Issue
Islam Info #534
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Côte d'Ivoire
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- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Islam Info #534
- Publisher
- Islam Info
- Date
- February 17, 2016
- issue
- 534
- number of pages
- 16
- Subject
- Mamadou Koné
- Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone
- Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes
- Mahmoud Souaré
- Association des Femmes Musulmanes de Côte d'Ivoire
- Émergence
- Abdoul Kader Cissé
- 40 ans AEEMCI
- Sékou Sylla
- Fousséni Diabaté
- Femme en islam
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- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Nuit du Destin
- Fondamentalisme islamique
- Islamisme
- Extrémisme
- Terrorisme
- Djihadisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000673
- content
-
DOSSIER P7
Turquie, une république islamique moderne
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Islam Info N°534 du Mercredi 17 au Mardi 23 Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16 Djoumadal Oula 1437H
IRONIQUE DU VENDREDI ParAbou Khal Fa,im
AEEMCI et ses 40 ansf 1J
ommatre
Chronique
Le week-end dernier la communauté musulmane a célébré les quarante ans de vie associative de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI). L'histoire de cette association est étroitement liée à l'histoire de la construction de l'Islam moderne en Côte d'Ivoire tant les acteurs d’une part et les institutions d'autres part sont liés. Tant et si bien que le bilan de l'AEEMCI est tout à fait assimilable au bilan de l'histoire de la construction de la communauté musulmane durant ces quarante dernières années. Notre témoignage.
L'association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (l'AEEMCI) vient de fêter ses quarante bougies la semaine dernière. Pendant ses quarante années d'existence, malgré les problèmes inhérents aux organisations de jeunesse, malgré les écueils politiques et administratifs ambiant, l’adversité de l’environnement social, et malgré la faiblesse des moyens financiers et matériels, l'AEEMCI a su se construire, rester constante et devenir incontournable dans le paysage de l'organisation de notre grande Ouma. L’institution est présente partout en Côte d'Ivoire au sein de tous les établissements scolaires.
Son projet de construire une communauté musulmane non complexée dans sa pratique de la foi a séduit plus d’un, dans la sous-région. En effet, son influence et sa capacité de mobilisation ont inspiré plusieurs jeunesses musulmanes dans les pays africains. Pour preuve le schéma de son organisation a été copié par maintes jeunesses musulmanes à travers le continent. Surtout dans la sous-région ouest africaine.
Au plan interne, comme les petits ramasseurs de balle du dimanche au football, l'AEEMCI a su observer et bien observer les différentes péripéties de la difficile construction d'une communauté musulmane dans un environnement laïc englue dans des préjugés plus ou moins justifiés. Ce n'est donc pas par hasard qu'on retrouve aujourd'hui les anciens de l'AEECMI très actifs dans nos communautés, ONG, et associations. Comme hier, ils sont toujours aussi volontaires et disponibles pour toutes les causes de la communauté. On peut même oser dire qu'ils constituent aujourd'hui la corporation des fonctionnaires permanents pour l'organisation de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Comment expliquer ce "success story” comme le diraient les anglo-saxons ? Plusieurs facteurs expliquent comment l'AEEMCI a su devenir une expérience enrichissante ; un cas d'école.
(1 )Les fondateurs pionniers
Tout au départ, l'AEEMCI a eu la chance d'avoir des fondateurs qui n'étaient intéressés que par le souci d'apprendre l'Islam et le pratiquer sans complexe tout le long de leur cursus scolaire. L'Islam était un moyen de maintenir les liens avec Allah, mais aussi avec leurs parents très préoccupés par leurs pratiques religieuses hors du cocon familial. Le suivi des règles essentielles de l'Islam leur a aussi permis de faire de brillantes études et de se faire respecter partout. Eux n'ont pas attendu que l'Islam vienne à eux. Au contraire, ces fondateurs pionniers allaient vers l'Islam à la recherche du savoir et de tous ceux qui pouvaient les aider dans ce sens. Même en plein exercice de leurs hautes fonctions, ils ont continué contre vents et marées, parfois au péril de leur carrière à se mettre au service de l'Islam. On pourrait citer parmi ces premiers présidents de l'AEEMCI, le professeur émérite de médecine Kader Kéita, et le haut , fonctionnaire international de la BCEAO et de
la sécurité sociale Touré Vassiriki.
(2) Les formateurs pionniers
Les formateurs pionniers sont ceux-là même, qui ont répondu spontanément à la soif d'apprendre et de connaître en profondeur les préceptes de l'Islam chez les jeunes élèves et étudiants. Avec un langage simple et accessible, ils ont su encadrer les membres de l'AEEMCI. La plupart d’entre eux, venus des pays arabes, ils ont dû faire des efforts importants pour maîtriser la langue française afin de mieux communier avec les élèves et étudiants. Ils ont dû parfois même mettre la main à la poche pour accomplir leurs missions à travers tout le pays. Tout en privant leurs foyers de leurs présences les week-ends. Le CheickAïma Boikary Fofana, actuel président du COSIM incarne parfaitement cette race de formateurs pionniers. La rencontre entre les fondateurs et les formateurs pionniers, et la bonne entente entre eux ont été le socle sur lequel l'AEEMCI a su se construire elle-même tout en devenant la mère nourricière de toutes les autres organisations musulmanes ivoiriennes et Ouest africaines. Cette rencontre entre les intellectuels occidentaux et orientaux a produit une culture organisationnelle islamique spécifique à la Côte d'Ivoire basée sur les sept qualités suivantes :
(1) La solidarité face à l'environnement complexe et difficile
(2) La flexibilité dans la détermination
(3) L'abnégation et le courage
(4) L'esprit d'équipe et de sacrifices
(5) Une lecture ivoirienne d'un Islam humain, apaisant et moderne compatible avec un environnement laïc, multi-ethnique, multi religieuse et démocratique.
(6) La saine appréciation des forces en présence et
(7) La solidarité des générations
La solidarité des générations a permis de passer en douceur le relais à une génération de jeunes cadres, de jeunes prédicateurs et imams depuis les années 80-90. Ces héritiers contemporains animent aujourd'hui avec efficacité les structures telles que la LIPCI, les 3A, l'AJMCI et l'AJMT. Le travail de combinaison entre ces trois acteurs principaux a donné des acquis indéniables à la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, de la sous-région et de la francophonie. On pourrait citer ici dix réalisations majeures :
(1) La création du COSIM et CNI pour l'organisation des imams et des associations (2) Le retour de l'organisation du HADJ à la communauté
(3) Le lancement du SIFRAM et le CIMEF pour la formation des leaders associatifs africains et francophones
(4) La radio Al BAYANE et Islam Info pour la formation et l'information des fidèles musulmans
(6) La création des 3IA pour la formation des imams
(7) La Grande mosquée du Plateau en plein quartier des affaires de la capitale économique ivoirienne
(8) L'obtention des pouvoirs publics de jours fériés pour la célébration du Maoulid ainsi que le jour suivant la nuit du Destin
(10) L'ouverture d'un Consulat général à DJEDDAH pour le suivi et l'encadrement des milliers de pèlerins au HADJ annuel...
Un bilan assurément éloquent. Le plus important est de faire face maintenant à l'histoire, aux nouvelles préoccupations et aux exigences non seulement de la jeunesse musulmane, mais aussi de toute la communauté musulmane. Nous y reviendrons la semaine prochaine In CHA ALLAH.
Aeemci et ses 40 ans
Chapelet
Khadija bint Khuwaylid
Vie et Spiritualité
Page 2
Page 3
Le statut du musulman auteur de certains péchés:
Page 4
Focus:
Aeemci 40 ans, bilans et perspectives
Page 8-9-10-11-16
Vie de (a communauté:
L’association BADEYA lance ses activités sous la protection
d’allah
Page 6
Hadith femme:
Mettre en colère son époux
Page 15
Témoienaee :
La trahison a un coût ! (3ème partie)
Page 15
Vie de couple:
Ne rien faire sans la permission de son époux
Page 15
Astuce / Beauté :
Le secret pour prendre soin d'une peau grasse
Page 15
^°9o!n
Par CISSÉ A
► UN MENDIANT HAUT DE GAMME
Une femme donne une pièce à un clochard qui mendie sur le trottoir :
-Tenez ! Lui dit-elle avec mépris, mais vous ne le méritez pas : vous n’êtes ni infirme ni handicapé !
Et le clochard lui répond :
-C'est ça ! C’est ça madame, ce n’est pas à cause de votre malheureuse pièce de loo F que je vais m’amputer la jambe ou le bras? Djaaa yèrè dèh, mon œil !
Islam InfoN°534 du Mercredi 17 au Mardi 23 Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16 Djoumadal Oula 1437H
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Grégorien Hégirien
Mercredi 17 Février An iba 10 Djoumadal Oula
Jeudi 18 Février lai inissa 11 Djoumadal Oula
Vendredi 19 Février I Dit 12 Djoumadal Oula
Samedi 20 Février SU 13 Djoumadal Oula
Dimanche 21 Février Ka 14 Djoumadal Oula
22 Février Têi nm 15 Djoumadal Oula
23 Février Tai rata 16 Djoumadal Oula
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LA RADIO AL FIRDAWS
RTRAI
Imam Meité Al Imam
NÉCROLOGIE
Khadija bint Khuwaylid l'épouse du Prophète Muhammed Isaw] 1er® Partie
1NNAL-L1AH1WA-1NNA 1LE1H1RADJ1-OUNE
cause du pacte des Quraysh, - De leur pacte [concernant] les voyages d'hiver et d'été. - Qu'ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Kaaba). - qui les a nourris contre
la faim et rassurés de la crainte! (Coran, 106) Ces versets nous renseignent sur le commerce que les Mecquois entretenaient en hiver et en été, tantôt vers la Syrie et tantôt vers le Yémen. Le Prophète avait entrepris ces voyages avec son oncle Abu Talib alors qu'il était encore un tout jeune enfant.
Mariage du Prophète
Khadija était une richissime commerçante de la Mecque. Celle-ci avait entendu parler du sérieux de Muhammad et de sa probité. Elle connaissait la valeur des hommes d'abord parce qu'en tant que commerçante avisée, elle traitait des affaires avec eux et, qu'ensuite, elle avait été mariée deux fois. Ses époux morts, elle demeura veuve.
Un jour, Abou Talib dit à son neveu : "Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus durs pour nous, nous avons été tourmentés par ces années de misère, et nous n'avons ni possessions matérielles ni marchandises. Cette femme, Khadîdja, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et ils en gagnent un bénéfice. Alors si elle vient vers toi, montre-lui ton honnêteté."
Elle avait donc fait appel à Muhammad pour conduire ses caravanes au nord et au sud de la Péninsule arabique.
Ainsi, le temps s'écoulait à la Mecque jusqu'au jour où As-Sayida Khadija s'était confiée à une amie Nafisa Bint Muniyyah. Elle lui avait manifesté son désir d'épouser Muhammad. Ce fut ainsi que cette amie avait fait les démarches nécessaires et avait obtenu son consentement. Le mariage avait été célébré en présence des familles et des amis. Khadija était âgée de 40 ans quand elle l'épousa, et il en avait 25.
Elle lui donna 2 garçons, Al-Qasim, 'Abdullah (morts en bas âge), et 4 filles : Zaynab, Ruqiya, Oum Koulthoum, et Fatima.
La Révélation
La Péninsule Arabique était plongée dans l'idolâtrie et la Mecque était le lieu où convergeaient toutes les tribus. Celles-ci venaient chaque année et se rassemblaient autour de la Kaaba. Cette Maison antique était devenue un centre païen depuis de longs siècles.
Muhammad fuyait cette adoration et aimait se réfugier annuellement dans la grotte de Hira. Là, il réfléchissait au mystère de l'univers, en observant son étendue à travers l'immensité du désert et la lumière du ciel étoilé. Il sentait qu'il y avait, derrière et au-dessus de ces espaces, une force invisible qui les organisait et les gérait. Il demeura ainsi jusqu'à l'âge de quarante ans.
Entre temps, Khadija encourageait l'isolement périodique de son époux et lui apportait tout son soutien.
Ce fut lors de la nuit du destin, que Muhammad (saw), âgé de 40 ans, avait reçu la Révélation. Dieu l'avait choisi pour être le dernier Messager. Quand le Prophète (saw) connut la frayeur et douta de ses facultés mentales, à cause de l'apparition surnaturelle de l'archange Gabriel, ce fut vers Khadija qu'il se réfugia et se confia. Aussi était-elle pour lui d'un grand secours et d'un immense réconfort. C'était auprès d'elle qu'il s'armait de patience et reprenait courage car les jours de repos étaient terminés puisque l'ange Gabriel lui transmis cet ordre du Seigneur de l'univers : Lève-toi et avertit les gens. Appelle les à n'adorer que Dieu et Lui seul. Mais à qui allait-il faire appel et qui répondrait à son appel ?
La Prédication
Conformément aux instructions reçues de Dieu, le Prophète (saw) commença sa prédication en appelant les membres de sa famille, voire même ses proches amis, à embrasser l'Islam. Il va de soi que cette adhésion devrait regrouper les hommes et les femmes sincères et honnêtes. L'appel a été entendu par une poignée de personnes dont l'ambition et l'orgueil n'obscurcissaient pas l'esprit.
