Issue
Al Mawadda #43
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- Al Mawadda #43
- Publisher
- Al Mawadda
- Date
- July 2008 – August 2008
- issue
- 43
- Abstract
- Bimestriel d'information et de formation islamique
- number of pages
- 20
- Subject
- Chiisme
- Colonie de vacances de l'AEEMB et du CERFI
- Jeunesse Étudiante Catholique (Burkina Faso)
- Tariq Ramadan
- Tertius Zongo
- Vie chère
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Prostitution
- Pauvreté
- Hadith
- Nuit du Destin
- Language
- Français
- Source
- Louis Audet Gosselin
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000002
- content
-
Radjab - Chaabane 1429
ISSN 0796-5710
L’acte licite le plus détesté
Tableau synthétique de la réparation
Bimestriel d’information et de formation islamique
N°43 Juillet - Août 2008
«Je laisse parmi vous deux poids précieux (thaqalayne) : Le livre d’Allah (Al qour’âne) et ma famille (Ahl oul Bayt)»
Hadice thagafa
Si la finalité et le dessein de la religion étaient la pauvreté, les pauvres auraient donc atteint ce but suprême.
Le Divorce
Crédulité humaine
Magie et divination
Les sorciers et les autres devins continuent toujours d’exploiter la crédulité humaine.
Prix : 200 F
Entretien intime n° 5
Ceux qui désirent
AU NOM DE DIEU LE TOUT-MISERICORDIEUX, LE TRES-MISERICORDIEUX
Mon Dieu ! Même si mes provisions sont maigres dans ma route vers Toi, ma bonne opinion de Toi me fait m’en remettre à Toi. Même si mon crime me fait craindre Ton Châtiment, ma bonne confiance en Toi m’informe (que je suis) à l’abri de Ta Vengeance. Même si mon péché m’expose à Ta Punition, mon espoir me fait sentir à l’abri de Ta Sanction. Même si ma négligence à me préparer à Ta rencontre m’a endormi, la connaissance de Ta Générosité et de Tes Bienfaits m’a tiré de mon sommeil. Même si l’excès de ma désobéissance et de ma révolte a jeté un froid entre Toi et moi, la bonne nouvelle de Ton Pardon et de Ton Agrément m’a réchauffé le cœur.
Je Te demande par la magnificence de Ta Face et les lumières de Ta Sainteté et je Te supplie par la tendresse de Ta Miséricorde et par la douceur de Ta Bonté. Que se vérifie mon opinion faite à partir de l’abondance de Tes Dons et de la beauté de Tes Bienfaits. Dans le rapprochement de Toi, dans la proximité de Toi, dans le plaisir de Te regarder.
Me voici m’exposant au souffle de Ta Miséricorde et de Ton Affection. Recherchant l’abondance de Ta Générosité et de Ta Grâce. Fuyant Ta Colère (en allant) vers Ton Agrément. Me sauvant de Toi (en allant vers Toi). Espérant le meilleur de ce que Tu as. Comptant sur Tes Dons. Ayant besoin de Ton Assistance.
Mon Dieu ! Ce que Tu as commencé Par Ta Faveur, complète ! Ce dont Tu m’as fait don, de par Ta Générosité, ne le retire pas ! Ce que Tu m’as recouvert, de par Ta Mansuétude, ne le dévoile pas ! Ce que Tu as connu de mes mauvaises actions, pardonne-le-moi.
Mon Dieu ! Je demande Ton intercession auprès de Toi, Je demande Ta Protection de Toi. Je viens à Toi, avide de Tes Bienfaits. Convoitant Tes Grâces. Implorant des déluges de Tes Richesses. Demandant qu’il pleuve des nuages de Ta Faveur. Demandant Ton Agrément. Recherchant Ton Voisinage. M’abreuvant aux sources de Tes Dons. Recherchant auprès de Toi, les biens (les plus) sublimes. Me rendant vers la présence de Ta Beauté. Désirant Ton Visage. Frappant à Ta Porte. Humble devant Ta Grandeur et Ta Majesté.
Traite-moi en fonction de ce que Tu es, Maître du Pardon et de la Miséricorde. Et ne me traite pas selon ce que je mérite en châtiment et en vengeance. Par Ta Miséricorde ! Ô Celui qui est le plus Miséricordieux de ceux qui font miséricorde !
Source : Mafatihoul djinâne. “RAKIETA” A vous de jouer 1) Trouver tous les entiers naturels “n” vérifiant 486 < n < 501 et pour lesquels soit vraie une et une seule des assertions suivantes :
a) n est pair ;
b) n est divisible par 3 ;
c) n est divisible par 2 ou par 3 ;
d) n n’est pas divisible par 3, mais est divisible par 4 ;
e) n n’est divisible ni par 3 ni par 4 ;
f) n est divisible par 8 ou par 9 ;
g) n est divisible par 3 et par 4 ;
h) n est divisible par 11.
2) Le professeur Leblond parlait avec son collègue Lebrun et l’étudiant Leroux :
- Vous remarquerez que l’un d’entre nous est blond, que l’autre est brun et le troisième est roux, dit celui qui a les cheveux bruns. Et pourtant aucun de nous n’a un nom qui correspond à la couleur de ses cheveux ! Amusant, non ?
- Tu as raison, dit le professeur. De quelles couleurs sont les cheveux de l’assistant ?
La Compagnie Burkinabè de Transport a le plaisir de mettre à la disposition de son aimable clientèle des nouveaux bus munis de commodités appropriées pour le plaisir de voyager : Grand confort. Tel. : - Gare Ouagadougou : 50 31 40 56 / 70 74 14 66
DÉPARTS
Ouaga - Banfora : 7 h 00 - 14 h 00 - 22 h 30
Bobo - Ouaga : 7 h 30 - 10 h 30 - 14 h 00 - 22 h 30
Ouaga - Bobo : 7 h 00 - 10 h 00 - 14 h 00 - 22 h 30
Convocation : 30 mn avant le départ
AL MAWÀDDA N° 043
Juillet - Août 2008
Comment annoncer une nouvelle ? bonne ou mauvaise ?
Tremblay apprend que sa femme vient d’avoir un terrible accident. Il accourt à l’hôpital et demande à la voir. On lui répond que le Dr Smith est occupé et qu’il le rencontrera dans quelques minutes afin de faire le point de l’état de santé de son épouse. Lorsque le docteur entre dans la salle d’attente, une heure plus tard... M. Tremblay est complètement paniqué. Le Dr Smith s’assoit à ses côtés et lui dit : « Les nouvelles ne sont pas très bonnes, M. Tremblay. Votre femme a eu un accident très grave et sa colonne est fracturée en deux endroits. C'est inopérable. Vous devrez vous en occuper jusqu'à la fin de ses jours. Vous allez devoir la nourrir chaque jour comme un bébé... » L’époux se met alors à pleurer. « Ce n'est pas du tout facile; vous allez devoir la retourner dans son lit toutes les deux heures afin d'éviter d'autres complications. » Le mari n’en peut plus, il est incapable de s’arrêter de pleurer. « Et évidemment, vous devrez changer ses couches car elle n'a plus le contrôle de sa vessie et de ses intestins. Vous devrez la changer environ six fois par jour. » M. Tremblay ne se contrôle plus... il devient hystérique et se prend la tête à deux mains en sanglotant... C’est à ce moment que le docteur lui pose une main sur l’épaule en souriant : « Non, je rigole... Elle est morte ! »
Dr Hmouni Driss
Maroc
SAGESSE
La mort, bien qu’effrayante, est apaisante pour certaines personnes et soulage d’autres. Que Dieu nous accorde une fin meilleure.
AL MADADDA N° 043 Juillet - Août 2008
La linguistique, socle de la culture et du développement
Le club de linguistique de l’université de Ouagadougou (CLUO) a organisé du 29 au 31 mai 2008, les 72 heures du linguiste. Placées sous le thème : « La linguistique, socle de la culture et du développement » les activités ont porté sur une exposition de documents, une conférence, une dictée en langues nationales et une kermesse.
Des participants lors de la conférence sur « Les applications de la linguistique ». Les visiteurs des stands ont pu consulter des mémoires de maîtrise et des travaux de recherches d’étudiants et enseignants en linguistique. La conférence placée sous le thème : « Les applications de la linguistique » a été animée par M. A. Batiana qui s’est beaucoup appesanti sur ce que le linguiste peut faire après sa formation.
Quant à la dictée, elle a été effectuée en mooré par Jules Kinda et en dioula par Mme Sanou Dafrassi et sanctionnée par des prix. En ce qui concerne la kermesse, les... Étudiantes ont surtout fait preuve de leurs talents culinaires. Une façon de rendre agréables les 72 heures. Ces activités ont été rendues possibles grâce au soutien moral et financier du département de la linguistique, la Société internationale de la linguistique (SIL), Elan développement et l’Association des éditeurs et publicateurs de journaux en langues nationales (AEPJLN). Grégoire Zongo, président du CLUO a tenu à remercier toutes les personnes morales et physiques qui les ont soutenus dans l’organisation de ces activités.
Par Hamadi Baro
Clubs linguistiques Burkina-Niger
Un comité de Pilotage pour un réseau ouest-africain
Les étudiants en Linguistique du Burkina et du Niger réunis en atelier du 22 au 24 juin 2008 à Ouagadougou, ont nourri l’ambition de porter sur les fonds baptismaux un Réseau d’étudiants en linguistique de l’Afrique de l’Ouest (RELAO). Après un toilettage des textes, un Comité technique de pilotage a été mis sur pied. À Bangr wéogo, les étudiants ont échangé sur la nécessité de la création de ce réseau. (Ph II. Baro) Les liens d’amitié et d’entraide entre étudiants d’une part, et entre enseignants d’autre part, afin de conjuguer les efforts pour la bonne marche de la linguistique entre les pays membres de la CEDEAO. À cause de la grève des étudiants sur le campus universitaire, les travaux en atelier se sont déroulés respectivement au Parc Bangr Wéogo, à l’hôtel de France et au Consulat général du Niger. Le règlement intérieur a été validé au consulat du Niger à Ouaga.
Dans le cadre d’un forum prévu pour la création du Réseau d’étudiants en linguistique de l’Afrique de l’Ouest (RELAO), les étudiants du Burkina et du Niger ont validé les statuts et règlement intérieur dudit Réseau. C’était du 22 au 24 juin 2008 à Ouagadougou. Promouvoir la linguistique et l’intégration sous-régionale et internationale. C'est le but poursuivi par le RELAO. Il vise entre autres, de permettre l’échange entre les facultés de langues, raffermir et consolider les termes des travaux, un comité technique de Pilotage Burkina-Niger a été mis sur pied. Ce comité a pour mission entre autres, de rencontrer les étudiants des autres pays ouest-africains et de mobiliser les moyens nécessaires à l’organisation effective de ce forum en août 2009. Le pays hôte de ce forum sera déterminé ultérieurement par ledit comité. Les étudiants burkinabè et nigériens se sont tous réjouis du bon déroulement des travaux.
Du comité technique de pilotage
Par Hamadi BARO
1- Grégoire Zongo
2- Hamadi Baro
4- Abel Ouédraogo
5- Un enseignant.
Niger
1- Yawalé Maman Lawal
3- Tehiombiano Moussa M
4- Aminou Yawalé
5- Un enseignant.
