o:id 2660 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2660 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Affaire Inoussa Kanazoé : les précisions de ses avocats dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/144 Arrestation d'Inoussa Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1060 Inoussa Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-04-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000430 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Suite à la sortie médiatique du procureur du Faso dans l'affaire CIMFASO ou, si vous préférez, Inoussa Kanazoé, le collectif des avocats en charge de la défense du dossier s'est vu obligé de réagir. Objectif : « Apporter à l'opinion les éléments nécessaires à sa gouverne. » Le 24 avril 2017 aux environs de seize (16) heures, Madame le Procureur du Faso du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou donnait une conférence de presse sur un certain nombre de dossiers dont celui dit « affaire CIMFASO». Au cours de cette conférence de presse, un certain nombre d'affirmations ont été faites par Madame le Procureur du Faso, ce pourquoi il nous a paru nécessaire de faire la présente déclaration afin d'apporter à l'opinion publique les éléments d'information nécessaires à sa gouverne et ce, dans le respect strict de l'instruction dans la mesure où effectivement un juge d'instruction est saisi du dossier. Il a été dit que Monsieur KANAZOE Inoussa refusait de se faire déférer. C'est avec regret que nous avons entendu une telle affirmation, car à aucun moment, Monsieur KANAZOE Inoussa n'a entendu se soustraire à la justice. Cependant, ce qui est constant, c'est que suite à l'interpellation musclée de Monsieur KANAZOE Inoussa et de certains de ses collaborateurs par les éléments de la Gendarmerie Nationale, il a eu un malaise ayant nécessité son internement d'urgence dans une clinique de la place avec l'accord bien entendu de Madame le procureur du Faso. C'est le lieu de noter qu'en lieu et place d'une interpellation musclée, une simple convocation aurait suffi pour que Monsieur KANAZOE Inoussa et autres, qui présentent toutes les garanties de représentation et de disponibilité, se mettent à la disposition de la Justice. Au cours de la même conférence de presse, Madame le Procureur du Faso informait l'opinion des charges qui pesaient sur les personnes poursuivies, notamment sur Monsieur KANAZOE Inoussa. A ce propos, c'est avec désolation que nous relevons qu'au moment même où se tenait cette conférence de presse, Monsieur KANAZOE Inoussa, qui avait été entendu la veille en enquête préliminaire par la gendarmerie, n'avait même pas encore signé le procès-verbal de ses déclarations, puisque le procès-verbal était en voie de finalisation par la Gendarmerie Nationale. L'on s'interroge alors légitimement sur quoi Madame le Procureur s'est appuyée pour asseoir sa conviction sur l'existence de charges pesant sur Monsieur KANAZOE Inoussa puisqu'elle n'avait en sa possession aucun élément d'enquête le concernant. Dans ce même élan, il a été déclaré que des personnes ont tenté de corrompre les agents enquêteurs, notamment le Capitaine LOMPO Youmandia n°2 qui, faisant preuve d'une probité et d'une intégrité inébranlables, a refusé de se faire corrompre. C'est à son honneur ces qualités que nous recherchons tous en chaque Burkinabè. Cependant, c'est curieux et paradoxal que celui-là même qui a, entre autres compétences, la poursuite des infractions à la loi pénale n'ait pas saisi une si belle occasion pour interpeller son corrupteur afin qu'une exemplaire leçon d'intégrité et de probité lui soit donnée. S'il est vrai que la justice doit être et demeurer la même pour tous, nous notons avec beaucoup de regret encore que dans le cas d'espèce les poursuites sont exercées de manière sélective. L'alibi commode de l'opportunité des poursuites ne saurait justifier la mise à l'écart de certains actionnaires de la Société CIMFASO comme dans bien d'autres sociétés et ce, au même titre que Monsieur KANAZOE Inoussa. En cette qualité, ils devraient également répondre des mêmes charges imputées à Monsieur KANAZOE Inoussa et dans les mêmes conditions. Mais hélas ils ont été soigneusement oubliés dans la présente procédure. En tout état de cause, Monsieur KANAZOE Inoussa n'entend point se soustraire à la Justice. Il en est de même pour les autres personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire qui, au nom de cette même justice, se sont soumises à tous les interrogatoires avant d'être placés sous mandat de dépôt à la Maison d'Arrêt et de Correction de Ouagadougou. Quant au fond de l'affaire, les personnes poursuivies sont sereines et font confiance à la justice, devant laquelle toutes les charges infondées tomberont sous toutes réserves et afin que nul n'en ignore. bibo:shortDescription Le collectif d'avocats de l'affaire CIMFASO/Inoussa Kanazoé conteste les déclarations publiques du procureur du Faso du 24 avril 2017. Ils réfutent l'idée que Kanazoé ait refusé de se soumettre à la justice, dénoncent des accusations portées prématurément et une poursuite sélective épargnant d'autres actionnaires. Les avocats affirment que Kanazoé et les autres mis en cause coopèrent pleinement et sont confiants que les charges infondées seront levées. -- o:id 2661 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2661 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Attaque djihadiste à Samorogouan : péril en la demeure dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/881 Gilbert Diendéré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43 Salafisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/624 Al-Mourabitoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/722 Régiment de Sécurité Présidentielle https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-10-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000431 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/318 Gaoua https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/547 Cameroun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Pour le gouvernement qui l'a tout de suite affirmé dans un communiqué de presse, il n' y a pas de doute, c'est la confirmation des connexions djihadistes des putschistes du 17-Septembre dont il avait parlé il y a deux semaines mais auxquelles beaucoup de gens, y compris dans les chancelleries, n'avaient pas accordé assez de crédit. « Du pipeau », a-t-on entendu. Certains même y avaient vu une façon de diaboliser davantage les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolet dont les carnets d'adresses dans les milieux salafistes et touaregs du Mali sont, il est vrai, bien garnis. Ce serait donc la preuve par Samorogouan de l'intelligence avec l'ennemi de ceux qui ont voulu donner un coup fatal à la Transition et qui, fort heureusement, ont vu leur funeste dessein taillé en pièce. Que cette thèse prospère ou pas, ce qui s'est passé jeudi et vendredi dans cette bourgade du Kénédougou est suffisamment grave. Rappel des faits : la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 octobre 2015, une cinquantaines d'individus non encore identifiés attaquent la gendarmerie de la localité. Bilan : plusieurs morts dont trois pandores et un des assaillants ; avec, à la clé, une psychose qui s'installe au sein d'une population qui sortait à peine du cauchemar diendéresque. Aujourd'hui c'est Samorogouan, demain ça peut être Ouaga, Bobo, Ouahigouya ou Dori. Au lendemain de ce drame, de présumés djihadistes auraient du reste déjà été interpellés à Gaoua. Avons-nous quitté un danger pour nous retrouver face à un péril autrement plus grave ? Tant qu'il s'agissait de putschistes connus avec un repaire déterminé, rien de plus facile que de les enfumer comme des rats pour qu'ils se rendent ou filent à la Diendéré. Ce qui fut fait et bien fait. Mais quand on a affaire à des hommes (ou des femmes) sans visage et passés maîtres dans l'art de la dissimulation, de la fourberie et de la perfidie, le combat devient inégal. On le voit au Mali, au Nigeria, au Niger, au Cameroun ou au Tchad où les gouvernements de ces pays ont engagé un combat à armes asymétriques, éprouvant toutes les difficultés du monde à couper les branches d'une pieuvre tentaculaire qui serait depuis un certain temps à la recherche d'un nouveau sanctuaire pour ses funestes visées. Aurait-elle donc jeté son dévolu sur le Burkina quand on sait que ce type de renégats profitent souvent des Etats affaiblis comme semble l'être le nôtre, englué depuis un an dans des vicissitudes politiques sans fin ? Collusion avec les mauvais garçons du RSP ou pas, avant Samorogouan, comme de petites répétitions en attendant le grand coup, c'est par deux fois que le Burkina avait été touché par une association de malfaiteurs dans une entreprise terroriste. Le 4 avril 2015, Iulian Gherghut, un officier de sécurité roumain de la mine de manganèse de Tambao, était enlevé par Al Mourabitoune, un groupe djihadiste aux confins de la frontière malienne ; ce n'est du reste que le 19 août qu'on a eu la première preuve qu'il est en vie. Et pas plus tard que dans la nuit du 23 au 24 août, c'est la brigade de gendarmerie d' Oursi qui était attaquée, faisant un mort (un gendarme) et un blessé. Mais ce coup-ci, c'est un palier supplémentaire dans l'horreur qui vient d'être franchi, et si les félons de l'ex-RSP y sont vraiment pour quelque chose, on mesure à quel point le mot patriotisme n'a pas le même sens pour tous, car pour de petits avantages perdus, on ne saurait brûler son propre pays au risque de passer au poteau d'exécution. Pour des généraux, ce serait en effet la pire des trahisons. Voici d'ailleurs un combat qui aurait dû être celui de la soi-disant unité d'élite si elle ne s'était pas fourvoyée dans une cause indéfendable qui a précipité sa dissolution. La situation est d'autant plus préoccupante aujourd'hui que, comme on le sait, quelques dizaines d'éléments du camp Naaba Koom II sont toujours dans la nature, pour ne pas dire qu'ils ont pu se sanctuariser à certaines de nos frontières où ils peuvent entreprendre des opérations de harcèlement en activant, au besoin, des réseaux intérieurs et extérieurs. Maintenant qu'il y a péril en la demeure, la question se pose de savoir comment cette dramatique actualité va impacter les élections couplées qui auraient dû se tenir hier dimanche 11 octobre et pour lesquelles les différents acteurs semblaient être tombés d'accord pour un report au 15 novembre. Déjà qu'après le coup d'Etat , il en est qui tiraient, entre autres arguments, de l'impératif sécuritaire pour prôner le renvoi du scrutin aux calendes burkinabé, nous voici désormais face à la quadrature du cercle : il faut certes sécuriser le territoire pour organiser le scrutin mais en même temps il faut vite aller aux urnes pour retrouver une certaine stabilité institutionnelle pour monter au front contre l'insécurité et pour une véritable reprise de l'économie nationale, en berne depuis deux bonnes années. bibo:shortDescription L'attaque de la gendarmerie de Samorogouan (8-9 octobre 2015), ayant fait plusieurs morts, est interprétée par le gouvernement comme la confirmation des connexions djihadistes des putschistes du 17-Septembre. Cet événement marque une escalade de l'insécurité au Burkina Faso, s'inscrivant dans une série d'attaques terroristes précédentes (Tambao, Oursi) et suggérant que le pays pourrait devenir un nouveau sanctuaire pour des groupes djihadistes. La situation est aggravée par la possible collusion d'éléments de l'ex-RSP et pose un défi majeur pour la tenue des élections et la stabilité institutionnelle. -- o:id 2662 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2662 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté musulmane du Burkina : des fidèles s'insurgent contre la "parodie de congrès de Fada" dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/177 Congrès CMBF (2015) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/962 Adama Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-07-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000432 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Alors que les fidèles ont entamé depuis maintenant deux semaines le jeûne du ramadan, mois de piété, de pardon et de générosité par excellence dans l'islam, les cœurs ne battent pas à l'unisson au sein de la communauté musulmane du Burkina. Pour preuve, cette correspondance que des membres de la Oummah ont adressée le 11 juin 2015 au Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité et par laquelle ils demandent « l'annulation des délibérations de cette parodie de congrès de Fada » Nous, membres du bureau exécutif permanent et personnes- ressources de la communauté musulmane du Burkina Faso, venons par la présente lettre porter à votre connaissance nos préoccupations sur la situation à l'issue incertaine dans laquelle s'enlise la CMBF et proposer une piste de sortie. Malgré les démarches entreprises auprès d'un certain nombre d'acteurs dont le président intérimaire du bureau exécutif permanent (CF. lettre du 21/5 2015) permanent) afin de surseoir au congrès des 5, 6 et 7Juin, une partie des acteurs de notre organisation a tenu à organiser le dit congrès dans un contexte de tension et de clivages évidents. L'objectif visé par ces démarches était de parvenir à un consensus, à l'apaisement des esprits en vue de préparer un congrès dont les résultats seront unanimement acceptés et porteurs d'espoir d'une nouvelle dynamique de la communauté islamique. Cette nouvelle dynamique est attendue par la majorité des musulmans, notamment des jeunes qui espèrent débarrasser cette organisation d'un certain nombre de lacunes préjudiciables à l'islam et à la cohésion sociale. Au demeurant, l'organisation du congrès de Fada n'a visiblement pas respecté les dispositions en la matière. Deux grands manquements sont notés, du point de vue statutaire et du point de vue éthique. En matière statutaire on retient que : - Le