As-sayida Khadija, l'épouse du Prophète (saw) a été la première musulmane de l'histoire. Dès le premier instant, elle sut que sa vision dans la grotte de Hira était le prélude de sa mission prophétique. Elle ne se borna pas seulement à croire au Message, révélé à Muhammad, mais elle lui apporta son soutien moral et matériel. As-sayida Khadija, femme énergique et douée de bon sens, avait la manière d'apaiser les angoisses de son mari et de lui insuffler du courage quand elle sentait que son énergie faiblissait. Sa perspicacité lui laissait comprendre qu'un homme, aussi pur et aussi parfait que lui, ne pouvait pas être le jouet de manoeuvres sataniques.
A suivre...
L’anniversaire du décès de Hadja SAVANE SARATA épouse AW
L’imam DIAKITE Mohamed Abou : Imam de la grande mosquée d’Angré et familles
Cheikh Malick KONATE : Imam de la mosquée des rosiers à la palmeraie et familles
Cheikh Oumar Abdoul Aziz AIDARA à Marcory et familles
Cheik Doumbia Mamoudou à Angré château d’eau et familles
La famille Sy Savané à Abidjan et Odienné
La famille AW et Diallo à Abidjan et Divo
El Hadj FOFANA Aboubacar Sidiky : Directeur général de
Mata Holding
Docteur Tidiane AW et familles
El Hadj Abdoul Latif AW et famille
El Hadj Bangal Savané : Notable à Odienné
El Hadj Habib Sy Savané à Abobo et familles
El Hadj Ousmane Sy Savané à Cocody les 2 plateaux
El Hadj Vassiriky Savané à l’aéroport
Feu El Hadj Abe Lamine Savané à Koumassi et familles
El Hadj Fofana Lanciné dit Sanatia
Docteur Cissé Vassiriky : Kinésithérapeute
Docteur Cissé Massandjé Savané
Madame Traoré Hadja Massogona et époux
El Hadj Moustapha Savané et madame Aicha Sy Savané dite Togoman à Angré 8ème Tranche
Informent les parents, ami(e), connaissances et tous ceux qui les ont soutenu matériellement et spirituellement lors du décès de leur fille, petite fille et épouse :
HADJA SAVANE SARATA EPOUSE AW
Qu’elles organisent les cérémonies du premier anniversaire de leur regrettée
HADJA SAVANE SARATA EPOUSE AW
Qui se dérouleront à leur domicile le 18 Février 2016 à partir de 9h à Angré 8è tranche près de la station Totale.
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Islam Info N°534 du Mercredi 17 au Mardi 23Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16DjoumadalOula
1437H
Islam
Vie et Spiritualité
ourate de la semaine
A bon Ismaël
e saviez-vous ?
Abou Ismaël
SOURATOU AL-HOUJOURÂT-N0 49-LES APPARTEMENTS (SUITE):
TRANSCRIPTION : 11
TRADUCTION : 11
Le statut du musulman auteur de certains péchés:
V.11:Yâ 'Ayyouhâ Al-Ladhîna 'âmanoû Lâ Yaskhar Qawmoun Mine Qawmine Asâ 'Ane Yakoûnoû Khayrane Minhoum Wa Lâ Nisâ'oun Mine Nisâ'ine Asâ 'Ane Yakounna Khayrane Minhounna Wa Lâ Talmizoû 'Anfousakoum Wa Lâ Tanâbazoû Bil-'Alqâbi Bi'sa Al-Aismou Al-Fousoûqou Baada Al-îmâni Wa Mane Lame Yatoub Fa'oûlâ'ika Houmou-z-zâlimoûna
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Question1:J'ai mangé et bu du thé avant la deuxième prière de l'après-midi. Au cours de la prière et quand j'étais en posture de génuflexion, j’ai senti remonter à la bouche un faible liquide. Je l'ai rejeté dehors et l'ai effacé avec un pan de ma chemise et l'ai frictionné...Ma prière est-elle valide?
Réponsel : Louanges à Allah.
Ce qui est refoulé par votre estomac résulte d'une réaction qui s'assimile au vomissement tout en appelant un jugement plus léger. A cet égard, une divergence oppose les ulémas sur deux questions. La première porte sur la purification et la seconde la rupture des ablutions. L'avis le mieux argumenté veut que ladite substance soit pure et ne rompt pas les ablutions.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans son commentaire sur al-Kaafi (3/177):« Ceci ne prouve pas l'impureté de la vomissure. Il est bien connu qu'il arrive souvent aux gens de vomir. Si la vomissure était impropre, de nombreux facteurs auraient nécessité la transmission de son nettoyage. Il est encore bien connu que les tout-petits vomissent sur leurs mamans. Or, on n'a pas reçu du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) l'ordre de nettoyer les endroits éclaboussés par la vomissure d'un jeune enfant.
Pourtant, il a donné l'ordre de laver tout ce qui est touché par son urine et a expliqué la
oua de la semaine
Abou Ismaël
dire en entrant au marché
lossaire
V.11: Ô vous qui avez cru! Qu'un
groupe ne se raille pas d'un autre groupe: ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes: celles-ci sont peut-être meilleures qu elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que "perversion" lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas... Ceux-là sont les injustes.
(à suivre)
disposition prévue dans ce cas. Le fait pour lui de se taire sur la vomissure indique qu'elle n'est pas impure.» ...... S'il en est ainsi pour le vomissement, il en est de même a fortiori pour la régurgitation. Le malikite, Roushd, a choisi de soutenir la propreté du reflux qui résulte de la régurgitation et pensé qu'il n'invalide pas la prière. A ce propos, il écrit: «Selon l'avis répandu, celui qui vomit involontairement ou laisse passer le reflux de la régurgitation au cours de sa prière ou pendant son jeûne n'encourt rien. S'il refoule des aliments tout en étant capable de les laisser sortir, il ne convient plus de nourrir une divergence de vues au sujet de l'invalidité de son jeûne et de sa prière. S'il refoule les aliments par oubli ou involontairement, l'acte fait l'objet de deux avis.» (Extrait d'at-Tadj wal Iklil (2/12). Voir...........al-Bayaan wat
Tahssil (1/472); charh Moulkhtassari Khalil par al-Kharchi (1/243).
Cheikh Muhammad ibn Ibrahim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Pour le reflux, l'avis le mieux argumenté veut que sa sortie n'entraîne pas la rupture des ablutions, même s'il était impur. En d'autres termes: même si nous le jugions impropre, sa sortie n'entraînerait pas la rupture des ablutions. Ceci étant, si vous n'en avez rien ravalé pendant votre prière , celle-ci reste valide.
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A)
Louange à Allah.
Les gens qui meurent croyants après avoir commis au cours de leur vie des péchés autres que la mécréance et le polythéisme, qui excluent leur auteur de la religion, peuvent se retrouver dans l’un de ces deux cas : ou bien ils se sont repentis avant leur mort. Dans ce cas, si leur repentir était sincère, Allah l’exaucerait et ils seraient absous et ne seraient pas châtiés dans l’au-delà. Bien plus, ils pourraient même être honorés par leur Maître qui transformerait leurs mauvais actes en bons. Ou bien ils sont morts sans s’être repentis ou après avoir effectué un repentir incomplet parce que non conforme aux conditions requises ou parce que le repentir n’a pas été agréé. Les versets coraniques, les hadiths prophétiques et le consensus des ancêtres pieux stipulent que ces croyants pécheurs se répartissent en trois catégories :
La première catégorie est constituée par des gens qui ont accompli de bonnes actions qui dépassent de loin leurs mauvaises actions. Ceux-là, Allah leur pardonnera, leur accordera sa clémence, les accueillera au paradis, l’enfer ne les touchera jamais du fait de la grâce divine dont ils seront entourés. C’est ce qui ressort du hadith d’Ibn Omar (P.A.a) dans lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Certes Allah, le Transcendant, le Très Haut, rapprochera le croyant de Lui-même, le couvrira et lui dira : « Reconnais-tu tel ou tel péché ?ll dira : oui, ô Maître » Une fois qu’il aura confessé tous ses péchés et se sera jugé perdu, Allah lui dira : « j’avais dissimulé tes péchés sur la terre et je te les pardonne aujourd’hui ». Et puis on lui remettra le registre de ses bonnes actions. S’agissant des infidèles et des hypocrites, les témoins diront : « "Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur". Que la malédiction d'Allah (frappe) les injustes, » (Coran,11:18) (rapporté par al-
Boukhari, 2441 et Mouslim 2768) Et le Très Haut a dit encore : « Donc celui dont les bonnes actions pèseront lourd... voilà ceux qui réussiront! » (Coran, 7 :8).. Le Transcendant dit ailleurs : « quant à celui dont la balance sera lourde il sera dans une vie agréable; et quant à celui dont la balance sera légère, sa mère (destination) est un abîme très profond. » (Coran, 101 : 6-7).
La deuxième catégorie est constituée par des gens dont les bonnes et les mauvaises actions sont égales : leurs mauvaises actions sont trop importantes pour qu’ils puissent aller tout droit au paradis, mais leurs bonnes actions sont aussi trop importants pour qu’on puisse les laisser glisser vers l’enfer. Ces gens-là sont les occupants des A’raf (limes) à propos desquels Allah a dit qu’ils seront retenus entre le paradis et l’enfer aussi longtemps qu’Allah le voudra. Ensuite, on leur permettra d’accéder au paradis. C’est à ce propos qu’Allah dit après avoir parlé de l’installation au paradis des gens qui y sont destinés et en enfer de ceux qui y seront accueillis : «Et entre les deux, il y aura un mur, et, sur AI-'A râf seront des gens qui reconnaîtront tout le monde par leurs traits caractéristiques. Et ils crieront aux gens du Paradis: "Paix sur vous!" Ils n' y sont pas entrés bien qu' ils le souhaitent. Et quand leurs regards seront tournés vers les gens du Feu, ils diront : ô notre Seigneur! Ne nous mets pas avec le peuple injuste". Et les gens d'AI-'A râf, appelant certains hommes qu' ils reconnaîtront par leurs traits caractéristiques, diront: "Vous n' avez tiré aucun profit de tout ce que vous aviez amassé et de I' orgueil dont vous étiez enflés! Est- ce donc ceux-là au sujet desquels vous juriez qu' ils n' obtiendront de la part d'Allah aucune miséricorde...? - Entrez au Paradis! Vous serez à l'abri de toute crainte et vous ne serez point affligés. » (Coran, 7:46-49).
(à suivre)
Abou Ismaël
- «Allahoumma innî as-alouka khaïra hâdhas-souki wa khaïra mâ fihâ wa a'oudhou bika mine charrihâ wa charri mâ fîhâ, Allâhoumma innîa'oudhou bika ane ouçiba fîhâ çafqatane khâsiratane».
Traduction : «0 mon Seigneur! Je Te demande le bien de ce marché et le bien que je peux y obtenir; je cherche refuge auprès de Toi contre le mal de ce marché et le mal qui peut m'y arriver. 0 mon Seigneur! Je demande Ta protection contre toute mauvaise affaire».
le terme «Mouazine, (ou muhezine ou muezzine ou Mouadhine)»
Mouazine (ou muhezine ou muezzine ou Mouadhine) est un terme désignant celui qui, dans une mosquée, appelle à la prière. Pour chacune des cinq prières quotidiennes, le mouazine prononce l'adhan (l'appel à la prière) parfois du haut d'un minaret ou sur un toit afin de prévenir ceux qui résident dans le quartier ou ceux qui viennent à passer que l'heure de la prière est venue et qu'ils doivent se rendre à la mosquée.
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"Gst toujours un plus !
adith de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (SAW a dit : « Quiconque dit J’accepte Allah comme Seigneur, l’Islam comme religion et Muhammad (S.A.W.( comme Prophète, le paradis lui sera obligatoirement attribué. » Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
Islam InfoN°534 du Mercredi 17 au Mardi 23 Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16 Djoumadal Oula 1437H
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TREICHVILLE
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IE DE LA COMMUNAUTE
CEREMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITES
NUMEROS UTILES
L’AFMCI se remet en marche pour l’édification de llslam
Dans le cadre du lancement de ses activités, l'Association des Femmes Musulmanes de Côte d'Ivoire (AFMCI) a initié une lecture coranique. La Mosquée Al Fatih sise dans la commune de Treichville a servi de cadre à cette cérémonie le samedi 06 février 2016.
PROPOS DE
Par A.Pamanta
Les femmes musulmanes ont massivement pris part à la cérémonie de lancement des activités de l’AFMCI.
HADJA SIBY DJENEBA ( vice-présidente chargée des affaires sociales de l’AFMCI)
"On a donc intérêt à se donner la main pour pouvoir mettre en œuvre nos objectifs”
Nous disons gloire à Allah qui nous a permis de procéder à cette lecture coranique coranique. Nous adressons nos remerciements à toutes nos sœurs et à nos guides religieux pour leur soutien à la réussite des activités de l’AFMCI. Nous avons beaucoup de défis à relever et nous pensons désormais pouvoir faire quelque chose. l’Islam nous fait comprendre que c’est Satan qui nous empêche de travailler, on a donc intérêt à se donner la main pour pouvoir mettre en œuvre nos objectifs.
I SANTE ABIDJAN ET INTERIEUR
CHU DE COCODY-Abidjan .
Tél:22 44 90 00/
22 44 90 38
CHU DE TREICHVILLE -
Abidjan.
