Issue
L'Appel #44
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Burkina Faso
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- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- L'Appel #44
- Publisher
- L'Appel
- Date
- September 2000
- issue
- 44
- Abstract
- Mensuel Islamique de Formation et d'Information Générale
- number of pages
- 12
- Subject
- 1er Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone
- Femme en islam
- Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes
- Tariq Ramadan
- Salafisme
- Rights Holder
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000519
- content
-
Mensuel Islamique de Formation et d'Information Générale
Septembre 2000
Joumada II 1421
N° 044
Burkina Faso : 200 F CFA - Zone UEMOA : 250 F CFA - Autre Afrique : 400 CFA
Europe, DOM, TOM : 1 Euro - Autres pays : US $ 2
Que tous ceux qui m'écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith)
La lutte contre l'analphabétisme : un devoir pour tous les croyants
Le savoir : P. « Une barrière contre Satan »
La grandeur de la miséricorde de Dieu
A LA DÉCOUVERTE DU SAINT Coran
Le Coran mecquois et le Coran médinois
Réflexion : Redevenir Musulman ! P. 10
Que dit le Coran à propos de l’habillement de la femme ?
EDITO
Être d’abord musulman, c’est là un principe que bien des Dou’a à notre époque feraient bien d’assimiler et d’intégrer dans leur vie quotidienne. Être avec Dieu avant d’appeler les autres vers Dieu ; ce devait être le B.A.-ba dans la compréhension du travail d’appel à. L’islam. Être exigeant avec soi-même, tranquille avec sa conscience et son être pour pouvoir inviter l’autre à la quiétude et à la paix du cœur. L’histoire de notre religion et surtout le cheminement du Prophète Mouhammad (SAW) et de ses compagnons nous sont à cet égard d’un enseignement édifiant dans cette logique de la Da’awa. L’islam des premiers musulmans a été d’abord construit de l’intérieur avant d’être proposé à l’extérieur. Le Prophète (SAW) lui-même a passé treize années de sa mission à apprendre à ses compagnons à être avec Dieu pour plus tard être ses vrais lieutenants sur terre, le véritable sens de notre création : “Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : «Je vais placer sur terre un lieutenant»” (Coran II, V.30). C’est une telle formation, une telle intimité avec Dieu, qui, traduite dans le vécu de tous les jours, a permis aux premiers adeptes de l’islam de bâtir la plus brillante civilisation humaine. Nous Dou’aât d’aujourd’hui devrions si souvent nous inspirer de ce cheminement pour le bien de la... Da’awa. Que de mal n’avons-nous pas fait en effet à celle-ci et de torts à la religion elle-même par notre manque de réalisme et notre propension à commencer les choses par leur fin ? Tous devenus des professeurs sans diplômes, des donneurs de leçons sans sagesse, nous avons oublié l’essentiel de l’islam : la foi propre et sincère et négligé le premier principe de la Da’awa : l’exigence et la rigueur personnelles.
Être vicaire de Dieu sur terre commande d’être son soldat pour la vie. Être le soldat de Dieu suppose que l’on sache être avec lui pour marcher dans la voie qu’il a tracée pour la vie et inviter les autres à la suivre dans la marche vers la félicité. Nous qui prétendons être Dou’ât aujourd’hui, imaginons-nous pouvoir être à la hauteur de notre mission sans nous avoir dotés des armes nécessaires à son accomplissement ? Ce serait aller simplement au-devant de la mort de l’âme. Dieu seul sait combien nous sommes nombreux par ce temps à vouloir réveiller les cœurs des autres avec nos propres cœurs qui... sommeillent si ce n’est qu’ils sont inertes. Or, pour que le message soit entendu, il faudra au préalable révisiter profondément notre intérieur, mesurer notre intimité avec Dieu. C’est là la condition même pour lancer l’appel du cœur qui ne pourra qu’être entendu par des cœurs ; nous, Dou’aât des temps présents, avons donc besoin d’être de véritables porteurs du message de l’islam, d’être d’abord musulmans avant d’inviter les autres à le devenir. C’est la moindre des logiques...
L’Appel
CARTE D'IDENTITÉ BIOLOGIQUE
LA SYPHILIS
La syphilis est une MST transmise habituellement par la voie sexuelle et / ou in utero de la mère au fœtus. L'agent responsable est le tréponème pâle ou tréponema pallidum, qui est une bactérie hélicoïdale à spires serrées, mobile et très fragile, dont la vie hors de l'organisme est très brève. Elle n'est observable qu'aux microscopes à fond noir et électronique. La syphilis évolue en 3 phases : La syphilis primaire : Après un contact douteux et après une incubation de 3 semaines à 4. La maladie débute par une éruption généralisée, une fièvre et des adénopathies caractérisées par un chancre syphilitique qui est un bouton plat indolore arrondi rappelant une pièce de 1 franc CFA. Le chancre siège en général dans la zone pubienne mais peut se localiser sur toute partie du corps. Même sans traitement, la moitié des malades peuvent guérir spontanément et le reste va évoluer.
La syphilis secondaire débute 1 mois après la primaire ou 2 ans ou 10 ans après. Elle est caractérisée par la roséole syphilitique présentant des tâches cutanéomuqueuses hypochromiques pigmentées de façon durable. La maladie peut guérir seule ou évoluer.
La syphilis tertiaire débute 2 à 10 ans après la secondaire par des signes cardiovasculaires et nerveux (la folie). Elle peut être latente.
La syphilis peut être congénitale : si elle survient dans les 5 premiers mois de la grossesse, elle entraîne la mort du fœtus. Si elle survient en fin de grossesse, l'enfant naît avec les signes de la syphilis acquise. Enfant avec "tête de rhinocéros" ou présentera plus tard les signes de la syphilis tardive avec des troubles osseux, dentaires, oculaires. La syphilis peut être découverte par les examens de laboratoire comme le BW (Bordet-Wassermann) et le TPHA (Treponema Pallidum Hémagglutination) fait sur le sang. Le traitement de la syphilis préconise un dépistage précoce par les sérologies prénuptiales et prénatales.
Le traitement curatif :
Syphilis primaire : Peni-G 1 injection par jour x 6. Ou Extencilline 2, 4 MU 1 injection.
Syphilis secondaire : Extencilline injectable par 15 jours x 4 fois.
Syphilis tertiaire : Spectinomycine.
Le prophète (saw) dit : "Dieu n'a pas descendu un mal sans en descendre le remède. Soignez-vous." Ibn Maja.
Ma assalam AminaT,
Récépissé N° : 0355/MIJ/CA-TGI/OUA/P.F.
Directeur de publication Amadou YOUGBARE
Administration - Rédaction - Abonnement
Siège 01 BP 5716 Ouagadougou 01
Tel.: 36-33-09 / 37 - 07- 40
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Saisie : L’Appel
Photocomposition-Impression : AICD
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BP 5536 Ouagadougou 01 - BURKINA FASO
L’Appel N° 044
Septembre 2000
L’Appel est quotidien.
CIMEF - SIFRAM 2000
L’Islam et les musulmans dans l'espace francophone et la femme dans l'Islam au centre des préoccupations.
Grand Bassam, ville située à une trentaine de kilomètres d'Abidjan en bordure de la mer, a abrité du 02 au 10 août dernier, le premier Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF) en même temps qu'elle voyait se tenir la 11e édition du Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes (SIFRAM). Une quinzaine de pays ont participé à ce rendez-vous du donner et du recevoir qui avait à son programme deux activités majeures : un colloque et un séminaire. Le colloque, qui était à sa première édition, a été conjointement organisé par la direction du SIFRAM et l'Association pour la Promotion d'Auteurs Musulmans (APAM). On s'en souvient, c'est lors du... SIFRAM 99 tenu à Abidjan qu'est apparue la nécessité de regrouper les musulmans de l'espace francophone autour de leurs préoccupations. Le nombre de musulmans vivant dans une aire francophone et dont le français est la langue officielle ou l'une des langues officielles avoisine selon les statistiques les 200 millions. La similarité des défis religieux, sociaux, culturels, politiques et économiques fait de l'existence d'un tel cadre une exigence.
Aussi, le CIMEF est né pour offrir l'opportunité aux cadres et intellectuels responsables d'associations musulmanes de l'espace francophone de se côtoyer au sein d'une même plate-forme de réflexion, d’échanges et de débats pour partager leurs vues à la lumière de leurs réalités respectives et sur des défis de première importance.
