, nous explique que cet effet reste "exceptionnel", il n’en est pas moins peu souhaitable !
Quand s’inquiéter ? Une photosensilibilisa-
ANTIBIOTIQUES ET MEDICAMENTS :
Mélanges dangereux
Associés à d’autres médicaments, certains antibiotiques peuvent être dangereux. Il est par exemple déconseillé de prendre simultanément des médicaments à base de pénicillines et un anticoagulant car il y a un risque d’hémorragie . Ou encore d'associer un antibiotique de la famille des quinolones** avec un anti-inflammatoire non sté-réoïdien (type aspirine ou ibuprofène) car cela peut entraîner des convulsions. Par ailleurs, l’antibiotique peut diminuer l’efficacité d’un médicament pris en association. C'est le cas avec la pilule et les inducteurs enzymatiques (ex : Griséfuline®, médicament prescrit contre les mycoses). Pour vous mettre à l’abri de tout risque, prévenez votre médecin des autres médicaments ingérés.
Attention aux bactéries résistantes !
Plus on prend d’antibiotiques, plus on met notre santé à rude épreuve ! Pourquoi ? Parce que cela favorise la multiplication des bactéries résistantes ! Explication : "L'organisme se compose de bactéries sensibles et d’autres moins sensibles (dites aussi "résistantes"). Chaque fois que l’on prend un antibiotique, les bactéries sensibles sont tuées mais les autres ne le sont pas", explique le Dr Serge Alfandari, médecin hygiéniste et infectiologue. Résultat : ces mauvaises bactéries prolifèrent et résistent aux futurs traitements antibiotiques administrés... empêchant alors la bonne guérison. "Les colibacilles, bactéries responsables d’infections urinaires, peuvent par exemple devenir résistants à la majorité des antibiotiques disponibles en ville. En cas d’infections graves, on devrait envoyer les personnes se faire soigner à l’hôpital", souligne notre interlocuteur.
Comment éviter la résistance aux antibiotiques ? En prenant des antibiotiques de façon appropriée, c'est-à-dire uniquement sur avis médical, et en respectant bien la posologie. Par ailleurs, sachez que "quand on a une bactérie résistante et que pendant deux à trois ans on ne reçoit pas d’antibiotiques, on peut retrouver une flore normale avec des bactéries sensibles qui vont éliminer les bactéries résistantes", indique le Dr Alfandari.
Jamais deux fois le même !
Ce n’est pas parce que vous présentez des symptômes similaires que vous pouvez re-
tion se traduit par l’apparition de coups de soleil ou d’éruptions cutanées après la prise de l’antibiotique. Si vous observez ces symptômes, arrêtez de vous exposer et contactez votre médecin. N’interrompez pas le traitement sans son consentement.
‘tétracyclines : Doxygram®, Minocycline®, Physiomycine®, Tygacil®, Mestacine®... “quinolones : Ciflox®, Uniflox®, Enoxor®, Logiflox®, Noroxine®, Monoflo-cet®, Oflocet®, Péflacine®...
prendre un même antibiotique sans en parler à votre médecin ! Pourquoi ? Un, parce qu’il se peut que les symptômes soient d’origine virale, et non bactérienne. Dans ce cas, l’antibiotique est inutile. Pire, sa prise peut favoriser la résistance des bactéries. Deux, "parce que l’examen clinique est obligatoire pour évaluer la responsabilité d’une bactérie et sa sévérité potentielle", explique le Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue. Vous êtes prévenus !
N'arrêtez jamais un traitement en cours
Vous voulez arrêter de prendre des antibiotiques parce que vous allez mieux ? Attention ! "Ce n’est pas parce qu’on se sent mieux et qu’on n’a plus de fièvre, qu’on est guéri", prévient le Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue. En clair, n’arrêtez pas le traitement antibiotique sans en parler à votre médecin. En général, la plupart de ces traitements sont prescrits pendant moins d’une semaine, parfois 2 ou 3 jours. "On va vers une réduction des durées pour les prescriptions antibiotiques. Avant, pour une infection des poumons , le traitement était de 15 jours, aujourd’hui il est de 7 à 10 jours", explique le Dr Serge Alfandari, infectiologue. Pourquoi ? "Un, pour éviter la résistance des bactéries. Deux, parce qu’on s’est rendu compte qu’on n’avait pas besoin de les prescrire plus longtemps pour qu’ils soient efficaces", répond le spécialiste.
Quand sont-ils vraiment utiles ?
"Les antibiotiques, c’est pas automatique". Ce célèbre slogan de l'Assurance maladie a permis à la France de diminuer sa consommation d’antibiotiques. Tant mieux puisque cela diminue en même temps la prolifération des bactéries résistantes ! Cependant, ne relâchons pas nos efforts ! N’oublions pas qu’"un antibiotique n’est efficace que sur des bactéries, pas sur des virus", rappelle le Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue. En clair, il est bon de le prendre en cas de pneumonie ou de cystite mais totalement inutile (du moins en première intention) en cas de bronchite aiguë , degrippe ou de rhume, qui sont des infections virales.
medisite.fr
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LE SECRET ET LA SÉRÉNITÉ DE LA DOU’A
Depuis que l'homme est apparu sur terre, il oscille entre action et sérénité, crainte et espoir, inquiétude et confiance, peine et plaisir. Adam et son épouse ont été placés au paradis pour qu'ils puissent atteindre tous deux la sérénité, mais également pour être amenés à prendre conscience de leur crainte et atteindre ainsi l'espérance. La dou'a ou invocation est cette demande adressée au Seigneur en vue de parvenir à une satisfaction. Dans cet élément, il vous est présenté l'importance et ses effets sur le croyant.
La peur et l’angoisse sont des sentiments à caractère impénétrable qui pourtant démoralisent et angoissent les gens. C’est la raison pour laquelle le Coran fait remarquer que : « Les bien-aimés seront à l’abri de toute crainte et ils ne sont point affligés. » (S10/62) Et il annonce à l’intention de ceux qui sont dans la bonne direction : « N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés ; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. » (S 41/30) Réaliser ce qu’est la peur (ou la crainte) et vouloir se débarrasser de l’angoisse et de la mélancolie ne peuvent être compris qu’à travers la foi, la crainte révérencielle d’Allah (taqwa), l’adoration et l’invocation (dou’a). Les versets coraniques relatifs aux formes d’adoration, incluant la dou’a, nous montrent qu’un cœur satisfait et serein est indispensable dans nos relations avec Allah. Il existe deux dimensions concernant la dou’a : celle qui relève du domaine personnel et celle qui relève du domaine d’autrui.
LA DOU’A QUI RELÈVE DU DOMAINE PERSONNEL DU CROYANT :
C’est prier et invoquer Allah pour soi-même. Le mystère de la dou’a ainsi que ces supplications s’élèvent jusqu’à Lui, parviennent à des lieux infinis connus d’Allah seul ; et, grâce à la rencontre des miséricordes divines, redescendent avec abondance dans le cœur du croyant sous forme d’expirations et de paroles purifiées. La dou’a de celui qui s’adresse au Majestueux Propriétaire, cherchant à ne pas écouter la voix de son ego mais celle d’Allah, ne sera plus sa dou’a mais deviendra celle d’Allah. La dou’a faite de cette manière est certes une occasion d’atteindre Allah, mais également une bonne raison pour espérer son approbation. Des mains ouvertes en direction d’Allah, une langue qui se souvient de Lui et un cœur enflammé à Son égard effacent les péchés et les souillures de l’homme et corrigent ses sentiments impurs ; étant donné qu’il est impossible que les opposés puissent se trouver au même endroit. De même que la nuit s’enfuit à l’arrivée du soleil, de même les souillures attachées à la langue ainsi que le chagrin du cœur s’effacent lorsque la langue prononce le nom d’Allah en harmonie avec le cœur, à condition que le croyant soit sincère dans sa pratique, tant en matière de dou’a (invocation) que de taqwa (crainte révérencielle d’Allah). La dou’a est une injonction divine. Sinon quelle serait la motivation pour un être créé de chair de L’invoquer ? Comment peut-il penser à être aussi courageux ? Celui qui est conforme à Allah qui Lui-
« Il y a deux dou’as qui ne sont jamais refusées. Il n’y a pas de voile entre elles et Allah. L’une est celle d’une personne qui a été torturée et l’autre
est celle du musulman qui prie pour son frère musulman. »
même l’a ordonné est le bien accepte. Allah, qui a le pouvoir de transformer l’humble poussière en or parce qu’Il est le Tout-Puissant, à combien plus forte raison ne s’occuperait-Il pas de changer, recréer, octroyer et accorder Ses grâces. En effet, l’homme possède des particularités : en l’occurrence oublier, se tromper et commettre des péchés. Grâce aux dou’as qu’il accomplit, l’oubli et la confu-
sion sont transformes par Allah en connaissance et sa colère est changée en patience et en bonne humeur. Allah, s’il le souhaite, a la capacité de changer le feu en eau douce et s’il ne le souhaite pas, l’eau douce peut se transformer en feu. C’est bien Lui qui réveille chez l’homme l’envie de L’invoquer et c’est bien Lui qui accepte (ou non) les invocations, étant donné que le but escompté
demeure cette acceptation.
