Issue
L'Appel #3
- Title
- L'Appel #3
- Publisher
- L'Appel
- Date
- May 1995 – June 1995
- issue
- 3
- Abstract
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- number of pages
- 12
- Subject
- Femme en islam
- Journées de la femme musulmane
- Rissalatou Diawara
- Tiégo Tiemtoré
- Unité
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Rights Holder
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000598
- content
-
Bimestriel Islamique de Formation et d'Informations Générales
“Que tous ceux qui m'écoutent transmettent le message à d'autres et ceux-là à d'autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith)
L'unité des musulmans : Mythe ou Réalité ?
Deuxièmes journées de la femme musulmane
L'éducation de la jeune fille en question
La laïcité... parlons-en !
Respectées, ni suivies. Si nul n'est censé ignorer la loi, la loi quant à elle est aussi censée ne pas ignorer la loi. Le mot laïcité vient de laïc. Laïc, quant à lui, tire ses origines du mot latin "laïcus" qui signifie "qui appartient au peuple". Toutes les définitions que les dictionnaires français donnent du mot laïc sont assez bien résumées par le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse en ces termes : "Se dit d'une institution, de quelque chose qui est indépendant de l'autorité des organisations religieuses". À titre de rappel, la laïcité de l'État a été posée par l'article 2 de la... Constitution française de 1958. Cette laïcité prônait l'exclusion des "Églises, de l'exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et en particulier de l'organisation de l'enseignement". (Ibidem). Les lecteurs avisés que vous êtes serez d'accord avec nous que la laïcité ne s'adresse aucunement à l'individu mais à la chose publique. Cela pouvait-il être autrement quand on sait que la chose publique appartient à tout le monde, religieux ou non ? Une vision tubulaire de ce concept peut avoir des conséquences dont la gravité sera à la mesure des attitudes démagogiques. La laïcité prônée sous d'autres cieux est le fait d'une réalité propre à ces lieux. Aujourd'hui, certains pensent que la laïcité d'une institution ou d'un État implique celle de ses individus. Là où le concept a été usité pour la première fois et appliqué aux personnes, des événements d'une immoralité déconcertante sont survenus, éclairant en même temps plus d'un. On n'est pas étonné, dans ce cas, de voir des pervers, des Dévergondés, des bandits et autres s'accaparent du pouvoir, brutaliser et décevoir leurs peuples parce qu'ils n'ont ni religion, ni crainte de Dieu, ni crainte des dix commandements et ni amour effectif du prochain. Pour qu'un État ou un Gouvernement ne soit pas mis à quia, il doit vivre sa laïcité et non la laïcité des autres. Une meilleure façon de vivre sa laïcité est de tenir compte, dans les prises de décisions, de la spécificité de chaque composante de la société.
Parlant de spécificités, il ne s'agit pas de celles mesquines sans fondement solide. Ce sont des spécificités pour lesquelles, même si on donnait à ces éléments de la société "la lune dans la main gauche et le soleil dans la main droite", ils n'accepteraient jamais de les abandonner. Il ne sert à rien de voter des lois qui ne seront ni comprises ni appliquées par la société et ses disparités. Une bonne laïcité mettra fin à la marche de nos États vers une nuit finale. On ne peut pas décider d'aller au marathon en oubliant l'avis de ses jambes. Écoutons à cet effet cette... Conversation entre ce petit écolier Soumaïla et son maître. Elle est troublante et édifiante. "Maître, qu'est-ce qu'un État laïc ?" "C'est un État qui vit sans tenir compte ni de ta religion, ni de celle de ta voisine, ni de la mienne." Contre toute attente du maître, l'enfant conclut : "Mais donc l'État est Satan ou son ami ?" Revenu de sa stupéfaction, le maître, qui n'avait jamais pensé à un tel rapprochement, dit intérieurement : "Avec les mesures draconiennes que l'État nous impose, il ne doit pas être loin de cela (Satan)." Espérons que nos États ne seront pas dirigés par, ou sous l'emprise de, Satan. Dans tous les cas, les religieux veillent au grain.
CLINIQUE MADINA
Sise au rond-point de la Patte-d'Oie, à 50 m de la Mairie de Boqôdo, face à la route OUAGA-PO.
Nos prestations de services :
ACCOUCHEMENTS / PLANNING FAMILIAL / CONSULTATIONS / Soin Consultations
- Gynécologie : Sur RDV
- Pédiatrie : Sur RDV
- Généraliste : Sur RDV
- Cardiologie : Sur RDV
(Dr Kaboré) : Sur RDV. S.K.T : Tous les week-ends et jours fériés. Une permanence est disponible. Les bienvenus ! Tel 38 03 08 !
L'APPEL Trimestriel islamique de formation et d'informations générales. Récépissé N° : 2010/MU/CA-TGFOUA/P.R. Recteur de publication : Abibou Thiombia.
Administration - Rédaction - Abonnement, 01 BP 5716 Ouagadougou 01. Saisie : L’Appel. Photocomposition-Impression AICD. Tél : 30-74-93.
L'Appel au quotidien - DEUXIÈMES JOURNÉES DE LA FEMME MUSULMANE. L'éducation de la jeune fille musulmane en question.
La salle de conférence de l'ex-B CEAO a abrité les 18 et 19 mars 1995, les IIèmes Journées de la Femme Musulmane organisées par la Cellule Féminine du Cercle d’Études, de Recherches et de Formation Islamique (CERFI) du Burkina Faso. Placées sous le thème "L’éducation de la jeune fille musulmane", ces assises parrainées par la marraine de la Cellule Féminine, la sœur DIAWARA Ryssala-tou, ont connu la participation des... Femmes musulmanes des 30 secteurs de Ouagadougou, des délégués des provinces du Burkina et des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Niger. Cette rencontre, deuxième du genre après celle de février 1993, devait s’inscrire dans la volonté des participantes, selon les termes de la marraine, "de promouvoir l'Islam, contribuer à la sensibilisation de tous pour l'intégration de la femme musulmane et en particulier de la jeune fille musulmane dans le processus du développement de notre pays, et mieux, de chercher à améliorer son éducation."
C’est donc pour "préparer la jeune fille à être plus tard une jeune femme de son temps, instruite, sérieuse, musulmane accomplie, moralement armée, bonne épouse et bonne mère de famille..." pour reprendre les propos de la délégation ivoirienne, que les participantes, au terme de leur réflexion, ont adopté en plénière le rapport final qui comportait trois points essentiels :
- La scolarisation de la jeune fille : facteurs limitants et facteurs favorables ; - La formation professionnelle : Nécessité et stratégies ;
- L’éducation de la jeune fille musulmane : Finalité et éducation de l'enfant et de la jeune fille.
Après avoir répertorié les facteurs limitants et les facteurs favorables de la scolarisation des filles, les IIèmes journées y ont insisté sur la nécessité pour les familles musulmanes de faire de la scolarisation et de la formation professionnelle des filles une préoccupation et de leur éducation morale et spirituelle une priorité.
Au titre des stratégies proposées pour la concrétisation de ces voeux pieux, on dénombre, en plus de l'utilisation des structures formelles étatiques ou privées, la sensibilisation des associations islamiques, des opérateurs économiques et des autres partenaires, sur l'impérieuse nécessité de créer des structures de formation professionnelle privée pour filles.