Pour ce premier CIMEF, les échanges ont porté sur : "Le musulman dans l'espace francophone". D'éminents conférenciers comme Tariq Ramadan de Suisse ; Momar Kane du Sénégal ; Boikary Fofana de Côte d'Ivoire ; Youssouf Hassane Diallo de l’OCI. À Djeddah, bien d'autres ont animé des conférences, des tables rondes et des ateliers. Les réflexions ont plus précisément tourné autour de trois axes importants à savoir : l'Islam et les musulmans dans l'espace francophone ; la question de la laïcité ; l'élaboration du discours islamique en langue française. Il a aussi été question de la production littéraire et artistique islamique en langue française.
Au terme du colloque, de nombreuses résolutions ont été prises dont l'institutionnalisation du CIMEF, dont la tenue après l'édition de 2001 (prévue dans un pays de la sous-région ouest-africaine) se fera tous les deux ans. En attendant, un Comité de pilotage a été installé pour la mise en œuvre de l'ensemble des résolutions.
Le SIFRAM, qui a pratiquement regroupé les mêmes acteurs que le colloque, s'est cette année penché sur "la femme dans l'Islam". Les intervenants ont, à la lumière des sources, montré deux jours durant qu'Islam a donné une nouvelle dimension à la femme en tant que femme, fille, mère et... épouse. La situation de la femme musulmane n'est pas pour autant reluisante, les musulmans s'étant éloignés de leurs textes comme il est ressorti dans la table ronde animée par les sœurs Malika Belgherbi et Siham Andalouci de la France sur le thème : "Situation de la femme musulmane dans nos sociétés : état des lieux". Les travaux en ateliers ont porté sur l'éducation de la femme musulmane et particulièrement sur celle de la jeune fille, souvent négligée. Les difficultés du couple, la place de la femme musulmane dans la famille et bien d'autres thèmes ont fait l'objet de préoccupations lors des échanges.
Au titre des conférences, plusieurs thèmes ont été traités, à savoir : - La femme à travers les civilisations : la marque de l'Islam, par Youssouf Diallo ; - Le discours islamique sur la femme, par Tariq Ramadan ; - La femme musulmane face aux questions contemporaines, par Momar Kane.
La cérémonie de clôture du CIMEF-SIFRAM 2000 est intervenue le jeudi 10 août aux environs de 10 heures dans la salle. Banda- ma de l'institut Industriel de l'Afrique de l'Ouest qui a cette Les Musulmans dans le Monde
Chaque jour que Dieu fait, des hommes et des femmes, un peu partout dans le monde, essaient de mériter le titre de lieutenant de Dieu sur terre, en travaillant sans relâche pour la promotion de l'islam et l'épanouissement des musulmans. Ils sont constitués le plus souvent en association, organisation, mouvement, organisation non gouvernementale, club, fondation...
Aujourd'hui, nous vous présentons le CERCLE D'ÉTUDES, DE RECHERCHES ET DE FORMATION ISLAMIQUES C. E. R. F. I.
Le Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamique, en acronyme C.E.R.F.I., est né en 1989 de l'initiative des frères et sœurs qui ont perçu la nécessité de mettre sur pied un cadre de formation, d'information et d'enseignement de l'Islam pour les intellectuels musulmans au Burkina Faso. Ainsi, le C.E.R.F.I. a été créé pour répondre aux besoins de formation, d'information, d’unité d'action et d’organisation des musulmans en général et des... intellectuels en particulier.
MISSION DU C.E.R.F.I.
Le C.E.R.F.I. a pour mission de créer chez les intellectuels musulmans une conscience religieuse afin qu’ils puissent apprendre, comprendre, vivre et transmettre le message de l'Islam. L'idéal visé est donc la promotion de l'Islam à travers la formation, l'étude et la recherche.
MOYENS D'ACTION
Les moyens d'action du C.E.R.F.I. sont :
- l'organisation d'activités : Camps de formation islamique, Séminaires, Ateliers, Tables rondes, Conférences, Cours, Colloques, caravanes humanitaires...
- la conduite d'études, de recherches et de publications dans divers domaines ;
- l'érection de bibliothèques, de centres de lecture, de structures d'encadrement préscolaire et scolaire.
L'année a abrité les deux activités. Elle a été marquée par la lecture du communiqué final, la remise symbolique des diplômes de participation et des discours.
Envoyé spécial Sharif Souley.
ORGANES
Les organes du C.E.R.F.I. sont :
- Le Congrès
- Le Comité Directeur National (C.D.N.) - Le Bureau Exécutif National (B.E.N.) - Le Comité Régional (C.R.) - Les Sections Provinciales - Le Commissariat aux Comptes
CONTACTS
Nom du Président : El Hadj DRABO Mamoudou
Bureau Exécutif National : 09 BP 9110 UAGA 09
Tel : 25 22 79 / 31 33 78 / 36 08 03
Email : cerfi@caramail.com
L’Appel N° 044 Septembre 2000
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L’Appel au quotidien
J CIMEF - SIFRAM 2000
Ce que les participants en pensent...
Au terme du CIMEF-SIFRAM 2000, nous avons approché quelques participants, voici ce qu'ils pensent de la tenue de cette activité.
Malika Belgherbi, 30 ans, Chargée du secrétariat du Pr Tariq Ramadan, France
Les débats étaient très profonds et très intéressants. Il en est de même pour les interventions qui étaient très pertinentes. J'espère qu'à l'avenir cette activité se reproduira et que la plate-forme d'échanges sera toujours pertinente. J'ai été impressionnée par l'expérience et l'engagement des musulmanes africaines qui s'investissent dans des domaines importants comme le social.
Khalilou Seydou, étudiant en sociologie, Président de l’Association des Étudiants musulmans à l’Université de Niamey (AEMUN)
Nous avons beaucoup appris et j'ai été particulièrement séduit par l'expérience des autres pays. J'espère pouvoir tirer profit de ce qui a été dit pour qu'au Niger nous puissions mettre en pratique les résolutions issues des travaux, bien sûr en tenant compte des spécificités de notre contexte. J'espère que le CIMEF se poursuivra et je souhaite qu'il soit élargi à d'autres musulmans de l'espace francophone car à mon sens, cet espace est assez vaste. Ce qui a manqué, c'est qu'il n’y avait que 14 pays, alors que l'espace francophone en compte beaucoup plus.
Barry Mouhammed Djoudja, Membre fondateur et Secrétaire Général du Conseil d’Administration de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Guinée (AEEMG)
Al Hamdoullilah, si le CIMEF se poursuit, ce serait un bon départ pour l'harmonisation de nos points de vue par rapport au travail islamique. Je souhaite toutefois qu'il y ait une Amélioration par rapport au contenu des débats. Que Dieu nous donne les moyens financiers, matériels et humains pour réussir les autres CIMEF !
Yacoub Mahi, conférencier. Enseignant d'Islam, titulaire d’une licence en théologie islamique et d’un DEA en histoire des religions. Prépare une thèse sur ” l'analyse critique du discours islamique francophone en Europe ” (Belgique). Cette activité a été riche pour moi dans le sens où j'ai pu rencontrer plusieurs personnes. Elle a aussi été très intense et j'ai pu personnellement m'enrichir de l'expérience des autres en découvrant un regard du travail islamique que je ne connaissais pas ou que, du moins, je ne concevais pas.
Le travail islamique africain, du point de vue de sa conception, est totalement différent de celui de l'Europe et des autres pays. Ce qui m'interpelle, c'est de savoir qu'il y a un travail à faire et que les mentalités doivent changer. Je pense pour cela qu'il y a un sacrifice à faire, car l'Islam est pluriel dans son approche. Mon regretté maître. Sadak Charaf disait que la communauté (la Oummah) est la qibla (l’orientation) des peuples, pour dire que nous avons une mission et une responsabilité dans l’orientation des hommes. Je pense que des rencontres comme le CIMEF nous dévoilent cela. Au sein de la Oummah, il y a une pluralité, des richesses et des différences que nous pouvons exploiter pour être effectivement l'orientation des peuples. Ces échanges doivent, en mon sens, déboucher sur des actions concrètes et j’espère que le prochain CIMEF verra la concrétisation de certaines résolutions.
Annouar Patel, Président de l'Association islamique sunnite du Tampon (Île de la Réunion) Je voudrais d'abord dire un grand merci aux organisateurs qui ont fait un travail énorme et immense. Je tire de cette rencontre beaucoup plus de bénéfices que je n'ai apporté de contributions. Les débats étaient d'un bon niveau et les questions traitées très pertinentes. Les participants avaient également un très bon niveau. Le premier fait marquant, c'est bien sûr d’avoir réussi à Réunir les Simple Burkina Faso : 3 000 F CFA
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ABONNEMENTS ANNUELS - UEMOA : 4 000 F CFA
Soutien : À votre discrétion
Musulmans de l’espace francophone. Cela est important et il y a lieu d’encourager une telle initiative quand on sait qu'aujourd'hui c’est l'isolement et la division qui font la faiblesse des musulmans. Il est donc important qu'on puisse développer ce type de dialogue et pouvoir s'enrichir mutuellement. En dehors de ce qu’on a pu acquérir au niveau théorique, ce sont les échanges qu'on a pu avoir qu'on peut retenir de ce CIMEF.
