Issue
Al Mawadda #52-53
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Burkina Faso
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- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- Al Mawadda #52-53
- Publisher
- Al Mawadda
- Date
- January 2010 – April 2010
- issue
- 52
- 53
- Abstract
- Bimestriel d'information et de formation islamique
- number of pages
- 16
- Subject
- Ahl ul Bayt
- Chiisme
- Pluralisme religieux
- Femme en islam
- Laïcité
- Civilisation occidentale
- Hadith
- Taqlid
- Fondamentalisme islamique
- Terrorisme
- Language
- Français
- Source
- Louis Audet Gosselin
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000011
- content
-
Safar-Djoumada 1430 ISSN 0796-5710
Bimestriel d’information et de formation islamique N° 52 - 53 Janvier - Avril 2010
Les lois précieuses : Le livre (AZ Coran) et la famille (AZ Ahlul Bayt) Hüdjce Thaqalayne
UN AYYATOLLAH CHEZ NOUS “Le monde musulman doit être unifié” ABBAS AHMAD AL-BOSTANI « La France n’était pas favorable à ce que je faisais »
LE CONFORMISME RELIGIEUX Pourquoi faut-il suivre un guide spirituel ?
LA FEMME ET LA FIN DU TEMPS « Vous considérerez le bien comme mal et le mal comme bien »
ENTRETIEN INTIME N°10 La supplication confidentielle de ceux qui demandent la médiation
Au nombre de quinze (15), les entretiens intimes (Mounadja’ates) sont des do’as tirés du livre « Sahifat' Sadjadiyat » de l'Imam Ali Zaynoul Abidîne (AS), 4ème Imam de la descendance purifiée du Prophète (SAW). Il est conseillé de les lire régulièrement chaque jour, mieux les 15 par semaine. Soit deux par jour, et 3 le dernier jour.
Au Nom de Dieu, le Clément, le Très Miséricordieux Mon Dieu ! Je ne détiens aucune médiation face à Toi autre que la compassion des pauvres de Ta Clémence, ni aucun chemin pour parvenir à Toi autre que l’amabilité des faveurs de Ta Miséricorde ainsi que l’Intercession de Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde, le libérateur de la communauté de l’affliction. Fais de ces deux, ma raison d’obtenir Ton pardon, laisse-les me mener au succès de Ta satisfaction !
Mon espérance est parvenue dans l’Enceinte Sacrée de Ta Générosité; mon désir insatiable s’est posé dans la cour de Tes Dons somptueux. Aussi, concrétise mon espoir en Toi, scelle mes œuvres par le Bien, fais de moi l’un de Tes Élus, ceux que Tu as installés commodément au milieu de Ton Paradis et fais entrer dans la Demeure de Ta Vénération ; dont Tu as réjoui leurs regards portés vers Toi le jour de Ta Rencontre ; dont Tu en fais les Héritiers des Stations de la Certitude dans Ton Voisinage !
Ô Celui auprès de Qui aucun de ceux qui arrivent n’ont trouvé ailleurs plus généreux que Lui ; ni aucun de ceux qui se dirigent vers Lui n’ont trouvé ailleurs plus miséricordieux que Lui. Ô Le plus Excellent avec Qui le solitaire s’isole. Ô Le plus Affectueux auprès de Qui le fugitif trouve asile ! C’est vers l’abondante générosité de Ton pardon que j’ai tendu ma main, et c’est vers Ta Générosité sans limite que j’ai présenté la paume de ma main ! Ne fais pas preuve de privation à mon égard, ne m’afflige pas la déception et la perdition ! Ô Celui Qui entend la supplication ! Ô Le plus Miséricordieux de ceux qui font miséricorde !
Source : Mafâtîhoul djinâne d’Abbas al Qoummi
NOS HORAIRES
La Compagnie Burkinabè de Transport a le plaisir de mettre à la disposition de son aimable clientèle des nouveaux bus munis de commodités appropriées pour le plaisir de voyager : Grand confort.
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Ouaga-Banfora: 7h00 - 14h00 - 22h30
Bobo-Ouaga: 7h30 - 10h30 - 14h00 - 22h30
Ouaga-Bobo: 7h00 - 10h00 - 14h00 00-22 h 30
Convocation : 30 mn avant le départ
RAKIETA
VOTRE COMPAGNIE DE VOYAGE
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11h 00 mn
15h 30 mn
18h 00 mn
(Tous les jours)
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9h 00 mn
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(Tous les jours)
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Chaque Samedi
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(Tous les jours)
Nouvelles lignes à venir très prochainement
BOBO - ACCRA
BOBO - LOME
TCV : Transport - Confort voyageur
L’intégration en marche dans l'espace CEDEAO
AL MAWADDA N° 52 - 53
Janvier - Avril 2010
ASSALAMOU-ALAÏKOUM
Durant mars 2010 de violentes attaques sont survenues entre musulmans et chrétiens dans la province de Jos au Nigeria, sans oublier les événements malheureux survenus à N’zérékoré en Guinée et au Liberia causant une énorme perte en vie humaine et économique. De tels événements douloureux et impensables ne peuvent qu’échapper du pouvoir de la raison humaine qui, pourtant, est et demeure le... Premier guide de l’être humain. Qu’est-il donc arrivé à l’homme ? Au regard de toutes ces atrocités hors du commun commises en Afrique de l’Ouest, l'on est en droit de se poser les questions suivantes : que font les différents adeptes des confessions religieuses de la tolérance et de la paix tant prônées ? Les balayent-ils du revers de la main au sortir des lieux de cultes ? Ou du moins l’être humain court-il à la perte de cette faculté qu’est la raison la différenciant des autres créatures divines telles les animaux et les plantes ?
Le fanatisme religieux, la mauvaise interprétation des écritures saintes de même que les problèmes ethno-économiques sont à même d’expliquer la survenue de tels comportements. La région de Jos au Nigeria abrite-t-elle le démon ? Il y a eu plus de 500 victimes dans cette région située dans le centre du Nigeria entre le Nord musulman et le Sud à majorité chrétienne. Tout porte à croire qu’elle est chaque fois ensanglantée par des violences à caractère religieux et ethnique. d’un millier de personnes ont ainsi péri lors d’émeutes en septembre 2001 tandis que de semblables violences ont fait quelques 300 morts en 2008. Et la dernière en date a eu lieu le dimanche 7 mars 2010. Si ce n’est pas entre chrétiens et musulmans, ce sont les nomades qui se battent contre les sédentaires ou des querelles d’ethnies. Faut-il alors séparer la spiritualité du social, de l’économique ou de la politique ? Loin de là, il faut travailler à inculquer encore plus la culture de la paix et le bon usage de la spiritualité au sein des populations. Autrement dit, il faut amener les uns et les autres à comprendre les bienfaits de la coexistence pacifique religieuse, ethnique, et ce, malgré leurs différences sur tous les plans. Ainsi, il est de notre devoir de chrétiens, de musulmans, d’animistes ou de toute autre confession religieuse de prôner l’amour du prochain afin que nous puissions vivre en parfaite harmonie. Cela ne serait possible que si l’on cherchait à mieux comprendre notre religion et à Discerner les valeurs et les qualités des autres car, comme le dit cet adage : « l’homme est ennemi de ce qu’il ignore ». On ne saurait parler d’un tel événement sans attirer l’attention des médias, vecteurs de la diffusion des informations. Il importe que les différents leaders religieux s’extirpent du mutisme observé face à de tels agissements, lesquels vont à l’encontre des principes religieux.
Aux décideurs politiques, l'éducation qui est le socle du progrès et de la prise de conscience doit être renforcée. On devrait institutionnaliser dans les écoles primaires et secondaires des cours d’éducation civique, morale et religieuse. Ce qui contribuera à inculquer à nos populations, et surtout à la jeunesse garante de l’avenir, les valeurs humaines et religieuses requises pour une vie pacifique empreinte de tolérance, d’amour, de solidarité, et de compréhension mutuelle.
