Issue
L'Appel #7
- Hierarchies
-
Burkina Faso
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- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- L'Appel #7
- Publisher
- L'Appel
- Date
- January 1996 – February 1996
- issue
- 7
- Abstract
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- number of pages
- 12
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Rights Holder
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000568
- content
-
Bimestriel Islamique de Formation et d'Informations Générales Burkina Faso : 200 F CFA — Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Togo, Bénin, Sénégal, Guinée : 250 F CFA.
“Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith).
• Dossier : Le mariage en Islam. La famille musulmane P. 7. P. 9.
■ Islam et sexualité. Ce que vous devez savoir. Mémorial de Rabia P. 8. P. 11.
Prostitution : Grande perversion, grave péché.
La responsabilité : “Un homme redouté de tous les rois qui ne peuvent tenir en place parce qu'ils ont peur de lui, mène une vie pareille ! Mais la Justice vous a permis de goûter un sommeil paisible. Notre roi injuste se tient toujours sur ses gardes inquiets”, disait un émissaire de César à Oumar Ben Khattab, 2e Calife de l'Islam. L'émissaire de César, arrivé à Médine, avait trouvé Oumar couché sur le sable, son bâton sous la tête, sans gardes. Si Oumar a pu se coucher... En plein air sans s'inquiéter pour sa sécurité, ce fut à cause de sa justice. Combien sont-ils, des dirigeants de la haute sphère à la plus basse, en passant par les responsables religieux, justes en paroles, en actes et en décisions ?
Un fugitif se réfugia chez un homme saint ; "Cache-moi aux yeux de mes ennemis !" lui dit le fugitif. Le saint lui demanda de se coucher et lorsqu'il le fit, il le couvrit de feuilles de palmier. Les pourchasseurs arrivèrent chez le saint homme et lui demandèrent d'après le fugitif. Il leur répondit : "Le voilà sous les feuilles de palmier." Croyant à une plaisanterie, les pourchasseurs partirent à la recherche du fugitif ailleurs. C'est ainsi que ce dernier fut sauvé de justesse, grâce à la sincérité du saint.
Combien sont-ils, les dirigeants sincères ? Les responsables qui mentent quand ils s'adressent à leurs administrés, qui n'honorent pas leurs promesses, qui ne tiennent pas leurs engagements, abusent de la confiance de leurs peuples... Ils sont nombreux, les dirigeants qui. Ils se livrent à la gabegie pendant que leur peuple meurt de faim et de soif ; ils sont nombreux les dirigeants qui prennent des décisions égoïstes et égocentriques ; ils sont nombreux les dirigeants qui vendent, achètent, "se développent" au détriment de leurs peuples. Ne savent-ils pas que selon le prophète "Le responsable qui n'entoure pas ses administrés de sa protection vigilante ne sentira jamais l'odeur du paradis” ? N'ont-ils pas eu connaissance de cet hadith du messager qui dit : "Quiconque exerce une fonction moyennant une rétribution, tout ce qu'il touche en dehors d'elle est du vol” ?
À l’aurore de cette nouvelle année grégorienne, nous interpellons les responsables sur la nécessité pour eux de travailler pour le bonheur de leurs peuples, plutôt que de se cacher derrière des alibis suspects et vains. Il faut qu'ils essaient en tant que "berger à qui il sera demandé des comptes sur l'état de la bergerie”, de lutter contre leurs démons. Car comme le disait le prophète : "Il n'y a point parmi vous un... homme qui ne soit pas accompagné d'un démon". Ils doivent comprendre que la communauté sous leur direction est comme une particule de micron dont la position et la vitesse sont impossibles à déterminer. Pour dire qu'une communauté lésée est incertaine dans ses réactions. Le prophète ne nous mettait-il pas en garde en disant que : "Il n'y a d'obéissance qu'en ce qui est juste ; point d'obéissance en ce qui déplaît à Dieu ; Aucune obéissance à une créature en ce qui offense Dieu ; Écouter et obéir, est un devoir pour tout musulman qu'il soit à son avantage ou à son désavantage tant qu'il ne transgresse pas la loi divine. Aucune obéissance n'est permise quand le respect de l'ordre conduit au péché" ? Et plus loin que : Quiconque constate un fait abominable doit intervenir pour le corriger, soit par la force s'il en est capable, soit par la parole ou à défaut qu'il désapprouve en son for intérieur”. Que les dirigeants qui ne sont pas encore dans le gouffre de l'hypocrisie luttent pour ne pas y glisser. Que ceux qui y sont déjà, fassent leur méa-culpa, réparent leurs torts et se repentissent sincèrement ; car Dieu aime ceux qui viennent à lui sans cesse repentants. Que tout le monde sache qu'il n'y a point de société où l'on commet des péchés et où des gens capables de les réprimer se taisent, qui ne risque de subir un châtiment général qui n’épargne personne. Vous implorez Dieu, alors, Il ne vous secourra pas, comme l'affirmait le prophète Mouhammad (saw).
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Bimestriel islamique de formation et d'informations générales.
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BURKINA FASO
L'APPEL N° 007
Janvier - Février 2006
La prostitution
Grande perversion, grave péché.
La prostitution et ses corollaires constituent plus que jamais des fléaux de nos sociétés dites modernes. Leurs conséquences sur l'équilibre des familles et le devenir entier de l'humanité se passent de commentaire...
"Lorsque le système des valeurs s'écroule, l'homme ne retrouve que le domaine de son propre corps qui devient objet d'adoration”, disait André Malraux. Voilà des propos qui résument parfaitement la situation de déroute totale dans laquelle s'enfonce inexorablement l'humanité. Voilà aussi qui retourne à l’homme la responsabilité de tous les problèmes qui... l'assaillent perpétuellement et qui le conduisent très logiquement vers une fin plus que certaine. Mais pouvait-il en être autrement quand la désobéissance aux ordres du créateur est érigée en règle de vie ? Pouvait-il en être autrement lorsque l’homme, tel un explorateur débile qui, ayant mis ses cartes géographiques de côté, essaie de sonder les profondeurs, de mesurer les hauteurs ? À l'image de cet aventurier, il ne peut à l'aide de sa seule raison trouver les voies justes qui le mènent à la perfection et au bonheur dans ce monde. Chaque fois qu'il l'a tenté pour gérer tel ou tel aspect de son existence, le résultat a toujours été le même au finish : le désordre et la corruption sur terre. "La prostitution, cette 'plaie puante' de nos sociétés dites modernes, n'est que la résultante logique du désir des hommes de gérer les rapports sexuels en dehors du cadre défini par celui qui a mis en eux ce besoin physiologique." La prostitution, le mot lâché, aussi désagréable dans sa résonance que déshonorante. Dans sa signification, la prostitution est un des incalculables fléaux qui sévissent dans nos sociétés. La prostitution est l'un de ses péchés qui “rongent" l'âme de ces femmes et de ces hommes perdus entre les rêves et la réalité, entre la dérive et leurs propres faiblesses. Sur ce chemin macabre, que de femmes et d’hommes sont passés de vie à trépas, que de jeunes filles ont perdu le sens de l'existence, que de foyers se sont disloqués.
Définie par le Micro-Robert comme étant “le fait de livrer son corps aux plaisirs sexuels d'autrui pour de l'argent et d'en faire un métier”, la prostitution était considérée comme le fait de femmes qui, pour des raisons quelconques, quittaient leur pays ou leur village pour aller vendre leurs charmes ailleurs. Tout Burkinabè sait ce que signifie le terme "Ghanéenne". Cette conception semble cependant dépassée au regard des réalités actuelles. Ces réalités, c'est que, mis à part "ces femmes à tabouret”, la prostitution est devenue l’affaire de toutes les catégories de femmes. Des auto-stop aux... Prostituées de luxe en passant par le copinage à intérêt, les sœurs des hommes développent chaque jour un nouveau marketing autour de ce commerce honteux. La prostitution et ses corollaires ne cessent de prendre de l’ampleur parce que c’est un truisme que d'affirmer aujourd’hui que la débauche est une des marques de notre monde. Avec ces modes de vie et ces systèmes de pensée, certaines sociétés actuelles qualifiées naïvement de "civilisées" ne cessent de créer leurs propres diables, de cultiver leurs propres maux avant de se perdre toujours en conjectures dans la recherche de vaines solutions.