La finalité de l'éducation islamique étant de faire de l'homme un être qui appelle au bien et réprouve le mal, les IIèmes journées ont fait. Plusieurs recommandations pour promouvoir de façon sensible l'accès des filles musulmanes à une éducation de base de bonne qualité. Au terme de deux journées de réflexion, les participantes ont adopté :
- Une recommandation sur la création de structures d'encadrement. Cette recommandation s'adresse aux organisations islamiques, aux opérateurs économiques et aux partenaires des pays arabes pour la création d'établissements confessionnels musulmans et de centres féminins de formation professionnelle ;
- Une recommandation pour une scolarisation effective des filles musulmanes eu égard à l'insistance de l'Islam sur la recherche du savoir du berceau à la tombe, aussi bien par l'homme que par la femme ;
- Une recommandation sur la supervision des écoles medersa par les autorités d'une part et la réinsertion de l'enseignement de la langue arabe dans les établissements secondaires d'autre part ;
- Une recommandation sur la crise de l'éducation. Dans cette motion, les parents, les éducateurs et les autorités ont été. Invités à une plus grande vigilance devant la recrudescence de la violence, du banditisme, de la prostitution, etc. - Une recommandation sur la révision des clauses d’octroi des bourses étrangères des pays arabes et sur la réglementation du départ des étudiants dans ces pays. - Une motion de remerciement aux autorités, à ceux qui ont permis la tenue des assises et surtout à l'UNICEF qui a financé une bonne partie de ces deuxièmes journées de la femme musulmane.
Les importantes recommandations issues de ces IIèmes Journées doivent être "le point de départ d'immenses efforts à accomplir afin d'assurer à la jeune fille musulmane une éducation à la mesure des exigences de l'Islam et du futur”, comme l’a si bien dit la présidente de la Cellule Féminine dans son mot de clôture.
Au-delà donc de l'imposante mobilisation des femmes durant ces journées et de la richesse des résolutions issues des travaux, la tâche qui attend la Cellule Féminine du CERFI ne sera pas de tout repos. Tout en travaillant pour l'élévation. De la conscience religieuse de la femme musulmane, les responsables se doivent de veiller à l'application effective des recommandations adoptées. La mise en place d’un comité de suivi des résolutions permettrait aux responsables d'apprécier la mise en application des réflexions issues des plénières et de tirer les leçons des insuffisances de l’organisation mise en place pour la tenue des assises des 18 et 19 mars derniers. Avant le lancement des Troisièmes Journées, l'élaboration d’un bilan exhaustif des Deuxièmes Journées ne sera pas de trop. Une évaluation des Deuxièmes Journées offrira sans nul doute l’opportunité aux organisateurs de ne pas sacrifier certaines résolutions de mars 95 et surtout d’améliorer leurs prestations sur le plan organisationnel où beaucoup de choses restent encore à faire. C'est à ce prix que les prochaines Journées de la femme musulmane tiendront toutes leurs promesses. À présent, cap sur les Troisièmes Journées. L’Spell F003 hé Mai - Juin 1995 * SOCIETE: REFLEXION t 1 | A PROPOS DE LA CORRUPTION. Les appels se sont multipliés ces derniers temps pour réclamer plus d'acharnement contre ce qui est en eux-mêmes. On constate dans la lutte contre la corruption qui se répand au pays des hommes en nègres comme une traînée de poudre. Devant l'ampleur du mal, la réaction des autorités ne s'est pas fait attendre. De plus en plus, des suspensions et des licenciements avec poursuites judiciaires tombent en Conseils des Ministres à l'encontre des agents publics indélicats et corrompus.
Malgré ces mesures dont l'opinion publique doute de l'efficacité, la situation ne semble guère s'améliorer et le mal, profondément enraciné dans le tissu social, perdure. Réflexion sur ce phénomène, véritable gangrène sociale. Le phénomène de la corruption, pour parler comme le penseur iranien Moj, avait connu une relative accalmie sous les régimes d’exception, est en train de refaire surface en prenant une proportion de de plus en plus inquiétante. Dans un environnement où la morale a cédé au profit de biens inutiles, choix de fournisseurs non compétitifs, distorsion dans les processus décisionnels, fraude et évasion fiscale, etc., sont quelques manifestations de ce phénomène qui met à mal les autorités accusées à tort ou à raison de complicité à l'égard des auteurs d'actes de corruption et de concussion.
Actuellement, les transactions obscures qui se mènent au profit des responsables des actes de corruption et de leurs complices et, par conséquent, au détriment de l'État et de toute la société, sont inquiétantes parce qu'elles sont monnaie courante. L'ampleur du mal réside en ceci que le phénomène est en passe d'être perçu comme quelque chose de normal ; normal au point que les fonctionnaires et les autres travailleurs qui brillent par leur honnêteté, leur loyauté et leur civisme sont éloignés et isolés parce qu'indésirables. Leur crime, c'est évidemment d'avoir refusé la suprématie de "l'avoir sur l'être", du matériel sur la... Vertu, dans un environnement où l'honnêteté, la pudeur et la loyauté sont en passe de devenir des délits. À l'origine du mal. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce mal qui constitue une véritable entrave au développement de nos États. Mais le plus important reste l'absence de morale.
Dans cette vie qui n'est pas sans rappeler un champ de bataille, les intérêts personnels sont érigés en critère d’utilité publique, tandis que le mensonge, la cupidité, l'hypocrisie, les désirs immodérés et les autres vices sont élevés au rang de vertus. Les vices, devenus l’étalon de la personnalité humaine, prédisposent les hommes à la corruption, à la concussion, à l'affairisme et engagent notre société vers un péril effroyable.
L'arbre de la vertu, déraciné par la tempête de la corruption, emmène les hommes à dépasser les limites du permis, à perdre le sens du devoir, à ne plus respecter leurs engagements et à détruire leur honneur, comme les vents de l'automne dépouillent les arbres de leurs feuilles. Notre patrimoine moral de l’effondrement, ________. Nous avons le devoir de travailler honnêtement. Notre édifice moral est malade. Il est sous perfusion pour acquérir nos biens par la voie licite. Il est envahi par l'immoralisme. "Nul n'a consommé un bien meilleur que le fruit du travail de ses mains", disait le prophète de l’islam pour insister sur la nécessité pour les hommes de chercher honnêtement leur subsistance plutôt que de nise, et où "la célébrité s'acquiert, non pas par les bonnes qualités, mais par l'extravagance du comportement", selon les termes de Samuel Smiles.
