Issue
L'Appel #4
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Burkina Faso
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- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- L'Appel #4
- Publisher
- L'Appel
- Date
- July 1995 – August 1995
- issue
- 4
- Abstract
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- number of pages
- 12
- Subject
- Action sociale
- Citoyenneté
- Finance islamique
- Fondation Omar Ben Khattab
- Idrissa Semdé
- Laïcité
- Mouvement Sunnite (crises internes)
- Hadj
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque
- Mouvement Sunnite du Burkina Faso
- Rights Holder
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000597
- content
-
Bimestriel Islamique de Formation et d’Informations Générales
“Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith.)
DOSSIER
L'éducation
« Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement » (Hadith.)
L'éducation est un pilier fondamental de notre société. Elle permet de transmettre des valeurs, des connaissances et des compétences essentielles pour le développement personnel et collectif. Dans un monde en constante évolution, il est crucial de s’adapter et de se former en continu.
Les défis éducatifs d'aujourd'hui nécessitent une approche innovante et inclusive, qui prenne en compte la diversité des apprenants et des contextes. Il est impératif de favoriser un environnement d'apprentissage qui encourage la curiosité, la créativité et l'esprit critique.
Ensemble, nous devons œuvrer pour garantir un accès équitable à l'éducation pour tous, en mettant en place des stratégies adaptées aux besoins de chacun. C'est ainsi que nous pourrons construire un avenir meilleur, fondé sur la connaissance et le respect mutuel. a m np; nqap 'uiBqaoid apais aj anb inod ajqissod pauiauiBiunq; sa mb aa; no; aiiBj ap; sa snou ap unaBqa jnod japuassa. j asoqa puBiS SBd a|{inaA au uo(nb sutoui y î auaA9^ „ uroAnod pa.a ' jioj -noA „ anb; ip uo aijBaq; ny ti * ÂaqoÂmu ^p fsa auoiS vs„ ' papij aipuia^B.p auiuioqj b auuop SBd; sa,u p 'sBa saj sno; subq • saipuioui sap SBd Bias au uoipa -npaj ap mp3 -saaoid sajqnB,p jnamoa -; ubab auSxs un, nb patu apaAno ai; pi ^1 * sAd aipu ap anbjuiBjsi uoijBanpaj ap sajqBs -uodsai xnB n°ip ap; uaïAai aauBSïjjnsuij ap auijBd Bq • sajoaa sajjaAnou sap aaBjd bj b nBaAnou adXj un, p sajoaa sap '„ saAnau sajoaa „ sap almipuoa ap jijjns ji? ajqjssod jssnB jsa.a p tbja pauiajduns jsa, 3 ^/-aqaotd v; fa auinjd vi stoj vj v Muai v axpuaxddv auop vaaap ji 'lynoj ap fa axai} np asaqfufis vj xastjvaÀ v jaipMaqj fiop 'vq^ awyq uvaf ftp v 'anbufy ûa fuauiauStasua^ -favonp? aiu -afsfe a^ou ^asuada^ ap mjaa }sa,a 'asoqa anbpanb a/wj ap sdtuaf fsa U,S„ ' J^v^u zwaiu; sa p! aavo -tffaut fuauiainas svd fsatu anbujy dl[ddnou 31039, uafyvonpa auid^sfis ai „: aqjaAoid ua jassed ap anSuoj ej e anbsu ^u^inod 'mb f/ a.mSnv aswanmu ap nvasw untp„ tjd aa japddpi ap naq aj paQ -auia;sXs aj;ou b aidoid ;sa jt : sma^ie pa jeui aj anb aajud juamafduns, jnoj, •ajoaua zasse sed sipui 'dnoa -n^ag 4 uopeanpaj supp apuoui ap aâejuBABp janbqdun b 'sapaa -oïd saj p sapoqpui saj 'sanbiu -tpaj saj javnjjB b 'saunnBiâoid saj janâBja b au§B$ uo-j-b^O ‘suopBjnqu; ap auiBaujB ajoaaj ap aiaiinapiBd apaa p sjuauiaSuBqa ua aqau pa uopn; -psui auiuioa ajoaaj ap airoisiq^ *osbj Buppng aj 'sÂBd ajpu ap laqnapiBd sbd aj inod aiaïuiap aauuBj sanboAuoa ap ;uo xnBjauaâ sjBjg -saQ j mo 4 anbujy ua uopBanpaj ap asu^ quapaaaid subs asna aun jjbuuod auTBanjB ajoaaq 'sjBja sou ap sapuBUunoa xnB ;uos spjBjmq -ajuBXios sap tssub no p sÂBd sou ap sanbjuiouoaa sa^naijjip saj aipnosai jnod suopisodojd ap aiquiou uiBpaa un pa^iojuoa as no juajoqBj^s no juauioui ny ’utosaq aa ana apuoui aj jno; anb sïbuib( anb snjd juBuajuiBui ;sa,3 „ -suouiiv snou anb spiiad saj _ ^nod Appel au quotidien. Musulmans ! Où sont vos réalisations socio-économiques ? Depuis quand existe-t-il des musulmans au Burkina Faso ? 35 ans, 100 ans, 300 ans ? Difficile de répondre. Ce dont on est sûr, c'est que l'Islam est, par rapport aux autres confessions "monothéistes", la plus vieille au Faso. Les musulmans existaient avant le Burkina Faso, avant l'A.O.F., avant même la colonisation.
Mais, combien y a-t-il de dispensaires, d'écoles, de centres, bref de réalisations ou d'infrastructures socio-économiques appartenant aux musulmans ? Difficile d'en trouver digne de ce nom et à l'actif de la communauté islamique de ce pays. Et pourtant... ! Il est connu que les musulmans sont parmi les plus grands opérateurs économiques de ce pays. C'est également connu que la communauté musulmane du Burkina compte le plus grand nombre de mendiants, de laissés-pour-compte et d'ignorants. C'est enfin connu que l'Islam, plus qu'une religion, englobe aussi bien la dimension. spirituelle que matérielle de la vie de l'homme. "Notre Seigneur ! Donne-nous une belle part dans ce monde et une belle part dans l'autre monde et préserve-nous du châtiment du feu" (Coran 2/201) est d'ailleurs l'une des meilleures prières du musulman.
L’institution de la Zakat (3e pilier de l'Islam) comme un acte d'adoration obligatoire est la preuve que la religion musulmane n'est pas seulement faite pour les anges mais que l’Islam c'est avant tout l'homme dans ses rapports avec son environnement, avec son milieu de vie.
La zakat, qui est avant tout destinée aux pauvres, vise non seulement à réduire le fossé entre les mieux nantis de la société et les plus démunis, mais aussi et surtout à assurer le bien-être de la communauté toute entière. La zakat peut et doit donc servir pour la réalisation d'infrastructures socio-économiques ou de projets d'utilité publique.
