Issue
An-Nasr Vendredi #170 (Journée internationale de la femme : et si les femmes refusaient?)
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- An-Nasr Vendredi #170 (Journée internationale de la femme : et si les femmes refusaient?)
- Creator
- O. D.
- Publisher
- An-Nasr Vendredi
- Date
- March 9, 2007
- issue
- 170
- number of pages
- 4
- Subject
- Femme en islam
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Pauvreté
- Civilisation occidentale
- Hadith
- Spatial Coverage
- Bobo-Dioulasso
- Rights Holder
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000362
- content
-
À l'heure où le secours d'Allah ainsi que la victoire se manifestent, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La communauté internationale a célébré hier, jeudi 8 mars 2007, la Journée internationale de la femme. À cette occasion, la communauté internationale a affirmé sa volonté réaffirmée de faire de la femme l'égale de l'homme. Des discours enflammés appelant à une liberté entière et à la condamnation de toutes les formes de violence faites aux femmes ont constitué le menu de la célébration de cette 150e journée internationale de la femme sur le plan international.
Au Burkina Faso, c’est la ville de Bobo Dioulasso qui a abrité les festivités commémoratives du 8 mars 2007 sous le thème : « Éducation et responsabilisation des femmes ». Comme les autres années, l’occasion a été encore belle pour une minorité de femmes de s'adonner à des activités. jubila-toires plutôt que de réfléchir profondément et de travailler réellement pour sortir la femme du joug de la pauvreté, de l’ignorance, de la maladie, etc. En effet, on le sait bien, et c’est franchement regrettable, le 8 mars est devenu un concours de Djandjoba, de manger, de mode, du gaspillage tout simplement. Pire, dans certains foyers, le 8 mars est devenu source de conflit face à l’incapacité de l’époux à payer le pagne du 8 mars pour la femme, par exemple. On peut donc se demander si le 8 mars contribue vraiment à l’amélioration de la condition de la femme ?
Retour à la case de départ. Pour la petite histoire, la création d’une « Journée internationale des femmes » a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par la journaliste An-nasr vendredi n° 170 du 09 mars 2007. Cela se faisait alors dans une perspective révolutionnaire. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis dans les années suivantes. suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Cette Journée des femmes est reconnue officiellement par les Nations unies en 1977. On peut dire que ces différents combats ont permis à la femme de bénéficier d’une attention particulière auprès des instances de décision. Ainsi, la femme n’est plus considérée comme un sous-être, sans statut juridique et devant rester en marge des activités sociopolitiques et économiques dans les différents pays. Cependant, l’émancipation telle que les femmes la comprennent et la vivent de nos jours est très dégradante pour la femme même et constitue une situation larvée pour la société toute entière. En effet, au nom de l’entière liberté de la femme, puisque c’est ainsi qu’est comprise L’émancipation, l’exhibition est devenue le mode de vie qui se veut la meilleure. Comme le souligne l’association Aux Sources de l’Islam, il y a certes eu un changement dans la vision de la femme, mais ce changement ne s’est pas fait véritablement à son avantage. De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est toujours pas respectée comme il se doit, même s’ils veulent le faire croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté ; mais c’est une liberté totale, exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée d’un extrême à un autre, d’une absence de liberté à une liberté sans limite aux fruits amers. Ils voudraient faire croire (et malheureusement, beaucoup y ont cru) qu’elle serait complètement l’égale de l’homme dans tous les points, et aurait les mêmes droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux sexes persistent. Pour eux, s’épanouir signifierait l’absence de tabous. Une femme sera femme que si elle n’a pas de règles de... Conduite. On la pousse à s’habiller de façon très indécente dans la rue en prétendant que c’est cela être une femme épanouie et bien dans sa peau ! « Les collants, les culottes et autres bodies constituent l’essentiel de l’habillement féminin. Les plus extrêmes mettent simplement une étoffe qui ressemble à un cache-sexe qui laisse apparaître toutes les rondeurs féminines. Au niveau du thorax, elles arborent une sorte d’étui qui enveloppe à peine les seins, le nombril, lui, est découvert, une façon d’inciter à la sexualité », soutient Godé Kaza-di, un Congolais de Kinshasa. Le taux élevé de viol et autres violences faites aux femmes se justifie en grande partie par ces comportements exécrables dont font montre ces femmes dites émancipées. La situation est absolument inquiétante à l’allure où vont les choses : « Les femmes risquent de passer à l’étape supérieure, celle qui consiste à exposer carrément sa nudité, ce qui va consacrer. le nudisme. Une façon pour elles d’intégrer le monde des nudistes dont on déplore la prolifération en Occident. Ce qui est déplorable, c'est que même l’étudiante censée être modèle dans un milieu de vie, trempe la main dans la pâte pour couronner l’immoralité », prévient Godé Kazadi.