mandat du bureau est à terme depuis février 2015, chose qui requière une mesure spéciale de dérogation de la part du MATDS, comme ce fut le cas en 2004 sous la présidence du Cheick Aboubacar Sana ; - l'article 25 du Règlement Intérieur stipule que « le président a qualité pour prendre toutes les mesures urgentes nécessaires lorsque les organes sont, en raison de circonstances exceptionnelles, dans l'impossibilité de se réunir, à charge d'en rendre compte à la prochaine réunion de la structure». Le président n'a pris aucune mesure dans ce sens, jusqu'à l'expiration du mandat du bureau. Or, tous les indicateurs d'une crise étaient perceptibles ; - l'article IV des statuts précise que la CMBF a pour buts, entre autres, «de suivre les préceptes du Saint-Coran et de la sunnah, base des traditions musulmanes». Selon cette sunnah du prophète (paix et salut sur Lui), il est interdit de donner l'autorité à celui qui la demande ; malheureusement, le président issu du congrès de Fada aurait investi douze millions dans sa campagne pour briguer la présidence de la CMBF ; - l'article VII des statuts précise que l'Assemblée Générale (ou le congrès) se composent d'un certain nombre d'acteurs dont le bureau exécutif permanent et les membres du conseil national. Cependant les membres du conseil national et ceux du bureau exécutif en majorité n'ont pas été associés au congrès de Fada. Le procès-verbal pourra attester de la violation flagrante des dispositions de cet article. Sur le plan éthique et social, on retient que : - Le président par intérim a tenu des propos devant le staff (composé de Khalil Bara, chargé de mission, Naba Ouédraogo, Conseiller technique, Adama Sawadogo, SP du pèlerinage, Aristide Béré, DGLPAP) du MATDS, au cours de la rencontre du 4 juin, indiquant que des mandats ont été délivrés à des personnes sans légitimité pour participer au congrès et qu'il a tenté en vain de dissuader les organisateurs du congrès de Fada et le plus crucial, selon le président par intérim, qu'il a affirmé que le Secrétaire général, El Hadj SEMDE Moussa, a fait le tour des provinces sans son aval ni celui du comité exécutif pour faire signer les délégués avec l'appui financier d'El Hadj SANA Rasmané. Cela est une preuve que le président intérimaire semble manipulé ou agirait selon la force en présence et non selon l'intérêt général; - Les propos injurieux, diffamatoires, les attaques physiques sont des signes précurseurs de lendemains peu certains pour les membres de la communauté musulmane. L'exacerbation de la situation pourrait créer des effets collatéraux préjudiciables au reste de la communauté burkinabè. Pour se précipiter vers des lendemains troubles, alors que ce consensus est possible et requis. Tout porte à croire que les intérêts personnels, qui ont du reste jalonné une bonne partie du parcours de la CMBF, ont prévalu. L'histoire des institutions et des communautés a démontré que là où l'intérêt général est bafoué, la stabilité et la paix sociale sont tôt ou tard ébranlées. Le mécontentement et les interrogations sur les voies et moyens de riposte à ce que d'aucuns appellent imposture sont les choses les mieux partagées après la tenues du congrès litigieux et irrégulier de Fada. Le consensus et l'apaisement des cœurs sont des passages obligés pour la CMBF qui traverse une crise jamais vécue de son histoire. On peut passer sous silence les propos va-t-en-guerre et qui n'honorent pas la religion, de certains partisans du congrès de Fada et espérer qu'avec l'implication du Ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, des mesures justes seront prises de façon opportune pour réunir les membres de la CMBF autour d'une approche consensuelle de cheminement vers le respect des textes et la réconciliation. Cette approche, de notre point· de vue passera par l'annulation des délibérations de cette parodie de congrès de Fada et la mise en place d'un collège de sages qui travaillera sur la base d'une feuille de route unanimement approuvée par les membres statutaires de l'Assemblée générale de la CMBF. C'est tout l'intérêt, Monsieur le Ministre, de cette lettre que les signataires vous adressent, tout en ayant espoir que votre savoir-faire dans la gestion de situations similaire et votre sens élevé de la responsabilité seront mis en œuvre pour éviter à la CMBF des lendemains troubles. Nous demeurons convaincus qu'en lieu et place du recours à l'autorité judiciaire à l'étape actuelle, une action de votre département pourra sauver l'unité et la cohésion au sein de cette organisation islamique implantée dans toutes les localités du Burkina Faso. Nous restons disponibles pour contribuer aux côtés des autres acteurs à la recherche de solutions de sortie de crise. Nous nous prions de recevoir, Monsieur le Ministre nos distinguées salutations et de reconnaître la confiance placée en vous dans la gestion du dossier CMBF. Ont signé pour le groupe El hadj Pitroipa Hamado 3e vice-président CMBF El hadj Tapsoba Abdoulaye Président affaires pèlerinage BN/CMBF El hadj Belem Moumouni bibo:shortDescription Des membres de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont adressé une lettre au Ministre de l'Administration Territoriale pour demander l'annulation du congrès de Fada tenu en juin 2015. Ils dénoncent de graves manquements statutaires et éthiques lors de l'organisation de ce congrès, qui a exacerbé les tensions et les clivages au sein de la communauté. L'objectif est de restaurer l'unité et la cohésion de la CMBF par une approche consensuelle, en proposant la mise en place d'un collège de sages pour élaborer une feuille de route approuvée par tous. -- o:id 2663 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2663 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Affaire Charlie Hebdo : musulmans et chrétiens récitent les mêmes versets à Bobo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/133 Attentat contre Charlie Hebdo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1178 Siaka Sanou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-01-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000433 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76322 Dioulassoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'appel lancé dans certaines mosquées de la ville de Sya à l'issue de la grande prière de vendredi dernier, pour une manifestation de protestation contre la caricature du prophète Mahomet en France, aura finalement un écho retentissant chez les fidèles d'Allah de la ville. Mobilisés le samedi 24 janvier 2015 dans la matinée à la place Wara-Wara de Dioulassoba pour dénoncer cette « provocation » à l'islam, les musulmans de Bobo auront le soutien des autres confessions religieuses, donnant ainsi un caractère pacifique et interreligieux à la manifestation. Déclenchée depuis le 07 janvier 2015 par des attentats meurtriers qui auront fait près d'une vingtaine de morts, l'affaire Charlie Hebdo en France a provoqué, comme on le sait, d'intenses remous au sein des différentes communautés musulmanes dans le monde et particulièrement en Afrique. Ces mouvements d'humeur souvent émaillés de violences constatées dans de nombreux pays du continent et qui font suite à cette caricature du prophète Mahomet en France viennent de franchir les frontières du Burkina. Et c'est à Bobo-Dioulasso, ville cosmopolite, que des fidèles d'Allah ont choisi de manifester, le week-end dernier, leur colère et leur indignation contre le journal satirique français. Placée sous la responsabilité des associations islamiques de Bobo, la manifestation de ce samedi avait au départ prévu un grand rassemblement à la place Tiéfo-Amoro suivi d'une marche qui devrait conduire les marcheurs à la place Wara-Wara pour un meeting. Un programme d'activités qui sera revu à la baisse au dernier moment par les organisateurs qui craignaient des risques de dérapage avec des éléments incontrôlés ou infiltrés pouvant conduire à des actes de vandalisme et de pillage. Ce qui est sûr, le rassemblement de samedi dernier à Bobo auquel se sont associées les autres confessions religieuses (catholique et protestant) se voulait pacifique avec pour seul objectif « de réaffirmer au monde entier que les musulmans tiennent au respect de leur religion et à la vénération du prophète Mahomet », au dire des responsables des associations islamiques. Les manifestants qui arboraient fièrement des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire « je ne suis pas Charlie » ou qui brandissaient dans la foule ces pancartes avec des messages virulents et qui laissaient apparaître, par endroits, une haine viscérale contre les auteurs de la caricature de Charlie Hebdo, témoignent, à n'en pas douter, de leur pleine adhésion au mouvement, mais surtout de leur attachement sans conditions au prophète Mahomet. Des « fanatiques » qui ont, par moments, fait craindre le pire aux organisateurs les obligeant ainsi à revoir au plus vite leur copie. « Nous avons déploré ce qui s'est passé au Niger et c'est pour éviter le même scénario ici à Bobo que nous avons décidé d'annuler la marche. Parce que vous savez, on ne peut pas toujours contrôler de tels mouvements. Nous avons décidé de manifester pacifiquement et tant que Charlie Hebdo continuera de caricaturer notre prophète, il nous trouvera sur son chemin », a déclaré le président de la communauté musulmane de Bobo, Mahama Sanou. Et c'est devant une foule véritablement acquise à la cause de Mahomet que vont démarrer les interventions au cours de ce grand meeting, dit de mise en garde, sur la place Wara-Wara. Etaient également présents au sein de cette foule des fidèles d'Allah, l'archevêque de Bobo, Paul Ouédraogo et le président de la Fédération des églises évangéliques de l'Ouest, Thomas Traoré, venus pour entonner le même refrain avec leurs frères musulmans. Une marque de solidarité qui ne pouvait aucunement laisser indifférents l'ensemble des intervenants à cette cérémonie. Des imams et des prêcheurs qui vont tour à tour saluer la présence des autres confessions religieuses à leurs côtés, et relever surtout l'importance du dialogue interreligieux qui est une réalité à Bobo et qui a toujours été déterminant pour la résolution de crises sociales dans la région. La série des discours de condamnation de Charlie Hebdo et de vénération du prophète Mahomet prendra fin avec l'imam Siaka Sanou. Pour sa part, il invitera surtout les autorités politiques du Burkina à condamner fermement ces graves manquements à l'islam, mais aussi à censurer ces images à caractère « satanique» sur la télévision nationale. Avant de quitter les lieux, certains manifestants, à travers des cris de Allah Akbar, ont tout simplement choisi d'exprimer leur colère contre la France en brûlant sur la place Wara-Wara le drapeau tricolore. bibo:shortDescription Le 24 janvier 2015, des musulmans de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, ont organisé une manifestation pacifique à la place Wara-Wara. Ils protestaient contre les caricatures du prophète Mahomet publiées par Charlie Hebdo en France, suite aux attentats de janvier 2015. L'événement a bénéficié du soutien d'autres confessions religieuses, soulignant son caractère interreligieux, bien que certains manifestants aient exprimé leur colère en brûlant le drapeau français. -- o:id 2664 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2664 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Cheick Abderrahmane Démé : « La sanction sera sévère pour ceux qui profitent du mois de jeûne pour augmenter le prix de leurs produits » dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1036 Gaoussou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/697 Ligue Burkinabè pour la mémorisation du Saint Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000434 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 Émirats arabes unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Sur invitation de la Ligue burkinabé pour la lecture et la mémorisation du saint Coran, le Cheick Abderrahmane Démé a séjourné à Ouagadougou du 21 juin au 18 juillet 2014 et animé des séances d'analyses pluridisciplinaires du saint Coran. Avant de s'envoler dans l'après-midi du vendredi 18 juillet courant, il a, une fois de plus, attiré l'attention de ses frères en islam sur l'obligation de se départir de tout acte qui n'honore pas, non seulement son auteur, mais également la religion. « La sanction sera sévère », a-t-il prévenu. La Ligue burkinabé pour la lecture et la mémorisation du saint Coran (LIBULMESCO) est un centre d'études et de recherche sur les sciences islamiques. La LIBULMESCO a été créée par le Dr Gaoussou Diawara, promoteur de la pharmacie Diawara. Elle organise, depuis 2004, des séances d'analyses pluridisciplinaires du saint Coran appelées Tafsir. Ces séances sont des occasions pour les maîtres coraniques et les simples fidèles musulmans de découvrir le Coran sous plusieurs dimensions. En effet, le Tafsîr du Coran, basé sur les hadiths, ne relève que du sens apparent du texte sacré, sans s'attacher aux interprétations ésotériques. Il s'agit plus d'un commentaire du sens simple des versets. La science du Tafsîr s'est révélée précieuse aux débuts de l'islam, un temps où le texte sacré n'était pas encore vocalisé et pouvait prêter à ambiguïté. Cependant, bien qu'utile, le Tafsir est à prendre avec précaution à cause, selon certaines écoles musulmanes, de beaucoup d'exagérations et de récits non authentiques. La science du Tafsîr requiert donc de son auteur une grande érudition en matière de tradition orale (hadith) mais aussi une maîtrise parfaite de la langue arabe et de ses subtilités. Et en la matière, Cheick Moufti Abderrahmane Démé est un exemple. Dès sa tendre enfance, il reçoit des enseignements sur le Coran de son père, Tidiane Démé, très renommé à Bobo-Dioulasso. Le petit Abderrahmane commencera à enseigner même dans l'école familiale sous l'œil avisé de son maître et père et au contact de plusieurs autres savants. Il poursuivra