Les opérateurs économiques et autres commerçants musulmans ont-ils perçu la philosophie de la zakat ? Ce n'est pas si évident et pour cause ! Ils Sont encore nombreux ces musulmans suffisamment nantis qui considèrent la zakat comme un simple don ou une simple aumône qu'il faut donner aux pauvres ou aux griots pour s'attirer les bonnes grâces de ces derniers. Certains utilisent même leur zakat comme moyen de pression sur les naïfs fidèles pour les influencer dans leurs choix des responsables de communauté ou même dans la désignation des Imams. Le rôle socio-économique de la zakat se trouve ainsi sacrifié au profit d'une conception purement matérialiste. Toute chose qui a conduit bon nombre de musulmans à penser que c'est aux Arabes qu'il revient de tout faire pour leur épanouissement. Il faut les Arabes pour construire les mosquées, les Arabes pour construire les médersas, payer les enseignants et même les Imams, bref il faut les Arabes pour financer les musulmans. Le résultat d'une telle vision, c'est que la communauté musulmane au Burkina semble avoir démissionné face à ses problèmes réels. Pas de centre social ; pas d'écoles ; pas de dispensaires. Seul domaine où excellent vraiment les musulmans dans ce pays, c'est dans celui des discours. Nous avons en effet beaucoup de prêcheurs, toujours prompts à présenter l'Islam comme le modèle idéal, prêts à dire que les musulmans doivent être solidaires à l'image du prophète (saw) et de ses compagnons. Des prêcheurs prêts à enseigner toutes les vertus ; le Coran a dit ceci, le Coran a dit cela. Le prophète a dit : "Que les croyants dans leur amour réciproque sont comme un corps qui, quand un seul membre se plaint d'un mal, toutes les autres parties du corps veillent par la fièvre et l'insomnie."
Mais lorsqu'on observe ce que sont réellement les musulmans au Burkina par rapport à tous ces beaux discours, on a l'impression que le Coran dont parlent nos orateurs est différent de celui qu'entendent les musulmans. Nulle part ces qualités et ces éloges ne sont perceptibles sur leurs comportements quotidiens. Le Coran recommande la solidarité, l'entraide dans le bien. Mais pourquoi y a-t-il tant de malheureux, tant... de mendiants, tant de laissés-pour-compte, bref tant de démunis et de déshérités sans que personne parmi les "croyants" ne songe à la création d'un centre social islamique pour les accueillir ? Cela leur éviterait d'être chaque jour importunés et humiliés et les empêcherait ainsi de continuer à donner cette mauvaise image qu'ils ont forgée et collée à notre communauté. N'avons-nous donc jamais observé ce que font les autres communautés religieuses dans le domaine social ?
Les musulmans doivent être les plus savants parmi les savants de la société, à l'image du prophète Mouhammad (saw) qui fut le plus grand professeur de l'histoire de l'humanité. Voilà encore une vérité que se plaisent toujours à rappeler les musulmans et d'ajouter que selon le prophète "la recherche du savoir est un devoir pour chaque musulman et chaque musulmane". Si pour les autres cette recherche est une nécessité, pour le musulman c'est une obligation. Mais s'il est vrai que parmi les serviteurs de Dieu, seuls les savants le craignent, Très peu de musulmans craignent vraiment Dieu aujourd'hui, puisqu'ils sont dans leur grande majorité de véritables ignorants. Ignorants surtout dans les principes élémentaires de leur religion et cela par la faute de leur propre communauté.
Où sont-elles les maternelles et les écoles où l’on dispense un enseignement islamique ? Où sont-ils les lycées et collèges confessionnels islamiques au Burkina ? Nulle part. Pourtant, nous sommes toujours les premiers à vanter la qualité de l'enseignement dans les écoles et lycées catholiques ou protestants et à y envoyer nos enfants. Reconnaissant du même coup que le caractère religieux d'un établissement participe à la qualité de son enseignement.
Mais qui a donc empêché les musulmans d'en construire ? Dans ce domaine, il y a eu tout simplement de la démission car il n'est pas du tout interdit au Burkina de créer des écoles confessionnelles. Si l'école laïque ne joue pas son rôle d'éducation, si les familles musulmanes ont démissionné, où pense-t-on que seront formés les... Hommes de la société islamique que nous idéalisons tant ? Détrompons-nous, ce n'est pas à un séminaire ou à une colonie de sept (7) jours que l'on peut avoir un enfant islamiquement éduqué. Ce n’est pas surtout à 15 ou à 20 ans que l’on éduque un enfant. Sur le plan éducationnel, le bilan de la communauté islamique au Burkina en 35 ans d’indépendance est donc plus que mitigé.
Du côté sanitaire, la réalité est la même. Les musulmans au Burkina ne disposent pas d’un dispensaire digne de ce nom ; ils n'ont pas de pharmacie ; pas de médicaments à distribuer gratuitement ou à vendre à moindre prix. Ils sont donc les plus mal soignés. Un homme qui est malade ne peut pourtant pas avoir d'oreille pour un appel à la prière. La santé du musulman, cela fait aussi partie des enseignements de l'Islam. Seulement, les musulmans au Burkina ne l’ont pas encore compris.
Il est pourtant urgent de prendre conscience de notre grand retard sur le terrain socio-économique pour espérer mériter le qualificatif de meilleure communauté. dont parle le Coran. Une communauté qui compte tant de pauvres, tant de mendiants, une communauté qui est malade et ignorante ne peut être appelée meilleure communauté. Assane Aziz. rappel iT004 be Juillet-août 1995 3 - C'r^pp-' au quotidien
Crise du Mouvement Sunnite : Qui a raison ? S'il y a un fait qui a polarisé tous les regards ces dernières semaines dans le microcosme islamique burkinabè, c'est bel et bien la crise du Mouvement Sunnite. Nous ne revenons pas sur les causes lointaines ou immédiates développées par les deux camps, dans un fatras d'opinions sans queue ni tête. Quelles enseignements peut-on en tirer ?
De l’imamat. L'imamat est une grande charge en Islam. Au sens large, l'Imam, c'est le guide spirituel et temporel de la communauté. Aussi, les prophètes étaient tous Imams. Sous nos latitudes, on le considère surtout comme celui qui officie seulement la prière. C'est un sens très restrictif. L’Imam qui officie la prière est choisi par la communauté au regard de son savoir et de sa piété. Il n’est pas infaillible. Il ne détient pas (à l'exception des prophètes) son imamat de Dieu comme le camp de l'Imam veut le faire croire. Aussi, l'Imam peut être mis en cause ou être rappelé à l'ordre par la communauté. Dans la crise du Mouvement Sunnite, tous les deux camps en présence ont des positions non conformes à l’Islam. L'Imam et son groupe font croire que l'Imamat était un don divin et que seul Dieu (lui seul) pouvait le lui retirer. Le président Semdé et son groupe veulent à tout prix se défaire de l'Imam. On ne remplace pas n'importe comment un Imam. En fait, ce sont ici des rivalités personnelles et l'absence de l'intérêt général qui ont joué. Sinon, sur un plan strictement islamique, le problème ne se pose pas. Un hadith du prophète affirme qu'il y a trois personnes dont les prières ne sont pas exaucées. Parmi elles, un imam qui est détesté par ceux qu’il dirige. L'Imam Shuaïb, dès l’instant qu’il se sentait contesté par une partie de ses fidèles, devrait avoir la sagesse de s'en aller. Il faut au groupe de Semdé de comprendre qu'on ne révoque pas un Imam, tout simplement parce qu'on n'est plus d'accord avec lui ou "sa bobine" ne plaît plus. L'équipe du président aurait dû fournir les preuves tirées du Coran et de la Sunna que l'Imam est en erreur. Qui a raison ? Personne ! De la gestion de la communauté. En Islam, ce sont les plus compétents et les plus loyaux qui sont choisis pour toute œuvre. L’Imam Shuaïb a passé tout son temps à qualifier de "musulmans-juifs" (au sens péjoratif) les membres du Bureau National et tous ceux qui avaient fréquenté l’école occidentale. Comme si l'Islam était réservé aux paysans et éleveurs de Dori, Kaya ou Matiacoali ! N'importe quel musulman peut diriger la communauté s'il est compétent et loyal. N'importe quel musulman a le droit de regard sur le destin de la communauté. Le Bureau du Président devrait accepter les critiques et suggestions. Pour résoudre la crise, tous les protagonistes devraient être rassemblés autour d'une table pour laver le linge sale en. famille. L'affrontement par journaux ou par personnes interposées n'a jamais résolu un problème. La gestion financière de la communauté doit être transparente. Nul ne doit utiliser les biens de la communauté à des fins personnelles.