Fouad Imaraine, 36 ans, conférencier ; porte-parole du Collectif des Jeunes Musulmans de France. C'est une rencontre heureuse. Pour nous, musulmans de France, c'est une occasion pour découvrir la richesse et la diversité du paysage islamique francophone africain. C'est encourageant et motivant à la fois de découvrir les cadres associatifs de l'Afrique francophone avec leurs niveaux, leurs pertinences, leurs richesses intellectuelles et culturelles. Cela Nous montre que l'Islam de par le monde, quand il est bien expliqué, bien assimilé, peut produire des personnalités utiles pour toute l'humanité.
Réalisé par S.S.
L’Appel N° 044 Septembre 2000
Société Trâ] lever le taux de scolarisation, voilà le cheval de bataille pour beaucoup de pays pauvres qui espèrent par cela pénétrer dans la sphère des pays développés. Il est bien vrai que la scolarisation est l'une des voies à même de permettre à l’individu de s'ouvrir à son milieu et plus largement au monde. Mais force est de constater que, mal adaptée au contexte du pays, la scolarisation ne fait que former des bureaucrates.
Le but de l'enseignement, comme le stipule l'article n°1 du décret 289 bis, est de donner aux jeunes "une éducation physique, morale et spirituelle afin de développer harmonieusement leur personnalité et de les préparer à bien accomplir leur tâche future d'homme, de travailleur et de citoyen."
Cet objectif semble prendre en compte toutes les dimensions de l'homme. La question est cependant de savoir si l'enseignement reçu à l'école permet aux jeunes de répondre à cet appel. Du primaire au supérieur, on ne fait que former des bureaucrates. Pour s’en convaincre, remarquons qu'une fois sorti de l’école, l'élève n'est pas capable de mettre ses connaissances en pratique. Cela conduit inéluctablement les jeunes, après un Certificat d'Étude Primaire (CEP) ou un Brevet d'Étude du Premier Cycle (BEPC) douloureusement acquis, à tourner le visage vers la fonction publique. C'est déplorable, mais que faire ? À qui revient l'erreur ? Pour l'État, le but de l'école n'est pas de donner du chômage à l'emploi aux élèves, mais de leur donner une éducation qui leur permettra de se prendre en charge. Pour l'élève, il va à l'école pour devenir un jour un fonctionnaire de l'État. Comment peut-on résoudre le problème de l'emploi avec ces deux orientations divergentes ? Nul ne peut ignorer l'importance de l'éducation, mais il faut qu'elle soit adaptée aux réalités du pays. L'enseignement technique Ne semble pas être une porte de sortie, car très coûteux. Et encore, faut-il le rappeler, les jeunes qui en sortent n'ont pas les moyens de s'installer. L'État ne peut en aucun cas satisfaire les diplômés. La situation est claire : notre enseignement rend les élèves paresseux et inaptes à se servir de leurs mains. Dans l'impossibilité de rendre l'enseignement technique plus accessible à tous, il faut que nos dirigeants se soucient un tant soit peu de l'avenir de la jeunesse en changeant les programmes d'enseignement. C'est ainsi que l'on pourra lutter contre l'école des "certifiés chômeurs" au profit de l'école technique adaptée à nos réalités.
Chers élèves et étudiants, la situation empire d'année en année. De ce fait, ne faisons pas de la fonction publique notre rêve mais faisons d'elle notre dernier recours. Mais surtout, soyons patients car "la patience est un chemin d'or".
Kaboré Abdoul Karim, élève maître à Banfora.
L'alcool, une calamité de la société moderne. vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimitié et la haine, et vous détourner de l'invocation d'Allah et de la Salât. Allez-vous donc y mettre fin ? " Sourate 5 verset 91. Le Coran étant le dernier livre révélé, il a eu pour souci de résoudre les problèmes auxquels les Hommes pourraient être confrontés. Du réveil au coucher, toutes les actions du musulman sont dirigées par le Coran et la Sunna du prophète Mohamed (saw). L'interdiction de certains aliments n'est en rien arbitraire. C'est plutôt une intervention divine dans le meilleur intérêt de l'homme.
L'un des maux qui menacent la société moderne, c'est l'alcool. Les alcooliques traînent derrière eux un cortège de conséquences jusque-là ignorées par beaucoup de gens. Par eux, le monde est aujourd'hui inutilement appauvri par les dépenses excessives qu'ils consentent et confronté aux dégâts en vies humaines dont l’alcool est la cause. L'alcool par définition est un ennemi de la santé. Il brûle le tube digestif, expose les poumons à la tuberculose et le foie à la cirrhose. Sur le plan social, l'alcoolisme détruit la famille, installe la misère et la brutalité. Les enfants issus d'une telle famille sont généralement alcooliques, mal éduqués car livrés à eux-mêmes et victimes de tares graves du fait de l'alcoolisme de leurs parents. Ils deviennent de ce fait des charges pour la société ; et au pire vivent en marge de la morale et de la loi et provoquent des accidents de travail et de circulation. En définitive, l'alcool constitue une calamité de la société moderne et menace les familles de désintégration. La famine, la pauvreté, la perte d'emploi, le divorce émanent tous de cet intoxicant. Pour son éradication, il faut une intervention de l'État et une prise de conscience des individus. De même, il faut une bonne éducation, une sensibilisation de la jeunesse sur les méfaits de l'alcool. Que l’alcool ne soit pas seulement perçu comme une source de bénéfice (courant 1999, la Brakina a vendu 57 millions de bouteilles de bière contre 21 millions pour la sucrerie. toutes catégories confondues) mais que ses méfaits deviennent une préoccupation de l'État dans la définition de ses politiques de sensibilisation. Kaboré Abdoul Karim, élève maître à Banfora.
L’Appel N° 044 Septembre 2000
Science et culture
Pour vous : Les livres du Figuier
Le Figuier, rassurez-vous, ce n’est pas de cet arbre méditerranéen à feuilles lobées, aux fruits charnus et comestibles que nous allons parler. Le Figuier dont il s'agit ici est une association à but non lucratif basée en France. À la différence donc de l'arbre, l'association le FIGUIER produit des livres. Des livres éducatifs de bonne qualité. Les titres qui nous sont jusque-là parvenus ont été généralement bien appréciés par les lecteurs. Ces bonnes impressions sont en l'honneur évidemment de l'association. Bien sûr que l'on ne saurait oublier les auteurs des livres publiés dont les talents sont certains. Découvrons quelques-uns à travers leurs titres.
La théorie de Darwin : le hasard impossible
Ce livre est une analyse de la théorie de révolution des êtres vivants faite par Keskas Mouhammed, professeur
“La lutte contre l’analphabétisme un devoir pour tout croyant”
"Il est à la fois honteux, malheureux et déplorable que le pourcentage de l'analphabétisme atteigne 70 à 80 % en terre d'Islam". C'est le cri d'un savant musulman, penseur émérite, juriste éclairé, un des leaders islamiques de la pensée de notre siècle : Yusuf Al Qaradawi. Et c'est vraiment honteux. Il paraîtrait que la médaille en la matière soit détenue par un pays du Maghreb qui affiche en gras "l'Islamité" de la république. Voilà encore ce qui fait de l'Islam la religion des beaux principes jamais appliqués.
Et pourtant, le prophète de l’Islam a montré le chemin. Où sont ceux qui prétendent marcher sur ses pas ? Où sont ceux qui s'arrogent les qualificatifs de "Sunnites" ; de "Salafites" ? C'est Hassan Al Basri qui avait raison quand il disait à ses disciples un jour : "Vous ressemblez aux compagnons du prophète" ; Ceux-ci en furent très fiers et la joie se lut sur. leurs visages. Le maître acheva sa phrase : “par vos barbes et vos habits sinon agrégé de biologie-géologie. Cette analyse scientifique et objective de l'évolution des êtres vivants nous conduit dans un merveilleux voyage à travers la fascinante création de Dieu pour conclure à une parfaite harmonie entre la science et la foi. Selon l'auteur, il est grand temps que la vérité soit mise au grand jour : toutes les études scientifiques sur l'apparition et le développement de la vie sur terre, qu'elles portent sur les organismes vivants ou fossiles ; terrestres ou marins ; animaux ou végétaux prouvent indiscutablement la présence d'un créateur infiniment savant et infiniment puissant. Ne vous faites pas raconter davantage, le livre est très accessible.