Dans ce contexte de crise généralisée où le pouvoir d'achat des travailleurs se rétrécit chaque jour que Dieu fait, comme une peau de chagrin, les hommes utilisent leurs talents, non pas au service du développement de leur société, mais plutôt pour affiner les stratégies de "pompage des caisses". En dehors donc de l'irresponsabilité que nous avons cultivée, entretenue et hissée au rang de vertu, les maux qui... Les maux qui minent notre édifice social trouvent leur origine en partie dans le caractère très dérisoire des revenus des travailleurs qui n'arrivent presque jamais à joindre les deux bouts. Or, comme le faisait remarquer Saïd Mojtaba Lari, "Celui qui revient... si la subsistance devient difficile et quand la situation matérielle subit les contraintes de la pauvreté, l'homme ressent l'exemple des prophètes, outre qu'il rehausse la valeur du travail, nous montre ce qu'il doit faire pour s'en sortir." Ainsi, dans cette lutte sans relâche pour acquérir la richesse et par conséquent s'en sortir, l'indépendance économique est primordiale. C’est à ce titre qu’il doit nous inspirer et surtout interpeller nos responsables. La lutte contre la corruption passe donc inévitablement par la moralisation de la vie. Face à la pauvreté et à la misère, on s'adonne à des excès qui engendrent le triomphe de la médiocrité. Corruption du patrimoine moral. Quelles solutions ? Comment venir à bout de l'agonie morale de notre société ? C'est dans la réponse à cette préoccupation que réside la solution au problème de la corruption, de l'affairisme et de la concussion. Car, on a beau moderniser l'administration, intensifier les moyens de contrôle, voter des lois ou créer des commissions, la corruption perdurera aussi longtemps qu'il existera des hommes sans dignité pour la susciter. Sans "un armement moral", ni le P.A.S ni la dévaluation n'assainiront nos finances si les hommes ne changent pas leur comportement dans la gestion de la chose publique. Le Coran nous dit à ce sujet : "...en vérité Dieu ne change pas l'état d'un peuple tant que les individus qui le composent ne changent pas."
L'édifice moral ne sera jamais menacé par la corruption tant que l'honnêteté, la loyauté, le civisme et le sens de la responsabilité resteront des valeurs précieuses pour les hommes. Toute entreprise de réforme sera vaine tant que les hommes ne cesseront pas de... considérer leurs responsabilités comme des dettes qu'ils se doivent d'honorer pour rester à l'abri de l’humiliation, du discrédit et de l'abattement moral. Pour préserver, il ne faut pas verser dans la spoliation, le vol, la tricherie, les détournements, etc.
L’exhortation à manger du produit de son propre travail ne date pas seulement du prophète de l'islam. L'histoire de l'apostolat nous enseigne que, pour grands qu'ils fussent, plusieurs prophètes exerçaient un métier pour accomplir leur mission dans la dignité et pour vivre honnêtement. David (BSDL) mangeait du fruit du travail de ses mains et Zacharie (BSDL) était menuisier, rapporte le prophète Mouhammad (BSDL) ; qui n'a d'ailleurs pas manqué de préciser que l’islam en fait un moyen d'absoudre au bout d’une journée de labeur ses péchés pardonnés.
publique ; laquelle nous enjoint : Primo, de moderniser et dynamiser nos instruments de contrôle ; Secundo, de fixer des limites à nos espoirs et à nos désirs. Ce qui nous permettra sans nul doute de revoir. nos attentes et nos ambitions à la baisse et ce, surtout en rapport avec nos ressources et nos moyens. N'est-il pas nécessaire de rappeler que "le plus avisé des hommes est celui qui a pour maxime de ne rien attendre des autres ; qui s'impose sobriété et scrupule, et a renoncé à la convoitise et à la cupidité, car celles-ci sont la pauvreté, alors que le contentement est la vraie richesse", comme le disait si bien Mouhammad (saw) ?
L'UNITE ISLAMIQUE : MYTHE OU REALITE ?
S'il y a un mot qui est cher à l'Islam, c'est bien le mot "unicité". S'il y a une religion qui peut encore se vanter d'être celle du monothéisme pur, c'est bien celle prêchée par Mouhammad (saw). S'il y a une communauté qui dispose de tous les moyens pour rester toujours unie, c'est sans conteste la communauté créée par l'Islam.
Mais paradoxalement, s'il y a un mot qui caractérise le mieux la communauté islamique d'aujourd'hui, c'est bien... le mot désunion. Dans les normes, les musulmans devraient faire tout ensemble ; mais dans la réalité, ils font tout dans la désunion. Ils devraient prier ensemble, mais ils prient dans la dispersion. Ils devraient jeûner ensemble, mais ils le font dans la divergence. La seule pratique qui les unit encore aujourd'hui est le Hadj. Mais pour combien de temps encore ? Au regard de toutes ces considérations... notre dossier. Aucun système idéologique, politique ou même religieux ne peut prétendre avoir créé comme l’a fait l'Islam, les conditions d'une totale et parfaite union de tous les hommes autour d'un seul et même idéal. La religion musulmane dans son essence a créé et maintenu ses adeptes dans une unité de foi et d’action. L’unité de foi est en effet une réalité indéniable en Islam. L’existence d'un Dieu transcendant par rapport à l'homme est le principe fondamental sur lequel repose la foi islamique. La formule d’adhésion à l'Islam : "J'atteste qu'il n'y a de Dieu qu'Allah et j'atteste que Mouham-mad (saw) est son envoyé " est le serment que l'on fait pour appartenir à cette communauté, unique, unie par un Dieu unique, autour d'un message unique transmis par une même lignée de messagers. " Votre communauté que voici est une communauté unique et Je suis votre Seigneur et Maître. Adorez-moi donc ! ". Coran 21/92.
L'unité dans l'action. Comparé encore à tous les autres systèmes, l'Islam apparaît comme le seul ayant créé et maintenu ses membres dans une unité d'action. Tous les actes d'adoration prescrits par l'Islam visent en finalité dans leur principe à renforcer les liens entre les musulmans. Les quatre autres piliers de l'Islam qui sont la manifestation concrète du premier (la profession de foi), constituent le ciment de la communauté islamique. Ainsi, chaque jour que Dieu fait, les musulmans où qu'ils se trouvent à la surface de la terre, se retrouvent cinq fois au moins pour faire la preuve de leur unité à travers la prière. Au-delà de toutes les considérations de race, d’origine, d'ethnie, de tribu, de classe sociale..., les croyants à l'appel du Muezzin répondent à l'invitation du même Seigneur en convergeant vers la même mosquée. À la mosquée, côte à côte, derrière le même Imam, ils font face à la même direction, accomplissent les mêmes gestes et adressent leurs implorations au même Seigneur. Au même instant, ce sont environ un milliard 300 millions de personnes qui font la même chose à travers le monde entier. Pour qui veut parler de convergence, d'unité, de communauté... peut-on trouver meilleure illustration que ce mouvement d’ensemble de la communauté de Mouhammad (saw) en prière ? Ce n'est pas par hasard, si en évoquant cette symbiose unique en son genre, le poète parle de la corolle du monde islamique dont les pétales, l'une après l'autre, s'ouvrent et se referment suivant les mouvements de prières des communautés islamiques, géographiquement éparpillées. Même à travers la privation, on retrouve la dynamique de cette vision de l'unité en Islam. Chaque année en effet, au Mois de Ramadan, plus de 1/5 de la population du globe fait la preuve de son unité et de son esprit de solidarité à travers le jeûne. À cette période précise de l’année, l'occasion est donnée à la communauté musulmane du monde entier de montrer son union par le renoncement aux plaisirs de ce bas-monde, du lever au coucher du soleil.
Avec l'épreuve du jeûne, riches, nobles, rois et autres privilégiés de la société font l'expérience de la soif et de la faim au même titre que les laissés-pour-compte de la société. Pendant Ramadan, n’est-ce pas les mêmes privations qui réglementent la vie de toutes les composantes de la communauté de Mouhammad (saw) ?