AL MAWADDA No 043 Juillet - Août 2008
Adam & Eve
Un Repentir agréé
L’histoire d’Adam et Eve, comme on pourrait le deviner, est enrichie par de nombreux mystères symboliques et de secrets impénétrables et ésotériques. Dieu les installa dans Son paradis, et leur ordonna de l’habiter lui et son épouse, de manger à leur guise, mais de ne pas s’approcher d’un arbre spécifique et de ne pas manger de son fruit. interdit. Mais hélas, le Diable les tenta, et en désobéissant l’Ordre Divin, ils mangèrent de ce fruit interdit et ils furent pris en faute. Ils commirent ainsi le péché. Le Seigneur appela Adam et Eve et leur dit : « Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre ? Ne vous avais-Je pas dit de ne pas manger ce fruit ... ? Et ne vous avais-Je pas dit que le Diable était pour vous un ennemi déclaré... ? » À ce moment-là, Adam et Ève se repentirent. Ils levèrent leurs mains au ciel, et invoquèrent humblement Dieu en disant : « Ô notre Seigneur ! Nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas, et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants... » (Chapitre 7, Verset 23)
Le Paradis
Adam - que le salut soit sur lui - et son épouse Ève se mouvaient à travers le paradis et dans ses jardins, jouissant de ses ombres, ses fruits et la douceur de ses eaux, sans que rien ne vienne ternir leur félicité, baignant dans la béatitude, sous le regard bienveillant de Dieu. Jour, au cours de leur promenade, ils arrivèrent près d’un arbre qui ne différait en rien des autres arbres, ni par les branches, ni par les fruits. Cependant, il leur avait été formellement interdit d’approcher ou de goûter à ses fruits, Dieu le Très-Haut ayant voulu éprouver leur capacité à obéir aux prescriptions et à s’écarter des interdits. Satan leur susurra que cet arbre était celui de l’immortalité. S’ils en mangeaient, ils deviendraient deux anges immortels que ni la mort, ni la finitude ne pouvaient atteindre. Toutefois, ils refusèrent d’obéir à Iblis et tentèrent de s’en retourner et s’enfuir.
Mais il insista, minimisant les conséquences de la désobéissance et vantant les délices des fruits de cet arbre jusqu’à ce que, succombant à la tentation, ils goûtèrent aux fruits de l’arbre. À ce moment-là, ils réalisèrent qu’ils étaient nus et se mirent à rassembler autour d’eux les feuilles des arbres pour tenter de... couvrir leur nudité. C’est alors qu’ils prirent conscience de la gravité de la faute et de l’ampleur du péché. Dieu le Très-Haut les interpella : « Ne vous avais-Je pas interdit de vous approcher de cet arbre ? » Contraints, Adam et Ève baissèrent la tête, implorant Son pardon. Pour le péché qu’ils venaient de commettre, Adam reçut de son Seigneur quelques paroles et Il accepta son repentir.
Vie sur terre
Dieu leur ordonna ensuite de quitter le Paradis pour descendre sur la terre. Celle-ci sera pour eux et pour leur descendance le lieu où ils s’établiraient jusqu’à la résurrection et le jugement pour la rétribution ou le châtiment. Ils furent également prévenus contre l’animosité de Satan envers eux et le combat à livrer contre lui ; ceci ayant débuté au moment où il les avait induits en erreur et incités à la désobéissance. Cependant, le Très-Haut ne les abandonnera pas, eux et leur descendance, en proie à « Iblis » et sa cohorte. Il les couvrira par la miséricorde et la bonne guidée. « Je vous indiquerai le droit chemin. Quiconque suivra la voie (que j’ai tracée) ne connaîtra ni la peur ni la tristesse. Adam - que le salut soit sur lui - descendit sur la terre avec son épouse « Eve » et là commença la lutte pour la survie. Adam avait en mémoire les paroles de son Seigneur qu’il prit comme règles de départ pour le peuplement. Elles étaient également les lumières pouvant le guider dans les ténèbres et atténuer les difficultés et embûches qu’il rencontrait.
Source « Les récits coraniques » de Mohammed Ali Qutb et les prières du Coran de Housseyn Vâsséghi.
5 AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008
HISTOIRE
Luqmân
La sagesse au lieu de la prophétie
La servitude
Luqmân naquit et grandit au cœur du continent africain... Noir de peau et petit de taille, il avait le nez épaté, les lèvres charnues et les cheveux frisés. Il passait son temps dans la forêt, à escalader les arbres et les montagnes, se promenant longtemps, pieds nus et à moitié dévêtu. De ce fait, il avait les pieds crevassés et le corps musclé... Il grandit donc fort et Solide, de même que la lutte contre les animaux sauvages a accru sa solidité, son audace et sa bravoure. Durant son enfance, au cours de ses pérégrinations, il était souvent perdu dans ses pensées, observant ce qui l’entourait, la nature, le mouvement de l’univers, les animaux, les oiseaux et tout ce qui attirait son regard ou retenait son attention.
La visite de l’ange
Un certain jour, tandis que Luqmâm se promenait comme à son habitude dans la jungle, il se sentit tout à coup très fatigué. Il s’assit à l’ombre d’un arbre pour se reposer et reprendre des forces. Mais il fut terrassé par le sommeil. Fermant les yeux, il sombra dans un profond sommeil. Au cours de son sommeil, il fut visité par un ange envoyé par Dieu le Très-Haut qui lui annonça qu'il avait été élu par Dieu et lui demandait de choisir entre la prophétie et la sagesse. Il choisit la sagesse, craignant de ne pouvoir assumer le fardeau de la prophétie. Après cela, il ouvrit les yeux... Sa perception des choses visibles et palpables était toujours Luqmân fut capturé par les marchands d’esclaves et vendu, le privant de sa liberté de choix et de mouvement. Cet événement fut la première expérience humaine qu’il venait de vivre à travers laquelle sa sagesse a jailli comme la lumière de l’aube jaillit de l’obscurité. Ce fut également le premier pas pour sa libération des chaînes et des liens qui l’attachaient et son ascension dans l’échelle sociale jusqu’à occuper les plus hautes positions. Il avait fait preuve de patience au cours de son épreuve et supporté l’avilissement de l’esclavage, le cœur rempli d’espoir et de foi en Dieu, dans l’attente de la délivrance.
L’épreuve
Un jour, son maître lui demanda d'aller égorger une brebis et de lui apporter ce qu’il y avait de plus mauvais en elle... Luqmân fit ce que lui avait demandé son maître et lui apporta le cœur et la langue de la brebis... Le maître sourit et comprit la morale et le sens du geste de Luqmân. Il se prit d’affection pour lui et le rapprocha davantage de lui. Quelques jours plus tard, son maître lui demanda d’égorger un mouton et de lui apporter ce qu’il y avait de meilleur en lui. Luqmân fit ce que lui demandait son maître et lui apporta de nouveau le cœur et la langue de l’animal. Là, son maître le regarda, étonné et surpris, puis lui demanda l’explication d’une telle attitude et comment le cœur et la langue pouvaient être à la fois ce qu’il y a de meilleur et de pire. Que ce fut une épreuve de son maître ou autre chose, la sagesse de Luqmân se dégagea clairement de sa réponse puisqu’il dit :
- Maître, ce sont les meilleures choses si elles font preuve de bonté et les pires si elles sont mauvaises.
Sa sagesse sollicitée, Luqmân grimpa dans l’estime de son maître puisque celui-ci cessa de le traiter en esclave et cela, jusqu’à ce que Dieu ait ordonné la délivrance de Luqmân qui fut libéré. La réputation de Luqmân le précédait partout et il fut connu comme un homme avisé, aux propos sages. et mesurés, d’une logique implacable. Il se mit à parcourir le monde d’est en ouest et finit par s’établir parmi le peuple d’Israël, à l’époque de David, que le salut soit sur lui. Il fut un parfait exemple et un modèle de sagesse, de bon sens, de pondération et de discernement lorsque son intervention était sollicitée pour trancher les litiges. Son audience s’amplifia, lui conférant une position plus élevée et un surcroît de respect.
Confidence à son fils
Puis Luqmân se maria et eut des enfants... Parmi ses premières obligations paternelles fut une éducation vertueuse qu’il prodiguait à sa progéniture à travers les conseils éclairés. Lorsque son fils aîné eut atteint la maturité, il lui fit les recommandations rapportées par le Saint Coran en matière de foi et de comportement. Concernant la foi, il lui a recommandé d’être fidèle dans la soumission à Dieu, sans lui associer aucune autre divinité, car ce serait une grande injustice envers soi et envers la société. Il lui rappela les règles devant régir les Relations entre l’enfant et ses parents si ceux-ci sont polythéistes et qu’ils essaient à tout prix de le faire dévier du monothéisme. Il est préférable de continuer à obéir à Dieu - gloire à Lui - car c’est vers Lui que s’opère le retour et c’est Lui le refuge. Il lui montra certaines réalités universelles pour renforcer sa relation avec Dieu, uniquement, en lui expliquant que la fortune, la puissance et le pouvoir absolu sont aux mains de Dieu - gloire à Lui. Ni les parents, ni tout autre habitant de la terre ne détiennent aucun pouvoir !
La soumission à Dieu à travers les remerciements et les louanges se manifeste d’abord à travers la prière puisque l’individu pose la partie la plus noble de son corps, c’est-à-dire son visage sur le sol, en signe de soumission, de louange et de remerciement. Enfin, pour que le comportement dans la vie soit sain et droit, il est nécessaire d’inciter au bien, de déconseiller le mal et d’éviter toute déviance sociale. Ceci exige la patience en cas de malheur et d’épreuve et en outre, L’humilité doit être une bonne conduite dans les rapports avec autrui. À travers ces recommandations précieuses et ces conseils avisés, Luqmân a laissé ses empreintes dans l’histoire.
Les inters sont de la rédaction Source : Les récits coraniques de Mohammed Ali Qutb
AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008
GUIDANCE AHL UL BAYT
La prière
Une tendre communion
Imam Ali Ibn Abi Taleb (AS) est le seul être humain à naître dans la maison sacrée de Dieu (Kaaba). Il est le 1er des 12 Imams d’Ahl-ul Bayt (Saint Imam de la famille du prophète). Il ne se prosterna jamais devant quelqu’un ou quelque chose, excepté devant Dieu Omnipotent. C’était un lundi, lorsque Mohammad (SAW) annonça sa Mission Prophétique. Imam Ali (AS) avait à cette époque, dix ans seulement. Il s’acquitta un mardi, de sa toute première prière, et à partir de ce jour Imam Ali (AS) exprima un amour passionné et profond pour la prière. Imam Ali (AS) était un combattant assidu pour l’Islam et il participa à une dizaine de guerres. Mais il n’oubliait jamais de s’acquitter de sa prière. Il s’en acquittait ponctuellement, et dès que l'heure de la prière arrivait. Même quand il était blessé ou affaibli... Pendant la bataille de Séffine, il devint gravement blessé à cause d’une flèche qui l’avait atteint à la jambe. Son médecin a dit : “Sortir cette flèche de sa chair sera une affaire bien douloureuse et difficile...” Et pendant cela, Ali souffrait terriblement... C’est alors que l’Imam Hassan (AS), son fils aîné, s’approcha du médecin et lui dit : “Je connais mon père. Il serait préférable que vous entrepreniez cette chirurgie au moment où il s’acquittera de sa prière (et quand il entrera en communion avec son Seigneur). Ce sera le moment propice, car à ce moment-là, mon père entrera dans un état tout spécial, comme s’il était dans une transe, et il oubliera toutes les choses qui l’entoureront, excepté le rappel de Dieu.” Et le médecin écouta les conseils de l’Imam Hassan (AS), et il fit exactement comme il lui avait conseillé. Après cela, il s’étonna grandement de l’insensibilité d’Ali (AS) durant la chirurgie, et il ne pouvait s’empêcher de se demander comment cela était possible, et comment Ali (AS) n’avait rien senti....! Mais en réalité, c’était l’amour infini envers Dieu et la prière, qui faisaient qu’Ali (AS) fût un combattant aussi fort, invincible et assidu ! C’était pour cela que le prophète Mohammad (SAW) aimait aussi profondément Ali (AS), et il le chérissait tendrement ! Car Ali (AS) était l’exemple même d’un homme parfait, et d’un vrai Musulman vertueux et pieux, et qui aimait plus que
Communiqué
L’Association islamique d’Al Mawadda porte à la connaissance de ses militant(e)s et sympathisant(e)s qu’elle organisera incha Allah, son 2e séminaire national de formation islamique des sœurs (SE.NA.FIS) du 26 au 30 juillet 2008.