ensuite ses études académiques aux Emirats arabes unis et en Arabie Saoudite auprès d'éminents enseignants. Il reviendra, de son séjour dans les pays arabes, diplômé en Tafsir et en droit islamique, spécialiste des héritages. Après le décès de son père, il reprend le flambeau de l'enseignement coranique dans la ville de Bobo. Il va de pays en pays en Afrique pour prêcher la voie de l'islam et son expertise fait de lui un interlocuteur de premier choix dans les pays arabes. Pas étonnant que depuis quelques années, la LIBULMESCO ait jeté son dévolu sur cet homme pour ses activités d'enseignement du saint Coran. Cette année, la tradition a été respectée. Du 21 juin au 18 juillet, l'érudit a quitté son quartier général à Bobo-Dioulasso pour un séjour à Ouagadougou. Dans la capitale, le Cheik Moufti Demé a enseigné aux musulmans venus l'écouter les vertus de la religion qui sont, entre autres, le pardon, la tolérance, la cohésion sociale. Il a recommandé à ses frères et sœurs en islam de poser des actes responsables et bienfaiteurs en vue d'emboîter le pas du messager de Dieu pour l'épanouissement de la société. Au terme de son séjour, le vendredi 18 juillet, lui et ses coreligionnaires ont d'abord fait une procession de l'immeuble abritant la pharmacie Diawara vers la grande mosquée pour la prière. Ils se sont ensuite retrouvés à leur base pour des bénédictions pour la paix dans le pays. Ce fut le moment propice pour lui arracher quelques mots sur des sujets d'actualité. «Au Burkina Faso, tous les savants doivent faire des efforts au sein de leur communauté pour apaiser les cœurs et demander des bénédictions pour la paix. Un savant ne doit pas faire de la politique car la politique, est toujours partisane. Il doit se concentrer sur l'éducation et la formation de ses frères et adopter toujours un recul pour jouer au médiateur en cas de besoin », dit-il. Telle est sa vision du rôle d'une personnalité de sa trempe pour la cohésion sociale au Burkina. Les commerçants véreux qui ne cherchent que leurs profits, attention ! Il faut marquer une pause durant le mois de ramadan. Le Cheik Demé prévient : « Je demande à tous ceux qui profitent du mois de jeûne pour augmenter le prix du sucre ou des denrées alimentaires d'avoir pitié d'eux-mêmes. Ce mois béni doit être valable pour tout le monde, musulman ou non. Toute personne qui a profité ou qui profite de l'argent des fidèles au moment où ils sont dans le besoin, la sanction le jour du jugement sera sévère pour elle». Prenant l'exemple de la ferveur observée durant la coupe du monde de football, l'érudit a recommandé à ses frères et sœurs en islam de poser davantage des actes responsables et bienfaiteurs en vue d'emboîter le pas du messager de Dieu pour l'épanouissement de la société. « Nous venons de vivre la coupe du monde avec beaucoup d'intensité, mais il nous en faut davantage pour la coupe de la vie. La coupe de la vie, c'est l'adoration de Dieu et l'adversaire à éliminer pour remporter ce trophée est Satan. Dieu Lui-même nous a prévenus dans le Coran que cet adversaire-là est très fort. Nous devons donc fournir beaucoup d'efforts pour marquer beaucoup de buts et en encaisser le moins possible pour pouvoir avoir cette coupe. Dans tous nos actes et en tout temps, nous devons donc adorer Dieu. C'est la seule voie pour le paradis », a-t-il indiqué. bibo:shortDescription Le Cheick Abderrahmane Démé a séjourné à Ouagadougou du 21 juin au 18 juillet 2014, invité par la Ligue burkinabé pour la lecture et la mémorisation du saint Coran (LIBULMESCO), afin d'animer des séances d'analyses pluridisciplinaires du Coran (Tafsir). Durant son séjour, il a enseigné les vertus islamiques comme la tolérance et la cohésion sociale, exhortant à des actes responsables et mettant en garde contre les comportements non éthiques, notamment l'exploitation commerciale. Il a aussi souligné le rôle des savants dans la promotion de la paix et de l'éducation, loin de la politique. -- o:id 2665 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2665 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title El Hadj Barro Djanguinaba : « Je suis prêt à mourir pour Blaise Compaoré » dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/702 Mouvement du Peuple pour le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43069 Félix Houphouët-Boigny https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/670 Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000435 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76317 Hauts-Bassins https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Il fait partie des inconditionnels du président du Faso, ceux qui voient en Blaise Compaoré un homme providentiel et irremplaçable ; une conviction que le président d'honneur de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), région des Hauts-Bassins, a chevillée au corps. Fidèle parmi les fidèles, El Hadj Barro Djanguinaba, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'a visiblement d'yeux que pour Blaise Compaoré, son candidat en 2015. Ni ces démissions en cascades du CDP, ni cette opposition farouche qui continue de réclamer à cor et à cri l'alternance en 2015, ni ces mouvements d'humeur ou ces manifestations de protestation contre le Sénat, la modification de l'article 37 et le référendum n'ont pu éroder le culte que cet octogénaire voue à celui qu'il considère comme son ami et le seul capable de diriger le Burkina. Malgré le poids de l'âge et les secousses politiques que connaît actuellement le Burkina, sa position n'a donc pas varié d'un iota, lui qui se dit prêt à mourir pour son idole. Nous l'avons rencontré mardi à son domicile. Cette interview, précisons-le, a été réalisée en dioula et retranscrite en français. Nous nous excusons de ce fait par avance auprès de l'intéressé et de nos lecteurs pour les éventuelles «trahisons» dans la traduction. Les musulmans du Burkina à l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier observent depuis une dizaine de jours déjà le jeûne. A votre âge, vous arrivez à respecter ce 5e pilier de l'islam ? Pourquoi pas ? Je jeûne comme tout le monde, et cela ne me fait absolument rien. Vous savez, quand on a foi en Dieu, on peut tout se permettre, c'est de là que vient ma force. Dans la journée, je vais au bureau et je peux vous dire que le jeûne n'a rien changé dans mes habitudes quotidiennes et mes obligations professionnelles. Je passe pratiquement une bonne partie de la journée au service, et les après-midis, je rentre me reposer et attendre l'heure de la rupture. Et jusque-là tout se passe bien pour moi. Je reçois parfois des visiteurs. Pourtant on vous disait sérieusement malade ces derniers temps. Qu'en est-il exactement ? C'est vrai que j'étais malade, mais par la grâce de Dieu je me sens beaucoup mieux aujourd'hui. Comme je l'ai dit plus haut, je mène mes activités quotidiennes comme je veux. Il est vrai que je vais souvent en France pour des visites médicales. Mais rassurez-vous, ce n'est pas parce que je souffre d'un mal particulier, mais c'est tout simplement pour des visites de routine. Et déjà je remercie tous ceux qui se préoccupent de ma santé. J'ai reçu de nombreux amis venus de Ouagadougou pour me voir et me souhaiter une bonne guérison. Dieu merci, je me porte assez mieux aujourd'hui et je les remercie pour tout le soutien moral dont j'ai pu bénéficier. La rumeur vous avait même donné pour mort à un certain moment. Avez-vous eu vent de cela ? Il n'y a que Dieu qui donne la vie et il n'y a que Dieu qui la reprend. J'ai effectivement appris que les gens disaient en ville que j'étais mort. Même que certains ont appelé mes proches pour savoir. Mais je suis encore là. Je n'attends que la décision divine qui peut tomber à tout moment sans préavis. Il en est de même pour chacun de nous sur cette terre. Ce n'est pas les rumeurs qui vont m'emporter. Seul Dieu peut le faire. Les gens sont libres de dire ce qu'ils veulent, et moi à mon âge, je ne vais pas craindre la mort. Je continue de vivre par la grâce Dieu et je mène mes activités comme je peux. Sauf qu'en politique on vous voit de moins en moins ces temps-ci. Il est vrai que ces derniers temps, je suis un peu resté en arrière. Mais cela ne veut pas dire que j'ai abandonné la politique. Je suis les évènements de près et rien ne m'échappe. J'ai souvent l'occasion d'échanger avec des visiteurs sur des sujets politiques. Quand l'occasion se présentera de nouveau, vous me reverrez sur la scène. Je fais de la politique depuis des années et ce n'est pas par un coup de tête qu'on se décide à abandonner la politique. Surtout quand on est avec Blaise Compaoré. Pourtant, il semble que vos enfants et vos proches parents vous ont conseillé de prendre du recul face à l'exacerbation de la tension politique au Burkina. C'est vous qui me l'apprenez. Et pourquoi prendre du recul ? Je fais de la politique depuis des décennies et je sais ce que cela représente pour moi. Dans ma famille, tout le monde est avec Blaise Compaoré et tout le monde sera toujours avec lui. Même après ma mort, ma famille restera avec Blaise Compaoré. Personnellement je n'ai plus rien à craindre en politique parce que j'ai déjà tout vu et tout entendu. J'y suis et j'y resterai jusqu'à ma mort. Vous étiez l'un des grands absents du meeting du Front républicain au stade Wobi en mars dernier. Des raisons ? J'aurais été ce jour le premier militant au stade si ma santé me l'avait permis. Mais j'ai eu des échos de ce meeting et nous avons pu tenir le pari de faire le plein de ce stade. C'était aussi le cas récemment à Ouagadougou. On a rempli le stade du 4-Août, laissant des militants dehors. A Bobo, les gens sont venus de tous les quatre coins de la province pour dire qu'ils sont avec Blaise Compaoré. Pour moi, il n'y a pas quelqu'un d'autre qui puisse diriger ce pays comme Blaise Compaoré. Je crois qu'il faut le laisser tranquille. Il a beaucoup fait pour ce pays et il doit continuer. Ce qui est sûr, nous sommes avec lui et nous resterons avec lui. En politique, il faut savoir ce qu'on veut et surtout rester sur sa position quelle que soit la situation. Blaise est celui qu'il faut pour ce pays et je suis prêt à mourir pour lui. Que pensez-vous donc de ces Burkinabè qui réclament aujourd'hui son départ après 27 ans de pouvoir ? Tous ceux qui demandent à Blaise Compaoré de partir ne pourront pas faire mieux que lui. Je crains d'ailleurs que ces derniers ne plongent ce pays dans l'abîme. Je connaissais Blaise avant qu'il ne soit président. Entre lui et moi, c'est une histoire de famille. Je connais aussi son amour et ses ambitions pour ce pays. Il n'y a que des gens qui cherchent à lui nuire sous prétexte qu'ils veulent le pouvoir. Je vous le dis, Blaise ne partira pas. Il est notre président et il le restera tant qu'il le pourra. Au nombre de ceux qui veulent le départ de Blaise Compaoré du pouvoir, il y a Roch Marc Christian Kaboré que l'on disait très proche de vous. Qu'en dites-vous ? Roch n'est pas celui qui a créé le CDP. Il n'a fait qu'adhérer au parti. Maintenant qu'il est fatigué, il est libre de partir. Lui particulièrement, il a occupé les plus hautes fonctions dans ce pays, et c'est grâce à Blaise Compaoré. Il a été Premier ministre et président de l'Assemblée pendant dix ans. Il ne lui restait plus que la fonction de chef d'Etat. Je pense que le président du Faso est payé en monnaie de singe. Mais vous verrez, ils vont échouer dans cette opposition. Roch, Salif et Simon vont échouer parce qu'ils ne sont rien sans Blaise Compaoré. Que pensez-vous alors de l'opposition politique dans son ensemble ? Je vous l'ai déjà dit, ces gens-là ne peuvent rien au Burkina. Ils s'agitent pour rien, parce que le peuple a choisi Blaise Compaoré. Ils n'ont même pas été capables de remplir le stade général Sangoulé-Lamizana qui ne fait que 30 000 places et ils veulent se comparer à nous. Nous avons réussi à remplir un stade de 45 000 places. C'est la preuve que les Burkinabè aiment Blaise Compaoré. Personnellement, cette opposition ne peut rien apporter à ce pays que Blaise n'a pu faire. Des Bobolais qui accusent le régime Compaoré d'avoir délaissé leur ville et la région ; qu'en dites-vous ? - Ils sont peut-être sous-informés. Blaise a suffisamment fait pour cette ville et le Burkina tout entier. Il est l'un des rares chefs d'Etat à octroyer des crédits aux femmes et aux jeunes. Hormis Houphouët Boigny de la Côte d'Ivoire, je ne vois pas ce président dans la sous-région qui a été aussi généreux que Blaise Compaoré. Je me souviens que lorsqu'il avait lancé le FAARF (Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes), Madyna Sy du Collectif Dafra est venue me voir pour dire combien est la joie des femmes de Bobo (NDLR : se disant déçue du CDP, elle est passée au MPP). Elle m'a aussi demandé d'intercéder auprès du chef de l'Etat pour une éventuelle augmentation du Fonds, tellement les demandeuses étaient nombreuses. Des acteurs du secteur informel, jeunes comme femmes doivent aujourd'hui leur réussite à Blaise Compaoré. Il serait vraiment malhonnête aujourd'hui de dire que le chef de l'Etat n'a rien fait pour les populations de Bobo. Au regard de tout ce qui précède, j'invite les Burkinabè à redoubler d'ardeur au travail et à accompagner le chef de l'Etat dans ses actions de développement. Notre avenir passe par Blaise Compaoré et rien ne sert de le freiner dans son élan. bibo:shortDescription El Hadj Barro Djanguinaba, octogénaire et président d'honneur de la FEDAP/BC des Hauts-Bassins, réaffirme son soutien indéfectible à Blaise Compaoré, qu'il considère comme l'unique dirigeant capable pour le Burkina Faso et pour qui il est prêt à mourir. Malgré son âge avancé et les turbulences politiques, il rejette fermement l'opposition et les rumeurs sur sa santé, défendant avec conviction le bilan du président et sa capacité à mener le pays. -- o:id 2666 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2666 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Burkina-Qatar : une coopération en béton armé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-02-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000436 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/542 Qatar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60490 Doha https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46248 Yamoussoukro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran bibo:content Sur invitation de l'émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, le président du Faso, Blaise Compaoré, a séjourné les 17 et 18 février 2014 à Doha, la capitale qatarie. Au centre de cette visite d'amitié : le dossier de construction de l'autoroute Ouagadougou-frontière de la Côte-d'Ivoire-Yamoussoukro, celui de la cité Qatar-Burkina ainsi que les perspectives d'approfondissement et d'élargissement de la coopération bilatérale. Il suffisait de remarquer la présence du ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, ainsi que de son homologue en charge de l'Habitat et de l'Urbanisme, Yacouba Barry, pour savoir que le béton serait au centre de ce voyage à Doha. Que Blaise Compaoré s'y rendait avec la casquette d'entrepreneur. Rien d'étonnant quand on sait que le minuscule émirat, situé entre l'Arabie Saoudite, le Bahreïn et l'Iran, est réputé, ces dernières années, pour ses gros investissements à travers le monde. Minuscule portion de sable gorgée de pétrole et de gaz naturel (premier producteur et exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, la petite péninsule est aujourd'hui une destination économique de choix). Cette visite du président Blaise Compaoré donne la mesure de l'excellence des relations de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Qatar. Tant la délégation burkinabé a quitté Doha avec de belles promesses de financement de projets de grande envergure. « Les deux chefs d'Etat ont parlé des questions liées au désenclavement, et le président du Faso a rappelé à son homologue qatari l'importance du transport dans le processus de développement », a expliqué le ministre Jean-Bertin Ouédraogo à l'issue des échanges entre les deux délégations au palais de l'émir. Le Qatar a alors marqué son accord pour soutenir le Burkina Faso dans le projet de réalisation de l'autoroute Ouagadougou-frontière de la Côte-d'Ivoire-Yamoussoukro. Cette future infrastructure transnationale comprend deux tronçons : Abidjan-frontière du Burkina Fao et Ouagadougou-frontière de la Côte d'Ivoire. La partie burkinabè, longue de 600 kilomètres pour un coût estimé à 1 200 milliards de francs CFA, bénéficiera du soutien qatari sous forme de prêts à taux réduits. L'émirat de la péninsule arabique est aussi disposé à accompagner le projet de construction de l'aéroport de Donsin, et Qatar Airways, la meilleure compagnie aérienne en 2012 et 2013, s'intéresse à Air Burkina. La vitalité de l'Axe Ouagadougou-Doha, c'est aussi le projet de réalisation de la cité Qatar-Burkina, qui comportera 852 logements, 15 immeubles R+3, 150 logements pavillonnaires et des équipements collectifs. Sur un besoin de financement estimé 23,1 milliards de francs CFA l'apport attendu du Qatar est de 17,7 milliards de francs CFA. Débuté en 1997, le partenariat entre les deux Etats est basé sur un Accord de coopération générale et des Accords spécifiques comme le tourisme, la culture et l'éducation. La dépendance du gaz et, dans une moindre mesure, du pétrole a incité les autorités qataries à chercher à diversifier l'économie. La recherche scientifique, technique et technologique est portée par de prestigieuses universités sous la tutelle de la Fondation pour l'éducation, les sciences et le développement communautaire du Qatar. Au siège de cet institut, où il s'est rendu, Blaise Compaoré a « salué l'engagement de l'émirat au service de l'humanité » et exprimé la reconnaissance de son pays pour l'effort de la famille au service de la paix durable et du bien-être de la communauté. « Le monde avance par les connaissances et avancerait mieux si ces connaissances étaient mieux partagées. Le Burkina Faso entend être bénéficiaire et acteur des projets de partenariat sur l'éducation, la culture et les sciences », a expliqué le président du Faso avant d'annoncer la tenue, dans son pays, d'une réunion de la Fondation du Qatar avec les pays francophones. Alain Sain Robespierre Encadré Le Qatar, petit pays aux grandes ambitions Devenu Etat indépendant le 3 septembre 1971, le Qatar s'étend sur une minuscule portion de terre de 11 586 Km2 avec une population estimée à un peu plus de 2 millions d'habitants. Mais rencontrer un Qatari dans cette population aussi nombreuse que celle d'une ville comme Ouagadougou revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Tant les nationaux sont comme dilués dans un océan d'immigrés. En effet, sur les 2 millions d'habitants que compte l'émirat, seulement 200 000, oui, 200 000 sont des Qataris. Environ 10%. Jadis appelé « la terre oubliée d'Allah » par les Arabes à cause des rigueurs climatiques et du manque d'eau, le Qatar est aujourd'hui la 17e puissance économique mondiale. Le pétrole et le gaz naturel apportent au pays 60% de ses revenus à l'exportation. La péninsule détient actuellement les troisièmes réserves de gaz après la Russie et l'Iran. Le niveau de vie des Qatariens est comparable à celui des habitants de l'Europe Occidentale. Le PIB par habitant atteint, selon le FMI, 78 260 $ en 2009. Avec 8 500 Ä par mois, le salaire moyen y est le plus élevé au monde. Grâce à une ambitieuse politique sociale soutenue par les immenses revenus tirés de l'exploitation des hydrocarbures, les soins de santé et l'éducation y sont gratuits de la garderie au collège. Les baptêmes et les mariages sont pris en charge par l'Etat. Preuve de sa puissance financière qu'illustre sa diplomatie du chéquier, le Qatar a obtenu face aux Etats-Unis et à l'Australie l'organisation de la coupe du monde 2022. Pour la construction des infrastructures, l'émir a annoncé qu'il ferait venir encore un million de travailleurs. Sur le plan politique, le pouvoir est détenu par la famille souveraine des Al Thani. L'actuel émir, le Cheik Tamim Ben Hamad Al Thani, âgé de 42 ans, est aux affaires depuis seulement le 25 juin 2013, après l'abdication de son père Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani. Dans tout le Moyen-Orient, l'ex-protectorat britannique est considéré comme un des pays les plus libéraux. Bien que l'islam soit la religion d'Etat, la vente d'alcool y est autorisée dans les lieux touristiques et les femmes ont le droit de conduire, contrairement à ce qui se passe en Arabie Saoudite. bibo:shortDescription En février 2014, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a visité le Qatar pour approfondir la coopération bilatérale. Cette visite a permis d'obtenir le soutien financier qatari pour des projets d'infrastructure majeurs au Burkina Faso, incluant l'autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro, la cité Qatar-Burkina (logements) et l'aéroport de Donsin, ainsi que des partenariats dans l'éducation et la science. Le Qatar, réputé pour ses investissements mondiaux, cherche ainsi à diversifier son économie. -- o:id 2667 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2667 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/121 Élection présidentielle de 2010 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76297 Médias https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-03-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000437 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya bibo:content La littérature sur la probable révision de l'article 37 continue. El hadj Souleymane Compaoré, journaliste bien connu, et un certain Karim Ouattara, commerçant à Sya, s'invitent dans le débat à travers ces écrits. "A mesure que l'échéance électorale du 21 novembre 2010 approche, les débats qui montent du Faso politique, médiatique, civil, et religieux sont aux antipodes de l'élection présidentielle ; comme si celle-ci était déjà derrière nous et qu'il fallait plutôt s'attaquer à une question autrement pressante. Pour les uns, il s'agit d'étouffer dans l'Å"uf toute tentative de modification de l'article 37 de la Constitution visant à supprimer la limitation du nombre de mandats consécutifs à la Présidence du Faso. Pour les autres, au contraire, il s'agit de bien arrimer au Droit et à la Constitution l'idée d'une éventuelle modification de cet article, en invoquant la possibilité laissée au Burkinabè d'ajuster démocratiquement leur Charte fondamentale à leur guise ; tout au moins en ce qui concerne cet article 37 qui est au cÅ"ur de l'effervescence actuelle. Des sommités de tous les horizons : politiques, universitaires, religieux, de la société civile, des médias et plus d'un citoyen lambda ont déjà, avec des outils, paramètres, arguments et perspectives qui leur sont propres, disséqué, soupesé, analysé, condamné ou approuvé dans les médias et autres fora, notamment du Net, les motivations et les arguments des uns et des autres, les anti et les pro- révision. Soyons clairs : nous sommes en démocratie et ce débat est politique. Comme dirait Monsieur de la Palice, tout Burkinabè a le droit d'être pour ou contre la révision, de le dire et de le manifester. "Nous devons tirer la sonnette d'alarme" Du reste, les forces sociales organisées ne s'en privent pas ; elles ont déjà déployé leurs partisans, leurs réseaux d'intellectuels, d'organes de presse et de journalistes, de partis et d'ONG satellites pour un combat d'importance majeure : la bataille pour l'opinion, dont l'issue peut jouer sur le résultat d'un éventuel référendum sur la révision. D'un côté, les efforts visent à délégitimer ici et maintenant aux yeux de l'opinion nationale et internationale, toute tentative de révision de la Constitution en son article 37 et à discréditer ses auteurs présentés comme des assassins de la démocratie, dont le projet jugé rétrograde est porteur de périls graves pour la Nation. De l'autre, on s'efforce de bien faire savoir et admettre par l'opinion publique que le seul fait de tenter de réviser l'article 37 n'a rien d'anticonstitutionnel ; que c'est bien la Constitution elle-même qui codifie les règles et modalités de sa propre modification tout en n'excluant pas l'article 37 du champ des révisions ; d'où le caractère légal et même légitime d'une tentative de révision qui respecterait les modalités prescrites par la Charte fondamentale. Tout cela est de bonne guerre ; et à mesure que le projet de révision se précisera, il faudra même s'attendre à voir des démonstrations de force, des marches, meetings et autres manifestations organisées par l'un ou l'autre camp pour faire pression, soutenir et faire prévaloir ses points de vue. Cela relève du libre exercice des libertés en démocratie, et des lois et règlements existent pour l'organiser ; il n'y a donc pas lieu de montrer de la fébrilité à cet égard. Ce d'autant que par le passé, même aux heures les plus chaudes où le thermomètre social menaçait d'exploser, les organisateurs des manifestations les plus véhémentes ont su garder la mesure ; et jusqu'à plus ample informé, on n'a pas décelé en eux, comme on a pu le voir ailleurs, une volonté de provoquer des répressions brutales pour servir leurs desseins. De même, pour l'essentiel, nos forces de défense et de sécurité ont toujours fait preuve de retenue dans le maintien de l'ordre face aux foules passionnées, preuve sans doute de la qualité de leur formation mais aussi du sang-froid du commandement et de l'autorité politique. En dépit de ce passé de raison fort rassurant, nous devons cependant tirer la sonnette d'alarme ! En effet, le débat sur la révision de l'article 37 est à peine engagé que de l'arène politique et des médias montent déjà des prophéties et des imprécations funestes : ce sera le statu quo sur l'article 37 ou bien le pays risque de connaître des troubles graves, voire le chaos, et même un coup d'Etat ! Carton rouge à tous ceux qui semblent légitimer ainsi d'avance la violence et le chaos au cas où les partisans de la révision gagneraient la partie ! Et ce coup d'Etat, quand interviendrait-il ? Sera-t-il exécuté pour empêcher une éventuelle consultation populaire, ou bien surviendra-t-il après la consultation pour en annuler les résultats et liquider la démocratie ? En vérité, nous gagnons tous plutôt à encourager, à inciter par tous les moyens les principaux acteurs politiques à jouer définitivement à fond la carte de la raison : celle du Droit et de la Démocratie, pour régler cette affaire. Pour ce faire, la Constitution est et doit rester notre référence ultime à tous ; c'est elle et elle seule, avec ses forces et ses faiblesses, que le peuple a taillée de son vote pour habiller notre démocratie. "Cet article ne vaut pas qu'on nous casse le pays" En cas de divergences inconciliables, les dispositions de cette Charte prennent le pas sur tous autres accords, ententes, engagements et serments politiques conjoncturels, aussi nobles et utiles soient-ils. Mieux, aucune entente, aucun arrangement politique de cette nature ne saurait avoir et ne saurait être présenté comme ayant quasiment valeur d'amendement, de complément ou d'annexe à la Constitution. Il suffit, pour s'en convaincre, de penser que de tels accords, s'ils avaient été soumis à une sanction populaire préalable, auraient pu être rejetés ! Pour autant, il faut souhaiter vivement que les institutions et mécanismes sociaux qui sont capables de sécréter ce genre d'arrangements politiques, contribuant à la paix sociale et à une gestion responsable et partagée des affaires de la cité, puissent garder toute leur crédibilité et leur capacité d'intervention auprès des principaux acteurs politiques et sociaux. C'est pourquoi, à ce stade du débat sur la révision éventuelle de l'article 37, nous nous permettons de prier très respectueusement les hautes hiérarchies de la Chefferie coutumière, des Eglises protestantes et des Musulmans