À travers le respect du pilier de la Zakât, c'est également la preuve de l'harmonie et de l'universalité de la religion musulmane qui est mise en évidence. Aussi, est-il prélevé sur les biens du musulman, qu'il soit en Australie, au Brésil, en Inde ou au Burkina, la même quantité pour être distribuée aux moins nantis de la société afin d'assurer une meilleure. redistribution des richesses. La plus sublime manifestation de cette unité en Islam est sans conteste le Hadj qui, chaque année, réunit les fidèles musulmans des cinq continents au même endroit. À l'occasion du pèlerinage, les musulmans, en dépit de leur diversité d'origine, convergent au même moment vers un lieu unique pour y accomplir les mêmes rites et adresser les mêmes prières à l'unique Seigneur des univers : Allah. Le respect des cinq piliers de l'Islam devait donc suffire pour faire de la communauté islamique la plus soudée des communautés humaines.
L’unité dans la vie. Les cinq piliers ne sont pas le seul reflet de cette unité tant prônée par l'Islam. Même dans ses actes les plus intimes, la communauté islamique recherche l’unité. De l'enseignement de la Sunna, on retient qu'il n’y a pour le musulman qu'une manière unique de se comporter. Une manière de se réveiller, de faire sa toilette, de s'habiller, de se mettre à table, de sortir et rentrer chez soi, de se déplacer, de saluer son prochain. de se coucher ... La vie du musulman ainsi décrite au sens islamique du terme est donc logiquement la vie de toute la communauté musulmane. Finalement, les musulmans font tout dans la conformité et sont par conséquent unis dans tous leurs actes quotidiens.
L'unité en Islam, une exigence de Dieu. Dans ses principes, la religion musulmane a créé et entretenu les conditions d'une union totale de ses adeptes. Mais par sa sagesse infinie, Dieu ne s'est pas contenté de ces seuls principes. Il a en plus fait de l'union des musulmans un impératif, voire une preuve de leur soumission à sa volonté. Plusieurs versets du Coran, de même que les hadiths du prophète (saw), insistent sur le caractère sacré de cette unité en Islam. "Accrochez-vous tous ensemble à la corde de Dieu et ne vous désunissez point ! Rappelez-vous de la grâce de Dieu à votre égard : lorsque vous étiez ennemis les uns des autres. C’est lui qui réconcilia vos cœurs et vous voilà, par sa grâce sublime, devenus des frères. Rappelez-vous que vous étiez au... Au bord du gouffre infernal, au bord du feu de l'Enfer, et Il vous en a sauvé. C'est ainsi que Dieu vous expose clairement ses versets. Peut-être prendrez-vous le droit chemin. - Coran 3/103.
À l'analyse de ce verset, l'unité islamique apparaît comme un impératif, comme une exigence à laquelle il faut satisfaire pour bénéficier de la grâce de Dieu. Les musulmans doivent s'accrocher au message transmis par le prophète, lequel message a réconcilié leurs cœurs et les a fait sortir des ténèbres vers la lumière.
Donnant l'image de ce que doit être cette unité en Islam, le prophète Mouhammad (saw) dit : "Les croyants ont de l'amour, de la compassion et de la sollicitude les uns pour les autres. Ils sont comparables au corps vivant. Quand un de ses organes se plaint d'un mal, toutes les autres parties du corps compatissent à la douleur par la fièvre et l'insomnie." Il dit aussi : "Le croyant est pour son semblable, telle une construction dont les parties se soutiennent mutuellement."
Le Coran dans la même... lancée ajoute : "Dieu aime ceux qui combattent pour sa cause en rangs serrés, tel un édifice compact." Coran 61:4 condamne par ailleurs le comportement de ceux qui œuvrent à cultiver l'esprit de division, après avoir reçu le message divin. "...ceux qui ont reçu le livre ne sont tombés en désaccord qu'après avoir reçu le savoir par pure injustice de leur part. Celui qui renie les signes de Dieu, Dieu a le calcul rapide." Le prophète Mouhammad (saw) a aussi fustigé le comportement divisionniste en ces termes : "Il n'est pas de ma communauté, celui qui se bat pour la division ; il n'est pas des nôtres celui qui meurt dans la division."
Toute analyse faite, la religion musulmane repose sur le principe de l'unité et la communauté qu’elle sécrète devrait être unie et indivisible. Mais dans la réalité, les musulmans le sont-ils ?
L'unité des musulmans d'aujourd'hui : Mythe ou réalité ? À la question de savoir si les musulmans sont unis, l'on serait tenté de dire non au regard de la situation actuelle des... Musulmans. En effet, la communauté islamique dans sa globalité traverse en ce XXe siècle une crise d'identité sans précédent. La conséquence fâcheuse de cette crise due à la division des musulmans reste la faiblesse du monde islamique dans le concert des nations et surtout son incapacité à résoudre ses propres problèmes. L'histoire du monde musulman se résume aujourd'hui à travers des luttes fratricides, des problèmes de leadership, des querelles inutiles, des divergences dogmatiques et des débats sans intérêt sur les écoles juridiques. Tout se passe finalement comme si le prophète avait fondé des écoles, comme si l'appartenance à une école donnait accès au Paradis. Les frustrations engendrées par la division des musulmans sont nombreuses. Elles deviennent même intenables quand on jette un coup d'œil sur la situation des pays à majorité musulmane où la communauté musulmane, si elle n’a pas dévié de la voie prescrite par Dieu et son prophète, reste divisée en musulmans modernes, musulmans intégristes. musulmans modérés, musulmans sunnites, etc.
À un moment où l’Islam est au centre de toutes les croisées du XXe siècle et où le XXIe siècle annonce des luttes plus serrées, la division de la Oumma ne peut que faire le bonheur des ennemis de l'ordre divin.
Aujourd'hui, un peu partout dans le monde, des musulmans sont traqués, humiliés et blessés dans leur dignité. Partout, l'Islam a donc besoin d'être défendu. Mais par qui ? serait-on tenté de s'interroger, quand on sait que les musulmans préfèrent se livrer à des luttes fratricides ou préfèrent faire des alliances avec les autres pour combattre leurs propres frères.
L'état de la communauté de Mouhammad (saw) n'a jamais été aussi précaire du point de vue de l'unité comme il l'est de nos jours. La guerre du Golfe ne nous a pas prouvé le contraire. Dans notre pays où vit une importante communauté musulmane, la situation n’est guère différente de celle déjà évoquée. L’unité des croyants est en effet mise à rude épreuve par des polémiques. Incessantes, des querelles futiles, des problèmes de leadership, etc. Dans nos communautés en effet, si ce n'est pas le partage des galettes et autres aumônes ou cadeaux qui divisent les fidèles, ce sont des querelles d'Imamat qui les dispersent. Dans nos communautés, si ce ne sont pas les futiles divergences méthodico-jurisprudentielles qui provoquent de violentes bagarres, ce sont des détails sans importance qui vident les mosquées de leurs fidèles. Bref, dans nos communautés, c'est tout sauf l'Islam, qui sème la zizanie entre les musulmans.
Enterrons nos querelles, tolérons nos semblants de divergences et minimisons nos différences pour faire face à nos ennemis. Débarrassons-nous de toutes nos étiquettes pour être tout simplement des musulmans au service d'un seul Islam, celui prêché par le prophète Mouhammad (saw).
