Issue
L'Appel #9
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-
Burkina Faso
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- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- L'Appel #9
- Publisher
- L'Appel
- Date
- May 1996 – June 1996
- issue
- 9
- Abstract
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- number of pages
- 12
- Rights Holder
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000566
- content
-
N°C09 "Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement" (Hadith).
Qui suis-je ? En mon sein se trouvent le plus grand nombre d’analphabètes, le plus grand nombre de mendiants, le plus grand nombre de nécessiteux ; je suis la plus désorganisée ; mes membres entretiennent des rapports intéressés et des querelles intestines. J’attends tout des autres, même la santé et la bonne éducation de mes membres dépendent de ceux qui ne m'aiment pas. Qui suis-je ? Ce sera dommage si certains musulmans ne trouvent pas la réponse à cette devinette. Soit ils sont hypocrites, ou bien ils dorment. Qui suis-je ? La réponse est pourtant simple : je suis la communauté musulmane. La communauté où les membres sont incapables de garantir, par exemple, les infrastructures sanitaires, éducatives, voire se prendre en charge. Comment en est-on arrivé là ? D’abord nous ne suivons pas la voie. Divine tracée pour nous, ceci à l’image de l’enfant qui, au lieu de prendre la route qui mène à l’école, emprunte celle qui mène aux distractions du jeu. Ensuite, quel coup sont les musulmans qui n’ont pas encore compris que le renoncement est une force suprême de la religion. Le renoncement à la satisfaction des désirs effrénés du corps (non fondamentaux), le renoncement à un besoin pour contribuer à faire sortir une âme d'une misère. Quel est le musulman (travailleur et/ou fonctionnaire, commerçant) qui ne peut pas renoncer à une valeur de cinq cents francs par mois pour venir en aide aux malades physiques et aux personnes spirituellement malades par la mise en place de mosquées et la prise en charge de la formation de responsables. De telles actions nous éviteront pourtant de dépendre de l’extérieur, source de disputes. Comme vous le savez bien, qui paie contrôle et/ou commande. En fin, il faut que les musulmans à qui Dieu a permis d’avoir les moyens aient une générosité serviable et non une générosité de servitude. Autrement dit, ils doivent avoir une générosité de “qui veut servir” et non de “qui vient se servir”, comme le souligne l'Islam. Mais dans la vie courante, lorsqu’un riche aide un pauvre ou des pauvres, il le crie sur tous les toits et s’attend à être adoré. Ce qui n’est pas bon pour lui, s’il le savait. La générosité doit se fonder sur la certitude absolue que c’est à travers l'amour pour le fils d’Adam que l’on peut approcher Dieu. Pour atteindre Dieu, il faut servir. Tous les musulmans sont des frères, égaux devant Dieu, quel que soit leur race, leur origine sociale, leur niveau économique, leur ethnie, leur clan, etc. Ils ne sont supérieurs les uns aux autres que par la foi. Et à ce titre, les musulmans se doivent mutuellement assistance. C’est donc un crime lorsque certains musulmans mangent à leur faim pendant que d’autres meurent de faim. Tout musulman doit vivre, se mouvoir, n’avoir de raison d’être que dans la poursuite d’un seul but : faire de sa communauté la meilleure ; car on ne peut prétendre plaire. À Dieu en voyant ses frères crouler sous la misère de toutes sortes et ne rien faire. La communauté est une, lorsque une partie d'elle est malade, le tout est malade, par conséquent il lui est impossible de faire ce que l'un peut faire. Si l'un s’en sort, tout le monde est sauvé ; s’il ne s’en sort pas, tout le monde est perdu. Comme le chantait quelqu’un : “nous irons tous au paradis”, à moins qu’on ne soit la meilleure communauté.
Le drame aujourd’hui c’est que les musulmans vident l’Islam de son véritable contenu social si bien que l’on a l’impression de radoter lorsqu'on parle de la portée humaine de l’Islam qui n’a pas d’égal. La communauté musulmane de cette génération doit comprendre que l’Islam s'adresse à tous les hommes et qu’il est valable quel que soit le temps ou le lieu. Cela va de son statut. Comment le prouver ? En œuvrant chaque jour que Dieu fait, à avoir moins de nécessiteux, moins de mendiants, bref, à être financièrement indépendant vis-à-vis de l'extérieur et à sortir. vainqueur du Djihad (effort) personnel.
L'Appel
Toute l’équipe de l’Appel souhaite la bienvenue à ces bébés et prie Allah de les bénir et surtout de les guider sur la voie droite. Amen
COIN DU BONHEUR
Le frère Sawadogo Lassané, commissaire aux comptes de l’A.E.E.M.B. (marié dans L’Appel N° 001), est depuis le samedi 30 mars 1996, l’heureux père d’un garçon nommé Ibra'him Archa'd. Le baptême a eu lieu le samedi 03 avril 1996. D’autre part, la sœur Salimatâ Ouédraogo, membre du Conseil Consultatif de l’A.E.E.M.B., a quant à elle donné naissance à une fille du nom de Zeïnab le samedi 13 avril 1996.
L'APPEL
Bimestriel islamique de formation et d’informations générales.
Récépissé N° : 2010/MÏJ/CA-TGI/OUA/P.F.
Directeur de publication : Abibou Thiombiano
Administration - Rédaction - Abonnement : 01 BP 5716 Ouagadougou 01
Tél : 30-00-63
Saisie : L’Appel
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01 BP 5536 Ouagadougou 01
BURKINA FASO
L'Appel N° 009 - Mai - Juin
Pour la communauté musulmane dans sa grande diversité. majorité, ils sont de simples guides dans la prière. Pour le commun des musulmans, leur rôle se réduit à présider les cérémonies de baptêmes, à organiser des Doua, à laver et à enterrer les morts. Pour l'Islam de nos latitudes, leur fonction se résume en ces aspects, pas plus. Nos imams, puisque c'est d’eux qu’il s’agit précisément, sont plus que jamais réduits à la pire des situations. Pourtant, que ne leur doivent pas les musulmans dans la pratique quotidienne de leur foi ? Il est temps que cela change. SOS pour « les phares de notre communauté. Réhabilitons nos imams ! SOS : Réhabilitons nos imams !
Khalid venait tout juste de fermer les yeux après avoir passé les trois quarts de la nuit à réfléchir à ses multiples problèmes familiaux, que l’appel du muezzin lui intimait l’ordre de se lever pour célébrer la prière de l’aube. Il avait sérieusement de la peine à se soustraire de ce sommeil si doux aux premières heures du jour. Mais que pouvait-il faire d’autre, sinon que de se mettre rapidement sur Ces faibles jambes pour affronter les réalités d’un jour qu’il venait ainsi de commencer. De toutes façons, il était tenu, lui, d’être à la mosquée à chaque prière, car imam de son quartier. Les quelques rares fidèles qui assistaient à cette prière matinale n’attendaient que son arrivée pour présider la congrégation de soubb. C’est péniblement donc, très péniblement que M. Khalid s’était arraché de sa vieille natte pour enfiler son vieux boubou et se précipiter à la mosquée et prendre la direction de tous ces demandeurs de pardon, de tous ces “chercheurs de paradis”. À l’issue de la prière, une nouvelle journée commencera pour sa vie d’imamat, monotone. Il aurait bien voulu la consacrer, celle-là, à quelques occupations personnelles, mais son emploi du temps très chargé ne le lui permettrait certainement pas. Il devrait en effet aller présider dès 7h, la cérémonie de baptême d’un cadre du quartier résidentiel voisin. Après la prière de Zohr, il ne faudrait pas manquer la dou’a du quarantième jour de la grande... mère du riche commerçant du quartier. La prière, de Asr terminée, c’est le mariage du petit fonctionnaire qu’il faudra célébrer. À la fin de la journée, l’imam Khalid rentre chez lui tout fatigué mais content de s’être rendu utile à cette communauté inconsciemment ingrate. Car à sa vie privée, aucun fidèle ne s’intéresse, de ses problèmes familiaux personne ne s’en soucie. M. Khalid, c’est notre imam, c’est votre imam, c’est l’imam de ta petite mosquée, frère ou sœur musulman.
L’appel quotidien. La place réelle de l’imam dans la communauté. La vie de Khalid ressemble fort à celle de la plupart des imams de notre communauté. Ces guides légitimes de l’islam dont nous avons réduit le statut à la plus banale des expressions. Un imam, ce n’est pas n’importe qui. Un imam pourtant, c’est ce qu’il y a de plus grand pour un musulman après l’acceptation de l’Islam. C’est lui qui, cinq fois par jour, prend la lourde responsabilité d’être notre porte-parole auprès du Seigneur. Quand on admet que la raison de vivre de Tout bon musulman est d’être pardonné par Dieu. Qui peut-on estimer de plus, après Dieu et son prophète, qu’un imam ? Lui qui conditionne non seulement la plupart de nos actes d’adoration, et qui consacre en plus une grande partie de son temps à s’occuper de nos problèmes sociaux.
