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An-Nasr Vendredi #127 (La cuisine : un facteur de consolidation du foyer conjugal)
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- Title
- An-Nasr Vendredi #127 (La cuisine : un facteur de consolidation du foyer conjugal)
- Creator
- Fatiha
- Publisher
- An-Nasr Vendredi
- Date
- February 10, 2006
- issue
- 127
- number of pages
- 4
- Rights Holder
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000321
- content
-
AN - NASR XX e ixv^cX K-e CÂ L n127 du 10 Fév. 2006
Tient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon !
La vie conjugale est un art de grande beauté et d'extrême importance. Cette vie est un espace d'amour, de tendresse et d'adoration. Cadre idéal et unique où la sexualité est autorisée, le mariage constitue l'accomplissement de la moitié de la foi chez les deux époux. En effet, le mariage est un acte sacré, béni de Dieu où l'homme et la femme doivent vivre en parfaite symbiose et dans une harmonie sans égale. Cela ressort à travers ce passage du saint Coran (S 30 V 21) : « Et parmi ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté... » Réussir une telle merveille qu'est la vie du foyer est un défi qui nécessite d'énormes efforts de la part des deux conjoints. Ainsi, Abu Darda (que Dieu l'agrée et le salue) disait à sa femme : « Si tu me vois en colère, réconforte-moi, et si je te vois en colère, je te réconforterai. » S'il est vrai que la réussite du foyer dépend des deux conjoints, force est de reconnaître que la femme y a une grande responsabilité, comme le dit l'adage populaire : « le foyer, c'est la femme ». Pour ce faire, elle doit disposer de nombreux atouts comme le bon comportement, l'hygiène, l'habillement, la sexualité, l'éducation des enfants et l'art culinaire pour réussir sa noble mission.
Parmi tous ces éléments, nous nous intéresserons particulièrement à l'art culinaire à travers ce numéro d'An-nasr vendredi. L'art culinaire est l'un des aspects fondamentaux qu'une mère doit enseigner à sa fille pour mieux la préparer à son futur rôle de maîtresse de maison. Ainsi, une femme qui a reçu cette éducation ne peut que satisfaire son époux. Par contre, Certaines femmes préoccupées par leurs études ou autres occupations n'ont pas le temps d'apprendre le minimum de savoir-faire en matière de cuisine. Elles arrivent donc chez leurs maris sans avoir pu faire ne serait-ce que des omelettes. Ainsi, une fois au foyer, son secret se dévoile. Cette réalité est amère à vivre. L'amour peut céder la place au remords, et c'est parti pour des querelles à raisons camouflées.
Au regard de ces différentes situations, il faut rappeler spécifiquement à nos sœurs que l'art culinaire est une école où l'on ne finit jamais d’apprendre. Celles qui n'ont jamais eu la chance d'apprendre à faire un menu type en famille ou celles qui n'ont pas eu le temps, qu'elles aillent à la recherche de cette science que ce soit avant ou pendant le mariage. Il n'est jamais tard pour bien faire.
Tout en respectant le Coran et la Sunna, la femme doit chercher à tout prix à satisfaire son époux et ses enfants. Elle doit se conformer à cet hadith rapporté par Muslim : « La vie d'ici-bas est... » Pleine de jouissances, la femme vertueuse est la meilleure des jouissances. Chercher à satisfaire en matière de cuisine, c'est avoir la maîtrise et l'amour de bien faire, de bien préparer. En effet, les femmes doivent éviter de considérer la cuisine comme une charge dont il faut se débarrasser afin de se reposer. Bien préparer demande beaucoup de patience et de minutie. C'est ainsi qu'elles éviteront de mettre trop de sel, de potasse dans la sauce, car la juste mesure est très capitale. Avant de mettre la marmite au feu, il est conseillé de dire le nom d'Allah (bismillah) et de demander son assistance tout au long de la préparation. Ainsi, avec beaucoup d'attention, et le fait de se mettre en tête qu'elle prépare pour son bien-aimé mari, cela peut l'aider à bien faire. Par ailleurs, une femme peut savoir très bien préparer sans pouvoir satisfaire son mari, tout simplement parce qu'elle sait tout faire sauf l'essentiel : connaître les goûts de son mari. Il est très important de connaître ce que son mari aime pour répondre à ses besoins. À ce niveau, il convient de noter que la gastronomie est universelle, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de plats réservés typiquement aux Musulmans, aux Européens, aux Africains... Tout ce qui n'enfreint pas les lois islamiques en matière de nourriture doit être connu de la femme dans le but de faire plaisir à ses proches.