de s'abstenir de se prononcer officiellement sur l'opportunité ou non de la révision ; et d'encourager plutôt les acteurs politiques à user de leurs libertés politiques, à aller éventuellement jusqu'au bout des voies constitutionnelles pour résoudre cette question politique et constitutionnelle. Il est vrai que les promesses d'agitation sociale et de chaos, les prédictions de coup d'Etat peuvent inciter des sages à prendre position, dans le noble souci de prévenir l'irréparable ; mais, pour les politiques et leurs partisans, toute prise de position en cette matière revient nécessairement à un alignement politique pour ou contre l'un des deux camps en présence. Dans ce cas, la voix du sage ajoute à la cacophonie plus qu'elle ne la dissipe. Dans le pire des cas, elle cristallise les intransigeances et scelle la disqualification du sage pour une éventuelle médiation sociale. Quoi qu'on dise, les Burkinabè respectent énormément les valeurs traditionnelles et religieuses ; et ce pays a grand besoin du mécanisme de recours social éprouvé que constituent ensemble les dépositaires des valeurs morales traditionnelles, islamiques, catholiques et protestantes. Nous avons le devoir impérieux de préserver ce précieux capital. Pour en finir avec les promesses d'apocalypse, on ne saurait laisser jouer l'avenir de notre pays et de la démocratie sur cet article 37 dont le sort peut du reste être réglé dans les urnes. Nous voulons croire que les Burkinabè sauront s'opposer fermement à ceux qui voudront plonger le pays dans le chaos, quels qu'ils soient : ceux dont le projet de révision de l'article 37 aura été contrarié au stade de l'idée ou dans les urnes, ou ceux qui auront échoué dans leurs tentatives d'empêcher la révision. Cet article 37 ne vaut vraiment pas qu'on nous casse le pays ! Laissez-nous donc notre Faso de paix et de tranquillité. El Hadj Souleymane Compaoré Journaliste bibo:shortDescription Ce texte analyse le débat intense au Burkina Faso concernant la révision de l'article 37 de la Constitution, qui limite les mandats présidentiels. Il expose les positions des partisans et des opposants à cette modification, chacun mobilisant l'opinion publique. L'auteur met en garde contre les prophéties de violence et de chaos, appelant à résoudre la question par le respect strict du Droit et de la Constitution. Il exhorte également les leaders religieux et coutumiers à la neutralité pour préserver leur crédibilité de médiateurs, soulignant que l'avenir du pays ne doit pas être compromis pour cet article. -- o:id 2668 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2668 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fête de Tabaski : une leçon de certitude, d'amour véritable dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-12-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000438 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/294 Centre culturel islamique AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Le 19 décembre, le Burkina Faso fêtait la Tabaski. A l'Université de Ouagadougou, l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) a organisé une prière dirigée par l'imam Tiégo Tiemtoré. A l'occasion, il a prononcé un sermon dans lequel il situe la "fête du mouton" dans son contexte, revient sur la signification de l'Aid El Kébir, tout en rappelant, comme nous l'enseigne le Prophète, "qu'il faut chercher les biens comme si on ne devait jamais mourir, et rechercher l'au-delà comme si la mort était pour demain". Louanges à Allah pour Ses innombrables bienfaits, pour Son immense générosité et pour Sa Majesté, autant qu'il existe de créatures pour Le louer, autant que s'exprime Sa satisfaction, autant que s'élève Son trône, autant qu'il existe de paroles, de gestes et d'attitudes de glorification. Celui qu'Il guide aura reçu une lumière, tandis que sera dans l'égarement manifeste celui qui en est privé. _ Que Sa paix et Son salut soient sur le sceau des prophètes (Saw), sa famille, ses compagnons et les croyants, jusqu'au jour dernier. La célébration de l'Aïd El Kébîr est un grand moment de souvenir et de reconnaissance à Allah pour ses multiples bienfaits. Il couronne la pratique du 5e pilier qu'est le pèlerinage aux Lieux saints et nous rappelle au souvenir d'Ibrahim, le patriarche, dont la figure emblématique illumine tous les itinéraires spirituels. Le pèlerinage, une leçon de renoncement aux biens de la vie ici-bas, aux soucis du quotidien, à la famille, ... On s'y adresse à Dieu. Il y a le jour d'Arafat. On s'y rend enveloppé dans des draps blancs tels des linceuls ; portrait miniature du jour du grand rassemblement. Dans la vallée d'Arafat, on prie, on pleure, on implore, on espère... L'itinéraire d'Abraham, tout comme celui de tous les prophètes, nous montre que la foi signifie résister à soi, aux hommes et aux sociétés. Résister, se battre, lutter et tous les jours, persévérer. Du haut des sept cieux, Dieu proclame : « Ceux qui luttent pour protéger leur foi, Nous les guiderons sur notre voie. Dieu est avec les bienfaisants », (Coran 29 :70) En ce jour de souvenir, celui qui est nommé le père des prophètes nous inspire une belle leçon d'abnégation, de sacrifice et de renoncement. Une leçon de certitude, une leçon d'amour entre un père et son fils. Abraham a vécu des épreuves : quitter son père, son pays, sa famille, être insulté, être rejeté par son peuple, obéir à l'ordre de sacrifier son fils jusqu'à l'ultime limite. Il entretient et développe au fil des épreuves un rapport de fidélité, de réconciliation, de paix et de confiance en Dieu. Celui-ci l'éprouve mais ne cesse de lui parler, de l'inspirer et de faire jalonner sa route de signes qui l'apaisent et le rassurent. La foi, c'est résister tous les jours La deuxième leçon, c'est que ceux qui déploient toutes leurs forces pour la cause de la vérité et la rectitude et placent leur confiance en Allah et lui confient toutes leurs affaires obtiennent de Lui soulagement et réconfort. Il nous laisse un message : la foi veut aussi dire résister à soi, aux hommes, à la société. Résister, se battre, lutter tous les jours. "Sois patient et que ta persévérance soit en Dieu", dit le Coran. Les épreuves, les déchirures, les séparations, les douleurs, les joies, les sourires sont autant de leçons et d'enseignements sur la route du rapprochement qui nous guide vers Dieu. Telle est la plus belle et la plus difficile des leçons de l'itinéraire d'Ibrahim. Celui-ci réunissait en son coeur et en son être l'équilibre et l'harmonie d'une communauté entière. Dieu l'a aimé tellement, et tellement éprouvé... Aujourd'hui, au travers des siècles, l'issue de l'épreuve marque la plus grande fête de l'islam et des musulmans : la fête du Sacrifice. Un signe, un souvenir, un rappel... ce serviteur, cet ami de Dieu, cet humble qui a accepté et n'a cessé de lutter pour Dieu, pour la Lumière, pour la Vérité. C'est l'école de la vie que Dieu nous enseigne par les Messagers, ou au travers de la prière, de la zakat, du jeûne, du pèlerinage, ou encore à la lumière de nos blessures, de nos tristesses et de nos espoirs. La vie est une épreuve elle-même remplie d'épreuves et de peines : aimer Dieu, respecter la vie exigent un amour infini, une foi profonde, la patience et la persévérance... C'est une fête à vivre en groupe, car c'est un moment de partage. On y partage la prière, le repas, les sourires et les cadeaux. C'est le moment de chasser l'égoïsme, c'est le moment de rappeler à toutes et à tous que nous sommes dans une religion d'amour, de rencontre et de solidarité. Mais en toutes choses, le musulman reste sobre et évite le gaspillage. Au plan des réjouissances, il nous faut retenir que ce qui est interdit avant la Tabaski le demeure pendant la Tabaski et même après. "Pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance à Dieu", dit le Prophète Mohamad (Saw). Chers frères et soeurs Les péripéties du Hadj 2007 ne manquent pas d'interpeller nos consciences, tant les souffrances de nos vieux et nos vieilles, balancés çà et là, sont insupportables. Qu'est-ce qui explique que le Hadj, qui est une activité programmée annuellement et à des moments bien précis par les musulmans, souffre autant d'inorganisation ? Les musulmans du Burkina Faso sont-ils incapables de gérer leurs propres affaires ? Si c'est le cas, qui d'autre donc doit le faire à leur place ? Le pèlerinage est le cinquième pilier de l'islam. On a fait du hadj un enjeu financier alors qu'il est avant tout un voyage spirituel. Rappeler cette évidence est une manière d'insister sur sa dimension spirituelle. Sans elle, le hadj serait un voyage touristique ou d'affaires. Toute cette agitation autour du hadj traduit le plus souvent, en réalité, des ambitions d'affaires de voraces et de cupides. Qu'il soit sous forme étatique, associatif ou privé, sa réussite dépend des hommes qui l'animent. En tout état de cause, il faut inviter tous les acteurs du hadj à la crainte de Dieu ; si tu ne crains pas Dieu, alors fais ce que tu veux. Cette même invite à la crainte de Dieu est à réitérer à l'endroit de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), mise en place depuis trois ans. Ensemble, construisons notre mosquée Chacun doit être animé par la volonté d'apporter sa pierre à la consolidation de l'islam au Burkina. Cette fédération devrait constituer le symbole vivant de l'unité des musulmans, tant désirée et gage d'une meilleure organisation des musulmans. Le Coran proclame : "Obéissez à Allah et à Son Messager, ne vous disputez pas, sinon vous deviendrez faibles (malgré votre nombre), vous perdrez votre force. Soyez parmi les patients, car Dieu est avec les patients", Coran 8/46. Tous, nous avons l'obligation, chacun à son niveau, d'y oeuvrer. Et c'est le choix fait sans ambiguïté par l'AEEMB et le CERFI. Aussi, ces associations sollicitent toujours votre confiance et vos prières pour poursuivre leurs ambitions de satisfaire la soif spirituelle des couches intellectuelles et d'être de véritables cadres d'épanouissement pour les musulmans burkinabé, partant, de la nation tout entière. C'est d'ailleurs dans le souci d'être encore plus efficace et de mieux jouer sa partition que l'AEEMB s'engage dans la construction de la mosquée de son siège national, qui accueille plus d'un millier de fidèles chaque vendredi depuis une dizaine d'années et qui, à l'évidence, est devenue exigu. Aussi souhaite-t-elle vous associer à cette grande ambition. Dieu proclame : "Ã" vous les croyants, si vous aidez Dieu, Il vous aidera et raffermira vos pas ici-bas et dans l'au-delà". (Coran 47/7). Dans le même sillage de cette contribution citoyenne, il faut saluer l'esprit de la célébration de la fête nationale, si elle peut apporter aux Burkinabè l'amour de la patrie et fortifier l'engagement de tous, par le travail, à bâtir une nation solide et forte. Ce souci d'ancrer le civisme doit conduire les gouvernants et aussi les gouvernés à oeuvrer à réduire les grands maux comme la corruption, la fraude, l'insécurité, etc. De même, il faut saluer le consensus obtenu entre le Gouvernement et les syndicats et le renforcement du dialogue social, qui sont essentiels à la stabilité sociale, gage d'épanouissement individuel et collectif. Tout ce qui concerne l'avenir du pays doit intéresser le musulman. Notre rôle de communauté exemplaire (Coran 3 :110) nous invite à la visibilité de l'engagement citoyen : accompagner les hommes et non les juger, c'est-à-dire avoir le geste qui apaise, le sourire qui rassure, la main qui secoure, le coeur qui aime. En un mot comme en mille, vivre l'Islam, c'est vivre avec les autres, parmi les autres et leur être utile. (Coran49 :13). Le Coran ne cesse de rappeler le lien existant entre l'adoration de Dieu et le service rendu aux êtres humains. Il nous fixe un horizon de valeurs et nous guide vers celui-ci. Il nous enseigne de ne jamais oublier le lien vertical qui nous nourrit de lumière pour éclairer l'horizontalité de nos rapports dans la cité. C'est à cette dimension de la foi que nous appelons les uns et les autres dans la gestion de la situation agricole du pays, car malgré l'excédent national, il existe bel et bien des poches de déficit à certains endroits du pays. Aussi, il nous faut dénoncer la spéculation qui pourrait en résulter, encourager la solidarité nationale et appeler à la justice. Si l'on veut se rapprocher de Dieu, l'on a l'obligation de se rapprocher de Ses créatures et de leur faire du bien. Chers frères et soeurs, En ce jour de mémoire et de remerciements, nous devrions avoir une pensée pieuse pour tous ceux qui sont éprouvés et avoir en mémoire que Dieu, parce qu'Il est plus proche de nous que notre veine jugulaire, (Coran 2/187), a interdit de se décourager, d'aller au désespoir et de dire : je suis perdu, Dieu m'a abandonné. La réaffirmation de la foi Au plus fort des souffrances et des douleurs, les premiers musulmans tourmentés, chassés de leurs demeures et exilés, crièrent : « A quand l'aide de Dieu ? Dieu leur répondit : « L'aide de Dieu est toute proche » (Coran 2/215) Il nous faut marquer notre compassion et notre solidarité à l'égard de tous ces hommes et femmes qui, ici, là-bas et ailleurs souffrent sur la terre de Dieu ; parce qu'ils ont perdu leur emploi, traînent des maladies, parce qu'ils sont orphelins, endettés, pleins d'angoisses et du mal de vivre. Toutes ces épreuves, en plus de la mort d'êtres chers, de la misère et de la pauvreté, la peur et le désespoir bafouent la dignité des fils d'Adam. Dieu nous enseigner cette vérité : "Souviens-toi de moi, Je me souviendrai de toi " (Coran 2 : 156) Seul, dans le dernier tiers de la nuit, Il t'appelle : "Qui veut se repentir ? Qui a une demande à formuler ? Qui veut se faire pardonner ? ". Cet appel trouve-t-il écho dans ton coeur, réponds-tu à cet appel avec la chaleur de tes larmes sur tes joues, avec le frisson de ta chair, dans le calme et le silence de la nuit... ? Vivre sans oublier la mort, méditer sans négliger l'action, se savoir seul