Thème : « Femme musulmane face au modernisme »
Inscription : 10 000 Ouaga, 3 000 Bobo-Dioulasso
Lieu : Bobo-Dioulasso
Pour tout renseignement, contactez-nous au 50 44 77 81 / 76 27 66 09 / 70 13 55 18 / 78 27 98 82 tout, Dieu et Son Messager.
Source : Comment s’acquitter de sa prière de Kamal El Sayeb
Fatimah Zaharâ (as)
Fatima (as) noble créature issue d’un fruit du paradis. Paradis qui fait l’objet de quête de tous. Tous d’une manière ou d’une autre te prennent pour guide dans ce monde. Monde dans lequel tu as mené ton rude combat pour la justice. Justice dont l’établissement fut la cause de ta mort. Mort à la fleur de l’âge. L’âge de jeunesse de tendresse qui ne t’a pas fait bénéficier de sa joie. Joie entretenue par ton père Mouhammad (SAW) et enterrée par l’ennemi. L’ennemi, l’ennemi qui pourtant était « proche » de toi. Toi qui as tant été magnifiée par le Tout-puissant et son prophète (SAW), ta tombe nous est cachée. Cachée ainsi que tu l’as voulu afin que ce soit une leçon pour l’humanité. Humanité qui te magnifiera après s’être interrogée sur ta mort. Mort lumière. Lumière guide. Guide des égarés.
Ousmane PARÉ
AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008 AN I DE TERTIUS ZDNGO
“Nous avons fixé comme objectif de doubler notre Production de riz. Un an après sa nomination à la primature, le premier ministre Tertius Zongo était face à la presse nationale en juin 2008 pour un bilan de son 1er anniversaire à la tête du gouvernement. Ici, il répondait aux questions de Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale (RFI).
"Ce que nous avons fait, c'est de nous assurer que les marchés sont bien approvisionnés." - Tertius Zongo
RFI : "Vie chère qui veut notre chair" scandaient les manifestants en février à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Qu’est-ce que vous faites contre la vie chère ?
Tertius ZONGO : Je crois d’abord qu’il faut reconnaître que la vie chère est une réalité. C’est pourquoi je pense qu’au niveau du gouvernement, ce que nous avons fait, c’est d’aller vers une défiscalisation des produits de grande consommation. Mais comme vous le savez, le cours international du riz, le taux de tous ces produits a tellement monté que le choc apporté par la défiscalisation (le matelas de la défiscalisation) s’est trouvé très vite dépassé par la hausse. des prix sur le marché. Mais, ce que nous avons fait, c’est de nous assurer que les marchés sont bien approvisionnés, qu’il y a une surveillance rapprochée des prix, pour faire en sorte quand même que tout le monde participe à l’effort. Ce n’est pas le gouvernement seulement, le secteur privé aussi a sa partition à jouer.
Vous avez réduit les droits de douane, notamment sur les importations de riz, de lait et de sel, mais les syndicats disent que ce n’est pas suffisant, ils réclament une augmentation de 25% des salaires et des pensions. Vous savez ! Ça c’est de bonne guerre hein. Mais comment vous augmentez ces salaires de 25%, ensuite continuer à construire des hôpitaux, des écoles ? Et c’est les mêmes qui vous disent, le pétrole coûte cher il faut le subventionner.
En 2007 nous avons, rien que pour l’électricité, nous avons mis près de 22 milliards pour subventionner le fuel qui est utilisé par la société d’électricité. Nous avons dû subventionner le prix d’essence à la pompe pour près de 8 milliards. Alors L’un des problèmes de fond du Burkina c’est la faiblesse de sa production céréalière. Vous êtes obligé d’importer de grandes quantités de riz, qu’est-ce que vous allez faire ?
Non, vous avez touché le problème du doigt. C’est pourquoi, ce que nous allons faire pour cette campagne, nous nous sommes fixé un objectif de production de céréales de plus de 4 millions de tonnes. Nous avons fixé comme objectif de doubler notre production de riz et nous pouvons le faire. Rien que pour les
HORAIRES
OUAGA : BOBO :
OUAGA
7h 30 mm
10h 00 mm
14h 00 mm
18h 30 mm
23h 00 mm
(Tous les jours)
BOBO - BANFORA - BOBO
BOBO-ORODARA-BOBO
7h 30 mm
9h 00 mm
11h 00 mm
15h 30 mm
18h 00 mm
(Tous les jours)
7h 30 mm
9h 00 mm
11h 00 mm
15h 30 mm
18h 00 mm
(Tous les jours)
BOBO - COTONOU
Chaque Samedi
23h 00 mm
BOBO-BAMAKO - BOBO
8h 30 mm
(Tous les jours)
Nouvelles lignes à venir très prochainement
BOBO - ACCRA
BOBO - LOME
TCV : Transport - Confort voyageur L'intégration en marche dans l’espace CEDEAO
“Il faut de la semence de qualité pour avoir des rendements importants.” Tertius Zongo
Céréales nous allons perdre 16 milliards de subvention. Nous allons distribuer des semences améliorées pour accroître la productivité. Que ça soit le sorgho, le maïs ou le niébé, dans 302 communes du Burkina où nous cédons le sac de semence de 25 kilos aux producteurs à 4 000 F CFA. Parce qu’il faut de la semence de qualité pour avoir des rendements importants.
Deuxièmement pour les producteurs de riz, nous allons mettre à leur disposition de l’engrais. Pour le moyen terme, il nous faut aller beaucoup plus vers un autre type d’agriculture et impliquer le secteur privé pour qu’on ait un espace suffisant, de rendement plus grand.
Monsieur le premier ministre, au lendemain des premières émeutes vous avez écarté votre ministre de l’agriculture Salif Diallo. Est-ce qu’il y a un lien entre les deux événements ? Non ! Absolument pas. Non ! Salif n’est pas un manifestant, donc il n’a rien à voir ; et ce n’est pas lui qui cultive le riz. Je dois dire que sur ce plan il est à féliciter parce que quoi qu’on dise sous sa houlette, on est allé vers la petite irrigation et je peux vous dire que cette petite irrigation fait que, dans plusieurs villages, vous avez trois productions de maïs. Ce qui fait que, je dois dire que le ministre Salif est à féliciter. Donc, ça n’a rien à voir avec les émeutes, ni des manifestants, non !
Alors, pourquoi l’avez-vous écarté ? Ecoutez ! Est-ce que vous avez déjà vu des gens qui vivent toute leur vie dans un gouvernement. Un gouvernement, ça se renouvelle, on s’en va, on vient pour une cause et on répare. Donc c’est un processus normal, un remaniement. Juste après son éviction, vous avez dit que le principal souci d’un gouvernement c’était sa collégialité, est-ce que vous voulez dire que Salif Diallo n’avait peut-être pas assez L’esprit d’équipe et qu’il gardait un peu trop le ballon ? Gardez le ballon, ne pas garder le ballon, vous savez ! Je dois dire que le ministre Salif est à féliciter. Donc, ça n’a rien à voir avec les émeutes, ni des manifestants, non ! Tertius Zongo croit que c’est pas l’essentiel, l’essentiel c’est la conviction de chacun que quelque soit là où on est, ce que nous pouvons faire de mieux pour notre pays c’est de nous donner nous-mêmes. Et je pense que ça, le ministre Salif Diallo l’a et si vous l’appelez, je pense qu’il a eu satisfaction morale pour ce qu’il a pu donner pour ce pays.
Retranscription Ousmane Paré.
Ayatollah Mouhammed Shirâzi auteur de plus de 1000 livres Ayatollah Sayyid 31 ans qu’il lui sera donné le Mohammad Husayni Shirazi est né en 1928. Il étudia diverses branches scientifiques et eut d’éminents savants et spécialistes comme maîtres. Son père Ayatollah Mirza Mahdi Shirazi fut l’un de ces maîtres. Ces hautes qualités morales furent reconnues de tous. Il était un mentor et une source. d’imitation pour des millions de musulmans. Il devint Mujtahid à l’âge de 25 ans suite à des efforts immenses et à son aptitude hors pair reconnus de tous les jurisconsultes de l’époque. C’est en 1961, à titre de Marji. Il écrit plus de 1000 livres se rapportant à divers domaines. Doté d’une connaissance profonde du Coran et des enseignements prophétiques, ses opinions et théories embrassaient les disciplines telles que : la législation, la gestion, l’écologie, la sociologie, la théologie, la philosophie, l’histoire, les droits humains, le droit, les croyances et la doctrine islamique. Son œuvre sur la jurisprudence est par exemple constituée de 150 volumes qui s’élèvent à 70.000 pages.
La lutte pour la promotion des droits humains, le pluralisme des partis politiques et d’autres valeurs morales furent les principaux axes de son combat. Il se consacra, durant toute son existence, à guider et à éclairer les hommes. Il rendit l’âme dans la sainte ville de Qum, le 17 décembre 2001. Son suppléant actuel est son frère Sayyid Sadeq Houssein Shirazi qui est actuellement à Qum en Iran.
AL MAWadda N° 043 Juillet - Août 2008
CM-DO
Magie et divination
« Les sorciers et autres devins continuent toujours d’exploiter la crédulité humaine » Riyahi
La magie et la sorcellerie signifient faire illusion en transformant le faux en vrai, la corruption en charme et la perfidie en fascination et enfin, elles signifient intervenir pour transformer des créatures, contrairement à l’état fixé par Dieu et perçu par les sens des êtres. La divination signifie, elle, prédire l’avenir. Mais la magie peut-elle influencer les affaires de ce monde ? Ce n’est certainement pas le cas, sinon le cours de l’univers et de la création en aurait été modifié et le “magicien” aurait été capable d’agir contrairement au déterminisme divin, ce qui est absolument exclu. Il faut savoir que ces actes ont un support matériel et naturel et que l’on doit imputer une partie de ces pouvoirs à une longue pratique et à l’habitude, comme par exemple celui qui soulève des poids ou avale des poisons mortels sans aucune conséquence fâcheuse sur lui. D’autres pratiques ont des explications naturelles, mystérieuses ignorées de la majorité des gens, par exemple certains traversent des brasiers sans en être affectés. Souvent ils s’enduisent de produits ignifuges. Et enfin d’autres pratiques sont simplement le résultat de la prestidigitation et de la dextérité.
Moïse a lutté contre la magie. La magie et la divination englobent différents phénomènes tels que la conjuration, l’enchantement, l’ensorcellement, l’envoûtement, l’évocation, les prédictions de l’horoscope, la chiromancie, la cartomancie, la prestidigitation, le spiritisme et autres. La magie et la divination ont été interdites par tous les prophètes des religions divines, pratiques qu’ils ont inlassablement dénoncées et combattues. À titre d’exemple, l’honoré Moïse, béni soit-il, a lutté contre les magiciens du pharaon. Le christianisme a également combattu en Europe la magie et la sorcellerie et des pratiques telles que la chiromancie sont tombées aux mains des gitans. L’Islam a réprouvé les pratiques de la magie avec plus de force encore, les proclamant illicites et selon certains hadiths, les magiciens musulmans étaient frappés de peine de mort.