La prostitution n’est pas tombée du ciel. "Le désordre est apparu sur terre à la suite de ce que les hommes ont acquis de leurs propres mains." Ce verset coranique pose clairement le problème de la responsabilité de l'homme dans le désordre qui sévit sur terre. C’est un véritable mensonge que de dire que la prostitution est le plus vieux métier du monde. La sagesse divine qui dément cette assertion est on ne peut... plus clair : “Nous avons effectivement honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés par mer et par terre. Nous leur avons octroyé leur subsistance par de bonnes choses et les avons préférés à plusieurs de Nos créatures". Coran 17/70. La prostitution est un vice et il ne sied pas à la sainteté et à la toute pureté d'Allah, d'initier le destin de sa plus noble créature par une chose aussi abominable. Ceux qui affirment que le commerce du charme est le plus vieux métier sont tout simplement des ignorants qui ne se basent sur aucune preuve sérieuse. Soutenir également que la prostitution est le fait de la crise socio-économique est un argument aussi facile que fragile. “Dire que l'on vit de la prostitution est un mensonge que nous n'avons pas le droit de tolérer qui que nous soyons", affirmait un abbé dans un journal de la place. C’est se donner bonne conscience et occulter le sens de la responsabilité de l'homme que de permettre à des humains de vivre de l'immoralité. Il n’y a aucune dignité à vivre dans la Débauche et la vie elle-même n’auraient de sens pour celui qui la construit dans la gêne. “Quelle satisfaction peut-on tirer d'un bien qui ne s'obtient qu'en faisant le niais ou d’une aisance à laquelle on ne parvient qu’à force de vivre dans la gêne ?", se demandait l’Imam Ali (RA) dans sa lettre à son fils Hassan.
Combattre le mal à ses racines. Quels que soient les moyens que l'on mettra pour la supprimer, la prostitution demeurera en tant que plaie de notre société. En réalité, quelle que soit l’abondance dans laquelle se trouveront nos sociétés, elles auront toujours leurs prostituées, parce que c’est un phénomène qui se vit beaucoup plus dans la tête que dans le ventre. Pour réussir donc le combat contre la prostitution, le bon sens commande que l’on s’attaque prioritairement à tous ses préalables. Parmi ceux-ci, il faut commencer par l’éducation. Tant que la télévision et le cinéma continueront à prendre en charge l’éducation de nos enfants avec des programmes diaboliques, le monde aura toujours ses... prostituées. Aussi longtemps que les rapports sexuels seront libéralisés et vulgarisés comme chez les animaux, on aura toujours des filles de joie. Tant que la liberté pour l'homme voudra dire la licence et que les rêves resteront confondus avec la réalité, des femmes vendront leur corps et il s'en trouvera des hommes sans vergogne pour leur acheter. Et la contradiction et l'hypocrisie de nos systèmes actuels consistent à vouloir les choses et leur contraire, à créer des maux en les combattant.
La lutte contre les MST, et particulièrement le SIDA, a donné lieu à tous les amalgames et à toutes les grossièretés. Comment peut-on raisonnablement combattre une maladie transmissible à 80 % par voie sexuelle en incitant indirectement les hommes à la débauche sexuelle ? Si le SIDA se contracte par le biais de rapports sexuels désorganisés et par l'infidélité, pourquoi vouloir le combattre en proposant des moyens qui donnent la possibilité d'aller avec des femmes de son choix ? Choix ? Le philosophe n’a vraiment pas eu tort de dire que "de tous les êtres vivants, l'homme est le seul qui éprouve le besoin d’accomplir des actes inutiles". Les promoteurs des capotes et autres publicistes de condoms doivent revoir leurs stratégies parce que les statistiques sur le SIDA ne font que croître, malgré le fait que les capotes se vendent comme des boulons. La lutte contre la prostitution ne devra-t-elle pas dans ces conditions commencer par la lutte contre la vulgarisation de la capote ?
La stupéfaction fut totale de trouver sur le même plateau de la Télévision Nationale, une responsable de Prudence Promaco défendant face au Maire de Ouagadougou, l’existence de chambres de passes. L’occasion fut belle pour faire la publicité de ces condoms utilisés dans le cadre perfide de la prostitution. La lutte contre la prostitution et ses conséquences sera vaine tant que l'on continuera à cultiver les conditions de sa propagation. Elle le sera tant que l’homme voudra faire les choses selon ses propres désirs. Désirs. Ramener l’homme à sa dimension humaine, c'est le véritable remède pour vaincre la prostitution. Celle-ci ne peut être combattue que par l'homme qui a compris le sens de la vie. En créant le besoin sexuel chez l’homme, Allah a indiqué le cadre dans lequel celui-ci doit être satisfait. Ce cadre est le mariage qui permet à celui qui le satisfait d'en assumer les conséquences, ce qui est le contraire dans le cadre de la prostitution où les enfants issus de ces rapports illicites sont généralement jetés à la poubelle.
Celui qui est conscient de la Toute-Puissance de Dieu réalise facilement que les interdits du Créateur vont tous dans le sens des intérêts de la créature. Dieu n’interdit une chose à ses serviteurs que lorsqu'elle constitue un danger pour le salut de son âme. L’adultère, la fornication et la débauche sous toutes ses formes font partie des grands péchés qui attirent la colère de Dieu sur les hommes et la société. "Et n’approchez pas la fornication, c’est un acte immoral et un chemin... "Pernicieux" Coran 17/32. Le prophète Mouhammad (saw) a dit : "Après l’association, il n’y a pas un péché aussi grand que de verser son sperme dans un vagin qui vous est illicite". Ce sont des interpellations de ce genre qui peuvent amener les hommes à prendre conscience du danger que représente l’adultère et la fornication pour le salut de leur âme, pour renoncer à ces pratiques immondes. Le croyant a encore de bonnes raisons de fuir ces actes au sujet desquels l’envoyé de Dieu a dit : "Faire l’adultère une seule fois entraîne la destruction de soixante-dix (70) années d’adoration". Quel sera alors le sort de ceux-là qui prient, jeûnent, paient la Zakat et effectuent le pèlerinage et refusent de se départir de ces tares qui détruisent les bonnes œuvres, rongent les richesses, consument la foi et conduisent à la perte éternelle ? "Et quand Nous voulons détruire une cité, Nous mettons le pouvoir entre les mains de ses riches. C’est alors qu’ils y violent morale et justice. Alors la parole de Dieu s’élève. contre elle et nous la détruisons". Coran 17/16. Qu’Allah garde ses serviteurs des effets de sa colère qui tombera inéluctablement sur les sociétés qui font de la prostitution un métier.
Hassan Aziz
De la lecture du Coran pendant le mois de Ramadan. Ramadan est le maître des mois. C’est durant ce mois béni que le Saint Coran a été révélé au plus grand des envoyés, Mouhammad Bin Abdallah (saw). Lire le Coran est un acte d'adoration ; le messager de Dieu nous informe de son mérite dans le hadith rapporté par Tirmidhi qui nous dit que chaque lettre lue nous donne dix bénédictions. En outre, durant le mois de Ramadan, la valeur de tous les actes d’adoration augmente et par conséquent la lecture du Coran devient encore plus méritoire. Il suffit pour s’en convaincre de voir la manière du prophète rapportée par l’Imam Bokhari d’après Ibn Abbas. "Le Messager (saw) était le plus prompt des hommes à faire le bien : il l’était encore plus en Ramadan car l’Ange Gabriel le rencontrait chaque nuit de ce mois ; il lui faisait... Répéter le Coran. Quand l'Ange Gabriel le rencontrait, il était plus généreux que le vent qui souffle. C’était aussi dans l’habitude du messager de Dieu (saw) de lire le Coran entier durant le mois de Ramadan indépendamment de la lecture faite pendant les prières. Dans la dernière année de sa vie, il l’a récité tout en entier avec l’Ange Gabriel, deux fois dans le mois de jeûne.
