Issue
ASSALAM #32
- Hierarchies
-
Bénin
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- Références (Bénin) (92 items)
- Articles de journaux (1880 items)
- Title
- ASSALAM #32
- Publisher
- ASSALAM
- Date
- August 2018 – September 2018
- issue
- 32
- number of pages
- 12
- Subject
- Abdoul Jalili Yéssoufou
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Agence des Musulmans d'Afrique/Direct-Aid
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Aziz Atanda Yaya
- Citoyenneté
- Conseil National de la Coordination du Hadj au Bénin
- Hadj
- Jeunesse musulmane
- Union Islamique du Bénin
- Rights Holder
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000505
- content
-
MENSUEL D’EDUCATION D’ANALYSE ET D’INFORMATION GÉNÉRALE
LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION CULTURELLE DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS MUSULMANS DU BÉNIN
N°32 THUL-HIJJAH 1439 AOÛT- SEPTEMBRE 2018
BÉNIN 300F CEDEAO 500 F CFA AUTRES PAYS 5£
SEMINAIRE NATIONAL DE FORMATION
Un grand rendez-vous pour la conquête du savoir
Le séminaire national de formation des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (SENAFI) organisé du 28 août au 4 septembre 2018, au centre socio-éducatif Assafwa à Cotonou, Bénin, par l’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB), a été meublé par plusieurs communications les unes plus instructives que les autres.
P. 4 TABASKI 2018 P.8
La communauté universitaire
RELIGION POURQUOI ORDONNER LE BIEN ?
FIEVRE TYPHOÏDE - Mieux connaître pour s’en préserver
CAN U-20 NIGER 2019 - Les écureuils juniors perdent leur billet de participation
INTERNAT FRANCO-ARABE
CONTACT : 94044000 / 97461818
SCIENCE ET EFFICACITE AU SERVICE DE L’ISLAM
Le gain des réformes bien pensées
SCIENCE DES HADITHS PRECEPTES DE LA SUNNA
Par Mohamed Bachirou OGBON
Il y a deux mois, nos pensées se préparaient à dénoncer une probable discrimination dans l’organisation du jeu concours Moussabaqah. Mais comme l’enseigne un adage, la folie est de faire la même chose pour s'attendre à un résultat meilleur. C’est pourquoi à sa 10ème édition, le jeu concours sur la famille du prophète (PSL) et ses compagnons a connu un nouvel élan pour son amélioration. Tant que le service n’est apprécié par la communauté en général, l'on ne peut jouir de sa crédibilité. Contrairement aux années précédentes, quatre personnes répondront présentes pour faire le Hadj de l’année 2018 à travers ce jeu concours qu’a organisé le Royaume d'Arabie Saoudite en collaboration avec le Comité de prédication pour l’Afrique. Enfin une bonne nouvelle ! Notre indifférence face à la louable réussite de la Commission Nationale dans l'organisation de ce jeu concours est Synonyme du peu d’engouement des membres de la communauté. Il s'avère sans doute important d'effacer l'idée que se faisaient certaines personnes sur la crédibilité et la qualité dans l'organisation de ce jeu concours. De surcroît, d'où qu’on se trouve sur le territoire national, l’information relative à ce jeu concours traverse toutes barrières possibles.
La réunion de travail en Arabie Saoudite l'an dernier, entre les organisateurs de ce jeu concours dans différents pays, était primordiale et salvatrice. La réforme donnant plus de chance à la communauté musulmane de chaque pays de bénéficier des intérêts de ce jeu concours était le point le plus culminant de ce conclave. Aux nombres des réformes, le Bénin a pu avoir l'accord de création de quatre commissions dont un pèlerin et six autres personnes bénéficiaires des téléphones portables par commission.
«La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu'un salaire», a-t-on souvent dit. L’édition de cette année qui... s’inscrit sous le thème «la famille du prophète et ses compagnons, leur méthodologie dans l'appel vers Allah et en organisation du travail» vient booster à grande échelle la confiance de participation et de crédibilité dans le cœur de la communauté béninoise. Il n’est que temps de jouir du dynamisme des âmes bien nées de la communauté musulmane du Bénin. Hormis l'aspect de jeu que cela revêt, cet acte incite à la recherche du savoir pour être dans le sillage des dires du prophète Mohamed (PSL) «la quête du savoir est obligatoire pour chaque musulman, qu’il soit homme ou femme», cette injonction a été pratiquée dès les premiers temps de l’islam. Les femmes étaient très impliquées dans la campagne d'éducation à Médine. L’épouse du prophète, notre mère Aïcha, (Que Dieu l’agrée) a été une autorité reconnue en exégèse coranique, en tradition prophétique (hadith) et en droit musulman. La quête du savoir en islam est un défi plus important à relever ! Ainsi les moyens de jeu concours ne sont pas des Moindres aujourd'hui dans le monde entier pour mieux acquérir le savoir. Henri-Frédéric Amiel affirme que mille ignorants n'ébranlent pas la conviction de celui qui sait. Bien que chacun des lauréats aura à recevoir des biens en nature et/ou en espèce, l'objectif visé sera sans crainte atteint. L'objectif fondamental de ce jeu concours est d'enseigner à tout un chacun le vécu du prophète, de sa famille et de ses compagnons.
Chers tous, avec courage et ardeur vous allez servir la communauté musulmane du Bénin sans entrave. Ce projet exaltant serait à votre actif et aux bénéfices de la communauté musulmane toute entière.
La sunna, est après le Noble Coran, la deuxième source de l’islam. Car Allah le Très Haut a chargé le Prophète (saws) de la mission de communication en Islam ainsi : « Ô prophète, communique ce que ton seigneur t’a révélé ! Si tu négliges de le faire, tu auras failli à ta mission ». Allah le Tout Haut a d’ailleurs statué que les humains pouvaient trouver dans son Messager (saws) un merveilleux exemple à suivre : « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque Allah fréquemment. » D’autres versets parmi les nombreux autres traitant du sujet peuvent être cités : « Obéissez à Dieu et au Prophète afin de bénéficier de la grâce divine. » et « Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien. » Il poursuit, « Dis-leur : Si vous aimez réellement Dieu, suivez-moi, et Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés. » Il va pour finir en orientant les fidèles : « Dis-leur, obéissez à Dieu et à son Prophète ! Mais s’ils s'en détournent, sachez que Dieu n’aime pas les infidèles. » Ces versets ordonnent donc aux musulmans d’obéir à Allah puis au Prophète (saws). Obéir au Prophète (saws) c’est rester lié à sa Sunna. Par le biais des explications et pratiques, les obligations et les interdits d’Allah aux êtres humains ont pu être compris et appliqués.