6 leçons pour les jeunes, inspirées de Sourate Youssef. C'est un chef-d'œuvre de Ben Halima Abderraouf qui s'inspire de la sourate... À quelle distance sommes-nous de la Sunna du Saint Prophète dans le domaine de l'apprentissage de l'écriture et de la lecture. Et de son enseignement ? Et pourtant la première révélation que le prophète (saw) a reçue commençait par l'ordre de lire ; elle faisait l'éloge de la plume comme base de connaissance. (Coran 96, verset 1 à 5). "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé" est une injonction à sens inépuisable. En effet, la lecture ici est large car on "lit" la création au nom du créateur et ce, par le moyen de la plume. Et dans une "communauté d'illettrés" ! Au dire du prophète lui-même, "la première chose que Dieu créa, ce fut la plume" et pour écrire le livre de la Vie, c'est-à-dire "ce qui a été, ce qui est et ce qui sera" (Tirmizi / Abou Daoud). Cette sourate a campé le décor : alors qu'il n’y avait pas encore le Coran, elle ordonnait déjà la lecture, pour le devenir, l'avenir de la Umma.
La deuxième sourate à être révélée n'est pas en reste. Le Youssef donne des conseils pratiques et des solutions efficaces aux problèmes des jeunes. L'auteur fait une véritable autopsie de la vie des jeunes qu'il traite point par point. De quoi gagner des années d'efforts et de recherches, afin d'éviter les fausses routes et les pièges de Satan le lapidé qui a égaré beaucoup de nos devanciers. 6 leçons pour les jeunes est de ce fait un vrai trésor. Surtout qu'il ne coûte pas cher.
La voie spirituelle : méthode pratique Vous qui voulez comprendre ce que c'est que l'orgueil, l'attachement au monde matériel, l'ostentation, savoir où vous en êtes et avoir les moyens concrets pour combattre ces maladies du cœur, vous disposez désormais d'une méthode assez pratique. Dans ce livret, Ben Halima Abderraouf donne des indications sur la profondeur du zikr, de la prière et de la foi dans l'invisible et précise les moyens d'accès qu'ont eu les sahabas.
Elle s'intitule Al "QALAM" (la plume) et commence ainsi : "Nûn ! par le calame et ce qu'ils écrivent !" (Coran 68, verset 1). Et quand Dieu fait un serment par une de ses créatures, c'est pour qu'on s'y arrête le temps d'une méditation. Au-delà de ces symboles, le Coran dans plusieurs... Versets a montré la différence qui existe entre les savants et les ignorants. Il a d'ailleurs appelé à la lecture du monde et des livres anciens. Les passages sont tellement nombreux et éloquents qu'on est tenté de les répertorier tous, bien qu'un seul verset venant du Maître de l'Univers suffise : "Dis : est-ce qu'ils sont égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?...” Coran 39, verset 9.
Dans la vie quotidienne du Saint Prophète (saw), il a agi dans le sens de ces recommandations divines. Voilà certaines de ses paroles, certainement les plus connues et les plus lues dans les mosquées : "La recherche de la science est une obligation pour tout musulman et pour toute musulmane". "Cherchez la science même jusqu’en Chine" (Baihaqi). "Celui qui cache une science, cela en restant dans la pure tradition du prophète".
Ce livre est tout simplement un joyau. Connaître Dieu à travers sa création. Ce livre expose des vérités scientifiques établies en décrivant les merveilles et la perfection de la nature. À travers. Les signes de Dieu dans l'univers, les mondes animal et végétal et le corps humain, Mouhammed Keskas interpelle celui qui doute de l'existence du créateur et l'appelle à considérer les faits avec objectivité. Le croyant, lui, y trouvera de quoi éveiller sa conscience et augmenter sa foi. Outre ces quatre titres, d'autres ouvrages non moins intéressants ont été publiés par le FIGUIER : L'économie dans l'Islam, Hayat As-sahabas - la vie des compagnons ; Le modèle du prophète... Ces livres, vous pouvez tous les acquérir au FIGUIER ; 17 Rue Gallot, 92230 Gennevilliers, Tel 01473370810.
Fawzy Sogsey aura un mors (une bride) de feu au jour dernier" (Abou Daoud). Mais d'autres belles paroles sont ignorées ou tacitement tuées du fait de l'engagement qu'ils demandent. Ainsi, le prophète dit que des gens seront punis parce qu'ils n'auront pas appris et d'autres parce qu'ils n'auront pas enseigné. Il a recommandé d'apprendre aux enfants l'écriture à côté de l'équitation, du tir et de la natation. Il a fixé. comme prix de libération aux mécréants faits prisonniers qui ne pouvaient pas payer la rançon, la somme qu'aucun révolutionnaire n'a jamais imaginée : enseigner la lecture et l'écriture à dix enfants musulmans. De tous ces faits et paroles, on retiendra que le prophète considère que maintenir des gens dans l'ignorance est de l'injustice et une désobéissance caractérisée aux injonctions divines. De ce fait, il est un devoir individuel et ensuite collectif d'enseigner à ceux qui ne savent pas. Le temps n’est plus aux dissertations mais à l'action. Les masses musulmanes sauront gré à ceux qui s'engageront sur cette voie, surtout dans nos pays sous-développés.
L’Appel N° 044 Septembre 2000
Science et culture
SCIENCE ET TECHNOLOGIE
Chargez vos cellulaires au pas. Bip. Allô ! Le cellulaire est devenu pour certains un objet pour la frime. Seulement, il y a un prix à payer. Les batteries ne sont pas éternelles. Il faut de temps en temps les recharger. Méthode archaïque : à domicile grâce à votre prise. d'électricité. Trop contraignant n'est-ce pas ? Imaginez-vous un peu dans la Gnangnan profonde : avec quoi rechargerez-vous vos batteries ? Heureusement, la défense britannique a mis au point une technique fort prometteuse. Grâce à une boîte installée dans le talon de la chaussure, l'énergie mécanique que vous libérez à chaque pas est convertie en électricité. Vous n'avez plus qu'à vérifier que votre batterie se charge à chaque pas. La chose est confortable : légère, elle ne gêne en rien la marche selon le responsable du projet, Stève Mahon. À terme, selon le Sunday Telegraph, on pourrait envisager d’alimenter nos ordinateurs portables (rêvons un peu) ou des systèmes G.P.S. En soi, il ne s'agit pas d'une grande innovation. Ils ne font que réinventer la roue et... la dynamo. La dynamo utilise en effet le même principe. Seulement là, il n'y a pas d'emmagasinement mais utilisation directe.
Malchance : un prisonnier condamné à recevoir l'injection létale a eu la bonne idée de faire en sorte que sa mort serve au... moins ... à quelque chose. Il a trouvé l'idée géniale de mettre à prix les premières places à 100 dollars pour qui voudrait assister à son exécution. Seulement voilà, le site Internet sur lequel il faisait sa publicité (eBay) a entretemps refusé de continuer de taire sa publicité. Malchance pour M. Michael Toney qui comptait sur ces fonds pour faire appel du jugement (source Guardian, Londres).
"N’y entrent que les géomètres" Cette enseigne serait suspendue devant une ruche, qu’elle irait aux abeilles comme une paire de gants. Vous êtes-vous déjà intéressés aux abeilles au-delà de leur miel ? Vous êtes-vous intéressés à la façon dont elles construisent les alvéoles dans leurs ruches ? Thalès et Pythagore n'auraient rien trouvé à y redire. Des différentes formes géométriques existantes, elles ont opté pour la forme hexagonale. Pas de cercles ou de figures à 3, 4, 5, 7, 8... Pensez donc ! Pourquoi pas des loges rondes, octogonales, pentagonales par exemple ? Simple ! Ces loges "laisseraient entre elles des interstices inutilisables et les abeilles gaspilleraient de l’espace" et puisque les loges auraient des parois qui ne serviraient qu'à une seule, ce serait du gaspillage de matériaux ! Pas bêtes les abeilles. Elles ne veulent pas gaspiller et être sœurs du diable (S. 17. V27).
Oui mais pourquoi pas de loges (alvéoles) triangulaires, quadrangulaires, hexagonales (6 côtés) ? Tout l'espace serait exploité et toutes les alvéoles partageraient leurs parois avec celles voisines. Donc pas de gaspillage ! Pas si simple répondront les abeilles. De ces trois formes géométriques, à égalité de surface, ce sont les loges (alvéoles) hexagonales qui ont le plus petit périmètre.
