Issue
ASSALAM #16
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-
Bénin
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- Articles de journaux (1880 items)
- Title
- ASSALAM #16
- Publisher
- ASSALAM
- Date
- October 2011
- issue
- 16
- number of pages
- 12
- Subject
- 4e congrès de l'ACEEMUB
- 5e congrès de l'ACEEMUB
- Abdoul-Karim Fofana
- Al-Moudassir Bétémam
- Alcoolisme
- Ambdel Gannille Inoussa
- Amicale des Intellectuels Musulmans du Bénin
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Bawa El-Rachidi
- Communauté Islamique Universitaire du Bénin
- Faïssou Adegbola
- Hadj
- Ibrahima Mama Sirou
- Mouammar Kadhafi
- Union Islamique du Bénin
- Terrorisme
- Rights Holder
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000511
- content
-
MENSUEL D’EDUCATION D’ANALYSE ET D’INFORMATION GENERALE
LE JOURNAL DE L'ASSOCIATION CULTURELLE DES ÉLÈVES ÉTUDIANTS MUSULMANS AU BÉNIN ACEEMUB, ENREGISTRÉE SOUS LA N° 92/013/MISAT/DAI/ASSOC DU 13 JUIN 1992
SIÈGE : MOSQUÉE OMAR IBN KHATTAB, ABOMEY CALAVI
N°016 Dhoul Qadah 1432 OCTOBRE 2011
BENIN 200F CFA CEDEAO 350F CFA AUTRES PAYS 1€
5ème congrès ordinaire de l'ACEEMUB
Compte rendu intégral
SPIRITUALITÉ
Le Hajj et ses rites
Le Regroupement à Arafat : Une image du jour de la Résurrection
Relecture des textes de l'ACEEMUB
Les grands changements
L’appétit insatiable des grandes puissances
Le Talk du mois
Les grands défis de l'heure sont entre autres : l'autonomie financière, l'atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés, mais surtout le volet formation des membres de l’ACEEMUB.
Le Talk du mois
Le plus dur serait avec le Bénin. Il faut que le Bénin soit prêt pour le choc des arguments qui devrait être au rendez-vous.
Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin association pas comme les autres. L’ACEEMUB reprend aussi ses activités.
ACEEMUB SCIENCE ET ACTUALITES
Editorial
C'est à force de toujours monter ses difficultés, que l’ACEEMUB se démarque de toute autre association. Cette structure, malgré ce que pensent plusieurs personnes d’elle, a du mérite. C’est ainsi que nous l’aimons et y militons. De la caricature de « Association de mendicité » passant par le fameux « Mauvaise gestion des ressources », l’ACEEMUB est victime de son douloureux apprentissage de la vie. Elle peine, malgré ses 10 ans d’existence, à trouver son autonomie financière. La conscience de tous ses membres est plus que jamais interpelée. Malheureusement, malgré tous les atouts dont elle dispose, certains membres de l’ACEEMUB se complaisent dans leur solidarité aveugle à y semer du trouble et de la désunion. Pourtant l’intérêt collectif devrait primer sur l’intérêt personnel. C’est à croire que toutes les forces aceemubistes, au lieu d’être Concentrées sur l’évolution de leur association, se consacrent à un sport national particulièrement béninois : l’animosité et la destruction. Ces ACEEMUBISTES d’aujourd’hui préfèrent à la contradiction, l’agressivité.
Dans le grand espace couvert par la structure qui a succédé à la Communauté islamique universitaire du Bénin des années 1970, des montagnes de l’Atacora, passant par le versant du fleuve Niger qui descend dans l’Alibori, les collines, puis sur la côte de l’océan Atlantique et du fleuve Ouémé, tout est à reconstruire. Les mentalités sont à reformater. Mais avant, il faut d’abord accepter que chacun de nous a sa part de responsabilité dans la misère que nous faisons subir à l’ACEEMUB.
Depuis le constat de la perte des valeurs spirituelles dans les milieux éducatifs, un mouvement comme l’ACEEMUB s'impose. Alors, s’enliser dans des querelles byzantines porte à croire que nous ignorons nos objectifs cardinaux. Se livrer aux soulèvements, à des contestations aux lendemains de la mise sur pied des... Organes statutaires prévus par le congrès; conduit à imaginer que nous défendons des intérêts mondains. Cependant, cela ne fléchira en rien la marche de l’ACEEMUB. Le chien aboie, la caravane passe. Il ne faut pas regarder un responsable de l’ACEEMUB, à travers sa localité ou un quelconque camp, tout ce qu’on verra alors ne serait que pur mépris. Aux responsables élus de faire savoir qu'ils n’appartiennent à aucun camp, qu’ils travaillent pour l’ACEEMUB toute entière même si cela ne rassurerait pas d’autres, campés sur leur position qui n’est forcément pas la meilleure.
Puisque les textes offrent des mesures de contrôle et un mandat bien déterminé à chaque responsable, il faudra alors s'accrocher à ces textes attendant impatiemment les prochains renouvellements afin de sanctionner positivement ou négativement, avec raison et objectivité. Le plus dur, à l’heure actuelle, c’est de rectifier la bourde qui avait consisté à salir son image en semant de la zizanie. Ce serait certainement de la mer à boire pour tous. Reste aux vrais acteurs d’en décider. Quoi qu’il en soit, après avoir terni son image, il faudra trouver une alchimie pour la rendre de nouveau propre. De toutes les manières, l’ACEEMUB reste et demeure notre patrimoine à nous tous.
Assassinat maquillé de Kadhafi
L’appétit insatiable des grandes puissances
Syrte, ville natale du Colonel Kadhafi et qui fut son refuge depuis la tombée de Tripoli entre les mains du CNT, a connu sa mort le 20 octobre dernier. L’homme, âgé de 69 ans, tentait de quitter la ville qui restait jusqu’à l’heure, le seul bastion tenu par ses partisans quand son convoi a été touché de manière fatale par les bombardements de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord).
Hichaame MOHKTA R SALIOU et Chumsiyalh DA FIA.
Après LUMUMBA, MOBUTU, Thomas SANKARA, et tant d’autres qui ont été assassinés pour avoir refusé de négocier en soumis, mais en ayant les mêmes cartes en main, encore une victime. Tous ces libérateurs sont passés de vie à trépas pour avoir voulu simplement montrer la fierté de leur peuple. Tel est le cas aujourd’hui du guide de la grande Jamahiriya libyenne Mouammar KHADAFI qui a voulu prôner l’idée des États-Unis d’Afrique et qui s’est vu contrecarré par ses propres pairs africains. Mais, en grand leader, il a changé de fusil d’épaule en créant la CENSAD qui faisait déjà de grands jaloux toujours parmi ses pairs africains et dans le monde occidental. Tous ces objectifs qu’il voulait atteindre à l’instar de Kwame N’KRUMAH lui aussi assassiné comme ce dernier. Tous ces leaders voulaient une Afrique forte et même très forte où les pays africains rivaliseraient avec les grandes nations qui ne sont grandes que par la politique de pillage des ressources des pays dits en voie de développement. Avant son assassinat, le guide libyen était reçu en grande pompe dans les chancelleries du monde, de Paris à Londres en passant par Washington et Pékin. Mais le guide est devenu persona non grata depuis qu’il ne voulait plus faire la volonté des occidentaux. Il a été froidement abattu comme un vulgaire voyou de quartier. Le guide, traité de tous les mauvais mots, dictateur, terroriste, a été tué. À la vérité, malgré toutes les erreurs qu’il a commises, Kadhafi apparaît comme un martyr. Commencée depuis plus de 7 mois par des marches, soulèvements, contestations, la crise libyenne qui a abouti à l’assassinat du Colonel Mouammar Kadhafi s’est très tôt transformée en guerre civile puis finalement en un conflit international et a atteint son paroxysme, celui du démolissage de la belle Libye, de la chute du régime de Kadhafi, du pillage de ses ressources naturelles, des tueries, et enfin la mort du héros libyen toujours grâce au soutien des grandes puissances, avec en tête la France, premier pays à lâcher la première bombe sur le sol libyen le 19 mars lors de la première phase de raids aériens contre les forces de Kadhafi. Ces frappes aériennes seraient intervenues peu après qu'un porte-parole militaire libyen ait déclaré qu’un cessez-le-feu entrerait en vigueur à 21 h heure locale (19h). GMT), en réponse à un appel de l’Union Africaine demandant l’arrêt des combats entre forces gouvernementales et antigouvernementales. Pour Zhang Zhongxiang, vice-directeur du centre des études sur l’Asie de l’Ouest et l’Afrique, « ce n’est pas une surprise que la France soit partisane d’une opération militaire en Libye puisqu’elle a des intérêts aussi bien économiques que politiques dans ce pays d’Afrique du Nord ». La France, premier pays à reconnaître les forces antigouvernementales de Libye dans la ville de Benghazi et à considérer le conseil national libyen, considère ce dernier comme seul représentant légitime du peuple libyen. Ceci a conduit le gouvernement libyen à annoncer une rupture de ses relations diplomatiques avec la France. Dans ce contexte, la France n’a pas d’autre alternative que de renverser le gouvernement de Kadhafi, de cautionner son assassinat et d’être la première nation à annoncer son décès, si elle veut préserver ses intérêts dans le pays explique encore Zhang. Pour l’Europe dans son Ensemble, l’industrie pétrolière de la Libye représente un important marché d'investissement. En octobre 2010, trente-deux sociétés françaises opéraient en Libye, essentiellement dans le secteur de l’énergie. Alors que de nombreuses organisations et nations occidentales se sont montrées favorables à une attaque contre la Libye, l’Union africaine, bien qu’impuissante, défendait officiellement les notions de justice et de vertu en vue de maintenir le développement et la stabilité de l’Afrique.