MENSUEL D’EDUCATION D'ANALYSE ET D’INFORMATION GÉNÉRALE
Directeur de Publication : Mohamed Bachirou OGBON
Rédacteur en chef : Salissou IDRISSOU
Rédacteur en chef adjoint : Abdou Bassidou YAROU
Secrétaire de Rédaction : Ismaël HOUNTONAGNON
Secrétaire Général : Abdou Salar AKADIRI
La réalisation des rites cultuels tels que la prière, le jeûne, la zakât, le pèlerinage, a été déduit de ces Hadiths et pratiques. Pour la résolution des problématiques, les grands savants de l’Islam ont toujours eu recours à la Sunna et aux Hadiths en tant que deuxième source après le Coran. Toutes les paroles, actes et approbations du Prophète (saws) qui font partie de la Sunna se répartissent en trois groupes suivant leur caractère :
Ses pratiques religieuses : Il s’agit des actes d’adoration tels que la prière, le jeûne, le pèlerinage ainsi que ses pratiques concernant la vie sociale comme le mariage, le commerce, le négoce. Ces actes font partie de la Sunna et il convient de s’y conformer. Ses Pratiques personnelles : Il s’agit des actes propres du prophète (saws) uniquement. Par exemple, le fait que le Prophète (saws) se soit marié avec plus de quatre femmes. Il s’agit d’une situation propre au Prophète (saws) et ne constitue pas un exemple pour les autres musulmans.
Ses pratiques humaines : Il s’agit des pratiques du Prophète (saws) liées à son caractère humain et aux coutumes et usages de la société dans laquelle il a vécu. C’est l’exemple de manger, boire, s’habiller... sont des exemples de ces pratiques humaines.
Responsable aux Finances : Rizikatou ALEKOUDOU
Responsable au Marketing et à la Distribution : Mazidi FASSASSI
La Rédaction Islamia : AFFO Rejeb, Mohamed MAMA, Moussa KASSIM
Conseiller Editorial : Euloge Abd-gafar ZOHOUNGBOGBO
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
CAMPUS
SYMPOSIUM SUR LE VOLONTARIAT ET L’ENTREPRENEURIAT A L’UAC
Les étudiants à l’école des volontaires du 4è contingent du Centre autonome pour le Volontariat, l’Entreprenariat, la Recherche et les Innovations CVERI Sous la direction du professeur titulaire Euloge Ogouwalé, les volontaires du quatrième contingent du CVERI ont tenu, du 13 au 18 août à l'amphithéâtre Idriss Déby Itno, un symposium aux fins de partager avec les étudiants les connaissances acquises pendant 45 jours de formation. Brice Sinsin et son équipe ont contribué à transformer les étudiants en des citoyens de type nouveau.
« De petits pas pour aller au sommet », c’est en faisant sien ce principe du monde de l’entrepreneuriat et du développement personnel que les volontaires du 4e contingent du CVERI ont organisé du 13 au 18 août 2018 un symposium au profit de la jeunesse estudiantine sur le campus d’Abomey-Calavi. Le partage avec leurs jeunes frères des connaissances acquises pendant 45 jours de formation sur le volontariat et l'entrepreneuriat a été fait sous la manœuvre des coaches en communication et développement personnel, des agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des professeurs d’université et des entrepreneurs. Cette rencontre a donné le déclic nécessaire pour une renaissance chez les étudiants du « modèle pédagogique de déprogrammation, reprogrammation et connexion à l’intelligence entrepreneuriale. » En clair, les jeunes ont été formatés à l’idée de ne plus attendre des gouvernants, une fois diplômés, de l’emploi. Les experts mis à contribution ont déprogrammé leur mental pour y inculquer des notions d’entrepreneuriat et de développement personnel. Ils les ont appelés à cultiver au quotidien les valeurs cardinales telles que : le courage, la prudence, la tempérance, la justice, la discipline et l’amour du travail bien fait.
Pour rappel, le CVERI est né en 2013 de la volonté de l’ancien recteur de l’UAC, Brice Sinsin et de son équipe de contribuer à transformer les étudiants en des citoyens de type nouveau prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes en entrepreneuriat, à s’auto-employer pour leur plein épanouissement et, par ricochet pour le développement du Bénin.
Mouphid HOUNNOU
PROGRAMME DE BOURSE DE MASTERCARD FOUNDATION À L’UAC
Offrir 50 bourses aux bacheliers brillants issus de familles démunies
Le jeudi 16 août 2018 dans l'amphithéâtre Etisalat, une conférence de presse est organisée sur l'opportunité de bourse de la MasterCard Foundation Scholars Program et des conditions d'éligibilité pour les nouveaux bacheliers des séries scientifiques. Dans le but de créer une nouvelle génération de jeunes dirigeants capables de gérer leurs propres entreprises et de projeter avec succès afin d’avoir un impact positif sur leurs communautés, la 2è promotion du programme de Bourse de la MasterCard Foundation a été lancée par le biais d’une conférence de presse le jeudi 16 août 2018 dans l’amphithéâtre Etisalat pour les nouveaux bacheliers de la série scientifique mais issus de familles pauvres.
Pour être éligible au programme de Bourse de la MasterCard Foundation, il faut être de nationalité béninoise, âgé d’au plus 23 ans ayant obtenu le diplôme de Baccalauréat ou être de jeunes diplômés ou étudiants en fin de cycle porteurs d’idées d’entreprises dans les domaines tels que les sciences agronomiques, technologies de l’information et de la communication et les énergies renouvelables. Le programme de Bourse de la MasterCard Foundation permet aux bénéficiaires de poursuivre leur étude à l’UAC, notamment à l’Institut National de Formation et de Recherche en Informatique (IFRI), Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), L’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) et à la Faculté des Sciences Techniques et de l’Énergie Renouvelable (FAST). Les bénéficiaires de ce programme auront droit à une allocation mensuelle de 50.000 (cinquante mille), une allocation pour les frais d’hébergement, une assurance maladie pour couvrir les soins médicaux et un ordinateur avec des logiciels. La maîtrise de la langue anglaise est indispensable pour suivre ce programme. C’est pourquoi le programme de Bourse de la MasterCard Foundation encourage un programme parallèle de renforcement de la capacité en langue anglaise. de Bourse est l’œuvre du Canada pour venir en aide à l’étudiant des couches défavorisées. Pour Medjiko Lucien, Boursier de MasterCard foundation et étudiant en première année en sécurité informatique à l’IFRI, « le programme de Bourse de la MasterCard foundation est à encourager ». Il estime que les attentes seront comblées et il invite les nouveaux bacheliers à participer pour être boursier de MasterCard foundation.
Mouphid HOUNNOU
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
ACEEMUB INFO
SENAFI EDITION 2018
Les Aceemubistes appelés à l’engagement et à la détermination
Le Bureau Exécutif National de l'Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (Aceemub) a officiellement lancé mercredi 29 août 2018, les travaux du Séminaire National de Formation Islamique (Sénafi). Cette assise a été organisée à l'intention de la jeunesse musulmane béninoise et de la sous-région et s'est tenue du 28 août au 4 septembre 2018 au centre socio-éducatif Assafawa à Cotonou. La jeunesse musulmane béninoise rechigne à militer. Ce déficit, les aînés de la religion s’engagent à le corriger à travers cette séance de partage. Selon l’Imam Abdoul Jalili Yessoufou, Secrétaire Général de l’Union Islamique du Bénin (UIB), il se note de plus en plus un désintérêt palpable des jeunes par rapport à la politique, qu’il urge de combler par un engagement effectif.