Par ailleurs, il faut faire preuve d'imagination pour varier ses menus, ceci dans le but de faire des surprises. Il faut également prendre l'habitude de faire de petits plats spéciaux à côté du plat principal : c'est un signe d'amour qui fait plaisir aux hommes.
En outre, l'hygiène est capitale dans le domaine de la cuisine. Avant de préparer, la femme doit être propre et bien habillée. La cuisine et les ustensiles doivent également l'être. Cela est beau à voir et renforce l'appétit. Par contre, préparer dans le désordre avec des plats sales ou porter des habits déchirés ou sales coupe l'appétit à un mari qui ferait un tour dans la cuisine. Cuisine. Aussi, une fois la cuisine terminée, il est souhaitable de se doucher encore pour se mettre à l'aise en se débarrassant de la sueur et de la fumée avant de faire la table. Cela évite les mauvaises odeurs. La présentation de la table n'est pas à négliger non plus. Nous invitons les femmes qui ont l'habitude de garder leurs beaux plats dans les armoires dans le but de décorer leur maison ou pour les faire sortir lors des occasions exceptionnelles, à les utiliser plutôt pour servir leur mari. Les bénédictions qu'elles en tireront n'ont pas de prix. Savoir faire des décorations en fonction des menus est aussi un plus à gagner. Une femme qui prend bien soin de l'alimentation de son époux fait la fierté de ce dernier et participe grandement à l'équilibre du foyer. En effet, un mari bien nourri est d'avance retenu à la maison ; cela lui évitera de fréquenter les restaurants où il peut s'exposer à toutes tentations pouvant nuire à. l'harmonie du couple. Par ailleurs, "bien manger" apporte une santé de fer à toute la famille, participe à la beauté des enfants et développe leur intelligence. Une femme dont le souci est de satisfaire son mari à tout moment tire profit non seulement des bienfaits de cet acte ici-bas, dans l'harmonie de son foyer, mais aussi dans l'au-delà comme le témoigne cet hadith rapporté par Oummou Salama : « Une femme qui meurt jouissant de la satisfaction de son mari entre au paradis ».
Toutefois, il convient de dire un mot sur le rôle que l'époux peut jouer dans la cuisine. Tout d'abord, il est de son devoir de pourvoir aux besoins financiers de la femme en matière de cuisine dans la limite de ses capacités. Alors, pour bien manger, il va falloir que l'argent que la femme reçoit soit conséquent. Par ailleurs, le prophète (SAW) aidait parfois ses épouses dans la préparation. Il est donc nécessaire que les époux prennent l’exemple du prophète pour diverses raisons : "aider sa femme à préparer". —-------------------------- est une preuve d'amour et a de la valeur aux yeux de Dieu, car il a été révélé, chapitre 4 verset 19 ce qui suit : « Vivez avec douceur et gentillesse ». Un homme qui sacrifie un peu de son temps pour aider sa femme dans ses tâches ménagères œuvre à consolider les liens d'amour. Cette femme lui sera reconnaissante durant toute sa vie.
Il peut arriver que la femme soit très fatiguée, indisposée ou malade ; et qu'elle n'arrive pas à préparer. Au lieu d'aller acheter à manger dehors, l'homme peut se mettre à la cuisine. Selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de Dieu a dit : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère. Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes », rapporté par At-Tirmidhi.
En définitive, l'art culinaire contribue à la réussite du foyer. S'il est vrai que la cuisine relève en grande partie du devoir de la femme, il n'est pas exclu que l'homme apporte souvent son aide.
Lisez et faites lire An-nas, Vendredi An-nas, vendredi n°127 du 26 Mai. 2006 Prix 50 f cf