Nombre des problèmes de l'Afrique sont le résultat de trop d’interventions de pays étrangers. Plus les pays étrangers interviennent, plus la situation devient compliquée et instable. C’est le cas de la Somalie, qui est aujourd'hui plongée dans un chaos complet. Si les ennemis se réjouissent du décès de Kadhafi, la probabilité qu’elle devienne une deuxième Somalie n’est cependant pas nulle. De grandes divisions, bien qu’elles soient cachées, font état dans le rang des dirigeants du CNT. Après l'assassinat du colonel... Révolutionnaire libyen et la prise de Syrte, sa ville natale, ville qui comportait d’opulentes villas, des hôtels de luxe et des centres de conférence qui accueillaient des sommets internationaux comme ceux de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine aujourd’hui Union Africaine), l’heure est à la reconstruction du pays, à la constitution d’un nouveau gouvernement, à l’installation d’une démocratie, téléguidée qu’elle soit, enfin au partage du « butin ». Toujours d’innocentes victimes qui en pâtiront.
Aujourd’hui, ce macabre, la joie et le concert de klaxons des Libyens soi-disant libérés, contrastent avec de multiples questions qu'on est en droit de se poser : l'intervention de l’Occident dans la situation libyenne n’est-elle pas susceptible d'encourager les forces antigouvernementales d’autres pays, notamment africains, à se révolter ? Est-ce qu’après la mort de KHADAFI, les Libyens auront retrouvé la liberté tant espérée ?
AXSALAM N 016 Dhu al-Qaida 1432/OCTOBRE 2011 ACTUALITÉ Rapport du 5ème congrès ordinaire De l’ACEEMUB Kandi, du 11 au 14 septembre 2011 an deux mil onze et le onze septembre s’est ouvert à l’Institut «Annour» (la lumière) de Kandi, le 5ème congrès ordinaire de l’Association Culturelle des Elèves et Etudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB). Du 11 au 14 septembre 2011, environ deux cent cinquante (250) participants venus de diverses contrées de notre pays ont répondu à l’invitation du Bureau Exécutif National (BEN). Ce congrès avait pour objectif de faire le bilan des dix années d’existence de l’Association Culturelle des Elèves et Etudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB) et d’envisager l’avenir ; d’où le thème : les dix ans de l’ACEEMUB : bilan et perspectives.
Il n’est pas superflu de souligner que la délégation de Cotonou est arrivée avec beaucoup de retard. Attendue pour 19 heures, comme les autres délégations, elle est arrivée à 7 h 30 mn le lendemain. Ce qui a eu une influence sur le début des activités. La journée proprement dite a donc débuté à 11 heures 17 aux environs de 13 heures. mn par la cérémonie d’ouverture. En dehors des membres de l’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB) mandatés par leurs différentes sections, les membres du Conseil Consultatif et de Contrôle, cette cérémonie a été rehaussée par la présence effective du Maire, Monsieur Aboubakar OUEDRAOGO ; de l’Imam central, Son Éminence Monsieur Chouaïb WOROUGO ; du Roi Sa Majesté SAKA LA-FIA 3 ; du représentant du Chef Peulh ROUGA, des dignitaires et notables de la ville de Kandi ; du Directeur de l'Institut «Annour» (la lumière), Monsieur Ismaël KOURE et des membres de l’Association des Jeunes Musulmans pour la Culture (AJMC).
Il faut signaler une présence très remarquable, celle de l’Union Islamique du Bénin (UIB) représentée par son Secrétaire Général Adjoint, Monsieur Faïz ADEG-BOLA et son Secrétaire à la Jeunesse, Monsieur El Rachid BAWA. Les congressistes ont suivi tour à tour les allocutions du Coordonnateur Principal du Bureau Local de Coordination de KANDI, le frère Wachirou ATCHAOU ; du Président du comité d’organisation, le frère Ibrahima MAMA SIROU ; de l’Amir, le frère Al Moudassir BETEMAM ; des messages de quelques personnalités et notables présents ; l’allocution du Représentant de l’Union Islamique du Bénin (UIB), le frère Faïz ADEGBOLA qui a regretté l’absence de la presse à la cérémonie et a pris l’engagement de plaider pour la cause de l’ACEEMUB chaque fois qu’il sera sollicité sur cette question de la presse.
L’honneur a donc été réservé à la première autorité de la ville de Kandi de lancer officiellement les travaux du 5ème congrès ordinaire. Il s’est, dans un premier temps, réjoui du choix de Kandi pour abriter le 5ème congrès ordinaire qui coïncide avec les dix ans de l’ACEEMUB, ensuite, il a évoqué un certain nombre de problèmes qui minent la jeunesse aujourd’hui, notamment l'alcoolisme et la fornication. Il a déploré le peu d’intérêts qu’accordent les musulmans à la politique et a rappelé que l’Islam n’est pas contre la politique. Il a, pour finir, souhaité que de bons résultats sortent de ces assises avant de lancer le congrès.
La cérémonie a pris fin. La conférence inaugurale ayant pour thème « les dix ans de l’ACEEMUB : bilan et perspectives » a été présentée par les frères Abdel Ganiou INOUSSA, 1er Amir de l’histoire de l’ACEEMUB et Al Moudassir BETEMAM, Amir en exercice avec comme modérateur le frère Bourhanou-Dine MAMAM AWALI. Les congressistes ont suivi avec attention et intérêt les deux frères qui ont essayé dans un premier temps de faire le bilan des dix ans de l’ACEEMUB et dans un second temps de projeter l’avenir. Les congressistes, dans leur majorité, n’ont pas manqué d’intervenir les uns pour poser des questions d’éclaircissements, les autres pour faire des observations et apporter des suggestions. Ils ont regretté le temps relativement court imparti à cette activité.
Une pause d’environ une heure a été observée à partir de 16 h pour permettre, non seulement de manger mais aussi de prier Zouhr et Asr. Environs de 17 h, le BEN a été invité à présenter son bilan qui sera critiqué, amendé par les congressistes durant cette activité. Il faut signaler que lors de la présentation du bilan, l'on a assisté à une sorte de rébellion des Coordonnateurs Principaux suscitée par le Coordonnateur Principal du BULOC-CALAVI. Pour déjouer leur stratagème, il a été accordé deux minutes d’intervention à chaque Coordonnateur Principal. Cet exercice nous a conduit aux environs de 20 h 30 mn.
Les prières de Maghrib et de Icha’, de même que le dîner nous ont conduits à 22 heures, heure à laquelle une communication ayant pour thème « le pardon et ses mérites » a été présentée par le frère Waris CHOUTY. Les congressistes ont été invités à se reposer aux environs de 23 heures. Ainsi la journée de dimanche 11 septembre 2011 a pris fin.
Les travaux en ateliers qui devraient se tenir à la première journée ont été reportés au jour suivant pour raison de retard observé au début du congrès. Après la prière de Soubh du lundi 12... Septembre, les congressistes ont été éclatés en quatre groupes pour les cercles de lecture du Coran. Après ceci, ils ont été autorisés à faire leur toilette et prendre le petit déjeuner. À partir de 10 heures, une séance d’explication dirigée par le frère Ibrahima MAMA SIROU devait commencer, mais faute d’énergie électrique, elle a commencé aux environs de 12 heures, pour amener les congressistes à comprendre le sens de l’engagement et de la responsabilité d’une manière générale et dans le contexte de l’ACEEMUB plus particulièrement.