Malgré la conception très péjorative que nombre de musulmans continuent hélas de traîner quant à la véritable fonction de l’imam dans la société, force est de reconnaître que les imams sont et demeureront les piliers incontournables de notre vie islamique. Et il ne pouvait en être autrement quand l’islam même, en tant que mode de vie complet, leur a conféré une place de choix.
L’imam est le représentant légitime de la communauté musulmane. Il est non seulement dirigeant dans la prière mais aussi dirigeant des musulmans. C’est pourquoi, le premier cri pour le devenir est d'être un homme intègre et de bonne conduite ; l’imam devant être dans la société le reflet authentique des hautes valeurs de l’islam. La place réelle d’un imam. Dans la communauté musulmane, nous a été indiquée par le prophète même à travers son exemple. Il était lui-même imam, juge et chef d’État. Les fidèles compagnons le suivront dans cette voie. Abou Bakr, Omar, Ousmane et Ali l'ont dirigé, tant pour la prière que pour la cité de Médine. La communauté musulmane forte, organisée, le calife Omar (RA) sera d’ailleurs respecté. Il est nécessaire de rappeler qu'il a été assassiné en tant que chef d’État alors qu’il était en train de présider la prière. Autant de faits qui nous montrent que l’imamat n’est pas du tout considéré de nos jours dans ses vraies dimensions, et qui expliquent logiquement le mépris affiché par la communauté musulmane (particulièrement de notre pays) vis-à-vis de ses imams.
Comment comprendre que dans une mosquée où prient des cadres et de grands commerçants, l’imam ne puisse pas avoir un boubou digne de ce nom ? Ils sont nombreux les imams qui dirigent la prière avec des haillons, alors que derrière eux, à la première... Rangée, sont alignés des gens qui ont 10 complets de bazin tous brodés qui dorment dans leur garde-robe. Nous sommes encore nombreux à prier derrière, des imams qui ont à peine de quoi subvenir correctement aux besoins élémentaires de leur famille. Comment de tels guides peuvent-ils s’élever spirituellement pour échapper aux multiples tentations et résister aux assauts de courtisans si nombreux dans notre société ?
Non : ne nous étonnons pas que nos imams soient souvent des caisses de résonance de certaines causes parfois contraires aux idéaux de notre religion. Ne nous leurrons pas quand ils écoutent plus souvent la voix des politiques que celle de l’islam. Ne les ridiculisons surtout pas lorsqu’ils se battent pour le partage des noix de cola ou des paquets de sucre offerts lors des cérémonies.
En fait, de toutes ces situations, la communauté musulmane est responsable. Qu’avons-nous fait en retour pour ces braves hommes qui occupent la plus grande partie de leur temps à nous servir ? L’imamat est une fonction à part entière rémunérée comme telle. L’imam dans ce cas est craint et respecté conformément au verset coranique "O vous qui avez cru, obéissez à Dieu, obéissez au prophète et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité" (Sourate 3/26). On ne demandera pas aux musulmans de donner des salaires aux imams maintenant ou de s’occuper d’eux, comme on prend en charge des nécessiteux ; mais il importe pour eux d’avoir de plus en plus d’attention pour ces guides légitimes de notre communauté.
L’avènement d’un appel islamique. Qu’est devenu le Bébé mystérieux ? Olga Tambongon était à sa troisième maternité. Elle devait accoucher avec peine de vrais jumeaux, tous deux garçons, le 26 octobre 1993 à Piéla dans la province de la Gnagna au Burkina Faso. Quel "ouf" de soulagement après une si pénible grossesse ? Six mois s'étaient déjà écoulés lorsque Yempani vit qu'un de ses bébés portait un signe mystérieux. C'était "Mohammad" gravé en arabe sur son corps. Aine droite. Quel Bébé mystérieux? Du sensationnel vraiment!
En effet, ce phénomène attira la curiosité des autorités religieuses, politiques et des journalistes qui, après vérification, confirmèrent l'authenticité de cette écriture sainte innée. Ce fait extraordinaire allait-il changer la vie de ce couple animiste d'ethnie gour-matché? Oui, spirituellement et au profit de l'Islam; car ils se baptisèrent et prirent les prénoms Ahmad et Salamata, respectivement pour l'époux et l'épouse, le mardi 19 avril 1995. Le Bébé-miracle qui portait auparavant le prénom Tissa fut baptisé "Mouham-mad" et son frère jumeau, Soaliman.
À présent, nous nous interrogeons sur le devenir de ce couple et de leurs enfants. Alors, nous nous sommes déplacés au village de Doyana où ils résident à environ 15 km de Pièla, pour avoir de plus amples informations. Que devient l'écriture sainte innée? Salamata n'observait pas fréquemment l'écriture noire gravée sur le bas ventre droit de son enfant qui, de nos jours, a deux ans et cinq mois. Jour où elle voulut la regarder, elle ne trouva rien. L'écriture sainte avait disparu sans même laisser aucune trace et, au mois de novembre 1995, soit deux ans juste, comme le temps qu'il faut pour un allaitement complet selon le saint Coran, avant de disparaître. À l'évidence, l'enfant devrait porter cette écriture jusqu'au terme de sa vie. Mais si tel n'a pas été le cas, comment peut-on expliquer cette disparition spontanée? Seul Dieu est sachant, comme l'a dit en ces termes Ousmane Oljedraogo, l'Imam de Doyana : "Dieu fait ce qu'il veut, rien ne peut s'opposer à sa volonté et il est l'omniscient."
Cependant, essayons de toucher du bout des doigts l'explication qu'il faut à ce sujet en émettant les deux hypothèses suivantes. 1 - En Islam, l'écriture sainte n'est conservée que dans un milieu saint et n'est touchable que lorsqu'on est en état de pureté rituelle. Alors n'est-il pas normal qu'après nous avoir montré son signe ou son message, que Dieu, exalté soit-Il, le fasse disparaître afin qu'il ne soit pas en... Permanence souillée. Par nos mains sales et que l'enfant ne rentre dans les lieux impropres avec cette écriture sainte.
Si l'enfant devait porter cette écriture sainte à vie, ne deviendrait-il pas une idole pour certaines personnes qui seraient conduites à l'Associationnisme, le plus grand péché aux yeux de Dieu?
La vie familiale du couple. Après cette nouvelle émotionnelle du bébé miracle il y a de cela deux ans, il importe aussi maintenant d'attirer l'attention des musulmans sur leur devoir de soutien spirituel, matériel et moral à ces prosélytes qui traversent présentement une période difficile. Certes, ils sont souvent aidés par certains musulmans de bonne volonté, mais, en dépit de cela, ils préparent une fois par jour, notamment dans la soirée. Dans la journée, c'est la bienvenue au Zoom-koom.
"Ma préoccupation présentée, c'est d'avoir de quoi subsister jusqu'à la maison pluvieuse; car, la dernière fois, je n'ai pas fait de bonne récolte à cause de la mésentente qui existe encore entre mon oncle." et moi " a laissé entendre Ahmad : Signalons que Ahmad a fui la cour de son oncle, ainsi que sa femme. Il a aussi deux ans pour les raisons suivantes : L'oncle paternel Tampanga Tombongou serait devenu fou. Il aurait cherché même à tuer Ahmad après avoir tenté de violer sa femme, a dit Ousmane OLJEDRAOGO. En effet, depuis ce temps, Salamata s'était retirée dans sa famille avec les enfants et Ahmad, qui n'avait pas de maison en son nom, trouva asile dans une autre famille. Toujours menacé par son oncle, il fut hébergé par l'Imam pendant un bout de temps. Ce n'est qu'en janvier 1996 qu'il a pu se construire une case et un hangar à 3 km de la cour de son oncle, et non loin de sa belle-famille où il vit présentement avec sa femme et ses enfants. Bref, étant donné que l'écriture sainte a disparu, Ahmad et sa famille ne veulent-ils pas faire retour à l'animisme ? "Ce signe mystérieux qui était sur mon enfant est un appel de Dieu pour moi ; à l'islam, et je me suis converti pour toujours", a répondu Ahmad. En D'autres termes : "Ma famille restera musulmane, quoiqu'il arrive, quelles que soient les difficultés qu'elle rencontrera", s'il plaît à Dieu, a-t-il ajouté. Quelle détermination ! Rappelons enfin que "aider son frère musulman dans des moments difficiles est un des six devoirs que chaque musulman a vis-à-vis de son autre frère musulman", selon un hadith du prophète Mohammed (Alaïhissalam).
Hamadi Baro, envoyé spécial à Doyana.