Hassan Aziz
Les musulmans bagarreurs... Ils sont musulmans. En fait, ils se réclament comme tels. Ils aiment se battre entre eux. Pas n’importe où. À la mosquée, s’il vous plaît. La maison de Dieu est devenue pour eux un ring ou un Far-West. Ils dégainent des armes à feu, des couteaux ou des gourdins. Ils sont de plus en plus nombreux sous nos latitudes. Leur Islam se réduit aux empoignades, au sang versé, aux coups de poing, aux injures... Ils n’ont rien compris à l'Islam. Ils ne savent pas que durant toute la vie du prophète, jamais des musulmans ne sont arrivés à se battre entre eux. C'était toujours contre les ennemis de l'Islam. Quatorze cent quinze ans après, des musulmans "nouveau modèle" se battent contre des musulmans. Un musulman qui a la foi ne combat pas son frère musulman. Mais quand l'Islam se réduit à la blancheur du boubou, à la longueur du chapelet, du pantalon ou à celle de la barbe, on vide cette noble religion de sa substance. Mais en fait, où certains musulmans de 1995 ont-ils appris qu'on se bat dans la mosquée ? Pourquoi se battent-ils d'ailleurs ? Pour de l'argent ? La gloire ? L’honneur peut-être ? L'ignorance et l'intolérance. sont les deux mamelles les plus dangereuses d'un homme religieux. Quand on est ignorant, on devient intolérant. Quand on est intolérant, c'est parce qu’on ne connaît rien. Un petit savoir est un dangereux poison. Il appert au regard de toutes ces considérations que tous, nous devrions suivre l'exemple prophétique. L'ensemble des faits, gestes et dires du prophète sont rassemblés sous le générique : La Sunna. La Sunna du prophète n'a jamais été une Sunna de l'extérieur, ou apparencielle, mais une Sunna comportementale. Vous avez en le messager un parfait exemple pour celui qui croit en Dieu. (Coran 33/21). On ne ressemble pas au prophète en se battant dans des mosquées. On ne ressemble pas au prophète en se décernant des diplômes de vertu et en reléguant les autres musulmans au nombre des mécréants. On ne ressemble pas au prophète en insultant d'autres musulmans ou en les détestant. On ressemble au prophète en pratiquant la Sunna. Car les gestes susdits ne sont pas l'apanage du prophète. Donc ceux qui le font. Ne font pas la Sunna. La Sunna du messager est très vaste. Elle englobe tous les domaines de la vie au quotidien : le travail, le sommeil, le réveil, la marche, le regard, le parler, la prière, les rapports humains, etc. Il n'est pas un être humain qui puisse pratiquer toute la Sunna. Sinon, il serait le prophète lui-même. Dieu lui-même nous demande de le craindre "selon toutes nos forces possibles". Coran 64/16. Certains musulmans de 1995 sont trop bizarres. Bizarroïdes même. Ils ont compris l'Islam à l’envers. Ils, ce sont les "musulmans-bagarreurs". Que Dieu nous guide.
Tiemtoré Tiégo
Lettre ouverte aux responsables musulmans
Louanges à Allah, Seigneur des univers. Que sa paix et sa miséricorde soient sur le sceau des messagers, sa famille, ses compagnons et tous ceux qui le suivront jusqu'au jour des comptes. Assalamou Aleïkoum. 10 h ? 11 h ? 12 h ? Quelle heure était-il lorsque je pris ma plume pour vous écrire ? Je ne sais plus. Ce dont je suis sûr, c'est que le désir de vous écrire m'était. devenu une obsession. Mieux, une fixation au sens psychanalytique du terme. Parfois le désir montait jusqu’à frapper les parois de la gorge et redescendait... Chez tous les jeunes de ma génération, l'unité de notre communauté demeure une quête permanente. Nous nous sommes toujours interrogés sur la cacophonie qui régnait au sein de notre Umma. Nous nous sommes demandés (et nous continuons de le faire) si notre Umma avait conscience des grands enjeux du siècle prochain. C'est l'âme en peine, le cœur contrit, les yeux parfois embués de larmes que nous parlons de l'unité des musulmans dans notre pays.
Chaque fois qu'on a entendu parler de notre communauté dans la presse, c'est en mal. Tout simplement, nous lui avons servi ce menu dérisoire. Pourquoi faut-il attendre le pèlerinage pour savoir le besoin d'unité, à travers le comité d'organisation ? Pourquoi faut-il qu'un frère arabe vienne à Ouaga pour que subitement, tout le monde se retrouve réunis en sa compagnie à l’hôtel Silmandé ou autre ? Pourquoi faut-il attendre la présentation de vœux du chef de l'État pour voir nos responsables de communautés ensemble ? Bref, pourquoi attendre des enjeux circonstanciels pour découvrir les vertus de l'unité islamique ? En tant que responsables de notre communauté, vous avez la lourde mission historique de baliser la voie à l'unité islamique. Près de 35 ans après les indépendances, notre communauté n'a aucune infrastructure digne de ce nom. Montrez-moi un centre social ou sanitaire, une réalisation économique, qui appartiennent aux musulmans. Ne cherchez pas ! Cela n'existe pas. Nous avons passé notre temps à nous quereller de sorte qu'à l'heure actuelle, nous sommes au stade 0 de l'unité islamique. Les rares tentatives ont accouché d'une souris par la faute de certains d'entre vous. Mais soyez convaincu d'une chose : l'unité islamique se fera. Avec ou sans vous. Incha'Allah. Vous savez, on n'arrête pas le destin d'un peuple. Aussi, se trouvera-t-il à un moment donné de notre cheminement historique. des hommes et des femmes pour arrêter ce désordre dans notre Umma. Tant que vous, les guides de la communauté, n'aurez pas pris conscience de la nécessité de l'unité, notre Umma restera un éternel malade. Le remède et sa posologie existent. Vous le savez bien. Je demeure convaincu que vous connaissez l'Islam mieux que moi et vous savez aussi qu'on ne réveille pas un homme qui ne dort pas. Permettez-moi, avec tout le respect que je vous dois, de vous dire (vous le saviez déjà, je suppose) qu'il n'y a pas d'Islam de Tidjanites, de Wahhabites ou encore je ne sais quoi ? Il n’y a qu'un seul Islam. Et c'est cet Islam que nous souhaitons vous voir refléter.
Vous êtes dans une maison. Vous vous battez. La maison est en train de s'écrouler. Que faites-vous ? Vous arrêtez de vous battre, vous unissez vos forces pour empêcher la maison de s’écrouler. C'est cette parabole que vit notre communauté. Il y a trop de défis à relever. Et pendant ce temps, nous sommes empêtrés dans des querelles stériles qui n'honorent ni Notre personne, ni notre communauté : Je vous invite à lire quelques versets du Coran (que vous connaissez mieux que moi). "Attachez-vous tous à la corde de Dieu et ne vous divisez point", 3/110. "Ne vous querellez pas sinon, vous faiblirez et vous fléchirez", 8/45. Je vous invite à réfléchir sérieusement sur l’unité de la Umma dans notre pays. Ne rentrez pas dans l'histoire par la petite porte en demeurant dans l'imaginaire collectif des musulmans burkinabè comme ceux qui ont travaillé contre l’unité. Je vous sais capable de dépasser vos contradictions (injustifiées bien sûr) pour le bien-être de la Umma. N’est pas guide de la communauté qui le veut. Si vous êtes à sa tête, méritez cet honneur.