Entre 13 h 10 et 15 h 30 mn, les prières de zouhr et de Asr, le déjeuner et une pause technique sont les activités que les congressistes ont observées. À partir de 15 h 30 mn, les travaux en ateliers ont commencé. Il faut signaler qu’à ce niveau, tenant compte du temps et de la priorité de la question des textes, tous les autres thèmes ont été suspendus. Ainsi, les congressistes ont été subdivisés en quatre ateliers. Les ateliers 1 et 3 ont travaillé sur les statuts et les ateliers 2 et 4 sur le règlement intérieur. La plénière s’est tenue tout juste après les travaux en ateliers. Les congressistes ont été enthousiastes. Leur participation active a été un facteur plus convaincant. À 23 h 30, les statuts et règlement intérieur de l’ACEE-MUB ont été adoptés à l’unanimité des congressistes. Il faut signaler qu’au niveau des nouveaux textes adoptés, on note quelques modifications.
Ainsi, au niveau du Bureau de Section (BUS) : on parlera désormais de Secrétaire à tous les postes, par exemple Secrétaire Exécutif (SE) au lieu de Vice-Amir. Au niveau du Bureau Local de Coordination (BU-LOC), en dehors du Coordonnateur Principal et de son Adjoint, les autres membres sont des responsables, par exemple la Responsable des Affaires Féminines au lieu de Chargée des Affaires Féminines. À ce niveau également, le poste de caissier et celui de comptable ont été fusionnés pour créer un poste de trésorerie, tout comme au niveau du Bureau Exécutif National (BEN). Enfin, un poste de Responsable à l’Organisation a été créée. Au niveau du BEN, le Chargé à la Da’wa a hérité du volet social et est devenu Secrétaire à la Da’wa et aux Affaires Sociales (SDAS). Désormais, il y a trois secrétariats au lieu de deux comme auparavant. Le Secrétaire aux Finances et aux Affaires Sociales (SFAS) est devenu Secrétaire des Ressources Financières et du Matériel (SRFM). Un poste de Trésorier Général a été créé à la suite de la fusion de caissier et de comptable. Enfin, la CAF a désormais une adjointe.
En ce qui concerne le 3C, la nouvelle dénomination est Conseil National (CN) et regroupe tous les anciens de l’ACEEMUB qui se reconnaissent comme tels. Il est dirigé par un bureau de sept (07) membres proposés par l’AIMB et entérinés par le congrès pour un mandat de deux (02) ans renouvelable. Aussitôt les nouveaux textes adoptés, la liste des candidatures pour l’élection du nouveau bureau est ouverte. À la clôture de cette liste le lendemain aux environs de 8 heures, 18 candidats se sont inscrits ou proposés pour un bureau de 11 membres.
Le 3ème jour, le mardi 13 septembre, un éminent islamologue de la localité, bien connu des académistes du nom de Oustaz Madjid DRAMANE a donné une communication sur la position de l’Islam face à la question du régionalisme. L’objectif visé par cette communication est de faire comprendre aux congressistes la responsabilité qu’on assume en élisant quelqu’un en tenant grand compte de ses capacités à occuper le poste pour lequel on le vote et non de son appartenance régionale ou ethnique.
Après cette communication, les participants au 5ème congrès ordinaire ont été invités à prendre leur douche suivie du petit déjeuner. À partir de 09 heures les congressistes ont suivi une conférence-débat sur le thème : les pistes de recherches fructueuses d’un emploi présenté par Monsieur Edgard SAM-BIENI, Conseiller en Emploi à l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE). Pendant ce temps, les candidats aux différents postes du Bureau Exécutif National subissaient les épreuves écrites et orales. La conférence prit fin à 11 h 30 mn. De 12 h à 14 h, deux communications sur « l’hypocrisie : une voie vers les abîmes de l’enfer » et « la langue et ses méfaits » ont été présentées respectivement par les frères Abdoul Karim FOFANA, chargé à la Da’wa du BEN sortant, et Abdoul Moun-Imi IBRAHIM, l’Imam de la Communauté Islamique Universitaire de Parakou.
Conformément aux articles 13 & 15 des nouveaux statuts adoptés, le congrès adopte la politique générale quinquennale de l’Association proposée par le Conseil National de concert avec le BEN sortant. Donc de 14 h à 15 h, une séance a été consacrée à cet effet. Ainsi, le document intitulé ACEEMUB 2015 : une association de référence a été adopté.
Après cela, les congressistes ont été invités à célébrer les prières de Zouhr et de Asr, puis à prendre leur déjeuner. Les élections étaient prévues pour commencer à 16 h 30 mn. L’accès à la salle était prioritairement laissé aux congressistes détenteurs de mandats. Ce n’est qu’après cela que les autres invités pourraient entrer. dans la salle pour assister en tant qu’observateurs. C’est ainsi qu’un frère de Malanville détenteur d’une invitation spéciale se présenta au secrétariat pour exiger qu’on lui confectionne douze (12) mandats, parce que sa localité est venue avec douze (12) personnes. Après les explications du Secrétaire Général du comité qui l’ont confondu, le frère a semblé comprendre. Il trouva du renfort auprès de deux frères étudiants de la FLASH et de l’ILACI, à savoir SAKA Sarafa, ressortissant de Malanville et SOUALIOU Salissou, originaire de Kandi, candidats respectivement aux postes de l’Amir et de Secrétaire à la Da’wa et aux Affaires.
Suite à la page 8
ASSALAM N 016 DHUL Qüaida 1432/OCTOBRE 2011
ACTUALITE
Relecture des textes de l’ACEEMUB
Les grands changements
Les assises du cinquième congrès ordinaire de l'Association Culturelle des Elèves et Etudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB) tenues à Kandi du 10 au 14 septembre 2011 ont connu la révision des textes en vigueur depuis une dizaine d’années au sein de l’association. Suite à un exercice auquel tous les congressistes ont eu droit dans les ateliers mis sur pied pour la circonstance, de nouveaux statuts et règlement intérieur ont été adoptés. De grands changements ont été opérés et désormais notre association dispose d’un arsenal juridique actualisé pour son développement. N’est-elle pas la fille de son temps ?
Ramanou ABOUDOU
L’arsenal juridique adopté lors des assises de Kandi forme un ensemble de quatre-vingt-dix-neuf (99) articles (statuts et règlement intérieur compris). Les statuts sont composés de quatre (04) titres subdivisés en quarante-deux (42) articles. Il s’agit de : les généralités (11 articles) ; les attributions (organisation et fonctionnement : 27 articles), (le parrainage : 3 articles) ; les dispositions diverses : 01 article.
Les quatre chapitres des généralités traitent respectivement de la création, de la dénomination et du siège ; de la nature et de la composition ; des objectifs et moyens d’action puis des ressources. On pourra retenir Essentiellement le caractère apolitique de notre Association qui transparaît désormais dans les textes. Les objectifs de l’ACEEMUB sont revus et actualisés ; comme en disposent les articles 05 et 06. Les nouveaux statuts font clairement distinguer l’objectif général des objectifs spécifiques qui se sont vus renforcés.
Les changements les plus notables opérés sont perceptibles au niveau du titre II relatif à l’Organisation, le fonctionnement et les attributions. Si au niveau des organes, le nombre est maintenu à sept (07), il est notable que le Conseil National (CN) a remplacé le Conseil Consultatif et de Contrôle (3C). Ce Conseil National est doté de pouvoirs réels pouvant permettre son fonctionnement permanent. Ses membres sont au nombre de sept (07) et disposent chacun de réelles attributions (article 15 et suivants). Il a des démembrements à la base : tant au niveau des Bulocs qu’au niveau des sections. La durée de son mandat est la même que celle des membres du Bureau Exécutif National (02 ans). Quant Au BEN, les postes de caissier et du comptable laissent place au poste du Trésorier Général ; le SRFM prend la place du SFAS. Un poste de Secrétaire à la Daawa et aux Affaires Sociales est créé en lieu et place du chargé à la Daawa. Il a été aussi créé un poste de Chargée aux Affaires Féminines Adjointe (CAFA).
L’autre changement notable opéré au niveau des postes du BEN et de ses attributions est que les Chargés aux Affaires Scolaires et Universitaires devront désormais « élaborer la politique d’expansion des sections et en tenir les statistiques » (articles 30 et 31). Les nouveaux textes fixent les attributions du Congrès en tant que grande instance des décisions.