De la réconciliation. Au plus fort moment de la crise, près de trois équipes de médiation ont vu le jour. Aucune d'elles n'a réussi à ramener les protagonistes à de meilleurs sentiments. L’ultimatum de l'Administration Territoriale est largement dépassé. Le spectre de la dissolution définitive du Mouvement plane sur les têtes comme une épée de Damoclès. L'arrivée de Yéro Boly à la place de Vincent Kabré changerait-elle les données ? Wait and see !
Ce qui est éminemment important à retenir ici, c'est la phobie de la réconciliation observée chez les protagonistes. Personne ne semble disposé à lâcher du lest. C’est clair, aucun des groupes n'a voulu de la réconciliation. Car s'il la voulait, Dieu y aurait aidé. En vertu de sa parole.
Comment se fait-il que deux groupes de musulmans en Conflit demeurent sourds aux versets et aux hadiths ? N'ont-ils pas lu le Coran ? Un groupe aurait même dit : "Il n'y a que Dieu qui peut résoudre cela. Ce n'est pas la peine de vous fatiguer." Ce sont des paroles dignes de musulmans, ça ? En définitive, que veulent les deux groupes ? Nul ne saurait y répondre avec certitude. La crise du Mouvement sunnite doit ouvrir grandement les yeux à tout le monde. Comment la communauté islamique la mieux structurée du pays est-elle arrivée à ce tohu-bohu ? Assurément, Dieu nous veut du bien en nous éprouvant. Il nous offre l'opportunité de nous remettre en cause parce que quand on a passé le temps à considérer les autres musulmans comme des musulmans de seconde zone ou même des mécréants, au mépris des règles islamiques, l'épreuve de Dieu est inévitable. Qui n'est pas sunnite au Burkina, après tout ? En un mot comme en mille, tout le monde a gagné dans cette crise sauf... l'Islam.
L'APPEL. LA FONDATION OMAR BEN KHATTAB Pour l'épanouissement des couches sociales. défavorisées. Faisant le constat que les formes traditionnelles de solidarité ne sont plus adaptées aux réalités de notre société, un groupe de musulmans a décidé de mettre sur pied une institution islamique de bienfaisance, pour coordonner les efforts de solidarité. La Fondation Omar Ben Khattab, puisque c'est d’elle qu'il s'agit, a pour ambition d'apporter une assistance aux nécessiteux, aux pauvres, aux malades, aux orphelins, aux sinistrés..., de contribuer à l'éducation et à la formation des enfants pauvres en vue de faciliter leur intégration dans la vie active et de réaliser des œuvres d'utilité publique en vue d'améliorer le bien-être social des populations. Créée seulement le 29 octobre 1994, cette jeune fondation qui compte une vingtaine de membres a déjà à son actif plusieurs réalisations dont entre autres : - des distributions de vivres à des orphelins et à des nécessiteux ; - la prise en charge des frais d’inscription de quelques élèves et étudiants ; - la Participation à l'édification des lieux de culte ; - la collecte et la redistribution de la zakat-el-fitr. - Élaboration d'un barème pour le paiement de la zakat par les salariés ; - la collecte et la redistribution de la zakat.
Pour mener à bien ses activités, la fondation ne compte pour l'instant que sur les apports de ses membres et sympathisants, constitués en majeure partie des cotisations, de la zakat et des contributions diverses (argent, vivres, médicaments, habits...). Compte tenu de sa vocation humanitaire, la fondation entend toutefois collaborer étroitement avec toute personne physique ou morale œuvrant pour l’épanouissement des couches sociales défavorisées.
La solidarité étant un principe intrinsèque et cardinal de l’Islam, nous ne pouvons que encourager cette jeune fondation pour s'être engagée dans ce noble mais combien difficile combat contre la pauvreté. L’APPEL formule ses vœux de succès à cette nouvelle fondation.
—==*= SOCIÉTÉ _ Le tabagisme : Un fléau mondial. L'humanité toute Entière se trouve aujourd'hui menacée dans sa survie à cause d'un phénomène : le tabagisme. Chaque année, des centaines de milliers de personnes sont intoxiquées par les produits de la cigarette et l’O.M.S. évalue à 1,1 milliard le nombre actuel de fumeurs dans le monde. Si les chiffres actuels se maintiennent, plus de 500 millions de personnes sont menacées de mort par le tabac. Au total, le tabac ferait ainsi 10 fois plus de victimes parmi les habitants de la planète que la Seconde Guerre mondiale.
L'économie mondiale prend un coup sérieux car le tabac ponctionne lourdement les ressources financières de la planète. On estime à près de 200 milliards de dollars par an les pertes nettes dues à l'usage du tabac, dont la moitié dans les pays en voie de développement. Découvrons davantage les méfaits de cette pandémie. Environ 20 % des décès actuellement enregistrés dans les pays industrialisés sont dus aux produits de l'industrie du tabac. Si l’on n'arrive pas à inverser la tendance, le nombre de victimes de cette... Hécatombe passera progressivement à 10 millions au cours des 30 à 40 années à venir. À moins que des actions sérieuses de prévention ne soient entreprises au cours de cette décennie, environ 100 millions de personnes sont menacées de disparition prématurée au cours des années 2000. Malgré ces chiffres alarmants, l'industrie du tabac n'en poursuit pas moins sa politique agressive de commercialisation. La conséquence en est que la consommation ne fait que s'accroître.
Dans toutes les couches sociales, on rencontre des fumeurs. Ces derniers sont généralement attirés par la relative euphorie et l'éphémère sensation de plaisir que le tabac procure et l'entrain qu'il fait également persister tant que le produit agit sur le corps. Le caractère éphémère de cette sensation passagère de joie que le tabac procure fait que le besoin de consommation s'exprime toujours. Le cycle continue ainsi, et l'individu devient esclave du tabac.
Le tabagisme est en hausse dans de nombreux pays. L'industrie du tabac s'est montrée habile. À démolir les tabous culturels qui avaient précédemment empêché les femmes de fumer, on réussit à présenter le tabac comme un signe d'indépendance et d'égalité pour la femme. On fume ainsi par snobisme, par imitation, par désir de "s'auto-affirmer".
Le tabac et ses effets néfastes. De nos jours, plus personne n'ignore la nocivité du tabac. Même les fumeurs eux-mêmes sont conscients du danger que représente le tabac pour l'organisme humain. Le tabac est un danger à action lente. Le fumeur ne s'écroule pas dès la première cigarette, il ne sera pas non plus atteint du jour au lendemain par une maladie due au tabagisme. Le consommateur des produits du tabac provoque une réaction à retardement. Environ 30 à 40 ans peuvent écouler entre le moment où l'on commence à fumer et le décès, ainsi que l'apparition des effets néfastes du tabac. Le résultat final n'en est pas moins dévastateur. À l'heure actuelle, les produits du tabac tuent environ 3 millions de personnes par an. Médecins, juristes, économistes, religieux, sont tous. D'accord que le tabac est très dangereux pour l'homme tant sur le plan sanitaire (hygiénique) que socio-économique.
L'action du tabac sur notre organisme. De nombreuses études ont montré que le tabac réduisait l'espérance de vie et agissait sur le bon fonctionnement de plusieurs appareils du corps humain : le tabac est nocif pour l'appareil respiratoire, l'inhalation de la fumée multiplie par 10 les risques de maladies pulmonaires. Elle entraîne une diminution de la capacité respiratoire, l'apparition de bronchites chroniques et une plus grande sensibilité aux infections pulmonaires et aux cancers (bouche, gorge, bronches...).