Alors messieurs pourquoi gaspiller ma cire si je peux avoir une même surface avec le moins de matériaux ? "Avec les cellules hexagonales, les abeilles ont donc vraiment trouvé la forme la meilleure et la plus économique qui puisse se concevoir." Voilà des bestioles qui ne s’en laisseront pas compter par des mathématiciens ! Brillantes n'est-ce pas ? La Nature à elle seule justifie-t-elle tant d'ingéniosité ? Silence ! On chauffe. Le constat est fait. Le climat global de notre planète s'échauffe. Cette augmentation superficielle de la terre serait en moyenne de 0,3 à 0,6 °C. La raison de ce réchauffement "n'est vraisemblablement pas entièrement d'origine naturelle" puisque "des éléments disponibles [indiquent] une influence humaine", aux dires du très sérieux Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC). Sont mises en cause la production et la libération dans l'atmosphère de gaz à effets de serre comme le gaz carbonique ou le CFC (chlorofluorocarbones). Votre réfrigérateur libère peut-être chaque jour du CFC. Il semble même que si rien n'est fait d'ici là, l'augmentation pourrait atteindre la barre des 3,5 °C en moyenne. Quel qu’infime que soit cette élévation de température, les risques sont énormes. Outre la prolongation de la saison sèche dans certaines zones, on pourrait redouter de grandes inondations comme on en a vécu en Afrique. Ce Le réchauffement pourrait aussi être mortel par les bouffées de chaleur qui en sont la conséquence. On se souvient des vagues de chaleur ayant tué des centaines de personnes aux États-Unis et en Europe. D'autres conséquences plus dévastatrices sont à craindre. Il s'agit de la fonte des glaciers. L'écoulement de ces eaux pourrait disséminer des déchets radioactifs déposés dans les pôles, par exemple par les Russes depuis la Première Guerre mondiale. Le risque de débordement des mers est aussi redouté, car en quittant leurs lits, les océans et les mers feront des malheurs sur les pays côtiers, et des îles pourraient même disparaître !
L'autre danger hors taille est le ralentissement de la vitesse de rotation de la Terre. En effet, notre planète étant un système isolé, les variantes de son moment (au sens de la physique) s'équilibrent de sorte que toute augmentation d'énergie se fait au prix d'une diminution du mouvement de rotation de la Terre, c'est-à-dire le ralentissement de sa vitesse de rotation, et vice versa. Depuis 1950, la valeur de ce ralentissement est connue grâce aux pendules atomiques ! Et si c'était l'amorce de la fin du monde ? Car en ralentissant, la Terre est bien menacée : affaiblissement de la pesanteur et donc augmentation du volume des étendues d'eau qui pourrait inonder le globe entier ; graves conséquences sur la santé ; l'apesanteur pourrait régner sur la Terre qui peut partir en poussière et il ne serait pas étonnant que je vous donne rendez-vous sur une planète en sautant. Bigre !
L’Appel N° 044 Septembre 2000 ; 7 Rencontre
L'Appel a rencontré le leader des "pieds nus" du Mali. C'est un homme svelte, vêtu de cotonnade blanche sous forme de boubou, qui nous reçoit à l'intérieur de la maison centrale d'arrêt de Bamako de façon très chaleureuse. Il avait déjà eu vent des démarches de cet infatigable étranger qui tenait coûte que coûte à le rencontrer. En effet, il n'a pas été facile de lui accéder. C'est le lieu ici de remercier ses disciples, particulièrement humbles et disciplinés, qui nous ont. facilité cet entretien. C'est le mardi 11 juillet aux environs de 14 h 30 qu'il nous a été possible de rencontrer notre interlocuteur. Nous sommes entrés avec des disciples portant la nourriture du chef et celle d'autres disciples emprisonnés. Leur incarcération, faut-il le rappeler, fait suite à l'assassinat d'un magistrat qui avait engagé une répression démesurée à l'encontre des "pieds nus".
L'entretien a eu lieu dans une sorte de véranda grillagée. Je n'étais pas seul pour la visite, mais la priorité me fut accordée pour que je puisse l'interroger. L'entretien ne devait pas dépasser 30 minutes (le temps de la visite journalière). Les disciples ont cependant la possibilité de venir lui rendre visite le dimanche particulièrement.
Après les accolades et les mots de bienvenue, nous nous sommes assis en cercle sur deux nattes, moi à sa droite. Sur la natte, il y avait deux (2) Corans, dont un en trente (30) parties. Il parle lentement, tout en souriant, m'interpellant à chaque fois pour que je confirme ce qu'il. Dit quand il appuie son argumentation par un verset du Coran ou un hadith. Il s'exprime en français. Est-il besoin de rappeler qu'il avait entamé des études à l'E.N.S.U.P. (École Normale Supérieure). Il semble bien supporter la vie dans cette prison où il a déjà passé deux années. Il s'est organisé à l'intérieur avec ses disciples qui sont ses codétenus et d'autres qui sont des sympathisants. Il gère son mouvement à partir de l'intérieur de la prison.
Les enquêtes préliminaires nous ont donné des informations qui ne se sont pas toujours avérées justes. Depuis Ouagadougou, il nous était par exemple revenu que les pieds nus ne marchaient pas sur du goudron. Mais nous avons pu voir notre accompagnateur (un de ses disciples) traverser le goudron pieds nus pour accéder à la porte de la maison d'arrêt. Ce qu'il confirmera, c'est qu'il évite tout ce qui vient du colonisateur (en fait ce qui est industriel) sauf en cas de force majeure. Et heureusement que l'exception existe puisqu'il tenait lui-même un cahier. et un bic en plus des Corans qui sont des produits passés par la machine du blanc. Le temps de l'entretien n'étant pas suffisant, nous avons préféré axer notre entretien sur sa personne et les particularités de son mouvement. Mais qui est-il au juste ? Il s'appelle Kanouté Cheikh Ibrahim Khalil. Il est né en 1965. Quelle est votre fonction ? (Après un bref instant d'hésitation, il répond)... Imam, chef religieux, prédicateur. Où avez-vous appris la religion ? Pour le moment, je ne peux pas dire. Les gens ne vont pas croire. J'ai appris comme ça. Le prophète Muhammad est mon guide spirituel. Depuis quand existe votre structure ? J'ai eu ma première vision en 1984 sous la forme d'un être qui m'est apparu tout de blanc vêtu, suspendu dans le ciel, qui m'invitait à prier ; je ne le voyais que les yeux fermés, quand je les ouvrais, il disparaissait. Sa voix ressemble à la foudre. Cette vision a changé ma vie jusqu'à ce que, par une autre vision, je vis le prophète (saw) habillé en vert avec un turban noir. J'ai Décidé de prendre ses habitudes.
Les gens se sont toujours glorifiés de leur science, mais la science de Dieu est plus grande. Quels sont les fondements de votre mouvement ?
Nous voulons l'application de la charia. Nous voulons revivre la sunna. Ce n’est pas une nouvelle voie. Pourtant vous ne portez pas de chaussures, et vous avez des habits particuliers. Pourquoi ? Dieu me l’a imposé. C'est comme l'exemple de Jésus. Dieu lui avait dit de partir avec ses disciples sans or, sans chaussures... Le Coran nous dit : "Soyez à l'instar de ce que Jésus, fils de Marie, a dit à ses disciples..." (Sourate 61, verset 14). Des hadiths attestent de la venue des pieds nus. Lors de l'interrogation du prophète (PSL) par Djibril après les questions sur la foi, le jour du jugement, l'ange demanda à Mouhammad (saw) les signes précurseurs. Le prophète cita les pieds nus, les gens mal habillés et nus, et la concurrence dans la construction de belles maisons. En portant des... Chaussures, je les oublie là où je les ai déposées (il sourit). Ce n'est pas un ordre que j'ai donné à mes disciples, ce sont eux qui l'ont adopté. Avez-vous une particularité par rapport aux musulmans ? Nous suivons l'exemple des anciens. Nous voulons faire revivre la sunna du prophète (SAW) avec son pagne, son turban, les habits en laine. Nous sommes contre certaines habitudes des nazaréens (chrétiens) et des juifs. Ce qui est contraire à la sunna du prophète (SAW), on l'abandonne.
Comment êtes-vous organisés et quelles sont vos activités ? Un seul chef avec des disciples et des sympathisants. Nous tentons de regrouper toutes les sectes de l'Islam, c'est un mouvement de réforme. Il y a parmi nous des agriculteurs, des éleveurs, des commerçants, des intellectuels. Notre œuvre est de façon générale une œuvre d'évangélisation. Nous faisons des prêches lors des cérémonies (baptêmes, mariages) et dans les mosquées.