Prévenir valant mieux que guérir, chacun est et doit demeurer un porte-étendard du message de la paix, de la tolérance, et de l’amour. prochain. Plus jamais les affrontements religieux, et que les différents conflits de diverses natures constatées de nos jours dans le monde disparaissent pour toujours, cédant place à la paix et à l'injustice.
À Mawadda DIALOGUE
LA REQUÊTE DE JÉSUS
Une leçon de modestie
Issâ (Jésus) dit à ses apôtres : « J’ai une requête à vous adresser si vous me promettez d’y consentir. »
« Nous obéissons à tout ce que tu ordonnes », répondirent les apôtres.
Issâ (P) se leva donc et se mit à leur laver les pieds à chacun. Les apôtres en ressentaient de la gêne, mais ayant promis d’accepter sa requête, ils s’y plièrent et Issâ (P) leur lava les pieds à tous. Lorsqu’il eut fini, les apôtres lui dirent : « Tu es celui qui nous instruit, il convenait que ce soit nous qui lavions tes pieds et non toi les nôtres. »
Issâ (P) leur dit : « J’ai fait cela pour vous faire comprendre que celui qui est savant est le plus digne parmi les hommes de se charger de servir les gens. J'ai fait cela pour faire acte d’humilité et pour vous... » enseigner la leçon de modestie ; pour que lorsque après moi vous prendrez en charge l’instruction et la guidance des hommes, vous fassiez de votre voie et de votre méthode un témoignage d’humilité à la création. La sagesse croît fondamentalement sur le terrain de l’humilité et non sur celui de l’orgueil, de la même façon que les plantes croissent sur la terre tendre des plaines plutôt que sur la dure terre des montagnes.
Source : Mémorial des justes 3 AL MAWADDA No 52 • 53 Janvier - Avril 2010
LE CONFORMISME RELIGIEUX
Pourquoi faut-il suivre un guide spirituel ? L’imitation passive (ou Taqlid) d’un juriste compétent appelé Moujtahid ou guide spirituel, ou Savant ou encore Cheick est une des trois possibilités offertes à chaque musulman de comprendre et d’appliquer les branches de la religion. Autrement dit, si une personne n’est pas un Moujtahid, ni n’observe la précaution, ni ne suit un Moujtahid pleinement qualifié, tous ses actes religieux seront nuls et inacceptables par Allah, sauf dans le cas où ses actes passés auraient été conformes aux décrets d’un moujtahid qu’elle aura suivi vers la fin et où, en accomplissant ses actes religieux, elle aurait formulé mentalement l’intention de les accomplir pour l’amour d’Allah.
Pour mieux comprendre le conformisme, nous avons choisi pour vous un dialogue entre un enfant et son père à ce sujet. Lisez.
Mon père a dit en commençant la causerie du conformisme (al-taqlid) : "Laisse-moi t'expliquer, d'abord, le sens du conformisme. Il consiste à ce que tu te réfères à un faqih pour agir selon sa fatwa. Tu dois, donc, agir en fonction de ce qu'il a ordonné et éviter ce qu'il a proscrit sans réflexion, vérification ou sélection. En le faisant, tu mets ton acte, tel un collier, autour du cou du faqih ayant prononcé la fatwa et tu lui fais porter la responsabilité devant Dieu."
"Mais pourquoi faut-il suivre ou se conformer à l'avis d’un faqih ?"
"Tu sais déjà que le Législateur Sacré t'a ordonné de faire des choses et t'a interdit de faire d'autres... Il t'a ordonné..." des obligations que tu dois en tout cas accomplir et t'a défendu. L'Ayatollah al Sistani, un guide spirituel en Irak, t'a interdit de commettre des interdictions. Mais qu'est-ce qu'Il t'a ordonné? Et qu'est-ce qu'Il t'a défendu? Quelques-unes de Ses injonctions sont claires dans la loi légale (al-sha-ri'a). Tu peux, grâce à ton éducation engagée, discerner quelques-unes de Ses injonctions et de Ses interdictions. Mais la majorité écrasante d'entre elles restera pour toi, et pour beaucoup d'autres, inconnue ou confuse.
Mon père ajouta :
- Tu sais que la loi musulmane a traité tous les domaines de ta vie. Elle a émis pour chaque situation une règle ou un jugement. Comment peux-tu connaître la règle légale relative à telle ou telle question durant l'exercice de tes diverses activités? Comment peux-tu savoir que tel acte est licite aux yeux du Législateur Sacré et que l'autre est jugé illicite par Lui et que tu dois, par conséquent, l'éviter? Crois-tu que tu puisses revenir pour n'importe quelle question, petite... ou grande, aux preuves légales pour déduire la règle légale? Et pourquoi pas? Le temps qui sépare ton époque de celle de la législation est trop grand. À cette distance temporelle, il faut ajouter la perte de plusieurs textes légaux, les évolutions linguistiques et l'apport insidieux des inventeurs des hadiths apocryphes, ce qui rend très difficile la déduction des règles légales. La situation se complique davantage lorsqu'on évoque l'authenticité discutable de quelques rapporteurs de chroniques et de hadiths. Mais, supposons que, d'une façon ou d'une autre, tu as pu authentifier la véracité, la minutie et la sincérité des rapporteurs de tel ou tel texte et aussi à réduire la distance temporelle en comprenant avec exactitude le sens des mots, est-ce que, pour autant, tu crois pouvoir maîtriser un savoir profond, étendu, très ramifié et riche de préambules détaillés te permettant de répondre à tes nombreuses interrogations?
Que dois-je faire donc? Tu dois te référer aux spécialistes de cette science. c’est-à-dire les fuqahâ, pour puiser tes règles auprès d’eux et les suivre non seulement dans le domaine de la jurisprudence, mais dans toute autre science. La civilisation moderne a développé la spécialisation dans toute science. En effet, chaque science a ses hommes et ses spécialistes vers lesquels on se retourne pour trouver les réponses adéquates à des questions relatives à telle ou telle science. Mon père poursuivit en disant - Prenons un exemple touchant à la médecine. Que ferais-tu si (Dieu te garde en bonne santé!) tu tombes malade? - Je consulte un médecin. Je lui expose mon état de santé afin qu’il puisse diagnostiquer la pathologie et me prescrire le médicament adéquat. - Mais pourquoi ne ferais-tu pas le diagnostic et ne te prescrirais-tu pas le médicament tout seul? - Car je ne suis pas un médecin. C'est le cas aussi pour la jurisprudence. Tu as besoin de te référer à un faqih spécialiste pour connaître les commandements et les interdictions de Dieu et pour lui exposer ton problème légal, de la même façon que tu consultes un médecin spécialiste pour des questions médicales ou pour savoir la nature de ta maladie.
Par conséquent, tu as besoin de te conformer à l'avis d'un faqih dans le domaine de sa spécialité comme tu as besoin de suivre ou de te conformer à l'avis du médecin dans les questions médicales.
Et puisque tu vas tout faire pour trouver le médecin vertueux et compétent dans son domaine surtout lorsque ta maladie est grave, tu es tenu d'agir de la même façon pour trouver un faqih expert en sa matière. Pour te conformer à son avis et puiser la règle légale chaque fois que les circonstances l'imposent. Mais comment pourrais-je savoir que tel homme est un faqih? Et qu'il est le plus savant et le plus vertueux des fuqahâ?
Mon père répondit en souriant : "Laisse-moi te poser une question. Comment peux-tu savoir que tel médecin est vertueux et qu'il est le meilleur dans son domaine pour que tu lui confies ton corps pour le soigner?"
