o:id 31405 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31405 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31425 31495 31496 31497 31498 31499 31500 31501 31502 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/dcf100ae9a3bf77fd71721061e56eb80ef3cfb2a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a25103f772f44e94622307f7b4d6017d19f02fe9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/115d076c848a3446fd800ee435eddd2483c7f949.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4895d0e78e6839168bc4deea7d4e750040478a40.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bf59bc61276775399c1d12570b48ce95e65fa546.tiff https://islam.zmo.de/files/original/280907fdced206a9c774f4722cd817a5e8d3dbea.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9a344ccb164f4df9c680309366dfdbd5e621098d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/caa1304fc9536f21f15ab65d887903d3c016ffd5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/df904e77f387cbb1152259081d8a06a8c60e5811.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #98 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13025 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13802 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-10-31 dcterms:identifier iwac-issue-0001276 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Quand les politiques se moquent de Dieu Le Saint Coran devenu un instrument politique dans les dernières élections législatives au Togo C’est avec plaisir que la communauté musulmane, les Togolais et la communauté internationale ont vécu la journée du 14 octobre passé. La traditionnelle violence pré et post électorale n’était pas au rendez-vous. Pour une fois, les Togolais se sont entendus sur l’essentiel devait-on dire si et seulement si ce scrutin n’avait pas poussé des gens à franchir un pas de trop. Le saint Coran a été utilisé par des candidats pour s’assurer que les électeurs ne vont pas bénéficier de leurs largesses sans donner leur voix. En politique, tous les moyens sont bons pour assouvir ses ambitions. D’ailleurs un des slogans les Plus récurrents sur ce terrain est que « la fin justifie les moyens ». Mais quand les moyens utilisés pour des desseins aussi éphémères qu’une victoire politique touchent à l’intégrité d’une religion, il y a de quoi s’inquiéter. Ce n’est pas la première fois que l’argent circule à des fins électoralistes au Togo. Mais pour les élections du 14 octobre passé, les gens en ont fait de trop. Un candidat est libre d’utiliser ses moyens pour arracher le vote des populations. Dans cette logique, certains partis et leurs candidats ont choisi de faire circuler de l’argent liquide, souvent nuitamment, dans la population aux deux derniers jours voire même au petit matin du scrutin. Cinq mille par ici, dix mille par là, des enveloppes garnies à des leaders d’opinion et à des pères de famille. Jusque-là, la démocratie continue, chacun est libre devant sa conscience politique et devant sa citoyenneté. Mais ce qui est effarant est que le Livre saint de l’islam a été utilisé de la façon la plus vile dans ce trafic préélectoral. Tenez-vous bien, dans certains milieux musulmans de la région centrale et de la Kara, le saint Coran accompagnait les enveloppes. Le bénéficiaire prend l’engagement de voter pour le généreux donateur avant d’encaisser la manne. D’une porte à l’autre, c’est sur cette base que des partis politiques ont terminé la campagne. Le ridicule est qu’après avoir accepté incognito ces cadeaux empoisonnés, des gens qui se reprochent d’avoir rabaissé trop bas le Coran se confessent. On a parlé d’achat de conscience et autre, cela n’est pas notre problème, mais ce qui nous préoccupe est que le Livre saint de l’Islam soit utilisé pour s’assurer que la conscience est bien achetée. Tout le monde sait bien que le musulman ne badine pas avec son Coran. Chacun connaît ce qu’est le saint Coran dans la vie d’un musulman. Ainsi, les gens l’ont utilisé comme bouclier pour ne pas être victimes de fausses promesses comme dans le passé. Entre-temps, quand un musulman jure au nom d’Allah, on le croit, mais actuellement il doit prêter serment sur le coran. C’est l’innovation née de ces élections, puisque certains musulmans ignorent encore leur dignité. Tu nous le transformions en un vulgaire outil d’échange. Cette façon de faire est une bombe à "prends mon argent et tu me réserves ton vote, mais engages-toi devant ton livre saint qu’il n’y aura pas trahison." C’est ce que cela veut dire, les politiciens le savent bien. Peut-être les musulmans qui se sont dangereusement laissés prendre de la sorte ne savent pas la portée de l’acte qu’ils ont posé ou ils feignent de ne pas le savoir. Dans un cas ou dans l’autre, ceci est un danger pour eux. Aussi bien les achetés que les acheteurs. Nous sommes dans l’obligation morale de le dire. Le coran est au-dessus des politiciens de quelque catégorie qu’ils soient, il est au-dessus de tout ce qui existe entre terre et ciel, il n’a pas été écrit par vous et moi pour que retardement qui peut être lourde de conséquences sociales. Chers frères et sœurs en islam, pour le plaisir d’un petit déjeuner, vous avez accepté d’échanger la valeur morale et spirituelle du Coran contre de la pacotille. Toi, homme politique qui n’a trouvé mieux que le Livre le plus saint de la terre et du ciel, un Livre révélé par Dieu, pour arracher la voix des électeurs, tu répondras au jour dernier et ne sois pas surpris des conséquences ici-bas. Ce Livre que vous ridiculisez est bien celui qui contient des écrits dont la lecture fait trembler les montagnes, pleurer les hommes et les djinns, qu’ils soient musulmans ou pas. Les hommes politiques pervers qui ont eu recours à ces pratiques ne doivent pas se réjouir d’avoir trouvé un canal pour faire passer leurs piètres désirs dans le monde musulman, au contraire ils doivent en être très inquiets. De tels comportements qui, d’après des témoignages, ne se produisent pas pour la première fois, des oulémas l’ayant déjà dénoncé il y a quelques années dans certains milieux du Togo, risquent un jour ou l’autre de dresser la communauté musulmane du Togo voire d’ailleurs contre les auteurs. Les gens se reconnaissent en cette information, qu’ils sachent qu’ils jouent avec du feu car les musulmans qui connaissent la vraie valeur de leur Livre, ils sont d’ailleurs les plus nombreux, ne marchandent pas leur dignité. Certes, l’immoralité gagne du terrain. Mais en Afrique occidentale, le Togo vient en deuxième position après le Nigeria en matière de pratique et d’attachement à l’islam. Donc tous les musulmans ne sont pas pervers. Il y en a qui ne monnaient pas leur foi contre quelques billets de banque. Qui sont au juste ceux qui ont eu recours à cette pratique, dans quels milieux cela s’est-il exactement produit? Nous y reviendrons témoignages à l’appui. Abi : Alfa La cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs, Mission accomplie pour Abdou Assouma La cour constitutionnelle vient de proclamer les résultats définitifs des législatives anticipées du 14 octobre dernier. Pas de surprise, les couleurs déjà annoncées par la CENI ont été confirmées. Le RPT reste le plus grand parti avec 50 sièges. Suivi de l’UFC, 27 sièges et du CAR, 04 sièges. C’était au siège de la cour constitutionnelle à Lomé ce mardi. Abdou Assouma est en fin de mission. Il a répondu aux attentes de tous les partis, dans la plus grande neutralité. La cour a supervisé en dernier ressort le scrutin. La CENI, à un moment donné, a dû être rappelée à ses devoirs. Le contentieux de Lomé commune, par elle envoyé à la cour alors que les résultats partiels n’étaient pas encore proclamés, lui a été retourné avec injonction de proclamer d’abord les premiers résultats. C’est désormais chose faite. La cour a remis les pendules à l’heure, les différents recours ont été examinés, les uns acceptés, les autres rejetés. Les résultats définitifs sont donc tombés. Mission accomplie, M. Abdou Assouma a confirmé le bien que les Togolais pensaient de lui. Voici la liste définitive des élus du peuple. CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE D’AGOU 1. MENSAH Kokou Fifi RPT 2. KPOYI Kossi Enyonam UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE D’ASSOLI 3. ABDOULAYE Adjaratou RPT 4. BA-TRAORE Aboubakar RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BLITA 5 PEKEMSI Kudjow-kum RPT 6 EDOH Satchi Koffi RPT 7 AMOUDJI Kokou Kpébou RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DANYI 8 VOULE-FRITITI Koffi Agbényéga RPT 9 SOGADJI Yawo Pascal UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE HAHO 10 KLASSOU Komi Sélom RPT 11 AMOUDJI Agboka UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA BINAH 12 TOUH Pahorsiki RPT 13 ATABA Abalounorou RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE PYA 14 HABIA Ayao UFC 15 SEMEGLO Atisso Kodjo UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LOME COMMUNE 16 FABRE Jean-Pierre UFC 17 LAWSON Latévi Georges UFC 18 AGBOKOU Kossiwa Mana Félicité UFC 19 DOE-BRUCE Adama Ruben UFC 20 AGBA Kondi Charles RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE SOTOUBOUA 21 BOUKPESSI Payadowa RPT 22 TCHASSE Awédéou RPT 23 KPOHOU Sim RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE TCHAMBA 24 DRAMANI Dama RPT 25 APOUDJAK Atsoh Larba RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE VO 26 APEVON K Dodji CAR 27 ATTIKPA Akakpo UFC 28 AKEPE Assewouw UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE YOTO 29 AGBOYIBO Yawovi CAR 30 GBONE Yawovi Honam Henri CAR 31 KOFFI Kossiko Kalenyo CAR CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DES LACS 32 LAWSON Pé Boèvi Banku UFC 33 BADJAGBO Kossi Edem UFC 34 KPADENOU Amoussouvi UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DU MOYEN MONO Suite à la page 3 Rendez-Vous N° 08 du 31 octobre 2007 RV POLITIQUE QUAND LES LÉGISLATIVES DANS LA KOZAH BALAIENT LES RUMEURS L’HONORABLE KPATCHA ET WALLA PLUTÔT DIRECTEURS DE CAMPAGNE RPT DANS LA KARA? Les résultats des législatives passées pouvaient surprendre partout sauf dans la Kozah. Beaucoup d’indices laissaient présager une nette victoire du RPT. Nous avions suivi les candidats dans quelques-unes de leurs sorties et les atouts dont regorgeaient l’équipe Kpatcha en disaient long sur le verdict des urnes. C’est donc sans surprise que l’on a appris que le RPT arrache les trois sièges de la Kozah. Ce n’est donc que mérite quand on sait que Walla Bernard a d’abord le soutien du public sportif de Kara. L’actuel président de l’ASKO de Kara, une équipe qu’il vient de porter au premier rang du championnat du Dl, s’est fait une renommée à travers son équipe. Ministre des PME, il dirige actuellement la FTF. À tous ces atouts s’ajoute le fait que l’homme s’est fait un grand nom pendant sa carrière politique assez révélatrice. Comme si cela n’était pas assez, il était appelé à composer avec un autre poids lourd, Kpatcha Gnassingbé. Ce dernier a pesé de tout son poids dans tous les sens du mot pour confirmer que la Kozah est un fief, une chasse gardée pour le parti au pouvoir. Les moyens humains et matériels ont été mis à contribution. Loin de dormir parce qu’il est en terrain conquis, c’est une véritable campagne à l’Américaine que Kpatcha Gnassingbé a mise sur pied, tantôt à pied tantôt en voiture, tous les moyens étaient bons pour atteindre l’électorat. Les efforts ont payé, les prévisions qui réservaient un siège à l’opposition ont été balayées d’un revers de la main. Le RPT a tout rapatrié vers lui grâce à la confiance que les trois élus de la Kozah ont fait naître au sein de leurs populations. Cette élection a aussi eu le mérite de tourner une autre page de la politique au RPT. Pendant un bon moment, Kpatcha Gnassingbé a été considéré comme une menace pour le trône de son frère. À l’époque, nous avions pensé que c’était plutôt un combat de coq. On pouvait aussi voir à travers les relations entre les deux frères, l’adage qui dit : « Qui aime bien châtie bien ». Si ces prétendues relations houleuses étaient prises au sérieux par ceux qui le souhaitaient ainsi, dans d’autres milieux c’était de la farce. Une guerre entre une chienne et ses chiots. Le temps nous a donné raison. Kpatcha a démontré que la victoire du RPT se construit ensemble, elle ne se limite pas aux individualités. Après s’être rassuré de son fief, il a prêté main-forte aux candidats de sa région, notamment à ceux de la préfecture d’Assoli. Il n’a pas monnayé son soutien à ces frères de ladite préfecture. Un soutien qui a été pour beaucoup dans la victoire RPT dans un milieu où les prévisions partageaient les deux sièges entre le CAR et l’UFC. À un Tournant décisif de la campagne électorale, le DG de la SAZOF a fait changer les données dans l’Assoli, personne ne peut le démentir. Il a fallu cette intervention pour sauver une barque qui prenait déjà de l’eau. Plutôt qu’une simple tête de liste des candidats RPT de la Kozah, le ministre de la défense, avec le soutien de son équipe, était un directeur de campagne pour son parti dans toute la région. L’honorable Kpatcha n’a pas séjourné trois semaines dans la Kozah pour ramener deux sièges mais au moins cinq : les trois de Kara et les deux d’Assoli. Cinq sièges, ce n’est pas rien. On parle aussi de son soutien à d’autres candidats dans la région. Voici donc qui contredit ceux qui véhiculaient que Kpatcha voulait renverser son frère ou créer son parti. À toutes ces rumeurs, l’homme a laissé le temps trouver la réponse la plus propice. Abi 35 SOSSOU Viwoto Sewonou RPT 36 SODAHLON Mawulikplimi UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE KPENDJAL 37 SAMBIANI Yentema RPT 38 GAMBE Sampoguili RPT CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE LA KERAN 39 SINGO Ayitou RPT 40 KOUAGOU N’térantémou RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE L’AMOU 41 MALLY Komlan RPT 42 IDOH Agbéko RPT 43 TCHAKPANA Ididou UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BASSAR 44 BONFOH Abass RPT 45 GNANDI Kossi RPT 46 NAMBOU Yaowai RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DANKPEN 47 IBRAHIMA Mémounatou RPT 48 GBEGBENI Lekpa Antoine RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DOUFELGOU 49 KANEKATOU Yao RPT 50 AYASSOR Adji Otèth RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KLOTO 51 AMEYI Komla Kuma Mawulawoe RPT 52 AMEGANVI Manavi Isabelle Djigbodi UFC 53 SEGLA Koffi Senyo UFC CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA KOZAH 54 GNASSINGBE Kpatcha RPT 55 WALLA Edjaïdé Péhéna RPT 56 TELOU Mila-Bellè épse BELEI RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE L’OGOU 57 ATAKPAMEY Kodjo UFC 58 BAROMI Edoh RPT 59 BOUKPESSI Essoyaba RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE L’OTI 60 OKOULOU KANTCHATI Issifou RPT 61 LAMBONI Mindi RPT 62 NOUPOKOU Dammipi RPT CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE TANDJOUARE 63 KOLANI Yobate RPT 64 BARNABO Minsoabé RPT CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE TCHAOUDJO 65 FOFANA Bakalawa UFC 66 FOLI-BAZI Katan RPT 67 SOGOYOU Békéyi Essoham RPT CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE WAWA 68 ADADE Koffi Santy Sany RPT 69 YAKPO Ossobé Kwami UFC 70 MANTI Kwami UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE ZIO 71 KETOGLO Yao Victor UFC 72 AKAKPO Kokou UFC 73 AHOLOU Kokou UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DU GOLFE 74 BRUCE Ahli Komla Apénya UFC 75 TSIMESSE Gbéya UFC CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE L’EST MONO 76 AKODA Tchiko Koffi Joseph RPT 77 KAMBIA Mouwounaïsso I. K. RPT CIRCONSCRIPTION ÉLECTORALE DE TONE 78 YENTCHABRE Yandja RPT 79 YABRE Dago RPT 80 YENDOUME Libibe Yendoubé RPT 81 KOLANI Yempabe RPT La Ministre Méminétou, la confiance renouvelée Les populations de Kabou ont renouvelé leur confiance à la ministre des affaires sociales et de la promotion féminine. Pour une seconde fois donc, madame la trésorière générale du RPT va représenter sa population. Militante convaincue de son parti, elle a toujours été au devant des manifestations politiques du parti. Des responsables influentes des femmes du RPT, Madame la ministre a eu aussi l’occasion de démontrer ses qualités à son portefeuille actuel. Ses sorties répétées aux côtés des sinistrés dans différents coins du pays et ses multiples initiatives dans le cadre professionnel ont ajouté à sa visibilité dans la population. Dévouée à la cause féminine, elle a sollicité une seconde fois le mandat de sa population afin de faire entendre la voix de la gente féminine longtemps reléguée au second plan. Les hommes mais surtout les femmes de IBRAHIMA Kabou ont trouvé en elle des qualités qui peuvent répondre aux besoins de leur milieu. Elle sera une des rares femmes au parlement pour tenir tête aux hommes devant les intérêts des femmes souvent absentes des sphères de débat. Dynamique et très tôt imbue du flair politique, nous osons espérer que Kabou ne s’est pas trompé de représentante. Mme Méminétou n’a pas le droit de décevoir ses mandataires, c’est de cette seule façon qu’elle peut se réjouir. d’avoir fait un grand retour à l’hémicycle. Nouroudine Rendez-Vous N° 98 du 31 octobre 2007 RV POLITIQUE L’heure LA POPULATION A ENFIN CLOUÉ LE BEC À NATCH ET SES INDÉPENDANTS Le verdict est enfin tombé, l’époque des shows médiatiques est révolue, les faits ont parlé d’eux-mêmes sur le terrain. La guerre des longs couteaux qui a longtemps opposé Natch à ses frères de l’Oti a connu un dénouement. Le RPT version Natch a été battu par un score sans appel, trois députés contre zéro député. Natch a été rattrapé par le triste passé qu’il s’égosillait à camoufler. Inutile de rappeler que suite à sa défaite aux primaires dans son Oti natal, M. Watara a promis de faire la misère à ses frères-ennemis. En bon politicien, il a joint l’acte à la parole, il a provoqué une dissidence interne au RPT. Fort de son soutien, les dissidents se sont positionnés en candidats indépendants contre le RPT dans l’Oti. Les indépendants RPT laissaient entendre à qui veut leur prêter l’oreille qu’ils savent bien qu’ils ne gagneraient pas. Un seul siège mais leurs candidatures avaient pour but d’effriter les chances de réussite du RPT. La campagne s’est déroulée vaille que vaille et Natch le parrain des indépendants n’a pas fait économie de moyens humains et matériels. À défaut de sa présence personnelle, ce qui serait beaucoup trop flagrant, sa femme est allée faire campagne avec les indépendants. Elle leur a apporté soutien moral mais surtout financier. Notre présence sur le terrain nous a permis de voir sporadiquement un bus quinze places accompagné de quelques motos scandant les slogans des "Adani Ifè de l’Oti". Ils faisaient comprendre aux populations qu’ils sont des indépendants contre le RPT. Car disaient-ils, ils remettront leurs voix au chef de l’État Faure. Les inquiétudes ont toujours plané et les LE STADE DE KEGUE SUSPENDU JUSQU’À NOUVEL ORDRE L’ACHARNEMENT DE LA C.A.F. CONTRE LE TOGO NE FAIT QUE COMMENCER Le football togolais continue par être victime de la politique à double vitesse de la Confédération Africaine de Football. Gens prédisaient au moins un siège indépendant. C’était sans compter avec la détermination des populations à faire payer à Natch et ses frondeurs la monnaie de leur pièce. La politique de la terreur n’a plus payé, les populations ont librement donné un message clair aux indépendants pour leur patron. Un seul exemple, dans certains milieux que Monsieur Natchaba appelait son fief, les résultats étaient éloquents. Dans les bureaux de vote N° 78 (CEG Gando A), 79 (CEG Gando B), 93 à 97 (EPP Central Gando A, B, C, EPP Djé-Bouri A et B), 113 à 115 (EPP Namoni A, B et EPP Nassikou A), 124 (EPP Takpapieni A), 125 (EPP Takpapieni B), 128 à 130 (EPP Wogou A, Yaclé A et B), 148 (Ngambi A), 149 (Ngambi B) et 152 (Sakou A) les résultats sont globalement de: 3590 voix pour le RPT contre 2029 pour les trois listes indépendantes. Les carottes sont donc cuites pour les nostalgiques de l’ordre ancien qui fondaient leur popularité sur l’arrogance politique, les montages et l’entretien de la terreur au sein de leurs populations. Nous osons croire que la leçon administrée par les Mangolais et autres Football. Pour l’histoire, il vous rappelle que l’euphorie de la victoire du Togo sur le Sierra-Léone dans le cadre des éliminatoires de la CAN-GHANA n’a pas fait long feu. 14 de nos compatriotes ont payé de leur peau dans un crash à Lungui, accident ou attentat? Jusqu’ici les gens ne semblent pas faire grand-chose pour faire la lumière sur ce dossier. Beaucoup d’enquêtes sont ouvertes mais elles risquent de ne jamais être fermées. Deux se- a bien passé. Il est grand temps que l’ancien président du parlement reconnaisse que les cadres comme Colani Mindi, Kantchati O. et Damipi OUPOKOU, qu’il a toujours traités de prisonniers et de détourneurs pour les uns, d’opposants ou de produits de sa personne pour les autres, sont dignes de respect. Ils ont derrière eux toute une population qui voit en eux des valeurs capables de réhabiliter l’Oti. Actuellement Natch serait en train de se racheter en faisant croire que les candidats indépendants dans L’Oti étaient un mal nécessaire, car selon lui, ils ont permis d’émietter les voix qui seraient allées à l’opposition. Alors, poursuit-il, plutôt que de prendre les indépendants comme des adversaires au RPT, le parti a le devoir de les rétribuer pour service rendu. Décidément, en politique, il n’existe pas d’échec, tout peut être malignement récupéré, pour peu qu’on ait la chance de fréquenter l’académie politique de Gando. Le chômage peut aussi être mère de certains vices, si S. E. Faure aussi pouvait trouver un poste adéquat à Natch peut-être beaucoup de problèmes se résoudraient d’eux-mêmes. Abi - Alfa semaines après, alors que les Togolais n’ont même pas fini d’identifier leurs morts, leurs joueurs et supporteurs ont été pris en étau dans une barbarie précambrienne au Bénin voisin. Loin de compatir avec les Togolais dans leur deuil, le peuple béninois sous la main de maître de leurs dirigeants, ont démontré aux Togolais que le Bénin reste encore habité par des animaux qui ont eu la chance de ne pas pousser la queue. Tout était savamment organisé à l’échelle nationale pour empêcher l’équipe togolaise de jouer. Barbarie en plein air de jeu pendant le match, si cette rencontre pouvait être appelée match. Violences et comportements dégradants dans le public supporter. Tout était bon pour mettre à plat le moral des joueurs, d’ailleurs Yayi Boni n’avait-il pas demandé à sa horde de remporter la victoire par tous les moyens? Nous étions sur le terrain, tous les Togolais ont poussé un ouf de soulagement quand leur équipe a encaissé le premier but. Vu la tension, nous croyions à tort qu’une défaite pouvait nous permettre de revenir sains et saufs au bercail, illusion. La stratégie a marché, les cassettes vidéo de cette rencontre sont là, tout s’est aussi passé au nez et à la barbe des délégués et autres, envoyés de la C.A.F. Pour couvrir les Béninois qui méritaient une sanction à la hauteur de leur sauvagerie, on nous dira plus tard que le Togo n’a pas saisi la CAF selon les règles de l’art. Quelques moments après, c’est le président de la FTF, Avlessi TATA, qui est victime de la sanction la plus lourde jamais prononcée par la CAF. Interdiction à vie de toute activité footballistique et interdiction d’accès au stade. Ce n’est pas tout, le 12 octobre dernier le match entre le Togo et le Mali s’est terminé dans la confusion. Le public togolais ne pouvant plus devant la provocation des Maliens et de leurs joueurs, après une course-poursuite un joueur malien ayant donné un coup de pied à un supporter togolais. Aussi, faut-il dire que la politique de deux poids deux mesures de la CAF révoltait déjà le public sportif. Tout ceci a entraîné une violence très vite maîtrisée. Il faut rappeler que dans le cadre des éliminatoires de CAN-Coupe du monde 2006, le Togo a battu le Mali sur ses installations. Les Togolais ont été correctement corrigés, des maisons de ressortissants togolais qui ont osé apporter soutien à leurs frères ont été mises à sac. On se demande si à l’époque la CAF n’avait pas encore vu le jour. Mais aujourd’hui, pour Quelques échauffourées de fin de match, on parle de la suspension jusqu’à nouvel ordre du stade de Kégué, une suspension provisoire puisque dans certains milieux on prédit une addition salée. Et pourtant cette prétendue brutalité n’a rien à voir avec la bestialité béninoise. Mais la CAF a toujours fermé les yeux. Aujourd’hui qu’elle veut en finir avec le Togo, comme pour éviter les critiques, elle sanctionne le Bénin par une amende de 5000 euros. Et pourtant, entre-temps les représentants de la CAF au match Bénin-Togo ont soutenu que le match s’est disputé sans aucun problème. Les sources proches de la CAF ont démontré que même si violence il y a eu, le Bénin ne pouvait être sanctionné parce que le Togo ne s’est pas plaint selon les règles. Donc à la CAF ce dossier est clos. Sur quelle base donc sanctionne-t-on ce pays aujourd’hui? Comble de ridicule! Ceci est la preuve que les dirigeants africains du football se reprochent quelque chose. Mais la CAF doit aussi se demander si demain les Béninois pourront... Disputer un match sur le sol togolais? Depuis que notre pays est devenu un champ où chacun vient essayer les méthodes les plus grotesques, nous n’avons plus peur de sanctions. De la sanction à vie de l’ancien président de la FTF, bientôt on nous dira peut-être que le stade de Kégué, voire tout le Togo, est suspendu à vie de toute activité footballistique. Le soleil continuera de se lever à l’Est. Des journaux à la solde des adversaires de Tara prédisent même que le recours de celui-ci au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) risque de se solder par une autre sanction. Pas de surprise, si les sanctions tuaient peut-être le Togo lui-même disparaîtrait déjà. C’est triste que quand le malheur s’abat sur le Togo, des journalistes, pour de petits pains, s’en réjouissent. Ils y trouvent un chou gras pour monter les enchères. Pourtant, aucune rédaction béninoise n’a rapporté la barbarie contre les Togolais à Cotonou, mais si c’était au Togo, cet événement serait transmis en direct. Que les plumitifs togolais s’apprêtent. Donc, peut-être que d’ici demain la TAS à son tour interdira à Tata de suivre les matchs de football sur écran même dans son propre salon. C’est ça le Togo. La CAF n’est peut-être pas en train d’exagérer. Ne dit-on pas souvent que tel qu’on fait son lit on se couche? Pour un pays qui peut être frappé par tous les malheurs ci-dessus énumérés sans que l’autorité supérieure ne lève un petit doigt, il ne peut qu’en être ainsi. La rédaction Rendez-Vous N° 98 du 31 octobre 2007 RV REPORTAGE Concours de Récitation du saint Coran Le samedi 7 octobre 2007, s’est tenu dans les locaux du centre socio-éducatif de l’Agence des Musulmans d’Afrique (AMA) à Agoé-Zongo, un concours de récitation du saint Coran. Organisé par l’AMA en collaboration avec l’association EL HORAF, cette manifestation qui a réuni 17 candidats répartis en 2 catégories (Moulk et Ahqaf) a pour but d’encourager les musulmans à s’intéresser davantage au Coran qui est une bénédiction divine sur toute l’humanité entière. Après l’ouverture de la Manifestation par la lecture du Saint Coran, l’honneur fut vingt-cinq mille francs CFA (25.000 F CFA), un portable et divers lots. Quant au troisième de cette catégorie, il a été gratifié d’une enveloppe de dix mille francs (10.000 F CFA), un lecteur DVD et divers lots. Au niveau de la catégorie Ahqof, le premier a enlevé un super lot de quatre-vingt-dix mille francs CFA (90.000 F CFA), un groupe électrogène et divers cadeaux. Le deuxième a emporté une enveloppe de cinquante mille francs CFA (50.000 F CFA), un vélo et divers lots. Le troisième a eu droit à vingt-cinq mille francs CFA, un télé- échu au Directeur de l’A.M.A. de présenter les contours et motivations qui sous-tendent cette activité. Ce fut le tour du représentant du président de l’UMT, Oustaz Agoro Zakariya, d’intervenir avant de laisser la place à la présidente de l’association des Marocains au Togo pour son phone portable et bien d’autres lots. Tous les participants ont eu droit à des prix de participation composés d’enveloppes et de livres. islamiques. La manifestation prit fin peu après 15 heures. Rappelons que ce concours vient s’ajouter à d’autres activités à l’actif de l’Agence des Musulmans Afrique. Au nombre de ces multiples activités et réalisations il y a bientôt deux décennies, la prise en charge de plus de mille (1000) enfants orphelins, la construction de 8 dispensaires, de 4 écoles et collèges, de 5 centres socio-éducatifs, de 300 points d’eau, de 2000 mosquées, la distribution de 5000 exemplaires du saint Coran et de divers articles islamiques. Quatre heures d’horloge durant, les candidats et candidates ont rivalisé d’ardeur dans la psalmodie du saint Coran devant un jury toute oreille et un public admiratif. Le tout entrecoupé d’intermèdes musicales dans le strict respect de la tradition prophétique. De différents lots de prix ont été remis aux participants. Ainsi, le premier de la catégorie Moulk emporte une enveloppe de cinquante mille francs CFA (50.000 F CFA) plus un vélo, un lot de cadeaux contenant des documents islamiques en arabe et divers articles. Le deuxième a eu droit à une chaîne hi-fi. Tonnes de vivres et de friperies, des millions de documents islamiques et l’engagement des prédicateurs et imams des mosquées au service de l’Islam. Le rendez-vous est pris pour le mois de ramadan prochain. Légende de gauche à droite : les personnalités invitées, l’intervention du Directeur de l’Agence des Musulmans d’Afrique ; celle du Représentant de l’UMT, Oustaz Agoro ; les candidats et candidates ; une candidate en pleine récitation ; des prix exposés ; le public attentif ; la remise des prix et la photo de famille. Droit à une enveloppe de Nouroudine Moyen-Mono, Victor James Sossou s’est frayé un passage dans un fief de l’opposition. Le consul de la Slovaquie au Togo vient d’être élu représentant de la population du Moyen-Mono. Alors que les Togolais s’y attendaient peu dans cette région longtemps partagée entre TUFC et le CAR, l’homme a pu s’attirer la confiance de la population. Mais la tâche n’a pas été facile. Pour les uns, Mr Sossou était un inconnu, pour les autres c’est un étranger qui n’est même pas fils. Tous les arguments étaient bons pour décourager le directeur de Midnight-Sun. Mais loin de verser dans des querelles stériles, le candidat du RPT et son équipe se sont mis très tôt au travail pour préparer le combat des urnes. La contre-campagne n’a pas marché, le RPT s’est fait une place. Sossou n’a pas prêché dans le désert. Sur le terrain, le diplomate entrepreneur ne s’est pas contenté de promesses, il joignait l’acte à la parole selon les besoins. Il n’en fallait pas plus pour convaincre l’électorat. Les citoyens se sont rendus compte que les promesses ne seraient pas électoralistes mais des ambitions réelles d’un fils soucieux de réhabiliter sa localité. Diplomate et directeur d’une des plus grandes entreprises de travaux publics du pays, nombreux sont ceux qui se sont logiquement demandés ce que chercherait M. Sossou au parlement. Mais la population a très tôt compris qu’il fallait pactiser avec des gens de ce calibre pour trouver solution à certains problèmes en attendant l’intervention. de l’Etat. Effectivement, il a démontré que la population peut compter sur lui. Il faut conclure que l’élection du consul de la Slovaquie au Togo est la preuve que la stratégie du président Faure a payé. A voir les différents candidats RPT à ces élections, on a l’impression que c’est ceux qui ont les potentialités pour faire quelque chose pour leurs populations indépendamment du programme du parti qui sont envoyés sur le terrain. De Kara au Moyen Mono sans oublier Mango et d’autres localités, on peut conclure que le choix des candidats était réfléchi. Décidément, les grands partis ont toujours une balle de réserve. Younous Rendez-Vous N° 98 du 31 octobre 2007 RV ACTU FOLI-BAZI Katari ET SOGOYOU, LE RETOUR DE L’ASCENSEUR De tout le Nord du Togo, la préfecture de Tchaoudjo reste celle où très peu de citoyens vendent cher la peau du parti au pouvoir. Pour cause, sur tous les plans, ce milieu s’estime, et à juste titre, être le cadet des soucis du régime en place depuis 40 ans. L’actuel président de la République dit vouloir réhabiliter la préfecture et ce n’est pas les bonnes intentions qui manquent. Mais la politique du RPT a encore du plomb dans l’aile. Il n’est pas facile de sauter du coq à l’âne en matière de politique. Deux ans de discours pleins de bonnes intentions n’ont pas suffi au président Faure pour cicatriser les plaies et convertir Tchaoudjo. Il faut des actions concrètes. Le RPT a donc de sérieux problèmes pour s’expliquer au sein des populations. C’est dans ces conditions que le parti est appelé à affronter les dures réalités des législatives anticipées. Ces législatives du 14 octobre passé ont donc été un baptême de feu pour le Maïs à Tchaoudjo. Il fallait des hommes de conviction bien implantés dans le quotidien de leur population, ceux qui ont un palmarès et des actifs à faire valoir. Foli-Bazi, SOGOYOU et Madam Ouro ont été choisis pour cette difficile mission. La vérité des urnes a fait du premier et du second les représentants de leurs populations. L’UFC a de tout droit arraché un La réélection de l’honorable Sogoyou et l’entrée au parlement du ministre Foli-Bazi sonnent comme un retour de l’ascenseur pour les deux hommes. Le RPT était sûr de remporter au moins un siège à Sokodé, non pas pour sa politique mais pour la tête de Foli-Bazi. Du ministère de la justice à celui de l’intérieur pour enfin arriver à la fonction publique, Foli-Bazi a prouvé même à ses détracteurs qu’il n’est pas trop tard pour redonner espoir à une population qui se sentait oubliée. Il a pesé et pèse encore de tout son poids pour créer de la visibilité aux frères et sœurs de sa région lors des concours, comme dira l’autre, « il a permis aux jeunes musulmans kotokoli et Tchamba d’avoir enfin un numéro matricule ». Ceci n’a rien de régionalisme quand on sait que les concours et autres services publics au Togo semblent être une chasse gardée pour certaines ethnies qui ont des Foli-Bazi. Toujours présent dans les manifestations musulmanes, il est surnommé le ministre des oulémas. C’est un bosseur qui veut bien faire des relations interhumaines le socle de sa politique. Mais c’est sans compter avec la détermination de monsieur Sogoyou, ses qualités et sa politique d’intégration des jeunes de Tchaoudjo. Tout ceci l’a totalement intégré à un milieu devenu plus que jamais sa terre natale. Le RPT a donc utilisé la personnalité de Sogoyou pour aller au-delà des attentes, le parti a donc remporté deux sièges sur les trois à la grande surprise des uns et des autres : « Monsieur Sogoyou quant à lui est un cadre kabyè qui a permis à plusieurs jeunes de Tchaoudjo de se faire une place au port autonome de Lomé et dans d’autres services. Totalement intégré à ce milieu, il vient demander un renouvellement de la confiance afin de faire mieux qu’hier. Il est reconnu pour sa lutte sans merci pour aider les populations d’une localité qu’il ne distingue plus de son village d’origine ». Il fallait être à la campagne pour se convaincre qu’au-delà de cette victoire, le RPT a encore du travail. La pertinence des questions, sommes Toutes légitimes, que posaient les électeurs en dit long. Des questions qui parfois mettaient le RPT dos au mur. Mais plus de peur que de mal, le parti a tiré son épingle du jeu. Toutefois, cela ne doit pas susciter un optimisme béat. C’est plutôt l’occasion pour ce parti de se racheter à travers des actes concrets. De donner aux représentants des populations de Tchaoudjo les moyens de leur politique. Foli Bazi et son frère Sogoyou ont la ferme volonté de noyer dans les oubliettes l’hostilité de leurs populations envers le parti. Ils n’ont pas attendu la fièvre électorale pour le faire, mais il faut les accompagner de façon concrète. Cette ville coloniale, d’ailleurs en manque de cadres, ne mérite pas son image actuelle. Les élus du peuple ne pourront rien si le parti ne leur donne pas les moyens. Il faut relever que les candidats présentés dans le cadre des partis n’ont pas de programme propre à eux, mais ils ne répondent que par rapport au programme du parti. Tchaoudjo a donc mis le RPT à l’épreuve en lui octroyant 2 sièges, au même moment la présence de l’UFC est un carton jaune, pour annoncer que les plaies sont encore ouvertes, la flamme jaune peut à tout moment calciner le maïs. Tuakilou ReDeMaRe : un nouvel modèle économique porteur Pakistan : cinq compagnies aériennes dont Saudia transporteront les pèlerins pakistanais pour le Hadj Les réalités socio-politiques, dues en partie à certains programmes peu réfléchis des institutions financières internationales, couplées à la globalisation de l'économie mondiale (véritable catastrophe pour les économies faibles) ont accéléré la paupérisation des populations du tiers monde en général et celle du Togo en particulier au début des années 80. Cette situation a amené certains à penser et à proposer des alternatives économiquement viables capables de redonner à ceux qui tirent le diable par la queue une lueur d’espoir dans ce tableau sombre. ReDeMaRe (SA) (Réseau pour le Développement de la Masse sans Ressource) s’inscrit dans ce contexte. Lancé le 23 août 2007 Dernier lors d'une conférence de presse à la Chambre du Commerce et d'Industrie du Togo autour du thème l’économie populaire et le développement global face à la mondialisation, ce nouveau modèle économique à caractère populaire, laïque, apolitique et participatif vise à permettre à la masse de se doter d'outils économiques efficaces face aux grands enjeux du rouleau compresseur qu'est la mondialisation. ReDeMaRe vise à : - Éradiquer la pauvreté en partant du principe d’enrichir les autres pour mieux s’enrichir non pas par le bénévolat, l’assistanat ou la gratuité mais par des opérations lucratives ; - Créer des emplois et absorber le chômage en allant chercher le pauvre pour l'enrichir car cet acte peut devenir une opération lucrative ; - Interconnecter des capitaux et réaliser des créneaux porteurs par un système de placement et d’enrôlement qui revalorisent les ressources endogènes populaires et connectent les capitaux externes. Les réseaux créés au sein de ReDeMaRe vont s’appuyer sur la haute technologie. Mondiale pour former un technopôle au service du développement harmonieux global et durable via l’industrialisation universelle : - Créer mille et une opportunités d'affaires pour bouter la précarité et donc la pauvreté. La mise en application de ces objectifs se traduira nécessairement par la maîtrise et l'appropriation de tout le circuit de production économique. En s’appuyant sur une stratégie où il faut « enrichir les autres pour mieux s’enrichir », ce qui en soi est une révolution, ce nouvel outil économique, sans aucun doute, vient à point nommé pour donner un nouvel espoir aux Togolais après des périodes électorales apaisées pour un redémarrage effectif de l’économie nationale. Après quelques mois d’expérience sur le terrain, force est de constater que l'engouement autour de ReDeMaRe est visiblement total car ce modèle économique intègre dans une chaîne et au finish un réseau, quatre acteurs principaux (Investisseurs, Producteurs, Distributeurs et Consommateurs) afin de créer une consommation franche. dont a besoin une économie pour sa croissance et son émergence en l’occurrence l’économie togolaise. Des fiches de souscriptions sont émises et disponibles un peu partout dans les quartiers de Lomé. Une opportunité à saisir à tout prix. Nouroudine Cette année cinq compagnies aériennes dont quatre étrangères et la compagnie nationale pakistanaise PIA, transporteront les pèlerins du Pakistan en Arabie Saoudite pour le grand pèlerinage, le Hadj. Saudi Arabian Airlines (SAA), Ittehad, la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis, Emirates et Mahan de l’Iran, entreprendront le transport des pèlerins du Pakistan, selon le secrétaire du ministère des Affaires religieuses, Waqil Ahmed Khan. Il dit que tous les vols décolleront selon le Islamisation du Canada Islamisation diront certains? Mais le terme n’est-il pas trop fort? Alors comment appeler ce fait : une agglomération entièrement musulmane a été construite au Canada. Autour d’une gigantesque mosquée, toutes les rues portent des noms musulmans. 260 maisons ont été Construites, et des dizaines d’autres sont en construction. Le promoteur est lui-même musulman, et met un point d’honneur à ce que ses maisons soient conformes aux régies de l’islam, c’est simplement super programme et les arrangements élaborés à cette fin en collaboration avec PIA. Khan a dit que les opérations du Hadj commenceront à partir du 13 novembre. Le premier vol décollera de Peshawar. Plus de 550 vols seront organisés. Par ailleurs, divers instituts ont tenu des programmes de formation à l’intention des pèlerins. L’académie des Oulémas, la Jamia Naeemia de Lahore et Darul Ifta ont tenu des ateliers de formation pour les pèlerins. Le camp du Hadj tiendra des ateliers de formation du 3-7 novembre. Rendez-Vous N° 98 du 31 octobre 2007 RV RELIGION La vie d’un musulman Le Pèlerinage à la Mecque après ramadan Après cette station de spiritualité intense, on reprend le cours d’une vie qui attend beaucoup de nous. Oui ma sœur! Oui mon frère! Cette vie a besoin de toi, de ce que tu as appris, de ce que tu... as ressentis pendant le mois sacré, l’éveil personnel que tu as eu, le travail sur ta personne, ta prise de conscience par rapport à tes défauts, par rapport à ta société, par rapport aux gens qui t'entourent... Tout cela fait de toi un citoyen intelligent qui veut répandre le bien autour de lui. Les vertus que tu as acquises sont ta propriété certes, mais tu as le devoir et la responsabilité de les faire vivre en toi et de les partager avec autrui. Chacun d’entre nous ressent après le mois sacré, le besoin de se poser deux questions : Comment sauvegarderai-je les acquis du mois béni? Comment saurai-je si mon jeûne du mois de Ramadan est accepté? L’existence même de ces deux questions en toi, est un signe de croyance et de piété vis-à-vis de Dieu. Ensemble essayons de trouver des éléments de réponse tout en sachant que Dieu seul possède la vérité. Les deux questions sont liées et les deux réponses sont associées, alors suggérons les étapes suivantes : a/ un bilan de tes acquis Note dans un petit cahier Intime tous les domaines dans lesquels tu as progressé : - Domaine de la pratique de ton culte : tu as persévéré pour que ton jeûne soit accepté, tu as tant donné pour forger cette intimité avec Dieu, tu as tenu à faire ta prière avec une assiduité exemplaire, tu as eu une intense relation avec le Coran et la prière de la nuit, ... - Domaine de l’éthique et de la morale : tu as appris la patience, tu as appris à être plus gentil, tu as maîtrisé plus ta langue, tu as respecté tout ce qui t’entoure, tu es venu en aide aux autres parce que tu as ressenti ce qu’est être dans le besoin, ... - Domaine idéologique : tu as cherché et tu continueras à comprendre ton islam pour pouvoir le vivre dans ton contexte avec une lecture de jurisprudence contemporaine et contextuelle, ... - Domaine du savoir : tu t’es rendu compte que l’ignorance te met à l’arrière du peloton et que tu seras un spectateur et un consommateur comme les autres mais sache que si tu cherches le savoir, tu seras un acteur de ton présent, et un Planifie un comportement, une action. Rappelons-nous deux hadiths de Notre Prophète (pbsl) : • La religion c’est le bon comportement • et • Vous ne serez de bons croyants que si vous aimez pour autrui ce que vous aimez pour vous-même. Notre Prophète (pbsl) veut nous dire dans ces hadiths que dès le lendemain de l’Aïd, il faut valider les acquis du mois béni par une pratique, un comportement et des actions qui vont te permettre de faire vivre ces valeurs à ton échelle personnelle, familiale et sociale. Par ton nouveau départ, tu marques la différence avec ton passé en montrant aux gens un nouveau visage productif, souriant, positif, sans fatalisme ni désespoir, et tu te fixes des objectifs tout en étant volontaire pour étaler ta lumière à autrui par ta vérité, ta gentillesse, par ta marche sereine, ta paix, ta fraternité humanitaire, ton travail sincère et juste. Tu seras noble ! La terre qui te porte t’aimera, le ciel qui te couvre sera fier de toi, les gens qui t’entourent te porteront dans leur cœur. Par ce comportement et cette productivité, le citoyen musulman accomplira ses responsabilités et sera à la hauteur des attentes et des espoirs du pays dans lequel il vit. Et justement quelques éléments de réponse pour la deuxième question savoir si notre jeûne est accepté ou pas? Ibn Taymiya (ra) disait : « Regarde tes actions d’après ramadan tu sauras si ton jeûne est validé », il voulait dire par là que si l’arbre de ton jeûne s’est enraciné dans ton cœur, les fruits seront les actions que tu vas continuer à accomplir. Essayer de jeûner quelques jours par mois, lire le coran, faire la prière de la nuit, rendre visite aux frères, venir à la mosquée, assister aux activités des associations (séminaires, gîtes, cercles de formation, travail dans ton quartier, dans ta ville, ..). Ce comportement que tu vas faire spontanément et ces actions que tu vas mener avec amour et partage seront fortifiés avec l’appui d’un frère, d’un ami ou d'un groupe qui seront là pour partager les mêmes préoccupations et les mêmes espoirs pour construire un avenir plus radieux. Par ton modèle exemplaire et tes actions positives, tu influeras sur ton entourage. Et par cet engagement mature, ma sœur, mon frère, tu allégeras le dépôt qui t’incombe par ton appartenance à l’islam. « Ajoute de la lumière dans ce monde par la lumière de ton cœur et tes actes. » — Cheikh Otmane Aissaoui La dépense au Hajj : D’après Burayda, le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : « La dépense au Hajj est comme la dépense pour la cause d’Allah : le Dirham en équivaut 700. » [Rapporté par Abi Chayba, Ahmad et Al-Baihaqy, sa chaîne de transmission est bonne.] Le Hajj n’est obligatoire qu’une seule fois : Les ‘ulémas sont d’accord que l’on n’est pas obligé de répéter le Hajj, et qu’on fait l’Omra une seule fois, sauf si l’on fait un vœu, on doit l’accomplir. Tout ce qui dépasse une fois est un acte volontaire. Abou Houraïra a rapporté que le Messager d’Allah leur a fait un sermon et dit : « Ô vous les gens ! Allah vous a ordonné de faire... » le Hajj alors faites-le ». Un homme a dit : « Chaque année ? ô Messager d’Allah ! » Le Prophète n’a pas répondu. L’homme répéta sa question trois fois, alors le Prophète dit : « Si je dis oui, vous serez alors obligés de le répéter chaque année, et vous n’en serez pas capables ». Puis il a continué : « Ne me questionnez pas sur ce que j’ai laissé tomber, vos ancêtres ont été damnés parce qu’ils posaient trop de questions et étaient désobéissants à leur prophète. Si je vous ordonne de faire quelque chose, faites-en ce que vous serez capables de faire, et si je vous interdis de faire quelque chose, abstenez-vous en » (Rapporté par Al-Boukhari et Moslim). Ibn Abbâs (qu’Allah les agrée, lui et son père) a dit que le Prophète leur a fait un sermon et dit : « Ô vous les gens ! Allah vous a ordonné de faire le Hajj ». Al-Aqra Ibn Jabir se mit debout et dit : « Chaque année, Messager d’Allah ? » Le Messager d’Allah lui a répondu : « Si je dis chaque année alors vous devrez faire le Hajj chaque année, mais vous ne le pourrez pas ; on fait le Hajj une fois. Si quelqu’un veut le répéter alors c’est un acte volontaire » [ Rapporté par Ahmad, Abou Daoud, Nassa-i et Hakim ] On peut faire le Hajj tout de suite ou à l’aise : Chafi’i, At-Thawry, Al-Uzay et Ahmad Ibn Al-Hasan sont de l’avis que l’on peut faire le Hajj à l’aise, on le fait dans n’importe quelle période de la vie, et celui qui se tarde à faire le Hajj ne commet pas un péché tant qu’il le fait avant de mourir, parce que le Messager d’Allah a tardé à faire le Hajj jusqu’à l’année dix, ses femmes - Qu’Allah soit satisfait d’elles - et beaucoup de ses compagnons l’ont fait avec lui cette année-là, pourtant dès la sixième année le Hajj était devenu obligatoire. Si on devait faire le Hajj tout de suite, alors le Prophète l’aurait fait sans tarder. Chafi’i a dit : « Ainsi nous fûmes informés que le Hajj est un devoir qu’on doit acquitter une fois dans la vie, dès la puberté et jusqu’avant la mort ». Abou Hanifa, Malik, Ahmad, quelques compagnons de Chafi’i, et Abou Yousouf étaient de l’avis que l’on doit faire le Hajj tout de suite. D’après Ibn Abbâs le Messager d’Allah a dit : « Celui qui veut faire le Hajj, qu’il se dépêche, car peut-être qu’il tombera malade ou perdra ses moyens ou tombera dans le besoin » [ Rapporté par Ahmad, Al-Baihaqy, At-Thawry et Ibn Majah ] D’après lui encore, le Messager d’Allah a dit : « Dépêchez-vous de faire le Hajj, c’est-à-dire l’obligatoire, parce que l’un de vous ne sait pas ce qu’il lui viendra » [ Rapporté par Ahmad et Al-Baihaqy ] Par conséquent il est préférable de se dépêcher de faire le Hajj, et le faire dès qu’on en a les moyens nécessaires pour l’accomplir. Les conditions du Hajj : Les ulémas se sont mis d’accord que, pour faire le Hajj, on doit remplir les conditions suivantes : 1. L’Islam, 2. La puberté, 3. La raison, 4. La liberté, 5. La capacité. Celui qui ne remplit pas ces conditions ne doit pas faire le Hajj, parce que tout culte nécessite l’Islam, la puberté et la santé d’esprit. Le Prophète a dit : « Les Anges n’écrivent pas les actes de ces trois personnes : celui qui dort jusqu’à ce qu’il se réveille, l’enfant jusqu’à ce qu’il devienne adulte, le fou jusqu’à ce qu’il retrouve la raison. La liberté est une condition nécessaire pour faire le Hajj, parce que le Hajj est un culte qui prend du temps, et nécessite la capacité, l’esclave est occupé à servir son maître, ainsi ne peut-il pas faire le Hajj. Quant à la capacité, Allah dit : { C’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison } [ Sourate 3, verset 97 ] La place de l’Islam en Europe est capitale pour l’avenir du Continent. La place qu’occupe l’Islam aujourd’hui dans le paysage religieux et spirituel de l’Europe est une question capitale tant pour l’avenir du Continent que pour celui de l’Islam lui-même, a souligné mercredi le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Dominique Baudis. S’exprimant à l’ouverture à Paris d’un colloque de deux jours sous le thème « L’Islam et les Musulmans dans l’Europe ». d’aujourd’hui», organisé par l’IMA et le Centre d’études andalouses et du dialogue entre les civilisations de Rabat, M. Baudis s’est dit heureux d’accueillir des spécialistes des deux rives afin de confronter leurs points de vue dans un climat d’échanges constructifs sur un sujet essentiel qu’est l’Islam en Europe. La présence musulmane en Europe remonte aux premiers siècles de la conquête musulmane comme ce fut le cas en Espagne et en Sicile, a-t-il rappelé, ajoutant que cette présence se maintient jusqu’à nos jours dans les Balkans. M. Baudis a fait remarquer toutefois que l’Islam apparaît aux yeux de la grande majorité des Européens comme une religion nouvelle, ce qui pose d’emblée, a-t-il ajouté, la question de savoir la place qu’il occupe dans le paysage religieux et spirituel de l’Europe. Après s’être demandé si cette importante présence musulmane doit être définie en termes «identitaires» ou «intégrationnistes», le président de l’IMA a relevé qu’un sentiment identitaire musulman «existe Aujourd’hui, qui nous incite à comprendre ses origines sociales, politiques et culturelles et à suivre son évolution au fil des générations». Pour sa part, Saïd Bensaïd Alaoui, secrétaire général délégué du Centre d’études andalouses et du dialogue entre les civilisations, a tenu à réaffirmer que la volonté du Centre, intimement liée à celle de l’IMA, consiste à ouvrir de larges perspectives à un dialogue de civilisations et de cultures. Il a, d’autre part, fait observer que les Musulmans en Europe «sont des citoyens européens et leur appartenance à la citoyenneté relève de ce qu’on appelle la sphère publique, alors que leurs convictions religieuses sont du ressort de la sphère privée». La mission du Centre comme celle d'ailleurs de l’IMA, au-delà des problèmes liés à l’immigration, l’intégration, la religion et à la citoyenneté, consiste en l’instauration d’un dialogue civilisationnel et culturel, a-t-il précisé. général-adjoint au centre d'études andalouses et du dialogue entre les civilisations et conseiller du Prince saoudien Abdelaziz bin Fahd Ibn Abdulaziz, président d'honneur du Centre, a souligné l'importance du thème de cette rencontre, ajoutant que la situation de l'Islam et des Musulmans en Europe est une question qui intéresse aujourd'hui non seulement l'Europe et les Européens, mais l'ensemble des pays et des sociétés arabo-musulmanes. Il s’est dit, en outre, résolument convaincu que les débats et les documents émanant de ce colloque seraient à même d’enrichir le dialogue culturel entre les sociétés musulmanes et occidentales, mettant en relief le rôle que joue l'IMA dans la consolidation des relations arabo-françaises. La tenue de ce colloque à Paris est à même de renforcer davantage les liens particuliers et privilégiés qui unissent la France à tous les pays arabo-musulmans. Ce Forum réunit une pléiade d'intervenants, dont Abdelaziz Othman Al-Twaijri, directeur général de l'Icesco et Tajeddine El-Houssaini. Dnas Bensaïd, Abdelouahed Akmir et Mohamed Aafif, professeurs à l'Université Mohammed V de Rabat. Participent également à cette réunion, Mohamed Arkoun, professeur émérite à la Sorbonne, Radouan Essayed (Université libanaise de Beyrouth), Sayyed Ould Bah (Université de Nouakchott), Pablo Benito (Université de Séville), Claude Greffé (Institut catholique de Paris), François Zabbal et Michel Dousse, philosophes français, et Mmes Dounia Bouzar, anthropologue française et Amel Boubekeur, chercheuse au Centre d’études politiques européennes de Bruxelles. Yusuf Islam, ex-Cat Stevens, inspiré par son expulsion des USA Los Angeles - Le chanteur britannique Yusuf Islam, alias Cat Stevens, a l’intention de se rendre aux Etats-Unis en décembre pour enregistrer un nouvel album. Un des nouveaux morceaux sera consacré à son expulsion des Etats-Unis, il y a trois ans. L’artiste, qui a changé de nom après s’être converti à l’islam en 1978, s’est vu interdire en Septembre 2004, l’entrée sur le sol américain «pour des raisons de sécurité». L’avion dans lequel il voyageait en compagnie de sa fille a alors été dérouté vers un aéroport du Maine, où tous deux ont été contraints de débarquer. Apparemment lavé de tous. «Pour la mosquée de Manchester, tapez 1...» La chaîne de télévision britannique «Islam Channel» a lancé fin septembre une drôle d'émission... La «Mosquée Academy», afin d’élire la meilleure mosquée du pays... ou presque. De l’autre côté de la Manche, pas de Raphaëlle Ricci pour prier les candidates de «lever le regard» ou de «respecter leur univers». Pas non plus de Kamel Ouali pour caler une chorégraphie... Non! Les imams et les fidèles des différentes mosquées candidates de Mosque Model 2007 doivent expliquer devant les caméras pourquoi leur lieu de culte est le meilleur. Deux critères essentiels pour être élue : l'ouverture et la modernité. Comme l'explique le site Internet de l'émission : «Le programme n'a rien à voir avec la taille, le design ou L'architecture des mosquées. Mais elles sont jugées sur les services qu'elles fournissent à leurs fidèles et sur les relations qu'elles entretiennent avec leur communauté d’accueil. Et chacune des 8 mosquées a de quoi faire pâlir les autres. L'une organise des cours de karaté. Il a pu retourner deux ans plus tard aux États-Unis pour la promotion d’"Another Cup", l’album de son retour, après 28 ans d’absence. Il travaille aujourd’hui à un nouvel opus dont un morceau intitulé "Boots and Sand" sera consacré à ce qu’il nomme sa "petite excursion". L’enregistrement est prévu le mois prochain à Nashville. "J’espère aller là-bas pour boucler cette boucle en décembre", a-t-il confié. Plusieurs figures de la musique country, dont Dolly Parton, contribueront vraisemblablement à l’album. L'autre des formations pour bouchers halal. Et pourquoi donc ? L’émission vient d’une idée d’un bénévole de la chaîne "Islam Channel" qui souhaitait redorer le blason de la religion musulmane dans un pays où les mosquées fondamentalistes ont régulièrement fait parler d'elles. Pour les mosquées, la participation à une telle émission est plus qu'intéressante. Enjeu : la rondelette somme de 35.000 livres (50.000 euros) et le premier rôle dans un documentaire télévisé sur les mosquées. Plus encore, les participants sont enthousiastes. Une telle émission leur permet d'échanger sur leurs pratiques avec d'autres communautés qui n'utilisent pas la même langue ni les mêmes rites. Comment ça marche ? Exactement comme à la Star Ac... ou presque ! Chaque semaine deux mosquées «s'affrontent» en duel. Le présentateur pose cinq questions à chacun des responsables. Ensuite, les téléspectateurs sont invités à voter, par sms, pour éliminer l'une ou l'autre des mosquées. La finale est fixée au 25 novembre prochain. Plainte contre le régime Khmer rouge Des centaines de Cambodgiens de la communauté musulmane, ou Chams, vont déposer plainte auprès du Tribunal des Khmers rouges. A cette occasion, l’Ambassadeur des Etats-Unis leur a... servi un discours sur une éventuelle aide à la tenue de ce procès. Représentants des Khmers islam et S.E.M. Mussomeli Trois cents Khmers islam sont invités par le DC-Cam (Centre de Documentation du Cambodge), à venir à Phnom Penh jeudi 25 octobre afin de déposer une plainte contre le régime Khmer rouge. Les formulaires de plainte sont déjà distribués, et avec l’aide du personnel du DC-Cam, les plaignants devraient finir de les compléter le jeudi 25 octobre, afin que le Centre les transmette aux bureaux de co-procureur et du co-juge d’instruction lundi 29 octobre. Le Centre a également tenu au courant les représentants de ces Chams des dernières évolutions des Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens, avant de les amener écouter l’Ambassadeur des États-Unis au Cambodge, Joseph A. Mussomeli. Mali: pléthore d’agences de voyage pour le pèlerinage Depuis quelques années ne cessent de naître les agences de voyage pour le pèlerinage. Elles sont si nombreuses aujourd’hui qu’il Faut être un spécialiste pour en déterminer le nombre exact. Une pléthore qui met dans l’embarras de nombreux musulmans voulant accomplir le cinquième pilier de l’Islam, le Hadj. Ils ont tout à fait raison car, comme on dit en bambara « quand tout veut exercer la même chose, le bon se fait rare ». Ce travail doit être un moyen de servir Dieu, tout en servant les pèlerins dans les meilleures conditions possibles, au lieu de songer à se faire de l’argent. Pour tromper les autorités, ces agences font tout pour être en règle, ne serait-ce qu’en apparence. On les entend parmi d’autres. Et que l’on doit féliciter, est que les victimes du régime Khmer rouge peuvent déposer une plainte pénale auprès du co-procureur », affirme l’ambassadeur qui a reçu les Khmers islam à sa résidence. Selon le diplomate, Washington enverra en décembre prochain du personnel au Cambodge pour observer les évolutions du Tribunal Spécial, avant de décider d’une assistance. Un montant de 56,3 millions de dollars a été estimé. nécessaire comme budget du Tribunal spécial, pour une période de trois ans (débutée en juin 2006). L’ONU devrait participer pour 43 millions, mais à ce jour, il lui manque 3,2 millions de dollars. Quant au Cambodge, sur les 13,3 millions de dollars à sa charge, 4,9 millions de dollars sont encore manquants. Répondant à la question des journalistes, ce jeudi 20 octobre, sur le fonctionnement des CETC, le ministre cambodgien des Affaires étrangères, Hor Nam Hong, a félicité le bon déroulement du procès, mais s’est inquiété de ce problème financier. Nationale et sur la chaîne privée, ainsi que sur les radios, toujours à l’assaut des clients avec des discours mielleux comme quoi tout serait mis en place pour le bon déroulement du voyage et le bien-être des pèlerins. Mais on se demande si tout ce qui se dit sur les médias est conforme à la réalité. Ils sont si nombreux, les pèlerins, de leur retour de la Mecque qui déclarent leur déception des prestations de leur agence de voyage ! Les problèmes rencontrés sont entre autres : le calvaire de l’hébergement, la fatigue causée par les faux rendez-vous, etc. Des problèmes qu’ils ne devraient pas connaître, car les frais de transport couvrent tout cela. Les autorités de leur côté ne doivent-elles pas faire attention en mettant de l’ordre dans cette campagne d’enrichissement qui se fait au nom de Dieu ? A. G. A. SARL AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES & GESTION DE PATRIMOINE B.P 30670 LOMÉ, TOGO Tél. (228) 221 7677 / 221 1138 Fax (228) 222 Rendez-Vous N° 98 du 31 octobre 2007 bibo:issue 98 bibo:numPages 8 -- o:id 31406 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31406 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31426 31503 31504 31505 31506 31507 31508 31509 31510 31511 31512 31513 31514 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/807394c8e4b4ba38e2a099b38e0428b331d6b197.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1e001e6906ee77c564d22d4b8fa980e7e8954498.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7fd3fdb61e34db307331dc21d5317be004340df7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9a7dd1b018888c35a4c05faa9c8be4f860f3e716.tiff https://islam.zmo.de/files/original/592c00e3e2362121975eff63864a8ef03597c16e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e05e8012ddef2539a8879191e9e3599153af1ea0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f051f94c269a378aa5433520950356baf700dcb4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8b7004ae7ef31b0eb824da6e90f5938eed025fe8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3a8e7c69307cb62419f7e90dcb7b910a9c124fa3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/58da28f4c554eef549c2dcf190ec67b6ca177e66.tiff https://islam.zmo.de/files/original/20347f35a2bb0f0c95376b37694d63eac1d76b44.tiff https://islam.zmo.de/files/original/08569400951ab8729d0e9542bfb9a51324450015.tiff https://islam.zmo.de/files/original/936dcdf5f5bc7b3f147160ac34b0a7315c120c34.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #97 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13025 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13802 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15616 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2132 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2177 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28052 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31392 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-10-10 dcterms:identifier iwac-issue-0001277 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content À la découverte de l’Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte. Le commerçant "Top Lait" utilise Ali Sossa pour des règlements de compte. L’autorité de l’Union musulmane du Togo noyée dans les poches des commerçants ? Initiatives du dimanche 14 octobre : « Jour J-3, 72 heures décisives pour convaincre les indécis. « ...tout musulman doit chercher parmi les candidats ceux qui peuvent défendre les intérêts de l’islam. S. E. Kpatcha G., fer de lance RPT dans la Kozah. De gauche à droite : S.E. James SOSSOU, une aubaine pour le Moyen-Mono ! S.E. FOLY-BAZI, la jeunesse va-t-elle lui retourner l’ascenseur ? S.E. TCHAKONDO, un canal pour le CAR dans l’Assoli ? Bode TCHAKOURA du PSR peut-il surprendre ? Madame OURO, porte-voix des femmes de Tchaoudjo. Madame KOUBADJA-TOURE Haoulatou, une révolution pour la femme musulmane ? LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 1ère ÉDITION DU CONCOURS. Aboudou ASSOUMA remettant le 1er prix. NATIONAL DE RÉCITATION DU ST. CORAN RV RELIGION INTERVIEW D’OUSTAZ IDRISS DE SOKODÉ «...tout musulman doit chercher parmi les candidats en lice, qui sont ceux qui peuvent défendre les intérêts de l'islam qu’ils soient musulmans ou pas... » Nous sommes dans la fièvre électorale, quelle doit être l'attitude d'un musulman? Je remercie Dieu le Tout-Puissant, je prie pour le prophète Mohamed (psl) et ses nobles descendants et compagnons. En effet, les temps se succèdent, et à chaque circonstance un moment déterminé. Le musulman s'est rétrogradé alors que Dieu l'a élevé à un niveau supérieur, bref nous nous dégradons par rapport à notre place devant Dieu. Nous devons lutter pour reprendre cette place. Un écrivain égyptien a déclaré qu'il n'y a pas de politique en religion et il n’y a pas de religion en politique. C’est contraire à ce que Dieu veut de nous. Si tu demandes aux musulmans s’ils font de la politique ou pas, certains te diront non, nous ne nous approchons pas de la politique. Ensuite, ils commenceront par énumérer le pourquoi de cette attitude. Mais ils ignorent qu’en le faisant ils font de la politique. Alors si tu dois divorcer avec une chose en étant obligé de vivre avec elle, il vaut mieux ne pas signer un tel divorce. Nous, musulmans, nous ne sommes pas contre la politique mais nous sommes contre le mensonge en politique. Les gens disent que la politique c’est du mensonge. C’est une erreur, à supposer même que la politique soit du mensonge, c’est l’occasion pour que les musulmans s’y intéressent, qu’ils y mettent la main afin de transformer ce mensonge en vérité. Je donne un exemple. C’est sous le règne du roi Fayçal que la télévision a vu le jour en Arabie Saoudite. Les oulémas se sont opposés et ont juré de ne jamais apparaître sur les écrans. Le roi les a conseillés plutôt de s’y intéresser, d’accepter une place sur les écrans afin de corriger ce qui est pervers. Alors ils ont commencé par animer des émissions et cela corrige depuis lors l’aspect pervers des émissions télévisées. Mon avis est loin de ceux. qui pensent que le musulman doit être en marge de la politique. Nous tous, nous devrions y être. S'il y a à corriger, nous le ferons ensemble. S’il y a des lois, nous les votons ensemble et nous partageons ensemble le meilleur et le pire qui peut en découler. Quand on dit gouvernement, ce n’est pas un individu, c’est tout un ensemble dont vous et moi. Que l’on soit politicien ou pas, il fait partie de cet ensemble politique, évitons donc d’être hypocrites. L’islam nous recommande de nous aligner derrière notre frère ou sœur musulman quand celui-ci est en compétition avec un non-musulman. Mais il peut arriver que je doute de la sincérité d’un candidat musulman et que je voie en un non-musulman un défenseur de l’islam ! Donnons un exemple court. Quand les Nigérians devaient opter pour la loi islamique, ils sont allés voir Boukhary (un musulman). Il s’est catégoriquement opposé à cela. Ils se sont tournés par après vers Obasanjo (un non-musulman). Celui-ci a accepté la loi islamique et a demandé aux autres. Confessions s’ils ont un texte pareil qu’ils viennent le voir, il le mettra en application tout comme il a mis en application la charia. C’est ce qui a en partie expliqué l’élection d’Obassadjo contre Boukhary. De plus, le prophète nous dit qu’il se peut que Dieu développe l’islam par le canal d’un non-musulman tout comme un autre musulman peut être source de destruction pour l’islam. C’est pourquoi, au-delà de l’aspect musulman de la chose, tout musulman doit chercher parmi les candidats en lice, qui sont ceux qui défendent les intérêts de l’islam. Celui qui peut nous accepter avec notre religion, nous devons voter pour lui qu'il soit musulman ou pas. Si un musulman a en lui les germes de l’hypocrisie contre notre religion, nous avons le devoir de le combattre dans les urnes bien qu’il soit musulman. Je ne peux pas suivre quelqu’un parce qu’il est musulman alors qu’il combat ma religion, c’est un hypocrite. Et les hypocrites seront au fin fond du feu de l’enfer. Bientôt le ramadan se termine avec la fête de. la rupture. À quoi doit ressembler un musulman le jour de cette fête ? La fête de rupture est le jour où tout musulman doit être en joie. Les riches doivent aider les pauvres à oublier leur pauvreté. Les nourrir, les habiller, les visiter et les mettre à l’aise de façon à ce qu’ils ne se sentent pas pauvres. Même les non-musulmans doivent bénéficier des largesses de ce jour. Tout le monde doit se rendre à la prière, même les femmes en menstrues peuvent s’y rendre, elles resteront donc à côté et prononceront les takbirats. On va à la prière par une voie et on retourne à la maison par une autre. Si c’est la petite fête telle que celle qui arrive dans quelques jours, on mange avant de se rendre à la prière et si c’est la grande fête, on revient de la prière avant de manger. Faire la zakat al-fitr avant d’aller à la prière, ne pas trop se presser par rapport à l’heure de la prière. On peut nous faire davantage de lumière sur la zakat al-fitr ? Cette zakat est instituée avant la zakat al-Mal, la zakat de l’argent. Cette Zakat a pour but d’effacer les petites erreurs commises au cours du Ramadan. Même un enfant né aujourd’hui a le devoir de faire cette Zakat, c’est-à-dire que les parents doivent le faire en son nom. La quantité est de quatre mouhds, ce qui revient tout simplement à un bol actuellement. Et la réjouissance relative à la fête ? Les gens gâtent leur jeûne en allant boire la veille de la fête de Ramadan. La meilleure réjouissance est de bien s’habiller, de s’entraider, de renforcer les relations entre nous. Ce n’est pas la danse, ni la boisson. Réalisée par Abi-Alfa À la découverte de l’Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte. Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte, l’Autorisation N° 1136/MISD-SG-DAPSC-DSC du 12 Octobre 1999. BP 10298 Lomé-Togo Tél : (228) 226 33 90 / Cel : (228) 905 59 45 / 947 58 99 | E-mail : atledmp@yahoo.fr But de l’Association : Sensibiliser la population sur les faits de la carie dentaire et les maladies du... Parodonte dans l’organisme humain, la société et l’environnement ; Éduquer la population à l’hygiène et aux méthodes préventives ; Lutter contre la propagation de la carie dentaire et les maladies du parodonte ; Aider tous ceux qui ploient déjà sous le joug de ces maladies. LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE Santé Générale La Santé : c’est « un état de complet bien-être physique, mental et social », qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. NOS ACTIVITÉS de 2005-2006 Éducation sur la santé bucco-dentaire (Prévention) ; Rôle des dents dans la vie d’une personne. Le brossage (les méthodes) : la durée 2 à 3 minutes. Le nombre : 3 après les repas et surtout le soir. La brosse à changer tous les trois mois. La pâte dentifrice : fluorée. 1- La carie dentaire : 1er, 2ème, 3ème, 4ème degré (attention aux sucreries). À la place des sucreries, manger plutôt des fruits, des légumes, du riz ou du pain. Après chaque repas, se nettoyer les dents avec une brosse à dents végétale (Alo) ou encore une brosse à dents. industrielle et une pâte dentifrice fluorée. 2- Carie - douleur - ça fait beaucoup mal - on souffre - on ne peut pas bien dormir la nuit. Chez les élèves, lorsqu’on a mal à la dent, on n’arrive plus à suivre les cours. On ne peut pas jouer avec ses camarades. Le mal persiste, la joue s’enfle, une mauvaise odeur sort de la bouche. Il faut voir un chirurgien-dentiste pour les soins. Le chirurgien-dentiste explique comment on attrape la carie dentaire et comment l’éviter. Développement de la carie dentaire. Quand vous prenez des aliments sucrés (les bonbons, chocolats, les jus de fruits sucrés, le miel et autres) et que vous ne vous nettoyez pas les dents, les microbes de votre bouche transforment ces sucres en acides qui creusent un trou dans vos dents, c'est la CARIE DENTAIRE. Sans traitement, la carie dentaire évolue et la dent fait de plus en plus mal. La carie dentaire peut aller jusqu’à la destruction complète de la dent. 3- Les tartres. Dépôts renfermant beaucoup de microbes qui vont irriter la gencive et entraîner des démangeaisons, des saignements, une mauvaise haleine, des douleurs, des mobilités dentaires et plus tard la chute des dents. A- Dents et gencives saines Si vous suivez bien les conseils qu’on vient de vous donner, vous aurez toujours de belles dents blanches, éclatantes avec une gencive rose, ferme et une haleine fraîche. B- Dents et gencives malades Si vous ne mettez pas en pratique les conseils reçus, vous aurez : Au niveau des dents : des dépôts alimentaires calcifiés (durs) et des caries. Au niveau des gencives : démangeaisons, saignements, mauvaise haleine, etc. De 2005 à 2006 (janvier 2005 - décembre 2006) Nous avons pu enquêter sur 470 familles. Nous avons décelé des caries de 1er, 2ème, 3ème, 4ème degré et des tartres (1ère phase, 2ème phase, 3ème phase, 4ème phase) avec des com- Suite à la page 7 Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV ACTU Le commerçant “Top Lait” utilise Ali Sossa pour des règlements de compte L’autorité de l’Union musulmane du Togo noyée dans les poches des commerçants ? Le mois béni de Ramadan a toujours été un mois où les activités religieuses se multiplient. Prêches par ici, récitations du Coran ou séminaires par là, tout est bon pour rapprocher les fidèles musulmans de leur Créateur pendant ce mois d’efforts supplémentaires, de pardon et de réconciliation. Mais c’est à ce moment précis que les gens qui pourtant se veulent des responsables religieux de notre pays se décident à semer le grain de la division. Il est en effet question d'un long différend entre certains ressortissants étrangers au Togo. Monsieur Sokhna Mohamed est en effet un Malien longtemps installé au Togo. À son arrivée, il a été embauché par un commerçant du nom de El-Hadj Sakho, plus connu sous le nom de Top Lait. Il était imam et prêchait dans la mosquée de celui-ci. Mais huit mois après, il y a eu séparation. Toutes les tentatives de réconciliation sont restées vaines. Pire, une nième réconciliation au siège de la radio Djabal-Nour s’est soldée par des coups et blessures du commerçant Top Lait sur la... personne de Sokhna, son ancien employé. Ceci en présence du directeur de la radio et d’un certain Diawara Hamey. Mais M. Sokhna et Top Lait se sont toujours dit bonjour. Sokhna a commencé depuis ce moment par prêcher dans son domicile en face du garage central. Les ressortissants de son pays ne rataient pas la moindre occasion. La maison ne désemplissait pas de monde chaque soir. Même les détracteurs de cet Alfa ont reconnu qu’il est aimé à cause de son savoir quand bien même il n’a pas fait les pays arabes. Une fois ce ramadan arrivé, les commerçants du grand marché de Lomé ont sollicité que Sokhna vienne prêcher dans une mosquée au grand marché afin de les épargner du déplacement en ces moments éprouvants. Il faut souligner que la plupart des admirateurs quittaient le marché d’ADAWLATO pour suivre les prêches de Sokhna en face du garage central. La doléance des commerçants a été acceptée et les responsables de la mosquée choisie pour le prêche n'ont pas trouvé d’inconvénient. La mosquée était pleine de Monde, trois cents personnes environ chaque jour, mais un autre prêche se faisait en langue Djerma dans une autre mosquée dans le même marché. Un prêche qui se trouvait être animé par les partisans de Top Lait. Jamais personne ne s’est plaint d’avoir été insulté ou agressé par les prêches de Sokhna. Mais un matin, sans aucune explication, un membre du bureau de l’Union Musulmane du Togo, plus précisément le commissaire chargé des nouveaux convertis à l’islam, M. ALI Sossa, demande au groupe de Sokhna d'arrêter les prêches. Ceci sans informer ni le président de l’UMT, moins encore le responsable chargé des prêches à l’UMT. Celui qui, normalement, avait pouvoir d'intervenir dans ce domaine. Il y a eu d’intenses tractations et la conclusion était que les deux groupes arrêtent les prêches en attendant de trouver une solution au problème. Les deux protagonistes se séparent sur cette base, mais le groupe de Top Lait, dirigé par un certain Améyi Fissirou, refuse d’obéir et donc continue ses prêches. C’est alors que le Le groupe adverse a décidé d’en faire autant. Mais il a été dispersé par les policiers qui ont fait irruption dans la mosquée. Leur matériel de prêche, micro et autres, leur a été arraché. Et pourtant, le prêche continuait avec l’autre groupe. Quelques moments après, les policiers leur ont retourné tout de même le matériel. Il faut retenir que le groupe de Top Lait a soutenu que jamais Sokhna n’a rien dit qui soit contraire à l’islam, jamais il n’a attaqué quelqu'un. Le problème serait donc que Sokhna, depuis son divorce avec Top Lait, veut faire un groupe indépendant. Il a refusé de rejoindre son ancien patron malgré les démarches entreprises par celui-ci. Son prêche concurrence celui du groupe adverse étant donné qu'il est plus connaisseur et que les prêcheurs de l’autre côté sont ses anciens élèves. Devant l’étonnement des gens, M. Ali Sossa a déclaré qu’il n’était pour rien dans cette affaire et que c’est le commerçant Top Lait et l’imam Thyam Yaya qui étaient venus le trouver à son domicile à Baguida afin de lui... Demander de les aider en tant que membre de l’Union musulmane à arrêter ce prêche. L’affaire fait grand bruit. Les parties en conflit sont réunies au siège de l’Union Musulmane pour la réconciliation. Malheureusement, Sokhna rentre chez lui les larmes aux yeux parce qu’Ali Sossa aurait pris toutes les dispositions pour l’empêcher de se faire entendre. Pourtant, le porte-parole de l’autre camp a eu tout le temps pour s’expliquer. En fin de compte, il a été demandé à Sokhna et à ses hommes d’arrêter leur prêche. On a chargé monsieur Doucouré Mohamed de terminer la réconciliation des deux parties de façon à les emmener à prêcher tous ensemble dans la mosquée de Top Lait. Mais le groupe de Sokhna crie à l’injustice et ne comprend pas pourquoi on peut leur interdire le prêche sans qu’ils aient fait quelque chose de blâmable, encore qu’ils sont en possession de la carte de prêche délivrée par l’Union Musulmane du Togo. Ils attribuent cet état de choses à une concurrence et aux querelles de personnes, ce qui n’a rien. avec l’islam. On a pourtant vu des mosquées où deux prêches se font simultanément sans que l’un s’inquiète de l’autre. Naturellement, la réconciliation confiée à Doucouré n’a pas eu de beaux jours devant elle. Une délégation de Sokhna est allée dire à Doucouré qu’elle n’est pas d’accord avec la façon dont le problème a été traité. Le fossé s’est plutôt donc agrandi entre les deux groupes. Le président de l’Union Musulmane était présent au règlement de cette affaire. Pourquoi n’a-t-on pas pris le temps de bien écouter les deux parties avant de trancher ? Quelques jours après cette pseudo-réconciliation, Top Lait vient voir Sokhna pour demander pardon, tout en réitérant sa volonté de voir son ancien employé reprendre avec lui les prêches. L’imam de la grande Mosquée de Nukafu, construite par Top Lait, était même venu assister Sokhna dans son Tafsir chez lui. L’imam lisait le Coran et Sokhna expliquait, ceci dans le but d’amener ce dernier à accepter de reprendre avec son ancien patron Top Lait. Sokhna ne trouvait plus D’inconvénient à cela, mais demande toujours à continuer avec ses prêches dans la mosquée d’où les policiers lui ont chassé. Quelques jours après, monsieur Nassiki Oumorou, conseiller à l’Union musulmane, voit dans cette affaire une injustice. Il initie une réunion avec le président de l’UMT et monsieur Doucouré afin de permettre aux deux parties de poursuivre chacune son prêche. Ce qui fut fait. Alors le président de l’UMT informe Sokhna et les siens de la nouvelle donne. Ceux-ci se réjouissent et s’apprêtent à reprendre leur prêche. Mais Ali Sossa n’était pas d'accord que le président de l’UMT ait permis à Sokhna de reprendre le prêche. Il y voit un défi à lui lancé par Sokhna. Il téléphone à celui-ci et menace de lui montrer qu’il est Togolais et que Sokhna n’est qu’un étranger. Où se trouve l’autorité du président de l’UMT devant ce jeu trouble d’Ali Sossa ? En vertu de quel pouvoir Ali Sossa, commissaire chargé des convertis, décide en lieu et place du responsable chargé des prêches, c’est-à-dire, Sani Karim ? Même le responsable chargé des prêches lui-même ne pouvait pas décider de cette façon sans consulter le bureau de l’Union musulmane, ou du moins son président. Est-ce à dire que désormais, sans crier gare, le commissaire chargé du hadj, par exemple, peut faire la loi sur le terrain du commissaire chargé de la Zakat ? On s’apprête donc à vivre de l’anarchie et des conflits de compétence à l’UMT. Les policiers sont rentrés dans la mosquée pour disperser les gens et retirer le matériel de prêche avec la bénédiction d’Ali Sossa. Quel mauvais exemple ? Si demain les mêmes "sodja" piétinent les intérêts de l'islam dans une autre mosquée, l’Union musulmane peut-elle s'y opposer quand elle semble applaudir aujourd’hui devant ce qui se produit ? On a encore le triste souvenir de l’intrusion des militaires dans la mosquée du campus, avec ce que cela avait créé comme problème. Ce sont deux mosquées différentes, avec deux prêches différents. Pourquoi arrêter l’un au profit de l’autre ? On sait que pendant ce mois, Dans presque chaque mosquée, il y a des regroupements pour des tafsirs et des prêches. Les comités d’organisation dans les différentes mosquées cherchent des alfas pour leur faire des prêches pendant ce mois, mais ailleurs, on interdit ces prêches sans aucune explication. En tout cas, loin d'avoir résolu un problème, on a enfoncé le clou. Personne ne gagne, car si la paix fait défaut dans les communautés musulmanes étrangères, toute la communauté musulmane du Togo est menacée. Nous devons éviter de regarder les gens dans les yeux quand on veut trancher des problèmes qui touchent l’islam. Ali Sossa aura été celui qui a semé ce désordre, qu'il s’apprête à endosser la responsabilité devant Dieu. D’ailleurs, il n’y a pas de surprise qu'Ali Sossa soit au centre de telles affaires, il est déjà cité dans des cas similaires. La surprise est le silence de l’UMT devant de tels comportements qui n’est pourtant pas un bon exemple. On se demande où se cache la réelle autorité du président Bouraima Inoussa. Retenez aussi que. Mr Sokhna serait un alfa qui a ses soutiens dans la communauté étrangère. Des soutiens qui se trouveraient être des concurrents commerciaux de Top Lait. C’est d'ailleurs le pourquoi ce dernier veut à tout prix récupérer Sokhna pour renforcer son groupe sur le plan religieux. Pourquoi Ali Sossa prend-il fait et cause pour Top Lait ? On sait que Top Lait est un riche commerçant qui peut tout donner en corruption pour faire passer ce qu’il veut. Que s’est-il passé pour que l’imam Ali Sossa ne reconnaisse pas d’avoir mal agi ? L’Imam ne sait-il pas qu’en islam on ne peut pas interdire les prêches, surtout que nous sommes en ramadan, sans raison valable ? Le temps le dira. Pour l'heure, c’est la crédibilité de l’Umt qui est menacée quand les gens profitent de leur appartenance au bureau pour faire du désordre en toute contradiction avec l’islam. Nous y reviendrons. Abi Alfa Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 ________________________ RV POLITIQUE ________________________ Kpatcha Gnassingbé, fer de lance du RPT dans la Kozah. 14 juin prochain est une date qui donne de l’insomnie aux formations politiques du Togo. Sur un terrain politique, il n'y a pas d'à priori. Les calculs ne sont pas permis même dans les milieux qui semblent être des fiefs. Le RPT a pris la mesure de l'évènement. Contrairement à certains propos qui promettent un score sans appel au profit du parti au pouvoir, le RPT reste méfiant et ne veut laisser aucun recoin de la Kozah vierge. Il veut bien insuffler un sang neuf dans un milieu où le parti peut être victime d'un optimisme béat. D'une place publique à l'autre, d'un village à l'autre et d'une zone à l'autre, Kpatcha Gnassingbé et son équipe ont privilégié une campagne de proximité en lieu et place de gigantesques meetings. Notre rédaction s'est fait le devoir d'accompagner certaines des sorties de la liste RPT dans la Kozah. Le 05 octobre 2007 au soir, du collège Adèle au quartier Cofac, le trio Kpatcha-Wala-Beleï a harangué les populations. Il était 16 heures quand les trois candidats ont été accueillis. Dans la cour du collège. L'ambiance entretenue par les groupes de danses folkloriques a fait place aux différentes interventions. Du chef de la zone aux représentants RPT du quartier, les propos étaient rassurants. En un mot, le RPT peut compter sur la tradition électorale à Kara : "Voter le maïs". Après le modérateur, le candidat Kpatcha a pris le micro pour remercier le public et attirer son attention sur les messages que leur porteront les adversaires qui pensent que le RPT n'a rien réalisé depuis 38 ans. Il les a invités à distinguer le vrai du faux avant de conclure qu'il n'est pas un homme de promesse, mais un homme d'action. Il appartient donc aux "kozalais" de lui donner la chance d'agir en faisant de lui et ses pairs Wala et Belei des députés. Partout, le message était presque le même. Mais avant d'arriver au collège, l'équipe Kpatcha avait fait la prière de vendredi à la grande mosquée aux côtés des musulmans. Il a donc été félicité par le secrétaire général de l'Union Musulmane de Kara pour ses efforts. Efforts grâce auxquels une solution a été possible dans le problème de l'imamat à Bafilo. Le président Moumouni de l’UMT Kara a déclaré que Kpatcha a toujours fait des dons dans l'anonymat à la communauté musulmane de Kara. C'est donc l'occasion de présenter à la dite communauté l'auteur de ces actes de générosité anonyme. Des doléances ont été présentées. Entre autres, la clôture des cimetières musulmans de Kara, la construction d'un centre culturel et le hadj pour certains démunis. Kpatcha y a répondu favorablement séance tenante. Sept (07) personnes de Kara et trois (03) de Bafilo effectueront le hadj cette saison à ses frais. Il a donné l'ordre pour la clôture du cimetière. Le président a imploré Allah pour le donateur et l'imam de la mosquée a fait la prière à ce sujet. Le samedi à 07 h 30 mn, les femmes de la ville se sont mobilisées sur invitation des candidats pour rendre la ville propre. Le ministre Kpatcha avait mis la main à la pâte. Une campagne porte à porte a alors commencé du commissariat. Central jusqu'aux affaires sociales. De là, le cortège s'est rendu à Tcharè où attendait un grand public. Les différents messages ont été écoutés. La bataille continue et la liste RPT Kozah ne veut pas croiser les bras devant les propos rassurants du public. Le CAR, l’UFC et le PSR embusqués, ont leur stratégie. Raison de plus pour exhorter le RPT à travailler davantage sur le terrain. Le parti est désormais conscient que plus rien n'est gagné d'avance. La rédaction Kpatcha GNASSINGBE et Bernard WALLA s'adressant aux populations dans le quartier Kpatcha GNASSINGBE et son staff de campagne attentif aux populations à Tcharè. Prestation des groupes folkloriques au collège Adèle. Foule en liesse à Tcharè. La caravane dans les rues de Kara. Il y avait très longtemps, vivait dans un grand palais un roi musulman. Il était toujours accompagné de son fidèle conseiller, un homme très sage qui aimait Allah et qui donnait des conseils au roi quand il avait des problèmes. À chaque fois qu’un malheur arrivait au roi, le... conseiller le consolait en lui disant : « Ce n’est pas grave, Roi, c’est un bien d’Allah ! ». Le roi ne comprenait pas toujours et il lui arrivait de se fâcher. Un jour, en allant à la chasse, le Roi se blessa et perdit trois doigts. Tout le monde criait : « Quel malheur ! ... Pauvre Roi ! » Sauf le Conseiller qui s’approcha du Roi et lui dit : « Mon Roi, ne pleurez pas comme ça ! Ce n’est pas trop grave, il vous reste encore des doigts ; c’est un bienfait d’Allah. » Le Roi avait très mal et se mit très en colère : « Conseiller ! Tes paroles ne me plaisent pas ! Au lieu de me consoler, tu dis que ce qui me fait mal est un bienfait d’Allah ! Qu’on l’emmène en prison ! ». Le Roi prit un nouveau conseiller et oublia celui qu’il avait fait jeter en prison. Des années plus tard, il partit dans la forêt en promenade avec toute sa troupe quand des cannibales les attaquèrent. Leur chef ordonna : « Capturez-moi tous les hommes en bonne santé. Par contre, ceux à qui il leur manque quelque membre, libérez-les car je... » n’aime pas les infirmes !» Tout le monde fut capturé, sauf le Roi car il lui manquait trois doigts. Triste, il rentra seul au château. C’est alors qu’il se rappela que son premier conseiller était toujours en prison et alla vite le rechercher. Suite à la page Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 ________________________ RV POLITIQUE _________________________ La personnalité de Foli-Bazi et son appartenance au RPT, Tchaoudjo entre le bon sens et la politique. Pour des raisons valables, la préfecture de Tchaoudjo a été longtemps hostile au pouvoir en place. Certes, il n'est pas moins vrai qu'actuellement, certains quartiers ne jurent que par le maïs, mais la ville est longtemps restée en bonne partie acquise aux partis de l'opposition. Les cadres du milieu, conscients de cette réalité, ont commencé depuis longtemps à réconcilier le parti au pouvoir avec Tchaoudjo. Si certains cadres étaient des épouvantails à la solde du RPT contre leur population, d'autres ont toujours eu des réserves par rapport au zèle politique. S'ils n'ont pas pu répondre totalement aux aspirations socio-économiques des fils et filles de Sokodé, ce qui est d'ailleurs impossible quand on sait les pesanteurs politico-régionalistes de leur époque, ils se sont évités de tristes souvenirs dans la population. Mais une nouvelle génération RPT dirigée par le ministre Foli-Bazi Katari veut bien prouver qu'elle est consciente du retard de la population. Parlons de Foli-Bazi puisqu'il est question de lui. Du ministère de la Justice à celui de l'Intérieur pour enfin arriver à la fonction publique, Foli-Bazi a prouvé même à ses détracteurs qu'il n'est pas trop tard pour redonner espoir à une population qui se sentait oubliée. Il a pesé et pèse encore de tout son poids pour créer de la visibilité aux frères et sœurs de sa région lors des concours. Comme dira l'autre, « il a permis aux jeunes musulmans kotokoli et Tchamba d'avoir enfin un numéro matricule ». Ceci n'a rien de régionalisme quand on sait que les concours et autres services publics au Togo semblent. être une chasse gardée pour certaines ethnies qui ont des Foli-Bazi. Il arrive à l'actuel ministre de la fonction publique de quitter le bureau à 22 heures parce qu'il a des audiences à recevoir. Toujours présent dans les manifestations musulmanes, il est surnommé le ministre des oulémas. C'est un bosseur qui veut bien faire des relations interhumaines le socle de sa politique. Sociable et proche du quotidien d'une population qui l'a vu grandir, il veut marquer son passage en faisant usage de ses relations personnelles avec le chef de l'État pour ouvrir sur sa population le voile noir qui l'a longtemps éloigné du partage des retombées de la chose publique. Il a pensé que pour mieux parler à leur nom et mieux défendre leurs intérêts, leur mandat doit renforcer son action. C'est bien une des raisons qui expliquent la présence de Foly Bazi sur la liste des candidats RPT. Mais si les uns, malgré qu'ils se réclament opposants, sont acquis à Foli-Bazi pour sa propre personne et sa lutte pour l'émancipation de sa. communauté, d'autres doutent encore et se demandent s'il faut censurer Foli-Bazi et son groupe pour leur appartenance au RPT ou s'il faut voter pour eux pour ce qu'ils font depuis belle lurette à leur population. Il faut dire que Mme Ouro-Bang'na de son côté n'est pas moins visible. En femme musulmane partagée entre le foyer et l'administration, elle ne pouvait pas aussi fréquemment s'afficher comme les hommes. Mais cela ne nous permet tout de même pas d'oublier son brillant passage à la tête de la direction nationale des affaires sociales du Togo. Humaniste et sociologue de formation, elle pense mettre sa retraite et son expérience à contribution pour relever ses frères et sœurs de Tchaoudjo. Comme si cela n'était pas assez, elle bénéficie de la popularité incontestable de son mari le colonel OURO-BANG'NA, un autre Foli-Bazi caché par la tenue militaire. Monsieur Sogoyou quant à lui est un cadre kabyè qui a permis à plusieurs jeunes de Tchaoudjo de se faire une place au port autonome de Lomé et dans d'autres services. Totalement intégré à ce milieu, il vient demander un renouvellement de la confiance afin de faire mieux qu'hier. Il est reconnu pour sa lutte sans merci pour aider les populations d'une localité qu'il ne distingue plus de son village d'origine. Foli-Bazi et ses frères sont conscients de la situation mi-figue mi-raisin à Tchaoudjo. Alors ils sont depuis presque deux semaines à la conquête des indécis. Notre correspondant à Tchaoudjo a suivi un peu leurs Foly Bazi, madame Ouro et monsieur Sogoyou en pleines interventions à Kéméni, Kpassouadè et Kolina. La campagne de charme déclenchée par les candidats du RPT pour les législatives anticipées de 2007 depuis le début de la campagne s’est poursuivie ce jeudi 04 octobre 2007 à Kéméni, Aléhérédè et Kolhina. Trois cantons situés dans la 3e circonscription électorale de Tchaoudjo. Les trois candidats du RPT à savoir : M. FOLY-BAZI (tête de liste), Mme OURO Bang’na Nassara et M. SOGOYOU ont bénéficié de l’appui d’un ténor du RPT en la personne de Général Séyi Mèmène, l’ex-député de cette circonscription, au moment où on parlait en termes de circonscriptions électorales. Kémini a été le premier point de chute pour cette journée. Les femmes des militaires en route pour Kara ont fait un crochet à Kéméni pour apporter leur soutien à leur sœur et camarade Mme OURO Bang’na, elle aussi épouse d’un officier. La prière musulmane dite par l’Imam de la localité a ouvert la série des allocutions. Le Chef, après avoir souhaité la bienvenue à la délégation, a demandé à sa population de voter massivement le 14 octobre les candidats du RPT pour les actes encourageants qu’ils ont déjà posés. M. Sogoyou, prenant la parole, a souligné que la présence du général Séyi Mèmène est révélatrice. Si un sage soutient un enfant, c’est qu’il a confiance en ses capacités. Il laissera le micro à Mme Ouro B. Nassara. Elle a convié toute la population à voter le maïs. Particulièrement à ses sœurs, elle dira que « c’est une aubaine pour que les femmes puissent s’exprimer dans les... » instances décisionnelles. En votant pour la liste RPT le 14 octobre 2007, toutes les femmes votent pour leur participation à la prise de décision. M. Foly-Bazi, à son tour, dira que c’est par manque de tête que le genou porte le chapeau. Ainsi, la présence du Général Mèmène est un signe de soutien qu’ils ont du sommet. Et les suffrages qu’il demande devraient conforter leur position pour mieux aider Tchaoudjo. Le Général Seyi Mèmène, fermant les allocutions, a dit être rassuré par cette mobilisation qui augure d’un fort taux de suffrages exprimés pour le RPT. Une visite du domicile du chef canton mettra fin à l’assaut du canton de Kéméni. Plusieurs groupes folkloriques ont entretenu l’ambiance durant le meeting. Que ce soit à Aléhéridè ou à Kolina, la mobilisation a été à son comble pour accueillir le convoi du RPT. Le message a été le même qu’à Kéméni : « Voter le RPT pour assurer le développement déjà entamé ». Wakilou. Les candidats esquivant des pas de danse à Kolina et à Kéméni. Les candidats, tout oreille. aux populations à Kolina Suite à la page 4 : « Ô, mon brave conseiller, pardonne-moi de t’avoir laissé si longtemps en prison. Tes paroles étaient pleines de vérité ! Je suis en vie grâce aux trois doigts qui me manquent : c’est un bienfait d’Allah, mais je n’avais pas compris tout de suite. Acceptes-tu mes excuses, car c’est toi le plus sage ! » Le conseiller, heureux que le Roi ait compris que toutes les épreuves qui lui étaient arrivées étaient un bien pour lui de la part d’Allah, lui répondit : « Mon Roi, ne t’excuse pas de m’avoir mis en prison, c’est un bienfait pour moi ! » Le Roi, étonné, lui dit : « Mais, tu n’es pas fâché contre moi ? Je t'ai puni sans raison valable et ce, pendant des années. » Le Conseiller, toujours aussi sage, lui répondit en souriant : « Mon Roi ! Si j’étais resté auprès de vous, les cannibales m’auraient fait prisonnier et je serais à cet instant mangé ! Tout est un bienfait d’Allah, même si on ne le comprend pas tout de suite ! » Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV INTER « Aliens in America », une comédie désopilante. Bush réfute être l’ennemi de. Après « La petite mosquée dans la prairie », voici « Aliens in America ». Titre d'une nouvelle série comique parue pour la première fois ce lundi 1er octobre sur la chaîne américaine The CW. Celle-ci s'attaque aux préjugés profondément enracinés au sujet des musulmans et de leur foi dans l'Amérique de l'après-11 septembre. Hilarante et cocasse, la série a favorablement été accueillie tant par le public que par les critiques. « Aliens in America », en français « Étrangers en Amérique », raconte l'histoire d'une famille de classe moyenne du Wisconsin, les Tolchucks, qui décide d'accueillir chez eux un étudiant étranger, espérant ainsi que sa compagnie aiderait leur fils Justin, un adolescent maladroit et asocial. Mais à la grande surprise des Tolchucks, au lieu de l'adolescent anglais aux yeux bleus et aux joues roses et rebondies dont ils avaient pu voir l'image dans les brochures du programme d'échange, ils se trouvent face à Raja Musharraf, un... Musulman originaire d'un village reculé du Pakistan. Horrifiée à la vue de ce musulman en tenue d'indigène, la maman n'a qu'une idée en tête : « le renvoyer ». Sa grande inquiétude réside dans le fait que le jeune Raja pourrait être un terroriste. « Qu’en est-il de la question terroriste ? », chuchote-t-elle alors à son mari. « Ils avaient l’air d’étudiants ; tu sais... nous devrions davantage regarder les informations ». Mais le jeune Raja, sérieux, pensif et responsable, n'est pas fait pour. Les Musulmans de France organisent la Journée Al-Quds. La « Journée Mondiale d’Al-Quds » a été instaurée par le régime des mollahs en Iran. Elle vise à maintenir la mobilisation des musulmans pour la défense de Jérusalem (Al-Qods) et à aider les Palestiniens dans leur « résistance » contre l’occupation israélienne. La Journée Mondiale d’Al-Quds est organisée le 3ème vendredi de chaque Ramadan. Tous les ans à cette date, des manifestations sont organisées dans les capitales arabes après la prière du vendredi. Seuls l’Iran et le... effrayer le père. Au contraire, ce dernier se félicite des bonnes manières du jeune musulman qui aide à débarrasser la table, fait la vaisselle et contribue aux travaux ménagers. S'agissant de Justin, après le choc initial, le jeune Américain est complètement conquis par l’humour et les gestes d'amitié de Raja. À l’occasion de son premier jour d'école, le professeur présente Raja à sa classe en tant que « Pakistanais pratiquant le ‘musulmanisme’ ». « Raja, tu es si différent de nous, quelle sensation cela fait-il ? » demande-t-elle au garçon qui, confus, répond qu’il ne comprend pas la question. Le professeur demande alors aux étudiants : « Que ressentez-vous face à Raja et à ses différences ? » « Je me sens furieuse parce que ces gens ont fait sauter les tours à New York », répond une jeune fille. Tandis qu’il tente de dépasser son chagrin après son premier jour d'école, Raja attire l’attention admirative de Justin alors qu’il accomplit sa prière. « Elle me donne la force dans des périodes difficiles », explique. Raja à son ami. Précisons qu’un sondage récent réalisé par le Pew Research Center indique d’ailleurs qu’en dépit de la visibilité croissante de l’Islam dans la société américaine ces dernières années, la majorité des Américains ne connaissent pratiquement rien des pratiques de l’islam. Près de 70 % des Hezbollah au Liban organisent des défilés militaires pour commémorer cette journée. Cette année, le Parti des Musulmans de France (PMF), présidé par Mohamed Latrèche, a organisé cette manifestation un samedi, en région parisienne. La manifestation, en l’honneur de la Journée Mondiale d’Al Qods, s’est déroulée le 6 octobre à partir de 14h00 sur la dalle d’Argenteuil, un rassemblement en faveur de la digne résistance à l’occupation sioniste et contre la judaïsation de Jérusalem. Les personnes sondées pensent que la religion musulmane diffère beaucoup de la leur. Pourtant, près de 7 millions de musulmans vivent aux États-Unis. Les critiques TV, quant à eux, pensent que la série pourrait contribuer à dépasser les... stéréotypes qui dominent aux USA depuis le 11 septembre 2001. « ‘Aliens in America’ fait figure d’espoir du fait qu’il pourrait faire émerger une culture de l’après-11 septembre », écrit le Los Angeles Times concernant la série. Le quotidien estime que la série marque un tournant et constitue un « après 24 heures chrono », se référant ainsi à la célèbre série diffusée par la chaîne Fox et qui incluait des épisodes évoquant clairement un terrorisme musulman. Le Centre islamique de Californie, qui a projeté la série dans ses locaux, a indiqué que celle-ci avait reçu un accueil favorable de son public. « C’est tout simplement rafraîchissant de voir un personnage musulman, et qui plus est agréable », a déclaré Omar Haroon, du Centre islamique de Californie, au journal USA Today, insistant sur le fait que le mot-clé était « agréable », et ajoutant : « La meilleure chose, c’est que le caractère comique de la série contribuera à l’ouverture d’esprit des gens ». Un mufti saoudien critique les jihadistes. Dernier, le grand mufti d’Arabie Saoudite a vivement critiqué les Saoudiens se rendant à l’étranger au nom du jihad (guerre sainte), estimant que leur action était préjudiciable à l’islam. « Depuis des années, des Saoudiens partent à l’étranger pour mener le jihad. Imbus de l’ardeur de défendre leur religion, ces jeunes n’ont cependant pas atteint le niveau requis en matière de connaissances religieuses pour juger de la justesse de leur engagement », a dit cheikh Abdelaziz Al-Cheikh dans un communiqué publié par l’agence officielle Spa. Ces jeunes « se laissent utiliser au nom de l’islam. » Le président George W. Bush s’est livré vendredi dernier à une vaste entreprise d'autodéfense et de défense des États-Unis auprès du monde musulman, assurant ne pas être l’ennemi de l’islam. « Non, ce n’est pas vrai », a répondu M. Bush dans un entretien accordé à la chaîne satellitaire Al-Arabiya qui lui demandait s’il était vrai qu’il était « l’ennemi » de l’islam. S’ils sont nombreux parmi les musulmans ou au Proche-Orient... À croire cela, c’est parce que l'Arabie Saoudite : un site internet officiel pour les fatwas. Un comité relevant de la plus haute autorité religieuse en Arabie Saoudite a lancé samedi dernier un site officiel recensant les fatwas (décrets religieux) décrétées dans ce pays qui applique la loi islamique (charia). Le site — www.alifta.com — vise à permettre « l’accès rapide aux fatwas sur un site officiel », précise le Comité permanent des recherches scientifiques et des fatwas, qui relève du Conseil des grands oulémas. Le site comporte notamment un ensemble de fatwas d’oulémas officiels saoudiens. « Un nom du jihad par des institutions étrangères qui cherchent à réaliser leurs desseins honteux, par des opérations ignobles qui n’ont rien à voir avec la religion (...) et dont les préjudices pour l’islam et les musulmans sont incalculables », a-t-il ajouté. « En partant à l’étranger au nom du soi-disant jihad, ces jeunes auront commis plusieurs délits », a encore dit le mufti, notamment « la désobéissance aux dirigeants » du. royaume. Il a également recommandé « la prudence » à ses compatriotes qui s’impliqueraient dans le financement du jihad. « Je conseille aux détenteurs de capitaux d’être prudents pour que leur argent ne soit pas utilisé par les extrémistes qui réussissent dans leur entreprise de « propagande », a dit M. Bush. « Je crois que l'islam est une grande religion, qui prêche la paix. Et je crois que ceux qui assassinent des innocents pour atteindre des objectifs politiques n’ont pas de religion », a-t-il dit selon une retranscription diffusée par la Maison-Blanche. M. Bush a même dit croire en un Dieu « universel ». Je crois que le Dieu que prient les musulmans est le même Dieu que celui que je prie. La rubrique est consacrée aux anciennes fatwas de cheikh Abdel Aziz Ben Baz, l’ex-grand mufti saoudien décédé en 1999. Les internautes pourront également poser sur le site des questions sur divers sujets auxquelles les oulémas répondront, précise le Comité. La création d’un site officiel de fatwas dans le royaume vise apparemment à contrer. des oulémas (saoudiens ou d’autres pays musulmans) qui promulguent souvent des fatwas s’écartant de la ligne officielle du Conseil des grands oulémas. « préjudiciable aux musulmans », a-t-il dit. Le mufti préside le Conseil des grands oulémas d’Arabie Saoudite, la plus haute autorité religieuse dans le royaume qui abrite les premiers lieux saints de l’islam à La Mecque et Médine. À la mi-juillet 2007, les médias américains avaient publié des statistiques selon lesquelles les sujets saoudiens constituaient près de la moitié des mercenaires islamiques étrangers en Irak. Riyad avait réfuté cette information, soulignant que le nombre de Saoudiens impliqués dans les actes de violence en Irak s'était sensiblement réduit grâce à des activités éducatives. Islam et mondialisation Rabat a accueilli, la semaine passée, un séminaire international intitulé « Islam et Mondialisation ». Cet événement qui rassemble de grands intellectuels originaires du monde arabe, était organisé conjointement par la Fédération des Universités du Monde Islamique et l’Organisation Islamique pour l’Éducation, la Science et la Culture, basée à Rabat. Ce forum s’inscrit dans une série d’activités culturelles et scientifiques organisées en marge du quatorzième Concours National de Mémorisation et de Récitation du Coran, qui se déroule actuellement au Maroc. Il était une fois un riche commerçant qui avait quatre femmes. La quatrième femme, c’est celle qu’il aimait le plus. Il l’ornait avec de luxueuses robes et la traitait avec délicatesse. Il prenait grand soin d'elle et ne lui offrait que le meilleur. La troisième femme, elle aussi, il l’aimait beaucoup. Il était très fier d’elle et voulait toujours la mettre en valeur auprès de ses amis. Cependant, le commerçant craignait toujours le fait qu’elle puisse partir avec un autre homme. Il aimait aussi sa deuxième femme. C’était une personne très prévenante, toujours patiente, et elle était la confidente du commerçant. Chaque fois qu'il rencontrait des problèmes, il se tournait vers elle et elle l’aidait toujours à s’en sortir. La 1ère femme était une partenaire très loyale, elle avait aussi bien contribué à maintenir ses richesses qu'à prendre grand soin de sa maison. Pourtant, le commerçant ne l’aimait pas beaucoup alors qu’elle, l'aimait profondément. Il lui prêtait à peine attention. Un jour, le commerçant tomba malade. Il avait le pressentiment qu'il allait mourir bientôt. Il pensa à sa luxueuse vie et se disait : « Maintenant j'ai 4 femmes, mais quand je mourrai, je serai seul, quel solitaire je serai ! » Il demanda donc à sa 4ème femme : « Je t’aime le plus, je t’ai doté des plus fins habits et pris grand soin de toi. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre pour me tenir compagnie ? » - « Nulle part ! » répondit la 4ème femme. Et elle s'en alla sans un autre mot. La réponse coupa le cœur du commerçant comme un couteau tranchant. Le triste commerçant demanda alors à sa 3ème femme : « Je t'ai beaucoup aimé toute ma vie. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre et me tenir compagnie ? » - « Non ! » répondit la 3ème femme. « La vie... » est si belle ici ! Je me remarierais quand tu mourras !» Le cœur du commerçant se brisa. ____________________ Suite à la page 12 Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV REPORTAGE_______________________ LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 1ère ÉDITION DU CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION DU SAINT CORAN Une fois encore le Togo, mieux tout le monde entier a été imprégné d’une inégalable bénédiction : la récitation du Saint Coran. C’est fait. C'est une autre grande pierre que l'AEEMT (Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo) vient d’apporter à la construction d'une communauté musulmane en plein essor. Ceci pour la 11e fois consécutive. En effet, comme c’est le cas depuis plusieurs années, c’est le Palais des Congrès de Lomé qui a prêté son cadre à la 1ère édition dudit concours. C’était ce 30 septembre 2007 et le 18 Ramadan 1428H. La nuit de la veille a été trop longue pour les musulmans car l’événement valait son pesant d’or. Ils étaient présents : hommes, femmes, vieux et jeunes pour écouter les versets. du livre de Dieu. C'est ainsi que pour s’assurer une place dans la salle, certains étaient là avant même la première lueur du soleil ce dimanche. Après l’accueil et l’installation des invités et participants a suivi la prière d’ouverture. Ensuite, viendront les mots du président du comité d’organisation et du Président de l’Union Musulmane du Togo (UMT). Tous deux, dans leur intervention, ont loué l’importance du Saint Coran et le mérite de l’AEEMT pour l’organisation de ce concours. Le président de l’UMT a, pour l’occasion, fait un appel retentissant qui vaut pour tous les mortels : celui de la mort du Président TETOU Ahmed qui était dans la même salle il y a un an. Après les mots d’ouverture, la présentation des critères d’évaluation, la présentation des candidats et des membres du jury ainsi que l’explication des règles de conduite du public ont été les autres maillons de la chaîne du concours. Enfin, arrivera le point focal de l’événement. Les candidats correctement vêtus vont commencer leur ultime bataille. Intellectuelle pour la conquête des différents prix. Subdivisés en six catégories, les concurrents n’ont pas manqué d’ardeur et de talent pour faire valoir ce qu’ils ont appris. D’innombrables takbirât de l’assistance témoignaient de la qualité de prestation des concurrents car ils étaient tous à la hauteur de l’événement. On devait être plus impressionné d’autant plus que cette année, il y a parmi les concurrents une fille âgée de 4 ans. Aux « âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». L’autre phase était celle de la délibération et la remise des prix. Car il fallait quand même un gagnant même si tous étaient bons. Les prix sont constitués d’enveloppes, de livres et autres, et des bourses pour les lauréats. Il faut noter la participation du Ghana et du Bénin à ce concours et que le candidat du Bénin était premier de sa catégorie. Après le mot de remerciement des organisateurs, c’est la prière de clôture et la lecture du Coran qui fermeront la porte à cet illustre événement. Il faut dire. Que ce concours est une véritable fête spirituelle pour les musulmans au Togo. C’est pour cela que de telles organisations doivent être renforcées et perpétuées pour que le Togo reste une vitrine islamique dans la sous-région. Et c’est avec cette modeste plume que toute la rédaction jette des fleurs à tous ceux qui auraient contribué d’une manière ou d’une autre. Toutefois, les organisateurs doivent fouiller davantage pour dénicher les meilleurs lecteurs et les former en conséquence, car la compétition risque un jour de perdre de son poids par manque de récitateurs capables d’hypnotiser l’assistance, comme on l’a vu il y a 04 ans. Aussi doit-on revoir le sempiternel tâtonnement au moment de la remise des prix. Voici les résultats à la fin de ce concours dans les différentes catégories : I - NABA 1er Maman Rachida (99 pts) Golfe Nord 2e TCHEDRE Anan (98 pts) Kozah 3e KOURA KAMILOU Hidayatou (97 pts) Tchaoudjo 3e Ex OURO AGORO Bilal (97 pts) Golfe Nord II - AHKAF 1er ALFA MOUSSA Châbane (99 pts) Assoli 2e FOFANA Rahma (98 pts) Tchaoudjo 3e OURO-KOURA Aïcha (97,5 pts) Golfe Nord 4e AMIDOU Abdoul-Aziz (96 pts) ANIE III - ANKABOUT 1er BAH-TRAORE Dyaoudine (99 pts) Assoli 2e OURO-BODI Abdoul Kabir (97,5 pts) Golfe Nord 3e TAHIROU Youssif (94 pts) Tchaoudjo 4e OURO-AGOUDA Samira (91,5 pts) Golfe Nord IV-MOULK Ier OURO-AKONDO Arafat (96,5 pts) Golfe Nord 2e OURO-Djéri Ajara (94,5 pts) Golfe Nord 3e ISSAKA Abdoul-fataou (91,5 pts) Tchaoudjo 4e OUSMANE Nafissa (87,5 pts) Oti V-NISF 1er ADAMOU Noumanou (98,5 pts) Bénin 2e ALEHERI Arafate (96 pts) Golfe Nord 3e AKONDO Mouhaman Salissou (94 pts) Tchaoudjo 4e TCHASSAMA Djalilou (94 pts) Golfe Nord 5e SUALIH IBN Hussein Muhamed (92 pts) GHANA VI-KAMIL 1er GOUYAGOU Mouhame Djibril (94 pts) Golfe 2e AGBERE Aïssatou (88 pts) Tchamba 3e MADOUGOU Roudonane (85 pts) Tchaoudjo 4e OURO-GHEZERE Akondo (78,5 pts) Golfe Younous Légende - le Jury en face des candidats - le public - la remise des prix [Suite de la page 2 plications citées ci-dessus. Nous avions pu orienter plusieurs cas chez des dentistes. Les] Techniques de brossage. Soit avec une brosse à dents végétale (ALO). Soit une brosse à dents industrielle et une pâte dentifrice fluorée. Nous avons visité 7 mosquées dont 6 à Lomé, 1 à Koumondè-Assoli, un public et 8 écoles, soit au total une population de 10 000 personnes. Tout ce travail a été accompli par nos efforts personnels et nos moyens de bord. Nous espérons multiplier nos prestations dans d’autres écoles, mosquées, églises, voire quartiers, si des partenaires locaux et internationaux nous viennent en aide. NOS BESOINS SPIRITUELS : Respect le plus total des opinions religieuses et physiologiques. Je ne te demande ni vos opinions, ni quelle est (Pasteur) votre religion, mais souffrance ? Portable (228) 905 59 45 / 947. Après la prévention, notre ONG dirige les personnes qui ont déjà les différentes sortes de caries et de tartres vers des cabinets dentaires pour consultation, pour les personnes qui ont déjà perdu leurs dents (confection des prothèses dentaires pour remplacer les dents perdues). Bientôt la période. Du pèlerinage à la Mecque après le jeûne du Ramadan, nous demandons aux futurs pèlerins qui voudraient avoir une couronne en or de faire traiter d’avance la dent sur laquelle la couronne sera posée, car mettre une couronne sur une dent saine est une mauvaise pratique pour la santé en général. Le Président de l’ONG ATLCDMP, El-Hadj Alabani, odontologiste diplômé de l’Université de Dakar, Sénégal. 58 99 / E-mail : atledmp@yahoo.fr pour renseignements et informations. Nous sollicitons auprès de vous des aides pour la bonne marche de nos activités à travers tout le pays. Actuellement, nous utilisons nos moyens propres qui restent insuffisants. Kezire une maladie menace tout votre organisme : L’École des IENS en DE Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007. RV Politique : La campagne comme elle va. Tout feu tout flamme à Mango, le RPT-authentique imperturbable. Les législatives du 14 octobre prochain sont un défi pour les formations politiques au Togo. Si par le passé... L'organisation bâclée et partisane des élections n'a jamais permis de distinguer les politiciens des aventuriers. Le processus en cours aura sans nul doute le mérite d'être un examen équitable qui évaluera à sa juste valeur chaque candidat. Certes, tout le passé électoral du Togo a laissé de tristes souvenirs, mais celui en cours comporte les germes d'une compétition équitable où chacun des concurrents saura exactement jusqu'où peut porter sa voix. En lieu et place des batailles rangées postélectorales, le 14 octobre promet le fair-play. Ni le RPT, ni l’opposition, personne ne pourra plus se cacher derrière les fraudes et les boycotts. L'heure du baptême de feu a sonné. Le RPT Oti ne veut pas être à la traîne. Depuis l'ouverture de la campagne, les différents « candidats du maïs » dans Oti sont en ordre de bataille. Nous avons eu l'occasion de suivre un temps soit peu leurs mouvements. Parmi tant d'autres, le canton de TCHANAKA, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Mango ville, a retenu notre attention. Il était 12h quand le cortège des candidats a été accueilli à l'entrée de la localité de Tchanaka par une caravane tout de blanc couverte. L'E.P.P TCHANAKA a été choisi pour le meeting. Après le cérémonial d'accueil à leur descente de voitures, les candidats Koutchaki et Damipi ont été conduits au rythme de fanfares dans la cour de l’école. Le chef canton, son imam et leur population y attendaient. Après le passage de différents groupes folkloriques, l'imam et le chef canton se sont succédés, le premier pour dire la prière d’ouverture, le second pour présenter le mot de bienvenue. Du coordonnateur au ministre Kantchati, le message a été clair : « faire le choix du maïs le 14 ». Mais conscients de la situation épineuse sur le terrain où le RPT doit d'abord faire face au RPT avant d’affûter les armes contre l’opposition traditionnelle, les orateurs ont attiré l’attention du public sur les dessous de l’existence de « candidats indépendants au sein du RPT ». Ils ont relevé que cela ne doit pas distraire les populations. Quand bien même des indépendants RPT disent remettre leur voix au chef du parti RPT, ils ont promis de continuer à se battre aux côtés de l’autorité supérieure « afin de réhabiliter » les localités atteintes par les récentes inondations dans le milieu. À cette population victime, ils ont présenté leurs condoléances et leurs compassions. L’intervention du candidat Damipi, à travers son discours-programme, a clôturé le meeting. Relayés dans les interventions par les populations qui n’ont pas fait économie d'applaudissements et d'autres manifestations de joie, les candidats semblent être galvanisés par le monde tout de blanc vêtu venu les écouter. Extrait du discours du candidat DAMIPI, DG de la CEET : « Nous souhaitons que le climat qui a régné lors de ce recensement prévaille au cours de la campagne. Pas de provocations, pas de violence : mais beaucoup plus de sagesse, plus de patience et beaucoup de calme. Je témoigne également toute ma compassion, au nom de tous les candidats du RPT ici présents, pour tout ce que les uns et » Les autres ont subi par rapport aux inondations que notre région a connues. Nous travaillerons aux côtés du chef de l'État pour assister les victimes et pour la réparation des sites et ouvrages endommagés. Je voudrais également ici présenter humblement nos excuses pour tous ceux qui se sont sentis offensés par nos actes ou nos propos dans le cadre de nos activités. Ceux qui ont pu s'approcher de nous pour nous en parler, je les remercie. Je les rassure que nous tiendrons compte de toutes les observations qui nous ont été faites quant à la gestion et à l’organisation des activités du parti. Mesdames et Messieurs, le jour du vote, je vous invite à voter utile (salutaire, bien bénéfique). Et voter utile, c’est voter les candidats du RPT. C’est ça le vote utile. Parce que vous donnerez ainsi au Président de la République, le dynamique Faure Essozimna GNASSINGBÉ, la possibilité de mettre en œuvre le volet économique et social de son programme. Même son de cloche à Mango ville. Sur l’initiative des femmes de l’Oti, Une journée spéciale de la femme de l’Oti a été instituée afin de mobiliser la gente féminine pour la victoire du RPT à la place du centre culturel. Dès l’instant, la place était blanche d’un monde essentiellement féminin. Jouant et dansant au son des cadences du RPT, les femmes, dans leurs interventions, ont réaffirmé leur soutien au parti par le canal de cette journée spéciale consacrée à la femme de l’Oti. Une véritable démonstration de force en pleine fièvre électorale. Extrait du discours des femmes de l’UNFT-Oti : « Le 14 octobre 2007, il est impérieux, voire indispensable, de donner une majorité parlementaire au parti RPT, soucieux de l'avenir des jeunes filles et des femmes, afin qu’il puisse consolider les acquis et parachever les actions entreprises. Nous appelons donc toutes les femmes de l’Oti à voter massivement le RPT le 14 octobre 2007. Voter le RPT, c’est voter OKOULOU Kantchati, c’est voter NOUPOUKOU Damipi, c’est voter LAMBONI Mindi. Voter pour le RPT, c'est voter pour l’épanouissement de la femme et de la... » Jeune fille. Voter pour le RPT, c’est garantir un avenir certain aux populations féminines de l'Oti. Vive la femme de l’Oti pour que vive le Togo uni et réconcilié. En marge de ce meeting, nous avons tendu le micro au ministre KANTCHATI. « Quel est votre message depuis que vous êtes sur le terrain il y a une semaine ? D’abord, l’objectif est que nous voulons atteindre le maximum d’électeurs. Le message est celui de la paix, de réconciliation du président Faure, la lutte contre la pauvreté et sa vision pour l’Oti. Nous demandons aux populations de donner les moyens politiques au chef de l’Etat afin qu’il puisse réaliser son programme de campagne plus précisément chez nous. Pendant la campagne présidentielle, il a promis de développer la vallée de l’Oti. C’est à nous de lui en donner la force politique nécessaire. Nous avons une plaine riche et pleine de ressources qui n'attendent que des moyens modernes pour être mises en valeur. Au-delà du programme du chef de l’Etat, est-ce que vous avez le vôtre propre ? Je... Je ne crois pas que ce soit le rôle d’un député mandaté par un parti politique d’avoir un programme personnel. Le programme est celui du parti, nous nous insérons dans la logique du programme du parti. Comment pensez-vous terminer la campagne ? Rien n’est gagné d’avance. Nous ferons davantage d’efforts pour que les populations soient pénétrées de notre message. Nous avions visité les localités prévues. Pour l’heure, nous sommes satisfaits d’avoir pu réaliser notre programme à mi-parcours. En fonction des imperfections de la semaine passée, nous essaierons d’ajuster. Il faut tout de même dire que l'Oti est une préfecture dont une partie de la population est restée un bon moment hostile au pouvoir en place pour cause de l’existence de la forêt et de ce que la population a payé. Le milieu vient d'être frappé par une inondation à un moment où la nouvelle dynamique insufflée par le nouveau chef de l'État fait renaître la confiance en faveur du RPT. En l’espace de 4 mois, le président Faure GNASSINGBÉ est venu. Personnellement dans la région, d’abord pour investir les candidats RPT et ensuite en soutien aux sinistrés des récentes inondations. Le Ministre Kantchaki et certains cadres du milieu, aussi conscients des besoins de leur population et de l'immobilisme des aînés, ont depuis un bon moment commencé par réhabiliter la préfecture. Ils sont plus proches du quotidien des populations et ceci a fait revenir de loin le RPT que certains attribuent au retard de la localité. C'est dans ce contexte que Monsieur Issifou O. K. et son équipe viennent solliciter le vote des Mangolais. Certes, les petites divisions internes au RPT dans la localité ne sont pas des atouts, mais cela ne semble pas entamer la conviction du DG adjoint Mindi, du DG Damipi et de leur aîné. Le Ministre Katchatchi peut compter sur son ouverture, son sens élevé des relations humaines et le service rendu à sa communauté à ses différents portefeuilles. Il n'est pas moins visible dans l'assistance pour les activités musulmanes, il a été cette année le sponsor. officielle pour le concours national de récitation du Saint Coran. Ce qui n'est pas rien dans une région essentiellement musulmane. La rédaction L'Oti qui gagne en rang de bataille M. DAMIPI et KANTCHATI devant... les populations de TCHANAKA. Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV POLITIQUE Les bienfaits sociaux du jeûne Question : Le jeûne comporte-t-il des bienfaits sociaux ? Réponse : Oui, il comporte des bienfaits sociaux comme le sentiment qu'ont les gens de former une seule communauté, en mangeant à une heure commune et en jeûnant à une heure commune. Le riche ressent aussi le bienfait d’Allah et devient clément envers le pauvre. De même, le jeûne diminue l’attrait de la séduction de Satan pour l’homme. Il comporte aussi la piété envers Allah, et la piété envers Allah fortifie les liens entre les membres de la société. Recevoir des injections pendant le mois du Ramadan Question : Les injections et piqûres effectuées pendant le jour du Ramadan affectent-elles la validité du jeûne ? Réponse : Les Les injections médicales sont de deux genres : celles qui visent à remplacer la nourriture et la boisson, et donc nourrissent la personne. Ce genre annule le jeûne car si une situation rejoint ce qui est exprimé dans le sens des textes religieux, on considère alors les cas comme similaires, et la règle d’interdiction des textes s’applique à ce cas. Celles qui n’alimentent pas la personne et ne se substituent pas ni aux aliments ni à la boisson : celles-ci n’annulent pas le jeûne, et aucun texte religieux ne les concerne, ni explicitement, ni implicitement. Ces injections se différencient totalement des aliments et des boissons, par la nature et par le sens. La règle est que le jeûne est valide jusqu’à ce que la preuve basée sur les textes religieux soit faite que quelque chose l’a annulé. Les prises de sang et le jeûne Question : Les prises de sang effectuées les jours du Ramadan pour des analyses ou pour un don annulent-elles le jeûne ? Réponse : Si un peu de sang est prélevé de la personne sans que cela ne L’affaiblissent, cela ne rompt pas son jeûne, que cette prise ait été faite à l’occasion d’un don ou pour des analyses. Mais si par contre, la quantité de sang prélevée est importante et qu’elle affaiblit la personne, elle rompt le jeûne comme les saignées (Hijâma) qui provoquent l’interruption du jeûne, selon la preuve dans la Sunna. Par conséquent, il n’est pas permis à la personne de faire un don de sang important en plein jour de Ramadan, sauf en cas d’extrême urgence : dans ce cas, la personne fait ce don pour pallier à l’urgence (sauver une vie, par exemple), mais cela rompt son jeûne : elle peut alors manger et boire le reste de cette journée et devra rattraper ce jour de jeûne manqué. La dialyse du sang en état de jeûne Question : Celui qui souffre des reins et effectue une dialyse du sang alors qu’il est en état de jeûne, doit-il refaire le jeûne ou non ? Réponse : Il doit rattraper son jour de jeûne, car il reçoit un apport de sang frais. Si en plus, il reçoit des substances nutritives, ceci est un... Autre facteur de rupture du jeûne. L’utilisation de crèmes en état de jeûne. Question : Les crèmes hydratantes pour la peau qui sont utilisées mais qui permettent à l’eau de passer influent-elles sur le jeûne ? Réponse : S’enduire le corps de crème si besoin est ne pose pas de problème, car la crème ne pénètre pas à l’intérieur du corps, mais imprègne l’extérieur de la peau seulement, et à supposer qu’elle pénètre, elle n’est pas considérée comme un élément qui provoque la rupture du jeûne. Les candidats du PSR éclairent et l’électorat suit. Considérés comme les outsiders pour les élections législatives du 14 octobre 2007 à Tchaoudjo, M. BODE Tchakoura (tête de liste) et ses compagnons sont en passe de créer la surprise vu le poids des arguments qu’ils font valoir. BODE Tchakoura n’a manqué de mots pour arracher les acclamations et ovations de son auditoire depuis Bohouda, Kedjika-djo, Tchavadi et Nada, localité où l’équipe du PSR a sillonné ce vendredi 05 octobre. De la cause de la situation financière du Togo, En passant par le rôle du nouveau député qui sera élu et les capacités du PSR à sortir la population de sa situation misérable, M. BODE Tchakoura n’a pas manqué d’arguments pour tenir en haleine les populations de Bohouda, Kedjika-djo, Tchavadi et Nada venues écouter leur fils, M. Bodé. Ce dernier a insisté sur le fait que son parti, le PSR (Pacte Socialiste pour le Renouveau), se base sur le partage des biens de l’État à toute la population. Chacun, quelle que soit sa position, a droit au bénéfice des biens de l’État. Il a rappelé qu’une minorité a confisqué les biens de l’État pour assujettir la majorité, obligée de mendier pour survivre. Le PSR se propose de faire des propositions de lois allant dans le sens de redresser cette situation. M. Bodé a invité ses parents à ne pas vendre leur conscience contre des petits cadeaux empoisonnés. « En votant le PSR, vous votez l’espoir », dira-t-il avant de laisser le témoin au chef de village. Le chef de village de Bohouda, hôte des candidats du PSR, a souhaité que le meilleur... gagne au soir du 14 octobre. L’imam de Bohouda a prié pour que Dieu fasse le bon choix pour ces législatives. De Bohouda à Naada en passant par Kédji Kandjo et Tchavadi, les candidats du PSR ont expliqué le choix de l’orange comme logo. Il faut reconnaître que cette journée a permis à l’électorat de ces différents villages d’apprécier le programme du PSR. Vu les acclamations et ovations qui ont couronné les interventions du candidat Bodé Tchakoura, le soir du 14 octobre réserve des surprises. Lisez plutôt cet extrait de l’une des déclarations du PSR au lancement de la campagne : « D’abord nous voulons une redistribution des pouvoirs de l’Etat. Nous voulons en effet que le pouvoir cesse d’être l’affaire d’une minorité, pour devenir celle de tous et de toutes. Nous voulons aussi que les rapports entre gouvernants et gouvernés soient régis par la... » Monsieur BODE T. du PSR s'adressant aux populations de Kédjikandjo, Votez PSR, Rebâtir l'Espoir. Le candidat à Kédjikandjo et Bohouda et prière d’ouverture à Tchavadi. confiance mutuelle et la tolérance, ceci pour que le peuple adhère aux actions des gouvernants et que ceux-ci agissent toujours dans l’intérêt des gouvernés. Mais la redistribution des pouvoirs ne suffit pas à elle seule pour fonder la légitimité démocratique : il faut aussi une redistribution juste des ressources économiques du pays. Le PSR accorde une importance prioritaire à la bonne gouvernance. À ses yeux, la lutte contre la corruption est la priorité des priorités. La redistribution des pouvoirs et la redistribution des ressources nationales constituent un même combat, l’un ne va pas sans l’autre. Ensuite, nous voulons la sécurité pour tous sur le plan judiciaire par un accès au droit et à la justice, sur le plan sanitaire par l’accès gratuit aux soins de base, sur le plan alimentaire et sur le plan social grâce à une couverture sociale minimale pour les couches les plus défavorisées des populations. Le PSR fait de l’intérêt général une priorité et du service public la source de l’unité, de la cohésion et de la concorde nationale. Il faut que chaque citoyen togolais, où qu’il se trouve sur le territoire national, bénéficie des services publics tels : l’électricité, l’eau, la route, le téléphone, l’école, l’unité de soins, la poste, la banque. Nous faisons aussi de l’organisation du secteur une priorité absolue. Notre ambition pour l’agriculture est qu'elle devienne une véritable activité génératrice de revenus pour les cultivateurs. Le PSR s’efforcera de faire créer par la loi un syndicat des agriculteurs, véritable force nationale capable de discuter avec les pouvoirs publics et opérateurs économiques privés d'égal à égal dans le cadre de la politique gouvernementale relativement à ce secteur, notamment en ce qui concerne la détermination des prix de leurs productions. L’intervention d'une vaste loi agraire comportant un volet environnement et un volet exploitation des sols s’avérera nécessaire. Notre parti en fait un cheval de bataille. De même, le PSR recommande l'institution d'une loi portant gratuité de l'enseignement primaire. et secondaire et son caractère obligatoire. Nous avons aussi souscrit à l’engagement de mettre en place un cadre légal instituant un service civil national ouvert à tous les jeunes togolais et togolaises afin de les faire participer pleinement à la reconstruction du pays. Les femmes occupent une place très importante dans notre lutte. Le PSR entend adopter avec la collaboration des associations de femmes et ONG un vaste programme de promotion de la femme et de protection de la jeune fille. L’objectif à long terme est de réduire le fossé entre elles et les hommes dans les différentes sphères sociales et de décisions. Wakilou Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV POLITIQUE LEGISLATIVES DU 14 OCTOBRE 2007 Carnet de route dans le Moyen Mono avec le candidat SOSSOU James du RPT. La campagne bat son plein sur tout le territoire en vue des élections prochaines. Les états-majors des partis ne tarissent pas de stratégies pour mobiliser l'électorat. C'est ainsi que le RPT a choisi l'homme qu'il faut pour la préfecture. du Moyen-Mono, son excellence SOSSOU James. loin d'être une affirmation flatteuse, ceci est une réalité vivante sur le terrain. Après un tour sur les rives du Mono, c'est un candidat porteur d'espoir pour son peuple que nous avons vu. Même si on peut faire de la politique sans grands moyens, il faut avoir les moyens de sa politique. Qu'attendent ces peuples longtemps restés orphelins par manque d'infrastructures routières ? Ce ne serait pas un saint ni un prophète, mais un homme qui incarne le développement, la paix et la sérénité. Monsieur SOSSOU n'est-il vraiment pas une chaussure aux pieds du Moyen-Mono ? En tant qu’entrepreneur avec des forages, puits, canalisations d'eau et la construction des routes avec son entreprise MIDNIGHT SUN, il est capable de développer sa localité. Ensuite, il a fait de la lutte contre le paludisme une priorité. Bref, c'est un homme calme qui pourtant fait parler de lui ; car comme le dit un savant : « ce que vous êtes parle plus haut que ce que vous dites ». Pendant le Temps que nous l'avons accompagné, le message de l'actuel consul de la Slovaquie au Togo a été clair. C’est celui de faire régner la paix, car la violence est « un signe d'immaturité ». Pour lui, la paix est comme un arbre béni qui donnera des fruits délicieux comme le développement, l'épanouissement, le rehaussement du niveau de vie. De Lonmey à Halimé en passant par Vodjemé, Klikomé et de Tohoun à Avédji, passant par Tado et autres, c’est le même message à toutes ces masses sorties très nombreuses pour l'accueillir. S'agissant du programme, le candidat SOSSOU a fait savoir que le RPT, par son biais, veut sortir le Moyen-Mono de son enclavement qu'il a hérité des temps coloniaux. Il a promis de lutter pour l'amélioration des routes, la construction d’écoles, de centres de santé et de systèmes d’adduction d’eau potable si les populations veulent bien le soutenir dans cette voie. D’ailleurs, l’axe très éprouvant Notsè-Tohoun sera réhabilité avant la mi-octobre sous l’emprunte discrète du candidat SOSSOU. Il a aussi dit qu'il ne promet rien aux populations car le temps des promesses est passé. Tout ce qu'il leur demande est d'être à ses côtés et ensemble définir les besoins et leurs solutions. À chaque fois que le candidat du maïs dans le Moyen-Mono veut faire un meeting, il invite son électorat à éviter toute forme de violence. De s’accepter mutuellement car nul ne détient le monopole de la vérité. Selon ses propres propos « le sage est celui qui peut dire qu'un fou peut aussi avoir raison ». Ceci voudrait dire que nous devons toujours rester humbles. Puisque jusqu'à preuve du contraire, nous avons tous besoin les uns des autres. Album photos de la campagne Youhohs Légende : - le consul Sossou dans un bain de foule à son QG - la caravane en branle - une grande foule écoutant le message - rencontre avec les populations dans les villages - réjouissance populaire Le grand pays musulman au monde se penche sur la Shoah. Organisée par Libforall, une organisation non gouvernementale américaine dont l’un des membres fondateurs n’est... Autre que l’ancien président indonésien Abdurrahman Wahid, un colloque sur la Shoah s’est ouvert aujourd’hui sur l’île indonésienne de Bali. Abdurrahman Wahid, ancien président indonésien, en décembre 2006, un autre colloque avait eu lieu concernant le même sujet, cette fois-ci traité tout à fait différemment. Le colloque s’était tenu à Téhéran et avait pour principal objet et sujet la négation du génocide juif durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui s’ouvre à Bali, dans la ville de Jimbaran, un colloque sur la réalité de la Shoah. Des rabbins, des témoins de la Shoah et des responsables musulmans devraient y intervenir. Abdurrahman Wahid, qui préside la conférence, a déclaré : « Même si je suis un bon ami du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, je dois dire qu’il se trompe. Il a falsifié l’histoire. » Fait rarissime, des rabbins sont invités et un rabbin israélien a fait le déplacement. C’est le rabbin Daniel Landes, directeur de l’institut d’études juives de Jérusalem. « Étant donné que la plupart... » Des histoires relatives à l’Holocauste se sont produites en Occident, rares sont les témoins naturels dans les pays musulmans qui peuvent dire « nous savons la véracité des faits », a déclaré le rabbin Landes à l’Agence France Presse. « Il n’y a pratiquement jamais de rabbins qui viennent en Indonésie. Il s’agit d’un événement très spécial », a estimé le père Franz Magnis-Suseno, prêtre catholique qui enseigne à l’université Driyakarya, à Djakarta. Par contre, aucun média n’aura pu annoncer l’événement avant son ouverture. Pour Abraham Cooper, rabbin américain du centre Simon Wiesenthal, « il s’agit d’une occasion unique de briser les stéréotypes qui sont enracinés dans le monde musulman ». Quant à Ahmad Suaedy, le directeur du Wahid Institute, il estime que « la plupart des musulmans d’Indonésie ignorent ce qu’est l’Holocauste, mis à part ceux qui ont étudié au Proche-Orient ». Avec ses 250 millions d’habitants, l’Indonésie est le plus grand État musulman au monde, un choix de lieu pour cette conférence qui... n’est donc pas anodin. « Nous avons choisi Bali car Bali fait partie de l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, et parce que Bali a été la cible du terrorisme et cette conférence vise toutes les formes de violence perpétrées au nom d’une religion », a ainsi déclaré à l’AFP C. Holland Taylor, président de l’ONG Libforall. Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV POLITIQUE Le Comité d’Action pour le Renouveau à l’assaut d’Assoli Le CAR est bien représenté à Bafilo. Sa liste est de pleins pieds dans les opérations de charme pour séduire une population où le CAR compte sur des atouts pas des moindres. Bafilo est une autre localité où les cadres se sont longtemps cachés derrière l'hostilité du régime à la préfecture pour ne rien faire à leurs populations. D'autres sont d’ailleurs de véritables épouvantails qui ont toujours utilisé leurs titres et leur appartenance politique pour entretenir la panique au sein de la population. Certes, Bafilo n'est pas en odeur de sainteté auprès du régime en place, du moins. du temps de feu Eyadema. Mais cette situation a été longtemps entretenue par des barons qui voient dans ce climat la protection de leurs piètres intérêts. On se rappelle qu'une somme de 300 000 000 F CFA a été une fois donnée aux Bafilois pour la réhabilitation de quelques infrastructures. Mais ces fonds ont été entièrement détournés ; les violences y sont nées avec ce qui s’accompagne. Les quelques cadres n'ont jamais rien fait pour promouvoir les jeunes dans l’administration. La situation a engendré une certaine haine du RPT, car les populations, à tort ou à raison, ne voyaient à travers les agissements de ces barons épouvantails que la volonté du RPT. Parmi tant d'autres partis, le CAR est un parti qui a su profiter de cette situation pour se faire une place dans la préfecture. L'actuel ministre des collectivités locales et candidat du CAR à Assoli fait partie de ceux qui ont implanté le CAR dans la localité. Ce parti est actuellement en face de plusieurs autres formations dans le milieu. Mais dans un milieu où les cadres se comptent au bout des doigts, le CAR s’est créé une visibilité depuis qu’il a fait nommer un fils du milieu ministre des collectivités locales. Le ministre Tchakondoh est donc un argument qui milite en faveur de son parti. Le CAR pense donc ravir la vedette au PDR qui s’est fait griller dans le problème de l'imamat à Bafilo. Mais les calculs politiques sont souvent difficiles à opérer, d’où le CAR multiplie les sorties pour séduire une population encore indécise. Le président du CAR vient de visiter le chef-lieu Bafilo. Il a été accueilli tambour battant. Tout comme ses candidats dans le milieu, le message est plus que clair : « voter le CAR, C'EST VOTER UTILE ». Approché par notre correspondant, le ministre candidat a déclaré : « Il me revient de dégager un constat après une semaine de campagne. J'ai vu une population avide de changement. Le changement dans la façon de gouverner, dans la façon de comprendre, dans la gestion de l'environnement qui entoure les différents peuples. J'ai rencontré une population qui garde espoir en mon parti, car elle se dit que enfin nous avons trouvé des interlocuteurs. J’ai été touché et je me trouve devant une grande responsabilité. Je suis encore convaincu que femmes, hommes et jeunes sont prêts à faire avec nous. La campagne électorale n’est plus une occasion pour les adversaires de monter sur des rings. Il y a une atmosphère favorable à un combat d'idées. Mon message aux parents et frères d'Assoli est de faire en sorte que le CAR gagne pour le développement de notre milieu. La méthode non violente du CAR a permis de changer des cœurs durs. Tous les fils d’Assoli doivent comprendre que nous ne pourrons gagner si nous nous considérons par rapport aux appartenances. Alédjo, Kpewa, Koumondè, Daoudè Gandè et autres villages et cantons doivent briser les petites barrières géographiques qui divisent les hommes. C'est donc une campagne de rupture dans nos comportements, nos pensées. S’il y a des inquiétudes à se faire, c’est que je me demande si au jour J les Fils d’Assoli vont pouvoir se dépasser pour voir l’intérêt de la préfecture en faisant un choix utile, c'est-à-dire le choix du CAR. LES DIX PROJETS PRIORITAIRES DU CAR POUR LE REDRESSEMENT DU PAYS En cas de victoire : « 1. Dans le cadre de sa politique agro-industrielle, le CAR entend mettre en valeur par la création de Zones Vertes, les groupements à unités autonomes et le recours aux techniques agricoles modernes, les bassins des fleuves, rivières et toutes autres terres fertiles du pays à des fins de lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes. L'État prendra les dispositions nécessaires pour que les investisseurs intéressés procèdent à l’étude préalable des propriétés foncières situées dans les surfaces ciblées, s’accordent avec les propriétaires sur les conditions et les modalités d’exploitation des terres et offrent des garanties de viabilisation des zones concernées en infrastructures de base. Dans l’immédiat, le CAR va œuvrer à ce que des solutions soient rapidement trouvées aux questions. urgentes du monde rural (problème des engrais, techniques d’irrigation, arriérés de SOTOCO, diversification des produits de rente, accroissement des cultures vivrières, conditionnement des liqueurs traditionnelles à des fins de commercialisation, développement de l’élevage ...) 2. Le CAR fera en sorte que les populations disposent de l’eau potable sur l’ensemble du territoire national. 3. Le CAR oeuvrera de même à ce que toutes les localités du pays soient progressivement pourvues en électricité. Des mesures appropriées seront prises pour parer aux ruptures d’électricité. 4. Le CAR entend, dès sa victoire, s’atteler à la mobilisation des ressources nécessaires pour faire face à la question très préoccupante des voies de communication (routes, rues intra-urbaines et pistes de liaison des cantons et villages). 5. Le CAR entend faire diligenter un audit du secteur de la santé et de l’hygiène en vue d’identifier les maux dont il souffre tant en infrastructures qu’en personnel et de proposer les réformes à. Opérer. Parmi ces propositions doivent figurer en toute priorité, celles concernant les premiers soins aux accidentés, la question des primes de garde, la consultation prénatale et l’accouchement chez les couches démunies, la prise en charge des malades du VIH/Sida, la valorisation de la recherche dans le domaine de la médecine traditionnelle. Le CAR entend élaborer et mettre en œuvre un plan de protection de l'environnement, d'urbanisation et d’assainissement de la ville de Lomé, et d’autres centres urbains et agglomérations du pays en respectant la propriété et autres droits fondamentaux des populations. Le CAR fera de la jeunesse le socle de sa politique de développement du pays. Aussi entend-il accorder une place privilégiée à sa formation, notamment aux aspects concernant la gratuité de l’enseignement primaire, le soutien des jeunes filles, la construction des écoles, collèges et lycées, les bourses d’études, la question des salaires et des primes des enseignants, la modernisation du système. éducatif, la formation continue des enseignants, la recherche scientifique et technologique. Pour l’épanouissement de la jeunesse, le CAR prendra des mesures de revalorisation du sport et de la culture. Le CAR entend par ailleurs promouvoir un environnement économique qui offre à la jeunesse des opportunités d’emplois et d’auto-emploi. La réalisation du projet agro-industriel visé au point N° 1 du présent document permettra à des milliers de jeunes de quitter les ghettos urbains pour s’offrir une situation décente dans les zones vertes à créer. Le CAR, ayant opté pour l’économie sociale de marché comme stratégie de développement, entend apporter son plein appui aux différents domaines du secteur privé (commerce, finance, microfinance, industrie, secteur informel, artisanat, télécommunication, transport) et veiller à ce que la concurrence entre les opérateurs économiques se déroule dans des conditions qui garantissent à tous une égalité de traitement en matière d’attribution des marchés, d’obligations. fiscales et douanières. 9. L’un des chantiers prioritaires du CAR est la modernisation de l'État par la réforme de la justice, la refonte de l’Administration et de la fonction publique, la motivation des fonctionnaires par l’application des décisions du dialogue social, la responsabilisation des collectivités locales par la décentralisation, la mise en place et la consolidation des institutions de contrôle de l’administration (cour des comptes, inspection d'État, etc.), la consolidation des institutions de protection des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance. 10. Le CAR veillera à ce que tous les citoyens jouissent du même respect de la dignité humaine et d’égalité de chance. Il œuvrera notamment à l’application des dispositions nationales et internationales visant à protéger l’enfant, les personnes âgées, les personnes handicapées et la femme. La représentation des femmes dans la vie nationale sera assurée à tous les niveaux. HI lad] SOULEMANA Sahidou Mola Mme TCHALARE Lawéni Gnina BIAO-KPEKPASSI Ycrou Aboudou Wade Avec le CAR, l’espoir en marche!! Lisez et faites lire le Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 Une semaine après le début des campagnes électorales du 14 octobre 2007, la candidate du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) dans Lomé Golfe a organisé une grande caravane dans la zone ouest de sa circonscription électorale. Commencée à partir de 9 heures le vendredi 5 octobre 2007, la caravane s’est ébranlée vers Agoê Assiyéyé. Dans ce quartier, à travers des opérations porte-à-porte, les militants et militantes qui accompagnaient madame TOURE-COUBADJA Haoulatou, épouse El Hadj Koreconde, dans sa caravane n'ont pas cessé d'appeler les électeurs à porter leur choix sur leur candidate. Le slogan était « la force de la foi ». La candidate estime que seul le contrat divin va la lier à son électorat si le choix de ceux-ci portait sur elle. D’Agoê, quartier Vakpossito, où un groupe de Les femmes attendaient l'assemblée nationale, à savoir : les valeurs de la justice sociale dans le dialogue, de la démocratie participative, de la non-violence, du développement humain durable et du respect de la diversité. L'étape suivante fut celle du canton d’Aflao Sagbado. Dans cette tournée, Madame TOURE-COUBADJA Haoulatou, épouse El Hadj Koreconde, a eu à sillonner les villages frontaliers du Togo pour toucher de visu les réalités de ses concitoyens. Dans ces localités, la candidate a constaté que les aspirations des Assiyéyé, le convoi s’est dirigé vers Agnomé où une visite de courtoisie a été rendue à l’Imam du quartier avant que le cortège ne s’ébranle de nouveau vers le candidat. Après l’étape de Vakpossito, la caravane s’est dirigée vers la grande mosquée d’Adidogomé où un meeting fut organisé avec les femmes d'Adidogomé après la prière de vendredi. Au cours de cette rencontre, la candidate du MCD a relevé les vertus du dialogue et de la fraternité qui doivent soutenir le débat au cours de. Les populations étaient les mêmes. La dernière étape de cette caravane fut celle du canton de Sanguéra. Dans cette localité, la caravane a sillonné toutes les artères de la localité en appelant la population à choisir le 14 octobre prochain le manguier. Symbole du MCD, le tout dans une atmosphère de gaieté. Après cette étape, cette campagne a appelé ses consœurs à porter leur choix sur elle pour qu’elle puisse défendre la ligne idéologique que le MCD attend défendre. La caravane a repris le chemin de retour pour déboucher à Avédji, le point de chute de la caravane. Nouroudine Suite de la page 6 Alors il demanda à sa 2ème femme : « Je me suis toujours tourné vers toi et tu m’as toujours aidé. Maintenant j'ai à nouveau besoin de ton aide. Quand je mourrai, est-ce que tu me suivras et tu me tiendras compagnie ? » - « Je suis désolée, je ne peux pas t’aider ! » répondit la 2ème femme. « Dans le meilleur des cas, je ne peux que t’accompagner vers la tombe. » La réponse tomba comme du tonnerre et le commerçant fut... Dévasté. Alors appela une voix : « J’irai avec toi, je te suivrai là où tu iras ». Le commerçant leva les yeux, ce fut sa première femme. Elle était si maigre, comme si elle souffrait de malnutrition. Très touché, le commerçant disait : « J'aurais dû prendre beaucoup mieux soin de toi pendant que je pouvais ! » Réellement, « nous avons tous quatre femmes » dans notre vie ! La quatrième femme, c'est « notre corps ». Nous nous donnons tant de mal pour prendre soin de lui, il sera détruit quand nous mourrons. Notre troisième femme, c'est nos biens et nos richesses. Quand nous mourrons, ils iront à d’autres. La deuxième femme, c'est notre famille et nos amis. Très proches de nous comme ils l’avaient été durant notre vie, le mieux qu’ils puissent pour nous, c’est de nous accompagner à la tombe. La première femme, quelque chose que nous ne pouvons pas voir, c’est notre âme. Souvent négligée, oubliée, dans notre quête de biens matériels et de plaisirs insatiables. Parfumée, embellie par le bien et les bonnes actions, ou laide et nauséabonde par les... Péchés et mauvaises actions, c'est la seule qui nous suivra réellement là où nous irons. C'est peut-être une bonne idée de l'éduquer, la cultiver et la fortifier maintenant, plutôt que d’attendre jusqu’à ce que nous soyons sur notre lit de mort pour le regretter. Non ? L’importance de la méditation. Dans Son Livre Inattaquable, Allah Le Très-Haut a ordonné, dans un nombre de passages incalculable, de réfléchir et de méditer. Il a même fait l’éloge de ceux qui s’adonnent à la méditation. Le Très-Haut a dit : « Ceux qui pensent à Allah debout, assis ou sur leurs côtés, et qui méditent sur la création des cieux et de la terre : 'Notre Seigneur ! Tu n’as point créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu.' » [Sourate 3 - Verset 191] Ibn ‘Abbâs - qu’Allah soit satisfait du père et du fils - a dit : « À des gens qui méditèrent sur Allah le Puissant, le Majestueux, l’Envoyé d’Allah dit : 'Méditez sur la création d’Allah et ne méditez pas sur Allah car vous ne l’apprécierez pas à sa juste valeur.' » « Atâ a, pour sa part, dit : « Je me rendis un jour en compagnie de ’Abîc Ibn ‘Umayr auprès d’Aïcha - qu’Allah l’agrée -. Elle s’entretint avec nous de derrière un rideau. Elle dit : - Ô ‘Ubayd ! Qu’est-ce qui t’empêche de nous rendre visite ? Il dit : « C’est cette parole de l’Envoyé d’Allah : « Rends visite de temps en temps, tu n’en seras que plus aimé. » « Informe-nous de ce que tu as vu de plus merveilleux chez l’Envoyé d’Allah, dit Ibn ‘Umayr. Tout ce qu’il faisait était merveilleux, dit-elle en pleurant. Durant une nuit qui m’était consacrée, il vint auprès de moi et fut si proche que sa peau toucha la mienne, puis il dit : « Laisse-moi rendre culte à mon Seigneur Puissant et Majestueux ». Il se leva et alla vers la gourde d’où il puisa de l’eau pour effectuer ses petites ablutions. Après quoi, il accomplit la prière et pleura au point de mouiller sa barbe. Quand il se prosterna, il mouilla le sol. Puis, il s’allongea sur le côté jusqu’au moment où Bilâl vint lui annoncer l’imminence de la prière. » matin. Celui-ci dit : - Ô Envoyé d’Allah ! Qu’est-ce qui te fait pleurer alors qu’Allah a pardonné tes fautes antérieures et ultérieures ? - Ô Bilâl ! Et comment ne pas pleurer alors qu’Allah le Très-Haut a descendu sur moi cette nuit : { Il y a certes dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, des signes évidents pour les doués d’intelligence } [Sourate 3 - Verset 190]. Ensuite, il a dit : « Malheur » à celui qui lit ce verset sans le méditer. Il a été dit à Al-Awzâ’î : Quel est le but de la méditation sur ces passages ? - Il s'agit de les lire et de les saisir, a-t-il répondu. D’après Muhammad Ibn Wâsi, un homme de Bassora s'est rendu sur sa monture, auprès d’Umm Dharr, c’était après la mort d'Abû Dharr. Il l’interrogea sur la manière dont Abû Dharr pratiquait son culte d’Allah. Elle répondit : « Il passait sa journée, assis dans un coin de la maison, à méditer. » Al-Hasan Al-Basrî a dit : « Méditer pendant une heure est meilleur que prier une nuit durant sans cœur. » Et selon Al-Fudayl : « La pensée est un miroir qui te renvoie tes bonnes et mauvaises actions. » Il a été dit à Ibrâhîm : - Ta méditation est longue. - La réflexion est la moelle de la raison, a-t-il répondu. Sufyân Ibn ‘Uyayna avait l’habitude de citer ces vers : « L'homme réfléchi, de tout puise un enseignement. » « La pensée est une lumière qui pénètre les cœurs. » Comptoir Commercial du Togo A. C. A. SARL AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES & GESTION DE PATRIMOINE 294 Boulevard du 13 Janvier 3.P 30070 LOME-TOGO Tel. (228) 221 76 77 / 221 11 08 Fax (228) 222 07 35 RC LOME N ASSUREUR - CONSEIL Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 bibo:issue 97 bibo:numPages 12 -- o:id 31407 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31407 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31427 31515 31516 31517 31518 31519 31520 31521 31522 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/691d31e6e2b6cdc79d05248830d26004e4d12af6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5020360fb51d389dc1f5f4ed028a37b21cd17825.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f9f0e62406dde719da626971d119a65c6da1aade.tiff https://islam.zmo.de/files/original/329a0e6105245a5dcf1c96492846430317266ce0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f377e4c06b160ba6e6450a049eb716dd4399d6d3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/eba66fb2635df615fc2eb17d87992fdae27b1c57.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b34f86ce307b71b8c039b17f70d5f26e8b0c2b71.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e4f4bbc9c31e45d81bf0a233fc6e65ce8b148b31.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ab2d2d36a5d64ad6923c1545663c5deba7b21131.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #95 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/107 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31384 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/516 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/66 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/804 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-09-14 dcterms:identifier iwac-issue-0001278 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content LE GRAND BLUFF DE TEOUR BABA LE PELERINAGE TOUJOURS FACE A LA RONDE DES ESCROCS COMBATTRE LE MAL A LA RACINE L’ONG ACTION CONTRE LE PALUDISME (ACP) AMORCE UNE EXPERIENCE. Le Président de l'ACP, SIERI, MET EN PLACE DE « NOUVELLES STRUCTURES POUR FACILITER » L’ESCROQUERIE DES PELERINS. Projet de loi portant code des personnes et de la famille. Après l’Union musulmane du Togo, la ministre IBRAHIMA Méminetou rassure les Imams. CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR UN RAMADAN PARFAIT BEN HALIMA Abdou-Raouf à l’épreuve de ses méthodes : « On peut guérir par la seule lecture du saint Coran, mais le plus souvent ça ne va pas suffire. Ce n’est pas que le Coran manque de quelque chose, mais c’est un principe en médecine et dans les hadiths que le remède doit s’appliquer sur le mal. » Séminaire d’échange entre intellectuels à AL-MUNTADA. Le RPT a investi ses candidats. INAUGURATION D’UN CENTRE SOCIOCULTUREL ANOSTE. La suspension en question, Avlessi TÀTA, coupable ou victime d’un acharnement? Séminaire d’échange entre intellectuels à. AL-MUNTADAH-TOGO Malam Abdallah Yolou a célébré son troisième mariage. L’association AL-MUNTADAH TOGO a organisé un séminaire d'échange avec les frères et sœurs intellectuels musulmans à son siège du 1er au 2 septembre 2007. Commencé à 09 heures, le séminaire a eu le mérite de briser le climat de méfiance réciproque qui a souvent régné entre intellectuels arabisants et leurs frères francisants. La table ronde a réuni une quarantaine de séminaristes autour des thèmes tels que « l’islam, la religion de la culture », « le musulman et sa communauté », « le musulman et sa femme », « le musulman et ses voisins ». Autant de thèmes d’actualité qui n’ont laissé personne indifférent. Après la lecture du saint Coran et le mot de bienvenue du directeur de l’association, les exposants se sont succédé pour développer leurs différents thèmes. Avides d’en savoir davantage sur les thèmes exposés, les participants n’ont pas tari de questions. Des débats serrés ont donc clôturé chaque exposé. Qui pour poser des questions, qui pour... Apporter des contributions. Tout le monde a pris une part active aux travaux. La rédaction. Le séminariste en plein travaux. El Hassan El Basri dit : « O enfant d’Adam ! Certes, tu n’es que des jours rassemblés. Quand un de tes jours est passé, donc une de tes parties est passée jusqu’à ce que tu sois entièrement fini. » De la mort, personne ne réchappe. Aucun ne sait si la mort viendra dans sa jeunesse ou dans sa vieillesse. Tu meurs jeune ou vieux. Mais le résultat est le même. Vis comme tu veux, tu mourras certainement. Aime qui tu veux, tu t’en sépareras absolument. Fais ce que tu veux, tu en seras récompensé et tu en seras responsable. La mort est donc une porte où tout le monde entre, un calice où tout le monde boit et un bassin où tout le monde parvient. Et au moment de la mort, on dit : « Si on me laissait un peu de temps pour augmenter mes bienfaits, s’il était... » La place de la femme au foyer, le bon voisinage, la culture musulmane hier, aujourd’hui et les interférences occidentales, la polygamie, le concept... d’égalité homme femme en islam. Tels étaient les points qui ont beaucoup retenu les participants et qui ont suscité débats et contributions. Entrecoupée de rafraîchissements, la rencontre n’a pas été de tout repos pour les participants. Le dimanche après-midi, ont pris fin les travaux avec le mot de clôture du directeur Mohamed Adamou. Il a remercié les uns et les autres avant de faire remarquer que le succès de cette rencontre pionnière ouvre la voie à d’autres encore plus élargies. Il a encouragé la détermination de ses invités à briser avec lui le mur qui a souvent existé entre les deux catégories d’intellectuels. Son intervention a été précédée aussi du mot du doyen d’âge des séminaristes. Celui-ci n’a pas caché la satisfaction des bénéficiaires de cette rencontre. Le tout a été chapeauté par la remise d’un lot de documents à chaque participant. Le dimanche 9 septembre 2007 s’est déroulé à la mosquée du centre Ibn Teymiya pour la prédication et Al Iftah de Kpalimé la célébration du mariage entre Oustaz Yolou. Abdalah et demoiselle Mouniratou. Il était 09 heures quand la mosquée et ses environs ont été envahis par les fidèles musulmans de Kpalimé, les amis et familles des mariés. En présence des délégations venues de Lomé, d’Atakpamé puis de Kpalimé et ses environs, les cérémonies ont commencé aux environs de 11 heures. Comme d’ordinaire, l’imam a procédé à la série de questions-réponses aux deux familles, histoire de lever tout équivoque avant le début de la cérémonie. Les différents oulémas venus pour célébrer leur collègue se sont tour à tour succédé aux micros. Les uns ont fait l’historique de l’émergence de Yolou dans le monde musulman de Kpalimé, les autres ont loué sa détermination, son honnêteté, et ont souligné que son œuvre prendra fin tard dans la soirée. Les Oulémas en pleine cérémonie, un public attentif, sagesse. La naissance de ce bienfaiteur ou pour le bienfait s’il était désintéressé des bonnes œuvres. Malheureusement, les gens oublient toujours la mort comme s’ils étaient immortels dans cette vie présente. Mais la mort est... Proche, très proche, et aucun ne peut s’en échapper, c’est pourquoi les gens doivent se préparer pour le départ dernier à l’autre monde. Comme dit le hadith prophétique : « L’intelligent ressortit ses efforts dans les milieux encore fermés à l’islam. » Mais tous se rejoignent sur des prières quasiment identiques : santé, paix au foyer, descendance heureuse, compréhension et acceptation réciproques pour le couple. Ouvert par l’imam adjoint de la grande mosquée de la ville, la cérémonie s’est terminée par celui-ci qui, conformément aux recommandations, a dit les formules requises pour les événements types. La mosquée n’a pas pu contenir les familles et amis venus soutenir Yolou dans les premiers pas de sa nouvelle expérience. À midi, les invités se déplaceront dans un autre cadre aménagé pour le dîner, la prière de Zouhr viendra mettre fin à la fête. Les hommes se sont retirés ravis de voir la famille de leur frère et ami s’agrandir. Ainsi, il revenait aux femmes de plus en plus nombreuses de s’apprêter pour. Accueillir la jeune manée. Le tout vraiment le si21 c’est celui qui fait un examen de conscience et œuvre (pour la vie) après la mort. On dit qu'un des premiers musulmans creusa dans sa maison un fossé qui ressemblait tout à fait à la tombe. Chaque fois que son cœur s’endurcissait, il y descendait, fermait ses yeux et imaginait qu’il était mort. Puis il disait : « Puis lorsque la mort vient à l’un d’eux, il dit : Mon Seigneur ! Fais-moi revenir (sur terre), donne les moyens de son ambition. Aussi faut-il relever que ce mariage fait suite à un autre qui n’a pas fait long feu pour des raisons indépendantes du mari, raisons que nous ne voudrions pas rappeler. Bref, c’était une amère expérience où Dieu a éprouvé Oustaz Yolou, mais celui-ci, s’étant remis au Créateur, s’est vite tiré d'affaire. Ceci sonne donc comme une récompense pour ce qui s'est passé. Il faut terminer en disant que Malam Yolou, c’est celui qui s’est démarqué dans le combat pour l’expansion de l'islam. Responsable des prêcheurs de la Ligue. Islamique Mondiale au Togo, il est celui qui a créé la radio islamique de Kpalimé. À la tête d’une association de bienfaisance et d’expansion de l’islam, il a signé plusieurs œuvres islamiques. Il jouit d’un soutien sans réserve dans la communauté musulmane de Kpalimé. Qu’Allah bénisse cette alliance. « De la mort, afin que je fasse du bien dans ce que je délaissais ». Comme ça, étaient des cœurs qui s'attachaient à Allah, Le Tout-Puissant. Chers frères et sœurs ! Rappelez-vous bien du destructeur des délices appelé la mort. Il se peut que vos cœurs s’amollissent. Et profitez bien de votre vie présente, profitez bien de votre temps avant qu'il passe pour faire ce qui vous mènera au Paradis. Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 Projet de loi portant code des personnes et de la famille. Après l’Union musulmane, la ministre IBRAHIM A Méminetou rassure les Imams. Le RPT a investi ses candidats. La ministre des affaires sociales et son collègue de la justice ont eu une séance de travail avec une centaine. d'imams des grandes mosquées de Lomé au siège de l’UMT le lundi 27 août 2007. Cette rencontre fait suite à l'avant projet de loi portant code des personnes et de la famille. La validation en atelier de ce texte a suscité de l’inquiétude dans la communauté musulmane. Celle-ci n'a pas caché sa désapprobation. Associations et chefs spirituels s’étaient exprimés dans notre parution N°93. C’était une véritable levée de bouclier. Ceci n'a pas laissé l'autorité indifférente. Une première démarche a été faite au niveau de l’Union Musulmane afin de rassurer la communauté qu’aucune loi ne sera adoptée contre les intérêts de la religion musulmane. Nous en avions fait large écho dans la parution 94. Le sujet ayant fait l'objet de prêches et de sermons de vendredis, la ministre a cru bon de passer par les imams pour toucher le plus possible de musulmans afin de les rassurer qu'il y a plus de peur que de mal. Madame la ministre a laissé entendre qu’elle rencontre les imams afin de porter loin le mot du chef de l'État qui La ministre face aux imams. Vue partielle des participants rassurer les musulmans par rapport au malentendu qui a découlé de l’avant-projet de loi en question. « Le contenu de cet avant-projet n’est qu’un texte proposé par des associations, un texte qui est loin, sinon très loin, d’avoir l’adhésion du gouvernement. Quand le moment viendra pour une adoption quelconque, les musulmans tout comme les autres confessions auront leurs amendements et observations à faire de façon à obtenir un texte qui n'offense personne dans le respect des principes qui ont guidé la révision de ce code ». Voici en filigrane ce que les imams ont eu comme message. Des questions d’éclaircissement ont alimenté la rencontre. Effectivement, les porte-paroles de la communauté ont fait écho de la nouvelle situation par rapport à cet avant-projet. C’est ici une preuve de l’attention toute particulière que l’autorité supérieure, en l’occurrence le Chef de l'État, accorde aux préoccupations des confessions religieuses en général. et aux musulmans en particulier. L'équivoque est levée et la communauté compte sur la bonne foi de l'autorité qui doit dorénavant jouer beaucoup à la prudence devant des sujets aussi sensibles, la paix sociale en jeu. Le verdict est enfin tombé, l’ancien parti d'État a crevé l’abcès, tant le choix des candidats a fait couler encre et salive. Au finish, le bruyant silence qui pesait sur les noms des candidats retenus a été brisé. C’était sous la main de maître de Barry Moussa Barqué alors que le chef de l’État était lui-même annoncé précédemment. D’abord, ce sont les différentes préfectures qui se sont succédé dans le même cadre pour mettre « les points sur les i ». Le 06 septembre 2007 au matin, c’était d’abord une séance de « vérité et réconciliation » entre les partisans du parti. La tâche n’a pas été facile quand on sait les divisions et tensions internes qui se sont intensifiées avec le choix des candidats. Le soir du 07 était l’investiture des candidats à l’échelle nationale. Une des têtes pensantes du pouvoir RPT, Barqué BARRY Moussa a présidé la séance. Les 162 choisis pour défendre les couleurs du Maïs sont connus. Puisqu’ « on ne change pas l’équipe qui gagne », le RPT a reconduit un bon nombre de ses vieux « exploits », même si, en toute légitimité, les jeunes du parti auraient souhaité autre chose. 22 femmes, plusieurs ministres et anciens parlementaires. Le RPT a préféré faire du neuf avec du vieux, seule la fin justifie les moyens, encore qu’il est question du RPT. Voici en intégralité la liste des candidats titulaires du RPT pour le 14 octobre prochain. Candidats titulaires du RPT Région des Savanes Préfecture de Tone M. YENTCHABRE Yandja, YENDOUME Libibe, Yendoubé, KOLANI Yempabe, YABRE Dago Préfecture de Kpendjal M. SAMBIANI Yentema Agustin, GAMBE Sampoguili Préfecture de Tandjouaré Mme KOLANI-BAKALI Yobate, BARNABO Minsoabe Préfecture de Loti M. OKOULOU-KANTCHATI Issifou, NOUPOKOU Dammipi, LAMBONI Mindi Région de la Kara Préfecture de la Kéran KOUAGOU N’Térantémou, SINGOU Ayitou Préfecture de Doufelgou M. KENEKATOUA Yao, AYASSOR Adji Oteth PREFECTURE DE LA BINAH TOUH Pohorsiki, ATABA Abalounorou PREFECTURE DE LA KOZAH GNASINGBE Kpatcha, WALLAE Bernard, Mme TELOU Mila-Bilè épse BELEI PREFECTURE DE DANKPEN Mme IBRAHIMA Méminetou, GEGBENI Lekpa Antoine PREFECTURE DE BASSAR GBANDI Kossi, NAMBOU Yaowaï, BONFOH Abass PREFECTURE D'ASSOLI BA-TRAORE Aboubakar, Mme ABDOUL AYE Adjaratou REGION CENTRALE PREFECTURE DE TCHAODJO M. FOLI-BAZI Katari, SOGOYOU Bekeyi Essoham, Mme OURO-BANG'NA Nassara née DJOBO PREFECTURE DE TCHAMBA Mme APOUDJAK Larba Maria, DRAMA Dramani PREFECTURE DE SOTOUBOUA TCHASSE Avvédéou. KPOHOU Sim, BOUKPESSI Bayadowa PREFECTURE DE BLITA PEKEMSSI Kudjow-Kum, EDOH Satchi Koffi, AMOUDJI Kokou Kpébou REGION DES PLATEAUX PREFECTURE DE L’EST-MONO KAMBIA Mouwinaisso Intonou Koffi, AKODA KOFFI BAROMI Edoh, BOUKPESSI Bahanassim, BOUKPESSI Essoyaba PREFECTURE DE LA MOU SOMENOU Atsou Yinassé. IDOH Agbéko, MALLY Komla PREFECTURE DE WA WA ADADE Koffi Santi Sany, DJAGBAVI Lébénè, M’BOMA Komlavi Malambo PREFECTURE DE KLOTO AMEYI Komlan Mawulawoè, SOULEY Koffo Agbodjan, DOGBE Kokouvi Eduwole PREFECTURE DE DAYES ANYOMI Atsutsè Koffi, VOULE-FRETITI Koffi Agbeyega PREFECTURE D’AGOU. MENSAH Kokou Fifi Sylvestre, AWAGA Komla Senyo PREFECTURE DE MOYEN-MONO Mme MENSAH-ATOEMNE Abra Agnélé, SOSSOU Viwoto Sewonou Yawovi James PREFECTURE DU HAHO KLASSOU Komi Selom, AMOUZOU Kodjovi REGION MARITIME PREFECTURE DE L'AVE DJAMADO Komi Mawuli, AMOUZOU Kodjovi PREFECTURE DU ZIO KPEGLO Kouami Mayi-Mava, KLUSTE Kwassi, Mme SODOFIO Adjoa Joséphine PREFECTURE DE YOTO EGAH Yaovi, KODJOAKOU Komi Messan. AGBEMADON Kokou Solété. PREFECTURE DE VO Mme ADANLEHOUME-EKEWOU Amavi, EKON Missodé, MESSAN Adévi, PREFECTURE DES LACS Mme AMEGNIGNON Kaïssan Olga, Mme AGUIGAH Dola Angèle Akofa L. KPADE Eric Gbekandé PREFECTURE DU GOLF ABOKA Kossi Agbényega. PREFECTURE DE L’OGOU. Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 BEN HAHNIA Abdou-Raoul à l'épreuve de ses méthodes « On peut guérir par la seule lecture du saint Coran, mais le plus souvent ça ne va pas suffire. Ce n’est pas que le Coran manque de quelque chose, mais c'est un principe en médecine et dans les hadiths que le remède doit s'appliquer sur le mal. Du 21 août au 10 septembre 2007, le frère Ben Halima Abdoul Raoufa a séjourné à Lomé dans le cadre de sa tournée dans les pays de la sous-région. Ingénieur en statistique, il s'est aussi spécialisé dans la science de la guérison par le saint Coran. C’est dans cette veine que, sur invitation de la section Roqya de HADIS, il a séjourné dans notre pays. Environ 500 personnes ont été consultées, 70 personnes formées à la Roqya et plusieurs rencontres d'échange ont eu lieu sur ladite science et sur d’autres aspects de l'islam. Son désir de rénover sur la voie de la Roqya n’est pas sans embûches. Tout comme dans d’autres pays, Ben Halima a essuyé de sévères critiques par rapport à ses méthodes jugées non conformes à l'islam. Nous l’avions donc approché afin de soulever certaines inquiétudes parmi tant d’autres, lisez plutôt. Le rendez-vous Vous êtes en tournée dans le cadre de la. Guérison par le Saint Coran, quel objectif vous poursuivez en le faisant? Ben Halima L'objectif de ma tournée est la formation à la roukya, guérison par le Saint Coran et la formation religieuse. Je le fais au cours des formations sur la vie de famille, la foi, l’intervention dans la da'wah puis plusieurs autres aspects de l’islam. En tout cas, au niveau de la roukya, mon objectif c’est de former des gens qui vont continuer après moi. Le but, c’est vraiment de former des gens et par la grâce d’Allah, on a eu des groupes qui se sont formés. Il y a eu trente personnes la première semaine, la deuxième semaine c’était 20 et la troisième il y a encore 20 autres qui se forment. Nous connaissons des guérisseurs par le Saint Coran avant vous, mais vous êtes arrivés avec d’autres méthodes, est-ce qu’on peut avoir une explication? Au niveau de ma méthode, il faut dire qu’il faut d’abord reconnaître les symptômes. Donc savoir s’il est question de la sorcellerie, des djinns ou autre. Les problèmes de santé anormaux : ça Permet de définir les effets physiques de la sorcellerie. Ensuite, les effets mentaux anormaux tels que les déprimes, les oublis et les cauchemars. Je parle de sorcellerie parce que les djinns, dans l’écrasante majorité, sont envoyés par la sorcellerie. Ça peut arriver que des djinns viennent sans sorcellerie, mais en Afrique, presque toujours, les djinns sont liés à la sorcellerie. Quant au mauvais œil, son affection est la moins forte. Mais dans le traitement, on s’occupe des gens aussi bien pour le djinn que pour le mauvais œil. Cependant, la sorcellerie domine, et c’est l’analyse des symptômes qui nous permet d’identifier la sorcellerie qui a été faite. Donc, le traitement est à base du Coran. Ensuite, on lit le Coran dans l’eau et, s’il y a des problèmes dans la maison ou au magasin, on asperge la maison ou le magasin avec cette eau. Pour celui qui a mangé la sorcellerie, on va lui faire boire l’eau du Coran avec une plante qui est le Sana. Une plante du prophète (psl) qui provoque la diarrhée. Quand on la compose avec l’eau du Coran, cela évacue le mal. Ensuite, si la sorcellerie est dans le corps avec des douleurs et autres, on pose des ventouses. C’est de petits pots qu’on va poser au niveau de la douleur, ceci va absorber quelques gouttes de sang et en même temps on lit le Coran qui va brûler la sorcellerie et le pot l’aspire. Enfin, si la sorcellerie est faite de loin, c’est-à-dire qu’on a pris quelque chose de la personne : on a pris par exemple ses cheveux, sa photo, son habit, etc. On est allé mélanger avec des choses, attacher des nœuds, mettre des cadavres d’animaux, des cadenas. On met par exemple le tout dans un canari qu’on jette dans un fleuve, au cimetière, ou enterré. Alors, le traitement dans ce cas va consister en la reconstitution approximative de ce qui a été fait. Par exemple, on reconstitue à peu près ce qui a été fait pour vous nuire, vous vous lavez avec de l’eau que vous jetez sur cette reconstitution mais avec l’intention de détruire ce qui a été fait pour vous envoûter. Vous y êtes, j’allais en venir, est-ce que cela ne donne pas carte... blanche à ceux qui croient aux prétendus voyants et autres. Est-ce qu’on ne s’approche pas trop de l’associationnisme de cette façon? Effectivement, ceci est une question polémique, mais la réalité c’est que la sorcellerie, par nature, c’est quelque chose de symbolique. Quand on vous attache des nœuds (talismans), c’est pour que vous ne réussissiez pas, ou que vous soyez malade, ou pour bloquer votre évolution. Il suffit de prendre un autre fil, attacher des nœuds et de verser l’eau dessus, la sorcellerie va partir. Le sorcier a fait ceci pour vous nuire et ils y arrivent. Alors vous le faites avec l’intention contraire, détruire ce qu'il a fait contre vous. Donc c’est là que ça cause problème à certains qui considèrent que le traitement de la sorcellerie doit s’arrêter à ce qui a été enseigné par le prophète et pratiqué par les compagnons. C’est une question fondamentale qui nous fait diverger : « est-ce qu’on peut innover » ? Nous, on se base sur un hadith du prophète qui dit que les compagnons sont venus. Interroger le prophète : « On faisait la roukya avant l’islam, est-ce qu’on peut continuer ? » Celui-ci de répondre : « Amenez-moi vos pratiques de roukya, il n’y a pas de mal à faire la roukya tant qu’il n’y a pas de shirk (associationnisme). Vous pouvez faire comme vous le faisiez tant que le shirk ne se mêle pas. » Donc, les méthodes d’avant l’islam, ce sont des pratiques qui n’ont rien à voir avec l’islam. Mais ça peut être halal, ça peut être des plantes, une technique quelconque, tant qu’il n’y a rien d’interdit là-dedans, c’est halal. Je vous donne un exemple de ce qui peut être utilisé avant l’islam et qui peut être récupéré après : j’ai eu à connaître un guérisseur traditionnel qui s’est repenti. Il nous expliquait que son histoire est que des djinns sont venus le marier, il s’est marié avec une djinnia. Après, ils lui ont enseigné à lire les cauris, les gens venaient avec leurs maladies et les djinns lui montraient dans le rêve les solutions de ces maladies : telle plante, telle composition et telle autre. Tout ça, c’est du shirk car il faisait des sacrifices pour les djinns et lui-même avait marié une djinnée. Puis il faisait de la voyance, c’est haram. Mais les remèdes utilisés étaient des remèdes halal, les plantes et autres compositions naturelles étaient licites. Maintenant qu’après plus de vingt ans de cette vie, il s’est repenti de tout ça, il peut actuellement diagnostiquer et guérir les gens sans les cauris. Une personne vient dire son mal et, avec son expérience, il connaît déjà ce qu’il doit lui prescrire, mais de façon licite. On dit par exemple que si on trouve une sorcellerie (talismans et autres), il suffit d’uriner dessus et c’est détruit. Je ne peux pas garantir que ça marche à 100%. Mais à supposer que ça marche, où est le problème? Vous voyez que cette méthode n’a rien à voir avec l’islam, un musulman ou un non-musulman peut le faire. J’ai un ami qui a fait la rouqya et une fois, un djinn a déclaré que sa sœur avait des problèmes et qu’on l’avait bloquée pour le mariage. Il n’avait qu’à appeler cette... sœur par surprise tout en ayant en main un cadenas. Dès qu’elle se retourne, il ouvre avec la clé le cadenas préalablement bloqué et ça va débloquer cette sœur. Si on peut trouver une méthode aussi simple qui n’a rien d’illicite et qui marche, tant mieux. Toute méthode qui peut marcher et qui n’a rien d’illicite est permise. Des gens disent que c’est uniquement tel et tel verset du Coran qu’il faut lire. Aussi, disent-ils, non c’est uniquement de l’eau où on a lu le Coran avec du cidre pour se laver. C’est vrai qu’il y a ressemblance avec le shirk dans ce que nous faisons, mais ici cette ressemblance est voulue, puisqu’on essaie de reconstituer ce qui a été fait pour l’annuler. Même s’il y a ressemblance, on ne peut pas dans ce cas dire que c’est du shirk. Le prophète a dit que celui qui attache des nœuds et qui souffle dedans a fait du shirk. Mais ici, nous, on ne souffle pas dedans et on n’a pas l’intention de nuire, au contraire. À vous entendre parler, vous formez déjà la troisième vague, donc des gens prêts pour. La roukya. Mais ce n'est pas tout le monde qui peut faire la roukya, il faut une certaine crainte d’Allah, une certaine piété en celui qui veut guérir par le Coran. Est-ce que vous pouvez garantir que vos adeptes seront à la hauteur ? Nous ne pouvons juger de la piété de personne. Nous ne sommes dans le cœur de personne, c’est quelque chose d’individuel et de privé entre la personne et Allah. Mais en tout cas, la plupart des jeunes qui sont ici sont des militants, ils sont engagés dans l’islam. On leur explique les risques que cela peut comporter à vouloir faire la roukya. Mais si quelqu’un vient ici pour apprendre alors qu'il rigole avec la religion, il veut donc juste se faire de l’argent, ce n’est pas la peine. De toute façon, celui qui se fait former et qui n’a pas la piété va très vite être envahi par des problèmes et il va arrêter. Les éliminations se feront donc par elles-mêmes. Il n’y a pas de critère de piété en tant que tel. Mais ce que moi j’ai pu mettre en place grâce à Allah est que l’homme doit faire. Dans sa vie, l'expérience des douas acceptés. C’est-à-dire quand on redoute quelque chose et on invoque Allah, Il le repousse. Si on désire une autre chose et on la Lui demande, on va l’avoir. S’il vous arrive souvent comme ça, vous pouvez, à mon avis, dire que vous êtes pieux. Mais si vos douas ne sont pas acceptés, c’est que soit vos prières quotidiennes ne sont pas correctes, soit votre gagne-pain n’est pas licite, ou que vous avez été attaché quelque part, et il faut donc résoudre ses propres problèmes avant de prétendre aider les autres par le Coran. Entre intellectuels, vous pouvez essayer de faire comprendre ce que vous désignez par symbolisme. Mais à quelqu’un qui est illettré, ici par exemple dans la langue tchamba, kotokoli, haoussa et autres, comment pouvez-vous faire comprendre cette théorie que vous développez par rapport au symbolisme pour que les gens ne voient pas derrière votre pratique du fétichisme pur et simple ? Aussi, craignons-nous que votre passage ne déroute les gens qui vont faire des... interprétations à leur profit, que cela ne cultive une nouvelle génération de charlatans, surtout cette histoire de cimetière. Oui, qu’Allah nous aide à comprendre. Effectivement, la question de cimetière, c'est la plus polémique, mais tout le monde peut faire ce diagnostic. Quand on fait de la sorcellerie et qu'on met dans les cimetières, la victime est fatiguée, déprimée, dégoûtée de la vie, elle n’a plus envie de faire quoi que ce soit et elle rêve des morts. Quand vous voyez ces symptômes sur un malade, c’est que l'on a enterré son talisman au cimetière. L'idéal aurait été que l’on sache exactement dans quelle tombe ça a été enterré. Alors, suite à la P 7 O Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007, la chaîne officielle du réseau RéDeMaRe, c'était le 23 août 2007 à la chambre de commerce et de l'industrie. Un cadre choisi par les initiateurs du Réseau pour le Développement de la Masse Sans Ressource pour présenter au public leur nouveau-né : RéDeMaRe. Créé en réponse à la dure réalité relative à l'étroitesse du... marché de l'emploi dans notre pays, ce réseau veut promouvoir une auto prise en charge afin de pallier à cette défaillance sociale et économique. C’est donc un réseau économique, mieux un ordre économique nouveau, qui vient se greffer sur l'ordre préexistant. L’économie traditionnelle est essentiellement composée d'investisseurs et de débouchés externes. Ceci a pour conséquence immédiate le fossé de plus en plus grand entre riches et pauvres. Il va sans dire donc que c'est le démuni qui sort perdant, il faut relever ce défi et équilibrer la balance. C’est ce que tente de faire RéDeMaRe. Certes, l'intérêt individuel n’est pas oublié, mais dans sa révolution, RéDeMaRe PRIORISE LA PERSONNE HUMAINE, DONC LE VOLET SOCIAL. Ceci, AFIN QUE TOUT LE MONDE AIT SA PLACE DANS UNE économie DE PLUS EN PLUS ARROGANTE. Pour être dans le Réseau, il suffit d’acheter un livret dans lequel vous aurez les détails sur le système. De là, on vous attribue un numéro. Vous êtes donc membre du réseau en attendant votre enrôlement. Vos Les projets sont les bienvenus à RéDeMaRe afin que tout le monde puisse redémarrer. Le réseau se charge de vous trouver outre les moyens financiers, mais aussi un débouché, car RéDeMaRe, c’est un tout. Il se donne pour objectif de vous relever d’une économie qui piétine les uns au profit des autres. Ce sera une économie forte, mondialisée, où tous les acteurs sont pris en compte, bref, une économie humanisée et donc juste. Au dire des organisateurs, dont messieurs SAMA, DANTSE et FAYEWA, d’autres initiatives à venir donneront un coup de projecteur sur ce nouveau système qui semble être plus technique. Pour le mieux-être des couches sans ressources au Togo, nous ne pouvons que souhaiter bon vent à RéDeMaRe. Younous — ^en d ^.^ 1% Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail: lerendezvou2007@yahoo.fr Directeur de Publication ABI-ALFA Izotou Cel: 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP JT RV REPORTAGE ^ COMBATTRE LE MAL À LA RACINE L’ONG ACTION CONTRE LE PALUDISME AMORCE UNE EXPÉRIENCE PIONNIÈRE Jadis réservée aux institutions internationales comme l’OMS, des ONG se font désormais le devoir de se fixer pour objectif la lutte préventive contre le paludisme. Le 01-09-07, le village SOS de Wuiti à Lomé a prêté son cadre au lancement officiel des activités de l’ONG Action Contre le Paludisme. Quand on sait que le monde des enfants est le plus vulnérable, le choix du cadre s’explique. C’est ainsi qu’une opération de désinfection dudit village contre les moustiques a précédé ce lancement. Expérimentée quelques semaines avant, la seconde opération a eu lieu le jour même où Action Contre le Paludisme a été porté sur les fonds baptismaux. Jardins et locaux du village ont donc été pour une seconde fois visités par une équipe de techniciens armés de matériel approprié. Aux environs de 16 heures, les responsables de l’ONG, à travers un point de presse sur le site, présenteront leur nouveau-né à la presse. Prenant la parole, le président de l’ONG, son Excellence. Victor James SOSSOU a déclaré ce qui suit : « Nos techniciens ont procédé à la désinfection totale des moustiquaires imprégnées dans cet environnement de manière à permettre aux enfants qui y vivent, et qui sont donc des innocents, de vivre dans un milieu sain. Aussi, faut-il éviter pour cette structure à but non lucratif qui gère ces enfants des dépenses inutiles. Éviter qu’elle consacre ses maigres ressources au paludisme plutôt qu'aux besoins réels. S’il est vrai que l’ONG vient d'être présentée à la presse, il faut aussi retenir qu’elle fonctionnait depuis un temps de façon informelle. Elle a déjà à son actif la désinfection de certains sites. Cette sortie médiatique permet donc de vulgariser l’information de façon à ce que les uns et les autres, notamment les décideurs, sachent que désormais il existe sur la place une structure de ce genre, prête à apporter sa contribution dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. » Répondant par rapport aux objectifs, il a poursuivi que le but est « de... » régler en amont le problème du paludisme que nous connaissons tous, un mal qui touche chacun dans sa cellule». Le SG de l’ONG monsieur Tomislav German de poursuivre: « normalement notre objectif est de couvrir tout le pays. Le Togo de par sa superficie a été choisi à titre expérimental, si cela se démontre bien nous toucherons les autres pays de la sous-région. Nous avions constaté qu’en dehors de la distribution, il n’y a aucune action concrète contre le paludisme. Mais on ne peut pas se promener toute la journée avec la moustiquaire, il faut donc attaquer le mal à la source. Nous luttons contre les larves et SUBISHI b s2.u^ua contre le moustique, puis nous utilisons les bio-insecticides, c’est-à-dire, les insecticides qui n'ont pas d’impact sur l’environnement et qui sont recommandés par l’OMS. Nous n’attendons pas les bailleurs de fonds pour commencer. Mais si chemin faisant l’autorité et les bailleurs de fonds constatent notre bonne foi et qu’ils veulent nous assister, tant mieux ». Les initiateurs n’ont pas la prétention de combattre les moustiques une fois pour de bon dans un environnement donné, mais, une fois les espaces verts et les habitations traités, au-delà de la destruction des moustiques existants, le milieu sera réfractaire à d’autres moustiques pendant un bon moment. Alors il faut à intervalles réguliers reprendre l’opération. L’Ong ne touche pas à l’aspect curatif du paludisme mais le problème du palu ne pouvant pas être laissé à la seule responsabilité de l’Etat, elle a cru bon de s’impliquer en amont. N’oublions pas que la lutte contre cette pandémie fait partie des objectifs du millénaire, c’est donc une action commune, devait ajouter le président. Ce combat exigeant est possible grâce à la collaboration entre les sociétés Midnight Sun, OMEGA Eco Protection, SNAC et 2N. Nouridine De Gâch, directeur de village SOS, quelques responsables de T O.NG et le président Sossou. Les techniciens de l'Ong à l'assaut des moustiques dans les jardins et chambres et le don de nourriture aux enfants du village. SEBOU Nouroudîne : Cel : 902 92 4 La suspension en question, Avlessi TATA coupable ou victime d'un acharnement ? Le rocambolesque épisode de la corruption d'arbitre au Togo ne finit pas de réserver des surprises. Alors que le présumé coupable, Tata Avlessi, clamait haut son innocence et que les éléments versés au dossier, appuyés des contradictions de ceux qui l'accusaient, pouvaient laisser croire à une levée de la sanction ou à un allègement tout au moins, l'on a plutôt appris que l'étau s'est davantage resserré autour de l'accusé. D'une suspension de 8 ans, on est passé à une suspension à vie assortie d'une interdiction d'accès aux stades. Décidément, les tristes records ont élu domicile au Togo. Depuis que ses accusateurs ont commencé par tâtonner, l'on croyait à un revers de la situation, que nenni. Les déclarations contradictoires de l'arbitre Attivi et tout le flou autour de ce qu'il convient d'appeler "l'affaire Tata" n'ont pas suffi pour faire plier la CAF. Au contraire, l'addition a été... dégagent. Ce qui inquiète est que jamais personne n’a pu dire exactement combien contenait la prétendue enveloppe de la corruption. Qui est le plaignant et quel jugement la CAF porte sur les nouveaux éléments ajoutés au dossier par les avocats de la partie accusée. Aussi, Avlessi a-t-il réclamé vainement une confrontation avec ceux qui l’accusent. Pourquoi la commission disciplinaire n’a pas accepté d’écouter Tata et ses "bourreaux" ? Si cela fait partie des règlements intérieurs de cette commission, pourquoi ne pas donner une explication là-dessus de façon à lever le doute ? En tout cas, Tata est un mortel au même titre que les membres de la commission disciplinaire de la CAF. L’un ou l’autre peut être dans l’erreur mais vouloir sauver la face. Il se peut que Tata ait corrompu, il se peut aussi que la CAF soit convaincue du contraire mais ne veut pas sortir avec un profil bas de cette affaire. Ce qui serait idéal pour des dossiers qui peuvent faire... 7 jmpr. Saint Louis Tirage : 2000 exemplaires Tel : 220 17 17 Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 Le gagnant et le perdant en 0 vous les musulmans ! Une grande période d'honneur et de bénédiction est arrivée pour les musulmans ; pendant cette période, Allah a fait descendre Son Livre et a prescrit le jeûne ; c'est le mois pour augmenter les prières et la lecture du Coran, pour être sauvé de l'enfer, pour avoir le pardon d'Allah et pour donner les aumônes et faire le bien. Le Prophète a dit : « Le mois de Ramadan est arrivé ; un mois béni pendant lequel Allah vous a prescrit le jeûne : pendant ce mois, les portes du ciel sont ouvertes et les portes de l'enfer sont fermées et les diables sont enchaînés ; et il y a dans ce mois une nuit qui vaut plus que 1.000 nuits (d'adoration), celui qui ne gagnera pas le bien de cette nuit sera perdant » [Rapporté par An-Nassaï]. Allah a fait que le meilleur des mois soit une période pendant laquelle ses serviteurs rivalisent dans l'accomplissement des bonnes actions. De même que les cœurs sont purifiés. Celui qui commence le jeûne en étant désobéissant à ses parents, ayant rompu les liens de parenté, en étant séparé de ses frères, et qui dit du mal des gens et les calomnie, ne profitera jamais du mois de Ramadan. Le Prophète a dit : « Celui qui ne cesse de mentir, Allah n'a pas besoin qu'il s'abstienne de manger et de boire » [Rapporté par Al-Boukhari.] Lorsque nos pieux prédécesseurs jeûnaient, ils restaient dans les mosquées et ils disaient : « Nous protégeons notre jeûne et ne disons du mal de personne ». Pendant ce mois, les gens sérieux font des efforts dans l'obéissance de leur Seigneur, en accomplissant les prières en congrégation dans les mosquées, en priant la nuit avec l'imam, en lisant le Coran, en donnant l'aumône aux pauvres parmi les gens de leur famille et leurs voisins, en donnant aux jeûneurs de la nourriture pour rompre le jeûne. Le Prophète a dit : « Quiconque donne à un jeûneur de la nourriture pour rompre le jeûne, aura la même récompense que le jeûneur. » sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur» [Rapporté par At-Tirmidhi.] De même qu’en accomplissant la retraite dans une des maisons d’Allah pendant les dix derniers jours du mois de Ramadan, en accomplissant la Oumrah. Selon le hadith, «une Oumrah accomplie pendant le mois de Ramadan équivaut à un pèlerinage» [Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim] et dans une autre version «équivaut à un pèlerinage avec moi», c’est-à-dire avec le Prophète. Il faut aussi pendant ce mois : augmenter les invocations et demander pardon à Allah, car l’invocation du jeûneur lorsqu’il rompt le jeûne n’est jamais rejetée, ainsi que pendant le dernier tiers de la nuit. Allah dit : «Qui m’invoque pour que j’exauce ses demandes» ; augmenter les bons comportements envers les parents, être plus proche d’eux et être très affectueux avec eux ; avoir un bon comportement avec la femme, les enfants et la famille ; rendre visite aux gens de la famille et aux voisins ; aider les pauvres, les miséreux, les veuves et les... Orphelins ; voilà les qualités des pieux pendant le mois des bienfaits. Et parmi les meilleures actions après la correction de l’âme, le fait d’appeler les gens vers Allah, faire des efforts pour qu’ils soient bien guidés et corriger leurs comportements qui ont été corrompus : « Et quelle meilleure parole que celle de celui qui a appelé vers Allah, a accompli les bonnes actions et a dit : je suis parmi les musulmans ? » Il faut appeler vers Allah en donnant de bons conseils, en étant sincère dans nos paroles, et en étant un bon exemple à suivre : « Quiconque appelle vers une guidée aura la même récompense que ceux qui le suivront sans que cela ne diminue en rien leurs récompenses » [Rapporté par Mouslim.] Accueillez le mois de Ramadan en nettoyant votre argent de ce qui est illicite, car l'argent illicite est la cause des malheurs dans ce monde et le jour du jugement, les invocations ne sont pas exaucées et les portes du ciel ne s'ouvrent pas. Donc, nettoyez-vous et votre maison de tout argent illicite pour que... Vous puissiez prier devant Allah avec un cœur rempli de crainte et pour que vos invocations soient exaucées. Certaines personnes commettent des choses interdites et font du mois de Ramadan une période pour commettre les péchés ; ils regardent les choses interdites, ils écoutent la musique, ils passent leur temps devant les chaînes de télévision par satellite, ils regardent les musulmanes dans les magasins et les rues, ils restent dans des assemblées de jeu et de distraction. N’ont-ils pas su qu’il n’y a pas de plaisir en dehors de l’obéissance à Allah et que tout plaisir provenant de l’illicite conduit au malheur et au regret : { Et celui qui se détournera de Mon rappel, aura une vie difficile } [Sourate 20 - Verset 124] ? Ô vous les musulmans ! Le désespoir est l’arme du diable, il l’utilise contre celui qui commet les péchés pour l’obliger à continuer dans sa désobéissance à Allah. Mais quels que soient les péchés que le serviteur ait commis, dans l’Islam, il ne faut jamais désespérer de la miséricorde. d’Allah, car le repentir efface les péchés commis avant lui. Et le mois de Ramadan est la bonne période pour se repentir. Allah a dit : { Dis : O Mes serviteurs qui ont été injustes envers eux-mêmes, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah ; Allah pardonne tous les péchés } [Sourate 39 - Verset 53]. Et Allah a dit dans le hadith Quoudsi : « O fils d’Adam ! Tant que tu m’invoqueras et que tu auras de l’espoir en Moi, Je te pardonnerai tous tes péchés ; O fils d’Adam ! Si tes péchés atteignaient le ciel et qu’ensuite tu me demandes pardon, Je te pardonnerai ; O fils d’Adam ! Si tu venais le jour du jugement en ayant des péchés qui remplissent la terre et que tu ne m’associes rien, Je te pardonnerai » [Rapporté par At-Tirmidhi]. Loqmane (que la paix soit sur lui) a dit à son fils : « O mon fils ! Dis toujours : O mon Seigneur, pardonne-moi ». Car il y a une heure pendant laquelle Allah ne rejette jamais les invocations. Les signes du repentir sont : pleurer sur ce qui est passé, avoir peur de commettre les... Péchés, s’éloigner des mauvaises personnes, et rester avec les pieux. O femme musulmane ! Sois pendant ce mois béni une cause de guidée, recherche l’honneur et éloigne-toi des mauvaises choses, sois fière de ta religion, préserve ta chasteté, n’écoute pas les paroles qui te disent d’enlever le voile et la pudeur ou d’imiter les mécréantes et les débauchées qui ont abandonné les qualités féminines et la pudeur ; fais attention à ne pas sortir sans le voile, éloigne-toi des mauvaises compagnies ; la maison est la demeure de la femme et les endroits qu’Allah déteste le plus sont les marchés ; donc, embellis-toi avec la religion car la vie est courte et ce mois béni, la situation le jour du jugement est difficile. Je cherche protection auprès d’Allah contre Satan le maudit : { Le mois de Ramadan où a été descendu le Coran comme bonne direction pour les humains et comme preuves évidentes de la bonne direction et du discernement parfait. Que celui d’entre vous qui constate la naissance du mois jeûne ! Celui qui... est malade ou en voyage, un nombre équivalent d’autres jours. Allah ne vous veut pas la gêne, mais Il vous veut l’aisance et la facilité. Afin que vous accomplissiez la totalité des jours convenus et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir bien guidés et peut-être remercierez-vous (Sourate 2 - Verset 185). O vous les musulmans ! Le monde se terminera avec ses joies et ses tristesses, et la vie, qu’elle soit longue ou courte, finira, et les gens retourneront vers leur Seigneur ; combien de personnes attendaient le mois de Ramadan avec beaucoup d’espoir, et la mort est arrivée. Donc, augmentez les bonnes actions pendant ce mois de Ramadan qui vous est venu après une longue absence, ouvrez une nouvelle page avec votre Seigneur, abaissez le voile sur un passé que vous avez oublié et qu’Allah a compté, repentissez-vous de tous vos péchés à Celui qui accepte le repentir et qui est le Très Miséricordieux ; ainsi, Allah vous pardonnera et vous protégera du châtiment. De Cheikh Abdel Bari At-Toubeyti Ce qu’il convient au jeûneur de faire et ses obligations Question : Qu’est-ce qu'il convient au jeûneur de faire ? Qu’est-ce qui est obligatoire pour lui ? Réponse : Il convient au jeûneur de multiplier les actes de piété et de s’éloigner de toutes les interdictions. Il est de son devoir d'être constant dans l’application des obligations, et de s’éloigner des choses prohibées. Il doit donc accomplir les cinq prières à l’heure en groupe et doit délaisser le mensonge, la médisance, la tromperie, et les transactions usuraires ainsi que toute parole ou acte interdits. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Quiconque ne délaisse point le faux témoignage, sa pratique et la grossièreté, Allah n'a pas besoin qu’il délaisse nourriture et boisson. » Le gaspillage lors du repas de rupture du jeûne Question : L’exagération dans la préparation du repas de la rupture du jeûne diminue-t-elle de la valeur de notre jeûne ? Réponse : Cela ne diminue pas de la valeur du jeûne, et la transgression. Interdit après le jeûne n’en diminue pas la récompense, mais cela élève plutôt de la parole d’Allah. Slevé soit-Il : « Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d'excès, car Allah n’aime pas ceux qui commettent des excès. » L’excès est donc interdit en soi, et être économe facilite énormément la vie. S'il reste un surplus, qu’ils le donnent en aumône, cela est meilleur. FATAWA SPÉCIALE RAMADAN 1) Le mois du Ramadan commence lors de l’apparition de la nouvelle lune ou lorsque le mois de Cha’ban arrive à son terme de trente jours. (Cheikh ibn el Otheymine, fatwa sur le jeûne, page 36) 2) L’intention (la niya) au début du Ramadan suffit pour tout le mois. Par contre, lorsque le jeûne est interrompu, par un voyage, une maladie ou autre chose, le jeûneur doit renouveler son intention à cause de cette coupure. (Cheikh el Otheymine : fatwa sur les piliers de l'islam, page 466) 3) Il est préférable pour un voyageur de rompre son jeûne, même s’il est autorisé à jeûner. En effet, il a le choix, car il nous est... parvenu que le prophète (paix et bénédiction sur lui) faisait l’un ou l’autre. Cependant, si l’on ressent des difficultés à jeûner, il est détestable de continuer son jeûne et l’obligation de le rompre sera plus renforcée. (Fatwa ibn Ba: tome 5, page 187) 4) Le jeûne de celui qui ne prie pas ne sera pas accepté. Car celui qui abandonne la prière est considéré comme un mécréant. Il est dit dans le noble Coran : « Mais s’ils se repentent, accomplissent la salat et acquittent la zakat, ils deviendront vos frères en religion. » Et le prophète a dit : « La différence entre l'homme (croyant), l’associantisme et la mécréance, c’est l’abandon de la prière. » (Cheikh ibn el Otheymine, fatwa sur le jeûne, page 87) 5) Si le muezzin est connu pour faire l’appel à la prière au moment précis du fajr (après avoir observé le ciel), on doit arrêter de manger lorsque l’on entend l’adhan. Par contre, s'il se réfère au calendrier, il est permis de manger lors de l’adhan. (Fatwa ibn Ba: tome 5, page 259) 6) Il n’y a Pas de problème dans le fait d’avaler sa salive pendant le jeûne. Par contre, la morve et les phlegmes doivent être recrachés s'ils parviennent dans la bouche. Il est interdit de les avaler, car il est possible de s'en débarrasser (Falawa ibn Ba: tome 5, page 251). Ceux qui n’ont pas les capacités de jeûner pour cause de vieillesse ou de maladies incurables, il leur suffira de nourrir un pauvre pour chaque jour, s’ils en ont les moyens. (Falawa Cheikh ibn Ba: tome 5, page 233). Les saignements de nez ou l’écoulement de sang continuel (métrorragie) pour la femme n’annulent pas le jeûne. Ceux pour qui le jeûne est annulé sont les femmes en couche, ainsi que celles qui ont leurs menstrues. Et la saignée (El hijama) fait aussi partie des choses qui annulent le jeûne. En revanche, les analyses sanguines sont permises en cas de besoin. (Falawa ibn Ba: tome 5, page 253). Le jeûne de celui qui vomit volontairement sera annulé. (Falawa ibn el Otheymine, tome I, page 500). Les bains de bouche. n'annulent pas le jeûne à condition de ne pas avaler le produit. Leur utilisation ne doit en revanche l'être qu’en cas de besoin. (Fatwa ibn el Otheymine tome I page 514) L’utilisation de kohol ainsi que de gouttes pour les yeux et les oreilles n’annulent pas le jeûne. (Fatwa ibn el Otheymine : tome I page 520) Les piqûres non nourrissantes n’annulent pas le jeûne. Quelles soient musculaires ou intraveineuses, même s'il en ressent la chaleur à travers sa gorge. (Rassemblements du mois du Ramadan, cheikh ibn el Otheymine page 100) La femme enceinte et celle qui allaite son bébé sont considérées comme malades. Si le jeûne leur devient difficile, elles peuvent alors manger pendant le Ramadan et le rattraper dès qu'elles le peuvent. (Fatwa ibn Ba : tome 5, page 207) Si les gouttes pour le nez parviennent à l’estomac ou dans la gorge, le jeûne est annulé. (Fatwa ibn el Otheymine : tome I, page 520) Une perfusion qui dispenserait l’homme de se nourrir annule le jeûne. Rassemblements du mois du Ramadan, Cheikh Ibn el Otheymine : page 100 ; 16) Si un musulman, malade lors du Ramadan, décède pendant sa convalescence après le Ramadan, on ne doit pas rattraper son jeûne, ni nourrir de pauvres pour lui (Falawa Ibn Ba, tome 5, page 239). 17) Il est autorisé de goûter les aliments en cas de besoin, sur le bout de la langue, à condition de ne pas les avaler (Cheikh Ibn Jbrine, Falawa islamique : tome 2, page 128). 18) Si un homme oblige sa femme à avoir des rapports conjugaux pendant le Ramadan, alors qu’ils jeûnent tous les deux, le jeûne de la femme sera accepté sans aucune expiation. Par contre, l'homme aura des péchés et devra rattraper son jeûne avec une œuvre expiatoire : libérer un esclave. S’il ne le peut pas, il devra jeûner deux mois successifs, et s'il ne le peut pas, il devra nourrir soixante pauvres (Ibn el Otheymine, Falawa islamique : tome 2, page 136). 19) Le jeûne de celui qui éjacule à cause d'un rêve érotique ou d'une pensée d'ordre sexuel n’est pas annulé. (Falawa ibn Ba: tome 5, page 243) 20) L’écoulement de liquide spermatique n'annule pas le jeûne. (Falawa ibn Ba: tome 5, page 245) 21) Quiconque mange ou boit par inattention, son jeûne est accepté. Mais au moment où il se rappelle qu’il jeûne, il doit immédiatement arrêter de manger et recracher ce qu’il a dans la bouche. (Falawa ibn el Otheymine, tome I, page 52) Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 BEN HALIMA Ahdou-Raouf à l'épreuve de ses méthodes LE PELERINAGE TOUJOURS FACE À LA RONDE DES ESCROCS LE GRAND BLUFF DE TEOURI BABA On lit le Coran dans l’eau et on le vide là-bas sans rien déterrer de la tombe. Mais ce n’est pas possible de le savoir alors on prend un peu de la terre du cimetière, on vide l’eau dessus avec l’intention de détruire ce qui a été enterré au cimetière dans l’intention de nuire. Dans tout ça, il n’y a pas de sacrifice à faire ? Rien que le Coran. Est-ce que, avec la piété de celui qui fait la roukya, étant donné que le Saint Coran est un Livre complet, la parole de Dieu, si... On s’arrête à la simple lecture du Coran. On ne peut pas guérir un mal ? On peut guérir par la seule lecture du Saint Coran, mais le plus souvent, ça ne va pas suffire. Ce n’est pas que le Coran manque de quelque chose, mais c’est un principe en médecine et dans les hadiths que le remède doit s'appliquer sur le mal. Le prophète a dit que quand le remède touche le mal, c'est là qu’intervient la guérison par la permission d'Allah. En tout cas, ce principe est confirmé dans l’histoire du prophète. Quand il a été ensorcelé, il a été malade quelques jours jusqu’à ce que les anges viennent lui dire ce qui a été fait et où ça a été mis. Les compagnons sont allés le chercher et, au fur et à mesure que le prophète lisait le Coran, les nœuds se dénouaient. Donc, il a fallu extraire le talisman de là où il était, du puits. La ventouse, par exemple. Il y a 40 hadiths qui en ont parlé et un hadith a précisé qu’elle guérit la sorcellerie. La sorcellerie, c’est dans le corps et il faut l’extraire. Un jour, une femme a été atteinte de... sorcellerie et c’était enterré au cimetière. J’ai essayé d’aller avec elle pour voir dans quelle tombe, mais ce n’était pas facile. Donc, c’est très difficile de retourner au lieu exact où la sorcellerie est afin de le détruire comme le prophète l’a fait. À défaut de l’atteindre physiquement, on l’atteint mentalement. Allah peut guérir sans tous ces détails, mais dans ce cas, après cette simple lecture, il faut beaucoup de douas de la part du malade et Allah peut accepter ou pas selon la piété de celui qui prie. Personne de ceux qui me contredisent n’a pu me fournir un hadith pour démontrer que ce que je fais est shirk. Je comprends que c’est choquant, qu’il y a une ressemblance avec ce que font les sorciers, mais il n’y a rien qui interdit cela en islam. Il faut respecter les morts, ne pas s’asseoir sur leur tombe, ne pas sacrifier pour eux, ne pas les déterrer, je ne fais rien de cela. Il n’y a rien qui me dit que si je verse de l’eau coranique sur la terre du cimetière pour guérir le mal, je fais du shirk. Cette Méthode, vous a-t-elle été inspirée du Saint Coran, d’une personne ou est-ce votre propre créativité ? Je l’ai apprise la première fois chez mon maître qui m’a appris à faire la roukya. J’ai aussi observé chez des gens. Particulièrement une personne, avec elle, j'ai appris tout ceci et il avait organisé les choses de façon scientifique. Avec lui, j'ai appris que si on met la sorcellerie contre un individu sur un arbre et qu’après la récitation du Saint Coran on se lave avec de l’eau coranique et qu’on verse sur l’arbre, cela guérit. J’ai eu avec des gens des expériences comme ça, mais le reste, je l’ai développé moi-même puisque ça marche. En Côte d’Ivoire, par exemple, les sorciers jettent le talisman dans le fleuve et un poisson l’avale. Comment la victime peut-elle retrouver ce poisson pour gâter ce qu’on a fait contre elle ? Pour nous, c’est simple : tu manges du poisson. Sa tête et ses arêtes, tu les enterres et tu verses de l’eau coranique dessus avec l’intention de détruire la sorcellerie contre ta personne et ça marche. Tout cas, la guérison, elle est totale. Traditionnellement, les gens ne font pas la roukya sur les non-musulmans et les femmes en menstrues, mais c’est le contraire avec vous ? Oui, il n’y a rien qui empêche une femme qui est en menstrues d’écouter la lecture du Saint Coran, seulement elle ne doit pas toucher. Mais plus l’homme est pieux, plus il se guérit vite. Beaucoup de choses sont expérimentales et on en fait des règles. On dit qu’il ne faut pas bouillir des plantes avec de l’eau du Saint Coran. En vertu de quoi ? Les gens disent qu’il ne faut pas écrire le Saint Coran pour diluer et boire, mais qu’est-ce qui interdit cela ? C’est une appréciation personnelle. Est-ce que vous n’avez pas déjà eu des critiques similaires dans les pays que vous avez déjà traversés ? Il y en a eu. Sauf en Côte d’Ivoire, car là, la communauté musulmane est organisée de façon pyramidale. Il y a des leaders, des savants de la communauté, si on se fait accepter par eux, alors tout le monde a accepté. Ils m’ont convoqué et on s’est compris et ils... ont plutôt sollicité que je les aide à trouver une solution de façon à ce que le musulman ne soit pas obligé d’aller par exemple à l’église pour se soigner. Là, les portes étaient ouvertes et on s’est bien compris. Mais là où la communauté n’est pas ainsi stratifiée, il y a des problèmes, tout le monde peut apporter sa critique. SIERI MET EN PLACE DE « NOUVELLES STRUCTURES POUR FACILITER » L’ESCROQUERIE DES PELERINS Ce n’est un secret pour personne, Teouri Baba et son SIERI restent tristement célèbres quand on parle de l’organisation du pèlerinage à la Mecque au Togo. Pourtant, parmi les premiers à avoir contribué à la privatisation de l’organisation du pèlerinage par la création d’agences de voyage, Teouri a évolué à reculons pour enfin se retrouver dos au mur. Incapable de faire voyager ses pèlerins depuis deux ans, minée par une concurrence déloyale devenue un couteau à double tranchant, SIERI n’a plus rien à démontrer sauf à ceux qui feignent de la méconnaître afin de lui soutirer quelques billets. Mais cela n’a pas empêché SIERI de multiplier des shows médiatiques. Il vient d’organiser tambour battant un point de presse où il promet la lune à ses « malheureux futurs pèlerins ». Parmi ses nouvelles « structures pour faciliter le voyage », des pèlerins, il a parlé des logements, de la restauration, de l'encadrement, de la santé et du pèlerinage pour les morts, comme s’il avait fini d’organiser le pèlerinage des vivants. Bref, si ce texte qui parle de nouvelles structures n’était pas révoltant pour ceux qui ont déjà eu le malheur de voyager par Teouri, nous aurions pu vous le faire lire. Soyons sérieux, d’abord tout ça c'est du déjà vu. Celui qui promet la lune aujourd’hui est bien celui qui, il y a seulement quelques mois, a abandonné ses pèlerins au pied de l’immeuble Air Burkina. Il s’était caché dans une maison à Novissi, de là il lançait des appels masqués pour faire croire qu’il est en Côte d'Ivoire afin de faire venir un avion pour ses clients. « Je ne quitterai pas Abidjan si ce n’est par mon avion ». Comme Si cela n’était pas assez, afin, disait-il, de trouver urgemment une solution, il est allé jusqu’à demander de l’argent de plus à certaines clientes à quelques jours de la fermeture de l’aviation de Djedda. Après avoir versé tantôt 300 000, tantôt 200 000, elles se rendront vite compte que ce n’était qu’un bluff et qu'il fallait plutôt retirer cet argent pour rentrer faire au moins la tabaski en famille. Mais Teouri était introuvable. Celui qui tempête aujourd'hui est bien la même personne qui, au nom de la concurrence, a toujours cassé les prix du hadj. De 1 200 000 par exemple à 800, voire 700 000 CFA afin d'enregistrer le plus de pèlerins. Mais en fin de compte, l’agence se retrouve avec un manque à gagner trop important. Et tous les pèlerins, y compris ceux qui ont payé la totalité, restent cloués parce que les chiffres ne sont pas exacts. Au mieux, on demande aux pèlerins de faire encore un sacrifice. Il fait donc croire qu'à moindre frais, il peut permettre à ses clients de faire le hadj, or l’islam nous dit que... Ce pilier de l'islam est réservé à ceux qui ont les moyens. Sans aucune organisation, Téouri se fait entourer d'une pléiade d'aides et de démarcheurs qui sont souvent une des causes de ses faillites. En son absence, par exemple, les versements de certains clients peuvent aisément disparaître. Au finish, il y a des trous béants et on cherche les poux sur des têtes chauves. Tantôt c’est à l’Union Musulmane qu’on réclame une dette de 40, voire 80 millions, tantôt c’est à Ethiopian Airlines qu’on réclame des millions. Ainsi, on n’hésite pas à réveiller de vieux dossiers souvent fabriqués de toutes pièces avec la bénédiction de juges et avocats corrompus. Tenez-vous bien. Téouri ne réveille ces dossiers que quand il sent une difficulté financière arriver, histoire de trouver une explication à un éventuel échec. Une fois le danger écarté, il oublie ces dettes qui n’existent en réalité que dans son imagination fertile. N’ayant pas pu faire voyager environ 150 pèlerins la saison passée, il s’est retrouvé l’année passée. Seulement avec l’argent d’environ 60 pèlerins. Or, il était question de ce que chaque agence verse l’argent des malheureux pèlerins aux avionneurs pour les faire partir prioritairement. Ici commencent souvent les longues explications et les conférences de presse où les questions des journalistes sont préparées d’avance. Histoire de se transformer en victime, le bouc émissaire est souvent facile à trouver. Dans certains cas, le DG ne se fait pas prier pour verser des larmes alors qu'il est en train de mentir. Comme ça marche, il a toujours travaillé ainsi, mais jusqu’où ira cette pagaille ? Revenons à nos moutons pour dire que, au lieu des frais de voyage de 150 pèlerins, Téouri s'est retrouvé l’an passé avec les frais de 60 pèlerins. Ce qui expliquait en partie le second échec de Sieri la saison écoulée. L’État a mis un peu de moyens pour aider les agences pour les déboires de la saison surpassée. Téouri en a récolté plus de 29 000 000, mais actuellement, a-t-il remis aux malheureux pèlerins leur argent ? Bien. qu'ils désiraient se retirer du désordre de Sieri. Bon nombre étaient obligés de se contenter de vagues promesses. Leurs argents bloqués. Certes, Téouri en a remis à certains leur argent. Mais dans ces situations, on ne satisfait que ceux qui ont la force pour faire pression, les pauvres se contentent souvent de promesses. Nous avons des preuves vivantes. De toute l'organisation du hadj, le volet qui permet aux agences de se faire de l'argent au dos des pèlerins est le logement. Téouri se compte en bonne place au rang des agences qui font de l’hébergement des clients une vache laitière. Il nous parle de 200 000 CFA d’avance pour négocier les logements. Ceci suppose que l’agence, comme plusieurs autres d’ailleurs, ne dispose d’aucun capital. Pour faire même le premier pas dans l’organisation, il faut tendre la main aux clients. Et c’est ce que Téouri appelle nouvelles structures pour un bon hadj, c’est ridicule. Aussi, cette activité étant la seule source de revenu de certaines agences, vous comprendrez qu’il faut. maximiser quand l’occasion se présente. Et tout ceci à la sueur de paisibles clients qui ne demandent rien que de faire le hadj. Devant les tâtonnements qui s'accentuent au niveau de l’Union Musulmane du Togo, appuyés par l’amateurisme des nouveaux maîtres du Hadj, les agences de voyage sont devenues des maîtres incontestables, de véritables bourreaux pour les pèlerins. C’est donc avec beaucoup d’inquiétudes que les Togolais vivent le pèlerinage. S’il est vrai que toutes les agences ne sont pas les mêmes, il n'est pas moins vrai que la plupart se livrent à des pratiques malsaines. L’autorité compétente doit ouvrir les yeux, sans quoi les pèlerins togolais finiront par faire leur voyage par les pays voisins, ce n’est pas un honneur pour le Togo, moins encore pour l’islam. Nous osons croire que la création confirmée d'un consulat du Togo en Arabie Saoudite contribuera à réduire le déboire des pèlerins et à moraliser ce secteur. Nous y reviendrons. La rédaction M J, P 5 école comme celui-ci, est que la CAF. devait faire preuve de transparence dans le traitement de ce problème. Cela va de sa crédibilité. Mais à voir les évolutions de cette histoire, même si demain on aggravait encore la sanction en interdisant à Tata de suivre même les matchs à la télé, le doute continuera de planer sur ce qui s’est passé. Tout comme Tata, qui, peut-être n’a pas su démontrer qu’il est innocent, la CAF n'a pas pu prouver la culpabilité de celui-ci. Ce n’est pas assez de se cacher derrière le fait que la CAF est une institution internationale et que sa commission est faite de juges incorruptibles pour faire des victimes. L’attentat de Lockerbie est un cas d’école. Actuellement, des doutes pèsent sérieusement sur la culpabilité de la Libye dans cet attentat et pourtant de soi-disant institutions internationales avaient soutenu bec et ongle que ce pays en était l’auteur. Ceci a coûté à Kadhafi et aux siens les yeux de la tête. La carrure et le respect que la CAF et sa commission inspirent leur imposent de traiter les dossiers selon. Les règles de l’art, « by the rule » diront les Anglais. En attendant, l’accusé ne baisse pas les bras, il a saisi le Tribunal Arbitral du Sport basé à Lausanne en Suisse. Des avocats de renom se sont ajoutés à sa défense. Mieux, il bénéficie de l’appui d’une organisation internationale d’avocats qui y voit un acharnement de la part des accusateurs. Le tunnel est encore noir et tout est possible. Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 INAUGURATION D’UN CENTRE SOCIOCULTUREL ISLAMIQUE À ANOSTE Le financement par de l’IM se sont succédé pour leur organisme commun pour la création des centres islamiques. La mémoire de feu le clou Ahmed, président défunt des musulmans du logo, n'a pas été oubliée. ALBUM PHOTOS inauguré ce vendredi. Au logo depuis environ 20 ans, cet organisme, qui n'est plus à présenter, a été créé dans le cadre d'un partenariat socioculturel entre les pays arabes afin d'aider à l'épanouissement de la culture. Islamique et des populations africaines sans distinction. Le vendredi 07 septembre 2007, ce centre a ouvert ses portes aux bénéficiaires. Comme à leur habitude, les donateurs ont érigé un complexe fait d'une école franco-arabe, d'une clinique et d'une mosquée. À onze heures ont commencé les cérémonies en présence du Sultan Ruhti, du SG de l'organisme Mohamed, du ministre des affaires étrangères M. Ayéva Jrifou, du DG du centre culturel Comique de l'Orne, Oulad Abdou, du préfet de la localité M. Outre Bossi et sa population. Après la récitation du Coran, le préfet a pris la parole pour exprimer sa gratitude aux donateurs. Il a souligné que ce joyau qui brise les barrières de la religion rendra service à un public plus large que celui de Nuiselia. Au nom de sa population, il a promis bon usage aux donateurs à qui il a souhaité la grâce et la bénédiction d'Allah. Les représentants locaux et nationaux étaient présents. Le SG Mohamed a présenté son organisme, ses objectifs et ambitions après avoir salué l'engouement qui anime. Les récipiendaires face à ce don. Il a prodigué d’utiles conseils afin que le centre résiste au temps. Il a fait ressortir que cette inauguration n'est qu'un début, car le centre, plus précisément l'école, sera agrandi. La coupure du ruban symbolique a ouvert la voie à une visite guidée clôturée par la prière de vendredi. Le DG du CCI de l'Orné a fait savoir que l’organisme commun pour la construction des centres culturels islamiques a fait son travail. Il appartient aux bénéficiaires d'assurer un entretien adéquat au complexe et de lui forger une renommée. Ceci n'est possible, a-t-il poursuivi, qu'à travers son épanouissement par le canal des activités socioculturelles. Il a promis un centre dans une autre localité et des caravanes de soins gratuits. Ceci est d'ailleurs une tradition dans les programmes habituels du CCI que M. Abdou Latif dirige. Un rafraîchissement a mis fin à cette inauguration qui vient à point nommé en appui à la politique nationale de l'éducation pour tous à cette veille de la rentrée. scolaire. Younouss De gauche à droite : Le préfet, P Imam et les donateurs en plein discours. Le public à l'inauguration, la prière dans la mosquée et la visite guidée. L’objectif visé dans la pratique du jeûne est de retenir son âme de ses désirs et de la prévenir de ces choses qui lui sont bien-aimées, dans le but de contrôler la force de l’âme, afin qu’elle puisse atteindre ce qui se trouve dans le jeûne comme succès et joie pour l’âme. Et ce qui est recherché encore à travers le jeûne, c’est le fait de casser sa faim et sa soif, ce qui est un moyen de rappel quant à la situation de l’affamé parmi les nécessiteux [al-Massâkîn]. À travers le jeûne, on restreint le passage du Chaytân [Satan] [...] en restreignant le passage de la nourriture et de la boisson. Aussi, cela empêche la force des membres de prendre aise à des choses qui lui causent du tort dans cette vie d’ici-bas et celle de l’au-delà. Le jeûne immobilise les membres du corps contre cela ainsi que toute force. contre les caprices. Le jeûne est la bride [les rênes] de ceux qui craignent Allâh, et le bouclier des guerriers, un jardin pour les serviteurs vertueux et les rapprochés d’Allâh. Et cela est pour le Seigneur des mondes parmi tout le reste des actions. Et certes le jeûneur ne fait rien, si ce n’est qu’il abandonne ses désirs, sa nourriture et sa boisson par égard pour Celui qu’il adore. Jeûner est ainsi l’abandon de ces choses que l’âme aime et désire, pour leur préférer l’amour d’Allâh et Son agrément. Ceci est un secret entre l’adorateur et son Seigneur dont personne en dehors de Lui n’en est informé. Voici donc le véritable jeûne. Jeûner a un effet surprenant quant à la préservation des membres externes et des capacités intérieures [...] Il a un effet remarquable dans l’épuisement de toutes choses malfaisantes qui empêchent l’âme d’être saine. De ce fait, le jeûne préserve la santé du cœur de la personne et les membres de son corps. Il rend tout ce que les mains du désir ont pris de lui à l’âme. Et c’est Donc la plus grande façon d’améliorer sa piété [at-Taqwâ], comme Allâh a dit : « O les croyants ! On vous a prescrit as-Siyâm comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété » [Sourate 2 - Verset 183]. Le Prophète a dit : « Jeûner est un bouclier. » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim - n° 1151]. Il a ordonné à ceux qui avaient des désirs intenses de vouloir se marier mais qui n’en étaient pas capables, d'observer le jeûne, qui est pour eux un bouclier contre ces désirs dans l'attente du mariage. [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim - n° 1400]. Et ce qui est visé en cela : ce sont les privilèges du jeûne qui sont le témoignage pour ceux doués d’esprit sensible et de perceptions droites [al-Mustaqîma], d’une reconnaissance de la législation d’Allâh prescrite comme une miséricorde à l’adorateur d’Allâh, excellente pour eux ainsi qu’une protection et un bouclier. Et la pratique du Prophète sur le sujet est la plus parfaite des pratiques, et la meilleure afin d’atteindre l’objectif désiré. Ce qui est le plus facile pour l’âme. Quant à retenir l’âme de ce qu’elle aime et de ses désirs, c’est quelques inquiétudes pendant le mois de Ramadan. L’utilisation de crèmes en état de jeûne. Question : Les crèmes hydratantes pour la peau qui sont utilisées mais qui permettent à l'eau de passer influent-elles sur le jeûne ? Réponse : S’enduire le corps de crème si besoin est ne pose pas de problème, car la crème ne pénètre pas à l’intérieur du corps, mais imprègne l’extérieur de la peau seulement, et à supposer qu’elle pénètre, elle n'est pas considérée comme un élément qui provoque la rupture du jeûne. Ce qui est le plus difficile et la plus dure des choses. L’obligation du jeûne a été différée jusqu'au milieu de l'islam après la « Hijrah » [L’hégire du Prophète]. Et cela a été imposé quand le « Tawhîd », l’Unicité d’Allâh, et la Prière avaient été établis fermement dans les âmes des Musulmans et quand ils honoraient les ordres prescrits du Coran. Ainsi, ces prescriptions avaient été imposées graduellement, et Le jeûne est devenu obligatoire dans la deuxième année de l’Hégire [al-Hijrah]. L’utilisation de vaporisateurs par les personnes asthmatiques en état de jeûne Question : Il existe en pharmacie des inhalateurs (ou bombes aérosol) utilisés par certains asthmatiques. La personne a-t-elle le droit de l’utiliser pendant le mois du Ramadan ? Réponse : L'utilisation de ces inhalateurs par une personne en état de jeûne est permise, que ce soit pendant le mois du Ramadan. Lorsque le Messager d’Allâh est mort, il avait jeûné 9 Ramadân dans sa totalité. En un premier temps, il a été légiféré le choix entre jeûner ou nourrir tous les jours des gens nécessiteux [al-Massâkîn]. Et par la suite, le jeûne a été rendu obligatoire, et la possibilité de nourrir des nécessiteux a été laissée seulement aux personnes âgées et aux femmes qui n’avaient pas la capacité de jeûner [...]. Kitâb « Zâd ul-Ma'âd fi hadî kheyr al-'ibâd » de Ibn al-Qayyîm, vol. 2 p. 28-30 - Par Ibn Abdel Hadi ou en dehors, car la vapeur aspirée ne parvient pas à. l'estomac mais va aux poumons ; elle a la particularité de provoquer leur dilatation et de permettre à la personne de respirer normalement après cela. Ce n’est ni un aliment ni une boisson, et l’inhaler ne revient pas à manger ou à boire, car aucun aliment, ni aucune boisson ne parvient à l'estomac. D’autre part, la règle est que le jeûne ne peut être invalidé qu'en s'appuyant sur une preuve du Coran, de la Sunna, du consensus des savants ou sur un jugement basé sur une analogie juste. Rendez-Vous N° 95 du 14 septembre 2007 bibo:issue 95 bibo:numPages 8 -- o:id 31408 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31408 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31428 31523 31524 31525 31526 31527 31528 31529 31530 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/883227e93d299fa369cd227f2a9744bdb1ed64f8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bc14d49452aa746dc814de13efec5b4a71ecb320.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2c91f73e7241681de8a24a11957f2edb05e5aa40.tiff https://islam.zmo.de/files/original/944d65a14e477aeb633c5fd3f5df5574cb7892eb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f29dcf2e0b92d9dc1b7f0157f716c5efa11a3e9f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c00a0529571abe61abe192f47640c729d680f49f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/157ec939dbc1c00137e2903e5f14cd2a5a7dd79c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c03dc1ff4aafe67cee0164196b964cc4e3d484e3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3d041cd102f236fac33425fe7cbd97a2be4d0660.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #90 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27677 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-05-10 dcterms:identifier iwac-issue-0001279 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Agitations malsaines des jeunes de la JRPT Après sa défaite aux primaires, NATCHABA commandite un soulèvement contre KANTCHATI. *Les droits du nouveau-né* *Les avantages sanitaires et légaux de la circoncision* Éducation La discipline scolaire à l’épreuve au centre culturel islamique. RV ACTU Togo, pays oublié dans l’obscurité. Le RPT, depuis un temps, veut bien prouver qu'il est un vieux parti imbu de la démocratie. C'est ce que laisse penser la nouvelle donne dessinée par le président Faure dans le cadre du choix des candidats devant défendre le parti aux législatives. La base devait se prononcer sur ceux qui sont censés la représenter. Une présélection a été de ce fait imposée à tout futur candidat du RPT. Le système apparemment anodin fait pourtant des victimes, car ceux qui sont restés longtemps cachés derrière le masque ne peuvent plus se réclamer des populations qui ne se reconnaissent pas en eux. Natch est écarté, Solitoki Esso également, beaucoup de gros calibres attendent incertains leur sort. La règle du jeu instituée par les responsables du parti est que les candidats à la candidature se concertent pour dégager les candidats définitifs, mais au cas où cette concertation n’accouche d’aucun consensus, il faudrait passer au primaire avec des règles de jeu bien définies. Ce qui fut fait dans la quasi-totalité des préfectures du pays. Mais les cas de primaires litigieux sont transmis à une commission composée de sages du RPT pour départager les postulants après étude. Cependant, la préfecture d’Assoli semble se rebeller contre cette discipline du parti. Alors que la première circonscription n’a pas peiné à trouver son candidat, la seconde fut obligée d’organiser les primaires. Mais sans aucune explication, l’ancien ministre Atti Atcha Tchagouni fait reporter les élections sans raison valable alors que tout le monde était dans la salle pour la circonstance. Depuis, rien n’est fait. Aux dernières nouvelles, le problème a atterri. L’autorité togolaise cache mal la vérité sur la crise énergétique que traverse le pays. Togo devient un fléau national. Le phénomène à la commission qui devait statuer sur les cas de primaires à problème. Mais saisi d'un problème qui n’existe pas, la commission a classé le dossier dans les cas non clarifiés. Il n’y a pas eu de primaires, comment donc la commission va-t-elle trancher cette affaire ? Atti Atcha croit-il que le RPT est encore à l'époque où les députés étaient choisis par la volonté d’un seul homme ? Il se trompe alors d’époque. La réalité sur le terrain est que les barons d’Assoli, ne pouvant plus se positionner parce que vomis par la population, ont placé leurs hommes. Mais là encore, ils ne sont pas sûrs de les faire passer si les primaires sont organisées, d’où il faut utiliser des moyens tronqués. Un ancien commandant de brigade serait celui que préfère la base, mais les barons soutiennent un certain Bandifoh et on parle aussi du maire de la ville, un Bah Traoré, lui aussi un autre cas. Atti Atcha a donc de belles raisons de craindre les primaires, mais ses protégés sont-ils plus... Citoyen, que les gros calibres du RPT qui sont déjà tombés ? Nous comptons de toute façon sur le sérieux et la neutralité avec lesquels la commission des sages tranche les problèmes issus de cette présélection. Ils ont courageusement dit le droit devant des intouchables pour l’intérêt du RPT, donc ils ne feront pas deux poids, deux mesures pour Bafilo, nous osons croire. Nous prierons Atti et ses hommes de retourner à Bafilo organiser les primaires, c’est la base de la démocratie. Avec ce qui s’affiche déjà, il va falloir que ces primaires soient bien surveillées. Après ces primaires, il y a des difficultés, la commission peut être saisie, mais pour le moment, évitons de sauter du coq à l’âne. Le problème s’aggrave chaque jour, et il est d'autant plus grave que l’autorité ne veut pas dire à la population les raisons de cette crise. Certes, Gnininvi n’a pas fini de claironner que le problème est dû au manque d’eau dans les barrages et que la solution viendra avec la pluie. Cela n’est qu’une partie de l’iceberg. L’autre... La difficulté que s’évertuent à cacher les responsables de l’énergie est la vétusté des installations énergétiques. En effet, les informations dignes de foi font état de ce que les installations de la CEET sont vétustes. Ceci expliquerait les 10 000 000 000 dont la CEET a besoin pour résoudre le problème énergétique. On nous parle de dix milliards pour résoudre un problème né d’un manque de pluie. Les dix milliards vont-ils servir à faire tomber la pluie ? Nous savons aussi que cet argent n’est pas pour la construction d’un barrage. Quel barrage d’ailleurs quand ceux qui existent déjà n'ont pas d’eaux ? Nous savons aussi que le courant n’est pas une denrée stockable à la manière de l’eau, du maïs ou du mil. Donc on ne peut pas nous faire croire que cet argent servira à stocker le courant importé des pays voisins. Aussi, on se rappelle qu'au tout début du phénomène, le directeur de la CEET a eu à démontrer qu’en dehors des délestages qui suivent un calendrier, il y a aussi les pannes qui peuvent entraîner des... Coupures à tout moment. Fout porte donc à croire que le circuit qui nous fournit le courant a pris de l’âge. Mais ce qui est encore triste est que le changement partiel, voire total, des installations électriques ne résout pas le problème totalement ; c'est tout au plus qu'un calmant. Après avoir tout installé, il faut que le courant y circule. Sur ce plan, nous dépendons presque entièrement du Nigeria, du Ghana, et par extension du pays des éléphants. Aucune politique n’est mise en place pour une indépendance énergétique, notre économie évoluera donc au gré des caprices de la nature et du bon vouloir des pays voisins. Pendant ce temps, le Bénin, qui partage les mêmes tares que nous, projette d'investir environ 110 milliards CFA pour définitivement sortir de ce cercle vicieux. Le courant électrique est devenu un luxe actuellement et c'est l’économie qui en prend un coup. Au lieu de penser à une véritable solution à la crise énergétique, nous cherchons des solutions à la togolaise. L’argument avancé est qu’il n’y a pas... d’argent et pourtant on en trouve pour des dépenses inutiles. En attendant le début de la fin du délestage, la vente des groupes électrogènes reste la vache laitière des commerçants. Nouroudine La discipline scolaire à l’épreuve au centre culturel islamique S'il est un fait que l'école d'aujourd'hui se modernise, il ne reste pas moins vrai que cette modernisation porte en elle les germes de la déliquescence scolaire. En effet, punir un élève de nos jours est devenu un crime de lèse-majesté. La morale et la discipline ne sont plus à la mode. Loin de nous l'intention de faire l'apologie de la manière forte qui a parfois obligé des génies en herbe à abandonner les bancs, nous croyons que la nouvelle façon d'encadrer nos élèves leur fait plus de tort que de bien. Cette nouvelle méthodologie est tellement mal comprise que les élèves se croient tout permis. Chaque jour se lève avec des exemples, les uns aussi rocambolesques que les autres. Le dernier en date, à notre connaissance, vient du centre culturel islamique de Lomé 2. Il était question d'un groupe de trois élèves qui a manqué au traditionnel balayage rotatif des salles de classe, balayage instauré depuis la nuit des temps. Trois élèves de terminale ont donc failli à leur devoir, celui de rendre propre la classe avant la levée du drapeau. Tout naturellement, ils ont été punis. Mais une certaine Agbandjala refuse d'obéir, on lui demande alors d'amener ses parents. Celle-ci va voir sa maman qui fait l’avocat du diable en téléphonant d'abord pour narguer le surveillant général en le traitant de tous les noms. Comme si cela n'était pas assez, elles arrivent manu militari à l'école et s'introduisent au bureau de celui-ci avec des injures accompagnées de coups de pierres. La tension monte tout d'un coup. Une première instance disciplinaire suspend l’élève des cours pour trois semaines, mais le DG trouve la punition complaisante et exclut définitivement l’élève de l'établissement pour son insolence. Les parents reviendront demander pardon, peine perdue. L'élève ira démontrer. son impolitesse sur un autre terrain à quelques encablures du BAC. C’est à se demander si la maman de cette fille est soucieuse de l'avenir de sa fille ? La fille elle aussi est-elle déjà fatiguée par les bancs ? L'expérience a prouvé que souvent ceux qui ont la capacité intellectuelle pour fréquenter n'ont pas de temps pour l'indiscipline. Cette exclusion qui doit servir de leçon aux autres est-elle un bon débarras pour une fille déjà essoufflée ? Telle mère, telle fille, mais les deux s’en veulent réciproquement quels que soient les cas. Relevons que le CCI est une école qui bénéficie d'un cadre idéal avec un enseignement de qualité, la discipline a toujours été aux mains d’un surveillant général ni trop dur ni trop mou, sévère mais loin de la méchanceté. La rédaction Rendez-Vous N° 90 du 10 mai 200 RV POLITIQUE Agitations malsaines des jeunes de la JRPT. Après sa défaite aux primaires, NATCHABA commandite un soulèvement contre KANTCHATI. Les événements se suivent mais ne se ressemblent pas. Dans La parution précédente, nous vous parlions des agitations de Natchaba Fambaré Watara après avoir échoué d'emblée aux primaires dans l’Oti. Non content de se voir humilier de la sorte, le maître des tripatouillages a vite fait de trouver un bouc émissaire, son petit frère Issifou Kantchati, ministre de l’Environnement. Et pourtant, le duel des primaires ne l’opposait pas à Kantchati, mais plutôt au jeune cadre Lamboni Mindi. La population ayant préféré ce dernier à celui qui les a toujours terrorisés pour arracher leur vote, celui-ci trouve que c’est Kantchati qui a positionné Mindi afin de ne pas avoir en face un rival de taille lors du choix de la tête de liste. Il n’a pas caché sa colère, il s’est plaint à qui de droit et le dossier a été mis en étude tout comme plusieurs autres. Natch était en train de ruminer sa colère suite à la décision de la commission de maintenir la victoire de Mindi quand une aubaine lui tend la main. Kantchati venait de relever monsieur Djagbavi, un responsable de la JRPT, de ses fonctions. fonctions au port pour un autre poste. En effet, ce dernier était depuis longtemps détaché au port dans le cadre de son ministère. Là, il s’occupe de la supervision de la sortie des produits forestiers. Semblerait-il que c’est un poste juteux. Mais pour raison de service, le monsieur est sollicité ailleurs et, après une concertation préalable avec son ministre, ce que celui-ci n’était pas obligé de faire. Mais une fois relevé de ses fonctions, Djagbavi boude et tient informé le général Gnofame, sans doute pour plaider sa cause. Étant donné la tension qui a toujours régné entre Gnofame et Kantchati depuis que le premier a été remplacé par le second au ministère de l’Environnement, le général informe l’honorable Natchaba pour toute fin utile, Natch et le ministre de l’Environnement étant des frères. En lieu et place d’une négociation, Natch y trouve une occasion toute beurrée pour en découdre avec son challenger. Il rentre très vite en contact avec Djagbavi et politise l’affaire. Il monte un coup comme quoi. C’est pour son appartenance politique qu’il est relevé de son poste. D’autres sources soutiennent que le Djagbavi en question venait de se tailler une voiture de luxe pour sa campagne aux législatives prochaines où il est candidat, ce qui a attisé la jalousie de son ministre. Très vite, des rapprochements sont faits, et la conclusion était que les jeunes devaient manifester contre le séjour de Monsieur Issifou à ce ministère. Ils sont déversés en camions sur l’esplanade du palais des congrès. De là, ils marchent vers le ministère, brandissant une banderole, scandant la démission du ministre et munis d’armes blanches. Ils prennent d’assaut le ministère et cherchent vainement le ministre, d’ailleurs absent. Ils ont paralysé pendant un bon moment le fonctionnement du ministère avant l'arrivée des forces de l’ordre. Qu’adviendrait-il si le ministre était au bureau quand on sait que les fameux marcheurs étaient armés aussi de couteaux ? Voici les à-côtés des primaires dans l’Oti, Natch veut à tout prix faire payer son frère. qui n’a commis pour faute que de se faire aimer de sa population. Natch voulait-il liquider le ministre ? En tout cas, l’affaire serait déjà à la présidence et le temps nous édifiera. Aux dernières nouvelles, le jeune Djagbavi est en train de demander pardon à son ministre. Drôle de manifestation, ces jeunes seraient même gonflés par des loubards qui n’ont rien à voir avec la JRPT. C’est triste de constater l’ignorance de certains intellectuels. Est-ce à dire que si demain un militant du CAR ou de l’UFC est relevé de ses fonctions, sa famille politique devait organiser des marches ? À supposer même que le TOGO soit devenu un gâteau que se partagent les membres d’un certain bord politique, Djagbavi est-il le tout premier militant RPT relevé de ses fonctions ? Les postes juteux sont-ils des postes à vie pour les partisans du RPT ? C’est ridicule d’autant que la scène se joue entre membres d’une même famille politique, à moins que Natch nous démontre davantage que Kantchati n’est pas RPT, mais qu’il est de l’ADR. comme il le fait déjà depuis un temps. L’ADR en question, Natch, y a contribué à hauteur de 100 000 F CFA. Bizarrement, à longueur de colonne, il diabolise actuellement Kantchati d’être un opposant et de représenter un danger pour le RPT dans l’Oti. Natch a-t-il oublié qu’il a transité par l’opposition et un exil politique de trois ans ? Peut-être souhaiterait-il vraiment se débarrasser de Kantchati en le poussant vers l’opposition ! Nous savons que la plupart des cadres du nord sont passés du RPT à l’opposition par la faute de Natch qui ne voulait voir aucun poids lourd autour du défunt président. Cet dernier épisode qu’il convient d’appeler affaire Djagbavi montre à ceux qui ne le savent pas encore le vrai visage de Natchaba. Pour qui le connaît, points de surprise. N’empêche que l’on connaisse davantage celui que les plumes désignent par le toiletteur toiletté. Né en 1941, il fut président du parlement, il flore de justesse la présidence de la république à la mort d’Eyadema, ancien directeur de cabinet du chef. de l’Etat, ancien ministre, il est actuellement simple député, soucieux de son avenir politique, il veut rebondir en voulant se faire réélire mais il est éliminé dès la présélection. C’est donc en réalité un grand cadre pour la préfecture de l’Oti, mais qu'a-t-il laissé à cette région ? Tout au plus un triste héritage. Lisez plutôt cet extrait qui décrit l’homme. « Il avait fait enfermer Allasani, employé à l’OPTT ; ce dernier n’a eu son salut et libéré que grâce à l’ADR. Il avait fait faire fuir plusieurs jeunes de Mango dont Moussa (45), ceux-ci n’ont regagné Mango que grâce à l’intervention de l’ADR. Il a fait fuir les jeunes de Gando dont les jumeaux sont toujours en exil. Il a fait molester Dref (BORN FONDER). Il prône une politique de séparatisme en tentant de hériger Gando en sous-préfecture et plus tard en préfecture, c’est-à-dire le détacher de la préfecture de l’Oti. Il a fait nommer un gam-gam à Gando Namoni (centre) comme chef alors que la chefferie revient de droit aux Tchokossi. Aujourd’hui il soutient la candidature des Mobas pour la chefferie de Barkossi, alors que cela revient de droit aux N’GBANDJA de Mango. Il fut l’un des instigateurs des événements de Barkossi, suivant le plan de rattacher Barkossi à la préfecture de TANDJOARE. Devenu Ministre des Affaires Étrangères, il a fait des combines avec BABA, Ministre, pour faire sauter DJAB ABOU, Ambassadeur en Russie, nommé par Abdou SIAKA. Il a fallu l’intervention de sa femme AWA pour qu’il reste à son poste ; cependant, son statut reste précaire. Un rappel très important, nous vous informons qu’il a été l’un des complices avec DJOUA dans l’arrestation de SIAKA TOURE Abdou ; conséquence, ils sont devenus des ennemis jurés. Il a fait suspendre le salaire du Dr. ABOUBAKARI (GONON) pendant six (6) mois. Les étudiants des années 90 ont encore en mémoire le rôle joué par Natchaba dans la répression de leurs mouvements. Triste record pour un baron qui n’a pas fini de faire parler de lui. Issaou Rendez-Vous N° ! Odu 10 mai 2007 RV RELIGION Les droits du nouveau-né Questions - réponses Le devenir de celui qui refuse de Dans l’Arabie antéislamique, l’usage était, pour bon nombre de polythéistes, d'enterrer vivants, au nom de leurs dieux, leurs nouveau-nés, principalement les enfants illégitimes et les filles, qui constituaient pour eux un déshonneur. Ainsi, l'infanticide était une pratique courante. Lorsqu'on annonce à l’un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l’écart, loin des gens, à cause du malheur qui lui a été annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte, ou bien l’enfouira-t-il dans la poussière ? Leur jugement n’est-il pas détestable ? De plus, l’islam pousse les gens à avoir la récompense (Ajr) dans l’élévation des filles : « Celui qui élève deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent leur pleine maturité, viendra au Jour du Jugement, sur le même pied d’égalité que moi ». C’est-à-dire qu’il les aura nourries, vêtues, instruites. Le Coran condamne fortement la pratique de l’infanticide, quant aux... Enfants illégitimes, ils ne peuvent être reconnus, mais étant présumés juridiquement libres, ils sont recueillis par la communauté musulmane, qui les adoptera. Voici comment se prononce le Coran quant à l’interdiction de tuer les enfants : « Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; Nous leur accorderons leur subsistance avec la vôtre. Leur meurtre serait une énorme faute ». Le sens de « tuer » est à prendre au sens large ; il vaut aussi bien pour le meurtre d’un enfant déjà né que pour un fœtus. En effet, l’islam considère que le fœtus est un être qui vit, car il a été insufflé du souffle divin, appelé communément l’âme, et seul Allah peut disposer des âmes. C’est pour cela que l’avortement provoqué est interdit en islam, excepté dans les cas de nécessité impérieuse, lorsqu’il est prouvé par exemple que la vie de la mère est en réel danger si l’on ne met pas fin à la grossesse. On demanda au Prophète quel était le plus grand des péchés. Il répondit : « C’est que tu donnes à Allah un associé égal à Lui ». alors que c’est Lui Qui t’a créé ! « On lui demanda : « Et quoi encore ? » Et il dit : « Que tu tues ton enfant de peur qu’il ne partage avec toi ta nourriture et que tu commettes l’adultère avec l’épouse de ton voisin ! » [Rapporté par Bukhari et Moslem] D’après la pensée islamique, les enfants, qu’ils soient filles ou garçons, sont considérés comme des bienfaits, des richesses, « des éléments de bonheur de ce bas-monde ». Et pour preuve, le Coran allie très souvent le terme d’enfants à celui de richesses ou bien il assimile les enfants à « des choses excellentes ». Allah vous a donné des épouses nées parmi vous, de vos épouses, Il vous a donné des enfants et des petits-enfants ; Il vous a accordé des choses excellentes. Les enfants sont donc « des signes de bonne nouvelle et de biens ; c’est un don d’Allah, et cela fait partie de l’islam que de se réjouir à la naissance d’un enfant, de féliciter les parents et de fêter. Certaines règles de bienséance après la naissance d’un nouveau-né ont été établies. principalement par la tradition prophétique : a) Il est souhaitable de prier pour l’enfant et de lui mettre des dattes à la bouche. b) Il est permis de donner un nom à l’enfant au premier ou au septième jour de sa naissance. Aïcha - Qu’Allah soit satisfait d’elle - a dit : « Le Prophète a baptisé Hassan et al-Housayn au septième jour (de leur naissance) et il leur a donné un nom ». Le baptême et la circoncision : Selon Souleymane ibn Amir, le Prophète a dit : « L’enfant a droit au baptême ; faites couler du sang et enlevez-lui les impuretés ». Selon Sumrata Ibn Djoundoub : le Prophète a dit que : « Tout enfant est un gage avant son baptême, on immole pour lui au septième jour, on lui donne un nom et on lui rase la tête ». Quant à la circoncision, elle fait partie de la Sunna. Elle est nécessaire pour purifier l’enfant et lui donner une condition pour pouvoir faire une prière correcte. Selon Abou Houraya : « Cinq actes font partie de la religion : circoncire, faire le deuil, épiler l’aisselle, tailler les ongles et couper ». Les moustaches. Les ulémas ont mentionné parmi les pratiques recommandées par la Sunna dans le cadre du baptême du nouveau-né la prononciation de l’appel à la prière à son oreille droite pour que le nom de l’unicité d’Allah soit le premier qu’il entende dans ce bas monde. Il faut raser les cheveux de sa tête et on donne en aumône le poids en or ou en argent de ses cheveux. Il n’est pas exigé de peser les cheveux. Quand cela est difficile, on se contente seulement de sortir une pièce de monnaie de même valeur que le poids estimé en or ou en argent de ses cheveux. On donne en aumône cette valeur pour le bien de l’enfant. Question : Comment juger celui qui atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah et observe la prière légale mais n'accepte pas d'acquitter la zakat ? Comment l'Islam le juge-t-il à sa mort ? Lui fera-t-on la prière des morts ? Réponse : Louange à Allah. La zakat est un pilier de l’Islam. Quiconque l’abandonne parce qu’il ne reconnaît pas son caractère obligatoire, mérite qu’on le lui explique. S’il persiste, il est jugé mécréant. Dans ce cas, on ne lui fera pas la prière des morts et ne l’enterrera pas dans les cimetières musulmans. Quant à celui qui y croit mais l’abandonne par avarice, il est jugé rebelle, coupable d’un péché majeur et dévoyé. Mais il ne devient pas pour autant mécréant. S’il perpétue son attitude jusqu’à la mort, on lui fera la toilette mortuaire et la prière prévue, et son sort dans l’au-delà dépend d’Allah. Les avantages sanitaires et légaux de la circoncision Question : Je n'appartiens à aucune religion. Mais je demande pourquoi les Juifs et les Musulmans considèrent la circoncision obligatoire ? Il me semble que le musulman regarde tout être humain comme une créature parfaite d'Allah. Mais alors pourquoi douter de la perfection de la créature divine au point de procéder à sa modification ? Je connais bien sûr les considérations liées à l'hygiène sanitaire, mais je voudrais recevoir de votre part une réponse à ma question. Je vous remercie. d'avoir l'amabilité de me répondre Réponse : Louange à Allah ; Le musulman exécute l’ordre d’Allah et c'est la signification de l’Islam et son implication. Il s’agit de se soumettre à Allah et de Lui obéir, que l’on saisisse ou pas la sagesse qui soutient Son ordre. C’est parce que l’auteur de l'ordre - qui est Allah le Très Haut - est le Créateur, l’Omniscient, le Bien informé (de tout), Celui qui a créé les êtres humains et connaît ce qui les améliore et ce qui est bon pour eux. La circoncision fait partie des dispositions légales que le musulman doit exécuter volontiers avec soumission, amour d'Allah et recherche de la récompense et de la rétribution de Sa part. Il doit être certain qu'Allah n’émet pas un ordre qui ne repose pas sur une sagesse et ne contient pas un intérêt pour le fidèle, que celui-ci le sache ou pas. Suite à la P. 5 Rendez-Vous N° 90 du 10 mai 2007 RV RELIGION Suite de la P. 4 La question venant de la part de vous qui êtes soucieux de connaître les avantages sanitaires de la circoncision, il Il n'y a aucun mal à mentionner ici ses avantages légaux et sanitaires pour répondre à votre question et pour renforcer la croyance des croyants par rapport à la disposition légale, et pour que le non-musulman saisisse un aspect de la grandeur de la loi musulmane faite pour réaliser les intérêts des êtres humains et leur écarter les préjudices. Premièrement : Les avantages légaux. La circoncision relève des belles pratiques instituées par les législations établies par Allah, le Transcendant, le Très Haut, à travers lesquelles Il vise à les parer extérieurement et intérieurement. Elle complète la nature dont Il les a dotés ; elle vient en complément de la religion hanifite abrahamique. En fait, elle a été instituée au début pour compléter la religion hanifite, car quand Allah prit l’engagement d’Abraham, Il lui promit de faire de lui un imam pour les gens et le père de beaucoup de peuples, et que les prophètes et les rois (sémites) descendraient de lui, et que sa descendance serait nombreuse et qu’Il doterait ses... descendants d’une marque de l’engagement (abrahamique) qui consiste de leur part à circoncir tout nouveau-né et que cet acte de rappel (de l'engagement) laisse une trace physique sur leurs corps. Aussi la circoncision est-elle un signe d’adhésion à la religion abrahamique. Ceci est conforme à l’interprétation faite des propos du Très Haut : « Nous suivons la religion d’Allah! Et qui est meilleur qu’Allah en sa religion? C’est Lui que nous adorons » (Coran, 2:138). La circoncision pour les adeptes de la Hanifiyya est assimilable à une teinte (sabgh) et au baptême pour les Chrétiens. En effet, ceux-ci prétendent ainsi purifier leurs enfants grâce à l’eau bénite et se disent : c’est maintenant qu’il commence à être chrétien. Allah a institué pour les Hanifi leur teinte distinctive. C'est ainsi qu’Il dit : « Nous suivons la religion d'Allah! Et qui est meilleur qu'Allah en sa religion? C’est Lui que nous adorons » (Coran, 2:138). Aussi Allah, le Transcendant et Très Haut en a fait une marque pour Celui que l'on attribue à Abraham, à sa religion. Cette attribution implique servitude et stricte soumission. Il s’agit d'affirmer que la teinte d’Allah constitue la Hanifiyya qui a baigné les cœurs dans Sa connaissance, Son amour, la sincérité à Son égard et la pratique d’un culte exclusivement réservé à Lui. Cette teinte se reflète physiquement à travers la circoncision, le rasage des poils du pubis, la taille de la moustache, la coupe des ongles, le rasage de l’aisselle, le lavage de la bouche et du nez, l’usage du cure-dent et le nettoyage de la voie anale. Ceci fait apparaître sur les cœurs des Hanifi et sur leurs corps la nature dont Allah les a dotés. Tuhfat al-mawdoud bi ahkam al-mawloud d’Ibn al-Qayyim, p. 351. La sortie indemne du nouveau-né ne constitue pas une condition, si ce qu’on veut lui faire s’inscrit dans son intérêt ou dans le cadre des ordres de la droite religion. Le rasage de ses cheveux relève de ce chapitre parce que c’est dans son intérêt qu’on le fait. À ce propos, le Prophète de L’Islam (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « débarrassez-le (le nouveau-né) des impuretés ». Il en est de même de son lavage pour enlever le sang qui le couvre, et la rupture du cordon ombilical qui le lie à sa mère, entre autres pratiques utiles pour lui. Deuxièmement : les avantages sanitaires. Dr Muhammad Ali al-Bar, membre des Facultés Royales de Médecine du Royaume-Uni et conseiller au Département de Médecine Islamique au Centre Roi Fahd pour la Recherche médicale de l’Université Roi Abd al-Aziz de Djeddah, a dit dans son livre sur la circoncision : « la circoncision des nouveaux-nés (au cours du premier mois de leur vie) permet d’obtenir de nombreux avantages sanitaires dont voici les plus importants : 1/ Protection contre les inflammations du pénis qui résultent de l’incirconcision, état qu’on appelle étroitesse du prépuce, qui provoque la rétention de l’urine. Le traitement des inflammations du gland de la verge du pénis et des autres affections nécessite la circoncision. Car si elles perdurent, Elles exposent l’enfant à de nombreuses autres maladies à l’avenir, dont la plus dangereuse reste le cancer du pénis. 