La décentralisation en marche
Les organes de la base ont aussi connu leur part de changement. Ainsi, au niveau des Bureaux Locaux de Coordination, mis à part les postes du Coordinateur Principal et du Coordinateur Principal Adjoint, tous les autres membres du Bureau prennent le titre de Responsable dans leur domaine. Le mandat est d’un an. Renouvelable deux fois et incompatible avec toute autre responsabilité dans l’Association. Le suivi des activités est assuré par un Bureau Local du Conseil (BLC) investi par le BCN pour un mandat d’un an (article 33). Sauf cas de nécessité, les élections devront être reprises dans les sections dont les responsables sont élus au Buloc (article 34). Quant aux Bureaux de Sections, tous les responsables élus sont des Secrétaires avec à la tête le Secrétaire Exécutif en remplacement du Vice Amir. Le mandat est d’un an renouvelable deux fois (article 36). Le contrôle des activités des BuS est assuré par un Superviseur désigné par le BCN.
Quid du règlement intérieur ? Le nouveau règlement intérieur complète les statuts et est composé de sept chapitres subdivisés en cinquante-sept (57) articles. Ils précisent les modalités de fonctionnement de notre chère association. Ses dispositions abordent des thèmes aussi variés les uns que les autres. Il s’agit entre autres : des critères d’éligibilité, des droits et devoirs. des membres, du budget, de la gestion des structures, des sanctions, du mode de désignation des responsables, des sanctions et des dispositions diverses. Somme toute, les nouveaux textes dont l’ACEEMUB s’est dotée permettront une gestion saine et responsable de l’association par
ACEEMUB INFO:
1- Par ce canal, le BEN-ACEEMUB convie tous les frères et sœurs à divers niveaux à la reprise des activités hebdomadaires dans les sections. Par la même occasion, il souhaite une bonne année scolaire 2011-2012 à toutes et à tous.
2- Le BEN-ACEEMUB et le comité d’organisation du cinquième congrès ordinaire de l’ACEEMUB remercient tous ceux qui ont contribué de quelque manière que ce soit à l’organisation et à la réussite dudit congrès. Puisse ALLAH vous récompenser de la meilleure des façons.
3- Suite au douloureux événement du décès de sa maman, l’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin présente ses vives et sincères condoléances au frère HACHIROU Raoufou. Qu’ALLAH l'accueille dans son Paradis. Ceux qui voudront bien s’essayer à la gestion des affaires de la communauté. Il convient donc pour ceux-ci de s’approprier ces textes pour que le changement qu’ils incarnent ne soit pas un vœu pieux. « Il n’y a de loi que ce qu’en font les personnes en charge de son application ».
ASSALAM N° 432/OCTOBRE 2011
SPIRITUALITÉ
Le Hajj et ses rites
Le Regroupement à Arafat : Une image du jour de la résurrection
Karim A. SANM
Tous nous mourrons, tous nous porterons le linceul, tous nous retournerons à la terre sans distinction aucune et tous nous sommes égaux aux yeux d’ALLAH. C’est pourquoi nous portons les mêmes Ihram. Les castes, les couleurs n’ont aucune importance dans ce lieu saint de l’Islam où tous parlent d’une même voix en toute humilité et fraternité. Un lieu où le piétiné et celui qui a piétiné se hâtent simultanément pour s’excuser. L’égalité y règne en maître absolu. L’esclave et son maître sont tous vêtus de la même façon et agissent de la même manière. Le riche et le plus pauvre Miséreux prononcent les mêmes prières et même accomplissent les mêmes rites. Pas de l’islam. Les couleurs de la rites ou de ihram spécial pour une personnalité de grande renommée. Tous les pèlerins sont au diapason. À travers la couleur blanche du ihram, il faudrait comprendre la blancheur de l’Islam ; la blancheur des cœurs de tous ces pèlerins ; telle est l’essence même de peau : blanc, noir, rouge, jaune sont à l’image des bonbons de même goût et de coloration différente : la couleur du bonbon ne lui apporte aucun goût particulier, ceci est donc sans importance. Le plus valeureux auprès d’Allah est celui qui le craint le plus.
Le regroupement au mont Arafat nous rappelle notre comparution devant Allah le jour de la résurrection. Chacun sera jugé en fonction de ses œuvres et les œuvres ne sont que le résultat de notre piété. La fête de l’offrande Purification, commémoration, solidarité et sympathie : C’est le symbole de notre soumission envers Allah. En effet, Allah dit dans le glorieux CORAN : « Nous avons ordonné à toute la communauté musulmane de pratiquer l’offrande avec les animaux que nous leur avons offerts en don du ciel afin qu’ils commémorent le Nom d’Allah » sourate hajj verset 34.
Notre cher Prophète ordonne « Celui qui a les moyens d’accomplir l’offrande qui ne l’accomplit pas, qu’il ne s’approche pas de nos mosquées » Rapporté par Ibn Majah.
Le sacrifice au lendemain de Arafat peut être accompli le premier, deuxième, et troisième jour au coucher du soleil dans le mois de dhul hi-jja. Cette offrande nous rapproche d’Allah et augmente notre soumission et notre rattachement aux ordres d’Allah. L’offrande nous permet de nous habituer à partager les dons qu’Allah nous a offerts. Nous partageons avec les pauvres la viande des offrandes que nous avons sacrifiées ; ainsi nous les réjouissons. Nous avons la joie de les rendre heureux et cela nous fera bénéficier de la bénédiction de la vie éternelle. La fête de l’offrande renforce l’amour, la solidarité et l’entraide entre nous. Elle permet de combler le besoin des indigents qui n’ont pas les moyens de vivre la fête dans la même atmosphère que les riches. Elle permet de diminuer l’orgueil pouvant naître de la richesse et amoindrir la jalousie que l’indigence peut engendrer. Cette occasion de réjouissance et d’adoration contribue à la constitution d’une justice sociale, car nul n’a le droit d’être heureux tout seul dit-on souvent.
« Mangez-en vous-même et faites-en manger le besogneux misérable » S : Hajj V : 28. Voilà ce qu’ALLAH recommande à ses serviteurs pieux. Enfin, la famille de notre cher prophète avait sacrifié un mouton. Outre que l’omoplate du mouton, les autres parties avaient été distribuées aux pauvres. Un moment plus tard, le
INVOCATION: Lorsqu'on égorge un animal ou quand on yL ^ ^1 31j ^M ^111 j2| Ü|j 4111 ^UÜ « Bismillah, wal-lâhou akbar, al-lâhoum-ma minka, walaka al-lâhoum-ma taqab-bal min-nî (singulier) ou min-nâ (pluriel). » « Au Nom d’ALLAH, Allah est grand. Ô Allah, c’est de Toi et pour Toi. Ô Allah, accepte-la de moi ou (de nous). » Le prophète posa la question : « Que reste-t-il de la viande du mouton ? » Aicha répondit : « Il reste seulement l’omoplate ». Ensuite, notre prophète (PBSL) a ordonné en rappelant la bénédiction éternelle, « Tu veux dire qu’en dehors de l’omoplate, tout est à nous ! » Rapporté par Trimidhi.
ASSALAM N 016 DHUL QUAIDA 1432/OCTOBRE 2011
INTERVIEW
Le Talk du mois
Grand militant de l’ACEEMUB, plus connu sous le nom de frère MAMA SIROU, ancien membre du Conseil Consultatif et de Contrôle (3C), membre très actif de l'AIMB, Ibrahima MAMA SIROU désigné président du Bureau du Conseil National a eu la reconnaissance, le mérite de sa rigueur caractérielle, son sens élevé de fraternité et sa sympathie. Dans cette interview, il nous parle du Conseil National et de ses attributions.
Que retiendraient les amis lecteurs de vous s'il s'agit de vous présenter d'une manière succincte ?
Je suis le frère Ibrahima MAMA SIROU, marié et père d’un enfant. J’ai une maîtrise en physiologie et suis également titulaire du CAPES (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire). Actuellement j’exerce en tant qu'enseignant des SVT au CEG Sègbeya de Cotonou. J’étais dans le mouvement du militantisme depuis le secondaire avant de retrouver la CIUB (Communauté islamique universitaire du Bénin) devenue aujourd’hui ACEEMUB à l’université. Actuellement, je suis membre de l’Amicale des intellectuels musulmans du Bénin.