Je lui ai répondu : "Je le saurais en interrogeant les personnes intéressées par la médecine, qui ont de la connaissance et de l'expérience en la matière ou en prenant compte de la renommée populaire et professionnelle du médecin en question."
"Exactement... Et c'est de la même façon que tu peux connaître le faqih ou le faqih." le plus savant. Tu poseras la question à une personne respectueuse des obligations et des interdictions, digne de confiance, jouissant de nombreuses qualités dont la capacité, le savoir, l'équité et l'expérience nécessaire pour distinguer le niveau scientifique des personnes selon leurs domaines. Il se peut aussi que l'information concernant la connaissance et le savoir approfondi d'un faqih en comparaison avec ses collègues soit répandue et diffusée. Très bien! Méfie-toi de telle sorte que cet homme de grande réputation te permette d'avoir la certitude que la personne en question est la plus compétente et la plus savante.
Hormis un savoir profond dans la jurisprudence, y a-t-il d'autres conditions que doit réunir la personne qu’on doit suivre après avoir atteint l'âge mûr? Le faqih que tu dois suivre doit être un homme, ayant toutes ses capacités mentales, croyant; juste, vivant et non mort, de naissance saine : qui a eu lieu selon les règles et les critères légaux, qui n’est pas fréquemment sujet d'erreur, d'oubli ou d’inadvertance (alghafla).
J'ai appris des choses sur le conformisme (ab taqlid). Mais que déisme... à suivre.
Source : les fatwas simplifiées de Sayyid Mouhammad Taqiy al Hakim selon les fatwas de l'Ayatollah Al-Sistani (Iran, Irak), feu Ayatollah Khomeini et Khoei (Iran, Irak), Ayatollah Khamenei.
JUSTICE DIVINE
Dieu a-t-il créé le mal ?
Question : « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ? »
Un étudiant répondit bravement : « Oui, Il l’a fait. »
Suivez les échanges entre étudiants et professeur.
Le professeur dit : « Dieu a tout créé. » « Oui, Monsieur, répliqua l’étudiant. »
Le professeur répondit, « si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais. »
L’étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d’avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe.
Un autre étudiant leva la main et dit : « Puis-je vous poser une question, professeur ? »
« Bien sûr, répondit le professeur. »
L’étudiant répliqua, « professeur, le froid existe-t-il ? »
« Quel genre de question est-ce cela ? Bien sûr qu’il existe. Vous n’avez jamais eu froid ? » dit le professeur.
Le jeune homme dit, « En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon la loi de la physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l’énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une... » Matière qui transmet de l’énergie. Le zéro absolu (-460° F) est l’absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n’existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur. »
L’étudiant continua : « Professeur, l’obscurité existe-t-elle ? »
Le professeur répondit : « Bien sûr qu'elle existe ! »
L’étudiant : « Vous avez encore tort monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus. L’obscurité est en réalité l’absence de la lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l’obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour faire augmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d’onde de chaque couleur. Vous ne pouvez mesurer l’obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer. Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N’est-ce pas vrai ? » L’obscurité est un terme utilisé par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de lumière. Finalement, le jeune demanda au professeur, « monsieur, le mal existe-t-il ? » Maintenant incertain, le professeur répondit : « Bien sûr, comme je l’ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C’est dans les exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d’autre que du mal ! »
L’étudiant répondit, « le mal n’existe pas monsieur, ou au moins il n’existe pas de lui-même. Le mal est simplement l’absence de Dieu. Il est comme l’obscurité et le froid, un mot que l’homme a créé pour décrire l’absence de Dieu. Dieu n’a pas créé le mal. Le mal n’est pas comme la foi ou l’amour qui existent tout comme la lumière et la chaleur. Le mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’amour de Dieu dans son cœur. Il est encore comme le froid qui vient quand il n’y a aucune chaleur ou l’obscurité. » « Qui vient quand il n’y a aucune lumière. »
Le professeur s’assoit, abasourdi d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein.
L'amour véritable de Dieu est l’unique voie de l’ascension et du salut qui est enseignée par tous les maîtres. Il est temps d’éveiller les consciences, d’œuvrer avec discernement et de diffuser ce message afin que l’éveil ne soit pas un réveil brutal.
LE PROPHÈTE LOT (A)
Face à la méchanceté de son peuple, les prophètes de Dieu (paix sur eux) ont tous, d’une manière ou d’une autre, traversé des périodes difficiles, allant des injures aux assassinats. Face à ces épreuves, ils ont su rester patients et ont appelé le secours de Dieu. Ainsi l’a fait Lot ou Loût (P) quand la débauche de son peuple était à son comble.
Lot vécut au temps d’Abraham. Il était le fils du frère d’Abraham, et lui-même prophète divin dans la fameuse cité de Sodome. Il invitait et encourageait sans cesse les habitants de cette cité au monothéisme, à la vertu, à la piété, à la droiture et à la pureté. Malheureusement, peu de gens s’étaient convertis à sa religion, et malgré des années d’efforts, il n’avait pas pu faire changer d’avis les habitants de Sodome. Parmi les habitants de cette étrange cité, le vice et la décadence morale étaient arrivés à leur apogée, et la corruption se découvrait sous toutes ses formes les plus hideuses. De sorte que jamais dans l’histoire humaine, on n’avait témoigné une chose pareille.
Quand les gens virent que Lot persévérait et s’entêtait à inviter les hommes vers la bienséance et l’éloignement des actes vicieux, ils se mirent à le menacer, et lui firent savoir qu’ils le chasseraient de leur cité s’il insistait à inviter les gens vers le Monothéisme. Parfois même, au comble de la méchanceté, ils se mettaient à se moquer de lui et lui disaient : « Fais que le châtiment de Dieu nous vienne, si tu es du nombre des véridiques ».
Un jour, Lot releva ses mains au ciel et invoqua ainsi Dieu : « Seigneur ! Donne-moi victoire sur ce peuple de corrupteurs ! » (chapitre 29) L’araignée verset 30
Lot annonça qu’il était l’ennemi de leurs actes inconvenables et inconcevables, et qu’il détestait vraiment ce qu’ils faisaient ; de nouveau, il invoqua Dieu et dit : « Seigneur ! sauve-moi ainsi que ma famille de ce qu’ils font ». [chapitre 26 Les poètes verset 169]
Alors le Tourment Divin arriva et détruisit tout. Lot, en compagnie de sa famille et ceux qui suivaient ses préceptes sortirent de la ville, pendant les heures nocturnes. À l’aube, les Anges destructeurs et porteurs du Tourment Divin, firent pleuvoir sur les habitants de Sodome, une pluie [de pierre] et anéantirent pour de bon cette cité maudite et pleine de corruption.
Source : Les prières du Saint Coran AL MAWADDA N° 52 - 53 Janvier ■ Avril 2010
L’école des enseignements Islamiques
Dans le souci de renforcer les connaissances religieuses de ses membres, l’Association Islamique d'Al Mawadda au Burkina (AIM-B) a pris l'initiative d'organiser des séances de formation religieuse. Répondant à leur appel, Seyyed Tabataba’i, a durant trois mois (janvier à mars) dispensé des cours sur les modules de credo et de jurisprudence. Répartis en niveau I & II, les membres et sympathisants d’Al Mawadda ont suivi avec beaucoup d'intérêt ces différents cours. Des participants disent avoir suivi avec beaucoup d'intérêt les cours.