Tél:21 25 65 70/
21 24 91 22
Fax: 23 46 67 27
CHU DE YOPOUGON - Abidjan Abidjan 21 BP 632 Abidjan Tél:
23 46 64 54/
23 46 61 70
HOPITAL DE PORT BOUET-
AbidjanTél: 21 27 85 00
Confier au Seigneur, l’exécution parfaite de ses activités de l’année 2016 d’une part, et d’autre part s’inscrire dans le processus de réconciliation nationale entamé par le Président de la République, sont les motivations de l’AFMCI en organisant cette lecture coranique. En effet, absente sur la scène ces derniers moments en raison de la
maladie de sa présidente nationale, Hadja Koné Assétou Keïta et du décès de plusieurs de ses membres, l’AFMCI souhaite réaffirmer son engagement à amener toutes les femmes musulmanes à œuvrer pour l’édification de l’Islam et jouer leur rôle de mères, éducatrices de la jeunesse musulmane. "L’AFMCI se veut désormais être un creuset d’union, de concorde et de solidarité” a affirmé Hadja Siby
Djénéba (Vice-Présidente des affaires sociales de l’AFMCI) en exhortant toutes les femmes musulmanes à se donner la main et à taire leurs différends afin de hisser le drapeau de l’Islam. L’Imam Daoud Doumbia a au nom du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) adressé des encouragements à l’AFMCI avant d’inviter à son tour à une réconciliation, car "c’est dans la réconciliation qu’on pourra bâtir
une nation émergente à l’horizon 2020” a-t-il martelé. Ce dernier ne terminera son propos non sans formuler une prière spéciale pour le rétablissement de Hadja Koné Assétou Keïta. Précisons que cette cérémonie a été rehaussée par la présence de l’Imam Abba Cissé ( Président COSIM section Treichville) et de plusieurs autres personnalités religieuses.
A.Pamanta
CENTRE NATIONALANTI-TUBERCULEUX
Adjamé à côté de l'INSP 01
BP v 123 Abidjan
Tél: 20 37 94 26
PLATEAU
LANCEMENT DES ACTIVITES DU BUREAU EXECUTIF NATIONAL DE L’AJMCI
Le Président Mahmoud Souaré invite à la mobilisation de
la communauté musulmane
Le dimanche 07 février dernier, le Bureau Exécutif National (BEN) de l'Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) a organisé le lancement officiel des activités du prochain mandat de Mahmoud Souharé.
La traditionnelle
bénédiction d’ouverture faite par Ahmadou Diallo de Marcory Zone 4, a marqué le démarrage de cette importante cérémonie. L’objectif visé par les organisateurs consiste à lancer un appel à la mobilisation de la communauté musulmane afin de booster les projets de réalisation en cours. Réélu pour un second mandat, El Hadj Mahmoud Souharé a pour priorité majeure, la réalisation du futur siège de l’AJMCI en chantier à Bingerville. Selon lui, de nombreux efforts financiers des membres ont permis à l’édifice d’atteindre une avancée considérable.
“Cependant, beaucoup reste à faire”, affirme-t-il. Après avoir adressé ses remerciements aux
membres qui ont su lui placer leur confiance, il promet se battre pour mériter le choix sur sa modeste personne. Il a ensuite prononcé son discours programme qui est étoffé de plusieurs défis auxquels est confronté la communauté musulmane. Il se dit optimiste quant à la réalisation de certainessous le contrôle du Tout-Puissant Souverain des Mondes. Pour sa part, le Président du conseil d’administration, Nurudine Oyéwolé, a profité pour rendre un vibrant hommage aux vaillants membres aujourd’hui rappelés à Allah. En outre, il a accordé une mention honorable aux anciens dont l’actuel Président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM), Cheick Al Aima Boikary Fofana pour avoir permis à l’AJMCI
d’atteindre ce stade d’évolution. Pour sa part, le représentant du parrain, Koné Lamine a transmis les messages de soutien et d’encouragement de Monsieur Mamadou Sangaré (Directeur Général de la SEDEFOR). Il a ensuite remis au nom du parrain, un Coran au Président Mahmoud Souharé. A son tour, le Président du COSIM, Cheick Al Aima Boikary Fofana a exhorté la
jeunesse musulmane à la culture de la sagesse, du sérieux et de l’excellence. La séance de remise officielle du cahier des charges aux différents présidents des Bureaux sous-régionaux suivi de la bénédiction de clôture du guide suprême de la communauté musulmane a mis un terme à la cérémonie.
E! Kidr
MEDECINS D'URGENCES -
Abidjan
Tél: 07 08 26 26
SAMU-Abidjan 06 P 2546
Tél: 22 44 34 15
SOS MEDECINS-Abidjan
Tél: 22 44 53 53
CROIX ROUGE-Abidjan
Tél: 20 3213 35
CROIX BLEUE-Abidjan
Tél: 20 37 00 53
REANIMATION 186
SAMU
Tél: 185/22 44 34 15
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Tél: 20 33 14 68
HDA-ASS.MEDI.
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Tél: 07 08 07 08/05 96 05 20
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Tél:22 44 51 32/ 22 44 30 10
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Islam Info N°534 du Mercredi 17 au Mardi 23Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16DjoumadalOula
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IE DE LA COMMUNAU
COCODY
L’association BADEYA lance ses activités sous la protection d’Allah
Samedi 30 janvier 2016, rAssociation des Musulmans de la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), dénommée « BADEYA », a procédé au lancement de ses activités pour cette année hégirienne 1437. Sous la conduite du président El Hadj Zoumana KONE et de son équipe. Les membres de BADEYA ont voulu, à travers une lecture intégrale du Noble Coran marquer leur reconnaissance à Allah pour Ses bienfaits et solliciter Sa protection et Sa guidance afin que toutes leurs actions soient couronnées de succès.
La table de séance lors de la conférence prononcée par El Hadj Diabaté Fousséni
(au milieu).
PROPOS DE
Par komamadou@yahoo.fr
EL HADJ ZOUMANA KONÉ, (président de badeya)
h BADEYA a pour objectif de permettre à l’ensemble de ses membres de mieux vivre leur foi en entreprise »
L’association BADEYA a été créée depuis trois décennies, à l’initiative de notre doyen et papa El hadj BA Karamoko. Sa motivation première est de permettre à ses membres de se retrouver autour d’activités comme la lecture intégrale du noble Coran et l’organisation de conférences. C’est une organisation fonctionnelle comprenant une présidence, des membres d’honneur, des secrétariats et des commissions techniques.
À l’entame du nouveau mandat, avec le nouveau bureau qui a été mis en place par l’ensemble des membres, nous avons souhaité organiser une lecture coranique. Afin qu’Allah (Le
Très Haut) facilite à l’ensemble des membres, la pratique de la foi, le rapprochement mutuel et l’ascension professionnelle dans notre entreprise.
HADJA SEKONGO, (1ère Vice-présidente de BADEYA)
« Nous confions nos activités à Allah au travers de la lecture du noble coran »
La cérémonie a débuté dès 14 heures par une lecture du Noble Coran, sous la conduite de l’Imam Abdoulaye CAMARA de la Mosquée de la PISAM. Après quoi, l’Imam a fait un prêche sur l’importance de la lecture et, plus généralement, de la recherche de la connaissance par le musulman. En se référant au verset 56 de la sourate 51 dans lequel Allah (SWT) dit « Je n’ai créé les djinns et les hommes que dans le seul but de m’adorer », l’imam dira que la récitation du noble Coran est une obligation pour tout croyant. Il a aussi rappelé le premier verset de la sourate 96 où Dieu impose la recherche du savoir comme un impératif pour tout croyant, durant son existence terrestre.
L’imam CAMARA a donc exhorté les membres de l’association BADEYA à trouver le temps de se consacrer à leur religion, et à cultiver la solidarité entre eux. Car a t-il ajouté, « C’est le but final de notre présence sur terre ». Cette phase purement spirituelle de la cérémonie s’est achevée à 16 heures. L’occasion a été donnée aux membres de
BADEYA et aux invités de sacrifier à la prière de Asr. L’étape suivante et qui était aussi attendue, a été la conférence prononcée par El hadj DIABATÉ Foussény, sur le thème « L’importance de la vie associative en entreprise ». Il dira que ce thème vient à point nommé car il s’agit de la pratique de la foi par les Musulmans d’une entreprise privée. Il a énuméré les contraintes pour ne pas que la pratique religieuse soit un frein à la bonne entente dans l’entreprise. Mais, aussi, il a souligné que l’exercice de la foi ne doit pas être un obstacle à l’épanouissement du cadre musulman qui est avant tout, un employé. Il est donc lié à son employeur par un contrat de travail. Le conférencier a conseillé ses hôtes d’être les meilleurs dans leur entreprise, et de s’acquitter convenablement des charges qui leur sont confiées. Sur cette base, dira t-il, l’employeur ne pourra qu’accéder à leur volonté, tant que celle-ci ne sera pas contraire aux intérêts de la société. Il leur a recommandé aussi la discrétion, la flexibilité dans la pratique et l’expression de leur foi dans un lieu où
collaborent des personnes de différentes confessions religieuses. « Ces bons cadres qui sont appelés à être de bons managers ne peuvent l’être qu’en étant de bons musulmans », a-t-il argumenté. Aux termes de près d’une heure d’échanges, El hadj DIABATE, a donné des astuces aux membres de BADEYA pour mieux vivre leur foi tout en étant des Travailleurs, performants et respectés dans leur entreprise.
Cette cérémonie qui marque le lancement des activités du nouveau bureau présidé par El hadj KONÉ Zoumana, a pris fin après la prière de maghrib par un cocktail offert à l’assistance. Il faut préciser que l’association BADEYA qui rassemble les Musulmans de la SGBCI a été créée par El hadj BA Karamoko, actuel président du Club des Hommes d’Affaires Musulmans de Côte d’Ivoire (CHAMCI) et suivi par les présidents el Hadj DIALLO OUMAROU et KEBE MAMADOU. Depuis trois décennies, elle a contribué à la formation spirituelle et à l’épanouissement des travailleurs de cette entreprise.
KOMARA Mamadou
Nous venons de tenir une assemblée générale qui a vu l’élection de M KONE Zoumana à la tête de notre structure. Le président a donc mis en place un nouveau bureau dans lequel il a bien voulu que je sois sa première vice-présidente (je le remercie au passage pour cette marque de confiance). Pour démarrer cette nouvelle mission, nous avons décidé de nous confier à Dieu, à travers la lecture intégrale du noble Coran et l’immolation d’un mouton. Ensuite, nous avons organisé une conférence pour sensibiliser nos frères et soeurs à une véritable implication dans les associations islamiques. Je remercie tous les
acteurs d’Islam Info, car ils font du bon travail. Et je pense que ce journal mérite d’être encouragé pour porter le message de l’islam dans toutes les couches socio professionnelles en Côte d’Ivoire, et même à l’extérieur.
M. GBANE KARAMOKO MAHAMA, (Responsable à la mobilisation)______________________ » Nous évoluons en entreprise, mais nous n'oublions pas notre créateur h
L’association BADEYA des agents Musulmans de la SGBCI a pour objectif de réunir les frères et soeurs de la banque. Nous évoluons dans un contexte qui est l’entreprise. Mais, nous n’oublions pas Allah, notre Créateur. À travers cette association, nous entendons resserrer les liens entre les membres par l’organisation des activités. C’est pourquoi, nous avons organisé une lecture du noble Coran pour demander la miséricorde de Dieu et Son assistance sur les membres de BADEYA pendant la nouvelle année et le mandat qui commence.
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ÏDE LA COMMUNAUTE
DOSSIER
TURQUIE, UN ETAT ISLAMIQUE MODERNE
Une large majorité de la population turque est musulmane sunnite, mais on trouve de nombreux sous groupes religieux issus de l’Islam, éparpillés dans tout le pays. Pour vous aider à mieux comprendre cette diversité, nous vous donnons quelques références.
Le sunnisme : c’est l’islam appelé « orthodoxe » et auquel adhèrent plus ou moins 80% des musulmans dans le monde. Les sunnites sont divisés en quatre groupes (écoles juridiques) importants avec de multiples branches et portant le nom des canonistes qui ont conçus les rites, soit : - hanafisme, la plus libérale, fondée par Abou Hanifa, en 699-760. Le hanafisme fut officialisé dans l’Empire ottoman et s’y est diffusé. La majorité des Turcs sont hanafis et cette branche représente environ 35 % des sunnites dans le monde.
- malékisme : école fondée par Malik Ibn Anas, en 715-795. Les malékites ne sont pas présents en Turquie mais surtout en Afrique du Nord (Egypte, Algérie, etc.) et forment environ 25 % des sunnites.
- chaféitisme : fondée par Mohamed Ibn Idriss as-Shafei, 767-820. Très peu d’adhérents en Turquie, sauf chez les Kurdes, cette branche est principalement représentée en Asie et en Afrique orientale et représente plus de 30% des sunnites dans le monde.
- hanbalitisme : fondée par Ibn Hanbal, 780-855. Seulement présente en Arabie Saoudite et au Qatar. Quelques ordres soufis hanbalites en Iraq, Egypte, Syrie, Liban, Inde et Turquie.