2/ Inflation des voies urinaires De nombreuses recherches ont démontré que les enfants non circoncis s’exposent à un nombre croissant d’inflammations dans les voies urinaires. Selon certaines études, le taux d’affection est 39 fois plus élevé chez les enfants non circoncis. Selon d’autres, le taux d’affection est 10 fois plus élevé. D’autres études indiquent que 95 % des enfants qui souffrent d’inflammations des voies urinaires sont des non-circoncis, alors que seul 5 % des enfants circoncis en souffrent. Ces inflammations sont dangereuses pour les enfants dans certains cas. Une étude menée par Wazowel sur 88 enfants atteints d’inflammations des voies urinaires a révélé que 36 % d’entre eux avaient dans leur sang la même bactérie qui provoque la maladie et que trois d’entre eux ont souffert de méningite, tandis que deux autres sont morts à cause de l’éclosion de microbes pathologiques dans leur corps. 3/ Protection contre le cancer du pénis Les études sont unanimes à affirmer que le cancer du pénis est quasiment absent chez les sujets circoncis alors qu’il connaît un taux non négligeable chez les sujets non circoncis. Aux États-Unis, le taux d’affection par ce cancer chez les circoncis est de 0 alors qu’il est de l’ordre de 2,2 sur 100 000 habitants non circoncis. La majorité des habitants des USA étant circoncis, les cas de cancer se limitent à 750 à 1 000 cas annuellement. S’ils n’étaient pas circoncis, le nombre passerait à 3 000 cas. Dans les pays où la circoncision n’est pas pratiquée comme la Chine, l’Ouganda et Porto Rico, ce cancer représente entre 12 et 22 % de l'ensemble des cancers qui atteignent les hommes, ce qui est un taux très élevé. Les maladies sexuelles Les chercheurs ont découvert que les maladies sexuelles se transmettent à travers le contact sexuel (le plus souvent l'adultère et la sodomie). Ces maladies se propagent de façon plus importante et plus dangereuse au sein des... non-circoncis C'est surtout vrai pour les herbes, l’ulcère phagédénique, la syphilis, la candidose, la blennorragie et les verrues sexuelles. Il existe de nombreuses autres recherches récentes qui confirment que la circoncision diminue l'éventualité de l’atteinte d’un circoncis par le sida à un taux supérieur à celui des non circoncis. Mais cela n’exclut pas que le circoncis exposé à la contagion consécutive à un contact sexuel avec un malade du sida puisse contracter cette dangereuse maladie. La circoncision n’immunise personne contre elle car il n’existe aucun véritable moyen de protection contre les multiples maladies sexuelles en dehors de l’éloignement de l’adultère, de la fornication, de la sodomie et des autres sales pratiques. (Ceci nous permet de savoir la sagesse de la loi islamique qui prohibe l’adultère et la sodomie). Protection de l’épouse contre le cancer de l’utérus. Les chercheurs ont constaté que les épouses des sujets circoncis sont moins exposées à ce cancer que les conjointes des hommes. non circoncis. C’est ici que prend fin la citation extraite de l’ouvrage al-Khitan, p. 76 du Dr Muhammad al-Barr. Allah le sait mieux. Se référer à un article du Pr. Wezouel publié par la revue américaine « Le Médecin de la Famille » n° 41, 1991. Directeur de publication ABI-ALFA Izotou. Tél : 9053841. Rendez-Vous N° 90 du 10 mai 2007. PUB Rendez-Vous N° 90 du 10 mai 2007. RV INTER. La lente organisation de l’Islam en Europe. La création en Allemagne d’un conseil plus ou moins représentatif des musulmans du pays est le nouvel exemple, plutôt tardif, des efforts déployés pour organiser l'islam en Europe et trouver des interlocuteurs auprès des autorités. La France, qui compte de loin la plus grosse communauté musulmane avec près de cinq millions de fidèles, essentiellement maghrébins, a été l'une des premières à s'y atteler. Comme ailleurs en Europe, les musulmans y sont très majoritairement sunnites et donc ne disposent pas d'un clergé à proprement parler. Le Conseil français du culte musulman (CFCM), initié en... 1999 sous un gouvernement de gauche, a finalement vu le jour en 200?. Alors que Nicolas Sarkozy, candidat de la droite à l'élection présidentielle française, était ministre de l'Intérieur. Lieu de débats, le CFCM est censé coordonner la construction de mosquées, l'organisation des fêtes religieuses, la formation des imams ou encore la nomination des aumôniers dans les hôpitaux, prisons, écoles, etc. Mais il est reproché à M. Sarkozy d'avoir fait le jeu du communautarisme, arguant que l'une des principales composantes du Conseil, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), est proche des Frères musulmans. La Grande-Bretagne, qui compte 1,6 million de musulmans, majoritairement pakistanais, et des imams de Côte d’Ivoire pour la création d’un observatoire de la laïcité. Après la deuxième conférence ordinaire des imams tenue du 27 au 29 avril dernier et l’intronisation du Cheick Al Aïma, Boikary Fofana, par ses pairs, à la mosquée de la Riviera, le bureau du Conseil supérieur des imams (COSIM) a. Rencontré récemment, le Président Laurent Gbagbo au Palais présidentiel, a rapporté le quotidien ivoirien « Fraternité-Matin ». À cette occasion, le Cheick a, au nom de ses pairs, demandé au Chef de l’État d’apporter une assistance aux pèlerins, en permettant notamment à ceux qui n’ont pu effectuer le Hadj 2006-bis de le faire sans frais supplémentaires. Il a aussi souhaité la création de l’office ivoirien du Hadj et de la Oumra. « Il y a des expériences réussies au Sénégal et au Mali avec le guichet unique », a-t-il dit en indiquant qu’un office national du Hadj pourra résoudre les problèmes que connaissent les candidats au Hadj de la Côte d’Ivoire. El Hadj Boikary a aussi proposé l’identification des imams par la délivrance de documents de privilèges et de préséances afin de leur éviter les tracasseries qu'ils connaissent sur les routes. Bangladesh compte comme principale organisation représentative le Conseil des musulmans de Grande-Bretagne (MCB). Créé en 1997, il représente aujourd'hui 350 organisations et mosquées dans le Royaume-Uni. Modéré dans ses principes, il affirme représenter les citoyens britanniques de confession musulmane et l'un de ses principaux objectifs est de lutter contre l'islamophobie dans le pays. Le MCB intervient largement dans le débat public en Grande-Bretagne, que ce soit sur l'intervention en Irak ou les attentats de Londres (7 juillet 2005, 56 morts) qu'il a dénoncés. Il a également été associé au groupe de travail chargé de conseiller le gouvernement dans sa lutte contre l'extrémisme islamique. L'Italie, qui compte 1,2 million de fidèles, a mis en place en novembre 2005 un Conseil consultatif musulman, composé de seize membres, issus d'associations ou simples représentants de la société civile, et dont l'objectif principal est de contribuer à « résoudre les problèmes d'intégration dans la société italienne ». Ce conseil, qui siège auprès du ministère de l'Intérieur, est « un organisme purement consultatif », qui rassemble « les voix les plus significatives de la réalité multiforme de « L'islam italien », selon Rome. Au Danemark, qui compte environ 200 000 musulmans, soit près de 3 % de la population, la crise des caricatures de Mahomet a sonné l'alarme. Le gouvernement libéral-conservateur a placé ses espoirs dans ainsi que la reconnaissance par l’État de la carte de membre du COSIM. Une autre doléance exprimée : la création d’un observatoire national de la laïcité. Ainsi que l'adoption de lois définissant clairement les principes et modalités d’application de la laïcité, l’intégration de la langue arabe dans le système éducatif ivoirien. Le cheikh a encore une fois remercié son hôte pour les actions menées en faveur de sa communauté ces derniers temps. Et notamment pour avoir décidé de relancer les travaux de la mosquée du Plateau. Intervenant sur le point de l’office ivoirien du Hadj, le Chef de l’État a souhaité que son organisation soit aux mains des musulmans à cause de la laïcité. À propos de la laïcité de l’État, le Chef de l’État a indiqué que chaque religion croit que l'autre est. favorisée à cause de la politique pour avoir des voix. Aussi a-t-il fait savoir aux imams qu’il va demander aux catholiques, aux musulmans et aux protestants de produire chacun des écrits sur la laïcité. Des écrits sur lesquels on s'appuiera pour produire un texte. Une association, « Les musulmans démocrates », créée en février 2006 en plein milieu de la crise. Mais plus d'un an après, l'association, qui ne compte aucun dignitaire religieux, n'a pas été le point de rassemblement souhaité. En 1999 a été créé l’Exécutif des musulmans de Belgique (pays qui compte entre 400.000 et 500.000 musulmans), organisation dont le rôle est de représenter les musulmans pour la gestion des aspects temporels du culte. Son fonctionnement a été émaillé de nombreuses polémiques, portant sur les équilibres liés aux origines nationales de ses membres ou sur le « screening » du passé des candidats par les autorités, qui ont écarté ceux considérés comme « radicaux ». La Suède, qui a une importante communauté de réfugiés irakiens, compte. un Conseil islamique de coopération, qui regroupe différentes tendances et représente les musulmans auprès des autorités. Aux Pays-Bas comme en Espagne, les musulmans sont représentés par différentes organisations dispersées qui sont plutôt des forums de discussion. L’ONU confie l’Alliance des civilisations à l’ex-président socialiste portugais Jorge Sampaio. Président du Portugal de 1996 à 2006, le socialiste Jorge Sampaio, 67 ans, a été nommé jeudi dernier Haut Représentant de l’Alliance des civilisations par le Secrétaire général des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, après consultations avec les chefs de gouvernement de l’Espagne et de la Turquie. Visant principalement à rapprocher Islam et Occident, l’Alliance des civilisations avait été proposée le 21 septembre 2004 à l’Assemblée générale des Nations unies par le président du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, qui en partagea ensuite la paternité avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. «Le Haut Représentant apportera la vision et le leadership requis notamment pour promouvoir l’Alliance des civilisations en tant qu’initiative crédible et viable pour réduire les dangereuses tensions entre les diverses sociétés à travers le monde et pour atténuer la menace que ces tensions font peser sur la stabilité internationale, affirme Michèle Montas, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU. La nomination d’un « Haut Représentant » destiné à assister le Secrétaire général pour désamorcer. Russie : 20.000 musulmans russes accompliront le prochain Hadj On estime à 20.000 le nombre des musulmans de diverses régions de la fédération de Russie qui accompliront le grand pèlerinage à la Mecque cette année, a révélé le Grand Mufti de la Russie et président du Conseil de l'Ifita. Al Jazeera : interdit d’accéder au Parlement iranien Mercredi, la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera a déploré l’interdiction à ses journalistes d’accéder au Parlement iranien et la campagne la visant dans les milieux chiites en Iran et en Irak. « Nous Nous regrettons cette décision qui, nous espérons, ne conduira pas à nous empêcher de travailler en Iran», a déclaré à la presse le directeur général d’Al-Jazeera, Waddah Khanfar. Le Parlement iranien avait décidé d’interdire son accès aux journalistes d’Al-Jazeera pour avoir, selon lui, insulté le grand ayatollah irakien Ali Sistani, révéré par de nombreux chiites en Iran, son pays natal. Cette décision fait suite à la diffusion mercredi dernier par la chaîne d’un programme dans lequel un journaliste mettait en cause la légitimité de la plus haute autorité religieuse chiite en Irak. «Nous réaffirmons que la politique d’Al-Jazeera est fondée sur le respect des références religieuses (...). Il n’y avait aucune intention d’offenser son éminence Sayyed Sistani», a ajouté M. Khanfar. M. Khanfar a également déploré que les crises à l’intersection de la religion et de la politique étaient recommandées dans le rapport d’un Comité de 20 «sages» remis en novembre 2006 à Istanbul à Kofi Annan, le prédécesseur de Ban. Ki-moon. Parmi les 20 « sages » formant, selon le jargon onusien, un « Groupe de haut niveau », figurent l’Espagnol Federico Mayor Zaragoza, ancien directeur général de l'UNESCO, le Turc Mehmet Aydın, ministre d’État et professeur de théologie, l’ex-président iranien Mohammad Khatami, l'ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, le conseiller spécial du roi Mohammed VI du Maroc André Azoulay, l'historienne britannique spécialiste des religions Karen Armstrong et le secrétaire général ibéro-américain Enrique Iglesias. Traçant des lignes directrices sur lesquelles pourrait se baser la gestion du Haut Représentant Jorge Sampaio, le rapport des « sages » sur l'Alliance des civilisations estime que les migrations, l'intégration et les technologies effacent les différences entre civilisations et que « les raisons clés du fossé grandissant entre les sociétés musulmanes et occidentales ne sont pas d'ordre religieux mais politique ». Aux yeux des « sages », le règlement du conflit israélo- palestinien est essentiel. Ainuddin a souligné que le nombre des pèlerins russes a enregistré une augmentation. Cheikh Ainuddin a également exprimé ses condoléances suite au décès de l’ancien Président russe Boris Yeltsin. « Le nombre des mosquées en campagne contre Al-Jazeera suscitée par le programme dans les milieux chiites en Iran et en Irak. Nous avons fait l’objet à maintes reprises de diverses accusations par diverses parties. Maintenant, nous sommes accusés d’être le fer de lance des sunnites en Irak. Nous avons (en revanche) été accusés l’été dernier, durant la guerre (entre Israël et le Hezbollah) de soutenir les chiites au Liban », a-t-il dit. Al-Jazeera avait déjà été au centre d’une controverse autour de la personne de M. Sistani en décembre 2005 quand un invité d’une émission de la chaîne lui avait reproché de soutenir l’occupation américaine de l’Irak. Al-Jazeera avait également été la cible de nombreuses critiques et mesures de la coalition dirigée par les États-Unis en Irak. En septembre 2004, le gouvernement irakien, à L’époque dirigée par Iyad Allaoui avait décidé de prolonger indéfiniment l’interdiction d’un mois faite à Al-Jazeera de travailler en Irak, l’accusant d’incitation à la violence, en diffusant notamment des vidéos de groupes armés. Le rapport palestinien est essentiel pour éviter le choc entre l’Islam et l’Occident. Mais, ajoutent-ils, le monde musulman doit se démocratiser. Rédigé en anglais et en arabe, le rapport semble biaisé par un antioccidentalisme qui attribue le péché originel à « l’impérialisme européen » relayé par l’agressivité américaine. Les « sages » ont néanmoins la valeur d’affirmer que « le terrorisme ne peut jamais être justifié » et de condamner « l'interprétation distordue du Coran » faite par les partisans de la violence. Le rapport incrimine en outre, comme facteur clé de la montée de l’extrémisme dans certains pays musulmans, la répression de l’opposition non violente et la lenteur des réformes. Ce rapport des « sages » sur l’Alliance des civilisations recommande aussi la création d’un Fonds mondial pour la... Solidarité avec la jeunesse et la promotion d’une éducation aux droits de l’homme et au multiculturalisme parmi les jeunes. Toutefois, en novembre et décembre 2006, le gouvernement espagnol ne cachait pas son espoir d'une attribution de ce poste de Haut Représentant de l’Alliance des civilisations à Kofi Annan, alors Secrétaire général sortant des Nations unies. La Russie a augmenté rapidement de 100 à 6000, voire 7000, sous le règne de feu Boris Yeltsin», a-t-il indiqué tout en louant l’illustre disparu pour avoir permis la liberté religieuse dont les gens étaient privés sous le régime communiste pendant plusieurs décennies. Rendez-Vous N°90 du 10 mai 2007 RV SPORT Les nouveaux défis de la FTF RÉHABILITER LE FOOTBALL Le siège de la FTF, un gaspillage de trop. La FTF peut se réjouir du médiocre qui a caractérisé ce joyau. Quand il pleut, toutes les portes et fenêtres sont automatiquement des voix d’entrée pour l’eau. Aux portes et fenêtres viennent s’ajouter d’autres issues de passage d’eau. L’administration est obligée. Chaque soir, il faut débrancher tout le circuit électrique afin d’éviter les risques en cas de pluie pendant la nuit. Comme si cela n’était pas assez, le carrelage s’est fait de la façon la plus médiocre possible. On n’a pas besoin d’être un spécialiste pour s’en convaincre, les insuffisances sont en effet nombreuses. Les détracteurs du président actuel de la FTF grossissent leur rang. Ils viennent d’accueillir le SG, qui a ouvertement affiché sa réelle volonté de nuire à son président. Nous vous parlions dans le numéro passé de comment il a joué pour se retrouver à Accra avec des ambitions qui ne sont plus à démontrer. Actuellement, il boude certaines d’avoir un siège flambant neuf pour ses activités. Mais cet immeuble qui scintille cache beaucoup trop d’imperfections. Les nouveaux occupants sont déjà victimes de l’architecture. Le siège de la FTF s’arrache déjà alors que le bâtiment n’est pas encore utilisé à plein temps. La cour, quant à elle, est un vaste désert où aucun arbre ne promet la moindre ombre. Ombre, aucun lieu de repos dans la cour, or la salle d’attente n’est pas loin d’un bureau ordinaire. À voir la pagaille qui a caractérisé l’érection de cet immeuble, on est tenté de se demander combien exactement il a coûté. Une autre raison peut expliquer cette architecture approximative. L’ancien président qui a construit l’immeuble est un militaire, et pas n’importe lequel, un officier. Or, au Togo, nous savons que contenir les ennemis de l’intérieur, réunions, il prend des allures rebelles et devient de plus en plus menaçant. Par personne interposée, il promet de faire voir au président en le demandant s’il sait ce qui a fait partir son prédécesseur. Il rame donc actuellement à contre-courant de ce qui se passe à la fédé, ce qui fait saliver Améyi et les siens, qui peuvent désormais se réjouir souvent quand un officier gère un chantier. Toute la main-d’œuvre et autres sont puisées dans les casernes. Ainsi, le travail qui devait être fait moyennant argent devient un travail bénévole et les exécutants travaillent. Aussi de façon bénévole, c’est-à-dire sans y mettre leur réel savoir-faire. L’autre surprise est que l’équipement des bureaux aurait coûté 50 000 000 de nos francs au bailleur, pourtant, actuellement seuls quelques pièces ont la chance d’avoir des chaises et quelques ordinateurs (nous y reviendrons) d’avoir marqué un point de plus. Mais seulement le mensonge se lève tôt, mais la vérité le rattrape toujours. Nous savons que l’éternel SG de la fédé a été pour beaucoup dans la déconfiture qui a emporté Rock, mais en bon juriste, il s’est vite retiré avant que l’odeur nauséabonde ne se dégage, laissant le militaire porter seul. Depuis son élection à la tête du football togolais, le président de la fédération togolaise de football s’est engagé dans la difficile réhabilitation du sport roi. Il est tout récemment revenu d’une tournée marathon qui l’a conduit dans différentes régions du Togo afin de toucher du doigt la réalité. Que ce soit à Tchévié, Nachè, Atakpamé, Sokodé, T. Hamba, Dapaong en passant par le... Milieu Bassar et Lango, le constat était amer. Les terrains sont quasi inexistants, ceux qui existent ne sont pas clôturés ou encore les clôtures sont en délabrement. Tout est à refaire or Wlessi veut faire du football à la base une de ses priorités. Il faut donc un minimum d’infrastructures afin de permettre à ces talents encore cachés dans les différentes régions de se révéler au grand bonheur des différentes équipes nationales. Le chantier reste vaste, mais le président de la FTF a décidé de commencer par la construction de sièges pour les différentes ligues. Au total, 14 bureaux seront construits à raison de 10, ceux dont on l'a toujours accusé. Tout le monde a salué le courage avec lequel les organisateurs et les électeurs ont remercié démocratiquement l’ancienne équipe, mais s’il y a quelque chose qui a fait tiquer plus d’un, c’est la réapparition de cette tête blanche dans la nouvelle configuration. Tata doit apprendre à connaître ses millions par bureau. Ceci permettra à l’administration footballistique. de s’imposer et de mieux organiser la relève de ce sport très prisé. La ville de Mango a été le lieu choisi pour la pose symbolique de la première pierre pour la construction des 14 sièges répartis sur le territoire national. Partout où il a passé, le président a été accueilli par une immense foule ravie d’accueillir celui qui incarne le changement du football togolais. Le président a rassuré les bénéficiaires de la disponibilité de la liquidité une fois la justification du terrain devant abriter la construction faite. Aussi a-t-il conseillé les différents responsables à l’initiative personnelle d’intéresser les différents milieux à l’enjeu footballistique de façon à les amener à participer à sa reconstruction. Le summum de la tournée aurait été la finale du 27 avril disputée à Dapaong entre US MASSEDA et FOADAN, une coupe remportée par Masseda par 1 but à 0. hommes et à les gérer de façon à ce que leurs caprices et ambitions démesurées ne prennent pas le dessus sur celui de l’intérêt national. En attendant le Match retour Bénin - Togo est en pleine préparation. Bonne chance pour les Éperviers. La rédaction du 10 mai 2007. Rendez-Vous N° bibo:issue 90 bibo:numPages 8 -- o:id 31409 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31409 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31429 31531 31532 31533 31534 31535 31536 31537 31538 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8d8358f071256e89af5e7f66f7ee8aa14645547c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cfab8e07eb165a44a2ae84cb160216c86f17edb0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/15142174da49cbb0b4e0a50fefb5c16ab5cd3991.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5fa8766efd967dcf51e0ee0916b5ddc34f6d4cb8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e57dd6bb17431eeb0a51ef5c023993844d70be85.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7113641d41614400ba5b4fdfba3fa70641084df5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6f434e8cafc6bb94aedcd3fb02ba0f173c0ed831.tiff https://islam.zmo.de/files/original/540af825a213c6470f2db05a9320c30479bf911f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e328f59453fb3d4c0977c781aef92ef0459708d0.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #84 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27717 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31395 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-01-19 dcterms:identifier iwac-issue-0001280 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content le Gai. Mèmène a balayé la mafia autour de nos Le président TATA (droite) et son vice, deux forces tranquilles AVLESSI TATA ET L’HONORABLE AMEYI: DEUX VALEURS SÛRES AU CHEVET DU FOOTBALL TOGOLAIS LE JUGE KOUYOU ET AFODA FACE À LEURS ŒUVRES Quelle cérémonie Al Honda Lamco attend pour restituer à l’UMT les 12 800 000 soutirés de ses comptes par des juges corrompus ? L'agence de voyage CEDIP a restitué à ses malheureux pèlerins leur argent. Les autres agences de voyage doivent en faire autant. INTERVIEW DE OUSTAZ ADAM NQUHOUM ZÉINOUDINE IMAM DE LA MOSQUÉE D’ADÉWI « Il y a des cas fort louables où le pèlerin quitte et revient du À près avoir assassiné Saddam, Bush verse des gens. C’est ce que l’Islam veut de nous. » SUIVI DU CENTRE AEMO ET RÉHABILITATION D’UN ÉDIFICE ADMINISTRATIF PAR PROGOSA •• des larmes de crocodile RV SPORT AVLESSI TATA ET L'HONORABLE AMEYI DEUX VALEURS AU CHEVET DU FOOTBALL TOGOLAIS Attendu depuis quelques mois, le congrès électif de la Fédération Togolaise de Football a Rendu son verdict la semaine passée. Sans surprise, le candidat Avlessi Adagio TATA, celui de la jeunesse et du renouveau, a été porté à la tête du sport roi. Tant l'offensive de charme à l'américaine développée par l'enfant prodige de Masseda a balayé toute tentative de concurrence sur le terrain. Rendu célèbre par le temps record qu'il a mis pour faire de l'US Masseda un club compétitif de première division ainsi que ses réalisations des différentes infrastructures sportives, scolaires, sanitaires et autres à Masseville, Avlessi Tata a su développer des atouts qui n'ont pas rendu la vie facile à ses challengers sur le terrain du pragmatisme. Pourtant, rien ne prédestinait cet homme d'affaires spécialiste des bois, encore méconnu du public sportif du Togo il y a deux ans, à cette consécration ultime au niveau de l'instance du football togolais. Né en 1966 à Masseda, Avlessi Adagio TATA. LETTRE OUVERTE À L’ATTENTION DE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION TOGOLAISE DE FOOTBALL Lomé, le 16 janvier 2007 Monsieur le Président, C'est avec une grande surprise que nous avons suivi sur les médias officiels les nominations auxquelles vous avez procédé sans consultation préalable de tous les membres du Bureau Exécutif de la Fédération, nominations à des postes non prévus par les textes régissant notre Fédération. Il s'agit, d'après les propos du Secrétaire Général de la FTF, tenus sur les antennes de la TVT le 15 janvier 2007, des postes suivants : - Un coordonnateur général - Un conseiller spécial chargé des relations extérieures - Un conseiller spécial chargé des relations avec les clubs - Un conseiller spécial chargé du contrôle de gestion - Un manager de l'administration de la FTF Étant nous-mêmes surpris, le président TATA (droite) et son vice, deux forces tranquilles, passionnés très tôt, comme la plupart des jeunes togolais, pour le football. L'homme fera un bref passage dans le club sportif de Masseda avant de se retrouver en Côte d'Ivoire en 1983 où il s'initie au métier des bois et obtient très vite, après. des voyages de perfectionnement en Europe, un diplôme sanctionnant une formation dans l'ébénisterie. Spécialisé dans l'ameublement dans une Côte d'Ivoire en plein boom économique, il bâtira sa fortune sur une diversité d'activités économiques qui allient le marché des meubles aux activités d'import et export. Son engagement sportif et son amour pour le football de son pays le ramèneront au bercail pour redonner vie à l'US Masseda, club qui pâtit. Nous sommes scandalisés par cette décision qui viole littéralement les textes de 1994 ayant servi de base aux élections du 09 janvier 2007, d'autant plus que nous n'avions pas été informés, en qualité de membres du Bureau Exécutif de la Fédération, et qu'il en a été certainement de même pour d'autres membres dudit Bureau. Nous tenons à exprimer notre désapprobation et notre indignation vis-à-vis de cette méthode de travail basée sur l'exclusion et la violation flagrante des textes régissant notre Fédération. Nous pensons qu'il vaudrait mieux, au cas où vous auriez des... amendements à proposer aux textes actuellement en vigueur, attendre le prochain Congrès extraordinaire consacré à la refonte des textes et prévu dans trois mois, pour faire valoir lesdits amendements, au lieu de s'engager dans la précipitation, en créant des postes dans des conditions non consensuelles ni conformes aux textes en vigueur. Il agissait depuis fort longtemps en deuxième division. Supporter infatigable du onze national togolais, il ne s'est pas lassé de sillonner la plupart des stades dans lesquels les Éperviers se sont produits lors des phases éliminatoires de la CAN - Coupe du monde 2006. C'est justement au cours de ces voyages, souvent laborieux, derrière les Éperviers que beaucoup de Togolais le remarqueront à travers son éternel chapeau de cow-boy et un drapeau togolais. À l'instar de nombre de joueurs professionnels de l'équipe nationale, les Togolais ont remarqué en lui ce fibre patriotique désintéressé dont notre football a le plus besoin pour prendre son envol. Comme si cela n'était pas assez, Avlessi. bénéficie d'un support de poids. En effet, il est nécessaire de rappeler que le Président de la FTF n'a reçu des Statuts et du Règlement intérieur de la FTF aucun pouvoir discrétionnaire de nomination à quelque poste que ce soit. Aux termes des dispositions des articles 17 des statuts de la FTF approuvés par le Congrès du 29 janvier 1994 et 20 du Règlement intérieur adopté à la même date, le Bureau Exécutif peut déléguer une partie de ses pouvoirs pour des tâches déterminées à des Commissions Centrales qu'il nomme annuellement à cet effet. En dehors de ces Commissions Centrales, l'article 1 des Statuts reconnaît au Bureau Exécutif le pouvoir de nomination d'un Directeur Technique National et d'un Secrétaire Administratif. À part ces deux postes et les Commissions Centrales dont la mise en place est exclusivement de la compétence du Bureau Exécutif, dans sa composition collégiale, aucun poste ne peut être créé par le Président sans autre motif du sport qui a à ses frais construit un stade pour son équipe. dont les composantes sont pour lui une véritable famille. Il est le premier à avoir loué les services onéreux d'un Européen pour entraîner son équipe, Maranatha. Inutile de souligner que le vice-président de la FTF, de par ses actifs, réunit lui aussi des qualités qui pouvaient faire de lui un président s'il en avait éprouvé le besoin. Mais Dieu aime trop le football togolais pour laisser ses deux grands parrains consumer leurs énergies dans des concurrences stériles. Ainsi, la providence a voulu que les deux hommes se complètent, l'un seconde l'autre. Voici deux forces, deux inconditionnels du sport roi à la tête de la FTF. Ils sont forcés par le destin à se donner la main afin de ressusciter un football mourant. Les instances du football international l'ont vite compris, c'est ce qui explique leur intervention dans le rapprochement initié par le président de la CEI entre les deux premiers responsables. L'élection des deux responsables doit se faire dans le respect des textes en vigueur. Nous en appelons donc à la retenue, à... La pondération, et surtout à l'esprit de concertation et de collégialité, afin que nous puissions éviter à notre Fédération les dérapages, les conflits d'intérêts et les frustrations que les autorités gouvernementales et les instances sportives internationales ont voulu lui faire éviter par la tenue, le 09 janvier dernier, des assises statutaires extraordinaires ayant accouché de ce Bureau Exécutif. Nous devons plus que jamais nous engager dans la voie de la réconciliation en évitant tout acte susceptible de provoquer la division et l'incompréhension parmi les différents acteurs du football togolais. C'est dans cet esprit et cette perspective que nous vous suggérons de rétracter purement et simplement les décisions de nomination que vous avez prises et d'attendre le futur Congrès extraordinaire prévu dans trois mois. Ce qui est le couronnement ultime de leur investissement hors pair, dans leur engagement sincère pour la jeunesse togolaise. C'est également l'aboutissement heureux du pari de deux hommes d'affaires. qui pensent mettre leur richesse au service des compatriotes. Comme ils savent si bien le faire, les Togolais ont manifesté une joie réelle de ce choix judicieux à travers les rues de Lomé. La tâche ne sera pas facile pour le nouveau locataire du tout nouveau siège de la FTF. Mais nous osons croire que les signes avant-coureurs d'une cohabitation difficile et tumultueuse au sommet du sport sont dissipés. Aussi, connaissant l'engagement et le dévouement des deux parrains pour le football, les Togolais nourrissent l'espoir qu'ils surmonteront leurs petites divergences pour se présenter comme de véritables acteurs du renouveau du football au Togo. C'est à ce prix que l'histoire les classera dans l'annale du club très restreint de ceux qui ont marqué positivement la vie des Togolais. Bonne chance. Mois pour proposer, le cas échéant, des amendements aux textes en vigueur. En vous assurant de notre disponibilité à œuvrer pour l'évolution du football dans notre pays, le Togo, dans le respect scrupuleux des textes en. vigueur, nous vous prions de recevoir l'expression de nos sentiments amicaux et sportifs. Ont signé: AMEYI Komla K. Mawulawoè : Premier Vice-Président BOUKPESSI Essoyaba : Deuxième Vice-Président Ampliations : 1- FIFA 2- CAF 3- CEI 4- MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS 5- CNOT 6- FTF 7- MEMBRES DU BE DE LA FTF RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 L’agence de voyage CEDIP a restitué à ses malheureux pèlerins leur argent Par La Rédaction Le Comité d'Entraide de Développement Islamique et de Pèlerinage (CEDIP), une agence de voyage dirigée par El Hadj Amadou, a restitué à tous ses malheureux pèlerins leur argent. En effet, cette agence est l'une des rares qui font du pèlerinage non pas un fonds de commerce mais un moyen d'aider le musulman à effectuer le cinquième pilier de sa religion. Au-delà des témoignages reçus ici et là par rapport au bon traitement qu'elle réserve à ses pèlerins, CEDIP est l'une des agences qui n'attendent pas l'argent des clients pour vivre. Elle en a donné à plusieurs. Reprises la preuve. En effet, cette agence est celle qui, craignant pour la sécurité de l'argent, avait proposé que l'Union Musulmane garde l'argent des malheureux pèlerins au lieu de le restituer à des gens qui ne sont pas sûrs de le conserver jusqu'à la saison suivante. Cette proposition n'a pas été digérée, mais le temps donne raison à cette agence. Les gens ont purement et simplement mis la main dans cet argent et, au moment venu pour le restituer afin que les pèlerins voyagent, ils collectent auprès des agences de voyage. Les agences de voyage doivent remettre aux malheureux pèlerins leur argent. Par La Rédaction Pour une deuxième fois consécutive, certains pèlerins ont fini leur hadj à Lomé. Ils étaient environ 730 à avoir raté l'avion l'année passée, parmi eux plus de deux cents sont encore cloués cette année après la deuxième tentative. À ce nombre viennent s'ajouter ceux qui se sont inscrits cette année et qui n'ont pas pu décoller. Bref, il y a actuellement deux catégories de malheureux pèlerins, ceux qui ont échoué deux fois. fois consécutives et ceux qui goûtent à leur premier échec. Nous avons de bonnes raisons de soutenir qu'après deux échecs, les clients ne peuvent plus continuer à faire confiance à leur agence. Il faut impérativement que ces agences restituent à chaque malheureux pèlerin ses 1 250 000 CFA (pour les anciens) ou nouveaux pèlerins inscrits pour faire voyager les anciens. Ce n'est pas l'occasion de vanter qui que ce soit, mais certains comportements méritent d'être cités en exemples. Actuellement, cette agence a restitué à ses clients leur droit, quitte à ce qu'ils aillent s'inscrire ailleurs ou qu'ils lui renouvellent leur confiance pour une prochaine fois. Seules cinq personnes n'ont pas encore retiré leurs sous et les intéressés, dont quatre sont basés à Sokodé et un actuellement en voyage, pensent le faire quand ils seront à Lomé pour accueillir d'autres pèlerins. L'agence remet l'argent à celui à travers qui le client a payé pour son voyage. Depuis qu'elle a senti qu'il n'était plus possible de faire voyager. Tous ses pèlerins, l'agence a appelé le reste à rentrer en possession de leur argent. Toutes les autres agences doivent en faire autant pour que l'organisation du hadj ne ressemble pas à une escroquerie organisée. Il faut faire remarquer que le chef de CEDIP, d'après nos recoupements, est à la tête d'une association islamique de bienfaisance. Cette association est née du fait que ses promoteurs 1 300 000 f CFA (pour les nouveaux). On se rappelle que tout récemment, des agences ont été incapables de retourner l'argent de leurs malheureux pèlerins, ce qui d'ailleurs explique en partie le fait que les malheureux de l'année passée soient encore cloués. Or l'argent de ces pèlerins était bel et bien remis aux chefs d'agences, ils devaient le garder en lieux sûrs jusqu'à la saison suivante, mais quand le moment est venu, des agences s'étaient retrouvées les mains vides. Ils ont dépensé l'argent des pèlerins qui n'avaient pas voyagé. Cette année encore, le même scénario se reproduit, doit-on encore faire confiance à... Ces messieurs ? Nous estimons que non, il faut faire pression sur ces agences afin qu'elles remettent aux clients leur argent. Ayant constaté que la plupart de nos activités islamiques sont financées par des pays arabes, il faudrait apprendre à créer des regroupements islamiques. LE SPORT ROI TOGOLAIS, ENFIN LA RENAISSANCE Le Général Mèmène a balayé « la mafia » autour de nos stades. Par NOUROUDINE Le football togolais vient de franchir une étape historique de son évolution. Il vient de s'affranchir d'une tutelle devenue aussi encombrante que nuisible. Les amateurs du ballon rond, à cheval entre optimisme et scepticisme, attendaient incertains, malgré la détermination de la CEI. Mais enfin, plus de peur que de mal, la délivrance tant attendue s'est déroulée comme sur des roulettes, les urnes ont démocratiquement obligé Rock Gnassingbé à céder sa place à Tata Avlessi. Ce vote est une renaissance que nous devons à la bonne volonté du général Mèmène et son équipe. Au gré des obstacles, ils ont osé balayer « la mafia » formée. Autour des stades togolais, ils ont bravement accompagné ce mouvement dynamique, histoire de redonner aux Togolais l'envie de se retrouver autour de ce que les observateurs appellent depuis un temps "le parti unique des Togolais", le football. Pourtant, quand la CAF et la FIFA, dans leur détermination à voler au secours du football togolais, ont désigné à la tête d'une commission électorale indépendante le général Seyi Mèmène, beaucoup avaient émis des réserves quant à la capacité de celui-ci à être l'homme providentiel d'un football togolais au bord de l'abîme. Certains Togolais se demandaient si le général pouvait être au-dessus de la mêlée. Inquiétudes bien fondées, mais c'est sans compter avec la détermination de l'intéressé à ressusciter notre football. Aussi, faut-il souligner l'apport unique capable de s'autofinancer. C'est dans le cadre de cette association qu'une agence de pèlerinage a été créée afin que les bénéfices extraordinaires de l'actuel vice-président de la CAF au sport roi de notre pays. apport qui lui a valu cette place qu'il occupe dans les sommités du football africain et mondial. N'est pas vice-président de la CAF qui veut mais qui le mérite, qui a fait ses preuves. Et c'est à juste titre que le général Mèmène a été envoyé au chevet de ce football qu'il a d'ailleurs passé une partie de sa vie à édifier. Mission difficile quand on sait que nul n'est prophète chez soi. Aussi, faut-il remarquer que quand on est en passe d'avoir la destinée du football de tout un continent, il faut prouver à la face du monde qu'on peut porter la lourde charge de mettre de l'ordre chez soi. C'est ce que le général a tenté de faire. Mission accomplie, assurément. Avec ce dénouement observé, grâce à l'impartialité notoire de la CEI à travers ce scrutin transparent à faire pâlir d'envie tout observateur impartial, beaucoup de Togolais, dans leur joie difficilement maîtrisable, se demandent encore si des fonds soient versés aux activités de l'association. Il faut souligner que CEDIP est une ONG qui a son agrément. Voilà qui fait La différence. Qui aurait pu faire mieux que cet homme ? En grand connaisseur des réalités togolaises, le général Mèmène a su déjouer toutes les gymnastiques susceptibles de freiner l'équité dans le vote. Le monde sportif évolue, les mentalités changent, il n'y a pas de raison que les Togolais soient seulement témoins de cette évolution. Sous le regard attentif du monde, le général Mèmène a su démêler, dès le début, un à un et avec tact tous les échafauds, ce qui sans aucun doute a donné ce résultat fabuleux et accepté de tout le monde. Voilà un pas de géant posé qui permettra sûrement à l'homme de gagner des points supplémentaires et précieux dans son irréversible ascension vers les sommités du football africain et mondial. Vivement que ces actes posés puissent faire cas d'école sur la terre de nos aïeux, le Togo en sortira grandi. Nous n'oublions pas la CAF et la FIFA qui ont su choisir l'homme qu'il faut, comme pour dire aux gros maux les grands remèdes. RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 RV SOCIETE LE JUGE KOUYOU ET AFODA FACE À LEURS ŒUVRES Quelle cérémonie Al Houda Lamco attend pour restituer à l’UMT les 12 800 000 soutirés de ses comptes par des juges corrompus ? L'organisation du hadj au Togo ne finit pas de dévoiler ses mystères. Nous publions dans notre édition N° 81 un article titré « L'agence de pèlerinage Al Houda Lamco dans de mauvais draps en Arabie Saoudite ». Dans cet article, nous avions fait écho de ce que, devant une délégation togolaise en mission en Arabie Saoudite, les autorités saoudiennes chargées du pèlerinage se sont inquiétées de certaines pratiques de l'une de nos agences de voyage, notamment l'agence Al Houda Lamco de M. Afoda Sébou. On se rappelle pourtant que pour les mêmes raisons dont parlent les responsables saoudiens du hadj, l'Union musulmane du Togo avait suspendu ladite agence à titre disciplinaire. L'agence a nié ces accusations. Punition corporelle dans les écoles : un vrai débat s’impose. C'était, il y a quelques jours dans... Un quartier de Lomé, en pleine rue, une jeune élève empoignée par ses camarades qui la tiraient vers leur école interpellait les passants. Pleurnichant, elle se débattait pour se dégager de l'emprise que ses camarades exerçaient sur elle. À qui veut les entendre, ces camarades répétaient : « C'est notre monsieur qui veut la taper et elle court. » Et la petite fille, comme résignée face aux bras solides de ses camarades qui la retenaient, ne faisait que crier son désarroi en demandant du secours face à un maître saoul qui va la tuer, disait-elle. Cet incident somme toute surréaliste a conduit à ce qu'elle assignât l'UMT devant les tribunaux pour dommage causé par la suspension. Mais voilà que l'histoire étant rebelle, les Saoudiens eux-mêmes montrent du doigt "notre agence". Ainsi, étions-nous parvenus à la conclusion que M. Afoda et son agence avaient bénéficié d'une parodie de justice. Il faut souligner qu'à l'époque, c'est le juge KOUYOU, président de la Cour de première instance, qui, comme il sait si bien le faire, a... rendu un verdict basé sur les montages et les dessous de table. Il a suffi de graisser les pattes à M. Kouyou pour qu'il torde le cou à la vérité et découvre une stratégie "juridico-togolaise" pour bloquer le compte bancaire de l'Umt et lui soutirer, pardon, voler 12 800 000 f CFA. Une anecdote est révélatrice de la situation que vivent beaucoup d'enfants dans les hauts lieux d'acquisition du savoir que sont les écoles, nos écoles. Comment comprendre un tel phénomène considéré par beaucoup de parents d'élèves comme naturel à partir de l'héritage culturel issu des institutions scolaires de la période coloniale ? Beaucoup d'observateurs, à ce sujet, reconnaissent que le vrai débat sur la punition corporelle à l'école n'a même pas encore commencé. Car le changement culturel dans une société ne s'opère pas à coup d'arrêtés ministériels que même les plus hautes autorités de notre pays savent inefficaces ou par quelques sommes qui, d'ailleurs, n'appartenaient pas à l'Union. Aujourd'hui, le juge et son corrupteur sont face à... leur responsabilité, ils sont rattrapés par l'histoire. Devant le ministre de l'intérieur, M. Afoda, dos au mur, a en effet promis de restituer à l'UMT son argent. Il faut souligner que quand la délégation togolaise est revenue d'Arabie Saoudite avec des informations incriminant Afoda, celui-ci devait être suspendu, mais il a fallu qu'il fasse les pieds et les mains devant le ministre de l'intérieur pour sauver les meubles. Dans la foulée, il a promis de restituer l'argent injustement soutiré des comptes de l'UMT. Mais jusqu'ici, le président des architectes du Togo fait le pied de grue, on se demande quelle cérémonie il attend pour remettre l'argent à qui de droit après cet aveu. Ceci implique qu'Afoda reconnaît avoir eu recours au mensonge. SUIVI DU CENTRE AEMO ET RÉHABILITATION D’UN RATURENT ADMINISTRATIF PAR PROGOSA Par In rédaction Ce n'est plus un secret, le partenariat socio-économique entre l'État togolais et la multinationale Progosa Investment ne fait plus l'ombre d'aucun doute. Il y a un mois, le PDG de ce... Le groupe participait à l'inauguration d'un centre de formation en milieux ouverts après avoir aidé à sa mise en place. Initié par la ministre Agnelé Christine, le centre, composé de plusieurs ateliers, a récemment bénéficié de la visite et d'un nouveau soutien de ses sponsors. En effet, le directeur commercial de Progosa, absent à l'inauguration du centre, a tenu à visiter les installations. Il ne s'est pas arrêté là, il a aussi promis une restauration totale aux enfants qui doivent bénéficier des services de ce centre. Toute oreille pour les doléances de ces enfants, il n'est pas parti sans leur donner des conseils pour les amener à tirer le maximum de bénéfice de ces installations. À la corruption pour arracher cette parodie de justice signée de la griffe de Kouyou, un juge expert des dossiers puants. Voilà l'image que nos magistrats donnent à la justice togolaise. Depuis un temps, l'union musulmane se prépare à interjeter appel face à ce jugement. Beaucoup de salive coule autour de cette histoire, toutes les voix se... Lèvent pour condamner et contester ce jugement. Afoda reconnaît avoir bénéficié des services de juges corrompus et d'avoir eu recours à ces pratiques qu'il a pourtant niées. Voilà ce dont sont capables nos juges à la solde des billets de banque. Il est temps que l'État arrête la pagaille en évitant de remettre ce rôle délicat à des corrompus. Ce n'est pas une première au Togo, il suffit que le bourreau et un juge échangent un coup de poignée derrière les rideaux pour que l'ange se taise. De ce centre, il s'est rendu au ministère du sport où un autre chantier l'attendait. Lisez plutôt cette coupure de presse d'un confrère de la place. « M. Vianney D., prenant en compte les conditions de travail et voulant toujours mieux faire, a promis d'assurer dorénavant une ration journalière aux apprenants afin que ces derniers, à la sortie le soir, ne soient plus obligés de retourner à la rue pour trouver à manger : « Au lieu d'un seul repas par jour, les apprenants du centre auront désormais deux plats dans la... » journée... Nous allons nous y atteler pour que le soir ils ne soient contraints de retourner à leurs milieux antécédents : la rue », a déclaré M. Dupuydauby. Il faut dire que ces actions menées ici et là par le groupe Progosa démontrent une fois encore son engagement aux côtés des populations togolaises pour leur bien-être, à l'instar des sociétés installées au Togo depuis des années qui ne cessent de piller le pays sans y investir en retour un seul franc pour le bonheur de ceux qui se retrouvent en enfer et Satan au paradis. Le danger dans toutes ces mascarades est que le Togolais n'a plus foi en notre justice, le commun des mortels préfère les règlements de compte et la vindicte populaire aux jugements stériles. Ceci est un danger public si les autorités ne mettent pas fin à la corruptibilité des juges. Il faut que l'autorité compétente prenne des mesures pour que cet argent soit restitué à l'UMT ; ces 12 800 000 F CFA ne sont ni la propriété du président de l'UMT ni aucun de ses 32 membres du bureau, c'est l'argent de... L'agence de voyage CEDIP. Même si c'était l'argent de l'Umt, ce n'est pas une raison pour qu'un individu cherche une occasion pour s'en approprier, car c'est avant tout le bien de tous les musulmans du Togo. Nous suivons de près ce dossier. Peuple sur le territoire de qui elles prétendent venir faire fortune. Vivement que d'autres emboîtent le pas au groupe Progosa afin que notre pays relève la tête, tout au moins sur le plan social et du développement. Rappelons que le centre AEMO est une idée originale de la ministre Christine Agnélé Mensah, chargée de la protection de l'enfance et des personnes âgées, pour récupérer les enfants de la rue et leur assurer un lendemain meilleur en leur offrant une formation. Après la visite du centre AEMO, M. Vianney Dupuydauby, accompagné de Mme Agnélé, s'est dirigé vers le Ministère de la jeunesse et des sports où un bâtiment en ruine est inscrit dans l'agenda du groupe PROGOSA pour réhabilitation. En effet, ce bâtiment, délaissé depuis le temps de sa construction, sera... entièrement retapé et rénové par le groupe PROGOSA avec l'installation d'un centre de loisir, du matériel informatique pour permettre aux jeunes de profiter. RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 RV RELIGION La valeur du temps ! Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux Jeux Olympiques. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partage-les avec une personne de... Choix et ils deviendront encore plus précieux. Tu admets qu’il existe un Dieu Créateur et tu demandes : qui l’a créé ? Mon ami est un homme qui se complaît dans la dispute et adore parler. Il pense que, croyants naïfs que nous sommes, nous vivons de rêves et nous ridiculisons nous-mêmes avec nos histoires de paradis et de houris, oublieux des plaisirs et des séductions d'ici-bas... À propos, mon ami a fait ses études supérieures en France, il y a obtenu son doctorat, a vécu avec les hippies et a commencé à abandonner toute croyance. Il me dit sur un ton moqueur : Vous affirmez que Dieu existe. La base de votre argumentation est la loi de causalité en vertu de laquelle tout objet fabriqué suppose un artisan, tout être créé a un créateur, tout existant un être lui donnant l'existence. Le tissu porte la marque du tisserand ; le tableau du peintre, la sculpture, du sculpteur. À partir d'une telle logique, l'univers est selon vous, la preuve la plus manifeste du Dieu Tout-Puissant qui l'a créé... Bien ! Nous avons cru à ce Créateur. Mais, en suivant votre logique, ne nous est-il pas permis de demander : Qui a créé le créateur ? Qui a créé ce Dieu dont vous parlez ? N'est-ce pas là une conséquence déjà démontrée, conformément à la même loi de causalité ? ... Que dites-vous de ce piège, cher monsieur ? Nous lui répondons : - Ta question n'a aucun sens... Il n'y a ni piège ni quoi que ce soit. Tu admets qu'il existe un Dieu Créateur et tu demandes : qui l'a créé ?! Tu en fais à la fois Créateur et une créature. Tu te contredis donc toi-même. Ta question ne vaut pas pour une deuxième raison. Tu te représentes en Créateur comme étant soumis aux lois de ses créatures... alors que la causalité est une loi qui nous concerne, nous, les fils du temps et de l'espace. Dieu, qui a créé le temps et l'espace, est nécessairement au-dessus de ces deux dimensions. Il ne peut être lié aux lois spatio-temporelles. C'est lui qui a créé les lois de causalité. Il n'y est donc pas soumis et il ne Nous n'est pas permis de nous le représenter autrement. Le sophisme aidant, tu parles de Dieu comme le feraient des poupées à ressort au sujet de l'homme qui les a fabriquées et qui, selon elles, devrait être mù lui aussi par un ressort. Leur dirions-nous : « Non ; il se meut de lui-même », elles te répondraient : « Impossible que quelque chose se meuve spontanément. C'est ainsi dans le monde qui est le nôtre. Tout est mù par des ressorts ». Tu ne peux imaginer, par exemple, que Dieu existe par lui-même, sans personne lui donnant l'existence, pour la simple raison que tout ce que tu vois autour de toi a besoin de quelqu'un pour le faire exister. Penserais-tu par hasard que Dieu ait besoin d'un parachute pour faire parvenir aux hommes sa Parole... Ou d'un autobus rapide pour entrer en contact avec ses prophètes ? Quelles idées simplistes par rapport au Dieu transcendant ! Dans son livre la Critique de la Raison Pure, le philosophe allemand Emmanuel Kant a perçu que la raison ne peut pas cerner les vérités. illimitées et que, de sa nature, elle est apte à saisir uniquement les vérités partielles. Elle ne peut connaître l'existence de Dieu. Dieu est connu par la conscience morale, non par la raison : notre ardent désir de justice nous prouve l'existence du Dieu Juste, de même que notre soif d'eau est pour nous la preuve que l'eau existe. Aristote s'est basé, quant à lui, sur l'enchaînement causal : le siège provient du bois ; le bois de l'arbre, de l'arbre de la graine ; la graine, du semeur... Il fut contraint d'affirmer que cet enchaînement causal, poursuivi jusqu'à l'infini, devait nous acheminer, au tout début, vers une cause indépendante de toute autre cause... Une Cause première, un Premier Moteur n'ayant pas besoin d'être mu... Un Créateur incréé. C'est exactement ce que nous affirmons de Dieu. « Qui a créé le Créateur ? »... Ibn Arabi disait de cette question qu'elle ne pouvait provenir que d'une raison corrompue. C'est Dieu qui est la Un. Un vieux s’adresse à son fils en poème : MON FILS... Aujourd'hui que je Je suis devenu très vieux, essaie d'avoir un peu de patience envers moi et essaie surtout de me comprendre. Mon fils... Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m'interromps pas ! Écoute-moi ! Quand tu étais petit, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu'à ce que tu t'endormes. Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c'est une honte. Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petit. En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi mais laisse-moi plutôt le temps d'assimiler tout ça et de comprendre. Je t'ai appris tant de choses... bien manger... bien t'habiller... bien te présenter... comment confronter les problèmes de la vie... « Aujourd'hui que je suis devenu très vieux, essaie d'avoir un peu de patience envers moi et essaie surtout de me comprendre. » S'il m'arrive à l'occasion de manquer de mémoire ou de ne pouvoir suivre une conversation, ne sois pas impatient. Conversation... laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir... et si je n'y parviens pas, ne deviens pas nerveux et arrogant... car le plus important pour moi, c'est d'être avec toi et de pouvoir te parler. Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j'ai faim et quand je n'ai pas faim. Quand mes pauvres jambes ne me permettent plus de me déplacer comme avant... tends-moi le bras comme je tenais tes petites mains pour t'apprendre à faire tes premiers pas. Essaie de comprendre qu'à mon âge, on ne vit plus vraiment. On survit simplement. Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j'ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que je te préparais le terrain pour quand tu serais grand. Tu ne dois pas te sentir triste, malheureux ou incompétent face à ma vieillesse et à mon état. Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre ce que je vis, faire de ton mieux comme je l'ai fait à ta naissance. Aide-moi à marcher... aide-moi à terminer ma vie avec amour et. Patience. La seule façon qu'il me reste pour t'en remercier, c'est un sourire et beaucoup d'amour pour toi. Je t'aime... mon fils ! Ton père. ----------------------------------- En preuve de l'existence, il est erroné de prendre l'existence comme preuve de Dieu. Il en va de même lorsque nous disons que la lumière justifie l'existence du jour. Nous comprendrions les choses à rebours si nous disions que le jour justifie l'existence de la lumière. « Je suis à moi-même ma propre preuve, dit Dieu, je n'ai pas besoin que l'on prouve mon existence. » Dieu est la preuve qui n'a point besoin de preuve. Il est la vérité évidente par elle-même et en laquelle toute chose trouve sa raison d'être. Dieu se manifeste dans l'ordre, la précision, la beauté, la perfection ; dans la feuille d'arbre, la plume du paon, l'aile du papillon, le parfum de la rose, le chant du rossignol ; dans l'harmonie des étoiles et des planètes au sein de ce poème symphonique qui a Pour nom l'univers... Prétendre tout cela est le fruit du hasard reviendrait à croire qu'en jetant en l'air des caractères d'imprimerie, on obtiendrait automatiquement un poème de Shakespeare, sans l'aide d'aucun poète ou écrivain. En quelques mots très éloquents, avec une clarté tranchante et sans philosophie, le Coran nous épargne toutes ces équations : « Dis : Dieu est Un, Dieu !... L'Impénétrable ! Il n'engendre pas ; Il n'est pas engendré ; Nul n'est égal à lui » (S. 112, V. 1-4). 9 JANVIER 2007 RV RELIGION INTERVIEW DE OUSTAZ ADAM NOUHOUM ZÉINQUDINE IMAM DE LA MOSQUÉE D’ADÉWI « Il y a des cas fort louables où le pèlerin quitte et revient du hadj à l'insu des gens. C'est ce que l'Islam veut de nous. » Nous sommes dans la période du retour des pèlerins. Est-ce que vous pouvez nous dire les comportements qu'un nouveau pèlerin doit adopter pour bénéficier de son pèlerinage ? Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Effectivement, le hadj (pèlerinage) est un acte très important dans notre... Religion en ce sens, qu'il est le dernier des cinq piliers de l'Islam. C'est pourquoi quand Allah permet à quelqu'un de faire le hadj et que la personne arrive sur les lieux du rite, elle prend vraiment conscience qu'elle est en train d'accomplir un acte divin. Malgré les moyens mis pour faire ce voyage, on se prive du sommeil et de beaucoup d'autres privilèges pour se consacrer uniquement à Allah. C'est en cela que le prophète de l'Islam (PBSL) a dit que toute personne qui fait le hadj sans ajouter d'autres péchés, notamment les querelles avec les gens, les bousculades et autres, a ceux pour lesquels il est parti demander pardon à Allah et qu'elle a su respecter tous les rites tels que prescrits, Allah lui pardonnera tous ses péchés. C'est pour cela que l'après hadj est un grand moment auquel tout nouveau pèlerin doit accorder beaucoup d'attention pour être ressuscité le jour du jugement parmi les vrais pèlerins. Et le prophète a ajouté que la récompense d'un pèlerinage exemplaire n'est rien d'autre que le... paradis. C'est pourquoi un nouveau pèlerin doit toujours se rappeler ses dépenses et ses souffrances sur les lieux saints pour changer de comportement et ne plus retomber dans les anciennes mauvaises habitudes. Car après cet acte, seul Allah sait combien de temps l'on peut encore vivre sur la terre et la mort peut surprendre à tout moment. Donc il est très important que l'on guide bien ses pas après le hadj pour bénéficier des promesses faites par Allah au jour de la résurrection. Qu'est-ce que vous pensez des pèlerins qui reviennent sans qu'on ne sente un changement spirituel par rapport à leur vie d'avant le hadj ? La prière bien pratiquée ou, par extension, toute adoration d'Allah bien faite nous éloigne de la turpitude et de toute mauvaise action. S'il vous arrive de voir quelqu'un qui a fait le hadj et qui revient avec les anciens comportements, alors là, cette personne n'a pas fait un bon hadj. Son hadj n'est pas accepté. Car un hadj bien fait devant ce monde impressionnant et dans cette extraordinaire. Maison d'Allah ramollit forcément le cœur. Personne ne peut rester insensible devant ce spectacle. Et si quelqu'un revient de là avec les anciennes mauvaises habitudes, cela peut être pire qu'auparavant. Alors cette personne est allée au hadj avec le chemin de Satan. Cela n'est pas un hadj, beaucoup abandonnent de cette manière leur hadj à la Mecque avant de rentrer. Le vrai hadj est celui que l'on fait pour que les gens attendent vraiment que ce lieu soit la demeure d'Allah, car cela a laissé des traces vivantes dans le comportement de ce Oustaz Adam Nouhoum Zéinoudine, Imam de la mosquée d’Adéwi, lui qui a fait ce pèlerinage. Puisqu'il est lavé de ses péchés, cela ne ferait que changer sa vie positivement. C'est pourquoi le prophète a dit que tout hadj "mabrour", c'est-à-dire propre, n'a aucune récompense que le paradis. Quel est votre jugement sur le fait qu'au retour des pèlerins, les gens organisent des fêtes en l'honneur du nouveau pèlerin avec des uniformes ? Est-ce que cela est islamique ? Qu'Allah ait pitié de nous. Il faut. reconnaître que tout ce qui est adoration de Dieu ne fait pas bon ménage avec l'ostentation. On fait tout pour que les gens disent que vraiment telle personne est revenue du hadj, cela ne ressemble à rien d'autre que l'ostentation. Or Allah nous dit qu'Il ne nous a pas chargé d'un fardeau insupportable. Donc ne chargeons pas les gens autour de nous. Toute personne qui formule l'intention de faire le hadj doit le faire pour Allah et son Messager et non pour les gens qui sont autour de nous. Si d'aventure, avant le départ d'un futur pèlerin qui n'a pas envie que les gens se dérangent pour lui, et devant lui les préparatifs de son accueil vont bon train avec ce que cela comporte de grandioses et d'inutiles sans que ce dernier n'intervienne pour arrêter tout cela, alors ce pèlerin doit savoir qu'il ne fait plus son hadj pour Allah mais pour les hommes. C'est l'ostentation, parce que l'intention n'a pas été bien formulée dans sa sincérité. Il y a des cas fort louables où le pèlerin quitte et revient du hadj à l'insu. Des gens. C'est ce que l'Islam veut de nous. Bien qu'un retour du hadj soit un heureux événement, nous devons cesser de faire des uniformes une obligation qui pousse les gens à s'endetter, à se mettre dans des situations difficiles non désirées par Dieu par crainte d'être mal vus. Ces comportements ne sont pas agréés par Allah et son Messager. Ces cas rentrent dans le haram et Allah n'en veut pas. Et si des cas comme cela arrivent, c'est par nos propres responsabilités. Que nos nouveaux pèlerins me permettent de leur rappeler que ces comportements ne sont que de l'égarement qui entachent leurs actes d'adoration. Ce sont des ajouts, or le prophète de l'Islam nous dit que toute personne qui introduit une innovation dans sa religion ne fait pas partie de sa communauté. Qu'Allah nous protège. Qu'en est-il des cas où le pèlerin convoque des gens pour venir lui faire des invocations ? Comme l'a dit le prophète, « tout acte ne vaut que par l'intention ». Si cela est fait avec l'intention que les gens aident le nouveau... Pèlerin, il faut remercier Allah pour le bienfait qu'Il lui a accordé en lui permettant de faire les rites du pèlerinage. Sain et sauf, il n'y a pas de problème. Mais s'il y a d'autres intentions que la gratitude envers Allah, alors ces genres d'invocations sont interdites, car cela ne se retrouve pas dans la tradition du prophète de l'Islam. Ce sont là sans doute les sentiers de Satan pour détruire le hadj des pèlerins. En guise de mots de fin, qu'est-ce que vous avez à dire à l'endroit de nos nouveaux pèlerins ? Ce que je peux leur dire est que le hadj est un appel d'Allah vers Sa maison. Et si l'on fait partie des appelés, il faut rendre grâce à Allah. Mais il se pourrait qu'il y ait parmi ces appelés des gens qui n'ont pas la connaissance profonde de l'Islam. J'invite tout nouveau pèlerin qui ne veut pas que sa souffrance endurée à la terre sainte soit vaine et qui veut bénéficier des privilèges liés à son rang de pèlerin le jour de la résurrection à s'adresser aux oustaz qui sont d'ailleurs très nombreux maintenant. pour avoir des informations sur ce qu'on doit faire ou qu'on ne doit pas faire après le hadj. Ce qui empêchera Satan de revenir à lui pour le ramener dans les péchés et toujours faire des invocations pour demander à Allah de vous épargner des voies tortueuses, c'est à ce prix que l'on peut bénéficier du hadj. Qu'Allah aide nos chers nouveaux pèlerins. Éditorial de Gérard Dreyfus du service sportif de RFI sur les élections de la FTF. Après avoir assassiné Saddam, Bush verse les larmes de crocodile. La semaine dernière, je vous parlais d’élections présidentielles à venir et du duel entre Michel Platini et Lennart Johansson pour le poste de numéro un de l’Union Européenne de Football (UEFA). Cette semaine, je voudrais vous entretenir d’une autre élection présidentielle qui vient d’avoir lieu. Et qui me paraît exemplaire. Si vous le voulez bien, nous allons nous déplacer en Afrique de l’Ouest. Plus précisément, au Togo. Vous vous souvenez peut-être que les joueurs de ce pays, qui participaient pour la première fois à la... Coupe du monde en 2006, avaient menacé de ne pas disputer le premier match contre la Suisse, faute d’avoir reçu leurs primes. C’est peu dire que la FIFA avait peu apprécié cette grave atteinte portée à l’image de sa compétition. Pour résoudre la crise, elle avait fait une avance de trésorerie à la fédération pour qu’elle puisse distribuer sa part à chacun des joueurs. Au mois de novembre, elle avait envoyé deux émissaires à Lomé afin de réclamer des changements à la fédération. En clair, la FIFA ne mettait pas en accusation les joueurs mais les dirigeants. Il fut alors convenu de procéder à un renouvellement au sein de l’association et à des élections. Il a eu lieu, précédé par un vrai climat de campagne électorale. En effet, l’ensemble des Togolais s’est senti concerné par cette affaire et a réclamé (en le disant ou sans le dire) le départ du président, candidat à sa propre succession. Un débat fut organisé quarante-huit heures avant le vote par la télévision nationale dans la fièvre qu’on imagine. pouvait avoir quelque inquiétude sur le déroulement du scrutin en raison de la personnalité d’au moins deux des candidats : un ancien Premier ministre et, plus encore, le colonel Rock Gnassingbé, fils de l’ancien président du Togo et frère aîné de l’actuel chef de l’État. Et bien, ce curriculum vitae, qui en d’autre temps se serait suffi à lui-même, a été balayé par le corps électoral. Sur les 46 votants, les deux hommes que je viens de citer n’ont pas recueilli, à eux deux, la moitié des suffrages. C’est un homme nettement moins connu, âgé d’une quarantaine d’années, qui a emporté la décision. La preuve que tout est possible et qu’il n’y a pas de fatalité. Ces élections, chapeautées par la FIFA et par la Confédération africaine de football, ont été exemplaires. Chacun s’est déterminé librement, sans d’autre contrainte que celle de remettre en place un édifice dangereusement ébranlé par une guerre des primes qui a sévèrement écorné la crédibilité du pays. Non, on ne bafoue pas impunément l’image de la FIFA. L’ancien président de la Fédération togolaise de football l’a appris à ses dépens. Démocratiquement, il a, en quelque sorte, été sommé de passer la main. La politique ne sort pas toujours victorieuse du débat, sinon du déballage sportif. Dans une interview qu'il a accordée, il y a quelques jours, à une chaîne de télévision américaine, George W. Bush a qualifié de vengeance religieuse l'exécution de Saddam Hussein et ses codétenus, dont l'un a eu la tête coupée au cours de la pendaison. Dans ce même interview, il a qualifié le gouvernement du premier ministre Nouri Al Maliki d'immature. Voilà qui doit surprendre et susciter beaucoup d'interrogations ironiques quand on sait que le tout puissant président des États-Unis s'est félicité de la bévue intolérable dont ses sbires irakiens se sont rendus coupables le jour de la fête de Tabaski. Ce revirement, qui cache mal la responsabilité de Bush dans le bourbier irakien qui a fait trois cent soixante morts irakiens en 2006, ne trompe personne. Car seuls les mal avisés peuvent... prétendre que ces actes ignobles de pendaison se sont déroulés à son insu. Pour beaucoup, ces propos de Bush ne sont tenus que pour faire diversion et donner l'impression au monde que les autorités irakiennes sont maîtres de leur destin. Dans une tentative de Bush pour s'extirper et dégager sa responsabilité d'une aventure, fortement décriée par le monde entier, dans laquelle il a embarqué ses compatriotes dont trois mille ont déjà laissé leur vie. Quoique Bush fasse, l'aversion des musulmans pour lui ne fera qu'augmenter, car malgré des signes extérieurs faussement exhibés pour démontrer que cet homme n'a rien contre l'Islam, tout ce qu'il pose comme acte ne fait que renforcer la conviction des musulmans qu'une guerre sournoise est en branle contre leur religion, la seule à proposer une alternative aux valeurs judéo-chrétiennes fortement capitalistes et outrancièrement individualistes. Les faucons de la Maison Blanche et les grands pasteurs des églises de réveil américaines n'ont pas de quoi chômer, car Bush en a. Encore pour un peu de temps. Et l'adversaire islam n'est pas prêt de leur faciliter le travail. RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 L’homosexualité, le tabou du siècle : réponse de l’Islam Par le parrain Sani Karim Il y a quelques mois, le parlement sud-africain a approuvé une loi autorisant l'union des personnes de même sexe, « une première en Afrique ». Un site Internet consacré aux homosexuels d'Afrique est déjà créé : Behind the Mask (Derrière le masque). Pour rompre avec la répression tous azimuts de l'apartheid, la constitution sud-africaine de 1996 a décidé de garantir la liberté de choix sexuel. Déjà en septembre 2002, la Cour constitutionnelle a reconnu aux couples homosexuels d'Afrique du Sud le droit d'adopter des enfants, là encore « une première en Afrique », où certains législateurs ne se posent même pas la question de l'homosexualité. L'homosexualité et le lesbianisme sont qualifiés aujourd'hui de « styles de vie alternatifs », de « préférence personnelle », de « variation naturelle ». Alors qu'il y a peu de temps l'homosexualité, une déviance, était considérée comme telle, la construction de la première mosquée de l’est de l’Allemagne provoque des remous. Berlin-Est - La construction d'une mosquée à Berlin-Est, la première à voir le jour dans la partie orientale de l'Allemagne, suscite des remous dans la population. La pose de la première pierre de l'édifice, qui sera flanqué d'un minaret haut de douze mètres, a eu lieu dans un calme relatif, mardi 2 janvier dernier, en présence de quelque 90 policiers. Les néonazis, qui s'étaient mêlés en 2006 à des manifestations contre le projet, sont restés discrets. Mais un groupe d'une centaine de personnes, venues avec des pancartes, a néanmoins réitéré le rejet par une partie des habitants d'une construction autorisée par la mairie du quartier de Pankow-Heinersdorf. Pour ces opposants, la classe politique s'est comportée de manière arrogante en refusant de les écouter. « C'était déjà comme ça du temps de la RDA », a commenté un manifestant, en allusion à... Deux Palestiniens tués par Israël au nord de Gaza Gaza (Palestine) - L'armée israélienne a ouvert le feu en direction de deux Palestiniens dans le secteur nord de la bande de Gaza, déclenchant l'explosion d'une charge explosive qu'ils transportaient, a indiqué son porte-parole. Selon le personnel médical d'une ambulance, les deux Palestiniens sont morts. Une unité en mission aux abords de la frontière, dans le secteur voisin, a été confrontée à une maladie par l'Association des Psychiatres. Elle est maintenant ôtée de la liste et remplacée par l'homophobie (aversion envers les homosexuels et l'homosexualité). Par conséquent, l'Islam et les musulmans sont considérés comme étant intolérants et ayant des préjugés en raison de leur opposition continuellement constante à cette pratique. Ces arguments prônant la tolérance envers les homosexuels sont fondés sur l'idée que le comportement homosexuel est biologiquement inné et non simplement acquis dans la société. Réponse de l'Islam Dans le saint Coran, Allah dit : « Et Loth, quand il... » dit à son peuple : ''vous livrez-vous à cette turpitude que nul parmi les mondes n'a commise avant vous? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier » Al-Aaraf verset 80. Le prophète Loth était le neveu du prophète Abraham. Il période où la République démocratique allemande, dont Berlin-Est était la capitale, était dirigée par un régime communiste. «Il n'y a pas de musulmans dans notre quartier», s'insurge Joachim Swietlik, président de l'association opposée au projet. Depuis la réunification du pays, en 1990, l'intégration des immigrés, qui se sont peu à peu installés dans l'est de Berlin comme dans les autres Länder de l'ex-RDA, y a souvent été une source de tensions. Les remous autour de la mosquée de Pankow démontrent que le dialogue avec les musulmans, appelé de ses vœux par le gouvernement fédéral, est encore délicat à mettre en œuvre sur le terrain dans ces régions de l'ancienne Allemagne de l'Est. Comme quoi les séquelles de Plusieurs années de communisme ne sont pas prêtes de s'effacer dans cette région de l'Allemagne. Sin du nord de la bande de Gaza, a repéré deux suspects qui rampaient vers la clôture de sécurité avec une charge explosive, a indiqué le porte-parole. « Les soldats ont ouvert le feu dans leur direction, déclenchant l'explosion de la charge. Les deux hommes sont probablement morts », a indiqué le porte-parole de l'armée israélienne. Va quitter l'Irak avec son oncle pour aller vers l'Égypte via la Syrie et la Palestine afin d'avoir l'expérience de la propagation du message. Il fut désigné prophète par Allah pour aller reformer les tribus mécréantes qu'il appelle son peuple, en raison des liens de sang. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire : « Expulsez-les de notre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs » ; « Or nous l'avons sauvé, lui et sa famille, sauf sa femme qui fut parmi les exterminés. » La réalité est que ce peuple d'hier, que les gens copient aveuglément aujourd'hui, a montré qu'il a. atteint le plus bas degré de la dégradation CNN et « l’ennemi musulman » Le 7 novembre 2006, lors des élections de mi-mandat aux USA, les électeurs du Minnesota ont élu le démocrate Keith Ellison à la Chambre des représentants des États-Unis. La particularité de ce résultat est que M. Ellison est le premier musulman à être élu au Congrès. Or, dans un pays où l'appartenance religieuse est considérée comme un élément de la vie publique et où le gouvernement a construit médiatiquement la figure « du » musulman terroriste, cette élection n'est pas neutre. C'est pourquoi le député du Minnesota a été sommé de prouver sa fidélité aux États-Unis dans une interview diffusée sur CNN. Ainsi, le journaliste Glenn Beck a demandé au nouvel élu : « Ok, ne vous offusquez pas et je connais des musulmans. J'apprécie les musulmans. J'ai été dans des mosquées. Je ne crois vraiment pas que l'islam est une religion maléfique. Je... vous le savez bien... Je crois qu'elle a été détournée, très franchement. Mais tout en disant ça, Vous êtes un démocrate. Vous dites « Il faut partir [d'Irak] » et je dois vous demander, je suis nerveux de faire cette interview avec vous à cause de ce que je ressens en vous disant ça : « Monsieur, prouvez-moi que vous ne travaillez pas avec nos ennemis ». Cette question est avant tout l'illustration du climat intellectuel qui réside actuellement aux États-Unis. Aujourd'hui, même si des précautions d'usage sont encore de rigueur quand on la pose (et ces précautions ne sont peut-être d'usage qu'avec un élu), la fidélité des citoyens musulmans aux États-Unis apparaît comme une question qu'il est nécessaire de poser. Dans les représentations médiatiques post-11 septembre, chaque musulman est devenu un immoral. Ce peuple n'avait pas seulement perdu la pudeur, mais les gens étaient aussi méchants et immoraux et ils ont perdu le sens du bien et de la vertu. Quand en tant que communauté, ils ont atteint l'apogée de leur atrocité, Allah a ordonné qu'ils soient totalement exterminés car il n'y a plus de. Justification sur leur présence sur la terre. La femme de Loth était complice de l'atrocité que commettait son peuple dans le conflit qui l'opposait à Loth. « Et Nous avons fait tomber sur eux une pluie. Regarde donc ce que fut la fin des criminels ! ». La pluie dont a parlé Allah n'était pas une pluie d'eau mais celle des cailloux. Leurs habitations, le 1er sénateur musulman des États-Unis, lié potentiel « du » terrorisme et le sophisme de Daniel Pipes (« Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans ») font partie intégrante de la réflexion des figures des médias états-uniens. Dans un tel contexte, la réponse de M. Ellison, toute en langue de bois patriotique, im- 22 pèlerins tués dans un accident en revenant de la Mecque. Al Ahsa (Arabie Saoudite) - 22 pèlerins de diverses nationalités revenant de la Mecque ont été tués et 24 blessés, lors de la collision vendredi entre leurs deux autobus à sept kilomètres du poste de contrôle de la frontière de l'Arabie Saoudite avec les. Émirats arabes unis, à Bataha. L'autobus des Émirats. La BIP cherche le statut d’observateur à l’Assemblée générale de l’ONU. New York - La banque islamique de développement (BID) basée à Jeddah, en Arabie Saoudite, a demandé le statut d'observateur à l'Assemblée générale des Nations Unies. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le Président de la BID, Dr. [nom], a exprimé son souhait de voir l'institution reconnue dans ce rôle. Aujourd'hui, il est de la responsabilité des États d'éradiquer ce crime et de rendre punissables ceux qui le commettent. L'Islam considère l'homosexualité comme le résultat d'un choix. Car il est inconcevable de penser que Dieu a créé des personnes homosexuelles puisqu'il a décrété l'homosexualité comme un crime et en a proscrit les habitudes sexuelles des croyants. Des châtiments douloureux pour cette vie et pour l'au-delà sont prévus à tous ceux qui s'adonnent à cet acte. Ce qui compte, c'est que la question ait été posée et que l'interrogation apparaisse donc. comme légitime (d'ailleurs, le nouvel élu ne s'insurge pas). L'industrie du divertissement a posé de longue date l'image du musulman/arabe ennemi, les néo-conservateurs la martèlent et, aujourd'hui, les médias mainstream posent ouvertement la question de la « double allégeance » de leurs concitoyens musulmans. La question posée par M. Beck est la confirmation de l'état d'avancement du processus de diabolisation des musulmans aux États-Unis et de l'unanimisme des élites états-uniennes autour de l'idéologie post-racialiste du « Choc des civilisations ». Rappelons que M. Ellison a prêté serment le Coran dans la main le jour de l'investiture des élus. Un accident a eu lieu tôt le matin dans un brouillard lourd, a indiqué la police, ajoutant que les conducteurs des deux autobus et l'assistant d'un d'entre eux, tous des Syriens, ont également trouvé la mort. Ahmed Muhammad Ali d'IDB a déclaré que « la banque a fait de la lutte. contre la pauvreté et de l'encouragement de la coopération entre ses Etats membres ses objectifs stratégiques principaux et la base de ses activités opérationnelles. Le Rendez-Vous Directeur de Publication BODEYOUNOUS Cel: 929 13 29 Imp. Saint Louis Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01 /H A AC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail : Ierendezvous2007@yahoo.fr ABI-ALFA IZOtOU Cel: 905 38 41 Membre fondateur de l'ATOPAP SEBOU Nouroudine Cel: 902 92 45 Tirage 2000 exemplaires Tel : 220 17 17 RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 RV PUB SAPNA’S H a _ ** accueil authentique pour un séjour idéal sans ou iêraësdôiïches modernes 25 CHAMBRES TOUTES CLIMATISÉES DONT : 1 Suite à deux chambres : 35.000 F CFA (TTC) 1 Suite à une chambre : 30.000 F CFA (TTC) 5 Chambres de : 24.000 F CFA (TTC) 6 Chambres de : 21.000 F CFA (TTC) 11 Chambres de : 18.000 F CFA (TTC) Contact Réception 220 98 51 220 98 52 Cél: 904 52 45 / 952 57 56 Fax: 220 96 70 BAR - RESTAURANT SALLE DE CONFÉRENCE Lomé Tokoin Doumasséssé B.R 127 Lomé E-mail : sandnadreamshotel@yahoo.fr ❖ Taxes touristiques 1000 F/personne non incluses ❖ Calme et sécurisé ❖ Parking intérieur ❖ Quartier bien desservi par des taxis, des banques, des pharmacies et des boutiques ❖ Navette Hôtel - Aéroport C'est vos rêves qui se réalisent. Désormais votre séjour a un nom, Mr BHARAM et toute l'équipe de l'Hôtel sont heureux de vous accueillir dans une ambiance conviviale. RENDEZ-VOUS N° 84 DU 19 JANVIER 2007 bibo:issue 84 bibo:numPages 8 -- o:id 31410 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31410 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31430 31539 31540 31541 31542 31543 31544 31545 31546 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/951c1f089e976a43dc26b7b88b2f6db5d4344a4d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/08b36e10c4ffcb8eb9f1fc8cd1c103524989a21c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1cf9130c25cf1ca482cb88211d0e5b411ed6ff86.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f675b66851aec412617d085d701b41a77b14c13.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ea7719249d1840b5276316fb3db9fac87cd83df1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cd870f102ad8b665de929a0fea9c8792f34eec3a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/704a5671bf004c791dacfd55d0fd63570ac6998c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/08c98c219bff06eb8d129bb5769207b386b5759f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3a4366b67740228b685465d81c19c96fac26d809.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #83 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27719 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31390 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31404 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/499 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-01-03 dcterms:identifier iwac-issue-0001281 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content DANS LA CONSTERNATION Saddam Hussein assassiné, George Walker BUSH, l’ennemi n° 1 de la paix mondiale, a immolé son “mouton de tabaski”. Dernier message de Saddam Hussein à son neveu. Plus de 300 pèlerins n'ont pas effectué le voyage. Chronique d’une organisation bâclée. Quel sort pour les malheureux pèlerins ? LES INCOHÉRENCES OUI ONT FAIT ÉCHOUER. Les hommes de l'année. Chrétiens de confession mais musulmans de cœur. UNE SECONDE FOIS LE PÈLERINAGE. Le ministre Ayéva des “affaires étranges” en colère contre lui-même. AMAVOT a-t-il réellement bouffé l’argent de Téouri ? Le ministre des Finances joue avec le sort des pèlerins togolais à la Mecque. Pourquoi AYEVA a-t-il CONVOQUÉ Ahoumey Zounou devant le PM ? Un coin de choix, un accueil authentique pour un séjour idéal. Que la paix et la Miséricorde d'Allah accompagne Feu Saddam Hussein. Tabaski dans la consternation. Saddam Hussein assassiné, George Walker BUSH, l’ennemi n° 1 de la paix mondiale, a immolé son “mouton de tabaski”. Izotou, l'histoire retiendra qu'aux premières heures du samedi 30 décembre 2006, jour de Tabaski, la plus grande fête musulmane, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un chef d'État a été pendu par le plus arrogant et le plus déséquilibré des chefs d'État que l'Amérique ait connu. En effet, après l'avoir utilisé comme marionnette contre leurs ennemis du Golfe, les États-Unis d'Amérique, en bons colonisateurs, pour marquer leur présence en Irak, déstabiliser l'islam et se moquer de Dieu, ont mis fin aux jours de SADDAM Hussein Madjid. Ainsi en a décidé George Walker Bush, un "alcoolique" mal guéri qui cache mal les séquelles de son ancien biotope. Décidément, l'adage se confirme : « chassez le naturel, il revient toujours au galop ». Au terme d'un long procès inique, d'ailleurs décrié par la communauté internationale, des juges à la solde de leur commanditaire avaient décidé que l'ancien homme fort de Bagdad devait mourir par pendaison. Beaucoup de doutes ont pesé sur ce verdict, le commun des mortels. pensait à tout sauf à la pendaison de celui qui a longtemps soutenu la Palestine dans sa lutte contre le colon juif. Mais c’est sans compter avec la détermination de celui qui, de son côté, n’a pas fini de mettre à feu et à sang son ancien allié. Ainsi, ce samedi au petit matin, les bourreaux de Saddam se sont présentés devant lui, cagoulés, sac à la main. Ils ont traîné le vieux président vers la potence, une grosse corde à faire déplacer un éléphant attendait. Le condamné, convaincu de son noble combat, était imperturbable, le Saint Coran dans la main. On lui passa la corde au cou. Aucune protestation, la seule chose à laquelle il s’est opposé était de se laisser couvrir la tête pour ne pas voir sa mort. Stoïquement, l’homme a regardé sa mort, sans le moindre remord. Il s’est éteint avec deux messages : le premier pour avertir son peuple contre l’incrédule envahisseur et le dernier « La Illaha lia Allah Mouhamadou Rassoulilah », pas de Dieu qu’Allah et Mahomet (PSL) est son prophète, la précieuse phrase que tout. Musulman convaincu souhaiterait prononcer juste avant sa mort. C’est dans cette stupeur que le monde musulman s’était réveillé ce jour, un jour pas comme les autres, le jour de la Tabaski. Nous reconnaissons que Saddam a été dictateur, il a comme tout homme politique connu des hauts et des bas, mais nul ne peut nier le fait que la plupart de ses crimes sont l’œuvre des Américains qui l’ont utilisé comme marionnette pour venir à bout des pays qui s’opposaient à leurs intérêts pétroliers dans le Golfe. Aussi, faut-il se demander lequel entre les crimes de Saddam et la destruction actuelle de l’Irak est plus grave? Saddam était devenu un prisonnier encombrant dont il faut se débarrasser le plus tôt possible pour éviter qu’il dévoile le rôle machiavélique joué par le pays des cow-boys dans les chefs d’accusation qui pesaient sur lui. On s’attendait à un grand déballage, mais Bush ayant vite compris cela, a précipité l’exécution du Raïs, histoire de sauver les meubles. Du moins ce qui peut l’être encore. Sinon. Comment peut-on exécuter un condamné pendant que les chefs d’accusation brandis contre lui ne sont pas épuisés ? Actuellement, on parle d’un jugement par coutumance. À n’en point douter, George Bush est en mauvaise posture ; en atteste la débâcle de son clan politique aux dernières législatives. Exécuter un condamné un jour de fête, c’était du jamais vu. D’abord, en islam, le mois du hadj est parmi les mois pendant lesquels il est interdit de faire la guerre ou d’attaquer son prochain de quelque manière que ce soit. Ensuite, la peine de mort, si elle n’est pas totalement abolie dans le monde, est en voie de disparition dans les rares pays qui s’y adonnent. Ainsi, exécuter une personne un jour de fête, seul un mécréant comme Bush peut le faire. Le message est très clair pour les musulmans. Bush a violé le caractère sacré du mois de Hadj et de l’Aïd al-Kabir. Il a défié Allah en démontrant que les jours de Tabaski, c’est plutôt des musulmans qui devaient être tués et non des animaux. Pour Bush, c’était par... Erreur que Dieu a fait remplacer Ismaël par un bélier. Il a démontré que si son maître Satan a perdu dans l’épilogue de l’immolation d’Ismaël, lui, 2000 ans après, devait reprendre sa revanche. Cet acte démontre au grand jour ce que Bush pense de l’islam et des musulmans. Il a donc confondu un chef d’État musulman à un mouton de Tabaski. Pendant que les musulmans immolaient des béliers, Bush immolait un homme. Quoi de plus normal pour un alcoolique, un drogué mal guéri, un criminel que la politique n’a pas pu corriger ? Si les bourreaux pouvaient en faire des brochettes, la phobie de Bush contre l’islam est tellement grande qu’il en consommerait. D’ailleurs, quand on abat un animal un jour de fête, c’est à des fins comestibles. À chacun son mouton de Tabaski, c’est la démocratie. Seulement, en choisissant son bélier, George Bush a gâté la fête chez les musulmans. « Jamais l’islam n’a connu un jour aussi triste », devait déclarer un représentant d’une institution internationale. Dans toutes leurs prières, les... Musulmans n’avaient qu’un seul vœu : « que la colère d’Allah s’abatte sur Bush et ses alliés ». Qu’Allah exauce cette prière. (Nous y reviendrons). Réactions à travers le monde après l’exécution de Saddam Hussein La plupart des pays du monde ont condamné cet acte ignoble digne d’un autre âge. Même certains alliés américains ont trouvé en cet acte à fort relent politique les germes d’un Irak de plus en plus embarqué dans un lendemain incertain. Lisez plutôt certaines déclarations. RYAD - Le fait que la pendaison de Saddam Hussein ait eu lieu le premier jour de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha a causé « un sentiment de surprise et de consternation », a déclaré un analyste politique de l’agence de presse saoudienne SPA. L’agence, qui exprime la ligne officielle de l’État saoudien, a aussi déploré la « politisation » du procès de l’ancien dictateur. LE CAIRE - « L’Égypte regrette que les autorités irakiennes aient appliqué le jugement » contre Saddam Hussein « et que cela ait eu lieu le premier jour de l’Aïd al-Adha », a... déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Alaa al-Hadidi. Le choix de la date de l’exécution « ne tient pas compte des sentiments des musulmans et du caractère sacré de ce jour de pardon », a-t-il dit. DJEDDAH (Arabie Saoudite) - Sans porter de jugement sur l’exécution, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a appelé les Irakiens à « rester unis » et à « bannir la violence confessionnelle ». L’organisation panislamique les invite « à diriger leur regard vers l’avenir et à œuvrer pour la reconstruction de leur pays ». LE CAIRE - Pour la Ligue arabe, la pendaison de Saddam Hussein « représente la fin tragique de l’ancien régime irakien ». L’organisation panarabe souligne la nécessité de « préserver l’unité de l’Irak et de poursuivre les efforts de réconciliation ». AMMAN - La Jordanie espère que l’exécution de Saddam Hussein « n’aura pas d’incidences négatives sur l’unité des Irakiens », et elle les appelle à « bannir la violence » et à « œuvrer pour réaliser la réconciliation nationale ». a déclaré le porte-parole du gouvernement jordanien, Nasser Jawdeh. TRIPOLI - La Libye a décrété trois jours de deuil national pour le « prisonnier de guerre Saddam Hussein », a annoncé l’agence de presse officielle libyenne Jana. GAZA - L’exécution de Saddam Hussein est un « assassinat politique » et « viole toutes les lois internationales », a déclaré à l’AFP Fawzi Barhoum, porte-parole du mouvement islamiste palestinien Hamas. HELSINKI - La présidence finlandaise de l’Union européenne a condamné l’exécution de Saddam Hussein, rappelant que l’UE « a toujours été contre le recours à la peine de mort ». En outre, selon le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, elle « pourrait s’avérer porteuse de divisions pour l’avenir de l’Irak, notamment en raison des graves critiques sur la manière dont le procès a été conduit ». ROME - Le président du conseil italien Romano Prodi s’est dit « préoccupé » à l’idée « que l’exécution de Saddam Hussein puisse accroître la tension » en Irak. Vendredi, il avait jugé cette exécution «inhumaine», et appelé à la «magnanimité» du gouvernement. ROME - L’exécution de Saddam Hussein est «une erreur politique et historique» qui «n'aidera pas l'Irak à tourner la page», a déclaré Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil italien, actuellement chef de l'opposition. La pendaison de l'ancien dictateur est «un pas en arrière sur le chemin de l’Irak vers la pleine démocratie», a ajouté M. Berlusconi, qui avait engagé 3.000 soldats italiens dans la guerre en Irak aux côtés de Washington et de Londres. MOSCOU - La Russie estime que l'exécution de Saddam Hussein risque d'aggraver la situation en Irak et regrette que les appels internationaux à la clémence aient été ignorés. L’exécution «pourrait conduire à une dégradation de la situation politico-militaire et à une montée des tensions sectaires», déclare le ministère des Affaires étrangères. «Le pays sombre dans la violence et se trouve de fait au bord d'une guerre civile totale», prévient-il. CITE DU VATICAN - L’exécution de Saddam Hussein est une « nouvelle tragique », a estimé le porte-parole du Vatican, qui a fermement condamné la mise à mort de l’ancien dictateur en ce qu’elle violait la loi divine et risquait d’alimenter la vengeance. STOCKHOLM - « Le fait que la peine de mort à l'encontre de Saddam Hussein ait été appliquée est regrettable. Cela est d’autant plus regrettable qu’elle signifie que la procédure judiciaire (engagée) contre lui ne peut pas être menée à terme », a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt. Il a rappelé avoir demandé que la sentence soit « commuée en prison à vie », la Suède et l’UE refusant la peine capitale « dans tous les cas ». OSLO - « La Norvège regrette l’exécution de Saddam Hussein », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre. Il estime qu’elle « ne résout pas les problèmes politiques de l’Irak, notamment la grave insécurité » et qu’il aurait été préférable que (l’ancien dictateur) soit aussi traduit en justice pour ses autres crimes. VIENNE - L’Autriche «rejette la peine de mort par principe (...), sans exception et indépendamment de la nature et de l’ampleur du crime commis», a rappelé le ministère des Affaires étrangères. ATHENES - «L’exécution du dictateur Saddam Hussein constitue un nouveau moment dramatique de l’histoire agitée de l’Irak. Nous espérons qu’il sera le dernier», a déclaré la ministre grecque des Affaires étrangères Dora Bakoyannis, qui rappelle que la Grèce a «comme tous les autres membres de l’Union européenne aboli la peine de mort». VARSOVIE - Le gouvernement polonais s'est refusé à tout «commentaire officiel», un porte-parole du ministère des Affaires étrangères soulignant que «l'exécution de Saddam Hussein est une décision souveraine d’un tribunal irakien». MADRID - Réaffirmant son opposition de principe à la peine de mort, le gouvernement espagnol a dit «regretter» l’exécution «du dictateur irakien». tout en soulignant que Saddam Hussein avait commis de « très graves violations des droits de l'homme ». PEKIN - Conformément à sa ligne de non-ingérence dans les affaires de pays tiers, la Chine, qui s’est toujours opposée à l’invasion de l’Irak, n’a pas commenté l’exécution. « La Chine espère que l’Irak atteindra rapidement la stabilité et le développement », a simplement déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. NEW DELHI - L’Inde, qui entretenait des relations chaleureuses avec l’ancien régime de Saddam Hussein, a déploré un « événement malheureux ». « Nous avions déjà formulé l’espoir que l’exécution n’ait pas lieu. Nous sommes déçus », a déploré le ministre des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee. ISLAMABAD - Le Pakistan, pays musulman allié des États-Unis, estime que l’exécution de Saddam Hussein est « un triste événement » et espère « qu’elle n’exacerbera pas la situation sécuritaire » en Irak. KUALA LUMPUR - L’exécution de Saddam Hussein risque d’entraîner un regain des violences en Irak, où Le gouvernement doit rapidement restaurer la confiance, a estimé la Malaisie, qui assure la présidence de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). LONDRES - Amnesty International a « déploré » la pendaison de Saddam Hussein, déclarant que cette issue représentait « une occasion manquée » d’obliger l’ancien dictateur à rendre compte de ses crimes. Amnesty rappelle son opposition « inconditionnelle à la peine de mort » et estime « d’autant plus détestable que cette peine extrême ait été imposée après un procès inéquitable ». JOHANNESBURG - « L’Afrique du Sud demeure convaincue que (l’)exécution (de Saddam Hussein) n’est pas la panacée aux problèmes politiques actuels en Irak, mais pourrait alimenter la violence dans une situation déjà volatile », a déclaré le ministère sud-africain des Affaires étrangères, rappelant l’ « opposition de principe » du pays à la peine capitale. Texte rassemblé par Nouroud 'uie Dernier message de Saddam Hussein à son peuple ' ’ miséricordieux, que ses créatures consentantes. Frères, Au nom de Dieu, Le Miséricordieux. Le Tout Miséricordieux ! « Dis que rien ne nous arrivera, s’il n'est voulu par Dieu. » Oh grand peuple iraquien ! Oh hommes valeureux de nos forces années... Et vous, nobles Iraquiennes ! Enfants de notre fière nation ! Et vous, hommes de foi et redoutables combattants de notre Résistance héroïque ! Me voici de nouveau sur le champ du Jihad et de la lutte, face à des épreuves plus difficiles et plus dures qu’auparavant, mais toujours animé par le même esprit auquel je vous ai habitué avant la révolution. Telle est la volonté divine ! Mes très chers, La dure et pénible situation qui est la nôtre à tous et dans laquelle se trouve le grandissime Iraq est une nouvelle épreuve dans laquelle chacun se révèle tel qu’il est réellement et se présente à Dieu et aux hommes selon sa véritable identité, aujourd’hui et demain quand tout ne sera qu’histoire. C’est aussi la base sur laquelle se fonde tout succès pour les générations futures et sur laquelle s’affirme la volonté des... Hommes sincères et vient échouer celle des insignifiants. Les hommes qui ont fait appel à l’étranger contre les leurs ont commis un acte aussi vil que le sont leurs âmes et dans notre pays il ne subsistera que ce qui est solide et durable : « L’écume s’en va au rebut, tandis que ce qui est utile aux hommes demeure en terre » (Le Saint Coran). Oh grand peuple iraquien ! Et vous hommes de notre Oumma et de l’humanité ! Beaucoup d’entre vous ont connu l’auteur de cette lettre et ont testé sa sincérité, son honnêteté, l’intérêt qu’il porte à son peuple, sa sagesse, sa vision et sa fermeté dans le règlement des problèmes ainsi que son intégrité morale par rapport aux deniers de l’État et aux biens d’autrui. Beaucoup d’entre vous ont constaté que cet homme vit les problèmes de son peuple dans sa conscience et dans tout son être, qu’il partage la peine de ses compatriotes et ne trouve de repos que lorsqu’il aura répondu à l’attente des plus démunis d’entre eux et qu’il ait relevé le niveau des plus pauvres : un Homme croyant et sincère, dont le cœur rassemble tout son peuple et toute sa Oumma, sans distinction d’aucune sorte entre les enfants du même peuple, hormis celle qui provient du mérite dans l’accomplissement du devoir. Iraquiens ! Notre peuple et notre famille, nos nobles frères et sœurs de notre Oumma ! Vous avez tous connu votre frère et votre chef, tel que l’ont connu les siens : il n’a jamais baissé la tête devant les tyrans et les oppresseurs et demeure toujours une épée et un porte-drapeau, tel que le désirent les hommes sincères et pour enrager les oppresseurs. N’est-ce pas ainsi que vous voulez que soit votre frère, votre fils et votre chef ? Bien sûr que oui ! Saddam Hussein doit être ainsi pour que son attitude réponde à votre attente et, si à Dieu ne plaise, il avait agi autrement, il ne se serait pas reconnu lui-même. Ainsi doit être l’attitude de celui qui assume votre direction et qui se veut le drapeau de la Oumma et son modèle, après Allah notre créateur omnipotent. Me voilà offrant ma vie en sacrifice et, si Allah Le Miséricordieux l'accepte, Il fera monter mon âme où Il voudra, en compagnie des hommes sincères et des martyrs. Si par contre et selon Sa Volonté, Il surseoit à sa décision, alors nous ne sommes à Lui qui nous a créés et à Lui nous sommes de retour et c’est à Lui que nous demandons justice et soutien contre les oppresseurs. Mes frères... Grand peuple d’Iraq... Je vous invite à demeurer fidèles aux idéaux qui ont fait de vous de vrais croyants, à être la lumière qui éclaire la civilisation et à maintenir votre pays, berceau du patriarche Abraham et d’autres prophètes, dans la fidélité aux idéaux qui vous ont toujours grandis, d’une manière incontestable et attestée, à travers l’histoire. En se sacrifiant pour la patrie et pour le peuple, en sacrifiant la vie de sa famille, grands et petits, depuis le départ, en offrant sa vie à l’Oumma et à ce grand peuple, généreux et fidèle, Saddam Hussein a continué dans cette voie, sans jamais y déroger. Malgré toutes les difficultés et les tempêtes qui ont secoué l’Iraq et moi-même, avant et après la révolution, Dieu n’a pas ôté la vie à Saddam Hussein. Si cette fois-ci, Il la veut, cette vie n’est en fin de compte qu’une pousse à laquelle Il donna naissance et qu’Il a jusqu’ici protégée. Ce faisant, Il ennoblit une âme qui Lui est dévouée et qui accepte son sort, consentante, joyeuse et heureuse d’avoir accédé au martyr ! Patience donc, mes frères, à l’ombre de la Grandeur divine et de Sa protection et confiance dans notre créateur, notre soutien face aux oppresseurs. Et souvenez-vous surtout que c’est Dieu qui vous a faits ainsi, multiples et divers, pour témoigner et servir de modèle aux autres, par votre bienveillance, votre capacité à pardonner et votre disposition à cohabiter dans la tolérance. Souvenez-vous aussi que vous avez hérité d’un patrimoine glorieux et que cet édifice grandiose vous interpelle et vous met tous à l’épreuve. Certains d’entre vous sont restés fidèles à l’engagement envers la patrie, d’autres par contre, ont rejoint Les dirigeants perses rancuniers, héritiers de la haine des Sassanides et d’autres encore, ont trahi les leurs et leurs voisins et se sont retrouvés dans les rangs des forces de l’Otan, manipulées par l'ennemi sioniste qui a poussé la Maison Blanche à commettre contre notre pays une agression qui n'a rien à voir avec les valeurs humaines. Souvenez-vous que ce que vous avez construit et édifié, vous l’avez fait sans haine ni animosité, mais au contraire sur la base de l’amitié, de la paix et de la foi. C’est pour cette raison que vous avez pu jouir, si longtemps et jusqu’à un passé récent, de la sécurité et de la dignité sous les couleurs de votre patrie, et principalement depuis la glorieuse révolution de juillet 1968. Patriotes et citoyens baignant dans la fraternité, vous avez réalisé la victoire dans les domaines de l’édification nationale et aussi sur les champs de bataille, sous les couleurs du glorieux Irak. Vos ennemis, les envahisseurs et les Perses, ont réalisé que votre unité barrait la route à leur. Hégémonie et à leur volonté de faire de vous des esclaves. C’est ainsi qu’ils ont planté le clou de la haine et semé les graines de la discorde parmi vous, ce à quoi ont adhéré certains étrangers, porteurs néanmoins de la nationalité iraquienne, disciples de l’école des rancœurs. Ils ont cru ainsi atteindre les patriotes sincères et affaiblir leur volonté de continuer ensemble, dans la même voie et sous la bannière de Allahou Akbar, bannière du peuple et de la patrie. Moujahiddine ! Combattants, c’est à ceci que je vous invite maintenant. Je vous conjure de ne point laisser de place à la haine dans vos cœurs. La haine s’oppose à l’équité et empêche de rendre la justice. Elle aveugle les yeux et l’esprit, empêche la réflexion et interdit aux gens d’éviter les solutions extrêmes et de choisir la bonne et juste voie. La haine vous empêche de vous rendre compte des changements s’opérant chez ceux-là même qui se sont écartés de la voie juste, celle de notre peuple glorieux et de notre Oumma. Je vous invite. Aussi, mes frères et mes sœurs, mes enfants et ceux de l’Iraq, mes frères de combat, je vous demande de ne point porter de haine contre les peuples des États qui nous ont agressés et de distinguer entre les hommes du pouvoir et les peuples. Certes, il faut condamner leur action et s’il faut combattre et lutter contre leurs méfaits, il ne faut pas les haïr en tant qu’hommes. Et si certains d’entre eux, à l’intérieur de l’Iraq ou à l’étranger, font amende honorable, alors il faut leur pardonner et ouvrir avec eux une nouvelle page, parce que Allah est Clément et aime les gens cléments. La fermeté est de règle, chaque fois que cela est nécessaire, mais pour qu’elle soit acceptée par le peuple et la nation, elle doit être exercée sur la base de la loi, juste et équitable, et non sur la base des rancunes et des ambitions injustifiées. Sachez, mes frères, qu’il y a, dans les nations qui nous ont agressés, des gens qui soutiennent votre combat contre les envahisseurs et certains se sont portés volontaires pour défendre les... Prisonniers, entre autres Saddam Hussein. D’autres ont tout fait pour dévoiler au monde les scandales des agresseurs et les ont dénoncés. Certains d’entre eux pleuraient à chaudes larmes et dignement quand est venu le moment de nous quitter, son devoir accompli. C’est à cela que je vous invite : à demeurer un peuple uni, digne de confiance, amical avec la Oumma et l’humanité entière, honnête avec soi et les autres ! Saddam Hussein, Président de la République et Commandant en chef des forces armées combattantes. (Signé par lui-même) N.B : J’ai écrit cette lettre suite à ce que m’ont rapporté les avocats que « le prétendu tribunal pour les grands crimes » que les envahisseurs ont créé, ainsi que le gouvernement, allaient donner à ceux qu’ils appellent « les accusés », l'occasion d’une prétendue dernière déclaration. Mais ce tribunal infâme, ainsi que son président Raouf, ne nous ont pas donné l’occasion de faire cette dernière déclaration. Il a prononcé son verdict sans même les attendus et a simplement lu, en Notre présence, l’acte d’accusation, conformément aux ordres des envahisseurs. C’est ce dont j’ai voulu informer notre peuple, notre Oumma et l’opinion publique. (Signé) Saddam Hussein Original : http://www.albasrah.net/articles_2006/1206/sadam261206.htm. Traduit de l’arabe par Ahmed Manaï et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 RV REPORTAGE Sponsorisé par Progosa, un centre de formation en milieu ouvert pour les enfants de la rue a ouvert ses portes. Par La Rédaction Le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales chargé de l'enfant et des personnes âgées a initié depuis un moment à son cabinet un centre de formation en milieu ouvert pour les enfants de la rue : Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO). Le centre installé dans les locaux du ministère s'est révélé trop restreint pour répondre aux besoins. C'est ainsi qu'un cadre plus approprié a été construit et équipé à Adidogomè grâce au... Soutien de la société de manutention portuaire, Progosa Investment. En présence du DG de cette multinationale, des ministres d'État Charles Kondi Agba et Amah Gnassingbé, des ministres Agnélé Christine et Tchakondoh, de bien d'autres membres du gouvernement et des responsables coutumiers et religieux, la cérémonie d’inauguration s’est déroulée au matin du mardi 10 décembre dernier. Dans son discours, le D.G de Progosa a remercié les autorités togolaises pour le souci permanent et leurs efforts pour le bien-être des couches défavorisées. Il a vanté la politique du chef de l'État togolais, politique grâce à laquelle les investisseurs, dont lui-même, affluent vers le Togo. Il s'est dit disposé à répondre à tout projet qui toucherait le social avant d'annoncer la création en Afrique d'une Fondation Progosa pour l’Enfance dont le siège serait à Lomé. Le ministre Agnélé a pour sa part exprimé la gratitude du gouvernement togolais aux généreux donateurs qui d'ailleurs ne sont pas à leur coup d’essai. En effet, Plusieurs centres sociaux déjà sont à leur actif. Elle n’a pas passé sous silence la réfection d’une école et bien d’autres œuvres de charité qui lui ont donné une autre dimension de la présence de Progosa au Togo. Le ministre de la santé, quant à lui, est intervenu d’abord pour attirer l’attention des bénéficiaires sur l’importance d’un tel centre et les qualités qu’il leur faut pour en tirer pleinement profit. Ensuite, par rapport aux détracteurs de Progosa, qui sans doute ne manquent d’alibis pour discréditer celui qui fait du social un des objectifs de son groupe. Il a par ailleurs fait remarquer que depuis que M. Jacques Dupuydauby est investi chef traditionnel, il doit savoir qu’en Afrique, un chef est une poubelle, celui qui encaisse tous les coups. Les enfants bénéficiaires du centre ne se sont pas fait prier pour monter au podium afin d’exprimer leur reconnaissance à celui qui leur donne la chance de compter parmi la relève de demain. La visite des installations du centre a eu lieu en présence de tous. Les officiels qui se retireront après le rafraîchissement. Le centre comprend des ateliers de tissage, de cordonnerie, de sculpture et de teinture de pagne. Après cette visite, le PDG a été soumis aux questions des journalistes à travers un point de presse. Ce fut l’occasion pour lui de présenter le vrai aspect du rôle social de sa société et ses ambitions pour les couches déshéritées. Discours des bénéficiaires du centre. C’est avec plaisir et émotion que je prends la parole, au nom de mes frères et sœurs qui ont dépassé l’âge de la scolarité obligatoire, mais ne peuvent continuer le cursus scolaire normal, faute de soutien parental ou autre, pour témoigner notre gratitude au groupe PROGOSA pour l’opportunité qu’il vient de nous donner d’apprendre un métier. Ce joli centre, qui dispose déjà de quatre ateliers à savoir : la sculpture, la cordonnerie, la teinturerie et le tissage, est un cadre idéal pour la réinsertion sociale de la plupart d'entre nous : enfants de rue, enfants déshérités, enfants des centres. d’accueil ou de transit, etc. Le fait que le centre soit créé en milieu ouvert nous facilite l’accès. Nous sommes convaincus qu’au-delà de cette facilité d’accès, le groupe Progosa va nous assurer au moins un repas par jour. Mesdames, messieurs, nous voudrions nous acquitter d’un devoir : celui de remercier très sincèrement notre chère maman, madame la Ministre Déléguée, pour tous les efforts qu’elle ne cesse de déployer pour mobiliser des bonnes volontés à notre faveur. Le centre AEMO en est un exemple palpable. Chère maman, en fin d’année, vous nous avez conviés à un déjeuner à Cacaveli. Cette année, vous nous offrez plus tard du poisson, c’est encore mieux. Nous vous rassurons que le filet que vous mettez entre nos mains, ce jour, sera jeté à bon escient à l’eau pour qu'il rapporte assez de poissons. Merci pour le cadeau de Noël et bonnes fêtes à toutes et à tous. Je vous remercie. Album photo de l’inauguration 06:28:15 Coupure du ruban La visite des installations Intronisation de Dupuydauby L’assistance, au Premier rang, les membres du Gouvernement RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 RV SOCIETE Quel sort pour les malheureux pèlerins? Par Younous Triste sort que celui des pèlerins togolais condamnés chaque année à finir leur hadj à Lomé par la faute de ceux qui sont chargés de démarcher leur voyage. En effet, ils étaient 900 malheureux pèlerins officiellement déclarés l'an passé, mais dans la réalité, ils ne sont plus que 730 présentés cette année pour rattraper le voyage manqué. Tous avaient payé chacun 1 200 000 CFA en 2005 afin d'effectuer le hadj. Mais faute d'avion, ils ont fini le voyage dans les jardins de l'aviation civile de Lomé. Ce n'était que partie remise, leur avait-on dit en guise de consolation dans l'espoir que l'année 2006 serait porteuse d'espoir. C'est sans compter avec le laxisme des nouveaux maîtres du hadj. Pour les rassurer, une lettre signée d'une commission interministérielle a stipulé que les malheureux pèlerins de l'an passé devaient effectuer leur voyage cette année sans verser un seul centime. Rond supplémentaire aux agences de voyage. Tout ça, ce sont des histoires, car au nez et à la barbe de nos responsables, des agences comme Dar Al Salam ont forcé chacun de leurs pèlerins. Le ministre des Finances joue avec le sort des pèlerins togolais à la Mecque. Par A bi-Alfa. L’histoire risque fort de se répéter, car par deux fois, feu Eyadema est intervenu personnellement pour faire revenir les pèlerins togolais au bercail. La roue de l’histoire risque encore de rattraper l’organisation du Hadj, mais en l’absence d’Eyadema. Nous avons de belles raisons de craindre pour les 1500 pèlerins actuellement en culte à la terre sainte. D’abord, les logements. Si un messie doit arriver avec fonction pour guérir le mal qui ronge le Hadj au Togo, nous croyons qu’il doit commencer sa mission en corrigeant la façon dont les agences de voyage logent les pèlerins. Il n’est pas rare de voir certains escrocs invétérés loger de paisibles citoyens, qui ont payé pour les besoins de la cause, dans des écoles. Ailleurs, ils sont entassés comme des sardines, sans aucun respect de la dignité humaine. La plupart des agences recherchent le logement le moins cher possible pour entasser les clients afin de faire leurs 300 000 f supplémentaires. Nous en avions parlé dans la parution passée. À l'approche du voyage, des mesures théoriques avaient été prises pour que les malheureux candidats de l'an passé quittent les premiers cette année. Hélas, ces mesures dans la pratique ont été rejetées aux calendes grecques. Sur les 400 pèlerins cloués cette année, au moins 250 se comptent parmi ceux qui ont déjà goûté à ce triste sort en 2005. À ce nombre viennent s'ajouter ceux qui font leur première expérience dans le monde des malheureux pèlerins. Quelle autre promesse peut convaincre ces pèlerins quand on sait que chat échaudé craint l’eau froide ? Aucune des mesures prises pour leur permettre de quitter prioritairement n’a été respectée, le départ des pèlerins s’est fait dans le désordre le plus total, chaque agence de voyage étant obligée de couvrir sa. tête, à cause de l’improvisation de ceux qui se disent prophètes du hadj. Il était dit que tous les anciens pèlerins quittent avant les nouveaux, mais tout a été repoussé d’un revers de la main par les intérêts, étant donné le plus possible de bénéfice. Il faut retenir que dans le cercle vicieux de l’organisation du Hadj au Togo, le stade du logement est là où les agences se font le plus de bénéfice et malheureusement c’est le stade le plus éprouvant pour les pèlerins. Cette situation risque de s’empirer cette année car une bonne partie des logements en délabrement (où nos agences logeaient à moindres frais les pèlerins) est ravagée pour la construction de logements modernes. Les chambres vont se faire donc rares autour de la superficie des lieux saints, il faut aller loin pour trouver des logements à la togolaise pour les pèlerins. À cette difficulté viennent s’ajouter les problèmes connus par les agences l’an passé. Il faut supporter les nouvelles exigences du logement et payer les anciennes dettes. Nous Savons que pour remonter cette difficulté, le chef de l’État a promis 184 000 000, mais jusqu’ici les agences n’ont pas vu la couleur de ces sous. Elles sont les places limitées, certaines agences choisissent les partants selon leur rang social, histoire de faire partir d'abord ceux qui peuvent faire problème, le reste peut se débrouiller. Le prophète du hadj lui-même ne contrôlait rien, il ne peut pas à l’heure actuelle nous dire avec précision combien de pèlerins sont cloués et combien sont partis. Dans ces conditions, ces pèlerins peuvent-ils encore avoir confiance à ceux qui n’ont pas fini de faire du cinquième pilier de l’islam un fonds de commerce ? La probabilité est faible. Actuellement, certains malheureux pèlerins réclament même la moitié de leur argent, mais des agences sont incapables de leur verser un seul rond. La solution reste toute simple, il faut prendre des mesures draconiennes pour obliger les agences, qui en deux tentatives ont échoué à faire partir leurs pèlerins, à verser à ceux-ci leur dû. Argent. C’est le minimum que l’on peut réclamer pour rétablir nos parents, qui ont thésaurisé pendant des années, à rentrer dans leur droit. Quitte à chacun de renoncer ou de changer de partenaire pour le hadj à venir. C’est un cri de cœur que nous lançons au nom de ces personnes de troisième âge, sans voix laissées à la solde de ceux qui font du pèlerinage une vache laitière, tristement obligées de se débrouiller seules, et c’est le pèlerin qui paie les pots cassés. Le séjour ne serait donc pas une partie de plaisir pour ceux qui ont eu la malchance de partir. Nous savons aussi que devant les difficultés financières que connaissent beaucoup d’agences, il n’est pas exclu que le retour des Togolais prenne du plomb dans l’aile. Si l’argent de Faure doit être utile, c’est l'occasion ou jamais. Les chefs d’agence ont compté avec la promesse du chef de l’État en organisant leur pèlerinage. Mais actuellement, les lenteurs administratives sous la bénédiction du ministre des Finances bloquent toujours le décaissement. de l’argent. Le ministre a pourtant reçu l’ordre. Pendant ce temps, les agences et leurs pèlerins sont menacés de dormir à la belle étoile à la Mecque car ils ont loué les logements en calculant avec la promesse du chef de l'État. En attendant, nous demandons à Allah de faciliter le cinquième pilier de Sa religion à ses fidèles pour que dans deux semaines on puisse dire "plus de peur que de mal". Les incohérences qui ont fait échouer une seconde fois le pèlerinage Le ministre Ayéva des "affaires étranges" en colère contre lui-même, par A bi-Alfa. Quand on a la conviction de ses idées, on ne recule devant rien, mais quand on n’est sûr de tout et de rien, l’on devient indécis et fréquemment il se retrouve devant des énigmes. "La politique Ayéva du pèlerinage" est assez révélatrice de cet état de choses. Il a évolué de contradiction en contradiction pour enfin se mettre en colère contre sa stratégie. Comment concevoir qu’un ministre qui se dit incontournable dans l’organisation du Hadj, qui effectue un voyage Pour prendre des mesures en Arabie Saoudite afin que personne d’autre que lui n’aille parler du Hadj, comment comprendre qu’une telle personne refuse, au moment où l’organisation a le plus besoin de lui, d’adresser une lettre à l’autorité saoudienne afin de solliciter la prolongation de la fermeture de l’aéroport de Djedda pour ses pèlerins ? Comment un ministre des affaires étrangères peut-il refuser une lettre pour demander des visas dans un pays voisin pour des pèlerins de son pays, étant donné que les vols de ces pèlerins devaient décoller au moment où la délégation dépêchée d'Arabie Saoudite pour donner les visas n’est pas encore arrivée ? Comment interdire que les pèlerins voyagent par un vol charter pendant que les vols réguliers ne peuvent convoyer que 1300 pèlerins sur 1700 ? Comment refuser que des pèlerins voyagent par un autre pays quand on sait qu'au Togo il n’y a pas de compagnie pour les faire voyager ? Comment peut-on disjoncter la compétence statutaire du ministère de l’intérieur vers celui des... Affaires étrangères parce que le locataire de ce dernier ministère est musulman alors que l'on sait pertinemment que tôt ou tard on sera remercié de ce ministère ? Rien de plus déplorable que d'être pris au piège par sa propre stratégie. Quel bilan Ayéva va-t-il présenter à l’autorité supérieure après ce cafouillage ? À moins de nous convaincre que le ministère des affaires étrangères est devenu le ministère des affaires étranges, il nous serait difficile de répondre à toutes ces questions. Pourquoi AYEVA a-t-il convoqué Ahoumey Zounou devant le PM ? Comble de ridicule, le ministre Ayéva a convoqué son collègue des affaires intérieures devant le PM Agboyibor. La raison était que le ministre Ayéva, dos au mur dans l’organisation du hadj, veut décharger sa colère sur Ahoumey Zounu. Oubliant que l’on ne récolte que ce qu’il a semé, Ayéva marque son étonnement devant le fait que dans l'affaire du pèlerinage, tout le monde le critique pendant qu’on jette des fleurs au ministre de l’intérieur. Devant le PM, il a mis le... Ministre de l’intérieur devant ses responsabilités quant à ce qui n’aurait pas marché dans l’organisation du pèlerinage. Notamment le problème des pèlerins qui n’ont pas pu effectuer le voyage. D'après le ministre Ayéva, son collègue de l’intérieur doit s’apprêter à endosser toutes ses responsabilités. Voici un exemple de fuite de responsabilité. Entre Ayéva et Ahumey Zounou qui a organisé le hadj. N'est-ce pas Ayéva qui se faisait maître partout ? Dans quel objectif a-t-il effectué le voyage en Arabie Saoudite ? À quel titre toutes les réunions relatives au pèlerinage se tenaient sur son invitation et à son ministère ? À quel titre a-t-il dépêché actuellement trois personnes pour superviser le pèlerinage à la Mecque ? N'est-ce pas à son ministère que la délégation saoudienne chargée du pèlerinage a travaillé ? Quand on s’engage, c'est pour le meilleur et le pire. Il faut que le ministre ait le courage de faire face à ses œuvres plutôt que de chercher les poux dans une tête chauve. Étant mis à la marge par Ayéva, Ahoumey Zounu n’est intervenu dans le Hadj qu’à la dernière minute pour sauver les meubles. C’est au moment où les agences de voyages et autres partenaires de l’organisation ont vu les limites des stratégies imposées par le président du PDR et ont boycotté les réunions que le ministre de l’intérieur est devenu un interlocuteur. Il s’est montré ouvert à tous et aux propositions ; ainsi a-t-il pu faire ce qui lui est possible. Certes, tout le monde n’est pas parti, mais il aurait fait ce qui relève de son devoir. Malgré qu'à la dernière minute les partenaires à l’organisation se soient repliés sur le ministère de l'intérieur, Ayéva n’a cessé de mettre les bâtons dans les roues, voulant à tout prix que tout se passe devant lui. RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 RV DECOUVERTE Plus de 300 pèlerins n'ont pas effectué le voyage Le film d’une organisation bâclée Par Nouroudine Décidément, les Togolais ne sont pas de bons élèves. Jamais l'histoire ne leur a servi de leçon. La situation est encore alarmante quand on... Parle de l'organisation du hadj. Dès l'échec passé, l'autorité togolaise s'est dite très préoccupée, elle a mis sur pied une commission interministérielle de 5 membres dirigée par Edem Kodjo, alors premier ministre. Le plus grand acte posé par elle aurait été sans nul doute cette lettre qui intimait l'ordre aux agences de faire voyager leurs anciens pèlerins sans leur demander un seul rond. La lettre demandait aux agences de choisir parmi les différentes compagnies installées au Togo pour faire voyager leurs clients par des vols réguliers. Cette lettre qui, indirectement, mettait l'Union Musulmane sur le banc de touche, était brandie comme un trophée de guerre par les agences qui considéraient l'union comme un obstacle. Ainsi a commencé l’organisation du hadj avec l’entrée sur AMAVOT. A-t-il réellement bouffé l’argent de Téouri ? Par Nouroudine. Le DG de SIERI a accusé le groupe AMAVOT d’avoir pris son argent pour faire voyager ses pèlerins. M. Téouri Baba a convoqué le président AYEVA d’AMAVOT (Association des... Agences de voyage pour le pèlerinage au Togo) devant le ministre de l’Intérieur à ce sujet. Sur les antennes de Nana FM, il a déclaré que si ses pèlerins n’ont pas voyagé, c’est parce qu’il a fait confiance à AMAVOT, à qui il a remis les frais de transport de ses clients. Il faut rappeler que l’agence de voyage SIERI n’a pas pu faire voyager un seul de ses 200 pèlerins. Nous avions approché le président d’Amavot pour en savoir plus. Il nous a fait savoir que, contrairement à ce qu’a proféré Téouri, il lui a remis son argent devant le ministre de l’Intérieur. En scène de "sa majesté Ayéva premier", il fait de l'organisation du hadj un département de son ministère, au détriment du ministère de l’Intérieur, normalement chargé des cultes. "Le nouveau ministre du hadj" dessine ses lignes directrices : pas question de parler d'un vol charter, tous les pèlerins doivent partir par des vols réguliers, pas question d'inscrire un pèlerin s’il n’est pas togolais, toutes les agences doivent verser leur argent dans un compte. Unique, les logements à la Mecque doivent être négociés par Ayéva, personne ne parlera du hadj en Arabie Saoudite s’il n’a le OK d’Ayéva, ... autant de mesures qui ont creusé un grand fossé entre les agences et leur nouveau ministre au point où celui-ci organisait son hadj à part et les agences le leur à part. Seul le ministre de l’intérieur était l’interlocuteur sincère des agences. Les réunions d’Ayéva étaient boycottées, mais il était loin de se retirer de l’organisation, la tension était parfois brumeuse entre le DG de SIERI. En effet, le DG de SIERI est venu voir le groupe AMAVOT afin de faire convoyer ses pèlerins sous le couvert de celui-ci. Il a apporté une liste de 69 pèlerins qui ont été programmés pour les vols alors qu’il n’a pas encore payé pour leur voyage. Après, il commence à verser à compte-goutte l’argent : le 22/11/06, 9 000 000 de CFA plus 2000 dollars ; le 27/11/06, 8 000 000 plus 2400 dollars ; le 29/12/06, 2 268 000 ; le 06/12/06, 7 304 000 plus un chèque de 2 695 000 CFA ; le 12/11/06, 3 620 000 CFA. 14/12/06, 3 000 000 et toujours c’est son agent Souleymane qui fait le versement. Il vient ensuite verser 5 000 dollars le 17/12/06 ; il reviendra reprendre les 5 000 dollars le lendemain, après il demande encore 4 250 dollars le 19/12/06. Voilà ministre de l’intérieur et son collègue des "affaires étrangères". Un pèlerinage s’organise autour d’Ayéva et un autre autour du ministre AHOUMEY-Zounou. Très tôt, les mesures aléatoires prises à la va-vite ont montré leurs limites. Les agences de voyage se sont effectivement inscrites auprès des compagnies de la place, mais Royal Air Maroc se retire alors qu’elle a déjà inscrit 700 pèlerins. Elle dit ne pouvoir prendre en charge que 38 pèlerins, finalement elle en prendra 17. Elle demande à ses clients d’aller voir Emirates Air, une compagnie basée au Ghana. Pendant ce temps, Ethiopian Airlines déclare qu’elle ne peut pas convoyer plus de 500 pèlerins. Les autres compagnies de la place n’ont pas eu la confiance des agences. Devant cette situation, il était clair que seuls, Les vols réguliers ne pouvaient pas faire l’affaire quand on sait qu’environ 2000 personnes attendent. Mais les nouveaux décideurs étaient allergiques aux vols charters. Les pré- comment Téouri versait l’argent de ses pèlerins anciens comme nouveaux, alors qu’il est censé verser en bloc l’argent de tous les anciens pèlerins (au moins 100 pèlerins). Pendant ce temps, le 08/12/06, les derniers pèlerins de Amavot, qui d’après lui ont utilisé son argent pour faire voyager ses clients, ont pris le vol. Au total, SIERI a versé 3 581 000 soit les frais de voyage de 58 pèlerins. Pendant que le départ des pèlerins de Téouri n’était pas encore arrivé, la compagnie se déclare incapable de faire voyager le reste des pèlerins inscrits sur ses listes. Sur environ 1000, elle a pu faire voyager 590 pèlerins, et ceci par le Ghana. Tout l'argent des pèlerins cloués devait être retiré, parmi ceux-ci il y avait aussi les pèlerins du groupe AMAVOT. Pendant que l’argent était en miers, les pèlerins quittent tambour battant par le Ghana. Malgré l’exigence de nos autorités que les avions d'Emirates viennent au Togo pour prendre les pèlerins togolais, en fin de compte, 580 personnes partiront par le Ghana grâce au soin d'Emirates, mais à un moment donné, elle a dû raccrocher. Le reste des pèlerins revient au Togo pour tenter d'autres chances. L’argent de ceux qu'Emirates n’a pas pu faire voyager est retiré et la piste du Bénin était la plus visée. Quelques rares pèlerins quitteront par Cotonou, les regards se tournent de nouveau vers Accra pour un avion charter. Un échec encore, pendant ces tâtonnements, le temps, le temps fait son chemin. Au cinquième congrès statutaire de l’AEEMT Par Nouroudine Commencé le dimanche 24 décembre 2006 par une formation des membres venus de tous les coins du pays, les activités du cinquième congrès statutaire de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo, qui se tenaient dans les locaux du centre culturel islamique de Lomé 2, ont commencé le lundi 25 décembre 2006. Sous le thème « l’AEEMT, Hier, aujourd'hui et demain, ce cinquième congrès statutaire s’est voulu critique sur les dix ans d’existence de l’AEEMT. Ainsi, les congressistes, dans les différentes activités du congrès, ont travaillé en atelier de retour. Téouri tempêtait et traitait le groupe AMAVOT de tous les noms. C’est dans ces conditions que l’argent est arrivé et, devant le ministre Ahoumey Zounou et bien d’autres responsables, ses 358 810 000 f CFA lui ont été remis. Ainsi, lui a-t-on cloué le bec. Une remarque se dégage : sur 200 pèlerins, Téouri n'a pu verser que l’argent de 58. Où est partie la somme des autres ? Soit, compte tenu qu'Ethiopian Airlines parvient à faire voyager plus de 500 pèlerins, mais le chantier reste encore vaste, environ 400 personnes restent sans issue. Au finish, on tente en vain un prolongement de la fermeture de l'aéroport de Djedda pour le Togo, peine perdue. Ayéva refuse d'adresser une demande, estimant que ce n’est pas de son ressort. À ce stade, seul le chef de l’État pouvait taper sur la table. téléphonant directement à son homologue saoudien, mais toujours entre deux avions, celui-ci était en Italie. C’est ça le renouveau que les aventuriers qui confondent le cinquième pilier de l’islam à la gestion des partis politiques ont apporté pour corriger le pèlerinage au Togo. Les membres et les plénières ont saisi cette occasion pour faire le bilan d’une décennie marquée par un essor extraordinaire et une assise incontestable de cette jeune association dans la communauté musulmane du pays. Comme toute jeune association, ils n'ont pas manqué de soulever les faiblesses justifiées par certaines hésitations de l’association dans certaines situations. À la fin des travaux, un nouveau bureau dirigé par le frère HAROUNE Souleymane pour deux ans a été mis sur pied. Bonne chance à la nouvelle équipe et qu'Allah l'accompagne. 142 personnes ? L'avion n’a pas pu être trouvé pour le reste des pèlerins. Même si un avion avait été trouvé, il serait difficile pour des agences de ce genre de payer pour faire convoyer tous. leurs clients. C’est très simple, que chaque agence remette à son client ses 1 300 000. Approché par téléphone, le DG de SIERI a reconnu que AMAVOT lui a remboursé l'argent de ses pairs. Le Rendez-Vous Directeur de Publication Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06roi /H A AC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail Ierendezvous2007@yahoo.fr ABI-ALFA Izotou Cel : 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP BODE YOUHOUS Cel : 929 13 29 Imp. Saint Louis SEBOU Nouroudine Cel : 902 92 45 Tirage 2000 OUBO OkOUfOU WaKilOU Cel : 925 25 34 RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 RV REPORTAGE Les hommes de Tannée Chrétiens de confession mais musulmans de cœur Par la Kt dm tion L'année islamique se termine avec la célébration de la fête de tabaski, encore appelée fête des moutons. C’est l’heure du bilan, au moment où l'islam fait l'objet d’une véritable levée de bouclier, ses ennemis se montrant de plus en plus incisifs. La pendaison de Saddam en est une parmi tant d’illustrations. Nous ne pouvons taire l’action de certaines grandes âmes. Si les uns se sont révélés plus tôt, nous avons du mal à découvrir d’autres. Kpatcha Gnassingbé, Jeams Sossou promet encore une révélation dans l’imamat à Bafilo aux musulmans. Son Excellence Kpatcha : l'imamat de Bafilo. Après moult tentatives des fils du milieu, le ministre de la défense propose une équation qui a révélé son sens de la diplomatie. Aussi a-t-il financé les travaux de réfection de la grande mosquée de la ville et octroyé des vivres pour soutenir les populations dans leur jeûne. Il quitta la ville avec la promesse de faire accomplir le pèlerinage à trois personnes. L’autre personnalité dont il nous est difficile d'évaluer les bienfaits au profit de la communauté musulmane est son Excellence James Sossou, Consul honoraire de la Slovaquie au Togo. Diplomate et entrepreneur, il est une force tranquille qui n’a pas fini de donner de ses compétences pour construire son pays. Humble et discret, jamais l’homme ne nous a révélés ce qu’il... Fait, tout ce dont nous faisons écho n’est qu’une partie de l’iceberg, ce que notre environnement immédiat nous permet de vivre et de toucher. La seule certitude est qu’il fait beaucoup de bien à une communauté avec laquelle il ne partage pas la même foi mais dont il est très soucieux du bien-vivre. Des différents jeûnes en passant par la fête de Ramadan et celle de Tabaski, il ne rate la moindre occasion pour soutenir moralement et matériellement les musulmans. Il vient de réitérer son engagement en distribuant pour la Tabaski des moutons et des bœufs à ses connaissances et voisins musulmans afin que la Tabaski ne soit pas une célébration réservée à une certaine classe. Nous en avions fait écho dans certaines de nos parutions, mais ces chrétiens au cœur musulman continuent les bonnes œuvres. Le ministre Kpatcha Gnassingbé a été une véritable révélation dans la recherche de solution à l’épineuse question de la succession à l’honorable Améyi au-delà du... manteau politique L’honorable Améyi Nous ne saurons passer sous silence les sollicitudes de l’honorable Améyi Gabriel qui, de son côté, a donné 2 000 000 CFA aux musulmans de Kpalimé afin que ceux-ci réalisent une œuvre qui serait un souvenir entre lui et les musulmans de sa ville. Voilà qui vient confirmer le bien que les musulmans pensent du président de Maranatha FC. Aides en nature et en espèces pendant le ramadan, voire l’assistance dans la construction de mosquées, sans oublier les multiples œuvres de charité au profit de la population musulmane selon les besoins. Voilà des chrétiens très sympathiques envers les musulmans, des chrétiens pas comme les autres, des chrétiens qui ont brisé les barrières et les préjugés. Que toutes. Ces personnalités ci-dessus énumérées trouvent ici la reconnaissance de la communauté musulmane. Que ceux qui leur emboîtent le pas dans l’anonymat ne se sentent pas oubliés, car Allah est témoin de leurs actes et sa rétribution est meilleure. Il était une fois, à l’époque des califes abbassides, dans la capitale musulmane Bagdad, un grand savant connu pour sa sagesse. Cet homme avait passé sa vie à étudier le Coran et les paroles du Prophète, et il était très pieux. Jamais on ne l’entendait dire du mal de quelqu’un, se moquer des autres ni répéter des paroles inutiles. Tout le monde l’aimait, car il avait toujours une parole gentille ou un sourire pour les gens qu’il rencontrait, et il était toujours prêt à aider les autres. Un jour, l’un de ses voisins vint le trouver : As-salamou alaykoum ! Wa alaykoum as-salam wa-rahmatou llahi wa-barakatouhou, répondit le savant. Sais-tu ce qu’on vient de me dire à propos de ton ami Abdallah ? poursuivit le voisin. Attends un peu, répliqua le savant. Je vois que tu brûles. d’envie de me dire quelque chose. Mais avant que tu me le dises, j’aimerais te faire passer un petit test. Cela s’appelle le test des trois filtres. Des trois filtres ? s’étonna le voisin. Exactement, poursuivit le savant. Avant que tu ne me parles de mon ami, ce serait une bonne idée de prendre le temps de filtrer ce que tu comptes me dire. Nous allons faire passer ce que tu voulais me dire dans trois filtres : ce qui en restera, tu pourras me le dire. C’est pourquoi j’appelle cela le test des trois filtres. Tu es prêt ? Oui, répondit l’homme, de plus en plus étonné. (En effet, quand il bavardait avec ses voisins, il n’avait pas l’habitude de prendre tant de précautions). Commençons, dit le savant. Le premier filtre est celui de la vérité. As-tu bien vérifié que ce que tu veux me dire est vrai ? Non, répondit l’homme. En fait, on vient juste de me le raconter et... Bien, dit le savant. Donc, tu n’es pas du tout sûr que ce soit vrai. Le filtre de la vérité n’a pas gardé ce que tu voulais me dire. Essayons. Maintenant le second filtre, celui du bien. Est-ce que ce que tu voulais me dire sur mon ami est quelque chose de bien ? Euh, non, au contraire... Ah, poursuivit le savant. Donc tu voulais me dire quelque chose de mal sur mon ami, mais tu n’es pas certain que ce soit vrai. Je ne sais pas si je vais pouvoir t’écouter... Mais peut-être que tu réussiras quand même le test, car il reste encore un filtre : le filtre de l’utilité. Si tu me dis ce que tu voulais me dire sur mon ami, est-ce que cela me sera utile ? Euh, bien... non, pas vraiment. Alors, conclut le savant, si ce que tu voulais me dire n’est pas vrai, n’est pas bien et n’est même pas utile, ce n’est pas la peine de me le dire, tu ne crois pas ? Les paroles peuvent faire beaucoup de mal, et il ne faut pas les répandre n’importe comment. Une parole qui n’est ni vraie, ni bonne, ni utile ne vaut pas la peine d’être dite. Alors avant de te dire quelque chose, ou de répéter ce qu’on t’a raconté, n’oublie pas de soumettre tes paroles au test des trois filtres. Cela t’évitera certainement des péchés. Allah nous dit dans le Coran : « Ô vous qui croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux-ci soient meilleurs que ceux-là. Que les femmes ne se moquent pas les unes des autres, car il se peut que celles-ci soient meilleures que celles-là. Ne vous calomniez pas les uns les autres, et ne vous donnez pas de sobriquets injurieux. Quel vilain mot que « perversion », quand on a déjà la foi. Ceux qui ne se repentent pas, voilà les injustes. » (Sourate 49, verset 11) Le voisin, un peu confus, rentra chez lui et réfléchit longuement aux paroles du savant. Depuis ce jour, il étonna ses voisins en cessant d’écouter les bavardages inutiles, et en demandant à ceux qui voulaient lui raconter quelque chose : « Attends un peu, ce que tu vas me dire, est-ce que c’est vrai ? est-ce que c’est bien ? est-ce que c’est utile ? ». Et c’est ainsi que cet homme, dont les gens avaient l'habitude de se méfier à cause de sa mauvaise langue, devint aimé et respecté de tous. RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 RV PUB Un hôtel c'est aussi des salons confortables, 25 CHAMBRES TOUTES CLIMATISÉES DONT : ❖ Taxes touristiques 1000 F CFA / personne non incluse 1 Suite à deux chambres : 35.000 F CFA (TTC) 1 Suite à une chambre : 30.000 F CFA (TTC) 5 Chambres de : 24.000 F CFA (TTC) 6 Chambres de : 21.000 F CFA (TTC) 11 Chambres de : 18.000 F CFA (TTC) Contact Réception 220 98 51 / 220 98 52 Cél: 904 52 45 / 952 57 56 Fax: 220 96 70 BAR - RESTAURANT SALLE DE CONFÉRENCE Lomé Tokoin-Doumasséssé B.P. 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RENDEZ-VOUS N° 83 DU 03 JANVIER 2007 bibo:issue 83 bibo:numPages 8 -- o:id 31411 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31411 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31431 31547 31548 31549 31550 31551 31552 31553 31554 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d9ae1e0b37d8b6984cbbdab292b502062a632989.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d8b12bb9a678f582734e671bce390bb5be7ba7f5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1fb2ee02a3aa00fb94c4891666758c4ab3d74c6b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5dead62bd4cbb05898badc3123371e0b77c0e6ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8b2f45ebffd05d0dd88e58853a8f8c7c4d9def9e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e1dd1ff8af662051b781f7b2e387ee33d4d1211e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c38b63618b1ab008cb8d9f6dc70a61dd8c498ea0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/40a589a4a489dcd2893dc8667ec294a61778555e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4e9e175ea4962c27f86aa983825307b3ad693da8.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #128 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27788 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31370 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2010-02-10 dcterms:identifier iwac-issue-0001282 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Présidentielle 2010 DOSSII1I0S ! Faure Gnassingbé, Pdt de la République Leçons de la marche contre la CAF Pourquoi les Togolais laissent-ils la proie pour l'ombre ? Inauguration de la Mosquée Aboubakar Sidiq à Agoe M. Ouro-Agoro Egbatao Maza ouverte au chef de l’État Nouveau stade de Sokodé : logique ou zelle politique ? Faure Gnassingbé, le nom qui divise ! ___________________________RV PUB____________________________ AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE ACA : INTERMÉDIAIRE INDISPENSABLE Bénéficiez du meilleur de l’assurance avec les conseils d’un spécialiste en plus Conseils personnalisés Meilleurs tarifs Indemnisation rapide et équitable Écoute et suivi ACA, 20 ans déjà que nous protégeons votre patrimoine. 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Les autres, qui devaient normalement profiter d’un probable vote sanction, manquent de repères. Le troisième larron, Koffi Yamgnane, qui devait couper la poire en deux, est écarté de la course par une acrobatie politique propre au Togo. D'autres observateurs de leur part ont des craintes sur un vote dont la préparation a suffisamment... d'éléments annonciateurs de fraude. Autour de Faure Gnassingbé, on dit avoir le boulevard ouvert depuis qu'Olympio est frappé par l'usure et que le franco-togolais, Yangnane Koffi, est mis à la touche. Dans les rangs de l'opposition, malgré ces amputations, on est loin de jeter l'éponge. Au-delà de ces analyses, il faut dire que le vote au Togo n’a jamais été un problème, mais c'est la gestion du vote qui provoque les maux. Débotté, on peut s'interroger sur quels peuvent être les schémas possibles après les élections. D'une part, il est moins évident, à moins d'un miracle, que l'opposition se lave les mains. D'autre part, c'est que Faure gagne et les contestations de l'opposition se voient étoffées par les habitudes de la maison. La troisième hypothèse est la suivante. Nous savons que Faure Gnassingbé est très ouvert et que son bref passage a fait assez d’innovations qui ne sont pas forcément les bienvenues dans sa famille politique. Tellement le jeune président a refermé les habitudes. quarantaine, les défenseurs de l'ordre, anciens n'ont pas hésité à le taxer d'opposant. Mieux, certains estiment même qu'il se prépare à passer la main à l'opposition. Dans le comportement de Faure, une analyse poussée laisse entrevoir ceci : je mettrai les moyens humains et matériels, je séduirai la masse par la reconstruction du pays, je ferai tout pour que, par mon pragmatisme, le peuple me redonne confiance, mais si d'aventure la stratégie échouait, je me retirerai sans faire de bruit, plus jamais une élection ne doit faire couler le sang sur la terre de nos aïeux. Cette vision salutaire est-elle partagée par tout l'entourage de Faure Gnassingbé, Président de la République de Faure Gnassingbé, quand certains semblent dire que sans eux c'est le déluge ? Cette question laisse entrevoir un troisième schéma. Après le vote, si au pire des cas le RPT se retrouvait dos au mur, il peut arriver qu'au sein du parti au pouvoir, un groupe décide de sortir par la grande porte et de jouir tranquillement d'une retraite dorée. déclare vaincu pendant que les jusqu’au-boutistes réclament encore une victoire. Une situation qui ne serait pas facile à gérer. D'où le RPT a intérêt à guérir ses plaies. La détention prolongée de Kpatcha n'augure pas grande chose. Les élections qui ont conduit Faure à la tête de ce pays ont été diversement appréciées. Les uns ont avancé que c'était rien d'autre qu'une fraude, les autres ont soutenu que tout s'est passé en adéquation avec la légalité. Mais quelle que soit la nature de ces élections passées, Kpatcha Gnassingbè aurait été pour quelque chose dans l'élection de Faure. Alors qu'il pouvait être en train de rééditer l'exploit, le second mandat se négocie actuellement pendant que Kpatcha est caché dans l’anonymat derrière les grilles entre les moustiques, la chaleur et le remords. De quelle arme dispose donc Faure pour remplir le vide laissé par ce monsieur qui fut une machine à tout faire il y a cinq ans ? À vouloir à tout prix étouffer un frère ennemi, n'amenons-nous pas vers une implosion ? En tout. État de cause, loin de nous l'intention de faire l'avocat du diable, nos analyses sont motivées par la politique de feu Eyadema. En effet, le défunt président soutenait qu'en politique, on a besoin de tout le monde, et le diable, au lieu de l'avoir « en face », il faut l'avoir à côté. Toi, ceux qui ont servi Eyadema durant son règne n'étaient pas forcément des anges, mais l'homme a pu les gérer. Et si Faure s'inspirait de l'histoire ? Le samedi dernier s'est tenue une marche de protestation contre la suspension du Togo par la CAF pour deux CAN. Après des interventions controversées de certains responsables de la Confédération Africaine de Football suite à l'attaque terroriste des éléments incontrôlés de l'enclave de Cabinda, les Togolais s'attendaient à tout sauf à une sanction. Ceci veut dire que cette suspension est tombée comme un couteau dans la plaie. Les réactions ne se sont pas faites attendre. C'est dans cette logique qu'une vingtaine d'ONG et associations de la place ont organisé cette marche. Quoi de plus... Normal ? Seulement. Pour un pays comme le nôtre où le football est la seule discipline autour de laquelle la population fait l'unanimité, et vu les réactions et indignations qui sont venues du public sportif togolais, l'on s'attendait à une gigantesque marche, surtout que c’est sur appel de près de 20 associations légalement constituées. Mais contrairement aux images torturées que la chaîne mère a servies et aux déclarations sur RFI, la montagne a accouché d'une souris. Le souhait de tout Togolais digne de sa citoyenneté est que cette marche ait un succès éclatant pour que l'effet escompté soit atteint, et c'est ce qui explique la présence de toute notre rédaction sur les lieux du début à la fin. Mais puisqu’elle a accouché d'un mort-né, nous pensons qu'il faut plutôt reposer le problème que de s'adonner à une manipulation des chiffres. À l'annonce de RFI, des propos estimaient les marcheurs à 35 à 50 000 âmes. Ceux qui avaient participé à la marche doivent être scandalisés, si patriotes soient-ils. Nous étions. Bien sûr, les lieux avec le confrère Piter Doçbe, le correspondant de la Padrir ronce Infer. Pour ceux qui ont déjà mis les pieds sur le stade municipal de la capitale, il est juste de dire que la tribune officielle qu'ils connaissent sans doute était le lieu de chute de la manif. Et cette tribune était à moitié vide après que les 50 000 manifestants de RF y aient pris place. Les images sont là, à moins qu'on nous démontre qu'il y avait une autre marche ailleurs contre la CAE. Évaluez donc par vous-mêmes combien peuvent être les manifestants. En tout cas, toute proportion gardée, cette marche pouvait être surestimée à 1 000 personnes. On se demande alors sur quel terrain ont tenu les 50 000 manifestants. Nous avions été d'autant plus déçus que, en tant que journalistes, certaines de nos associations font partie des organisateurs de la marche. Plutôt que de cautionner la manipulation des chiffres, cette marche nous pousse à nous interroger : comment peut s'expliquer ce désintéressement des Togolais à un événement qui n'a pas lieu ? finit de sucer des condamnations à travers le monde. Sans nul doute, les populations, imprégnées de leurs réalités, ont commencé par s'interroger après les réactions patriotiques somme toute normales, qui ont suivi les premières heures de l'attaque et la suspension du Togo. La gestion clanique qui a contribué à la déconfiture. Des écrits tendancieux attribuent le divorce entre Rock Gnassingbé et Gafeni Amêyi à certaines personnes. Dans ce contexte, il importe de rappeler le climat dans lequel Rock était en train de rétablir la fédération et celui dans lequel il en est sorti. Ceci afin de situer les responsabilités et de rafraîchir la mémoire à ceux qui souhaitent voir la réalité en face. Le passé encore récent de notre football retient que le président Faure s'est vu diminué devant les délégations de la FIFA et autres quand celles-ci étaient venues présenter aux autorités la coupe du monde en l'absence de Rock Gnassingbé, président de la FTF. Tellement remonté, le chef de l'État a menacé ouvertement de... Faire déguerpir Rock et ses hommes. Autre cet aspect, il faut rappeler ce qui a milité en faveur du retour inattendu de Rock à la FTF après le départ de Tata Avlessi. En effet, de par son passé, tous les Togolais attendaient tout le monde à la FTF sauf Rock Gnassingbé. Le congrès électif qui a fait partir Tata a vu la candidature de Gabriel Améyi, de Tata Avlessi et de Winny Dogbatsè. Mais Rock Gnassingbé, ami du temps, peut se prononcer car sa candidature a eu besoin des préalables. Ainsi, alors que le dépôt est déjà clôturé, Rock s’annonce après avoir, par des alliances de façade, phagocyté la candidature de l'Homme fort de Womè, Améyi Gabriel. Il faut dire que, contrairement aux attentes, Faure Gnassingbé a bel et bien soutenu le retour de son demi-frère. Conscient que sans le soutien d’Améyi, Rock ne passait pas, au plus haut sommet, des négociations ont eu lieu. Ainsi, avec la bénédiction et la participation active du président de la République, un pacte a été conclu entre Gabriel Améyi et Rock Gnassingbé. Les négociations, des poids lourds du RPT à l'image du vieux Frititi, ont été utilisées. Finalement, on est parvenu à convaincre Amèyi de se retirer pour les beaux yeux de Rock. En contrepartie, Amèyi devait se voir restituer un juteux marché de livraison de bois au port autonome de Lomé. Ce marché, qui lui a été attribué par feu Eyadema, a été entre-temps mis sous étouffoirs. Contre ce marché, Amèyi a donc accepté de s'aligner derrière Rock malgré la volonté de ses électeurs. Ainsi, Rock est revenu aux commandes à la FTF. On croyait à un nouveau départ, mais la nuit de miel n'aurait duré que le temps d'une rose. La promesse faite à Amèyi est classée aux placards. Les difficultés commencent à refaire surface. Toutes les négociations pour rapprocher les deux hommes ont échoué et Amèyi finira par jurer de faire partir Rock. Ce qu’il est parvenu à faire de la façon la plus légale possible. La promesse faite à Amèyi n'a pas été honorée et Amèyi a répondu du tic au tac. Voilà comment, une fois de plus, Rock a quitté la... fédération sur les pointes des pieds. Et pourtant, non informés de cette réalité, les Togolais ont passé toute leur vie à peindre en noir le député de Kpalimé. taxe de fossoyeur au football. Si seulement les gens savaient que les vrais mobiles de son comportement sont ailleurs et qu'à sa place tout être humain, si courageux soit-il, aurait eu la même réaction. Pour notre part, nous dirons tout simplement que quand on accepte de signer un contrat avec un diable, il faut avoir le courage de l'honorer. Un contrat ne vaut pas par la tête des signataires mais par les clauses. Quand dans une lutte où chacun tire le couvert de son côté, une partie veut garder le beurre et l'argent du beurre, le résultat ne peut qu'être un fiasco. Plutôt que de s'en prendre aux autres, Rock doit dire honnêtement d’où vient sa mésaventure. Mieux, ces épisodes se sont joués au moment où Rock n'était pas en odeur de sainteté dans sa famille politique de par son rôle dans l'attaque du domicile de Kpatcha. Des analystes ont donc pensé que Faure a refusé de restituer à Amèyi son marché afin de créer des ennuis à Rocks à titre punitif. À chacun son commentaire. Mais ce qu'il faut retenir est que pour qui est imprégné des réalités dans le quotidien du football au Togo, le retour inattendu de Rock à la fédération a contribué à la situation chaotique que traverse le football togolais présentement. Décidément, comme on fait son lit, on s'y couche. On constate que l'autorité politique se reproche beaucoup dans cet épisode et veut donc se cacher derrière le sursaut citoyen des Togolais pour se tirer d'affaire. Les sorties médiatiques des autorités, très tôt contredites par les réalités sur le terrain, n'ont pas pu emballer les Togolais pour longtemps. Après la condamnation d'une suspension "inhumaine, inique" et autres, les Togolais sont revenus pour se remettre eux-mêmes en cause. Pendant ce temps, les autorités continuent par laisser la proie pour l'ombre. L'événement s’est produit en pleine préparation d’une élection qui a suffisamment d'ingrédients pour être critiquée. Alors non seulement cet événement est une occasion rêvée pour faire une récupération électoraliste, mais aussi et surtout, il faut que les responsables fassent assez de bruit pour détourner l'attention sur le football, le temps que l'organisation des élections se poursuive. De l'avis des populations, le drame de Cabinda est donc ni plus ni moins un somnifère administré aux Togolais pour oublier la politique. Heureusement, le sommeil n'a été que de courte durée, et surfit ce qui s'est passé lors des interventions du sport lors des émissions interactives sur les télévisions et radios pour se convaincre qu'après la colère, les Togolais renouent avec plus de lucidité. Voici entre autres les leçons à retenir de cette marche. Lisez et faites lire votre journal Le Rendez-Vous N° 128 du 10 Février 2010. RV REPORTAGE Inauguration de la Mosquée Aboubakar-Sidiq à Agoe Il est 11 heures dans le quartier Agoe Assiyéyé. La cour de la mosquée Aboubakar continue d'accueillir les fidèles musulmans. En Attendant les cérémonies proprement dites, une lecture du Saint Coran suivie d’une prière d’ouverture plante le décor. Le président du comité de gestion de la mosquée prend la parole. Il exprime sa gratitude aux fidèles présents, aux bienfaiteurs qui ont financé la construction de la mosquée et au chef du quartier pour sa collaboration. Ce dernier rétorque en remerciant Dieu et en l’implorant pour l’amour entre les musulmans. Il a témoigné que, de par son expérience, les musulmans, vue partielle des fidèles musulmanes, maison de Dieu sur terre, il a souligné qu’une mosquée est un carrefour de ceux qui croient en Dieu, au jour dernier, qui donnent la zakat, qui prient et ne craignent que Dieu. Avant de terminer, il a précisé que tout croyant qui construit une mosquée pour Dieu, Dieu lui construit une maison dans le paradis. Le président de l'UJITO a reconnu que ce projet, initialement estimé à 8 619 000 F CFA, a finalement été plus exigeant que prévu, soit 9 455 850 F CFA. Sécrétaire général du préfet a pris la parole pour répliquer au président de l’UJITO. Il lui a demandé de ne pas se soucier du coût de la réalisation car c’est une œuvre qui ne s’achète pas sur le marché. Sans être musulman, le SG a reconnu que Jérusalem est à tout le monde, mais « surtout aux Israéliens ». C’est ce qui frappe tout visiteur découvrant la vieille ville de Jérusalem pour la première fois : la véritable histoire des religions monothéistes (juive, chrétienne, musulmane) tient dans un mouchoir de poche. C’est ce mouchoir de poche, d’à peine un kilomètre carré, que le chercheur Sébastien Boussois nous décrit, dans « Palestin-Israël, voyage en pays inconnu », un ouvrage plein de sensibilité. Imaginez un café sans salle. C’est le Sultan Café, dans le quartier chrétien de Jérusalem, à cent mètres du Saint-Sépulcre. En fait, ce café n’est qu’un réduit de 3 ou 4 m², où Nadal, le patron, entasse la nuit tables, tabourets, tapis, jeux d’échecs, pipes à eau, télévision. Et qu’il ressort chaque matin. dans la rue. Car tout se joue à l’extérieur. « Tout tenait dedans (...) comme dans une lampe de génie. À la frotter, c’est tout le Moyen-Orient qui se déplie de ce réduit comme un tapis arabe usé mais magique pour noyer les sens de tout un chacun », raconte Sébastien Boussois, chercheur associé à l’École Pratique des Hautes Études. Autrefois dans le monde arabe, on regardait les films égyptiens, aujourd’hui, ce sont les séries syriennes qui cartonnent. Le soir, dans le Sultan Café, Nadal déambule alors dans une danse interrompue, jonglant de chicha en chicha pour réactiver le feu de certains conduits, endormis devant la télé, et faisant café arabe sur café arabe. Tandis que la quarantaine de clients, tous des hommes, rient en commun, se taisent en commun, en regardant la série télévisée syrienne. Une bière palestinienne... d’exportation « Palestinisraël » passe de situations cocasses en situations plus graves quand on découvre que la dernière tendance des parents palestiniens en matière de cadeau pour Noël à leurs enfants, c’est de leur offrir une arme en plastique ! Autre anecdote significative, la Taybeh, la bière la plus chère que l’on puisse consommer à Jérusalem, est fabriquée... à Taybeh, en Palestine. La raison de son prix excessif ? C’est une bière... d’exportation, venant de l’autre côté du mur, à quelques kilomètres à peine. « La Taybeh permettrait presque de tout comprendre à la situation israélo-palestinienne », note Sébastien Boussois, qui ajoute : « Mais ce serait oublier le vin israélien, dont de très grands crus sont issus de grains de raisin poussant sur les hauteurs du Golan. Une autre question géopolitique encore. » Et de conclure que c’est à croire que sans les terres arabes, « les Israéliens ne pourraient produire de l’alcool. Voilà un comble ! ». Des gens condamnés à vivre ensemble. Les responsables de la mosquée inaugurée sont coopératifs et donc son quartier se porte volontaire à aider pour le terrain si d'aventure les musulmans ont besoin des réalisations de ce genre. Il a enfin... souhaité que cette mosquée soit un signe vivant de la foi en Dieu. Le président de l’UJITO (Union de la Jeunesse Islamique du Togo) s’est pour sa part réjoui de cette réalisation, il a mis en exergue l'importance d’une mosquée dans toute communauté, de recherche du savoir et de cohésion sociale. Signe de la foi en Dieu, ne peuvent construire une mosquée que la population toute entière profite de la bénédiction des prières musulmanes et que l'appel à la prière des musulmans éloigne Satan. L'imam de la nouvelle mosquée, en la personne de M. Ouro-Saw Nouroudine, a été investi juste avant la coupure du ruban symbolique. La prière de vendredi a été dirigée par Oustaz Mohamed Nashit, président du conseil consultatif de l’UJITO. L'intérieur de la mosquée. Le plus important - et qui justifie le titre de ce livre - montre que ce pays est indivisible et que tous ces gens sont condamnés à vivre ensemble. Comme le déclare la quatrième de couverture : « Ce qui est encore un défi comme celui de faire d’Israël. d’un côté et de la Palestine de l’autre, un ensemble humain et homogène : un nouveau pays que l’on pourrait appeler “Palestinisraël” en quelque sorte. Toutefois, Sébastien Boussois n’est pas naïf. Quand il décrit le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem, il ne manque pas de souligner qu’il y a « beaucoup de maisons juives, barricadées, grillagées, cernées de caméras, entourées de membres de la sécurité de la vieille ville, armés de pistolets ». Le chercheur rappelle que la vieille ville aurait dû être internationale. L’air encore respirable de Tel-Aviv « Zone internationale telle que décidé par la résolution 181 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la vieille ville avec les “Lieux Saints” a été annexée par Israël ». Ce qui fait dire à l’auteur : « Si la vieille ville est à tout le monde, elle est surtout aux Israéliens ». Je ne partage pas complètement le portrait que Sébastien Boussois dresse de Tel-Aviv, la capitale d’Israël. Je suis d’accord avec lui sur la description de ce front de mer hideux « digne de la Costa del Sol espagnole », en revanche, il est important de souligner que dans cette grande ville moderne on y respire une ouverture d'esprit que, malheureusement, l’on ne trouve plus guère ailleurs en Israël. lan Hamel Rendez-Vous N° 128 du 10 Février 2010 RV RELIGION Le Coran et le temps Comprendre le Coran. Historicité, littéralisme et littéralité (2/2) HISTORICITÉ ET CIRCONSTANCES DE RÉVÉLATION OU ASBÂBU-N-NUZÛL Avant que de poursuivre notre étude des « circonstances de révélation », asbâbu-n-nuzûl, selon le schéma classique sources, quantification, fiabilité des apports, emplois et limites exégétiques, il convient d'approfondir une notion essentielle : le rapport du Coran au temps. Lors de la première partie, nous avions insisté, à propos de la définition des « circonstances de révélation », sur la signification ontologique du surgissement de la Révélation en la réalité des hommes. Le prolongement de cette réflexion implique à présent d'aborder le rapport au temps. de la Révélation, le Coran, rapport au temps de l’homme, et plus encore rapport de l’homme au Coran en fonction des temps ; l’ensemble étant synthétisé par le concept de « rapport du Coran au temps ». De fait, les « circonstances de révélation » permettent et imposent concrètement l’étude de ces conjonctions temporelles. Or, il est proposé plusieurs solutions à cette équation. En fonction des choix opérés, le rapport du Coran au temps sera traité diversement, en découleront directement des exégèses, ou des prétentions exégétiques, fort différentes. Conséquemment, notre trilogie : historicité, littéralisme et littéralité est au cœur même de ce débat. En effet, chacune de ces trois « lectures », nous le démontrerons, se fonde essentiellement et conceptuellement sur autant de définitions distinctes de ce « rapport du Coran au temps », il en découle logiquement autant d’approches exégétiques. Ainsi donc, comprendre le Coran suppose et présuppose avoir défini le rapport du Coran au temps et, par voie de. Conséquence, à notre temps. Corollairement, il ne peut y avoir de réelle exégèse sans cette nécessaire analyse. Très concrètement, c’est à partir d’un propos célèbre de Umar au sujet des « circonstances de révélation » que nous initierons notre recherche. Circonstances de révélation : Umar et le Coran. En résumé : Concernant la compréhension du concept de « circonstances de révélation », nous avions montré en la première partie que la Révélation ne connaissait d’autres causes que le seul dessein révélant de Dieu. Si une révélation semble dépendre d'un événement identifié, un fait historique, il ne s’agit là que d’une coïncidence temporelle. Plus exactement, une concordance, entre deux voûloirs de Dieu : l'un quant à Sa Révélation, l’autre quant à l’existentiation du fait en question. En aucune manière la transcendance de Dieu n'autorise à penser que Sa « Parole » puisse être tributaire de contingences humaines ou terrestres. En d’autres termes, un événement ne peut être cause d'une Révélation. Les « circonstances... de révélation » ne sont que des « événements circonstanciels » non causals. À cet abord théorique, l'on pourrait nous opposer la « réalité » des « faits », et nous rappeler la conception que les Compagnons du Prophète se faisaient de la Révélation et tout particulièrement des « circonstances de révélation ». Une remarque de Umar à ce sujet est particulièrement instructive et, dans l'esprit de nombre d'entre nous, est formulée comme suit : « Umar a dit : À trois reprises la Révélation m’a donné raison. » De prime abord, l’argument paraît irréfutable et péremptoire : Dieu a confirmé l'avis de Umar. La Révélation est ici nettement dépendante d’une cause identifiée, les opinions personnelles de Umar. Ces dernières ont entraîné la révélation de trois versets dont deux au moins ont valeur prescriptive (Cf. infra). On pressent les conséquences exégétiques et juridiques d’une telle assertion, et ceci, précisons-le dès à présent, justifie que ce « hadîth de Umar » soit cité en exergue de tous les chapitres classiques réservés. À l’étude des « circonstances de révélation », les asbâbu-n-nuzûl. Nous ne pouvons donc l’ignorer. En voici le texte tel que rapporté par Al Bukhârî. Nous en proposons une traduction conforme aux commentaires classiques, tel celui de Ibn Hajar al ’Asqalânî (8ème siècle H), le grand commentateur du Sahîh de Al Bukhârî, en soulignant, comme dans le texte arabe, le segment significatif. D’après Anas, Umar a dit : « Mon Seigneur a confirmé mon opinion à trois reprises. Lorsque j’ai dit : Ô Messager de Dieu, pourquoi ne prendrions-nous pas la station d’Abraham comme oratoire ? » et il fut révélé : "Prenez la station d'Abraham (maqâ i Ibrâhîm) comme oratoire." De même pour le verset du « voile » (hijâb), lorsque je dis : Ô Messager de Dieu, pourquoi n’ordonnerais-tu pas à tes épouses de s'isoler derrière un rideau, car leur adressent la parole aussi bien les pervers que les vertueux ? Et il fut révélé le verset du « voile ». Et lorsque des femmes du Prophète furent toutes jalouses et qu'alors je leur dis : Il se peut que... son Seigneur, s’il venait à vous répudier, lui donne des épouses meilleures que vous. Il fut alors révélé ce verset. Point ne serait nécessaire ici de discussions théologiques et conceptologiques, si un Compagnon de la stature de Umar a dit une telle chose, nous sommes dans l’obligation de reconnaître la véracité de son propos qui est on ne peut plus clair. Dieu confirme la volonté d’un être humain et accède à ses désirs car, dans les trois exemples donnés par Umar, il s’agit bien d'idées personnelles, de points de vue qui lui sont propres et non pas de pensées de type général. La Révélation apparaît ici assujettie et non pas indépendante, les sabab-n-nuzûl seraient donc de véritables causes de la Révélation, la transcendance et l'absoluité divine seraient effectivement parfois soumises aux contingences. Problème 1 : Umar aurait dit ce que jamais le Prophète SBSL n’a dit. Jamais, alors que des centaines de versets ont trait aux difficultés, aux angoisses, aux craintes, aux espoirs du Prophète, jamais il n’a... dit que Dieu révélait en fonction de ses états ou même de l’assistance dont il avait besoin. Bien au contraire, Dieu lui fait dire à de nombreuses reprises dans le Coran : « Je ne fais que me conformer à ce qui m'est révélé par mon Seigneur » et non pas l’inverse : « la Révélation de mon Seigneur se conforme à mes besoins ou états d’âme. » Problème 2 Nous serions, selon cette conception des « circonstances de révélation », non plus tant en une historicisation du Coran mais bel et bien en une hyper-historisation. Si Dieu fait « Loi » à partir de la pensée des hommes en un temps donné, la « Loi de Dieu », pour être éternelle, devrait donc suivre l’évolution et les besoins des hommes, car ce qui était bon pour Umar ne l'est plus visiblement pour Mehdi ou Nadia d’un autre temps ou d'un autre lieu. La loi, celle des hommes, le droit positif, s’adapte par définition aux temps, et si la Loi de Dieu s’était adaptée à Umar, il faudrait admettre que la loi de Dieu doive à présent s’adapter à nos réalités. Partisans de cette (non) lecture du Coran ont alors la part belle, le Coran est en grande partie dépassé, caduc. Problème 3 : Valider sans condition l’opinion de Umar quant à la Révélation serait quasiment lui octroyer le statut d’infaillibilité. Quand bien même un mortel prétendrait que Dieu accède à ses désirs, cela demanderait en toute rigueur d’être examiné. Que cette relation influe sur le contenu d’une Révélation destinée à l'humanité imposerait pour le moins d’être circonspect. Que l’opinion d'un homme puisse devenir « Loi éternelle » exigerait une profonde réflexion sur la notion de « Droit » divin. On le voit, le questionnement est tout aussi essentiel que contradictoire. Le sujet est bien nôtre, le rapport du Coran au temps. Le temps des hommes exerce-t-il une contrainte sur la Révélation ? La Révélation est-elle soumise au temps où elle se manifeste, et dans quelle mesure ? Dans ces conditions, comment la considérer comme intemporelle ? Comment faire coexister le fait que des mentalités arabes du... siècle exerce autorité définitive pour tous les temps et tous les hommes ? Comment comprendre que l’universel soit bédouinité ? Comment, selon ces exigences, comprendre le Coran aujourd’hui ? Comment comprendre le Coran en son intégralité sans vouloir en déclasser, comme certains le prônent, bon nombre de versets ? Présentement, nous n’aurons pas à solutionner cette problématique théoriquement, conceptuellement, ce que nous réaliserons par la suite. Pour l’instant, il nous suffira de nous reporter au texte même du propos de Umar dont nous avions volontairement donné une traduction « officielle ». En effet, elle est plus que discutable, erronée ! Précisons qu’il n’y a pas à discourir sur l’authenticité du propos afféré à Umar. D’une part, Al Bukhârî en donne deux versions selon deux chaînes de transmission, isnâd, bien différenciées et, d’autre part, Muslim ne cite que lui. En fournit une version abrégée selon un autre isnâd, ce qui conférerait à ce propos un haut degré de fiabilité, on le dit mutawâtir. Cependant, nous le signalons régulièrement, un hadîth est composé d'une isnâd et d'un texte, matn, et l'authentification des hadîths ne procède qu'en fonction de critères de sélection et de vérification de la chaîne de transmission. Rien ne dispense, bien au contraire, d'étudier de manière critique le texte ainsi transmis. Le cas qui nous préoccupe en sera l’illustration. Portons donc attention au segment clef que nous avions souligné dans le texte, ce qui a été traduit : Umar a dit « Mon Seigneur a confirmé mon opinion à trois reprises ». Plus que jamais, mais peut-il en être autrement, l'étude du texte en arabe s’avère nécessaire. Ainsi, Umar dit-il wâfaqtu rabbî. Le verbe est wâfaqa conjugué au passé et à la première personne du singulier, rabbî signifie bien entendu « mon Seigneur ». fî thalâth peut être traduit « à trois reprises », « en trois cas ». Le verbe wâfaqa joue un rôle essentiel en notre discussion, il est de forme III et, accompagné de la particule fî, il signifie quels que soient les lexicographes. s'accorder avec quelqu’un ou se conformer à ses désirs. Ce qui, littéralement, donne comme sens possible à notre phrase « Je me suis accordé avec mon Seigneur à trois reprises » ou bien « Je me suis conformé aux désirs de mon Seigneur à trois reprises ». Visiblement, selon la suite du texte, seul le premier cas est à retenir. Umar a donc dit « Je me suis accordé avec mon Seigneur à trois reprises ». Ce que l’on peut autrement exprimer : « J'ai eu la même opinion que mon Seigneur à trois reprises », c’est-à-dire à l'occasion de la révélation de trois versets. Les commentaires classiques que nous avions suivis en notre première traduction postulent l’inverse ou plus exactement la réciproque, à savoir « Mon Seigneur a confirmé mon opinion à trois reprises ». C’est pourtant cette « version » qui est impliquée ou sous-entendue lors de la mention systématique de ce propos au chapitre des « circonstances de révélation ». Je le répète, du point de vue linguistique, il n'y a aucun doute sur le sens à donner à cette expression. wâfaqtu rabbî fî thalâth, et la compréhension « officielle » exprime exactement le contraire de ce que le texte dit. Ceci explique que nous puissions trouver dans la traduction du Sahîh Al Bukhârî de O Houdaset Marçais abondamment et judicieusement corrigée par le Professeur M. Hamidullah, la traduction suivante : « J’ai eu la même idée que le Seigneur dans les trois circonstances suivantes », mais qu'en la traduction du Sahîh de Muslim par l’équipe de Fawzi Chaaban, on lise : « Dieu a été d'accord avec moi sur trois choses » ! Reste à comprendre, et nous sommes en droit de nous le demander, par quelles voies l’on a pu opérer un tel retournement de sens puisque, en quelque sorte, on nous propose l'égalité suivante : J’ai eu la même opinion que lui = Il a eu la même opinion que moi. Lorsque les deux acteurs d’une telle rencontre sont Dieu et un homme, lorsque l’opinion est la Révélation divine et non une simple spéculation humaine, l'on comprend la gravité d'une telle erreur. Mais est-ce une erreur ?! ’Asqalânî, la référence déjà citée, commente ainsi notre « hadîth » : wâfaqtu rabbî signifie mon Seigneur m’a confirmé, c’est-à-dire qu’Il a révélé le Coran en accord avec ce que j’avais pensé. On ne saurait être plus clair : Dieu a révélé le Coran en fonction de l’opinion personnelle de Umar. Nous avons évoqué les difficultés conceptuelles d’une telle compréhension, nous y reviendrons, mais, présentement, il est aisé de constater qu’une telle affirmation est en totale opposition avec les règles grammaticales de la langue arabe. À suivre... Rendez-Vous N° 128 du 10 Février 2010 RV SOCIETE M. Ouro-Agoro Egbatao Maza COUR D'APPEL DE LOME TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE DE PREMIÈRE CLASSE DE LOME RÉPUBLIQUE TOGOLAISE Lettre ouverte au chef de l’État et Chancelleries accréditées au Togo Dans nos dernières livraisons, nous nous sommes intéressés à la détention arbitraire de M. Ouro-Agoro, commerçant de produits tropicaux, détenu par le procureur de la République sur des bases aussi illégales qu'absurdes. La victime a fini par sortir de la prison après avoir remis au tout-puissant procureur et ses obligés une somme de 23 millions qu'ils gardent en toute illégalité. Paralysant ainsi les activités de l’opérateur économique Agoro. Jusqu'à quand M. le procureur va-t-il faire durer cette situation ? La victime adresse une lettre ouverte que voici, accompagnée des documents bancaires y afférents, la lettre illégalement envoyée à la banque par l’avocat, la réponse de la banque et le document de retrait des sous. (NDLR) Pour comprendre le contexte dans lequel, je vous invite humblement à lire le numéro du journal "le rendez-vous". En référence donc aux révélations dudit journal, dans ses éditions du 2 et 3 février 2010, j'ai respectivement l’honneur de vous envoyer ; à prêter une vaine tentative à joindre le chef de l'État. Comment un procureur de la République peut-il jeter un opérateur économique, une société anonyme et non une SARL ou un établissement en mode bandit alors que l’OHADA et la CEDAO... Exhortent la création d'employés dans nos pays ? Le procureur de la République, sans mandat, sans aucune base légale, a bloqué mes comptes bancaires et mes 2,3 millions, avance que j'ai reçus de mon client pour l'achat de tonnes de cacao, pendant que j'attendais par lettre de crédit les 70 % de la somme de 5 millions afin de convoyer la marchandise. Je me suis présenté au procureur Bakaï comme ancien directeur de cabinet des anciens ministres Hodabalo Bodiona, feu Colonel Djafalo, Mme Bimi Kéké, pour faire entendre ma cause face au harcèlement de deux commissionnaires. Le procureur n'en a cure, il m'envoie plutôt en prison et demande après une somme de 5 millions CFA que je devais aller chercher dans une banque en Côte d'Ivoire, avec l'aide d'un gendarme, dans un délai de 72 heures. De ces 5 millions, trois millions sont pour Bakaï et le reste pour les gendarmes. Opération qui n'a pas réussi, après que j'ai déjà signé en prison un chèque de cinq millions qui devra... Faire le retrait à Abidjan. Après, on me demande de faire déduire : millions de la Banque Atlantique, pour que cela serve de garantie contre m... Deric... Ce que j'ai aussi refusé. Pour avoir ainsi tenu tête, j'ai passé deux mois derrière les grilles de la prison de Lomé. Est-ce aider ainsi le président Faure qui redresse à coût de milliards la justice togolaise ? Et je suis en mesure de citer un ou deux autres cas similaires. Cabinet d’Instruction Tél : (00228) 220 07 76 Cel : (00228) 983 59 25 ORDONNANCE PORTANT DEMANDE D’INFORMATION N°...L..../2010. Aunes sont fauteurs. Est-ce cela l'éthique dans la justice togolaise ? En place, fait son bilan pour affronter les élections ? Mon client n'a donné mandat ni à l'avocat Sambiani qui a bloqué mes... Nous, KOKOROKO Koku Dzifa, Juge d'Instruction au Tribunal de Première Instance de Première Classe de Lomé, commissionnaires qui ont déjà perçu leurs commissions (25 000 Francs par im-v de cacao), moins encore au procureur Bakaï qui se... Fait aujourd'hui propriétaire de mes 2 ! (document ci-joint) Aujourd'hui, alors que j'ai encaissé l'argent par acte notarié, ce sont les commissaires qui se servent de Bakaï pour m'envoyer faire 2 mois à la prison civile de Lomé. J'ai eu 2 "sortir" ce 03 février. Malade et sans autre issue, j'ai fini par accepter de décaisser 2 millions de mon compte, argent que le procureur et ses hommes ont gardé, ce dont je jouis présentement. Excellence, Monsieur le Président, comme à l'époque où nous étions aux commandes, les collaborateurs à tous les niveaux et de quelque bord politique qu'ils soient, sont animés de l'aboutissement de la politique du pouvoir en place. À qui profite cette somme qu’on a retirée de mon compte ? Cette lettre est véritable SOS lancé au chef de l'État et à tous ceux qui sont épris de justice. Date : 03.02.2010 Référence : 1915390 KD OURO AGORO MAZA EGBATAO TEL 9090922 Vu l’information suivie contre le nommé. OURO-AGORO Lara Egbatao inculpe d’abus de confiance Mandat de dépôt 23 novembre 2009 Attendu que l'inculpé a déclaré lors de ses interrogatoires la disponibilité d’une partie des fonds à lui réclamés. Ar Scr Société chinoise NINGBO DOUBLE TIGER après son appel de fonds sur un compte d'attente dans les livres de la Banque Atlantique. Attendu que le quantum des fonds dont l'existence est assurée par l'inculpé est chiffré à environ vingt-trois millions neuf cents (23 900 000) FCFA. Attendu qu'aux termes des dispositions de l'article de la Procédure Pénale, le juge d'instruction procède conformément à tous les actes d'information qu'il juge utiles à la manifestation de la vérité. Attendu qu’en l'état actuel de l'information et au regard des allégations persistantes de la part de l'inculpé s'agissant de l'existence des fonds en cause dans un compte d'attente dans les livres de la Banque Togo-Lomé, il y a lieu de requérir le Directeur général de la Banque Atlantique. Togo-Lomé et ses services techniques de notation disposent ou non des fonds dont il allègue dans le relevé d’un compte bancaire. PAR CES MOTIFS Vu les dispositions de l'article 64 du Code de procédure pénale, requérons le Directeur Général de la Banque Atlantique Togo de nous dire si l'inculpé, le nommé OURO-AGORA Maza Egbatao, après son appel de fonds, a ou non une somme totale de vingt-trois millions (23.900.000) francs CFA sur un compte d'attente domicilié dans les livres de son institution. RETRAIT ESPÈCES - MAD ETRANGER Disons que pour les besoins de la procédure, l'information requise doit nous parvenir le plus rapidement possible. Je soussigné, OURO AGORO MAZA EGBATAO, déclare avoir reçu en espèces de la BANQUE ATLANTIQUE TOGO XOF 22.962.050. Disons qu'il nous en sera référé pour toutes fins utiles. Ce montant représente la contre-valeur d'une mise à disposition reçue de : CNI TG N° 0078105103 DU 01-06-2007/063. Fait en notre Cabinet. Vos dévoués, BANQUE ATLANTIQUE TOGO. ATLANTIQUE TOGO Rendez-Vous N° 128 du 4 Février 2010 RV SPORTS Après le silence de Meinene, celui de l'autorité. Les autorités togolaises, les vrais bouchers de Cabinda. Le président de Gomido de Kpalimé n'est pas n’importe qui dans les arcanes du football au Togo. Il a avancé des informations qui méritent d'être prises au sérieux. Informations qu'il déclare avoir portées à la connaissance des plus hautes instances. Mais tout le monde se cache derrière un mur de silence alors qu'on n'a pas fini d'incriminer le président du comité intérimaire de la FTF pour son prétendu silence. "Global Sport", dans son édition N° 108 du 03 février 2010, a cité Winny Dogbatchè en ces termes : "C'est un complot des Togolais contre les Togolais". Ces propos ont été tenus par le président de Gomido dès l'annonce de l'attaque de Cabinda. La même personne effectue un voyage à Cabinda et, à son retour, elle revient à la charge pour soutenir : "Après l’attaque, des Togolais ont envoyé des messages aux joueurs pour les signifier..." Nouveau stade de Sokodé : logique ou zelle politique ? Faure Gnassingbé, le nom qui divise. Le nouvel ancien stade de Sokodé fait couler la salive à Tchaoudjo. L’inauguration prévue pour le 06 février passé a été reportée pour plusieurs raisons, dont l’une des principales est à chercher dans le nom que devait porter le stade rénové. Estimée à 300 millions, la rénovation a nécessité plus que prévu. Les clés sont finalement remises, il faut passer à l’inauguration, mais quel nom doit signer le nouveau joyau ? En reconnaissance au donateur, il a été retenu que le stade ainsi rénové porte le nom de Faure Gnassingbé. Il n’en faut pas plus pour révolter les populations qui n'ont pas caché leur mécontentement. Et c’est devant cette grogne que l’inauguration a été reportée, logique ou zelle politique ? Une chose est certaine, sous le règne RPT, Sokodé, à l'image de certaines villes du pays, sortira et portera pour longtemps les séquelles d’une politique d'exclusion qui ne dit pas son nom. Certes, le même système continue par... Régner, mais en lieu et place d'un roi tout puissant dont les volontés étaient des ordres, il y a un jeune gouverneur qui, quand bien même certains pensent qu’une partie de la barque lui échappe, a le mérite de corriger le laxisme trentenaire du père. Ainsi, en cinq ans, Faure a réalisé pour Sokodé ce que son père aurait échoué ou refusé de réaliser. Grands travaux, réhabilitation d’infrastructures, entre autres, ce stade rénové qui fait la fierté de la capitale du football togolais, Sokodé. Tout le monde reconnaît donc en Faure des mérites, mais il n'est pas pour autant qu'il faut reprendre par la gauche ce qu’on vient d’offrir. Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC fier qu’ils n'ont rien vu. Dogbatchè poursuit qu'il appartient aux joueurs qui ont reçu les messages et aux plus hautes autorités qui sont déjà informées de donner plus de détails. Comment donc peut s'expliquer ce silence des autorités informées sur des propos aussi graves? Et pourtant, à moins que... Les gens jouent à la comédie, ces informations devaient logiquement apporter un grand plus au gouvernement dans ses efforts à trouver une solution à la crise que traverse le football national. Le premier ministre, le ministre Bodjona, le chef de l'État et les différentes commissions gouvernementales d'organisation de la CAN sont-ils informés ou pas ? Qui a intérêt à garder sous plis fermés de telles informations plutôt que d'ouvrir une véritable enquête ? Pour un homme politique en plein bilan pour affronter une réélection, l'inauguration d’une infrastructure est déjà un grand plus. Mais vouloir donner à ce stade un nom qui divise ne rend pas service au football. Les Togolais devaient faire un effort pour toujours parler d’une seule voie à chaque fois qu'il est question de football. Ainsi, en lieu et place de ce qui peut être assimilé à de l’hypocrisie, les populations de Sokodé, si diversifiées soient-elles, ont des icônes, des références, des noms historiques dans lesquels tous. Les fils se retrouvent. Pourquoi ne pas penser à tout cela pour trouver un nom au stade ? En choisissant ce nom, les responsables savent, sans nul doute, que les populations n'y adhéreront pas. Tout le monde sait jusqu’à quel degré la politique a divisé des gens, alors pour un chef-d'œuvre qui aura le mérite de fédérer toute la préfecture, pourquoi aller chercher des noms politiques pendant que la solution est toute proche ? Le stade de Tchévié a pris le nom d’un valeureux fils du milieu, Dr Kaolo ; le stade de Kara, préfecture d'origine de Faure Gnassingbé, a pris le nom « Kondona ». Les exemples, il y en a partout au Togo. Voilà des noms qui reflètent les réalités de ces milieux. De grâce, que les cadres de Tchaoudjo dépassent pour une fois les considérations politiques. Il y va d’ailleurs de l’intérêt de Faure. Un nom qui divise autour du football dans une ville comme Sokodé à la veille des élections n’augure pas de bonnes choses. Évitons donc que les décisions contre nature produisent des effets contre nature. Wakilou Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou Tél: (00228) 840 73 07 / 905 38 41 Site: www.rv-tcjo.com Imp: Imprimerie le Brillant Cel: 909 76 99 Nombre de tirage : 2000 Au-delà de ce qu'on peut dire logiquement de la CAF, nous sommes convaincus que les Togolais doivent avoir leur part de responsabilité. Et nous disions aux avocats commis par les familles des victimes que s'ils doivent prendre les propos des autorités togolaises comme parole du Coran ou de l'Évangile, ils seront surpris. Et puisque le temps est le meilleur enquêteur, les jours s'égrènent et le voile se lève peu à peu sur le drame. Soucieux de s'imprégner du contexte de l'attaque afin de mieux situer les responsabilités et permettre aux avocats de savoir sur quel terrain ils évoluent, et dans la logique de nos éditions antérieures, nos recoupements nous ont permis de nous informer davantage sur ce qui s'est passé à Cabinda. En effet, il se révèle que le FLEC n'est pas un regroupement qui vit dans le maquis. Il est solidement implanté et... Tout le monde connaît son siège à Cabinda et ses bailleurs de fond sont connus. Dans un journal de la place, notamment l'IBIS-CUS du 02 janvier 2010, le FLEC a averti de l'imminence d'une attaque. Il s'avère que le gouverneur de la localité, M. Paolo, a bel et bien déconseillé aux Togolais la voie terrestre, mais pour des raisons qui ne relèvent que du secret des organisateurs, ils ont pris la route. Il est confirmé aussi que, contrairement aux propos de notre premier ministre, il y a chaque jour quatre vols pour joindre Pointe Noire et Cabinda. Une place coûte 139 dollars. Tous les soldats angolais qui escortaient les joueurs étaient en gilets pare-balles, mais les Togolais ne portaient rien. Cette fois, après le patriotisme, le combat juridique. Comme nous le disions dans la dernière édition, il va falloir que les Togolais s'imprégnent suffisamment du dossier de l'assignation de la CAF pour éviter de faire une piètre sortie juridique. Entre autres ratés que les avocats doivent prendre en compte afin d'assurer une défense. Solide, il y a le fait que le Togo n'a envoyé officiellement à la CAF qu'une liste de 23 joueurs et leur numéro de passeport. Aucun membre du staff et de l'encadrement ne figure sur la liste que les organisateurs togolais ont envoyée à la CAF. Même nos deux martyres ne figurent pas. C’est dire que juridiquement, s'il arrivait que la CAF perde ce procès, ses avocats peuvent valablement soutenir que la CAF n'est responsable que de ce qui est arrivé aux 23 joueurs, dont Obilalé. Comment en est-on arrivé à ces ratés ? La question peut trouver la réponse dans le fait suivant : puisque l'événement est une occasion de partage de gâteau, pendant qu'il fallait envoyer la liste de toute la délégation togolaise et des joueurs, nos fameuses commissions d'organisation se battaient. Au Togo, la composition d'une délégation qui doit gérer 2,8 milliards est un grand combat. Ceci n'a pas permis à nos commissions de faire une liste complète des Togolais qui devaient se rendre à la CAN. En attendant donc qu'elles s'entendent sur les... Noms de ceux qui doivent voyager, elles ont dû envoyer la liste des joueurs, finalement les encadreurs ont été oubliés. Voici des réalités que le demandeur togolais doit prendre en compte au risque de se retrouver face à un juridisme qui va, une fois de trop, ridiculiser notre pays malgré ce soutien salutaire qui vient de partout pour notre cause. Aussi faut-il se demander si les Togolais sont prêts à laisser leurs mesquineries pour que ces dossiers devant les tribunaux français et le TAS soient traités dans les règles de l'art. Le comité intérimaire a fixé une date pour la passation de service, aura-t-elle lieu ou la situation s’explique par le fait que les Togolais n'ont pas quitté le point de départ avec les escortes. Ils sont déjà en route avant d'informer le gouverneur qui les a, entre-temps, déconseillés la route. Celui-ci, en réunion des anciens combattants, a fait dépêcher des escortes pour les rejoindre en pleine route. Pour l'attaque proprement dite, les rebelles s'étaient répartis le long du trajet. Parmi les bailleurs de fonds du FLEC se trouverait le Congo. Ainsi, par un heureux oubli, en rentrant dans le territoire angolais, le drapeau congolais n'a pas été retiré de la voiture de commande du chef de délégation togolaise qui était devant le convoi. Ainsi, les occupants n'ont-ils pas été visés parce que les rebelles croyaient en une autorité congolaise qu'ils n'avaient pas intérêt à attaquer. À un moment donné, les tirs ont cessé parce qu'un hélicoptère de secours est arrivé en renfort des escortes. Le convoi a cru profiter de ce répit pour évacuer les blessés par hélicoptère. Pendant que cette évacuation se faisait, les tirs reprennent et c’est là que le confrère Stan O'cloo, déjà blessé au pied, a été mortellement atteint. La délégation tente vaille que vaille de sortir de cette zone rouge. Mais les blessés n'avaient pas grande chance car trois jours avant l'attaque, les rebelles avaient pris soin de prendre en otage des médecins dans les centres de santé proches. Le général Memene intervient alors et fait... Évacuer le gardien en Afrique du Sud. En attendant de chercher les moyens, il remet deux cents dollars à Salou Koffi qui devait prendre l'avion avec le blessé. Vont-ils continuer leur fuite en avant ? En tout cas, l'accalmie n'est pas pour demain si on s'en tient aux comportements mesquins de Monsieur le ministre Tchao des Sports. Nous ne voudrons pour preuve que cette lettre qu'il a envoyée à la FIFA contre le président du comité intérimaire de la FTF, Abi-Alfa. Monsieur le Secrétaire Général de la FIFA, Zurich. Monsieur le Secrétaire Général, Suite à notre discussion téléphonique de ce jour, je voudrais vous informer que la nomination du Général MEMENE pour diriger le comité intérimaire ne pourra pas régler la situation. Je vous ai indiqué la procédure et le climat actuel. Une partie des acteurs de l'équipe du football togolais n'a pas confiance en cela. Se rente dans les faits à travers la scène togolaise. Nous craignons que sa nomination ne soit à l'origine d'une crise plus profonde. Il a eu à diriger le comité électoral ayant conduit à l'élection de M. TATA. La suite, vous la connaissez. C'est pour cette raison qu'il faut une personnalité neutre, nouvelle, n'ayant pas de lien avec les différents acteurs. Comptant sur votre compréhension et de bonne collaboration, qui a toujours marqué les relations entre le gouvernement togolais et les autres, dans le cadre du règlement de la crise de notre football, je vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l'assurance de ma considération distinguée. Christophe TCHABO. Il est à noter que l'on lui remettrait l'argent de poche une fois en Afrique du Sud. Effectivement, dès son arrivée... Arrivée, il a reçu de la part du président du comité intérimaire de la FTF 4000 dollars. Les rescapés que nous avions rencontrés ont témoigné une véritable reconnaissance aux autorités de la localité par rapport à l'hospitalité. La CAF avait mis 08 villas à la disposition des Togolais à Cabinda, et rien ne laissait présager une telle sauvagerie sur nos ambassadeurs. Mais la question que doit se poser tout homme lucide est de savoir qui a donné l'ordre aux Togolais de prendre la route. Des décisions trop légères ont dû être prises, il faut donc que les nombreuses commissions d'organisation s'expliquent sur l'absence de véritable responsable à un moment où on a besoin d'eux. Le silence des Bodjona, des Tchao et Dogbatchè sur celui qui a conseillé la route et leur absence inquiète. Il faut qu'ils parlent afin de donner raison à ceux qui pensent à juste titre qu'au-delà du FLEC, ce sont eux les vrais bouchers de Cabinda. Par rapport à cette route, dès le Togo, malgré le climat brumeux entre les commissions. d'organisation de la CAN et le bureau intérimaire de la FTF. Un membre de ce bureau dont nous gardons l'anonymat et que M. Salou Koffi connaît bien, a déconseillé à M. Salou Koffi, chef de délégation qui a conduit les Togolais en Angola, de faire ce déplacement par la voie terrestre. Mais ce dernier a répondu que les dispositions sont déjà prises et qu'il ferait la proposition à ses supérieurs. Le gouvernement et la FTF intérimaire vont-ils s'entendre pour unir leurs forces autour de ces dossiers ou continueront-ils à se jeter les pots de bananes ? Les jours à venir vont nous situer. Rendez-Vous N° 128 du 10 Février 2010 GALANZ Rendez-Vous N° 128 du 10 Février 2010 MATERIELS NUMERIQUES & AUDIO VISUELS MATERIELS INFORMATIQUES PRODUITS & CONSOMMABLES GSM / CDAM CLIMATISEURS HAUTE PERFORMANCE bibo:issue 128 bibo:numPages 8 -- o:id 31412 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31412 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31432 31555 31556 31557 31558 31559 31560 31561 31562 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/dcb9fcdabbce5218fbdde6928ac01a2626a53092.pdf https://islam.zmo.de/files/original/508ff131615f6af3cafc98454bfd91639cba5fa1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0fbb31fe1a3d611ebfe16da091f997b92aeee3e9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6030dc6e46335935c16b118d16421974ada5ca34.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dc156e48d9d1533768eb8b640776e27690e19a0f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bcd07e9834122ee831f0f805f0c55f2c7f07d3c4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f79db7f7ea30d0cd156828561defccbc35cba0e8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88fd7a5e79ac00db8fc5bf801f15f306b8e4c655.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2ee5f842aa31e18d8171d9f43b3fc3e29241d01e.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #120 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14017 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15616 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2128 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2165 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27755 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27969 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28074 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/804 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/829 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-09-06 dcterms:identifier iwac-issue-0001283 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content RAMADAN : « JEU - CONCOURS WAMY » officiels du Concours Carrelage - Sanitaire - Plomberie - Electricité - Quincaillerie - Peinture - Motopompe - Groupes électrogènes - Etanchéité - Piscine. COMPTOIR COMMERCIAL DU TOGO Matériaux de construction Tel. : 22 5. AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE. Le Président du C.O. de récitation du Saint Coran parle du Concours Dr. TIDJAM, Président du Comité d'Organisation. Quelques candidats de cette édition étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable. En 2009, le Togo a fixé le montant à 1.650.000 F CFA, les plus de 65 ans sont exclus du voyage ! Interview de concours « De 1960 à 1969, une seule personne récitait le Coran par chœur au Togo, aujourd’hui il y en a 260 ». L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO. RV PUB Sponsors officiels du concours national de récitation du Saint Coran. AFRICAINE DE COURTAGE D'ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE. Assurances toutes branches, toutes compagnies. ASSUREUR CONSEIL POUR S’ASSURER. TRANQUILLE EN QUOI A.C.A. PEUT VOUS ÊTRE UTILE ? 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Lomé N 1835 L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO L’Union Musulmane du Togo (U.M.T.) a été et reste encore victime de l’emprise du pouvoir en place dans notre pays. Si la situation se limitait à la trentaine de membres de l’équipe dirigeante de la communauté, on ne se ferait pas de soucis. Ne dit-on pas souvent que « tel qu’on fait son lit, on s’y couche » ? Mais la situation devient tristement alarmante quand cette emprise, plus politique que religieuse, sur la plus grande instance représentative des musulmans du Togo se répercute sur les intérêts d’une communauté sans repère ni parrain. digne de ce nom. Comment est-on arrivé à ce stade ? Tout est à rechercher d’abord dans les méandres du système politique RPT. En homme politique averti et conscient du potentiel politique d'une communauté de plus en plus grandissante, feu Eyadema a jeté les bases de la façon dont il peut apprivoiser notre communauté afin de la manipuler à dessein. Fidèle à son principe qui estime que, « plutôt que d’avoir un diable en face, il faut l’avoir à ses côtés », l'homme a mis les moyens pour un rapprochement avec les sommités des musulmans et de fait avec la communauté. Les aînés tels que l’Honorable NATCHAB A, le Général MEMEN, le Conseiller BARQUE et l’actuel Président de la Cour Constitutionnelle ASSOUMA Aboudou, pour se limiter aux plus en vue, ont été commis pour servir de cordon ombilical entre le pouvoir et la communauté musulmane. Ainsi, rien ne pouvait se décider par rapport à la communauté sans eux. Pire, le choix des dirigeants de l’Union était plus une affaire entre eux et le pouvoir que celle de la communauté. communauté. Au vu et au su de tout le monde, la plupart des présidents de l’UMT ont été choisis de l'amont. Et ce choix était plus fonction des appartenances politiques que de toutes autres considérations. Les congrès électifs ont souvent été un faux-semblant qui cache mal des choix faits d’avance. Certes, nous savons que l’Islam fait obligation aux fidèles d’obéir à l’autorité que cette religion reconnaît comme issue d’une volonté divine. C’est Dieu qui donne le pouvoir, au même moment, il faut dire que l’Islam a prévu la façon dont une autorité doit être choisie pour qu’elle ne soit pas contestée. Au risque d’être étiquetés, nous ne sommes pas en train de demander que le choix de nos autorités religieuses soit désormais fait selon le cadre strict de l’Islam, mais le minimum qu’on peut demander c’est que l'on donne la chance à la communauté de choisir par la voie des urnes ses représentants. Que chaque candidat présente son programme de campagne et que de façon libre le plus offrant soit choisi. Ceci serait Le premier déclic pour la réhabilitation d’une Union musulmane qui n’existe plus que de nom. Une fois que chacun va se retrouver en le président élu, celui-ci aura pouvoir de mobilisation sur sa communauté. Il sera respecté et ses ordres connaitront un début d'exécution. Une fois que le président élu sait qu'il doit son mandat à la volonté d’une communauté politiquement hétérogène qui peut à tout moment le lui retirer, il ne sera plus un président béni oui-oui. Conscient que son institution est apolitique et que mieux elle est composée de tendances politiques diverses, il ne fera plus de chaque sortie médiatique une occasion pour louer le régime en place pendant que les responsables des autres confessions profitent de ces circonstances pour introduire leurs doléances. Malheureusement, c’est ce qui s'observe présentement et la communauté ne se réjouit pas de ce qu'une organisation religieuse se mue en un département politique pour lequel les désirs de l'équipe dirigeante sont des ordres. Tellement cette triste. La réalité est rentrée dans les habitudes que de plus hautes autorités politiques n’hésitent pas à déclarer publiquement que « la communauté musulmane est avec nous ». Or les musulmans, même ceux qui ne jurent que par le RPT, ne se réjouissent pas de cette amalgame entre politique et religion. Si cette communauté, tout comme les autres Togolais, ne peut pas contester ouvertement, elle le fait dans les comportements de tous les jours. Si tel était d'ailleurs le cas, les responsables RPT ne vont pas à chaque fois recourir aux enveloppes sur fond de prestation de serment sur le Livre Saint de l'Islam pour s'assurer de l’électorat musulman. C'est donc un faux-semblant. D'où ceux qui répondent au nom d’une communauté religieuse doivent faire un effort pour être au-dessus de la mêlée par rapport aux accointances politiques. Mais puisque notre Union n'a pas pu se débarrasser de ce manteau et que la communauté est incapable de dire tout haut ce qu'elle pense tout bas, ce qui se constate sur le terrain est l'anarchie, la non. Soumission à l'autorité de l'Union et le boycott des activités. Le ridicule est que les responsables de notre Union ont négocié trop moins cher leur peau. Tellement, ils ont mis la barre trop bas qu’ils ont fini par se faire ridiculiser, par perdre même aux yeux du pouvoir en place leur dignité. Les exemples, on en trouve à tour de bras. L'organisation du hadj a pris un coup parce que l'UMT a perdu son autorité. Elle n'est jamais parvenue à discipliner les agences dont la plupart jouit de la couverture des cadres civils et militaires du régime. Dès que l'UMT prend une sanction disciplinaire, les coups pleuvent et au finish, le président finit par se retracter car parfois ce sont des parrains politiques qui entrent dans le jeu. Difficile, sinon impossible, de faire régner l'ordre. Ainsi est-on parvenu à la déconfiture dans l'organisation du hadj. Conscient de cette réalité qui paralyse l'Union et la dépouille de sa crédibilité, les premiers responsables ont introduit une requête à qui de droit pour qu’on reconnaisse à l'UMT un statut particulier qui lui donnera un peu d’autorité par rapport aux vulgaires associations et agences. Cette requête pour solliciter un peu d'autorité a été motivée par le fait que lors d'un procès avec un chef d'agence de voyage, l’UMT a été considérée par les avocats de l'autre bord comme une association. Et donc, elle n'avait pas un droit de regard sur la vie d'une association concurrente ou d'une agence de voyage. Sur cette base, l'Union a perdu le procès et elle a écopé d'une amende de 13 millions suivie d'exécution. Personne ne fait plus confiance à un regroupement plus politique que religieux, d'où la paralysie dans les activités. La commission Zakaat par exemple n'a jamais fonctionné car plutôt que de remettre leur zakaat à l'UMT, les donateurs préfèrent la remettre à des individus ou traverser la frontière avec, même si cela est contraire à l'Islam. Et pourtant, ce sont des activités de cette commission que l'Union devait trouver ses fonds de roulement. Suite à la PS. Rendez-Vous N°120 du 06 septembre 2009 RV INTERVIEW Interview de Dr. TIDJANI, président du comité d'organisation de récitation du Saint Coran «... il y a des difficultés, la principale étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable.» Le concours national de récitation du Saint Coran a fait du chemin. Treize ans revus, ce n'est pas rien pour une organisation aussi exigeante. Pour y parvenir, PA.E.E.M.T a besoin de compétences. Comme une fourmilière, il a fallu que les organisateurs, à tous les niveaux, se soudent en une grande famille : celle de l'Islam. La seule famille qui, puisqu'il n'y a jamais de groupe sans leader, dans le cadre de cette organisation, s'est suivie, mais peut-être, ne sont-ils pas les mêmes. De ces meneurs, le plus emblématique aurait été le Dr. Sakaryaou TIDJANI, président de l'Ordre National des Pharmaciens du Togo. Le président du Comité d'Organisation du Concours National de Récitation du Saint Coran a toujours su accommoder ses idées avec les... sollicitudes quasi permanentes de cette activité islamique d'envergure nationale. Parfois, notre équipe rédactionnelle s'est fait le devoir de forcer l'homme à rompre le silence sur l'organisation, ses difficultés et ses ambitions. Dans la mesure du possible, tout a été dit pour situer la communauté sur ce qui se passe derrière les rideaux dans le cadre de ce rassemblement unique en son genre au Togo. Salam aléikoum M. le président, dans le cadre du concours de récitation du Saint Coran, notre lectorat voudrait savoir un peu de l'organisation, d'abord l'historique. Merci pour votre initiative et merci aussi pour tout ce que fait votre journal, toujours prêt à soutenir le comité dans l'organisation de ce concours. Pour parler de l'historique, je vais être bref puisque, en tant que journaliste, vous nous avez suivis depuis longtemps, vous nous connaissez par rapport à notre histoire plus complètement. Nous sommes cette année à la 13ème édition de ce concours qui a commencé au niveau de l'université sous... L'initiative des élèves et étudiants musulmans du Togo, qui donc pour encourager la mémorisation du Saint Coran par la jeunesse musulmane, a initié ce concours pendant le mois béni de Ramadan. Chemin faisant, le concours a pris de l’importance et les jeunes qui avaient pris l’initiative ont exprimé le besoin d’un soutien des aînés pour rehausser l’événement, notamment au niveau de l’organisation. C’est ce qui est fait depuis six années maintenant et nous tenons ce concours sous l’égide à la fois de l’A.E.E.M.T. mais également avec l'appui des parrains de cette association qui animent le comité d’organisation. Comme vous l’avez constaté vous-même, d’année en année, le concours prend de l'importance et se développe au niveau de l’organisation. Un enfant naît, grandit et c’est ainsi que ce concours a 13 ans cette année. Nous avons fait du chemin ensemble et nous remercions Dieu et je crois qu’aujourd’hui nous sommes unanimes sur le fait que le concours a connu un peu plus d’engouement et un peu plus d’innovation. Voilà. Pour l’historique, ce que je voudrais dire. Cet historique n'est pas sans difficultés. Quelles sont les difficultés qui vous reviennent chaque année ? Bien sûr, il y a des difficultés, la principale étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable. Le budget du concours repose juste sur les appuis spontanés et volontaires des musulmans. Mais nous remercions Dieu, puisque chaque année, nous réussissons quand même à surmonter les difficultés tant matérielles que financières et nous profitons d’ailleurs de l'occasion pour encore une fois adresser nos vifs remerciements à tous les musulmans qui, soit à travers les tickets, soit à travers des dons, nous soutiennent. Puisque la plus grande difficulté se trouve être la collecte des fonds et étant donné que c'est une activité religieuse, est-ce qu'il vous arrive de penser au financement du monde arabe ? Sur ce, la tentation est réelle. Mais jusqu’à preuve du contraire, notre objectif n’est pas de nous tourner vers les pays musulmans étrangers. Notamment arabes. Nous souhaitons quand même que les musulmans togolais puissent, par un élan de patriotisme, pouvoir pendant le mois de Ramadan supporter et même financer cette activité. Dans le projet jusqu’alors, nous n’avons pas le chronogramme des grandes dépenses et nous pensons qu’à l’avenir nous pourrons stabiliser le financement en ayant recours peut-être à des actions de sponsorisation puisqu’après 13 années, nous estimons aujourd'hui que le concours est mieux connu et nous avons surmonté assez de difficultés et d'imperfections. Il est peut-être temps que nous commencions à vendre aussi ce concours pour pouvoir trouver des ressources de financement arabe. M. le Président, qu'est-ce que cette année réserve comme dotation sans frontière ? Quels sont les responsables désignés pour particulariser ce grand monde qui vient ce dimanche au Palais des congrès ? En matière de lecture du Coran, les informations sont rares et au niveau de l'organisation, nous confirmons que ça va toujours être au Palais des Congrès. Pour le moment, si la plus... grande salle que nous avons dans le pays. Nous confirmons aussi que la retransmission se fera pour permettre aux musulmans qui sont à l'intérieur du pays notamment de pouvoir suivre l’événement et de bénéficier des avantages de cette lecture du Coran dans ce mois de Ramadan. Nous avons aussi maintenu le principe de parrainage de haut niveau. On l'a essayé l'an dernier et cette année encore on a EDITORIAL Le mois de Ramadan est une période de spiritualité accrue, l’évidence d’un rapprochement entre l’adorateur musulman et son Créateur. Ramadan au Togo, c’est aussi et surtout une histoire de confiance renouvelée entre un regroupement d’élèves et étudiants musulmans et toute la communauté musulmane de notre pays. Une histoire de dévotion qui dure plus de 20 ans grâce à vos contributions financières quand on sait que l’argent est le nerf de toute guerre. Des amphis de l’université de Lomé à la mythique salle du Palais des Congrès de Lomé, que de chemin parcouru ! Que de défis, à priori insurmontables pour une organisation. aussi jeune que l’A.E.E.M.T., mais relevés ! Pourtant, quand elle lançait cette initiative, personne n’imaginait que les bases de l’une des plus grandes manifestations musulmanes au Togo venaient d’être posées. Personne n’osait penser que 13 ans après, cette activité finira par forcer les portes des ménages musulmans togolais au point de devenir un phénomène de Ramadan solidement ancré dans le subconscient collectif des musulmans de notre pays. L’on se rappelle avec émotion et exaltation comment le Palais des Congrès a été pris d’assaut en 2002 quand pour la première fois cette activité a été transférée à ce lieu. Elles sont encore vivaces dans nos esprits, les images du monde fou bloqué à l’entrée de la salle. Une hystérie collective qu’un imam n’a pas hésité à nommer « la fête du Coran au Togo ». C’est sûrement l’élément déterminant qui a poussé le comité d’organisation à assurer depuis quelques années une retransmission en direct. La finale qui se déroule ce dimanche est la résultante de plusieurs mois de Dur labeur, le couronnement d’un travail intensif de sélection étalé sur toute l’année. Au demeurant, l’ampleur prise par cet événement impose de plus en plus d’exigences. Cette belle prouesse d’une organisation qui ne bénéficie d’aucun financement extérieur ne doit pas occulter l’évidence d’un fait : la nécessité de mieux l’asseoir en la professionnalisant de manière à rompre avec l’amateurisme. Ce nouveau défi impose ainsi aux organisateurs l’impératif d’être à la hauteur de l’ampleur d’un tel événement. Cet état de faits implique de plus en plus de lourds investissements. Nouroudine a retenu ce principe pour non seulement permettre aux musulmans qui occupent de hautes fonctions de rehausser l’événement par leur présence et par leur implication, mais également pour en retour les honorer et les remercier par rapport à l’exemple qu’ils donnent à la jeunesse à travers leurs actions au niveau de la population musulmane du Togo. Nous maintenons aussi le principe du ticket d’entrée parce que l’objectif de ces... Tickets d'entrée, c’est pour gérer l’entrée et les places à l’intérieur. Cette année, nous avons ramené les tickets à 500 F pour permettre aux jeunes d’accéder à la salle et quelques tickets à 1 000 F pour pouvoir réserver des places aux aînés qu’on ne peut pas mettre avec les petits. Donc, la population aura à payer 500 F pour entrer, mais encore une fois, je tiens à rappeler que l’achat des tickets n'est que symbolique, car si vous faites les calculs, ils rapportent au grand maximum un million à un million cinq cent mille, et cela ne représente qu’une petite part du budget du concours. Voilà en gros les dispositions prises au niveau de l'organisation. L'année passée, la salle était à moitié pleine pour ne pas dire à moitié vide. Aussi, la retransmission en direct sur des chaînes a été effective. Peut-il y avoir un rapport entre la retransmission et ce manque d'affluence ? Je vous remercie. Vous touchez du doigt une réalité, un problème qui a été très remarqué l’an dernier et cela s’explique par plusieurs raisons. C’était la première fois que nous avons une salle pas tout à fait pleine, mais les explications à mon niveau sont peut-être nombreuses. Les plus importantes sont que d’une part, la retransmission a dû réduire l’engouement des frères qui ont jugé facile de rester dans leur salon pour regarder l’émission que de se déplacer en temps de carême au Palais. Mais je crois que ce raisonnement est malheureux pour la simple raison que la retransmission ne donne pas la totalité des traits sur l'événement. Il est évident que celui qui est dans la salle ne fait pas que regarder ni écouter mais en plus, il participe de par sa présence. Il voit tous les détails de ce qui se fait dans la salle et il se consacre un peu plus pleinement à une activité religieuse. Suite à P7 Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009 ___________________________RV RELIGION____________________________ Interview de Oustaz Salé Al-Hassan, imam de la Mosquée du port et président du jury « De 1960 à 1969, une seule personne récitait le Coran par chœur au Togo, aujourd’hui il y en a 260. Parmi les compétences constamment sollicitées pour rendre possible le concours national de récitation du Saint Coran, se trouve un jury armé des compétences coraniques afin de rendre possible l'évaluation des concurrents. Les imams se sont toujours complétés dans cette noble mais délicate tâche d'évaluation. Suivre un candidat, savoir l'arrêter, le relancer, l'assister et évaluer le produit de sa psalmodie, cela n'est pas à la portée de tout le monde. De nos oulémas qui se sont toujours montrés disponibles devant cette tâche se trouve l'imam du port autonome de Lomé, Malam Alassani Saliou. Organiser un concours national, c'est une chose, pouvoir lui donner les moyens pour répondre aux critères internationaux, c'est une autre. Habitué aux compétitions internationales, Malam Salé, souvent président du jury, pense qu’il est grand temps que les Togolais donnent aux lauréats de cette compétition, la chance de faire parler d’eux à l’échiquier international. Salam aléikoum Oustaaz, Nous sommes dans le mois béni de Ramadan, encore appelé mois du Coran, et chaque année, ce concours s'organise dans ce mois. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ? L’organisation de ce concours se fait effectivement dans ce mois béni, le mois de Ramadan. Allah a valorisé Son Livre et ce mois. Le Saint Coran n’est pas le premier Livre révélé, avant lui, il y en a eu. Le Coran est le dernier Livre dans l’ordre des révélations, mais en même temps le plus important des livres révélés. Premièrement, Il a glorifié sa parole, c’est-à-dire le Coran, et Il a placé le jour le plus valeureux de tous les jours de l’année dans ce mois. Ce jour équivaut à 1000 mois. Ensuite, Il a choisi le meilleur des Prophètes pour lui révéler le Coran. Donc, ceci fait trois choses : un Livre saint élevé au-dessus de tous les autres, révélé au meilleur des Prophètes dans le mois le plus béni. Allah a déclaré dans le Saint Coran : "J’ai révélé le Coran pendant le mois de Ramadan, qui constitue le chemin et une lumière pour les hommes." Ensuite, Dans le même mois, vous voyez qu’on organise des concours de récitation du Saint Coran, car c’est dans ce mois que l’Archange Djibril descendait auprès du Prophète (SAW) pour réviser avec lui le Coran. Ils ont parcouru ce Livre à plusieurs reprises. Ce qui fait une obligation pour les musulmans de le lire le plus souvent pendant ce mois. Pour cela, de toutes les activités islamiques, organiser un concours de récitation du Coran est la meilleure chose dans Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009 ces moments. Tout ceci fait qu’on appelle ce mois le mois du Coran. Vous êtes président du jury du concours de récitation du Saint Coran depuis plusieurs années et, d'après nos informations, avant d'arriver là, vous avez déjà participé à de grands concours en tant que candidat. Selon vous, qu'est-ce qui entre en jeu pour mémoriser le Coran ? La mémorisation du Coran demande un grand effort, car au temps du Prophète (PSL), ses compagnons mémorisaient le Coran à pas de caméléon. S’ils prennent cinq versets par exemple, ils ne... Les dépassent pas sans les avoir mémorisés et après s’être rassuré de la mémorisation, ils doivent mettre le message qu’ils véhiculent en pratique avant d’évoluer vers d’autres versets. Ce qui veut dire qu’en matière de mémorisation, il faut aller pas à pas. C’est pour cette raison que le Prophète a dit à ceux qui veulent mémoriser le Coran de ne pas s’éloigner de ce dernier car ce qui est déjà appris peut se sauver à tout moment. La seule manière d’éviter cela, c’est de le lire le plus fréquemment possible. Réviser les parties qu’on veut mémoriser lors des prières surérogatoires et toutes autres prières et petit à petit, l’on finira par l’avoir en tête. Se rassurer que le Coran ait été mémorisé ne signifie pas qu’on doit arrêter la révision. Il faut réviser de temps à autre au risque de tout oublier. Y a-t-il un secret pour aider dans la mémorisation du Saint Coran et dans son maintien en tête ? Un compagnon dit au Prophète (PSL) : « Quand je lis le Coran, je n'arrive pas à le garder en tête ». Le Prophète lui... répondre qu’il faut se purifier et éviter les péchés. Celui qui veut mémoriser le Coran et qui commet beaucoup de péchés n’y parviendra jamais. Dans cette logique, le Prophète, répondant à une question d’un compagnon, a demandé à ce dernier de suivre le chemin de Dieu puisque le Coran est un savoir d’Allah. La lumière d’Allah ne peut pas abriter celui qui est souillé de péchés. Cette lumière, Dieu ne peut pas la donner à celui qui n’est pas dans le droit chemin. Seuls ceux qui arrivent à s’écarter le plus possible des interdits et autres peuvent avoir le Coran en tête. Après l’avoir eu, s’ils dévient, la mémorisation partira d’elle-même. Depuis que vous présidez le jury, quelle appréciation donnez-vous par rapport à la prestation des candidats, surtout les jeunes togolais ? La lecture du Coran en général au Togo s’améliore d’année en année. Mais pour les gens qui viennent suivre ce concours, l’appréciation peut être autre, car certains jugent la qualité de la récitation par rapport à la voix. Ils peuvent qualifier Le concours de niveau bas, mais celui qui regarde avec l’œil de spécialiste voit qu’il y a de l’amélioration. La musicalité de l’Arabie Saoudite. Il est en train de se rendre compte, mais elle n’est qu’un critère secondaire. Nous pouvons dire que le niveau de la lecture du Coran s’est beaucoup amélioré. Nos élèves et étudiants qui vont aux écoles occidentales ont beaucoup évolué en mémorisation du Coran, de même que les élèves qui sont essentiellement dans les écoles coraniques. Pour preuve, il fut une année où, au Ghana, lors d’un concours de récitation du Saint Coran, les Togolais ont ravi les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème places. C’est à la sixième place que le Ghanéen est arrivé. La concurrence a grandi dans les habitudes des enfants. En plus, les institutions comme Al Muntada, le Centre Culturel Islamique et l’A.E.E.M.T. ont assez contribué. Il faut dire que pour ce seul mois de Ramadan, il y a environ huit concours qui sont organisés à ma connaissance. Tout ceci cultive la ferveur au niveau des jeunes et la... La lecture va de l’avant. Environ combien de personnes ont pu avoir le Coran en tête à la date d’aujourd’hui au Togo ? De 1960 à 1969, c’était une seule personne qui maîtrisait par cœur le Coran au Togo, mais aujourd’hui, il y en a 260. Après lui, les efforts se sont poursuivis jusqu’à l’arrivée d’Al Muntada au Togo. Mais c'est vraiment après 1975 que les choses ont commencé à changer de façon significative. Néanmoins, il a fallu l’installation d’Al Muntada pour qu’il y ait une révolution dans la mémorisation du Coran. Cette association islamique internationale a créé plus de 25 cercles coraniques, dont 4 à Lomé et 7 à Sokodé. La région de la Kara en comptait 12 et 2 dans les Savanes. Une bonne partie des candidats aux différents concours est passée par ces cercles coraniques. Les uns allaient à la fois à l’école coranique et occidentale, les autres se sont limités aux cercles. Donc aujourd’hui, nous pouvons compter jusqu’à 260 personnes qui maîtrisent le Coran et ceux qui tendent vers la fin de la mémorisation sont. Environ 95. Que faites-vous pour qu’à la sortie de ce concours, ceux qui ont acquis tout le Coran n'oublient pas ce qu'ils ont appris ? Nous sommes en discussion avec tous les acteurs qui œuvrent pour la promotion de l’Islam afin de voir si on ne peut pas créer un institut pour améliorer et conserver cet acquis. Il faut, de façon scientifique, réorganiser la chose afin d’un travail plus professionnel dans tous les domaines de la lecture. Il y a sept, voire dix différentes façons de lire. Par exemple, il y a présentement un jeune Togolais sorti de ce concours qui a eu une bourse d’étude pour se perfectionner dans toutes les façons de lire. Il est déjà diplômé dans cinq catégories et il cherche à tout parfaire. Voilà un cas. Qu'avez-vous comme conseils pour les organisateurs de ce concours ? Je félicite l’AEEMT et le comité d’organisation pour le travail abattu. Mais c’est le poids du concours qu’il faudrait renforcer, car souvent les candidats pour la catégorie de ceux qui compétissent pour le Coran entier sont. insuffisants et le temps aussi ne nous suffit pas. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à réunir tous les éléments d’un concours de récitation digne de ce nom. Par exemple, le nombre des questions est insuffisant par rapport à ce qui se fait sur l'échiquier international. C’est ce qui fait que lorsque nos candidats se présentent à de grands concours internationaux, ils sont confrontés à des problèmes, car là, les questions sont plus nombreuses. D’où il faut renforcer le niveau du concours. Et si nous pouvons, avec le soutien de nos cadres musulmans, mettre les moyens pour organiser un concours de ceux qui ont mémorisé le Coran entier et qu’on ne s’en tienne pas seulement à celui organisé pendant le mois de Ramadan, ce serait une bonne chose. Nous avons des potentialités, mais il faut les former en réorganisant les compétitions. Par exemple, quand nous étions allés à Dubaï avec le candidat qui a représenté le Togo, c’était le Nigérian qui était le premier et le Libyen qui venait en deuxième position. J’ai approché la délégation du Nigeria pour savoir ce qu’est leur secret pour que dans presque toutes les compétitions de lecture du Saint Coran, leurs candidats soient parmi les meilleurs. Ils m’ont dit qu’ils organisent des préliminaires régionaux de récitation du Coran entier et les meilleurs qui sont censés représenter leur pays à l’étranger sont connus et sélectionnés comme tels trois ans avant ledit concours. Pendant tout ce temps, les candidats sont soumis à une préparation intense. Par exemple, on rassemble tous les candidats, ils lisent les sourates l’une après l'autre. Si on prend la sourate Al-Baqarah par exemple, le candidat lit et le maître écoute. S'il fait une faute, le jury considère qu'il n’a pas maîtrisé. Il reprend la révision pendant quelques jours avant de revenir pour le même exercice. C’est lorsqu’il arrivera à lire la sourate jusqu’à la fin sans faute, suivi d’un questionnaire sur les différentes composantes de cette sourate, qu’il peut passer à une autre sourate. Après un tel exercice trois ans durant, on On peut considérer le candidat comme présentable à des concours internationaux. Ainsi, on est sûr d’occuper un rang parmi les dix premiers. Mais ici au Togo, c’est à quelques semaines de la tenue des concours internationaux que les candidats sont choisis, et de quelle façon ? Ce concours ici présent est déjà un boulot, mais il faut le parachever. Les initiateurs ont besoin de toutes les compétences, surtout des moyens financiers. Il faut que nos autorités musulmanes les aident à faire mieux, de même que ceux qui ont les moyens pour booster ce qui se fait. Ceci aidera à entraîner davantage nos lauréats pour une meilleure représentativité internationale. Après ces concours, il arrive que des candidats représentent le Togo sur le plan international. Comment vous organisez-vous, et surtout quels sont les critères de choix pour répondre à l’échelle internationale ? Avant, celui qui a gagné et que nous jugeons que son choix n’a rien à voir avec le hasard et qu’il a effectivement maîtrisé la chose, on peut le choisir pour... Aller au nom du pays. Mais il y a de cela 3 ans, nous constatons un certain cafouillage. Vous allez apprendre que quelqu’un est allé à Dubaï et vous ne savez pas ce qui s’est vraiment passé et sur quelle base il a été sélectionné. Sinon normalement, il faut rassembler tous ceux qui ont ce savoir et sélectionner celui qui peut représenter valablement le pays comme ce fut le cas quand j’ai conduit un jeune Togolais à Dubaï. Il a occupé un rang honorable quand bien même il n’était pas le premier. Son score a réhabilité notre pays qui risquait à l'époque, à cause d'un résultat toujours médiocre, d’être écarté de la liste des pays qui ont droit à la participation. Avec ce succès, le Togo s’est vu honoré sur le plan mondial. Il ne faut pas ignorer l’effort de ceux qui l’ont suivi. Donc ce qu’il nous reste à faire, c'est aussi le choix des candidats internationaux dans les règles de l’art pour que ceux que nous envoyons se placent sur les hautes marches du podium. Réalisée par Nouroudine I « RV REPORTAGE Le choix des Les candidats qui participent à la finale de ce concours national ne se font pas au hasard. C'est le fruit d'une série de présélections préfectorales, régionales et interrégionales. La phase ultime avant la finale de Lomé, c'est-à-dire les interrégionales de cette année, s'est jouée le dimanche 31 août 2009. Les villes de Kara et d'Atakpamé ont eu l’honneur d'organiser les deux compétitions où se sont affrontés les candidats des cinq régions du pays. À Kara, le Palais des Congrès a été le cadre pour la circonstance. Les différents candidats ont brillé du début à la fin. Sur 54 candidats toutes catégories confondues, dont 30 à Kara et 24 à Atakpamé, 12 de chaque pôle ont été retenus pour la finale de ce dimanche 06 septembre 2009. C’est donc 24 concurrents qui doivent s’affronter à la finale. Cette journée de dimanche promet donc des étincelles dans une salle habituée à ces genres de rencontres et qui a sans doute refait sa parure pour la circonstance afin de ne pas décevoir les attentes d'un engouement de plus. en plus grandissant pour la plus grande manifestation islamique de notre pays. Voici l'album photo des candidats retenus aux interrégionales pour la finale. CATEGORIE NABA’I ABOBAKA Moubarak SAMBA Fadal SALAOU Mariam BOUTONOU Rachida CATEGORIE MOUDJADALA CATEGORIE YASSINE ATAKOURA Nouratou SIDABA Rachid TOURE Ayouba MOUHAMED Mouzakir TCHAGOLE Abdoul Manaf AKPO Mourdjana TCHATCHIBARA Walilou CATEGORIE NISF ABDOURAZAK Abdou Raouf AGORO Farida MOHAMED OURO-BODI Abass Abdoul Kabir CATEGORIE A’ANROF Association des Elèves et Etudiants Musulmans au Togo 1 CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION LISTE GÉNÉRALE DES CANDIDATS DU SAINT CORAN 0 édition | N° NOM PRENOMS SEXE AGE SECTION ETS. NIVEAU I CATEGORIE NABA'I (4 candidats) 1 ABOBAKA Moubarak M 10 Kloto EPP Agoe Kondji CM1 2 BOUTONOU Rachida F 10 Gléi Franco Arabe CM1 3 SALAOU Mariam F 5 Kozah CP 4 SAMBA Fadal M 10 Tchaoudjo CATEGORIE MOUDJADALA (4 candidats) 1 ATAKOURA Nouratou F 13 Golfe Nord ISI Dévotion 4eme 2 KADIRI Djéwériya 3 SIDABA Rachid M 13 Tchaoudjo Kloto Daroul Qoufane CEG 30 Août 3ème 5ème 4 TOURE Ayouba M 12 Tchamba CEG Ville 1 5ème O. CATEGORIE YASSINE (4 candidats) 1 AKPO Mourdjana F 16 Golfe Nord 2 MOUHAMED Mouzakir M 18 Kozah 3 TCHAGOLE Abdoul Manaf M 19 Tchaoudjo 4 TCHATCHIBARA Walilou M 12 Anié CEG Zongo CEG Dongoyo CEG Komah CEG Anié Ville 2 3ème 3ème 3ème 5ème CATEGORIE NISF (4 candidats) 1 ABDOURAZAK Abdou Raouf M 18 Oti 2 AGORO Farida F 16 Golfe Nord 3 AN’Nour CSI Zongo 4ème 4 MOHAMED Abass M 18 Assoit 5 OURO-BODI Abdoul Kabir M 16 Golfe Nord CATEGORIE A’ANROF (4 candidats) 1 KALFA-BIAOU Charifou M 20 Assoli 2 OURO-AGOUDA Samiratou F 17 Golfe Nord 3 TCHAMOLA Adjara F 18 Tchamba 4 TCHASSAMA Djalilou M 18 Golfe UL UFA CSI Zongo Lycée de Bafilo CSI Zongo CEG Ville 1 Univ. de Lomé 5ème 1er A4 Tle D 1er D 4ème 1re An ALFA-BIAOU Charifou OURO-AGOUDA Samiratou TCHAMOLA Adjara CATEGORIE KAMIL TCHASSAMA Djalilou ABOUBAKAR DARO Taofik Abdou Razak L’U.M.T, LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE MUSULMANE Suite de la P2 Tous les Projets, si projets il y a, conçus par l’UMT, n’ont jamais connu d’exécution car les caisses ont toujours été vides. Actuellement, l’UMT se retrouve sans rien. Il y a quelques mois, pour une sortie d’une délégation en ARABIE SAOUDITE, l’institution a dû se résoudre à contracter des prêts pour acheter les billets d’avion. LA COMMUNAUTÉ DU TOGO Le comble du ridicule est qu’en lieu et place d’une suite favorable à la fameuse lettre demandant aux autorités en place de restituer à l'Union son pouvoir enterré par les interférences politiques afin qu’elle organise mieux le cinquième pilier de l’islam, il a été décidé, par arrêtés et décrets, la création d’une commission nationale pour redresser la barre dans l’organisation du hadj. Mieux, cette commission est née mais l’UMT est à peine représentée. Une façon de tirer l'oreille à nos autorités religieuses pour leur incapacité à organiser leurs affaires. Les autorités en place ont déjà oublié que cette incapacité tire ses origines de la politisation à outrance qu’elles. ont institutée et qu’elles continuent par entretenir à l’UMT. Le hadj se fait donc pour la communauté musulmane sans l’union musulmane. La dernière surprise vient de la mise en place de la commission vérité, justice et réconciliation. Pour ces genres de situations, les gens s’attendaient à voir un représentant de l’union musulmane à la présidence ou à la vice-présidence. Malheureusement, tout en respectant les deux personnalités musulmanes actuellement dans la commission, il faut dire qu’aucune des sept propositions faites par l’Union musulmane sur demande de l’autorité n'a été retenue. Un exemple de plus pour dire à l’UMT qu'elle n'est plus qu'un pétard mouillé dont on ne craint plus rien. Alors que les autres confessions informent juste l’autorité de leurs activités importantes et du choix de leurs représentants, les musulmans doivent s’en remettre pieds et mains liés à l’autorité qui décide quoi faire et qui choisir pour telle ou telle place. Voici comment nous jouons le sur place. En Côte d’Ivoire par Exemple, on trouve une union musulmane organisée et qui a les moyens de sa politique, ses intérêts ne sont pas piétinés par les considérations politiques. Elle s’est organisée, par exemple, de façon à ce que chaque imam digne de ce nom ait un salaire. Nul ne peut être imam s’il ne peut parler à la fois l’arabe et le français. Ceci oblige les oulémas au recyclage. Mais ici, c’est le laisser-aller, rien n’est organisé. Certaines représentations pour des institutions islamiques ont même, à un moment donné, été assumées par des non-musulmans. Les bourses islamiques se gèrent sans que l’UMT sache qui fait quoi. Des candidats vont représenter le Togo à l’extérieur pour la récitation du Saint Coran sans que l’UMT sache comment ils ont été choisis. L’État tire profit de la coopération avec le monde arabo-musulman sans que l’UMT ait sa modeste contribution à apporter. Mieux, des dotations à l'endroit de la communauté musulmane finissent dans les couloirs de l’administration politique. Jusqu’à quand cela doit-il continuer ? Il faut un... véritable leadership musulman pour prendre le problème à bras le corps. Le chantier est vaste. C'est ici qu’il urge de se battre pour que, pour une fois, le prochain président de l’UMT tire son pouvoir de la voie des urnes. Les autorités et cadres musulmans nommés plus haut semblent avoir pris conscience du mal. Aux dernières nouvelles, il semblerait que les réunions se multiplient. Il se dit aussi qu’au menu des discussions se trouva le problème de l’imamat dans les mosquées. Initiative louable mais nous espérons qu'ils tiendront compte de ce qu’il y a eu un véritable faux pas qui mérite d'être corrigé. Car il n’est jamais trop tard pour bien faire, la communauté compte sur leur bonne volonté et pense qu’ils sont capables de rectifier le tir. Abi-Alfa Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009 RV DOSSIER ENQUETE -________z LE CALVAIRE DE L’ENSEIGNANT TOGOLAIS « Tant vaut l'école tant vaut la nation ». Cet adage porteur d'une vérité indéniable semble ne pas toucher les dirigeants togolais. Pas besoin d'une loupe. pour se rendre compte que l'éducation reste leur dernier souci. Nous n'en voulons pour preuve que les conditions de vie et de travail des enseignants. Le régime en place n'a ménagé aucun effort pour maintenir les fonctionnaires mais en l’occurrence les enseignants dans une situation peu enviable. Un enseignant s'est amusé à demander à ses élèves ce qu'ils voudraient comme carrière. L’un d’entre eux a longtemps hésité entre l'enseignement et le métier de croque-mort (laveur de cadavres). Enfin, il a fini par se pencher vers cette dernière carrière. Tant le métier noble qui forme les cadres d'un pays est méprisé qu'on est en droit de se demander ce que l'enseignant a fait pour mériter ce sort. Même s'il faut reconnaître un semblant de réformes, il est aussi évident que la fonction enseignante constitue la cinquième roue du carrosse. Tout d’abord, l’enseignant a perdu son titre d'antan de pilier de développement depuis que le Président père les a confondus aux assaillants pour avoir réclamé leurs droits par une Grève. C’était le début d’un véritable parcours de combattant. Depuis lors, les revendications provenant de ce secteur sont reléguées aux calendes grecques. Toutes primes et autres avantages lui revenant de droit sont coupés sans explications fondées. C’est ainsi que le "maître", comme on l’appelle communément, ne représente que son ombre au sein de la société dans laquelle il est censé représenter l’État. Il devient un roi sans couronne, un moine sans habit. Comment cela peut-il en être autrement si monsieur l’enseignant baigne dans des dettes et que, par excès de problèmes, il devient un visiteur fidèle des tavernes de boissons locales ? Dans son "bureau", c’est-à-dire la salle de classe, sa situation n’est pas luisante. Étant le seul capitaine devant faire régner l’ordre devant cette fourmilière d’enfants avec sa seule voix comme arme, personne n'aimerait être à sa place. Il finira donc sa salive à parler, à répéter et à corriger ce que les parents n'ont pas su ou pu faire à la maison. Au lieu de constituer un... Modèle pour les enseignés, il donne l'image du contraire car la seule chemise blanchie par l'usure du temps, le pantalon parfois raccommodé, les démotive et pour cause : la prime de l'habillement est ignorée. En cela, comment voulez-vous qu’un élève écoute un enseignant qui le déconseille d’aller au Nigeria ou au Gabon au moment où le même élève le voit pousser sa moto pour la démarrer ? Au même moment, l’enseignant, droit dans ses bottes, est pétri d’une mission : celle de mouler des citoyens de demain, sociables et dépouillés de tout comportement pervers. Une mission ratée d’avance car rien de l’enseignant tel qu’il est aujourd’hui n’inspire respect ni estime, et moins encore espoir de la part des élèves. De plus, avec ses autres collègues fonctionnaires, le "teacher" est perçu comme un agent de l’État de seconde zone. Et la raison est toute simple : les hauts décideurs l’ont voulu ainsi. Sinon, comment comprendre le statut d’auxiliaire pour un enseignant qui a passé le concours comme les autres ? Fonctionnaires et qui a le même niveau qu’eux ? En vertu de quelle loi doit-on couper 10 % de son salaire pendant tout le temps de son statut d’auxiliaire ? Que deviennent ces 10 % ? Il y a des auxiliaires de justice, des auxiliaires médicaux, mais un enseignant intervenant dans une matière est auxiliaire par rapport à qui ou à quoi ? Seules les escapades de nos dirigeants pourraient être une réponse exacte. Ce n’est plus un secret pour personne qu’un enseignant, parfois venant de la campagne la plus éloignée, doit faire plusieurs tours au guichet avant de percevoir son salaire, surtout s’il est auxiliaire, parce que clôturant la liste des fonctionnaires par pertinence. Comme si cela ne suffisait pas, tout acte posé par lui est comme une traînée de poudre tant sur le plan social que professionnel. Au moment où la plupart des bureaux de l'administration sont fermés, la seule absence de l’enseignant à son poste suscite la colère même du chef du village. Au-delà de toutes ses tâches, l’enseignant est un tout : enseignant, parent, conseiller, un mentor, parfois même une assistance sociale. Puisqu’il n’est pas rare qu’il rencontre des enfants qui, par manque de quoi manger, régressent dans leurs études et que, poussé par le bon sens, il est moralement obligé de porter secours, souvent avec l’ingratitude comme seule récompense. Ce serait trop oser de citer ici tout ce que l’enseignant fait pour la bonne marche de la Cité, mais toujours payé en monnaie de singe. L’ingratitude est d’autant plus grande qu’il supporte toutes les critiques de l'échec des enfants et, au même moment, en cas de réussite, les enfants sont les seuls héros de l'examen. Tout ce tableau que nous avons dressé n’est que le fruit d’une mauvaise gouvernance. Le dernier des politiques sait qu'il ne sert à rien de gouverner sans prévoir. Par conséquent, les structures et plans de l’éducation doivent croître avec la population. Mais malheureusement, par une négligence sadique ou par une cécité politique, tout ce qui est en relation avec l’éducation est les frais. du Hadj 2009 fixés à 1.650.000 F CFA. Le hadj devient de plus en plus exigeant au fil du temps. Les frais à consentir pour répondre au rendez-vous du cinquième pilier de l'islam sont fixés à 1.650.000 F CFA. Depuis cinq ans, le coût du pèlerinage n'a cessé de grimper. De 1.200.000, on est passé à 1.250.000, 1.350.000, 1.500.000 puis 1.650.000. Telle est la nouvelle donne à la sortie d'une séance de travail de la commission nationale du hadj. Il se dit même que n'eût été l'intervention du ministre Bodjona qui a demandé à ce que les organisateurs serrent la ceinture au niveau des dépenses, la barre était montée à 1.750.000 F CFA. Ce n'est relégué au dernier plan. On n’a pas besoin d’être devin pour s’en convaincre. Les locaux des hautes administrations de l’éducation sont loin d’être enviables. Pendant que les véhicules ne contiennent plus dans les garages de certains ministères, et que le garage central se vide par les détournements à peine voilés de voitures, celles mises à la disposition des inspections. appartiennent au siècle dernier. À cela s’ajoute le manque chronique de carburant pour des visites des établissements pour leur bon fonctionnement. Que de fois les parents d’élèves ont cotisé soit pour réparer des véhicules des inspecteurs soit pour payer les enseignants volontaires ou autres. Dans cette situation et pour des raisons électoralistes, le gouvernement a proclamé la gratuité de l’école au primaire. Une gratuité que beaucoup considèrent comme un remède se trouve être pire que le mal parce que là encore l’imprévoyance a éclipsé la volonté de bien faire. Pour ne pas trop fourrer le nez dans cette affaire, passons. Pour avoir passé au peigne fin cette situation, ce serait superflu de s'étonner de la baisse de niveau à tous les égards. Nous ne sommes pas loin du cas chilien. Pas la seule surprise, on parle aussi du fait que les personnes âgées de plus de 65 ans ne peuvent pas faire le hadj. Cette dernière décision a été un sujet de discussion lors d'une rencontre entre pays arabes. Cela fait déjà Échos dans nos milieux. Est-ce une décision officielle de l'Arabie Saoudite ou est-ce que c'est notre commission qui, par mesure de précaution, anticipe par rapport à cet aspect de l'organisation ? En tout cas, tel est ce qui fait la une sur le champ de l'organisation du hadj. Quant au document de voyage, il ressort qu'il faut un passeport spécial pour les pèlerins. Ce document devait s'obtenir, à en croire les responsables, si rien n’est fait. Cela est d'autant plus normal que les programmes sont restés immuables depuis 1975 ! Les enseignants qui sont recrutés et versés sur le terrain n’ont même pas une formation de base et sans espoir d'être formés un jour. À cela s’ajoute le nombre insuffisant d'inspecteurs avec des conditions de travail qui frisent le ridicule. On nous a toujours dit que c’est le fonds qui manque. Ce n’est qu’un faux problème car la solution est tout à côté : celle de limiter la gabegie et réduire les dépenses folkloriques et fantaisistes des dirigeants. Pour finir, il faut dire que le Médecin par erreur peut tuer un individu. Par contre, un enseignant, par son erreur, peut tuer toute une nation car l'éducation reste le cou de la bouteille d'un pays qui se respecte. Par conséquent, le fauteuil présidentiel n’est pas un banc public où tout le monde vient s'asseoir. Il symbolise le mandat que la population confie au Président pour son bien-être et si vous vous sentez incapables, vous n'y êtes pas le bienvenu. Bonne rentrée académique à toutes et à tous avec l'espoir que notre alarme n'a pas sonné dans les oreilles d’un sourd-muet. Nous y reviendrons, charge de la sécurité, par la présentation d'au moins un acte de naissance. Mais le ministre Bodjona est toujours en négociation pour voir s'il est possible de trouver une circonstance atténuante. Imprégné de nos réalités, il avance en toute logique que la plupart de nos vieilles personnes n'ont souvent pas d'acte de naissance. Ce qu'il faut retenir est que le voyage pour le cinquième pilier de l'islam est exigeant au jour le jour et donc, qui veut. Voyager loin ménage sa monture et le plus tôt est le mieux. Nous y reviendrons. Nouroudine Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009. RV TRISTE MÉTAMORPHOSE D'UN PAYS (réédition) COMMENT LE TOGO EST DEVENU CE QU’IL EST. Au risque de faire des mécontents, nous avions promis d’égrener pour notre audience les maux dont souffre la terre de nos aïeux, maux qui empêchent naturellement son décollage. Entre autres, nous nous intéressons, dans cette édition, à la quasi-absence de l'autorité. En effet, il arrive aux Togolais de se demander parfois si le pays est gouverné, et si oui, par qui ? Car certains semblent régner pendant que d’autres gouvernent. On ne peut pas combattre un mal si l'on n’a pas eu accès à sa racine. Comment donc des gens sont devenus de tout puissants décideurs qui rament parfois à contre-courant de l'hiérarchie ? En effet, tout est à chercher dans la nature même du régime en place. Le Règne RPT doit sa longévité à des habitudes mi-figues mi-raisins. D’abord, dès son jeune âge, le régime est fait pour passer. de père en fils. La gestion des affaires publiques n'est donc pas faite pour passer d'une main à l'autre. Ceci a engendré la formation d'une certaine caste. Celle des princes nés pour gouverner, celle des proches et enfin celle des privilégiés. Si on accède aux deux premières classes par naissance, la troisième classe requiert au postulant soit des qualités intellectuelles, politiques, soit le zèle. On s’y accroche aussi longtemps que l'on n'a posé aucun acte de trahison ou autres activités de nature à mettre en disgrâce. C’est donc une classe mutante au gré des circonstances et des besoins. C'est ainsi que les barons se sont suivis mais n’ont jamais été les mêmes. La classe des princes est préparée pour assurer la relève, ce que Faure Gnassingbé assume déjà "brillamment". La classe du cercle familial où la force de chaque élément se mesure au degré de ses parentés avec le père fondateur de la dynastie. Et la troisième classe, plus démocratique et ouverte à tout le monde, selon ses prédispositions à connaître les... règles du jeu et sa disponibilité à se faire remarquer. Voici les trois types d’hommes et de femmes qui ont dirigé le Togo il y a 40 ans révolus. Les nominations aux différents postes politiques, militaires et économiques ont toujours respecté cette stratification. Plus le poste est stratégique, juteux ou hautement politique, plus il est dirigé par les hommes de confiance, ce qui est naturel et commun à tous les pays, même aux démocraties de référence. Le hic au Togo est que ces hommes de confiance deviennent très vite des maîtres incontestables et incontestés dans leurs sphères. Ils y font la pluie et le beau temps aussi longtemps qu'ils arrivent à garder allumée la confiance du premier magistrat au nom de qui ils disent agir en bien et en mal. Voici comment sont nés des départements de contre-pouvoir. Toutefois, les qualités militaires et l’expérience politique de feu Eyadema lui ont permis de rester au-dessus de la mêlée par rapport à ces commis dont le zèle a souvent noyé son image. Que de fois les gens n'ont-ils pas agi contre les intérêts de leurs administrés au nom d’Eyadema qui pourtant ignorait tout ? Que de fois la haute hiérarchie n’a-t-elle pas pris une décision pendant que le contraire s’applique sur le terrain parce que certains voyaient leurs intérêts menacés par l’intérêt public ? Si ces ratés n’étaient pas directement imputables au chef de l’Etat de l’époque, il en portait tout de même la responsabilité car, en total déphasage avec le principe qui dit que la confiance n’exclut pas le contrôle, il faisait une confiance aveugle à ses hommes qui pourtant agissaient à son nom et parfois sans lui. Fort de cette confiance, certains de nos directeurs de sociétés, ministres et autres officiers sont devenus des incontournables. Tout devait se faire en tenant compte de leurs humeurs, ils ont géré et certains gèrent encore présentement leur part de responsabilité publique comme un héritage sur lequel ils ont le premier et le dernier mot. Aussi longtemps que leur comportement n’a pas touché au règne de L’ancien Baobab, celui-ci les a toujours admis tels qu’ils sont sous son ombre. L’heure est venue et un vent incontrôlable a fait tomber le grand arbre. Mais il n’est pas parti avec ces roitelets. La classe dirigeante peut se réjouir des racines à bourgeons profondément enracinées, qui ont pu relever le défi de la continuité. Les racines ont repris du terrain. Le RPT est encore égal à lui-même même si, trop nombreuses, les racines de la principauté deviennent un problème pour le jeune baobab. (Nous y reviendrons). La barque a changé de capitaine, mais l’équipage et l’environnement marin restent les mêmes. Le nouveau maître de bord a-t-il les moyens pour guérir les tares qui ont milité contre la volonté de son père à développer notre pays ? En a-t-il la volonté ? Les contre-pouvoirs ont inévitablement résisté au temps, au nez du plus héritier des héritiers, le fléau perdure. Les uns croient qu’après un long séjour aux côtés du père, ils n’attendent pas de leçons du fils, les autres pensent que c’est grâce à eux que... La continuité est possible, d’autres encore croient que c'est le moment de récolter les fruits de long labeur pour faire du RPT ce qu’il est. Voilà autant d'appréhensions qui compliquent le redécolage. Quelle appréciation Faure en fait ? Son entourage immédiat, les anciens camarades d’écoles, la famille, et autres copains sont une véritable menace pour son pouvoir. De quels moyens dispose Faure Gnassingbé pour contrôler ce qui se passe dans les sociétés étatiques, les ministères et autres centres névralgiques de la vie du pays ? Arrive-t-il à sévir quand ces hommes sont en situation ? Les détournements, la gestion opaque, le cumul de fonctions, le laisser-aller ; voici autant de maux contre lesquels Faure n’a pas de miracle. Pour illustration, on peut évoquer la gestion calamiteuse de la S.P.N.T. avec Charles Takou qui a dû être remercié du bout des lèvres et remplacé par un Président du Conseil d’Administration à la fois Directeur Général. Un autre dindon de la farce qui se laisse baiser par des expatriés. par insuffisance ou en connaissance de cause, (nous y re- Interview de Dr. TIDJANI, Pdt du comité d'organisation de récitation du St Coran Suite de la P3 Donc j’invite les frères musulmans dans Lomé et ses environs à faire nombreux le déplacement au Palais de Congrès de Lomé ce dimanche 06 septembre pour vivre l’événement, participer et comprendre que la retransmission en direct est destinée à ceux qui ne peuvent pas venir ou du moins à ceux de l’intérieur. La retransmission n’est qu’une consolation par rapport à la réalité des choses. D'autre part, ce manque d’engouement l'an dernier était aussi imputable au fait que l'information n'a pas vite circulé. Les spots ne sont pas vite passés au niveau des télévisions et au niveau des journaux. Les gens n’ont pas pu très tôt prendre leurs dispositions. La troisième cause que nous avons corrigée cette année est qu’on avait vendu les tickets à 1000F et nous avons eu des échos que c'était un peu trop pour les jeunes. Notre objectif étant avant tout les jeunes, Évidemment, cette année, nous avons ramené les tickets au strict minimum de 500 F. Nous pensons avoir fait ce qui est de notre pouvoir pour que l’information passe. Souvent, la remise des prix de ce concours a été perçue comme votre talon d’Achille. Avez-vous des moyens pour remédier à ce cafouillage ? Loin de nous la prétention d’avoir atteint la perfection, il y a des efforts encore à faire. Donc, nous avons beaucoup à parfaire. Chaque année, avec son lot de leçons que nous tirons, nous permet de rectifier le tir. Comprenez que le concours n’a que 13 ans et c’est beaucoup, mais c’est à la fois insuffisant pour maîtriser l’ensemble des contraintes. Et l’une des imperfections, justement, c'est la maîtrise de la gestion du temps et des gestes à la fin du concours. En ce qui concerne la proclamation des résultats et la distribution des prix, nous n'avons pas encore réussi à ce niveau, nous le reconnaissons, et nous faisons des efforts pour que les choses s’améliorent. Je crois qu’avec l’aide de Dieu, nous n’allons... Plus vous décevoir cette année avec du cafouillage. La débandade au Fonds d’Entretien Routier avec Tchamsi FERDINAND qui a dû prendre la clé des champs suite au saignement à blanc de son département. On parle d’au moins 12 milliards de nos francs. Au Port Autonome de Lomé, Rock Gnasingbé semble être le tout puissant et il en fait une propriété privée tout comme il en a fait de son camp où il s’est permis en toute illégalité une bâtisse familiale. Présentement qu’il est délogé du camp, il se murmure que des démarches tentent de le dédommager de sa maison construite là où elle ne devait pas être. On parle tout récemment d’une grogne de conducteurs de véhicules suite à une décision unilatérale relative à l’institution d’un badge d’entrée de trop sans l’avis du DG. Ce dernier a été surpris du comportement de ceux qui ont institué ce ticket d’entrée de 30.000 francs. Les acteurs du port se demandent qui est le vrai DG ? La D.GI. (la direction générale des impôts) qui ne s’en prend aux opérateurs. économiques que quand leurs protégés sont en disgrâce. Le cas de EST ? (V) la débandade de Progosa au moment où KPATCHA se cherche et pourtant PROGOSA a longtemps marché sur le tapis rouge. Tous ces tristes exemples sont signés des amis et frères de M. FAURE. L’homme et son équipe n’ont pas de miracle à présenter aux Togolais, si ce n’est des chantiers inachevés ou bâclés, un train de vie en total déphasage avec la misère des Togolais et la vie chère. Les beaux discours et la réalité sur le terrain se ressemblent comme le jour et la nuit. Est-ce l’entourage qui ne veut pas respecter la volonté du Président ou c’est ce dernier qui dit une chose et fait exécuter le contraire ? Quelle que soit la réponse, c’est la population qui fait les frais et le pays reste toujours sur place. L’on se demande à quoi va ressembler le nouveau mensonge du RPT pour convaincre l’électorat au moment où Faure pense remporter les élections de façon « propre » ? ABI-ALFA Une chose est de mémoriser le Coran, l’autre est de pouvoir le garder en tête. Qu’est-ce que vous faites pour le suivi de tout ce beau monde là dont on est fier d’avoir le Coran en tête pour que 10 ou 15 ans après, ces derniers soient en mesure d’haranguer la foule par leur psalmodie? C’est l'objectif final du comité d'organisation mais pour le moment nous sommes encore très loin. Nous allons étape par étape. Il faut d’abord maîtriser l’organisation du concours, maîtriser les préliminaires. N’oubliez pas que la phase finale n'est que la partie visible de l'iceberg et que le travail se fait sur une période de 4 mois puisque nous avons des préliminaires au niveau des préfectures ensuite au niveau des régions puis la demi-finale au niveau des deux grandes régions du Togo. Donc, il faut déjà pouvoir lever le maximum de candidats à la base, intéresser la jeunesse à la lecture du Coran. Toutefois, il faut aussi qu’on s’interroge sur la finalité, c'est-à-dire ce que deviendront les lauréats et ce qu’ils sont capables de faire des années après. Mais nous sommes conscients. Aujourd'hui, cet objectif n'est pas encore atteint. Nous sommes en pleine réflexion avec l'Union Musulmane, les Oulémas et les grandes autorités de ce pays, en relation aussi avec les aînés qui occupent une place importante au niveau des prises de décision sur le plan national. Nous sommes donc en concertation de même pour voir ce qui peut être fait au mieux pour les lauréats et, d’une façon générale, les jeunes qui ont réussi à mémoriser le Coran, car vous conviendrez avec moi qu’avoir la totalité du Coran dans sa mémoire n’est pas un exercice facile. Et ce sont des gens qui méritent plus d’intérêt que ce qui leur est accordé aujourd'hui. Réalisé par La Rédaction Hebdomadaire Togolaise d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou Tél: (00228) 261 16 32 / 905 38 41 ---------------------——— Site: www.rv-togo.com Imp: Imprimerie le Brillant Cel: 909 76 99 Nombre de tirage : 2000 exemplaires Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009 RV PUB SPECIAL RAMADAN : JEU - CONCOURS WAMY. Dans le cadre de leurs activités pour rehausser l'éclat du mois bénit de Ramadan et en collaboration avec votre journal "Le Rendez-vous de la Jeunesse Islamique du Togo", Shabab Islamia, sous le sponsoring de WAMY (World Assembly of Muslim Youth), lance un concours de culture générale islamique échelonné sur quatre semaines. Le concours, dont le questionnaire est ci-dessous, est doté d'un lot important de prix : des ventilateurs, des téléphones portables, des Corans traduits, des heures de navigation sur le net, des bidons d'huile, des sacs de riz et bien d'autres articles importants. Les réponses aux questions sont à déposer au siège national de la jeunesse islamique ou au siège du journal Le Rendez-Vous. La cérémonie de remise des prix se fera au siège de la Jeunesse Islamique à la fin du mois de Ramadan. Bonne chance. QUESTIONNAIRE 1- Est-ce que le jeûne du jour d’Arafat lorsqu'il coïncide avec un vendredi est autorisé ? Expliquez. 2- Un malade a rompu son jeûne après quelques jours, il est... décédé par la suite. Peut-on rembourser sa part ? Donne les références coraniques. 3 - Un fidèle a manqué un jour de jeûne et n'a pas pu le rembourser jusqu’à l’arrivée du nouveau mois de Ramadan. Comment fera-t-il pour rembourser ? 4 - Dans quelles prières l'on peut citer la formule de salutation trois fois et comment ? 5 - Quel est le jugement de l'Islam concernant l’usage du chapelet ? Qu'est-ce qui est le mieux indiqué ? Quel est l’argument du Coran et de la Sounnah ? Complète le passage suivant : Quand le Prophète (SAW) avait l'âge de... sa... 7... était sortie de la cité de... 8... Quand il a eu... 9... il a perdu son... 10. Et il a goûté la solitude. 11 - Qui l'a parrainé après ? 12 - Qui était le Secrétaire Général des Nations Unies dans les années 90 ? 13 - À quelle date l'union de la jeunesse islamique du Togo fut créée ? 14 - Combien de représentations compte-t-elle sur le plan national ? 15 - Qui est la première personne qui a mis les points dans le Coran ? 16 - Cite trois noms du chapitre de la Fatiha. 17 - Qui a la permission de faire... Les ablutions sèches ? 18 - Pourquoi l'usure ("ribat") est-elle un péché majeur ? 19 - Est-il nécessaire pour un musulman de faire un pèlerinage plus d’une fois ? 20 - Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? 21 - Où faut-il regarder lorsqu'on est en prière ? 22 - Pourquoi ? 23 - Pourquoi le chapitre de Taoubah ne débute-t-il pas par "Au nom d’Allah" (Bismillah rahmani rahim) ? 24 - Comment les mécréants faisaient-ils leur prière auprès de la Kaaba ? 25 - Qu'est-ce que Moussah Sâmiriyyou a fait pour les Juifs (Bani Israïl) ? 26 - Quelle est la seule mosquée où il n’a été célébré qu’une seule prière et par une seule personne ? 27 - Par quel nom désigne-t-on traditionnellement les pervers dans le Saint Coran ? 28 - Quelle est la meilleure manière de faire le salut sur le Prophète ? 29 - Quelle sourate comptant trente versets intercédera en faveur du fidèle ? 30 - Il y a plusieurs oiseaux sur l’arbre et on a tué un, il y restera combien ? Choisissez la bonne réponse : 31 - La prière de vendredi pour un voyageur est-elle (illicite - obligatoire - facultative) ? 