Dans le même sillage, le Directeur de Direct-Aid, hôte, a souligné que les jeunes ont le devoir d’apporter leur pierre à la construction de l’édifice, rappelant le thème central de cette rencontre « Jeunesse musulmane, vecteur d’un réel développement de la nation », qu’il jugea assez édifiant dans ce cadre.
Deux communications ont meublé la cérémonie de lancement de cette rencontre. La première a permis de comprendre en détail les grands objectifs du séminaire. La seconde, quant à elle, a pour thème : « Jeunesse musulmane et la recherche du savoir : entre le savoir religieux et le savoir profane » et est présentée par Dr Shouti Waris de l’Université d’Abomey-Calavi. (UAC). Au cours de leurs différentes interventions, les membres du présidium ont exhorté les participants à méditer sur le thème central qui, selon eux, est conçu pour leur rappeler qu’ils ont un rôle important à jouer dans le processus de développement de la nation béninoise.
Un parterre impressionnant
Ils sont près de 250 séminaristes venus d’horizons divers à prendre part à cette importante rencontre de jeunes. L’assistance en majorité jeune était composée pour la plupart des délégations d’élèves et étudiants dépêchées des différentes localités du pays, mais aussi des États de la sous-région. Face à ces jeunes pour les échanges, des têtes férues de la religion musulmane. Il s’agit du Directeur général de DirectAid au Bénin Raoudane Boukeifa, de l’Imam Abdoul Djalili, de l’Amir de l’Accemub Aziz Yaya et bien d’autres personnalités. La cérémonie a connu la présence des délégations venues du Togo, du Niger et du Tchad.
Mazidi Fassassi & Abdoul Satar Akadiri
SEMINAIRE NATIONAL DE FORMATION ISLAMIQUE
Un grand rendez-vous pour la conquête du savoir
Le séminaire national de formation islamique (SENAFI) organisé du 28 août au 4 septembre 2018, au centre socio-éducatif Assafwa à Cotonou, par l'Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (ACEEMUB), a été meublé par plusieurs communications les unes des plus instructives que les autres. Au cours de ce rendez-vous du savoir, les participants au SENAFI ont été suffisamment instruits pour devenir des citoyens accomplis dans la Cité.
Les communicateurs
Outre les enseignements liés à la religion, les participants au séminaire national de formation islamique (SENAFI) ont eu droit à des enseignements sur la vie citoyenne. Ce volet d’instruction qu’a créé l’ACEEMUB est de nature à faire de ses membres des musulmans islamiquement conscients et intellectuellement compétents afin d’être de véritables citoyens engagés au service de la Nation. Pour la circonstance, il a été convié à la discussion des théoriciens mais aussi des praticiens de différents ordres. Par exemple, pour ce qui est des droits et devoirs des citoyens dans la cité, des experts se sont succédé pour nourrir de leur science les plus jeunes. Ainsi donc, de « Histoire politique du Bénin de l’indépendance à nos jours : leçons importantes » en passant par « exposé simplifié de la constitution béninoise de 1990 » et « la justice au Bénin : que doit savoir le justiciable béninois », les participants au SENAFI ont reçu de la lumière. Les experts commis à la manœuvre ont déconstruit les appréhensions des jeunes sur la gestion de leur pays avant de les nourrir des valeurs de la République.
Connaitre pour servir autrement
Une autre communication toujours sur l'état de droit a permis aux participants de connaitre les différentes formes de juridiction au Bénin surtout d’avoir des connaissances préliminaires sur le droit pénal. Tous ces enseignements qui permettront aux participants aux membres de l’ACEEMUB de savoir comment se comporter dans la société mais surtout sa... Voir comment fonctionne l’administration juridique du Bénin et ses composantes. Enfin, sous un autre registre, Moustapha Bakary du Ministère de l’Industrie et du Commerce a exposé à l’auditoire les différentes formalités de création d’entreprise, d’exercice d’activités commerciales et d’enregistrement des opérateurs économiques au Bénin. Il a retracé quelques exemples de succès de la création d’entreprise dans le monde musulman avant de partager quelques produits de la finance islamique auxquels doit recourir le musulman pour financer son entreprise. De la définition d’un entrepreneur, au protocole de création d’une entreprise au Bénin, cette communication a permis aux participants de percer le mystère de la chose entrepreneuriale et de savoir comment réussir en tant qu’entrepreneur. Bien d’autres communications ont meublé ce séminaire pendant une semaine.
Mazidi Fassassi
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
ACEEMUB INFO
L’imam Abdoul Jalili Yessoufou : A PROPOS DE LA JEUNESSE
L’imam Abdoul Jalili Yessoufou
La jeunesse est une catégorie de personnes. Quand vous voyez certains, malgré qu’ils soient dans la tranche d’âge, vous allez penser qu’ils sont des âgés. Et il y a des vieux, si vous les voyez, ils sont comme des jeunes. Est-ce que vous l'avez déjà constaté?
"Oui," répondirent les acemubistes.
Donc le concept, la notion de jeunesse n’est pas seulement une question d’âge, c’est une notion de catégorie de personnes. C’est aussi une notion de phase de vie, de tranche d’âge. Je voudrais que cela soit clair dans nos têtes. Si tu es jeune entre 16 et 30 ans et que tu te comportes comme un vieux, il faut savoir que tu n’es pas réellement et véritablement un jeune.
Ne voyez-vous pas qu’il y a beaucoup de vieux parmi nous? Malgré les tranches d’âges, ne constatez-vous pas également que les jeunes d’aujourd’hui se comportent comme des vieux? C’est parce qu’il n’y a pas de contribution, de production, c'est parce que la jeunesse n’apporte rien. Je suis désolé de le dire, on a dit jeunesse musulmane, est-ce que... Nous sommes réellement des jeunes musulmans ? Ou bien nous voulons l’être ? Si nous étions véritablement des jeunes musulmans, avec le petit nombre que nous faisions, notre pays le Bénin devrait déjà se développer. Et pourquoi nous disons que nous sommes des jeunes musulmans et notre pays est encore dans cet état ? C’est la question que nous devons nous poser.
Le Prophète Mohammed (saws), il était seul et auprès de lui, il y a eu des disciples, ils étaient combien ? Mais non seulement l’Arabie Saoudite, ils ont réussi à développer le monde. Ça veut dire, le problème est une fois encore à notre niveau et c’est la problématique d’aujourd’hui. C’est quoi un réel développement ? Le symbole du développement est autour de nous. Vous aviez combien de centres tels que celui-ci qui abrite le présent séminaire ? C’est la question que nous devrions nous poser.