Tous les érudits sont unanimes que le Coran est le remède le plus adéquat aux maladies du cœur. Lire le Coran, c’est panser donc le cœur malade. C'est se fortifier en buvant à la même source que le prophète et ses compagnons. Le Coran est la parole de Dieu. Il a la même primauté sur les autres paroles comme celle que Dieu a sur ses créatures. Si la parole est un attribut d’Allah, le Coran est cet attribut. Loin d'être une simple parole, c'est une force car elle vient d’Allah et retourne à Dieu. Toute parole de Dieu est force créatrice. Car, quand le Seigneur des mondes décide d’une chose, il dit : "Sois" et elle est. Le Coran. est une preuve, un soutien au jour des comptes. Il est un avocat, un défenseur pour ses lecteurs ; Le messager de Dieu a dit : "Lisez le Coran, car il viendra en défenseur pour ses lecteurs le jour de la rétribution". Il est donc nécessaire pour les musulmans que nous sommes, d'ajouter à nos actes, la lecture du Coran. Des moments privilégiés sont indiqués comme après les prières obligatoires, la nuit quand les négligents dorment et l’approche de l’aube. À l'approche de l’aube, Dieu tend sa main et proclame : "Qui m'invoque pour que je lui exauce ? Qui se repent, pour que je lui accorde rémission ?" (hadith) Peut-on estimer la lecture du Coran en ce moment ? Dieu seul est Savant en la matière.
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Appel au quotidien
Vos préoccupations sur le jeûne de Ramadan
Quatrième pilier de l'Islam après la Chahada, la Prière et la Zakat, le jeûne du mois de Ramadan est une institution obligatoire d’origine divine. Prescrit un Lundi du mois de Cha’aban de la 11e année de l’Hégire, Le jeûne de Ramadan incombe à tout musulman pubère, bien portant, sain d’esprit et résident. Il consiste à renoncer par piété et pour l'amour de Dieu, au boire, au manger, au fumer, aux relations intimes... de l’aube au coucher du soleil.
Comment s’annonce Ramadan ? Qui doit jeûner ? Comment jeûner ?... Autant de préoccupations dont vous trouverez quelques éléments de réponse dans les lignes qui suivent.
Comment s’annonce Ramadan ? Ramadan s'annonce par l'un des faits suivants :
- Quand le nombre de jours du mois de Cha'aban (précédant Ramadan) atteint 30 jours, le 31e est sans contredit le 1er Ramadan.
- Quand le croissant est visible la veille du 30 Cha'aban, c'est le début de Ramadan.
Dieu dit dans le Coran : “Quiconque parmi vous verra poindre le croissant jeûnera tout le mois.” (2/185). Selon le prophète, le témoignage d'un seul homme honnête suffit pour confirmer le début de Ramadan.
Comment prend fin Ramadan ? Ramadan prend fin à la vue du croissant la veille du 30 Ramadan ou, à défaut, quand le mois... Le Ramadan atteint 30 jours. "Rimez et rompez votre jeûne à la vue du croissant. S'il est voilé par des nuages, complétez Ramadan à 30 jours", a dit le prophète. Pour la rupture du jeûne, il est exigé le témoignage de deux personnes. Le prophète ne s'était jamais contenté d'un seul témoin.
Comment jeûner Ramadan ? Pour jeûner, il faut :
- Formuler l'intention. Quand le jeûne a un caractère obligatoire (tel que Ramadan), l'intention doit être formulée la nuit avant l'aube car selon le prophète "le jeûne de celui qui n'a pas manifesté l'intention de jeûner dès la veille, est nul".
- Prendre le repas de fin de nuit (Sahour). Au sujet du sahour que l'on prend (après minuit) avec la ferme intention de jeûner, le prophète a dit : "Prenez le repas de fin de nuit, il est toute bénédiction".
- Retarder l'heure du sahour jusqu'à la fin de la nuit. Dieu dit : “Mangez et buvez jusqu'à ce que l'on voit se détacher sur le fond noir de la nuit, la lueur de l'aube naissante".
- S'abstenir de tout ce qui rompt le jeûne. C'est-à-dire, la boire, le manger, l'acte sexuel, les obscénités, l'intention de rompre le jeûne (le rejet de sa foi, le vomissement provoqué... - Respecter la durée de l'abstinence.
La durée de l'abstinence qui court de l’aube jusqu'au coucher du soleil doit être respectée sous peine de nullité du jeûne. - "Le jeûne jusqu'à la nuit" précise le Coran (2/187).
Hâter la rupture du jeûne dès le coucher du soleil. "On ne cesse d'être dans la bonne voie tant qu'on s'empresse de rompre le jeûne", a dit Muhammad (saw).
Rompre le jeûne avant la prière de Maghrib par des dattes ou de l'eau et invoquer Dieu à la rupture. Selon Anas, “le prophète (saw) a toujours accompli la prière du Maghrib (pendant Ramadan) après avoir rompu le jeûne, même par une gorgée d'eau".
Aussi, rappelle-t-il que le messager de Dieu rompait le jeûne en prenant des dattes (en nombre impair), avant de prier, sinon quelques gorgées d'eau. Au moment de rompre le jeûne, il est conseillé vivement de dire : "Allahouma laka soumto." wa bika aman tou, wa ala rizkiqua aftar-lou" ; c'est à dire “O mon Dieu, j'ai jeûné pour toi, j'ai cru en loi, je romps le jeûne avec ce que tu m'as donné".
NB : - (*) sont les règles fondamentales du jeûne. - Les autres sont les actes louables ou sunna.
Qui doit jeûner ? Le jeûne est une obligation qui incombe à tout musulman et toute musulmane pubère, sain d'esprit, bien portant et résident. Sont dispensés du jeûne, les enfants - les malades - les invalides (vieillards, malades incurables) - les femmes enceintes - les femmes qui allaitent - les femmes en période de menstrues - les voyageurs devant raccourcir la prière.
À l'exception des enfants et des invalides, les autres dispensés doivent jeûner plus tard, un nombre égal de jours pour compenser les jeûnes manqués. Aux invalides "qui ne peuvent jeûner qu'avec difficulté, incombe en expiation, la nourriture d'un pauvre". (Coran 11/184) Soit 1/2 litre de blé ou l'équivalent en nourriture.
Qu'est-ce que c'est que la Zakat-El-Fitr ? C'est une aumône instituée. par le prophète pour purifier le jeune de ses imperfections. Elle a l'avantage de procurer aux pauvres de quoi manger le jour de la fête et de participer à la joie commune de tous les fidèles. Exigée les trois derniers jours de Ramadan, elle peut aussi être donnée le jour de la fête, mais avant la prière. Sa responsabilité incombe au chef de famille pour l'ensemble des membres de sa famille (bébés, enfants, femmes, personnes à charge...). Son assiette est de 2,5 kg (de mil, de riz, de blé, de dattes... pour une personne).
Quelles précautions prendre pour la prière de l'Aïd al-Fitr ?
- Prendre le bain rituel (grande ablution) le matin ;
- Prendre un petit déjeuner ;
- Mettre ses plus beaux habits ;
- Se rendre au lieu de prière avec sa famille (hommes-femmes-enfants).
Les femmes indisposées peuvent se rendre à la prière, mais elles doivent se garder de prendre part à l'office.
- Faire des invocations durant le trajet et avant. L'arrivée de l'Imam (Ne pas faire de prières surérogatoires nafils) ; - Accomplir la prière (de 2 rakaats) avec l'imam ; - Écouter très attentivement le sermon après la première ; - Retourner à la maison en empruntant un chemin autre que celui qu'on a suivi à l'aller pour respecter une tradition du prophète ; - Accomplir beaucoup d'actes de largesse. Que faut-il faire après Ramadan ? Il est vivement conseillé d'accomplir le jeûne des six jours du mois de Chawal. Car selon le prophète, "qui jeûne Ramadan, puis fait suivre de six jours du mois de Chawal est comme celui qui a jeûné toute l'année". Aussi, devons-nous maintenir le cap et mieux renforcer nos actes de dévotion pour éviter que la fin de Ramadan marque notre retour vers le péché, l'égarement et la désobéissance à Dieu.
Sharif Souley.
L'appel au quotidien Can 96
Un plateau de rêve
Du 13 Janvier au 03 Février 96, le pays de Mandela accueille la XXe édition de la Coupe d’Afrique des Nations. La compétition Sportive la plus célèbre du continent va drainer pour la première fois 16 équipes en Afrique du Sud. À quelques jours des grandes joutes, les états-majors battent le rappel de leurs troupes. Gros plan sur les forces en présence.