Pour les chiites, Ali, le gendre du prophète, est le détenteur de la Lumière divine alors que Mohamed est seulement détenteur de la Prophétie. Les imams qui lui succèdent ont tous en eux cet héritage de la Lumière divine qui leur permet d’interpréter le sens caché, ésotérique du coran. Pour les chiites, seuls les initiés peuvent accéder à la vraie lecture du coran. C’est la plus importante branche minoritaire de l’islam, dont environ 10% des musulmans du monde entier se réclament. Le chiisme est divisé aussi en plusieurs branches, mais ce sont les duodécimains qui sont de loin, les plus
nombreux (environ 90% des chiites). Ils sont surtout présents en Iran, au sud de l’Iraq et au Liban.
Les chiites se différencient entre eux par le nombre des descendants d'Ali et de Fatima (gendre et fille du prophète) et par le rôle qu'ils leurs accordent.
Les duodécimains reconnaissent 12 imams le 13e ayant disparu au IXe siècle. Les ismaéliens sont aussi appelés septimains. Pour eux, c’est Ismaël, qui est l'authentique Vile imam, et non son fils cadet Aboi Hassan Moussa al-Qasim considéré comme le vrai par les duodécimains. La branche Ismaélienne s'est rapidement scindée en deux ordres, les mustafiens et les misaris, tous deux imprégnés de mysticisme et d'ésotérisme. Il ne sont pas présents en Turquie. Le chef actuel des ismaéliens est l’Agha Khan, reconnu comme 49e imam.
Le wahhabisme est une pratique
fondamentaliste prêchée en Arabie par Mohamed Abdel Wahhab (1703-1787). Depuis l'origine, les wahhabites vouent une exécration toute particulière aux chiites et, de manière générale, à tout ce qui n’est pas wahhabite. Ils sont surtout présents en Arabie Saoudite.
Les confréries soufies : sont très implantées en Turquie, malgré une interdiction les ayant frappées dans les années 20. Elles sont (évidemment) divisées en plusieurs groupes qui comptent chacun d’eux des millions d’adeptes. Le soufisme est une discipline d'intériorisation de la révélation coranique et considère la musique comme une aide nécessaire à la rencontre de Dieu. Le but est l’union mystique avec Dieu et l’anéantissement de sa personne (fana’) en la Divinité.
Les rapports qu’un soufi entretient avec Dieu sont symbolisés dans un rapport Aimé/Amant. Les soufis tiennent donc moins compte de l’observance des règles religieuses et vivent une relation très personnelle et parfois très libre avec l’islam. Si plusieurs confréries sont issues
du sunnisme, certaines le sont du chiisme ou de l’hanbalitisme.
- Les mevlevi, d’origines sunnites, forment une des confréries les plus répandues en Turquie. Son fondateur est Jalal ed Din Rumi de Konya. Ils sont connus sous le nom de derviches tourneurs. La danse et la musique sont mis à l’honneur dans les cérémonies (Mevlana). Les mevlevi insistent sur les pratiques esthétiques et les émotions procurées par la beauté pour transcrire leurs extases et atteindre leur extase.
- Les bektasi, confrérie fondée par Haci Bektas, ont des bases chiites, mais ont gardé aussi des éléments chamanistes. C’est certainement la branche soufie qui compte le plus de membres en Turquie. Les danses des mevlevi ont influencé les bektasi, puisque Jalal ed Din Rumi et Haci Bektas étaient contemporains. Ils furent de grands rivaux et les deux eurent beaucoup de succès auprès de l’aristocratie ottomane.
- Le fondateur des halveti serait Omar al Khalwati mort en Syrie en 1337, mais ils sont influencés par le soufi espagnol Ibn Arabî. Ils ne forment pas un ordre défini et structuré et sont des ascètes individualistes (malamati) qui ne sont pas soumis à l'enseignement d'un maître, mais vivent leur éveil de façon personnelle. Pour ce qui est de leurs pratiques choquantes, ils cherchent à scandaliser la population en démontrant que tout n'est qu'illusion et que le Bien et le Mal ne sont pas accessibles à la raison humaine. Les halveti ont certainement un lien avec les fakirs indiens, musulmans ou hindous, qui ont importé ces pratiques d'Asie centrale et d'Inde.
- Les cerrahi sont issus de l’école cerrahiye fondée par Nurreddin al Cerrahi (1678-1721) qui était un halveti. Leur couvent à Karagümrük reste un centre important pour cette branche toute stambouliote, tout comme les merkez, autre branche halveti stambouliote, dont le mausolée du fondateur, Merkez Efendi, est un fameux pèlerinage. Merkez Efendi est à l’origine d’une pâte à base de miel comprenant plus de 40 épices, dont la consommation peut aider certaines carences du corps humain. Elle est vendue encore de nos jours dans les bazars sous le nom de : « aphrodisiaque des sultans » (Mesir Macunu).
- La confrérie des naskebandi a une
origine remontant au Xllle siècle, en Asie centrale. Elle est importantes en Turquie.
- La confrérie des nursçu est originaire de l’Est de la Turquie, une région essentiellement peuplée par des Kurdes. Elle vit le jour à l’instigation de Bedi Üzzaman Sait Nursi (1876 - 1960). Cette confrérie se dispersa à travers la Turquie au début du XXe siècle et en Europe dès 1960. On compte environ 2 millions de membres (Turquie, Allemagne, Suède, Etats-Unis).
- Les süleymanci, sont moins nombreux et suivent une théorie fondée vers 1950.
- Les tahtaci et les çepni sont proches des alévis, mais il y a des confédérations dont on ne sait plus si elles sont tribales ou religieuses.
- Les kaderi sont une branche soufie hanbaliste : Cheikh Abdel Kader Gailani ou Abd al-Qadir al Jilani (1077-1166) est le fondateur de la confrérie. Les pratiques choquantes des kaderi (automutilations -avaleurs de sabre), ont les mêmes origines que celles des halveti, mais ceux-ci poussent à l’extrême leurs démonstrations.
Jilani était originaire du Gilan dans le Caucase et fut à la fois soufi, théologien, et juriste. Sa doctrine est une observance et un respect de la Loi, une lutte contre les passions en une intériorisation du Jihad (lutte intérieure contre ses propres démons). Ce fut un très grand prédicateur et tous ses sermons passèrent à la postérité. Il a défendu le soufisme, tout en étant assez traditionaliste et selon lui l'ascétisme et toutes les pratiques menant à l'extase devaient être surveillées et mesurées. Comment l’ordre est parvenu à de telles démonstrations ? Cela reste un mystère, mais l’influence des fakirs n’est pas à exclure. Après sa mort, ses disciples propagèrent une légende qui aboutit à la formation d'un ordre en Syrie, Egypte et Yémen. La confrérie se répand vraiment au XVe siècle et le tombeau du cheikh, à Bagdad, devient un lieu de pèlerinage. Il y a aussi des extensions de l'ordre en Inde. La confrérie s'implante au XVIIe siècle à Istamboul. Son cheikh d'alors Ismail Tusmî aussi appelé Pir Thanî a fondé un couvent qui existe toujours dans le quartier de Tophane.
A suivre...
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AEEMCI
40ème ANNIVERSAIRE
Une mobilisation exceptionnelle au nalais de la culture
A lire sur le site islaminfos.net
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Les femmes en liesse populaire.
1975-2015, L’AEEMCI devient mature avec ses 40 ans de vie et d’expériences vécues. La grande famille de cette structure quarantenaire a marqué l’événement de par leur participation massive aux festivités. Elle était composée des membres fondateurs, anciens dirigeants du Comité Exécutif, membres et sympathisants. Venus de toutes les régions du pays, les participants vêtus pour la plupart en pagne et tee-shirt à l’effigie de l’AEEMCI se sont remémorés les grands moments de l’existence de la structure. Les Associations d’Elèves et Etudiants Musulmans des pays de la Sous-région n’ont pas voulu se faire
Plus de 10 millions collectés
10.592.000 de franc CFA. C’est la somme totale recueillie lors du diner offert par l’AEEMCI. Avec cette levée de fonds, le comité de pilotage dirigé par Cissé Kader compte doter la structure d’un fonds de développement structurel. Ce fonds permettra de mettre à la disposition des futurs dirigeants des infrastructures et des moyens adéquats pour l’accomplissement de leurs missions. Il s’agit notamment de la finition de l’école de l’AEEMCI dont les travaux ont été arrêtés depuis une décennie, la dotation d’un foyer dans toutes les villes universitaires du pays et le renouvellement du véhicule de liaison. A précisé le Président du Comité de pilotage. Ce diner qui s’est déroulé dans une ambiance fraternelle a permis un temps soit aux pionniers et anciens de se retrouver. Koné Mamadou a
ouvert le bal des allocutions. L’Amir de l’AEEMCI a dit sa satisfaction de voir tous les anciens se réunir comme un homme seul homme à cette soirée en vue trouver des solutions aux problèmes auxquels la structure est confrontée. Intervenant au nom du parrain des festivités du quarantenaire, Cheick Boikary Fofana, Imam Sékou Sylla a adressé ses mots d’encouragement à l’endroit des initiateurs du diner. Il a par ailleurs formulé les vœux de voir l’AEEMCI vivre des moments encore plus glorieux. Le point culminant de ce diner a été la vente aux enchères d’un tableau. Ce tableau avec la mention “Man Cha Allah” a été acheté à 350 000 francs CFA par El hadj Fama Touré.
AS
conter l’événement. LIMA du Mali, AEEMB du Burkina Faso, AEEMG de la Guinée, l’AEEMS du Sénégal, AEEMUN du Niger et AEEMT du Togo ont été représentés par leurs différentes délégations. Prenant la parole au nom du Secrétaire Général de l’organisation des Jeunes Musulmans de l’Afrique de l’Ouest OJEMAO, Adamou Djiwa a exprimé la reconnaissance de la plateforme de jeunesse à l’AEEMCI. Pour lui, elle est la structure mère des associations islamiques en Côte d’Ivoire et dans les pays de la sous-région, pour avoir suscité la création des AEEM. L’Amir de l’AEEMCI Koné Mamadou, pour sa
U Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a organisé les samedi 13 et dimanche 14 Février 2016f les festivités de ses 40 ans d’existence. Ouvertes au palais de la culture de Treichville f les activités ont été clôturées à l’Ecole Normale Supérieure sise à Cocody. Ce grand événement était placé sous le haut parrainage de Cheick Boikary fofana, guide spirituel de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire.
— part, s’est dit fier de voir l’AEEMCI célébrer son quarantenaire pendant son mandat .Il a par la suite remercié les représentants des associations soeurs de la sous-région pour leurs présences aux festivités. Pour terminer, il a rendu un hommage aux pionniers et anciens dirigeant de l’AEEMCI pour la perspicacité qui les a conduits à la création de la structure. Par ailleurs, Il a formulé les vœux de voir l’AEEMCI occupée une place de choix dans le panthéon des structures islamiques en Côte d’Ivoire et partant dans le monde entier. Intervenant sur le thème “ AEEMCI, 40 ans au service de l’éducation et de l’éthique : Acquis et défis
DINER GALA
actuels”, le Professeur Yahaya Karamoko a reconnu les efforts consentis par l’AEEMCI dans l’éducation et la moralisation de la jeunesse ivoirienne en général et celle de la communauté musulmane en particulier. A cet effet, il a suggéré que l’AEEMCI soit admise comme une association d’utilité publique. Toutefois, il n’a pas manqué de sensibiliser les élèves et étudiants musulmans sur les nouveaux défis que devront relever la structure quarantenaire. Il s’agit entre autres de l’insertion socioprofessionnelle qui constitue une des priorités du gouvernement ivoirien. Il a exhorté les aeemcistes à l’élaboration de projets en vue de s’engager dans
l’entrepreneuriat qui demeure la seule alternative au chômage. « Aujourd’hui même si l’Etat et les entreprises privées affichent leur volonté d’employer les jeunes diplômés, ils ne pourrons offrir du travail qu’à un petit nombre de diplômés », insiste-t-il. Aussi, il a interpelé les jeunes sur le phénomène du terrorisme assimilé à tort à la religion islamique. Démontrant que l’islam ne se confond pas à cette barbarie, “le Tariq Ramadan” ivoirienne a indiqué que dans l’histoire du processus de l’Islamisation du monde par le Prophète (Paix et salut sur lui), aucun mécréant n’a été converti par contraint ou sous la menace du sabre.
Abou Soufyane
ASTUCE/BEAUTÉ :
Le secret pour prendre soin d u ne peau grasse
HADITH
FEMME:
Mettre en colère son époux
ALGERIE: Des exemplaires du Saint Coran en braille distribues aux personnes aveugles et malvoyantes
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IMAGES FORTES DE LA CEREMONIE
Le Professeur Yahaya karamoko a prodigué des conseils aux aeemcistes lors de sa conférence.
Le premier Président de l’AEEMCI Vassiriki Touré
L’Amir de l’AEEMCI Koné Mamadou au pupitre.
Le coordonnateur de CNI Fama Touré s’addressant à l’assemblée.
Imam Sékou Sylla et quelques pionniers au dîner gala
Une vue de l’intérieur de la salle du diner de gala.
El hadjFama Touré recevant son tableau achété à 350 000 francs CFA.
L’arrivée du Cheick Boikary Fofana et sa délégation.
Le Professeur Karamoko salué par le guide de la communauté musulmane.
Le Cheick lors de son allocution.