Aussi, le risque de cancer bronchique augmente avec le nombre de cigarettes fumées. On retiendra aussi que sur l'appareil cardio-vasculaire, les risques d'accidents sont multipliés par la prise de tabac. Le tabac provoque une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. Il agit également sur l'appareil digestif et urinaire, car la fumée peut entraîner une diminution de... L'appétit, une installation de même une aggravation de l'ulcère de l'estomac. Il peut provoquer un développement du cancer de l'œsophage et aussi de la vessie. Le système nerveux et les organes sensoriels ne sont pas épargnés car la nicotine contenue dans le tabac agit sur le fonctionnement du système nerveux. Le tabac provoque également la diminution de l'acuité visuelle, du goût et de l'odorat.
Chez la femme, les risques sont aussi nombreux car le tabac entraîne une perturbation du cycle menstruel et des règles de la femme. Il peut aussi influencer la fertilité de manière défavorable. De plus, l’association tabac-pillule augmente considérablement les risques cardiovasculaires. Le tabac est aussi un facteur de risque de l'avortement spontané en début de grossesse. Le tabagisme maternel est associé à un risque plus élevé de fausses couches, d’insuffisances pondérales de l’enfant à sa naissance et de retard dans son développement. Chez la femme enceinte, le fœtus est très sensible au monoxyde de carbone qui... passe directement dans la circulation fœtale. Les dommages du tabac sur le plan social. Fumer produit obligatoirement une pollution de l'atmosphère et le fumeur, s’il s'intoxique lui-même, provoque aussi l'intoxication de son entourage. À cause de son odeur répugnante et de sa nocivité, le tabac nuit même aux non-fumeurs. La fumée du tabac, compte tenu des matières toxiques qu'elle contient, provoque des cancers du poumon et d'autres maladies chez les fumeurs passifs et aggrave chez eux les allergies et l'asthme. La consommation du tabac fait perdre au fumeur la sensibilité sociale : il ne se rend plus compte des dommages qu’il cause dans son environnement qui ne cesse pourtant de le rejeter à travers des inscriptions du genre "interdit de fumer" que l'on retrouve dans les véhicules, les salles de réunion, les hôpitaux, les restaurants, etc.
L'action du tabac sur l'économie mondiale. On a évalué à environ deux cents milliards de dollars par an les pertes nettes dues à l'usage du tabac, dont la moitié. dans les pays en voie de développement. Par ailleurs, des études estiment que pour chaque mille tonnes de consommation additionnelle de tabac, on dénombre 650 morts dues au tabagisme et 27,2 millions de dollars en perte nette pour l'économie mondiale. Si on ajoute à ces sommes les investissements que l'on consacre aux maladies que le tabac occasionne et les nombreux incendies (de marchés, de stations d'essence, d'imprimeries...) que les fumeurs causent, on peut sans risque de se tromper dire que le tabac représente un véritable danger pour notre siècle finissant.
Face au danger que représente le tabac pour l’humanité toute entière, il importe de procéder aux interventions nécessaires pour endiguer ce fléau. Au titre des stratégies envisageables, on retiendra beaucoup plus d'efforts de la part des défenseurs de la santé publique et une lutte plus acharnée contre les intérêts acquis des grosses industries du tabac. Sensibiliser les populations et Surtout les jeunes, mettre fin à la publicité du tabac dans les médias, interdire les parrainages des marques de cigarettes, sont autant d'actions qui pourraient nous mettre un temps soit peu à l'abri des dangers du tabac.
L'Islam en tant que mode de vie, mieux une civilisation, s’est implicitement penchée sur la question. Bien que le Coran n'ait pas explicitement évoqué l'interdiction du tabac, les savants s'accordent généralement pour le rejeter. Le tabac étant une impureté et un vice pouvant entraîner chez le consommateur des maladies incurables et dangereuses, comme la médecine l'a clairement établi, l'Islam ne saurait admettre sa consommation. "Dieu a rendu licites les choses bonnes et a interdit le vice et les impuretés", stipule le Coran qui nous dit par ailleurs : "Ne vous jetez pas vous-même dans la merde".
La jurisprudence islamique, qui n'est pas en reste dans cette lutte contre les impuretés, montre que "toute chose dont la nocivité est plus grande que l'utilité est interdite".
Les dommages du tabac. Étant reconnus plus importants que ses avantages, il ne peut que tomber sous le coup de l'interdiction même si celle-ci n'est pas clairement exprimée dans les textes. Le tabac n'engraisse pas, n'apaise aucune faim, pire, il entraîne du gaspillage, nuit à la santé, gêne l'entourage, détériore l'économie, toutes choses prohibées par l'Islam. Les enseignements du prophète sont expressifs à ce sujet : "Ne nuis pas à ton organisme, ni aux autres". Il nous paraît de toute évidence qu'il est clairement établi que le tabac est nocif pour la santé, pour l'âme, pour la morale, la société et l'économie alors qu'un principe essentiel de l'Islam stipule que tout ce qui est nuisible est interdit à la consommation.
Sacandé Kassoum. Pèlerinage à la Mecque : Les dessous d'une escroquerie. Près de 1 300 burkinabè ont effectué cette année le pèlerinage aux lieux saints de l'Islam. Comme chaque année, les pèlerins burkinabè ont envié ceux des autres pays sur le plan de l'organisation. Il faut une cure de jouvence à La Commission Nationale d’Organisation du pèlerinage. Au Burkina, cela n’est pas un secret, les trois grandes communautés n’ont aucune notion de l'unité islamique. Le pèlerinage est la seule occasion pour ce trio de constituer la commission annuelle de pèlerinage et le titre de délégué général est rotatif. Allez-y comprendre quelque chose ! Pourquoi est-ce seulement le pèlerinage (qui s'effectue à l'extérieur) qui unit les communautés ? Il n'y a plus rien à cacher : nos pèlerins souffrent énormément aux lieux saints. Le local qui servait à l'hébergement des Burkinabè et qui leur appartenait a été vendu à près de 50 millions de FCFA. Pour quelle raison et par qui ? (Suivez mon regard...) De l'avis général des pèlerins, la Commission actuelle est inefficace. Elle n'arrive pas à résoudre le moindre problème aux lieux saints. L'ambassadeur Omar Diawara, malgré sa bonne volonté, ne peut tout faire. Depuis 25 ans, ce sont toujours les mêmes qui organisent le pèlerinage ! Des mécontents grossissent les rangs chaque. jour. Ou la Commission fait son autocritique et repart de plus belle, ou elle évolue dans la médiocrité. Beaucoup de faits d’escroquerie nous ont été rapportés. Nous hésitons encore à croire qu'aux lieux saints, on puisse se conduire de la sorte. Mon Dieu, quelle époque ! Comment comprendre qu'un délégué général ne parle ni l'anglais, ni l’arabe qui sont les langues usitées aux lieux saints ? Comment peut-il résoudre un problème ? En s'exprimant peut-être en Bissa ou en Samo ! Comment comprendre qu’à l’arrivée, quelqu'un vêtu de tout blanc, aussitôt sorti de l'avion, bombe la poitrine devant les autres en disant : "Chè-moi, le com-michon héberzément. Vous n’avez qu’à me suivre !" ? Comment comprendre que les étudiants aux lieux saints ne soient pas intégrés à l'organisation ? Ils aident les pèlerins à travers une structure qui leur est propre, qui est d'ailleurs mal vue par la Commission Nationale. Comment comprendre qu'une fois en ra^gen?^0116, on demande encore de l'argent aux pèlerins (Ce sont les membres de la... Commission qui le font). Alors que tout a été versé au départ de Ouagadougou ? Une véritable escroquerie naît aux lieux saints, une fois les pèlerins arrivés. Les plus fortunés se cherchent ailleurs. Tandis que la masse des vieillards surtout reste entre les griffes de la Commission.