L'arbre mystérieux d’Australie
"Nous leur montrerons nos signes jusqu'à ce qu'il leur apparaît clairement que le Coran est la vérité." Dans une forêt australienne en 1993, un groupe de musulmans d’une organisation non gouvernementale islamique (ONG) a trouvé un arbre en position de génuflexion alors qu’il était à la recherche de la qiblah (direction de la prière). (Cf. photo : Un arbre en posture de génuflexion dans la prière rituelle). En effet, cet état extraordinaire de l'arbre ne prouve-t-il pas que même les végétaux sont musulmans ? Bref, quand on sait que dans la prière musulmane, être en génuflexion... signifie que l'orient est en direction de la Kaaba : vraiment, il y a de quoi dire que le fait de trouver un arbre dans cette posture est non seulement une miséricorde divine pour ce groupe afin qu’il puisse s'acquitter de leur obligation religieuse qu’est la prière rituelle, mais aussi un signe pour l’humanité toute entière.
BARO Hamadi IWH 009 mai - Juin 1990 Dossier Réponse au Pasteur Yves GOASGUEN Lettre Publiée au N° 008
Merci tout d'abord pour nous avoir écrit. Merci également pour vos compliments qui nous vont sincèrement droit au cœur. Cela nous donne davantage de courage, de tonus, disons même de poigne pour aller toujours de l'avant en dépit des problèmes multiples que notre jeune "Canard" rencontre dans ses efforts pour présenter l'islam.
Un préalable avant de répondre à vos nombreuses préoccupations : les principes fondateurs de l'islam sont consignés essentiellement dans le Coran et dans la tradition et les enseignements du prophète Mouhammad (S.A.W.). C'est lorsque ces sources Les premières ne sont pas assez explicites sur une question donnée que l'on admet le point de vue des savants musulmans. Par conséquent, la pratique d'un Imam, d'un fils d'imam, d'une tribu ou d'un peuple aussi réputé fût-il pour son "Islamité" ne saurait concéder à un interdit de Dieu un caractère licite. Notre exemple à nous, c'est le prophète Mohamed et non le peuple colonisé du nord Burkina, qui n'est pas une référence, encore moins un lieu de pèlerinage.
Dans le cadre de vos missions d'évangélisation dans cette région, vous avez certainement assisté à des mariages entre cousins ; peut-être même entre frères et sœurs. Mais sachez que l'islam a depuis le 7ème siècle été on ne peut plus clair sur la question. "Épousez par les femmes qu'ont épousé vos pères..." (Coran IV / 22). "Vous ont été interdites vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes paternelles et maternelles, les filles du frère, les filles de la sœur, vos mères qui vous ont allaités, vos sœurs de lait, vos belles-mères, les filles élevées sous... votre toit et nées de vos épouses..." V( IV /23)... "Les femmes légitimes de vos fils issus de vos reins et l'on vous a interdit d'être l'époux de deux sœurs à la fois."
L'excision, vous avez dit ? Mais l'excision n'a rien à voir avec l'islam. C'est une pratique qui existait avant l'islam. Une pratique au sujet de laquelle l'islam, de par sa sagesse, n'a pas eu une position tranchée. Le prophète (notre modèle identificatoire) qui n'a d'ailleurs pas excisé ses filles, ne l'a ni autorisée, ni interdite. Pourquoi veut-on en faire un problème de l'islam ? Dans nos écrits, nous avons insisté sur le fait que la polygamie était plus ancienne que l'islam. Les hommes se permettaient d'épouser autant de femmes qu'ils le désiraient, sans aucune restriction, s'il vous plaît.
Avec la venue de Mouhammad (S.A.W.), une loi claire et juste sur le mariage fut promulguée pour mettre fin à l'anarchie d'antan. Ainsi, aux candidats au mariage, permission fut donnée d'épouser 1, 2, 3, et jusqu'à 4 épouses. C'est une permission, disons. une ouverture. Mais cette permission est conditionnée. Elle est assortie d'une condition, à savoir "un traitement équitable pour les 4" sinon, avertit le Coran : "Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de ne pas être justes avec celles-ci, alors une seule... Cela afin de ne pas faire d'injustice". (Coran IV /3). M. Goas-guen ; Abraham ne fut-il pas polygame ? La polygamie résout de nombreux cas sociaux. Il y a plus de veuves que de veufs dans le monde, plus de femmes que d'hommes de plus en plus. Si un homme a strictement une femme, que deviendront les autres femmes ? Les femmes sans maris se trouvent en face de trois choix. Premièrement, elles restent sans faire de rapports sexuels, ce qui est difficile et anormal car Dieu ne nous a pas demandé de comprimer nos désirs comme si on voulait devenir des anges. L'instinct sexuel a été mis en l'Homme par Dieu. Deuxièmement, ces femmes s'adonnent à l'adultère, condamnée par toutes les religions. Troisièmement, elles acceptent d'intégrer un foyer, d'avoir des enfants légaux. C'est la solution de l'Islam. Quelle solution proposeriez-vous à vos coreligionnaires, M. Goasguen ? Il y a près de 5 millions de musulmans en France. Mais "Sait-on qu'en ce pays huit mosquées seulement offrent chacune plus de 1000 places ? Une centaine en comptent entre 100 et 1000. Calculez : cela ne représente pas 100000 places en tout" (cf. le Nouvel Observateur N° 1633 du 22 au 28 Février 1996). Évitez les amalgames, M. Goasguen. L'Islam a-t-il interdit la construction des églises ? L'Arabie Saoudite est libre de l'interdire, comme la France qui a décidé en toute liberté d'interdire son sol à Ahmed Deedat. Dans tous les cas, sachez qu'un pays n'a jamais représenté l'Islam. La comparaison n'est donc pas normale. La France est laïque et l'Arabie Saoudite est islamique. Venons-en maintenant point par point à vos réflexions : L'Islam, religion naturelle ? L'Islam gagne du terrain dans des contrées jadis hostiles au Coran et à la... Sunna et ne l'oublions pas ; les musulmans se battent partout où ils se trouvent pour avoir des lieux de culte. Pourquoi construire des temples et des églises sur les lieux saints de l'islam ou dans des villes ou cités où il n'y a aujourd'hui aucun chrétien ? La liberté de croyance et la liberté de pratiquer existent bien, dans le Coran. Merci de les avoir rappelées. Dans la cité-État de Médine, du vivant du prophète de l'islam et sous son émirat, vivaient des minorités juives et chrétiennes qui pratiquaient librement leurs cultes. Rappelons qu'au parlement de la république islamique d'Iran, siègent aujourd'hui ces mêmes minorités. L'Occident n'est pas forcément synonyme de christianisme tout comme Arabe et peulh du Nord du Burkina ne sont pas forcément musulmans. Nous vous tirons "le bonnet" pour la précision. Il est certes vrai que ce sont "des blancs-chrétiens comme le président Lincoln qui ont engagé la noble guerre de sécession pour l'abolition de l'esclavage" en Amérique, mais il est aussi établi par Les historiens que beaucoup de Négriers étaient "des blancs chrétiens". Dans tous les cas, nous avons la certitude qu'ils n'étaient pas musulmans. Le problème de l'esclavage est antérieur à l'islam. Il a existé depuis l'antiquité chez les Égyptiens, les Chinois, les Grecs, les Romains et les Arabes. Le mérite de l'Islam, c'est d'avoir depuis le 7e siècle, demandé un traitement honorable pour les esclaves; ces êtres étaient considérés par les civilisations de l'époque comme des machines à tout faire, des "machines à âme" et des "marchandises vivantes". L'islam a imposé l'affranchissement des esclaves comme un moyen d'expiation du meurtre involontaire, du péché, du parjure, de la rupture volontaire du jeûne de ramadan. Dans le souci de délivrer les "nobles fils d'Adam" de cette institution odieuse, le prophète est allé jusqu'à dire : "Ces esclaves sont vos frères et vos subordonnés que Dieu vous a soumis. Quiconque en possède sous ses ordres, qu'il les nourrisse de ce qu'il mange, qu'il les habille de ce qu'il porte." lui-même. Ne les surchargez pas et si vous le faites, aidez-les". "Celui qui gifle ou bat son esclave, n'a autre moyen pour expier son méfait que de l'affranchir" (Moslim). L'Islam destine la Zakat à l'affranchissement des esclaves (Coran 9/60) dont il demande par ailleurs le rachat et l'affranchissement par les plus nantis de la société (Coran 24/33). La tradition rapporte que le calife Aboubacar Sidick rachetait et affranchissait en moyenne un esclave par semaine. Par-delà Aboubacar, les compagnons avaient tellement bien perçu les mérites liés au bon traitement des esclaves, qu'il n'existait presque plus d'esclaves dans la jeune cité islamique à la mort du prophète. Donc que les touaregs musulmans aient des esclaves bella, que des peuples nobles aient de nos jours des "Maccu-bé". Cela ne confère aucunement à l'esclavage une quelconque légitimité ou caution de la part de l'islam.