FORMATION RELIGIEUSE
Les mawaddistes à Seyyed Tabataba’i (à gauche) donnant ici un cours. Seyyed Tabataba’i s’exprimant en arabe face à un public francophone s’est fait assister par le frère Abdoul Wahid Ouédraogo comme interprète. Le module du credo au niveau I a été dispensé à travers 6 thèmes à savoir : Universalité de l’Islam, l’esprit du monothéisme, la justice divine, la prophétie et l’Imamat, puis le Coran dans l’Islam. Au niveau II, les thèmes abordés ont porté sur : La justice divine, l’Imamat, la résurrection, le Coran dans l’Islam, la question des Djinns et de la sorcellerie. Le module de jurisprudence a concerné 4 cours au niveau I. Ils ont été axés sur la prière, le jeûne, l’aumône. légale, la zakat, l’aumône du 5ème (khoms), et le mariage. Au niveau II, les cours ont porté sur l’ijtihad (l’effort pour la législation islamique) et le Taqlid (l’imitation passive), la prière, le khoms et le mariage. Rendez-vous a été pris au retour du voyage de Seyyed Tabataba’i, Incha Allah pour la poursuite du programme de formation. Par ailleurs, le même programme de formation a été prévu pour les Mawaddistes de Bobo-Dioulasso.
Traduction - Interprétation - Formation Prestations Bureautiques et Diverses.
07 H.F 900 2 ÛUMÀOÛVOOU 07 Burkina Ui» TEL : +226 20 50 34 04 54 FAX : +226 50 34 04 05 Email : b*bnMnbiçtGflniBll.cûm
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AL MAWADDA N° 52-53 Janvier - Avril 2010
ABBAS AHMAD AL-BOSTANI
« La France n’était pas favorable à ce que je faisais »
Abbas Ahmad Al-Bostani est un Irakien vivant en Iran. Il est reconnu dans le monde francophone pour la distribution de livres islamiques. Cependant, à côté de cette distribution qui occupe 90 % de ses occupations, Abbas Ahmad Al-Bostani s’intéresse à la traduction des œuvres qu’il édite et répond aux préoccupations des internautes sur son site. Malgré son âge avancé et la lourdeur de sa tâche, Bostani affirme à présent faire cela tout seul. Il donne des détails sur son travail dans cet entretien que nous avons eu à son domicile à Qum (IRAN).
Al Mawadda : Comment êtes-vous arrivé à la traduction ?
Abbas Ahmad al-Bostani : Au départ, la traduction ne m’intéressait pas. Mais avec la révolution islamique d’Iran, les gens commençaient à se demander ce qu'est le chi’isme, car cette grande révolution a attiré la curiosité de beaucoup de personnes. Alors qu’en ce moment, il n’y avait aucun livre sur le chi’isme en français. C’était donc une sorte d’obligation pour moi, en ce sens. Avec la révolution islamique d’Iran, les gens commençaient à se demander ce qu’est le chi’isme qu’il n’y avait personne pour donner satisfaction, puis- d’autre qui puisse le faire. J’ai commencé par les petits livres et j’ai senti que le besoin se faisait pressant aussi bien en France que dans les États francophones d’Afrique. Pour preuve, la demande aujourd’hui s'est multipliée presque par mille.
Quelle satisfaction tirez-vous dans la traduction, l’édition et la distribution gratuite des livres islamiques ? Louanges à Dieu ! Je peux dire que j’ai grandi avec le chi’isme francophone. Voyons par exemple, il y a vingt (20) ans de cela quand j’envoyais des livres en Afrique, il n’y avait même pas 1 % de gens qui parlaient d’Ahl-ul-Bayt, les membres de la Sainte famille du prophète (PSLF). Je pense donc qu’il y a de très bons résultats et cela me montre qu’on sent que les efforts qu’on a fournis, les souffrances qu’on a dû subir notamment en France, la guerre irako-iranienne et autres persécutions n’ont pas été fortuits. En fait, l’Occident a poussé l’Irak à attaquer l’Iran pour encercler la révolution islamique afin d’empêcher sa propagation. Mon travail consistant à propager le chi’isme à l’instar de la révolution, l’on a vite fait de me prendre pour un révolutionnaire et ils ont tout fait pour étouffer mon travail. Abbas Ahmad al-Bostani
Mais, je ne peux entrer dans les détails, car cela nécessiterait des livres. Notons seulement que la France n’était pas favorable à ce que je faisais.
Mais, comment êtes-vous organisé dans cette traduction d’ouvrages islamiques ?
À vrai dire, la traduction n’occupe que 10 % de mon travail. Je consacre les 90 % de mon temps à la distribution. Quand j’édite un livre, je travaille à ce qu’il soit distribué la même année. Si par exemple, j’ai 5 000 dollars US, au lieu d’éditer d’autres livres, je les consacre à l’expédition des livres déjà édités. C’est ce qui fait que nos livres sont très répandus dans le monde francophone. Pour la traduction, comme je l’ai dit tantôt, je l’ai commencée avec la révolution iranienne. Au début Je m’intéressais aux questions de la prière, des devoirs, et des obligations entre autres. Ensuite, je me suis attaqué à l’idéologie même du chiisme avec des livres comme « l'Universalité de l'Islam », « la rationalité de l’islam » pour faire connaître aussi bien l'Islam que le chiisme. Ainsi, les livres sont édités en fonction des besoins des lecteurs. Lesquels lecteurs sont variés.
Concrètement, comment tout cela se passe ? Etes-vous seul ou travaillez-vous en équipe ?
Non, je fais tout seul, aussi bien la traduction que la distribution, je travaille seul !
Al Mawadda : Quel livre avez-vous en projet de traduction et d’édition ?
Il y a un livre sur la deuxième partie de Mafâtih-ul-djinâne, un autre sur la femme en Islam qui sera très très important, je pense. Ce livre traite de l’attitude des hommes musulmans face aux femmes. Car, il y a un problème très important à aborder. Je crois que les hommes musulmans ont besoin de rééducation sur le sujet. Bostani
La cité du savoir
C.P. 712, Succ (B)
Montréal, Quebec, H3B 3K3
Canada
Site Web: www.bostani.com
e-mail: abbas@bostani.com
plan de leur rapport avec les femmes. Il y a également la deuxième et la troisième partie des nuits de Pishawar. On a encore beaucoup d’autres titres, mais il n’y a pas suffisamment de temps pour leur traduction. Avec le site Web, il y a presque chaque jour une vingtaine ou une trentaine de personnes qui viennent poser des questions. Cela me prend aussi beaucoup de temps. Si je m’occupais uniquement de la traduction, au lieu de 70, les livres que j’ai traduits seraient présentement à trois cents (300). Mais traduire des livres pour les garder, cela n’est pas utile en mon sens. Pour moi, la meilleure des choses et celle dont je suis fier, c’est la distribution et non la traduction. Car, en France par exemple, j’ai pu envahir toutes les grandes librairies par la grâce de Dieu. Mais on a dépensé tellement pour cela, que ça m’a
Notre reporter en entretien avec Abbas Al Bostani coûté mon départ de la France. Quelles sont vos perspectives ? C’est de toujours continuer parce que l’école d’Ahl-ul-Bayt (AS) attire de plus en plus les gens. Pendant des siècles, la communication n’a pas été favorable au chiisme. Le pouvoir califal faisait circuler des rumeurs, des mensonges sur le chiisme en vue de l’étouffer. Maintenant, étant donné qu’il y a les médias (télévision, Internet, etc.), les gens ont facilement accès à la connaissance, au vrai chiisme. Ils vont voir que nous n’avons pas un Coran spécial, nous n’adorons pas Ali (AS). Selon Ahmad Al Bostani, les livres sont édités en fonction des besoins des lecteurs. Toutes ces rumeurs qu’on répandait pour mettre le chiisme à l’index de la société ne sont plus possibles. Le chiisme, étant donné le chemin de la vérité qu’il suit, la richesse de ses livres, de ses ouvrages et de sa spiritualité, répond favorablement aux demandes des musulmans. Vous savez, les Musulmans savent que leur religion est très riche, mais ils ne trouvent cette richesse que dans le chi’isme. Étant donné donc que nous sommes dans un monde d’expansion, je me dis qu’il y a encore beaucoup à faire.