32 - Parmi les piliers d’Al-I’tikâf, la retraite spirituelle (la lecture du Saint Coran - le séjour dans la mosquée - l’observation du jeûne) 33 - Le jeûneur qui ne prie pas, son jeûne est (correct - un péché - vain - détesté) 34 - Le repas est prêt mais le fidèle va à la prière alors qu’il a faim, cette prière est-elle (détestée, vaine, correcte) 35 - Par quelle porte est-il préférable à un pèlerin d’accéder à la Kaaba ? (La porte de la Paix - la porte de la Oumra - la porte du Prophète) 36 - Quiconque oublie la prière doit rigoureusement la rattraper (lorsqu’il s’en rappelle - le lendemain - avec la prière obligatoire la plus proche) 37 - Un candidat doit entamer son examen avant Maghrib et il n’en sortira qu’après Isha. Est-ce qu’il lui est possible de rassembler Maghrib et Isha avant d’accéder à la salle ? (C’est possible - c’est illégal - c’est un acte proscrit) 38 - La retraite spirituelle (al-I’tikaf) dans les dix derniers jours de Ramadan est (une obligation religieuse individuelle - une obligation religieuse solidaire) -détestée- une norme attestée) 39-L'isolement de deux fiancés dans un endroit clos est (permis-détesté-illicite) 40- La traduction du Saint Coran en plusieurs langues est-elle permise ? Pourquoi ? 41 -Qui a construit la mosquée des rivalités ? Où est-elle située ? 42-Quel est le jugement de l’islam à propos de la mosquée des rivalités ? 43-Est-ce qu’il est possible de voir Allah dans ce bas monde ? 44-Quel est le nom du père du prophète Ibrahim ? 45-Quel est son surnom ? 46-Quel est le nom de son fétiche ? 47-Qui parmi les participants aux concours internationaux de récitation du Saint Coran a ramené le meilleur prix pour le Togo ? 48-Quel fut son rang ? 49-Qui est le premier togolais à avoir mémorisé le Saint Coran ? 50-En quelle année ? Pour tout renseignement, contactez le 909 63 08, 903 62 59. Islamique) et le 902 92 45 ou le 261 16 32 (siège du journal "Rendez-Vous" N° 120 du 06 septembre 2009) bibo:issue 120 bibo:numPages 8 -- o:id 31413 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31413 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31433 31563 31564 31565 31566 31567 31568 31569 31570 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a4489f7cee6824b23be1198100465f61571e68fb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/49f0849653226d9856752b6d4186edd7048c415b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6a81ace9b18f3a8b71982958c4adfe04f3a2a71f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aa468340f2520f675398eca322e7499c10f446e4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/39eaf2ba63d1ff68617a65e4acdf116be6f554dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a725ca3290822e7b025e69a67b18f36390f3883f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/14fec6b5c3b49fe25ffb1ce4ebeaf531a5645d28.tiff https://islam.zmo.de/files/original/18c1f263b82acf0850457fa0769a894a2af029fe.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e3d4dbc184223cfdcd211198206c814dec74c5ed.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #50 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27911 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-03-08 dcterms:identifier iwac-issue-0001284 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Association Mondiale de l’Appel à l’Islam (AMAU) Le Togo peut-il enfin en profiter ? Gros plan sur une institution islamique pas comme les autres P 4-7 Difficile restitution de l'argent aux pèlerins : Pe., Les Agences de voyage affichent leur vraie image. PROGOSA et CMACGM modernisent le P.A.L malgré les concurrents. Le CCI en conférence sur le prophète Mohamed : « Bon nombre de prophètes et Messagers se succédèrent les uns après les autres par la volonté d’Allah (SWT) afin que l’humanité ne sombre dans le chaos ». p-8 L'Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo et la famille Kankarti ont le regret d'annoncer le décès de Kankarti Abdel Raouf, informaticien représentant au Togo de l'ICBM. Décès survenu le vendredi 24/02/2006. Qu'Allah récompense ceux qui de près ou de loin ont participé aux funérailles et que le défunt repose dans sa grâce. Les retraités civils et militaires s’insurgent contre le D.G. Borozé de la caisse de Retraite. Reportage PROGOSA et CMACGM modernisent le port. Autonome de Lomé, on ne le dira jamais assez, aiguise les appétits et fait l’objet de concurrence. Groupes de presses interposés, menaces politico-diplomatiques. Tous les moyens sont bons pour peu qu'on se taille une place sur les côtes togolaises. C'est le jeu auquel se livrent depuis belle lurette Vincent Bolloré et Dupuydauby. Ce dernier, par le truchement de Michel Dupuch, le Monsieur Afrique de Chirac, s’est profondément enraciné dans les rouages du pouvoir togolais du vivant de feu Eyadéma. Certes, le groupe Bolloré n’est pas moins implanté en Afrique. Mais à travers la société d’Entreprise de manutention maritime (SE2M), filiale de son groupe Progossa, Dupuydauby a obtenu une licence d’exploitation deux ans après la libération de la manutention portuaire. Ainsi ne s’est-il pas fait prier pour poser des actes dans le sens de la modernisation du port, obtenant de ce fait la confiance totale du gouvernement togolais. Ceci n’est pas de nature à donner des nuits tranquilles à. Bolloré. Un véritable combat entre Titans commence. Le bras de fer semble avoir trouvé un dénouement favorable à Bolloré suite au verdict prononcé par la première instance de Lomé le 03 février. Mais c'était sans compter avec les pots-de-vin qui ont dû peser lourd dans la procédure judiciaire. Des émissaires de Bolloré sont inculpés pour corruption de magistrats et la cour d’appel suspend le jugement. Dos au mur, Bolloré brandit la traditionnelle arme connue de lui. La menace politico-diplomatique, Chirac et le Quai d'Orsay sont vite mis à contributions. Il n’en faut pas plus pour se rendre à l'évidence que le groupe Bolloré, fort de sa mainmise sur l’Afrique par des moyens très peu louables, est devenu un véritable pont entre la France colonialiste et notre époque. Comme si ce coup de théâtre juridique n’était pas assez pour envoyer Bolloré "paître", la SE2M annonce "la signature de la commande de deux grues portuaires" de dernier cri. Un pas de plus pour donner une autre image à un port qui se relève d’un. Retard consécutif à une concurrence déloyale. Bolloré n'a pas fini de s’agiter, mais l’état togolais n’est pas d’humeur à prêter l’oreille aux néo-colonialistes au prix des poumons de l’économie togolaise. La rédaction M. Safiane Adam et Mlle Noura Salé signent leur alliance. Le dimanche 05-03-2006, aux environs de 14 heures, a été le moment choisi par les familles Al-Hassan et Adam pour célébrer le mariage de Mlle Noura Salé, fille à l'imam Sali Al-Hassan du port, et M. Safiane Adam, fils à M. Yacoub Ibrahim. Commencées la veille au soir, les cérémonies se sont poursuivies pour connaître leur apothéose à 14 heures. Contrairement à la tradition, c'est en plein midi, après la prière de Zouhr, que les cérémonies proprement dites ont eu lieu. Le moment choisi pour ces cérémonies aurait pu diminuer l’affluence, mais au contraire. Comme en guise de reconnaissance pour les innombrables services rendus à l’islam au Togo, et pour sa disponibilité à partager avec les autres leurs difficultés, tout un grand monde... Catégorie confondue a pris d’assaut la cour et la déventure de l’imam. Défiant donc le soleil, tout le monde s’est mobilisé vers les lieux pour assister à celui qui a été pendant 24 ans le guide des pèlerins togolais à la Mecque. La cérémonie a commencé à 14 heures avec la présentation des deux familles, les questions d’usage adressées à la belle-famille, et la remise de ce qui est souvent appelé Al-Sadatchi (un droit à la mariée). L'imam Ibrahim Adam du lycée, maître de cérémonie mandaté par le D.G d’AI Montadah, a poursuivi avec les incantations et invocations connues de ces rencontres. Il a d'entrée de jeu souhaité que le marié soit présent afin que le soleil qui brûle ce beau monde à cause de son mariage lui serve de leçon pour qu'il pèse la valeur réelle d’une telle alliance, afin de ne pas en faire une piètre aventure. Le D.G Arab d’AI-Muntadah prend la parole pour outiller le jeune couple d’utiles conseils. Après l'imam d'Adiogomé, c’est... Malam Nouhoun qui tiendra la foule en haleine par une prêche qui a fait la lumière sur la vraie portée d'un mariage, ses obligations et ses interdits. Les cérémonies ont pris fin à 14 heures 45. Comme pour amortir les rayons solaires, un rafraîchissement riche en couleur a retenu l’attention des gens juste après la prière de 15h. Après quoi, la belle famille s'est retirée au rythme de chansons d’usage, fière et heureuse d'avoir enfin mis la main sur celle qu’elle convoitait depuis longtemps. Le rideau s'est donc fermé sur cet épisode avec les derniers rayons solaires et tout ceci au son de musiques islamiques. Bref, une façon pour un imam de dire “c’est ça l'islam". Les deux familles ont été à la tâche de leur devoir; la balle est dorénavant dans le camp du couple qui doit se montrer digne en défiant les tentations liées à la fleur de l’âge et à l'époque. L'acceptation réciproque, l’humilité, la patience et le pardon doivent être le maître mot afin que d’ici peu la belle famille se réunisse pour célébrer la. Seconde étape du mariage, c’est-à-dire le baptême du premier né. Des indiscrétions ont laissé entendre que le marié vit en Europe alors que la mirobolante vie de l’Occident ne doit pas faire oublier au couple qu’il vient d’une famille musulmane et que le vrai paradis est à chercher dans l’attachement aux préceptes de l’islam. Qu’Allah bénisse ce mariage. La Rédaction Communiqué L’imam Salé Al Hassan et El Hadj Souradji expriment leur profonde reconnaissance à tous ceux qui ont bravé leurs emplois du temps pour assister de près ou de loin au mariage de leur fille Noura ce 05-03-06. Qu’Allah les récompense pour ce geste hautement islamique et qu’Il exauce leurs vœux. Quant à ceux qui n’ont pas pu être invités, qu’ils pardonnent à la famille cette insuffisance souvent liée aux organisations du genre. RV PUB CMA CGM Progosa et CMA CGM équipent le Port de Lomé de grues portuaires lourdes pour la manutention des conteneurs dans le cadre du projet d'extension et d’exploitation en commun du terminal à conteneurs. Du port de Lomé, au Togo, CMA CGM et Progosa ont le plaisir d’annoncer la signature de la commande de deux grues portuaires. Pour permettre au Port de Lomé de développer son rôle dans le transbordement et dans la desserte de l’hinterland, Progosa et CMA CGM ont décidé de commander deux grues Liebherr de très grande capacité. Une décision que justifie pleinement l’augmentation très rapide du trafic conteneurisé à Lomé qui a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP en 2005. Ces grues Liebherr LMH 400 de grande dimension pèsent environ 400 tonnes, pour une hauteur de 40 m et un rayon d’action de 48 m autour de leur axe, permettant de charger ou de décharger des conteneurs et des charges très importantes - jusqu’à 100 tonnes. Elles possèdent la même capacité de déchargement que les portiques mais, équipées de roues, offrent l’avantage de pouvoir être déplacées d’un quai à l’autre selon les besoins. Ceci permettra, lors de la construction du futur quai n° 7, d’amener ces grues, si... nécessaire, sur le nouveau terminal, en complément des portiques à conteneurs. Ainsi le port de Lomé sera-t-il doté d’un équipement à l’égal des très grands ports de la côte africaine. Ce projet a pour objectif de doter le Port de Lomé d’ouvrages modernes capables d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie, qui font l’objet d’un développement soutenu. Le Rendez-Vous N°50 du 08 Mars 2006 RV RELIGION Association Mondiale de l’Appel à l’Islam Le Togo peut-il enfin en profiter ? Gros plan sur une institution islamique pas comme les autres. Dans le souci d’examiner les problèmes de la Umma islamique, d'utiliser ses ressources pour servir ses intérêts, de dénoncer toute forme d’invasion contre l’islam, de soutenir la paix mondiale et d'appeler le genre humain sur la voie de la rectitude, il a été créé en 1972 à Tripoli l’Association Mondiale de l’Appel Islamique (A.M.A.I). Créée sous l'initiative du leader de la Grande Jamahiria Arabe. Libyenne Moamar El Kadhafi, qui en est le Président, cette institution islamique d’envergure mondiale a pris corps grâce à la promulgation de la loi N°58 de l’année 1972. Pour se donner les moyens de sa politique, l’Association s'est dotée d’organes réglementaires, entre autres : La Conférence Générale de l’Appel Islamique. Chargée d'élaborer les programmes d'activités et de choisir les membres du Conseil Mondial de l’Appel Islamique, elle est faite de 250 associations et organisations islamiques représentant plus de 80 États. Le Conseil Mondial de l’Appel Islamique. MANIFESTATIONS ET ACTIVITÉS DE L’A.M.A.I. L’année 2005 a été riche en activités dans les différents domaines islamiques et humanitaires. Ces activités étaient en parfait accord avec les recommandations de la dernière session de la Conférence Générale tenue au mois d’Al-Harth du décès du Prophète (PSL) 1372 (correspondant au mois de novembre 2004). DOMAINE DE L’APPEL ISLAMIQUE ET DE CENTRE ISLAMIQUE. Caravanes d’Appel islamique : Soixante-trois (63). Les voyages d’appel islamique ont été effectués dans différentes régions du monde afin de diffuser la religion islamique loin de tout excès ou extrémisme et d’assister les nouveaux convertis de par le monde. Parmi les pays visités : le Burundi, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Bénin, le Sierra Leone, le Burkina Faso, la Gambie, le Mozambique, la Guinée Conakry, le Pakistan, l’Abkhazie et les Philippines. Séminaires pour les Imams : L’Association a organisé 12 séminaires pour les Imams afin qu’ils prennent connaissance des derniers développements dans le domaine de l’appel islamique dans le but d'améliorer leurs discours et leurs méthodes en fonction des exigences du monde contemporain. Ces séminaires se réunissent une fois l’an et ses 38 membres élaborent les plans et les programmes de la conférence générale. Composé de cinq membres, le comité exécutif du conseil suit l'exécution des recommandations du conseil mondial et aplanit les difficultés pouvant entraver l'exécution du plan annuel. Le secrétaire général, quant à lui, se réunit une fois l’an et ses 38 membres élaborent les plans et les programmes de la conférence générale. Composé de 5 membres, le conseil exécutif du conseil suit l’exécution des recommandations du conseil mondial et aplanit les difficultés éventuelles. Le secrétariat général, quant à lui, est un véritable laboratoire administratif spécialisé en matière de Daawa (appel), de gestion de centres islamiques, d’études de recherche, de publication, d’organisations internationales, pour ne citer que cela. Cette association, qui a pris racine en Libye, s’est imposée mondialement et, de par ses réalisations, elle fait parler d’elle dans l’écrasante majorité des pays du monde entier. Des séminaires ont été organisés dans les pays suivants : le Malawi, la Guinée Conakry, le Niger, l'Abkhazie, le Pakistan, le Soudan, le Cameroun, le Tchad, l'Afrique Centrale, le Burundi, le Swaziland et la Tanzanie. Manifestations culturelles : Dix-sept (17) manifestations culturelles ont été organisées dans les pays. suivants : la Gambie, le Rwanda, l’Ouganda, la Guinée Conakry, le Mali, le Malawi, le Nigeria, le Burundi, le Sierra Leone, la Tanzanie, le Burkina Faso, le Soudan, le Niger, Malte, la Jordanie, l’Abkhazie. Promotion des Médias : L’AMAI accorde une importance particulière aux médias (presse écrite, radios et télévision) oeuvrant pour la propagation de la religion islamique (Daawa) afin de promouvoir la sensibilisation des musulmans en traitant les questions relatives à la femme et à la jeunesse musulmane et ce, dans plusieurs pays tels l’Ouganda, le Mozambique, le Mali, la Gambie, la Côte d’Ivoire, l'Afrique du Sud, le Kenya et le Togo. Les nouveaux convertis : L’Association accorde également un intérêt particulier à ceux qui ont ouvert leurs cœurs à l’Islam et se sont convertis à l’Islam sans lui. En créant en 1974 la faculté de l’appel islamique, l’AMAI s’est académiquement implantée dans 65 pays dont le Bénin d’à côté qui bénéficie d’un institut de qualification. Dans le cadre des hautes études, L'association a créé et finance entièrement la faculté islamique de Londres. Les quatre dernières années, l'A.M.A.I a publié et distribué des millions d'exemplaires du Saint Coran dans différentes langues. Elle a à son compte la publication d’un hebdomadaire de l’appel islamique, Al Dawa Al Islamia, et le mensuel "Al-Tawassul" vient de s’ajouter aux kiosques. La publication des livres pour l'enseignement de l'arabe est devenue une tradition. Le domaine sanitaire est aussi une préoccupation de l’A.M.A.I. Hôpitaux, centres médicaux et cliniques opèrent depuis longtemps dans bien des pays du monde, entre autres le Ghana et le Bénin. Outre le financement de conférences scientifiques et médicales, l’A.M.A.I octroie des bourses aux étudiants musulmans, quel que soit leur autre religion. Leur nombre a atteint, au mois d'Aïd al-Fitr 1373 du décès du Prophète (PSL) (septembre 2005), 1 688 personnes converties dans le monde. L’Association a organisé au profit de ces nouveaux convertis des séminaires de formation en vue de leur intégration. enseigner la religion islamique, les aider à comprendre les makasid (finalités de la religion) et renforcer leur capacité à se prendre en charge. Des centaines de séminaires ont été ainsi organisés pour les nouveaux convertis en Thaïlande, au Burkina Faso, au Soudan, en Afrique Centrale, au Malawi, en Ouganda, en Abkhazie, dans la République Démocratique du Congo, au Burundi et au Rwanda. Programmes d’Action des Du'ates (prêcheurs) : Une attention particulière est accordée aux Du'ates pour les préparer et les sensibiliser à travers plusieurs programmes d'action et activités d’appel à l'islam. Dans le cadre de ces programmes, plusieurs conférences, séminaires d’information et rencontres ont été organisées en vue de les aider à développer leurs méthodes de travail et de leur permettre de faire face et de combattre toutes les tendances à l’extrémisme. L’association entretient d'étroites relations avec des institutions telles que l’ONU, l’OCI, l'UNESCO et l’ISSECO. Ils éditent ensemble des encyclopédies. organisent des conférences, traduisent des documents islamiques. Face aux problèmes islamiques tels que le cas de la Palestine, la position de l’A.M.A.I est sans équivoque en faveur du droit des Palestiniens à disposer de leur territoire. L'association apporte des aides aux victimes des catastrophes naturelles. Voici de façon ramassée ce que fait l’A.M.A.I en faveur du monde musulman. Mais seulement le Togo, notre pays, semble être en marge. N'eût été quelques séminaires, nous aurions pu dire que l’ombre de l’A.M.A.I n'a jamais passé par le Togo. Certes, on nous dira que cette association dispose de prêcheurs au Togo, mieux encore, la faculté de l’appel islamique supervise le département d’étude arabe de l'Université de Lomé. Mais comparativement aux autres pays, les avantages que le Togo tire de l’A.M.A.I ne sont qu’un trémisme. Vingt-huit (28) rencontres ont été organisées dans la plupart des bureaux de l'Association de par le monde. Afin de promouvoir le rôle des femmes comme Du'ates et combler le vide dans ce... Domaine dans certains pays, trente-huit (38) femmes ont été désignées pour renforcer les rangs des Du’ate. Programmes d’Aide : L'Association a fourni de l’aide à plusieurs associations, institutions et organisations islamiques dans le domaine de l’appel à l’Islam. Des séminaires d’enseignement de la langue arabe et du Saint Coran, la construction et l’entretien de mosquées et d’écoles, la promotion de forums et de rencontres islamiques, l’édition de revues et manuels scolaires, l’organisation de cérémonies religieuses et l’offre de moutons pour la fête de l'Aïd Al-Adha font partie de ces programmes qui ont couvert plusieurs pays, dont Malte, les Maldives, la Jordanie, le Sénégal, le Surinam, le Mali, la Suède, l’Allemagne, l’Abkhazie, la Gambie, le Kenya, la Guinée Conakry, Madagascar, la Somalie, le Mozambique, le Sierra Leone, le Nigeria, l’Indonésie, le Portugal, l’Égypte, le Canada, la Bosnie, le Pakistan, le Burundi, le goutte d'eau dans la mer. Des informations de premières mains ont fait état de ce que à. Maintes reprises, des experts de l’A.M.A.I sont venus au Togo avec des mallettes bourrées de liasses pour aider l’islam. Mais, faute de partenaires confiants, craignant les détournements et la traditionnelle mainmise des hommes politiques, les mallettes sont retournées avec le contenu trébuchant. Mais depuis le mois de Ramadan dernier, Oustaz Miftah, un monsieur qui se fait déjà remarquer par sa sincérité et son ardent désir d’aider l'islam, est envoyé au Togo pour représenter l’A.M.A.I. Le siège est à Klikamé, dans la maison de l'ancien ministre Djorodjaye. Nous croyons avoir eu un partenaire digne de confiance qui servira de canal pour qu'enfin la précieuse eau de l'A.M.A.I arrose la Oummat au Togo. L’A.M.A.I est à l’image de l’OCI, une véritable source de vie pour l’Islam dans le monde et surtout en Afrique, comme le témoignent si bien les activités de l'an passé. En 2005, au Rwanda, en République Démocratique du Congo, en Ouganda et aux Philippines, des repas d’Iftar (rupture du jeûne) pendant le mois du Ramadan ont été... également offerts en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord et du Sud. Dans le même cadre, cent quatre récitateurs du Coran ont été envoyés dans plusieurs pays du monde pour diriger les prières de kiam (prières supplicatives). Programmes d'Enseignement et de Formation : Plusieurs séminaires d’enseignement de la langue arabe pour les non-arabophones ont été organisés dans de nombreux pays. Sont également organisés dans le cadre de ce programme des séminaires d’enseignement du Saint Coran pour permettre aux bénéficiaires d’apprendre le Coran par cœur et de comprendre sa signification. D’autres séminaires ont été organisés pour apprendre aux femmes les techniques de tissage et de broderie qui leur permettent de jouer pleinement leur rôle dans la société et les aident à se prendre en charge face aux difficultés économiques et sociales. Ce programme couvre aussi des formations en informatique pour les jeunes musulmans dans différents bureaux de l'Association. Mars 2006 4 RV RELIGION MANIFESTATIONS ET ACTIVITES DE L’A.M.A.I EN 2005 suite de la p. 4 tion l’étranger Les pays ayant bénéficié de ces programmes d'enseignement et de formation sont les suivants : Malte, le Kenya, Conakry, le Vietnam, la Gambie, le Surinam, le Nigeria, les Maldives, le Pakistan, le Soudan, le Cameroun, l’Ouganda, l’Abkhazie, le Tchad, le Mali et le Sri Lanka. Bourses d’Étude : Quatre-vingts (80) bourses d’étude scolaires et universitaires, dans différents domaines, ont été octroyées en Malaisie, aux Philippines, en Afrique du Sud, au Sri Lanka et au Rwanda. Conférences, Organisations Internationales et Secours L’Association a travaillé sans cesse en coopération avec d’autres organisations et institutions dans les différents domaines humanitaires et culturels pour la tenue de plusieurs colloques et conférences. Cinq colloques scientifiques et culturels ont été organisés dans le cadre de cette coopération, à Londres, au Caire, à Tripoli et à Paris. Activités pour les Jeunes et les femmes : L’Association a participé au soutien d’un nombre d’activités au profit de la jeunesse au Caucase, au Sénégal, en Ouganda et en Gambie. L’Association de la Jeunesse Féminine au Sénégal a également bénéficié du soutien de l’AMAI. Dans ce domaine, l’Association a financé le colloque culturel de la Conférence Islamique européenne organisé en France. Coopération avec les Organisations Internationales : Dans le cadre de sa coopération avec les organisations internationales, l’AMAI a édité, en collaboration avec l’ISESCO, un manuel d’enseignement de la langue arabe aux non-arabophones et a organisé un séminaire pour les meilleurs enseignants de langue arabe. L’Association a aussi œuvré avec l’UNESCO pour parachever les grandes encyclopédies sponsorisées par l’Association, notamment l’Encyclopédie des aspects diversifiés de la culture islamique, et a participé à une conférence tenue à Londres sur la génétique. Dialogue entre les Civilisations : L’Association a participé à 8 conférences et colloques traitant des questions. du rapprochement entre les religions face à l’extrémisme tenues dans le cadre de l’action pour le dialogue entre les civilisations. Ces rencontres ont eu lieu respectivement en Allemagne, à la Grande Jamahiriya, en Égypte (Caire), en Italie, aux Philippines, au Qatar (Doha), en Jordanie, au Kazakhstan et à Londres. Information, Recherche et Publications : L’Association a publié une nouvelle édition du Coran selon la lecture de Kaloune. 88 500 exemplaires du Saint Coran en différents formats ont été édités. L’Association a assuré la diffusion du Saint Coran enregistré sur cassette. D’autre part, l’AMAI a publié 12 000 exemplaires de l’édition du Saint Coran selon la lecture de Hafs suivant celle de Assim ; elle a en outre édité 18 000 exemplaires de suppléments didactiques selon les lectures de Kaloune et de Hafs, ainsi que 30 000 exemplaires de la traduction des 3 derniers chapitres (agza’) du Coran en langues russe, malawi, ourdou et tamoul. Dans le cadre de l’importance accordée à la traduction du Coran, elle a édité 20 000 exemplaires du Saint Coran avec l’explication du sens en langue française, et aussi 1 000 exemplaires dans les 2 langues afrikaans et yoruba. L’action de l’Association dans les domaines de l’édition a été enrichie par l’édition d’un ouvrage culturel visant à exposer et expliquer les questions islamiques contemporaines et à éclairer les musulmans sur leur religion loin de tout fanatisme. D’autres livres en langues ourdou, pachtoune, persane, malawienne, albanaise, swahili et malaisienne ont été édités en vue d’aider les musulmans non arabophones à mieux connaître leur religion. Le bureau de l’Association a également rassemblé et publié les actes des rencontres et des conférences organisées par l’Association et les a archivés en supports audiovisuels. Faculté de l’Appel Islamique : La Faculté de l’Appel Islamique poursuit son programme scientifique et culturel, conformément aux plans d’actions tracés par les assemblées générales de l’AMAI et des sessions du Conseil Mondial de l’Appel Islamique et de son. Comité exécutif. Programme Éducatif de la Faculté et de ses Annexes : Un nouveau département d’économie et de comptabilité accepte désormais les étudiants titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire et ceux-ci reçoivent des cours d’études arabes et islamiques. Une école pilote pour l’enseignement de la langue arabe aux non-arabophones a ouvert ses portes et le nombre d'élèves a atteint à ce jour plus de 80 élèves de 35 nationalités. Formation Professionnelle : La formation professionnelle est toujours au centre des intérêts de la faculté qui donne des cours pratiques. scientifiques dans le monde entier. Programme de l’après-Kano. Dans le domaine de l’enseignement : Les enseignants de langue locaux ont poursuivi les séminaires d’enseignement comme ils ont participé à diverses activités culturelles. Publications : Les six manuels d’enseignement de la langue arabe. Suite à la formation professionnelle en informatique, électricité, mécanique, électricité automobile et menuiserie. Quarante-six (46) élèves. Réats ont déjà été formés dans ces domaines. Études Supérieures : Les étudiants du cycle supérieur sont au nombre de 36 étudiants de 18 nationalités. 73 chercheurs de 28 nationalités comptent également parmi les étudiants de la Faculté. Les lauréats d’un Master sont au nombre de 12 venant de 11 nationalités. Cycle du Doctorat : Dix (10) étudiants de huit (8) nationalités sont lauréats d’un doctorat alors que 28 autres étudiants se sont inscrits pour obtenir le même diplôme. son programme culturel, la Faculté participe à plusieurs activités culturelles, dont des foires de livres, à l’intérieur et à l’extérieur de la Grande Jamahiriya. Lors des vacances d’été, la Faculté organise des sessions de formation en informatique, en langue française et en calligraphie arabe au profit de ses étudiants. Elle organise, au cours du 2ème mois des grandes vacances, des stages au sein des unités de production et de services de l'Association pour qu’ils mettent en pratique leur enseignement théorique. Une revue scientifique périodique est éditée et distribuée aux universitaires. Traduction en arabe de l’article (p4-5) Le Rendez-Vous N°50 du 08 Mars 2006 Suite de la p 5 aux non arabophones ont été réédités chacun en dix mille exemplaires et ont été distribués dans dix pays africains. Activités d’aide: Plusieurs actions ont été menées pour fournir l’aide aux musulmans qui en ont besoin et leur envoyer des caravanes médicales et d’appel islamique. Il s’agit notamment de huit caravanes de médicaments, d’appareils médicaux, de nourriture, de publications, de livres, d’exemplaires du Coran et d’autres équipements. Projets du programme : Difficile restitution de l'argent aux pèlerins. Les agences de voyage affichent leur vraie image. Quand nous avions dans notre dernier numéro titré : “Agence de voyage, triste fin d’une bande de loubards”, certains ont estimé qu'on a été trop incisif. Mais jusqu'alors, nous pensons que c'est la seule et unique façon de s'adresser à des gens qui n'ont aucun sens de responsabilité. Inutile de vous rappeler que 893 pèlerins togolais n'ont pas pu visiter la Kaaba. Avant d'effectuer le pèlerinage, il faut débourser une bagatelle de 1.250.000 F CFA. Ceci coûte les yeux de la tête pour le pauvre togolais. Néanmoins, les gens passent toute leur vie à réunir. Cette somme afin d'effectuer le cinquième pilier de l'islam. Dans le cadre du pèlerinage, une nouvelle forme d’escroquerie très peu répandue dans les autres pays est en vogue au Togo. Les agences de voyage se sont assignées pour rôle d’inscrire les candidats au pèlerinage, de prendre l'argent auprès de ceux-ci et de les faire faire le hadj de concert avec l'union musulmane. Donc, pour effectuer le Hadj, c'est à une agence de voyage que le pèlerin remet l’argent. Pour cette année, la somme de 1.250.000 F CFA a été versée par chaque pèlerin. De cette somme, 630 F CFA est remis à l’Umt dans le cadre de la location d'un avion, en plus de 10.000 F CFA comme commission pour l'union. L'union a donc encaissé 640.000 F CFA et le reste, soit 610.000 F CFA, est géré par les agences, histoire de payer les logements, les déplacements, les frais d’aéroport et autres. Cette année, 893 personnes ont versé chacune les 1.250.000 F CFA, mais le voyage n’a pas été possible. Ce qui veut dire que l’Umt a encaissé 571.520.000 F CFA et les... Agences de voyage ont de leur côté encaissé 544 730 000 F CFA. Dans la recherche d'un avion, l’union a remis 108 000 000 F CFA, soit 20 % des frais de transport, à des avioneurs basés à Dubaï. L'argent a été envoyé par le canal de Ecobank. Puisque l'avion n'est pas venu, il fallait ramener cette somme. Le retour de cet argent n’a pas été facile, beaucoup de salive a coulé. “Les agences attendent que l’union rembourse l'argent qu’elle a encaissé afin de satisfaire les pèlerins." À l'heure où nous mettons sous presse, ces 108 000 000 sont revenus, bien sûr pour des raisons de transfert. Le Minaret de Gadhafi à la ville de Kano est en cours de construction sur une superficie de 137 hectares. Cet édifice scientifique intégré sera consacré aux études arabes et islamiques en Afrique afin de permettre à la région de retrouver son identité, de joindre son passé à son avenir et d’affirmer son authenticité et son appartenance à l’Islam. Coopération avec les Organisations Internationales : Des actions au Profit de centres d’apprentissage à distance dans les villages africains isolés sont actuellement menées, en coopération avec l’ISESCO. Programme du Patrimoine Islamique : Dans le programme du patrimoine islamique, une coopération est assurée entre l’Association et l’ISESCO et dont le but consiste à affirmer l’authenticité de l’identité islamique des pays du Sahel et à rassembler les anciens objets d'art islamique pour les confier aux musées dans certains pays africains dont le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Burkina Faso, la Gambie, le Nigeria, la Guinée, le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Dans le cadre de sa coopération avec l’ALESCO, l’Association a organisé également des activités artisanales au profit des femmes dans trois domaines, à savoir : l’artisanat, la lutte contre l’analphabétisme et l’organisation de séminaires de formation pour les enseignantes de langue arabe dans les écoles primaires. Source : Documentation de l'AMAI Le Rendez-Vous N°50 du 08 Mars 2006 6 RV RELIGION Une des nombreuses B/Bothèques de l'AM4 et pour tes intérêts des MœafcRin* partout au monde. Le Rendez-Vous N°50 du 08 Mars 2006 Difficile restitution de l'argent aux pèlerins : Les Agences de voyage affichent leur vraie image. Suite de la p. 6 de millions ont manqué. Mais l'Umt a restitué tout et la totalité de la somme, y compris les 10 000 F CFA de commission par pèlerin, attend à la banque. Le trésorier de l'Umt a donc invité les différents chefs d'agence à venir prendre l'argent afin de remettre à chaque malheureux pèlerin ses 1.250 000 F CFA. Surprise, le chef des chefs d'agence demande de garder l'argent en attendant. Ensuite, il demande aux autres agences de ne pas prendre cet argent. Les chefs d'agence ont-ils peur de l'argent qu'ils ont réclamé à corps et à cris parce que les pèlerins les bousculaient ? Il faut signaler que précédemment une délégation de l'Umt a été reçue par le PM Edem Kodjo. L'union a présenté le bilan moral, financier et les doléances pour corriger le pèlerinage. Les agences ont à... Leur tour était reçues. Elles ont présenté leurs problèmes. Tout se résume à ceci : "Nous ne pourrons pas payer aux pèlerins la totalité de leur argent car nous avons déjà fait des dépenses." "Nien", répliqua le président de la commission ministérielle chargée du Hadj, "il faut verser aux pèlerins jusqu’au dernier rond car en affaires, si on ne gagne pas, on perd." Comme nous l'avions signalé dans la dernière livraison, les agences ont présenté au ministère des Affaires étrangères une lettre accompagnée de factures bidons pour dire qu'elles ont déjà beaucoup dépensé. Ensuite, nos agences ont fait une délégation de 13 membres avec Agberè Ousmane en tête. La délégation a fait entendre aux ministres qui veulent bien les écouter que les agences ont déjà dépensé 450 000 F CFA par pèlerin. Ceci veut dire que c'est 800 000 F CFA qu'elles remettront à chaque pèlerin. Des ministres très peu imprégnés des réalités en la matière ont avalé la pilule. C'est ainsi que le grand frère Issifou Kantchati s'est fait l'avocat du diable lors... de la rencontre de l'union avec le PM. Quand nous parlions de ces agences, les gens ont cru que nous avions quelque chose contre elles, mais le temps nous a donné raison et désormais tout le monde a découvert la vraie face de nos frères. Aucun pèlerin, si idiot soit-il, n'accepterait contre rien au monde qu’on lui remette 800.000 F CFA alors qu'il a payé 1.250.000 pour un voyage qui a avorté. Il faut que par amour on vous informe que le commerce que vous faites est un risque. Soit on gagne, soit on perd. Quand vous gagniez jusqu'à 250.000 F CFA de bénéfice sur un pèlerin les années passées, personne n'était au courant, puisque c’est le contraire aujourd'hui. Acceptez stoïquement. Si vous étiez assez honnêtes pour dire exactement ce que vous avez déjà fait comme dépense, on pouvait chercher une formule. Peut-être par indulgence, on pouvait solliciter des pèlerins d'accepter de contribuer à votre faillite. Quand vous soutenez avoir fait des dépenses de 450.000, cela prouve... Votre gloutonie, mais vous ignorez que d'ici, les gens savent, chiffres à l'appui, ce que vous avez dépensé. La Mecque n’est pas à l’autre bout du monde et donc nous sommes prêts à vous fournir les chiffres exacts de vos dépenses. Combien d'entretiens l'UMT a-t-elle eu à informer par écrit aux agences qu'elles doivent venir prendre pour remettre aux pèlerins ? Les retraités civils et militaires s’insurgent contre le D.G. Borozé de la caisse de Retraite. Par communiqué signé du D.G. Borozé en date du 30 novembre 2005, il est porté à la connaissance des retraités, veufs, veuves et tuteurs d’orphelins : “Toute pension dont le montant mensuel est supérieur ou égal à cinquante mille (50.000) F CFA sera payée par virement bancaire.” Cette décision vient verser de l'huile sur le feu dans un monde des pensionnaires déjà en courroux du fait du non-paiement de l’argent de retraite à certains et des arriérés (6 mois). Cette décision a été prise sans que les retraités soient consultés alors qu'ils sont une entité organisée. Au sein de l’UNAFRET, dont le président Abotchi ne sait rien de la décision. D'après nos recoupements, certains membres du bureau de l’UNAFRET sont les premiers à aller voir le D.G. Ils se frottent donc les mains, mais seulement les agences se trouvent entre le marteau et l'enclume devant cette situation que nous suivons de très près. Nous y reviendrons. Younous Borazé a introduit l'idée du virement à la banque. Ils se sont ainsi entendus avec le D.G. parce qu’ils auraient des intérêts à défendre en obligeant les retraités à percevoir par la banque. On parle d'un 250 F CFA qui sera prélevé, d'un 1600 qui sera retenu par les banques. Au niveau des banques, les initiateurs de ce paiement bancaire auraient des chiffres à défendre. En tout cas, les anciens combattants et retraités civils sont très en colère et ne veulent pas échanger leur repos contre l'escroquerie. Ils l'ont clairement exprimé lors de leur rencontre à la CNTT. Le torchon brûle donc dans cette force dormante et le D.G. Borazé doit faire attention. Nous y reviendrons sur les noms et les stratégies de ceux qui n'ont trouvé mieux que de soutirer aux retraités leurs piètres pensions. Younous “ La venue du prophète Mohamed (S) ” Les derniers événements relatifs à la caricature du prophète Mohamed ont suscité beaucoup de réactions dans le monde. Le CCI a choisi la voie d'une conférence animée par Oustaz ABDUL BAKI. Une série de questions-réponses a suivi l'exposé dont voici une partie. Commencée à 9 heures le samedi, la conférence qui a réuni une immense foule faite essentiellement d'élèves s'est clôturée à midi. Louange à Allah qui a créé toute chose et qui envoya les Messagers comme guides pour l'humanité toute entière. Paix sur les Messagers et prophètes jusqu’au jour de la Rétribution. Paix et salut sur le sceau, l'Imam des Messagers et prophètes, celui-là qu'Allah suscita comme Miséricorde pour l'humanité toute entière, MOHAMMAD, fils d'Abdallah, et sur tous les membres de sa famille. Avant de parler du prophète Mouhammad (S), prophète de l’Islam, il m’est impérieux de donner ici un aperçu général sur le rôle des prophètes et Messagers de manière générale afin de mieux appréhender le but pour lequel Allah fait sa création. En effet, l’univers tout entier reconnaît consciemment ou instinctivement qu’il y a un créateur Suprême qui est à l'origine de toute existence. Raison pour laquelle le cosmos s’humilie devant le commandement d’Allah (SWT), bon gré mal gré, en lui obéissant en toute mission et en exaltant sa gloire. Ainsi, il va sans dire que l’univers reconnaît en Allah le droit de Seigneur et de ce fait le voue un culte sincère ; et ceci conformément au dire d'Allah : “Et c'est à Allah que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, au début et à la fin de la journée." Il dit encore : “N’as-tu pas vu que c'est devant Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et ceux qui sont sur la terre, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux ainsi que... Beaucoup de gens ? ” Sourates 22 V18 Ces deux merveilleux versets du Saint Coran et d'autres encore sont là une preuve irréfutable selon laquelle Allah est l'Être Suprême digne d'adoration. Cette preuve ultime est et demeure à jamais le début de la création de l'être humain, à savoir l’adoration. Mais, comble de malheur et ce avec un grand regret, l'être humain s’est montré ignorant et rebelle par un égarement manifeste en adorant autre chose qu’Allah, à qui revient le droit de Seigneur et d'adoration. Allah, exalté soit-Il, décrit cette attitude en ces termes : “Certes, l'homme est ignorant envers son ravissant.” Lorsqu'Allah les informa qu’il allait placer sur terre son vicaire. Lisez le verset 30 de la sourate 2 Al-Baqara. Cependant, en dépit de leur opposition, Allah accomplit sa volonté et ce qui devait être fut. Ainsi, Allah donna à l’homme une suprématie jamais égale sur terre et le préféra aux autres créatures. Il dit : “Certes, nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer.” leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et nous les avons nettement préférés à plusieurs de nos créatures. Sourate 17 verset 70. Ceci étant, il n'appartient pas à Allah de créer l'homme, de lui accorder toutes ses faveurs et supériorités sur terre et de le laisser sans lui assigner un but. Au contraire, il est de Son devoir de le guider sur le droit chemin, lui menant à reconnaître sa servitude vis-à-vis d'Allah (SWT), son créateur et pourvoyeur, à la lumière par la force de l'adoration d'un Dieu Unique. Ainsi, bon nombre de prophètes et Messagers se succédèrent les uns après les autres par la volonté d'Allah (SWT) afin que l’humanité ne sombre pas dans le chaos. Cependant, la venue d’aucun de ces prophètes et Messagers ne fut prophétisée avant sa venue, excepté le prophète de l'Islam, dont la venue fut annoncée dans des livres saints. C'est ce prophète que les gens osent caricaturer, ceci nous oblige à découvrir et faire découvrir davantage Mohamed afin que les gens se débarrassent des préjugés. Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme Case N° 68 E-mail : mawid2003@yahoo.fr DIRECTEUR DE PUBLICATION ABI-ALFA Izotou Cél : 905 38 41 REDACTEURS Dosseh SOHEY Cél : 907 82 19 BODE Yunous Cél : 929 13 29 Wakilou O. Cél : 925 25 34 Imprimerie Imprimerie Saint Louis Tirage 1.500 exemplaires Seigneur ; et pourtant, il est certes, témoin de cela "sourate 100 Versets 6 et 7. Sans oublier que les anges se sont opposés à sa création. D’où la venue des prophètes et Messagers en tant qu'avertisseurs et annonciateurs, qui n’ont pour but que de faire sortir l'humanité des ténèbres. Traduit de l’Arabe par OMARAYOUB Le Rendez-Vous N°50 du 08 Mars 2006 bibo:issue 50 bibo:numPages 8 -- o:id 31414 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31414 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31434 31571 31572 31573 31574 31575 31576 31577 31578 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0ef2609f6f9b55c83bcb602cbfb918ef3faf7d92.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9383c3692ce75b3ee07ddb00cf6094c1b4d589f8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a9959177a4814f1a52748bdf5a2fbddcee8c2700.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8c5d9cf674446d0dfb5d102727ca0b7ff97da4de.tiff https://islam.zmo.de/files/original/08dc96327739fc5b98fa8a61867cfecc77ee1846.tiff https://islam.zmo.de/files/original/83b48843a06631b34910f8fd19cc4354931947b3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8d42a51cc69d3a6d98e82ab8d76e1f34dd565526.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7c8c51bb5c82c00f8f7f59e633d34617b5f5b981.tiff https://islam.zmo.de/files/original/90faa99e2ffd534b118498862032d1b4088a2b6b.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #47 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27799 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27987 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31387 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/499 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/804 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2005-11-23 dcterms:identifier iwac-issue-0001285 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content ^^= ~,v^\ ||®^y^ au Togo ALKHAIR Voyages, le pèlerinage a un nom Le DG JAMAL Eldin Eleasa P 8 Imamat à Bafilo, le torchon brûle toujours Foli Bazi tente maladroitement d’étouffer le problème. L'Union musulmane veut enfin le faire respecter, mais à quel prix ? P4 18e anniversaire de la CNDH : P 2 Journée de sensibilisation à Tchaoudjo RV Reportage Communiqué de l'Association Mondiale pour l'Appel à L'Islam (AMAI) L’AMAL Association Mondiale pour l’Appel à l’Islam, une ONG internationale de bienfaisance d’origine libyenne, a le plaisir d’informer la communauté musulmane du Togo qu’elle prend forme au Togo et y opère depuis le début du mois de ramadan dernier. Certes, elle existait bien avant à travers des représentants et quelques œuvres, mais dorénavant elle a un représentant permanent en la personne de M. Meftah Oumar Buichi. Celui-ci voudrait d’abord remercier les autorités politiques du Togo pour leur franche collaboration depuis les tractations. relatives à la signature de l’accord de siège jusqu’à présent. Le représentant permanent informe la communauté que l’association a commencé ses activités avec l’assistance à certaines mosquées et associations pour la rupture du jeûne de Ramadan. Des oulémas et prêcheurs sont envoyés dans certaines préfectures de l’intérieur dans le cadre du mois béni. Ceux qui sont restés à Lomé ont fait entendre leur voix à travers les radios Djabal Nour et Dja-a Al Haq. Pendant cette période, l’association a eu deux réunions avec les prêcheurs afin de redéfinir les stratégies de travail pour un islam plus organisé. La distribution d’un lot de livres est à venir. L’Association compte sur votre disponibilité et votre collaboration pour un travail élaboré et profitable à la ummah islamique. En attendant l’ouverture de son siège, l’Association opère dans les locaux du CCI. Le représentant permanent au Togo, M. MEFTAH Oumar Buichi. Une rupture officielle a clôturé le jeûne à Al Muntadah. 18e anniversaire de la CNDH : Journée de Sensibilisation à Tchaoudjo L’ONG Al-Muntadah Al-Islamia, fidèle à sa tradition, a bien voulu clôturer le jeûne du mois de Ramadan par une rupture officielle. C’était le vendredi 28/10/05 que le siège national de l’ONG a accueilli cette fête spirituelle aux environs de 17h30. Les représentants de l’Agence des Musulmans d’Afrique (AMA), de la Ligue Islamique Mondiale, de l’Union Musulmane du Togo (UMT), le Maire de l’Arrondissement, l’Ambassade d’Égypte, le D.G. du Centre Culturel Islamique (CCI), le staff de Al-Muntadah et bien d’autres invités de marque ont répondu présents à l’invitation. Le grand salon du siège s’est revêtu pour la circonstance. Les invités ont rompu le jeûne à 17h45 avant de rejoindre la mosquée du centre pour la prière de 18h et enfin retourner à la table pour la fête. Autour d’une même table, autorités politiques et religieuses, petits et grands se sont entrelacés pour que la soirée soit bonne. Échanges d’affaires, discussions religieuses, tout était bon pour agrémenter le festin. Environs de 19h, prend fin le cocktail au grand plaisir du directeur du centre et de ses hôtes, en l’occurrence l’ambassadeur d’Égypte au Togo, une dame toujours présente aux manifestations islamiques. Elle n’a pas caché ses impressions. R.V : Vos sentiments, Excellence ? Ambassadeur : Je suis très contente d’être parmi vous et d’être avec les frères, de savourer et partager avec vous le pain et le sel, comme on le dit chez nous. Rien que cela me procure du bonheur. R.V : Vous êtes une dame dans tout ce monde fait essentiellement d’hommes. Quelle est votre appréhension des relations inter-sociales ? Ambassadeur : Les relations sont très bonnes. Tous les jours, je suis en contact avec les musulmans du Togo. Nous échangeons toujours, surtout lorsqu’il y a des questions équivoques, on se complète. Actuellement, l’Égypte a envoyé cinq grands oulémas dans le cadre du Ramadan pour prêcher. L’Égypte est au Togo par mon intermédiaire et par l’intermédiaire des... personnes spécialisées. R.V : Quel avenir prévoyez-vous pour l’islam au Togo ? Ambassadeur : L’islam au Togo est très conciliant, il n’est pas fanatique. Et je trouve que cela augure bien. N.B : Il faut retenir que l’ONG internationale Al-Muntadah organise chaque année cette rupture vers la fin de Ramadan à son siège national à Lomé. Mais pour l’intérieur du pays, tous les centres ou bureaux locaux d’Al-Muntadah bénéficient de cette rupture pendant tout le mois de Ramadan et ceci au profit de tous les fidèles qui sont dans le besoin. La Rédaction : Une des toutes premières en Afrique, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), installée le 21 octobre 1989, a vu le jour par la loi n°87-09 du 09 juin 1987. Elle se donne pour principale mission "la promotion et la protection des droits de l’homme sur le territoire de la République Togolaise”. Pour y parvenir, elle organise des séminaires, des conférences, des tournées de sensibilisation afin de vulgariser les textes relatifs aux droits de l’homme. La commission se... compose de 17 membres élus par l’Assemblée Nationale, elle jouit d’une autonomie financière. Elle reçoit des requêtes relatives à la violation des droits de l’homme, elle délègue un rapporteur général à cette fin et les investigations sont menées en vue de redresser le tort et remettre la victime, qu’elle soit une personne morale ou physique, dans ses droits. Dans la logique de ses objectifs, elle a, le 22-10-05, en guise de célébration de son 18ème anniversaire, réuni les populations de Sokodé aux affaires sociales de la ville autour du thème “Liberté d’Opinion et d’Expression en Démocratie”. Un thème exposé par Togbui Agboli Agokoli IV, membre de la CNDH, qui, après avoir largement expliqué les concepts de liberté d’opinion et d’expression, a martelé que ces droits inaliénables ont bel et bien des limites. “Même dans les grandes démocraties, la liberté d’opinion et surtout celle d’expression n’est pas une liberté absolue, c’est-à-dire sans bornes.” Citant le pacte international relatif au droit civil et Politique, il poursuit : “L’exercice des libertés comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à des restrictions qui doivent être fixées par la loi et qui sont indispensables. Cela veut dire que dans l’exercice de la liberté d’expression, que ce soit par parole, écrit, par voie audiovisuelle, par manifestation publique, l’individu doit éviter tout abus, c’est-à-dire tout acte de nature à porter atteinte à la dignité de la personne humaine, à l’intégrité physique, ou aux biens publics et privés.” Parlant des événements douloureux que notre pays a vécus, le chef Agokoli a conclu par un appel à la tolérance qui entraîne l’acceptation de l’opinion politique, religieuse... de l’autre. Après cet exposé précédé de l’allocution du préfet de Tchaoudjo dont nous vous donnerons lecture, le président par intérim de la CNDH a livré son message de réconciliation. “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit ; ils sont doués de conscience et de... Raison, et doivent agir, les uns envers les autres, dans un esprit de fraternité. C’est par cet premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu'El Hadj Kassim Mensah a introduit. Revenant sur le thème de la rencontre, l’orateur a souligné que les débordements et les dérapages au cours de certaines manifestations résultent de la mauvaise compréhension de la démocratie et des libertés qu’elle entraîne, notamment celle d’expression et d’opinion. Il a émis le vœu que “les enseignements tirés de nos échanges nous aident à adopter des comportements plus citoyens, des comportements plus républicains en toute circonstance, et qui fassent l’objet de partage dans nos différentes localités.” Après avoir qualifié les événements douloureux de notre pays d’ignobles, il a ajouté qu’un tel comportement prouve l’oubli total ou même le mépris délibéré par les responsables de ce drame historique, du précieux premier article de la Déclaration Universelle des Droits. Suite à la page 7 Le Rendez-Vous. N°47 du 23 Novembre 2005 RV Société Imamat à Bafilo, le torchon brûle toujours Foli Bazi tente maladroitement d’étouffer le problème L’imamat à Bafilo, on ne le dira jamais assez, ne cesse de réserver des surprises, les unes plus rocambolesques que les autres. Ayant déjà fait large écho dans nos livraisons N°45 et 46, nous aimerions ne pas revenir sur ce problème mais les dernières évolutions nous y obligent. En effet, le vendredi 28 octobre dernier, une délégation forte de 07 membres des familles concernées par l’imamat s’est rendue au domicile du chef des musulmans (Malou-Wouro) de Bafilo. Objectif : informer ce dernier du fait que les "trois ans de l’imamat assumés par Alpha Amadou Bah-Traoré, actuel imam contesté, est une régence et donc il est temps qu’il rende le tablier à qui de droit". Le chef des musulmans (Malou-Wouro) prend note mais promet de rendre compte au régent Irateï de Bafilo, car c’est celui-ci qui a intronisé l’imam dont on demande le départ. Le samedi 29, Le régent invite chez lui Malou-Wouro et la délégation des 7 qui s’était rendue le vendredi chez ce dernier. Le régent déclare que son collègue Malou-Wouro lui a rendu compte de ce que les familles représentées par la délégation des 7 veulent commencer à faire les prières de vendredi à la mosquée centrale. Le porte-parole de la délégation a corrigé cette désinformation en ces termes : “Nous réclamons notre titre d’imam et non cherchons à faire les prières de vendredi à la mosquée centrale.” Monsieur El-Hadji Adam, présent du côté de Malou-Wouro, prend la parole le 28 pour confirmer que le rapport fait par le chef des musulmans (Malou-Wouro) était erroné. Le régent conclut que “dans tous les cas, l’affaire est au niveau du ministère de l’Intérieur.” Ce faux rapport de Malou-Wouro a créé un climat de tension en ville, comme quoi les familles concernées par l’imamat préparent une opération de force à la mosquée. Coup de fil de gauche à droite, mais plus de peur que de mal. C’est dans ces conditions que le Lundi 31 octobre 2005, une délégation faite des chefs canton de Bafilo, de Soudou, de Daoudé, d’Alédjo Kadara, du Préfet d’Assoli, de l’honorable Tchani, de M. Marna Sani de la Cour Constitutionnelle, de M. Gado Souleyman, ancien ministre, de M. Alpha Boukari, de M. Adam Boukari, président des ressortissants d’Assoli à Lomé, de trois officiers d’Assoli et de bien d'autres a été invitée à une réunion par le Ministre Folibazi dans son ministère. Le ministre ouvre la séance en déclarant que le problème de Bafilo n’est pas une nouveauté, qu’ils ont déjà fait toutes les enquêtes et par conséquent, ils sont imprégnés des réalités. Il passe la parole au régent de Bafilo qui déclare qu’il a déjà nommé l’imam ; ce qu’il reste à faire est de chercher son adjoint et d’apaiser la population. L’ancien ministre Gado, dans son intervention, a taxé l’union musulmane et les associations des ressortissants de Bafilo à Lomé d’irresponsables dans cette affaire. Le président des ressortissants d’Assoli à Lomé a rappelé aux chefs que... Sur leur demande dans une lettre signée le 03-07-2004 et une autre signée le 31-07-2004, une Assemblée générale extraordinaire des natifs d’Assoli à Lomé s’est tenue le 22-08-2004 au CEG Atikpa à Lomé. D’après nos sources, à cette rencontre, les chefs ci-dessus énumérés étaient présents et, entre autres points à l’ordre du jour, il y avait en bonne place le problème de l’imamat à Bafilo. Une sous-commission spéciale a été mise sur pied afin de “trouver une solution définitive” à l’imamat. Sur demande donc des chefs d’Assoli, des réunions de concertation des familles concernées par l'imamat et la commission spéciale de 15 membres ont eu lieu. À la fin des concertations, les quatre familles concernées étaient signataires d’un procès-verbal que nous aurions pu vous faire lire s'il y avait de la place. Tout le monde était d'accord sur les propositions de sortie de crise retenues. Les conclusions de cette rencontre s’apparentaient à celles de l’union musulmane. Mais au ministère, ce 31 octobre, les chefs nient avoir. demandé un tel travail aux responsables d’Assoli à Bafilo. Quand un intervenant a demandé qu’on retourne aux travaux faits par les familles et l’union musulmane, M. Mama-Sani s’y est opposé. À cette réunion, l’instance supérieure de l’islam au Togo n’y était pas. Les familles concernées par cette affaire non plus. Le ministre a demandé au chef de Bafilo de tenir sa population informée et de faire revenir le calme. De retour, le chef essaie de joindre l’acte à la parole. Incapable de convoquer la population pour faire un tel compte rendu, il a convoqué les représentants des familles concernées par l’imamat pour rendre compte de la rencontre du ministère. Cette façon hitlero-léniniste de résoudre les problèmes n’est pas du genre à calmer les esprits à notre siècle. Jusqu’à quel point cette situation peut réconcilier une population ? Les familles victimes de l’usurpation se sont rendues la semaine dernière à Lomé auprès de l’union musulmane afin de tenir la première instance islamique du pays au courant de L’évolution sur le terrain. Le président Tétou Amed, les ayant écoutés, a apaisé les esprits. Il a promis de résoudre ce problème de la façon la plus juste possible. La même délégation venue de Bafilo aurait voulu rencontrer le ministre de l’Intérieur, mais pour raison du séminaire des ministres à Notsè, la rencontre n’aurait pas eu lieu. Sur ce ton, nous osons espérer que l’union musulmane du Togo, mise devant ses responsabilités, va se décider enfin à sortir de son long et lourd silence. C’est avec beaucoup d’inquiétude que la communauté musulmane observe que notre union, ne voulant pas se prononcer sur cet épisode, laisse les hommes politiques lui trouver des solutions au gré de leurs intérêts, quitte à fouler du pied les principes élémentaires de la religion. Ce silence est-il neutre ou complice ? M. Tétou a l’impérieux devoir de peser de tout le poids et du privilège que lui confère son institution pour résoudre de façon définitive ce problème qui n’a que trop duré. Le plus grand coup de théâtre nous vient du... Ministre Foli Bazi de l’Intérieur. Monsieur le ministre, quels sont les résultats de votre enquête ? En tant que juriste, récemment ministre de la Justice, pensez-vous que les ragots que les chefs cantonaux bénis oui-oui sont venus raconter devant vous sont une solution durable à un problème comme celui de Bafilo ? Êtes-vous informé des différentes démarches initiées par les mêmes chefs et des rapports qui ont résulté des différentes rencontres à ce sujet ? De grâce, si vous traitez ce problème en tant que musulman, beaucoup reste à faire pour répondre à la justice divine, mais si vous le traitez en tant que politique, là encore le tunnel est long, surtout que vous êtes sur un terrain glissant comme celui de Bafilo où il faut savoir où mettre le pied. Nous osons croire que cette façon cavalière de résoudre un aussi capital problème n'émane pas de vous et que vous n’allez pas vous laisser aussi facilement embaumer par le jusqu’auboutisme aveugle de certains cadres de Bafilo. Feu Eyadéma, de son vivant, a déjà résolu ce... problème en libérant avant terme les personnes détenues à la prison civile de Kara, après qu’il ait reconnu que les arrestations et les comptes rendus relatifs à cette affaire étaient faits sur des bases mensongères. Ce n'est pas l’occasion de rappeler ce que Feu Eyadéma a dit lors de la dernière audience qu’il a accordée au sujet de Bafilo. Ce qui s’était passé n’est qu’un secret de polichinelle. Eyadéma a ouvertement regretté que des gens aient poussé son fils Ernest à s’impliquer dans l’imamat à Bafilo. Car devait-il conclure “avant ce problème je vivais en paix avec la population de Bafilo”. Ce jour-là, les gens auraient quitté Lomé II sur la pointe des pieds. Il ne faut donc pas que des individus continuent par intimider de paisibles populations sous le manteau du RPT. Le chef canton de Bafilo doit se rendre à l’évidence qu’il n’est qu’un régent, il est donc appelé à partir. Alors il ne doit pas laisser en héritage une ville divisée. Peut-être que son jeune âge ne lui a pas permis de savoir que feu son Père n’a pas régné à Bafilo en obéissant à des montages alimentés par des pots de vin. Alors qu’il approche les sages pour savoir comment son père a gagné l’admiration et l’adhésion de toute sa communauté. Quant au tristement célèbre préfet Nabiema Zakar, un des cerveaux dans cette affaire, à défaut de construire la préfecture d’Assoli, il doit arrêter de la démolir avec l’option qu’il a prise par rapport à ce problème. Le moment venu, nous étalerons au grand jour le rôle qu’il y a joué. Mais pour l’heure, qu’il sache que la gestion d’une mosquée c’est une chose et celle d’une préfecture c'est une autre. IZOTOU Le Rendez-Vous N°47 du 23 Novembre 2005 RV ACTU L’Union Musulmane veut enfin se faire respecter mais à quel prix ? L’Union Musulmane du Togo a été pendant longtemps absente face à ses responsabilités. L’actuel président, fort de son expérience en tant que secrétaire dans le bureau sortant, a décidé de redorer le blason de son institution. L'équipe actuelle veut se faire respecter en procédant. Autrement. C’est ainsi que, depuis son avènement, le bureau abat un grand travail dans l’ombre, bien de choses s’étant déjà faites loin des caméras. Dans cette logique, la sempiternelle médiocrité de la grande école islamique de Zongo et le problème récurrent des agences de pèlerinage ont retenu l’attention du bureau. Afin d’une gestion transparente et de résoudre bien d’autres maux, les directeurs Agoro Zakariya du Lycée et Agoro Moutawakilou du CEG ont été remerciés. Mais a-t-on pris soin d’avertir les deux directeurs ? N’était-il pas plus judicieux, en ce début d’année, de positionner à côté de ces deux directeurs leurs futurs remplaçants afin que ceux-ci apprennent à connaître les problèmes de cette école aussi désorganisée que délabrée ? Nous sommes Débat islamo-chrétien : Vérité camouflée (suite) Oustaz AbdouI Madjid. Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, nous demandons à nos lecteurs de bien vouloir se contenter de ce petit extrait des débats prochains. À suivre donc. Pasteur Jésus a été clair. Jésus voulait donner le salut à l’humanité en étant vivant. Donc, en étant vivant, il fallait qu’il soit accepté. Mais il n’a pas été accepté par les Juifs. Ils sont partis sortir Jésus parce qu’ils lui disaient : « Toi, tu dis que tu es venu accomplir la loi, mais tu es venu l’abolir », et ils voulaient le faire périr. Jésus est allé chez les prostituées, les païens, car il n’était pas accepté par les Juifs. Malgré ses 12 disciples, il n’y a eu que Pierre qui avait accepté qu’il est le fils de Dieu, mais après, il a renié. Donc, c’est parfaitement d’accord que des directeurs d’école, après un aussi long séjour, soient changés. Cette école est publique, elle n’est donc pas une entreprise d’une quelconque famille pour que quelqu’un se voie inamovible. Mais nous sommes inquiets sur la façon dont ce changement s’est opéré. Mais cela n’est pas une raison suffisante pour que les directeurs remerciés refusent de partir. Il vaut mieux sortir par la grande porte et laisser le reste des... Appréciations au temps). Nos inquiétudes sont d’autant plus grandes que l’union musulmane semble à court de compétences pour remplacer valablement les deux départs. Relever quelqu’un de son poste et le faire remplacer, c’est deux choses qui n’ont pas la même couleur. Des indiscrétions ont fait état de ce que normalement les trois directeurs de cette école devaient sortir par la même porte. À savoir M. Zakarya du Lycée, Moutawakilou du CEG et Talbo du primaire. Mais après enquête, il s’est avéré que M. Talbo, bien que souffrant des mêmes maux qui ont fait partir les deux autres, a essayé ces derniers temps de faire passer le message de Pasteur Lubota, qui dit que la première volonté de Dieu, c’est que Jésus soit accepté vivant en donnant le salut. Et Jésus savait que s'il mourait, le travail de restauration serait très difficile. Les chrétiens vont dire que c’est parce que Jésus avait peur de la mort physique, mais des gens comme Paul ont refusé d’être brûlés vifs. La preuve, nous disons que nous sommes sauvés, mais dans la pratique où... Sommes-nous ? Journaliste : Ce qui est dangereux sur ce plateau, c’est que je vois un panel de chrétiens, mais ils n’ont pas une vision unique de la chose. Mais les musulmans ont une vision de la chose. Pasteur Dituku : Le mot Rédemption vient de "rédimer", qui veut dire la délivrance par le moyen d’un prix. Si nos amis disent que Jésus a une gestion plus ou moins transparente de l’écolage de ses élèves, ceci lui a valu le maintien. Mais des sources bien informées ont laissé entendre que M. Talbo aurait appris plus tôt qu’un changement se profile pour cause de mauvaise gestion, d’où il a essayé d’abandonner les anciennes pratiques où le directeur gérait à la manière familiale l’écolage. Qu’on dise que ce changement de la dernière heure maintienne Talbo à son bureau, nous sommes d’avis. Mais quand cela lui vaut une double promotion au point de se voir propulsé directeur du lycée et du CEG, alors que son séjour au primaire n’est pas aussi enviable ! Tout porte à croire que Talbo réunit à lui seul les qualités de ses deux... collègues éjectés. En tout cas, nous doutons fort. Cette école est un bien public, sa gestion ne doit pas être un jeu de hasard. Comme si cette sortie dandinante n’était pas assez, l’union musulmane fait encore parler d’elle dans le monde des agences de voyage. Le 19-10-05, une lettre signée de l’union musulmane décrétait la suspension pour deux ans de Al-Houda-Lamco pour inconduite. Ce n’est pas Rédempteur ce qu’ils disent, qu’il n’y a pas eu de péché. Il a eu le péché dans le jardin. Et l’homme a été perdu ; pour ramener l’homme vers lui, il a fallu qu’il ait un prix à payer. Ils ont lu la Bible, mais ils n’ont pas la révélation. Journaliste : On conclut par les musulmans ! Docteur Aboul Madjid : S’il y avait du temps, j’aurais prouvé que personne ici n’est assisté par une révélation. Tous ces versets ne nous amènent nullement à croire à la mort expiatoire de Jésus. On nous a dit qu’Adam et Ève ont péché et que le moyen pour leur pardonner, c’est que Dieu devait donner son fils unique en sacrifice pour que par sa... mort le péché d’Adam et nos propres péchés soient pardonnés. Quelle était le châtiment qui était infligé à Ève pour avoir péché ? C’est que les femmes devraient désormais enfanter avec douleur. Depuis la mort de Jésus, est-ce que les femmes chrétiennes ont cessé d’enfanter avec douleur ? Journaliste : Toujours ! Terminé cette émission. Nous ne concluons rien parce que les choses spirituelles sont difficilement concluables (Débat à suivre) dans l’organisation du pèlerinage. Cette décision est à saluer quand on sait tout le flou, la corruption et l’escroquerie qui entourent les services de nos fameuses agences du pèlerinage. De retour du pèlerinage l’an dernier, on a eu échos de 6 agences ayant eu recours à des pratiques qui frisent le ridicule. Donc nous nous attendions à ce que une telle décision ratisse large. Mais c’est avec surprise que nous nous sommes rendus compte qu’il n’est question que d’une seule agence. Est-ce à dire que les différents comportements des autres agences sont des modèles à suivre ? Suspension de cette agence nous met-elle à l’abri de toute pratique douteuse cette saison ? Que dit l’union de ces agences réputées dans des trafics douteux et qui sont en route avec les mêmes habitudes pour la saison en cours pendant que les décrets tombent sur leurs concurrents ? Y a-t-il des agences intouchables ? Aussi faut-il relever que le bureau de l’union et sa commission du hadj doivent éviter de poser des actes qui les ridiculisent. À l’endroit des agences de pèlerinage, un communiqué, signé du vice-président de l’union, fixait la date limite pour l’inscription des pèlerins auprès des agences au 25 septembre 2005. Ceci conformément aux nouvelles décisions de l’Arabie Saoudite. Cela suppose qu’à cette date, toutes les agences doivent avoir fini d’inscrire leurs pèlerins. A-t-on envoyé ce communiqué à l’agence qu’on est en train de sus- Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme Case N° 68 E-mail : mawid2003@yahoo.fr DIRECTEUR DE PUBLICATION ABI-ALFA Izotou Cél : 905 38 41 REDACTEURS Dosseh SOHEY Cél : 907 82 19 BODE Yunous Cél : 929 13 29 Wakilou O. Cél : 925 25 34 Imprimerie Imprimerie Saint Louis Tirage 1.500 exemplaires On sait aussi que sur un terrain aussi concurrencé que le nôtre, pour réunir quelques pèlerins, il faut y mettre des moyens humains, matériels et financiers. Alors pourquoi avoir attendu que toutes les agences se bousculent à coup de publicité et autres avant de suspendre l'une d’entre elles ? Pourquoi ne pas prononcer cette suspension plus tôt pour éviter que les concernés engagent des dépenses ? En procédant ainsi, ne donne-t-on pas à quelqu’un qu’on aurait pu mettre devant les conséquences de ses actes des arguments pour se défendre ? Nous n’avons rien pour ou contre personne, mais nous estimons que soit on veut balayer l’air du pèlerinage, alors on le fait sans complaisance ni parti pris, soit on ne veut pas le faire et on laisse chacun opérer, quitte à ce qu’un jour les pèlerins passent autrement pour voyager quand ils en ont besoin. auront assez des caprices de nos agences. La politique de deux poids deux mesures ne peut pas sauver le pèlerinage au Togo. Pour finir, il faut dire que l’union est à encourager devant ce courage à sanctionner les pratiques indélicates. D’où nous l’invitons à voir plus loin, notamment le monde des prêcheurs et des imams qui ne cessent, avec leurs prêches contradictoires et leur comportement, de nous diviser. Il faut qu’à travers de telles mesures, chacun sache qu’une institution plus forte existe. Mais faisons-le selon les règles de l’art, by the rule. Izotou Le Rendez-Vous N°47 ou 23 Novembre 2005 RV ACTU Centre culturel islamique de Lomé II 2ème édition du Concours de récitation du Saint Coran Une candidate récitant ... GRAND CONCOURS DU SAINT DATE : 29 OCTOBRE 2005 JEU SALLE DE THÉÂTRE DU C. Pour une deuxième fois consécutive, le centre culturel islamique de Lomé II a réuni le 29 octobre dernier 89 candidats à la phase finale sur 305 inscrits pour la récitation du livre Saint. Comme à la première édition. C’est la grande salle de théâtre du complexe qui a accueilli l’événement. Autorités religieuses, politiques et militaires étaient là pour la circonstance. Après une finale marathon commencée depuis le 26 octobre tantôt dans la salle de théâtre tantôt à la mosquée du centre, les meilleurs récitateurs se sont vus rétribuer de leurs efforts devant un jury plutôt ému par la prestation des candidats. Toutes les conditions étaient réunies pour donner à cette compétition l'image d'une compétition inter-nationale. Devant un jury de trois membres, le candidat devait réciter cinq différentes parties du Saint Coran choisies au hasard. À chaque fois, le candidat devait parcourir deux pages du livre avant d’être interrogé sur un autre coin. Longues les récitations, inévitables les pièges, mais les candidats étaient à la hauteur. Mémorisation, voix, prononciation, respect des règles de grammaire, les candidats n’ont pas lésiné sur les moyens pour se retrouver aux meilleurs rangs. Du 26 au 28 octobre, le centre a vécu au rythme des versets coraniques, les uns plus émouvants que les autres selon la nature de la psalmodie. Le 29 a donc été rien de plus qu’une rencontre officielle afin de remettre aux meilleurs leurs récompenses. Bien entendu, cela a été précédé par le passage de quelques candidats, histoire de montrer à ceux qui n’ont pas suivi la finale depuis le 26 que l’Ambassadeur d’Égypte remettant un prix, l'on n'est pas retenu par le fruit du hasard. Le cérémonial a été marqué par le mot du président de l'Umt à 9h10, celui du directeur général du centre dont nous vous donnons lecture, la récitation symbolique des lauréats, l’intervention du chef de jury, le mot du représentant des candidats et la remise des prix et des attestations aux trois premiers des 9 différentes catégories, et ceci à 11h45. Les prix varient de 7 000 à 200 000 FCFA. Après les résultats, notre rédaction a bien voulu vous faire connaître les noms des deux meilleurs de chaque catégorie... Il faut relever que les Les organisateurs doivent faire un effort pour désenclaver ce concours qui réunit d'énormes talents, mais ces talents viennent réciter dans une indifférence totale dans une salle où on ne compte que quelques spectateurs. Mais le jour de la remise des prix, où tout est déjà fait, les gens se déplacent nombreux, croyant vivre une réelle compétition. Cette façon d’organiser doit être revue pour donner à ce concours sa vraie image. Sur les 89 à la finale, 27, soit trois par catégorie, étaient les meilleurs récitateurs. Ils ont été rétribués conséquemment, mais le reste a aussi reçu chacun des prix d’encouragement. Tout compte fait, chacun est rentré avec un peu de pognon et des documents, surtout le Saint Coran. Discours du DG du CCI, M. Abdellatif Oulad Aouid. Résultats : Noms | Région | Moyenne | Montant Catégorie I 1 - Nourou Dini Shaïbou | Centrale Kara | 99,58 | 200.000 FCFA 2 - Fofana Moussa | Centrale Kara | 98,75 | 188.000 FCFA Catégorie II 1 - Madougou Ridwane | Centrale Kara | 93,08 | 146.000 FCFA 2 - Watara Abdoul Fatah | Centrale Kara | 90,25 | 138.000 FCFA Catégorie III 1 - Gandi Achakour 1 - Tchagaba Yaya Mustafa Maritime 99,16 98,75 89.000 FCFA 83.000 FCFA Catégorie IV 1 - Yondou Abdoul-Gafar 2 - Al-Hassane Mounïr Maritime Savane 97,91 97,41 62.000 FCFA 60.000 FCFA Catégorie V 1 - Akondoh Mouhamed S. 2 - Saïdou Djafarou Centrale Plateau 95,91 95,83 50.000 FCFA 48.000 FCFA Catégorie VI 1 - Worou Akondoh Samira 2 - Assan Zoul Karneïn Maritime Kara 98,58 98,41 42.000 FCFA 40.000 FCFA Catégorie VII 1 - Zakaria Zoulkarneîni 2 - Nadjimou Dini Ouro Maritime Plateau 97,25 95,75 36.000 FCFA 35.000 FCFA Catégorie VIII 1 - Djibril Abdoul Hamid 2 - Wouro Bodi Abdoul K. Plateau Maritime 98,25 97,91 31.000 FCFA 30.000 FCFA Catégorie VIII 1 - Kâmil Bana 2 - Atarwa Baraka Plateau Maritime 95,09 94,5 26.000 FCFA 25.000 FCFA Toutes les louanges sont adressées à Allah le Tout-Puissant qui a fait du mois de Ramadan un mois sacré et béni; (au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement) chapitre Al-Baqarah. -v.185 Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur le Guide de l’humanité. - Excellence Monsieur le Président de l'Union Musulmane du Togo, - Excellences Messieurs les Représentants du corps diplomatique et organismes internationaux, - Honorables Imams et dignitaires religieux, Le DG du CCI prononçant son discours - Mesdames et Messieurs les Responsables des Associations et ONG nationales, - Honorables invités, - Chers frères et sœurs en Islam, Lorsque l’Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques avait pris la décision d'organiser un grand concours de récitation du Saint Coran l’année passée 2004, nous avions peur de ne pas atteindre les objectifs visés car c'était la première expérience que le Centre Culturel Islamique de Lomé entamait surtout au niveau national. Mais, la réussite éclatante du concours avec la participation de plus de 250 candidats des cinq régions du Togo nous a beaucoup surpris. Ce qui a poussé la direction de l'Organisme à prendre la décision d’organiser le Concours pendant le mois béni de Ramadan de chaque année - incha Allah. En effet, nous voilà devant 89 concurrents qui sont venus des cinq coins du pays et ont participé à la phase finale de la 2ème édition du Grand Concours de la Récitation du Saint Coran. La phase éliminatoire a connu la participation de 305 candidats. Une concurrence combien noble a regroupé ces jeunes filles et garçons musulmans pendant plusieurs jours avant d’aboutir aux résultats définitifs. Quels que soient vos classements respectifs, chers concurrents, sachez que vous êtes tous gagnants, personne d’entre vous n’est perdant car le Messager d’Allah - béni soit-il - a annoncé : « Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris le Coran et l’a enseigné aux autres » (Hadith rapporté par l'imam Boukhari). Recevez nos encouragements, et sachez que le Centre Culturel Islamique de Lomé insiste plus que jamais à œuvrer pour que la culture islamique soit répandue et propagée par différents moyens instructifs, notamment les rencontres et les concours. Coraniques. Je profite de cette occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont participé à la réussite de cette œuvre culturelle. Mes remerciements vont également aux chefs et membres du jury et à tous les membres du comité d'organisation de ce concours. Que Dieu vous bénisse tous ! Que Dieu le Tout-Puissant fasse de cette rencontre annuelle une occasion de concurrence fraternelle vers plus de force et d’union pour toute la communauté musulmane au Togo. Puisse Allah - subhanahu wa taala - nous donner tous une longue vie pour assister au prochain mois du Ramadan et à la 3ème édition du grand concours de récitation du Saint Coran. Amin. Wassalamou alaykoum wa rahmatullah. Le Directeur Général du C.C.I Abdellatif Oulad Aouid La Rédaction Le Rendez-Vous N°47 23 Novembre 2005 RV RELIGION Préfecture de Zio Davié, Davié Zogbé, Assomè et Ayetokopé 95 personnes dont un chef de village embrassent l’islam. Le chef Abdoulaye (pagne) en prestation de foi sous la direction de M. Yolou (veste) le samedi 22-10-05. Eu lieu dans la cour du chef du village de Davié la conversion à l’islam de 53 personnes. Le samedi 05-11-05 à Ayetokopé, Davié Zogbé et Assomè, 42 autres dont le chef du village d'Ayetokopé se convertissent à leur tour. Tout ceci par les soins et la présence sur le terrain de l'Union nationale des convertis de Davié Zogbé après la prestation de foi des convertis du Togo, de Oustâz Yolou de Kpalimé et son équipe. Mais bien avant cela, il faut signaler que grâce aux prêches de l’imam Mensanh Kassim, deux chefs, notamment le chef Youssif Saka Koffi de Davié Zogbé et le chef El Hadj Nouvlo Kokou Mohamed d’Assomé, ainsi qu'une bonne tranche de leur population, s’étaient déjà convertis. Tout a commencé à 11 heures en ce midi ensoleillé à Davié où la population a bravé la faim du ramadan et le soleil pour assister à la cérémonie de conversion des 53 personnes. Après le traditionnel cérémonial, M. Yolou, encadreur au Togo des prêcheurs de la Ligue islamique mondiale, a pris la parole pour remercier les autorités politiques. du pays et ceux du village. Il a loué Allah avant de faire l’historique de sa découverte de ces villages du Zio. Il a souligné que cette conversion est imputable à la volonté d’Allah mais aussi à une caravane de prêche qui Hadj Nouvlo Kokou Mohamed, chef d’Assomé, a sillonné le milieu précédemment. Après son discours, des prêches se sont suivis avant la conversion populaire et publique des 53 frères. Après la prestation de foi, chacun des convertis a choisi le nom musulman de son choix. Une remise de cadeau symbolique fait essentiellement du matériel. Après le chef, les 8 autres se convertissent. La prière nécessaire à un converti a clôturé la séance. Quelques jours après, l’équipe de Yolou reçoit une autre invitation pour d’autres conversions. Ceci a fait déplacer l’union des convertis et M. Yolou dans la localité d’Ayétokopé. Là, le chef et huit de ses administrés attendaient d’être Davié : Réactions à chaud après la conversion. Parmi les personnes rencontrées à cette cérémonie, figure monsieur Bodé. Ousmane, journaliste prêcheur connu du monde musulman pour ses contributions énormes surtout lors des manifestations publiques. Précédemment à la radio Avenir qui lui a légué son nom, il est actuellement à la radio Victoire. Nous lui avons tiré la langue. Rendez-vous : Quel est l’objet de votre visite ici ? Bodé Ousmane : J’étais dans ces milieux comme prédicateur ambulant afin d’apporter la bonne nouvelle aux populations. J'ai été mis au courant de ce que des gens veulent se convertir. J'ai été invité par l'union nationale des convertis à l’islam. R.V : De façon générale, que s'est-il passé ? Bodé Ousmane : Nous avons enregistré, Dieu merci, 53 personnes, tout sexe confondu, qui ont embrassé l’islam. R.V : En tant qu'homme de terrain, quel est le mobile qui a poussé, à votre avis, cette tranche de la population à se convertir ? Bodé Ousmane : Nous n’avons pas pu recueillir l’opinion individuelle, mais ce qui ressort de l’opinion générale est qu'ils ont vu la beauté et l’aspect positif de la religion musulmane et ils se... sont convertis. Il y a d'ailleurs un père converti. Localité enclavée à l’est de Davié, aucun musulman semble n’avoir jamais mis pied là-bas, aucun signe de présence musulmane. Le chef et ses huit administrés, premiers à embrasser l'islam dans cette localité, ont demandé à découvrir davantage cette religion avant de se convertir. Après un prêche de famille, il vient de se convertir longtemps après ses enfants. Compte tenu du changement positif, du bon comportement de ses enfants, il a décidé de se convertir. C’est l’occasion de rappeler aux jeunes qui se convertissent que ce n’est pas parce que vous êtes désormais musulman et que vos parents sont de l’autre bord qu’ils ne sont plus vos parents, car l’islam lutte pour la sauvegarde des liens de parenté. On ne change pas une mère ni un père. En tant que nouveau converti, notre comportement doit être un prêche pour notre entourage que nous avons laissé de l’autre côté. R.V : On ne change pas de religion en un jour, il a dû y avoir une préparation de terrain pour qu’un... Aussi grand nombre se décide. Bodé Ousmane : Il y a eu des prêches positifs. C’est-à-dire les uns et les autres sont passés dans ces milieux pour présenter la vraie image de l'islam tout comme on présente les beignets dans un plat pour attirer les clients. Il faut donc présenter notre religion par la sagesse, la douceur, sans insulter, sans attaquer, sans brutalité, car Dieu dit “pas de contrainte dans l’islam car le bon chemin se distingue nettement du mauvais...". Il faut que les prêcheurs fassent leur travail. On n'a rien donné à la population, on n'a pas creusé de puits, on n'a rien fait comme réalisation humanitaire, mais les gens se sont convertis. R.V : Vous dites en explicatif, le chef fait la prestation de foi et ajoute le nom Abdoulaï à son identité, il est suivi de 8 personnes. De là, la caravane s’est retrouvée à Davié Zogbé, une localité presque entièrement convertie et qui bénéficie déjà d’une splendide mosquée grâce aux soins de l'AMA (Agence des Musulmans d'Afrique). Là, 14 hommes et 14 femmes se... convertissent dans la maison du chef Saka Koffi Yousif, musulman, il y a plus d’un an. À Assomè, les candidats à la conversion, après une longue attente à la mosquée, se sont dispersés avant qu’aux environs de 18 heures la caravane arrive. Néanmoins, 5 personnes ont fait leur entrée à l’islam. Le chef de ce village est musulman depuis trois ans et il a déjà accompli le pèlerinage à la Mecque. Tre temps que vous circulez ici en prêcheur ambulant, au nom de quelle association ou est-ce que c’est un effort personnel ? Bodé Ousmane, je vais peut-être vous surprendre. Je suis seul et je n'appartiens à aucune association islamique. Je viens donc ici de temps à autre sur initiative propre à moi. Dès que j'ai un peu d'essence, je me dis que Dieu m’a donné un peu de la science religieuse, il faut que j’échange avec ceux qui en ont besoin et pour cela, mon salaire vient d'Allah. Je suis journaliste prêcheur et j’anime à la radio Victoire après un long séjour à radio Avenir. R.V : Depuis quand vous faites ces sor- M. Bodé Ousmane ? ties dans ce milieu ? Bodé Ousmane II, il y a cinq ans que je le fais et ce n'est pas dans ce milieu. Suite à la page 7 Li: Ki NDrz-Vous N°47 du 23 Novembre 2005 RV Religion Préfecture de Zio Davié, Davié Zogbé, Assomè et Ayetokopé. 95 personnes dont un chef de 18^ anniversaire de la CNDH : Journée de sensibilisation à Tchaoudjo, village embrassent l’islam. Suite de la page 6 seul. Réaction de Oustàz Yolou Mohamed, fondateur de la radio islamique de Kpalimé, encadreur national des prêcheurs de la ligue islamique mondiale au Togo et promoteur de cette conversion. Rendez-vous : Oustâz, au nom de quoi êtes-vous ici ? Yolou : Je suis ici sur invitation de nos frères qui sont basés ici à Lomé. Ils m'ont sollicité pour les aider à travailler. Je leur ai demandé quel type d'aide. Alors ils m’ont dit qu'ils voudraient faire des tournées de prêche avec moi car avec ma personnalité, ils peuvent avoir quelques facilités. Je leur ai dit que je n’ai rien de spécial à ajouter en dehors de ce que les Alfa qui... sont sur le terrain prêchent. Mais ils ont insisté. Alors un jour, après une caravane de prêche vers Atakpamé, nous avons décidé avec mon groupe de répondre à l'appel de nos frères d’ici. Nous sommes venus tourner dans plusieurs villages pour apporter le message d'Allah. Après notre départ, certains étaient très ravis et ont décidé avec leur chef que nous repassions car des gens veulent se convertir. Effectivement, nous sommes venus trouver un grand nombre prêt à embrasser l'islam. R.V : Vous êtes invité ici par des individus ou une association ? Youlou : Des jeunes convertis à l'islam ici à Lomé ont créé une association qui est basée à Agoè et c’est elle qui m’a sollicité. R.V : Votre nom résonne beaucoup en milieu musulman, surtout à Kpalimé, comment êtes-vous arrivé à vous faire connaître ? Youlou : Je remercie d'abord Allah qui m'a donné cette réputation. Mais il faut dire que l’on ne peut rien faire seul. C'est ainsi que quand je suis arrivé à Kpalimé, Dieu m'a fait aimer de ses fidèles. Cela n’est pas dû à une quelconque association, mais ayant constaté l’engouement de la masse envers moi, je me suis battu pour installer avec l'aide d’Allah la radio islamique de Kpalimé. Tout le monde y passe pour prêcher sans rien payer et on rend bien d'autres services avec l'aide, la collaboration sincère de la population et surtout de mes collaborateurs immédiats. Je travaille aussi au nom de la ligue islamique, d'une association que nous avons créée et grâce à la confiance des musulmans de Kpalimé nous sommes sollicités pour d'autres œuvres. Nous venons ici pour la troisième fois. Nous avons apporté aux convertis certaines choses nécessaires pour les nouveaux convertis. Ceci n’est que la contribution de la population de Kpalimé. Nous comptons apporter un autre soutien dès que nos partenaires d’Arabie Saoudite vont se manifester. R.V : Semblerait-il que vous avez déjà converti des chefs ? Yolou : Non. Il y a effectivement deux chefs, celui d’Assomé et de Davié Zodogbé qui sont déjà convertis mais grâce à Allah et aux soins de. Notre grand frère Mensah Kassim. Mme Safia R.V : Pourquoi êtes-vous convertie ? Mme Safia : Mon mari est musulman et ma conversion provient de la vie conjugale faite de compréhension que nous menons. Mlle Egnonvi R.V : Pourquoi avez-vous choisi l’islam ? Mlle Egnonvi : L’habillement des femmes musulmanes est ce qui m’a le plus poussée à devenir musulmane en ce jour et je compte les imiter et mourir musulmane. Maman Feli Rendez-vous : Qu'est-ce qui vous a intéressée pour que vous deveniez musulmane ? Maman : Le jeûne des musulmans, et la façon dont leur religion avance me fait réfléchir beaucoup. Ibrahim Yawo : Je suis ravi de ma conversion. En effet, j’observais les musulmans depuis très longtemps mais moi-même j'étais féticheur. Pendant longtemps, je suis resté avec les fétiches mais ils n’ont rien fait de positif pour moi. R.V : Tu ne crains pas des difficultés cultuelles ? Ibrahim Yawo : Après une longue analyse, je sais que Dieu peut m’aider à tout supporter en islam. Mf Mohamed R.V : Votre état d’âme. Monsieur Mohamed. Mohamed : J’étais chrétien et je faisais le carême, mais je vois que le jeûne des musulmans est plus sincère. Aussi, je vis depuis longtemps parmi eux, je vois qu’ils sont pacifiques. R.V : Tes parents sont-ils musulmans ? Mohamed : Non, mais ils m’ont encouragé lorsque je leur ai parlé de mon désir. Vieux Agomé Tomégbé. R.V : Vos sentiments après ce changement ? Vieux : J'étais prêtre traditionnel et je suis détenteur des rites ancestraux, mais j'y ai souffert inutilement. Après, j’ai pensé beaucoup à l’islam et je me suis décidé. Je possède des terrains et je suis prêt à céder un pour qu’on ait une mosquée. Je vois que les musulmans acceptent l'autre et entre eux, ils s’entraident. Propos recueillis par Wakilou. Suite de la page 2 de l'Homme cité plus haut. Imam Kassim de poursuivre en ces termes : « Qui parmi les Togolais peut avoir le courage de déclarer à la face du monde que l'ordre de ce massacre venait de lui ? Bien qu'il en existe, personne n’osera le faire. Quel serait son... » Sort ensuite ? Face aux Nations Unies dont les poursuites aboutissent presque toujours à dénicher la plupart des criminels, face aussi aux châtiments que Dieu a toujours réservés à ceux qui causent le désordre sur la terre, la grande consolation vient de la promesse de Dieu, qui ne laisse pas impunis l’injustice et le massacre des vies humaines. Il dit : “Il y a sur vous des gardiens, des nobles scribes qui savent ce que vous faites.” Oui, nous le savons tous, et Sokodé en est plus avertie en tant que ville profondément islamique, que le jour viendra où Dieu jugera avec équité. Au-delà de tout ce qui s’est passé, une voix appelant au pardon, à la réconciliation nationale a touché les oreilles sensibles et les cœurs remplis de pitié des Togolais. Aujourd’hui, c’est en mission de paix que la Commission Nationale des Droits de l’Homme vient pour partager avec vous le message de réconciliation, de paix et de pardon. Pour ce faire, la bienveillante contribution des honorables chefs traditionnels est sollicitée. Avec la création d’un bureau chargé de la divulgation des principes fondamentaux des droits de l'homme auprès de chaque chef de canton ou de village, nous avons à coup sûr un outil capable de nous conduire vers la paix. Mesdames, Messieurs, oui, la paix de Dieu, aucun pays au monde ne peut l’avoir sans l’aide de Dieu, le maître de la paix. C'est lui qui l’a donnée à Noé lorsqu'il descendait de l’arche. Dieu lui dit : "Descends en paix de notre part... Paix sur Noé dans les mondes, paix sur Moïse et Aaron, ainsi payons-nous les bienfaisants. Paix sur Élie, ainsi payons-nous les bienfaisants. Paix sur les envoyés, et louange à Dieu, le maître des mondes." Voyez-vous ceux-là qui ont bénéficié de la vraie paix ? Elle est parcimonieuse et sélective, et ceux qui la méritent sont les bienfaisants. Aujourd’hui, tous les cœurs doivent s’ouvrir aux vertus de la bienfaisance, quelles que soient leurs sensibilités politiques, afin que notre paix nous vienne de Dieu et non des hommes. Ces vertus sont le pardon, la... tolérance, la réconciliation et la vraie fraternité. Le Christ, fils de Marie, n’a-t-il pas dit : “Ceux qui respectent les commandements de Dieu sont mes frères ?” L’envoyé de Dieu Mohamed, la splendeur des prophètes, dit : “Vous ne serez de vrais musulmans que lorsque vous aimerez pour votre frère ce que vous aimez pour vous-même.” Oui, notre paix, nous la voulons avec Dieu et par Dieu. C’est pourquoi nous tournons nos regards vers lui pour lui demander de nous pardonner nos fautes, d’extirper la haine de nos cœurs, de nous unir dans son amour et de nous protéger contre nos propres méfaits. Honorables invités, Mesdames, Messieurs, méditons nos droits inaliénables. Apprenons à mieux les connaître, contribuons à les faire prévaloir et à les défendre, les nôtres et ceux de nos semblables. Ainsi, nous vivrons en paix. Je vous remercie. Suite à la page 8 Li Ri.ndi:z-Vous N°47 du 23 Novemuki : 2005 RV Pub Sté AUiHAIR VOYAGES Section du Pèlerinage, Oumrah, voyages et Tourisme. DU NOUVEAU AU PÉLERINAGE (HAJ) ALKHAIR Voyages, le pèlerinage a un nom au Togo La Direction Générale de la Société ALKHAIR Voyages a le plaisir d’informer tous les musulmans du Togo qu’elle organise un pèlerinage serein et complet. À cet effet, elle informe tous les frères et sœurs de la communauté musulmane de la prise en charge par ladite Société du logement des pèlerins à Lomé, à la Mecque, à Médine, de leurs déplacements, santé, restauration, etc. ALKHAIR Voyages, c’est aussi une hospitalité authentiquement musulmane dans des chambres climatisées et garnies de tout le confort, sans oublier votre sécurité et celle de vos effets. Ce n’est pas tout, ALKHAIR Voyages, c’est des logements selon vos possibilités en rapport avec la distance de la KA’ABA et la Mosquée du Prophète à des prix imbattables. Pour le Transport : * ALKHAIR dispose d'un vol volumineux répondant aux critères exigés. * La ligne est directe : Lomé - Jeddah - Lomé * Chaque pèlerin a droit à une franchise de 50 kg à l'aller comme au retour, plus un bidon d’eau bénie (ZAMZAM). Au retour. Les frais pour le pèlerinage comportent le billet d’avion, taxes d’aéroport, logement, déplacement par bus entre Mecque et Médine, en plus du visa, etc. Tout équivalant à 1.250.000 F CFA (un million deux cent cinquante mille francs). Avec ALKHAIR Voyages, c'est un pèlerinage serein et complet « IN-CHA ALLAHOU ». Oh ! Chers frères et sœurs musulmans, venez vite vous faire enregistrer. N.B. Pour plus de renseignements, appelez le DG aux numéros suivants : CeL : 902-16-11 // 902-07-40, Tel - Fax : Bur. : 261 -43-76 ou le SG chargé du Pèlerinage, ADAM Salihou dit Malam Salé, au 922-06-08. Pour tout besoin, contactez nos agents : LOME - Adjia ASSIMTI Adjara (dit Mme Péré) Cel. 927-43-15 - ASSOUMA Adam (Ramco) Cel. : 927-93-71 // Tel. : 221-45-53 - Alpha MOUHOUTAROU (Cacaveli) Cel. : 922-56-61 - Malam HASSAN Kara : Imam mosquée Dialo-Kpalimé : 06-70 - SIBABI Chef des gue Cel. : 918-82-39 - El-haj AMIDOU Cotocolis à Kara Sud Bafilo : Soulémane Cel. : 910- - Tchamba : Cel. : 917-07-76 - BABAYE DERMAN 95-55 / Tel. : 441-03-54 - Titikpina Chef Caton Inoussa Cel : 910-65-74 Cel : 909-37-86 Dapaonq : - FOFANA Moukaïla Sokodé : - ABIRANGAO Atcha - MONDO Ibrahim Cel : 666-01-33 - Adjana Séïdou dit Pélé Cel : 923- Cel : 919-87-96 - ZATO Abdoulaye (Tchawada) Tel : 550-17-76-16 // 552-00-51 -GARABAIDI Saïbou Tel : 9187466 // 64 - OKATA Adidjatou Cel : 915-10-78 66601003 - ALBARAKA’A Abalou Cel : 914-32-66 -DIALO Adam - SALAMI Djima (Alpha Arouna) Tel : 550- Cel : 934-23-60 Tel : 666-02-40 18^ anniversaire de la CNDH : Journée de sensibilisation à Tchaoudjo MOT DU PREFET DE TCHAOUDJO, MONSIEUR BATANDEO M’Ba Suite de la page 7 Messieurs les Présidents des Délégations Spéciales, Monsieur le Président de la CNDH, Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux, Messieurs les Responsables locaux des Partis Politiques, Distingués Chefs de Cantons, de villages et quartiers, Mesdames et Messieurs. Permettez-moi, à l'occasion de cette journée de sensibilisation sur le thème : "La Liberté d'opinion et l’expression en démocratie", de vous souhaiter tout d’abord la cordiale bienvenue et de vous exprimer la joie qui m’anime de vous accueillir dans ce cadre les retrouvailles des affaires Sociales de Sokodé. Monsieur le Président de la CNDH, votre présence parmi nous est la preuve de votre attachement à la noble cause des droits de l'Homme et de les voir se consolider davantage dans tous les coins de notre pays, engagé dans le processus de démocratisation, d’édification d’un État de droits auquel chaque togolais et chaque togolaise aspire fortement. Mesdames et Messieurs, Les Droits de l’Homme sont perçus de nos jours comme un phénomène de prise de conscience universelle et un ferment pour la sauvegarde de la paix, la sécurité et le développement. C'est pourquoi la sensibilisation de ce jour que nous saluons tous sur le thème “Liberté d’opinion et d’expression en démocratie” vient à point nommé à l'heure où le processus de réconciliation de tous les fils prônée par le Chef de l’État fait son cours. En effet, nous devons reconnaître que le Togo a été le premier pays à créer la CNDH en 1987. Ceci dans le but de lutter contre l’injustice sociale. C'est le lieu de saluer le programme de la Commission Nationale des Droits de l’Homme qui organise constamment des séances de sensibilisation à l’endroit du peuple togolais. Ceci constitue un appui certain aux autorités de notre pays à l’encontre de certains citoyens qui ont mal compris la démocratie. Nous demandons à nos distingués invités de prêter une oreille attentive pour sortir de cette assise avec un esprit imbu de bonnes manières, celles du respect des lois de la nation. En souhaitant plein succès à nos débats, je déclare ouverte la journée de sensibilisation à l’occasion du 18e anniversaire de la CNDH. Je vous remercie. À 14 h 30, un rassemblement des élèves a eu lieu au lycée moderne de Sokodé. La CNDH y était et les activités se sont poursuivies avec des jeux questions-réponses dotés de prix. Tout a été clôturé à 17 h par un rafraîchissement. Younus ; avis de recrutement. Une ONG internationale opérant au Togo, dans le... Cadre du renforcement de ses effectifs recrute J a deux (02) traducteurs Arabe-Français et vice versa. Profil exigé : - Être âgé de 25 ans au moins et de 40 ans au plus. - Être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur universitaire (Bac + 5 ans) ou équivalent. - Justifier d’une expérience de deux (02) ans au minimum dans la traduction. - Maîtriser l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint). Dossiers de candidature : - Lettre de motivation datée et signée. - Une copie des diplômes. - Curriculum vitae (CV) détaillé. - Copie de la carte d’identité ou du passeport. - Un certificat médical. Dépôt des dossiers à l’adresse suivante : BP: 80813 Lomé-TOGO. NB : Date de clôture des dossiers : 15 décembre 2005 — Le Rendez-Vous N°47 du 23 Novembre 2005. bibo:issue 47 bibo:numPages 8 -- o:id 31415 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31415 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31435 31579 31580 31581 31582 31583 31584 31585 31586 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8ecbd8abf3612d4bdd4d5f6e25340b68844d17bf.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6ee19d6a47762b005434e2428fe9426178881d4f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5a7002a101bd9162e848527a6ce4344fec1b0132.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc06967477847163326af617f954a0ef6c930849.tiff https://islam.zmo.de/files/original/20074a8d4597ac077d9f86d8d2cdb8b198c0d4b4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3e03e6e6b08e70b5b34a432fab658fdc2335e373.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8053380e55aacbb683fff36b83c94cfe682bc163.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a3ca13f0ab3ec6da9198cd30352f6f35a3898f62.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b62d038662158922e3ad0c4d690f0a0d18bbcf84.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #137 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26324 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26350 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27639 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31403 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2010-07-17 dcterms:identifier iwac-issue-0001286 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content y u»1 » h t r t m 1111H, M H (,, M,,,,,,,, t,., M t, 91 " Hebdomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses N° 137 du 17 Juillet 2010 VOUS ÊTES UNE CIBLE Mettez-vous à côté du chauffeur pour conserver un profil bas R4«wnc« du OànkL VHf* 043, Bd de la CONCORDE BP 2003/ • T*L ?55 » 58/00/ 75$ 55 50 - AgiMHty^ymarLcorn corruption au sommet ! e sort d ReDéMaRe conseil du ministre es dessous de taille 3 DES PRIX DE maltraitance des enfants g a « ‘ , : z.^ - ^X.V^i • * «RMMflQPIM 4liMiiKiiN Lettre ouverte à la société civile togolaise Lomé Le 06 janvier 2009 La population de Gaza est de nouveau sous les feux de l'armée israélienne. D’ores et déjà, des centaines de morts sont recensés. Ces massacres viennent s’ajouter au blocus inacceptable que subit depuis des mois cette population. Les massacres de populations civiles ne peuvent que susciter l’horreur. Il est grand temps de sortir de la spirale de la terreur. Devant un tel événement, se taire serait cautionner l’assassinat d’innocents et participer ainsi à un génocide. Afin d’amener la classe politique africaine et la communauté internationale à prendre une position claire pour mettre fin à ce conflit, diverses associations africaines ont décidé de lancer une pétition destinée aux gouvernements africains et aux diplomates américains, européens et israéliens en poste en Afrique. Nous vous convions par cette lettre à vous joindre à ce mouvement en apportant votre soutien à cette pétition. Votre signature sera un plus pour dénoncer la barbarie et pour exiger la fin des souffrances d'un peuple. meurtri depuis soixante ans. d'un peuple sous colonisation depuis quarante ans, d’un peuple sans État, d’un peuple devenu réfugié sur sa propre terre. Ensemble disons non à la plus grande injustice des temps modernes. NOUS SOMMES TOUS DES PALESTINIENS ! LA COORDINATION Pour toutes informations complémentaires, contacter les associations suivantes : Association HADIS, En face du Collège Protestant de Tokoin, Tel : 236 45 45 / 979 44 12 ATTAC TOGO, Djidjolé non loin du collège Hampaté Bâ, Tél : 902 92 45 AEEMT, rue de l’énergie solaire, campus, Tél : 911 49 36 Association « Agir Ensemble », Tél : 901 54 46 Association JEPAD : Tél : 923 77 85 Association Youth Crime Watch Togo, Tél : 029 51 13 Sheikne KAGNASSI et GHOUTON, l’Ange en enfer et Satan au paradis ? Il y a un bon moment qu’un bras de fer oppose l’Homme d’Affaire Kagnassi et son ex-employé Ghouton. Ce sujet fait encore le chou gras de la presse togolaise qui n’a pas fini d’entretenir le flou et l’équivoque. Tantôt c’est le vieux Kagnassi et sa Société qui... sont traités de tous les noms, tantôt c’est sur le Béninois Ghouton que le dévolu est versé. Et pourtant, entre les deux hommes, il doit obligatoirement y avoir un qui a abusé de l’autre. De façon schématique, il est question de la disparition d’une bagatelle de plus de trois milliards dans les relations professionnelles entre le fondateur de Banamba S. A. et le Béninois Ghouton. Ce dernier fut écroué, mais une frange de la presse a mis les bouchées doubles pour faire de lui une victime innocente que son patron veut envoyer aux diables en faisant usage de son empire financier. Il est enfin libéré. Certaines sources font état du dépôt d’une caution de 5 000 000, d’autres parlent de 200 000 000 et que l’affaire serait aux mains de Maître Ihou. Si l’Homme en Blanc de Lomé II se frotte les mains en se réfugiant dans les couloirs de la Présidence où il était tout récemment pendant les cérémonies de présentation de vœux, et que sa presse n’a pas fini de crier victoire, le vieux Kagnassi, quant à lui, meurt d’impatience. de voir la vérité se rebeller. Non seulement pour rentrer dans ses biens détournés, mais aussi et surtout pour voir sa dignité réhabilitée. Ce n’est d’ailleurs pas pour la première fois que Monsieur Kagnassi se voit obligé de perdre des sommes faramineuses dans ses affaires. Des sources ont fait état du sabotage et de la destruction d’immenses quantités d’huile appartenant à sa Société au Mali sous prétexte que c’étaient des produits périmés. Pendant ce temps, une partie du même stock circule légalement au Togo et dans plusieurs pays d’Afrique. Il remporte le procès et devait être dédommagé par l’État malien, mais il a fini par pardonner. C’est dire que pour un habile homme d’affaires à cet âge, l’important est de jouir d’une retraite digne de quelqu’un qui a sacrifié toute sa vie au service du monde des affaires et de son peuple. Mais quand des dossiers de ce genre continuent à rôder, un octogénaire au repos ne peut qu’être torturé de voir son long et glorieux séjour trempé de flou. L’accusé serait un des Conseillers du chef de l’État Faure. Monsieur Kagnassi est quant à lui celui que feu Eyadema a toujours appelé grand frère et que Faure Gnassingbé appelle affectueusement Papa. Les deux hommes dans le ring sont donc des poids lourds mais à des degrés. La COTEC, les douaniers et les usagers du PAL. Les Togolais ont de bonnes raisons de bouder la naissante Compagnie portuaire COTEC. À l’image des Progosa et autres néocolons qui n’ont pas fini leur triste séjour au port, COTEC est créée par un étranger, le consul du Canada au Togo, Monsieur Marc Antoine. Pire, les accointances de cette jeune société avec des gens comme Bidamon, dont les Togolais en savent quelque chose depuis son séjour à la tête de Togocel, contribuent à entretenir le doute sur les vraies intentions de la compagnie. Aussi, faut-il dire que les autorités ont eu recours à des réformes dans le domaine douanier et fiscal afin, disaient-ils, de renflouer les comptes du pays. Cette campagne a généré d’énormes sommes, mais quel profit les Togolais... en tirent ? Pas grand-chose, si ce n’est de vivre la triste réalité de l’opulence dans différents. Pourtant, les gens entretiennent tantôt que c’est Kagnassi qui a abusé des qualités et services de son employé, tantôt que c’est l’employé qui a roulé son patron. Les Togolais ne savent qui croire. Quelqu’un a dû se servir de l’autre pour gravir l’échelle, se faire un nom et une santé financière. Mais le rang social des deux hommes contribue à entretenir la confusion qu’il faut un jour élucider afin d’éviter que l’Ange ne se retrouve en enfer pendant que Satan est au paradis. Notre rédaction se fait le devoir de vous faire la lumière dans notre prochaine parution. Qui est Ghouton ? Qui est Kagnassi ? Comment se sont-ils connus ? Qui a rendu service à qui ? Quelles ont été leurs relations ? Qui a abusé de qui ? Comment Ghouton est-il libéré ? Que reste-t-il à faire ? Abi-Alfa, laquelle baignent des décideurs, toujours les mêmes. Pendant ce temps, l’écrasante majorité de la... La population vit dans une paupérisation continue. Les salaires, les rues et autres infrastructures publiques sont restés quasiment les mêmes depuis que le Togo a cessé d’être appelé la Suisse d’Afrique. Ainsi, les Togolais ne cessent de penser que tous ces tapages sont plutôt destinés à faire une santé de trop aux comptes de nos autorités dans les banques étrangères. Actuellement, l’aide internationale arrachée est brandie comme un trophée de guerre sans que les gens aient l’honnêteté de dire ce que deviennent les entrées provenant de la sueur des Togolais. Dans ce contexte, si nobles soient ses intentions, une compagnie de ce genre ne peut qu’avoir des difficultés à avoir l’adhésion du public. Suite à la page 5 Le Rendez-Vous N° 106 du 15 janvier 2009 RV INTER GAZA : ARRÊTONS LE MASSACRE EN PALESTINE ! L'attaque meurtrière contre Gaza qui s'est soldée par l'assassinat de centaines de civils, femmes et enfants, témoigne une fois de plus de la volonté du gouvernement israélien d'écraser le peuple palestinien au mépris de toutes les exigences internationales. Devant de tels actes de barbarie, les murmures des gouvernements occidentaux et notamment de Sarkozy ou d’Obama ne sont que synonymes de complicité. Les gouvernements africains pour leur part ont adopté une attitude silencieuse qui tend à cautionner ces massacres. La Plateforme Panafricaine pour la Paix en Palestine, qui réunit des associations et des personnes physiques de divers pays africains, renouvelle son soutien total à la lutte du peuple palestinien et des pacifistes israéliens qui la soutiennent. Elle appelle tous les Africains à organiser dans les plus brefs délais une démonstration unitaire de solidarité qui exigera l'arrêt immédiat de l'offensive israélienne et la reconnaissance d'un État palestinien viable. Nous lançons une pétition jusqu'au 15 janvier 2009 sur ce texte original du camarade Demba Moussa Dembélé du Sénégal, enrichi des apports des camarades de Côte d'Ivoire, du Mali et du Togo, qui sera remis aux gouvernements ainsi qu'aux ambassades. européennes, américaines et israélienne présentes en Afrique. ISRAËL A FRANCHI UN NOUVEAU PAS DANS LA BARBARIE ! Depuis le 27 décembre 2008, l'État sioniste a déclenché un assaut sans précédent contre la population de Gaza. Les bombardements massifs ont tué plus de 500 Palestiniens et blessé plus de 2500 autres. Hôpitaux, écoles, routes, ponts, universités, mosquées et même les marchés, rien n'a été épargné par les bombes lâchées par l’aviation sioniste. Comme lors des précédentes agressions, les mensonges de l'État sioniste, largement relayés par les médias occidentaux acquis à sa cause, parlent de « riposte » aux tirs de quelques roquettes palestiniennes en légitime défense. Ainsi, soumise à un blocus inhumain depuis près de deux ans après la victoire du Hamas sur le Fatah, la Bande de Gaza est aujourd'hui victime d'agressions militaires constantes sous le silence approbateur de l'opinion internationale. Soutenir le droit du peuple palestinien à la résistance ! Comme le monde entier le sait, Israël. occupe les territoires palestiniens depuis plus de quarante (40) ans après l'agression qu'il a opérée contre les pays arabes en 1967. Depuis lors, malgré toutes les résolutions votées par les Nations Unies, l'État sioniste refuse d’évacuer ces territoires. Il est soutenu en cela par les États-Unis, son principal parrain, et par l’Europe. Il a fallu la résistance héroïque du peuple palestinien sous la conduite du Hamas pour qu’Israël soit contraint d’évacuer la Bande de Gaza, alors que la Cisjordanie reste toujours occupée. Mais en quittant Gaza, Israël, ne pouvant digérer son humiliation, avait juré d’asphyxier ce territoire par un harcèlement permanent et un blocus inhumain au total mépris du droit international. La trêve conclue en juin dernier avec le Hamas avait pour contrepartie la levée de ce blocus. Mais, une fois la trêve obtenue, l'État sioniste montra qu’il n’avait aucune envie de respecter ses engagements et continua à les violer systématiquement. Même les agences des Nations Unies, qui portent Secours aux réfugiés palestiniens. Ont reconnu cela. C'est ce non-respect des engagements souscrits par Israël qui a amené le Hamas à refuser le renouvellement de la trêve. Mais comme les mensonges et la mauvaise foi de l'État sioniste sont toujours amplifiés, les médias occidentaux ont fait croire à l'opinion que c'est la prétendue « intransigeance » du Hamas qui a conduit à la situation actuelle. De Sabra et Chatila à Gaza. Mais la vérité est que les crimes monstrueux en cours font partie d'une longue série de massacres et de crimes odieux que l'État sioniste n'a cessé de commettre depuis l'occupation de la Palestine en 1948. Le monde se souvient encore des massacres de Sabra et Chatila en 1982 après l'invasion du Liban où se trouvait le quartier général de l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), sous la direction de feu Yasser Arafat. C'est le criminel de guerre Ariel Sharon, à l'époque ministre de la Défense de l’État sioniste, qui avait commandité et planifié ces massacres commis par. des supplétifs libanais. Le monde se souvient encore de l’assaut de l’armée sioniste contre Jénine, ville martyre où plusieurs dizaines de personnes furent massacrées et des infrastructures détruites, comme c'est le cas actuellement. Le monde se souvient encore des massacres perpétrés contre des enfants sur le chemin de leur école il y a un peu plus d'un an. Le monde se souvient également du siège contre le quartier général du Président Yasser Arafat, qu'il ne quitta que pour aller mourir à Paris. Nous connaissons le refrain des sionistes : tous ces massacres auraient été opérés contre des « combattants » alors que la majorité est composée de civils, surtout de femmes et d'enfants. Si l'on n’arrête pas la folie meurtrière de l'État sioniste, l'invasion terrestre qu’il a entamée va sûrement se traduire par un carnage sans précédent. Responsabilités des États-Unis et de l’Europe. Un père inconsolable devant ses trois enfants tués par les Israéliens. Si Israël continue de massacrer les Palestiniens et de narguer. L’opinion internationale, c'est parce qu'il bénéficie de l'impunité que lui confère le soutien sans faille des États-Unis et de l'Union européenne. Le monde entier est témoin de l’attitude bienveillante de ces pays à l’égard de l’État sioniste dans l’agression actuelle. Tout le monde sait que les États-Unis sont le principal et inconditionnel parrain de l’État sioniste auquel ils fournissent une assistance multiforme : économique, financière, militaire, diplomatique et politique. Devant les massacres quotidiens de Palestiniens qui ont révolté la conscience internationale, on a entendu Condoleezza Rice, la Secrétaire d’État (ministre des affaires étrangères) sortante, dire que c’était la « faute » du Hamas, montrant ainsi que l'agression israélienne a été planifiée et coordonnée avec les États-Unis. Aussi, la politique de terreur de l’État sioniste n'est-elle que la traduction d'une politique globale de l’impérialisme occidental visant à éliminer toute forme de résistance du peuple palestinien dans le but. d'imposer une « paix » entièrement favorable à Israël. Les discours hypocrites de l'Administration Bush ou de l’Union européenne sur leurs « efforts » à rechercher la « paix » entre Palestiniens et Israéliens ne trompent pas grand monde. On se souvient de l'affirmation du bourreau du peuple irakien, George Bush, selon laquelle il y aurait la « paix » au Proche-Orient avant son départ de la Maison Blanche. On sait ce qu'il en est aujourd'hui. Solidarité avec l'héroïque résistance du peuple palestinien. Aujourd'hui plus que jamais, toutes les forces opposées à l’oppression et à l'injustice doivent réaffirmer leur soutien au peuple palestinien martyr. Se taire devant la barbarie et la cruauté de l'État sioniste, c'est se faire complice des crimes monstrueux - et même du génocide - qu'il continue de commettre au mépris du droit international et des appels de l'opinion mondiale à cesser les bombardements et à lever le blocus de Gaza. Les citoyennes et citoyens africains doivent se tenir aux côtés de la résistance. Palestinienne et dénoncer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l'État sioniste contre les populations civiles palestiniennes. Ces organisations doivent faire entendre leurs voix et exiger d'Israël et de ses parrains qu'ils mettent fin à ces politiques barbares à l'égard d'un peuple qui a tant souffert et qui ne fait que revendiquer son droit légitime à exister dans des frontières sûres et garanties. Pour une solidarité concrète et agissante, nous proposons de travailler à la réalisation des mesures suivantes : 1) Rupture des relations diplomatiques Nous demandons la rupture des relations diplomatiques entre les pays africains et l'État sioniste comme ce fut le cas avec l'Afrique du Sud lors de l'apartheid. C’est une honte pour nos pays que d’abriter les représentants d’un tel État dont les crimes révoltent la conscience universelle. Le Président Wade, Président en exercice de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), a fait un premier pas dans la bonne direction en exigeant. L'arrêt immédiat de l'agression israélienne. Mais il doit aller plus loin et convoquer d'urgence une réunion de cette institution pour examiner et adopter des mesures de rétorsion contre l'État sioniste et de soutien à la résistance palestinienne. 2) Boycott des produits israéliens. Les citoyennes et citoyens africains peuvent manifester de manière encore plus concrète leur solidarité avec le peuple palestinien en décidant de boycotter tous les produits venant ou soupçonnés de venir d'Israël. Nous appelons donc tous les citoyens africains à désormais identifier les produits en provenance d'Israël et à les boycotter systématiquement. Cela contribuerait à priver l'État sioniste de marchés pour déverser ses produits et alimenter ainsi sa machine de guerre contre le peuple palestinien. Nous appelons également les commerçants à exprimer leur solidarité en refusant de vendre ou de commander des produits israéliens. Ces produits sont tachés du sang des enfants palestiniens morts sous les décombres de leurs écoles. Ces produits sont tachés du sang des femmes palestiniennes écrasées sous les décombres de leurs maisons rasées par les bombes du mal sioniste. Nous appelons les mouvements sociaux d'Europe à œuvrer pour la suspension unilatérale par l’UE des importations en provenance d’Israël sur la base de l'accord de libre-échange de 2000, aussi longtemps que les attaques continueront dans la Bande de Gaza et que les colonies ne seront pas démantelées. Refus de relayer la propagande sioniste : Les médias publics et privés doivent arrêter de relayer la propagande sioniste, en refusant de montrer des reportages favorables à cette propagande ou d’utiliser des dépêches des agences occidentales reproduisant les déclarations des autorités israéliennes. Ils peuvent également refuser de donner la parole aux représentants d'Israël dans nos pays et boycotter leurs activités ou conférences de presse. Nous lançons donc un appel pressant aux médias nationaux à faire preuve de plus de discernement pour éviter d’être les... instruments - conscients ou inconscients - de la propagande sioniste. En conclusion, nous exigeons : - L'arrêt immédiat de l'agression et des massacres perpétrés par l'État sioniste - La levée immédiate et inconditionnelle du blocus imposé contre Gaza - La fin de toutes les agressions israéliennes contre le peuple palestinien - La fin de l'occupation sioniste et la création d'un État palestinien sur l’ensemble des territoires revendiqués par les Palestiniens avec Jérusalem comme capitale - L’inculpation des dirigeants sionistes pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité NOUS SOMMES TOUS DES PALESTINIENS ! Demba Moussa Dembélé Groupe de Soutien à la Résistance Palestinienne La COTEC, les douaniers et les usagers du PAL Suite de la page 4 public. Avant sa création, la sortie des véhicules d’occasion se négociait entre le douanier, le transitaire et le propriétaire. Aucune disposition scientifique n’était prise pour réellement évaluer une voiture. Tout était approximatif. Ainsi, les douaniers avaient une grande marge de manœuvre dans cette négociation qui ressemblait beaucoup plus à un marché noir. Six mois de service douanier au port suffisaient pour se créer un empire financier. Le système est fait de façon à ce que chacun tire son épingle du jeu. Les gens convergent de la sous-région pour se procurer des véhicules à notre port. Mais voilà que chaque jour que Dieu fait se lève avec un lot de réformes qui menacent le train de vie des douaniers qui vivaient comme des Togolais à part. Hier, c’était l’informatisation du système, aujourd’hui c’est le COTEC. Reste à savoir de quoi demain serait fait. L’arrivée de COTEC a entraîné la flambée des prix de véhicules. Les responsables expliquent que tous les autres ports sont déjà avancés dans ce système. Donc, le COTEC n’est qu’une volonté de divorcer avec l’informel en s’uniformisant par rapport aux voisins. Mais le contexte togolais étant ce qu’il est, il y a hic. La levée de bouclier des douaniers n’est pas pour arranger le trésor public. Au même moment, des sociétés à l’image de COTEC, nous en avions vues. La compagnie en elle-même ne causerait donc pas d’ennuis si le bas peuple avait une garantie que cette nouvelle politique servirait à changer son quotidien. À en croire les responsables de la COTEC, elle dispose des potentialités techniques pour évaluer toute voiture, afin que son prix soit fixé à juste titre. Le système a le mérite d’être une sorte de guichet unique dans l’évaluation des engins à quatre roues. L’État est conscient que le système l'arrange, il est aussi conscient que le même système a fait grimper le prix des engins au-delà de la bourse des Togolais. Soit l’État veut que l’obtention d’une voiture soit désormais sélective, donc une politique pour balayer nos rues d’un certain nombre de véhicules, dans ce cas il doit savoir que comparativement aux pays voisins, le Togolais n’a pas de salaire mais des perdiems. Le Togolais a de bonnes raisons de s'interroger. Est-ce une politique de trop pour un groupuscule de décideurs qui ne vise qu’appauvrir ? pour régner ou une réelle politique pour mettre les fonds au service du contribuable ? Il est trop tôt pour répondre. En attendant, le nouveau-né de Marc Antoine se bat pour son existence. Mais il doit savoir que ses ennuis sont aussi à chercher dans l’héritage laissé par ceux qui l'ont précédé et à ceux qui le fréquentent. Ne dit-on pas souvent : « dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » ? La rédaction Le Rendez-Vous N° 106 du 15 janvier 2009 RV REPORTAGE Le Mouvement des Prêcheurs de l’Islam, une force tranquille pour la Propagation au service de l’islam Créé dans les années 90 suite aux relations tendues entre jeunes et vieux de Kpalimé, le Mouvement des Prêcheurs pour la Propagation de l'Islam est longtemps resté dans l’anonymat malgré le travail qu’il abat sur le terrain. Parmi les raisons qui ont motivé sa création, se trouve en bonne place la nécessité d’enseigner et d'éduquer la jeunesse musulmane à la bonne interprétation de la tradition du Prophète et du Coran. Cela ne pouvant se réaliser que par Les actes concrets, le mouvement a entrepris des œuvres d’intérêt humanitaire, des caravanes et autres afin de trouver un canal pour faire passer le vrai message de l’islam. C’est ainsi que le 15 octobre 1999, les fondateurs de cette association ont voulu aller au-delà des bonnes intentions pour se faire officiellement connaître. Enregistrée au ministère de l’Intérieur, l’association a mis du temps pour se faire connaître des médias. Mais les responsables ont enfin décidé de rompre le silence. Comme l’indique son nom, l’association est basée dans tout ce qui est prêche. Mais, depuis quelques années, les actions sont plus menées dans la réduction de la pauvreté à travers les dons de tout genre au profit des musulmans démunis. Les actions étant plus prononcées pendant les mois bénis de Ramadan, notamment dans le cadre des ruptures de jeûne de Ramadan. Ensuite, la distribution de moutons (au moins 50 moutons chaque Tabaski), puis l’an dernier il... Il y a eu spécialement la distribution de la viande de bœuf lors de la fête de Tabaski. Le mouvement se veut représentatif sur l’étendue du pays. Il a donc une antenne solidement implantée à Nyamassila. Grâce à ce bureau de coordination, l’association arrive à convaincre et à convertir une partie de la population à l’islam. Plus de 1000 personnes ont embrassé l’islam par le canal de cette antenne. Le mouvement s’efforce d’assurer le suivi de ces nouveaux musulmans dans la mesure des moyens disponibles, ce qui fait que l'une des difficultés contre lesquelles lutte le mouvement présentement est le suivi des convertis. Sur la voie de cette politique, une mosquée de vendredi a été construite à Avétonou, un village environnant de Kpalimé. Le mouvement des prêcheurs a à son actif la prise en charge d’une trentaine d'orphelins. Il est en parfaite adéquation avec les autres associations islamiques et non islamiques de Kpalimé. Elle va au-delà du cadre strictement musulman pour embrasser l'aspect social général. d’où elle travaille dans une parfaite collaboration avec les ONG humanitaires œuvrant à Kpalimé. Collaboration qui s’exprime par l’exécution d’activités conjointes. L'exemple le plus frappant est l'adhésion et le partenariat entre le mouvement et le C.N.J (Conseil National de la Jeunesse) préfectoral. Ensemble avec ce comité national de la Jeunesse, le mouvement a célébré les journées du 1er (Journée Mondiale de lutte contre le Sida) et du 05 Décembre (Journée Internationale du Volontariat). Voici donc une association qui ne veut pas tomber de la dernière pluie dans le grand nombre d’associations islamiques de notre pays. Nouroudine. De gauche à droite : le mouvement des prêcheurs et le CNJ en marche contre le Sida, séminaire de sensibilisation, des moutons pour la Tabaski, mosquée à Avétonou, la conversion à l’Islam à Nyamassila, un lot de vivres pour le Ramadan, remise de lots, assistance aux nécessiteux, un puits. Le Rendez-Vous N° 106 du 15 janvier 2009. RV REPORTAGE. Premier Forum Social des Scolaires et. Universitaires du Togo : La problématique des lois anti-migratoires à l’ordre du jour Du 26 au 29 décembre 2008, s'est tenu dans l'enceinte du lycée de Tokoin de Lomé, le premier forum social des scolaires et universitaires. Organisé par Attac Togo avec le soutien financier d'Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), ce forum dont le thème central est « Éducation et migration » vise à créer un cadre de discussion autour de la problématique de la liberté de circulation des personnes et des violations des Droits de l'Homme qui y sont observées. Quatre jours durant, les élèves et étudiants venus du Bénin, du Canada, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo se sont réunis du 26 au 29 décembre à Lomé (Togo) au premier forum social des scolaires et universitaires organisé par ATTAC-TOGO sur le thème : « ÉDUCATION ET MIGRATION ». Après avoir suivi différentes conférences et participé aux ateliers animés par divers intervenants, les participants ont élaboré une déclaration finale. représentants de la société civile venus du Congo, du Sénégal et du Togo. Considérant que la liberté de circulation des personnes et des biens est un droit fondamental reconnu par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948, Considérant que les migrations constituent un élément déterminant de la vie économique et sociale des États, qu’ils soient du Nord ou du Sud, dans un contexte de mondialisation qui exige la mobilité des hommes et des biens à l’échelle de la planète. Considérant que la mondialisation en cours se fait au mépris des droits fondamentaux de l’homme, notamment le droit à la libre circulation des personnes, tout en favorisant la libre circulation des biens dans le cadre d’accords de libre-échange qui profitent plus aux multinationales du Nord, créant la misère au Sud. Considérant que les traités et protocoles portant sur la libre circulation des personnes ne sont guère appliqués, en particulier dans l'espace CEDEAO, où l’on constate de nombreux obstacles à la libre circulation. frontières malgré les liens culturels communs entre les peuples de ces différents pays. Considérant que le système éducatif actuel en Afrique, hérité de l’époque coloniale, n’est pas adapté aux réalités sociales, ce qui a pour conséquence l’accentuation du chômage et de la fuite des cerveaux. Considérant que les femmes, les enfants et les malades du VIH-SIDA sont les plus touchés à divers niveaux par les nombreuses restrictions migratoires et sont souvent exposés à des violences aux frontières, aux trafics et à la stigmatisation. Considérant que les technologies de l’information et de la communication présentent des opportunités en termes de formation, de création. Des intervenants venus de tout le Togo, du Canada, du Bénin, du Niger, des USA ainsi que des intervenants du Congo et du Sénégal, ont planché par le biais des conférences, ateliers thématiques, concerts avec artistes engagés et activités de proximité avec la population sur des thèmes liés aux grands défis. d’emploi et sont une alternative aux études onéreuses à l'étranger pour les citoyens du Sud, à condition que cet outil leur soit accessible. Considérant également que l'ampleur de plus en plus croissante de l’immigration clandestine est le signe évident de la déception de la jeunesse et l’échec des dirigeants du Sud à enrayer la pauvreté par la création d'emplois décents, afin d'apporter notre pierre à la construction d'un monde où la liberté de circulation sera une réalité et non un vœu pieu, tenons à faire les recommandations suivantes : I-/ À L’ENDROIT DES GOUVERNANTS DU NORD ET DU SUD : - Respecter le droit fondamental de la liberté de circulation tel que reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les divers textes régionaux et nationaux par l’abrogation des lois sélectives à l’immigration et la cessation des barrières aux frontières des États. - Définir une stratégie de lutte contre la fuite des cerveaux et l’immigration clandestine, mettre en œuvre une politique pour l'emploi des Jeunes dans tous les jeux migratoires dans le monde. Des thèmes comme « liberté de circulation dans l'espace CEDEAO » à celui de « la politique de loterie visa aux USA », en passant par ceux de « la fuite des cerveaux » ou de « la nouvelle politique migratoire », tout a été sujet de débat exprimant des points de vue convergents vers une condamnation générale des lois discriminatoires sur la migration. Une marche symbolique de solidarité en faveur des victimes des lois migratoires ainsi qu'un grand concert pour la libre circulation des biens et des personnes ont été organisés à la fin du forum. Une déclaration finale a été lue et adoptée au terme des activités. Voici en intégralité le contenu de cette déclaration : les États africains doivent créer des conditions favorables au retour de la diaspora africaine. - Garantir aux jeunes le respect de leurs droits humains fondamentaux : éducation, santé, logement, emploi. - Former et sensibiliser la jeunesse sur les opportunités d'emploi et le financement des projets. - Développer les initiatives des activités génératrices de revenus à la base (coopératives, groupements, etc.) et encourager le commerce équitable. II-/ À L’ENDROIT DES PARLEMENTAIRES : Nous demandons aux parlementaires de : - dénoncer vigoureusement « la directive retour » votée par les parlementaires européens, - définir ensemble avec leurs homologues européens des règles claires, transparentes et équitables qui tiennent compte des intérêts de toutes les parties prenantes dans le processus de la migration, - suivre les politiques gouvernementales en matière de migration des populations, - se donner les moyens, lors des différentes sessions consacrées au contrôle de l’action du pouvoir exécutif, d’interpeller le Gouvernement sur l’état de la question migratoire sur son territoire national et sur la situation réelle et concrète des migrants à l’intérieur de son territoire et dans les pays et régions de destination des émigrés. III-/ À L’ENDROIT DE LA JEUNESSE SCOLAIRE ET ÉTUDIANTE : Aucun changement majeur. ne peut intervenir sans un engagement et un intérêt réel de la jeunesse face aux nombreux défis à relever. En conséquence, nous demandons aux différentes organisations de la jeunesse de : - s’éduquer, se former et développer leur créativité, et rechercher activement les informations relatives à leurs droits et à leurs devoirs, - faire un lobbying pour leur implication effective dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation des programmes en faveur de la jeunesse, notamment dans le cadre des réformes éducatives et l’élaboration des projets créateurs d’emplois décents, - se mobiliser et donner du temps pour surveiller la répartition des ressources publiques, - œuvrer à la solidarité de la jeunesse, la consolidation des différents mouvements de jeunes et la coopération entre eux, - rechercher et diffuser les comptes rendus d’expériences et de rencontres et forums afin de relayer l’information auprès de FTF, jour J-4 TATA face à la reconquête, Rock hanté par son passé et Dogbatsè l’arbitre. Les gens font une erreur. d’évaluation, ils ne savent pas que les trois candidats à la candidature pour le congrès électif de la FTF se valent. Si Tata peut compter sur un grand retour pour l’adhésion des Togolais à sa réforme du football et que Wini Dogbatsè pense être un arbitre, Rock aussi a de belles raisons de revenir. Il lui faut trouver quand même un mandat pour remettre en place les tuyaux, robinets, meubles et autres infrastructures « personnels » qu’il a arrachés de la FTF suite à son échec aux élections passées. Vous n’êtes pas sans savoir que Rock, dans le souci d’aider le football national, dit avoir mis de « ses propres moyens » pour la finition du bureau national de la FTF. À en croire ses discours, son matériel personnel a servi à tirer l’eau de fontaine depuis le grand stade jusqu’à la FTF. Il a amené de chez lui bien d’autres choses pour rendre vivables les locaux de la FTF. Mais juste après le dernier congrès électif organisé par le général Memene, non content de sa défaite et en bon patriote amoureux du... Développement du football "National", il a fait arracher ces tuyaux et robinets par des militaires, tout ce qu’il disait avoir apporté de sa maison a été emporté. Quoi de plus normal, puisque les Togolais n’étaient pas reconnaissants à son exploit du mondial. Mais si Rock savait qu’il aurait besoin de revenir ! Donc ce matériel composé de tuyaux de plomberie, de robinets et autres équipements de bureau est encore là chez Rock, il faut bien qu’il trouve un terrain pour les mettre au service de notre football. J’étais à sa place que je viendrais au vote de tous les groupements de jeunes qu’ils soient en ville ou dans les endroits les plus reculés. IV-/ À L’ENDROIT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE : Nous demandons aux organisations de la société civile de : - Jouer effectivement leur rôle de contrepoids et de pression sur les États du Nord pour l'abrogation des politiques sélectives à l’immigration et la violation des droits humains à l’intérieur et aux frontières des États. - Former des coalitions d’organisations. pour sensibiliser les jeunes sur les divers engagements pris par les États de la CEDEAO en faveur de la libre circulation des personnes et des biens et les obstacles à la mise en œuvre de ces engagements. Fait à Lomé le 29 décembre 2008 le 18 avec tout ce matériel. Il a donc droit à un mandat pour replacer tout ça. Aussi, des informations ont fait état de pressions faites sur Faure pour qu’il retire les militaires des postes civils. Dans ces conditions, il faut que Rock, en bon Gnassingbé, occupe quand même un poste de commandement, pourquoi pas la FTF dont il a déjà fait ses preuves. Donc Rock ne veut pas être un Adani Ifè de trop, mais un vrai candidat, c’est d’ailleurs le pourquoi il aurait négocié et obtenu le soutien du gouvernement et des grandes instances militaires. Cela n’est plus à démontrer car, en bon descendant de "la grande famille", quand les experts ont voulu faire un audit de sa gestion à la fédé, ça a avorté. En tout cas, nos parents ont raison en disant que « si un aveugle te menace d'un... » Caillou, c’est qu'il l’a déjà sous les pieds. Espérons que le caillou de Rock ira loin pour le triste bonheur de notre football. L’autre atout est qu’il a trouvé la solution aux amoureux du foot en disciplinant Améyi derrière sa candidature, ceci est un désordre de moins pour ces élections. Avec ou sans programme, bon retour à Rock. Tata, de son côté, ne négocie rien de plus que le renouvellement de la confiance. La confiance des acteurs du football, le fils de Masséda l’a depuis belle lurette. Son programme et ses premiers pas sur un terrain, bien que minés, ont suffi pour qu’il soit le fan des amoureux du ballon rond. Mais il n’a pas eu le temps. Suite à la page 8 RV PUB L'Association Paix pour le Développement en campagne contre le choléra dans les mosquées. Imam Afoda, président de l'Association. Débutée le vendredi 02 janvier 2009 à la mosquée d’Al Muntada Togo, cette campagne est l’œuvre de l’Association de la Paix pour le Développement (APD). Elle s’étendra sur plusieurs mosquées de la ville de Lomé où, lors des... Sermons de vendredi, des messages seront diffusés à l’endroit des fidèles afin de les sensibiliser sur les précautions à prendre pour éviter le choléra. Rappelons que depuis plusieurs semaines, une épidémie de choléra sévit dans notre capitale et beaucoup de foyers ont déjà été touchés par ce mal qui entraîne une déshydratation totale du corps pouvant conduire à la mort si des soins appropriés ne sont pas donnés au malade. Dans son pré-sermon, devant des centaines de fidèles de la mosquée d’Al Muntada Togo, Oustaz Nachit a rappelé les causes qui amènent à cette maladie, notamment l’absence d'hygiène, l’insalubrité et le mauvais traitement des ordures ménagères. Il a aussi souligné que l’absence de latrines dans certaines maisons contribue à la prolifération du mal, car bon nombre de personnes sont... Ainsi obligées d’aller faire leur besoin naturel en plein air. Le prédicateur est revenu sur les manifestations apparentes de la maladie, à savoir les malaises, les vomissements alimentaires et surtout les diarrhées abondantes. La personne atteinte de ces symptômes, selon toujours l’oustaz, se retrouve avec un visage émacié, les yeux enfoncés, le corps couvert de sueurs et des pulsations cardiaques trop rapides. À la fin de son intervention, l'orateur a insisté sur le recours rapide au service hospitalier quand l'on constate dans sa maison des symptômes pareils chez une personne. Lors du sermon, l’imam du jour, Oustaz AFODA Abdoul Wahid, qui préside actuellement l’APD, a suivi les pas d’oustaz Nachit en rappelant quant à lui les injonctions islamiques sur l’hygiène et en exhortant les fidèles au respect de certaines règles élémentaires telles que le lavage des mains avant et après le repas, après le passage aux toilettes, la prise d’au moins deux bains quotidiennement, la protection des aliments. L’évacuation des ordures ménagères, des eaux usées ménagères, et enfin la bonne utilisation des latrines. À la fin de la prière, des dépliants conçus spécialement sur le choléra par l'APD ont été distribués à l’assemblée. Cette campagne a continué le vendredi passé à la mosquée du lycée et se poursuivra puis le vendredi prochain à la mosquée de l’hôpital. Samir Abi | FIFJourJr4 HATA face à la reconquête; Rock hanté par son passé et Dogbatsè l’arbitre. Suite de la page 7 de démontrer son savoir-faire, les Togolais n'ont pas eu le temps de l’évaluer par rapport à ses promesses. Jusqu’où pouvait aller sa volonté de réhabiliter le football togolais ? Personne ne sait, car il a été pris de court par un faux dossier de corruption qui a fini par faire de lui une figure internationale. Il a été blanchi, il est revenu en triomphe, ses saboteurs sont revenus faire allégeance. Mais cela ne leur a pas empêché de lui mettre les bâtons dans les roues. Sûr de son électorat, il demande, bien qu’il soit lui-même président, que d'autres élections s’organisent afin que le prochain président ait les coudées franches pour guérir la teigne qui ronge nos terrains. Il veut bien qu’on le laisse poursuivre ce qu'il ne vient que de commencer, quant bien même certains estiment qu’il devait se reposer, car en quelques mois il a fait ce que les gens n’ont pas fait en plusieurs mandats. Mais De Mass n’est pas du genre de ceux qui abdiquent, il l’a prouvé dans le combat qu'il a fait pour sa réhabilitation. Il lui reste ici à mettre à l'œuvre son jusqu’au-boutisme pour revenir et remplir ses promesses. Il ne veut pas décevoir ceux qui ne jurent que par lui. Tous les candidats savent que les sondages lui garantissent une victoire, pourvu que les Togolais ne soient pas au rendez-vous le jour du vote. Les dernières énergies de Tata seraient investies pour l’obtention d’un score sans appel. Wini Dogbatsè le joker. N’oublions tout de même pas que le caractère revanchard de cette élection a fait naître un joker. Il se dit que Dogbatsè est une force. de réserve pour des élections à multiples inconnues. Le candidat dit ne pas être un passionné de la fédération mais du football. Dogbatsè considère sa candidature comme une nécessité, une formule qui a permis de crédibiliser les deux autres candidatures. Aussi, l'homme base son action sur l’esprit d’équipe, il lui faut plus de 200 personnes pour diriger la F.T.F. Une politique qui prend en compte tous les acteurs à travers plusieurs commissions. Pour ceux qui pensent que toute l’ancienne équipe devait être balayée pour éviter de prendre les mêmes pour recommencer, c’est Wini Dogbatsè la formule magique. Chacun regorge d’arguments pour expliquer sa candidature, mais les arguments les plus solides sont encore cachés dans les urnes. Dogbatsè demande donc aux Togolais de l’essayer, il estime être « la solution à deux candidatures qui se ressemblent comme le jour et la nuit sur un terrain déjà trop mouvementé pour réserver son hospitalité aux combattants endurcis. » Abi Alfa Le rendez-vous Cyber, c’est au siège du Journal le Rendez-vous en face de l’immeuble ECONOF sur le boulevard Jean-Paul H, côté EST de la mosquée à ciel ouvert près des rails. Soyez au Rendez-vous pour surfer gros à petit coût. Tel : 902 92 45 / 935 88 28 / 261 16 32. Email : jlerendezvous@yahoo.fr Le Rendez-Vous N°106 du 15 janvier 2009. bibo:issue 106 bibo:numPages 8 -- o:id 31419 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31419 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31439 31611 31612 31613 31614 31615 31616 31617 31618 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/14aae496d963cfc7d55f81298477781331a0d3da.pdf https://islam.zmo.de/files/original/02e420726f5b67363334666280616d37e0ac3c66.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f75b24e6fedb08b9f872b05da9162f426fcea6e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/264bc069674c1dec597041d5d52ee196744645ab.tiff https://islam.zmo.de/files/original/571576f7d98c125515c3f5df5a682c8e73dd7464.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f93680837428acbec02463b7b698d98259184fd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d50935ee6c13087adda94de98fc1232a5082bd30.tiff https://islam.zmo.de/files/original/290fb0646bbba44bb4f54d2f9b23faf41e1d68b7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5ad693f333d2a8925a8baedcc83dbfecec1e65b1.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #104 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/146 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15616 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2175 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27755 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27782 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31400 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/96 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2008-09-24 dcterms:identifier iwac-issue-0001290 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content de récitation du Saint Coran. L.C.F. donne une nouvelle dimension au concours national. Le Ministre Aboudou Assouma, parrain de l’édition, remettant la clé de la moto au premier de tout le Coran. Finale de la XIIème édition du concours de récitation du Saint Coran. Mohamar El Kadhafi, le guide de la Révolution libyenne. La révolution d’"ALFATEH” célébrée au Togo avec faste. Les bienfaits de la nuit du destin. Quand un confrère s’intéresse aux indélicatesses de l’imam Morou Souleymane. 1. 500.000 F CFA POUR SE RENDRE AU PELERINAGE A LA MECQUE. Le ministre T"3 Itikpina a tout dit. Essentiel : Comment rendre votre épouse heureuse ? REPORTAGE : La révolution d’"AL FATEH” célébrée au Togo. La résidence de Son Excellence Mr AHAMED Daw a servi de cadre pour la réception avec les Libyens. Il a, par le chef de délégation, remercié les différentes personnalités présentes. L’ambassadeur de la Libye, après avoir remercié les différentes personnalités présentes, a loué les excellentes relations entre le Togo et son pays. Un dîner a été organisé. Copieuse, la soirée à Togo a servi de cadre à la commémoration des 39 ans de la révolution libyenne ce 19 septembre 2008 à 18 heures. De tard dans la nuit, la résidence a vibré au rythme des sons et danses libyennes. Il sonnait 17 heures 30 quand les invités ont commencé à affluer vers la résidence. Un décor des grands jours les attendait dans l’immense et luxueuse résidence. Échanges, rencontres et autres, les uns et les autres se sont donnés une véritable récréation pendant que l'ambassadeur accueillait personnellement ceux qui continuaient d'arriver. Vers 20 heures, les choses sérieuses ont commencé avec l’hymne national togolais, suivi de celui de la Jamahiriya. Le discours de son Excellence Monsieur l’ambassadeur sera le summum de la manifestation. Les Libyens ont célébré ce lundi, sous le signe de la réforme, le 39ème anniversaire de la Révolution du 1er septembre 1969, « Al-Fateh », qui a mis fin au régime monarchique et permis l’instauration de la... République et la proclamation, en 1977, du pouvoir des masses. Depuis le 2 mars, à l’occasion du 31ème anniversaire de la proclamation du pouvoir des masses, le guide libyen Mouammar Kadhafi avait décidé de réajuster le cap sur lequel s’oriente le pays en instituant une nouvelle réforme de l’administration sous-tendue par la levée de la main de l’État dans la gestion des affaires, un plus grand ancrage du pouvoir du peuple et une meilleure répartition des revenus du pétrole aux Libyens pour une plus grande justice sociale, motif qui avait servi au déclenchement de la Révolution du premier septembre 1969. Ce lundi, le leader Kadhafi a appelé les Libyens à s’apprêter à l’entrée en vigueur de cette réforme, avec la distribution directe à chaque citoyen de sa part des richesses du pays. Ainsi, l’esprit de la Révolution du premier septembre 1969 en Libye, qui a profondément façonné l’histoire et le paysage politique, économique et social du pays, se transpose dans l’histoire contemporaine de la Libye. Avancées, transformations et réalisations, entre autres le ministre Mohamar Kadhafi, le ministre des Affaires Étrangères et des membres du gouvernement, le président de la Cour constitutionnelle, les honorables députés, les diplomates et représentants des organismes internationaux, l’ambassadeur s’est fait le plaisir d’exprimer sa gratitude aux illustres invités pour leur disponibilité à fêter la Révolution. Les révolutions qu’a connues le pays s’inscrivent dans le cadre de l’exécution des objectifs tracés par la Révolution, visant à assurer un développement durable et la prospérité aux populations. C’est ainsi que, révolté par l’asservissement dans lequel était maintenu le pays malgré l’indépendance et l’état de pauvreté de sa population en dépit de ses énormes richesses pétrolières, le leader Kadhafi a entrepris d’élaborer dès l’aube de la Révolution un programme ambitieux pour sortir ses compatriotes de l’ornière de la dépendance et de la pauvreté. Si les premières mesures furent d’affirmer la souveraineté et la dignité du pays. En le débarrassant de toute présence militaire étrangère et de restituer le pouvoir économique à ses concitoyens, il s’est très vite attelé à bâtir un État moderne. Les revenus pétroliers aidant, la Révolution libyenne s’est attachée à jeter les bases d’une activité économique moderne en entreprenant de grands chantiers pour la mise en place d’infrastructures de base destinées à servir le développement économique et social du pays. Grâce à une répartition équitable de la manne pétrolière et à l’application de la justice sociale inspirée du « Livre Vert » du guide Mouammar Kadhafi, qui se définit comme « la Troisième théorie universelle après le capitalisme ». Les relations se sont davantage renforcées par la récente visite du Guide libyen au Togo. Visite au cours de laquelle des points de vue très approfondis ont été échangés avec le chef de l'État togolais. Il n’a pas passé sous silence la politique libyenne des pays sahélo-sahéliens et de l’Union Africaine, rêves très chers au Guide Kadhafi. L’ambassadeur a clô... Ambassadeur turé son mot par sa ahamed Daw de ressources ferme volonté de se mettre entièrement à la disposition de tout ce qui peut concourir au renforcement des relations entre deux peuples unis plus que jamais dans des visions communes. La soirée s’est poursuivie par la coupure symbolique du gâteau. Coupure faite, l'isme et le marxisme, la qualité de vie des Libyens s’est améliorée, avec une augmentation substantielle de leurs revenus, faisant grimper leur pouvoir d’achat pour se hisser au rang des plus élevés en Afrique. Aujourd’hui encore, malgré les difficultés de la conjoncture économique internationale, la plupart des services, comme la santé et l’éducation, demeurent gratuits en Libye, tandis que l'État poursuit sa politique de subvention de certains produits alimentaires de base, notamment les céréales, le pain et le riz ainsi que des services d’eau et d'électricité. Les autorités libyennes ont poursuivi inlassablement cet effort de développement avec la consécration en 2007 d'une enveloppe de. 130 milliards de dinars libyens (1,230 dinars libyens = 1 dollar américain) pour les infrastructures de base et les projets de développement, alors qu’à la veille du 39ème anniversaire de la Révolution, de nombreux projets de développement visant la prospérité et le bien-être du peuple libyen ont été inaugurés. Les témoignages et rapports d’aujourd’hui, des organisations internationales comme l'UNDP, sur la hausse de l'indice de développement humain en Libye, qui se place parmi les plus élevés du continent africain et dans le monde arabe, démontrent que la Révolution en Libye a porté ses fruits. Un dîner copieusement préparé aux couleurs de tous les goûts a mis fin à la manifestation. Il faut souligner que les Libyens ont de bonnes raisons de fêter la Révolution, car les inquiétudes qui ont motivé Khadafi à la Révolution ont été éradiquées presque entièrement. Le bien-être de tous les Libyens et la distribution des richesses de la Libye au Togo, pays à tout le peuple. Entre autres exemples, la Libye est l’un des... rares pays où l’indice de développement humain est des plus élevés. Il existe par exemple en Libye des centres d’approvisionnement alimentaires gratuits pour les pauvres, la manne pétrolière a largement atteint les objectifs qu'elle s'était fixés, à savoir : assurer une vie digne à tous les citoyens libyens. Par ailleurs, sur le plan politique, la proclamation le 2 mars 1977 du « pouvoir du peuple » et la création de congrès populaires de base devenus la plus haute instance de décision, selon les thèses du « Livre Vert », constitueront un tournant décisif dans l’organisation politique, avec la création du premier État des masses dans le monde. Ce système politique de démocratie directe permet à tous les citoyens libyens ayant atteint l’âge de la majorité de participer en toute liberté aux prises de décision concernant tous les aspects de la vie, indépendamment de leurs fonctions ou de leur niveau d’instruction. Ainsi, la Révolution déclenchée le premier septembre 1969 en Libye se réclame, de par ses Principes et valeurs de liberté et de dignité des peuples, une dimension universelle. Épris de liberté et de justice, le leader libyen est convaincu que le combat ne s’arrête guère aux confins du territoire de son pays. C’est pourquoi il s’est employé depuis l’avènement de la Révolution à canaliser toute son énergie vers l’aide aux autres peuples à s'affranchir et à s’émanciper, et dans ce cadre, de nombreux mouvements africains de libération ont été soutenus. Il y a donc de quoi louer le promoteur de l'Union Africaine et de scander des slogans à son honneur à chaque pause de ses discours. Les Libyens sont naturellement fiers de leur pays quand ils se tournent vers les chantiers pharaoniques déjà réalisés et ceux en cours pour l’intérêt public. Lisez plutôt cet article pour évaluer la réalité sociopolitique chez l’homme fort du Maghreb. Younous, la Révolution a fourbi ses armes dans les camps d’entraînement mis à leur disposition par la Libye. Mais le point... De départ fut le monde arabe, où le leader Kadhafi, donnant foi au vieil adage selon lequel « l’union fait la force », a entrepris de nouer plusieurs projets unionistes avec différents pays arabes. Le veto occidental contre tout projet unioniste arabe a malheureusement compromis la réalisation de ce rêve, ce qui amène aujourd’hui le guide Mouammar Kadhafi à penser que « le monde arabe paie aujourd’hui un lourd tribut pour ne l’avoir pas écouté ». Toutefois, cette situation a eu pour avantage de placer dans le plan du guide Mouammar Kadhafi son vieux rêve d’unité continentale, ravivé par sa fibre panafricaine. Conscient des liens géographiques, historiques et de la destinée commune des pays africains, le guide Kadhafi va entreprendre d’unifier le continent pour lui faire recouvrer la place qui lui revient dans le monde. Aidé par ses pairs africains avec lesquels des relations solides ont été tissées au sein d’organisations régionales à l’instar de la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD, créée le 4... Février 1998 à Tripoli), le leader libyen a travaillé à la proclamation de l'Union africaine (UA). Le 9 septembre, suite à la page 3 Rendez-Vous N° 104 du 24 septembre 2008 RV REPORTAGE Libye : Commémoration du 39ème anniversaire de la Révolution, il a dynamisé la révolution libyenne. En plus des acquis économiques et sociaux, notamment l’élargissement de la base de production, il a également mis en avant les efforts déployés en Libye. La force de l’unité africaine pour laquelle il s’est battu s’est déjà manifestée à travers le projet de réformes des Nations unies et du Conseil de sécurité, à travers lequel la position commune adoptée par l'UA a apporté respect et considération au continent, qui a retrouvé la place qui lui revient sur la scène internationale. C’est dans ce même ordre d'idées qu'il faut placer également les efforts déployés par le guide Kadhafi pour la formation d’un gouvernement fédéral africain sur la voie de l'édification des États-Unis d'Afrique. Idem pour le rejet qu'il a apposé au projet de l'Union. pour la Méditerranée (UMP) qui, à ses yeux, est un projet colonialiste qui divise l'Afrique et la prive de son unité et de l'intégration entre ses pays. Au plan interne, la commémoration cette année du 39ème anniversaire de la Révolution du 1er septembre se fait l'écho de nouvelles orientations qui sonnent comme une renaissance, un nouveau souffle pour la privatisation, la participation dans le capital, la distribution des richesses du pays aux franges sociales nécessiteuses, l’ouverture de l'économie aux marchés extérieurs, la création d'une bourse des valeurs, l'adhésion de la Libye à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la suppression des taxes douanières sur quasiment toutes les marchandises à l'importation et la création de zones de libre-échange. D’autres progrès ont été enregistrés en particulier dans le domaine des droits de l’homme, avec la dissolution du tribunal du peuple et la décrispation de la scène politique interne avec l’élargissement de plusieurs détenus. Le lancement le 20 août. 2006, à Syrte, par le président de la Fondation Kadhafi pour le développement (FKD), Seif Ul-Islam Kadhafi, d’un ensemble de plans et programmes ambitieux de réforme de l’économie libyenne en vue de réaliser un vaste développement dans tous les secteurs sociaux, culturels et industriels pour faire de la Libye un important centre régional financier et commercial et une plate-forme pour les échanges commerciaux dans la région à l’horizon 2019. Les propositions de réformes politiques concernant notamment l’élaboration d’une référence constitutionnelle en Libye participent également à cette vaste dynamique visant à faire entrer la Libye par la grande porte dans le troisième millénaire. Les efforts déployés par la FKD en vue de régler tous les dossiers relatifs aux droits de l’homme, notamment la restitution des biens et le dédommagement des familles des victimes des exactions passées, dénotent d’une volonté de rectifier le tir, de redémarrer sur de bases nouvelles en réconciliant tous les fils du pays. C’est Dans ce sens qu’il faut inscrire le projet de décret qui permettra un dédommagement équitable des citoyens dont les biens ont été saisis. L’aide au retour volontaire des Libyens à l’étranger entamée par la FKD prouve également que les autorités entendent tourner la page et associer tous les Libyens à la gestion des richesses du pays. En matière de politique internationale, la décision audacieuse de la Libye d’abandonner en décembre 2003 volontairement tous ses programmes nucléaires a suscité une approbation mondiale qui lui a valu la normalisation et le rétablissement direct des relations diplomatiques avec les États-Unis, après une rupture de près de 25 ans. Le 15 mai 2006, les États-Unis ont officialisé la reprise complète de leurs relations avec la Libye, avec la nomination en juillet 2007 d’un nouvel ambassadeur américain en Libye, la signature en 2008 à Tripoli d’un accord sur les indemnisations des victimes libyennes et américaines du conflit entre les deux pays dans les années 1980. Des relations qui seront basées sur le respect mutuel et l’intérêt commun des peuples libyen et américain, un principe pour lequel la Libye s’est toujours battue. Autre grand succès diplomatique remporté par la Libye réside dans la signature du traité d’amitié, de partenariat et de coopération avec l’Italie, qui consacre la normalisation des relations libyo-italiennes à travers un dédommagement par l’Italie pour sa période coloniale de 5 milliards de dollars US, et qui constitue une première dans l’histoire du monde. En effet, c’est la première fois qu’une ancienne puissance coloniale paie des compensations pour les dommages subis par les populations locales durant sa période d’occupation. Incontestablement, la Libye mène aujourd’hui dans le monde un combat en vue de favoriser la coexistence pacifique entre les peuples et pour un monde de paix et de stabilité au sein duquel les populations sont soucieuses de leur dignité et de leur développement pour s'assurer un avenir radieux et prospère. Et c’est là où réside tout le Message du guide libyen à l'occasion du 39ème anniversaire de la Révolution du 1er septembre 1969. Un message de paix, d’amour et de coexistence pacifique. Source : WWW.jeuneafrique.com LCF donne une nouvelle dimension au concours national de récitation du Saint Coran. 1.500.000 F CFA pour se rendre au pèlerinage à La Mecque. La Chaîne du Futur était au rendez-vous du concours national de récitation du Saint Coran pour la retransmission. C’était une retransmission pas comme les autres quand on sait que LCF est depuis un moment sur satellite. C’est donc en direct que tous les abonnés de cette télévision internationale ont suivi dans tous les pays la 12ème édition de ce concours. La retransmission en direct de cet évènement était déjà une tradition sur la TV2, mais elle se limitait à l’échelle nationale. C'est la première fois qu’instantanément les gens appellent des pays étrangers pour témoigner de leur satisfaction de voir l’islam à ce stade dans notre pays. L’équipe technique de cette télévision, qui fait Désormais notre fierté, n’a pas lésiné sur les moyens. Tout un armada de caméras et autres outils de retransmission étaient sur le terrain pour donner une autre dimension à la récitation du Saint Coran. C’est avec un grand plaisir que la communauté musulmane du Togo et d’ailleurs a découvert les prestations d’une télévision décidée à faire d’un coup d’essai un coup de maître. Une chaîne qui vient donner une autre lecture de l’audiovisuel dans un pays longtemps resté isolé. Tout ceci est à mettre à l’actif de son fondateur qui a dû avoir besoin de gros moyens et d’une volonté inébranlable pour asseoir une telle entreprise de presse dans un pays comme le nôtre. Pour cette retransmission, il a fallu l’intervention personnelle de Son Excellence Bodjona, fondateur de LCF. Le comité d'organisation tout naturellement n’a pas pu cacher sa joie et implore Allah pour que le fondateur, l’équipe technique et la rédaction de La Chaîne du Futur aient les moyens de leurs ambitions pour cette chaîne et qu’ils soient. rétribués à juste titre par Allah, le premier parrain de ce concours. El Hadj Abi, le ministre Titikpina, a tout dit sauf l’essentiel. La commission nationale du hadj a saisi l’occasion offerte par le concours national de récitation du Saint Coran pour tenter de rattraper son retard de communication. En effet, une journée de réflexion devait se tenir au palais des congrès de Lomé pour parler du hadj quand l’ancien gouvernement s’est éclipsé. Ne sachant plus à quelle sauce ils seront mangés, les trois ministres concernés par l’organisation ont dû reporter la rencontre à une date ultérieure. Mais puisque l’occasion fait toujours le larron et que le hadj est l’une des recommandations du Saint Coran, la commission a profité du traditionnel concours de récitation du Saint Coran pour livrer son message. Le ministre Titikpina Atcha, au nom du président de la commission, a laissé entendre que les dispositions pour un hadj serein sont prises quant à l’avion et à beaucoup d’autres volets organisationnels. Mais que le cas des... Logements restait encore à confirmer. Il a tout d’abord déploré la situation qui a obligé le gouvernement à mettre la main à l’organisation. Entre autres, l’escroquerie née dans l’organisation, les trafics malsains, les paiements sans départ ni restitution d’argent aux clients. Il a signalé qu’actuellement plus de 200 personnes qui ont versé de l’argent auprès des agences de voyage n’ont pas pu effectuer leur voyage et certains, malheureusement, ont déjà trouvé la mort. Déjà à l’aéroport de Djedda, nos pèlerins sont cloués parce que l’agence qui devait payer certaines taxes ne l’a pas fait. Nos pèlerins sont abandonnés, ils ne sont pas logés au même endroit. Les différences de traitement dans les logements alors que tout le monde a payé la même chose au départ. Des agences ont été appréhendées et devaient passer en justice. Du vivant de feu Eyadema, le gouvernement est intervenu au moins deux fois pour ramener des pèlerins cloués. L’actuel président y est déjà intervenu aussi financièrement. Vu cette situation... Dégradation de l’image de notre pays, une commission nationale du hadj a été formée...». Il a informé la communauté musulmane que les frais du hadj cette année s’élèvent à 1.500.000 FCFA (un million cinq cent mille francs CFA). Ceci a fait grincer les dents au public, mais il faut tout de même avoir l’honnêteté de dire que depuis l’année passée même, certains ont payé 1.500.000 aux agences pour effectuer le voyage. Le problème n’est donc pas le coût du voyage, mais est-ce que les 1.500.000 peuvent permettre un pèlerinage serein aux Togolais ? La faisabilité et les conditions du voyage puis de séjour en terre sainte. Mais le grand public est resté sur sa soif quant à la question de savoir qui peut inscrire les pèlerins, où s'inscrire, quand et comment. Ceci reste encore une énigme. Pourtant, nous savons qu’avant la fin du mois de Ramadan, les organisateurs sont censés avoir le nombre précis de leurs pèlerins, ceci est un élément qui revient à tous les niveaux dans l’organisation. Cette information publique. remplace-t-elle valablement la journée de réflexion ? Loin de là. Mais pour l’heure, les nouveaux organisateurs ne parlent pas encore d’une quelconque rencontre. Nouroudine Rendez-Vous 104 du 24 Septembre 2008 RV SOCIETE Comment rendre votre épouse heureuse Un confrère s’intéresse aux Un Accueil Chaleureux À son retour du travail, de l’université, d’un voyage, ou de tout ce qui vous aura séparé, accueillez-la de la meilleure façon : * Commencez par un bon accueil * Commencez par Assalamu ’Alaykum et un sourire. Le Salam est aussi bien une sunnah qu’une invocation pour elle. * Serrez-lui la main et laissez les mauvaises nouvelles pour plus tard ! Des paroles douces et une charmante invitation * Dites des mots positifs et évitez les mots négatifs. * Soyez très attentif lorsqu’elle vous parle. * Parlez avec clarté et persévérez jusqu’à ce qu’aucune ombre ne demeure entre vous. * Appelez-la par les jolis noms qu'elle aime (mon amour, etc.) Bienveillance et Divertissement * Passez du temps à parler ensemble. Annoncez-lui de bonnes nouvelles. • Rappelez-lui vos meilleurs souvenirs. Jeux et Distractions • Plaisantez et ayez un sens de l’humour. • Jouez ensemble et faites-la compétition en sport ou autre. • Observez des types de divertissement permis (halal). • Évitez des choses interdites (haram) dans le choix de vos divertissements. Entraide dans le foyer • Faites tout ce que vous pouvez pour l’aider, en particulier lorsqu’elle est malade ou fatiguée. • Le plus important est d’apprécier son dur travail. Consultation (Shurah) • Spécialement dans les problèmes de famille. • Montrez-lui que son opinion est très importante pour vous. • Étudiez son opinion avec attention. • Optez pour la même opinion qu'elle si elle est meilleure. • Remerciez-la de son aide dans la prise de décision. Visitez les autres • Choisissez des personnes bien cultivées pour construire des liens avec elles. • La visite des proches et des gens pieux est récompensée. • Faites attention à vous comporter de manière islamique pendant vos visites. • Ne Pas la forcer à aller voir des gens avec qui elle ne se sent pas à l’aise. Conduite durant le voyage • Faites-lui un chaleureux « au revoir » et donnez-lui de bons conseils. • Demandez-lui de prier pour vous. • Demandez à vos proches et amis pieux de s'occuper de votre famille. • Donnez-lui autant d’argent qu'elle en aura besoin. • Essayez de garder le contact avec elle en lui téléphonant, par e-mail, lettres, etc. • Revenez le plus tôt possible. • Apportez-lui un cadeau ! • Évitez de revenir à un moment inattendu ou pendant la nuit. • Emmenez-la avec vous si c’est possible. Soutien financier • Le mari doit être généreux en fonction de ses capacités financières. Il ne doit être ni radin ni gaspilleur. • Il obtient une récompense pour tout l'argent qu’il dépense pour sa subsistance, même une bouchée de pain. • Il est fortement encouragé de donner avant qu'elle ne vous réclame. Sentir bon et être beau • Suivez la Sunnah en vous rasant le pubis et les aisselles. • Soyez toujours propre et net. • Parfumez-vous pour... Elle. Relations intimes Il est obligatoire d’avoir habituellement des relations avec elle sauf si vous avez des raisons (maladie, etc.). * Commencez par dire « Bismillah » et l’invocation pour cette occasion. * Ayez des relations par la voie naturelle (et non par le rectum). * Commencez par des préliminaires et des mots d'amour. * Attendez qu’elle ait satisfait son désir. * Détendez-vous et plaisantez par la suite. * Évitez les rapports durant les règles car c’est haram. * Évitez de blesser sa pudeur (ex : déshabillez-vous en même temps qu’elle au lieu de la regarder se déshabiller seule). * Évitez les positions durant vos rapports qui peuvent lui faire du mal comme lui presser la poitrine et lui bloquer sa respiration, surtout si vous êtes lourd. * Choisissez des moments appropriés pour vos relations intimes et tenez compte du fait qu’elle puisse être malade ou fatiguée. Vie privée * Évitez de dévoiler à autrui votre vie privée comme vos relations intimes, ses problèmes personnels ou autres. Secours dans l’Obéissance à Allah * Réveillez-la au dernier tiers de la nuit pour prier « Qiyam-ul-Layl » (prières faites de nuit avec de longs soujoud et roukou’). * Enseignez-lui ce que vous savez du Coran et son interprétation (tafsir). « Quand des Imams se transforment en véritables escrocs. Cela peut paraître banal, mais c’est très compromettant pour la religion de Mahomet à quelques jours du mois béni du Ramadan. La scène se passait le week-end dernier au Centre Islamique de Lomé situé dans les environs du quartier Lomé II tout près de la nouvelle Présidence de la République. Et c’était à l’occasion de la célébration d’un mariage mixte entre une fille d’un ancien ministre du Togo et le fils d'un béninois vivant en Europe. En effet, pour ces genres de mariage, les invités sont de grande taille. La cérémonie revêtait un caractère particulier. C'est la première fois qu’un mariage musulman se célèbre dans ce centre. Au rang des invités, il y avait Mey Gnassingbé et d'autres grandes personnalités. À propos donc de la... Cérémonie du mariage, c'est le fils de l’ancien ministre Aïssa Agbetra qui se mariait à un béninois. Tout s’était bien déroulé. Et dans son prêche, l’Imam de la Mosquée de Totsi, El Hadj Souleymane, qui officiait le mariage, a, parlant des liens d’amitié et de fraternité qui existent entre le Togo et le Bénin, fait comprendre que si tous les ponts sont effondrés au Togo et que le seul pont qui relie le Togo et le Bénin n'est... Enseignez-lui le « Dhikr » (Invocations de Rappel d’Allah en suivant l’exemple du Prophète) soir et matin. Encouragez-la à dépenser de l’argent pour l'amour d’Allah. Allez ensemble au Hajj et à l’Omrah si vous avez les moyens de le faire. Respectez sa famille et ses amies. Emmenez-la visiter sa famille et ses proches, en particulier ses parents. Invitez-les à la voir et faites-leur un bon accueil. Offrez-leur des présents selon les occasions. Aidez-les financièrement en cas de besoin, etc. Gardez de bonnes relations avec sa famille après son décès. Dans ce cas, le mari est... encouragé à suivre la sunnah et à donner ce que l'épouse avait l’habitude de donner à sa famille et amis quand elle était en vie. Instructions et exhortations (islamiques) à lui donner : * Les bases de l’Islam. * Ses droits et ses devoirs. * Lire et écrire. * Encouragez-la à assister aux cours et aux cercles d'étude. * Les principes islamiques (ahkam) relatifs aux femmes. * Achats de livres islamiques et cassettes pour votre bibliothèque chez vous. Admirable jalousie : * Assurez-vous qu'elle porte le hijab complet avant qu’elle sorte de la maison. * Interdire la mixité avec des hommes non-mahram. * Évitez l’excès de jalousie. Exemples d’excès : 1. Après l’avoir bien écoutée, vous lui faites dire ce qu’elle n’a pas dit. 2. L'empêcher de sortir alors qu'elle a de bonnes raisons. 3. Lui interdire de répondre au téléphone. Suite à la page 5, pas détruit, cela montre le degré d’amitié qu’il vient de décrire. Et ce mariage vient à point nommé pour approuver ses propos. Après la présentation des nouveaux mariés à l’assistance, le Le certificat de mariage a été signé aussi bien par les pères, les mariés eux-mêmes et les témoins. Les liens viennent donc d’être scellés devant Dieu et devant les hommes. Mais là où le scandale est arrivé, c’est au moment où beaucoup s’attendaient à la clôture de la cérémonie et que les invités se dirigeaient vers le lieu de réception pour festoyer l’événement, qu'un assistant de l’imam de Totsi s’est levé avec des mots de griot pour demander une quête pour les mariés. Pour ce faire, deux petites bassines en plastique et de couleur bleue ont été déposées, une devant la mariée et une autre devant son conjoint. Les invités étaient conviés à passer exprimer leur affection et soutien aux nouveaux mariés. Le défilé commencera par la famille du nouveau marié. Ceux-ci, qui devraient montrer qu'ils aiment leur fils, n’ont mis dans la bassine déposée devant leur fils rien que des billets de 10 000, 5 000 et le plus petit billet était de 2 000 FCFA. Ils étaient nombreux. Indélicatesses de l’imam Morou Souleymane. Certaines. Réformes fabriquées de toutes pièces par des êtres mortels sont nées depuis un temps dans la célébration des mariages musulmans à Lomé. Par ignorance, des gens adhèrent à ces pratiques qui pourtant n’ont rien à voir avec l’islam. Cette tolérance d’un certain public ouvre la porte à toute sorte d’abus devant lesquels l’Union Musulmane est malheureusement restée muette. Il s’agit du fait d’exposer le couple publiquement en pleine célébration du mariage et de demander en leur nom des quêtes qui vont paradoxalement dans les boubous de l'imam et ses adeptes. Certes, il est souhaitable que l’homme et son épouse soient présents aux cérémonies, mais aucune disposition religieuse ne les oblige à se présenter au milieu du public comme des accusés à la barre. Cette exposition, toujours exigée par l’imam de Tosti, est très fréquente dans les mariages pompeux où il y a de grands moyens. L'imam demande une quête en soutien aux mariés et les gens passent un à un laisser leur contribution. Mais le hic est la destination. réelle de cette quête qui, au lieu d’aller aux deux familles qui se sont déplumées pour supporter les dépenses de la cérémonie, revient à l’officiant de la cérémonie qui pourtant prend sa part avant même les gens de la famille du marié à faire le déplacement du Centre Islamique du Togo en provenance de l’Est. Vient alors le tour des parents et amis de la jeune mariée togolaise. Et comme un défi à eux lancé par leur belle-famille, les Togolais, malgré que leur poche soit trouée, n’ont pas lésiné sur les moyens. Des billets de 10.000, 5.000, 2.000 et 1.000 FCF tombaient dans la bassine. Suivisme obligeant, personne n’a jeté de pièces dans les bassines. À supposer que ce temple théâtre du Centre Islamique peut contenir plus de 500 places et que les invités peuvent avoisiner au moins la moitié de la salle, on peut imaginer le pactole qui a été versé dans les deux bassines. Certains ont estimé cette quête à plus de deux millions de nos francs. Tout le monde qui était présent dans la salle avait pensé que cette manne allait être remise aux nouveaux mariés ou à leur famille pour pallier quelque peu leurs dépenses qu'ils ont effectuées pour les préparatifs du mariage. Mais que nenni! Dès que l’Imam Souleymane a mis fin à la cérémonie, tout comme des vautours, ces disciples qui l’accompagnaient et qui étaient juste assis derrière lui se sont jetés sur les deux bassines pour les vider de leur contenu avant de commencer la célébration. Cette sale habitude porte la griffe de l’imam Morou Souleymane de Totsi et ses adeptes. Nous espérons que la contamination n’est pas encore grande car il y a deux ans, nous avions assisté personnellement à cette pratique qui n’honore pas l’islam. Actuellement, le mal prend des proportions inquiétantes. Une triste scène a été vécue par un confrère qui, malheureusement, a pointé du doigt tous les imams à la Une de son journal. Ceci a créé une confusion, donc il faut faire la part des choses. Il est important de rappeler au confrère que ce ne sont pas tous les imams qui se livrent à cette escroquerie à peine déguisée. L’imam de Totsi et ses hommes qui ont été pris dans leurs œuvres. Au Togo, certains ne lisent les journaux que par les titres de la Une. À peine a-t-il lu la première page dans le kiosque qu'il commence les commentaires d'un coin à l’autre. Il faut désormais désigner clairement les auteurs pour éviter que d’honnêtes imams soient mis dans le même panier, encore qu’un imam soit un repère moral dans toute société musulmane. Nous vous laissons apprécier cette scène qui parle d'elle-même à quelques jours avant le ramadan au Centre Culturel Islamique de Lomé 2. Scène décrite par le journal Magna Libéré dans son édition N°82 du mercredi 27 août 2008 (NDLR). Juste à la sortie, ils étaient devenus presque invisibles. Beaucoup se sont dits qu’ils étaient allés pour partager leur butin. Car comme on le dit quelque part, le poisson pêché se partage au bord de la rivière. Ils ont même oublié qu’ils avaient faim et ne s’étaient pas présentés à la réception organisée pour le compte des mariés à la Guest House. Le quartier de Totsi. Le comportement de ces imams était devenu un sujet de discussion parmi les invités qui n’ont approuvé cette attitude de nos imams qui frise l’escroquerie. Car pour certains, c’était un acte prémédité et pour d’autres, c’est au vu de la qualité publique qui a fait nombreux le déplacement du Centre islamique que ces imams ont improvisé cette séance de quête pour se remplir les poches. Dans tous les cas, c’est un acte qui n’honore pas la religion de Mahomet. Parce qu’on estime que même si les imams remettaient cet argent aux parents, certainement que ceux-ci leur auraient demandé de le garder. Mais par des manières pas très honnêtes pour se remplir les poches, cela s'appelle de l’escroquerie à grande échelle. Yasmine Rendez-Vous N° 104 du 24 septembre - RV SOCIETE Efficacité de l’aide au développement. Le débat sur l’aide au développement renvoie d'abord au débat sur la quête de la croissance économique dans les pays en développement qui préoccupe tant les économistes depuis la fin de la... Seconde guerre mondiale. Pour la plupart des économistes, la croissance économique est un impératif pour réduire les inégalités sociales dans le monde, car de l’avis de tous, une humanité trop inégalitaire va vers des dysfonctionnements insupportables aussi bien pour les riches que pour les pauvres. Plus de croissance dans les pays pauvres, cela signifierait tout simplement moins de gens qui meurent et souffrent de la faim, moins de gens (surtout les enfants) qui meurent, moins de pauvres, plus de liberté ; moins d’oppression et moins de migrants. L’absence de croissance dans les pays en développement étant expliquée par l'insuffisance de l’épargne nécessaire pour un investissement optimal, la solution trouvée pour arriver à lancer la croissance était de donner une aide financière afin de constituer une épargne conséquente dans les pays pauvres pour lancer la machine productive. Force est de constater qu'après quarante ans d’application, ces politiques d’aide ont donné des résultats décevants et bien peu de pays sont les... pays où l’aide a permis une réelle croissance soutenable. Notre communication essayera d’expliquer les contours de l’aide publique au développement tout en procédant à l’analyse des causes de l’inefficacité de cette aide. L’aide publique au développement. Comment rendre votre épouse heureuse. Suite de la page 4 téléphone. Patience et Douceur • Les problèmes arrivent dans tous les couples et c’est normal. Ce qui n’est pas normal, c’est d’amplifier ces problèmes jusqu’à aboutir au divorce. • La colère n’est montrée que lorsqu’elle a dépassé les limites d’Allah SWT, comme délaisser la prière, médire, regarder des scènes interdites à la télé, etc. * Pardonnez le mal qu’elle vous a fait. Comment corriger au mieux ses fautes ? 1- Premièrement, des conseils implicites et explicites plusieurs fois. 2- Montrez vos ressentiments, mais ne quittez pas la chambre pour une autre pièce, ne quittez pas la maison pour un autre endroit et ne cessez pas de lui adresser la parole. Le dernier recours est de la corriger (que lorsque). C’est permis). Dans ce cas, le mari doit considérer les faits suivants : il doit savoir que la sunnah est... Développement : Présentation L’aide publique au développement ou APD représente l’ensemble des financements alloués (par dons ou par prêts concessionnels) à des programmes de coopération technique, d'aide projet ou d’aide sectorielle, de soutien macroéconomique ou de contribution volontaire à des institutions internationales apportées par les pays membres de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économique (OCDE). Pour être comptabilisé en APD et représenter ainsi l’effort de coopération internationale au développement engagé par un État membre de l’OCDE, ces financements doivent bénéficier aux pays et aux pays à revenus intermédiaires dont la liste est actualisée chaque année. En 2002, l’APD totale des pays de l’OCDE s’élevait à 57 milliards de dollars, soit 0,23 % du PIB de l’OCDE. Le point de départ de l’institutionnalisation de l’aide publique occidentale est le discours du président... Américain Truman en 1949 sur nécessité « d’aider au développement le reste du monde » après l’aide apportée par le plan Marshall à la reconstruction de l’Europe en 1947. Cette idée généreuse avait en fait des objectifs multiples : * Combattre le communisme dans les pays du tiers monde * Tenter un contrôle américain sur la politique et l’économie mondiales * Prévenir une crise économique mondiale dans la période de l’après-guerre. L’aide publique au développement s’est progressivement développée. Il doit éviter de frapper car le Prophète n’a jamais frappé une femme ou un domestique. Il doit le faire seulement dans les cas extrêmes de désobéissance, comme le refus fréquent d’avoir des relations avec lui sans raisons, ou si fréquemment elle ne prie pas à l’heure, ou si elle quitte la maison longtemps sans permission ou refuse de lui dire où elle était, etc. Il ne doit pas, après lui avoir tourné le dos au lit, la laisser sans discuter du problème avec elle comme cela est mentionné dans le Coran. Il ne doit pas la frapper. Durement et l’injurier, ou la frapper au visage ou à des endroits sensibles du corps. On doit éviter de la rabaisser comme en la frappant avec une chaussure, etc. Pardon et sanction permise : * Ne tenez compte que des fautes graves. * Pardonnez les fautes commises sur vous mais sanctionnez les fautes commises sur les droits d’Allah (ex : délaisser les prières, etc.) Rappelez-vous tout le bien venant institutionnalisé, regroupant d’un côté l’aide bilatérale des États riches à leurs anciennes colonies ou à leurs nouveaux alliés, de l’autre côté l’aide multilatérale transitant par les IFI et les organisations multilatérales de coopération au développement. L’APD 60 ans après : le bilan L’aide publique au développement n’a cessé depuis son institution d’être un théâtre de prédation, d’escroqueries, de détournements, d’enlisement au point d’être, selon François Xavier Verschave, « une aide secrète contre le développement ayant pour vue de faire prospérer les habitudes et les individus les moins reluisants des pays. Destinataires. Les pays de l’OCDE ont en effet, pendant de nombreuses années, compté en APD des financements qui ne servaient pas réellement au développement. Ainsi font-ils passer dans l’APD les remises de dettes sur des contrats militaires, ce qui n’était ni plus ni moins que des subventions publiques à leur exportation. Par ailleurs, le constat est qu’un pays est d’autant plus aidé qu’il est riche en matières premières exportables ; l’aide financière agissant comme un lubrifiant pour leur exploitation. Du côté de l’aide multilatérale, les IFI ont accumulé des erreurs stratégiques dans la gestion des fonds qui leur étaient accordés, sacrifiant l’efficacité à la protection des intérêts stratégiques. Rappelez-vous que tout le monde fait des erreurs, donc essayez de lui trouver des excuses, car elle peut être fatiguée, triste, avoir ses règles ou bien que son engagement pour l’Islam est en train de s’agrandir. Évitez de la blâmer pour ses plats, car le Prophète n’a... jamais blâmé une de ses épouses pour cela. S’il aimait le plat, il le mangeait et s’il ne l’aimait pas, il ne le mangeait pas sans faire de commentaires. Avant de lui reprocher son erreur, essayez de lui dire de manière indirecte ce qui est meilleur que des accusations directes. Évitez toute injure ou mot qui pourrait la blesser. Quand il est nécessaire de discuter un problème, attendez d’être en privé (ne pas s’étaler en public). Attendez que votre colère soit un peu atténuée pour que vous puissiez contrôler vos paroles. Sheikh Mohammed Abdclhalcvm Hamed, pays de l’OCDE et des multinationales. Elles ont pendant de nombreuses années financé des dictatures alors que de nombreuses études ont montré que cela ne servait pas les intérêts du peuple. Les causes de l’échec des politiques d’aide sont à rechercher dans un premier temps dans le contexte d’établissement de ces politiques. En effet, la guerre froide a permis à ce que l’aide favorise dans ces pays en développement des clientèles claniques plus ou moins mafieuses, souvent au pouvoir, au lieu des populations afin de préserver les intérêts des métropoles. Une autre cause de l’inefficacité de l’aide est l’ingérence de plus en plus notoire de nébuleuses politico-économiques qui prospèrent avec la mondialisation dans le choix des pays à aider ou à ne pas aider. En effet, la déviation vers les paradis fiscaux de la moitié des transactions financières mondiales permet de corrompre tous les pouvoirs et les contre-pouvoirs. HISTOIRE Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s’approcha et lui dit : - Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme lui répondit par une question : - Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? - Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit : - Tu trouveras les mêmes gens ici. Un peu plus tard, un autre jeune homme... s’approcha et lui posa exactement la même question. - Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme répondit de même : - Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? - Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme. - Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme. Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : - Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieil homme. - Chacun porte son univers dans son cœur, au nord comme au sud, et se joue de toutes les lois et de tous les contrôles. L’opacité des décisions sur les critères de choix des pays à aider. n’est pas non plus à négliger dans l’échec des politiques d’aide. Enfin, la composante même de l’aide est un frein à son efficacité. La majeure partie de l’aide étant liée à la consommation par les pays en développement des biens et services des pays prêteurs, l’aide n’a aucun impact sur l’investissement dans les pays pauvres. Actuellement, la bonne gouvernance est montrée comme étant la solution idoine à l’arrêt de la saignée, en oubliant que les actuels pays émergents n’étaient pas des modèles de bonne gouvernance. L’efficacité de l’aide répond plus à une sincère volonté de l’Occident de vouloir développer ces anciennes colonies et de leur laisser prendre en main leur destin. Tant que perdurera le néocolonialisme, point de salut. Samir Abi Rendez-Vous N RV REPORTAGE FINALE DE LA XIIème ÉDITION DU CONCOURS DE RÉCITATION DU SAINT CORAN Le Président de la Cour constitutionnelle, M. Aboudou Assouma, parrain de l'édition, remettant la clé au premier de tout le Coran. Dans le respect de la tradition, l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo (A.E.E.M.T.) ont encore honoré son engagement envers le saint Coran en organisant le concours national de récitation de la Parole d’Allah dans ce mois béni de ramadan. C’était le dimanche 14 septembre 2008, dans la plus grande salle publique du Togo : le Palais des Congrès de Lomé. Répartis en 06 catégories, 26 candidats venus de toutes les régions du Togo et du Bénin se sont affrontés dans la psalmodie du saint Coran. Tout a commencé peu avant 9 heures par la prière d’ouverture, suivie de l’allocution de bienvenue du vice-Président du comité d’organisation, le professeur ADJITA Shamsidine. Dans son intervention, celui-ci a mis en exergue la dimension de plus en plus grande que cette activité, initiée au tout début dans les amphithéâtres de l’Université de Lomé, a prise. Ce n’est donc pas un hasard si M. Aboudou ASSOUMA, président de la Cour Constitutionnelle du Togo, a été choisi comme parrain de cette 12^ édition. Prenant la parole, le Parrain... De cette édition n’a pas manqué d’appeler les autres personnalités musulmanes du Togo à soutenir cette manifestation qui fait désormais partie du patrimoine culturel des Musulmans du Togo. Dans son discours d’ouverture, le président de l’Union Musulmane du Togo a pour sa part salué les membres de l’A.E.E.M.T ainsi que leurs parrains pour avoir hissé au rang national ce qui au départ n’était qu’un événement scolaire et universitaire. Avant de déclarer solennellement ouverte la 12e édition du concours, M. Bouraima Inoussa n’a pas oublié de rappeler le danger que constitue pour la oumma islamique l’installation et la progression du mouvement Ahmadiya au Togo. Après le passage du président, le ton est donné pour le début de la compétition. Ce furent les candidats des niveaux intermédiaires (les niveaux Moudjadalla, Yassine, Kahaf, A’araf) qui donnèrent le ton à cette fête du Livre Saint d’Allah, suivis par les tout-petits (niveau Nabai) et enfin ceux qui sont appelés "les titans" (niveau Kamil). Coran). Les lecteurs ont connu diverses fortunes. Les uns, comme la petite THIAM Rahmatoulahi de la catégorie Nabai, ont émerveillé la salle par l’innocence de leur lecture, le Coran étant toujours ce qu’il est. Les autres ont souffert de la non-maîtrise de ce qu'ils ont mémorisé. Le jury, composé de 8 spécialistes de la science du Coran, a apprécié la compétence des lecteurs selon les critères de mémorisation, de la voix, de la prestation et des règles grammaticales. À l’issue de près de 4 heures d’horloge de lecture ponctuée de takbirât, la délibération du jury se présente comme suit : Niveau Nabai : 1ère THIAM Rahmatoulahi de Lomé en classe de CEI 2e ALASSANI Nouriatou de Tchaoudjo en classe de CM1 Niveau Moudjadala : 1er OUSMANE Anwar d’Assoli en classe de CM2 2e AKPO Mourdjanatou Niveau Yassine : 1er ABDOURAZAK Abdou Raouf de l’Oli en classe de 4e 2e KONDO Nouroudine de Lomé en classe de 3e Niveau Kahaf : 1er TCHASSAMA Abdoul DJalil de Lomé en classe de Terminale 2e OURO-AGOUDA Samiratou de Lomé en classe de Seconde Niveau A’ahraf, 1er DJIBRIL Rabiou de Lomé, étudiant à l’U.L. 2e SOULE Abdoul Madjid de Kétao en classe de Seconde Niveau Kamil, 1er ALASSANE Abasse de Lomé en classe de Terminale, 2e FOFANA Moussa de Lomé en classe de Seconde. Les lauréats sont partis avec des cadeaux, notamment une moto pour le 1er de la catégorie Kamil, des bourses de valeur importante, des documents et beaucoup d’autres articles. Il faut signaler qu'en marge du concours, la commission nationale... A quand la tradition du Nigeria dans le concours de récitation au Togo ? Le plus grand évènement islamique du Togo souffre de moyens. Contrairement à ce qui se constate dans les pays comme le Nigeria, les commerçants et autres riches Togolais se font prier pour participer financièrement aux activités islamiques. Cet état de choses n’est pas excusable, surtout dans le cadre particulier de ce concours qui jouit d’une réelle crédibilité. Devant cette situation, ne serait-il pas mieux que les membres du comité d'organisation revoient sérieusement le... Processus de mobilisation financière de cette activité tant prisée par les musulmans du Togo pour la mettre à l'abri de la fluctuation des poches longtemps sollicitées ? Ne gagnera-t-on pas en professionnalisant le processus de recherche des sponsors dans le respect des limites autorisées par l’Islam ? Cela permettra à coup sûr de mettre ce concours à l’abri des aléas des poches des donateurs. C’est une traversée du désert la collecte des fonds pour ce concours. Devant cette situation, ne serait-il pas mieux que les membres du comité d’organisation revoient sérieusement le processus de mobilisation financière de cette activité tant prisée par les musulmans du Togo pour la mettre à l’abri de la fluctuation des poches longtemps sollicitées ? Ne gagnera-t-on pas en professionnalisant le processus de recherche des sponsors dans le respect des limites autorisées par l’Islam ? Cela permettra à coup sûr de mettre ce concours à l’abri des humeurs. Nous savons tous que cet événement coûte les yeux de la tête. Depuis qu'il est déplacé au palais des congrès, cette édition a été encore plus difficile pour le fait que le concours s’est tenu à quelques semaines de la fin du C1MEF (Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone). Et nous savons que ce sont les mêmes personnes qui sont toujours sollicitées pour sponsoriser tous ces évènements. Mais ce n’est pas une raison, le vrai problème est que, à quelques exceptions près, les musulmans n'ont pas été suffisamment impliqués. Le hadj mis sur pied par le gouvernement togolais a profité d'un intermède pour faire passer des informations relatives au hadj 2008. Selon le ministre TITIKPINA, qui a pris la parole au nom de cette commission, des efforts ont été faits pour garantir un hadj décent aux musulmans togolais qui veulent effectuer le voyage sur les lieux saints de l’Islam. Ceux-ci doivent débourser pour la circonstance une coquette somme de 1.500.000 CFA. Le ministre a justifié la hausse des prix par la situation conjoncturelle que traverse l’économie. mondiale ainsi que par le désir de cette commission d’offrir un vrai hadj aux musulmans togolais cette année. La particularité du concours togolais ne veut pas dépenser pour l’Islam. Nous parlons en connaissance de cause car nous nous sommes fait le devoir depuis un temps de créer un journal à caractère islamique. À notre connaissance, après le Nigeria où le concours se fait en une semaine et dans le grand stade, le Togo vient en deuxième position en matière d’organisation et de mobilisation du public. Mais les organisateurs font toujours la courbette pour récolter de maigres moyens. Et pourtant, au Nigeria, puisqu’il faut s'inspirer du bon exemple, aucune lettre de quête n’est envoyée à qui que ce soit, le programme du concours est tout simplement lancé sur les chaînes et les riches se bousculent pour prendre en charge l’organisation. Les uns pour les dépenses liées à la restauration, les autres celles liées au déplacement et d’autres encore pour assurer la couverture médiatique ou assurer les frais liés aux. Prix des lauréats. À la proclamation, les gens attendent, qui avec une clé de voiture, qui celle d’une maison, des bourses d’études, des prises en charge, voire des filles qui se proposent en mariage aux lauréats. Voilà à quoi ressemble un concours de récitation de la Sainte Écriture quand il a atteint le degré de maturité que connaît celui organisé par l’AEEMT, ses parrains et le président Zakarya Tidjani. Mais le Togo a des réalités qui sortent toujours de la logique, espérons que nos frères et sœurs comprendront un jour. En attendant, on ne le dira jamais assez, le comité d'organisation doit commencer par explorer d’autres pistes pour financer cette activité où il n'y a plus de marche arrière, quelles que soient les difficultés. C’est le lieu de tirer un chapeau au parrain de cette édition, M. ABOUDOU ASSOUMA, au Colonel Ouro et à tous ceux qui ont mis la main à la poche pour permettre aux organisateurs de tenir les promesses de ce concours. La rédaction courante que l’A.E.E.M.T. organise réside dans le fait que Cette activité est financée sur la base des quêtes volontaires glanées ici et là. Cette particularité qui fait la force de la manifestation constitue à bien des égards sa faiblesse. La collecte des fonds a été éprouvante, ce qui a réduit fortement la capacité financière des organisateurs alors que les besoins se font de plus en plus exigeants. La conséquence visible de cette situation est la revue à la hausse des tickets d’entrée qui sont passés de 500 et 1000 à 1500. Ce souci fort louable de participationisme pour supporter le concours se heurte désormais à des limites. Lisez plutôt l'article ci-dessous. Nouroudine Rendez-Vous N° 104 du 24 Septembre 2008 RV RELIGION QUELLES SONT LES ACTES À FAIRE DURANT LAYLATOUL QADR ? Selon al-Hafiz, animer la nuit c'est la passer en acte de dévotion. Selon an-Nawawi, c'est veiller en prière toute la nuit. Selon l'auteur du Awn al-maboud, c'est se livrer à la prière, au dhikr et à la récitation du Coran. La prière dite Salât al-qiyam est la meilleure pratique cultuelle. qu'on puisse perpétuer au cours de la nuit du destin. C'est pourquoi le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque anime la nuit du Destin en prière guidé par la foi et le désir de complaire à Allah, aura ses péchés antérieurs pardonnés » (rapporté par al-Boukhari, 1901 et par Mouslim, 760). La femme indisposée étant empêchée de prier, elle peut animer la nuit par des actes cultuels autres que la prière comme : 1. La lecture du Coran, se référer à la question n° 2564. 2. Le dhikr comme le tasbih, le tahhil, le tahmid et des formules similaires. Il faut donc répéter fréquemment les phrases : Gloire à Allah (tasbih), Louange à Allah (tahmid), Allah est le plus grand (takbir), Il n'y a de dieu qu'Allah, Allah est le plus grand, Gloire et louange à Allah, Gloire à Allah l'Immense et des formules similaires. 3. La demande de pardon : on dit fréquemment : « Je demande pardon à Allah ». 4. L'invocation : il faut invoquer Allah, le Très Haut et lui demander les biens de cette vie et ceux de. L'autre. L'invocation fait partie des meilleurs actes cultuels. C'est pourquoi le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « L'invocation, c'est l'adoration » (rapporté par at-Tirmidhi, 2895 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahîh at-Tirmidhi, 2370). La femme indisposée peut se livrer à des actes cultuels et à d'autres dans la nuit du Destin. Nous demandons à Allah, le Très-Haut, de nous assister à faire ce qu'Il aime et agrée et d'agréer nos bonnes œuvres. La nuit du Destin (Laylatoul-Qadr) Au Nom d’Allah, Clément et Miséricordieux, et que la prière de Dieu soit sur la meilleure de ses créatures, notre Mouhammad. Littéralement « Nuit de La Puissance » ou du « Destin », c’est une nuit durant laquelle le Coran est descendu dans sa totalité de la table gardée au ciel du monde puis dans l’âme du Prophète. Le Coran, à l’instar des autres livres, fut révélé pendant le mois de Ramadhan, pour la première fois, une nuit de l’an 610 de l'ère chrétienne. Cette période est considérée comme Particulièrement sacrée car c’est là que l’Archange Gabriel (Gibril), que la paix d’Allah soit sur Lui, s’est adressé pour la première fois au Prophète Mouhammad. Vingt-cinquième dans l’ordre chronologique, la sourate 97 est composée de cinq versets, d’inspiration mecquoise. Elle décrit cette nuit valant « plus de mille mois... La paix accompagne cette nuit jusqu’à l’aurore. » L’on rapporte que Aïcha, qu’Allah l’agrée, expliquait que « Laylatoul Qadr » était l’âme du Prophète. La nuit de Al-Qadr, Sheikh al-Imâm Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne (rahimahullâh) dit : « Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr. Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al-Qadr ? La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut. » C'est la plus sainte nuit de l’année selon les paroles de Dieu Tout-Puissant : « Au... » Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 1. Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr. 2. Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al-Qadr ? 3. La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois. 4. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. 5. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube. Sens des versets de la Sourate Al-Qadr (97) : C’est-à-dire, la prière, la récitation du Coran et le dhikr (souvenir d’Allah) exécutés dans cette nuit sont meilleurs que ceux exécutés dans mille mois dépourvus de la nuit d’Al-Qadr. Il est préférable de chercher la nuit d’Al-Qadr dans les dix derniers jours impairs de Ramadhan, car le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix de Dieu) s’appliquait à adorer Dieu dans les dix derniers jours impairs de Ramadhan pour quérir cette nuit. Il priait la nuit et réveillait sa famille pour prier avec lui et s’abstenait de tout. Les bienfaits de la nuit du destin. jusqu’à l’apparition de l’aube. » Dans cette noble sourate, les bienfaits de la nuit du mérite [Laylat ul-Qadr] sont nombreux. Le premier bienfait : Allâh a fait descendre lors de cette nuit le Qor’àn qui est la source de la guidance [Hidâyah] des gens et de leur bonheur aussi bien dans ce bas monde que dans l’au-delà. Le deuxième bienfait : L’indication que nous devons comprendre de la chose vénérable et grandiose dans Sa Parole : « Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al-Qadr ? » Le troisième bienfait : Cette nuit est meilleure que mille mois. Quant à la fixation exacte de sa date, les Oulamas (savants, théologiens en islam) ont des opinions divergentes : certains pensent que c’est la nuit du 21, d’autres que c’est la nuit du 23 et d’autres encore que c’est la nuit du 25 Ramadhan. Quelques-uns sont allés jusqu’à considérer que c’est celle du 29, et d’autres ont dit qu’elle change de date dans les nuits impaires pendant les dix derniers jours. Mais la plupart d’entre eux... jugent que c’est la nuit de vingt-sept (elle débute donc le soir de la 26ème journée de jeûne). En effet, Ahmad, qu’Allah l’agrée, a rapporté selon une authentique chaîne de transmission d’après Ibn ’Omar (que Dieu les agrée) : que le Messager de Dieu a dit : « celui qui veut la chercher, qu'il l'attende dans la nuit du vingt-sept ». Muslim, Ahmad et Abu Dâwûd ont aussi rapporté un hadith authentifié par Tirmidhy d’après ’Ubay bin Ka’b qui a dit : « je jure par Dieu qu'il n’existe pas d’autre dieu que Lui, qu’elle est à Ramadhan, et que je jure par Dieu encore, je connais quelle nuit est ». Le quatrième bienfait : Les anges descendent en cette nuit, et les anges ne descendent qu’avec la bénédiction, le bien et la miséricorde. Le cinquième bienfait : Elle est paix [as-Salâm], de par les nombreuses protections qu’elle contient contre les supplices et châtiments, et ce, grâce aux actes d’obéissance d’Allâh - ‘Azza wa Djal - qu’effectuent les serviteurs. Le sixième bienfait : Allâh a fait descendre au sujet de Son mérite une sourate entière qu’on récite jusqu’au Jour de la Résurrection. Parmi les bienfaits de la nuit du destin, il y a celle-ci, c’est la nuit où le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix de Dieu) nous a ordonné de prier, c’est la nuit du vingt-sept, son signe est le soleil qui apparaît le matin blanc, sans rayons. Que faire, que dire lors de cette nuit ? Nous devons prier et invoquer Allah. En effet, Bukhari et Mouslim ont rapporté d’après Abu Hourayra que le Prophète (à lui la bénédiction et la paix de Dieu) a dit : « Celui qui prie toute la nuit de Al-Qadr par foi et piété, Dieu pardonnera ses péchés précédents. » Ahmad et Ibn Majah ont rapporté un hadith authentifié par Tirmidhi d’après ’Aïcha (que Dieu l’agrée) : « J’ai dit : ô Messager de Dieu, si je connais quelle nuit sera la nuit de Al-Qadr, que dois-je dire ? » Il a dit : « Dis : ô Dieu, Tu pardonnes et Tu aimes le pardon, alors pardonne-moi. » (Allahouma Innaka ’Afoun Touhibboul ’Afwa Fa’fou’anni) Et seul Allah est le plus Savant ! Source : « Fiqh As-Sunna » de Sayed Sabiq qui a été authentifié dans les deux Sahîh, d’après Abî Hurayrah (radhiallâhu‘anu), que le Prophète ^a dit : « Quiconque passe la nuit du destin en prière, avec foi et espérance, se verra pardonner ses péchés antérieurs. » Et quand il est dit : « avec foi et espérance », cela veut dire : « avec foi en Allâh et comptant sur Allâh pour l’en récompenser ». Et cela est bénéfique pour celui qui la connaît comme pour celui qui ne la connaît pas. Car, certes, le Prophète n’a pas conditionné l’obtention de la récompense à la connaissance de cette nuit. Source : Agiris, Agence Internationale pour les Recherches, Investigations et Sondages (SARL) 116, rue Djariwfi - B.P 31211 / 30764 Tel : (228) 92 0875 / 9125804 / 9051518 / 2350697 / 3368486 Email : smeraene@yahoo.fr AGIRIS : Efficacité dans la discrétion fournit les services au profit des Sociétés : Banques, Assurances, Entreprises, Associations, ONG, Administration et autres ; 2. Toute investigation à caractère économique, financier, industriel, bancaire, administratif, social, personnel ; 3. Réalise des sondages d’opinion à caractère commercial, publicitaire, politique, etc. ; 4. Assure la surveillance des personnes ou des biens meubles ou immeubles ; 5. Lutte contre la contrefaçon et la fraude à l'assurance ; 6. Recherche de personnes disparues, de débiteurs en fuite, de biens et actifs ; 7. Contrôle du personnel : - Salariés et collaborateurs divers - Tout intervenant dans l'entreprise - Vérification de l'authenticité des CV et autres pièces d'identité - Enquête de moralité - Vérification de divers honoraires et autres propositions à caractère financier ; 8. Assure les multiples services pour les particuliers : - Enquêtes, recherches des personnes disparues, fugueuses ou simplement perdues de vue - Renseignements individuels ou familiaux - Détection d'émetteurs espions et écoutes téléphoniques pirates; - Toutes enquêtes sur personne physique ou morale; - Enquêtes préalables à des relations professionnelles ou privées; - Recherche d'éléments de solvabilité; - Recherche des références bancaires. 9. Pour les couples: - Enquêtes pré-maritales; - Toutes investigations et filatures discrètes; - Toutes enquêtes en relation au paiement de la pension alimentaire. 10. Pour les opérateurs économiques et les investisseurs: - Comment investir au Togo et dans les pays de l'UEMOA; - Facilités d'accès aux différentes administrations telles que: impôts, douanes, justice, ministères intéressés, etc; - Sondage sur la consommation au niveau national et sous-régional. POURQUOI AGIRIS ? 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Mieux, n'étant astreint au point de vue compétence à aucune limite territoriale, AGIRIS peut intervenir avec efficacité et rapidité, tant sur le plan national qu'international. AGIRIS intervient uniquement pour défendre des causes légales, morales et légitimes. Rendez-Vous N° 104 du 24 Septembre 2008. bibo:issue 104 bibo:numPages 8 -- o:id 31420 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31420 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31440 31619 31620 31621 31622 31623 31624 31625 31626 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/70e54b368d7ec4d476cd8be4ba7b56797c3ece0a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/51bc8a6814101320945cd1abc1a7103fbc4f763d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d27cad58255ae4ba10228bedfb0604aa2fc2c87e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/388bc96eaef025cabacd7b3ea002c9327713d0db.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4d00c83a8fa3c7e7a31a9b74c0711174e1b1eb83.tiff https://islam.zmo.de/files/original/daef78f1e7098e6803452c88de7bfb6bd5d4de85.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f47c5426e7cac4b527cc06709173621e6fd56779.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3fe0268fe263cd9daf80b3e71b3ac034860b2317.tiff https://islam.zmo.de/files/original/131195b0664f90af0b80cbc7976059301b3842b0.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #125 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13565 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2176 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27628 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27782 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27891 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27969 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28021 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28033 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31379 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31396 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/538 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/804 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-12-29 dcterms:identifier iwac-issue-0001291 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses N° 125 du 29 Décembre 2009 AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE BP 1105 Lomé (Togo) Tél : 22/57 63-222 53 71 - 22/59 48 49 ; 22/182 49 Atcha Titikpina, ministre en charge de la sécurité LA MAISON DU HADJ AIGUISE DÉJÀ DES APPÉTITS Quand 2,3 milliards de francs courent un ministre de la République Le Gai Séyi Memene, Pdt de la FTF La FIFA envoie un émissaire au chevet de la FTF Qui est Séyi Memene ? Par Abi Alfa La récréation a trop duré. Avant qu'il ne soit trop tard, la FIFA s'est décidée à sauver le ballon rond des griffes des charognards qui se le disputaient alors qu'il avait encore une chance de survie. Que de sabotages, de coups bas, d'altercations, de conflits d'intérêts, de vies perdues, les stades togolais peuvent enfin se débarrasser de la mafia qui les hante. Comme une mère nourricière, un incontestable parrain est sollicité pour redonner du souffle à un... Enfant qu'il a consacré toute sa vie à allaiter, le football. Suite à la page 07 TOGO: L'ISLAMISATION RAMPANTE EN QUESTION L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le Hadj 2009. RVPUB AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE ACA INTERMEDIAIRE INDISPENSABLE Bénéficiez du meilleur de l’assurance avec les conseils d’un spécialiste en plus. Conseils personnalisés Meilleurs tarifs Indemnisation rapide et équitable Écoute et suivi ACA, 20 ans déjà que nous protégeons votre patrimoine. 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Mieux, initialement annoncé à 475 millions, le projet est passé à 2 milliards 300 millions. Bien entendu, l’État ne participe qu’à hauteur de 500 millions, les 1 milliard 800 millions restants seront financés par des bailleurs du monde arabo-musulman. Fidèle à ses engagements, le chef de l’État vient de verser une première tranche de 150 000 000 de CFA. Deux locaux pour l’hébergement des pèlerins, une mosquée, une bibliothèque, un restaurant, une administration pour la commission nationale du hadj, une salle de conférence, des espaces polyvalents pour... L’attente, une infirmerie, voilà entre autres les composantes du joyau annoncé aux musulmans du Togo. À ces éléments s’ajouteront d’autres composantes, le tout sur trois niveaux. Bref, une véritable bâtisse qui réunit tout pour faire la fierté de la communauté musulmane. Un véritable acquis, qui malheureusement suscite des craintes quant à l’exécution proprement dite des travaux. Le ministre Titikpina affiche déjà un appétit glouton. Selon les textes encore en vigueur dans notre pays, pour l’exécution des travaux publics avoisinant 500 millions, il faut un appel d’offre. Mais contre toute attente, monsieur le ministre a octroyé ce marché gré à gré et pire, dans un cadre purement familial, à son petit frère. Le seul maître des lieux, il décide tout seul et fait courir le reste des collaborateurs, notamment l’Union Musulmane, après. Pour attribuer ce chantier, il a décidé tout seul, il a choisi qui il veut et après, il s’est arrangé à arracher un O.K. alambiqué de quelques membres de l’Union Musulmane. Comme si Cela n’était pas assez, on nous parle d’une commission de 14 membres pour gérer l’exécution du projet. Là encore, d’après les ambitions de Titikpina Atcha, cette commission sera chargée de la gestion administrative de la future maison du hadj. Monsieur Atcha se taille la part du lion. Une commission de suivi aux couleurs de Monsieur le Ministre, composée de 14 membres choisis par le ministre seul, sans consultation aucune, ladite commission a pour président son Excellence Atcha Titikpina lui-même. Entre autres membres de la commission, on a messieurs Titikpina Hamza (petit frère du ministre, cet ancien employé de Kpemé est le trésorier de la commission), l’entrepreneur Titikpina (celui-ci est chargé de l’exécution des travaux), l’architecte Ayikltan (un autre bras de monsieur le ministre), M. Inoussa Bouraima (président de l’Union Musulmane du Togo), l’Ambassadeur d’Égypte au Togo (un bailleur de fonds potentiel), messieurs Issa Baba et Biengou Marna (membres de l’Union Musulmane), M. Yolou Mohamed (au nom de la... Ligue islamique mondiale), l’Imam Baki Chouaib (traducteur), le secrétaire de l'Association Al Muntadah Togo, M. Traoré Bamoï (chargé de la sécurité des installations sur le chantier), M. Atarigbé (informaticien du site). La composition et les attributions de cette commission font la part beaucoup trop belle à la famille Titikpina au point qu’on peut aisément assimiler ce chantier à une entreprise de famille. Il y a des raisons de craindre une opacité et une gestion clanique qui risquent de créer des maux de tête au projet en cours. Un compte bancaire miné. Pire, on vient d’ouvrir un compte pour le virement des fonds afin de l’exécution du projet. Tenez-vous bien, monsieur le ministre et son petit frère Hamza sont les deux qui ont droit à apposer leur signature pour tout décaissement. Et c’est sur cette base que le compte est ouvert. Pourtant, en toute logique, il faut trois signatures. À supposer même qu’une troisième signature vienne s’ajouter, ce qui est impossible, le compte ayant déjà été ouvert, il va... Sans dire que les deux signatures des frères Titikpina vont évidemment avaler la troisième signature. Ceci ouvre le boulevard à une gestion douteuse des fonds. On annonce aussi que désormais les réunions se tiendront au ministère de la Sécurité. En somme, après avoir choisi son entrepreneur, le ministre s’est débrouillé à le faire avaliser par quelques membres de l'Union musulmane afin de se dédouaner contre toute éventualité. Il donne ensuite la gestion des fonds à son frère. Pour corroborer le pot aux roses, seule sa signature et celle de ce frère vont décider de la sortie des fonds de la banque. Commentaires : De ce qui précède, des inquiétudes se succèdent. On se demande à qui profite l’exécution de ce projet ? Est-ce à la communauté musulmane, à l’Union musulmane, ou à la fratrie Titikpina ? Quel rôle joue l’Union musulmane quand on sait qu’avec tout ce qui se passe, tous les papiers qui servent présentement aux démarches administratives portent son en-tête ? Comment peut s’expliquer ce silence complice du bureau ? national de l'Union musulmane ? Certains membres de l’UMT sont-ils de connivence avec monsieur le ministre pour s’assurer les miettes que le ministre voudra bien leur laisser ? Quel rôle joue la commission nationale du hadj étant donné que, contrairement à ce que font croire le ministre et ses hommes, il est difficile de faire la preuve que la maison du hadj est indépendante de la commission nationale du hadj ? Le ministre Bodjona est-il au courant des réalités ? À qui le désormais « président-trésorier » de la maison du hadj, M. Atcha Titikpina, rend-il compte ? Est-ce au chef de l’État, au ministre Bodjona ou à l'Union musulmane du Togo ? Il se dit que le ministre a fait beaucoup intervenir le béret pour que ce projet prenne corps. Est-ce pour l'islam ou pour sa famille ? En dehors de monsieur le ministre, les membres de la commission de suivi ont-ils Copenhague : le projet de résolution obtenu à l’arraché ne satisfait pas grand monde. Sans aucun doute, c'est l'histoire du verre à moitié vide. Le sommet de Copenhague a débouché sur un accord à minima. De cette rencontre, beaucoup d'espoir était de mise pour sauver notre planète de la catastrophe liée au modèle de développement basé sur la croissance qui la guettait. Beaucoup pensent que ce qui s'apparente à un accord est sans doute mieux que pas d'accord. Vendredi soir, après des heures de négociations de dernière minute, un compromis a été trouvé à Copenhague. Il ne s'agissait pas cependant d’une déclaration signée : même si de nombreux chefs d’État (dont Obama, Lula et Medvedev) ont quitté la capitale danoise, les délégations poursuivaient leurs discussions dans la nuit. Finalement, quels furent les accords auxquels les délégués des différents pays présents sont arrivés ? Essentiellement, les participants se sont mis d’accord sur un engagement à limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux actuels. Les pays les plus industrialisés se sont par ailleurs engagés à verser une aide d'un montant total de 30 milliards de dollars d’ici à 2012. Aux pays les plus vulnérables, un rôle à jouer quand on sait que c’est lui qui l'a composé en faisant en sorte qu’elle soit faite, soit de marionnettes qui ne pourront rien dire, Atcha Titikpina, ministre en charge de la sécurité devant sa volonté, soit des poids lourds qui n’auront jamais le temps matériel pour jouer un quelconque rôle ? A-t-on prévu les bureaux de l’Union Musulmane du Togo quand on sait que cette union n’a pas de bureaux en tant que tels si ce n’est des couloirs qu’elle exploite dans le collège islamique de Zongo ? Ce n’est que le début, pour un projet où le ministre promet assez de surprises. Un projet qui va exposer comment les gens se sucrent allègrement sur le réchauffement climatique. En revanche, l’objectif de 50% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 passe à la trappe. Une « déception », pour Nicolas Sarkozy. Les objectifs pour 2020 seront communiqués, en janvier, par écrit, par chaque pays. Mais ce qui fait le plus réagir est l’absence de tout caractère. Contraignant. Barack Obama a estimé qu’un accord avec des engagements légalement contraignants serait « très difficile » à obtenir et prendrait du temps. Le président américain s’est cependant félicité d’un accord « significatif ». Il reconnaît qu’il est « insuffisant » pour enrayer le réchauffement climatique, mais estime qu’il s’agit d’un « premier pas ». Une rencontre non prévue pour de nouvelles négociations à Bonn, en Allemagne, sur le dos de l'Islam et de l’Union musulmane. Un projet qui aura le mérite de faire comprendre le pourquoi l'Homme fort de Tchamba est depuis un temps devant toutes les scènes islamiques. De l’aboutissement de ce projet dépendra le jugement que la communauté se fera sur les vraies intentions du ministre Titikpina depuis qu’il bouscule tout ordre pour prendre les devants de la scène musulmane au Togo. Certains, par anticipation, pensent même que c’est un outsider sur le terrain de l’Islam mais qui vient bousculer tout, partout où on annonce des carottes mûres. Ministre de la sécurité. venir derrière le ministre de l’Intérieur et celui des affaires étrangères dans l'organisation du hadj, mais il a pris totalement le devant. Après une première tentative entachée de dettes, qui ne pouvaient s’expliquer que par le seul génie du ministre, il s’apprêtait à se retirer du hadj, mais une fois la subvention de l’État annoncée, il est revenu en force. Le voici encore en territoire conquis, fait courir tout le monde à son rythme sur un terrain qu’il considère comme son affaire personnelle. Nous y reviendrons. Abi-Alfa Allemagne, dans six mois, a été annoncée. Du côté des écologistes, on ne décolère pas. Cet accord, « c’est le pire de l’histoire », a estimé le délégué soudanais Lumumba Stanislas Dia-Ping, dont le pays préside le G77 (130 pays en développement). Ce qui est sûr, c’est que les pays insulaires ne sont pas satisfaits de cet accord. Pour Les Verts, il s’agit d’un « lamentable fiasco ». « Le résultat est aussi désespérant que les enjeux étaient d’importance. La Chine et Obama sont les coupables numéro. « Un, mais l’Europe a péché par sa désunion et son absence de leadership », estime samedi leur porte-parole Djamila Sonzogni. Car au final, les positions de chacun n’ont presque pas bougé au cours des douze derniers jours. La marge de manœuvre d’Obama reste minime, avec un Congrès américain qui ne s’est pas encore prononcé sur son plan. Du côté de la Chine, le bloc... Suite à la page 4 Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 COPENHAGUE : Le projet de résolution obtenu à l’arraché ne satisfait pas grand monde. Pour avoir dénoncé tout haut ce que tout le monde murmurait tout bas, c’est-à-dire la corruption montante à la justice, une horde de magistrats s’est déchaînée contre le président Aboudou Assouma de la cour constitutionnelle. Après une vaine tentative de le démettre de la présidence d’une association qu’il a créée, les détracteurs ont soumis Aboudou Assouma à un... lynchage médiatique qui ne dit pas son nom. Mais jusqu'ici, ils ne décolèrent pas contre lui. Tant la bande à Bétchélébia ne supporte pas d’avoir échoué à lui arracher sa légitimité. Une légitimité qui l'impose toujours comme seul interlocuteur vis-à-vis du premier magistrat du pays et des partenaires internationaux. Afin d'en découdre avec M. ASSOUMA, une ÆG juridiquement amputée a porté Bétchélébia à la tête de l’APMT. Mais devant la réticence incontournable du Chef de l’Etat, le duo Bakaï-Bétchélébia a dû changer de fusil d’épaule en trouvant un dindon de la farce pour remplacer ce dernier à la présidence de l’APMT. Un certain HOUSSIN Kossi est alors porté à la tête de l’association. Malgré ces gymnastiques, le président de l’APMT jouit de toutes ses prérogatives et représente toujours le Togo aux conférences internationales. L’exemple le plus vivant reste son brillant passage devant les magistrats africains réunis au Maroc. Les deux camps se regardent. Communiqué N°2 du Pdt. de L’A.P.M.T. Il n'y a de plus de... Valeureux pour des intellectuels que de prendre les écrits au mot, sinon à la lettre on n’en pénètre l’esprit qu’après lecture. Ainsi, nous avons signé un premier communiqué dans lequel nous convions tous nos collègues recensés dans FA.P.M.L, depuis sa création à ce jour, à une Assemblée Générale de Réunification. Il n’y a de sens caché dans ce mot. Pas d’ésotérisme, pas de mystère quelconque. Toute autre sorcellerie vocabulaire ou symbolique sera démentie par la science étymologique de ce terme. À savoir, remettre ensemble un groupe, une entité en rang dispersé. En d’autres termes, reformer le cercle de l’union, quelle qu’en soit la cause de désunion. Cette intention heureuse nous a valu des diatribes et autres écrits pamphlétaires sortis de l’esprit d’une espèce mal adaptée dans sa transmutation idéologique et sa nomadisation syndicale. Cette espèce, magistrat par accident et prostitué notoire de la règle de droit au profit de ses intérêts personnels, ose aujourd’hui nous jeter l’anathème, en oubliant. qu’il vagissait à peine lorsque nous l’avons recueilli dans la famille judiciaire. En tout cas, l’APMT ne peut souffrir l’offense ou ne mérite pas d’être dirigée par un tel personnage. En effet, son profil et son parcours de militant font peur. Après avoir flirté dans un premier temps avec le syndicat des magistrats du Togo (SMT), il adhère ensuite à l’Association Nationale des Magistrats, dont il fut d'ailleurs le président. Enfin, en grand consommateur de terrains de chasse et bon cultivateur d’opportunisme, notre nomade vire à l’APMT après avoir endormi la vigilance du président Assouma. Il faut savoir que les renégats ont cette faculté. C’est scientifique et historique. Chacun de nous assumera son destin devant les hommes et devant Dieu le moment venu. Par respect profond à l’autorité et à l’Institution du Président de la République, nous nous inclinons à sa demande de surseoir à la tenue de l’Assemblée prévue le 26 décembre 2009. On invite à la réconciliation, on ne force pas à l’entente. Nous demandons à Nos collègues de garder leur sang-froid et les exhortons à la patience qui fait les beaux jours du sage. Et nous disons merci à nos détracteurs. Fait à Lomé, le 24 décembre 2009 Aboudou ASSOUMA Président de TA^ Aï. Daient en chien de faïence, mais la situation ne pouvait durer étant donné que l’on approche la présidentielle de 2010. Ainsi, le Président Aboudou Assouma a pris sur lui d’informer ses détracteurs d’une « AG de réunification afin d'enterrer la hache de guerre ». Mais c’est sans compter avec la haine encore vivace des usurpateurs de l’APMT. Pendant que le président apprêtait la rencontre, une assignation en justice lui fut brandie sur des bases aussi fallacieuses qu’ineptes. La tension montait déjà devant cette audace des magistrats juges et partis. Pour limiter les dégâts, sur demande du chef de l’État, il est demandé à Aboudou Assouma de reporter provisoirement l’AG de réunification. Commentaires : Cette java qui se déroule au plus haut sommet de la justice n’est pas un bon exemple. Elle montre à suffisance les limites intellectuelles et professionnelles de certains de nos magistrats. Nous ne voulons pour preuve que la récente sortie mouillée de Robert Bakaï dans l’affaire de tentative de coup d’État. Des commis de la République intellectuellement limités ! Quand Robert Bakaï s’attaquait aux avocats du détenu Kpatcha Gnasingbé au point où un d’entre eux, qui se trouvait être son professeur, lui réponde qu’il n’était pas « une référence » académique, certains n’ont pas vite compris. Il a fallu que quelques jours après M. Robert se voit retirer le dossier Kpatcha pour que les gens commencent par s’interroger sur les vraies compétences de M. le Procureur. Dans une affaire qu’il instruisait en toute violation de ses compétences juridictionnelles, M. Robert a tellement pété les plombs que l’affaire a dû changer de main. Quant à M. Bétchélébia, les dossiers brumeux et scandaleux qui font la choux gras de sa gestion ne lui ont pas donné le temps de démontrer qu’il avait une expérience et un âge qui pouvaient. permettre un recul vis-à-vis des événements. Ainsi, s’est-il jeté pieds et mains liées dans une guerre sans merci où il faisait du faux et usage de faux au point d’agir au nom et pour le compte d’un chef de l’État qui pourtant ignorait tout. Entre autres, le remplacement de Bétchélébia par M. Houssin sous prétexte de faire la volonté de Faure Gnassingbé n’était qu’un pur montage. Plus tard, ses deux mentors, après avoir pris soin de la rédaction, feront signer à Houssin une assignation en justice contre Assouma Aboudou. Quand on fait des nominations qui tiennent plus compte des accointances et appartenances que de la compétence, le résultat ne peut que refléter de pareilles situations. Nous vous donnons lecture du communiqué N°2 du Président de l’APMT. Le rendez-vous, suite de la page 3, persiste notamment sur les moyens de contrôle et de mesure des engagements sur les réductions d’émissions. Le président Nicolas Sarkozy n’a pas caché son agacement, estimant que l’accord à minima était la preuve d’un système onusien « fatigué ». Il explique cependant que si l’accord n’est pas parfait, c’est le « meilleur possible ». S’il est vrai que les premiers rôles au cours de ce sommet ont été tenus par les USA et la Chine, il est encore plus vrai que les chefs d’État africains ont brillé par les seconds rôles, voire les troisièmes rôles qu’ils ont joués dans les discussions. Tant ils étaient obligés de s’aligner derrière les deux grands acteurs alors qu’ils constituent le lot le plus important de ceux qui sont victimes des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Cela montre à suffisance la place de misère que notre continent occupe sur la planète au moment où l’on LA NDPD SOUTIENT FAURE GNASINGBE Transhumance politique ou calculs électoraux ? À deux mois de la présidentielle de 2010, les voix se lèvent et les positions se précisent. La nouvelle dynamique populaire démocratique, quoique attachée à sa vision, met en branle sa machine politique au profit du candidat du RPT. La NDPD a tenu le 23 décembre dernier son Congrès national au relais de la caisse à Lomé. En ouvrant les travaux, M. Komlan Justin Yidi, président national de cette formation, a prévenu les différents délégués de la délicatesse de l’exercice auquel ils seront soumis. Cet exercice devait leur permettre de répondre à la question : « Quel vainqueur pour une gestion consensuelle des affaires politiques de notre pays ? » Toutefois, il s’est montré confiant quant à la capacité des délégués de dénicher cet oiseau rare. Au finish, le congrès a décidé, en lieu et place d’un candidat pour défendre les couleurs du parti, d’apporter son soutien au candidat Faure Gnassingbé. Histoire de l’accompagner et de l’aider à asseoir définitivement la démocratie sur la terre de nos aïeux. Ayant fait sienne la gestion consensuelle avec les différentes composantes politiques, il pourra ainsi déboucher sur la réconciliation tant souhaitée. Aux dires de la NDPD, Faure Gnasingbé a la capacité de redistribuer les cartes afin de régler les inégalités sociales, s’atteler à la Reconstruction du pays, à la question de l’emploi et constate que les choses sur les autres coins de la planète qui végétaient dans la même situation que l’Afrique il y a plusieurs décennies. Quant à notre pays, il a été fortement représenté par une délégation ministérielle. Ce qui en soi est une très bonne chose. Une chose est d'être présent à des rencontres de ce genre ; une autre est de faire profiter le pays de ce genre de déplacement. De sources bien informées, le Togo aurait présenté un document appuyé par le Chef de l’État qui fait des propositions très intéressantes pour le Togo dans la lutte contre le réchauffement et pour la protection d’une manière globale de l’environnement. La question reste à savoir l’accueil accordé à ce document ambitieux dans ce tohu-bohu remarquable à Copenhague. Vivement que le Togo bénéficie des retombées de cette rencontre en devenant un pays pilote dans la lutte contre le réchauffement climatique. Nouroudine améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. À en croire M. Yidi, la décision de soutenir Faure a été difficile à prendre, mais à un moment de la vie, il urge de « s’arrêter, regarder le chemin parcouru et les résultats obtenus ». Ainsi, cette décision s’avère être le résultat d’une analyse objective qui a permis de juger de quoi chaque candidat est capable et donc de reconnaître ses limites. Réputé proche de l’opposition, les arguments ainsi avancés par M. Yidi et son parti suffisent-ils pour justifier ce qui peut s’apparenter à une transhumance politique quand on sait qu’il y a quelques mois, la même formation rejetait tout rapprochement avec le RPT ? Journaliste à l’ATOP (Agence Togolaise de presse), monsieur Yidi a créé, suite aux mésententes au sein de la NDP, qui se trouve à son tour être un rejeton de l’UFC. Le président de la NDPD rêve d’un Togo libre et prospère où la démocratie, au sens vrai du terme, aura droit de cité, même si certains lui reprochent trop d’accointance avec le RPT. Moussa Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 fi RV SOCIETE TOGO : ISLAMISATION RAMPANTE EN QUESTION L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le Hadj 2009. Dans sa livraison N° 499 du 23 décembre 2009, l'hebdomadaire “La dépêche” s'inquiétait d’une prétendue islamisation rampante dans un pays aussi laïque que le Togo. Abus d'autorité et excès de pouvoir : Des propriétaires terriens expropriés au profit de la communauté musulmane du Togo. Tel était le titre à travers lequel le confrère a soulevé des inquiétudes qui pouvaient être fondées si elles étaient basées sur des informations vérifiées. Prenant fait et cause pour la collectivité Kougbanou dont il dénonce l'expropriation au profit de la communauté musulmane du Togo, il a poursuivi que le gouvernement a épongé la dette du Hadj 2008 et octroyé une ardoise de 1 million de dollars pour l’exercice 2009. Au regard des avantages qui s’ouvrent largement, d’après lui, aux musulmans, il s’est demandé si l’islam était devenue une religion d’État. Les non-dits d’une organisation. Effectivement, dans le cadre de L’organisation du cinquième pilier de l’islam, une commission nationale du hadj, est créée par décret présidentiel depuis l’année passée. Contrairement aux autres confessions, l’islam, par son caractère universel, est une religion qui mobilise annuellement, au même moment et en un même endroit, plus de 3 millions d’âmes à la terre sainte de l’islam, la Mecque. Un rassemblement planétaire unique en son genre. Vous conviendrez qu’il n’est pas chose aisée de gérer autant de personnes sur une superficie cultuellement délimitée. Chaque année, notre pays envoie au moins 1300 pèlerins à ce rassemblement. Il fallait faire face aux problèmes d’hygiène, de sécurité, et à des comportements qui peuvent salir l’image d’un pays. Pour s’assurer donc que tout se passe bien et que le séjour de leurs pèlerins en terre sainte n’altère pas leur image, bien des pays ont très tôt mis sur pied des commissions nationales pour s’assurer de la bonne organisation de ce voyage. Au nom de la laïcité en question, le Togo a traîné les pas. préférant laisser l’organisation à l’Union Musulmane du Togo. Mais au fur et à mesure des années, l’organisation devenait plus exigeante. Au risque de traîner l’image du Togo dans la boue, il fallait que l’État intervienne pour faire face à des exigences aussi bien au pays qu’au lieu de culte. Voici comment est venu ce décret créant la commission et un arrêté ministériel nommant ses 12 membres dirigés par le ministre Bodjona des Cultes. La maison du hadj fait partie des outils de travail de ladite commission. Ainsi, une réserve de l’État a-t-elle été octroyée à cette fin dans la zone nord-est de l’aviation civile de Lomé Tokoin. La pose de la première prière devait connaître la présence du chef de l’État n’eût été les empêchements de dernière minute. Mais, en présence du Premier Ministre, presque tout le gouvernement et le corps diplomatique accrédité au Togo y étaient. Il faut 2,3 milliards de nos francs pour que ce projet soit une réalité. Au nom de la même laïcité, la communauté musulmane en prend presque l’entière. Responsabilité et le gouvernement n’y participera qu’à hauteur de 475 millions. Quant au terrain qu’on dit allègrement octroyer à la communauté, nous ne pensons pas que les musulmans soient les tous premiers à jouir d’un tel avantage. Le confrère sera plus objectif s’il pouvait démontrer que tous les terrains où ont poussé les différentes cathédrales, paroisses et autres bâtisses appartenant aux autres confessions ont été achetés et que leur réalisation n’a jamais connu un concours quelconque de l’État. Concernant l’expropriation, il est trop tôt de conclure car nous ne croyons pas que le ministre Titikpina, vice-président de la commission nationale du Hadj, que l’on doigte injustement, ait pu agir en toute illégalité comme on veut le faire croire. C’est en ministre de la République qu’il a agi, peu importe s’il est militaire ou pas. Il a eu des démarches administratives en bonne et due forme (Nous y reviendrons). Les 1 million de dollars, un faux-semblant. Aussi, faut-il relever que contrairement à ce... Qu’a avancé le confrère, l’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le hadj 2009. Ceci sera ri- Suite à la page 6 LOI DES FINANCES 2010 : La source des milliards fantômes La loi des finances 2010 votée lors du dernier conseil des ministres prévoit des recettes budgétaires de 430 milliards contre 302 milliards en 2009, soit un bond de 40%. Incroyable, dit un économiste de l'opposition, une telle augmentation n'est possible dans aucun pays. Le budget du Togo s’appuie sur les recettes douanières et fiscales. Cette année, ce sont les redressements fiscaux, résultat du harcèlement d’Ingrid Awadé, la nouvelle directrice des Impôts, qui ont généré des recettes considérables pour le budget. Or il n’y a plus de redressements fiscaux en vue, la plupart des sociétés qui refusaient de payer le fisc sont rentrées depuis dans les rangs. Selon des informations proches de la direction des impôts, Ingrid Awadé table sur des recettes douanières estimées à 60 milliards par semestre, soit 120 milliards. sur l’année, contre 70 milliards prévisionnels. Incroyables ! Ce sont donc les recettes douanières qui ont augmenté de 70 milliards comme par enchantement. Les spécialistes du budget y perdent leur latin, beaucoup attendent de voir tout dans le détail. Une enquête auprès des commerçants révèle le pot aux roses. Certaines sources estiment que les recettes auraient augmenté considérablement depuis avril ou mai, soit quelques semaines après l’arrestation de Kpatcha et Essolizam Gnassingbé. On sait que les membres de la famille ont beaucoup de sociétés de distribution qui importent beaucoup mais ne payent jamais les taxes de douane. Ingrid Awade les aurait mises désormais à contribution. Ensuite, tous les circuits commerciaux du Port autonome de Lomé sont mis en coupe réglée par la famille. Et Essolizam Gnassingbé serait tout comme beaucoup de ses frères et demi-frères, à la tête d’un puissant réseau de transitaires qui ne déclarent qu’une partie infime des droits de douane. Son arrestation et sa détention au Secret, aurait permis de contrôler désormais ce réseau. Si cela s'avère vrai, il faudrait sérieusement chercher un moyen pour arrêter la catastrophe. Les commerçants ont dû donc cette fois déclarer normalement, ce qui explique en partie les 70 milliards fantômes du budget. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Il y a mieux que ça : si outre les enfants des grandes familles, il y a mille et un protégés du régime qui contrôleraient en réalité plus de 300 milliards de recettes douanières. Une étude du PNUD commandée au patronat togolais en 2007 révèle que 25 milliards échappent aux impôts tous les mois, soit 300 milliards. Un chiffre faramineux qui pourrait faire gonfler le budget du Togo à 600 milliards. Selon un économiste, il est possible que tout l’argent que dépense Faure Gnassingbé pour la présidentielle vienne donc d’une partie des fonds récupérés. Faure Gnassingbé ne perd donc rien et achète la conscience des Togolais avec leur propre argent. Quoi de plus normal : en 2005, on les avait. massacrés avec des balles payées par le contribuable. Le comble est que pendant que le Togo se cherche avec des budgets insignifiants dépassant difficilement 300 milliards, les pays qui nous entourent ont chacun des budgets sans commune mesure avec ce qui se passe chez nous. Ainsi, pour 2010, voici quelques budgets de la sous-région. Le Burkina Faso : 1 144 606 504 000 F CFA. Le Niger : 734 729 902 000 FCFA. Le Mali : 1 196,129 milliards. Le Bénin : 1 267 407 000 000 FCFA. Le Togo : 430 milliards contre 302 milliards en 2009. Comment peut-on expliquer ce déphasage avec les pays qui envient le nôtre en matière de ressources de toutes natures ? Comment peut s’expliquer le brusque sursaut de notre budget (40 %) comme s’il a, à un moment donné, été sciemment maintenu à un niveau pour des raisons qui échappent ? Nous y reviendrons plus en détails. Nouroudine Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 RV TRIBUNE LIBRE IMAMAT À LA MOSQUÉE CENTRALE Message du serviteur de Dieu Ali Sossah Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, je dédie les bonnes œuvres d'Agoro Zakaiya pour l'intérêt de couvrir de sa bénédiction le Messager Mohamed (PSL), ainsi que ses proches et ses compagnons. J’exprime ce point de vue suite à l’article récemment publié au Journal Le Rendez-vous au sujet de l’imamat à la grande mosquée de Lomé. L’article a fait cas de la fatigue de l’imam Guimba, un constat qui a conduit à la désignation de quatre adjoints pour le remplacer. C’est dans ce sens que je me suis demandé si la désignation des quatre adjoints visait le progrès de l’islam ? Je dis non, tout au contraire, c’est une façon d’exclure certains. Depuis que l’imam central a été nommé en 1997, ses compagnons de lutte ont tous... Comment arrêter de fumer (suite) Documentez-vous, renseignez-vous. Recherchez les informations qui peuvent contribuer à renforcer votre motivation et vous aider à surmonter vos craintes. Lisez des articles sur... Le tabac (vous pouvez consulter le site www.tabac-info.net), sur les différentes façons de s’arrêter et sur les moyens de substitution qui existent. Demandez à d'anciens fumeurs de vous raconter leur expérience, parlez à des professionnels de santé (médecins, pharmaciens...) susceptibles de vous apporter informations et conseils. Revenez régulièrement à l’échelle qui mesure votre degré de motivation et attendez d'avoir un bon niveau de motivation pour passer à la phase de préparation. Avez-vous confiance ? M. Ali Soussah, chargé des convertis à l'Union musulmane, le sait. Pourquoi aujourd’hui voulez-vous les écarter ? Ici, je voudrais vous parler de quelques éléments. Si vous arrêtez de fumer dès aujourd’hui, à combien estimez-vous vos chances de réussite ? Placez-vous sur une échelle de 0 à 10. 0 signifie : « je suis tout à fait sûr que je n’y arriverai pas ». 10 signifie : « je suis tout à fait sûr que je réussirai ». Entourez le chiffre correspondant à votre réponse. Si vous n'avez pas répondu 10 à cette question... Question. Qu’est-ce qui, selon vous, permettrait d’accroître votre confiance ? Arrêter en même temps qu’un(e) ami(e) ou votre conjoint. Arrêter à un moment où vous vous sentirez détendu et dans de bonnes conditions, par exemple au moment des vacances. Rencontrer un professionnel de santé qui vous donnera des conseils personnalisés. Testez vos réactions. Quant à mes œuvres, je laisse Allah apprécier. Agoro a contribué à l’implantation au Togo de l’Agence des Musulmans d'Afrique (AMA) car il est celui qui a dissuadé le tout premier directeur, Hola Léka, quand celui-ci voulait emmener cette agence dans son pays, le Nigeria. Membre du bureau de l’Union musulmane du Togo au temps de feu Afoda, il a été l’acteur principal qui a permis à l’UMT d’acheter à Avéta 24 lots pour les cimetières musulmans. Il est l’un des fondateurs de l’association dénommée Sadakat Djarya, association qui a permis la construction de deux mosquées et quelques écoles islamiques. Cette injustice n’est pas. Essayez de retarder la. Première cigarette de la journée et de supprimer la « cigarette réflexe » comme celle que vous allumez machinalement en fin de repas. Arrêtez de fumer pendant une journée et observez vos difficultés. Si vous y parvenez, vous pouvez vous préparer à un arrêt prolongé. Si vous n'y parvenez pas, ne vous découragez pas. Ne vous dites pas « je suis nul, je manque de volonté, je n’y arriverai jamais ». Dites-vous plutôt : « pour le moment, j’ai du mal. J’ai observé mes difficultés, je serai donc mieux préparé la prochaine fois. » Fixez-vous alors une date pour une nouvelle tentative. Dans tous les cas, souvenez-vous qu'une bonne motivation et une préparation sérieuse sont les clefs de la réussite. Seulement contre Agoro mais aussi contre AH Sossah. Originaire du sud dont la population, bien que minoritaire, n’est pas négligeable en islam, Ali Sossah et ses frères ont aussi un droit de regard dans la gestion de cette mosquée tout comme les communautés étrangères, les Haoussa. Mais pourquoi tout ce monde a-t-il été oublié ? Dans le choix des adjoints ? Si les initiateurs de cet imamat tournant veulent le progrès de l’islam, ils ne doivent pas nous oublier, c’est ça la justice. Les gens doivent aussi savoir que l’imamat n’est pas le seul problème de cette mosquée, mais il y a aussi la togolisation rampante en question. L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le hadj. Suite de la page 5, payé 1.650.000 CFA pour son voyage. Les pèlerins n’ont pas besoin d’une aide quelconque de l’État car, par principe, le hadj n’est obligatoire que pour ceux qui ont les moyens. Cette somme est plutôt avancée à la commission nationale du hadj pour lui permettre de faire face aux premières dépenses en attendant que l’argent des pèlerins soit collecté puisque le pèlerinage s’organise au moins 5 mois avant le voyage. C’est dire qu'une fois l’argent des pèlerins collecté, le million de dollars retournera à qui de droit. L’existence de cette commission nationale du hadj n’est pas une faveur que l’État fait à la communauté musulmane du... Togo. Soucieuse de son indépendance, l’Union musulmane du Togo, estimant qu’il n’avait rien d’alarmant, s’est d’ailleurs battue bec et ongle pour empêcher l'insalubrité. Chers cadres, inspirons-nous du prophète et de ses compagnons pour faire progresser l’islam. Je suis le serviteur de Dieu Ali Sossah. Converti à l’islam en 1976, membre du bureau de l’UMT où je suis chargé des convertis, je fus aussi 2ème vice-président de la même Union de 1991 à 1997. Je suis le chargé des relations intérieures de l’Association Ahlsunna. Qu'Allah nous aide à comprendre Sa religion et à le servir. Salam aleikoum, votre frère en islam, Ali Sossah. En 2009, mise en place de ladite commission, mais les raisons d’État ont prévalu. Donc, le hadj qui a laissé une ardoise de 173.000.000 F CFA a été organisé par l’État togolais et non la communauté musulmane. C’est en toute logique que l’État en supporte les à-côtés. Pour le moment, nous ne voudrions pas énumérer les mille et un avantages que tirent les autres confessions. religieuses au dos des musulmans dans la République laïque du Togo. Bien plus que rampante, l’islamisation du Togo est galopante mais elle ne s’explique pas dans les arcanes de l’administration, c’est plutôt dans la nature même d’une religion qui puise sa popularité dans la phobie grandissante contre elle. Ainsi dit, s’il doit y avoir une religion d’État au Togo, elle est à chercher entre les paroisses et cathédrales. Samir Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 1 FTF RV SPORT Qui est Séyi Memene? Nonobstant ses fonctions militaires et administratives qui l’ont déplacé de la direction du budget à celle des Gai Séyi Memene, Pdt du comité intérimaire de la FTF, services publics pour aboutir à l’administration des sociétés paraétatiques et interétatiques, depuis les années 70, le général Memène a consacré le plus clair de son temps au sport roi dont il est informé des problèmes aux niveaux national et international. Homme de relations, l’expérience, la compétence, le goût de l’initiative et l’ouverture d’esprit. Constituant sa force. Né le 02 février 1939, il se fait découvrir par l’ESSOR de Lomé à 16 ans alors qu’il venait de fouler le lycée Bonnecarrière. Il compte de 1958 à 1965 treize sélections. De 1965 à 1972, entraîneur de DYTO de Lomé (championne du Togo de 1970 à 1973), de 1968 à 1970 vice-président de la Ligue de Football de Lomé, de 1970 à 1971, sélectionneur national, de 1971 à 1973, puis de 1977 à 1982, et enfin de 1992 à 1998, successivement président de la Fédération Togolaise de Football (FTF) de 1978 à 1983, président de l’UFOA, Union des Fédérations Ouest Africaines de Football, une union dont il est membre fondateur. De 1985 à 1988, puis de 1993 à 1994, directeur général de la Police Nationale, de 1994 à 1995, secrétaire d’État chargé de la Sécurité, en 1994, membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Depuis 1998, vice-président de la CAF de 1998 à 2002, garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Promotion de la Démocratie et de l’État de Droit. En octobre 2002, élu député à l’Assemblée Nationale où il fut président de la... Commission Défense et de la Sécurité Fonctions administratives 1974-1989, Major des FAT 1978-1988, Administrateur du Port Auto- ‘Editorial------------------------------------- FTF/ Le ballon rond au bercail Suite de la Page 1 À 16 ans, Séyi Memene fut le plus jeune international togolais des années 50-60. Entraîneur de DYTO dès 1965, il fut président de la FTF de 1971 à 73, de 77 à 82, de 92 à 98. Déjà en 1972, il qualifie son pays pour la CAN. L’actuel vice-président de la CAF est donc un ancien joueur, technicien des pelouses, fils d’une région où tout le monde ne semble respirer que par et pour le football. Il est sollicité à la tête de la FTF dans un climat controversé. Tout le monde s’accorde à reconnaître que lui, au moins, n’a pas intérêt à asséner un coup fatal à l’enfant qu’il a vu naître, qu’il a initié aux premiers pas et inséré dans la cour des grands, le football togolais. Au grand maux, les grands remèdes. La FIFA et la CAF ont sorti les dernières cartouches pour défendre notre football. Que de prétentions, que d’ambitions et de préférences pour une transition à haut risque. Mais pour une dernière cartouche, ne tire pas qui veut, mais qui peut. Il faut un tireur d’élite qui s’y connaît. Six mois pour corriger plus d’une décennie de dégâts, il faut des qualités. Entre autres, la rigueur à la limite militaire, la connaissance d’un terrain miné par des conflits, l’amour passionné pour le football, voilà autant de qualités dont a besoin le technicien que la FIFA a enfin décidé d’envoyer en mission de sauvetage. Débarrasser le terrain de ses voraces, le déminer, reprendre en main un football déchiré, repenser ses plaies, diagnostiquer ses nouvelles exigences et mettre sur pied une équipe pour un décollage effectif. Telle est la mission, la feuille de route qui vient siffler la fin de la récréation et sortir le sport roi de son tâtonnement. Mais dans un pays où il n’a de compétence que d’appartenance ethnique ou politique, où Satan peut jouir du paradis pendant que l’Ange se débat en enfer, où les Les barrières entre la politique et le sport sont encore mal connues des responsables sportifs. Il faut un stratège, un audacieux pour de telles missions. Par expérience, les Togolais veulent bien compter sur le général Memene. Ils pensent qu’il faut balayer les anciens acteurs et que les nouveaux ne soient ni de près ni de loin liés aux anciens. Équation difficile, car il va alors falloir aller loin à la quête de ces oiseaux rares qui n’ont jamais senti l’odeur de la charogne sur nos stades. L’émissaire de la FIFA en avisera, mais quoi qu’il en soit, l’équipe à venir devra être à la hauteur de votre soutien, de notre soutien. Le football, il est vrai, a perdu ses repères et ne savait plus où mettre la tête, mais au moins il savait d’où il vient. Il y est retourné pour puiser à la source afin de retrouver ses repères perdus. On peut y parvenir pour peu qu’on veuille dépassionner les stades, désintéresser le leadership footballistique, encourager les jeunes talents et enterrer les rancunes. Si les Togolais... affichent une réelle volonté, ils peuvent compter sur les qualités d’un militaire qui sait dépasser la rigidité de son métier pour s’accommoder à la souplesse civile. Dirigeant togolais le mieux connu dans les milieux footballistiques africains et mondiaux, il est un des rares barons du régime RPT qui a su garder l’estime et le respect de presque tous les Togolais. Pour une mission aussi difficile, le choix est bien motivé. Memene a déjà fait ses preuves, il ne reste qu’au public sportif togolais de faire en sorte que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Nom de Lomé 1982-1985, Directeur Général des Douanes 1993-1995, Directeur Général de la Sécurité Nationale 1995-1999, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation - Administrateur de la Régie Nationale des Eaux du Togo - Administrateur de la Compagnie Énergie Électrique du Togo - Administrateur de la BCEAO. Distinctions honorifiques - Commandeur du Mérite Sportif en Côte d’Ivoire - Commandeur de l’Ordre du Mono au Togo - Commandeur. de Lion au Sénégal - Commandeur de l’Ordre National du Mérite Français en France - Officier de l’Ordre d’Arabie Saoudite - Chevalier de la Légion d’Honneur en France - Chevalier de l’Ordre Équatorial au Gabon. Mordu du tennis qu’il pratique encore pour se maintenir, le Gai Séyi Memene est le Président de la Fédération Togolaise de Football depuis le mardi 22 décembre 2009. Il parle et écrit le français, l’anglais et l’arabe. Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 RVPUB Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 bibo:issue 125 bibo:numPages 8 -- o:id 31421 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31421 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31441 31627 31628 31629 31630 31631 31632 31633 31634 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5f47fc01b5aee43bcb9de347480705decc9eefa7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8f5d1551446359af240f37cf16280a6d20d086a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7bfe4b736aabb7171bd6948cee09222b47ab7af2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4af3e0d770403342e06b8d5b8049f7670320a146.tiff https://islam.zmo.de/files/original/38a5e849c5fb2f13b50120a998a74dcff38ac77f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8c5de75f347fea403229f2bc8e908681be93df6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/769010f93929988f9e2c03a2aac8e492a2193215.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b93bd0e00db6b4eedc0a89b53cad4af0e947b0d3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1e841617f2174a7fa31cad80379deeee69ced02.