et vivre parmi les hommes, nourrir l'esprit et le coeur comme on nourrit son corps et rester dans la recherche de l'équilibre. « Cherche les biens terrestres comme si tu ne devais jamais mourir, recherche l'au-delà comme si tu allais mourir demain », nous enseigne le prophète. Chers, frères et soeurs, Le temps et ses déchirures nous prennent souvent une partie de nous-mêmes et seul un coeur présent peut échapper à l'oubli. Dieu nous invite à avoir le lien permanent avec Lui : "Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu et Dieu fît qu'ils s'oublièrent eux-mêmes" (Sourate 59/Versets 19-21) Les derniers jours de décembre pressent le pas pour faire échouer la barque de l'année 2007 sur les rives éternelles de l'Histoire. A des degrés et des horizons divers, les hommes, bien que pris chacun dans le piège du quotidien, s'affirment comme les vaillants témoins de la roue de l'Histoire, qui tourne. Celle-ci nous offrira en janvier une nouvelle page, où l'aurore de l'année 2008 illuminera dans les esprits et les consciences des rayons d'espoirs et de défis. C'est toute cette mélodie du temps qui inspire nos voeux ardents et à l'endroit de chacun de vous. Que les jours à venir nous apportent à tous la joie et le bonheur. La joie d'être en compagnie des gens qui nous font aimer Dieu, qui partagent avec nous leur amour de Dieu et qui veulent nous faire connaître le vrai bonheur, celui d'être parmi les bien-aimés de Dieu. Qu'Allah nous guide, nous protège et nous comble de sa grâce. Le Comité de presse de l'AEEMB bibo:shortDescription Lors de la célébration de la Tabaski au Burkina Faso, l'imam Tiégo Tiemtoré a prononcé un sermon axé sur la signification de l'Aïd El Kébir, rappelant l'exemple de foi et de sacrifice d'Abraham et l'importance de la persévérance face aux épreuves. Le discours a également souligné la nécessité de la solidarité communautaire, d'une gestion intègre du pèlerinage (Hadj) et de l'engagement citoyen pour le développement national, tout en invitant à la compassion et à l'espoir. -- o:id 2669 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2669 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Cheick Hassan Ali Cissé au Burkina : un bienfaiteur venu de Kaolack dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 UNICEF https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-08-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000439 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63410 Kaolack https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63389 Angleterre https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar bibo:content Cheick Hassan Ali Cissé, chef religieux dont les nombreuses initiatives et actions dans le domaine du développement et de l'humanitaire font aujourd'hui la renommée de l'homme, est au Burkina Faso depuis le mercredi 27 juillet 2005 pour une visite aux musulmans de notre pays. A la veille de la fin de sa mission, il a rencontré la presse, le mercredi 3 août 2005, à l'hôtel Sofitel Ouaga 2000, pour faire le point de sa visite. A notre arrivée à l'hôtel Sofitel Ouaga 2000 hier dans la matinée, un groupe de musulmans étaient en pourparler avec les vigiles afin de pouvoir accéder audit lieu pour rencontrer le Cheikh Hassan Ali Cissé. En face de l'hôtel, trois tentes ont été dressées pour accueillir tous ceux qui avaient accouru pour voir le marabout de Médina Baye de Kaolack. Et au 3e étage de l'immeuble, où séjournait le visiteur accompagné d'une délégation de six personnes, le couloir était permanemment occupé par des coreligionnaires du cheikh qui voulaient coûte que coûte bénéficier de ses bénédictions. La conférence de presse prévue pour 10 heures n'a pu se tenir qu'une heure plus tard. L'interlocuteur des journalistes, en plus de sa fonction de chef religieux, est très connu dans le domaine de l'humanitaire et contribue au développement de son pays, le Sénégal, ainsi que d'autres Etats du monde. Cheikh Hassan Cissé, après des études universitaires en Egypte, un Master en philosophie à Londres (Angleterre) et d'autres études à l'université d'Evanton, dans l'Illinois aux Etats-Unis, s'est imposé au fil du temps comme un religieux tourné vers le modernisme. Le 23 novembre 1998, il fonde l'Institut islamique africain américain (IIAA), une organisation non-gouvernementale (ONG). Cette structure a pour mission de mettre l'accent sur les droits de l'homme, l'éducation, la santé, l'alimentation, la réduction de la pauvreté à travers la paix et la tolérance. Cet homme de Dieu a à son actif plusieurs réalisations, à savoir des écoles coraniques, des écoles franco-arabe, l'université El hadj Ibrahima Niasse à Dakar, le centre socio-médical de Shifa Al Asqam, un réseau de distribution de nourriture, un projet d'aménagement de puits, un programme pour l'orphelinat Fatoumata Zahra, une campagne de prévention contre la mutilation génitale féminine, une distribution de chaises roulantes à des handicapés. Ces activités et actions sont réalisées avec la collaboration de partenaires tels que l'UNICEF, le FNUAP, etc. bibo:shortDescription Cheikh Hassan Ali Cissé, chef religieux sénégalais et figure majeure du développement et de l'humanitaire, a effectué une visite au Burkina Faso du 27 juillet au 3 août 2005 pour rencontrer la communauté musulmane. Fondateur de l'Institut islamique africain américain (IIAA) en 1998, il est reconnu pour ses initiatives en faveur des droits de l'homme, de l'éducation, de la santé et de la réduction de la pauvreté. Ses nombreuses réalisations incluent des écoles, une université, un centre socio-médical et divers projets humanitaires, souvent en collaboration avec des partenaires internationaux. -- o:id 2670 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2670 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ce qu'il faut savoir de la Tabaski dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-01-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000440 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les musulmans du Burkina, à l'instar de leurs frères du monde entier, ont célébré un jour hautement spirituel, un grand jour de fête : l'Aïd el Kabir. La Tabaski, l'une des deux fêtes islamiques, témoigne de la miséricorde de Dieu envers ses créatures, Lui qui a fait don d'un bélier à Abrahim, en remplacement de son fils qui devrait être immolé. Mais quelle est la philosophie qui soutend cette fête ? Quelles sont les conditions de l'immolation et comment vivre sa fête ? C'est autant d'interrogations auxquelles nous tenterons d'apporter des réponses. La fête de Tabaski a lieu deux mois dix jours après celle du Ramadan. Le sacrifice de la bête remonte à l'histoire d'Ibrahim, tradition que le Prophète (Saw) a perpétuée. Les fondements de l'immolation sont régis par le Coran, lorsque Dieu dit : « Prie ton seigneur et immole ». (S.108, v.2). Loin d'être un simple abattage d'animaux, le sacrifice de la bête représente un acte d'une grande spiritualité. L'on se rappelle en effet qu' Ibrahim, l'ami intime de Dieu, fut invité à sacrifier son fils. Ibrahim exécuta cet ordre avec le consentement de son fils Ismaël, qui était obéissant à son père. Alors qu'Ibrahim était sur le point d'égorger son fils, Dieu remplaça ce dernier par un bélier. Il dit dans le Coran : « Nous rachetâmes l'enfant par un bélier considérable » (S.37, V.107). Le sacrifice du mouton n'est donc pas une fantaisie, c'est un acte de foi qui se distingue d'une action mécanique ; c'est une oeuvre de soumission totale à Allah, symbolisée dans l'histoire par une personnalité : Ibrahim. Etablissez l'évidence qu'en tuant alors ces bêtes, Dieu n'a nul besoin de leur chair, encore moins de leur peau ou de leur sang. Il lève tout équivoque dans le Coran, en affirmant : « Ni leur chair ni leur sang n'atteint Allah, mais ce qui l'atteint de votre part, c'est la piété. Ainsi vous les a-t-il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidé sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants » (S.22, V.37.). Le critère de l'animal du sacrifice Pour les sacrifices, l'on peut faire usage de moutons, de boeufs, de chameaux ou de chèvres. Le Prophète (Saw) a cependant conseillé le sacrifice du mouton blanc bien cornu, de préférence celui ayant des tâches noires autour des yeux et sur les pattes. En plus, l'animal ne doit être ni borgne, ni boiteux, ni amputé d'une corne ou d'une oreille, ni malade ou très maigre. Quant à l'âge préconisé pour les moutons, il doit être d'une année environ. Pour les caprins, une année révolue ; les bovin, deux ans, et enfin les chameaux, quatre ans révolus. On peut indifféremment immoler un mouton mâle ou femelle Un autre aspect important de l'immolation est le moment recommandé :Ie sacrifice a lieu le jour de la fête, après la prière. Le Prophète (Saw) a dit : « Quiconque sacrifie sa bête avant sa prière, c'est de la viande qu'il s'offre ; mais quiconque le fait après la prière, c'est un vrai sacrifice rituel conforme au sacrifice que font les musulmans » (Rapporté par Boukari). Toutefois, il est possible de retarder le sacrifice jusqu'au 1er, 2e ou au 3e jour après la fête, en référence à des dires du Prophète (Saw). La viande de l'animal doit être répartie en trois parties : un tiers pour la famille, un tiers pour l'aumône et le dernier tiers pour les amis. Quels mérites pour le sacrifice ? Le sacrifice est le stade suprême de la foi, en ce sens que c'est à l'âge de 86 ans qu'Ibrahim eut son premier fils, qu'il nomma Ismaël. Contre toute attente, Dieu l'éprouva en lui demandant de le lui offrir. Mais Ibrahim se montra obéissant de l'ordre de Dieu. Si Dieu n'avait pas remplacé l'enfant par un bélier, de nos jours, chaque musulman devrait faire comme Ibrahim : qu'adviendrait-il ? Evoquant la récompense du sacrifice, le prophète (Saw) répondit à une question qui lui avait été posée : « Il sera compté pour chaque poil une bonne oeuvre, de même que chaque brin de laine ». Il ajouta : « L'homme n'accomplit une action plus agréable à Dieu le jour de l'Aïd que celle d'offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection, l'offrande viendra intacte avec cornes, sabots, poils et laine. Le sang qui coule est estimé de Dieu avant même qu'il ne touche le sol. Soyez-en heureux ». (hadith) Quelques recommandations relatives à la prière Prendre le grand bain, se parfumer et se parer de ses plus beaux vêtements ; ne prendre le petit-déjeuner qu'au retour de la prière, de préférence avec la viande de l'animal du sacrifice ; glorifier le nom de Dieu dès qu'on quitte sa maison. Cet acte se poursuit après chaque prière et ce, pendant trois jours ; se rendre à la prière par un chemin et s'en retourner par un autre. De la fête proprement dite Il est certes permis de fête, de faire provision de nourriture et de boissons, mais tout en étant dans les règles. Nous sommes malheureusement nombreux à oublier que la fête ne doit pas faire de nous ceux qui désobéissent à Dieu pour obéir aux hommes. En clair, comment peut-on comprendre que certains musulmans servent à leur visiteurs des aliments ou des boissons interdits. Des boissons qu'eux mêmes ne consomment pas. Ceci est un rappel répété et nous devons enfin nous conformer à l'ordre de Dieu si nous voulons son paradis. Puisse Dieu nous permettre de fêter dans la quiétude. Bonne fête à toutes et à tous ! Le Comité de presse de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (COPRESS-AEEMB) bibo:shortDescription Ce texte décrit la célébration de l'Aïd el Kabir (Tabaski) au Burkina Faso, une fête islamique majeure commémorant l'obéissance d'Ibrahim à Dieu et le sacrifice du bélier. Il explique que l'immolation est un acte de foi et de soumission, et non un simple abattage, soulignant que Dieu valorise la piété plutôt que la chair. Le document détaille les critères de l'animal sacrificiel, le moment du sacrifice, la répartition de la viande en trois parts, les mérites spirituels de cet acte et diverses recommandations pour la prière et la conduite durant la fête. -- o:id 2671 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2671 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté musulmane du Burkina Faso : un chapelet de griefs contre l'imam Sana dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/195 Journée Nationale de Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 Mouammar Kadhafi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1146 Oumar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23144 Yéro Tall https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1069 Issa Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/979 Ali Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-09-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000441 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/344 Kombissiri https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/401 Tougan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan bibo:content C'est notre confrère "Le Pays", qui a levé le lièvre dans son édition du vendredi dernier. A quelque 20 jours du début du jeûne du Ramadan, la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) est sans président. El hadj Aboubacar Sana, l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, qui en avait la charge, a en effet été contraint à rendre le tablier le vendredi 10 septembre 2004 par les autres membres du bureau exécutif, qui l'accusent de malgouvernance. Comment en est-on arrivé là ? Officiellement, le mandat du bureau de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CNBF), que présidait El hadj Aboubacar Sana depuis 1997, courait jusqu'au 29 décembre 2002. Une échéance qui, logiquement, impose un congrès pour le renouvellement des instances. En vain nos fidèles du prophète Mohamed attendront. Aux multiples rappels à l'ordre, pour le respect des textes notamment, le président de la CMBF, El hadj Aboubacar Sana, fait la sourde oreille. Cela fait deux ans maintenant que les autres piaffent d'impatience ; une éternité qui