POULE A : AFRIQUE DU SUD - CAMEROUN - ANGOLA - ÉGYPTE
C’est un groupe très relevé avec les surprenants Sud-Africains et Angolais. Le coach sud-africain a un gros challenge à relever. Pour cela, il comptera sur les pros Dundee (Karlsruhe), Phil Massinga (Lecce United), Dr. Khumalo (Indépendiente d’Argentine).
Les pharaons d’Égypte, champions d’Afrique en 57, 59 et 86, sont toujours redoutables. L'ossature sera formée par le National et le Zamalek. Mais on aura du mal à oublier la fabuleuse génération qui a régné sur le football africain durant la décennie 80 : Al Khatib, Al Balai, Zaïd, Mostapha Abdou, etc.
Le coach Rudi Krol dispose néanmoins de jeunes talentueux capables d'opposer une riposte de feu. On suivra avec attention Khaled El-Ghandour qui, à 25 ans, s’affirme comme la grande star. du football égyptien. L’Angola inconnu peut créer la surprise avec sa vague de pros au Portugal. Le Cameroun ne fait plus peur. Le coach Jules Nyonga aura du mal à former une équipe homogène et efficace.
POULE II : ZAMBIE-ALGERIE-SIERRA-LEONE-BURKINA FASO. Un groupe très équilibré avec des styles de jeu différents. Le Burkina de Saboteur, révélation des éliminatoires, voudra continuer sur sa lancée. L’Algérie d'Ali Fergani n’a plus de grands joueurs de la trempe des Madjer, Bellion, etc. Mais les Tamout, Ouaïmi, Lazizi, Adlanc peuvent relever le défi. La Sierra-Leone, depuis trois saisons, séduit le continent. Ce petit pays de l'Afrique de l'Ouest n’a pas connu de gloire en football. La vingtaine de pros que compte l’équipe peut faire mal. Saïd Marah, Moussa Kanu, Tamba Komba, Brima Georges sont à suivre. La Zambie de Kalusha Bwalya sera encore un des favoris. Maliloli, Phiri, Sakala, Lita-na vont encore essayer de rééditer le parcours de Tunis 94.
POULE C : NIGERIA-ZAÏRE-GABON-LIBERIA. L'Azingo du Gabon sera à sa deuxième CAN. Pour cela, les poulains d'Alain Da Costa tenteront d'effacer le ridicule parcours tunisien. Les Léopards du Zaïre demeurent toujours imprévisibles, capables du meilleur comme du pire. Les Super Eagles du Nigeria sont les grands favoris de la CAN 96. Depuis une dizaine d'années, le Nigeria fait partie des meilleurs du continent. Trois fois finaliste (84-88-90), deux fois vainqueur (80-94), c'est la seule équipe du continent qui peut aligner deux équipes d'égale valeur, toutes avec des pros. Les remplaçants dans l’équipe du Nigeria sont des vedettes dans leurs clubs européens. Le Néerlandais Jo Bonfrère et son adjoint Keshi compteront sur Finidi, Kanu, Siasia, Okocha, Rufaï, Amokachi, Amunike, etc. Les Lone Stars du Liberia, autre révélation des éliminatoires, seront très attendus. Avec Georges Oppong Weah, l’un des meilleurs attaquants du monde, autour de lui, d’autres talents : Sogbic Jonathan, Christopher Wreh, Muas Saar, Dcbah, Nagbe ou encore Tokphah.
POULE D : TUNISIE-GHANA-CÔTE D’IVOIRE-MOZAMBIQUE. Un groupe très relevé. La Tunisie de Kasperscak veut effacer l'humiliation de Tunis 94. Des jeunes comme Hamd. Berrckhissa, Belhassen peu à la CAN 96. Les Éléphants de Côte d'Ivoire, par Pierre Plimeilding, même s'ils n’ont plus la finesse tactique de l’ère Troussier ou la fluidité de l'ère Kasperscak, restent dangereux. Ben Badi, Tiéhi, Bassolé, Aka, Guel, Badra, Maguy seront toujours là.
Le Ghana a une revanche à prendre. Conduits une fois de plus par Abedi et Yeboah, les Black Stars font eux aussi partie des favoris. La nouvelle vague avec Akonnor, Ado, Kuffour, Préko, Barnes est à craindre. Pendant trois semaines près, les Africains auront les yeux rivés sur le pays de Mandela. Des rencontres explosives devront conduire au sacre d’une équipe le 3 février au Stade F.N.B. de Joburg de 120.000 places. Que le meilleur l’emporte !
NB : Nous venons d'apprendre que le Nigeria ne participera pas à la CAN 96 au moment où nous mettions sous presse. La Guinée est pressentie pour le... Remplacer. Tiégo Tiemtorc. & 4 B W^WWl^WihWI^ J^/ membres, idées : & H Wi£nîBctï®lâng® aga c#. b®o®ww^ : : Quart! on est à jeun et ^uLonmiSS o-calcmnte, regarde ce qu'est mierdîbou se déplace vers des beaux futiles. Aie ■ ggngB iemplit pas sa doncw^ ®æH Je purifier-tocs iûo sens; LTminem • ghéqfogien- et ^süqué|QÏm^ ; ; Jb distingue Vois types de jeûne : il y e : ®®® le®*^ du œnïimm^^ mot-.. tels ; i 1 coh si Mc - L's Q FMem r dé ; bo'i re-S h dt^â^^>^ le plus Jiüc-l M®S; ! è® fc éléments ire "du jeûne > - ^EnsiÎ! te te J eûï® de fl’ è! i t® -ÏÎ Sons i <O ^ wteHÉ^ l'SppeliTOOÎbe yanbltr-Jébrfcr 1996 Dossier Le mariage en Islam L’Islam considère le mariage comme le seul cadre de perpétuation de la race humaine. C'est le cadre légal et légitimé des rapports intimes. Dieu mentionne les épouses et la postérité comme un bienfait, une faveur accordée aux prophètes. La tradition du prophète et de ses compagnons milite également en faveur du mariage, force est de constater qu’aujourd’hui pourtant, le mariage. est devenue une institution dévoyée. Aussi, une véritable réflexion et une prise de conscience sont nécessaires pour redonner au mariage son honneur et sa sublimation. Pourquoi se marie-t-on ? Comment ? Avec qui ? Quels en sont les obstacles ? Comment vivre dans le couple ? Au regard de toutes ces interrogations... notre dossier.
(iriez celui d'entre vous qui est célibataire) Coran 24/32 "Nous avons envoyé des prophètes avant toi : et nous leur avons assigné des épouses et des postérités" Coran 3/38. Dans ces deux versets, Dieu dans sa sagesse exhorte le genre humain vers le mariage. Plusieurs traditions du message (saw al-Hudaybi) vont dans le même sens. "Le mariage fait partie de ma tradition et quiconque s'en éloigne, s'éloigne de moi". "Celui qui se marie a suivi la moitié de sa foi. Qu'il craigne Dieu pour l'autre moitié".
Au regard de tous ces textes, le couple demeure la base de la perpétuation de la race humaine et le cadre de la satisfaction de l'instinct sexuel mis en l'homme par Dieu. Sa Satisfaction anarchique corrompt l'être et la société. L'Islam, code complet, ne supprime pas le désir sexuel. Il le canalise dans un cadre sain et légal : le mariage. Le mariage a donc un objectif physiologique : satisfaire ses désirs sexuels. Un objectif social et communautaire : préserver la chasteté de l'individu et de la société ; participer à la perpétuation de l'espèce humaine. Le mariage ainsi procure quiétude, paix intérieure et extérieure pour l’individu et sa collectivité. "Parmi ses signes, Il vous a créés des épouses pour que vous puissiez avoir de la quiétude auprès d'elles. Il a mis entre vous la tendresse et la miséricorde. Il y a certes des signes pour ceux qui réfléchissent" (Coran 30/21). L’Islam étant un code complet, rien ne saurait être laissé au hasard. Tous les gestes du musulman sont guidés par les préceptes de sa religion. Aussi, le mariage, étape importante dans la vie d’un individu, doit respecter les principes divins et prophétiques. Selon le prophète, l’homme qui choisit une compagne... se trouve en face de quatre critères possibles : La piété, la beauté, la noblesse et la fortune. Il exhorte les musulmans à baser leur choix sur la piété. Le prophète met en garde les parents qui marient leurs filles à des pervers pour des considérations mondaines. "Celui qui marie sa fille à un pervers a sapé sa descendance".