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #124 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13565 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14017 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2132 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2165 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2176 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27628 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27658 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27782 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27969 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28033 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31361 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31371 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31379 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31396 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/527 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/538 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/679 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-12-03 dcterms:identifier iwac-issue-0001292 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content I Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses N° 124 du 03 Décembre 2009 AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE DEVELOPPEMENT DURABLE Les ambitions du Togo Le chef de l’Etat Togolais Ibrahima Mémounétou, ministre en charge de l'action sociale LE MINISTÈRE DE L’ACTION SOCIALE Un département trop grand pour échapper aux critiques LA MOSQUÉE CENTRALE DE LOMÉ SANS IMAM? Que l’arbre ne cache pas la forêt La fondation PW FOSAPA élargit ses œuvres de charité au Togo DES AFFAIRES ISLAMIQUES: 475.000.000 FCFA pour la soustraction de la maison du Hadi AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ACA: L’INTERMÉDIAIRE INDISPENSABLE Bénéficiez du meilleur de l’assurance avec les conseils d’un spécialiste en plus Conseils personnalisés Meilleurs tarifs Indemnisation rapide et équitable Écoute et suivi ACA, 20 ans déjà que nous protégeons votre patrimoine. ACA est située au 204, Bd du 13 janvier BP 30070, Lomé / Togo Tél: 221 76 77 / 221 1108 Fax: 222 07 35 Pour plus d’informations, visitez-nous sur WWW.aca.tg Numéro vert 800 12 34 ET GESTION DU PATRIMOINE Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV ACTUALITE Développement durable Copenhague : une Vitrine pour les Ambitions du Togo Dans quelques jours se tiendra une conférence internationale sur le réchauffement climatique à Copenhague. À travers une forte délégation présidentielle, le Togo n’a pas l’intention de s’y rendre pour faire de la figuration. Il compte bien occuper une part active dans l’agenda de la rencontre. On annonce entre autres des tables rondes sur le Togo en tant que pays émergeant dans le combat pour l’équilibre climatique. Un pays en totale adéquation avec la politique du développement durable à tous les niveaux. Le Togo rame en parfaite adéquation avec ce combat contre le réchauffement climatique. Toutefois, il faut reconnaître qu’il est resté longtemps presque en marge de ce noble combat. Absence de Moyens ou manque de volonté politique ? Puisqu’il n’est jamais trop tard, il y a un regain d’intérêt pour les forêts pendant que la déforestation avance au Togo. Le pays ne peut pas se permettre l’élevage et les cultures qui sont des sources de pollution dues aux pratiques industrielles, comme le soja à grande échelle et les palmiers à huile, sur des domaines où les forêts ont été exploitées. Un recul est donc constaté. Au Togo, les marchands peu scrupuleux, particulièrement dans le cas du commerce juteux du teck, ravagent les forêts. Ce constat n’est pas moins alarmant quand on observe les zones forestières jadis tropicales, qui sont particulièrement affectées. Il suffit d’être un habitué des routes internationales pour se rendre compte qu’entre 1990 et 2005, la planète aurait perdu plus d’un million de kilomètres carrés de grandes forêts, dont la moitié en Amazonie. Ces régions ont émis près de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Les forêts sont presque entièrement compromises. Que tous les pots pensent que les échappements des voitures qui circulent dans le monde. Mais la forêt, acteur du cycle carbone, porterait aussi une réponse à la crise climatique. Des études classent le Togo parmi les pays de la sous-région où la reforestation est le plus avancée. Raison pour laquelle, après plusieurs décennies de coupes claires et de « laisser-faire », les grands pays forestiers de la planète pourraient avoir intérêt à garder leurs forêts debout. Si non, il n'est pas trop tard pour bien faire, le pays s’y est enfin engagé. Comment est né cet intérêt pour le combat contre la pollution atmosphérique, la destruction de la couche d’ozone ? Qui sont les acteurs de cette politique ? Quelles sont leurs armes, leurs motivations et objectifs ? En attendant des réponses, une chose est certaine, une nouvelle dynamique se forme autour du président Faure. Refaire une image à la politique nationale gangrenée par des conflits de personnes, qui pour faire carrière dans l’humanitaire, qui pour relancer l’économie à la base, d’autres encore pour faire parler du Togo en donnant vie aux projets qui tirent sur le développement durable. C’est-à-dire ceux qui tiennent compte des équilibres environnementaux, du climat, de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique. Les ONG qui s’intéressent à ce domaine se font de plus en plus présentes sur le terrain. Elles font du combat vert leur objectif. Pour y parvenir, il y a une qui se démarque en se faisant le devoir de collecter les projets dans la sous-région et surtout au Togo, de les soumettre à qui de droit et ensuite les vanter pour qu’ils bénéficient de moyens financiers pour l’exécution. Copenhague sera sans aucun doute une occasion en or pour cette catégorie d’ONG de rencontrer les décideurs. Pourquoi Copenhague ? En 2012, le protocole de Kyoto arrivera à expiration. Ce texte avait été élaboré en 1997 et ratifié. par 175 pays, à l’exception notable des États-Unis. Il prévoyait que les pays industrialisés réduisent d’au moins 5,2 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2012 par rapport aux niveaux de 1990. L’objectif du sommet de Copenhague est de fixer de nouveaux objectifs pour l’après-2013. Dans quelle proportion « Forêts » contre « crédits carbone » ? S’il s’agit de reconstituer des espaces forestiers, il s’agit aussi d’attirer des dollars. Le REDD, Réduction des Émissions résultant du Déboisement et de la Dégradation forestière en français, production des Nations-Unies, est un plan « anti-déboisement » destiné à préserver les forêts d’Afrique, d’Asie-Pacifique, et d’Amérique du Sud. Il devrait fonctionner grâce à un marché carbone. Cette transaction permettrait aux gros pollueurs de la planète de compenser leurs propres excès en achetant des « crédits-carbone » aux pays qui restaurent leur couvert forestier. Le programme REDD estime à 30 milliards de dollars annuels les gains de l’échange. Mécanisme, qui paie bailleurs. En attendant de découvrir davantage cette organisation, contentons-nous de ses objectifs. Elle compte se rendre à Copenhague armée de projets. Elle ambitionne de faire de cette rencontre planétaire une vitrine pour attirer les regards vers le Togo. Mieux, elle compte réunir en une conférence à Lomé les acteurs de l’environnement. Entre autres sujets probables, se comptent les débats sur les fonds carbones. Un fonds à la disposition des projets au service du développement durable en Afrique subsaharienne. Nous aurions le temps de vous faire découvrir davantage ces acteurs. Les émissions de gaz à effet de serre doivent-elles baisser ? Comment l’effort doit-il être réparti entre les différents pays, entre les nations industrialisées et les pays en développement ? Sur quelle période ? Par quels moyens ? C’est à ces questions que les chefs d’État et de gouvernement réunis à Copenhague doivent trouver des réponses. Celles-ci sont d’autant plus importantes que les dérèglements climatiques. s’accélèrent. Rie sur la reconstitution de puits à carbone naturels, permettrait encore de réhabiliter un cadre de vie pour les communautés associées. La Banque mondiale estime à 1,2 milliard le nombre de personnes qui dépendent, à des degrés divers, d’un environnement forestier. S’il s’agit de recomposer les forêts dégradées, il s’agit aussi de freiner l’abattage des arbres. Un cabinet indépendant, mandaté par le REDD, évalue entre 22 et 29 milliards de dollars le financement pour réduire la déforestation d’un quart, d’ici 2015. (2) Projection plus imagée, il faudrait que chaque personne plante deux arbres, chaque année pendant dix ans, pour effacer une décennie de déforestation. (4) Source youtube de l’ombre que les œuvres finiront par imposer au public. Voilà comment FAURE Gnassingbé est en train de faire sa politique de façon ordinaire mais comme personne. Il est parti d’un constat, au TOGO, tout est politique. Les combats politiciens ont occupé tous les efforts sociaux-économiques. Il faut faire. comprendre que ce n’est pas seulement par le canal de la politique que l’on peut apporter sa pierre au redécollage de son pays. Pour y parvenir, il a besoin des compétences. L’ONG participe à cette dynamique. Nouroudine Quel est l’enjeu ? L’enjeu principal est simple : réduire considérablement nos émissions de gaz à effet de serre pour que l’augmentation de la température moyenne de notre planète soit inférieure à 2°C d’ici la fin du siècle. Sinon, les dérèglements climatiques vont s’aggraver et menacer l’équilibre de notre planète. Pour être en dessous des 2°C, il faut que les émissions de gaz à effet de serre commencent à baisser dès 2015. Le texte signé à Copenhague, qui concerne l’après-2013, se doit d’être ambitieux. Il doit aussi être juste. Les pays industrialisés ont une responsabilité historique dans les dérèglements climatiques en cours. Ils sont à l’origine de 64 % des gaz à effet de serre émis depuis le XIXe siècle ! Aujourd’hui encore, un Américain émet 20 tonnes de CO2 par an quand un Indien n’en émet que deux. Ce sont avant tout les nations industrialisées qui doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. De leur côté, les pays du Sud ne doivent pas reproduire les erreurs de ceux du Nord. Il faut pour Suite à la page 4 Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV POLITIQUE Le ministère de l’Action Sociale Un département trop sollicité pour échapper aux critiques Les politiques africaines n'ont souvent pas la culture du social. Ainsi, pendant longtemps au Togo, le ministère des Affaires Sociales a souvent été le cadet de ses départements. Mais les temps changent. Le président Faure, plus soucieux du bien-être social de ses populations, et dans l'optique des conventions internationales en matière de bien-être social des couches les plus vulnérables, et surtout face aux aléas climatiques qui interpellent de plus en plus les pouvoirs publics, le Chef de l'Etat a dû renverser les tendances. Le Ministère de l’Action Sociale devient de plus en plus un des départements les plus sollicités. Ministère de l’Action Sociale, c’est désormais une synergie entre la politique sociale du pays et celle internationale. Entre autres exemples, la ratification en décembre 2008 du protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale afin de réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants. Des stratégies de vulgarisation du code de l’enfant sont élaborées avec une proposition pour la prise en charge des orphelins et autres enfants vulnérables dans le cadre du 9ème round du fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. L’action sociale, c’est pour ainsi dire tout un ensemble de conventions internationales, de traités et d’uniformisation de textes qui ne se limitent donc plus au Togo. La nouvelle dynamique insufflée par les responsables politiques fait de l’homme le centre d’intérêt de toute action. C’est dans cette nouvelle donne politique que les Togolais sont, à plusieurs reprises, touchés par les inondations et. Autres catastrophes. Le département social n’a pas lésiné sur les moyens. Outre la présence quasi permanente des responsables du département social sur le terrain, aux côtés des sinistrés, des dispositions ont été prises pour parer à toute éventualité. Vivres et non vivres sont permanemment mis à la disposition des différentes régions pour les urgences liées aux catastrophes. Pour parer à la maltraitance des enfants, l’Unicef, Wao Afrique, Bice, Terres des Hommes, et autres partenaires ont été mis à contribution par le département des affaires sociales. Pour renforcer cette lutte et donner les moyens aux acteurs de ce combat, et sur initiative personnelle de son locataire, l’Action Sociale a ouvert une ligne verte « Allô 111 » qui fonctionne en permanence. Une lutte sans repos pour permettre à toute la population de participer au combat contre la maltraitance. Séminaires de formation et d’information à l’endroit des magistrats et autres leaders d’opinion ont été multipliés afin que les acteurs soient... Avertir des dispositions à prendre contre l’exploitation sexuelle et autres abus sur les enfants. En collaboration avec les départements impliqués, le plan ORSEC permet aux secours d’être beaucoup plus présents dans les régions. Action sociale, un dénominateur commun. Bref, l’action sociale, c’est tout un champ d’initiatives très exigeantes. L’action sociale, c’est la santé pour tous (elle touche au ministère de la santé), c’est le combat contre l’ignorance, la faim, la pauvreté (les ministères de l’éducation nationale, de l’économie, de l’agriculture), c’est les droits de l’homme (ministère des droits de l’homme), c’est la sécurité (ministère de la sécurité). On peut se limiter à ces quelques aspects pour dire que ce département est le ministère des autres ministères, une bonne partie des autres départements a besoin de lui. Difficile, sinon impossible, de faire ce parcours sans faute, la perfection n’étant pas de notre monde. Et les détracteurs ne ratent pas la moindre occasion pour Ibrahima Mémounétou. Ministre en charge de l’action sociale, visiter ceux qui ont la lourde tâche de réhabiliter ce département longtemps relégué au dernier plan, voire même toucher à leur vie privée. Il faut dire que c’est pour la troisième fois. Quel est l’enjeu ? Suite de la page 3, cela que les nations industrialisées les aident à ne pas opter pour le même modèle énergétique dépassé. Le Nord doit mettre à disposition du Sud ces ressources financières et technologiques. Il doit faire le premier pas. Revendications africaines. À Ouagadougou, six dirigeants africains, emmenés par Jean Ping, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), ont décidé d’une position commune pour défendre les intérêts du continent à Copenhague. (1) L’Afrique souhaite des compensations pour les catastrophes naturelles causées par la crise climatique - même si cette relation n’est pas toujours facile à établir. Elle demande aux gros pollueurs de la planète de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 40 % - par rapport à 1990 - d’ici à 10 ans. Elle veut que les pays industrialisés l'aident à s’adapter aux changements climatiques, notamment grâce aux transferts de technologie. Elle réclame encore des fonds pour faire face à un changement de climat, fois consécutive qu’Ibrahima Mémounatou est maintenu à son portefeuille suite aux remaniements ministériels. Les vérités de Madame la ministre n’ont pas la même couleur partout, les philosophes ne disent-ils pas souvent « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » ? Les coups de gueule, elle semble être immunisée. Pour ne pas décevoir un département qui a encore besoin d'elle, où elle bat déjà le record d’ancienneté malgré les « on dit ». La ministre a appris à s’accommoder aux états d’âme de ceux qui ne sont pas prêts à la voir achever la mission qui lui a été confiée par les premiers responsables. La plus grande critique qui a cam- mat, et d’environnement, qui ne manqueront pas de s’articuler à la pauvreté. Même si le Ministre de l’Environnement du Burkina-Faso, Salifou Sawadogo, chiffre les Besoins du continent à 44 milliards d’euros, le montant de l’aide reste difficile à évaluer. D’autre part, l’Afrique, tenue à l’écart du Mécanisme de Développement Propre (MDP), aimerait bien en bénéficier davantage. Jean Ping, qui s’exprime au nom des dirigeants africains, espère que les pays industrialisés proposeront un nouveau fonds international pour aider les pays pauvres. Les mystères du carbone africain. Argument qui porte les revendications, l’Afrique serait un « petit pollueur ». À l’échelle planétaire, l’Afrique n’émettrait que 2 % des GES, et un peu moins de 4 % selon d’autres sources. Avec ses trente millions d’habitants, l’État du Texas, aux États-Unis, produirait plus de GES que le milliard d’Africains. Estimations difficiles à apprécier. De son côté, CarboAfrica tente de percer les mystères du carbone sur le continent, au fil de ses écosystèmes, forêts, savanes ou déserts. CarboAfrica est un organe caractérisé par le parcours de Kagni Sokpo Diallo, qui est qu’elle était trop friande. des shows médiatiques. À l’époque, on a fini par lui coller l’étiquette de "ministre Éclipse”. Aujourd’hui, on dit de son remplaçant qu’elle manque de communication. Toujours difficile de satisfaire l’homme, cet être qui n’aime que ce qui n’existe pas. Quand c’est chaud, il réclame le froid ; quand c’est froid, il réclame le chaud. Fort heureusement, ces agitations sont loin d’ébranler la dame dans sa logique. Si elle a des soucis à se faire, c’est de demander davantage la confiance des décideurs pour achever la mission qui lui a été confiée. La rédaction est composée d’une quinzaine de structures de recherche, qui mélange l’Afrique et l’Europe, et associe la FAO. Elle mesure les émissions de GES de l’Afrique subsaharienne et tente d’identifier leurs sources. Après quelques études de terrain, CarboAfrica précise que les émissions de GES de l’Afrique ne seraient pas dues aux carburants fossiles - moins de 4% du total - mais proviendraient de sources naturelles. La déforestation participerait à 17% des émissions de carbone. du continent. Les incendies en provoqueraient 40%. Autre piste, l’Afrique influencerait considérablement les variations de CO2 dans l’atmosphère, selon les saisons et les années. De fait, l’Afrique jouerait un rôle important dans le système climatique mondial. Mais plus étonnant, son bilan carbone. Ses étendues de forêts et de savanes, qui capturent le carbone par photosynthèse, joueraient un rôle plus important que la déforestation et les incendies de forêts, qui eux, en libèrent. Le continent africain, qui serait un piège à carbone, contribuerait à atténuer les effets du réchauffement climatique. En attendant des conclusions plus documentées, enquête sur le terrain... source: le monde Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV REPORTAGE La Mosquée Centrale de Lomé sans Imam? L’arbre qui cache la forêt. L'imam de la mosquée centrale de Lomé est physiquement fatigué. Il faut lui trouver un remplaçant quand bien même le titre d'imam est un titre à vie. Ce remplacement de l'imam Youssif alimente les débats. Des Cadres musulmans, des membres du conseil consultatif et du bureau exécutif de l'Union musulmane du Togo se sont penchés sur cette affaire rendue délicate par les états d'âme. Quatre adjoints finiront par être désignés afin de renforcer l'imam. Dans cette logique, l'Union Musulmane du Togo (UMT) a signifié aux concernés que d'une part la grande prière de Tabaski au lycée de Tokoin devait être dirigée par Oustaz Abdoul Baki, un des adjoints désignés. D'autre part, la prière du dernier vendredi avant la Tabaski devait se faire par Oustaz Agoro Zakarya. Ce dernier estime qu'en toute logique, il lui appartient de diriger la prière de Tabaski. La rencontre se termine à queue de poisson. En effet, il y a deux ans, notre rédaction tirait la sonnette d’alarme sur les aptitudes physiques de l’imam Guimba Youssif face à son devoir. Ce que nous craignions a fini par s’imposer. L’imam semble effectivement fatigué et plusieurs preuves ont été réunies pour démontrer son incapacité physique à aller loin. Ainsi, les plus hautes Les autorités prennent le problème à bras le corps. Il faut trouver un successeur au vieux Guimba. Depuis plus de 15 ans, son adjoint direct est Oustaz Agoro Zakariya. En toute logique, une fois l’imam invalide ou décédé, il lui revenait d’occuper la chaire. Mais dans les milieux proches des premiers responsables de la communauté, on n’est pas prêt à voir une mosquée à la fois politique et stratégique passer dans la main de cet adjoint. Outre cela, on estime que, de par sa position stratégique, les sermons dans cette mosquée doivent pouvoir se traduire en français. Au lieu donc que l’imam soit remplacé par son adjoint, on a préféré adjoindre à l’ancien adjoint trois autres. Ce qui fait quatre imams adjoints. Ceux-ci dirigeront les prières à tour de rôle pendant que l’imam sortant, tout en conservant son titre, jouit de sa retraite anticipée. La communauté a craint des problèmes aux débuts. Mais la diplomatie des cadres musulmans a pris le pas sur les règlements de compte et les conflits de personnes. Général Seyi Memene, le Président Abdou Assouma de la Cour Constitutionnelle, le conseiller Barque Barry Moussa, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Fambaré Watara Natchaba et bien d’autres cadres ont pesé de leur poids. Il y a eu plus de peur que de mal. Malgré les murmures, les uns et les autres acceptent le principe qui veut que quatre adjoints viennent désormais renforcer la chaire de la mosquée centrale. Oustaz Agoro Zakariya, adjoint à l’imam fatigué, Imam Abdoul Baki de la grande mosquée d’Adougba, l’imam Sani Karim de la mosquée du Campus, pour se limiter là. Les quatre retenus ne sont pas encore rentrés en fonction et l’imam continuait par célébrer les prières. L’élément fondamental qui envoie M. Youssif en retraite avant terme est sans doute son état physique. La prise de fonction, l’arbre qui cache la forêt. Les adjoints choisis devaient rentrer en fonction à quelques pas de la fête de Tabaski. Qui devait diriger la prière de Tabaski ? L’Union musulmane a préféré Abdoul Baki. Agoro conteste. le choix. Et Abdoul Baki, après s’être réjoui du choix porté sur lui, a ajouté que si toutefois son collègue conteste ce choix, autant laisser l’imam Guimba continuer. La réunion se sépare à queue de poisson. Agoro laisse entendre des menaces du genre : si ce n’est pas moi qui dois diriger cette prière, il aura des problèmes. Pendant que les autorités prenaient les menaces d’Agoro pour un pétard mouillé qui ne peuvent pas empêcher Abdoul Baki de diriger la prière, les gens ont été surpris de voir encore l'imam Youssif diriger la prière, assisté comme de tradition par Agoro. Ceci a été considéré par les autorités comme un revers. Une réunion se prépare pour régler le problème. Commentaires : Cette affaire qui avait les ingrédients pour aboutir à une contestation a trouvé une issue heureuse grâce à la sagesse, au sens de discernement et à la vision dépassionnée des personnalités impliquées. Mais une montagne semble accoucher d’une souris à la phase opérationnelle. La question qui revient à tout observateur est de Savoir le pourquoi on ne peut pas faire confiance à ces quatre acteurs en leur demandant de s’entendre pour présenter un chronogramme de prière ? S’il est vrai que les quatre imams se valent et qu’ils sont appelés à accomplir les mêmes tâches à tour de rôle, pourquoi n’avoir pas procédé à un tirage au sort pour savoir qui devait diriger la tabaski passée ? Les conflits de personnes et règlements de compte sont-ils pour quelque chose dans ces difficultés de dernière heure ? Personne n’a intérêt à diviser les musulmans pour une affaire d’imams. La réunion annoncée pour ce 02 décembre a été annulée. Les responsables ont préféré confier la tâche au président de l’union musulmane. Il lui est demandé d’amener les acteurs à adoucir sa position. L’incident du jour de la fête ne change rien à ce que les cadres musulmans ont déjà fait. C’est-à-dire, les 4 imams sont maintenus. Toutefois, le plus grand souhait des responsables est de voir l’imam Agoro adoucir sa position. Les cadres estiment qu’on peut assimiler ses. propos à de la menace. Un responsable c’est aussi l’homme du juste milieu. Qui est Agoro Zakarya, qui est Abdoul Baki ? Abi-Alfa Agoro Zakarya, sorti de l’Université islamique de Médine, est l’adjoint direct à l’imam Guimba depuis plus de 15 ans. Précédemment imam de la grande mosquée de Tokoin Solidarité, il a été démis de cette mosquée et remplacé par l’Imam Moutawakilou, présentement aux USA. Quand on le destituait de l’imamat à Solidarité, le président de l’Union Musulmane était MNassiki Oumorou. Un groupe de jeunes alfas organise un soulèvement et destitue Nassiki pour porter Feu Afoda à la présidence de l’Union Musulmane. On y voyait à l’époque la main de M. Agoro derrière le renversement de Nassiki, tout comme Nassiki était accusé d’être pour quelque chose dans le sort réservé à Agoro à la mosquée de Tokoin Solidarité. Toutes les tentatives pour faire revenir Nassiki ont été réduites à l’échec par Agoro qui ne digérait pas la démarche des mêmes responsables qui ont croisé les bras quand on. le destituait de sa chaire. Depuis, il est adjoint à la grande mosquée et pendant des années il a eu à diriger le lycée islamique. Membre influent de l’association Ahl Suna, certains lui reprochent des positions tranchées et un manque de diplomatie. D’âge un peu avancé et de nature calme, il a formé un grand nombre de nos imams. Jusqu’ici, il reste ouvert chaque soir aux élèves qui viennent écouter son exégèse dans la mosquée centrale. À notre connaissance, on ne l’a jamais accusé d’acte qui lui interdit d’être un imam. M. Agoro ne parle pas couramment français. Oustaz Abdoul Baki, sorti des mêmes universités qu’Agoro et aux mêmes périodes, M. Abdoul Baki, après ses études, a longtemps mis ses connaissances universitaires en veilleuse. Revenu des études très jeune, les élans de la jeunesse l’ont conduit en aventure en Côte d’Ivoire, où il était connu dans les milieux branchés de la jeunesse avant de rejoindre le pays pour réintégrer le monde des Alfa. Repenti, il est présentement l’imam de l’une des plus. grandes mosquées d’Agoe. Directeur du collège islamique de Zongo, tempéré, il est peu populaire dans le monde des alfas et fait partie de nos Oustaz qualifiés de “modérés”. Il se débrouille à parler le français en plus de l’arabe. Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV REPORTAGE Echos de la Tabaski La fondation FOSAPA élargit ses Œuvres de charité au Togo Dimanche 29 novembre 2009, il est 7 heures dans le quartier Agoe Zongo. Dans la clôture de la mosquée de ... dix bœufs sont ligotés un à un sous les regards médusés des curieux. Résignés, les bêtes attendent d’être égorgées. En un quart d’heure, tous les animaux sont abattus. De part et d’autre, les bouchers armés de couteaux et coupe-coupe décapitent les animaux. La scène attire davantage de foule. Des dix bœufs, il ne restait plus que des tas de chair subdivisés en quatre ou cinq kilos. Repartis dans les sachets aux couleurs des donateurs, la chair rouge ainsi divisée passait aux mains des bénéficiaires qui ne demandaient pas plus. Pour terminer la fête de Tabaski. Alors que chacun rentrait chez lui satisfait de la surprise, une partie de la chair se transportait à Agoe ville où le Pdt de l'Appel islamique, Kossi Kro Ibrahim, attendait certainement un autre monde. Les initiateurs prévoient de repartir les animaux ainsi abattus entre environ 400 personnes. Commentaires : Cette scène n’a rien de surprenant. Elle fait partie du quotidien des musulmans à chaque fête de Tabaski. Associations et ONG y sont habituées. Tantôt ce sont des béliers qui sont distribués, tantôt ce sont des bœufs. Mais dans ce cas précis, cette scène est l’œuvre de l’Association de l’Appel islamique au Togo. Fondée et dirigée par Ibrahim Kossi-Kro Abdoulaziz, l’association a à son actif plusieurs réalisations, dont des mosquées et des aides aux démunis pour le Ramadan et la Tabaski. Pour y parvenir, M. Ibrahim Kossi-Kro et son équipe, comme le font habituellement les autres associations, ont souvent sollicité l’appui des partenaires étrangers. C’est précisément dans ce cadre. que l’Association de l’Appel Islamique a sollicité la Fondation de Solidarité et d’Aide aux Peuples Africains (FOSAPA). Basée à Ouagadougou au Burkina Faso, c’est une fondation turque naissante mais qui fait déjà parler d’elle dans l’humanitaire. Présente dans ce pays voisin depuis plus d'un an, elle embrasse tous les secteurs de l’humanitaire et ses bienfaits traversent déjà le Burkina pour le Mali, le Niger et d’autres pays dont le Togo. Aide pendant le ramadan et la tabaski, construction des centres éducatifs, de mosquées, de forages et autres activités pour le bien-être des populations qu’elles soient musulmanes ou pas et pour l’avancée de l’islam. Longtemps méconnue des Togolais, elle vient de faire sa première sortie humanitaire dans notre pays à travers ce geste. Le financement qui a permis à la fondation d’assister l’appel à l’islam est venu du serviteur de Dieu Aziz Mahmûd Hüdayi Vakfı, pour qui les bénéficiaires implorent la bénédiction. d’Allah. Ce n’est qu’un coup d’essai, d’après les responsables de l’appel à l’Islam. Les partenaires grâce à qui cette œuvre de charité est possible visiteront notre pays pour mieux s’imprégner des besoins sur le terrain afin de mieux savoir en quoi ils peuvent être utiles à nos populations. Les responsables de l’appel à l’Islam, tout en leur exprimant leur gratitude, demandent à Allah de les aider à aider les pauvres. Tout ce que la FOSAPA a l’intention de faire pour le bien des peuples africains est le bienvenu au Togo. Tout comme les autres pays où elle est déjà très active, les Togolais les accueilleront à bras ouverts et toutes les dispositions seront prises pour les aider à aider ceux qui sont dans le besoin. L’appel à l’Islam mène ses activités au Togo grâce à la collaboration entre M. Ibrahim et ses associés qui sont, entre autres, Aboubakar Nouroudine, Mohamed Tchalombo, Salifou Zakari et Moustapha Moussa. Nouroudine. La fête de la Tabaski au lycée de Tokoin. Encore des efforts à faire Il y a deux mois, les musulmans de la capitale célébraient la prière de Ramadan sous haute surveillance militaire. Il n'a pas été chose aisée aux fidèles d'accéder à l'aire de la prière au lycée de Tokoin. Une bonne partie des fidèles a été laissée sur le carreau. Ces mesures de sécurité qui frisaient le zèle ont fait des mécontents. Aujourd'hui, nous avons la preuve que ce qui s’était passé n’était pas de la volonté du Président Faure. En tout cas, en dehors des initiateurs, les musulmans, soient-ils militaires ou civils, de l’opposition ou du RPT, n’ont pas digéré cette façon de faire. À quelques pas des élections, ceci a été une erreur politique. Nous croyons bien que le président Faure en a pris conscience et le tir a été rectifié, mais des efforts restent encore à faire. Certes, le ministre de la sécurité et ses hommes ont levé le cordon militaire d'il y a deux mois, mais le zèle sécuritaire est encore présent. Entre autres exemples, nous ne prenons que ce fait : par souci. d'éloigner le Chef de l’État le plus possible des gens, les forces de l’ordre observent une trop grande distance entre la délégation présidentielle et les premiers rangs de la prière. Ceci rend l’aire de la prière exigüe pendant qu’un espace libre dit de sécurité est vide entre la première colonne de fidèles et la délégation présidentielle. Un colonel encore en service a eu toutes les peines du monde à faire comprendre aux petits policiers qu’ils devaient repousser leurs barrières, qu’ils disaient fixées par un lieutenant, afin de donner du terrain aux fidèles. Il a fallu le renfort d’un général pour que les gens gagnent un peu plus de l’espace pour étaler leurs nattes. La rédaction Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV REPORTAGE 475.000.000 f CFA pour la construction de la maison du Hadj. Le président de la République compte bien répondre aux attentes de la communauté musulmane. Ils sont nombreux ceux qui pensent que les aides en nature lors du mois de ramadan, sans être une mauvaise chose, ne sont pas le souci premier pour les musulmans. Beaucoup de chantiers plus sérieux attendent faute de moyens. Un des plus importants est l'organisation du pèlerinage à la MECQUE. Après avoir mis sur pieds la commission nationale du hadj, il vient de débloquer une bagatelle de plus d’un demi-milliard de nos francs pour lui donner les moyens de sa politique. Alors que la communauté musulmane n'a pas fini d’admirer ce pragmatisme qui permettra sans doute de sortir le cinquième pilier de l'islam de son tâtonnement, le voilà qui double la mise. La maison du hadj va bientôt être une réalité. Voici des chantiers parmi tant d’autres où les musulmans du Togo attendaient les hommes politiques. Les aides alimentaires pendant le ramadan ont souvent fait l’objet de commentaires de tout genre. La façon dont cette aide se répartit laisse à désirer, et les gens pensent que si l’on veut prendre les musulmans au sérieux, il y a mieux à faire. Ce n’est plus un secret pour les musulmans togolais, le rite du Hadj est un véritable. Calvaire pour les nouveaux aspirants à l’accomplissement de ce pilier de l'Islam. Au-delà des efforts physiques que le Hadj exige des nouveaux pèlerins, l’organisation locale avant le départ pour ce voyage tant recherché par les musulmans a toujours laissé un goût amer aux nombreux pèlerins qui s’y engagent depuis quelques années. Les candidats, trimbalés de quartiers en quartiers, s’ils ne sont pas purement et simplement abandonnés à leur sort dans une ville où ceux-ci ne disposent la plupart du temps d’aucune connaissance. La nécessité d’une structure d’accueil et d’encadrement était devenue impérieuse. C’est une des raisons fondamentales qui soutiennent le projet louable de construction de la Maison du Hadj. À l’instar de beaucoup de pays à proportion musulmane non négligeable dans notre sous-région, le Togo sera doté dès l’année prochaine d’une maison de Hadj qui servira de centre d’accueil et d’hébergement de transit des pèlerins en route pour la Mecque. La pose de la première pierre de cet édifice a eu lieu le Jeudi 26 novembre 2009 à TOGO 2000. Il sonnait 16 heures dépassées quand le Premier Ministre, représentant le chef de l’État, arriva sur le site rempli d’un grand nombre de fidèles musulmans, des autorités politiques et administratives. Après les honneurs militaires, la cérémonie commença par une prière d’ouverture suivie d’invocations dites par les Oustaz AGORO Zakariya et BAKI Chouaib. Les deux intervenants se sont tour à tour, le premier en arabe et le second en français, félicités de cette initiative fort louable qui réduira à coup sûr les souffrances des pèlerins togolais et étrangers au départ du Togo pour la Mecque. Ils ont ensuite imploré Allah pour le Président FAURE, initiateur de ce projet, ainsi que tous ses collaborateurs. Ils ont enfin demandé à Allah de protéger le Togo qui se prépare pour des élections présidentielles l’année prochaine. Prenant la parole, le président de l’UMT a, dans son intervention, dégagé l’importance que révèle pour les musulmans togolais cette décision du président de la... République de doter la communauté musulmane d’une Maison de Hadj. Ce geste hautement symbolique dénote de l’attachement que le chef de l’État manifeste pour la communauté musulmane de notre pays, a-t-il ajouté. Au nom des musulmans, M. INOUSSA BOURAIMA a remercié le chef de l’État avant d'implorer les bénédictions divines sur lui ainsi que sur son gouvernement. Après l’intervention du président de l’UMT, M. AKIDJETAN, Directeur Général du cabinet ARCHINOVA, société retenue pour la conception du projet, présenta la structure architecturale de la nouvelle Maison du Hadj de Lomé. Celui-ci, dans son intervention, exposa les caractéristiques techniques de ce projet. Ainsi, il ressort que la Maison du Hadj de Lomé sera construite dans une zone entièrement viabilisée à proximité immédiate de l'aéroport International GNASSINGBE EYADEMA, selon le style architectural soudano-musulman avec des couleurs dominantes de l’Islam (vert et blanc). Elle sera bâtie sur un peu plus de 7,5 parcelles de 600 m² ou lot. Différentes Composantes de la Maison des locaux d’hébergement des pèlerins d’une capacité de 204 lits répartis dans quatre bâtiments, d’une mosquée ; une bibliothèque ; un service de restauration comportant une cuisine moderne et un réfectoire en espace polyvalent ; des bureaux de la Commission Nationale du Hadj ; une salle de conférence ; des espaces polyvalents en pilotis pour la convivialité et l’attente des accompagnants ; une infirmerie. La présentation du projet architectural de la Maison du Hadj fut suivie de la cérémonie de la pose de la première pierre de l’édifice. Ce fut le Premier ministre, accompagné du président de l’UMT et du vice-président de la Commission Nationale du Hadj, qui ont procédé à la pose de ladite pierre. Prenant la parole après la cérémonie de la pose de la pierre, le vice-président de la Commission Nationale du Hadj, le ministre ATCHA TITIKPINA, a dégagé les avantages incommensurables que pose de la pierre par le Premier ministre. Les officiels à la cérémonie... autorités religieuses. Les musulmans vont tirer de la réalisation de ce complexe. Il a en outre salué l’intérêt manifeste que porte le président Faure pour une parfaite organisation du Hadj pour les Togolais. En terminant, il a rappelé le soutien sans faille que les musulmans togolais ont toujours manifesté au Président Faure, soutien qu'il espère ne pas lui faire défaut lors des échéances prochaines, les musulmans étant toujours reconnaissants pour ceux qui s’intéressent à leurs problèmes. La cérémonie a pris fin avec une lecture du saint Coran aux environs de 17h30. Rappelons que les travaux de ce complexe sont prévus pour durer six mois et coûter 475.000.000 FCFA. Vivement que ce projet arrive rapidement à terme pour réduire un tant soit peu la souffrance des pèlerins au départ de notre pays. Intervention du ministre Titikpina... ministre, corps diplomatiques et... Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses. Récépissé N° 0160/18/06/01 /HAAC. Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou. Tél : (00228) 261 16 32 / 905. 38 41 Site: www.rv-togo.com Imp: Imprimerie le Brillant Cel: 909 76 99 Nombre de tirage : 2000 exemplaires Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV ANNONCE Q00£ sldfnsssQ €0 ub t£r°M euoV-xabngH bibo:issue 124 bibo:numPages 8 -- o:id 31422 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31422 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31442 31635 31636 31637 31638 31639 31640 31641 31642 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/895ac6c50ac1ba04c5c6a2c6230f11edfa59157e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e74ad228a730d0b1328bda5035047100e05f1576.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c6a57ecc433fb542aec93e939ef489bbb8808314.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d5653b1b3d3558b4ecd82b33ffe42e136ee52556.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6bf3d17d5e916fe2a127a4860ae76158364d41bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d5cd1f227ec2032c13cac7377e7b8c49dc0ac79b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7d32481bf9cbb8514938f4a34bbe40f6a59cef73.tiff https://islam.zmo.de/files/original/31cc5d566b947bd8f68a67c761da7610af32da13.tiff https://islam.zmo.de/files/original/25b7538aee526b0635b1cf267aaabba5693fdbd2.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #121 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15616 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2128 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2175 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28074 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31392 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/829 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-09-18 dcterms:identifier iwac-issue-0001293 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Sponsors officiels du Concours LA.E.E.M.T. TOUJOURS FIDÈLE À SA TRADITION Les rideaux sont tombés sur la 13ème édition du concours national de récitation du St. Coran. AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE Les MOUVEMENTS DE SOUTIEN à FAURE à L’ÉPREUVE DES ÉCHÉANCES DE 2010. En panne de stratégies, le président du parti au pouvoir opte pour des métayers politiques au dépend de ses propres militants. LA ZAKAT AL-FITRE De quoi est-elle faite ? Quelles sont les obligés, les ayant droit et quand est-ce qu’elle est valable ? Le M.C.D. de Me Tchassona M. ratisse large dans le monde musulman. Me Tchassona du MCD L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE AU TOGO RV PUB AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE ACA : L’INTERMÉDIAIRE INDISPENSABLE Bénéficiez du meilleur de l’assurance avec les conseils d’un expert. Conseils personnalisés Meilleurs tarifs Indemnisation rapide et équitable Écoute et suivi ACA, 20 ans déjà que nous protégeons votre avenir. patrimoine. ACA est située au 204, Bd du 13 janvier BP 30070, Lomé / Togo. Pour plus d’informations, visitez-nous sur WWW.aca.tg. Numéro vert 800 12 34. L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO (Réédition) L’Union Musulmane du Togo (U.M.T.) a été et reste encore victime de l’emprise du pouvoir en place dans notre pays. Si la situation se limitait à la trentaine de membres de l’équipe dirigeante de la communauté, on ne se ferait pas de soucis. Ne dit-on pas souvent que « tel qu’on fait son lit, on s’y couche » ? Mais la situation devient tristement alarmante quand cette emprise plus politique que religieuse sur la plus grande instance représentative des musulmans du Togo se répercute sur les intérêts d’une communauté sans repère ni parrain digne de ce nom. Comment est-on arrivé à ce stade ? Tout est à rechercher d’abord dans les méandres du système politique RPT. En homme politique averti et conscient du potentiel politique d’une communauté de plus en plus grandissante, feu Eyadema a jeté les bases de la façon dont il peut apprivoiser notre communauté afin de la manipuler à dessein. Fidèle à son principe qui estime que, « plutôt que d’avoir un diable en face, il faut l’avoir à ses côtés », l’homme a mis les moyens pour un rapprochement avec les sommités des musulmans et, de fait, avec la communauté. Les aînés tels que l'Honorable NATCHABA, le Général MEMEN, le Conseiller BARQUE et l’actuel Président de la Cour Constitutionnelle ASSOUMA Aboudou, pour se limiter aux plus en vue, ont été commis pour servir de cordon ombilical entre le pouvoir et la communauté musulmane. Ainsi, rien ne pouvait se décider par rapport à la communauté sans eux. Pire, le choix des dirigeants de l’Union était plus une affaire entre eux et le pouvoir que celle de la communauté. Au vu et au su de tout le monde, la plupart des présidents de l’UMT ont été choisis de l’amont. Et ce choix était plus fonction des appartenances politiques que de toutes autres considérations. Les congrès électifs ont souvent été un faux semblant qui cache mal des choix faits d’avance. Certes, nous savons que l’Islam fait obligation aux fidèles d’obéir à l’autorité que cette religion reconnaît comme issue d’une volonté divine. C’est Dieu qui donne le pouvoir, au même moment, il faut dire que l’Islam a prévu la façon dont une autorité doit être choisie pour qu’elle ne soit pas contestée. Au risque d’être étiquetés, nous ne sommes pas en train de demander que le choix de nos autorités religieuses soit désormais fait selon le cadre strict de l’Islam, mais le minimum qu’on peut demander c’est que l’on donne la chance à la communauté de choisir par la voie des urnes ses représentants. Que chaque candidat présente son programme de campagne et que de façon libre le plus offrant soit choisi. Ceci serait le premier déclic pour la réhabilitation d’une Union musulmane qui n’existe plus que de nom. Une fois que chacun va se retrouver en le président élu, celui-ci aura pouvoir de mobilisation sur sa communauté. Il sera respecté et ses ordres. connaîtront un début d’exécution. Une fois que le président élu sait qu’il doit son mandat à la volonté d’une communauté politiquement hétérogène qui peut à tout moment le lui retirer, il ne sera plus un président béni oui-oui. Conscient que son institution est apolitique et que mieux elle est composée de tendances politiques diverses, il ne fera plus de chaque sortie médiatique une occasion pour louer le régime en place pendant que les responsables des autres confessions profitent de ces circonstances pour introduire leurs doléances. Malheureusement, c’est ce qui s’observe présentement et la communauté ne se réjouit pas de ce qu’une organisation religieuse se mue en un département politique pour lequel les désirs de l'équipe dirigeante sont des ordres. Tellement cette triste réalité est rentrée dans les habitudes que de plus hautes autorités politiques n’hésitent pas à déclarer publiquement que « la communauté musulmane est avec nous ». Or les musulmans, même ceux qui ne jurent que par le RPT, ne se ne réjouissent pas de cette amalgame entre politique et religion. Si cette communauté, tout comme les autres Togolais, ne peut pas contester ouvertement, elle le fait dans les comportements de tous les jours. Si tel était d’ailleurs le cas, les responsables RPT ne vont pas à chaque fois recourir aux enveloppes sur fond de prestation de serment sur le Livre Saint de l’Islam pour s’assurer de l’électorat musulman. C’est donc un faux semblant. D’où ceux qui répondent au nom d’une communauté religieuse doivent faire un effort pour être au-dessus de la mêlée par rapport aux accointances politiques. Mais puisque notre Union n’a pas pu se débarrasser de ce manteau et que la communauté est incapable de dire tout haut ce qu’elle pense tout bas, ce qui se constate sur le terrain est l’anarchie, la non-soumission à l’autorité de l’Union et le boycott des activités. Le ridicule est que les responsables de notre Union ont négocié trop moins cher leur peau. Tellement, ils ont mis la barre trop bas qu'ils ont fini par se faire. ridiculiser, par perdre même aux yeux du pouvoir en place leur dignité. Les exemples, on en trouve à tour de bras. L’organisation du hadj a pris un coup parce que l’UMT a perdu son autorité. Elle n’est jamais parvenue à discipliner les agences dont la plupart jouit de la couverture des cadres civils et militaires du régime. Dès que l’UMT prend une sanction disciplinaire, les coups de fils pleuvent et au finish, le président finit par se rétracter car parfois ce sont des parrains politiques qui entrent dans le jeu. Difficile, sinon impossible de faire régner l’ordre. Ainsi est-on parvenu à la déconfiture dans l’organisation du hadj. Conscient de cette réalité qui paralyse l’Union et la dépouille de sa crédibilité, les premiers responsables ont introduit une requête à qui de droit pour qu’on reconnaisse à l’UMT un statut particulier qui lui donnera un peu d’autorité par rapport aux vulgaires associations et agences. Cette requête pour solliciter un peu d’autorité a été motivée par le fait que lors d’un procès. Avec un chef d’agence de voyage, l’UMT a été considérée par les avocats de l’autre bord comme une association. Et donc, elle n’avait pas un droit de regard sur la vie d’une association concurrente ou d’une agence de voyage. Sur cette base, l'Union a perdu le procès et elle a écopé d’une amende de 13 millions suivie d’exécution. Personne ne fait plus confiance à un regroupement plus politique que religieux, d’où la paralysie dans les activités. La commission Zakaat, par exemple, n’a jamais fonctionné car, plutôt que de remettre leur zakaat à l’UMT, les donateurs préfèrent la remettre à des individus ou traverser la frontière avec, même si cela est contraire à l’Islam. Et pourtant, ce sont des activités de cette commission que l’Union devait trouver ses fonds de roulement. Suite à l’édition N°121 du 18 septembre 2009, RV POLITIQUE : LES MOUVEMENTS DE SOUTIEN DE FAURE À L'ÉPREUVE DES ÉCHÉANCES DE 2010. EN PANNE DE STRATÉGIES, LE PRÉSIDENT DU PARTI AU POUVOIR OPTE POUR DES MÉTAYERS POLITIQUES AU DÉPEND DE SES... PROPRES MILITANTS La présidentielle 2010 s'annonce à grands pas. Le parti au pouvoir peine à trouver un candidat. Les rumeurs de plus en plus persistantes attribuent cette situation à un bras de fer à peine voilé entre le président du parti et sa formation politique. Le RPT ne serait pas en odeur de sainteté dans l’entourage immédiat de celui qui incarne la continuité dans la monarchie née depuis le décès du père de la Nation. Les points de désaccords, il serait fastidieux de prétendre les égrener tous. Le moins qu’on puisse dire est que le parti et son chef se reprochent beaucoup de choses. Si le départ subit d’Eyadema n’a pas suffi pour faire basculer le pouvoir, il n’en faut pas plus pour faire peau neuve dans les instances dirigeantes. Ce changement n’est pas sans conséquences car si le système demeure, les hommes ont changé. À la gestion clanique longtemps décriée est venu s'ajouter un concubinage qui ne dit pas son nom. Nombreux sont les Togolais qui ont accueilli avec admiration la fin de la mendicité. politique de Lomé 2, mais au même moment, on se demande ce que devient tout cet argent qui jadis faisait le bonheur des organisateurs de marches de soutien et autres associations. Les inquiétudes sont d'autant plus fondées que rien n’a changé ni du quotidien des Togolais, ni dans les infrastructures du pays. Le semblant de construction est en réalité un véritable éléphant blanc au détriment du contribuable. Les chantiers qui se font voir sur le terrain pour redorer l’image ternie de nos villes sont plutôt des cache-sexe pour se rassurer que les décaissements et autres investissements étrangers se partagent dans le strict cercle des alliances. Les ouvrages qui ont connu un début d’exécution sont tantôt inachevés tantôt mal faits. La situation économique va de mal en pis, les salaires restent les mêmes, la vie devient de plus en plus chère, le Togolais ne vit pas mais il survit. Les postes juteux et autres instances dirigeantes du pays restent encore partagés au gré des appartenances régionalistes et des Intimités. Au même moment, les promesses faites même aux militants sont casées aux archives. Le camp des mécontents a davantage grandi, surtout depuis que le différend à double inconnue a semé le froid dans la grande famille des Gnassingbé. Les alliances sont devenues claires, la gangrène devient plus inquiétante quand elle a rongé jusqu’au fonctionnement même du RPT. La crise de confiance entre individus et la divergence entre stratégies politiques pour faire face à 2010 a même failli conduire à la création d’un RPT version Faure. Certes, pour l’heure, ce parti n’a pas pu être une réalité, mais il n’en demeure pas moins vrai que sur le terrain, tout se décide pour le RPT et sans le RPT, comme par délégation de pouvoir. L’inquiétude grandit quand, sur le terrain, un mouvement joue de plain-pied ce que le parti au pouvoir estime être sa chasse gardée. Dons directs, associations de soutien, ONG, le tout baignant dans un ensemble désormais connu sous le nom de MSF (Mouvement de Soutien à Faure). Une véritable machine. Politique dont les actions ne sont pas appréciées dans le parti. Faure pouvait s’en réjouir si, au lieu de se compléter, ces mouvements de soutien et le parti au pouvoir ne s’excluaient pas. Pour certains, à défaut de créer son parti, la naissance de ces mouvements est perçue comme une façon d’enterrer le RPT. La colère monte et l’atmosphère devient de plus en plus lourde au fur et à mesure que l’on s’approche des élections. Les militants se voient sur les bancs de touche pendant que des “métayers politiques” s’achètent à prix d’or. On parle des jeunes de l’opposition que la présidence s’évertue à récupérer de toutes pièces pour en faire des acteurs de premier plan. On crée des mouvements dont la gestion est confiée à ces militants débauchés, avec cerise sur le gâteau. Le coordinateur de cette nouvelle politique se trouverait être un membre influent d’un parti de l’opposition qui a déjà goûté aux fruits des accointances avec le parti au pouvoir. Pour trouver les moyens, il se dit que des sociétés d’État sont. mises à contribution. Comment se fait la collecte des fonds, qui sont ces jeunes métayers et comment fonctionne la boîte ? Nous y reviendrons. Ce que Faure devait savoir est que le RPT n’est pas seulement un parti mais c’est un laboratoire de stratégies politico-électoralistes et la longévité de sa formation est plus à chercher dans ce laboratoire que sur un quelconque pragmatisme politique. Tous ces mouvements tous azimuts ne sont pas du jamais vu. On a connu des actes similaires arrosés de billets au temps du père. En politique, on peut tromper tout le monde mais il faut savoir garder raison vis-à-vis de ses propres militants. Aussi longtemps que le RPT garde ses réflexes, Faure n’est pas forcé de remplir ses engagements vis-à-vis des Togolais dans leur ensemble. Mais les fausses promesses faites ici et là aux militants même du RPT sont une menace. Sur quelles armes compte le Chef de l’Etat pour remporter des élections qu’il veut propres ? Si ce sont ces billets de banque qui circulent déjà, il faut dire. Que devant la misère des Togolais, les billets de circonstance ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer. Les gens sont engloutis par le désespoir, les militants se disent abusés et les Togolais en général ne voient plus de quel miracle Faure et ses amis sont capables. Les nominations à la tête du client, les retraités qui refont carrière pendant que des compétences meurent en silence. La gestion toujours brumeuse, un train de vie des dirigeants en totale inadéquation avec le quotidien des Togolais. Du point de vue des adeptes des MSF, le RPT n’est plus qu’une coquille vide dont on peut se passer et il se dit qu’il n’est pas exclu que Faure se présente aux élections indépendamment du parti grâce auquel son père a résisté plus de trois décennies durant. Abi LA ZAKAT AL-FITRE DE QUOI EST-ELLE FAITE ? QUELLES SONT LES OBLIGES, LES AYANT DROIT ET QUAND EST-CE QU’ELLE EST VALABLE ? C’est une sorte de dîme purificatrice qui clôture le jeûne du mois béni de Ramadan. Cette zakât se fait dans les derniers jours du jeûne afin de purifier le jeûneur des impuretés qui ont entaché son mois béni et d’aider le pauvre à fêter sans se faire de soucis. Les aliments qui se consomment dans le milieu, notamment les produits céréaliers, sont les plus recommandés. Il est préférable de remettre la zakât le plus tôt possible (de préférence un ou deux jours avant la fête) à qui de droit afin de permettre à celui-ci de faire son programme pour la circonstance. À partir du moment où la prière du jour de la fête s’annonce, cette zakât n’est plus valide. Si elle parvient au bénéficiaire trop tard, notamment après la prière du jour de la fête, elle n’a plus la récompense prévue mais devient une simple bienfaisance de valeur inférieure. La zakât Al-Fitr (zakât de la rupture) dans nos milieux est ordinairement faite de riz, de couscous, de maïs, de mil, bref de céréales courantes à l’usage. Mais tant vaut la nature du don, tant vaut la récompense. Donc il est préférable de donner le meilleur que. L’on a surtout éviter de remettre à son prochain ce que l’on acceptera que par la main gauche, c’est-à-dire un produit de peu de valeur. Qui a obligation de faire ce prélèvement de la zakât? Tout musulman en vie jusqu’au moment prescrit pour ce prélèvement. Encore faut-il se rassurer que celui qui n’a pas encore garanti lui-même de quoi faire sa fête n’est pas lié à cette obligation. Dans une famille par exemple, le prélèvement commence par le père de famille, ensuite sa femme et puis les enfants en commençant du plus petit au plus grand. Ceux qui se prennent déjà en charge ne comptent pas. Sans oublier les autres membres de la famille dont on a la charge, les sentants, serviteurs et proches parents. Si un musulman meurt au moment où la zakât est déjà d’actualité, il faut faire ce prélèvement à son nom. De quantité estimée au contenu de quatre poignées moyennes soit un moud (récipient de mesure). COMMUNIQUÉS La fête de Ramadan aura lieu ce dimanche 20 septembre 2009 selon le communiqué officiel lu sur. la chaîne mère. Bonne fête. de ladite zakât). Cet instrument étant souvent rare dans nos milieux, il peut valablement être remplacé par un bol ordinaire utilisé pour la vente des céréales. Une mesure du bol pour le prélèvement au nom d’une personne. Les ayant droit à la zakât sont les indigents qui ont besoin de l’assistance. Qu’Allah accepte notre jeûne. La Rédaction Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009 RV REPORTAGE LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 13ème ÉDITION DU CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION DU ST. CORAN Le dimanche 06 septembre 2009 aux environs de 14 heures, les rideaux sont tombés sur le 13ème concours national de récitation du St Coran au Palais des Congrès de Lomé. Déjà à 6H, hommes, femmes, enfants, tous tickets en main, étaient dans de longues queues pour être des témoins oculaires et auditifs de ce que l'on peut appeler le plus grand rassemblement des musulmans au Togo. Contrairement à la 12ème édition écornée par la salle à moitié vide, cette année, le Palais des Congrès était plein comme un œuf. Après l’installation des invités et la prière d’ouverture, le vice-président du comité d’organisation, le Professeur ADJITA Shamsindine, occupera la chaire pour son mot de bienvenue. Il a remercié tous ceux qui ont, de près ou de loin, contribué à la réussite du concours et imploré Allah pour que l’événement soit une réussite. Ensuite viendra le tour de Mme DJOBO Nasara épouse OURO BANGNA, 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale et marraine de cette édition. Son soutien et sa présence ont rehaussé l’éclat de cette manifestation hautement religieuse. Il faut en passant relever qu’au-delà de la personnalité de l’élue de Tchaoudjo, on voit le colonel Ouro-Bang’na des services des FAT. Après M. Abdou Assouma de l’édition dernière, ce parrainage que madame Ouro a assumé est la résultante d’une disponibilité permanente de son mari pour la réussite de ce concours. Enfin, l’honneur était revenu au Président de l’U.M.T., M. BOURAIMA Inoussa, de s’adresser à l’assistance. Du vice-président du comité d’organisation au Président de l’U.M.T. en passant par la 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale, les intervenants n’ont pas manqué de féliciter le comité d’organisation pour son travail de fourmis, de remercier les autorités qui ont cultivé la paix sans laquelle tout culte est impossible et enfin implorer Le Très Haut pour qu’Il n’abandonne pas les musulmans, le Togo et ses dirigeants. Avant de présenter les candidats au public, il a été question de brosser les critères de notation à l’audience. Les critères étaient : la mémorisation (50 points), le tadjweed (15 points), la prononciation (15 points), la voix (10 points) et la prestation (10 points). C’est donc sur la base de ces cinq critères que les concurrents seront départagés par rapport aux aptitudes de chacun à engranger le plus de points possible. Cette année, le jury est scindé en deux en raison de trois catégories par jury. Le premier jury était dirigé par Mohamed ASBAT, imam de la grande mosquée d’Agoè Zongo et le second par l’imam Alassani Saliou du port. plus connu sous le nom de Malam Salé. Nonobstant quelques hésitations émanant du jury, tous les ingrédients étaient réunis pour ce grand concours de la parole et de la mémoire. Les candidats, plongés dans une concentration religieuse, ont fait preuve d’ardeur, de courage et de savoir-faire afin de se hisser à la haute marche du podium. Le passage des candidats, toutes catégories confondues, a de loin supplanté la dernière édition en prestation. Chacun se voulant à la hauteur de l’événement, les savoir-faire se sont succédés. Le public manifestait sa communion avec les concurrents par des takbirats. Et surtout, avec le moment fatidique de ceux qui ont mémorisé le Coran entier, les spectateurs étaient régalés tant la prestation était à la hauteur de l’événement. Tout s’est passé comme si Allah avait déjà choisi les vainqueurs puisque, sans être trempé dans la science du Coran, l’on pouvait se permettre un classement. Les deux jurys rendront public les résultats. Au finish, en adéquation avec les attentes du Public, les deux meilleurs de chaque catégorie sont connus : - Catégorie Nabai : 1er - ABOUBAKAR Moubarak (10 ans / CM1 EPP Agoè Kondji / Kloto) Prix : 60.000 f + fournitures scolaires, 2ème - SAMBA Fadal (10 ans / CM2 / Daroul Qourane / Tchaoudjo) Prix : 50.000 f + fournitures scolaires. - Catégorie Moudjalala : 1er - KADIRI Djéwéria (13 ans / 3ème Daroul Qourane / Tchaoudjo) Prix : 70.000 f + pagnes et fournitures scolaires, 2ème - TOURE Ayouba (12 ans / 5ème CEG Tchamba ville 1 / Tchamba) Prix : 70.000 f + fournitures scolaires. - Catégorie Yassine : 1er - TCHACHIBARA Waliyou (12 ans / 5ème CEG Anié-Ville 2 / Anié) Prix : 80.000 f + fournitures scolaires, 2ème - AKPO Mourdjana (16 ans / 3ème CEG Zongo / Golfe Nord) Prix : 70.000 f + pagnes et fournitures scolaires. - Catégorie Nisf : 1er - ABDOURAZAK Abdou Raouf (18 ans / 4ème Franco-arabe An’nour / Mango) Prix : 100.000 f + fournitures scolaires, 2ème - AGORO Farida (16 ans / Tle A4 CSI Zongo / Golfe Nord) Prix : 90.000 f + pagnes + fournitures scolaires. - Catégorie A’anrof : 1er - TCHASSAMA. Djalilou (18 ans/ 1ère année UL). Prix : 150.000 f + Documents. 2ème - A L F A - B I A O Charifou (20 ans/Tle D Lycée Bafilo) Prix : 120.000 f + Documents. - Catégorie KAMIL : 1er - ABOUBAKAR Abdou Razak (19 ans/Tle / École coranique/ Kloto) Prix : une télévision d'une valeur de 400.000 f + une enveloppe de 100.000 f. Ces différents prix feront la fierté des 12 lauréats des 25 candidats, même si les organisateurs n’ont pas oublié des prix de consolation pour les 13 autres. La remise des prix s’est faite par les hautes personnalités musulmanes et politiques. Avant la proclamation des résultats, l’Amir national de l’A.E.E.M.T. a remercié Allah, les parrains et tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour que cette 13ème édition soit une réussite. Comme à l’accoutumée, ce sera la lecture du Saint Coran par la voix du lauréat qui a le plus émerveillé l’assistance, ABOUBAKAR Abdou Razak, 1er de la catégorie KAMIL. Cette lecture de fin a fait tomber les rideaux sur ce concours national de récitation du Saint Coran, laissant un monde. nostalgique d’un événement plein de bénédictions. C’est l’occasion de tirer un chapeau au Comité d’Organisation et à travers lui son Président sans oublier les 250 membres de différentes commissions qui travaillent dans l’ombre pour que ce concours soit. Que ce soit dans la gestion du temps ou la remise des prix, rien n’a été comme avant même si les à-côtés ne manquent jamais étant donné que la perfection n’est pas du ressort des humains. Ce comité d’organisation est d’autant à remercier que, l’argent étant le nerf de toute guerre, la recherche de fonds pour répondre au budget organisationnel de l’événement est souvent un parcours de combattant. Le comble a été atteint cette édition et beaucoup d’inquiétudes s’ouvrent désormais. Est-ce que les quêtes répétées adressées aux personnalités toujours les mêmes peuvent assurer la continuité de cet événement qui a pourtant atteint le point de non-retour ? Pire, peut-on continuer à compter sur les Togolais ? Généralement réticents à financer les activités islamiques, pendant qu’au Nigeria, par exemple, les bienfaiteurs se bousculent et doublent la mise pour que leurs dons soient le trophée de l’évènement ? Dans un pays où les opérateurs économiques battent de l’aile, jusqu’à quel point peut-on compter sur les sponsors ? C’est un évènement religieux dans tous les sens du terme. Pourquoi ne pas penser à des sponsors étrangers dans le monde arabo-musulman où des gens arrachent parfois des financements pour des projets bidons, pendant que la plus grande activité religieuse risque de mettre la clé sous le paillasson à défaut de moyens ? Il faut tout de même exprimer la plus grande gratitude aux donateurs qui sortent du lot dans leur soutien constant aux côtés de cette manifestation qui ne sera pas sans eux. Rendez-vous à la quatorzième édition. In Chaa Allah. Réalisé par Younous Rendez-Vous N° 121 du 18 septembre 2009 RV REPORTAGE Vue d'ensemble des candidats Quelques candidats en prestation Le loge officiel, on reconnaît M. Maman Sani, le colonel Ouro, la 2e vice-présidente de l’Assemblée, le colonel Titikpina, le 1er de la plus grande catégorie recevant son prix des mains de Mme OURO Bang’na Elhadj Cédipe, le DG de Djabalnour, le colonel Ouro, et le président de l’UMT remettant les prix aux lauréats. Le lauréat en interview. Vue d’ensemble des prix. L’U.M.T, LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO. Suite de la P2. Tous les projets, si projets il y a, conçus par l'UMT, n'ont jamais connu d'exécution car les caisses ont toujours été vides. Actuellement, l'UMT se retrouve sans rien. Il y a quelques mois, pour une sortie d’une délégation en ARABIE SAOUDITE, l’institution a dû se résoudre à contracter des prêts pour acheter les billets d’avion. Le comble du ridicule est qu'en lieu et place d'une suite favorable à la fameuse lettre demandant aux autorités en place de restituer à l’Union son pouvoir enterré par les interférences politiques afin qu'elle organise mieux le cinquième pilier de l'islam, il a été décidé, par arrêtés et... Décrets, la création d'une commission nationale pour redresser la barre dans l’organisation du hadj. Mieux, cette commission est née mais l’UMT est à peine représentée. Une façon de tirer l'oreille à nos autorités religieuses pour leur incapacité à organiser leurs affaires. Les autorités en place ont déjà oublié que cette incapacité tire ses origines de la politisation à outrance qu'elles ont instituée et qu'elles continuent d'entretenir à l’UMT. Le hadj se fait donc pour la communauté musulmane sans l'Union musulmane. La dernière surprise vient de la mise en place de la commission vérité, justice et réconciliation. Pour ce genre de situations, les gens s’attendaient à voir un représentant de l'Union musulmane à la présidence ou à la vice-présidence. Malheureusement, tout en respectant les deux personnalités musulmanes actuellement dans la commission, il faut dire qu'aucune des sept propositions faites par l'Union musulmane sur demande de l'autorité n'a été retenue. Un exemple de plus pour dire à l’UMT. qu'elle n'est plus qu'un pétard mouillé dont on ne craint plus rien. Alors que les autres confessions informent juste l'autorité de leurs activités importantes et du choix de leurs représentants, les musulmans doivent s'en remettre, pieds et mains liés à l’autorité qui décide quoi faire et qui choisir pour telle ou telle place. Voici comment nous jouons sur place. En Côte d'Ivoire par exemple, on trouve une union musulmane organisée et qui a les moyens de sa politique, ses intérêts ne sont pas piétinés par les considérations politiques. Elle s'est organisée par exemple de façon à ce que chaque imam digne de ce nom ait un salaire. Nul ne peut être imam s'il ne peut parler à la fois l'arabe et le français. Ceci oblige les oulémas au recyclage. Mais ici c'est le laisser-aller, rien n'est organisé. Certaines représentations pour des institutions islamiques ont même à un moment donné été assumées par des non-musulmans. Les bourses islamiques se gèrent sans que l'UMT sache qui fait quoi. Des candidatures vont représenter le TOGO à l'extérieur pour la récitation du Saint Coran sans que l'UMT sache comment ils ont été choisis. L'État tire profit de la coopération avec le monde arabo-musulman sans que l’UMT ait sa modeste contribution à apporter. Mieux, des dotations à l'endroit de la communauté musulmane finissent dans les couloirs de l'administration politique. Jusqu'à quand cela va-t-il continuer ? Il faut un véritable leadership musulman pour prendre le problème à bras le corps. Le chantier est vaste. C'est ici qu'il urge de se battre pour que, pour une fois, le prochain président de l'UMT tire son pouvoir de la voie des urnes. Les autorités et cadres musulmans nommés plus haut semblent avoir pris conscience du mal. Aux dernières nouvelles, il semblerait que les réunions se multiplient. Il se dit aussi qu'au menu des discussions se trouve le problème de l'imamat dans les mosquées. Initiative louable mais nous espérons qu'ils tiendront compte de ce qu'il y a eu un véritable faux pas qui mérite d'être corrigé. Car Il n'est jamais trop tard pour bien faire. La communauté compte sur une bonne colonie et pense qu'ils sont capables de réclamer le tir. Abi-Alfa Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009 RV DOSSIER LE CALVAIRE DE L’ENSEIGNANT TOGOLAIS (Réédition) « Tant vaut l’école, tant vaut la nation ». Cet adage porteur d'une vérité indéniable semble ne pas toucher les dirigeants togolais. Pas besoin d'une loupe pour se rendre compte que l'éducation reste leur dernier souci. Nous n’en voulons pour preuve que les conditions de vie et de travail des enseignants. Le régime en place n’a ménagé aucun effort pour maintenir les fonctionnaires, mais en l’occurrence les enseignants, dans une situation peu enviable. Un enseignant s’est amusé à demander à ses élèves ce qu’ils voudraient comme carrière. L’un d’entre eux a longtemps hésité entre l'enseignement et le métier de croque-mort (laveur de cadavres). Enfin, il a fini par se pencher vers cette dernière carrière. Tant le métier noble qui forme les cadres d’un pays est méprisé qu’on est en droit de se demander ce que l’enseignant a fait pour mériter ce sort. Même s’il faut reconnaître un semblant de réformes, il est aussi évident que la fonction enseignante constitue la cinquième roue du carrosse. Tout d’abord, l’enseignant a perdu son titre d’antan de pilier de développement depuis que le Président père les a confondus aux assaillants pour avoir réclamé leurs droits par une grève. C’était un début d’un véritable parcours de combattant. Depuis lors, les revendications provenant de ce secteur sont reléguées aux calendes grecques. Toutes primes et autres avantages lui revenant de droit sont coupés sans explications fondées. C’est ainsi que le "maître”, comme on l’appelle communément, ne représente que son ombre au sein de la société dans laquelle il est censé représenter l’État. Il devient un roi sans couronne, un moine sans habit. Comment cela peut-il en être autrement si monsieur l’enseignant baigne dans des dettes et que par excès de problèmes devient un visiteur fidèle des tavernes de Boissons locales ? Dans son “bureau”, c’est-à-dire la salle de classe, sa situation n’est pas luisante. Étant le seul capitaine devant faire régner l’ordre devant cette fourmilière d’enfants avec sa seule voix comme arme, personne n’aimerait être à sa place. Il finira donc sa salive à parler, à répéter et à corriger ce que les parents n’ont pas su ou pu faire à la maison. Au lieu de constituer un modèle pour les enseignés, il donne l’image du contraire car la seule chemise blanchie par l’usure du temps, le pantalon parfois raccommodé, le démotive et pour cause : la prime de l’habillement est ignorée. En cela, comment voulez-vous qu’un élève écoute un enseignant qui le déconseille d’aller au Nigeria ou au Gabon au moment où le même élève le voit pousser sa moto pour la démarrer ? Au même moment, l’enseignant, droit dans ses bottes, est pétri d’une mission : celle de mouler des citoyens de demain, sociables et dépouillés de tout comportement pervers. Une mission ratée d’avance car rien de l’enseignant tel qu’il est. Aujourd’hui n’inspire respect ni estimation et moins encore espoir de la part des élèves. De plus, avec ses autres collègues fonctionnaires, le "teacher" est perçu comme un agent de l’État de seconde zone. Et la raison est toute simple : les hauts décideurs l’ont voulu ainsi. Sinon comment comprendre le statut d’auxiliaire pour un enseignant qui a passé le concours comme les autres fonctionnaires et qui a le même niveau qu’eux ? En vertu de quelle loi doit-on couper 10 % de son salaire pendant tout le temps de son statut d’auxiliaire ? Que deviennent ces 10 % ? Il y a des auxiliaires de justice, des auxiliaires médicaux, mais un enseignant intervenant dans une matière est auxiliaire par rapport à qui ou à quoi ? Seules les escapades de nos dirigeants pourraient être une réponse exacte. Ce n’est plus un secret pour personne qu’un enseignant, parfois venant de la campagne la plus éloignée, doit faire plusieurs tours au guichet avant de percevoir son salaire, surtout si c’est un auxiliaire, parce que clôturant la... Liste des fonctionnaires par pertinence. Comme si cela ne suffisait pas, tout acte posé par lui est comme une traînée de poudre tant sur le plan social que professionnel. Au moment où la plupart des bureaux de l’administration sont fermés, la seule absence de l’enseignant à son poste suscite la colère même du chef du village. Au-delà de toutes ses tâches, l’enseignant est un tout : enseignant, parent, conseiller, mentor, parfois même une assistance sociale. Puisqu’il n’est pas rare qu’il rencontre des enfants qui, par manque de quoi manger, régressent dans leurs études et que, poussé par le bon sens, il est moralement obligé de porter secours, souvent avec l’ingratitude comme seule récompense. Ce serait trop oser de citer ici tout ce que l’enseignant fait pour la bonne marche de la Cité, mais toujours payé en monnaie de singe. L’ingratitude est d’autant plus grande qu’il supporte toutes les critiques de l’échec des enfants et, au même moment, en cas de réussite, les enfants sont les seuls héros de l’examen. autres primes, celle de la bibliothèque, laquelle est supposée aider l’enseignant à se constituer une bibliothèque afin de faire face à son métier. La prime de la craie, elle devait réparer les dommages sanitaires liés à la manipulation constante de la craie. La prime d’habillement pour l’assister dans son obligation déontologique à être présentable devant l’innocence qui doit le prendre pour un miroir. La prime de travail de nuit qui devait le récompenser pour le travail qu’il doit continuer pendant des heures normalement consacrées au repos. Et enfin la prime d’éloignement qui devait l’aider dans son effort à s’intégrer dans un environnement très peu envié des autres serviteurs de l’État. Tout ce tableau que nous avons dressé n’est que le fruit d’une mauvaise gouvernance. Le dernier des politiques sait qu’il ne sert à rien de gouverner sans prévoir. Par conséquent, les structures et plans de l’éducation doivent croître avec la population. Mais malheureusement par une négligence sadique ou par une cécité. Politique, tout ce qui est en relation avec l'éducation est relégué au dernier plan. On n’a pas besoin d’être devin pour s’en convaincre. Les locaux des hautes administrations de l’éducation sont loin d’être enviables. Pendant que les véhicules ne contiennent plus dans les garages de certains ministères, et que le garage central se vide par les détournements à peine voilés de voitures, ceux mis à la disposition des inspections appartiennent au siècle dernier. À cela s’ajoute le manque chronique de carburant pour des visites des établissements pour leur bon fonctionnement. Que de fois les parents d’élèves ont cotisé soit pour réparer des véhicules des inspecteurs, soit pour payer les enseignants volontaires ou autres. Dans cette situation et pour des raisons électoralistes, le gouvernement a proclamé la gratuité de l’école au primaire. Une gratuité que beaucoup considèrent comme un remède se trouve être pire que le mal parce que là encore l’imprévoyance a éclipsé la volonté de bien faire. Pour ne pas trop Fourrer le nez dans cette affaire, passons. Pour avoir passé au peigne fin cette situation, ce serait superflu de s’étonner de la baisse de niveau à tous les égards. Nous ne sommes pas loin du cas chilien. Younous, COMMENT ARRÊTER DE FUMER ? La prise de la cigarette à petits coups devient une habitude et l’habitude étant une seconde nature, il devient par la suite une corvée quand on ose se décider à divorcer avec la fumée. C’est d’ailleurs le pourquoi les spécialistes ont conclu que la meilleure façon d’arrêter de fumer est de ne pas commencer. Cesser de fumer ne se réalise pas d’un coup, s’il en est difficile, il n’est pas impossible d’en arriver. Mais encore faut-il avoir le courage de remettre en cause son état de fumeur, de vouloir en sortir et de se doter des moyens pour y parvenir. À travers cette fenêtre consacrée à la santé qui vous sera servie à chaque édition, les accrocs du tabac, si invétérés soient-ils, peuvent trouver un refuge idéal pour se tirer d’affaire. Le tabac étant un véritable fléau, Nous avons cru bon faire le premier clin d’œil aux fumeurs. Pour commencer, nous tenons au fait que vous fumez actuellement et vous n’envisagez sérieusement pas d’arrêter. Vous vous trouvez bien comme vous êtes. Soit vous n’avez pas envie de renoncer au plaisir que procure le tabac, soit vous aimeriez bien, mais vous ne vous sentez pas prêt à franchir le premier pas. FUMER EST UN PLAISIR C’est bien parce que fumer est un plaisir qu’autant de personnes fument : la cigarette est synonyme de convivialité et de bons moments. Pour une raison toute simple : il y a dans votre cerveau des cellules qui captent la nicotine. Lorsqu’elles sont activées, elles génèrent les sensations de bien-être. Après une bouffée de cigarette, la nicotine se fixe sur les récepteurs et provoque ce plaisir en seulement sept secondes. Mais les anciens fumeurs soulignent qu’à l’arrêt du tabac, ils ont redécouvert d’autres plaisirs : les odeurs, le goût des aliments, l’impression de respirer pleinement. Ils expriment aussi un sentiment de réussite personnelle et la satisfaction d’avoir retrouvé une forme de liberté et d’indépendance. FUMER ME DÉTEND Cette impression est due à un effet de nicotine sur le cerveau : la tension que vous ressentez avant de fumer et qui est soulagée par la cigarette est principalement en relation avec la nicotine. Après quelques semaines d’arrêt, les anciens fumeurs ressentent un sentiment d’apaisement : ils n’ont plus de sensation de manque ni de frustration. JE NE ME SENS PAS PRÊT À ARRÊTER MAINTENANT Il est possible que ce ne soit pas le meilleur moment pour vous. Ne vous précipitez pas. Ne prenez pas cette décision à la légère. Et sachez que l’arrêt du tabac n’est pas insurmontable : il faut s’y préparer convenablement, accepter l’idée que cela ne se fait pas du jour au lendemain et recourir à des méthodes sérieuses et adaptées à votre cas. JE NE FUME QUE DES CIGARETTES LÉGÈRES Les cigarettes légères Suite à la page 7 Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009 RV POLITIQUE LE M.C.D. DE Me TCHASSONA RATISSE LARGE DANS LE MONDE MUSULMAN pouvait être comparé à un pont cette rencontre entre le Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) et Shabaab (La Jeunesse Islamique du Togo) ce 16 septembre 2009 au siège dudit parti. Il était question de réfléchir sur les rapports qui peuvent exister entre la religion d'Allah et la politique. La prière et la présentation des membres du parti et ceux de MCD faites, le Saint Coran sera remis au Président de Shabaab pour marquer l’aspect solennel de cette assise. Sous forme d'une véritable conférence de presse, le président du MCD prendra la parole pour éclairer son auditoire sur son parti et ses idéaux. C'est ainsi qu'il fait savoir la raison fondamentale de sa lutte politique qui n'est autre que le changement profond dans tous les domaines. Pour lui, ce serait une irresponsabilité de rester bras croisés au moment où la misère, la mauvaise gestion et l’exclusion s’installent dans la cité. Mais seulement, certains ont souvent pensé qu’en Islam, la politique n’a pas droit. de cité. Voilà une des raisons fondamentales qui explique cette rencontre. Selon son analyse, l’Islam devait se trouver au-dessus de tout car il précède le Togo et par là toutes ses institutions politiques. Au même moment, le musulman est interpellé par la politique dans son pays puisque selon ses principes, il ne triche pas et ne doit non plus se laisser tricher. C’est pour cela qu’il a lancé un appel aux musulmans de sortir de leurs gonds et participer aux affaires du pays pour avoir de quoi répondre le jour du jugement Dernier. Ceci est d’autant plus vrai que parfois le silence est plus bavard que la parole. Pour l’orateur, au moment où notre pays est dans une crise socio-politique sans précédent et que la plaie a fait trop de gangrènes, le seul et ultime recours serait les dignitaires religieux. Ils sont détenteurs de la sagesse et de la morale du Très-Haut et surtout les plus écoutés par la population débordée par le mensonge depuis des années. Le fondement de cette rencontre est comme un guerrier qui doit cerner les tenants et les aboutissants de sa maison avant d’aller sur le champ de bataille. Saisissant la balle au bond, le président ZATO Ousmane de Shabaab a remercié le président du MCD pour l’initiative et a fait savoir que le soutien de son Association ne lui fera aucun défaut dans son engagement politique dans lequel les musulmans s’identifient pleinement. Il a pris l’engagement de diffuser les idées du MCD à travers Shabaab composée d’un grand nombre d’imams. Ceci permettra aux gens qui méconnaissent son association de se faire une idée sur sa capacité de mobilisation de masse. Avant la fin de ses assises, Me TCHASSONA va exhorter les responsables musulmans à unifier toute la communauté afin que celle-ci parle d’une seule voix au cours des échéances à venir. Il a été suggéré la création d’un groupe de réflexion dans lequel les discussions se poursuivront dans ce sens. Le temps imparti était trop court pour vider la corbeille de ces assises et en bons musulmans n’oubliant pas le rendez-vous avec. Allah, ils se sont séparés avec les cœurs remplis d’une confiance mutuelle devant Dieu et devant les hommes. Younous De gauche à droite : Le Pdt du MCD, les responsables de la jeunesse islamique et les Ouléma et membres de leur association. COMMENT ARRÊTER DE FUMER ? Suite de la page 6 ont été créées pour laisser croire qu’elles pourraient diminuer la quantité de produits toxiques inhalés par les fumeurs. Attention, elles restent extrêmement dangereuses malgré ce que l’industrie du tabac tente de faire croire au public. C’est pourquoi, dans les pays de l’Union Européenne, la mention cigarette légère est interdite. En effet, les taux de nicotine et de goudron indiqués sur les paquets correspondent au rendement des machines à fumer, mais aucun fumeur ne se comporte comme la machine de référence. La quantité de produits toxiques absorbés varie selon la manière dont on fume. Quand une personne dépendante à la nicotine se met aux cigarettes dites légères, elle modifie automatiquement sa façon de fumer et absorbe la même. quantité de nicotine qu'auparavant puisque son organisme en ressent toujours le besoin. Elle fume davantage ou tire davantage sur chaque cigarette. Enfin, les recherches récentes montrent que les cigarettes légères entraînent des formes nouvelles et plus dangereuses de cancer. Il y a tellement longtemps que je fume, ça ne sert à rien d’arrêter maintenant. Il n’est jamais trop tard pour arrêter, même si vous fumez beaucoup et depuis longtemps. En effet, le risque de développer une maladie grave s’atténue après l’arrêt pour atteindre progressivement celui des non-fumeurs. La peur de grossir, de l’échec, d’être irritable, nous abordons ces aspects au prochain rendez-vous. À suivre Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Directeur de Publication : ^i^ www.rv-togo.com ABI-ALFA Izotou Imprimerie le Brillant Cel: 909 76 99 Tél: (00228) 261 16 32 / 905 38 41 Nombre de tirage : 2000 exemplaires Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009 RV PUB JEU - CONCOURS WAMY: Clôture le 23 sept., remise des prix le 27 sept. Dans le cadre de leurs activités pour rehausser l’éclat du mois béni de Ramadan et en collaboration avec votre journal "Le Rendez-vous", la Jeunesse Islamique du Togo, Shabab Islamia, sous le sponsoring de WAMY (World Assembly of Muslim Youth), lance un concours de culture générale islamique. Échelonné sur quatre semaines, le concours dont le questionnaire est en dessous est doté d'un lot important de prix : des ventilateurs, des téléphones portables, des DVD, des Corans traduits, des heures de navigation sur le net, des bidons d'huile, des sacs de riz et bien d'autres articles importants. Les réponses aux questions sont à déposer au siège national de la Jeunesse Islamique ou au siège du journal Le Rendez-Vous. La date limite de dépôt des réponses est reportée au mercredi 23 septembre à 18h. La cérémonie de remise des prix se fera au siège de la Jeunesse Islamique le dimanche 27 sept., à 9h du matin. Bonne chance. NB : Le siège est situé sur le bd Jean Paul II. juste au carrefour entre le bd Jean-Paul II et la route goudronnée venant du centre culturel islamique de Lomé II. QUESTIONNAIRE 1- Est-ce que le jeûne du jour d'Arafat lorsqu'il coïncide avec un vendredi est autorisé ? Expliquez. 2- Un malade a rompu son jeûne après quelques jours, il est décédé par la suite. Peut-on rembourser sa part ? Donnez les références coraniques. 3- Un fidèle a manqué un jour de jeûne et n'a pas pu le rembourser jusqu’à l'arrivée du nouveau mois de Ramadan. Comment fera-t-il pour rembourser ? 4- Dans quelles prières l'on peut citer la formule de salutation trois fois et comment ? 5- Quel est le jugement de l'Islam concernant l’usage du chapelet ? Qu’est-ce qui est le mieux indiqué ? Quel est l'argument du Coran et de la Sounnah ? Complétez le passage suivant : Quand le Prophète (SAW) avait l'âge de... sa... 7... était sortie de la cité de... 8... Quand il a eu... 9... il a perdu son... 10. Et il a goûté la solitude. 11 - Qui l'a parrainé après ? 12 - Qui était le Secrétaire Général des Nations Unies dans les... années 90 ? 13- À quelle date l'union de la jeunesse islamique du Togo fut créée ? 14- Combien de représentations compte-t-elle sur le plan national ? 15- Qui est la première personne qui a mis les points dans le Coran ? 16- Cite trois noms du chapitre de la Fatiha. 17- Qui a la permission de faire les ablutions sèches ? 18- Pourquoi l'usure (Riba) est-elle un péché majeur ? 19- Est-il nécessaire pour un musulman de faire un pèlerinage plus d’une fois ? 20- Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? 21- Où faut-il regarder lorsqu'on est en prière ? 22- Pourquoi ? 23- Pourquoi le chapitre de Taoubah ne débute-t-il pas par "Au nom d’Allah" (Bismilahi rahamani rahim) ? 24- Comment les mécréants faisaient-ils leur prière auprès de la Kaaba ? 25- Qu'est-ce que Moussah Samiriyyou a fait pour les Juifs (Bani Israïl) ? 26- Quelle est la seule mosquée où il n'a été célébré qu’une seule prière et par une seule personne ? 27- Par quel nom désigne-t-on traditionnellement les pervers dans le Saint Coran ? 28- Quelle est la meilleure manière de faire le... Salut sur le Prophète ? 29- Quelle sourate comptant trente versets intercédera en faveur du fidèle ? 30- Il y a plusieurs oiseaux sur l’arbre et on en a tué un, il y restera combien ? Choisissez la bonne réponse : 31 - La prière de vendredi pour un voyageur est (illicite - obligatoire - facultative). 32 - Parmi les piliers d'Al-Tikâf, la retraite spirituelle (la lecture du Saint Coran - le séjour dans la mosquée - l’observation du jeûne). 33 - Le jeûneur qui ne prie pas, son jeûne est (correct - un péché - vain - détesté). 34 - Le repas est prêt mais le fidèle va à la prière alors qu’il a faim, cette prière est-elle (détestée, vaine, correcte) ? 35 - Par quelle porte est-il préférable à un pèlerin d’accéder à la Kaaba ? (La porte de la Paix - la porte de la Oumra - la porte du Prophète). 36 - Quiconque oublie la prière doit rigoureusement la rattraper (lorsqu'il se le rappelle - le lendemain - avec la prière obligatoire la plus proche). 37 - Un candidat doit entamer son examen avant Maghrib et il n’en sortira qu’après Isha. Est-ce qu’il lui... Est-il possible de rassembler Maghrib et Incha avant d’accéder à la salle ? (C’est possible - c’est illégal - c’est un acte proscrit) 38 - La retraite spirituelle (al itikaf) dans les dix derniers jours de Ramadan est (une obligation religieuse individuelle - une obligation religieuse solidaire - détestée - une norme attestée) 39 - L’isolement de deux fiancés dans un endroit clos est (permis - détesté - illicite) 40 - La traduction du Saint Coran en plusieurs langues est-elle permise ? Pourquoi ? 41 - Qui a construit la mosquée des rivalités ? Où est-elle située ? 42 - Quel est le jugement de l’islam à propos de la mosquée des rivalités ? 43 - Est-ce qu'il est possible de voir Allah dans ce bas monde ? 44 - Quel est le nom du père du prophète Ibrahim ? 45 - Quel est son surnom ? 46 - Quel est le nom de son fétiche ? 47 - Qui parmi les participants aux concours internationaux de récitation du Saint Coran a ramené le meilleur prix pour le Togo ? 48 - Quel fut son rang ? 49 - Qui est le premier togolais à avoir mémorisé le Saint Coran ? 50 - En quelle... année ? JVe13e-14 ■' ÜX J$3i. 1 s v^?^^^ • Vil V (*JJ^ — JkL _ fit (-4—j VA t^U^ ? ^ -24 v i3Uj n ?4aÜLÜI 5 -lùj t^jlA^Lj u-jJj â$ Télhb La j t JxnÙI Le ?ZLÙ La tùxill xü i?f t A -1 O J <^1^3 >xJ La j a AjÜ La j c - >^ - - " aZc. -*fJJ&B jîjill AjZLtll /iVljLiuJl ÀS jluAJ 3e- J2 ^A jJ 1 » La J — t A ■ 4a H ) ->>4 -1L: *CâjA jû ^jll DG pour un nouveau départ à Air Togo Un nouveau D LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO Tchassanti A. minou lcr de la catégorie 1 (Coran entier, a été 1er pour la moitié du Coran en 2003) Rupture officielle du jeûne 8e édition Le concours du centre culturel islamique, coup d’essai coup de maître Abdoul-Hamid, 1er pour tout le Coran (a représenté le Togo à Dubaï en 2003) Le Président Eyadéma encore au Rendez-Vous du Ramadan Le Président Eyadéma LE SILENCE COUPABLE DE LA H A AC Muntadah INTERVIEW DU PRÉSIDENT OEUIMI La presse Pourq^ Massena Palouki, DG de FAIT / M. Têt ou K. Ahamed «La survie d'une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj» La presse islamique mal vue à l’Union Musulmane! Rupture du jeûne à Al- Paradoxal que cela puisse paraître, c’est pourtant la triste réalité que vit le journal musulman "Le Rendez-Vous", un journal que certains tenants de l’Union Musulmane ne voient pas d’un bon œil. Ce journal est créé avec une cible privilégiée : le monde musulman. Un monde qui souffre d'un vide médiatique. Dans des pays comme le Ghana où l’Union musulmane se respecte et se veut respectueuse, elle a un organe de presse pour répondre à ses besoins et promouvoir l’Islam. Nous avons créé notre journal pour pallier ce manque en attendant que notre union soit suffisamment organisée. C’est pourquoi, depuis, nous avons couvert tous les événements islamiques, en l’occurrence ceux organisés par l'UMT. Mais seulement, nous ne nous contentons pas de simples reportages car nous estimons que ce monde est aussi à corriger. Alors, à vouloir corriger un monde où les gens confondent déjà intérêts personnels et adoration, il est normal que certains se sentent victimes de notre plume. Quoi de plus normal quand on sait que l’on ne peut pas faire d’omelette sans casser les œufs. "Congrès de l’union" Musulmane rejetés aux calendes grecques, on y voit la main de Lomé II. "Organisation du pèlerinage, une escroquerie en miniature", "grogne dans le monde musulman, une mosquée profanée par les forces de l’ordre", tels sont certains de nos titres pour remettre les pendules à l’heure. Attention ! Vous avez en main un journal musulman. Par conséquent, il ne manque pas de citations du Saint Coran ou de la Sainte Bible. Prière de le conserver en lieu sûr ou de le brûler tout simplement tel que le recommande l'Islam. De ces titres, certains nous ont attiré la foudre des hommes politiques. Certains estiment que nous faisons des articles injurieux et que nous n’avons pas le droit de citer dans les rencontres musulmanes. C’est ainsi qu’au dernier congrès de l’Union Musulmane, des dispositions ont été prises pour qu’aucune presse privée non invitée n’accède à la salle. Lorsqu’à la fin du congrès, les journalistes devaient prendre les perdièmes pour le déplacement, notre rédacteur s’était présenté à M. Ayélara qui était chargé de... Cela. Celui-ci lui fait savoir que notre journal n’était pas sur la liste de ceux qui ont droit aux perdièmes. Il l’envoie voir M. Inoussa Bouraïma à ce sujet. À sa réclamation, M. Inoussa répond : « c’est vous qui nous insultez » et continue son chemin. Précédemment, un autre dignitaire de l’Union Musulmane déclarait à notre directeur, venu avec un autre confrère pour couvrir l’événement : « on ne demande pas la presse écrite ici, elle vient pour voir et nous insulter ». Effectivement, le Rendez-Vous, le seul journal islamique, n’a pas été invité par M. Bouraïma Inoussa au congrès, nous avons pensé à un oubli. Mais avec cette remarque, nous comprenons que c’était à dessein. Nous faisons comprendre à nos aînés que nous n’étions pas au congrès pour les 2 000 F qu’ils ont donnés à chaque journaliste de la presse publique pour leur déplacement. Nous leur rappelons qu’ailleurs, on donne au moins 5 000 F pour le déplacement d’un journaliste. Nous ne sommes non plus venus pour couvrir l’événement afin de leur envoyer une... facture, comme cela se fait normalement. Nous n’avons jamais demandé un franc à l’union musulmane pour notre travail, car nous la connaissons très bien. Et nous considérons ce que nous faisons comme notre devoir devant Dieu car on s’est fait reconnaître en tant que presse musulmane. Aussi voudrions-nous faire comprendre aux gens que nous dénonçons les faits qui touchent à l’intérêt de l’Islam, quitte à ceux qui se sentent coupables de se morfondre. Ceux qui ne digèrent pas notre présence doivent savoir que nous ne sommes pas là pour salir l’image de l’Islam, au contraire, car cette religion n’a rien d’imparfait pour être dénoncée. Mais les gens qui se réclament de l’Islam sont tellement faux qu’il faut leur dire certaines vérités. S’il faut écrire pour louer des personnes à moralité douteuse, qui ne défendent que leurs poches au détriment de la promotion de la religion de Dieu, autant raccrocher. C’est bizarre que notre journal, privé de l’aide de l’Etat parce qu’il est religieux, puisse essuyer de telles. Aberrations de la part de la plus grande institution islamique du pays. Mais cela est loin de nous décourager, avec ou sans l’Union Musulmane notre journal vivra. Abdou-Salam Muntadah L’ONG islamique Al-Muntadah Al-Islami, comme elle en a l’habitude, a organisé une soirée de rupture officielle du jeûne ce lundi 08 novembre 2004 à 18h à son siège à Lomé. Il faut faire remarquer que cette ONG implantée au Togo en 1994 a toujours organisé le long de chaque Ramadan des soirées de rupture. Elle le fait au bénéfice des fidèles du quartier, des gens en retraite spirituelle dans sa mosquée, de ses élèves et orphelins. Mais cette soirée du 08 a eu un cachet quelque peu spécial du fait de la présence des officiels au rang desquels l’Ambassadeur d’Égypte au Togo. C’était donc au siège de cette ONG de bienfaisance que les REHDEZ-VOUS Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses Sans Dieu Rien Tel : 221 17 20 Tirage : 1500 exemplaires Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du journalisme case N° 68 mawid2003@yahoo.fr Directeur de Publication ABI-ALFA Izotou Cél : 905 38 41 Rédacteurs Dosseh SOHEY Cél : 907 82 19 BODE Yunous Cél : 929 13 29 Imprimerie Le D. G. d'Al Muntadah, autorités religieuses avec le président de l’Union Musulmane en tête, les représentants des autres ONG islamiques, des Imams et bien d’autres ont eu la carte pour rompre le jeûne. L’ambiance était de fête et le directeur du centre avec son personnel n’ont pas lésiné sur les moyens pour réserver une hospitalité authentiquement musulmane aux illustres hôtes. La rédaction Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004 R V politique Le Président Eyadéma encore au Le Président Eyadéma, "On ne change pas les bonnes habitudes", cet adage, le chef de l'État togolais en a fait un sacerdoce. Pour la troisième fois consécutive donc, il tend à la communauté musulmane du Togo une main généreuse. Ce geste, rare sous d'autres cieux, s'encre désormais dans nos traditions. 75 millions de francs CFA, c’est l’enveloppe que le président Eyadéma a encore une fois. Déboursé pour donner une bouffée d’oxygène au monde musulman dans le virage le plus pénible du mois sacré. Le don en nature fait de 4080 sacs de maïs, 2043 sacs de riz, 1331 cartons de sucre et 161 cartons de lait a été réceptionné par les dignitaires musulmans de la main du Premier Ministre Koffi Sama. Ce n’est pas ce qu’on donne qui importe mais la façon de donner, le Premier Ministre l’a compris et c’est en arborant un large sourire qu’il a remis aux bénéficiaires le lot de vivres. L’Office de la Sécurité Alimentaire d’Agbadahonou à Lomé a été le cadre choisi ce vendredi 05 novembre 2004 pour la circonstance. Entouré de certains de ses ministres, le chef du gouvernement a mis un accent sur le sens de partage du chef de l’Etat : « En tant que croyant, le président de la République sait que le Ramadan est une période de carême, de jeûne, de prière et de partage », devait-il souligner avant de demander que ce don arrive à qui de droit, notamment les couches les plus démunies. Exprimant sa gratitude au donateur, le vice-président de l’UMT, M. Inoussa Bouraïma, n’a pas pu s’empêcher de louer un tel geste qui vient à point nommé. Répondant aux préoccupations du Premier Ministre, il a affirmé que les dispositions seront prises pour que la population cible ne soit pas lésée. Puisque la plus belle femme ne peut offrir que ce qu’elle a, M. Bouraïma a invité les musulmans à prier pour la pérennisation de la paix au Togo et à implorer la grâce d’Allah sur le président Eyadéma. Indépendamment de son manteau de protestant, il vient de donner la preuve que la charité fait partie des bonnes manières, elle n’a donc pas de barrière confessionnelle. Non satisfait de sa politique d’ouverture à l’Islam, il accompagne les fidèles d’Allah dans leur plus profonde intimité depuis trois ans. Oui, le jeûne est le culte le plus intime dont la sincérité reste un secret entre Dieu et sa créature, et c’est à ce titre que Dieu a promis que lui-même rétribuera le jeûneur. C’est, comme le confirme un hadith : « le « Le jeûne est un secret entre Dieu et Son serviteur ». Quiconque soutient d’une manière ou d’une autre le jeûneur a l’équivalent de la rétribution de celui-ci sans que le salaire du jeûneur soit diminué. Décidément, le chef de l’État jeûne sans se rendre compte. D’où nous sommes tentés de dire que depuis trois ans, le Président de la République jeûne avec nous. Il est donc au rendez-vous du Ramadan, qu’il en soit ainsi rétribué. ABI-ALFA LE SILENCE COUPABLE DE LA HAAC Pourquoi M. Massena Palouki, DG de l’A.R.T., a-t-il fermé la radio islamique de Kpalimé ? En août 1989, le président de la République décidait la libéralisation de l’espace audiovisuel et communicationnel. Comme pour donner à cette décision un outil de travail, la HAAC (Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication) est créée et la loi N° 98-005 du 11 février 1998 définit la mission dévolue à l’Autorité de Réglementation des Télécommunications (A.R.T.) par rapport aux compétences de la HAAC. Depuis, l’espace médiatique s’est enrichi de tous. Les moyens de communication. Le fruit de cette politique ne s’est pas fait attendre et la remarque du chef de mission de l’évaluation à mi-chemin des 22 engagements ne nous démentira pas. La démocratie en est sortie grandie. Mais devant cette politique on ne peut plus louable du chef de l’État, certains gros bonnets pour des intérêts mesquins à peine voilés rament à contre-courant. En tout cas, c’est la triste remarque que nous sommes obligés de faire devant l’acharnement du tout-puissant directeur général de l’A.R.T., M. Massena, qui gère les fréquences radioélectriques, contre la radio islamique de Kpalimé. Une radio que le Monsieur a décidé unilatéralement de fermer courant septembre 2004 pour des raisons boiteuses. Tout ceci en passant outre les dispositions et décisions de son ministre de tutelle. M. Massena fait comprendre à qui veut l’écouter que cette radio est inconnue de ses services. Mais d’après nos recoupements qui n’ont ménagé aucune piste, c’est suite aux démarches des responsables de. l’Union Musulmane auprès du Ministre de l’Équipement sortant M. Andjo, que la Radio Al-Islam-Kpalimé émet depuis mars 2003. À la demande de ce ministre, la HAAC a délivré une autorisation provisoire d’émettre à la radio. Un exemplaire du dossier et une copie de l’autorisation ont été envoyés à M. Massena par son ministre de tutelle. M. Massena évoque aussi comme raison que le réseau est saturé. Mais on se demande pourquoi c’est la radio islamique qu’il faut fermer pour pallier à la saturation. Aussi faut-il que l’intéressé nous explique par quelle gymnastique il a fait ouvrir des relais de la Radio Zéphyr à Sotouboua, à Atakpamé et la radio Océane à Aného pendant que le réseau restait saturé ? Ces dérives autoritaires du Sieur Massena nous poussent aussi à nous interroger sur les compétences réelles de la HAAC qui semble croiser les bras devant ce qui peut ressembler à un conflit de compétences. Un conflit qui piétine sérieusement les prérogatives de la HAAC. Car on se demande comment le bourreau de notre Radio islamique et la HAAC interprètent l’article 03 de la loi N° 98-005 du 11 février 1998 qui crée et définit les missions de l’A.R.T. par rapport à celles de la HAAC en la matière. Certains agents de la HAAC interrogés sur ce dossier nous ont réservé une fin de non-recevoir. Soit la HAAC veut jouer son rôle, soit elle se résigne et remet le tablier à Massena et ses services. Nous avons de la nausée devant l’attitude de certains barons. Car ces agitations de Massena s’attaquent à deux politiques du régime. C’est d’abord un camouflé à la libéralisation de l’espace médiatique, une des conditions à la reprise de la coopération que nous souhaitons de toute notre énergie et ensuite, une entorse à la liberté de culte prônée par le président Eyadéma. Il est d'autant plus effarant que, d'après nos recoupements, la radio Maria, une station catholique émettant de Lomé, animait une émission les mercredis. Une émission où, à travers une libre antenne... Le régime était traité de tous les noms de singe. De là, l’émission a été fermée. Il se révèle aussi que cette radio Maria a un relais à Kpalimé et c’est ce relais de Kpalimé qui se serait plaint du fait que la radio islamique piétinait ses ondes. Ce qui se révèle faux. Plutôt, nous sommes tentés de croire que M. Massena veut aider la radio Maria à s’approprier toutes les ondes radio de Kpalimé afin que l’émission “libre antenne” suspendue à Lomé ait droit de cité dans le Kloto. Aux dernières dépêches, il nous est révélé que sur certaines pressions, dont l’intervention du Ministre Faure Gnassingbé, M. Massena a autorisé l’ouverture de la radio islamique juste pour le mois de Ramadan contre 275 000 F CFA. Alors que même les radios de l’intérieur ne payent pas 500 000 F CFA pour toute l’année. Le monsieur exige qu’on arrête les émissions juste le 18 prochain, un délai d’un mois. Véritable acharnement, n’est-ce pas ? Les musulmans de Kpalimé ne demandent ni la lune, moins encore le soleil à M. Massena, mais juste... Une fréquence qui peut couvrir ne serait-ce que la ville. Cette communauté ne se fait pas prier pour célébrer des cultes le cas échéant, en appui à la politique du chef de l’État. En témoigne la dernière prière faite par une association de jeunes musulmans. La communauté musulmane implore l’intervention du chef de l’État pour que cette radio soit définitivement ouverte. À suivre ABI-ALFA 7. Le Saint Coran, livre révélé à un homme béni pour l’humanité par l’entremise d’un ange béni, dans un mois béni sur une terre sainte, a encore été le point de mire qui a convergé un monde fou vers le Palais. Tout était au rendez-vous pour en faire une fête. À 8h 30 mn déjà, ce dimanche du 31 octobre, la grande salle du Palais des Congrès vibrait déjà à la cadence de la psalmodie des versets coraniques dans un esprit compétitif. Mais avant la compétition, en guise de cérémonie d’ouverture, il a fallu une prière d’ouverture suivie du mot de bienvenue du président du comité d’organisation. C’est donc au Dr Tidjani Sakaryaou. Qu’il est revenu la tâche de rendre grâce à Allah, saluer les invités, de relever le but du concours avant d’exprimer son regret de n’avoir pas trouvé un cadre plus hospitalier. “Les gens ont proposé un des stades mais le comité a jugé cela inadapté”, allait-il relever. Avant de souhaiter plein succès au concours, il a fait retenir que le découpage du Saint Coran retenu pour la circonstance répond aux normes internationales et qu’il souhaitait que les lauréats soient rétribués à juste titre. Prenant la parole, M. Ahmed Tétou, nouveau président ---------- R V Reportage ------------------------------- LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO. L’AEEMT à sa 8e édition de l’Union Musulmane, va féliciter l’AEEMT pour cette “organisation qui fait désormais partie de nos traditions”. Revenant sur l’objet de la compétition, le Saint Coran, il a relevé que ce livre compilé en 6236 versets, divisé en trente parties (djouzou) et 114 chapitres (sourates), constitue Tchassanti A minou 1er de la catégorie ‘’un. Couronnement nécessaire par lequel se clôt la révélation... Tout en exprimant sa gratitude aux érudits du Coran grâce à qui cet événement fait partie de nos Congrès de Lomé à l’actif de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Togo ce 31 octobre 2004. Le plus grand événement islamique de l’année au Togo, ce concours national de récitation du Saint Coran a encore une fois tenu à sa promesse. Comme à l’habitude, il a invité le jury à l’impartialité avant de déclarer “ouverte la 8e édition du concours de récitation du Saint Coran”. Avant ces interventions, a eu lieu de 08h15 à 08h35 la présentation des critères d’évaluation. Les candidats devraient compétir par rapport à un barème qui oscille entre la mémorisation (Hifz) sur 50 points, le respect des règles de grammaire (Tadjweed) sur 20 points, la prononciation (Mahâridji) sur 20 et la voix (sawt) sur 10 points. Ensuite, la présentation des candidats au nombre de 21, dont 3 filles, deux béninois et un ghanéen, répartis... en cinq catégories. Tous suspendus au verdict d’un jury de 07 membres avec Malam Sali en tête. Notre modeste plume ne peut se targuer de la compétence de vous décrire les hostilités proprement dites, tant il fallait y être. Dans une salle pleine à craquer, les versets ont retenti, les voix se sont bousculées, les unes plus travaillées que les autres, les cœurs ont vibré. Les femmes musulmanes Tchassanti Aminou de brés. Les candidats psalmodiant la sainte écriture, les spectateurs ne pouvant se retenir de glorifier Allah à travers les Takbir. À 12h15, commencent les formalités de fin. D’abord par le mot des organisateurs de la voix du nouveau président de l’AEEMT, M. Ouro-Gouni Ibrahim, suivi de celui des délégations étrangères. Alors, vinrent les résultats, tous les candidats s’étaient montrés à la hauteur de l’événement mais la loi de la compétition a fini par prendre le dessus, les uns s’étant montrés plus méritants que les autres. Aussi faut-il rappeler que les candidats étaient subdivisés en cinq groupes. Ceux qui ont mémorisé tout le St Coran. Groupe N° I, 6 candidats. Le groupe N° II, la moitié du Coran, 3 candidats. Le groupe N° III, 1/3 du Coran, 4 candidats. Le groupe N° IV, % du Coran, 4 candidats et le groupe N° V, 1/5 du St Coran, 4 candidats. Chaque catégorie ayant dégagé un meilleur, nous avons retenu : Catégorie I : Sokodé 96,17 pts/100. Catégorie II : Tchassanti Souleyman de Sokodé 95,33 pts. Catégorie III : Goma-Taïrou M. de Lomé 98,5 pts. Catégorie IV : Sidamba Moubarak de Kpalimé 97,7 pts. Catégorie V : Agoro Faridah de Lomé 98,5 pts. Il faut retenir que le premier prix, prix Gnassingbé Eyadéma, comportant une Mate Doubaï et bien d’autres gadgets dont une enveloppe, a été remis au premier de la 1ère catégorie par le Président de l’Assemblée nationale. Tout y était pour faire de cette édition une fête, il faut le dire, car de loin, elle surplombe celle de l’année dernière en prestation, quand bien même il faut reconnaître que celle de l’année surpassée reste encore un record à battre. C’est donc une satisfaction. naturelle qu’on lisait sur le premier prix visages de tous les fidèles qui ont défié le soleil “ramadanesque” pour arriver au Palais des Congrès. Une seule fausse note, l’exiguïté du local. YUNNOUS Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004 ---------------------------- R U Actualité Les à côtés du concours de récitation de l’AEEMT L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo (AEEMT) née en janvier 1997 est le fruit d’une fusion d’associations estudiantines et scolaires. Une fusion qui s’est fixée des objectifs, entre autres stimuler chez les élèves et étudiants l’envie d’apprendre par cœur le Saint Coran. Le concours national et annuel de récitation du Saint Coran est l’un des moyens les plus indiqués à cette fin. L’AEEMT n’a pas passé par mille chemins pour le comprendre. Présente partout où l’Islam a besoin d’elle, cette association n’a pas fini de faire parler d’elle. Ce n’est pas la 8e édition du concours de récitation du Saint Coran qui nous démentira. À son actif, la 8e édition a eu donc lieu le 31 octobre 2004 au Palais des Congrès de Lomé. Événement béni à un moment béni (Ramadan), il fallait une salle comme celle des Palais des Congrès pour cadre. C’était donc une véritable fête spirituelle dans un cadre idéal. Mais seulement nous sommes de ceux qui pensent qu’une chose est d’organiser un événement, l’autre chose est de pouvoir gérer le monde qui en résulte. Sur ce dernier point, l’AEEMT a échoué. Il est de notre devoir d’aider cette association à lever les multiples défis face auxquels beaucoup se cherchent. D’où nous sommes dans la triste obligation d’appeler certaines choses par leur nom. « On tisse la nouvelle corde au bout de l’ancienne », nous a dit un homme important. Cette sagesse n’est pas seulement politique, tout le monde peut s’en servir. Mais les élèves et étudiants y sont restés réfractaires. D’où le problème de surnombre qui mine l’organisation au concours du Saint Coran, reste encore un faux circuit qui risque fort de court-circuiter ledit concours. Peut-être que les organisateurs préfèrent se retrouver devant la sagesse qui dit : « les conséquences corrigent mieux que les conseils ». C’est ce que nous pensons devant l’entêtement du comité d’organisation du concours de récitation du Saint Coran (CRSC) qui continue à organiser un tel grand événement dans une salle qui n’en a pas la capacité. Depuis l’année passée, devant le nombre croissant des musulmans et l’engouement des gens face à ce concours, cette salle s’est montrée incapable d’accueillir les fidèles qui s’y rendent pour la circonstance. Mais plus le temps passe, plus ce problème devient indigérable. Cette année, ceux qui ont fait l’amère expérience de retourner à la maison parce que la salle est pleine dépassent largement en nombre ceux que la salle a pu accueillir. Déjà à 6h30, la salle est pleine et les gens, après avoir tenté vainement de négocier une entrée, retournaient à la maison les dents serrées. L’entrée de la salle grouillait de monde. Imaginez un temps soit peu que des membres du bureau de l’Union musulmane soient... refusés d’entrer. Difficilement, certains hommes de la presse ont pu accéder à la salle. Même les membres du comité d’organisation, avec un grand badge à la poitrine, ont dû attendre à l’entrée. Les bousculades étaient au menu et, malgré l’intervention répétée du Président de l’Union Musulmane, une porte a dû être endommagée. C’est de plein droit que tout le monde voulait assister de visu à cette récitation quand on sait la récompense qui en résulte. Même les non-musulmans s’y rendaient. Ce problème se limitait à l’entrée principale, qu’on comprendrait, mais malheureusement, jusqu’à la salle, le monde n’était pas facile à gérer. Obligée d’accueillir plus qu’il n’en faut, cette salle a dû transformer ses couloirs et escaliers en sièges. Difficilement, on se frayait un passage ; même le ministre Foli Bazi, venu un peu en retard, en a fait l’expérience. Bref, la salle était surchargée. On nous dira que tout s’est tout de même bien passé. Mais nous croyons qu’il faut respecter les normes de sécurité. On ne le souhaite pas. Pas mais tout peut arriver. Imaginez qu’une petite bousculade se produise et que les gens soient obligés de sortir à la sauvette. On se rappelle ce micro qui dégageait de la fumée ce jour-là avant d’être maîtrisé. À chacun d’imaginer les conséquences quand on sait que le triste événement du stade de Kégué n’appartient pas encore aux archives. L’année passée, devant ce problème de l’exiguïté de la salle, nous étions de ceux qui ont suggéré que le concours se fasse dans l’un des stades. Mais dans les coulisses, on a ouï-dire qu’un stade n’est pas propice à un tel événement. Ce n’est plus un secret pour personne que c’est dans cette salle que se produisent tous les spectacles les plus mondains. Du choix des miss où on déshabille publiquement des filles pour faire plaisir à ceux qui s’y adonnent, aux concerts où danses et exactions de toutes sortes. Donc, spirituellement, cette salle n’est pas plus propre qu’un stade. Aussi, la salle se loue à une somme qui s’appelle argent, 500 000 F CFA alors même qu’elle... n’arrive pas à contenir la moitié du public. Il semblerait tout de même que cette année, la salle a été gratuite. La fameuse climatisation est inexistante du fait du nombre. Pourquoi ne pas solliciter un stade ? Même le petit terrain de tennis où on installerait des bâches, où on louerait les services compétents pour la sono, l’installation d’un podium et des sièges plastiques pour la circonstance. Là, tout le monde pourra y entrer et on prendrait moins de risques avec des vies humaines. Tout le monde aura droit à l’événement et les gens ne viendront plus des villes de l’intérieur pour se voir obliger de repartir bredouille. Le comité d’organisation nous dira que le concours était en direct à la TV2 et que des écrans géants étaient installés dans les halls. Mais, ce jour-là, les gens ont, d’un revers de la main, balayé ces écrans et peu s’y sont installés, tout le monde voulant toucher la réalité du doigt. Alors, messieurs les organisateurs, si vous voulez que le plus grand événement islamique que vous avez le... privilège d’organiser, résisté au temps, de grâce, changer de cadre, vous aurez rendu service à votre religion. Ce problème ne nous honore pas. Les autres confessions organisent leurs conclaves, synodes et autres au même endroit sans grand bruit. À défaut pour nous d’en faire autant, pensons autrement. Nos ennemis nous ont à l’œil et le moindre faux pas est exploité. Soit, on tient à cette salle et le spectacle devient payant pour limiter le nombre avec bien sûr les interprétations qui en découlent, soit on ne veut pas du commerce et on pense à un autre cadre. À bon entendeur, une petite oreille. ABI-ALFA Air Togo : un nouveau DG pour un nouveau départ Le 02 novembre à la salle Evala du Corinthia hôtel, le 02 février à 16h 45, Air Togo, par le biais de son 1er Directeur général togolais, a rencontré la presse. Cette conférence de presse a double objectif : présenter le nouveau directeur général au public et montrer combien, pendant 6 ans, cette compagnie nationale a grandi. Dans son discours, le nouveau DG de AIR TOGO, El Hadj TEOURI a d’abord fait l’historique de sa compagnie. Ensuite, il a touché du doigt les raisons qui l’ont conduit à initier une compagnie nationale au Togo. Parmi ces raisons, la plus mordante était celle d’aider le peuple togolais. Cela s’explique par le fait que lorsqu’un pays n’a pas une compagnie nationale, les billets de voyage reviendront excessivement chers pour la population. Yunnous OTW « INT TRANSPORT Apportent le Pèlerinage à votre porte Cotonou • Jeddah • Cotonou Départ 28 décembre 2004 Lomé - Jeddah * Lomé Retour 25 janvier 2005 Départ : 27 décembre 2004 Retour : 24 janvier 2005 Départ 30 décembre 2004 Retour : 27 janvier 2005 Retour 40 Kgs Ouaga - Jeddah * Ouaga Franchise : Aller 20 Kgs excédent de bagages 3000 F/Kgs Aux Tarifs défiant toute concurrence. Par ailleurs, la pierre angulaire de son intervention sera de démontrer la nouvelle dynamique de AIR TOGO. Cette dynamique sera bicéphale selon El Hadj TEOURI. Dynamisme au sein de la compagnie en tant que compagnie nationale avec le renforcement de sa capacité et de la qualité de prestation de service. Mais aussi et surtout dynamisme dû à une alliance avec d’autres compagnies des pays de la sous-région. C’est ainsi qu’il a été créé une alliance G.T.A.A. (Groupe Transport Aérien Africain) en partenariat avec EAGLE AVIATION. Ce groupe a en son sein AIR TOGO du Togo, Afrique Airlines du Bénin, Burkina Airlines du Burkina Faso, Bako Air de la Centrafrique et African International Transport de la Guinée Conakry. Cette alliance revêt une importance capitale car aucune compagnie ne saurait prospérer toute seule. La vie étant un perpétuel recommencement, le nouveau DG pense redorer le blason de AIR TOGO d’autant que la compagnie peut d’ores et déjà se vanter de deux grands atouts : l’expérience et le dynamisme de ses agents. Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004 ________________________ R V Reportage _______________________________ LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO Le concours du centre culturel islamique, coup d'essai coup de maître S’il existe une activité qui focalise l’attention des musulmans au Togo, c’est bel et bien les concours de récitation Abdoul-Hamul 1er pour tout le Coran (a représenté le Togo à Dubaï en 2003) du Saint Coran. L'exemple que donnent les élèves et étudiants en la matière depuis 08 ans fait école et le centre culturel islamique (CCI) de Lomé II n’a pas eu besoin de détours pour leur emboîter le pas. C’est dans cette optique que le centre a organisé des préliminaires de récitation de l’écriture sainte. Les organisateurs ont subdivisé le Saint Coran en 09 parties et les deux meilleurs récitateurs de chaque partie furent retenus dans chaque région. Soit 18 par région à la différence de la région maritime qui a fourni 03 par catégorie. C’est ainsi que du 02 au 07 novembre 2004 à la salle de théâtre du CCI, une finale-marathon a opposé les candidats de toutes les régions. Les hostilités étaient serrées et le jury, plus exigeant, a eu le Temps de faire appliquer toutes les règles du concours de récitation. Par exemple, dans la catégorie de ceux qui ont mémorisé tout le Coran, le jury interrogeait les candidats sur 05 différentes parties du Coran et la récitation était plus longue. Histoire de se rassurer que l’intéressé n’a pas fait une mémorisation bâclée. C’était donc un concours minutieusement organisé et qui a pris du temps pour que les lauréats ne soient pas retenus par chance. Coup de chapeau donc pour le centre qui pourtant n’est qu’à son baptême de feu. Le dimanche 07 dernier, un candidat non-voyant, récitant le Saint Coran, a donc eu lieu la cérémonie de clôture de ladite finale. Après l’installation, une foule attentive à la présentation des candidats, des invités dont les dignitaires religieux, les délégations venues de l’étranger, les ONG islamiques et le monde musulman, la prière d’ouverture dite par l’Imam Kassem a eu lieu. Le directeur général du CCI et le président de l’union musulmane vont passer tour à tour saluer l’initiative. Saluer les invités et souhaiter que ce coup d’essai devienne une tradition. De 09h25 à 10h15, les meilleurs candidats retenus ont démontré à l’assistance les qualités d'Abdel Latif Oulâd A wid, DG du CCI, qui ont fait d’eux les meilleurs récitateurs. Les voix se sont succédé, les unes plus mélodieuses que les autres, et l’assistance s’est crue à un moment donné au lieu saint de l’Islam. Le président du jury passera expliquer les critères d’évaluation avant de céder le micro à un candidat pour parler au nom des participants. À 11h30, a commencé la remise des prix et attestations aux candidats, car si de façon officielle seuls les trois meilleurs de chaque catégorie ont eu droit à la remise officielle des prix, après les cérémonies, tout le reste a eu droit à une enveloppe. Selon les catégories, les enveloppes variaient de 36 000 à 200 000 F CFA. Selon nos sources, une bagatelle de 4 182 000 FCFA a été la somme dépensée pour que tous les candidats aient une récompense. Cela valait la peine, car à la manière dont ce... Le concours s’était déroulé, il n’était pas facile de se retrouver à la finale. De plus, le directeur du centre a compris qu’il fallait inciter les élèves à la mémorisation du Coran. Les cérémonies ont fini plus tôt que prévu à 12h 36 mn par la lecture de fin et les invocations. Il faut retenir que le centre culturel islamique est le fruit d’un effort conjugué entre la Grande Jamahiria Arabe Libyenne populaire socialiste et les Émirats Arabes Unis. C’est donc le leader charismatique libyen, le colonel Mouammar El Kadhafi et le feu Cheikh Zayed Ibn Soultane Al Nahiane qui sont à l’origine de ce centre. Ils aspirent à ce que le centre serve les frères musulmans et autres citoyens des continents de l’Afrique et d’Asie. C’est pourquoi ce centre, qui comporte une mosquée, une école, un dispensaire, une bibliothèque et une salle, est si important. Abdel Latif Oulâd Awid se joint à notre rédaction pour exprimer sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à ce succès. de théâtre est aussi présent dans quatre pays d’Afrique : le Rwanda, le Mali et le Burundi. Ce concours est donc fait et financé par l’organisation commune pour la création de centres culturels islamiques dont la Libye détient le secrétariat et les Émirats la présidence tournante. Le directeur général du centre du Togo, M. Abdou-Salam, a aidé au succès de ce concours. Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004 INTERVIEW « La survie d'une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj » L'Union Musulmane du logo a fait peau neuve. Le dernier congrès nous a légué un nouveau bureau avec en tête le Directeur de l'enseignement du 3e degré, un Monsieur dont les qualités intellectuelles et le dynamisme au secrétariat du bureau sortant ont coupé l'herbe sous les pieds de ses détracteurs à court d'arguments devant la manière dont il a été élu. À l'issue d'un changement vrai, nous avons voulu savoir ce que M. Ihmed T. compte faire pour décoller une union pendant 7 ans immobilisée. L'intéressé. affiche certes la volonté devant sa mission mais encore faut-il que la volonté collective l'accompagne. Monsieur le président, l’Union musulmane est à réinventer, comment comptez-vous le faire ? Je voudrais tout d’abord à travers vos colonnes adresser mes salutations fraternelles à toutes les musulmanes et musulmans de notre communauté. Ensuite, je les remercie pour la confiance qu’ils placent en ma modeste personne. Non, l’Union Musulmane n’est pas à recréer ni à réinventer. Vous connaissez l’historique de notre organisation mère née en 1963 avec les pionniers tels que Mallam Bellow (paix à son âme) et l’Imam Kassem à qui je rends ici un hommage mérité et d’autres encore. Les différents bureaux qui se sont succédé ont essayé comme ils le peuvent d’organiser la vie religieuse de la communauté en définissant des normes de fonctionnement en vue de faire face à leurs problèmes. Que pensez-vous faire pour pallier à la crise de confiance qui mine votre union ? Je pense que nous aurons à gagner en relativisant. "CARAVANE POUR LA VIE" Une nouvelle stratégie contre le sida M. Tétou K. Ahamed, Pdt de l'UMT Votre question. Il y a un préalable à connaître : une organisation se gère par la conjugaison de plusieurs facteurs, les ressources humaines et financières, un programme d’action... Il faut avoir les moyens de sa politique, du dehors beaucoup se font des illusions. Il faut reconnaître qu’il n’est pas aisé de trouver des solutions en même temps et à tous à la fois. Notre communauté est diversifiée et nous avons affaire à des humains. Ceci dit, il est vrai qu’il y a de grands dossiers sur lesquels nous devons rapidement nous pencher. Le pèlerinage, les infrastructures et le patrimoine, la redynamisation des bureaux préfectoraux de l'UMT. Beaucoup de membres du bureau sortant sont reconduits, cela ne risque-t-il pas de perpétuer la tradition qui a affaibli votre prédécesseur ? Nous avons un bureau exécutif de dix-sept (17) membres puis des commissaires. Il est sage de s’appuyer sur des gens qui se sont confirmés par... leurs expériences et compétences par le passé. Évidemment, la tête de tout le monde ne peut pas plaire ! Mais si vous faites un petit calcul, plus des deux tiers des personnes viennent de faire leur entrée à l’UMT. Nous sommes dans tous les cas optimistes. Le rapport financier au congrès a prouvé l’opacité dans la gestion des fonds, peut-on compter sur votre équipe ? C’est une question importante qu’on ne peut pas occulter. En Islam, la choura (concertation) est très recommandée. À côté de cela, la liberté d’expression est accordée à l’individu ; je pense qu’il est important de mesurer la teneur d’un document aussi important que celui qui a été présenté aux travaux du congrès des 9 et 10 octobre 2004. Cependant, vous avez raison, une bonne gestion met en confiance ; il est nécessaire d’en faire un leitmotiv. Votre bureau a-t-il une stratégie pour faire décoller la commission de la Zakat et corriger les nombreuses insuffisances à l’organisation du Hadj ? Nous sommes sur ces dossiers. Il est important de savoir. Que l’organisation du Hadj se fait avec plusieurs partenaires : les agences, les affréteurs, les compagnies... Lorsque l’un de ces partenaires ne s’acquitte pas de ses obligations, c’est le tollé général et l’opprobre est jeté sur nous. Beaucoup de nos agences sont des professionnelles, elles doivent faire valoir leurs expériences dans l’intérêt des pèlerins. D’autres, malheureusement, font de l’amateurisme. La survie d’une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj. Tout le monde devra y contribuer. Nous y veillerons. La divergence à propos des statuts ne vous affaiblit-elle pas ? Il est vrai que nous avons un pincement au cœur face à ce problème. Les compromis règlent très souvent beaucoup de problèmes. Que dites-vous de la tendance qui porte à croire que l’Union musulmane ressemble plus à un instrument politique et que feriez-vous pour prouver le contraire ? Nous sommes dans un état où garantir la paix et la sécurité constitue le souci majeur des dirigeants. C’est une condition sine qua non. pour tout développement et épanouissement. Nous pensons que l’une des raisons d’être d’une religion est de jouer un rôle pacificateur. Si vous faites allusion à cette politique, eh bien nous y prenons effectivement part en nous inspirant de ce que l’Islam a d’éthique. Le commandement biblique nous dit : « Tu ne tueras point ». Le Coran dit : « Tu ne tueras point l’âme que Dieu a sacrée ». Vous voyez donc que toute religion prône la stabilité et l’orthodoxie. Avez-vous un message à l’endroit des musulmans du Togo ? Je voudrais dire à tous de vivre dans l’espérance. Cela est réalisable lorsqu’on a une idée juste de l’esprit de l’Islam qui est une école de modération d’action pour concilier et réconcilier. Nous sommes dans une période d’ascèse et de grande spiritualité, le Ramadan 2004. Je prie Allah d’exaucer nos prières et de consolider et raffermir les liens de fraternité et d’amour entre tous les fils de notre pays. Propos recueillis par IZOTOU. Le prestigieux hôtel Ibis de Lomé a été le cadre choisi ce 03. Novembre à 17 heures par les organisateurs du corridor Lagos-Abidjan contre le Sida en collaboration avec Coca-Cola Afrique. Une caravane qui a quitté Lagos ce 10 novembre 2004 traversera les mille km du corridor Nigéria-Bénin-Togo-Ghana et Côte d’Ivoire. En renfort contre le VIH à l’attention de 50 000 000 d’âmes. Lisez plutôt le communiqué de presse. La Fondation Coca-Cola de fond une campagne. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos et la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique conjuguent leurs efforts en Afrique de l’Ouest pour une campagne de grande envergure d’un mois de lutte contre le VIH/SIDA. « La caravane pour la vie », un cortège de véhicules spécialement équipés, avec des experts en santé, des volontaires et des artistes, vont informer, sensibiliser et donner des conseils pratiques sur le VIH/SIDA à des millions de personnes vivant le long des 1 000 kilomètres du Corridor Abidjan-Lagos. Son objectif est d’intensifier la sensibilisation et de changer les attitudes et les comportements liés au VIH/SIDA. dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet, à l’opposé des programmes indépendants locaux et nationaux, est le premier du genre et nécessite une coopération régionale. Le projet VIH/SIDA le long du Corridor de Migration Abidjan-Lagos, qui couvre plusieurs activités, a été lancé par le Président Mathieu Kérékou du Bénin en décembre 2003. C’est un programme de quatre années financé par la Banque Mondiale avec un don de 16,6 millions de dollars. Son but est d’intensifier la sensibilisation et d’exécuter les programmes de dépistage volontaire et de traitement le long de ce Corridor de Migration Abidjan-Lagos qui couvre cinq pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. « La caravane pour la vie » va mobiliser les ministères du Transport, de la Santé et du SIDA des pays impliqués dans le projet ainsi que des personnalités de l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos, de la Banque Mondiale et de la Compagnie Coca-Cola. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos et « la caravane pour la vie » ont reçu l’onction et le soutien des autorités politiques au plus haut niveau dans les cinq pays. « Ce corridor a été choisi parce que le virus du VIH/SIDA ne reconnaît pas les frontières nationales », a dit Abou Koné au nom de la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique. « La menace d’infection est élevée puisque environ 14 millions de voyageurs, de transporteurs et de travailleurs saisonniers restent vulnérables d’abord du fait d’être éloignés longtemps de leur domicile et ensuite à cause de la présence des professionnelles du sexe exerçant le long du Corridor », a expliqué Dr. Justin Koffi, Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos. Il a même ajouté : « il y a un risque élevé d’infection des populations vivant le long de ce corridor ». « La caravane pour la vie » entamera son parcours par Lagos le 10 novembre 2004 et traversera le Bénin, le Togo et le Ghana avant de le terminer à Abidjan en Côte d’Ivoire le 08 décembre 2004. Durant ses 19 escales dans chacun des cinq pays, « la caravane pour... La caravane organisera des spectacles destinés aux différentes catégories socio-professionnelles (fonctionnaires, transporteurs, professionnelles du sexe, médias, chefs religieux, congrégations, ONG...) et des populations locales. Pour une approche plus participative à cette initiative, des comités locaux ont été installés dans chaque localité afin de définir le contenu des messages clés à véhiculer lors des spectacles. Les thèmes proposés à chaque comité local sont l’abstinence, l’usage des préservatifs, la fidélité, le conseil et le dépistage volontaire, la stigmatisation et la discrimination. Ces messages seront relayés à travers des spectacles par de grands artistes locaux, des sketchs et des témoignages. La caravane pour la rie sera articulée autour du plus large véhicule événementiel d’Afrique de l’Ouest renforcé par un système de sonorisation performant, permettant de véhiculer les messages dans toutes les localités le long du corridor. Pour que les gens soient mieux sensibilisés sur cette... Initiative et ses objectifs, une importante campagne multimédia sera lancée dans les 5 pays. Le pilier central de cette campagne sera un spot publicitaire à la télévision où des artistes célèbres tels qu'Angélique Kidjo, Meiway, et MC Solaar donneront leur aval à la caravane et à la lutte contre le VIH/SIDA en général. La population ciblée par « la caravane pour la vie » est estimée à 50 millions de personnes qui soit participeront elles-mêmes aux spectacles ou seront informées à travers les médias. Pour plus d’information, veuillez contacter : L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos Professeur Babatunde Osotimehin, Président, Mobile + 234 803 315 46 00 Dr Justin Koffi, Secrétaire Exécutif, + 229 281 527 ou visiter le site www.corridor-aids.org Paco m e Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004 RV Inter YASSER ARAFAT ENTERRE VIVANT PAR LES ENNEMIS DE L'ISLAM L’état de santé du leader palestinien suscite des remous. Les uns lui prédisent un sang neuf, les autres le voient entre la vie et la mort, ses pires ennemis l’enterrent vivant. Les informations se succèdent mais ne se resemblent pas. 17 h 32 : Mahmoud Abbas : Yasser Arafat est dans un « état très difficile » « Le président Arafat est dans une situation très difficile. Nous lui souhaitons un rétablissement rapide », a déclaré l’ancien premier ministre palestinien dans la cour de l’Elysée après avoir été reçu par Jacques Chirac. 17 h 30 : Les médecins d’Arafat luttent contre une hémorragie cérébrale Les médecins français du leader palestinien tentent d’arrêter une hémorragie cérébrale, a indiqué le secrétaire à la présidence de l’Autorité. Accueille à l’Elysée les dirigeants palestiniens Le président Jacques Chirac a accueilli l’après-midi à l’Elysée la délégation de dirigeants palestiniens composée du premier ministre, Ahmad Qoreï, du « numéro deux » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, du ministre des affaires étrangères, Nabil Chaath et du président du Conseil législatif (Parlement). Raouhi Fattouh. 16 h 48 : Arafat « n’est pas décédé », selon le service de santé français des armées. Le porte-parole du service de santé des armées, le médecin-général Christian Estripeau, a indiqué, peu après 16 heures, que Yasser Arafat n’était « pas décédé », démentant ainsi l’annonce à Ramallah (Cisjordanie) du décès du président de l’Autorité palestinienne. 16 h 35 : Bush s’enquiert de la santé d’Arafat. Le président George W. Bush s’est inquiété mardi lors d’un entretien téléphonique avec Jacques Chirac de la santé de Yasser Arafat. Le président de la République a parlé pendant une vingtaine de minutes à son homologue américain à la mi-journée, a dit le porte-parole de l’Elysée, Jérôme Bonnafont. « Le président Bush s’est enquis de la santé du président de l’Autorité palestinienne », a déclaré M. Bonnafont qui n’a pas rendu compte de la réponse du président français. 15 h 54 : Arafat est en vie, dans un état critique. C’est ce qu’a annoncé Nabil Chaath, ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne. Il a ajouté qu’aucune décision n’avait été prise pour débrancher les appareils maintenant en vie le président palestinien. « Son état a empiré la nuit dernière mais il n’y a aucun signe de (...) l’arrêt de ses fonctions vitales », a déclaré M. Chaath à CNN. « Nous ne sommes pas particulièrement partisans de l’euthanasie (...). Il est hors de question que quiconque prenne une décision en ce qui concerne les appareils qui le maintiennent en vie. » 15 h 43 : Arafat « toujours en vie » La déléguée générale de Palestine en France, Leïla Shahid, a « catégoriquement » démenti mardi à Paris les informations sur la mort du président palestinien Yasser Arafat, affirmant qu’il « est toujours en vie ». 15 h 34 : Arafat serait mort Le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat est mort mardi à Paris, a annoncé un ministre palestinien à l’AFP. « La question est de savoir comment et quand nous allons l’annoncer. Mais il est mort, c’est sûr », a affirmé ce ministre qui a refusé de s’exprimer autrement que sous le... couvert de l’anonymat. 15 h 30 : « Arafat n’est pas mort » selon son neveu Un neveu de M. Arafat, Nasser Al Qidwa, représentant de la Palestine à l’ONU, qui a rendu visite au chef palestinien à l’hôpital près de Paris, a assuré que M. Arafat n’était pas mort. 15 h 18 : Arafat « dans un état critique mais encore vivant » Yasser Arafat est dans un « état critique mais encore vivant », a affirmé mardi le ministre palestinien chargé des négociations, Saëb Erakat. « Arafat est dans un état critique, mais il est encore en vie », a déclaré M. Erakat, démentant des informations selon lesquelles il était mort. AFP ZAKAT AL FITR À la fin du mois de ramadan, le musulman doit verser la Zakat al Fitr. Ibn Omar a dit que le Messager d’Allah (Psl) a rendu obligatoire la zakat al fitr comme suit : une mesure de datte (sa’) ou une mesure d’orge. Elle doit être versée par chaque musulman, esclave ou homme libre, homme ou femme, enfants ou adultes. Le Messager de Dieu a également ordonné que cette aumône soit versée avant que le Croyant ne se rende à la prière de l’Aïd. Selon certains juristes, cette aumône peut être versée avant la fin du mois de Ramadan. Elle doit être l’équivalent d’un repas dans le pays concerné. Le Prophète (PSL) dit : « Chaque jour, deux anges descendent du ciel, l’un d’eux dit : Ô Seigneur, rends à celui qui dépense comme bien ce qu’il a dépensé et l’autre dit : Ô Seigneur, détruis les biens de celui qui retient ses biens ! » (Bukhari) Par conséquent, chaque Musulman qui en a les moyens est tenu de payer la Zakat al-Fitr. Cette somme représente pour le Siam 2004 la somme de 5 Euros. Quiconque donne cette zakat après la prière de l’Aïd, elle lui sera comptabilisée comme une simple aumône. Tout musulman ayant fait le jeûne de Ramadan est tenu de s’acquitter de la zakat al-Fitr pour lui-même et s’il a la charge d’une famille, pour chacun des membres de sa famille étant sous sa responsabilité. Source : Islamfrance Un connaissait la menuiserie bois, métal et aluminium. Ets 1BAS vous présente aujourd'hui la menuiserie en vi-nyle (PVC) adaptée à votre environnement et à votre chantier. Ce matériau hautement flexible est également non inflammable. À la différence du bois ou de l'aluminium, il ne se rouille pas, ne se décompose pas, ne se déforme pas, ne corrode pas et ne se ternit pas. C'est pourquoi nous les appelons : - Panelast pour le plafonnage, cloisons, lambris. - Everlast pour les portes et fenêtres. 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Originaire de Kpewa (Assoli-Sud) où il a grandi, le ministre Ouro-Bossi Tchakondo peut sérieusement envoyer les autres partis paître dans son fief. Connaissant bien son milieu, il y a laissé une tâche d’huile depuis les premiers jours de son militantisme au CAR. Militant de premières heures dans un milieu où à l’époque on n’osait pas défier le RPT, il va traverser des embûches qui finiront par le faire quitter le milieu non sans avoir fait le nécessaire pour asseoir son parti, le Comité d’Action pour le Renouveau. Devenu ministre pour service rendu depuis belles lurettes aux côtés de l’actuel PM, M. Ouro-Bossi regorge suffisamment d’arguments pour arracher le siège de l’Assoli Sud. Disputé entre plusieurs partis depuis que le RPT a décidé de faire. Avec des candidats morts-nés, le CAR semble être de loin le parti qui a le vent en poupe. Après des années d’oppression et de dictature, le RPT, au lieu de choisir des candidats qui peuvent s’attirer l’électorat par leur popularité personnelle et réconcilier le parti avec les populations après 40 années de dictature, a préféré des gens qui ne représentent que leur propre ombre. Devant cette situation, le parti qui pouvait faire le poids devait être le PDR de ZARIFOU Ayeva. Mais ce parti n’a pas survécu au comportement dictatorial et antisocial de son tout puissant président. N’empêche que dans la préfecture, le PDR peut, peut-être, compter sur la candidature d’un monsieur très populaire, Alimadjaye Tchalaré B. Il est resté fidèle à Ayeva même si celui-ci s’est fait griller depuis la triste succession à l’imamat de Bafilo. Le PDR a laissé un terrain quasiment vierge où les nouveaux partis pouvaient s’essayer. Mais le CAR a su donner à ce milieu un plaisir longtemps convoité. Un fils du milieu en la personne de Tchakondoh Ouro-Bossi est fait ministre. Ceci est un grand symbole dans une région qui, depuis la retraite des ATI Atcha, n’a plus connu un fils de la localité ministre. Agboyibo croyait récompenser un individu pour fidélité à ses côtés, mais il peut en faire d’une pierre deux coups pour peu qu’il sache s’y prendre. La balle est dans le camp de monsieur Gros qui a intérêt à prouver le bien que tout le monde pense de lui dans cette localité. Il ne vient que de commencer, mais les commentaires se multiplient. La politique n’est pas une science exacte, mais les cœurs de la population battent pour celui qui leur a redonné la joie d’appartenir au Togo. En tout cas, le CAR pour représenter l’Assoli-Sud ne serait que justice. Attendons de voir. Nous y reviendrons. Abi -Alfa AHMED TETOU, UNE CARRIÈRE AU SERVICE DE L’ISLAM Feu Ahmed Tetou Le dimanche surpassé aux environs de 03 heures du matin, le président de l’Union Musulmane s’est éteint. Premier abonné à notre journal, on n’a jamais eu une seule parution où feu Ahmed ne trouve quelque chose à nous proposer afin d’améliorer, tantôt par l’entremise de son sécuritaire, tantôt directement. Ainsi, a-t-il contribué énormément à donner une image à notre modeste papier. Porté à la tête de l’union sur des bases politiques très critiquées, les qualités morales et intellectuelles de monsieur Têtou ont laissé de marbre ceux qui pensaient se saisir de l’occasion pour lui faire la misère. Modeste, humble et réservé, il s’en est allé avec ses qualités et ses défauts. Mais de loin, il a pu faire noyer ses défauts par des qualités que même ses adversaires ne peuvent ignorer. Qu’avons-nous appris du bref mais élogieux passage de monsieur Kossi Ahmed ? Plutôt que de verser des larmes inutiles, ne peut-on pas puiser dans sa force de caractère les bases du profil à donner à sa succession ? Certes, les bonnes choses ne durent pas, mais leurs empreintes résistent au temps. Têtou nous a laissé un immense héritage à travers un caractère qui force le respect. Pour découvrir ce patrimoine, nous avions... Tendu le micro à certains de nos cadres et autorités musulmans. Histoire aussi de signaler que, à partir de "Ta révolution Têtou", ne devient pas président de notre union qui veut, mais qui réunit le minimum. La rédaction du rendez-vous présente ses condoléances à la famille de l’illustre disparu et implore Dieu de lui rendre utile tous ses bons témoignages. MICRO TROTTOIR Le Dr Tidjani Z. Vous êtes le président du comité d’organisation du concours national du Saint Coran, vous avez sans nul doute collaboré avec feu Têtou, que vous dit sa mort ? Le brusque rappel à Dieu de notre président nous a affligés, on a reçu la nouvelle comme un choc, n’eût été notre foi c’était insupportable. C’était malheureux comme événement, mais nous rendons grâce à Dieu contre qui nous ne pouvons rien et lui demandons de consoler les âmes affligées, notamment la famille, sa communauté. Nous prions pour le repos de son âme. Comment l’avez-vous connu ? Je l’ai connu dès sa prise de fonction en tant que président de l’union. musulmane du Togo. Ensuite, en tant que président du comité d’organisation du concours national du Saint Coran, j’ai eu à l’approcher. Il faut dire que ce concours est toujours placé sous l’égide de l’UMT, donc de son président. De ce fait, l’organisation du concours a toujours connu la participation active du président, par ses conseils, ses interventions auprès des autorités, son soutien matériel qu’il nous apportait, sans oublier sa présence effective à toutes les étapes finales de notre concours. En tant que président de l’union musulmane, il faut dire que c’est un responsable, un homme très pondéré, rassembleur, disponible. Je le dis, je le dirai : c’est un président dont l’éloquence fait l’unanimité auprès du public, même non musulman. Il était serein dans ses analyses. En tout cas, à travers la disparition du président Tétou, le monde musulman perd un de ses dirigeants les plus importants. Le général Séyi mèmene, le président de l’union musulmane, nous a laissé et vous l’avez connu. Certainement que quand on évoque Son nom, vous avez quelque chose à dire, vous avez notre témoignage. C’est vrai, nous avions collaboré et nous pouvons témoigner que l’homme Ahmed Tétou était d’une humilité très grande. Il avait un respect profond pour les institutions de la République et pour le Coran. Il s’est toujours efforcé d’être juste et avait beaucoup de respect pour ses semblables. Il fut également un bon père de famille car il a su gérer les familles des autres en tant que président de l’union musulmane, dans le respect des lois coraniques. C’était un homme de Dieu. L’intellectuel Ahmed Tétou était un érudit, professeur des sciences physiques. Il était inspecteur des deuxièmes et troisièmes degrés, et il était également chargé des lycées islamiques. Sa maîtrise du français et de l’arabe, ainsi que sa très bonne lecture de la loi républicaine et coranique, font de lui le président incontesté de la première institution islamique du Togo. Croyant, il avait profondément foi en Dieu et avait choisi de laisser le Coran guider sa vie. Le souci était de gérer les affaires conformément aux normes coraniques, sa plus grande crainte était que les hommes agissent en contradiction avec la parole d’Allah. Il était surtout convaincu que la mort était inévitable et il l’avait encore affirmé lors de sa dernière apparition publique pour son discours quand les Togolais rendaient hommage à ceux qui ont trouvé la mort dans le crash en Sierra Leone. Ahmed Tétou se savait mortel, ses œuvres, pour rester fidèle à ses convictions religieuses, il serait judicieux de laisser l’appréciation des actes des hommes de sa trempe à la seule compétence d’Allah, car c’est la plus juste. Colonel OURO-BANG’NA La nouvelle est tombée comme un coup de foudre, le président de l’Union Musulmane a tiré sa révérence, sans doute que cela vous dit quelque chose ! Sincèrement, je dois vous dire qu’avec la disparition d’Ahmed Tétou, l’Union musulmane a perdu une illustre personne, ce monsieur faisait notre fierté mais nous ne pouvons rien contre la volonté de Dieu, tout ce qu’on peut. Faire c’est de Suite à la page 3 Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007 _____________________ RV ACTU Le président de l’Union Musulmane du Togo n’est plus AHMED TETOU, UNE CARRIÈRE AU SERVICE DE L’ISLAM. Prions pour que notre cher regretté repose en paix et que tous ses bienfaits sur cette terre soient rétribués. Nous ne doutons pas un seul instant que notre frère est dans les mains de Dieu dans l’au-delà. Donc nous demandons à Allah de nous aider à découvrir celui qui peut valablement remplacer le président Têtou. Nous sommes tous des partants, mais nous souhaitons que si jamais Dieu veut nous rappeler, qu’il nous rappelle dans de bonnes conditions comme nous venons de le constater avec notre frère et ami Têtou. Au-delà des relations d’ordre général, vous aviez peut-être collaboré avec lui ! Comment l’aviez-vous connu ? Oui, je l’ai connu comme un frère en islam. Ensuite, quand nous avions des missions dans les pays arabes, c’est lui qui nous faisait les traductions. Et tout récemment, avant d’aller en Libye, j’avais un... Document traduit, c’est lui qui m’a aidé à le faire. Aussi, nous habitons le même quartier et il ne cessait de me dire : « Ah mon colonel, il faut que nous fassions tout pour avoir une grande mosquée à notre côté. Nous avions déjà entrepris des démarches, malheureusement il vient de me laisser tout seul. Je souhaite qu’on trouve quelqu’un d’autre qui pourra composer avec moi de manière à ce que nous puissions réaliser cette œuvre qui lui était très chère. Nous prions Allah, le Tout-Puissant, de nous aider à aider aussi la famille qu’il a laissée derrière lui pour que celle-ci ne sente pas que Têtou n’est plus. Voilà un monsieur qu’on ne peut pas oublier de si tôt. Qu’il repose en paix. Je vous remercie. Azia Gnasingbé Lami Un être cher à notre communauté a rejoint l’autre bord, et vous êtes certainement touchée par vos impressions. Le président Têtou Ahmed, que la terre lui soit légère, je l’ai connu lors de l’inauguration de la mosquée Al Nour d’Agoè. Mais avant cela, par le biais de mon défunt mari, père de la Nation, Feu. Eyadema (honneur à son âme), j’ai entendu parler du bien de lui. À l’époque, il était secrétaire général de l’union musulmane. Il faut dire que personnellement, je l’ai reçu à domicile, vous en êtes témoin, lors de la visite au Togo du frère en islam Ta-nq Ramdane. Donc, on était ensemble. Il faut dire que l’être que nous pleurons actuellement avait ce souci-là de faire connaître l’islam sous son vrai visage. Dans le but de montrer une image réelle de l’islam, à savoir que c’est une religion de paix, d’amour, de respect de l’autre, de solidarité et tout. Unanimement, nous reconnaissons que nous venons de perdre une grande figure, et cette perte n’est pas seulement celle de la grande famille Têtou, mais celle de toute la nation. Il était un cadre de l’éducation nationale. Je saisis l’occasion pour présenter mes condoléances à la famille éplorée, à la veuve du défunt, aux orphelins. Qu’Allah veille sur eux, qu’il affermisse leur foi parce qu’ils en auront besoin. Je sais ce que c’est pour avoir passé par là. Que Dieu. Nous comble le vide laissé. Au-delà de l’union musulmane, avez-vous connu Têtou ? Bien sûr, quand une occasion se présentait, j’échangeais directement avec lui. C’était quelqu’un qui avait le savoir, il avait su concilier l’éducation islamique et l’éducation occidentale. Alors, pour telle ou telle situation, on demandait son avis. Il avait le verbe facile, c’est quelqu’un qui pouvait nous dépanner dans certaines circonstances. C’est en ce sens qu’il m’arrivait effectivement de l’approcher ou de l’appeler pour tel ou tel avis ou proposition. Le ministre Foli-Bazi Katari. Bonsoir excellence, vous vous intéressez particulièrement à tout ce qui touche la communauté musulmane. Salam Aleikoum Warahamatoulaï Wa Barakataou. Évidemment, Togo, le président de ladite communauté s’est éteint ! D’abord, je voudrais te remercier pour avoir voulu recueillir mes impressions par rapport à ce tragique événement. Vous savez, c’est dommage que les bonnes choses ne durent pas, on ajoute même que ce qui intéresse les hommes intéresse... Dieu, selon les interprétations religieuses. C’est peut-être quand on pense à des choses comme ça qu’on peut se consoler, quand Dieu veut quelque chose et que vous, les hommes, vous le voulez, il est tout à fait normal que ce soit la volonté de Dieu qui s’impose à vous. Avec Têtou, c’est comme si la communauté musulmane prenait une certaine importance. Ce n’est pas lui qui a commencé l’islam dans ce pays, c’est vrai, mais il a eu l’art de vanter cette religion à chaque fois que l’occasion se présentait. Il n’était certainement pas le plus intelligent ni celui qui maîtrisait le mieux le saint Coran. Mais vous savez que notre communauté souffre d’un grand mal, ce mal c’est que la plupart de nos oulémas sont des gens qui maîtrisent bien le Coran, par contre, ils ne maîtrisent pas la langue française. Ce qui fait que, malgré la maîtrise du Coran, ils ont du mal à vendre leur religion. Puisqu’au Togo, nous sommes dans une logique de conquête, une logique de conquête parce que pour nous, musulmans, ça ne nous fera pas du... Mal qu’on dise demain que tous les Togolais sont musulmans. Mais pour que les gens vous suivent, il faut que vous arriviez à les séduire, et on ne séduit que par la communication. Donc, chaque fois que nous nous retrouvons dans des réunions officielles et qu’on dit que le tour des musulmans est arrivé, nous nous sentons très à l’aise. À l’aise parce que quand vous avez un porte-parole qui essaie de vous représenter valablement, vous êtes heureux. Et depuis que le défunt président était secrétaire de l’ITJMT, on lui confiait un certain nombre de discours, comprenez. Je n’étais pas là lors de la cérémonie officielle d’hommage à ceux qui nous ont quittés après un match en Sierra Leone. Mais lorsque je suis revenu, on m’avait parlé de la communication de Têtou. Alors, je dirai que la communauté musulmane souffrira longtemps avant de trouver un homme de cette éloquence, et je mesure mes mots, il est éloquent. Il savait les mots à choisir et il collait lors des événements. Vous savez, lorsque vous avez des connaissances, Vous êtes intelligent, mais quand vous n’arrivez pas à le prouver dans votre environnement, alors il y a un déficit. Vous savez, notre langue officielle est le français. Pour séduire les Togolais et prétendre les amener à s’intéresser à votre religion, il faut des gens qui parlent français. C’est pour cela que lorsque vous suivez les débats sur les autres confessions, vous êtes musulmans, mais vous comprenez de quoi ils parlent, car pour la plupart, ils s’expriment en français. Donc, il est impératif qu’au-delà des savoirs coraniques et religieux, les gens puissent communiquer en français. Je me réjouis que dans certaines mosquées, les dirigeants commencent par être choisis avec ce critère. C’est bien de parler en vernaculaire, de parler l’arabe, mais quand on s’adresse à une masse dans une langue qu’elle ne comprend pas, ce n’est pas une mauvaise chose, mais vous n’êtes pas rassurés qu’elle sait au moins de quoi vous parlez. Je dirai que Têtou est celui qui a le plus séduit toute la communauté musulmane et par extension. les non musulmans. Chaque fois qu’il prenait la parole, ça donnait envie d’être musulman. Y a-t-il eu une quelconque collaboration professionnelle entre vous et lui ? J’étais ministre de l’administration territoriale de la justice, et en tant que musulman, nous nous connaissons déjà. Mais les rapports ont été beaucoup plus denses lorsque j’étais au ministère de l’administration territoriale. Les formations religieuses dépendent de ce ministère et vous n’oubliez pas le feuilleton des pèlerins. Au cours de ces problèmes de pèlerins qui partiront ou qui ne partiront pas, avec la cacophonie que tout cela donnait, nous avons eu à collaborer énormément. Et je dirai qu’il avait toujours fait preuve de calme. Il ne réagissait pas de façon épidermique, il prenait son temps, il avait la retenue. Lorsque Ramadan Tariq était ici, nous avions discuté, et je lui demandais, monsieur le président, où tiendrez-vous les conférences de Tariq ? Il dit au centre culturel islamique. J’ai dit mais non, il est temps que les musulmans. utilisent les grands lieux publics pour leurs évènements. Séance tenante, il a pris les dispositions qui s’imposent et Tariq a rencontré les musulmans à l’hôtel du 02 février. Ma dernière rencontre avec lui était à Sokodé lors de l’inauguration de la grande mosquée à étage au carrefour du grand marché, c’est lui qui était venu l’inaugurer. C’est une grande perte. Le ministre OKOULOU I. KANTCHATI : Bonjour excellence, la mort du président de l’Union musulmane vous a certainement laissé des souvenirs ! C’est vraiment regrettable la mort du président de l’Union musulmane. Je n’ai pas eu l’occasion de le connaître à fond personnellement, mais les rares occasions que j’ai eues avec lui, j’ai trouvé un homme affable, courtois, disponible, toujours souriant. C’est vraiment une grande perte, mais Dieu l’a voulu ainsi, nous devons l’accepter malgré nos douleurs. Cependant, je souhaiterais que sa succession se fasse dans la dignité, dans le respect et surtout que Dieu nous inspire afin de trouver la personne qui peut. valablement le remplacer afin de continuer son œuvre et diriger tel qu’il l’a fait. Y a-t-il eu des relations professionnelles ? Non, sauf dans les cérémonies religieuses, je n’ai pas eu de relation ni professionnelle ni personnelle avec lui, mais tout le monde le connaît. À sa mort, tout le monde était unanime qu’on a perdu un grand homme, un éloquent quelqu’un qui sait faire le lien entre les religions. C’est un prêcheur unanimement apprécié, un bon musulman, surtout quelqu’un qui sait rendre ce qu’il a appris du saint Coran. Un serviteur de Dieu, très proche collaborateur du défunt Fils de feu Têtou, mort le 1er juillet 1972, l’ancien Brigadier de police converti à l’islam avait émis le vœu de voir un jour son fils Ahmed devenir un dirigeant musulman. Quand il devait envoyer son fils au Maroc, son cousin Djaflo Alidou s'y opposa car Ahmed ne serait plus utile au Togo après ses études. Monsieur Têtou répond qu’il s’est converti à l’islam, une religion qu’il aime bien, et qu’il aimerait voir son fils un jour devant les musulmans, un vœu réalisé. Digne de confiance, les gens lui confiaient leurs biens sans réserve. Humble, il portait volontiers les cartables des autres ; quand on le lui refusait, il insistait et trouvait toujours un argument pour expliquer cela. « Tu es notre imam, tu es mon chef », avançait-il souvent. Il parlait avec peu de mots, mais chaque mot était plein de sens. Quant au charme de son discours, il allait droit au cœur. Lorsqu’il sentit les prémices de la mort, il tenait des discours qui nous étonnaient : « S’il est quelqu’un parmi vous dont j'ai fait bas tonner le dos, voici mon dos pour qu’il se fasse justice. S’il est quelqu’un dont j’ai blessé l’honneur, voici mon honneur pour qu’il se venge. S’il y a quelqu’un dont j’ai pris un bien, voici mes biens pour qu'il s’en serve, et que nul n’hésite dans la crainte de mon ressentiment, car le ressentiment n’est pas dans mon caractère. » « La honte est plus facile à supporter dans ce monde que dans l’autre ». Ayant remarqué que nous étions inquiets pour sa santé, il souriait souvent, un peu à l’image du prophète dans ses derniers moments. Le prophète disait à ses proches : « Il m’est parvenu que vous redoutez la mort de vos proches. » Bouraïma Inoussa, premier vice-président de l’UMT : Vous êtes le premier vice-président de l’UMT, quel souvenir vous laisse cette mort ? Devant cet événement malheureux que représente la mort du président A. Têtou, et comme tout homme, nous ne pouvons que nous soumettre à la volonté de Dieu. Il était pour nous tout, aimable et conciliateur. Il se mettait en colère très très rarement, personne ne trouvait à redire sur ses décisions. Il était tout pour nous parce que c’était aussi un travailleur inlassable. On est tenté même de se demander si le trop de travail n’a pas contribué à cette situation. Il était au bureau du prophète, mais est-ce que jamais un prophète fut immortel avant moi ? Comment demeurerai-je éternellement auprès de... Vous ? Toute âme goûtera à la mort. Je dois retourner à mon Créateur et de même vous retournerez. Comme notre mère Aïcha (qu’Allah l’agrée), je dirai que l’une des faveurs qu’Allah a faites à son épouse Rahnatou est que son mari Ahmad est mort dans ses bras. Voici donc un être cher qui nous quitte, mais qui était-il en fait ? Il est celui-là qui, lorsqu’il détestait quelque chose, on le voyait dans son visage, un visage qui reflétait tendresse et gentillesse. Jamais il ne disait à quelqu’un ce que celui-ci n’aurait pas aimé entendre par pudeur et par peur de blesser. De ceux que j’ai connus, il est celui dont le cœur était le plus ouvert, le langage le plus véridique, le plus doux de caractère, le plus généreux. Quand on lui sollicitait, il ne quittait pas sans avoir donné au moins des paroles rassurantes. Ainsi était-il ouvert à tous de sorte qu’il devint un père auprès de qui tout le monde avait le même droit. Dans son foyer, il est quasi impossible de distinguer ses enfants des autres. Son sourire, il ne le négociait. Pas, mais le donnait à tout le monde sans distinction. Recevait tout le monde, répondait aux invitations, ne coupait la parole à personne et appelait ses amis par les sobriquets qu’ils aimaient entendre. Plus qu’un père de famille, c’était un chef spirituel, un rassembleur. À la maison, chez les frères, dès que quelqu’un est touché. Le dimanche, il m’a appelé à 15 h 35 pour me parler d’un certain nombre de sujets, entre autres le pèlerinage. On devait inviter les agences de voyage pour les informer des nouvelles dispositions relatives au hadj prochain. Je lui disais que je revenais de Sokodé, il me dit qu’il s’excuse, je lui réponds que je suis précisément revenu pour reprendre du service et que je n’étais pas fatigué. En ce moment précis, nous ne savions pas ce que Dieu réservait, retenons que c’est une mort qui laisse un trou difficile à combler. Réalisé par la rédaction Kpatcha Gnasingbé pour réconcilier le RPT avec la Kozah. Le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Kpatcha. Gnassingbé, un des fils les plus influents du défunt père de la Nation, a la lourde responsabilité de réconcilier le RPT avec lui-même dans la Kozah. D’apparence acquise au parti au pouvoir, cette préfecture risque de réserver les surprises des plus désagréables jamais rencontrées au RPT. En politique, les grands partis ont toujours un fief et la Kozah est depuis belle lurette le fief du RPT. Mais pour l’opposition togolaise, ces derniers temps, la Kozah comme chasse gardée du parti au pouvoir est un mythe qu’il faut faire tomber. L’UFC, le CAR et surtout le PSR veulent bien défier le RPT sur son terrain de prédilection. D’où une localité d’apparence acquise risque de faire couler des sueurs froides, surtout que parmi les concurrents sur ce terrain se trouve un fils du milieu, Dahuku Péré. Le RPT a donc l’impérieux devoir de confirmer que la Kozah ne se négocie pas. Pour le faire, les états-majors du parti ont misé gros en désignant un poids lourd pour relever le défi, Kpatcha Gnassingbé. Celui-ci était précédemment annoncé à Bafilo où il s’est fait une réputation depuis qu’il a redonné aux populations la joie de revivre ensemble. Il a, en effet, été pour beaucoup dans la réconciliation de cette population qui se cherchait dans un conflit politico-religieux vieux de 5 ans. La hache de guerre est enterrée de part et d’autre et les populations écrasement musulmanes se retrouvent enfin derrière un seul et unique imam, objet du conflit. Tellement le règlement de ce différend a donné des ailes au PDG de la SAZOF que les gens l’annonçaient débouté du port de Dakar. Bolloré fait du dilatoire, le ministre sénégalais de l’Économie reste formel : « Il n’y a aucun doute sur la transparence de la procédure. » Le groupe français Bolloré, présent au Sénégal depuis 80, contre-attaque en déposant un recours et veut des explications après avoir perdu la concession du terminal à conteneurs du port de Dakar au profit de Dubaï Ports World, un des leaders mondiaux de la gestion portuaire. « Un recours administratif a été introduit. » Auprès du ministère de tutelle, le ministre (sénégalais) de l’Économie maritime, avec copie à la présidence de la République, a-t-on indiqué vendredi au siège du groupe Bolloré à Dakar, confirmation parue dans le quotidien parisien Les Échos. Dans cette affaire, le nom de Karim Wade fils est déjà à tort dans l’Assoli comme député. Mais les calculs politiques ont décidé autrement et il se retrouve plus logiquement en pays kabyè où la tâche ne s’annonce pas aisée malgré les apparences. Kpatcha est donc confirmé candidat RPT dans la Kozah, il y est la tête de liste, avec Kara Ville comme circonscription. Cette zone est majoritairement habitée par une communauté étrangère commerçante et musulmane pour la plupart. La voix que M. Kpatcha s’est frayée dans le monde musulman à travers cette sortie réussie à Bafilo peut jouer pour son élection. N’oublions pas que le problème de Bafilo était à un moment donné devenu une honte collective pour les musulmans du Togo. D’où le coup de bâton magique du Sieur Kpatcha a retenti. Dans tout le monde musulman, surtout à Kara, quand on sait que quelques minutes de route séparent les deux villes et que les deux communautés partagent une histoire presque la même. Situation renforcée par la très forte communauté de Bafiloix à Kara. En politique, une chose est de poser les actes, l’autre chose est de savoir les exploiter le cas échéant. Kpatcha va-t-il pouvoir transposer son charme de Bafilo à Kara ? Va-t-il pouvoir séduire la communauté musulmane qui n’est pas rien dans son élection ? Ce monde, concentré surtout dans la circonscription électorale de Kpatcha, est devenu comme une jeune fille qui aiguise déjà les appétits, et l’opposition ne se fait pas prier pour rivaliser de stratégies, d’après nos informations. En politique, il n'y a pas d’à priori, mais la seule certitude est que dans la Kozah, les musulmans vont beaucoup peser. Le Président de la République revient très souvent. Il est cité par la presse comme étant le parrain du groupe venant de Dubaï. Accusations non encore démenties. Mais « ce... « Le recours n’est pas suspensif », a précisé cette source, qui s'exprimait sous couvert d’anonymat. La date du recours n’a pas été précisée. Le 5 juin, l’opérateur portuaire de Dubaï, Dubaï Ports World, avait annoncé avoir obtenu une concession pour développer et exploiter l’actuel terminal à conteneurs de Dakar, un des principaux d’Afrique de l’Ouest, et investir dans un nouveau. « On avait le dossier le mieux ficelé, l’offre la plus compétitive. » Kpatcha sera dans le choix des prochains représentants au parlement. L’autre chantier, et pas des moins compliqués, est que le règne du défunt chef de l’État a laissé des antécédents entre fils de la Kozah. Les problèmes fonciers au premier plan. Les gens de Pya et de Lama en savent quelque chose. Il faut donc du tact pour réconcilier le RPT avec son fief. Nous osons croire que le choix de Kpatcha dans cette localité n’est pas le fruit d’un hasard. L’on a dû tenir compte de tous ces paramètres. Enfin, faut-il ajouter que pour les nostalgiques de l’ordre ancien, Kpatcha Gnassingbé... Reste une référence pour les habitudes que certains ne veulent pas oublier, mais que l’actuel chef de l’État semble reléguer au dernier plan. Cela, dans certains milieux, a contribué à faire des mécontents et des rivalités au sein du RPT. Les nostalgiques des beaux vieux temps se comptent assez nombreux dans la Kozah, où certains n’hésitent pas à voir en la personne du ministre Kpatcha le fils authentique de feu Eyadema. La bataille s’annonce rude dans la Kara, mais les candidats RPT peuvent compter sur ces atouts, des atouts qui cohabitent avec des faiblesses. (Nous y reviendrons.) Abi-Alfa séduisante, on avait le potentiel pour gagner. Mais on nous a dit qu’on a été disqualifié, exclu de l’appel d’offres, indique une source proche de la direction du Groupe Bolloré à Dakar. « On avait soumissionné comme tout le monde. Après, on nous a envoyé un courrier disant qu’on a été disqualifié. On veut savoir pourquoi. On dénonce un manque de transparence. Cette décision menace la présence du Groupe au Sénégal et... fait douter tous les grands groupes français ici selon cette source. Le Directeur général du groupe Bolloré au Sénégal, Francis Jean, a demandé une StitÜpçi. Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007 RV REPORTAGE SOCIETE Une clinique de près de 1 milliard financée par PROGOSA Nous ne le dirons jamais assez, le groupe Progosa, contrairement à certaines multinationales, s'illustre dans le social. La dernière sortie est, à n’en plus douter, l’inauguration le 06 juillet dernier de la clinique Barruet. Implantée au cœur du quartier populaire de Bè, la clinique a eu le mérite d’avoir été pensée par un professionnel qui s'y connaît, le Dr Barruet. Entièrement financée par le groupe portuaire Progosa Investment, il a fallu un docteur comme Barruet pour que le projet soit réalisable. Et, de la plus belle manière, la clinique s’est imposée de par sa taille et son architecture, mais aussi et surtout son équipement médical sophistiqué et moderne. Prévue pour toutes les bourses, cette clinique aura le mérite d’accueillir par. moment des experts médecins d’Europe et d'ailleurs pour des interventions lorsque les circonstances l’exigent. De la pose de la première pierre à la remise des clefs, beaucoup d’énergie et de sacrifice ont été consentis, et il fallait un groupe comme Progosa pour le supporter. D’une grande capacité, cette clinique reste le summum de l’action humanitaire du groupe de DUPYDAUBY Jacques. Le groupe a entièrement financé la réalisation de l’œuvre, mais il ne compte pas s’arrêter là, il accompagne la clinique en supportant les coûts des éventuels cas critiques qui nécessiteront des interventions extérieures. Lisez plutôt un extrait du discours du ministre de la santé à l’inauguration de la clinique. La rédaction Photo album de l’inauguration Le Dr Barruet... Allocution de S.E.M. le Ministre d’Etat, Ministre de la Santé Professeur Kondi Charles AGBA Les officiels Excellence Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le 2ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les Ministres et chers Collègues, Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du Corps Diplomatique. Honorables Députés à l'Assemblée Nationale, Vénérables Chefs traditionnels, coutumiers et religieux, Monsieur le Président de l’Ordre National des Médecins, Mesdames et Messieurs les Professeurs, Médecins et membres de la corporation médicale, Distingués invités, Mesdames et Messieurs, aux débuts de cette cérémonie, honorables invités, nous allons à nouveau avoir une pensée pieuse pour nos héros disparus à Lungi en Sierra Leone. Nous devions en effet procéder à la présente inauguration le Lundi 04 juin à 09 h. À cette heure-là, nous nous sommes retrouvés en mission difficile, dans un avion pour Freetown, envoyés là-bas pour aller faire les premières constatations. Paix à leurs âmes... Mesdames et Messieurs, nous avons, ce jour, l’heureuse opportunité d’être invités à une célébration exceptionnelle, et nous voulons d’abord en remercier les promoteurs, c’est-à-dire le groupe Progosa et le Dr Barruet. Voici en effet que deux Entités d’initiative privée se rencontrent et se mettent ensemble pour un mieux-être des vaillantes populations loméennes. Le Ministère de la Santé, à vocation on ne peut plus publique, applaudit chaleureusement une telle association de bonnes volontés, qui viennent en soutien aux efforts de l’État, afin que nos patients soient mieux soignés. Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous avons cru que nous connaissions déjà suffisamment le groupe Progosa. N’est-ce donc pas ce groupe qui apporte des investissements massifs dans la manutention au Port de Lomé ? Le groupe Progosa a créé Se2m et Se3m pour le déchargement et le chargement des containers ou des colis en vrac. Le groupe Progosa a fait venir d’Europe deux grues géantes qui font la fierté des Loméens, et surtout leur admiration, béats qu’ils sont devant une telle prouesse technologique. Et puis surtout, tous les Togolais ont entendu parler du projet majeur de Progosa, projet qui vise l’accroissement des capacités de traitement du Port Autonome. de Lomé, par la construction du troisième quai spécialement conçu pour les containers. Certes, excellence Monsieur le Premier Ministre, le groupe Progosa s’est déjà illustré dans le domaine humanitaire en soutenant des actions sociales telles que l’éducation et l’apprentissage pour les jeunes des milieux défavorisés, ou encore la construction d’un plein air de loisirs pour le 3ème âge... espace qui nous attend tous, à un certain moment ou à un autre, tout aussi inéluctable! C’est donc ce groupe-là qui arrive aujourd’hui de façon si visible - j’allais dire si tonitruante - dans le domaine médical. Mais alors, qui est donc le Dr Barruet? Pour le Ministère de la Santé, c’est un médecin privé, qui a demandé et obtenu son autorisation d’ouverture d’une clinique. Le bonhomme a quelques rondeurs lui-même... mais il a surtout la rondeur du geste. Toujours gai, à la limite exubérant, dans tous les cas particulièrement chaleureux. La clinique, créée en mars 1999, a commencé à prendre en charge la médecine générale, le diabète et la dermatologie. Ce sont en effet là les spécialités du Dr Barruet. Mais très rapidement, les manières affables du Dr Barruet lui ont attiré la sympathie et la collaboration de très nombreux collègues, au point qu’au jour d’aujourd’hui, la clinique Barruet fournit les prestations suivantes : Médecine générale, Diabétologie, Nutrition, Néphrologie, Kinésithérapie, Dermatologie, Psychiatrie, Pédiatrie, Gynécologie, Homéopathie... non, ce n’est pas tout, je me suis juste arrêté pour souffler un peu ! Cardiologie, Neurologie, Hématologie, Échographie, Consultations prénatales, accouchements, Urgences, Ambulance, Laboratoire, Radiologie. Oui, Mesdames et Messieurs, la clinique Barruet fait tout cela, et davantage encore, grâce aux nombreux collègues médecins qui consultent leurs patients dans ses locaux. En vérité, je vous le dis, les services publics ne peuvent pas se plaindre - et ne se plaignent point - d’un Docteur aussi entreprenant. VOUS avez entendu entreprenant ? Oh oui, le Dr Barruet l’est en tout cas avec. Les entreprises, et non des moindres : Total, Se2m, Se3m, Sig, Telecel (aujourd’hui Moov)... Malgré ce volume d’activités, le Dr Barruet a encore le temps pour s’occuper d’humanitaire. J’ai personnellement pratiqué le Dr Barruet dans ce domaine, lorsqu’en 1999, alors nouveau Ministre de la Santé, nous l’avons vu faire évacuer, à ses frais, un très jeune patient qui devait être opéré du cœur en Allemagne. Mais sur ces actions humanitaires, nous ne nous étendrons pas davantage, car, comme l’a écrit un vétérinaire sénégalais, le Dr Birago Diop, dans les Contes d’Amadou Koumba : « Lorsque tes actions plaisent à Dieu, les hommes ne t’apprécient pas davantage. » Excellence Monsieur le Premier Ministre, c’est pour toutes ces raisons que nous avons pris plaisir à venir à l’inauguration de la Clinique Barruet. C’est pour cela que nous voulons vous remercier d’être venu en personne rehausser de votre présence cette cérémonie. Et c’est la raison pour laquelle, avec votre permission, et avec la certitude que les patients qui... Viendront ici, recevront des soins de qualité, que nous déclarons, ce jour et en cet instant même, la clinique Barruet officiellement inaugurée. Chefs traditionnels. Coupure de ruban. Vue partielle du bâtiment et de... L'équipement de travail. Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007. RV INTER. La future mosquée de Cologne provoque un vif débat. Le projet de construction d'une vaste mosquée à Cologne, qui abrite l'une des plus imposantes cathédrales de la chrétienté ainsi que la plus forte communauté musulmane d’Allemagne, provoque des remous dans ce pays. Mgr Joachim Meisner, cardinal de Cologne, a fait part de son « malaise » dans cette affaire qui cristallise les tensions au moment où l’Allemagne reconnaît que l’islam s’est enraciné dans la durée dans le pays. Pour le prélat, la Turquie devrait donner plus de droits à sa minorité chrétienne si les immigrés turcs de Cologne pouvaient ajouter un dôme et deux hauts minarets à l’horizon de la ville. Lors d'une rencontre à Cologne le mois dernier avec un responsable. Musulman, l’évêque Wolfgang Huber, principal prélat protestant d’Allemagne, a critiqué la « domination masculine » dans l’islam et souhaité que les musulmans convertis au christianisme ne fassent plus l’objet de persécutions. L’association islamique turque Ditib, qui émane de l’autorité turque des affaires religieuses, s’est vue confier la construction de la mosquée. Bekir Alboga, membre de Ditib, a accusé les autorités chrétiennes de diaboliser la communauté musulmane afin d’attirer de nouveaux fidèles dans leurs églises, qui se vident peu à peu. « Le débat sur l’islam en Allemagne a pris une nouvelle dimension », note l’hebdomadaire Die Zeit. « Reconnaître la légitimité de la présence de l’islam en Allemagne n’a pas marqué la fin, mais le commencement d’un conflit culturel. » L’Allemagne a créé l’an dernier une « conférence sur l’islam », rassemblant des responsables du gouvernement et de la communauté musulmane, afin de débattre de l’intégration de cette religion. On compte 3,2 millions de musulmans outre-Rhin, dont La moitié sont d’origine turque. La religion musulmane a fait irruption dans les années 1960 avec les « travailleurs invités » (« Gastarbeiter ») venus de Turquie et dont on pensait, à l’époque, qu’ils finiraient par rentrer chez eux. Ditib souhaite construire la mosquée sur un terrain de la banlieue ouest de Cologne sur lequel se dresse actuellement une ancienne usine pharmaceutique en mauvais état. C’est dans ce bâtiment que se trouvent les bureaux des responsables musulmans et les salles de prière pour les fidèles. Le cardinal de Mayence, Mgr Karl Lehmann, qui préside la conférence des évêques allemands, a par ailleurs provoqué la colère des musulmans en estimant que l’Allemagne ne devrait pas faire preuve de « tolérance inconditionnelle » et traiter l’islam comme les autres religions. Tom HENEGHAN ABD AL MALIK « L’islam, c’est une expérience d’amour » Ancien délinquant issu de la banlieue dure de Strasbourg, Abd Al Malik a trouvé son salut à travers le rap et l’Islam. A+ A- Imprimer Envoyer Recommander Réagir Sur Le web Abd Al Malik Révélation des dernières Victoires de la musique, le rappeur sera en concert le 20 juillet au Montreux Jazz Festival. Un rendez-vous incontournable pour sa poésie urbaine sur fond de jazz, de hip-hop et de chanson française. Karine Vouillamoz - 30/06/2007 Gérard Jouannest et Marcel Azzola, les musiciens de Brel, ne s’y sont trompés en choisissant de travailler avec lui. Sur scène, Abd Al Malik se tient droit, devant son micro, l’air habité. Comme Brel. Le rappeur érudit a bouleversé les consciences avec son deuxième album, « Gibraltar ». Ancien délinquant issu de la banlieue dure de Strasbourg, Abd Al Malik a trouvé son salut à travers l’islam. Licencié en littérature et philosophie, Abd Al Malik propage aujourd’hui en chanson une parole apaisée. Avec talent, le rappeur-slameur pose sa poésie urbaine sur fond de jazz, de hip-hop et de chanson française. Interview. « Gibraltar » brasse toutes les musiques, de la chanson au jazz en passant par le rap, dans quelle catégorie peut-on vous mettre ? Moi, je suis rappeur, il faut me mettre dans le rap. C’est la seule musique qui est faite de toutes les musiques. J’avais envie de surprendre, de montrer que le rap n’est pas qu’une partie de l’iceberg, il est plus inclassable que ça. Ce disque, ce n’est pas une projection de moi, c’est moi tout entier. Vous avez été couvert de récompenses, comment les prenez-vous ? C’est une forme de cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas le gâteau. Pour moi, l’essentiel est ailleurs. Il est dans la vie. Ce qui est vrai, aujourd’hui, n’est pas nécessairement vrai demain. Il ne faut pas confondre le décorum et la vie. Évidemment, ça me remplit de joie d’avoir toutes ces récompenses. Le métier salue mon travail. Mais ce n’est pas une fin en soi. L’essentiel, c’est que chaque matin, quand je me regarde dans une glace, c’est bien moi que je vois et pas quelqu’un d’autre. « Gibraltar » aurait-il pu exister sans votre découverte du soufisme ? Non, clairement pas. C’est difficile de parler de la spiritualité, d’une expérience vécue, Mais j’en parle. Parce qu’il y a eu le 11 septembre. C’est important que les gens comprennent que l’islam, c’est une spiritualité, une expérience d’amour. Comme le judaïsme, le christianisme. C’est important de sortir des amalgames, d’une vision politisée de l’islam. Ça a quelque chose de presque impudique, mais c’est important de le faire. Pour nous, les musulmans, et pour les autres. C’est important qu’ils ne se disent pas que l’islam est une religion fondamentalement violente ou archaïque. L’islam est avant tout une expérience d’amour, ça ne nous coupe pas des autres, au contraire. Si je n’avais pas été dans cette démarche, si je n’avais pas rencontré celui qui est devenu mon maître spirituel, je n’aurais pas été dans cette liberté. Pourtant, la musique est incompatible avec la religion, vous disait-on lorsque vous étiez fondamentaliste... Moi, je suis musulman, je fais les cinq prières. Je les faisais avant aussi. Mais, la pratique, c’est remettre son cœur à l’ouvrage à chaque fois. À l’époque, j’étais. avec des personnes qui avaient une vision très différente, où l’on cultive la peur de l’autre. L’art et la musique permettent le lien. À partir du moment où l’on veut vivre coupé de l’autre, l’art devient dangereux, on a un rapport aux autres de pouvoir d’instrumentalisation, idéologisant au sens négatif du terme. C’est en faisant une rupture avec cette vision fausse de l’islam que j’ai pu rencontrer le vrai islam, cette pratique qui m’ouvre aux autres. Vous dites avoir longtemps vécu avec un cœur mort, ça veut dire quoi? Il y a eu des difficultés de vie, ce qui est sûr, c’est que lorsqu’on vit ça, ça peut avoir de l’influence sur soi, sur son rapport au monde. Pendant longtemps, mon rapport au monde a été biaisé parce que dans un contexte social particulier, un rapport à la vie, à l’existence, lorsqu’on vient de quartiers difficiles, qu’on est noir, musulman, il y a des choses qui font que j’avais un rapport décalé au monde. Votre cœur, il vit comment aujourd’hui? Il est vivant et il dit «Je t’aime» à la «Gibraltar», un CD d’Abd Al Malik, distr. Disques Office. En concert le 20 juillet au Montreux Jazz Festival. Réserv. : www.montreuxjazz.com, ticketcorner.ch, fnac.ch Michèle Alliot-Marie, ministre des cultes... et surtout de l’islam. Le ministre de l’intérieur, chargée des cultes, Michèle Alliot-Marie, a reçu, ensemble, les représentants des confessions catholique, protestante, musulmane et juive. Avant d’engager des discussions bilatérales permettant d’aborder les problèmes spécifiques à chaque religion, elle entendait leur dire son «attachement au principe de laïcité». Les questions liées au financement des cultes pourraient ressurgir dans les prochains mois. Les représentants religieux ont évoqué les conclusions du rapport Machelon qui prévoit notamment des aménagements de la loi de 1905 afin de faciliter le financement public des lieux de cultes. Ces dispositions concerneraient au premier chef les «nouveaux» cultes, présents en France, l’islam et le protestantisme évangélique. Mme Alliot-Marie. Aura particulièrement affaire aux dossiers liés à l’islam. Elle avait installé l’aumônier musulman aux armées lorsqu’elle était ministre de la Défense, et a inauguré le monument aux morts des soldats musulmans à Verdun. Elle devrait s’atteler au chantier de la formation des imams. Par ailleurs, en 2008, des élections renouvelleront les instances représentatives. Débouté du port de Dakar, Bolloré fait du dilatoire, le ministre sénégalais de l’Économie reste formel. Audience auprès du chef de l’État Abdoulaye Wade, selon la même source. Le chef de l’État sénégalais a rencontré lundi à Paris le Président Nicolas Sarkozy. Très présent en Afrique, le groupe Bolloré est installé depuis 1926 au Sénégal, ancienne colonie française indépendante depuis 1960, et emploie quelque 1 200 personnes. La branche manutention au port représente plus de 40 % du chiffre d’affaires du groupe au Sénégal, où il est aussi présent dans la logistique, le transit, le stockage, le tourisme, le courrier express et le déménagement. Selon cette source. Du groupe Bolloré, environ 500 emplois sont menacés au port à la suite de la décision d’octroyer la gestion à la société de Dubaï. Lundi matin, des dockers travaillant pour la manutention et craignant pour leur avenir ont observé un sit-in de quelques heures, perturbant légèrement l’activité au niveau des conteneurs. Du côté sénégalais, on souligne au contraire la difficulté des sensibilités musulmanes, qui, au niveau national tout au moins, peinent à asseoir leur légitimité. Chacun des autres cultes devrait aussi rencontrer Mme Alliot-Marie dans les semaines qui viennent. Le président de la Fédération protestante de France a rappelé l’attention particulière portée « aux questions d’immigration ». Pour la communauté juive, la lutte contre l’antisémitisme demeure une priorité. Pour les catholiques, on ne sait pas quels sont les sujets prioritaires. Michel Janva, Abd al Malik et Soheib Bencheikh, regards croisés sur l’islam en France. Cédric recommande la lecture de deux ouvrages : l’un du rappeur converti à la religion. Musulmane, l’autre de l’ancien grand mufti de la Mosquée de Marseille. On pourra certainement me reprocher de sortir mes lectures des boules-à-mites, mais les regards croisés de Soheib Bencheikh, ancien grand mufti de la Mosquée de Marseille, et du rappeur Abd al Malik sur l’islam, les banlieues et la société française restent bel et bien d’actualité. Ils évoquent avec force la situation de cette religion évoluant en marge de notre société. Dans son ouvrage « Qu’Allah bénisse la France », Abd al Malik évoque son parcours personnel, sa réussite scolaire, ses larcins et, surtout, sa conversion puis son cheminement dans la foi musulmane. « Transparence » de l’appel d’offres. J’ai reçu le recours de Bolloré. Il n’y a pas de délai pour répondre. Mes services sont en train de l’étudier, a indiqué vendredi à l’AFP, le ministre de l’Économie maritime Djibo Ka. Il a refusé de répondre sur le fond du dossier, soulignant qu’il aborderait ce sujet dans sa réponse au Groupe Bolloré. « Ce qui est important, c’est la... transparence. C’est le fondement de l’appel d’offres. Nous avions exclu que cela soit de gré à gré», a-t-il insisté. «Je suis formel, il n’y a aucun doute sur la transparence de la procédure», a poursuivi le Ministre. Le groupe Bolloré «est un de nos partenaires les plus sérieux, les plus anciens. Mais on est dans une économie mondiale ouverte, avec une concurrence internationale. Ce qui m’intéresse, ce sont les intérêts du Sénégal», a-t-il insisté. «Notre ambition est de faire du port de Dakar un véritable hub, en le faisant passer en cinq ans de 300 000 conteneurs/an à un million», a-t-il précisé. La Rédaction Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007 RV RELIGION Le monde des Djinns Ce qui est invisible n’est pas forcément inexistant. Le fait que l’on ne puisse pas voir les djinns n’implique pas qu’ils n’existent pas pour autant. Tel est l'avis des matérialistes de notre époque et de ceux qui ont suivi leurs traces. En effet, combien existe-t-il de choses que nos yeux ne voient pas mais dont les effets sont... Perceptibles ? Certes, les exemples sont aussi nombreux que variés. On peut citer l’air, le courant électrique et se limiter à cela. De plus, demandez à ces insensés qui prétendent qu’ils ne croient que ce qu’ils voient, pourquoi leur arrive-t-il parfois de voir des choses qui n’existent pas, telles que les mirages ou les hallucinations nées de l’imagination ? Oui, comment admettent-ils que notre œil puisse voir une chose irréelle et refusent-ils de croire qu’il existe des choses et des êtres dans ce monde que notre œil ne peut pas voir mais qui pourtant existent ? De quoi sont créés les djinns ? Les versets du Coran et les hadiths montrent sans équivoque que les djinns ont été créés de feu. Allah dit : « Et Il a créé les djinns de la flamme d’un feu sans fumée » (Sourate 55, verset 15). Selon Ibn ‘Abbas, l’expression « sans fumée » signifie « de l’extrémité de la flamme ». D’autres savants pensent que cette expression signifie qu’il s’agit du plus pur et du meilleur des feux. Dieu est le plus savant ! Nous importe c’est de savoir tout simplement que les djinns ont été créés de feu et qu’ils ont donc une constitution tout à fait différente de la nôtre. Il dit aussi : « Et quant au djinn, Nous l’avions créé auparavant d’un feu d’une chaleur ardente » (Sourate 15 verset 27). Ce verset nous apporte une information complémentaire ; il nous indique en effet que les djinns ont été créés avant l’homme. Allah dit aussi par la bouche d’Iblis (Que la malédiction soit sur lui) : « Tu m’as créé de feu alors que Tu l’as créé d’argile » (Sourate 7 verset 12). Certains argueront : comment pouvez-vous prendre les paroles d’Iblis comme une preuve alors qu’il se peut qu’il mente ? Nous répondrons que la preuve ne se trouve pas dans la parole d’Iblis en elle-même mais dans le fait que cette parole a été rapportée par Allah Lui-même et il ne sied pas à Allah de rapporter des propos mensongers. Pour ce qui est de la Sunna, on peut citer le hadith du Prophète rapporté par Muslim et Ahmad : « Les anges sont créés de lumière, les... » djinns d’un feu sans fumée et Adam comme on vous l’a décrit. Les demeures des djinns Les djinns préfèrent les endroits non habités par les hommes tels que les déserts et les terrains vagues. C’est pour cela que le Prophète sortait dans le désert pour leur rappeler Allah, leur lire le Coran et leur enseigner leur religion. Ce fait est transmis par Ibn Abbas et Ibn Mass’oud dans le Sahih Muslim. Ainsi, certains parmi eux vivent dans les endroits sales (poubelles...), et d’autres vivent parmi les hommes. Les djinns vivent dans ces lieux sales afin de manger les restes de nourritures jetés par les hommes. Aussi, certains djinns vivent dans les cimetières et les ruines. On les trouve aussi dans les toilettes et dans les salles de bain, c’est pour cela que le Prophète recherchait la protection d’Allah contre les démons mâles et les démons femelles lorsqu’il pénétrait dans les lieux d’aisance. Les djinns mangent-ils et boivent-ils ? Les savants se sont divisés en trois groupes au sujet de savoir si les djinns... mangent et boivent. Certains d’entre eux prétendent que les djinns ne mangent ni ne boivent et ceci est un propos nul et sans fondement. Un second groupe pense que certains djinns mangent et boivent et que d’autres ne mangent ni ne boivent. Tandis que le dernier groupe prétend que tous les djinns mangent et boivent. Al Bukhari rapporte un hadith dans lequel il est mentionné que le Prophète demanda à Abu Hurayra de lui apporter des pierres avec lesquelles il puisse se nettoyer. Il dit : « N’apporte pas d’os ni d’excréments ». Plus tard, Abu Hurayra lui demanda la raison de cette interdiction. Il dit : « Ils font partie de la nourriture des djinns. Une délégation des djinns Nasibi, qui sont les meilleurs parmi les djinns, est venue me demander des vivres pour un voyage. J’ai alors invoqué Allah en leur faveur afin qu’ils ne passent pas à proximité d’un os ou d’un excrément sans pouvoir en tirer quelque nourriture. » Les djinns peuvent-ils changer de forme et d’apparence ? Les djinns ont la capacité de prendre des formes et de changer d’apparence. Selon Ibn Taymiya, ils peuvent prendre une forme humaine ou animale telle qu’une vache, un scorpion, un serpent, un oiseau... Il dit aussi que le chien noir est le diable des chiens et les djinns apparaissent souvent sous cette forme. Ils peuvent aussi apparaître sous forme d’un chat noir car en fait le noir ajoute à la force néfaste des diables. Il est rapporté aussi qu’Iblis prit l’apparence d’un vieil homme du Nadj lorsque les mécréants de Qoraysh s’étaient réunis à Dar An-Nadwa (assemblée des notables de La Mecque) afin de discuter sur le sort qu’il fallait réserver à Muhammad. Iblis - que la malédiction soit sur lui - leur avait suggéré de le tuer. Il faut préciser que lorsqu’un djinn prend une forme humaine ou animale, alors il obéit aux lois physiques de cette forme ; à savoir, qu’il sera possible de le voir ou de le tuer d’un coup de feu ou de le blesser d’un coup de couteau. C’est pour cela que les djinns ne restent que peu de temps sous une telle forme car ils. de viennent alors vulnérables. En fait, ils profitent de leur invisibilité pour effrayer les gens. Existe-t-il des mâles et des femelles parmi les djinns ? Lorsque le Prophète entrait dans les lieux d’aisance, il récitait l’invocation suivante : « Ô Seigneur, je demande protection auprès de Toi contre les démons mâles et les démons femelles. » (Allahouma ini a’oudoubika minai khoubthi wal khoubeyth) (transmis par Anas et rapporté par Bukhari et Muslim.) Ceci montre clairement qu’il existe des mâles et des femelles parmi les djinns. Est-ce que les djinns ont des rapports sexuels et une progéniture ? Allah dit : « qu’avant eux aucun homme ou djinn n’a défloré » (Sourate 55 verset 74). Il dit aussi : « Et lorsque Nous dîmes aux Anges : « Prosternez-vous devant Adam », ils se prosternèrent, excepté Iblis qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu’ils vous sont ennemis ? » (Sourate 18 verset 50) Le premier verset montre que les djinns ont la capacité de déflorer donc d’avoir des rapports sexuels. Le second montre que les djinns ont une descendance issue de ces rapports sexuels d’une part et d’autre part il prouve clairement qu’Iblis est un djinn et non un ange comme certains le prétendent. Est-ce que les djinns sont responsables de leurs actes ? Tout comme les humains, les djinns sont responsables de leurs actes. En effet, Allah leur demandera le jour du Jugement dernier : « Ô communauté des djinns et des humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous, qui vous ont raconté Mes Signes et averti de la rencontre de ce jour ? » (Sourate 6 verset 130). Selon l’Imam Ibn Taymiya, les djinns observent des obligations en relation avec leur nature spécifique. Étant différents des êtres humains, leurs devoirs sont forcément différents aussi. La foi et la religion des djinns Les djinns sont sur ce point comme les êtres humains. Ils peuvent être chrétiens, juifs, mécréants ou musulmans. Les musulmans parmi eux sont tout comme les musulmans parmi les hommes ; certains sont pieux, d’autres sont des pervers, d’autres encore suivent la Sunna du Prophète tandis que d’autres commettent des innovations interdites. Et Allah montre que des djinns parmi eux ont dit : « Il y a parmi nous des vertueux et d’autres qui le sont moins ; nous étions divisés en différentes sectes. » (Sourate 72 verset 11). Ibn Abbas dit que la fin du verset « nous étions divisés en différentes sectes » signifie « Il y a parmi nous des croyants et parmi nous des mécréants ». Est-ce que les djinns croyants entreront au paradis ? Les savants sont unanimes sur l’entrée en enfer des djinns mécréants. L’Imam Ibn Taymiya dit que l’unanimité des savants est d’avis que les djinns mécréants seront punis par le feu de l’enfer et l’avis le plus prépondérant sur le sort des djinns croyants est qu’ils iront au paradis. L’Imam Ibn Kathir dit à ce sujet que la vérité consiste à dire que les djinns croyants tout. Comme les hommes croyants iront au paradis. Il dit que les savants qui sont de cet avis s’appuient sur le verset suivant relatif aux houris du paradis : « qu’avant eux aucun homme ou djinn n’a défloré » (Sourate 55, verset 74). Les djinns ont peur des êtres humains. L’Imam Ibn Kathir rapporte dans son Tafsir que les Arabes avaient l’habitude, quand ils voulaient camper dans un lieu, de demander la protection du chef des djinns qui s’y trouvaient de peur de leur nuisance. En constatant cela, les djinns accablaient les hommes par la peur, la folie et la détresse de sorte que ces derniers redoutaient la puissance des djinns à tout moment et en tout lieu. Ikrima a expliqué ce fait et dit : « Les djinns et les hommes se redoutaient mutuellement, mais les djinns éprouvaient une crainte plus intense que les hommes. Quand les hommes descendaient dans une vallée, les djinns prenaient la fuite. Le chef des humains disait : « Nous demandons la protection du maître de cette vallée. » Les djinns se disaient alors : « Puisqu’ils nous craignent, approchons-nous d’eux et accablons-les par la folie et la peur. » Tel est le sens des dires d’Allah : « Or, il y avait parmi les humains, des mâles qui cherchaient protection auprès des mâles parmi les djinns, mais cela ne fit qu’augmenter leur détresse. » (Sourate 72 verset 6) Il ressort de ce récit que les djinns sont des êtres peureux par nature, mais qu’ils peuvent ressentir les sentiments de l’humain tels que la colère, la tristesse, la peur ou la quiétude. En fait, les djinns profitent de ces états de l’homme pour le mettre en déroute et susciter l’effroi dans son cœur. Ils sont comme ces chiens qui, sitôt qu’ils ont compris que vous aviez peur, vous mordent. Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007 RV SPORT Triste gloire, la gloire des traîtres Améyi et compagnie, enfin satisfaits ? LA VÉRITÉ SUR LA CORRUPTION D'ARBITRES AU TOGO Cette question revient toujours aux observateurs avertis du sport roi au Togo. Vous convenez avec nous que dans toute institution qui se respecte, quand un Le bureau se met en place, c'est pour former un ensemble afin d’affronter le meilleur et le pire. Un bureau d’une institution est un creuset où les divergences se fondent pour devenir positives au grand bonheur de ladite institution. Mais au Togo, c’est toute une autre logique, une logique qui ne répond qu’aux intérêts partisans et aux humeurs des individus. Suite à la CAN cadette que notre pays a eu l’honneur d’organiser, il y a eu une sale affaire de tentative de corruption, personne ne peut le nier. Mais qui est le corrupteur ? Ceci reste la grande inconnue, les supposés coupables s’étant toujours rejetés la responsabilité. Mais ce qu’il faut aussi souligner, c’est que ce sont des Togolais qui ont signalé à la FIFA qu’il y a eu tentative de corruption en faveur du Togo. Sans perdre de temps, la commission disciplinaire de la FIFA s’est réunie pour sévir non pas contre les présumés corrupteurs mais contre le Togo. Elle se rendra vite compte que des étapes ont été brûlées, la CAF n’étant même pas informée de... l’affaire. Or en toute logique, ça doit commencer par là, surtout que la scène s’est déroulée en Afrique. La commission disciplinaire de la FIFA suspend ses travaux et envoie le rapport des faits à la CAF. Entre-temps, les responsables internationaux du football ont auditionné Tata Avlessi à propos de cette rocambolesque histoire, car celui-ci et son défunt conseiller sont les deux présumés corrupteurs. Tata ne reconnaît pas les faits, par contre son conseiller Amégnran a reconnu noir sur blanc qu’il en était le responsable. Toutefois, ayant laissé sa peau sur le champ de bataille en Sierra Leone, il n’a pas pu être écouté. Qui exactement a vendu la mèche ? Nos prochaines parutions le diront. Relevons qu’Améyi, en l’occurrence, est et reste la pièce centrale de toutes les machinations autour de ce dossier. Ayant réussi à se rallier Assogbavi, son adjoint, et Boukpessi, ils multiplient les lettres en direction de la CAF et de la FIFA pour donner les moindres informations sur la corruption. Aussi, l’arbitre Attivi a joué un grand rôle pour apporter de l’eau au moulin des Améyi. Pendant que Tata démontrait qu’il n’a rien à voir dans ce problème, Ativi atterrit chez Améyi et lui fait savoir que c’est à lui que Tata a remis l’argent pour remettre à l’arbitre central. Améyi ne demande pas mieux, il aurait informé la FIFA. Après que Tata rejette à travers une lettre d’explication à la CAF toutes ces accusations, l’affaire évolue de contradictions en contradictions et la FIFA, au finish, a écouté Tata. Le président de la commission disciplinaire de la FIFA (un très célèbre avocat sud-africain connu pour sa rigueur et son incorruptibilité) et ses 07 membres ont finalement fait tomber la sanction. Certes, elle n’est pas définitive, mais l’étau se resserre sur Tata à moins d’un miracle. En attendant la décision définitive, Améyi se frotte les mains, quand bien même on vient d’apprendre qu’il y a encore une marge de manœuvre pour Tata. Améyi se dit constitutionnellement président une fois Avlessi suspendu, l’espoir de savourer. Le fruit de la traîtrise grandit de jour en jour, triste gloire. Certes, Tata a commis des erreurs, il l'a reconnu dans son discours lors du congrès statutaire de la FTF où il disait avoir pris acte de ses insuffisances. Certains Togolais peuvent aussi l’accuser d’avoir manqué de sang-froid dans la prise de certaines décisions, par rapport à certains de ses actes et de jusqu’au-boutisme dans sa façon de faire, le cas de la sanction des joueurs. Il a aussi besoin d’oublier son moi afin de rallumer les flammes de la cohésion au sein du bureau de la fédé, au sein des joueurs et entre lui et ceux-ci. Bref, il a traversé et traverse encore des hauts et des bas. Toutefois, au-delà de ce qu’on peut dire de Tata, pourquoi les statuts ont-ils prévu que la fédération doit être dirigée par plusieurs membres dans un ensemble appelé bureau ? Pourquoi ce n’est pas le président seul qui doit diriger ? Dans le cas particulier de la FTF, qu’est-ce que les autres membres du bureau ont fait pour éviter les dérapages du président ? N’est-ce pas par souci de se compléter qu’on est nombreux dans le bureau ? Pour répondre à ces questions, il faut relever comment Améyi, d’apparence amoureux du football, est devenu un problème au football togolais. Homme de confiance de Rock, il a, dès l’élection de ce bureau, refusé publiquement de serrer la main à Tata ; toutes les tentatives de réconciliation sont restées vaines. Le bureau souffle déjà 6 mois d’existence, mais jamais Améyi n’a assisté à une seule réunion de travail d’un bureau où il est premier vice-président. Les rares fois où il assiste à des réunions du bureau, c’est quand il est question de discuter de ce que la FTF doit allouer à son équipe quand celle-ci était en compétition internationale. Au pire des cas, il guette que le président soit absent du pays pour initier des réunions afin de prendre le contre-pied de celui-ci devant certains sujets où ses intérêts sont menacés. Parmi tant d’autres, le cas de la réunion par lui organisée pour arracher de force les services de l’arbitre Késhi. Malheureusement, la rencontre n’a pas eu le quorum afin que Késhi n’aille entraîner l’équipe d’Améyi contre le OK de TATA. Il y a aussi la réunion relative à l’UFOA en l’absence du président. Aujourd’hui, par voix de communiqués, on nous fait croire que les réunions sont toujours mal organisées à la "fédé”, qu’il n’y a pas de P.V. après les réunions, ni de chronogramme. Ici, il faut dire qu’Assogbavi, le S.G., qui est un des instigateurs de cette lettre, souffre d’une ignorance qui s’ignore. Quand lui et son adjoint décident de faire bande à part, qui doit venir faire les P.V.? Comment Améyi pense-t-il corriger cela si, par animosité à TATA, il fait bande à part au lieu de susciter des débats contradictoires par sa présence aux travaux afin de démontrer les limites de son adversaire? Il a préféré la politique de la chaise vide, une politique que le RPT, dont Améyi fait partie, a longtemps utilisée contre l’opposition togolaise. Ce qui se passe ressemble aussi à aider quelqu’un à échouer pour occuper sa place. Améyi avance, à Qui veut l’écouter, qu’on ne l’appelle pas pour les réunions. Comment se fait-il qu’on appelle tous les autres sauf lui, même les trois autres, qui, comme lui, sont ouvertement opposés au président ? Pendant que nous préparions la rencontre de Cotonou, Améyi est celui qui a eu à dire à des joueurs de ne pas se dépenser sur le terrain, de garder leur énergie, dès que lui, Améyi, sera à la tête de la fédé, ils vont montrer leur savoir-faire. Les joueurs à qui il a dit cela sont encore en vie. Ceci, par ricochet, confirme la thèse selon laquelle il est pour beaucoup dans la sempiternelle tension entre le président et le groupe des Adébayor. Il est celui qui s’est payé le luxe de se déplacer au Bénin pour le match Bénin-Mali avec une partie des joueurs rebelles de l’équipe nationale, pendant ce temps, des supporters togolais et le reste de l’équipe nationale payaient de leur vie pour ramener une si précieuse victoire à une fédération où il se réclame vice-président. Sa seule et unique façon de contribuer au... Le fonctionnement de la fédération est de pondre des communiqués incendiaires pour faire croire que Tata est le malheur du football et que lui seul est le messie. En 06 mois, il a fait publier dans les colonnes au moins quatre communiqués contre Tata, mais il a passé 08 ans aux côtés de Rock sans en publier un seul. Impatient d’attendre la suspension de son président, il initie une marche de protestation en mettant devant un cache-sexe, Marna Togo. Une marche très vite interdite alors que les organisateurs voulaient en faire usage pour en découdre avec de Mass. Marna Togo n’est pas à son coup d’essai, elle a aussi été utilisée pour saboter tout récemment les travaux du congrès statutaire à l’hôtel Sarkawa. Retenez que cette dame, mordue du football, se compte en SG Assogbavi parmi les nostalgiques de l’ère Rock. Il va de soi qu’elle aussi soit à couteaux tirés avec Avlessi. Un congrès qui a brillé par l’absence du vice-président et du secrétaire. Sans avoir la moindre preuve, Améyi soutient dans Certains milieux que Tata est à l’origine de l’attaque dont il a été victime à la veille du congrès électif de la FTF. Il fait insulter à tour de bras le président comme étant un illettré incapable de prendre publiquement la parole, mais jamais, en tant que député académicien, nous n’avons vu Améyi remuer l’hémicycle dans un débat politico-intellectuel. Sur le plan académique, nous sommes tentés de dire que Tata et Améyi sont les mêmes, peut-être à quelques encablures près. Voici un aspect du triste bilan de la vice-présidence de l’homme fort de Kpalimé. De ce qui précède, il va de soi que pour rien au monde Améyi ne peut pas remplacer Tata au cas où il y aurait suspension. À supposer que Tata ait corrompu l’arbitre, il l’a fait en tant que président de la FTF et s’il doit tomber, il tombe avec sa suite. Ne nous leurrons pas, ceci est dans la logique des choses, partout cela se passerait ainsi. Quant au tout début de l’affaire, la FIFA s’était réunie pour sanctionner le Togo dans tout son ensemble, est-ce qu’il devait... Avoir des circonstances atténuantes pour Améyi ? Remplacer Tata par Améyi serait l’éternel recommencement et on n’aura résolu aucun mal. Si sanction il y a, tout est à refaire avec des garde-fous. Aucun membre de l’ancien bureau ne doit être candidat à un éventuel congrès électif, par exemple. La plus grande erreur de la CEI du Général Mèmène aura été sans doute la reconduite de la racaille qui a fait pourrir Rock dans l’équipe d’Avlessi. Mais au cas où il n’y a pas suspension de Tata, le gouvernement doit jouer sa partition en s’investissant pour faire revenir l’esprit d’équipe. Le camp Tata aussi doit mettre la balle à terre. Le gouvernement doit cracher la vérité aux deux camps opposés pour que chacun redescende de son ego personnel. Le foot ne se construit pas avec des querelles de personnes ; encore que, au-delà de l’aspect indépendant des fédérations, c’est l’État qui donne l’argent. En attendant la décision finale, il est décidé provisoirement que Tata risquera une suspension de 08 ans si dans 10 jours à... À compter de la décision, il n’a pu faire un recours pour sauver les meubles. Car les mêmes textes qui sanctionnent ont prévu une porte de sortie à Tata. Pendant que se joue cet épisode, les éperviers cadets se préparent activement pour un séjour de trois semaines de stage en Allemagne avant d’aller au mondial. Cette histoire de sanction risque de saper le Togo dans toutes ses compétitions, car toutes ces préparations sont l’œuvre personnelle de Tata qui a fait peser ses relations personnelles dans la préparation des jeunes joueurs. Quel serait aussi l’effet de ce méli-mélo sur la CAN au Ghana ? Le temps le dira ; mais l’avenir est incertain. Abi-Alfa Rendez-Vous N° 92 du 12 juillet 2007 bibo:issue 92 bibo:numPages 8 -- o:id 31454 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31454 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31474 31731 31732 31733 31734 31735 31736 31737 31738 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/77d7cfaddff919a3a0f73a06cd8f38332aac4d16.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4ede5540c67b405e349a0c6d61127b7e951cf4f4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7ef5f0ec4b2c80292a742625ab0da26828f093d6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3c0277bd089a861b62b0e480aa6f18a686601315.tiff https://islam.zmo.de/files/original/431576bdd1cca938e94985eda20947e8a747b126.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f7368971f0f57634280f46c728bc76ddb2c6871.tiff https://islam.zmo.de/files/original/188d55372a5ffdd9ab271fe505fb24b73c5860f4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a404277364e60df91e6f05eb8da66c8ff4bf3377.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9db5d973d2599a8fb1047067ce734e5db199696b.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #91 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-06-05 dcterms:identifier iwac-issue-0001305 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 91 du 5 juin 2007 250 FCFA Le Togo consterné par une catastrophe aérienne. Du congrès statutaire à l'hypothétique sanction de la FIFA, la bande à Améyi garde espoir contre Tata du crash. Interview de l’Imam Drainé de la mosquée de Tokoin : « Allah n’aime pas la saleté et donc ne communique pas avec ce qui est sale. Si quelqu’un est dans ce cas, il doit faire un examen de soi et se contrôler. » Qui est sale, il faut qu’il fasse les avantages éternels. Selon le saint Natchaba, il a bel et bien commandité l’assassinat du ministre Kantchati. Les ‘’Mangolais’’ réunis au siège du RPT pour comportement ? Vue partielle des ressortissants de Mango à Lomé. Interview de M. NIMON Abalo : « Nous avons vécu un hold-up à Bassar, quand les gens décident délibérément de vicier la procédure parce qu’elle ne les arrange pas, c’est regrettable. » MÊMES HOMMES MÊMES CARAVANE REGIONALE. D’ISLAMISATION À ANIE 9ISI_AIV1 BETISES Que devient le nouveau président de GTA-Nouvelle ? BAFILO, le RPT présente des candidats morts-nés aux législatives prochaines. Natchaba a bel et bien commandité l’assassinat du ministre Kantchati. Les “Mangolais” réunis au siège du RPT pour fustiger ce comportement. Par A. - A Nous le disions avec réserve dans notre parution passée, mais le temps nous a donné raison. Natchaba a bel et bien voulu mettre fin aux jours de Kantchati pour des raisons politiques. Inutile de reprendre le récit des événements. Mais pour ceux qui ont pris le train en marche, il convient de rappeler que tout est parti du changement de poste du sieur Lébenè Djagbavi, un employé du ministère de l'environnement en poste au port de Lomé depuis des années. Actuellement délégué national de la JRPT, son ministre a senti le besoin de le muter. Devenu conseiller technique du ministre, monsieur Djagbavi aurait plutôt aimé s'éterniser au port à un poste dit juteux, même si son rang politique ne convient plus à ce. poste. 11 est donc muté malgré lui. À couteaux tirés depuis un moment avec le ministre Kantchati suite à son échec aux primaires dans l’Oti, Natchaba se saisit de ce problème pour régler des comptes à son frère ministre. Il politise la mutation de DJAGBAVI et monte un groupe de jeunes dont la plupart n'étaient que des bandits de rue afin de faire une marche vers le ministère de l'environnement pour demander la démission du ministre au nom de la JRPT. Six camions transportent les manifestants sur l'esplanade du palais des congrès. Avant de partir, les organisateurs leur ont remis 1000 F CFA chacun avec la promesse de leur donner des motos au retour. On leur a fait miroiter un tas de motos. Armés d'une banderole et de pancartes, ils demandent tambour battant le départ de Kantchati. Ils envahissent le ministère et fouillent partout à la recherche du ministre absent. Il a fallu la police pour mettre en déroute nos missionnaires, armés d’armes blanches dont des couteaux empoisonnés. De retour chez les Commanditaires, ceux-ci n’ont pas apprécié leur échec, ils auraient été sermonnés pour n’avoir pas guetté la présence du ministre avant d’agir. Les motos promises étaient introuvables à leur retour. Et les jeunes se dispersent, déçus d’une mission qu’ils regretteront très vite. Certains jeunes ont témoigné de ce montage. Quand nous avons publié partiellement ces informations il y a quelques semaines, nous ne croyions pas si bien dire. Mais le samedi 12 mai dernier, les ressortissants RPT de l’Oti à Lomé se sont retrouvés au siège du RPT. Leurs responsables et cadres ont tenu à faire la lumière sur le déroulement des primaires dans l’Oti et les agitations au ministère de l'environnement. Le doyen Nassiki a expliqué ce qui s’est passé à Mango (inutile d’y revenir). Le ministre Kantchati a expliqué ce qui s’est produit à son ministère. Le candidat Mindi a fait la lumière sur l’amalgame qui tourne autour de sa candidature et celle de Natchaba. Nos écrits ont été confirmés par le ministre de. l’environnement. Natchaba a bel et bien voulu l’éliminer. Dans une motion, ce comportement a été fustigé par les populations présentes. Mais en bon politicien, Natch s’époumone à condamner le jeune Djagbavi et son groupe à chaque fois que l’occasion se présente, ou encore à travers les colonnes acquises à sa cause. Une façon de faire croire que celui-ci a agi de son propre chef. La haute instance du parti a puni Djagbavi par un blâme, mais quel sort est réservé à celui qui l'a poussé sur cette voie ? Rien, au contraire, l'on fait semblant de ne rien savoir de la responsabilité de Natch. Ce dernier continue même par espérer que les primaires soient remises en cause dans l’Oti en sa faveur. Actuellement, sentant que le verdict de la commission des sages ne s’annonce pas en sa faveur, il continue par gesticuler. L’affaire est au niveau de la présidence de la république qui dira sans nul doute le dernier mot. Actuellement, à Mango, les hommes de Natch multiplient les opérations de charme afin de pousser les Populations à réclamer une reprise des primaires. Le chef de l’État, connaissant bien le terrain, ne se laissera pas berner par les agitations sur fond d’intimidations de celui que certains ont dû désigner par « le pistolet automatique (F.A.) » dans le beau vieux temps où il était président de l’Assemblée (P.A.). Voilà qui fait tomber le masque sur un politicien en désuétude dont la seule arme a été et reste la logi- Les sages et a (1res de Mango devant leurs ressortissants que de Machiavel. Celui-là qui a enterré feu Eyadema avant sa mort. Natch ne disait-il pas le 0 janvier 2005, un mois avant la mort d'Eyadema, à Gando devant le public ce qui suit : « Populations de Gando, oy-.. .ranqu il les, l’heure tant attendue est arrivée. Même si c'est pour trois mois, je si i bientôt président de la république ». Tiré du mensuel Labari (revue publiée à Mango) du 09 mai 2007. Ce qui est encore triste, c'est que Natch ne désarme pas. Il reste encore virulent malgré ce dernier coup raté. Le jour de la réunion d’information. Des populations de Mango au siège du RPT, une femme, dont le mari serait un proche de Natch, a eu, comme plusieurs autres intervenants, à dénoncer publiquement le comportement de l'homme à la barbichette. Actuellement, Natch exerce d'intenses pressions sur le mari pour qu’il divorce avec cette femme. Des informations ont fait état de ce que cette femme est l’une des innombrables victimes de Natch. Comme si cela n'était pas assez, Natch menace le foyer de cette pauvre dame dont la seule erreur est d’avoir exprimé tout haut ce que les autres ressentent tout bas. SOS pour cette femme dont la sécurité physique même peut être menacée. Natch n’est pas à son coup d’essai. L’urbanisation face à l’éternel recommencement : Lomé, victime de la mauvaise foi des autorités togolaises. Construite dans un désordre architectural sans précédent, la ville de Lomé se dégrade de jour en jour. Les fonds sporadiquement alloués pour redonner une image à la capitale viennent aggraver sa situation déjà alarmante. L’aspect le plus frappant... est la canalisation pour l’évacuation des eaux usées et de pluie. Le centre-ville, en l’occurrence, est en passe de devenir une zone inondable à cause d’une canalisation médiocre. La plupart des canaux existant actuellement remontent à la naissance de la ville. Devenues trop étroites pour une ville de plus en plus grandissante, les voies d’eau sont plutôt converties en poubelles où les riverains jettent avec plaisir les déchets de toute sorte, obstruant automatiquement ces canaux déjà étroits. Comme dans tous les domaines, aucune politique n’est entreprise pour que les infrastructures urbaines s’adaptent aux nouveaux besoins. Nous ne voulons pour preuve que le cas alarmant de l’université de Lomé. Construite au début des années 70 pour 5000 étudiants, les infrastructures universitaires sont restées presque les mêmes pour accueillir environ 22 000 étudiants au début des années 2000. Résultat, l’autorité a dû créer des difficultés d’abord aux étudiants, ensuite aux nouveaux bacheliers afin de décourager un bon. nombre. Entre 2000-2003, des milliers d’étudiants ont raccroché. Ceci a permis aux fameux décideurs d’avoir un nombre maîtrisable en attendant que l’université de Kara ne voie le jour. Voilà donc comment l’autorité togolaise a versé des jeunes dans la rue par manque d’infrastructures. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres dans un pays où les griots politiques ont toujours rabattu les oreilles aux populations avec le fameux slogan « gouverner c’est prévoir ». Revenons à nos moutons pour dire que ce qui est regrettable, c’est que souvent des fonds sont alloués pour redonner à la capitale un aspect acceptable, mais ces fonds finissent entre les autorités chargées de l’urbanisation et des entreprises fabriquées de toutes pièces. Soit c’est un proche du responsable chargé des appels d’offre qui crée des entreprises pour que les juteux marchés restent en famille, soit c’est le responsable des appels d’offre lui-même qui crée sa propre entreprise sous couvert de l’anonymat en utilisant des individus cache-sexe. Nous connaissons dans ce pays des ministres ou de gros bonnets, présidents fondateurs des sociétés parallèles à leur formation professionnelle. Il est donc évident que les marchés publics ne sont partagés qu’entre des individus de la même classe. Cela a pour conséquence des travaux bâclés, ou carrément mal faits. Pas de contrôle, car l’entrepreneur, fort de ses appuis, ne craint aucun contrôle. Parmi tant d’exemples, nous pouvons citer les pavés reliant le quartier Novissi à Todman et la canalisation approximative qui se fait actuellement au niveau du CC (centre culturel français) et la place Anani Santos. Les nouveaux canaux construits sont largement plus petits en dimension et en profondeur que les anciens. Les dernières pluies montrent déjà les limites de ce gaspillage national que les gens veulent bien appeler travail de réfection du système d’évacuation des eaux. Tout ceci au nez et à la barbe d'un ministre de la ville. D’ici peu, on commencera encore à curer les caniveaux. éternel recommencement quoi! COMMUNIQUÉ Le ministre Attipoé, avec le soutien du Groupe Progosa, crée un centre pour la promotion des jeunes entrepreneurs. L'inauguration aura lieu ce mardi 05 juin 2007. Rendez-Vous N° 91 Législatives à Bafilo, le RPT présente des candidats morts-nés Par ABI. Les législatives qui s'annoncent ont eu le mérite de faire découvrir le caractère démocratique dans lequel le RPT s'est résolument engagé. Partout, il y a eu ou des primaires ou la conciliation entre potentiels candidats afin de dégager ceux qui doivent défendre les couleurs du parti. Mais la préfecture d'Assoli semble être une localité entièrement à part. Les primaires devaient se tenir et tous les concernés étaient dans la salle pour le vote quand le ministre Atti Atcha Tchagouni a dit avoir reçu un coup de fil qui lui demandait de surseoir au vote. Ce qui fut fait devant les membres du comité central ébahis. Le vote n'a donc pas eu lieu. Depuis ce temps, le tout puissant Atti a toujours fait balancer les candidats entre Bafilo. et Lomé. Tantôt il leur demande de se retrouver à Kara pour la médiation, tantôt c’est plutôt à Lomé qu’il faut se retrouver. Il demande la médiation du siège à Lomé alors qu'aucun problème ne se posait. Jamais les candidats ne se sont retrouvés pour une médiation, jamais il n’y a eu de vote pour qu’on parle de problème à régler par le siège. Saisi pour un dossier vide, le comité chargé des primaires au RPT était obligé de classer le dossier de Bafilo au rang des cas non clarifiés. Au finish, le ministre Gado Souleymane et un ancien préfet se retrouvent au siège du RPT à Lomé avec les candidats de leur choix. Et les autres candidats n’étaient même pas informés de cette rencontre au siège. De là, il ressort que l’actuel maire de la ville est celui qui est retenu avec une femme reconnue pour son militantisme depuis son jeune âge. Si le choix de cette femme, sans que, devient le boulevard GTA-Nouvelle présidence ? Le boulevard devant quitter la nouvelle présidence de la République pour déboucher sur le grand. Carrefour de la GTA a du plomb dans l’aile. Commencé depuis plus d’un an, le chantier a du mal à finir. Alors que d’apparence il ne reste plus grand-chose pour que ce boulevard soit une réalité, les travaux sont arrêtés pour des raisons encore gardées sous plis. Longtemps cloué, le matériel de travail de l'entreprise chargée des travaux est le seul signe permettant de savoir qu’un chantier y est en cours. Les Togolais étant habitués aux travaux non achevés, cet boulevard risque de finir à mi-parcours comme beaucoup d’autres ou du moins la partie déjà achevée va se dégrader avant que le reste ne soit terminé. En tout cas, c’est une triste caractéristique pour les travaux publics au Togo, la route nationale numéro un au niveau d’Agoè est une illustration. Les fonds alloués à ce travail ont-ils pris une autre direction ? Ce boulevard « ne les arrange pas, c’est regrettable ». Le maire de la ville est très contesté et les militants RPT de Bafilo s’apprêtent à manifester. En effet, ce maire n'est nul autre qu'un certain... Bâh Traoré Aboubakar, un fils du milieu qui, n'ayant aucune ambition pour sa préfecture, a activement aidé le tristement célèbre préfet Nambiema Zakar à transformer la ville de Bafilo en un gros village. La ville, loin de voir ses maigres infrastructures renforcées, a vécu impuissante à leur détérioration totale. L’état actuel du jadis célèbre marché de Bafilo en dit long, sans parler des rues, du centre de santé et de bien d’autres infrastructures qui n’existent que de nom. Il vous rappelle aussi que monsieur le maire, tout comme son frère Marna Sani Abdou Salami, a joué un triste rôle dans le dossier de l’imamat. Si c’était un monsieur qui a l’admiration de la population, l’on comprendrait, mais il est celui à qui les partisans du RPT ont eu à dire que « si par mégarde ils devaient un jour choisir entre lui et les déchets humains, ils préféreraient les déchets ». Tellement l’homme a été marqué par ces propos qu’il n’a cessé lui-même de les répéter publiquement. Voilà donc un aspect des candidats RPT d’Assoli. L’opposition doit d’emblée se frotter les mains dans un milieu qui d’ailleurs n’a gardé que de tristes souvenirs des 40 ans de règne RPT. Le RPT ayant choisi des députés morts-nés, à moins que les tristes vieilles habitudes électorales ne ressuscitent, le grand parti a d’avance échoué. L’opposition affûte ses armes et l’on n’exclut pas des candidatures indépendantes. ParABL retient beaucoup l’attention du public et des urbanistes non seulement parce qu’il est censé désenclaver la nouvelle présidence mais aussi et surtout pour sa position stratégique par rapport à la ville. Ce boulevard devait déboucher sur un des plus grands ronds-points de la capitale, un rond-point de surcroît situé à l’entrée de la ville, plus précisément à un endroit qui est en passe de devenir un quartier administratif. Nous croyons que ce boulevard devait permettre de donner un aspect moderne à cet endroit où s’entrelacent plusieurs axes. En lieu et place des traditionnels feux tricolores qui commencent par montrer leur limite, pourquoi Ne pas saisir l'occasion pour faire des échangeurs. Plus modernes et résistants, ils auront aussi le mérite d’offrir aux Loméens le plaisir des grands carrefours des pays développés. Nous osons espérer que ce boulevard sera d’ici peu achevé pour donner un autre look à l’entrée nord de "Lomé la belle”. Interview de M. NIMQN Abalo : « Nous avons vécu un hold-up à Bassar, quand les gens décident délibérément de vicier la procédure parce qu’elle ne... Le RPT ne veut pas être à la traîne dans le processus de démocratisation de notre pays, les primaires organisées dans le choix des candidats en sont une preuve. Ne devient pas député qui veut, il faut avoir l'adhésion de la base pour être candidat. L'innovation apportée par le parti dans ce sens n'a rien à envier aux pratiques qui ont cours dans les partis de l'opposition. Seulement, la montagne risque d'accoucher d’une souris, tout le monde n'a pas voulu se soumettre à la discipline du parti, ceux qui ne sont pas en mesure de résister à la nouvelle donne ont eu recours... à des pratiques qui vont faire des mécontents au RPT et au péril du parti. Le candidat Nimon Ahalo de la troisième circonscription de BASSAR a bien voulu répondre à nos questions. Les primaires au RPT ont créé assez d’ennuis, est-ce que Bassar est à l’abri ? Plus que toutes les régions, Bassar est plus affectée par cette politique de deux poids deux mesures. Nous avons vécu un hold-up à Bassar. Quand les gens décident délibérément de vicier la procédure parce qu’elle ne les arrange pas, c’est regrettable. En tout cas, jusqu’ici nous attendons des primaires qui ne viennent toujours pas. Le nom d’Abbas Bonfoh circule déjà comme candidat, comment est-il choisi ? Est-ce par consensus ou par voie électorale ? Aucune des deux voies, il n’y a eu aucun vote et aucune conciliation, jamais nous n’avons été associés à une réunion pour discuter d’une quelconque candidature, et pourtant nous sommes candidats. Je ne suis pas seul, tous les candidats ont été mis à l’écart. Si la candidature de M. Abbas se confirmait ! Il sera Regrettable si cela se produisait, on se demanderait alors sur quelle base il a été retenu. Les gens ont délibérément torpillé la nouvelle donne, il faut les rappeler à l’ordre plutôt que de les suivre dans une logique toute contraire à la discipline du parti. Mais s’ils s’entêtent, ils ne rendent pas service au parti, ils en tireront les conséquences. En tant que candidats à la candidature du RPT aux législatives prochaines, quelles démarches avez-vous faites envers les responsables du parti devant ces difficultés dans votre milieu ? C’est trop grave pour qu’on se taise. J’ai envoyé une lettre au SG du RPT le 10 avril 2007, nous lui avions tout expliqué, nous avions humblement demandé à ce qu’il s’y investisse, mais notre requête pour l’heure est restée sans suite. Avez-vous d’autres voies pour vous faire entendre ? La sommité de notre parti étant le seul organe capable de faire justice devant de tels cas, nous n’avons pas d’autres issues pour forcer les choses. Nous ne faisons pas un mea culpa, c’est notre... Droit de représenter nos populations, mais si les choses évoluent ainsi, nous pouvons nous exprimer autrement qu’en forçant la main au parti pour la validation de notre candidature. Peut-on penser à une candidature indépendante ? Rien ne prouve aujourd’hui que ma candidature n’est pas retenue par le siège. Mais au cas où les rumeurs se confirment, nous serons tristement obligés de changer de méthode. Notre dernière balle sera inévitablement la candidature indépendante. Ne seriez-vous pas étiqueté par rapport à l’opposition ? Pas du tout, mon parti sait que je suis à son service depuis au moins 16 ans. La preuve la plus récente est la présidentielle passée, nous avions fait nos preuves, tout peut se vérifier. Où étaient ceux qui tentent de s’imposer aujourd’hui ? Les gens font une politique à double vitesse, en bons politiciens, ils parlent de la discipline du parti quand il s’agit des autres, mais quand leurs intérêts sont en jeu, ils bafouent tout cela. Kabyè, Losm et Bassar, y a-t-il acceptation réciproque ? Pourquoi pas ? À ce que je sache, ce sont des peuples frères, qui se sont rencontrés à la recherche de terres cultivables à l’ère coloniale, ils ont toujours cohabité. Il serait aussi question de problèmes fonciers. Et les hommes politiques seraient pour quelque chose ? Il faut nous épargner de ces acteurs politiques qui cultivent la division au détriment de l’essentiel. Avez-vous les moyens de votre politique ? Je ne suis pas tombé de la dernière pluie dans ma circonscription. Je n’ai rien pour faire miroiter devant l’électorat, pas de promesses à faire, mais je compte sur le retour de l’ascenseur, je compte sur le service déjà rendu et que la population reconnaît. Mon arme, c’est cette population décidée à reformer son milieu à travers ma modeste personne. N’oubliez pas aussi qu’il y a un poids lourd en face ? C’est quoi un poids lourd ? Si nous prenons le simple exemple d’un camion, c’est l’homme qui le charge pour en faire un poids lourd, et une fois déchargé, il devient un poids léger, donc c'est la... Population qui peut se prononcer sur le poids de chacun, et nous le verrons bientôt. Votre mot de fin. Je reviens d’abord sur ce prétendu problème foncier pour dire qu’il ne profite qu’à ceux qui l’auraient fabriqué, je ne saurai donc apprécier. À ce que je sache, la terre est une émanation de Dieu, et en un temps donné, il l’a fait occuper par des peuples. Tout politique qui en fait le chou gras de son action se met en difficulté. C'est le cas aujourd’hui. Je sais qu’il y a suffisamment de place pour tous les Togolais qui désirent élire domicile à Bassar. Le reste n’est qu’une polémique née des hommes politiques, ils risquent de perdre leurs repères si telle est leur stratégie pour s’attirer l’électorat. C’est un dérapage que de vouloir doigter son prochain par rapport à ses origines, on oublie qu’au même moment, le reste des doigts vous doigte aussi. Nous comptons sur le retour à la sagesse. Pour une élection réussie au RPT, les gens doivent avoir le courage de divorcer avec les vieilles habitudes. Réalisée. Parabi-Alfa Rendez-Vous N° O RV REPORTAGE CARAVANE REGIONALE DE ISLAMISATION À ANIE 679 personnes converties à l’ISLAM Du 07 au 09 avril 2007 a eu lieu une caravane de prêche et de conversion à l'Islam. Présents dans les milieux souvent oubliés des autres prédicateurs, Oustaz Yolou Mohamed et son groupe ont sillonné la région d'Anié et d'Avetonou dans le cadre de leurs traditionnelles tournées de prêche et de conversion à l'Islam. Partis de Kpalimé le 07-04-07 à 06 heures, Malam Yolou et son groupe sont arrivés à Anié ville à 10 heures après 189 km de route. Au nombre des oulémas en déplacement pour les prêches, on avait des oulémas tels que Malam Yolou, Gado, Saidou, Adam et Zakariya. Basés à Anié, les caravaniers ont, juste à leur arrivée, continué respectivement vers les villages d’Ali-Kopé, Lakai Kou et Assamblé-de. Peuplés de Kabyè, de Losso, d’Anas, de Peuhls, de Lougba, de Kotocoli et de Kidjam, lesdits villages ont réservé une grande hospitalité à leurs hôtes. Les différents oulémas ont pris La parole pour entretenir les villageois sur les différents aspects de l’islam. La nécessité d’adorer un Dieu unique, l’importance de l’islam, les piliers de l’islam, l’universalité de l’islam, la vie après la mort, les interdits en islam, l’associationnisme et ses contradictions, autant de thèmes parmi tant d’autres, qui ont tenue médusée une population qui n’a pas caché son adhésion aux préceptes de l’islam. Ils reviennent passer la nuit à ANIE. Au second jour, l’équipe a partagé son temps entre les villages de SARA-KOPE, d’AKAKPO-KOPE, de NYANTOUGOU-KOPE et de KOLORE-KOPE. Partout, le message était presque identique. Après les différents prêches, est venue la séance de conversion. Des terrains ont été octroyés ici et là pour la construction des mosquées. Les villages d’ASSOUMA-KONDJI, de GARANDJI, de ZATO-KOPE, de KONADA et bien d'autres fermes ont été visités. Des doléances ont suivi les prêches et conversions. Parmi les besoins recensés, on a le besoin en puits et forges, en écoles franco-arabes, en centre de... santé et en mosquées. Cette étape de Garandji fut particulièrement émouvante d’autant plus que la plupart des convertis venaient de l’église. Ils ont fait une escale de curiosité au lieu du prêche mais ils finiront par arriver chez eux en étant musulmans après un débat très serré entre pasteurs et prêcheurs. Décidément, la curiosité fait bien les choses. Après cette troisième journée, malam Yolou et ses hommes sont rentrés au bercail pour revenir un mois après. Ainsi, du 29 avril au 06 mai 2007, l’équipe était dans les localités de GLAINVIE, BOLOU-KOPE, ISSAHO-DE, AWAYO-DE, TCHAMIE-DE, NKASSIBOU-DE, et DJ AMA-KONDJI. Accompagnés comme d’habitude par les chefs traditionnels convertis depuis longtemps à l’islam. Ceux-ci ont eu à témoigner par endroits du noir dans lequel ils vivaient avant de devenir musulmans. Dans le TABLEAU I Conversion à AU - Kopé et à Color - Kopé ; Nom de la localité, Convertis hommes, Convertis femmes, Chefs convertis, Total : Ali-Râpe 43, Oui 139, Lakaikou, Oui 46, Assemblée 30, Oui. Ssra^kogé 104 11 Oui 215 Akakpo-kopé 30 14 Oui 44 Nyamtougou-opé 66 17 Oui 83 Colore-kopé 102 60 Oui 162 Assouma-Kondji 140 12 Oui 52 Garandji 122 14 Oui 36 Agbandi 29 Oui 54 Zatokopé 31 22 Oui 52 Djanta-kopé 32 20 Oui 64 Konada 21 Oui 25 Gblaifivié 44 20 Oui 64 Bolou klokpé 19 Non 19 hwho-Dè Village islamisé Awayo-dè 140 65 Non 105 Tchamiè-Dè Non 49 Nksssibou-Dè 18 Oui 24 Djama-Kondji 126 Oui NOMBRE TOTAL DES CONVERTIS DONT 16 CHEFS : 1679 Rendez-Vous N° 91 du 05 juin 2007 Interview de l'Imam Drame de la mosquée de Tokoin « Allah n’aime pas la saleté et donc ne communique plus avec ce qui est sale. Si quelqu’un est dans ce cas, il faut qu’il fasse un examen de soi et qu’il se contrôle. » Qu'est-ce que l'invocation ? Louanges à Allah Créateur des créatures. Les meilleures fins appartiennent sans doute aux hommes pieux. Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur son Messager Mohammad, sur sa famille et ses compagnons ainsi que sur tous les messagers d'Allah. Je vous remercie. Pour ce déplacement en vue de me poser des questions sur l'invocation. Pour répondre à votre question, je dirai que l’invocation est une recommandation d’Allah l’Exalté. Les cinq prières quotidiennes du musulman sont des invocations. As-salat en arabe que nous désignons par la prière n'est rien d’autre que l'invocation de Dieu et quand vous voyez la sourate que nous récitons dans toutes les unités de prière, c’est-à-dire la Fatiha, il n’y a que des invocations. Donc, le fait de demander quelque chose à Dieu, que nous désignons par l'invocation, n’est rien d’autre que l’adoration d’Allah, comme c’est le cas de la Fatiha dans les prières quotidiennes. Quelle est l’importance des invocations? C’est très, très important pour un musulman d’invoquer Dieu parce que si nous considérons les invocations comme une adoration, et qu’Allah nous dit qu’Il n’a créé les hommes et les Djinns que pour Son adoration, alors je ne vois pas comment un bon musulman peut négliger les invocations. Toute l’importance de l’invocation se... Dégage dans ces propos d’Allah, car il n’y a rien de plus important que l’adoration d’Allah. En plus de cela, Allah nous dit également que toute personne qui négligera Son invocation à tout moment aura une vie très serrée. Doit-on attendre des moments de difficultés pour invoquer Dieu ? Bien sûr que la créature d’Allah ne doit pas attendre des problèmes avant de penser à Allah. Nous devons invoquer Allah dans le malheur comme dans le bonheur, car l’on ne sait pas quand un malheur peut survenir. Donc, nous devons être très proches d’Allah à tout moment, car Allah nous dit qu’Il est tout proche de tout serviteur qui L’appelle. Et tout le monde doit savoir, comme Allah l’a dit dans de multiples parties du Coran, qu’il y a le bonheur et le malheur, et un bon musulman ne doit pas attendre l’un de ces cas avant d’invoquer Allah. Que pensez-vous de ceux qui se plaignent tout le temps qu’ils invoquent Allah mais qui ont toujours des problèmes ? Et qui considèrent qu’Allah n’accepte pas leur invocation ? Allahou Akbar ! Cette La question est très pertinente. Il y a beaucoup de musulmans qui se retrouvent dans ce cas. Si tu vois que le fidèle invoque Allah tout le temps et qu'Allah n'exauce pas, ce n'est pas parce qu'Allah est avare. Le prophète Mohammad (SAW) nous dit qu'Allah a honte quand le fidèle lève les deux mains en l'air et qu'Il ne répond pas. Si un musulman invoque Allah sans avoir de résultat, il faut qu'il se pose certaines questions. Le prophète a dit que si ce que tu manges est illicite, ce que tu portes comme habit vient de l'illicite, là où tu dors c'est haram, comment Allah peut-il exaucer tes invocations ? Allah n'aime pas la saleté et donc ne communique pas avec ce qui est sale. Si quelqu'un est dans ce cas, il faut qu'il fasse un examen de soi et se contrôle. Dans une de ses paroles de sagesse, Omar Bin Khatab nous dit : « Contrôlez-vous avant que les contrôleurs de notre Seigneur ne vous contrôlent. Et pesez vos actes avant que les peseurs du Seigneur ne viennent vous peser ». Quand des cas de non-acceptation des... Les invocations se produisent chez un musulman plusieurs fois. Il faut que ce dernier contrôle ce qui rentre dans son ventre, ce qui couvre son corps et le toit qui l’abrite. Après avoir maîtrisé tout cela, une fois que vous lèverez les mains au ciel, ce sera instantané, incha Allah. Il faut aussi dire que certaines fois Allah exhausse nos invocations sans que nous ne nous rendions compte. Allah, au lieu de nous donner ce que nous demandons sans savoir ce que cela peut avoir comme conséquence dans notre vie future, exhausse nos invocations en les remplaçant par des barrages de protection qu’il met entre nous et d’éventuels malheurs. À titre d’exemple, il peut nous arriver de demander de l’argent à Allah dans nos invocations et que cela se révèle être un malheur pour nous dans le futur. Pour notre bien, Allah peut nous en priver. Dans certains cas, au lieu qu’Allah nous donne ce que nous avons demandé, il peut nous faire autre chose ou bien nous réserver cette demande pour le jour de la résurrection. Allah seul sait ce. qui est bon pour nous. Y a-t-il une manière, enseignée par le prophète Mohammed (SAW), pour invoquer Allah ? Le prophète Mohammed (SAW) a montré dans plusieurs hadiths comment invoquer Allah. Il a dit d'implorer et de louer Allah dans la journée cinq fois. Dans un autre hadith, il parlait de cent fois. Allah nous a dit dans un hadith Qudsi que si le fidèle L’invoque par n’importe lequel de Ses quatre-vingt-dix-neuf attributs énumérés dans le saint Coran, avec une foi sincère, un corps sain et dans un habit licite, Il exhaussera ses invocations sans réserve. Y a-t-il un temps spécial pour invoquer Dieu ? Un compagnon vint un jour chez le prophète Mohammed pour lui montrer une invocation, et le prophète lui dit : « fasse que ta langue soit comme un cure-dent ». Il faut faire les invocations comme le cure-dent dans la langue et invoquer Allah en ablution ou sans ablution. Le prophète nous recommande d’invoquer Allah à n’importe quel moment. Cependant, il nous enseigne que certains moments sont plus propices aux invocations que d'autres. D’autres : c’est le cas de la prosternation dans la prière, la période entre les prières de Maghrib et d’Isha, pendant la pluie ou au moment de la rupture du jeûne, pendant les combats entre les musulmans et les mécréants, etc. A part cela, il n’y a pas un moment précis pour invoquer Dieu. Tous les moments et toutes les circonstances se prêtent aux invocations à Allah. Votre mot de fin. Interview réalisée par Nouroudine. Des associations, des représentants des fonctionnaires et des acteurs de la société civile ont béni la mobilisation. Au total, des associations, dont des représentants des syndicats, des chefs religieux et des délégués de la société civile, étaient présentes à l’intérieur du pays. Du 07 au 18 mai 2007, trois associations, à savoir l’Association Afrika Obota, SOS Civisme, et le Collectif pour la Promotion de l'État de Droit (COPED), ont organisé une sensibilisation. Intention des populations sur le processus électoral et les enjeux des prochaines législatives. Une trentaine de préfectures ont été sillonnées ici, les termes du communiqué remis à la presse à l'issue de cette tournée. COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le Centre Afrika Obota Togo (CAO Togo), le Centre d’Observation et de la Promotion de l’État de Droit (COPED) et Savoir Oser Solidariser pour le Civisme (SO Civisme Togo) ont effectué, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA), une tournée de sensibilisation sur le processus électoral et les enjeux des législatives de 2007 à travers les trente (30) préfectures du Togo. La tournée s'est déroulée du lundi 07 au vendredi 18 mai 2007. Le but de cette tournée est d’informer les populations sur la loi électorale en vue de les amener à s’impliquer. À cet effet, la sensibilisation a porté essentiellement sur les enjeux électoraux, notamment le nouveau mode de scrutin dans le processus. Scrutin, les enjeux UGI et IVCS pour le Togo. Dans leur développement, les trois organisations ont remis l'accent sur le caractère citoyen et civique du vote, tel qu'adopté lors des différentes phases du processus. J’exhorte mes frères et sœurs musulmans à la persévérance dans leurs invocations, car Allah n’est pas avare. À tout moment, le musulman doit manifester sa proximité avec Allah en l’invoquant, que ce soit en période de prière ou pas. Qu’Allah nous guide dans sa voie et qu'Il fasse de nous ceux qui lui demandent en permanence. Qu’Allah vous aide également dans votre travail de journaliste. Wa salamoun aleikoum. Rendez-Vous N° 91 du 05 juin 2007. Les avantages du lait maternel selon le saint Coran. Les savants ont récemment découvert que le lait maternel est, sans conteste, l'aliment le plus complet pour le nourrisson, et que le nourrisson ne profite de ses bienfaits que si la mère l'allaite pendant 2 ans entiers ! Telle est la conclusion de l'Organisation mondiale de la santé durant le 21ème siècle, affirmée par. Le Coran depuis quatorze siècles ! Les médecins estimaient que l'allaitement naturel ne permettait que l'établissement d'un lien émotionnel entre l'enfant et sa mère, rien de plus. Mais après un demi-siècle de recherches, on a commencé à découvrir les avantages de cet allaitement. On a découvert également des anticorps, dits aussi immunoglobulines, dans le lait maternel ; ces anticorps sont dirigés contre toutes sortes de bactéries et de virus. On a aussi découvert que le nombre de bactéries présentes dans les intestins d'un enfant qui se nourrit de lait de vache est 10 fois plus important que le nombre de bactéries présentes chez l’enfant qui se nourrit du lait maternel. Les vertus de l'allaitement maternel : Le lait maternel, qui protège l’enfant de nombreuses maladies, est certes le meilleur nutriment pour l'enfant, comme l’a déclaré l’Académie Américaine de Pédiatrie. Le lait maternel contient toujours des proportions de protéines, de glucides et de lipides, différentes des proportions dans les autres laits. Ce lait a toujours une température adéquate et idéale pour l’enfant ! Les avantages pour l’enfant : - Les anticorps de la famille des immunoglobulines aident à protéger l’organisme de l’enfant contre les différentes agressions virales auxquelles le corps est confronté durant les premiers mois. Ces anticorps aident aussi dans le développement du système immunitaire et son renforcement. - Le lait maternel contient des éléments immunitaires appelés « mucines » qui contiennent beaucoup de protéines et des « hydrates de carbone », et ce sont des substances qui adhèrent aux bactéries et aux virus et les éliminent complètement sans effets secondaires, contrairement aux médicaments. - La quantité de protéines dans le lait de vache est le double de la quantité dans le lait maternel, mais comme l’enfant ne peut pas absorber toute cette quantité, il y aura alors stockage de cet excès de protéines, ce qui favorise des complications. Alors que les protéines du lait maternel sont absorbées à 100 %. Les recherches ont affirmé. Aussi, la durée de la digestion complète du lait maternel est de 15 minutes, alors que celle du lait de vache dépasse les 60, ce qui épargne du temps et de l’effort à l’organisme de l’enfant. Tous les médecins déclarent que le lait maternel est dépourvu de bactéries et qu’il est meilleur pour l'enfant que n’importe quel autre lait industrialisé, car les biberons, même stérilisés, présentent des vecteurs de bactéries. Le lait maternel aide au développement correct du système digestif. Le lait maternel donne à l’enfant un équilibre psychique et aide au sommeil ; c’est le meilleur calmant pour l’enfant ! Le lait maternel diminue le risque d’allergie pour l'enfant et peut même en prévenir. Parmi les méfaits du lait de vache, on note qu’il multiplie la probabilité d’atteintes d’un cancer par huit. L'allaitement naturel protège l’enfant de diverses maladies respiratoires telles que l’asthme. Il protège l’enfant contre les maladies de l’oreille et son inflammation. Il protège également l’enfant de la maladie de la mort. subite (SIDS) Protège l'enfant des cancers qui surviennent durant les 6 premiers mois. Protège l'enfant contre des maladies rhumatologiques telles que le rachitisme, ainsi que contre des maladies gastriques. Les avantages pour la mère : - Des études effectuées dans 30 pays ont prouvé que la mère qui donne le sein à son enfant est moins exposée au cancer du sein. - L'allaitement maternel favorise le retour à la taille normale du vagin après qu’il s'est dilaté 20 fois pendant l’accouchement. Ainsi, il protège la mère contre le cancer du vagin et de l’endomètre. - L’allaitement aide la nouvelle mère à perdre du poids et la protège de l’obésité. C’est aussi un calmant naturel pour la mère et pour l’enfant. Les bienfaits pour la société : - L’allaitement naturel n’est pas coûteux contrairement à l'allaitement artificiel. D’après l’Académie Américaine de Pédiatrie, si les États-Unis suivaient la méthode de l’allaitement maternel, ils épargneraient 3600 millions de dollars chaque année !! - L’allaitement a des effets. positifs sur l'environnement puisqu’il nous évite les déchets dus à l’industrie des boîtes, du séchage du lait de vache et de cette façon diminue la pollution. Parmi les avantages du lait maternel, il y a que la peau du bébé qui se nourrit du lait de sa mère est plus douce, ainsi que sa vue est meilleure que celle du bébé qui se nourrit du lait de vache. Comme on a remarqué aussi que l'odeur de l'enfant nourri par le lait maternel est moins désagréable que celle de l'enfant nourri par un autre lait. En conclusion, le lait de vache est le meilleur nutriment venant des vaches pour les bébés-vaches et le lait maternel est le meilleur nutriment venant des humains pour le bébé-humain. Ainsi, Dieu a créé pour chaque espèce son nutriment, comme il est dit dans le verset 2 de sourate Al-Furqan : « et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions » (Al-Furqan 2). Ce sont les dons que Dieu t’a donnés, toi l’être humain, depuis ta tendre enfance alors que tu ne réalisais encore rien. Souviens-tu de tout ce que Dieu t’a donné ? (Ibrahim 34) « Il vous a accordé de tout ce que vous Lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits d'Allah, vous ne sauriez les dénombrer. L'homme est vraiment très injuste, très ingrat. » Quelle est la meilleure période pour l’allaitement ? D’après des études de l’Organisation mondiale de la santé et celles de l’UNICEF, on a pu démontrer que la durée idéale de l’allaitement est de deux ans : l’enfant, pendant les 2 premières années de sa vie, a énormément besoin d’un lait stérilisé comme celui de sa mère, puisque durant cette période, son corps est encore incapable de se défendre complètement contre les agressions bactériennes et virales. D’après les chercheurs, le fœtus dans le ventre de sa mère puise les anticorps anti-viraux directement de l’organisme de sa mère, mais après l’accouchement, le nouveau-né se trouve exposé à énormément d’agressions externes. C’est pourquoi il a besoin d’une immunité supplémentaire qu’il acquiert grâce au lait de sa mère. Gloire à... Dieu qui lui a accordé cette source naturelle de défense. En 2001, l’organisation mondiale de la santé a organisé un séminaire sous le nom de « complementary feeding » au terme duquel elle a déclaré que les deux premières années de la vie de l’enfant sont une fenêtre sensible durant lesquelles il y a constitution des éléments indispensables à la croissance et au développement de l’organisme. C’est pourquoi la qualité de la nutrition durant cette période est capitale. Et c’est ainsi que les médecins affirment qu’aucun élément nutritif ne peut remplacer le lait maternel puisqu’il est le seul à contenir des anticorps de défense pour se protéger contre les agressions extérieures durant ces deux premières années les plus critiques de l’enfance. De nos jours, les savants déclarent que : “After a child” Après l’âge de deux ans, c’est très improbable qu’un élément inhibant la croissance se déclare, alors que ce n’est pas le cas avant cet âge. Ils ont aussi déclaré que l’allaitement maternel qui dure 24 mois protège la mère contre le cancer de l’ovaire et fait chuter sa probabilité d’apparition au 1/3. L'âge le plus important et le plus critique de l'enfance est les 2 premières années durant lesquelles l'enfant est exposé à diverses agressions telles que la diarrhée. Le lait maternel, avec les anticorps qu'il apporte à l'enfant, aide son organisme à faire face à ces agressions. En dépit de tous les résultats qu'ils ont découverts, le savoir des médecins sur les avantages du lait maternel reste très limité et il reste encore beaucoup à découvrir. Que déclare le Coran à propos de la durée de l’allaitement ? L'allaitement dans le Coran : Observons, cher lecteur, les paroles de Dieu le Tout-Puissant : (Albakara - 233) « 233. Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Ceci est un appel divin rempli de miséricorde qui incite les mères à allaiter leurs enfants deux ans complets. Et ce message comprend trois miracles médicinaux. 1/ « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés. » Dieu a ordonné aux mères de nourrir leurs enfants de leur lait et de ne pas le remplacer par d’autres nutriments. Cet appel divin a devancé l’appel humain avant quatorze siècles : cet appel humain qu'on entend beaucoup aujourd’hui aux États-Unis, de la part de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF, après leurs découvertes récentes sur les bienfaits énormes du lait maternel. 2/ « Deux ans complets » : une précision de la durée de deux ans nécessaire d’allaitement naturel, exactement comme l’ont prouvé les recherches médicales. Et voyons le terme « complets » qui met l’accent sur la nécessité de terminer les deux ans, exactement ce que déclarent les médecins. 