LA DOU’A QUI RELÈVE DU DOMAINE D’AUTRUI :
La dou’a est le lien établi par le croyant pour actionner la miséricorde divine. C’est pourquoi la dou’a qui relève du domaine d’autrui est aussi importante que celle relevant du domaine personnel. Ce qui est nécessaire dans la dou’a, c’est une langue exempte de péché et un cœur désintéressé. À cet effet, le Prophète (saw) apporta les précisions suivantes :
a. « La dou’a effectuée pour son frère qui ne se trouve pas près de lui est une dou’a valable pour Allah. L’ange qui est employé à cet effet dit : ‘’Amin, que cela soit aussi valable pour toi” au moment où la personne fait des dou’as pour son frère. » (Muslim)
b. « Lorsque vous êtes près d’un malade ou d’un mort, faites une dou’a qui appelle au bien. Car les anges disent Amin à vos dou’as. » (Muslim)
c. « Il y a deux dou’as qui ne sont jamais refusées. Il n’y a pas de voile entre elles et Allah. L’une est celle d’une personne qui a été torturée et l’autre est celle du musulman qui prie pour son frère musulman. » (Tabaranî) Mawlânâ Rumî développe le mystère
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^FOCUS
LE SECRET ET LA SÉRÉNITÉ DE LA DOU’A
(ou secret) lié au fait d’effectuer des dou’as pour autrui en faisant quelques commentaires à ce sujet : Dieu dit : « Ô Moïse, implore Ma protection d’une bouche avec laquelle tu n’as pas péché. » Moïse dit : « Je n’ai pas une telle bouche. » Dieu dit : « Appelle-Moi par la bouche d’autres hommes. » Quand as-tu péché par la bouche des autres ? Invoque Dieu par la bouche d’autres hommes, criant : « Ô Dieu ! » Agis de telle façon que leurs bouches puissent prier pour toi, nuit et jour. » (Mathnawî) Il y a certes un mystère lié au fait d’effectuer des dou’as pour autrui. Car celles-ci accroissent les sentiments d’existence et de quiétude, faisant gagner une morale emprunte de sérénité. Effectivement, le Coran nous fait remarquer que la dou’a, particulièrement celle des Prophètes, des bien-aimés et des saints apporte la quiétude comme cela peut l’être lorsqu’une aumône est présentée ou un sacrifice offert : « Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah est Audient et Omniscient. » (S 9/103) Le meilleur effet dont peut bénéficier le croyant, c’est le sentiment de quiétude. Effectivement, Allah dit dans le Coran : « En vérité, Nous t’avons accordé une victoire éclatante afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu’Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite ; et qu’Allah te donne un puissant secours. C’est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi. A Allah appartiennent les armées des deux et de la terre ; et Allah est Omniscient et Sage. » (S 48/1-4) La dou’a est une question de confiance qui lie préalablement le croyant à Allah, mais aussi les croyants entre eux. Ce mystère particulier est vraiment important pour la tranquillité, la paix sociale et la confiance. Grâce à ce mystère (ou ce secret), la société peut se former en surpassant ses peurs et ses inquiétudes et devenir une société de confiance et d’amitié. Les croyants invoquent de la manière suivante : « Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s’adressent à eux, disent : <Paix>, qui passent les nuits prosternés et debout devant leur Seigneur ; qui disent : «Seigneur, écarte de nous le châtiment de l’Enfer>. Car son châtiment est permanent. » (S 25/63-65) Ce qui est nécessaire à la dou’a, c’est la sincérité et la franchise. C’est s’abriter aussi sous la bienveillance et le pardon d’Allah, le cœur brisé. Afin d’user d’efficacité dans notre invocation, tous les organes de notre corps doivent être purifiés des scories physiques et morales. Autrement, nos paroles ne seront guère porteuses à l’instar de l’invocation faite par ce berger et développée très ex-
pressivement dans le Mathnawî (de Ja-lalud Din Rumî). Il y est mentionné en effet que Moussa (Moïse) vit en route un berger qui disait : « Ô Dieu qui choisis qui tu veux. Qui es-Tu, que je puisse devenir Ton serviteur, et coudre Tes sandales et peigner Tes cheveux ? Que je puisse laver Tes vêtements, et tuer Ta vermine et T’apporter du lait, Ô mon Adoré ; Que je puisse baiser Ta petite main et frotter Tes petits pieds, et, au moment du coucher, balayer Ta petite chambre, Ô Toi à qui toutes mes chèvres sont offertes en sacrifice ; ô
La dou’a est un refuge pour tout musulman et pour celui qui est dans la peine.
Toi en souvenir de qui sont tous mes gémissements ! » Le berger disait de cette façon des paroles insensées. Moïse dit : « Homme, à qui parles-tu ? >> Il répondit : « A Celui-là qui nous a créés, par qui cette terre et ce ciel ont été rendus visibles. »
« Prends garde ! dit Moïse. Tu es devenu tout à fait pervers ; en réalité, tu n’es pas devenu un musulman, tu es devenu un impie. Qu’est-ce que ces sottises ? Qu’est-ce que cette impiété et cette folie ? Mets-toi du coton dans la bouche ! (...) » Le berger dit : « Ô Moïse, tu m’as fermé la bouche, et tu as brûlé mon âme de repentir. » Il dé-
chira ses vêtements, poussa un soupir, se tourna précipitamment vers le désert, et s’en alla. Une révélation vint à Moïse de la part de Dieu : « Tu as séparé mon serviteur de Moi. Es-tu venu pour unir, ou bien es-tu venu pour diviser ? Autant que tu le peux ne fais pas un pas vers la séparation (...) » Quand Moïse entendit ces reproches de la part de Dieu, il courut dans le désert à la recherche du berger. Il s’avança sur les traces de pas de cet homme bouleversé (...) Enfin, Moïse le retrouva et l’aperçut ; le porteur de bonnes nouvelles lui dit :
« La permission est venue de la part de Dieu. Ne recherche aucune règle ni méthode d’adoration ; dis tout ce que ton cœur désire». La foi est soumission, la dou’a est un refuge établi au moyen de cette soumission. C’est pourquoi la littérature islamique ne s’appuie pas sur un certain déterminisme quant à cette question, mais par une soumission qui vient directement du cœur. Une dou’a effectuée avec des paroles exagérées et/ou somptueuses n’est pas une raison pour qu’elle soit acceptée et c’est bien la même chose pour les affirmations qui ne sont pas des raisons pour que la foi augmente ou diminue. Certes la dou’a est
une demande qui doit se présenter avec sincérité, c’est-à-dire une demande où l’acceptation est désirée. La dou’a est un refuge pour tout musulman et pour celui qui est dans la peine. C’est la raison pour laquelle les saints et les bien-aimés d’Allah font beaucoup d’invocations, pour toutes sortes de raisons comme repousser les ennuis, les peines et les épreuves de toute nature. Parmi ces saints et bien-aimés, il y a ceux qui acceptent ces peines et catastrophes comme une soumission, telle que décrite par Mawlana Rumî : leurs bouches fermées à toute invocation. Ceux-là sont ceux qui acceptent tous les décrets d’Allah et qui ne déploient pas d’effort pour éloigner les épreuves qui surviennent. Même ces dernières leur procurent du plaisir. Aucune peine, ni aucune catastrophe ne peuvent changer leur bonne volonté à l’égard d’Allah. C’est dans cette intention que le poète Fuzulî a composé le distique suivant : Ô Seigneur ! Par l’amour des épreuves rends moi familier, Ne m’en éloigne pas, ne serait-ce qu’un instant, Que Ton aide ne diminue pas, Soumets-moi aux épreuves avec abondance. La raison de leur insatiabilité dans ce domaine est expliquée par leur recherche de la générosité, là où il y a déjà manifestation et acceptation des paroles d’Allah telles que : « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. » (S 2/155) Seulement ce chemin est difficile et comporte de nombreuses épreuves. Il n’est pas fait pour tout le monde.