Quelles sont les innovations apportées au Conseil Consultatif et de Contrôle (3C) pour qu'il devienne Conseil National (CN) ? Les innovations apportées au 3C d’alors se présentent sur deux axes essentiels. Sur le plan structurel, le 3C s’occupait uniquement du Bureau Exécutif National (BEN) et n’avait aucune liaison a priori avec les 3C des Bureaux Locaux de Coordination (BULOC) encore moins ceux des Bureaux de sections (BUS). Cela est désormais révolu ; on parle aujourd’hui du CN qui a un bureau national et des bureaux le représentant au niveau des différents démembrements à savoir des Bureaux Locaux du conseil au niveau des BULOC puis des superviseurs au niveau de chaque section. Sur le plan fonctionnel, pendant que l’avis du 3C d’alors n’était que consultatif, aujourd’hui celui du CN doit être conforme avant l’exécution de toute activité. Ensuite, l’actuel CN regroupe aussi bien des anciens qui sont aujourd’hui dans l’amicale ou non que des étudiants qui sont encore sur le terrain, et qui ont fait leurs preuves au sein de l’ACEEMUB et ne sont plus éligibles. Auparavant, le 3C qui ne regroupait que des anciens membres éprouvait de sérieuses difficultés. Le CN aura directement les yeux sur ce qui se passe plutôt que de se baser seulement sur les informations qu’on lui apporte pour prendre des décisions. En définitive, aux rôles de consultation et de conseil des 3C, vient s’ajouter la coordination que fera désormais montre le CN. Ce sont là quelques atouts du CN.
En tant que Président du BCN, qu'est-ce que cela vous fait de savoir que vous êtes à la tête d'un organe dont le BEN doit requérir l'avis conforme avant l'exécution de toute activité ? C’est vraiment une lourde charge. Il faut le dire, mais je pense que c’est mieux qu’il en soit ainsi. En effet, il nous était donné de constater parfois le démarrage des activités par le BEN avant que ne parvienne au 3C la lettre de demande d’avis qui ne serait rien d’autre que l’eau sur le dos du canard en cas d’avis non favorable. Plus dur serait avec le BCN. Il faut que le BEN soit prêt pour le choc des arguments qui devrait être au rendez-vous.
Néanmoins, vues la lourdeur, la délicatesse de cette responsabilité et la fatalité que pourrait engendrer toute erreur de ma part, j'implore la grâce d’ALLAH afin que la tâche me soit facile. En vérité, je suis conscient que je serai le premier comptable devant ALLAH, en ne considérant que ça, je risque de démissionner. Or, il faut tout de même quelqu’un. Par la grâce d’ALLAH, nous n’allons pas agir pour le plaisir de le faire. Je demande d’avance pardon au Seigneur pour d’éventuelles erreurs. Fasse ALLAH que ces éventuelles erreurs n’aient pas un impact négatif sur l’évolution de l’ACEEMUB et même de la communauté toute entière. Sur ce, je me cache alors, avec les miens derrière cette prière de son glorieux Coran que je lui adresse : « ... Seigneur ! Ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur... » Sourate 2 verset 286.
Quel appel lancerez-vous au nouveau BEN ? Mon appel au nouveau BEN est qu’il soit uni afin que nous ne constations pas d’ici là, sa dislocation avec la présence sur le terrain, seulement de quelques membres au lieu de tous les 11. Ensuite, il faut le dynamisme et le sacrifice quand on sait que la tâche n’est pas facile. Néanmoins, le plus dur serait avec le BCN. Il faut que le BEN soit prêt pour le choc des arguments qui devrait être au rendez-vous. Comme je l’avais souligné, fini le temps de l’arrivée tardive des lettres de demande d’avis et cela après démarrage de l’activité. Mais la bonne nouvelle est que nous n’aurions aucun intérêt à bloquer une activité du BEN. Il revient à ce dernier de s’atteler à expliquer le bien-fondé, la teneur de ses projets afin de convaincre le BCN. Que le BEN ne dise pas : j’y vais; s’il refuse, tant pis, nous membres du BEN, aurions déjà fait ce qui est de notre devoir.
Quels sont les grands défis que vous pensez relever?
Entre autres défis que nous devons relever, je peux citer : la représentativité du Conseil National sur tout le territoire ; une large implication de toutes les ressources aussi bien humaines que matérielles ; une grande coordination pour une synergie des actions ; un meilleur suivi ; enfin la promptitude dans les actions. Voilà en gros quelques-uns de ces défis.
Quel est votre dernier mot ?
En termes de dernier mot, je demanderais à tout Aceemubiste en particulier et à tout musulman en général, de ne ménager aucun effort pour nous accompagner dans la réussite de cette tâche divine. À travers l’ACEEMUB il faudrait voir, une communauté. Vu l’importance qu’accorde l’Islam à la jeunesse, nul ne peut douter que les scolaires et universitaires d’aujourd’hui seront les décideurs de demain. L’ACEEMUB possède, à ce jour d’anciens membres dans cette couche ; et c’est très heureux de savoir que ceux-ci témoignent être sortis la tête haute de l’ACEEMUB en raison de leur militantisme. Les moins disant sont ceux qui pensent que cette association a contribué pour beaucoup dans leur vie. Il est temps de voir l’émergence de la communauté à travers la réussite de l’ACEEMUB.
Réalisé par H khaame MOHKTAR SALIOU & Ramanou ADOUDOU ASSALAM N Ot6 DHUl QUAIOA 1432/OCTOBRE 2011
INTERVIEW
Incognito de la plupart des membres de l'ACEEMUB à la veille du congrès de Pobè qui l’a porté à la tête de ladite Association, BETEMAM CHOUIA-BOU Al Moudas-sir aura marqué l'Association en général et son BEN en particulier de par sa sagesse, sa grandeur d’âme et sa culture caractérielle. Aujourd'hui il passe la main à son successeur élu au congrès tenu du 10 au 14 Septembre 2011 à Kandi. Très philosophe, il a bien voulu nous accorder une interview au cours de laquelle il fait le bilan sommaire de ses actions et les perspectives pour le bureau qui le remplace.
Parlez-nous un peu de vous.
Je suis BETEMAM CHOUIABOU Al Moudassir, l’Amir sortant de l’ACEE-MUB. Actuellement, je suis étudiant en année de Licence en Sociologie anthropologie et en année de maîtrise à l’UL-ACI. J'ai fait mes études primaires et secondaires à Djougou. Par la grâce d’ALLAH, je suis parvenu à jumeler mes études supérieures à la tâche d’Amir que la communauté des élèves et étudiants musulmans a bien voulu me confier pendant deux ans. Actuellement, je suis en train de passer la main et j’ai été désigné dans le Conseil National comme Secrétaire aux Affaires Académiques.
Quand prenez-vous les rênes du BEN il y a deux ans, à quel niveau il était?
Lorsque je prenais les rênes de l’ACEEMUB et du BEN il y a deux ans, l’ACEEMUB était déjà en marche vers l’évolution. Il faut reconnaître les efforts louables des prédécesseurs parmi lesquels il y a déjà un décès (que Dieu lui fasse miséricorde). Ils ont tous apporté leur contribution à l’évolution de l’ACEEMUB. En 2009 lors de ma prise de fonction, mon équipe et moi n’avions pas manqué d’apporter notre effort conformément aux textes de l’ACEEMUB afin que l’association puisse évoluer dans le temps et dans l’espace.
Après vos 2 ans passés à la tête du BEN, vous le laissez aujourd’hui à quel niveau ?
Comme je l’ai souligné, mon équipe et moi avions pris les rênes de l’ACEEMUB à un moment où elle était en marche vers l’évolution. Nous avions donc maintenu ce cap et avions mené certaines actions. Entre autres : l’élaboration d’un document stratégique intitulé Vision ACEEMUB 2015 ; Association de référence : un document qui fixe les grandes orientations de nos activités ; la réorganisation du SEFOR (Séminaire de Formation des Responsables) ; la conception d’autres modules ; la conception d’un plan.
Les grands défis de l'heure sont entre autres l'autonomie financière, l'atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés, mais surtout le volet formation des membres de l’ACEEMUB. comptable approprié à l’ACEE-MUB pour la fiabilité et traçabilité des dépenses au BEN ; les travaux de compilation de proposition d’amendement pour la relecture de nos textes ; le maintien et le renforcement de la coopération avec les associations sœurs de la sous-région ; la procédure d’enregistrement de l’ACEE-MUB qui est enclenchée.