21 siècles qui confirment la nécessité de l’allaitement naturel durant les deux premières années complètes (24 mois). El-Hadj Téouri Baba a animé une conférence d’information sur les difficultés de son agence, l’agence de voyage pour les rites islamiques, SIER1. Il a tenu un point de presse afin d'informer le public de l’origine des difficultés qu'elle traverse depuis deux ans. Présidée par Téouri Baba, cette agence, l’une des plus vieilles dans l'organisation du hadj, se retrouve dos au mur depuis un certain temps. Par deux ans de succès, l'agence n’a pas pu faire voyager les clients qui lui ont fait confiance. Cela ne donne plus de nuits tranquilles au président fondateur, qui a bien voulu changer avec la presse au sujet de la racine de sa mésaventure. Après donc son discours dont nous vous donnons un extrait, il a répondu aux inquiétudes des journalistes, curieux de savoir le pourquoi des 22 agences inscrites, c'est lui qui connaît chaque fois des ennuis. Appréciez plutôt ces extraits de son discours. NDLR, nous Reviendrons sur ce dossier délicat. En ce qui concerne notre souci de faire voyager nos pèlerins en nous associant avec ceux d’AMAVOT, il était prévu que les pèlerins d’AMAVOT devaient voyager par l'intermédiaire de Monsieur SASSOU. Nous étions informés que les pèlerins ne pouvaient pas voyager à la date indiquée, c'est-à-dire le 6, 7 et 8 décembre 2006, et que nos pèlerins ne pourraient voyager que le 15 décembre 2006. De manière consensuelle, Monsieur SASSOU et nous, nous sommes entendus. Je lui ai même dit que si c’était le 15 décembre 2006, cela nous arrangerait. Il a donc pris la liste générale de 300 pèlerins, dont les nôtres (SIER1) inclus, et l’a envoyée à Accra, au Ghana. Le 15 décembre arrive, nos pèlerins ne voyagent pas ; c’est là que nous avons présenté notre désapprobation à Monsieur SASSOU. Je lui ai dit que je ne suis pas d'accord avec son comportement qui n’inspire pas confiance. Il y a un doute dans son comportement. Je lui ai réclamé l'argent des 69 pèlerins que tous lui avons versé. Pourquoi ? Parce que pendant ce temps, il... Il y avait un avion à Cotonou (au Bénin). À la dernière minute, l’avion n’a pas eu l’autorisation de descendre à Lomé. L’avion ne put partir que par Cotonou. Là aussi, quelle n'a été notre indignation, un avion avec tous les dossiers au complet, c’est-à-dire que l’avion peut atterrir en Arabie Saoudite, il peut atterrir à Cotonou, comment se fait-il que cet avion ne peut pas atterrir à Lomé. On pourrait se dire que c'est par exprès parce que si cet avion de Cotonou arrivait à atterrir à Lomé, il pouvait embarquer tous les pèlerins qui attendaient et qui avaient des difficultés de partir. Jusqu'à présent, Monsieur SASSOU ne nous a pas reversé notre argent. Ce contentieux est un signe formidable que l'allaitement n'est considéré complet qu’après ces 2 ans. Et comme nous l’avons vu, la découverte que les 2 premières années sont les plus importantes de l’enfance durant lesquelles il y a développement du système immunitaire de l’enfant, d’où la nécessité d’effectuer. L’allaitement pendant une durée minimale d’un an et le meilleur serait de l’effectuer durant les 2 premières années complètes. Gloire à Dieu qui nous a appris la durée exacte directement avant d’avoir besoin de toutes ces recherches et expériences. Elkahil Abd Daim Traduit par : Rihab Gama La situation nous a conduit devant le Ministre de l'Intérieur. Nous avions eu à dire au Ministre que si nous réclamons notre argent, c’est qu'il nous faut la liquidité. Si on a l'occasion de trouver un avion quelque part, on prend cet argent pour payer. Même il peut nous garder cet argent. Compte tenu de sa réticence et du refus de nous reverser cet argent, nous étions allés vérifier auprès de la compagnie Emirates elle-même à Accra. C'est là que la représentante d'Emirates nous répondait ceci : « L’argent que vous nous avez payé, c’est ce qu'on vous a servi le 06, 07 et 08 décembre 2006. Nous ne vous devons rien. » Nous avions porté l’information au Ministre de l’Intérieur qui a téléphoné à la représentante. Le Ministre nous a dit de donner... À Mr SASSOU le temps pour réfléchir. Cela a pris du temps. Monsieur SASSOU ne nous verse pas l’argent. Cet argent ne m’a été versé qu'après le départ du dernier avion de Cotonou, où je devais compléter avec mes pèlerins. Bref, notre Société SIERI a eu des pertes économiques énormes relatives à ces événements précités. Ainsi donc, en 1995, notre Société a connu une dette de 13.895.000 F avec fait comptable vérifiable. En 1998, nous avons connu une perte de 40.511.000 F. En 1999, notre Société SIERI a connu une perte de 32.560.000 F. En 2001, avec la compagnie Ethiopian Airlines, nous avons connu une perte de 20.336.106 F. En 2007, très récemment, l’on nous coupe ou retranche de notre dû une somme de 20.930.000 F. Cette somme qui nous a été retranchée nous a causé un coup très dur puisque c’est inadmissible que le Chef de l’État nous aide et que quelqu’un retranche de notre dû. Rendez-Vous N° 9 : L’Iran va fabriquer des « vélos islamiques » pour les femmes. Congrès des musulmans du Canada : Le défi de. L'Intégration L’Iran va fabriquer des « vélos islamiques » pour les femmes, censés dissimuler leurs formes, selon le quotidien gouvernemental Iran. « Ce vélo comprend une cabine qui couvrira la moitié du corps de la cycliste », a rapporté le quotidien jeudi. « Ce projet permet d'encourager le sport féminin », a déclaré Elaheh Sofali, l'une des responsables de ce projet. « La petite mosquée dans la prairie », diffusée cet été sur Canal + en France, utilise le rire comme parade, comme rempart à l'absurdité de certains comportements de l'après-11 septembre. C'est le modèle de réponse qu'a choisi d'utiliser la journaliste et réalisatrice britannique Zarqa Nawaz. Et cet été, durant le mois de juillet, la chaîne cryptée Canal + diffusera la série canadienne comique qu’elle a réalisée et intitulée « La petite mosquée dans la prairie ». Les huit épisodes de la série « La petite mosquée dans la prairie » retracent les aventures de la communauté musulmane de la ville fictive de Mercy, qui signifie « miséricorde » en français. révèle que, au-delà des différences, nous sommes incroyablement similaires lorsqu’il s’agit de familles, d’amour, d’écart de génération et de nos capacités à équilibrer notre vie séculière et religieuse » estime la réalisatrice. « Ce feuilleton est avant tout une illustration de la vie de tous les jours. Depuis le 11 septembre 2001, la seule image des musulmans que nous avons est celle offerte par les médias qui les présentent dans des situations conflictuelles. J’ai voulu parler de la réalité de 99 % d’entre nous : nous faisons et nous disons des choses drôles et amusantes. Nous sommes capables de nous moquer de nous-mêmes et notre principale préoccupation consiste à vivre en harmonie avec notre projet. Faezeh Hachémi, la fille de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, qui était alors responsable du sport olympique féminin, avait encouragé dans les années 90 le cyclisme féminin, mais des dignitaires religieux avaient dénoncé cette décision. Les femmes iraniennes sont autorisées à utiliser une bicyclette. Notre famille, avec nos amis et dans la société. J’espère que, à travers les rires, une petite lumière éclairera la lanterne de ceux des téléspectateurs qui ont des préjugés » expliquait le 25 janvier 2007 au quotidien Libération la conceptrice du projet Zarqa Nawaz. En janvier 2007 justement, pour sa première diffusion sur la chaîne canadienne CBC, « La petite mosquée dans la prairie » a réuni devant leur écran plus de 2 millions de téléspectateurs. Et la popularité de la série comique ne s’est pas démentie au fil des épisodes. Obtention d’un lieu de culte dans une ville protestante, sécurité psychotique à l’aéroport, jeûne du ramadan, rapports hommes-femmes, ce sont des sujets aussi graves que parfois tabous comme la sexualité auxquels s’attaque Zarqa Nawaz à travers des personnages et des situations comiques. Zarqa Nawaz est née à Liverpool en Grande-Bretagne. Mère de quatre enfants, cette journaliste et réalisatrice de films comiques s’est installée il y a dix ans au Canada, dans la petite ville de. Régina. C’est de sa propre expérience et de son vécu qu’elle tire l’inspiration de la série « La petite mosquée dans la prairie ». Des centaines de musulmans se sont rassemblés à Ottawa, au cours du week-end passé, dans le cadre d’un congrès. L’objectif du rassemblement est de trouver les moyens de construire une identité canadienne musulmane. Il s’agit entre autres de réfléchir à leur intégration, qui connaît certains ratés, en raison notamment de toute l’attention provoquée par les accommodements raisonnables, particulièrement au Québec. Plus d’une vingtaine d’ateliers de discussion, dont quatre en français, ont été prévus lors du congrès. Les questions de la sécurité, du rôle des femmes et des images véhiculées par les musulmans d’Europe pourraient faire face au risque d’un génocide, comme celui subi par les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a estimé le grand mufti de Bosnie Mustafa Ceric, interrogé par la BBC, s’inquiétant de tensions croissantes vis-à-vis des musulmans. « J’ai peur que les... » Les musulmans subissent le même traitement que les juifs en Europe si les choses n’évoluent pas (...) j’espère que l’islamophobie qui est maintenant en Europe et en Occident ne débouchera pas sur un holocauste musulman», a-t-il déclaré dans une interview qui sera publiée. Le British Council renforce sa présence dans le monde musulman. Le British Council, l’institut chargé de promouvoir la culture britannique à travers le monde, va fermer la moitié de ses bureaux européens cette année pour renforcer sa présence au Moyen-Orient et en Asie centrale, écrit le Times lundi. Quinze bureaux vont être fermés en Europe. Martin Davidson, directeur général, a déclaré que les médias sont notamment au menu. Tariq Ramadan, un des penseurs musulmans les plus médiatisés d’Europe, est parmi ceux qui ont pris la parole. Il a rappelé l’importance des obligations qui viennent avec le fait de vivre dans un lieu donné. Parmi ces obligations, il a noté celle d’avoir des revendications modérées. Or, l’idée de créer des tribunaux islamiques au Canada est, selon lui, problématique. lui un exemple de dérapage. « Certains musulmans poussent beaucoup trop loin dans la rhétorique et dans l’affirmation parfois absolument pas nécessaire d’un certain nombre de droits qu’on a déjà. Mais un génocide de musulmans en Europe ? » diffusée ce week-end sur la radio BBC World Service. Demandant aux gouvernements européens de prendre la mesure des sentiments islamophobes, Mustafa Ceric a souligné que les Européens ne devaient pas « s’aventurer dans cette direction à nouveau ». « On a dit « plus jamais » après l’Holocauste, mais dans mon pays, la Bosnie, comme vous le savez, il y a eu un génocide », a rappelé le religieux, considéré comme un important interlocuteur du dialogue interreligieux en Europe. « Donc si l’on continue avec cette argumentation sur l’exclusion et si désigné, l'organisation s’est demandé « comment réagir face au fossé dans la confiance désormais de plus en plus évident entre la Grande-Bretagne et le monde musulman », selon le quotidien britannique. L’Irak et l'Afghanistan, qui abritent. respectivement 7.100 et 5.600 militaires britanniques, sont deux à vouloir les demander de cette façon-là, on se tire une balle dans le pied », a-t-il estimé. D’un autre côté, T. Ramadan reproche à certains partis politiques d’exploiter dangereusement les craintes de la population face à l’immigration. « Il faut vraiment que les citoyens canadiens soient très, très, très attentifs à l’instrumentalisation politique de leurs peurs », prévient-il. C’est la première fois que la section canadienne du congrès annuel de la Société islamique de l’Amérique du Nord se tient à Ottawa. Le congrès se tient normalement à Toronto. Plus de 600 000 musulmans vivent au Canada. Les musulmans européens ne prennent pas de responsabilité pour la société dans laquelle ils vivent, s’ils ne font pas d’efforts pour l’intégration (...) et s’ils n’acceptent pas les valeurs des droits de l’homme comme quelque chose pour laquelle l’Europe a payé un prix élevé, alors je pense que les musulmans pourront avoir peur pour leur futur », a-t-il ajouté. J'observais le responsable religieux. Les tensions entre les musulmans et les non-musulmans ont augmenté en Europe dans un contexte de suspicions alimentées par les menaces terroristes qui ont touché plusieurs pays européens ces dernières années, dont la Grande-Bretagne et l’Espagne. Des 15 États où les fonds pour la culture vont être augmentés de 50 %, toujours selon le Times, quelque 20 millions de livres (29,8 millions d’euros, 39,3 millions de dollars) vont également être dépensés à la lutte contre la radicalisation de la jeunesse islamiste au Pakistan et dans d’autres États musulmans, a précisé le journal. Des gens ne croient pas à un choc des civilisations entre l'Islam et l'Occident. Le Brésilien Kaka se convertit à l’islam. Une majorité de gens ne croient pas à un choc des civilisations entre l’islam et l’Occident. Selon un sondage réalisé dans 27 pays par l’université du Maryland et l’institut GlobeScan, et publié par la BBC, cinquante-deux pour cent des personnes interrogées estiment que les tensions entre les... Musulmans et les non-musulmans ont pour origine des gens ne croient pas à un choc des civilisations entre l’islam et l'Occident. Une majorité de gens ne croit pas à un choc des civilisations entre l’islam et l’Occident. Selon un sondage réalisé dans 27 pays par l’université du Maryland et l’institut GlobeScan, et publié par la BBC, cinquante-deux pour cent des personnes interrogées estiment que les tensions entre les musulmans et les non-musulmans ont pour origine des intérêts politiques. Seulement 29 % pensent que la religion et la culture en sont la cause première. Si 28 % des sondés jugent que la violence entre les deux communautés est inévitable, le double (56 %) considère qu’« un terrain d’entente peut être trouvé ». Cette opinion est très répandue en. Grande-Bretagne (77%). Cette opinion est très répandue en Grande-Bretagne (77%). Sur les plus de 28.000 personnes interrogées, 5.000 étaient musulmanes. Parmi elles, 52% pensent qu’il existe un « terrain d’entente ». Les musulmans sont plus nombreux que les chrétiens à imputer les tensions entre les deux communautés à des conflits politiques : 55% des musulmans contre 51% des chrétiens avancent cette explication. Environ 1.000 personnes ont été interrogées dans chacun des 27 pays entre le 3 novembre et le 16 janvier. La marge d’erreur de ce sondage va de 2,5 à 4 points de pourcentage, suivant le pays. novembre et le 16 janvier. La marge d’erreur de ce sondage va de 2,5 à 4 points de pourcentage, suivant le pays. Existe-t-il un « gène de Dieu » en nous ? Est-on programmé pour croire ? C’est la question que pose le magazine « La Vie » dans un dossier consacré aux « secrets de la foi ». L’hebdomadaire paraissant évoque notamment plusieurs études affirmant que l’attrait pour la religion serait en grande partie déterminé par les gènes. Ainsi, dans une étude publiée aux éditions Doubleday en 2004, intitulée « Le gène de Dieu : comment la foi est raccordée à nos gènes », le biologiste moléculaire Dean Hamer a comparé le patrimoine génétique de 5.000 volontaires, après leur avoir soumis un questionnaire chargé d'évaluer leur sentiment religieux. De là, il aurait isolé un gène, le VMAT2, qu’il a baptisé « le gène de Dieu ». Toutefois, aucune re- D’après le site de la chaîne satellitaire Al Arabiya, qui tire elle-même ses informations d’un journal sponsorisé saoudien, le footballeur brésilien Kaka serait converti à l'Islam. Kaka Le milieu de terrain du Milan AC et international brésilien Kaka a annoncé sa conversion à la religion musulmane, et ce après la lecture d’un certain nombre d'ouvrages relatifs à l’islam durant le voyage qu’il a effectué au Koweït en compagnie de l’équipe nationale du Brésil pour un match amical contre le club du Koweït. Le communiqué officiel du joueur brésilien précise que la conversion de Kaka s'est faite après mûre réflexion et avec une entière certitude. Le journal sportif saoudien Arriadiya, en date du 13 octobre 2006, a rapporté des propos tenus par le footballeur sur la foi. Une étude scientifique n'a voulu publier ses conclusions que l'auteur lui-même relativise désormais, indiquant que la foi mobilise probablement des milliers de gènes. Parue en 2005 dans le « Journal of Personality », la deuxième étude a été menée par la psychologue américaine Laura Koening sur un panel de 546 volontaires, dont une centaine de jumeaux monozygotes (vrais jumeaux, ayant un patrimoine génétique identique). Un questionnaire tentait de sonder. L’importance donnée à la religion par ces sujets pendant leur enfance et dans la période adulte. C’est seulement à l’âge adulte que l’attitude adoptée face à la religion est plus souvent similaire entre des vrais jumeaux qu'entre les autres. Son site : « L'islam est porteur d'un message de paix et d’amour, et la personnalité du musulman reflète l'islam, comme s’il était né pour être musulman. » Et il ajoute : « Le choix religieux demeure une liberté individuelle dont personne n'a à se préoccuper. Quant à moi, je suis musulman avec certitude, mais ceci n'altère ni ne diminue en rien ma contribution au sein de l'équipe nationale du Brésil, ndlr. J'espère simplement que le regard des gens sur moi ne changera pas après ma conversion, en particulier celui de l'administration du Milan AC, de mes coéquipiers au sein de ce club ainsi que celui de la Fédération brésilienne de football et de tous ceux qui me sont proches. » La chercheuse en déduit qu’il existe des bases génétiques à la religiosité, qui s'affirment au fil. de la vie des individus, s'ils parviennent à s'affranchir des influences de leur éducation, là encore, les limites de la méthode utilisée et la faible quantité de personnes interrogées empêchent d’accréditer la thèse génétique. On peut y lire également une interview de Mario Beauregard, chercheur en neurosciences cognitives à l'université de Montréal. Il affirme notamment qu'après avoir scanné le cerveau de carmélites en prière, il aurait obtenu la preuve que leurs cerveaux auraient la capacité de se mettre en relation avec une « réalité extérieure ». C’est la thèse du « cerveau spirituel » qu'il développe dans un livre du même nom qui doit paraître prochainement aux États-Unis. Rendez-Vous N° 91 Le Togo consterné par une catastrophe aérienne Les raisons possibles Rédaction Le match qui a opposé la Sierra Leone au Togo s’est soldé par un score d'un but à zéro en faveur des Togolais en déplacement. Il faut signaler que cette rencontre s'est tenue entre deux équipes diminuées par l'absence. de certains de leurs meneurs. Si les professionnels togolais ont manqué à ce rendez-vous pour des raisons qui ne tiennent sur aucun pied, les quatre professionnels sierra-léonais sont cloués aux vestiaires pour cause de suspension écopée pour mauvais comportement sur le stade lors du match aller au Togo, soldé par un score de trois buts à un en faveur du Togo. C’est donc dans un climat de tension réciproque que le match s'est déroulé, les Togolais voulant confirmer leur suprématie et les Sierra-léonais décidés à ne pas laisser trois points leur échapper de nouveau. Des menaces pesaient sur les visiteurs avant le début du match, les Sierra-léonais auraient déclaré que si les Togolais gagnaient, ils leur feraient voir de toutes les couleurs. Certains Togolais n’ont pas hésité à appeler au pays pour informer de ces menaces. Le match se déroule tout normalement, mais suite au but togolais suivi d’une nette domination, les autochtones commencent par mettre à exécution leurs menaces. Les projectiles et autres commencent par traverser le terrain, l’arbitre a dû interrompre un moment le match. La rencontre finit par la victoire togolaise, un précieux but de SENAYA Junior. Devant les menaces et autres dans un pays à peine sorti d’une longue période de guerre civile, il fallait que les Togolais rentrent immédiatement. Un hélicoptère devait donc faire la navette entre l’aéroport international et le stade. Le tout premier voyage finit par une catastrophe. Alors que l’appareil était à 4 mètres du sol, il prend feu et s’effondre. Des sources indiquent qu’il y a eu une détonation avant le feu. L’avion appartient à la société Paramount Airlines. Des sources proches de la BBC ont révélé que l’hélicoptère était interdit de vol pour raison de sécurité, mais il a repris les airs il y a quelques mois. Il aurait eu des problèmes mécaniques à l’atterrissage, ce qui a poussé les deux pilotes ukrainiens à s’éjecter, mais un seul a survécu. Il y avait à bord de l’hélicoptère 22 personnes, 21 y ont péri dont 13 Togolais : le ministre. togolais des sports Richard Attipoe ; son conseiller Akohin Nosso ; Mlle Olive Mensah, ancienne directrice de sport FM ; Théodor Amégnran, conseiller de la FTF ; Djahin Koffi, comptable de la FTF ; Koudjo Sélom (secrétaire administratif) ; Diao Boli, sénégalais employé à la FTF ; madame Kondika Mawuéna Kodjovi, secrétaire administrative ; la fille à madame Adom Madanawè, conseillère ; madame Ouro épouse Affo ; Bomboma Goutane, coursier ; Bako Bassirou, employé ; et EL-Hadj FREDY, directeur de Fredy Voyage. L’identification des corps devait commencer ce lundi, la boîte noire de l’avion donnera plus de précisions. Mais la piste d’un attentat est la plus explorée dans un pays qui garde encore visiblement les séquelles de la guerre civile. Un missile a-t-il été lancé, un explosif a-t-il détoné de l’intérieur, le temps le dira. Quelles que soient les raisons de ce drame, la FIFA et la CAF doivent sévir contre la Sierra Leone car beaucoup trop d’événements ont concouru à ce qui est arrivé. Que des pays instables comme... Celui-ci cesse d’accueillir les compétitions de ce genre. Les Togolais attendent impatients la lumière sur cette page noire du football national, mais pour l’heure, l’autorité est sur la réserve. La rédaction du rendez-vous présente ses condoléances au peuple togolais et aux familles éplorées pour ces vaillants Togolais qui ont laissé leur peau pour l’honneur du pays. L’autorité prendra les mesures qui s’imposent. Aux dernières nouvelles, une partie de la délégation togolaise et les joueurs sont rentrés ce lundi soir. En attendant de rejoindre leurs familles demain, les joueurs se sont rendus à l’hôtel Sarakawa. Le reste des Togolais arrive demain, nous a confirmé l’attaché de presse de la FTF, qui était aussi du voyage. Si la piste d’un attentat se confirmait, la Sierra Léone aura fait preuve d’une ingratitude notoire quand on sait que feu Eyadema a beaucoup contribué à faire taire les armes dans ce pays. FTF ? Par Nourdine L'histoire se répète pour Adébayor Shéyi. Il vous rappelle que cette jeune star aux allures enflammées a été la pièce maîtresse qui a permis à ROCK de se débarrasser de Stéphan Keshi, il y a peu. Le temps finira par donner raison à l'ancien nouvel entraîneur, actuellement aux commandes de la sélection nationale. Loin de se repentir, le jeune footballeur tourne sa fougue vers l'actuel président de la fédération togolaise du football. En effet, pour mauvaise conduite, Emmanuel Adébayor, Kader Koubadja et Ni bombé Daré ont été suspendus de la sélection nationale. Cette sanction disciplinaire s'est répercutée sur les trois internationaux dans leurs différents clubs. Ayant perdu confiance en ces joueurs, le président de la fédé va enfin de compte lever la sanction après tant de résistances. Tous ceux qui comptaient sur ces joueurs pour négocier la sortie du Togo en Sierra Léone ont poussé un ouf de soulagement, mais c'est sans compter avec les caprices de nos fameuses stars. Alors qu'ils étaient Déjà au pays, ils se mettent en marge de la préparation du match. Imbus de sa personne, Adébayor fait savoir qu'après la levée de la sanction, aucun haut responsable n'est venu faire la courbette pour l'informer officiellement. Il refuse de prendre la lettre officielle de la FTF lui annonçant la levée de la sanction, prétextant qu'il fallait un poids lourd pour lui apporter cette lettre. Et pourtant, c'est le même coursier de la FTF qui apporte les plis partout, même à la présidence de la République. On se rappelle aussi qu'au début de cette crise, Adébayor déclarait qu'il ne discuterait avec personne si ce n'est le chef de l’État. Voilà qui confirme que la sanction contre ce joueur est toute fondée. Dans le souci de voir les sanctions levées et pour l'intérêt du football national, de hauts responsables de football tels que le vice-président de la CAF ont demandé à SHEYI de mettre de l'eau dans son vin. Le Général Mèmene a personnellement rencontré Adébayor dans un hôtel à Paris, lui demandant de « descendre de... » « Son piédestal », « tu n’appartiens plus seulement à ta famille mais au peuple togolais tout entier, fais le premier pas ; vers le président de la FTF, et si tu ne le fais pas et qu’il te tend la main ne lésine pas, pour l’intérêt du football », a-t-il ajouté. De retour au pays, le général a appelé Avlessi pour lui donner des conseils presque identiques. Malheureusement, soucieux de taire plaisir à ses commanditaires, pendant que les préparatifs du match se poursuivaient, SHEYI multiplie ses habituelles interventions contradictoires et annonce d'autres exigences qui devaient trouver solution avant le match. Ainsi, lui et ses pairs se sont définitivement éloignés de ce match, au grand bonheur des détracteurs de Tata, décidés à exploiter une probable défaite pour monter les enchères. Késhi, qui s'est battu bec et ongle pour eux, a fini par compter sans eux. Tout comme le match aller Togo-Bénin, les Éperviers, sans Adébyor, ont remporté la victoire de la plus belle manière, là où, après un match âprement disputé, devant... Un public tout acquis aux Sierra-léoniens. Histoire de démontrer qu’en matière de football, nul n'est indispensable. Il est maintenant évident qu'Adé est utilisé pour créer des ennuis au Bureau de la FTF. Les détracteurs de la FTF vont-ils enfin mettre fin aux querelles stériles ? AME / l-ASSOGBAVI-BOUKPESSI MÊME SES HOMMES, MÊMES BÊTISES Un député de Kpalimé. Les détracteurs du président de la FTF ne voient pas plus loin que leur nez. Tellement ils sont bornés par la phobie avlessique qu’ils prennent leurs tares pour des qualités. Ils ont fait 8 ans aux pas de R< c k, mais jamais ils n’ont pu lever un seul doigt pour dénoncer la gestion dictatoriale et calamiteuse de celui-ci. Mais 4 mois ont suffi pour qu’ils voient un déluge dans la gestion d’Avlessi et ils demandent sa démission. Améyi, qui ne rate pas la moindre occasion pour faire des leçons à Tata par voie de presse, oublie qu’il réunit plus de carences que de masses. Quand Avlessi a eu une prise de bec avec son homologue béninois, les presses à la... Bouc d’Améyi en ont fait des unes. On se demande s’ils ne sont pas actuellement au courant qu’Améyi a giflé publiquement une femme, de surcroît chef traditionnelle. Conscient de ses limites, Améyi a vite fait de mettre une frange de la presse à ses ordres pour ne peindre que ce qu'il fait d’appréciable. C’est ainsi que ses relais médiatiques n’ont pas eu le courage de lui rappeler les ratés qui ont contribué à court-circuiter la participation de son équipe aux compétitions internationales. Comment un président peut-il démettre tout un staff technique pour des prétendues raisons de corruption alors qu’il n’a pas d’autres encadreurs de rechange ? Dos au mur, l’homme fort de Kpalimé revient lécher ses crachats en demandant les services de Késhi, alors qu’il s’est opposé radicalement au retour de celui-ci à la tête de la sélection nationale. Ayant refusé de demander officiellement le concours de Késhi, Tata a dû rappeler son entraîneur. Améyi se tourne vers un Ghanéen, mais il prendra vite la place de... Celui-ci en descendant sur le terrain lui-même, injuriant et criant sur ses joueurs. Les habitués du stade de Womé lors des compétitions internationales en savent quelque chose. Le résultat est là : des échecs cuisants ont renvoyé cette équipe, que tous les Togolais aimeraient voir porter loin le drapeau national, au bercail à deux reprises. L’échec est humain, mais quand quelqu’un échoue, que la presse ait le courage de lui dire la vérité plutôt que de louer des prouesses qui n'existent que dans les enveloppes, car cette compétition internationale de Maranatha est d’abord une affaire nationale. L’éternel trouble-fête de la fédé. Le plus surprenant des détracteurs d’Avlessi aura été l’homme à la tête blanche. Il ne recule devant rien pour peu que l’odeur de l’intérêt se fasse sentir. Pour une place à l’UFOA, on se rappelle comment il a joué un double tour pour se retrouver à Accra alors qu’il était annoncé à Abidjan avec son président. Tout récemment, il était à une réunion internationale du football féminin à Accra. Alors qu’on n’avait pas besoin de lui, il se rendra ensuite à Zurich avec le président, le porte-parole et le second vice, et pourtant il était retiré de la délégation. Dans une interview, il s’expliquait, mais il a oublié que le fait qu’il soit retiré de la délégation n’est que le fruit amer de la graine qu’il a semée dans l'affaire de l’UFOA. Nous nous demandons de quelle voix le "secret" et son "prégo" ont-ils parlé devant la FIFA, quand on sait que le secrétaire fait partie de ceux qui s’acharnent contre le président, en ramant à contre-courant et en envoyant à tour de bras des lettres de dénonciation. Leur seul souci étant de voir la FIFA suspendre Avlessi pour raison de corruption d'arbitre. Une accusation que le président ne reconnaît pas. D’après des informations, le séjour entre Avlessi et son secrétaire a été difficile à Zurich. La dernière balle de nos larrons serait donc cette sanction qu’ils appellent de tous leurs vœux, une sanction qu’ils ne veulent pas financière mais une suspension. Ne serait-ce que de quelques jours afin de semer le désordre. Attendons de voir. Le deuxième vice-président ne fait pas moins parler de lui. Boukpessi, ne pouvant pas radicalement s'opposer à Tata, fait semblant d’être avec lui. Il vient d’en donner la preuve. Alors qu’on l'attendait à Séoul, où il devait arriver avec le drapeau togolais pour le tirage au sort du mondial cadet, il fait volte-face. Et pourtant, la FTF est allée lui chercher le visa depuis Accra, il a perçu les frais de mission mais il ne répond pas parce que la bande à Améyi en a décidé ainsi, histoire de saboter toute action du bureau. Il tente une explication alambiquée quand il a été doigté lors du congrès. Nous osons espérer qu'à défaut de punir sévèrement de tels actes, la FTF a pris au moins soin de retirer à ce monsieur les frais de mission. Le congrès statutaire de la FTF a été aussi une occasion pour les gens de mettre le président de la fédé à l’épreuve. Ils ont promis terre et ciel qu’ils saboteront ce congrès. Mais, Avlessi ayant relevé leur défi, ils ont rebondi en torpillant les travaux dudit congrès. Le congrès a bel et bien eu lieu et les statuts révisés ont été votés, reste maintenant le OK des institutions internationales du football. La grande preuve du sabotage de ce congrès était inévitablement l'absence du SG et du premier vice-président. Une absence qui ne peut s'expliquer par aucune raison. Mais l’essentiel est que la fête a eu lieu, maigre la physionomie du mouton. C’est dans ce climat délétère que le match contre la Sierra Léone a été soldé par la victoire du Togo, une victoire que viendra assombrir un malheureux crash. Cette catastrophe nationale va-t-elle réconcilier Avlessi et ses adversaires ? C'est une question puisque c’est dans le malheur qu'on voit le vrai patriotisme. L’expérience de ce bras de fer ayant été un fiasco, nous osons croire que les uns et les autres vont mettre de l’eau à leur vin. Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Ana S Directeur de Publication ABI-ALFA Izotou Inipr. Saint Louis Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail: lerendezvou2007@yahoo.fr Cel: 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP SEBOU 4ouroudine: Cel: 902 92 45 Tirage: 2000 exemplaires Tél: 220 17 17 Rendez-Vous N° 91 du 5 juin 200 bibo:issue 91 bibo:numPages 8 -- o:id 31455 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31455 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31475 31739 31740 31741 31742 31743 31744 31745 31746 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8bb2b1f7386ac4e3bdbf66b71916a9a126149ea0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/44fe5b0e51eae9ad7859e2d64803165498dee0bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/201523a8fe97a5eb285b981708595cd0e031817f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/263d132de7c9424c823da0e4cad5cf0d416ff192.tiff https://islam.zmo.de/files/original/762173fa30ac9a601600a51f633aa92c7c9bbc4b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9c888ab809ee9f358ae98cc61c5f1c57ffcc0b2e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/798444d4e9e4d86e343c6c310f1c5ba6532e0443.tiff https://islam.zmo.de/files/original/824639176bd3b96790ba1fa0ea278b5b3e9f3ca8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/49a51c6b177e58a38b8b55a980e5932fea2bdd6a.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #85 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14311 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27627 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31372 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-01-26 dcterms:identifier iwac-issue-0001306 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content De la S.N.I. au football, le ministre Richard Attipoé nargue les Togolais. Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°85 du 26/01/2007. Interview de M. MESSAN Nouridine, professeur à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion à l’U.L. : « Le calendrier islamique édité au Togo est authentique et conforme au calendrier lunaire universel en vigueur dans tous les pays du monde. » Imam Sani Karimou. Un des miracles du prophète Mohammad, IPSU, confirmé par des chercheurs américains. INAUGURATION DE DREAMS HOTEL À LOME. M. Pratap Lalwani, PDG des Ets. SAPA et du DREAMS HOTEL. INTERVIEW DE OUSTAZ MOHAMED NACHIT : « Un musulman doit savoir que tout est conditionné au bon vouloir d’un Créateur Tout-Puissant qui peut le rendre plus heureux ou plus malheureux du jour au lendemain. » La finale de la 5ème édition du championnat national de culture générale islamique aura lieu ce dimanche à l’hôtel, le 02 février. Le SG de la C.I. a reçu le ministre togolais des Affaires étrangères. Bassar : tension grandissante dans le canton de Sanda Les Pèlerins Togolais continuent d'arriver à compte-goutte. Les agences de voyage ont reçu une aide de 182.000.000 f CFA. 395 accidents de circulation et 517 morts pour l’année 2006 au Togo. Gabon : le groupe Bolloré toujours égal à lui-même, n’en déplaise au FMI et à la Banque Mondiale. RV ACTU : De la SNI au football, le ministre Attipoé nargue les Togolais. Bassar : tension grandissante dans le canton de Sanda Par la Rédaction Les prises de positions tranchées de notre ministre des sports ne sont pas du genre à arranger le football togolais. Après un triste séjour à la SNI, qu'il a liquidée avant de chercher refuge sur le terrain politique, le voilà encore au rendez-vous avec ceux qui ont juré d'asphyxier le football togolais. En effet, Attipoé Richard se savait à la porte de la prison au regard des plumes qu'il a laissées à la Société Nationale d'Investissement. Mais en bon Togolais, il a vite trouvé refuge sur un terrain où il n'était pourtant pas. Connu, la politique. Meeting, conférences, sensibilisation et toute agitation politique de nature à démontrer son attachement au parti RPT, tout était bon pour éviter les grilles de la PCL. La stratégie a marché à merveille. L'homme, en lieu et place d'une punition, s'est vu récompenser pour un zèle circonstanciel. Devenu donc ministre de la jeunesse et des sports, il revient à la charge pour narguer le Togolais. On se rappelle ses frasques médiatiques sur la TVT, tenant des propos qui ne sont plus de notre âge pour défendre le président sortant de la FTF. Devant le fait accompli avec le départ sur les pointes des pieds de celui pour qui monsieur le ministre était devenu un directeur de campagne, le voici qui met les bâtons dans les roues de la jeune équipe plébiscitée pour ressusciter un football orphelin de dirigeants. Il est présent dans toutes les sauces. Si vraiment le bourreau de la SNI pouvait laisser le président de la FTF faire ses premiers pas, peut-être trouverait-il de quoi le critiquer. attendant que le nouvel ancien entraîneur, Stéphan Késhi, arrive, nous demandons tout poliment à l'homme fort de Baguida d'aller aider son lion à mourir, pardon à dormir. Par la rédaction La réconciliation nationale tant prônée n'est qu'un vain mot, il suffit de lire le comportement de certains de nos responsables pour s'en convaincre. Le temps où la volonté populaire peut être torpillée par celle d'un seul homme est loin d'appartenir à l'histoire, nous n'en voulons pour preuve que le récent cas de l'imamat à Bafilo, un dossier dont nous avons beaucoup fait écho. Le canton de Sanda dans la préfecture de Bassar est en plein pied dans un rocambolesque film qui met en jeu certains gourous de la vieille garde et le chef élu de la localité, M. Atchati Biaise. Après avoir essuyé menaces et humiliations, le chef Biaise court après le risque de se voir démettre par deux dinosaures de la localité, sa plus grande faute est de ne pas être acquis à la cause des deux hauts responsables qui auraient aimé l'avoir à leur. Solde. À quelle fin les deux responsables veulent-ils faire du chef un disciple ? Cela a-t-il un lien avec les échéances à venir ? En tout cas, la seule certitude est que des réunions secrètes se tiennent déjà pour trouver une porte de sortie au chef, malgré que celui-ci fasse l'unanimité au sein d'une population décidée à tout pour maintenir son chef (nous y reviendrons abondamment). Le groupe Bolloré toujours égal à lui-même. N’en déplaise au FMI et à la Banque Mondiale. Par Nouroudin. « Est interdite toute participation au capital de la société actionnaire de référence de la part de sociétés qui fournissent des matériels ou réalisent des travaux portuaires, ou qui sont utilisatrices des services relevant de la future concession, ou encore qui sont contrôlées par les sociétés répondant aux caractéristiques énoncées aux points (I) et (II) ci-dessus. En conséquence, toute offre émanant d'une telle société ou d'un groupement dont l'un des membres se trouve dans l'un des cas précités sera automatiquement considérée. comme non recevable ». Tels étaient les termes du règlement de l'appel d'offre à son article 2.5, intitulé éligibilité. En effet, dans le souci d'éviter une situation de monopole dans la gestion portuaire, d'éviter que des opérateurs privés ne deviennent des maîtres incontestables et dans l'intérêt du contribuable gabonais, il a été décidé en mai 2003, sur conseil du FMI et de la Banque Mondiale, que l'autorité gabonaise engage la privatisation, ne serait-ce que partielle, des deux ports du pays, celui d'Owando et de Port Gentil. Telles devaient être les règles de jeu, mais les intérêts des ports gabonais et du Gabon n'étant pas sur la même longueur d'onde que ceux de Bolloré, ce dernier établit ses propres règles de jeu. Par la faveur des farces juridiques, il réussit à s'imposer majoritairement dans tous les groupes. Il piétine tout bonnement les en situation de faiblesse par rapport à ses propres principes et vis-à-vis des bailleurs de règles élémentaires régissant la libre concurrence et devient à la fois. Client principal et actionnaire contrairement aux recommandations en vigueur. Cette situation mine le port, le met en danger, et les fonds internationaux peuvent menacer de divorcer. Ceci constituerait un grand vide que rien ne pourra combler, les conséquences sur l'activité portuaire seront incalculables, l'économie prendrait un grand coup, le budget national serait affecté et la population paiera les pots cassés. Voilà un cas d'une société devenue une gangrène qui ronge les ports africains, du Togo au Cameroun via la Côte d'Ivoire, le groupe fait parler de lui partout où il passe. Après avoir affecté le quotidien des ports africains, voilà qu'il s'en prend même aux plus hautes instances économiques internationales. Malgré la levée de boucliers contre lui, le groupe a encore des atouts à faire valoir et ce ne sont pas les stratégies qui manquent. Les pays de la sous-région semblent en être immunisés, mais les conséquences d'un tel parasite sont incontournables, le Togo en sait beaucoup. RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 2 1 RV ACTU 395 accidents et 517 morts pour l’année 2006 au Togo Par Nouridine Décidément, les accidents de la route font chaque année plus de victimes que. À l'heure où, dans les autres pays, la tendance est fortement à la baisse, c'est le contraire au Togo avec un nombre d'accidents de la route de plus en plus croissant. L'année 2006 a connu à elle seule 395 accidents, le tout s'est soldé par 517 morts, sans compter les blessés parfois à vie. C'est du moins ce qu'on peut retenir du ministère de la sécurité. Si on sait qu'au Togo, une bonne partie des accidents routiers n'est pas déclarée, encore que certains accidents finissent à l'amiable loin des forces de l'ordre, il y a lieu de s'inquiéter. Mais l'autorité ne semble pas émue et les défenseurs des droits de l'homme non plus. Et pourtant, on se rappelle que les troubles sociopolitiques ont occasionné environ 400 morts. Depuis cette date, différentes commissions des droits de l'homme défilent au Togo pour faire l'état des lieux et situer les. responsabilités afin que cela ne se reproduise plus. Mais à chaque année, plus de 500 âmes cassent la pipe sur nos routes et cela ne dit rien à personne. Comble de ridicule, il faut être au Togo pour savoir qu'il y a plusieurs catégories de morts : ceux qui meurent pour des mobiles politiques ont droit au tapis rouge, pendant que les autres sont purement oubliés. Sinon, comment concevoir que les gens se disent prêts à déployer toutes les énergies pour que les auteurs des troubles sociaux et politiques soient jugés et les victimes dédommagées et réhabilitées, pendant que dans le même pays, ceux qui tuent plus de 500 âmes chaque année circulent en paix ? S'il faut mettre, par exemple, 10 ans pour que les bourreaux des 400 victimes politiques soient jugés, d'ici là, les routes auraient fait 5000 victimes. Les organismes de défense des droits de l'homme ne semblent s'en émouvoir. On est tenté de croire qu'au Togo, il suffit de tuer. INAUGURATION DU DREAMS HOTEL À LOME Par Nouridine Le quartier Adewi vient de bénéficier d'un hôtel du nom de « Dream's Hôtel ». Situé à cheval entre le centre national de transfusion sanguine et le Muget, cet hôtel est un véritable coin où rien n'est fait à moitié. 24 chambres toutes climatisées dont deux suites, deux bars, un restaurant, une immense salle de conférence, le tout moulé dans une architecture signée d'une entreprise de construction réputée dont le directeur est El Hadj Gbadamassi, toujours entre SOKODE et LOME. Un chef-d'œuvre digne d'un hôtel. Un véritable cadre où, comme son nom l'indique, le rêve est permis. Le Dream's Hôtel, c'est d'abord une habilement pour se tirer d'affaire. Les entrepreneurs et autres chargés des travaux publics, au lieu d'entretenir les routes, aggravent leur état. Certains budgets votés pour des routes finissent dans les vestes des ministres et directeurs de société. Au mieux, on fait des travaux bâclés et les routes continuent d'être de véritables tombeaux ouverts, et l'homme politique observe un silence complice. Tout ce beau monde s'offre un luxe paradisiaque. Alors que sa mauvaise foi fait plus de victimes que les élections d'avril 2005. Triste Togo, berceau des contradictions. Le DG de l'hôtel restauration a défié tous les gourmets. La gastronomie n'a pas de secret au Dream's Hôtel, de l'africaine à l'européenne, sans oublier les spécificités indiennes, la restauration a désormais un nom. Le Dream's Hôtel, c'est aussi un personnel de qualité dont le sourire et l'accueil authentiquement africains suffisent pour immortaliser le séjour des clients. Pour ouvrir les portes de cet hôtel fraîchement construit, les ministres, les officiers et les responsables de différentes colonies. Les pèlerins togolais continuent d'arriver à compte-goutte. Par Abi-Alfa. Tel qu'on fait son lit, on se couche. L'organisation du hadj au Togo a voulu cette année que les pèlerins décollent à compte-goutte, ainsi atterrissent-ils depuis un temps. La vague qui est partie par le Ghana (environ 595 personnes) est entièrement revenue, mais ceux qui ont quitté par l'aéroport international... de Lomé Tokoin et par le Bénin continuent d'arriver. Le journal fera le bilan du pèlerinage dans nos prochaines parutions. Les agences de voyage ont reçu une aide de 182 000 000 promise par son excellence Faure E. Gnassingbé. Une somme de 182 millions a été versée aux agences de voyage à titre d'aide pour l'exercice du Hadj surpassé. Il faut souligner que les agences et les organisateurs du pèlerinage au Togo, ainsi que ceux étrangers au Togo, étaient au rendez-vous le samedi dernier sous la supervision du PDG de l'Hôtel, Pratap Lalwani, un Indien nationalisé après 32 ans de présence au Togo. Devant donc le représentant du chef de l'État, celui du Premier ministre, des ministres Kantchati et plusieurs de ses frères du gouvernement, le DG de l'hôtel, M. Lalwani DHARAM, a prononcé son discours, précédé du mot du représentant du comité d'organisation, M. Affo. Il doit faire un effort pour ne pas être éternellement ceux qui tendent la main. Il faut se corriger pour éviter de tomber dans des difficultés qui obligent à une mendicité déguisée. Cette Aide est une faveur, une dérogation spéciale et les agences ne doivent pas s'en réjouir, mais elles doivent lutter pour ne plus s'entêter dans le désordre. Celui qui aide aujourd'hui n'est pas forcé de le faire demain, car quand on fait une affaire, c'est pour perdre ou gagner, à bon entendeur salut. Mais en attendant, il faut que ceux qui doivent de l'argent aux malheureux clients profitent de ce souffle financier pour restituer aux pèlerins qu'ils n'ont pas pu faire voyager leurs sous. Il faut tirer un coup de chapeau au président Faure avec la promesse que cette sollicitude sera la dernière. Koukoh. La soirée a été agrémentée par les voix d'artistes de renom tels que Finiki et Wedy. Un rafraîchissement qui en dit long sur les capacités de cette maison des hôtes a clôturé la soirée aux environs de 1h30. Président directeur général des Sociétés Sapna, Lalwani vient de faire son entrée dans le monde hôtelier, histoire de contribuer davantage au développement d'un pays où il investit depuis longtemps. Découvrez davantage l'Hôtel à la 8. RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 RV RELIGION INTERVIEW DE OUSTAZ MOHAMED NACHIT « Un musulman doit savoir que tout est conditionné au bon vouloir d’un Créateur tout puissant. Il peut le rendre plus heureux ou plus malheureux du jour au lendemain. » L'année islamique vient de s'achever, qu'est-ce qu'une année islamique ? Que la paix et la miséricorde d'Allah reposent sur le Prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons. Une année islamique est faite de 12 mois, dont le dernier est le mois béni de Dhoul-Hidja, période où l'on accomplit le cinquième pilier de l'islam, le pèlerinage à la Mecque. Donc, l'année islamique s'achève par le pèlerinage à la Mecque. Il n'y a pas de manifestation ou de célébration spécifique pour marquer la fin de l'année islamique. Dans le premier mois de l'année, il est recommandé aux musulmans de jeûner au neuvième et au dixième jour, en lieu et place du dixième jour que les juifs médinois d'avant l'islam jeûnaient avant l'arrivée du Prophète. Reconnaissance à Allah pour avoir sauvé le prophète Moïse du joug de Pharaon. Dans le deuxième mois, il y a ce que les gens appellent le mercredi de la malédiction. C'est-à-dire que le dernier mercredi de ce mois est un jour maudit, ce jour est considéré comme maudit et on doit s'abstenir de certaines pratiques. Éviter les voyages, la lessive... Cette considération est erronée et elle n'a rien d'islamique. Le troisième mois, c'est au deuxième jour de ce mois que le Prophète est né. Mais cela n'est pas une fête islamique, nous ne célébrons pas la naissance du prophète comme les autres célèbrent la naissance de Jésus. Le quatrième, le cinquième et le sixième mois n'ont rien de spécifique. Mais d'après des écrits très peu authentiques, le mois de Radjab (le septième mois) a un cachet spécial. Ces écrits se basent sur l'histoire d'un prétendu serviteur de Dieu : « pendant 11 mois de l'année, il ne fait que ce qui est interdit par Dieu, fornication, alcool, vol, mensonge et autres. Mais dans le mois de Radjab, il... s'enferme dans la chambre pour prier, jeûner, demander pardon et faire toute autre œuvre d'adoration, mais après ce mois, il reprend avec sa rébellion contre les recommandations de la parole de Dieu. À la mort de ce monsieur, le prophète aurait reçu en révélation l'ordre de l'enterrer. En route pour le cimetière, le prophète marchait sur les pointes des pieds. Aussi, à l'enterrement, il sourit pendant qu'il déposait le mort dans sa dernière demeure, alors qu'il est interdit de sourire ou de rire dans les cimetières. De retour à la maison, le prophète alla s'enquérir de la façon dont l'homme avait vécu. La famille lui raconta l'histoire telle qu'elle était. Les compagnons interrogèrent le prophète sur sa démarche. Il répondit qu'il marchait ainsi car les Anges avaient étalé leurs ailes sur le passage de tout le cortège funèbre, alors il craignait de marcher sur leurs ailes. Par rapport à son sourire, il répondit que pendant qu'il déposait le corps dans la tombe, les femmes du paradis accouraient pour lui donner à boire. C'est ce... qui a émerveillé et il a sourit ». Tel était l'histoire fabriquée pour donner à ce mois un caractère sacré. Ainsi est-il devenu une habitude de voir de vieilles personnes jeûner tout ce mois durant. Or, en dehors du mois de ramadan, il n'y a pas un mois où le prophète a jeûné tous les jours. Le mois de cha'ban est celui qui précède le ramadan, le jeûne est recommandé à titre préparatoire aussi. Après le mois d'après le jeûne où il y a six jours obligatoires de jeûne, il y a le mois qui précède le mois du hadj où on se prépare spirituellement pour le hadj. En ce début d'année islamique, quel doit être le comportement d'un musulman ? Un musulman doit se distinguer des autres en ayant toujours en tête que le bas monde est un passage éphémère où l'on prépare l'au-delà. Il faut d'abord dire qu'à la fin de l'année, le musulman doit faire son propre bilan. Il doit savoir que pendant l'année écoulée, des riches sont devenus pauvres, des pauvres sont devenus riches, des malades sont guéris, d'autres sont tombés malades. a eu des morts et des nouveaux-nés. Mais celui qui n'est touché d'aucun malheur doit se rendre compte qu'il n'a rien donné à Allah, ce n'est non plus à cause de son intelligence ou de sa beauté ou de sa lignée, ou encore de sa force qu'il est épargné de tous ces maux dont souffrent les autres. Tout est conditionné au bon vouloir d'un Créateur tout-puissant qui peut, s'il le veut, le rendre plus heureux ou plus malheureux du jour au lendemain. Il doit se demander ce qu'il a fait sur la voie de l'adoration pendant tout ce temps. L'on sera interrogé sur ce à quoi lui a servi la santé dont il jouit, le temps dont il dispose. C'est en se posant toutes ces questions, en se remettant en cause, que l'on peut aborder islamiquement l'année. Le SG de l’OCI a reçu le ministre togolais des Affaires étrangères. Jeddah - Le secrétaire général de l'organisation de la conférence islamique (OCI), le Professeur Ekmeleddin Ihsanoglu, a reçu récemment au siège de l'OCI à Jeddah, le ministre togolais des Affaires étrangères, M. Zarifu Ayéva. qui était accompagné au cours de cette visite du ministre togolais de la Planification urbaine et rurale, M. Munir Yandja Yentchabre. Le ministre togolais a informé le secrétaire général des derniers développements dans son pays ainsi que dans la partie sous-régionale de l'Afrique de l'Ouest, soulignant également l'importance de la solidarité islamique et du rôle décisif que pourrait jouer l'OCI pour atténuer la pauvreté. La finale de la 5ème édition du championnat national de culture générale islamique aura lieu ce dimanche à l’hôtel 02 février. Organisée par l'A.E.E.M.T. depuis 5 ans, ce dimanche 27 avril 2007 sera la cinquième finale. Le début de ce championnat, qui change de cadre cette année, est prévu pour 8 heures 30 dans la salle Pya de l'hôtel du 2 février. N.B. : Entrée gratuite. Vous êtes tous cordialement invités. Qu'en est-il de l'importance du calendrier islamique ? Il est très important pour un musulman, il est bon de le connaître, et d'essayer de prévoir les dates importantes, qu'Allah les... Recompense. On doit savoir que les événements relatifs au temps et aux astres sont imprévisibles. C'est néanmoins une très bonne chose de suivre le calendrier islamique, toutefois en se remettant toujours à la volonté ultime du Tout-Puissant, qui peut faire changer nos prévisions, et c'est un aspect important dans notre vie de musulmans. Et rehausser le niveau du développement économique dans les États membres de l'OCI. Pour sa part, le Professeur Ihsanoglu s'est déclaré satisfait de cette visite effectuée au moment opportun pour le ministre et sa délégation, exprimant par là même son souhait de renforcer les relations bilatérales entre l'OCI et le Togo, qu'il a exhorté à jouer un rôle beaucoup plus actif dans le cadre de l'action islamique commune et la mise en œuvre du programme d'Action décennale de l'OCI. Par ailleurs, le Secrétaire général de l'OCI et ses hôtes ont procédé à un échange de vues à propos d'autres questions d'intérêt commun. RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 RV RELIGION «Le calendrier. Islaminue, édité au Togo, est authentique et conforme au calendrier lunaire universel en vigueur dans tous les pays du monde. Il met sur le marché un coran. Réalisée par Nouridine, pouvez-vous nous parler de l'importance du calendrier en général et de celui des musulmans en particulier ? Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, je vous remercie pour la question posée. Je vous dirai d'emblée que le calendrier, dans toute religion ou dans tout système donné, consiste à faire connaître ce qu'est le temps, à savoir compter le temps. Donc, le calendrier islamique sert à compter le temps. Nous dirons également qu'il y a plusieurs types de calendriers. Grosso modo, il y a trois sortes de calendriers : le calendrier grégorien, qui est basé sur la révolution de la Terre autour du Soleil en 365 jours un quart, et qu'on appelle également le calendrier solaire ; le calendrier islamique, qui est lunaire, basé sur l'apparition de la lune ; et le calendrier juif. a commencé depuis la naissance du prophète Issa, paix et salut sur lui. Supposé être né à l'an zéro. Selon ce calendrier, nous sommes en l'an 2007. L'année islamique qui suit le calendrier lunaire vient de commencer il y a quelques jours et le calendrier juif ou lunisolaire, qui est basé non seulement sur l'apparition de la lune mais également sur le soleil de façon à retrouver les saisons aux mêmes mois, a commencé depuis le septembre passé. Pour toutes ces religions, l'objectif est de savoir compter le temps. Mais est-ce que les religions se conforment à l'écriture ? Nous avons constaté que depuis la nuit des temps, Dieu a dit de compter le temps en se référant à la lune, que ce soit pour les juifs ou les chrétiens. Mais les juifs ont changé leur calendrier en se référant au savoir babylonien de façon à retrouver leur calendrier originel qu'ils avaient. Un calendrier qui était uniquement lunaire. La référence est de voir que le prophète Mohamed (paix et bénédiction d'Allah sur lui), quand il a rencontré les juifs à Médine jeûnant le 10ème jour du premier mois lunaire, il a voulu savoir pourquoi. On lui expliqua que c'est pour marquer la sortie des fils d'Israël accompagnés de Moïse (paix et bénédiction d'Allah sur lui) de l'Égypte. Et le prophète a dit : étant donné que nous sommes plus proches de Moïse, nous allons jeûner deux fois, le 9ème et le 10ème jour. Cela veut dire qu'en ce moment, les juifs et les musulmans avaient le même calendrier. Depuis lors, les juifs ont changé leur calendrier en s'adressant aux babyloniens qui ont pris 19 années lunaires en y ajoutant 7 mois, de sorte que sur 19 ans lunaires, on retrouve les mêmes saisons. Les 7 mois en question représentent ce que le Coran a appelé les mois intercalaires qu'on ajoute après 2 ou 3 ans. Dans ces différents calendriers, il faut également voir comment on compte les jours. Si les juifs et les musulmans comptent les jours de la même façon, en commençant par la nuit et en terminant le jour par la tombée du soleil, les chrétiens comptent le jour comme le temps qui... Sépare deux minuits, deux zéro heure. Dans le cas de la façon de compter le temps chez les musulmans et les juifs, on chevauche alors entre trois jours à tel point qu'un enfant qui naît une nuit avant minuit est considéré comme né le jour passé alors que l'enfant est né le jour suivant. Cela est une erreur fondamentale. Et les musulmans doivent se rapprocher de leur religion et mieux maîtriser comment le temps se compte. C'est difficile parce que nous vivons dans une société où le calendrier est grégorien et c'est cela qui fait la difficulté des musulmans à se retrouver. C'est pourquoi nous avons un devoir fondamental dans notre communauté pour expliquer à chaque fois ce que c'est que le calendrier islamique. Il faudrait également que chaque musulman prenne l'habitude de regarder le ciel pour déterminer la position et la forme de la lune, ce qui lui permettra de comprendre ce que c'est que le mois en Islam. Par rapport à l'effort de vulgarisation de la méthode de lecture du temps en Islam, il y a un frère qui conçoit et l' calendrier dit islamique. Qu'est-ce que vous pensez de ce calendrier ? Je vous remercie. Ce n'est pas un calendrier dit islamique. C'est un calendrier islamique parce que ce calendrier est basé sur l'apparition de la lune. Le frère a fait un grand travail. Je dis que quand nous avons écrit notre article, c'était en 97, c'est à ce moment également que le frère a commencé à sortir son calendrier. Donc il faut que les musulmans retournent à leur écriture. Et dans les écritures, c'est bien écrit que quand vous comptez le temps, comptez le mois à partir de l'apparition de la nouvelle lune. Et quand le prophète avait commencé l'hégire à l'an 1, les gens ont cru que c'était le prophète qui a décrété le commencement de l'année, c'est faux. L'année du prophète s'inscrivait dans la logique du commencement du monde. Le prophète n'a rien changé dans la succession des jours et donc des mois. Et tel qu'il est présenté par le frère Kondor, ce calendrier s'inscrit dans la même logique que ce que le prophète a dit. Que Pensez-vous de ceux qui pensent que ce calendrier est une innovation ? Le frère n'a pas innové. Je dirai que ce calendrier existe dans tous les pays du monde. L'UOIF qui est en France sort ce calendrier depuis longtemps. Quand moi j'y vais, j'achète toujours ce calendrier avant que Kondor ne commence à sortir son calendrier. Les frères ici n'ont rien innové. Nos frères qui dénigrent ce calendrier, je les invite à un débat contradictoire pour nous démontrer que ce calendrier est une innovation. Rien n'a été innové. Le calendrier islamique édité au Togo est authentique et respecte le calendrier lunaire universel en vigueur dans tous les pays du monde. Il s'inscrit dans la succession des années depuis que Dieu a créé le monde. Si certains frères croient que c'est faux, ils n'ont qu'à venir, nous sommes prêts à en discuter. Qu'est-ce que vous avez à dire aux musulmans qui ne manifestent pas d'engouement autour de ce calendrier ? Je me dis que parfois on croit que le Coran a été révélé et le Coran n'ayant pas... Ordonné certaines choses, on ne doit pas le faire. Si le calendrier en même temps écrit, c'est normal. Toujours est-il que c'est comme si ce calendrier était déjà écrit. Le Coran en parle et nous montre comment il faut compter le temps. J'invite les frères et sœurs à prendre ce calendrier et à voir surtout quand est-ce que va commencer le Ramadan. Si c'est conforme, je me dis que la probité intellectuelle nous invite à nous courber devant la vérité, le Coran étant véridique. C'est tout ce que je peux leur dire. Ce calendrier est véridique à un jour près et c'est normal, car quand ici nous sommes dans le jour, ailleurs les gens sont dans la nuit. Donc, à 24 heures près, c'est possible qu'il y ait décalage. Justement à propos du mois de Ramadan, c'est là que ce calendrier a sujet à une polémique, car beaucoup disent que le prophète nous dit de voir la lune avant de jeûner et de voir la lune avant de rompre, et que le calendrier tend à remplacer les réalités de ces paroles du prophète. Qu'est-ce que vous en pensez ? Là, je vais dire. En même temps que la lune peut apparaître, on ne peut pas la voir dans le ciel à cause du temps. Si le temps est nuageux, on ne la verra pas. Mais la science a tellement évolué que nous savons aujourd'hui qu'en l'an grégorien 2007, le prochain ramadan va débuter le 12 septembre. Moi, je n'attends personne pour me dire quand le ramadan va commencer. Je sais le jour à peu près et j'attends que l'autorité me dise : "C'est ça, c'est conforme", étant donné que le prophète a dit de suivre l'autorité. Donc, je les suis, mais scientifiquement, on peut savoir à quand sera le ramadan parce qu'il y a des techniques assez sophistiquées pour savoir quand la lune va apparaître. De même, la polémique du mois à 29 jours ou 30 jours ne se pose pas. Je dis que l'année islamique compte six mois de 29 jours et six mois de 30 jours. On ne sait pas exactement quels mois comptent 29 jours et quels mois comptent 30 jours. Si le mois compte 30 jours, faites le jeûne en 30 jours, et si ça compte 29 jours, on jeûne 29 jours. Ne croyez pas que le... Le prophète l'a fait dans le temps où c'était 29 jours qu'il n'y aurait plus de mois de ramadan à 30 jours. Il va falloir que nous connaissions notre position. Le mois de janvier grégorien n'est pas marqué par un signe dans le ciel. Seule l'année islamique permet à tout l'univers de savoir qu'un mois a commencé. On voit des calendriers dits éwé et kabyè circulés. J'invite tous les gens à se référer à nos traditions, étant donné que tous les peuples noirs (qui viennent de l'Égypte, selon des sociologues et des anthropologues, proche de l'endroit où l'Islam a été révélé) utilisent le calendrier lunaire. Pourquoi, en tant que musulmans, selon les recommandations coraniques, ne pouvons-nous pas suivre le calendrier lunaire ? Votre mot de fin à l'endroit de la communauté : Je dirai à nos frères musulmans que l'un des piliers de la foi islamique est la connaissance. Donc, tout musulman doit chercher à acquérir la connaissance en conformité avec le Coran et les hadiths. Dans ce but, tout musulman doit savoir ce que c'est que... Le calendrier islamique puisque le Coran en parle. Puisque le Coran nous dit le nombre de jours et de mois dans l'année. Il nous montre comment on compte le jour. Tout ceci, il faut arriver à connaître. Il faut que les frères et sœurs sachent que l'importance du calendrier islamique est telle que les grandes fêtes païennes se trouvent commémorées par les musulmans sans qu'ils ne le sachent. Imaginez un seul instant qu'on dit qu'Issa est né un 25 décembre ; mais les chrétiens disent aujourd'hui qu'Issa est né le 25ème jour du 9ème mois du calendrier juif, or ce calendrier était à l'origine lunaire. Tout le monde sait que ce jour se trouve dans les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan, qui peut être une nuit de destin. Le Yom Kippour, qui est une grande fête chez les juifs et qui devait être fêté le 9 Mouharrem, se trouve fêté chez les juifs en septembre, compte tenu du fait qu'ils ont tronqué leur calendrier. C'est pourquoi les musulmans doivent renforcer leur connaissance sur le calendrier islamique. pour mieux être proches des écritures divines et donc de Dieu. RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 RV SOCIETE Punition corporelle dans les écoles : un vrai débat s’impose Par Nourdine C'était, il y a quelques jours dans un quartier de Lomé, en pleine rue, une jeune élève empoignée par ses camarades qui la tiraient vers leur école interpellait les passants. Pleurnichant, elle se débattait pour se dégager de l'emprise que ses camarades exerçaient sur elle. À qui veut les entendre, ces camarades répétaient : « c'est notre monsieur qui veut la taper et elle court ». Et la petite fille, comme résignée face aux bras solides de ses camarades qui la retenaient, ne faisait que crier son désarroi en demandant du secours face à un maître saoul qui va la tuer, disait-elle. Cet incident somme toute anodin est révélateur de la situation que vivent beaucoup d'enfants dans les hauts lieux d'acquisition du savoir que sont les écoles, nos écoles. Comment comprendre un tel phénomène considéré par beaucoup de parents d'élèves ? comme naturel à partir de l'héritage culturel issu des institutions scolaires de la période coloniale. Beaucoup d'observateurs, à ce sujet, reconnaissent que le vrai débat sur la punition corporelle à l'école n'a même pas encore commencé. Car le changement culturel dans une société ne s'opère pas à coup d'arrêtés ministériels que même les plus hautes autorités de notre pays savent inefficaces, ou par quelques coups d'éclat médiatiques des ONG de la place face aux hommes de média manquant souvent de conviction réelle sur le bien-fondé d'un tel combat. Tout changement de comportement social s'opère avant tout dans la mentalité collective de la population. Or, pour y parvenir, il faut favoriser l'éclosion d'un vrai débat qui permettra à tous les acteurs de l'éducation de s'exprimer pour qu'un consensus puisse se dégager, ce qui facilitera sa mise en exécution. En attendant le vrai débat, faut-il taper ou ne pas taper l'élève à l'école ? Le bâton et l'éducation font-ils bon ménage ? La réponse est à l'image de la diversité des différents points de vue. Pour les partisans du bâton dans les cursus d'apprentissage tant scolaires que parascolaires, le processus d'acquisition d'un savoir véritablement utile est un cheminement pénible qui peut être accompagné, dans certaines circonstances, de réprimandes mesurées dont l'objectif n'est pas avant tout d'infliger des sévices par sadisme à l'apprenant, mais de lui rappeler le sens et la portée du sacrifice indispensable pour donner une valeur et un sens de responsabilité au savoir acquis. N'hésitant pas à mettre en exergue les résultats catastrophiques d'une éducation sans bâton dans les sociétés occidentales, les partisans de la correction corporelle dans les écoles appellent à considérer les réalités culturelles des sociétés africaines avant tout parachutage des concepts clés en main qui viennent d'autres horizons, car « nous ne sommes pas loin d'assister à la fin de l'autorité de l'enseignant dans nos écoles », s'insurge un enseignant d'une école publique de la place, visiblement. très remonté contre les partisans de ce qu'il qualifie d'éducation "à l'européenne". Autre son de cloche : c'est celui des acteurs des ONG de défense des droits des enfants. Selon eux, la vraie éducation n'est pas nécessairement celle qui s'accompagne des sévices de tous ordres créant des situations de peur permanente chez les enfants et conduisant à des situations psychologiquement dramatiques pour les apprenants. Une éducation réussie est celle qui fait appel, dans la douceur, à la conscience de l'apprenant en lui créant des situations d'intérêt qui retiennent son attention. Ce qui suppose une nouvelle forme de pédagogie à laquelle l'instituteur togolais n'est pas forcément familier. Dans tous les cas, il est clair que chaque acteur intervenant dans le domaine de l'éducation est animé de cette ferme volonté de faire des enfants d'aujourd'hui de vrais responsables de demain. Même les enseignants champions de l'école sans bâton continuent par en faire usage en toute contradiction avec leur opinion. Qu'on soit D'un bord ou d'un autre, le sens de retenue doit prévaloir dans ce domaine pour qu'un vrai champ de bataille de tranchées ne se crée pour bouleverser davantage le système éducatif de notre pays déjà mis en mal par des années de problèmes politiques et socio-économiques. L'éducation au Togo sortira grandie si le bâton est banni, mais elle en pâtira si la manière de bannir le bâton n'offre plus de moyens de coercition sécurisante aux enseignants pour ramener les apprenants à l'ordre et maintenir l'autorité de l'enseignant dans les institutions scolaires. Tout le problème se trouve là et le débat doit être posé de cette façon. Il n'est pas tard car, à défaut de l'organisation de vrais états généraux de l'éducation au Togo, ce passage est nécessaire pour relancer l'éducation dans la nouvelle dynamique politique dans laquelle la terre de nos aïeux s'est résolument engagée. Un des miracles du prophète Mohammad, confirmé par des chercheurs américains, les infidèles de Macca dirent au prophète Mohammad (psi) : « si tu es Vraiment un prophète envoyé par Dieu fait diviser donc la lune en deux et nous te croirons. C’était une pleine lune cette nuit-là. Le prophète a ainsi prié Allah de lui donner ce miracle car les infidèles avaient l’habitude de demander des miracles pour croire aux prophètes envoyés par Dieu en leur temps. Une fois, ils avaient demandé à ce que la montagne se transforme en argent puisque nous étions déjà dans le temps du matériel et à Allah de dire au prophète Mohammad qu’Il en était capable. Mais malgré les miracles de ses prédécesseurs, leur peuple avait toujours rejeté l’authenticité du message, que ce soit Jésus ou Moïse : mais « toi, je te donne le Coran comme miracle des miracles. » Allah accepta la prière de Mohammad et la lune fut fendue. Une partie de cette lune était vue sur le mont Saffa et la deuxième partie sur le mont Kaikaan. Pour les infidèles, c’est un défi que le prophète leur a lancé et que cela n’est rien que de la magie. Abou Djal dit : « il ne peut pas tromper tout le monde en faisant sa... » Magie, attendons l’arrivée de gens d’Albadiah. Si cela est vrai, ils verront cette lune fendue ; ainsi, dans le cas contraire, nous resterons convaincus que cela est pure magie. À l’arrivée de ces derniers, ils confirmèrent avoir vu la lune fendue. Ils se demandèrent alors quel miracle le prophète Mohammad vient de produire ? Allah a ainsi révélé Sourat Qamar en disant dans les versets 1 à 3 : « L’heure approche et la lune s’est fendue. Et s’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : une magie persistante. Et ils traitent de mensonge et suivent leurs propres impulsions. Or chaque chose arrivera à son terme et son but. » Ceci est arrivé pendant le séjour du prophète à Macca. Lors d’un séminaire dans une université britannique, le Dr Zaghlool Al-Najaar dit : « Le miracle de la lune fendue a été récemment prouvé. » Un musulman au nom de Dawoud Moussa, de la Grande-Bretagne, aujourd'hui président d'un parti qui défend les intérêts de l’Islam et qui bouge à une vitesse accélérée, a affirmé que quand il faisait des... Recherches sur la religion, un ami lui a donné le Coran traduit en anglais. Il l'ouvre et découvre la Sourate Al Qamar, il dit avoir lu que l'heure approche et la lune est fendue. La lune s'est fendue ? Surpris de lire ce qu'il croit être une hérésie, il ferma le Coran et ne le relut plus pour de bon. Regardant un jour un programme de la BBC, un journaliste parlait de trois scientifiques américains. Le journaliste reprochait à l’Amérique de gaspiller des milliards de dollars dans un projet spatial à un moment où des milliers de gens souffrent de pauvreté. Cet homme de la science expliquait pourquoi il leur était important d’aller explorer l’espace. Il expliqua la raison de leur tournée qui a coûté environ 100 milliards de dollars. Le journaliste lui pose la question de savoir si c’était pour y implanter le drapeau américain qu’ils ont effectué ces dépenses. Le scientifique, dans un sourire, dit plutôt que la somme est utilisée dans le but d’aller étudier la structure interne de la lune et de voir quelle similitude. Elle a avec la terre. Mais pendant toute cette exploration, ils ont découvert que la lune avait une couverture de rochers qui était allée en profondeur. Les scientifiques, relayés par les géologues, ont conclu que ceci ne peut être possible que si la lune s’est une fois fendue et s'est recollée. Des roches qui entourent la lune dans une ceinture sont le résultat de l'impact de deux lunes collées. Face à cette nouvelle, Dawood Moussa sursauta de son fauteuil et cria : « Ceci est un miracle de Mohammad il y a de cela 1500 années. » Aujourd’hui, les Américains dépensent des milliards de dollars pour ne découvrir que ce que le prophète a laissé comme une de ses preuves. Dans sa conclusion, Dawood dit : « Certainement, le message de Mohammad est le vrai message prouvé par la science et sa religion est la vraie religion. La sourate Qamar, qui était à l’origine de ma fuite de la religion de vérité, est la sourate qui m'a ramené à l'Islam que je vais désormais défendre grâce à la science. À partir d'aujourd'hui, je témoigne. » qu'il n'y a pas de Dieu en dehors d’Allah et que Mohammad est Son Envoyé et Son Serviteur. » Il est donc temps pour nous tous de rouvrir les portes de l'ijtihad. La science, c'est aller vite, manger bien, dormir bien. C’est la technologie ; c'est la matière et le musulman doit s'en emparer et lui donner les objectifs et les directives voulues par Allah. Sermon de ce vendredi 26-01-07 Votre serviteur Sanni Karimou, Imam de la mosquée de l'université de Lomé RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 Un retraité tchétchène rejoint la Mecque à vélo Un retraité tchétchène de 63 ans a relié son village à La Mecque, en Arabie Saoudite, via Bagdad, sur sa bicyclette bringuebalante, parcourant près de 12.000 kilomètres en dix semaines. « C’était une route très difficile, je ne conseillerais à personne de le faire, » a déclaré à Reuters DJanar-Aliev Magomed-Ali dans sa maison d’Ourous Martan, à 30 kilomètres de Grozny, capitale de la Tchétchénie. Son itinéraire l’a conduit, entre autres, à Bakou (Azerbaïdjan), à Téhéran, à Damas et à Jérusalem. Mais l’Irak a été une des étapes les plus difficiles. Il raconte que des soldats américains l'ont retenu parce qu’il n’avait pas de visa d’entrée et ont jeté son vélo à terre. L’idée du pèlerinage à vélo vient de sa mère, qui, a-t-il expliqué, lui a dit dans un rêve de faire le Hadj. « Je lui ai répondu que je ne pouvais pas parce que je n’avais pas de moyen de locomotion pour y aller », a-t-il dit. « Elle m’a répondu que j’avais mon vélo. » Nouvelle polémique sur la place des pratiques de l’islam dans un métier : « Burkini », croisement entre le bikini sexy et la stricte burqa. SYDNEY - Afin de permettre à ses coreligionnaires de pouvoir elles aussi s'adonner aux joies de la plage, tout en respectant leurs convictions, une musulmane australienne a inventé le « burkini », croisement entre le bikini sexy et la stricte burqa. « Je la regardais jouer : elle portait un voile, une chemise longue et des pantalons. Et, par-dessus tout, elle avait enfilé le maillot et la jupe de son équipe. Je me suis... « Mon Dieu, on doit pouvoir faire quelque chose » : c’est en regardant sa nièce jouer au netball (sorte de basketball) qu'Aheda Zanetti a décidé de concevoir elle-même une tenue qui serait à la fois pratique et « religieusement correcte ». « Un si grand nombre de filles et de femmes ne pouvaient pas pratiquer de nombreux sports, dont la natation... Il n’y avait rien de vraiment pratique pour elles... Le tissu, la conception... ça n’allait pas », explique la Libanaise d’origine. La mère de quatre enfants, qui n’a jamais porté la burqa, a d’abord conçu un haut qui reliait un voile à une chemise, avant de se lancer dans des tenues de sport. L’Islam, deuxième religion en Russie par le nombre de ses adeptes. L’islam est la deuxième religion en Russie par le nombre de ses adeptes. Selon diverses évaluations, 11 à 22 millions de musulmans vivent sur le territoire de la Fédération de Russie, soit 8 à 15 % de la population du pays. Le nombre exact de musulmans est inconnu, car la question concernant l’appartenance. La question religieuse n’était pas posée au cours du Recensement de 2002. Quoi qu’il en soit, il n’est pas exclu que la Russie compte 30 à 40 millions de musulmans. Ce n’est pas par hasard que le président russe Vladimir Poutine a lancé, en août 2003, sa politique de rapprochement entre Moscou et l’Organisation de la Conférence islamique. En été 2005, la Russie a reçu le statut d’observateur au sein de cette organisation. Le début de l’histoire de l’islam sur le territoire de la Russie contemporaine coïncide avec l’adoption du christianisme par l’État russe. Dans le Caucase du Nord, l’islam est apparu dans la deuxième moitié du VIIIe siècle. Les Tatars de la région de la Volga ont adopté l’islam au Xe siècle. (Le Baptême de la Russie a eu lieu en 988). Lorsque les troupes russes sont entrées en Sibérie au XVIe siècle, les Tatars sibériens professaient déjà l’islam depuis trois siècles. Les musulmans de Russie appartiennent aujourd’hui à 40 ethnies. Les plus nombreux sont les Tatars (plus de 5 millions, ils constituent 4 %). de la population de la Russie, soit la deuxième place après les Russes), les Bachkirs (plus d’un million) et les Tchétchènes (environ un million). La majeure partie des musulmans de Russie sont sunnites. Trois organisations musulmanes prétendent au statut fédéral (central) : le Conseil des muftis de Russie (son siège se trouve à Moscou), la Direction spirituelle centrale des musulmans de Russie (dont le siège se trouve à Oufa), le Centre de coordination des musulmans du Caucase du Nord. En Russie, la période de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle est une époque de renaissance spirituelle, y compris islamique. Plus complètes et de jeter son dévolu sur les maillots de bain. La styliste crée alors le « burkini » : un costume de bain en polyester, d’une rigoureuse couleur noire, qui enveloppe l’ensemble du corps, des cheveux jusqu’aux chevilles. Depuis, sa société « Ahiida », installée dans une banlieue de Sydney, reçoit aujourd’hui des centaines de commandes, venues de toute l’Australie mais également de. L’étranger. Le nouveau « maillot » a reçu la bénédiction du mufti d’Australie, le cheikh Taj Aldin al-Hilali. Les musulmans sont 300 000 dans le pays, sur une vingtaine de millions d’habitants. Mme Zanetti indique ainsi avoir reçu des courriels racistes, mais elle fait également l’objet d’une menace de mort venant d’un musulman qui qualifie son costume de « honte ». Une policière musulmane a refusé de serrer la main du chef de la police londonienne pour des raisons religieuses, provoquant une nouvelle polémique en Grande-Bretagne sur la place à accorder aux pratiques religieuses dans le cadre professionnel, a annoncé samedi la police. L’agent, dont le nom n’a pas été communiqué, a refusé de serrer la main du chef de la police britannique Sir Ian Blair, lors d’une cérémonie de remise des diplômes aux nouvelles recrues, a rapporté la porte-parole de la police britannique. La policière a invoqué le respect d’une pratique stricte de l’islam et de ses principes selon lesquels une femme ne peut serrer la main, ni... Embrasser un homme autre que son époux ou parent proche. La requête a seulement reçu une réponse positive en raison de la volonté de ne pas gâcher le déroulement d’un événement. Un groupe musulman américain proteste contre la série « 24 heures chrono ». Un groupe américain de défense des droits des musulmans a protesté jeudi dernier contre un épisode du populaire feuilleton d’espionnage « 24 heures chrono », affirmant que son scénario véhiculait des stéréotypes hostiles à l’islam. L’épisode mis en cause par le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), diffusé dimanche dernier aux États-Unis, raconte comment des terroristes islamistes font exploser une bombe nucléaire près de Los Angeles. « L’impact (sur le public) de scènes de fiction incluant des morts à grande échelle et des destructions de grande ampleur pourrait avoir des effets négatifs sur (son) attitude vis-à-vis des libertés civiles et religieuses, ainsi que sur les relations entre les religions », a affirmé le CAIR dans un communiqué. « La mise... En relation répétée par ce programme d'actes de terrorisme avec l’islam n’aboutira qu'à une aggravation des préjugés anti-musulmans dans notre société», plaide encore le groupe. Dans un communiqué, la chaîne Fox qui diffuse la série à succès depuis cinq ans a rappelé que des Américains, des Allemands, des ressortissants des pays baltes, des fondamentalistes musulmans et même un président - fictif - des États-Unis avaient tenu des rôles d’adversaires de l’agent Jack Bauer, joué par Kiefer Sutherland. «Les producteurs sont attachés au fait que lors du déroulement du feuilleton, aucun groupe ethnique ne soit désigné comme responsable (de crimes) ou cible de persécution», a ajouté la chaîne, soulignant que «les problèmes politiques sont toujours débattus de plusieurs points de vue». Le nombre de convertis à l'islam a été multiplié par 13 en une année. «Le nombre d’Allemands convertis à l’islam est en forte augmentation, selon le «Spiegel». Entre juillet 2004 et juin 2005, près de 4.000 citoyens ont rejoint la... communauté musulmane, soit quatre fois plus que l’année précédente. » (Cathobel). Les chiffres [4000 convertis en un an] fournis par le magazine allemand édité à Hambourg sont tirés d’une étude sur l’islam en Allemagne, qui n’a pas encore été diffusée. Financée par le ministère de l’Intérieur, elle a été réalisée à partir des archives de la communauté musulmane de Soest. Les motifs des conversions ont également beaucoup évolué. Selon Salim Abdullah, porte-parole du Centre des archives musulmanes, jusque récemment, il s’agissait surtout de femmes ayant épousé un musulman. Actuellement, c’est davantage par idéologie « et en toute liberté » que des Allemands se convertissent. Autrefois près de 300 Allemands rejoignaient chaque année les rangs de la communauté islamique [le nombre de conversions a donc été multiplié par 13]. Beaucoup de ces nouveaux musulmans étaient des catholiques qui ont quitté, a expliqué la porte-parole, qui a toutefois ajouté que la police ne tolérait normalement pas ce genre de demandes et. Qu’un agent pouvait être renvoyé s’il n’accomplissait pas son devoir. La policière a été diplômée après avoir passé avec succès l’ensemble des épreuves requises lors d’un stage d’entraînement de 18 semaines, dont les épreuves de sécurité, qui requièrent un contact physique avec un autre individu. Sir Ian Blair a été informé de cette requête à son arrivée à la cérémonie de remise de diplômes le 21 décembre dernier, rapporte le quotidien britannique le Mail on Sunday, citant des sources policières. « Cela ne lui était jamais arrivé auparavant et il était sacrément furieux », ajoute la même source. « Mais il a donné son accord pour ne pas provoquer de scène », ajoute-t-elle, en indiquant que l’affaire finit par douter de leur religion, affirme l’imam Mohammed Herzog, de Berlin, cité par Der Spiegel. Selon la sociologue des religions, Monika Wohlrab-Sahr, de nombreux convertis sont des... Passation de service au sommet de l'IA.LLM.T. La mosquée de l'université a servi de cadre aux cérémonies de passation de service entre... L'ancien et le nouveau bureau de l'Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo (A.E.E.M.T). C’était le dimanche 21 janvier dernier devant un public composé aussi bien des parrains et conseillers de l'A.E.E.M.T. que des élèves et étudiants. Tout avait commencé après huit heures par les interventions du secrétaire général et de l'ami sortant qui, tour à tour, ont présenté le procès-verbal du congrès statutaire de décembre passé et félicité le nouveau bureau pour cette noble mission qui les attend. Le moment solennel et émouvant fut la période d'échange de documents patrimoniaux de l’association entre l'ancien et le nouveau, symbolisant définitivement le passage de témoin entre l'ancien et le nouveau bureau et investissant pour de bon le nouveau bureau. Cela était devenu un grand sujet de conversation entre policiers, beaucoup s’interrogeant sur la capacité de la jeune femme à arrêter des gens « si elle refusait de toucher les hommes ». Une affaire similaire avait secoué la Grande-Bretagne l’année dernière lorsque une... Assistante musulmane d’enseignement de 24 ans, elle avait refusé d’enlever en classe le voile intégral qu’elle portait sur le visage. Elle avait déclaré être disposée à le faire en présence des enfants, mais pas en présence de ses collègues mâles. Elle avait été renvoyée en novembre. La question de l’intégration des musulmans dans la société britannique est devenue l’une des priorités politiques dans le pays depuis les attentats de juillet 2005 dans les transports en commun londonien par quatre kamikazes britanniques qui avaient tué 52 voyageurs. Les gens en recherche sont attirés par ce qui est différent. En outre, les débats actuels sur l’islam ont conféré une certaine place à cette religion dans la société allemande. Le nouvel Amir prit la parole pour remercier l'équipe précédente et tous les parrains qui ne se lassent jamais des multiples sollicitations de FA.E.E.M.T à leur endroit et la sollicitude dont ils ont toujours fait preuve à l'égard de l'association. Dans leurs différences. Interventions, les parrains et conseillers n'ont pas manqué d'appeler le nouveau bureau à une perpétuelle remise en cause, à la culture de l’humilité, de consultation, du courage, de l'ouverture, de la transparence et à une meilleure gestion des conflits entre les membres, conflits inhérents à la faiblesse de la nature humaine. La cérémonie prit fin aux environs de 11h par un rafraîchissement. Toute l'équipe du journal le Rendez-vous souhaite une bonne chance au nouveau bureau. Le Rendez-Vous Directeur de Publication Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/H A AC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail : lerendezvous2007@yahoo.fr ABI-ALFA IZOtOU Cel : 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP BODE VOUNOUS Cel : 929 13 29 Imp. Saint Louis SEBOU Nouroudîne Cel : 902 92 45 Tirage 2000 exemplaires Tél : 220 17 17 RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 RV PUB 25 CHAMBRES TOUTES CLIMATISÉES DONT : 1 Suite à deux chambres : 1 Suite à une chambre : 5 Chambres de 6 Chambres de : 11 Chambres de : 40.000 F CFA (TTC) 30.000 F CFA (TTC) 24.000 F CFA (TTC) 21.000 F CFA (TTC) 18.000 F CFA (TTC) Contact Réception : (00228) 220 98 51 / 220 98 52 Cél : 904 52 45 / 952 57 56 Fax : 220 96 70 BAR - RESTAURANT SALLE DE CONFERENCE Lomé Tokoin-Doumasséssé B.P. 127 Lomé E-mail : sapnadreamshotel@yahoo.fr ❖ Taxes touristiques 1.000 F / personne non incluse ❖ Calme et sécurisé ❖ Parking intérieur ❖ Quartier bien desservi par des taxis, des banques, des pharmacies et des boutiques ❖ Navette Hôtel - Aéroport C'est vos rêves qui se réalisent. Désormais votre séjour a un nom, AAr DHARAM et toute l'équipe de l'Hôtel sont heureux de vous accueillir dans une ambiance conviviale. RENDEZ-VOUS N° 85 DU 26 JANVIER 2007 bibo:issue 85 bibo:numPages 8 -- o:id 31456 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31456 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31476 31747 31748 31749 31750 31751 31752 31753 31754 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4203b6fb2ec176f4c0dfd07cb631544fd2b0be4c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/610557169107eff8e9bfa7ddff258c9778b0a771.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9911ba9c321418dd3a66ee8045f838711d7324cc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4be636596d001a239e21e8d6dd93f8bf4f9b62c0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/53cd298f758201e771455a22504e8b1a5255ac56.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4a9fc92e66db242572b320dd8184600b3c35bcb7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/24e536e967638eeb5ab729dcd594cb0e8e22d44e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/75fdaa25167a78728f4045293b3093f1bf0394a9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/11a3a7cf5f64ff86ca58a1b1085351bed4d67e60.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #82 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31374 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-12-18 dcterms:identifier iwac-issue-0001307 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°82 du 18/12/2006. 250 F CFA VENDREDI 22 DÉCEMBRE Le DG de Progosê à Lomé ce mardi pour l’inauguration d’un centre artisanal. Les collaborateurs de Khalid salissent sa réputation. Difficile séjour pour les pèlerins, où se cache l’aide du chef de l’État aux agences de voyage? La délégation saoudienne des visas énrouvée par les couloirs du ministère des affaires étrangères et le délestage. ILI-SAMAABD-LATIF « On voit fréquemment des Arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et ses compagnons. On est tenté de les imiter parce qu’ils sont Arabes et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que nous. » HAYATOULIGASSA et RABITAT en collaboration avec le CENTRE IRN taymya de Yolou Abdalah emmènent 18 chefs convertis au Hadj. Les journaux des dossiers pourris au chevet d’AFODA. Le Ministre TCHACONDOH des collectivités locales révolutionne son secteur. A bâton rompu avec Ben Halima, ingénieur et écrivain d’œuvres. Islamoques Ben Halima Abderraouf (à gauche), avec Abdoul Halim. Le Centre Ibn Taymya pour l’Appel à l’Islam et Invitation to Islam renforcent les moyens de leur politique. P2 6 motos pour les Imams et encadreurs des convertis à l’Islam. RV REPORTAGE. La nation saoudienne des visas éprouvée par les couloirs d'Ayéva et le délestage ALFA. Nous sommes d'avis que l’organisation du pèlerinage au Togo soit corrigée, mais comment et par qui ? Quand on veut opérer sur un terrain dont on n’a aucune notion, on doit humblement demander conseil, ça fait partie des bonnes manières. Mais quand on refuse de reconnaître ses limites, on risque d'être pris au piège par sa propre stratégie. Le vendredi passé, une délégation saoudienne arrivait au Togo aux environs de minuit pour un périlleux séjour d’une semaine. Il faut rappeler qu’en Afrique, parmi les pays qui n’ont pas de représentations diplomatiques avec l’Arabie Saoudite, seuls deux pays ont eu la chance d’accueillir chaque année une délégation saoudienne spécialement envoyée. Pour octroyer les visas pour les candidats au pèlerinage. Les autres pays qui n’ont pas cette chance sont forcés de courir derrière les ambassades et consulats des pays voisins. Le centre Ibn Taymya pour l’appel à l’islam et l’invitation à l’islam renforce les moyens de leur politique. Par NOUROUDINE. Basé à Kpalimé, le centre Ibn Taymya wal IFTAH œuvre depuis plus d’un an pour la conversion des masses à l’islam. Basée à Londres, cette association de bienfaiteurs aide son partenaire du Togo pour ses actions dans la sensibilisation des masses et dans les prêches. Ces actions, renforcées par des actes concrets, ont longtemps été l’œuvre des musulmans de bonne volonté. Les caravanes de prêches dirigées par Malam Yolou et ses collaborateurs se sont souvent terminées par des conversions. Sur ce terrain devenu de plus en plus riche en nouveaux convertis, l’association a pensé mettre beaucoup de moyens pour répondre à la demande croissante des... nouveaux musulmans. Ainsi a-t-elle eu besoin de l’assistance d’une association sœur œuvrant pour l’islam en Arabie Saoudite. Que cela implique comme tracasserie. Si le Togo a eu cette chance, c’est grâce au général Séyi Memene qui a usé de sa position dans la ligue islamique mondiale pour nous donner cet avantage. Quand l'UMT se chargeait d’organiser le hadj, à ses frais, ces délégations séjournaient toujours à l’hôtel 2 février où une suite servait pour leur logement et leur lieu de service. Mais cette année, pour cause de l’échec de la saison passée, échec à responsabilité partagée, le ministre Ayéva a mis l'UMT en veilleuse. Il est devenu l’acteur principal du hadj au détriment des prérogatives même du ministère de l’intérieur. Ainsi, ladite délégation, logée à l’hôtel, est forcée de travailler au ministère des affaires étrangères. Mais pour une telle délégation, M. Ayéva n’a trouvé mieux qu’un couloir pour le séjour professionnel. Un couloir dans un ministère comme celui des affaires étrangères, tout le monde. sait à quoi ça ressemble. Une toilette sans eau, le tout dans une improvisation. Les 6 motos disposées invitent à l'islam, une association à but non lucratif qui aide beaucoup les bonnes volontés qui veulent bien faire avancer la religion de Dieu. Grâce donc à cette collaboration, l’association que dirige Malam Yolou Mohamed ABDOULAYE a pu construire 04 mosquées, 10 puits, des béliers pour la Tabaski, l’aide pendant le ramadan, et tout récemment six motos. Ces motos ont pour objectif de faciliter le transport, au point où le chef de délégation fut obligé de répondre à ceux qui se plaignaient pour le confort. « D’ailleurs, je suis un sahélien, même par terre je peux travailler », une remarque pleine de sens. Ainsi ont-ils travaillé avec les aides togolais. Le ministère, entre temps, a pu négocier la non-coupure de courant pour trois jours, mais la délégation a travaillé pendant sept jours. Les quatre jours restants, la délégation était à cheval entre les couloirs du ministère des affaires étrangères et l’hôtel. Février, dès que le délestage frappe, ils se déplacent dans leur chambre d’hôtel. Quelques heures après, il faut rejoindre les couloirs, tout ceci au péril de leurs outils informatiques. La surveillance était stricte, personne n’y entre. Cette rigueur est louable pour éviter le désordre, mais le locataire des affaires étrangères était allé jusqu’à refuser le visa aux étrangers vivant au Togo avec une carte de séjour régulièrement établie, sans se demander combien ternit le déplacement des six encadreurs engagés dans différents villages pour le suivi des convertis. Entièrement à la charge de l’association Ibn Taymya, ces encadreurs sont des prêcheurs et alfa qui enseignent le Coran et l’islam dans les milieux récemment convertis. Les motos qu’ils viennent de recevoir les réconfortent et leur donnent davantage les moyens de leurs ambitions, celle d’aider à la propagation de la religion d’Allah. C’est ainsi qu’à la cérémonie de réception, les récipiendaires aussi bien que les responsables de l’association n’ont pas... caché leur joie et leur gratitude envers M. Mohamed Salim, responsable de Invitation to Islam. Ils ont, dans leurs différentes interventions, demandé à Allah de bénir M. Salim et son équipe pour leur bienfait. Qu’Allah leur rétribue selon leur intention et qu’il leur donne la force pour en faire davantage. Sont-ils ces Togolais qui arrivent à s’acheter un billet d’avion ? Triste séjour pour une délégation forcée de travailler dans un local sans eau, où il faut courir. Dr Mohamed Al Houdjeïli, un partenaire de choix aux activités du centre IBN TAYMYA. Nous le disions tantôt, si l’association de Malam Yolou arrive à faire le pèlerinage à 18 chefs convertis cette année, c’est grâce à ses partenaires, dont Dr Al Houdjeïli. Il est celui qui a financé le voyage de 10 parmi les 18 pèlerins. Basée à Médine, il ne manque pas aussi d’assister la radio islamique de Kpalimé. C’est les candidats au pèlerinage grâce à l’aide du Dr Al Houdjeïli (à droite, un pèlerin de l’an passé). IBN TAYMYA CENTER and INVITATION TO ISLAM. Reinforced their activities (version anglaise de l’article ci-contre). Based in Kpalimé, Ibn Taymya center has been profiting from the cooperation of INVITATION TO ISLAM, another Islamic association in London. Owing to this charitable cooperation, the two partner associations fight together to enlarge the sphere of Islam in some Togolese areas, namely Zio. Confident in the leadership of their center, some people in Kpalimé have been helping Ibn Taymya center continue its work, especially preaching caravans in non-Islamic villages. The growing number of Muslims in some villages forced Yolou and his fellows to ask for help from associations such as INVITATION TO ISLAM. 04 mosques, 10 wells, sheep for Tabaski, assistance in Ramadan, and now 06 motorbikes. This is just a part of the result of the beginning collaboration between the two said associations. In giving these motorbikes, INVITATION TO ISLAM aimed at helping the supervisors of newly Islamized people in their daily activities. Those supervisors made Of preachers and imams, have been teaching the Quran and Islam to people that have just accepted Islam. From now on, these supervisors hope they are no more alone in their passionate but difficult task. The motorbike is a wide step ahead in their way to the Islamization of their areas. In receiving their gift, leaders of IBN TAYMYA as well as supervisors ask from the Almighty, benediction, peace, well-being, and mostly paradise to those who helped them be nearer to their people, I mean Invitation to Islam. May Dr. SALIM, director of Invitation to Islam, and his department accept all their congratulations and may God bless them. Dans la cour à la recherche d’un sceau d’eau avant de se mettre à l’aise. C’est à ce prix que notre ministre des affaires étrangères veut vendre l’image de notre pays à l’étranger? Donc un partenaire très important à qui l’association exprime toutes ses reconnaissances pour tout ce qu’il consent dans la voie de l’islam. Les chefs traditionnels bénéficiaires se joignent à nos colonnes pour. demander au Tout-Puissant de rétribuer M. Al Houdjeïli au-delà de ses attentes. Qu’il en soit ainsi. RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006 RV RELIGION Ce schéma a été conçu par la rédaction pour aider le pèlerin dans son culte du Hadj (Réédition). 1 - Début Départ au cours des mois du pèlerinage Chawal-Doul-Qada, 10 premiers jours de Dhoul-Hijja. 14 Le circuit d'adieu Pour celui qui est pressé, après la lapidation des stèles, quand le moment de zénith arrive, il peut partir au 12e jour. Pour celui qui n’est pas pressé, après la lapidation des stèles, quand le moment du zénith est passé, il peut partir au 13e jour. (La femme en état de lochies ou de menstrues n’a pas à effectuer le circuit d’adieu). Fin 2 - La mise en condition au départ : Il est recommandé de se laver et de se parfumer. Il faut revêtir les habits d’ihram et formuler l’intention d’accomplir le rite. Ensuite, une fois dans le véhicule, on prononcera la formule de la mise en état d’ihram qui est la suivante : (2) pour le mutamati « Labeyka Allahouma. Oumrat an moutamatti’an bi ha illal hadji. Pour le muqarrin : « Labeyka Allahouma oumouratan wa hadjan. » Pour le mufrid : « Labeyka Allahouma hadjan. » Le séjour à Mina : Ce séjour correspond aux « jours de tachriq » (la veille du 11, 12 et 13 Dhou al-Hijja). Lapidation des trois stèles durant chacun de ces jours, à partir du moment où le soleil s’éloigne du zénith jusqu’à l’aube. Lapider ces stèles du plus petit au plus grand. LES ACTES INTERDITS AUX PELERINS EN ETAT D’IHRAM En route vers la Mecque : Sur la route de la Mecque, on récite la talbya un grand nombre de fois. À l’arrivée à la Kaaba, on cesse de prononcer la talbya. On embrasse la pierre noire ou on la touche, si cela est possible sans bousculade. Sinon, on fait juste un signe de la main en sa direction et on dit : « Bismillah wa Allahou Akbar. » Ensuite, on se positionne de sorte que la Kaaba soit à notre gauche et on entame la circumambulation. La désacralisation mineure : Il faut effectuer ces actes le jour du sacrifice : la lapidation. De la grande stèle, la procession de l’ifaada, le rasage ou la diminution des cheveux (à savoir qu’il est préférable de se raser complètement), la grande sacralisation qui consiste en l’accomplissement de tous ces actes. On peut faire ces actes en désordre mais il est mieux de les faire en ordre. Les actes le jour du sacrifice : lapidation de la grande stèle, sacrifice de l’offrande pour le mutamati et le quaarin uniquement. Le fait de se raser ou de diminuer ses cheveux (il est préférable de se raser complètement). Quant à la femme, elle diminue l’équivalent d’une phalange d’un doigt. Le circuit de l’ifaada (c’est le tawaf du hadj). La procession entre les monts Safa et Marwa pour le mutamati ; quant au quaarin et au mouf’rid, ils n’ont à faire cette procession que s’ils ne l’ont pas accomplie après le circuit de l’arrivée. La procession vers Muzdalifa : après le coucher du soleil la veille du 10e jour du mois de Dhoul-haj, on se dirige vers Muzdalifa. On y effectue les prières de Maghreb et Icha regroupées. et raccourcies. On y passe la nuit jusqu’à l’aube. Après la prière de l’aube, on fait des invocations et rappels (zikrs) jusqu’à l’apparition de l’éclat qui précède le lever du soleil. On ramasse sept petits cailloux qu’on lancera à la grande stèle, le reste des cailloux sera ramassé à Mina. Pour les hommes et femmes : • Ne pas se couper les cheveux et les ongles consciemment • Ne pas se parfumer • Ne pas chasser, ne pas y participer en apportant son aide • Ne pas couper les arbres et les herbes de la Mecque • Ne pas ramasser les objets perdus sauf pour signaler la perte au propriétaire • Ne pas rechercher le mariage pour soi ou pour une tierce personne, s’abstenir des rapports intimes. Pour les hommes : Ne pas se couvrir directement la tête. Quant à la couvrir avec un parasoleil ou le toit d’un véhicule, ou encore porter une charge sur la tête, il n’y a pas de mal à cela. Ne pas porter un vêtement conçu, pas de culotte. Pour les femmes : Ne pas mettre des gants, ni se voiler le visage. Découvrir obligatoirement. Le visage sauf en présence des hommes étrangers. Mise en garde : Mon frère, toi qui t’apprêtes à effectuer le pèlerinage, sache faire preuve de modération et à ne pas gêner tes frères pèlerins. 4. La circumambulation : La circumambulation, tawaf (au trois premiers tours on trotine, le reste des tours on marche normalement) est constituée de sept tours autour de la Kaaba. On veillera au cours de cette première circumambulation à mettre le pagne que l’on porte sur les épaules en bandoulière en laissant ainsi apparaître l’épaule et le bras droit. Dans les trois premiers tours, on évoque Allah et on lui demande tout ce que l’on veut. Ce circuit est appelé tawaf Al-Quoudoum (procession de l’arrivée) pour le quaarin et le moufrid. 5. Les deux Rakaats à la Place d’Ibrahim : Il est recommandé de faire deux Rakaats derrière Maqaamou Ibrahim, si cela est possible, sinon on se contentera de les faire à n’importe quel endroit dans la mosquée. 6. Procession du mutamati : Le mutamati fera une procession de sept tours. entre les monts Safa et Marwa en commençant par le mont Safa et en terminant par le mont Marwa. Ici, le quaarin et le moufrid peuvent avancer leur procession du Hadj, c’est-à-dire laisser le Safa et le Marwa et le faire après le Hadj. Départ pour Arafat après le lever du soleil : On y regroupe et raccourcit les prières de Dhuhr et Asr à l’heure de Dhuhr, puis la station commence. Elle finira après le coucher du soleil. Le départ pour Mina a lieu le jour de Tarwiya (ce jour de Dhoul-Hijja) avant la première prière de Dhuhr. Il est bon d’arriver à Mina avant Dhuhr. Il est recommandé d’y passer la nuit. Le mutamatti remet ses habits d’ihram et prononce la talbiyya pour le hadj : « Labayka Allahumma hajjan ». Pendant le séjour, les prières de 4 rakaats reviennent à 2 rakaats. Coupure des cheveux : Le mutamatti peut couper ses cheveux et mettre fin à sa oumra. Le quaarin et le moufrid, quant à eux, conservent leur ihram jusqu'au jour du sacrifice. RECONTRE Interview de Ben Halima Dans cette interview votre Hebdomadaire va à la rencontre de Ben Halima Abdraouf. Ingénieur en statistique et économie, champion olympique en mathématiques, il se consacre aux œuvres islamiques. Il répond à quelques-unes de nos inquiétudes. Réalisé par ALI ABDOULHALIM. RV : Aujourd’hui, les musulmans parlent de plus en plus de spiritualité comme un élément qui compense un manque dans leur pratique cultuelle. Comment jugez-vous ce décalage entre la pratique du culte et la voie spirituelle ? Prof : La raison, c’est qu’il est beaucoup plus facile de faire la prière physiquement. C’est facile de suivre les ablutions, de se déplacer à la mosquée, de faire les gestes, de dire les paroles. Mais le fait de mettre son cœur, de ressentir les valeurs de la prière, de suivre avec son esprit ce qui est dit dans la prière, c’est un tout autre combat qui nécessite un investissement et souvent les musulmans n’ont pas le temps et n’ont pas cette compréhension. Souvent aussi, ils n’ont pas de meneurs. Des fois, il y a des leaders qui ont cette... spiritualité mais qui n’arrivent pas à l’enseigner ou à la transmettre aux autres parce qu’on se retrouve dans des activités qui sont soit des activités d’apprentissage, soit diverses activités de formation mais on perd ce temps que chacun doit passer avec Allah parce que pour y arriver il faut passer des heures avec le Coran, avec les douas, avec les invocations, avec les prières la nuit.... C’est la seule voie qui permet d’arriver à cette purification de l’esprit qui permet de se concentrer, de ressentir la valeur spirituelle des actions de l’islam. Le fait est ainsi, de plus en plus il y a des associations de jeunesse musulmane et le constat est clair. On s’investit dans l’activité sociale et à un moment donné, on se sent en train de se perdre dans le bas monde et on veut toujours revenir à la spiritualité. Quelle éducation proposerez-vous à ces musulmans, à ces jeunes qui veulent vraiment entrer en contact avec non la technicité du culte mais la profondeur de la proximité vers Dieu? La méthode que je Proposer, c’est bien détaillé dans le livre « La voie spirituelle ». Qui consiste d’abord à se débarrasser de l’orgueil, de donya, et de riya. C’est un long travail. Ensuite, je donne des outils pour avancer dans la spiritualité. Je pense qu’à un niveau individuel, l’on peut avancer quand même pas mal avec ces données. Pour la question d’organisation, je n’ai pas voulu me prononcer pour ne pas prendre parti entre les différents groupes musulmans, mais en tout cas, certainement une activité collective, qu’on soit plusieurs, qu’on ait la volonté d’avancer spirituellement, et qu’on monte un programme, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Bon, il y a le cadre du tabligh, on peut lui reprocher des lacunes par ailleurs, mais on n’a pas besoin de chercher les lacunes et de faire des reproches. Il n’y a qu’à profiter du bien qu’on peut trouver dedans, tout simplement, et Ben Halima Abderraouf (gauche), en interview, puis de compléter ce qu’on a besoin de compléter ailleurs. En tout cas, c’est une activité. qui est là pour ça, pour la foi, pour la spiritualité. Mais si on est dans une autre activité qui est plus intellectuelle ou plus militante ou plus sociale, il faut absolument qu’il y ait un volet d’actions spirituelles, d’actions de se rapprocher d’Allah tabaraka wa. Pouvez-vous nous rappeler un peu pour nos auditrices et auditeurs qui n’ont pas eu la chance de lire votre livre sur la méthode pratique de la spiritualité les grandes étapes qu’on doit traverser pour atteindre l’ihsan comme on le dit ? Alors ça prendra beaucoup de temps de tout exposer. En tout cas, la première étape c’est d’enlever du cœur ce qui est autre qu’Allah. La première étant l’orgueil. L’orgueil, la valeur qu’on a de soi. Le prophète a défini l’orgueil, il en a donné la solution, il dit : l’orgueil c’est refuser la vérité, mépriser les gens. Donc, apprendre d’abord à accepter la vérité quelle qu’elle soit, quelque soit la personne qui nous la dit, quelque soit la façon dont il nous la dit. Deuxièmement, ne mépriser personne. C’est-à-dire, n’importe quel musulman, on ne peut pas savoir la valeur qu’il a auprès d’Allah. Nous-mêmes, on ne sait pas si nos prières sont acceptées. Donc, Satan est toujours là pour nous dire, pour nous montrer les défauts des autres et nos propres qualités, pour qu’on pense qu’on est mieux que les autres. C’est le premier, l’orgueil. Le deuxième, c’est la dunya, et là, il y a beaucoup de travail à faire pour la plupart des gens... Parce que l’argent, c’est une des grosses choses qui empêchent de connaître Allah. L’argent, aussi, l’égoïsme de son confort, de sa facilité, de toujours se donner la préférence à soi-même. C’est un long effort de donner et de donner jusqu’à ce que ça sorte du cœur. Et c’est quelque chose d’incontournable et cela manque beaucoup parce que même dans les activités islamiques, on ne va pas rentrer dans ton budget, or c’est indispensable... La troisième créature, c’est ar-riya, le fait de vouloir être respecté, considéré pour ses œuvres. C’est ça qu’il faut. Éliminer. Il faut qu’on soit totalement indifférent aux appréciations des autres, c’est-à-dire que ça ne touche pas notre sincérité, ça ne doit pas toucher notre crainte d’Allah tabaraka wa ta'ala. On ne doit pas avoir la vanité de nos œuvres et penser qu’on a bien adoré Allah. Donc, il y a toute cette première partie qui est d’enlever les créatures et ensuite on va commencer à connaître Allah tabaraka wa ta'ala. Alors, je me dis qu’il faut passer par là. Si on ne passe pas par là, on peut atteindre des états spirituels momentanés, c’est-à-dire on peut se retirer pendant un moment ou bien pendant une occasion comme le Ramadan, comme le Pèlerinage, se sentir vraiment proche de Dieu, etc. Mais forcément, on va revenir dans ses activités, on va revenir dans son milieu dans lequel on vit et on va retomber parce qu'il y a des choses fondamentales qui sont dans notre vie. Même si on les a quittées pendant un moment, on va revenir. Et pour ça, l’idée de ce programme, c’est une construction vraiment durable, une. Construction fixe de sa personnalité de ce qu’il y a en nous, de ce qu’on porte. Ensuite, c’est le dhikr. Donc, avec un long effort de concentration dans le dhikr, on va arriver à débarrasser notre esprit des pensées parasites, dans le sens où on puisse se diriger vers Allah dans la pureté, la limpidité. Alors que si on n’avait pas évacué ces choses du cœur, ce ne serait pas possible de les évacuer de l’esprit. Une fois qu’on a acquis cette limpidité dans le dhikr, il nous est possible d’acquérir la concentration dans la prière. Dans la prière, une fois qu’on comprend ce qu’on dit, on comprend qu’on s’adresse à Allah tabaraka wa ta'ala. Ensuite, on comprend qu’Allah nous écoute et on comprend qu’Allah nous regarde. C’est là qu’on arrive au premier niveau de l’ihsan. C’est au moins savoir qu’Allah nous regarde... Ce sentiment doit durer dans notre vie, ça va nous introduire à la crainte d’Allah tabaraka wa ta'ala, à savoir que c’est Allah tabaraka wa ta'ala qui contrôle tout. Ensuite, ça nous introduit à la... Science du monde invisible, c’est-à-dire de savoir qu’il y a des anges, de savoir qu’il y a des djinns, de savoir qu’il y a la baraka, de savoir qu’il y a la rahma, de savoir qu’il y a la malédiction aussi qui tombe en fonction des bonnes et des mauvaises œuvres. Et là, le niveau suivant, c’est de sentir la valeur et l’action des œuvres, c’est-à-dire les répercussions de nos œuvres, puisque Allah tabaraka wa ta'ala a prédit la destruction dans la terre et sur la mer à cause de ce que les gens ont fait. Donc, de savoir, d’avoir la perception des conséquences des bonnes et mauvaises œuvres dans le monde, c’est là qu’on arrive au deuxième degré de l’ihsan. C’est comme si on voit Allah tabaraka wa ta'ala, on voit ses actions, on voit comment tout le monde fonctionne, tout est contrôlé par Allah tabaraka wa ta'ala. Le dernier niveau, c’est la conscience du Prophète, c’est-à-dire d’avoir la conscience de comprendre que les gens vont en enfer et que c’est terrible, c’est insupportable, et qu’on doit faire tout pour. Essayer de les sauver, de les ramener dans le chemin du Paradis. Bien souvent, on dit que pour pouvoir faire tout ce cheminement, nous avons dans nos pays le mouvement tablighiste qui enseigne cette méthode spirituelle. La plupart du temps, les gens sont méfiants. Qu’est-ce qu’il faut dire à nos frères qui hésitent à aller vers ce mouvement ? Je vais vous dire ce que j’ai fait moi-même quand j’avais 16 ans et que j’ai connu le tabligh. Je me suis lancé à fond dedans. J’ai vu que là, il y a des choses à profiter. Je vois que là, je peux augmenter ma foi. Je peux apprendre des qualités. Je peux me rapprocher de la vie des sahabas, ça n’a pas de prix. S’il y a des défauts, il y a des défauts partout. S’il y a des lacunes, il y a des lacunes partout. On dit par exemple que les gens du tabligh n’ont pas de science. Est-ce que vous pensez que quelqu’un qui avait de la science, en sortant dans le tabligh, est devenu ignorant ? C’est absurde. Les gens du tabligh n’ont pas fait les écoles islamiques, mais chacun, quand il est... Sorti fi sabili Allah, il a appris de nouvelles choses. Donc, ils ont chacun un peu plus de science qu’ils n’en avaient auparavant et que si on les compare aux gens qui n’ont pas fait le tabligh et qui n’ont fait aucune activité, ils ont un peu plus de science que les autres. Et puis, il y a des choses totalement absurdes, on dit qu’il y a l’adoration des tombes. Moi, alhamdoulillah, ça fait 23 ans que je suis dans le tabligh. Je suis allé au Pakistan trois fois, j’ai même appris la langue ourdou, le pakistanais, l’indien pour mieux communiquer avec les Cheikhs, pour ne pas avoir besoin de traduction, ça n’existe pas. Ce que certains disent, c’est que ce n’est pas la méthode du Prophète ; mais bien sûr que ce n’est pas la méthode du Prophète. On est obligé de s’adapter. Quand vous allez dans une école islamique, est-ce que c’est la méthode du Prophète ? Mais ce n’est pas la méthode du Prophète. Est-ce que le Prophète enseignait la grammaire arabe ? Ça n’existait même pas. Est-ce qu’il enseignait les chaînes de hadith ? Sahih, les doifs et tout ça ? Mais ça n’existait pas. Donc l’école, elle est faite, c’est un ijthihad... Est-ce que le Prophète disait de 08 heures à 09 heures on va faire ça et de 09 heures à 10 heures on va faire ça, puis la pause et après le déjeuner ? Mais non ! Tout ça, c’est des adaptations. Donc la dawa, c’est pour prêcher aux gens. On prêche, on s’organise. C’est comme on dit, pour faire une mosquée, on ramasse l’argent, on fait des collectes. Est-ce que le Prophète faisait ça ? Non, il ne faisait pas ça. Le but, c’est de construire la mosquée, donc on s’organise par rapport à notre contexte pour construire une mosquée, pour apprendre ou pour faire la dawa ou pour faire la formation. Maintenant, si vous sortez fi sabilillah, est-ce qu’on va vous dire de boire de l’alcool ? Est-ce qu’on va vous dire de regarder les femmes ? Est-ce qu’on va vous dire quelque chose de péché ? Non ! On est dans la mosquée, on fait de bonnes actions. Maintenant, on peut dire l’organisation, effectivement, le planning, etc. Ce n’était pas ça au... temps du Prophète. Nous sommes au CIMEF ! Est-ce que le Prophète a fait le CIMEF ? Donc c’est une organisation. Il faut bien qu’on se débrouille d’une façon ou d’une autre. Les conférences islamiques mondiales, les échanges avec des oulémas, tout ça c’est une façon de s’organiser, le but est la science ou bien l’aide sociale ou bien la dawa... En ce qui concerne certaines critiques du tabligh... je ne dis pas que le tabligh est incriticable. Le tabligh est un mouvement qui évolue. Mais ce que je vous dis : vous qui cherchez la foi, qui cherchez à connaître plus dans la sunna, à vous rapprocher de la vie du Prophète, allez-y ! Si ça ne vous arrange pas, laissez tomber, personne ne vous oblige. Vous n’êtes pas lié par un contrat. Mais le peu dont vous allez profiter là-bas, même si vous faites juste un trois jours et que vous ne revenez plus, ce sera un gain incha Allah que vous ne regretterez pas. -On dit que le khouroudj est une méthode pour renouveler les batteries de la foi. Est-ce que c’est exact ? -C’est... Vrai... le fait de se libérer pendant trois jours ou plus, pendant dix jours, 40 jours, de se libérer, de ne pas regarder la télé, de ne pas avoir besoin de travailler, de ne pas parler d’autres choses que la religion. En plus, on ne parle pas des défauts des gens, on ne parle pas de l’actualité, on ne parle pas des problèmes, on ne parle pas des conflits. On ne parle que de... comment se rapprocher d’Allah, de comment améliorer notre prière ; le fait de se libérer pour ça, ça va faire une nourriture de l'âme qu’on ne peut pas comprendre si on ne l’a jamais fait. Il faut le faire pour voir l’apport que ça va te faire. Une des critiques qu’on adresse au mouvement, c’est qu’on ne répond pas aux questions. On ne répond pas aux questions effectivement. Il y a peut-être un excès dans la pratique de cela. Parce que moi, quand on me pose une question, je réponds. Bon, pour répondre aux questions, il faut avoir le niveau. On peut lire un hadith, et c’est un hadith de targib, et on ne sait pas répondre à cette... Question : donc il vaut mieux dire je ne sais pas. Parce que le tabligh est fait pour qu’il soit accessible à tout le monde. Quand on lit des hadiths, il faut que la personne apprenne à lire des hadiths, pour qu’une fois arrivé chez lui, dans sa maison, il puisse lire des hadiths à sa femme et ses enfants. On ne va pas lui demander d’avoir fait le tafsir, ou d’avoir fait l’école... non ! Le hadith dit que les cinq prières c’est comme un fleuve devant la porte de l’un d’entre vous, on s’y lave cinq fois, ça enlève les péchés, ainsi que les prières enlèvent les péchés. Est-ce qu’on a besoin d’étude... Maintenant le hadith qui dit : si je dis subhanallah wa alhamdu lillah wa la ilaha illallah wa Allahu akbar, c’est mieux pour moi que tout ce que le soleil a éclairé. Voilà donc, il faut faire du dhikr. La plupart des hadiths sont clairs. Quand il y a des choses qui nécessitent plus d’explications, les gens ne sont pas nécessairement bien formés pour répondre aux questions. Il faut dire qu’on a un problème de... Traduction...... Quand vous lisez Riyad Salihine en français, ça ne doit pas susciter trop de questions parce que la traduction, par définition, est faite pour être comprise. Maintenant, si la traduction est incomprise, effectivement, il y a besoin de clarifier. Il y a d’autres questions qui sont polémiques et nous les évitons. Le tabligh ne souhaite pas se confronter à quelque mouvement que ce soit. Par exemple, ici a été abordée la question de la politique. Pourquoi ne fait-on pas de politique ? C’est comme si vous disiez : une école coranique, pourquoi ne fait-elle pas de politique ? Mais ce n’est pas sa vocation. Sa vocation est d’enseigner le Coran. Si vous dites Secours islamique, ce n’est pas leur vocation. Leur vocation, c’est l’aide sociale. Qui peut prétendre répondre à tous les aspects de l’islam ? Ce n’est pas possible ! C’est-à-dire même un État ne peut pas tout faire. Il doit déléguer, la décentralisation. On comprend que le monde fonctionne mieux avec la décentralisation. RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006 RV ACTU HAYATOULIGASSA et RABITAT en collaboration avec le CENTRE IBN TAYMIYA de Yolou Abdalah emmènent 18 chefs convertis au Hadi. Par YOUNOUS À César ce qui est à César, ce n’est pas un secret, le ministre Foli-Bazi Katari est depuis quelques années très présent auprès de sa communauté, surtout musulmane. Les musulmans de Kpalimé le savent mieux que tout autre. Ainsi, le centre Ibn Taymiya pour l'appel à l’islam, accompagné de 18 chefs traditionnels convertis à l’islam, a rendu une visite de famille au ministre de la fonction publique. L’association a de belles raisons de le faire si on sait que le ministre Katari, devenu “ministre des oulémas”, est l'un de nos responsables politiques qui répondent le plus aux différentes sollicitations du monde musulman togolais, notamment les associations et autres regroupements musulmans. C’est donc dans un cadre strictement familial que, le 10/12/06 au matin, le chef de délégation, Oustàz Yolou Abdalah, responsable des prêcheurs de la... League islamique mondiale au Togo et président du centre Ibn Taymya, a donné le ton par une prière d’ouverture avant d’introduire l’objet de la visite. Il faut souligner que cette visite s’explique par le pèlerinage effectué l’an dernier par le Ministre. En effet, en marge de son séjour à la Mecque, il a eu à visiter et à remercier les responsables de la League islamique mondiale et l’association Hayatoul Igassa pour ce qu’ils font pour aider Malam Yolou dans ses campagnes de prêche. L’année passée, les deux associations avaient financé le voyage à la Mecque de 08 chefs traditionnels convertis à l’islam, ceci en récompense à l’action de Malam Yolou et son groupe. Il faut rappeler que Malam Yolou a entrepris depuis un temps une vaste campagne de sensibilisation et de prêche grâce aux contributions des bonnes volontés de Kpalimé et parfois de l’aide de certains partenaires. Ainsi, le ministre a saisi l’occasion pour remercier les partenaires. Ceux-ci ont Alors promis en faire plus à chaque fois qu’il aura des conversions du genre. Dans cette logique, huit autres chefs convertis ont eu leur billet cette année. C’est dire que ces huit pèlerins doivent aussi leur voyage à la visite de reconnaissance du Ministre. Si le nombre des futurs pèlerins est porté à 18, c’est grâce à l’action de certaines individualités basées en Arabie Saoudite. Satisfait de cette démarche, Son Excellence remercie ses illustres hôtes pour avoir embrassé une religion qui ne fait l’objet d’aucune carence. Il a réaffirmé que ce voyage est le fruit d’une démarche conjointement faite en Arabie Saoudite entre Malam Yolou et lui-même lors de son pèlerinage passé. Il a émis le vœu que ces voyages soient une tradition avant de se rassurer que ce pèlerinage, photo de famille des chefs, servira de socle pour raffermir la foi de ces convertis, car devait-il poursuivre, le pèlerinage se vit, il ne s’explique pas au risque de dénaturer la réalité sur le terrain. Encourageant les chefs, il leur a demandé. de se référer aux difficultés connues par le prophète quand il appelait à l’islam. « On ne rentre pas aussi facilement en islam, c’est une épreuve mais ceux qui vous persécuteront demanderont pardon un jour pour leurs actes d’ignorance comme le font actuellement les arrière-petits-fils de ceux qui ont persécuté le prophète », devait-il souligner. Les vrais musulmans sont les convertis à cause de leur environnement hostile. Et s’il y a des gens qui hésitent à faire leur entrée à l'islam, c’est à cause de cette hostilité. Pour terminer, le ministre a promis d’amples échanges dès que les chefs reviendront de leur voyage. Il leur a souhaité un agréable séjour là où il n'y a pas de distinction entre un ministre, un chef et un subalterne. Malam Yolou alors de prendre le micro pour remercier le ministre pour son engagement auprès de ses frères musulmans. Il n’a pas oublié les responsables comme Papa Nassiki, ancien président de l'UMT, et Doucouré, représentant au Togo de la Ligue islamique, pour leurs conseils et leur disponibilité à ses côtés. Il a ensuite donné la parole aux différents chefs qui, tour à tour, ont témoigné des difficultés qu’ils connaissent suite à leur changement de religion, divorce, disputes familiales et autres. Ils ont réaffirmé néanmoins leur attachement à l’islam avant de demander aux musulmans de ne pas les oublier dans leurs prières afin de les aider à surmonter ces problèmes. Commencée à 10 heures, la rencontre s’est terminée à 11 heures 30. L'ASSOCIATION IBN TAYMYA EXPRIME SA GRATITUDE À YOUSSIF AL HAKILOU DE RYAD Au-delà des associations, des individualités se battent partout dans le monde pour soutenir l’action islamique. Le serviteur de Dieu Youssif AL HAKILOU a fait confiance à l’association IBN Taymya, il ne s’est pas trompé de partenaire, nous croyons bien que ladite association mérite d’être soutenue. Satisfait des résultats enregistrés par l’association dans la conversion à l’islam, M. YOUSSIF a financé 09 mosquées actuellement en construction pour les... milieux convertis, beaucoup d’autres bienfaits dont tout récemment six motos pour les encadreurs des nouveaux convertis. Les bénéficiaires ont exprimé leur entière gratitude au généreux donateur à qui ils ont demandé la protection et la récompense d’AUAH avant de promettre un usage adéquat des engins reçus. Les 09 mosquées qui s’achèvent bientôt et ces six motos sont la preuve tangible d’un bon début entre une association et un bienfaiteur qui ne lésine pas sur les moyens pour venir aux côtés de toute initiative de nature à faire avancer la religion de l’humanité. Malam ABDOULYE Yolou et ses collaborateurs garderont pendant longtemps leur collaborateur dans les prières pour ce bien qu’il fait pour demander la grâce de Dieu. Qu’ALLAH le récompense en conséquence et qu’il lui donne les moyens de ses ambitions. •Z-VOUS N° 82’ DU 18 DECEMBRE 2006 ___________________ RV ACTU ______________ Interview de Oustaz KOLI-SAMA ABD-LATIF «On voit fréquemment des arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et ses compagnons. On est tenté de les imiter parce que ce sont des Arabes et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que les Noirs. Par la Rédaction RV : Oustaz, quel conseil avez-vous pour les pèlerins ? Nous remercions Dieu qui nous a gardés en vie jusqu’à ces jours bénis pendant lesquels s'accomplit le pèlerinage et nous prions pour Son envoyé. Nous commençons en faisant remarquer que contrairement à ce que nous vivons sur le terrain, le Hadj n’est pas un pagne que l’on cherche à porter parce qu’un autre l’a porté. Aussi, d’aucuns s’estiment trop jeunes pour accomplir le Hadj, pour d’autres ils attendent l’âge de la retraite pour le faire, or la mort ne tient pas compte de tout cela. Une fois qu’on a les moyens, qu’on est en bonne santé et qu’on n’est pas soumis à une quelconque servitude, il faut faire le Hadj. Qu’on ait le temps ou pas, il faut nécessairement faire le Hadj dès que vous réunissez ces conditions. Une fois que l’on a les moyens, il faut que lui-même fasse. Le hadj avant de penser à une autre personne ou à ses parents. C’est comme la prière, tu n’as pas besoin que ton père ou ta mère prie avant que tu ne pries, pas avant ton père au nom d’un quelconque respect. Le hadj est une activité qui demande assez d’effort, d’où Allah préfère que l’on accomplisse ce pilier de l’islam quand il est encore jeune, car c’est la période où il peut le mieux répondre aux exigences du hadj. Comment vivre les périodes du hadj ? Celui qui a la chance de faire le pèlerinage doit savoir qu’il n’y a pas d’injures, pas de calomnie, pas de paroles malsaines. « Telle ou telle personne ne veut pas de moi, mais malgré lui, je suis venu à la Mecque. » Cela est interdit, on ne doit en rien toucher la dignité morale ou physique de son prochain, qu’il soit présent ou pas. Le périmètre du hadj est un lieu sacré, on ne doit pas faire de mal à ses compagnons. On est RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DECEMBRE 2006 Oustaz KOLI-SAMA ABD-LATIF. Dix tout comme le bienfait est multiplié par dix. Même quand un malfaiteur poursuivi rentre dans ce périmètre, sa poursuite cesse car il est dans l’ombre de Dieu, à moins qu’il ait commis un grand crime. Quand un pèlerin quitte ici, il se rend à Médine. Il n’est pas forcé, mais s’il le fait, c’est mieux, c’est une sunnah. Néanmoins, si un pèlerin fait le hadj sans visiter Médine, cela n’entame en rien son pèlerinage. Mais cette visite est pleine d’enseignements. Le pèlerin verra le noble Prophète (PSL) couché par terre dans sa dernière demeure de la façon la plus simple possible, tout comme le commun des mortels. Il va prier pour que la paix d’Allah repose sur lui, non pas pour lui demander une quelconque faveur ou une protection. Le Prophète ne donne pas la fortune, il ne protège pas, et lui-même le disait bien à sa fille Aïcha : « Oh ma fille, demande-moi tout ce dont tu as besoin, car après ma mort, je ne te servirai d’aucun secours ni ne te servirai en quoi que ce soit. » Donc, on ne demande pas faveur ou quoi que ce soit au... prophète mais à Dieu qui a créé et toi et le prophète. Après la visite de la tombe du prophète, on visite les tombes de ses compagnons, on demande le pardon et la paix d’Allah sur eux. On voit fréquemment des Arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et tenter de les imiter parce que ce sont des Arabes, et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que les Noirs. Donc, cette façon de visiter les tombes comme si on les adorait en leur demandant des faveurs ne fait pas partie de l’islam. Les Arabes ne naissent pas avec la science islamique, ils doivent l’apprendre. S’ils ne l’apprennent pas, ils restent ignorants. On peut visiter la montagne appelée la Montagne d'Ouhd, là où le prophète a cassé deux dents lors du combat, la bataille d'Ouhd. Là, on verra les tombes des martyrs de cette guerre, il faut prier pour eux et non demander leur faveur. Pendant toute cette période, on doit être en état d’ablution. Il faut trouver un temps pour prier et invoquer Allah à la place. qu’on appelle Arrawdat. Un espace délimité par des tapis blancs étalés, il est proche de la tombe du prophète. Ce dernier dit que ledit espace et son chœur font partie de l’air du paradis. Les gens s’y bousculent souvent, mais il faut guetter dès que quelqu’un quitte, vous y entrez. Cet espace est connu par les tapis, voyez, le reste de la superficie de la mosquée est couvert de tapis blancs. Une fois le pèlerinage arrivé, on a le choix entre trois types de pèlerinage : le hadj tamatouh, le hadj quiraan et le hadj ifrad. Pour ce dernier, on commence le hadj immédiatement comme si on avait déjà fait la oumra. Pour le hadj quiraan, dès qu’on se met en tenue pour la oumra, on y reste jusqu’à l’arrivée de la période du hadj. On peut se déshabiller quand la tenue est sale, alors on la change par une autre du genre. Cet hadj est difficile car, après la oumra, on doit rester en tenue de sacralisation jusqu’à l’arrivée du hadj. À cause de cette difficulté, on n’immole pas un animal à la fin. Quant au hadj tamatouh, on se... déchabille pour prendre du repos une fois la oumra terminée. Il faut se laver avant de se mettre en condition pour le hadj. Avant de se laver, on peut se couper les ongles, arranger les moustaches, diminuer les cheveux si on veut. Après, on fait la grande purification comme on le fait après des rapports charnels. Pour se mettre en condition, on n’a pour tenue que deux pagnes blancs, sans caleçon ni autre couverture si ce n’est le porte-monnaie que vous aurez à nouer autour de votre hanche. Arrivé au lieu où on se met en état de sacralisation, on fait deux Rakats et on formule l’intention du type de hadj qu’on veut faire. Dans le véhicule, on n’a rien à faire que de louer Dieu, avec la formule labaïka. Quand on arrive à la Mecque, on va visiter la Kaaba. On doit toujours se renseigner auprès des oulémas car l’on ne peut pas tout savoir ici avant de quitter. On fait la circumambulation et à la fin, on va boire l’eau bénite avec une bonne intention, soit on la boit avec l’intention de se guérir d’un mal, soit pour. avoir la foi ou autre chose. Après, là on va faire le Safah et la Marwa, entre les deux lampes on trottine et à la fin on se coupe les cheveux. Si on se rase totalement, c’est meilleur, car le prophète a préféré cela. Ainsi finit la oumra et on se déshabille ou on reste en tenue selon le type de hadj qu’on a choisi. Au 08 du mois, on se rend à Mina avec la formule labeïka aux lèvres jusqu’à l’arrivée. Arrivé, on fait les prières, toutes en deux rakats, sauf maghrib. Là, soit on lit le Coran, soit on fait les nawafil ou autres formes d’adorations, il faut surtout éviter les causeries inutiles. Le neuvième jour, on va à Arrafah, la plus importante des étapes du Hadj, au point où le prophète a dit que le hadj c’est Arrafah. Les Arabes ont tellement connu l’importance de ce jour que même les malades sont transportés à cet endroit uniquement pour cet évènement. Il n’y a pas de temps à perdre à ce jour précis. Au soir, il ne faut pas prier le maghrib à Arrafah. Mais il faut venir le faire à Mouzdalifah. Après les deux... prières on y passe la nuit à ciel ouvert. On prie le lendemain matin et dès que le soleil pointe, on retourne à Mina pour la lapidation des stèles, après quoi on immole et on se rase la tête. Pour le pèlerin qui a encore de l’énergie, il va directement faire la circumambulation exactement comme il l’avait fait pour la oumra. Pour celui qui est épuisé, il peut se reposer et faire cela le lendemain. On retourne alors à Mina où on n’adore que Allah. Au nom de qui peut-on faire le pèlerinage ? Celui qui est malade au point où, vu son état, on n’a pas espoir qu’il puisse guérir, celui qui est mort sans faire le hadj, mais celui qui doit faire le hadj au nom de tous ceux-ci doit être choisi parmi ceux qui ont déjà fait le hadj. Dans quel cas on transporte certains ? On transporte ceux qui ne sont pas solides, les non-voyants ou autres invalides, on les transporte et ils font exactement ce que font les autres. Vous n’avez pas parlé de la place d’Ibrahim ! Après la circumambulation, on vient à la place d’Ibrahim pour... Faire deux rakats, dans la première on lit la Fatiha et la sourate Al-Kafiroun, dans la seconde on dit la Fatiha et la sourate Ikhlas. Après, on invoque Allah, et on va boire de l’eau bénite. Enfin, on fait le Safa et la Marwa. L’endroit est reconnaissable à une barre de fer rouge implantée. Et c’est derrière cette barre de fer qu’on doit prier, même si ce n’est pas juste à côté. Le Ministre Tchacondoh des collectivités locales révolutionne son secteur. Par ABl-ALFA. Longtemps fidèle parmi les fidèles autour du président du CAR, le ministre de la décentralisation a connu un parcours semé d’embûches. Mais, en bon disciple de l’actuel Ouro Bossi Tchacondoh PM, il a très tôt compris que la politique n’est pas du pain beurré. Traqué jusqu’à son village natal Kpéwa pour son appartenance au CAR, il a dû faire preuve d’un véritable courage politique pour être actuellement compté au nombre des ministres du gouvernement Agboyibo. Désormais confirmé dans ses ambitions politiques qui ont fallu lui être. Fatal, les ennemis d’hier étant devenus les partenaires d’aujourd’hui par la force de la démocratie, le ministre Tchakondoh veut bien apporter sa pierre à l’édifice d’un gouvernement de mission dirigé par son patron. Ainsi n’hésite-t-il pas à prendre son bâton de pèlerin dans les milieux qui relèvent de son ressort pour une sensibilisation, qui, nous l’espérons, fera changer les comportements. Quelle doit donc être le comportement des agents communaux vis-à-vis des demandeurs de services ? Que doivent faire ces agents communaux pour augmenter les recettes afin de se prendre en charge, étant donné que l’État ne prendra en charge que les dépenses qui dépassent les capacités des agents ? Il faut que les communes divorcent avec la corruption et le sur place. Il faut faire comprendre que la politique actuelle du chef de l’État est la réconciliation nationale. Il faut que les agents, toujours plus proches de la base, y tiennent compte dans leurs prises de parole, car « lorsque vous... » Quelqu’un de sous-hommes, il est évident qu’il va répondre en conséquence, cela ne réconcilie pas un peuple. Il faut que dans les différentes prestations de service, on réponde à la demande de tout Togolais sans distinction de provenance. Quant aux élections à venir, le gouvernement prend les dispositions pour qu’elles ne connaissent plus de critiques. C’est le souhait ardent du chef de l’État et c’est pourquoi il a tout fait pour que le dialogue aboutisse. Si on n’y prend pas soin, c’est nous tous qui allons encore sombrer dans la crise. Nous avons l’obligation de résultat, aussi bien les collectivités locales que les politiciens. Certes, on peut compter sur l'appui extérieur, mais il faut qu’on compte sur nos propres potentialités d’abord, il faut accroître la productivité locale. Toutefois, le développement des collectivités locales doit être avant tout l’affaire des cadres et des fils de chaque milieu. C’est pourquoi, si j’habite Tchévié par exemple, je ne dois pas dire que le développement de Tchévié ne me concerne pas. Regarde pas parce que je suis de Bafilo, Tchévié est d’abord mon environnement immédiat. Voici en résumé l’essentiel de ce qu’a véhiculé le ministre Tchakondoh et sa suite dans les cinq arrondissements de Lomé, à l’Hôtel de ville, le tout coiffé par une rencontre générale d’évaluation et d’étude des doléances avec les différents responsables concernés. Le ministre ne s’est pas arrêté là, il n’oublie pas aussi les responsables des ressortissants des différentes préfectures du Togo à Lomé. Après cette rencontre, le ministre compte remonter vers l’intérieur pour toucher du doigt les réalités. Le DG de Progosa à Lomé ce mardi pour l’inauguration d’un centre artisanal. Par NOUROUDINE. À bien mentir, qui vient de loin, les Togolais sont pourtant trop proches de leur réalité pour se laisser flouer par des publicités forcées par les circonstances et la concurrence grandissante. Comme on le dit souvent, « à bon beignet, point de publicité ». Progosa n’a donc pas besoin de show médiatique pour se faire découvrir, il suffit. de suivre cette jeune multinationale au quotidien pour s’en apercevoir de ce dont elle est capable. Comme si tout ce que l’on a déjà enregistré comme œuvres socio-humanitaires n’était pas assez pour aider les couches défavorisées, elle vient renforcer ses actifs par la construction d’un centre artisanal à ADJIDOGOME. C’est Les journaux des dossiers pourris au chevet d’AFODA ParABI-ALFA. Le vendredi surpassé, nous publions dans le numéro 81 un article titré « l’agence de voyage Al Houda Lamco dans de mauvais draps en Arabie Saoudite ». En réponse à cet article, le confrère Agni l’Abeille répond : « l’agence Al Houda Lamco victime d’une campagne de dénigrement ». Dans son développement, le confrère déclare que c’est « la réussite » de l’agence de M. Afoda qui a « réveillé les démons qui ont juré sa perte ». Plus loin, il conclut que c’est une campagne de dénigrement occasionnée par des esprits maléfiques. Loin de nous l’envie de répondre à un confrère qui nous a clairement avoué que M. Afoda, contre lui seul, sait. Combien, lui a demandé « de faire un article pour l’art. Vraiment à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan. Provisoirement installé au centre-ville, cet centre prend une dimension plus importante en choisissant domicile non loin de la grande route à Adjidogomè sur un terrain plus hospitalier et équipé de tout le nécessaire. Construit pour accueillir, former et réinsérer les jeunes enfants abandonnés à la solde de la rue, le centre, financé par Progosa, ouvre officiellement ses portes au public demain mardi à 09 heures. Certes, devant l’urgence, les responsables de Progosa n’avaient pas attendu cette inauguration pour faire tourner le centre. Depuis quelques mois donc, le centre tourne en plein régime mais dans un lo- ranger un peu », nous dirons à Afoda que si nous avions l’intention de le dénigrer, nous l’aurions fait depuis car il sait bien que beaucoup trop de ses dossiers, aussi bien dans son architecture que dans le pèlerinage, dorment dans nos tiroirs. Tout ce dont nous avions parlé, et dont nous ne retirons rien, Fait partie des vieux dossiers, la délégation et le ministère n’ont fait que confirmer, et notre devoir est d’informer. Mais au lieu de voir des journaux, toujours prêts à défendre les dossiers pourris, pour les arranger un peu, si Al Houda Lamco nous apporte les preuves contraires qui terrassent ce que nous avions avancé, s’il peut nous donner la preuve contraire que jamais il n’a pris l’argent auprès de Cal provisoirement choisi. Ce centre, qui doit aussi son existence au ministre Agnelé Christine, sera un carrefour de formation en tissage, couture, fabrication d’objets d’art et autres. Le centre a le double mérite d’être non seulement une cellule familiale qui rééduque les enfants de la rue, mais aussi de les réinsérer dans un environnement plus adéquat avec en main un métier, de quoi supporter le quotidien et se construire un avenir. Construit et équipé par Progosa, ce joyau aura l’avantage d’avoir pour sponsor privilégié une jeune multinationale plus que jamais soucieuse du bien-être social du milieu où elle. Évolue. Il faut signaler que ce centre n’est qu’un élément parmi tant d’autres actions sociales entreprises par Dupydauby et son groupe. De ses pèlerins, qu’il n’a jamais fait passer d’honnêtes citoyens qui lui ont bel et bien payé la totalité de l’argent pour leur pèlerinage, pour de pauvres qu’il veut aider, alors nous sommes prêts à l’arranger mieux que tout autre journal. Loin de ce que pense M. Afoda, nous n’avons pas besoin que l’UMT nous donne un dossier avant de le publier. S’il a des comptes à régler avec certains à l’UMT, qu’il les approche. Quant à nous, nous signons nos articles et nous sommes totalement responsables de ce que nous avançons. Nous ne sommes pas un journal à la solde de qui que ce soit. Plus d’une fois, M. Afoda a lu avec appétit nos articles sur l’UMT. En attendant qu’Afoda distribue de l’argent à ses journaux « pour l’arranger un peu », à bon entendeur, une petite oreille. 18 DÉCEMBRE 2006 RV FUB Communiqué sur le programme du délestage : du lundi 18 au vendredi 22 décembre 2006. La CEET informe son aimable clientèle que pour des raisons de déficit en énergie électrique, la fourniture du courant sera interrompue du lundi 18 au vendredi 22 décembre 2006 selon le tableau ci-dessous : TRANCHÉS HORAIRE lundi 18 mardi 19 mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22 00h-08h G2 G1 G2 G1 G2 08h-16h G1 G2 G1 G2 G1 16h-24h G2 G1 G2 G1 G2 GROUPE (G1) : Zone Lycée 2 Février COMPOSITION DES GROUPES : Zone pharmacie de la nation, Adidoadin, Zone collège Protestant, Zone CEG Solidarité, Zone BOAD, BTD, Hôtel 2 Février, Casablanca, Zone Nyékonakpoè, Zone BTCI, Adawlato, Zone Colombe de la paix, Zone Dogbéavou, Cité N’Danida Soviépé, Awatamé, Franciscain, Zone Lycée igué, Zone Grand Moulin, Zone Sivop, Bassadji, Gbényédji, Zoro Bar, Zone Abattoir, Kokétimé, Agence CEET Port, Rue du Commerce, Zone Bon Secours, Rue de l’Entente, ATAKPAME, Agbalépédogan, Garage Central, Tokoin Forever, Hédzranawoé, Tsévié, Zone Togblé, Avénou, Tekorn Gbadago, Zone Gbossimé, Hôtel Avénida, Zone aéroport. Technique, Cacavéli, Agoènyivé, Kpéhénou, Zone Bar le Retour, Zo TABLIGBO. GROUPE 2 (G2) : Atikoumé, Bè Klika Gblèkomé, Totsi, Zone CEG Adidogomé, Zone Sagbado, Zone Sito Adidogomé, Zone Vakpossito, Zanguéra, Noépé, Kévé, Asahoun, Gbadago, Atikpa, Nyékonakpoè, Kodjoviakopé, Raffinerie, Adamavo, Adakpamé, Anfamé, Bè Kpota, Akodesséwa, Ablogamé, Zone Bè Château, Zone Bè Marché, Zone Petites et Moyennes Entreprises, Sté ATS, Baguida, Avépozo, Port Autonome, Zone Nioto, Zone Baguida Plantation, Zone Dabarakondji, Zone Djifa Kpota, ANEHO, VOGAN, NOTSE, AMLAME, KPALIME. Toutefois, compte tenu des disponibilités, il est possible que les temps d’interruption et de remise subissent des décalages. La CEET recommande aux clients de débrancher dans la mesure du possible les équipements électriques lorsque les coupures interviennent et de ne les remettre en usage qu’après rétablissement du courant. La CEET prie son aimable clientèle de l’excuser pour les désagréments et la remercie d’avance pour la bonne compréhension. LA DIRECTION GÉNÉRALE ESCROQUERIE DANS LE HADJ À L’AGENCE PAR AL SALAM Les collaborateurs de Khalid salissent sa réputation Par la Rédaction L’agence de voyage Dar AL Salam de Khalid a été frappée par un deuil, son fondateur Khalid s’est éteint. Très connu du public musulman, il a laissé une bonne renommée par sa détermination dans l’organisation du pèlerinage et pour ses présences très remarquées lors des manifestations publiques musulmanes. Au-delà de ce qu’on peut reprocher aux agences de voyage, grâce à la dévotion de son président, l’agence Dar AL Salam est l’une qui fait des efforts pour que le pèlerin ne se plaigne pas. Qu’Allah accompagne notre frère en islam par ces témoignages que peu de musulmans togolais peuvent nier. Il s’en est donc allé après une longue maladie qui lui a conduit au Maroc où il repose en paix. Mais le comportement de ceux qui ont en main la destinée de son agence risque de salir sa renommée. En effet, quand bien même le défunt a connu une longue maladie, nous sommes témoins que En rien cette maladie n’a touché l’argent des malheureux pèlerins. Comme toute autre agence, Khalid n’a pas pu faire voyager tous ses pèlerins l’année passée. Tout récemment, ceci a été confirmé quand il a été question que les agences présentent une situation financière. Tout l’argent des anciens pèlerins est intact. Mais, surprise, les collaborateurs de Khalid ont imposé à tous leurs anciens pèlerins (environ 60) une somme de 300 000 f CFA, pour disent-ils, aider l’agence qui connaît des difficultés consécutives à la longue maladie et au décès de Khalid. L’écrasante majorité des pèlerins ont payé cette somme supplémentaire, mais quelques rares ont eu du mal à refuser cette forme d’escroquerie. Il est dit que toutes les agences devaient chacune faire voyager ses anciens pèlerins sans leur demander un seul rond. Si les collaborateurs avaient demandé une aide volontaire pour la famille ou pour l’agence, on comprendrait, mais aller jusqu’à imposer 300 000 à chacun, c’est une escroquerie qui ne dit pas encore son nom. Nom. Il faut que la lumière soit faite. Nous suivons de près ce dossier afin que les pèlerins ne servent pas de vache laitière pour des individus mal intentionnés. Vous Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01ZH À AC Maison du Journalisme Boîte N° 68 E-mail : Ierendezvous2007@yahoo.fr Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou Cel : 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP Du chef de l’Etat aux agences de voyage ? Par YOUNOUS Quand bien même l’attachement du défunt père de la Nation à l’islam est à nul autre pareil, il faut dire que son héritier veut bien garder la tradition. Il ne se fait pas prier pour répondre dès qu’il sent la communauté musulmane en difficulté. C’est dans cette optique que, pour aider les agences de voyage à remonter les manques à gagner consécutifs au pèlerinage passé, le chef de l’Etat a promis 184.000.000 pour éradiquer le mal. Mais pendant que nous traversons une période des plus critiques pour les agences, aucune trace de cette somme n. est perceptible. Ceux qui ne connaissent pas la réalité du pèlerinage dans notre pays peuvent se réjouir car les pèlerins quittent depuis un temps dans un calme olympien. Mais une chose est de voir les pèlerins décoller, l’autre chose est de se rassurer de leur séjour à la Mecque, un logement avec le minimum de confort sans oublier le déplacement des pèlerins. Ceci n’est pas tâche aisée, car cette année les logements promettent de coûter les yeux de la tête à la Mecque. Il faut faire face à cette nouvelle réalité, et éponger les dettes issues du fiasco passé. Une énigme pour les agences qui en ont déjà jusqu’au cou. Si l’argent de Faure doit servir à quelque chose, c’est l’occasion ou jamais. Les pèlerins quittent mais ils doivent revenir, c’est un autre problème. On se rappelle que plus d’une fois des Togolais ont été abandonnés à Djeddah faute de moyens, il a fallu que feu Eyadema pèse de sa personne. Plusieurs questions se posent : bien qu’il n’en ait pas l’habitude, Faure a-t-il fait une fausse promesse ? L’argent est-il bloqué par les lourdeurs administratives très fréquentes au Togo ? Le nouveau ministre du Hadj a-t-il l’argent à son niveau ? Si oui, quelle cérémonie attend-il pour que les pèlerins et les agences en tirent profit ? N’oublions pas que si rien n’est fait, ce sont les pèlerins qui seraient obligés de connaître un hadj périlleux. Les gens n’ont pas hésité, entre-temps, à faire dormir leurs clients dans des écoles. Veut-on garder cet argent pour venir au chevet des pèlerins en cas d’un voyage sans retour ? C’est une autre possibilité, mais il faut que tout soit clair dès aujourd’hui. Le général Memene et l’honorable Natchamba ont eu à évaluer les besoins des agences. Selon les rapports présentés, ils en ont rendu compte à qui de droit et depuis, ils sont loin de l’organisation du Hadj. Où se cache alors l’argent de Faure ? Si les nouvelles autorités compétentes pouvaient être plus transparentes ! BOOE YOUNOUS Cel 929 13 29 Imp. Saint Louis SEBOU Nouroudine Cel : 902 92 45 Tirage 2000 exemplaires Tél : 220 17 17 RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006 bibo:issue 82 bibo:numPages 8 -- o:id 31457 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31457 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31477 31755 31756 31757 31758 31759 31760 31761 31762 31763 31764 31765 31766 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7a1f319076c235541d64a7c74b84d0bb7ba80ef5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b6d0da4efe7ffd7f073f18d9e12c8fe6362ab60a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1a42dc6ba3bcd23cfd0f81a9b2e80f7511bf0ad7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a077e9af92142d5503e9881f40b500779ec5fef2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7dfe3f1bfc8228fe6891a8d3891ecea40900ea56.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d607365f4af1f6c938b0677108d72e42793f873b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8584898d26b3073ee72b3872ac7a044e147a92b5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4f93e4f2db350d2434cbb80eeb9737b2678e10d6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/82f3799f6587f3f0fb68e70f94ace68190515b46.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5cc9250bcc59df6a3d562da58969136d8becd59c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3925148ae9b16b0fc644cd71a7bc85af7889f180.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3ea6080261945d54d667b2b17e1864abc1a636ee.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4886a9e835ee8fc10a2c706165d78ac9a60ee511.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #77 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31388 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31393 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/499 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-10-06 dcterms:identifier iwac-issue-0001308 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°77 du 06/10/2006 250 F CFA INTERVIEW DE L'IMAM ADJOINT DU CAMPUS « Le mois de Ramadan est le mois qui symbolise le summum de la miséricorde d’Allah,... » Knatcha Gnassingbe BAFILO: LE BOUT DU TUNNEL COUP D’ESSAI COUP DE MAITRE: L’Association Aide Humanitaire et Solidarité Le président remettant symboliquement une INTERVIEW DE M. ZOULGAMI SAÏD, D.G DE A.M.A. (AGENCE DES MUSULMANS D’AFRIQUE) et ANDROS France aux côtés des plus démunis « On pense sérieusement à une université des filières scientifiques à Sokodé et les discussions sont en cours avec les autorités » SEMAINE DE L’ARCHITECTE Togo « Le concepteur face au déficit architectural » RV PUB GETMA Togo GETMA TOGO SA A VOTRE SERVICE VOTRE PARTENAIRE EN AFRIQUE DU DOOR ? Par des solutions adaptées à vos besoins à destination de l’Afrique de l’Ouest au départ d’Europe et d’Asie, NECOTRANS vous offre un service de logistique, stockage et distribution Service fret maritime (Groupage, Conteneur complet et personnel) Sophie: spollack@getma.tg - Mobile: 913 36 12 DE ET EAST / MIDDLE EAST POUR ET VERS LOME PORT P.I.L. (Pacific International Ligue) vous offre des prix très compétitifs, 8 escales par mois. Mobile : 902 97 10 Nous répondons à tous vos besoins de TRANSIT, d'acheminement et d’agence maritime. 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Il a donc fallu une force douce et berçante pour réussir là où en 4 ans toutes les médiations ont buté. Après sa médiation sur fond de consensus à Lomé, Kpatcha s'est rendu, accompagné du ministre Foli-Bazi et du président de l'union musulmane, sur le terrain ce vendredi. Dans la cour du régent de la ville, s'est tenue l'investiture de l'imam adjoint Youssif Mouhamed et la reconnaissance de M. Alfa-Amadou, imam investi devant Ernest Gnassingbé il y a 4 ans. Ironie de l’histoire, pour une première fois, la direction de la prière du vendredi sera faite de façon rotative entre l’imam et son adjoint, ceci dans l’esprit du consensus. Pour une première fois aussi, deux... Responsables d’une même mosquée se sont vus investis par deux Gnassingbé. Devant donc le ministre de la Défense, celui de la Fonction publique, le président de l’union musulmane du Togo, le préfet d’Assoli, le régent et les protagonistes impliqués dans le différend, l’imam adjoint a été enturbanné, l’autorité de l’imam Amadou est donc reconnue. ALFA AMADOU BAH TRAORE succède donc au défunt imam BAH TRAORE Dermane. Oustaz ABDOU DJALIL de la mosquée de Bè Kpota de Lomé a eu à utiliser son savoir-faire à travers un prêche. Inspiré des écritures saintes, il a souligné que les plus aimés d’AL-LAH au jour dernier sont ceux qui se sont vus frappés ici-bas par une injustice qu’ils ont acceptée courageusement pour l’intérêt public alors que ceux-ci pouvaient agir autrement. Dans son intervention, Kpatcha Gnassingbé a prôné l’amour du prochain, l’acceptation mutuelle, la tolérance, le pardon et réitéré l’esprit de consensus sur lequel il s’est basé pour sauver les meubles. Il n’a pas fini. sans mettre en garde les partisans de l’imam Amadou « contre toute explosion de joie » si joie il y a. Comme si cela n’était pas suffisant pour aider la population à sortir de la crise, il donne 500.000 f CFA à l’imam et 500.000 f CFA à son adjoint. Pour une éventuelle réfection de la mosquée abandonnée par les fidèles depuis 4 années, il a donné 4 millions. Alors que les fidèles n’ont pas fini d’exprimer leur gratitude, il les accompagne dans leur jeûne avec 100 sacs de riz, 50 cartons de sucre et promit faire le Hadj pour trois personnes désignées de commun accord par les deux responsables. Exprimant sa gratitude pour cette bonne volonté sur fond de générosité, le président de l’Union Musulmane du Togo M. Ahmed Têtou a remercié M. Kpatcha pour avoir redonné l’espoir à toute une population, un espoir agissant car il a été accompagné par l’action. Il s’est résumé en ces termes : « l’espoir sans l’action n’est que l’illusion de l’imagination ». À l’endroit de la population, il a demandé un changement dans les comportements et une volonté à revivre ensemble. La mosquée a été rouverte pour la grande prière qui a été faite sous la direction de l’imam Amadou. Quand bien même il n'y avait pas l’affluence ni à cette cérémonie ni à la mosquée, les gens ont tout de même compris que quand on va en négociation c’est pour faire des concessions, sur le champ de bataille chacun, quelle que soit sa force ou sa raison, laisse toujours des plumes. C’est en filigrane l’image qu’a laissé le dénouement final de cette crise. Quoique disent les uns et les autres, il faut comprendre que l’essentiel n’est pas ce que l’on a reçu mais l’important réside dans la façon dont on l’a reçu. Notre rédaction a été de ceux qui, à leurs risques et périls, se sont battus pour que triomphe la vérité. Nous pouvons avec les compagnons de lutte nous réjouir car l’on a reconnu la légitimité de la position que nous avions défendue. Il faut que la population comprenne qu’elle va à sa perte si dès aujourd’hui elle ne se rend pas compte qu’une bouche qui sent vaut mieux qu’un anus. Ne dit-on pas aussi que même l’eau sale éteint le feu? Si Kpatcha réussit à utiliser l’eau sale pour éteindre le feu, pourquoi ne pas encourager son initiative en changeant de comportement, en se pardonnant, en enterrant la hache de guerre. Tout musulman doit s’inspirer de la vie du prophète, de l’histoire de l’islam et des différents pactes signés entre musulmans et incrédules quand le prophète s’était réfugié à Médine. Bafilo regorge suffisamment d’oulémas pour faire comprendre à la population qu’on peut utiliser l’histoire pour construire le présent afin d’éviter de sombrer dans un avenir incertain. Le changement doit aussi venir des comportements des deux responsables et le ministre les a indexés à juste titre. Nous savons que l’histoire est rebelle mais c’est l’homme qui fait la rébellion et quand celui-ci pardonne, l’histoire ne servira plus que de socle pour construire l’avenir. C’est l’occasion de louer le savoir-faire de ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont su. Éviter le pire à la population en prenant des positions plus responsables que tranchées dans le règlement de ce différend. En bonne place, l’actuel ministre de la fonction publique qui a eu la lourde tâche de diriger le cabinet de l’intérieur pendant que ce problème traversait une véritable levée de boucliers. Foli-Bazi peut enfin se frotter les mains car le seul problème qu’il a laissé en héritage à son successeur a touché la fin du tunnel devant lui. Quant à ceux qui ont utilisé leurs mentaux pour créer et entretenir cette situation, ils doivent se rendre compte que les temps changent. Leur comportement doit évoluer avec le temps afin qu’ils utilisent leur titre et manteaux qui, inéluctablement, vieilliront, non plus pour imposer leur piètre volonté, mais pour faire avancer cette ville qui les a vus naître et grandir. Tout se paie ici-bas, pour le même problème, les uns ont été accueillis tambour battant par la population alors que les autres ne pouvaient s’y rendre pour l’amère souvenir qu’ils ont laissé. Mais nous espérons qu’Allah s’adresse aussi aux Bafilois lorsqu’il dit de « rembourser le coup reçu mais en même temps le pardon est meilleur ». Encore une fois, le rendez-vous et la population de Bafilo rendent un hommage mérité à Kpacha Gnassïmgbé qui, nous osons croire, ne va pas oublier les doléances des populations de Bafilo dans le tiroir. La population gardera longtemps le souvenir de cet outsider qui est venu à la dernière minute permettre la réouverture de la plus grande mosquée du pays, fermée depuis trois mois contrairement aux textes islamiques, de redonner vie à la même mosquée et enfin réconcilier les frères ennemis. Allah le lui rendra selon ses intentions. Plus jamais ça. Football Le championnat démarre avec du plomb dans l’aile Par LA REDACTION On ne le dira jamais assez, notre football est en déconfiture, le tout puissant dirigeant en a voulu ainsi. Après s’être prononcé unanimement pour la démission de Rock, les fans du ballon rond observent le colonel des terrains se débattre contre tous. Les obstacles pour éviter la sortie par la petite porte après son record mondial en matière de mauvaise gestion des équipes qualifiées pour l’Allemagne 2006. Alors que chacun se prépare à lui faire mordre le mur au congrès prochain, M. Balakyem veut bien signifier qu’il ne s’est pas trompé de nom. Contre rien au monde, il n’entend pas se laisser dicter par la volonté du congrès. D’intenses tractations sont en cours pour son maintien, même s’il faut recourir aux méthodes rétrogrades qui l’y ont propulsé. Nous sommes parmi ceux qui ont espéré que la qualification au mondial permettra à Rock d’immortaliser le nom du défunt président, mais c’est sans compter avec les à-côtés d’un dirigisme militaire. Après la contestation de la population, le voilà encore face aux équipes de première division qui refusent de débuter le championnat. Il a fallu d’intenses intimidations pour que certains responsables d’équipe répondent. À peine le championnat lancé qu’on enregistre. Suite à la page 6 RV REPORTAGE COUP D'ESSAI COUP DE MAÎTRE L’Association Aide Humanitaire et Solidarité (2A.H.S) et ANUROS France aux côtés des démunis. L'Association Aide Humanitaire et Solidarité est une jeune association créée et dirigée par El Hadj Biengou Mania. Cette association, qui ne fait que ses premiers pas dans l'humanitaire, fait déjà parler d’elle. Elle a, grâce aux précieux concours d'ANDROS France, distribué des compléments alimentaires aux malades dans les différents centres de santé et aux nécessiteux dans différentes localités du Togo. INTERVIEW MINUTE DU PRÉSIDENT BIENGOU Par Younous Commissaire à l'hygiène à l’Union Musulmane du Togo, il est aussi le directeur général de SOGEOLAF, une grande entreprise de gestion des WC publics et d'enlèvement d'ordures. M. Biengou n'est pas seulement un homme d'affaires, il est aussi un mordu de l'humanitaire. C’est dans cette logique qu'il a créé la 2A.H.S. Pour se donner les moyens de sa politique, l’association s'est très vite fait un partenaire en France, ANDROS. C'est donc grâce à ce partenariat. Que 05 conteneurs de 40 pieds ont accosté au port autonome de Lomé le 11 août 2006 au profit des malades et des nécessiteux qui ont le plus souvent besoin de compléments alimentaires. C'est donc 95.760 bouteilles de 750 g chacune, le tout estimé à 57.456.000 francs CFA, qui ont été déchargées du bateau en direction des centres de santé et autres localités du pays. Stocké grâce à l’assistance du ministère de la santé qui a ouvert son magasin pour la circonstance. Les différents responsables et directeurs de santé de Lomé et des villes de l’intérieur sont passés tour à tour retirer leur part. 350 palettes soit 2100 bouteilles pour le CHU TOKOIN, 300 pour le CHU campus, 1800 pour le centre de santé de Kpalimé, certains cliniques et quartiers de la ville, 800 pour Atakpamé, 1300 pour Sokodé, 1300 pour celui de Kara, 1400 pour Dapaong, 1400 pour Mango. Bref, beaucoup de centres ont eu chacun sa part. Ainsi, l’aide alimentaire généreusement offerte par ANDROS à son partenaire togolais avait été gratuitement distribuée à presque. 40 différentes structures et quartiers du pays. Après l’enlèvement au magasin, le 18 août 2006, RENDEZ-VOUS N° 77, les responsables de l’association ont commencé une tournée dans les différents centres bénéficiaires afin de donner le ton à la distribution des différents lots enlevés. Le 18 à 09 h 20, l’équipe dirigeante sous la direction de son président Biengou Marna était au CHU Tokoin. Tout a commencé en présence du personnel de l’hôpital, du directeur adjoint et d’autres responsables. Satisfait de cette initiative, M. Kabraitema a invité les associations sœurs à emboîter le pas à la 2 AHS après avoir, au nom de l’hôpital, exprimé sa gratitude. Le président a profité de l’occasion pour faire connaître son association avec ses objectifs essentiellement axés sur le bien-être socio-économique des plus démunis en vue d’un développement humain durable. Il a vanté les mérites de son partenaire ANDROS France, une association qui se bat en France par les dons de vivres, de médicaments et de matériels sanitaires. Le président a demandé aux responsables de s’investir pour que les produits arrivent effectivement aux personnes ciblées avant de lancer un appel à toute bonne volonté qui voudra bien aider son association. Même son de cloche au CHU campus aux environs de 10 heures, le directeur du CHU s’est dit satisfait avant de commencer séance tenante la distribution de ces compléments alimentaires aux malades. En marge de cette cérémonie, la presse a tiré la langue au président Biengou à travers l’interview ci-dessous. Il faut signaler que pour renforcer ce geste par un soutien moral, l’association s’est rendue successivement dans les centres de santé de Mango, Kara, Sokodé, Kpalimé et Atakpamé. N’est-ce pas vrai, le président Biengou Marna, que la façon de donner est mieux que ce que l’on donne? Presque partout, les cérémonies ont été similaires en présence de préfets, de directeurs de santé ou encore d’autres dignitaires venus recevoir le soutien apporté à leurs milieux. Il faut rappeler tout de même que pour un don... humanitaire estimé à plus de 50 millions de nos francs. Les responsables ont connu toutes les difficultés, avec ce que cela comporte comme dépenses, pour faire sortir les produits qui pourtant n’ont rien de commercial. Ceci malgré toutes les justifications administratives, l’autorité doit faire un effort pour que les initiatives de ce genre ne soient pas découragées. Elle n’est qu’à ses débuts et de tels comportements douaniers et administratifs ne peuvent que décourager à la fois le donateur et le récipiendaire qui sert de canal entre les partenaires et les basses couches. L’expérience étant le meilleur maître, plutôt que de se décourager, l’2AHS et son partenaire doivent se soucier d’une population encore dans le besoin et s’inspirer de cette première sortie pour prendre les mesures qui s’imposent. En attendant, le rendez-vous souhaite bon vent aux deux associations sœurs dont les intentions promettent beaucoup dans un pays qui se relève d’un marasme économique. Journaliste : Monsieur le président, pouvez-vous nous... Dire comment l’idée de création d’une telle association vous est venue en tête? Je vous remercie. En effet, la santé constitue la plus grande préoccupation des peuples, quelles que soient leurs positions sur cette terre. C’est dans ce cadre que nous, membres fondateurs, avons décidé de nous constituer en une Association dénommée Association Aide Humanitaire et Solidarité, en abrégé 2A.H.S, régie par la loi N° 40-484 du 1er juillet 1901. Monsieur le Président, dites-nous quel est le but de votre Association? L’Association Aide Humanitaire et Solidarité a pour but de contribuer au bien-être socio-économique des populations les plus démunies en vue d’assurer un développement humain durable. Pouvez-vous nous présenter ANDROS, votre partenaire? ANDROS France est une grande société de capital 33.376.000€ basée en France. Avez-vous les mêmes objectifs qu’ANDROS France? Oui, nous avons presque les mêmes objectifs puisque ANDROS France œuvre aussi pour la santé des malades à travers des dons de vivres, de médicaments... C’est leur tout premier geste pour votre Association? Oui, c’est le tout premier don qu’elle vient de nous envoyer. Monsieur le Président, dites-nous de quoi est constitué exactement ce don? Ce don est constitué de compotes de fruits de pommes allégées, de pomme et de banane. Ce sont des confitures constituant des compléments alimentaires. Quelle est la quantité envoyée et à combien estimez-vous le coût de ce don? Nous avons reçu 5 containers contenant chacun 3192 palettes de six (6) bocaux de 750g, soit au total 15.960 palettes ou, si vous voulez, 95.760 bocaux de compotes. Pour ce qui est du coût, nous estimons ce don à une valeur de 57.456.000 Francs CFA. Vu l’importance de ce don, pouvez-vous nous dire si les frais de douane ont été allégés? Malgré le caractère humanitaire de notre Association d’une part et l’exonération que nous avons reçue du Ministère de la Santé d’autre part, je m’en vais vous dire tout de suite que cela n’a pas été du tout facile. Les frais se sont élevés à environ 3.000.000 Francs CFA. Je Profitez justement de cette occasion pour demander à nos autorités administratives de faire plus d’efforts pour nous alléger les tâches dans le processus de dédouanement, surtout en ce qui concerne les frais de douane lorsqu’il s’agit de pareils dons, car nous œuvrons tous pour l’épanouissement de notre cher pays, le Togo. Votre mot de fin ? Mes mots ont toujours été les mêmes : prier tout d’abord les responsables des différents centres sanitaires de mettre tout en œuvre pour que ces confitures parviennent effectivement aux intéressés. Ensuite, saluer ce geste qui va tout droit au cœur de la part de notre partenaire ANDROS. Enfin, saisir cette opportunité pour lancer un appel à l’endroit des personnes de bonne volonté à les assister en vue d'une meilleure réussite de notre programme. Nous sommes donc très satisfaits et exhortons d’autres associations et ONG de la place à nous emboîter le pas pour l’épanouissement de nos populations en général et de nos patients en particulier. Nous vous remercions pour votre soutien. disponibilité C’est un grand honneur pour moi. 6 OCTOBRE 2006 ALBUM PHOTO DU REPORTAGE Le déchargement des conteneurs, vue partielle du stock au magasin. La remise à Mango, remise du produit au Clip et à un quartier de Kpalimé. La distribution aux malades au CHU CAMPUS. RENDEZ-VOUS N° 77 DU 06 OCTOBRE 2006 La remise dans un village de Agm. La remise au directeur régional de la santé à Kara. RV DOSSIER INTERVIEW DE M. ZOULGAMI SAÏD, D.G. DE A.M.A. (AGENCE DES MUSULMANS D’AFRIQUE) On pense sérieusement à une Université des filières scientifiques à Sokodé et les discussions sont en cours avec les autorités. D'origine koweïtienne, l'Agence des Musulmans d’Afrique A.M.A. est une ONG internationale présente dans plus d'une trentaine de pays africains. Spécialisée dans l'humanitaire, elle abat depuis vingt ans environ un énorme travail au Togo. L’agence a, depuis plus d'un an, changé de main. Habitué au circuit, le nouveau directeur est venu avec beaucoup d’initiatives, toutefois des questions méritent. d’être posées. Quel héritage AM A a-t-il déjà laissé pour les Togolais, qu’est-ce qui a changé depuis l’arrivée du nouveau DG? M. ZOULGAMI a bien voulu nous répondre. Réalise par la rédaction Rendez-vous / Monsieur le directeur, est-ce que vous pouvez vous présenter? Je vous remercie, c'est un plaisir pour nous de vous recevoir pour cette interview. Je suis ZOULGAMI Saïd, Marocain de nationalité, je suis marié et père de deux enfants. J'ai fait la licence en géologie à l'Université Mohamed 5 à Rabat. Je suis avec AM A depuis 1997, j'ai été successivement responsable de division des affaires sociales chargé des orphelins, directeur du centre socio-éducatif de Zongo et depuis 2005 à nos jours, je suis le directeur national de AM A. Est-ce qu’on peut se faire une idée sur ce que votre agence a déjà réalisé dans notre pays? Elle a rendu service dans la santé, l’adduction d’eau dans les villages, l’éducation, les affaires sociales, etc. Lorsqu’on dit Agence des musulmans, les gens pensent seulement aux mosquées. non. Nous avons quatre centres qui fonctionnent au Togo : le centre de Zongo à Lomé, celui de Sokodé, celui de Bafilo et celui de Kara. Nous avons actuellement 800 orphelins et la plupart sont des internes, c’est-à-dire qu'ils sont nourris, logés, soignés, éduqués, instruits et vivent dans nos centres, des centres qui ont tous des écoles. Il y a aussi des centres de formation. Nous employons au total 200 personnes : enseignants, médecins et infirmiers pour nos dispensaires, prédicateurs, assistants sociaux et employés de bureau. Nous avons une radio à Kara et c’est la toute première radio que AMA installe en Afrique. Elle couvre une grande partie du nord, elle sensibilise et fait des émissions appréciées de tout le monde. Il y a des dons d’animaux pour la Tabaski, nous distribuons des friperies pour les pauvres. Un autre point dont nous nous réjouissons, ce sont les caravanes médicales de AMA, la dernière était à Atakpamé. Les gens ont été opérés pour des problèmes de vision, des verres médicaux et des produits. Pharmaceutiques ont été distribués, les gens ont retrouvé la vue et c’était un grand succès. Donc ce n’est pas seulement les mosquées car AMA c’est pour tout le monde. À propos, est-ce qu’il y a des non-musulmans parmi vos orphelins? Ils sont mélangés, il y a des chrétiens, mais avant de les accepter, il faut que nous ayons l’accord de la famille. Qu’est-ce que vous avez apporté de neuf à AMA depuis votre nomination? Je fais déjà 14 mois, nous avons avancé sur beaucoup de plans. On va bientôt mettre en fonction à Dapaong un centre qui a son collège, son dispensaire, sa bibliothèque, un centre professionnel et qui va abriter 200 orphelins. Bientôt nous allons achever le siège, et nous sommes aussi sur le dossier de l’université. Nous sommes passés de plus de 500 orphelins à 800 orphelins, de 143 à 200 fonctionnaires, de 176 à 250 mosquées, de 300 à 400 puits, de 60 à 73 pèlerins. Que vise AMA en étendant ses bienfaits à toutes les religions? Nous sommes d’abord et surtout humanitaires, donc on n’a pas de frontière. confessionnelles ni ethniques ou raciales. Il vous arrive de rencontrer des difficultés sur le terrain ? Jamais, et dans tous les domaines, on opère sans difficulté. Nous sommes en famille au Togo. Comment organisez-vous souvent le ramadan ? Quand le ramadan arrive, les activités s’intensifient. Les activités de rupture du jeûne, l'année passée par exemple, nous sommes allés servir les repas aux prisonniers. Il y a des associations qui viennent demander de l’assistance pour le ramadan, sans oublier les activités dans chaque centre pour le jeûne. Cette année, in cha Allah, nous allons viser les hôpitaux. Vous ne distribuez plus de dattes pour le jeûne ? Il fut une année où un conteneur est venu de Dubaï et on a distribué, mais on ne l'a plus fait. Vous faites aussi beaucoup de choses dans la publication et la distribution de documents ! Oui, on publie et on distribue des livres. Mais nous sommes confrontés à la mauvaise foi de certains. Les gens viennent prendre gratuitement des documents, mais on les retrouve sur la place. du marché. Maintenant cela nous a obligés à changer. On ne le donne qu’aux groupes organisés, aux écoles, ou autres institutions dont on est sûr qu’elles n’iront pas pour vendre. Entre-temps, nous avons attiré l’attention de toutes les ONG islamiques, dont la vôtre, sur la nécessité de recadrer leurs prédicateurs pour plus de productivité, parce que parfois on ne les sent pas alors qu’ils émargent. Est-ce que vous êtes vraiment dans le cas ? Si oui, avez-vous pris des dispositions ? Chacun de nos centres a au moins 13 prédicateurs, ils ont des programmes à remplir, les rapports sont faits, on évalue chacun et nous allons vérifier sur le terrain. Vous avez parlé de 200 fonctionnaires, sur quelle grille salariale vous les traitez ? Selon la loi en vigueur au Togo. Est-ce qu’ils ont tous les FOOTBALL ? Le championnat démarre avec du nombre dans l’aile. Suite de la page 3 des forfaits et des retards considérables sur le terrain. Le plus grand argument avancé est l’absence de moyens, mais ceci n’est qu’un arbre qui veut. Cacher la forêt. Les raisons sont plus profondes car les équipes n’entendent pas se laisser diriger par celui qui est allé dissoudre leur dignité et leurs efforts sur la place publique. Mais le colonel fait la sourde oreille et préfère déplacer les débats en arguant que seul le congrès peut le démettre, comme si la FTF était une... Avantages et avancements? Je suis en train de faire un effort pour améliorer cela. L’amélioration des conditions des fonctionnaires est l’un de mes chantiers. Nous sommes une famille, il faut que tout le monde se sente à l’aise. Vous avez des projets sans nul doute. Oui, bientôt on va inaugurer un cinquième centre à Dapaong, on pense sérieusement à une université des filières scientifiques à Sokodé et les discussions sont en cours avec les autorités. Il y a notre siège qui est en construction, on peut l’inaugurer à partir de 2007, in cha Allah. Vous avez un dernier mot? Je remercie d’abord et surtout les autorités togolaises, à commencer par le chef de l’État Faure. Essozimna Gnassimgbé qui poursuit dans la logique de son défunt père, je remercie aussi ses ministres, parce que là où il n’y a pas de sécurité et de paix, AMA ne peut pas opérer. Je remercie ensuite les autorités locales, les chefs, les préfets et autres qui collaborent beaucoup avec nous. Je souhaite un bon ramadan aux musulmans, que le Togo vive toujours en paix. Association dont il est le père. Comptant sur les habitudes de la maison, il s’évertue à étouffer les contestations et les critiques. La dernière prestation en la matière est l’intimidation et la tentative d’enlèvement dont sont victimes des journalistes de SPORT FM. En attendant, il se réjouit d'avoir aligné dans son camp les professionnels du football togolais. La victoire du Togo sur le Bénin semble lui avoir fait pousser des ailes, mais jusqu’où ira Rock dans son vol ? ------------------- 6 RENDEZ-VOUS N° 77 DU 06 OCTOBRE 2006 ALBUM PHOTOS Quelques réalisations et activités, de gauche à droite : une des mosquées de AMA, la caravane médicale, un puits. Un Centre de Formation, séminaire des orphelins de l'AMA, des bœufs pour la Tabaski. RENDEZ-VOUS N° 77 DU 06 OCTOBRE 2006 RV PAROLE AUX OULEMAS INTERVIEW DE L’IMAM ADJOINT DU CAMPUS, ALI MOHAMED IBRAHIM « Le mois de Ramadan est le mois qui symbolise le summum de la miséricorde d’Allah, de sa compassion, de sa bienveillance, de ses grâces et bienfaits à l’égard de ses serviteurs soumis. » Interview réalisée par N(H ROI DINE Nous venons de terminer le premier tiers du Ramadan, y a-t-il des comportements spécifiques à adopter ? Louanges à Allah qui a créé les hommes et les a répartis en différentes catégories dans le savoir, la foi, l'intelligence, la force et l'action. Je témoigne qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé et je témoigne que Muhammad est son serviteur et son envoyé, le meilleur de ceux qui ont prié et jeûné et le plus sincère de tous les hommes. Qu'Allah lui accorde ses prières et son salut ainsi qu'à sa famille et à ses fidèles compagnons. Je vous remercie. Très sincèrement pour l’opportunité que vous m’offrez. Louange à Allah qui nous a permis d'achever les dix premiers jeûnes du mois de Ramadan. Le mois de Ramadan est le mois qui symbolise le summum de la miséricorde d’Allah, de sa compassion, de sa bienveillance, de ses grâces et bienfaits à l'égard de ses serviteurs soumis. C’est le mois le plus important auprès d’Allah. « Tachez de multiplier l'accomplissement de quatre vertus (durant ce mois) : deux vous attirent la satisfaction de votre Seigneur : ce sont le témoignage qu’il n’y a point de divinité à part Dieu, et l’imploration de son pardon. Les deux autres dont vous ne pouvez vous passer sont l’invocation de Dieu pour qu’il vous accorde l’accès de son paradis et vous épargne celui de l’enfer. Quiconque désaltère un jeûneur, Dieu l'abreuvera de son bassin. Il n’aura plus soif jusqu’à ce qu’il pénètre au paradis ». (Propos du Prophète SAW). Nous retenons qu'il n’y a pas d'invocations spécifiques pour chaque décade du mois de Ramadan. Il y a plutôt une... Multiplication des œuvres bonnes. Au courageux en multipliant ses œuvres. Ceci est un signe positif de l'augmentation de sa loi. Toutes les invocations et évocations de Dieu sont valables, mais privilégiez les quatre choses qu’a exhortées le prophète (SAW) à savoir : - le pardon - le tahlil - invoquez pour avoir accès au paradis - invoquez pour que Dieu vous épargne de l’enfer. Quelles doivent être alors notre comportement de jeûneur ? Je dis tout d’abord que cette question est la bienvenue. En tant que musulmans, nous devons savoir que le mois de Ramadan est l’unique mois dont le jeûne permet d’obtenir la plus haute vertu islamique qui est, après la foi, la piété, comme le Législateur Suprême l’a affirmé : « O croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi vous atteindrez la piété ». S.2 V. 183. Oui, chers frères et sœurs en Islam, le mois de Ramadan est le mois durant lequel Dieu efface les mauvaises actions et outrepasse les fautes, un mois de miséricorde, de bénédictions et de dons au cours duquel Allah affranchit du feu beaucoup de gens. « Malheur à celui qui a jeûné Ramadan sans mériter le pardon de Dieu... » (propos du Prophète (SAW). Arrêtons-nous un moment pour réfléchir et demander : - Méritons-nous le pardon de Dieu jusqu’à ce jour ? - Pourrons-nous obtenir la plus haute vertu islamique qui soit après la foi, à savoir la piété ? - Si la mort nous surprend maintenant, le jeûne accompli peut-il nous servir ? Il est question ici de faire une rétrospective, si vous voulez un bilan à mi-parcours afin de bien démarrer le reste du temps. En somme, la première décade qui renferme la miséricorde divine permet au jeûneur de retrouver la tranquillité de Dieu, la force spirituelle pour mieux affronter les difficultés liées au jeûne. Nous devons jeûner le Ramadan sans transgresser ses interdits, ni faillir à ses règles en contrôlant nos paroles et nos actes. Un jeûneur se réveille le matin pendant qu’on prie déjà à la mosquée, doit-il... Manger parce que le repas du jeûneur à l’aube est béni ? Vous êtes en train d’aborder une question épineuse mais qui est pertinente. Le repas de l’aube est une adoration dans la mesure où c’est le prophète (SAW) qui l'a recommandée en ces termes : « Prenez le repas de l’aube car il est une bénédiction » (Al-Boukhari et Mouslim). Il s'avère donc que le musulman veille à la prise de ce repas, ne serait-ce que de l'eau à défaut d'autre chose. Le prophète (SAW) a en effet dit : « Le repas de l’aube est un repas béni, ne le laissez pas, ne serait-ce qu'une gorgée d’eau, que l’un d’entre vous boive, en effet. Allah et ses anges prient sur ceux qui prennent le repas de l’aube (dans le cadre du jeûne) » (Ahmad). Maintenant, il revient à nous de bien sensibiliser nos frères et sœurs par rapport aux règles liées à ce repas, parce que certains mangent jusqu’au moment de l'appel à la prière. Et c’est dangereux. Le temps de ce repas commence à minuit pour se terminer avant l’aube de quelques minutes. Saïd Ben Thabet dit : « Nous... » Avons pris le repas d'après minuit avec le Prophète (SAW). À peine qu’il eût fini, il se leva pour accomplir la prière du matin. Après combien de temps ? Lui demanda-t-on. Le temps de lire 50 versets, dit Zaid » Boukhari et Mouslim. Nous pouvons estimer le temps entre 15 et 25 minutes. En conclusion, nous devons faire un effort d'arrêter de manger à 4h 35mn. Ce dernier doit s’y abstenir à cause de Dieu. S'il ne peut pas résister, il ne jeûne pas, mais le jour-là est à rembourser. Quels conseils avez-vous pour ce mois ? « Si elle connaissait le mérite du Ramadan, ma nation souhaiterait qu'il durerait toute l'année » propos du Prophète (SAW). Puisse Allah nous compter parmi ceux et celles qui entendent impatiemment la venue de ce grand mois d’adoration et de spiritualité islamique et dont la joie augmente au fur et à mesure qu’il. IMMEUBLE À BAILLER DANS UN ROND-POINT TRÈS INTÉRESSANT DE LA VILLE. CARREFOUR TEXACO NOVISSI AU NIVEAU DU FEU ROUGE. POUR TOUT BESOIN CONTACTEZ LE 900 54 74 OU LE 905 38 41. s’approche. Ainsi, ils se préparent moralement, physiquement et matériellement pour accueillir ce mois béni de Ramadan. Une fois parvenu au Ramadan, ils fournissent le maximum d'efforts dans la pratique de différentes adorations telles que : la prière, le Zikir, la récitation du Saint Coran, l’aumône, les visites en Allah, la recommandation du bien et l’interdiction du mal... cette catégorie de musulmans est la meilleure des catégories ; elle est celle des gens qui ont compris le véritable sens, la valeur et l'importance de ce mois béni de Ramadan. Ils jeûnent donc avec foi, sincérité et amour, et le considèrent comme une occasion qui peut ne pas se renouveler. Qu’Allah nous protège et qu’il nous conforme à ce qu’il aime et agrée en toute situation ! Qu’il nous fasse comprendre sa religion et qu'il nous aide à la pratiquer comme il le faut ! Qu’il nous accorde l'autosuffisance matérielle, la santé, la sécurité, la paix et la tranquillité dans nos âmes, nos familles et nos pays ! Amin ! LE RAMADAN ET VOUS Texte rassemblé par NOVROVD1NE Question : Quel est le statut juridique de la prière du tahajjud en congrégation à la mosquée, pendant les dix derniers jours du Ramadan ? Réponse de Sheikh ‘Alî Gomaa : La majorité des jurisconsultes tient pour permis l'accomplissement des prières surérogatoires comme le tahajjud, les tarâwîh, etc. en congrégation ou individuellement, car le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a fait les deux. Cependant, hormis la prière des tarâwîh, il est préférable de prier chez soi en raison de la parole du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, rapportée par Abû Dâwûd : « La prière de l'homme à son domicile est meilleure que sa prière dans ma mosquée, exception faite des prières prescrites ». Certains jurisconsultes ont considéré comme détestable l’accomplissement des prières surérogatoires en congrégation, sauf les tarâwîh, si l’on veut en faire fausse piété. En l'espèce, il est donc permis d'accomplir la prière du tahajjud en congrégation à la mosquée en vue de la rétribution divine. dans le but d’encourager les gens à l’accomplir. L’avis des jurisconsultes qui y voient quelque chose de détestable vise les congrégations réunies par hypocrisie. Allâh — Exalté soit-Il — est le plus Savant. Les gouttes médicamenteuses pour les yeux sont-elles autorisées pendant le jeûne ? Réponse du centre de fatwa présidé par D. Abdallah Al Fakih : « Cher frère, chère sœur : Il y a deux propos différents chez les Oulémas en ce qui concerne la goutte dans l’œil : 1/ L’école Malékite - dans le propos le plus juste - et d’autres Foukahas ont énoncé que la goutte dans l’œil altère le jeûne, si la goutte parvient à la gorge. Car l’œil est un accès (orifice) même s’il n’est pas coutumier. 2/ L'école Hanifite - dans le propos le plus juste - et d'autres Foukahas ont énoncé que la goutte dans l'œil n'altère pas le jeûne. Car, en fait, elle ne s’oppose pas à la réalité du jeûne (s’interdire de manger et de boire) même si elle parvient dans la gorge. Ce propos a été choisi par » L’imam Ibn Taymiya et certains Oulémas contemporains. Le plus prépondérant - Allah sait mieux - est que la goutte dans l’œil n’altère pas le jeûne, mais il vaut mieux retarder cela à la nuit pour éviter le différend. Si la personne a besoin de ce médicament pendant le jour, alors c'est permis. Mais si elle ressent le goût dans sa gorge, elle doit le cracher. Et Allah sait mieux. Je n’ai pas observé le jeûne pendant cinq jours du mois de Ramadan. Je souhaite rattraper ces jours manqués. Dois-je jeûner cinq jours consécutifs ou puis-je jeûner cinq jours par intermittence ? Réponse du cheikh Ibn ‘Otheimine : Rappelons d’abord que le jeûne du Ramadan est une obligation et un fondement de la religion. Nous ne devons guère le prendre à la légère, ni le négliger. Le Noble Coran nous interpelle en ces termes : « Ô vous qui avez cru ! Le jeûne vous a été prescrit, comme il a été prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété pendant un nombre déterminé de jours [...] », puis Dieu indiqua ces jours déterminés : «Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement [...]» Par ailleurs, le Messager de Dieu - paix et bénédictions de Dieu sur lui - nous apprit que «L’Islam est fondé sur cinq (piliers)» et mentionna le jeûne du mois de Ramadan parmi ces cinq piliers. Le musulman pubère et sain d’esprit ne doit point manquer des jours du Ramadan sans excuse valable, sinon il commettrait un péché atroce parmi les grands péchés. Le Messager de Dieu - paix et bénédictions de Dieu sur lui - dit : «Quiconque manque un jour du Ramadan sans une dérogation valable que Dieu agrée, il ne le rattraperait point par un jeûne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien même il le ferait» ; selon une autre narration : «Quiconque manque un jour du Ramadan sans excuse valable ou sans être malade, il ne le rattraperait point par un jeûne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien même il le ferait.» C’est là une mise en garde forte pour dissuader. Les musulmans ne doivent pas négliger cette grande œuvre cultuelle de l’Islam. Si l’auteur de la question a manqué quelques jours du mois de Ramadan à cause d’une maladie ou d’un voyage, cela ne constitue pas un péché car il a une excuse valable. Il n’est pas impératif de rattraper ces jours en un mois précis. Cette personne a onze mois pour le faire après le Ramadan ; elle peut rattraper ces jours pendant n’importe lequel de ces mois, mais il est préférable et meilleur que cette personne s’empresse de le faire pour s’acquitter des droits de Dieu, car Seul Dieu connaît le Ghayb. De même, il n’est pas nécessaire que ces jours soient consécutifs. Il est possible de jeûner un jour, puis de reprendre le jeûne un ou deux jours plus tard, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les jours manqués soient rattrapés. Dieu - Exalté Soit-Il - veut la facilité pour Ses serviteurs, Il ne veut point la difficulté pour eux, et Il est, comme Il l’écrit dans Son Noble Livre, Clément et Miséricordieux envers les gens. Est-il permis de jeûner ? Après la mi-Chaabane ? J’ai entendu dire que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) l’avait interdit... Louange à Allah. Abou Dawoud (3237) et at-Tirmidhi (738) et Ibn Majah (1651) ont rapporté d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Cessez de jeûner dès la mi-Chaabane » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi, 590). Ce hadith indique l’interdiction de jeûner après le mi-Chaabane, c’est-à-dire à partir du 16e jour. Cependant, il a été rapporté d'autres hadiths qui indiquent qu’il est permis de jeûner (pendant ce temps) : Al-Boukhari (1914) et Mouslim (1082) ont rapporté d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ne jeûnez pas un jour ou deux (juste) avant le début du Ramadan. Mais si l’un d’entre vous a l’habitude de le faire, il peut la maintenir ». Ceci indique qu’il est permis à celui qui en a l'habitude de jeûner après la mi-Chaabane. C’est le cas de... Celui qui jeûne (toujours) le lundi et le jeudi ou un jour sur deux, etc. - Al-Boukhari (1970) et Mouslim (1156) ont rapporté qu’Aïcha (P.A.a) a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) jeûnait tout le mois de Chaabane, il le jeûnait sauf peu (de jours). » C’est la version de Mouslim. An-Nawawi a dit : Sa parole : « il jeûnait tout le mois ; il le jeûnait sauf peu » ; la deuxième phrase explique la première... Ce hadith indique qu’il est permis de jeûner après la mi-Chaabane si c’est pour poursuivre un jeûne commencé dans la première moitié du mois. Les Chafiites ont concilié tous ces hadith et dit : « Seul celui qui en a l'habitude ou celui qui poursuit un jeûne déjà commencé sont autorisés à jeûner après la mi-Chaabane. » Selon l’avis jugé juste par la plupart d’entre eux, l'interdiction formulée dans le hadith implique la prohibition. Mais une partie d’entre eux soutient qu’elle n’implique que la réprobation. Voir al-Madjmou’ (6/399-400) et Fateh al-Bari (4/129). An-Nawawi (Puisse). Allah lui accorder Sa miséricorde a dit dans Riadh as-salihine (p. 412) : « Chapitre sur l’interdiction de jeûner après la mi-Chaabane sauf pour celui qui poursuit un jeûne commencé auparavant et celui qui a l’habitude de jeûner le lundi et le jeudi ». La majorité des ulémas jugent le hadith interdisant de jeûner après la mi-Chaabane faible et déclarent par conséquent qu’il n’est pas réprouvé de jeûner après la mi-Chaabane... Al-Hafiz a dit : « Selon la majorité des ulémas, il est permis de jeûner facultativement après la mi-Chaabane et ils ont jugé le précédent hadith faible... Ahmad l’a même déclaré contestable ». Extrait de Fateh al-Bari... Al-Bayhaqi et at-Tahawi l’ont jugé faible... D’après Ibn Qudama dans al-Moughni, l'imam Ahmad a dit à propos du hadith : « Il n’est pas retenu... nous avons interrogé Abd Rahman ibn Mahdi à son sujet et il ne l’a pas reconnu authentique et ne nous l’a pas transmis... Al-Alaa est un homme sûr et seul le présent hadith lui a été contesté ». Al-Alaa en question est Al-Alaa ibn Abd Rahman a rapporté ledit hadith d’après son père qui le tenait d’Abou Hourayra (P.A.a). Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit, en substance, en réponse à ceux qui ont jugé le hadith faible : « Ce hadith est authentique selon les critères adoptés par Mouslim. Le fait que seul Al-Alaa l'ait rapporté ne constitue pas une cause de faiblesse puisque Al-Alaa est un homme sûr... Mouslim a cité dans son Sahih plusieurs hadiths rapportés par lui d’après son père qui le tenait d’Abou Hourayra (P.A.a). » Et puis il a poursuivi : « Quant au fait de croire qu'il est contredit par les hadiths qui permettent le jeûne de Chaabane, il ne tient pas debout. Car ces hadiths s’appliquent au cas où on jeûne la seconde moitié du mois après avoir jeûné la première et au cas de celui qui a l’habitude de jeûner pendant la 2e moitié de Chaabane... Le hadith d'Al-Alaa interdit l’initiation d'un jeûne isolé et inhabituel après la mi-Chaabane. » Le point de presse des cadres musulmans en réaction aux... Déclarations du Pape dans notre prochaine parution RV ACTU SEMAINE DE L’ARCHITECTE « Le concepteur face au déficit architectural au Togo » Du 03 au 07 octobre courant se tient à l'hôtel 2 février la semaine de l'architecte. Cette semaine fait suite à la célébration de la journée mondiale de l'habitat le 02 février. Tout a donc commencé aux environs de 09 heures en présence de l'Ordre national et ses partenaires. Le ministre de la ville, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, le directeur de la TDE, le représentant du PNVD, et tous les partenaires impliqués dans l'urbanisme. Discours du président de l'Ordre, de la représentante du PNVD, du ministre de la ville, tout le monde a apporté son mot pour célébrer la journée. L’agence d’équipement des terrains urbains, le centre de construction et de logement, la société immobilière du Togo, le fonds spécial du développement et de l'habitat... Un véritable complément, le Togo se retrouve le seul pays de la sous-région totalement dépourvu d’outils appropriés. Pour le développement urbain. C’est alors que le président de l’ONAT a pris le micro. Le ministre de la ville, dans son allocution, a souligné que cette célébration a pour but de faire le bilan des actions menées par les différents pays de PONV afin d'améliorer durablement le cadre de vie des populations. Il a déclaré qu'en 1950, 1/3 de la population mondiale vivait en milieu urbain, mais qu'en 2050, les 2/3 seront en ville, soit 6 milliards de personnes. Il a souligné que le Togo connaît des défis et qu'il est nécessaire d'en dégager des approches de solution. Il a prôné un développement plus ordonné des zones urbaines. Avant de définir la politique urbaine d’aménagement comme étant un ensemble de mesures qui ont toutes pour but de canaliser l’organisation spatiale du développement urbain, de domestiquer des interactions très fortes, et de s’attaquer à la réalité peu satisfaisante qui résulte de l’usage spontané de la politique urbaine. Complètement bien la même urbanisation galopante avant de conclure que l’autorité en est consciente et que des mesures sont prises pour parer à la détérioration du cadre urbain à cause de cette urbanisation galopante. Il a enfin ouvert la journée mondiale de l’habitat. C’est après ce discours que les invités seront appelés au rafraîchissement et à la visite des différentes expositions. Le mercredi matin, à la salle Kéran au même hôtel, ont commencé les manifestations relatives à la semaine de l’architecte. Le directeur général du cadastre et de la cartographie, M. DAKEY Koffi-Kouma, a présenté la première communication. Il a fait ressortir que l’espace urbain s’agrandit sans aucun égard pour l’espace rural qui l’environne. Il a posé le problème en deux points afin de permettre aux concepteurs et aux autorités de ne pas réduire la propriété à une illusion, mais à un changement de mode de gestion ; soit elle acquiert, aménage et revend les terrains équipés, soit enfin elle met en place des procédures plus ou moins. Concertées avec les intéressés du secteur privé. Dans les trois cas, a poursuivi le directeur Dakey, il faut respecter les plans d’urbanisation arrêtés. M. Kwassi Tossah du DGUH de lui succéder. Il a fait ressortir que la législation urbaine foncière au Togo est obsolète, il a regretté le cliché négatif du secteur de l’habitat de notre pays qui est tellement poussé qu’il n’existe même plus une identité urbaine au Togo. Plutôt que d’un défi architectural, l’intervenant y a trouvé un défi dans l’aménagement urbain. En matière urbaine, a-t-il continué, le Togo a été le premier à mettre en place des concepteurs en plein travaux d’institutions. Tout ceci pour que l’espace de nos villes soit géré de façon responsable. Paradoxalement, il faut faire un cuisant constat d’échec devant lequel il faut trouver impérativement une solution. Terminal du Sahel : un véritable désordre portuaire. Par LA RÉDACTION 00:00:00. Faisant l’amère constat de ce que dans notre pays les politiques d’aménagement urbains. Siccitent tant de problèmes dans les faits et dans l’opinion, il a proposé : soit la puissance publique autorise des opérations privées, permis de construire, lotissement. Vue partielle des travaux place beaucoup d’institutions : tout un pléthore d'institutions aussi bien privées que publiques, la direction générale de la cartographie et du cadastre, la direction générale de l'urbanisme et de l’habitat, la direction générale des impôts, la législation agro-foncière. On se rappelle qu’il y a quelques années se créait le terminal du Sahel, un bras de mer pour décongestionner l’affluence et les bousculades administratives au port autonome de Lomé. Mais en moins de dix ans, cette décentralisation se révèle une création inutile pour ne pas dire dangereuse. Au lieu d'une analyse approfondie pour produire un travail qui résiste au temps, l'amateurisme et le souci de l’intérêt égoïste des autorités impliquées ont produit un travail à la va-vite. D'abord, c’était un travail bâclé dont les infrastructures sont actuellement en... Dégradation avancée, il suffit de visiter les lieux. Ensuite, le site a été mal choisi et l’espace beaucoup trop restreint. Enfin et surtout, le lieu est devenu présentement un danger public. Les gros véhicules, ne pouvant plus se partager le lopin qui leur est réservé en attendant les papiers administratifs, ont transformé tout naturellement la voie publique en un garage. Un grand problème vient donc s’ajouter à celui d'une route trop exiguë pour servir à la circulation interurbaine et internationale. Le passage est à tout moment obstrué par des garages anarchiques de véhicules venant du port. Alors bonjour les dégâts. Le lieu est devenu un carrefour privilégié des accidents. Les conducteurs qui ont la malchance de passer par là doivent attendre des heures juste parce que les titans ayant pris la route pour garage, on est obligé d'utiliser la route à tour de rôle. Ceux qui viennent de l’extrême nord passent après ceux de l'extrême sud, tout ceci sous le contrôle d'un policier de circonstance. Pendant ce Temps la police elle-même collecte les deux cents auprès des taximen à quelques mètres. Il ne se passe pas une heure de la journée sans que des titans ne soient garés sur cette voie à peine large pour un simple dédoublement. Ceci se passe quand le conducteur lui-même est en pleines tractations avec les douaniers et autres escrocs administratifs qui doivent, en dehors des taxes réglementaires, avoir leur part du gâteau avant de libérer le pauvre conducteur. Pauvre TOGO ! Service d’hygiène, hydraulique. RENDEZ-VOUS N° 77 DU 06 OCTOBRE 2006 RV ACTU Bolloré se moque des Togolais après 50 années d’un séjour inutile. Par BI-A1 FA C'est encore d'actualité. Le groupe Bolloré, puissamment installé par des manœuvres qui ne sont plus qu'un secret de polichinelle, est en plein pied dans des spots publicitaires sur des chaînes de télévision. Promesses mirobolantes et spots exposent les réalisations du groupe en Europe et dans d'autres pays du monde. Bolloré fait semblant de ne pas savoir que ces publicités sont bonnes pour. Tous les pays sauf le Togo. Après un certain constat sur le terrain, nous avons eu à faire un micro-trottoir dans le monde portuaire. Les différentes personnes rencontrées ont démontré, faisant le parallèle entre Bolloré et Dupuydauby, que le premier a passé presque 50 années en Afrique et au Faure-Eyadema, même homme, deux systèmes. Sucent Bolloré Togo. Mais concrètement, il n’a fait aucune réalisation. Il a préféré rapatrier ses fonds en Europe pendant que, dans les pays où il opère, les infrastructures, surtout portuaires, sont en détérioration. Aucun effort pour moderniser les ports d’où il tire sa manne. Un capitalisme pur et simple qui prend aux Togolais la substance riche et les laisse avec leurs problèmes. Jamais la multinationale n’a pensé au social. Une présence capitaliste qui n’a aucun lien avec le réinvestissement. Pendant ce temps, malgré ses débuts dans le monde portuaire, Dupuydauby fait parler de lui dans la modernisation des infrastructures portuaires mais aussi dans le social. Havas. CHUTE DE 6,23% Comment Bolloré fait perdre de l’argent à ses associés. L’action Havas reculait vendredi, le groupe publicitaire ayant annoncé que son bénéfice du premier semestre a été inférieur de moitié aux attentes des analystes et effectue des prévisions jugées très décevantes pour le second semestre. À 09h27 (07h27 GMT), Havas perdait 6,23% à 3,61 euros, dans un marché en hausse de 0,332%. Havas a enregistré au premier semestre un bénéfice net en baisse de 39,1% à 21 millions d’euros, quasiment inférieur de moitié aux attentes des analystes et des performances du marché, mais promet de rattraper ce dernier en 2008. Havas a également précisé que le niveau de résultat opérationnel du second semestre serait en volume proche de celui du premier semestre (sans certitudes), « ce qui nous conduit à revoir nettement en baisse nos prévisions 2006 », a commenté Pierre Bucaille, analyste chez Fideuram Wargny. Par ailleurs, le groupe britannique d'achat d’espace publicitaire Aegis a indiqué jeudi que son principal. Actionnaire, le Français Vincent Bolloré, également actionnaire d’Havas, venait de lui adresser une demande informelle en vue de l’organisation d’une nouvelle assemblée générale. « Le dossier Aegis reste actuellement dans une impasse que seule une opération d’envergure débloquerait, avec les risques de fusion par la contrainte qu’elle comporterait, » indique Pierre Bucaille, dans une note à ses clients. « Le management (d'Havas) devra faire ses preuves pour démontrer que le groupe, déjà en ordre de marche dans le maintien de ses talents et de ses clients, peut retrouver une meilleure profitabilité, » ajoute l’analyste. Source: AFP L’AGETUR-TOGO CORRIGE SES PAVES Par NOUROUDINE Du temps de feu Eyadema, il suffisait d’une certaine accointance avec le régime en place pour se permettre toutes les bêtises aux dépens du contribuable togolais. Nombreuses sont les œuvres d'utilité publique qui se sont soit arrêtées à mi-chemin, soit bâclées, sans que les auteurs aient la moindre inquiétude. Si on prend le seul exemple du pavage... Des voies publiques, on se rappelle comment les pavés d’Agbalépédo, de Djidjolè, de Bè et de Bè Kpota ont été faits. Opportunisme et mauvaise foi se sont conjugués pour présenter un résultat médiocre ; l’état actuel de ces pavés en dit long. En toute logique, le Togolais est en droit de réclamer la reprise pure et simple de ces travaux, mais à l’époque, il suffisait de se rassurer de la confiance le boulevard pavé en réfection de l’autorité supérieure pour résister à tout. La succession d’un Gnassingbé par un autre a fait dire au Togolais que rien n’a changé, mais certaines réalités viennent prouver le contraire. Certes, c’est le même homme, mais nous y voyons deux systèmes. Il y a quelques mois, nous dénoncions le bâclage du boulevard pavé Todman. Il y a peu, l’AGETUR Togo, à travers un point de presse, a reconnu les insuffisances de son œuvre et a promis de corriger. Car les responsables ont parlé d’une période de garantie d’un mois pendant laquelle le travail mal fait doit être corrigé. Mais connaissant notre histoire, nous... Avions rigolé devant cette promesse, on voit que les travaux sont en train d’être refaits, les pavés carrément enlevés, le travail corrigé et les pavés replacés. C’est du nouveau au Togo. À qui doit-on cette évolution dans nos habitudes ? À la conférence de presse, l’AGETUR a déclaré que ce sont les bailleurs de fonds qui, joignant AIR BURKINA, ont effectivement financé l’essentiel des travaux, le Togo n’ayant participé qu'avec moins de 1 milliard pour un travail qui a coûté plus de 6 milliards. On était aux beaux vieux temps que les concepteurs de cette route soient sur un autre chantier. Est-ce le président Faure qui est derrière cette correction des travaux ou le bailleur de fonds qui n'entend pas voir son financement jeté par la fenêtre ? Si c'est le président Faure, alors nous lui tirons un coup de chapeau, mais nous demandons d'interpeller aussi ceux qui ont exécuté le bitumage de la route Sokodé-Tchamba et de bien d’autres ouvrages publics. Histoire de ne pas faire une justice à double vitesse. Ainsi, on peut apprendre à ceux qui ont pris goût au sabotage des biens publics à la crainte du gendarme. On peut dire la tête haute que le Togo vit un autre système, et boucler la bouche aux jaloux de nos acquis qui soutiennent que le Togo est un gâteau familial que rien n’a changé. ------------------- TT RV PUB 1 Publicités RENDEZ-VOUS N° 77 DU 06 OCTOBRE 2006 12 bibo:issue 77 bibo:numPages 12 -- o:id 31458 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31458 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31478 31767 31768 31769 31770 31771 31772 31773 31774 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/cc84abade02fd2e14258ee5e35bd48e55da10a79.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8ed7376377331d75fdcd724827b3ce20a74d983d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/18110c41554d72c1d9d5a472d2a5136024de4c18.tiff https://islam.zmo.de/files/original/37469254a2f72621fa817beb80f13c39f9c095c1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a7e2cd4b0ef52057640871d850463bb687df96b6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6355dbb77d19e6b8ecf781f3a5316caa101d8398.tiff https://islam.zmo.de/files/original/70870f27ff58bc0dd05ca0811e05d2caa55b0d51.tiff https://islam.zmo.de/files/original/266b727bbeeb68cadd8e7f3b03bba04eea1bf87d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2ed5ca7896e2ae2fa401f605c00f53385f72cda3.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #69 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2128 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2132 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/909 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-07-27 dcterms:identifier iwac-issue-0001309 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Thésaurise ta langue comme tu thésaurises ton or et ton argent. Il se peut que dimanche 30 juillet 2006, les terroristes redoutent le temps ! 8h 30 - 11h 30 : première conférence publique Thème : « Islam, texte et contexte » Programme de conférence publique de Tariq Ramadan Le Président Faure Gnassingbé à sa visite à Lomé Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°69 du 27 juillet 2006 La route menant au centre culturel islamique de Lomé est toujours fermée. 15h 30 - 17h 30 : deuxième conférence publique Thème : « L’Islam dans une société en pleine mutation » Lieu : salle Pya de l’hôtel du 2 février à Lomé La ministre des affaires sociales joue au médecin après la mort pour se faire de la publicité (JUSTICE). Les USA investissent au moins en lieu et place d’une démission, Rock pense à sa réélection. Changement : il faut mobiliser les moyens pour corrompre la presse écrite et certains responsables de clubs. Port Autonome de Lomé L’œuvre de Dupuy-Dauby vue des Togolais au Bénin. DECOUVERTE: MADAN en date ultérieure (MONDE) Ces poltrons qui dirigent le monde arabe LA COMMUNAUTE GUINEENNE AU TOGO EN PLEIN PIEDS DANS LA CONSTRUCTION D’UNE MOSQUEE RV REPORTAGE LES RELATIONS ENTRE LA LIBYE ET LE TOGO EN DIFFICULTÉ ? La route menant au centre culturel islamique de Lomé 2 toujours fermée. Le centre culturel islamique (CCI) de Lomé 2, on se rappelle, est construit il y a belle lurette, à un moment où les relations entre le Colonel Kadhafi et feu Eyadema étaient aux fleurs de l'âge. Avec l'autorisation de l'autorité compétente, ce centre fut construit dans une réserve administrative. Ceci est loin d'être une faveur à la communauté musulmane car d'après nos informations, les autres confessions bénéficient des mêmes avantages fonciers dans la même réserve. Mais depuis sa construction, le CCI est en proie à des difficultés liées à son site, la dernière en date étant la fermeture de la voie qui y mène. Construit en 1981, le CCI ne fut officiellement inauguré qu’en 1997, 16 ans après, quand. Bien même on peut dire qu’à partir de 1984, il fonctionnait au ralenti. C’est dire qu’après sa construction, le centre a été oublié et Lomé 2 ne voulait pas en entendre parler. Des années après, il a fallu le courage et l’audace de l'ancien président de l’Union Musulmane du Togo, M. Nassiki Oumorou, aidé de certains barons, pour que ce centre soit opérationnel. Mais le CCI n’a pas ouvert ses portes aussi simplement. Après mille et une réflexions, l’ancien chef de l’État a ordonné la construction d’un relais de la gendarmerie à quelques encablures du centre avant que ce dernier ne soit autorisé à fonctionner normalement. En deux mois, la gendarmerie fut construite et le centre obtint le feu vert. Histoire d’avoir l’œil sur un centre qui pouvait inquiéter selon la sécurité présidentielle. Ce complexe à but purement humanitaire est fait d’une clinique aux soins gratuits, d’une pharmacie où les médicaments sont gratuitement remis aux malades, d’un collège qui rivalise avec la plupart de nos collèges, d’une grande bi- Bibliothèque, la liste des bienfaits de ce centre à la population toute confession confondue est grande. Pour se rendre à ce centre, l’on emprunte deux axes, l’un à l’Est, l’autre à l’Ouest, sans oublier que les mêmes voies sont utilisées par les Loméens pour joindre le quartier de Hédjranowoé et celui du CHU Campus. Bizarrement, depuis l’inauguration du nouveau palais de la présidence, l’axe qui mène de ce centre au CHU (l’axe le plus emprunté) est fermé au public par les corps habillés. Les élèves, les malades, les employés du centre et le public sont contraints de faire 5 km supplémentaires très souvent à pied pour joindre un centre déjà trop éloigné de la population. Le CCI a mis gratuitement à la disposition du public une grande salle de conférence où, au moins une fois toutes les deux semaines, les gens se retrouvent pour échanger. Mais depuis la fermeture de cette voie, les activités de toutes sortes organisées au centre ne connaissent plus d’affluence. Car par cette fermeture inexpliquée, le centre s’est... davantage éloigné de la population qui devait en bénéficier. La population ne cache pas son mécontentement devant une fermeture aussi arbitraire que gauche. La voie en question traverse celle menant à la nouvelle présidence, donc elle est fermée pour des raisons liées à la sécurité présidentielle. Le hic est qu’au carrefour des deux voies, il est prévu des feux tricolores. S’il est vrai que la voie publique devait s’effacer au profit de la voie présidentielle, pourquoi avoir prévu les feux rouges pour un carrefour qui n’existe pas ? D’où nous sommes en droit de nous demander si ce n’est pas le zèle de la sécurité présidentielle qui a fermé cette voie. Mais si on se rappelle l’histoire de ce centre, on est tenté de soutenir que tout se décide au haut lieu. S’achemine-t-on vers la fermeture de ce centre ou vers son déplacement du site actuel ? Les constructeurs de ce centre n’ont pas choisi de leur propre chef ce site, c’est l’autorité compétente qui leur a alloué ce terrain en toute connaissance de cause. Fermeture de cette voie, le centre est très sous-exploité. Pourquoi autoriser une construction publique à coup de milliards pour après tout l’isoler de la population bénéficiaire ? La route est fermée pour la sécurité d’une présidence qui ne fonctionne même pas encore. Tout est flou et nous sommes confondus dans des togolités. Est-ce le président de la République qui a demandé la fermeture de cette voie ? Est-ce son excellence Faure qui ne veut plus de ce centre construit par celui qu’il appelle actuellement papa ? Nous savons que sur le plan international, Kadhafi est un parrain à Faure, ce n’est plus à démontrer. Suite à la page 3 LA COMMUNAUTÉ GUINÉENNE AU TOGO EN PLEIN PIEDS DANS LA CONSTRUCTION D’UNE MOSQUÉE Par Younous Largement implantée au Togo, la communauté guinéenne majoritairement musulmane a décidé de se doter d’une mosquée pour renforcer les fidèles en activité de construction des lieux de culte musulmans. Commencée il y a quelques mois, cette maison de Dieu est en plein chantier et le Samedi dernier, elle est arrivée à une phase décisive de sa réalisation, la dalle. Comme de tradition, cette phase du travail très délicate a besoin d’une main-d’œuvre importante. C’est ainsi que les frères musulmans guinéens ont fait appel à la solidarité islamique pour ce travail exigeant. À 06 heures déjà, les moudjahiddines (ceux qui s’efforcent dans la voie d’ALLAH), convaincus que c’est un appel lancé pour une œuvre divine, ont pris d’assaut les alentours de la mosquée pour le djihad islamique (l’effort islamique). Dieu n’a-t-Il pas demandé de faire le djihad pour aider l’islam, soit par la contribution financière, matérielle, morale ou physique ? Le travail commença alors sans répit. Électriciens, maçons, menuisiers, manœuvres, tout le monde était au rendez-vous non pas pour être pointé, mais pour une contribution bénévole pour plaire à ALLAH. Aux environs de 10 heures, le président de l’Union Musulmane et l’imam de la mosquée centrale, sans oublier le vieux NASSIKI (parrain de cette mosquée), arrivent pour apporter leur soutien aux travailleurs. À leur côté, il y avait El-Hadj BOUBAKAR Bah, président d’organisation de cette œuvre, et El-Hadj Bapathé, président des Guinéens au Togo. L'imam GUIMBA s’est réjoui de la solidarité agissante au sein de la communauté musulmane et guinéenne en particulier, avant de solliciter d’Allah plein succès aux travaux. Au-delà de cette immense foule faite de Togolais et de ressortissants étrangers, venue pour une aide désintéressée, il faut dire que le financement de cette mosquée est un effort collectif. Très satisfaits du climat combien hospitalier qui règne au Togo, les responsables de cette œuvre humanitaire n’ont pas caché leur reconnaissance à l’endroit des autorités togolaises qui ne ménagent aucun effort pour que cette mosquée soit une réalité. Nous espérons que les autres communautés se sentent au Togo. Musulmans, informés, ne rateront pas une des meilleures occasions pour se garantir le paradis. Les travaux se sont achevés aux environs de 13 heures. Les responsables envisagent déjà une école en plus de cette mosquée qu'ils ont baptisée Ridwan. Ce qui était le plus frappant ce samedi est la participation effective de tout le monde, toute catégorie confondue, en l'occurrence M. DIALLO, très connu dans le monde diplomatique, et les grands financiers de la mosquée. Tout le monde a mis son manteau de côté pour mettre la main au travail. Comme pour confirmer qu'en islam nous sommes tous égaux devant ALLAH. RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27 juillet 2006 RV SOCIETE QUAND LES TERRORISTES REDOUTENT LE TERRORISME Les USA investissent au moins 15 milliards de dollars par an dans des projets islamiques bidons pour étouffer l’islam. PAR AB1-ALFA Nous le disions tantôt, le terrorisme est un fléau redoutable qui mine, mieux que le VIH, le paludisme et toute maladie confondue, la planète Terre. Mais si à ses débuts ce fléau se limitait à Quelques maquisards masqués qui se font entendre de façon sporadique dans différents coins du monde. De nos jours, le terrorisme est devenu le sport favori de la plus grande puissance du monde, avec un certain George Walter BUSH en tête de peloton. Pour atteindre ses objectifs, l'Amérique dispose de plus de 700 bases militaires dans environ 135 pays. Les terroristes ne se cachent plus derrière les rideaux pour faire exploser leurs ceintures, ils s'affichent au grand jour sur les plus grandes chaînes pour lancer officiellement l'opération terroriste. L'Irak, la Palestine, l'Afghanistan, le Liban, la liste est trop longue pour nos colonnes. La ministre des affaires sociales joue au médecin après la mort pour se taire de la PUB. Et pourtant, ces mêmes terroristes, qui font et défont les pays, accusent l'islam de terrorisme. Alors, il faut financer l'islam pour affaiblir l'islam afin d'arrêter sa propagation et son influence. Ce vaste programme vise avant tout à interpréter autrement l'islam, à lui donner un sens qui... permet, à la prétendue première puissance, de faire sa volonté sans qu’un petit doigt ne se lève pour s’y opposer. Il faut pénétrer le monde musulman pour changer sa mentalité. C'est aux USA que pour la première fois nous avions vu une femme, AMINA WADUD, se proclamer imam, elle dirige sa prière dans une cathédrale, les femmes et les hommes tous mélangés dans les rangs. Il y aurait eu entre temps de la part de ces mêmes ennemis de l’islam, une tentative de réécrire le Coran donc de lui donner une autre interprétation. Satan leur ayant voilé la face, ils n’ont pas pu se rendre compte qu’Allah qui a révélé le Coran a promis de le conserver dans sa version originale, or ALLAH ne manque pas à ses promesses. Il faut changer la face à cette religion. Pour y parvenir, il faut adopter une politique de séduction, faire les yeux doux à l’islam afin de le détruire de l’intérieur donc provoquer une implosion. Le Cow-boy devenu président américain, se tourne alors vers les associations islamiques caritatives, les fondations. et gouvernements qui acceptent de partager ses visions. Il y a des pays déjà largement corrompus par ce système. Le cas de la Tunisie où les femmes sont contraintes de ne pas porter de voile, où les sermons des imams sont choisis par l’État, où on n’ouvre les mosquées que juste pour le temps de la prière et après la police vide les mosquées et les boucles. La liste est longue pour ce malheureux pays qui pourtant est de tradition islamique. À travers cette politique appelée opération secrète par la CIA et diplomatie publique par le Département d’État, l’Amérique veut influencer non seulement les musulmans mais aussi et surtout l’islam, une religion que l’on habille de tous les préjugés mais qui paradoxalement prend du terrain. Il faut donc ce que les ennemis de la paix mondiale appellent la réforme de l’islam. Les domaines les plus visés sont les écoles islamiques car, disent les Américains, ces écoles forment la nouvelle génération de « djihadistes, de terroristes », des mots que les plus grands connaisseurs. jusqu’ici n’ont pas pu expliquer. En Afrique de l’Est, quand les Américains découvrent une école islamique qui évolue bien, ils créent à côté de celle-ci une autre école islamique qui la concurrence directement. Ils financent dans le monde des écoles islamiques et en même temps, ils y introduisent des disciplines nouvelles, des enseignants corrompus par la cause américaine et le billet vert. Tout ceci se passe déjà dans 24 pays du monde. Dans d’autres pays, ils financent la construction des mosquées, aident à réhabiliter les anciennes mosquées, organisent des séminaires pour les responsables de mosquées. Ailleurs, les ambassades américaines financent des tournois de football entre mosquées. Ce n’est pas tout, ils financent des médias islamiques de toute sorte en même temps que la formation des journalistes. Des fonds sont investis pour neutraliser ceux qui prêchent l’islam. Au même moment, on finance à travers des associations des séminaires sur des thèmes tels que les relations entre musulmans et non-musulmans. La modernisation, le droit des femmes... Il y a à peine deux semaines, un séminaire sur la notion du genre a eu lieu au centre culturel américain de Lomé. Nous y étions et nous avons vu autour d’une même table des femmes et des hommes tous mélangés (contrairement aux préceptes de l’islam) pour débattre sur la place de la femme en islam. Voici autant de signes qui cachent à peine les intentions du pays de l'oncle Sam. L’Agence américaine pour le développement international (USAID) utilise plus de 21 milliards de dollars annuellement pour ses activités ; mais de ces fonds, plus de 50 % va aux programmes islamiques. Alors, musulmans togolais et d'ailleurs, l'ennemi est à vos portes. Apprenez à le connaître pour mieux évaluer les aides qu’il vous apporte. Certes, Allah est garant de l'islam, il ne changera guère, mais apprenons à connaître notre religion pour ne pas se laisser berner. Par la rédaction. La dernière saison des pluies, cette année, a été particulièrement catastrophique pour les Loméens qui ont la... Malchance de vivre dans des zones qu’on peut par extension désigner d’inondables. Nous avions été témoins oculaires des familles qui ont passé toute la journée à lancer des cris de détresse à l’endroit des sapeurs-pompiers, de la mairie du quartier et autres responsables pour demander secours car les gens étaient envahis par l’eau, les plus chanceux sur le point de l’être. Mais personne n’a fait signe de vie et les gens se sont débrouillés pour éviter le pire. Nous avions vu des petits enfants sauvés par-dessus les clôtures en attendant que leurs parents ne reviennent du service constater les dégâts. De vieilles femmes, les larmes aux yeux, les effets à la tête luttant contre l’eau de pluie pour changer de quartier. À ce moment précis, nos responsables imperturbables regardaient la pluie tomber par-dessus leurs balcons en faisant la sourde oreille aux appels des populations désemparées. Mais quelle n’est pas notre surprise de voir à chaque journal télévisé notre dame des affaires sociales faire le one man. show sous prétexte qu’elle apporte l’aide du gouvernement aux populations sinistrées. Médecin après la mort, les Togolais y sont passés maîtres. Ce n’est pas tout ; après NUKAFU, des individus circulent actuellement de maison en maison dans le quartier Hédjranawoé pour demander aux habitants s’ils ont été envahis par l’eau. Bref, un mini recensement afin de leur apporter l’aide du gouvernement. Quelle honte ! On vient au secours deux mois après les dégâts. Ils ont eu à nous rencontrer, nous leur avions dit que les voisins immédiats étaient très touchés, mais nous autres, nous l’avions échappé à quelques gouttes d’eau près. Ces envoyés n’ont pas eu le courage de nous écouter. Qu’ils transmettent à leurs ministres qui les envoient d’ajouter les quelques bols de maïs qu’ils pensaient nous envoyer à leur part. Qu’ils utilisent le budget et l’énergie qu’ils comptent investir dans cette campagne de secours inutile pour faire quelques canalisations dans le quartier Hédjranawoé ou renforcer le matériel de secours pour que... Demain, nous ne dérangerons plus leur sommeil pendant la pluie. Quant à la ministre Sokpo, qui est réputée très friande des caméras de la TVT, qu’elle cesse d’utiliser le malheur des populations pour faire son faro. La route menant au centre culturel islamique de Lomé 2 est toujours fermée. Suite de la page 2, cette mesure impopulaire que les Libyens au Togo, les musulmans et le public entier boudent sans pouvoir le crier risque de jeter du froid dans les bonnes relations entre le Togo et la Libye. À cette allure, nous avons la confirmation que le changement n’est pas pour demain au Togo et que, contrairement à ce qu’on peut penser, un totalitarisme a remplacé une dictature. Du côté du village, les vieux diront qu’on a vendu un chien pour s’acheter un singe. Cofinancé par Kadhafi et le défunt président des Émirats Arabes Unis à hauteur de 81 865 500 $ américains, ce centre est un Q.G. pour les Libyens au Togo et le colonel Kadhafi y accorde un intérêt particulier. Faure commence-t-il par se démarquer de Kadhafi ? Seule l’ouverture... De cette voie peut lever le doute dans l’esprit des Togolais. Pauvre Togo des Gnassingbé ! Pays dont les rares rues qui existent sont difficilement accessibles. ________________________/ RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27 juillet 2006 RV SPORT EN LIEU EL PLACE D’UNE DÉMISSION. ROCK PENSE À SA RÉÉLECTION Des moyens mobilisés pour corrompre la presse écrite et certains responsables de club. Le film que tourne le lieutenant-colonel ROCK a encore beaucoup de révélations pour les Togolais. Mais en bon militaire, M. Balakyem ne nous surprend pas dans ce tournage, du moins pas plus que la presse togolaise, surtout celle dite écrite. Le football reste l'unique point de convergence des Togolais de tout bord. La seule et unique source à laquelle les Togolais puisent la joie de vivre, comme le disait si bien un confrère, le seul parti unique des Togolais. Mais la direction du football togolais est tombée dans des bras qui ont tout renversé, les manières casernales se sont imposées dans les stades et l'espoir des Togolais a pris la... Tangente. Devant cette déconfiture footballistique, les Togolais sont au bilan. Le film que tourne le lieutenant-colonel ROCK a encore beaucoup de révélations pour les Togolais. Mais en bon militaire, M. Balakyem ne nous surprend pas dans ce tournage, du moins pas plus que la presse togolaise, surtout celle dite écrite. Le football reste l'unique point de convergence des Togolais de tout bord. La seule et unique source à laquelle les Togolais puisent la joie de vivre, comme le disait si bien un confrère, le seul parti unique des Togolais. Mais la direction du football togolais est tombée dans des bras qui ont tout renversé, les manières casernales se sont imposées dans les stades et l'espoir des Togolais a pris la tangente. Devant cette déconfiture footballistique, les Togolais sont au bilan. Certes, l’erreur est humaine et nous ne pouvons pas demander la tête du président de la FTF pour ce qui s'est passé. Mais ce qui est diabolique est de vouloir persévérer dans l’erreur en se camouflant derrière de longues. Explications aussi bien stériles que arrogantes. Ce n’est pas tout, le président de la FTF, loin de remettre le tablier pour calmer les esprits et donner une chance de survie au football togolais, cherche les moyens pour s’accrocher bec et ongle à une direction qui n’a plus besoin de lui mais qu’il considère comme un business personnel. Après avoir utilisé les moyens connus des Togolais pour mettre une par- Oncle : neveu, ce que tu as parlé là, c’est vérité. Quatre grands de la FTF ont missionné. Neveux : toi-même tu as vu, mais on peut dire que c’est bon parce que dans notre Togo, on n’a pas l’habitude de démissionner. Quand tu signes une démission, on dit que tu as trahi. Donc, comme les gens ont commencé avec la FTF, je souhaite que les Togolais prennent l’habitude de démissionner. Si quelqu’un fait quelque chose de mauvais, il doit démissionner à partir de tout de suite, comme ça les gens vont bien faire. Oncle : mais dis-moi pourquoi le chef des Éperviers ne veut pas entendre l’odeur de démission ? Il est de plein pied dans la corruption de la presse écrite alors qu’il n'a pas fini de faire étinceler les billets de banque devant les responsables de club. Triste sort pour le football qui a eu la malchance de tomber aux mains d’un responsable qui n’a pour conseiller que l’autosuggestion. Les dernières nouvelles donnent la preuve que Monsieur Rock n’a pas perdu de ses manières malgré les difficultés qui l’engloutissent. Lors d’une rencontre récemment tenue avec les responsables de club, il n'aurait pas digéré que ceux qu’il a toujours considérés comme ses valets ne se lèvent pas à son entrée dans la salle de réunion. « Le président entre et vous restez assis. Vous ne vous levez pas. C’est moi qui commande ici... en tout cas je l’ai dit pour demain ». Derrière ce demain, Rock compte des années, donc ne vous leurrez pas à moins que les Togolais cessent d’être mesquins. Surtout la presse écrite qui se laisse emballer à tour de bras par quelques billets trébuchants. Le président de Espoir FC de Tchévié n’a pas. Passé derrière les rideaux pour cracher devant Rock la vérité lorsque ce dernier parlait de la reprise des championnats : « Au lieu de vouloir occulter les difficultés, il vaut mieux poser sérieusement le problème à l’endroit où il se pose et dans les termes qu’il faut afin que la solution lui soit trouvée. Regardez plutôt ce miroir de Younous : C’est difficile de dire, tu sais que pour un paysan c’est difficile de cultiver et laisser les singes venir manger. Tu sais que c’est Rock qui a amené les éperviers à la Mondiale pour la première fois. Il y a à manger dans la Mondiale, même si les éperviers n’ont pas volé pour aller loin, le manger là n’est pas petit. C’est seulement un peu que la FIFA a déjà donné pour notre FTF... Oncle : J'ai compris donc si Rock s'en va, c'est un quelqu'un qui n'a pas cultivé qui va venir pour récolter... Neveux, tu as vu non ? Oncle : Donc la FTF est vraiment devenue une entreprise personnelle des gens... Neveux : Le pays même est quoi ? Cadre légal, un congrès extraordinaire par... Exemple. Il serait totalement déplacé, voire surnaturel, d'envisager maintenant une quelconque reprise des activités. Voici des stoïques dont le pays a besoin. Il est inconcevable que, devant une catastrophe de ce genre où le premier responsable du football mondial, dépassé par cette tragédie à la togolaise, s’est explosé en doigtant nos dirigeants devant les caméras de tout le monde entier et en plein stade : « ...vous avez honni votre pays, vous avez honni l’Afrique, ... » des plumes prennent fait et cause pour défendre les auteurs. Cette prise de position ne répond à aucune politique. Nous ne croyons pas que le président Faure jette les fleurs à son grand frère, au contraire cet entêtement met le chef de l’État en difficulté. D’après nos sources, au lieu de critiquer l’homme fort de la FTF, il suffit de lui faire les yeux doux à travers quelques colonnes pour se garantir une enveloppe. En tout cas, beaucoup de confrères ont dit bravo aux prouesses de Rock, nous ne leur en voulons pas mais nous osons croire. qu’ils le font par conviction journalistique dans une démocratie où chacun est libre de son jugement, mais s’ils le font contre une enveloppe comme cela semble être le cas, il faut que nous apprenions à nous faire respecter de ceux qui nous lisent, notre dignité en dépend. Oncle : mais j'ai entendu aussi que la FIFA ne veut pas déposer l'argent dans la main de ceux qui ont honni notre pays, donc la FTF est en train de faire Jacques où es-tu pour voir s'il peut mettre quelques-uns de la FIFA dans la poche pour que les choses marchent. Neveux : ça je ne sais pas mais ce qui est assuré c'est que l'ancien entraîneur que l'on appelle KESHI est dans la colère. Il dit que le président des Éperviers lui a renvoyé sans lui donner ses droits, donc si on ne lui met pas son droit dans la poche, il va pousser Rock pour amener à la justice. Oncle : dans tout ça, je regrette pour Adékpayor, c'est lui que Rock a utilisé pour dire au revoir à Keshi. Mais main- Ces poltrons qui dirigent le monde arabe Par Saïd Branine Ce billet rédigé en réflexion à La guerre contre l'Irak en avril 2003, et l'actuelle invasion éhontée du Liban soulignent la lâcheté et l'impuissance des dirigeants arabes. Les bombardements israéliens sur le Liban confirment sans surprise l'immobilisme de ces responsables. Dans un mémorandum, destiné à Sir Edouard Grey, ministre britannique des Affaires étrangères en 1916, Thomas Edouard Chapman, alias Laurence d’Arabie, précisait : « L’activité du Chérif Hossein semble s’exercer à notre avantage. En effet, elle vise nos objectifs immédiats : l’éclatement du bloc islamique, et la défaite et le démembrement de l’Empire ottoman. D’ailleurs, les États que (le Chérif) créerait pour remplacer les Turcs seraient aussi inoffensifs à notre égard que la Turquie l’était elle-même avant de devenir un jouet des Allemands. Les Arabes sont encore plus instables que les Turcs. Si nous savons nous y prendre, ils resteront à l’état de mosaïque politique, un tissu de petites principautés jalouses, incapable de cohésion. » Plus de 86 ans après, les talents de Visionnaire de Laurence d’Arabie ont malheureusement été confirmés. Depuis l’apparition de la crise irakienne, les chefaillons d’État, roitelets et autres émirs d’opérette que compte la Ligue arabe, ont effectué une démonstration d'incompétence et d’impuissance sans précédent dans l’histoire contemporaine du Proche-Orient. Lâches parmi les lâches, veules parmi les veules, ces régimes sont passés maîtres dans l’art du coup de sabre dans le dos de leurs frères. Happés par le vide, les membres de la Ligue arabe ont réinventé la diplomatie du néant. Ces thuriféraires de l'Oncle Sam, sans honneur ni dignité, assistent avec un lâche contentement à l’agression d’un des leurs. Rien, pas même l’exceptionnel héroïsme du peuple irakien, ne semble émouvoir ces dirigeants habités par une couardise congénitale. Vraiment, ça fait pitié. En tout cas, on n'a qu'à déposer nos yeux pour voir jusqu'à où Rock et ses rescapés de FTF vont aller. Ah, ils s'apprêtent pour aller. Loin quelqu'un m'a dit que Rock ne veut pas manger la honte, il s'apprête même pour jouer prolongations à la FTF. Beaucoup d'argent va couler pour ceux qui vont voter pour sa prolongation, on dit même que dans la presse l'argent circule déjà. Si tu laisses d'écrire mauvais pour parler bien avec photo de Rock, tu vas aller, on va te mettre un petit quelque chose dans la poche tale. Unanimement honnis par les 300 millions d'Arabes, ces gouvernants, cruels avec les faibles et serviles avec les puissants, demeurent obsédés par la stabilité de leur régime. Ces dirigeants - poltrons - inaugurent un nouveau chapitre des contes de Mille et une nuits. À côté des tapis volants, il y a désormais les carpettes volantes, rôle qu'ils incarnent à merveille. Allergiques au patriotisme, spécialisés dans l'accaparement des richesses nationales et la torture des opposants, ils ont fait de la Ligue arabe un club d'intérêt privé. Un véritable réseau de prostitution d'État, dirigé par leurs proxénètes à la bannière. étoilée. Alors que certains ont confié leur souveraineté nationale aux Américains qui assurent leur sécurité intérieure et extérieure, d’autres dépendent de la charité des États-Unis qui acceptent annuellement de leur verser une « zakat » en échange de leur docilité. Que dire aussi de ces émirats collaborateurs ? Mini-émir, mini prix, mais ils font le maximum pour métamorphoser leur territoire en une base américaine. Ces responsables arabes qui se disputent le statut de favori dans le harem de Bush ont transformé les échelles du Levant en courte échelle favorisant le massacre du peuple irakien. De quelque versant qu’on les aborde, ces dirigeants primitifs sont dotés de tous les vices et portent sur leurs visages les stigmates de leur vile nature. Comme l’a rappelé Shakespeare, « les lâches meurent plusieurs fois avant leur mort ; le brave ne goûte jamais la mort qu’une fois ». TIRE DE OUMMA.CON Neveux : approches ton oreille, est-ce que si on commence par parler bien de lui avec jolie photo ce n Est-ce pas mieux ? Comme ça, nous aussi on va... Oncle : Comment tu peux écrire que quelqu'un qui a fait la plus grande bêtise dans la vie de football a bien fait ? Neveu : Est-ce que les autres tournai qui écrivent ça, ils sont morts ? Oncle : Mais je vais réfléchir pour voir si je vais manger un peu avant que Rock démissionne. Neveu : Non, si tu veux venir manger, il faut enlever "démissionner" là dans ta bouche. Moi, je ne sais pas écrire presse, donc il ne faut pas m'oublier. RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27 JUILLET 2006 RV RELIGION LES INTERDITS EN ISLAM Dieu nous a établis sur terre et nous a donné pouvoir sur toute chose. Il nous a aménagé des passages entre les montagnes et a mis à notre service des animaux bien plus forts que nous, ainsi que la mer et les autres éléments. Il nous a dit de manger et de boire les bonnes choses qu'Il nous a prodiguées, mais nous a interdit tout ce qui peut, à plus ou moins longue échéance, nous nuire dans ce monde et l'autre. Il nous a interdit de suivre les pas du diable, de spolier les droits. des autres, de tuer sans raison valable, de se tuer soi-même, de mentir, d’apporter un faux témoignage, de commettre tout acte impur (fornication), de faire des profits non justifiés par notre travail comme l'usure et les jeux de hasard, de trahir, de manquer à Ses promesses, de corrompre sur terre après sa mise en valeur, de changer la création de Dieu, enfin de commettre tout acte contre-nature. Il nous a interdit tout acte immoral et toute nourriture impure ou malsaine tels « alcool, les stupéfiants, la charogne et le sang. Vous sont interdits la bête morte (non égorgée selon le rite), le sang, la viande de porc et toute bête sacrifiée à autre que Dieu (Coran). A-t-on besoin de dire ce qui se forme comme toxines dans un corps juste après sa mort, du fait de la décomposition rapide du sang stagnant dans les vaisseaux? Le sang est, en effet, un tissu excessivement putrescible et c’est un miracle de la vie qu’il ne pourrisse pas dans notre corps. Le porc est un animal cité en exemple et à juste titre pour sa Saleté. Il mange jusqu’aux rats et aux excréments. Il est donc normal de le considérer comme impur. Sa viande est, de ce fait, souvent riche en parasites de toutes sortes, dont le ténia. On a, en outre, dernièrement découvert que la chair de porc était particulièrement riche en substances cancérigènes. Donc, l’interdiction de cette viande ne vise avant tout que notre bien. « Dieu n’a nullement fait de la religion un instrument de gêne. » LE VIN ET LES STUPEFIANTS Ces produits qui n’ont absolument aucune valeur alimentaire agissent par une excitation du système nerveux suivie d'une phase léthargique. On recherche l'un et l’autre effet pour se sentir plus fort ou pour jouir d'un sommeil profond. Leur plus grand danger réside dans l'accoutumance, c'est-à-dire « asservissement du corps à ces drogues dont il demande des doses toujours croissantes pour avoir la même excitation. » Le corps en est ainsi de plus en plus intoxiqué jusqu'à la dégénérescence graisseuse de ses organes. plus nobles et la réduction continue de ses moyens de défense. Cela mène souvent soit à l’asile d’aliénés, soit au sanatorium. Or, si on arrête leur absorption sans surveillance médicale particulière, on s’expose à de graves accidents. Ces faux paradis annihilent la volonté et réduisent l’acuité mentale. D’où la perte en capital humain. Le vin, en particulier, pousse à la violence et même au crime. Il ôte toute pudeur et tout self-control. On commet sous ses effets des actes qu'on n’aurait jamais autrement eu le front de faire. Un homme ivre perd toute réserve et toute dignité et on voit mal quelle autorité il peut ainsi garder sur sa femme et ses enfants qui naissent eux-mêmes prédisposés à l’alcoolisme et à la délinquance. Les stupéfiants tuent complètement toute volonté et réduisent l’homme à une loque lamentable. Si on avance comme argument ce que rapporte la vente de ces produits à l’économie du pays, il faut penser à ce que cela représente comme perte en capital humain, ce que cela nécessite de forces. de l’ordre supplémentaires, d’hôpitaux, dans d’asiles de sanatoriums et ce que cela provoque de drames familiaux. Toute chose qui rapporte de l’argent n’est plus nécessairement utile, et si le fait de rapporter de l’argent justifiait quelque chose, on aurait vite trouvé excuse au vol, à la prostitution et au crime. On t’interroge (1:1 Mohamed) sur le vin et le jeu, dis qu’il y a en eux un grand péché et des profits pour les humains et que leur péché est plus grand que leurs profits (Coran). Pour le reste, cela n’a même pas besoin d’être expliqué, c’est purement et simplement la morale universellement admise, du moins par ceux qui en ont une. L’Islam est donc la religion même de la raison et de la vue lointaine. Dieu ne veut que notre bien et Il n’a créé que le bien. Le mal n’existe pas en lui-même mais ce n’est que la déformation du bien par des mains inspirées du diable. La même pierre qui sert à construire sert aussi à tuer et la même drogue peut aussi bien sauver une vie que l’anéantir. Le tout est une question. de dosage et d’intention. Cette religion n’a aucun coin obscur interdit au raisonnement et aucun de ses dogmes ne va en opposition avec la logique. Elle est lumineuse, elle aime l’encens et les parfums, elle rejette la charogne et toute chose impure. Elle prêche le pardon et la miséricorde. Parmi les attributs de son Dieu, citons les suivants : l’unique, le clément, le miséricordieux, le généreux, l'absoluteur, le ressusciteur des morts, celui qui répond à celui qui l’invoque, le vaste, le bon, l’adoucisseur, l’indulgent, celui qui tient ses promesses, le sage, le salut, le prépondérant, le dispensateur, etc. Dieu connaît la nature même des hommes et sa composition. Il sait que le mal est un penchant naturel sur cette terre de péchés et une victoire enlevée de haute lutte sur l’inertie et l’appel du gouffre. Il sait que l’homme fuit tout ce qu’il ne connaît pas : « Les gens sont ennemis de ce qu’ils ignorent (ou tant qu’ils sont ignorants). » - (Ha-dith.) Ils ont peur de toute idée nouvelle, bonne ou mauvaise. Mauvaise : la nature a pour loi d’unifier le terrain et de supprimer tout renef. Dès qu’une minorité ressort de la masse par son comportement original, bon ou mauvais, elle est aussitôt mise au pilori. On se moque d’elle, on lui coupe les vivres et on l’élimine si on ne peut l’assimiler. Malheureusement, les masses sont très rarement lucides, étant plus facile de devenir mauvais que de devenir bon. Ces masses aveugles, superficielles et rarement constantes sont souvent dévoyées et leurs mœurs héritées ne vont qu’en se dissolvant. C’est l’éternelle histoire du poussin de cygne qui s’est trouvé, par hasard, dans une couvée de canards. Tous les canetons et canards s’offusquèrent de ce monstre et lui firent tant de misères qu’il finit par rejoindre les siens. Est-ce à dire que les canards sont plus beaux que les cygnes ou que le cygne a perdu en quittant les canards ? Donc la bonne minorité est toujours la cible de la mauvaise majorité, elle est « sa tête de Turc ». Jésus, fils de Marie, a pratiqué la politique de L’autre joue tendue. Mais les hommes sont loin de comprendre tant de noblesse et un poète arabe dit : « Quand tu es généreux avec un noble, tu en fais ton esclave, et quand tu es généreux avec un esclave, tu en fais un rebelle. C’est pourquoi l’un des premiers devoirs du musulman est la guerre juste ou « Jihad ». Source : le vrai visage de l’islam L’ÉTAT DU MORT DANS LA TOMBE L’interrogatoire du mort dans sa tombe, sa félicité ou son tourment sont clairement décrits dans le Coran et la sunna. Tout mort reçoit le châtiment qu’il mérite, qu'il soit enterré ou pas, qu’il soit dévoré par les bêtes sauvages, noyé dans la mer ou brûlé par le feu. Son corps comme son âme reçoivent la récompense qu'il mérite, exactement comme s’il avait été enterré. De même, si l’on brûle un homme pieux ou que l’on mette un terme à sa vie par quelque moyen que ce soit, il recevra sa part de félicité. En effet, l'existence de tout être est entre les mains de Dieu qui fait du feu ardent une fraîcheur et une paix. Rien ne Lui est. impossible et il a pouvoir sur toutes choses. Ibn al-Qayyim (Que Dieu lui accorde Sa miséricorde) a dit : « Sache que la doctrine des anciens de la umma (as-Salaf as-Salih) et de ses guides est unanime pour dire que le mort se trouve soit dans la joie, soit dans le tourment, et que cela s’applique aussi bien à l'âme qu'au corps. Après avoir quitté le corps, l’âme subit le châtiment ou goûte au bonheur éternel. Le corps et l’âme connaissent le même tourment ou jouissent de la même félicité. Quand viendra le Jour de la résurrection, les âmes retrouveront leur corps et se lèveront de leur tombe en l’honneur du Maître des mondes. Le retour des corps (à leur état) fait l’unanimité des musulmans » (cf : le livre de l'âme, p. 52). Il est rapporté que les âmes seront à l’Ishtih (Barzakh), elles seront jetées dans le sommet des ‘Illiyyin. Deux traductions du mot ‘Illiyyin sont avancées. L'une par Kechrid (SE) pour qui il s'agit des « hauts lieux du Paradis ». Il écrit : On a interprété le mot Sijjin (Coran 83:7) comme l’un des noms de l'Enfer. On peut aussi en faire la forme superlative de sijjin qui veut dire prison. Mais comme ce mot est mis en antithèse avec illiyyin (les hauts lieux du Paradis), on est en droit de penser qu'il désigne les bas-fonds de l'Enfer. C'est ainsi que nous l’avons traduit (Traduction du Coran, p.797, note). La seconde est avancée par Masson pour qui il s'agit d’une idée d’élévation. On a cru parfois que le mot illiyyun s'appliquait au Paradis le plus élevé. Il semble toutefois qu'il s’agit ici du livre où sont consignés les noms des élus en opposition avec le sijjin mentionné au verset 711 (note 18.1 p.60). Les âmes des prophètes et des martyrs se promènent dans le Paradis comme elles le désirent, tandis que celles des Suite à la page 85 RV ACTU PORT AUTONOME DE LOME L’œuvre de DUPUYDAUBY vue des Togolais. Le groupe progresse à travers ses ambitions pour notre pays et est l'objet d'une attention particulière de la part des Togolais, même ceux vivant à l'extérieur. Il y a de quoi quand on sait que le Togo, étant économiquement beaucoup trop en retard, a besoin de partenaires sérieux capables, au-delà des intérêts capitalistes, de relever l'économie du pays. Ce rôle, les Togolais vivant au Bénin pensent que Progosa peut le jouer. Ils n'ont pas caché leur préoccupation devant le micro du quotidien « LE BÉNINOIS LIBÉRÉ » dans sa livraison n° 112. Aux dernières nouvelles, le jugement du journal « Le Changement » pour son article contre Progosa est reporté pour raison de paiement de caution. Essi de Souza (réfugiée à Agame) Réalisé par Rochereau K, AVI DOUTE Dogbé Kokon (professeur de Lycée) Je suis au Bénin, mais je suis l'actualité togolaise à la minute. J'ai appris que le port de Lomé, qui était confié pendant plusieurs décennies à Bolloré, a été retiré et confié à un groupe espagnol. Je salue cette action des autorités togolaises. Bolloré est l'une des causes de la misère que vit le peuple togolais. Il a pillé notre pays et trompait sans cesse l’ancien président Gnassingbé Eyadéma. Marcelline Adjoua Kaglo (Gérante de Bar) Je ne sais pas ce qui s’est passé au juste, mais j’ai appris que c'est un Espagnol qui va gérer une partie du Pal. Selon ce que j'ai appris, il a décidé d'aider le Togo dans le domaine social et routier. J’attends de voir. Koffi Amoussou (réfugié à Cotonou) Je vois que le président Faure a la volonté de bien faire pour que les Togolais vivent mieux. Avant, je doutais, mais maintenant, en concédant une partie du port à Progosa, la bonne foi de Faure se précise peu à peu. Je connais ce groupe à travers la société Se2m à Lomé. En ajoutant à la volonté politique la volonté économique, je vois que ça ira et je crois que d’ici là, je vais rentrer au pays. Qui sait, peut-être que je trouverai du travail dans cette société. Avoko Avité (commerçante à Cotonou) Moi, je vais presque chaque semaine à Lomé parce que je suis commerçante. C’est quand je suis là-bas que j’apprends des choses sur le problème entre celui qui gérait le port et celui que Faure a choisi. Mais finalement, il paraît que c’est le nouveau qui a gagné. La semaine dernière, j’étais à Lomé quand j’ai suivi le président Faure aller inaugurer des grues que le nouveau patron a achetées. Je crois que c’est une bonne chose. C’est un bon choix et à travers cela, nos enfants pourront trouver du travail. Ferdinand Akakpo (Transitaire au Port autonome de Cotonou) Je connais bien le groupe Bolloré pour avoir été transitaire au Pal. On ne peut pas dire que c’était une bonne gestion. Vincent Bolloré, qui intervient dans la manutention de plusieurs ports d’Afrique, a volé le Togo sans que Eyadéma, qui lui avait donné le marché, ne s’en rende compte. Mais avant son décès, il s’est rendu compte. C’est pourquoi il a sollicité le concours de Jacques Dupuydauby après que celui-ci ait fait des propositions. Je vais souvent au Pal. Je fais des opérations et je crois qu’avec l’arrivée du groupe Progosa, le port de Lomé va augmenter sa capacité et les navires accosteront plus. Je salue l’initiative des autorités de mon pays. Comlan Zamkpé (réfugié à Agamé) Au début, je Je n’aimais pas l’arrivée de Faure au pouvoir. Malgré ses appels pour rentrer au pays, j’avais encore peur. Aujourd’hui, j’ai des amis qui sont retournés au pays et qui sont revenus pour me dire qu’il n’y a plus de problème, donc je m’apprête à rentrer et j’attends seulement quelques formalités au niveau du HCR. Concernant le nouveau groupe qui va moderniser le port de Lomé, je vois à travers cet acte le souci de Faure de rendre le port compétitif. Ceci va amener plus d’argent dans le pays et je crois que cet argent sera équitablement réparti pour que nous aussi, nous en bénéficions. Les gens disent qu’on n’arrête plus les gens à Lomé. C’est peut-être vrai car le 20 juin dernier, les gens sont venus de Lomé pour nous dire de rentrer parce que toutes les poursuites enclenchées contre les gens sont annulées. Ce qui me fait mal, c’est pourquoi Gilchrist Olympio, pour qui nous avons lutté, n’est pas venu nous voir pour voir comment nous vivions ici ? Je vais rentrer prochainement. On a dit qu’on va nous donner quelques... Sous afin de nous réinstaller, c’est ce que j’attends pour rentrer chez moi. Vous parlez du port de Lomé que quelqu’un d’autre a pris. J’espère que ce n’est pas privatisé. Si c’est pour aider le Togo à amorcer son décollage économique, je suis d’accord. Mais si ce groupe Progosa dont vous parlez va faire comme Bolloré, ce n’est pas la peine. Ahcfa Avivi (réfugiée à Corné) : Moi, je ne vais pas rentrer tant que le dialogue qu’ils ont commencé ne va pas aboutir. J’attends encore. Je suis chaque jour l’actualité de mon pays et je sais qu’ils ont donné le port de Lomé à un groupe espagnol. Il paraît que lui veut le moderniser et générer beaucoup d’argent pour le pays. C’est bon, mais où est-ce que cet argent va passer encore ? Si c’est pour créer des emplois pour nous, les jeunes, c’est bon. Esso Tchonda (Architecte à Cotonou) : Moi, je sais que Faure a de l’ambition pour le Togo et je le dis tout le temps. Regardez comment il a retiré le port des mains de Bolloré qui n’a rien fait pour le développer. Avec le groupe. Propos de Jacques Dupuy : les choses vont marcher et le peuple togolais va souffler car les gens souffrent dans mon pays. BOLLORE devant la justice ivoirienne. Des opérateurs du secteur maritime ivoirien ont annoncé samedi leur intention de porter plainte devant la justice ivoirienne contre l’abus de « position dominante » du groupe français Bolloré dans la gestion du Port autonome d’Abidjan (PAA). Dans un communiqué, le Groupement ivoirien du secteur maritime relève la « fermeture de nombreuses sociétés nationales de transit et de manutention, en raison de cette position de monopole » et affirme que « l'État ivoirien, contacté, est resté impuissant face à cette situation ». En conséquence, le Groupement « a décidé de poursuivre le groupe Bolloré pour position dominante dans la gestion du PAA en contradiction avec les règles commerciales de l'Union Européenne et de la Banque Mondiale », selon le communiqué. Le groupe Bolloré assure depuis 2004 la gestion et l’exploitation du terminal à conteneurs pour une. durée de 15 ans renouvelable une fois pour 10 ans, suite à l'obtention d’une concession de gré à gré à travers sa filiale SETV, pour un coût de 5,5 milliards de CFA (environ 8,4 millions d’euros) et une promesse d’investissement de 23 milliards de CFA. La procédure de gré à gré avait suscité à l’époque une vive controverse dans les milieux politiques et économiques ivoiriens. Le PAA, premier port d’Afrique de l’ouest d’une capacité d’accostage de 30 cargos, a connu en trois ans de crise politico-militaire une baisse régulière du trafic, aggravée par la concurrence des ports ghanéens et togolais. Selon les autorités portuaires, le trafic global de marchandises a augmenté de 5% en 2005 avec 18,6 millions de tonnes, contre 17,6 millions en 2004, notamment grâce aux trafics de produits pétroliers bruts et raffinés. L’objectif du PAA est d’accroître jusqu’à 6% le trafic de marchandises en 2006, avec des avantages fiscaux et des procédures douanières simplifiées. Source : République du Togo PETITES RECETTES GRANDS REMÈDES 51 Apprends le minimum obligatoire, fais-toi corriger puis deviens à ton tour enseignant. 52 Sois modeste, délaisse la fierté et la prétention. 53 Laisse le surplus de ce bas monde car tu ne pourras rien amener avec toi. 54 Ne te précipite pas et agis avec prudence. 55 Pense à la mort, à ton tour tu seras lavé, mis dans un linceul et enterré. 56 Sois sincère dans les actes de bien. 57 Prends exemple sur les compagnons, suis-les comme ils ont suivi le meilleur des guides, notre bien-aimé le Prophète Mouhammad. 58 Tire des leçons des histoires que tu écoutes. 59 Ne parle pas de tes frères et sœurs en mal. 60 Le Paradis est une vérité et l’Enfer est une vérité, l’un des deux sera ta future demeure. 61 Tu as une raison, sers-toi en comme il se doit. 62 Trop rire fait mourir le cœur. 63 Que ton silence soit méditation, que ta parole soit invocation et que ton regard te serve de leçon. 64 Ne crie pas et n’élève pas la voix sur ton interlocuteur. 65 Cesse de te Plaindre, ceci n’est pas l’habitude des saints et confie tes problèmes à Dieu. Détache-toi du luxe et satisfais-toi de peu. L’homme n’est pas celui qui réunit les gens autour de lui, mais c’est celui qui réunit les gens dans l’obéissance à Dieu. Le fort n’est pas celui qui vainc les gens, mais c’est celui qui étouffe sa colère alors qu’il peut l’exercer. Juges-toi avant d’être jugé et chaque soir fais un bilan de ta journée. Un jour, tu seras descendu dans l’obscurité et la solitude de la tombe malgré toi, alors désobéis au diable et à ton ego. -------------^^-------- RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27 JUILLET 2006 RV MONDE DÉCOUVERTE : Le parcours d’un Islamologue, TARIQ RAMADAN par Nouroudine. En 1952, le colonel Nasser arrive au pouvoir en Égypte et entame une guerre sans merci contre une confrérie religieuse très populaire fondée par un instituteur pieux né à Ismaïla (une ville d’Égypte) et assassiné le 12 février 1949 par la police secrète du roi d'Égypte d’alors. Dans cette répression féroce, Beaucoup de musulmans engagés dans une spiritualité active laisseront leur vie. D'autres croupiront pendant des années dans les geôles du "frère" Nasser. Les plus chanceux s'exileront pour créer des pôles de renaissance d'un islam réformé dont rêvait Hassan El-Banna, le père fondateur de cette confrérie que constituent les frères musulmans. Parmi ceux-ci, un collaborateur très rapproché du chef charismatique des frères musulmans, Said Ramadan, qui s’était marié à Wafa, une fille de Hassan El-Banna. De cette union naîtra en 1962 à Genève celui qui est sans doute aujourd’hui le plus célèbre islamologue francophone. Très jeune, il se passionna pour les activités sportives. Son amour pour le sport l’emmena à faire du ski, du demi-fond, du 2000 m, du tennis, sans oublier le football, son activité sportive favorite. Devenu enseignant dans un lycée à Genève, il organise des activités de solidarité pour le tiers-monde et fait des voyages en Afrique avec ses élèves. Ses voyages l’ont également emmené en Inde et au Tibet. où il croise le Dalaï-Lama. En 1987, il se marie avec Isabelle, une franco-suisse catholique qui deviendra musulmane très pratiquante par la suite. Avec ses frères Hani (enseignant au lycée) et Bila (passionné des animaux), Tariq fut très actif aux côtés du célèbre socialiste suisse Jean Ziegler. En 1991, il se rend au Caire avec sa famille pour compléter sa formation en islamologie. Là, il fit la connaissance de plusieurs maîtres dont le Cheikh Aqbawi, un sage spécialiste du droit islamique. En 1992, il retourne en Suisse et fonde le mouvement des Musulmans et Musulmanes de Suisse. L’approche spirituelle qui fait de l’Islam la solution à tous les problèmes qu’il propose à la jeunesse européenne d’alors, en panne d’une intégration mal réussie, trouve un écho très favorable. Cette même année, il fut invité à la rencontre annuelle de Bourget organisée par l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), où il reçut un accueil très chaleureux. En 1994, il participe à Grenoble à une manifestation de défense. du voile islamique à l’école et s’implique de plus en plus dans les activités religieuses organisées par les associations islamiques de France. Son approche religieuse séduit beaucoup de non musulmans qui trouvent en lui un interlocuteur valable dans les dialogues interreligieux. Mais c’est sans compter ses détracteurs musulmans et non musulmans qui trouvent en son origine des signes réels d’un islamiste dangereux, terme en vogue alors. En 1995, plus précisément le 4 août 1995, Tariq fut marqué par le décès de son papa. La même année, Charles PASQUA, alors ministre de l’intérieur en France, l’interdit de séjours en France pour motif qu’il pourrait troubler l’ordre public. Avec le soutien de plusieurs personnes de bon sens, cette interdiction fut levée quelques années après. Dans une Europe où critiquer les comportements inadmissibles de l’Etat d’Israël relève de l’antisémitisme, Tariq a été souvent attaqué à tort pour ses prises. Erratum : Dans notre livraison N° 68 du 20 juillet 2006, on lisait à la Une 45 Imams. formés sur leur rôle du 15 au 19 à l'école islamique d'Al-Moutadah à Lomé. La rencontre a plutôt eu lieu au complexe islamique de l'Union Musulmane à Zongo. Veuillez-nous en excuser. de positions contre l’injustice en Palestine. En 2004, le comble a été poussé jusqu’à son interdiction de séjour aux USA pour des motifs obscurs alors qu’il lui était proposé un poste dans une université des USA. Les faucons de la Maison Blanche sont passés sûrement par là. Devant tous ses écueils qui ont jalonné son parcours et de nature à ébranler son engagement spirituel (parfois incompris de certains musulmans), Tariq RAMADAN reste toujours cet homme imperturbable dont le discours perce la superficialité de notre conscience pour raviver nos cœurs en quête de piliers spirituels. Actuellement professeur dans la célèbre université d’Oxford en Grande-Bretagne, Tariq a à son actif une bibliographie impressionnante et un nombre incalculable de conférences dans tous les coins de la planète. Sa venue au Togo est un événement qui Nous l’espérons contribuera à booster l’engagement religieux des cadres musulmans pour un Islam plus actif dans notre pays. Programme de conférence publique de Tariq RAMADAN Dimanche 30 juillet 2006 8h 30 - 11h 30 : première conférence publique Thème : « Islam, texte et contexte » 15h 30 - 17h 30 : deuxième conférence publique Thème : « L’Islam dans une société en pleine mutation » Lieu : salle Pya de l’hôtel du 2 février à Lomé Précis nous en est fourni par un article de la revue Kivounim (Orientations) publié à Jérusalem par l’Organisation sioniste mondiale sur « les plans stratégiques d’Israël pour les années 80 » : « En tant que corps centralisé, l’Égypte est déjà un cadavre, surtout si l’on tient compte de l’affrontement de plus en plus dur entre musulmans et chrétiens. Sa division en provinces géographiques distinctes doit être notre objectif politique pour les années 1990, sur le front occidental. Une fois l’Égypte ainsi disloquée et privée de pouvoir central, des pays comme la Libye, le Soudan, et... D’autres plus éloignés connaîtront la même dissolution. La formation d’un État copte en Haute-Égypte, et celle de petites entités régionales de faible importance, est la clef d’un développement historique actuellement retardé par l’accord de paix, mais inéluctable à long terme. En dépit des apparences, le front Ouest présente moins de problèmes que celui de l’Est. La partition du Liban en cinq provinces préfigure ce qui se passera dans l’ensemble du monde arabe. L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces États. Les structures ethniques de la Syrie l’exposent à un démantèlement qui pourrait aboutir à la création d’un État chiite le long du Complot de l’Israël contre le monde arabe. Un témoignage de la côte, d’un État sunnite dans la région d’Alep, d’un autre à Damas, et d’une entité druze qui pourrait souhaiter... Constituer son propre État - peut-être sur notre Golan - en tout cas avec le Houran et le nord de la Jordanie... Un tel État serait, à long terme, une garantie de paix et de sécurité pour la région. C’est un objectif qui est déjà à notre portée. Riche en pétrole, et en proie à des luttes intestines, l’Irak est dans la ligne de mire israélienne. Sa dissolution serait, pour nous, plus importante que celle de la Syrie, car c’est lui qui représente, à court terme, la plus sérieuse menace pour Israël. « Source : Kivounim, Jérusalem, n° 14, février 1982, pages 49 à 59. (Le texte intégral, dans son original hébreu, est reproduit dans le livre : « Palestine, terre des messages divins », de Roger Garaudy. Ed. Albatros. Paris 1986, p. 377 à 387, et dans sa traduction française à partir de la page 315.) » IMMEUBLE À BAILLER DANS UN ROND-POINT TRÈS INTÉRESSANT DE LA VILLE. CARREFOUR TEXACO NOVISSI AU NIVEAU DU FEU ROUGE. POUR TOUT BESOIN CONTACTEZ LE 900 54 74 OU LE 905 38 41. RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27. juillet 2006 RV PUB ADAN AU TOGO, UNE PREMIÈRE Le célèbre islamologue suisse d'origine égyptienne Tariq RAMADAN séjournera, insha Allah, dans nos murs du 28 juillet au 02 août 2006. En route pour le Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone (CIMEF) au Burkina Faso du 04 au 07 août 2006, il sera en escale dans notre pays où il animera des conférences. Comme à son habitude, il arrive avec son épouse, ses enfants et son secrétaire, comme quoi un musulman va toujours à la quête du paradis avec ses proches. Très connu dans la Oumma pour son djihad intellectuel, ce professeur de philosophie est également connu pour ses positions pacifistes et très réfléchies dans les relations conflictuelles entre le monde musulman et l'Occident. À la rencontre biennale de CIMEF à Ouagadougou, il serait question des grands enjeux de l'Islam. L'ÉTAT DU MORT DANS LA TOMBE Désobéissants, des injustes et des mécréants nagent dans des fleuves de sang. * D'après Ibn al-Qayyim : Les supplices ou le bonheur rencontrés. Dans la tombe sont des signes prémonitoires de la souffrance ou de la félicité qu’on reçoit (comme récompense) dans l’Isthme qui est une étape intermédiaire entre l’ici-bas et l’au-delà. Dieu dit : « Derrière eux un obstacle est dressé jusqu'au jour de leur résurrection » (23: 100). Les gens de l’Isthme sont entre l’ici-bas et l’au-delà. C’est le temps qui sépare le moment de la mort du Jour de la Résurrection, pendant lequel les âmes attendent de rejoindre les corps pour se présenter devant le Créateur. Aïcha (Que Dieu soit satisfait d’elle) a interrogé l’Envoyé de Dieu (BSDL) et il a dit : « ... ô gens ! Si vous saviez ce que je sais, vous pleureriez beaucoup et vous ririez peu. Ô gens ! Cherchez en Dieu un refuge contre les supplices de la tombe, car ils sont vrais » (Rapporté par l’Imam Ahmad dans son musnad) (cf al-fath ar-rabbani, T VIII, p. 120-1). L’INTERROGATOIRE DES DEUX ANGES Il a été rapporté que l’Envoyé de Dieu (BSDL), quand il eût fini d’enterrer un mort, se redressa et dit : « Demandez... » Pardon et l’affermissement pour votre frère dans son interrogatoire qu’il subit à présent (Rapporté par ‘Ali et Ibn Mas ‘ud). D’après Umm Salama (Que Dieu soit satisfait d’elle), elle a dit : « L’envoyé de Dieu (BSDL) est entré chez Abu Salama, alors que sa vue s’est obscurcie, il a fermé les yeux et dit : « Une fois que l’âme quitte (le corps), la vue suit ». Alors ses proches se mirent à hurler, et le Prophète de dire : « N’invoquez Dieu en votre faveur, qu’en disant du bien de vous-même, car les anges sont dépositaires de ce que vous dites ». Puis il a ajouté : « Seigneur ! Pardonne à Abu Salama et élève son rang à celui des bien guidés, (assure-lui) de (dignes) successeurs parmi sa descendance restante, pardonne-nous ainsi qu’à lui. Ô Maître des mondes ! Agrandis-lui son tombeau et éclaire-le » (Rapporté par Muslim). Source : La mort et le jugement dernier. *&&$& g IODE YOONOUS Cel : 929 13 29 CL Le Rendez-vous Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/H A AC Maison du Journalisme boîte. N° 68 E-mail : Ierendezvous2007@yahoo.fr Directeur de Publication : ABI-ALFA Téléphone : 905 38 41 05 Téléphone : 902 92 45 Imp. Saint Louis : HROlkaureu Wakllau Téléphone : 925 25 34 Tirage : 2000 exemplaires RENDEZ-VOUS N° 69 DU 27 juillet 2006 bibo:issue 69 bibo:numPages 8 -- o:id 31459 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31459 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31479 31775 31776 31777 31778 31779 31780 31781 31782 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/836bd138a4c593fe34e7900694108a286310ee81.