En conclusion, affirmons qu’il n’est pas séant de faire des dou’as en criant ou en prononçant de belles paroles, mais ce qui importe, c’est la dou’a faite avec les larmes de nos yeux et de notre cœur, celle qui est sincère, intime et aimée d’Allah. Une vie sereine à la fois personnelle et également au sein de la société passe par une existence remplie de dou’as, en vertu du mystère qu’il renferme.
Imam El Imam Méité
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LE RAPPEL D’ALLAH (DHIKR) ET SON IMPORTANCE DANS LA VIE DU MUSULMAN
L’Islam est l’actualisation du pacte originel entre Allah et l’ensemble des créatures. Les êtres humains (dotés de discernement) n’ont été créés que pour l’adoration de leur Seigneur : « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent. » (Coran, 51 : 56). D’où le rappel d’Allah (dhikr) relève d’une importance capitale pour le musulman.
es exégètes commentent le terme d’« adoration » par la connaissance et la soumission à Allah. La notion de soumission à la loi islamique (charia) implique la fidélité
aux habitudes de l’Envoyé d’Allah (saw) et l’aspiration permanente à la proximité seigneuriale. Allah attend des hommes qu’ils parviennent à la station de l’adoration totale, démunis de tout doute et amalgame. L’acquisition de l’état d’adorateur sincère est subordonnée à la connaissance d’Allah comme attesté dans un hadith qoudsi : « Connaissez-Moi avant de M’adorer. Car, celui d’entre vous qui ne Me connaît pas, comment peut-il M’adorer ? » La sourate at-Takathur nous montre que la connaissance d’Allah possède indubitablement trois niveaux. Le premier niveau est la connaissance des attributs divins, des interdits et des agréments relatifs à la loi islamique. Certains savants nomment ce niveau « ilm al-yaqin ». Le second niveau est appelé « ‘ayn al-yaqin » ; c’est la connaissance née de la certitude. Comme si le pratiquant voyait Allah de ses propres yeux. Enfin le troisième et dernier niveau est la connaissance vraie, « haqq al-yaqin », celle qui n’est ni illusoire, ni temporaire. C’est la découverte du vrai. Posséder cette connaissance implique une hantise permanente de la présence seigneuriale. C’est à cela que l’Envoyé d’Allah (saw) fait allusion quand il dit : « Vis dans ce monde comme un étranger ou un passant. » Nous sommes donc créés pour atteindre cette étape d’adoration exclusive de notre Créateur, comme l’a fait l’Envoyé d’Allah (saw). Comment donc parvenir à l’adoration véritable ? Pour répondre à cette question, il faut se référer au Coran où Allah dit : « Et cramponnez-vous tous ensemble au <Habl> (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés (...) » (Coran 3 :103). Le câble d’Allah étant le rappel (dhikr) permanent et abondant de la grandeur et de la magnificence divines. En effet, le Coran dit : « Récite ce qui t’est révélé du Livre et accomplis la Salat. En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable. Le rappel d’Allah est certes ce qu’il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites. » (Coran 29 : 45)
DÉFINITION ET DIFFÉRENTES FORMES DE DHIKR
Le mot dhikr, en tant que tel, est un terme générique d’origine coranique par lequel Allah désigne le souvenir ou la mention de Lui en pensée ou en acte. Le dhikr désigne donc tout aussi bien le culte dans sa globalité que chacune de ses composantes ou sections. Ainsi, l’Islam, en tant que moyen de mettre l’être humain en contact avec son Seigneur, est un dhikr. Le Coran, en tant que parole du Créateur, est un dhikr. Sa lecture, la conformité à
ses préceptes et la confiance en ses pouvoirs font aussi partie de l’univers du dhikr. De même, l’Envoyé d’Allah (saw), en tant qu’émanation physique des avertissements d’Allah, est un dhikr. Par conséquent, mentionner son nom dans l’espoir d’attirer sur lui des bénédictions est un dhikr. Chacun des cinq piliers de notre religion (l’attestation de foi, la prière rituelle, le jeûne, l’acquittement de l’aumône (zakat) et le pèlerinage) est un dhikr. En définitive, le dhikr désigne tout acte nourri ou posé dans le but de plaire à Allah ou de se rapprocher de Lui. Par ailleurs, le dhikr désigne toute récitation répétée d’une formule ou parole sacrée à voix haute ou intérieure ; c’est la mention d’Allah à travers une parole ou formule tirée du Livre sacré ou de la Sunna de l’Envoyé d’Allah (saw). Le dhikr, en tant que tel, est un acte majeur qui donne au culte tout son sens. Allah ne dit-il pas dans le Coran : « Et rappelle ; car le rappel (dhikr) profite aux croyants. » (Coran 51 : 55). Et Son Messager de dire dans un hadith : « Certes, le dhikr est le sens de l’adoration. » Et, selon Abou Hou-rayra, il aurait ajouté : « Rien n’est plus honoré auprès d’Allah que le dhikr. Précisons cependant que le dhikr véritable va au-delà des actes et des paroles ; il est méditation permanente. C’est pour cette raison que le Prophète d’Allah (saw) a dit : « Le dhikr est la clé de l’adoration. »
LES MÉRITES ET LES AVANTAGES DU DHIKR
Telle une colonne, le dhikr soutient et tranquillise le cœur du croyant. Le Coran dit : « N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? » (Coran 13 : 28). Le dhikr est un outil efficace contre
l’oubli et l’indolence : « (...) et invoque ton Seigneur quand tu oublies (...) » (Coran 18:24) Le dhikr est un fortifiant qui garantit au pratiquant une assise mentale et morale. À l’opposé, le refus de s’adonner au dhikr est un signe de malédiction. Le Coran dit : « Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection, Nous l’amènerons aveugle au rassemblement. » (Coran 20 : 124) Plus loin le Coran rajoute : « Et quiconque s’aveugle (et s’écarte) du rappel du Tout Miséricordieux, Nous lui désignons un diable qui devient son compagnon inséparable. » (Coran 43 : 36) Selon Abou Moussa, l’Envoyé d’Allah (saw) a dit : « Il est de celui qui se souvient d’Allah et de celui qui ne le fait pas, comme du vivant et du mort. » Le dhikr est le moyen par excellence pour se rapprocher d’Allah et donc pour être sous sa couverture permanente. Un hadith qoudsi rapporte ce propos : Allah le Très-Haut dit : « Je suis selon l’opinion que Mon serviteur se fait de Moi et Je suis avec lui lorsqu’il M’invoque. S’il M’invoque en lui-même, Je l’invoque en Moi, et s’il M’invoque dans une assemblée, Je le mentionne dans une assemblée meilleure que la sienne. Et s’il se rapproche de Moi d’un empan, Je me rapproche de lui d’une coudée ; s’il se rapproche de Moi d’une coudée, je Me rapproche de lui d’une brasse. Et s’il vient vers Moi en marchant, Je viens vers lui en courant.» (Muslim). Le dhikr est une arme redoutable contre les adversaires et garantit aux croyants une victoire sûre. (Coran 8 : 45). Le dhikr est un moyen rapide de purification de l’âme. (Coran 3 :135-136). Le dhikr apporte une élévation spirituelle et constitue sans
aucun doute une porte à l’interprétation exacte des « signes » (ayâh) d’Allah. (Coran 6 : 126) En définitive, nous pouvons retenir que le dhikr est la source du bonheur en ce monde et dans l’au-delà. Il chasse Satan, il satisfait le Seigneur, il attire et facilite la subsistance, il habille l’évocateur (dhakir) de vénération, il lui fait mériter le respect du Seigneur et, pour ce fait, le Seigneur Lui-même l’évoquera en retour. (Coran 2:152) De plus, le dhikr fait revivre le cœur comme la semence revit par l’action bénéfique de l’eau. Il est la nourriture de l’esprit et il ôte la rouille du cœur. Il apporte la lumière à la réflexion et efface les péchés. Il fait disparaître l’isolement entre le serviteur et son Seigneur, il apporte la sérénité. Il empêche l’être humain de calomnier, de mentir, de forniquer et de s’adonner à tout ce qui est vain. Le dhikr est la plantation du Paradis, l’affranchissement du Feu et l’assurance contre la domination. Le dhikr est une lumière pour le serviteur dans la tombe. Le rappel d’Allah apporte au pratiquant les mérites de ceux qui ont affranchi des esclaves, participé aux batailles dans le but de plaire à Allah et dépensé toute leur fortune dans le sentier de la foi. Enfin, nous voulons terminer par une citation de l’Envoyé d’Allah (saw) qui a dit : « Les gens du Paradis regretteront de leur vivant les instants passés sans avoir évoqué Allah le Tout-Puissant. » (al-Tabaranî) Ô Allah ! Guide-nous sur le droit chemin comme Tu as guidé nos pieux prédécesseurs et fais que nous soyons parmi les serviteurs qui T’invoquent en abondance. Amin !