Les conditions de validité du mariage sont :
- L’absence d'empêchements légaux (liens de sang, allaitement...) ;
- La présence des témoins majeurs et pieux ;
- La dot ;
- L’accord des deux conjoints (Le mariage forcé n’a aucun fondement ni dans le Coran, ni dans la Sunna).
Il est important de préciser que les autres considérations ethniques, raciales, financières sont le produit de nos passions et imaginations mondaines et non de l’Islam. Quand le prétendant est musulman et capable de prendre en charge une femme, les parents de la fille doivent l'accepter. "Si vous voyez un homme dont la piété et les qualités vous satisfont, donnez-lui une épouse. Sinon, la tentation et une... Les grandes perversions se répandront sur terre, selon un hadith du messager (saw). Les jeunes de nos jours se réfugient derrière l’argument de la capacité pour fuir le mariage. La capacité est exprimée dans ce hadith qui explique les devoirs du mari : "L'homme doit pouvoir loger sa femme, la nourrir, l’habiller, entretenir des rapports intimes avec elle", tient à rappeler Tiégo. Ils vivent à leur aise sans une quelconque gêne au couple. Le nu viagère termine d’accord sur leur désir de s’unir pour Dieu, les familles respectives sont mises au courant. Elles n’ont pas le droit d’empêcher l’union pour des raisons extra-religieuses. Leur avis n’est pas décisionnel, mais c’est un avis conseil. Les démarches et négociations entre les deux familles ne doivent pas être une étape d’escroquerie où certains cherchent à "sucer" le prétendant. Avant le mariage, le garçon n’a aucun devoir envers la fille et sa famille. Alors, haro sur ces dépenses inexplicables ! La dot est fixée par... Les deux prétentions. Elle sera remise à la jeune mariée et non à qui que ce soit. Pour le cérémonial du mariage, les deux familles délèguent des témoins. Ceux-ci seront les conseillers du couple tant qu’il existera. Les témoins ne doivent pas être pervers, naïfs, soûlards, etc., mais capables d'aider par des conseils le jeune couple. L’Imam prononce le sermon du mariage où il rappelle les versets 102 de la Sourate 3, du verset 1 de la Sourate 4 et des versets 70-71 de la Sourate 33. Il prodigue des conseils à l’assistance. L’assistance souhaite un heureux ménage ainsi. Ce qui reste et qui est dans l’Islam est le walima. Le prophète recommande après le mariage d'organiser une réception dans les limites de ses capacités et du licite. Le mariage islamique ainsi décrit est difficile. D’où vient-il donc, le fait qu’il soit très difficile de nos jours ? Nous en sommes tous à divers degrés responsables. "Dieu ne change pas l’état d’un peuple, tant que ce dernier ne change pas ce qui est en lui-même." (Coran 8/53) Dossier Islam et sexualité
La femme est aujourd’hui un moyen de publicité, disons un simple objet de séduction dont on abuse "au nom de la liberté de disposer librement de son corps". Il s’en suit une dépravation sexuelle qui est aujourd’hui à son paroxysme. En effet, la dignité de la femme est mise en cause et cela a pour conséquence le SIDA qui menace les peuples des sociétés dites modernes de disparition. Sociétés qui, faut-il le rappeler, vivent dans un trouble moral lié profond.
Si tout habillement a un message à transmettre au public, que signifierait pour une femme exposer ses charmes si ce n’est séduire les hommes ? Ce qui plaît à l'homme dont le besoin sexuel est actif, voire même agressif, chez une femme, c’est la beauté, la coquetterie. C’est la raison sans doute pour laquelle l’Islam a ordonné à la femme musulmane de couvrir tout son corps excepté son visage, ses mains et ses pieds, afin d’éviter la séduction qui aboutit le plus souvent à l’acte. immoral : La fornication ou l'adultère. épouses. Notons que l’Islam ne considère pas le célibat perpétuel comme un signe de vertu, mais plutôt comme une aberration et une révolte contre les lois de la création, les lois de Dieu. L’acte sexuel discipliné dans le cadre légal du mariage est donc source de bénédiction, de paix et de perpétuation de l’espèce humaine.
Pour empêcher toute déviation sexuelle chez les jeunes et dompter chez eux la pression de l'instinct sexuel, l’Islam conseille aux responsables des familles d’envisager le mariage pour ceux d’entre eux ayant atteint la maturité, pourvu qu’en plus de sa foi et de sa bonne moralité, l’homme ait le minimum nécessaire pour subvenir aux besoins de sa famille. Précisons que du point de vue de l’Islam, l’épouse a le droit d’être nourrie, logée, habillée et soignée convenablement par son mari.
Le messager de Dieu déclara un jour : “Ô musulmans ! Vos filles sont comme un fruit mûr sur l'arbre qui, s'il n'est pas cueilli à temps, pourrira. Ainsi, si vous ne mariez pas vos filles et que leurs instincts ne sont pas satisfaits, vous ne pourrez jamais les empêcher de tomber dans la déviation et la corruption, car ce sont des êtres humains avec des besoins naturels. Ces paroles du 7e siècle ne sont-elles pas aujourd’hui d’actualité ? On peut donc dire que le mariage, non fondé a priori sur la beauté physique et le bien-être matériel, est le seul moyen d’empêcher la corruption et la dépravation sexuelle. L’acte sexuel, au regard même de son caractère sacré et important, ne doit se faire en Islam que dans le cadre du mariage. C’est la raison pour laquelle des sanctions sont prévues pour tous ceux qui ne sont pas respectueux de la législation islamique en la matière. L’acte sexuel hors mariage ramène l’homme à un échelon plus bas que celui de l’animal. Cela entraîne des conséquences individuelles, sociales et morales dramatiques. Le SIDA en est un exemple. Baro Hamadi. L'acte sexuel est sacré en Islam. De même, la sexualité n’est pas un sujet tabou en Islam. Le Coran nous “Les femmes sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.” 11/187
Aussi, le prophète a toujours fait du respect et de l’amour pour la femme un aspect essentiel de son enseignement. "J'aime, a-t-il dit, dans la vie d'ici-bas, trois choses : le parfum, les femmes et la prière qui est la prunelle de mon œil.”
Toutes les actions que nous accomplissons, lorsqu’elles sont conformes aux injonctions du Coran ou aux instructions du prophète (saw), sont des actes d’adoration. Le prophète informa un jour ses compagnons qu'ils seraient même récompensés pour les rapports sexuels qu’ils auraient avec leurs épouses. Étonnés, ces derniers lui demandèrent : “Comment pourrions-nous être récompensés pour avoir accompli un acte auquel nous prenons beaucoup de plaisir ?”
Le prophète leur demanda alors : “Si vous satisfaisiez vos désirs de façon illégale, ne croyez-vous pas que vous seriez punis ?”. Ils acquiescèrent. “Alors, dit-il, vous êtes récompensés dans la satisfaction de vos désirs légalement avec...” Vos I^esxastes et le mariage
Dans certaines régions de notre pays où les traditions sont encore tenaces, le mariage entre gens de certaines castes est interdit. Cela trouve parfois son explication dans l'histoire de la cohabitation ancienne de ces sociétés. Les légendes en la matière foisonnent à tel point qu'il est parfois difficile de distinguer le bon grain de l'ivraie. En tout état de cause, le bien-fondé de cette interdiction est mis en cause et des activités de sensibilisation sont menées à divers niveaux pour mettre fin à de telles énormités.
Pour ce qui est de nos mosquées, il faut dire qu'elles sont les plus imperméables à de telles initiatives et ce fut un événement quand un débat sur le SIDA fut organisé en 1993 à la mosquée de l'A.EEM.B à Wemtinga.
Parlant du mariage et des castes, tout musulman devra savoir qu'interdire ce genre de mariage, c'est offenser les structures de l'Islam à tous les niveaux. D’abord au niveau de la croyance : le tawhid nous dit que tout dans ce monde vogue. de par la permission de Dieu. Épouser une femme d'une autre caste que la nôtre n’est pas synonyme de malheur ou de fatalité. Croire à de telles énormités détruit irrémédiablement notre sens du tawhid et nous conduit à la longue dans l'infidélité.