Sharif Souley
5 l'Sppel ü°009
mai - Juin 1906
Dossier Réponse à la suite de la lettre du pasteur
Chose promise, chose due. Comme nous l’annoncions dans notre précédent numéro, nous publions la suite des réflexions du pasteur Yves Goasguen ainsi que les réponses de la rédaction. Notre réponse a été motivée par deux considérations principales : d’abord, M. Goasguen est un lecteur qui désire comprendre l’Islam, il est donc de notre devoir de le former. Nous sommes ensuite convaincus que les questions soulevées dans son écrit sont sûrement celles avec lesquelles il tisse sa toile pour enrôler les ignorants et détourner ceux-ci de la voie droite.
Voici la suite de la lettre de M. Yves Goasguen : L'islam, religion naturelle ? Dans l'optique de leur religion, les musulmans sont fiers d’affirmer : “Le miracle de notre prophète à nous, c’est le CORAN, le miracle des miracles”. Sous la plume de Tiemtoré Ticgo, nous lisons : "La lecture envoûtante et suave, la richesse thématique, la tonalité plurielle, la résonance stylistique, le lyrisme bridant le cadre spatio-temporel, les images et symboles locuteurs font du Coran un miracle." également “(2) Lecture envoûtante Si la lecture du Coran (en arabe probablement) est effectivement envoûtante, cela ne jette-t-il pas du discrédit sur ce livre ? En effet, l'envoûtement ne fait aucunement partie des moyens de Dieu pour attirer à Lui. C’est en réalité une pratique magique théoriquement condamnée par l'Islam, mais très répandue par certains de ses adeptes appelés en arabe. Le Dieu est redoutable, en raison de Sa nature, Sa sagesse et des moyens qu'il condamne tels que la ruse, la séduction, l'envoûtement. Ces méthodes ne sont-elles pas propres à Son adversaire, le rusé, le séducteur, le Malin, le serpent, appelé le diable, Satan ou Iblis ?
Quant à la richesse thématique du Coran, la "pluralité" des thèmes que nous pouvons y recenser : Dieu (Son unicité, Ses signes), la résurrection, le jugement à venir (salut ou perdition, paradis ou enfer), les livres de rappel (Torah, Zibur, Injil, Coran) et les prophètes. Ici ont reçu, législation - droit, héritage ...). Certains de ces itérés reviennent à maintes reprises sous ce thème, peine différentes, c’est pourquoi le lecteur qui n'est pas envoûté par l'état d'irabc et qui n’est pas habitué à l’apprentissage par répétitions multiples éprouve beaucoup de peine à suivre le fil de la pensée coranique ; plutôt que de parler de “richesse thématique", sa première réaction serait plutôt de constater la confusion thématique. D’ailleurs, presque tous les thèmes cités ci-dessus n’ont-ils pas été traités dans d’autres livres saints ? Nous laisserons le soin aux lettrés arabisants de juger de la “beauté stylistique du Coran”.
Lyrisme Pour ce qui est du "lyrisme brisant le cadre spatio-temporel” et des “images et symboles évocateurs”, prenons par exemple l’évocation du paradis de la sourate 56 (“L’Événement”). Il ne semble pas que nous soyons invités à sortir du cadre spatio-temporel de Mohammed. En effet, que peut souhaiter un bédouin du VIIème siècle, caravanier ? Dans le désert âpre, une journée éprouvante de voyage sous la chaleur accablante du soleil, sinon : de la boisson (v. 17-19), des fruits (v. 20), de la bonne viande (v. 21), des houris aux grands yeux, belles femmes vierges et amoureuses couchées sur de hauts lits (v. 22-26, 34-37), le tout servi dans une oasis ombragée (v. 30) aux nombreux arbres fruitiers (v. 28-33). Le lyrisme du paradis musulman ne demeure-t-il pas terre-à-terre et charnel ? Pourrait-il satisfaire une femme esquimau peu arrachée par les houris et qui se laisserait longtemps réchauffer aux rayons du soleil ou devant un bon feu de bois ?
En science, toujours selon l'Imam Al-Ghazali : “Sur le plan scientifique, le poids du Saint Coran sur l’étude scientifique de l’univers reste un fait unique dans la littérature mondiale religieuse”, fixité ensuite certaines vérités aujourd’hui confirmées par la science : la soumission de l’univers à la loi de Dieu, le soleil et la lune, le couplage de toutes choses. Dans sa conclusion, nous lisons : “Sans nul... Le Coran n’est pas l’œuvre d’un humain. S’il l’était, on y trouverait à coup sûr des failles. Or, le Saint livre qui a précédé le Coran, appelé la Bible, contient aussi des vérités scientifiques aujourd’hui confirmées par la science, est-ce honnête de le nier ? Citons entre autres.
Dans le domaine de la santé : la circoncision le 8ème jour (Genèse 17.12), l’interdiction des mariages consanguins (Lévitique 18.6), les premières latrines (Deutéronome 23.12-13), la formation de l'embryon (Job 10.8-12 ; Psaume 139.13-16).
Dans le domaine de la météorologie : le cycle de l’eau (Job 36.26-29 ; Ésaïe 55.10-11).
Dans le domaine de l’histoire : le rétablissement d’Israël après des siècles de dispersion (Ézéchiel 36.24) ; Jérusalem qui devient une pierre pesante pour tous les peuples (Zacharie 12.3).
Dans le domaine de la physique : la rotondité de la terre (Ésaïe 40.22 ; Luc 17.24, 30, 34) ; le vide qui l’entoure (Job 26.7).
N’oublions pas que pour Mohammed, “homme illettré au départ”, tout était... oral : il a donc incorporé dans son livre aussi bien que des vérités bibliques glanées à l’écoute des chrétiens et juifs orthodoxes que des légendes juives (midrashim) ou des pensées de chrétiens hérétiques qui foisonnaient à son époque en Arabie. Pour lui, la parole écrite n’avait aucune autorité, car il ne pouvait dissocier ce qui provenait de la Bible de ce qui provenait des pensées humaines.
Aussi, dans le Coran, il n’y a rien de nouveau qui nous soit révélé : les vérités qui s'y trouvent étaient déjà énoncées des siècles auparavant (exemples : l’unicité de Dieu, Jésus appelé parole de Dieu), de même aussi les hérésies avaient cours bien avant la naissance de Mohammed (exemples : Jésus enfant donne la vie à des oiseaux, se trouvent dans l’évangile apocryphe de Barnabé ; Jésus n’est pas passé par la mort : hérésies docétiques des 1ers siècles : Jésus n'est pas d'essence divine : arianisme du IVe siècle).
Examinons maintenant quelques failles manifestes qui se trouvent ainsi glissées dans le Coran : 1) Confusion entre Maryam, sœur de Moïse et Aaron, et Maryam, mère de Jésus (sourate 19 “Maryam”, verset 28). La traduction officielle ordonnée par le Roi Fahd Abdel Aziz Al Saud tente de camoufler cette erreur en traduisant dans le verset le mot par Harun, renvoyant à la note suivante : “Harun était un homme bien connu pour sa pitié. Il était de la tribu de Maryam.” Or, dans tout le reste du Coran où revient ce mot Harun, il est correctement traduit par Aaron (7.122 ; 20.30 ; 26.13 ; 34 ; 37.114, 120). Si Harun était si bien connu, pourquoi ne serait-il fait mention qu'une seule fois de lui dans tout le Coran, et pourquoi n’apparaît-il pas une seule fois dans toute la Bible ?
2) Erreur quant au processus d’élaboration du miel qui sortirait, selon le Coran (16.68-69), du “ventre” des abeilles, après qu’elles aient mangé “de toutes espèces de fruits”. En réalité, les abeilles ne se nourrissent plus de fruits, mais du nectar des fleurs et de leur pollen. Plus, ce qui sort de leur abdomen (ventre) n’est pas du miel, mais la cire servant à construire les rayons de la ruche. Le miel est une matière sucrée provenant des nectars récoltés par les abeilles sur les plantes, nectars dont elles éliminent l’excédent d’eau et qui subissent dans leur premier estomac ou jabot une légère action chimique. C’est de leur pharynx (bouche) et non de leur ventre que sort du miel qu'elles emmagasinent dans les rayons en cire de la ruche.
La religion musulmane se veut universelle. Elle enseigne la nécessité pour tous les musulmans d’observer le jeûne du Ramadan chaque année pendant le neuvième mois du calendrier lunaire. Ce jeûne consiste, entre autres choses, à s’abstenir de toute nourriture, boisson et relation sexuelle de l’aube jusqu’au coucher du soleil (2.185-187). Or, il existe des régions du globe (Laponie par exemple) où il s'écoule à certaines époques plusieurs semaines entre le lever du soleil et son coucher, correspondant certaines années au mois du Ramadan. Si Ces peuplades voulaient se convertir à l’Islam et donc suivre les prescriptions coraniques, ce serait pour elles une extermination assurée ! En effet, un homme ne peut survivre s’il s’abstient de toute boisson, ne serait-ce que 72 heures d’affilée. Il est clair que selon la conception de Mohammed qui vivait non loin de l’équateur, en toute région habitée du globe (appelée à suivre l’Islam), chaque période de 24 heures est composée d’une alternance entre la nuit et le jour. Est-ce là une vérité scientifique ?