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TERNATIONAL
ENTRETIEN AVEC
MAHMOUD OUEDRAOGO
(INTERPRÈTE ET VICE PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES SOURDS MUSULMANS DE CÔTE D’IVOIRE)
"la structure a pour objectif majeure
de leur apprendre la religion”
Mahmoud Ouédraogo interprète et vice-président de rassociation des sourds-muets et mal- entendant musulmans de Côte d’Ivoire à travers cet entretien^ nous parle du quotidien des sourds-muets musulmans et des difficultés qu’il traverse dans l’exercice de sa fonction.
Comment est née votre association ?
A l’époque, j’avais une salle de jeu vidéo qui était couramment fréquentée par des sourds. Au fur et à mesure, j’ai commencé à me familiariser à eux en m’intéressant au langage des signes et je leur ai demandé comment je pouvais apprendre leur langage. Ainsi, ils m’ont invité un dimanche à l’église CMA pour commencer les cours et de là, j’ai constaté que les 90% des sourds présents dans cette église, étaient issus des familles musulmanes. Etonné de ce fait, je leur ai demandé la raison de leurs présences dans cet édifice religieux. La réponse qu’ils m’ont donné est que lorsqu’ils vont à la mosquée, ils n’entendent rien des sermons des Imams qui pour la plupart se font en arabe et il n’y a personne pour leur enseigner, or à l’église, les responsables enseignent en français et ils comprennent mieux ces enseignements à travers des interprètes. C’est à partir de cet instant que j’ai reformulé mon intention de venir apprendre le langage des signes et par la suite, récupérer ces sourds musulmans de ces églises et leur enseigner l’Islam. Avant la fin de ma formation, j’ai eu plusieurs échanges avec ces sourds et nous avons commencé à réfléchir sur la mise en place d’un encadrement pour les autres sourds. Etant le seul parmi eux qui parle, ils ont décidé de s’unir autour de ma personne pour monter la structure qui aura pour charge de regrouper ces sourds musulmans et d’aller à la rencontre de ceux qui sont cachés. Ce n’est qu’en 2015 que l’association a vu le jour avec pour Président Ouattara Mama-dou un sourd.
De nos jours d’aujourd’hui l’association compte-t-elle combien de membres ?
Nous comptons plus de 100 membres et chaque jour des enfants, vieillards et des jeunes adhèrent à l’association. La structure étant nationale, il existe des sections à Korhogo, Abengourou, Koumassi, Yopougon et Abobo où se trouve le siège social. Abobo a été choisi pour abriter le siège parce que c’est dans cette commune que viennent la majorité des sourds.
Quel est l’objectif réel de votre association ?
La structure a été mise en place avec pour objectif majeure d’apprendre la religion à nos frères et soeurs sourds musulmans. Et cela passe par la recherche des sourds qui sont parfois isolés et vulnérables. En effet, la majorité des sourds de familles musul-
manes se retrouvaient dans les églises et cette situation a engendré beaucoup de problèmes familiaux. Aujourd’hui, ils sont nombreux ces sourds séparés avec leurs parents du fait qu’ils fréquentent les églises. Toutefois, tu as ton enfant, tu ne comprends pas les signes, tu ne sais pas comment l’enseigner. Par contre, quand il va l’Eglise, il est encadré par un interprète qui lui enseigne la religion chrétienne. Contrairement chez les musulmans, il n’y a aucun encadrement, aucune structure pour les regrouper. Pour permettre à ces sourds de mieux comprendre leur religion, on se déplace avec eux lors des prières de vendredi, des conférences pour interpréter ces communications. Ensuite, nous leur apprenons à faire les ablutions, à lire le Coran et à prier. Notre objectif est que les Imams puissent apprendre ces langages de sourds pour mieux véhiculer la religion. L’autre aspect concerne l’éducation. La majorité ne savent ni lire, ni écrire, nous avons adopté le projet de l’école inclusive initié par une ONG et reconnu par le Ministère
de l’Education Nationale.
Comment fonctionne cette école inclusive ?
Quand on parle de l’école inclusive, on fait référence à l’éducation des enfants. Dans une loi prise en Côte d’Ivoire, l’école est obligatoire pour tous les enfants normaux, malentendant et sourds. Mais ceux qui ont beaucoup de difficultés, sont les sourds car ils ne comprennent que le langage des sourds. L’école inclusive consiste à envoyer des enfants sourds dans une école ou ils suivent le même programme que les enfants normaux. Mais, le ministère forme ces enseignants aux langages des signes qui enseignent simultanément les enfants normaux et font les signes pour ceux des sourds. Grâce à ce programme, nous avons pu envoyer plusieurs enfants sourds en classe de CP1 et qui ont de bons résultats. Dans la collaboration avec les enseignants, les enfants qui doivent être scolarisés l’année prochaine, commencent à prendre des cours avec nous dans nos
sièges.
En dehors de l’éducation, avez-vous obtenus d’autres résultats ?
Avant l’avènement de l’association, le nombre de grossesse indésirable était nombreux parce que les filles sourdes étaient beaucoup ignorantes. Du fait d’être vulnérables, elles se donnaient au premier venu qui la trompait sous-prétexte qu’il aimait. Mais depuis, nous avons pu célébrer onze mariages parmi les sourds. Grâces aux informations données sur le mariage, il y’a eu union entre des sourds, entre un être normal et une sourde, vice- versa.
Les difficultés rencontrées ?
La communauté ignore le travail que nous abattons avec ces sourds. Or les chrétiens sont bien organisés, les accueillent très bien et ce n’est pas le cas chez les musulmans. En Afrique, toutes les structures en charge des sourds sont des structures chrétiennes, même dans les pays musulmans. Notre association est la première du genre en Afrique et nous n’avons pas de soutien venant des autorités religieuses musulmanes. Malgré le fait que nous soyons reconnus par le COSIM, nous ne recevons pas de soutien venant de leur part. A chaque fois que nous organisons une activité, nous leur adressons une note d’information. La difficulté majeure réside au niveau des soutiens matériels et financiers.
L’appel à lancer ?