Ensuite, au niveau des pratiques : L'Islam encourage le mariage. L'Islam a protégé l'honneur et le foyer par le mariage et par l'interdiction de l'adultère. Pourtant, beaucoup de gens se trouvant dans l'impossibilité de se marier pour des raisons de caste vivent dans un concubinage, autrement dit un adultère qui ne dit pas son nom. Où est l'esprit de la pratique islamique ?
Enfin, au niveau de la morale : L'Islam dit que tous les hommes sont égaux et qu'aux yeux de Dieu, est supérieur celui qui craint le plus Dieu. La caste, la naissance, la race ne sont pas des critères islamiques. Que Dieu nous guide.
——— -_- ï'gppel ü°007'be JaHbler-^&rier 1996 P \ 52 Dossier La famille idéale Nulle apparence à l'Islam doit nous faire comprendre qu’appliquer l’Islam sur nos pet. L'Islam est une très bonne chose, mais il faudrait aussi que l’Islam soit vécu dans nos familles. La protection des siens contre le châtiment de Dieu est fondamentale. À ce propos, le Coran déclare S66, V6 : "Ô vous qui avez cru ! Protégez-vous ainsi que vos familles contre un feu dont le combustible sera des humains et des pierres, surveillé par des anges rudes, ne désobéissant jamais à Allah dans ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne."
Le vécu quotidien dans la famille comporte deux aspects essentiels : les relations entre les conjoints et les relations entre les parents et les enfants. Dans le cadre des relations entre les conjoints, le prophète a campé le décor en affirmant que "Les femmes sont les sœurs des hommes". Le Coran renchérit en disant : "Les croyants et les croyantes sont responsables mutuellement les uns des autres ; ils ordonnent le bien et interdisent le mal." Dans le foyer islamique, le mari tout comme la femme doit faire en sorte que le mal soit. écarté et que le bien soit encouragé. Ceci est bien sûr très différent du vécu actuel. Le mari a tendance à oublier que sa femme n’est ni un objet, ni une esclave, mais sa sœur. La femme aussi prend son mari pour une boîte à sous devant satisfaire tous ses désirs. Le foyer qui devait être un havre de paix se transforme alors en foyer ardent.
La vie entre les conjoints est relatée de manière explicite dans la sourate 30 verset 21 et tous les foyers doivent méditer le sens profond de ce verset : "Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y en a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent."
Le verset est clair. Le foyer familial est une source de tranquillité mentale, un lieu de responsabilité et d’assistance réciproque, bref, un lieu de coopération dans une totale harmonie. Cette situation n’est possible que si les relations entre les conjoints sont basées sur l’amitié. Respect réciproque, la fraternité, les valeurs spirituelles et humaines. L’Islam a si bien articulé les droits et les devoirs entre les conjoints que si chacun respectait ses devoirs, personne ne réclamerait ses droits. L’Islam se porte ainsi en faux contre la tradition qui veut que dans la maison, la femme n’ait aucun droit, mais des devoirs seulement. Le prophète (saw), très soucieux de la situation des femmes, n’a pas manqué lors de son dernier sermon d'appeler : "O mon peuple ! En vérité, vos femmes ont des droits sur vous, et vous avez des droits sur elles".
Droits et devoirs dans la famille. L’homme a été choisi par Dieu pour assurer la charge de chef de famille. "Les hommes ont la charge de la direction des femmes en raison des faveurs que Dieu a accordées à ceux-là sur celles-ci et aussi des dépenses qu'ils font de leurs biens" (S4, V34). La famille, cellule de base de la société, ne peut fonctionner sainement sans chef. L’homme, de par sa force physique, sa résistance aux malheurs, sa capacité... d'orienter la famille dans le bon sens en est le chef. Cette autorité de l’homme dans la famille vise aussi la préservation de l’ordre dans le foyer ; la protection matérielle et morale du ménage. Cette faveur ou plutôt cette responsabilité que Dieu a confiée à l’homme ne doit pas faire de lui un tyran. Il doit être le premier à être juste avant d’exiger la justice de qui que ce soit.
La femme a le devoir d'obéir à son mari, mais cette obéissance s’arrête dans ce que Dieu a prescrit. Le prophète (saw) dit : "Pas d’obéissance à une créature dans la désobéissance du créateur". En face d’un mari injuste, la femme peut demander et obtenir le divorce. Il en est de même pour le mari qui n’assure pas la charge de la famille, celui qui refuse de satisfaire sa femme au lit... "Il suffit pour l’homme comme péché le fait d'abandonner ceux qui sont à sa charge".
Cette charge qui consiste, comme l’a précisé le prophète, “à la nourrir quand tu te nourris, à l’habiller quand tu t’habilles, à la loger là où tu loges", n’est... Pas moins importante que l’autorité du mari. Il ne faut pas se soucier tout le temps du respect de son autorité au doigt et à l’œil, sans se soucier autant de subvenir aux besoins de sa famille. Il ne faut surtout pas penser que la nourrir, c’est la laisser à la maison avec quelques piécettes de francs CFA pour aller ensuite se gaver à volonté dans je ne sais quel restaurant qui a pignon sur rue. Le prophète (saw) est très clair : "C'est la nourrir quand tu te nourris". Le "quand" marque une simultanéité, d’où l’on peut déduire qu’il faut nourrir son épouse de ce avec quoi on se nourrit. Avant d’aller faire preuve de largesse ailleurs, il faut d’abord nourrir sa famille. Le prophète (saw) a dit : "Un dinar que tu as dépensé au service de Dieu, un dinar que tu as dépensé pour affranchir un esclave, un dinar que tu as fait aumône à tout pauvre et un dinar que tu as dépensé pour ta famille, c’est celui que tu as dépensé pour ta famille qui rapporte le plus grand salaire". Il y a donc une priorité absolue dans la prise. Vu la charge de sa famille, celle-ci est astreinte qu’à une seule condition : les possibilités du mari. Le Coran dit : (S2, V233) "Le père pour qui des femmes ont enfanté est tenu de les nourrir et de les vêtir de façon convenable. Nulle ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir à cause de son enfant ni le père à cause de son enfant."
En matière d’alimentation, il n’est pas rare de voir des maris s’offusquer devant la pauvreté du plat qui leur est servi. Ont-ils eu le même souci au moment de donner la dépense quotidienne ? Les relations entre mari et femme ne doivent surtout pas se limiter au lit. Ils doivent se parler, rire ensemble, organiser leur foyer ensemble, faire des pratiques spirituelles ensemble. Le comportement au lit doit être un comportement équitable de la part des conjoints. Le mari doit flirter avec sa femme pour réveiller son désir. Le prophète (saw) a interdit aux musulmans d’aller à leurs épouses comme le coq va à la poule, c’est-à-dire comme une brute. conseille au minimum de dépêcher un messager et quand on lui demanda quel messager, il répondit : "C'est la conversation intime". Le mari doit veiller à satisfaire le besoin sexuel de sa femme. De même, la femme n’a pas le droit de se refuser à son mari si elle n’est pas dans les conditions où les relations sexuelles sont temporairement interdites. Sinon, comme l’enseigne le prophète (saw) : "Les anges ne cessent de la maudire jusqu'au matin".
Chacun des époux doit veiller à la satisfaction de son partenaire. Un mari non satisfait la nuit risque de ne pas adresser la parole à son épouse le matin et d’aller au travail sans donner la dépense quotidienne. De même, l’épouse non satisfaite la veille risque de faire des histoires très tôt le matin pour un rien et préparer un repas difficilement mangeable.
L’organisation et l’entretien du foyer doivent se faire à deux. Le mari doit consulter sa femme et lui laisser la prérogative dans certaines choses qui relèvent de l’intérieur de la maison dont elle est la responsable. Maîtresse. Le mari doit aider sa femme dans les tâches domestiques comme le faisait le prophète (saw). Si les tâches sont trop lourdes, le mari doit, s’il en a les moyens, trouver une personne pour l’aider. La femme est entièrement propriétaire et responsable de ses biens. Le mari n’y a pas droit sans son autorisation. Elle peut participer à la prise en charge de la famille, ce qui est très noble, mais ce n’est pas une obligation pour elle.