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8ea0e1d0d79a1552ea3d2da6a76dce7ac1b44614.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a44e5c94a7f418d6862f34522f5590c791f8606e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d2ba26502021cf3096c7b73ad7bd0d6bf5923b76.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ab869c87f105d57d069a3f81938edc29370b3a2c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/73288c70ee5d465c5bc2f2547960ae5ceaf109ed.tiff https://islam.zmo.de/files/original/515b2cda03ae7bc3510d87ba13b607ab5a6fa123.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b9b369c2593551b7e1282af40187d7ea66608b24.tiff https://islam.zmo.de/files/original/94f1d14711261dff159798b65bc550888e759829.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #58 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31368 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-05-12 dcterms:identifier iwac-issue-0001310 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content RV REPORTAGE LE CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE DE LOMÉ 2 À DALAVÉ Inauguration d'une mosquée et conversion d'un chef et 16 de ses administrés Telle une poudrière, rien ne peut faire obstacle à l’expansion vertigineuse de la religion d'ALLAH, l'Islam. Les mosquées poussent au rythme du nombre sans cesse croissant des fidèles musulmans. Voilà un minaret de plus dans un hameau de Lomé, le village de Dalavé, environ deux km à l'est de Davié dans la préfecture du Zio. Première dans la localité, la mosquée est un magnifique bâtiment de 2400 m² planté sur une superficie encore prête à offrir l'hospitalité à d'autres infrastructures. Cette réalisation a été possible grâce au concours d'éminentes figures de la communauté musulmane du Togo et d'ailleurs. De notre frère en Islam Noura-Al Housni des Émirats Arabes Unis (qui a financé) en passant par le Centre Culturel Islamique de Lomé II et l'Imam Kassim, le président de l'UMT, tous y ont abattu un travail de fourmi. Particulièrement le centre culturel islamique et son Directeur général ont accouché d'un joyau. D'autant que l'initiative, la coordination et la finalisation de cette mosquée ont été assurées par ce centre à travers son directeur qui s'est impliqué personnellement dans cette réalisation. La cérémonie tenue celle de l'Imam Kassim, du Directeur du Centre Culturel Islamique. La mise d'inauguration proprement dite du vendredi 05 mai a commencé aux environs de 11 heures devant une foule composée de vieux, jeunes, femmes et enfants musulmans ou non. Parmi cette foule, on notait la présence de hautes autorités musulmanes dont le président de l'UMT, les chefs traditionnels, responsables d'ONG et le DG du Centre Culturel Islamique de Lomé II. Les interventions des uns et des autres ont été riches en enseignements, les unes aussi brillantes que les autres. Parmi celles-ci, on a re- La conversion des 17 personnes sous terre de plante et du président de l'UMT. Les trois illustres intervenants ont tour à tour démontré l'importance d'une mosquée pour les. Musulmans. Ils ont ensuite expliqué que la religion n'appartient à personne en particulier mais à toute personne qui professe l'attestation de foi. Par là, ils ont voulu dissiper l'illusion de ceux qui croient qu'avant d'être musulman, il faut être d'un groupe ethnique ou d'un autre. Ils ont aussi fait savoir que cette mosquée n'est que la volonté d'Allah et par conséquent tous ceux qui ont contribué à sa réalisation ne sont que les moyens de cette volonté. Enfin, ils ont invité les frères bénéficiaires à en faire un bon usage pour l'amour d'Allah et pour le bien de leurs frères ainsi que de leurs descendants. L'autre clou de la cérémonie était la conversion de 11 personnes séance tenante, dont le chef de la localité. Ces personnes ont choisi librement la religion de la vérité. Un rafraîchissement suivi de l'attestation de foi de ces convertis sous la houlette de l'Imam Kassim a mis fin à la cérémonie d'inauguration pour donner place à la grande prière de vendredi. Après la prière dirigée par le nouvel Imam de... Ladite mosquée, M. ALMOUTAD Ousmane, quelle n'a pas été l'agréable surprise de constater qu'il y a une autre queue de jeunes prêts à embrasser l'Islam. C'est ainsi que, la prière une fois terminée, la foule se mobilisa encore pour une seconde attestation de foi de six nouveaux reconvertis. Cette chahadat (attestation de foi) et quelques conseils, utiles pour les nouveaux venus à l'Islam, ont été la dernière étape de cette cérémonie. Il faut relever que si cette cérémonie est l'une des plus marquées de joies et d'enthousiasme des fils et filles de DALAVE, elle ne l'est pas moins du point de vue symbolique : tout comme la première mosquée de notre père Ibrahim, la mosquée AL-HOUDA est la première dans la localité. Qu'Allah, Le Tout-Puissant, reste toujours le socle sur lequel l'Islam se construit. Voici les noms authentiques et musulmans de nos frères qui ont rejoint la communauté du prophète Mohammed (PSL) à Dalavé : YOUSSOUF (HAIBOR AMEINOU, chef du village), MOHAMED (ATTILA Kokou), Ibrahim. (KPOKPO Koffi), Exposition scientifique Moussa (MAROYO Komlan), Abdoul Razak, Abdoul Aziz (GHANDI), Izak (SEDZRO), Issa (ADOKOU Komlan), Ibrahim (MADI Yawo), Amadou (KPOGO Koffi), Seidou (LOKOU Yawo), Youssouf (le chef HAIBOR Améinou), AÏCHA (ATTILA Akossiwa), Abass (AGBAWO Kokou), Mohammed (HAIBOR Komi), Mohammed (AVIGAN Kodjo), Ibrahim (TOGBE Komi), Ismaël (AVIGAN K.). Précédemment à cette inauguration, le centre avait célébré la semaine culturelle. Comme nous l'avons annoncé dans le numéro précédent, l'événement a mobilisé un grand monde fait essentiellement d'élèves. Ceux-ci ont révélé leur talent à travers des expositions qu'ils ont invité les participants à apprécier. Mise sous terre de plantes, jeux de football, sketch et chorale, tout y était pour donner à la semaine un véritable aspect culturel. YOUNOUS Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV ACTU TEL PERE TEL FILS La SDV DANS DE MAUVAIS DRAPS AU SÉNÉGAL La SDV, une société filière de BOLLORE opérant au port du Sénégal, vient enfin d'être amendée à 2,5 milliards. de nos francs. Les complices de cette affaire louche qui a assigné cette société à la justice sont condamnés à 6 mois de prison ferme. Il était en effet question de détournement de 180 000 sacs de riz estimés à 237 millions. La victime de ce détournement a connu une traversée du désert avant de voir sa cause entendue. L'affaire a commencé en juillet 1999. M. Abdoulaye Dieng s'en remet au parquet. La première chambre correctionnelle du tribunal régional de Dakar a, dans un premier temps, innocenté la société suite à un appel de la victime. La deuxième chambre rend un arrêt après mille et une interviews du professeur Cissé Alilou, commissaire à l'éducation à l'union musulmane et professeur d'université. « Oui, l'État togolais ne reconnaît pas les diplômes islamiques. » Les écoles islamiques du Togo souffrent de la non-reconnaissance par l'État togolais des diplômes sanctionnant la formation de leurs élèves. Ce phénomène pénalise nos frères arabisants qui sont limités dans leur marge de manœuvre après les études. Quoi cela est dû. Nous y reviendrons à la fin d'un travail de terrain que nous avons entrepris, mais en attendant, le professeur CISSE vous répond. Est-il vrai que l’État togolais ne reconnaît pas nos diplômes islamiques ? Oui, l'État togolais ne reconnaît pas les diplômes islamiques pour la simple raison que l'État ignore tout du système de formation en cours dans les écoles islamiques. Quel est le profil d'entrée dans les écoles islamiques ? Quel est le profil de sortie ? Quels sont les programmes de formation ? Qui enseigne quoi et à qui ? Pour quelle fin ? Voilà des questions qui méritent des réponses claires permettant une reconnaissance officielle de ces diplômes par l'État. Qu'est-ce qu'il faut donc pour parvenir à cette reconnaissance ? Finalement, la requête en vue d'un pourvoi en cassation de la cour d'appel a dit le droit. Curieuse coïncidence ou habitude de la maison ? On est d'accord que cette société est une filiale de Bolloré, lequel n'a pas encore fini avec la justice de notre pays dans. Un duel qui l'oppose à PROGOSA. Habitué des situations brumeuses dans la concurrence portuaire, BOLLORE est parvenu à emballer toute la justice au Togo. Un premier jugement lui donne raison contre le groupe Progosa. Il a fallu la vigilance des acteurs impliqués dans la gestion de ce dossier pour enfin découvrir que BOLLORE s'est payé les services de la justice pour avoir raison. Quatre de ses hommes seront arrêtés puis relâchés sous caution. Le problème, il faut des programmes clairs avec des profils d'entrée et de sortie, des contenus d'enseignement, des niveaux académiques des enseignants, une organisation claire du temps scolaire et des activités islamiques. Il faut définir l'institution qui donne les diplômes et qui les valide. Aujourd'hui, sur l'ensemble du territoire togolais, chaque école islamique décerne ses diplômes (le certificat d'études primaires, le brevet et le BAC). Il n'existe pas un seul corps de contrôle ni pour la validité des enseignements effectués ni pour les certifications établies. C'est Une véritable pagaille qui se déroule sous nos yeux. Est encore en instance et le verdict en faveur de Bolloré remis en cause. On a parlé aussi de Bolloré dans les coulisses de la justice ivoirienne et un ministre a fait les frais de ses accointances avec lui. Décidément, l'homme a la même couleur partout et il lui est impossible de se séparer de ses réflexes. Ce dernier dossier qui met en cause la SDV au Sénégal fait réfléchir quand on sait ce qui lie cette société à Bolloré. Pas de surprise puisque la SDV n'a fait que suivre la leçon de sa société mère. Dans tous ces épisodes, c'est Progosa qui se frotte les mains car la justice togolaise continue de découvrir les vrais visages des deux adversaires dont elle a le dossier. Qui a dit que le temps n'est pas le meilleur des tribunaux ? Qu’est-ce que l'union musulmane fait pour y trouver une solution ? C'est pour mettre fin à cette pagaille que l'UTM a procédé à une restructuration de l'école islamique, la redéfinition des modes de recrutement des élèves et des... enseignants, en organisant des séminaires pour amener ? Nous vous invitons à lire cette coupure d'une dépêche venant du Sénégal. « La Cour d'Appel, présidée par Mme Raby Wane, statuant en dernier ressort, déclare recevable l'action entreprise par l'opérateur économique Abdoulaye Dieng et lui alloue la somme de deux milliards cinq cent millions à titre de dommages et intérêts. Une somme que doit payer la Sdv, poursuivie pour le délit de détournement de biens appartenant à autrui. Alors que Leonel Louis Lebarre, directeur adjoint de ladite Société, et son complice Ronald Lanirech écopent de six mois ferme avec mandat d'arrêt. Les faits reprochés à la société remontent au mois de juillet 1999. À l'époque, l'opérateur économique Abdoulaye Dieng s’était porté acquéreur de 9.000 tonnes de riz, soit 180 000 les enseignants à doter l'école islamique d'un programme pour le primaire et le secondaire. L'Umt est en train de mettre sur pied une institution unique chargée de l'organisation des examens pour les écoles. islamiques. Ce travail de restructuration est mené par la commission de l'éducation de l'UMT qui a du mal à faire accepter ces nouvelles dispositions aux enseignants arabisants des écoles islamiques habitués à travailler dans l'inorganisation et l'improvisation. La commission de l'éducation de l'UMT est composée essentiellement d'inspecteurs de l'enseignement national et de professeurs d'université. Pour le moment, les actions de cette commission se limitent aux écoles islamiques de Lomé à cause du manque de moyens financiers pour soutenir ces actions sur l'étendue du territoire. La rédaction sacs de riz, d'une valeur estimée à 237 millions francs CFA, vendus aux enchères publiques. Le gardiennage du riz était sous la responsabilité de la SDV. Après avoir rempli toutes les formalités douanières, les établissements Abdoulaye Dieng entament le transfert de la marchandise. Du coup, la douane intervient une nouvelle fois pour leur intimer l'ordre d'arrêter l'opération. Pire, elle retire le document de main levée. C'est en ce moment que la Sdv, avec des documents frauduleux confectionnés par Sylvestre Lamech, enlève frauduleusement la totalité du riz. Une opération menée sans ordonnance de justice et à l'insu du propriétaire légitime. Sans tarder, Abdoulaye dépose une plainte au Parquet. Sur instruction du procureur de la République, les éléments de la brigade de recherches de Dakar ouvrent une enquête. De fil en aiguille, ils parviennent à mettre la main sur les principaux auteurs. Un deal reconnu par les responsables de la Sdv. Pourtant, la première chambre correctionnelle du Tribunal régional de Dakar avait blanchi la Sdv suite à un appel d'Abdoulaye Dieng. La deuxième chambre de la Cour d’appel rend un arrêt après plusieurs renvois. C'est ainsi qu'Abdoulaye a introduit une requête aux fins de pourvoi en cassation pour faire infirmer l'arrêt de la Cour d'Appel. Cette Cour condamne la Sdv à payer 2,5 milliards de francs CFA. ABI -ALFA Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV FATWAH Que l'arbre ne cache pas la forêt. Non-musulman peut-il entrer dans une mosquée ? De par notre ligne éditoriale, nous nous sommes beaucoup intéressés à la succession controversée à l'imamat à Bafilo. Certains peuvent y trouver un acharnement ciblé. Loin de là, nous sommes prêts demain à louer les vertus de ceux que nous dénonçons aujourd'hui si ceux-ci font des exploits. C'est dire que nous n'avons rien pour ou contre quelqu'un, mais nous avons beaucoup de comptes à rendre à la vérité, donc à Dieu. Le rôle du journaliste est d'autant plus complexe que la déontologie requiert de lui non seulement la vérité, mais aussi la neutralité devant les dossiers. Par-dessus tout, l'homme de la plume doit être la voix des sans voix. Mais le hic dans ce dossier atypique qu'est celui de l'imamat à Bafilo est que soit l'on veut présenter les faits tels qu'ils se révèlent, et ceux qui se sentent morveux le traitent de parti pris, soit il essaie de faire en sorte que ni un camp ni l'autre ne se sente doigté, alors il est obligé de tordre le coup à la vérité. Nous avons choisi la première option. Dans cette logique, après avoir bel et bien constaté que le vendredi 28/04/06, le jeune Youssif Mohamed a dirigé la prière à la grande mosquée de Bafilo, et après avoir constaté sur le terrain la satisfaction de la population qui pense avoir enfin eu un imam, nous avions annoncé cela. Cette information, qui ne reflète que la réalité sur le terrain, fait l'objet de tous les commentaires auprès de ceux qui sont résolus à soutenir les ténèbres. Ils font entendre à qui veut bien prêter l'oreille que notre journal proclame l'imam alors qu'il n'a dirigé la prière que par la pression populaire, pendant que le problème est encore en instance. Ils ont très vite oublié que l'actuel imam contesté a été fait imam par la force militaire, mais cela ne les a pas empêchés de l'appeler imam depuis 04 ans, pendant qu'on cherchait une solution à ce problème. Aujourd'hui, la population a décidé de montrer l'exemple d'un imam en décidant de prier en masse derrière le jeune Youssif. Entre un imam investi par Les militaires et celui qui est investi par la volonté populaire, qui mérite d'être appelé imam ? Qu'y a-t-il d'anormal si une population fatiguée d'attendre une solution officielle décide de prendre son destin en main ? C'est la population qui doit choisir l'imam derrière lequel elle doit prier, mais si pour certaines raisons elle laisse cette tâche à une autorité qui hésite, que voulez-vous qu'elle fasse ? Après ce vendredi 28 avril, la communauté était convaincue d'avoir enfin choisi son imam et elle comptait que cela serait ainsi pour toujours. Tout était fini si le préfet n'était pas intervenu pour bloquer la mosquée et emporter les clés. Ces commentaires ne sont ni plus ni moins qu'une façon de prendre l'arbre pour cacher la forêt. Notre titre ne reflète que ce qu'il y a sur le terrain et personne ne peut dire autrement. Au lieu de verser dans des commentaires qui ne changeront rien à la réalité, il faut regarder le problème en face. L'État togolais est à l'épreuve vis-à-vis de l'union musulmane. Celle-ci a toujours rendu d'énormes services pour l'intérêt national et elle a toujours eu de bonnes relations avec les gouvernants, parfois au prix de critiques. Aujourd'hui, en tant que première institution islamique, elle s'est prononcée devant un problème islamique, mais l'application sur le terrain reste un problème. L'occasion est donc venue de voir si notre union sera une fois respectée ou si elle sera obligée de monnayer la vérité contre la volonté politique, au risque d'être dépourvue de tout pouvoir décisionnel. Le président FAURE va-t-il enfin divorcer avec les vieilles habitudes qui ont ruiné feu son père ? Va-t-il encore donner du crédit à ceux qui ont toujours utilisé le RPT pour piétiner leurs adversaires et faire passer leurs intérêts égoïstes, en contribuant de ce fait à faire sombrer le parti ? Va-t-il tourner le dos à ces messieurs qui se présentent souvent comme des poids lourds incontournables, alors qu'ils ne sont que des géants aux pieds d'argile chez eux ? En tout cas, pour l'heure, la mosquée. est restée fermée, ce qui est inadmissible en islam, jusqu'à quand on va continuer par obéir à une infime minorité contre toute une population. De la solution à ce problème dépendra le crédit que la population de Bafilo accordera au renouveau tant promis par le régime en place. _____________ La rédaction Question : Quel est le verdict de l'islam concernant le fait que des personnes non-musulmanes entrent dans les mosquées pour donner des discours ou pour en apprendre davantage sur l'islam ? Réponse de Sheikh Atiyyah Saqr Dieu - Exalté soit-Il - dit : "Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée Sacrée, après cette année-ci. Et si vous redoutez une pénurie, Dieu vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Dieu est Omniscient et Sage." Il dit aussi : "Ô les croyants ! N'approchez pas la prière alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d'impureté - à moins que vous ne soyez en voyage." Jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. En vérité, Dieu est Indulgent et Pardonneur. Se basant sur ces versets, la majorité des juristes musulmans, y compris les savants mâlékites, shâffites et les savants d'autres écoles de jurisprudence islamique, sont d'avis qu'il n'est pas permis aux polythéistes d'entrer dans la Mosquée Sacrée à la Mecque. Cependant, ils déclarent qu'il n'y a rien de mal à ce que les chrétiens et les juifs y entrent. Ils déclarent également que cette règle s'applique à la Mosquée Sacrée à la Mecque et à ses environs. Abû Hanîfah, quant à lui, pense que même les polythéistes peuvent entrer dans la Mosquée Sacrée à la Mecque tant qu'ils n'y restent pas ou n’y séjournent pas. Il a interprété l'impureté dans le sens d'une impureté. spirituelle (liée au polythéisme). Quant aux autres mosquées, les juristes de Médine ont interdit aux non-musulmans d'y entrer car ils sont considérés par le Coran comme étant impurs. On rapporte que, pour sa part, l'Imam Ahmad a dit qu’ils ne pouvaient entrer dans ces mosquées qu'avec la permission des musulmans. Ceci est confirmé par le fait que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a permis aux gens d'At-Tà'if de rester dans la mosquée avant qu’ils n'aient embrassé l'islam. Il a également reçu les Chrétiens de Najrân dans sa mosquée à Médine. Quand l'heure de leur prière est arrivée, ces derniers ont prié à l'intérieur de la mosquée en se tournant vers l’Est. À ce propos, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit (à ses compagnons) : "Laissez-les (accomplir leur prière)". Sous le titre "Un polythéiste entrant à la mosquée", Al-Bukhâri a rapporté dans son Sahîh que Thumàmah Ibn Uthàl - bien qu'il soit polythéiste - a été ligoté à l'intérieur de la mosquée. Dans Fath Al-Bâri, Ibn Hajar rapporte l'existence de différents points de vue sur cette question. Les juristes hanafites l’autorisent sans condition, tandis qu’on rapporte que les savants mâlékites et al-Muzanî interdisent cela totalement. Les savants shâfi'ites quant à eux font la différence entre la Mosquée Sacrée et les autres mosquées. Selon une opinion, la permission serait limitée aux Gens du Livre, mais ceci est réfuté par le cas de Thumàmah cité ci-dessus. LE LAVAGE DES CHEVEUX LORS DES GRANDES ABLUTIONS Question : De nos jours, la femme moderne conserve sa coupe de cheveux faite chez le coiffeur. Parfois la coupe tient plusieurs mois, voire un an, sans que l'eau n'atteigne les cheveux, car la réalisation de ce genre de coupes coûte beaucoup d'argent. Pendant cette période, plusieurs rapports sexuels peuvent avoir lieu, notamment chez les jeunes mariés. La femme est-elle autorisée à se purifier de l'impureté majeure en conservant sa coupe de cheveux ainsi décrite, sachant que l'eau n'atteint pas le cuir chevelu ? Réponse de Sheikh Ahmad Mohammad Abd Al-Al Harîdî Les quatre Imams tiennent pour obligatoire le lavage de la totalité du corps ; ils considèrent qu'il est également obligatoire de mouiller les cheveux, de sorte que l'eau atteigne le cuir chevelu lorsque la chevelure n'est pas dense. Lorsque les cheveux sont denses, les Mâlékites considèrent qu'il est obligatoire de les mouiller et de les remuer jusqu'à ce que l’eau atteigne le cuir chevelu. Les trois Imams affirment qu'il faut que l'eau pénètre à l'intérieur de la chevelure. Il convient donc selon eux de laver les cheveux de l'extérieur et de les remuer afin que l'eau arrive à l'intérieur de la chevelure. Il n’est cependant pas obligatoire que l'eau atteigne le cuir chevelu. Pour ce qui est des cheveux tressés, en ce qui concerne les femmes, les Hanafites sont d’avis qu'il n'est pas nécessaire de défaire les tresses. Mais il convient que l'eau atteigne les racines des cheveux. De plus, ils ajoutent que les femmes, y compris les jeunes mariées, doivent supprimer (les baumes). parfumés (de leurs cheveux), opinion partagée par les Shâfi'ites et les Hanbalites. Les Mâlékites tiennent pour obligatoire que, au cours des ablutions majeures, la femme regroupe ses cheveux tressés et les frotte afin que l'eau les imprègne complètement. D'après ce qui précède, au cours des ablutions majeures consécutives à l'impureté majeure, la femme doit faire pénétrer l'eau à l'intérieur de ses cheveux s’ils sont denses. Elle doit faire pénétrer l'eau jusqu'au cuir chevelu si ses cheveux sont légers. Elle doit également débarrasser ses cheveux de tout produit de beauté susceptible d'empêcher l'imprégnation de l'eau, fut-elle une jeune mariée. Cette obligation vaut quelle que soit la coupe de cheveux portée par la femme, et quelle que soit la somme d'argent dépensée à cette fin. Et Dieu est le plus savant. Suite à la page 74 Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV POLITIQUE A chacun son 27 avril Le port Autonome victime d'un vol toléré Le 27 avril, fête de l'indépendance nationale au Togo, est un événement. qui divise. Le régime en place ayant relégué cette date au second plan au point même de chercher des stratagèmes pour, à défaut de la faire oublier aux Togolais, effacer les auteurs de l'indépendance des archives historiques. Les manifestations à cette date se sont souvent arrêtées à des actes symboliques, toute l'énergie étant investie aux festivités relatives au 13 janvier, au 23 septembre et autre que l'opposition a appelé la fête de l'assassinat. Mais les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Le 27 avril de cette année est venu nous trouver sans Eyadéma, son fils, soucieux de corriger le tir, a décidé de bien faire. Il a mis tout le paquet pour réhabiliter cette fête et effectivement la fête était belle. Mais seulement celui qui a toujours réclamé la réhabilitation de. Après le dialogue, le baptême de feu. Le dialogue inter-Togolais, après mille et une tergiversations, a fini par se faire jour. "Les dialogueurs" sont à pied d'œuvre. Ce dialogue qui souvent finit avant d'avoir commencé a vraiment débuté. Des points de discorde qui ont traditionnellement déclenché le fiasco ont été en partie surmontés. À moins de surprise, cette rencontre, qui pourtant s'est ouverte dans l'indifférence, est partie pour être la bonne. Tout le monde accepte les concessions sous la main de maître de Me Agboyibor, président de séance. Mais seulement après le dialogue, les belles et alléchantes résolutions, cette fête n'était pas au rendez-vous. Il reprochait au régime Faure des insuffisances dans l'organisation. Aussi, doutait-il de la bonne foi du régime par rapport à l'organisation. Mais cela ne lui a pas empêché de mettre pied au pays, seulement il a fêté avec les siens à travers meetings et caravanes pendant que le R.P.T. faisait la java ailleurs. Par après, il va déclarer : "Ils ont fait un pas, j'ai fait un pas." Bref, une sorte d'attirance-répulsion a caractérisé cette date. Eyadema fils a-t-il vraiment organisé cette fête comme il le faut ? Olympio fils a-t-il raison de faire sa fête à part ? Mais souvenez-vous que le Jusqu'au-boutisme n'a jamais payé. Aussi, le Togo a dépassé le duel entre deux familles qui freine tout. Pour finir, "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras." M. Gil, une communion à cette date aurait pu apporter un plus à la réconciliation dont vous parliez tous. La rédaction doit être traduite sur le terrain. Ceci ne serait pas chose aisée si l'on sait que les caciques du R.P.T sont toujours à la page. L'après-dialogue va-t-il pouvoir résister aux barons nostalgiques des beaux vieux temps où le R.P.T se réservait la part du lion ? Ceci annonce un véritable baptême de feu en perspective. Un test pour voir ce que vaut réellement la conscience politique de nos frères. Le dialogue a donc de beaux jours devant lui. Mais attendons-nous aussi à tous les coups de théâtre d'après-dialogue, car c'est avec le passé qu'on prévoit l'avenir. AB!-ALFA Le port autonome de Lomé est un véritable carrefour sous-régional où se croisent, outre les milliers d'opérateurs économiques togolais, des hommes d'affaires de tous les pays. Qui pour recevoir des marchandises envoyées d'Europe, qui pour le petit commerce, qui pour le transit. Les voitures d'occasion souvent bourrées de gadgets de tout genre, les conteneurs remplis de produits importés et les denrées alimentaires transitent toujours par ce port. Ceci nécessite une sécurité très renforcée pour garder tous ces produits à l'abri des mains indélicates. C'est ainsi que la sécurité au port a été renforcée du vivant de feu Eyadema. À chaque cent mètres, on compte un corps habillé, sans oublier l'entrée principale, les différentes issues menant au port et parfois des barrages intérieurs qui ressemblent beaucoup plus à des garnisons. C'est dire que tout est réuni au port de Lomé pour qu'un voleur, si endurci soit-il, n'arrive pas à faire disparaître la moindre aiguille. Mais la surprise vient du fait que, malgré cette sécurité conjointe entre presque tous les corps de notre pays, les irrégularités ne sont pas rares. Soit ce sont des voitures qui, dès leur sortie des bateaux, perdent outre leur contenu, les vitres, phares ou pare-brises. Soit ce sont des véhicules chargés pour quitter le port qui sont visités parfois pendant les nuits et une partie de leur contenu emportée. Soit encore ce sont des sacs de riz, sucres et autres produits destinés aux magasins qui sont éventrés et vidés. Les plaintes des différentes victimes de ces vols finissent souvent dans les couloirs. L'on est donc tenté de se demander à quoi sert ce grand nombre de militaires qui crée très souvent la misère aux opérateurs économiques à l'entrée du port sous prétexte qu'ils font la sécurité. Il n’est pas rare de constater des bastonnades, nous avons encore à l'esprit ce jeune chauffeur à qui la cordelette d’un militaire a fauché l'œil. Les jaloux de nos acquis font croire que ce sont certains hommes de sécurité eux-mêmes qui sont auteurs de ces vols répétés au port. Soit ils opèrent directement eux-mêmes, soit ils le font avec des complicités civiles. Mais nous avons du mal à croire car le défunt chef de l'État, Ayant fabriqué l'armée togolaise à sa propre image, n'a pas lésiné sur les stratégies. Il a mis son génie pour nous laisser en héritage une armée très disciplinée, efficace, connaissant ses droits et ses devoirs. En tout cas, nul ne peut prouver le contraire car c’est l'une des meilleures armées de la région. Mais à voir certaines réalités, nous sommes tentés de donner raison à ceux qui doigtent l'armée au port et pour cause. Il est devenu une tradition de voir au soir des corps habillés relevés du port arriver chez eux avec, sur une moto ou sur un vélo, un demi-sac de riz, de sucre, des boîtes de conserves, une radio, une télé, parfois des pneus et bien d'autres produits. Parfois, c'est carrément un taxi qui est loué pour prendre des choses dans les environs du port pour la maison. Ceux qui habitent avec ces soldats, souvent de service au port, ne peuvent pas dire le contraire. Il suffit d'être un habitué du port pour s'en convaincre. Ce sale phénomène a donné la carte blanche aux traditionnels voleurs qui... opèrent désormais à visage découvert. Il est rare pour un opérateur de recevoir sa marchandise intacte. Il faut faire le gendarme pour la sécurité d'un produit qu'on doit recevoir. Alors si chaque opérateur doit jouer au gendarme pour ses produits, à quoi sert cette pléiade de nos frères militaires ? Tout le monde voit et se tait. C’est devenu un vol toléré au nez de l'autorité portuaire. Les officiers sont-ils pour quelque chose ? Ceci ternit l'image de l'armée togolaise qui a toujours été une référence. Rares sont les pays de la sous-région qui n'ont pas envoyé leurs soldats dans nos différents camps pour la formation. Ce qui est encore surprenant, c'est que pendant qu'une partie des agents de sécurité vole à visage à peine voilé, l'autre partie postée aux différentes entrées bastonne de paisibles citoyens qui, pour raison de chômage, sont forcés de se replier vers le port pour être portefaix ou autres. Tout porte à croire que nous sécurisons le port pour permettre à la sécurité de mieux choisir ce. qu’elle décide pour elle-même. Peut-être nous dira-t-on que qui travaille à l'hôtel vit de l'hôtel. Mais que l'autorité compétente analyse bien si cette formule s'applique dans ce cas. ABI - ALFA Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV MIROIR DIALOGUE DE TOUS LES ESPOIRS Onde : Moi je vais demander pour connaître. Neveu, depuis on dit partout dans les radios qu'on fait dialogue. Dialogue, c’est quoi il s'agit véridiquement ? Neveu : Quand on parle, c'est toi qui dit qu'on parle trop, beaucoup. Ce pays-là, c'est comme le soleil, là, il est à nous tous. Donc quand il y a quelque chose à parler, on parle nous tous. Tu sais que notre TOGO est malade donc on parle pour chercher médicament. Oncle : J'ai compris. Neveu : Quand je parle maladie du TOGO, ce n'est pas palu, le Togo est tombé malade depuis l'événement démocratie en 1990. Depuis ce temps-là, certains sont venus demander le gouvernement de diviser le fauteuil en deux. Mais comme ils sont déjà dans le management, ils refusent. Et depuis. Les blancs qui nous donnent de l'argent sont en colère. Ils disent qu'ils ne donnent plus d'argent. Ils ont dit qu’ils vont tirer l'oreille à Togo. Et depuis le 24 avril 2004, le Togo est à genoux à cause de ce que toi-même tu connais. Donc union européenne a dit que tout le monde n'a qu'à asseoir et parler d'abord. Oncle : Donc tout le monde parle de sa colère qui l'a énervé ? Neveu : Oui, dans tout ça, il y a aussi le cadre d'élections. Oncle : Oh ! Il y a un cadre dans le dialogue aussi ? Neveu : Laisse que je te dise. Le cadre là, ce n'est pas pour la porte. C'est que pour les autres votes, les gens ont voté mais ça n'a pas été transparent. Et on a dit que ce n'était pas transparent. Maintenant, comment laver les votes pour que ça soit clair et transparent, c'est ça le cadre. Oncle : Je vois. C'est à cause de ça que quand un proclame qu'il a gagné, quelqu'un aussi réclame que c'est lui qui a gagné. Mais est-ce que tu vois que ceux qui sont dans le management vont accepter ça ? Neveu : Mon grand-père a dit que le matin... Quand on enlève les déchets dans l'œil, c'est à cet œil qu'il faut montrer. Chacun doit dire la vérité à chacun. Que la pluie pleuve ou non, ils doivent accepter ce cadre pour s'entendre. Oncle : Mais toi qui parles là, tu ne les connais pas ? S'ils ont refusé, maintenant tu vas faire comment ? Neveu : Si les gens là refusent, alors c'est comme s'ils ont pris la tête du Togo et plongé dans l'eau. Les gens sont déjà en colère et il ne faut pas qu'on les énerve encore. Tout le monde a faim. On attend cet argent là tous. Oncle : Eh ! Ce que tu dis là, tu vas trop loin. Est-ce que tu as bien regardé autour de toi, mon neveu ? Si c'est ça, moi je rentre à la maison. Neveu : Moi, je n'ai pas peur, nous sommes tous des Togolais, quelqu'un ne peut pas faire quelque chose à quelqu'un ici. Oncle : À l'élection passée, tu étais présent ? Les rues de Lomé : à chacun son code. Neveu : Qu'est-ce que tu as avec ton cheval de fer ? Oncle : C'est quelqu'un qui m'a ramassé par derrière. Regarde, le genou de mon bras fait très mal, mon... pied aussi. C'est la douleur qui me brûle comme ça. Neveu : C'est pas impossible. Qui a fait ça ! Oncle : Je sais même ? On appelle Zémidja ou quelque chose comme ça. Ceux qui transportent les gens trois ou quatre sur moto là. Neveu : Il est où ce Zémidjan ? Oncle : Il s'est fui. Le feu rouge brûlait bien mais il ne s'est pas arrêté, il est venu me cogner. Neveu : Mon oncle, c'est ce que moi je parle tous les jours. Dans notre pays, personne ne respecte rien. Tout le monde fait ce qu'il veut sur la route. Certains disent qu'ils sont empressés. Mais d'autres disent qu'ils pensent tellement aux pensées dans la tête qu'ils ne voient même pas les feux multicolores. Oncle : C'est du Katcharatcha ! Dans tout ça là, où est la police ! Ils doivent arrêter ceux qui brûlent les feux multicolores. Neveu : Toi, tu parles encore des policiers ! Eux, ils font leur business avec les chauffeurs. Tu peux brûler mille feux si tu donnes deux cents francs au policier, tu t'en vas. Oncle : Donc quand le policier crie "les pièces", il veut... Dire l'argent ? Neveu : Oh toi aussi. Il ne peut pas parler fort parce qu'ils prennent l'argent là dans le noir. Il ne veut pas que les chefs savent ça. Oncle : Ouh ! Si c'est ça, quelqu'un m'a dit que c'est les chefs même qui les envoient pour escroquer les chauffeurs. Après, ils vont partager le gâteau. C'est pour ça même que les gens n'ont plus de papiers s'ils ont des pièces et ils brûlent les feux en désordre. Neveu : Ce n'est pas eux-mêmes qui organisent le désordre de la circulation pour avoir du fric ? Oncle : Allez-y voir. Moi, je vais chez le mécano. Je peux gager deux balles chez toi là. C'est dur pour moi. Neveu : Je n'ai aucun franc dans mes poches maintenant, j'oublie même que je suis en train d'être en retard. Au revoir. La compagnie des erreurs électriques du TOGO est de retour. Oncle : Où vas-tu mon neveu ? Neveu : Hummm... oncle, mon radio que mon fils m'a envoyé de Djâma ne parle plus. Comment ça ? Je ne comprends plus rien. C'est comme ça que dans la maison, tous les radios ont refusé de. Parler depuis que CEET a coupé le courant. Oncle : Oh ! Qu'est-ce que tu parles ? Tu crois que ton petit radio, c'est quelque chose ça ? Partout à Lomé, tout le monde parle. Celui-ci dit "ma télé est brûlée", l'autre "mon réfrigérateur", un autre encore "ma machine". Vas-y voir, tout est grillé dans Lomé parce que la Compagnie des Erreurs Électriques du Togo (CEET) coupe trop le courant. Même quand le docteur veut ouvrir le ventre de son malade, il doit bien calculer. Il doit bien voir s'il peut finir avant la coupure de courant. Neveu : Si c'est comme ça, je te demande : c’est pour ça que vraiment ils ont renvoyé Togo Obscurité, non ? Oncle : C'est ça. Mais comme Togo Obscurité n'est plus là, vraiment ils disent que c'est la corde qui est coupée depuis Akossombo et on attache, ça n'attache pas. Neveu : Moi, je dis que s'il ne peut pas, il n'a qu'à donner des lampions à tout le monde comme au temps de mon grand-père. Sinon, tel que je regarde la situation ! Oncle : C'est toi seul qui ne sais pas. Au Togo, les choses vont comme la danse des Nago. Quand ça avance en avant, ça recule en arrière. Toi-même, regardes. Avec ça, là, comment on peut évoluer ? Neveu : Toi, tu parles d'évoluer ? Évoluer pour aller où ? Comme les grands, quelqu'un, ils ont évolué, ça suffit ! Oncle : Mets tout ce que tu parles à côté. Parlons de la circulation. S'il n'y a pas de courant, dans là où les routes se coupent, les feux ne brûlent plus. Depuis beaucoup de jours, il n'y a pas de feu pour arrêter les gens. Les policiers sont même fatigués de siffler et de lever la main. Ce qui est pire, c'est que les gens là ne gagnent pas d'argent dans ce travail. Donc, comme ça, tout le monde marche comme il veut et voilà : les voitures, les motos, les vélos et même les marcheurs se cognent. Tu vois, avec tout ça, où irons-nous ? Neveu : À bientôt. L’insécurité à Lomé Neveu : Oncle, est-ce que tu sais que maintenant, si tu ne regardes pas bien, on peut te voler toi-même ? Oncle : Qu'est-ce que tu parles ? Voler moi, une personne ? Je ne te comprends pas. Neveu : C'est la vérité que je parle. On... Des voleurs à mains armées volent tout : motos, voitures, et même ils volent les gens pour les vendre en pièces détachées. Oncle : Ah, moi ce que j'ai entendu avec mes oreilles, c'est que si tu tiens quelque chose qui brille, ils vont te tuer et le prendre ; même si tu mets du coton dans une jolie mallette, tu es en danger. Les riches ont peur. Ils ne ferment pas l'œil la nuit. C'est vraiment une affaire de vol. Moi-même, la peur grandit dans mon ventre. Neveu : Ce que toi, tu as entendu, c'est rien. Moi, j'ai vu avec mes propres yeux. On a coupé la sacoche d'une madame sous les yeux des gens. Maintenant, même si tu as un portable, c'est dans le caleçon que tu vas le mettre. Sinon, ils vont le prendre. Oncle : Pouah ! Ne dis pas ça, neveu ! Avant-hier, mes oreilles ont écouté qu'au CHU, on a volé un bébé. Neveu : Dis vrai ! Mais qu'est-ce que cette autorité fait pour traiter cette affaire de vol ? Oncle : Oh, tu me demandes ? Les forces de l'ordre cherchent ces gens comme un chat cherche une souris. Neveu : Tu parles ! En tout cas, c'est toi. Qui dit ça ? On parle que quand Sodja attrape des voleurs, ils les laissent après deux jours. Maintenant, c'est pire ; ils volent même des bosses sur le dos des gens ; on dit que c’est pour faire de l'argent avec. Les longues bouches disent aussi qu'on peut voler ce que tu as en bas là. Oncle : Quoi ça ? Neveu : Je dis vrai, si quelqu'un te salue et attrape ta main, il va faire disparaître ça. Les gens disent que c'est Ibo qui fait ça, mais les autorités disent que c'est faux. Alors que quand tu voyages chez les Ibo, tu peux voir qu'on vend l'homme en pièces détachées. Donc quand ils viennent chez nous, comme chez nous tout le monde est chez lui, ils veulent faire comme on fait à Lagos. Oncle : Ce que tu dis là tremble mes pieds, je vais m'en aller. Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV FATWAH La Togolaise des eaux au bord du gouffre ? La régie nationale rentre quand on sait que la société des eaux fait signaler qu'il aurait une dette d'environ 15 millions. Le D.G. Kpandja n'est pas venu à la... Tête de passé la main à la TDE, l'eau se vend au Togo et à la Togolaise des Eaux afin, dit-on, d'améliorer les prestations. Mais on semble récolter l'effet contraire. Apparemment en bonne forme, cette société est assise pourtant sur des braises. Les innombrables demandes d'adduction d'eau dorment dans les tiroirs. De simples tuyaux endommagés sur le réseau de distribution d’eau sont difficilement remplaçables. On n'hésite pas à cracher aux yeux des clients fatigués d'attendre qu'il n'y a pas de matériels afin de les alimenter en eau. Ceci ne peut laisser indifférent. L'eau se vend au Togo et c'est le vendeur qui fixe son prix. De plus, les fontaines publiques qui ont, jadis, été une source de gaspillage appartiennent depuis longtemps à l’histoire. Nous sommes surpris d'entendre le service technique de la TDE déclarer qu'il n'y a pas de matériels nécessaires pour le branchement d'eau. Même d'une maison à l'autre dans un quartier déjà alimenté, ce n'est pas facile. Ne nous demandez donc pas comment se... débrouillent les nouveaux quartiers. Or seau. Dans les arcanes proches de la TDE, il se révèle que cette société est malade de la mauvaise gestion. On mentionne une dette d'environ 15 milliards et de 10 autres milliards pour relancer les travaux. Si cela se confirme, on est en droit de se demander si cette société ne signe pas son arrêt de mort. (Nous y reviendrons). WAKILOU TOGBUI Edoh Assignon III converti à l'islam Le samedi 29 avril 2006 a eu lieu au village de Yogon, canton d’Aveté dans le Zio, la conversion à l’islam de 26 personnes dont le chef Edoh Assignon III devenu Ali. Débutées à 10 heures, les cérémonies se sont déroulées en présence de nombreuses personnalités, de 04 chefs des villages voisins et des représentants du préfet et du maire. El Hadj Fouséni et Biengou Marna étaient les responsables d'organisation. Sous le haut patronage de Malam Yolou et son groupe venus de Kpalimé, le tout a commencé par une lecture du Coran et la prière suivie de prêche. Ensuite viendra le chef Assignon. Pour son intervention, à 13h30, se fera la conversion proprement dite. Le chef et 25 de ses administrés ont donc accepté l'attestation de foi. Après, un dîner mettra fin à cette cérémonie qui finira aux environs de 16 heures. Nous savons que normalement c'est à la charge de Malam Yolou et son Younous ta solidarité entre musulmans et non-musulmans. Chers savants, que la paix soit sur vous. Dans notre pays, il y a de nombreuses organisations caritatives telles que les orphelinats, qui sont parfois financées par des institutions non-musulmanes. Est-il permis pour un non-musulman de prendre en charge financièrement un musulman ? Le cas échéant, quelles sont les conditions d'une telle prise en charge ? Que Dieu vous en rétribue. Réponse de Sheikh 'Alî As-Saratâwî : "Apparemment, ce que l'on discute dans cette question c'est le soutien financier des nécessiteux. Il n'est pas interdit aux non-musulmans de contribuer aux œuvres de bienfaisance dans un État islamique." Donc, si un non-musulman veut nourrir un orphelin, il n'y a aucune objection légale à cela. Ainsi, nous menons la même responsabilité. Une telle responsabilité commune dans une société exige que tous ses membres se sentent concernés par l'entretien des orphelins et des nécessiteux, et par la prise en charge de leurs besoins. Ce devoir couvre tous les individus d'un pays donné, et en même temps, tous les orphelins devraient bénéficier de cet effort de solidarité, peu importe leur religion. Par ailleurs, Dieu Tout-Puissant nous a donné la vie et nous partageons, tout au long, les mêmes intérêts avec nos frères non-musulmans dans nos pays arabes et musulmans. De plus, nous devons suivre les paroles du Prophète - paix et bénédictions sur lui - concernant les non-musulmans : "Ils jouissent des mêmes droits que nous et il leur incombe les mêmes devoirs." Réponse de Sheikh Jâd Al-Haqq 'Alî Jâd Al-Haqq : Faire le bien, donner l'aumône, coopérer avec autrui dans l'accomplissement des œuvres charitables sont des choses recommandées en islam et sont essentielles. Tout à fait permises entre adeptes des différentes religions. Ibn Abî Shaybah rapporte qu'on interrogea Jàbir Ibn Zayd à propos des ayants-droit de l'aumône. Jàbir répondit : "L'aumône revient à tes coreligionnaires (c'est-à-dire les musulmans) et aux dhimmis (c'est-à-dire les ressortissants des Gens du Livre). Il est permis de consommer la nourriture des Gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens) et d'épouser leurs femmes. Il a dit - Exalté soit-Il - : "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur dot, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient sa foi." Le Calife ’Umar Ibn Abd Al-'Azîz - qu'Allah l'agrée - qui était aussi un éminent savant, écrivit au gouverneur qu'il avait nommé à Bassora, lui recommandant... entre autres : "Quant aux Gens du Livre, prends soin de leurs vieillards et de leurs indigents qui n'ont pas de moyen de subsistance, et entretiens-les sur les deniers du Trésor Public musulman, à la hauteur de leurs besoins." Ce message montre que le gouverneur a reçu l'ordre de verser une pension régulière à ces personnes afin de leur éviter de tendre la main pour subvenir à leurs besoins. Il est aussi stipulé par testament qu'une mosquée soit construite pour les musulmans. Puisque ce legs relève légalement des contrats de donations, et vu qu'on accepte qu'un non-musulman participe par des dons à la construction d'une mosquée, alors la donation directe par un non-musulman dans le but de construire une mosquée ou de contribuer à sa construction est aussi acceptable. Ainsi, toute autre œuvre de charité relève de ce même règlement. Traduit de l’anglais Islamonline.net. Jàbir ajouta : "Le Messager d'Allâh - paix et bénédictions sur lui - réservait aux dhimmis une... Part de la zakàh et du khums son action, et il sera dans l'au-delà, du nombre des perdants. Selon ce noble verset, il est permis de commercer avec les Gens du Livre et d'échanger des bénéfices avec eux. De plus, le verset nous apprend qu'il est permis de consommer la nourriture que nous leur achetons ou qu'ils nous invitent à manger chez eux et qu'il est permis de se marier aux femmes scripturaires. Dans Al-Amwàl, Abù 'Ubayd rapporte qu'en vertu de ces textes, les juristes musulmans des écoles malékite, shaféite et hambalite sont d'avis qu'il est permis au musulman d'accepter les cadeaux faits par les non-musulmans. Ils considèrent que ce type de présents fait partie des donations échangeables entre adeptes de religions différentes, tant que ces donations ne sont pas faites en vue d'un acte illicite. De plus, il y a des textes explicites de l'école shaféite affirmant qu'il est permis pour un non-musulman. Sheikh Alî As-Saratàwî est le chef du département de jurisprudence de l'université. de Najah à Naplouse. [2] La zakât désigne l'aumône légale que doivent payer les Musulmans aisés. Le khums, littéralement le cinquième, désigne la part du butin (un cinquième) qui revient à l'État musulman. Le Prophète avait coutume de redistribuer cette part pour subvenir aux besoins des nécessiteux. [3] Sourate 5, Al-Mà'idah, La Table servie, verset 5. _________Source : Internet Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 BV MONDE PALESTINE : Appel des oulémas palestiniens pour l'aide d'urgence à la Palestine. Arabie Saoudite/Hadj 2007 : préparatifs de la prochaine saison du Hajj. Gaza. - La ligue des oulémas palestiniens a demandé aux musulmans de l'ensemble de la Oummah d'envoyer de l’aide d'urgence en Palestine pour alléger les souffrances des Palestiniens qui traversent des moments difficiles sous l'oppression israélienne et le blocus de l'aide financière de beaucoup de pays occidentaux. Lors d'une conférence de presse à Gaza, le président de Grande-Bretagne/OCI : Conférence internationale à Londres sur la lutte. Contre le phénomène d'islamophobie La capitale britannique, Londres, a abrité les 2 et 3 mai 2006 dernier, une conférence internationale sous l'égide de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et sous le thème "Faire face aux stéréotypes en Europe et dans le monde islamique : travailler ensemble pour des politiques et partenariats constructifs", en collaboration avec le centre Wilton Park, qui est une institution de recherche et d'études, proche du ministère britannique des Affaires. Nigeria/Arabie Saoudite : L'OIIS réalise des projets de charité au Nigeria L'Organisation Islamique Internationale de Secours (OIIS) a réalisé plusieurs projets de charité au Nigeria, notamment la distribution de 276.000 riyals saoudiens (plus de 73.000). Maroc/ISESCO : Inauguration du siège permanent de l'ISESCO Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, frère du souverain marocain, a inauguré récemment à Rabat, au nom de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le siège permanent de l'Organisation islamique pour l'Éducation. Oulémas palestiniens, le Dr. Marwan Abu Raas, a demandé aux oulémas du monde entier de se servir des sermons de vendredi pour persuader les membres de leurs communautés d'aider les Palestiniens en espèce et en nature à cette heure du besoin. Il a également demandé de soutenir la campagne "un dollar par chaque musulman" pour soutenir les Palestiniens. Le Secrétaire général de l'OCI, le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu, a présidé la séance d'ouverture de cette conférence qui entre dans le cadre des efforts déployés par l'OCI pour combattre le phénomène d'islamophobie en application du programme d'action décennal pour faire face aux défis du 21ème siècle, adopté par le 3ème sommet islamique extraordinaire tenu en décembre 2005 à la Mecque. Des milliers de personnes dans le pays ont également reçu de l'aide alimentaire s'élevant à 285.000 SR (76.000 dollars) en tant qu'aide financière d'urgence à environ 163.000 personnes. Général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, du président de la Conférence générale et du président du Conseil exécutif. Le comité chargé de l'hébergement des pèlerins a appelé récemment tous les citoyens désireux de "moutawafin" des pèlerins des pays africains non arabes réunis à la Mecque. Le conseil d'administration de l'association des "moutawafin" des pèlerins issus des pays africains non arabes s'est réuni samedi 6 mai dernier à la Mecque. Selon l'agence de presse saoudienne, à l'ordre du PALESTINE : silence, on tourne ! L'absurdité humaine n'a d'égard que l'immoral et l'injustice auxquels "ce monde civilisé" de nos jours fait siens, comme si la Civilisation, telle que nous l'avons appréciée et l'apprécions toujours à travers les vestiges glorieux d'un passé positif, rime avec la perversité et la corruption de la justice humaine. Tout semble donner raison à ceux qui pensent que l'esprit outrancièrement capitaliste qui guide les marches de notre planète bleue n'épargne plus les valeurs cardinales. d'une justice censée. Ce monde ressemble plus à une compétition dont les règles sont pipées à l'avance pour orienter les résultats finals au gré des intérêts prédéfinis. Ceci s'illustre parfaitement dans cette tragédie, souvent ignorée, sinon refoulée dans notre inconscient freudien, que le peuple palestinien offre à la face de l'humanité. Tragédie mais non ! "tragithéâtre" dirons-nous car comme sur une planche de spectacle, les jeux des acteurs de ce conflit sont soigneusement choisis et mis en scène par George BUSH et ses acolytes, inspirés sans doute par la pièce imaginaire de Herzl : Le conseil de l'association des "moutawafins" a, à cette occasion, insisté sur l'amélioration des prestations offertes par l'association aux pèlerins des pays africains non arabes. Le jour de cette réunion figurait notamment, la mise à disposition des logements pour les pèlerins au cours de la prochaine saison du pèlerinage. Taisez-vous, l'Israël doit vivre à n'importe quel prix. Cette image métaphorique, à priori, ne souffre d'aucune ambiguïté pour tout observateur avisé. A posteriori, le choc vient de cette injustice longtemps encaissée par les frères palestiniens. On récuse même le choix démocratique fait par ce peuple en lui coupant les aides tout simplement parce qu'il a choisi le HAMAS, reconnu pour son intégrité dans la gestion, au dépens du FATAH pour conduire sa destinée. Sous prétexte que le HAMAS est un mouvement terroriste, tout un vaste mouvement politico-économique et médiatique, comme savent si bien le faire les occidentaux, est déployé pour l'emmener à reconnaître un État artificiellement créé et qui dénie le droit au peuple spolié d'avoir un État indépendant et viable. Pourtant, nous avons tous à l'esprit ce que Benjamin NETANYAHOU, en 1996, a fait des accords de Camp David que RABIN a signés avec ARAFAT avant d'être assassiné sous la houlette du président CLINTON. Plus récent, le monde censé n'a pas oublié comment. Le tristement célèbre Ariel Sharon, actuellement dans un état végétatif sûrement pas expiatoire, a été plébiscité par les Israéliens après avoir provoqué la dernière Intifada et remis en cause les efforts de règlement de cette crise par Ehud Barak et l'autorité palestinienne, et tout cela avec la bénédiction du gouvernement américain. Et bien voilà comment prennent forme les 11 septembre, même si l'Islam condamne le terrorisme par essence. Les Palestiniens, dans une situation inadmissible aujourd'hui, ne demandent qu'à avoir une terre comme tout peuple et non pas vivre dans des camps de réfugiés en permanence sous le feu des missiles et les incursions punitives répétées de l'armée israélienne. C'est un peuple où les jeunes ne rêvent que d’une vie. scolaire normale avec pour aboutissement un boulot. Mais au désespoir, ne leur offre qu'une issue, une fin de vie en martyr, car ils savent qu'ils n'auront jamais une vie comme celle de leurs semblables des autres coins du monde. Et nous, musulmans, comme dans un studio hollywoodien, c'est le mutisme total. : Silence, on tourne ! NOUROUDINE Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 bibo:issue 58 bibo:numPages 8 -- o:id 31460 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31460 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31480 31783 31784 31785 31786 31787 31788 31789 31790 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4044882b0bf593331cff62c5b90c4cf78dc7a775.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e3741f68210b6175c49011b0721afb62f6c269f1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9ce968a50095af442552ed2e74584a9d5a5e1a47.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ed419c65a8a69302e979601788f458ac4eb6f09e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/07669ec2e109e89a704e0d95c907ba7f576ab60a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f8761cfcf9e06294926bacbf0974a23082c04a7f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ffb94b899a3a40cbfe8995f4661c6aae711369b7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f14500cd079c995a4a0a305861905485ebda002c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6b6183cf7f351983607ca4ded1d3a53b96520310.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #56 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27702 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27801 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31373 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31385 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31394 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31399 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/499 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/804 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/829 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-04-28 dcterms:identifier iwac-issue-0001311 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content RV FLCTU Le bon sens va-t-il enfin prévaloir ? IMAMAT À BAFILO, LES HABITUDES RPT À L’ÉPREUVE Au-delà des considérations économiques et politiques, le problème de l’imamat est celui qui ronge le plus la préfecture d’Assoli. Depuis la mort en février 2000 de feu BAH-TRAORE Dermane, imam de Bafilo, avec la sempiternelle guéguerre que cela a engendrée, Bafilo ne se relève toujours pas. Nous en avons fait large écho dans nos parutions n°44, 45, 46 et 47. Alors qu’un calme précaire régnait, le problème refait surface la semaine dernière. En effet, le président Faure GNASSINGBÉ, suite à sa participation à la fête traditionnelle de Bafilo, a demandé aux instances compétentes de résoudre définitivement le problème de l’imamat. À travers une commission, l’union musulmane s’y était attelée. Les résultats sont remis à la présidence de la République et au ministère de l’administration territoriale. Mais à un niveau donné, certaines mauvaises volontés s’acharnent à tordre le cou aux résultats. des travaux; ceci n’est pas sans conséquences. Relisez plutôt cet extrait de notre dernière parution. « L’imamat à Bafilo fait figure d’un dossier pourri qui n'honore ni le pays, moins encore l'islam. Après avoir imposé l’imam le plus contesté de l’histoire de cette ville dans des conditions que vous connaissez tous, le groupuscule d’hommes qui le soutient s’investit à tout prix à l’éterniser de gré ou de force. De rebondissement en rebondissement, l’affaire s’est gan- Hebdomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme Case N° 68 E-mail : mawid2003@yahoo.fr DIRECTEUR DE PUBLICATION ABI-ALFA Izotou Cél : 905 38 41 REDACTEURS Dosseh SOHEY Cél : 907 82 19 BODE Yunous Cél : 929 13 29 Wakilou O. Cél : 925 25 34 Imprimerie Imprimerie Saint Louis Tirage 1.500 exemplaires grenée et la préfecture en souffre. Le président FAURE n'a pas croisé les bras. Des sources indiquées ont laissé entendre que le jeune président a demandé à l’union musulmane du Togo de régler le problème de le façon la plus équitable possible. Une commission est mise sur pied à cette fin. Celle-ci a remis les résultats de ses travaux à qui de droit, c’est-à-dire la présidence de la République et le ministère de l’administration territoriale. Mais la surprise vient du fait que le résultat d’un dossier aussi brûlant est resté sous plis fermé. Quelle est la formule retenue? Ce n'est pas de notre compétence pour l'heure. Ce qui est sûr est que depuis la fin des travaux, le dossier a pris du plomb dans l’aile. Et la population, fatiguée de se voir imposer depuis quatre ans un imam usurpateur, s’impatiente. Elle menace de ce fait d'investir la grande mosquée de Bafilo ce vendredi 21 avril afin de reprendre son droit, c’est-à-dire installer un imam auquel elle adhère. C’est précisément ce coup de force que le président de la République voudrait éviter en responsabilisant l’UMT. En tout cas, celle-ci aurait joué son rôle. Il revient à l’autorité compétente de répondre à sa responsabilité en évitant le pire. une population déjà retardée par un problème que le bon sens aurait pu éviter. Qui bloque la publication des résultats ? La seule certitude est que beaucoup de poids lourds politiques qui en fait ne représentent que leur ombre, rodent autour. Mais seulement le coup de force de ce vendredi ne sera que le fruit de la haine, de l’égoïsme, et des manières va-t-en guerre de certains. Mais cette descente musclée est-elle la solution ? La dernière évolution ce vendredi passé est que la population en majorité musulmane a effectivement répondu en masse à l’appel pour la prière dans la grande mosquée. Le camp de l’imam contesté n’avait non plus baissé les bras, mais la seule différence est qu’il est très minoritaire pour inquiéter. Alors que les fidèles s’attendaient à célébrer la prière de tous les enjeux, le représentant de l’union musulmane à Kara vint verrouiller et emporter les clés de la mosquée. Il faut rappeler qu’à cause de ce problème de l’imamat, l’union musulmane n’a pas pu désigner son représentant dans la. Préfecture. Mais avant que les portes de la mosquée ne soient scellées, il y a eu d’intenses négociations, histoire de faire baisser la tension car on sentait déjà l'électricité dans l’air. L’homme de l’UMT a fait comprendre qu’il partage le souci des populations mais il leur demanderait de ne pas prier dans la mosquée ce vendredi. Alors ni l’imam contesté, ni les contestataires n’y ont prié. Mais après, le représentant ramena les clés, qu’il remit aux contestataires après leur avoir fait signer une déposition attestant qu’ils les avaient prises. Des sources ont révélé qu'on aurait promis à la population qu’elle ferait la prière dans la mosquée ce vendredi 28, vrai ou faux ? Mais ce qui est sûr, c'est que la population contestataire a fait le ménage à la mosquée. Les nattes, longtemps restées inutilisées, sont brûlées. Celles qui sont un peu bonnes pour l’usage ont été distribuées aux autres mosquées de Bafilo. L'intérieur de la mosquée a été lavé et de nouvelles nattes étalées. Les gens attendent ce vendredi pour. Prier derrière l'imam de leur choix. Mais le préfet d’Assoli ne désarme pas dans ses bésognes et son jusqu'au-boutisme dans cette affaire. Il a appelé dans son bureau les responsables à qui les clés ont été remises pour leur intimer l’ordre de les lui remettre. Ceux-ci lui répondirent qu’ils avaient pris un engagement avant de prendre les clés, alors ils ne pourront pas les lui remettre, mais ils réfléchiront. Une autre certitude est que l’imam contesté n’est plus chaud devant ce problème, il veut limiter les dégâts, il est donc prêt à remettre le tablier. De par les années passées, il est arrivé à cet imam de vouloir démissionner, mais c’était son entourage qui lui aurait catégoriquement refusé cela. Nous avons constaté des évolutions positives dans les habitudes cavalières du RPT à Bafilo. À une époque donnée, tout un contingent militaire devait être versé à la grande mosquée le vendredi passé. Mais cela n’a pas été le cas. Les caduques qui poussent aveuglément le grand frère Amadou ont été déçus de voir. que l’armée n’est plus du genre à soutenir des causes perdues et mesquines. La déception est d’autant plus immense que c’est la même armée qui, avec Ernest devant, avait soutenu l’imam contesté il y a quatre ans. Ceci lui a permis de s’imposer malgré sa très faible popularité. Le désengagement des corps habillés de ce dossier est une grande avancée louable à mettre à l'actif du nouveau qui tient au changement. Toutefois, nous sommes toujours inquiets car une fois l’union musulmane et les parties concernées par l’imamat avaient trouvé une solution au problème. Mais au moment de l’appliquer, les gens étaient intervenus grâce à leur soutien RPT pour tout gâter. Aujourd’hui encore, une commission de l’UMT a pondu un travail dont les gens s’opposent à la publication des résultats car ils sont des poids lourds dans les rouages du régime. Le vendredi passé, les soldats n’étaient au rendez-vous autour de la mosquée. Mais résisteront-ils ce vendredi lorsque la population priera dans une mosquée qu’elle a elle-même ? Construite ? En tout cas, le RPT est toujours à l’épreuve à Bafilo. La population en a assez et elle réclame son droit. Les jusqu’au-boutistes vont-ils laisser faire ? La minorité va-t-elle toujours faire la loi grâce au soutien politique ? Il faut souligner que cette mosquée a été, à plus de 90 %, financée par un membre du camp contestataire qui l’a fait pour tous les musulmans. Au pire des cas, le constructeur de cette mosquée peut se revendiquer le droit de reprendre son immeuble et de le remettre à l’imam de son choix. Alors là, ce sera une humiliation pour monsieur Amadou et les siens. Au cas où le nouvel imam arriverait à reprendre la mosquée, il faudrait que la population évite des manifestations du genre "on a gagné". Ce n’est pas un combat, c’est un malentendu. Et si en fin de compte on trouve solution, il faut faire avec tout le monde plutôt que d’organiser des festivités qui peuvent aiguiser la haine. Il faut donc que les contestataires mettent "la balle à terre" afin d’éviter des débordements. Abi-Alfa Le Rendez-vous, le journal que vous attendez. Biert plus que de l’argent, votre abonnement est un soutien sur la voie d’Allah. N’hésitez pas ! Point de vente : Radio Djabal Nour, Radio Djaha Al Haq, Mosquée du port, d’Hédzranawoé, de Zongo, d’Adidogomé, d’Adougba, du Lycée, du Campus, dans les kiosques et aux ronds-points. Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 ETAT TOGOLAIS ET BOLLORE : QUI MANIPULE LA JUSTICE ? La toute première question qu’on peut se poser au sujet de notre port autonome est de savoir si celui-ci a vraiment besoin de privatisation. Car l’idéal est qu’un secteur économique aussi stratégique d’un pays soit géré par les fils du pays. Mais en toute âme et conscience, feu Eyadema a constaté amèrement que le vrai sabotage économique est organisé par les fils du pays. Nous n’en voulons pour preuve que les différentes gestions que nos frères togolais ont faites du phosphate togolais, de la filière coton pour ne citer que ces secteurs. C’est conscient de cette expérience que feu Eyadema... a fait privatiser le port. Parmi ceux qui en tirent profit figurent le groupe Bolloré et M. Jacques Dupydauby de Progosa. Collaborateurs de longue date, ces deux partenaires ne tarissent pas de stratégies pour défendre CONFERENCE-DEBAT AU SIEGE DE L’AEEMT Naissance du prophète : une célébration controversée Le comité de sensibilisation sur l'éthique islamique, à travers son président YACOUB BINGUITCHA-FARE, a, dans la droite ligne de ses activités hebdomadaires, animé une conférence-débat à la mosquée du campus. Ce dimanche 23-04-06, après 15 heures, les étudiants et étudiantes ont écouté El-Hadj FARE sur le mawlid, un évènement qui divise. Le mawlid, est-ce une adoration ? L'origine de la célébration, les arguments des pro et des anti-mawlid, tels étaient les axes principaux qui ont guidé la conférence. Au-delà des arguments des uns et des autres, une troisième tendance veut que les différentes positions ne soient pas radicalisées par souci de la cohésion islamique à un moment où les détracteurs de l'islam ne tarissent. Pas de stratégies. Des échanges enrichissants ont chacun son intérêt. Le dernier différend en date entre ces deux géants de la gestion portuaire a atterri à la justice. Celle-ci, étant allée vite en besogne sans tenir compte de tous les paramètres, s’est rebiffée. Le dossier est toujours en suspens. Et le reste se joue dans les coulisses. Certes, le groupe Bolloré, de par ses appuis en France et dans les autres pays d'Afrique, a tenté d'apporter une réponse aux inquiétudes des uns et des autres. Il faut retenir que cette rencontre s’est tenue en lieu et place des traditionnelles rencontres pour l'audition, la projection et les discussions sur des cassettes islamiques. Les étudiants se sont séparés satisfaits de ce débat contradictoire qui ne vient qu’à point nommé. Appréciez cet extrait de la communication de M. Fare, commissaire chargé des relations interconfessionnelles à l’Umt et formateur CLT de la jeune chambre industrielle. Pense l’emporter dans ce duel. Les plus hautes instances. françaises sont mises à contribution pour faire céder l’État togolais qui semble voir dans la coopération avec JACQUE Dupydauby des éléments positifs pour l’économie du pays. Cette façon colonialiste d’intervenir de la France n'a pas été digérée par les Togolais soucieux de la souveraineté de leur pays. (NDLR) « CÉLÉBRATION DE LA NAISSANCE DU PROPHÈTE » Faut-il célébrer ou non ? Plusieurs courants religieux sont divergents là-dessus. Certains soutiennent que le Prophète (SBL) de son vivant ne l’avait pas fait donc il faudrait s’abstenir, par contre d’autres le soutiennent. Thèse des Partisans de la célébration de la naissance du Prophète - « Le MAWLID du Prophète Mohammad (Bénédiction et Paix d'Allah sur Lui) comme nous l’avions dit précédemment est un événement très important dans l'histoire de l’humanité. » « Ce jour est hors de l’ordinaire parce qu’il est celui de la naissance de l’ultime Prophète (SWS). » Bref, c’est un jour exceptionnel dans toute l’histoire parce qu’il a été marqué par. Heureusement cela n’a. Pas fait fléchir les autorités togolaises. Dans les arcanes du pouvoir, trois gros calibres furent désignés pour suivre le dossier. Mais, les plumes pro-Bolloré n’hésitent pas à prendre à partie ces trois responsables désignés pour gérer ce problème. Ils sont accusés de gérer le dossier au gré de leurs intérêts avec Progosa. Ils sont également accusés de manipuler la justice togolaise. Mais pour l’heure, le seul qui a été pris en flagrant délit de manipulation de la justice est bel et bien Bolloré et quatre de ses collaborateurs arrêtés et libérés sous caution. Aussi, les trois autorités politiques qui suivent le dossier n’expriment que la position de l’État togolais. Il est certain que Bolloré opère au Togo depuis environ 50 ans. C’est la naissance de notre prophète Mohammad (SWS). Thèse des partisans de la non-célébration de la naissance du Prophète (SBL) - Cette célébration relève ni plus, ni moins de l’innovation. Le seul moyen d’honorer notre prophète est de suivre le message pour lequel il a été envoyé. par miséricorde pour toute l’humanité. Honorer notre Prophète consiste à connaître sa personnalité, l'obéir dans ce qu'il a ordonné, de croire à toutes les choses dont il nous a informés, de s'écarter de tous les interdits contre lesquels il nous a mis en garde et de n'adorer Allah que parce qu'Il a légiféré. Prouvons notre amour pour notre Prophète en pratiquant toute sa sunnah authentique dans la mesure de nos possibilités en tout temps et en tout lieu. « Ne fêtez pas ma naissance après ma mort, comme on le fait avec les autres prophètes », hadith rapporte donc un habitué des lieux. Après un aussi long séjour, on se demande comment un différend peut d'un coup faire vomir Bolloré s'il n'a rien fait qui menace l'économie togolaise. Comment un simple collaborateur de ce dernier peut-il tout d'un coup gagner la confiance de l'autorité au point de prendre la place de son ancien patron ? Sans nul doute, ce dernier aurait posé des actes qui inspirent confiance. Les preuves sont encore d'actualité : le lancement de la Commande de deux grues de grande portée, la construction du troisième quai à laquelle Bolloré a refusé de participer. Nous osons croire que Progosa ne tardera pas à s’y atteler pour confirmer nos écrits. Au moment où M. Jacques pose des actes de confiance au Togo, son rival aligne des impairs aussi bien au Togo qu’ailleurs. Ses inconditionnels soutiens ont eu l’honnêteté de reconnaître qu'effectivement, à un moment donné, Bolloré a eu des démêlées avec le pays de papa BOIGNY / Oacom par Bukhary. En conclusion, si la célébration de la naissance du prophète est ainsi conçue par certains, d’autres musulmans en pensent autrement sous la lumière des propos du prophète lui-même (Paix et salut sur Lui). Certains trouvent que parmi les éloges qui lui sont attribués, il y a quelques exagérations (adoration et voire des attributs de Dieu qui lui sont affectés). Il est alors plutôt préférable de se limiter strictement aux recommandations du prophète lui-même et de le prendre pour exemple comme Dieu l’a si bien dit. Prophète, ni les khalifs n’ont célébré sa naissance. Par contre, si nous prenons sa naissance comme un événement historique pour toute l’humanité, il faudrait alors se retrouver invoquer sur lui comme il nous le recommande, lire le Coran, apprendre les hadiths et méditer sur les bonnes actions pour la cause de l’Islam. Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 AGIR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE : « Je n’ai cessé de faire de mon mieux avec mes collaborateurs pour améliorer la qualité des services socio-éducatifs du centre... » Fonctionnel au Togo depuis 1984, le centre culturel islamique de Lomé innove, le nombre d'élèves est sans cesse croissant, les infrastructures d’accueil se multiplient sans oublier les caravanes médicales et soins médicaux gratuits et les innombrables séminaires de formation. De ces avancées, les plus tangibles ces derniers moments, sont le bitumage de la route Est menant au centre et la construction de nouveaux bâtiments scolaires. Tout ceci n'est pas de nature à laisser indifférente la curiosité journalistique. C'est pourquoi notre rédaction s'est fait le devoir de tirer la langue au directeur général, un monsieur qui semble être une force tranquille envoyée au Togo pour faire bouger un centre qui n’est plus à présenter. RENDEZ-VOUS : Monsieur le directeur, peut-on vous connaître ? Je suis M. OULAD ALAWUI, Directeur Général du Centre Culturel Islamique, présent au Togo depuis 2004. Comment sont nés les centres culturels islamiques en Afrique et quels en sont les objectifs ? Le Centre Culturel Islamique de Lomé, à l’instar des trois autres Centres Culturels à Bamako (Mali), à Kigali (Rwanda) et à Bujumbura (Burundi), est le fruit d'une coopération entre deux pays arabes : la Grande Jamahiria Arabe Libyenne et l'État des Émirats Arabes Unis depuis l'an 1975. Le Corps médical du CCI en sensibilisation. En effet, sous l’égide des guides des deux pays frères et amis, le Guide Colonel Moamar Khadafi de la Grande Jamahiria et Remise de prix à un lauréat d'un concours de récitation. du St Coran Cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane (Qu’Allah lui fasse miséricorde), des hommes de bonne volonté ont donné naissance à un Organisme Culturel nommé l'Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques. L’Organisme Commun a créé le Centre Culturel Islamique de Lomé en 1984. Les objectifs du Centre sont les suivants : 1- Permettre aux citoyens musulmans des deux sexes de la République Togolaise de pratiquer leur culte religieux et de recevoir les enseignements de la religion musulmane. 2- Répandre l'Islam, sa culture, son histoire et ses principes humanitaires pleins d'amour, de tolérance et d’égalité. 3- Enseigner la langue arabe pour renforcer les liens culturels et de civilisation entre le peuple de la République Togolaise et les peuples arabes et musulmans. 4- Appliquer les programmes d’enseignement en vigueur dans la République Togolaise. 5- Distribution de produits pharmaceutiques par la pharmacie du CCI, en plus de la langue arabe et de la religion musulmane. Exercer les différentes activités culturelles, sociales, sportives et techniques. Donner les soins médicaux aux citoyens togolais sans distinction et ce dans le Centre Culturel Islamique de Lomé. Depuis le mardi 25/04/06, le CCI vibre au rythme des activités culturelles. Ouvertes à 10 heures par les différentes prestations des élèves, les activités se sont poursuivies par la visite des chefs-d'œuvre des différents clubs techniques. Le soir, les activités se sont déplacées au stade du centre où un match de handball et un autre de basketball ont opposé les élèves. Le mercredi matin, une conférence sur le thème "L’islam et le travail" a réuni les élèves autour de l’imam Moutawakilou. La remise de prix aux meilleurs élèves du premier trimestre et un concours de culture générale avaient clôturé la matinée. Après un repos le jeudi, pour raison de fête nationale, ce vendredi sera l’apothéose avec la finale du concours de récitation du Saint Coran, un pique-nique et un match de... Football. Les limites des moyens du dispensaire du Centre. 7- Diffuser la civilisation et la culture togolaises, arabes et islamiques. 8- Dispenser un enseignement technique et professionnel notamment dans les domaines de l’artisanat, de la couture et autres. En tant que directeur, qu’est-ce que vous avez apporté de neuf au centre de Lomé? Depuis mon arrivée à la tête de la Direction du Centre Islamique, je n’ai cessé de faire de mon mieux avec mes collaborateurs pour améliorer la qualité des services socio-éducatifs du Centre et de promouvoir une nouvelle stratégie culturelle visant à présenter le vrai aspect de la culture islamique à la population togolaise. Nos activités sont concentrées sur le bon fonctionnement du Collège, du Dispensaire, de la Mosquée, de la Bibliothèque, de la salle d'Informatique, etc., sans négliger les relations socioculturelles avec la population à l'extérieur du Centre. De quoi est composé le centre? Le Centre Culturel Islamique de Lomé comprend : A) Une Mosquée avec ses BARRAGES DE. LA VOIE MENANT AU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE DE LOMÉ, MESURE SÉCURITAIRE OU EXCÈS DE ZÈLE ? Lomé la belle est l’une des capitales de la sous-région qui souffre de l'insuffisance de rues. À l'exigüité s’ajoute le mauvais état des rues, pour ne pas dire des ruelles, qui permettent de joindre les différents quartiers de Lomé. Mais malgré cela, les Loméens ont appris à se partager ces passages publics. Cependant, ce qui irrite, c'est que certains zélés s’évertuent à perturber, sinon à empêcher, les citoyens d’utiliser ces passages qui pourtant sont publics. En effet, la voie qui quitte le centre culturel islamique pour rejoindre le boulevard Eyadema est bloquée depuis l’inauguration de la nouvelle présidence. Des militaires ont barré cette ruelle qui, malgré son état, sert de raccourci pour joindre le quartier du CHU Campus au quartier Hédjranawoué. Surtout, elle est la voie empruntée par les élèves du CCI qui viennent du côté ouest de Lomé. Les élèves et leurs enseignants sont obligés de contourner la caisse pour arriver au... Collège par le truchement de l'entrée Est, soit plus de 5 km de parcours supplémentaire. Ce qui est plus navrant, c'est qu'aucun signal n'est implanté pour signifier que cette rue est interdite aux usagers. On arrive à mi-parcours avant de se retrouver nez à nez, au niveau de la traversée de la route de la présidence, avec des corps habillés qui vous somment de replier. Au niveau du carrefour entre cette rue et la voie de la présidence, il est prévu des feux tricolores, ce qui veut dire que ces deux axes sont ouverts. D’où cette fermeture nous surprend. On nous dira peut-être par mesure de sécurité présidentielle, là encore on devient ridicule, car on ne peut pas empêcher les citoyens juste une traversée de la route présidentielle pendant que d’innombrables sentiers passent par la clôture de la présidence à quelques encablures du bureau même du président de la République. Soit ce barrage est érigé par une sécurité présidentielle zélée qui croit faire son travail, soit ces militaires toujours en poste pour... Dérouter les paisibles passants sont oubliés à leur poste depuis l’inauguration de la présidence. Et puisque dans ce corps on exécute avant de réclamer, pour l’heure ils exécutent. La seule certitude est que le bon sens ne peut pas permettre de fermer ce passage. Mais puisque impossible n’est pas togolais, attendons de voir. Suite à la p. 5 Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 RV MONDE LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE : Suite de la p. 4 Dépendances totalement équipées pour accueillir les croyants aux heures de prière, servir d’école coranique, de lieu de conférence, de congrès, de cérémonies religieuses, en plus de renseignement de la langue arabe et la culture islamique. B) Une école moderne meublée et équipée d’instruments et fournitures scolaires avec un laboratoire scientifique, d’autres moyens d’éducation et une direction propre à l’école pour appliquer les programmes scolaires officiels adoptés par le pays siège du centre. C) Un dispensaire dirigé par. Un médecin, des infirmiers et infirmières, équipés d’appareils médicaux de consultation et tout ce qui est nécessaire pour soigner les patients et même pratiquer les petites opérations chirurgicales telles que les circoncisions et autres. Le dispensaire comprend entre autres un laboratoire pour les diverses analyses médicales et une pharmacie pour dispenser gratuitement les médicaments à tous les patients, quels que soient leur sexe, leur race ou leur religion. Une salle de théâtre aménagée pour accueillir 500 personnes, équipée d’appareils d’éclairage les plus modernes, d’amplificateurs, d’écran de cinéma et de fauteuils. La salle de théâtre est utilisée pour accueillir les présentations théâtrales et cinématographiques ainsi que la tenue des congrès, réunions, séminaires, cérémonies de fête nationales ou privées. Les instances gouvernementales et diplomatiques ainsi que les associations populaires ou autres utilisent cette salle pour leurs réunions, congrès ou cérémonies. Une bibliothèque composée d’une large variété de livres aussi bien scientifiques que littéraires, en langue arabe, française, anglaise ou locale. Ces livres sont destinés aux élèves, aux enseignants et à tout citoyen qui désire lire. Différents stades de sport bien équipés tels qu'un stade de football, de basket-ball, de volley-ball et autres. Ces stades sont entourés de vastes jardins. Des appartements meublés pour loger les responsables du centre et leur famille. Une salle d’informatique équipée d’ordinateurs pour la formation de base en matière d’informatique dispensée par des formateurs et professionnels. Le Centre Culturel Islamique de Lomé fonctionne depuis 1984 sur la base d’un accord d’établissement signé entre l'Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques et le Gouvernement Togolais représenté par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Cet accord a été renouvelé en 2004. Le Centre jouit de la personnalité juridique et de l'autonomie financière et administrative. À cet effet, l'Organisme Commun adopte chaque année des budgets d’équipement et de fonctionnement du Centre. Comment gérez-vous l’école et quelles sont vos difficultés ? Le Collège du Centre Culturel Islamique dispense un enseignement général conformément aux programmes officiels du Ministère de l’enseignement togolais. En outre, vu la spécificité du Collège, deux autres matières sont enseignées aux élèves, il s’agit de la langue arabe et de la culture islamique. Pour l’année scolaire 2005/2006, 394 élèves sont régulièrement inscrits au Collège et répartis sur 12 classes de la Sixième à la Terminale. Un corps professoral constitué de 29 enseignants dans toutes les matières dispense leurs cours avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme sous l’égide d'un staff administratif compétent. YOUNOUS Islam : une conférence islamique internationale tenue en Ukraine. Plusieurs personnalités dont des hauts cadres gouvernementaux, des diplomates, des universitaires et Des oulémas ont participé à une conférence islamique internationale importante intitulée « Les musulmans dans la société ukrainienne contemporaine », tenue récemment à Kiev, la capitale de l’Ukraine. Egypte/Arabie Saoudite : Le Président Moubarak reçoit Cheikh Saleh Kamel. Le président égyptien, Hosni Moubarak, a reçu récemment au Caire le Président de la Chambre islamique de Commerce et de l’Industrie, Cheikh Saleh Kamel. WAMY/Somalie : Distribution d’aide alimentaire de la WAMY en Somalie. L’Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane (WAMY), basée à Riyadh, la capitale saoudienne, a distribué des produits alimentaires à environ 6.000 personnes dans les régions méridionales de la Somalie. Maroc/BID : La BID accorde une ligne de financement de 100 millions de dollars à la SAMIR. La Banque islamique de développement (BID), basée à Jeddah en Arabie Saoudite, a accordé récemment à la raffinerie LA SAMIR du Maroc une ligne de financement de 100 millions de dollars destinée à couvrir l'importation du pétrole brut. par la compagnie. LIM/Niger : le secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale reçoit l’ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite. Le Dr Abdallah ibn Abdul-Mohsen Al Turki, secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale (LIM), a reçu récemment à la Mecque l’ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite, S.E. Hachim Alkaidi Touré. Sénégal-Islam-Éducation : Vers la construction de 19 daaras modernes dans la ville de Dakar. Dix-neuf daaras modernes seront installés dans la ville de Dakar, à raison d’un établissement par commune d’arrondissement, a annoncé récemment le directeur de l’action sanitaire et sociale (DASS) de la ville de Dakar, Oumar Ndoye, cité par l’agence de presse sénégalaise (APS). EAU/Maroc : La fondation Cheikh Zayed construira une mosquée au Maroc. La fondation Cheikh Zayed pour des affaires charitables et humanitaires, basée à Abu Dhabi, a signé un protocole d’accord avec l’ambassade du Maroc aux Émirats Arabes Unis (EAU) relatif à la construction d’une mosquée par la fondation au Maroc. ISESCO/Ophthalmologie : L’ISESCO participe aux Journées d’optique à Rabat L’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO), la Société Marocaine d’Optique (SMOP), le Centre International de Physique Théorique (ICTP), la Commission Internationale d’Optique (ICO) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) tiennent les 5èmes Journées d’Optique à Rabat, et ce, depuis le 19 avril courant. Le Dr Almoutlaq félicite les participants au concours de mémorisation du Coran Riyadh : Le Dr Abdallah ibn Mohamed Almoutlaq, membre du haut comité des théologiens, a félicité les participants, filles et garçons, à la 8ème session du concours national de mémorisation du Coran. Tous ces candidats étaient en lice pour le prix “Prince Salman bin Abdulaziz” pour la mémorisation du Coran. Le Dr Almoutlaq a indiqué dans une déclaration à la presse que le Coran est le message de Dieu et le lien le plus solide avec les valeurs spirituelles. Occasion ses conseils à la jeune génération, l’appelant à lire attentivement les textes coraniques et à les mémoriser, afin de mieux connaître leur religion et d’apprécier les valeurs universelles prônées dans les versets coraniques. Les Femmes Musulmanes d’Europe s’organisent. Bruxelles a abrité récemment le premier Congrès Européen des femmes musulmanes. Trois jours avant la Journée Internationale de la Femme, cette rencontre avait pour double but de lever le voile sur les idées reçues et de diffuser le véritable statut des femmes musulmanes en Europe. Quatorze associations, chacune représentant leur pays d’appartenance, se sont réunies sous le thème “Femmes musulmanes d’Europe, quelles contributions ?". Boudé par les grands médias européens, l’évènement traduit non seulement une avancée historique pour l’implication des femmes, mais aussi une prise en compte du fait musulman dans la construction sociale de l’Europe. Quatorze associations féminines musulmanes ont créé le Forum Européen des Femmes Musulmanes (EFOMW). Début de l’année 2006. De la Suède à l’Italie en passant par la Roumanie, la Bosnie-Herzégovine, la Grande-Bretagne, l’Irlande ainsi que le Danemark : 14 pays sont ainsi représentés. En mars dernier, les porte-paroles de ces associations ont parlé de leurs activités. Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 El-Hadj Issa Daouda parle de ses activités islamiques : “Ce que nous pouvons faire pour que l’islam avance, nous le ferons.” Dieu a promis d’être le garant de l’islam. À ce titre, il a toujours armé ses serviteurs, qui ont les moyens, de foi nécessaire afin de sacrifier un peu de leur revenu pour financer les activités islamiques : qui par la construction de mosquées, qui par le financement de prêches, de séminaires ou d’œuvres de charité. El-Hadj Issa Daouda, modeste commerçant au grand marché de Lomé, est l’un de ces heureux élus. Non satisfait des aides anonymes qu’il fait au profit de ceux qui sont dans le besoin, il mène des activités de prêche et autres chez lui. Sa dernière sortie en date est la... Célébration du Mawloud le 10 El Hadj : effectivement, sur la voie d'Allah, nous faisons ce qui nous est possible. La célébration de la naissance du prophète Mohammad (psl) est l’une de nos activités. Je suis au Togo depuis plus de 20 ans et j'adore Allah sans contrainte aucune, car la liberté de culte existe vraiment. Je profite pour remercier les autorités politico-religieuses. Je célèbre depuis longtemps le Mawloud (naissance du prophète), depuis trois ans ici dans ma maison. Mais cette année, la maison a été trop petite pour la célébration, alors nous avons sollicité la mosquée de Fine Boy près de Notre directeur en interview avec El Hadj Issa. Je suis très content que les gens aient répondu nombreux. Le président de l’Union Musulmane, un de ses vice-présidents et son secrétaire, des autorités, cela que faites-vous d’autre pour l’islam ? Ce que nous faisons ou que nous ferons, Allah Seul sait et Lui Seul évalue la portée. Par exemple, juste devant vous, ici, vous voyez les... savent bien avant nous et nous ne faisons que... Copier le bon exemple, c'est-à-dire mettre un peu de notre temps, notre énergie et nos moyens pour plaire à Dieu. Nous comptons sur les frères musulmans et leur union pour le succès de nos activités à venir. RV : votre activité professionnelle ! Je fais juste le petit commerce au grand marché de Lomé. Je finis en demandant à Allah d’unir et de consolider les musulmans du Togo et d’ailleurs pour le triomphe de la religion islamique. Il ne faut pas que nos petites différences nous divisent, car les fidèles musulmans se réunissent au domicile de M. Issa pour apprendre leur religion et louer Dieu. M. Diallo, ancien consul de la Guinée au Togo, a célébré en avril dernier une célébration boudée mais qui fait la fierté de la plupart des colonies étrangères au Togo. Satisfait de l’événement, il a bien voulu solliciter nos colonies pour exprimer sa gratitude à ceux qui y ont contribué et exprimer ses ressentiments. Lisez plutôt cet interview minute. RV : El Hadj, paraît-il vous êtes un habitué des activités islamiques, que faites-vous au juste ? que du grand marché de Lomé et celle-ci n’a pas désempli. C'est la toute première fois que nous avons célébré cette naissance hors du cadre familial. L’organisation n’est pas encore ce que nous voudrions mais on se réjouit de l’engouement des fidèles. In cha Allah la saison prochaine sera un succès plus éclatant. RV : quel sentiment vous anime après cette célébration ? Politiques et militaires, tout le monde y était. C’est le plus grand succès depuis que je célèbre cet évènement. C’est pourquoi je voudrais remercier le ministre FOLI-BAZI, le commandant Yark, le représentant au Togo de la ligue islamique mondiale, l’union musulmane et son ancien président NASSIKI, sans oublier les colonies étrangères au Togo. Notre objectif est de faire connaître le prophète à un moment où les autres s’évertuent à le salir. Au-delà de cet aspect, ce que nous pouvons faire pour que l'islam grandisse, nous le ferons. El Hadj Issa parmi ses frères musulmans et amis. RV : justement, en dehors de gens réunis pour se rappeler Dieu. On se Je me réunis comme ça chez moi ici chaque semaine pour prêcher, apprendre la religion ou glorifier Dieu. De telles rencontres hebdomadaires datent de trois ans, nous n'y faisons rien si ce n'est pas dans l’intérêt de l’islam. Des gens le font devant nous un seul ALLAH. Je remercie tous mes collaborateurs et que DIEU récompense chacun selon son effort, qu’Il nous pardonne nos péchés et exauce nos vœux. MERCI Interview réalisée par Abi-Alfa Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 RV REPORTAGE Les mosquées rénovent Inauguration d’une mosquée doublée d’un centre islamique à Lomé Le monde bouge, devant lui l’islam qui, à pas de géant, grossit ses rangs. Ceci nécessite un changement de mentalités et d’approches afin de créer un nouvel environnement adéquat aux nouveaux besoins confessionnels. Maître TCHASSONA TRAORE, président du Notariat togolais, a bien voulu faire une expérience pionnière dans cette logique en érigeant une magnifique mosquée qui transcende le rôle traditionnel des mosquées. Assortie D’un centre islamique, la « Mosquée de la solidarité islamique » a prêté sa cour à son inauguration ce vendredi 21/04/06 au matin. Autorités politiques, militaires, religieuses, parents et amis n’ont pas voulu se faire raconter les premières heures du centre de la solidarité islamique. Le comité d'organisation, naturellement, n’a pas fait les choses à moitié : cantiques islamiques, psalmodie du saint Coran et enfin parades cavalières. C’est donc à 08 heures que tout a commencé avec la récitation du Saint Coran qui finira avec le mot de bienvenue du président d’organisation. Remerciant le promoteur « pour cette œuvre immense et louable très recommandée par ALLAH », il n’a pas oublié les fidèles présents, ceux qui « de près ou de loin ont contribué à la réussite de cette œuvre charitable ». Maître Traoré Tchassona, maître d'œuvre, s'est retiré en présentant le programme des cérémonies avant de céder le podium à M. TAÏROU Ahmed, qui, au nom de monsieur TRAORE, a prononcé un discours dont voici le contenu. DISCOURS DE M. TAÏROU AHMED « Dans l’esprit du promoteur de ce centre et comme bon nombre de musulmans l’ont constaté, on peut remarquer un déficit de participation des intellectuels musulmans du Togo formés dans les écoles occidentales à la chose islamique. Ceci est dû au fait qu’en dehors de l'enseignement de base inculqué dès l’enfance, le Togo manque de structure d’accueil où les intellectuels musulmans pourront compléter ou approfondir leur connaissance en Islam et qui tient lieu à la fois d'échange et de concertation entre musulmans sur les préceptes de l'Islam, les grands courants islamiques, l’histoire et l'évolution de l'Islam, les nouvelles pensées islamiques et les problèmes de société vus sous l'angle de l'Islam. Ce sera peut-être aussi le lieu pour les non-musulmans en quête de connaissance sur l'Islam de trouver des réponses à un certain nombre de leurs préoccupations. C’est en vue de combler toutes ces attentes que cette mosquée est doublée d'un centre qui s'occupera de la formation et... » L'encadrement des intellectuels musulmans et de grands apprenants qui pourront y trouver un cadre approprié pour la libre expression ou pour tous ceux qui veulent assouvir leur soif dans la recherche des connaissances en Islam. Pour atteindre ces objectifs, le centre pourra compter sur l’appui multiforme des associations islamiques, notamment l'Union Musulmane du Togo (U.M.T) en premier lieu, l'Agence des Musulmans d'Afrique (AMA), ALMUNTADA, la Ligue Islamique Mondiale, le Centre Islamique du Togo et toutes les bonnes volontés. Dores et déjà, le centre sera doté de plusieurs salles, notamment au premier étage : un bureau d'accueil, trois (03) salles de classe, un bureau du Directeur de centre, un secrétariat, une trésorerie, une salle de lecture et les toilettes. Au deuxième étage, une salle abritera le bureau du Président du Conseil d'Administration et, en projet, une grande salle de conférence pourra accueillir cent (100) à cent cinquante (150) personnes. Voilà. Brièvement présenté notre centre qui ne tardera pas à ouvrir ses portes à tous les musulmans désireux de mieux connaître leur religion. Je vous remercie. À 11 heures, le président de l'Union Musulmane a livré son message avant de faire place aux différents prêches. De l’imam principal de la ville de Sokodé, en passant par les imams Guimba de Zongo, Souleymane de Tosti, Moutawakil de Tokoin Solidarité, sans oublier Malam Baki, tout le monde a mis à contribution sa science et sa sagesse pour sensibiliser et rehausser l’événement. Oustaz Awali Abressi, enturbané par El Hadj Issa Touré Malouwouro, aura en mains la destinée de ce joyau. Après la prière de Djouma, dirigée de mains de maître par l'imam de Sokodé, un dîner a convergé les invités au domicile de Maître Traoré. Relevons que le caractère pionnier de cette mosquée vient du fait qu’au-delà de ses atouts qui viennent révolutionner les mosquées, il y a aussi le fait qu'elle est entièrement financée par un cadre intellectuel. Ceci n’est pas fréquent dans un... environnement qui croit que construire une mosquée est du ressort des alfas qui, à leur tour, attendent des pays arabes pour le faire. Nous osons croire donc qu'après la mosquée lumière de Marna Lami, la mosquée miséricorde du Gambien Top lait, Urj& tmmGnsG fouf& 3 i inaurçjijratîori U n G P^r^dG cawrafiGr-G M. Awali Aberessi, imam de la mosquée, cette sortie de MAÎTRE Tchassona vient ouvrir la voie à une série d’inaugurations de centres signés par les comptes de nos frères intellectuels. En tout cas, pour l’heure, c'est bien Maître TCHASS qui tire son épingle du jeu en faisant d'un coup d'essai un véritable coup de maître. Parlant de la mosquée, on peut dire que si celle-ci ne peut pas trop compter sur sa taille, son architecture reste un modèle qui présente le vrai visage de l’islam. Il revient donc à l’imam Aberessi et ses collaborateurs d'en faire bon usage pour préserver au centre son éclat, car la propreté est la moitié de l'islam, pour ne pas dire son épine dorsale. YOUNOUS Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006 7 RV AL-DAAWA CONSIDERATION AU GUIDE DU CPIM Clôture des travaux du symposium sur le dialogue inter-religieux organisé au siège de l’AMAI. Le Président Enrique Pereira de Guinée-Bissau a exprimé ses remerciements et ses considérations au Guide du Commandement Populaire Islamique Mondial (CPIM), le Fondateur de l’AMAI. C’est ce qui ressort de l’audience qu’il accorda à la délégation de l’AMAI. Il exprima par ailleurs son émerveillement pour les réalisations que l’AMAI a faites grâce aux orientations du Guide. Il ajouta au cours de la rencontre qu’il évalue hautement le rôle constructif que joue l’AMAI dans le renforcement du dialogue entre les religions et les différentes cultures. Il faut rappeler qu’une visite au siège de l’AMAI a eu lieu à la tête d’une délégation gouvernementale et en compagnie de son excellence l’Ambassadeur d’Italie auprès de la grande Jamahiriya. Le Secrétaire Général du Ministère Italien des Affaires étrangères s’est rendu, mercredi dernier, au siège de l’Association Mondiale de l’Appel Islamique. Femmes Musulmanes d’Europe s’organisent. Elles ont élu les sept membres du conseil d’administration qui siégera à Bruxelles. Son but : favoriser l'engagement citoyen de la femme musulmane au sein de l’Union Européenne, mais aussi représenter ces femmes et défendre leurs intérêts auprès des instances européennes et internationales. Un véritable défi. C’est à l'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles que l'EFOMW a ouvert son 1er Congrès Européen. L'ouverture officielle a été assurée par la française Malika Dif (conférencière et auteur de nombreux ouvrages), Noura Jaballah (présidente élue de l’EFOMW) ainsi que Lhaj Thami Breze, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Cette journée s’est organisée autour de trois tables rondes. lesquelles différentes intervenantes ont abordé des sujets tels que les enjeux islamiques, sociaux et politiques de la participation de la femme musulmane dans la vie sociale, les obstacles rencontrés et quelques témoignages de ces “femmes qui inventent l'Europe". Les interventions ont montré que la femme musulmane n’est plus silencieuse et soumise, “elle a son mot à dire". Plus encore, reau de l’AMAI en Guinée-Bissau, conformément aux orientations du Guide du CPIM et en réponse à la demande du Président Enrique, l’AMAI et d’un nombre de secrétaires des bureaux de l’Association, elle a un devoir d'action. Ainsi, Soumaya Ben Khaldoun, parlementaire marocaine, a insisté sur la notion que l'être humain a pour mission de contribuer au développement de l'Humanité. Elle met l'accent sur l'équité et explique que l’apport de chacun est distinct mais son importance est égale dans la construction de la société. L'homme et la femme sont égaux pour bâtir et développer la civilisation. La femme musulmane a donc une... Véritable responsabilité d'engagement citoyen. Vivement que d'autres femmes prennent le relais. À la fin des trois jours de débat, de discussions scientifiques et sérieuses sur les thèmes du symposium (Dialogue inter-religieux au service de l’individu et de la société), organisé par l’AMAI et le Conseil Pontifical pour le dialogue inter-religieux du Vatican, les travaux de ce forum, tenus à la salle des réunions au siège de l’AMAI, ont été achevés par une séance de clôture où le père Khalid Ukascha, président de la chaire (Islam) au Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, a fait la lecture du communiqué de presse publié à la fin des travaux de ce symposium. Et dont voici le texte : « Le symposium (Le dialogue inter-religieux au service du développement intégral de l’individu et de la société) ». Pour tous vos besoins en évacuation bordure et de vidange, une seule adresse : IP 81380 Tél : 22 6-21-43 OME-TOGO 226-42-16 E-mail : mamabien@yahoo.fr Cel : 905-17-78. Une particulière attention consacrée à l’immigration entre dans le cadre d’une série de colloques, forums organisés en commun par l’Association Mondiale de l’Appel Islamique et le Conseil pontifical pour le Dialogue inter-religieux, depuis 1976. Le dialogue conduit à la compréhension mutuelle, contribue à conjurer les conflits et les règlements dans la vie des individus et des sociétés mais, également à répandre, et à enraciner les valeurs fondamentales du droit, de la justice et de la paix. Ce forum qui vient de réunir ensemble des théologiens chrétiens, des érudits et ulémas musulmans venus de toutes les parties du monde rend assurément possible la poursuite des efforts en vue de promouvoir la culture du dialogue, et d’édifier la paix. Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006. bibo:issue 56 bibo:numPages 8 -- o:id 31461 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31461 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31481 31791 31792 31793 31794 31795 31796 31797 31798 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/83626760d33c94a792e6023eedcf17e0f0c65ffa.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a7dacdc0f5b2dd52a21968caff624d1cd7a40585.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e601048cb0ea889b51915f410af1ecf2eb7429fc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/801c940f8e152842c2ca5269a4a72dc1c59d60cd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c6757303629fd8fea01eda4b73621c221ae7e8c9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/20958be4540793b953f6e85447fdd7925eacc4a7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8a3b68157be7057547f2b90917ff470f6442d3d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/43730a4e538cf3550b2cdd66bdf6ef103fdb9aed.tiff https://islam.zmo.de/files/original/275b83c5b201a6acf17c431598db9eea80750a93.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #194 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13565 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15616 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2175 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25004 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27628 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27755 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27761 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27801 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31357 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31364 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31367 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/529 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/586 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/829 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-08-23 dcterms:identifier iwac-issue-0001312 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 194 du 23 juillet 2013 M2NFCH produits miracles du MCNP La campagne teg Les moutons se suivent mais n’ont pas le même prix Éditorial Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle la même chance? Contrairement au RPT que les Togolais ont connu avant le vent de l’Est, placide comme une embarcation sur une eau dormante, depuis les années 90, le régime est victime des vagues. Pire, plus il vieillit, plus il est en contradiction avec ses propres réalités et plus il devient un édifice qui s’écroule non pas par une quelconque action extérieure mais par une implosion. À lire les réalités sur le terrain par rapport à la très timide mobilisation d’UNIR pendant cette campagne, on peut se demander sur quoi peut compter le RPT-UNIR si ce n’est sur sa traditionnelle capacité à voler le vote des masses, à voler le sel dans la sauce, comme dira l’autre. Mais dans différents contextes et avec les mêmes hommes, là où l’on a récolté hier une complicité. Gagnante, il peut se retrouver aujourd'hui avec un fiasco. UNIR de Faure Gnassingbé n’est plus le RPT d'Eyadema Gnassingbé où tout le monde chante et danse. Suite à la page 2 — Rupture de jeûne avec l’Association Sadakatoul-Djaria. La phase finale du concours national de récitation du saint Coran ce 28. L’ONG "Alliance Verte” collecte des huiles alimentaires usagées. RV SOCIETE. Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle la même chance ? Suite de la page 1. Le système RPT fut un "melting pot”, mais le "melting pot" de Faure a une autre définition. Pour l'esprit nouveau, il y a un peu de tout : ceux qui doivent chanter et danser, ceux qui doivent être spectateurs, ceux qui doivent finir leur vie en prison, ceux qui sont nés pour être remerciés en monnaie de singe, ceux qui sautent du coq à l'âne sans problème et aussi ceux qui peuvent tomber du plus grand sommet. Gnassingbé du RPT et Gnassingbé d'UNIR ; ce dernier est un ladre, il ne sort l'argent que pour « les belles choses », à vous de comprendre. Comment. Faire pour que la politique du parti marche n'est pas son problème. Eyadema Gnassingbé - Faure Gnassingbé. Le premier accepte tout le monde et se sert d'eux avec leurs forces et faiblesses. Certes, l'environnement du RPT était lui aussi lézardé, mais de loin on lit une certaine complicité entre les lézards, les cafards, les musaraignes, les scorpions et serpents... Quand il faut défendre l’intérêt du parti, toutes les espèces sont ensemble. Si au RPT les gens n’étaient pas ensemble, Bodjona Pascal, désormais en disgrâce, n’aurait pas pu, par un vol d’hélicoptère, acheter auprès des juges les vrais PV des votes pour les remplacer par les faux au prix de millions de nos francs. Si les gens n'étaient pas ensemble, certains coups de force seraient impossibles. Tout le mal dont le peuple a été victime de la part du RPT a été possible parce que les acteurs se complétaient, se relayaient, partageaient les mêmes convictions, regardaient la même cible, s'acceptaient chacun avec ses limites dans une idéologie partagée. C’est grâce à ça qu’après Eyadéma le pouvoir a plié sans pour autant rompre. C’est grâce à ça que les fraudes ont toujours été possibles. C’est ça qui explique que le régime ait joué à la résistance pendant un demi-siècle. Mais le second est un puriste, il n’accepte pas les lézards et cafards qui salissent son mur, il a fait et continue par faire le ménage. Il sait distinguer les bons élèves des mauvais même si son cœur balance pour certains qui continuent par être des mauvais exemples à son service. Bientôt les législatifs, le décor qui est planté, est-il un atout pour la fraude sur laquelle le régime a pris l’habitude de s’appuyer comme sur une béquille ? Difficile de répondre. La seule certitude est que parmi ce beau monde victime du toilettage de l'esprit nouveau dont les uns, en bons baroudeurs, mettaient de leur savoir-faire pour rendre possibles les tripatouillages électoraux, certains sont présentement en détention. Quel que soit ce qu'on veut dire d'eux, ils ont des populations qui les ont aimés et qui... Les aimeront encore aujourd'hui et demain. Les autres sont écartés et c'est dans leur retranchement, loin des réalités de la politique, qu’ils observent tout se faire sans eux. Pire, d’autres encore ont vécu des humiliations, des arrestations rocambolesques sur des chefs d’accusation qui n’existent nulle part, des détentions arbitraires, des campagnes médiatiques pour ternir leur image, avant d’être forcés à une retraite forcée. Eux aussi ont des familles, des proches, voire des localités entières qui grincent des dents de ce qui leur est arrivé ou les arrive encore. Mieux, la plus grande partie des victimes de la Révolution des arrivistes de l’UNIR sont à chercher dans le rang des frères de la même famille politique. Bodjona Pascal, Agba Bertin, Abass Kaboua, Olivier Amah, Kpatcha Gnassingbé et l’écrasante majorité de ses codétenus, quasiment toutes les victimes du régime, sont les enfants de la maison. Tous ont chacun un Togolais, une famille, une localité qui ne jure que par lui. Ils doivent regarder. Désormais, le tripatouillage qui se faisait jadis avec certains d'entre eux comme pièces maîtresses se fait sans eux. Jusqu’à quel degré leurs partisans peuvent-ils être complices de cette fraude, quand on sait que la fraude est une chaîne de complicité ? Longtemps, les gens ont marmonné un mécontentement qui a fini par s’afficher au grand jour pendant ces campagnes. Vous êtes au courant que dans certaines localités, dites fiefs du régime, la campagne n’a pas été possible. Ailleurs, elle a été interrompue par des coups de pierre. Ce sont des événements à regretter, mais qui, au même moment, n’expriment qu’un état d’âme, une situation réelle, une réaction des gens qui ont été poursuivis jusqu’à leur dernier retranchement et qui sont prêts pour un dernier combat. Ce monde peut-il encore accepter de voir son vote être échangé par des PV préconçus ? La vérité, c’est dans l’urne. Mais, même avant l’urne, on peut avoir les tendances. C’est ainsi qu’on peut se demander ce que vaut dans l’urne un candidat qui, bien avant... d'affronter ses adversaires, se fait accueillir chez lui par ses électeurs potentiels avec des jets de pierres comme ce fut le cas à Kara, Pya, Bassar, Blita, Niamtougou et autres pour des candidats UNIR ? Que valent des candidats d’un même parti qui se battent pour une histoire de tête de liste jusqu’à se retrouver devant le chef pour trancher à quelques jours des élections où les autres sont de plein pieds dans la campagne ? C’est le cas à Bafilo où après X tentatives sans succès, UNIR risque de continuer par trancher le problème de tête de liste entre Mme Daro et Ouro Gnongbo, tous deux candidats UNIR, jusqu’au jour du vote ? Le contexte qui a rendu possible la fraude hier est en totale déphasage avec cette période des vaches maigres, où seul un poigné d'individus bombe le torse pendant qu’on éduque le reste à serrer la ceinture. La politique de deux poids deux mesures au service de la même politique. Sans aucune discipline du parti, si parti il y a, on observe deux grandes tendances, voire trois au... Tour de Faure Gnassingbé. La première est celle de ceux qui sont arrivés avec Faure et qui sont sûrs de partir avec lui à la moindre escarmouche. Eux sont prêts à tout pour répondre aux desiderata du boss pour peu que cela participe à allonger son règne. Ils sont sur tous les dossiers, ils sont autorisés à un libre-service, ils forment le cercle restreint des nouveaux milliardaires, ils se servent à deux bras. Ils se partagent les marchés gré à gré, détournent sans rendre compte. Aveuglés qu’ils soient par leur nouveau statut, ils peuvent se permettre tous les écarts de langage contre le défunt RPT et ses nostalgiques. D’ailleurs, une bonne partie de leur discours de campagne est consacrée à vilipender les méthodes RPT sans pouvoir présenter la réelle image d'UNIR. Ils peuvent regarder les autres d'en haut et s'estimer heureux. Seulement, ils n’ont pas encore fini d'apprendre la science du tripatouillage avant d’avoir envoyé leur maître à la retraite forcée. Plus grave, c’est qu’ils ont décidé de se Couper de la base. Même la politique de l'import-export qui de temps en temps est pratiquée n’est plus possible, les grands meetings de campagne du régime appartiennent à l’histoire. De quoi sera fait ce vote ? Dieu seul sait. Est-ce que les traditionnels voleurs pourront opérer ? Si oui, du Nord au Sud en passant par les supposés fiefs du régime, y compris Pya, quelle sera la réaction d'une population qui n’est plus prête à voir les gens parler en leur nom sans aucune représentativité ? En tout cas, à lire le décor qui est planté avant et pendant les campagnes, il va falloir que si les gens veulent bien s'éterniser par la fraude, qu'ils pensent aussi à comment gérer les masses. Le régime est tellement divisé en tendances qu’on peut même se permettre de dire que même seuls, ces messieurs tomberont, mais Dieu seul sait comment. De la mise à mort du RPT à la naissance par césarienne d'UNIR, en passant par le choix des candidats pour les dernières législatives, sans oublier les détentions et mises en disgrâce. Cascade, pour aboutir à la grogne de la base, il y a assez trop d’inconnues qui peuvent être porteuses de tous les germes. Faure espère tout de même qu’il est encore possible de jouer la carte de la fraude derrière un mur aussi lézardé que le tandem RPT-UNIR-UFC. Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle les mêmes chances ? Les hommes ont changé, le contexte a évolué, mais la vision reste la même : frauder pour se maintenir, mais avec quelle armada ? A b/-Alfa ASSOCIATION SADAKATOUL-DJARIA 19 BP 194 AGOEZONGO TEL : 90 01 90 11 - 90 04 15 17 LOME-TOGO Aumône courante Science utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9 Avec Sadakatoul-Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l'au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 20 20 09 90 31 10 / Atlantique Bank : 42 41 55 50 008 / mecit : 01 000 620 Contact : 90019011/90041517. Les trois produits miracles du MCNP Le MCNP est le progiciel modélisant l’Économie Universelle de l’Investissement pour le Revenu Périodique Garanti pour tous et le Salaire; porté par le Réseau pour le Développement de la masse sans Ressources (ReDé-MaRe). L’application innove en mettant à la portée de ses utilisateurs, membres de ReDéMaRe, trois produits marchands qui répondent à leurs besoins spécifiques, selon leurs profils. Le revenu Chaque être humain, par essence, doit consommer; cette consommation, grâce à un revenu, est un droit que la communauté doit lui garantir en services marchands. Avec le MCNP, chaque être humain a droit à un revenu. Pour avoir ce revenu, il doit faire un Achat de Pouvoir d’Achat (APA) grâce à son salaire, qui est la contrepartie réelle du travail fourni. Ce revenu stimule la consommation et la consommation stimule l’investissement et donc la production, ce qui fait le développement de la. nation. Le revenu sur le MCNP est porté par la carte de consommation TPAGCRPG. Grâce à cette carte de consommation portée par les ménages, l’acte de la consommation ou de la demande devient le travail universel pour satisfaire sans entrave les besoins du travail de l’offre sur le MCNP. Le port de cette carte participe activement à la création du plein emploi des ressources humaines via les entreprises et industries pour le développement qui intègre tous. L’investissement est un métier marchand, créateur autonome de toutes les richesses. La norme économique réelle exige que chaque être humain soit connecté à l’investissement, étant entendu que l’investissement est le producteur autonome, indépendant et souverain de toute richesse que l’être humain représente. Il est réparti en investissement récurrent Ir et non récurrent Inr que régulent les fonctions de constitution, de consommation et de reconstitution du capital. Aussi, l’investissement est porté sur le MCNP par la carte d’investissement. TPAGCI. Cette carte garantit la solvabilité aux Entreprises et aux Industries auprès des membres distributeurs, c’est-à-dire qu’elles servent de prépaiement, de paiement ou de post-paiement de leurs investissements renouvelables et non renouvelables sur le MCNP. Cette unité d’investissement garantit également la solvabilité aux Entreprises et Industries auprès des Partenaires Bancaires et Financiers en cas de demande de prêts. Grâce à cette carte, l’acte d’investissement ou de la demande devient le travail universel pour satisfaire sans entrave les besoins du travail de l’offre sur le MCNP. Son port par tout utilisateur participe activement au plein emploi des ressources en vue de la formation et de la robustesse potentielle du capital réel (industries) de production. Le salaire. Le salaire est la contrepartie réelle du travail fourni. Il est donc le capital de tout être humain. Ce capital ne doit pas être consommé directement mais doit être investi pour produire le Revenu Périodique Garanti (RPG) (récurrent ou non) qui seul est consommable directement. Tout être humain qui produit donc un travail, que ce soit physique ou intellectuel, a droit à un salaire. Sur le MCNP, le salaire numérique est porté par la carte TCNCS. Cette carte garantit la solvabilité du salaire à son titulaire auprès des employeurs de tous les secteurs d’activités du MCNP lorsque le travail a été réellement effectué. Grâce à ces unités de salaire, l’acte de monétisation de biens, de produits et de services de tous les secteurs d’activité se réalise. La disponibilité absolue des unités de salaire créées de facto par la demande sur le MCNP réalise les objectifs de l’économie salariale visée par l'économie du marché. Les unités de salaires portées par les cartes privatives de solvabilité sont le levier de la production nouvelle qui permet la répartition optimale et le plein emploi de la ressource humaine. Ces unités de salaire... Les salaires sont cumulables et peuvent s’échanger contre de l’espèce auprès des Partenaires Bancaires et Financiers une fois qu’ils sont matures. Ils s’échangent également contre des unités de consommation auprès des PBF une fois qu’ils sont positionnés par l’employeur. Le CST amorce le dernier virage à double vitesse. Dimanche 21 juillet 2013, le ciel est clément, les localités de Tovégan, d’Assahoun, Kévé, Badja, Nuepé, Aképé et Zanguera, et autres, vibrent aux couleurs orange. Le CST, Collectif Sauvons le Togo, qui a retenu la couleur orange de l’ANC, Alliance Nationale pour le Changement, fait sa tournée. Après la capitale et l'intérieur du pays, le CST s'annonce ici. Il faut souligner que Jean Pierre Fabre a pu visiter personnellement les localités de l’“Intérieur” jusqu’au-delà de Kara avant d'être forcé au retour à Lomé par la présence des Chefs d’États et de l’ONU dans nos murs. Le président de l’ANC et sa suite, renforcés de Me Zeus Ajavon, coordinateur national du CST, étaient attendus dans ces... localités. Tantôt sur les terrains municipaux, tantôt dans les cours des écoles, tantôt sur les places des marchés, les populations attendent les responsables de la coalition. Nous sommes à As-sahoun, il était midi, la caravane orange a été accueillie par une compétition de football organisée à l'honneur des hôtes, le tout sur fond du tam-tam local qui oblige les initiés à faire quelques pas de danse pendant que les jeunes clôturent la compétition pour prêter une oreille attentive à la délégation qui s’est installée. Présentation de la délégation, hymne nationale, chansons populaires, slogans, le décor était planté. Les interventions ont alors commencé. Les uns après les autres, les leaders se succèdent. Les uns aussi éloquents que les autres, chacun avec son message, mais tous avaient une même cible, l’adversaire, un même objectif, la victoire au soir du jeudi prochain, le tout agrémenté d'une campagne de sensibilisation qui disait tout. Comment voter, à qui accorder sa voix et pourquoi doit-on divorcer avec. Les abonnés aux promesses mensongères ? Des tueries de 2005 à l’image teigneuse du pays en passant par l’arbitraire et l’absence de respect des droits humains, la quasi-inexistence des infrastructures routières, sanitaires, scolaires et autres, sans oublier le chômage, les arguments pour mettre l’adversaire dos au mur fusent à tour de bras. Inutile de vous dire qu’au Togo, chaque localité a au moins une raison d’en vouloir au régime en place. « La lutte contre le chômage », avance Fabre Jean-Pierre, « ne se décrète pas par une quelconque autorité que ce soit. Si l'autorité existe, elle doit seulement créer un cadre susceptible d’accueillir les emplois, les hommes d'affaires, un environnement des affaires juste et sécurisé. C’est le climat qui crée les emplois et non les décrets présidentiels ou ministériels, car l'autorité ne peut pas faire tout. Comment les affaires et le marché de l’emploi peuvent-ils prospérer dans un monde où la justice n’existe pas, où la triche est la chose la mieux partagée ? Du RPT à... » UNIR Jean Pierre Fabre ne voit qu’une mue de serpent. Un serpent a beau changer de peau, il ne devient jamais un lézard, il reste toujours un serpent capable du pire. L’UNIR n’est donc qu'une façon pour un serpent, après avoir assez causé des victimes, de changer de couverture pour mieux abuser d’une population qui a commencé par ouvrir les yeux, qui sait donc de quoi est capable le défunt creuset national, le RPT, le serpent qui croit se métamorphoser juste par une mue. Il a donc changé de nom, de tenue, de discours, quitte à conserver les mêmes méthodes et les mêmes hommes. À entendre la délégation, on a pris du vieux pour fabriquer le neuf, mais il demeure toujours ce qu’il est avec les mêmes réflexes. D’où la nécessité pour les amoureux du changement et de la liberté de voter utile, voter l'ANC, voter OBUTS, voter MRC, voter ADDI, donc le CST. La délégation n’a pas oublié de faire un petit coucou à l'UFC, Union des Forces du Changement, qui n'a fait que vendre l'indépendance pour un gain éphémère. La délégation, l’UFC n'est que le petit frère d’un serpent, ils ont les mêmes réflexes. Mieux, le palmier, que l'UFC a comme symbole, est l’abri de prédilection des serpents dangereux. Sur ce, le président de l’ANC a carrément estimé que si quelqu’un, malgré ces évidences, veut voter pour l’UFC, il vaut mieux qu’il vote pour UNIR. La délégation a fait la lumière sur le rôle d'un élu du peuple. L’élu n’est pas celui que les gens tentent de présenter aux Togolais, c’est quelqu’un qui est là pour contrôler l’action gouvernementale. Répondant au refrain des abonnés de la pensée unique qui intoxique les populations du nord installées dans le sud avec des discours du genre « si les opposants remportent les élections, ils vont vous renvoyer chez vous », les intervenants ont répondu par un faux catégorique. Ce sont des intoxications qui ne doivent pas distraire. Des générations venues du nord du pays se sont installées dans vos milieux depuis des siècles. Elles s’y sont implantées et, ainsi que leurs descendants, ils ne... peuvent vivre qu’ici ; c’est de même que les gens du sud se sont installés au nord du pays. Même si une opposition est atteinte de démence, elle ne peut pas faire la politique en estimant que chaque Togolais doit retourner chez lui. À quelques nuances près, dans toutes les localités visitées, le discours était le même : voter la bougie qui brise la chaîne par sa flamme. La délégation a pris soin de montrer minutieusement comment voter et comment éviter des bulletins nuls. Sur l'emblème du collectif, les intervenants ont reconnu que les flammes d’une bougie ne peuvent pas briser une chaîne, mais celle-ci est une bougie qui a la force de Dieu. À Assahoun, la remise symbolique de ballons et de la coupe aux équipes de football a clôturé le meeting. Et la délégation n'a pas quitté la ville sans avoir visité la tombe de Yakanou Etienne pour un recueillement. Même son de cloche du côté du fief de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire, OBUTS. Agbéyomé Kodjo, la bête noire du régime en place, est dans ses grands jours au milieu des siens. Membre du CST et fidèle à la stratégie qui a voulu que chaque leader aille battre campagne dans sa zone pendant qu’une délégation de quelques responsables fait le tour du pays pour prêter main forte à tous les candidats, Agbéyomé a replié dans son biotope pour haranguer les populations. D’une préfecture à l’autre, d’un canton à l’autre et de village en village, l’homme arpente son bled avec sa délégation. Ahépé, Tchekpo, Tabligbo, Sendomè, Tok-pli et Gboto pour se limiter à ces quelques localités, le message, vous pouvez vous l'imaginer, l’homme avec sa traditionnelle fougue ne fait pas à moitié. Il ne tourne pas autour du pot, et c’est donc frontalement qu’il met au grand jour les tares qui doivent militer en faveur d’un vote sanction des populations togolaises contre UNIR. Les faits parlent d’eux-mêmes et c’est à fleur de peau que la misère se voit, ce n’est donc pas OBUTS qui ira se gratter la tête devant son électorat. Agbéyomé est de plein pied dans son rôle et L’ancien Premier Ministre, imbu de son expérience de la chose politique et de sa maîtrise du régime cinquantenaire, amorce le dernier virage de la campagne. Sans nul doute avec les plus grandes armes à sa disposition, c’est de droit que l’homme est serein et attend, au soir du vote, rafler les sièges en jeu. Nous vous laissons plutôt apprécier le terrain en images, aussi bien sur l’axe de Kpalimé que celui de Tabligbo. Reportage réalisé par la Rédaction. Album photos à la page 8. Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013 RV POLITIQUE La campagne législative Les moutons se suivent mais n’ont pas le même prix. Tous en campagne, le train est lancé, les candidats sont à pieds d'œuvre, finis les shows médiatiques, l’heure est aux dures réalités du terrain. Les regroupements et formations politiques égrènent chacun leur agenda. On rentre dans le vif du sujet, on amorce le dernier virage. En l'espace de trois semaines, les uns et les autres ont mis les bouchées doubles pour couvrir tout le territoire national par. leurs opérations de charme. Les acteurs politiques sont depuis un temps en face des réalités. Forces et faiblesses des formations en action. Ici, nous sommes dans la grande maison de ceux qui sont nés pour gagner. La grande famille est à l’épreuve des anciennes promesses non tenues, de l'usure d'un pouvoir qui n’a que trop duré, des divisions internes mais aussi et surtout des limites de la fraude de façon à éviter que ça dégénère. Là, ce sont ceux qui sont faits pour s'opposer, ils ont accusé un retard qu'il faut savoir gérer. Au même moment, il faut aussi se prémunir contre les règles du jeu largement taillées au profit du camp adverse. Aussi, tout en gérant efficacement les moyens limités, leur faudra-t-il conserver habilement l’avantage naturel que leur présente le terrain. Plus loin, c’est le grand cercle des transfuges. Il leur faut porter les gants pour se justifier auprès des masses par rapport à une certaine métamorphose qui a fait de certaines formations des entités défigurées et méconnaissables. Le Terrain, en tout cas, n’est acquis à personne et nous ne sommes qu’au dernier tournant d’une opération aux multiples inconnues. Ouverture de la campagne du CST dans les rues de la capitale. La formule gagnante éprouvée par les règles du jeu. Politiquement parlant, la quasi-totalité des Togolais sont d’accord à reconnaître que le régime en place est un régime qui a laissé une image hémiplégique au pays après 50 années d'exercice sans partage. C'est aussi une dictature en désuétude qui a du mal à s'accommoder à la démocratie et au respect des droits humains. Comme si cela n’était pas suffisant, nous sommes en train de passer d'une dictature à une monarchie où le pouvoir se passe de père en fils. Le fait que Faure Gnassingbé vienne remplacer Eyadema Gnassingbé, loin d'être un atout, est une tare qui a participé à plomber un régime dont les Togolais en avaient déjà assez. La population togolaise aurait aimé vivre un autre régime où les droits de l’homme sont une priorité. réalité, où le choix pour l'exercice du pouvoir est régi par un minimum de transparence. Le Togolais aimerait, tout comme ses frères de la sous-région, vivre dans un environnement un peu plus sain, bénéficier des infrastructures en adéquation avec le 21ème siècle et le rythme démographique, manger à sa faim, s'épanouir, profiter d’un partage équitable des richesses de la Nation. Le Togolais a marre des clichés qui s’apparentent à l'image d'une Nation à la sortie d'une guerre, d’un territoire en crise et des discours qui appellent les uns à serrer la ceinture pendant que les autres vivent au-dessus de leurs moyens. Le Togolais estime que lui aussi peut être heureux et les candidats RPT-UNIR ont la délicate tâche de les convaincre de la raison pour laquelle ils doivent encore être malheureux et regarder par la fenêtre en ruminant les promesses jamais tenues des dirigeants. Les candidats "faure" doivent se justifier du fait que les marchés brûlent dans l'un des pays du monde les plus équipés en instruments de Sécurité, que les citoyens mangent à peine deux fois par jour dans un pays qui reçoit des médailles pour sa politique alimentaire. Pourquoi le Togo doit-il garder les carreaux ? Directeur de Publication : Abi-Alfalzotou Tél : 90 05 38 41 / 92 00 46 Mail : abialfa@gmail.com www.rv-togo.info Imprimerie : la Colombe En matière de respect des droits de l'homme ? Pourquoi pour un oui ou pour un non, on doit envoyer de paisibles citoyens en prison ? Pourquoi le Togolais ne doit pas compter sur une justice équitable ? Pourquoi les salaires des fonctionnaires restent encore si risibles ? Pourquoi faut-il appartenir à une certaine classe sociale pour avoir certains droits ? Les populations des zones phosphatées, quatrième pays producteur mondial de phosphates, doivent-elles rester sans eau potable et sans infrastructures routières ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi, beaucoup de pourquoi. Le régime tend à maintenir la situation sur le terrain, dans certains milieux, la pilule est déjà amère, amère à avaler. Ainsi à Kara, par exemple, où des candidats... UNIR ont été accueillis par l'ouverture de la campagne du CST dans les rues de la capitale des jets de pierre. À défaut de mobiliser les populations avec ce que cela comporte comme risque, les candidats UNIR de cette région, jadis considérée comme fief du régime, sont obligés de faire la campagne dans l'anonymat. À Pya, la situation est encore grave et les populations n’ont pas envie d’entendre parler de UNIR. À Kouméa, village natal de l’homme à tout faire désormais en disgrâce, UNIR a été habillé à la culotte. Au village natal de Bawara, le fer de lance d’un régime aux abois, la situation n’est pas rose. Dans beaucoup de localités, les campagnards de UNIR sont obligés de marcher comme sur des œufs, histoire d’éviter que ça dégénère. La formation politique « Faure », née par un coup de césarienne, ne semble plus être sûre de rien. C’est d'ailleurs ce qui explique que la campagne ait du mal à prendre, que Faure Gnassingbé, radin de nature et renforcé dans cette attitude par un terrain défavorable et... miné, a refusé d'éjecter des sous pour faire la campagne des grands jours à laquelle s'est abonné le régime en place. De la tête jusqu’aux orteils, le régime est miné par des divisions qui se lisent dans le quotidien. Les uns attendent pour se régler des comptes car une candidature a été préférée à une autre sans aucune base consensuelle. Les autres gardent espoir d’une occasion rêvée pour demander des comptes à ceux qui ont cru qu’il faille remplacer forcément UNIR par le RPT. D’autres encore regardent impuissants une dame imbue de sa toute-puissance mettre la main sur tout le matériel de campagne parce que la liste des candidats, par elle présentée, est rejetée. La tâche ne s'annonce de toute façon pas aisée pour les UNI-ROIS qui sont mal partis avec eux-mêmes, avec les adversaires et surtout avec un terrain sur lequel ils ont déjà tiré toutes les balles. L'ultime balle reste la fraude à grande échelle et en la matière, le régime bat les records. Mais encore, au risque de se retrouver dans le schéma de La fable de La Fontaine où deux voleurs se battent « pour un âne enlevé », il faudra aussi que la formation politique et les acteurs retrouvent leur cohésion d’antan. Pour retrouver cette cohésion, cette alliance fatale qui a permis les coups de force, il y a un prix à payer : justifier le bien-fondé de l'emprisonnement des uns et de l’exclusion des autres. À qui profite cette situation trouble ? Une chose est d’avoir l’avantage d’être en face d’un adversaire diminué, l’autre chose est de savoir et avoir les moyens pour en tirer profit. Voici ce à quoi doit s’atteler l'opposition togolaise. On peut dire, à la lecture des réalités sur le terrain, que UNIR a confondu précipitation et vitesse et donc elle commence par patiner. Mais l’opposition a-t-elle reculé pour mieux sauter ou elle a juste marqué un retard inutile ? Les jours à venir nous le diront. Pour l’heure, les formations de l'opposition ont le mérite de parler d'une seule voix en face d'un adversaire rodé aux chantiers tordus. Au-delà de ce qu'on tente de faire croire, les opposants, sans être parvenus à l'idéal d'une liste unique tant souhaitée, sont décidés à battre non pas des campagnes mais une campagne. Au CST, on est décidé à tenir des discours du genre : « si vous épousez mes convictions et que l’occasion ne vous est pas permise de voter pour moi, votez pour Arc-En-Ciel et vice-versa ». En plus du mérite d'être parti en regroupement de partis, ils sont encore prêts à se compléter et à se pousser vers le haut au gré des besoins et de la géopolitique. C’est ainsi que le CST, par exemple, battra campagne pour Arc-En-Ciel dans ses zones où elle n'a pas pu avoir de représentants du fait de l’alchimie de ceux qui ont invalidé les candidatures et vice versa. Voici un acquis, l'autre acquis est que l’opposition joue sur un terrain facile. Le terrain est d’autant plus facile à l’opposition qu’elle ne scrute pas le ciel pour trouver les arguments de campagne, elle développe et parie de ce que les Togolais vivent tous les jours. Elle est en face d'un adversaire. qui a failli et donc les arguments ne manquent pas. Contrairement au régime qui a déjà montré ses limites, l’opposition avance sur un terrain plutôt acquis. Elle n’aura pas à répondre de l'état délabré des infrastructures routières, scolaires, sanitaires ni des maigres salaires, mais elle demande juste à ce qu'on lui accorde une chance pour s’essayer là où les autres ont échoué. Si le jeu lui est acquis sur un angle, sur l’autre, l'opposition doit développer une certaine vigilance afin de limiter les dégâts en face d’un adversaire qui est juge et partie et qui a déjà planté le décor pour récidiver dans ce qu’il sait faire le mieux : la fraude. Quasiment absente de la CENI, en face d’un code électoral taillé unilatéralement à la tête du client, le CST et Arc-En-Ciel doivent être en sentinelle pour que leurs représentants ne soient pas des faire-valoir à la solde des fraudeurs. La politique, c'est aussi les moyens. UNIR a les moyens de l'État pour sa campagne et l'opposition est très mal lotie sur ce plan. Autant d'atouts et de limites que les uns et les autres doivent savoir gérer sur un terrain où rien n’est gagné d'avance. Dans cette course à l'hémicycle se trouve aussi un troisième larron, un joker pour le régime en place. C'est le groupe de ceux qui ont déjà joui de la confiance du peuple et qui en ont abusé pour des intérêts. Eux, c’est la race de ceux dont jadis la présence dans la capitale faisait trembler le pouvoir de Lomé II, mais qui passent actuellement sans trompette ni cymbale. Eux, c’est ceux qui continuent par croire aux beaux vieux temps et qui font comme si..., alors qu’ils ne pèsent plus que leur propre ombre. Cette tendance est symbolisée par Gilchrist Olympio, un vieux lion édenté et mouillé par l’eau du fleuve de la traîtrise où il a commis l’imprudence de se baigner. Mais malgré sa seconde vie peu enviable, il a des raisons de croire qu'un lion, même mouillé, ne devient jamais un chien. La Rédaction Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013 RV REPORTAGE AcchM' Au centre culturel islamique de Lomé II, c'est la Conférence des femmes sur la signification du jeûne de Ramadan qui a rendez-vous avec le mois de Ramadan. "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est suprême et patient. Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est seigneur du trône glorieux. Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est maître des cieux et de la terre et le maître du trône de la grâce.” En islam, aucun sacrifice n’est grand quand il s’agit de défendre la cause de Dieu et de porter haut son message. Que la paix et le salut d’Allah soient sur le prophète Mahomet (SAW), ses compagnons, sa famille et toute sa descendance. C'est à travers cette mission que tout musulman pourra gagner le salut et le repos éternel. Lancement du projet IFTAR SAIM au CCI. En effet, dans ce cadre et pour la valorisation de l’islam au Togo, il est lancé un projet IFTAR SAIM RAMADAN, exécuté par le Centre Culturel Islamique de Lomé II, grâce à la subvention de la "Fondation Kalifa Bin Zayed Al Nahyan pour des œuvres humanitaires". La fondation est Créée en juillet 2007 par son altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats Arabes Unis, pour aider le régime à « voler le sel dans la sauce », Maurice Dahuku Péré, apprenti chrétien, ancien PM d’Eya-déma, l’homme qui a viré dans l'opposition avant de créer son propre parti qu’il finira par abandonner aux creux des vagues pour les noces avec UNIR, était candidat à la Présidentielle en 2010. Lors de son message à Sotouboua, il a été sans ménagement face au RPT. L’homme, à l’époque, fustigeant son ancienne famille politique, avait laissé entendre que ce parti s’est fait connaître pour le vol et la fraude électorale. Il en est tellement professionnel que le RPT pouvait « voler du sel dans la sauce ». Ça a soulevé des vagues et le candidat y a marqué des points. Aujourd’hui, à quelques pas des législatives, celui qui dénonçait, il y a peu, les voleurs du sel dans la sauce a signé les liens de mariage avec ces mêmes voleurs. Tout le monde sait que le RPT et UNIR, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Bonnet. Dahuku Péré est donc re- Emirats Arabes Unis et dont le siège social est situé à Abu Dhabi, la capitale dudit pays. Le samedi dernier, 20 juillet 2013, au Centre Culturel Islamique de Lomé II, aux environs de 11 h 00 mn, il a été procédé au lancement du projet IFTAR SAIM RAMADAN 1434/Hégire, Édition 2013. Cette cérémonie a d'abord consisté en une conférence à l’endroit des femmes avant que n’arrive la phase de distribution de kits alimentaires aux musulmans, surtout nécessiteux. Il est retourné à ses vieux amours à quelques pas des élections, échéances pendant lesquelles le régime fait le plus usage de ses aptitudes à voler. Étant donné que rien n'a changé dans les pratiques connues depuis des lustres au régime, on peut alors se demander si l'apprenti chrétien est retourné au RPT-UNIR pour aider celui-ci à voler le sel dans la sauce. Les jours à venir nous édifieront. Mais les populations, elles, ne supportent pas le transfuge dans sa seconde, pour ne pas dire sa troisième vie. C’est ainsi que, l'attendant. De pied ferme, les populations de Sotouboua, qui sont sans nul doute les destinataires de ses invectives de 2010 contre le RPT, lui ont remis la monnaie de sa pièce. Des informations font état de ce que l'homme a été pris à partie et il ne lui a pas été facile de se tirer d’affaire face aux populations auxquelles il parlait comme à un troupeau. Si vraiment il y a eu des invités de marque parmi lesquels le représentant de l'Union musulmane du Togo, le personnel du CCI (Centre Culturel Islamique de Lomé), les représentants des différentes associations islamiques, les associations islamiques féminines, les parents d'élèves et les élèves méritants. Conférence des femmes Dans les environs de 10h, dans une salle pleine à craquer, une conférence a été animée par l’imam Adam Salissou Sanoh de la mosquée Alkouba d'Agoè. À l'entame, une sourate a été récitée par Mademoiselle Adiatou, élève au CCI, avec l’assistance de Malam Ayoub, professeur audit centre. La sourate récitée fait rapport au mois de Ramadan, le mois le plus béni, qui n'a Pas d’égal parmi les 12 mois que compte l’année. Dans sa conférence, l’imam Adam Salissou Sanoh a signifié que, si dans la foulée de la vie d’un être humain, il arrivait que cet homme rencontre ce mois béni de Ramadan, il aurait été le plus chanceux car ce mois comporte beaucoup de vertus pour le musulman ; cette personne aura gagné infiniment. Selon son exposé, ce mois véhicule beaucoup d’enseignements aux fidèles musulmans. Entre autres, la crainte d’Allah, la considération des riches vis-à-vis des pauvres, la préparation à l’endurance, l’adoration d’Allah, l'unique et indivisible. Il y a aussi le précepte de la solidarité et de l'entraide, le mérite de ce mois béni. Il a ensuite félicité les femmes, tantôt par rapport à leur rôle au foyer, tantôt au marché, tantôt dans les écoles islamiques, pour leur histoire. Cela réglait aussi bien les comptes aux gens ; on aura, peut-être, moins de transfuges au Togo et la politique se porterait mieux. Que quelqu’un mette son parti en veilleuse pour rouler pour un autre. Parti qu'il estime plus implanté, nous en avons vu. Ce n’est pas Zarifou Ayéva du PDR qui nous démentira. Que quelqu’un fusionne carrément sa formation avec une autre, nous en avons aussi vu, mais jamais un chef de parti n’a quitté la tête de sa formation pour se positionner candidat pour une autre formation dans une échéance où sa propre formation est en lice. Impossible n'est pas Togolais. Qui dit que la politique du régime qui consiste à appauvrir pour régner ne marche pas ? Où est le mal du frère Péré si après avoir rasé assez trop longtemps les murs, il soit retourné au grenier pour éviter le pire ; instinct de conservation oblige ! Qui dit mieux ? Courage et leur abnégation dans la cause de l’islam au service de notre seul Créateur. Il a terminé sa conférence en rappelant les interdits aux jeûneurs pendant le mois de Ramadan. Il dit : « la bouche, les yeux, les oreilles aussi bien que les articulations sont en jeûne ». Un morceau d'une sourate du saint Coran pour l'invocation de Dieu a tiré le rideau. sur la conférence. La distribution de kits alimentaires. C’est la seconde et la dernière partie de cette journée de lancement du projet iftar saïm ramadan. Comme à l’accoutumée, elle a commencé par la prière dite par l’imam de la mosquée du CCI de Lomé II. Ce fut le tour du directeur dudit centre, El Hadj Abdellatif OULAD AOUID. Après le mot de bienvenue aux invités, il a présenté le produit du projet. À en croire le directeur, ce projet a un but humanitaire afin d’apporter une assistance alimentaire aux musulmans et la stratégie du projet est axée sur les domaines de la santé et de l'éducation à l'échelle nationale, régionale et mondiale. Dans sa stratégie vis-à-vis de l'éducation, la fondation soutient des projets de formation professionnelle, de santé avec la construction d'écoles et d'hôpitaux. Il pourvoit aux besoins liés à la malnutrition et à la protection de l'enfant, des soins et la fourniture en eau potable dans les pays sous-développés ou en voie de développement. Tout ceci en partenariat avec les organisations internationales affiliées à l'ONU et des organisations reconnues d’utilité publique. Dans son mot de clôture, le Directeur a imploré la bénédiction d'Allah le Tout-Puissant sur tous les acteurs et volontaires. Il a imploré Allah pour la fondation en premier pour ses œuvres humanitaires. Le secrétariat permanent de l’Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques, basé en Libye et l’État des Émirats Arabes Unis, a été aussi servi. Il remercie les autorités togolaises pour la facilité accordée au Centre Culturel Islamique de Lomé dans l’exécution de ses activités. La cérémonie de remise de kits alimentaires a laissé des impressions. Le directeur, dans ses impressions, a d’abord expliqué que la fondation a pour donateurs la République Arabe Unie et la Libye, avant d’exprimer son entière satisfaction pour cette première édition. Le représentant de l’UMT, El Hadj Ayi Lara, a salué la complémentarité de la fondation à l'UMT, car l’Union Musulmane ne peut pas faire tout. Les organisateurs ne comptent pas s’arrêter en si beau chemin. C'est la première fois que cette sortie a lieu, mais elle aura désormais lieu chaque année à Notsé, Tabligbo, Lomé et s’étendra plus dans les temps à venir. Le CCI annonce aussi son concours de récitation du saint Coran pour le samedi 27 juillet 2013 dans son traditionnel cadre. Bang’na Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013 RV REPORTAGE Rupture de jeûne avec l’Association Sadakatoul-Djaria Nous sommes au 19 juillet 2013 à la mosquée centrale de Lomé, l’ambiance n’est pas celle de tous les jours. Le mois béni du Ramadan fait parler de lui. Une cérémonie est organisée pour la rupture du jeûne. Il y a eu une grande euphorie autour de la cérémonie organisée par Sadakatoul-Djaria. C’est une association apolitique à caractère humanitaire et non lucrative, elle n’est plus à présenter à nos lecteurs. La cérémonie a commencé aux environs de 18h05. Parmi les personnalités invitées figuraient, entre autres, le vice-président de... L’Union Musulmane du Togo, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon au Togo, les représentants des différentes associations et groupes islamiques, les femmes des différentes écoles islamiques de Lomé. Qu’est-ce que Sadakatoul Djaria ? Sadakatoul Djaria est une association humanitaire à caractère non lucratif qui œuvre pour améliorer le cadre et la vie sociale des musulmans vivant sur toute l’étendue du territoire togolais. C’est une association qui vit des dons et legs. Grâce à ces dons, l’association à son tour œuvre pour le bien-être du musulman. Cette association a pour but de contribuer au bien-être socio-économique et culturel des populations en vue d’un développement durable et participatif. Son président, l’Imam Zakaria AGORO de la grande mosquée de Lomé, a, dans son mot de bienvenue, évoqué le mérite de ce geste de la part de Sadakatoul Djaria en citant un hadith du prophète (s.a.w.) : « Celui qui assure à un jeûneur son repas de rupture, a la même récompense que lui sans. » Toutefois, que rien ne soit diminué de la récompense du jeûneur. Ce hadith interpelle tous les musulmans convaincus. C’est une exhortation à emboîter le pas de cette association, chacun dans les limites de ses moyens. Ils sont des centaines de personnes à avoir participé à la rupture du jeûne de cette journée de vendredi qui correspond au 10e jour de jeûne. Afin de rester fidèle au principe de partage de biens pendant ce mois de jeûne établi par Allah le Tout-Puissant, l’association Sadakatoul-Djaria veut bien être un allié de poids aux côtés des bienfaiteurs dans leurs différentes politiques de lutte contre l’égoïsme et l’avarice. La cérémonie a eu lieu en deux phases : la phase de prérupture et celle de post-rupture. La première partie a été exécutée avant la prière de Maghrib à 18 h 20 mn et est constituée de la récitation d’un morceau du saint Coran, ainsi que de la présentation d’un mot de bienvenue. La seconde partie était la rupture proprement dite, qui a consisté à rompre le jeûne de la journée avec des dattes et... autres aliments. Les repas étaient donc naturellement de la partie et tout le monde s’en est régalé avec toute sorte de boissons non alcoolisées comme accompagnement. À la fin de cette cérémonie de rupture du jeûne, le président de l’association Imam Zakaria AGORO, le vice-président de l’Union Musulmane du Togo et le chargé à l’organisation de l’association, El Hadj Moussa, ont, tour à tour, accordé des interviews aux médias présents pour la circonstance. À la lecture de l’Imam AGORO Zakaria, qui a d’abord exprimé sa gratitude aux fidèles présents et exprimé ses félicitations et reconnaissances aux donateurs à sa prise de parole, cette initiative est d’abord un acte de bienfaisance à l’égard de tout jeûneur, consistant à donner à celui-ci de quoi rompre le jeûne de la journée (fruits, boissons et manger). Mais l’association Sadakatoul Djaria ne se limite pas seulement à la rupture du jeûne, elle s’illustre aussi dans la construction des mosquées, des écoles coraniques, de puits et forages, la prise en charge. des imams, l’éducation coranique, la sponsorisation des prêches sur les médias. Beaucoup de ces activités sont en cours d’exécution. Il a continué en rassurant les donateurs de la transparence dans laquelle les fonds sont gérés : « il n’y a pas de flou dans la gestion des activités de cette association ». Les responsables se font le devoir d'être le plus sérieux possible dans la gestion. Enfin, dans son mot de clôture, il exhorte les musulmans à ces genres d’initiatives, afin d’espérer une récompense dans l’au-delà, avant de souhaiter bon retour à tous les invités. Le chargé à l’organisation s’est félicité de l’initiative qui n’est qu’à sa première édition, puisqu’il en aura d'autres dans les années à venir. « À l'endroit des contributeurs qui ont permis l'accomplissement de cet acte, un merci. Que Allah leur accorde son pardon et une récompense dans l’au-delà », a-t-il dit. Il a sollicité, de la part de ces bienfaiteurs, qui ont la crainte d’Allah, encore plus de gestes, car l’association, dans les temps à venir, à l’intention d’étendre ses activités aux autres couches sociales de la population démunie et qui sont restées inaccessibles. Il évoque un autre hadith du prophète : « Quand un homme meurt, il cesse d’accomplir de bonnes œuvres, il ne peut jouir que de l’une de ces trois choses suivantes : une aumône courante, une science utile ou un fils vertueux qui invoque Allah pour lui » (Mouslim). Dans son message, il a invité tous ceux qui ne connaissent pas Sadakatoul Djaria à bien vouloir participer par leurs dons afin de bénéficier de cette bénédiction de Dieu le Tout-Puissant. « Faire rompre le jeûne à un jeûneur dans ce mois béni de ramadan est une aumône qui coule et qui ne finit jamais ; quiconque le fait se verra rétribuer ici-bas par la santé et la miséricorde d’Allah le jour du dernier jugement », a laissé entendre le chargé à l’organisation de l’Association Sadakatoul Djaria, El Hadj Moussa. Monsieur AYEVA, vice-président et représentant l’union musulmane, qui, pour répondre à la question de savoir quel Profit l'UMT tire-t-elle de cette soirée, a salué les actions de l'association et signifié que ce n’est pas pour la rupture seulement qu’elle intervient, mais aussi pour des œuvres humanitaires et sociales. « C’est un profit pour l’UMT puisque c’est son devoir », a-t-il signifié. « Le musulman est un homme social et de surcroît celui qui aide. Cela se fait sentir au moment du mois de Ramadan. L’association aide dans le règlement de litiges dans les foyers, dans l’éducation des enfants, etc. » Enfin, il exhorte et encourage les autres associations, par leurs sensibilisations, à œuvrer pour le respect des règles religieuses, le bon comportement et le bon voisinage, entre autres. Les invités se sont séparés aux environs de 19h30 à la satisfaction de tous. Bang’na gauche à droite : la table d'i ; les femmes invitées, l’assistance, le libre-service et les interviews. Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2016 RV SOCIETE FAITES UN GESTE POUR L’ENVIRONNEMENT EN GAGNANT DE. L’ARGENT L’ONG "Alliance Verte” collecte des huiles alimentaires usagées. Opération pilote dans la sous-région, tout comme celle de la ferraille ou des déchets plastiques, la collecte des huiles alimentaires usagées n'est pas seulement pour l’environnement, c’est aussi une activité rentable avec laquelle vous pouvez faire d’une pierre deux coups. En lançant l’opération OIEOVIVA au Togo, l’ALLIANCE VERTE a pensé à votre santé, votre environnement et aussi à une opportunité d’affaires pour vous. Qui est concerné par cette opération ? Tous les ménages, les professionnels de la restauration et de l’art culinaire, les producteurs artisanaux et industriels d’huile alimentaire. Pourquoi une telle opération ? Les huiles alimentaires usagées sont des déchets présentant des risques pour l'environnement : - Conséquence directe d'une élimination incontrôlée, les études environnementales ont démontré que les déchets issus de l'huile de friture usée sont actuellement la principale cause de pollution des eaux urbaines. De façon généralisée, une fois utilisée, l'huile usée est jetée par l’évier ou à même le sol où elle devient la cause de l’engorgement et des mauvaises odeurs provenant des tuyauteries de nos maisons, de nos villes et villages. Ceci engendre des surcoûts de dépollution pour les dépenses annuelles d’assainissement. Mélangées aux ordures ménagères, elles empêchent ces dernières de se dégrader normalement. Un véritable casse-tête chinois auquel personne n'a jamais pensé. Et pourtant ! L’huile alimentaire usagée est une matière première récupérable avec une valeur économique. S’il est possible de transformer ce problème d’assainissement en une opportunité de créations d’activités génératrices de revenus pour les populations les plus pauvres, en voici une occasion. Un projet durable... Opération pilote sur le territoire de la CEDEAO, le projet OLEOVIVA s’inscrit dans une démarche de développement durable et responsable. En collectant les huiles alimentaires usagées auprès des ménages, restaurateurs et producteurs. D’oléagineux, OLEOVIVA offre des débouchés à ces derniers en leur évitant de déverser leurs résidus en milieu naturel ou dans les réseaux d’assainissement, occasionnant une pollution des eaux, un colmatage des canalisations et de fortes odeurs dans nos villes et quartiers, sans oublier la difficile infiltration des eaux de ruissellement dans des surfaces couvertes par de telles substances. À titre d’estimation, sur la totalité des huiles usagées produites chaque année dans les pays où intervient l’ALLIANCE VERTE, 0 % est collectée (Source PNUE). Enjeu : Préserver l’environnement et lutter contre la réutilisation abusive des huiles alimentaires pour la cuisson. Vous n'êtes pas sans savoir que pour la friture de beaucoup d’aliments, surtout les aliments commercialisés aux abords des routes et dans les lieux publics, les huiles sont utilisées X fois contre les principes élémentaires de l’hygiène. Désormais, le professionnel qui fait de l’huile comestible un outil de travail sait qu’à partir d’un certain nombre. D'usage, elle peut être vendue plutôt que de continuer à être utilisée au risque de devenir toxique ou de rejoindre la poubelle. « Dans le respect des principes qui régissent le code de l’environnement et le code de la santé publique, les huiles alimentaires usagées ne doivent ni être éliminées suivant le circuit classique des ordures ménagères ni rejetées dans les réseaux d’eaux usées. À l’instar des autres déchets, elles doivent être collectées et traitées dans des conditions propres à éviter tout effet nocif sur l’environnement. » Les huiles alimentaires que nous collectons dans le cadre du projet OLEOVIVA sont valorisées par le recyclage comme formule de réduction de l’impact environnemental. Avec nos partenaires, l’ensemble des huiles alimentaires usagées est régénéré et transformé en matières premières destinées à la production de bioproduits types éco-solvants ou valorisé dans les filières énergétiques en substitution d’énergies non renouvelables, ce qui participe activement à la limitation des. Émissions de CO2, responsable du réchauffement climatique. OLEOVIVA est un projet initié par l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) l’ALLIANCE VERTE en partenariat avec des groupes industriels européens. Ayant son siège au Togo, elle est active dans onze (11) pays de la CEDEAO. Elle impulse et coordonne les actions environnementales à destination du grand public. RESTAURATEURS, VOTRE ENGAGEMENT EST VALORISÉ. CETTE OPÉRATION EST IDENTIFIÉE PAR UN LOGO IDENTIQUE DANS LES SEPT PAYS DE LA CEDEAO. UN SUIVI PERMETTRA LA MISE EN ŒUVRE D’UNE FORTE COMMUNICATION VALORISANT VOTRE ÉTABLISSEMENT. UN AUTOCOLLANT VOUS EST REMIS DÈS VOTRE ADHÉSION AU PROGRAMME. UTILE POUR INFORMER VOS CLIENTS DE VOTRE ENGAGEMENT. VEUX-TU ÊTRE UN ENTREPRENEUR VERT ? VEUX-TU GÉNÉRER DES REVENUS EN SAUVEGARDANT L’ENVIRONNEMENT ? REJOINS-NOUS AU : 22 34 80 33 / 91 04 97 97 / 99 87 31 32 Email : oleovivallianceverte.tg@gmail.com Lomé-Togo Phase finale du concours national de récitation du Saint Coran ce 28 « Cohésion sociale, facteur de paix ». C’est sous ce signe qu’est placée cette édition. Organisée par l’AEEMT, Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo, cette édition est lancée à l’étage de la grande mosquée du campus universitaire de Lomé. Étaient présents les responsables de l’association organisatrice, dont le président qui a d’ailleurs souhaité la bienvenue aux journalistes. Inspiré de la parole du prophète Mohamed (PSL) "Le Meilleur d’Entre Vous est Celui qui a Appris le Coran et l’a Enseigné", ce regroupement des élèves et étudiants, qui n’est plus à présenter, a initié une tradition, celle d'un concours national pour valoriser la sainte Écriture. L’événement qui aura lieu le 28 juillet 2013, soit le 20 du Ramadan, au palais des congrès de Lomé, aura besoin de 11 millions 80 mille francs FCA. C’est de l'argent qui vient des sponsors et de la vente symbolique des tickets d’entrée. Donc ce lancement vient d'abord reconnaître les efforts des traditionnels bailleurs et d'encourager ceux qui hésitent devant ce noble devoir. Le rendez-vous Pour la traditionnelle compétition pour exalter et inciter à la mémorisation de la noble écriture, celle-ci est donc prévue pour le 28 juillet 2013, soit le 20 Ramadan, donc juste dans quelques jours. L'événement n’est plus à présenter, il suffit d'en avoir été témoin une fois pour s’en convaincre. Après la présentation sur le plan historique et organisationnel de l'événement, le vice-président du comité d’organisation, le Professeur Adjikta Shamsidine, a fait un exposé pour planter le décor. La traditionnelle prière d'ouverture a été prononcée à 10h 55mn par quelques versets du Saint Coran. Entre autres animateurs de cette conférence, il y avait l'Imam Sani Karim de la mosquée de l'université de Lomé, Monsieur Adjikta Shamsidine et le Président du comité d'organisation, le Dr Tidjani Z. Le vice-président a présenté les activités de l'association depuis sa création le 25 janvier 1997. Entre autres activités, on pouvait retenir les séminaires de formation socioculturelle et la formation spirituelle des membres de l’association. et des actions humanitaires. Le vice-président, dans son exposé, a souligné le caractère logique de ce concours qui est un moyen efficace pour tout individu d'apprendre et de mémoriser le Coran plus aisément et plus rapidement. Ce concours s’organise chaque année pendant le mois béni de Ramadan et précisément au 20e jour. L’intérêt de cette initiative est aussi de briser le mythe de l’incompatibilité entre l'école coranique et celle occidentale. C'est pourquoi ce concours est organisé chaque année pour prouver que l’on réussit mieux et mémorise le Coran plus aisément et plus rapidement. Ce concours s’organise chaque année pendant le mois béni de Ramadan et précisément au 20e jour. L’intérêt de cette initiative est aussi de briser le mythe de l’incompatibilité entre l'école coranique et celle occidentale. C’est pourquoi ce concours est organisé chaque année pour prouver que l’on réussit mieux et plus rapidement la mémorisation du Saint Coran, si l'on a été à gauche à droite : la table d’honneur et l’assistance à la. Conférence de presse l'école occidentale. De ce fait, deux objectifs sous-tendent la démarche de l’AEEMT : montrer la compatibilité et la complémentarité des deux écoles (occidentale et islamique) puisque, « l'enfant ne s’épanouit davantage que lorsqu’il est spirituellement équilibré ». D'où la nécessité de lui inculquer les deux savoirs. Le second vise à mettre le Coran au centre des préoccupations de tout musulman, qu'il soit élève, étudiant ou qui que ce soit. Selon l’exposé du vice-président, le concours stimule et encourage la communauté musulmane à l’apprentissage, à la mémorisation et à la découverte des vertus de ce sublime livre d’Allah, le Saint. Nouroudine Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013 RV REPORTAGE www.rv-togo.info ALBUM PHOTO DE LA TOURNEE DU CST SUR L’AXE LOME-KPALIME Remise symbolique du prix aux meilleures équipes à Assahoun Recueillement du chauffeur Attiley de Fabre sur la tombe de son co-détenu Yakanou à Assahoun Étape de Badja AVEC OBUTS De gauche à droite : les responsables d’OBUTS à la tête du marché, un bain de foule du président d’OBUTS et ses différentes interventions dans différentes localités. Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013 bibo:issue 194 bibo:numPages 8 -- o:id 31462 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31462 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31482 31799 31800 31801 31802 31803 31804 31805 31806 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2469a4a5c43127fd6db031eadd10e83c2e7ec9d8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b1d7fdfde967d0b208f0c632513ab61a035638fc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/33e29ab7dd1f989fc1f24aaad661ecbddce9bf2b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/68a2045bb1397bf5fd5263476ff5975886418d24.tiff https://islam.zmo.de/files/original/425557462c1f33638b4eebaf79b0cb8c28246798.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9bd3cd4c2a9d79328d9a739f689d1f5e49d1d1c7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a35ac4817d53f68c2a998293fc8e401decf60854.tiff https://islam.zmo.de/files/original/34e88ef58b424c5acd8b98e70db5394940f717dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc5a6ced13ababa656bbcccf555fd260ef2ba51e.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #193 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2177 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25004 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26320 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26346 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26350 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27801 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31397 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/909 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-07-11 dcterms:identifier iwac-issue-0001313 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 193 du 11 juillet 2013 Tiers lieu du Président de la République togolaise Le zèle, la triche, le mensonge et la récupération au service des dirigeants en phase terminale. Toujours fidèle aux dialogues à minima, le régime trahit les efforts des médiateurs. Les va-t-en guerre du pouvoir mettent leurs menaces à exécution. Détournement d’un important lot de matériel médical par UNIR. Le dialogue politique peut-il être une bouée de sauvetage ? Les musulmans du Togo signent une pétition contre une Union Musulmane comateuse. Les responsables associatifs signant la pétition. RV SOCIETE Islam et homosexualité : Tariq RAMADAN provoque le malaise dans ses prises de position. Professeur Tariq RAMADAN, c'est un nom que l’on ne présente plus dans la communauté musulmane. Intellectuel reconnu pour son engagement dans les grands débats de société liés à l’islam et aux musulmans en Europe et dans le monde, Tariq RAMADAN passe pour être un des grands penseurs. musulmans de notre monde contemporain. Ces voyages en Afrique et dans beaucoup de pays à travers le monde ont suscité des réactions variées. Au Sénégal, lors de sa visite le 27 juin passé à Dakar, Tariq RAMADAN a créé un tollé en nageant à contre-courant par rapport à la position du chef de l'État et des dignitaires religieux sénégalais. Dans ses propos, il affirmait à qui veut l’entendre que « ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on n’est pas musulman ». Il renchérit en affirmant que « tous les savants sont unanimes sur la question. L’islam interdit l’homosexualité, à l’instar de toutes les religions monothéistes. Mais, être homosexuel ne veut pas dire qu'on n’est pas musulman. Ainsi, il ne peut donc y avoir de chasse aux sorcières ». Tariq RAMADAN continue en affirmant : « Dire que l’homosexualité n'est pas acceptée par l'islam ne veut jamais dire condamner la personne. Je respecte qui vous êtes, je ne suis pas d'accord avec ce que vous faites. Il ne devrait pas être permis à un Imam ou à n’importe quelle autorité religieuse... » d'interdire l’entrée d’homo-monde sont toujours de grands événements qui passent inaperçus et ses interventions monopolisent toutes les intentions et les esprits aussi, bien musulmans que non musulmans. Il va sans dire que, quand on a un tel aura et une telle estime de la part des milliers voire de millions de coreligionnaires à travers le monde et que chacun de ses gestes est scruté à la loupe, on ne s'hasarde pas à tenir des propos qui sèment la confusion et qui encouragent inconsciemment des individus à persévérer dans des comportements unanimement réprouvés par les savants et socialement rejetés par les hommes et les femmes soucieux de la préservation de la nature humaine dans un monde qui s'accommode dangereusement des transgressions de plus en plus assumées des limites du tolérable. Quand on est un Tariq RAMADAN, ces considérations portées à bout de bras par des millions de fidèles musulmans et non musulmans se portent avec mérite quand il s’agit d'aborder des questions aussi sensibles qu'est. Celle qui touche à l'homosexualité, une pratique sexuelle longtemps considérée comme une pathologie et que l'on tente de banaliser et de généraliser. En effet, suite à la position ferme affichée par le président sénégalais Macky SALL face à l’interpellation du président Barack OBAMA sur la situation des homosexuels dans les mosquées. Ces propos de Tariq Ramadan suscitent la polémique au Sénégal où les chefs religieux espéraient que le président SALL a clos le débat sur la dépénalisation ou non de l’homosexualité. Car, ce dernier, face à Barack OBAMA, a réaffirmé son opposition à l'homosexualité et a soutenu que le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité. Cette sortie de Tariq RAMADAN est plutôt troublante même si l'on comprend la position délicate qui est celle de tout bon musulman qui tente de vivre sa foi convenablement dans un occident malade du concept "évolution". Avoir des rapports sexuels avec un être du même sexe que soi ne peut pas s'appeler évolution. Car révolution implique la présence. de la raison et du bon sens. Avoir des rapports entre êtres du même sexe ne peut être que de la déviance morbide que seules les personnes mentalement déséquilibrées peuvent assumer et revendiquer publiquement. D'ailleurs, ceux ou celles qui l’ont pratiquée dans le passé l’ont toujours fait dans le plus secret de leur intimité. Même s’il n’est pas aisé d’être un intellectuel musulman en Occident face au rouleau compresseur que constituent les médias et les lobbies de tout acabit, le Suite à la page 6 ASSOCIATION SADAKATOUL-DJARIA 19 BP 194 AGOE ZONGO TEL : 00 01 90 11 90 04 15 17 LOME-TOGO Aumône courante Science utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9 Avec Sadakatoul-Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 20 20 09 90 31 10 / Atlantique banque : 42 41 55 50 008 / mecit : 01 000 620 Contact : 90019011 / 90041517. Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 RV POLITIQUE Toujours fidèle aux dialogues à minima, le régime trahit les efforts des médiateurs. Les va-t-en guerre du pouvoir mettent leurs menaces à exécution. Les acteurs politiques du Togo se sont rencontrés le 14 juin puis les 5, 6, 8 et 9 juillet de l'année en cours au siège de la Conférence Episcopale du Togo sous la médiation de Mgr Nicodème Barrigah, qui n’est plus à présenter, et en présence de l’Ambassadeur Robert WHITEHEAD des USA au Togo. Quelques jours après les échanges, les démons du dilatoire refont parler d’eux. Les lignes n’ont pas assez bougé, et sur les grands sujets de désaccord, les participants, comme de tradition dans de tels échanges, se remettent au chef de l'État. C'est ainsi que le représentant du pouvoir Gilbert B. Bawara et le médiateur devaient être chargés de rencontrer le chef de l’Etat pour permettre de lever l’ancre. sur les sujets qui patinent. Mieux, l’opposition a l’habitude des dialogues sans suite concrète avec le régime en place. Ainsi, puisque chat échaudé craint l’eau froide, sur les points qui ont déjà connu l’assentiment des deux parties, il fallait aussi que, à mi-parcours du dialogue, le médiateur et surtout le représentant du pouvoir consultent le chef de l’État pour leur application avant que les échanges ne se poursuivent. Si le problème des députés ANC semble avoir entièrement trouvé solution, entre autres acquis que l’opposition veut voir se concrétiser, au fur et à mesure des négociations, se trouve la libération des détenus des incendies des marchés. Il faut souligner que certains sont candidats et leur libération est signée depuis la semaine dernière mais ils sont toujours en détention. Il y a aussi le sujet sur la validation des candidatures abusivement rejetées, 15 au total, par la Cour constitutionnelle alors que celle-ci n’en avait pas le droit. L’UE avait clairement déclaré n'avoir vu aucun article. qui donnait des prérogatives à la Cour constitutionnelle d’invalider des candidatures. Il y avait donc bien des sujets qui demandaient une évaluation dans leur application avant toute poursuite. À mi-parcours, les acteurs ont donc jugé bon de signer un communiqué de presse pour informer les Togolais que tout n’est pas noir, il y a des points sur lesquels le consensus est acquis, entre autres le cas des neuf députés ANC et d’autres points qui sont acquis mais qui restent suspendus à une application qui se fait attendre. Ceci apportera un soulagement aux populations qui s’interrogent et qui attendent assez de ces échanges. Il y a donc eu ce qu’on peut désigner par accord d'étape qui devait être évalué avant la suite. Les participants devaient même avoir le résultat de cette consultation avec le chef de l’État avant d'entamer les négociations du mardi 9, mais Bawara n'a pas pu les satisfaire. Et l’opposition menaçait déjà le mardi matin de quitter la table si rien n'est fait dans ce sens. Il y a donc eu un Communiqué pour faire le point à mi-parcours, mais pas un accord politique. Un accord politique devait se clôturer par une visite au chef de l’État. Mais coup de théâtre ! Alors que le rendez-vous est pris pour hier mercredi matin, le mardi dans la nuit, le gouvernement s’entête à fixer la date des élections au 25 juillet prochain. En politique, les règles de préséance voudraient au moins qu’on ait d’égard pour l’interlocuteur. Comment, dans ce climat, peut-il être possible qu’on fixe la date des élections sans l’avis de l’opposition ? Les textes de lois et leur application, c’est une chose, les négociations politiques en sont une autre, et c’est quand le premier échoue qu’on a recours au second. À partir du moment où l’application des textes a échoué et qu’on s'est invité sur le terrain des négociations afin d'un accord politique, il n’est pas possible que la date des élections se fixe sans les autres partenaires. Il est à craindre que ces négociations soient encore une fois une montagne qui a accouché. d’une souris. Il n’y a que des États non crédibles pour se comporter comme le font Faure et ses affidés. Notre pays a déjà fait l'amère expérience des élections truquées avec leurs conséquences en pertes de vies humaines. Pour éviter donc que l’histoire se répète, les voies autorisées ont insisté afin que les politiques aillent aux élections sur un minimum acceptable pour que des élections aient lieu sans violence. L’initiative de Mgr Barrigah et de l’Ambassadeur des USA est plus que louable. Mais, nous sommes au même moment ulcérés par leur silence devant l’entêtement de l’autorité en place. À moins qu'on veuille aider l'autorité à pousser pour que ça se casse, comment peut-il être possible que pendant que des gens sont en négociations pour des élections apaisées, on puisse regarder un camp continuer à battre campagne depuis bientôt une semaine alors que les candidats de l’autre camp sont encore en détention ? Officiellement, UNIR n’a pas instruit ses candidats d’arrêter la campagne parce que le dialogue est en cours. cours et que des changements substantiels peuvent intervenir. Nous savons que le séjour carcéral dans nos centres de détention est un parcours de combattant à la lisière de la torture. Rares sont ceux qui sortent de ces lieux en bonne santé, c'est dire que quand les candidats encore détenus sortiront, à une date encore inconnue, ils doivent avoir un minimum de temps matériel pour se remettre en forme, se soigner, et aussi se préparer pour avoir les mêmes chances que les autres candidats. Le dialogue table sur tout un chapelet de recommandations et mesures à prendre, est-ce qu’en deux semaines, il est possible de mettre en application les clauses d'un tel dialogue ? Comment est-il possible qu’on valide la candidature des citoyens qui sont encore gardés en détention pendant que les autres candidats sont en campagne pour une échéance où tout le monde est censé avoir les mêmes chances ? Tout porte à croire que Bawara et ses employés sont allés au dialogue malgré eux juste pour se faire bonne conscience devant. l’opinion internationale. On se rappelle que Bawara était de ceux qui s’époumonaient sur les antennes pour démontrer que le 21 juillet est une date fétiche à laquelle doivent se tenir forcément les élections quoi qu’il advienne. Et sa position n’est que le reflet de celle de l’autorité qu’il sert. C’est fort probable que, de par les pressions qui venaient de toute part, Faure Gnassingbé voyait venir ce dialogue. Pour couper l’herbe sous les pieds d’un adversaire, qui mettra obligatoirement les réformes sur la table, il a fait dissoudre le parlement. Il a alors demandé au plus chanceux des Togolais de mettre fin aux fonctions de son parlement afin de créer un vide institutionnel et pourtant le parlement est rentré dans l’illégalité depuis au moins huit mois. Cette démission du parlement rendrait impossible les réformes avant la tenue des élections législatives. L’argument-massue qu’avancent les presses relais du pouvoir est ce vide qui rendrait difficile les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Mais À malin, malin et demi. Ici, nous sommes sur un terrain des accords parce que les textes de lois, dans leur application, ont montré leur limite à cause de la mauvaise foi des autorités en place. Les évolutions actuelles dénotent de ce que Faure avait tout mis en place pour aller aux élections sans l’opposition. Ceux qui estiment d’ailleurs que les marchés ont été incendiés pour permettre de décapiter l’opposition afin de l’empêcher d’aller aux législatives ont du grain à moudre. Décidément, le Togo est une terre où on veut une chose et son contraire. Faure est habitué aux coups de force, il faisait ses premiers pas en politique quand il a été artisan de 500 morts suite au décès de son père et à des élections truquées à son crédit. Si à l’époque, rien ne s’est passé, ce n’est pas maintenant, où il s’estime mûr après deux mandatures, qu’il ne pourra pas gérer les morts et le sang qui s’annoncent à l’horizon avec sa façon inique de procéder. Les diplomates accrédités au Togo, et notamment celui des USA, le Vatican, Par le truchement de Barrigah, acteurs de première classe pour éviter le pire aux Togolais, sont témoins. Nous vous donnons lecture du communiqué de presse que le régime et ses caisses de résonance brandissent comme un accord politique pour brouiller les cartes et divertir le climat politique. Aux dernières nouvelles, les délégations du CST, d’ARC-EN-CIEL, sous la direction de Mgr Barrigah, demandent à rencontrer le Chef de l'État pour trouver une solution aux blocages ci-dessus évoqués. Le dialogue est donc au point mort, pour le moment, le Chef de l’État n’a pas encore manifesté sa disponibilité vis-à-vis des délégations en attente. UNIR et ses acolytes, quant à eux, continuent leur campagne. ABI-ALFA COMMUNIQUÉ DE PRESSE RELATIF AU DIALOGUE ENTRE LA COALITION ARC-EN-CIEL, LE CST ET LE GOUVERNEMENT Dans le cadre du dialogue entre les acteurs politiques, la coalition Arc-En-Ciel, le Collectif Sauvons le Togo et le Gouvernement se sont rencontrés le 14 juin puis les 5, 6, 8 et 9 juillet 2013 au siège de la. Conférence Épiscopale du Togo, sous la médiation de Mgr BARRIGAH, Évêque d'Atakpamé, en présence de S.E. M. Robert WHITEHEAD, Ambassadeur des États-Unis au Togo. Ces rencontres ont permis d'aborder plusieurs sujets relatifs d’une part à l’apaisement du climat sociopolitique et, d’autre part, à l'amélioration du processus électoral en cours. Au titre des mesures d'apaisement, les parties ont abordé des sujets tels que : - la libération des personnes détenues dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Kara et Lomé ; - la levée des mesures de restriction à l’égard des responsables inculpés mais non détenus dans la même affaire ; - la question des 9 députés de l’ANC ; Pour ce qui est de l’amélioration du processus électoral, les parties prenantes ont échangé sur : - la recomposition de la CENI et de ses démembrements ; - les mesures de sécurisation et de la transparence du processus électoral ; - la question des listes de candidats invalidées ; - la nomination et les prérogatives du Premier Ministre ; - les réformes constitutionnelles et institutionnelles - l'accès équitable aux médias d'État. Sur les mesures d'apaisement, les discussions ont permis de parvenir à des compromis en vue de : - la libération de certains détenus ; - la levée des mesures de restriction pesant sur les inculpés non détenus ; - le règlement définitif de la question des 9 députés de l’ANC ; - la prorogation du délai de dépôt des candidatures. Concernant l’amélioration du processus électoral, les discussions ont permis de s’accorder sur : - l’élargissement des CELI et des BV aux représentants de l'opposition ; - la prorogation de la date du scrutin ; - l’élargissement du comité de suivi du processus électoral pour y intégrer des représentants de l’opposition. En ce qui concerne la nomination et les prérogatives du Premier Ministre, les représentants du gouvernement ont assuré que le Président de la République, en sa qualité de garant de la Constitution, respectera celle-ci. Pour les autres réformes institutionnelles et... Constitutionnelles, les parties prenantes se sont accordées pour qu’elles fassent l’objet d’un débat plus large et plus approfondi. Au cours du dialogue, la CENI et la HAAC ont été invitées pour des échanges sur l’état d’avancement du processus électoral et les mesures prises pour assurer un accès équitable aux médias d'État. Les parties prenantes ont souhaité que le Président de la République puisse examiner la situation des autres personnes détenues pour lesquelles l’opposition a plaidé et aider aussi à la résolution du cas des listes de candidats invalidés. Les parties prenantes ont exprimé leur attachement à un scrutin libre, démocratique, transparent et apaisé. Dans cet esprit, elles ont réaffirmé la nécessité de préserver la dynamique engagée et qui a permis d’obtenir des résultats encourageants. La Coalition ARC-EN-CIEL, le CST et le Gouvernement ont exprimé à Mgr BARRIGAH et à Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur des États-Unis au Togo, leur gratitude pour toutes leurs initiatives et leur disponibilité. Fait à Lomé. Le 9 juillet 2013 Ont signé: Pour la coalition ARC-EN-CIEL: Mme Brigitte ADJA-MAGBO-JOHNSON Pour le Collectif Sauvons le Togo: Me Ata Messan Zeus AJAVON Pour le Gouvernement: M. Gilbert BAWARA L'Ambassadeur des États-Unis au Togo: S.E. M. Robert WHITEHEAD Le Médiateur: Mgr Nicodème BARRIGAH-BENISSAN Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 ------------ RV SOCIETE Les musulmans du Togo signent une pétition contre une Union Musulmane comateuse Inutile de vous rappeler que l’UMT, Union Musulmane du Togo, est dans un coma profond. Après que son précédent président, feu Têtou Ahmed Kossi, a tiré sa révérence, est ouvert un intérim paraplégique dirigé par El Hadj Inoussa Bouraïma. À la fin du temps statutaire pour l’intérim, d’une prolongation à l’autre, un comité a été mis en place pour organiser le congrès. Mais alors que ce comité était à pied d’œuvre et s'évertuait pour rendre possible le congrès de TUMT, toute la machine s’est arrêtée. L’argument de taille avancé Est l’absence des fonds pour faire ce travail qui doit accoucher d’un nouveau président de l’UMT digne de ce nom. Mais au fait, les mobiles de l’arrêt de cette machine sont ailleurs. Inoussa Bouraïma, en bon président intérimaire, est candidat à sa propre succession. Le comité tant bien que mal avait eu toutes les difficultés du monde à se départir de la main agissante du président sortant dont les hommes n’ont pas tardé à ouvrir un débat ethno-régionaliste sur le terrain de la religion. Ceci juste parce que le président sortant se retrouvait mis en difficulté par des sondages largement en sa défaveur. La situation s’est compliquée et le président Inoussa ne voulant pas perdre les élections à la suite d’un congrès qu’il organise, a plombé le travail du comité qui d’ailleurs de par sa composition était en bonne partie acquis à sa cause. Les appels répétés des membres du Conseil Consultatif de l’UMT n’ont rien donné. Ceux-ci ont dû, à un moment donné, mettre sur pied, contre la volonté du président intérimaire. Vie, Inoussa Bouraïma, un comité dirigé par un membre de la Cour constitutionnelle, Marna Sani Abdou Salami. Ce dernier aussi aura du mal à assumer sa feuille de route. Inoussa est revenu en force reprendre la place que la communauté veut lui retirer en réclamant ici et là un congrès qui ne vient toujours pas et en mettant sur pied des comités parallèles. Aujourd’hui, ce n’est pas un baron qui réclame la tête du sieur Inoussa mais les associations qui signent une pétition contre un bureau de l'UMT qui fait la honte des musulmans. C’est dans cette veine que nous vous avons publié un reportage faisant état d’une réunion organisée par l’ACMT pour trouver une solution à l’immobilisme qui exclut les musulmans de l’histoire d’un pays en pleine mutation. Ce dimanche, ce sont toutes les associations musulmanes du Togo qui lancent une pétition à la grande mosquée du campus. À l’entame, 25 associations ont déjà signé la pétition qui attend les signatures des autres associations afin qu’elle soit transmise à qui de droit. Droit. Décidément... ! La cérémonie de signature de la pétition a été marquée par le mot du président du comité de suivi de la journée organisée par l’ACMT pour relancer les activités de l’UMT. Le comité estime qu’Allah ne change pas le sort d’un peuple si lui-même ne se soucie pas de son propre sort. Il a déploré la suspension sans raison du comité d’organisation du congrès de l’UMT avant d’ajouter que la pétition n’est dirigée contre personne, c’est juste une volonté de rompre avec ce qui existe et d’aller de l’avant. Lecture du discours du président du comité : « Louanges à Allah, Seigneur des mondes. Que sa Paix et sa Bénédiction soient sur le sceau des Prophètes - Mohammad (SAW), sur sa noble famille, ses fidèles compagnons et sur tous ceux qui les suivent jusqu’au Jour du jugement dernier. Amine. Mesdames et messieurs les responsables des associations islamiques, Honorables imams et dignitaires religieux ; Honorables invités ; Frères et sœurs en Islam, nous saisissons cette occasion pour rendre grâce à. Allah qui ne cesse de nous combler de ses bienfaits après avoir fait de nous des musulmans. Recevez le salut fraternel islamique, le salut des gens du paradis : As Salamou Aleykoum Wa Rahma-toullah Wabarakatou ! Recevez la cordiale bienvenue en cette cérémonie solennelle de signature de pétition des associations de base pour l’organisation du congrès de l’Union Musulmane du Togo (UMT). Cette étape constitue un tournant décisif dans la manifestation de la volonté des membres de nos associations respectives. C’est une étape cruciale qui nécessite l’adhésion d’un nombre important de leaders pour prendre en main la tournée de leur communauté. C’est pourquoi chaque association doit signer cette pétition en toute responsabilité avec la ferme conviction que c’est sa manière à elle de contribuer à sortir notre communauté de sa léthargie. Allah n'a-t-il pas dit : « Allah ne change pas le sort d’un peuple tant que les gens le composant n’ont pas changé eux-mêmes ». Si nous, responsables d’associations de base, ne Prenons pas conscience de la situation dans laquelle notre organisation est plongée, Allah nous laissera perdurer davantage dans cette situation. Nous devons nous lever tous comme un seul homme pour dire non à cette situation et demander l’UMT d’organiser le congrès tant attendu dans un bref délai comme l’indique la pétition. La signature de cette pétition intervient suite à l’expiration du mandat de l’actuel bureau en 2008, la suspension sans raison du comité d’organisation du congrès en 2010 et surtout la non-fonctionnalité du comité technique mis en place par le conseil consultatif à cet effet. Le comité de suivi mis en place après la journée de réflexion du 16 juin dernier, pour réussir cette opération, a multiplié des antennes dans chaque région pour recevoir les signatures des associations exerçant à l’intérieur du pays. Toutes les associations qui n’ont pas pu répondre à cette cérémonie ont encore le temps de signer cette pétition ici à Lomé comme à l’intérieur du pays. C’est une action qui n’est dirigée contre personne, son seul objectif est de participer à bâtir une communauté épanouie, fière d’elle-même, capable de lever la tête haute parmi les autres. Notre communauté ne doit pas être laissée à la traîne à cause de l’insouciance ou l’inaction d’un groupe d’individus. Notre responsabilité est engagée devant Allah, si nous ne faisons rien dans ce sens. La potentialité de cadres, d’intellectuels et d’oulémas dont dispose notre communauté actuellement, ne nous autorise plus certains comportements et attitudes. Il va sans dire que nous devons nous unir ensemble derrière des gens de consensus pour éviter à notre communauté des divisions et des querelles intestines. Nous allons dans quelques instants passer à la signature de la pétition, ceci marquera la manifestation de notre volonté de rompre avec ce qui existe et d’aller de l’avant. Nous nous exhortons à plus d’engagement pour poursuivre ce processus afin de sortir de cette impasse. Nous souhaitons plein succès à cette initiative et rendons grâce à Allah qui nous a permis d’être à cette étape aujourd'hui et l’invoquons davantage pour le reste du chemin à parcourir. Qu’Allah bénisse la communauté musulmane. AS SALAMOU ALEYKOUM WA RAHMATOULLAHI WA BARAKATOUH ! Lecture de la pétition en cours de signature Les Associations islamiques déclarées et légalement reconnues sur le territoire togolais Au Bureau intérimaire de l’Union Musulmane du Togo (UMT) Lomé Objet : Nécessité d’organiser le Congrès de l’UMT dans un bref délai Chers Frères et Sœurs en Islam, Recevez nos salutations islamiques Assalamou Aleykoum Wa Rahmatoullahi Wa Barakaatouh ! Nous soussignés, membres des associations islamiques œuvrant pour le bien-être global de la communauté musulmane au Togo, en particulier, et de toute la population togolaise en général, venons par la présente vous exprimer notre préoccupation relative à l’organisation du congrès électif de notre institution commune. En effet, nous avons constaté que l’intérim a dépassé la durée statutaire d’un mandat. Les préparatifs du congrès entamés en 2010 ont été avortés pour des raisons que la communauté musulmane ignore. Or, par rapport aux nombreux défis qui attendent la communauté musulmane, les retombées d’une organisation du congrès de l’Union Musulmane du Togo, débouchant sur l’élection d’un Bureau consensuel, ne seront que salutaires. En vue de redonner à l’Union Musulmane du Togo (UMT) son rayonnement et ses prérogatives d’antan afin d’avoir de nouveau une communauté musulmane plus forte et plus organisée, les signataires de la présente « PETITION » vous adressent les recommandations suivantes : 1. Réhabiliter le comité chargé de l’organisation du Congrès de l'UMT. Impliquer davantage les Imams, les associations et organisations islamiques ; 2. Organiser le congrès de l’Union Musulmane du Togo dans un délai de trois mois (au plus tard fin octobre 2013). Pour minimiser les coûts de l’organisation, les assises pourront avoir. lieu au Centre Culturel Islamique de Lomé II ; Le Comité de suivi de la journée de réflexion tenue le 16 juin 2013 à la mosquée du campus universitaire de Lomé est disposé à une discussion avec le Bureau intérimaire de l’UMT afin de trouver une solution idoine au problème posé. Fait à Lomé, le 07 juillet 2013 Ampliation : Conseil Consultatif de l’Union Musulmane du Togo Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 RV POLITIQUE Le zèle, la triche, le mensonge et la récupération au service des dirigeants en phase terminale Détournement d’un important lot de matériel médical par UNIR Les habitudes ont la peau dure. Le Togo passe décidément maître dans l'art du mensonge érigé en règle de gouvernance. Et le mensonge, quand il est du camp des gouvernants, devient une vertu. Matériel détourné et offert au CHU-Sylvanus Olympio par le parti UNIR. La dernière sortie en la matière vient du parti hémiplégique, UNIR. Eh oui, le blog peuple-observateur.blog.com a eu la primeur de ce qu’il a désigné par. Scandale et en a fait l’objet d’un article. Mais dès les premières heures, les sorciers de l’informatique à la solde du régime en place ont effacé l’information de la toile pour éviter le plus possible que l’info ne se répande. L'auteur de ce post titrait, en effet, en ces termes : « Scandale, le parti UNIR s'approprie un don d'une association française ! » Il a déploré le comportement de ceux qui, ayant tout dilapidé dans le pays, s’en prennent aux dons humanitaires en ces termes : « Dans les médias collabos de la dictature, on fait croire aux gens que c'est RPT-UNIR qui a fait un don à l'hôpital Sylvanus Olympio ! On aura tout vu au Togo ! » Il poursuit en reprenant un article d'un confrère de la place qui n’a fait, en réalité, que son boulot en ces termes : « Voici un article de PA-L'UNION, journal financé par Gnassingbé et dirigé par Debbasch : Des matériels d’hémodialyse ont été remis le 02 juillet dernier au CHU Sylvanus Olympio ; c'est une initiative du parti UNIR, Union pour la République de Faure. » Gnassingbé. L’objectif est de répondre aux besoins de la population en matière de santé, ce matériel va permettre au personnel du CHU de prendre en charge efficacement les malades qui souffrent d’insuffisance rénale. Le parti présidentiel s’est dit soucieux de la santé de la population ; c’est dans cette optique qu’il a manifesté sa solidarité en faisant ce don afin de soulager les malades. La remise officielle du matériel a été effectuée par le premier vice-président d’UNIR, Georges AÏDAM. Impressionné par ce don, le Ministre de la Santé, Charles Kondi AGBA, n’a pas manqué pour sa part d'exprimer sa satisfaction. Voici comment a introduit le site qui poursuit que c’est plutôt un médecin togolais qui a envoyé à l'association des dialyses du Togo des machines de plus de 7 ans d'âge qui sont obsolètes en France. Il continue en démontrant que c'est « le chien de Ministre voleur Kondi Agba et le parti UNIR qui s'accaparent le matériel hors service pour faire du buzz !!!! Honte à vous ! Vous êtes révoqués ! » S'était-il. exclamé avant de donner lecture de l'article original qui véhicule la vérité sur l’origine et la vraie destination du matériel médical que l’on peut retrouver sur le site d’information français La Nouvelle République à partir du lien suivant http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2013/06/24/Des-appareils-de-dialyse-donnes-au-Togo-1522438 Voici in extenso l’article publié par ce site : « Dans ce pays africain, les appareils de dialyse manquent cruellement aux professionnels de santé et aux patients souffrant d'insuffisance rénale. D'origine togolaise, le docteur Kodzo Akposso, néphrologue au centre de dialyse de la Polyclinique de Blois, a été sollicité par l'Association des dialysés du Togo. Après un accord avec le centre hospitalier universitaire de Tokoin, à Lomé (capitale du Togo), sept générateurs, toujours Patrick Gautier, responsable technique du service de dialyse et le docteur Kodzo Akposso, néphrologue, devant les générateurs de dialyse envoyés au Togo. Opérationnels pour la réalisation de séances de dialyse, ont été envoyés vendredi dernier. Trois générateurs en pièces détachées qui serviront à dépanner les autres machines ont aussi été acheminés. Neuf, un générateur coûte 20.000 €. Ces appareils devraient arriver au Togo vers la mi-juillet, après avoir transité par bateau. Cette action s'inscrit dans une démarche de développement durable, dans un but solidaire et de donner une seconde vie au matériel. Son parc technique ne répondant plus aux contraintes françaises, la Polyclinique de Blois a renouvelé une partie du matériel du service de dialyse. « Quand les machines ont 7 ans d'âge ou ont accumulé 30.000 heures de fonctionnement, nous ne pouvons plus les utiliser en France », explique Patrick Gautier, responsable technique du service de dialyse. Des générateurs de ce type avaient déjà été expédiés en 2006 au Maroc. D'autres actions solidaires ont déjà été engagées par la Polyclinique ces dernières années. En 2007, du matériel de traitement des eaux de La dialyse provenant de l'ancienne clinique blésoise des Lices a été installée au Vietnam par Patrick Gautier. En 2004, l'ensemble du matériel médical de la clinique des Lices a été donné à un établissement de santé de la Côte d'Ivoire. Claire Neilz Le zèle, la triche, le mensonge et la récupération Comme on le voit, le matériel a été obtenu de la Polyclinique de Blois des mains du docteur Patrick Gautier, qui n’est d’ailleurs pas à son premier geste vers les milieux nécessiteux, grâce au docteur Kodzo Akposso, néphrologue togolais au centre de dialyse donateur. Mieux, avant que ce matériel n’arrive au Togo, il y a eu des conciliabules avec le CHU Sylvanus Olympio. « Après un accord avec le centre hospitalier universitaire de Tokoin, sept générateurs, toujours opérationnels pour la réalisation de séances de dialyse, ont été envoyés. » À supposer qu’on estime ce don trop important pour une association de gens souffrants d’un mal donné, pourquoi ne pas l’enregistrer au nom du pays, donc au nom de tous les... Togolais, toutes tendances politiques confondues ? Voilà des comportements qui sont symptomatiques de ce que les dirigeants ont tellement pillé notre pays qu’ils n’ont plus la faculté de faire le distinguo entre ce qui appartient aux citoyens, à l’État et ce qui appartient au parti au pouvoir. Tout est droit pour le parti au pouvoir. Les textes de lois, ce n’est pas pour lui. Contrairement à la loi, un parti politique, quand il se réclame du système en place, peut tout se permettre. En déphasage avec la charte des partis, il peut se créer en usurpant les noms des partis politiques qui existaient avant lui. Vous n’êtes pas sans savoir que l’Union pour la République (UNIR) n’a fait que prendre le nom de l’UPR, Union pour la République de feu Jean Sapa. La contestation des héritiers de ce parti n’a rien donné. UNIR est l’un des partis politiques au Togo qui n’ont pas de logo fixe. Le logo de ce parti varie au gré des humeurs. De sa création à nos jours, ce parti a déjà publié au moins quatre logos. C’est tantôt un Oiseau en envol, tantôt en atterrissage, tantôt dans un rectangle sur fond de la carte du Togo, tantôt dans un carré sans Togo, tantôt les poignets qui s'entremêlent dans un cercle, etc. Personne ne dit rien parce que c’est le régime qui est derrière cette cacophonie d'un autre âge. Pourtant, il existe bien une charte pour discipliner les partis politiques. Surtout quand les échéances électorales s’annoncent dans notre pays, toutes les réalisations de l’État portent le sceau personnel du chef de l’État qui passe pour un bon samaritain sans qui les Togolais n’existeraient pas. On se rappelle qu'il y a une semaine, la réalisation de quelques projets d’électrification dans la zone de production de phosphates a été arrosée de discours qui donnent la nausée. C’était au moment où les récipiendaires remerciaient Faure pour l’électrification de leur zone, une des populations les plus pauvres du Togo, sans eau potable et loin du luxe d’un citoyen normal. Et pourtant, c’est là que s'extrait le phosphate que les gens... appellent fièrement le poumon de l’économie togolaise. Quand donc les populations remerciaient monsieur le président pour l’électrification de leur milieu qui donne les phosphates au Togo depuis les années 1960, un des zélés envoyés pour les besoins à cette cérémonie a rétorqué : « allez remercier Faure le 21 juillet dans les urnes ». Blasphème, mais le pays est comme ça. Rien n’est présenté au nom de l’Etat, tout est œuvre du parti au pouvoir si ce n’est celle personnelle du chef de l’Etat. Des machines à coudre à la réalisation des infrastructures publiques en passant par des machines à dialyse, des produits pharmaceutiques et autres, rien ne se fait ces derniers temps au nom de l’Etat. Dans l’affaire des machines à dialyse détournées par UNIR, ce qui est paradoxal est que ce matériel tout réuni ne dépasse guère les 100.000.000 de nos francs. Mais, les gens sautent là-dessus à coup de mensonges et de déformations des faits alors que ceux-là qui crient leur bienfait pour le peuple à partir du matériel. Détourné, dépensent pour leur java des sommes à tourner la tête, des sommes très loin au-delà de l’argent nécessaire à de telles réalisations. Les autorités togolaises sont vraiment tombées au marché, elles ne reculent plus devant rien. Bang'na Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 RV POLITIQUE Le "Kpatchaqate" face à la sortie mouillée des avocats de l’Etat Le dialogue politique peut-il être une bouée de sauvetage ? La haute Cour de Justice de la CEDEAO a émis un arrêt, on ne peut plus clair, sur l’affaire de complot contre la sûreté intérieure de l'État togolais. Cette affaire détient le demi-frère du chef de l'État togolais en prison depuis quatre ans. Mais la limpidité avec laquelle l'arrêt est émis ne semble pas assez pour sauter les verrous afin de débarrasser Kpatcha Gnassingbé de sa croix. Dans la même veine que le débat ouvert dans les colonnes proches du pouvoir, l'autorité publie un communiqué qui crée la polémique et plante le décor pour un autre pied de grue du pouvoir contre la libération de. Kpatcha Gnassingbé. Réagissant à l’arrêt de la Cour, le Ministre lance : « Le gouvernement en prend acte et étudie d’ores et déjà les moyens les plus indiqués pour donner les suites les plus appropriées à cette décision ». Nous avions souvent dit que la libération de Kpatcha semble être un sujet tabou. Ainsi, à chaque fois que l'actualité s’invite autour du "kpatchagate", les sicaires du régime en place sont prêts à concéder tout sauf de voir le député regagner son domicile. À chaque fois que l'occasion se présente, les théoriciens du droit togolais ne lésinent pas sur les moyens pour la saisir. Mieux, même quand l’occasion ne semble pas se prêter, on la crée. L’actuel débat autour d’une impossible libération de l’ancien DG de la SAZOF ressemble à ces occasions créées pour entretenir le doute dans les esprits fragiles afin de jouer le plus longtemps possible à la prolongation contre "le gros". C’est ainsi que, toujours fidèle à son rôle, le ministre de la justice, dans un communiqué, crée une interprétation. biaisée pour, dit-il, « éviter une interprétation abusive » de l’arrêt de la Cour de la CEDEAO. La Cour a été saisie principalement parce qu’il y a eu torture et ce débat s'est déjà invité à Genève où le Togo a fait un mea-culpa avec la promesse de mettre de l’ordre dans son désordre. Sur le nœud du problème que la Cour a titré « Sur la violation des droits », la Cour dit en résumé que l’État a torturé les Requérants, donne acte à l'État de réparer les dommages, que le droit des accusés à un procès équitable a été violé, que le droit à la défense a aussi été violé et la Cour de tirer la conséquence en ordonnant à l’État de « prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation de ce droit au procès équitable ». Quand on parle de réparer les dommages et de prendre les dispositions et mesures nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation de ce droit au procès équitable, là-dessus, le ministre est resté de marbre. Mais, il abonde dans les dispositions. secondaires de l’arrêt qu’il brandit comme un trophée de guerre dans le combat juridico-politiques entre les frères ennemis. Sur un autre volet que la Cour a titré « Sur les autres droits », il est clair que la Cour a conclu en ce que « La détention des Requérants étant fondée sur une base légale et n’étant en aucun cas arbitraire, il n'y a pas lieu d’ordonner leur libération » puisqu’on accusait entre temps l’Etat de n’avoir pas libéré les détenus. Bien vu, sauf que ce paragraphe qui est brandi comme la fine fleur de l’arrêt ne semble être, en réalité, qu'un paragraphe relatif à des dispositions secondaires où la Cour a cru faire un rappel des accusations dont a souffert l'autorité togolaise depuis la détention de Kpatcha et coaccusés. Ainsi, la Cour tirant sa conclusion des accusations secondaires contre le Togo a estimé qu’ «......il n’y a pas lieu d’ordonner leur libération ». C’est dire qu'on ne peut pas accuser le Togo ni d’avoir envoyé les prévenus en détention ni de les y avoir gardés, du moins. jusqu’à ce que la Haute Cour rende son arrêt. Ceci n'est qu'une chute d’une disposition parmi tant d’autres et celle-ci se trouve être de surcroît secondaire par rapport à Kpatcha Gnassingbé au nœud gordien de l'arrêt. Pour les principaux droits, vous vous rendez donc compte que la conclusion est sans équivoque. Pour le conseil de Kpatcha et pour le bon sens, après cet arrêt sans zone d’ombre, il ne reste à l’État que de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation du droit des demandeurs à un procès équitable. Rien n’est possible si ce n’est la libération de leurs clients avec restitution de leurs biens. Il est évident que la seule conséquence qui découle de l’absence d’un jugement équitable est leur condamnation et ils sont détenus parce qu’ils sont condamnés sur la base d’un procès inéquitable. Certes, de ce dossier, il y a eu beaucoup de violations, mais la seule qui continue est la détention des prévenus et l'unique façon d'arrêter cette violation est la libération. de ceux-ci. Nous vous disions bien avant l'arrêt qu'à moins que nous soyons décidés à rester cloîtrés dans nos "Togolités", la seule façon de dédommager un détenu dont la procédure a été entachée d'actes de torture est d'abord et avant tout sa libération. Mais les avocats de l’État dans cette affaire ne sont pas dans cette logique. Ils ont rencontré la presse ce mercredi à l’hôtel Ibis. Ils estiment d’ailleurs que la Cour communautaire n’a compétence que pour se prononcer sur les cas de violation des droits humains et que par conséquent elle n’est pas une cour d’appel qui peut remettre en cause le verdict dans les États membres. Ils ont déjà entonné cette chanson devant les juges de la Cour avant d’être déboutés. Pour les alchimistes de droit au chevet de l’État, on peut dédommager une victime d’un procès inéquitable en la gardant toujours dans les geôles où elle aurait pu ne pas être si elle avait joui d'un procès équitable. Sans pouvoir les exposer, ils estiment qu’il existe des mécanismes pour dédommager. quelqu'un dans ces circonstances. Ils vont loin jusqu’à se demander s’il n’y avait pas une disposition pour dédommager quelqu’un tout en le gardant derrière les grilles. Que dira-t-on de celui qui meurt dans sa détention et qu’après il s’avère nécessaire de le dédommager ? Puisqu’il est mort, il est clair qu’on cherche d'autres voies pour le dédommager, mais pour celui qui est encore vivant, c’est parce qu’il a été mal jugé qu’il est là où il est. Et si on n'était pas au Togo, le dédommagement commencerait par là, sa libération. Bref, face aux questions (qu'ils ont d’ailleurs limitées) des journalistes, les trois avocats n’ont pu que radoter, se relayant au micro pour un lavage de cerveaux qui n’a pas pris. Triste Togo des avocats aveuglés par les émoluments. En tout cas, on s'y attendait, surtout que ce procès a permis à certains de ces messieurs de s’acheter des maisons à Lomé. Bref, les avocats de l’Etat sont tombés au marché depuis longtemps dans ce dossier et ils ne manquent pas de subterfuges pour créditer cet arrêt à. leur compte. De ta réaction de l'État à celle des avocats, il va sans dire que Faure n'est pas pressé de libérer son demi-frère. C'est dans ce climat que le Kpatchagate s'est invité au dialogue entre acteurs politiques au Togo. Le député de la Kozah fait en effet partie des détenus politiques dont l’opposition démocratique a plaidé la libération dans le cadre de la politique d'apaisement dans le pays avant les élections. Rien n’est gagné d'avance et rien n’est moins sûr, attendons donc de voir de quoi seront faits les jours à venir. La Rédaction Islam et homosexualité Tariq RAMADAN provoque le malaise dans ses prises de position. Suite de la page 2 mérite et l’aura que toute personne accumule au fil des années se conserve dans le respect des principes et l’esprit qui sous-tendent la confiance que les gens ont placée en lui. C'est vrai qu’il est encore présent dans les esprits, le débat que M. Tariq RAMADAN a eu avec Nicolas Sarkozy, ce duel de grande facture lors de l’émission « 100 Minutes pour convaincre » du 20 novembre 2003 et qui a été suivi par près de 6 millions de téléspectateurs. Au cours de ce débat, l’on se rappelle de l’idée de moratoire sur la lapidation qui a été avancée par Tariq Ramadan suite aux coups de boutoir que lui assenait Nicolas Sarkozy pour le repousser dans son retranchement. On se rappelle également l’interprétation que cet appel au moratoire a suscitée tant du côté des musulmans que du côté des non-musulmans qui voulaient qu’il condamne sans ambages les lapidations dont sont victimes en majorité des femmes après des procès au faciès dans certains milieux musulmans. Si pour le moins, beaucoup de musulmans ont compris sa position en cette période, il n'en est pas de même aujourd'hui sur sa posture face à ce que certains qualifient de menace de banalisation de l’homosexualité. En Islam, il n'y a pas de compromission entre les lois établies et les déviances assumées. On ne transige pas avec sa conscience quand il s'agit de la chose spirituelle qui touche à l’adoration culturelle. Loin de Nous l’idée de juger qui que ce soit ou de vouer aux gémonies les « damnés » de pratique aussi dégoûtante qu'est l’homosexualité. Mais qu’un homosexuel qui veut vivre sa sexualité le fasse dans la plus stricte intimité de sa conscience. Mais il est clair que toute personne atteinte de l'homosexualité qui se hasardera à exposer cette pratique s’exposera aux courroux de la majorité de la population. Autant personne ne pourra admettre qu’un homo transporte sa pratique hors de sa sphère privée, autant personne ne pourrait être indifférent à toute personne qui fait l’apologie du vol ou de l’adultère. À force de céder le terrain à des réclamations aussi inadmissibles que celles du droit à l'homosexualité, on finira par accepter que l’inceste soit une pratique normale. Pourquoi refusera-t-on à un père de faire l'amour avec sa fille si on permet aux hommes de coucher avec les hommes au nom d’une évolution ? C'est désolant de voir Tariq Ramadan, une icône de toute une génération de jeunes, puisse se verser aussi. facilement dans une telle indifférence pour plaire aux critiques occidentaux face à ce qui paraît être l’un des plus grands fléaux qui guettent la préservation de la race humaine. Car l’homosexualité sera une des grandes causes qui sera à l’origine de la légalisation du clonage humain. Car si on accepte le droit au mariage aux homosexuels, plus aucun verrou n’empêchera dans les années à venir que ces personnes réclament leurs droits à avoir des enfants. Et comment cela peut-il se faire ? Eh bien, la vulgarisation du clonage avec des conséquences incalculables pour l’humanité serait inévitable. Inutile de rappeler que le SIDA, qui a fait tant de ravages parmi les hommes sans distinction aucune, est apparu en milieu homosexuel. Personne n’en a été indifférent et des millions de personnes ont succombé à cause des bêtises d’une minorité que l’on a choisi d’ignorer. En Islam, il est clair que la responsabilité n’est pas exclusivement imputable à l'auteur des actes répréhensibles commis publiquement. Elle est partagée entre Les auteurs des actes et les témoins qui y ont assisté sans intervention pour ramener les déviants sur le bon chemin. À ce titre, tout musulman est tenu de combattre l’homosexualité au même titre qu'il combattra les péchés capitaux. À cela, même la carrure de Tariq Ramadan est insuffisante pour fléchir tout musulman de ce chemin. Cela y va de la préservation de l’espèce humaine et du rôle de vicaire qui est dévolu à tout être vivant pour assurer une vie paisible sur la terre. Nouroudine Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 RV RELIGION Qu'est-ce que le jeûne en Islam ? Jeûner en arabe signifie "s'abstenir”, "se retenir de..." Appliqué à la religion, jeûner a pris le sens de renoncer, par piété, au boire, au manger, aux relations sexuelles et à tout ce qui est considéré comme étant susceptible de rompre le jeûne, depuis l'apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Origine du jeûne Le jeûne a été prescrit pour la communauté musulmane comme il a été aux peuples précédents. Dieu dit dans le Coran : Croyants ! Le jeûne vous est prescrit comme il l'avait été aux confessions antérieures. Ainsi atteindriez-vous à la piété. Il fut institué un lundi du mois de Chaabane de la 2ème année de l'hégire (624 ap. J.C.). Mérites et profits du jeûne. Son mérite a été reconnu par les hadiths du Prophète Mohammed (sur lui la bénédiction et la paix) qui dit : "Le jeûne préserve de l’enfer, tel un bouclier au combat" (Recueil d'Ahmed). "Celui qui jeûne un jour pour l’amour de Dieu, sera éloigné du feu, de la distance parcourue en 70 années" (Recueils de Boukhari et Mouslim). "L'invocation de celui qui jeûne sera exaucée chaque fois qu'il rompt son jeûne (le soir)" (Recueil d’Ibnou Maja). "Une des portes de Paradis est appelée « Porte de Rayane » - La Porte des Rafraîchissements. Ceux qui jeûnent la franchissent. Il sera dit : 'Où sont ceux qui jeûnaient ?' Ils se lèveront alors et entreront. Aucune autre personne ne la franchira. Elle sera refermée à jamais" (Recueils d’AbouSonni et AbouNaim). Avantages spirituels. Le jeûne. exerce l'homme à l'endurance, fortifie sa volonté, lui enseigne l’autodiscipline et lui en facilite l'application ; il crée en lui la crainte de Dieu et la nourrit, et surtout la piété qui est le fondement du jeûne. Avantages sociaux Quant aux profits sociaux, le jeûne habitue la communauté à l'organisation et à l'union, à l'amour de la justice et à l'égalité. Il suscite en elle la pitié et la charité, la préserve de la méchanceté et de la corruption. Avantages physiques : Du point de vue de la santé, le jeûne assainit les intestins, régénère l'estomac, débarrasse le corps des produits résiduels et soulage de l'embonpoint. Le Prophète a dit : Jeûnez, vous acquérrez la santé (Recueil d'Ibnou Sunny). Les règles fondamentales du jeûne 1 - L'intention C'est la ferme résolution d'accomplir le jeûne en signe de soumission à Dieu et avec le dessein de demander Sa Grâce, car « tout acte dépend de l'intention qui l'inspire ». Quand le jeûne a un caractère obligatoire - tel que Ramadan - l'intention doit être formulée. nuit avant l’aube. Le Prophète a dit : Le jeûne de celui qui n'a pas manifesté l'intention de jeûner dès la veille est nul. (Recueil de Tirmidy) Mais s'il est surérogatoire, l'intention peut être formulée même après l'aube, même après le lever du soleil, à condition de n'avoir rien mangé, rien bu. Aïcha a dit : Le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) entra un jour chez moi et dit : Avez-vous de quoi manger ? Non, lui dis-je. Alors, je jeûne, dit le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix). 2 - L’abstinence : C'est éviter tout ce qui rompt le jeûne, c'est-à-dire boire, manger et avoir des rapports sexuels. 3 - La durée d’abstinence : Toute la journée, de la pointe de l’aube au coucher du soleil. Dieu dit : Observez le jeûne jusqu’à la nuit. (Coran, 2 - La Vache - 187) Actes louables du jeûne (Sunna) (retourner au sommaire) Il est louable de : 1 - Hâter la rupture du jeûne dès le coucher du soleil. Le Prophète Mohammed a dit : On ne cesse d'être dans la bonne voie tant qu'on s'empresse de rompre le. Jeûne. (Recueils de Boukhari et Mouslim) Anas a dit : Le Prophète (sur lui la prière et la paix) a toujours accompli la prière du Maghreb (pendant Ramadan) après avoir rompu le jeûne, même par une gorgée d'eau. (Recueil de Tirmidy) 2 - Rompre le jeûne, avant la prière du Maghreb, par des dattes sinon par de l'eau. Il est souhaitable que le nombre des dattes soit impair : trois ou cinq ou sept. Anas a dit : Le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) rompait le jeûne en prenant des dattes avant de prier, sinon quelques gorgées d'eau. (Recueil de Tirmidy) 3 - Invoquer Dieu au moment de la rupture du jeûne. Le Prophète le faisait en disant : Seigneur ! C'est pour Toi que j'ai jeûné. J'ai rompu mon jeûne en goûtant de Ton bien. Veuille agréer notre œuvre. Tu es Celui qui entend tout, dont la Science est infinie. (Recueil d'Abou Daoud) Ben Omar disait : Par Ta miséricorde qui s'étend à toute chose, je T’implore de pardonner mes fautes. (Recueil d'Ibnou Maja) 4 - Le repas de fin de nuit. (Sa-hour ou Souhour) C’est celui qu'on prend après minuit avec l'intention d'accomplir le jeûne. Le Prophète a dit : Ce qui distingue notre jeûne de celui des gens des Livres, c’est le repas de fin de nuit (souhour). (Moslim) Prenez le souhour, il est toute bénédiction. (Recueils de Boukhari et Mouslim) 5 - Retarder l'heure de ce repas jusqu'à la fin de la nuit. Le Prophète a dit : Mon peuple se portera bien tant qu'il hâte la rupture du jeûne et retarde le repas de fin de nuit. (Recueil d'Ahmed) Ce temps commence à minuit pour se terminer avant l'aube de quelques minutes. Zaïd Ben Thabet a dit : Nous avons pris le repas d'après minuit avec le Prophète (sur lui la prière et la paix). À peine qu'il eût fini, il se leva pour accomplir la prière du matin. Après combien de temps ? lui demanda-t-on. Le temps de lire 50 versets, dit Zaïd. (Recueils de Boukhari et Mouslim) Remarque : Qui doute de l'heure de l'aube, peut continuer à manger jusqu'à certitude. Dieu dit : Mangez et buvez jusqu'à ce que l'on voit se détacher sur le fond noir. de la nuit la lueur de l'aube naissante (Coran, 2 - La Vache - 187) Une personne vint dire à Ibnou Abbas : "Je mange. Mais quand je doute de l'heure, je m'abstiens". "Mais non", lui dit Ibnou Abbas, "mange tant que tu doutes, jusqu'à ce que tu ne doutes plus !" Actes à éviter en période de jeûne Tout en étant autorisés, ils peuvent conduire à l'annulation du jeûne. Il faut éviter : 1 - D'exagérer le rinçage de la bouche et l'aspiration de l'eau par le nez au moment des ablutions. Le Prophète a dit : "Aspire profondément de l'eau, à moins que tu ne sois en jeûne." (Auteurs des Sounanes) Le Prophète l’a déconseillé de peur d'avaler de l’eau et de rompre le jeûne. 2 - D'embrasser (avec un désir charnel). L'excitation étant capable de rompre le jeûne par l'émission du liquide prostatique ou entraîner au rapport sexuel, nécessitant une réparation expiatoire. 3 - De fixer longuement le regard sur sa femme avec désir. 4 - D'évoquer des images concernant la sexualité. 5 - De toucher une femme avec la main ou une partie. du corps. 6 - De mâcher du chewing-gum de peur de laisser glisser des débris dans l'estomac. 7 - De goûter une sauce (pour voir si elle est suffisamment assaisonnée). 8 - De se rincer la bouche sans nécessité en dehors des ablutions. 9 - D'enduire les paupières de khôl le matin. L'après-midi, ceci n'est pas interdit. 10 - De pratiquer une saignée par l'emploi de ventouses ou autres de crainte de perdre ses forces et finir par rompre le jeûne. Actes annulant le jeûne [retourner au sommaire] Le jeûne est annulé par : 1 - L'arrivée dans l'estomac d’un liquide par le nez, l'œil ou l'oreille (gouttes), par l'anus ou par le sexe de la femme (lavement). 2 - Tout ce qui parvient à l'estomac à la suite d'un rinçage exagéré de la bouche, d'une aspiration de l'eau pendant les ablutions. 3 - L'émission de sperme suscitée par le regard continu, ou l'imagination, par le baiser ou le toucher. 4 - Le vomissement provoqué. Le Prophète a dit : "Qui vomit volontairement, doit refaire son jeûne." 5 - Le jeûne est annulé également. En cas de contrainte à manger, à boire ou à accomplir l'acte sexuel. 6 - Boire et manger, croyant qu’il est encore nuit, puis il se révèle le contraire. 7 - Boire et manger en pensant que la nuit est tombée, alors qu'il fait encore jour. 8 - Boire et manger par mégarde ou par oubli, puis continuer de le faire, pensant que, le jeûne étant rompu, on n'est alors plus obligé de l'observer. Or il est dans ce cas nécessaire de poursuivre le jeûne ! En effet, le prophète Mohammad a dit : Quand celui qui jeûne boit ou mange par mégarde, qu'il poursuive son jeûne. C’est Dieu qui l’a nourri et qui lui a donné à boire. (Recueils de Boukhari et Mouslim) 9 - Avaler un solide, non nourrissant, tel que perle ou ficelle. Ibnou Abbas dit : Le jeûne est annulé par ce qui entre et non par ce qui sort. (Ben Abou Choaïb) C'est-à-dire par ce qui arrive à l'estomac, et non par ce qui sort du corps tel que sang et matières vomies. 10 - L'intention de rompre le jeûne, même sans boire ni manger. 11 - Renier sa foi annule aussi le jeûne. Jeûne, même si on y retourne. Dieu dit : Si jamais tu donnes un associé à Dieu, tu seras privé du bénéfice de tes œuvres et tu seras perdant. (Coran, 29 - Les Groupes - 65) Tous ces actes annulent le jeûne et obligent à le refaire sans toutefois exiger de réparation expiatoire. L'expiation est nécessaire en deux cas : 1 - Dans le cas d'un rapport sexuel volontaire, sans contrainte. Abou Horéra rapporte ce qui suit : Un homme vint trouver le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) : - Me voici perdu ! - Qu’est-ce qui te fait perdre ? lui dit le Prophète. - J'ai usé de ma femme en Ramadan, répondit l’homme. - Trouves-tu de quoi affranchir un esclave ?, lui dit-il. - Non, dit l'homme ! - Trouves-tu de quoi nourrir 60 pauvres ? dit le Prophète. - Non plus, dit-il. L'homme s’assit. À ce moment, on apporta un grand panier de dattes au Prophète. - Prends ces dattes et distribue-les aux pauvres, lui dit-il. - À qui les donner, y a-t-il de plus dénués que moi ? répondit l’homme. Le Prophète fit un large sourire et dit. - Va les donner à ta famille ! (Recueils de Boukhari et Mouslim) Dans le cas de boire et de manger sans motif valable, le jeûne est annulé et exige une expiation d'après Abou Hanifa et Malek qui la justifient par ce qui suit : Un homme vint dire au Prophète : "J'ai rompu volontairement mon jeûne !" Le Prophète lui ordonna d’affranchir un esclave, ou de jeûner deux mois consécutifs, ou de donner à manger à soixante pauvres. Actes autorisés pendant le jeûne Il est permis : 1. De se frotter les dents avec une branche d'"Arak" ou "Siwak", sorte de dentifrice naturel. 2. De se rafraîchir avec de l'eau froide quand il fait chaud, soit en se baignant, soit en s'en aspergeant. 3. De boire, manger et d’avoir des rapports conjugaux pendant les nuits de Ramadan. 4. De voyager, pendant Ramadan, dans un but exempt de péché, même en sachant que ce voyage nécessiterait la rupture du jeûne. 5. De se faire soigner par toute sorte de médicament licite, à condition qu'il n'atteigne pas l’estomac, tel qu'une injection faite pour le... soin et non pour la nourriture. 6. De mâcher un aliment pour un bébé qui ne peut s'en passer et qui ne trouve pas une autre personne pour le servir. Néanmoins, il faut se garder d'en avaler. 7. De se parfumer ou d'encenser ses habits. Tous ces actes sont autorisés, car rien n'a été signalé pour les déconseiller. Actes excusables en période de jeûne Il est toléré : 1 - D'avaler sa propre salive, même abondante. 2 - De vomir involontairement des aliments ou des humeurs à condition, qu'une fois arrivés à la bouche, de n'en rien retourner à l'estomac. 3 - D'avaler une mouche malgré soi, et sans le vouloir. 4 - De subir l'effet de la poussière de la rue, des usines, de la fumée des combustibles et de toute vapeur inévitables. 5 - De se trouver le matin en état de « janaba » (à la suite d'un rapport sexuel), même si on passe toute la journée en cet état. 6 - D'émettre du sperme pendant le sommeil. Le hadith déjà cité stipule que la responsabilité de l'enfant, du fou et de l'homme endormi est dégagée. 7 - De boire et de manger par mégarde ou par oubli. L'imam Malek juge qu’il est nécessaire de refaire le jeûne quand il est de caractère obligatoire par précaution et de ne pas le recommencer quand il est surérogatoire. Le Prophète (sur lui la prière et la paix) a dit : « Quand celui qui jeûne boit ou mange par mégarde, qu'il poursuive son jeûne. C'est Dieu qui l'a nourri et qui lui a donné à boire. » (Recueils de Boukhari et Mouslim) Qui rompt son jeûne par mégarde, en Ramadan, n'a pas à le refaire, ni à subir d'expiation. (Recueil de Darakatni) La réparation expiatoire du jeûne, c’est le rachat de la faute commise en digression à la loi divine. Quiconque enfreint cette loi par un rapport sexuel volontaire, par le boire ou le manger pendant le jour de Ramadan, doit expier son péché par l’un des moyens suivants : • par l’affranchissement d'un esclave croyant, • ou le jeûne de deux mois consécutifs, • ou la nourriture de soixante pauvres qui reçoivent chacun un « mod » de grains (contenance de deux mains = 1/2 litre environ). Cette L'expiation a été ordonnée par le Prophète (sur lui la prière et la paix) à celui qui vint se confesser à lui d'avoir usé de sa femme pendant Ramadan. Cette réparation est répétée autant de fois que la faute est commise. Philosophie de l’expiation : Cette expiation a pour but d'empêcher que la loi ne soit traitée à la légère et profanée. Elle purifie l'âme du fidèle des suites laissées par le péché volontaire. Elle doit être accomplie selon la règle et l'esprit de la loi, en quantité et en qualité pour atteindre son effet salutaire et effacer les traces du péché dans l'âme. Cette réparation est inspirée de la parole divine qui dit : « Les bonnes œuvres effacent l'effet des mauvaises » (Coran, 11 - Houd - 114) et de la parole du Prophète (sur lui la prière et la paix) qui a dit : « Crains Dieu partout où que tu sois. Fais suivre la mauvaise action par une bonne, qui l'efface. Conduis-toi correctement envers le prochain. » (Recueil de Tirmidy) Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 RV ÉCONOMIE Marché de Crédit en Nature Pérenne Affût IT 10/ Mâtit 4 Wirjçmr du 15 février 2010 h«m> N° 3X01000435 CONTRAT DE PERENNISATION ET /OU DE DOMICILIATION SUR LE MCNP Lettre Ouverte à Son Excellence Monsieur le Président de La République Togolaise (Trois ans jour pour jour après la suspension du GIE RebéMaRe, son administrateur Essohamlon SAMA adresse une lettre ouverte au Président de la République). Lomé, le 8 Juillet 2013 Excellence Monsieur le Président de la République, Je vous remercie pour le travail que vous avez abattu du début jusqu'à la fin dans l'affaire Ministère public/GIE RebéMaRe lié à ma personne, ceci au vu des décisions que la justice togolaise a rendues en notre faveur. Au Nom du Peuple Togolais. Pour le bon sens qui veut qu'au même titre que ma libération, soient exécutés le dégel et la main levée des biens et portes des tiers restés gelés et scellés, tous les membres joints à moi avons. pris sur nous de souffrir patiemment jusqu'au bout de cette procédure qui, malheureusement, perdure sans justification. Cependant, ceci nous a permis, mes collaborateurs et moi, de travailler d'arrache-pied pour signifier à tous que nous avons eu raison d'apporter cet outil qui emporte de façon tangible l’adhésion populaire. Le Modèle MCNP, une marque certifiée par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), va réunir les entreprises et industries pour la création d'emplois accessibles à tous et pour l'insertion de chaque fille et chaque fils à l’investissement grâce à leur participation à la formation du Fonds de Garantie du Financement en Nature (FGFN), socle de la solvabilité absolue qui aboutit à leur revenu périodique garanti pérenne. De facto, le MCNP nous met en mains les rênes d'un modèle économique efficace axé sur la justice sociale tant attendu par tout peuple et ses dirigeants. En effet, Excellence, l’investisseur pour l'emploi et le revenu à votre population se trouvera être. Votre population elle-même et il ne vous sera plus jamais demandé de le chercher en dehors d'elle. Et ceci renforcera l'État aussi longtemps que Dieu le voudra ! Point n'est besoin d'une boule de cristal pour voir cette mission ReRebéMaRe compléter le rôle des avoirs et des pouvoirs, rôle de productivité absolue en vue de la répartition des biens, produits et services à toutes les filles et à tous les fils de notre nation dont vous avez la gérance. Excellence, une fois le MCNP relancé publiquement le 08 janvier 2013, l'attente populaire reste l’ordonnance du doyen des juges d'instruction pour voir s'appliquer, sous votre haute surveillance, le verdict rendu par la cour suprême et la cour d’appel de Lomé. Notre démarche depuis les arrêts de la justice est de prouver notre sincérité à participer activement et sans relâche à la productivité grâce au travail concret et visible détenu par les filles et les fils de notre nation. Ce à quoi nous nous sommes sans relâche attelés. Cette présente a donc pour objectif de Vous situer de source sûre de ce que renferment toutes nos démarches. Vous remerciant par avance, votre Excellence, pour tout ce que vous avez fait et continuez de faire pour RebéMaRe, nous contribuerons dans cette relance à joindre toutes les filles et tous les fils de ce pays à la gestion d'action commune MCNP, répondant ainsi à votre souci de nous unir au travail. Essohamlon 5AMA Le Rendez-vous N° 193 du 11 juillet 2013 bibo:issue 193 bibo:numPages 8 -- o:id 31463 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31463 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31483 31807 31808 31809 31810 31811 31812 31813 31814 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/976fc0f25874d5bdc1c78a6a7bb055d47ef94209.pdf https://islam.zmo.de/files/original/425ebd4767394f8cb13597c5baaca7c24bbaf36d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f42736ee8a44b36bce6b7d1a54ffef66fed861d7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/626d7da662b4d4c3fd40fe7ec149f75ad7f7a087.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5678a73b59d9450b88dc0ee65913accb9875e93b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/127ae05f0990a447500ea639b891162f9f7c2008.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4f6f7d4be96dffb38ee467b05ae212ce86581781.tiff https://islam.zmo.de/files/original/859cd070edb366a15070e68cf68c3c6cd70143c2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a1a20554458d5268b50169523c09b5673d0def14.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #192 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27752 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-07-04 dcterms:identifier iwac-issue-0001314 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content RV POLITIQUE DP: Directeur de Publication, de Pacotille ou Danger Public? L’acronyme DP signifie généralement Directeur de Publication. Ceci en référence à cette responsabilité noble qui est celle de diriger ou d’administrer un organe de presse et la presse écrite en l’occurrence. Mais sous d’autres plans, le Togo, un petit pays de l'Afrique de l’Ouest, s’est approprié ce titre à sa façon. De là, au Togo, DP peut signifier Directeur de Pacotille, Danger Public ou encore peut garder son sens initial. En effet, DP en tant que Directeur de Pacotille fait référence à ces personnes qui portent juste le nom sans être autant capables d’assumer les responsabilités qui y vont avec. En d’autres termes, ce sont ceux-là qui, la majeure partie du temps, sont dans des costumes mais incapables de pouvoir offrir ne serait-ce que le minimum vital à leurs employés, mieux, à leurs collaborateurs. Ceux-là, on les appellerait sous d’autres angles, des Bandits au col blanc. Ces Directeurs de Pacotille, après s’être acquittés des frais de récépissé qui ne s’élèvent qu’à quinze mille francs CFA sans aucune garantie ou caution se prennent pour des rois dans leurs petits royaumes, traitant leurs collaborateurs comme des esclaves, et pire encore incapables d’honorer leurs misérables promesses de pige (cinq mille francs CFA par parution). Ils se promènent de place en place avec ce titre comme si c’était un trophée de guerre, remporté après mille et une guerres très mortelles. À côté de ces DP, Directeurs de Pacotille, on distingue des DP Danger Public. Cette espèce de personnes est celle-là même qui soutient mordicus des propos mensongers, injustes, pas cohérents et injustes dans leurs colonnes, sur les médias locaux et pire encore sur les médias internationaux. Ceux-ci n'ont leurs regards que sur l’espèce sonnante et trébuchante. Ils ont tendance à se confondre aux politiques et d’ailleurs à prendre leurs places avec fierté sans aucun scrupule. Détrompez-vous, les conditions de leurs collaborateurs ne sont pas mieux que celles des Directeurs de Pacotille. Ils s’égosillent à tue-tête à se faire entendre à tout prix. Dans des débats, ce sont eux qui interrompent leurs interlocuteurs, ne laissant pas le temps à ceux-ci de pouvoir exposer leurs versions comme cela se doit. Ils sont convaincus de détenir la vérité grand « V ». En d’autres termes, ce sont des arrivistes doublés de fanatisme. Enfin, ce sens initial de DP, Directeur de Publication, est toujours incarné par certains. Ce sont ceux-là qui font partie de l’infime minorité, en dépit des difficultés du terrain. Malgré tout, ils essaient non seulement de donner un statut à leurs collaborateurs, dont certains sont des employés, mais aussi s’efforcent de respecter l’éthique et la déontologie de la profession. Ceux-ci sont ceux-là même qui rencontrent plus de difficultés dans l’exercice de leurs fonctions et qui se révèlent des visionnaires. En conclusion, le sigle DP peut avoir différents sens, selon le comportement de chaque personne qui se revêt de cette responsabilité. Il va de Directeur. de Publication à Directeur de Pacotille en passant par Danger Public. Magloire Ackey (http://magloireackey.centerblog.net/) ASSOCIATION SADAKATOUL - Aumône Courante Science Utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « O vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9 Avec Sadakatoul - Djaiia soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab: 20 20 09 90 31 101 Atlantique bank, 42 41 55 50 008 Mecit, 01 000 620 Contact: 90 01 90 11190 04 15 17 Pakistan : 50 oulémas signent une fatwa contre le terrorisme. Elle pourrait s’intituler la fatwa qui prône la paix dans la plus stricte fidélité aux préceptes de l'islam, loin des déviances mortifères du terrorisme qui trahissent le Texte. Répondant à l’appel du Pakistanais Hamid Raza, président du Conseil Sahibzada, 50 oulémas se sont fédérés pour émettre une fatwa commune dénonçant le caractère éminemment illicite du terrorisme et des attentats-suicides dans l'islam. Tous condamnent sans réserve les assassinats de touristes étrangers, allant jusqu'à considérer que ce sont les pires crimes qui soient, tout en blâmant avec la même force les attaques perpétrées contre les mosquées, les établissements scolaires, ou encore lors d’oraisons funèbres, voire sur les marchés. À leurs yeux, les meurtres de civils innocents sont tout sauf un "djihad". Quant à leurs auteurs, loin d’être des soldats de l’islam, ils se compromettent gravement en étant des traîtres à leur pays et à leur religion. Les oulémas, rédacteurs et signataires de cette fatwa, estiment qu’il incombe à l’État de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre hors d’état de nuire ces mauvais éléments, et exhortent les citoyens, dont ils considèrent que cela relève de leur devoir civique, à soutenir leur gouvernement dans Cette lutte contre l’extrémisme. Dans cette énumération des actes réprouvés par l’islam, et ce sans la moindre ambiguïté, les oulémas s'insurgent également contre les attaques de drones car violant de « héros de la nation ». Les oulémas ont conclu cette fatwa qui espère éveiller les consciences, politique et citoyenne. Parmi les signataires, figurent toutes les lois internationales en vigueur, et se tournent à nouveau vers l’État pakistanais, en l'appelant à son sens de la responsabilité pour y mettre un terme toutes affaires cessantes. C’est en qualifiant les Talibans de « groupe d’assassins », le personnel de sécurité mort au combat de « martyrs » de la guerre contre le terrorisme, et les civils tués dans les attaques terroristes, entre autres : Allama Muhammad Sharif Rizvi, Mufti Muhammad Akbar Rizvi, Mufti Muhammad Saeed Rizvi, Mufti Muhammad Imran, Mufti Muhammad Qadri Hassib, Allama Nawaz Bashir Jalali, Muhammad Azam Naeemi, Allama Hamid Sarfraz Qadri, Mufti Muhammad Younis Rizvi, Syed Shah Fida. Hussian Hafiza-badi et autres. Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV POLITIQUE Les fous du pouvoir ou le pouvoir des fous ? Les fondements de la peur et de l’incertitude Il y a une semaine, Ag-béyomé M. Kodjo, une des bêtes noires du régime en place, dans l’une de ses nombreuses sorties médiatiques, soutenait qu’« au Togo, l’horizon s’est tristement assombri et ne présage rien de bon pour les générations... ». Tous les jours qui passent voient effectivement les espoirs des Togolais s’amincir. La société se désagrège, le vice prend dangereusement la place de la vertu, et le plus à craindre est le fait que le pays pourrit d’en haut. Comme un poisson, le pays pourrit par la tête, les couleurs s’annoncent d’en haut et quelles couleurs ? Des comportements en total déphasage avec les civilisations actuelles et qui ne peuvent trouver une justification dans aucun contexte socio-économique ni agenda politique. De la part des gamins, on aurait pu imputer ces comportements à l’immaturité, de la part des jeunes à Fleur de l’âge, on aurait pu parler de la folie de l’âge, de la part des troisièmes âges, de tels comportements se justifieraient par la célérité, le poids de l’âge. Mais ici, il est belle et bien question de comportements d’hommes et femmes apparemment en possession de toutes les facultés et qui, de surcroît, ont la destinée du pays en main. Alors qu’ils pouvaient être un miroir qui corrige le bas peuple, ces comportements, à la limite du climat social dans l’Amazonie sauvage, imprimés d’en haut, laissent dans la masse un climat de peur panique de par leurs conséquences possibles. Les fous de la cour ? Certaines cours de rois comptent des fous. Ils y sont à la merci de tous et contre tous. Seul le roi sait s’en servir. Ils sont capables du meilleur et du pire, ils font rire et pleurer au gré des besoins du moment. Ils sont nombreux dans la cour de Faure. Comme des chiens enragés, ils peuvent mordre même l’hôte le plus distingué du roi. Comme des mercenaires, ce que le roi ne peut pas se permettre, ou qu’il... estime illogique de sa part, il leur fait signe. Ils sautent sur leur cible et surprennent le royaume mais certainement pas la cour, car à force de commettre des gaffes qui ne sont jamais punies, les membres de la cour les acceptent comme tels, s’y accommodent et attendent chacun son tour. Dans un royaume, eux ils ont la garantie de l’impunité à vie. Eux c’est la race de ceux qui peuvent s'organiser pour mettre à feu des marchés sans que les montagnes ne bougent. En marge des crimes dont ils sont auteurs, ils peuvent faire ouvrir des enquêtes, faire arrêter des innocents, les laisser mourir dans les geôles ou les libérer au gré de leurs humeurs. Ils peuvent frapper où ils veulent, quand ils veulent et comme ils veulent. Tu les cognes, tu tombes ; ils te cognent, tu tombes. Ils sont un outil de travail par excellence pour le grand maître. Quand ce dernier se trouve pris au piège de la logique, pour garder une certaine image internationale et se dédouaner la conscience, il fait des concessions en face de. L’adversaire, quitte à laisser les dinosaures de la cour se mettre en travers de sa concession. Il n’est pas rare de voir le roi prendre une décision dont l’entourage s’oppose à l’application sans que le décideur dise un mot. Voici aussi des êtres par lesquels on peut obtenir une chose et son contraire. Grâce à eux, le double langage et la mesquinerie ont droit de cité au sommet. Eux, ce sont les damnés de la cour, qu’on parle bien ou mal d’eux, ça leur passe dessus comme de l’eau sur un canard. Ils ont vendu leur âme, ils savent que leur survie est intrinsèquement liée à celle du roi. Ainsi, le défendent-ils autant que faire se peut contre tout bon sens. Ils sont un mal nécessaire dont seul le roi maîtrise la feuille de route ; toute spéculation à leur sujet est conjecture. Quand ils agissent, on parle mal du royaume, quand ils disparaissent, le royaume assis sur du faux est aussi menacé de disparition. Eux, ce sont les hommes et femmes de confiance, on ne leur refuse rien. Quand leurs sorties sont trop Préjudiciables à l’image de la principauté, le maître des lieux fait semblant de prendre des dispositions coercitives pour freiner leur élan. Mais au même moment, il fait tout pour s’assurer qu’ils sont toujours au-dessus de la loi. Avec eux, le crime, surtout quand il est économique, n’en est pas un. Leur volonté est loi, ils n’ont pas de limite, au nom du développement de la cité, ils sont partout et nulle part, mais il faut compter avec eux. Ils sont sur toutes les gestions juteuses, ils servent le roi, se réservent la part du lion et envoient les miettes à la grande masse. Avec les autres membres de la cour, ils se haïssent amicalement. Tout est droit pour eux et, en face d’eux, des exécutants corvéables à merci. La seule certitude à leur sujet est qu’ils sont fous. Mais difficile de savoir, si comme des extrémistes fous-de-Dieu, ils sont des fous d’un pouvoir qu’ils défendent ou si c’est le pouvoir qui les rend fous. Avec eux, tout est sens dessus dessous, leur profil est vaste, à nos lecteurs de fouiner. s’ils peuvent déceler leur présence dans la cour du roi Gnassingbé II. Notables à l’image du roi ? Voici une autre caste non moins importante dans les cours au temps jadis. Le roi est convaincu de ses limites et insuffisances. Il est au même moment censé être un modèle à suivre. À défaut d’être un exemple, il refuse au moins d’être isolé par son prototype. La seule solution est de se faire entourer par des personnalités à son image de façon à ne pas être seul à la risée. Ainsi, se fait-il entourer des gens qui souffrent des mêmes maux que lui. Étrangers dans leur propre royaume qu’ils connaissent mal autant que ses habitants, avec le sceau du royaume, ils plongent à vue vers des vagues fatales. Forts des avantages naturels, ils ne sont pas forcés d’être des références académiques, mais à la moindre occasion, ils sont peints comme les meilleurs que les universités du monde n’aient jamais produits. Eux, c’est l’intelligentsia, eux ce sont les meilleurs conseillers, eux c’est le dernier cercle de la prise des. Décisions. Par eux, l’esprit nouveau s’imprime dans le bled. Ils tiennent les postes clés, à eux le laboratoire par où naissent les lois au gré des moments. Ils ont tellement fréquenté les meilleures écoles que souvent de petites lois anticonstitutionnelles leur passent entre les doigts, quitte à être rejetées par la Cour constitutionnelle. Sur le plan matrimonial, rien ne les oblige à être des parents responsables. Plusieurs copines reconnues par le royaume, des enfants hors mariage ici et là, des maîtresses dans chaque principauté. Eux, c’est la belle vie, les belles femmes, les records Guinness des meilleures fréquentations, les boîtes de nuit. Pendant leur règne, les enquêtes de moralité pour nommer à un poste de responsabilité publique sont mises en veilleuse. Quand ils passent, la vertu s’incline pour que le vice et la débauche aient une bonne marge de manœuvre. C’est eux les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, ils sont consultés et adoubés pour leur expertise et carnets d’adresses bien remplis. C’est aussi eux la grande diplomatie, ceux qui font et défont les autres. Pour survivre, il faut poser son pied là où ils ont soulevé les leurs, il faut se cacher derrière eux. En clair, il faut descendre à un niveau plus bas qu’eux. Avec eux, il est impossible aux hommes responsables, pères de familles posés et aimés du peuple, de prospérer et d’émerger. Ceux-ci sont vite habillés et extirpés de gré ou de force de la cour pour éviter qu’ils fassent ombrage. Si ces misérables qui ont la malchance d’être corrects dans un désert de tâtonnements ne finissent pas en prison, ils finissent en disgrâce... Voici encore une race de fous, mais difficile, pour ne pas dire impossible, de savoir si leur folie est à chercher dans la quête passionnelle d’un pouvoir dont ils ne sont jamais satisfaits ou dans l’abus d’un pouvoir qui... Suite à la page 7 Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV ACTU Campagne électorale déguisée et manipulation de la masse La politique des infrastructures pour l’achat des voix. Quelques moments, l'on assiste à un accroissement flagrant des cérémonies de lancement officiel des ouvrages supposés être dans ce que l’on a pompeusement qualifié de politique des grands travaux. Ce sont des adductions d'eau potable à la périphérie de la ville de Lomé par-ci, c’est l’électrification des localités longtemps marginalisées par-là ou encore des cérémonies de premiers coups de pioche pour les réfections des routes garées dans les placards. C’était le ministre des Travaux publics, Ninsao Gnofam, qui est le principal artisan de ces projets-bluff. Ainsi, après le coup de pioche symbolique donné pour le démarrage des travaux de réhabilitation du tronçon Adagali-Kpélé-Govié (12 km) sur l’axe Kpalimé-Atakpamé (Nationale N°5) le lundi passé, il est annoncé une ribambelle d'autres projets de réhabilitation des infrastructures. Comme par enchantement, certains chantiers qui ont été abandonnés pour des raisons que tout le monde ignore ont repris vie. C’est le cas. Par exemple, de la route à deux sens qui relie le boulevard Eyadema au boulevard Jean Paul II à la hauteur du garage central. Tous ces projets pourraient être appréciés à leur juste valeur si l’intention qui sous-tend ces réalisations était dénuée des arrières-pensées électoralistes. Seulement, tous les Togolais, en étant allés à l’école de feu Eyadéma, puis celle de son fils Faure, ont appris à faire la différence entre le vrai et l’ivraie et à démêler le vrai du faux. Ils savent, ou du moins ils ont appris à connaître Faure, son régime et ses méthodes, celles qui sont employées depuis des années pour endormir la vigilance de toute une nation dans l’espoir d’assouvir un désir que très peu de Togolais sont prêts à lui concéder, celui de se présenter pour un troisième mandat dans deux ans ; porte ouverte pour son projet mal caché de s’éterniser au pouvoir. Comme les Togolais ont appris à les connaître, tous ceux qui sont allés à l’école du RPT puis après à celle de UNIR, clonage raté du RPT, ne posent des... Actes désintéressés en direction de la population, car les Togolais n’ont jamais, en réalité, fait partie des préoccupations du régime RPT-UNIR. Savants calculateurs, les membres d’UNIR-RPT savent saisir les occasions au bon moment pour mieux manipuler le peuple. Plein de Togolais se sont posé des questions suite à des coïncidences troublantes. Comment la politique dite de grands travaux, qui s’est arrêtée il y a belle lurette, a-t-elle repris aussi spontanément ? Comme par enchantement, comment comprendre que c’est à quelques semaines des élections législatives, dont la date a été fixée unilatéralement par le pouvoir pour le 21 juillet prochain, que le très cher ministre des Travaux publics se promène de coins en coins pour donner de premiers coups de pioche ? Nous avons été tentés de penser à une coïncidence fortuite. Mais hélas, à la lumière des informations qui nous sont parvenues de certaines localités de la préfecture de Zio, notamment Kpomé, Zéglé, Dékpo et des localités environnantes, il y a quelques jours, nous... Avons de quoi nous alarmer sur l’instrumentalisation de ces ouvrages à des fins électoralistes. En effet, après l’électrification de ces localités situées dans des zones d’exploitation des minerais qui se fait depuis des décennies, milieux qui ont été abandonnés par des autorités depuis très longtemps, certains cadres d’UNIR y étaient présents plus pour faire campagne d’UNIR que pour autre chose, ont demandé à la population de manifester massivement leur gratitude au chef de l’État en lui apportant tout le soutien dans les urnes le 21 juillet prochain. Voilà qui dévoile clairement les intentions de Faure et son équipe quand ils se sont réveillés ces derniers temps pour continuer leur fameuse politique des grands travaux là où ils l’ont laissée il y a un bon temps. Utiliser ces projets infrastructurels pour appâter les Togolais, c’est jouer avec l’intelligence de tout un peuple. Dans un monde qui éveille les consciences par toutes les facilités qu’il offre, personne ne se laisse plus duper par ce type de subterfuge qui ressemble à des blagues de morveux pour morveux. Les Togolais savent que Faure veut utiliser tous les moyens pour s’assurer une majorité dans la nouvelle assemblée pour se donner une légitimité qui lui permettra de se maintenir au pouvoir. Le désir de goûter aux délices de l’alternance étant trop fort, Faure et ses obligés doivent savoir que rien ne peut peser si lourd dans la balance, pas même tous les boulevards du monde, pour que les Togolais acceptent de donner une majorité à UNIR au parlement. D’ailleurs, le peuple n’a jamais manifesté une quelconque adhésion aux politiques non ambitieuses de réhabilitation des infrastructures engagées à coût de milliards prêtés que des générations prochaines trimeront pour rembourser. Le président Faure doit comprendre que, ce qu’il n'a pas pu faire en dix ans, même si on lui donnait des décennies en plus, le résultat sera le même. Les grandes réalisations à la tête d’un pays sont plus le fruit de forte personnalité que du nombre d’années passées à la tête d’un pays. À cet effet, il vaut mieux sortir par la grande porte quand on a perdu la bataille des réalisations prestigieuses que de sortir par la petite porte parce que l’on a gagné la bataille de la médiocrité et des vices qui pervertissent le peu de dignité qui reste quand on a été décrié comme l’est notre cher pays aujourd’hui dans sa gestion. Le bon sens étant la chose la mieux partagée, vivement qu’il inspire Faure et ses obligés pour qu’ils reconnaissent que même s’ils forcent les institutions de l’État à leur solde à leur conférer une légalité pendant les élections à venir, qu’ils sachent que la légitimité est une émanation de l'adhésion de tout le peuple à un homme. Et cela, ils ne l’auront jamais. Nouroudine Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV ACTU Enfin le “kpatchagate” au bout du tunnel La Cour de la CEDEAO requiert la réparation des victimes La Cour communautaire de la CEDEAO a enfin dit le droit. Depuis que la preuve est faite sur l’existence des actes de Torture sur les détenus, quand bien même les moyens d’État ont été mis à contribution pour arracher d'Abuja un procès aux couleurs du Palais de la Marina, le doute n'était plus permis. L’heure tant attendue est là, la Cour communautaire a refusé de monnayer sa crédibilité. Awa Nana et ses hommes viennent de faire tomber un verdict sans équivoque. En attendant que nous vous publiions in extenso le verdict, contentez-vous du fait qu'Abuja a déploré un procès inéquitable dans le Kpatchagate. Les juges, au nom des textes de lois, ont accueilli la demande des requérants. Le verdict a dénoncé la violation du droit à la défense (c’est difficilement que les prévenus ont eu accès à des avocats), la violation du droit à l’intégrité physique (il y a bel et bien eu torture). La Cour demande que 3 000 000 FCFA soient versés à chacun des détenus non torturés et 20 000 000 FCFA à chacun de ceux qui ont été torturés. Enfin et surtout, la Cour demande à l’État togolais de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour. Faire cesser les violations nées de la violation du droit à un procès équitable. À la lecture de l’arrêt, la seule violation qui continue et qui est née de l’absence d’un procès équitable est la détention. La Cour ordonne de ce fait la libération des détenus, on ne peut pas le dire autrement. C’est pour la deuxième fois que, suite à ce procès inique que fut le procès Kpatcha, des instances internationales demandent à l’État togolais de dédommager les victimes. La 49ème session de l’ONU sur les Droits de l’Homme à Genève, sans être une cour de justice, avait constaté une flagrante violation des droits des détenus et demandé leur dédommagement. L’État togolais a joué au dilatoire en soutenant que dédommagement ne signifie pas libération. Pour des pays "voyous" comme les nôtres, nous estimons qu'un verdict ne peut plus être plus clair que ce qui vient de sortir d’Abuja. On attend de voir la réaction de l’autorité togolaise que la justice communautaire a assez soutenue jusqu’à la limite Togo à verser 8 000 000. CFA à du possible. Au risque de perdre Agba Bertin, qu’il a plu aux gens sa crédibilité, la CEDEAO a fini par dire le droit. Inutile de souligner que, en même temps qu’ils ne font rien pour apprendre aux Togolais à compter sur leur justice, à chaque fois qu'ils essuient un revers d’une cour internationale, les autorités togolaises deviennent noires de colère et s’enlisent dans les Togolités, le dilatoire et le non-droit. On se rappelle comment cette Cour a émis un arrêt limpide en faveur des députés ANC, et nous avons aussi été témoins de comment l’arrêt a été biaisé. On a encore le souvenir du fameux dossier d’escroquerie. C’est au moment où la même Cour a condamné Kpatcha Gnassingbé d’émettre contre la même personne un mandat d’arrêt international. Ignorance, entêtement ou démence ? Difficile de dire, on attend de voir leur réaction face à ce verdict du Kpatchagate en des termes aussi limpides que l'eau de source. On ne le dira jamais assez, la seule violation consécutive à un procès inéquitable est la détention des prévenus. Face aux arguments des autorités togolaises, qui estimaient que dédommagement n’est pas libération, une autorité qui est tombée au marché et donc qui n’éprouve aucune honte à se permettre l’inadmissible, nous avions déjà dit que pour tout détenu, il n’y a rien de plus cher que sa liberté. Nous espérons que les Togolais se rendront enfin à l'évidence que cet argument est tombé en désuétude. N’importe quelle gymnastique tendant à prolonger, d’une manière ou d'une autre, le séjour de Kpatcha et coaccusés en détention sera très mal accueilli et source de tension. Nous voudrions encore compter sur notre justice tout de même. Wait and see. Abi-Alfa Altercation entre Jean Pierre Fabre et Jean Paul Agbo Ahouelete de Focus Infos Entre surenchère et amplification, des confrères à l’épreuve de la déontologie. Depuis quelques jours, certains organes de la place ont fait écho de l’incident qui a opposé Jean Pierre Fabre, premier responsable de l’ANC et Jean Paul Agbo Ahouelete, directeur de Publication du journal Focus Infos au cours d’un vol qui les ramenait de Paris à Lomé. Dans leurs écrits, ces confrères affirmaient dans leurs colonnes que le leader de l’ANC a agressé le directeur de publication de Focus Info. Tels les prédateurs aux aguets, épiant chaque geste de sa proie pour bondir sur elle, ces confrères se sont livrés à de la surenchère, rivalisant d’ardeur pour savoir celui qui aura le titre le plus tranchant à sa Une pour qualifier ce qui devait être un fait d’une banalité ordinaire. Certaines organisations de presse se sont prêtées à ce jeu en publiant un communiqué dans ce sens. Loin de nous l’idée de faire l’apologie de la violence exercée à l’encontre d'un confrère car toute violence n'est pas à défendre indépendamment de celui sur lequel elle est exercée. Mais voilà que ce qui s’est passé entre Jean Pierre Fabre et Jean Paul Agbo n’est qu’un fait ordinaire que les gens ont amplifié à leur guise. Le devoir premier de tout journaliste agir est de restituer les faits dans leur vérité. Exactitude. Quitté au lecteur de se faire son idée. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. En réalité, ce n’est pas la première fois qu’il y a des personnes qui ne sont pas d’accord sur ce qui est dit ou écrit à leur sujet sans que cela ne fasse l’objet de débat aussi biaisé dans le traitement médiatique. Dans la plupart des rédactions, tout comme la nôtre, il est arrivé à plusieurs reprises aux journalistes, dans l’exercice de leur métier, d’être pris à partie par des personnes visiblement mécontentes des articles écrits sur elles. Ces personnes, qui estiment à tort ou à raison d’ailleurs que ce qui a été raconté à leur endroit ne reflète pas la réalité, agissent souvent avec une violence verbale inouïe, voire physique, sans que cela ne fasse l’objet d’un article écrit à la lumière d'un amplificateur artificiel des faits, comme ce fut le cas de Fabre. Il est évident que la vérité fait toujours mal. Le mal est plus lancinant quand la personne estime que ce qui est affirmé sur elle n'est pas avéré, ou du moins cela. est dénué de tout fondement acceptable. C’est ce qui s’est probablement passé avec Jean-Pierre Fabre. Selon les témoins présents sur le lieu des faits, mécontent des propos tenus à son encontre par Jean-Paul Agboh lors de l’émission hebdomadaire Afrique Presse diffusée sur la chaîne francophone TV5, Jean-Pierre Fabre se serait approché de ce dernier qui prenait le même vol que lui pour le lui faire savoir en lui manifestant son indignation et sa désapprobation sur ce qu’il a raconté sur lui lors de cette émission. S’en est suivi des échanges verbaux plus ou moins discourtois des deux côtés avant que les membres de l’équipage n’interviennent pour demander à chacun de reprendre sa place pour les formalités de décollage de l'avion. L’incident s'était arrêté là. Jean-Pierre Fabre et Jean-Paul Agboh que nous avons joints au téléphone ne semblent en avoir fait une préoccupation. Pour les confrères qui s’évertuent à invectiver Jean-Pierre Fabre dans cette banale histoire, il faut qu’ils reconnaissent qu'au moins ce Dernier a eu l’audace de s’approcher du confrère pour lui dire ce qu’il pense en extériorisant son ressentiment. Quoi de plus normal que ce comportement instinctivement humain, quoiqu’il aurait été préférable qu’en tant que personnalité publique, Fabre réponde à notre confrère par le silence. Ce que ces confrères qui se livrent à cette compétition de mauvais goût et qui ne situent réellement le lecteur dans sa recherche de la vérité doivent aussi savoir, c’est que les faits sont sacrés. À ce titre, ils doivent les rapporter tels qu’ils se sont produits en vue de permettre aux lecteurs de se faire une idée de ce qui s’est réellement passé. Quoiqu’on puisse lui reprocher, il faut avouer que Jean Pierre Fabre a voulu traiter à sa manière, au vu et au su de tout le monde, ce problème. Il a eu l’honnêteté d’interpeler le confrère à visage découvert, quitte au confrère de lui prouver par son argumentation rigoureuse qu’il est certain de ce qu’il a dit sur les antennes. Dans d’autres camps, nous savons. Comment les choses se passent : intimidations et menaces sans visages, représailles économiques, coup de fil anonyme pour créer une psychose chez le journaliste. Ces rétorsions peuvent prendre des allures plus inquiétantes jusqu’à l’atteinte à la personne physique dans certains cas. Nous avons été témoins des situations où certains confrères ont été agressés physiquement et se sont retrouvés à l’hôpital, non seulement à cause des coups causés par l’agression, mais aussi parce que les personnes qui leur en veulent ont voulu les empoisonner. Il y en a qui ont perdu la vie sans qu’on ne sache aujourd'hui les auteurs de ces forfaitures. La protection des journalistes dans l’exercice de leur métier ne devait faire l’objet d’aucun ménagement. À ce titre, la violence sur tout journaliste devait être condamnée sans réserve. Mais alors, il est indispensable que l’on rapporte des situations de violence faite sur les journalistes d’une manière impartiale et véridique pour que de vraies situations d’agression de... Journaliste qui demande de la part de toute la corporation une riposte appropriée ne se noie dans des faits d’aussi banals que celui qui a opposé messieurs Agboh et Fabre. La crédibilité de toute la corporation en dépend. Bang'na Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV RELIGION La dimension spirituelle du mois de Ramadan Nous allons accueillir un mois béni dont Dieu (qu’Il soit glorifié) a prescrit le jeûne. Les livres de jurisprudence regorgent de détails sur les modalités de sa validité, ses interdits, ses recommandations. Mais quid de son esprit, de sa dimension spirituelle ? Toute prescription appartenant au corpus de la praxis musulmane répond à des normes et est conditionnée par des règles. Mais les productions normative et jurisprudentielle ont tendance à passer sous silence l’esprit et la finalité de l’objet de leurs études. Combien de traités abordent le sens des actes d’adoration ? Combien d’ouvrages s’arrêtent sur leurs visées spirituelles, leurs secrets ? La question induit la réponse. Allons accueillir un mois béni dont Dieu (qu’Il soit glorifié) a prescrit le jeûne. Les livres de jurisprudence regorgent de détails sur les modalités de sa validité, ses interdits, ses recommandations. Mais quid de son esprit, de sa dimension spirituelle ? Le jeûne de ce mois n'est pas une adoration ponctuelle réclamant soumission et rigueur le temps de quelques rites qui, une fois finis, permettent de revenir à des occupations plus contingentes, plus immédiates. Son rôle ne s’arrête pas dès lors qu’ont été remplies les strictes conditions du jeûne diurne, pour que, la nuit venue, on se laisse aller à l’excès après la privation, à la négligence après l’effort, à l'oubli après le rappel. Le vrai sens du jeûne est de réfréner ses pulsions négatives, de porter son ego à rompre avec ses habitudes, d’atténuer l'ardeur de ses désirs pour la préparer à ce qui lui apportera bonheur et félicité, de lui faire accepter ce qui l’aidera à purifier son cœur. En effet, derrière le jeûne se dessine toute la logique du rapprochement à Dieu. Il est une réalité qui n’est secret pour personne mais que tend à occulter l’habitude. Cette réalité tient en la présence d’un lien direct entre la condition du corps et la vie du cœur. La première le ramène à son origine matérielle, le rabaisse vers la terre, l’autre le renvoie à sa source spirituelle, l’élève par le souffle primordial. La sagesse infinie de Dieu a voulu que l’homme soit la conjugaison de l’esprit et de la matière. On ne peut se départir de l’un ou de l’autre. Mais la recherche de l’équilibre entre les deux n’est pas chose aisée, car il n’y a pas de symétrie dans la gestion de ces deux entités. En effet, nous vivons en plein dans l'univers sensoriel, il nous est imposé, on ne peut s’en soustraire. Tandis que la vie spirituelle requiert un acte volontaire, une exigence, une rigueur de notre part. Elle est fonction de notre capacité à éduquer notre cœur. Une éducation qui nous accompagne tout le long de notre parcours terrestre. Un parcours situé et daté, qui s’inscrit. Dans le temps. La gestion du temps est déterminante dans le cheminement vers Dieu. Quoique le temps d’une vie soit insuffisant pour adorer Dieu comme il convient à Sa Majesté, Il nous fait don de moments exceptionnels qui accélèrent notre mouvement vers Lui. Le Prophète (que Dieu lui rende Grâce et Paix) a dit : "Il y a dans les jours de votre vie, des souffles bénéfiques [nafahâte] de la part de votre Seigneur. Soyez soucieux de vous y exposer." Ces propos qui nous enjoignent de ne point rater nos rendez-vous privilégiés avec Dieu sont précieux et salutaires. Précieux en ce qu’ils nous informent que tous les moments ne se valent pas ! Qu’il faudrait en conséquence accorder aux instants d’exception toute l’importance qui leur sied. Et salutaires en ce qu'ils offrent une issue à ceux qui sont conscients que le temps leur manquera pour finir de se purifier, si tant est qu’on puisse se purifier par nos actions ou que la purification ait un terme. Il y a des moments propices à l’invocation, d'autres où. Le salaire de l’action est décuplé, d’autres encore où le candidat au cheminement spirituel est aspiré par la grâce divine qui l'amènera à couvrir les distances et à franchir les obstacles que ne lui permettraient pas ses actions. Le Ramadan a le mérite d’englober tout cela. Il occupe une place toute particulière du fait de la multiplicité des opportunités bénies qui le ponctuent tels la nuit du destin, les dix derniers jours, la période de la rupture du jeûne... Le mois du Ramadan est une occasion à ne pas rater. C'est une station de ressourcement qui porte sur deux dimensions. La première est de l’ordre de la vie matérielle en atténuant sa prise sur les perceptions sensibles. La seconde relève du monde de l’imperceptible en offrant un moment propice à l’élévation spirituelle, notamment par l'enchaînement des démons. C’est une ascèse qui, un mois durant, tient la personne à habituer tous ses membres à rompre avec toute habitude. Son ventre, bien sûr, est le premier concerné. Mais sa langue, ses yeux, son... Ouïe aussi. Tout le corps est convié au jeûne. Chaque organe a une abstinence qui le caractérise. Le Ramadan est un espace d’entraînement un mois durant pour affronter le reste de l’année. C'est un mois d'effort pour retrouver le sens de l'effort. C'est un mois de méditation pieuse pour élever la perspective de son aspiration au-delà de son horizon limité. C’est un mois de solidarité et de partage, pour Dieu et avec les hommes. Les mérites de ce mois et de ce qui s’y rapporte sont pléthore. On se suffira de ce hadith pour étayer tout ce qui précède. Le compagnon Salman le Perse (que Dieu l’agrée) rapporte : "Le dernier jour du mois de Cha'baane, le Messager de Dieu nous fit ce discours : "Ô gens ! Un grand mois béni vient à vous, un mois comportant une nuit meilleure que mille mois. Jeûner sa journée est obligatoire, veiller sa nuit est recommandé. Les actes surérogatoires qui y seront accomplis auront la valeur d'actes obligatoires en dehors de ce mois et l’acte obligatoire en vaudra soixante-dix. C’est un... mois de patience et il n’y a d’autre récompense pour la patience que le Paradis. C'est un mois de solidarité. C’est aussi un mois où Dieu bénit et augmente la part de ce qu’Il lui a destiné. Quiconque offrira le repas de la rupture du jeûne obtiendra le pardon de ses péchés, une protection. La chaîne britannique Channel Four diffusera l’Adhan tout au long de Ramadan. Le directeur des programmes de Channel Four, la chaîne appartenant au bouquet télévisuel du service public britannique, se prépare à affronter la critique mais aucune houle protestataire, aussi virulente soit-elle, ne le fera vaciller et revenir sur sa décision : le Ramadan sera à l'honneur comme jamais sur sa chaîne, à travers la diffusion de l’Adhan qui rythmera de ses modulations nuancées les aurores de Channel Four et de son site Internet, tout au long du mois saint. Anticipant les inévitables cris de stupeur ou d’indignation qui ne manqueront pas de fuser ici et là, accueillant sous une volée de bois vert cette première télévisuelle, Ralph Lee. oppose une réalité chiffrée imparable pour légitimer un programme qui promet de battre des records d’audience : "Près de 5% de la population de ce pays va observer le rituel du Ramadan dans les prochains jours. Peut-on en dire autant des autres événements nationaux qui ont bénéficié d’une couverture médiatique globale à la télévision ? Contre l’enfer et recevra la même récompense que le jeûneur sans que celle de ce dernier ne soit en rien diminuée." Les Compagnons dirent : "Ô Messager de Dieu, nous ne sommes pas tous capables d’offrir ce repas au jeûneur." Il répondit : "Dieu accorde la même récompense pour celui qui donne au moment de la rupture du jeûne une simple datte, un peu d’eau ou un peu de lait. C’est un mois dont le début est miséricorde, le milieu pardon et la fin affranchissement de l'Enfer. Quiconque allégera le fardeau de ses subordonnés en ce mois, Dieu lui pardonnera et le libérera de l’enfer. Durant ce mois, multipliez quatre vertus : deux pour gagner l’agrément de votre Seigneur et deux dont... Vous ne pouvez-vous passer. Les deux premières sont : la mention de "Lâ ilâha ilallâh" et solliciter le pardon de Dieu. Et les deux dernières sont : implorer Dieu pour Son Paradis et Lui demander protection contre l’Enfer. Celui qui donnera à boire à un jeûneur, Dieu lui fera boire de mon bassin une gorgée qui étanchera sa soif jusqu’à son entrée au Paradis." Rapporté par Khouzaïmah dans son Sahih. Par Hatim I. Belfkih (oumma.com) sion, comme la célébration des 60 ans du couronnement de la reine, suivie par 1,15 millions de téléspectateurs ? Le directeur de Channel Four met aussi en lumière la dimension culturelle qu’il espère insuffler à cette fenêtre ouverte sur la découverte de l’islam et sur l’intensité de son souffle spirituel, loin des sombres projections, de l’ignorance ou de l’indifférence qui obscurcissent sa perception et sa compréhension. "L’immense majorité des Britanniques n’est même pas au courant de l'existence du Ramadan, et comment pourrait-il en être autrement quand on considère sa Quasi-invisibilité sur la télévision grand public. La diffusion de l’appel à la prière vise aussi à déconstruire les stéréotypes, à donner une autre image des musulmans, qui sont représentés la plupart du temps dans des contextes liés à l’extrémisme", a argumenté Ralph Lee, à l’approche de la mise à l’antenne de l’Adhan qui ouvrira les matinées de Channel Four au son de sa musicalité inimitable. Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV SOCIETE Le Parlement européen lève l'immunité de Marine Le Pen. On l'espérait, le Parlement européen l’a approuvé sans sourciller : Marine Le Pen ne pourra plus se protéger derrière le bouclier de son immunité parlementaire pour s’autoriser à calomnier l’islam en toute impunité, ainsi en ont décidé les élus européens, réunis ce jour en session plénière à Strasbourg, qui, comme un seul homme, ont mis fin à ce privilège. Privée de sa précieuse protection qui lui a permis de se livrer à une analogie ignoble et indigne de son mandat d’eurodéputée en comparant les prières de Rue à « l’Occupation nazie », la présidente du FN pourra désormais être poursuivie par la justice française pour ses propos qui ont trahi l’atavisme familial en matière de cynisme et de racisme, fissurant la belle vitrine de respectabilité cultivée essentiellement sur le dos des musulmans. La meilleure défense, c'est l’attaque, et là encore, Marine Le Pen, fulminante, perpétue la grande tradition dynastique, jouant sur tous les registres, à la fois du regain de combativité et de la victimisation outrancière, comme papa... Cette décision "déshonore le Parlement européen", a-t-elle commenté sur BFMTV, renchérissant : "Je vais maintenant me défendre devant le tribunal et je suis absolument convaincue qu'il me donnera raison et protégera mon droit à dire aux Français la vérité sur la situation, notamment, des prières de rue, mais pas seulement". Le FN serre les rangs et ne mâche pas ses mots, à l’image de Bruno Gollnisch, le négationniste dans l’âme, plus que jamais solidaire de sa présidente désavouée par ses... pairs, d’autant plus que ce dernier s’est vu infliger la même sanction à deux reprises et pour les mêmes raisons. C’est d’une voix tonitruante que le provocateur-né a lancé, plein de morgue, sous les huées des députés : c’est le "Soviet suprême de l'Union soviétique". Alors que Marine Le Pen ne cesse de prospérer sur le terreau fertile de la déliquescence de la classe politique française et de la désespérance sociale, nul doute qu’elle fourbira ses armes les plus acérées pour exploiter cette humiliation à l’approche des municipales de tous les enjeux et de tous les dangers... Ses premières déclarations préfigurent le rôle qu’elle risque fort d’endosser : celui de martyr au nom de la sauvegarde de la préférence nationale en prenant les Français à témoin et les musulmans comme boucs émissaires tout désignés. Si l’on doit s’attendre à des lendemains nationalistes électrisants qui font craindre une nouvelle flambée de violences islamophobes, il n'en demeure pas moins vrai que le Parlement européen s’est honoré. en faisant tomber l'héritière de l'extrême droite en disgrâce Source: oumma.com Angleterre : une école musulmane pour filles classée comme l’une des plus performantes du pays Dans un ciel anglais où s’amoncellent les nuages menaçants de la fureur fascisante, les palmes éducatives décernées à l'excellence musulmane, une valeur essentielle prônée par l’islam, sont une embellie qui transperce toutes les brumes de la haine. Cette éclaircie radieuse émane de l'école musulmane pour filles de la ville de Bolton, dans le comté du Grand Manchester, et de la formidable réussite de ses élèves toutes plus prometteuses les unes que les autres, qui ont rivalisé de notes proches de la perfection à l’examen sanctionnant la fin de l’enseignement général : le Certificat général de l'enseignement secondaire (GCSE). L’école de Bolton a eu raison d’avoir placé la barre très haut en matière d’enseignement, puisqu’aujourd’hui l’établissement brille par ses résultats exceptionnels et s’est hissé dans le prestigieux Top 20 des lycées. Les plus performants du pays. Une récompense n’arrivant jamais seule, cette reconnaissance nationale, qui constitue la plus belle des gratifications, s’est doublée d’une reconnaissance locale qui n’a pas de prix aux yeux de la direction de l’établissement : le lycée musulman pour filles de Bolton a ainsi rejoint le trio de tête des meilleures écoles publiques régionales, montant sur la troisième marche d'un podium très sélectif, fort du remarquable taux de 69 % de ses jeunes filles ayant décroché au moins cinq fois la note maximale (A) au GCSE. Ce satisfecit général conclut une année scolaire en beauté, et chacun à l'école de Bolton, enseignants comme élèves, laisse éclater sa joie tout en se projetant dans l’avenir placé sous des auspices inespérés. "Nous sommes ravis d'être reconnus comme étant parmi l'une des écoles les plus performantes du pays. C’est aussi une belle reconnaissance du travail accompli, des années d’efforts et du dévouement de tous, enseignants, parents, personnel, sans oublier la direction." "Sans qui tout cela n’aurait pas été possible", a confié Mubaaruck Ibrahim, professeur principal. À la tête du SSAT - l’organe représentatif des écoles - Sue Williamson a chaudement félicité le parcours sans faute des jeunes filles musulmanes de l'école de Bolton, et n’a pas tari d'éloges envers la direction qui, année après année, n’a eu de cesse de tirer vers le haut ses promotions d’élèves : "L'école musulmane pour filles de Bolton doit être félicitée pour la réalisation étonnante de ses élèves, qui ont obtenu les meilleurs résultats du pays au GCSE. Nombre d’établissements scolaires devraient s’inspirer et apprendre de cette réussite exemplaire qui force l’admiration de tous, mais aussi de l’ambition qui a constamment animé l’équipe éducative, et des objectifs élevés qu’elle s’est fixés et qu’elle a eu à cœur d’atteindre", a-t-elle déclaré en conférence de presse. Les fous du pouvoir ou le pouvoir des fous ? Les fondements de la peur et de l’incertitude. Suite de la page 3 les empêche de connaître leurs. Limites. Enfin la grande muette ? Dans ces royaumes, la grande muette, ce n’est pas l’armée mais le grand nombre des hommes éclairés et vertueux, mais résignés et obligés de rentrer dans le moule pour défendre le pain du jour. Ils se sont faits conditionnés par l'instinct de conservation. Face à l'avenir du pays et devant l'histoire, ils ne sont pas moins dangereux que les deux autres castes. Ils sont tout simplement avec ceux qui sont en face d’eux ; quand ceux-ci tournent le dos, ils parlent mal d’eux. Devant les agissements des deux premiers groupes, ils s'interrogent sans jamais agir. À force de vivre dans un vice ambiant, ils finissent par douter des limites du bon et du mauvais. Leur trait caractériel est l’hypocrisie ; ils ne savent ni dire non ni dire oui, ils savent tout simplement se taire, s’aligner, cautionner dans les actes ce qu’ils réprouvent dans les discours. Peur, résignation ou ignorance ? La cité se gère pour eux, avec eux, sans eux. Ils ont noyé leur droit de demander des comptes dans un. Silence de cimetière de sorte que tout est devoir pour eux. Ils vivent dans une indifférence suicidaire, les deux premiers groupes font tout pour les diviser et eux aussi jouent le jeu à leur dépens. Quand il arrive à une poignée d’entre eux d’occuper la rue pour se faire entendre, les autres, plus nombreux, les regardent comme des outsiders qui n’ont rien à faire. Pourtant, tous souffrent des mêmes maux, ils tiennent les mêmes discours, ils subissent la même pression, ils sont tous victimes d’une même gestion et des mêmes hommes. Eux, c’est toi et moi. Jusqu’où voudrions-nous sacrifier notre pays sur l'autel de la trahison, de la fuite de nos responsabilités et de la résignation ? Quand une nation est dirigée dans ce climat et que, d’en bas, les masses ne sont que des victimes résignées, il y a de quoi craindre. Quel avocat pour plaider la vérité ? Aucun, la vérité n’a pas d’avocat, elle n’en a d’ailleurs pas besoin. Elle se défend d’elle-même. Elle n’est jamais pressée car elle croit en elle-même, c’est peut-être le... Citoyen qui ne croit plus en rien, si ce n’est en un horizon incertain. Pire, devant son incapacité, il refuse même de se confier à Dieu et de croire en Lui, mais il est cloîtré face à un horizon incertain. Un horizon des marchés qui se brûlent, du sang qui coule, de la vie chère, de l’instabilité socio-politique. Ce qui est à craindre, c'est que quand, par leur folie, les fous de la cour, comme le monstre de Frankenstein, après avoir détruit tout sur leur passage, se retournent contre celui qui les a fabriqués. Le monstre de Frankenstein, c’est la fable d’un individu qui a transformé un cadavre en monstre à qui il a donné le souffle. Celui-ci détruit tout pour marquer la toute-puissance de son géniteur. Le monstre a travaillé à merveille, mais dès qu’il n’avait plus rien à détruire, il s’est retourné fatalement contre M. Frankenstein. Mais il est encore possible d’aider le citoyen à croire et garder espoir. Ceux qui peuvent l’aider sont les deux castes précédemment décrites, juste par un sursaut patriotique. juste en descendant de leur piédestal pour se mettre dans la peau du peuple. Hélas, du moins pour encore longtemps, ils n’en ont apparemment pas l’intention. Les bourreaux du peuple comptent encore sur l'histoire. Mais pendant combien de temps ? Le temps d’une rose, car l’histoire est rebelle, elle est têtue, difficile à dompter ; elle rattrape toujours ceux qui la défient. Espérons que ce sombre tableau qui fonde la peur et l’incertitude n’est pas celui de mon pays. Un peu de "quand même” ! Il y a au moins Faure Gnassingbé pour m’aider à ne pas croire. Abi-Alfa Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 RV ECONOMIE Adhésion à RéDeMaRe Le premier pas avec le MCNP Après des mois d’activités fructueuses, le Réseau pour le Développement de la Masse sans Ressource (RéDeMaRe) a fait face à des difficultés suite à des malentendus avec les autorités togolaises. Heureusement, plus de peur que de mal. Cette situation a connu un dénouement heureux et le réseau a repris de plus belle ses activités avec son outil. dénommé le Marché de Crédit en Nature Pérenne (MCNP), plus performant et surtout à la hauteur des nouvelles attentes des adhérents. Les conditions de souscription ont légèrement évolué mais les anciens membres peuvent toujours continuer à bénéficier des services du MCNP. Comment s’y prendre en tant que nouveau ou ancien adhérent ? Personne physique ou morale ? En effet, les membres, personnes physiques ou morales de ReDéMaRe avant sa suspension en 2010, souhaitant continuer à profiter des services de celui-ci, peuvent facilement satisfaire ce souhait. Il suffit de se rendre dans l’agence MCNP la plus proche, pour la réactivation gratuite de leurs comptes. À la suite de cette première démarche, que constitue la réactivation gratuite du compte, les Frais de Licence (FL) qui s’élèvent à dix mille francs (10.000) CFA seront versés par l’adhérent, de même que les frais de la carte de consommation TPAGCRPG (pour les personnes physiques) ou le TPAGCI (pour les personnes morales) qui est aussi au même prix. Soit un total de vingt mille (20 000) Francs CFA. Par contre, pour les nouveaux membres, personne morale ou physique, il est obligatoire de se faire enregistrer dans le point d'enrôlement MCNP le plus proche contre une somme de cinquante mille (50 000) FCFA appelés Frais de Solvabilité (FS) donnant droit au Compte Marchand (CM). Ensuite, il sera question du paiement d’un montant de dix mille (10 000) FCFA comme Frais de Licence (FL) et enfin d’une autre somme de dix mille (10 000) FCFA pour les frais de la carte de consommation, soit un total de soixante-dix (70 000) FCFA. Ces conditions, ainsi remplies, les nouveaux inscrits deviennent membres du réseau et sont dotés d’un compte marchand. Ils disposent aussi, du coup, de la possibilité d’exploitation du MCNP. Ainsi, les personnes physiques ont la possibilité de faire un Achat de Pouvoir d’Achat (APA) pour avoir un Revenu Périodique Garanti (RPG) ou un investissement (I) pour les personnes morales. Ce pouvoir d’achat offre deux options aux adhérents : le pouvoir d’achat. Récurrent et le pouvoir d’achat non récurrent. D’une part, dans le cadre du RPG ou l’investissement récurrent, l’adhérent investit 5,6 fois le montant voulu et le MCNP crédite son compte de ce montant à chaque période de trente (30) jours jusqu’à la fin de sa vie. D’autre part, pour le RPG ou l’investissement non récurrent, le souscripteur fait un dépôt de 70% du montant du bien qu’il souhaite percevoir, et le MCNP se fera le plaisir de le lui donner après une période de trente (30) jours. En définitive, le MCNP, dans sa nouvelle version améliorée, vous offre plus de possibilités adaptées à vos besoins. Il suffit d’adhérer au profil adéquat pour en profiter. Le rendez-vous est donc pris dans nos agences les plus proches pour la satisfaction de vos souhaits. La Cellule de communication du MCNP de RéDeMaRe. www.rv-togo.info « Le Rendez-vous N° 192 du 04 juillet 2013 » bibo:issue 192 bibo:numPages 8 -- o:id 31464 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31464 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31484 31815 31816 31817 31818 31819 31820 31821 31822 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/fb02566c4c57c5c472c344256e52ff5f5849def1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e3ffaa1f40e931af13a69ab75f86e7e6383a103c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1728d72c9db0b0bf32ea60ac03e5e7a1e1fe8abf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f4977d0d637571d68e829f0ca6ed28ffab427965.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5b9d6c2dd5d2537566a4adf218da635028fb388e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/763b8a7bb4ccd0819f27ad746dc89badf0a9d4b2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d25295b3656542f1e0fa17d749a21e0ddb5fa98f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f6a4290e7f5ff9f804629063ae5f93473330c31c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/825fd57712c85ea3ba5e116ff4bc038b462191e7.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #190 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1109 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2175 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25004 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26320 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26350 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27691 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27700 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27801 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27936 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31359 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31383 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/508 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/559 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/673 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/829 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-06-20 dcterms:identifier iwac-issue-0001315 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Au-delà des incendies Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 190 du 20 juin 2013 Bodé : Tchakoura, les non-dits d’une détention Incendie des marchés, compromis politique et renversement des valeurs La libération des prévenus, pas assez pour étouffer les CANDIDATURES DE LA DISCORDE UNIR, un miracle mort-né éprouvé par le fantôme RPÎ ESHS3 Fenêtre sur un Togolais qui montre une autre image de son pays ACTUALITE Par Nouroudine Faure, un dieu pour le Togo? « Faure est comme le Dieu de la République » est la réponse du ministre Ninsao GNOFAM suite à une interrogation d’un participant au Forum citoyen des personnes ressources et cadres du Togo organisé le 15 juin dernier dans l’agora Senghor à Lomé. Celui-ci voulait savoir s’il serait possible que Faure soit présent, un jour, à ce genre de rencontre pour répondre aux préoccupations légitimes du peuple. Délire d’ivresse d'un zélé en manque d’inspiration qui veut plaire à son maître ou expression d’une pensée. profonde qui traduit la nature réelle du rapport que les autorités de notre cher pays ont instauré entre elles et le peuple Togolais depuis quelques années ? Ne peut répondre à cette interrogation que celui qui est dans le secret des dieux. Ce qui est sûr, c'est que cette intervention permet de comprendre l'état d’âme dans lequel se trouvent ces hommes et femmes autour du chef de l'État et illustre parfaitement la perception que Faure et ses amis qui dirigent notre pays ont du Togo et des Togolais : un dieu qui dispose de ses serviteurs et des ressources du pays à sa guise. Vision tout à fait obscure de déification d’un pouvoir souffrant d’une légitimité certaine. Dans les religions polythéistes, l’on définit dieu comme être supérieur doué d’un pouvoir surnaturel sur les hommes. Rapporté à l’échelle des hommes, un dieu est une personne à laquelle on voue une sorte de vénération, un attachement passionné, ou que l'on considère comme supérieure. Définie ainsi, il est évident que la comparaison faite par le Ministre GNOFAM sur la déliée de Faure est d'une incongruité qui force l'admiration de nos non moins apprentis-ministres de la République pour plusieurs raisons. D'abord, un dieu à l'échelle humaine est une personnalité à qui l’on voue une vénération. Or il est évident qu'aucun Togolais ne peut vénérer Faure, ni pour sa gestion du pays caractérisée par des manquements chroniques qui laissent pantois même les optimistes béats qui ont cru naïvement à sa bonne foi quand il prenait le pouvoir, ni pour sa stature d'homme politique puisqu’à la différence de grands hommes qui ont marqué l'histoire du Togo et qui n'ont pas pour autant été considérés comme des dieux par le peuple togolais, Faure paraît très petit. Pour être un dieu pour un peuple, il faut s’illustrer par l’exemplarité de ses actes et surtout le sens de sacrifice suprême pour l’intérêt de la nation. Nelson Mandela en est un exemple. Or, presque tous les gestes posés par le premier des Togolais ces dernières années sont en prévision de son projet de pérennisation au pouvoir. Et cela est viscéralement aux antipodes des aspirations du peuple togolais pour une réelle alternance. Ensuite, être considéré comme un dieu parmi les hommes suppose que le peuple ait un attachement passionné pour sa personne. Or, comment un peuple à qui on refuse la liberté peut-il vouer une passion pour son bourreau ? Comment une population délibérément affamée peut-elle aimer celui qui l'affame ? Comment un peuple peut aimer avec passion son chef qui fait des bamboulas avec de la bonne compagnie aux frais du contribuable alors qu'il meurt à petit feu ? Autant d’interrogations qui éloignent Faure, à des années-lumière de l’image d'un chef d'État-dieu à laquelle ses courtisans opportunistes veulent l'associer. Enfin, Faure pourrait être comparé à un dieu pour les Togolais s’il avait pu transcender tous les clivages politiques et se hisser au-dessus en ne regardant que les intérêts du Togo. En ce sens, il aura canalisé toutes les cristallisations vers un objectif commun qui est celui de la voie vers le développement. Mais hélas, il ne fut que le germe qui imprima davantage le mépris de l'autorité auprès des Togolais et le désir d’en finir avec l'ordre établi qu'il incarnait. La comparaison faite par le ministre GNOFAM a heurté plusieurs sensibilités au cours de cette rencontre et pour beaucoup, il n’y a que des ministres de sa stature pour risquer de tels dérapages verbaux et des comparaisons d'une stupidité aussi primaire. Un "griotisme" d'une autre ère que l'on tente vainement de faire revenir par la porte de l’archaïsme. Ne vaut-il pas mieux de se taire quand ce que l'on a à dire n’est pas mieux que le silence ? S'il peut arriver au cher ministre de vouloir savoir ce qu'est un dieu pour un peuple, il lui serait profitable de faire un tour en Afrique du Sud en ce moment pour voir la ferveur autour de la personne de Nelson Mandela. C'est cela un dieu pour un peuple. Et non pas de patotille de dieu que l’on fabrique au gré des intérêts mesquins qui finissent par ridiculiser. demeurant, si le futur veut marquer l'histoire par son passage à la tête du pays et avoir le statut de dieu dans la mentalité des Togolais, qu’il fasse le choix plus ou moins stoïque de laisser la voie au peuple dans sa marche vers la liberté que de se mettre en travers de sa route pour des ambitions légères. À ce prix, il aura été utile. Dans le cas contraire, que le chef de l’État se ravise. Car il est toujours fatal, le sort que l’histoire réserve à des hommes qui se prennent pour des dieux au milieu de leur peuple. Et quand ce moment arrive, il n’y a pas de retour possible pour mieux faire, car la sentence d'un peuple est sans appel. Association Sadakatoul - Djaria TEL: JO 01 JO il - JO 041517 LOM6-TOÇO1 Aumône Codante Science Utile Un fils vertueux invoquant jour lui a dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9 Avec Sadakatoul - Djaria, soyez parmi les bienheureux. Dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 20 20 09 90 31 10 / Atlantique Bank, 42 41 55 50 008 Mecit, 01 000 620 * Contact : 90 01 90 11 / 90 04 15 17 CANDIDATURES DE LA DISCORDE UNIR, un miracle mort-né éprouvé par le fantôme RPT. Nous ne croyions pas si bien dire quand, dans les précédentes éditions, nous déplorions les actes mouillés de notre bien-aimé président Faure Gnassingbé dans l’amateurisme et l’à-peu-près qui a guidé la fusion-création de UNIR. Nous désignions il y a peu UNIR, Union pour la République de Faure Gnassingbé, par un "miracle mort-né". Pourtant annoncé pour parer aux carences d’un système qu'on disait révolu, Faure Gnassingbé a créé un parti qui titube, mélange les pédales et fait pourrir la vie à la République. Soucieux de s'arc-bouter bec et ongle à un pouvoir fané, il invente et entretient des scénarii qui ne parviennent toujours pas à lui permettre de prendre la main. Il ne peut pas en être. Autrement, quand monsieur le président s'avoue incapable de créer un parti légalement constitué pour lui permettre de conserver un trône auquel il tient tant. Nous vous disions qu’UNIR se révèle, en effet, que "Unir est une formation politique illégale". C’est ce qu'a déclaré un militant de l’UPR, "Union Pour la République", une formation politique créée par le défunt Jean Sapa. Ce parti, créé depuis 1997, est l'œuvre d'un universitaire du nom de Jean Sapa. Ce vieux parti, existant depuis 15 ans, se trouve être victime d'une usurpation de nom de la part de Faure Gnassingbé et son entourage. Depuis que ce débat est ouvert, toutes les sorties des responsables d’UNIR pour se dédouaner la conscience n’ont pu rien faire pour légaliser le parti naissant. Nous nous posions tantôt une question, celle de savoir comment un monsieur qui n'est pas suffisamment éclairé pour trouver une base juridique légale à sa propre formation politique peut-il trouver un remède pour sortir tout un pays de l'ornière. Voilà qui justifie. que le pays tourne au ralenti. Les tentatives du ministre Bawara pour faire taire ceux qui protestent contre cette usurpation n’ont rien donné. Il est évident que cette situation est imputable à la crise de confiance avec l'entourage, la gestion "copinale" des affaires publiques avec des individus limités, l'hypocrisie et la méconnaissance des textes qu'on s'est dotés. Inutile de revenir sur les détails des conditions dans lesquelles le parti est né. Tout comme il n’a pas encore un nom légal, ce parti a eu des difficultés à se choisir un emblème. C'est ainsi qu’au gré des humeurs et des réactions. Suite à la page 3 Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013 RV POLITIQUE Incendie des marchés, compromis politique et renversement des valeurs La libération des prévenus pas assez pour étouffer le crime. Les enquêtes sur les incendies de Kara et de Lomé avancent contre vents et marées. Malgré les faits rebelles qui sont assez éloquents pour arrêter la machine et remettre tout en cause, monsieur le procureur et sa. Horde d’obligés à la solde d’une justice comateuse, foncent la tête baissée contre des coupables désignés par une enquête aux résultats décrétés en ligne. Aux dernières nouvelles, les sieurs Bodé Tchakora, Ouro-Akpo Tchagnaou, Azé Koffi Pelé, Migan Kokou Fofo, Dick Logo Azagou, Nyonator Komlan-Gomi Gor, Akpovi Taïrou, Agbeti YAO AGBEKO, Athiley Yaovi Anani Appolinaire, Ayaovi Toukoui sont libérés depuis mardi. Il faut signifier que certains officiers s’opposent à ces libérations. Le nom du tout puissant "Titi” revient, et Dieu seul sait ce que les gens veulent à notre pays en ramant à contre-courant de l’apaisement. Il y a eu la politique des couloirs sous la main de maître de Mgr Barngah, et l’on a obtenu le report de la date de dépôt de candidature et la libération des personnes susceptibles de se présenter aux législatives. Mais pendant que les réunions se tiennent pour définir les contours de la libération, des officiers extraterrestres appellent pour donner des instructions contraires. Après, ils... iront voir le chef de l’État qui, dans un premier temps, joue leur jeu avant de finir par être rappelé à l’ordre par le prélat vis-à-vis de ses engagements. Faure demande finalement la libération et des individus s’y opposent. Finalement, les détenus susceptibles de se présenter aux élections sont encore derrière les barreaux. Nous estimons que le bon sens voudrait qu’on libère entièrement tous les détenus afin que les vraies enquêtes permettent de situer les responsabilités par rapport à ces crimes. Cette libération partielle est un pas. Nous estimons que le reste des détenus ne va pas tarder à être libéré. Mais ce qu’il faut retenir est que pour un crime de cette envergure, aucun compromis, soit-il électoraliste, n’est assez pour classer l’affaire. S’il nous était demandé de nous prononcer sur le verdict à infliger aux pyromanes et aux bourreaux des Togolais en 2005, nous aurions imputé la plus lourde peine aux pyromanes. Le peuple attend donc les vraies pyromanes. Il est trop facile de penser qu’une Croix peut aisément être mise sur une telle forfaiture. Il est vrai que dans des démocraties balbutiantes comme la nôtre, il est difficile, voire impossible, de faire parler les textes de loi à chaque fois que les mises en cause se trouvent être des dignitaires. C’est ainsi que l’incendie des marchés du Togo laissait voir des responsabilités qui crèvent les yeux. Dans un pays normal, bien avant que les enquêtes ne commencent, toute la chaîne de responsabilité dans la sécurisation des marchés démolis par les flammes est à remettre en cause. Nous vous disions il y a peu que l'autorité togolaise n’est pas assez orgueilleuse pour se remettre en cause, sans quoi, « aussi bien le Premier Ministre, le Ministre de l’Administration Territoriale, celui de la Sécurité, la directrice des marchés que le président de la délégation spéciale sans oublier tout le maillon qui assure la sécurité de ces lieux publics démissionneraient avant même l’ouverture d’une enquête. Ils auraient pu faire leur autocritique avant que les... populations ne les doigtent ». Mais à différents degrés, les responsabilités se dépassent. C’est ainsi, par exemple, que la directrice du grand marché de Lomé, avant l'incendie de Lomé, semble avoir franchi un pas qui fait d'elle un suspect de classe exceptionnelle par lequel on peut aisément mettre la main sur les pyromanes. Mais au-delà des règles élémentaires de la justice, au risque de renverser les valeurs sociales, l’autorité togolaise, dans sa fougue contre des adversaires politiques, ferme les yeux, faisant, par exemple, de Mme Ayélégan Folly-Sessi, un satan qui trône au paradis pendant que l’ange est en enfer. En effet, après l’incendie de Kara, si le Togolais lambda pouvait se limiter à l'hypothèse d’un accident, l'autorité n’en avait pas le droit. Se sentant une cible possible après le drame de Kara, les femmes revendeuses du grand marché de Lomé se sont retrouvées en délégation pour aller voir la directrice du marché. L’objectif de la démarche des femmes était de signifier à la directrice qu’elles craignent pour le marché de Lomé et qu’elles proposaient d’informer leurs consœurs pour que chacune retire son stock de marchandises du marché de Lomé tout en laissant une exposition symbolique pour deux mois, le temps de se rassurer que rien ne va se passer. Mais la délégation a rencontré une directrice rassurante qui leur a fait croire qu’elles peuvent aller dormir car rien ne va se passer, toutes les mesures ayant été prises. Après que les femmes se soient retirées, pour galvaniser les commerçantes, la directrice du marché invite la télévision nationale et fait une interview où elle rassure publiquement les Togolais que « ce qui s’est passé à Kara ne se passera pas à Lomé ». Mais dans la même nuit, l’histoire se répète, le marché de Lomé, à son tour, prend feu. Au moment même que l’incendie était en cours, les premières personnes sont arrêtées et parachutées à la gendarmerie nationale. D’après les informations, l’EPAM, Établissement Public pour la gestion des Marchés de Lomé, dispose de 300 vigiles ; tous émargeant sur le budget des marchés pour la sécurité de ces derniers. C’est alors à se demander où est tout ce beau monde pour que les grands marchés prennent feu ? Avec quoi et par quelle alchimie la directrice a-t-elle pris des dispositions ? Jamais, personne n’a eu le courage de demander à la directrice ce qui fondait son assurance à la chaîne nationale. Ensuite, des informations crédibles ont fait état de ce que, au moins deux semaines avant les incendies, une grande dame proche de la principauté et lancée dans le grand commerce des nouveaux riches, a approché les femmes du grand marché de Lomé. Sa démarche est de proposer ses services aux vendeuses de pagne. Elle devait désormais importer de grandes quantités de pagnes, bref toutes les quantités dont les femmes avaient besoin. Tout comme certaines nouvelles riches se sont réservées le monopole de l’importation du riz, elle se proposait donc à prendre le monopole de l’importation des pagnes afin de réduire les tracasseries aux bonnes femmes du marché. Les femmes ont demandé un temps de réflexion. Enquêtes faites, il se révèle auprès des femmes que celle qui s’est présentée à elles n’était en effet que le cache-sexe d’une autre femme encore plus puissante, mais qui ne peut pas ouvertement s’afficher de par son manteau sur le plan politico-administratif. Les femmes ont donné une réponse défavorable à l'offre du prestataire. Deux semaines à peine, le marché prend feu. La femme qu’on dit être derrière celle qui a fait l’offre aux commerçantes est connue non seulement comme un puissant personnage, mais aussi et surtout comme un Machiavel dont la volonté est un ordre. Parmi les différentes politiques initiées par le régime en place pour garder les Togolais à l'œil, se trouve la volonté de contrôler les entrées financières des acteurs économiques privés. À partir d'une certaine somme, les comptes bancaires des opérateurs économiques sont suivis, et lors des dépôts, les établissements financiers n’hésitent d’ailleurs pas à interroger les gens sur la source de leurs fonds. Avoirs. Même dans le cercle des décideurs, quand quelqu’un devient trop riche, il s’apparente à une menace à surveiller de près. Le fait qu’une seule femme cherche à prendre le monopole de l’importation des pagnes des femmes du grand marché, un domaine connu très lucratif et source d’énergie pour l’opposition démocratique, participe-t-il à contrôler les capacités financières de ces actrices qu’on dit d’ailleurs trop proches de l’opposition ? Est-ce parce que les femmes ont refusé l’offre qu’il faille les punir par les flammes ? De grâce, les Togolais ne demandent pas une cerise sur le gâteau à la justice togolaise, juste le minimum. Juste de quoi maintenir debout une image qui ne cesse tous les jours de s’écrouler. Pour que le vice ne prenne pas le pas sur la vertu, il faut vraiment recadrer les débats, à défaut d’envoyer Satan en enfer, éviter de le remplacer par l’ange. Abi-Alfa CANDIDATURES DE LA DISCORDE UNIR, un miracle mort-né éprouvé par le fantôme RPT Suite de la page 2 l'emblème sera modifié. Plusieurs fois avec une colombe qui regarde tantôt à gauche, tantôt à droite ; tantôt assise, tantôt debout ; tantôt en envol, tantôt en atterrissage. Aussi faut-il préciser que des milliards ont été versés dans la création et le lancement de cette formation politique qui, jusqu'à l'heure où nous mettons cet article sous presse, n’est pas parvenue à tenir son congrès parce qu'elle souffre d'une infirmité congénitale que cherche à guérir tant bien que mal un bureau jusqu'ici provisoire. Mais comme si ce tâtonnement n'était pas assez, le parti né sur ces bases se trouve en difficulté sur le terrain du fait de la façon arrogante et ingrate de remercier ceux qui ont servi le RPT depuis des décennies. Sortie de nulle part, une certaine génération se réclamant de l’esprit nouveau affiche un certain dédain et une arrogance vis-à-vis de la vieille garde. Dans les réunions du parti naissant, c’est d’en haut que ces arrivistes regardent, auréolant les couleurs d’UNIR, si couleurs il y a, ardant les autres et n’hésitant. pas à leur dire clairement que leur époque est révolue et que la nouvelle donne n’a plus besoin d’eux. Non seulement ils n'ont pas fini de digérer la douleur consécutive à la mise à mort de leur bien-aimé parti, mais ils encaissent encore de la part du nouveau parti. Depuis que Faure a dit « lui c’est lui, moi c’est moi », le divorce est consommé avec les conservateurs et ce discours se lit dans les comportements de certains qui se réclament de la génération Faure. Les gens ont donc encaissé et le positionnement pour les candidatures est venu compliquer un terrain déjà miné par les adversités. La plupart de ceux dont les candidatures sont présentement contestées sont soit des individus que les gens estiment inconnus, soit des gens qui pensent profiter de la nouvelle donne pour dire aux autres que les temps ont changé. Pour un parti qui a fait plus de quarante ans, le changement de valeur n’est pas automatique et à cela est venu s’ajouter le fait que le vieux parti n’a pas pu être tué mais il a été étouffé, sa Mort clinique n'est pas constaté et donc son fantôme n'est pas prêt à faciliter le sommeil aux UNIRois. La mort clinique du RPT n’est pas constatée d’autant que, en dehors des hommes, rien dans les habitudes n'a changé. Bref, RPT et UNIR se trouvent être deux entités différentes avec les mêmes dégâts. Mais le premier a l’expérience des nuits de longs couteaux et le second a de gros yeux qui ne voient pas loin. On attend de voir jusqu’où ira le système avec ses hommes et partis politiques, l’un dans un coma profond, l’autre un mort-né qui, naturellement, n'est bon que pour le cimetière. La réalité sur le terrain ne nous dément pas. À Kara, Kanté, Kpékplémé, Agbandi Yaka, Agou, Sotouboua et dans bien d’autres localités, ça fume. Les militants RPT-UNIR protestent contre des candidatures imposées qu’ils ne veulent pas avaler facilement. Cette déflagration sociale est la preuve éloquente et évidente que UNIR n’a pas réussi à enterrer complètement le RPT. Abi-Aifa Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013 RV ACTUALITE Réconciliation ou continuation, est-ce une confusion de la vitesse à la précipitation ? Faure, en ayant l'idée de se représenter aux élections de 2015, va remettre en cause le processus de réconciliation au Togo. « Généralement, un fruit ne tombe que lorsqu'il est mûr. Mais devant la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand même. » L’histoire ne retiendra qu’une chose : une partie aura essayé. Nous parlons des travaux de la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation). Cette commission, installée le 29 mai 2009, a rendu son rapport final au chef de l’État le 3 avril 2012. La volonté du peuple togolais dans son ensemble était sincère et honnête. Il fallait que toutes les victimes des atrocités de 1958 à 2005 se défoulent en déclarant et en dénonçant tous les dérapages des régimes qui ont eu à diriger ce pays. Depuis un règne de plus d’un quart de siècle, le Togolais, sur tous les plans, n’a connu que des régimes de dictature, de tyrannie, de désordre, de vautours... Gouvernance qui a conduit le pays dans un état où il est aujourd'hui. Dans les tumultes de l’histoire, les événements se sont succédé et ont pris chacun à sa manière, une allure à provoquer du vertige. Des cas de mal gouvernance, de détournements de deniers publics, d’enrichissement illicite sur le dos du contribuable, d’assassinats et d’exécutions sommaires, de gaspillages et d’intimidation, de régionalisme et de monopartisme, bref un système dans lequel le plus fort a toujours eu raison, l'usurpation de tous les droits du peuple a pris la forme d'une habitude des loups et des agneaux. À cette allure de dirigisme absolu, le peuple togolais dans tout son ensemble a subi des torts qui lui ont porté préjudice. Le pouvoir confisqué par l’armée, la cité considérée comme une jungle, les citoyens, les uns maltraités et écartés de la scène politique parce qu'ils ne veulent pas regarder dans la même direction ou dans le même creuset, d’autres portés disparus, d'autres encore ont dû prendre le large du territoire pour. échapper à la farouche et monstrueuse dictature des gouvernants du pays. Le règne d’Eyadema fut un chaos. Le père mourut et le fils prit le témoin comme si c’était dans une monarchie où, le pouvoir étant du père au fils, il fallait un Faure pour savoir gérer ces moments forts. Faure, à sa prise du pouvoir, a présenté une rose dans la main droite et dans celle gauche cachée derrière, une cravache qu'il pense utiliser au moment qu’il jugera opportun. À son arrivée au pouvoir, l'on avait cru au changement de danse. « Dans une danse de fée, et en temps normal lorsqu’on change de rythme, on change aussi de danse ». Ce n'est pas le cas ici, puisque Faure n'a pas bougé même d’un pouce pour se démarquer de cette honteuse manière de dirigisme. Inutile de rappeler de mauvais souvenirs ; et que faut-il faire pour pallier cette situation ? Seule une réconciliation nationale comme lui-même l'a voulue est la seule option pour calmer, panser et cicatriser les blessures qui restent encore fraîches dans les cœurs des... populations. Une réconciliation pour chercher à ne plus revivre et ruminer les rancœurs ; une vraie réconciliation pour chercher à pardonner le passé noir plein de soubresauts et enterrer à jamais les haches de guerre, une réconciliation et la plus honnête possible afin d’aboutir à une véritable vie de cohésion, de droit dans une ambiance démocratique. Voilà ce dont a besoin un peuple longtemps meurtri par une fourberie camouflée dans une toge de fort. Que faut-il pour une véritable et durable réconciliation ? Une condition sine qua non et, la seule valable et incontestable pour aboutir à une réconciliation paisible et acceptable par tous serait le respect de la volonté populaire, c'est-à-dire, le respect des règles démocratiques, et de sa parole d'homme. Un réconciliateur, c’est celui qui écoute son peuple, qui sent sa souffrance, c'est encore celui-là qui sait jauger le passé, analyser le présent pour savoir prévoir le futur. Faure, dans son genre, avait eu de bonnes idées en cherchant à demander pardon pour le passé noir de son père prédécesseur. Après quoi, il a cherché une réconciliation. Mais, il n'est pas celui-là qui cherche une vraie réconciliation puisqu’il s'obstine à s’accrocher au pouvoir à n’importe quel prix après ses deux mandats en 2015 ; les actes qu’il pose en disent long. Pourquoi ne veut-il pas lâcher le pouvoir après qu’il ait terminé ses deux mandats ? Nous ne voulons pas regarder le fond de ces deux mandats, mais en bon sage ou en bon clairvoyant, il n’a qu'à rendre le tablier en ne se présentant pas aux élections de 2015. S’il s’entête, il provoquera la colère des gens avec qui il tente de se réconcilier. « Si un enfant refuse les conseils de son père, celui-ci prendra un serpent pour une ceinture ». Le peuple togolais est prêt à pardonner, puisque l'on ne peut pas oublier le passé, il est prêt à pardonner le comportement passé de ses dirigeants. Les conclusions des travaux de la CVJR, quand bien même elles sont incomplètes ou imparfaites, quand bien même elles ont été hâtives et issues de simulacres. De déclarations, quand bien même cette couleuvre est difficilement avalable par l’ensemble des populations victimes ou témoins, il vaut mieux que le président force à faire appel au bon sens pour faire aboutir ce processus pour la grande satisfaction du peuple victime de cette guillotine passée. Faure lui-même n’en est pas épargné puisque son pouvoir a été assis sur une base illégitime et de surcroît, il a les mains souillées si l'on considère les événements postélectoraux de 2005. En créant son parti UNIR, en voulant forcer les élections législatives, en arrêtant de façon illégale les gens considérés comme ennemis du régime, Faure veut s’assurer une illégitimité que lui-même orchestre à sa guise. Et cela est une provocation qui remet en cause cette réconciliation que lui-même a initiée. N'est-ce pas là une sorte de trompe-œil, en nous brandissant le concept de réconciliation ? « La réconciliation, ce n’est pas un mot, plutôt un comportement ». Il faut la vivre, la mouler, il faut la surveiller comme du lait. sur du feu. Sinon, l’on risque de dégringoler et cela portera un autre coup fatal à notre société. La rédemption, qu’elle soit effective, il faut que Faure renonce à son projet de se représenter à l’élection de 2015. Bang'na Portrait Fenêtre sur un Togolais qui montre une autre image de son pays. Gervais Koffi Gbondjidè Djondo, ancien ministre togolais de l'Industrie et des Sociétés d'Etat, également Président du Conseil d’Administration de la Compagnie aérienne régionale Asky Airlines, est « un mastodonte du système financier bancaire africain ». Un parcours exceptionnel Il est bien rempli le parcours professionnel du septuagénaire Gervais Koffi Djondo qui, pour son entrée dans la vie active, a d’abord émigré au Niger avant de revenir au Togo. Ancien boursier togolais, formé à l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer et de l’Institut des Sciences Sociales du Travail de l'Université de Droit et Sciences Economiques de Paris, il détient un curriculum bien garni et une carte de visite assez fournie. D'abord Chef de la Circonscription Administrative (Préfet) de Lomé, il sera par la suite Directeur Général de la Caisse de Compensation, des Prestations Familiales et des Accidents du Travail du Togo, connue de nos jours sous la dénomination Directeur de Publication. Abi-Alfa Izotou Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires Tél : 90 05 38 41 / 92 00 46 01 Mail : abialfa@gmail.com Hebdomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses Récépissé N° 0160 /18 / 06 801 / HAAC de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Sous sa direction, cet établissement de droit privé d'utilité publique placé sous le contrôle de l'État, réalisa pour la première fois, à partir du recouvrement et la gestion des cotisations sociales, des prestations sociales tout en lançant dès 1970, un ensemble immobilier, les villas de « la Résidence de la Caisse » de Lomé-Tokoin, qui à l’origine devait bénéficier aux agents de l’État. Président du Conseil Économique et Social, et après un passage à vide, il rebondit en qualité de Délégué. Pour le Togo du Groupe dit Société Commerciale de l’Ouest Africain (SCOA) à une époque où la ville de Lomé ne disposait que d’un seul supermarché, Pariscoa, dont les locaux sis sur la Rue du Commerce furent transformés en agence principale du réseau bancaire Ecobank. Les habitants de la capitale connaîtront en 1977 un autre, Goyi Score, qui malheureusement a mis la clé sous le paillasson. Gervais Djondo, DG ASKY, est également l'initiateur du réseau bancaire panafricain Ecobank. Sur le plan politique, Gervais Koffi Djondo a été membre du « Groupe des Dix », aux côtés de Louis Atsu Koffi Améga, Emmanuel Birrégah, Henri Koudjolou Dogo, feu Benoit Yaya Malou, Pôlycarpe Kwaovi Benyi Johnson, Edouard Edem Kodjo, feu Alphonse Kortho, Rédjina Maman et Samson Pascal Odou. Il œuvra ainsi à la sensibilisation de l'opinion togolaise à adhérer aux idéaux du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) créé en novembre 1969. Plus qu’un témoin de l'histoire socio-politique du Togo, il en a été un acteur. 1978 à la tête de la Chambre du Commerce, d'Agriculture et d'Industrie du Togo, il y demeura pendant de longues années jusqu’à accéder à la présidence de la Fédération des chambres de commerces et d’industrie de l'Afrique de l'Ouest. À son actif, la mise en route en 1989, ceci pour la première fois en Afrique de l’Ouest d'une Zone franche industrielle de transformation et d'exportation. Bien avant, en 1985, il œuvre avec deux entrepreneurs, Henry Fajemi-Rokun et Adeyemi Lawson, à la consolidation et à l'implantation de la banque Ecobank sur tout le continent. Un manager de renom, Président du Conseil d’Administration dudit réseau bancaire de 1996 à 2003, il en devient une année plus tard le Président d'honneur. À partir de là, sur une proposition de Charles Konan Bany, gouverneur de la BCEAO d’alors, il lance avec l’appui de quelques privés, mais également des milieux bancaires, notamment Ecobank, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). et un partenariat avec Ethiopian Airlines, et réussit la concrétisation de la compagnie African Sky (Asky) dont les activités ont démarré en janvier 2010. Aujourd’hui, cette compagnie se positionne en leader sur le marché. Discret, mais un « homme de vision et d’action », Gervais Koffi Gbondjidè Djondo a toujours démontré sa passion pour l’intégration économique africaine. Panafricain dans l’âme, l’ancien ministre togolais a un parcours professionnel qui mérite respect. Lequel parcours lui a permis de remporter le Prix de la bonne performance individuelle du Magazine « Aviation & Allied Business » à Gaborone au Botswana, pour la contribution au secteur du transport aérien en Afrique et le Prix d’excellence de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) à Marrakech (Maroc). Pour un manager africain qui fait bouger son continent, le septuagénaire Gervais Koffi Gbondjidè Djondo passe pour un exemple à suivre, celui de détermination et de courage pour une Afrique meilleure. Gervais Koffi Djondo a été fait Commandeur de l'ordre national du Bénin. Ekoué Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013 RV RELIGION / Al-Azhar veut récupérer le Coran sauvé des flammes en 1798 Les conversions à l’islam en France D’un Coran de valeur inestimable, le d’Al-Azhar, sauvé des flammes en 1798 grâce à la témérité d’un imprimeur français, Jean-Joseph Marcel, qui n’écouta que ce que lui dictait sa passion des manuscrits précieux alors que la « campagne d'Égypte » bonapartiste faisait parler les armes, a traversé le temps, passant de mains en mains, jusqu’à être l’objet d’une vente aux enchères à Fontainebleau, initialement prévue début juin. Une mise en vente qui n’est plus d’actualité depuis que l’ambassade d’Égypte à Paris s'y est fermement opposée, consécutivement aux démarches juridiques entreprises par la prestigieuse institution Al-Azhar afin de récupérer un bien qu’elle estime lui revenir de droit. Précieux tant sur le plan de sa véritable épopée historique que Unis par la ferveur de la prière en faveur du rétablissement. de Vicpne de l'Afrique du Sud et héros de la lutte anti-apartheid qui a forcé l'admiration du monde entier. Nelson Mandela, les musulmans forment une grande chaîne internationale de la communion de pensée qui se joint à celle de la nation sud-africaine tout entière, en hommage à l'in-légrilé faite homme. Espérant de tout cœur que le plus célèbre détenu politique au monde promu aux plus hautes destinées de son pays en 1994, après n’avoir eu que les barreaux de sa prison pour seul horizon pendant 27 longues années, puisse surmonter sa grave infection pulmonaire, les leaders musulmans américains appellent à prier assidûment et intensément pour sa guérison. Alors que l'état de santé toujours alarmant de Madiba, comme le surnomment affectueusement les siens, semble toutefois donner quelques signes d’amélioration au huitième jour de son hospitalisation à Pretoria, la Société Is sur le plan religieux, cet exemplaire unique du Livre Saint, qui comprend les deux premières Coran réchappé d'un brasier des 114. Sourates du Coran, à sa entrée dans la grande Histoire revoir les versets du psaume inaugural de la révélation coranique, est aujourd'hui au cœur d’une nouvelle bataille entre l’Orient et l’Occident, où la victoire se gagnera non pas au fil de l'épée mais à coups d’articles de loi. L'Association islamique d’Amérique du Nord (QSNA) a exhorté les musulmans où qu’ils se trouvent, et notamment en Afrique du Sud, à se recueillir en mémoire de cet illustre personnage au soir de sa vie, qui fut dédiée à la paix et à la justice en Afrique du Sud sous le joug de la domination blanche. Le Prix Nobel de la Paix, qui restera à jamais une source d’inspiration inégalée pour des millions de personnes aux quatre coins de la planète, est au cœur des invocations de la galaxie musulmane : "Nous vouons une grande admiration à Mandela pour ses qualités exceptionnelles et son esprit de sacrifice. Ce fut un immense leader, un modèle de vertu et de sincérité, aussi prions Allah pour que son héritage continue à rayonner en Afrique du Sud." et à guider le monde", a écrit l’ISNA dans un communiqué. Sayyid Syeed, directeur national du Bureau de l'ISNA pour les alliances interconfessionnelles et communautaires, a déclaré: "Nous sommes très fiers d’appeler Nelson Mandela « le nôtre » et nous souhaitons que les pensées des Sud-Africains et de la communauté internationale accompagnent le président Mandela et l'équipe médicale dans leurs efforts pour vaincre la maladie". Toujours propriété d'un collectionneur privé, resté anonyme, le trouvera-t-il son écrin original au sein de la mosquée d’Al-Azhar, ainsi que d’autres reliques disséminées dans le monde, qui font la richesse du patrimoine égyptien, et dont Al-Azhar demande également la restitution ? Les musulmans en Afrique du Sud se sont réunis dans une session extraordinaire de douas au sein de la mosquée historique Awwal située dans le Bo-Kaap, un quartier du Cap : "Quand Nelson Mandela est dans la douleur, nous sommes tous dans la douleur. Quand il est affecté par la maladie, toute l'Afrique du Sud". "Souffre", a commenté Cheikh Ebrahim Gabriels du Muslim Judicial Council, ajoutant : "Nous demandons à Dieu de le guérir de ses maux." Le Président MJC Maulana Igsaan Hendricks a pour sa part insisté sur l'immense respect qu'éprouve la communauté musulmane pour Mandela, reconnaissant l'apport inestimable de sa lutte menée au péril de sa vie pour la libération de son pays. Le phénomène toucherait 3 600 personnes par an en France. À côté d’une séduction intellectuelle et spirituelle, c’est dans les banlieues que ces conversions sont les plus fréquentes. À lire, et à méditer, Jean Gouraud a embrassé l’islam il y a huit ans. Il avait 18 ans. « J'étais de culture catholique, mais j'avais arrêté de pratiquer », raconte ce jeune homme de la région parisienne, âgé aujourd'hui de 26 ans. Arrêt de la pratique catholique, mais poursuite de la quête spirituelle avec « beaucoup d'amis musulmans que je fréquentais », explique-t-il. Une première approche de différents types de convertis aujourd’hui : « islam, prolongée et... » nourrie par des lectures et des rencontres avec des musulmans... convertis de la première génération, il y a une vingtaine d’années. « C'est avec eux que j'ai pu avancer », explique-t-il. Et embrasser définitivement l’islam, en prononçant la chahada, la profession de foi islamique tirée du Coran : « J'atteste qu'il n’y a pas d’autre divinité que Dieu et que Mohammed est Son Envoyé. » Comme Jean il y a huit ans, prénommé désormais Abd Al Wadoud, ils seraient aujourd’hui une dizaine par jour à se convertir à l’islam en France, « selon les remontées que nous font les responsables associatifs musulmans », signale Didier Leschi, chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur. Soit 3 600 convertis par an environ. Entre 30 000 et 70 000 convertis à l’islam en France. Combien sont-ils aujourd’hui en estimation cumulée ? Difficile à dire, mais des chiffres circulent. Évaluation basse : 30 000. Haute : 70 000. « Il y a toujours eu des conversions à l’islam », rappelle Didier. Leschi. Il y a vingt ans, en effet, la grosse majorité des convertis français issus de la culture judéo-chrétienne se serait convertie vers 16 ans, alors qu'ils passaient par le soufisme, au terme d'une quête spirituelle dans le sillage notamment d'un René Guénon, qui a joué un rôle spirituel très important dans les conversions à l’islam après-guerre. Aujourd’hui, les convertis découvrent de plus en plus l'islam dans le cadre d’une proximité vécue avec celui des banlieues. Et, contrairement à Jean « Abd Al Wa-doud » Gouraud, plutôt dans la lignée des convertis de la première génération, un nombre croissant opte pour un islam de Ahlou sounna wal jamaa. Conversion de proximité. La conversion de proximité : un phénomène déjà décrit par la sociologue Fatiha Ajbli, membre de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), auteur d'un mémoire de DEA sur la conversion dans le Nord, département où certains jeunes non musulmans côtoient l’islam au quotidien à l’école. Un phénomène que constate aussi Éric « Younès » Geoffroy, islamologue à l’université Marc-Bloch de Strasbourg. Lui s'est converti en 1984 via le soufisme (que nous regrettons ! NdR). Après une quête spirituelle « de longue haleine » le faisant passer par le catholicisme - sa religion d’origine -, la pratique zen, le bouddhisme, le christianisme orthodoxe, puis l’islam. « Jusqu'à il y a une quinzaine d'années, la plupart des conversions étaient comparables à la mienne et passaient par un intérêt spirituel, explique l'universitaire alsacien. Ce qui est nouveau, ce sont les conversions de proximité, dans les cités, où des jeunes Européens, pas toujours “français” d'origine, côtoient des musulmans. Ce sont des conversions plus simples que la mienne. » Loïc Le Pape, doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Marseille, a étudié certains cas de conversions à l’islam, sur les secteurs de Strasbourg et Marseille. Il distingue pour sa part trois types de conversions. Un tiers sont des convertis mystiques à l’issue d'une quête. Spirituelle, un tiers le sont par proximité avec des musulmans, notamment dans les banlieues, et un autre tiers sont des convertis par le mariage avec un conjoint musulman, constate-t-il. Car même si un musulman peut se marier avec une adepte d'une autre religion monothéiste, une musulmane doit épouser un coreligionnaire. Des sportifs convertis à l’islam : Franck Ribéry. À 23 ans, le footballeur professionnel du club de Bayern de Munich est membre de l’équipe de France. Il a grandi à Boulogne-sur-Mer, où certains de ses copains étaient musulmans. Issu d’une famille modeste et marié avec Wahiba, d’origine algérienne, il s’est converti durant son adolescence et prie sur les terrains avant les matchs. « Cette religion, c’est moi qui l’ai choisie. C’est aussi elle », expliquait-il au mois de juin dans Paris Match. Nicolas Anelka. À 27 ans, le footballeur joue actuellement en Angleterre. Il a grandi à Trappes, en région parisienne. Ses parents sont venus de Martinique et travaillaient pour l’éducation nationale. était stagiaire au PSG. Il ne parle pas ou peu de religion dans ses interviews, sauf dans un entretien dans L’Équipe magazine, en avril 2005 : « Je vis ma religion sereinement, sans prosélytisme. » Philippe Troussier. L’ex-footballeur professionnel de 51 ans a entraîné notamment le Nigeria et l’Olympique de Marseille. Il vit au Maroc depuis une dizaine d’années, et s'est converti au printemps, avec sa femme. Il a expliqué dans L’Équipe magazine du 8 avril 2006 que sa conversion correspondait à un « long cheminement ». Par ailleurs, d’après lui, sa conversion va lui permettre de faire des trois petites filles qu’il a adoptées au Maroc ses héritières, tout en les élevant dans leur culture. Tariq Abdul-Wahad (ex-Olivier Saint-Jean). Le basketteur de 31 ans est le premier Français à avoir joué en NBA, en 1997. Il est né à Maisons-Alfort, en banlieue parisienne. Il s’est converti en 1997, aux États-Unis, où il jouait pour l’université de San José et où il a rencontré un musulman dont la force de caractère et La générosité l’a poussé à vouloir en savoir plus. Il arbore sa religion et en est fier. Il est marié avec une Française d’origine marocaine, Khadija, qui est vêtue du voile islamique, ma sha Allah. Ils ont trois enfants. L'équipe Islamhouse. Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013. RV SOCIETE. Au-delà des incendies, Bodé Tchakoura. Les non-dits d’une détention. À l'aube du malin du 23 février 2013, M. Bodé Tchakoura, trésorier général du Collectif Sauvons le Togo, est arrêté à son domicile. Tout comme les autres opposants, il est détenu dans l’un des nombreux centres illégaux de détention de Lomé. D'abord professeur d’anglais-allemand à l’Université de Lomé, il finira par se standardiser à la capitainerie du port autonome de Lomé où il est interprète. Politiquement très engagé, le trésorier général du Collectif Sauvons le Togo est le représentant national de "Togo Culture Plus". Grâce à sa disponibilité aux côtés de Bassirou Ayéva et ses frères de la diaspora, le FESTEKPE (un festival culturel en pays). Tem) est une réalité qui s'impose chaque année et qui commence par enjamber les frontières togolaises. Déterminé mais jamais partisan de la manière forte, tout comme beaucoup de ses codétenus, l’arrestation de l'homme dans le cadre des incendies n'a fait qu'ajouter un argument à ceux qui ne croient pas en la thèse d’une opposition pyromane. Bien entendu, sous réserve que, par un miracle du siècle, on parvienne à démontrer que ce sont les opposants qui ont allumé les marchés. Dans ce cas, cela va sans dire que le trésorier aura joué un grand rôle. Détenu tout comme les autres compagnons d’infortune dans la réserve mitoyenne au domicile du ministre Bodjona, il a vécu depuis son arrestation dans le même environnement carcéral que le regretté Yakanou Etienne. L’assassinat de son codétenu Yakanou par leurs geôliers, il en est et reste encore très affecté et son courage indien à un moment donné a failli faire place à la résignation derrière un physique en démolition tous les jours. Présentement, il est libre avec. une dizaine d’autres. Mais chez toutes les victimes de cette détention, une question revient : en attendant que monsieur le Procureur de la République ne finisse de recevoir les instructions de Faure Gnassingbé pour boucler ses enquêtes, qui sera le prochain Yakanou puisque les gens sont encore détenus ? Pire, il faut dire que l’interprète agréé et tous les détenus des incendies meurent à petit feu du fait d'une détention pour une accusation qui ne leur ressemble pas. Comme si cela n’était pas assez, le mobile de la détention du promoteur du FESTEKPE est aussi à chercher dans le syndicalisme au port autonome de Lomé. De sources bien recoupées, c’est dans le climat étincelant entre les candidats à la tête du syndicat des agents du port que le professeur a été cueilli. Hasard de calendrier ? Loin de là. Conscient de son caractère discret mais efficace, voire téméraire, en lieu et place du syndicaliste Bodé Tchakora Mounirou, des informations ont confirmé que les autorités compétentes préféraient un jeune. Bachelier, lui aussi candidat mais proche des décideurs et facilement gérable, pour garder les fonctionnaires sous contrôle. Les gens ne souhaiteraient pas voir M. Tchakoura importer sa philosophie d'un Togo pour tous au chevet des fonctionnaires du port. Alors si le calendrier électoral au port coïncide avec la razzia contre les opposants et qu’on fait d’une pierre deux coups en l’embastillant d’abord comme trésorier du CST et ensuite comme candidat encombrant au port, où est le problème ? Mais le hic est que depuis que ce candidat de taille, à qui les fonctionnaires dans leur majorité souhaitaient apporter leur voix, est arrêté, l'organisation des élections a pris du plomb dans l’aile. Bodè Tchakoura est un mordu de la culture qui a failli s’éteindre dans l’un des nombreux centres de torture du Togo. Celui qui s'est investi avec Bassirou Ayéva et les rares bailleurs de fonds pour qu’en cinq ans le FESTIVAL de la culture Tém s’impose dans le panorama culturel national. Au-delà de son manteau de trésorier, Comment l'arrestation de cet homme de terrain du parti de l’ex-ministre Abi Tchessa a-t-elle été ficelée et à qui a profité sa détention ? Nous y reviendrons. Nouroudine Aux martyrs de la noble cause arbitrairement emprisonnés Chers frères, ce jour du 18 juin 2013 est tombée une nouvelle... Il s’agit de celle relative à la libération de certains de nos frères, de vos camarades injustement détenus comme vous pour cette ténébreuse affaire d’incendies des marchés de Kara et de Lomé. Cette nouvelle aurait pu être qualifiée de « bonne », si vous n’étiez pas toujours retenus, sans raison ou, comme le dirait l'autre, pour la raison du plus fort, mieux, de celui qui se croit plus fort... Cela fait plusieurs mois déjà que vous êtes embastillés. À des degrés différents, vous avez été tous inhumainement enlevés sous les regards impuissants de vos proches. Peut-être que cette missive que je vous adresse vous tombera entre les mains. Peut-être que, de derrière les grilles d’un lieu où vous n’auriez pas dû être, Mais où vous conduit la spirale de l’arbitraire érigé en système de gouvernance, une gouvernance et ses méthodes d'un autre âge, vous la lirez. Je suis sûr que même privés de liberté, vous observez certainement de près la tragédie du théâtre politique de notre pays. Et ce théâtre s'apparente beaucoup plus à un jeu d'enfants dans une clairière qu'à la gestion, à la vie d'un État, d'une Nation. C’est avec beaucoup de peine qu’on se résout à accepter que notre pays soit relégué au rang d’un vaste théâtre de jeux d’enfants. La population togolaise est infantilisée. Et tous les enfants se retrouvent installés dans le sable et la poussière pour s’essayer aux différents jeux. Et comme dans tous les jeux d’enfants, des bisbilles éclatent et, à l’image de la jungle, les plus forts bombent le torse. Ils menacent, manipulent, intimident, humilient et finissent par frapper et même torturer. C'est le tableau que renvoient au monde extérieur ceux qui prétendent gouverner le Togo. Sauf que dans le cas d’espèce, vous et nous. Togolais engagés, savons qu'il s'agit d’une affaire d’un affrontement du camp des obscurantistes opposés à celui de ceux aspirant aux progrès humains, aux droits et à tout ce qui élève l’humanité. Bodé Tchakora, Ouro Akpo, Azé Pelé, Dick Loko, Akpovi Taïrou, Marna Agbe, Apolinaire, Yao Toukoui, ... vous qui êtes aujourd’hui libérés après les Agbeyomé et Suzane Nukafu, vous appartenez à l’autre camp, à celui de ceux qui se parlent, se battent et se sacrifient pour le triomphe des nobles idées de droits et de démocratie. La rage du même combat nous anime tous, vous et moi. Sans connaître chacun de vous personnellement, notre engagement commun à œuvrer pour l'avènement d'un Togo de justice, d'un État de droits est le fil d’Ariane commun qui nous lie et qui compte au-delà de toutes considérations. Que vaut une relation personnelle devant un engagement à participer à l’instauration d’une ère de justice et de liberté pour notre peuple ? Dommage que nos prétendus dirigeants qui ont arraché la charge des destinées du... Togo se conduisent en loups envers les citoyens togolais de tous bords et surtout de ceux qui cherchent à éclairer le peuple togolais. Les épreuves d’arrestation et d’embastillement qui se font au mépris des droits élémentaires humains, la mort donnée aux uns et aux autres injustement emprisonnés nous interpellent de près ou de loin. Faire face à cette réalité ? Nous résigner ? Laisser faire ? Ou nous battre en dénonçant l’innommable qui, chaque jour, obscurcit les horizons de notre pays ? Chaque jour que s’est levé le soleil, j’ai compté le nombre de jours que vous passez au fond des trous où vous a placé la force brute. Chaque jour que le soleil s’en est allé se coucher, je me suis demandé pourquoi n’avons-nous pu rien faire pour vous sortir de là. Nous, ce sont bien sûr, nos sœurs et frères de l’intérieur et de la diaspora si vous voulez. Nous ne devons pas vous donner l’impression que vous êtes seuls. Comme nous, vous avez vécu dans votre bagne, le paroxysme de la démonstration de la cruauté de ceux. dont le devoir est d’assurer notre sécurité et notre intégrité physique et morale. Je parle de la tragique disparition du frère Étienne Yakanou. Comme nous, vous l’avez pleuré, mettant de côté vos souffrances de prisonniers d'opinion. Chaque Togolais épris de paix et de justice a été profondément touché par ce drame de trop. Sauf certainement les bourreaux du peuple qui ne se demandent pas ce que ressentirait la famille Yakanou le jour où tous les détenus inévitablement rentreront chez eux sans ce martyr. Il y en a qui se sont demandé comment certains Togolais pouvaient-ils infliger pareil sort à leurs compatriotes ? À chaque dur événement qui nous frappe, nous nous posons les mêmes questions. Nous faisons semblant de ne pas cerner la nature du régime qui a pris en otage notre peuple et l’avenir de notre jeunesse. Nous nous étonnons. Puis, après les émotions, la vie reprend son cours sans que nous n’ayons réellement tiré de leçons et pris un quelconque engagement. Que font ceux qui incarnent la lutte pour Le changement pendant que vous croupissez dans vos geôles et que le pouvoir s’apprête, comme à son habitude, à organiser des élections dont les dés sont déjà pipés. Depuis, nous nous sommes engagés à donner de la visibilité, à faire écho à la lutte du peuple pour son mieux-être et son désir de vivre ensemble du nord au sud du pays. Votre séjour carcéral est l’expression de votre endurance, voire ténacité, votre idéalisme à la limite de la témérité. La témérité, mais une témérité dictée par la soif de liberté et de changement pour un peuple. Une témérité imposée par le sort des vôtres, de notre communauté chosifiée et livrée au plus offrant. Mais que dire de ces insoutenables clichés qui traînent çà et là sur des sites où, de guerre lasse, nos mères ou nos sœurs ont osé montrer leur nudité, croyant ainsi que cet acte quasi sacré aura une incidence sur l’héritier qui réfléchirait sur ses méthodes de règne ?... Bodé Tchakora. Ouro-Akpo Tchagnaou, Azé Koffi Pelé, Migan Kokou Fofo, Dick Logo Azagou, Nyonator. Gornin Gor, Akpovi Taïrou, Agbeti YAO AGBEKO, Athiley Yaovi Anani Appolinaire, Ayaovi Toukoui et tous ceux qui sont encore détenus, Alphonse Kpogo, Gérard Adja, Jean Eklou, Loum Mohamed, Abass Kaboua et autres, sûrement que vous avez mesuré les risques qui planaient sur vous pour votre engagement politique dans un pays sans loi et qui se situe à mille lieux de l’espace démocratique. Mais sûrement que jamais vous n'avez pensé un seul instant que vous seriez privés si longtemps de votre liberté. Peut-être n’aviez-vous pas intégré le fait que le régime togolais a changé de personnel et non de nature... Vous êtes libres, d’autres avant vous, après vous arrivera le reste, mais ce n’est pas pour autant la fin du haricot, il faut situer les Togolais. En ces temps d’incertitudes, vous êtes encore plus présents parmi nous. Vous êtes avec nous, à côté de nous et ensemble, nous sommes en train de concevoir l’architecture du prochain Togo. Ne faisons pas que rêver, mais tentons de transformer notre rêve en réalité. J'espère que vous ne nous en voudrez pas de n'avoir que des mots pour vous. Mais ces mots sont aussi forts que les pas et la sueur des manifestants qui battent les pavés. Ils sont aussi forts que les battements de cœur et les prières des citoyens torturés par l'insouciance, l'aveuglement et l'arrogance des « tenants du pouvoir ». Ensemble, continuons à semer le rêve, la quiétude. Continuons à œuvrer pour l'éveil des consciences endormies par les préceptes des partisans du statu quo, des pseudos plus forts. À bientôt, parmi les hommes libres. De l’Allemagne, votre frère Bassirou Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013 RV REPORTAGE Redynamiser l'UMT pour la défense des intérêts de la communauté musulmane Des personnes ressources en une journée de réflexion Pour redonner à l’Union Musulmane du Togo (UMT) son rayonnement et ses prérogatives d'antan afin d’avoir de nouveau une communauté musulmane plus forte et bien organisée, l’Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT) a organisé dimanche dernier, à la mosquée. du Campus universitaire de Lomé, une journée de réflexion ayant pour thème : « Contribution des musulmans à la relance des activités de l’Union Musulmane du Togo (UMT) ». Les participants, composés de personnes ressources et des représentants d’une quinzaine d’associations musulmanes, ont planché sur les thématiques allant du développement du thème principal par Mamadou Alioune Diouf, historien et islamologue, et Oukpédjo Mohamed, au débat sur le panel dudit thème animé par Dr Mamah Fousséni, enseignant à la Faculté des Lettres et Sciences humaines, et Pr Adjila Shamsidine, enseignant à la Faculté de Droit, tous à l’Université de Lomé. Dans son mot de bienvenue, Kolani Yaya Assadou, président de l’Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT), a préconisé qu’il faut « un nouveau leadership pour converger les différentes initiatives prises ça et là en vue de faire un programme d’actions avec des objectifs clairs pouvant être évalués à court, moyen et long terme ». Selon lui, ce rôle dévolu à l'UMT motive le fait qu’un congrès de celle-ci s’avère indispensable. Un congrès que la communauté musulmane dans son ensemble souhaite de tous ses vœux et qui, malheureusement, a du plomb dans l'aile quant à son organisation. « Cette rencontre est une occasion tant attendue quand on sait les attentes que nourrissent les membres de nos différentes associations quant au rôle que devait jouer notre institution suprême dans la coordination et dans l’implication pour l’organisation et la gestion des activités islamiques à travers le pays », a-t-il déclaré. Parlant des maux qui minent les associations musulmanes, Mamadou-Alioune Diouf et Oukpédjo Mohamed en ont recensé plusieurs dont : - l'absence de sincérité ; - l’avidité pour le leadership, où tout le monde veut diriger ; - l’absence d'indépendance politique, économique, sociale des associations ; - l’absence de vision, de feuille de route, de discipline, d'organisation ; - la difficulté d'adaptation des associations musulmanes aux réalités de l’heure en ce qui concerne la. foi, l'engagement pour l’islam, etc. - la difficulté à choisir ou à remplacer un président. Bref, le thème central a tourné autour de deux axes principaux à savoir : « l’UMT dans le concert des associations islamiques au Togo » et la « nécessité de la médiation des musulmans ». Un comité a été mis en place afin de poursuivre les réflexions pour déboucher sur le congrès tant reporté de l'UMT. Tout comme à l’ouverture, la prière de clôture a été dite par Ouro Ayéva Tchamola. Dosseh Album photos de la journée de réflexion M. Kolani Assadou, Pdt de l'ACMT Vue partielle des participants Les intervenants du panel L’assistance Le Rendez-vous N° 190 du 20 juin 2013 Lancement officiel de la Fondation Islamique Aboudou Assouma à Kara. Sous le haut patronage de l’Union Musulmane du Togo section Kara, la Fondation Islamique Aboudou Assouma pour La Charité (El .2A.C.) a été lancée le dimanche 9 juin 2013 dans la mosquée Azia. Mariam de Kara. Le thème retenu pour la circonstance est « Allah soutient certes ceux qui soutiennent sa religion » V 40 de la sourate 22. Créée le 26 août 2011, cette organisation apolitique et à but non lucratif, dont le siège se trouve à Kara, cherche à rehausser l’image de l’islam à travers les bonnes œuvres, dont la charité. Les activités du lancement, qui se tenaient dans la mosquée Azia Mariam de Kara, ont commencé vers 9h avec l'arrivée du Président de l’Union Musulmane du Togo, section Kara, El Hadj BELENGAI Moumouni. On notait également la présence de plusieurs personnalités musulmanes du pays ainsi qu'une grande foule composée de fidèles musulmans de la ville de Kara. Comme toute activité islamique, les travaux ont commencé avec la lecture du Saint Coran par Malam Abdou Nassi-rou. Cette lecture est suivie de la prière d'entame prononcée par l’imam central de Kara, El Hadj TAGBA, qui, dans ses prières, a remis la destinée des assises aux mains d'Allah. Il a demandé également à Allah d’assister valablement. Ce lancement officiel afin qu’elle soit profitable à tous ceux qui ont eu l'idée de créer cette fondation avant de souhaiter plein succès à la fondation. À la suite de l’imam central, la parole est donnée au président de la Fondation Islamique Aboudou Assouma pour la Charité (FI2AC), El Hadj Binizi. Celui-ci a commencé en souhaitant une cordiale bienvenue à toute l’assistance, aux autorités musulmanes qui ont accepté honorer de leur présence pour le lancement officiel de la fondation dont il est président. Il brossa ensuite le contexte de création de la fondation par le président de la Cour Suprême du Togo, M. Aboudou Assouma. Dans son mot, il a prié pour l’avenir de la fondation tout en rendant un hommage à son promoteur, le président de la Cour Suprême Aboudou Assouma, pour ses bienfaisances au nom du bureau de la fondation, ceci dans un sentiment de gratitude et de reconnaissance. Le président Assouma est loin d'avoir dit son dernier mot à chaque fois qu’il est question de la bienfaisance au profit de la... communauté musulmane. Outre les mosquées qu’il a construites à Lomé et à Kara, il est aussi celui qui a acquis et clôturé pour les musulmans de la capitale des dizaines d'hectares pour le dernier repos des fidèles à Adéticopé à un moment où l’ancien cimetière commençait par se remplir. Il a fini en montrant la nécessité et l’importance de la fondation pour la oumma islamique. Il a terminé en souhaitant bon vent à l'association tout en priant qu'Allah l’assiste à être à la tâche de sa charge. L’intervention du président de la FI2AC fut suivie de la présentation des statuts de la fondation à travers une projection. L’on peut citer, entre autres, les objectifs suivants que s’est assignés la fondation : • Dynamiser les actions islamiques sur tout le territoire national à travers l’Afrique et dans le monde au sein de la masse musulmane, • Favoriser l'entente entre les musulmans et les non musulmans dans la région, le pays, l'Afrique et dans le monde, • Lutter contre l’ignorance du Coran, l’analphabétisme islamique. • Lutter contre les maladies sexuellement transmissibles et le VIH SIDA, • Lutter contre le trafic des enfants, l'excision de la jeune fille et le trafic de la drogue, • Collecter la zakat et sa-dakat pour avoir un fonds islamique commun pour le développement (FICD), La projection fut suivie d’un prêche d'Alfa Idriss de Sokodé sur « l’aumône obligatoire ». Dans son prêche, celui-ci a mis d’abord en exergue les bienfaits et les mérites de l’aumône avant de souhaiter beaucoup de prospérité à la fondation tout en invitant tout musulman à œuvrer activement pour son épanouissement afin que cette fondation puisse servir valablement la oumma islamique. Le prêche d’Alfa Idriss fut suivi de celui de Malam Katak-paou Touré de Sokodé qui a porté sur « la confiance mutuelle au sein de la communauté et l’honnêteté dans la gestion des biens communs ». Après cette série de prêches, le bureau exécutif de FI2AC fut présenté à l’assistance. Le point d’orgue de la cérémonie fut le lancement officiel des travaux de la. Fondation. Ce lancement fut fait par le président de l’Union Musulmane section Kara, El Hadj Belengai Moumouni. Celui-ci a souhaité du succès à la fondation et lancé un ardent appel à toutes les bonnes volontés à emboîter les pas de l’initiateur de ce projet. Il a enfin félicité les membres du bureau tout en leur demandant de faire preuve de dévouement pour la bonne marche de la fondation. Ce lancement a sanctionné la fin de la cérémonie. Et tout comme au début, les activités se sont terminées par la lecture du saint Coran. Le bureau exécutif de la F.I.2A.C : Président : El Hadj Binizi Vice-président : Traoré Saliou Secrétaire général : Kadri Saki-bou Chargé de relations extérieures : Abdou Nassirou Chargé des relations avec les institutions : Ouro-Yondi Sakibou Chargé de la presse : Adoulaye Wassiou Chargé des affaires féminines : Possole Aïcha Conseillers : Kabissa Oumorou, Adouko Issa. De Kara, Abdoul Baki & Anas. Album photos du lancement de la fondation. L’assistance attentive à la cérémonie. Différents intervenants, on reconnaît à gauche, le président de l’UMT-Kara, l’imam de la grande mosquée de Kara Sud. Vue partielle des femmes et photo de famille. bibo:issue 190 bibo:numPages 8 -- o:id 31485 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31485 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31490 31823 31824 31825 31826 31827 31828 31829 31830 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/69dae875b1871f69409238b23300f10b5bb97f1a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/689c4a8d76c626d7f5f236f6d1ea2458becead63.tiff https://islam.zmo.de/files/original/40e71d27b68bba29d7e13099b34345996d50fe83.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e658c9d00c3cf6715030aa058250d5dfd7a3e78c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f73b2fde1f03c11a7d5d9c424664a6d78e64d592.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2afe12ddd489ca32e6a20b85d24d82c24948d6b6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88ae6f5cdeaf294d13ba84473a9f1458dbb851f7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1b3850072ce0d7331c9ba8050c45b74fc8e66fca.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f4c490e3030dcc8c7694a9a71159fd7227cfe031.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #189 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13565 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27628 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27761 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31358 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31359 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31396 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31398 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-06-13 dcterms:identifier iwac-issue-0001316 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 189 du 13 juin 2013 LEGISLATIVES/ LES LOUPS SE MANGENT POUR LES CANDIDATURES Une autorité hantée par son Ange Gabriel Entre inexistence et violation, le débat sur les droits de l’Homme se perd. Quels droits peut respecter un pouvoir qui dribble ses marchés ? Le site du journal “Le Rendez-Vous” piraté. Les partisans de la pensée unique ont toutes les balles à leur chargeur : corruption, intimidation, étouffement économique, lois liberticides, cambriolage, piratage de la chaîne de communication des "organes indésirables"... Tout est bon pour venir à bout des journalistes indélicats qui s’obstinent à regarder dans la direction de ceux qui ont choisi la manière forte pour confisquer le pouvoir politique. Al WIFAQ inaugure un complexe multifonctionnel à Adétikopé en question. Derniers hommages à Etienne Yakanou ce samedi. RV SOCIETE Le site du journal “Le Rendez-Vous” piraté. Les partisans de la pensée unique ont toutes les balles à leur chargeur : corruption, Intimidation, étouffement économique, lois liberticides, cambriolage, piratage de la chaîne de communication des "organes indésirables"... tout est bon pour venir à bout des journalistes indélicats qui s’obstinent à regarder dans la direction de ceux qui ont choisi la manière forte pour confisquer le pouvoir politique. Pas plus tard que mardi dernier, c’est le confrère "L’Alternative” qui alertait l’opinion sur les dangers de plus en plus persistants qui planent sur les journalistes qui refusent de catalyser la déconfiture progressive d’un pays otage des racoleurs qui ont du mal à imposer une réelle politique pour sortir la population de l’ornière. 24 heures après que nous ayons balancé notre dernière édition sur le site, nos lecteurs ont commencé à avoir toutes les difficultés du monde à ouvrir le www.nz-togo.info. Nous avions cru aux sempiternelles carences maladives de la connexion internet de Togotelecom. Mais non, c’est plutôt ceux qui ne trouvent pas leur parfum dans nos écrits qui nous ont rendu visite. Nous ne serons d'ailleurs pas les premiers. Entre-temps, c'est "Liberté" et "L'Alternative" qui ont connu la visite de ces fantômes qui hantent les sites "rebelles". Nous présentons toutes nos excuses à tous ceux qui, ces derniers jours, ont eu des difficultés à accéder à notre page internet et leur annonçons que, à quelques écarts près, le site est rétabli et nos techniciens font le maximum pour leur rouvrir leur Rendez-Vous électronique dans toutes ses dimensions. Quant aux dégénérés qui ont choisi la lâcheté et le raccourci pour répondre à un combat d’idées, ils sont libres de rester dans leur lâcheté tout comme rien ne les autorise à nous faire bouger de notre ligne. Ni les intimidations, ni le terrorisme d’État, moins encore la corruption et les raccourcis ne peuvent ébranler nos principes. Nous estimons qu’ils se sont assez fait entourer de courtisans toujours prêts à relayer leurs balbutiements et se couvrir de poussière quand ils passent. La vie est un choix et chacun assume ses actes, donc qu’ils. laissent chacun regarder dans la direction qu’il estime défendre par rapport à la cause qui le convainc. En maintenant nos positions, nous sommes avertis de tout ce qui se trame. Seul ce qui doit nous arriver pourra arriver. Ceux qui croient en être pour quelque chose se seront créé des ennuis inutiles, ils peuvent attendre que notre sort se dessine de lui-même. Si on ne meurt pas par les gaz et balles blanches, on peut mourir par une maladie, un coup de colère, un excès de joie ; on peut mourir de faim ou d’abondance, avec ou sans l’action de l’homme chaque sort se prononcera. Les agitations sont donc loin de nous convaincre du contraire. La Rédaction ASSOCIATION SADAKATOUL - tyM&A BP 1J4 A^OÇ 4DNÇ0 TCUJO 01 JO H - JO 041517 LOMS-TOqO Aumône Courante Science Utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allait dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9 Avec Sàdakatoul - Djaria soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 20 20 09 90 31 10 / Atlantique bank, 42 41 55 50 008 Mecit, 01 000 620 Contact : 90 01 90 11 / 90 04 15 17 Renforcement des compétences des cadres de l’administration Quand le programme « Avançons Tous Ensemble » se révèle un éléphant blanc « Avançons Tous Ensemble » (ATENS) est un programme de renforcement des compétences managériales des cadres de l’administration, afin de promouvoir « la culture de résultats par l’organisation des séminaires et de méga-ateliers animés par des professeurs du groupe des Hautes Études commerciales (HEC) de Paris. » C’est également une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de réussite et de l’excellence en rétablissant un haut niveau de qualité de service, ainsi que l’éthique et la déontologie. Pour le gouvernement, il faut périodiquement donner des formations à des fonctionnaires comme cela se fait normalement dans Tous les pays dans l’espoir de voir une administration performante à la hauteur des attentes. Déjà à sa 5e édition, le programme « Avançons Tous Ensemble » a connu la présence à Lomé, des conférenciers qui sont des personnalités françaises en l’occurrence Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères (25 juin 2010), Michel Rocard (14 septembre 2010), Jean-Pierre Raffarin (7 février 2011), Laurent Fabius (8 décembre 2011), tous anciens premiers ministres français. Et c’est un événement qui se déroule au Palais des Congrès de Lomé depuis qu’il a été initié en 2009. C’est dans ce cadre que Dominique Bussereau, ancien ministre français des Transports, a animé lundi dernier une conférence au Palais des Congrès de Lomé sous le thème : « Les transports du XXIe siècle et le développement de l’Afrique ». Comme à l’accoutumée, plusieurs cadres de l’administration togolaise ainsi que d’autres personnalités ont été au rendez-vous. À cette dernière rencontre surtout, le constat qui se dégage est que l’émissaire. Le Français ne maîtrise pas évidemment grand-chose des réalités togolaises. Quoi de plus normal ? Il a parlé du transport routier, aérien, ferroviaire et maritime dans le monde et en Afrique. À chaque fois, il laisse entendre que la dernière partie de sa conférence porte sur le secteur du transport au Togo. Mais curieusement, lorsqu'il s’agit de parler de notre pays, il ne se contente que du survol tout en avançant des chiffres en déphasage avec les statistiques réelles, au point où le contre-amiral Fogan Adégnon, directeur général du Port autonome de Lomé et présent à la rencontre, était obligé de le "rappeler à l’ordre." Il en est de même pour le colonel Latta Gnama, directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile, qui a senti la nécessité d’intervenir pour des précisions. Des questions ont été posées sur le secteur du transport du Togo. Mais l’orateur, faute de connaissance du terrain, se débrouille pour tenter des réponses, sauf l’essentiel. « La politique des autorités togolaises pour développer... » Le secteur de transport est fondamental », est l’un de ses propos sans attaquer. Suite à la page 4 Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV POLITIQUE Entre inexistence et violation, le débat sur les droits de l’Homme se perd. Quels droits peut respecter un pouvoir qui brûle ses marchés ? Nous estimons, et on ne le dira jamais assez, qu’au Togo, si des défenseurs des droits de l’Homme il existe, ils doivent se faire le devoir de redéfinir le débat autour de la mission qu’ils se sont assignée. C’est à ce prix qu’ils sauront évaluer la gravité de la situation et Tarsenal à mettre sur le terrain pour libérer les victimes résignées que sont les Togolais. On ne viole que ce qui est acquis. De ce fait, le respect des droits de l’Homme au Togo n’étant pas encore un acquis pour le peuple, on ne saurait parler de sa violation, mais plutôt de son inexistence. Avec le retour à l’ère du plomb pour étouffer l’affaire des incendies, les faits parlent d’eux-mêmes ces derniers moments devant l’omerta de la communauté. internationale. Pour un débat sur le déni de droits, en réalité, le climat qui prévaut présentement dans notre pays est illustratif, à plus d’un titre. S’il était question d’une quelconque violation de droits qui existent déjà, le régime togolais ne se comporterait pas de la façon dont il le fait présentement vis-à-vis des populations togolaises. L’honnêteté voudrait qu'on reconnaisse un terrain de non-droit où s’oppose une population les mains nues et qui n’a que des devoirs à des dirigeants armés jusqu’aux dents pour qui tout est droit. Nous ne voudrions pas poser le débat en termes d’inexistence de droit du fait d’une gestion sans comptes d’un pays aussi riche que le nôtre, ni d’une carence en infrastructures dans un pays dont l'image contraste avec les richesses, moins encore du niveau de vie dans une cité où le fonctionnaire a du mal à se distinguer du chômeur du fait d’un salaire qui frise les primes d’heures supplémentaires dans les pays voisins. Bien entendu, ce dernier sujet fait de plus en plus parler. de lui depuis qu'est née une nouvelle classe de syndicalistes qui a l'intention de briser le mythe de la corruption. Nous voudrions donc parler des droits de l'homme par rapport au sujet le plus brûlant de l'heure, les incendies des marchés de Lomé et de Kara. Les mercredi 09 et vendredi 11 janvier 2013, les deux grands marchés de Lomé et de Kara ont pris feu. Naturellement, des enquêtes sont ouvertes. Très vite, les enquêteurs ont fait la découverte d'individus qui passent aux aveux. Sur la base de leurs déclarations, l'autorité s'est fait le devoir d'interpeler des citoyens. Les uns seront tout simplement interrogés et relaxés, les autres seront inculpés puis libérés sous surveillance de la justice et les plus infortunés gardés en détention depuis six mois. Primo, face à ce crime, si les droits de l'homme étaient une réalité au Togo, l'autorité a suffisamment failli à ses devoirs de protection avant les incendies, elle a aussi failli à ses devoirs de secours pendant l'incendie et enfin elle a failli à ses devoirs. Après l’incendie. Elle a assez failli pour être crédible à diligenter une quelconque enquête. Il y a deux qualités qui font un bon dirigeant, l’orgueil et la compétence. Faure et son entourage ne sont ni orgueilleux ni compétents. S'ils étaient compétents, ils auraient déjà trouvé solution contre les effets secondaires d'un régime miné par l'usure. De ce fait, ils comprendraient aisément que dans le combat contre un adversaire politique, on ne provoque pas toute une population, on ne brûle pas un marché. S'ils étaient orgueilleux, aussi bien le Premier Ministre que le Ministre de l’Administration Territoriale, celui de la Sécurité, le Président de la délégation spéciale... auxquels la chaîne de responsabilité des deux marchés et tout le maillon qui en assure la sécurité revenait, démissionneraient avant même l’ouverture d’une enquête. Ils auraient pu faire leur autocritique avant que les populations ne les doigtent. Mais depuis l'audace des Akila Esso Boko, des Agbeyomé Messan Kodjo et Dahuku Péré, le régime. n’a plus d'hommes capables de se remettre en cause et de défendre une fierté ou une dignité. Tout le monde est conditionné aux délices d’un régime qui s'offre tous les droits. De l’autre côté, le premier des Togolais, qui pouvait balayer de gré ou de force ce beau monde pour insuffisance, n’est pas un décideur qui peut aisément taper du poing sur la table, encore faut-il que le crime lui porte préjudice. En situation normale, le pouvoir s’en voudrait d’avoir failli et pour n'avoir pas pu répondre aux 12 questions posées dès les premières heures après les crimes par l’opposition, se déclarerait incompétent pour quelque enquête que ce soit. Dans un pays de droit, les défaillances observées de la part des dirigeants font d’eux des suspects de taille et une piste sérieuse face à la responsabilité du crime. Malgré cela, ils ont décidé d’être juge et partie. La topographie qui s'observe donc est analogue à celle des lions qui écrivent l’histoire de la chasse. Naturellement, les coups de sagaie, le bras de fer et Éraflures de la part des chasseurs ne seront pas du récit. Le temps donne raison à ceux qui ont dénoncé, à l’entame, une enquête partiale. Secundo, supposons que le régime en place soit assez crédible pour mener les enquêtes actuelles. L'enquête suit donc son cours normal. Sur la base des aveux d’un certain Mohamed Loum, l’autorité compétente trouve des motifs valables pour arrêter des gens. Jusqu’ici rien d'anormal. Mais alors qu’il est toujours en détention, l’auteur des aveux revient sur ses propos. Mieux, il blanchit les présumés auteurs qu’il avait, il y a peu, chargés. Un montage inouï dont il reconnaît être l’acteur consentant sous des manœuvres doloriennes. Comme si cela n'était pas assez, l'auteur poursuit en chargeant les auteurs des montages, dont le chef de l’État. À la lecture de la convention des Nations Unies contre la torture et précisément, l'article 15 de ladite convention, signée par notre pays, « tout État partie veille à ce que toute déclaration dont il a été établi qu’elle a été obtenue. par la torture ne puisse être invoquée comme élément de preuve.... ». À moins donc que monsieur le procureur veuille nous convaincre du contraire, le régime a utilisé des manœuvres de bas étage, principalement le dol, strictement interdites par les textes de lois, pour amener le Sé-négalo-togolais à citer les opposants afin qu’une preuve soit faite pour les liquider. Pire, la torture s’est aussi invitée dans le processus pour conditionner le détenu contre des innocents. Il faut rappeler que la charte précédemment citée stipule : « La torture fait l’objet d’une interdiction générale et absolue ». Mais au Togo, "devant les urgences d’État", et à court de cartouches, l’autorité se réserve le luxe de faire usage de toutes les interdictions juridiques, soient-elles onusiennes ou sous-régionales. Après coup, quitte à chercher des moyens tronqués pour se tirer d'affaire. C’est ainsi que dans le fameux "Kpatcha-gate", la torture a été un instrument privilégié de travail. Après la justice des vainqueurs au Togo, L’État a présentement du mal à se tirer d’affaire devant la Cour sous-régionale qui doit dire le droit sur la torture que Lomé a reconnu avoir exercée sur Kpatcha et codétenus. Étant donné qu’« on ne connaît pas la mort du chien » du fait que sa gueule est toujours entrouverte et que « celui qui a bu boira », il est difficile de dire si oui ou non, dans le processus, la machine à broyer les opposants s’est permise des montages grotesques et la torture, comme le dit M. Loum. Nous étions dans un pays de droit que le Procureur devait immédiatement arrêter sa machine pour se donner un peu de crédibilité en enquêtant sur la véracité de ce qu’a avancé Loum Mohamed. Sans quoi, on risque de se retrouver un jour devant le schéma du "Kpatchagate” où le Togo, outre les enveloppes de la corruption, se paie les services des chefs d’État de la sous-région pour faire durer le plus possible un inévitable verdict qui lui est défavorable. La crédibilité de Mohamed Loum. Nous nous réjouissons de ce que, même si les Les utilisateurs de Loum ont du mal à se regarder dans le miroir que celui-ci les présente, ils reconnaissent tout de même que les propos que les Togolais ont écoutés sur les médias sont de lui. Seulement, certains journalistes qui dépoussièrent leurs vestes, au gré des besoins de l’autorité, ont fait croire que Loum n’a pas le contrôle de ses facultés. Ils rejoignent de ce fait la présidence dont ils défendent la logique. La Présidence de la République, de son côté, par la voix de son monsieur communication, s’est réservé le droit d’arguer que Loum « divague au gré du jour » et qu'il n'est pas « crédible ». C’est bien dit. Mais que les gens nous aident à savoir depuis quelle époque le prisonnier VIP a cessé d’être crédible étant donné que, juste après ses propos "crédibles" qui chargeaient l’opposition et dont on s'est servi comme une révélation du Ciel, il n’est pas retourné à la maison. De deux choses l’une, soit le monsieur n'a pas ses sens bien avant d’être arrêté et utilisé pour les premiers aveux, dans ce... On a utilisé les propos d’un individu sans discernement pour inculper et embastiller des citoyens qui sont en train de mourir en détention préventive, soit Loum a perdu ses facultés en détention aux mains du SRI. Alors puisqu’il s’est plaint aussi de torture, il en a tellement subi qu’il a perdu ses facultés ? Que ceux qui sont dans les secrets de la procédure nous aident à comprendre pour redéfinir le sujet. Dans un cas ou dans l’autre, l’autorité a le dos au mur. Ceci ressuscite le vieux débat sur le séjour carcéral des détenus au Togo. Les conditions de détention des supposés auteurs, comme si la détention sur des accusations qui restent à prouver n’était pas assez, pour cause de torture qu’ils subissent, les prévenus commencent par mourir. Les malades, on n’en parle pas. Etienne Yakanou est une preuve éloquente et, à l’allure où on évolue, il est impossible de savoir combien de Yakanou on va récolter dans cette tragicomédie avant que le Procureur ne boucle son dossier. Actuellement, outre la torture, les Détenus craquent et meurent à petit feu de chagrin pour le fait d’être détenus pour un crime qu’on aura toutes les peines du monde à prouver contre eux. La hantise d’une justice aux ordres qui a déjà fait ses preuves. Au Togo, même si des ministres de la République, blessés dans leur amour-propre, prennent l’avion pour démontrer dans l’hexagone comment la justice n’est pas aux ordres chez nous, les Togolais ont du mal à se défaire de cette religion. La justice est belle et bien aux ordres. Si elle n'était pas aux ordres, le procès de Kpatcha n’allait pas se poursuivre jusqu’à la fin à partir des allégations sur la torture. Mieux, depuis que la CNDH a reconnu que l’État togolais a exercé des actes de torture sur Kpatcha et son entourage, et que le régime est allé faire son mea culpa à l’ONU, il n’y a pas de raison que Kpatcha continue un séjour derrière les grilles d’un lieu de détention. Pire, le non-droit togolais s’exporte à la Cour régionale de la CEDEAO avec l'éternel report du délibéré sur des motifs qui. ne tiennent sur rien avec la complicité des dirigeants comme Ouattara. Si elle n’était pas aux ordres, il n’y avait rien qui expliquait que Bodjona Pascal soit détenu des mois en prison. Tout récemment, la Suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV ACTU LEGISLATIVES/ LES LOUPS SE MANGENT POUR LES CANDIDATURES Une autorité hantée par son Ange Gabriel. Finalement, il n’y a pas que l’opposition togolaise qui ne soit pas prête pour les élections législatives à venir. Même le régime qui tient le couteau et le fromage ne semble pas prêt pour le partage. Nous vous disions entre temps que le choix des candidats RPT-UNIR connaît de sérieuses difficultés qui risquent d'accoucher d'une opposition dans l'apparente placide maison RPT-UNIR. En effet, puisque Dieu aime les Togolais, c’est l’état-major du système en place qui a commis la plus grande erreur qui est en train d’afficher au grand jour les tares d’un regroupement d’opportunistes guidés par un major de classe qui a du mal à faire parler son. Charisme. Le décor est planté d’en haut quand le RPT-UNIR, dans la logique des législatives qu’il veut tenir vaille que vaille, malgré le climat socio-politique poudrière, a demandé aux potentiels candidats de son bord de se positionner sur le terrain pour les candidatures. Depuis, chacun, avec ses moyens, qu’il soit ancien député ou nouveau prétendant, a commencé par s’investir. Les gens ont investi leurs dernières énergies pour descendre sur le terrain pour la précampagne. Étant donné que le jadis robinet de Lomé II a tari et que chacun doit voler de ses ailes, vous comprendrez qu’il ne doit pas être une partie de plaisir de se positionner candidat UNIR avec l’esprit RPT. De ce fait, chacun, avec ses moyens, les gens se sont jetés corps et âme, qui pour convaincre les leaders d’opinion de sa zone, qui pour soudoyer la base ou graisser les pattes aux détenteurs des us et coutumes. Les opérations de charme ont commencé et cela a fait "saigner” les prétendants. Mais, coup de théâtre, à la dernière minute, il... Se révèle que c’est l’État-major du parti, les mêmes qui ont demandé aux gens de se positionner, qui doit choisir les candidats à l’hémicycle. Les mécontentements ne se font pas attendre. D’un côté, ce sont les chefs qui boudent les listes venues d’en haut. Dans l’Assoli, par exemple, un pli contenant les noms des candidats retenus d’en haut a atterri au niveau du préfet qui, à son tour, demande aux différents chefs de passer y apposer leur signature. Pour une liste retenue sans consultation de la base ni des responsables locaux, la pilule n’a pas été facile à avaler et c’est à queue de poisson que les chefs et le préfet se sont séparés. Les chefs ont refusé, du moins dans un premier temps, de signer un document dont ils n’étaient même pas autorisés à voir le contenu. Au beau vieux temps de feu Eyadema, le combat sur les candidatures au sein du parti se réglait sous "le baobab du vestibule” de Lomé II par la sagesse arrosée de la magnanimité légendaire du locataire des lieux. À l'époque, le vrai combat s’observait. entre candidats de différents bords et il arrive même que, par rapport aux accointances et considérations familiales, un candidat de l’opposition se retire du terrain pour donner la chance à celui de la mouvance présidentielle et vice versa. Aujourd’hui, le combat autour des candidatures n’oppose plus les acteurs de différentes tendances, mais les gens de la même boîte. D’abord, c'était une erreur monumentale de demander aux gens de se positionner et, après coup, de brandir une certaine liste qu’on dit venant de l’autorité supérieure. Ensuite, le fait que les autorités du parti choisissent les candidats qu’elles imposent aux populations sur le terrain n’est pas une politique. Pire, cette façon de faire est symptomatique du fait que le régime n’a jamais compté sur le vote de la base pour remporter les élections, mais plutôt sur la fraude et l’argent. Sinon, c’est normalement sur une base consensuelle que les candidats devaient être choisis par ceux qui sont censés être les gens qui vivent les réalités sur le terrain. terrain. Comment un candidat imposé dans son parti, un candidat qui n'a donc pas l’adhésion des partisans de son propre bord, peut-il compter racoler les voix dans le camp adverse ? Faure et ses ouailles ont déjà pris les dispositions pour la fraude, mieux ils se comportent de manière à obtenir le boycott du camp adverse. Il y a du rififi dans le camp des UNIRois qui ont toutes les peines de la planète à s’entendre sur la liste des candidats. La dernière sortie qui illustre ce malaise est la manifestation des populations de Sotouboua qui ont barricadé la route nationale N 1 en protestation contre la liste des candidats qu’on leur impose. On parle des mouvements similaires à Sokodé. Avant même que l'opposition rentre dans l’arène, les loups du RPT-UNIR se mangent. L’ennemi n’est pas externe à la boîte, il est de l’intérieur. Dans un climat où la naissance d’un parti comme UNIR sur les cendres du RPT n’a pas encore fini de soulever les vagues, il n’est pas exclu de voir des candidats libres issus de la maison. Ou des prétendants déçus battre ouvertement campagne pour l'opposition. En tout cas, contre Faure et son parti bâtard, l’ennemi n’est pas ailleurs, c’est à son propre Ange Gabriel qu’il doit faire face. Il semble plus redoutable que l'adversaire connu. Ce n’est que la loi de la nature. Souvent, des créatures sans parents fixes ont des comportements imprévisibles dans la société. Vous savez bien que, comme un enfant bâtard difficilement identifiable, UNIR est un parti qui a pris le patronyme d’un autre parti qui existe depuis longtemps. Jean SAPPA a, en effet, créé depuis des années l’UPR, Union pour la République. À l’époque, l’actuel premier vice-président de l'UNIR, Georges Aïdam, en était un des vice-présidents. Mais ici, il se crée un autre parti qui s’appelle lui aussi Union pour la République, UNIR, et c’est encore le même Aïdam qui compte parmi les décideurs. Les propriétaires de l’UPR n’ont pas caché leur inquiétude quant à ce conflit de nom contraire à la loi et susceptible de créer des problèmes. sur le terrain politique. Ils ont appelé les UNIRois à trouver un autre nom à leur machin. Pire, la couleur choisie par UNIR est aussi celle de l’OBUT d'Agbeyomé Kodjo qui, lui aussi, a attiré l’attention sur les dérives possibles consécutives à ce conflit identitaire face aux couleurs des partis politiques. Mais tous ces appels n’ont pas fait bouger Faure et sa bande qui ont continué à faire tourner leur enfant bâtard. Donc, que ce parti, pour lequel il a été impossible d’organiser un Renforcement des compétences des cadres de l’administration, quand le programme « Avançons Tous Ensemble » se révèle un éléphant blanc. Suite de la page 2, les maux et envisager des approches de solutions. Et l’on se demande s'il n’y a aucun expert togolais pour cette 5e édition de « Avançons Tous Ensemble » (ATENS). Car, au lieu de faire venir un Français avec toutes les dépenses que son déplacement et séjour engendrent pour l’État et par ricochet pour le contribuable togolais, le Togo regorge d'experts, pas de moindres, pour entretenir ses compatriotes et ce pendant plusieurs jours afin que ceux-ci cernent bien les enjeux. Au sortir de cette rencontre, des participants approchés se disent « déçus car l’orateur n’est pas allé en profondeur » des enjeux liés au secteur du transport. Ce congrès crée un climat difficilement vivable dans le camp des dirigeants, ne rentre que dans l'ordre normal des choses. C’est un enfant bâtard qui fait ses premiers pas en lançant des cailloux à ceux qui lui tiennent la main. Rien d’anormal ! En attendant, la campagne promet d’être alléchante dans le RPT-UNIR. Deux frères siamois, qui ne peuvent pas se séparer mais dont on veut tuer l'un pour que l'autre vive. Du tâtonnement dans lequel UNIR est née en passant par son caractère bâtard pour finir aux conflits d'intérêts qui ne viennent que de se faire jour avec les jeunes UNIRois qui regardent les anciens du RPT d’en haut comme des outsiders qu’on veut booter hors de la table avec arrogance. Ce n’est que le début. C’est maintenant que nous nous rendons. Compte que Bawara, en arguant que les élections se tiendront sans dialogue avec l’opposition, avait raison. Il a d’autant plus raison que, avant de parler de dialogue avec l’opposition, il faut que la maison ait fini le dialogue avec elle-même. Mais quand le dialogue est impossible entre les partisans de UNIR, comment voulez-vous que les responsables du pays offrent un dialogue sur un plateau d’or à l’opposition ? On attend de voir s'il y aura dialogue entre les frères UNIRois au sujet des candidatures ou si ce que Bawara a dit vaut aussi pour son camp. Nous savons qu’outre Sotouboua, Anié où les candidatures de Fagnini et d’Audin causent problème, il y a également le grand Kloto où le choix des candidats est une traversée du désert, sans oublier surtout la Kozah où le débat n'est même pas encore ouvert. Là, il y a au Togo. Or, avant de renforcer les capacités de quelque catégorie de personnes que ce soit dans un domaine donné, non seulement il faut faire voir à l’auditoire ce qui se passe ailleurs pour lui. Permettre la comparai- a les Général Nabédé, Mme Pal? Tchalla, Bebéssiki, Germait Maïba et autres qui attendent. On parle du grand retour des Dramani, des messieurs devenus fétiches pour le parti et dont le maintien ne doit pas faire applaudir. Tout est possible, le problème de candidature n'est que la goutte d’eau de trop. Unir ressemble à une maison qui continue à être occupée par l’ancien locataire pendant que le nouveau venu tient la clé et chante sur les toits pour dénigrer l’ancien occupant afin de l’obliger à vider les lieux. Sur le terrain, c’est le RPT que les gens connaissent mais dans la tête de Faure on connaît UNIR. Le temps de descendre sur le terrain est venu et les animosités ne se cachent plus. On attend de voir comment un parti en voie de création et un autre mis dans un coma profond vont accorder leurs violons pour sauver la barque de Faure qui commence par prendre de l'eau de tous côtés. Faure va-t-il couper la poire en deux en équilibrant sa liste ou bien va-t-il balayer, comme il a... L’intention de le faire, tous les anciens ? Va-t-il limiter les dégâts en accompagnant financièrement les mécontents, qui se font de plus en plus menaçants, pour préjudice subi ? Décidément, alors que Faure a fait naître UNIR par césarienne pour qu’il soit pour lui un ange protecteur dans sa volonté de durer au pouvoir, le parti protecteur devient tous les jours un fantôme qui le hante. SOS monsieur le président est en quête d’un exorciste. Nouroudine son, mais également il s’avère indispensable de faire ressortir les maux et les approches de solutions pour rectifier le tir quant à la gouvernance de la chose publique du pays. Dosseh Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV SOCIETE Les législatives en question / Résolument engagé à organiser des élections mal ficelées contre vents et marées, Faure et ses obligés en ont fixé la date pour le dimanche 21 juillet 2013 lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 7 juin 2013. Pour eux, il n’y a pas de doute, organiser de mauvaises élections est un gage. de leur victoire annoncée à l’avance, car forcément, le crime ne profite qu’à son commanditaire. Sinon il n’y a rien qui puisse justifier cet entêtement incompréhensible de nos autorités à aller vers les élections qu’on sait calamiteuses et porteuses des germes de violence certaine. L’obstination de Faure et son gouvernement est un signe indéniable de mauvais perdants, puisque c’est ce que le régime UNIR-RPT a toujours été. Ils ont toujours surfé sur la force et l'argent qu’ils ont accumulés aux prix de la sueur ensanglantée du peuple togolais pour s’assurer une légitimité que ni l’argent ni la force ne peuvent réellement leur procurer. Le paroxysme du ridicule a été atteint lorsqu’un membre du gouvernement, en la personne du non moins tonitruant ministre de l’administration territoriale, a laissé entendre sur un média de la place que les revendications de l’opposition démocratique qui voudrait d'un dialogue franc et sincère avant les élections est un moyen de privation des Togolais dans leur désir. d’expression que constitue le suffrage démocratique. Comble de ridicule ! Une affirmation qui fait sourire le plus idiot des Togolais qui sait que le ridicule n'a jamais tué au pays du "fils du père de la nation”. Le voleur qui crie au voleur, il n’y a rien de plus sûr que cette vieille stratégie qui a toujours fait les beaux jours des régimes dictatoriaux à la peau d’agneau. D’ailleurs, de Hitler à Staline en passant par Mobutu ou encore Ahmed Sékou Touré, cette stratégie a été toujours le dénominateur commun de ces régimes à relent fasciste qui ont été impitoyables. Entre inexistence et violation, le débat sur les droits de l’Homme se perd. Quels droits peut respecter un régime qui brûle ses marchés ? La Cour de la CEDEAO vient d’ailleurs de condamner l’Etat togolais à des amendes dans l'affaire d’escroquerie. Si elle n’était pas aux ordres, la Cour suprême n’émettrait pas des arrêts impossibles d’exécution. Si elle n’était pas aux ordres, depuis le revirement de Mohamed Loum, tous les détenus... Des incendies seraient chez eux en attendant une vraie enquête. La justice est bel et bien aux ordres. Le fait que les propos d’un simple inculpé, soit-il de race, fasse déplacer un ministre de la Justice vers le pays de résidence de celui-ci, pour se dédouaner la conscience à travers une conférence de presse, alors que le Doyen des juges ou le juge d’instruction étaient les mieux indiqués, est une preuve vivante. Du coup, nous avions du mal à nous accommoder de ceux qui exhortent l’autorité compétente à vite aller aux procès pour situer les responsabilités dans les incendies. Notre justice, de par son face-à-face avec leur peuple, est en décalage. Allez aux élections. L’opposition togolaise serait la dernière à le refuser si le Togo était un pays normal, un pays où les urnes livrent vraiment les résultats tels que le peuple les a exprimés. Malheureusement, on sait qu’au Togo, les magiciens sont légion en périodes électorales au sein de l'appareil étatique qui organise généralement ces élections. Par plusieurs alchimies dont ils ont les... Ingrédients, les gens mettent des bulletins d’une autre couleur et qui en sortent de couleur blanche. Les Togolais savent que les urnes dans leur pays ne livrent que ce que le prince et ses sbires veulent qu’elles livrent. Sinon, avec un front social en permanente ébullition ces derniers temps entre acquis sociaux et remise en cause de ces acquis par les autorités et qui est si bien tenu en main de maître par les jeunes de la STT, avec les nouvelles révélations sur les incendies criminels des marchés du Togo qui accablent davantage les proches du régime en les repoussant dans leur dernier retranchement, avec les revers subits par notre cher président dans la rocambolesque affaire de l’émirati, avec les accusations de torture auxquelles ils font l'objet dans la pseudo affaire d’atteinte à la sûreté de l’État, avec les différents scandales de gestion calamiteuse des ressources du pays par le petit clan constitué d’amis de Faure, aucune nouvelle promesse ne serait si mirobolante pour que les Togolais accordent. Une nouvelle chance à Faure et à son équipe, chance que le peuple ne leur a d’ailleurs jamais accordée. Après une huitaine d’années de règne, il n’a pas su montrer de quoi il est capable. Malgré les richesses et les différents atouts non négligeables qui font du Togo un pays tant convoité par des investisseurs, le pays reste toujours à la traîne des classements. Entre tâtonnements managériaux du pays et jouissance des plaisirs, le passé ne nous a pas appris à compter sur elle dans la défense de la veuve et de l’orphelin. Ainsi, en face d’une telle justice, il faut une enquête préliminaire solide et crédible. Si notre avis devait compter, la seule logique dans cette affaire, si nous n’étions pas sous une dictature qui se reconstruit des cendres de l'âge, est la libération pure et simple des prévenus en attendant une hypothétique enquête internationale. En politique, on peut commettre une erreur, mais c’est le fait de persister dans l’erreur qui devient drastiquement dangereux. À moins que l’on nous aide à avoir des... Arguments pour défendre la logique de Faure et sa bande, nous osons soutenir que le régime en place a commis une erreur, mais il peut se racheter en évitant d’y demeurer. Quelques jours après les flammes, nous sommes de ceux qui ont soutenu que les premières pistes pointant l’opposition auront du mal à tenir la route. À défaut de faire la lumière, il vaut mieux se taire que d’ajouter des victimes humaines aux dégâts matériels. Alors que lui procurent les privilèges tirés illégalement des appareils de production de l'État, sachant à quel jeu le président et ses alentours jouent, les Togolais ne sont plus prêts à envoyer un quelconque signal d’encouragement qui poussera Faure à croire que la voie lui est toute tracée pour briguer un autre mandat après ces dix ans usurpés au prix de martyrs et de privation organisée contre la résistance du peuple. C’est un secret de polichinelle. Tous les Togolais savent que Faure joue son avenir politique avec ces élections. Dans la lignée de grands dictateurs qui ont fait... De l’Afrique, le terreau de toutes les misères du monde, il veut utiliser le caractère non rétroactif de la constitution modifiée pour légitimer son avidité mal cachée de s’éterniser au pouvoir. Et aucune occasion ne sera trop belle que les élections truquées où il peut se prévaloir d’avoir une majorité absolue, signe d’une adhésion indéfectible du peuple à sa politique de développement qui manque d'ambition et de vision dont le pays a besoin pour se hisser au summum des nations. Ces élections, c’est aussi l’un des derniers rendez-vous, la dernière ligne droite avant la présidentielle de 2015 qui se profile déjà à l’horizon. Une majorité à l'Assemblée nationale ne serait que trop belle pour assouvir son dessein et continuer par maintenir les Togolais dans la misère. Car, en filigrane, ce n'est pas le bien-être des Togolais qui importe pour Faure. Ce qui compte pour lui, c'est son maintien à la tête du pays aux prix fort que cela coûtera. Pour ceux qui ont parié sur le bon sens de notre cher président en S’appuyant sur son cortège de diplômes MBA, le constat ne peut qu’être amer. En attendant le jour de la vérité, la résistance de l'opposition démocratique continue. Bang’na, les incendies, contrairement à leur habitude, n’ont pas fait directement de dégâts humains. Nous étions dans une démocratie qu'il se poserait un problème de conscience de croire qu’un régime, qui dirige un pays, décide d’un tel crime, mais le passé encore frais des acteurs nous pousse à hésiter. Sacré Togo de la dynastie des Gnassingbé ! Face à ce crime contre l’humanité, que le régime fasse appel à ses meilleurs armuriers et tireurs, à la rafle militaire, au musèlement de la presse, à l’interdiction des manifestations publiques et à la militarisation de la vie politique pour s’assurer du silence des indélicats, est ni plus ni moins symptomatique d'un pays de non-droit. Nous ne sommes pas encore un pays de violation de droit car ils n’ont jamais existé, même si certains peuvent superficiellement estimer que s’il était ainsi, nous ne... Ferons pas cette analyse. En attendant que nous observions l’ONU et autres instances internationales dans leur silence, il faut recadrer ce débat. Abi-Alfa Palmarès des businessmen les plus riches du monde Absent du top 10, le prince Alwaleed bin Talal se met en colère. S'il y avait un classement des nababs en colère, fulminant à l'idée que l’on puisse sous-estimer leur colossale fortune, le prince saoudien Alwaleed bin Talal caracolerait en tête tant il est piqué au vif d’avoir été exclu du Top 10 des hommes d’affaires les plus riches du monde en 2013, par le magazine Forbes. Ne pointant qu’à la 26ème place de ce palmarès de haut vol, où les milliards de dollars se ramassent à la pelle, le magnat saoudien, qui accorde une importance cruciale à ce classement de prestige, a vu rouge contre le magazine américain à l’annonce d’une bien misérable position qui nuit à son image de marque... Mécontent, le prince Alwaleed bin Talal ne décolère pas et n’en démord pas : il conteste haut et fort le rang qui lui a été. attribué, dénonçant une méthode d'évaluation « défectueuse ». L'humiliation est telle qu’il a déposé une plainte en diffamation contre l'éditeur Forbes, son rédacteur en chef Randall Lane et deux de ses journalistes. Crédité d'une fortune de 20 milliards de dollars en 2012, en progression de 2 milliards de dollars, il estime, via son groupe d'investissement diversifié Kingdom Holding Company (*), sa fortune à 29,6 milliards de dollars. Ce qui le placerait dans le Top 10 de Forbes, entre deux Français : Liliane Bettencourt, 9ème avec une fortune estimée à 30 milliards de dollars, et Bernard Arnault, le patron de LVMH (propriétaire des Echos) crédité de 29 milliards de dollars. Très surprise par la réaction procédurière du prince, la direction de Forbes n’en campe pas moins sur ses positions, répondant coup pour coup à ce dernier. C’est une guerre des chiffres vertigineuse que se livrent les deux parties, Forbes ayant lancé un "scud" particulièrement vexatoire qui a dû atteindre l’investisseur saoudien dans. Son orgueil : "Le prince Alwaleed bin Talal exagère systématiquement la valeur nette (de sa fortune) de plusieurs milliards de dollars", persiste et signe le journaliste Kerry A. Dolan. Le prince Alwaleed bin Talal saura-t-il conquérir de haute lutte sa place si convoitée dans le Top 10 de ceux qui achètent le monde ? Telle est la bataille homérique que mène un prince saoudien, quand le reste de la planète est assis sur un volcan, ou à feu et à sang... Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV REPORTAGE Al-Azhar demande au Pape François de déclarer que l’islam est une religion de paix. Si la nomination du Pape François écrit un nouveau chapitre dans l’histoire de l'Église chrétienne, en rompant avec l'ère de la flamboyance au profit d'un pontificat axé sur le social, elle est également en passe de clore l’épisode très préjudiciable de la rupture des échanges avec les musulmans. Une rupture interreligieuse qui avait atteint un point de non-retour sous Benoît XVI, suite à son fameux discours de Ratisbonne. source d’un regrettable malentendu pour le Vatican, et à l’origine d’une brouille irréconciliable avec les dignitaires d’Al-Azhar. L’heure du dialogue de sourds, ou pire encore de l’absence totale de dialogue, semble révolue des deux côtés, le nouveau pape ayant à cœur de revivifier la relation entre l’islam et le christianisme, tandis qu’Al-Azhar est revenu à de meilleurs sentiments après avoir apprécié la teneur des premières déclarations de ce dernier. Il a été fortement impressionné par son geste inédit dans les annales vaticanes, lorsqu’il procéda au rituel du lavage des pieds dans l'univers carcéral, en y associant deux jeunes femmes, dont l'une était musulmane. Au Caire, la volonté de rétablir les relations avec le Vatican fait son chemin, à l’instar de Mahmoud Abdel Gawad, conseiller pour les affaires interreligieuses de l'imam Ahmed Al-Tayyeb d'Al-Azhar, qui a évoqué vendredi cette perspective, en demandant au Pape François, qui s’est présenté comme un bâtisseur de ponts entre les religions, de Faire un « pas en avant » significatif de nature à dissiper toute ambiguïté et à tisser de nouveaux liens sur des bases saines : je déclare publiquement que l’islam est une religion de paix. "Les problèmes que nous avons eus n’étaient pas avec le Vatican, mais avec l'ancien pape. Maintenant, les portes d'Al-Azhar sont ouvertes, le Pape François est un nouveau pape. Nous attendons qu'il fasse un pas vers nous, en déclarant que l'islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent pas la guerre ou la violence, ce serait un réel progrès en soi", a indiqué Mahmoud Abdel Gawad, en précisant que si celui qui préfère endosser la mitre de « l'évêque de Rome » acceptait une invitation du Pape copte orthodoxe Tawadros II à se rendre en Égypte, il serait le bienvenu à Al-Azhar. "À ce moment-là, les relations et le dialogue seraient rétablis immédiatement", a-t-il affirmé. La prière est le secret de la réussite de Mesut Özil sur le terrain. L'international allemand et milieu de terrain du... Real Madrid Mesut Özil, connu pour ses dribbles et la précision de ses passes, a confié au journal Emarat Alyoum, cité par Oislam, que "les prières et la lecture de versets coraniques avant chaque match étaient les secrets" de ses brillantes prestations sur le terrain. Fervent croyant, Özil s'en remet à Dieu et prie pour la victoire de l'équipe dans laquelle il évolue. En août 2011, le match retour de la Supercoupe d'Espagne entre Barcelone et le Real Madrid avait été marqué par une bagarre entre joueurs. Mesut Özil avait été particulièrement énervé contre le joueur du Barça David Villa. Selon le site Foot Mercato, l'énervement de Mesut Özil s’expliquait par les propos insultants tenus par David Villa : « J’ai fait ça, car je défendais ma religion parce que David Villa avait insulté l’Islam », avait expliqué Özil en zone mixte après la rencontre. L’éducation islamique cultive-t-elle le terrorisme ? Question : Cher savant, Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, depuis quelque temps, nous assistons à des appels flagrants. émis par les Américains pour mettre fin à l’éducation islamique, sous prétexte qu’un tel enseignement religieux engendre le terrorisme. Ils affirment qu’une telle forme d’éducation religieuse doit être modifiée ou entièrement abandonnée. Pouvez-vous apporter une réponse complète à cette question épineuse ? Réponse du Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî Je dirai simplement que ce que l’on a récemment répandu au sujet de l’Islam ne correspond à rien de plus qu'à une rumeur fausse et dénuée de tout fondement. Sur quelle justification s'appuient-ils pour affirmer que l’éducation islamique encourage le terrorisme ? Il est évident que ceux qu’ils appellent les terroristes ne sont pas le fruit de l’éducation islamique. Tout ce que nous entendons de la part des occidentaux affirmant que l’éducation islamique devrait subir des modifications n’a aucun sens. Il n’y a aucun soutien logistique, moderne, religieux, moral ou même séculier pour l’appuyer. La question que je souhaiterais poser ici est la suivante : quel objectif se cache derrière cet appel des États-Unis ? Entendent-ils par éducation islamique le genre d’éducation donnée aux élèves dans les écoles publiques dans le but de les informer à propos des principes de leur foi, de leur croyance et du système moral islamique ? Ou bien font-ils référence au programme d’enseignement religieux appelé culture islamique et dispensé à quelques étudiants à l'université ? Ces matières islamiques sont enseignées dans le but d'instiller à ces élèves l'essence du message islamique et sa philosophie de façon générale. Ces étudiants sont censés acquérir une connaissance raisonnable qui s’adaptera au mieux à leur mentalité et aux situations auxquelles ils seront confrontés. Une telle forme d’enseignement religieux est obligatoire pour chaque individu résidant dans un pays musulman, qu’il soit musulman ou non. Nous ne pouvons pas concevoir qu'une personne puisse être cultivée et hautement éduquée alors qu'elle se trouve dans le brouillard concernant la religion à laquelle adhèrent la. grande majorité de ses compatriotes. De plus, nous ne devons pas négliger le fait qu’un tel appel soit particulièrement adressé aux institutions religieuses à travers le monde. Il existe de nombreuses universités et institutions islamiques telles que l’Université d'Al-Azhar en Égypte, Az-Zaytûnah en Tunisie, Al-Qarawiyyîn au Maroc, l’Université Islamique de Médine, l'Université de l'Imâm Muhammad Ibn Su'ûd, l'Université Umm Al-Qurâ en Arabie Saoudite, Nadwat Al-Ulamâ' en Inde, etc. Ces universités, ainsi que bien d'autres établissements spécialisés au Pakistan et en Malaisie, sont la cible du plan américain qui tente de donner aux programmes religieux dans ces institutions et universités prestigieuses une tournure qui arrangera les États-Unis. Nous ne devons pas ignorer le fait que la religion est source de moralité. C’est l’essence de la vie et la raison première de notre existence. Sans religion, la vie n'a aucun sens. La religion est l'incitation vers le bien et le moyen de dissuasion qui écarte un. individu de ce qui est mauvais. Lorsque la religion est sujette à des restrictions, le mal, le crime, la corruption et la pornographie se propagent partout. Je me demande quel est l’objectif caché derrière cette exigence des États-Unis. Ont-ils l’intention de restreindre le rôle de l'islam de façon à ce que cette religion n'ait plus qu’un effet faible voire même nul dans la vie des musulmans ? Une telle entreprise, si elle donnait les résultats escomptés, ne mettrait pas fin au terrorisme. Elle ne ferait qu’apporter la corruption morale au sein de notre nation ; notre identité musulmane disparaîtrait et nos bases solides seraient entièrement sapées. À un tel stade, la nation islamique toute entière deviendrait une proie facile pour l’ennemi et nos valeurs profondément enracinées seraient totalement ébranlées. Par cette demande, les Américains tentent également d’interférer au niveau des éléments fondamentaux de l'islam alors que ces éléments sont à même de sauvegarder entièrement la véritable éducation. religieuse. Sans de tels éléments, nous ne verrions aucune personnalité musulmane croire fermement en ce qui est bien, lutter pour défendre sa cause, enjoindre le bien et interdire le mal, être ferme face à l’injustice et lutter pour la mise en pratique réelle des principes religieux, peu importent les calamités et les conséquences extrêmes que ceci pourrait entraîner. Les actions entreprises actuellement par nos frères du Hamâs, du Jihâd Islamique ainsi que d’autres factions du jihâd en sont un exemple clair. Si ces personnes veulent améliorer le dialogue et la compréhension mutuels, il est bon de rappeler ici que nous sommes les leaders dans ce domaine. Il y a plusieurs dizaines d'années, nous avons commencé à appeler les gens à cette religion latitudinaire et tolérante. Notre appel n’était pas adressé seulement aux non-musulmans, mais il visait également ceux qui, parmi les musulmans, font preuve d’étroitesse d’esprit et de pensées arriérées. Nous appelons cette catégorie de personnes à abandonner le fanatisme et à adopter la tolérance pour passer de l'extrémisme à la modération, pour oublier la violence et l’animosité et faire preuve de miséricorde et de douceur. Nous souhaitons que ces personnes respectent ces exhortations religieuses parce que notre religion (l'islam) leur ordonne de le faire, non pas pour satisfaire à la demande américaine ! La nécessité d'une éducation fondée sur la religion. Même si nous appelons à une réforme religieuse entièrement tirée de l’islam, nous n'éprouvons aucunement le besoin de nous faire dicter cette réforme par les États-Unis ou leurs alliés. Nous appelons à une éducation islamique pure, telle qu’elle fut mise en œuvre au temps des premières générations musulmanes par les Compagnons du Prophète — que Dieu les agrée — et nos pieux prédécesseurs. Ces générations sont celles qui ont saisi le plus merveilleusement du monde l'essence même de l’islam. Elles appliquaient ses enseignements à la lettre. Nous devons inviter les gens à l’islam en suivant leur exemple. Nous N’avons pas besoin que des non-musulmans viennent nous apprendre les principes de notre foi. La meilleure façon d’apprendre notre religion est d'en étudier profondément les sources. Réévaluer notre programme. Les institutions religieuses dans nos pays arabes ou musulmans, comme de nombreuses autres institutions, ont besoin d’être réorganisées. Comme nous le savons, une nation consciente est une nation qui se remet en question de temps en temps sans attendre que les autres le lui rappellent. Notons que les États-Unis ont eux-mêmes modifié leur système éducatif en ayant recours à l'aide d’équipes de consultants japonais spécialisés dans le domaine de l’éducation. Nous, ainsi que les éducateurs, appelons à une réévaluation de notre système éducatif, particulièrement en ce qui concerne l’éducation religieuse. Il est temps de présenter l’éducation islamique de façon plus plaisante. Nous devons demander à ceux qui recherchent la connaissance religieuse de trouver un juste équilibre entre la tradition et la modernité. Toute personne raisonnable est censée avoir conscience de tout ce qui se passe autour d’elle. Nous ne pouvons pas ignorer le fait qu’il y ait des écoles religieuses qui ne connaissent rien des sciences modernes telles que la physique, la géographie, etc. Nos érudits soulignent le fait qu’il est nécessaire pour un savant de comprendre la réalité dans laquelle il vit de la même façon qu’il comprend le texte religieux à partir duquel il tire ses ordonnances religieuses. Sans cet équilibre, nous ne serions pas capables d’éditer nos propres avis juridiques (fatwâ). L'éducation islamique n'est pas la cause du terrorisme. Malheureusement, on demande aux musulmans, et seulement aux musulmans, de réviser ou de modifier leurs enseignements religieux. Jamais on n’a entendu les États-Unis demander à Israël de réviser son système éducatif ou même de changer sa politique sanguinaire à l’égard des Palestiniens. Pourquoi les États-Unis ne demandent-ils pas aux partis religieux israéliens de changer leur politique qui ne... vise qu'à se débarrasser des Palestiniens ? Les Américains trouvent-ils que faire une telle demande auprès d'Israël est injuste ? Comment cela ? De plus, nous nous demandons pourquoi les États-Unis n’ont jamais demandé à l'IRA, l’Armée Républicaine Irlandaise, en guerre contre les Protestants au Royaume-Uni, de réviser leurs enseignements religieux. Pourquoi voyons-nous les musulmans, et uniquement les musulmans, supporter cette attitude humiliante ?! Ils n'ont d’autre choix que de dire « oui » ; soyons prompts à opposer un « non » catégorique !! Ce à quoi nous faisons face est une nouvelle forme d’impérialisme avec ses nouvelles techniques. Il est grand temps pour les Arabes et les musulmans de rejeter en bloc cette forme d'ingérence dans nos affaires ! Nous ne sommes subjugués par personne, nous ne devons servitude et loyauté qu'à Dieu. Source: islamhouse.com Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV SOCIETE « Si on prend le large de provoquer les guêpes, il faut s’attendre à être piqué en retour. » Le Dimanche, 09 juin 2013, le Togo jouait contre le Cameroun. Malgré les problèmes que connaît la fédération et les préparatifs à la manière clopin-clopant, malgré les problèmes de gestion que le pays connaît dans le domaine du sport en général et en particulier le football, malgré certaines absences dans les rangs des Éperviers, le match, de toutes les manières, a été disputé, il a eu bel et bien lieu. En effet, les Éperviers du Togo recevaient les Lions indomptables du Cameroun. Comme « l’indomptable n’est pas togolais », encore une fois les Éperviers ont griffé le visage moustachu du vieux lion en lui arrachant toute sa crinière. L’indomptable est dompté et ce n’est pas le public sportif ou les supporters des Éperviers qui vont nous prouver le contraire après ce match. L’on a pensé que la pluie allait gâcher la fête sportive, mais celle-ci n’a fait, au contraire, qu’apporter le bonheur puisque les Éperviers du Togo ont blessé à mort le lion « indomptablement » dompté. Le stade de Kégué était fabuleusement comble. Les spectateurs au rendez-vous et les supporters en action. Les joueurs n’avaient qu'à s'y mettre. Le match devait tenir toutes ses promesses. Dès les premières minutes, les deux équipes se sont lancées dans la bataille, l’une en grand carnassier aux griffes d’acier mais au bec cassé puisque Adébayor absent sur le terrain, et l’autre en redoutable carnivore aux pattes de marteau et à un croc émoussé de par l’absence de Eto’o Fils. Par des balancements de ballons, les Camerounais fonçaient pour anéantir les raids des éperviers. Mais ceux-ci ont su contenir ces assauts et opérer des raids dans le camp adverse. Jusqu’à la 32ème minute, les deux adversaires cherchaient à se casser le moral. C’est à ce moment précis qu'Améwou Komlan, l’enfant terrible, le turbulent de l’adversaire, sur un coup franc et dans les environs de trente-cinq mètres, arrache un croc à l’indomptable lion. Notre puissant lion commence à être dompté. Ils gardèrent cet avantage extraordinairement jusqu’à la pause puisque ce n’était pas leur... Habitude. Les deux équipes reviennent encore plus ambitieuses, plus aguerries. Les Camerounais poussaient et les Togolais défendaient avec bec et ongles. L’entraîneur togolais opéra des changements parmi lesquels Atakora Lalawélé. Celui-ci, par son sang-froid, sa rapidité et son savoir-faire, arracha le deuxième croc au vieux lion. Il a provoqué les guêpes dans sa tanière et voilà, en retour, il reçut deux grosses piqûres dans le nid. Notre redoutable lion saura panser ses crocs afin qu’il puisse affronter le léopard de la RDC qui l’accueillera dans sa tanière avec quatre crocs bien portants, alors que lui, le vieux, n’en a que deux bien portants. Au vu de ce match et après cette prestation des jeunes éperviers, il importe une analyse. D’abord dans le camp des joueurs, félicitations à cette sélection qui a su se créer des occasions, se donner un avantage, le gérer, augmenter l’addition et la garder jusqu’au coup de sifflet final. Il est à reconnaître que malgré l’absence de leur leader Adebayor, et d'Agassa, l’équipe s’est montrée soudée, combative et endurante. Le maître du milieu Romao et son complice Améwou ont fait preuve de courage et de bravoure. Avec leur va-et-vient, ils ont su maîtriser, contrôler le milieu du terrain et anéantir les assauts des Song et consorts. Romao, resté égal à lui-même, est demeuré infatigable. Avec son physique, il s’est imposé au milieu du terrain. Il est incontestablement l’homme du match, l’homme aux poumons d’acier et fanatique des éperviers. Le Marseillais, Dieu aidant, n’a pas reçu de carton jaune comme il en a l’habitude. Nous espérons qu’il en devienne sage et plus fin dans ses actions et dans son comportement. Maman Gaffar, l’infatigable, l’incontournable, cette boule de chair qui ne laisse pas passer même un éléphant, par ses tacles glissés, par sa vitesse, par sa souplesse et son intelligence, a su enrayer les débordements à répétition des ailiers camerounais. « On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. » Il saura faire seulement de petits... Réglages dans ses reculs lorsqu'il est en face de son adversaire. Le nouvel entrant Atakora Lalawélé, avec ses calmes et fines feintes, apprend à rentrer dans la lignée des « grands » ; et pour preuve, son but du match de dimanche contre les lions indomptables est révélateur. Entre cinq costauds et grands défenseurs, Lalawélé a reçu une passe dans le dos que le public spectateur pensait déjà à un autre gâchis de nos attaquants et milieux de terrain. Sans désespérer, Lalawélé a su se retourner, récupérer le ballon et derrière, il a mis KO cinq défenseurs avant d’armer et frapper la balle. La crinière du roi de la forêt subit des blessures. La tanière a brûlé et notre lion se voit dans l’impossibilité de croquer. Lalawélé a tué le match, il a égorgé le match ! Le titre de roi de la forêt n’a pas fait peur, ni de soucis à notre épervier qui a plané au-dessus de la forêt. À deux à zéro (2-0), le lion ne pouvait plus rien, il ne peut non plus sortir, ni les griffes, ni les crocs. La crinière brûlée, les griffes taillées et les crocs blessés, notre vieux lion ne peut que rentrer bredouille à la tanière. Fort de cette prestation, il est évident que l'on sache d’abord qu’Adébayor a su préparer des jeunes qui peuvent gagner un match même en son absence. Agassa peut compter sur Tcha-gouni qui est resté, à quelques défauts près, impeccable. Les éperviers ont joué sans complexe ni peur, sans leur attaquant redoutable Adébayor et sans leur gardien vedette Agassa. Et malgré tout cela, ils se sont créés quelques occasions qu’ils ont su exploiter. Ce qui prouve que l’on peut compter désormais sur cette sélection des éperviers sans Adébayor, sans Agassa et même sans l’imposant Nibombé Daré. Cette victoire des éperviers peut être un trompe-l’œil. Que nos joueurs ne se vantent pas encore ! L’essentiel reste le match contre la Libye qui est capital et qu’il faut gagner à n’importe quel prix. Pour ce faire, il nécessite quelques petits réglages. « Si un père compte envoyer son enfant dans la forêt, qu’il lui donne une massue ». Cela suppose que le gouvernement doit s’impliquer davantage et mobiliser tous les moyens nécessaires ; que la fédération améliore davantage sa manière de gérer et son comportement. Cela sous-entend la libération des fonds à temps pour les primes de match. Que nos représentants révisent leur système de jeu et qu’ils sachent que le bon joueur, c’est celui qui n’a pas de complexe. La meilleure façon de porter le plus rapidement possible, le plus rassurant possible et ceci avec moins de fatigue, c’est de se donner le ballon dans les pieds à une touche de balle. Le reste revient au joueur de faire travailler ses méninges. Il faut que le sélectionneur Didier Six revoie la vivacité du dispositif défensif. Pour cela, il faut encore travailler la physique. « La meilleure manière de se défendre, c’est d’attaquer », alors, que les Éperviers attaquent à Tripoli. Bang’na Les obsèques de Étienne Yakanou Le 10 mai 2013, dans la consternation et la révolte générale, le régime au pouvoir inscrivait encore une fois un martyr dans sa macabre liste des Togolais qui ont osé dire non à l'injustice institutionnalisée qui a élu domicile sur la terre de nos aïeux depuis plusieurs décennies. Ainsi, Etienne YAKANOU, les armes à la main, nous quittait en ce jour de 10 mai dans les geôles des tortionnaires de la République après avoir accompli sa part de mission. Il s’en est allé en nous rappelant qu’il a rempli sa part du contrat et qu’il nous laisse la responsabilité de poursuivre le combat afin que le prix qu'il a payé ainsi que celui payé par des milliers de Togolais servent à un renouveau pour le Togo véritablement libre. À cet effet, l’ANC et le CST ont rendu un communiqué ci-après appelant tous les Togolais à rendre massivement le dernier hommage pour Etienne YAKANOU dont le sacrifice est un pas supplémentaire dans la longue marche vers la liberté. ALLIANCE NATIONALE POUR LE CHANGEMENT (ANC) Avis de décès Le chef du canton d'ASSAHOUN M. AWLIME Abotsigan, chef de la famille YAKANOU La famille YAKANOU à Lomé et à Assahoun Veuve YAKANOU Adjo Victoire née AGBO-KOU et ses enfants, Le Président national de l'ANC, Le Coordinateur du Collectif Sauvons le Togo, La Présidente de la coalition Arc-en-ciel ont la profonde douleur d’annoncer le rappel à Dieu de : YAKANOU Etienne, Électricien-démarcheur, Président de la sous-section ANC Avé Maria, Conseiller au Bureau fédéral ANC-Golfe Ouest. Décédé le 10 mai 2013 dans sa 42ème année, des suites de sa détention abusive à la gendarmerie nationale dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé. Les obsèques se dérouleront suivant le programme ci-après : Vendredi 14 juin 2013 06h30 : veillée de prières et de chants au siège de l’ANC (quartier Bè-Kamalodo) Chapelle ardente au siège de l’ANC Samedi 15 juin 2013 07h30 : l'ANC 10h00 : Levée du corps au siège de l’ANC Messe d'enterrement en l’église Saint Antoine de Padoue à Hanoukopé 15h00 : Inhumation à Assahoun (Préfecture de l’Ave) Lomé, le 10 juin 2013 Le vice-président de l’ANC Patrick LAWSON-BANKU COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF SAUVONS LE TOGO Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST), dans une grande tristesse et d’émotion, appelle les populations de Lomé et de ses environs, celles d’Assahoun dans la préfecture de l’Avé et tout le peuple togolais à prendre part massivement aux obsèques d’Étienne YAKANOU, injustement arrêté, inculpé, détenu dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, et décédé dans des conditions obscures et inhumaines à la gendarmerie nationale le 10 mai 2013. Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après : Vendredi 14 juin 2013 06h30 : veillée de prières et de chants au siège de l’ANC, corps présent (quartier Bè-Kamalodo) Samedi 15 juin 2013 07h30 : Levée du corps au siège de l’ANC 10h00 : Messe d’enterrement en l’église Saint Antoine de Padoue à Hanoukopé 15h00 : Inhumation à Assahoun (Préfecture de l'Avé) Peuple togolais, par ta foi, ton courage et tes sacrifices, la nation togolaise doit renaître ! Lomé, le 11 juin 2013, Pour le collectif, Le coordonnateur Me Ata Messan Zeus AJAVON Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013 RV REPORTAGE L’association Al WIFAQ inaugure un complexe multifonctionnel « orphelinat Oumoul-Mouminine » Il est 14h ce samedi 08 juin. Sous un ciel nuageux, le quartier Adétikopé, une banlieue située à la sortie nord de Lomé, grouille d’un monde inhabituel. Des rangées de voitures et de motos garées tout au long de la route qui mène à la nouvelle et imposante bâtisse de couleur jaune, érigée à environ 500 mètres de la route nationale N°1, témoignent de la grandeur de ce qui se passe en ce moment précis. Tous, hommes, femmes et enfants parmi lesquels des personnalités politico-religieuses de premier plan, en apparats de grands jours, prennent place sous les tentes construites dans la cour de ce grand complexe. Cette bâtisse qui fait l’objet de toutes les attentions, c’est le centre multifonctionnel dénommé « orphelinat Oumoul-Mouminine ». Cette cérémonie qui s’y déroule en grande pompe, c’est celle qui marque l’ouverture officielle de cet orphelinat. Financé à hauteur de 250.000.000 f CFA par un mécène koweïtien, l’orphelinat a été bâti sur un terrain de 6 lots soit 3600 m² offerts gracieusement par un commerçant guinéen. Œuvre de l’association Al WIFAQ pour le Développement Social et Culturel, la construction de ce complexe comportant plusieurs blocs a duré plus de deux ans. Les activités de la cérémonie d’ouverture ont débuté juste après le coup de 14h avec la séance de psalmodie du Saint Coran, récité par le Cheikh ASBAT Ahmed. Cette lecture fut suivie de la prière d’ouverture dite par l’Imam de la mosquée centrale de Lomé, le Cheikh AGORO Zakaria. Ce dernier, dans sa brève intervention, a d’abord imploré la bénédiction d’Allah sur cette œuvre avant de souligner la nécessité de voir ce genre d’initiatives se répéter au sein de la communauté musulmane en général et en particulier au sein des musulmans autochtones de notre pays. Après l’intervention du Cheikh AGORO, ce fut le tour du représentant du chef Canton d’Adéti-kopé d’apprécier cette... initiative qui rehausse davantage son quartier. Il a ensuite réitéré la disponibilité de son canton à accueillir toutes les initiatives à caractère social, indépendamment des orientations religieuses des L’orphelinat Oumoul-Mouminine en quelques mots : • Une mosquée de 150 m² surmontée d'une paillotte ; • Un orphelinat de 10 chambres d'une capacité d'accueil de 150 personnes ; • Un internat de 5 chambres pouvant accueillir 20 étudiants ; • Un logement de 10 chambres d’élèves pour la mémorisation du saint Coran ; • Un bâtiment scolaire de 6 classes ; • Une clinique de 4 bureaux, un hall et une pharmacie ; • Une direction générale de 4 bureaux ; • Deux logements pour surveillants ; • Une bibliothèque ; • Une salle de réunion ; • Une salle d'internet pouvant contenir 20 ordinateurs ; • Un forage ; • Un logement pour le gardien ; • Un projet annexe à caractère commercial en cours d’exécution ; • Un terrain de jeux en projet. Les promoteurs, avant d'exprimer son vœu pour que de telles initiatives se répètent dans son quartier. Canton. • Tour à tour, l'assistance a suivi l'historique et la présentation du centre par le frère KOUG-BADA Mohammed Ali, le mot du représentant du donateur du terrain, celui du directeur de l’association Al-Wifaq, cheikh ADAMOU Mohamed qui est revenu sur l’historique et tout le processus qui a conduit à la réalisation de ce centre, et celui du cheikh Abdoul Djalil Ouro-Yondou, le président de l’association Ahlou Sounna qui a incité les musulmans du Togo à changer de mentalité et à emboîter le pas à ces bienheureux donateurs. Après ces différentes interventions, l’honneur revint au représentant du président de l’UMT en la personne de l’imam SANI Karim de prendre la parole. Celui-ci a rappelé, versets et hadiths du prophète à l’appui, les bienfaits de la prise en charge des orphelins. Il a rendu hommage à ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette œuvre. Il a en outre exhorté la population à emboîter le pas à ces généreux donateurs avant d'appeler la population à un meilleur usage de. Ce joyau. Ce fut la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale, l'honorable Nassara DJOBO épouse OURO-BANG’NA, qui fut la dernière personnalité à prendre la parole. Elle a souligné le caractère convergent de ce genre de réalisation vers les efforts de l'autorité togolaise dans sa recherche du bien-être social de la population. Elle a manifesté la gratitude de l’autorité à ceux qui ont contribué à la réalisation de ce centre avant d’exprimer la disponibilité de l'autorité togolaise à accompagner des initiatives similaires. Ces interventions furent suivies de la traditionnelle coupure du ruban symbolique qui marque l'ouverture officielle du centre et la visite des locaux de l’orphelinat par les éminents invités. La cérémonie se termina par une collation offerte à toutes les personnes présentes après la prière de Asr. Sans être le premier au Togo, l’orphelinat d’AI Wifaq s'impose comme l’un des plus grands et l’un des plus réfléchis que la communauté musulmane a pu réaliser au Togo. Vivement que les... Les fruits de ce noble joyau contribuent à la qualité de l’islam dans notre pays. Nouroudine Album photos de l’inauguration de l’orphelinat Al Wifâk. Des femmes musulmanes ont aussi assisté à l’événement. Vue d’en haut du centre. • L’Assemblée nationale Le Rendez-vous N° 189 du 13 juin 2013. bibo:issue 189 bibo:numPages 8 -- o:id 31486 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31486 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31491 31831 31832 31833 31834 31835 31836 31837 31838 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8df2cd894af7c0f358f7ebd245abf7bab82bb654.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f5d123a8d2001a00fa4db9bdda05300f77f4ae8b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2369e810eacb77d1d77198c9329f0ca349402dd0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cffcf93058dd13fb65476aa3697a74d4fe33bf47.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fa5e29d5b953ecb3679d8f5fc55e568e88e5596d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f24514988729053ac1e4ec31b5df0ea89049479e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2a737c7d542c9d387e75947320dbc7ee5e5be67b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/07c244562f508f712b1b578ffc898cc472f6c777.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4fc46b6715091b7163cc36a5fc0db9600d645617.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #188 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31375 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-06-06 dcterms:identifier iwac-issue-0001317 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Mi ^oooiV U*-——* Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 18 du 01/12/2013 M250FÎH| L’éducation au Togo : quelle gestion ? ENTRE MÉDIOCRITÉ ET MANIÈRE FORTE Jusqu'où ira un régime en creux des vagues ? Faure Gnassingbé Foncier, trafic d’influence à Kéqué Kéléqouqan Élucubrations d’un ancien président de la Cour Suprême S.O.S. Le journaliste à l'épreuve de la carotte Œuvres humanitaires de l’AMA ■ Des personnes handicapées bénéficient d’un don www.rv-togo.info RV POLITIQUE Éditorial L’obsession des élections dans le chaos La CENI, sous la responsabilité du gouvernement, a lancé ce lundi le coup d’envoi de la course pour les élections dans notre pays. Élections dont la date reste encore une incertitude. Dans l’indifférence qui a toujours caractérisé le pouvoir en place quant aux inquiétudes légitimes d’une grande partie des Togolais représentée par l’opposition démocratique, dans un pays déjà victime de violences. Post électorales, la CENI avance la tête baissée au risque d’enliser davantage la Nation dans une crise qui couve depuis des années. Au moment où un sondage Afrobaromètre sur le Togo conclut que près de 6 Togolais sur 10 pensent que le pays avance dans une mauvaise direction, il y a péril en la demeure. Cette situation interpelle la conscience de nos autorités, si elles en ont vraiment une, et cela à plusieurs titres. D’abord, il est connu de tous les Togolais et de tous les analystes de la scène politique du Togo que les périodes qui suivent des élections mal préparées sont toujours source de violence qui plonge le pays dans un coma profond et qui meurtrit des milliers de familles. Et cela, il est indéniable que Faure et son gouvernement le savent très bien puisque ce sont eux qui ont conduit des centaines de Togolais à l'abattoir après les forfaitures de 2005. Continuer à avancer contre vents et marées en feignant d’ignorer cette réalité aux mépris des protestations d’une grande partie de la population. togolaise incarnée par l’opposition démocratique est un choix délibéré dont le régime au pouvoir seul endossera la responsabilité devant l’histoire. Ensuite, l’organisation des élections législatives dans une atmosphère aussi délétère que celle qui prévaut aujourd'hui sur l'échiquier politique et sur le front social n’est pas une solution réfléchie pour des gens qui sont animés de meilleures intentions pour leur pays. Puisqu’il n’y a pas une urgence qui justifierait ces élections précipitées et organisées dans des conditions contestables, car l’actuel parlement entièrement acquis au régime bénéficie déjà d’une légitimité, quand bien même sujette à caution après la prolongation de son mandat qui était arrivé à l’échéance vers la fin de l’année dernière. Donc, aucune raison ne peut justifier une quelconque précipitation à organiser des élections tant que les problèmes réels du pays ne sont pas mis sur la table pour une solution pérenne. Enfin, le régime de Faure prend tellement l’eau de tous les côtés ces derniers temps. derniers temps qu’il s’est transformé en prédateur des droits légitimes des Togolais. Intimider la population en embastillant les opposants pour des motifs incongrus ou menacer des journalistes par des méthodes à peine voilées sont des signes qui ne trompent pas sur la nature d’un régime aux abois. Ce qui rend encore plus persistante la nécessité pour le gouvernement de négocier et d’éviter le chaos pour le pays. Au demeurant, il revient au régime de savoir que la voie qu’il emprunte est une pente glissante qui met le pays dans une situation de crise profonde dont personne ne pourrait s'en tirer en bon compte. Entre le désir de maintenir des intérêts mesquins et l’envie de tout un peuple de se libérer des emprises d’un prince et de ses palefreniers, il n’y a pas de compromis car à défaut de rendre librement au peuple sa liberté, Faure et son entourage l’apprendront à leur dépend : le courroux d’un peuple est une tornade qui ravage tout sur son passage. Ils sont avisés s’ils ont des oreilles pour entendre car Il n’est pas encore trop tard pour se rattraper. ASSOCIATION SADAKATOUL - C|AKIA Avec Sadakatoul - Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab : 20 20 09 90 31 Wata : 42 4155 50 008 Mecit : 01 000 620 Contact : 90 01 90 11190 04 1517 Politique des grands travaux au Togo De grands bruits pour des résultats mitigés Aumône Courante Science Utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » Depuis quelques années, le gouvernement de notre cher pays a lancé ce qu’il a appelé pompeusement la politique des grands travaux. Pour qui connaît ce que les autres appellent dans leur pays la politique des grands travaux, surtout dans une capitale, l’on se demande ce que notre cher... président et ses obligés nous ont concocté depuis le début de leur fameuse politique des grands travaux. Ce qui caractérise toute politique des grands travaux dans des pays normaux est le caractère prestigieux et éblouissant des réalisations infrastructurelles. Ces réalisations touchent naturellement la ville dans son âme et la changent profondément au point où les habitants se sentent positivement affectés par l’évolution de leur milieu. À l'image des rafistolages auxquels l’on a habitué les Togolais dans le passé quand il s’agit de réfection des routes, la politique des grands travaux de notre cher président se révèle plus être un ensemble de plâtrages éparses de la ville qu’une construction planifiée et qui répond à une grande vision pour le pays. Les Togolais pensaient qu'on allait leur construire des autoroutes à quatre voire six voies. Certains pensaient qu’on allait mieux récurer la lagune avec ses rejets nauséabonds et toxiques pour les riverains et passants en vue de sa transformation en des lieux de plaisance. D’autres encore ont pensé que le pays allait changer de physionomie avec de grands monuments construits aux carrefours pour célébrer la grandeur du génie artistique du pays en oubliant la mentalité de ceux qui nous dirigent. Une mentalité qui souffre de sérieux handicaps et qui est dénuée de vision, ou du moins très étriquée par rapport aux besoins d’une grande nation. L’on n’a qu'un seul pays et pour leur pays, de grands hommes se battent pour laisser des traces qui traversent fièrement le temps et qui s’imposent au monde dans tous les sens. Mais chez nous, Faure et ses ministres nous proposent des réalisations au minimum et comme un artiste qui admire d’une manière narcissique son œuvre d’une laideur indéniable, ils rabattent les oreilles aux Togolais en présentant des infrastructures qui n’ont de comparaison qu’avec leur manque d’ambition pour ce pays. Sinon comment comprendre qu’au lieu de donner la possibilité aux artistes togolais en mettant un peu de moyens à leur disposition pour Transformer nos carrefours en des places touristiques de choix à l’image des pays voisins, l’on a préféré vendre ces places à des sociétés qui appartiennent à leurs maîtresses, qui y ont érigé d'une manière grossière et totalement inesthétique des panneaux de publicité. Le carrefour communément appelé « Bodjona », par exemple, n'est-il pas suffisant ? Suite à la page 4 Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV POLITIQUE ENTRE MÉDIOCRITÉ ET MANIÈRE FORTE Jusqu’où ira un régime au creux des vagues ? Annoncés tambour battant pour faire un miracle là où le père a échoué, Faure Gnassingbé et son club d'amis ont du mal à imposer leur miracle. Pour diriger un pays, il est vrai, on n’a pas besoin des meilleurs diplômes du monde. Mais si d’aventure un dirigeant se revendique des meilleures écoles, c’est un atout. Malgré le froid suscité par le passage d’un pouvoir du père au fils, la personnalité de Faure Gnassingbé, annoncée comme pur produit des meilleures écoles du savoir, à la lecture de certains, portait des espoirs. Mais, pour ceux qui ont l’expérience de la gestion du pouvoir, Faure Gnassingbé à la tête d’un pays, c’est plutôt une topographie qui est source d’inquiétudes. De tous temps et en tous lieux, il y a toujours eu deux types de dirigeants. Et du côté où se trouve un dirigeant, dépend le bien-être social de la population. Parmi les dirigeants, il y en a qui ont fréquenté l'école de la nature. Ils ont traversé toutes les péripéties de la vie avant d’être couronnés à la tête du pays. Ils ont connu le chômage, la privation, les petits boulots, ils savent ce que c’est que le besoin; ils ont affronté les hostilités de la nature et de la société. De fait, le jour où ils sont faits présidents, ils connaissent déjà leur environnement et ont une idée des besoins et problèmes possibles de la masse. Ils en tiennent compte dans leur projet de société et très souvent, cela marche. C’est ainsi que François Mitterrand, par exemple, sera le premier président qui, inspiré de son propre parcours, va révolutionner le social en. France et tous les autres ne feront que bâtir sur sa pierre de façon à ce que, aujourd’hui, il soit permis au Français de rêver à chaque fois qu’on parle du social. De sa génération, il y a eu des exceptions comme les Eyadema qui ont connu un parcours encore plus corsé. Même s’ils n’ont pas pu faire décoller leur pays, cela n’est pas imputable à une méconnaissance des réalités, plutôt c’est du fait des considérations régionalistes, d’un entourage hypocrite, de la lecture villageoise du pouvoir politique et de l'usure. De l’autre côté, on y voit des dirigeants nés sur la soie, fourchette en main. Cette génération a grandi à l’ombre des jardins et des piscines, dans l'opulence, la villégiature, toujours entre deux avions, les doigts prêts à envoyer et recevoir des SMS. N'ayant jamais manqué de rien, ils s'étonnent de ce que des gens disent manquer de tout. Eux, c’est les Faure Gnassingbé, ils sont coupés de toutes les réalités. Que le fonctionnaire togolais se cherche derrière un salaire de misère, ou que le retraité prenne trois mille comme pension ou encore qu’un fonctionnaire soit contraint de se contenter de 10 ou 15.000 FCFA parce qu’il lui a fallu un prêt pour s’acheter un demi-lot dans un hameau afin de se construire une hutte, qu’un militaire soit obligé d’aller faire le maintien onusien de la paix dans les pays-poudrières avant de s’acheter un lot de terrain, pire encore, qu’un Togolais soit tombé sous les balles parce qu'il réclame son droit ou qu'un marché soit brûlé, ce n'est pas leur problème. Ainsi, cette race de dirigeants est la fratrie de ceux qui sont minés par la cupidité et le goût du pouvoir. C’est la race qui exclut toute alternance politique. Contrairement à leurs discours, ce sont eux qui revendiquent une chose et son contraire. Ils affichent une volonté trompeuse d’une gouvernance démocratique aux yeux des bailleurs de fonds et des institutions internationales. En famille, ils terrorisent, ils laissent leurs hommes tuer pour un oui ou pour un non. Peu importe le taux de chômage de la jeunesse. L’amélioration du niveau de vie du peuple, comme cela devrait s’imposer dans toute gouvernance démocratique, est le cadet de leurs soucis. Les droits sociaux les plus élémentaires des citoyens sont tellement bafoués que les gens semblent s’accommoder à une anomalie qu’ils trouvent plutôt normale. L’autorité se félicite de ce climat d’ignorance généralisée des enjeux sociaux par la population. Le tout dans un environnement sanitaire dégradé et aggravé par un manque criard de formation professionnelle. Dans un tel contexte où la population n’a que des devoirs, quand il arrive à un poignet d’individus de revendiquer un droit, d’abord ces individus se comportent comme s’ils demandaient une faveur, et l’autorité y réagit en conséquence, puisqu'une faveur, on n’est pas tenu de la satisfaire. Voilà comment le salaire des fonctionnaires dans presque tous les pays de la sous-région est trois, ou du moins deux fois, plus important que le salaire du Togolais. Un pays où le chômeur n’envie pas le salarié, où Les salariés sont obligés de terminer leur journée de travail en faisant du zémidjan, taxi moto, pour joindre des fins de mois souvent élastiques. Ainsi va la République. De cette façon, la discipline règne, le plus faible connaît la place du plus "fort". Chacun sait ce qu’il vaut et "la gouvernance politique" se porte bien. Le danger est écarté, on peut rempiler pour une longévité légendaire au pouvoir. Une fois cette politique bien implantée dans les villes, on se tourne vers les campagnes. À l’ère où les gens sont en train de déclasser le labour avec les tracteurs, au Togo, c’est le chef de l’État qui fait la une de toute l’actualité avec coupe-coupes, houes et dabas au chevet des paysans. Là aussi, la formule marche. Le Bon Samaritain a fait escale dans son propre pays. D’un village à l’autre, le chef de l’État, entre louages et youyou, aux couleurs du parti au pouvoir, passe en revue les populations des profondeurs. Le Togo est en marche, vive la gouvernance du père en fils. Le secteur rural continue à pratiquer les cultures agricoles primitives. À peine le matériel de travail, "gracieusement" offert par le Premier des citoyens, produit de quoi nourrir les bouches au village. D’ailleurs, si d’aventure il en avait pour l’exportation vers les villes, les voies de communication restent une énigme à résoudre. Quant aux grandes villes, elles peuvent importer des petits pays du Sahel, qui, bien que limités par dame nature, produisent assez pour exporter. Cette absence de progrès réel dans la culture agricole n’est donc pas de nature à attirer la jeunesse à devenir des exploitants agricoles qui soient spécialisés dans des productions à haute valeur ajoutée et dont le métier soit valorisé dans l'esprit du public. Voici à quoi ressemble le miracle des dirigeants-nés. Le Togolais sait désormais que cette formule, si elle n’a pas marché avec le père, ne marchera pas avec le fils. Voilà pourquoi c’est de l'intérieur que la grogne est plus visible : Dapaong, Niamtou-gou, Kanté. Voici, entre autres, autant de localités où L’autorité dit recueillir 95 % des suffrages exprimés, des milieux où le régime n’a pas encore fini d'être accueilli par des bains de foule, mais qui commencent à habiller le pouvoir en culotte. Où se trouve la grande masse tout de blanc habillée à l’effigie de UNIR-RPT quand à Dapaong, dépassés par une population en colère, les policiers ont tiré à balles réelles ? Où sont les vaillants militants de Niamtougou des Bawara où on pouvait jadis, sans risque de se tromper, proclamer les résultats avant le scrutin, quand les représentants de l’autorité publique ont pris la poudre d'escampette devant un saut d’humeur des populations ? Où sont-ils, les braves populations de Kanté, toujours égales à elles-mêmes dans leur soutien au régime quand la colère d’un petit groupe a fait la loi dans la localité ? Montages, mensonges, corruption et déformations de la réalité peuvent, de façon éphémère, changer la donne mais ne résistent pas aux aléas du temps. La population a pris conscience de la triste réalité que l’esprit. Nouveau n’est pas capable de briser le mythe. Les mêmes habitudes gangrènent encore la maison, les détournements des deniers publics restent la mode la plus acceptée au sommet. Un crime, quand il est économique, n’en est pas un au Togo. Faure Gnassingbé, lui-même parrain d’une fortune qu’il ne peut justifier, ne peut pas assainir l’environnement économique quand des ministres détournent, quand on verse les recettes publiques aux salons des directeurs de société, quand on surfacture. Monsieur le président constate, l’assemblée-mouton prend acte. Les fonctionnaires sont désormais conscients de ce schéma. La race des syndicats corrompus est en train de rentrer dans l’histoire, une nouvelle génération arrive à grands pas. Elle ne réclame pas du cerise sur le gâteau, elle ne demande pas à un DG ou à Faure de quitter pour qu’elle prenne place, mais juste un droit. C’est en ce moment précis que les comptes du pays ont décidé d’être au rouge, le besoin se fait pressant, il faut y répondre. La pression est forte. Très forte, l’autorité aux creux des vagues ; à peine parviendra-t-elle à relever la tête. Les grands diplômés annoncés pour diriger le pays se réservent des rôles de premier plan. Politique des grands travaux au Togo De grands bruits pour des résultats mitigés. Suite de la page 3. Samment grand pour qu’on érige une œuvre artistique susceptible d’attirer des touristes ? Celle d’Avedzi Limousine ne peut-elle pas servir à autre chose que ces panneaux qui trônent sur la tête de tout passant et qui enrichissent les maîtresses de nos chers dirigeants alors que le reste de la population croupit dans la misère ? Tout le monde est unanime pour reconnaître que la politique des grands travaux de notre cher président n’a accouché que d'une souris. Et de ce fait, que ses ministres cessent, à partir des reportages ou des actions de communication à coup de mille, de révéler de malheureux mecs désormais rattrapés par leur passé scolaire. Un passé que les mauvaises langues cherchent dans des soirées arrosées, des séjours d’hôtels et des diplômes sujets au doute. Tout est. géré dans l’apprentissage dans un environnement où, en deux mois, la cour constitutionnelle, pourtant acquise, rejette trois différentes lois votées au parlement. Un environnement où les enseignants rentrent en grève le jour d’un examen national. Un pays dirigé par des mouchards qui ne peuvent pas avoir un vent favorable pour leur politique parce qu’ils savent à peine où ils vont. Abi-Alfa, lions, de déranger le sommeil des Togolais par leur politique des grands travaux. Si ces travaux relèvent d’une politique ambitieuse, ils ne le sont que dans l’esprit de ceux qui pensent que les Togolais ne méritent que des réalisations approximatives. Et qu’ils sachent que même le dernier des Togolais a une idée de ce qu’est une politique des grands travaux ne serait-ce que par ce qui se fait juste au Bénin d’à côté ou mieux au Ghana voisin. De grâce, que l’on arrête de prendre des Togolais pour des cons en utilisant des termes creux pour leur faire comprendre qu’ils avancent alors qu'ils ne font que du surplace depuis. des années. Nouroudine Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV ACTU Republicoftogo : quand l’éthique et la déontologie font place au sensationnel. Le site republicoftogo a publié un article qui reprend les résultats d’une étude sur la situation sociopolitique au Togo. Comme à leur habitude, dans ce qu'il excelle le plus, l’art de la manipulation, le rédacteur de cet article a présenté les résultats de cette étude d’une manière parcellaire avec des commentaires cyniques et éhontés. Selon ce site, 64 % des Togolais estiment que leur pays est une démocratie. Il attribue ces affirmations à l'étude d’Afrobaromètre menée par le Centre de Recherche et de Sondage d’opinions (CROP) au Togo. Ces affirmations qui ne sont rien d'autre que des contre-vérités évidentes ont été reprises par certains confrères. À la recherche de la vérité, nous sommes allés voir sur le site d’Afrobaromètre. Eh bingo ! Sans commentaire, nous vous présentons in extenso l’article publié par republicoftogo et celui trouvé sur. www.afrobarometer.org ou sur www.africabusiness.com/2013/04/27/situation-sociopolitique-au-togo-afrobarometre-a-enquete/ pour vous permettre de tirer. La question des relations entre le monde musulman et l’Occident est-elle toujours d’actualité ? Aujourd’hui, la théorie du choc des civilisations, émise par l’universitaire américain Samuel Huntington, est indéniablement plus pertinente que jamais dans l’esprit de nombreuses personnes. S'agissant des relations entre l’Occident et le monde musulman, on a souvent tendance à considérer que les valeurs occidentales et musulmanes sont tout simplement incompatibles. En ce sens, l'argument de Samuel Huntington selon lequel la période succédant à la guerre froide n’est pas définie selon l'antagonisme des idéologies et des économies mais plutôt par la différence des cultures, a été véritablement prophétique. En effet, la culture est devenue un facteur essentiel de différenciation, bien qu’elle soit souvent perçue de manière trop statique. Cependant, d’une manière Générale, les conclusions de l’universitaire américain ont suscité un certain malaise. Si ce qu’il dit était vrai, le monde serait voué à un avenir assez sombre. Les dif- Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses Récépissé N° 0160 /18 / 06 801 / HAAC www.rv-togo.info vous-mêmes, les conclusions qui s'imposent car comme le dit un adage Tem, « on ne brûle pas la case d’un menteur, on la décoiffe », histoire de trouver les preuves de ses mensonges. Lisez plutôt. Article de republicoftogo Le Togo est un pays démocratique pour 64% de la population. Le chiffre est plutôt encourageant. Selon une enquête réalisée par le Centre de recherche et de sondage d'opinion, 64% des Togolais estiment que leur pays est une démocratie. 71% des personnes interrogées pensent que l’opposition doit coopérer avec le pouvoir pour aider au développement et se déclarent hostiles à un comportement qui consiste à critiquer l’action du gouvernement, selon l’étude Afrobaromètre. S'agissant de la corruption, une majorité de Sondés affirment qu’elle est encore très présente dans l’administration. Article de Afrobaromètre. Situation sociopolitique au sein des références culturelles propices à une diversité dynamique ne seraient pas essentielles mais plutôt néfastes. Selon les détracteurs de Samuel Huntington, celui-ci voit le verre à moitié vide. Pour eux, d’une manière générale, l'interaction entre les différentes civilisations et la mondialisation sont plutôt encourageantes. Les deux points de vue ont des arguments valables. Samuel Huntington était un visionnaire : en un sens, il s’est rendu compte que l’antagonisme idéologique n’était plus une cause de conflit même si ce facteur est toujours présent dans les esprits (mais son argument relatif à l’économie est moins convaincant). Il est cependant aussi vrai que l’universitaire américain a une vision apocalyptique des relations internationales - c’est une vision de discorde et d’hostilité éternelles. Parler de disparités entre les valeurs occidentales et musulmanes n’est pas mauvais en soi, Mais si l’on considère que celles-ci, Directeur de Publication Abi-Alfa Izotou, Tél : 90 05 38 41 / 92 00 46 02, Mail : abialfa@mail.com. Mr Togo : Afrobaromètre a enquêté. Un échantillon de 12 000 Togolais a fait l’objet d'une enquête de 100 questions portant sur 3 thématiques, notamment sur l’opinion des Togolais sur leurs conditions de vie, sur des questions politiques et sociales, et sur les réponses du gouvernement aux priorités des Togolais. Ce sondage, qui couvre la période de 2011 à 2013, est une réalisation d’Afrobaromètre, un réseau de chercheurs africains indépendants, menant une série d’enquêtes comparatives sur les opinions des Africains. À chaque thématique abordée, diverses conclusions ont été tirées. Par exemple, s’agissant de l’opinion des Togolais sur les questions politiques et sociales, il a été conclu que près de 6 Togolais sur 10 pensent que le pays avance dans une mauvaise direction, contre 36 pour 100 qui pensent que le pays est dans la bonne direction. S’agissant de la question relative à l'opinion... Des Togolais sur leurs conditions de vie, l’enquête ci sont figées, on passe à côté de la question car la culture s’adapte facilement et l’être humain est capable de modifier son comportement culturel selon son environnement. Si l’on veut remettre en question la théorie de Samuel Huntington, il faut le faire du point de vue des perceptions. Pour un grand nombre d’Occidentaux, le Printemps arabe constitue un exemple parfait de cette théorie : ce qui au début était une aspiration à la démocratie et à la liberté a abouti à l’avènement de mouvements islamistes (qui croient à un islam politique) qui ne sont ni démocratiques ni tolérants et cherchent notamment à imposer une législation restrictive vis-à-vis des femmes, qui constituent une portion importante de la population des pays concernés. La réalité réside dans la nuance. Par exemple, l’Égypte et la Tunisie, où les Frères musulmans et le parti Ennahda sont au pouvoir, ont connu des changements inédits par rapport à l’époque des anciens régimes de ces pays. Ces deux partis sont néanmoins de plus en plus contestés car ils ne tiennent pas compte des organes représentatifs et s’arrogent des pouvoirs qui leur permettent de limiter certaines libertés. Une étude a révélé que l’économie du Togo va mal, mais l’optimisme est de mise. Statistiquement, 7 Togolais sur 10 trouvent que la situation économique actuelle du pays est mauvaise. La question du chômage s'est révélée être le problème important auquel le pays fait face et auquel le gouvernement devrait s’attaquer. Cependant, 53 pour 100 des Togolais pensent que dans douze mois, la situation sera meilleure. Par contre, près de 2 Togolais sur 10 (soit 17 pour 100) estiment pour leur part que la situation s'empirera. Au sujet des réponses du gouvernement aux priorités des Togolais, l’enquête a abouti à la conclusion selon laquelle le chômage est le problème le plus fréquemment cité à 23 pour 100 par les Togolais en première réponse. Le problème d’infrastructures routières vient en 2ème position avec 14 pour 100. 100 et le problème de santé par la suite avec 16 pour 100. En un mot, pour les trois réponses réunies, les questions de libertés, comme notamment la liberté d’expression. Il faut à tout prix prendre conscience des ramifications politiques sous-jacentes des révoltes arabes pour saisir ce qui se passe. L’idée selon laquelle les aspirations des sociétés arabes et celles des sociétés occidentales sont tout à fait incompatibles est simpliste et erronée. Par ailleurs, il est tout aussi naïf de s’attendre à ce que les sociétés arabes en ébullition embrassent sans réserve les valeurs occidentales telles que la laïcité et la primauté de l’individu au détriment du groupe. S’attendre à une adhésion totale tout comme la déclarer impossible, c’est croire que dans l’absolu, la culture finit par prendre le dessus. Au cours des douze dernières années qui se sont écoulées depuis les événements du 11 septembre 2001, les Occidentaux se sont familiarisés avec le monde musulman et ses complexités. Ils en ont désormais une meilleure compréhension. Compréhension et les bouleversements survenus dans cette région ont modifié leur perception manichéenne de celle-ci. Dès le début de leur révolte, il y a deux ans, les Syriens n’ont pas hésité à demander l’aide de l’Occident. Chômage et d'infrastructures routières apparaissent comme les plus urgentes à résoudre. Ainsi, 36 pour 100 des Togolais estiment qu’il s'agit là des problèmes les plus importants auxquels le gouvernement devrait s’attaquer, avant de faire face aux problèmes de santé et d’accès à l’eau potable. "Cette dissémination n’est que la 1ère d’une série de 4 qui auront lieu sur le territoire togolais", a indiqué le Dr Moussa Blimpo, directeur général du Centre de Recherche et de Sondage d’opinions (CROP), un réseau de chercheurs en sciences sociales au Togo, dans la sous-région ouest-africaine et hors du continent africain. Selon lui, "les conclusions tirées devront permettre aux décideurs africains de mieux prendre en compte les préoccupations des populations dans l'élaboration des politiques." publiques et de prises de décision. Quant aux Américains et aux Européens, ils ont tout de suite vu d’un bon œil le renversement de potentats pro-occidentaux. La liberté pour un Syrien ou un Égyptien est la même que pour un Français ou un Américain, même si le contrat social choisi pour garantir celle-ci diffère selon les uns et les autres. Certains pencheront plutôt pour la laïcité, d’autres pour la religion. Mais si le contrat social choisi finit par miner la liberté, alors tôt ou tard, cela aboutira inévitablement à de nouvelles révoltes. Samuel Huntington avait raison de considérer la culture comme une sorte de frontière entre les sociétés occidentales et orientales. Mais les frontières changent sans cesse, elles sont perméables aux valeurs qui traversent les cultures par osmose. Il est faux de croire que les cultures sont autarciques et immuables, il est tout aussi faux de supposer que les distinctions culturelles tendent toujours à disparaître. Il existe un juste milieu, les valeurs sont. Transposables, l’identité est plus captivante lorsque qu’elle ne nous enchaîne pas par les valeurs qui la définissent. Michael Young Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV SOCIETE Foncier, trafic d’influence à Kégué Kéléguo Élucubrations d’un ancien président de la Cour Suprême Le foncier ne finit pas de faire parler de lui et quand des magistrats au repos s'invitent dans les débats, la facture devient salée. Le quartier Kégué Kéléguo est témoin, depuis un temps, des états d'âme d'un tout puissant ancien président de la Cour Suprême du Togo. Trafic d'influence, diversion, agissements à la limite de la démence et usage brut de la force, voici, entre autres, les instruments qu'utilise un ancien homme fort de la justice pour exproprier M. YADELE Bakari de son terrain de 12 lots non loin de l'échangeur en construction à Kégué. Les faits En effet, bien avant l'an 2000, M. YADELE a acquis son terrain. En 2000, il l’a entièrement clôturé. Mais un individu se paie le luxe d’écrire « à ne pas vendre » sur la clôture. Naturellement, le propriétaire l’a effacé. Entre-temps, pendant que le titre foncier était en cours au cabinet de Me Adjanon, la même personne se paie les services d'anciens militaires pour démolir la clôture du terrain. Ensuite, sur la fondation de l'ancienne clôture, il érige une nouvelle. Sur le terrain, il installe mécaniciens, menuisiers et autres qui montent les baraques et en font leur lieu de travail. À peine l’usurpateur a-t-il fini de faire sa clôture et d’installer des gens comme pour marquer son territoire que le titre foncier du propriétaire est signé. Établi au livret foncier de la République togolaise, le document portant le numéro 31834 désigne M. YADELE Bakari comme « seul propriétaire » des lieux. Le cabinet prend alors soin de le signifier à notre bien-aimé ancien président de la cour des cours. Alors qu’il n’est pas en mesure de présenter un seul titre de propriété, le fait de se trouver devant l’évidence que le vrai propriétaire est désormais en détention de son titre foncier n’est Pas assez pour le désarmer. L’homme continue à rôder autour du terrain et fait entendre, à qui veut l’écouter, que c’est son terrain. En 2011, le propriétaire vend un lot de sa propriété. Quand l'acquéreur a ouvert son chantier, le fameux juge refait surface sur les lieux. Il y renvoie les maçons et saisit leurs outils de travail qu’il garde chez lui. L’acquéreur, de tout droit, convoque M. YADELÉ qui est obligé de rembourser à celui-ci l'argent perçu au titre du lot et les dommages subis par les travailleurs sur le chantier. Entre temps, pendant que M. Bakari n'était pas au pays, le juge à la retraite, toujours égal à lui-même, convoque le représentant de ce dernier devant une brigade de la place. Mais avant la date indiquée pour la convocation, le plaignant fait volte-face et annule sa convocation puis suggère que le problème, encore faut-il qu'il y ait problème, soit réglé à l’amiable. Or, il faut rappeler que dès qu’il a commencé par gesticuler, le propriétaire a vainement demandé à le rencontrer pour... savoir ce qui n’allait pas. Présentement, le monsieur a commis des gens pour roder et suivre le terrain. Le propriétaire ne peut pas jouir des fruits de son labeur et à chaque fois que les gens du juge y voient des mouvements, ils viennent troubler l’eau. Le juge et ses sous-fifres s'arrangent toujours à poser leurs actes au moment où le propriétaire n’est pas présent. Jusqu’ici, le propriétaire n’a pas encore pu rencontrer celui qui tente de le provoquer. La dernière sortie du juge et de ses employés a abouti au changement de la serrure du portail de la clôture pour empêcher l'accès au terrain à M. YADELE. Commentaires : Jusqu’à un passé récent, la justice togolaise a connu des dossiers où des réseaux organisés par des bandes de jeunes désœuvrés créent des problèmes autour des terrains dont ils sont sûrs que ni les vendeurs ni les successeurs fiables ne sont plus en vie. Avec des complicités, voire de faux documents et témoignages, ils créent des débats qui n'existent pas autour des problèmes de terrains. Convaincus de l’appui de certains magistrats, quand les dossiers arrivent à la justice, c’est l’ange qui se retrouve en enfer pendant que Satan est au paradis. De cette expérience, notre Rédaction a cherché à savoir si les vendeurs du terrain sont encore de ce monde. Et oui, ceux qui ont vendu le terrain au sieur Bakari YADELE sont bel et bien en vie. Ceux-ci ont reconnu l’entière propriété à Bakari avant d’ajouter qu'ils reconnaissent avoir vendu deux lots à ce juge juste à côté du terrain de M. Bakari. Mais ils s'étonnent et se demandent par quelle alchimie le monsieur pense, sans un seul titre de propriété, à partir de sa propriété voisine de deux lots, pouvoir annexer un terrain de 12 lots qui porte toutes les pièces justificatives au nom d'une tierce ? En tout cas, impossible n’est pas togolais, fort de sa toge, le monsieur y croit. De ce qui précède, il importe de relever des observations. L’agitateur est bel et bien connu de notre Rédaction et ceci nous a permis de revisiter son passé pour voir si à un À un moment donné de son existence, il n’a pas souffert d’un déséquilibre qui puisse permettre de le dédouaner devant ces agissements. Nous n’avons pas pu avoir toutes les données qui puissent nous fonder à dire oui ou non. Néanmoins, jusqu'au jour où il quittait la Cour suprême, l’homme possédait toutes ses facultés. Certes, il est sorti de la Cour par une petite porte du fait d’une affaire de riz évaluée à 2.800.000.000 FCFA. Normalement, à moins que ce dossier qui l’a éclaboussé ait altéré son discernement, quand on sort de ces postes aussi importants, la tradition veut qu’on se repose dans la discrétion en attendant un éventuel poste, pourquoi pas international. Mais avec de tels comportements, comment peut-on solliciter votre expérience ailleurs, monsieur le juge? Si c’était de vulgaires délinquants qui s’agitaient autour de ce terrain, nous aurions pu comprendre. Mais un magistrat, de surcroît un président d’une Cour suprême qui navigue à contre-courant des textes de loi! Aidez-nous à comprendre. Nous Connaissons bien l’agitateur et il n’est pas non plus assez vieux pour qu’on comprenne son comportement par rapport à l’effet de l’âge. Dans notre pays, de tels individus, forts de leur passé et tentacules, ont souvent la quasi-totalité des magistrats à leurs petits soins. Donc, le pêcheur en eau trouble sur le terrain de M. YADÉLÉ veut-il créer un débat qui n’existe pas de façon à ce que le dossier se retrouve devant le tribunal afin qu’il profite pour faire émettre un sursis qui enverrait les deux parties dos à dos de façon à déboucher sur le partage de l’objet querellé ? Tout à l’air, mais les Togolais sont immunisés contre ces manœuvres. De sources concordantes, le juge aurait juré de faire tout pour obtenir une partie de ces 12 lots. On se demande alors par quelle équation. Selon ces mêmes sources, le juge avance que M. YADÉLÉ Bakari est d’ailleurs un étranger. C'est très bien dit. Et nous croyons que depuis que tous les Togolais vivant dans les autres pays de la sous-région, et principalement au Nigeria, sont tous rentrés au pays, c’est normal que d’anciens cadres de la justice au Togo initient les citoyens à exproprier les ressortissants étrangers au Togo de leurs biens. Voilà des gens qui ont fait pourrir la justice togolaise. Quand des individus de cette moralité occupent une certaine classe dans l’administration publique, leur passage ne peut laisser en héritage qu’une administration et un professionnalisme difficilement récupérables. De grâce, en attendant que nous ouvrions une série de publications sur son parcours professionnel, nous gardons espoir que monsieur le magistrat va revenir par terre et laisser tranquillement le propriétaire jouir de son bien. Le fait que vous ayez occupé un tel poste, que vous soyez un homme influent du sérail ou que vous ayez amassé une fortune qui ne dit pas son nom ne fait pas tout de même de vous un hors-la-loi. S’il vous plaît, aidez-nous à ne pas revenir sur ce dossier. Abi-Alfa Existerait-il une phobie de l'islamophobie ? Les récents remous provoqués par une Proposition sénatoriale de résolution relative à la lutte contre l'islamophobie ont fait resurgir les vieilles antiennes sémantiques autour du terme « islamophobie » et ce débat n’est pas terminé du fait qu’un second texte se prépare en réaction à ladite proposition « islamophobie ». À cet égard, certains font preuve de beaucoup de formalisme détournant souvent le débat des enjeux réels : la lutte effective contre les actes et propos racistes et discriminatoires, notamment visant les musulmans. Ces verbiages nous font penser à d’autres qui visent entre autres les termes « racisme » ou encore « homophobie ». Sous prétexte que les prétendues races n'existent pas, le mot « racisme » perdrait de son sens. Ou encore, l'homophobie serait plutôt la peur de l’homosexualité et non la discrimination envers les homosexuel-le-s. En ce qui concerne le racisme grandissant ciblant spécifiquement les musulmans ou supposés tels, le terme le plus couramment utilisé est celui d’islamophobie. Malgré ses défauts, il s'est ainsi progressivement imposé au sein des différentes instances. Dans son acception généralement admise, l’islamophobie concerne les actes ou propos discriminatoires visant des individus ou des groupes sur base de leur islamité réelle ou supposée. La lutte contre l’islamophobie ne devrait donc pas être prise comme prétexte pour s’opposer à la liberté de critiquer ou de se moquer de l’islam en tant que religion. Cette lutte doit toutefois prendre en compte l’instrumentalisation de la critique idéologique de l'islam en vue d'inciter à la haine ou à la discrimination des musulmans. Il s’agit là d’une dérive qui consiste à considérer par nature l’islam comme violent, menaçant, partisan du terrorisme, impliqué de manière active et combative dans un « choc des civilisations » ou comme une idéologie politique, utilisée à des fins politiques et militaires visant à instaurer son hégémonie. La personnification de l'islam en particulier est une des voies détournées par lesquelles ceux qui entendent répandre leur haine. Des musulmans tentent de masquer leurs intentions sous le voile de la critique idéologique de l'islam. L'islam veut envahir l'Europe, l'islam est intolérant, l'islam veut ceci, l'islam veut cela, etc. Or, l'islam n'est pas une personne mais une idéologie religieuse. La critique personnifiée de l'islam s’attaque donc implicitement à la figure du « Musulman » qui devient l'incarnation matérielle d’une menace au départ purement idéologique. Ce procédé légitime la haine et la discrimination envers des individus au nom de la résistance à un danger fantasmé dont ils seraient tous les porte-drapeaux bien malgré eux. Pourtant, que partagent réellement les musulmans entre eux de spécifiquement islamique ? Pas grand-chose en réalité tant leur vécu quotidien est rythmé par des réalités sociales, économiques, familiales, etc. qui réduisent le facteur religieux à la portion congrue. Comme il en est d’ailleurs pour tous les autres individus. Au fond, la chose qu’ils partagent le mieux est peut-être l’expérience de l’exclusion sociale. Mais cette expérience ne leur est pas spécifique, elle appartient en général à ceux qui font partie des groupes et classes dominés. La vigilance doit donc être de mise tant la frontière entre la critique légitime de l’islam et l'incitation à la discrimination peut être poreuse. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à en jouer à coups de précautions oratoires dignes de la plus absurde des mauvaises foi. Les mêmes écueils sont d’ailleurs rencontrés dans d'autres débats comme en ce qui concerne l’antisémitisme et l’antisionisme. Nonobstant la situation au Moyen-Orient, il est évident que certains discours visent à légitimer la haine des Juifs sous couvert de critique de l’idéologie sioniste. Nous considérons donc l’émancipation des citoyens musulmans comme la finalité de la lutte contre l’islamophobie, qui doit donc être comprise comme synonyme de racisme antimusulman. Ce qui importe en fin de compte, c’est la situation qu’occupent les musulmans, au sens large du terme, dans les rapports. sociaux qui les lient à leurs concitoyens ou avec les diverses autorités. Le débat sémantique ne doit donc pas occulter ce triste constat : la lutte contre le racisme et les discriminations envers les musulmans reste trop peu efficace. C’est sur le plan des moyens concrets à mettre en œuvre pour y arriver que les avancées doivent avoir lieu. Il est dommage que, de ce point de vue, les puristes de la linguistique aient perdu leur verve. Soulignons une fois de plus à ce propos la courageuse proposition de résolution relative à la lutte contre l’islamophobie déposée par des sénateurs et sénatrices issu-e-s de la gauche et de la droite : preuve en est que des humanistes laïques existent encore dans tous les partis démocratiques. Quelles que soient les défauts du texte, et au-delà des vœux pieux, ces personnalités politiques exhortent le gouvernement à prendre des mesures concrètes en matière de lutte contre le racisme antimusulman. Car si le Premier ministre a clairement indiqué que « La Belgique condamne « L'islamophobie »[2], il reste encore à matérialiser cette profession de foi. Par ailleurs, une autre proposition de résolution émanant du Mouvement réformateur est en cours d’élaboration. Malgré d'éventuelles divergences sur la forme, nous espérons que cette initiative s'orientera selon les mêmes perspectives sur le fond. Quant à ceux chez qui l’usage du terme islamophobie engendre une phobie incontrôlée, libres à eux d’en proposer d’autres et de faire cesser l’absurdité de cet éternel débat sémantique. À moins que la vacuité de leurs propos ne tente de dissimuler le déni d’une forme spécifique de racisme à l’encontre des musulmans. Spécificité qui s’explique notamment par la dangereuse banalisation des propos antimusulmans dans le débat public et qu’ils contribuent, volontairement ou non, à renforcer par leurs discours formalistes. Au final, la politique c’est un peu comme la météo, on peut se tromper mais le principal est que le lendemain soit moins sombre... Fouad Benyekhlef et Azzedine Hajji & Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV RELIGION L'Arabie Saoudite ouvre son premier complexe sportif pour femmes. Michael Jackson comptait se convertir à l’islam. Porte-drapeaux historiques de l’Arabie Saoudite, les deux premières athlètes saoudiennes, une judokate et une coureuse, qui participèrent, voilées, aux JO de Londres 2012, faisaient figure de pionnières des valeurs sportives dans un royaume ultra-conservateur qui n’est guère enclin à les promouvoir auprès de la gent féminine. Ce petit pas dans un stade portant haut l’idéal Olympique a-t-il permis de franchir un grand pas à l’intérieur des frontières saoudiennes, en abolissant certains carcans du rigorisme religieux ? Après avoir, début mai, légalisé la pratique du sport féminin dans les écoles privées de jeunes filles uniquement, selon les règles très strictes de la charia, l'ouverture historique du premier centre sportif dédié aux femmes dans la province d’Al Khobar semble confirmer les frémissements d’un assouplissement des mentalités, dont se félicitent les nombreuses personnalités féminines, parmi lesquelles figurent des femmes d’affaires saoudiennes de premier plan, qui se sont pressées à son inauguration. Ce complexe à nul autre pareil, qui dispense des cours de sport, de karaté, de yoga et propose des programmes d'amaigrissement, sous la houlette de saoudiennes formées à l’étranger pour la plupart, dont une femme qui est ceinture noire de karaté, a vu le jour après avoir obtenu une licence de la direction générale de la Jeunesse. Les vertus « d’un esprit sain, dans un corps sain » seront certes appliquées avec toutes les restrictions qui sont la marque de fabrique de la monarchie absolue, mais cette avancée qui, encore faut-il l'espérer, ne sera pas un progrès alibi, n'est pas à minorer dans un pays où les femmes vivent toujours sous tutelle et n’ont pas le droit de conduire. En déplacement à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), Jermaine Jackson, frère aîné de Michael, a fait quelques révélations sur le roi de la pop décédé en 2009. Il s’est confié. au quotidien The National qui paraît à Abu Dhabi. Selon Jermaine, son frère Michael comptait se convertir à l’islam. Jermaine Jackson a donné quelques informations sur la relation de Michael avec l’islam. Il se souvient avoir ramené pour Michael plusieurs ouvrages traitant de la religion musulmane qu'il avait achetés au cours d’un voyage en Arabie Saoudite. Michael Jackson, qui était un grand lecteur, a lu tous ces livres, au nombre de six. Jermaine a affirmé qu’il était absolument convaincu que "Michael avait accepté l’islam dans son cœur." Jermaine révèle par ailleurs que les personnes en charge actuellement de la sécurité et de l’éducation des enfants de Michael Jackson se sont converties à l'islam. Dans ce même entretien, il a expliqué les raisons de sa présence à Abu Dhabi. Il est actuellement en négociation avec des investisseurs en vue d’ouvrir dans cet émirat un parc de loisir consacré à l’histoire musicale de la famille Jackson. Les mauvaises pensées. Les efforts pour la prière. Allah a accordé à un homme. La guidée, ainsi que le bienfait de goûter la douceur de la foi, puis lui a ouvert le domaine de la compréhension et la connaissance de ses versets. Ensuite, sa situation s'est inversée et il a perdu la douceur de la foi. Par la suite, son cas s’est aggravé avec des pensées anxieuses et des suggestions maléfiques ; parmi ces suggestions maléfiques, il y a des choses qui, si elles étaient prononcées, le feraient sortir de l’islam, en sachant qu’il n’est pas d’accord avec ces suggestions. Que doit-il faire pour redevenir comme il était auparavant ? Par rapport à cela, chers frères, sachez qu’Allah le Très-Haut, par Sa sagesse, n’a pas descendu une maladie sans qu’Il ne descende aussi son remède. Même les choses abstraites et psychiques, Allah leur a descendu un remède. Et quel est ce remède ? Le remède est ce qui est parvenu du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, lorsque les Compagnons sont venus se plaindre à lui des pensées qui leur venaient à l’esprit, et pour lesquelles ils auraient préféré être. précipité du ciel, plutôt que d’en parler. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, leur a donc ordonné d’arrêter de penser à cela, et de demander protection auprès d'Allah contre Satan le lapidé. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Les gens ne cessent de se demander qui a créé ceci et qui a créé cela, jusqu’à ce qu’ils disent : ‘Qui a créé Allah ?’ » Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit aussi : « Et si un d’entre vous trouve [ces pensées] en lui, qu’il demande protection auprès d'Allah, et qu’il s'en débarrasse. », c’est-à-dire qu’il demande refuge auprès d’Allah contre Satan le lapidé et qu’il se détourne complètement de ces pensées. Et ce genre de pensées, de même qu’elles surviennent à propos du Créateur, elles peuvent aussi survenir dans les actes d’adoration : une personne pratique ses ablutions complètes et Satan lui suggère : « Tes ablutions ne sont pas complètes », et la personne recommence ses ablutions à nouveau, et Satan dit à nouveau : « Elles ne sont pas. » complètes ». La personne retourne encore et recommence ainsi de suite... Donc, le remède radical contre ces suggestions maléfiques est de s’arrêter, c’est-à-dire de demander protection auprès d’Allah et que tu cesses [d'y penser]. Si tu as pratiqué tes ablutions une première fois et qu’il t’arrive de douter que tu les aies faites ou non, dis-toi alors qu’il en soit ainsi et ne recommence pas tes ablutions, et ne tiens pas compte [des doutes]. À ce frère qu’Allah a guidé vers la foi, qui a goûté à sa douceur, qui s’est accrue dans son cœur et qui, par la suite, a été en proie aux suggestions sataniques, nous lui disons : « Réjouis-toi car, certes, ceci est la foi authentique et Satan ne vient qu’avec ces suggestions maléfiques que pour te dévier de la foi. Cherche donc protection auprès d’Allah, cesse [d’y penser] et n’en tiens pas compte. » On a dit à Ibn ’Abbâs, qu’Allah l’agrée : « Les juifs disent : « Certes, nous n'avons pas de mauvaises pensées dans notre prière. » Ibn ’Abbâs a dit : « Ils ont raison. Satan ne s'occupe pas d’un cœur [déjà] dévasté. Les cœurs des chrétiens et des juifs sont dévastés, et est-ce que Satan va venir le corrompre alors qu’ils le sont déjà. Certes, Satan s'attaque à la bâtisse solide pour la détruire ; quant à la bâtisse détruite, Satan ne s’y intéresse pas. Ceci prouve que plus la foi en Allah, exalté soit-Il, est ancrée dans le cœur d'une personne, plus Satan le perturbe avec ce genre de mauvaises pensées, et le remède à cela est de chercher refuge auprès d’Allah, et de chasser ces pensées. Enfin, je dis au frère qui pose la question : « Réjouis-toi, tant que se présentent ces mauvaises pensées, et que tu cherches refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit, et que tu t’en éloignes, elles ne te feront aucun tort, si le Très-Haut le veut. » Comment faire lorsqu’on est incapable d’accomplir ses cinq prières, malgré l’effort fait pour les accomplir ? La question n’est pas claire. En effet, que veut-il dire par l’incapacité à accomplir la prière ? S’il sous-entend par cette incapacité Le fait d’être malade, alors dans ce cas-là, il priera selon ses possibilités, comme Allah dit : « Craignez Allah comme vous pouvez » (Sourate El-Taghâbun verset 16). Par contre, si cette personne sous-entend par cette incapacité le fait de ne pas faire la prière sans aucune raison, comme ceux qui prétendent ne pas pouvoir être assidus à leur prière sans aucune excuse, alors ceci n’est pas valable en Islam. En effet, la capacité prise en compte pour imposer à une personne un acte est celle avant l’acte, qui est le fait d’être sain de corps. Ainsi, si son corps est sain et s’il peut faire la prière, alors il lui est obligatoire de prier. De plus, ce n’est pas vrai de dire qu’il est incapable de prier, car chaque personne détient un choix dans ses actes, comme Allah dit : « Pour celui d’entre vous qui veut suivre le chemin droit. Mais vous ne pouvez vouloir que si Allah veut, Lui le Seigneur de l’Univers » (Sourate El-Takwir verset 28 et 29). Il faut donc qu’il demande protection à Allah et qu’il se repente des péchés. qui l’éloignent du droit chemin, qu’il s’abstienne d’accomplir des péchés en étant sincère dans son repentir, et qu’il se confie à Allah, qu’il Le supplie pour qu’Il lui facilite d’accomplir cette prière comme le veut l’Islam. La sentence concernant la rupture des liens familiaux. J’ai un fils de vingt ans, étudiant à l’université, qui se dispute tout le temps avec sa mère, sous prétexte qu’elle gronde sans cesse ses frères à la maison, et depuis deux mois, il ne lui parle plus ; il rentre à la maison, mange, boit et dort, mais il ne la salue plus. Quelle doit être mon attitude vis-à-vis de ce fils, sachant que je l’ai déjà conseillé maintes fois, mais en vain ? Faites-nous profiter de votre science, qu’Allah vous récompense. Celui-là est un ignorant et il a commis un péché énorme, et une grande rupture. Nous demandons qu’Allah nous guide et le guide. Ton devoir est de le mettre en garde contre cela, de l’empêcher de continuer, même en le frappant, s’il le faut, ou en lui interdisant le foyer ou autre moyen. d’éducation appropriée aux circonstances, si les paroles sont sans effet. Il n'y a pas de mal à informer la police religieuse, ou à le traduire devant un tribunal (islamique), si le père ne peut remédier à la situation. Qu’Allah lui donne la raison. Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV SOCIETE S.O.S. / Le journaliste à l’épreuve de la carotte Plus que la censure, le plus grand fléau qui mine de nos jours le journalisme est la corruption. La corruption, quand elle réussit sa politique, accouche immanquablement de la soumission. Que vaut alors un journaliste soumis ? Pour neutraliser le côté critique de la plume, les méthodes sont aussi variées qu’efficaces et dans un environnement miné par la pauvreté, ça marche. Avant le vent de l’Est, nous avions connu des années d'assujettissement consenti aux dictatures. Il ne pouvait pas en être autrement. Plus le temps passe, plus les espaces des libertés s’élargissent, plus le métier se modernise et moins le journaliste se montre engagé. La presse semble tous les jours s’éloigner des populations opprimées. La corporation s’organise en castes. La bande qui se soumet pieds et mains liés, celle qui joue à l’équilibrisme et celle qui, tant bien que mal, s'accroche à la critique. Pour une corporation sans balise et donc qui peut accueillir tout le monde, il n'est pas aussi aisé de contrôler le côté moral de l’exercice. Des journalistes aux ordres de l'État, qui se font connaître comme tels, semblent être une race compréhensible. Elle a divorcé avec l’hypocrisie et joue à visage découvert, la carotte en main. C’est la bande qui se veut centriste qui semble être plus à plaindre. Face à l’oppression, décider de garder une neutralité, c’est prendre partie pour l’oppresseur, dira l’autre. Cette race a malheureusement le vent en poupe dans notre environnement. Au gré des événements, elle oscille ; quand elle est avec l’oppresseur, elle s’étonne de l’opprimé et vice versa. Cette catégorie tient sa carotte par derrière, mais la bouche est pleine et elle n’arrive plus à parler. Elle est dans toutes les sauces et au gré du vent et des intérêts, elle peut dire oui ou non et parfois oui et non au même moment. Elle a divorcé avec le courage professionnel, son talent c’est pour permettre au système de brouiller les cartes, de créer et équilibrer le débat au gré des événements politiques. La troisième classe enfin, c’est celle de ceux qui ont mis leurs talents au service de la lutte contre la pauvreté, les mauvaises conditions de vie, la violation des droits humains. Contre elle, le régime ne baisse pas les bras. Lois liberticides par ici, opération de charme par-là, intimidations et menaces au pire des cas. Tout est mis sur le terrain pour décourager cette bande, car l'autorité sait que quand elle arrive à décourager un journaliste, elle fait reculer 20. L’énergie éthique qui soutient cette race est de ce fait perpétuellement menacée. Si les regroupements des professionnels ne font rien sur le plan international vis-à-vis de notre pays, cette race peut tomber. Son potentiel critique peut s’effondrer. Ainsi, si rien n’est fait, ce petit noyau en voie de disparition peut basculer dans la plus grande partie du journalisme qui s'est rangée du côté des puissants et des élites. Il existe encore des journalistes courageux, capables de mettre leur vie en danger au nom de la vérité, mais combien sont-ils ? Le cercle se restreint tous les jours que Dieu fait. La machine de la corruption est à quelques égards plus foudroyante que la force politique. Pour neutraliser la volonté combative et l'éthique d'un individu, les moyens de pression utilisant la corruption s'avèrent beaucoup plus efficaces que la censure directe. Les journalistes étant plus vulnérables à l'argent, au pouvoir, à l'égocentrisme qu'à la menace directe. Quand nous comptons de nos jours au Togo des journalistes "élus” du pouvoir et qui siègent dans des conseils d’administration, qui deviennent des négociateurs invétérés du régime et appartiennent à tous les voyages pendant qu’ils regardent les autres d'en haut, vous devez comprendre ! Si La menace en temps normal stimule le courage, la corruption anéantit sur toute la ligne la force combative. Les mécanismes de la censure sont évidents, mais nous ne devons pas sous-estimer les conséquences de la corruption. Que faire alors pour résister aux "gratifications" ? Elles semblent anodines et sans grandes conséquences, mais elles scellent l'esprit. Il n’est toujours pas aisé d’être hypocrite. Dès que l’on sait que les gens savent qu’on s’est douché en catimini au flot de la grande rivière, l'image de soi s’en retrouve durablement souillée. Et à partir de cette souillure, un moyen de pression est né et cette pression a toutes les chances d’augmenter. Mais, même à ce stade, on peut se racheter, par un nettoyage violent. Sans cela, le journaliste avance inexorablement vers l’anéantissement total de son esprit critique, vers la soumission à ses maîtres, vers l'assujettissement. Le foin est parvenu à faire des médias ce qu’ils sont devenus. Des cellules serviles se créent tous les jours et se font. Appeler associations de journalistes. Ce climat a progressivement anéanti toute solidarité entre journalistes. L’autre danger, c’est que, quand on pactise avec un système qui n’a pour arme que d’inféoder la presse, il est quasiment impossible de se révolter contre les « nouveaux maîtres » ou d’oser quelques vérités sur le climat politique : « c’est toi-même qui dis ça ? ». Quelques années dans cette façon de faire ont installé une sorte de résignation. Les journalistes se disent : « de toute manière c'est comme ça, je ne pourrai pas changer le système ». Cette chute du courage éthique a ouvert la porte à tous les dérivés de la corruption. Les meilleurs ne sont pas forcément les bienvenus. Dans un monde où l'éthique et le courage ne sont pas un modèle, il est aisé de ne pas être un héros. Le système s'est bien auto-ficelé. En passant du côté des nantis, les journalistes se sont coupés du peuple, cela donne à réfléchir, encore faut-il des volontés sur le plan national qu’international, pour tenter une solution. Après des années de soumission aux "puissants", il est difficile de se libérer de leur emprise car « le despote » n'est pas extérieur, mais il habite le journaliste lui-même. Et pourtant, l'oppression devait normalement stimuler le courage. Lorsqu’aux temps jadis les journalistes étaient censurés par le politique, la lutte contre cet oppresseur extérieur stimulait leur valeur héroïque, leur solidarité, leur goût pour la liberté, pour l’éthique et la déontologie. Mais à présent, l’oppresseur n’est plus extérieur au journaliste. Si nous voulons nous libérer d’un système ayant tout simplement utilisé nos faiblesses, nous devrions au préalable éviter de dîner avec le diable, si longue soit la fourchette qu’on tient. La Rédaction L’éducation au Togo : quelle gestion ? L’éducation est tellement un point essentiel pour le développement d'un pays qu’il importe de porter une attention particulière. Un regard sur la façon avec laquelle elle est gérée impose une analyse évidente. La défaillance dans la gestion. Alors qu’il Claironne que tant vaut la Nation, tant vaut l’école, les différents gouvernements du Togo ont toujours brillé par leur négligence face à l’éducation. Négligents en ce sens que même l’observateur le moins averti ne peut pas rester insensible à nos réalités. Et pourtant, l'instruction de la masse reste un levier pour le développement de tout pays. Il est à noter que tous les pays développés le sont à partir de leur éducation et de ce qu’ils consentent pour la recherche. Nous disions entre-temps que l'éducation est le dernier souci des dirigeants. Oui, elle l’est d’autant que les acteurs de la machine éducationnelle sont négligés, laissés à eux-mêmes et ne sont pas considérés dans ce pays. Inutile de rappeler que mal payé, l'enseignant togolais est mal nourri, mal logé, sans oublier qu’il travaille dans des conditions impossibles et pitoyables. Depuis l'autorité suprême jusqu'à la plus basse sphère de la prise de décisions, toute la chaîne est passée à côté de son rôle. Insouciance ou incompétence, les deux. semblent couplées et le tout débouche tristement sur la démission. L’éducation, tous ont été insouciants ou autrement, tous ont fait fi de la situation de l’éducation de ce pays. Rappelons que ce pays n'a connu que des cabinets éducatifs marionnettes, fantômes et la plupart soucieux de leur portefeuille que de la qualité du travail à faire. D’Agbetiafa à Solitoki en passant par Tchalim Tchaa, Kozah, Bamouni Baba Stanislas ou encore Legzim pour ne citer que ceux-là, tous n’ont pensé qu’à leur poche ou à leur poste puisque tous n’ont été installés que par ambition politique et non par vocation professionnelle. La preuve est le résultat que nous avons de notre éducation aujourd’hui. N’est-ce pas là une irresponsabilité de la part de l'autorité suprême de l’État ? De l’irresponsabilité de l’autorité suprême, oui, si nous revoyons la manière dont ces ministres-là ont été nommés. Souvent ce ne sont pas des gens formés à la pédagogie et pire, certains parmi eux sont des vétérinaires, comme si les apprenants togolais sont... des animaux qu’il faut soigner. C’est le cas par exemple de Tchaa Kozah qui a fait une réforme intempestive juste pour renflouer les poches. De cette réforme, on garde de très mauvais résultats jusqu’aujourd’hui. Les apprenants sont mal formés puisqu’ils ratent souvent la base depuis le primaire. Toutes les sociétés de ce monde ont évolué à partir de l’éducation et la recherche, mais notre cher pays, le Togo, reste muet, aveugle, voire insensible à tous les vents de développement. Si l’on ne sait pas où il va, il doit savoir quand même d’où il vient ou, à défaut, savoir où il est. Alors, au lieu que ce pays avance ou progresse, il ne reste pas seulement stagnant, mais il recule. Approches de solution Notre premier souci est d’attirer l’attention des responsables sur la gestion de l’éducation au Togo. À cet effet, pour que ce pays sorte de ce pétrin, il importe, et cela est urgent, que les autorités prennent conscience de la portée de cette volonté manifeste de négliger les acteurs de l’éducation, du plus petit au... plus grand, c’est-à-dire de la base au sommet ou du pré-primaire à l’université. Nous pouvons sortir de cette honteuse situation si nous nous engageons honnêtement et de façon ferme. Il faut, dans ce cas, opter pour un comportement responsable et digne en choisissant les acteurs de façon non partisane et non régionale et en mettant les gens qu’il faut à la place qu’il faut. Pour y parvenir, il faudra des états généraux de l’éducation afin de cibler et trouver des remèdes idoines à ce problème. Il importe aussi d’améliorer les infrastructures de l’éducation afin d’offrir un cadre acceptable pour les acteurs de l’enseignement. Enfin, il faudra aussi que les autorités s’interrogent sur leur devoir : « Il faut donner à César ce qui est à César », autrement dit « si l’on n’a pas coiffé le lépreux, que l’on lui remette son argent ». Que les autorités pensent vraiment à l’éducation, auquel cas ce sera une débandade totale dans les rangs de la jeunesse dans un futur très proche. Bang’na Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013 RV REPORTAGE Œuvres humanitaires de l’AMA Des personnes handicapées bénéficient d’un don L’Agence des Musulmans d’Afrique (AMA) est une organisation que l’on ne présente plus. Créée en 1981 et présente au Togo depuis 1989, l’AMA s’est illustrée dans son engagement permanent au service des démunis. Installée dans toutes les régions du Togo, ses actions couvrent tout le pays, des grandes villes aux hameaux les plus reculés. Aussi diversifiés que nombreux, les champs d’intervention de l’AMA s’étendent à tous les secteurs socio-culturels. Au nombre de ses réalisations au Togo, on recense des écoles, des orphelinats, des centres socio-médicaux, des centres de formation professionnelle. À la différence de beaucoup d’autres organisations à caractère religieux, et comme pour confirmer que la pauvreté n’a pas de couleur, l’AMA a toujours maintenu ses portes ouvertes à tous les nécessiteux sans aucune distinction. Ces différentes campagnes de dons qui s’organisent périodiquement à travers tout le pays. transcendant les clivages religieux et l’impose comme une des grandes ONG d’utilité publique du Togo. Des vivres (riz, huile, dattes...) aux non-vivres (habits, médicaments, documents, béquilles, fauteuils roulants, cannes...) en passant par les prestations de soins médicaux et les différentes prises en charge, ils sont des millions de personnes à avoir bénéficié et qui continuent de bénéficier des bienfaits de l’AMA au Togo. Fidèle au principe d'être utile sans être forcément visible, l’AMA constitue un allié de poids dans les différentes politiques de lutte contre la pauvreté élaborées et mises en œuvre par les autorités du pays. Mieux, elle incarne et illustre si bien la présence musulmane dans l’engagement citoyen qui a toujours fait défaut à la plupart des organismes à caractère islamique. Dans cette optique, l’AMA vient encore de s’illustrer par une œuvre humanitaire au profit des personnes handicapées dont ce reportage fait cas. L’après-midi du 28 mars dernier, l’Agence des Musulmans d’Afrique (AMA) a fait don de cannes, du matériel roulant, de friperie, etc. aux handicapés réunis en Association Nationale des Handicapés. C’est Madame PINDA AKOUA, épouse BO-WESSIDJAOU, directrice du Centre National d’Appareillage Orthopédique (CNAO) qui a réceptionné le lot des mains de KAMEL JAOUAD, directeur général de AMA. Pour « apaiser la souffrance des populations, en particulier les handicapés, cette action qui vient à point nommé, s’inscrit dans le cadre des objectifs de AMA qui est une association internationale », à en croire KAMAL JAOUAD, directeur général de AMA. Selon lui, ce don est destiné aux Togolais sans distinction de sexe ni de religion car, bien que c’est une association musulmane, ses œuvres d’ordre humanitaire ne doivent pas souffrir d’aucune discrimination. Il a rappelé également qu’il y a des centres sociaux éducatifs à l’intérieur du pays avec plus de 1260 orphelins. Afin de rendre les actions de l’association beaucoup plus efficaces, « nous sommes en train de travailler, pour atteindre les... » Objectifs en collaborant, en participant et en contribuant pour les efforts que l’État et les autres organismes font pour appuyer les masses et les catégories sociales défavorisées », a-t-il fait savoir. Quant à Madame PINDA AKOUA, directrice du CNAO, « je suis vraiment émue d’avoir ce matériel, un lot important de cannes, de béquilles, de fauteuils roulants pour nos frères et sœurs handicapés. Je ne peux que remercier AMA pour cette collaboration entre elle et le centre national d’appareillage orthopédique. » Et de conclure : « c'est un don qui m’encourage à mieux faire et à aller de l’avant. » En rappel, quelques 500 personnes handicapées ont bénéficié de ce don. Quelques photos archives des réalisations de l’AMA : Une mosquée réalisée par AMA. Le Directeur de AMA prononçant un discours lors d’un concours de récitation. La photo de famille après la remise des prix. Un forage réalisé par AMA. Le Rendez-vous N° 188 du 06 juin 2013. bibo:issue 188 bibo:numPages 8 -- o:id 31487 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31487 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31492 31839 31840 31841 31842 31843 31844 31845 31846 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4348c98ac96cdfe37c3837eafb83a49d2ed5a81f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c759d45532c3d4458ece2371766e2b63a82297b5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/135760314c32683c2ba882e341b647f2bbf3ecab.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ba84c62f09cd272ee69af410a5c33888adcbe05e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6790b93a32ed2f205f2a0a52f16a2d6737edb60f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e11bd077c414e2e2e9fcafc6e70815e81a5f58c6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4dcd2af499da5e35fecf0450031ac6eee796a8fb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c73141c717eb8cc2cebab003c8b2ef99542b560d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c9849ea4af2a4289a5ef3f6fb12e7ed65dbd3901.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #187 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15592 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28033 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31359 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31362 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-05-30 dcterms:identifier iwac-issue-0001318 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Incendies des marchés, signes des fins Hadj 2013, le régime et la politique de la terre brûlée, les crimes. La commission et les agences à couteaux tirés. Adji Otèth Ayassor Noupokou Damnai fytu jMWdt & ^m<^ -^om, c’est Miic m www.rv-togo.info RV POLITIQUE. Depuis sa cellule, Mohamed Loum lance un appel à la Communauté internationale et pointe un doigt accusateur sur le chef de l’État. « Je m’appelle Mohamed Loum. J’ai été arrêté en complicité avec un ami qui s’appelle Tony Sodji, un journaliste qui vient à des manifestations de l'opposition, de l’ANC, de l'Arc-en-ciel et du CST. Ce journaliste m’a fait tendre un piège. J’avais confiance en lui, parce qu’il vient à toutes les manifestations. Il vient faire des reportages des manifestations de l’opposition et ce monsieur, malgré toute la confiance que j'avais en lui, m’a donné un rendez-vous dans un bar avec ses amis, soi-disant qu’ils veulent qu’on parle des affaires politiques de ce pays. Le rendez-vous c’était le 18 janvier 2013. Il m'a donné ce rendez-vous. dans un bar. À mon arrivée à ce rendez-vous à l’endroit qu’il m’avait indiqué, je n’ai plus vu ce journaliste. C'était un piège qu’il m’avait tendu avec des forces armées qui étaient en civil. Ils m’ont pris de là-bas, de ce bar. J’étais bastonné, frappé à sang. On m'a pris cagoulé et transféré à la gendarmerie. Je suis resté à la gendarmerie pendant dix jours. J’ai été torturé. Ils m’ont amené à l’ANR pour ce que je n’ai pas fait, je ne savais même pas. On me torturait. On m’a frappé, branché à des courants, fait tout ce qu’ils voulaient faire. Il y avait le capitaine Agbenda, le capitaine Yanani, avec des officiers comme Nakpane, Alidou, ... Les gens m’ont pris, ils m'ont envoyé à l’ANR. J’ai été frappé. Ils m'ont fait tout ce qu’ils voulaient de moi. Pendant 21 jours, ils m’ont torturé pour ce que je n’ai pas fait. Ils me disaient de coopérer, de mentir sur les opposants pour ce qu’ils n'ont pas commis, de dire que ce sont eux qui ont brûlé le marché de Kara et de Lomé. J'ai fini par accepter ce qu’ils m’ont dit. Ils m'ont frappé, frappé d'accepter. J'ai fini par accepter parce que j'étais entre la vie et la mort. Il n'y avait pas de visite. Je n'avais pas le droit de recevoir de visite. Aucun membre de ma famille ne savait où j'étais. Quand ils ont fait venir la presse, ils ont dit que je dise à la presse que ce sont les opposants qui ont brûlé le marché. J'ai fini par dire, parce que j’étais à l’agonie. J'ai dit cette réalité qui était fausse, qui était un mensonge organisé par le gouvernement togolais. Quand ils ont fini par faire ce qu’ils avaient à faire, ils m’ont pris de ce camp pour me ramener à l’ANR. Je n’ai pas de visite, aucun parent ne venait me voir. Ils m’ont fait tout ce qu’ils voulaient faire. Le capitaine Agbenda, le capitaine Yanani, et le capitaine Akakpo étaient dans le coup avec le ministre Yark Dame-hane. Ce sont ces gens qui ont tout fait, qui ont financé. Quand ils ont fini de me torturer, j’avais des rendez-vous chaque fois avec le procureur, avec le juge d’instruction. Tout ça. était programmé avec la justice. Il y avait une condition : ils avaient organisé tout ça à cause des élections législatives qui arrivent. Ils voulaient mettre les opposants comme OBUTS, l’ANC, et les autres partis politiques comme le MRC, ceux d'ARC-EN-CIEL et du CST, tous ces partis politiques, on voulait les coffrer pour les mettre en prison pour une fausse affaire. Ils ont fait tout, ils m'ont torturé. Ils m’avaient donné des choses que je devais jeter dans les maisons des opposants pour des gens qui n’ont rien fait. Je n’ai pas voulu. Malgré la conférence de presse qu’on a faite le 25 janvier à la sortie de la gendarmerie, ils ont encore eu des coups qu’ils m’ont proposés afin que je puisse faire en sorte qu’on mette tous les opposants en prison. Je n’ai pas accepté. Ils m’ont frappé, ils ont continué toutes les tortures. Les visites étaient interdites. Je n’avais pas le droit de parler. J’étais dans une jungle inédite. Je n’avais pas le droit de m’exprimer, ils m’ont menacé. de tout, de pas de secours. Ni opposant, ni parent, ni les gens des droits de l’homme, personne ne pouvait me voir. C’était très difficile de me voir. Lorsque la Communauté internationale, la femme du HCDH, Mme Ige, venait me rendre visite, c’était avec des difficultés. Quand elle est là, après quelques minutes, on demande le départ. Malgré cela, après avoir fini de me torturer, de faire tout ce qu’ils veulent, comme ils ont vu que maintenant, ils n’ont plus le choix, ils sont venus négocier avec moi, me dire qu’ils ne vont plus me faire quelque chose jusqu’à un temps. À partir du mois de mars, ils ont arrêté de me frapper. Ils m'ont fait un passeport diplomatique soi-disant que je suis le petit-fils de feu Eyadéma Gnassingbé. Ils m'ont donné beaucoup d'argent. Ils m'ont ouvert un compte bancaire de plus de 10 milliards qu’ils m'ont donné dans un compte en pensant que si je finis de coopérer avec eux pour mettre les opposants en prison, c’est cet argent qu’ils vont me donner ; je vais aller vivre en Asie où. Ils m'ont donné une maison. Ils m’ont tout promis. Je n’ai pas voulu. Dans la journée du 21 mars, on m’a fait interroger avec des opposants comme Agbéyomé Messan. Ce monsieur, nous étions là avec ses avocats : Me Améganvi, Me Gally et Me Apévon. Nous étions tous là avec mon avocat qui était présent. L'avocat même, je ne le connaissais pas. C’était la première fois qu’on se voyait le 21 mars. J'ai démenti toute cette mascarade qui se passait et qui était organisée même avec le président de la République. Il était au courant de tout ce qui se passe. Ce ne sont que des trucs morts. Ils m’ont tout fait. Là où je vous parle maintenant, je suis à l'agonie. Mais malgré qu’ils m'ont fait transférer à la prison civile de Lomé, ces gens continuent de faire ce qu’ils ont à faire pour m’influencer afin que je puisse revenir sur le contrat qu'ils avaient commencé avec moi. Je n’accepte pas, je ne veux pas. Même s’ils me proposent tout, je ne vais pas accepter. J’ai refusé tout. Ils sont là, tout ce qui se passe est. Archifaux. Ils ont organisé ces choses à cause des élections. J'invite l'UE, la France et l’Allemagne à s’asseoir pour trouver un consensus sur la politique togolaise. Le peuple togolais est fatigué. Le président de la République sait bien que ce ne sont pas les opposants qui ont organisé ces coups. Ces coups ont été organisés par le gouvernement. Ils ont refusé de faire sortir les résultats qui ont été proclamés par les enquêteurs français. Le procureur de la République, le juge d'instruction, je les connais. Ce sont des gens corrompus. Ils n’ont plus autre chose à faire. Nous sommes actuellement dans une situation où nous ne savons plus quoi faire pour que ces gens puissent nous libérer. Là où je suis, toujours le sang coule sur moi. Ils m’ont refusé toute visite sanitaire d’un médecin. Quand je suis arrivé, ils ont fait venir un médecin d’État. Même un paracétamol de 25 F, ils ne m’ont pas acheté. Ces gens m’ont fait trop de mal. Là où je suis, mes jours sont comptés. Maintenant, où je suis, j'essaie. Seulement de vous dire que je demande de l’aide. Que la Communauté internationale puisse nous aider. Aider tous les enfants. Actuellement, nous sommes tous séparés. Nous ne sommes pas tous dans la même prison. Moi, là où je suis, je demande de l’aide à la Communauté internationale, à la France, à l’Allemagne et à l’UE de trouver un consensus pour sortir de cette difficulté. Je demande pardon à la Communauté internationale. Venez à notre aide ! Venez à notre aide pour que nous puissions sortir de cette difficulté. Là où nous sommes, on n’a pas le choix. L’opinion internationale doit comprendre aujourd'hui où nous sommes arrivés. Ces gens n’ont plus de responsabilité de gouverner ce pays. Ils sont incapables depuis des décennies, et ce sont des gens qui me cherchent depuis qu'ils ont voulu ma mort. Ils ont pris la photo des opposants innocents qui ne savent rien de ce qui se passe. Ils ont organisé ce complot. Des gens barbares, des gens sadiques auxquels nous sommes confrontés. Nous vous demandons pardon. Par la grâce de Dieu, venez à notre aide. Ayez pitié de ce peuple. Ce peuple est fatigué. L'opinion internationale doit comprendre. Là où nous sommes, nous ne pouvons plus supporter le gouvernement auquel nous sommes confrontés. Nous sommes dans une jungle inédite. C’est vous seuls qui pouvez nous aider pour qu’on puisse trouver un consensus pour nous faire sortir de cette prison. Nous souffrons beaucoup, surtout moi, et mes frères sont malades, des gens comme Alphonse Kpogo, Adja Gérard, Apollinaire, Jean Eklou. Ces opposants qu'ils ont mis en prison sont tous malades. Mon cas est plus grave, je demande chaque fois qu’on puisse m’évacuer pour des soins, ils refusent. La liberté aussi, ils refusent ; une liberté pour tous, ils refusent. Nous ne savons plus ce que nous devons faire. Le président Faure le sait bien. Ils savent que là où nous sommes, ils ne sont plus capables de faire cette manigance, parce qu’ils comptaient sur moi. Ils se disaient que j’étais le seul espoir qui pouvait les sauver à mettre les... opposants en prison. Mais comme ils n’ont pas pu, la colère qu’ils ont sur le cœur, ils la mettent sur nous. Je demande à la Communauté internationale, à M. François Hollande, de jeter un coup d'œil sur la vie politique togolaise. Ça fait 50 ans de gouvernance. Ce gouvernement nous a appris seulement la torture, le sexe, la drogue, l’alcool, le mensonge, la calomnie à outrance. C’est tout ce que ce gouvernement connaît. Les étudiants ne sont pas payés, les élèves, les travailleurs ne sont pas payés ; toujours les grèves, les enfants tués, assassinés. Nous demandons à l’opinion internationale, au Secrétaire Général Ban Ki-Moon, de venir nous aider. Le peuple est fatigué. Si vous me recevez, sachez que c’est de la part de Mohamed Loum, au nom de la communauté togolaise, au nom des responsables qu’ils ont mis en prison innocemment pour des choses qu’ils n’ont pas commises. Ils m’ont promis de l’argent, un passeport et tout, une maison pour me mettre dedans en complicité avec le ministre Yark. Les juges, tous ces gens sont au courant. Ce n’est qu’une manigance que ces gens ont organisée pour les élections législatives. Répondez à l'appel en faveur du Togo ! Transcription d’un élément sonore enregistré en mai 2013 Seconde intervention Mohamed Loum cite les noms de Ingrid Awadé, Félix Katanga, Djimon Oré, Yark Damehane, Abass Bonfoh, Charles Debbasch, y compris Faure Gnassingbé. Cette affaire d'incendie, je vais vous en parler pour que vous puissiez comprendre. Cette affaire, c’est un truc qui a été spécialement organisé à cause des élections législatives qui doivent se dérouler au Togo. C’est quelque chose qui a été organisé par le gouvernement RPT-UNIR-UFC. Les complices de ces actes, ce sont eux qui m’ont encore manipulé et torturé pour que je puisse collaborer et citer des innocents qui ne sont pas coupables dans cette affaire d’incendie des marchés de Kara et de Lomé. Le gouvernement togolais a toujours bafoué la constitution et toutes les réformes pour incarcérer les opposants de l’ANC et d’OBUTS et des. responsables du CST. J’ai voulu dire à la Communauté internationale, à l’Union Européenne, de tourner un regard vers le Togo dans ces affaires d’incendie. Ces gens qui ont organisé ces choses, je les connais. Ce sont eux encore qui m’ont pris et m’ont torturé pour qu’on puisse organiser ces mensonges pour coffrer les opposants et changer la constitution togolaise pour que le président Faure reste au pouvoir. J'ai eu des rencontres avec ces gens. Dans cette affaire d'incendie, il y a eu beaucoup de responsables de ce gouvernement qui m’ont manipulé avec des pressions pour que je puisse donner une chance pour m’aider à voyager avec l’argent qu’ils m’ont donné. J’ai rencontré de grandes personnalités, des gens comme le ministre Oré Djimon, des gens comme Félix Katanga et Charles Debbasch, des responsables comme Abass Bonfoh. Ces gens ont tout préparé contre les opposants pour qu’on puisse les mettre en prison et faire une fausse élection pour changer la constitution. Le Capitaine Akakpo, le Capitaine Yanani, Le Capitaine Agbenda, des officiers comme Nakpane et le ministre Yark Damehane, ce sont eux qui ont organisé ces affaires avec la directrice des impôts Ingrid Awadé. Ce sont ces gens qui m’ont manipulé pour qu’on puisse mettre les gens en prison. Là où je suis, je suis à l’agonie. Ma vie est en danger. Le Capitaine Akakpo m’a passé au téléphone le président de la République en personne et on a discuté trois fois successivement sur ces affaires d’incendie. Tout ce qui se passe, ce ne sont que des choses archifausses pour garer des adversaires sérieux. Ils savent qu'ils n’ont pas d’autre opportunité pour gouverner ce pays. Il faut que la Communauté internationale interpelle ces gens. Des gens sont innocents ; nous mourons, nous sommes souffrants, nous sommes malades. Les gens qui sont mis en prison, des gens comme Adja Gérard, le député Ouro-Akpo, Alphonse Kpogo, Apollinaire, ces gens sont innocents. Ils ne savent rien de cette affaire. Vous devez savoir que là où nous sommes, moi particulièrement, le gouvernement. RPT-UNIR-UFC veut m’éliminer. Aujourd'hui, il faut qu’ils nous libèrent. On ne peut pas échanger la vie des êtres humains contre de l'argent. Ces gens sont des innocents. Le président Faure le sait. Suite à la page 4 du Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013. RV POLITIQUE Incendies des marchés, signes des fins. Le régime a choisi la politique de la terre brûlée. Les mercredi 09 et vendredi 11 janvier 2013 ont été marqués au Togo par deux tristes événements. Les deux grands marchés de Lomé et de Kara ont été visités par des mains criminelles. Une bande de professionnels, artificiers de formation pour la plupart, a décidé de convertir en flammes le fruit de la sueur des centaines de familles. Les marchés de Kara et de Lomé, les deux plus grands pôles commerciaux du pays, sont partis en flammes. Entre crise de nerfs, désolation et conjectures, il n’y a pas de place pour la piste d’un accident. Les fumées sont bel et bien d’origine criminelle. Reste à savoir par quelle alchimie découvrir les coupables. Pour le régime en... Place, c’est l’opposition qui est derrière ces feux. Dans sa lutte contre un régime cinquantenaire qui exclut toute alternance, l’opposition, en effet, s’apprêtait à dérouler, sur le plan national, un chapelet d’activités baptisé "derniers tours de Jéricho". À la lecture des initiateurs de cette opération politique, Jéricho est tout sauf la mise à feu des lieux publics. Mais pour les sicaires du régime en place, une aubaine est trouvée pour se fonder sur ce plan d’actions, aux références bibliques, afin de commettre des actes qu’on attribuerait au chronogramme de la coalition d’une opposition dont on a du mal à se défaire. Dès les premières heures de l’incendie, l’opposition est indexée. Celle-ci clame son innocence et réclame une enquête internationale. Le régime refuse et se lance sur la piste d’une enquête aux résultats décrétés. Faure Gnassingbé, dans sa naïveté légendaire, démoli par les événements, et dans le souci de lever un pan de voile sur le crime, fait appel à la France. Aux frais du... Contribuable, deux experts ont atterri au Togo. Ils devaient aider à savoir le combustible utilisé pour enflammer les lieux et le mode opératoire des criminels. À peine les experts ont commencé leur travail que Faure Gnassingbé se rend compte que le feu n'est pas venu de Jéricho mais des garnisons togolaises dont il est le chef suprême. Ici commence toute une série de montages sinon de "Yarkeries” pour brouiller les pistes. Nous sommes encore de ceux qui soutiennent, n’en déplaise aux détracteurs de Faure, que ce dernier n’a pas commandité ces incendies tout comme personne ne l’a consulté pour un tel crime odieux. Mais dans la fièvre de l'intervention des techniciens français, le plus malheureux des Gnassingbé s’est retrouvé face au fait que le feu n’est pas loin de son camp. Probablement, il n’est d’ailleurs pas exclu que, les auteurs, conscients qu’ils seront tôt ou tard dénichés, soient allés d'eux-mêmes le voir pour passer aux aveux. Dans l’une de nos parutions, nous posions l’hypothèse que voici : « Si Le dernier carré. Faure n'avait pas circonscrit les lieux prédisposés aux incendies, le drame s’étendrait à la chaîne. Si tout le plan avait pu fonctionner, au-delà de la désolation face à des pertes économiques énormes, politiquement, une peur panique analogue à celle qui a suivi, par exemple, la mort d’Eyadéma pourrait s’instaurer et justifier que Faure Gnassingbé soit déposé de façon intelligente sur la base de son incapacité à protéger son pays. Même si présentement, il y a une piste sérieuse qui est électoraliste, nous privilégions cette première. Il n'est donc pas exclu que ceci soit le mobile qui a justifié une telle méchanceté. Mais devant le fait accompli, le plan n’ayant pas abouti, à l'allure du comportement de Monsieur Faure face à ces feux, les criminels doivent lui avoir fait croire que ce crime est la seule façon pour eux de l’aider à se débarrasser d’une bande d'audacieux contre qui toutes les méthodes ont échoué. Si cette thèse se confirme, les pyromanes doivent donc lui avoir fait. Croire qu'ils ont ainsi agi dans son intérêt. Les dernières sorties de Loum Mohamed crédibilisent la thèse de ceux qui estiment que l'héritier national a avalé la pilule. C’est ainsi qu’avec sa complicité, les Mohamed Loum ont été instrumentalisés. Les déclarations faites par le Sénégalo-togolais Mohamed Loumont avancent que Faure a envoyé le capitaine Akakpolui parler afin qu'il coopère. L'émissaire lui a montré sur laptop la photo d'une bâtisse paradisiaque en Asie où il vivra pour service rendu, un passeport diplomatique portant le nom Gnassingbé devait lui être délivré. Pire, l’émissaire a composé le numéro de Faure et ce dernier a parlé avec le détenu VIP. En tout cas, nous n'inventons rien, le concerné est encore en vie et depuis que sa conscience n’arrive plus à résister à la mission à lui demandée par le régime, il n'est pas avare au micro et c'est à dessein qu'il est gardé en isolement. Dans une lettre envoyée au leader de l'ANC, ce détenu instrumentalisé déclarait qu'il était traité comme un prince. Dans sa détention, mais depuis que la collaboration a pris un coup de conscience, il disait craindre pour sa vie. Voilà qui dit tout, Faure Gnassingbé connaît bel et bien les pyromanes. Mais leur dénonciation n'est pas une partie de plaisir. Si nous étions en démocratie, cette topographie suffit pour faire sauter un régime. Faure Gnassingbé, le remords. S’il y a une chose que le prince regrette présentement, c’est sa précipitation à demander une intervention de la France dans les incendies. Le fait que le rapport tarde à être publié est éloquent. Il doit s’en vouloir de n’avoir pas attendu un peu. Ne serait-ce le temps d'avoir les premières pistes par rapport aux pyromanes avant de savoir à quel pays demander secours. Si Faure avait su dès les premières heures que les criminels n’étaient pas loin de lui, il ne demanderait pas de l’aide technique à un pays difficilement corruptible comme la France. Peut-être s’adressera-t-il à une démocratie malade dont il peut influencer les experts afin que le travail qu’ils... auront à faire obéissance aux "Togolités". Seulement, Dieu étant avec les Togolais, il fait commettre des "gaffes" aux bourreaux. Le rapport est là, et le Kérosène est la substance utilisée par les maudits de la République. Le contenu est accablant pour le régime, même si les gens tentent de faire croire que le Kérosène se vend partout en oubliant que dans notre pays, même la vente de la simple essence frelatée est un crime de lèse-majesté. On comprend le pourquoi dès les premières heures de l’incendie de Lomé, des confrères ont été réunis et une ligne de conduite leur a été donnée afin de charger l’opposition. « Nous savons que ce n’est pas eux, mais écrivez que ce sont eux ». La séance a été arrosée de billets de banque débloqués par une grande boîte juteuse que dirige une "grande dame" dont le nom revient présentement dans ces incendies. Depuis, cette race de confrères est restée fidèle à son boulot. Même quand les évolutions deviennent de plus en plus accablantes pour les pyromanes, les journalistes. Complices des incendies tiennent bon dans leurs rodomontades. Détenus dans le cadre des enquêtes préliminaires, des citoyens, qui ont commis le crime d'appartenir à l’opposition, commencent par mourir sous les coups de torture. Certains en sont gravement malades. L’opposition refuse désormais de jouer à la défensive. Des noms commencent par être avancés. On parle d'Ingri-dAwadé, de Félix Kadanga, pour ne citer que ceux-là. La première est une créature toute puissante. Elle se réclame première dame du pays même si, tout comme pour la ribambelle de ses "co-maîtresses", le premier des Togolais ne s’est pas encore décidé. Elle est une personnalité à laquelle on ne refuse rien. Mais depuis un temps, il se dit que certaines boîtes juteuses de l’Etat, dont celle qu'elle gère de façon démocratiquement opaque, ne versent pas les recettes publiques au trésor. Le chef de l’Etat, après de vains rappels à l’ordre, et incapable de démettre ces indélicats de leurs fonctions, a fait créer, avec son ministre des finances, l’OTR, l’Office Togolais des Recettes. Cette structure prévue pour être sous la coupe d’un blanc devait se charger de centraliser les recettes publiques. Même en procédant ainsi, le chemin de croix de monsieur le président n’est pas terminé. Au miroir, certains hommes et surtout femmes se voient visés par l’OTR. Cet office connaît un accouchement difficile du fait que sa création fait entorse à certaines normes internationales mais aussi et surtout que la bande qui se voit privée des recettes fait marcher son lobby. Est-ce à croire qu’en commençant par élaguer les branches de l’ancienne chaminadoise à qui on ne pouvait rien refuser il y a peu, celle-ci soit devenue noire de colère au point de pactiser avec le diable contre son amant ? Quant à Kadanga, si son nom se confirme dans cet épisode, ceci ne rentre que dans l’ordre normal des choses quand on sait qu’il est celui qui a mis à feu l'institut Goethe après que, avec ses hommes, ils aient échoué à détruire l’ambassade d'Allemagne juste parce que, ayant eu. La primeur du plan machiavélique, des mesures sécuritaires ont été prises autour de celle-ci par l'État-major togolais. En tout cas, dès les premières heures, des opposants ont été doigtés et certains embastillés. Si depuis longtemps, des noms de pont du régime inondent un bruyant silence dans l’opposition, officiellement, aucun nom n’est avancé. Mais depuis que les coupables choisis ont commencé par compter des morts et des cas de malades critiques des suites d'une détention assaisonnée de torture, le débat est ouvert sur des personnalités. Simple retour à l'envoyeur ou accusations fondées ? La dernière sortie de Loum ne vient pas faciliter l’équation pour le régime. Pour l’heure, à la lecture du contexte et des casseroles qu’ils traînaient, cette accusation sied à certains. Bien d’autres noms de personnalités civiles et militaires du pouvoir circulent. Tout de même, le robinet n’a laissé échapper que quelques-uns. La difficile punition des coupables : « Un diable, il vaut mieux l’avoir dans la poche qu'en... » face de soi », sagesse d'Eyadema. Le régime a tellement nourri de sa confiance certaines personnes qu’elles sont devenues des "tout-puissants" hors-la-loi. Il faut souvent porter les gants pour se débarrasser d’eux. Faure a-t-il peur de certains pyromanes qu’il se voit obligé de composer avec eux, le temps de leur trouver une porte de sortie moins risquée ? Comme par le passé, certains sont tellement puissants dans les rouages du système qu’il est difficile, voire impossible, de les accuser. On se rappelle, le tristement célèbre Djoua Yoma. Ce Monsieur, avec une bande de criminels à sa solde, a assassiné dans la zone aéroportuaire à Lomé, un notaire togolais vivant à l’étranger. Ses biens et sa voiture emportés. L’affaire a fait grand bruit. L’auteur de ce crime n’était pas méconnu de certains milieux, mais tout puissant homme de confiance, il n’était pas facile de dénoncer Djoua. Les criminels ont eu même le temps de sortir la voiture volée du pays et c'est à la frontière Ivoiro-ghanéenne que les envoyés du Défunt officier ont été pris la main dans la poche. C’est seulement grâce à ce concours des forces internationales que Djoua a été doigté et mis hors d’état de nuire par Eyadema. Il est désormais évident que Faure se retrouve devant un schéma analogue où il est otage de la confiance placée en certains. Les preuves qui accablent l’État. Dans un pays normal, même si d’un jour à l'autre, il est scientifiquement prouvé que c’est l'opposition qui a mis feu aux marchés, ce qui s’est passé dénote de l’incapacité de l’État à sécuriser les biens et les citoyens. Dans un pays où, pour la sécurité du chef de l’État, des instruments d'écoute ont été acquis à coût de milliards de nos francs, où tous les citoyens sont sous écoute au nom de la sécurité des institutions, aucune disposition n’a été prise pour sécuriser les biens et le reste des citoyens. Voilà pourquoi ces crimes ont pu avoir lieu. Donc cette démission est assez pour ébranler tout un régime. Pire, quand dans certains pays il survient, par exemple, des attentats. Terroristes, la première réaction des dirigeants est de créer un cordon de sécurité aux alentours des lieux susceptibles d’être attaqués. Paradoxal que cela puisse paraître, au Togo, après l’incendie de Kara, plutôt que d’aiguiser une vigilance nationale, c’est en ce moment que l’autorité est montée sur la chaîne nationale pour rassurer et endormir les gens. C'est maintenant que les populations ont compris que cette sortie médiatique avait pour but d’endormir les gens afin que les criminels aient le temps d'achever à Lomé ce qu’ils ont commencé à Kara. Il se révèle d’ailleurs que la directrice du grand marché de Lomé est une sous-fifre de la "puissanticime" Ingrid, une des personnalités doigtées comme bras financier des incendies. Les deux crimes commis et consommés sont l’incendie de Kara et de Lomé. La prétendue tentative des incendies d’Adidogomé avec son cortège de cocktails Molotov, par exemple, s’apparente beaucoup plus à un montage pour brouiller les pistes. Les crimes qui font sérieusement mal à L’autorité est celui des deux marchés. Les experts français ont travaillé sur tous les lieux, aussi bien les lieux totalement consumés que ceux qui n’ont connu qu’un début de flamme. Mais les scénarii d’Adidogomé, par exemple, n’ont pas convaincu les Français qui ont tiré une conclusion sans équivoque. Pour brouiller les pistes, un fantôme d’expert israélien dit avoir travaillé seulement sur les crimes des deux principaux marchés. Là où les Français et les Ghanéens qui ont aidé à éteindre les flammes ont vu le kérosène, Maor, le fameux expert israélien, a vu du benzène. Depuis cette sortie qui discrédite un pays aussi sérieux que l’Israël, l’État hébreu ne dit rien. Un travail est demandé à la France, deux experts sont venus le faire, mais le rapport n’est toujours pas rendu public car son contenu n’arrange pas l'autorité. Si c'était la justice qui a demandé le travail aux Français, on dirait que le secret de l’instruction ne permet pas de publier ce rapport. Mais ici, c'est l’État qui a demandé ce rapport. Donc il doit être publié. On parle dans la foulée d'un expert israélien qui aurait fait un rapport parallèle, mais en réalité, cet Israélien n’existe que dans l'imagination des autorités. Et il n’est pas exclu que cet Israélien soit autre chose que le machiavélique "Yovo" qui rase les murs de la présidence à l’affût des textes à tripatouiller. Comme si notre Israélien savait que son rapport ne sera pas convaincant, il le finit en des propos du genre : « J’ai fait ce rapport en toute âme et conscience et indépendamment des influences politiques. » Tout comme à leurs habitudes, pour les amener à coopérer, la plupart des gens qu’ils ont arrêtés dans cette affaire sont torturés. Au début, certains ont accepté de collaborer avant de faire un revirement qui, logiquement, devait remettre à zéro la procédure. Histoire d’enquêter sur l'existence ou non de torture et les implications juridiques sur la procédure. Parmi les gens torturés, l’un vient d'en mourir, d’autres sont dans un état critique. Outre les effets de la... Torture, les détenus craquent et meurent à petit feu de chagrin pour le fait d’être détenus pour un crime qu’ils n’ont pas commis. De toute évidence, les faits parlent d’eux-mêmes. Mais des gens continuent d’être envoyés en prison. Les derniers en date sont le commandant Olivier Ama et Abbas Kaboua. C’est dire que malgré le fait que les gens commencent à mourir en détention et que d’autres sont malades, le régime continue dans sa logique. Malgré des faits qui crèvent les yeux, le pouvoir veut forcer les Togolais à lire le crime à son avantage. Il va falloir que la prison civile de Lomé soit élargie vers le CASEF afin que les journalistes et les combattants de la liberté qui dénoncent cette situation d’injustice trouvent une place aux côtés des hommes politiques en prison. Aux dernières nouvelles, Abass Kaboua du MRC est parachuté à la prison civile de Notsè pendant qu’Olivier Ama rejoint le tristement célèbre centre de détention de Mango. C’est l’occasion de reprendre pour le bon sens les douze énigmes posées. par l’opposition dès les premières heures. Si Faure et ses hommes trouvent une réponse à ces questions, ils auront clôturé une enquête crédible : 1- Où étaient les agents chargés de la protection du bâtiment quand, aux alentours de 21 heures, des jeunes portefaix, sentant une odeur de fumée provenir du bâtiment, sont allés au poste de gendarmerie du grand marché et n’ont trouvé qu’un seul agent en place ? 