Issue
An-Nasr Vendredi #254 (Les prédictions en rapport avec certains phénomènes de la modernité)
- Title
- An-Nasr Vendredi #254 (Les prédictions en rapport avec certains phénomènes de la modernité)
- Publisher
- An-Nasr Vendredi
- Date
- October 3, 2008
- issue
- 254
- number of pages
- 4
- Subject
- Athéisme
- Modernité
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Pauvreté
- Civilisation occidentale
- Hadith
- Ahmed Simozrag
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Rights Holder
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000390
- content
-
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon.
L’examen de certains versets du Coran et des hadiths du prophète Muhammad (Psl) montre que certains phénomènes y sont clairement annoncés. En ce qui concerne la pollution généralisée, le Coran affirme : « La pollution (le désordre) est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains, afin qu’Allah leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait ; peut-être reviendront-ils. » (Sourate 30, Verset 41). Ce verset, comme tant d’autres, a un caractère manifestement prémonitoire. Au moment où il a été révélé, il y a quatorze siècles, ni la terre n’était polluée, ni la mer, ni l’atmosphère. Il n’y avait ni bombe atomique, ni centrale nucléaire, ni fusée spatiale, ni avion, ni usine, ni gaz polluants. Et le verset ajoute : « Afin qu’Allah leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait. » Cela signifie que le péril est encore devant nous. D’après ce même verset, les hommes doivent inéluctablement assumer la responsabilité de leur propre destruction. Ils vont subir les conséquences désastreuses de ce qu’ils ont fabriqué en matière d’armes chimiques, nucléaires et bactériologiques.
En ce qui concerne l’alcool et les jeux de hasard, le Coran affirme : « Ô vous qui avez cru, le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires sont une abomination et une œuvre du démon. Évitez-les afin que vous réussissiez. Le diable veut susciter parmi vous l’hostilité et la haine au moyen du vin et du jeu de hasard. Il veut aussi vous détourner de l’invocation d’Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? » (Coran 5:90-91).
Il n’est pas difficile de vérifier la véracité de cette révélation. Il suffit d’évaluer les dégâts causés par ces fléaux pour se rendre compte qu’il s’agit bel et bien d’un mal satanique, source d’hostilité, de haine et de déviationnisme. Le prophète a confirmé l’inter- diction en disant : « Évitez l’alcool, il est la mère des turpitudes, de tous les vices ». Il est indéniable que le vin fait perdre la raison de sorte que celui qui en boit peut commettre des péchés, des crimes plus graves. À propos du vice sexuel, le Coran dit : « Et n’approchez point la fornication, en vérité c’est une turpitude et quel mauvais chemin » (C17 V32). « Que ceux qui transgressent Ses commandements prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne ou que ne les atteigne un châtiment douloureux » (C24 V63).
Dans un hadith rapporté par Ibn Maja, le prophète a dit : « Lorsque les gens s’adonnent publiquement à la débauche (sexuelle), ils seront frappés par la peste et d’autres maux inconnus des générations qui les ont précédées ». Il est évident que ce hadith fait allusion, entre autres, à l’épidémie du sida. Il est précisé que la calamité de la peste et celle des maux nouveaux séviront une fois que la fornication, c’est-à-dire la sexualité, se propage manifestement, ouvertement. C’est bien ce qui se passe à notre époque où la perversité a atteint son comble. Le Coran contient plusieurs versets où Dieu affirme qu’Il cesse d’accorder Sa protection à ceux qui croient pouvoir s’en passer. Aujourd’hui, on assiste à une tendance à l’exclusion de Dieu et à la divinisation de l’homme. Au lieu que la science soit utilisée comme un moyen tendant à rapprocher l’homme de Dieu, c’est l’inverse qui semble se produire. Plus la science évolue, plus l’homme s’enfonce dans l’égarement et plus se développent chez lui les sentiments d’autosuffisance et d’orgueil. « Ceux qui traitent de mensonge Nos enseignements, Nous les conduirons graduellement vers leur perte par des voies qu’ils ignorent. » (Coran 7:182)
Quelle solution ? Compte tenu de ce qui précède, la solution réside incontestablement dans le retour à Dieu. Comment et par quelle voie doit s’effectuer le retour à Dieu ? Ce n’est pas par n’importe quelle voie, bien entendu. Dieu Lui-même nous met en garde contre la pluralité d’impasses et de fausses voies : « Et voilà mon... Chemin dans toute sa droiture, suivez-le donc ! Et ne suivez pas les chemins qui vous éloignent de sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.