Interview réalisée à Qom en Iran par Hamadi Baro
AL MAWADDA N° 52-53 Janvier - Avril 2010
JOURNÉE DE LA FEMME : Quelle dignité pour la femme musulmane ?
Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la femme, l’association Islamique d’Al Mawadda au Burkina (AIMAB) a organisé une Journée de formation à l’intention des sœurs musulmanes le 08 mars 2010. Plus d’une soixantaine de participants et participantes ont été présents à cette manifestation qui s’est déroulée au sein de son siège.
Par Karima Vainc
À l’issue de la cérémonie inaugurale marquant le top départ de la journée, une conférence a été animée par Seyyed Tabataba’i sous le thème « Quelle dignité pour la femme musulmane de nos jours ? ». À travers cette conférence, les sœurs ont appris qu’il leur faut préserver leur dignité au regard du rôle qu’elle incarne dans la société. Maillon incontournable dans l’édification d’une société saine, l’islam a toujours lutté pour l’épanouissement des valeurs des femmes longtemps bafouées par d'autres civilisations comme celles occidentales. Comment vivre sa foi dans une société laïque ? C’est un des thèmes traités durant cette journée conférence, avec les thèmes d’ateliers : Comment vivre sa foi dans une société laïque ? Éducation sexuelle de la jeune fille ; les sœurs musulmanes ont pu mûrir leurs réflexions sur les réalités auxquelles elles font face à l’ère de la mondialisation. De toute évidence, les sœurs à cette journée ont retenu qu'il leur faut préserver leur foi, leur piété, et leur dignité. Il leur faudra aussi s'investir davantage à la recherche de la connaissance afin d'être aussi de meilleures éducatrices au foyer.
AGN2010 Frayer le chemin pour la relève Par Karinic Yabrr Conformément à son statut et règlement intérieur, l'Association Islamique d’Al Mawadda au Burkina (AIM-B) a tenu du 03 au 04 avril 2010 son assemblée générale nationale. A son ordre du jour, les participants ont porté des amendements et adopté les rapports annuels par département et devis estimatif des activités des Bureaux Régionaux du Centre (BR/C), et des Hauts Bassins (BR/H). Les échanges qui ont eu lieu ont permis de dégager de nombreuses pistes pour la mobilisation des ressources financières et humaines. L'allègement des coûts des activités et l’incitation des membres de bureau à la prise en charge des activités sont, entre autres, des solutions du Bureau Exécutif National (BEN). Ils ont aussi mené des réflexions sur les stratégies de mobilisation des ressources humaines et financières.
C’est suite à la lecture des différentes recommandations des travaux du congrès passé, du programme des activités et du mot de bienvenue que les travaux de l’assemblée générale nationale ont pu démarrer et pour une durée de 2 jours. A l’issue des 48 heures, les qui sont ressorties à cet effet. Enfin, la mise en place d’un programme de formation approprié, la pérennisation des relations de fraternité entre les membres sont parmi tant d’autres aspects qui ont été recommandés afin que le chemin soit frayé pour assurer la relève.
Le Pays dans sa ligne éditoriale AL MAWADDA N° 52-53 Janvier - Avril 2010.
TENEBRES & LUMIERE
UN AYYATOLLAH CHEZ NOUS
« Le monde musulman doit être unifié »
(Maison de Hadith) en Iran a séjourné au Burkina Faso du 5 janvier 2010 à la tête d'une forte délégation. Il était accompagné par Ali Fakshi, ambassadeur de la république islamique d'Iran. Lors de sa rencontre avec des responsables religieux burkinabè (cheiks et imams) à la résidence de l'ambassadeur, Ayatollah Shahri a parlé du jour promis par Dieu où l'islam rayonnera sur terre avec la réapparition d'Al Mahdi (A). Dans cette foulée, il a rappelé la nécessité d'enseigner l'islam avec sagesse et science. Tout en adressant un message aux ennemis de l'islam à travers leurs... actes, il a invité ces reu* à œuvrer pour l'unité des musulmans.
« Chers amis musulmans, chers amis de la république islamique d’Iran, avec la situation de la communauté internationale je pense que les imams, les penseurs musulmans et les oulémas ont une lourde responsabilité. Après la victoire de la république islamique d'Iran, il y a trente ans, le monde a commencé à connaître l’islam et à l’embrasser. La vague de l’islamisation a pris le monde et il est en train de s’étendre, surtout après la victoire du Hizbollah au Liban. Comme dans le Saint Coran, il est écrit que le jour promis arrivera où l’islam rayonnera à travers le monde, alors je peux vous dire « Si l'Islam est enseigné avec science et sagesse, elle va s'étendre avec une grande vitesse à travers le monde », dixit Ayyatollah Rihchahri. Sur la responsabilité et le devoir des musulmans sont lourds. Le Saint Coran a déjà promis à travers trois versets qu’un jour viendra où les valeurs islamiques vont dominer le monde entier. Sans doute que ce jour va arriver. Ce jour est le jour de l’Imam Mahdi (A), l’Imam attendu qui est de la famille du Prophète (PSLF) va réapparaître et étendre son gouvernement dans le monde. La question importante pour nous est de savoir si ce jour arrivera de façon mystérieuse ou bien les musulmans ont-ils une responsabilité dans la parution de ce jour ? La réponse est claire. Si ce jour devait arriver par miracle, ce serait à l’époque de notre Prophète Mouhammed (PSLF). Cela veut dire qu’il y a une certaine responsabilité sur le dos des musulmans, en occurrence les oulémah, les grands imams et penseurs.
Il y a une tradition de notre vénéré Prophète (PSLF) qui dit que « Pour préparer ce jour qui va venir, un peuple apparaîtra de l’orient ». Il y a beaucoup de signes qui appuient cette tradition prophétique en disant que c’est le peuple iranien. Cette responsabilité ne concerne pas seulement ce peuple mais toute la communauté musulmane du monde. Peut-être qu’une autre question se pose sur ce qu’on doit faire. Pour que l’islam puisse s’étendre partout dans le monde ? Il y a ici deux démarches à travers lesquelles les oulémah, les grands imams, les penseurs et intellectuels musulmans ont une lourde responsabilité.
Première démarche : C'est de présenter l’islam tel qu’il est. L’islam pur dont ont besoin les peuples du monde. L’islam réel qui se confond à la sagesse, avec la nature dont l’homme en est naturellement assoiffé. Le Saint Coran précise au verset 6 de la sourate Saba (chapitre 34) que « ceux qui ont reçu le savoir voient ce qui t’a été révélé de ton Seigneur comme étant la vérité... ». Si l’islam est enseigné avec science et sagesse, il va s’étendre avec une grande vitesse à travers le monde. Mais cela nécessite la connaissance vraie et réelle de l’islam avant de la présenter aux populations. Dans cette foulée, nous avons déjà mis sur place un centre appelé « Daroul Hadith » ou « maison de la tradition ». Dans ce centre nous avons rassemblé des traditions ou des hadith du Prophète (PSLF) et de sa sainte famille. Parallèlement au Saint Coran, les traditions prophétiques sont présentées, enseignées à l’aide des techniques modernes. Nous publions des livres de hadith dont l’authenticité est approuvée par des références sunnites et chi’ites. Nous sommes en train d’entreprendre des démarches pour que ces hadith puissent être publiés dans 19 langues afin de les mettre à la disposition de toutes les communautés musulmanes. Dieu merci, j’ai bien vu qu’il y a un intérêt particulier, un amour propre chez les musulmans burkinabè envers la famille du Prophète (PSLF).
