Issue
An-Nasr Vendredi #001 (Tabaski ou la foi d'Abraham)
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- Title
- An-Nasr Vendredi #001 (Tabaski ou la foi d'Abraham)
- Creator
- Kadré Sawadogo
- Publisher
- An-Nasr Vendredi
- Date
- January 30, 2004
- issue
- 1
- number of pages
- 4
- Subject
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Civilisation occidentale
- Spatial Coverage
- Palestine
- Rights Holder
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000236
- content
-
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Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Ce sont les grands hommes qui font l'histoire, dit-on. C'est pourquoi il y a des noms qui reviennent à chaque fois que l'on parle de certains événements qui ont marqué l'humanité. La célébration de la tabaski étant intimement liée à la vie d'ABRAHAM, An nasr vendredi vous propose dans les lignes qui vont suivre, les grands moments de l'existence de celui qui est considéré comme le père du monothéisme. Nous évoquerons là la mémoire d'un élu de Dieu, Abraham (la paix de Dieu sur lui), dont il serait prétentieux de vouloir explorer la vie en si peu de mots.
Son enfance
L'histoire de ce grand homme commence il y a XVIII siècles avant notre ère. Il est originaire du foyer. Babylonien dans l'empire de Mésopotamie. Abraham est fils de Nahûr surnommé Azhar. Les généalogistes remontent ses ancêtres à Noé. L'homme est né dans le contexte d'une vie paganiste et polythéiste, du temps du roi Nemrod. Avant sa naissance, les devins avaient prévenu le roi de la venue d'un fils de son royaume qui refuserait l'adoration des idoles. Alors, Nemrod, pour parer à toute éventualité, avait décrété la pure et simple extermination de tout enfant de sexe masculin qui naîtrait dans le pays. À sa naissance, la mère d'Abraham l'avait déposé dans une grotte où elle allait clandestinement lui dispenser les soins dont il avait besoin. Son nom Abraham signifie aussi bien en syriaque qu'en arabe « le père miséricordieux » (Ab-Rahim). Déjà à cette étape, on note quelques signes révélateurs de son statut d'homme de Dieu qui se chargera de sa subsistance, car il lui suffisait de sucer le pouce ; et il avait grandi dans un temps. janvier 2004 ...1 1. PHx50fcfa P. 1 Z d ^J OS *Hd zi tOO? J3.IAU&! os np iqq.u ipapua^ «eu-üy •ned uos e uieqejqv quesoddo ynb queuiequojj je ,p qe yjap ep seuuoj sep eAyqsneqxe uoyqueui FX suep asT.ieTnDTq.iPd as saq -^qdojd seq eqejnos eq neya e jysnqoxe eqqno un quenoA ua euisy^qqououi ne eyAuoo seq qy qenbeq suep eqdned uos qa ureqejqv ejque qenp un e suoqsTSse snou 'uejoD eq supq sas 'naja d®ap sq^odde^ sas enbyq^qdojd uotsstui ap qa ejqsejjeq eyA ap eqo -^ys xnap uojTAua s^jde euyq -seqed ua e^qyqeo V sjnoÇ sas jyuyj ejauinoqaj qy 'aj^d uos v 2uenQ -ueuieA np saq -yuiojop ne eq^qdojd ap JTAjes ejy q^euisq eTduieq np uoyqonjq -suoo eq s^jdv •« xne,p ns -st eq^qdojd un xna jnod eyoA -ua jneubyes» : seuueq sao ua jneubyes eq quenboAUT ua qnoq