Effets néfastes de la magie et de la divination sur la société
Les effets culturels
Les conséquences de la magie et de la divination sur la culture sont très néfastes, car la culture d’un peuple est à l’instar des racines d’un arbre. Quand les racines restent intactes et saines, le tronc bourgeonne à nouveau même s’il est coupé et il déploie à nouveau de fortes branches. Mais lorsque les racines sont pourries, elles détruisent les branches aussi saines soient-elles. La magie et la divination ont un effet analogue sur la société. Elles l’affaiblissent et la confinent à l’immobilisme intellectuel. Il n’y est plus question de science et d’innovation et les gens demandent aux sorciers et aux magiciens de les guérir de leurs maux. Ce qui est le cas de certaines ethnies et tribus sous-développées. Par ailleurs, les racontars colportés ont contribué à renforcer la crainte des magiciens et des sorciers.
Les effets sociaux
Du point de vue social, les effets de la magie sont encore plus évidents. Nous en énumérons quelques-uns :
1. Elle crée la haine et l’animosité et pousse les gens à se quereller, à se battre et même au meurtre et à l’insécurité.
2. Elle ébranle les bases de la famille.
3. Elle augmente le nombre des divorces et les problèmes qui en découlent.
4. Elle corrompt la société, favorise la prostitution et ses corollaires.
5. Elle creuse un fossé entre les différentes classes sociales qui se divisent en classes exploitantes et exploitées.
6. Elle fait apparaître des troubles psychologiques.
Naturellement, nous n’avons fait ici que survoler la question de la magie. Malheureusement, elle existe dans la société de façon secrète ou parfois même de façon ouverte et les sorciers et autres devins continuent Toujours à exploiter la crédulité humaine. Mais s’ils étaient capables de résoudre un quelconque problème, ils résoudraient d’abord les leurs, et leur charlatanisme resterait chose secrète. Il reste à espérer que les gens se rendent compte de l’incompatibilité de ces pratiques, qui n’ont aucune base scientifique et sérieuse avec la religion et qu’au lieu de s’adresser à des sorciers ou à des magiciens, ils cherchent à résoudre leurs problèmes en s’adressant à leur bon sens, et à leur intelligence.
H.H. Riyahi
Source : Le Message de l’Islam AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008
Le divorce
L’acte licite le plus détesté d’autre part, il ne met aucun obstacle devant lui pour l’empêcher de divorcer. Etant donné que le mariage est en lui-même un besoin social, sa dissolution est aussi une nécessité sociale dans les mariages non réussis. La loi islamique ne ferme pas la porte au divorce devant la nature est faite de telle sorte que l’homme et la femme sont attirés l’un par l’autre. Attirance les conduit à former une famille. Bien que la vie en couple tire son origine de l’instinct sexuel, elle s’érige graduellement en une forme profonde de relation spirituelle, sentimentale, sociale et économique, d’où l’appellation d’union conjugale ou mariage. Le mariage doit se faire sous l’égide de l’amour, de la tolérance et du sacrifice. À ce propos, Dieu dit : « Un de ses Signes est qu'Il va créer pour vous des épouses, de votre propre espèce, pour que vous reposiez auprès d’elles, et Il a établi entre vous l'amour et l’affection mutuels. Il y a vraiment là des signes, pour un peuple qui réfléchit ». S30, V21.
Cependant, dans certains cas, il devient impossible ou insoutenable pour le couple de vivre ensemble en paix pour des raisons diverses. D’où la nécessité du divorce qui est la dissolution du mariage. Si la religion chrétienne interdit le divorce, l’islam, quant à elle, condamne l'homme qui le pratique et blâme son action d’une part mais certaines circonstances. Si le divorce est si haïssable et Détestable par Allah, alors pourquoi n’a-t-il pas été totalement prohibé par l’Islam ? Les conditions nécessitant le divorce. La loi islamique ne ferme pas la porte au divorce devant les mariages non réussis. Elle l’autorise seulement en dernier ressort, au cas où la séparation est inévitable, c’est-à-dire basée sur des raisons valables. Ces raisons varient selon que c’est l’homme ou la femme qui fait recours au divorce.
Les défauts qui invalident le mariage
Les raisons valables chez l’homme
L’homme peut recourir au divorce, si après le mariage, il venait à découvrir l’un des six (6) défauts : la démence, même intermittente ; la lèpre ; la leucoderma ; la cécité ; l’handicap physique, même s’il n’est pas jusqu’au stade de l’immobilité ; la présence de chair ou d’un os dans le vagin, peu importe que ce défaut constitue ou non un obstacle aux relations sexuelles et à la grossesse.
Les raisons valables pour la femme
La femme peut dissoudre le contrat de mariage si après la conclusion du contrat, elle découvre... Des défauts légaux au niveau de l’homme. Ces défauts sont entre autres : si elle vient à découvrir que son mari n’a pas de membre viril. Le membre viril de son mari a été amputé avant ou après la consommation du mariage. Si le mari souffre d’une maladie qui le rend impuissant ; peu importe qu’il ait contracté cette maladie après la conclusion du contrat du mariage. (Réf : guide pratique du musulman de Ayatollah Ali Sistani).
Par ailleurs, en dehors des raisons ci-dessus, il y a des raisons communes aux deux époux, ces raisons sont entre autres : l’adultère : si dans le mariage l’un des deux époux arrive à fournir des preuves valables avec des témoins de bonnes mœurs, l’infidélité de l’autre et qu’il désire divorcer, l'Islam ne l’interdit pas. Les différends interminables auxquels tous les facteurs de résolution préconisés par l’Islam ont échoué et qu’il n’y a plus aucune possibilité de réconciliation. Dans ce cas, l’Islam leur autorise le divorce afin que chacun puisse faire sa vie avec un nouveau partenaire. qui lui conviendrait. En dehors de ces cas précités, le divorce est condamné en Islam. À propos, le prophète (PSLF) dit que l’Archange Gabriel l’avait exhorté et lui avait conseillé tellement de ne pas recourir au divorce, qu’il avait pensé que divorcer d’une femme n’était autorisé que lorsqu’elle était coupable d’adultère. Aussi l’Imam Çadiq a rapporté que le Saint Prophète (PSLF) a dit : « Rien n’est plus plaisant pour Allah qu’une maison où un mariage a lieu, et rien n’est plus déplaisant pour Lui qu’une maison où un divorce a lieu » (Les droits de la femme en Islam de Ayatollah Moutahhari).
Les facteurs islamiques aidant à éviter le divorce
L’Islam a imposé des conditions qui retardent la dissolution du mariage. Des conditions qui finissent par dissuader le couple à renoncer à toute velléité de séparation. Il importe de noter que, pas de divorce sous l’effet de la colère. Les périodes de divorce. Le divorce pendant la menstruation et les lochies de la femme est nul ; une manière de constituer un délai de Réflexion pour le couple. Le divorce ne peut être prononcé que dans la période de pureté entre deux menstrues où le mari n’a pas eu de rapport intime avec sa femme.
La formation d’un tribunal familial. Ce tribunal est rendu obligatoire pour arbitrer entre les deux époux. Il est composé notamment d’un représentant du mari et d’un représentant de la femme, chargés de trouver un terrain d’entente et de réconciliation entre les deux parties. Ainsi, Dieu dit, « Si vous craignez une rupture entre les deux conjoints, désignez un arbitre de la famille de l’époux et un arbitre de la famille de l’épouse ; S’ils désirent tous les deux un compromis, Allah rétablira la concorde entre eux. Allah est celui Qui sait et Qui est bien informé » Ch4 V35.
Tous ces obstacles et barrières ont pour but de laisser suffisamment de temps pour que la tension qui a conduit à choisir le divorce retombe, et pour permettre au mari et à la femme de retrouver leur état normal. L’intervention du tribunal est que la décision du divorce n’est... pas toujours un signe de la dissolution réelle du mariage. (Les droits de la femme en Islam de Ayatollah Motahhari. Par Téné Ouattara 11 AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008)
Plantes médicinales africaines Utilisation Pratiques et politique nationale en matière de médecine et pharmacopée traditionnelle au Burkina Faso
Depuis les temps les plus reculés, la préoccupation de l’homme a été la satisfaction de ses besoins alimentaires; il a développé aussi une relation intime avec le milieu qui l’entourait. Pour se soigner, il a appris à ses dépens à discerner les ressources végétales et animales nécessaires à sa survie. Pour cela, il s’est inspiré des mœurs des animaux, de son expérience et parfois de son imagination.
Naissance de la médecine et la Pharmacopée Traditionnelle
Le recours à la médecine et à la pharmacopée traditionnelle remonte à la nuit des temps. En effet, pour restaurer ou maintenir sa santé, l’homme a, de temps en temps, utilisé des connaissances pratiques, des techniques et des substances d’origine végétale, animale et minérale. Les connaissances pratiques, techniques, accumulées et transmises de génération en génération constituent un patrimoine inestimable qui suscite un intérêt sans cesse croissant.
C’est seulement à partir de 4000 ans av. J.-C. que l’on retrouve des documents écrits où sont mentionnées des drogues comme l’opium, la jusquiame, etc. Tandis que la civilisation babylonienne, sumérienne et égyptienne accumulent les connaissances empiriques concernant la plante médicinale, les Arabes diffusent ce savoir autour du bassin méditerranéen. Quoi qu’il en soit, on a trouvé dans la pharmacopée africaine des ressemblances avec ce qui s’est passé en Europe.
C’est par exemple « la théorie des signatures » imaginée par Paracelse au 2e siècle qui est basée sur la croyance que l’aspect, la couleur, et la saveur de chaque plante indiquent ses propriétés médicinales. Autrement dit « Une plante ressemblant à une maladie peut la soigner ». Ainsi, selon cette théorie, le bâtis (plante à latex jaune) est utilisée pour soigner la jaunisse (l’ictère). La mandragore (une plante européenne) qui a la forme humaine, est utilisée donc pour soigner toute maladie de l’homme. Dans l’année 1820, la quinine a été isolée pour la première fois par deux pharmaciens : PELLETIER et CAVENTOU, pour soigner le paludisme. C’est en 1987 que s’est tenu le 1er séminaire national sur la médecine et la pharmacopée traditionnelle.
Depuis quelques années, de nombreux chercheurs ont commencé à étudier scientifiquement la plante médicinale. Certaines utilisations ont été confirmées et les principes actifs isolés. Mais, il reste un travail important à faire pour pouvoir mettre sur le marché, parallèlement aux médicaments dits « modernes », des plantes bien analysées sur le plan toxicologique et pharmacologique.
Le contexte au Burkina Faso
Historique
Avant la colonisation, l’organisation de notre société intégrait la médecine et pharmacopée traditionnelle comme une fonction sociale destinée à l’exploitation de cette médecine et pharmacopée. Traditionnelle comme une fonction sociale destinée à remédier le problème de santé de la population. Pendant la période coloniale, la pratique traditionnelle en matière de santé n’a pas échappé aux rejets par le colonisateur de tout ce qui était autochtone car considérée comme signe d’arriération et de refus de « l’œuvre de la Civilisation ». Sa pratique va donc entrer dans la clandestinité.
Après l’indépendance de notre pays, la dépréciation de la médecine traditionnelle a continué. Ainsi, le code de santé publique du 28/12/1970 à son article 49 stipule que : « l’exercice de la médecine traditionnelle est provisoirement autorisé au bénéfice des personnes notoirement connues qui demeurent civilement et pénalement responsables des actes pratiqués ». Ceci dénote la volonté de ne pas mettre à profit ce patrimoine pour le développement de notre système de santé.