C’est de lancer un appel aux musulmans de s’approprier le volet social. Notre cible étant très sensible, si nous n’avons pas de soutien, ils partiront dans les églises. Aujourd’hui, une structure les encadre, il faut que la communauté musulmane puisse nous aider car c’est un processus à long terme et après nous, la base doit rester. Certes, ce ne sont des mendiants, mais lors des fêtes musulmanes, ils doivent sentir cette chaleur fraternelle comme le font les chrétiens lors de leurs fêtes. Il faut aussi soutenir les interprètes pour qu’ils puissent mieux s’occuper des sourds. Je profite de l’occasion pour demander au COSIM de nous intégrer comme Imams car sans nous, ces sourds s’auront dans l’égarement.
Par Ibrahima Khalil
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XpFONTRIBUTION
LES QUATRE NIVEAUX DE LA FOI EN ALLAH
La foi en Islam s’adosse sur 6 piliers qui sont :
1- la croyance en Allah, Dieu Unique, Créateur et Maître de l’Univers.
2- la croyance aux prophètes (as)
3- la croyance aux livres révélés
4- la croyance aux anges
5- la croyance au Jour du jugement dernier, jour de l’évaluation ultime de notre séjour terrestre
6- la croyance au Destin qu’il soit éprouvant ou réjouissant.
Pour le cas particulier de la foi en Allah, l’imam Al Bayhaqi (ra) identifie quatre niveaux de croyances. Il s’agit globalement d’une démarche rationnelle, mais surtout spirituelle qui doit cadencer notre mode de vie et notre rapport aux choses de la vie.
Premièrement, il s’agit de la croyance en l’obligation d’aimer Allah. En clair, la foi en Allah est avant tout une démarche d’Amour pour notre Créateur. Elle est une obligation qui nous permet de nous soustraire à toute autre force ou croyance pour se laisser envelopper par l’Amour pur du divin. En effet, Allah nous dit au verset 165 de la sourate 2 (la vache) : « Parmi les humains, il en est qui prennent en dehors d’Allah des associés égaux à Lui et qu’ils aiment autant qu’ils aiment Allah. Or, ceux qui ont cru, ont pour Allah un bien plus grand amour. » Une attitude corroborée par le Prophète Mou-hammad (saw). En effet, d’après Anass Ibn Malik (ra) : « Trois choses qui, présentes en quelqu’un, lui feront goûter à la douceur de la foi : 1- Allah et Son Messager doivent lui être plus chers que tout ; 2- il doit aimer les autres pour Allah Seul ; 3- il doit détester le retour à l’état d’incroyance tout comme il détesterait être jeté dans une fournaise
allumée pour lui. »
Deuxièmement, il y a la croyance en l’obligation de craindre Allah. Oui, après l’amour d’Allah, il faut avoir à l’esprit de craindre Allah, car II est dure en punition comme il se décrit Lui-même dans le noble Qour’ane aux versets 2 et 3 de la sourate 40 (le Pardonneur) : « la révélation du Livre vient d’Allah, le Puissant, l’Omniscient, le Pardonneur des péchés, l’Accueillant au repentir, le Dur en punition, le Détenteur des faveurs. Point de divinité à part Lui et vers Lui est la Destination. » Par ailleurs, Allah nous le mentionne au verset 46 de la sourate 55(le Tout Miséricordieux) : « A celui qui a craint de comparaître devant son Seigneur, il lui sera accordé deux jardins. » De son côté, le Prophète Mouhammad (saw) nous exhorte à cette crainte d’Allah. En effet, d’après Addiy Ibn Hâtim (ra) : « Protégez-vous du Feu, ne serait-ce qu’avec une moitié de datte donnée par charité. »
Troisièmement, vient l’obligation d’espérer en Allah. Bien que la crainte d’Allah soit une obligation, il faut surtout avoir à l’esprit, l’espérance en Allah. Deux versets du Qour’ane l’illustrent assez bien. D’abord, au verset 56 de la sourate 7 Allah nous dit : « Invoquez votre Seigneur avec crainte et espoir, la Miséricorde d’Allah est proche des gens qui font le bien. » Ensuite, Allah nous fait entrevoir une grande espérance au verset 53 de la sourate 39 (les groupes) : « Dis : Ô Mes serviteurs, vous qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérerez pas de la miséricorde d’Allah. Allah pardonne tous les péchés. Oui, Il est Celui qui pardonne ; Il est le Miséricordieux. »
Enfin, quatrièmement, se trouve la croyance d’avoir confiance en Allah que l’on nomme Atawakoul. De fait, cette confiance est l’aboutissement des trois premières étapes. Loin de toute attitude fataliste, laxiste, elle
sert plutôt de comburant à nos actions et à notre existence terrestre. Elle nous permet de garder un optimisme à toutes épreuves et à faire face aux aléas de la vie, fussent-elles difficiles voire cruelles. Au verset 3 de la sourate 65, Allah nous indique le chemin de la réussite : « Qui place sa confiance en Allah, Allah lui suffit. Allah atteint toujours ce qu’il Se propose et Allah a assigné une mesure à toute chose. »
Comme on le voit, croire en Allah n’est pas qu’un simple fait. C’est un plutôt un état d’âme qui se construit par une démarche constante et sereine qui nous conduit au bout du compte à vivre en Allah avec les hommes et l’univers tout entier. Qu’Allah nous aide à y parvenir. Amine.
NURUDINE OYEWOLE onurudine16@gmail.com Expert-consultant en communication
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Islam*;
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' riE de la communauté
WILLIAMSVILLE
MAOULID DES ENFANTS
L’éducation des enfants au cœur des oréoccupations
Le samedi 10 février dernier, l'ONG Soummayyat-Gnongodeme et l'Association des Femmes Tidjanies en Côte d'Ivoire ( AFEMTCI) ont procédé à la traditionnelle cérémonie dénommée « Mahoulid des enfants d'Adjamé ». La grande Mosquée d'Adjamé-Williamsville a servi de cadre à cette édition.
Cette septième édition a été placée autour du thème « la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants selon l’Islam ». L’honneur est de ce fait revenu à Saïdatou Djiré Awao (prédicatrice tidjanie) de s’adresser à l’assemblée sur la question. Pour la conférencière, ce sujet est d’une importance capitale dans la mesure où, affirme-t-elle : "la difficulté que connaît le monde de nos jours, réside en premier lieu dans la mauvaise éducation de nos enfants”. Elle a de ce fait défini les différentes étapes à observer afin de réussir cette responsabilité qui selon elle incombe aussi bien au père qu’à la mère à travers le choix ou l’acceptation de notre conjoint(e). “La première étape à observer dans l’éducation de nos enfants réside dans le bon choix de notre conjoint(e)” Précise-t-elle. Toutefois, la femme reste le premier modèle de l’enfant. Raison pour laquelle elle
invitera toutes les femmes à se montrer soumises à leurs époux et à inculquer les bonnes valeurs de l’Islam aux enfants dès le bas âge. Suite à la conférence, Diaby Ami-nata et Berthé Rokia respectivement présidentes de l’Ong Soummayat-Gnongodeme et de l’AFEMTCI se sont succédées au pupitre. Elles ont chacune exhorté les parents à s’investir davantage dans l’éducation de leurs enfants. Cette activité initiée dans le but de faire connaître aux enfants de la commune d’Adjamé le message de l’Islam a lieu chaque année à l’occasion de la commémoration de la naissance du Prophète Mouham-mad (saw). Cette édition 2018 a été marquée par un concours de connaissance religieuse, des sketchs, à l’issue desquels les enfants ont bénéficié de nombreux cadeaux.
A. Pamanta
ABOBO-BIABOU
MAOULID NABY
Cheick Maïga prie pour la jeunesse
A l'instar des autres communautés musulmanes, celle dirigée par Cheick Maïga Moussa a organisé la commémoration de la naissance
du Messager d'Allah (psi). C’était le samedi 10 février 2017.