Tenez ! Un exemple. Certaines vieilles femmes, voulant faire de la monnaie, confient leur argent à des membres de la Commission. La plupart des pèlerins, ne connaissant pas le circuit et le taux de change, assistent à une grande escroquerie. Le clou de cette comédie scabreuse, digne de la mafia, se situe à la fin du pèlerinage. On regroupe les pèlerins. Les délégués, les prenant sans doute pour des enfants, leur disent : "Vous savez, le pèlerinage n'est pas facile, il faut souffrir pour avoir la récompense divine. Oubliez toutes vos souffrances, une fois de retour chez vous ; celui qui, une fois chez lui, raconte sa souffrance, verra toute sa récompense s'envoler. C'est compris ?". Le public en cœur répond : "OUI NON ! Ce n'est Pas du théâtre, ni de la fiction. C'est plutôt le drame réel, émouvant, écœurant et indicible que vivent nos pèlerins aux lieux saints. Quand les pèlerins reviennent, naturellement dans l'euphorie du retour et dans la joie des retrouvailles, on oublie tout. Mais faut-il vraiment se taire ? À la question, comment ça s'est passé ? Presque tous les pèlerins répondent "ça s'est bien passé". Ah bon ! "Ça" s'est bien passé ? "Ça" c'est quoi ? Quand un pèlerin commence à mentir dès l'aéroport, c'est grave, gravissime même. Car on est supposé aller lui demander des bénédictions. À vrai dire, il faut aux autorités et aux autres musulmans de prendre leurs responsabilités. Devant Dieu. Devant l'histoire. La mascarade ne peut (et ne doit) plus continuer. Les délégués et autres membres de la Commission doivent savoir que leur titre ne leur confère pas un ticket d'entrée au paradis. C'est une responsabilité dont ils rendront compte devant le Seigneur, le jour où rien ne sera caché et que le livre des actions sera. Grandement ouvert. La Commission actuelle doit simplement et purement disparaître. Pour cela, il y aura sans nul doute des grincements de dents. La raison, sachez-le : le pèlerinage est un commerce juteux pour certains. Togs-sida, un pèlerin indigné.
Dossier - "Les enfants de l'école ou la fuite de responsabilité ?" "Apprenez la prière à vos enfants dès qu'ils atteignent 7 ans", a dit le prophète de l’Islam. Voilà une assertion qui déroute les psychologues de l'enfance car l’école nouvelle ne date pas du 7e siècle. "Il ne prononce rien sous l'effet de la passion. Ce n'est rien d'autre que révélation inspirée que lui a enseignée l'Ange à la force prodigieuse." (CORAN, s 53, v 3A,5). Ces versets expliquent tout.
Malgré la clarté de cette recommandation, force est de constater qu'un laisser-aller règne dans nos familles dites musulmanes à tel point que les enfants arrivent à l’école ou au lycée sans aucun rudiment de l'Islam et donc en proie facile aux cultes trompettistes. Tambourinaires. Cette situation est aggravée par des humains au caractère démoniaque qui vous diront qu’il n'y a rien à faire pour les enfants du moment, qu’ils sont des écoliers, des enfants de l’école "ecoLden, école Kamba". Pourtant, ces mêmes enfants passent seulement le tiers de leur journée à l'école, soit environ 8 heures sur 24. De plus, les classes vaquent le jeudi, la soirée du samedi et le dimanche au primaire. La proportion est presque la même au secondaire. Cette situation n'a que trop duré et accuser l’école de tous les maux ou refuser d'y envoyer ses enfants ne sont que de faux fuyants. "Allez chercher la connaissance même jusqu'en Chine", a dit le prophète Mouham-mad ; il n’y avait pas un institut islamique à Pékin ou à Taïwan au Moyen Âge à notre connaissance. En cette fin de siècle et de millénaire, où tout tend à montrer que la mise en berne des valeurs spirituelles n’a fait qu'accroître nos maux, il y a lieu de se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Le Coran et les Hadiths du saint. Les prophètes sont formels quant à la responsabilité des parents d'abord, et des dirigeants musulmans ensuite, dans l’éducation religieuse des enfants de la Oumma. La perfection n'est pas de ce monde et il n'est pas dit que le succès est garanti d'avance. Mais les parents gagneront à faire leur cette mâle et fière devise cornélienne : "Fais ce que dois, advienne que pourra". Que Dieu fasse de nous des croyants qui écoutent sa parole et l'appliquent de la meilleure manière.
L’éducation en Islam a pour finalité de former une personnalité islamique, à même de prêcher le bien et d'interdire le mal comme le précise le verset 110 du chapitre 3. Parmi les caractéristiques de l'éducation islamique, on peut citer son caractère permanent et la prépondérance de la cellule familiale. Pour l’Islam, là où il y a des hommes, il y a éducation. Aussi, l'éducation islamique prend en compte toutes les catégories sociales. On ne présente plus l'importance de la cellule familiale dans l'épanouissement de... L'enfant. C'est la cellule de base de la société. Elle conditionne la vigueur ou la faiblesse du tissu social. L'Islam lui accorde logiquement une grande importance. Dans le Coran, Dieu (exalté soit-il) donne comme exemple d'éducation familiale les exemples de Jacob et ses fils (2/133) et surtout les sentences de Louqman qui, en 7 versets, élabore une véritable charte morale (31/13-19). On trouve aussi dans le Coran des passages plaçant l'autorité parentale face à ses responsabilités (66/6 et 20/114). Pour l'Islam, c'est tout l'homme avec un grand H qu'il faut éduquer. Aussi, tous les sens de l'homme doivent être pris en compte dans la pédagogie éducative.
Notre société a surtout mis l'accent sur "l’éducation du corps". On a oublié la symbiose naturelle qui existe entre l'âme et la matière, le corps et l'esprit depuis la création. En reléguant la spiritualité dans un rôle secondaire, on produit des êtres déséquilibrés et anormaux. D'où le vide spirituel et la sécheresse de l'âme présents dans notre civilisation. actuelle. Quand le Coran parle des gens sans spiritualité, il les traite de "gens malades". Ce n’est pas un mal physique. Même le plus grand Nobel de médecine ne saurait le diagnostiquer. C'est un mal moral. Quand le cœur est malade, c'est tout l'homme qui est malade. Car c'est lui le réservoir des vertus et valeurs. André Malraux disait à juste titre : "Quand le système des valeurs s’écroule, l’homme ne retrouve que le domaine de son propre corps qui devient un objet d’adoration".
L'éducation islamique doit inciter au savoir, au savoir-être, au savoir-faire et au savoir faire-faire. Le modèle éducatif pour l'Islam demeure le prophète Mouhammad (saw). C'est lui l'exemple identificateur (33/21). Tout musulman s'évertue à le prendre pour modèle. Ses faits, gestes et dires doivent constituer un livre ouvert pour toutes les générations.
Le profil de l'éducateur est aussi important. Le meilleur enseignement, c'est la pratique et l'exemple. Le Coran et l'exemple prophétique doivent y aider. Tiemtoré Tiégo. **Sél ü°004 de Juillet-Août 1995**
Vacances : Attention aux dérapages !