Les cadres n’ont pas manqué le rendez-vous.
Touré Mamadou et le Ministre Sidiki Konaté priant pour l’AEEMCI.
A lire sur le site islaminfos.net
La valeur de la femme en Islam
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EN COTE D’IVOIRE, 38 % des femmes sont excisées (ministre)
Réhabilitation et sacralisation des mausolées de Tombouctou au Mali
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ocus
l’Imam Sekou Sylla un homme au service de la XX jeunesse musulmane
L’Aeemci, mère des associations musulmanes en Cl Djamila
En rentrant après la fin de ses études de l’Arabie Saoudite, sanctionné par un bachelor en science et biologie animale, SEKOU SYLLA avait la possibilité d’intégrer la fonction publique ou le privé. Mais, il a préféré se consacrer entièrement à l’encadrement des élèves et étudiants musulmans. Sans salaire, sans prime, sans moyens et sans profil de carrière, clair il entame sa mission avec enthousiasme, passion et abnégation. Jamais il n’a voulu quitter la barque démunie et dépourvue de ses fidèles élèves et étudiants. Les mains nues, les poches vides, il s’est battu contre vents et marées pour maintenir les élèves et étudiants dans le droit chemin de l’Islam et de leur succès scolaire. Méthodique et pointu sur le temps, il a donné aux élèves et étudiants non
seulement le goût d’apprendre et de comprendre l’Islam, mais aussi l’amour du travail communautaire. Malgré ces années passées auprès des jeunes élèves et étudiants, l’imam SEKOU SYLLA est toujours resté attaché à ses jeunes fidèles dont les premiers sont aujourd’hui hauts cadres dans le privé et dans l’administration publique.
Ce n’est donc pas par hasard qu’il continue également à bénéficier aujourd’hui encore de la confiance totale de Cheick Ahima, un grand visionnaire qui a par ailleurs joué justement un rôle déterminant pour sa formation en Arabie Saoudite. Le rêve de l’imam SEKOU SYLLA est aujourd’hui de voir l’AEEMCI être aidée financièrement par ses anciens membres. Car, il y a tant à faire encore pour les jeunes élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire.
L AEEMCI a 40 ans. Si l’on peut parler à juste titre de la mère des associations
musulmanes, on peut dire que c’est l’AEEMCI.
Si on peut aussi dire que le Cheick AHIMA est le père de l’Islam moderne, on doit aussi dire que le premier fils du Cheick AHIMA est bel et bien l’AEEMCI. L’un et l’autre ont donné à la Côte d’Ivoire tous les atouts nécessaires à la construction d’un Islam moderne dans un Etat laïc, multi-religieux, multi-ethnique, et démocratique.
Ce duo est aussi le socle sur
lequel s’est foulé la coopération islamique ouest-africaine, avec un Islam humain et apaisé. Enfin, ce socle a été essentiel d’une part dans le processus de décomplexification de l’élite musulmane ivoirienne et ouest-africaine, et d’autre part l’assurance pour les parents traditionnalistes que l’école française n’est pas forcément un couloir anti-islamique.
Ainsi, avec un demi-siècle d’activités au service de l’Islam ivoirien et africain, on ne peut que remercier le Tout Puissant pour nous avoir gratifiés de la présence de ce duo.
AEEMCI, quel bilan après 40 ans ?
Née en 1972, l’AEEMCI a été reconnue par les autorités politiques qu’en 1915. A l’origine, elle venait donner souffle nouveau à l’Islam en Côte d’Ivoire avec pour objectif principal la formation des musulmans cadres tout en leur permettant de sauvegarder leur foi islamique en milieu scolaire et estudiantins. 40 ans après le bilan semble être satisfaisant, en témoigne les nombreux résultats. Créée dans le campus universitaire de Cocody par un groupe de cinq étudiants, l’AEEMCI a été comprise et adoptée très tôt aussi bien par l’ensemble des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire que ceux des pays de la Sous région. Sur le plan de sa représentativité, l’AEEMCI a su s’imposé dans la quasitotalité des écoles du pays et elle a suscité la naissance d’autres
organisations d’élèves et étudiants musulmans dans des pays notamment le Mali, Burkina Faso, Togo, Sénégal et le Niger. Pour ce qui est de la formation, elle a su mettre à la disposition des Etats des personnes d’une grande probité et de confiance qui sont dans toutes les grandes institutions et administrations ceux-ci. Les personnalités telles que le général Soumaïla Bakayoko, chef d’Etat major Général des Forces Républicaines de Côte D’ivoire, le Ministre Sidiki Konaté et député à l’assemblée Nationale, Kader Cissé, Payeur général aux Trésor, Diaby Lacina, Directeur Général du plan, Dembélé Alseny Directeur de Cabinet du ministre de la culture, Cissé Losséni, Commissaire du Hadj, et autres cadres sont les pures produites de l’AEEMCI. S’il est vrai que cette
structure a fourni des musulmans cadres à l’Etat de Côte d’Ivoire, il n’en demeure pas moins qu’elle est cependant confrontée à d’énormes difficultés. D’autant plus qu’après 40 ans d’existence et de service à la communauté musulmane et à la nation, l’AEEMCI est restée dans une précarité sans précédent. Avec une caisse vide comme les poche de Jean valjean, elle souffre aujourd’hui de l’absence de véhicule de liaison, de fonds de soutiens à la scolarisation des membres en difficulté et d’infrastructures. 40 ans de vie 40 ans de galère. Malgré le nombre pléthorique de cadres musulmans issus de l’AEEMCI, l’organisation des activités de la base notamment Conférences, journées culturelles, séminaires reste un combat de titan. Dieu seul voir les efforts que les
jeunes militants consentent nuit et jours pour pouvoir réunir quelques fonds nécessaires à l’activité. Dans le domaine du social la structure reste un géant au pied d’argile. C’est vrai que le comité exécutif de l’AEEMCI a son Secrétariat National chargé du Social (SENAFS) pour essayer tant bien que mal de faire fasse aux problèmes des aeemcistes, malheureusement chaque année ce sont plusieurs membres qui sont arrachés de l’école par faute de moyens et d’autres meurent par manque de soin médicaux. C’est pourquoi au moment où la structures a atteint l’âge de la maturité, les pionniers, anciens et musulmans cadres doivent réunir leurs forces et influences pour venir à la rescousse de la mère AEEMCI.
Abou Soufyane
IMPRESSIONS DE...
ADAMOU GUIAO
(Secrétaire général adjoint de l’ANASI (Niger) et membre du secrétariat exécutif de l’OJEMAO)
TAEEMCI est une pionnière de l'OIEMAO"
Pour ces festivités des quarante ans, je constate que l’AEEMCI est une association fortement représentée en
Côte d’Ivoire, au vu de la mobilisation et de la provenance des délégations de l’intérieur du pays. Il y a un travail de formation qui est fait pour faire des jeunes élèves et étudiants des acteurs de développement de leur pays.
L’ANASI et l’AEEMCI sont tous deux affiliées à l’OJEMAO. Dans ce cadre, beaucoup d’échanges ont lieu entre deux structures. Et l’AEEMCI est membre fondateur de l’OJEMAO dont elle est une des pionnières.
Je remercie les organisateurs
pour avoir accueilli les délégations venus de sept pays sur les huit que compte l’OJEMAO. L’appel que je lance et qui a été relayé par bon nombre d’intervenants, c’est qu’au-delà des festivités, il y a un travail de rétrospection qui doit être fait. Qui doit consister à voir les engagements à prendre pour faire face aux nouveaux défis que l’AEEMCI doit affronter pour aller de l’avant et faire face aux besoins de la jeunesse musulmane de Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest en général.
YAYA KONANE
(Président de l’Association des Jeunes Musulmans du Togo (AJMT)
u Nous avons beaucoup d’experiences à tirer de l’Aeemci »
Nous sommes très heureux d’être à cette cérémonie. Nous avons découvert les frères et sœurs dans le travail islamique. A suivre le déroulement de la cérémonie, nous nous sommes rendu compte que les gens ont eu à travailler en symbios, de sorte que les premiers qui ont posé les jalons sont restés et ont continué à travailler avec ceux qui arrivent. C’est ce qui a donné ce résultat que tout le monde salue aujourd’hui.
Depuis fort longtemps, nous collaborons avec l’AEEMCI qui est une association pionnière dans la sous-région. Nous avons beaucoup d’expériences à tirer de cette structure, surtout avec l’amicale des
anciens (Ndlr les 3A) qui regroupe les anciens dirigeants de l’AEEMCI. Nous comptons travailler avec les 3A pour tirer le maximum de profits.
Par Komara
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IE DE LA COMMUNAUTE
TÉMOIGNAGES DE...
Par Ibrahim Khalil
CADRES
DEMBELE FOUSSENI (Directeur de cabinet) “C’est une maison de formation et de transformation.”
SIDIKI KONATÉ (Député)
“L’AEEMCI
L’apport de l’AEEMCI est multiforme, c’est une association qui a formé pendant des générations de femmes et d’hommes sur le plan spirituel, associatif et moral. Ces personnes sont aujourd’hui des citoyens qui servent le pays dans plusieurs domaines. Et l’une des plus grande actions de cette maison, est qu’elle a développé un esprit de fraternité et de solidarité qui rejaillit sur l’ensemble de la communauté. Nous voyons aujourd’hui que l’Islam dans notre pays est l’Islam que le Prophète (saw) l’a enseigné. Un Islam de fraternité, de partage, de solidarité, d’acceptation de tous et d’entente avec tous. Et ce travail est à l’actif de l’AEEMCI qui a été encadré par des hommes de valeurs tels le Cheick Boikary Fofana, feu Tidiane Bah, Mohamed Lamine Kaba, des cadres,
de^enseignants de renoms comme Youssouf Fofana et feu le Journaliste Souleymane Doumbia. C’est une maison de formation et de transformation pour ce que nous avons de meilleur en termes de cadres issus de la communauté musulmane pour la Côte d’Ivoire et la société.
m’a bien
formé et
j en suis
Je pense l’AEEMCI a
que eu un
brillant et excellent parcours. Elle a fait ses preuves et a eu
des
résultats
concrets. Des milliers de cadres ont étés formés par l’association et ils vivent leur foi, tout en
étant de brillants cadres qui participent à l’émergence de l’économie de notre pays. On peu être musulman et bien vivre sa vie dans une
société
laïque.
L’AEEMCI m’a bien formé et j’en suis fier.
DIABY LANCINÉ (Directeur du plan) “Ceci nous aide aujourd’hui dans la gestion des affaires publiques
L’AEEMCI nous a permis d’avoir la conduite des affaires au plan spirituel à travers nos activités. Très jeune, nous avons géré les associations, nous y avons commis des erreurs et en avons tiré des leçons. Ceci nous aide aujourd’hui dans la gestion des affaires publiques et nous a permis de travailler dans la droiture puisque la fin ne justifie pas les moyens. Toutes nos références étant Dieu.
ANCIENS PRESIDENTS ET AMIRS DE L’AEEMCI
AMADOU CAMARA (Amir 2008-2010)
“Nous connaissons la responsabilité qui est la nôtre au regard de l’AEEMCI”
Ces festivités représentent pour nous une reconnaissance vis-à-vis d’Allah (swt) pour nous avoir permis de vivre cela. Nous connaissons la responsabilité qui est la nôtre au regard de l’AEEMCI qui a atteint l’âge de la maturité. Nous prendrons notre part de responsabilité au sein des actuels dirigeants pour faire en sorte que ces quarante ans soit réellement l’âge de la maturité.
IBRAHIMA DOUMBIA (Président 1986)
“Beaucoup d’eau ont coulé sur le pont de manière positive.”
Un remerciement au créateur qui m’a permis d’être présent. Une reconnaissance et l’émotion qui me treint car en 1986, en ce même moment, nous étions au congrès de l’AEEMCI et j’ai eu la chance d’être Président. Quand on voit cette organisation et toutes ces personnes, on peut dire que beaucoup d’eau ont coulé sur le pont de manière positive.
PIONNIERS DE L’AEEMCI
FAMA TOURÉ (Pionnier)
“Depuis 1972 que nous avons commencés à mettre en place une structure musulmane”
C’est une grâce que Dieu nous donne en nous permettant de nous exprimer sur l’histoire de l’AEEMCI. Depuis 1972 que nous avons commencés à mettre en place une structure musulmane. Nous nous sommes mis en contact avec nos ainés pour contacter ou les musulmans des différentes filières pour nous regrouper en association, et c’est delà que nous avons commencé l’œuvre de nos anciens pour avoir des reconnaissances au niveau des autorités ivoiriennes.
PR CISSÉ ABDUL-KADER (Pionnier de l’AEEMCI)
“L’AEEMCI noas a permis de découvrir l’Islam et d’appreadre la religion.”
Ces festivités sont d’autant plus importante parce qu’elles permettent la remobilisation avec l’arrivé des plus anciens qui ont bravés le soleil, la pluie. C’est un symbole de réengagement comme l’a signifié l’Amir qui demande le retour des anciens pour que la structure demeure. L’AEEMCI nous a permis de découvrir l’Islam et d’apprendre la religion pendant nos parcours scolaires. Ces acquis nous servent dans notre vie professionnelle.