La mixité est répandue partout, ce qui a pour résultat l’expansion de la perversité, des problèmes conjugaux et de graves atteintes au respect de la personne. Mais aussi la multiplication des rapports avant le mariage, qui conduit à une grossesse pénible, car non voulue, et à l’accroissement préoccupant d’enfants illégitimes. La plupart des avortements sont la conséquence de tout cela.
Désormais, la femme est considérée comme un objet de jouissance et un passe-temps. Ballottée d’un homme à un autre, on s’en débarrasse une fois qu’on est rassasié, sans se soucier de son devenir et de son honneur. Pour bien réussir sans obstacles dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit « ouverte à toutes propositions. » Le grand savant Ibn Qayyim a dit à propos de la mixité : « Il n’y a aucun doute que la mixité est l'origine de tous maux et de toutes calamités, c’est aussi l’une des plus grandes causes du châtiment d’Allah (sur une communauté). Tout comme elle fait partie des causes de la perversion, qu’elle soit générale ou spécifique. La mixité entre hommes et femmes est la cause de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des épidémies.
Toujours selon l’association aux sources de l’islam, la femme est aussi un très bon argument de vente. En effet, pour convaincre la clientèle d’acheter, il suffit de mettre une femme séduisante à côté du produit. À l’instar des demoiselles du juste prix, on la dénude chaque fois que l’occasion se présente pour la campagne d’un yaourt ou encore pour la promotion d’une voiture ! Il n’y a pas une émission de télévision qui n’ait ses collections de nunuches dévêtues, prêtes à rire à toutes sortes de blagues malencontreuses à leur sujet provenant de la gent masculine, curieusement très. Satisfaite ! Avant qu’elle soit reconnue comme ayant du talent dans quelque domaine que ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu’elle le montre, et qu’elle joue de tout son charme. En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais a plutôt perdu sa dignité, son humanité et sa nature première. Jadis, elle était certainement humiliée, mais faisait quand bien même partie d’une famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et le vice n’étaient pas apparents.
Aujourd’hui, elle reste toujours humiliée, mais d’une autre manière : elle est réduite à un objet de fantasmes et de convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l’oublie. La cellule familiale est quasi inexistante, fragilisant ainsi toute la société, car son rôle est primordial. Depuis cette pseudo-liberté, les vices n’ont fait qu’accroître. La femme n’a point connu d’émancipation positive, mais connaît plutôt une exploitation par des hommes sans aucun scrupule profitant d’elle. Pour arriver à leurs fins, An-nasf, vendredi 17O du 09 mars 2007 .......... P. 25. De même, elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents et complices de tous. En acceptant cette situation, la femme a perdu sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le respect, alors qu'elle tend la main aux irrespectueux. Comment, dès lors, peut-elle l’obtenir ?
Dans ce sens, le thème national du 8 mars de cette année, à savoir : « Éducation et responsabilisation des femmes », est très intéressant et interpellateur. Les femmes doivent effectivement prendre leurs responsabilités et refuser cette comédie de mauvais goût d’où elles sortent perdantes. Elles doivent refuser tout habillement qui ne les honore pas, de même qu’elles ne doivent pas se laisser utiliser comme de simples supports publicitaires pour satisfaire les intérêts des hommes. desseins inavoués. Ce sérieux est un préalable dans la lutte contre la pauvreté, l’ignorance, l’injustice, etc. dont elles sont victimes.
La femme musulmane comme exemple. Dans cette situation où l’immoralité est magnifiée au grand dam des valeurs morales telles que la pudeur, la chasteté, la dignité, nos sœurs sont souvent complexées et influencées. Ainsi, beaucoup d’entre elles ont de la peine à afficher leur identité (islam) dans les services et établissements scolaires, de peur d’être taxées d’esprit rétrograde, de ne pas être à la page, de ne pas connaître la valeur de la vie, etc.
« Ô fils d’Adam, Nous avons effectivement fait descendre sur vous des vêtements cachant vos parties intimes ainsi que des parures. Ô fils d’Adam, surtout que le Diable ne vous tente pas comme il a fait sortir vos père et mère du Paradis en leur retirant leurs vêtements pour leur dévoiler leurs parties intimes » (C7 V26-27).
Nos sœurs doivent donc se convaincre que Dieu les a honorées et a fait d’elles des exemples qui doivent illuminer la... société toute entière comme le recommande le verset 35 de la sourate 33 : « les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Dieu et à Son prophète. Voilà ceux à qui Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et Sage. »
O.D. cÂ’ishah rapporte que le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte de la meilleure façon avec son épouse. Et Je suis celui qui se comporte le mieux avec son épouse. » (At-Tirmidhî)
Ce hadith a aussi été rapporté en ces termes : « Le croyant à la foi la plus complète est celui doté des plus nobles caractères. Et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui se comportent de la meilleure façon envers leurs épouses. » (At-Tirmidhî)
An-nasr vendredi h'170 du 09 mars 2007 P. 26
Part of An-Nasr Vendredi #170 (Journée internationale de la femme : et si les femmes refusaient?)