La durée normale de l’allaitement préconisée par le Coran (2.233 ; 3.14) est de deux ans, soit 24 mois. Nous lisons aussi “gestation et sevrage durent 30 mois” (46.15). Une petite soustraction nous donne pour durée de gestation humaine : 30 - 24 = 6 mois.
Quelques contradictions internes au Coran : a) La direction de la prière (Qibla) : Jérusalem au départ, puis la Kaaba (2.142-150) ; b) L’alcool permis (16.67), puis interdit (5.90-91) ; c) “Nul ne peut changer les paroles d’Allah” (6.34) ; et Pourtant, un groupe d’entre eux, après avoir entendu et compris la parole d’Allah, la falsifièrent sciemment (2.75).
d) “Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement” (2.256). Mais Allah donne aussi cet ordre aux musulmans : “Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation, après s’être humiliés” (9.29).
c) “Le Livre de discernement” devait être “un avertisseur à l’univers” (25/1), puis, au contraire, “un Coran arabe” devait permettre à Mohammed d’avertir “la mère des cités (la Mecque) et ses alentours” (42/7). “Un peuple à qui nul avertisseur n'est venu” avant lui (32/3).
Comment interpréter toutes ces contradictions internes ? Serait-ce Dieu, en O gens qui récitez le Coran, n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites de Dieu, de Mohammad et de Jésus que la vérité. Votre Livre ne s'adresse-t-il pas uniquement à un peuple qui n’avait pas eu auparavant d’avertisseur (32/3) ? Le message en arabe transmis par Mohammad n'était-il pas pour la mère des cités (la Mecque) et ses alentours (42/7) ? Les chrétiens ne doivent-ils pas juger d’après ce que Dieu a fait descendre dans l'Évangile (5/47) ? Comment et quand l’Évangile aura-t-il pu être falsifié, puisque nul ne peut changer les paroles de Dieu (6/34) ? Dieu n'est-il pas capable de veiller sur sa parole, sur ses Livres, sur Son message depuis les origines ? Dieu, le Très miséricordieux, le Tout miséricordieux, n'est-il pas aussi le Saint et le véritable ? Pensez-vous vraiment qu’Il puisse être rusé (7/181) ? Mohammad est venu après Jésus (33/40), mais n'était-il pas égaré (93/7) ? Ne devait-il pas implorer pardon pour ses propres péchés (47/19) ?
Bimestriel Islamique “L’Appel” N°005, Editorial p.2. Dossier “Le miracle du Coran”, p.6. Ibid., p.5. Ibid., Editorial, p.2. ni même une ombre de variation, qui remplacerait “un verset par un autre” (16.101) ? N’y voit-on pas plutôt les changements d’humeur d’un “homme comme nous” (41.6), selon l’évolution de ses relations de plus en plus tendues envers Juifs et Chrétiens ?
Pour conclure, il convient maintenant de justifier le titre de cette réflexion : “l’Islam, religion naturelle” ? Le lecteur attentif aura déjà remarqué de nombreuses questions qui jalonnent toute cette réflexion ; le titre est aussi une question. En effet, notre but n’est pas d’amener les musulmans à réagir à quelque affirmation que nous pourrions leur adresser, mais plutôt de les inviter à approfondir leur propre réflexion.
S’il est vrai que l’Islam, sous son apparence suffisante, permet à ses adeptes de croire fort religieux, est-ce là une religion que Dieu a agréée ? Y trouve-t-on à la fois l’expression de Son amour si grand et de Sa sainte justice ? Si l’homme extérieur (naturel) se satisfait des préceptes coraniques, qu’en est-il de l’homme intérieur (spirituel) ? Invité par le Coran lui-même (10/38), nous avons composé la petite sourate suivante comportant huit modestes versets, inspirée de quelques vérités glanées dans le Coran : N'est-il pas mort et enterré à Médine ? Jésus n'est-il pas le messie, la parole de Dieu, un esprit émanant de Lui (4/171) ? Jésus n'est-il pas un garçon pur (19/19), un signe pour les hommes, une miséricorde de la part de Dieu (19/21) ? Jésus n'est-il pas le signal de l'heure (42/61) ? Jésus n'est-il pas illustre dans ce monde et dans l'autre, et l'un des intimes de Dieu (3/45) ? Puisque Jésus a reçu des preuves évidentes, qu’il a guéri les malades et ressuscité les morts (3/49), puisque Dieu l'a achevé, puis élevé vers Lui (3/55), Jésus n’est-il pas vivant aujourd'hui ? Ne peut-il pas vous sauver ? En lisant aujourd'hui l'Évangile, vous suivrez les conseils de Dieu (10/49), vous connaîtrez mieux Jésus le messie, et vous pourrez ainsi devenir de vrais musulmans, soumis à Dieu, et affranchis de l'esclavage du péché par Sa parole. devenu homme. : l'Appel de Haï - Juin 1996. Dossier « Voici ce que le Pasteur devrait savoir »
Lecture envoûtante du Coran
L’envoûtement, comme l'ont compris certains esprits chrétiens plus honnêtes et équitables, n’est pas à confondre avec l'ensorcellement et ne veut pas dire lecture ensorcelante. L’envoûtement dont parle M. Tiemtoré Tiègo n’est pas celui dont parle le pasteur dans son écrit. En fait, de lecture envoûtante, il faut comprendre tout simplement "lecture captivante, passionnante". La signification du terme Coran en arabe même est “lecture idéale”. Le Coran est un livre agréable à lire, aussi bien par la richesse de ses thèmes que par la symphonie de son style.
Nous rappellerons tout simplement à ce sujet à M. Yves Goasgucn l’histoire de la conversion d’Omar, le 3e calife de l’islam, qui, après s’être farouchement opposé au message du prophète, a finalement embrassé l’islam après avoir lu quelques versets de la sourate Ta’ha. Nous citerons également l’exemple du Négus. (Chrétien) d’Éthiopie qui a accepté d’accorder l’asile aux premiers musulmans et refusé de les livrer aux mécréants venus à leurs trousses après avoir écouté la récitation de la sourate Marie faite par Jafar. (Lisez entièrement cette sourate. N° 19 / Marie).
Nous retiendrons enfin à l’attention de M. le pasteur, le point de vue de chrétiens au sujet de cette beauté inégalable du Coran. Nous citerons par exemple Goethe, cité dans "Dictionary of Islam" de T.P. Huiles, p. 526 : "Aussi souvent que nous le lisons, au départ et à chaque fois, il (le Coran) nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d'exercer une forte influence sur les temps à venir."
Docteur Steingass, cité dans “Dictionary of Islam” : "Bref, c'est une œuvre qui crée des émotions tant vives qu'inconsistantes même chez le lecteur éloigné, éloigné dans le temps et bien plus." Encore, par rapport au développement intellectuel. À la première lecture, c'est un livre qui vous répugne, mais ce même sentiment hostile se métamorphose en émerveillement et admiration. Au lieu de laisser aux lettrés arabisants le soin de juger, ces témoignages d’éminents auteurs chrétiens ne nous suffisent-ils pas pour apprécier "la beauté stylistique", "la richesse thématique" et "le lyrisme brisant le cadre spatio-temporel" du Coran ?
Maintenant, revenons à l’envoûtement au sens propre du mot. Vous dites : “c’est en réalité une pratique magique théoriquement condamnée par l’Islam.” Quelle vérité courageuse de votre part ! Nous vous en remercions sincèrement. Mais quand vous poursuivez : “mais très répandue par certains de ses adeptes appelés marabouts”, c’est là où la confusion vous gagne. Pourtant, si vous reconnaissez que c’est une pratique condamnée par l’Islam, vous devriez reconnaître de même que ceux qui se rebellent contre cette condamnation ne peuvent plus être considérés comme des musulmans. Cela sera beaucoup plus équitable. Et cette autre vérité de votre part est : "En effet, l'envoûtement ne fait aucunement partie des moyens que Dieu utilise pour nous attirer à Lui". Mais il n’y a pas meilleure illustration de ces envoûtements que le Vodou (c’est-à-dire qu’au cours de la prière, le croyant tombe en transe et délire). N’est-ce pas cette pratique qui est privilégiée par les protestants au cours de leur prière ? Ils vocifèrent, crient, pleurent, tombent en transe et délirent (parlent en plusieurs langues des paroles en réalité futiles et sans sens). Le maraboutage, comme vous le reconnaissez vous-même, ne fait pas partie de l’Islam. Les marabouts sont à comparer aux faiseurs de miracles dans la chrétienté, Matthieu 7. 21/23/24, c’est-à-dire les réprouvés. "Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur, n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de "mon père" qui est dans les cieux." "Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! N'avons-nous pas... prophétisé par Ton nom. N'avons-nous pas chassé des démons par Ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par Ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, éloignez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Le Coran les condamne au même titre dans le verset 90 de la sourate 5.