TRAORÉ KANDIA (Pionnière) “Nors demaRdORS aux jeunes de coRtipper l’AEEMCI”
Le premier jour que nous avons été informés qu’il aura la prière de vendredi sur le campus, le jeudi nuit, nous avons tremblé de tous nos membres. Mais quand le muezzin a fait l’appel à la prière, nous avons cru que la cité de Cocody allait se renverser. Mais Dieu merci, nous avons continué et tous les vendredis, ce sont feu Tidiane Ba, Boikary Fofana et Cissé Djiguiba qui venait célébrer la prière. Quand nous collectons quelques
sommes d’argent pour leur transport, ils refusaient cet argent. Nous demandons aux jeunes de continuer l’AEEMCI car c’est une très bonne structure.
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ONTRIBUTION
Comprendre et faire face au terrorisme différent de
l’Islam (1ére partie]
Les attentats revendiqués par des groupes terroristes au nom de l’Islam essaiment à travers le monde, en particulier en Afrique de l’Ouest. Indiscutablement, l’objectif de tous (Etat comme citoyen) est de trouver la solution à leur éradication. Toutefois, avant tout, il est important de comprendre les origines, la philosophie et les objectifs de cette mouvance terroriste.
Pour commencer, il faut établir un net distinguo entre l’islam, l’islamisme et le djihâdisme. En effet, l’islam est la troisième religion monothéiste et numériquement la plus importante actuellement au monde. Elle est fondée sur la foi en Allah, le Dieu unique et Mohammad (paix et bénédiction sur lui) Son Messager. L’islam est scindée en deux grandes branches : les sunnites qui sont majoritaires et les chiites.
L’islamisme, d’après l’historienne Anne-Clémentine Larroque «est la dénomination occidentale d'un «réveil de l'islam» au moment de la Modernité occidentale. C'est une idéologie politico-sociale qui a un ressort religieux, née au XIXème siècle en réaction à la Modernité qui a touché le monde musulman, via la colonisation occidentale. ». Cela, sous l’inspiration de Mouhammad Abdouh et Jamal Afghani, les pères du réformisme islamiste au XIXème siècle . Face à la domination occidentale et, nostalgiques des puissances mondiales qu’ont été les différents califats musulmans, ils prônent une réinstauration de l'islam dans les sociétés musulmanes qu’ils jugent tout à fait compatibles avec les valeurs modernes. L’islamisme va surtout connaître une grande vitalité au début des années 1970, avec le déclin du panarabisme suite à la défaite subie par les nations arabes au cours de « la guerre des six jours ou guerre du Kippour » contre Israël et la mort du guide égyptien Gamal Abdel Nasser.
Le djihâdisme, loin d’être consubstantiel à l’islam, a été théorisé par deux militants islamistes. D’abord Sayyid Qotb (1906-1966), militant des Frères musulmans d’Egypte qui, face à la répression du régime nassérien qu’il jugeait «mécréant» car ne respectant pas la loi coranique, théorisa dans les années 60, le retour à un islam politique où le recours à la lutte armée prend une place centrale. Ensuite,
Annonce: Jeune et talentueux
Dr. Koné
Il a eu le Bac à 16 ans après de brillantes études en Côte d’Ivoire et au Maroc. Il entame un doctorat en économie.
Qui est-il ? Que fait-il ? Quelles sont ses ambitions ?
Maoulana Maoudoudi (1903-1979), théologien fondamentaliste pakistanais qui, à la même époque pense et encourage la lutte pour la création d'un Etat islamique pakistanais. Ses thèses seront suivies par les Talibans : il prône un retour au djihad global.
Ce qu’il faut remarquer, c’est qu’en l’absence d’un espace d’expression pluraliste, du fait des dictatures en place ou de la pression des puissances coloniales, l’islamisme ne pourra que déployer sa dimension sociale. Son projet politique, qui s’inspire des lois coraniques et de l’exemple de la gouvernance prophétique est mis alors en berne, sans toutefois que ses promoteurs y renoncent. Seuls les islamistes iraniens (chiites) y parviennent effectivement, avec la prise du pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en 1979 en Iran. Aussi, face aux répressions, ce sont plutôt les thèses djihâdistes qui vont s’afficher comme la seule alternative et qui vont monter en puissance au fil des années. A ce propos, quatre vagues successives peuvent être observées : -Dans les années 70-80, avec pour cadre la guerre d'Afghanistan contre les envahisseurs (impies) soviétiques qui focalisent une internationale djihadiste, avec l’aide de la CIA. Ben Laden est un pur produit de cette guerre.
-Le djihâd des années 90. On peut citer celui qui s’opère contre le régime militaire algérien après la brutale interruption du processus démocratique en 1990 et qui laissait se dessiner une victoire éclatante du Front islamique du salut (Fis), un parti islamiste. Suite à ce« hold-up » électoral opéré par l’armée algérienne (avec l’aval des européens et américains), les islamistes radicaux créent le Groupe islamique armé (Gia) pour faire face à celle-ci. Des années après, concédant sa défaite, le Gia s’est mué en de petits groupes djihâdistes dont les actuels Aqmi et Al Mourabitoune, etc. Il y eut aussi les cas de l’Egypte ou encore en Bosnie face au massacre des musulmans par le
pouvoir serbe.
-Depuis la fin des années 90, on a le nouveau djihâd contre l'Occident, qui est devenu la raison d'être du mouvement Al-Qaida qui a commis l’attentat du 19 septembre 2001 à New York. La riposte occidentale conduite par les Etats-Unis d’Amérique laisse jusqu’à ce jour des théâtres d’opération encore brûlants en Afghanistan et en Irak, terres d’expérimentation des djihâdistes.
- Maintenant avec l’Organisation de l’Etat Islamique (OEI) enfantée par les guerres en Irak et en Syrie et qui se globalise avec des franchises que sont Bôkô Haram au Nigéria, Al Shebab en Somalie et les groupuscules de jeunes radicalisés à travers le monde.
Ce tour d’horizon historique nous situe sur trois choses essentielles. D’abord l’islam est une religion à part entière. Ensuite, l’islamisme est une voie politique et non intrinsèquement religieux qui est née des cendres du panarabisme. Cette idéologie politique conçue pour faire face d’abord à la domination turque, dans le cadre de l’empire ottoman et plus tard, face à la colonisation occidentale (britannique et française). Et qui n’a pas pu tenir ses promesses d’émancipation réelle,
COMMUNIQUE
REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE Union - discipline - Travail MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université Musulmane Africaine ( UMA)
L’Université Musulmane Africaine (UMA) en Côte d’Ivoire porte à la connaissance des personnes désirant une formation adéquate en langue arabe (lire, écrire et parler) qu’une session de formation accélérée en trois (03) niveaux d’une durée de vingt (20) semaines par niveau, est ouverte au sein de la dite université.
L’Université innove en procédant à l’ouverture de deux (02) niveaux d’arabe spécialisé, notamment l’arabe commercial, administratif et diplomatique. Les inscriptions ont commencé et se poursuivent jusqu’au début des cours prévu pour le 20 février 2016.
Les fiches d’inscription sont à retirer à la scolarité de l’université sise à la Riviera Bonoumin (Mosquée Arafat) non loin de la cité SYNEFO, tous les jours ouvrables de 09 H à 16H00.
Pour toute information complémentaire, veuillez nous contacter aux numéros suivants :
22490941101532468 1 67587151 / 08060772
La Direction
d’unification et de développement des nations arabes.
Enfin, le djihâdisme est une branche radicale de l’islamisme née de la répression des militants islamistes par les dictatures alors en place dans le monde arabe (généralement soutenues en sous mains par des puissances occidentales) et des guerres au Moyen-Orient.
Aujourd’hui, cette mouvance armée, vu son modus operandi, loin de viser une prise de pouvoir par la force, s’est muée en idéologie anarchiste élogieuse du martyr. Elle ne fascine plus qu’une cible (musulmane) donnée. Elle se globalise et attire des jeunes de tous les continents, de toutes les confessions et de toutes les couches sociales. A partir de là, les seuls prismes du religieux et du stratum social ne suffisent plus pour cerner les contours du djihâdisme et son attirance pour les jeunes. Aussi, le combattre, loin d’être une question locale et du seul fait religieux islamique devient donc une problématique globale, politique, économique et sociétale.
Nurudine Oyéwolé (Communicateur)
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SL AM INFOS.NET
Par Nadia
LA VALEUR DE LA FEMME EN ISLAM
Nous évoquions récemment le bon comportement envers les parents et notamment la mère. Cette personne unique avec qui nous entretenons un lien particulier depuis notre naissance. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la femme en Islam, à sa valeur et à son importance
Élever une fille ou obtenir un accès pour le Paradis in’cha’Allah L’éducation des filles est considérée en Islam comme un moyen d’accéder au Paradis in’cha’Allah. Le fait d’avoir une fille est donc un bienfait certain, dont nous ne mesurons pas l’ampleur. Penser qu’à une certaine époque et même aujourd’hui dans certains recoins du monde, les filles sont dénigrées ou même tuées à la naissance relève de l’ignorance quant au bien que les filles représentent pour notre communauté. Allah a d’ailleurs prohibé et condamné cette pratique d’enterrer les filles vivantes : {Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement !} (Sourate 16 : Versets 58-59).
Bien plus qu’une fierté, l’Islam a fait des filles un bienfait et une récompense sans précédent. Chers frères et soeurs, rappelons nous que selon Anas (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Quiconque entretient deux filles jusqu’à leur puberté, sera avec moi le Jour de la Résurrection, comme cela ». Il a ensuite
EN COTE D'IVOIRE. 38% DES FEMMES SONT EXCISEES (MINISTRE)
En Côte d’Ivoire, près de deux femmes sur cinq (38%) sont excisées et la majorité d’entre elles l’ont été avant l’âge de cinq ans, a annoncé vendredi à Abidjan la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Euphrasie Yao, citant l’Enquête de démographie et de santé (EDS 2011-2012).
S’exprimant à la veille de la Journée mondiale de lutte contre les
REHABILITATION ET SACRALISATION DES MAUSOLEES DE TOMBOUCTOU AU MALI
Le jeudi 4 février dernier avait eu lieu à Tombouctou dans le nord du Mali une cérémonie de sacralisation des mausolées pour célébrer leur réhabilitation. Il s’agit d’une étape décisive pour la renaissance culturelle de cette ville qui, lors de l’occupation djihadiste en 2012, avait vu 14 de ses 16 mausolées inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco saccagés.
C’est la première cérémonie de sacralisation des mausolées organisée dans l’histoire de Tombouctou. Une première depuis le Xlème siècle, à l’initiative des communautés locales de la ville. Solliciter « la miséricorde divine pour asseoir la paix, la cohésion et la tranquillité », voilà le but de cette cérémonie célébrée à la mosquée de Djingareyber.
Selon un communiqué de
regroupé les doigts (Muslim et Tirmidhy). Les hadiths allant dans ce sens sont nombreux machaAllah. Cela prouve que l’éducation des filles, le fait de leur apporter tout ce dont elles ont besoin et de les accompagner jusqu’à leur maturité, nous permettra chers frères et soeurs, d’être au plus près du Prophète (‘alayhi salat wa salam), le Jour du rassemblement. Et quelle meilleure compagnie que la sienne ?
Au delà du fait qu’éduquer des filles permette d’être présent aux côtés du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) le Jour de la Résurrection, cela représente un moyen d’accéder à la Demeure Éternelle. Selon Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Quiconque a une fille, qu’il n’enterre pas vivante, qu’il ne méprise pas et sur laquelle il ne favorise pas son enfant; autrement dit, les garçons, Allah le fera entrer au Paradis » (Abu Dawud et Ahmed).
L’importance de la femme en Islam et sa récompense
mutilations génitales féminines
l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le rituel religieux démarrait avec le sacrifice de cinq bœufs et la lecture de versets coraniques pour finir avec une Fatiha, la sourate d’ouverture du Coran et la remise des clés aux familles en charge des sanctuaires. Ainsi, selon toujours le communiqué de l’Unesco, ITmam de
Une fois arrivée à l’âge mature, la femme en Islam représente également un bienfait pour la communauté. Lorsqu’elle est chez ses parents, elle s’occupe d’eux et se montre douce comme personne ne l’a jamais été. La femme est en effet d’une nature sensible, attachante et compatissante. Elle représente un bienfait pour ses parents qui l’ont mise au monde.
Lorsqu’elle se marie,elle est un soutien et un repos pour son époux. Elle est aussi un trésor qu’il se doit de préserver, tant par son bon comportement que par son amour envers elle. Allah a ainsi révélé : {Et comportez-vous convenablement envers elles} (Sourate 4 - Verset 19). Rappelons notamment que ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit concernant les droits des femmes en Islam : « Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous. » (Al Boukhari)
Lorsque la femme a des enfants, sa récompense est encore bien présente. Elle est la première éducatrice de ses enfants, leur premier modèle, l’exemple qu’ils vont suivre et la première voix qu’ils vont reconnaître et aimer. Les devoirs que l’enfant a envers sa mère en Islam ne sont plus à démontrer. Les compagnons et pieux prédécesseurs avaient un comportement des plus nobles avec leur mère. Rappelons entre autres d’après Anas ibn Nadr Al-Achja’y, « Une nuit, la mère de Ibn Mass’ud (qu’Allah l’agrée) lui demanda de l’eau. À son retour, il lui
(MGF), la ministre a souligné que cette pratique persiste dans toutes les régions du pays avec une prédominance dans les régions Nord-Ouest et Nord (+ de 70%) suivies des régions de l’Ouest et du Centre-Nord (+ de 50%).