2- Pourquoi ce n’est bien qu’après 1 heure du matin que les pompiers et les forces de l’ordre se sont rendus au grand marché alors que les propriétaires des magasins, alertés, avaient déjà rallié les lieux à partir de 23 heures ? 3- Pourquoi l’incendie a-t-il commencé au rez-de-chaussée puis s’est subitement propagé au 2ème ? Suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013 RV POLITIQUE Droits de l’Homme La torture et les montages, outils de travail d’un régime en phase terminale La torture est une pratique internationalement proscrite et le Togo peut se vanter d’avoir adhéré aux traités qui l’interdissent. Mais dans les faits, c’est une autre réalité. La torture et les traitements inhumains et dégradants ont toujours existé, ils existent et leur abolition n’est pas pour demain. Tout comme les montages juridico-politiques, cette pratique devient chaque jour la béquille sur laquelle l'autorité s’appuie à chaque fois qu’elle doit affronter un adversaire. Et pourtant, le Togo se veut une démocratie qui revendique le respect des droits de l’Homme. Il vous souvient la fameuse atteinte-complot contre les institutions de la République qu'on a attribuée au demi-frère de Faure Gnassingbé. Arrêté et détenu après une vaine tentative d’assassinat, Kpatcha Gnassingbé et sa suite ont passé et passent encore un triste séjour en prison pour une affaire déjà liquidée mais qui a du mal à tenir debout. Détenus dans les centres de torture de triste renommée, Kpatcha et coaccusés ont passé des années au royaume de la torture. Il y a eu une descente militaire au domicile du député de la Kozah - mais les agresseurs n’ont pas atteint leur cible. La machine qui devait détruire le député et ses punis est couverte de traitements supposés co-conspirateurs, est en dégradants et de sévices. Celui marche. L’homme aux arrêts, il faut lui trouver un chef d’accusation pour donner un fondement juridique à sa détention. On parle pêle-mêle de flagrant délit, de coup d’État, de tentative de déstabilisation des institutions et de complot contre la sûreté de l’État. Pendant que les communiqués aussi plats que mensongers se succèdent, dans les lieux de détention, on subdivise les détenus en deux catégories. Le groupe de ceux qui devaient forcément être de ceux qu’on a arrêtés à des fins d’instrumentalisation est couvert de toutes les attentions. Donte-ma Awadé, le commandant Atti et Esso par exemple étaient couverts d’une certaine attention bienveillante. Il leur est demandé de charger le panier encore vide de Kpatcha. En bons officiers fidèles aux principes, Donte-ma Awadé et Atti ont refusé de jouer le jeu. Le résultat est là, ils sont encore. détenus pour de lourdes peines à purger après un procès expéditif. Le demi-frère du cerveau présumé, par contre, a joué le jeu et il a eu le retour de l'ascenseur. Aucune charge n’est retenue contre lui et il est présentement libre pendant que les autres continuent de traîner la croix à eux taillée par Faure Gnassingbé et ses obligés. Les textes internationaux, les rapports confirmant des traitements dégradants sur eux, les injonctions des institutions internationales n’ont pas encore eu raison de la volonté de l’État togolais à achever celui qu’il a raté dans une attaque nourrie de balles réelles. Après qu’ils aient mis la justice togolaise aux pas, la Cour sous-régionale de la CEDEAO n’a pas fini de subir le diktat de ceux qui donnent la direction au soleil au Togo. Après mille et un reports, Faure continuant par jouer la diversion, a eu recours à la corruption et le lobby de certains de ses pairs pour faire durer le plus longtemps possible son demi-frère en prison. Sur un autre registre, c’est Loïc Le Floch qui, sur RFI puis sur France 24, revenant sur la ténébreuse affaire d'escroquerie trois mois après sa libération "définitivement provisoire", déclare : « la seule chose que l’on m’a demandée est de charger Bodjona Pascal ». Sur France 24, il s’étonne de ce que les juges togolais s’étonnent de ce qu’il ne parle pas du mal de Bodjona. Ce n'est pas tout, l'actualité est présentement nourrie d’une autre affaire. Les incendies des marchés où le régime en place, alors qu’il lui est logiquement impossible de se disculper, essaie de noyer l’opposition. Pour y parvenir, on fait appel aux mêmes pratiques. Un certain Mohamed Loum est utilisé contre l’opposition qu’on accuse d’avoir allumé les marchés du pays. Ici, la pratique a pris une tournure VIP puisqu’on parle d’émissaires de Faure Gnassingbé qui visitent un détenu avec des photos du paradis qui l’attend en Asie s’il accepte de collaborer contre les cibles à abattre. Les débuts ont été coopératifs mais Loum Mohamed reviendra sur ses propos. Il a remis le deal en... Cause, mais la procédure continue comme si de rien n’était. À chaque moment que le régime veut faire des montages juridiques contre quelqu’un, il fait intervenir la torture. Tortures, montages, mensonges, corruption... voici entre autres, les outils de la modernisation de la justice sous le règne du fils du père. Bang’na. Seconde intervention. Mohamed Loum cite les noms de Ingrid Awadé, Félix Katanga, Djimon Ore, Yark Damehane, Abass Bonfoh, Charles Debbasch, y compris Faure Gnassingbé. Suite de la page 2 bien ; le procureur de la République et le doyen des juges d’instruction Idrissou, ce sont des gens qui sont manipulés par le président en place. C’est un groupe de mafia, un groupe terroriste qui entend faire de son peuple des victimes. Moi, je ne peux pas changer ; je le dis et je le répète. Je l’ai dit à plusieurs reprises devant le procureur et le juge d’instruction. C’est pour ça qu’ils m’ont refusé la visite d’un médecin avant que je fasse une crise et qu’on m’amène à l’hôpital. Maintenant, je suis entre la... Directeur de Publication: Hebdomadaire Togo et d’Ar Récépissé N° 0160, et la mort. Ce sont des choses qui sont montées. Je connais les vrais auteurs. J’interpelle tout le monde, toute la Communauté internationale. Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, n’a qu’à tourner un regard vers le Togo. Nous sommes à l’agonie, nous sommes épuisés. Le quai d’Orsay n’a qu’à tourner un regard pour nous sauver. C’est Mohamed Loum qui vous parle. Je vous aime beaucoup. Faites tout pour sauver notre pays. Ce sont eux qui ont brûlé les marchés à cause des élections. Félix Katanga a négocié plusieurs fois avec moi. C’est difficile. La dictature règne dans ce pays. C’est la même chose qu’ils ont imposée. Abi-Alfa Izotou Tél: 90 05 38 41 / 92 00 46 02 Mail: abialfa@gmail.com www.rv-togo.info Imprimerie : la Colombe à Le Floch-Prigent à l’époque. J’étais avec lui à la gendarmerie. C’était le même montage qu’ils ont fait contre le ministre Bodjona et c’est le même montage qu’ils m’ont fait. Le président est au courant de tout. Quand il fait un discours contre le terrorisme, lui-même c’est un terroriste. Il est venu dans le sang et c’est un génocidaire. Vous devez comprendre aujourd’hui que le Togo veut la liberté. Nos partenaires, l’UE, la France, l’Allemagne, nous vous demandons pardon. Je demande au président des États-Unis, Barack Obama, de tourner un regard vers nous pour que nous puissions nous en sortir. Au Togo, l'impunité est une institution du régime de Faure Essozimna Gnassingbé. Faure Gnassingbé n’est pas un démocrate. Je le connais et il me connaît. Il sait qu'aujourd’hui j’ai dévoilé la vérité. Nous sommes dans une jungle inédite où nous n’avons pas droit à la parole. On convoque des gens qui sont mis en prison innocemment. La prison civile de Lomé est remplie d’innocents. Plusieurs détenus dans l’affaire Kpatcha. Ce ne sont que de fausses choses. Rien n’est juste. Ils m’ont monté contre ces gens pour que je puisse dire qu’ils sont coupables, mais je ne peux pas le faire. Si vous m’écoutez, donnez une chance à l’opposition togolaise, au CST, à ARC-EN-CIEL. À bon entendeur, salut. Transcription de l’interview de Mohamed Loum, Mai 2013 Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013 RV POLITIQUE Incendies des marchés, signes des fins Le régime a choisi la politique de la terre brûlée Suite de la page 3 étage de l'immeuble avant de toucher le 1er étage et en plusieurs foyers? 4- Pourquoi, alors que le feu ne s’était pas encore propagé dans tout le bâtiment et était visible par endroits, aucune initiative n’a été prise par les sapeurs-pompiers et les forces de sécurité pour accéder au bâtiment et circonscrire les foyers d’incendies? 5- Comment de simples individus auraient pu avoir accès au bâtiment fermé à clés à 18h et gardé par des agents de sécurité de l’EPAM et des forces de l’ordre? 6- Pourquoi nos frontières sont-elles restées fermées aux pompiers ghanéens mieux équipés, durant plus de 3 heures, pour des raisons de formalités d’entrée de leurs véhicules à Lomé alors même que ce sont les autorités togolaises qui les ont sollicités pour une urgence ? 7- Pourquoi les engins de la brigade ont-ils été dégagés de la rue adjacente au bâtiment incendié qui leur servait de parking ? 8- Qui a des intérêts dans la filiale togolaise de Nestlé et pourquoi a-t-elle fait évacuer toutes ses marchandises du bâtiment principal quelques heures avant le déclenchement de l'incendie ? 9- Comment comprendre les déclarations rassurantes de la Directrice de l’EPAM, sur la télévision togolaise 1ère chaîne (TVT), la nuit même du drame, tendant à faire croire qu’après l’incendie du marché de Kara, toutes les dispositions sont prises pour qu’un tel drame ne survienne pas au marché de Lomé ? 10- Pourquoi aucun ministre ni aucun responsable de la sécurisation du bâtiment n'a été officiellement auditionné pour les besoins de l'enquête ? 11- Si l’on en croit les dires d’un sapeur-pompier ghanéen, ce serait une importante quantité de kérosène qui aurait provoqué et alimenté cet incendie. Qui au Togo a accès au kérosène, un Carburant hautement inflammable que des enquêtes ont révélé comme ayant été utilisé, en 2005, lors de l'incendie criminel qui a ravagé l’Institut Goethe de Lomé ? Pourquoi aucune information officielle n’est portée à la connaissance de l’opinion nationale et internationale sur l’arrestation d’un Sergent de l’Armée togolaise qui a tenté curieusement de mettre le feu à la station d’essence MRS sise en face de la cantine de l’Aéroport de Lomé ? Abi-Alfa Autopsie d’une enquête signalée (Réédition du RV 186 du 11 mars 2013) Contexte et motivations possibles d’un crime Nous disions dans l’une de nos éditions que presque toutes les responsables des différents regroupements des femmes du CST, Collectif Sauvons le Togo, sont des revendeuses au grand marché de Lomé. Dirigé par des leaders financièrement étouffés, à chaque fois que le CST lance les quêtes pour financer ses manifs, les plus grosses sommes proviennent du grand marché de Lomé. Conscient de cette situation, après un temps, non content d’avoir élagué. Les leaders de l’opposition, de toutes leurs sources de revenus, il fallait aussi affaiblir les sources possibles des quêtes qui leur permettent de joindre les deux bouts. La traque des revendeuses de Lomé a alors commencé depuis des années avec des saisies, par la tristement célèbre Agence Nationale de Renseignement, ANR, de leurs fonds. La piste de l’opposition. Tout comme le régime, qui regorge de zélés, les va-t-en-guerre, l’opposition en dispose. Et certains n’hésitent pas à se désolidariser du groupe parce qu’ils estiment que la méthode de lutte est trop laxiste pour un régime qui, à leur lecture, ne peut tomber que par la manière forte. Ainsi, si on s’arrête à ces considérations, il est possible que face à l’usure, l’opposition ait fini par opter pour la manière forte. C’est une hypothèse. Toutefois, pour qu’elle soit crédible et acceptée par le bon sens, il faut aussi trouver une explication au fait que le CST ait pu choisir de scier la branche à laquelle il s'accroche pour résister à un adversaire qui. dispose à sa guise des moyens d'État. Si le RPT-UNIR dispose à volonté de régies financières de l’État, la seule régie financière dont dispose l’opposition pour mener la lutte reste le grand marché de Lomé. On peut alors supposer que si le CST avait une possibilité d’allumer le pays pour faire plier Faure Gnassingbé, étant donné que, de par le succès des incendies, ceux qui ont allumé ces marchés devaient être capables d'allumer n’importe quel secteur clé du pays, l’opposition aurait choisi un autre département sensible. On n’a pas besoin d’attendre les conclusions d’une quelconque expertise pour savoir que cette opération a exigé de gros moyens. Mais, à la lecture des premiers éléments avancés par l’enquête du procureur, le crime semble avoir été commis, à crédit sur la base de promesses, par des petits désœuvrés en quête de pitance. Eu égard à l’envergure de l’opération, les prétendus aveux arrachés aux prévenus sont trop légers pour convaincre même un "Abass Al Youssef". Il est évident que les criminels. ont dû recevoir d’énormes sommes pour accepter de vendre leur âme dans des actes de si grande méchanceté aux conséquences inéluctables et incalculables. De tout ce qui précède, comment des leaders politiques de l'opposition qui lancent des quêtes à chaque fois qu’ils veulent faire un demi-kilomètre de marche peuvent-ils financer un crime de cette nature ? De nos recoupements, la réalité révèle d'ailleurs que, conditionnée aux quêtes souvent maigres, avec des moyens limités, l’opposition, de sources proches de la trésorerie, n’avait prévu que 100 000 FCFA par ville pour l’organisation des fameux derniers tours de Jéricho. Même pour la capitale, le responsable qui devait se charger de la coordination n’a encaissé que 100 000 FCFA. Comble de ridicule, la ville de Kara, par où le feu a d'ailleurs commencé, n’a même pas été servie par ce maigre partage. Pour cause, les deux leaders du milieu, qui devaient être le fer de lance des tours de Jéricho dans le milieu, étaient absents du pays. Si l’ennemi n’était pas Ailleurs ? Mieux, pour un régime qui n’a plus de qualité à vendre, l’arme la plus efficace est d’acheter les consciences, d’intimider et de semer la zizanie dans les rangs de l’opposition. Vainement, toutes ces méthodes ont été utilisées pour venir à bout d’un regroupement qui donne de l’insomnie. Indépendamment du chef de l’État, un certain noyau dur a-t-il décidé de commettre un crime pour trouver un argument contre une opposition qui refuse de se disloquer ? Histoire de mettre Faure Gnassingbé devant un fait accompli qui finira par recevoir sa bénédiction pour peu que cela lui permette de se débarrasser d’une bande d’audacieux. L’histoire récente de notre pays retient que Feu Eyadema n’a jamais demandé à qui que ce soit de tirer sur Tavio Amorin. Il est aussi fort à douter que le défunt Président ait demandé à son fils Ernest de tirer sur Gilchrist à Soudou. Mais, face à ces crimes, Eyadema n’a fait que prendre acte, surtout que ces actes lui permettaient d’avancer d'une semelle vers la récupération d’un. pouvoir qui lui échappait. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’histoire se répète-t-elle avec Faure ? Tout à l’air, quand on voit la récupération qui est faite de ce crime que le régime veut utiliser pour se refaire du sang neuf. Dédommagement à la va-vite à quelques encablures des élections qu’on veut coûte que coûte tenir, intervention du label UNIR dans le processus de dédommagement, plan de reconstruction tous azimuts des marchés comme si des maquettes attendaient avant les feux, enquêtes à sens unique avec des pistes choisies. Des oubliés du régime, une autre piste ? L’entourage sous menace, il y a cette race encore en activité, mais qui voit venir des jours incertains et qui estime qu’il faut quitter la défensive. À ceux-là, s’ajoutent ceux et celles dont la volonté était, jusqu'à un passé récent, une loi de la République, et à qui on ne pouvait rien refuser. Mais ils commencent dramatiquement à être déconnectés de certains privilèges et avantages. Cette bande a-t-elle commencé à remettre en Cause son bienfaiteur au point de poser des actes de haute trahison afin de le mettre en difficulté et légitimer une certaine redistribution forcée des cartes ? La finalité possible du crime. Supposons que ce crime ait été commis par l’opposition ou par l'entourage de Faure. Nous avons toujours été de ceux qui soutiennent que Faure Gnassingbé n’aurait pas commandité ces actes. Aussi, est-il évident que les criminels, soient-ils de l’opposition ou du système en place, ont été pris de court et donc n’ont pas pu dérouler tout leur schéma. Si l’autorité n’avait pas circonscrit les lieux prédisposés aux incendies, le drame se produirait à la chaîne. Si tout le plan avait pu fonctionner, au-delà de la désolation face à des pertes économiques énormes, politiquement, une peur panique analogue à celle qui a suivi par exemple la mort d’Eyadema pourrait s’instaurer et justifier que Faure Gnassingbé soit déposé de façon intelligente sur la base de son incapacité à protéger son pays. Devant un régime militaire comme le Notre, une opposition a-t-elle les moyens pour initier une telle politique ? Sous certains règnes, il n’y a que les princes pour se payer certaines audaces. Et si Faure regrette déjà l’intervention des experts français ? Très affecté par un acte que rien ne peut justifier, le chef de l’État a sollicité et obtenu l’intervention de la France dans le cadre de la coopération militaire. Deux experts spécialistes en incendies sont arrivés au Togo et en deux semaines, ils ont visité les lieux sinistrés et ceux qui y ont échappé de près. L’objectif n’est pas de dire qui a mis le feu aux différents lieux publics, mais de déterminer ce qui a servi à mettre le feu et le mode opératoire des criminels. Les résultats des prélèvements se font toujours attendre, seuls les résultats de ces experts pourront aider à savoir le mode opératoire des pyromanes et donner des pistes sérieuses. Un feu peut provenir de l’essence, d'un sabotage dans l’installation électrique, des substances hautement inflammables telles que le kérosène, de La poudre à canon, les cocktails Molotov, bref beaucoup de substances et techniques peuvent intervenir dans la mise à feu d’un lieu. Mais, parallèlement au travail des experts dont le rapport devrait permettre de connaître l’arme du crime, le Procureur de la République semble avoir fait ses prélèvements. Après donc des analyses "juridico-politiques”, M. Poyodi et son cabinet d’alchimistes ont conclu que ces feux ont été l’œuvre de cocktails Molotov. Sur cette base, une trentaine d’opposants politiques sont déjà dans la nasse. Les uns sont aux arrêts, les autres sous surveillance de la justice, d’autres encore en cavale, sans oublier ceux qui peuvent à tout moment être invités dans cette tragicomédie. Comme corps du délit, ils nous ont brandis à x reprises des cocktails Molotov. Face à un régime armé jusqu’aux dents, les cocktails Molotov ont été, à un moment donné de la lutte pour l’instauration de la démocratie, un instrument de résistance de l’opposition. Pour l’heure, tout porte à faire croire que ce sont Ces explosifs, artisanalement fabriqués, qui ont brûlé les marchés. De par l’intensité des flammes et le succès de l’opération, on peut donc dire que la science de la fabrication de ces explosifs a vraiment évolué de façon exponentielle. On peut supposer sans risque de se tromper que, si les cocktails Molotov pouvaient faire brûler un lieu de la façon dont les marchés ont été consumés, en plus des lieux publics stratégiques, Eyadema lui-même devait être consumé par les flammes à l’avènement de la démocratie, car nous avons vu la façon dont ces instruments avaient été lancés à tour de bras à la moindre occasion. Si d’un jour à l’autre, les experts concluaient que ce sont ces instruments précaires de résistance qui ont servi à brûler les marchés au point de faire fondre des barres d’aluminium et de disloquer tout un bâtiment en morceaux de murs désormais soudés par quelques barres de fer à béton, les enquêteurs auront une raison valable pour encore chercher dans l’opposition. Puisque désormais, on semble faire croire que seule l’opposition à la science de la confection de ces instruments, et qu’à aucun moment, les milices d’autres formations politiques n’ont pas eu recours à ces outils. Si demain il se confirme que les feux sont l’œuvre de ces bouteilles, nous allons encore ouvrir grand nos yeux afin de dénicher dans l’opposition les oiseaux de mauvaise augure qui ont scié la branche sur laquelle les détracteurs du régime ont déposé leur nid. Mais, si par contre, il s’avère que c’est une substance plus dangereuse, telle que le kérosène, qui a consumé les marchés, alors quel crédit accorder à M. le Procureur dans son rôle? Les germes d’un discrédit. Dans un pays normal où l’autorité a une réelle volonté de faire la lumière sur une situation don- Suite à la page 6 Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013 RV ECONOMIE Faure Gnassingbé à l’épreuve de ses ministres L’impossible miracle contre les crimes économiques Le Togo fut et restera encore pour longtemps une terre où le ridicule ne tue pas. Le paradoxe entre les Richesses du pays et la misère crève les yeux. La classe dirigeante meurt d’opulence pendant qu’elle éduque le bas peuple à serrer la ceinture. Quand une famille normale traverse la période des vaches maigres, les faits parlent d’eux-mêmes et tout le monde retrousse les manches. Mais c’est le contraire au Togo où les dirigeants ont la latitude de garder la ligne pendant que le reste de leurs obligés humecte le soleil. La société des castes revient aux galops. On ne trouve les grosses pierres que dans la montagne. Les preneurs d’otage du Togo sont conscients que l’argent est le nerf de la guerre et c’est lui qui fait et défait les hommes politiques. Alors, ne réussit pas qui veut, mais dites-lui, vous hantez le Togolais, vous dira de quoi vous êtes capables financièrement. Cette gestion tronquée n’est pas le fait d'un hasard mais la phase exécutoire d'un plan d’actions. Dans les pays à tradition démocratique, plus un peuple mange à sa faim, plus les affaires marchent pour les citoyens, plus les dirigeants sont en. Sécurité. Mais pour la doctrine des hommes "Faure” des tropiques, plus un peuple mange à sa faim, plus l’économie tourne bien, moins la population est docile. La faim et la privation sont, de ce fait, des outils de pression pour garder les citoyens à l'œil. Les secteurs juteux de l'économie ne sont pas dirigés par qui veut. Si vous êtes un non-aligné, outre le fait que vous êtes exclu, le reste des Togolais est surveillé comme du lait sur le feu. La caste des élus peut détourner les biens publics à volonté, rouler dans des voitures confinées entre les mains d'une catégorie. Nous ne voudrions pour preuve que la récente sortie des ministres : le pays s'apprête à bitumer l’axe Tabligbo-Tsévié pour éviter les accidents de circulation à répétition avec ce que cela entraîne comme pertes. Ils ajoutent que le projet devrait coûter 9 milliards et que l’usine devait en apporter 6. Les responsables de la boîte leur ont versé 4 milliards comme prépaiement pour les taxes. Mais ce projet n’a jamais vu le jour et l’argent. n’a jamais été enregistré sur les comptes publics. La route a continué à faire des dégâts jusqu’à un passé récent. Tout récemment, suite à un renversement d’un gros porteur avec mort d'hommes, les populations ont constaté un hasard. S’il y a deux ans, un classement d’une institution américaine recensait les 10 premiers milliardaires du Togo, dans le monde des directeurs généraux des sociétés étatiques et paraétatiques de l’entourage de Faure. Ils sont dans les BTP, dans l’import-export, dans les entreprises de publicité, dans les activités portuaires, bref tout ce qui peut leur servir d'activités vitrines pour expliquer le fait qu'ils soient des milliardaires. Contrairement au parcours impressionnant des autres milliardaires du monde, au Togo, à quelques exceptions près, ce cercle est composé de parvenus. En partage, l’autorité met tout en œuvre pour vous sevrer de vos sources de revenus et très souvent la consigne vient d’en haut. Les individus du même cercle se partagent les maillons clés de l'économie. Pendant qu'une classe de privilégiés compte des milliards, Autopsie d’une enquête signalée Suite de la page 5 née, après ces crimes accompagnés d’assez trop d’indices de nature à responsabiliser le système en place, encore que le régime et son opposition se jettent réciproquement la balle, plutôt que la partie de cache-cache en cours, c’est une enquête internationale qui devrait être ouverte. L’opposition a œuvré et œuvre encore dans ce sens, mais elle a du mal à faire porter sa voix. Le pouvoir reste figé à sa logique, celle des lions qui écrivent l’histoire de la chasse, une démarche où l’État est juge et partie. Comme il sait si bien le faire, le RPT-UNIR pouvait avoir raison en criant à un certain néocolonialisme face à la demande d’une enquête internationale. Mais cet argument est déjà battu en brèche par le fait que le Togo ait demandé l’intervention de la France. De ce fait, qu’est-ce qui empêche une enquête internationale neutre et débarrassée des "Togolités" ? À l’allure où évolue la situation, on peut même se demander si Faure Gnassingbé n'est pas en train de regretter le fait qu’il ait demandé le secours des grosses cylindrées, s'acheter toutes les maisons et terrains les mieux placés de la capitale, ouvrir des comptes dans des paradis fiscaux, pour peu que ces élus demeurent des gens du sérail, il n'y a pas d'inconvénients. Au finish, toutes les richesses du pays se retrouvent en France. À chaque fois que des criminels sont recherchés, l'autorité appelle publiquement à la complicité des citoyens par l’apport des informations dont ils disposeraient contre les criminels, ce qui fut fait par l'autorité compétente. Mais dans le cas d’espèce, non seulement tout ce que l'opposition apporte comme information et interrogations pertinentes de nature à faire avancer les investigations n’est pas pris en compte, comble de ridicule, Monsieur le Procureur, non content d’inculper des leaders pour des informations qu'ils apportent, il leur interdit de parler sur, dit-il, « le fond du dossier ». En procédant ainsi, le sieur Poyodi, pense avoir acheté le silence des leaders politiques, mais il a oublié que le secret d’une instruction est largement différent de l’information qu’on apporte à une instruction. Ainsi, le Procureur semble avoir versé de l’eau sur un canard. Le bon sens veut que, si l'on s’achète les services d’un agent de sécurité pour sa maison et que malgré cela, un vol survient, la première responsabilité incombe à celui-ci en attendant que la main soit mise sur le voleur. Mais ici, toute la chaîne de responsabilité par rapport à la sécurité de ces marchés est confiée à des gens dont personne n’est inquiété. Pourtant dans un pays normal, l’Etat est censé assurer ces marchés et donc les commerçants ne devaient pas payer pour un quelconque accident. Si jamais Faure découvrait les auteurs dans son camp ? Dans ce cas, soit il prend son courage à deux mains pour frapper, soit il observe son silence de tous les jours et la relation entre lui et les allumeurs sera similaire à celle d'un enfant qui arrive à la conviction que sa maman est la sorcière qui hante son sommeil. De ce qui précède, à défaut d'être objectif dans le traitement que l'on réserve au dossier des incendies de ces marchés, nous estimons que l'on doit éviter de mentir, au risque d’être rattrapé par les faits. La vérité arrive, il vaut mieux se taire que d’anticiper avec le mensonge. Abi-ALFA huent les responsables de l'usine. Ceux-ci finissent par dévoiler la réalité. Pourquoi les fonds ne sont ni convertis sur le chantier ni déposés au lieu indiqué ? Nous ne voudrions pas croire aux mauvaises langues qui disent que les deux hommes ont fait main basse sur le magot. Mais aux dernières nouvelles, les deux lascars se sont arrangés pour restituer les quatre milliards en présentant des excuses au premier des... Togolais, Gnassingbé Faure. Fidèle à sa légendaire magnanimité vis-à-vis des pilleurs de la République, leur pardon doit avoir été accepté par Faure puisque jusqu’ici aucun n'est inquiété. D’ailleurs, ceci peut paraître comme une simple parenthèse dans un océan de chantiers où les intérêts du prince et ceux des ministres de cet acabit s'entremêlent. N’oubliez pas que l’un est ministre des Finances. Des médias ont rapporté que sa fille a fêté un anniversaire dans le seul restaurant de la capitale où la brochette coûte 12.000 FCFA. Il en est noir de colère. Nous voudrions partager sa peine, mais comment peut-il être défendable avec le schéma que nous venons de décrire, lui qui n’a pas fini d’imposer l’austérité aux autres départements pour renflouer les caisses de l’État ? Le second est le ministre des Mines. Entre-temps remercié pour malversation, ce dernier a fait son come-back du fait que celui qui l’a remplacé se montrait très peu coopératif dans le pillage des ressources du pays. « Un tient vaut mieux que... » « Deux tu l’auras ». À défaut du mieux, Faure a refait appel à son fidèle serviteur. Ce n’est pas dont la fortune n’a rien à voir avec une culture entrepreneuriale, mais une place de choix taillée sur mesure au firmament et au gré des accointances. De l'autre côté, les recettes publiques qui devraient permettre à l’État de relever la pente se portent mal. Pour cause, les surtaxes, les fraudes fiscales, l’absence d’initiatives dans les grands départements juteux, etc. Le seul cas du port autonome de Lomé est éloquent. Prenons un secteur du grand poumon économique que devrait représenter le port, la douane. Que reste-t-il présentement des recettes de ce département ? La douane, jadis, où Lomé II était sevré d’aide internationale pour insuffisance de démocratie, payait, à elle seule, tous les fonctionnaires togolais à la fin du mois, et le port fournissait une bonne partie des recettes. La douane du port, de nos jours, n’est plus qu’une coquille vide auréolée de maigres recettes. Pour cause, l’état comateux des... infrastructures portuaires, le difficile acheminement des biens vers l’hinterland. Les surtaxes et tracasseries douanières ont fait que les opérateurs économiques préfèrent regarder vers d’autres ports plus accueillants. À cela s’ajoute la gestion honnêtement opaque du peu qui est collecté. Présentement, de sources bien informées, la douane du port fait souvent appel aux importateurs de motos de l’Asie et autres grossistes encore debout pour arrondir les recettes en fin de mois, quitte à ce que ceux-ci fassent sortir après les... Suite à la page 7 Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013 RV SOCIETE La commission et les agences à couteaux tirés La saison de hadj 2013 s'annonce et comme à l’accoutumée, sans avoir véritablement tiré les leçons des échecs antérieurs, la commission nationale du hadj va reprendre les mêmes personnes avec les mêmes méthodes pour les mêmes résultats. Et comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, les résistances... s’organiseront au gré des intérêts des membres de la commission, qui pour gagner des commissions sur l’avion, qui pour surfacturer le logement pour se remplir illicitement les poches. Dans nos diverses parutions antérieures, nous n’avons jamais cessé d’apporter notre modeste contribution à la réussite de ce voyage sacré pour tous les musulmans. À la limite de l’indifférence, les organisateurs ont toujours royalement ignoré ces remarques pourtant fondées sur des réalités vécues par des centaines de personnes dont la seule faute est d’avoir trimé et cassé leur tirelire à la fin pour faire le déplacement. Dans cette foulée, il est de notre responsabilité de rappeler à la bonne mémoire des organisateurs du hadj les incohérences provoquées ou non qui grippent la machine organisatrice du hadj dans notre pays. La commission nationale en question. Depuis quelques années, l’organisation du hadj a été confiée à une commission créée par décret présidentiel. Faure Gnassingbé à l’épreuve de ses ministres. L’impossible miracle. contre les crimes économiques Suite de la page 6 marchandises afin de rattraper l’argent qu’ils auraient avancé aux douaniers pour sauver la face. Il y a un an, nous vous publiions un article dans lequel nous dénoncions cette pratique et ce rôle de préfinancement des recettes douanières que jouait une défunte maison de transit de triste renommée connue sous l’appellation de Mono-Trans d’un certain Pierrot A., présentement en exil dans un pays voisin. À cette situation peu enviable, vient s’ajouter la centralisation tronquée des recettes sur le plan national. Voilà qui est assez symptomatique de l’asphyxie économique d’un pays qui tend la main au même moment qu’il se fait épingler par des rapports des institutions financières pour mauvaise gestion. Le rapport 2012 d’une institution financière respectable et très présente au Togo ne laissait-il pas entendre qu’au Togo seul 44,6 % des recettes arrivent au trésor public ? Après le père, est venu un fils qui se réclame "un esprit nouveau". Mais en réalité, en termes de Gestion, il a les mêmes outils de travail que son géniteur, peut-être même en fait-il pire. Des DG souvent partis de rien se retrouvent aisément milliardaires. La création de cette commission est la conséquence logique de la gestion calamiteuse et scandaleuse qu’ont faite les agences de voyage du pèlerinage et l’UMT. Au lieu de servir les pèlerins, elles en ont fait leur fonds de commerce en reléguant, sans état d’âme, en arrière-plan, le bien-être des « appelés d’Allah ». Inutile de rappeler le calvaire qu’ont enduré des pèlerins togolais dans le passé au moment où l’organisation du hadj était une jungle où se piétinaient les agences de voyage, les unes plus véreuses que les autres. Il a fallu l’intervention salutaire de l’État pour veiller à l’intérêt des citoyens de confession musulmane. Aussi louable que puisse être cette décision, il faut rappeler que le décret définit clairement les attributions de cette commission dans son article 2. Cet article stipule : « la commission a pour mission de... » Coordonner et de superviser l’organisation. Il y a à peine un an, un citoyen a eu le courage de déclarer devant le parlement togolais que l’exploitation des phosphates, l’autre poumon de l’économie, est restée 20 ans sans comptabilité. Faure Gnassingbé n’a pas de miracle contre les crimes économiques, car pour bien mener un tel combat, il va falloir que lui-même s'explique sur ses avoirs dans les paradis fiscaux, sur le grand héritage qui fait de lui une caverne d'Ali Baba pour les mille et une courtisanes qui vivent à ses soins. Voilà un éléphant avec un pied plâtré. Il nous a été annoncé comme un économiste qui est arrivé pour corriger les erreurs du père. Le grand mal dont souffre le Togo est la mauvaise gestion. Que vaut un président économiste qui ne peut pas assainir l'économie de son pays ? Un président qui ne peut pas dire oui ou non ? Un chef qui, au lieu de remplacer les manipulateurs indélicats des deniers publics, crée des institutions biscornues pour pallier la situation. Voilà une des raisons pour... lesquelles Faure Gnassingbé partira de gré ou de force par les mouvements sociaux car il ne pourra pas majorer les salaires et répondre aux revendications toutes légitimes d'un front social de plus en plus menaçant. Abi-Alfa le déroulement du pèlerinage des Togolais aux lieux saints de l'Islam. Du rôle de la coordination et de la supervision du hadj, la commission est devenue la structure organisatrice du hadj. Si au moment de la mise sur pied de cette commission, l’on peut comprendre cela, il n’en est pas de même aujourd’hui après plusieurs années car l’on estime que la commission aurait tout à gagner en favorisant l’émergence des acteurs professionnels et scrupuleux du secteur et de se cantonner à son rôle de supervision et de coordination. La commission ne peut pas être juge et partie. D’ailleurs, en relisant l'article 8 du décret instituant la commission qui stipule « les dépenses de fonctionnement de la commission sont couvertes par les subventions de l’Etat et les redevances versées par les agences de. « Voyage », il se dégage clairement que la commission nationale n’est pas dans ces rôles aujourd’hui. Mais c’est sans compter avec des trafics d’influence et des deals de tous genres qui se concluent entre les membres de la commission et divers prestataires, avec en arrière-plan des sommes faramineuses à se partager à la fin du hadj. Certes, tout n’est pas pourri dans la commission. Si pour l’heure il est trop tôt pour juger certains, comme Bawara, le président de la commission, Yark par exemple a confirmé le bien qu’on pense de lui vis-à-vis des affaires islamiques. Mais des gens de petite moralité tels que les Bandifô, qui ont déjà joué un triste rôle les saisons antécédentes, continuent à meubler la commission. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’objectif de certains est d’empocher des millions à la fin de l'exercice du hadj alors qu’on annonce des dettes au niveau de la commission. Pour information, la commission du hadj doit des dizaines de millions à certaines boîtes étatiques. Une dette qu’il sera... difficile d’éponger sans l’intervention de l’autorité. Sinon, à cause de l'incompétence et la cupidité de certaines personnes membres de la commission, l’on risque de saler l'addition du hadj pour les musulmans togolais. Ce qui risque d'hypothéquer davantage la possibilité pour les fidèles de notre pays d’effectuer le voyage. Les frais du hadj Selon les indiscrétions, les membres de la commission s’apprêteraient à augmenter les frais du hadj à 2.000.000 f CFA cette année. À quels impératifs répond cette obstination ? Le kérosène en question Le kérosène est un mélange d’hydrocarbures contenant des alcanes (CnH2n+2) de formule chimique allant de C10H22 à C14H30. Issu du raffinage du pétrole, il résulte du soutirage pendant la distillation d’une coupe avec un point initial (PI) de distillation compris entre 150 °C et 180 °C, et un point final (PF) de distillation entre 225 °C et 250 °C. Il doit être exempt de soufre. Il est utilisé essentiellement dans la fabrication de carburant pour l'aviation (turboréacteurs et autres). turbopropulseurs), notamment du Jet A1, le principal d'entre eux. Nation des membres de la commission nationale à augmenter les frais de hadj à chaque année alors que les agences proposent que les frais de hadj ne dépassent guère 1.800.000 f CFA ? Veux-t-on offrir aux pèlerins togolais un voyage VIP ? Malheureusement, pour la plupart des membres de la commission, les intérêts mesquins et égoïstes passent avant tout autre considération. C’est pourquoi c’est difficile aux gens de comprendre le bien-fondé de cette augmentation. Selon nos informations, cette hausse ne s’appuiera sur rien. Pour des gens qui veulent vraiment travailler en professionnels, le bon sens aurait voulu que toutes les négociations se fassent avant de déterminer le prix de revient du voyage et en tenir compte avant de fixer les prix. Mais ici, les membres de la commission veulent fixer les frais du hadj avant même de connaître les coûts des prestations. Et pour cela, on n'est jamais à court d’arguments d’une stupidité déroutante du genre « Chez nos voisins, c'est aussi le même prix qui est pratiqué. Les réalités de chaque pays n’étant pas les mêmes, les membres de la commission gagneront à revoir à la baisse les faux frais et les différentes commissions qui alourdissent en fin de compte l’ardoise du pèlerin, au lieu de vouloir à tout prix faire payer le pèlerin au prix fort son envie de plaire à son Créateur. Le carnet de voyage. Dans l’organisation du voyage pour le hadj, des carnets de voyage sont établis pour faciliter le déplacement des pèlerins. Si tout le monde est unanime pour reconnaître la nécessité de ce carnet, surtout pour les personnes âgées qui n’ont pas de documents de voyage, l’on est plus perplexe sur le coût de ces carnets. Car comment peut-on expliquer que l’établissement de ces carnets de voyage pour le hadj, valables seulement pour trois mois, coûte 19.000 FCFA alors que le passeport ordinaire, conçu pour 5 ans, coûte seulement 30.000 FCFA ? À qui profitent tous ces fonds ? L’on n’est pas loin d’affirmer qu’à l’image de toute la chaîne. D'organisation du hadj, il y a des vautours cachés derrière ces montages administratifs pour se faire une santé financière. Malgré toute cette manne, selon des sources bien informées, la commission doit une somme de 60.000.000 FCFA au service des passeports. D'où provient cette dette ? C'est le composant principal des additifs pour automobiles (nettoyage injecteurs, etc.). Son usage en aviation est principalement dû à son fort pouvoir calorifique de 43,15 MJ/kg pour le Jet A1, qui autorise une plus grande autonomie à masse embarquée égale, ou, en d'autres termes, qui permet d'alléger la masse totale à emporter à autonomie constante. Comme carburant pour l'aviation, le kérosène doit remplir des conditions particulières, notamment au niveau de ses propriétés physiques. Comment peut-on parler de dette quand tous les voyageurs pour le pèlerinage, sans exception, paient les 19.000 FCFA pour se faire établir les fameux carnets de voyage ? Seuls les membres de la commission peuvent donner des explications. Explications avec brio à ce qui paraît inexplicable aux personnes douées de sens. Les répartitions des fonds du hadj. Le décret de création de la commission du hadj dans son article 7 stipule que les fonctions de la commission sont gratuites. Dans l'article 8, il est dit que les dépenses de fonctionnement de la commission sont couvertes par les subventions et les redevances versées par les agences de voyage. À ce titre, la commission prélève 40.000 FCFA sur les frais du hadj pour le travail qu’elle fait. Si nous ne pouvons pas ignorer l’adage selon lequel « qui travaille à l’hôtel vit de l’hôtel », nous pouvons en revanche nous demander à juste titre si les 40.000 FCFA prélevés sur les frais de voyage de chaque pèlerin ne paraissent pas exagérés. Faut-il faire payer les fidèles aussi chers alors que la commission est sous la coupe du gouvernement? Les ratés de 2012. Il faut rappeler que lors du hadj passé, deux Togolaises ont été arrêtées pour détention de substances interdites. Ces femmes arrêtées sont en... détention présentement en Arabie Saoudite. L’une parmi elles, détenue à la Mecque, a été jugée et a écopé de 15 ans d’emprisonnement. La seconde, qui a été arrêtée avec une grande quantité de substance interdite, est détenue toujours à Médine en attente de son jugement. C'est le lieu de rappeler aux futurs pèlerins les règles strictes et de tolérance zéro que l’autorité saoudienne affiche vis-à-vis de tous ceux qui se rendent coupables de ce type de délit pendant les périodes de pèlerinage. Mieux, il faut instituer une fouille pour s’assurer que des pèlerins n'iront pas se faire cueillir à l’atterrissage. Cette année, l’inscription pour le pèlerinage s’arrête le 31 août 2013. Vivement que le hadj 2013 sorte des sentiers battus de la médiocrité dans lesquels l’ont placé des années d’amateurisme et de connivence de toute sorte entretenu par des rapaces cupides et avides d’argent facile. Nouroudine avion est ainsi un kérosène particulier ayant notamment un point de congélation très bas (-47 °C pour le Jet A17). Car à 11 000 mètres d'altitude, la température externe est proche de -56,5 °C. Selon ce qui l'a provoqué, les matériaux qui l'alimentent, son exposition à l'oxygène et sa durée, un incendie par kérosène peut dégager une chaleur de carburant de 1 700 à 2 500 °C (Source : Claude Moniquet, expert international en attentats, ancien agent de renseignement de la DGSE). Nous y reviendrons. Source : Wikipédia Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013 RV ÉCONOMIE ReDéMaRe lance bientôt le programme OMIT 500 000 Le Réseau Pour le Développement de la Masse sans Ressources, ReDéMaRe, lance dans les jours à venir un programme d'enrôlement nommé CMIT 500 000. Ce programme rentre dans le cadre du lancement global du MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne, l’Économie Universelle pour l’investissement en vue du Revenu Périodique Garanti récurrent pour tous. Répondant aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (réduction de la pauvreté...), les associations ci-après dénommées, ReDéMaRe, ReDéMa-ReAL Halal, ReDéMaReChrist, Re-DéMaReGent Féminine et ReDéMaReVEJS, Vérité Économique et Justice Sociale, signataires du contrat de licence MCNP GAC Togo, Gestion d’Action Commune, organisent en partenariat avec toutes les Entreprises et Industries en interface avec les cybers marchés connectés au MCNP, avec pour intermédiaires les partenaires bancaires et financiers (micro-finances, banques et autres), ainsi que tous les organismes opérateurs socio-économiques membres et partenaires au rang desquels : l’ONU, l'UE, HJA, la CEDEAO, l’UEMOA, l’État togolais, ainsi que toutes les organisations de la Société Civile, le programme d’enrôlement au MCNP. Le programme CMIT 500 000, Capital Minimal d’Investissement pour Tous, vise à lancer par la demande soutenue du Revenu Périodique Garanti (RPGr), la productivité effective et optimale du secteur informel artisanal en vue de l'intégrer au pouvoir d’achat industriel pour le développement harmonieux et durable visé par le marché mondial dans le contexte de la mise à niveau général. Le programme se propose de former auprès des partenaires bancaires et financiers le Fonds de Garantie du Financement en Nature (FGFN) comme dépôt suffisant pour garantir de façon absolue le financement en nature des acteurs marchands membres et partenaires du MCNP. Ceci sera possible grâce aux outils CAPS, Capital apporté pour le Prêt de solvabilité, l'outil CMIT, Capital Minimal d’Investissement pour Tous, CAPU, Capital Apporté par les Partenaires d'Usufruit, et le CAIPC, Capital Apporté pour l’Insertion des Personnes Ciblées. Le FGFN, Fonds de Garantie pour le Financement en Nature, constitue le levier de fonds d’au moins trois fois son montant en guise de crédit-bail, de crédit documentaire, d’escompte d'effet de commerce visant le capital réel de production : mécanisation, technologie, expertise et ingénierie dans tous les domaines. À un projet de cette envergure, il faut une stratégie. Ainsi, l'on se propose de mettre les outils du progiciel MCNP : CAPS, CMIT, CAPU et CAIPC à la disposition de toute personne physique. ou morale entrant dans ce programme en vue d'apporter à des personnes ciblées ou non les capitaux respectifs aux outils pour leur insertion à l'Économie Universelle de l’investissement qui leur génère le Revenu Périodique Garanti. Le CAPS permet à toute personne physique ou morale entrant dans ce partenariat d’apporter aux bénéficiaires ciblés ou non au moins l’un des montants ci-après : - Frais de Solvabilité de 50 000 fcfa pour l’ouverture du compte marchand, - Frais de licence de 10 000 fcfa, - Frais de carte de Solvabilité de 10 000 fcfa pour les unités de consommation des ménages, - Frais de carte de solvabilité de 10 000 fcfa pour les unités de salaire pour les salariés. Le CAPS n’étant pas un fonds perdu, il est récupéré au bout de 22,4 mois pour le compte de l'apporteur ou recyclable au profit de l'enrôlement pérenne dans le MCNP. Le CMIT permet d'amener les Micro-finances appuyées par les partenaires financiers détenteurs du FGFN sur le MCNP à prêter à toute personne titulaire de Compte Marchand, un capital d’un montant de 280 000 CFA. Ce Capital Minimal d'Investissement pour Tous est destiné à créer pour le bénéficiaire le revenu récurrent destiné à relancer le plein emploi des ressources pour la productivité générale de l'économie de façon exponentielle et durable. Le CMIT n’est pas un fonds perdu, il est récupéré au bout de 22,4 mois pour le compte de l’apporteur ou recyclable au profit de l’enrôlement pérenne dans le MCNP. Le CAPU invite les sociétés d'État ou toute institution à but lucratif ou non à mettre à la disposition des bénéficiaires de ce capital ayant un Compte Marchand ou non un montant d'au moins 280 000 FCFA. Ce faisant, l'ensemble des partenaires par cette synergie du procédé CAPU, participera à la répartition universelle des unités de consommation aux ménages, un revenu récurrent qui va booster la création d'emplois tout en optimisant la productivité de façon généralisée. Le CAPU n'est pas un fonds perdu, il est récupérable au bout de 22,4 mois pour le compte du Partenaire. Apporteur du capital ou recyclable au profit de l'enrôlement pérenne dans le MCNP. Le CAIPC amène les partenaires en développement (PNUD, HCR, UNICEF, HCDH, État, ONG, collectivités diverses...) dans la perspective des politiques de réduction de la pauvreté à donner un revenu périodique qui garantit des unités de consommation à leurs personnes ciblées. Le CAIPC, d'un montant d’au moins égal à 280 000 FCFA, étant un Capital Apporté pour l’Insertion des Personnes Ciblées, peut également être à l'actif de ces mêmes personnes, cibler des Biens, Produits ou Services à caractère social tels que : l’alimentation, l’éducation, la santé, le logement, le transport, la formation, l’apprentissage, la communication. Le CAIPC est un capital qui peut être toujours recyclable au profit de l'enrôlement pérenne dans le MCNP. Au bout d’une telle stratégie, le réseau attend un résultat. Les résultats attendus dans le cadre de ce programme CMIT 500 000 sont : l’obtention d’une masse de FGFN de : 500 000 x 280 000 = 140 000 000 000. FCFA. La capitalisation de 420 000 000 000 pour tous les créneaux porteurs pouvant garantir 25 000 000 000 de pouvoir d’achat détenus par les 500 000 consommateurs. - 500 000 personnes dotées du revenu périodique récurrent, d’un montant total de 25 000 000 000 FCFA par mois, impliquant une production mensuelle du même montant. Ce qui engendre une masse salariale du même montant égal à 25 000 000 000. - 500 000 personnes sorties de la pauvreté, ce qui contribue à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. - Impact positif sur la politique d'apaisement social et de réconciliation prônée par le gouvernement. - 500 000 personnes dotées de leur compte bancaire participant ainsi à l’entame du processus de bancarisation à 100% de la population tant recherchée par la Banque Centrale. Au vu de tout ce qui précède, ce programme ayant pour objectif la relance de la demande soutenue par une productivité effective, est destiné à mobiliser et à impliquer tous les acteurs partenaires et membres dans le but. de sortir tout le monde de la pauvreté. Ce programme rejoint les OMD et pourra se réaliser dans un chronogramme de deux ans grâce aux outils du MCNP susmentionnés. Le plan d’action du MCNP est vaste, mais pour l’heure, il se contente de cet échantillonnage de 500 000 enrôlements. Avec ReDéMaRe, tout le monde compte. Nous vous disions tantôt que le réseau a reculé pour mieux sauter. Le voici qui revient plus élaboré que jamais avec des cartes biométriques pour des opérations plus fluides, inch’Allah. Les différentes cartes biométriques du réseau. Le Rendez-vous N° 187 du 30 mai 2013. bibo:issue 187 bibo:numPages 8 -- o:id 31488 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31488 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31493 31847 31848 31849 31850 31851 31852 31853 31854 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/fc6609c628e9833e8f94928c34da56856f026581.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c6d3aa8ee1519f2833dc09a38f82cfbb41a0c5ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4778603aa6112d2a970e2e706d4e85cc4f36dd48.tiff https://islam.zmo.de/files/original/18fd71aa69623024c312400c9de069f49eb3282f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5ef0b5974f70eb8ece431aa1ed0893f5a9cc0930.tiff https://islam.zmo.de/files/original/32e24e749a809d25ec9f1007d5ceb7866ae1458d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1e3f1ea3ffbb983c28c3950c7b159ba414df4a97.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b787946b5333817cb209948e7ef6e001273bc925.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b934701b5369b5c938ff60a059b36db79981ca6.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #186 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27628 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27752 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31349 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31359 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31367 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31381 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-03-11 dcterms:identifier iwac-issue-0001319 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 186 du 11 mars 2013 Libération de Loïk Le Floch et détention prolongée de Un dossier qui tient ses promesses Libéré sous pression Rencontre de l’association Sadaquatoul Djaria Affaire Kpatcha Que cache la libération des trois détenus ? Le paradoxe des centres de détention au Togo RV POLITIQUE Semaine d’action contre la loi liberticide Le régime Faure étouffe, la presse s’organise Depuis quelques semaines, le monde des médias est en ébullition. Pour cause, le régime en place a fait voter une loi qui restreint drastiquement la liberté de la presse et donc la liberté d’expression que le peuple a pu arracher pendant des années de lutte. Malgré les interventions de partout, que ce soit en Afrique ou à l’extérieur de l’Afrique, pour demander aux autorités de revoir cette loi liberticide, celles-ci se murent dans un refus. Les responsables du Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT), du Syndicat des agents de... L’information, techniciens et journalistes des organes publics (SAINTJOP), de Journalistes pour les droits de l’homme (JDHO), du Réseau africain des journalistes sur la sécurité humaine et la paix (RAJOSEP), de l’Association Action des Médias pour le progrès (MEDIACTION), de l’Association des journalistes sportifs du Togo (AJST), de l’Observatoire des Médias pour la démocratie et la bonne gouvernance (OMDG), et de SOS Journalistes en danger se sont réunis à la Maison de la Presse ce mercredi 06 mars 2013. Après avoir fait le point des actions et démarches entreprises, les huit (8) organisations de presse se sont mises d’accord sur trois jours d’activités s’inscrivant dans leur démarche de dénonciation de la nouvelle Loi Organique portant Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Le SYNJIT, le SAINTJOP, JDHO, le RAJOSEP, MEDIACTION, l’AJST, l’OMDG et SOS Journalistes en danger invitent : • les organes de presse (audiovisuel, presse écrite et presse en ligne) à observer une journée sans. presse le mardi 12 mars 2013 sur toute l’étendue du territoire national ; • les journalistes et toute la population à manifester leur attachement à la liberté d’expression et de presse au Togo en se vêtant de rouge ou portant des bandeaux rouges le mercredi 13 mars 2013 ; • les journalistes à se mobiliser massivement pour un sit-in le jeudi 14 mars 2013 devant le Palais de la Présidence de la République incompréhensible. Devant cette situation, face à l’inaction coupable et complice des traditionnels organes qui disent représenter les journalistes, les associations et syndicats de presse s’organisent en des actions concrètes pour empêcher que le silence ou les protestations verbales ne soient un quitus pour la promulgation de cette loi anticonstitutionnelle. Dans ce sens, une série d’actions sont annoncées sur le boulevard du Mono de 8h à 12h GMT. Le SYNJIT, le SAINTJOP, JDHO, le RAJOSEP, MEDIACTION, l’AJST, l’OMDG et SOS Journalistes en danger appellent les journalistes et toute personne attachée à la liberté. d’expression et de presse au Togo à se mobiliser pour préserver les espaces de liberté acquis de hautes luttes. Fait à Lomé, le 06 mars 2013 Ont Signé : Pour Le SYNJIT : le Secrétaire général SAINTJOP : le Secrétaire général adjoint JDHO : le Président RAJOSEP : le Président MEDIACTION : le Secrétaire général L’AJST : le Président L’OMDG : le Coordinateur général SOS Journalistes en danger : le Président ASSOCIATION SAJJAKATQKL - tyAKA y fcP 1J4 A^œ 4ONqo TW JO CTL JO 11 -JD O^iStf LOMÉ-TOGO Aumône Courante Science Utile Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « O vous qui avez cru ! Que ni vos biens, ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » Avec Sadaqatoul Djaria soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l’au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab: 20 20 09 90 31 10 / Atlantique bank, 42 41 55 50 008 Mecit, 01 000 620 Contacte: 90 01 90 11/90 04 15 17 Sida n’est pas une fatalité, alors protégeons-nous. Les prédateurs en action. Tel ils sont beaux, ils massacrent la presse togolaise. Djimon Oré, Ministre de la Communication Kokou Tozoun, Ex-ministre, Pdt de la HAAC Abass Bonfoh Alias Dieudonné, Pdt du Parlement Ahoomey-Zunu, P.M Le Rendez-vous N° 186 du 11 mars 2013 RV POLITIQUE Incendies des marchés au Togo AUTOPSIE D’UNE ENQUÊTE SIGNALÉE Mercredi 09 et vendredi 11 janvier 2013, deux nuits, un événement. Le jour s’est retiré, la nuit a repris son droit à la seule nuance que nous sommes en face de la nuit des longs couteaux. Quand les animateurs des grands marchés de Kara et de Lomé quittaient leurs étalages, rien d’anormal ne s’annonçait. C’étaient des journées bien remplies comme les autres, à la différence que, cette fois-ci, pendant que les commerçants récupéraient après un long labeur, des criminels ont réservé un triste sort à leurs marchandises. En 48 heures d’intervalle, les deux pôles commerciaux du pays sont partis en feux. L’État a ouvert des enquêtes. Malheureusement, loin de convaincre, elles portent plutôt les germes d’une responsabilité que l’autorité esquive. Alors qu’il a failli à son devoir de protection avant, et qu’il s’est montré incapable de secours pendant, après les incendies, les mesures annoncées par l’État, pour accompagner les victimes, se révèlent un fiasco qui dit tout. Pendant ce temps, monsieur le Procureur, entre intimidations et manières fortes, mène des enquêtes qui souffrent de crédibilité. Qui a mis donc les feux aux marchés ? Contexte et motivations possibles d’un crime. Les incendies ont frappé le nerf de la guerre de l’opposition, le grand marché de Lomé. Mieux, le marché de Kara, lui aussi, se trouve être un prolongement de celui de Lomé de par le lien interprofessionnel qui existe entre des commerçants dont les intérêts s’entremêlent. Il va sans dire que la plupart des marchandises calcinées à Kara ne viennent que de la vente en gros, en demi-gros et souvent en traite ou en crédit, par les grossistes de la. capitale aux partenaires de l’intérieur. Pour qui connaît le type de transaction qui s’opère entre les deux centres commerciaux, ce qui a brûlé à Kara et à Lomé appartient quasiment aux mêmes personnes. Nous disons dans l’une de nos éditions que presque toutes les responsables des différents regroupements des femmes du CST, Collectif Sauvons le Togo, sont des revendeuses au grand marché de Lomé. Dirigées par des leaders financièrement étouffés, à chaque fois que le CST lance les quêtes pour financer ses manifs, les plus grosses sommes proviennent du grand marché de Lomé. Conscient de cette situation, depuis un temps, non content d’avoir élagué les leaders de l’opposition de toutes leurs sources de revenus, il fallait aussi affaiblir les sources possibles des quêtes qui leur permettent de joindre les deux bouts. La traque des revendeuses de Lomé a alors commencé depuis des années avec des saisies, par la tristement célèbre Agence Nationale de Renseignement, ANR, de leurs fonds. La piste de l’opposition Tout Comme le régime, qui regorge de zélés, les va-t-en-guerre, l’opposition en dispose. Et certains n’hésitent pas à se désolidariser du groupe parce qu’ils estiment que la méthode de lutte est trop laxiste pour un régime qui, à leur lecture, ne peut tomber que par la manière forte. Ainsi, si on s’arrête à ces considérations, il est possible que face à l’usure, l’opposition ait fini par opter pour la manière forte. C’est une hypothèse. Pour qu’elle soit crédible et acceptée par le bon sens, il faut aussi trouver une explication au fait que le CST ait pu choisir de scier la branche à laquelle il s’accroche pour résister à un adversaire qui dispose à sa guise des moyens d’État. Si le RPT-UNIR dispose à volonté de régies financières de l’État, la seule régie financière dont dispose l’opposition pour mener la lutte reste le grand marché de Lomé. On peut alors supposer que si le CST avait une possibilité d’allumer le pays pour faire plier Faure Gnassingbé, étant donné que, de par le succès des incendies, ceux qui ont Allumé, ces marchés devaient être capables d’allumer n’importe quel secteur clé du pays. L’opposition aurait choisi un autre département sensible. On n’a pas besoin d’attendre les conclusions d’une quelconque expertise pour savoir que cette opération a exigé de gros moyens. Mais, à la lecture des premiers éléments avancés par l’enquête, le crime semble avoir été commis, à crédit sur la base de promesses, par des petits désœuvrés en quête de pitance. Eu égard à l’envergure de l’opération, les prétendus aveux arrachés aux prévenus sont trop légers pour convaincre même un « Abass Al Youssef ». Il est évident que les criminels ont dû recevoir d’énormes sommes pour accepter de vendre leur âme dans des actes de si grande méchanceté aux conséquences inéluctables et incalculables. De tout ce qui précède, comment des leaders politiques de l’opposition qui lancent des quêtes à chaque fois qu’ils veulent faire un demi-kilomètre de marche peuvent-ils financer un crime de cette nature ? De nos recoupements, la réalité révèle. D’ailleurs, que, conditionnée aux quêtes souvent maigres, avec des moyens limités, l’opposition, de sources proches de la trésorerie, n’avait prévu que 100 000 FCFA par ville pour l’organisation des fameux derniers tours de Jéricho. Même pour la capitale, le responsable qui devait se charger de la coordination n’a encaissé que 100 000 FCFA. Comble de ridicule, la ville de Kara, par où le feu a d’ailleurs commencé, n’a même pas été servie par ce maigre partage. Pour cause, les deux leaders du milieu, qui devaient être le fer de lance des tours de Jéricho dans le milieu, étaient absents du pays. Si l’ennemi n’était pas ailleurs ? Mieux, pour un régime qui n’a plus de qualité à vendre, l’arme la plus efficace est d’acheter les consciences, d’intimider et de semer la zizanie dans les rangs de l’opposition. Vainement, toutes ces méthodes ont été utilisées pour venir à bout d’un regroupement qui donne de l’insomnie. Indépendamment du chef de l’État, un certain noyau dur a-t-il décidé de commettre un crime pour Trouver un argument contre une opposition qui refuse de se disloquer ? Histoire de mettre Faure Gnassingbé devant un fait accompli qui finira par recevoir sa bénédiction pour peu que cela lui permette de se débarrasser d’une bande d’audacieux. L’histoire récente de notre pays retient que Feu Eyadema n’a jamais demandé à qui que ce soit de tirer sur Tavio Amorin. Il est aussi fort à douter que le défunt Président ait demandé à son fils Ernest de tirer sur Gilchrist à Soudou. Mais, face à ces crimes, Eyadema n’a fait que prendre acte, surtout que ces actes lui permettaient d’avancer d’une semelle vers la récupération d’un pouvoir qui lui échappait. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’histoire se répète-t-elle avec Faure ? Tout à l’air quand on voit la récupération qui est faite de ce crime que le régime veut utiliser pour se refaire du sang neuf. Dédommagement à la va-vite à quelques encablures des élections qu’on veut coûte que coûte tenir, intervention du label UNIR dans le processus de. Dédommagement, plan de reconstruction tous azimuts des marchés comme si des maquettes attendaient avant les feux, enquêtes à sens unique avec des pistes choisies. Plusieurs journaux de la place ont relayé l’information selon laquelle, dans la fièvre des incendies, des journalistes ont été réunis et une ligne de conduite leur a été donnée dans le traitement des informations liées aux incendies. La rencontre a même été arrosée de billets de banque. Et depuis, les confrères sont dans leur rôle. Cette rencontre a-t-elle eu lieu ou pas ? Si oui, qui en étaient les initiateurs, quel était le message transmis aux journalistes et que cache cette campagne ? Des oubliés du régime, une autre piste ? Ils sont nombreux ces aigris du système en place qui ne se retrouvent pas dans la gestion qui est faite de l’après-Eyadema. Ils peuvent s’organiser pour être une menace sérieuse afin d’exprimer un certain ras-le-bol. L’entourage sous menace, il y a aussi cette race encore en activité, mais qui voit venir des jours. incertains et qui estiment qu’il faut quitter la défensive. À ceux-là s’ajoutent ceux et celles dont la volonté était, jusqu’à un passé récent, une loi de la République, et à qui on ne pouvait rien refuser. Mais ils commencent dramatiquement à être déconnectés de certains privilèges et avantages. Cette bande a-t-elle commencé à remettre en cause son bienfaiteur au point de poser des actes de haute trahison afin de le mettre en difficulté et légitimer une certaine redistribution forcée des cartes ? La finalité possible du crime. Supposons que ce crime ait été commis par l’opposition ou par l’entourage de Faure. Nous avons toujours été de ceux qui soutiennent que Faure Gnassingbé n’aurait pas commandité ces actes. Aussi, est-il évident que les criminels, soient-ils de l’opposition ou du système en place, ont été pris de court et donc n’ont pas pu dérouler tout leur schéma. La preuve est que certains débuts d’incendies ont été vite maîtrisés. Si l’autorité n’avait pas circonscrit les lieux prédisposés aux Incendies, le drame se produirait à la chaîne. Si tout le plan avait pu fonctionner, au-delà de la désolation face à des pertes économiques énormes, politiquement, une peur panique analogue à celle qui a suivi par exemple la mort d’Eyadema pourrait s’instaurer et justifier que Faure Gnassingbé soit déposé de façon intelligente sur la base de son incapacité à protéger son pays. Devant un régime militaire comme le nôtre, une opposition a-t-elle les moyens pour initier une telle politique ? Sous certains règnes, il n’y a que les princes pour se payer certaines audaces. À qui profitent les flammes ? Pendant que les victimes continuent de plonger dans l’incertitude face à un dédommagement qui n’en est pas un, les pontes du pouvoir en place sont devant toutes les initiatives. Téléthon par ici, marche de soutien par là. Derrière les rideaux, ce sont des sensibilisations aux relents politiques, sans oublier que le flou qui a pesé sur la mobilisation et la gestion des fonds destinés au dédommagement cache mal des... anomalies qui ne se justifient que dans le contexte d’une récupération. Et si Faure regrette déjà l’intervention des experts français ? En même temps que nous soutenons que Faure Gnassingbé n’a pas commandité ce crime, celui-ci ne fait rien pour nous débarrasser de l’appréhension selon laquelle il est en train de le récupérer à son crédit. Comment comprendre que pour un dommage dont la responsabilité n’incombe pas aux victimes, un chef d’État ait pu prononcer un discours flou qui ne laisse aucune idée claire du montant de l’accompagnement aux victimes ? Qu’est-ce qui empêchait Faure Gnassingbé d’attendre que tous les dégâts soient évalués, que l’État évalue ses moyens et dise de combien il peut accompagner les victimes, 45 % par exemple, afin qu’en se rendant au guichet pour recevoir son aide, une victime qui a perdu 10 millions, par exemple, puisse être en droit de faire des réclamations si ce qu’elle reçoit n’atteint pas les 45 % des 10 millions ? Mais ici, les gens qui n’ont jamais vendu une aiguille au Grand marché, donc des intrus, vont être dédommagés, des vendeurs de poules encaisseront ce qui revient aux vendeurs de pagne. Au gré des accointances, certains vont émarger plusieurs fois. Sciemment, les critères permettant aux bénéficiaires d’être situés sur leur sort n’ont pas été clairement définis. Ceci participe-t-il d’une volonté manifeste d’affaiblir des commerçants qui ont commis le crime de soutenir l’opposition ? De sources bien informées, il a été imposé à ceux qui n’avaient pas déclaré leurs établissements commerciaux au CFE, et déduit de leur dédommagement, déjà assez trop maigre, les frais de formalités de déclaration d’entreprise. Ces feux ont-ils été délibérément voulus pour pouvoir mettre les commerçants au pas par rapport à toutes sortes de fiscalité ? Mieux, pendant que les préoccupations politiques semblent être mises en berne. par les flammes, les organisateurs des élections législatives démocratiquement monocolores appuient sur l’accélérateur. Et si le cocktail n’était pas l’arme du crime ? Après l’incendie du marché de Lomé, il n’y a plus de place à la thèse qui privilégierait un accident. Il est désormais évident que le feu est d’origine criminelle. Très affecté par un acte que rien ne peut justifier, le chef de l’État a sollicité et obtenu l’intervention de la France dans le cadre de la coopération militaire. Deux experts spécialistes en incendies sont arrivés au Togo et en deux semaines, ils ont visité les lieux sinistrés et ceux qui y ont échappé de près. L’objectif n’est pas de dire qui a mis le feu aux différents lieux publics, mais de déterminer ce qui a servi à mettre le feu et le mode opératoire des criminels. Les résultats des prélèvements se font toujours attendre, seuls les résultats de ces experts pourront aider à savoir le mode opératoire des pyromanes et donner des pistes sérieuses. Un feu peut provenir de L’essence, un sabotage dans l’installation électrique, des substances hautement inflammables telles que le kérosène, de la poudre à canon, les cocktails Molotov, bref, beaucoup de substances et techniques peuvent intervenir dans la mise à feu d’un lieu. Mais, parallèlement au travail des experts dont le rapport devrait permettre de connaître l’arme du crime, le Procureur de la République semble avoir fait ses prélèvements. Après donc des analyses "juridico-politiques”, M. Poyodi Essolisam Biaise et son cabinet d’alchimistes ont conclu que ces feux ont été l’œuvre de cocktails Molotov. Sur cette base, une trentaine d’opposants politiques sont déjà dans la nasse. Les uns sont aux arrêts, les autres sous surveillance de la justice, d’autres encore en cavale, sans oublier ceux qui peuvent à tout moment être invités dans cette tragicomédie. Comme corps du délit, ils nous ont brandis à x reprises des cocktails Molotov. Face à un régime armé jusqu’aux dents, les cocktails Molotov ont été, à un moment donné de la... lutte pour l’instauration de la démocratie, un instrument de résistance de l’opposition. Pour l’heure, tout porte à faire croire que ce sont ces explosifs, artisanalement fabriqués, qui ont brûlé les marchés. De par l’intensité des flammes et le succès de l’opération, on peut donc dire que la science de la fabrication de ces explosifs a vraiment évolué de façon exponentielle. On peut supposer sans risque de se tromper que, si les cocktails Molotov pouvaient faire brûler un lieu de la façon dont les marchés ont été consumés, en plus des lieux publics stratégiques, Eyadema lui-même devait être consumé par les flammes à l’avènement de la démocratie, car nous avons vu la façon dont ces instruments avaient été lancés à tour de bras à la moindre occasion. Si d’un jour à l’autre les experts concluaient que ce sont ces instruments précaires de résistance qui ont servi à brûler les marchés au point de faire fondre des barres d’aluminium et de disloquer tout un bâtiment en morceaux de murs désormais soudés par. Quelques barres de fer à béton, les enquêteurs auront une raison valable pour encore chercher dans l’opposition. Puisque désormais, on semble faire croire que seule l’opposition a la science de la confection de ces instruments, et qu’à aucun moment, les milices d’autres formations politiques n’ont pas eu recours à ces outils. Si demain il se confirme que les feux sont l’œuvre de ces bouteilles, nous allons encore ouvrir grand nos yeux afin de dénicher dans l’opposition les oiseaux de mauvaise augure qui ont scié la branche sur laquelle les détracteurs du régime ont déposé leur nid. Mais, si par contre, il s’avère que c’est une substance plus dangereuse, telle que le kérosène, qui a consumé les marchés, alors quel crédit accorder à M. le Procureur dans son rôle? Les germes d’un discrédit. Dans un pays normal où l’autorité a une réelle volonté de faire la lumière sur une situation donnée, après ces crimes accompagnés d’assez trop d’indices de nature à responsabiliser le système en place, encore que le régime et... Son opposition se jettent réciproquement la balle, plutôt que la partie de cache-cache en cours, c’est une enquête internationale qui devait être ouverte. L’opposition a œuvré et œuvre encore dans ce sens, mais elle a du mal à faire porter sa voix. Le pouvoir reste figé à sa logique, celle des lions qui écrivent l’histoire de la chasse, une démarche où l’État est juge et partie. Comme il sait si bien le faire, le RPT-UNIR pouvait avoir raison en criant à un certain néocolonialisme face à la demande d'une enquête internationale. Mais cet argument est déjà battu en brèche par le fait que le Togo ait demandé l’intervention de la France. De ce fait, qu’est-ce qui empêche une enquête internationale neutre et débarrassée des "Togolités" ? Nous croyons qu’entre l’intervention des experts français et une enquête internationale, il n’y a qu’un pas. À un moment où l’autorité refuse une enquête internationale et que le rapport des experts se fait attendre, on peut même se demander si Faure Gnassingbé n’est pas en... train de regretter le fait qu’il ait demandé le secours des experts français. Le rapport des Français pourrait-il se démarquer du syndrome du rapport de la CNDH sur la torture à l’ANR ? Nous voudrions bien croire à la bonne foi des Français et de Faure lui-même. À chaque fois que des criminels sont recherchés, l’autorité appelle publiquement à la complicité des citoyens par l’apport des informations dont ils disposeraient contre les criminels, ce qui fut fait par l’autorité compétente. Mais dans le cas d’espèce, non seulement tout ce que l’opposition apporte comme information et interrogations pertinentes de nature à faire avancer les investigations ne sont pas pris en compte, comble de ridicule, Monsieur le Procureur, non content d’inculper des leaders pour des informations qu’ils apportent, il leur interdit de parler sur, dit-il, « le fond du dossier ». En procédant ainsi, le sieur Poyodi, pensant avoir acheté le silence des leaders politiques, a oublié que le secret d’une instruction est largement. différent de l’information qu’on apporte à une instruction. Ainsi, le Procureur semble avoir versé de l’eau sur un canard. Le bon sens veut que, si l’on s’achète les services d’un agent de sécurité pour sa maison et que malgré cela, un vol survient, la première responsabilité incombe à celui-ci en attendant que la main soit mise sur le voleur. Mais ici, toute la chaîne de responsabilité par rapport à la sécurité de ces marchés est confiée à des gens dont personne n’est inquiété. Pourtant, dans un pays normal, l’État est censé assurer ces marchés et donc les commerçants ne devaient pas payer pour un quelconque accident. Si jamais Faure découvrait les auteurs dans son camp ? Dans ce cas, soit il prend son courage à deux mains pour frapper, soit il observe son silence de tous les jours et la relation entre lui et les allumeurs sera similaire à celle d’un enfant qui arrive à la conviction que sa maman est la sorcière qui hante son sommeil. De ce qui précède, à défaut d’être objectif dans le traitement que l’on réserve au dossier des incendies de ces marchés, nous estimons que l’on doit éviter de mentir, au risque d’être rattrapé par les faits. La vérité arrive, il vaut mieux se taire que d’anticiper avec le mensonge. Abi-ALFA Le Rendez-vous N° 186 du 11 mars 2013 RV POLITIQUE ■ incendies des marchés Agbéyomé Kodjo, une cible ratée Le président de OBUTS, Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire, Agbéyomé M. Kodjo, vient d’être libéré d’une détention provisoire qui a duré 40 jours. Ce leader politique fut, en effet, un des rares faiseurs de rois au temps de feu Eyadema. Très estimé de Gnassingbé 1er, il va occuper plusieurs hautes responsabilités entre autres, la Direction du port autonome de Lomé avant d’être fait Ministre, Président du parlement et Premier Ministre. Jusqu’à son départ pour l’exil, le nom d’Agbéyomé Kodjo revenait comme un dauphin du défunt président. En tout cas, l'homme avait gravi tous les échelons, sauf la magistrature suprême. Il faisait partie des icônes du régime et rien dans la machine dirigeante ne lui passait par le dos. Il sera celui qui a conçu le plan de l’actuel. Le paradoxe des centres de détention au Togo. De sources bien informées, les cellules des lieux de détention illégales situées dans la réserve mitoyenne au domicile de Pascal A. Bodjona ont été récemment climatisées. Ce centre, construit en réalité pour servir de bureaux mais devenu un lieu de détention illégale, est, en effet, connu ces derniers temps pour avoir abrité les détenus des incendies. Certains d’entre eux relâchés se sont plaints des traitements inhumains. Parmi les gens qui y sont détenus, certains ont été victimes des méthodes inhumaines exercées sur eux pour leur extorquer des aveux. Ils sont nombreux à y être passés et certains y sont encore gardés. Quelques journaux, tout comme les familles des détenus, ont rapporté des traitements dégradants dans le but de leur faire faire de faux aveux. Une partie des interpelés des incendies y est présentement encore détenue. Entre autres, il y a le trésorier du CST, arrêté un samedi matin à 05 heures à son domicile. Il se rapporte que les cellules de ce lieu de détention. Couverture d'événement PUbTOGO La N°1 des petites Annonces. Vendez, Achetez, contactez sur www.pubotogo.com. Le portail du monde des affaires au Togo sur le web. La nouvelle Présidence de la République. À l’époque PM, quand Eyadema lui faisait faire ce plan, ce n’était pas encore pour abriter la présidence, mais la primature. Ainsi, le PM occuperait la nouvelle bâtisse pendant qu'Eyadema garderait jalousement son Lomé II. Mais une fois les travaux de la primature avancés, Eyadema change d’avis, le nouveau joyau semble trop beau pour un Premier Ministre. Eyadema devait donc l’occuper pendant que son PM se contenterait de Lomé II. C’est dans ce climat de confiance que le clash est survenu. Inutile de revenir sur les raisons du divorce. Est-il que l’homme s’est retrouvé en exil en France d’où il reviendra pour être accueilli par un des nombreux "Guantanamo” nationaux, à Kara. Il en sortira pour amorcer une. nouvelle vie. La climatisation vient d’être installée. Que cache la climatisation de ces lieux ? Cette climatisation rentre-t-elle dans le cadre de l’équipement des lieux en tant que bureaux ou en tant que lieu de détention ? Dans ce dernier cas, on aurait enregistré une prison VIP au Togo. Mais pour qui connaît l'audience que l’autorité compétente réserve au respect des droits de l’homme dans les lieux de détention au Togo, dire que des cellules soient climatisées pour accueillir des prévenus peut soulever d’autres inquiétudes. Actuellement, le dossier le plus important qui donne la trouille aux autorités togolaises est l’enquête sur les incendies. Dire que la climatisation des lieux de détention ait commencé par le centre qui accueille une partie des détenus de ce dossier peut soulever des inquiétudes. Nous savons de quoi est capable un régime comme le nôtre qui pourrait se servir de la climatisation pour utiliser des gaz suspects contre les détenus qu’on trouve encombrants. De grâce, si le respect des droits Humains est tellement avancé au Togo au point où on arrive à la climatisation des cellules, il est donc grand temps qu’on cesse d’exercer sur les détenus un certain nombre de traitements. La difficile sinon, la quasi inexistence des visites surtout dans les premiers moments de détention en est une preuve. C’est difficilement que les familles arrivent à apporter à manger à leurs proches dans certaines circonstances surtout dans les premiers jours des détentions, le refus aussi de l’assistance des avocats est une pratique toujours courante. Quartier Takoin Wuit, derrière le CSG *(228) 22 42 54 16 / 90 64 61 02 / 99 99 98 J ' gmaprod® gmail.com / modepub@Togo.com | On peut, en toute logique, lui en vouloir d’avoir participé à la déconfiture nationale qu’il commence par décrier. Mais ses admirateurs répondront qu’il vaut mieux tard que jamais et que l’acte que l’homme avait posé était une audace. Il est désormais un animal politique d’un autre pelage, il crée sa formation politique et verse dans la dénonciation. d’un régime qu’il ne connaît qu’assez trop bien. Ceci n’est pas sans conséquences. Alors qu’il cherchait difficilement une place dans le rang de l’opposition, il était traqué de toute part par son ancienne famille politique. La plus acerbe des offensives lancées contre lui aura été la tentative de dissolution de son naissant parti politique. Tous ses droits lui seront refusés et comme le pouvoir en place sait bien le faire, aucune initiative n’était. Jusqu’à un passé récent, on sortait les détenus menottés à chaque fois que les familles devaient les apporter à manger. Mieux, on les demandait, par exemple, de se baisser pour prendre les repas les mains menottées. Les gens qu’on garde en menottes dans les lieux de détention, des prévenus qui utilisent des bouteilles de plastique comme urinoirs, des sachets plastiques pour se mettre à l’aise. On a rapporté le triste cas, tout récemment, de Loïk le Floch qui, détenu à la gendarmerie nationale, était contraint de faire ses selles par terre dans un lieu qui sert de. bureau pour l’administration le jour et de cellule pour 8 détenus la nuit. Bref, il y a plein de comportements à abolir avant de penser à une quelconque climatisation des cellules, car si Faure et ses hommes de troupe veulent humaniser les lieux de détention, il y a des priorités. Il serait paradoxal qu’un détenu qui dort sous clim ait un séjour rythmé de tortures. Ou alors, on veut importer les méthodes staliniennes où on se servait du froid comme instrument de torture; là c’est un autre débat. Il est temps que les associations de défense des droits de l’homme au Togo soient plus regardantes dans la façon dont on équipe les cellules, car certains équipements peuvent comporter des poisons lents. De grâce, nos détenus ne sont pas si exigeants, ils ne demandent pas une cerise sur le gâteau, mais le minimum. On peut donc être fondé de se demander si les cellules climatisées n'étaient pas une autre arme. Dosseh, trop méchante pour le priver des entrées. Il était devenu une peste qui peut être fatale à ceux qui. Osaient lui apporter un quelconque soutien, surtout financier. Entre autres, Gabriel Améyi et Akakpovi Pierrot de Monotrans en savent quelque chose. Même hors du pays, partout où Agbé pouvait roder pour se donner un souffle financier, il rencontre le régime sur son passage. Yayi Boni est un témoin de choix. L’homme doit être sur tous les fronts. Il n’est plus le pacha qui fêtait les milliards, mais celui qui est obligé de vendre certains de ses biens pour supporter sa nouvelle vie. On se rappelle que, alors qu’il remuait ciel et terre pour financer sa campagne, il a échoué dans la vente d’une de ses villas de grand standing dans la cité OUA pour des raisons que nous taisons. Le dernier bond contre le président de l’Obuts sera son invitation dans le clair-obscur dossier des incendies des marchés du Togo. On a vite fait de trouver en lui le concepteur du plan machiavélique qui a mis le feu au marché. Très croyant, ses discours font assez souvent référence à la providence et les références bibliques meublent ses... interventions dithyrambiques contre le régime. Le choix d’un nom de code du genre ‘‘Derniers tours de Jéricho” pour signifier la lutte de l’opposition à un moment décisif serait sa trouvaille. Dans ce contexte, des pyromanes, encore recherchés, ont brûlé des marchés. Très tôt, sur la base des arguments et preuves tirés par les chevets, on désigne Agbé comme un présumé cerveau. Ancien Président de l’Assemblée, à la va vite, le parlement lève son immunité. À peine cette mise en scène terminée, la SRI met la main sur l’homme. Entre vitesse et précipitation, les parlementaires ont fait fausser tout le schéma dans la levée de l’immunité d’Agboyomé. Levée de bouclier de toutes parts, les alchimistes du régime finiront par se rebiffer en faisant croire qu’ils n’ont, en effet, pas levé l’immunité de l’ancien président du parlement mais qu’ils ont demandé l’autorisation de l’hémicycle pour l’entendre. Drôle de procédure, et pourtant les gens croyaient bel et bien avoir levé l’immunité de l’ex-PM d’Eyadema. Mieux, dans Les arcanes du parlement, certains barons-fétiches ont commencé à initier une loi pour dépouiller les anciens Présidents du parlement de tous leurs avantages, juste à cause d’Agbéyomé. C’est dans ces conditions que les pressions se font entendre de l’extérieur et l'homme est libéré. Qu’est-ce qui fait d’Agbé une cible à abattre ? Très connaisseur du régime, son départ a d’abord été considéré comme un camouflet. Ensuite, si l’homme a occupé d’importants postes avec Eyadema, sans doute c’est parce qu’il a des qualités à vendre. S’il reste encore du chemin à parcourir à OBUTS pour rivaliser avec la force de mobilisation de l’ANC, il est une évidence que, présentement, le président de cette formation politique est considéré comme une des têtes pensantes de l’opposition. Un de ceux qui ont un carnet d’adresses assez rempli pour rallier les réseaux internationaux à la cause de la lutte pour la démocratie. Ceci ne reste pas impuni au Rpt-Punir. Voilà entre autres, les raisons pour lesquelles à chaque fois qu’une L'occasion se présente, tous les fauves de la jungle RPT-UNIR sautent sur Agbé pour le manger cru. Tellement avide d’en finir avec ceux qui entrent en disgrâce, contrairement au temps d’Eyadema où le laboratoire mûrit un plan avant de déclencher une offensive, avec Faure, la passion prend le dessus sur la raison et toutes les offensives échouent au point où le régime est devenu un système sur la défensive. C’est ainsi que sur son propre terrain, les détracteurs arrivent à combattre le pouvoir. Du moins, Agbéyomé, puisqu’il est question de lui, reste pour le moment une proie indigeste. Après la tragicomédie des feux, les Togolais croisent les doigts pour attendre le prochain guet-apens qu’on tendra à l’ancien DG du port. Au RPT, on ne commence pas pour arrêter. L’homme est averti, connaissant bien une machine qu’il a longtemps servie, il s’y attèle en brandissant la providence comme bouclier. Abia[fa Le Rendez-vous N° 186 du 11 mars 2013 RV POLITIQUE Affaire Kpatcha Que cache la libération Escroquerie dite. Internationale et détention prolongée de Bodjona Un dossier qui tient ses promesses des trois détenus ? Trois détenus du "Kpatchagate”, Adjinon Lambert, Tawbeli Kouma et..., ont retrouvé leur liberté. Tous les détenus de cette affaire ont, en effet, introduit une demande de grâce, mais il a plu au plus fort des Gnassingbé d’en libérer trois pour des motifs de santé. Cette libération arrive à quelques jours, dans un contexte où le verdict de la cour sous-régionale de la CEDEAO reportait d’un mois le verdict de l’affaire Kpatcha. L’affaire qui devait être délibérée le 21 février dernier est reportée au 21 mars prochain. Est-ce sur demande de l’État togolais ou pour raison de convenance de la cour ? La seule certitude est que le camp de Kpatcha n’a pas demandé ce report. Il y a quelques semaines, nous vous décrivions les motifs qui militent en faveur de Kpatcha et compagnie dans cette affaire portée à la CEDEAO. Au même moment, s’il se confirme que tout est défini pour un inévitable verdict en faveur de... Kpatcha, il est fort possible que l’État préfère trouver une porte de sortie à l’amiable à ce dossier. « Une mauvaise conciliation vaut mieux qu’un bon procès », dit-on. Au même moment, il n’est pas exclu que ce report soit l’œuvre de l’État togolais afin de bien raffiner sa stratégie contre les détenus. Sur un autre registre, il n’est pas exclu que la libération des trois détenus soit une façon de préparer les mentalités à un éventuel juridisme contre le reste des détenus. Tout semble, de toute façon, militer en défaveur de l’autorité à un moment où tous les projecteurs sont allumés contre le Togo et où ... a initié une visite au Togo pour voir l’état d’application de la décision de la cour de la CEDEAO dans l’affaire des députés ANC. Qu’à cela ne tienne, que l’affaire Kpatcha soit un réel coup d’État ou une affaire de famille, la plainte déposée à la cour communautaire de la CEDEAO n’a rien à voir avec le fond du dossier mais les conditions de détention des prévenus. La métamorphose Kpatcha Gnassingbé est Encore en détention. Le tout-puissant qui faisait courir les officiers hier est devenu un paria qu’on observe de loin. Ceci fait partie des habitudes de la maison. S’il est déjà éprouvant de priver un monsieur de sa trempe d’un maigre espace de liberté, il l’est encore plus de le priver de ses sources de revenu. Asphyxier financièrement l’adversaire est une arme de choix qu’utilise le régime en place. Non seulement Kpatcha est privé de sa liberté, mais aussi il est dépossédé de ses biens. Cela ne veut pas dire qu’il est devenu un citoyen lambda, mais à quoi sert une fortune qu’on ne peut pas toucher ? Il n’est plus le bon samaritain autour duquel rôdaient les courtisans, mais un monsieur asphyxié qui doit réfléchir par deux fois à chaque fois qu’un besoin financier se fait sentir. Tous les moyens sont mis à contribution pour le couper de toute entrée. Même aux locataires qui occupent ses maisons, on semble avoir interdit de lui verser le loyer. Et pourtant, Kpatcha Gnassingbé, c’est aussi un père d’une grande... famille, des charges, des enfants dont la scolarité à l’école française doit désormais se payer par tranches. Kpatcha Gnassingbé, ce n’est plus le bouillant animal politique sur toutes les offensives, mais un homme pondéré qui est revenu par terre. Moral toujours fixe, son séjour carcéral est partagé entre la lecture des journaux, la Bible, quelques visites et le recueillement. Ses visiteurs privilégiés semblent être les hommes de Dieu et c’est lui qui appelle les visiteurs au pardon. Kpatcha Gnassingbé, ce n’est plus l’homme des réseaux qu'on soupçonnait de prendre une quelconque revanche contre un frère, mais un citoyen normal qui plaint plutôt son demi-frère devant certaines circonstances. Malgré la déchirure familiale qui lui a coûté une détention, c’est aussi un père de famille qui continue à croire à l’unité des Gnassingbé condamnés à être dans la même barque. N’empêche qu’il est encore détenu et en attendant, les supputations vont bon train. Pour les uns, Kpatcha sera libéré avant le 21 mars pour Éviter que le pantalon de la famille brûle jusqu’à la ceinture ; pour les autres, par ce report, Faure a reculé pour mieux bondir sur son demi-frère ; pour d’autres encore, les sicaires se donnent un temps de réflexion afin de trouver les arguments capables de les faire esquiver une éventuelle décision qui ne serait pas favorable au régime. On se rappelle le dilatoire dont a fait preuve l’État togolais suite à la décision de la même cour en faveur des députés ANC. Nous espérons que, au cas où on en arriverait là, la cour, connaissant désormais trop bien les Togolais, va émettre des décisions qui ne se prêteraient plus aux interprétations. Donc, à moins qu’ils soient décidés à jouer le jeu du camp du plus "Faure", Awa Nana et ses juges vont porter les gants à chaque fois qu’ils doivent se prononcer sur un cas Togolo-togolais afin que l’histoire ne se répète plus. La Rédaction II y a quelques jours, le Français Loïk le Floch-Prigent, présumé cerveau d’une certaine escroquerie sur un arabe du nom de Abass Al. Youssef est libéré. Pour les uns, le motif de santé est l’argument qui a milité en faveur de sa libération, pour les autres, c’est beaucoup plus la pression de la France qui a eu raison de ceux qui pilotent ce dossier à plusieurs inconnus. S’il est vrai que le Français a été libéré pour raison de santé, il faut dire qu’un jour nouveau se lève pour le respect des droits des détenus au Togo. En effet, on se rappelle que dans le même dossier, Agba Bertin lui aussi a beaucoup souffert à un moment donné, mais loin d’être libéré, il a été menotté sur son lit d’hôpital. On se souvient aussi que le Gai Tidjani Assani est sorti affaibli de la prison alors qu’il aurait pu en sortir un peu plus tôt si une chance lui avait été donnée de survivre. Les appels répétés de sa famille n’ont rien donné et c’est seulement quand son dossier médical ne lui promettait pas grand-chose qu’il a été libéré. Depuis sa libération, il est resté sous soins intensifs jusqu’à sa mort dans un hôpital non loin de Paris. Actuellement, dans le... Dossier Kpatcha, s’il est vrai que des gens sont libérés, il n’est pas moins vrai que d’autres sont encore détenus alors que leur état de santé est plus alarmant que celui de ceux qui viennent d’être relâchés. De ce qui précède, il va sans dire que les mobiles de la libération du Français sont ailleurs. Ainsi, même si Faure ne veut pas l’entendre de cette oreille, il est clair que l’ancien directeur d’ELF, présumé cerveau, est libéré par le biais des câbles diplomatiques. Mais le présumé complice, Pascal Bodjona, lui, reste encore en détention. Mieux, Agba Bertin, un autre supposé cerveau de l’affaire, ne semble plus être détenu pour cette affaire mais pour d’autres plaintes. Vous n’êtes pas sans savoir qu’entre-temps, on a demandé à Agba Bertin de signer un document signifiant qu’il est en libération provisoire dans le dossier d’escroquerie mais que c’est pour une autre plainte d’un codétenu qu’il est encore gardé. De l’autre côté, Awa Mounira sera arrêtée et libérée au Mali, faute de motif valable pour sa détention. détention. Sans oublier ceux qui ont joué un rôle dans ce puzzle mais qui continuent à jouir de leur liberté. Pendant ce temps, Bodjona Pascal Akoussolèlou reste en détention pour cette affaire. On se rappelle aussi les conditions d’enlèvement de son enlèvement. Il a fallu inventer une procédure qui est venue chevaucher une autre déjà en cours afin de déplacer toute une garnison au domicile de l’ancien ministre pour le priver de sa liberté. On a été aussi témoin de comment le ministre de la Justice nationale, Tchitchao Tchalim, a pesé de tout son poids à visage découvert pour obtenir l’inculpation de son ancien collègue, entre-temps entendu sous serment en tant que témoin. On garde encore l’image des contorsions répétées de la justice qui tente, à chaque instant, de tordre le cou à la loi et aux principes élémentaires de la procédure, afin d’avoir la peau de l’ancien ambassadeur du Togo aux USA. À cela, s’ajoute L’attention toute particulière qui est accordée au sommet de l’État togolais à Abass Al Youssef, le supposé plaignant, un monsieur dont l’équilibre mental reste encore à justifier, à chaque fois que celui-ci arrive au Togo. De ce qui précède, même si demain le plaignant venait à se retirer et que la justice classait cette affaire, le fait que Bodj continue à être détenu ne surprendrait pas. Il n’est pas exclu que l’on fabrique un nouveau chef d’accusation qui viendrait trouver Pascal derrière les grilles afin de légitimer son séjour prolongé. Le prisonnier personnel de Faure Gnassingbé a cru en la sincérité de son ancien employeur et jusqu’à la dernière minute où on le transportait à la gendarmerie, il estimait que l’agitation autour de lui n’était que l’œuvre des détracteurs jaloux de sa position au palais. Depuis un temps, il doit se refaire une autre idée et se rendre compte que la politique, c’est aussi le double jeu, l’hypocrisie, une certaine dose d’ingratitude et surtout l’art, pour le capitaine, de. savoir se débarrasser à temps des coéquipiers susceptibles de faire ombrage. Que le Français soit libéré et que Bodj reste en détention n’a rien de surprenant, le Français c’est le Français et Bodjona c’est Bodjona. Nourdine Alfa Izotou Tel: 90 05 38 41 / 92 00 46 02 Mail: abialfa@gmail.com Imprimerie : la Colombe Tirage: 2000 exemplaires Le Rendez-vous N° 186 du 11 mars 2013 RV RELIGION Rencontre de l’association Sadaquatou-I-Djaria à FOPADESC. Samedi 02 mars 2013, il est 09 heures, l'amphithéâtre de FOPADES, sis Agoé-Zongo, est plein de monde. Une rencontre d’échange réunit les fidèles musulmans membres de l’association Sadaquatou-I-Djaria afin de sensibiliser la masse, redéfinir les grands axes et relancer les activités de l’association. En présence du ministre des sports, du président par intérim de l’Union musulmane du Togo, la lecture du St Coran par Oustàz Sâdikou a planté le décor, suivie de la prière d’ouverture par l’imam Salé de la mosquée du port. Ce dernier a imploré la bénédiction et l’appui. d’Allah sur cette initiative qui permet aux musulmans de briser un mythe, celui qui veut que la communauté musulmane attende toujours le monde arabe avant de réaliser les œuvres islamiques. Prenant la parole, l’imam Zakariya Agoro, président de l’Association, a estimé qu’il risquait de se tromper s’il devait exprimer sa joie face à ce jour qui a vu les fidèles musulmans répondre en grand nombre à son appel. À la lecture du saint Coran, devait-il poursuivre, la main qui donne est plus forte que celle qui reçoit. Le musulman togolais doit alors sortir de son manteau d’éternel assisté, car les Arabes qui nous assistent sont aussi des musulmans qui sont en quête de paradis, le même paradis auquel nous aspirons nous aussi. Citant quelques exemples, il a vanté les mérites de ceux de nos frères togolais qui, de leurs propres moyens, ont déjà réalisé des œuvres islamiques, notamment des mosquées. Il a ensuite rendu hommage à celui qui, le premier, a jeté les bases de cette association en initiant le projet, El Hadj. Moussa. De son intervention, l’assistance a retenu que l’idée est venue, en effet, de El Hadj Moussa. Électricien de profession, cet entrepreneur est plus connu comme un des cadres de ReDéMaRe. Il a estimé que nous ne devons pas être des éternels demandeurs, nous pouvons nous organiser pour prendre en charge nos besoins. D’où la naissance du Sadaquatou-l-Djaria qui signifie l’aumône sans fin. L’intervenant, après avoir rendu hommage à l’initiateur, a rappelé que la cotisation mensuelle des membres est de 1000 FCFA et ceux qui peuvent en donner mieux sont les bienvenus. Outre les membres de la famille, l’on peut inscrire ses parents qui sont déjà morts, Dieu le leur en rétribuera. L’Association est créée en 2003. À sa création, elle s’est fixé des objectifs. Le premier est d’œuvrer à la construction de la mosquée Fath, mosquée de l’Ouverture de Témédja. Elle a coûté 9 millions de francs. Ces fonds sont levés sur place grâce aux bonnes volontés et aux 1000 FCFA que cotisent mensuellement les membres. La gestion De cette mosquée prend en compte l’imam qui y vit avec sa famille et qui est payé pour se consacrer entièrement à la mosquée. Une autre mosquée à Wahala a coûté 8,5 millions de francs CFA et elle a une capacité d’au moins 200 places. Un projet de 350 millions est en cours d’exécution. 17 millions sont déjà investis, et 11 millions sont consentis pour l’achat du terrain. L’objectif aussi de la rencontre est de faire le point sur ce projet, de se permettre un bilan à mi-parcours et de faire prendre conscience aux adhérents que le projet en exécution n’avance pas car il est lourd. Et donc, il a davantage besoin de tout le monde. Le président a fait savoir que l’association a ici et là des terrains prêts à recevoir des projets. Et certains sites ont servi à d’autres associations qui y ont fait des œuvres, telle une mosquée à ZiliKpota. Il y a plein de projets en vue, mais la direction s’est lancé le défi de clôturer les projets déjà ouverts. L’association a signé un contrat de 5 ans en raison de 40.000 FCFA par. mois pour des émissions hebdomadaires sur Djabal Nour, mais actuellement, l’émission est suspendue car le contrat est passé de 40 000 par mois à 100 000 FCFA et l’association est à la recherche de voies et moyens à cette fin. Il faut relever que la projection des diapos a meublé la rencontre afin que les membres qui cotisent et ceux qui font des dons de toutes natures sachent à quoi sont destinés leurs efforts. L’imam Aboud-Djalil est intervenu. Prenant son propre exemple, il a estimé qu’il n’est plus le jeune homme énergique que les gens ont vu jouer au football, il y a peu. Il n’est plus celui qui répond à toutes les sollicitudes, mais il est désormais celui qui se lève difficilement, qui s’assoit difficilement et qui marche à peine. Juste parce que le monsieur qui annonce la fin pour toute créature est proche, et il en a conscience qu’il approche chaque jour. Et pourtant, quand bien même il n’a pas manqué de faire quelques œuvres pour l’islam, c’est maintenant qu’il est vraiment convaincu qu’il faut s’y. jeter corps et âme, or il n’a plus les mains et les pieds solides pour s’y jeter. Il a appelé les jeunes à s’y jeter très tôt avant de se retrouver diminués comme lui. Mais il a le mérite de participer aux activités de cette association. Il souhaite donc que les œuvres de l’association soient vraiment substantielles avant que celui dont la visite annoncée l’affaiblit, la mort, n’arrive. Le président de l’Association Al Wiffâk, M. Mohamed Arab, a estimé qu’il faut seulement une prise de conscience. Les Togolais peuvent faire ce que font les Arabes car la plupart des terrains qui abritent les œuvres islamiques sont donnés par des Togolais, mais il arrive que le prix d’achat des terrains soit plus élevé que celui de la réalisation. Donc les Togolais peuvent tout faire sans assistance arabe. À la suite du directeur d’Al Wifak, le ministre des Sports et le président sont intervenus pour louer l’initiative et encourager la population à y adhérer massivement. Pour joindre l’acte à la parole, ceux-ci ont donné, séance tenante, 50.000 FCFA pour le ministre et 30.000 FCFA pour le président de l'UMT. Pour sa part, l’imam Haroun d’Adidogomé a donné l’exemple de ce que son association a eu à réaliser, un puits, grâce à la cotisation des étudiantes saoudiennes qui ont pensé réaliser quelque chose au nom d’une de leurs camarades qui venait de mourir. Aussi avait-il donné le témoignage d’un ami arabe qui, pour l’aider dans ses réalisations, a convié les Saoudiens riches comme pauvres à une réunion à laquelle il a participé lui-même. Aux invités, son ami a fait exposer les motifs de sa visite, et c’est séance tenante que les gens, qui s’engageaient pour une mosquée, qui pour un puits, qui pour prendre en charge un certain nombre d’orphelins, ont financé son besoin. Alors, depuis ce jour, il est convaincu que c’est par les cotisations que les gens nous aident, nous aussi nous pouvons nous cotiser pour nous prendre en charge car nous sommes d’ailleurs plus nombreux que ceux qui nous aident. La mouhalima Rakia, quant à elle, a insisté sur la nécessité de sensibiliser les Togolais pour qu’ils cessent d’attendre tout des Arabes. Pour elle, ceux-ci ont déjà la kàba à côté d’eux, il ne faut pas que nous démissionnions devant toutes les responsabilités à leur profit. La rencontre s’est terminée aux environs de 13 heures. La Rédaction A bâton rompu avec le chargé de projet du Sadakat Djariya Le Rendez-Vous : Cela fait un peu longtemps qu’on parle de Sadakat Djariya dans la communauté musulmane mais très peu de musulmans savent ce que c’est. Nous voudrions, pour cela, passer par votre canal pour expliquer à la communauté musulmane du Togo ce que c’est que Sadakat Djariya. El Hadj AMODOU Moussa : Louanges à Allah, Seigneur de l’univers. Que sa Paix, son Salut et sa Bénédiction soient sur le prophète de l’Islam, Mouhammad (SAW). Merci pour cette question que je trouve très pertinente. Sadakat Djariya veut tout simplement dire une aumône qui n’a pas de fin, c’est-à-dire qui court toujours. L’aumône que l’on fait et qui est acceptée de Dieu. est une grâce. C’est le sens théorique de Sadakat Djariya. Dans notre cas d’espèce, nous avons voulu prendre ce mot dans son sens réel. Donc, œuvrer pour acquérir la grâce infinie du Créateur est une Sadakat Djariya. Quel que soit l’acte posé, nous voudrions que, si Dieu l’accepte, nous puissions jouir de ses bienfaits de l’ici-bas à l’au-delà. Car, le Musulman sait que de toutes les façons, il a une double vie : le bas monde et l’au-delà. C’est dans ce sens que nous avons nommé notre association Sadakat Djariya qui reflète en même temps le sens réel de ce mot. Donc en clair, Sadakat Djariya, c’est une association que nous avons créée dans le but de faire bénéficier à tout musulman : homme, femme, jeune, enfant, de cette aumône. Car nous savons du prophète de l’islam que si vous mettez un franc ou même un bout de sable dans la construction d’une mosquée, par exemple, il vous sera construit le paradis en fonction de votre intention et de la pureté des moyens que vous avez mis dans cette œuvre. Voilà un peu ce Que c’est que Sadakat Djariya ? Donc, c’est pour inviter tous les musulmans à participer massivement à la réalisation des œuvres de Dieu pour notre bien-être tant dans ce bas monde que dans l’au-delà. Vous dites alors que c’est un appel à l’endroit de la communauté musulmane. Mais quand les gens répondent à cet appel, et que le fruit est devant vous, comment le gérez-vous ? C’est-à-dire quelle en est la finalité ? Nous pensons que ce n’est pas une tâche facile de gérer le bien que vous pensez apporter en vue de l’agrément d’Allah. L’on est toujours attiré par les biens de ce monde. Alors, quand les gens viennent avec des moyens pour l’accomplissement de pareilles œuvres, nous nous mettons ensemble, nous discutons ensemble, nous réfléchissons ensemble afin de bien poser l’acte pour que nous-mêmes, l’acte que nous posons, couplé de ce don que le fidèle a fait, soient tous inscrits dans cette voie du Sadakat Djariya. C’est dire que quand quelqu’un apporte son bien, nous autres, nous mettons de notre sang, de notre... savoir-faire pour que l’ensemble soit accepté par Dieu. Il y a sur le terrain mille et une associations islamiques. Je crois qu’un bon travail se fait déjà. Quelle lacune avez-vous constatée et qui vous pousse à créer cette association Sadakat Djariya ? D’abord, il y a deux constats. Nous savons qu’en Afrique, les gens n’ont pas encore compris ce que c’est que Sadakat Djariya. Car nous avons l’habitude de tendre les mains et d’attendre ce qui arrive des Arabes. Pour cela, lorsqu’on parle de ce genre d’activité, les gens pensent qu’il faut forcément faire appel aux autres. Le constat est que dans nos pays, tout ce qui se réalise vient des autres. Or, les gens, en le faisant, n’espèrent que la récompense divine. Alors, nous avons compris que nous avons le devoir d’expliquer cela à nos frères et sœurs musulmans pour que désormais, nous aussi, quels que soient nos moyens, puissions participer à de telles réalisations. Ceci paraît beaucoup plus compliqué parce que, comme ce n’est pas dans nos mœurs, les gens n’ont Pas foi et nous rencontrons vraiment des difficultés. Mais nous essayons de les transcender en menant à bien la modeste tâche que nous avons à accomplir. Ceci fait que, de plus en plus, les gens font confiance à la chose aujourd’hui. Mais après avoir réalisé ces ouvrages, l’entretien est un problème. Parce que ceux à qui les ouvrages sont destinés attendent toujours que l’entretien vienne des réalisateurs. Alors, comme l’éducation d’œuvrer dans ce sens a manqué, nous avons une bouchée double parce que nous devons réaliser et éduquer ensuite les gens à entretenir les infrastructures. Puisque la plupart pensent que les moyens viennent de quelque part et que nous autres ne sommes qu’un trait d’union entre les donateurs et eux, à chaque fois que nous les appelons à l’entretien des ouvrages que nous leur mettons à disposition, ils doutent. Suite à la page 8 Le Rendez-vous N° 186 du 11 mars 2013 RV Reportage A bâton rompu avec le chargé de projet du Sadakat Djariya Suite de la page 7 Ils ne comprennent donc pas. Qu'ils doivent mettre la main à la pâte. Voilà la raison qui a motivé cette rencontre pour mieux expliquer aux gens le fait que ces genres d'activités sont dévolus à tout musulman, quel que soit son bord. Car c'est en fonction de ce que nous faisons que nous serons rétribués dans l'au-delà. Voilà à peu près les difficultés que nous rencontrons au quotidien. Quels sont déjà vos acquis, qu’est-ce que vous avez déjà réalisé ? Pour les acquis, nous devons remercier Dieu parce que, d'abord, l'accomplissement d'une œuvre est très complexe du fait que cela n’est pas du tout aisé. Aujourd’hui, nous avons acquis plusieurs choses. En l'occurrence, dans l'immobilier, notre première œuvre a commencé par une mosquée de 250 places à Témédja. En dehors de cela, nous avons une autre mosquée de 300. DATE : SAMEDI 02 MARS 2013 Album photos de la rencontre Les intervenants Les femmes musulmanes fortement représentées Les membres attentifs Le chargé des projets répondant à la presse L’Imam Sali en pleine... Prière d’ouverture GRANDE RENCONTRE DI SIUMNOMET MEMBRE DE L'AS La table d’honneur lors de la rencontre Les autorités présentes Les fidèles musulmans et membres de l’Association sont présents à Ahara dans la préfecture du Haho. Une autre mosquée dans le quartier de Zilikpota (Agoè, Lomé) et notre grand projet qui est en cours d’exécution est la construction de notre siège dont le devis s'élève à environ 400.000.000 F CFA. Ce local devra abriter des dortoirs en plus des bureaux. Outre tout ceci, les fidèles nous ont donné des terrains qui sont en attente pour la réalisation des œuvres pour Allah. Nous pensons que dans l'avenir, quand les gens comprendront mieux, nous allons pouvoir dresser des infrastructures sur différents emplacements. Mais ce qui nous tient à cœur, c'est qu’il faut que les gens cotisent. Il ne faut pas que nous tendions la main quotidiennement. Nous avons pensé qu'il faut que nous ayons des activités génératrices de revenus en vue de soutenir nos actions. Alors, nous sommes en train de penser. Comment mettre en place tout cela ? C'est pourquoi nous pensons, par exemple, réaliser des forages, des champs et bien d'autres choses qui nous aideront à nous prendre véritablement en charge. Confirmez-vous que tout ce que vous avez cité comme réalisations provient des fonds collectés ici dans notre pays ? Aucun fonds n'est venu d'ailleurs. Il s'agit de fonds propres aux Togolais. Petit à petit, les gens ont cotisé et nous pensons que si nous insistons sur la sensibilisation, ils feront encore mieux, s'il plaît à Dieu. Et par Sa grâce, demain, les musulmans comprendront que tous les jours, on doit réaliser une œuvre parce que personne ne sait quand sonnera l’heure de son grand rendez-vous, le rendez-vous de la mort. Donc, autant agir et surtout bien agir pour que, quand ce moment arrive, nous ne soyons pas surpris. L'avantage que nous avons en tant que musulmans en contribuant au Sadakat Djariya est que, quel que soit l'apport, on ne vous verra pas personnellement mais on voit seulement le groupe, Sadakat Djariya. Et quiconque accepte céder quelque chose à Sadakat Djariya est convaincu qu'il ne le fait pas pour lui-même mais il le fait pour Allah. Donc, nous nous battons contre l'ostentation. Voilà un peu notre vision. Votre rencontre aujourd'hui à FOPADESC rentre-t-elle dans les rencontres ordinaires ou est-ce par rapport à un problème particulier que vous vous réunissez pour trouver des solutions? Au passage, j'ai manqué de vous dire que nous avons commencé ceci en 2003. À la date d'aujourd'hui, nous avons enregistré plus de 2500 membres actifs. Mais la situation au Togo fait que c'est difficile pour tout le monde de pouvoir laisser son 1000F qu'il doit donner mensuellement. Alors, nous avons compris que s'il n’y a pas de ces rencontres, nous allons être retardés dans nos objectifs. Donc, cette rencontre est une première qui est initiée et à laquelle nous avons appelé les membres et sympathisants de Sadakat Djariya pour qu'ensemble nous voyions dans quelle mesure chacun de nous prendra cet acte-là comme un acquis. Que convaincu que ce qu'il donne sera utilisé pour l'atteinte des objectifs de l'association. Voilà un peu la motivation de cette rencontre ! Donc cette rencontre devra aider à ce que les gens ne s'oublient plus. C'est pour nous l'occasion de dire aux membres qui n'ont pas pu donner leurs contributions les mois et années passés que cela ne constitue nullement pour eux une dette. Ce que chacun donne est pour lui et notre message n'est juste qu'un rappel pour que chacun se ressaisisse. Transcrit par Ouro Bossi bibo:issue 186 bibo:numPages 8 -- o:id 31489 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31489 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31494 31855 31856 31857 31858 31859 31860 31861 31862 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c087f09cec590bdf54ce9616d4020f592fac124a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ca4eb31b478fdedd29874a51987a920c1631e0cb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/deb9ed907e7858a301445be342404c6ae68cfd5a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9c87c691865d0bd001125627d127cb7549a9ebed.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5cb1ba240795a92ecaf057637eb13127d4cad7d0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/66920ed4b46beb2820b28973b0c38eee64397ccf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/95ba42947d05846f40da7a9d0e8f835a79ce753f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c6708e5542011a98392a9fc17cba7851928b30d8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a9951cd97204d3343205ee15f7eba6dac50a56b1.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #184 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31359 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31362 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-01-14 dcterms:identifier iwac-issue-0001320 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Bafilo, le problème d’approvisionnement en essence reste irrésolu. La population est toujours dans la pêche. Les membres de Faure Gnassingbé et sa bande doivent rejoindre les rangs de l'Opposition. Les conclusions des arrestations dans le MCNR ReDéMaRe présentent un communiqué de presse du CST relatif aux incendies des marchés au Togo. Communiqué de l’ANC relatif au 50ème anniversaire de l’assassinat du Président Sylvanus Olympio prévu le 2 février. Vendez, Achetez, contactez sur www.pubotogo.com, le portail du monde des affaires au Togo sur le web. Couverture d'événements / Intimités / Imprimés. Quartier Tokom Wuiti derrière le CEG. (228) 22 42 5416 / 90 64 6102 / 99 717 198 gmaprod@gmail.com / mode@pubotogo.com. RV ÉCONOMIE. Le MCNP, ReDéMaRe présente son progiciel. Le mardi 08 janvier dernier, a eu lieu la cérémonie de remise du document de base de ReDéMaRe à la presse. À 9 heures, le domicile de M. SAMA Essohamlon, qui abrite provisoirement le siège du Réseau pour le Développement de la Masse sans Ressource, a fait... Peau neuve pour accueillir les journalistes. D’en bas, le grand hall aussi est prêt pour donner place aux représentants de la Fondation ReDéMaRe ainsi qu'à ses associations affiliées et autres entreprises membres du réseau. L’enjeu en vaut la chandelle, l’événement est solennel. Lentement mais sûrement, ReDéMaRe reprend son envol. Un programme va être lancé, le MCNP de ReDéMaRe. Synchronisé en audio-visuel, du rez-de-chaussée à l’étage, les participants suivent religieusement d’abord la projection du diapositif qui explique les grands axes du programme, ensuite le promoteur prend place pour une brève présentation. La dernière, et non la moindre des étapes, sera la séance de questions-réponses. Les journalistes, dans leur curiosité intellectuelle toute naturelle, n’ont épargné aucune zone d’ombre. M. SAMA, l’initiateur de ReDéMaRe, n’a non plus fait de mystère. À toutes questions, des réponses adéquates. Et c’est avec satisfaction que les journalistes ont vu la séance se boucler avec la remise solennelle du document. Encyclopédie du ReDéMaRe aux représentants de la Maison de la Presse. Une pile de documents de 4000 pages qui véhiculent le savoir, la science que M. SAMA incarne, une innovation qui refuse désormais de se limiter aux réalités togolo-togolaise, mais qui brise les barrières frontalières non seulement par ses différents documents mais aussi par son ouverture aux sites internet et donc au monde entier. Et tout cela par sa capacité à pouvoir faire fonctionner son progiciel sous tous les deux. Le document mère, un ouvrage de trois tomes, est donc mis à la disposition de la presse togolaise afin qu’elle informe le peuple sur la façon dont l’Économie Sociale de Marché Commun de ReDéMaRe, dite Économie Universelle, conçoit la répartition des ressources. Au-delà des mécanismes qui fondent la source intarissable des ressources, découverts par El Hadj SAMA, synonyme de l’efficacité économique, les journalistes se sont également familiarisés aux concepts de justice sociale, une condition indispensable pour la prospérité. et le bien-être de la race humaine. La louange est au Seigneur Dieu qui, après avoir inspiré le modèle d’Économie Sociale de Marché Commun et son système de Marché de Crédit en Nature Pérenne à travers un fils du Togo, a rendu disponible le progiciel MCNP comme un produit, mieux, un outil extrêmement accessible à l’ensemble des acteurs du marché. Nous implorons Sa bénédiction sur cette œuvre salvatrice à l’intention de l’humanité. Nous adressons à présent aux autorités religieuses : Imams, Pasteurs, les représentants d’entreprises et d’associations, messieurs, mesdames, membres des différents conseils d’administration de la Fondation ReDéMaRe et ses ailes marchandes, tous représentants de la communauté ReDéMaRe, soyez les bienvenus à cette cérémonie de présentation du MCNP. Disons que la présentation aura 3 temps forts. D’abord, le diaporama qui permettra de découvrir des éléments pertinents, ensuite viendra l’intervention du promoteur de ReDéMaRe, du modèle d’Économie Sociale de Marché Commun et de son système MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Enfin, nous aurons la réaction des journalistes qui sera suivie de la remise solennelle du document de base de l’Économie Universelle. L’objectif du MCNP étant de servir de plateforme de solvabilité absolue en vue de mettre de façon franche le crédit. Incontournable levier de l’économie à la disposition des ménages et des entreprises sans aucune possibilité d’endettement, il faut qu’il soit mis à la disposition de tous les acteurs du marché. C’est ainsi que le MCNP a, à ce jour, une marque certifiée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, OAPI, regroupant les différentes marques et services selon la classification ci-après : 1- Domaine des affaires monétaires : Crédit en Nature Pérenne (CNP) ; 2- Domaine des affaires financières : Financement en Nature (FN) ; 3- Domaine des investissements de capitaux : Capital Minimal d’Investissement pour Tous (CMIT), Capital de Subvention des Charges des Opérateurs Économiques (CSCOE), Capital Apporté pour. l’Investissement des Personnes Ciblées (CAIPC), Capital Apporté aux Clients de Banques (CACB), Capital Apporté par les Partenaires d’Usufruit (CAPU), Bail Nue Propriété (BNP), Bail Nue Propriété Pérenne (BNPP), Exportation Usufruit Pérenne (EUP), Investissement Usufruit Pérenne (IUP). 4- Domaine des crédits : Crédit en Nature Pérenne (CNP), Crédits en Nature Pérennes Généraux (CNPG), Crédit en Nature Pérenne Général Alimentation Générale (CNPGAG), Crédit en Nature Pérenne Général Bijoux et Matières Précieuses (CNPGBM), Crédit en Nature Pérenne Général Produits Pharmaceutiques (CNPGP), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGCSO), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGCCO), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGC), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGSCO), Crédit en Nature Pérenne Général Soins Médicaux (CNPGS), Crédit en Nature Pérenne Voyage (CNPGV), Crédit en Nature Pérenne Général Formation Professionnelle (CNPGF), Crédit en Nature Pérenne Général Loisir (CNPGL). Crédit en Nature Pérenne Général Tout ce qui est Thésaurisable, Crédit en Nature Pérenne Spéciaux (CNPSx), Crédit en Nature Pérenne Spécial Cartes de Recharge Téléphonique (CNPSxCT), Crédit en Nature Pérenne Spécial Carburant (CNPSxC), Crédit en Nature Pérenne Spécial Facture Électricité, Eau, Téléphone et Fax (CNPSxF), Crédit en Nature Pérenne Spécial Loyer (CNPSxL), Crédit en Nature Pérenne Spécial Salaires (CNPSxS), Crédit en Nature Convertible Générique (CNC Générique), Crédit en Nature Convertible Hébergement (CNCH), Crédit en Nature Convertible Personnes Itinérantes (CNCPI), Crédit en Nature Convertible Personnes Itinérantes Opératrices Économiques (CNCPIOE), Crédit en Nature Convertible Bénéfices et Prestations de Service (CNCBPS), Crédit en Nature Convertible Salaire (CNCS), Crédit en Nature Convertible Prix Hors Réseau (CNCPHR), Crédit en Nature Convertible Matière Première (CNCMP), Crédit en Nature Immeuble Meuble Matériel (CNIMM), Crédit en Nature Extrême (CNE), Achat Crédit en Nature Entrepôt de. Vente (ACNEV), Crédit Usufruit Pérenne (CUP). 5- Domaine Dans les Affaires Commerciales Économie Sociale de Marché Commun (ESMC) Marché de Crédit en Nature Pérenne (MCNP) Zone Économique Exponentielle Protégée (ZEEP) 6- Domaine dans les Conseils en Organisation et Direction des Affaires Les Groupements Autonomes d’Acteurs d’Animation des Acteurs du Marché de Crédit en Nature Pérenne (G3AMCNP) 7- Domaine des logos Le logo ESMC, Affaire Commerciale. Le logo MCNP, Affaire Commerciale ; Le logo CN, Affaire Monétaire ; le logo FN, Affaire Financière ; Le logo CNE, Crédit ; Le logo RPG, Crédit ; Le logo SC, Crédit ; Le logo CNC, Crédit ; Le logo CNCPI, Crédit. La Façon d’accéder au site et l’architecture de celui-ci Pour accéder au site, vous ouvrez l’interface de votre navigateur Web. Et dans la barre des titres, vous tapez WWW.EU-MCNP.COM. Ceci vous dirige directement sur la page d’accueil de notre site web. Et comme vous le voyez, sur la page d’accueil, il y a le lien Home qui est la page d’accueil, l’école de la. solvabilité, la web TV-Radio, le mail, le blog et un peu plus en bas, vous avez le lien ouvrant les informations sur la Fondation, l’Économie Universelle, les contrats et les licences puis le marché MCNP. Nous allons cliquer dans un premier temps sur le lien ouvrant les informations sur la Fondation. Là, nous avons sur cette interface, les différentes associations qui composent la Fondation à savoir : l’Association Al Allai, l’Association Christ, l’Association Gent Féminine et l’Association VEJS. Un peu plus en bas, dans le cadre à droite, vous avez les liens sur la Fondation qui contiennent les buts et objectifs, les moyens d’actions et les activités. Au niveau des textes juridiques fondant la Fondation, nous avons les statuts, les règlements intérieurs, le procès-verbal. Encore en bas, vous avez l’espace publicité et la partie où vous pouvez mettre les informations et nous contacter en nous envoyant un message pour que nous répondions. Plus en arrière, sur la page d’accueil. Cliquons sur l’onglet Économie. Universelle. Ceci nous envoie sur la page où nous avons les informations qui fondent notre système d’économie. Au niveau des mécanismes, nous avons le mécanisme APA et ses agrégats, le mécanisme BNP et ses agrégats, le mécanisme SMCIPN et ses agrégats. Au niveau des opérations, nous avons l’opération de compensation sur le MCNP, les échanges sur le MCNP, l’escompte sur le MCNP, le règlement aux Terminaux d'Échange TE, les 14 accès et les services de paiement. En quittant là-bas, nous allons au niveau de l’utilité économique où nous avons les différents outils, à savoir l’outil CACB, l’outil CAIPC, l’outil CAPS, l’outil CAPU, l’outil CMIT et l’outil CSCOE. Ensuite, nous avons les CPS, les Cartes Privatives de Solvabilité et dans cette rubrique, nous avons les unités de consommation, les unités d’investissement et les unités salaire. Nous avons l’onglet contacts qui permet de nous contacter pour d’amples informations sur les outils à votre disposition. En arrière, nous avons l’onglet contrats et licences. Ici vous Vous aurez bientôt les informations sur les licences MCNP, les licences réseau, les licences économies qui seront bientôt disponibles sur l’interface du site. En arrière, nous sommes sur le marché MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Ici, il s’agit de l’application du progiciel qui fonde le système d’économie et par lequel toutes les opérations précitées s’appliquent réellement sur le marché. Vous avez ici un espace dans lequel vous pouvez taper votre log-in et votre mot de passe pour accéder à notre plateforme progiciel. Donc ici, l’outil est mis sur le net de telle sorte que partout où vous serez dans le monde, vous pouvez effectuer les opérations et utiliser de façon pratique toutes les applications et les outils. Nous allons découvrir les différentes étapes parcourues par un nouveau membre depuis l’enrôlement jusqu’à la consommation. À l’enrôlement, les informations du nouveau membre sont enregistrées de même que sa photo grâce à la caméra et son empreinte grâce au lecteur d’empreintes. De cette façon, il... dispose d'un compte marché pour créer son pouvoir d’achat et il se fait ficher pour être présent dans la base de données à partir de laquelle il sera visible sur tous les réseaux auprès des autres acteurs, à savoir : les partenaires bancaires et financiers et les distributeurs présents sur le réseau. Après cette opération, il commande sa carte qui abrite ses unités de consommation. La carte dans sa main, il passe chez le partenaire bancaire et financier où il achète son Pouvoir d’Achat grâce à son capital. Le Pouvoir d’Achat disponible sur sa carte, le nouveau membre passe à la boutique où il se fait servir au niveau du distributeur qui reconnaît ses unités de Pouvoir d’Achat. Il dispose ainsi d'un stock mensuel pour consommer au foyer. Au vu de ce qui précède et dans le processus de mise en œuvre du Marché de Crédit en Nature Pérenne, MCNP, le titulaire des marques et services MCNP concède par ce présent contrat la licence d’exploitation MCNP à la GAC Togo. L’exploitation du MCNP-Togo nécessite une organisation hiérarchisée du point de vue mise sur chaîne des GAC, Gestion d’Action Commune. Il convient de préciser que l’exploitation du MCNP étant universelle, celle du Togo doit respecter la norme de l’universalité. C’est pourquoi la GAC Togo, qui détient la licence d’exploitation du MCNP Togo, doit respecter les règles de mise sur chaîne selon la zone monétaire UEMOA. Ainsi, la GAC-Source qui fédère toutes les GAC-Pays comprises dans la zone monétaire UEMOA, conserve les sources de leurs ressources. La GAC-Togo résultant de la GAC-Source de la zone monétaire UEMOA dépend de la GAC-Source de ladite zone monétaire. La GAC Togo est représentée par le Haut Conseil des Associations ReDéMaRe et constitue de ce fait, la première instance de la Fondation ReDéMaRe Togo. C’est une grande instance qui est l’émanation des Associations ailes marchandes et de la Fondation ReDéMaRe-Togo elle-même. Le haut conseil est le dépositaire de la GAC-Togo donc signataire de la licence MCNP Togo. La GAC Togo est l’organe. consultatif et représentatif de toutes les associations ReDéMaRe qui supervise tous les autres organes de la Fondation ReDéMaRe Togo ainsi que ceux de ses ailes marchandes dans le cadre de l’exploitation MCNP-Togo. Le Haut Conseil des Associations ReDéMaRe est composé de cinq membres issus des associations ci-après : Fondation ReDéMaRe, ReDéMaRe Al Hallal, ReDéMaRe Christ, ReDéMaRe Gent Féminine et ReDéMaRe Vérité Économique et Justice Sociale. Ces associations sont l’émanation des personnes ayant pris part aux AG constitutives et toute personne ayant souscrit au contrat de membre fondateur MF-107, MF-11000 et ou MF-frais de licence. Le découpage de la GAC Togo destinée à la mise sur chaîne, les GAC sont créées pour l’exploitation du MCNP. Elles sont administrées par de hauts cadres recrutés sur la base des compétences et des aptitudes à gérer une GAC. En outre, pour atteindre l’objectif d'efficacité et d’efficience de mise sur chaîne, il est créé selon les besoins du marché les structures décentralisées. suivantes : Les GAC régionales, les GAC sectorielles et les GAC agences. Les structures décentralisées sont des GAC qui ont une gestion autonome de leurs activités. Les GAC régionales sont des GAC centrales régionales qui ont une gestion d’action commune qui tient compte du découpage géographique de leur région. Ainsi, chaque région gère de façon autonome les activités relevant de son découpage MCNP qui tient compte du découpage géographique. Les GAC régionales sont actuellement cinq en fonction des régions économiques du Togo. Il s’agit de la GAC régionale maritime, de la GAC régionale des plateaux, de la GAC régionale centrale, de la GAC régionale de la Kara et de la GAC régionale des savanes. Les GAC sectorielles sont des GAC qui ont une gestion d’action commune qui tient compte du découpage géographique des préfectures. Ainsi, chaque préfecture gère de façon autonome les activités relevant de son découpage MCNP qui tient compte du découpage géographique. Les GAC agences, elles, exécutent les missions. d’ordre locales et gèrent les activités des agences qui composent une préfecture. Les GAC locales existent partout où il y a besoin. Chaque structure décentralisée GAC gère le marché en tenant compte des filières, des créneaux des stands, des acteurs et des produits dont elle détient le monopole de production. Suite à la page 4 Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV POLITIQUE Signe des temps, les deux grands marchés du Togo partis en flammes. Faure Gnassingbé et sa bande d’argousins doivent tirer les conclusions. • Arrestations dans les rangs de l’opposition En l'espace de 48 heures, les deux principaux marchés du Togo, notamment le marché principal de Kara et le marché d’Adawlato de Lomé, sont réduits en cendres. La nuit est avancée, dans les environs de 1 heure du matin, les Loméens sont réveillés par un événement inhabituel. D’un portable à l’autre, tantôt par les messages, tantôt par les coups de fil, une information revient : le grand marché de Lomé est sous l’emprise d’un violent incendie. Repetita, après ceux de Kara, en 24 heures d’intervalle, ce sont les commerçants de Lomé qui sont éprouvés. Qui sur moto, qui à pied ou à bord de voitures, commerçantes et commerçants arrivent pour vérifier cette information qui ressemble à une mauvaise blague. Mais oui, ils sont arrivés pour trouver leurs stocks en feu. En mine de rien, le feu a touché tout le bâtiment, pendant ce temps, les sapeurs-pompiers, comme à leur habitude, se font prier pour arriver. Environ une heure après, ils s’annoncent. Mais avec quels matériels de travail ? Pendant ce temps, l’incendie fait sa route. Les périphéries du marché grouillent de monde. Impuissantes, les victimes se lamentent, un cordon policier empêche les gens d’accéder au bâtiment partiellement en flamme. Toutes les tentatives pour sauver ce qui peut l’être ont échoué. Les camions anti-incendie de l’ASECNA viendront en renfort à des sapeurs-pompiers sans instruments de travail, à peine trois camions. Le jour se pointe, la foule s’agrandit, mais tout le monde. regarde impuissant le feu décimer tout ce que contient le plus grand marché du pays. Entre-temps rénové, si le bâtiment tient encore, tant bien que mal, debout, le matériel utilisé pour retaper la bâtisse telles que les barres d’aluminium et le matériel en éteint se fond et ajoute à l’intensité des flammes. Au petit matin, les camions citernes de certaines entreprises et des Loméens ordinaires viennent prêter main forte. Mais le soutien de taille viendra du Ghana voisin. La brigade anti-incendie d’Aflao a mobilisé son impressionnant outil de travail pour aider les Togolais à venir à bout des flammes. Mais rien ne peut plus être récupéré. C’est la désolation. Le bilan est lourd. Les victimes s’effondrent les unes après les autres. Certaines se retrouvent, présentement, sur les lits d’hôpital. Voici un incendie qu’on pouvait éviter. 24 heures avant, c’est au grand marché de Kara que les flammes ont fait la loi. Les autorités, dont le chef de l’État, s’y sont rendues pour faire les médecins après la mort. Car là Aussi, il n’y avait pas de brigade anti-incendie équipée. Même l’eau courante pour éteindre les flammes, le marché de KARA n’en avait pas. Pourtant, construit à l’entrée de Lama, le camp des sapeurs-pompiers n’existe que de nom et la jolie bâtisse n’abrite que des cafards. Un seul camion était là et c’est aux environs de 10 heures que le second camion dépêché de la base chasse de Niamtougou est arrivé. L’incendie, c’est une chose, sa gestion en est une autre. Comment peut-on comprendre qu’un régime cinquantenaire qui ne doit sa longévité qu’à l’activisme et à l’instrumentalisation de l’armée ne dispose pas d’une brigade capable de venir à bout des flammes d’un seul bâtiment ? Voilà comment les gens gèrent, dans le tâtonnement, un pays. Ils n’ont pas de vent favorable car ils ne savent pas où ils vont. La sécurité des populations est le cadet de leurs soucis. Régulièrement, ils s’approvisionnent en gaz lacrymogènes, en balles blanches et autres instruments de répression, mais ils sont incapables d’équiper. même la capitale d’une brigade anti-feu. Honte à vous, autorités togolaises ! Ce n’est pas la première fois que la brigade des sapeurs-pompiers d’Aflao, un village du Ghana, vient secourir les Togolais parce que le Togo n’en est pas capable. Dans un pays normal, l’incendie de Kara suffisait pour que les services de renseignement jettent les bases d’une politique de sécurité afin d’éviter que le mal s’étende. Mais ici, la veille de l’incendie, des réunions ont même eu lieu pour rassurer les revendeurs du grand marché de Lomé, par rapport à ce que venait de vivre Kara. Mais aucune disposition particulière n’est prise pour que le drame de Kara ne se répète. L’autorité a prouvé ses limites, elle doit prendre la mesure de ses tares et reposer les cartes. À la tension socio-politique et à une incertitude généralisée, vient s’ajouter un véritable coup dur aux nerfs de l’économie déjà plombée par la gestion chaotique et anachronique des dirigeants. Au-delà des victimes directes, c’est un coup dur à la population, le Le symbole de l’économie nationale a pris un grand coup. Voilà l’image de notre pays. Un pays sans lendemain aux mains d’une fratrie. Aujourd’hui, c’est le marché qui prend feu, aucune piste ne permet pour l’heure de situer l’origine. Accident, incendie criminel ou colère de Dieu ? Les deux feux se sont déclenchés sur les deux grands nerfs de l’économie à vingt-quatre heures d’intervalle. Tous ont commencé presqu’à la même heure. Le marché de Kara n’est plus un pôle acquis au régime en place. À chaque fois que le régime en place a des manifestations politiques à Kara, c’est de force que les autorités locales ferment le marché et obligent les revendeurs à se rendre aux lieux du rassemblement. Avec Eyadema, cette recette marchait car celui-ci fut un dictateur, mais à Kara il se sentait comme un poisson dans l’eau et s’y offrait sans difficultés des bains de foule. Mais avec Faure, cette recette ne marche plus. Alors, les gens vont dans les fermes pour initier de « l’import-export » avec les grands camions pour. Marchandises et quand un accident survient, les dégâts sont incommensurables. Les « kozaens » en savent quelque chose. Si on était au temps où le régime avait la main mise sur Kara, on aurait pu supposer que l’incendie de Lomé pouvait être un retour à l’envoyeur. Car Kara pouvait voir dans son incendie la main de l’adversaire. Mais depuis « Faure » longtemps, les populations sont conscientes d’un sort commun, sans distinction d’ethnie ni de région, victimes d’un régime en déconfiture qui refuse de passer la main. Certains pouvaient estimer, comme ils le disent si bien, que les commerçantes de Lomé sont les bailleurs de fonds de l’opposition. Les gens ont voulu profiter de l’incendie de Kara pour aussi priver l’opposition d’un pôle de financement, quand bien même cela est contre-productif pour les dirigeants. Difficile d’avaler cette assertion. Même si on veut punir un adversaire, comment peut-on concevoir que les tenants du pouvoir en place puissent être auteurs de tels actes quand on sait que cela est crédité ? Contre le système en place ? Mais on se rappelle ici comment l’institut Goethe a été brûlé par le système. À l’époque, personne n’a cru car cela n’arrangeait pas le pouvoir. Comme d’habitude dans notre pays, les enquêtes n’ont rien donné au sujet de cette affaire. Mais c’est tout récemment que la vérité est sortie ; les amis d’hier étant devenus des ennemis jurés, on sait désormais que c’est Katanga et ses hommes qui étaient les auteurs de cette forfaiture de Kokétimé. Dans cette affaire d’incendie, on se demande aussi pourquoi les forces de sécurité empêchaient-elles les commerçants de récupérer ce qui peut l’être. Une femme victime du grand marché de Lomé s’est confiée à nous en ces termes pendant que le feu ravageait ses marchandises devant elle : « Pourquoi on ne veut pas ouvrir pour que chacun aille se débrouiller ? Moi je pouvais récupérer mes marchandises. On nous en a empêchés sous prétexte de voleurs et d’accidents. Au même moment, les « sodja » ne peuvent rien faire ni pour nous récupérer nos biens. ni pour éteindre les feux. Mais qu’on ouvre, et que les voleurs se servent une fois pour de bon. Ils vont s’enrichir et cesser de voler, ils volent parce qu’ils ont faim. Même si nous, on a perdu, après ce vol, ils vont se repentir. Mais voilà, c’est le feu qui s’est servi. Mais qu’on nous ouvre ! On a l’impression que c’est un feu provoqué pour les besoins bien connus et devant les deux incendies, la réaction des autorités a été la même. La nonchalance, et elle arrive devant un sinistre sans instrument d’intervention. L’argent est le nerf de la guerre et l’autorité en est consciente. Elle ne lésine pas sur les moyens quand il est question de nuire financièrement à un adversaire politique ou de le priver de ses sources de revenu. Le grand marché de Lomé étant une supposée base arrière de l’opposition en termes de capital humain mais surtout financier, l’incendie de Lomé participe-t-il à cette logique qui voudrait qu’on asphyxie financièrement l’adversaire ? Nous savons aussi que depuis longtemps le régime en... Place ne tarie pas de stratégies pour anéantir l’opposition. Tous les moyens sont mis en branle. À un moment où le CST amorce un tournant décisif d’une contestation qui, à tout moment, peut emporter le régime, ces incendies sont-ils provoqués pour trouver un alibi afin d’en faire porter le chapeau à une opposition qu’on a du mal à éradiquer du terrain politique ? C’est une thèse plausible à l’allure où évolue la situation. Le samedi, le CST a eu vent de ce que le régime cherche des moyens pour lui faire porter la responsabilité de ces incendies. Après la visite sur le lieu du sinistre à Lomé, le Collectif a animé un point de presse au siège du parti OBUTS. Le même samedi, c’est aux environs de minuit trente que Faure Gnassingbé est rentré de la présidence à son domicile. Il y a eu d’intenses réunions pour trouver une solution mais aussi jeter les bases des responsabilités. Le lendemain matin, donc hier dimanche, les arrestations ont commencé. C’est le vice-président de OBUTS, OLIVIER ADJA, qui est pris le... Premier. Après, il est rejoint par les Mes Afangbédji et Adjaré. Tous deux sont des avocats qui sont allés pour assister un client en détention, le vice-président de l'OBUTS. Ils y étaient le matin et le soir on les garde avec leur client. Ils ne seront libérés que tard dans la nuit, aux environs de 23 heures. Sans qu’on leur signifie les raisons de leur détention, pendant que leur client est encore détenu, les avocats sont provisoirement libres avec la promesse de les rappeler aujourd’hui. Cette information nous a été confirmée par des sources crédibles. Tout porte à croire que le régime moribond pense avoir trouvé une porte de sortie pour se débarrasser des adversaires qui dérangent depuis un temps son sommeil. Les jours à venir promettent de l’électricité dans l’air. L’argument des coups d’État semble être foiré et on a trouvé d’autres contournements pour venir à bout de l’adversaire. Si le régime arrive à étayer sa thèse par des arguments convaincants qui plongent l’opposition, il aura fait d’une pierre deux coups. coups. D’abord, jeter du discrédit à l’opposition vis-à-vis des femmes des différents marchés du pays et, ensuite, se débarrasser de cette génération d’incorruptibles audacieux. Ceci, afin que la paix revienne au palais de la marina. Mais là où on se cache pour monter, on s’y cache aussi pour démonter. Nous attendons la réplique de l’opposition. Le régime peut se baser sur le fait que l’opposition ait martelé à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas d’élections sans un dialogue pour tirer les poils au nez à cette opposition. Ceci alors qu’on ne voit pas sur quoi celle-ci comptait pour ainsi affirmer. Le régime peut donc estimer que l’opposition a commencé par dérouler sa stratégie pour l’empêcher d’aller aux élections. Mais on a aussi des interrogations objectives qui ne permettent pas de créditer la thèse qui voudrait faire croire que ces incendies sont à chercher dans les rangs de l’opposition. Il va sans dire que le régime a perdu Kara. Kara est donc un pôle de l’opposition, surtout depuis que le système en Place a commencé par broyer ses fils. À cause des querelles intestines et de l’incapacité de Faure à changer le quotidien des Togolais, l’opposition a gagné un nouveau pôle politique, Kara. Que gagne l’opposition à se mettre au dos une nouvelle région qui se tourne vers elle ? Si on s’en tient au fait que ce sont les femmes du grand marché qui financent le CST, quels intérêts ce dernier a à décimer l’entreprise qui finance ses activités, c’est-à-dire, le marché d’Adawlato ? S’il est vrai que ces feux sont d’origine criminelle, ceux qui les ont allumés doivent être des professionnels capables d’allumer n’importe quel secteur clé du pays. Alors, à un moment où elle croit amorcer le dernier virage, dit dernier tour de Jéricho, d’une longue lutte, si l’opposition a un génie pour provoquer de tels drames, pourquoi ne pas cibler d’autres secteurs afin de continuer à profiter du soutien financier des femmes commerçantes ? Faure s’est tellement compromis dans son propre camp que n’importe quoi peut venir de n’importe où. où. Actes isolés d’individus au bout de l’espoir ? Est-ce la main de Dieu ? Dans ce cas, Dieu a assez supporté l’injustice que le système a toujours faite aux Togolais. Et Celui-ci a commencé d’agir. Décidément, Faure Gnassingbé ne finit pas d’encaisser de mauvaises passes. Les arcs-en-ciel, les pluies fines et les lumières inhabituelles qui se sont manifestées en Israël pour y marquer son arrivée, se révèlent plutôt des signes de mauvais augures. Nous ne croyions pas si bien dire quand nous avancions que les prétendus signes de la nature qui élèvent Faure au rang d’un Pape ou d'un prophète ne pouvaient être que des signes annonciateurs de mauvais événements. Quand l'unique président célibataire d’Afrique se fait passer pour un prophète, la nature ne peut que se mettre en colère. Si rien n’est fait pour reposer les cartes de façon à apaiser les tensions, les lendemains sont incertains. Après les marchés, on se demande quels pôles névralgiques vont commencer par brûler ? Rien n’est moins sûr et tout est. incertain. Si avec des arguments tirés par les chevets on parvient à décimer l’opposition, demain on peut facilement poser des actes criminels dans un coin du pays et faire porter par exemple la responsabilité aux journalistes indélicats qui osent trop déranger. L’ère du plomb revient au galop, encore que les gens ont la garantie d’une certaine communauté dite internationale. Abi-Alfa Album photo à la page 8 Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV ECONOMIE Suite de la page 2 Louange au Seigneur du haut des cieux. Je salue à travers la presse le monde entier, et vous ici réunis pour cette cérémonie. Ce n’est pas grand-chose en termes de temps que nous allons prendre. Désormais, on peut acheter son revenu périodique garanti. Désormais, on peut disposer du salaire à n’en pas finir aussi longtemps qu’on a dans le corps l’aptitude au travail. À vous rassemblés ici et à la presse, nous voudrions dire que nous avons la solution. La presse va devoir nous enseigner son métier. Celui qui fait d’elle le quatrième. Pouvoir. Aujourd’hui, nous savons ce que veut dire l’information. Avant que nous n’arrivions ici, il a fallu utiliser l’information comme outil. Mot du Promoteur de ReDéMaRe, M. SAMA Essohamlon. Parler d’économie et de solution n’est pas l’affaire de tout le monde. Il va falloir que les hommes se frottent car après les opinions, il y a les centres du savoir qui se cachent au sein des humains. On ne peut arracher l’opinion à personne mais on ne peut donner la parole à tout le monde devant le savoir. Il n’y a que ceux qui connaissent qui peuvent se prononcer, non pas parce qu’ils ont des diplômes mais par la compétence. Ceci, pour qu’au sein des hommes, ils déversent de leur corps, le savoir, le savoir-faire et le pouvoir-faire afin que cela soit concret pour qu’on ne nous dise plus qu’il n’y a pas d’argent ou qu’il n’y a pas de travail. Cela est prohibé désormais. Où se trouve le travail, où se trouve l’argent ? Pour celui qui le sait, il dira que le travail et l’argent se trouvent en l’homme. Pour l’heure, la Chance est pour nous d’avoir été tirés par Le Très-Haut de ce paradigme pour un paradigme nouveau. Il s’agit de l’économie, car c’est ce qui fonde le monde, depuis l’économie de la famille à celle du marché. Aujourd’hui, la mondialisation a permis que nous soyons capables de nous prononcer et de proposer notre façon de voir le partage qui doit exister entre les humains. Je pouvais continuer très longtemps, mais je préfère donner la parole à la presse et vous dire qu’on leur remettra désormais l’ensemble de notre savoir de sorte qu’elle ait cet outil dans sa maison. La presse va aviser que tout le monde peut avoir l’opinion. Mais pour le savoir qui est réuni dans ces documents et que la presse va transporter tout à l’heure, il n’y aura que les connaisseurs, les initiés qui peuvent se prononcer. Et on ne demande pas à ce que les gens se prononcent toujours positivement, la critique est la bienvenue et c’est elle qui fonde la science. C’est de la critique que sort l’excellence, le monde est ainsi fait, aucune. œuvre humaine ne peut prétendre à la perfection. Nous avons la mission de ne pas rater cette occasion. Je vous dis merci et vous avez la parole. S. Laré du journal « Tingo Tingo » : Monsieur le Promoteur, d'une façon claire, simple et nette, c'est quoi le MCNP ? Quels sont les avantages que peuvent attendre les populations de ce produit qu'est le MCNP ? Que tirez-vous vous-mêmes de ce produit ? ReDéMaRe a-t-il effectivement redémarré quand on sait que les portes de vos anciennes agences demeurent hermétiquement fermées ? M. SAMA E. : Pour nous, chaque domaine a son lexique. C’est de cette façon qu’on se comprend dans le savoir qui n’est que des codes. Alors, permettez que nous donnions ce rôle aux presses puisque notre souhait est de les voir se mettre au travail de la nation par la capacité qu’ils ont à diluer le langage pour que cela atteigne le citoyen lambda. Cela nous permettra, vous et nous, de ne plus nous poser des questions et de dire, en répondant, « parlez en clair ». Donc je pense que la presse parlera clair à notre nom puisqu’on leur confiera l’essentiel de notre savoir, s’il plaît à Dieu. Sinon le MCNP, c’est tout ce que nous avons dit. Il sera difficile qu’on vous dise en clair la chose sans que ce ne soit qu’on amène concrètement au cœur des réalités. Je dis donc que ce n’est pas une opinion, pour une opinion on prend 5 minutes pour nous entendre. Le savoir c’est autre chose. Le bracelet que vous avez en main vous donne l’heure. Quand on vous demande l’heure, tout de suite vous direz qu’il est telle heure. Et c’est fini. Cependant, quand on vous dit « comment cela fonctionne », vous allez mettre tout le temps là-bas et vous n’allez pas finir de faire comprendre comment une petite pièce de cette montre fonctionne. Voilà ce pourquoi nous voudrions nous donner la peine de dire que les gens n’ont pas le temps de nous demander à découvrir tout ce qui se passe ou se trouve dans les machines qui fonctionnent au monde. Cependant, quel est le résultat que cela donne ? C’est ce que je peux tenir. Fermement dans l’ensemble des questions que vous posez, monsieur le journaliste. ReDéMaRe a un progiciel, un produit logiciel. C’est dire que c’est un produit qu’on ne peut pas vendre individuellement, mais qui se vend à une communauté de personnes. En économie, ils trouveront une intersection dans notre paradigme. C’est pourquoi notre économie est dite universelle. Pour nous, ce n’est pas à compter en capitaux ou en revenus. C’est une grâce divine que d’être devant vous en vous disant que j’ai percé les mystères qui font de moi quelqu’un qui émerge d’un paradigme que difficilement on peut contourner. Et le monde entier et moi devons accomplir une mission : ouvrir de plus en plus un passage pour que chacun émerge du paradigme ancien pour le nouveau monde. Cela n’a pas de prix. Mon payeur est mon créateur. J’attends de lui. Mais concrètement, je voudrais que cela soit compris aussi que le MCNP qui se trouve sur internet est vendu contre les frais de solvabilité de 50.000 FCFA pour. que chacun soit désormais capable de dire : « on n’a pas besoin que je sois un diplômé pour avoir mon revenu ». Le deuxième élément c’est que ReDéMaRe vend la licence d’exploitation du MCNP dans toutes les nations. Parce que le MCNP forme le Fonds de Garantie du Financement en Nature. Ce fonds est le capital réel, entreprise et industrie qui doivent supporter le travail pour lui donner l’ampleur et la capacité de dépasser le travail artisanal pour atteindre l’abondance grâce aux machines. Et les machines aujourd’hui sont en vente. Seulement, il faut rendre robuste le fonds de garantie du financement en Nature pour se les acheter. La communauté qui souscrit à ce contrat et à la licence possède la légitimité réelle sur le Fonds de Garantie du Financement en Nature qui financera toute entreprise et industrie. Donc les retombées, vous les connaissez. Il va falloir faire les bilans et distribuer les dividendes. À partir de ce moment, les gens payent un frais de licence au promoteur pour avoir permis qu’ils devenaient des sociétaires, des capitalistes. Les frais de la production nouvelle constituent un frais qu’on paye également au promoteur à chaque fois qu’un salaire est émis pour qu’un bien, produit ou service en sorte. C’est la reconnaissance de la propriété intellectuelle qui a fabriqué l’outil qui permet cela. Voilà ce que je peux récolter à partir de cet élément mis sur internet au sein des milliards de personnes sur la terre. Et vous avec moi en tant que Togolais. Combien de temps vivrons-nous ? Cela permet de formaliser le pouvoir d’achat. Quand on dit formaliser le pouvoir d’achat, c’est faire en sorte que ce qu’on appelle pouvoir d’achat ne soit plus précaire. Dès que vous avez une situation informelle, c’est que vous avez la jungle à peu près. Mais dès qu’on vous dit que finalement nous avons formalisé notre domaine informel, à partir de ce moment-là, vous maintenez les rênes en main. Donc on formalise le pouvoir d’achat de sorte que ce ne soit plus après de longues études, des diplômes. Mais surtout des démarches auprès des relations avant qu’on ne trouve un boulot et avoir un revenu. Nous formalisons le pouvoir d’achat de sorte qu’entre producteur, transformateur et distributeur, il faut que j’aie des liaisons, des capitaux ou des garanties avant que je ne fasse sortir les graines que tout le monde mange du sol. Tout ceci a été formalisé pour qu’on dise, quel que soit l’économiste au monde, qu’il vienne avec ses formules pour nous prouver que, malgré ce que nous avons, il reste encore une chance au pouvoir d’achat de demeurer dans l’informel. C’est la raison pour laquelle nous avons mis la chose sur internet. Je comprends combien le monde attend. À partir de cela, je pense que nous n’allons plus dire à nos concitoyens qu’il n’y a pas de travail, et alors, on ne dira plus qu’il n’y a pas d’argent pour manger, pour que l’enfant aille à l’école, pour soigner un malade. À condition qu’il ait quelqu’un qui soigne, c’est qu’il vend sa marchandise. Et donc, il faut que la personne qui est malade sache. Qu’elle est déjà guérie si elle se trouve là où il y a quelqu’un qui offre les soins de santé. Qu’on ne dise plus « oui ! Il y a un soigneur, il meurt parce qu’il n’a pas d’argent ». Cela, même les bêtes dans la forêt ne le font plus. Les avantages pour moi sont énormes. Avoir une position pour l’humanité à tous les coûts même si c’est à zéro franc. Parce que le monde peut être rempli de richesses, celles-ci n’ont pas de valeur pour moi si elles ne servent pas à l’humanité. Donc, aujourd’hui, la fierté d’être Togolais, le prétentieux couleur noire qui propose au monde une première des formules dite universelle. Ce qui veut dire que, dans tous les courants de pensée économiques, qu’ils soient socialistes ou capitalistes, quelle que soit la forme que leur centre d’intérêt nous impose sur cette terre pour dire qu’on est propriétaires de ceci ? On passera avec quelque mets, quelques habits et quelques endroits pour dormir et le reste c’est dans la tombe. Normalement, vous comprenez combien de fois ceci est un patrimoine. Pour l’ensemble des hommes sur la terre et en particulier pour ceux qui diront que c’est notre concitoyen. Donc c’est notre patrimoine puisque la chose, quelles que soient les protections, tombera dans le public. C’est un temple du savoir. Un savoir qui permet de produire la richesse immatérielle, c’est-à-dire, les progiciels, les logiciels. Et à partir de ceci, les gens peuvent développer des milliers de logiciels. Donc j’ai dit ce que je gagne en vérité. ReDéMaRe n’est pas à la porte de SOTED. Le MCNP, vous l’avez vu, est sur internet. Et vous comprenez à peu près ce que cela veut dire. Le MCNP n’est pas une institution, c’est un produit. Mais ce qui est fermé là-bas, c’est le GIE et la SA ReDéMaRe qui sont querellés actuellement et l’avocat est à pied d’œuvre. Chaque jour que Dieu fait, il travaille ardemment. Vous savez ce que cet avocat a pu faire. Ce n’est pas donné à n’importe qui. Il nous a dit : « Messieurs, je n’ai pas besoin de contrat pour entamer ce travail » et il l’a fait sans réclamer un seul rond. jusqu’à présent. Quelle que soit la facture, je prie Dieu qu’il soit satisfait de ce qu’on va lui payer. Alors, il est au travail et nous rassure que, tant que la justice, au nom du peuple togolais, a donné raison au GIE ReDéMaRe, que 44.808 personnes représentent avec ma personne, et tant que toutes les protections de l’OAPI que nous avons obtenues pour démarrer les activités ex-nihilo sur le territoire togolais existent et que tout ce qui est bloqué n’est que l’apport de pauvres citoyens puisque rien de tout cela n’appartient à aucune institution, l’espoir reste permis. Pour ces membres du GIE ReDéMaRe, ce n’était simplement qu’une volonté de sortir de l’ancien paradigme synonyme de la vie incertaine pour vouloir regarder de l’autre côté et malheureusement Dieu a dit : « Eh bien ! J’ai compris votre message, moi qui suis votre Maître. Alors, laissez-moi vous mettre aux diapasons de l’univers. Donc, au lieu de faire cela localement chez vous au Togo, faites ReDéMaRe universel. » Donc il a arrêté et il a Redémarré. Et voilà ! On ne doit pas confondre les bâtiments de DAN-MEROGO et celui d'Aladji MOUSSA à ReDéMaRe. À plus forte raison, ce sont des bâtiments appartenant aux fils de cette nation et si on ferme, ce sont ces derniers, en réalité, qu’on a fermés, pas ReDéMaRe. Et vous devez voir quelqu’un qui s’est débrouillé pour faire tout cela qui a été fermé jusqu’à présent. Il y en a qui ont dépensé pour faire des boutiques qui sont fermées et l’on ne pourra même plus récupérer un seul élément là-bas pour que cela serve de consommation à un être humain. Alors que dans le même temps, nous disons qu’il y a la pauvreté et tout le monde s’évertue à dire qu’on doit aider les gens qui n’ont pas un seul repas par jour. Tout ce qui est là-bas pouvait nourrir certaines personnes si on disait ouvrez et qu’ils viennent voler. Même s’ils venaient voler, c’est mieux que d’être là sans que personne n’y pense. C’est donc pour dire que nous ne devons pas faire de confusion. Puisque nous avons toujours été clairs chaque fois. que nous disons les choses. C’est loin de dire que cela est ReDéMaRe. Tsatsou Messan du journal « Le Destin des nations » : Tout le monde a connu un passé douloureux pour ReDéMaRe et son initiateur. Maintenant que vous reprenez les activités, est-ce que vous avez les coudées franches pour mener à bien les choses ? Puisqu’à vous entendre parler, vous êtes comme un sauveur de ce pays. Est-ce que vous avez les coudées franches pour ne plus attirer la colère de ceux-là qui vous avaient traqué dans le passé ? Il est très bien dans la vie lorsqu’on ignore ses ennemis. Cela rend tellement à l’aise. Je n’ai pas d’ennemis. Je n’ai personne qui m’ait traqué. Je vous ai parlé du bon Dieu qui a fermé les portes et qui les a ensuite rouvertes. Sachez que c’est Lui qui a la main gauche et la main droite que nous appelons le bien et le mal. Et Il les compose pour qu’elles soient sur un même corps. Nous l’acceptons parce que c’est ce qui fait que nos travaux se purifient. Si nous vous avons rassemblés ici, c’est pour vous. Montrer. Ce n’est pour rien que nous avons mis ici regardant des papiers sur l’écran. C’est pour vous montrer le niveau de légalité que notre travail a. Suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV ÉCONOMIE Question réponse. Suite de la page 4 vous a aussi dit que j’ai fait un parcours de la loi. Et cela, je ne joue pas avec. Je suis un musulman et je ne joue pas avec également. Ces deux éléments ne permettent pas le désordre. Alors, je ne vais pas voir une nation à laquelle je dois faire partie et pousser les choses de l’avant avec tout ce bagage pour créer le désordre, c’est-à-dire, me mettre sur le marché sans vouloir même comprendre comment il marche. Donc très tôt, nous avons commencé par écrire les documents pour signifier le programme global de ReDéMaRe sans pour autant atteindre les protocoles qui nous ont permis d’achever le progiciel. Et vous étiez convié, vous au début pour le lancement de l’Identité ReDéMaRe et il y en a qui s’en souviennent très bien. Aujourd’hui, pour... Répondre à cette question qui voudrait que j’aie des coudées franches, je dis que je les ai absolument. C’est pourquoi je vous fais partenaires pour que vous nous surveilliez dans notre parcours, pour nous dire si nous dévions ceci : « M. SAMA, les lois de notre pays, vous n’avez aucun droit à les bafouer. Respectez-les point par point dans ce que vous faites. » Et dès que vous me voyez vouloir seulement dire non à une petite loi, arrêtez-moi là-bas pour que je rectifie ce qu’il faut faire pour que je puisse travailler. Parce que c’est cela que nous devons faire en tant qu’êtres humains, car on met les lois pour qu’elles nous polissent. On ne met pas les lois pour chercher ceux à qui on donne le droit de les transgresser et ceux qui sont les boucs émissaires pour être montrés au public que : « Voilà les transgresseurs ! » Pour moi, je pense que nous avons les coudées franches parce que personne n’a aujourd’hui la solution. S’il y avait des solutions, c’est en ce moment qu’on dirait que... Nous n’avons pas les coudées franches. Je suis, dans mon cerveau et dans mon sang, universaliste car l’être humain, c’est moi-même et tous les hommes sont moi. Je ne pense pas à moi, je pense à comment faire pour que chacun soit moi. Tous les hommes réunis sont dans les bras du Très-Haut. Et tout le monde a besoin de ce que nous disons. Michel ADJAVON du journal « Canard Indépendant » : Vous proposez la solution au monde et le progiciel est ambitieux, j’en suis d’accord. Est-ce que ce que vous dites des GAC est suffisant pour atteindre le monde paysan qui est majoritaire dans notre pays ? Est-ce que nos parents au village vont pouvoir bénéficier de ce progiciel important ? Nous, fils du Togo, sommes plus que 6.000.000 d’habitants et nous avons tous ce qu’on appelle « travail ». Aujourd’hui, c’est le milieu rural qui démontre exactement ce travail. C’est lui qui fait que nous mangeons là où nous sommes. Ce milieu rural est ce dont nous parlons exactement. Si les gens ont fait fausse route, c’est parce qu’ils ont... J'ignorais la loi. Nous voulons rester tous à Lomé alors que les terres de Lomé, en allant au nord du pays, sont restées incultes. Ce que nous mangeons tous vient des bras des paysans. Ce sont ces bras qui nous nourrissent et rien d’autre. Nous ne mangeons ni les billets de banque, ni les portables que nous achetons et vendons ici. C’est pour ces paysans justement que toute l’intelligentsia doit s’organiser pour dire « nous avons des comptes à rendre » pour attendre que même quelqu’un aille travailler à la place de ses paysans encore. Cette fois-ci, il faut les libérer avec les machines. Les universités et les écoles de formation sont pleines de ressources humaines capables de prendre en charge tous les paysans. Les universités vont se vider et vous allez voir ce qui va se passer. Les gens ne verront donc que les GAC, Gestion d’Action Commune, les Banques et les Boutiques qui vont se dresser partout au service de l’homme. Si les paysans ont des terrains, l’on aura des groupements dans toutes les filières et c’est... Pour les financer, que le Fonds de Garantie du Financement en Nature est là. L’expertise sera recherchée de partout et se mettra à la disposition de nos paysans qui seront dotés d’un pouvoir d’achat à vie. Et ce n’est pas l’argent dollar de l’Amérique. C’est le maïs, l’igname, le mil ou le sorgho et tout ce qu’on va cultiver à côté du paysan qui aura la possibilité de vivre dans les villas de son choix construites à côté de son champ. Et cela, nous allons le démontrer s’il plaît à Dieu quand nous serons sur le terrain et vous allez voir combien de fois nous dirons aux gens qui font les machines qu’ils ont sauvé le monde il y a très longtemps. Seulement, aucun modèle n’existe pour que vous soyez récompensé. Si le Togo décide aujourd’hui qu’il vaut mieux aller vite, vous verrez la force de ce que nous disons. Parce que les institutions sont là, les producteurs sont là et cherchent à écouler leurs produits. Et les terrains sont là pour dire que si vous avez les machines, vous n’en avez même pas à pouvoir stocker. S’il y en a de trop pour les Togolais. Sachons que nous ne sommes pas les seuls au monde. Il y en a qui veulent déverser leur capacité de production sur la terre, mais les accords les en empêchent. Ces accords-là ont peur qu’ils viennent ici et s’approprient encore de la productivité. Or, vous comprenez ce qu’on appelle investissement. C’est l’investissement qui accapare les revenus contre les maigres salaires et la dépossession des biens. Ainsi, les gens peuvent être ruinés à cause des multinationales. Ce que nous faisons vise à être une multinationale autochtone. Et chaque pays peut valablement utiliser la GAC contre la ZPPE (Zone Protégée pour le Partage Équitable). Ceci implique que si j’achète chez toi, tu dois acheter chez moi. Si tu me vends tes habits de Chine, tu ne dois pas prendre le coton des Indiens, par exemple. Car, mon pouvoir d’achat en dépend, il va finir. Et dans ces conditions, toi aussi tu en auras en contrepartie parce qu’une fois que je n’achète pas, toi aussi tu n’auras pas de clients. La norme voudrait donc que si j’achète chez toi, tu achètes aussi chez moi. C’est cela le marché, troc absolu. Et aujourd’hui, nous allons le démontrer. Car, il suffit que vous fassiez vider le stock et vous verrez que les boutiques se rempliront chaque jour que Dieu fait. Merci, M. SAMA ! Je suis M. Adri : Je voudrais vous demander une petite simulation du fonctionnement du système. Et quelle sera l’incidence de votre système sur le système existant ? Nous parlons d’une chose assez simple, mais peut-être compliquée. Le système marche grâce à trois mécanismes principaux que vous allez noter. Je suppose que vous viendrez toujours ici, s’il plaît à Dieu, pour suivre tout ce qui peut être dérivé de ces trois mécanismes. Il y a le premier mécanisme qui s’appelle APA : Achat du Pouvoir d’Achat. Ce mécanisme, dans la fonction économique, constitue le capital. Parce que l’économie a trois fonctions : la constitution, la consommation et la reconstitution. Donc APA fait la constitution du capital par les capitaux que les... Les membres apportent pour acheter leur pouvoir d’achat. Au même moment, le pouvoir d’achat est né. Voilà les deux choses qui ressortent d’APA. Le Fonds de Garantie du Financement en Nature est un dépôt, une caution. Comme si nous disposions de la réserve d’un fonds d’investissement que nous avons déposé en caution. Quand on dit caution, quand je veux une partie de quelque chose à la banque, on me dit de déposer le tiers et on me donne les deux tiers en ajout. C’est dire que si nous avons un milliard en banque, on peut nous accorder trois milliards. Aujourd’hui, nous avons cinq milliards en banque et nous étions en train de mettre le dispositif pour bâtir la productivité avec. Nous devrions donc être capables de consommer 15 milliards de biens, produits et services auprès des fournisseurs en guise de ce crédit que la banque peut nous faire à cause de notre caution. Nous avons formé la caution capable de donner à la nation un découvert de crédit chez tous les fournisseurs. Et alors, nous disposons du pouvoir d’achat. Pour régler la mévente, c’est-à-dire la récession quand les entreprises produisent et ne trouvent pas de consommateurs, nous avons garanti la consommation à ces entreprises qui peuvent faire des prêts désormais. Nous savons que le capital qui a cautionné appartient à ces consommateurs et là, l’authenticité même de notre travail a été faite. D’où nous parlons de légitimité qui fonde la norme. Car, il est illégitime de voir des gens qu’on appelle épargnants faire des dépôts et ne pas jouir de l’investissement de ce capital. Et pourtant, on leur demande de chercher des revenus. Or, c’est le capital, investissement qui dégage le revenu. Nous ne sommes pas là pour faire cela, mais c’est pour vous dire que le mécanisme APA a généré deux choses importantes. La deuxième partie des ciseaux de ce mécanisme, pour que cela puisse être un outil complet d’équilibre, c’est la SMCIPN, Subvention Marchande des Coûts d’Investissement et de Production Nouvelle. Quand vous avez APA et SMCIPN, vous avez les trois fonctions réunies. de l’Économie. La constitution du capital qui devient caution, la consommation qui est le pouvoir d’achat engendré tant pour les ménages que pour les industries, et la reconstitution des biens, produits et services grâce au financement que nous appelons dans ce cas, à cause de la mise ensemble, une subvention marchande. Parce que ce n’est pas à donner sans récupération. Une fois qu’on doit rembourser, ce n’est plus une subvention gratuite, c’est une subvention marchande. Mais cette subvention ne se rembourse pas avec intérêt ou quoi que ce soit. L’entreprise bénéficiaire produit seulement l’équivalent de la subvention obtenue et la consommation est le payeur. Celui qui produit et attend en vain la consommation signale seulement sa production pour se dégager de son insolvabilité. Ce faisant, les deux parties de la tenaille sont accomplies pour un mécanisme économique autorégulateur. Ceci, tous les économistes que vous connaissez au monde peuvent venir, nous le leur démontrerons. Cela ne suffit pas parce que Les deux tenailles font l’efficacité économique. L’économie est efficace parce que tout le monde est désendetté dans le système. On ne verra jamais la dette qui va faire l’inopérabilité ou la précarité. Nous sommes d’accord qu’à partir de ce moment où nous avons obtenu l’efficacité économique à travers un marché bien formalisé par un progiciel, il faut alors trouver l’élément qui joue le rôle de la justice sociale. Car, la nation toute entière est une famille divisée sur deux angles que sont le marché et les ménages. Si nous voulons du revenu pour tous, nous savons ce qui produit le revenu. Il s’agit du marché, l’investissement. Donc il s’agit simplement de connecter tous à l’investissement pour leur donner du revenu. Ceci nous amène à un troisième mécanisme qu’on appelle BNP : Bail Nue Propriété. Le Bail Nue Propriété n’est pas un prêt. Il constitue une location de ressources, de capitaux excédentaires. Nous cautionnons nos membres, par exemple, pour qu’ils fassent des prêts et grâce au Revenu Périodique. Garanti que la banque peut utiliser pour amortir son capital et pour déduire son profit ou bénéfice qui n’est autorisé que dans le cas où le revenu est garanti. Mais le revenu et tout ce que nous appelons capitaux n’existent pas dans le réel. Ce n'est en fait qu’une abstraction. Car, ce qui est réel, ce sont les biens, produits ou services qui sortent de nos corps grâce au travail. C’est ce qui sert de nourriture, d’habitation, d’habillement, de moyen de déplacement et que sais-je encore ? On ne mange et on ne s’habille jamais avec des billets de banque. Comment se fait-il alors que ce ne sont que ces billets que nous utilisons ? Pour les opinions, nous laissons libre cours. Mais pour la connaissance, nous ouvrons le savoir, le savoir-faire et le pouvoir-faire pour celui qui veut s’en approprier. Et de ce savoir, il devient le connaisseur et donc le compétent. Alors, les Baux Nues Propriétés permettent à toute la population de passer son capital ou de l’utiliser pour un profit en enrôlant les gens au capital. Pour Pour illustrer cela, je vous informe que nous allons lancer bientôt une campagne de CMIT (Capital Minimal d’Investissement pour Tous). Le président de la Fondation ReDéMaRe Togo va situer tous les partenaires dans cette bataille pour que le capital minimal soit donné à chacun de sorte que naisse de ce capital un revenu pour lui. Ce n’est pas un revenu qu’on donne, il s’achète. Mais il fait que chacun ait le capital. Et l’aide, l’assistanat et le bénévolat peuvent rentrer là-dedans une fois que cela indique que ce n’est pas un revenu que vous lui donnez pour que demain cela cesse. C’est un capital pour qu’il soit propriétaire des capitaux du marché comme tout le monde. Aujourd’hui, le MCNP est un compte marchand dans lequel on a pris le taureau par les cornes pour dire que nous nous engageons dans notre communauté à donner à chacun 1000 F et cela n’est qu’un pouvoir d’achat créé. Après cette étape de création du pouvoir d’achat, la communauté a l’obligation de travailler pour rendre disponibles les biens, produits et services. services qui favorisent l’expression de ce pouvoir d’achat créé. On ne dira donc jamais qu’on est en faillite une fois que les graines poussent et les tubercules germent. Tout cela est capable d’être fait par la grâce de Dieu. Ce que nous venons de dire résume les trois fonctions de l’Économie. La première fonction, la constitution, est utilisée par l’outil qu’on appelle CRAR : Capitaux de Revalorisation et d’Accès aux Ressources. Cet outil intègre les modules que les banques vont utiliser. Le deuxième volet concerne la fonction de la consommation qui s’accomplit grâce au CNP : Crédit en Nature Prépayé. La troisième, celle de la reconstitution, est assurée par la Subvention Marchande des Coûts d’Investissement et de Production Nouvelle (SMCIPN). Ce sont ces trois mécanismes qui fondent l’application MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Vous allez le découvrir amplement quand vous l’aurez chez vous. S’il plaît à Dieu. ReDéMaRe, ce sont toutes les sociétés déjà existantes. Il n'y a pas une société unique. quelque part qu’on appellera ReDéMaRe. Jamais ! Cependant, le client qui va exprimer son pouvoir d’achat chez ces différents distributeurs et prestataires est, lui, ReDéMaRe. Puisque sans ce client, les sociétés et tout ce qu’elles produisent n’existeraient pas étant donné qu'un marché sans acheteurs n’existe pas. Donc le membre ReDéMaRe qui sait que désormais on lui crée un revenu ne va jamais quitter ces sociétés où il consomme les biens, produits ou services. Et alors, nous disons tout simplement qu’il faudrait que la chose se comprenne : ce sont les consommateurs qui remboursent les entreprises et industries. Si nous ne consommons pas, elles ne peuvent pas rembourser et auront sous les bras les marchandises invendues. Donc, en contrepartie, notre pouvoir d’achat dont les entreprises et industries jouissent est désormais la chose à mettre sur la table pour qu’on en discute. Il faut qu’on nous pérennise cela par le capital. C’est comme cela que la chose doit se passer. Vous ne verrez pas quelqu'un quelque part qui s’appelle ReDéMaRe. Mais il suffit que les outils que nous vous montrons se mettent quelque part et c’est parti. Donc, les entreprises, le port, la douane, bref toute personne morale qui dégage le salaire et le revenu est en même temps ce que la population utilisera. Parce que si vous payez vos factures sur la plateforme MCNP en tant qu’organisation qui livre ses prestations aux membres de ReDéMaRe, vous bénéficiez d’une subvention, donc une remise d’environ 30%. C’est dire que la fondation ReDéMaRe subventionne 30% pour tout producteur dans son réseau. Vous comprenez que cela fait un grand avantage pour cette entreprise qui doit vouloir compéter avec les autres. Étant dit que la compétition est ouverte, l’entrée aussi dans ReDéMaRe est ouverte. Donc c’est clair que si quelqu’un reste dehors, il ne se peindra pas. Nous n’avons pas un marché fermé pour qu’on dise que nous faisons une. délolayale concurrence. Donc, absolument, ReDéMaRe n’existe pas en dehors des entreprises et industries que vous avez aujourd'hui sur la place. C’est pourquoi il n’y a même pas de distinction pour qu’on puisse dire « quelle est la relation que vous avez ». Ce sont eux qui vont utiliser les outils que nous avons dits ; les consommateurs utilisent leurs outils de consommation, les producteurs leurs outils de production et la banque son outil d’intermédiation comme cela se fait d’habitude. Seulement, cette fois-ci il faut formaliser pour éviter la jungle que la réalité d’aujourd’hui illustre parfaitement. Si nous laissons toujours faire, nous demeurerons toujours pauvres. Joseph NYADZOGBE de la RTJ : quel est le sort des 44.808 membres du GIE querellé ? Et à combien s’élèvent les frais de licence d’exploitation du MCNP ? Le contrat que les anciens membres tiennent stipule que les frais d’adhésion (frais de solvabilité) sont irrécupérables. Cependant, ce frais de solvabilité donne droit à un compte marchand à Vie. Donc, aussi longtemps que ReDéMaRe se créera quelque part, ils ont le contrat du même promoteur. C’est dire qu’ils ne payent plus les 50.000 F quoique tout ait été fermé. Parlant des frais de licence, il faut dire qu’ils s’élèvent à 10.000 F de sorte que même si la chose devait coûter 50.000.000.000, elle coûte 10.000 à chacun. M. WALA du journal « Le Tonnerre » : Ce qui est reproché entre-temps à ReDéMaRe est qu’il faisait la promotion de l’oisiveté. Qu’est-ce que vous en dites, M. le promoteur de ReDéMaRe ? Si on pouvait trouver la preuve de celui qui ne travaille plus, compte tenu du fait que ReDéMaRe lui permet d’obtenir un revenu, on lui poserait lui-même cette question. À lui de donner ses raisons. Sinon, la chose n’est pas faite pour que quelqu’un dise « je travaillais et maintenant je ne travaille plus ». C’est plutôt le contraire. C’est quand on voit que le travail donne que l’on s’exerce à travailler plus. Je ne vois personne qui se dit « ah maintenant mes activités donnent bien et je dois diminuer ». Mon ardeur de gagner. Donc, absolument, cette façon de penser, moi je ne l'ai pas et je ne peux pas répondre à la place de quelqu’un. Mais si on me trouve quelqu’un qui dit que « c’est à cause de votre ReDéMaRe là que je ne travaille plus », je lui dirai que philosophiquement, il n’est pas dans notre domaine et techniquement même, on ne peut pas accepter que quelqu’un gagne un revenu qui l’amène à cesser de travailler. Je ne vois donc pas quelqu’un qui gagne 75.000 F et on le réduit à une personne qui trouve 75.000 F et cesse de travailler. Mais attention ! Si quelqu’un veut dire à son frère de balayer la rue avec la poussière et le balai à la main, aujourd’hui au 3ème millénaire, ou d’aller cultiver avec la houe à la main alors que la personne gagne déjà 75.000 F, tu lui dis pourquoi il n’est pas allé. Alors toi-même, il faut aller le faire avec la houe ou le balai. Pourquoi tu n’y vas pas et c’est à l’autre que tu l’imposes ? Si tu crées des boulots sales en pensant que l’être humain va se soumettre, c’est faux. Si quelqu’un vous dit cela, amenez-le pour qu’on le montre au public. Remise solennelle du document de base de l’Économie Universelle aux journalistes. Ce document (L’Économie Universelle : le savoir pour les avoirs et les pouvoirs), nous le confions solennellement à la maison de la presse. C’est un bijou et nous n’avons pas estimé son prix. Nous savons que nous n’allons pas le déposer en désordre. Et la première priorité que nous avons trouvée, c’est notre Nation. Et pour qu’elle soit informée, ce sont les journalistes. Donc merci de le recevoir ; les trois fonctions de l’Économie dans son savoir absolu. Notre souhait est de vous voir nous libérer de la désinformation. Transcription de La Rédaction MME DE PRESSE DU CST RELATIF AUX INCENDIES DES MARCHÉS AU TOGO. Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 janvier 2013, les responsables du Collectif « SAUVONS LE TOGO » ont été informés de la survenue d’un grave incendie qui a commencé à ravager l’immeuble principal du grand marché de Lomé, aux environs de 23. heures. Les témoignages qui nous sont parvenus et confirmés par une équipe que nous avons dépêchée au grand marché font état de ce que ce grave incendie a commencé au rez-de-chaussée de l’immeuble, au niveau de l’entrée faisant face au poste de gendarmerie. Les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre n’ont pu se rendre sur les lieux qu’après plus d’une heure suite au déclenchement de l’incendie. Les responsables du Collectif « SAUVONS LE TOGO », réunis en séance plénière extraordinaire ce jour, après une visite effective des lieux, présentent leurs sincères compassions aux commerçantes et commerçants, aux revendeuses et aux revendeurs, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont subi des pertes lors de ce grave incendie. Le CST renouvelle sa sympathie aux victimes de l’incendie de Kara. L’auteur et son ouvrage L’initiateur du modèle ESMC, M. SAMA Essohamlon, promoteur du Réseau Pour le Développement de la Masse sans Ressources, ReDéMaRe, de nationalité togolaise, est né à Anié au Togo le 17 Octobre 1964. Très tôt, il s’enrôle dans l’armée togolaise pour une formation militaire et commando. Il fut affecté à la police togolaise qu’il quittera plus tard pour se consacrer entièrement à la recherche des voies et moyens capables d’assurer de façon pérenne l’amélioration du bien-être social par l’entremise de véritables réformes sociales et économiques. Infatigable, pour atteindre ses objectifs, il se forme en autodidacte dans des disciplines clés pouvant lui permettre de poser les jalons de son idéologie fondée sur la base de sa formation théologique qui a interdit la pratique de l’intérêt pour le commun des mortels et autorisé le marché pour tous et aussi définir un cadre propice pour sa concrétisation. Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » lance un appel solennel aux médecins, particulièrement aux médecins psychologues, aux psychiatres, aux socio-anthropologues et aux assistants sociaux à se mobiliser pour une assistance et un accompagnement psychologique aux victimes de ce drame. À cet effet, le CST a pris. Contact avec l’Association des Psychologues Praticiens du Togo qui a mis en place une cellule de pensée en charge des victimes au sein de la Clinique BON SECOURS derrière l'Ambassade des Etats-Unis et joignable au 22 36 67 12 / 90 82 30 82. Le Collectif « SAUVONS LE TOGO », condamne d’une part, l’incapacité matérielle et technique des sapeurs-pompiers togolais qui sont restés quasiment impuissants et sans initiative pour circonscrire l’incendie à la phase de son déclenchement. Par ailleurs, il salue l’intervention efficace et déterminante des agents de la National Fire Service, section d’Aflao, dans la lutte contre la furie des flammes. Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » condamne d’autre part l’imprévoyance des premiers responsables de LEPAM, qui malgré leur discours rassurant la veille de l’incendie, n’ont pris aucune disposition pour éviter un tel drame à la suite de l’incendie du grand marché de Kara. Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » demande instamment au gouvernement de : • Mettre en place une commission d’enquête indépendante. Pour faire toute la lumière sur les causes de ces drames et situer toutes les responsabilités ; ♦ Assurer la prise en charge psychologique de tous ceux qui ont subi des préjudices tant à Lomé qu’à Kara ; • Prendre de concert avec les institutions bancaires et financières, des mesures d’accompagnement à l’endroit des victimes, en l’occurrence, un moratoire sur les prêts qui leur ont été octroyés ; • Mettre en place une commission d’évaluation des pertes en vue du dédommagement de toutes les victimes. Peuple togolais, par la foi en ces sacrifices, la Nation togolaise doit être unie et solidaire. Economiste autodidacte, M. SAMA est un écrivain chevronné qui a à son actif des œuvres écrites ci-après : L’identité ReDéMaRe SA, publié aux éditions Merpub en mai 2007, Modèle économique ReDéMaRe SA, édition Merpub mars 2008, Du bon usage de la monnaie, édition Merpub décembre 2008, ReDéMaRe, l’École de la Solvabilité : l’Économie Sociale de Marché Commun, ESMC, et le Marché du Crédit en Nature Pérenne, dépôt légal 5 MATDCL. AVRIL 2010. Document Métier du MCNP en 2010, Comprendre le Modèle ESMC et son Système MCNP en 2010, le Savoir pour les Avoirs et les Pouvoirs, EU/ReDéMaRe/ESMC/MCNP/FGFN/SMC/CNP/FN/CNCS/RPG/I en sept 2011. Autres références et propriétés de l’auteur : le logiciel d’exploitation du Marché du Crédit en Nature Pérenne MCNP, protégé au titre de la propriété intellectuelle au BUTODRA ; 57 produits MCNP protégés au titre de marques biens et services à l’OAPI ; 172 produits MCNP en cours de protection. Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV SOCIETE Bafilo, le problème d’approvisionnement en essence reste irrésolu. La population toujours dans la dèche. Le jeudi 02 août 2012, une descente douanière, à la trousse d’un stock d’essence dite frelatée, a fait des dégâts et semé la terreur et l’insécurité au sein des populations du chef-lieu de la préfecture d’Assoli, Bafilo. Le sieur Oumorou Massahoudou dit Soglo est, en effet, le seul distributeur de carburant dans cette ville qui n’a aucun point de vente officiel. Ce n’est une station située à des kilomètres à la sortie nord. Bafilo s’est réveillée au petit matin de ce jeudi pour trouver la maison de M. Soglo encerclée par des agents de la douane détachés spécialement de Lomé pour, disaient-ils, saisir du carburant. Un carburant qui, pourtant, a traversé des cordons douaniers pour arriver à destination. Pour une activité à cheval entre l’informel et le formel, sans nul doute que certains ont pisté le seul distributeur de la ville depuis presque trente ans. Pendant que les responsables du milieu, le préfet, la gendarmerie et autres responsables politiques cherchaient une issue négociée à la situation au bout des concertations téléphoniques, les douaniers saisissent l’essence et l’embarquent. Mais les jeunes de la ville, unanimement, s’y opposent et les douaniers n’arriveront jamais à partir avec leur trésor de guerre. La tension était électrique. Les gaz lacrymogènes et les renforts militaires ont dû être sollicités pour maîtriser la situation. L’essence saisie ne sera Tout de même pas embarquée. Cette sortie de la douane a été telle- Communiqué DE L’ANC RELATIF AU 50ème anniversaire de l’assassinat du Pdt Sylvanus Olympio Le drame que vit le peuple Togolais depuis cinquante ans a commencé, le 13 janvier 1963, soit trente-deux mois après l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, avec l’assassinat crapuleux du Président de la République togolaise, Sylvanus Olympio. Cet assassinat, premier du genre en Afrique, va inaugurer la période la plus inhumaine et la plus sanglante de notre jeune Nation, avec son cortège d’assassinats, de disparitions, de massacres de populations, d’arrestations, de tortures, etc. À la mort, le 05 février 2005, d’Étienne Eyadéma Gnassingbé qui a contrôlé d’une main de fer ce pays pendant 38 ans, son fils Faure Gnassingbé, persuadé que le pouvoir togolais est de droit divin ou par transmission héréditaire, a succédé à son père suite à un coup d’État constitutionnel suivi d’une parodie d’élection qui a coûté la vie à un... milliers de Togolais et mis des centaines d’autres sur les chemins de l’exil. Faure Gnassingbé, à l’image de son défunt père, se maintient au pouvoir par la tyrannie, la brutalité policière et une appropriation accrue des richesses nationales par une famille, un clan. Pour faire bonne figure devant une certaine communauté internationale complaisante, il organise des simulacres d’élections n’ayant pour seul but qu’un semblant de légitimité largement contestée par le peuple togolais tout entier. Pour exiger l’alternance politique et la fin de 50 années de souffrance du peuple togolais, au-delà de l’opération « Les Derniers Tours de Jéricho » organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST), les 10, 11 et 12 janvier 2013, à Lomé, Dapaong, Atakpamé et Aného, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) invite les populations togolaises à commémorer dans le recueillement ce cinquantième anniversaire de l’assassinat crapuleux du Président Sylvanus Olympio. Assassinat qui est à l’origine de tous les maux qui minent. Notre pays Dans le cadre de cette commémoration, l’ANC invite les populations de Lomé et ses environs à prendre massivement part, le dimanche 13 janvier 2013, aux manifestations suivantes : - 09h00 : Culte à la mémoire du Président Sylvanus Olympio, à l’Eglise Méthodiste Salem de Hanoukopé, - 14h30 : Marche pacifique du lieu de l’assassinat, Rue Caventou (ancienne ambassade des Etats-Unis d’Amérique), à la Place de l’Indépendance. Fait à Lomé, le 09 janvier 2013 Le Secrétaire National à la Communication de l’ANC EHc DUPUY Ment mal vécue que la violence a fait tâche d’huile. Les gaz lacrymogènes ont explosé, c’était une peur panique. Depuis le temps du tristement célèbre Ernest Gnassingbé, fils de Gnassingbé Eyadema, les Bafilois n’ont plus vu du sang couler sur leur sol. C’est une ville coloniale en ruine, les quelques édifices publics appartenant à la colonisation allemande que les Togolais semblent regretter. Mais ce 02 août, à la première heure, l’ordre a changé. Ce n’était pas une répression politique comme on... Le vivait entre temps, mais une répression d’un autre type, un renfort militaire de bérets rouges a dû être envoyé de Kara. Une violence inouïe et inexpliquée s’est abattue sur une population qui ne criait que son ras-le-bol face à une situation devenue intenable. Une population dont le crime est d’avoir fait confiance à un fils du milieu qui, avec sa famille, importe du Bénin voisin de l’essence pour approvisionner cette ville oubliée. Même les personnes du troisième âge ont mis la main à la pâte, tout le monde était prêt à en découdre avec cette façon de discipliner une population. Pour une répression douanière aux renforts militaires, c’en était une. Malgré la baïonnette, la détermination des populations n’a pas facilité la tâche aux intrus que les populations avaient considérés comme une peste à booster de la ville. Le face-à-face verra la population prendre le dessus, pour une fois, le courage a eu raison des armes et explosifs de tout genre. Mais le prix à payer était grand, une peur panique s’était. installée. Il y a même eu une descente policière infructueuse au domicile du commerçant. Ceci a obligé le commerçant Oumorou Massahoudou, propriétaire des marchandises qui devaient être saisies, à prendre le maquis avec un de ses fils, notamment Oumorou Fataou. Ce dernier est le fils qui s’est fait le plus connaître comme son premier assistant dans son commerce. Il y a de quoi, car on ne sait jamais, dans une ville rebelle assoiffée de liberté et malade du sous-développement, située à quelques encablures d’un camp militaire qu'Ernest a utilisé pendant longtemps pour les enlèvements et les basses besognes de tous ordres. Chat échaudé craint l’eau froide. À l’époque, nos tentatives pour joindre le commerçant afin de faire certains recoupements n’ont pas été aisées. La tension était vive et l’autorité supérieure en était consciente. Sur instruction du chef de l’État, le ministre de la sécurité a dépêché une délégation d’officiers du milieu afin de ramener la confiance. Mieux, au-delà de l’affaire de cette saisie, la Réaction de la population cachait mal un malaise plus profond. Il fallait saisir l’occasion pour faire un diagnostic. C’est ainsi que, composées de trois officiers de la localité et du préfet d’Assoli, la délégation a rencontré le 16 août 2012 au centre communautaire de la préfecture, l’unique salle de réunion du chef-lieu, les populations qui n’ont pas fait de mystère sur la situation qu’ils vivent. Chacun a déversé ce qu’il avait, sous l’œil bienveillant du préfet. Les populations ont salué la démarche des autorités avant de briser le silence. Ils se sont succédé au micro. Unanimement, leurs messages se recoupaient. Sur le sujet principal qui est à l’origine de la violence, les témoignages ont démontré que M. Soglo, le seul distributeur de l’essence dans la ville, est un bon samaritain, grâce à qui les populations arrivent à joindre les deux bouts. Les fils et filles d’Assoli ont estimé que ce sont les douaniers qui ont créé cette situation. Ceux-ci viennent nuitamment et encerclent la maison de M. Soglo, et Quand les jeunes ont voulu protester, les gaz ont commencé à retentir. Pour la population, c’était une attaque, il faut se protéger au prix du sang. D’où la décision de la population toute entière de défendre leur seul vendeur d’essence. Dans une ville où la pauvreté est à fleur de peau, le commerçant vend aux besoins son essence aux jeunes conducteurs de taxi-moto et autres transporteurs. Le matin et le soir, ils viennent payer. Son entreprise de vente approvisionne plus de cinquante autres points de vente et permet à tout Bofilo et ses environs d’avoir de quoi alimenter les engins roulants. Dans leurs interventions, les populations ont juré que même s’il fallait recommencer, elles jurent de tout donner pour défendre l’entreprise de M. Soglo. Mais pour éviter encore d’autres surprises désagréables, elles ont sollicité qu'une autorisation de vente soit trouvée à M. Soglo. Mieux, la population promet de contribuer au besoin pour que l’activité de ce commerçant soit officiellement reconnue. Entre-temps, nous vous Annonçons que le Ministre Yark D. de la sécurité a pris la mesure de la situation et une autorisation d’ouverture d’une station d’essence devait normalement être signée à M. Soglo. Mais depuis lors, rien n’est fait, les activités de M. Soglo sont arrêtées. Il attend une autorisation qui ne se pointe pas. À chaque fois que le débat s’ouvre sur ce sujet, les tensions montent à Bafilo. Et l’on ne sait pas qui des officiers envoyés et de leurs envoyeurs ont fait une fausse promesse. On se demande exactement qu’est-ce qui empêche qu’on donne une autorisation de vente dûment signée à ce commerçant ? Si rien n’est fait après ce passage des officiers qui semble être venus pour encore une... fois flouer les populations, une éventuelle grogne des populations sera difficile à gérer dans un pays où les foyers de tensions naissent tous les jours que Dieu fait. À titre de rappel, les "Bafilois” s’exprimaient en ces termes aux officiers du milieu envoyés à eux pour calmer la tension : • Les intervenants n’arrivent pas à s’expliquer le fait que, malgré le prétendu respect de la géopolitique dans la nomination des membres du gouvernement, la préfecture d’Assoli n’ait aucun de ses fils dans les différents gouvernements. Bref, le problème de l’absence de cadres a retenu l’attention. Le chômage est la chose la mieux partagée. Entre-temps, on faisait croire aux gens que « nos jeunes ne sont pas allés à l’école, c’est faux. Nous avons mille et un jeunes diplômés des universités qui sont à la capitale ou qui sont revenus à Bafilo ici pour faire le zémidjan ou laver des motos contre deux cents francs par lavage. À chaque fois qu’on interroge les rares cadres du milieu au sujet d’Assoli, ils répondent : « sans « Problème » alors qu’il y a « mille problèmes ». « Par rapport aux autres préfectures, Assoli fait pitié ». Le problème de l’essence n’est qu'une goutte d’eau de trop. Le bitumage des grands axes qui desservent la ville, notamment la taxe Daco-Soudou, est un vieux débat mais il reste non bitumé alors que ceci a toujours été une des principales doléances. Les populations continuent de marcher des kilomètres de certains villages vers d’autres agglomérations pour avoir l’électricité afin de charger les portables pour communiquer. Mieux, la plupart des villages restent sans eau potable. Le développement à la base n’arrive pas à Assoli et la population se demande si elle a commis un crime. Si oui, qu’on le lui dise pour qu’elle demande pardon afin de profiter du développement à la base, car « à Bafilo, contrairement au discours, ça ne va pas, la base est malade ». Pourtant situé à un grand carrefour, entre des axes routiers desservant plusieurs pays, le chef-lieu d’Assoli, Bafilo, n’a pas de centre de santé. Le seul Existant est un vestige colonial allemand qui date de 1949 avec deux lits et un infirmier. Yunus Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV Reportage HH ALBUM PHOTOS OP L'INCENDIE D'ADAWLATO Grand Marché d'Adawlati. Établissement public autonome L'EXPLOITATION DES 27 72 2K2H2Z2-54 54En. 22321 #2$/| bibo:issue 184 bibo:numPages 8 -- o:id 31889 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31889 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 26319 o:media/o:id 31890 31891 31892 31893 31894 31895 31896 31897 31898 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5be1e86c838043b883d3340b6e39184d7480b654.pdf https://islam.zmo.de/files/original/babe02bbc36733f9c158d75e01d34dca3e25614e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6f2663aaf3e03f76fa445d046e12fadf7f6e0a44.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a9535a8a59eef6014d4779c677160d549d41f07d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2905f4e13a8831dfe1c790603e6d5c4cb193b17a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/23dba54ac23959eb963701134f3677c724d9e1a6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/723e0e6a2a9b8e03824836f1e7d03f9b99a6328f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/543ff90b3c1bd8e8e9f0e9ae963b7b66aa8c80c0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a95a9d7ff6488b73243f89062052ef3261ff986a.tiff dcterms:title Le Rendez-Vous #309 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31350 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26320 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Faure Gnassingbé HCRRUN (Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l'Unité Nationale) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2138 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26347 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/107 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/830 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/26319 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2017-06-08 dcterms:identifier iwac-issue-0001321 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content RV SOCIETE Fourniture internet, TEOLIS et GVA signent avec le Togo Que cache le rétropédalage de CINA LAWSON ? Rififi à l'UFC Retour des enfants prodigues et bisbille au sommet. L'économie numérique n'est pas encore sortie de l'auberge. Accord donné il y a une semaine par le gouvernement, aux dernières nouvelles, deux opérateurs de fourniture internet viennent de signer ce mercredi soir à l'hôtel Sarakawa avec le ministère de l'économie numérique, il s'agit de TEOLIS et GVA-Togo. Aveux d'impuissance ou rétropédalage intéressé d'une ministre ? Notre pays continue, de toute évidence, à se gérer comme le recyclage d’une décharge publique. Il vous souvient que la ministre CINA LAWSON, au moment où les Togolais souhaitaient un troisième opérateur, avait soutenu qu'elle n'avait pas besoin d'un concurrent aux côtés de Togocel et Togotélécom en pleine mutation vers une fusion, sur fond de défis à relever. C'est dire qu’il existait un potentiel à faire valoir avec les deux sociétés. Tout le monde a alors déposé ses yeux. Pour regarder et le débat s’enflait autour d'une fusion en vue. Une fois réalisée, celle-ci devait se voir "gapériser", c’est-à-dire, gérée par une personnalité neutre, soit-elle un Européen, selon les indiscrétions de ceux qui souhaitaient cette fusion, la ministre CINA en première ligne. Et les indiscrétions qui enveloppaient ce processus étaient déjà sur la place publique. À quel stade se trouve présentement cette fusion sur fond de "gapérisation" des deux sociétés d’État ? Difficile de répondre, même si Togocel, quasiment une des rares sociétés d’État en bonne santé, continue par servir de béquille pour relever Togotélécom de sa chute fracassante suite à une gestion approximative de son ancien directeur SAM Bikassam. Dans un environnement où l'opacité est la "vertu" la mieux partagée dans la gestion de la chose publique, on ne peut savoir si le projet a encore la chance de porter ou s’il a pris du plomb dans l'aile. La seule certitude, désormais, est l'arrivée de. Deux nouveaux opérateurs internet, TEOLIS et GVA-Togo SA. Le gouvernement a accordé deux licences aux deux fournisseurs internet. En termes d’innovation, on peut penser à une tempête dans un verre d'eau quand on sait que ces deux privés viendront donner que le 3G et le 4G de Togocel et Moov ? Mieux, on pouvait se réjouir de cette nouvelle arrivée, sauf que Dame SINA, qui avait longtemps fait ombrage à tout opérateur privé au profit de la "gouvernisation" en gestation, est aussi le fer de lance de la licence qui vient d’être signée à TEOLIS et GVA-Togo. Simple rétropédalage au profit des consommateurs et de l’État ou comeback motivé par des intérêts ? Le peu qu’on peut dire en attendant de revenir sur ce dossier est que GVA-Togo SA serait une affaire de Bolloré. Une petite sœur à la ministre est en pôle position dans cette trouvaille. TEOLIS, c’est aussi une boîte associée à un membre du rejeton de l’inoxydable Ogamo BAGNA, Michel BAGNA. Ogamo Bagna n'est plus à présenter dans la prédation de l’économie togolaise. Si on sait le rôle par lui joué dans la gestion des phosphates, son fils Michel est le PCA, président du Conseil d'Administration, de TEOLIS. Les deux sociétés ont eu le mérite de "taper dans l'œil" d'une ministre qui surveillait la fusion de Togocel-Togotélécom comme du lait sur le feu. Ce n’est pas tout, un maillon clé, voire juteux comme la fourniture internet, est concédé à ces deux sociétés. Quelles sont les accointances du jeune Bagna avec CINA Lawson dans leur long séjour français ? D'une ministre qui fait le pied de grue contre tout opérateur privé à une ministre qui milite pour la licence de fourniture internet, en passant par l'accointance des sociétés élues avec des proches de la même dame, l’aventure est trop belle pour être un hasard. Les Togolais qui auraient voulu se frotter les mains pour ces licences ont des motifs valables de se gratter la tête. Le groupe Togocel-Togotélécom peut-il avoir des soucis à se faire ? Les intérêts que dame CINA pourchassait dans la fusion des deux sociétés d’État. Sont-ils mutés dans la concession à TEOLIS et GVA ? Nous vous en dirons plus. Abi-Alfa Depuis un temps, l'Union des Forces du Changement, UFC, agrandit sa cour pour accueillir les nouveaux adhérents afin, dit-on, de faire le miracle. Bonne nouvelle même si certains estiment que c'est juste une trouvaille pour arracher quelques billets de banque au vieux Gil. Le rescapé de l'attentat de Soudou se régale désormais des vieilles habitudes qu’il a lui-même combattues quand il désignait Eyadema comme « le dinosaure » de Lomé II à travers les ondes. Aujourd'hui, c’est la paix des braves, les vieilles et laides habitudes jadis combattues ont pignon sur rue à l'UFC. Le doyen s’en régale devant son écran. Mais si les jeunes se réjouissent de retrouver l'ancienne famille en regrettant d’avoir fait fausse route au profit des formations qui n'avaient rien à vendre, dans les sommités à l'UFC ce n’est pas la grande paix d’après nos sources. Certains cadres du parti ne pardonnent pas à Brime Diabacté son jusqu’auboutisme. dans la gestion du projet raté de la réhabilitation de la faune. L’on n’hésite pas à voir en lui une menace pour les intérêts du mariage UFC-UNIR. À l'UFC, ça ne se pardonne pas, les intérêts du parti savent passer avant ceux d’une base politique, soit-elle une des rares qui ont pu accorder un siège à la formation. Que se passe-t-il au juste dans cette maison, et de quoi seront faits les jours à venir ? Brime Diabacté, c’est son nom, élu UFC de l’OTI, il n’est plus à présenter. Membre fondateur de ce parti, il va tout donner pour implanter l'Union des forces du changement sur le plan national mais surtout dans son Mango natal. Ministre au temps chauds de l'accord UFC-UNIR, il quitte le cabinet pour le parlement. Contrairement au cabinet, une fois député, il s'est senti dans son biotope en approchant le plus sa base. Fidèle aux intérêts de cette base, le député a dû défendre dans un passé récent des positions qui, pour certains, fragilisaient les intérêts de son parti. Inutile de vous rappeler le bras de fer. qu'il a eu entre lui et les autorités dans le projet avorté de réhabilitation de la faune. L'homme s’est battu bec et ongle pour dire non à ce qui ressemblait à une bêtise humaine de l’homme contre l'homme au service de l’animal. Très écouté de son électorat, il ne sait pas garder sa langue dans sa poche, et il l’a démontré dans ce dossier. Les intimidations du régime et le froid avec son parti face à ses prises de position n'ont rien changé à sa fougue. Le projet de réhabilitation a échoué grâce à la bravoure des fils et filles de Manqo qui ont accepté le martyr pour leur intégrité territoriale. Ce projet fut une mauvaise passe pour une population qui a versé de son sang mais aussi une sortie ratée du gouvernement. Le gouvernement, c’est aussi un ministère et demi, c'est le reliquat de la lune de miel entre le RPT-UNIR et cette redoutable formation politique devenue un pétard mouillé. Parmi les acteurs qui ont mal géré ce projet se trouve le ministre de l’environnement. Pour certaines sommités de la formation, L'ancien ministre-député pouvait faire économie de ses prises de position à partir du moment où un des cadres du parti pouvait être indexé par la mauvaise gestion de cet dossier. Mieux, étant donné qu’il y a eu accord d’accompagnement du pouvoir, toute autre considération devait passer après. Cette situation, à la lecture de ceux qui considèrent qu’un accord politique de ce genre est un mangeoire qui doit s’assoir sur les aspirations des peuples, est une absence de "fair-play". Ce climat a jeté un froid dans la maison, malgré que l’UFC lui doit, en partie, sa présence au parlement. Un bruyant silence se marmonne contre celui qui a été le fer de lance pour ouvrir le Nord du pays à sa formation dans ses temps de gloire. Que se passe-t-il au juste ? Bon à suivre. La Rédaction Le sucre est un carburant énergétique, nécessaire au bon fonctionnement des cellules, en particulier au niveau des muscles, du cerveau, du cœur et des globules rouges. Pour assumer ses fonctions, l'organisme a besoin d’un sucre appelé glucose. Celui-ci n’est pas le sucre blanc « classique » qu'on nous vend aux quatre coins de la rue, qui après son raffinage perd des vitamines et des minéraux essentiels à la santé. Cependant, il est surprenant de constater que le sucre est passé du statut d'ami à celui d’ennemi public à éradiquer, à la même enseigne que l’alcool, la cigarette, voire la cocaïne. Pourquoi donc ? Bien sûr, en petites quantités, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais la plupart d'entre nous en consomment trop : car on en trouve dans 74 % des plats industriels vendus en supermarché, sous différentes formes, et certainement aussi dans des plats vendus dans nos marchés, services, écoles ou rues. Le O tomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses WH 0160718 /C6 801 /HMC www.rv-togo.info sucre se cache dans des produits alimentaires comme les boissons, les céréales, la pâte ou même la sauce tomate ! Selon des études, nous consommions en moyenne un seul kilo de sucre par an au début du 19ème siècle, contre 35 aujourd'hui. En un siècle et demi, nous Nous sommes passés d’une consommation de sucre quasi nulle à une consommation jugée aujourd'hui considérable. En Afrique, la production et la consommation de sucre blanc, élaboré notamment à partir des sucres importés, sont essentiellement dues au fait que le sucre est devenu la principale source d'énergie bon marché dans ces pays. Cela explique la prévalence et l'augmentation des maladies chroniques d'origine alimentaire dans les pays de ce continent. Selon les données de l'OMS, la mortalité liée au sucre serait aujourd'hui dans les pays africains supérieure à la moyenne mondiale (de l'ordre de 54 % des décès contre 50 %), ce qui constitue un paradoxe alarmant dans cette région qui est souvent soumise à une diète alimentaire. Directeur de Publication : Àbi-Alfa Izotou Tél : 90 05 38 41 / 90 02 924 Mail : abialfa@gmail.com Rédacteur en Chef : Sebou Nouroudine Rédacteurs : Ali Ouro-Bossi, Mouzammilou Bang'ha Dossey Reporter photo : Soulé M. Fadalou Infographie : Benjamin K. Jcha Colombe. volontaire (jeûne) ou forcée (famine). Pourtant, la consommation excessive de sucre est très dangereuse pour la santé, puisqu’il peut provoquer, outre l'obésité, le diabète ou la carie, un affaiblissement du système immunitaire, un vieillissement cutané, des aigreurs d’estomac et des troubles au niveau du cerveau. C'est bien connu, le sucre entraîne le diabète. Mais ce qu'on ignorait, c'est qu'il a aussi un effet négatif sur le cerveau. Plusieurs études soulignent qu'une surconsommation de sucre altère aussi bien les fonctions cognitives que notre bien-être psychologique. Le sucre agit sur le cerveau en créant un effet d'addiction comme une drogue, ce qui entraîne un cercle vicieux. Plus on en consomme, plus on veut en consommer. Il affecte la mémoire et nos capacités d’apprentissage. Un régime riche en sucre ralentissait littéralement le cerveau, c’est ce qu’a démontré en 2012 une étude de l’Université de Californie à Los Angeles. De plus en plus d’études laissent entendre qu’une alimentation trop Sucrée serait un facteur propice à l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Des recherches menées en 2013 suggèrent que l'hyperglycémie (caractéristique du diabète) liée à la consommation excessive de sucre augmentait le risque de développer des maladies neurodégénératives, de type Alzheimer. C’est pourquoi certains scientifiques vont même jusqu'à surnommer Alzheimer le "diabète de type 3". Nous devons absolument prendre conscience des risques que les régimes à forte teneur en sucre font peser sur nos fonctions cérébrales et notre bien-être mental. Le système cardiovasculaire Les conséquences d'un excès de sucre sur le système cardiovasculaire sont les plus connues. En effet, le sucre fait également augmenter le taux de triglycérides et de cholestérol, ce qui bouche les artères et expose à un risque d’accident vasculo-cérébral (AVC), d'hypertension, sans oublier les maladies adjacentes comme le diabète et l'insuffisance rénale. Système immunitaire Il est maintenant connu que l’excès de sucre affaiblirait notre système immunitaire. système immunitaire. Des études ont montré qu’une diminution de la consommation de sucre renforce le système immunitaire. Dans le cadre de l'opération sugar detox, des membres de familles américaines, par exemple, ont noté que leur système immunitaire s'était renforcé après avoir réduit leur consommation alimentaire en sucre pendant un an. C'est pourquoi il est aussi conseillé de modérer sa consommation de sucres concentrés, surtout en période d'infection, à moins de 10 % des calories totales. Peau. Dans les conditions normales, dans l'organisme, le sucre se dégrade en glucose, avant de se fixer aux protéines du tissu de la peau, formant des molécules appelées produits terminaux de glycation. Ces molécules participeraient au vieillissement de la peau via leurs actions négatives sur les composants de la peau comme le collagène et l'élastine. Trop de sucre, et la peau vieillit plus vite ! Système digestif. Purifié et blanchi, le sucre raffiné a perdu toutes ses propriétés nutritives et est composé à 99 % de. saccharose, qui le rend particulièrement propice au développement des bactéries bucco-dentaires et intestinales. L’excès de sucre provoque les aigreurs d'estomac, voire même pire. En perturbant la flore intestinale, le sucre provoque constipations, affections du côlon, et dysbioses intestinales. Pire, il favoriserait certains cancers, comme le cancer du côlon et du pancréas. L'incidence de ces maladies pourrait être largement réduite par le biais d'une alimentation moins riche en sucre. "Une réduction à moins de 5% de sucre, soit environ 25 grammes par jour, procurerait des avantages supplémentaires pour la santé", expliquait le Dr Francesco Branca, directeur du département de la nutrition pour la santé et le développement à l'OMS. Il est aussi possible de trouver des alternatives au sucre blanc, de faible indice glycémique, c’est-à-dire influant moins sur notre glycémie. Il s'agit de l'utilisation du sucre de canne intégral, du sucre de canne complet, du sucre de canne blond, les... miels/les fruits séchés, le sirop d'érable, ou le sirop d’agave, etc. Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017 RV DOSSIER Réconciliation décrétée, opposition au bout de son latin, faut-il en rire ou pleurer ? L’héritage hideux d’un règne par procuration. Si la vie des êtres humains n'était pas en jeu, ce qui se passe au Togo depuis un demi-siècle donnerait plutôt à rire. Même les esprits les plus éveillés qui ont essayé d'une façon ou d'une autre de cogiter sur le syndrome togolais ont fini par abandonner. S'ils n’ont pas carrément rebroussé chemin, ils se sont tout simplement arrangés avec le diable pour leurs intérêts personnels, laissant les pauvres Togolais à leur triste sort. Tous les ingrédients sont malheureusement réunis au Togo pour que tout observateur de la scène politique dans ce petit pays soit tenté de comparer ce qui s'y passe à une malédiction. Des intellectuels de la société civile aux leaders politiques, le comportement rime avec désarroi, trahison ou démission. Le peuple, abandonné, ne sait plus. À quel saint se vouer. Les jugements se suivent et refusent de se ressembler. En politique ici, tout est message, du silence aux paroles. Le terrain est colique et seul l'oppresseur tire crédit de la situation. La réconciliation selon le HCRUN : insulte au droit et à la vie humaine. Que cache-t-elle sous ce voile toujours bien soigné ? Les secrets jamais dévoilés de l'élection présidentielle de 1998, sans nul doute. Elle était à l'époque présidente de la CENI démissionnaire. A-t-elle démissionné par peur ou par arrangement ? La réponse restera longtemps dans ce voile de musulmane assidue. Vous l'avez sans doute deviné, il s'agit de notre magistrate nationale, Madame Awa Nana-Daboya, patronne du ronflant HCRUN qui n’a pas encore dit son dernier mot dans la comédie à la togolaise, si ce n’est une tragi-comédie. Même si les recommandations de son atelier de l'année dernière dorment tranquillement dans les tiroirs du “prince héritier”, comme d'ailleurs celles de la CVJR de Monseigneur Barrigah et bien d'autres encore. Pour celui qui se croit héritier personnel, le budget saigne. Pour, dit-on, apaiser les cœurs, le régime continue à afficher ses deux visages. Le tristement célèbre major Kouloum n'a-t-il pas été remercié pour services rendus par une décoration par le président lors de la célébration du 27 avril dernier? Ça s'appelle hypocrisie, mauvaise foi, arrogance, insulte au peuple et surtout promotion de l'impunité. Cette décoration de Monsieur Kouloum B., plusieurs fois cité dans des rapports d'organisations des droits de l'homme comme instigateur ou exécutant dans plusieurs massacres de populations à Atakpamé, est une humiliation pour la médiatrice de la République qu'est Awa Nana-Daboya. Si Madame Awa Nana avait vraiment une conscience sensible aux bonnes manières, comme l’a fait croire sa démission de 1998, la décoration de Monsieur Kouloum n’est-elle pas assez pour qu’elle démissionne de sa fameuse mission de réconciliation? Normalement oui. Même si la réconciliation dont parle le régime togolais manque de sincérité, Notre magistrate aurait dû considérer cette distinction de la honte comme un coup de poignard dans le cœur. Dans quel pays peut-on parler de réconciliation sans que les bourreaux soient identifiés, sans qu'ils aient reconnu leur forfait, sans qu'ils aient présenté leurs excuses aux victimes ou aux parents des victimes pour qu'il y ait vraiment pardon? De tels comportements ne sont possibles que dans des républiques bananières comme le Togo. Triste! Un régime qui respecte ses concitoyens et l'être humain tout court doit savoir qu'une réconciliation, digne de ce nom, ne se réalise jamais en distribuant de l'argent à certaines victimes ou à leurs parents alors que leurs bourreaux ne sont toujours pas mis hors d'état de nuire. Du trône de son défunt père, le changement à la tête du Togo n'est pas pour demain aussi longtemps que la ruse et l’armée y jouent un rôle. C'est la logique de ceux qui prétendent nous diriger. Et pour que leur plan d'usurpation éternelle soit traduit dans les faits, il faut qu'ils aient des... Complices qui acceptent falsifier ou interpréter les textes pour remplir leur rôle, Awa Nana le joue si bien, tout comme d’autres avant elle. Depuis les années 90 à nos jours, que de crimes commis au nom de la dictature ! Que de souffrances endurées par le peuple ! Pour relativiser leurs crimes et y trouver un argument politique, ils nous obligent à évaluer les dégâts à partir de 1958. Quel pays africain n'a pas connu de troubles sociaux à la veille et au lendemain des indépendances ? Mais de là à faire une comparaison avec les... Pendant que le budget national saigne, dos d'une organisation dont elle préside aux destinées, elle doit prendre ses responsabilités, donc protester et démissionner. En 1998, elle avait dû démissionner pour offrir un boulevard au dictateur Éyadéma pour continuer à régner. Mais aujourd'hui, elle est incapable de rendre le tablier pour sauver son honneur ou ce qu'il en reste. Dommage ! Égale à elle-même, notre "grande sœur" continue son petit bonhomme de chemin comme si de rien n'était. Il n’en faut pas. Plus pour renforcer les doutes sur la sincérité de sa démission antécédents. La délégation du HCRUN, avec à sa tête sa présidente Nana Awa, était mercredi 31 mai 2017 à Bè dans le cadre de sa tournée de sensibilisation aux populations avant le fameux dédommagement des victimes. Elle sillonne le pays pour marquer son territoire, sa politique, la réconciliation. Nous savons tous que le quartier Bè est le fief de l'opposition à Lomé, ayant payé un lourd tribut en vies humaines pendant la lutte pour la démocratisation : violentes répressions des forces de l'ordre et de l'armée. Qui trompe qui dans cet environnement ? Nuire, jouissant encore d'une totale impunité. Jamais deux sans trois. Il vous souvient qu’au Togo, pour des procès jugés inéquitables par la cour communautaire de la CEDEAO, on s’est débrouillé à dédommager les victimes du procès Kpatcha tout en les gardant toujours en détention. Drôle de dédommagement. Madame Awa Nana sait également que si le régime des Gnassingbé multiplie commissions ou commissariats. C'est pour éviter de faire réaliser les réformes politiques qui seraient synonymes de transparence au cours d'échéances électorales. L'APG, décidé en commun accord par tous les partenaires politiques, crimes de sang délibérément commis du fait de permettre à la minorité de garder un pouvoir à la dictature, peut paraître déplacé. Revenons à notre fameux HCRUN, énième commissariat ou commission créé par Faure Gnassingbé pour éviter de faire parler le droit proposé depuis belle lurette et à plusieurs reprises au cours d'interminables dialogues pouvoir-opposition. Inutilement et grassement payée par le contribuable togolais, l’équipe à Nana Awa parcourt le pays pour convaincre les populations d'oublier leurs morts, leurs blessés, leurs « à-jamais-disparus ». Il les console, si ce n’est une provocation, avec des discours creux, en un mot d'oublier la justice, les bourreaux, pourtant connus, mais jouissant d'une totale impunité, accompagnées d'autres exactions de toutes sortes. C'est donc le cœur meurtri par le remords et le... Souvenir de proches violemment arrachés à la vie que les habitants de ce quartier-martyr ont réitéré à Madame Nana Awa-Daboya la nécessité d'identification d'auteurs de crimes de sang, surtout ceux des massacres de la lagune de Bé en avril 1991 avant toute réconciliation sincère. La restitution des terres spoliées à la communauté de Bè, la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles figuraient également aux préalables présentées à la médiatrice de la République. En guise de réponse et comme pour donner raison à ceux qui doutent de son engagement aux côtés des victimes, Nana Awa demandera à la communauté de Bè d'aider l'État afin que le processus de réconciliation soit une réalité au Togo. Entre les populations togolaises martyrisées et l'État togolais, qui doit aider l'autre ? Qui a commis ou fait commettre des crimes et cache la vérité et protège les criminels ? Les politiques en 2006, est largement suffisant pour réaliser les réformes tant souhaitées pour un apaisement du climat politique. Qu’est-ce qui a poussé le régime en place à commettre les injustices qui méritent présentement une réconciliation nationale ? C’est bien la volonté de conserver un pouvoir qui en est l’origine. Est-il possible au même régime de faire la réconciliation tout en conservant le même pouvoir ? Une réconciliation décrétée, oui, et rien d’autre. Ce qui se passe n’est que fuite en avant et diversion. Une comédie de la honte, ce machin du HCRUN et tout le folklore derrière ! Refus de réaliser les réformes. Tout commence en 2005 avec l'arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir dans la foulée de la mort de son père. Des manifestations violentes contre son pouvoir à travers tout le pays, suivies de répressions sanglantes, firent plusieurs centaines de morts. Sous la pression de la communauté internationale, l'opposition est allée à la table des négociations et, à la fin, un accord qui devait permettre à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir fut signé. En contrepartie, il s'engageait à rendre possible la réalisation de réformes. constitutionnelles et institutionnelles qui éviteraient à l'avenir des élections contestables, racine de la crise qui a conduit aux violences. C'était l'APG (Accord Politique Global). Nous étions alors en 2006. Depuis, le pouvoir a usé en toutes occasions de subterfuges de toutes sortes pour que les réformes politiques recommandées par l'APG ne soient jamais réalisées. Pour la énième fois, le RPT/UNIR, à travers ses députés à l'Assemblée Nationale, vient de bloquer l'étude du projet de loi introduit par le groupe parlementaire ANC/ADDI. Sincèrement, entre nous, pouvait-on s'attendre à autre chose ? Ne sommes-nous pas habitués aux méthodes anti-peuple de ce régime qui ne veut pas entendre parler d'alternance ? Pourquoi ferait-il des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui signifieraient la fin ? Pourquoi scierait-il la branche sur laquelle il est assis pour tomber, alors que rien ne l'y oblige ? C'est en ces termes que nous concluons en août dernier un écrit où nous ne croyons pas être en faute en. soutenant que Faure Gnassingbé ne ferait jamais de réformes. Comme on le dit souvent, et comme nous le savons tous, en politique c'est le rapport de forces qui est déterminant. Sauf que ce rapport de forces n'est pas le même partout ; il diffère selon qu'on soit en démocratie ou en dictature. Le rapport de forces en démocratie se traduit par le travail, la force des arguments, la force de pouvoir convaincre avec par exemple un programme cohérent et les projets de société qu'on a pour ses concitoyens. L'élection de Macron en est une illustration. Dans un régime de dictature comme chez nous au Togo où le peuple se bat pour arracher le pouvoir, le rapport de forces est tout autre. Il se définit ici par l'accaparement des ressources nationales, ressources appartenant à tous les citoyens, cela se traduit aussi dans l’asphyxie économique des opérateurs économiques afin qu’il n’y ait pas de contrepoids financier en face. Un peuple sans véritables affaires capables de soutenir l'emploi est du coup exposé à la Corruption, à l'achat des consciences, le nomadisme politique au détriment de l'opposition, si elle existe. L'opposition dans ce cas n'a rien et se débrouille avec les moyens du bord, et le combat à armes inégales est toujours au profit de celui qui définit les règles du jeu et l’arène. Malgré ce déséquilibre entre les forces en présence dans un régime de dictature, le peuple peut jouer un rôle déterminant si l'opposition sait s'y prendre. C’est le peuple qui est l’ultime recours si on sait qu'au Togo il serait très difficile de faire partir le régime dictatorial si on ne capitalise pas sur le peuple. Le peuple a encore à son arc mille et un moyens démocratiques. La politique de la chaise vide avait été décriée, en son temps, comme une façon de laisser le boulevard au régime. Mais politiquement parlant, il existe encore des raisons de se demander ce que la présence des députés de l'opposition au parlement a apporté aux Togolais. Se sachant en mal de légitimité et aux abois, le pouvoir togolais multiplie. Subterfuges et intrigues pour que sa fin ne soit pas pour demain. Après l'APG dont on ne veut pas respecter l'esprit, on nous crée la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) qui fait des recommandations rejoignant en grande partie celles déjà contenues dans l'Accord Politique Global. Tous ceux qui croyaient que la série des créations était terminée sont surpris quand le Président togolais sort de son chapeau une nouvelle commission unicolore composée uniquement de ses "intellectuels" que son éventuelle éternisation au pouvoir ne gênerait pas forcément. Donc, des amis de la dictature qui sont chargés de réfléchir sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Aux dernières nouvelles, il serait en suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017 RV REPORTAGE Lettre ouverte des Populations de l’Ogou contre le Major KOULOUM. Madame la Présidente, en notre qualité de filles et fils de l’Ogou, nous protestons contre la décoration inopportune du Major KOULOUM N’ma Bilizim et de son sbire. Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, le 26 avril 2017, dans le cadre de la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo. Cet acte est ressenti comme une provocation à l'égard des populations du Grand Ogou en général et de celles de la ville d’Atakpamé et de ses environs en particulier. Pour nous autres populations de l’Ogou, les autorités nationales n’ont pas mesuré la gravité et les conséquences de l’acte qu'elles viennent de poser à travers ces décorations. Les actes criminels et de barbarie orchestrés et entretenus par le Major KOULOUM N’ma Bilizim ne peuvent en aucun cas être considérés comme un travail bien fait qui mériterait une promotion de quelque nature que ce soit. En effet, il faut reconnaître que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire de tristes réputations continuent de s’illustrer par des actes criminels au sein de la population. Pour preuves, nous voudrions rappeler à votre haute attention, Madame la Présidente, les événements ci-après portés à l’actif du Major KOULOUM. N’ma Bilizim. Atrocités à l’endroit des populations de l’Ogou à la suite de l’élection présidentielle de 2005 ; incitation à la violence, à la haine ethnique, à l'intolérance, comme en témoignent les affrontements récents entre les allogènes et les autochtones de Djerèhouyè en 2015 ; animation d’associations ou mouvements à caractère tribaliste du genre AR-NOPLA (Association des Ressortissants du Nord dans les Plateaux) ; intrusions de toutes sortes et à tous les niveaux de décision ; conspiration permanente contre les filles et fils cadres de l’Ogou pour empêcher leurs promotions ; usurpation d’autorité dans l’Ogou et mainmise sur des secteurs de l'économie locale ; entretien de milices ; intimidations de tous genres sur les populations. Le rapport de la CVJR atteste de la responsabilité du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans les crimes de 2005 dans l’Ogou. Au regard de ce qui précède, comment peut-on comprendre que l’autorité confère à un tel individu, cité dans les rapports des Nations Unies comme auteur ? de crimes contre l’humanité, une reconnaissance nationale pour services rendus à la Nation ? De quels services s’agit-il ? Madame la Présidente, les populations de l’Ogou affirment qu'elles ont désormais compris à travers ces décorations que le Major KOULOUM N’ma Bilizim est soutenu dans ses œuvres ignobles dans l’Ogou par des personnalités malveillantes appartenant à des réseaux obscurs. On se demande à quel dessein et pour quelle raison ? Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, sert d’agent d’exécution au Major KOULOUM N’ma Bilizim, ne vit que par lui et pour lui. Il a d'ailleurs été cité dans des affaires d’enlèvements et de demandes de rançons en 2016. Il n’a rendu aucun service à la nation togolaise pour mériter une telle reconnaissance. Des filles et fils natifs de l’Ogou, beaucoup plus méritants que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire, sont rangés dans les oubliettes tout simplement parce qu’ils ont refusé de cautionner le Major KOULOUM N’ma Bilizim dans ses œuvres diaboliques. Le 27 avril est un Jour symbolique pour les Togolais, destiné à célébrer l'unité nationale et à rendre hommage aux fils et filles qui se sont sacrifiés pour que vive et prospère notre chère Patrie, la Terre de nos aïeux. Toutes ces choses sont aux antipodes des agissements du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans la préfecture de l’Ogou. C'est pourquoi, nous, populations de l’Ogou : - Considérons que toute reconnaissance honorifique décernée au Major KOULOUM N’ma Bilizim constitue une insulte et une provocation à l’égard de la population de l’Ogou ; - Exprimons notre indignation et protestons contre les décorations décernées au Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire dans un contexte où les victimes des atrocités de 2005 n’ont même pas encore obtenu réparation ; - Disons non à la promotion de la barbarie et du crime de sang ; - Disons non à la culture de l'impunité ; - Disons non au mutisme des autorités face aux agissements criminels et barbares du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans l’Ogou ; - Disons non à l’usurpation d’autorité. Dans l’Ogou par le Major KOULOUM N’ma Bilizim ; Disons non aux intrusions intempestives et inappropriées du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans les affaires de l’Ogou ; Demandons que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, soient purement et simplement déchus de leurs décorations. Il est de notre devoir, nous, vaillantes et chaleureuses populations de l’Ogou, toujours attachées à notre identité, d’alerter l’opinion nationale et internationale, et plus spécifiquement votre institution, afin qu’une solution idoine et pérenne soit trouvée à cette situation, au risque de provoquer un soulèvement populaire dans la région des plateaux en général et plus particulièrement dans l’Ogou. Ont signé : Pour les populations de la préfecture de l’Ogou, Le Président des Chefs Traditionnels : OLU Aladji Kokou A. Le Chef Spirituel des Ifè et Roi des Terres de l’Ogou : Sa Majesté IBA Somanè AYEFOUNE AKOMEDIVIII. FONTOKI La jeunesse de l’ANC au cœur d’un forum Une semaine après le meeting organisé. Par les responsables du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP2015), à Bé CONDJINDJI, s’est tenu un forum des jeunes. Au cours de la précédente rencontre, ce regroupement politique a eu à parcourir avec les populations l’essentiel de l’actualité socio-politique et économique du pays. Le samedi dernier, c’est le tour de la jeunesse du parti orange d’organiser un forum à l’endroit de sa jeunesse. Organisé par le bureau national de la jeunesse de l’ANC sous la direction de Jean EKLOU, cette rencontre a mobilisé beaucoup de militants et sympathisants de la préfecture de Golfe et d’autres préfectures. Malgré la pluie qui s’abattait sur toute la ville de Lomé, ils ont fait le déplacement pour prendre part à ce forum. Étaient également présents le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement, M. Jean Pierre FABRE, son vice-président M. Patrick LAWSON et certains députés du parti. Pour les organisateurs, étant donné que la jeunesse est le fer de lance de la lutte politique, c’est une raison valable pour... L’ANC organise ce forum à l’endroit de sa jeunesse, en vue de leur initier aux idéologies du parti et aussi leur parler de différents thèmes en matière de la gestion d'un pays. Les exposants n’ont rien élagué. Pour Patrick LAWSON, « la formation de la jeunesse est un acte fondamental parce que c’est elle qui est la relève de demain ». Ce forum se situe aussi dans le cadre de la remobilisation des militants de l’ANC en vue des échéances à venir sur le plan politique. Les thématiques abordées lors de ce forum sont, entre autres, le militantisme, la communauté internationale, le rôle des médias lors des processus électoraux, etc. Le leader de l’opposition a mis l’accent sur le militantisme. Il a attiré l’attention de la jeunesse sur le militantisme qui permettra à un militant d’être outillé sur la chose politique de son pays. Il appelle les jeunes à militer aussi bien dans les partis politiques que dans les associations d’ordre général, ainsi que dans d’autres partis politiques en vue d’acquérir de l’expérience. L’expérience. Et enfin, il a tenu à féliciter le bureau national de la jeunesse qui a initié ce forum pour outiller les jeunes sur plusieurs thématiques. Après Lomé, les organisateurs entendent tenir ces genres de forums dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national. Même Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017 RV DOSSIER Réconciliation décrétée, opposition au bout de son latin, faut-il en rire ou ? L’héritage hideux d’un règne par procuration. Refus de réaliser les réformes. Suite de la page 3, train de se rédiger quelque part une nouvelle constitution pour une cinquième République. Toute cette situation prouve, s'il en était encore besoin, que le régime que nous avons en face n'est pas un ami de la démocratie et de l'alternance politique. C'est pourquoi il n'est pas pressé de faire les réformes synonymes d’une fin quand on sait que le peuple a le bilan devant lui à travers la misère et l’image du pays. C'est pourquoi la gymnastique de l'opposition à l'Assemblée Nationale n’accouchera de rien. Rien. Que fait l'opposition dans tout ça ? Après la honteuse comédie électorale d'avril 2015 à laquelle le chef de file de l'opposition s’était présenté malgré le caractère bancal de la loi électorale, le grand silence a remplacé le débat. Aujourd'hui, l'opposition togolaise est un corps hétéroclite dont il est difficile d'en cerner les contours. D'un côté, nous avons les partis regroupés au sein du CAP 2015 avec à leur tête l'ANC, suivie de la CDPA et d'autres petits regroupements politiques. C'est ce groupe qui représente ce qui reste de l'opposition traditionnelle taxée à tort de radicale. Radicale, elle a perdu ce caractère depuis qu’elle se complaît, en quelque sorte, dans l’humiliation pour quelques prébendes : sièges au parlement avec l’appartenance à des menus fretins dans les commissions de travail, chef de file de l’opposition pour affaiblir un Jean-Pierre qui, normalement, n’a pas besoin d’un statut, si budgétisé soit-il, pour s’imposer comme tel, et autres mini-avantages. Ayant, en son sein, le chef de... File de l'opposition, Jean-Pierre Fabre, le CAP 2015 organise encore des manifestations et meetings comme le weekend passé pour constater et vilipender la mauvaise foi du régime Gnassingbé pour son refus de faire faire les réformes politiques. Il est une évidence que les rassemblements de l’opposition sont de moins en moins visités. Ce n’est pas un hasard qu’on parle de remobilisation ; présentement, nous osons croire que ça va marcher pour trouver une alternative solide aux résultats d’un éventuel participationisme à une élection pliée d’avance, les échéances de 2018 et celles de 2020. Lors du meeting du CAP 2015 samedi 27 mai dernier, Jean-Pierre Fabre, en donnant les raisons de leur participation aux législatives de 2013, sans réformes, avait fait une déclaration des plus surprenantes et nul ne sait s'il en a mesuré la portée : "Nous voyons nos amis à l’Assemblée ; quand il y a réunion, c’est chez eux qu’on les fait parce qu’on n’avait pas les moyens d’organiser des réunions. Ils vivent de la bonne vie et... nous on galérait...” Si nous essayons de lire entre les lignes, chacun peut se faire son analyse. Au même meeting, le CAP 2015 demande au peuple de prendre ses responsabilités pour se libérer. Comment le peuple peut-il prendre ses responsabilités si rien n’est fait pour dissiper le doute qui a germé ? S'il y a aujourd'hui au sein de l'opposition de notre pays une formation politique qui a su s'éloigner des sentiers battus pour proposer une autre façon d'haranguer et de mobiliser les populations pour qu'elles s'intéressent de nouveau à la chose politique, c'est bien le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam. Sans vouloir oublier les autres forces, qu’est-ce qui se fait pour que le CAP et le PNP prennent les problèmes du pays en étau afin de booster un vrai changement ? Bien que la méthode ne soit pas inédite, Atchadam a su retrouver ce discours authentique, direct, cohérent qui redonne confiance au peuple qui avait presque cessé de croire en ses leaders politiques. Si cela peut permettre aux amis d’en Face de sortir du sommeil, c’est le peuple qui grandira. Pour le panafricaniste togolais qui a déjà, à travers plusieurs meetings, prouvé son pouvoir de mobilisation, le pouvoir des Gnassingbé n'a jamais été aussi faible, il suffit de bien s'organiser. Le leader du parti du cheval a un plan bien défini. Chaque parti politique de la vraie opposition doit travailler à mobiliser ses troupes et, le moment venu, le régime sera pris en étau pour l'obliger à céder aux revendications des populations togolaises, et s'il refuse, ce sera sa fin. C'est si simple, non ? En énumérant les différents courants de l'opposition togolaise, nous sommes arrivés à un groupe de personnalités politiques dont le comportement est une curiosité politique pouvant intéresser des... Enfin, sans vouloir répondre à une boutade qui fait légende, il faut faire deux mises au point. D’un côté, on traite certains leaders de populistes, en parlant notamment du PNP. Ainsi a-t-on traité Donald Trump, actuellement il dirige les USA. Le Togo se porte-t-il... Mieux que le pays de l’Oncle Sam ? De l’autre côté, il se dit que le PNP est forcément financé par un baron proche du RPT-JNIR. Oui, le régime avance cet argument car il a conditionné l’économie nationale de façon à ce qu’il n’ait qu’un baron du système pour manger à sa fin au point de financer une formation politique. Mais qu’il interroge Gilchrist Olympio qui est désormais un allié à ses côtés. S’il est honnête, il leur dira si concrètement il professeurs de Sciences Po. Ces personnalités politiques, soufflant le chaud et le froid, ne savent pas ce qu'elles veulent et se disent être de l'opposition. Mais leur comportement et leurs prises de positions font plus mal à l'opposition qu'au pouvoir qu'elles caressent dans le sens du poil. Si en tête de peloton l’ANC et le PNP peuvent être une solution, le peuple ne demande pas mieux. Partageait des sous aux populations quand sa présence à Lomé faisait des mobilisations à donner l’insomnie à Lomé II. Oui, dans un monde qui se réclame de la démocratie, cinquante. ...et c’est assez pour qu’un régime soit tellement vomi au point d’être conditionné par les sous. Faure et son cercle sont tellement vomis que, pour remplir une salle de classe, il leur faut mobiliser des millions. Mais malgré la déconfiture généralisée du milieu politique, il existe encore une race qui peut convaincre sans avancer la carotte, ce n’est que le début. De l’Allemagne, Samari Tchadjobo RV - REPORTAGE Deuxième édition du ramadan pour tous L’islam bouge, l’ACMT innove. La religion d'Allah, on ne le dira jamais assez, fait encore et toujours parler d'elle. Ni l'adversité, moins encore les préjugés, ne peuvent arrêter l'islam. Cette croyance s'impose et il faut bien faire ce qui est possible pour l'accompagner, même si son expansion relève beaucoup plus d'une profession qui se réalise. L'Association des Cadres Musulmans du Togo, ACMT, y joue sa partition. À bon lait, point d'enseigne, stipule un adage. L'ACMT a choisi de communiquer peu, mais ses sorties parlent d'elles-mêmes. Les cadres musulmans... démontrent toujours qu'ils ont de l'énergie et de l'innovation à vendre. C'est alors que chaque calendrier islamique ouvre avec eux une page, une innovation dans le souci de faire mieux. Pour cette édition, la deuxième, ce qui a commencé par s'appeler Ramadan pour tous a pris rendez-vous avec les populations sur le terrain du Lycée d'AGOE. Même dame nature n’a pas pu altérer la détermination de l'association, la pluie qui a colonisé la nature du 03 au 04 juin dernier n'a pu être qu'une bénédiction de plus. La deuxième édition du Ramadan pour tous a donc tenu ses promesses ces 03 et 04 juin sur le stade du lycée d'Agoe. Organisé par l'Association des Cadres Musulmans du Togo, l'ACMT, il est à sa deuxième édition cette année. Comme prévu, l'évènement de cette année a impliqué toutes les congrégations religieuses représentées par les différents responsables. Les imams, les chefs traditionnels, les curés, les athées, toutes les couches confessionnelles y étaient. Plusieurs thématiques ont été abordées telles que la Corruption, le mariage précoce, la polygamie, le terrorisme pour se limiter là. C'est alors une population hétéroclite qui a pris part à cet évènement sans distinction de religion, comme l'ont voulu les organisateurs du Ramadan pour tous. Toutes les croyances étaient assises côte à côte pour écouter et partager les enseignements que véhiculent les orateurs. À la curiosité d'un participant, qui voudrait savoir si la tradition autorise la polygamie, Togbui Djidjole a laissé entendre que « la polygamie est autorisée dans la tradition et qu'il n'y a pas de limite pour les femmes à marier ». L'Imam Maco Abd-Latif a répondu à une question d’un participant qui voudrait savoir si le mariage à l'état civil est autorisé en islam. Pour l'imam, « le mariage à l'état civil est autorisé en islam, mais le mariage islamique est prioritaire ». Le curé présent à l'évènement, lors de son intervention, a fait savoir que le divorce n'est pas autorisé chez les catholiques. Tout ceci a permis aux participants d’avoir des notions de... Différentes congrégations par rapport aux préoccupations aussi variées que multiples. Durant les deux jours, il y a eu des échanges fructueux à la grande satisfaction des organisateurs et participants. Il est aussi à noter que c'est pour la première fois qu'un évènement de ce genre a réussi à réunir toutes les congrégations religieuses. Imams, prêtres et garants des us et coutumes étaient sur le même podium pour parler de la paix et de la tolérance religieuse. La soirée des deux jours a été marquée par une rupture collective en présence du parrain du Ramadan pour tous, El-Hadj Essowavana ADOYI. La rupture s'est faite ensemble avec tout le monde sans barrière religieuse. L'édition s'est clôturée sur une note de satisfaction dans l'espoir que l'évènement soit étendu sur toute l'étendue du territoire. Lire les messages du parrain Adoyi Essowavana et du président Inoussa Bouraïma de l'UMT. ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE L’UNION MUSULMANE DU TOGO, El-Hadj Inoussa BOURAIMA Nous cherchons refuge et protection auprès d’Allah, Le protecteur suprême. Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur de l’univers qui a fait descendre le Saint Coran durant le mois béni de Ramadan, comme preuve de droiture et de discernement pour les hommes. Que la Bénédiction et le Salut d’Allah soient sur le noble Prophète Mouhammad (SAW). Rendons grâce au Tout Puissant pour nous avoir permis de nous retrouver une fois encore sur ce vaste terrain du Lycée d’Agoè. Avant toute chose, permettez-moi, au nom de l’Union Musulmane du Togo, de vous adresser le salut fraternel, le salut des gens du Paradis : AS SALAMOU ALEYKOUM WA RAHMATOULLAHI TA’ALA WABA-RAKATOUHOU ! Excellence Messieurs les Ministres, Excellence Messieurs les Ambassadeurs, Excellence Messieurs les Responsables des Organisations Internationales et divers Sponsors, Messieurs les membres de l'Union Musulmane du Togo, Monsieur le Président National de l’ACMT, Monsieur le Président du Comité d’Organisation du projet « Ramadan Pour Tous, édition 2017 ». Monsieur le Parrain de la 2ème édition, Honorables Imams et dignitaires, Chefs Traditionnels, Distingués invités, Chers Frères et Sœurs en Islam, Mesdames et Messieurs, Ramadan est le 9ème mois du calendrier islamique pendant lequel il est demandé à tout musulman majeur de jeûner du matin jusqu’au soir afin de magnifier la grandeur infinie de Dieu qui les a créés. C’est également la période au cours de laquelle le fidèle sacrifie son corps et sa pensée. C'est aussi le moment de solidarité et de pardon entre les musulmans d'une part et entre les musulmans et les non-musulmans, d’autre part. Le mois béni de Ramadan est le moment pendant lequel les musulmans du monde entier revisitent leurs relations avec Allah, Créateur des vies humaines et spirituelles. C'est également la période durant laquelle Dieu, Tout-Puissant, a demandé à tous ses fidèles de reconsidérer et de parfaire leurs biens entre eux : c’est-à-dire entre les musulmans eux-mêmes et entre les non-musulmans, car nous sommes tous Ses créatures. Seigneur précise dans le Saint Coran, au verset 110 de la sourate III : « Vous êtes la meilleure communauté que j’ai fait surgir sur la terre ; vous ordonnez le bien et interdisez le blâmable si vous croyez en Allah ». En effet, l'Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT) a initié le projet « Ramadan Pour Tous » depuis l’année dernière. C’est une manière pour les membres de cette association de traduire dans les faits les recommandations divines qui nous invitent à nous unir, à consolider les relations humaines et à participer au développement de la cité, au sein de laquelle nous vivons. Notre cité commune, c’est le Togo. À travers Ramadan Pour Tous, c’est le vivre ensemble, c’est la collaboration entre les fils et les filles d’un même pays que l’ACMT est en train de prôner. Le thème retenu cette année : « Ramadan, au service de la solidarité et de la citoyenneté responsable » traduit bien cette aspiration profonde de l’ACMT. Par ma voix, j’invite alors tous ceux qui sont ici et ceux qui sont empêchés et qui n’ont pas pu faire le déplacement de soutenir, d’adhérer et de s’approprier cette initiative, combien louable. Je salue au passage les sponsors et les contributeurs de « Ramadan Pour Tous ». Ainsi, El-Hadj Esso-Wavana ADOYI, parrain de la 2ème édition, comme tant d’autres dont je tais volontairement les noms, s’est toujours comporté en généreux donateur pour toutes les activités de l'Islam. Nous leur disons à tous MERCI. Ils n’ont pas besoin de cette grâce de notre part, mais la reconnaissance d’Allah pour leurs bienfaits. Puisse Allah, le Très Miséricordieux, remplir leurs mains largement ouvertes. Distingués invités, Mesdames et Messieurs, glorifions Allah et implorons la bénédiction sur nous tous. O ! Grand Dieu, nous espérons en Toi, rends-nous capables de nous exhorter au bien, de nous pousser à la tolérance, à l’union, à la fraternité et à une citoyenneté responsable. Seigneur Allah ! Répands Ta Miséricorde sur. l’ACMT et sur toute la communauté musulmane togolaise. Vô ! Allah bénis le Togo et tous les Togolais de par le monde. Amine ! Le Bureau Exécutif de l’Union Musulmane salue cette initiative dont la portée est de faire la promotion de l’Islam au Togo et dans toutes les ethnies du pays. Alors dignitaires religieux, chers invités, au nom du Bureau Exécutif de l’UMT, au nom de la communauté musulmane togolaise, tout en souhaitant nous retrouver l’année prochaine pour la 3ème édition, nous déclarons solennellement ouvert le démarrage des activités de « Ramadan Pour Tous », 2ème édition, (ou édition Commissaire Esso-Wavana ADOYI). À vous tous, Assalamou Aleykoum Wà Rahmatoullahi Wa Barakata-hou ! Que la paix, la miséricorde et la bénédiction soient sur vous tous. Je vous remercie. Suite à la page 8 DISCOURS DU PARRAIN À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE LA 2ème ÉDITION DE « RAMADAN POUR TOUS » Association des Cadres Musulmans au Togo SECTION GOLFE-LOMÉ Comité d’organisation de « Ramadan Pour Tous » Toutes les louanges à Allah, le Tout-Puissant qui a révélé le Saint Coran dans le mois béni de Ramadan comme Lumière éclairant la voie aux hommes et témoignage éclatant de Vérité et de salut. Salut, Paix et bénédiction d'Allah sur le sceau des Prophètes, Mouhammad (SAW), sur sa noble famille, sur ses dignes et fidèles compagnons de même que sur tous ceux qui suivent leurs pas jusqu’au Jour dernier. Amine. Messieurs les Ministres, Honorables Députés à l'Assemblée Nationale, Monsieur le Président de l'Union Musulmane du Togo, Autorités politiques, Militaires et religieuses, Monsieur le Président du Bureau National de Coordination de l’Association des Cadres Musulmans au Togo, Messieurs, Mesdames les Membres du Comité d'Organisation, Distingués invités, Chers frères et sœurs, Mesdames et Messieurs, Recevez le salut divin, celui de la paix : Assalam Aléikoum Warahmatoulah Wabarakatawou qui signifie « que la paix. « Que la paix d’Allah soit sur vous ». Je rends grâce à Allah, le Tout-Puissant, qui nous a permis d'être ici pour prendre part à la manifestation de ce jour : la 2ème édition de « Ramadan Pour Tous », initiée par l'Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT). L'ACMT a été créée il y a 11 ans. Elle ne cesse de nous faire voir ce dont elle est capable. Cette fois-ci, il est question de rassembler les musulmans, les chrétiens et les tenants de la tradition pour discuter des thèmes intéressant la société au sein de laquelle nous vivons tous. Ces thèmes liés à la corruption et au divorce seront débattus dans les panels, de même que les sujets touchant à l'éducation, à la femme et à l'actualité internationale, qui seront abordés au niveau des stands. En acceptant de parrainer la deuxième édition de « Ramadan Pour Tous », c'est parce que nous avons compris que c'est une manifestation de cohésion sociale, une rencontre de solidarité et de fraternité. Dans sa programmation, le Comité d'Organisation a prévu une rupture collective, un... Moment exceptionnel où musulmans, chrétiens et tenants des us et coutumes partageront le même plat autour de la même table comme les enfants d'un même père et d'une même mère. Oui ! Nous sommes tous créatures d'un même Dieu, ALLAH, et nous appartenons tous à un même pays, le TOGO, dont l'hymne "Terre de nos aïeux" nous apprend à vivre ensemble, à nous accepter mutuellement. Cette cohésion pacifique est très chère au Président de la République, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, dont le souci majeur est de faire du Togo un havre de paix, gage de tout développement. Cette rencontre étant celle du donner et du recevoir, je prie Allah, le Tout-Puissant, que les thèmes qui seront débattus ces deux jours nous permettent de gagner davantage les valeurs de tolérance pour ainsi consolider la paix et la sécurité de notre pays. Que le Seigneur assiste davantage les organisateurs qui ont bravé vents et marées pour rendre concret le projet « Ramadan Pour Tous ». Pour terminer, j'adresse, au nom de tous les... Participants, toutes nos reconnaissances aux plus hautes autorités de notre pays pour les facilités accordées au Comité d'Organisation pour la tenue effective de ces portes ouvertes sur l'Islam. Bonne suite de Ramadan. Je vous remercie. Assalam Aléikoum Warahamatoulah-Wabarakatawou. Le Parrain de la 2ème édition de « Ramadan Pour Tous », El-Hadj Ahmed Esso-Wavana ADOYI. Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017. RV PUBLICITE Compte Épargne Enfant. Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017. RV-reportage - humanitaire : AMFSH vient au chevet des orphelins, parole à l’acte en voulant réduire un tant soit peu la charge à ceux qui en ont l'administration, surtout en cette période de Ramadan. Aucune action n’est trop grande quand il s’agit des devoirs spirituels. C’est en ce sens que l’Association Maison de Formation et des Services Humanitaires a bien voulu joindre la parole à l'action. Ce jour de 07 juin 2017, elle fait don de vivres aux enfants orphelins du quartier Agoè-As-siyéyé-Minamadou. La mosquée. Zounouraïne dudit quartier a servi de cadre pour la cérémonie. Ils sont de petits jeunes garçons et jeunes filles, orphelins de père, de mère ou de père et de mère, à recevoir un kit alimentaire composé d'un sac de riz de 25 kg, un bidon d'huile et une enveloppe de 5000 FCFA chacun. L’association, par le truchement de son président Rouchdi Abdraman, entouré d'Abdoulaye Aboubakar, imam de la mosquée énumérée ci-dessus, et Ayyatoudine, venu de la mosquée Démakpoé-Zongo, joint les sans-parents, pourront se sentir aussi membres de la famille. « C'est durant cette période de Ramadan où un petit geste de bienfait est récompensé au centuple. Les enfants qui se soucient de l’orphelin, Allah lui préserve une place au paradis », parole du prophète Mohammad (saw). Ils ont aussi bénéficié de la viande de mouton qu’on a abattue sur place et quelques fruits pour la rupture du jeûne de cette journée. En définitif, ils sont 37 orphelins, filles et garçons confondus, à bénéficier de ce don. Le président Rouchdi Issaka Abder-man profite. de cette soirée pour faire connaître l’association. Selon lui, c’est une association à caractère humanitaire mais qui élargit ses actions à la construction des forages, des puits, etc. Ce geste n'est pas unique en son genre, il s’étend aussi à l'éducation. Dans ce cas précis, il était dans le Zio où il a offert des tables-bancs à un CEG de la localité. Il est en train de réfléchir sur la fin de jeûne, c’est-à-dire, la fête de Ramadan, quand on sait que c’est cette association qui a vêtu plus de quarante orphelins et orphelines de certains quartiers de la capitale. Oustaz Rouchdi Abderman lance un appel à toutes les bonnes volontés, soucieuses du bien-être de l’orphelin, à leur venir en aide. L’association vit des moyens qui ne comblent pas les attentes sur le terrain. Alors, il prie les volontés nationales à substituer le soutien extérieur. C’est sur une note de satisfaction et de remerciement qu'Oustaz Rouchdi, président de l’association, a procédé à la clôture de la mosquée. Cérémonie. Ce dernier a prié pour l'association, qu'Allah la guide pour des actions prochaines. Bazam, une deuxième édition du Ramadan pour tous. bibo:issue 309 bibo:numPages 8 --