Monsieur le Pasteur, ces marabouts, prétendus musulmans, ressemblent à certains de vos guérisseurs internationaux qui, quand ils arrivent dans nos pays pour évangéliser, vont sur des places publiques pour guérir au lieu de se rendre directement dans les hôpitaux. Parlant du Coran, Monsieur Goasguen parle de confusion thématique. Mais il oublie que c’est la force thématique, l’harmonie dans la constitution de ce livre qui ont fait qu’il est le seul au monde à être mémorisé entièrement par des millions d’individus. Cela n’est-il pas une preuve ? suffisante pour reconnaître le caractère divin de ce livre qui est unique dans son style. Dites-nous s’il vous plaît combien de chrétiens mémorisent la Bible en entier. La prétendue confusion thématique dont vous parlez est un style propre au Coran et il corrobore ce qui est cher à ce livre ; à savoir que le lecteur doit réfléchir, raisonner. Ainsi, le Coran veut-il que l’on apprenne à analyser, à synthétiser. Il va jusqu’à dire que l’enfer est réservé à ceux qui refusent de raisonner (Coran 10,100).
Évocation du paradis musulman. Le paradis décrit dans le Coran est-il un simple souhait d’un bédouin ? Si oui, que dites-vous alors du jardin d’Éden qui présente les mêmes caractéristiques à peu de choses près ? (Genèse 2,8,14) où il y a "des arbres de toutes espèces, agréables à voir et bons à manger", "un fleuve" qui a "quatre bras" et "où se trouve l'or !" La vie au paradis ainsi évoquée dans le Coran semble ridicule aux yeux du pasteur puisqu’il dit : "le lyrisme du paradis musulman ne demeure-t-il pas terre-à-terre et Charnel ? Qu’en est-il de l’évocation du paradis dans l’évangile ? C’est justement ce point noir qui ne donne pas satisfaction aux plus croyants.
L'Appel a le plaisir d’informer ses fidèles lecteurs qu'à partir du prochain numéro, une nouvelle rubrique dénommée questions-réponses s'ouvrira, installée dans les colonnes de leur journal. Cette rubrique entend répondre à vos nombreuses préoccupations sur des sujets islamiques. Vos questionnaires sont donc attendus par la rédaction à l’adresse du journal.
Dossier des chrétiens, puisque l'interrogation fondamentale sur la vie dans le royaume des cieux reste posée : Comment vivrons-nous après la résurrection ? Le jour du jugement dernier, nous serons tous ressuscités avec notre corps au complet (tête, tronc, membres et organes). Si manger, boire, avoir des relations sexuelles au paradis vous semble terre-à-terre, pouviez-vous nous dire si d'aventure vous y êtes admis ce que vous... Ferez-vous de ces organes ? La preuve que vous serez ressuscité avec votre corps se trouve dans la Bible. Jésus lui-même en est le premier exemple puisqu’il est monté au ciel avec son corps. Énoch est également un exemple (Genèse 5; 22-24), il a été élevé au ciel avec son corps et il n’est dit nulle part dans la Bible qu’il reviendra sur terre pour mourir comme les autres.
M. le pasteur, n’aimez-vous pas en tant qu’être humain les éléments du paradis évoqués dans le Coran ? Les belles femmes, la bonne viande, les arbres fruitiers, les hauts lits, le tout servi dans une oasis ombragée ? Si vous croyez à ce que dit la Bible à propos du paradis, vous êtes alors un bédouin.
La science. La proportion des sujets scientifiques traités dans le Coran est indéniablement la plus grande et la plus qualitative que dans tout autre livre religieux, à tel point que certains savants, chrétiens de surcroît, ont comparé le Coran à une encyclopédie en miniature (voire le cassette vidéo “Ceci est la vérité”). Revoyons l’aspect. scientifique de la Bible. Sans nier le fait qu’il y existe quelque vérités scientifiques, mais en affirmant en même temps qu’elles sont dans de moindres proportions que les contrevérités scientifiques. Si vous citez la circoncision comme étant une vérité scientifique, certes c'en est une, il serait également souhaitable que vous nous disiez combien de pour cent de chrétiens sont circoncis et pourquoi ; "Saint Paul” ne l’a-t-il pas interdite à vous pasteur et à tous les autres gentils ? Romain 2: 25 à 3 : 1. N’est-ce pas une contradiction flagrante ? Quand vous citez l’interdiction des mariages consanguins dans la Bible, il serait bon et équitable de citer également la tolérance manifeste de la Bible sur les actes consanguins ayant donné des enfants consanguins entre le prophète Loth et ses filles (Genèse 19 : 30-38). En citant Deutéronome 23 : 12-13 pour évoquer les premières latrines, il serait pertinent de poursuivre au verset 14 car l’Éternel, ton Dieu marche au milieu de ton camp... ton camp devra donc être saint. afin que l’Éternel ne voit chez toi rien d’impur”. Cela pour juger vos comportements vis-à-vis de la maison de Dieu qu’est l’église, qui ne doit pas recevoir des choses impures telles que des chaussures qui piétinent les excréments; or vous y entrez avec, n’est-ce pas une rébellion envers Dieu ?
L’embryologie présentée dans la Bible n’est pas du tout pertinente : depuis que le monde est monde, l’homme a toujours su que l’enfant a été tissé au sein de sa mère (Psaume 139 : 13-16) puisqu’on l’a toujours vu sortir du sein de sa mère et non tomber du ciel. À quel stade de la gestation l’embryon ressemble-t-il à du lait caillé ? N’est-ce pas une aberration ?
Par contre, voyons comment Dieu présente l’embryologie dans le Coran. Dieu dit dans le Coran qu’il a créé l’homme en phases successives. Coran 71 : 13-14 “Qu’avez-vous à n’accorder à Dieu aucun respect ? Alors qu’il vous a créés par phases successives”. Puis Il nous donne ces phases 23 : 13-14. “Nous avons placé (l’homme), goutte (de sperme), dans un lieu de séjour”. Fixe. Nous avons transformé la goutte (de sperme) en quelque chose qui s’accroche. Nous avons transformé ce qui s’accroche en une masse de chair (comme mâchée) et nous avons transformé la chair comme mâchée en os et nous avons revêtu les os de la chair (comme la chair fraîche). Ensuite, il nous décrit chaque phrase. C’est ainsi qu’il dit que la goutte de sperme est un mélange, comme le dit également la science (spermatozoïdes, liquides de la prostate, des glandes de Cooper, des glandes de Littré), duquel mélange il a tiré la meilleure partie, (la quintessence), c’est-à-dire le spermatozoïde. Suivons-le dans les versets suivants : 76:2 et 8:32. Il dit que l’embryon s’accroche comme une sangsue, ce qui est conforme à la science. La chair comme mâchée, qui est la phase suivante, peut être observée sur une photographie de l’embryon à ce stade, présentant un amas de chair avec des formes ressemblant à des empreintes de dents dénommées métanères en embryologie, etc. L’embryologie dans le Coran est du véritable. Créateur, c’est pourquoi elle est sublime et sans faille. Dans la Bible, elle est terre à terre, car elle est de l’homme. Des vérités glanées dans la Bible ? Le pasteur affirme que le prophète Mohamed (PSSL) “a incorporé dans son livre des vérités bibliques glanées...” Analysons : tout d’abord, il ne cite point d’exemple sur les vérités scientifiques qui seraient la suite logique de son raisonnement. Heureusement que Mohamed (PSSL) n’a pas glané une seule des multiples contrevérités de la Bible telles que :
* Le lièvre et le daman sont des ruminants (Lévitique).
* Deux généalogies différentes des noms et du nombre de générations (15 générations de différence) : Matthieu 1 : 1-7 et Luc 3 : 23-38.
* Un dieu + un dieu + un dieu = Dieu (3 dieux en un (1) seul Dieu).
* Jésus descendant de parents incestueux (père de Tamar, Genèse 38).
Des failles dans le Coran. Sur le premier point, il nous apparaît utile de rappeler au pasteur qu’il ne faut pas faire la confusion entre les versets du Coran dans leur authenticité et... Les traductions et commentaires des savants. Le texte authentique du Coran (arabe) parle d’un seul Ha’run (Aaron) ; le mot est le même dans tout le texte coranique. De plus, la compréhension du pasteur de ce verset est la plus saugrenue qui soit. Il ne faut pas confondre les deux époques : celle de Moïse et celle de Jésus. Si dans le Coran Dieu appelle Maryam sœur d’Aaron, c’est tout simplement pour montrer l’appartenance de Maryam, mère de Jésus, à la lignée d’Aaron, dont la famille est restée la gardienne du temple jusqu’à l’époque de Jésus. C’est pourquoi d’ailleurs, Maryam, mère de Jésus, bien qu’étant femme, a été consacrée par sa mère au service du temple.