« Ces statistiques nous interpellent tous et le Gouvernement en premier car l’excision est une grave menace pour la santé et la vie de nos enfants, au regard des conséquences graves qu’elle peut engendre », a estimé la
la mosquée souhaitait exprimer, avec l’aide du Coran, son refus de l’intolérance, de l’extrémisme violent et du fondamentalisme religieux.
Quant à la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, elle a qualifié la cérémonie de sacralisation comme la troisième et ultime étape de la renaissance culturelle de Tombouctou. « Nous étions réunis, le 18 juillet
apporta de l’eau, mais il la trouva en plein sommeil. Il resta immobile auprès d’elle jusqu’au petit matin. » L’importance de la femme en Islam est telle que les femmes qui ont marqué notre communauté ont été mentionnées dans le Livre d’Allah. En effet, Allah évoque dans sourate Tahrim, la femme de Pharaon ainsi que Meriem (qu’Allah les agrée toutes les deux) : {et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit «Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes». De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres : elle fut parmi les dévoués. (Sourate 66 : Versets 11-12).
La femme en Islam, dès sa naissance jusqu’à sa vieillesse en passant par son adolescence, sa vie de fille, d’épouse et de mère a une valeur des plus importantes. Durant la période anté-islamique, les filles étaient tuées, les femmes dénigrées et victimes d’injustices. L’Islam leur a apporté des droits et une place élevée. La femme a donc été valorisée par l’Islam. Elle est une fleur qui doit être protégée tout en étant un pilier sans lequel nous pourrions nous effondrer.
Qu’Allah préserve et protège toutes nos mères, nos filles et nos soeurs. Qu'Il les guide vers Sa Lumière et les allège des peines pesant sur leurs cœurs.
AJIB.FR
A lire sur le site islaminfos.net
L’allaitement maternel:
Une protection pour la mère et son enfant
ministre. Cette Journée porte sur le thème « Réaliser les nouveaux objectifs de développement durable en éliminant les mutilations génitales féminines d’ici à 2030 ».
En Côte d’Ivoire, la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 portant interdiction de la mutilation génitale féminine prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans en cas de décès de la victime.
IINA
Arabie Saoudite: 80% des enfants victimes de violences domestiques, selon une étude saoudienne
2015, pour l’inauguration de ces mausolées. C’était notre promesse, et nous l’avons tenue ensemble. Dans cet effort, nous avons reconstruit davantage que des monuments, nous avons tissé des liens d’amitié que rien ne pourra défaire », a-t-elle déclaré. A l’époque de l’occupation, rappelle-t-on, le groupe djihadiste touareg malien Ansar Dine avait détruit les mausolées sous prétexte d’une lutte contre « l’idolâtrie ». Une destruction ressentie par les communautés locales comme une véritable tragédie. En effet, au-delà d’être des lieux de pèlerinage et des éléments essentiels du système religieux pour la population de l’Afrique de l’Ouest, selon la croyance populaire, les mausolées constituaient un rempart protégeant Tombouctou de tous les dangers.
IINA
La cybercriminalité, « obstacle au développemen t » et « menace » contre la paix en Afrique francophone (experts)
Lire les commentaires de la rubrique débat sur
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Par Pamanta
NUMEROS UTILES
DEBAT
La femme peut-elle donner de l'argent à son fiancé pour payer sa dote ?
CHU DE BOUAKE-Bouaké
01 P 12885
Tél: 31 63 21 90/
31 63 53 50/
31 63 53 49
CHR DE BONDOUKOU
BP 03
Tél: 35 91 51 78/ 35 91 51 79
Maggic.S
A mon avis, c’est l’Homme qui doit payer la dot avant de marier son épouse et non le contraire. L’Islam recommande à l’homme de s’acquitter de la dette avant de toucher la femme qu’il désire épouser. Cependant, dans certaines traditions, c’est la femme qui dote l’homme. Ce qui est contraire à la dignité de l’homme. Est-ce que celui-ci pourra revendiquer son droit de chef de famille ? Jusqu’à quand pourra-t-il supporter d’être assujetti par la femme ? N’est-il pas sensé veiller sur elle dans leur foyer ? Toutes ces inquiétudes méritent qu’on tourne ou oriente la conclusion du débat sur la responsabilité de l’homme dans le foyer. Ainsi, on saura qu’il se doit d’assumer son rôle dans le couple.
CHR DE BOUAFLE BP 605
Tél:30 68 93 43/ 30 68 91 35
CHR DE DALOA
BP 207
Tél:32 78 22 90/
32 78 36 23
YSSOUF FOFANA
Salam
J’aimerais dire que la femme peut donner de l’argent à son fiancé pour sa dot, car cela dépend des conditions financière de son homme si ce dernier n’a pas d’argent alors la femme peut s’en occuper. Dans le cas contraire c’est l’homme qui doit le faire parce que le paiement de la dot revient au futur mari.
CHR DE DIMBOKRO
BP 274 Tél:30 62 50
33/30 62 52 11
SYLLA LE WEB MASTER
CHR DE DIVO
BP 240 Tél:32 76 03
53 /32 76 00 97
La femme peut donner de l’argent à son fiancé pour sa dot si l’homme n’a pas de quoi payer la dot. Mais il est préférable qu’elle allège la dot afin que le fiancé puisse la payer lui-même. Cela parce qu’on ne sait jamais. La femme sur les nerfs peut rappeler cela à son mari dans des circonstances qui peuvent conduire au divorce. Salam aleykoum
CHR DE GAGNOA
BP 60 Tél:32 77 23 62
FIRDAOUSSE
Salam, oui la femme peut bel et bien donner de l’argent à son fiancé pour la doter. Cela peut être un prêt ou non cela dépendra de la femme. La preuve en est que notre mère Khadidja, l’épouse du Prophète mouhammad (saw), c’est elle qui a remis sa dot au Prophète Mouhammad (saw). Cele prouve qu’une femme peut donner de l'argent à son fiancé pour la dot. Allah le sait mieux.
CHR DE GUIGLO
BP 47 Tél:33 7050 63
/33 70 51 34
LE PENSEUR
CHR ODIENNE
BP 03 Tél: 33 70 81 95
/33 70 84 60
Le mariage ne se célèbre pas en Islam sans la dot. Elle peut être donnée en entier ou à partie. Si la femme est aisée que son futur mari, elle peut lui faire largesse de son bien pour qu’il reverse l’argent de sa dote. On nous dit que Khadidja-toul Khoubra en fait autant lors de son mariage avec le Prophète (saw).
Maintenant, il peut arriver que des traditions imposent la paye de la dot à la femme, cela n’a pas de référence en l’Islam car, Allah (swt) nous dit dans la S4 ;V34 : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah (swt) accorde à ceux-là sur celles-ci, et à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens... » Cela nous montre parfaitement que c’est l’homme qui doit s’occuper de la femme et donner la dot.
CHR DE SAN-PEDRO
01
P 366
Tél: 34 71 07 68/ 34 71 17 42
CHR DE
YAMOUSSOUKRO
BP 1005
Tél:30 64 01 26/
30 64 00 33
L’avis du consultant religieux
Imam Méité Al Imam
La femme peut donner les moyens à son fiancé pour sa dot si l’homme n’a pas de quoi payer la dot. Notre mère Khadija a donné les moyens au Prophète pour leur mariage Allah est le seul savant
Khadija souhaite épouser le Prophète (saw)
Khadija était une femme exigeante, noble et intelligente, pour ne citer que ces qualités-là parmi les dons que Dieu lui avait accordés. Lorsque Maysrah lui eut témoigné de tout ce qu’il avait vu, elle fit venir le Messager de Dieu (saw) et, d’après ce qu’on raconte, lui dit : "Cousin, je suis bien disposée à ton égard étant donné nos liens de parenté, la place d’honneur que tu occupes parmi les tiens, ton honnêteté, la noblesse de ton caractère et la véridicité de ta parole." Puis, elle lui proposa de l’épouser. Khadija jouissait de la meilleure lignée parmi les femmes de Qoraysh, elle était la plus noble et la plus fortunée ; tout homme de son clan aurait souhaité l’épouser, si elle lui avait accordé ce privilège. Allah est le seul savant
HOPITAL PROTESTANT DE
DABOU -
Dabou BP 115
Tél: 23 57 23 15 Fax:
23 57 21 84
» DIVERS
CNDDR
Tél: 166/177/158
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet:
Dans un couple musulman, l'enfant peut-il porter aussi le nom de famille de sa mère?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net
DEPANNAGE CIE
Tél: 179
DEPANNAGE SODECI
Tél: 175
COTE D'IVOIRE-TELECOM
Tél: 120
Islam InfoN°534 du Mercredi 17 au Mardi 23 Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16 Djoumadal Oula 1437H
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LAM AU FEMININ
inoignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Père de famille, je ne communique pas avec mes enfants
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Ne vous contentez pas de travailler avec votre enfant
Réservez-vous du temps pour jouer avec lui. Il n’est pas juste question de s’amuser ensemble : selon plusieurs études, lorsqu’un père se livre à des jeux physiques avec son enfant, celui-ci est plus dégourdi. Mais surtout, “ c’est par le jeu que l’enfant communique le mieux avec son père ”, fait remarquer le sociologue Michel Fize. Lorsqu’ils jouent ensemble, le père exprime son affection à son fils en paroles et en actes. Il lui montre alors comment il peut à son tour exprimer son amour. Vous pouvez avoir un jeu de famille, tous ensembles cela installe une sorte de liens interfamiliale.
Aidez-le à gagner en assurance
Votre bout de chou vous criait-il : “ Regarde, papa, regarde ! ” quand il réussissait quelque chose ? Maintenant qu’il est adolescent, recherche-t-il votre approbation aussi ouvertement ? Pas sûr. Ce qui est sûr, par contre, c’est qu’il en a besoin pour devenir un adulte équilibré.
Certains hommes sont dans leurs petits souliers quand il s’agit d’exprimer leur
approbation ou leur amour. Leurs parents mettaient peut-être l’accent sur leurs erreurs, et non sur leurs réalisations. Si c’est votre cas, vous devrez sans doute faire un effort conscient pour aider votre fils à être plus sûr de lui. Votre fils gagnera aussi en assurance si vous l’aider à atteindre de plus grands objectifs. Que faire, toutefois, s’il met plus de temps que vous ne le pensiez à les atteindre ? Ou que ses objectifs soient bons mais différents de ceux que vous auriez choisis pour lui ? Vous devrez peut-être réévaluer vos attentes. Évidemment, votre relation avec votre fils ne sera pas exempte de tensions et de difficultés. Mais au bout du compte, il voudra très certainement rester proche de vous. En effet, qui n’aurait pas envie de rester proche de quelqu’un qui est là pour l’aider. Vous avez un travail personnel à faire à votre niveau afin de renouer la communication avec votre enfant. Mais, ne baissez pas les bras à la moindre difficulté parce que vous rencontrerez certainement des enfants renfermés. Au fil du temps ils vous ouvriront les bras, ils n’entendent plus que cela. Il en va de l’avenir de vos enfants. Fin
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
La trahison a un coût ! f3ème partie)
Qu’Allah nous accorde à tous la sincérité totale. Amine. Ce qui est sur j’évitais d’en parler autour de moi de ma longue s d’un an) afin de ne pas diffamer car quel que soit mon degré de colère je n’ai pas le monopole de la vérité. Je sais qu’il y’a quelques zones d’ombre. Mais qu’est ce que vous dites de quelqu’un qui dit lui-même qu’il est orgueilleux tout comme Satan l’orgueilleux qui avait dit que lui fait de feu était meilleur que l’homme_Adam_fait d’argile ? Nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire du combiné magique, le téléphone. Il avait entendu ma voix par son intermédiaire et avait été séduit il y a un peu plus de quatre ans. Donc, il m’avait rappelée et m’a relancée plusieurs fois pour que nous puissions nous rencontrer : ce qui a été fait
au sein d’une mosquée car j’avais peur de me retrouver face à un « plaisantin ». J’avais pratiquement la trentaine, et il m’a assurée qu’il voulait avoir les moyens pour m’épouser donc de lui laisser du temps. Et je me suis laissée prendre comme une idiote, il faut dire qu’avec quelques résistances puisque j’ai rompu deux ou trois fois car je n’y croyais pas trop. Avant lui, je me débrouillais toujours pour rompre mes relations avec les hommes au bout de trois mois car je ne voulais pas qu’on arrive sur le chapitre des relations sexuelles. Toutes mes connaissances me faisaient comprendre que j’étais passée de mode car il fallait que je « m’éclate » comme toute jeune fille sensée et à la mode de mon époque. Mais plus le temps passait et plus je prenais de l’assurance. Je devenais même catégorique là-dessus.
A suivre
stuce beaute
Aïssata Pamanta
Le secret pour prendre soin d'une
ïe de couple
Cissé A
peau grasse
Ne rien faire sans la permission de son époux
Les peaux grasses sont caractérisées par une sécrétion excessive de sébum. La peau est huileuse et brillante surtout au niveau de la zone T (front, nez et menton). Une peau grasse a besoin d’être hydratée autant qu’une autre.