Comment, vous responsables, expliquez-vous que des musulmans se battent dans une mosquée (qui est la maison de Dieu) ? Comment, vous responsables, expliquez-vous le fait qu’une voiture d’une de nos communautés porte dans son chargement de l'alcool déchargé d'un vol, un certain 31 mars 1995 à 21 h ? C'est honteux. Chers responsables ! Un conseil : Si vous ne vous sentez pas l'âme d'un responsable, démissionnez ! Terminons par ces vers du poète turc Nazim Hikmet, à propos de l'unité. "Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas, comment les ténèbres deviendront-elles clarté ?” Que la paix d'Allah soit sur vous.
Il y a des signes pour ceux qui réfléchissent ! Les signes de Dieu sont aussi.
Le 26 septembre 1992, un bébé mystérieux portant le nom (en arabe) du Prophète Mouhammad (saw) naît à N’Djamena au TCHAD. Papa (N'DOUBARE Thomas) et maman (MORMAL Joséphine) sont tous deux catholiques.
Le 26 octobre 1993, à Doyana (10 km de Piéla) dans la province de la GNA-GNA au BURKINA FASO, un couple animiste (TAMBONGOU Folga et DJOLZOU Yempani) met au monde de vrais jumeaux dont l’un porte à la hanche droite le nom Mouhammad (en arabe). Cette arabesque apparaît comme un reflet. lumineux sous la peau. Dans la même année, l'opinion publique avait déjà été témoin de cette autre découverte fabuleuse : dans une forêt allemande (en pays protestant), des arbres ont poussé sur les deux versants d’une route en écrivant avec leurs troncs et branches (en arabesques) la profession de foi musulmane : "Il n’y a de Dieu qu'Allah et Mouhammad (saw) est son envoyé". Comme si cela ne suffisait pas, le 28 janvier 1995, Dieu montra un autre signe à "ceux qui sont doués de raison". Il s’agissait cette fois-ci d'un poisson et plus précisément d'une dorade grise d'environ 50 cm de long et d'une lourdeur exceptionnelle, pêchée à N'Dayane (Dakar) au Sénégal. Ce poisson, la prophétie de Mouhamed sur le poisson pêché par Georges WEHBE (un catholique libanais) portait en arabesques la prophétie de Mouhammad (saw), clairement libellée (en arabe) comme suit : "Mouhammad Abdoul-lah Wa Rassouloû-hou", ce qui signifie "Mouhammad serviteur et messager de Dieu". Quelle interprétation peut-on faire de ces... Signes évidents que Dieu ne cesse de multiplier en cette fin de siècle ? Ces faits extraordinaires que Dieu nous présente ne sont ni des tours de magie, ni des stratagèmes, ni du charlatanisme, ni de la prestidigitation, ni des manifestations diaboliques ou sataniques, encore moins des inventions étranges. Mais ce sont des signes évidents et prodigieux, prouvés par l’unanimité des témoignages. Il s’agit de faits uniques que les hommes sont incapables de produire malgré leur ingéniosité. C'est cette incapacité des hommes qui prouve que ces signes prodigieux sont l'œuvre de Dieu qui est capable de toute chose.
Le saint Coran rapporte plusieurs miracles des prophètes afin que ces faits servent d'enseignements, de preuves indubitables, irréfutables, manifestes et certaines pour ceux qui réfléchissent et pour ceux qui doutent encore. "Nous leur montrerons nos signes dans les horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu'ils voient que ceci est la vérité." (Coran 41/53) preuves qui confirment la mission des prophètes et leur caractère de messagers de Dieu. Après Noé, Abraham, Moïse, et Jésus, nous sommes dans la génération de Mouhammad. C’est pour cela que la plupart des miracles auxquels nous assistons en ce XXe siècle finissant tendent à interpeller ceux qui réfléchissent sur la véracité de la prophétie de Mouhammad.
"Mouhammad" sur l'avant-bras gauche du bébé tchadien ; "Mouhammad" sur la hanche droite du bébé de Piéla ; "Mouhammad, serviteur et messager de Dieu" sur la dorade pêchée par Monsieur WEHBE... ne s'agit-il pas là de signes évidents et prodigieux pour des êtres doués de raison, pour employer l'expression coranique ?
Il y a à travers ces signes un double appel. Le premier appel s'adresse à tous ceux qui n’ont pas encore rallié la communauté de Mouhammad et que Dieu interpelle en priorité en ces termes : "Répondez à l'appel de votre seigneur avant que ne vienne un jour dont Allah ne reportera jamais le terme. Ce jour-là, nul refuge pour vous et... Vous ne pourrez point nier "Coran 42/47. Le deuxième appel s’adresse aux croyants à qui Dieu demande de méditer constamment sur ces signes pour se préserver de l’égarement et s’imprégner de sa crainte. Dans tous les cas, les miracles restent des preuves matérielles ou morales que Dieu apporte à l’humanité dans le but de confirmer la prophétie de ses messagers et leur caractère d’élus auprès des hommes. Les miracles sont donc l'œuvre de Dieu et assurément des avertissements et des signes pour ceux qui réfléchissent.
Quelle économie pour l'Islam ? Comme déjà mentionné dans le précédent numéro, nous revenons aujourd'hui sur les principes de l'économie islamique.
PRINCIPES DE L’ECONOMIE ISLAMIQUE. Il est important de noter que :
Primo : L'Islam n'a pas de principes économiques indépendants des autres activités de la vie.
Secundo : Les principes islamiques ne sont pas basés sur une théorie livresque exposée par un homme. Savant. Ils n'ont pas également une appellation spécifique comme le socialisme et le capitalisme. Cela dit, une étude du Coran et de la Sunna nous permet de découvrir aisément le point de vue de l'islam dans le domaine économique à travers des thèmes aussi variés que liés les uns aux autres. Ils peuvent se résumer comme suit :
La foi en Allah. En toute chose, la foi en Allah est fondamentale. C'est l'élément qui différencie une transaction économique islamique d’une toute autre. C'est la foi qui spécifie les modalités d'acquisition des richesses et celles de la réalisation des dépenses. C'est aussi la foi qui permet de comprendre que c'est Dieu qui a fourni à l'homme tous les moyens et les ressources dont il dispose pour satisfaire ses besoins. Cependant, tout ce dont il dispose lui a été prêté pour s’en servir pour un certain temps. Et comme toute gérance, le croyant sait qu'il devra un jour rendre compte de la gestion des biens qui lui ont été confiés. C'est dans ce... sens que l’on affirme que l'homme n'est qu'un administrateur " des biens qui sont en sa possession. En effet, le Coran (34/39) nous enseigne : "Dis ; mon Seigneur distribue largement ses biens à qui il veut de ses esclaves ou les donne avec parcimonie." Ainsi, c'est Allah qui met la richesse à l'entière disposition de l'homme. Aussi, celui qui a la foi ne craindra pas la pauvreté et n'en sera pas humilié, car c'est Dieu qui l'a voulu ainsi. Le riche doit savoir qu'il n'est que gérant pour un court instant, des biens qui sont en sa possession. Il peut en faire un mauvais usage, mais le Coran lui enjoint de l'utiliser au service de Dieu. "Craignez donc pieusement Dieu autant que vous le pouvez. Écoutez, obéissez et dépensez (au service de Dieu), c’est bien meilleur pour vous-même. Celui qui est prémuni contre sa propre avarice, c'est lui qui a récolté le succès" (Coran 64/16). En plus du caractère incitatif à la dépense, ce verset détermine les meilleures manières pour un croyant de dépenser. Le salut des Riches provient de l’utilisation de leurs richesses sur la voie de Dieu. Pour cela, outre la Zakat, le croyant est incité à financer toute activité à caractère islamique. L'incitation à la dépense est le fondement de toute économie, aussi bien classique qu'islamique. N'a-t-on pas coutume d’appeler certaines nations riches, les nations de grande consommation ? En effet, l'activité économique est engendrée par la Dépense (D), qui se décompose de façon classique en Consommation (C) et Investissement (I). Soit D = C + I. L'Islam y ajoute une troisième composante : la Charité (C2). Ainsi, en économie islamique : D = C1 + I + C2. (C1 = Consommation). Par conséquent, l’Islam préconise la responsabilité et la vertu à toute dépense. Le Coran fait une mise en garde assez claire aux avares en ces termes : "Quant à celui qui aura été avare, croyant se passer de la bonne récompense de Dieu et qualifiant le bien du mensonge, nous le prédisposerons à la voie la plus dure. À quoi lui serviront ses richesses une fois qu’il... sera mort ? ". Coran 92/8 - 11. En tout état de cause, cette dépense n'est pas à confondre avec la Zakat. En effet, la Zakat est une charité imposée. Elle représente des droits imposés sur la richesse auprès du propriétaire réel, Allah. Tandis que la dépense dont il est question ici est une charité volontaire en vue d'établir la solidarité sociale et d'assurer une meilleure redistribution de la richesse. "Donnez-leur des biens que le bon Dieu vous a accordés" Coran 24/33.