La question de l’éducation de la jeunesse, une préoccupation pour le Cheick Maïga. A l’occasion de ce énième maoulid Naby (psi) organisé à son domicile d’Abobo Biabou 2, Cheik Maïga a accentué sa communication sur les causes qui poussent les jeunes à fréquenter les milieux de la prostitution, du vagabondage, de la drogue et la délinquance. Pour lui, l’oisiveté et le chômage grandissant qui ont entraîné ces différents fléaux. Il en a profité pour interpeller le gouvernement et les leaders d’opinion à œuvrer en mettant en place des structures, des groupes de travail pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse en matière d’emploi, d’insertion professionnelle et de leur suivi quotidien. Quant aux guides religieux et les parents, il les a exhorté à implorer beaucoup l’assistance d’Allah pour la guidance des jeunes, car dira-t-il, "l’invocation est l’épée du
croyant”. Cheick Maïga a terminé en faisant Côte d’Ivoire, les musulmans, les jeunes des bénédictions pour la cohésion sociale en filles en quête de mariage et pour les jeunes
en difficultés. L’autre intervenant Soufy Konaté a insisté sur le vivre ensemble, l’entente et le respect mutuel. Pour Soufy Konaté, il ne peut y avoir de développement sans un véritable amour entre les habitants du pays. Raison pour laquelle, il a invité chaque personne au respect des lois d’Allah, des institutions de la république, leaders religieux et des individus. Pour la circonstance, plusieurs Cheiks et leurs délégations venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont prononcé des discours de quelques minutes en langue "Moré”. Il est a noté que grâce aux lectures du Coran, de la dalayiroul kayrat "éloge du Prophète (psi)” et des bénédictions que le Cheick effectue chaque vendredi soir, plus de 150 jeunes filles et garçons se sont mariés, ont eu des emplois et ont quitté le milieu de la délinquance.
Ibrahima Khalil
AEEMCI
3ÈME SESSION DE L’ECOLE DES DROITS DE L’HOMME
Les militants sensibilisés sur l’immigration irrégulière et le terrorisme
Le samedi 10 février 2018, l'Ecole des Droits de l'Homme et du Leadership (EDHL) de l'Aeemci a procédé à la clôture de sa 3ème session deformation. C'était dans l'enceinte de l'Ecole ESMA sise à la riviera IL
L’immigration clandestine et le terrorisme sont les deux sujets auxquels les responsables de l’AEEMCI se sont intéressés. Pour le premier, les chiffres sont alarmants. 22 milles morts depuis l'an 2000, soit 1500 décès par an. C’est le tableau funeste que présentent plusieurs études sur l’immigration irrégulière ; Phénomène dont la jeunesse est la première victime. A travers cette cérémonie, l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire, tire sur la sonnette d’alarme. “Notre objectif est de sensibiliser nos militants et la jeunesse contre ces fléaux” indique Coulibaly Soungalo, l’Amir de l’AEEMCI et initiateur de cette formation. A cet effet, un panel de composé de trois personnes dont l’écrivaine Mahoua Ba-kayoko, a planché sur la question. Pour Madame Bakayoko, l’immigration irrégulière n’est que le fruit de l’instabilité de certains Etats africains, une parodie de bonheur affichée par la diaspora, la cupidité des parents
des immigrants. Une situation qui ne reste pas sans conséquences aussi bien pour les migrants l’avenir du continent africains. “ La perte de la dignité humaine, l’appauvrissement de des Etats africains, et la perte en vie humaine comme mentionnée plus haut.
Comme solution, elle propose l’implication des guides religieux dans la sensibilisation, la création d’emploi, l’encouragement à l’en-treprenariat et la stabilité des Etats.
Pour ce qui est du terrorisme de plus en plus attribué à tort à l’Islam, Dr Yaya Karamoko,
autre paneliste, a systématiquement indiqué clairement que cette religion n’admet aucunement pas cet acte lugubre. “Il n’y a aucune preuve islamique pour justifier le terrorisme” martèle t-il avant d’ajouter qu’il existe certes des versets autorisant le musulman à se défendre et non à s’en prendre à des innocents.
Outre cela, il n’a pas omis de préciser que forcer quelqu’un à devenir musulman, c’est au contraire le contraindre à devenir hypocrite. Car, la foi c’est dans le cœur dont on n’a pas le contrôle. Rappelons que cette cérémonie est l’aboutissement de trois mois de formation sur des thématiques telles que le leadership, l’art oratoire et l’informatique. Pour cette promotion, 04 filles se sont distinguées en raflant les prix de meilleurs orateurs de la promotion “Amadou Camara”, nom de l’ex Amir de l’AEEMCI et parrain de la cérémonie.
Koriyan Camara
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Par Panianta
NUMEROS UTILES
QUESTION DE LA DEMAINE
st-il permis au musulman d’accepter ou d’offri un cadeau à roccasion de la Saint-Valentin ?
^jjjjjjjjjjjj^^
k FIRDAOUSSE
Salam cher frères et soeurs,
On dit que la saint-valentin est la fête des amoureux, c’est à cette occasion que l’on exprime son amour à son ou sa conjoint(e). Les fêtes en Islam sont bien connues, donc en dehors de ces fêtes, toutes les autres fêtes qui ont d’autres origines sont interdites. Il est interdit de manifester sa joie à ces occasions, ou d’y participer de quelque manière que ce soit. Car, cela représente un dépassement des limites qu’Allah a fixées, et constitue une injustice envers soi-même. D’ailleurs, il y a 365 jouirs dans l’année, pourquoi attendre seulement le 14 février pour exprimer son amour à son ou sa conjoint(e)?
★ IBN VAZOUMANA
Alhamdoulilah que la paix et le salut soient sur notre noble Prophète Mouhammad (saw)
Concernant les fêtes, l'Islam ne reconnaît unanimement que deux fêtes que sont la fête de ramadan et la fête de eid el-adha (Tabaski). Les autres fêtes ne sont pas reconnues par la charia que ce soit par leurs formes ou leurs fonds, à cause de leurs sources, leurs contenus, et leurs objectifs réels ou supposés.
Et concernant les cadeaux offerts à l'occasion de ces fêtes, nous affirmeront que l'Islam ne juge les actes que par les intentions qui les animent.
^ IMAM MEITE
Chers frères et sœurs,
L’Islam valorise l’amour, l’affection, la bonne entente, le bon comportement et cela entre parents et enfants, entre frères et sœurs, entre maris et femmes ... En ce jour de 14 février, soi-disant « fête des amoureux », il nous semble important d'inviter le musulman à ne pas fêter, ou participer à des fêtes d'origine païenne et de nous intéresser à la relation qui lie époux et épouse.
« Et parmi Ses signes II a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et II a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent » (Sourate 30 - verset 21).
L’amour, le bonheur, l’affection, la tranquillité et la bonté constituent la base sur laquelle est fondée la vie commune, plus ces sentiments sont forts, plus la vie commune est heureuse. Lors du pèlerinage d’Adieu, le Prophète (saw) a dit : « Ô hommes ! Vous avez des droits sur vos femmes et vos femmes ont des droits sur vous. Craignez Dieu dans votre comportement envers les femmes. » Il ajouta : « Je vous recommande d’être bons envers les femmes, le meilleur parmi vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme » (Bukhari)
Chères sœurs, chers frères, les musulmans et les musulmanes, tout au long de leur vie, doivent veiller à témoigner de l'affection envers son épouse, ou son époux. L’Islam nous demande de bien nous comporter envers cet être cher, de lui adresser la parole avec amour et bienveillance, et de prendre soin de lui chaque jour que Dieu fait.
Il est formellement interdit au musulman de soutenir cette fête ou ce genre de festivités prohibées, que ce soit avec repas et cadeaux : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! » [S 5- 02]
Sujet à débattre prochainement
Le musulman peut-il lire le Coran sans être en état de petite ablution ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islametinfos.net
» SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
» DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél: 21 35 73 65
POMPIER DE YAMOUS-
SOUKRO
Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12
COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE
Tél: 20 25 70 00
>AEROPORT
AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY
Tél: 21 75 79 01 /
21 75 79 02
At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y à pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de Glorification.