Après tous ces efforts, quels sont les défis de l’heure à relever ? Il faut dire que tout ce qui naît dans le temps doit évoluer, soit meurt. Notre association connaît des difficultés surtout financières. Mais les grands défis de l’heure sont entre autres : l’autonomie financière, l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés, mais surtout le volet formation des membres de l’ACEE-MUB qui en principe est une priorité vu que le département Da’awa est transformé en secrétariat avec beaucoup plus de marges de manœuvre.
Eu égard à tout ce qui précède et en votre qualité d’Amir qui passe la main, quelle est votre appréciation sur le nouveau Bureau ? J’ai été très content d’apprendre que les 11 nouveaux membres qui viennent après moi sont des frères et sœurs que je connais et qui ont tous fait leurs preuves dès le secondaire jusqu’à l’université. Ils connaissent l’association et connaissent son niveau actuel. J’ai foi qu’ils sont en mesure de l’amener à bon port. Au passage, il faut noter que le nouvel Amir fut mon Chargé à la Da’wa ; il est donc censé maîtriser tous les contours du bureau.
Quel conseil donnez-vous à ce nouveau BEN puis spécialement à votre successeur ? Comme conseil, il faudra que le nouveau BEN évolue conformément aux textes de l’association afin de lui garantir une évolution parfaite. Au nouvel Amir, je demanderais de toujours garder de bonnes relations avec les anciens. Il devra ensuite maintenir le contact avec les partenaires ; savoir gérer les relations interpersonnelles ; être humble ; en un mot être un bon leader.
Quel sentiment vous anime à savoir que vous n’avez plus le bâton du commandement ? Oui le bâton de commandement... (Rire). Je pense que je Reste toujours Amir et d’ailleurs, c’est le moment plus que jamais du grand travail. Car il faut mettre les expériences acquises au profit des nouveaux membres.
Quel serait votre dernier mot ?
Mon dernier mot serait une prière afin que le créateur assiste ce nouveau bureau dans toutes ses tâches. Je profite pour inviter tous les frères et sœurs à soutenir la nouvelle équipe car elle ne peut rien sans leur concours. Puisse Dieu faire que ce mandat porte plus haut le flambeau de l’ACEEMUB.
Réalisé par Hichaame MOHKTAR S ALI O U & Ramanou ABOUDOU ASSALAM H 016 DHUL QUAIDA 1432/Octobre 2011
ACTUALITE
Suite de la page 3
Sociales. Des intimidations, des menaces et des agressions fusaient de toutes parts visant l'obtention de mandats pour les 12 frères et sœurs. A peine la délibération commença que le frère SOUALIOU Salissou est allé demander violemment aux frères et sœurs de Kandi et de Malanville de sortir de la salle. N'eût été le dynamisme et la vigilance du comité d’organisation, ces frères et sœurs en sortiraient effectivement. C’est dans cette situation trouble que certains responsables du BULOC-CALAVI s’invitent. Les frères AMINOU Faïssol, ARINLOYE Alikou et AMINOU Kabir, respectivement Coordonnateur Principal, Coordonnateur Principal Adjoint et Responsable à l’Information et à la Communication du BULOC-CALAVI se sont illustrés dans la cour de l’Institut demandant le retrait des candidats du BULOC-CALAVI et qu’ils sont prêts à rentrer sur Cotonou. Dans cette atmosphère, les élections étaient impossibles.
Soudain, trois (03) Oustaz de la localité sont arrivés. Il s’agit du président et d’un membre de l’AJMC et du Directeur de l’Institut «Annom» (la lumière). Sur leur demande, une séance de vérité s’est tenue dans le bureau du Directeur. D’un côté, les représentants du 3C et du comité d’organisation et de l’autre, les frères «perturbateurs». Ce moment coïncida avec l’arrivée de la police qui repartit immédiatement sans aucune action. Les congressistes ont observé les prières de Maghrib et Icha’ où les frères Souleymane TANHOUN et Waris CHOUTY les ont exhortés au sens de l’engagement. Après plus de 2 heures d’explications et d’écoute, les aînés, après avoir situé les responsabilités et que les frères de Malanville et de Kandi aient reconnu leur tort, ont sollicité du comité d’organisation et à titre exceptionnel, deux (02) mandats supplémentaires pour le BULOC-MALANVILLE, ce qui fut accepté. Les coordonnateurs de ces localités ont demandé et obtenu une présentation d’excuses publiques aux congressistes. Les frères SAKA Sarafa et SOUALIOU Salissou ont sollicité la même chose, mais ne l’ont pas obtenu parce qu’ils sont candidats aux élections.
Les responsables du BULOC-CALAVI n’ont pas pu donner les raisons de leur immixtion dans cette situation regrettable que de rappeler le contenu du courrier du 05 septembre 2011 adressé au 3C, au comité d’organisation et à l’AIMB. La séance a pris fin aux environs de 20 heures et les uns et les autres se sont retirés pour prier et manger. Après le dîner, les congressistes ont été invités à rejoindre la salle pour la suite des travaux. Au début de la séance, un frère a été invité pour psalmodier quelques versets du Coran. Après, les CP-MALANVILLE et KANDI se sont succédé pour présenter les excuses de leurs localités à tous les congressistes. Puis une proclamation des résultats de la commission chargée de l’évaluation des candidats a été faite par le frère Ambdel Gannille INOUS-SA, membre du 3C. Il ressort de cette proclamation que 14 des 18 candidats sont retenus.
Après cette proclamation, la parole fut donnée au Directeur de l’Institut «Annour» et au frère Madjid DRAMANE pour des messages d’apaisement à l’endroit des congressistes. C’est après ce petit protocole que les élections ont commencé à 22 h 50 mn pour finir à 02 h 50 mn. Pour être élu, il faut avoir la majorité absolue au premier tour ou au cas échéant la majorité relative au second tour. Il faut noter que pour ces élections, un candidat qui échoue à un poste peut postuler au poste suivant.
La Rédaction À travers des élections combien intéressantes, festives et appréciées par tous, un nouveau bureau pour un mandat de deux ans a été élu. Il s'agit de :
1. Président : FOFANA A. Karim
2. Vice-président : ABOUDOU Ramanou
3. Secrétaire général : BOUKARI Charif
4. Secrétaire général adjoint : ABDOULAYE Harasimou
5. Trésorier : OROU GANI Faouziath
6. Trésorier adjoint : ADEKAMBI Ganiath
7. Commissaire aux comptes : SANNI Djalal Dine
8. Commissaire aux comptes adjoint : SIDI Farid
9. Responsable des affaires extérieures : SANNI Karim
10. Responsable de l'information et de la communication : MOKHTAR Hicham
11. Trésorier général : ABALOUFEY Latif
Le 14 septembre, après la prière de Soubh, une communication sur la prière du voyageur a été présentée par Oustaz Madjid, ceci pour donner un peu plus de détails aux congressistes sur cette question qui a suscité de la polémique durant le congrès. La cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence des membres de l’AJMC conduit par son président, du Directeur de l’Institut et de quelques islamologues de Kandi. Après la psalmodie du Saint Coran par une sœur, le frère Abdel Gani INOUSSA a présenté les membres du Bureau du Conseil National et les membres du BEN. Ceux-ci ont ensuite prêté serment conformément à L’article 15 du règlement intérieur des nouveaux textes, sauf l’Amir et la CAF Adjointe qui n’étaient pas présents. Quatre motions de remerciement ont été lues. La 1ère à l’endroit des autorités politico-administratives, des chefs religieux et traditionnels de Kandi, la 2ème à l’endroit du Président de l’AJMC, la 3ème à l’endroit du Directeur de l'institut et la 4ème à l'endroit des congressistes.
Une petite pause a été observée pour permettre au BEN sorti de distribuer des documents aux BULOC. Les islamologues présents ont livré quelques messages de félicitations et d’encouragements à l’endroit des congressistes. La prière de clôture a été prononcée par Oustaz Djafar de Kandi. Le congrès a été bien clôturé par un déjeuner spécial de famille offert par le comité d’organisation. Les frères et sœurs se sont séparés dans la gaieté dans l'espoir de se revoir pour un autre rassemblement.
Le Bureau Exécutif National 2011-2013 de l’ACEEMUBj—
AMIR : FOFANA Abdoul Karim
CAF : OROUGANI Faouziath
SRFM : ABDOULAYE Harazimou
CIC: MOHKTAR Hichaame
ASSALAM N 016
DHUL QUAIDA 1432 / Octobre 2011
PÈLE MÈLE CAN 2012 sans L’Égypte
Population cotonoise : La Côte d’Ivoire et le Ghana partent favoris
L’Égypte, triple tenante du titre, ne sera pas à la prochaine CAN. Ce qui devrait laisser la voie libre aux autres grandes équipes présentes.