Ne vous sentez-vous pas en déphasage par rapport à votre temps ? Cela a toujours été ainsi. avec les messagers. Ils ont toujours été des étrangers pour leurs peuples. Puisque nous apportons une autre expression de l'Islam, c'est normal. Ce que nous faisons, c'est cela les textes. Les musulmans sont aujourd'hui partagés entre orient et occident. Celui qui veut revenir à la source rencontre des problèmes.
Vous et certains de vos disciples êtes actuellement en prison suite à votre affrontement avec la gendarmerie ; quels enseignements tirez-vous de cette épreuve ? Nous remercions Dieu pour avoir vécu ces événements. C'est le propre d’un croyant d'être éprouvé. Cela nous a permis de connaître la santé de l'Islam. Les musulmans sont désorientés, déchirés. On peut tuer un musulman et rien ne se passera. C'est ce que le prophète disait : "on va tuer un musulman et c'est comme si on a versé de l'eau".
Avez-vous des propositions par rapport à la crise multidimensionnelle que traverse l'humanité ? Il faut un guide pour le monde musulman nécessairement. Il faut qu'on combatte ensemble le sectarisme. Dans l'Islam pour unifier tous les musulmans. "Accrochez-vous tous ensemble au câble de Dieu." (Coran) Est-ce vous ce guide? Nous le cherchons et on choisira par convention le plus apte. "Le plus noble parmi vous auprès de Dieu est le plus pieux," dit le Coran. Avez-vous un message à l'endroit de nos lecteurs? Ma mission ce n'est pas qu'on me connaisse, mais qu'on reconnaisse l'unicité d'Allah. Je suis un simple mortel comme les autres. Je veux un rapprochement avec les autres pour qu'on combatte le mal. La bonne nouvelle de notre libération est venue. Nous vivons l'ère du messie. Il faut se tenir prêt.
Le temps étant épuisé alors que des questions attendaient encore réponse, nous nous sommes quittés aussi chaleureusement que quand nous nous rencontrions. Nous avons échangé nos chapelets. Son chapelet est totalement artisanal, fait de bois et de fil de coton. Le mien l'est moins. Ce premier entretien n'a pas permis de cerner intégralement la philosophie des "pieds nus" du Mali, nous espérons néanmoins avoir. éclairé ne serait-ce qu'un tant soit peu vos lanternes : Il reste des zones d'ombre à clarifier : ses "visions", sa mission. Il propose une guerre contre la "colonisation spirituelle" non pas avec les armes, mais avec le Coran et la sunna. Nous l'avons trouvé particulièrement marginalisé et isolé avec ses disciples. Ceux que nous avons rencontrés sont tous jeunes et parfois très jeunes : une affaire à suivre tout en méditant les propos du prophète (PSL) : "le loup n'attrape que la brebis qui s'est isolée".
Entretien et commentaires réalisés par Mamadou Alioune Diout
L’Appel N° 044 Septembre 2000
L'Appel Islamique — A LA DÉCOUVERTE DU SAINT Coran
Le Coran mecquois et le Coran médinois
Nous appelons Coran mecquois, l'ensemble des versets révélés au cours de la période mecquoise de la vie du prophète Mouhammad (saw). On parle aussi de versets ou chapitres préhégiriens. Conséquemment, le Coran médinois ou post-hégirien est l'ensemble des versets révélés pendant la période médinoise. Ces deux termes n'insinue nullement l’existence de deux livres distincts : l'un constitué par les versets de la Mecque et l'autre par les versets révélés à Médine. Non ! Une telle compilation n'était pas envisageable puisque le Saint Coran ne comporte pas que des chapitres mecquois et médinois. On y trouve des chapitres formés aussi bien de versets mecquois que de versets médinois : les sourates 66, 99 et 110 par exemple.
On note par ailleurs que la classification des versets et chapitres du Saint Coran ne suit pas forcément l'ordre chronologique de la révélation. En effet, les chapitres 2, 3, 4 et 5 par exemple sont médinois, mais viennent avant plusieurs chapitres mecquois. Ainsi, on a décidé le prophète (saw) sous l’inspiration de celui qui l'a envoyé comme miséricorde pour l'humanité.
Entre les sourates préhégi-riennes et les sourates posthé-giriennes, il existe des différences qui soutiennent la logique découlant de leur révélation. Dans son introduction à la traduction du Saint Coran, le Docteur SaJahedine Kechrid nous présente le livre Saint dans ces deux phases de la révélation : La Mecque d'une part et Médine de l'autre.
Le Coran mecquois. Comme les musulmans à la Mecque n'étaient au début qu'une petite minorité faible et persécutée, n'y disposant donc d'aucune autorité, les chapitres du Coran mecquois traitaient essentiellement de la foi nouvelle. C'était un appel répété au retour, au pur monothéisme d'Abraham et une réfutation énergique de toute idolâtrie. Dans le Coran mecquois, il y a le récit des différents messagers envoyés depuis des millénaires à diverses peuplades de la presqu'île arabique et du sort terrible qui fut le leur quand elles désobéirent à leur messager (Aaâd, Houd, Toubjaa, Salih...). Le Coran avait choisi ces exemples particuliers parce que les Arabes voyaient sur leur chemin dans les voyages commerciaux vers le Yémen et la Syrie les vestiges éloquents de ces cités maudites telles Sodome et Gomorrhe.
Pour ce qui est de la législation des rapports des hommes entre eux, le Coran mecquois... s'arrêtait à des principes généraux de justice et d'amour du bien. Même les interdits comme le vin et le prêt à intérêt, il n'y avait que de simples allusions pour attirer l'attention sur leur caractère purement nocif et antisocial sans encore les interdire d'une façon explicite (Chapitre 16/67 et 30/39). On reconnaît le Coran mecquois aussi par les lettres mystérieuses qui introduisent certains de ses chapitres (exception faite des chapitres II et III qui, bien que médinois, commencent aussi par ces lettres). Les versets du Coran mecquois commencent souvent par des appels : "Ô Humains" ou "Ô fils d'Adam". Enfin, les chapitres les plus courts sont en général mecquois (sauf les chapitres 98, 99 et 110).
Le Coran médinois... Après l'exil des musulmans à Médine, il y eut la naissance de la première cité islamique avec son administration, ses lois, sa police et son armée. Aussi, le Coran médinois abonde-t-il en versets concernant les rapports des hommes entre eux et réglementant ces rapports : paix et guerre, commerce, mariage, divorce, héritage, législation du travail, aumônes, interdits et leurs sanctions... - Dans les versets médinois, Dieu s'adresse non plus aux "humains" ou aux "fils d'Adam" mais dit : "O vous les croyants" ou "O vous qui avez cru".
Communiqué CERFI
Le président du Comité Directeur National (CDN) du Cercle d’Études, de Recherches et de Formation Islamiques a l’honneur de porter à la connaissance de l’ensemble des structures du CERFI que le 4e congrès national ordinaire initialement prévu pour les 16 et 17 septembre 2000 à Ouagadougou est reporté aux 4 et 5 novembre 2000.
D’autre part, les plus longs chapitres appartiennent au Coran médinois. - Et pour terminer, on a pu retenir de Qoutadah que : "tous les chapitres du Coran sont mecquois sauf les chapitres : 2; 3; 4; 5; 8; 9; 13; 16; 22; 24; 33; 47; 48; 49; 55; 57; 58; 59; 60; 61; 62; 63; 64; 65 et une partie des chapitres 66; 69 et 110".
Fawzy Sogsey publicitaires et annonces faites appel à CAppel Pour & vos. Président du CDN Ibrahim Bara
L’Appel N° 044 Septembre 2000
L'Appel islamique
Le savoir : Une barrière contre Satan
Le prophète n'a cessé d'exhorter ses compagnons à rechercher le savoir. Il n'a cessé de faire savoir à ces derniers que le savoir ne se donne pas, mais se recherche. Même s'il fallait pour ce faire aller jusqu'en Chine. Enfin, il n'a cessé de leur expliquer que le croyant est exposé aux tentations de Satan tant qu'il n'est pas doté de savoir. Et très souvent, il prenait des exemples magnifiques que Dieu lui inspirait. C'est le cas par exemple du récit qu'il raconta à ses compagnons et qu'Ibn Qayyim a rapporté dans son livre "Al 'Ilm" ou la lumière.
Le texte suivant est une tentative d’interprétation et d'explication du texte original en arabe. À chaque fois qu'un homme à la fois croyant et savant meurt, Satan rit de joie. Mais, quand il s'agit d'un simple croyant, il est indifférent. Ayant constaté cela, ses disciples, les diables, se demandèrent pourquoi. Ils décidèrent alors... de l'interroger : "Maître Satan ! Pourquoi êtes-vous indifférent quand un croyant meurt, alors que vous riez et sautez de joie quand celui-ci est croyant et savant, et pourtant l'un et l'autre vous rejettent ?"