Deuxième démarche à entreprendre pour l’expansion de l’islam et l’unité des musulmans. Il faut travailler pour cette unité. Les ennemis de l’islam qui ont peur de l’expansion de l’islam essaient de la présenter comme religion d’agression et de terrorisme. Il y a des groupes qui posent des actes de fondamentalisme qui aident les ennemis de l’islam en leur donnant une mauvaise image de cette religion. Le monde musulman doit être unifié contre cette déviation qui va mettre en danger notre religion. Dieu merci, au Burkina Faso, comme il y a cet intérêt des musulmans envers les membres de la famille du Prophète (PSLF) ou les Ahl ul Bayt (A), on n’a pas cette déviation et je suis certain que ces groupes n’auront pas une place.
Une autre démarche que les ennemis de l’islam essayent de faire pour disperser les musulmans, c’est semer la zizanie entre nous. C’est le résumé de mes propos à cette importante assemblée pour l’union des musulmans et l’expansion de l’islam. Les efforts des grands oulémahs et des intellectuels musulmans doivent être de présenter l’islam pur des Ahl ul Bayt (A) au monde et prôner l’unité des musulmans contre leurs ennemis. Avec ces deux démarches, nous pourrons voir le jour promis par Dieu où l’islam régnera à travers le monde.
Une fois de plus, je vous remercie. Je suis très content de vous rencontrer ; que Dieu vous... aide et vous bénisse. Assalamou Alaikoum wa rahmatoul-lah wa barakâtouhou
Interprétation française : Son excellence Ali Bakshi. Retranscription Hamadi BARO
AL MAWADDA N° 52 - 53 Janvier - Avril 2010
FRATERNITÉ ET SOLIDARITÉ
Les 30 devoirs du musulman
Cheikh Ançâry rapporte de « Wasâ-il chîat » de Cheikh Amily qui l'a rapporté de « Kanz ul Fawâd » de Cheikh Karâjky qui l’a rapporté à son tour de Ali (Paix sur lui) que le Prophète (Salut et paix sur lui et sur sa famille) avait dit : Chaque musulman a trente devoirs vis-à-vis de son frère croyant. Et il ne se sentira qu’après les avoir accomplis ou alors, en être dispensé par le concerné :
Il doit pardonner ses erreurs,
Il doit compatir à sa douleur,
Il doit voiler ses défauts,
Il doit le relever en cas de chute,
LA FEMME ET LA FIN DU TEMPS
« Vous considérerez le bien comme mal et le mal comme bien » prophète (p)
Qu’adviendra-t-il de vous, lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront ordonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni n’interdisiez le mal. » « Une telle chose pourrait-elle arriver, ô Messager d’Allah ? » s’étonna-t-on. « Oui » dit-il, en poursuivant : « Et pire encore ! Qu’adviendra-t-il de vous lorsque vous interdirez le bien et recommanderez le mal ? »
Il doit accepter ses excuses. Il doit le défendre en cas de calomnie. Il doit lui vouloir toujours du bien. Il doit entretenir avec lui un climat d’amour et un esprit de fraternité. Il doit respecter la parole donnée. Il doit lui rendre visite pendant la maladie.
« Une telle chose pourrait-elle arriver ? » lui demanda-t-on encore. « Oui » dit-il en ajoutant : « Et pire encore, qu’adviendra-t-il de vous lorsque vous considérerez le bien comme mal et le mal comme bien ! »
L’Imam Al-Sâdiq (p) parlant de la fin du temps dit : « Je revois la perversion émerger, les hommes se contenter des hommes, et les femmes des femmes... Je revois les femmes épouser des femmes... ! » Je vois les hommes cultiver leur embonpoint pour fuir la maladie. Il doit s’associer à son cortège funèbre. Il doit répondre à son appel. Il doit accepter ses cadeaux. Il doit répliquer pour tout bienfait de sa part. Il doit remercier son bienfaiteur. Il doit voler à son secours. Il doit préserver son honneur. Il doit satisfaire ses besoins. Il doit répondre positivement à sa demande. Il doit prier pour lui lorsqu’il éternue. Il doit le redresser sur le bon chemin en cas d’égarement. Il doit répondre à sa salutation. Il doit contrôler son langage devant lui. Il doit accepter ses dons. Il doit croire à sa parole. Il doit considérer son ami comme son propre ami. Il doit lui porter secours aussi bien lorsqu’il est oppresseur que plaire aux hommes et aux femmes qui font de même pour plaire aux femmes. Je revois les hommes vivre de leur derrière, et les femmes de leur vagin. Je revois les femmes s’asseoir comme les hommes. Je revois la femme offrir des... dessous-de-table à son mari pour qu’il la laisse faire commerce de ses charmes avec les hommes. Je revois la plupart des hommes et la meilleure famille aider les femmes dans leur perversion... Je revois comment on reproche à un homme de s’accoupler avec sa femme. Je revois l’homme vivre du regain de sa femme, gain obtenu grâce à sa prostitution, alors qu’il le sait et s’en accommode. Je revois la femme dominer l’homme, faire ce qu’il n’aime pas et l’entretenir. Je revois l’homme louer sa femme et sa servante et accepter les pires nourritures et boissons... Et je revois les femmes se donner aux mécréants. Selon le Prophète (p) : « L’heure (de la fin du monde) ne viendra pas avant que personne à la surface. lorsqu’il est l’opprimé. Si c’est lui l’oppresseur, il doit l’aider à recouvrer ses droits; Il ne doit pas le délaisser ni l’abandonner à lui-même. Et enfin, il doit considérer comme bon pour lui ce qu’il considère comme bon pour soi-même et mauvais ce qu’il considère comme mauvais pour soi-même. » A ce moment Imam Ali (Paix sur lui) ajouta : « J'ai entendu le Prophète (Salut et paix sur lui et sur sa famille) dire : Quiconque d'entre vous bafouerait le droit de son frère, ce dernier le lui réclamera devant Allah le jour de jugement jusqu'à ce qu'il s'en acquitte. »
Source : Alghadir, Selon les savants Sunnites
de la terre ne pense à Allah au point qu’une femme se fait baiser (violer) en plein jour publiquement au milieu de la rue sans que personne s’en offense ni ne s’en indigne ! Le plus exemplaire des passants concédera à peine (à l’adresse de l’agresseur ou du fornicateur) : « si tu pouvais l’éloigner un peu de la voie publique ! ». Le Prophète (p) dit : « les gens connaîtront une époque où leur dieu sera leurs ventres, leur qiblah (direction de la prière) leurs femmes, leur religion, leurs dinars, leur honneur, leurs marchandises. Il ne restera de la Foi que son nom, de l’Islam que son dessin (sa forme), du coran que sa leçon. Leurs mosquées seront bien construites, mais leurs cœurs en ruine sur le plan de la guidance, et leurs ulémas seront les plus méchants des créatures d’Allah sur terre.
Source : la femme H, dans le hadith.
ALWAWADDA N° 52 - 53 Janvier-Avril 2010
ARBA'INA ACHOURA
Victoire du spirituel sur le matériel
L'association Al Mawadda a tenu une journée de réflexion le dimanche 07 février 2010 à l'occasion du 40e jour d’Achoura (Arba’ina Achoura). « Pourquoi commémore-t-on Achoura ? » a été le thème choisi pour cette journée. Elle a été ponctuée par un don symbolique de sang. Les activités se sont déroulées au siège de l'association sis au secteur 28 de Ouagadougou. Une animation a été faite à la mémoire de l'imam Houssein (AS). Achoura fait partie des 5 signes du croyant. Placée sous le thème « pourquoi commémore-t-on Achoura ? », il est ressorti de cette conférence que la caravane des rescapés de Karbala de retour à Médine à la suite de leur libération en Syrie a fait escale au lieu de la tragédie, le 40e jour pour une visite pieuse (Ziyara) de la tombe de l’Imam Houssein. Depuis lors, les membres de la famille du prophète (Ahl-ul Bayt) et leurs adeptes ne manquent pas ce rendez-vous commémoré partout dans le monde. La visite pieuse du 40e jour de l’Achoura fait partie des 5 signes d’un croyant a dit le 11e Imam Al Askari (A).
