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Title
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An-Nasr Vendredi #027 (La réparation de la prière)
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Date
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July 23, 2004
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issue
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27
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number of pages
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4
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Rights
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Rights Holder
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Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
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Identifier
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iwac-issue-0000248
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content
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nasr < L n'O27 du 23 Juillet 2004
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La prière occupe une place importante parmi les pratiques cultuelles en islam. C’est le premier pilier pratique, et d’après le prophète, c’est la prière qui différencie les croyants des mécréants. Elle sera la première œuvre à propos de laquelle l’homme sera interrogé le jour de la résurrection. Alors, l’accomplissement correct de la prière doit être le souci premier de tout musulman.
Cependant, il arrive que de par sa nature humaine (al in-sâne : oublieux), l’homme se trompe et qu’il fasse des erreurs dans la prière. Si tel était le cas, que faire ? Le Seigneur, par miséricorde, nous a enseigné par l’intermédiaire de son Messager, les moyens de se racheter. Car même pour une seule prosternation manquée dans la prière obligatoire, il nous sera demandé compte. La réparation de la prière demeure cependant un sujet complexe. En effet, chaque L'école juridique dispose en la matière des enseignements qui ne sont pas forcément ceux des autres écoles. Dans les lignes qui vont suivre, nous allons tenter de rappeler les positions unanimement admises et celles qui sont couramment pratiquées dans nos régions. La réparation de la prière varie selon le type d’erreur (omission ou ajout) et selon le statut de l’acte (actes obligatoires, surérogatoires ou méritoires). Pour ce faire, il convient de rappeler les différentes catégories d’actes de la prière.
An-nasr vendredi n° 027 du 23 juillet 2004 ... 1 1 5... Prix 50 fcfâ P.1
Les actes de la prière - les actes obligatoires de la prière sont : l’intention, la station debout, le premier takbir (Allahou Akbar) au tout début de la prière, la récitation de la fatiha, la génouflexion (roukou), le redressement après le roukou, la prosternation (soudjoud), le relèvement après le soudjoud, la pause qu’il faut marquer après les différentes positions, dire assalamou aleikoum, le recueillement et le respect de l’ordre des actes. Actes : - Les actes surérogatoires sont : la récitation d’une autre sourate en plus de la Fatiha, la récitation à voix basse ou haute, les autres takbir à chaque changement de position, les invocations pendant les roukous et les soudjouds, dire Sami Allahou liman hamidahou, le Rabbana wa lakal hamdou, la Tachahoud, prier pour le Prophète dans la Tachahoud final ; - Les actes méritoires sont l’invocation au début de la prière, l’ouverture de la prière, l’invocation après le redressement du roukou, l’invocation entre les soudjouds, dire Amin après la Fatiha, poser les mains sur la poitrine, etc.
La réparation des actes obligatoires : L’omission d’un acte obligatoire de la prière invalide ladite prière. Alors la réparation d’un acte obligatoire omis consiste à refaire cet acte. Mais il existe des variantes suivant les différents actes : - Une prière sans intention est nulle et doit être reprise. Mais formuler l’intention ne signifie pas prononcer des phrases. L’intention est la ferme détermination et la motivation. que l’on a pour accomplir une prière. L’oubli du takbir al ihram entraîne la reprise de la prière. Si on omet la sourate fatiha dans une rakate et qu’on se rappelle avant le roukou, on reprend la récitation suivie au besoin d’une sourate. Par contre, si l’on ne s’en rappelle qu’après le roukou, on poursuit la prière tout en annulant la rakate où la fatiha était omise. On accomplira une autre rakate à sa place. Dans tous les cas, on fera deux soudjouds réparateurs après le salam (salut final).
Quand on se rappelle de l’omission d’un roukou au moment où l’on s’engage à faire le soudjoud, on revient à la position debout et on récite de nouveau quelques versets au besoin, puis on fait le roukou et on poursuit la prière. Si l’on ne s’en rappelle qu’après avoir exécuté le soudjoud, on poursuit la prière tout en annulant la rakate entachée et on accomplira une rakate à sa place. Dans tous les cas, on doit faire deux soudjouds réparateurs après le salut.