"Ô mes enfants ! Répondit Satan. Je sais ce que vous ne savez pas : le croyant, je peux l'égarer plus facilement. Aussi, il ne constitue pas une véritable menace pour moi. Alors que, le croyant savant, même si je mets un siècle entier à induire en erreur tous les habitants de toute une contrée, lorsqu'il y arrive, il est capable de les ramener sur le droit chemin en quelques instants seulement. Celui-là, je le crains beaucoup. Voilà pourquoi je me réjouis quand il décède."
Mais, les diables ne comprenaient toujours pas. Alors leur maître les appela : “Venez ! Je vais vous montrer cela." Satan et sa cohorte de diables se rendirent alors chez un premier croyant. Alors que celui-ci était entouré de ses élèves, ils se transformèrent eux aussi en élèves et prirent place à côté de lui. Puis Satan, en bon élève... lui demanda : "Maître ! Est-ce que Dieu peut créer une chose qui devient à son tour Dieu ?" Le croyant, surpris par une telle question, mit du temps à réfléchir. Et ne sachant que répondre, il finit par avouer : "Je ne sais pas !" C'est alors que Satan se tourna vers ses disciples et leur dit : "Voyez-vous ! Je l'ai déjà eu. Il a déjà perdu la foi." Ils quittèrent ce lieu et se rendirent chez un autre croyant. Et Satan répéta la même scène : "Maître ! Dieu est capable de prendre notre monde si vaste, et de le mettre dans un œuf ?" demanda-t-il à l’homme. Celui-ci médita longuement avant de répondre : "Non ! Ce n'est pas possible !" C'est alors que Satan dit à ses diables : "Voyez-vous ! Lui aussi vient de perdre sa foi : il est déjà égaré." Satan se leva alors et appela ses acolytes : "Venez ! Je vais vous montrer ceux que je redoute." Ils allèrent trouver un maître religieux entouré de ses élèves. Ils prirent alors l'apparence d'élèves et s'assirent près de celui-ci. "Maître ! Dieu peut-il créer une chose qui... "Deviens à son tour Dieu ?" interrogea Satan. Et l'homme, étant à la fois croyant et savant, répondit sans hésiter : "Il n'y a qu'un Dieu unique : Dieu lui-même. Ce qu'il crée est une créature et Dieu est le créateur."
Satan se dépêcha de se lever et dit à ses compagnons diaboliques : "Voyez-vous ! Un tel homme, même si je mets des années à égarer tout un peuple, lorsqu'il arrive, il les ramène à la foi en quelques temps seulement."
Ils repartirent chez un autre croyant qui, lui aussi, était doué de savoir. La même scène se répéta et Satan demanda encore : "Maître ! Dieu est-il capable de prendre le monde si vaste qu'il est et de le mettre dans un œuf ?" L'homme répondit tout de suite : "Si ! Il peut le faire."
"Et comment va-t-il faire ?" demanda de nouveau Satan. "Quand Dieu veut une chose, il lui suffit de dire 'Koun ! fa ya koun' ("sois !" et la chose est)," précisa l'homme croyant et savant.
Satan se retira alors tout de suite avec sa compagnie de diables et leur dit : "Avez-vous vu ? Le croyant qui connaît est..." difficile à avoir. Bien au contraire, il me repousse efficacement. Alors n'est-il donc pas normal que je me réjouisse quand il n'est plus là ? " Ouais ! Cela est bien normal, maître Satan", acquiescèrent les diables.
Ainsi, chers frères, sachons que le savoir, en plus du fait qu'il nous éclaire, nous protège aussi. À l'image d'un pare-feu, on pourrait dire que c'est un pare-Satan ! Alors, cherchons à nous protéger par le biais du savoir !
Par Diallo Belko Abdoul Aziz
Que dit le Coran à propos de l’habillement de la femme ? "... Et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leur mari, ou à leurs pères, ou au père de leur mari, ou de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves possédés, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères." Coran 24, verset 31.
Ce verset nous inspire cette petite réflexion que nous voudrions humblement partager avec vous. Dans Un premier point, dans le verset, Dieu nous commande de rabattre sur notre poitrine notre voile. Cela doit se faire sans exception d'âge. Du reste, c'est ce qui ressort dans le verset 59 de la sourate 33 où Dieu dit au prophète (SAW) : "Dis à tes femmes, à tes filles et aux femmes des croyants de rabattre sur elles leur grand voile...". Ce qui ressort de ce verset, c'est que la femme, qu'elle soit mariée ou pas, une fois qu'elle atteint l'âge pubère, l'obligation lui revient de se voiler.
De nos jours, on trouve sur la place du marché plusieurs qualités de voile. De ce fait, c’est à nous de savoir quel type de voile choisir pour répondre aux recommandations islamiques. Cela est important quand on sait que certains voiles sont transparents au point de tout dévoiler des atours de la femme.
Pour terminer avec ce point, nous dirons que la femme n'est pas à tout moment appelée à se voiler. Le second point de notre verset est assez explicite dans ce sens : la femme ne doit montrer ses atours qu'à un certain nombre. de personnes citées dans le Coran. Mais est-ce que cette partie est bien mise en pratique de nos jours ? En général, quand elles sortent de chez elles, les femmes musulmanes s'habillent correctement et se conforment ainsi aux recommandations d'Allah. Aucun homme ne peut voir leurs parures au dehors. Le problème du respect des injonctions de Dieu se pose quand, une fois chez nous, nous pensons qu'à la maison et même en présence des visiteurs, nous pouvons nous habiller comme nous voulons. Dès qu'un étranger s’annonce, nous avons le devoir de couvrir nos atours qui ne sont licites que pour les individus cités par le Coran et personne d'autre. Nous devons tout cacher sauf ce qui est autorisé par l’islam et qui apparaît dans le hadith du prophète (SAW) rapporté par Abou Daoud : "Asma, la fille d'Abou Bakr, entra chez le Messager de Dieu (SWT) en portant des vêtements fins. Le Messager de Dieu (SAW) lui tourna le dos en lui disant : ”Ô Asma, dès que la femme atteint ses menstrues, il ne lui convient plus de laisser... voir que ceci et cela (désignant le visage et la paume des mains). Il ressort de ce hadith que tout le corps de la femme doit être couvert sauf les deux parties désignées par le prophète (SAW), à savoir le visage et les deux mains. Et l'habit qui sert à couvrir tout le corps ne doit pas être transparent, ni moulant de peur qu'il laisse découvrir ce qui est caché.
Enfin, pour terminer, je m'exhorte et j'exhorte mes sœurs au respect de ce verset, et cela pour préserver nos familles et notre propre personne d'un feu dont le combustible serait des hommes et des pierres. Qu'Allah nous en épargne et qu'Il nous donne la lumière qui nous permettra de mettre nos connaissances en pratique.
Samandoulgou W l'Institutrice à Hou L’Appel N° 044 Septembre 2000
La grandeur de la miséricorde de Dieu Redevenir Musulman ! La Miséricorde ou Rahma d'Allah, Gloire et Puissance à Lui, n'a pas de limite et peut rentrer dans toute espérance ; comme Lui-même, Gloire et Puissance à Lui, le résume si bien dans. Un hadith qudsi : "Ma Miséricorde l’emportera sur Ma colère". Bukhari et Muslim. Le Coran nous dit que les porteurs (anges) du Trône Sublime disent : "Seigneur, Tu embrasses tout de Ta Miséricorde et de Ta science. Pardonne à ceux qui se repentent et suivent Ta voie : Préserve-les du Feu de l'Enfer". Coran 40, verset 7. Par Sa Miséricorde, Allah, Exalté soit-Il, informe ses serviteurs qu'Il leur pardonne ce qu'ils ont fait comme péchés. Dis : "Ô mes serviteurs ! Vous avez commis des excès à votre détriment, ne désespérez pas de la Miséricorde d'Allah. Allah pardonne tous les péchés. Oui, Il est celui qui pardonne, Il est le Miséricordieux" (S39 V.53). Il a dit au prophète Mouhammed (saw) : "Informe mes serviteurs que je suis celui qui pardonne, le Miséricordieux" (S7 V.49). Par Sa Miséricorde, Allah accepte le repentir de ses serviteurs : "Ne savent-ils pas qu'Allah accueille le repentir de ses serviteurs et qu'Il agrée leurs aumônes ? Allah est celui qui accepte sans cesse le repentir (At-tawba) du pécheur et celui... qui est miséricordieux. (S 9 V104). Car il est comme il le dit lui-même : "Celui qui pardonne le péché, accueille le repentir, celui qui est redoutable dans son châtiment, celui qui est plein de longanimité. Il n'y a de divinité que lui. Vers lui sera le retour." (S 40 V3). Et il ajoute : "Allah veut vous faire connaître les actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous pardonner. Allah est celui qui sait, Il est juste. Allah veut accepter votre repentir, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner sur une pente dangereuse. Et Allah veut accepter votre repentir et l'homme a été créé si faible." (S 4 V26-28) Par sa Miséricorde, Allah aime le serviteur qui revient vers lui repentant : "Allah aime ceux qui reviennent sans cesse vers lui. Il aime ceux qui se purifient." (S 2 V222) Par sa Miséricorde, Allah (SWT) se réjouit quand son serviteur se repent et sait qu'il a un Dieu pardonneur, Miséricordieux et Clément. Le Messager d'Allah a dit : "Allah se réjouit certainement du repentir." de son serviteur quand il revient à lui plus que ne se réjouit l'un de vous qui était sur sa monture dans une terre désertique. Elle s'échappe tout à coup emportant sa nourriture et sa boisson. Il désespère de la revoir et s'allonge à l'ombre d'un arbre n'ayant aucun espoir de retrouver sa monture. Pendant qu'il est ainsi, voilà que sa monture se tient debout devant lui. Il la saisit par la bride et dit sous l'effet de sa joie excessive : "Seigneur Allah ! Tu es mon esclave et je suis ton Seigneur." S'étant embrouillé tellement il était joyeux. Rapporté par Muslim.