Rappel 007 de janvier 1996. Dans la gestion des biens de son mari, elle ne doit pas en disposer comme bon lui semble. Elle ne doit pas en offrir, fût-ce à ses parents, sans l'autorisation de son mari. Au plan spirituel, le mari doit se soucier de l'apprentissage et de la pratique de la religion chez sa femme : "Et commande à ta famille la prière et fais-la avec persévérance" (S20. VI32). Les maris qui ne s’acquitteront pas de renseignement de leurs épouses auront de gros comptes à rendre. Le prophète (saw) dit : "Personne ne viendra au jour du jugement..." avec un péché plus grave que l'ignorance de sa femme (en matière de religion)". Le foyer doit également être un cadre réciproque d'échange de connaissances aussi bien au plan religieux que dans d'autres domaines. Chaque conjoint doit veiller à la protection de l'intimité du foyer, de l'honneur de l’autre. Quand il s'est agi de les mettre ensemble pour une vie commune, cela ne s’est fait ni au bureau, ni au marché. S'il y a des problèmes, ils doivent veiller à les régler comme l'Islam le demande. Qu’ils en discutent entre eux d'abord et, à défaut de trouver une solution, qu’ils reprennent la conciliation avec un proche de la femme et un proche de l’homme.
Le Coran dit à ce propos : "Si vous craignez une rupture entre les deux conjoints, envoyez alors un arbitre de sa famille à lui et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux, Allah est certes Omniscient et parfaitement Connaisseur" (S4, V35).
L’éducation des enfants La perpétuation du genre L'humain par la procréation est un des buts du mariage. Ainsi apparaissent dans la famille ces êtres délicats que sont les enfants et dont la charge de l'éducation, de la formation, de la préparation à la vie future incombent aux parents. Éduquer un enfant, ce n’est pas seulement le loger, le nourrir et le vêtir, mais c'est surtout le conduire vers une vie de bonheur sur terre et dans l’au-delà. La famille est le cadre idéal pour l’épanouissement physique, moral, psychique et spirituel de l'enfant. Les enfants sont les imitateurs et les premiers qu’ils vont imiter sont leurs parents. Quand les parents sont de grands danseurs devant l'Éternel, les enfants, avant même de pouvoir courir, vont commencer à taper des mains et à tourner les épaules. Si par contre l’enfant se trouve dans une maison où la prière et la lecture du Coran sont respectées comme il se doit, avant de pouvoir parler, il va fredonner des versets. Quand il entend l’appel du muezzin, il ira chercher la bouilloire pour les ablutions. Prière. Tout ceci montre la position du prophète (saw) quant à l’enfant. Il a dit : “Tout enfant naît avec la fitra (nature). Ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un Mazdéen." L’enfant considère ses parents comme ce qu’il y a de meilleur au monde. Ainsi, si les parents mentent devant lui ou l’initient au mensonge (exemple : demander à son enfant de dire à quelqu'un qu’on est absent alors qu’on est à l'intérieur) ou à autre chose, il ne faudrait pas qu’ils soient étonnés de voir leurs enfants devenus grands avoir ce même comportement irresponsable.
L’enfant a droit à la protection et à sa prise en charge par la famille. Il doit être habillé. L’Islam déconseille la nudité des enfants. Il doit être maintenu propre. Dès qu’il a la capacité de parler, il faut commencer à lui enseigner le Coran. À sept, huit ans, il faut l’initier à la prière et à dix ans, s’il refuse de s’accomplir, il faut le corriger. Le plus souvent à cet âge, les parents, le père surtout, ne s’occupent que de... L’école laïque. Si son fils n’est pas allé à l'école, il se met en colère, s’il ne le bastonne pas. Mais s’il n’a pas fait la prière, ce n’est pas un problème. L’enfant a droit à une éducation spirituelle, intellectuelle, physique et morale puisque c’est l’ensemble de ces fonctions qui feront de lui un individu équilibré et responsable demain. Le prophète (saw) a dit : "La meilleure chose que les parents peuvent donner à leurs enfants est la bonne éducation." Le père comme la mère ont des responsabilités à assumer par rapport aux enfants. Le prophète (saw) dit : "Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de l'objet de votre garde. Le chef est un berger, l'homme est le berger de sa propre famille, la femme est la bergère de la maison de son mari et de ses enfants, vous êtes tous bergers et vous êtes tous responsables de l’objet de votre garde." C'est une grâce et un honneur que Dieu a accordé au père et à la mère en continuant la création par leur intermédiaire. Mais cet honneur ne doit pas occulter la responsabilité qui l'accompagne. Les parents doivent aimer réellement leurs enfants, mais que cet amour ne les pousse pas à négliger ce que Dieu a prescrit et c'est en cela que les enfants sont une épreuve. Le Coran déclare dans ce sens : "O vous qui croyez ! Ne trahissez pas Allah et son messager, ne trahissez pas sciemment la confiance qu'on a placée en vous. Et sachez que vos biens et vos enfants ne sont qu’une épreuve et qu’auprès d'Allah il y a une énorme récompense" (S8, V27-28). La tendresse et l'affection des parents doivent être orientées davantage vers les enfants. Les parents doivent prendre le temps de s’asseoir et de jouer avec leurs enfants. Ce n’est pas une honte, il n’y a aucun mérite pour un père qui, quand il arrive chez lui, chaque membre de la famille cherche un coin plus ou moins obscur pour se blottir afin de ne pas subir ses foudres. Le prophète (saw) lui-même jouait avec ses enfants, ses petits-enfants et les enfants des autres. En retour, les enfants doivent respecter leurs parents. Parents. Le Coran en plusieurs endroits a insisté sur cette piété filiale. Dans la sourate 17 verset 23, on peut lire : "Ton Seigneur a décidé ainsi : Vous n'adorerez que Lui et traiterez vos deux géniteurs avec bienfaisance. Si l'un d'eux ou tous deux atteignent la vieillesse chez toi, ne leur dis pas 'ouf', ne leur répond pas avec brutalité, mais adresse-leur des paroles respectueuses et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l'humilité et dis : 'Ô Seigneur, fais-leur à tous deux miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.' Le prophète (saw) vient renforcer ce verset quand il dit : 'Un enfant ne peut s'acquitter de ses dettes vis-à-vis de ses géniteurs à moins que le trouvant esclave, il le rachète et l'affranchisse.' Ainsi donc, le respect des parents est de rigueur dans un foyer islamique et la mère n’est surtout pas à négliger. C’est en ce sens que le prophète (saw) disait : 'Le paradis est aux pieds de vos mères.'
Conclusion : La famille musulmane tire sa stabilité, sa cohésion et son harmonie du... respect que chaque membre de la famille doit à l’autre. La sauvegarde des liens familiaux passe par le respect des valeurs spirituelles qui distribuent de manière équitable et complémentaire des droits et des devoirs aux trois composantes de la famille. Si au contraire chaque composante s’élève de son côté ne réclamant que les privilèges soit pour l’homme seul, soit pour la femme seule, soit pour les enfants seulement, on comprend aisément que le foyer abrite une famille éclatée.
La famille islamique permet de satisfaire les besoins sexuels, de sécurité affective, de sentiment d’appartenance, de solidarité, de tranquillité mentale et cela de la meilleure façon. C’est pourquoi Dieu a rendu sacrés les liens qui s’y tissent car leur rupture engendre nécessairement un déséquilibre mental, sentimental et social. C’est pourquoi le prophète (que la paix soit sur lui) dans une mise au point déclare : "Ne perdez pas au paradis celui qui brise les liens de la parenté." L'amour, la bonté, la patience entre les conjoints et leur tendresse envers... Les enfants donnent à la famille l'ambiance idéale pour l'épanouissement de tout un chacun. "Celui qui détient le plus de droits sur une femme, c’est son mari et celle qui possède le plus de droits sur l'homme, c'est sa mère" (Badith). Ainsi, la mère, installée à la place qui lui sied, va veiller à la concordance avec son mari et les enfants voueront un respect sans faille à leurs parents. N’est-ce pas cela, la famille idéale ? Que Dieu établisse des foyers islamiques, qu’Il donne la force aux éléments constitutifs pour que chaque partie joue son rôle en toute sincérité.
Diouf Alioune.