C06 VI53 Il est certain que la volonté de retour à Dieu est une disposition innée qui subsiste malgré les péripéties chez la plupart des hommes. Cependant, Satan peut exploiter à son profit cette volonté. Il peut placer des hommes sur des fausses voies tout en leur faisant croire le contraire. Il en est ainsi des multitudes de religions et de croyances. Ceux qui adorent les vaches, les esprits, les idolâtres, les mages, les naturistes, les animistes, les adorateurs du feu et des objets ne croient pas moins vouer leur culte à Dieu. Alors qu’en réalité, ils sont égarés. C’est pourquoi Dieu insiste sur le Coran qu’Il qualifie de corde de sauvetage, de direction, de guide, de lumière, de remède, de miséricorde... Nous verrons dans les versets qui suivent comment Dieu s’exclame, trouvant insensé que le Coran ne soit pas reconnu par les uns ni. adopté comme code de conduite par les autres alors que les morts auraient réagi, la terre et les montagnes se seraient affaissées, s’ils avaient reçu pareil message : « Si Nous avions fait descendre le Coran sur une montagne, tu l’aurais vue s’humilier et se fendre par crainte d’Allah. Et ces paraboles, Nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent ». C59V21 « S’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci) » C13.V31 « En quelle parole vont-ils croire après cela ? » C7.V185 ; C77.V50
La solution pratique consiste dans l’adoption de l’Islam comme mode de vie (foi et loi) et non pas comme simple religion au sens cultuel du terme. Le drame des musulmans est qu’ils ont abandonné leur religion et emprunté à l’Occident sa culture immorale et destructrice. Le modèle de laïcité est des plus suicidaires pour le monde musulman. Cette idée qui tend à privatiser la religion, à exclure la vie publique, n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme. d’incroyance et d’athéisme, contraire aux principes, aux valeurs et aux objectifs de l’Islam. La laïcité est une manière de congédier Dieu, de le dessaisir des affaires d’ici-bas. Comme pour lui dire : retires-toi ! Tu es incompétent. Alors que l’Islam, c’est la soumission à Dieu, à sa volonté, à ses lois, à son message, à ses orientations. Ce n’est pas en vain que Dieu a envoyé un message. Dans les enseignements du message, il y a la solution à nos problèmes et le remède à nos maux, outre la miséricorde et la bénédiction de Dieu consécutive au respect de sa parole et de ses commandements. Or, non seulement la laïcité prive l’homme de ces avantages matériels et spirituels, mais elle l’expose encore au danger de la colère de Dieu : « Et ceux qui traitent de mensonge Nos enseignements, le châtiment les touchera à cause de leur perversité. » (C6.V49) Le désordre qui règne actuellement est beaucoup plus grave que le désordre qui a causé la perte des anciennes civilisations. « Ne voient-ils donc pas combien Nous Avons-nous anéanti avant eux des générations que nous avons pourtant fixées sur la terre avec des moyens que nous ne permîmes point à vous-même ? Nous avons abondamment ouvert sur elles les vannes du ciel et nous fîmes couler sous leurs pieds des rivières. Mais nous les avons anéantis ensuite à cause de leurs péchés et nous avons fait naître, après eux, des générations.