suscite des suspicions et moult interrogations. Pourquoi El hadj Aboubacar Sana s'obstine-t-il à refuser la convocation du congrès ? Les péchés du président Dans une lettre datée du 24 août 2004, et dont nous avons eu copie (voir intégralité ci-dessous), adressée au richissime El hadj Oumarou Kanazoé, pourvoyeur principal de la manne à la communauté musulmane et par ailleurs président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF), dont l'avis a force de loi pour ne pas dire de fatwa, les rebelles du bureau exécutif égrènent un chapelet de griefs au nombre desquels : les pratiques anti-islamiques et anti-sociales de leur président ; l'absence d'aumônier musulman au sein de l'armée depuis le décès d'El hadj Mahamoudou Kiemtoré ; l'arrêt de la diffusion du Wazou sur les ondes de la radio nationale aux lendemains du congrès de la CMBF à Ziniaré en 1997... De mémoire de Burkinabè, nous savons que l'argent a toujours été au centre des conflits sociaux et même politiques. Et depuis peu, les différentes communautés religieuses de notre pays ont chacune sa part de guerre des intérêts. Ce ne sont pas les contempteurs d'El hadj Aboubacar Sana qui diront le contraire, eux qui l'accusent de "dîner" seul. Que sont-ils en effet devenus les fonds de la CMBF, depuis le congrès de Ziniaré ? Mystère et boule de gomme, répondent-ils en choeur, une malgouvernance qui indigne plus d'un chef religieux. L'argent, toujours l'argent Il y aurait donc un flou total sur la gestion des dons en espèces et en nature faits à la communauté par de généreuses personnes physiques et morales. Et de citer en guise de témoignages une enveloppe de 12 millions de FCFA offerte par le président libyen Mouammar Kadhafi ; une somme de 1000 dollars US remise par le président soudanais Omar El Béchir, ainsi que le pognon qu'offre habituellement le président Blaise Compaoré à l'occasion de la fête du Maouloud. De même, les dépositaires du président de la communauté lui demandent de leur dire où sont partis les sous alloués à l'occasion de la Journée nationale de pardon (JNP) ; les cotisations annuelles des medersas ; les loyers des 7 boutiques de la CMBF et des diverses commissions à elle destinées. Voilà brièvement énumérés les quelques péchés dont on accable El hadj Aboubacar Sana. Et en cette période de vacance de pouvoir, c'est El hadj Oumarou Kanazoé qui joue les médiateurs pour éviter la crise, s'il n'en assure pas l'intérim. En tout cas, des concertations ont été engagées et se poursuivent à l'effet de remettre la machine en marche au plus tôt, avant l'entame du Ramadan. Mais quel oiseau rare pour succéder à El hadj Aboubacar Sana, menacé aussi de déchéance de son titre d'imam de la grande mosquée de Ouagadougou ? Question posée surtout au vieux Kanazoé, quand on sait que tout commence et finit par lui. Osons espérer que d'ici-là, la tempête qui menace en sourdine se calmera, pour faire place à la paix et à la cohésion sociale. Bernard Zangré Communauté musulmane du Burkina Faso Le bureau exécutif à El hadj Oumarou Kanazoé Dans la lettre qui suit, le bureau exécutif de la Communauté musulmane du Burkina Faso explique à El hadj Oumarou Kanazoé les raisons profondes du désaveu de son président El hadj Aboubacar Sana. C'étaient les prémices de la démission de ce dernier, intervenue le vendredi 10 septembre 2004. El hadj, Nous avons le regret de vous faire savoir que plus des 2/3 des membres du bureau exécutif, soucieux de la situation de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), ont interpellé plusieurs fois le président de la CMBF, Aboubacar Sana, sur les risques que nous encourons si un congrès n'est pas tenu afin de renouveler le bureau échu depuis le 29 décembre 2002. 1. Courant mai 2002, le bureau de la CMBF a demandé au président SANA de prendre ses responsabilités en convoquant une réunion pour qu'ensemble nous trouvions une solution palliative pour sauver notre communauté. Officiellement, depuis juin 2002, la CMBF n'existe plus. Malgré l'insistance de tous les membres du bureau exécutif pour qu'une réunion se tienne, Aboubacar SANA s'y est toujours refusé, prétextant qu'il ne supporte pas que nos réunions finissent toujours par des querelles. Quelques temps après, les membres influents de la CMBF l'ont contraint à un tête-à-tête pour qu'il accepte d'adresser une lettre pour une prorogation de mandat d'une année au ministre de l'Administration territoriale. 12 mois après, le président refuse catégoriquement de répondre à toute question, d'où qu'elle vienne, si elle avait trait au congrès. 2. Le monde musulman en général et les sympathisants de la CMBF ont été déçus du mutisme et du refus du président SANA de tenir ce congrès. Les membres ont voulu en savoir plus sur cette obstination. Le bureau s'est rendu compte que le congrès risquait de mettre à nu les pratiques anti-islamiques et anti-sociales du président, à savoir : l'humiliation de l'ensemble des musulmans par des critiques et des injures provocatrices à l'endroit de nos plus hautes autorités et en pleurant sur le Mimbara dans ses sermons du vendredi. Son but est un soulèvement des musulmans contre le pouvoir en place. En plus de l'indignation des responsables du bureau exécutif face aux propos vantards du président SANA, nous, bureau exécutif, ne pouvons accepter que, dans sa distraction, il ose tenir devant ses inconditionnels des propos illusionnistes tendant à mesurer son pouvoir à celui du chef de l'Etat. Ainsi, El Hadj Oumarou KANAZOE, nous, bureau exécutif, sommes indignés, déçus face aux comportements et propos du président SANA et ne pourrons encore les tolérer. Nous avons encore en mémoire la campagne d'intoxication contre le ministre de l'Administration territoriale, qu'heureusement aucun responsable islamique n'a suivie. Pour abréger nos propos, nous nous contenterons de ramasser ici et là quelques faits et actes posés par le président SANA, à même de jeter le discrédit sur la CMBF. 3. Le responsable de l'armée nationale, le Colonel Ali TRAORE, chef d'état-major général des armées, comme par le passé, nous avait adressé une correspondance (CMBF) pour demander de trouver un responsable qui soit à la hauteur de l'attente de l'armée pour y remplacer El Hadj Mahamoudou KIEMTORE, décédé, comme aumônier musulman au sein de l'armée. Malgré l'importance de cette requête hautement indispensable et nécessitant une concertation des responsables du bureau, le président SANA a traité lui seul ce dossier, et la suite, nous, membres du bureau, nous la connaissons, car l'armée a rejeté sa proposition. En retour, l'armée a demandé au président SANA que le choix de l'aumônier remplaçant se fasse désormais de concert avec toutes les autres associations islamiques. Et jusqu'à nos jours, le bureau n'a, dans ce sens, obtenu aucune information fiable. Par conséquent, la gestion solitaire du président est claire, et fait perdre la face à la CMBF. 4. En ce qui concerne la voie sur les ondes des antennes nationales (Wazou), nous voulons vous dire tout simplement qu'elle a cessé d'exister au lendemain de la mise en place du bureau exécutif actuel à Ziniaré en 1997. 5. Tous les membres du bureau exécutif pensent qu'il est déplorable qu'un grand imam d'un pays comme le Burkina Faso se serve du Mimbara de la grande mosquée centrale, lieu de prière, pour proférer des injures à l'endroit des hautes autorités du pays, de ses propres collaborateurs, quelquefois pour des règlements de comptes, etc. L'opinion publique musulmane est témoin des attaques et démonstrations de connaissances de l'islam, que notre grand imam Aboubacar SANA adresse avec vivacité à l'endroit de l'imam OUEDRAOGO Sayouba du mouvement sunnite, en disant qu'un bon imam n'a pas le droit d'utiliser le Mimbara pour proférer des injures à autrui. Nous voulons ici essayer d'apporter l'information juste sur la gestion des biens de la CMBF par lui, Aboubacar SANA. Dès que nous sommes rentrés de Ziniaré, le bureau sortant nous a aussitôt invité pour la passation de service. Ainsi, la somme de 12 millions FCFA environ nous a été remise par le bureau sortant, laquelle somme n'a pas été versée sur notre compte, mais a été gardée par le trésorier entrant sur instruction du président SANA. Le président SANA est le seul à pouvoir donner des instructions relatives à l'utilisation de cette somme ; mais il n'a jamais donné d'information à aucun des membres du bureau concernant l'utilisation de cet argent. Quant aux dons et aides anonymes tels que les tonnes de maïs, de riz, de sucre, etc. aucun membre n'a été informé de l'usage qui en a été fait. Mais nous allons vous éclairer sur les sommes importantes à propos desquelles nous avons des informations. Pour le partage de l'enveloppe du président Kadhafi, la CMBF s'en est sortie avec une somme de 12 millions FCFA. Cette somme a été totalement remise au président SANA. 1 300 000 FCFA de la somme sus-citée a été remise aux vieux de la CMBF, et le reste, soit 10 700 000 FCFA, a été entièrement retenu par le président SANA. Il décida des dépenses tout seul jusqu'au moment où El Hadj Dramane COMPAORE est allé se plaindre à lui en disant qu'il n'était pas d'accord avec la manière dont l'argent était dépensé, et lui a réclamé sa part. El Hadj Oumar KOUANDA et El Hadj TALL Yéro furent donc convoqués au domicile du président SANA pour leur rendre compte de ce qu'il reste des 12 millions FCFA. Le président les a informés qu'il reste 1 100 000 FCFA des 12 millions FCFA, puis a soustrait 500 000 FCFA des 1 100 000 FCFA pour son essence ; il a pris ensuite 225 000 FCFA pour lui et a procédé au partage des 375 000 FCFA entre El Hadj Oumar KOUANDA, El Hadj TALL Yéro et El Hadj Dramane COMPAORE, soit 125 000 FCFA chacun. Nous voudrions également vous expliquer ce qu'il en est de quelques dons : El Hadj NASSA Idrissa a donné une enveloppe de 2 000 000FCFA pour la CMBF. le président soudanais une enveloppe de 1000 dollars US ; le maire de la ville de Ouagadougou une enveloppe de 500 000 fcfa qui a été repartie parce que remise à El Hadj SASSE. L'enveloppe a été ensuite remise au président SANA qui l'a simplement ouverte et remis 25 000 FCFA à El Hadj SASSE, 20 000 FCFA à El Hadj Issa TAPSOBA et 20 000 FCFA à El Hadj Abdoulaye TAPSOBA et, empocha le reste soit 435 000 FCFA. C'est pour vous dire ici, que ces petites sommes ont été remises à ces gens parce que ces derniers étaient au courant et savaient la provenance de cette enveloppe. Ç'aurait été le contraire, l'argent ne serait pas partagé. Le président Blaise COMPAORE comme à l'accoutumée envoyait une enveloppe importante de 500 000 et plus pour la fête de Maouloud. Malheureusement, ce fut de courte durée, puisque après cela la CMBF ne recevait plus maintenant qu'entre 200 000 à 300 000 FCFA et parfois rien. Heureusement que tout le monde était au courant des gestes du président COMPAORE à cette occasion et qu'elle a même été décrétée jours férié. Concernant les dons de El Hadj NASSA Idrissa, la CMBF recevait 1 000 000 FCFA pendant 2 ans. C'est ainsi que le président SANA a cherché à localiser ce donateur et depuis lors lui-même va encaisser directement auprès de ce donateur. Journée nationale de pardon Les associations dans leur ensemble ont préparé la Journée nationale de Pardon. Nous avons appris que la Communauté musulmane a été bénéficiaire d'une enveloppe très importante au même titre que les autres associations islamiques et aucun membre de la CMBF n'a pu connaître jusqu'à ce jour le contenu de cette enveloppe. Mystère. La gestion scandaleuse de Medrassas (Medrassas centrale, medrassas de Gounghin et medrassas de Zogona). Nous (Communauté musulmane du Burkina) sommes stupéfaite et indignée parce que voilà bientôt 7 ans consécutifs que les Medrassas ont scolarisé 1 800 élèves environ et que le président SANA n'a jamais autorisé, malgré l'insistance farouche des membres de l'exécutif et singulièrement du premier vice-président, qu'un contrôle se fasse dans les trois Medrassas. Les Medrassas sont sous la coupe du président SANA, de son directeur général ZOUNGRANA Adama et de leur percepteur d'argent Idrissa OUEDRAOGO. Nous vous informons, El Hadj Oumarou KANAZOE, qu'en faisant un calcul rapide, les trois Medrassas rassemblent 1800 élèves environ et des cotisations annuelles s'élevant à 35 309 000 FCFA environ, soit 247 163 000 FCFA en 7 ans que les Medrassas ont produits. C'est une triste réalité de gestion scolaire et de malhonnêteté qu'ont pratiquée le président SANA et son équipe. En plus, ce montant n'est pas inclus dans la somme des inscriptions et les frais de délivrance de diplôme. La totalité des membres exécutifs veulent comprendre alors comment le président SANA et son équipe ont géré cette affaire. 6. La situation des 7 boutiques de la CMBF Quant à la gestion des 7 boutiques, sans risque de se tromper, le manque à gagner pour la CMBF pendant les 06 ans est de 26 000 000 FCFA environ. Ce constat a été fait grâce à l'insistance du 1er vice-président El Hadj Oumar KOUANDA, tout simplement, parce que le président SANA refuse le contrôle financier de cette gestion. Face à cette mauvaise gestion, le trésorier général a fini par refuser d'honorer le paiement des bons qui lui sont remis quotidiennement par le président SANA. Si on a pu contrôler la gestion de ces boutiques, c'est grâce à la position courageuse du trésorier qui a refusé de payer ces bons qui, à son avis, ne sont que de faux bons. 7. Détournement des commissions destinées à la CMBF Le 1/3 des membres du bureau exécutif ont été informés de la visite à la grande mosquée de l'entrepreneur Saoudien venu pour la construction des 03 grandes mosquées (Ziniaré, Ouahigouya et Tougan) pour prendre contact avec le président SANA et le Cheick Mahamoudou BANDE sur recommandation de El Hadj Issa KOMBISSIRI résidant à la Mecque. Après, le contact a eu lieu entre le président SANA et le Saoudien sans le cheick Mahamoudou BANDE qui n'a pas été convié. Nous, membres du bureau exécutif, sommes restés près d'un moins sans aucune information y relative. Ce n'est que plus tard que nous avons appris qu'effectivement les travaux vont commencer. Seulement, nous nous sommes aperçus que c'est le protégé du président SANA du nom de KOUANDA Wahabou qui a le monopole total de fourniture des matériaux de constructions des 3 mosquées. Nous avons essayé d'approcher le président SANA pour en savoir plus sur l'affaire, mais il a toujours refusé d'en parler. Aussi, nous, membre du bureau exécutif, sommes réconfortés que c'est le président SANA qui a confié le monopole à son protégé KOUANDA Wahabou. D'office donc les droits de commissions compris entre 5 à 10% environ devaient revenir à la CMBF. Les membres du bureau exécutif avaient l'espoir que le président SANA convoquerait un jour une assemblée générale pour parler de nos commissions concernant cette affaire. Mais en vain ; par contre, plus tard, nous apprenions que le président a pris cet argent qui revenait à la CMBF pour construire son duplex. Chacun de nous, c'est-à-dire les membres de l'exécutif, l'ont approché pour comprendre davantage la situation mais sans suite. En dépit de tout ce qui a été dit, nous, membres du bureau exécutif, allons essayé de vous décrire le caractère indigne de ce monsieur au devant des affaires islamiques du Burkina. 