J’évite de faire la théorie avec vous, je veux être pratique pour qu’on sorte d’ici avec des notions comme l’a souhaité le président du comité d’organisation. Explicité et approfondissement
Qu’est-ce que c’est que la nation ? Le directeur de Direct-Aid a attiré notre attention là-dessus. La notion de nation est définie comme un ensemble de groupements humains qui décident de vivre ensemble sur un territoire donné pour atteindre un objectif selon les juges. Pour limiter notre thème dans le temps, je vais nous proposer de choisir la nation béninoise. Parce que je sais que la nation béninoise, la nation tchadienne, la nation togolaise, la nation nigérienne et d’autres étrangers qui sont là, font partie du modèle de notre nation ; puisque nous sommes dans l’intégration africaine. Nous aurons approximativement les mêmes concepts, ils pourront certainement faire la spécificité de chacun.
Est-ce que nous avons une nation béninoise ? Parce qu’il faut remonter avant la colonisation. Le Bénin était composé de royaumes et chacun vivait dans son royaume de façon séparée, ce sont les colons qui sont venus nous imposer le vivre ensemble. On n’a pas décidé nous-mêmes. Donc la notion de Nation est une quête perpétuelle et pour peu de chose, ça peut balancer. Je ne voudrais pas aller dans les détails pour qu’on ne dise pas que l’imam est en train de prédire la dislocation de la nation béninoise. C’est donc une quête permanente, si nous considérons que notre pays est une nation et que tous les Béninois sur le territoire national n’avaient pas décidé de vivre ensemble depuis l’ère coloniale et avec l’indépendance. Alors comment allons-nous faire pour amorcer un réel développement ? Et quelle peut être la contribution de la jeunesse musulmane que nous semblons constituer ? Et que nous ne sommes pas réellement.
Chers frères et sœurs en islam, lorsqu’on parle en réalité de la jeunesse musulmane ça donne des soucis parce qu’il s’agit d’un ensemble de personnes qui sont controversées, nous vivons dans un environnement où il y a la religion à suivre et les lois de la nation qui nous régissent. Et donc, nous sommes dans cette divergence et parfois perdus. Lorsqu’on parle de la jeunesse musulmane... béninoise. Il s’agit d’un partage entre l’ancienne génération et la nouvelle. Quand on parle de la jeunesse musulmane, c’est qu’on pense à la tradition elle-même : je suis de coutume yorouba, il est de coutume Dendi, nous sommes appelés à vivre ensemble et contribuer au développement de notre nation. On ne peut jamais amorcer un développement sans pouvoir se mettre ensemble et décider. Là, c’est toute une problématique et donc la jeunesse est la base de tout développement.
À titre illustratif, l’Islam s’est reposé sur les épaules des jeunes pour se développer, il faut le savoir. Quand vous entendez le Calife Ali (paix sur lui), il s’est converti à l’âge de 13 ans et il a embrassé l’islam, lui dont le père était le patron des féticheurs. Et les gens sont allés le voir pour lui demander s’il n’a pas consulté son père avant d'embrasser l’islam. Il répondit : lorsque Dieu me créa, il n’a consulté personne, je ne vais non plus consulter pour adorer mon Dieu. Qu’est-ce que vous sentez à travers sa réponse ? Il Il s’agit là d’une jeunesse qui décide, une jeunesse responsable. Je ne pense pas que ça soit ainsi, cela fait partie de la défaillance de la jeunesse d’aujourd’hui. Nous sommes toujours dépendants, nous attendons que l’ordre vienne d’ailleurs, mais personne ne décidera à la place de l’autre. Regardez la nation béninoise, ceux-là qui sont aujourd’hui des sages, des références, musulmans ou non et qui ont contribué à l’essor de notre nation, on peut les citer. Ils étaient tous jeunes comme vous, quand ils prenaient la commande du pays. On peut citer le feu Maga et autres. Lorsque vous regardez les autres qui sont encore vivants comme Albert Tévoédjrè, c’est à l’âge de 27 voire 30 ans qu’ils ont pris leur destin en main. Mais, vous attendez quoi ? Même à l’âge de 40 ans vous avez peur de vous engager. On est là toujours à attendre les aînés, ce qui cause véritablement un problème. Je voudrais que nous partagions ensemble la déclaration de ce jeune : « on nous a menti et on nous a dit que si l’on obéissait et... » Travaillaient à l’école, un monde rempli de possibilités s’ouvrait devant nous. Puis on y croit et finalement on se rend compte par la suite que c’est le contraire, les opportunités sont pour les amis et celui qui prend beaucoup plus de temps dans les rues à se faire des amis, gagne beaucoup plus. Message de déception ! Lorsqu’il s’agit de la jeunesse, c’est avec pincement au cœur que j’en parle. C’est un être humain abandonné à lui-même. Ne vous laissez pas trahir comme ce jeune, c’est pour cette raison que j’ai voulu qu’on partage ensemble l’expérience de ce jeune, afin que vous contribuiez à l’atteinte des objectifs de la communauté.
Nous devons savoir que la recherche du savoir est une obligation et exceller dans son domaine est un impératif pour chacun en Islam car l’Islam est une religion d’excellence. Tant que la jeunesse musulmane n’initiera pas des projets dans chacun des domaines concourant au bien-être et à l’épanouissement de tout le peuple béninois, elle ne pourra se revendiquer comme un réel vecteur de développement de la Nation.
Salissou IDRISSOU
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
EDUCATION
L'HABILLEMENT CHEZ LES JEUNES HOMMES
Ce que prévoit la législation islamique
Il n’est plus à démontrer aujourd’hui que beaucoup de jeunes hommes ne s’habillent plus selon les prescriptions religieuses. Cet état de chose s’inscrit dans le dilemme qui se présente aux jeunes d’aujourd’hui, suivre la mode ou suivre la religion. Le problème de l’habillement reste un sujet qui défraie la chronique tant chez les jeunes que dans le rang des parents. Il permet de catégoriser et d’identifier la personnalité de chacun.
Allah dit dans le Coran « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. C’est un des signes (de la puissance) d’Allah. Afin qu’ils se rappellent ». (Sourate 7 verset 26).
Ainsi, les musulmans devraient s’habiller de façon à manifester leur foi, leur piété et leur crainte d’Allah. Le Prophète (Psl) a dit : « Mangez, donnez des aumônes et ayez des vêtements mais sans dilapidation ni ostentation ». (an-Nassa’ï 2559). L’Islam a donc bien réglementé l’habillement sans définir une sorte précise de vêtement. C’est dans cet ordre d’idée que Fawaz Yessoufou, chercheur en religion comparée, déclare : « l’habillement traduit ce qu’on est de façon générale ». Si tous ceux qui s’habillent de façon indécente étaient des gens sans véritable conscience, alors l’on peut croire que le monde s’effondre de nos jours. Être seulement à la mode, c’est le leitmotiv de ces jeunes hommes qui s’évertuent dans ce style vestimentaire.