eqduieq aq qyqqeqej ureqejqv • eq^a eq ap uoyqonjqsuoD eq quejyjdejque sqy 'eqysyA ejq -ne eun,p sjoq q^qqV/P uoqq -oejsyqes eq quajynboe sqyj qa aj^d aq 'ysuyv -jeyqpq neeq un led ^qeqovi sjoqe qnj quejue,q « uotsta eq ua njo se nq 'uieqejqv » : seunaq seo ua equidistant, you -know -to prevent new a project, just -not -a quieted, unrecognized •eDTjTJoes as jjjj. a quiet as no ebounds up, q§euisq V jpd jyj jnoç un -equity ajpuaj jney quieted •enbow eq jTuaAap a ynb ejjeq eq a project np squeaky squeaky sjeyuiajd saq ysuye quaznj quejue us qa jebv •auyqseqed ua qjed -ej qa sqyj us qa eunnej es assyeq uieqejqv enb ^q qsa,o •ueui^A ne (equivalent ayjXs eq e qa eyuepjop eq e' ueq -yq ne 'auyqsaqed eq e sajd nad ^ quepuodsajJOD uoyb^j) ureqo aq queyyaj sjeyueAej -pd sap ebessed aq enb auypui -nq aDuas^jd pq qypssypuuoD eu ynb enbyqeje qjes^p eq ezpuyeqqe jnod pns np uoyqoej -yp pq STJd qe q^puisq eu npeA -nou us ep qe jpêv ep eyufi -pduiOD ue euyqseypd eq eqqynb uipqpjqv' (JPbv) esnod$-OD ps ç pqsejyueui qpjps enb eysnoq -pÇ pq ^ aqyns ’q^puisq sqyj us ep ej^ui pq aqyns pq jpd pjes ynb esnod^ eumioo uieqpjqv ç e^p^DuoD eqynsue pjes eqqa • equPAjes ep jtajos ynq jnod (jpbv) eAPqose un ' qpaes 'ureqpjqv.p eumiej eq ç euuop uopjpqd eq çq -.' eqdAba ue enuyquoD qe euyqseqpd ue pa qi ’neya ep ^qyoyun^ jeubyes -ue,p qnq eq supp jebeAoA ep syjdejque qy ' euyAyp uoyqoaq -ojd eq snos jyqns gp qy,nb jeqogq np eAnejde,q s^jdv •eqdned uos jpd nqqequioo qyoA es qy eqyA seaq qe i enbyun qa aui^zdns naya un ua yoj pq jeqo§Jd p eôuaumioD ureqpjqv • anbyjoqsyq aqdya^d aq qe anbyq^qdojd uotsstui eq •aouejue,q ep eAnejde,q seJde eqyoyjjyp eououue.s aqqa syeui * ynq ç ejAno,s ej^ eqqeAnou eun -eqdned uos e euisyaqqou -oui eq qeubyesue jnod euzeseo eq ep qjos qy' puejb ysuye nueAea -qjnoD queuieAyqeqej pie.
Dans sa prédication, des faits majeurs révèlent la détermination d'un prophète distingué. Il s'agit d'abord de son attitude à l'endroit de son père qu'il invita à la foi monothéiste. Il n'usa guère à l'endroit de ce dernier des propos blessants. Mais il se rendit compte très vite que son père était ennemi résolu de Dieu. Ensuite, à travers son attitude à l'endroit de son peuple qu'il invita à abandonner les idoles et les fausses divinités, il démontre la vulnérabilité et la Fausseté des divinités de son pays. Abraham fait preuve ici d'un courage sans égal et d'un sens élevé de la pédagogie éducative, surtout à travers la leçon de l'abattage des idoles. En outre, on note l'affrontement avec le roi Nemrod, qui fut un des plus grands tyrans qu'ait connus l'humanité. Il était allé jusqu'à se proclamer Dieu tout-puissant. C'est face à cet homme qu'Abraham usa d'une grande force d'argumentation dont Dieu l'avait muni contre les impies. Il lui lança l'ultime défi : « Dieu fait venir le soleil de l'orient, fais-le venir donc de l'occident !... ». Il dévoila ainsi la fausseté de la prétention de Nemrod, qui s'en trouva complètement confondu et déconcerté.