Après avoir passé une année scolaire bien remplie, les élèves sont présentement en vacances. Si ces vacances marquent pour certains d'entre eux la fin des pénitences et des corvées interminables entre la maison et l'école, elles inaugurent pour d’autres une période nouvelle. Période de vide et de désœuvrement faite de voyages, de jeux... avec souvent des glissements dans l'alcoolisme, le vagabondage et même la drogue. Gros plan sur le phénomène et ses interactions.
D'un point de vue étymologique, le mot vacances tire son origine du mot latin "vacare". Le verbe "vacare" dont le participe présent "vacans" a donné en français l'adjectif "vacant" voulait dire à l'origine "être vide". Les vacances scolaires constituent donc, selon l’étymologie du mot, une période pour profiter des vacances. Nous avons tout intérêt à apprendre à nos enfants "à tenir à la plume et à la pioche"... où les activités scolaires sont. inexistantes pour ne pas dire suspendues. C'est une période de répit que l'on pourrait même qualifier de période vide. Mais il s'agit d'un vide relatif. Un vide que les vacanciers comblent d'ailleurs généralement par la bouffe, la vadrouille, le sommeil à gogo, les jeux et la recherche à outrance du plaisir. Tout se passe dans la réalité comme si on voulait se rattraper et rattraper du temps perdu. "Vivent les vacances, à bas les pénitences, finies les corvées interminables, à nous la bamboula”, tel est résumé le credo de la plupart de nos vacanciers qui gèrent généralement leurs congés (vacances) dans l'indifférence totale des parents.
En effet, dès la fin de l’année scolaire, beaucoup sont les parents qui n'ont pour préoccupation que de se débarrasser de leurs enfants. On les expédie chez l'oncle de la ville ou alors on les parachute chez la grand-mère au village. Le reste on s'en fout. Pourvu qu'ils partent. Que feront-ils ? Comment passeront-ils leurs vacances ? Qu'apprendront-ils ? Cela n'intéresse à priori personne. Et après, on est surpris qu'au terme des vacances, nos rejetons nous reviennent totalement métamorphosés parce qu'en grossesse, parce que drogués, parce qu'alcooliques, fumeurs et grands danseurs. Dans la réalité, on se débarrasse donc de ces enfants "dits de l'école” à un moment où l'école, n'ayant plus besoin d’eux, nous demande justement d'en faire les nôtres en complétant leur éducation.
Pour avoir pris l'habitude pendant les vacances de faire "des enfants de l’école”, ceux de la ville, de la télévision ou encore de la rue, nous avons "fabriqué" d'un côté des filles qui, jusqu'à l’âge du mariage, ne savent ni cuire un œuf, ni préparer un repas et, de l'autre, des garçons qui ne savent ni tenir une houe, encore moins un marteau.
À l’orée de ce XXIe siècle où l'école n'éduque plus, mais semble plutôt former pour grossir le nombre de chômeurs, nous avons tout intérêt à profiter des vacances pour apprendre à nos enfants "à tenir à la fois la plume et la pioche", c'est-à-dire l'outil en plus du... Livre selon l'expression de Marc Ela. Les vacances ne sont pas seulement faites pour dormir, manger, jouer et vadrouiller, mais elles sont aussi et surtout faites pour changer d'activités ; pour apprendre par exemple un petit métier ou alors aider Papa et Maman dans les travaux champêtres ou domestiques. Les vacances ne sont certes pas faites pour de nouvelles pénitences ou de nouvelles corvées. Il faut permettre aux enfants de récupérer en se reposant.
Mais, il ne faut pas perdre de vue le fait que nous avons au terme de l'année scolaire, la mission de rétablir en nos enfants un certain équilibre en complétant l'éducation du corps par celle de l'esprit. La formation religieuse devra naturellement être au centre de nos préoccupations quand on sait que nos enfants ne savent rien de leur religion et que, pire, leur conscience n'est aucunement dominée par l'omniprésence divine. La conséquence, nos enfants n'ont aucun sens moral, aucun respect pour les autres et aucune considération pour les lois. régissant la société. Et pourtant, le prophète a laissé à la suite du Coran, un enseignement on ne peut plus clair sur la responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants : "Chacun est un berger et rendra compte de l’état de sa bergerie".
Notre responsabilité de géniteur nous engage donc à participer à la gestion des vacances de nos enfants. À défaut de les suivre de près pendant cette période de vide, il nous faut les encourager par exemple à participer à des activités de formation telles que les colonies de vacances, les cours de vacances, les camps de formation et autres séminaires qui ont l'avantage d'offrir l'opportunité aux enfants de se former et de se détendre.
Les vacances doivent donc être l'occasion pour nous, de faire des enfants de l’école, ceux de la maison, c'est-à-dire nos enfants à l’égard de qui nous avons de nombreux devoirs dont celui de l'éducation. Vivent les vacances, mais attention aux dérapages !
■, Sharif Souley. L'APPEL, c'est des tarifs étudiés pour vos annonces et abonnements © 30 00 63 01 BP 5716 0 uaga 01 8 l'appel H°004
De juillet-août 1995
économie
Les principes de l'économie islamique. (Suite)
Modalités d’acquisition DES RICHESSES. Amasser les richesses n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour atteindre le bien-être social. La recherche des biens matériels est autorisée en toute liberté sauf empiétement sur les droits d’autrui. Par conséquent, il est interdit d'utiliser la violence, le pillage, le vol... pour acquérir quoique ce soit. En outre, l'Islam interdit l'acquisition des richesses en se livrant aux jeux de hasard. Les raisons économiques de cette interdiction ne manquent pas. De plus, le rejet des jeux de hasard est avant tout une victoire sur Satan : "Le Démon par les boissons alcoolisées et le jeu de hasard veut seulement susciter entre vous l'hostilité et la haine et vous écarter de l'invocation d'Allah et de la prière" Coran 5/91. L'Islam interdit la pratique de l'usure pour s'enrichir parce que cette pratique augmente indûment la richesse de. L'usurier sans production compensatrice. Elle encourage l'inaction, toute chose que l'Islam fustige. L’Islam interdit à l'individu de s'enrichir par le chantage, la corruption et le détournement. Ces différentes restrictions ne doivent pas être perçues comme une absence de liberté, mais un empêchement d'empiéter sur les droits d'autrui. "Ne causez pas de tort aux gens dans ce qui leur appartient" (Coran 26/183).
L'ensemble de toutes ces règles concourt à l'existence d’un marché (au sens large). Le marché islamique ne permet pas l'existence de la tricherie, ni dans les mesures, ni dans les prix. Il est basé sur la compétitivité, une concurrence juste, loyale et humaine. Le Coran nous dit à cet effet : "Malheur aux fraudeurs. Lorsqu'ils achètent quelque chose, ils exigent des gens pleine mesure ; lorsqu'ils mesurent ou pèsent pour ceux-ci, ils trichent" (Coran 83/1-3).
Les prix sont fixés par le jeu de l'offre et de la demande. Ainsi, la fixation arbitraire de prix n'est pas autorisée ; mais la hausse de prix non. artificielle est réglementaire. El Bokhari rapporte que suite à une augmentation des prix à Médine, les gens ont interpellé le prophète pour qu'il fixe les prix. En guise de réponse, le prophète dit ceci : "C'est Dieu qui décide des prix, c'est lui qui restreint, c'est lui qui étend, il est le Donateur. J'espère retourner vers Dieu sans qu'il n'y ait quelqu'un qui se plaigne de moi pour une injustice portée à sa personne ou à son argent."
Pour ce qui concerne la concurrence, elle doit être libre, exempte de toute contrainte de l'État ou des cas de monopole. Un autre hadith de Bokhari dit que : "Dieu donne à celui qui cherche à gagner sa vie et maudit le monopoliseur."