De façon générale, il y a certaines conditions que l’habillement du jeune doit respecter. Selon les normes religieuses, six critères sont à obéir selon Fawaz Yessoufou : « l’habit doit couvrir tout le corps du nombril jusqu’aux genoux ». Les cinq autres sont les mêmes tant chez les hommes que chez les femmes. « Les habits ne doivent pas trop serrer le corps au point de révéler la forme de l’intéressé. Ils ne doivent non plus ressembler aux habits des mécréants. Les vêtements transparents semblant faire voir les parties intimes de l’homme sont aussi proscrits » conclut-il. Pour lui, porter des pantalons déchirés aux genoux ou en dessous des fesses, surtout aux moments de la prière, diminue ses récompenses. Aussi, cela peut non seulement déconcentrer les autres fidèles, mais diminue aussi votre personnalité ». Allah dit dans le glorieux coran « ô enfants d'Adam, dans chaque lieu de prière portez votre parure (vos habits). Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Il (Allah) n’aime pas ceux qui commettent des excès » sourate 7 verset 31.
Fawaz Yessoufou explique que l’habit ne doit pas être provoquant de manière à attirer le sexe opposé et aussi ne doit pas ressembler aux vêtements du sexe opposé. Tels sont les critères qui viennent éclairer le jeune sur son style d’habillement. Entre deux maux, il faut choisir le moindre mal dit-on. Le jeune homme a dès lors le choix entre la mode qui ne garantit peut-être que civilité sur cette terre et les actes qui peuvent garantir une place dans le Paradis. Abdou Satar AKADIRI
FAIBLE TAUX DE RÉUSSITE AUX DIFFÉRENTS EXAMENS DE FIN D’ANNÉE
La rançon des grèves
La proclamation des résultats des différents examens de fin d’année scolaire affiche un taux de réussite vertigineux. En cause, les grèves qui ont paralysé l’école béninoise pendant trois mois. Du fait de la grève, certains ont suspendu leur scolarité, d'autres sont allés en aventure. Il ne pouvait pas en être autrement. Les taux de réussite aux différents examens de fin d’année scolaire sont faibles. 33,43% de taux de réussite au BAC, près de 72% de taux d’échec au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 64,44% de taux de réussite au Certificat d’études primaires (CEP). Les trois mois de grève qui ont secoué l’école béninoise ont plombé le niveau des apprenants. Face à ce tableau sombre, les acteurs du système éducatif tentent de situer les responsabilités. Roger Koudouadinou, directeur des Examens et concours du ministère de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle explique : « Du fait de la grève, certains ont suspendu leur scolarité, d’autres sont allés en aventure. Quand la grève a pris fin et que les cours ont repris, nous avons observé qu’un grand nombre de candidats n’ont pas cru devoir reprendre les classes et se sont juste contentés de venir en salle de composition pour prendre part à l’examen. »
Pour sa part, Mahougnon Kakpo, ministre de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle regrette « une tendance baissière par rapport aux résultats de l’année 2018. » Néanmoins, il reste convaincu de ce que « les réformes en cours sont à même de relever notre système éducatif. »
Démission des parents
Par ailleurs, il se dit que les responsables des mouvements syndicaux ont contribué au malheur des apprenants. Mais à l’analyse, on se rend compte que d’autres paramètres justifient aussi ces taux de réussite. En effet, les apprenants sont devenus accrocs des réseaux sociaux. Ils y passent le clair de leur temps au détriment des études. Pendant ce temps, les parents se soustraient à leurs responsabilités. In fine, il est à souhaiter que chaque acteur du système éducatif joue le rôle qui est le sien afin d’inverser la tendance. Vivement que l’instauration du Conseil national de l’éducation nouvelle génération y joue une grande partition.
Ismael HOUNTONAGNON
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
RELIGION
POURQUOI ORDONNER LE BIEN ! ?
Par le Cheikh ‘Abdel-’Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz sur fatawaislam.com
Parmi les plus importants devoirs [du musulman] se trouve la recommandation du bien et l’interdiction du mal, comme l’a dit Allah, exalté soit-Il (traduction rapprochée) : « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable. » (1) Allah, exalté soit-Il, a donc clarifié dans ce verset que, parmi les caractéristiques obligatoires des croyants et des croyantes, on compte la recommandation du bien et l’interdiction du mal. Allah, élevé soit-Il, dit (traduction rapprochée) : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. »
Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit aussi : « Si l'un de vous voit un mal, qu'il le change avec sa main. S'il ne le peut pas, qu'il le change avec sa langue. S'il ne le peut pas, qu'il le fasse avec son cœur... et ceci est le plus bas degré de la foi. »
Les versets et les hadiths concernant l’obligation d’ordonner le bien et d’interdire le mal, et ceux concernant le blâme de celui qui délaisse cette obligation sont nombreux. Votre devoir, qui est celui de tout croyant et croyante, est donc d’ordonner le bien et d’interdire le mal, même si cela engendre la colère des personnes concernées, ou qu'elles vous insultent. Il faut s’armer de patience, en Prenant exemple sur les messagers, sur eux la bénédiction et la paix, et sur ceux qui les ont suivis de la meilleure manière. Comme l’a dit Allah - honoré et élevé soit-Il - s’adressant à Son Prophète, prière et salut d'Allah sur lui (traduction rapprochée) : « Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messagers doués de fermeté. » (4) Et Allah, élevé soit-Il, dit aussi (traduction rapprochée) : « Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. » (5) Il dit encore, en citant Luqmân le sage parlant à son fils (traduction rapprochée) : « Ô mon enfant, accomplis la prière, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise! » (6)
Il n’y a aucun doute que la droiture et la rectitude de la société s’obtiennent d'abord grâce à Allah, exalté soit-Il, puis grâce à la recommandation du bien et l’interdiction du mal. Et sa corruption, son déchirement, et le risque de tomber sous le coup du châtiment général a pour cause principale le délaissement de la recommandation du bien et de l’interdiction du mal, comme cela a été authentiquement rapporté du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui : « Si les gens voient un mal sans le changer, il s'en faut de peu qu'Allah les punisse tous de Son châtiment ». (7) Allah, exalté soit-Il, a mis en garde Ses serviteurs contre le fait de suivre le même chemin que les mécréants parmi les enfants d’Israël (les juifs) lorsqu’il dit (traduction rapprochée) : « Ceux des Enfants d'Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, parce qu'ils désobéissaient et transgressaient. - Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu’ils faisaient ! » (8)
(1) Le Repentir, v. 71.
(2) La Famille d'Imrân, v. 110.
(3) Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49.
(4) AL Ahqâf, v. 35.
(5) Le Butin, v. 46.
(6) Luqmân, v. 17.
(7) Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre des épopées, n°4338. At-Tirmidhî, chapitre de l'explication du Coran, n°3057 et Ibn Mâjah, chapitre des troubles, n°4005, avec une version légèrement différente. (8) La Table Servie, v. 78, 79. Fatâwa-l-Mar'a, pages 100 et 101.