An-nasr vendredi n° 27 du 23 Juillet 2004 116 Prix 50 f CFA P. 2 final. - Si on oublie un soudjoud et qu’on se rappelle dans la position debout de la rak'ate suivante avant le roukou, on se prosterne immédiatement pour faire le soudjoud manquant. Si l’on ne se rappelle qu’après le roukou de la rak'ate suivante, on continue la prière et on accomplit une rak'ate de remplacement. Si l’oubli du soudjoud porte sur la deuxième ou quatrième rak'ate d’une prière et qu’on se rappelle dans la position assise, on se prosterne immédiatement dès qu’on y prend conscience. Dans ces trois situations, on fait deux soudjoud d’oubli après le salam. En outre, si l’on ne se souvient de l’omission d’un acte obligatoire qu’après avoir quitté le lieu de la prière ou s’être détourné de la qibla, on reprend la prière entièrement.
Après le salut final, si on se rappelle avoir omis une rak'ate, et qu’on se souvient avant de se détourner de la qibla ou d’avoir quitté le lieu de la prière, on se lève, fait un takbir et on accomplit la rak'ate manquante. On fera deux soudjoud réparateurs après le. Salam. Dans le cas contraire, la prière est nulle et on doit la reprendre même si on s’en rappelle ultérieurement. Si on accomplit un surnombre de rak'ates, on fait deux soudjoud réparateurs après le salut final. Mais si l’on double le nombre de rak'ates d’une prière, celle-ci s’annule.
Quand on s’apprête à se lever après le soudjoud de la deuxième rak'ate d’une prière de trois ou de quatre rak'ates et qu’on se souvient de la position assise, on se rassoit tant que les deux mains et les deux genoux n’ont pas quitté le sol. On ne doit pas pour cela accomplir deux prosternations d’oubli. Si par contre les mains et les genoux ont quitté le sol, on poursuit la prière et avant le salam on fait deux prosternations.
Si on doute ou on oublie le salam, on le prononce dès qu’on se rappelle étant toujours sur place et sans se détourner de la qibla. On n’a pas pour cela de soudjoud réparateurs à faire.
La réparation des actes surérogatoires. D’une manière générale, l’omission d’un acte obligatoire se répare en réitérant. L’acte et en faisant deux soudjoud après le salut final. Par contre, la réparation d’un acte surérogatoire omis n’exige pas qu’on accomplisse de nouveau cet acte, mais il suffit d’accomplir deux soudjoud avant le salut final. Ainsi, une omission des actes tels que la récitation d’une sourate après An-Nasr, vendredi n° 27 du 23 juillet 2004... 1 1 7... Prix 50 fc^ P. 3 la Fatihat, le tasmy, la position assise pour réciter les Tachahoud, les douas du roukou et du soudjoud, la récitation à voix basse ou haute... est corrigée par deux soudjoud avant le salut final. En cas d’ajout de ces actes, la correction est faite par deux soudjoud après le salut final.
La réparation des actes méritoires. L’oubli des actes méritoires de la prière n’affecte nullement la validité de la prière. Par conséquent, on n’est pas tenu de corriger l’omission d’un acte méritoire.
Les prosternations réparatrices. Lorsqu’elles doivent être accomplies avant le salut final, aussitôt après les Tachahoud, on se prosterne directement pour les... Accomplir et ensuite on récite de nouveau les Tachahoud et on prononce le salam. Si elles doivent être accomplies après le salut final ; après avoir prononcé le salam, on accomplit immédiatement deux soudjoud et on récite de nouveau les Tachahouds (si l’on veut) et on prononce le salam.
Quand on oublie les soudjoud réparateurs qui doivent être faits avant le salam et qu’on s’en souvient après le salam, on les accomplit si on n’a pas encore quitté le lieu de la prière ou s’être détourné de la qibla. Mais si l’oubli porte sur les soudjoud réparateurs d’après le salam, on les accomplit dès qu’on s’en souvient, quel que soit le temps qui se serait écoulé.
L’imam : « La prière est de stricte obligation pour les croyants et doit se faire aux heures prescrites. »
INFORMATION : Le comité exécutif informe l’ensemble des militants désireux de s’inscrire pour le séminaire de Bobo-Dioulasso qu’une liste de 30 personnes est ouverte. Les inscriptions se... font auprès du Secrétariat général du CE 3 - jusqu’au 25 juillet 2004. Les frais s’élèvent à 3500 frs. Pour plus de renseignements : appelez au 50 36 27 89.
vendredi n° 27 du 23 Juillet 2004 118 Prix 50 f cfâ P. 4