Des travaux en atelier ont abordé les thèmes suivants : « la philosophie des do'a et Ziyarah », « les Ahl-ul Bayt (As) dans le Coran » et « les hadiths ». Un don de sang a été effectué pour sauver des vies, a tenu à rappeler le frère Yioyo Zakaria, président du BR/C. On retiendra donc de cette journée que le martyr de l'Imam Houssein est la victoire du spirituel sur le matériel. l’attention et la satisfaction des participants. « Le martyre de l’Imam Houssein est la victoire de l’Islam vrai sur « donner son sang, c'est sauver des vies humaines », les mawad-distes ont manifesté leur sentiment à travers le don de sang.
AL MAHDDA N° 52 - 53 Janvier - Avril 2010
TÉMOIGNAGE AWLUMAÏT
SOURATE AN-NAS
VOISINAGE
Une cure contre la morsure du serpent
Dieu a fait pour nous du Coran, une miséricorde et une guérison. En effet, au-delà des prescriptions et des autres sciences diffusées, le Coran se veut une cure aux maladies somatiques. C'est le cas de la sourate An-Nas ou dit chapitre 114 dont la récitation dans certaines circonstances permet de guérir. Il est rapporté que l'Imam Sadiq (A) n'aimait pas réciter la sourate An-Nas d'un souffle.
« N’a point de foi celui dont les voisins craignent la persécution »
Le voisin a droit à notre sollicitude et à un traitement emprunt d'amour et de tolérance. Aussi, nous nous devons de veiller à l'accomplissement de nos obligations. Religieuse, notamment la prière sans gêne car elle est la face de l'Islam après l'affirmation de notre conviction en la religion. Ce sont de ces sujets dont traitent les récits suivants.
La traduction du titre de la sourate : les hommes
Lieu de révélation : la Mecque
Ordre chronologique de sa révélation : Elle fut révélée après la sourate al-Falaq (chapitre 113)
Nombre de versets : 6 versets
Les mérites de sa lecture : Quiconque lit cette sourate pour se protéger contre l’envie et les envieux en sera préservé.
Recommandations pour sa lecture : Il est recommandé de la lire chaque jour et chaque nuit. Et si on lit cette sourate avec les sourates al-Dukhan (chapitre 44), al-Falaq (chapitre 113), Yâ-Sîn (chapitre 36) et le verset 255 de la sourate al-Baqarah (chapitre 2), on sera à l’abri de la destruction, des tonnerres et des éclairs.
Ses effets curatifs : La lecture de cette sourate avec la Fatiha (chapitre 1), al-Kâfiroune (chapitre 109) et al-Falaq (chapitre 113). sur un verre d’eau qu’on fait boire à quelqu’un par un serpent mordu, le guérira inch-Allah. En outre il est recommandé d’essuyer avec cette eau et du sel l'endroit de la morsure du scorpion. De même celui qui la lit chaque nuit sera protégé contre les djins et les tentations de satan. Et si on l’accroche sur un enfant, il sera à l’abri des djins et des bêtes.
Selon l’Imam AH al-Naqui (AS) : « si quelqu'un récite depuis l’enfance chaque nuit 3 fois la sourate al-Falaq (chapitre 113), 3 fois la sourate al-Nas (chapitre 114) et 100 fois (ou à défaut 50 fois) la sourate al-Ikhlâç, Allah le mettra à l’abri de toutes les maladies des yeux, de toutes les maladies de l’estomac, de la haute ou basse pression, etc. Aussi longtemps qu’il continuera cette récitation, il sera protégé contre ces maladies jusqu’au moment de sa mort. »
Selon un hadith attribué au prophète (P), si on lit cette sourate sur la partie du corps malade ou endolorie, elle guérira par la volonté d’Allah, et il y a une guérison dans cette sourate pour quiconque la récite. Il est rapporté que l’Imam al-Sâdiq (AS) n’aimait que l’on récite cette sourate d’un souffle ou d’un trait (c’est-à-dire qu’il faut la lire lentement et posément en marquant une brève pause après chaque verset). La signification de sa lecture pendant le rêve : quiconque se voit en train de lire cette sourate en rêve, Allah le sauvera d’Iblis, le maudit.
Source : Le Coran, une guérison et une miséricorde pour les croyants
Un homme « ansar » acheta une nouvelle maison dans un des quartiers de Médine et y emménagea. Or c’est seulement qu’il s’aperçut qu’un voisin sans gêne lui était échu. Il se rendit auprès du Prophète et lui dit : « J'ai acheté une maison dans tel quartier, au sein de telle tribu, et y ai emménagé. Hélas, le plus proche de mes voisins est quelqu’un dont non seulement l'existence ne m'est pas bénéfique mais aussi la méchanceté de laquelle je ne suis pas à l'abri. Je ne suis pas sûr qu'il ne nous cause pas préjudices et tourments ». Prophète chargea quatre personnes : Ali, Salmàn, Aboudhar, et une autre dont on dit qu’il s’agissait de Miqdad, de transmettre à forte voix la phrase suivante aux gens, hommes et femmes, dans la mosquée : « N'a point de foi celui dont les voisins craignent la persécution. » Cette annonce fut répétée à trois reprises. Puis le Prophète montra de la main les quatre directions et dit : « De chaque côté sont considérés comme voisins jusqu'à quarante maisons. »
Ultimes paroles
Dès que le regard d’Oum Hamidah, mère de l’Imam Kâzem (AS), se posa sur Abou Bâssir, venu lui présenter ses condoléances à l’occasion du décès de son éminent époux, l’Imam Sâdeq (AS), ses larmes se mirent à couler. Abou Bassir pleura lui aussi un moment. Lorsque les pleurs d’Oum Hamidah cessèrent, elle dit à Abou Bassir : « Tu n'étais pas présent lors de l'agonie de l'Imam, or il advint une chose étrange. » « Qu'advint-il donc ? » demanda-t-il. « C'étaient les derniers moments de vie de l'Imam qui... » parcourait les ultimes instants de son existence. Ses paupières étaient closes. Il les ouvrit soudain en disant : « Mandez sur-le-champ tous les miens ». Il était surprenant que l’Imam ait donné un tel ordre en cet instant. Quant à nous, nous nous sommes évertués et les avons rassemblés tous. Il n’était pas un des siens et de ses proches qui ne soient présents. Tous étaient dans l’expectative, attentifs à ce que l’Imam voulait faire et voulait dire à ce moment sensible. Et l’Imam, lorsqu’il les vit tous présents, dit en s’adressant à l’assemblée : « Notre intercession ne sera jamais la part de ceux qui prennent la prière à la légère. »
Source : Mémorial des justes AL MAWADDA N° 52 - 53 Janvier - Avril 2010
KHOMS
A Dieu appartient le cinquième de nos gains. Khoms (un cinquième de la propriété) constitue l’un des moyens prescrits par l’Islam pour subvenir aux besoins généraux de la société, et prendre en charge les dépenses de la diffusion du message divin. L’envoyé de Dieu (PSLF) a montré Obligation aux musulmans de s’acquitter du 1/5e ou 20% sur l’acquisition de sept choses. Ayant la charge de la guidance de la Oumma, le Prophète (PSLF) a aussi indiqué les ayant droits de cette aumône.