Signalons enfin que le mot “sœur” en arabe n’implique pas forcément la parenté charnelle que ce mot désigne généralement, mais il indique l’apparentement. Quand le Coran dit que les gaspilleurs sont les frères des démons (Coran 17/27), cela ne veut nullement dire qu’ils ont la même mère et le même père que Satan.
Des abeilles et du miel. Votre affirmation M. Le pasteur selon laquelle les abeilles ne se nourrissent pas de fruits mais du nectar des fleurs et de leur pollen est erronée parce que même le paysan illettré sait que les abeilles sont friandes de certains fruits tels la mangue, l’ananas... Par ailleurs, nous vous conseillons vivement de mieux étudier la syntaxe et le vocabulaire arabe pour vraiment saisir le texte coranique dans toute sa subtilité.
Le terme fruit dont vous faites mention (Coran 16/68-69) ne désigne pas seulement le fruit que vous prenez lors de vos desserts comme les mangues, les goyaves, etc. Le terme exact utilisé par le Coran est “thamarat” dont le singulier est “thamar” provenant lui-même du radical c.m.r. qui évoque l’idée de produit. Pour une abeille, le meilleur produit que puisse lui donner un arbre n’est pas forcément le fruit tel que le voit l’être humain. Le terme fruit doit donc être entendu dans un sens large, c’est-à-dire comme étant le résultat de tout processus de fécondation. Que l’on appelle un embryon au sein de sa mère, une personne ne relève d’aucune idiotie. En ce qui concerne le ventre de l’abeille d’où proviendrait le miel selon le ver, nous vous invitons à vous référer aux travaux du professeur Rüs de New York, selon lesquels l’abeille a une poche de miel située dans le ventre à côté de son estomac. Il y a même, selon le professeur Yôris, un conduit qui va de cette poche à la bouche de l’abeille par où elle évacue le miel. Sans être des scientifiques, nous voulions vous inviter aussi à revoir la morphologie de l’abeille dans les dictionnaires encyclopédiques récents. En effet, le premier estomac ou jabot dont vous parlez dans votre écrit, est-il situé dans la bouche de l'abeille ?
Le temps du jeûne en Islam est même une auto-extermination. C'est clair, Dieu a déclaré universelle la religion musulmane ; les rites seront adaptés aux climats particuliers. Mais il est également clair que la religion chrétienne n’est adressée qu’au peuple juif, comme Jésus l’a déclaré. "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d’Israël” et où il taxe les non-Juifs, c’est-à-dire vous, pasteur, et nous, de petits chiens, de pourcents, etc... Matthieu 15 : 21-23.
Concernant le temps de sevrage et la gestation : la conversion des 2 ans en mois et "la petite soustraction" 30-24 = 6 mois semble éloquent pour les simples d’esprit. Erreur, cher pasteur, Dieu est libre de s’exprimer soit en années, soit en mois, soit en jours, etc... Dans les versets 2 : 233 et 31 : 14, il a choisi de s’exprimer en années, pas en mois. Dans le verset 46 : 15, il a choisi de s’exprimer en mois.
Reprenons le calcul dans le contexte réel de chaque verset : 46 : 15 (gestation et sevrage durent 30 mois). Enlevons les 9 mois de gestation, il reste pour le sevrage 21 mois.
Monsieur le pasteur, convertissez les 21 mois en années puisque c’est ce que Dieu a fait ; vous trouvez un an ou deux ans ? Il n’y a pas de faille dans le Coran. Monsieur le pasteur, évitez de faire l’amalgame dans les termes. Le Coran parle de deux ans. Pourquoi voulez-vous que ce soit forcément 24 mois ? Dieu tout-Puissant, dont nous sommes convaincus qu’Il est le Révélateur du Coran et donc de l’islam, sait qu’en réalité le soleil ne se couche jamais. C’est la terre qui tourne autour de lui. Coran 27, V. 88. Les habitants musulmans de l’aponie calculeront tout simplement le temps de carême sans se soucier si le soleil se couche ou pas. En plus, il n’est pas exact d’affirmer qu’un homme ne peut s’abstenir de boisson ne serait-ce que 72 heures. Il y a des grévistes de la faim qui en font plus. La petite Japonaise du tremblement de terre de Kobé avait fait deux semaines sous les décombres sans boire ni manger, mais elle a survécu. Bien sûr, comme dans pareilles circonstances, des scientifiques farfelus avaient trouvé en son temps des explications ridicules à ce phénomène miraculeux. Le temps du jeûne musulman ne diffère pas de celui du jeûne chrétien (du lever au coucher du soleil : on ne boit pas). Dieu, pour définir le temps, s’est toujours exprimé par rapport. aux mouvements des astres observés dans le lieu où la révélation est faite, pour permettre à ce peuple de pouvoir pratiquer ses rites sans ambiguïté. Ensuite, les autres peuples qui adhèrent à la religion transposeront les temps par rapport à la particularité climatique de leur environnement. Autrement dit, il serait aberrant à un protestant qui désire prendre son baptême pendant l'hiver en Russie, de plonger dans l’eau d’un fleuve car en hiver tout est glace dans ce pays ; ou encore aux chrétiens de jeûner en Laponie selon la définition du jour dans la Bible. À moins que la religion chrétienne ne soit interdite à ces peuples, sinon c’est la.
Une remarque importante à votre intention. Il faut savoir que la révélation du saint Coran s’est étalée sur 23 ans de manière à permettre le changement progressif de la société. Le Coran est une œuvre divine à dimension humaine, il s’adresse à des hommes qui sont soumis aux lois de l’évolution. C’est le cas de l’alcool qui a été interdit par étapes. Il en est de même de la direction de la prière. Qui, il faut le signaler, a été arrêté du vivant du prophète même, et reste la Kaaba jusqu’à ce jour. À moins que vous ne connaissiez des musulmans qui continuent de prier en direction de Jérusalem. Quant au verset "nulle contrainte en religion" qui contredirait le verset 29 du chapitre 9 (cité). Il faut comprendre qu’on ne peut pas imposer une religion à un peuple. Celle-ci est une conviction, autrement dit on aurait beaucoup d’hypocrites.
Le deuxième verset parle plutôt des gens qui vivent sous la souveraineté d’un État islamique : “les musulmans ont une obligation, la zakat, les non-musulmans un impôt (jizya) à payer à l'État. S'ils refusent de s'en acquitter, ils doivent être combattus jusqu'à ce qu'ils payent et non jusqu'à ce qu'ils deviennent musulmans." Où est donc la contradiction ? Les musulmans de France, par exemple, paient leur impôt en plus de leur zakat. S’ils refusent de payer les impôts à l’État, va-t-on les laisser ? L'œuvre humaine commence quelque part. Tous les messagers ont d’abord commencé les messages dans leur entourage immédiat avant que le message ne se propage.
Pour terminer, M. Goasguen, nous vous conseillons de beaucoup lire les ouvrages d’Ahmed Deedat. Voici quelques titres que vous pouvez lire : "Jésus est-il Dieu ?", "La Bible est-elle la parole de Dieu ?", "Crucifixion ou Crucifiction ?", "Résurrection ou Ressuscitation ?", "Le Dieu qui n'exista jamais".
Par ailleurs, nous serions très heureux de lire les évangiles de Luc, Marc, Jean et Matthieu parce que ceux du Nouveau Testament ne leur appartiennent pas. Ce sont des évangiles selon...
Si vous disposez de l’évangile de Jésus ou selon Jésus, vous pouvez nous les faire parvenir. La rédaction se propose de vous le publier intégralement et gratuitement.
Enfin, au lieu de faire comme vous en essayant de nous amuser avec votre livre sacré qu’est la Bible, nous avons plutôt puisé quelques paroles dans la source. Bénie et sacrée du saint Coran. Lisez ces versets :
“Voilà ce que nous te récitons, des versets et de la révélation précise." Coran 3/58.
"Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit 'sois' et il fut. La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptiques."
Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous adorions Dieu, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour des seigneurs en dehors de Lui." Puis, s’ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis."
"Ô gens du Livre, pourquoi ne croyez-vous pas aux versets d'Allah (le Coran) cependant que vous en êtes témoins ?"
"Ô gens du Livre, pourquoi mêlez-vous le faux au vrai et cachez-vous la vérité ?"
Dis : "Nous croyons en Dieu, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Jacob et les Tribus." Ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes de la part de leur Seigneur ; nous ne faisons aucune différence entre eux ; et c'est à Lui que nous sommes soumis" (Coran chap 3/59-84).