Quand le péché s’ajoute à l’incroyance, à la rébellion, il faut s’attendre à des cataclysmes marquant la fin de la civilisation. L’Égypte pharaonique a périclité pour les mêmes causes. L’empire romain a subi le même sort. La Grèce a chuté à cause du péché et du désordre. Aujourd’hui, le désordre a atteint son point culminant. D’où les terribles calamités qui frappent sans cesse telles que les épidémies, les tremblements de terre, les inondations, les coulées de boue et de lave, les vents dévastateurs, la sécheresse, les incendies, les catastrophes aériennes et ferroviaires, etc. La civilisation occidentale a perdu l’équilibre ; il y a longtemps. qu’elle vacille, menaçant de s’écrouler comme un château de cartes sous nos yeux. Après avoir dévoré l’homme et détruit la nature, cette civilisation est en train de se détruire elle-même. La question de savoir comment l’Islam peut-il sauver l’humanité, je peux répondre brièvement ainsi qu’il suit : L’Islam connaît parfaitement le mal et en possède le remède. Tous les diagnostics qui ont été faits jusqu’à maintenant désignent les mêmes symptômes, à savoir : crise morale ou de conscience pour les uns, perte de repères prospectifs pour les autres, dérive matérialiste selon d’autres, bref, il s’agit évidemment d’une maladie de l’âme. C’est la maladie de l’incertitude, caractérisée par l’angoisse et la peur de l’inconnu, de l’avenir. L’Islam peut guérir cette maladie en renforçant les liens entre l’homme et son créateur. Parce qu’il évite autant que possible l’injustice, sachant que c’est un péché mortel ; parce qu’il agit selon la volonté du créateur sans négliger celle des créatures ; parce qu’il doit servir à La fois Dieu et les hommes, respecter les Droits de l’homme et les Droits de Dieu ; parce que son programme et son but consistent à faire évoluer les sociétés humaines vers la perfection ; il agit de manière à supprimer les inégalités, à créer les conditions d’une gestion saine et transparente, d’une administration équitable où il y aura moins de corruption et davantage de justice et de bon sens dans l’emploi et la répartition des richesses.
Il fait promouvoir les valeurs morales de manière à enrayer l’égoïsme, à faire prévaloir les vertus de solidarité, de fraternité, de bonté et d’humanisme au sein de la société.
Il mettra tout en œuvre pour l’élimination de l’ignorance et de la pauvreté, les fléaux que l’Islam considère comme facteurs de désordre, de criminalité et d’incroyance.
L’Islam contient des enseignements, des règles et préceptes capables de résoudre les problèmes non seulement des musulmans, mais de l’humanité entière. De nombreux penseurs contemporains ont reconnu cette réalité en le. proposant comme « remède efficace » à tous les maux qui affectent les sociétés humaines. L’administration de ce remède exige cependant une autorité, des institutions et des hommes, faute de quoi, il ne produit aucun effet, il demeure inopérant. Autrement dit, l’Islam sans pouvoir politique, sans institutions, ne pourra jouer aucun rôle ; ses enseignements et ses règles restent lettre morte. D’où l’impérieuse nécessité d’écarter la laïcité non seulement du champ politique, mais encore de toutes les institutions publiques et surtout des établissements d’éducation et d’enseignement.
L’Islam est un système complet de vie, destiné à régir les rapports des individus et des groupes dans tous les domaines de la vie : politique, social, économique, juridique, etc. Or, la laïcité a détruit ce système dans les poitrines après avoir indûment occupé son domaine d’action. Tel un pyromane qui a mis le feu et empêche les pompiers de l’éteindre. Il en résulte que la première tâche des musulmans consiste à déséculariser. Délaïciser le pouvoir politique afin de le rendre à l’Islam. C’est dans ces conditions seulement qu’il pourra jouer son rôle de sauveteur ; c’est dans les mêmes conditions également que doit se concrétiser cette promesse de Dieu dans le Coran : « Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent de bonnes œuvres qu’Il leur donnera la succession sur la terre comme Il l’a donné à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu’Il a agréée pour eux. Il changerait la peur en sécurité. Ils M’adorent et ils ne M’associent rien » (Coran 24:55).
Extrait d’une des conférences de Me Ahmed SIMOZRAG sur la modernité.
AN-NASR
Vendredi
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