Et pourtant, l’islam préconise le respect de la propriété individuelle. Le respect de la propriété individuelle (privée). L'Islam approuve et reconnaît la propriété individuelle. L'Islam ne conteste pas à l’individu son droit à la propriété. Il tient compte du caractère inné de l'homme, caractère qui le pousse à posséder toujours plus. Pour cela, l'Islam assure à l’individu la liberté dans son activité personnelle et le droit de jouir des fruits de cette activité. Un hadith rapporté par Moslem nous dit en effet : "Agissez, car chacun... trouvera la facilité d'accomplir ce à quoi il a été destiné". Par ailleurs, le Coran nous enseigne : "Ne dévorez pas à tort vos biens entre vous". (2/188) Si les principes économiques islamiques protègent les droits de propriété privée, ils s'opposent à l'accumulation excessive des richesses. Ils s’y opposent mais ne l’interdisent pas. C'est pour cela que l'Islam a décidé que la grande propriété ne doit pouvoir exister que comme conséquence de l’effort personnel. D’où l’interdiction de l’usure, des gains provenant des jeux de hasard et l'instauration d'un système de Zakat et d'héritage, comme moyens pratiques de morcellement de la grande propriété. Par contre, si l’effort personnel vous permet d'y accéder, nul grief à vous. Cette restriction a pour but d'éliminer toutes les causes d'injustice, de haine, de maux sociaux qui pourraient provenir des différences flagrantes dans la possession matérielle. D’aucuns parleront de fossé grandissant entre riches et pauvres ; les riches devenant toujours plus riches, et Les pauvres toujours plus pauvres. En somme, l'Islam donne à l’individu la liberté de faire sa vie économique sans dépasser les limites, en vue de maintenir des rapports harmonieux entre lui et la société. La règle générale est effectivement la liberté de disposer de ses biens. C’est en matière d'acquisition des richesses que le Coran spécifie des modalités.
À suivre, Incha’Allah.
Abdramane Ouattara
COMMUNIQUÉ
Les correspondants de l'Appel sont informés qu'ils peuvent désormais reverser les recettes des ventes des journaux dans les bureaux de poste de leur localité au compte CCP n° 7995. Après chaque versement, retournez le reçu (ou une copie) à L'APPEL, S.V.P.
L'APPEL
N° 003
Juin 1995 snoA ‘ansrâajua.f anb sajou soa juos ao ajqnpj ua ‘sainjBpjo sam g t '..111^30,1 suBp apSuojd aninSTBj ‘nsa.p jaAafua jnod au anb sqd MbJ anb ao ap sud BjaAqua^ upo ‘apusmop B|Ui U.nb 03 unouqo ç auuop af anb jo zapuBmap snoA anb ja noq jnas un ua zajqmassBj snoA snoA *snoj anb ‘suuifp no sureuinq zaXos snoA anb ‘jaïujap nB.nbsnf snoA ajjua.p jaïuiajd np is ‘sajnjupjo sam q ‘u ajidma uom uau ua Bjanuimip eu BI93 ‘snoA ajjua.p sjoAjad snjd ai anb sjQAiad issnu snoj zaXos snoA anb ja suuifp no sureuinq zaXos snoA anb ‘jaïujap nn.nbsnf snoA ajjua.p jaimojd np is ‘sajnjupja sam o •„ ajidma uom uau ua Bjojuam -3ns,u BJ03 ‘snoA ajjua.p xnaid sqd ai anb xnaid issns snoj zaXos snoA anb ja suuifp no suremnq zaXos snoA anb ‘jaïujap nu.nbsnf snoA ajjua.p jaimajd np is ‘sajnjupjo sam g „ •„ uaiq np ajrej oui zoAnod au snoA je uoiq np ojibj om ap sajqBdBO uau uo saja.u sno^ eiinu am zaAnod au snoA je aimu om op sajqudBO uau uo sojo.u snoA ‘sajnjBpJO som g „ *m !^3U -uopjBd snoA af ‘uopred lom-zapuBmag ’s^qa^d soi snoj auuopred af 10m je jnof io jinu zaqopd snoA ‘sajnjBpjo sam g „ •„ ibjijoa snoA af‘jijaA snoA op oùop lom-zopuBmoQ ’sijoa af anb xnao jnss ‘snu snoj soja snoA ‘sajnjspja sam g „ •M jBJiunou snoA sf ‘jpjnou snoA ap ouop lom-zapUBmag *siunou af anb xnao jobs ‘spmujjB sap snoj saja snoA ‘sajnju^jo sam g H '» iwpïnâ snoA af *japin3 snoA ap ouop tom-zap -UBuiaq ‘apinâ af anb xnao jnus ‘spreS? sep snoj saja snoA ‘sajnjupjo sam g „ ; „ spjaouuqopm sap juamapaninm sipwiui.j shoa *SjyS«S8fe. * 3|I3nfaEl Ç awow^o apwg ?un ç : ?Jidsui b mi àiojj omoi & ^ff8^?,’^®®».?! suojibj -wssind ano, Ww u6s JWJjJS SW**”* ^'^ W^ $ (mbs) naÎQ gp pqdétnj ‘(y^) ijBjiqg $ ^^t^l^ .^nB un SU*O -dï^SS ÏÏf -1W W^ s^bpnb Sip'^d^ 93 ‘jnauuoq jnoj ua jajio suons snox wvisn : suremnq sap ja saïuaS sap jqus pas ai ‘xnanjjaA sap pjrepp uimoqo ai ‘apqd -ojd uoj ap ajuBpuaosB oioa bi ‘uoiâqaj bj suBp jassajâojd ç japre sai ap ja jpuadaj jnaj japjSu.p suopuBmap aj snou quqv •M jpuodaj nu juBnianooy puujg ai iq jsa,o JBg uopjBd uos ajoidmi ja jnauÈps uj ap aj -ioi3 bi ajqqpo ‘aâununoi bj JBd ‘siop - £ • iRivj) uoiâqaj b[ suup ossbui ua jajjua suoâ saj sioa ni anb ja - 3 î ojïojoia Bi anb isure M^IIV.P sjnooas ai juoia anbsjoq - I H : (sjnooas ai)Oll ^J -nos bi jajio ap snou jnod 101 naq ai jsag i 1W s^jj ai ‘naiq v °4°19 U!S!OA ^lllA un.P auBiuinsnûi uoiieS^p oyqj aun ued sud soi mop jaïucnb un oùôp qioÀ ‘OUiquao sj J9S&d?p 