D'une manière générale, l'économie islamique est non étatique, donc différente du socialisme. Elle admet la libre concurrence et l'exige même dans la limite de la moralité ; par conséquent, elle est différente du capitalisme.
Le respect de l’ordre social. Le monde actuel est un vaste champ de troubles, de conflits, d'insécurité et d'angoisse. Toute sorte. Un jugement significatif laisse entrevoir un grand malaise : malaise économique (crise), malaise physique (destruction de la nature), malaise éducatif (dépravation) ; bref, un malaise social profond. Le véritable problème de notre temps est qu'on a perdu toute notion de spiritualité au profit de l'intellectuel et du matériel. En somme, le monde est malade ; très malade socialement.
Le diagnostic. Personne ne doute encore que notre temps est celui de l'injustice et de l'exploitation. Le problème fondamental, cause de tous ces malaises, c'est que la richesse des uns et la pauvreté des autres constituent les deux forces inséparables d'une même entité : le monde socio-économique à dominance capitaliste. En effet, il est une vérité que dans un monde fondé sur le capital, la croissance économique des uns n'est possible que par le sous-développement des autres. Elle se fait par le biais des pillages, pillages matériels, humains et culturels : l'esclavage, la colonisation, les dominations. politiques et économiques, les échanges inégaux... Ainsi, le monde est aux prises avec de multiples tensions provenant des haines et rancunes entre pauvres et riches, entre dominés et dominateurs. L'histoire nous apprend qu'une telle période de crise est annonciatrice de changement. Le vieil ordre est en train de mourir, et il ne peut laisser la place qu'au système capable de résoudre la crise sociale : réinstaurer la moralité, l'humanité et par conséquent le bien-être social.
Que nous dit l’Islam ? Dieu exige de l'homme le respect de l'ordre social. "Dis : si vos ascendants mâles, vos fils, vos pères, vos épouses et votre clan, si vos biens acquis, un négoce que vous redoutez de voir péricliter et des demeures vous sont agréables, vous plus chers qu'Allah, que son messager, que mener combat dans le chemin de Dieu, alors soyez aux aguets jusqu'à ce qu'Allah vienne avec son ordre ; Allah ne dirige pas le peuple des pervers", Coran.
La richesse, la famille et le clan sont des éléments dont l'attachement. peut éloigner l'individu d'une vie de stabilité et de sécurité. Pour le respect de l'ordre social, l'islam s’oppose d'abord à l'intégrité des charges d'acquisitions des biens. Il n’y a aucune discrimination à cause de la race, de la couleur, de la richesse et de la position sociale. Tous sont égaux. À ce sujet, il y a lieu de ne pas confondre l’égalité civile dont il est question ici, avec l'égalité naturelle (ou divine). Du reste, l'inégalité naturelle est une évidence : certains jouissent d'une santé parfaite toute leur vie pendant que d'autres font face à d’innombrables malaises ; certains sont noirs, jaunes, rouges pendant que d'autres sont blancs. Justement, l'islam tente par l'égalité civile de réduire l'inégalité naturelle. Ainsi le pauvre et le riche, le noir et le blanc sont traités de la même manière. L'égalité civile est identique pour tous. Soulignons en passant que l’égalité sous-tend la concurrence. Elle vise à remettre les concurrents dans les mêmes conditions. Par ailleurs, elle suppose L’existence d'une confrontation d'intérêt. Cette confrontation doit se dérouler de façon loyale et humaine. Les relations doivent être conçues sur la base d'un échange d'intérêt dans les conditions d'égalité entre les parties. Nul ne dépassera son semblable que par son travail.
En outre, l'islam considère les biens d’intérêt public comme une propriété commune que la Oummah se charge d’organiser de façon que tous les musulmans en jouissent à égalité. Dans le même sens, l'Islam réglemente les relations entre ouvriers et patrons de façon que l’un n'exploite pas l'autre. "C'est nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie d'ici-bas et avons élevé certains d'entre eux au-dessus d'autres, en hiérarchie afin que les uns emploient les autres en gages."
Un hadith du prophète éclaircit : "Le musulman est le frère du musulman ; il ne le traite pas injustement et ne le trahit pas." De ce qui précède, il ressort que l'ordre social en communauté musulmane est caractérisé par les rapports marqués par une. Coopération, un échange d’intérêt où chacun donne selon ses moyens dans le but d’obtenir ceux dont il désire : Nul exploitation, nulle domination, nulle dictature, car ceux-ci ne peuvent avoir pour effet que la destruction de toute harmonie et de toute solidarité dans la société, et même dans le monde entier. Or on le sait, le monde est déjà engagé sur la voie d'un suicide planétaire. Il est assis sur une bombe sociale qui ne tardera pas à exploser. Que faire ? Le réveil islamique est perceptible dans tous les coins du monde et semble être le signe précurseur d’un nouvel ordre social mondial. L'Islam s'affirme aussi bien d'un point de vue spirituel, culturel que socio-économique. Peut-il aujourd'hui apporter un remède à la désintégration mondiale, comme il l'a déjà fait pour des grands empires décadents au VIIe siècle ? Il apparaît que sauver le monde, c'est d'abord prendre conscience du danger qui le menace, notamment le modèle de vie qui est imposé à. Tous par le biais de la domination économique, politique et militaire. C'est ensuite remettre en cause le mythe de l'individu qui nous est aussi imposé depuis des millénaires. Celui-ci fait de l'individu le centre de tout progrès et la cause d'affrontement, de violence dus au fait qu'un petit nombre économiquement et politiquement puissant asservit le grand nombre des plus faibles.
Enfin, il faut donner à l'homme sa dimension humaine et divine. C'est pourquoi Roger Garaudy pense que l'Islam est la solution. Pour lui, "l'Islam est cette vision de Dieu, du Monde et de l'homme qui assigne aux sciences, aux arts, à chaque société, le projet de construire un monde indivisiblement divin et humain, comportant les deux dimensions majeures de la transcendance et de la communauté".
Pour cela, Dieu dit : "Une direction vous sera indiquée de ma part. Quiconque aura suivi ma direction ne s'égarera pas et il ne sera pas malheureux. Mais quiconque se sera détourné de mon rappel mènera certainement une vie misérable." Le même sens, le prophète nous rappelle : "Je vous ai laissé le livre de Dieu et ma sunna. Si vous vous y attachez fermement, vous ne vous perdrez jamais." Les directions indiquées ne sont autres que la voie de l'Islam. Ainsi, la renaissance islamique s'étend sur tous les aspects de la vie, en accordant une importance particulière aux problèmes socio-économiques, leur consacrant un effort de recherche et d'analyse pour trouver des solutions islamiques.
Abdramane Ouattara : "Pour faire de grandes œuvres, il faut de grands artistes." "Éduquer une fille, c'est éduquer une nation." Si tout le monde est unanime sur ces deux affirmations, qu’on soit aussi d'accord que pour construire une bonne nation, il faut à quelque part des femmes pieuses. La première éducatrice d'un enfant, c'est sa mère. Si cette dernière n’a pas une éducation islamique assez solide, l'éducation religieuse de base de l'enfant prendra certainement un coup. On ne peut certainement pas parler d’éducation sans parler des moyens matériels et... Financiers. Mais cela n'est pas nécessaire à tout bout de champ. L'éducation d'un enfant, par exemple, nécessite beaucoup plus l’attention des parents et leur exemple que les moyens. En Islam, "la femme modèle", c’est celle qui est d’abord soumise à Dieu, qui adhère aux enseignements du prophète, qui respecte son mari et qui est toujours en quête du savoir. Savoir religieux comme les autres sciences. Car être musulmane ne signifie pas être ignorante. Dans ce sens, la femme du prophète (saw), Aïcha, était savante et elle a rapporté beaucoup de hadiths authentiques.