Pour redonner de l’éclat à votre visage, faites un gommage deux fois par semaine et un masque avec de l’argile car elle absorbe l’excès de sébum et régule sa production. Voici une sélection de recettes (gommages, masque, lotion) naturelles simples et faciles qui pourront vous aider à prendre soin de votre peau.
H adith femme
Mettre en colère son époux
Le Prophète (saw) a^ dit : « Il y a trois personnes dont la prière ne dépasse pas les oreilles : l’esclave fugitif, jusqu’à ce qu’il revienne [à son maître], la femme qui passe
- Mélangez le contenu d’une cuillère à soupe d’huile d’olive à une cuillère à café de sel fin. Appliquez le gommage sur la peau en massant délicatement du bout des doigts. Rincez abondamment à l’eau minérale.
- Mélangez un blanc d’œuf légèrement battu avec quelques gouttes de citron, Appliquez le masque sur le visage en évitant le contour des yeux et les lèvres. Rincez 15 min plus tard.
-Epluchez un concombre, mettez-le dans une casserole d’eau non salée. Faites cuire. Filtrez et versez le liquide dans une bouteille. Laissez refroidir. Gardez au frais afin de vous en resservir.
Aïssata Pamanta
la nuit alors que son mari est en colère contre elle et l’imam qui mène les gens en prière alors qu’ils le détestent. » Rapporté par At-Tirmidhi
a preuve établissant la permission est que le Messager (saw) quand on le questionna au sujet d’un homme qui a des rapports avec sa femme
sans éjaculer - cela en présence de À'icha (ra). Il répondit : « Je fais cela avec celle-ci, puis nous faisons les ablutions complètes ».
Jeûner en dehors de Ramadan sans la permission de son époux
Il n’est pas permis à la femme d’observer le jeûne surérogatoire en présence de son mari sans demander sa permission, conformément au hadith où le Messager (saw) dit : « Il n’est pas permis à la femme d’observer le jeûne [surérogatoire] en présence de son époux sans demander sa permission ».
Quant au jeûne obligatoire, s’il n’est pas restreint à un temps, elle doit, aussi,
demander sa permission. S’il lui demande de reporter le rattrapage des jours ratés du Ramadan, elle doit le retarder. En effet, il arrivait à À'icha (ra) de ne pouvoir rattraper les jours de Ramadan, qu’elle ratait, que dans le mois de Chabâne, compte tenu de ses devoirs envers le Messager (saw).Cependant, si le temps est restreint, comme s’il ne reste du mois de Cha bâne que les jours qu’elle doit rattraper du ramadan passé, ou si le devoir est limité à un temps, tel que le jeûne du mois de Ramadan, elle doit alors faire son jeûne, même si son époux l’en empêche. La preuve de cela est le rajout cité dans le hadith rapporté par Abou Dâwoûd : « Excepté le mois de Ramadan ». La raison en est que le jeûne obligatoire est un droit d’Allah (swt), et le droit d’Allah (swt) prime sur celui du mari.
A suivre
Is^am
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Islam Info N°534 du Mercredi 17 au Mardi 23Février 2016-du Araba 10 au Tarata 16DjoumadalOula 1437H
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OVERVIEW DE...) SEKOU SYLLA (IMAM DE L’AEEMCI)
“Par la grâce de Dieu, aujourd’hui avec l’avènement de l’AEEMCI, on n’est plus complexé pour son islamité en milieu scolaire”
L’AEEMCI a 40 ans. Crée dans la douleur et la méfiance des pouvoirs publics de Vépoque, elle a fini par se faire admettre, et même s'imposer par son sérieux et ses résultats. Mieux, elle est l'une des rares organisations où l'alternance pour la gouvernance a été observée régulièrement et résolument. Elle a donné à la communauté musulmane des animateurs disponibles et expérimentés. Elle a donné à la Côte d'Ivoire des cadres compétents. Elle a inspiré en Afrique de l'ouest des organisations de jeunesses et de cadres actifs au service de l'Islam, des musulmans et de la société. Bref sans grand moyen, l'AEEMCI a démontré tout au long de ses 40 ans, que pour toute entreprise humaine qui se veut durable dans le temps et l'espace, il faut une vision et des visionnaires. Ici dans cette interview exclusive, le premier Imam de l'AEEMCI, l'Imam Sékou Sylla diplômé en biologie de l'université du Roi Abdel Aziz de Djeddah (Arabie Saoudite), nous livre, son témoignage exclusif sur une association qu'il encadre depuis plus de trente ans.
Depuis quand êtes-vous Imam de l’AEEMCI ?
Depuis le retour de nos études en Arabie Saoudite en 1988, nous avons été désignés auprès des Etudiants pour assurer la fonction d’Imam.
En quelle année et où aviez-vous été membre de l’AEEMCI?
Au cours de toutes nos années scolaires nous avons été membre de l’AEEMCI. Depuis le lycée à peu près et pendant nos études universitaires ici en Côte d’Ivoire nous avons été nous-même trésorier à l’AEEMCI et il y a d’autres postes. Depuis notre retour de l’Arabie Saoudite comme je l’ai dit tantôt nous assurons la fonction d’Imam auprès des étudiants.
Le milieu estudiantin est un milieu très complexe et parfois violent, comment avez-vous travaillé dans de telles conditions ?
C’est vrai on dit que le milieu estudiantin est violent, surtout à certains moments de l’histoire de notre pays. Mais ce que je peux dire, depuis les années 88 que nous avons été auprès de nos étudiants musulmans, nous avons été satisfait de leur comportement dans la mesure où on n’a jamais noté de violence à leur niveau. Au contraire ils ont été très loin de cette violence en milieu universitaire et pour l’heure, on n’a jamais noté de sortie de route de la part de nos étudiants musulmans. Donc je peux dire que c’est vrai qu’il y a eu de la violence en milieu universitaire mais du côté de l’AEEMCI qui compte plus de 400 sections, jusqu’à ce jour il n’y a pas eu de dérapages. Seulement que les étudiants musulmans réclament 2 à 3 jours pour les fêtes de la Tabaski et du Ramadan, chose que je trouve tout à fait légitime et jusque-là il n’y a pas de réponses à ce niveau.
Comment l’Imamat est organisé dans les mosquées de l’AEEMCI et combien de mosquée et d’Imams y a-t-il ?
Je pourrais dire dans un premier temps que nous avons mis l’accent sur les cités universitaires où il y avait un besoin d’Imam, parce que déjà quand vous prenez la cité de Mermoz ou la cité du campus ou celle d’Abobo etc... jusqu’à vridi, ce sont des endroits où vous avez un nombre important d’étudiants et qui n’étaient pas en mesure de venir à la seule mosquée de l’AEEMCI. Ce qui a créé la nécessité de décentraliser les différentes prières du vendredi, c’est ainsi
qu’au fur et à mesure nous avons délocalisé j’allais dire notre prière du vendredi dans chaque cité universitaire. Après quoi nous avons été un peu plus loin, dans les lycées. Quand on prend le lycée sainte marie aujourd’hui on fait la prière du vendredi, le lycée classique comme le lycée technique et d’autres lycées de la place ont aujourd’hui leur prière du vendredi et c’est ce qui nous permet de faire l’encadrement rapproché des étudiants. C’est pour cela que nous continuons à mettre l’accent sur cet aspect des choses. Chaque fois qu’il y a une possibilité d’obtenir un lieu de prière pour nos jeunes élèves et étudiants nous prenons les dispositions nécessaires pour pourvoir y arriver. Evidemment, les Imams sont pour la plus part du temps des volontaires, parce que comme vous le savez l’Imamat en Afrique de façon générale et partout n’est pas quelque chose qui est toujours rémunéré. Mais nous ici nous avons des volontaires et nous même nous avons fait près de 10 ans en comptant sur Dieu et nos moyens propres et de plus en plus il y a de bonnes volontés pour soutenir et aider. De façon générale ces Imams sont des jeunes étudiants eux-mêmes qui sont encadrés et qui ont fait un effort du point de vue de la connaissance de l’Islam et que nous encadrons de temps en temps au cours de ce que nous avons appelé le forum des Imams de l’AEEMCI. Ce sont des jeunes gens que nous encadrons souvent et qui font un beau travail à leur niveau. C’est ce qui est fait jusqu’à l’heure où nous vous parlons.
Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que toutes nos écoles sont couvertes ?
Oui la majorité. Néanmoins, il y a eu quand même un problème lors des rénovations des cités universitaire, aucours de ces démarches où ceci a amené beaucoup de mosquées à disparaître malheureusement. Nous sommes en train de revoir malgré cette situation, comment faire pour encadrer nos jeunes gens à travers les cités, les lycées et autres.
Depuis votre désignation comme Imam de l’AEEMCI quelles sont les choses dont vous êtes fier ?
Je pourrais dire la compréhension de façon générale de l’Islam dans le monde estudiantin. Le jeune musulman aujourd’hui n’est plus complexé pour la pratique de sa foi. Je me rappelle très bien
à notre niveau quand nous étions encore élève, on se cachait souvent pour prier. Mais par la grâce de Dieu aujourd’hui avec l’avènement de l’AEEMCI on n’est plus complexé pour son islamité en milieu scolaire. Ça c’est très important dans la mesure où nos parents refusaient avant d’envoyer les enfants à l’école dite l’école des blancs. Ils se disaient que les élèves n’allaient plus prier, ils n’allaient plus être musulmans. De nos jours, c’est avec fierté que nous disons que la pratique de l’Islam dans ce milieu est même meilleure que dans les milieux que je dirais naturels. Nous avons une pratique de l’Islam vraiment très encourageante du côté des élèves étudiants musulmans de Côte d’Ivoire.
Comme on le dit, aucune œuvre humaine n’est parfaite, donc qu’elles sont les faiblesses de l’AEEMCI ?
Je dirais d’abord les moyens. Vous savez l’étudiant n’est pas celui qui a les moyens et c’est ce qui fait que pour chaque activité après Dieu, on a recours à des gens. Vous avez remarqué d’ailleurs que généralement pour chaque activité on cherche un parrain. Le parrainage c’est une manière de trouver quelqu’un pour financer nos activités. Donc le problème majeur, c’est d’abord les moyens financiers et autres. Si vous prenez une structure comme l’AEEMCI avec toutes ses sections pour parcourir le pays, il n’y a même pas un véhicule pour le faire. Ensuite, pour tous ceux qui parcourent aussi le pays pour ces activités il n’y a pas de budget. Ils se débrouillent avec les cars, et les dons. Alors, c’est d’abord un problème de moyens. Deuxièmement, un autre gros problème de cette structure c’est aujourd’hui l’insertion dans le tissu socio-économique. En effet, nous avons beaucoup de jeunes qui ont fini les études et qui font face à des problèmes d’emploi, ne serait-ce que le premier. Ça c’est l’un des problèmes majeurs que la structure connait, c’est d’ailleurs un problème que toute la jeunesse ivoirienne connait. Il y a aussi le problème de formation continue. Car avec tout ce qu’on connait aujourd’hui comme mouvement islamique, il y a besoin d’encadrer nos jeunes à tout moment. Enfin, le bénévolat a ses limites. Car tout ce travail au niveau des étudiants, c’est du bénévolat. Il faut trouver des gens non seulement qui sont prêts à le faire, mais avec un minimum de moyens pour pouvoir satisfaire leur besoin quotidien.
Beaucoup de jeunes élèves et étudiants que vous avez formé spirituellement, sont aujourd’hui de hauts cadres dans l’administration et le privé, sont-ils à la hauteur de votre enseignement ?
Ça c’est une autre source de fierté pour nous. Parce que je n’ai pas besoin de citer des noms, pour être modeste. Néanmoins dans le pays aujourd’hui, au plus haut niveau de la république nous avons des produits de notre structure et ils nous font honneur, on a des directeurs de cabinets, des chefs de cabinets, de grands membres de la hiérarchie militaire et également nous avons de grands cadres qui ont été des membres de cette structure dont nous sommes tous fiers. Car certes être un cadre c’est quelque chose, mais un cadre honnête on n’en trouve pas tous les jours. Ceux-là par la grâce de Dieu, on peut compter sur eux. Ils font Honneur à l’Islam, à la communauté et au pays.
Que font ces cadres pour leurs jeunes frères de l’AEEMCI aujourd’hui ?
Autant que faire ce peu, Ils apportent ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas suffisant. Car c’est Dieu seul qui peut donner tous les jours. Un homme, s’il a donné une fois, deux fois, à un moment donné il est essoufflé. Donc ses frères se sont retrouvés dans la structure qu’on appelle les 3A (l’Amical des Anciens de l’AEEMCI) et apportent ensemble leur concours à leur manière. Ça soulage de temps en temps leurs jeunes frères.
Alors pour ces 40 ans de l’AEEMCI avez-vous un dernier message à l’endroit les membres, la population Ivoirienne etc... ?
Je vais d’abord lancer un appel à toute la communauté musulmane pour encourager ces jeunes gens et les soutenir. Ils ont beaucoup d’idées, beaucoup d’ambitions, mais ils sont limités bien sûr par les moyens. Donc, c’est un appel pour assister ces jeunes à tout moment. C’est l’une des rares structures qui a un plan de travail connu depuis le début de l’année et qui essaie de l’exécuter. Mais, ils sont toujours freinés par les moyens.
Fatim Djamila
Part of Islam Info #534