Enfin, c'est l'épreuve du bûcher. La haine que le peuple nourrit contre lui alla jusqu'à leur inspirer l'idée satanique de le brûler. Ils exécutèrent leur macabre besogne, mais Dieu couvrit son envoyé de sa protection en commandant au feu d'être fraîcheur et paix pour Abraham. Tout ce qui précède laisse entrevoir tout le combat. qu'Abraham a mené dans son pays d'origine. En effet, malgré toutes les épreuves qu'il a subies, sa foi est restée inébranlable. C'est dire tout le sens du combat perpétuel que le croyant doit mener pour maintenir et accroître sa foi en vue de se rapprocher de Dieu. En dehors de cette lutte âpre, il entreprit des voyages, un long itinéraire qui va le conduire de Babylone en Égypte et même jusqu'en Arabie. On imagine les difficultés qu'un tel voyage implique dans l'antiquité. Le parcours du prophète est jalonné d'œuvres importantes et pieuses qui ont marqué l'histoire de la religion. Parmi ces œuvres, ceux qui retiennent notre attention sont le sacrifice d'Ismaël et la construction de la Ka'ba. La construction de la Ka'ba fut sur le commandement de Dieu. Abraham et son fils bâtirent la maison sacrée en un lieu choisi et anobli par Dieu. Le cinquième pilier de l'islam, qui est le pèlerinage à la Mecque, constitue une réponse à l'appel qu'Abraham. avait lancé à l'endroit de toute l'humanité après l'édification du temple. Ses rites constituent la perpétuation de la mémoire d'un élu de Dieu et le témoignage des œuvres d'un homme qui fut l'ami de Dieu et l'un des maillons essentiels de la chaîne par laquelle le message divin est parvenu aux hommes. Abraham avait à Dieu un enfant. Celui-ci exhaussa son vœu en lui donnant Ismaël. Il manifesta un grand amour pour ce fils, mais il reçut l'ordre de l'égorger par amour pour Dieu. Abraham obéit au commandement de son Seigneur ; et cet acte fut proclamé par Dieu comme modèle à l'humanité en matière de foi. C2 vl24. La finalité visée par ce commandement n'était pas la mort proprement dite de son fils, mais il s'agissait d'une épreuve de foi pour servir d'exemple aux générations de croyants jusqu'au jour dernier. Le sacrifice d'Ismaël constitue un acte de foi sans égal que les musulmans perpétuent aujourd'hui à travers le sacrifice du mouton à l'occasion de la fête de Tabaski. Ce sacrifice est donc fait uniquement dans le but de plaire à Dieu. Ce n'est ni la chair, ni le sang, comme le précise le Coran, qui intéressent Dieu mais la piété qui soutient l'acte. Cette dévotion d'Abraham à l'endroit de son Seigneur doit faire méditer chaque croyant sur ses rapports avec Dieu et son engagement pour sa cause. La Tabaski, contrairement à ce que certains écologistes mal inspirés voudraient faire croire, ne peut être simplement un vaste mouvement d'abattage gratuit d'innocentes bêtes, mais plutôt un acte de foi. Sans complexe, et avec beaucoup d'amour, chaque musulman doit faire l'effort nécessaire pour sacrifier un mouton. Bonne fête de Tabaski, pleine de foi et de joie. Kadré SAWADOGO LAEEMB informe l'ensemble des fidèles que la prière de l'Aïd-el-kebir aura lieu à l'université, sur le terrain de l'UFR/SDS à partir de 8 heures 30 précises. « L’homme n’accomplit une action plus agréable à Dieu le jour de l’Aïd que celle d’offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection, l’offrande viendra intacte avec cornes, sabots, poils et... Laine. Le sang qui coule est estimé de Dieu avant même qu’il ne touche le sol. Soyez-en heureux. » Hadith rapporté par Thirmidhi et An-Nasr, vendredi n° 001 du 30 janvier 2004. Prix 50 F.