Une synthèse de Karime Yabré
Dans le Coran au sujet du khoms, Dieu dit ceci : « Et sachez que tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Dieu, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs » S8 V 41. A ce propos, l’envoyé de Dieu (PSLF) dit ceci : « Votre affaire (religion) repose sur : la croyance en Dieu, l’établissement de l’office, l’acquittement de la zakat, le jeûne du mois de ramadan et l’acquittement d’un cinquième de ce que vous gagnez comme butin. » Sahih ul Bukhari tome 4 p44.
Dans son chapitre consacré au zakat et au khoms, Al Bukhari a rapporté que l’on est tenu de payer le khoms sur le « rîkâzu », le trésor qui a été enfoui dans la terre avant l’avènement de l’Islam en grande ou en petite quantité. Mais l’Imam Hassan (AS) rapporte aussi que l’on prélève le khoms sur l’ambre et les perles. Le ghanîma (butin) sur lequel Dieu a imposé le khoms n’est donc pas uniquement celui qui est pris pendant la guerre. Le khoms doit être prélevé sur sept catégories d’acquisition : le butin de guerre, le minerai, le trésor, la terre acquise d’un musulman par un non-musulman, le bien licite (halâl) mélangé avec un bien (harâm) illicite, ce qui excède les dépenses annuelles (personnelles et familiales) et les revenus de la mer comme les perles.
Quant à la destination du khoms, à notre époque de l’occultation de l’Imam du temps (A), il se divise en 2 parties : Une moitié appartient à l’Imam du temps : le Mahdi (A) attendu. Elle est donnée aux marja (ou Moujtahid ou à un guide spirituel). L’autre moitié revient à trois catégories de hâchimites ou descendants de Hâchim, l’ancêtre du Prophète (PSLF), les orphelins pauvres, les indigents et les sans-logis. Le khoms perçu par les marja (guide ou jurisconsulte) est utilisé dans le fonctionnement des fondations de formations. des clergés (Houaza), maisons de charité, bibliothèques, orphelinats, allocations mensuelles aux étudiants en science religieuse, et des œuvres pieuses. Source : cours de sayyed Tabataba’i et, être en compagnie des véridiques.
RENCONTRE DE CHEICK MOHANNAD
Des échanges sur l’Islam et son avenir
Cheick Mohannad a visité le Burkina dans le cadre de la fraternité religieuse. Le cheick Mohannad, hôte des membres de l'association culturelle, des jeunes Ahlul bayt. Dans le cadre de sa tournée en Afrique qui l’a conduit au Ghana et au Burkina Faso, Cheick Mohannad al Gharawi a mis à profit son séjour chez nous pour des échanges fraternels avec des cheicks de la capitale et des responsables d’association religieuse. C’était du 20 au 21 mai 2010.
48 heures durant, l’hôte des frères de l’association culturelle des jeunes Ahlul bayt a pu toucher du doigt la vie communautaire de ses frères de foi burkinabé. « Je suis là au nom de la fondation religieuse de Nadjaf al Achra en Irak pour rencontrer les frères musulmans et... » échanger avec eux sur notre religion l’Islam et son avenir », a indiqué cheick Mohannad avant de signifier qu’il faut éduquer les gens dans ce sens et ce, à travers l’islam de paix et de justice. « J’ai eu l’occasion de rencontrer certains cheicks de la ville de Ouagadougou et d’échanger avec des orphelins. En un mot, j’ai été bien accueilli au Burkina Faso, et je formule des do’as pour les opprimés », a-t-il conclu.
AL MAV/ADDA N° 52 - 53 Janvier ■ Avril 2010
SA4HRE LE DIABETE SUCRE
Eviter les aliments trop sucrés
Le diabète sucré est l’une des maladies chroniques que l’on rencontre de plus en plus de nos jours. Les données récentes montrent que plus de 135 millions de personnes en sont atteintes dans le monde et qu’il devrait y avoir une augmentation de 200 % dans les pays en développement.
Qu’est-ce que le diabète sucré ?
Le diabète sucré est une maladie chronique provoquée par une insuffisance Héréditaire ou acquise de la production d’insuline par le pancréas ou encore par l’inefficacité de cette insuline. Une telle insuffisance provoque une concentration accrue de glucose dans le sang, ce qui lèse de nombreux systèmes du corps humain, notamment les vaisseaux sanguins et les nerfs. « En un mot, il correspond à un excès de sucre dans le sang » (hyperglycémie chronique). Le diagnostic est posé lorsque la glycémie à jeun dépasse à deux reprises 1,26 g/litre ; ou si un seul dosage, non à jeun dépasse 2 g/litre. Le diabète étant aussi une maladie héréditaire, si un seul membre de vos parents est diabétique, la probabilité de l’être aussi est de 40 %. Si les deux sont malades, le risque s’élève à 60 % constat fait par le Docteur Ghislaine Hochberg, diabétologue.
Les symptômes du diabète
Les symptômes du diabète peuvent être prononcés ou atténués. Dans le cas du diabète insulino-dépendant ou insulino-résistant, les symptômes classiques sont une sécrétion excessive d’urine (polyurie), une soif anormale (polydipsie), une perte de poids et un sentiment de fatigue. Ces symptômes peuvent être moins marqués dans le cas du diabète non insulino-résistant. Il peut aussi arriver qu’aucun symptôme précoce n’apparaisse dans cette forme et que la maladie ne soit diagnostiquée que plusieurs années plus tard alors que des complications sont déjà présentes.
De nombreuses personnes se posent la question à savoir : Comment est-ce qu’on peut éviter le diabète ? L’activité physique reste la mesure la plus efficace. « En transformant la graisse en muscle, elle améliore la sensibilité de l’organisme à l’insuline ». Parallèlement, gardez une alimentation pauvre en calories et limitez les graisses animales. Quant au sucre, il suffit de ne pas en abuser.
Les facteurs de risque Le surpoids (IMC ou “indice de masse corporelle” supérieur à 25 soit par exemple 92 kg pour 1,75 m) aggrave le phénomène d’insulino-résistance, qui mène tout droit au diabète de type 2. Prenez votre santé en main : essayez de maigrir ! Pour calculer son IMC, on divise son poids (en kilogramme) par sa taille (en mètre) au carré. Le syndrome métabolique accélère, lui aussi, le processus. Il se caractérise par un tour de taille trop fort, une hypertension, une hypercholestérolémie et un taux de triglycérides trop élevé. Contrôlez ces facteurs si besoin avec des médicaments prescrits par votre médecin.
Le tabac bouche les artères, comme le diabète. Il aggrave le risque de complication cardiovasculaire. La solution : arrêter de fumer. Quand votre glycémie est limitée entre 1,10 g et 1,26 g/litre, vous entrez dans une zone à haut risque. Soyez encore plus vigilant et suivez les conseils de votre médecin. Aucun médicament préventif n’étant autorisé jusqu’à nos jours, seule l’hygiène de vie peut limiter le risque de tomber malade.
Attention pendant la grossesse ! « Un diabète gestationnel » survient parfois au 6e mois de grossesse. Il multiplie par 7 le risque de devenir diabétique quelques années plus tard. Mieux vaut contrôler sa glycémie. Le diabète se traitez, si vous prenez attache avec votre médecin ou un spécialiste en la maladie au plus tôt des apparitions des premiers symptômes et vous faire diagnostiquer.
Conseils
Comme la rétinopathie diabétique, l’insuffisance rénale, les neuropathies diabétiques, et bien d’autres sont provoqués par le diabète. Il faut dans ce cas contrôler son régime alimentaire, éviter la consommation excessive des aliments trop sucrés surtout pour vos enfants et garder toujours la pratique d’exercice physique en soi car en plus des plans nationaux de prévention et de lutte, chacun doit jouer sa partition pour ne pas se laisser entraîner par le goût des bonnes choses souvent nuisibles.
Par Hias Paré
Étudiant en 7e année de médecine
Edité par l'Association Islamique d'Al Mawadda du Burkina (A.I.M.B)
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