Toutefois, les populations paysannes et les religieux ne désarmeront pas et vont continuer l’exploitation de cette médecine et pharmacopée traditionnelle. C'est le cas du Père Goarnis et du Père César Fernandez. À partir de 1974, des chercheurs de l’université de Ouagadougou, du CRST et des structures de santé, encouragés par le CAMES et l’OUA (UA)/CSTR, vont s’investir dans la recherche sur les plantes médicinales. La création d’un institut de Recherche sur les substances Naturelles (IRSN) en 1978 marquera un réel point de départ de la promotion et de la valorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle.
La volonté de promouvoir et de valoriser ces domaines se manifestera ensuite par la création en 1984 d’une direction de l’Approvisionnement et de la Pharmacopée traditionnelle. En 1987, un premier séminaire national sur la médecine et la pharmacopée traditionnelles est organisé sur le thème : « Pour une approche rationnelle de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle au Burkina ». En 1999, un deuxième atelier sur « la médecine et la pharmacopée traditionnelle et les critères de sélection des médicaments traditionnels améliorés » a été organisé à... Un troisième atelier national sur « la médecine traditionnelle (Politique Nationale, législation et réglementation des activités en matière de médecine et Pharmacopée traditionnelles) » a été tenu à Ouagadougou en 2001. Par ailleurs, en 2001, la médecine et la Pharmacopée traditionnelles sont prises en compte dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2001-2010. Enfin, à la faveur de l’érection de la Direction du service Pharmaceutique en Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et de Laboratoire en 2002, une Direction de la Promotion de la Médecine et de la Pharmacopée Traditionnelles (DMPT) est créée. Cette Direction a pour missions : la coordination et le suivi des activités de la promotion de la médecine et de la Pharmacopée Traditionnelle ; l’organisation de l’exercice de la médecine traditionnelle ; la valorisation des médicaments issus de la Pharmacopée traditionnelle.
Konaté Moussa
Pharmacien
ALMAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008
Les doutes dans la prière
Comment les La présence d’esprit est un facteur fondamental de la bonne exécution et de l’exaucement de la prière. En effet, son défaut dans la prière conduit le plus souvent à des manquements allant des omissions, des ajouts aux doutes dans l’accomplissement de la prière. Ce dernier point dont nous aborderons ci-après est de 23 sortes réparties en trois catégories : notamment les doutes qui invalident la prière, les doutes négligeables et les doutes réparables.
Lorsque mon doute porte sur 2 ou 3 Rakats, je considère 3 Rakats (voir n°1 du tableau).
Les doutes qui invalident la prière
Ils sont au nombre de huit (8). Ce sont :
1- Le doute entre deux rakats comme dans la prière de Soubh et la prière du voyageur.
2- Le doute portant sur le nombre de rakats (unité de prière) dans une prière de 03 rakats (maghrib).
3- Le doute entre une et plus d'une rakat dans une prière de 4 rakats.
4- Le doute avant la seconde prosternation de la 2ème rakat dans une prière de 4 rakats.
5- Le doute entre 2 et 3 et plus de 5. rakats dans les prières de 4 rakats.
6- Le doute entre 3 et 6 rakats ou 3 et plus de 6 rakats.
7- Le doute portant sur le nombre de rakats (aucune idée sur le nombre de rakats accomplies).
8- Le doute entre 4 et 6 rakats ou 4 et plus de 6 rakats.
Les doutes négligeables
Dans les 6 cas de figures suivants, le doute ne doit pas être considéré et la prière demeure valide.
1- Le doute sur un acte dont le tour est déjà passé.
2- Le doute après le salâm.
3- Le doute après le temps de la prière (le temps de la prière s’est écoulé).
4- Le doute de celui qui doute beaucoup.
5- Le doute de l’Imam alors que le Ma’mûn (celui qui suit l’Imam) a la certitude et vice versa.
6- Le doute dans les prières surérogatoires.
Les doutes réparables
Ces doutes portent essentiellement sur le nombre de rakats dans la prière. Afin de parvenir à la réparation, trois (03) éléments tous regroupés dans le tableau ci-dessous notamment les rakats concernés par le doute, l’étape au cours de laquelle il intervient et la considération à en faire sont déterminants. Lorsque je doute entre 4 et 5 Rakats, je considère 4 Rakats ; et je m’assois immédiatement (voir n° 6 tableau).
Tableau synthétique de la réparation de la prière
Doutes
Situation dans la prière
Considération
Réparations
Entre 2 et 3 rakats
Après 2 soudjoud de la 2ème rakat (C'est-à-dire qu’on est sûr d'avoir accompli au moins deux (2) rakats)
3 rakats
Une prière de précaution (çalat Ihtiyâd) d’une rakat en position debout ou de 2 rakats en position assise
Entre 2 et 4 rakats
Idem
4 rakats
Une prière de précaution de deux (02) rakats debout
Entre 2, 3 et 4 rakats
Idem
4 rakats
Une prière de deux (02) rakats en position debout et de deux (02) rakats en position assise
Entre 4 et 5 rakats
Idem
4 rakats
Prosternation d’oubli
Entre 3 et 4 rakats
Dans n’importe quelle position
4 rakats
Une prière de précaution d’une rakat en position debout ou deux (2) rakats en position assise
Entre 4 et 5 rakats
En position debout
4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite le lachâhoud et le salâm. Puis on procède à l’accomplissement d’une prière de précaution d’une rakat en position debout ou de 2 rakats en position assise.
Entre 3 et 5 rakats
Position debout 4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la lachâhoud et le salâm. Puis on accomplit une prière de précaution de deux (2) rakats en position debout.
Entre 3, 4 et 5 rakats
Position debout 4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la lachâhoud et le salâm. Puis on accomplit une prière de précaution de deux (2) rakats en position debout et une prière de deux (2) rakats en position assise.
Entre 5 et 6 rakats
Position debout 4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la lachâhoud et le salâm. Puis on accomplit la prosternation d'oubli.
Remarque : Dans les cinq (5) premiers cas on termine normalement la prière (par la rakat en voie d’exécution ou par le lachâhoud et le salâm si l’on est en position assise) puis on procède à la réparation.
NB : Pour se situer dans l’une de ces catégories il faut nécessairement que le doute persiste.
Suite à la page 13
AL MAWADDA N° 039-40-41 Nov 2007-Avril 2008
L’imam Sadeq et un groupe de soufis
« Si la finalité et le dessein de la religion étaient la pauvreté, les pauvres auraient donc atteint ce but suprême »
Sofian Assawi, qui vivait à Médine, se rendit chez l’Imam Sadeq, sixième (6e) Imam de la famille du Prophète (Ahlul-Bayt). Il le trouva vêtu d’un vêtement blanc, d’une grande délicatesse, telle la fine peau qui sépare le blanc d’œuf de sa coquille.
« Ce vêtement n’est pas digne de toi », lui dit-il à titre d’objection. « Il est attendu de toi que tu observes l’abstinence, que tu aies de la piété et que tu gardes les distances vis-à-vis du monde d’ici-bas ».
« Tu veux te tenir un discours, lui répondit l’Imam. Ecoute-le bien car, il te sera utile pour ta vie en ce monde et dans l’au-delà. Si tu t’es réellement trompé et que tu ignores le véritable point de vue de l’Islam à ce sujet, mon discours te sera très profitable. Mais... » si tu as pour dessein d’introduire dans l’islam une innovation, de dériver et d’inverser les vérités, c’est un autre problème, et ce propos ne te profitera pas.
La pauvreté au temps du prophète
Il se peut que tu te représentes la condition simple et pauvre de l’Envoyé de Dieu et de ses compagnons en ce temps-là, et penses que cela constitue une sorte de devoir et d’obligation pour tous les musulmans jusqu’au jour du Jugement Dernier que prendre en exemple ce type de situation et de vivre à jamais pauvrement. Or sache que l’Envoyé de Dieu vécut à une époque et dans un milieu où prédominaient pauvreté, difficulté et indigence. La plupart des gens étaient privés des moyens élémentaires d’existence, et les conditions de vie particulière du prophète et de ses compagnons étaient liées à la situation générale de ce temps-là. Mais si, à une certaine époque sont imparties les ressources d’existence et que sont fournies les possibilités de tirer parti des dons divins, les hommes les plus dignes de profiter de bienfaits sont alors les hommes bons et justes et non les libertins ni les malfaisants, les musulmans et non les mécréants.
Contre la belle parure, quelle chose en moi as-tu considérée comme un défaut ? Sofia ne put objecter à la logique de l’Imam et sortit honteux et vaincu. Rejoignant ses amis et condisciples, il leur raconta l’incident. Ceux-ci décidèrent d’aller en groupe controverser avec l’Imam.
« Quels sont vos arguments ? demanda l'Imam. Énoncez-les donc ».
« Nos arguments proviennent du Coran », répondit l’assemblée.
« Quel argument meilleur que le Coran ? Exprimez-vous, leur dit l'Imam, je vous écoute ».
« Nous argumentons par deux versets coraniques notre assertion et la justesse de la doctrine que nous avons adoptée, et cela même nous suffit. Dans le Saint Coran, Dieu fait ainsi l’éloge d’un groupe de compagnons : ils donnent priorité aux autres sur eux-mêmes, alors qu’ils sont dans l’indigence. Ceux qui se gardent de leur propre avidité... Ceux-là seront sauvés. Le Coran dit ailleurs : « Ils nourrissent le pauvreté, l’orphelin et le captif, pour l’amour de Dieu... » Lorsqu’ils parvinrent à ce point de leurs discours, une personne assise en marge de l’assemblée, qui écoutait leurs paroles, dit : « Ce que j’ai compris jusqu’alors est que vous ne croyez pas vous-mêmes à vos propres propos. Vous avez fait de ces paroles un moyen de désintéresser les gens de leurs biens, afin qu’ils vous les donnent et que vous en bénéficiez à leur place, car on n’a pas vu dans la pratique que vous vous détourniez ni vous priviez de bons repas ».
« Renonce pour le moment à ces propos, dit l’Imam. Ils sont vains ». Puis se tournant vers l’assemblée : « Dites-moi d’abord, vous qui vous référez au Coran, si vous en discernez ou non l’explicite, l’abscons, l’abrogatoire et l’abrogeable ? Tout membre de cette communauté qui s’égara le fut par la même qu’il recourut au Coran sans en avoir une connaissance exacte ».
Aumône en premier lieu aux parents - « Bien entendu, nous possédons quelques connaissances en ce domaine, répondit l’assemblée. mais pas de façon complète ». « Votre malheur aussi vient de là, reprit l’Imam. Et les hadiths du prophète, comme les versets du Coran, requièrent une information et une connaissance complètes.
« Quant aux versets coraniques que vous avez cités, ils n’indiquent pas l’interdiction de tirer parti des bienfaits divins, mais concernent le pardon, l’indulgence et l’abnégation. Ils font l’éloge d'une tribu qui, à un moment déterminé, donna priorité à d’autres sur elle-même, et leur donna des biens qui étaient licites à elle. Si elle ne les avait pas donnés, elle n’aurait pourtant commis ni péché ni une infraction. Dieu ne lui avait pas ordonné d’agir de la sorte, et ne lui avait évidemment pas interdit non plus à ce moment-là. Elle se mit dans la gêne et la détresse par sympathie et charité en donnant à autrui, et Dieu lui donnera rétribution. Ce verset ne se conforme donc pas à votre allégation, car vous empêchez et blâmez les gens d’utiliser leurs propres biens et les bienfaits que Dieu leur a accordés... amender la situation des croyants et par l’entremise de Sa Clémence particulière, Dieu a interdit que l’individu se mette dans la détresse, lui et les siens, en donnant à autrui ce qu’il a dans le creux de la main, car on trouve dans la famille d’un individu des faibles, des enfants, des vieillards décrépits qui n’ont pas la capacité d’endurance. S’il fallait que je fasse la charge périra.