Amphibien ou batracien ?
Hichaame MOHKTAR SALIOU
Ça y est, on connaît les 16 qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Et la grosse surprise de ce tournoi sera l’absence de l’équipe reine, l’Égypte, le bourreau qui a pourtant remporté les trois derniers trophées. Alors que l’Égypte tenait la dragée haute sur le continent africain, son absence assure déjà une redistribution des cartes. Elle permettra à la Côte d’Ivoire de se présenter au Gabon et en Guinée Équatoriale avec l’étiquette de grand favori. Les partenaires de Didier Drogba ont survolé leur groupe de qualification avec 6 victoires en 6 rencontres, et une différence de buts de +15. En face, le Ghana sera l’autre grand prétendant. Les Black Stars ont également convaincu depuis la Coupe du Monde, avec 5 succès et 1 nul, pour un seul but concédé. Finaliste de la dernière édition, le pays n’a plus remporté le tournoi depuis 1982, une éternité pour les coéquipiers d’André Ayew. Mais la star du pays, Michael Essien, est déjà forfait pour le tournoi, à cause d’une grosse blessure au genou.
Trois grosses puissances sur le retour
Malgré la présence de ces deux grands noms continentaux, d’autres formations peuvent penser au titre. Le Sénégal était absent de l’édition 2010, mais a fait chuter le Cameroun en éliminatoires. Les Lions de la Teranga qui ont connu une période de moins bien, sortent la tête de l’eau. C’est une véritable attaque mitraillette qu’emmène cette équipe. Moussa Sow, Papiss Cissé, ou Mamadou Niang semblent en effet avoir accordé leurs violons.
Alain Giresse peut être optimiste avant de disputer sa 2e CAN, avec le Mali cette fois. L’ancien sélectionneur du Gabon revient sur ses terres plein d’ambitions: «On a obtenu l’essentiel. Quand on voit les équipes sur le carreau, se retrouver qualifié en Coupe d’Afrique, c’est une très bonne chose. Hormis Seydou Keita, de nombreux joueurs connus ont quitté la sélection». Cheick Diabaté, l’attaquant de Bordeaux a marqué 4 des 9 buts maliens en éliminatoires. Le Maroc d’Eric Gerets a surpassé l’Algérie dans sa poule, avec notamment un succès 4-0 qui a scellé l’union des Lions de l’Atlas. La jeune et talentueuse équipe du Maghreb aura donc logiquement sa carte à jouer dans la CAN. Le technicien belge pourra compter sur Marouane Chamakh, Younes Belhanda ou Mehdi Benatia pour mettre un terme à la disette qui dure depuis 1976, et le dernier titre des Marocains. Privée de sa CAN 2013, la Libye d’après
Les 16 pays qualifiés pour le tournoi: Gabon (4 participations) et Guinée Équatoriale (0), Côte d'Ivoire (18), Ghana (17), Tunisie (14), Zambie (14), Maroc (13), Sénégal (11), Guinée (9), Burkina Faso (7), Soudan (7), Mali (6), Angola (5), Libye (2), Botswana (0), Niger (0).
Kadhafi sera présent. La grosse surprise, sur la liste des nations qualifiées, vient de la Libye. En proie à une guerre civile qui a pris temporairement fin avec la mort de Kadhafi, le pays vit encore sportivement. Les Verts, qui n’ont joué que deux CAN (1982 et 2006), pourront donc présenter leur nouveau drapeau au mois de janvier prochain. Cette équipe sera à coup sûr la belle histoire du tournoi.
Placés dans le Groupe G, avec l’Égypte et l’Afrique du Sud, le Niger ne partait pas favori. Et pourtant, le Mena a obtenu le droit de participer à sa toute première Coupe d’Afrique des Nations. Une qualification inespérée pour un groupe qui ne compte que Moussa Maazou comme joueur reconnu en Europe.
Dans une moindre mesure, le Soudan a également fait l’exploit. Profitant d’une poule ouverte, les Faucons de Jediane se sont emparés de la deuxième place derrière le Ghana, et sont passés au titre de seconds meilleurs deuxièmes.
Enfin, le Botswana est également passé. mais par la grande porte, devançant la Tunisie, bien qu’ayant inscrit 7 buts en 8 rencontres. Ce sera la toute première participation des Zèbres à une CAN.
Depuis la tombée des premières gouttes de pluie sur la ville, les Cotonois revivent leur calvaire habituel. Le pacte annuel privilégié avec le phénomène refait surface. Maisons englouties, voies dégradées, caniveaux dégorgeant leur plein de boue et de détritus. Rallier deux quartiers de ville n’est pas chose aisée car à défaut d’avoir une moto ou voiture aquatique, il faudra se doter d’une barque pour garantir son déplacement sur des mers à fond pavé ou bitumé. Pour les piétons, il suffira de retrousser son pantalon sans aucune garantie de ne pas en sortir.
Jeunesse béninoise : Perte d’identité culturelle ou extravagance ? Le brutal changement du style d’habillement de la jeunesse est un fléau qui interpelle la conscience de plus d’un. L’évolution de la société en général, et celle de la jeunesse en particulier, est source de plusieurs questionnements, notamment celui de son habillement. Le mode d’habillement de la jeunesse d’aujourd’hui est sujet de grands bouleversements car cette jeunesse ne fait plus aucune différence entre les valeurs culturelles, le modernisme, l’élégance ou l’extravagance.
Au sein de la jeunesse, pendant que d’autres sont partisans du mode d’habillement traditionnel, d’aucuns préfèrent le look occidental et l’imitation des stars, surtout américaines. Dans la plupart des grandes villes du Bénin et même des villages, on trouve rarement de jeunes gens décemment habillés. C’est le spectacle de l’extravagance qui bat son plein. De jeunes gens vêtus de tee-shirts à la taille d’un nouveau-né, très collants, c’est du « djangou », des pantalons serrés, à la forme d’entonnoir, flottant à la hauteur des fesses, c’est du « Slim » à les entendre. Le tout pour favoriser la mise en valeur des muscles. Et pour corroborer le tout, il faudra se taper de grosses lunettes à la taille presque du visage. Jeunes filles, c’est le comble de la désolation. Marchant nues bien que vêtues, le tout est taillé sur mesure pour permettre l’exposition des parties sensibles. Pourtant, le Saint Coran précise dans la Sourate 33 verset 59 : « O Prophète, dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est pardonneur Miséricordieux. » Les filles préfèrent des pantalons à l’extrême limite de la hanche. On les appelle « Taille basse ». Alors que d’autres parmi elles portent ces mêmes pantalons sur des chemises à la taille des genoux ou de la cheville, surmonté d’un voile à la limite du nombril sans pour autant être interpelées.
En effet, malgré la multitude de ponts réalisés avec une masse de ressources du contribuable, la population cotonoise est contrainte à vivre dans ses flots et à vaquer à ses occupations sans que ne soit interpelée la conscience des dirigeants opulents roulant dans des bagnoles. En paraître vulgaires, d’autres marchent nues, les portant sans rien en dessous ni au-dessus. Le look vestimentaire de la jeunesse d’aujourd’hui n’est rien que pure extravagance et contraire à la décence. Au nom de la modernité dont elles se réclament et dont pour rien au monde elles n’entendent renoncer, les jeunes filles mettent allègrement à nu leurs dessous aux usagers de la route; chose qui dérange la grande majorité de la population pour qui, le corps de la femme restera nudité et devrait être caché. A l’allure que prend ce fléau, la conscience de tous est interpelée, surtout celle des parents dont certains semblent se rallier et soutenir cette pensée diabolique de la jeunesse. Contrairement à d’autres qui se rebellent contre ce mal, ne craignant ni océan, ni eaux de ruissèlement. Impuissante devant la situation, la pauvre population n’aura pour consolateur que son seul calvaire, en attendant la réaction hypothétique et prompte des partenaires techniques et financiers pour une pluie d’euros ou de CFA. qui gangrène la société. Il ne s’agit pas de se poser en gendarme, mais plutôt de conseiller afin d’éveiller et conscientiser chaque jeune. Car, si rien n’est fait pour arrêter ce fléau, c’est la société qui en prendra un coup. A tous ces jeunes, hommes et femmes de savoir que leur souci majeur doit être un habillement convenable, conforme à leur société et à leur idéologie religieuse. Enfin, ni le snobisme, ni le mimétisme qui s’observe dans le mode vestimentaire de la jeunesse ne saurait servir d’excuse pour cet engouement pour un style d’habillement qui dévalorise la femme. En tout état de cause, le Prophète Mouhammad (PBSL) avertit que « celui qui imite un peuple, en fera partie le jour de la résurrection. »
ASSALAM No 016 DHUL Quaida 1432/OCTOBRE 2011
ALBUM PHOTOS DU 5ÈME CONGRÈS ORDINAIRE DE L’ACEEMUB
le maire de la ville de Kandi...