Nous demandons donc à Allah de permettre aux musulmans - gouvernants et gouvernés - de mettre en pratique ce devoir de la meilleure façon, et qu’Il améliore leur condition, et qu’Il les protège tous des causes de Sa Colère et de Sa Vengeance. Il est Audient et Proche.
QUELLE HYPOCRISIE HYPOCRITE!!! Pour le compte de cette mensuelle, j’ai voulu renvoyer mon regard vers une catégorie de musulmans. Celle dans laquelle végètent aussi bien les sages que des responsables sensés maintenir la piété de la religion islamique. Laquelle piété devant être balayée de tout grain de méfiance. Je ne vais donc pas tout de suite jouer gros mot pour réitérer qu’il existe un témoignage émouvant. Ils sont d’ordre générationnel. Eh oui, une hypocrisie tant hypocrite puisque c’est l’ignorance des... choses. Une hypocrisie qui leur consacre à faire l’interdit de l’Islam avant ou après des actes d’adoration ou pire encore après avoir observé un mois tout entier de jeûne. Lorsque le musulman se met dans cette lancée de l’interdit, c’est une manière de perdre son temps car dit-on souvent qu’il y a deux manières de perdre son temps, c’est-à-dire faire quelque chose sans savoir le pourquoi ou le faire sans que la finalité ne soit utile. Et comme l’ignorant ne sait jamais ce qu’il ne sait pas, alors j'en ai bien peur de la conséquence ou la peine que pourraient subir ces hypocrites.
Qu’il vous souvienne que le tabagisme, l’alcoolisme et la fornication sont des interdits parmi tant d’autres dans cette religion de Paix. Mon instinct me fait chanter ce credo aux ouïes moins dures et raides et ceci, dans l’intention de corriger le tir au sein de cette communauté. Une communauté dans laquelle se sont infiltrés des pervers et du coup elle est devenue un pivot sédentaire et dynamique dans lequel tournent des éléments de plein gré, en bon escient. Ce coup de loup qu’est le mien ne franchit pas le seuil d’un suivisme avéré à ces victimes, mais nous conduit à percevoir les sentences qui pourront bien attendre ces ignorants dans l’au-delà. Par ailleurs, on dit souvent qu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps.
Par Abdou-Bassidou YAROU
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
COMMUNAUTE TABASKI 2018
L'Aceemub participe à la joie de la communauté universitaire
Jamais pris à défaut dans sa volonté de partager des instants de bonheur avec la communauté scolaire et universitaire, l’Association culturelle des élèves et étudiants musulmans du Bénin (Aceemub) a également célébré, le mardi 21 août 2018, l’Aïd el Kebir comme à l’accoutumée. À l’occasion, il a été procédé à la distribution de viande pour participer au prolongement de la fête dans les ménages. L’Aïd el Kebir de cette année n’a pas manqué de remplir son idéal d’être une fête de partage. À la mosquée Omar Ibn Khattob, la fête a été belle comme à l’accoutumée. Distinction aucune, la communauté scolaire et universitaire présente au siège de l’Association culturelle des élèves et étudiants musulmans du Bénin (Aceemub) n’a pas été privée de la viande de Tabaski. Jeunes et vieux, femmes et hommes ont bénéficié de l’effet de la Tabaski. Pour faciliter la distribution, des groupes de 20 personnes ont été formés vu l’affluence des invités devant Omar Ibn Khattob-siège de l’Aceemub. Personne n’est rentrée sans recevoir son colis pour participer à la fête. Même au lendemain du premier jour de la distribution, la liesse a continué tant l’insatisfaction était grande au premier jour. Bien évidemment, il faut relever que cette action de l’Aceemub n’a été une réalité que grâce à la qualité de ses relations avec certains de ses partenaires. Mais la phase de distribution de viande a été précédée de la grande prière de l’Aïd sur le terrain de handball de l’UAC. Cette prière dirigée par Aziz Yaya Atanda, président et imam de l’ACEEMUB a été un Moment de grandes exhortations. Le célébrant a invité la communauté musulmane à agrémenter la fête avec les valeurs de pardon, de réconciliation et de partage à travers son sermon après la prière avant d’immoler une bête sacrificielle. Il a aussi imploré le pardon et la faveur d’Allah sur les étudiants, les enseignants, les parents, les gouvernants et sur les défunts musulmans. Ce n’est qu’après l’office de cette prière que la fête proprement dite a commencé.
Rizikatou ALEKOUDOU
HADJ_2018 AU BENIN
Des avancées organisationnelles
Le Pèlerinage est l’un des cinq piliers de l’islam. Cette adoration pour le compte de cette édition 2018 parmi lesquels certains ont vient à point nommé purifier les fidèles qui disposent des moyens déjà foulé le sol béninois en dehors des vols réguliers. Pour l’accomplir. Au total, cinq (5) vols charters ont été effectués. Tous les vols sont partis avec toute une joie. Du 7 au 13 août 2018, c’est la période qui a été consacrée pour le départ des pèlerins du Bénin pour l’Arabie Saoudite. afin de sacrifier à la tradition des musulmans du monde. C’est partir pour un mois environ d’adoration, de pardon et d’invocation d’Allah selon le besoin de chacun. En effet, cette édition a connu une nette amélioration face aux années antérieures du point de vue organisationnel. La particularité cette fois-ci est que la mosquée de Zongo qui sert de cadre pour l’hébergement des pèlerins s’est vue désengorger grâce aux programmations des pèlerins par vols, sauf quelques ratés observés sur le report d’un vol parmi les cinq charters. De plus, des vols réguliers ont été faits pour combler l’attente de tout le monde. Ainsi sur les 3.051 pèlerins béninois inscrits, 1.386 ont pu voyager par vols charters contre 1.665 par vols réguliers. C’est dans cette lancée que le Secrétaire Général du Conseil National de Coordination du Hadj (CONA-CO_Hadj) au Bénin, Bachirou Gbadamassi se réjouit de l’organisation et félicite le gouvernement pour son implication : « Nous devons remercier le gouvernement pour nous avoir appuyés En donnant des instructions fermes. Tous les vols sont partis avec toute une joie. C’est déjà une réussite », a-t-il affirmé. Le retour des pèlerins est programmé officiellement du 09 au 13 septembre 2018.
Salissou IDRISSOU
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
SANTÉ
ROBUSTE SANTÉ RÉNALE
La dialyse liée à l’insuffisance rénale
La santé humaine est subordonnée à tout ce que l'on consomme, quelle que soit la nature. Une bonne santé dépend de la nature des aliments que l'on mange de façon qualitative tout en respectant l'équilibre alimentaire. Malgré les moyens de prévention de l’insuffisance rénale, ce mal continue de tordre le cou aux humains. C’est une maladie liée à une mauvaise alimentation de façon générale. La plupart des repas faits à base d’huile ne sont pas chauffés mais plutôt grillés, carbonisés voire toxiques. Or, ce que l'on mange conditionne ce qui sort de son corps. L’autre aspect de la cuisine qui crée des insuffisances rénales voire le cancer est le mélange de différents légumes de tout genre dans une seule marmite. « Dans le même broyon, on met la tomate, l'aubergine, l'igname, le manioc ; on met tout ce que vous savez. Mais en réalité, la tomate n’a pas le même temps de cuisson que le manioc. En définitive, c’est le mélange de tout, qui crée le cancer ou l’insuffisance rénale », a-t-il expliqué docteur Brick Obodomou.