Ainsi, le Prophète dit : « quiconque possède quelques dattes, quelques miches de pain ou quelques dinars qu’il a l’intention de donner en aumône, doit en faire don en premier lieu à ses père et mère, en second lieu à sa femme, ses enfants et lui-même, en troisième lieu à ses parents et à ses frères de religion, et en quatrième lieu aux œuvres pieuses ». Ce quatrième cas vient après tous les autres.
L’Envoyé de Dieu, apprenant qu’un homme Ansar était mort en laissant des enfants en bas âge et qu’il avait donné dans la voie de Dieu sa fortune, dit : « Si vous m’en aviez informé auparavant, je n’aurais pas permis qu’on l’enterre dans le cimetière des musulmans : il laisse des enfants qui doivent tendre la main devant les gens »... Le Coran a assigné à cette action la moyenne et la modération, et non pas que l’homme donne aux autres tout ce qu’il possède et reste lui-même les mains vides, recourant alors à l’invocation : « O mon Dieu, donne-moi mon pain quotidien ». Or Dieu n’exauce jamais ce type d’invocation de quelques catégories de gens.
Invocations non exaucées :
- Celui qui demande à Dieu du mal pour son père et mère.
- Celui qui a prêté de son bien sans prendre ni témoin ni reçu en retour, et dont le débiteur a consumé le bien...
- Celui qui demande à Dieu d’écarter la méchanceté de sa femme, car l’expédient en est entre ses propres mains : s'il est véritablement importuné par cette femme, il peut résilier par le divorce le contrat de mariage.
- Celui qui s'est assis chez lui croisant les bras et réclame à Dieu son pain quotidien...
- Celui à qui Dieu a accordé bien, et fortune en abondance, et qui les a dilapidés dans une grande prodigalité. Celui qui fait une « do'a » relative à la rupture des relations familiales (ou celui qui a effectué cette rupture et qui fait une invocation à propos d'un problème quelconque)... Tels sont les hadiths qui vous viennent du Prophète et dont le contenu est confirmé par les versets coraniques. Or il est bien entendu, que les disciples et les fidèles du Coran ont foi en la teneur de ses versets.
Au moment de sa mort, on demanda à Abou Bakr de faire un testament à propos de ses biens. « Qu’un cinquième de mes biens soit donné en aumône et que le reste revienne à mes héritiers, dit-il, et un cinquième n’est pas de trop. » Abou Bakr testa donc un cinquième de ses biens alors qu'un malade a le droit, dans son lit de mort, d’en tester jusqu’à un tiers. S’il avait estimé qu’il valait mieux qu’il tire parti de l’intégralité de son droit, il en aurait donc testé un tiers.
L’exemple des compagnons
Suite de la page 13
Mode d’accomplissement de la çalat Ihtiyât ou prière de précaution
- Formuler l’intention d’accomplir une prière de précaution d’une ou de deux rakats
- Lire la Fatiha à voix basse
- Poursuivre normalement la prière jusqu’à la fin.
Mode d’accomplissement de la prière de précaution en position assise
- Se mettre en position assise
- Formuler l’intention d’accomplir une prière de précaution d’une ou de deux rakats pour m’approcher d’Allah le Très-Haut.
- Puis faire le takbir d’entrée « Allahou Akbar » en levant les mains.
« La voie et la méthode suivies par Salmân et Aboudhar, que vous connaissez pour leur sagesse, leur piété et leur dévotion, étaient également conformes à ce que j’ai exposé.
« Salmân, lorsqu’il prélevait du trésor public sa part annuelle, mettait de côté le montant de ses dépenses pour un an qui le fasse vivre jusqu’à l’année suivante.
« Toi qui es si plein de dévotion et de piété, tu penses à épargner pour l’année ? lui dit-on. Il se peut que tu meures aujourd’hui même ou bien demain et que tu n’atteignes pas la fin de l’année. »
« Il se peut Aussi que je ne meurs pas, répondit-il. Pourquoi ne considérez-vous comme valable que l’hypothèse de la mort ? Il existe également une autre hypothèse qui est que je reste vivant, auquel cas, j’aurais des besoins et des dépenses.
« Je ne sais si je vous en ai dit assez aujourd’hui ou s’il me faut en ajouter...
« Je veux vous poser une question relative à la loi juridique et aux procès islamiques : supposez que l’un d’entre vous soit en procès et qu’il soit question de l’entretien de son épouse. Or le juge prononce une sentence selon laquelle il doit assurer cet entretien. Que fait-il alors ? Prétexte-t-il qu’il est ascète et qu’il a tourné le dos aux biens de ce monde ?
- Lire la Fatiha à voix basse.
- S’incliner légèrement vers l’avant les mains sur les cuisses et réciter les invocations du roukou notamment les tasbih.
- Revenir à la position initiale.
- Faire le soudjoud et réciter les invocations.
- Revenir à la position initiale.
- Accomplir à nouveau le soudjoud et réciter des invocations.
- Revenir à la Position initiale 2ème Rakat - Lire la Fatiha à voix basse - Procéder à partir de cette étape comme à la première rakat - À la fin de la seconde prosternation et après le retour à la position initiale, réciter le tachâhoud et la salam.
Mode d’accomplissement de ce monde ? Cette excuse est-elle plausible ? À votre avis, la sentence prononcée par le juge quant à l’entretien de sa femme est-elle conforme à la justice et à l’équité ou constitue-t-elle une injustice et un délit ? Si vous dites que cette sentence est injuste, vous aurez dit un mensonge manifeste et par cette calomnie malséante, vous aurez usé d’injustice et de déloyauté à l’égard de toute la communauté islamique. Et si vous admettez que la sentence du juge est juste, votre excuse est nulle, et vous admettrez donc que votre méthode et votre procédé sont nuls. Si la finalité et le dessein de la religion étaient la pauvreté, et si la fin ultime de l’éducation religieuse était que l’être humain se détourne de ce monde et vive dans l’indigence et la... Misère, les pauvres auraient donc atteint ce but suprême, et il faudrait se garder de rien leur donner afin qu’ils ne quittent pas leur état agréable et bienheureux. Ceux-ci non plus ne devraient rien accepter, étant plongés dans le bonheur.
Un savant est supérieur à un spécialiste. « De manière fondamentale, si la vérité est telle que vous le dites, il ne convient pas de conserver un bien ; il nous faut donner tout ce qui nous arrive. »
La Sadjdat sahwi ou prosternation d’oubli :
- Formuler l’intention
- Se mettre en position de soud-jhoûd
- Réciter « Bismillâh wa billâh, assalâmou alayka ayouha nabiyyou warahmatoullah wabarakâtou » (on peut aussi ajouter « Subhâna rabbi al’alâ wa bihamdih, allâhoumma çali a’iâ mouhamadine wa âli Mouhammâd »)
- Se relever et faire de même une seconde prosternation
- Se relever, réciter le tacha-houd et la salâm.
Autres situations exigeant l’accomplissement de la prosternation d’oubli :
- Lorsque l’on parle par inadvertance dans la prière. pour la « zakât ». Il apparaît donc que vous avez adopté une méthode extrêmement déplaisante et dangereuse, et que vous conviez les gens à une doctrine erronée. La voie que vous suivez et à laquelle vous appelez les autres résulte d’une ignorance du Coran, de la tradition du Prophète et de ses hadiths.
« Eh vous autres ! Renoncez à cette voie inconvenante et instruisez-vous des véritables mœurs de l’Islam. Ne transgressez pas ce que Dieu a ordonné ou interdit et ne forgez pas de commandements de votre propre chef. Ne vous immiscez pas dans les questions que vous ne connaissez pas. Enquérez-vous de la science de ces questions auprès de leurs savants. Préoccupez-vous de reconnaître l’abrogation de l’abrogeable, l’explicite et l’abscons et de l’illicite. Ceci est meilleur pour vous, plus aisé et plus éloigné de l’ignorance. Détournez-vous de l’ignorance dont nombreux sont les partisans, à l’encontre du savoir qui en a peu. Dieu a dit : « Un savant (au savoir encyclopédique) est supérieur à tout spécialiste. » Les inters sont de la rédaction
Source : Mémorial des justes d’Allameh Motahari (Vol 1)
- Lorsque l’on a omis d’accomplir une prosternation
- En cas de doute entre 5 et 6 rakats et entre 4 et 5 rakats
- L’accomplissement du salâm au lieu où il ne sied. Dans ce cas on se lève et on continue normalement la prière jusqu’à terme. Puis on accomplit la prosternation d’oubli.
- En cas d’oubli de réciter le tachâhoud
N.B : Selon les enseignements des Ahlul Bayt (Sainte famille du Prophète), il n’y a pas de prosternation de réparation ou Soudjoud Qablih (avant Salam). Tous les Soudjoûd d’oublis se font après le salam (salut final).
Source : Tahrir wassîla de l’Imam Khomeinî
AL MAVTADDA N° 043 Juillet - Août 2008
Mois de Radjah Actes cultuels et mérites
Le jeûne durant ce mois
1. Le prophète (SAW) dit que celui qui jeûne tous les jours de Radjab, son corps ne touchera point le feu de l’enfer.
2. D’après Imam Sôdiq (as). Celui qui n’arrive pas à jeûner tout le mois :
- qu’il jeûne 3 jours car chaque jour correspond à un an de jeûne.
- Ou qu’il jeûne 7 jours s’il veut être épargné des 7 portes de l’enfer ;
- Ou qu’il jeûne 8 jours s’il veut s’ouvrir les 8 portes du paradis ;
- Ou qu’il jeûne 15 jours s’il veut faciliter son jugement ;
- Ou qu’il jeûne les 3 derniers jours de ce mois pour s’assurer une fin meilleure ;
- À défaut, qu’il jeûne un jour de ce mois car ceci l’éloignera de l’enfer d’un an de marche.
3. Selon un hadith, celui qui jeûne un jour de ce mois et accomplit deux rakats comme suit, ne mourra pas sans avoir vu sa place dans le paradis :
1ère rakat : 1 fois sourate Fatiha (l’ouverture) et 100 fois Ayyatoul koursi (le verset du trône S2V255)
2ème rakat : 1 fois sourate Fatiha et 200 fois sourate Ikhlas (Le Monothéisme, sourate 112).
Les prières Nafil (surérogatoires) de ce mois
Selon un hadith : celui qui fait 2 rakats comme suit, aura la récompense de 10 ans de jeûne.
1ère rakat : 1 fois sourate Fatiha plus 50 fois sourate Ikhlas (112)
2ème rakat : 1 fois sourate Fatiha plus 50 fois sourate Ikhlas (112) Ikhlass (112) - Les prières Nafîls après Ichaï (prière de nuit)
1ère rakat : Fatiha 1 fois, alam nachra (sourate Achr, sourate 94) 1 fois, et sourate Ikhlass 3 fois
2ème rakat : Fatiha 1 fois, alam nachra (sourate Achr, sourate 94) 1 fois, et sourate Ikhlass 1 fois, sourate Falaq (l’aube naissante, sourate 113) 1 fois, Nass (les hommes, sourate 114), 1 fois.