10 janvier - Février 1996 : bonnes paroles, paroles choisies, la sauvegarde de tout péché, le gain de toute sorte de bien, le mérite du Paradis et la préservation de l’Enfer.
Invocation prophétique : "Allâhouma zayyinna-bi zinatil imane, wadfalna houdata-ne mouhladine." "Allâhouma innâ aouzou bika min ilmine la yanfa, wa mine qalbine lâ yakcha, wa mine naf-sine la tachba, wa mine fa’waline layoustadjabou." lâhâ”. (Ô Allah, je cherche ta protection contre un Satan inutile, contre un cœur dépourvu de crainte, contre une âme insatiable et contre une invocation non exaucée) Invocation prophétique. - “Allâhouma annfa'ni bimâ allatanta ni, wa alimni ma yan-fa’ouni, wa zidni ilmâne”. (Ô Allah, fais-moi profiter de ce que tu m’as enseigné, enseigne-moi ce qui m’est utile et apprends-moi encore plus) Invocation prophétique. - “Allâhouma innâ nass-alouka moujlbâti rahmatika, wa a^a ’ima magfiratika, wa salamala min kouli ismîn, wal ganî-mata min koulli birrin, wal fawza bil jannati, wa najjata minna-narr”. (Ô Allah, nous te demandons les bonnes actions qui méritent ta miséricorde, l’application des devoirs qui méritent ton pardon, (Ô Allah, habille-nous du charme de la foi, fais de nous les dirigeants et exemples pour les autres et des dirigés par Toi) Invocation prophétique. - “Allâhouma innî as-alouka minai khaïri koullihi ma-âlim-tou min-hou, wa mâ lame-a^lame, wa-a-ouzou bika min-charrimâ alimtou min-hou, wa mâ lama. « Ô Allah, je te sollicite tout le bien que je connais et que je ne connais pas ; je cherche protection auprès de toi contre le mal que je connais et que je ne connais pas. » Invocation prophétique.
Une sélection de T.T.
Le mémorial de Rabia Adaviyeh. Depuis les premières heures de l’Islam, la femme a joué un rôle très capital. En effet, la première personne à accepter sans hésitation le message du prophète (saw) fut une femme. Le premier martyr de l'Islam fut aussi une femme. À la bataille de Ouhoud, les femmes se sont distinguées. Certaines, notamment Umm Umarah, avaient combattu tout comme un homme et ses exploits suscitèrent l’admiration du prophète (saw). D’autres soignaient les blessés ou soutenaient moralement les combattants musulmans en battant les tambours.
À côté de cette catégorie de femmes, un tout autre genre de bravoure se rencontre chez une autre : Rabia Adaviyeh. La nuit où elle fut mise au monde, il n’y avait pas chez ses parents un vêtement pour l’envelopper, ni assez d’huile pour allumer la... Lampe. Elle fut la quatrième fille d’une famille qui avait déjà trois filles. Elle connut une enfance particulièrement difficile. Après la mort de ses parents, elle fut abandonnée par ses sœurs aînées à la suite d’une disette. Elle s’est retrouvée esclave par l’intermédiaire d’un méchant homme. Son maître la traitait durement et elle faisait un jeûne perpétuel et une fois la nuit venue, elle priait jusqu’aux premiers rayons de l’aurore. L’ayant aperçue une nuit lors de ses prières, son maître fut touché par ses paroles. Rabia disait ceci : “Mon Dieu, Tu sais que le désir de mon cœur est dans la recherche de Ton approbation et qu'il ne souhaite rien tant que d'obéir à Tes commandements. Mon œil s'éclaire à la lumière des hommages que je rends à Ta suprême majesté. Si j’avais la liberté de mes actes, je ne voudrais pas rester un seul instant en dehors de Ton service, mais Tu m’as livré aux mains d’une créature et voilà pourquoi j’arrive si tard comme Ton humble servante.” Dès l’aurore, son maître la libéra. Elle prit congé de lui, s'installa à Basra où elle fit construire un ermitage et s’adonna entièrement aux actes de dévotion. Pour Rabia, servir le Très Haut n’est pas synonyme de crainte de l’Enfer ou d’espérance d’aller au Paradis, mais tout simplement un bon plaisir, un don gracieux de la part du Seigneur. Elle ne demandait jamais secours à une créature comme elle et refusait même les cadeaux qu'on lui offrait, car pour elle le Seigneur donne le pain quotidien à ceux-là même qui ne s’inclinent pas devant lui. Donc, il ne peut pas le refuser à celui dont le cœur est bouillant d’amour pour sa majesté.
Elle se rendait régulièrement à la Ka’aba. Un jour, comme elle se rendait à la Ka’aba, elle resta seule dans le désert. En s’adressant au Seigneur, elle dit ceci : "Mon Seigneur, mon cœur est en proie à la perplexité au milieu de cette sollicitude. Moi qui ne suis qu'une brique non cuite, j'ai besoin pour passer la cuisson et devenir meilleure, d'autre chose que la Ka’aba qui n’est qu'une pierre.” En d’autre... termes, Dieu seul peut délivrer une créature des imperfections de sa nature. Durant toute sa vie, elle recevait fréquemment des dévots personnages, des docteurs qui venaient de tous les coins du monde musulman. Certains venaient pour s’instruire ou avoir des informations sur une question donnée. D’autres, au contraire, venaient poser des sujets de discussion pour avoir le point de vue de Rabia. Ces derniers ont toujours été satisfaits car c’était une femme instruite, admirable, très intelligente. Selon Rabia, un homme sincère est celui qui oublie les douleurs de la maladie qui lui vient du Seigneur Très-Haut, exactement comme les dames de l’Égypte, en voyant la figure de Youssouf, oublièrent leur mal de main. Un jour, on lui demanda comment elle a pu accéder à un si haut degré de foi. Elle répondit tout simplement que "l'infatuation, la prétention à la divinité ne sont jamais venues d’une femme ; aucune d’entre elles ne s’est prostituée à d'autres femmes.” Pour Rabia, le fruit de la science spirituelle, c’est de Détourner ta face de la créature pour la tourner uniquement vers le Créateur. Car pour le mot science, il faut entendre la connaissance de Dieu. On retrouvait toutes les qualités que devrait avoir un bon musulman dans les mouvements quotidiens de Rabia, car bien qu’ayant une condition de vie modeste, elle n’oubliait jamais de donner à quelqu’un à manger, même s’il y avait plus pour elle.
On peut donc dire que Rabia était une femme au rang d’homme si l’on peut parler ainsi, car il y avait une grande rivalité entre elle et les hommes d’élite de son époque. Mais au fait, pourquoi la présence d’une femme au milieu des femmes ? Répondons simplement par ce hadith de l’envoyé de Dieu qui disait que toute femme dont les exercices de piété et le culte sont acceptés par le Très-Haut comme ceux des hommes d’élite, n’est plus une femme, mais plutôt un homme.
Mme Traoré Maïmouna
Élève-Professeur
I.N.S.E
N°007
le Janvier 1998
JEUX de 2009
Mot caché N°007 “Calendrier”
Mot de 8 lettres. Janvier-Février-Mars-Avril-Mai-Juin-Juillet-Août-Septembre-Octobre-Novembre-Décembre-Lundi-Mardi-Jeudi-Vendredi-Samedi.
Mots en croix N°007
Trouvez les lettres qui manquent pour compléter les mois qui forment la croix.
Mots croisés N°007
Horizontalement
I - Complot, intrigue.
II - Maladie transmissible par morsure d’animaux.
III - Gouffre très profond.
IV - Frouer avec du cire.
V - Prononcé.
Verticalement
1 - Empreinte, qui reste d'une chose.
2 - Personnalité israélienne.
3 - Produire un éclair.
4 - Identités, parités.
5 - Époque remarquable.
LES 5 DIFFERENCES
Solutions des jeux précédents.
Mot caché N°006 : ALLAH
Mots en croix N°006
1 2 3 4
1 - M A C R E
H - À B O
I - U M O I S
IV - B J L T
V - O T E E
Séparation de deux verres emboîtés.
A séparer deux substances. Les récipients avant incurcôntfâlcéïAc^ L sucfô oe ictAL'hsso.utesAtins.un JiquA.e possible dtms un scubças : U Î/Sppel H°007 fcc STantoier-Jfébner 1^ .
Part of L'Appel #7