Pour s’assurer d’une bonne santé et éviter de l’insuffisance rénale, on doit consommer du persil qui permet de nettoyer le rein. « L’intellectuel est africain mais ne fait pas son rôle », dixit Brick Obodomou.
Salissou IDRISSOU
Docteur Brick Obodomou
FIEVRE TYPHOÏDE
Mieux connaître pour s’en préserver
Maladie infectieuse et contagieuse, la fièvre typhoïde décès. Il vaut mieux la connaître pour s'en préserver. Éviter de boire de l'eau qui pourrait être contaminée.
Causes
Causée généralement par l’eau ou les aliments, sensiblement de la même manière que le choléra, la fièvre typhoïde est souvent confondue avec le paludisme bien qu’elles soient deux maladies complètement différentes. Pendant que le paludisme est causé par la piqûre d’un moustique femelle (anophèle), la fièvre typhoïde est causée par l’hygiène alimentaire. Elle se contracte suite à l’ingestion des aliments ou de boissons contaminées par le germe responsable salmonella typhi ou paratyphi. Purement hygiénique qu’elle soit, cette maladie est souvent confondue avec le paludisme à cause de certains symptômes. Les personnes infectées excrètent des bactéries vivantes dans leurs selles et urine. Elles sont généralement contagieuses quelques jours avant de développer des symptômes et ne savent donc pas quelle est la cause de nombreux cas. Elles devraient prendre des précautions particulières. Si ces personnes ne se lavent pas les mains, le bacille de la typhoïde peut être transmis directement de personne à personne par des doigts contaminés.
Symptômes
Les symptômes apparaissent généralement 1 ou 2 semaines après l’infection, mais peuvent prendre jusqu’à 3 semaines avant de se manifester. La fièvre typhoïde se démarque par la douleur abdominale. uniquement ressentie dans la zone périombilicale et la température en plateau, une forte température 39° voire 40° qui évolue de manière croissante même après une prise d’antipyrétique », affirme Éric Idohou, infirmier diplômé d’État au CNHU-HKM. Il ajoute : « Les autres symptômes habituels sont la constipation, des douleurs d’estomac, le mal de gorge, des maux de tête violents, la perte d’appétit et la toux. Aussi, plusieurs autres symptômes sont remarqués chez une minorité de patients, donc rares comme, la diarrhée, le délire, des saignements par le rectum, des taches roses temporaires sur le tronc et la poitrine.
Mesures préventives...
a. Observer les bonnes règles d’hygiène personnelle. Il est impératif de se laver soigneusement les mains avec du savon et de l’eau après être allé aux toilettes, après avoir touché des animaux, après avoir manipulé de la viande crue et avant de préparer la nourriture ou de la manger.
b. Prenez des précautions de base pour assurer la salubrité des aliments. Lavez ou pelez Tous les fruits et légumes crus avant de les manger. Faites cuire à point toutes les viandes (viande, volaille et fruits de mer). Veillez à ce que les aliments cuits n’entrent pas en contact avec de la viande ou de la volaille crue. Ne consommez que des produits laitiers pasteurisés (lait, fromage, yogourt).
c. Éviter de boire de l’eau qui pourrait être contaminée. Ne jamais boire de l’eau de surface non traitée, notamment l’eau des barrages et autres retenues d’eau.
d. Renforcer l’hygiène du cadre de vie. Les autorités municipales jouent un rôle décisif dans le dispositif de contrôle des épidémies en général, et de la fièvre typhoïde en particulier. L’instauration de cahiers des charges au niveau de tous ceux qui manipulent et commercialisent des aliments ou des boissons relève de leur compétence, le contrôle du respect de telles consignes étant du ressort des services sanitaires communaux.
Islamia AFFO
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM INTERNATIONAL
DECOUVERTE D’UN PTEROSAURE VIEUX DE 200 MILLIONS D’ANNÉES AUX ÉTATS-UNIS
La recherche scientifique en vitesse de croisière
«Ni oiseau, ni dinosaure»: une nouvelle espèce de ptérosaure, le premier vertébré «construit» pour voler, vieux de plus de 200 millions d'années, a été découverte aux États-Unis, illustration de l'incroyable diversité de ces créatures terrifiantes.
«Il existe peu de fossiles de ptérosaure. Ce sont des animaux à la mécanique délicate, construits pour voler. Après leur mort, leurs os ne résistent pas au temps», explique Brooks Britt de l'université Brigham Young, principal auteur de l'étude publiée ce lundi dans Ecology & Evolution.
Apparus il y a environ 225 millions d'années, les ptérosaures ont dominé le ciel pendant plus de 160 millions d'années, jusqu'à la fin du Crétacé, époque où ils ont totalement disparu comme leurs congénères dinosaures. À cette époque, on y trouvait une oasis perdue dans un immense désert.
Environ 112 dents, 1,5 mètre d’envergure
Contrairement à la plupart des fossiles de ptérosaure, Caelestiventus hanseni, est dans «un état exceptionnel» de conservation. Notamment son long crâne étroit, haut de 18 cm, fendu d’une énorme mâchoire très dentée, sûrement pourvue d’un goitre. «Il avait environ 112 dents dont certaines pointues en forme de crocs sur l’avant de la mâchoire», explique Brooks Britt. D’une envergure de 1,5 mètre, le petit dernier est plutôt grand comparé aux autres ptérosaures primitifs connus, d’autant plus qu’«il est mort avant d’avoir atteint sa taille normale», note le chercheur.
Les ailes des ptérosaures étaient constituées d’une membrane de peau rattachée au quatrième doigt de leurs mains. «Quand ils ne volaient pas, ils marchaient à quatre pattes, leurs ailes repliées verticalement», explique Brooks Britt.
Une espèce facilement adaptable. Vieux de 210-201 millions d’années, ce reptile volant communément appelé «ptérodactyle» a été découvert dans l’Utah dans l’ouest des États-Unis. À cette époque, on y trouvait une oasis perdue dans un immense désert de 2,2 millions de kilomètres carrés. recouvert de dunes de sable géantes. Un environnement extrême, où les chercheurs ne s’attendaient pas à découvrir cet animal à un stade aussi primitif. Les autres ptérosaures du Trias ont été retrouvés près de la mer là où se trouvent aujourd’hui l’Europe et le Groenland. Cette découverte montre que, même au tout début de leur évolution, les ptérosaures étaient présents dans de nombreuses régions et pouvaient s’adapter à des milieux très différents. Un atout qui les a peut-être aidés « à survivre à l’extinction de la fin du Trias (200 millions d’années), qui a tué la moitié des espèces vivant à cette époque », note l’étude.