Islam Info N°637 du Mercredi 21 au Mardi 27 Février 2018-du Araba 05 au Tarata 11 Djoumadal Sani 1439H
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LAM AU FEMININ
W^pnfidence Sta
« Fervente musulmane, la prière me déplaît»
mui^na^e
AVERTISSEMENT
Cissé A
Salam aleykoum, je suis née d’une famille musulmane. J’ai bénéficié d’encadrement religieux depuis le bas âge et Dieu merci je suis jusqu’à ce jour, moi-même une fervente musulmane. J’aime ma religion et j’ai pu amener beaucoup de jeunes musulmans à s’intéresser à leur religion et à mieux la pratiquer. Cependant, depuis quelques années maintenant la prière me déplait. Et les moments d’adoration me sont vraiment insupportables. Je le cache aux autres et me force à prier malgré tout. Mais le problème est que cela commence à avoir des conséquences sur mon physique et mon moral. Je maigris et présente un aspect de malade, je suis devenue de plus en renfermée et moins gaie. Je ne sais que faire et ai peur de finir par tout abandonner.
\Na aleykoum salam chère sœur. La situation que vous traversez,
est certes anormale mais ne vous est pas exclusive.
Exposez votre problème pour avoir de l’aide
Votre problème peut être facilement résolu si vous en parlez à des personnes averties en la religion musulmane ; guides religieux ou une personne coreligionnaire avertie de la religion. Ils pourront vous aider à comprendre la source de votre problème et vous aider à le résoudre. Il vous faut donc parler.
Vous n’avez pas à vous cacher On peut comprendre votre réaction ; vous avez peur de ce que pourraient penser les autres de vous, surtout ceux qui ont pu vous prendre pour une donneuse de leçons quand vous leur parliez de religion et de morale. Il ne faut surtout pas paraître gauche devant ceux que nous invitons à être droit. N’est-ce pas ?
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage >>. Et, nous
tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs
réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
Convertis à l’Islam : témoignage de M.Yao Alikou Frank olivier
Je suis M.Yao Alikou Frank olivier. Je suis converti à l’Islam sur le nom de Yao Ibrahim. Effectivement, j'étais dans les problèmes. A l’époque je n’appartenais jamais à une religion et mes parents m’ont poussé à aller à l’église catholique, tout cela c’est la volonté de Dieu. Mais, je n’appartenais pas parce que on m’envoie, je refuse. Je vais et après j’abandonne, c'est-à-dire que je n’appartenais pas à cette religion. Jusqu’aujourd’hui où j’ai 57 ans mes problèmes étaient trop. J’ai dis à Dieu de me pardonner, je suis rentré dans l’alcool, je bois, je fume, on me donne 10000 à 15000 FCFA ça fini le même jour. Jusqu’à ce que madame quitte la maison et me laisse les enfants, et à
travers des personnes que je connaissais quand on me donne de l’argent c’est la même chose. Un matin Dieu m’a révélé pour me dire qu’en passant par la religion musulmane je serai sauvé, tout ce que je me demande il me le donnera. Un matin au réveil, j’ai vu qu’ils ont écrit sur ma porte mosquée en arabe et en français, j’ai dis je suis Abbey, il n’y a pas d’Abbey musulman. J’étais fâché avec Dieu. J’ai dis je suis Abbey, Pourquoi tu m’envoies où se trouve les microbes, comment tu peux m’envoyer où je ne veux pas partir, je ne veux pas aller prendre de machettes contre les gens.
A suivre
K»
ïe de couple
Cissé A
Nos différends dans le couple
La relation amoureuse est rarement un long fleuve tranquille qui se laisse aller au gré du vent! Et à bien y penser, c'est tant mieux! Être en couple, c'est aussi accepter le fait que les disputes, les conflits et les remises en question feront partie de la vie. C'est vrai, mais il faut tout de même que ces conflits se règlent dans le respect des deux partenaires. Vous croyiez que votre couple était au bord du gouffre? Rassurez-vous, il est probablement en pleine santé! Mais quelles sont les causes les plus fréquentes de dispute dans un couple?
Une question de différence
On oublie trop souvent que chaque personne est différente. Même constat avec le partenaire. Vous avez des goûts, des envies, des intérêts et des opinions qui ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux de votre amoureux. C'est d'ailleurs probablement pour cette raison qu'il vous a fait craquer. Il vous apportait un vent de fraîcheur, une nouveauté qui mettait du piquant dans votre vie.
A suivre
MU
stuce beauté
A. Pamanta
Le miel et le sucre pour lutter contre l’acné
Antiseptique, antibactérien, antibiotique : le miel possède de nombreuses vertus pour soigner les boutons d’acné. Entièrement naturel, il a le pouvoir de désinfecter. Il aide la peau à cicatriser et l’hydrate efficacement. Depuis longtemps, nos ancêtres, nos grands parents avaient compris ses puissants bienfaits et appliquaient du miel pour tous leurs problèmes de peau.
Un conseil avant toute chose, choisissez un miel 100 % naturel, non traité et non chauffé. Faites d’abord un test. Appliquez un peu de miel derrière votre oreille pour vérifier que vous ne déclen-
cher aucune allergie.
Comment faire ?
Il suffit de mélanger un peu de sucre en poudre dans du miel et d’appliquer le tout sur votre peau en massant de manière circulaire afin que les grains de sucre agissent comme un gommage. Ils vont naturellement éliminer les peaux mortes et libérer les pores de la peau. Le sébum pourra alors s’écouler plus facilement, ce qui évitera la formation de boutons. Rincez ensuite abondamment.
adith femme
A. Pamanta
L’interdiction d’avoir des rapports intimes avec
une femme en menstrues
Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque a des rapports intimes avec une femme en période de menstruation ou lui fait l'acte sexuel par
voie anale, ou fréquente un devin (pour l'interroger) ne croit plus à la révélation faite à Muhammad". (At-Tirmidhi 1/243, cité dans Sahih al-Djami' n°5918)
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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Latrille H-Plateaux Aghien. E-mail : islaminfoci@yahoo.fr Site web : http : www.islametinfos.net. REGIE PUBLICITAIRE ; Maison de l'Afrique MADINGO Tél. : 22484888 Fax : 22484884. DISTIBUTION : Edipresse.
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DÉPOS LEGAL: 09/06/2008 sous le NUM2R0 CI-ABJ-2008-B-3439
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NTERNATIONAL
ETAT-UNIS: LA PREMIÈRE JOURNALISTE VOILÉE RECRUTÉE PAR UNE CHAÎNE DE TÉLÉVISION
Après avoir fait ses preuves, pendant deux ans, dans les coulisses télévisuelles, à l’ombre des projecteurs où son professionnalisme s’est aguerri et sa passion pour le journalisme n’a cessé de croître, l’Américaine de confession musulmane Tahera Rahman vient de passer devant les caméras, grâce à une mise en lumière inespérée et historique.
Forte de la confiance placée en elle et de l’ouverture d’esprit de la direction de Local 4 News, la filiale audiovisuelle de CBS émettant dans l’agglomération de Quad Cities, à l’ouest de l’Illinois, elle est entrée dans les annales de la petite lucarne cathodique, en sa qualité de première journaliste voilée à être embauchée à temps plein et à apparaî-
tre à l’antenne régulièrement, de l’autre côté de l’Atlantique.
C’est revêtue d’un hijab vert et noir que Tahera Rahman, le nouveau visage de la chaîne d’informations située près des rives du fleuve Mississippi, a fait ses premiers pas à la télévision, s’invitant dans les foyers en présentant le fruit de son enquête consacrée au financement des centres médicaux de la région.
Inimaginable il y a peu encore, son exposition médiatique soudaine est un rêve inaccessible devenu réalité. Et pourtant, elle s’était résignée à ne plus oser y croire, tant son apparence extérieure était considérée comme un handicap rédhibitoire par la plupart des directeurs de chaînes locales qu’elle avait préalablement rencontrés.
« Il n’y a jamais eu aucune femme journaliste à qui j’ai pu m’identifier à la télé. Je me disais en mon for intérieur, malgré les refus qui brisaient à chaque fois mes espoirs, que je serais peut-être la première journaliste voilée des Etats-Unis et que quelqu’un, un jour, finirait par reconnaître mes compétences et me donnerait ma chance », a-t-elle confié. Jeune journaliste/animatrice prometteuse, Tahera Rahman sourit aux nouvelles perspectives d’avenir qui s’offrent à elle désormais, sous son voile qu’elle porte avec d’autant plus de fierté qu’elle n’y aurait jamais renoncé pour être sous les feux de la rampe à tout prix.
