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Title
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Aumônerie militaire à propos de l'attaque terroriste : « Condamner ne suffit pas », dixit imam Boubacar Compaoré
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Date
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January 26, 2016
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Abstract
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La récente attaque terroriste qu'a connue le Burkina Faso le 15 janvier 2016 et qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive n'a pas laisser l'aumônerie militaire musulmane indifférente. Qualifiant l'acte du groupe terroriste Mourabitoûne d'ignoble et barbare, l'imam Boubacar Compaoré, aumônier militaire principal musulman, a, durant son sermon de vendredi non seulement condamné fermement cet acte anti-islamique, mais aussi invité tout le monde à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour mettre à nu toute autre tentative d'agression. C'était le 22 janvier 2016 au camp général Sangoulé Lamizana.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0000075
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content
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La récente attaque terroriste qu'a connue le Burkina Faso le 15 janvier 2016 et qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive n'a pas laisser l'aumônerie militaire musulmane indifférente. Qualifiant l'acte du groupe terroriste Mourabitoûne d'ignoble et barbare, l'imam Boubacar Compaoré, aumônier militaire principal musulman, a, durant son sermon de vendredi non seulement condamné fermement cet acte anti-islamique, mais aussi invité tout le monde à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour mettre à nu toute autre tentative d'agression. C'était le 22 janvier 2016 au camp général Sangoulé Lamizana.
L'imam Boubacar Compaoré, aumônier militaire principal musulman a, durant son sermon du vendredi 22 janvier 2016, condamné avec la dernière énergie, les actes barbares et ignobles du groupe terroriste Al Mourabitoûne lié à Al Qaïda au Maghreb islamique perpétués le 15 janvier au Burkina Faso au nom de la religion musulmane. « Condamner ne suffit pas », a-t-il dit avant d'ajouter que pour mener à bien cette lutte, il faut lutter contre tous les facteurs qui favorisent le recrutement des terroristes. « Le recrutement des terroristes au sein des communautés musulmanes doit être combattu par le biais d'une collaboration efficace entre les autorités nationales, les responsables religieux et les acteurs de la société civile », a-t-il relevé. A l'en croire, cela passe entre autres par la détection des jeunes en déshérence, l'accompagnement de leur famille non seulement par des conseils, mais aussi par des soutiens de diverses manières. « Nous devons apprendre à notre jeunesse la manière démocratique d'exprimer ses opinions », a-t-il indiqué.
Une franche collaboration
Durant son message suite au carnage du groupe terroriste, l'imam Boubacar Compaoré a cité un propos prophétique : « N'est pas musulman celui dont les gens ne sont pas à l'abri de sa langue et de ses mains ». Pour lui, il faut une franche collaboration avec les autorités pour éradiquer ce cancer qui mine nos sociétés. Tout en présentant ses condoléances aux différentes familles éplorées et souhaitant prompt rétablissement aux blessés, le Cheick Boubacar Compaoré a salué la bravoure des hommes et femmes de la défense et de la sécurité ainsi que les pays amis, notamment la France et les Etats-Unis, qui ont assisté les Forces armées nationales pour neutraliser les forces du mal et libérer les otages. « Ô celui qui fut avant la création et la manifestation de toute vie ; Ô celui qui demeurera après la disparition de toute chose ; Ô l'Omniscient qui n'oublie pas celui qui Le remémore, Ô celui qui ne rabaisse pas celui qui fait preuve de gratitude envers Lui ; Ô celui qui ne déçoit pas celui qui L'invoque ; Ô Celui qui ne délaisse pas l'espérance de celui qui espère en Lui ; Ô Allah, gloire à Toi ! Nous sommes ceux qui sont en détresse. Ceux dont les supplications sont écoutées par Toi. Veille sur les Forces de défense et de sécurité de cette Nation de par Ta Puissance. Accorde-leur une autorité bien appuyée de Ta part. Ô Seigneur ! Neutralise pour nous nos ennemis. Coupe-leur les liens de toute aide. Couvre notre patrie, notre continent et le monde entier contre toute personne sans morale », Amine », a –t-il conclu.
Hamadi BARO (Collaborateur)
Le Pays
Frédérick Madore