Sans haine ni rancune que Dieu vous guide. La rédaction rappelle Juin 1990.
Détente - Services - Protection contre Toi. Je ne peux te remercier comme il se doit. Tu es comme Th. Loué sois-Toi. Allahoumma habbib ilayna l-imane. Wa zayyin hou fi quouloubina. Wa karrih ilayna l-kufra. (Invocation du prophète)
Allahoumma akfini bil halalika an haramika. Wa a'ini bil fadlika.
Ammane aimer, fais que cela signifie-là dans notre cœur. Fais-nous épargner de ce qui est désobéissance et illicite en m'évitant ce qui nous soit les biens qui est illicite.
Et enrichis-moi de Ta grâce. (Invocation du prophète) Ouzou Tu (pour ne dépendre que de Toi) (Invocation du prophète)
Allahoumma, innal ass'alouka houda wattouquâ wal 'afâfa wal ghïna. Ô Allah, je Te sollicite pour la bonne direction, la piété, la chasteté et la satisfaction morale.
Allah, je cherche refuge auprès de Ta satisfaction contre Ta colère. Une sélection de T.Tiègo pour pardonner Ton châtiment.
Ô Allah, préserve-nous de la faiblesse de nos âmes.
Premier congrès ordinaire du Conseil National Islamique de Côte d'Ivoire. Lentement, mais sûrement, le CNI est en train de réaliser en Côte d'Ivoire un des plus chers rêves de tout musulman digne de ce nom : rassembler les musulmans autour de l'islam et de l'islam seulement ; les faire parler d'une seule voix. Une seule voix sur leurs affaires. Le CNI, c'est le Conseil National Islamique. Cette fédération des associations islamiques de Côte d'Ivoire a été créée le 9 janvier 1993 à Abidjan, à la grande mosquée d'Adjamé. Trois ans après sa naissance, le CNI, qui compte aujourd'hui 78 coordinations sur l'ensemble du territoire ivoirien, a tenu les 9 et 10 mars derniers son 1er congrès ordinaire. À ce rendez-vous islamique, qui constituait un tournant important dans la vie de l'organisation, ont pris part, outre des milliers de musulmans ivoiriens, des délégations de France, du Liban, du Sénégal, du Togo et du Burkina. Les travaux du CNI se sont étalés sur deux jours et ont débouché sur plusieurs résolutions et recommandations. Parmi les plus significatives, on retiendra surtout la demande faite par le CNI pour la mise sur pied d'un observatoire de la laïcité en Côte d'Ivoire. Un organe qui "aurait pour mission, entre autres, de veiller au respect strict des principes de laïcité de l'État et de stigmatiser d'éventuels manquements à... L'application de ces principes : Pèlerinage 96.
1.580 musulmans ont quitté notre pays depuis les 9 et 11 avril 1996 pour le grand pèlerinage aux lieux saints de l'islam. Au rythme de la traditionnelle "Labeyka Allâhouma Labeyka, labeyka Lâ charika laka Labeyka" ("Me voici Seigneur, me voici. Je réponds à ton appel, Tu n'as pas d'associé"), ces fidèles (des millions chaque année) accompliront dans la ferveur et la fraternité les rites sacrés du 5e pilier de l'islam. Ils prieront pour eux-mêmes, leur famille et pour le salut de tous les musulmans. Ils imploreront également la Pitié, la clémence du Très Haut pour tous les vivants de l'univers.
Rendez-vous d'échange, de fraternité et de spiritualité, le pèlerinage démontre chaque année la force et surtout la véracité de l'islam. Il suffit pour s'en convaincre de se souvenir de ces paroles du Tout-Puissant : "Et lorsque Nous indiquâmes à Abraham : 'Place de la maison (la Kaaba), lance parmi les gens un appel pour les inviter..." au Pèlerinage et ils viendront à toi, à pied et sur toutes sortes de montures, venant de toutes les grandes routes les plus reculées". Coran 22/26 à 27.
L'organisation du Hadj 96 a été assurée par le gouvernement burkinabè. Un acte à saluer puisque les choses se sont plus ou moins bien déroulées. On attend maintenant le retour des pèlerins pour le jugement définitif. La seule fausse note du pèlerinage 96 a été la sordide querelle qui a opposé les membres d'une de nos communautés à propos du partage de deux petits billets d'avion pour le pèlerinage.
Rappel B°009 - Juin 1996
Le CNI a recommandé que "l'école ivoirienne à tous les niveaux, intègre les valeurs religieuses données de base de la société ivoirienne". Tout en saluant la naissance en CI d'un ministère d'État chargé des cultes et du dialogue avec les partis et groupements politiques, le congrès a interpellé les autorités sur leur silence à propos de la demande d'autorisation faite par la communauté musulmane, d'installer une radio à. L'instar de celle accordée à d'autres confessions. Trois ans après sa douloureuse naissance, le 1er rassemblement d'Adjamé avait donné lieu à un déploiement efforcé de l'ordre. Le CNI constitue aujourd'hui un levier sûr sur lequel les Ivoiriens peuvent s'appuyer pour asseoir un islam fort et respecté. Avec le soutien de Dieu, son exemple pourra inspirer les autres pays de la sous-région, notamment le Burkina, où les responsables musulmans, dans leur majorité, sont encore préoccupés par des questions d'intérêt personnel et des querelles de leadership.
El Hadj Idriss Koudouss Koné, imam et cadre de la fonction publique de son État, qui a dirigé la fédération depuis sa naissance, a été reconduit dans ses fonctions de président pour un nouveau mandat non limité de 3 ans. Qu'il soit soutenu par le Très-Haut dans ses fonctions et que son exemple inspire surtout les cadres et intellectuels burkinabés, qui, malgré le réveil timide de ces dernières années, restent encore pour beaucoup d'entre eux des musulmans des... antichambres. .. - Hassan Aziz ^^^^ 7EW ET CO&S&SZS
Mot caché N°009 “Examens”
Mot de 7 lettres : Attention - Calme - Contrôle - Correction - Échec - Point - Note - Questions - Réponses - Résultat - Seul - Solution - Stress - Succès - Sujet - Test - Tronçon.
Mots en croix N°009 :
xneasio - gassa B[ ap s$jd aqjaq(p ajjnoj/t n boa ni jaj nn aiqiy - £ nnaAiu atuaz ne ajqjy - ^ puiuiog - y
Mots croisés N°009
Solutions des jeux précédents.
Mot caché N°008 : GRAINES
Mots croisés N°002 :
Llotimatoai, l-Arôinc-11-Galcrc que montait le roi - iH - Tu passes d’une chose à l'autre IV - l'unicité de la luminance - v - aetc de penser
Mots en croix N°008
Verticalement :
1 - Serl à arrêter le Mouvement.
2 - Sinlc.
3 - Terre, calcaire mêlé d’argile.
4 - Palmier.
5 - Soumis à une épreuve.
I - 2 - 3 - 4 - 5
I - II - III - IV - V
C A B Y R O A M U P R E N A T A U X
s A B O T E R
1 E M A N G U I E R S E R L N E L . E S E
Dieu ne cesse de montrer des miracles aux croyants, par extension à l'humanité, en affirmant sa Puissance, son Unicité et la prophétie de Mohammad (Alaïhissalam) à travers ses créatures. Sur ce, en octobre 1995, il a été découvert par des chrétiens de la Celestial Church (l’église céleste) sur la plage dénommée “Place Bar Beach" dans la capitale nigériane un escargot portant des tâches d'écriture sur sa coquille. Ces derniers tentèrent par curiosité d'enlever ces tâches en vain en frottant cette coquille sur du sable. Avant de faire appel à d'autres personnes de passage pour voir ces tâches qui ne font que briller davantage au fur et à mesure qu’ils frottent la coquille. “Ces tâches semblent être de l’écriture arabe", a dit l'un d’entre eux. Bref, c'est ainsi que cet escargot fera le tour de certains savants religieux pour examen, notamment les sages El Hadj Azeez Arisekola d'Ibadan et El Hadj Sheikh Kamalideen d'Ilorin (chef-lieu de Kwara State). De ces différentes consultations, il ressort que cet escargot porte effectivement des écritures arabes sur sa coquille dont : “Lâ illaha illal-lah. Mohammadane rassoûloul-lah" est la transcription. française. C’est-à-dire : il n'y a d’autre divinité qu'Allah, Mouhammad est son Messager. En d'autres termes, la profession de foi musulmane ou chahada. Bref, ces écritures sur cette coquille ne confirment-elles pas ce passage coranique qui dit ceci : “Nous leur montrerons nos signes dans les horizons et en eux-mêmes jusqu'à ce qu'il leur devienne manifeste que ceci est la vérité” ? Verset 53, chapitre 41. Puisse Dieu raffermir notre foi en lui.
J. BAROHamàdi
Rai - Juin 10W
Part of L'Appel #9