ORDINAIRE CENTRAL : Les 40 ans de l’ACP -- BILAN & PERSPECTIVES
Un agent de l’ANPE présentant une communication
ÉTUDIANTS MUSULMANS des ÉLÈVES MUSULMANS du BÉNIN (AGEEM) du 5e CONGRES ORDINAIRE THEME CENTRAL: 30 ANS DE L'ACMUB; PERSPECTIVES, CONCLUSIONS
Les congrèsistes suivant avec attention la plénière. Le présidium conduisant la plénière des ateliers.
ASSALAM N° 06 DHU AL-QAIDA 1432/Octobre 2011
Soutenance de thèse du frère CHOUTI Waris, un océanographe modèle. L’amphithéâtre de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) s’est retrouvé trop exigu le mardi 11 septembre 2011. Ladite salle servait de cadre à la soutenance d'une thèse unique en vue de l’obtention du doctorat. Le thème de la recherche s'intitule « Etude de la pollution chimique d'une lagune tropicale (eaux, sédiments, poissons) : cas de la lagune de Porto-Novo ». Il sonnait neuf heures trente-huit (09h38) minutes ce mardi quand le jury présidé par le professeur Mansourou MOUDACHIROU, Directeur Scientifique de la formation doctorale Chimie Appliquée de la FAST-UAC fit son apparition. C’est alors qu’après son installation que le jury a accordé quarante-cinq (45) minutes à l’Impétrant : le frère CHOUTI Waris. Ce dernier a défendu sa thèse pendant exactement trente-sept minutes. À la fin de sa présentation, le Directeur de thèse, le Professeur ALAPINI, prit la parole pour rappeler les conditions dans lesquelles le candidat avait travaillé sur le terrain pendant les recherches. Il a en outre reconnu et félicité toutes les qualités du candidat. Après son intervention, les deux rapporteurs, à savoir : Professeur BOUKARI et Professeur BAWA venu de la République Togolaise pour la circonstance, intervinrent chacun à son tour pour poser des questions et faire des observations du point de vue de la forme en vue de l’amélioration de la qualité scientifique du document. Vient alors le tour du Président du jury lui-même de poser ses questions et de faire ses observations. Prenant à son tour la parole, le candidat fit montre d’arguments scientifiques pour illustrer toutes les opinions émises dans le document. Au bout Du rouleau, il s’en sort avec mention TRES HONORABLE sous les ovations du public composé de frères de l’ACEEMUB, des parents, amis et autres Docteurs et Professeurs de la FAST venus soutenir le candidat.
Poser un nom sur un visage
Né le 04 juin 1983 à Porto-Novo, Waris Kéwouyèmi CHOUTI est marié et père de deux enfants. Aujourd’hui, il est moniteur de Travaux dirigés à la FAST / UAC. Il est aussi membre de l’Imamat de la mosquée Oumar Bin Hattab : siège de l’ACEEMUB. Il a connu un parcours académique qui force le respect et l’admiration de tous ceux qui le côtoient, notamment ses frères de l’ACEEMUB. Très brillant, il est aujourd’hui le premier docteur en chimie minérale de l’UAC. Son cursus élogieux fait de lui un bardé de diplômes académiques et de formations professionnelles. Après son BAC série C reçu en 2000, il a obtenu successivement une licence et une maîtrise en chimie, une maîtrise en culture islamique, un DESS en Décentralisation et gestion des eaux qu’il obtint brillamment en 2007. Il a dans son... Curriculum fait plusieurs stages de perfectionnement dont le plus notable est celui effectué en Belgique dans les Universités Notre Dame de la Paix de Namur en 2007. Aujourd’hui docteur, il fait partie désormais de la liste très réduite des Docteurs de l’ACEEMUB, mais à titre exceptionnel. Un modèle à suivre qui montre la voie à suivre à tous les aceemubistes.
La rédaction
L’école béninoise ouvre de nouveau ses portes. Après trois mois de bonnes vacances, écoliers et élèves reprennent à cœur vaillant le chemin de l’école, les activités hebdomadaires de l’ACEEMUB ne tarderont également pas à reprendre.
Chamsiyath DA FIA
Pendant trois lunes toutes entières, la petite école a dormi. Cependant, depuis le 03 octobre dernier, elle ouvre de nouveau ses portes, disant adieu à celle de 2010-2011. C’est le compte à rebours de l’année académique 2011-2012 qui est lancé. Sur toute l’étendue du territoire national, écoles, collèges et lycées sont pris d’assaut par les apprenants accompagnés de leurs parents. Pendant que L’ambiance est bon enfant au niveau des uns, elle est plutôt morose chez d’autres. Les réalités ne sont pas les mêmes, si la rentrée est un baptême de feu pour certains apprenants, il n’est pas rare de voir chez d’autres des larmes coulant à flots sur les joues, puisqu’ils devront divorcer d’avec les amusements et fonder une nouvelle famille de travail.
L’ACEEMUB ne manquera pas aussi son compte au cours de cette rentrée. C’est le moment par excellence de la relance des séances hebdomadaires, afin de faciliter la conciliation entre les activités académiques et celles religieuses pour une sérieuse prise de conscience islamique au sein des apprenants.
Après cette brillante reprise des classes, les regards sont tournés vers les vrais acteurs de l’éducation : les élèves, les enseignants et leurs syndicats, sans oublier les parents et le gouvernement. Que tout le monde joue sa partition afin que cette année scolaire soit apaisée et soldée par de meilleurs résultats pour encourager les efforts des uns et des autres. SW ASTUCES POUR REUSSIR DANS LES ETUDES
CONSEILLER EDITORIAL
Djibril BOUSSOU
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REDACTION
Ramanou ABOUDOU
Farid SIDI
Chamsiyath DAFIA
Karim BANNI
Mère des étudiants et élèves
Science et religion en symbiose
Tél. : 94 48 58 40 - 97 48 79 66 - 96 14 43 12
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Réussir à un examen ou une étude n’est pas une œuvre de fainéant. Ainsi, le succès qu'aiment les membres de l’ACEEMUB tout comme l’échec qu’ils détestent se prépare. Il n’existe pas une méthode standard pour réussir. Le département académique du BEN Z ACEEMUB en collaboration avec votre journal ASSA-LAM vous offre une série de conseils pratiques pour réussir.
CLES DE SUCCES
1. Avoir la volonté ferme de réussir ;
2. Se dire constamment : « Je dois réussir » ;
3. Ne jamais se demander « est-ce que je dois réussir ? » ;
4. Se dire toujours que tout ira pour le mieux ;
5. Avoir en permanence à l'esprit une pensée positive ;
6. Ne jamais abandonner ses cours pour des distractions sans fin ; 7. Placer sa confiance en Allah seul. A suivre.
Sources : attitudes et comportements à adopter pour réussir ; Gafari RAIMI ; Professeur de lettres à Porto-Novo.
ASSALAM N° 0/6 DHUL QADIA / 432 / OCTOBRE 20//
Le Bureau du Conseil National
SALAMI Moubarak, SAR
EHI OLOU Mouhamed, SAO
Mme Faïzath BELLO née OKETOKOUN, SAFE
ATCHADE Liakim Abimbola, SAFI
NB: Bulletin à découper et à déposer auprès du CP de votre localité ou à envoyer au siège de l'ACEEMUB [Mosquée Umar bin Khattab / Abomey-Calavi].
MAMA SIROU Ibrahim, Président
MAMAM AWALI Bourhanou-Dine, SG
BETEMAM C. AL Moudassir, SAA
Contacts : 97 210 062 / 94 485 840
Jeu concours N° 1
1- La première parution du journal ASSALAM date de quelle année ?
2- Dans quel mois lunaire fête-t-on la Tabaski ?
3- Citer les mois sacrés de l’année lunaire ?
4- Quel est le nom à l'état civil du président du Bureau du Conseil National ?
5- Quel est le titre du 1er responsable des BuS au regard des nouveaux textes de l'ACEEMUB ? Précisez lisiblement. Noms. Prénoms et Localité de pi ASSALAM Hor6 DMUl Qvw» 1432/acroftr 2011
Part of ASSALAM #16