OUMMA.COM
ARABIE SAOUDITE: LES FEMMES PEUVENT DÉSORMAIS CRÉER LEUR PROPRE ENTREPRISE
L'objectif du prince héritier Mohammed ben Salmane est de faire progresser la force de travail féminine dans un État en pleine transformation.
Après le droit de conduire, de se rendre dans les stades ou de se présenter aux élections municipales, les femmes saoudiennes peuvent désormais jouir du droit de créer leurs entreprises. Et ce, sans solliciter le consentement d'un tuteur masculin, afin de stimuler le secteur privé, a annoncé le gouvernement.
"Les femmes peuvent maintenant lancer leurs propres entreprises et bénéficier des services en ligne (du gouvernement) sans avoir à prouver le consentement d'un tuteur", a déclaré le ministère du Commerce
et de l'Investissement sur son site web.
Booster la force de travail féminine
Les Saoudiennes étaient jusqu'ici tenues de
présenter une preuve de permission d'un tuteur masculin, habituellement l'époux, le père ou le frère, pour pouvoir engager des procédures administratives. Mais, depuis l'année dernière, le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, âgé de 32 ans, a lancé une série de réformes pour stimuler la participation des femmes à la vie publique.
L'objectif est de faire passer la force de travail féminine de 22% à plus de 30% d'ici 2030. Le 12 février, le parquet à Ryad a annoncé son intention de recruter pour la première fois des femmes. Le service saoudien des passeports a récemment déclaré avoir reçu 107.000 candidatures de femmes pour 140 postes vacants dans les aéroports et
aux postes frontaliers.
Toujours de nombreuses restrictions
L'an dernier, le royaume a annoncé que les femmes seront autorisées à conduire à compter de juin 2018. Et elles ont pu, pour la première fois, entrer dans des stades de football en janvier. Mohammed ben Salmane a promis une Arabie Saoudite "modérée et tolérante", en rupture avec le wahhabisme, cette vision rigoriste de l'Islam qui a nui jusqu'ici à son image en Occident. Mais les Saoudiennes sont encore confrontées à de nombreuses restrictions. En vertu du système de la tutelle masculine, elles doivent obtenir la permission d'un homme de leur famille pour leurs études, leurs voyages et d'autres activités. Oumma.com
SÉNÉGAL: DES VILLAGEOIS SE COTISENT POUR OFFRIR UN COLLÈGE À LEURS ENFANTS
Sur la route qui mène à Ndiosmone, dans la région de Fatick, au Sénégal, c’est le même défilé tous les matins : le soleil à peine levé, des vagues d’adolescents, sac sur le dos, marchent le long du bitume pour atteindre leur collège ou lycée. Ils viennent des villages de Mbel-longouth, Khondiogne ou Nakhama, et doivent parcourir entre 4 et 7 km pour se rendre à Ndiosmone.
De temps à autre, certains s’arrêtent et lèvent le pouce, espérant qu’une voiture, une moto ou une charrette accepte de les prendre. « Avec mes amis, on se rejoint sur la route pour être en groupe. Le temps paraît moins long. Malgré tout, j’ai souvent mal aux pieds» se plaint Serigne Sarr, 13 ans, inscrit en 6e. «Mais tout ceci va nous endurcir, je pense. »
Néanmoins, chez les parents, on ne voit plus les bienfaits d’une telle expérience. « Ma fille a 14 ans et elle quitte la maison à 6 heures alors qu’il fait encore nuit », déplore, à Mbellongouth, Baabou Faye, père d’Aïs-satou, scolarisée au collège de Ndiosmone. « Nos enfants sont les derniers de la classe, renchérit Doudou Ndour, président de l’association des parents d’élèves des trois villages. Le soir, ils rentrent fatigués et ne peuvent pas réviser correctement. »
« Il faut des bus scolaires »
Les parents se sont donc cotisés pour construire un collège plus proche de leurs villages. C’est en janvier 2016 que le projet a démarré. Après avoir obtenu de la municipalité un terrain de 3,2 hectares, une cagnotte a été organisée. Les hommes ont
mis chacun 1 000 francs CFA (1,50 euro), les femmes la moitié. Quelque 230 000 francs CFA (350 euros) ont été collectés, mais, dès les premières briques posées, l’argent a manqué et une collecte de fonds a de nouveau été montée. Cependant, avec les maigres revenus dus à la mauvaise récolte de 2017, la cotisation a été revue à la baisse. Chaque famille a dû s’acquitter d’un sac de foin, revendu par la suite 2 000 francs CFA au marché. Cela a permis de commencer la construction de deux salles de classe, mais depuis juin 2017, les travaux sont de nouveau à l’arrêt, faute de finances.
Au collège de Ndiosmone aussi, on cherche des solutions. « Désormais, quand il y a des cours de renforcement l’après-midi, la prise en charge des élèves les plus éloignés est
prioritaire. Et on va voir comment fournir le repas de midi pour qu’ils n’aient plus à faire l’aller-retour », explique Birame Mbaye, le principal du collège, qui déplore l’initiative des parents : « A mon avis, la solution serait plutôt d’avoir des bus scolaires, parce qu’après la construction se posera le problème des enseignants à faire venir. Or, il y a un déficit à ce niveau-là au Sénégal. » Déthié Diouf, le maire de Tattaguine, dont dépend le collège de Ndiosmone, assure que les professeurs seront fournis, tout en relativisant la situation : « Les distances parcourues sont très raisonnables. Si l’enfant quitte son domicile après avoir bien mangé, je crois que cela peut être géré. A mon époque, même pour se rendre à l’école élémentaire, il fallait faire des kilomètres et on ne trouvait les collèges que dans les villes.
»
Pas d’électricité
A 20 km de Ndiosmone, dans le village de Mbettite, se dresse un bâtiment flambant neuf, vert et blanc, avec en son milieu un porte-drapeau qui attend de recevoir l’étendard du Sénégal. Bienvenue au collège de Mbettite-Ngouye, construit par les habitants des villages alentour. Des cours y sont dispensés depuis décembre 2017 dans deux classes de 12 m2 : une 6e et une 5e qui accueillent 114 élèves, dans le respect total de la parité. La troisième salle sert d’entrepôt et de bureau au principal, qui assure aussi les cours d’histoire et de géographie.
A Mbettite, le problème des habitants était similaire aux villages voisins de Ndiosmone. Des élèves qui faisaient jusqu’à 10 km pour se rendre à l’école, des taux d’échec et
d’abandon élevés, des jeunes filles exposées au viol... Les villageois se sont donc réunis pour construire un collège, et c’est avec l’aide d’un partenaire allemand que le chantier a pu être achevé à l’été 2017.
Aujourd’hui, une quatrième salle est en construction pour accueillir une classe de 4e. Mais le fonctionnement reste précaire. Pas de clôture, pas d’électricité. Les outils géométriques ont été offerts par un ami du principal, proviseur d’un lycée de la région. Il n’y a que trois enseignants, polyvalents et, à en croire le principal du collège, Fally Wade, aucun manuel scolaire n’a jusque-là été fourni aux élèves.
« Pour les impressions des devoirs, je suis obligé de me déplacer à Mbour [à une quarantaine de kilomètres], confie-t-il. Récemment, on a dû désherber le terrain alentour avec les élèves pour que le professeur de sport puisse commencer ses cours. A part la dotation de 20 pupitres, l’Etat n’a pas mis les moyens, les parents ont dû fournir une trentaine de tables pour compléter, et ce n’est pas encore assez pour tout le monde. »
En 2017, trois collèges publics de ce genre ont vu le jour dans la région de Fatick. Un rêve encore inachevé pour les villageois de Mbelonggouth, de Khondiogne ou de Nakhama, qui redoutent pour l’heure l’arrivée de la chaleur. « En avril, on bat des records dans la région. Nos enfants devront rentrer alors que le soleil sera à son zénith, parfois sous des températures qui frôlent les 40°C », se désole Baabou Faye, le père d’Aïssa-tou.
Oumma.com
Part of Islam Info #637