L.D., avec AFP
INNOVATION DANS LA PRATIQUE SCIENTIFIQUE
Un Sénégalais crée un logiciel pour simplifier les maths
Michel Seck, doctorant et enseignant de mathématiques à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a conçu un logiciel nommé "SimilaMath", en vue de rendre plus accessibles les mathématiques aux apprenants africains. Le logiciel SimilaMath est développé uniquement pour les élèves... "SimilaMath", c’est un logiciel de simulation et de calcul que le doctorant Michel Seck a conçu pour décomplexer l’enseignement des mathématiques. L’analyse, l’algèbre linéaire, théorie des nombres, graphes 2D et 3D, probabilité, statistique, réseau arithmétique, code, correcteur d’erreur sont autant de domaines dans lesquels les opérations seront simplifiées par le logiciel "SimilaMath".
« Ce logiciel est spécialisé dans le codage, la cryptologie, l’algèbre et les applications. Sa calculatrice avancée couvre presque tous les domaines », a déclaré le jeune concepteur de 25 ans lors de son passage sur l’émission « Afrique Avenir » de la radio BBC.
Le logiciel SimilaMath est développé uniquement pour les élèves du secondaire et les étudiants du supérieur. Toute personne férue des mathématiques, assure son auteur, peut également l’utiliser. La célébrité de cette application auprès des apprenants est due à son coût gratuit sur internet. Le but de son concepteur est de le mettre gratuitement à la disposition des apprenants africains en vue de contribuer à l’amélioration des notes des élèves et étudiants dans cette discipline passionnante souvent qualifiée de "bête noire”.
Moussa KASSIM
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
SPORTS
CAN U-20 NIGER 2019
Les écureuils juniors perdent leur billet de participation
Les Blacks Stars du Ghana ont tenu en échec, le dimanche 12 août 2018 au stade René Pleven de Cotonou lors de la manche retour, les Écureuils juniors, brisant ainsi leur rêve de participer à la prochaine coupe d'Afrique des Nations U-20 Niger 2019. Les Blacks Stars du Ghana ont tenu en échec, le dimanche 12 août 2018 au stade René Pleven.
Les Écureuils juniors ne prendront pas part à la prochaine coupe d’Afrique des nations U-20 Niger 2019. En cause, le match de qualification perdu face aux Black Stars du Ghana à domicile le dimanche 12 août dernier. À l’entame du match, les Black Stars ont suffisamment dominé la partie. Ils ont essayé par des petites passes de dominer le jeu. Ce système de jeu rendait la tâche difficile aux Écureuils juniors. Au terme de la première partie, les joueurs ghanéens n’ont pas pu trouver le chemin des filets. Le juge de la partie M. Sinko renvoie les deux formations aux vestiaires sur le score nul (0-0).
Du retour sur le terrain, les Béninois se sont imposés rigoureusement avec quelques incursions dans la surface de réparation des Black Stars. Mais cette défense des Black Stars était très rigide. À la 55ème minute de jeu, sur un corner de Yessouf Assogba, Odo Chabi, par un geste technique de la tête, ouvre le score. 1 but à 0 en faveur des Écureuils. Ils se voyaient à un pas de la qualification. Les supporters très heureux de cette performance renforcent la sonorité. Le stade René Pleven en ébullition.
Manque de réalisme
À son entrée du jeu, Charbel Gomez galvanise le moral des Écureuils du Bénin. Mais l’équipe béninoise manquait de réalisme. Ce qui sera favorable à l’équipe adverse. À la 85ème minute de jeu sur une mauvaise sortie du gardien béninois, le Ghana marque son premier but. Score : 1 but partout. Le découragement gagne les cœurs, les espoirs s’étiolent. Les 8 minutes de temps additionnel étaient insuffisantes à la sélection béninoise pour assurer sa qualification à la prochaine CAN U-20 Niger 2019. À noter qu’il suffirait que les Écureuils juniors du Bénin battent à leur tour les Black Stars du Ghana à la manche retour au moins par deux buts d’écart pour assurer leur participation à la prochaine CAN. Les Black Stars du Ghana ont battu les Écureuils juniors lors de la manche aller sur un score de 3 buts contre 1 à Cape Coast.
Mouphid HOUNNOU
Odile Ahouanwanou, la duchesse de l'athlétisme béninois
Odile Ahouanwanou, seule athlète béninoise spécialiste de l’heptathlon, détentrice de plusieurs records, fait la fierté du Bénin. Parcours d'une athlète exceptionnelle. Le Bénin peut s’enorgueillir d’avoir un de ses enfants qui lui fait honneur dans le monde sportif au niveau sous-régional ainsi qu’international. Odile Ahouanwanou, Spécialiste de l’heptathlon, au fil des ans, a su s’imposer dans sa discipline sportive. Au Bénin tout comme ailleurs, elle brille par le professionnalisme lors des grandes compétitions. Odile Ahouanwanou, 27 ans, native de Savalou, est une athlète béninoise grande de taille (1,78 m), et pèse 71 kg. Elle s’est très tôt lancée dans l’heptathlon, une discipline qui regroupe sept épreuves au total, à savoir : le 100 mètres haies, le 200 mètres, le lancer du poids, le saut en longueur, le saut en hauteur, le lancer du javelot et le 800 mètres.
En 2012, elle débute sa carrière internationale. Elle participe aux championnats d’Afrique de cette même année. À la fin de la compétition, elle bat le record national de l’heptathlon avec 4983 points et termine 6e. Elle participera des mois plus tard aux jeux de Londres, cette fois-ci uniquement sur les 100m haies. Elle bat le record national de la discipline avec un chrono de 14s 76.
Se maintenir au sommet
Les performances de Odile Ahouanwanou lui ouvriront, en 2013, les portes du stade Sottevillais 76 en France. En 2014, elle participe pour la deuxième fois aux championnats d’Afrique. Cette fois-ci, elle termine 8è après s’être disqualifiée à l’étape des 100m haies. Cette baisse de performance n’entame pas sa détermination à aller loin. L’année suivante, soit en 2015, elle remportera sa première médaille internationale aux jeux africains, en occupant la deuxième place du podium.
Elle ne s’arrête pas en si bon chemin. En 2017, elle hisse haut le drapeau béninois en remportant l’heptathlon des jeux de la solidarité islamique Baku 2017 et bat le record national de la discipline avec 6131 points. Elle participe au meeting de Kladno puis aux jeux de la francophonie où à l’absence de l’heptathlon elle participe au lancer et finit 4è avec un lancer de 14,78m.
Sa rage de se hisser au sommet de son art l’amène à décrocher, en 2018, une médaille d’or aux championnats d’Afrique le 05 août dernier au Nigéria. Dès lors, Odile Ahouanwanou fait le pari de se maintenir au sommet.
Mouphid HOUNNOU
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
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