Parlant de soumission à Dieu chez la femme musulmane, elle se manifeste certes par une foi sincère, mais se traduit dans les actes par un bon comportement, la tenue vestimentaire, etc. Ce dernier point de soumission est aujourd'hui qualifié "de signe ostentatoire". Attention ! Le voile est l’honneur de la femme musulmane. Elle ne le porte pas pour faire plaisir à quelqu'un ou à une institution. Mais elle le porte parce que c'est la loi de Dieu. qui le prescrit en ces termes : "O prophète, dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de rapprocher un pan de leur voile sur le visage. Cela est plus à même de les faire reconnaître (des autres femmes) et à leur éviter d'être importunées. Dieu est Absolu-teur et Miséricordieux". Il dit encore : "Dis aux croyantes de préserver leurs parties intimes... qu'elles ne découvrent leurs parures qu'à leur mari, leur propre père, le père de leur mari, leur propre fils, le fils de leurs frères, le fils de leur sœur, leurs dames de compagnie...". Ce n'est pas pour dénigrer ou mépriser la femme que Dieu lui a ordonné de cacher les charmes de son corps. C'est plutôt pour préserver la morale sociale. Un hadith du prophète ne dit-il pas : "Tout ce qui conduit à l'illicite est illicite" ? Dieu, dans sa sagesse, a interdit la fornication et l’adultère tout en interdisant leurs préambules. Nous n'ignorons pas comment les femmes coquettes font étalage de leurs jambes, leur poitrine, bref tout leur charme. pour exciter les hommes dans les rues. Les tenues dites modernes concourent d'ailleurs à cela. Elles sont faites pour découvrir plutôt que couvrir. Et nous, femmes musulmanes, disons non à cela en dehors de nos foyers. Le port du voile n'est pas évoqué que par le Coran. La Bible en parle dans Corinthiens 11, versets 6 à 13 : "Par contre, si une femme ne se voile pas, qu'elle se coupe les cheveux. Mais s'il est vilain qu'une femme se coupe les cheveux ou se rase, qu'elle se voile." Ensuite, dans Timothée 2, verset 9, on lit : "Je veux que les femmes, dans une tenue bien arrangée, se parent de modestie et de bon sens." C'est ce bon sens qui commande à la femme musulmane de ne pas marcher nue dans la rue. Sur le plan médical, certains dermatologues démontrent l'action négative des rayons solaires sur la peau et montrent qu'une peau couverte est moins exposée à certaines maladies épidermiques. Nous ne cesserons jamais de le dire, le voile est l’honneur de la femme musulmane. Il lui permet par conséquent de préserver sa pudeur comme le Coran le mentionne si bien : Dis aux croyantes de préserver leurs parties intimes. Nous, femmes musulmanes, refusons les tenues dites modernes (minijupe, collants, culottes et autres), si nous devons les porter pour faire plaisir aux gens de la rue. Mais, nous sommes prêtes à les porter si c'est pour faire exclusivement plaisir à nos maris. Le Coran nous montre clairement ceux devant qui nous pouvons nous découvrir. Puisse Allah nous aider à porter le voile.
Bounkoungoul S. Mariant. Institutrice à Tougan.
Prière d'exaltation de Dieu "Çalatout-tasbih". La prière d'exaltation dont la pratique a été recommandée par le prophète Mouhammad s'établit en quatre rak’ates, à toute heure du jour ou de la nuit, avec une salutation finale lorsqu'elle a lieu le jour et deux salutations finales dans le cas où elle est établie la nuit. À chaque rak'ate, le fidèle récite 75 fois le "Tasbih" : "Soubhânallâhi, Walhamdoulillâhi, Walâ". ilâha illallâhou, Wallâh akbar
de la manière suivante :
- 15 fois après la récitation d'al-fâtiha et d’une sourate de son choix.
- 10 fois pendant l'inclination (Roukou) ;
- 10 fois après s’être relevé de l'inclination ;
- 10 fois pendant la première prosternation (Soujoud) ;
- 10 fois après s'être relevé de la première prosternation ;
- 10 fois pendant la deuxième prosternation ;
- 10 fois après s'être relevé de la deuxième prosternation.
Après quoi le fidèle se lève pour accomplir la deuxième rak'ate de la même manière que précédemment.
N.B : Cette prière comporte en tout :
• Une salutation finale lorsqu'elle a lieu le jour et deux lorsqu'elle s'établit la nuit.
- 75 fois "tasbih" par rak'ate, soit 300 fois en tout.
Parlant du mérite de cette prière, le Prophète déclara à son oncle Al-Abbas Ibn Abdel Mottalib : "Si tu établis cette prière, Dieu absout tes péchés ; du premier au dernier, les anciens et les nouveaux, les volontaires et les involontaires, les secrets et les publics". Rapporté par IBN Madja. Tirmizi et Abou Daoud I/Sppel N°004 de Juillet-Soût 1995
LES 5 DIFFERENCES
Mots en croix N°004 "Ustensiles"
Sharif Souley
Mot caché N°004
Mot de 7 lettres : Assiette-Bol-Bouilloire-Cafétière-Carafe-Casserole-Cocotte-Couteau-Cuillère-Four-Fourchette-Plat-Poêle-Pot-Tasse-Théière-Verre.
F E R E 1 T E F A C E 0 C C 0 U T E A U F 0 U R U 1 A S E 1 A V E R R E S S R L R B 0 L C E S P E L A P 0 T R H E L E C 0 C 0 T T E A E J R. E L E 0 P N T H E E E A S S 1 E T T E B 0 U 1 L L 0 1 R E
Trouvez les lettres qui manquent pour compléter les mots qui forment la croix.
Mots croisés N°004
Horizontalement :
I - Ensemble des biens qu'on possède.
II - Corps sphérique.
III - Cérémonials quelconques.
IV - Rivière d'Asie.
V - Siège de la bicyclette.
Verticalement :
1 - Refuges.
2 - Couvre la tête des femmes.
3 - Instrument manuel de travail.
4 - Étendue de terre entourée d'eau.
5 - Ce qui est encore à faire.
Solutions :
*neag -g •uoi^und np aqooj -j? ’oqonog -£ ' •auiiBo B| op oqui^jjxg -^ •nnadnqj -j ----------------------------------
Solutions des Jeux précédents
Mot caché N° 003 : AQUATIQUE
Mots croisés N°003
Mots en croix N°003
Les rats sont très prolifiques. Si on laisse un couple de rats et tous ses descendants sans en détruire un seul, au bout de 5 ans, la population de rats à partir de ce couple peut atteindre 940 milliards de rats.
Les rats sont très voraces. Un rat peut consommer journellement jusqu'à un tiers de son propre poids de nourriture.
Les rats sont très malins. La dératisation reste une entreprise difficile car les rats arrivent à éventer rapidement les pièges.
Les rats sont de très grands destructeurs de denrées alimentaires. En période de pullulement, certaines variétés peuvent ingérer jusqu'à 50 % d'une récolte de céréales.
Les rats sont propagateurs de maladies. Le rat provoque le sodoku, "maladie de la morsure de rat" (mortel dans 10 % des cas) et transmet d'autres maladies comme la rage, le choléra, la fièvre aphteuse, la. Trichinose, le typhus murin et la peste. Pour détruire les rats, on peut utiliser plusieurs moyens dont, entre autres, des pièges, des chats, des produits chimiques (poudre raticide, etc.). Même morts, les rats peuvent propager des maladies ; il faut donc les brûler ou même les enterrer profondément. Alors, attention aux rats ! X'gppel H°004 de Juillet-Août 1005