Par sa Miséricorde, Allah (SWT) a ouvert une porte pour le repentir nuit et jour. Le messager d'Allah a dit : "Allah qu'il soit exalté tend sa main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit, et jusqu'à ce que le soleil se lève de l'occident (le jour dernier)." (Muslim). Dans sa Miséricorde, Allah (SWT) accepte le repentir même si le péché se refait plusieurs fois. En parlant des... Hypocrites II dit : "Si nous envoyons quelque prophète, c'est pour qu'il soit avec la permission d'Allah, obéi. S'étant lésés eux-mêmes, s'ils étaient venus te voir et avaient demandé le pardon d'Allah, si le prophète avait sollicité pour eux un pardon divin, assurément ils auraient trouvé auprès d'Allah une indulgence et une compassion plénière" (S.4.V.64).
Et pour tous, II dit toujours dans le glorieux Qur'an : "Quiconque fait le mal ou se fait du tort à lui-même et demande ensuite pardon à Allah, trouvera Allah clément et Miséricordieux" (S.4.V.110).
Et son Messager le dit aussi bien en musulman. Un terme, un concept ? Un monde, une civilisation. Bien plus ! Une civilisation idéale par essence mais idéalisée dans le vécu quotidien des Musulmans d'aujourd’hui. Le temps des Compagnons, ces pieux devanciers qui vivaient l'Islam avec le prophète Mouham-mad (saw), passe pour une légende, tellement notre réalité trahit nos aspirations.
Le Musulman, c'est celui qui est soumis de gré à la volonté de Dieu et bénéficie par cela de ses faveurs ici-bas et dans l'au-delà. Musulman est l'un des termes toujours expliqués mais jamais compris. L'Islam doit être vécu. Ce n'est pas une pratique. La différence entre vie et pratique est notable. On vit l'Islam, pour l'Islam, en musulman. On ne pratique pas cette religion.
Le prophète et les pieux devanciers (çalaf) ont révolutionné le monde sur tous les plans et ainsi, ils ont ouvert la voie aux géniteurs de la civilisation islamique florissante. Celle dont les échos continuent de parvenir. Telle est la voie. La voie de la tradition prophétique : celle de la pensée toujours revisitée et de l'action régulièrement améliorée, perfectionnée.
Le prophète (saw) a dit : "Je suis le prophète de la Miséricorde et le prophète de la guerre (la lutte)". Oui. La Miséricorde de l'Envoyé de Dieu a rassemblé les premiers croyants autour de cette foi en Dieu et discipliné leurs mœurs. La Miséricorde a fait d'eux la meilleure des communautés. Ces mots divins : "Allah béni soit-il" par lui-même a dit : Mon esclave a commis un péché et a dit : "Seigneur Allah, absous-moi de mon péché." Et Allah dit : "Mon esclave a commis un péché et a su qu'il avait un Seigneur qui absolvait le péché et châtiait pour le péché." Puis il commit de nouveau un péché et dit : "Seigneur Allah, absous-moi de mon péché." Et Allah dit : "Mon esclave a commis un péché et a su qu'il avait un Seigneur qui absolvait le péché et châtiait pour le péché." Puis il commit de nouveau un péché et dit : "Seigneur Allah !"
Nautés surgies sur terre ! Et la lutte ? Ils étaient de tous les combats. Combat contre l'ignorance, la superstition et l'analphabétisme dans le domaine de la pensée. Combat contre la barbarie, l'injustice et l'impunité dans le domaine des mœurs. Combat pour le bien-être social et pour la répartition équitable des biens dans l'organisation de la Cité. Tout cela n'a été possible que grâce à cette foi inébranlable qu'ils avaient en Dieu. Et cette foi, ils la vivaient en Dieu. Ils avaient intériorisé le principe de l'Unicité Divine. et la source de leurs ambitions coulait de cet océan divin qu'il portait en eux. Voilà le chemin qu'ils ont emprunté. Il est lumineux de jour comme de nuit. Mais eux la suivaient prudemment dans la crainte chaque fois d'être bernés par le tentateur maudit. C'est cette dimension qui nous manque. Le prophète leur avait dit : "Renouvelez chaque fois votre foi (Iman) par 'Lâ ilaha illallah'. Et lui, revenait à Dieu soixante-dix à cent fois par jour. Ainsi nous sommes loin des pieux devanciers. Assis sur nos fausses certitudes, professeurs de Tawhid et de "Charia", nous nous complaisons à voir le brin de paille dans l'œil d'autrui malgré la poutre que nous avons dans le nôtre. Redevenir musulman est le passage obligé, parce qu'unique et unifié. Il n'y a pas de choix à faire : Périr ou redevenir musulman. Ilboudo Alidou. Absous-moi de mon péché." Allah dit : "Mon esclave a commis un péché et a su qu'il avait un Seigneur qui absolvait le péché et châtiait pour le péché. J'ai effectivement absous mon esclave et... "Qu'il fasse ce qu'il veut." (Muslim). Ainsi ne désespérons jamais car la porte de la Rahma (le repentir) est toujours ouverte. Qu'Allah nous y fasse entrer. Mas-salam Abdel Barr Extrait du "A T-Tawbah” de LAIB L’Appel N° 044 Septembre 2000.
Complétez les mots par les lettres suivantes : _ A-E-E-E-H-I-L-N-O-O-N-U
Mots croisés
Verticalement
1 - Vernis à ongles non transparent.
2 - Usage injustifié de quelque chose.
3 - Galerie couverte dans une cour d'école.
4 - Adverbe interrogatif.
5 - Intenter une action en justice.
Horizontalement
I - Personne ayant abandonné le catholicisme.
II - Lieux pour se protéger des intempéries.
III - Pron. relat.
IV - Pratique habituellement observée dans une société.
Croisement
B R A M A C C O
M A C R A B O Invocations à faire en cas d’affliction :
« Laa ilaaha illallaahou al azim al haliim, laa ilaaha illallaahou rab-boul a’rshil aziim, laa ilaaha illallaahou rabboussamaawaati warabboul ardi warabboul a’rshil kariim. »
« Il n’y a de divinité que Dieu le Sublime, le Longanime, il n’y a point de divinité en dehors de Dieu, Seigneur du trône Sublime, il n’y a pas de divinité hormis Dieu, Seigneur des cieux, Seigneur de la terre et Seigneur du Noble Trône. »
« Allaahoumma rahmataka ardjou, falaa takilnii ilaa nafsii tarfata aynin wa aslih lii sha’nii koullahou, laa ilaaha illaa anta. »
Seigneur, j'espère (gagner) Ta miséricorde, ne me laisse pas m'en remettre à moi-même, même pour un clin d’œil et amende toutes mes situations, il n’y a point de divinité hormis Toi.
PRIX DE VENTE
Burkina Faso : 200 F CFA
Zone UEMOA : 250 F CFA
Autre Afrique : 400 F CFA
Europe : 1 Euro
Autres pays : 2 $ US
ABONNEMENT ANNUEL
Burkina Faso : 3000 F CFA
Zone UEMOA : 4000 F CFA
Autre Afrique : 10 $ US
Europe : 12 Euros
Autres pays : 20 $ US
L’Appel N° 044 Septembre 2000