0JU JUOA ip -uoqsg ap suBuqnsnui saj ‘quBjua P sasnodp sjnaj ap uoisjoauoo bi ooAB.nb ajnop (nu ‘aiJiuiBj ap sjaqo sap usdnfd bj jnod juos sy.nb ?uuop juBjq ^qsij $ sarjjaAUoa juos as sauuosjad sajjnB jnau ' -xip ‘aiuompjpo apuujS ajjao y •saqoajd ap ja suoijoippupq ap aiuompjpo aun jnod juBAins LZ ipejpuaA aj jiuaA $ ppuBSog ap auBuqnsnui pjnBunmmoo q ap saïqBsuodsaj saj pjiaui s aqq bssj ou£pqi ?ujs jnai ap uoissaouoo q juBAap apnbsom ap asinS ua isSusq un jaijipp(p ppiopp b pjnuu -nuiuioo aunaf ajjao anb jsuib jsag / ’ sauuosjad xip ap uôisjaAUoo aun jaïujap jaiAUBf 03 ipajpua^ °I nA $ ‘suBuqnsnui (ÿ) ajjunb anb jrejdmoo au inb aâqjiA ag assum ua suoisjaAUoa sap na b X ji ‘ipuoqug japjBnb ai suBp juampsiopjd snid ja août a -ojd B( ap naq-jaqo ‘ppuBâog ap uq £ ^ ?Jb3bn ap aâsqiA ai suup S66I jqAusf ap sioui ns ‘jajja ug ■uiqsij ^ snuoî np auuop ‘BuSsug bi ap nsaAiu ns ajooua b quyui aosjâ bs susp qqiv jbo opuBjâ isa aïof ajjou ‘apuuB ajjag •auuared jrejp ‘ai-suopdduj ‘inb aqiuiBj ajipui ap uoisjaAuoo bj op asBq bj ç pjp b juamaupA? jao ‘qBqy.p aoq3 bj jbj ’soqo? saÉjq ap ?uùop juo ua aiBuopBiuajui ja apuoiiBU assajd Bq ’suozuoq sjnaisqd ap snuaA subui -psnm uou ja suBuqnsnui sinajisiA ap apoj aun oSbuia jipaj SJ3A purejp b Bpg Wld $P JuamajJBdpq ai suBp bubXoq ap •jUBjuo.i ap ajiojp aqouBq bi jus pBUiureq. -noj^ 1 mou np aqBJB ua ajnjuo^j jioabs , ^ ‘ajreuipJOBJjxa juamaupA? un JBd buS -Bug bi ap aouiAOjd bj ap suBuqnsnui sep hboaiu nu aenbjBm pp b ^661 a?uuB,q VN9VN9 VIHQS HVTIV.a HDVMO VH : SNOISHHANOD 'HVIIV'VH™! sfailli00 SWWUW suo# ™t 4 m«, s^ s^M suo.ui.lo ™ V >m^ 'suomi/0. soaunoi ,<u^ Panou aj -^navai sap iaddv,q„ anbuqtu vt SMavai » ^aSvd sas swuuosap auno snoa izddV.l SdndlJdl SddHJ sjM&pa] sap laddiftj DztcJVtE - SERVICES ^^^^ LA PRIÈRE DU BESOIN (tiré de Le rappel et l'invocation de D^EÙ ; Cheikh Sadik / Mohammed Qharaf)
Abdoullàh 9bn Abi Awfa nous rapporte que l'Apôtre d'Allah a déclaré : "Quiconque se trouve dans le besoin vis-à-vis de Dieu ou d'un homme, qu'il fasse l'ablution d'une manière parfaite, établisse deux rak'ates, dise le thanâ ("Soubhâna-kallâhoumma wa bihamdika wa tabàra-kasmouka wa ta'àlàjaddou-ka walâ ilàha ghaïrouka "), appelle les bénédictions et le salut de Dieu sur le Prophète (saw) et récite : "Là ilâha illallâhou al-Halimoul Karîm wa soubhanallâhi rab-bil'arachil razim, al-ham-dou lillâhî rabbil 'âlamî-na, as-alouk moüjibâti rahmatika wa ’azâïma maghfiratika, wal ’içma-ta min koulli dhanbin, wal ghanimata min koul-S li birrin, wassalâmata min koulli ithmin, la tadarlî dhamban ilia gha-fartahou, walât hamman ilia farrajahou, walâ hâjatan hiya laka ridan ilia qadaïtaha ya Ar-hammar-Râhimîn". Et le Prophète (saw) ajouta, "le fidèle demande alors tout ce qu'il désire, qu'il s'agisse des choses d'ici-bas ou de celles de l'au-delà : Dieu les lui accordera". Traduction : "Il n'y a d'autre Dieu que Dieu, le Patient, le Généreux, pureté à Dieu, Seigneur du Trône Sublime, louange à Dieu, Seigneur des mondes. Je Te demande les actions qui procurent Ta miséricorde, les actions qui procurent Ton pardon, la préservation de tout péché, le gain facile de tous les biens et le salut face à tout péché. Ne me laisse aucun péché qui ne soit absous, ni aucun souci qui ne soit dissipé, ni aucun besoin où il y a Ton agrément : Ô Toi, Le plus miséricordieux des miséricordieux."
L'appel N°003, Juillet 1995
JEUX ET CONCOURS
Mot caché N°003
Mots en croix N°003
Trouvez les lettres qui manquent pour compléter les mots qui forment la croix.
Mots croisés N°003
Horizontalement :
I - Masse pesante.
II - Acide piquant.
III - Forcer la voix.
IV - Hausser.
V - Époque remarquable.
Verticalement :
1 - Fait à la hâte.
2 - Parcourir un. écrit des yeux. 3-Rencontre de deux arcs de cercle qui se coupent. 4-Tirer du néant. 5-Action de soumettre à une pression. LES 5 DIFFERENCES
Solutions des jeux précédents
Mots cachés n° 002 : Envoyés
Mots croisés N°002
Mots en croix N°002
GUUB
est le signe d'un œuf trop vieux pour être consommé.
S'il ne fait aucun bruit, il est frais. S'il fait du bruit, il est périmé.
H°003
On peut : Plonger l'œuf dans de l'eau froide salée. S'il flotte, il est hors d'usage. S'il reste à mi-hauteur, il n'est pas assez frais. S'il tombe au fond et y reste, il est frais.
Bonnes notes : Pour le consommer, le casser et le mettre dans une assiette plate : S'il reste compact et ne se répand pas, il est très frais. Si le jaune ne se brise pas, même si le blanc s'étale, il est frais.
Un jaune qui se brise... oeuf cru d'un oeuf dur (cuit), il suffit de faire tourner les œufs sur eux-mêmes. L'œuf dur s'arrêtera de tourner immédiatement, tandis que l'œuf frais continuera sa ronde.
Part of L'Appel #3