Après le salam, réciter : “Lâilaha illallâhou” 33 fois, “Allahoumma çolli âla Mouhammad wa ali Mouhammad” 33 fois
NB : Il est rapporté dans un hadith que celui qui accomplit ce nafils, ses péchés seront pardonnés comme s’il venait de naître.
- Les prières Nafils des 13ème, 14ème et 15ème nuit
Elles comprennent respectivement 2, 4 et 6 rakats avec chacune : 1 fois Sourate Yassin (sourate 36), 1 fois sourate Moulk (royauté, Sourate 67), 1 fois sourate Ikhlass (Le Monothéisme, sourate 112).
NB : ces nafils sont aussi valables pour le mois de Chahaban (8ème mois).
- La prière Nafil de la 27ème nuit
Elle comprend 12 Rakats avec des sourates au choix après la sourate Fatiha. Après le salam, réciter 7 fois chacune des sourates suivantes : Fatiha (l’ouverture, sourate 1), Falaq (l’aube naissante, sourate 113), Nass (les hommes, sourate 114), Kâfiroun (les infidèles, sourate 109), Qadr (la destinée, sourate 97), Ayatoul koursi (le verset du trône, sourate 2 verset 255). Ensuite il peut ajouter l’invocation qui suit : “Al-hamdoulillahil-lazî lam yattakhiz waladan walam yakoune lahou cha-rîkoune filmoulk walam yakoune lahou walîyyoune minazzoul-li wakabbirhou takbîra.” Enfin, faites vos vœux.
Les Zikr du mois de Radjab :
1. Faire istighfar “Astag firoulaha rabbi wa atoû-bou ilayhi” 70 fois par jour, ajouter à la fin “Allahoumma igh firlî wa atoûbou ilayhi.”
2. Réciter “Lâ ilaha illallaha” 1000 fois par nuit.
3. Réciter la sourate Ikhlass (Le Monothéisme, sourate 112) 1000 fois durant tout le mois.
4. Chaque nuit de Radjab (valable pour Chahaba et Ramadan (8ème et 9ème mois)) - réciter 3 fois chacune des sourates suivantes : Fatiha, Ayatoul koursi, Kâfiroun, Ikhlass, Falaq et Nass. Réciter le zikr suivant 3 fois : “Soubhânallâhi, wal ham-doulilâhi, wa la ilaha illal-lâhou, wal-Allahou akbar, walâ hawla wala qouwwata illa bilâhil-âliyyoul’azim”
Réciter 3 fois la Sôlli : “Allahoumma çolli alâ Mouhammad wa âli Mouhammad”
Réciter 3 fois : “Allahoumma igfirli Mou’minîna wal mou’minât”
Réciter 3 fois : “Astaghfiroulaha rabbi wa atoûbou ilayhi”
NB : selon les Imams, celui qui pratique cette recette, Dieu lui pardonnera ses péchés même s’ils valent l’ensemble des gouttes d’une pluie, des feuilles des arbres et des vagues de la mer.
Source : Nafatih Djinâne ÀL MAWADDA N° 043 Juillet ■ Août 2008
Les 48 heures de la Jeunesse estudiantine Catholique Universitaire (JEC.U) se sont tenues du 16 au 17 mai 2008. Placées sous le thème « Les nouveaux défis de la JEC.U » un débat sur le dit thème, une kermesse et une nuit maracana ont été les moments forts des activités ayant marqué ces 48 heures. Examiner, diagnostiquer et proposer la thérapeutique nécessaire au relancement du mouvement de la Jeunesse estudiantine catholique universitaire (JEC-U) ; créer un cadre d’échange entre la JEC-U et les autres structures estudiantines. Ce sont entre autres les objectifs poursuivis à travers l’organisation de ces 48 heures. Elles avaient pour nom de Baptême « les nouveaux défis de la JEC-U ». Ce thème a été animé par Tamini Bienvenu, ancien jéciste. Un débat autour de ce thème a permis aux participants d’examiner les difficultés actuelles du mouvement et de dégager des perspectives en s’appuyant sur les expériences des aînés et les nécessités du moment conformément à la méthode d’action du mouvement « Voir - Juger - Agir » (VJA).
La kermesse qui s’est déroulée au sein de l’UFR/SJP a connu la participation de presque toutes les cellules JEC-U. Quant à la nuit de maracana, elle s’est tenue au plateau SVT du 17 au 18 mai de 21 heures à 6 heures du matin. C’est le Mariam FC qui a su tirer son épingle du jeu en remportant le 1er prix. Ce tournoi a connu la participation de 09 équipes : les scouts, l’Association Islamique Al-Mawadda, le Phoenix FC, le Mariam FC, les cellules SJP, SH/LAC, SEA/SVT, SEG et SDS. Le comité d’organisation s’est dit satisfait du bon déroulement des activités même si elles ont été perturbées par des grèves qui n’ont pas permis la tenue du panel débat sur le « Dialogue interreligieux et cohésion sociale. » Pour le comité d’organisation Idani Motandi
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AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008
JURISPRUDENCE PLUS
Mois de Cha’bane
Actes cultuels et mérites L'Imam al-Sâdiq (p) dit : « Lorsque le mois de Cha'bân arrivait, l’Imam al-Sajjâd (p) réunissait ses compagnons et leur déclarait : “O mes compagnons! Savez-vous ce qu’est ce mois? C’est le mois de Cha'bân dont le Prophète (P) disait: “C’est mon mois”. Jeûnez donc pendant ce mois par amour pour votre Prophète (P) et pour vous rapprocher de votre Seigneur. Je jure, par Celui Qui détient mon âme, que j’ai entendu l’Imam al-Hussain (p) dire : “Quiconque jeûne le mois de Cha'bân par amour pour le Prophète (P) et pour se rapprocher d’Allah, Allah l’aimera, le rapprochera de Sa Grâce le Jour du Jugement et le destinera obligatoirement au Paradis”».
Safwân al-Jammâl rapporte : « L’Imam al-Sâdiq (p) me dit un jour : “Incite les gens autour de toi à faire le jeûne pendant le mois de Cha'bân”. Je lui demandai alors : “Que je te sois sacrifié! Y a-t-il quelque chose de particulier...”
Nécrologe ■ Innâ lillah wa innâ ilayhi râdji’oûne * Le 27 juin 2008, les sœurs Nombo Fatimata et Barkissa, militantes de l’association Al Mawadda ont perdu un de leurs cousins du nom de Seyba Nombo. C’est courant juin 2008, que Dieu a rappelé à lui, le tout nouveau-né d’El Hadj Semdé Moussa, secrétaire général de la Communauté Musulmane du Burkina. Qu’Allah les pardonne et les agrée tous dans son Paradis.
Mariam Sanogo a quitté ce monde le 3 juillet 2008 à Lanfiera. Elle est une tante à Mouaze Sanogo, membre d’Al Mawadda.
Dans ce mois : “Oui bien sûr! Lorsque le croissant du mois de Cha'bân apparaissait, le Messager d’Allah ordonnait à un crieur de proclamer : “O Habitants de Yathrib (Médine)! Je suis le Messager d’Allah auprès de vous. Sachez que le mois de Cha'bân est mon mois. Qu’Allah entoure de Sa Miséricorde quiconque participe avec moi au jeûne de mon mois.” Et l’Imam al-Sâdiq d’ajouter : “L’Imam Ali (p) disait : “Depuis que j’ai entendu le crieur du Prophète (P) proclamer (le jeûne) au mois de Cha'bân, je n’ai jamais manqué de jeûner pendant ce mois et je ne manquerai jamais, inchâ’Allah (si Dieu le veut) de le faire le restant de ma vie.” ma vie. Car le Messager d’Allah (P) disait : « Le jeûne pendant deux mois consécutifs est une repentance auprès d’Allah. » Si on ne peut pas faire le jeûne tous les jours du mois, on pourrait se contenter de trois jours de jeûne avec l’accomplissement de deux rakah de prière la nuit. Dans chaque rakah on doit réciter la sourate al-Hamd une fois et la sourate al-Tawhîd onze fois.
Les Actes de piété à accomplir pendant le mois de Cha'bân
Il y a deux sortes d’actes de piété à accomplir pendant ce mois : les uns communs à tous les jours du mois, les autres ponctuels et s’accomplissent pendant des jours déterminés de ce mois :
1- Les actes communs à tous les jours du mois
1- Dire chaque jour 70 fois : “Astagh-fir-ullâha wa as’alahu-t-tawbah” (Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui)
2- Dire chaque jour 70 fois : “Astagh-fir-ullah-al-lathî la Ilâha illâ Huwa-r-Rahmân-u-Rahîmu-l-Hayy-ul-Qayyûmu wa atûbu ilayhi”
♦ Traduction : (Je demande pardon à Allah, point de Dieu que Lui, le Miséricordieux, le Clément, le Vivant, l’Absolu, et je me repens auprès de Lui). Il est à noter que l’istighfâr (la demande de pardon à Allah) est le meilleur des doâ’ et des actes d’adoration au mois de Chabân. Et celui qui demande pardon à Allah 70 fois chaque jour de ce mois aura la récompense spirituelle de quelqu’un qui aurait récité soixante-dix mille fois l’istighfâr pendant tous les mois de l’année.
3- Faire l’aumône, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte (si l’on n’a pas les moyens) pour qu’Allah interdise l’Enfer à son corps.
4- Dire : “Allâhu lâ Ilâha illallâh-u, wa lâ na'budu illâ iyyâh-u, mukhliçîna lahu-d-dîn-a wa law kari-ha-l-muchrikûn-a” ♦Traduction (Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah. Nous n’adorons que Lui en étant sincères dans notre culte, et ce même si cela déplaît aux polythéistes).
5- Accomplir deux rak'ah de prière chaque jeudi de Cha'bân. Dans chaque rak'ah, il faut réciter une fois la Sourate al-Hamd (Fâtihah) et cent fois la sourate al-Tawhîd (ikhlass). Et au terme de la Prière on doit réciter cent Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin wa Ale Muhammad-in (O Allah ! Prie sur Mohammad et sur sa Famille) afin de pouvoir espérer qu’Allah subvienne à tous nos besoins dans ce bas-monde et dans l’autre monde. De même, il est très recommandé d’accomplir le jeûne les jeudis de ce mois, faute de pouvoir le faire tous les jours. En effet, selon le Hadith, le ciel est orné chaque jeudi du mois de Cha'bân et les Anges disent alors à Allah : "O Notre Seigneur! Pardonne à celui qui jeûne aujourd’hui et exauce ses prières". Enfin, selon un autre Hadith, il est fortement recommandé de faire le jeûne les lundis et les jeudis de ce mois béni, cela appellera la satisfaction des besoins.
Multiplier la récitation de la prière sur le Prophète (P) et sur sa Famille : "Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin wa âle Muhammad-in".
Les actes de piété ponctuels :
- La veille (la nuit) du 1er jour du mois : accomplir 12 rak'ah de prière : réciter dans chaque rak'ah une fois la sourate al-Hamd et 11 fois la sourate al-Tawhîd.
- Le 1er jour du Il est très recommandé qu’on accomplisse le jeûne ce jour-là et qu’on fasse la nuit deux rak'ah de prière, et qu’on récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd une fois et la sourate al-Tawhîd onze fois.
Le 3e jour du mois : C’est un jour béni marqué par la naissance de l’Imam al-Hussain (p). Tous les actes de piété, et tout particulièrement le jeûne, sont très recommandés ce jour dans lequel on commémore l’anniversaire du Maître des Martyrs, le petit-fils du Prophète (P).
Les Trois Nuits blanches du mois (la veille-la nuit-du 13, du 14 et du 15) On appelle les Nuits blanches les trois nuits du 12 au 13, du 13 au 14 et du 14 au 15 du mois de Chabân (ainsi que celles du mois de Rajab et du mois de Ramadhân). Elles sont dénommées ainsi, parce que la lune y devient très blanche. Elles comprennent respectivement 2, 4 et 6 rakats avec chacune : 1 fois Sourate Yassin (sourate 36), 1 fois sourate Moulk (royauté Sourate 67), 1 fois sourate Iklass. Monothéisme, sourate 2).
4. La Nuit de la mi-Cha'bân (la nuit de la veille du 15 Cha'bân)
C’est une Nuit très honorée, car, selon l’imâm Ja'far al-Sâdiq (S), l’Imam al-Bâqer (S), parlant de la prééminence de cette Nuit, dit: «Elle est la meilleure des nuits après la Nuit du Destin, car Allah y accorde à Ses serviteurs Ses Faveurs et leur pardonne par Sa Grâce. Efforcez-vous donc de vous approcher d’Allah pendant cette Nuit, Lequel a promis de ne refuser aucune demande d’un solliciteur, à moins que sa demande ne comporte un péché. C’est la Nuit qu’Allah a accordée à nous les Ahl-ul-Bayt, au même titre qu’Il a accordé la Nuit du Destin à notre Prophète, que la Paix soit sur lui. Appliquez-vous donc à prier Allah et à faire Ses louanges pendant cette Nuit bénie».
Selon les différents hadiths, beaucoup d’actes d’adoration sont très recommandés pendant cette nuit. En voici quelques-uns:
1. Accomplir un ghosl (bain rituel), de préférence au coucher du soleil. Cet acte appelle l’allégement des péchés inscrits dans le passif de la personne concernée.
2. - Il est recommandé de veiller cette nuit pour la lecture du Coran, invocation et prières notamment :
- la prière de 100 Rakats
- la prière de TASBIH
- la prière de 4 rakats et dans chaque rakat, réciter 1 fois la Fatiha et 100 fois Ikhlass (sourate 112) et après le Salam, réciter l’invocation suivante :
“Allahoumma inni ilaîka faquiroune wa min aâbika kahîfoune moustadjîroune Allahoumma lâ toubadile ismî wala tougayîre djismî, wala tadjhad dalâhî wala touche mite bi ahadâhi, ahoû-zou biafwika min iquâbika wahoûzou birah-matika min azâbika wa ahoûzou biridâka min sakha tika wa ahoûzou minka djalla chachanouka anta kamâ assnaita alâ nafsita wa fawqua mayaquoûloule quahiloûna”
3 - Lire le do'â’ suivant que le Saint Prophète récitait pendant cette nuit:
Allâhomma aqsim lanâ min Khachyatika ma yahûlo bay-nanâ wa bayna ma'açiyatika, wa min tâ'atika ma toballi-ghonâ bihi ridhwânika, wa min-al-yaqîni mâ yahûno 'alaynâ bihi moçîbâto-d-doniyâ. Allâhomma amti'nâ bi-asmâ'inâ wa abçârinâ wa qowwatinâ mâ ahyaytanâ, wa-j'alho-l-wâritha minnâ, wa-j'al thâranâ 'alâ man dhalamanâ wa-nçornâ 'alâ man 'âdânâ, wa lâ taj'al musîbata-nâ fi dînanâ, wa lâ taj'al-id-donyâ akbara hamminâ wa lâ mablagha 'ilmanâ, wa lâ tosallit 'alaynâ man lâ yarhamanâ, bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a.
*Traduction: (O Seigneur ! Fais que nous Te craignions suffisamment pour ne pas Te désobéir, et que nous T’obéissions suffisamment pour que Tu sois satisfait de nous, que nous ayons suffisamment de certitude (relativement à la Vie future) pour que nous puissions supporter les épreuves de la vie d’ici-bas. O Seigneur ! Fais que nous jouissions de notre ouïe, de notre vue et de nos facultés tant que Tu nous maintiendras en vie (...) Et fais-nous venger de ceux qui étaient injustes envers nous et triompher de ceux qui se sont montrés hostiles envers nous, ne nous laisse pas voir notre malheur dans notre Religion, ni ne nous conduis à voir dans la vie d’ici-bas notre plus grand souci et le but final de notre savoir, et ne nous fais pas dominer par quelqu’un qui soit impi-
Une mosquée pour le Medersa Amiroul mou’minîne
Le Lycée franco-arabe Amîroul moûminîne a déposé les premières pierres de sa mosquée. C’était le 18 mai 2008 au secteur 19 (Nonsin) de Ouagadougou en présence de nombreuses autorités religieuses sunnites et chi’ites. Deuxième du genre après celle du lycée privé Daroul Houda, la construction de ces mosquées servira sans doute de cadre de promotion de la voix d’Ahl-ul Bayt. Cheik Issa Kindo, fondateur dudit établissement, s’est réjoui du lancement des travaux.
Pose de la première pierre
toyable envers nous, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !)
Selon certains hadiths, le Noble Prophète lisait ce do'â’ n’importe quand et non seulement à cette occasion, ce qui montre son importance.
4. Lire Doha (l’invocation) Khoumeyl
5. Les trois derniers jours du mois
L’Imam al-Redhâ (p) dit : “Quiconque jeûne les trois derniers jours du mois de Cha'bân et relie ce jeûne à celui du mois de Ramadhân, Allah inscrit à son actif le jeûne de deux mois consécutifs.
source: Mafatih Al Djinane
www.bostani.com
19 AL MA^ADDA N° 043 Juillet - Août 2008
PARLONS-EN
Actualité
De la contrefaçon au secteur n°16 de Ouaga
Dans la matinée du 1er juillet 2008, le commissariat central de Ouagadougou a présenté à la presse d'énormes quantités de vinaigre, d'eau de Javel, de sel en poudre, de Mousquilo, etc., de qualité dangereuse, produits clandestinement dans un domicile privé au secteur n°16 de Ouaga. L’eau de Javel était frappée du label « La Croix » avec la mention « made in Côte d'Ivoire ». Quant au vinaigre « made in secteur 16 de Ouaga », il était fait à base d’acide de batterie, en témoignent les bidons d’acide qui figuraient parmi le lot de matériels saisis.
Le conseil municipal de la commune de Bobo, en sa session ordinaire les 26 et 27 juin 2008, a adopté un projet de redécoupage de la commune de Sya. Ce présent projet fait l’extension de La commune à 7, au lieu de 3 comme c’est le cas actuellement, et 52 secteurs contre 25. Quant au nombre de villages rattachés à la commune, il passera de 35 à 19, certains ayant été érigés en secteurs urbains.
La région du Centre-Ouest figure parmi les zones criminogènes identifiées par le Comité national de veille et d’alerte (CNVA). Selon le CNVA, les points de la haute insécurité sont le pont Nazino sur l’axe Ouaga-Sapouy, dans la localité Diallo, l’axe Pô-Sapouy. Dans le Sanguié les points dangereux sont : village Laba au pont de Baporo sur la nationale 1, les secteurs n°4 et 5 de Réo, les sites aurifères de Bongolo Diolet et de Guido, l’axe Koudougou-Gouni-Ténado, l’axe Koudougou-Réo-Bongolo-Didyr-Tougan. Le CNVA invite donc les populations de cette région à une grande prudence, et surtout à ne pas hésiter à le contacter au 1010 en cas de danger quelconque.
Chantal Compaoré, « au chevet de sa mère malade » Mme Chantal Compaoré, épouse du président du Faso s’est rendue « en visite privée » en Côte d’Ivoire où elle n’avait pas mis pied depuis au moins six ans. C’était le mercredi 25 juin 2008. De nationalité ivoirienne, elle s’est rendue au « chevet de sa mère malade » à travers ce voyage. Ceci fut l’occasion pour elle de rencontrer quelques autorités dont son homologue Simone Gbagbo et Boureima Badini, représentant spécial du facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré.
L’AEEMB en collaboration avec le Groupe d’Action Sociales (GAS) a organisé la 3e édition de la journée de solidarité le 15 juin 2008. Le thème « Vie chère : Quelle solidarité pour une stabilité sociale ? » Cette journée a été ponctuée entre autres par un panel sur : Jeunesse et chômage, quelles alternatives ? Et une visite guidée au centre Delwendé de Tangin.
L’AEEMB et le CERFI organisent la 19e édition de la colonie de vacances islamique du 17 au 31 juillet 2008 à Ouaga. À l’occasion de la naissance de la Dame la plus prestigieuse au monde, l’Association Islamique d’Al... Mawadda au Burkina (A.I.M.B) a tenu une soirée culturelle en prélude au Séminaire national de formation islamique des sœurs (SENAFIS) qui se tiendra à Bobo du 26 au 30 juillet 2008. Un exposé sur Fatima Az-Zahara (As), un sketch, des poèmes ont été les manifestations phares de cette soirée. C’était le mardi 22 juin 2008 au siège de l’Association.
Actu-Internationale
Niger : encore une répression contre les journalistes
Après Moussa Kaka qui ne cesse de croupir en prison depuis des mois, pour avoir « entretenu des relations avec la rébellion touarègue », c’est la Maison de la presse qui représente l’ensemble des journalistes du pays qui vient d’être fermée, pour avoir entretenu une « collusion avec des intérêts français et américains ». Ainsi, on est tenté de se demander si c’est l’ensemble des journalistes nigériens qui se tient du côté de la rébellion.
États-Unis : mariage homosexuel légalisé
La Cour suprême de l’État de la Californie a légalisé les unions gay, le lundi 16 juin 2008. Dès lundi soir, une Poignée de couples du même sexe ont pu s’unir légalement à San Francisco et Los Angeles. Le mardi matin, des dizaines de couples homosexuels se bousculaient devant les bureaux d’état civil en Californie pour obtenir des certificats de mariage. (AFP)
Un échange de cinq prisonniers contre deux dépouilles Fin juin 2008, Israël a procédé à l’échange de cinq prisonniers libanais contre les dépouilles de leurs deux soldats dont la capture avait fait l’objet d’une guerre entre Israël et le Hezbollah. De ces cinq prisonniers libérés, l’on notera que le plus ancien avait été arrêté il y a plus de vingt ans.
MCC plus de 204 milliards de FCFA pour le Burkina Par communiqué de presse, le conseil d’administration du Millenium Challenge Corporation (MCC) a approuvé une subvention de 480.9 millions, soit environ 204.382.500.000 FCFA, pour la réduction de la pauvreté au Burkina Faso. Cet accord d’une durée de 5 ans permettra au Burkina de réduire la pauvreté et de stimuler la croissance économique par des investissements stratégiques pour améliorer la productivité agricole, les droits d’utilisation de la terre et la gestion foncière, les voies d’accès aux champs vers les marchés et l’éducation primaire des filles.
Colombie
Ingrid Betancourt n'est plus dans la jungle
Après plus de six ans de détention dans la jungle par les FARC, la Franco-colombienne Ingrid Betancourt a été libérée le 02 juillet 2008 grâce à une opération militaire inédite de l’Armée colombienne. Ainsi, cette opération a réussi là où le dialogue a échoué.
Tariq Ramadan « Intellectuel suisse de l'année »
La revue américaine « Foreign Policy » a placé Tariq Ramadan parmi les 100 penseurs les plus influents du monde. « J’ai souvent été critiqué par les gens qui ne m’avaient pas lu. J’espère que ce classement amènera des Suisses à être plus curieux de mes livres » s’est réjoui Tariq.
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44 MAWADDA
N° 043
Juillet - Août 2008
Part of Al Mawadda #43