1) Insolence : Il n'a jamais épargné personne dans ses actes. Ayant un caractère digne d'un parvenu, il est orgueilleux, gonflé allant parfois jusqu'à tenir des propos insurieux envers les personnes qui le soutenaient. En conclusion, il a réussi à tromper tout le monde. 2) Ethniciste : Il a toujours oeuvré avec un comportement frisant la foutaise en qualifiant les Mossis d'incapables d'être au-devant des affaires islamiques, par rapport aux Yarcés qui, selon lui, sont les portes drapeaux de l'Islam au Burkina Faso. Mais à l'instar des autres pays, le Burkina Faso reste et demeure un pays où la paix sociale est le fondement, voire le ciment de la raison de vivre. Nos grands-parents et nos parents nous ont toujours raconté que le vrai Yarga ne peut pas traiter un Mossi d'infidèle, car la plupart des vrais Yarcés vivant au Burkina Faso ont pour mère des Mossi et ont toujours vécu en parfaite harmonie avec l'islam et même avec les Mossi non musulmans. Nous pensons que si le président SANA tient ces propos à tue-tête, c'est qu'il ne doit pas être un vrai Yarga. 3) Divisionniste : Il a réussi à semer la haine au sein de la CMBF dans le seul but de pouvoir opposer les membres, afin de pouvoir exploiter toutes les situations qui s'offrent à lui. En conclusion, le bureau exécutif dans son ensemble a passé près de 05 ans sans que la confiance règne entre les membres de la CMBF. 4) Egoïste : Du 29 décembre 1997 à nos jours, personne de la CMBF ne peut prétendre avoir été informé par Aboubacar SANA de ce qu'il a reçu en dons et aides destinés normalement à la CMBF, exceptés ceux ébruités, par exemple les enveloppes d'El Hadj Oumarou KANAZOE pour le Maouloud et d'autres personnalités de l'Etat. 5) Menteur : Si aujourd'hui, il s'est retrouvé tout seul sans qu'aucun de ses collaborateurs soit avec lui, c'est parce que tout le monde l'a découvert. Un menteur de ce genre ne peut pas diriger les Musulmans parce que les actes qu'il pose vont à l'encontre du Coran et les Hadis du Prophète (SAW). Lui pourtant vit avec. En conclusion, cet homme n'a jamais fait ce qu'il dit et n'a jamais dit ce qu'il fait. 6) Contacts humains impossibles : Aucun responsable des sous-commissions du bureau exécutif n'a pu se faire recevoir par Aboubacar SANA en temps opportun. Par contre s'il avait besoin de rencontrer un membre du bureau pour quelque chose tout le monde serait à sa disposition. Cette manière de procéder n'est pas bien pour un bon Musulman responsable. En conclusion, sa disponibilité est pour ceux qui lui apportent quelque chose. Le secrétariat général a connu toutes les difficultés avec le président SANA. C'est ainsi qu'il interdisait au secrétaire d'ouvrir des correspondances destinées au bureau exécutif national. D'ailleurs, il avait réussi à faire en sorte que toutes les correspondances passent par lui. 7) Depuis l'existence de l'Islam de façon générale et de la Communauté musulmane de façon particulière, tout Imam a toujours des Naïbs (adjoints à lui officiellement connus). Ce n'est pas le cas du président SANA. Jusqu'à nos jours, il n'existe pas des Naïbs pour notre grande mosquée de Ouagadougou. En cas d'empêchement, le président de façon spontanée envoie un de ses hommes à lui pour officier la prière du vendredi. Voilà, président El Hadj Oumarou KANAZOE, les diverses raisons qui habitent le président SANA pour ne jamais accepter qu'il y ait un congrès ; car tout congrès appel un changement, un renouvellement, toutes choses dont le président SANA a peur farouchement. Président El Hadj Oumarou KANAZOE, par la présente communication, tous les membres du conseil exécutif vous prient d'accepter sauver la communauté musulmane et l'islam dans notre pays, car actuellement tous les regards sont tournés vers vous. Was Salamou - Alaïkoum Warahmatoul- Lahi Wabarakaatouhou ! Fait à Ouagadougou, le 24 août 2004 Les membres du Bureau exécutif national bibo:shortDescription La Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) est en crise de leadership suite à la démission forcée de son président, El hadj Aboubacar Sana, en septembre 2004. Accusé de malgouvernance, il avait refusé d'organiser un congrès pour renouveler son mandat échu depuis 2002. Les griefs incluent de graves malversations financières (détournement de dons, de fonds des medersas, des loyers de boutiques et de commissions de construction), des pratiques anti-islamiques et anti-sociales, ainsi qu'une gestion solitaire et autoritaire. El hadj Oumarou Kanazoé, figure influente, est sollicité pour médier et résoudre cette vacance de pouvoir avant le début du Ramadan. -- o:id 2672 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2672 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Eglise-islam : maintenir le dialogue coûte que coûte! dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-11-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000442 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76338 Stade du 4-août bibo:content Malgré le courant islamiste radical qui secoue le monde, nourrissant un durcissement des relations avec les autres confessions religieuses et conduisant à des amalgames, il faut "maintenir le dialogue coûte que coûte". C'est la substance de ce communiqué de presse émanant de la commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam. Comme à l'accoutumée, les membres de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam (CEDI) se sont réunis au Centre Polyvalent de formation de Ouagadougou du 4 au 7 novembre 2003 pour leur rencontre de début d'année pastorale. En l'absence du président de la Commission, Monseigneur Paul Ouédraogo, la rencontre a été animée par le nouveau secrétaire, monsieur l'abbé Etienne Ouédraogo, du diocèse de Ouahigouya.Hormis les diocèses de Banfora et Dédougou, tous les autres ont honoré de leur présence la rencontre. Elle a commencé par un tour de table sur la vie de la Commission dans les diocèses. Il en ressort des différences de vitalité selon l'organisation plus ou moins avancée desdites commissions. Après audition du vécu des participants, il a été constaté que dans la plupart de nos provinces, nous sommes témoins de relations fraternelles dans la vie ordinaire de nos communautés humaines. Mais, il n'en n'est pas moins vrai qu'on constate aussi qu'un courant islamiste radical secoue le monde, à la suite des événements violents dont nous parlent les médias et qui a des répercussions dans notre pays. Cette tendance nourrit un durcissement des relations avec les autres confessions religieuses, conduit à des amalgames de part et d'autres et suscite la peur.Voilà pourquoi, il est impératif de maintenir ces efforts de dialogue entrepris par tant de croyants de nos différentes communautés religieuses burkinabè et qui montre que chrétiens et musulmans peuvent vivre ensemble en bonne harmonie. La Commission profite ici pour rappeler les quatre devoirs du chrétien pour un bon dialogue et une bonne rencontre avec nos frères musulmans :- Le devoir d'analyse des situations de crise. Pour empêcher tout amalgame simplificateur, il faut affiner les grilles d'analyse des situations de conflits pour en saisir les vraies raisons : politiques, économiques, sociales, ethniques, historiques et pas seulement religieuses, et répondre ainsi aux vraies questions ! Il faut s'informer...- Le devoir de connaître la religion de l'autre, pour mieux le respecter et mieux l'aimer en le laissant dire lui-même quant à sa religion, et ainsi faire tomber les préjugés. D'où l'importance des sessions de formation...- Le devoir de privilégier le dialogue de vie et de collaboration, qui est plus important que tout, à travers le vécu quotidien... pour plus de justice et de paix dans nos villages et notre pays.- Le devoir de s'enraciner dans la personne de Jésus, dans notre propre foi au Christ, pour mieux la connaître, en vivre et en témoigner. Nul chrétien ne peut être contraint d'apostasier ! "C'est la vitalité des communautés chrétiennes et leur courage dans les situations très difficiles qui sont la meilleure réplique à une propagande islamiste".Nous avons eu la joie d'écouter le témoignage du Comité d'organisation de la rencontre interconfessionnelle des jeunes qui a eu lieu au stade du 4-Août à Ouagadougou du 21 au 24 juillet 2003. Le thème en était : "Relations inter-religieuses et la paix au Burkina Faso : quelle place pour la jeunesse croyante?" Parmi les recommandations exprimées par eux, retenons :- Que chaque confession religieuse oeuvre à rendre plus profond l'enseignement de sa doctrine religieuse, car la promotion de la paix dans l'esprit du dialogue inter religieux, exige une connaissance parfaite de sa religion et de celle de l'autre.- Que les autorités politiques prennent des mesures visant à interdire l'utilisation de la religion à des fins politiques.Puissent, particulièrement ces deux recommandations, ainsi que toutes les autres, trouver un écho favorable chez tous ceux qui président aux destinées de nos populations !Pour clore notre rencontre, la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam, au nom du père évêque, monseigneur Paul Ouédraogo, veut souhaiter ses voeux les plus sincères aux musulmans qui ont commencé leur jeûne du Ramadan. Nous prions pour eux et avec eux. Que Dieu bénisse tous les croyants du Burkina Faso !C'est sur ces notes de bénédictions que les travaux de la commission ont pris fin. Rendez-vous est donné pour le mois de mai 2004 ! bibo:shortDescription La Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam (CEDI) a tenu une rencontre au Burkina Faso, soulignant l'impératif de maintenir le dialogue interreligieux, notamment entre chrétiens et musulmans, malgré la montée du courant islamiste radical qui nourrit la peur et les amalgames. La Commission a insisté sur l'importance d'analyser les situations de crise, de connaître la religion de l'autre, de privilégier le dialogue de vie et de s'enraciner dans sa propre foi. Des recommandations issues d'une rencontre de jeunes ont également été mentionnées, appelant à approfondir la doctrine religieuse et à interdire l'utilisation politique de la religion. -- o:id 2673 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2673 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title 10e session de l'OCI : le Burkina représenté par son premier ministre dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76334 Youssouf Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-10-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000443 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73300 Malaisie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Premier ministre burkinabè Paramanga Ernest Yonli est en Malaisie dans le cadre de la 10e session de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). C'est ce qui ressort de ce communiqué de presse émanant de la primature. Le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli est depuis le 15 octobre 2003 à Putrajaya en Malaisie où il représente le président du Faso à la 10e session au sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui se tient du 16 au 18 octobre 2003. Il est à la tête d'une importante délégation comprenant entre autres : - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères Youssouf Ouédraogo, - le ministre de l'Economie et du Développement Seydou Bouda. Placée sous le thème "le savoir et la moralité au service du progrès de la oummah", cette session a pour objectifs essentiels : - renforcer la solidarité islamique entre les Etats membres ; - intensifier la coopération dans les domaines politique, économique, social, culturel et scientifique ; - oeuvrer à la sauvegarde de la dignité, de l'indépendance et des droits nationaux de tous les musulmans. La participation du Burkina à cette rencontre internationale, regroupant une soixantaine de pays, sera l'occasion pour nous de renforcer davantage nos relations avec les autres pays membres et d'échanger avec d'autres organisations internationales qui entretiennent de très bonnes relations avec nous. Le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli qui interviendra à la tribune de cette 10e session saisira l'occasion pour réaffirmer l'attachement du Burkina au respect des valeurs morales, devenues aujourd'hui de sérieux motifs de préoccupations pour les peuples et leurs dirigeants. Il partagera avec les éminentes personnalités présentes à cette session les réflexions du Burkina sur des thèmes d'actualité comme : les défis du développement des pays de l'OCI ; le terrorisme international et ses implications dans le monde ; l'immoralité et l'injustice dans les relations internationales ; les perspectives du NEPAD ; etc. La presse nationale qui accompagne le Premier ministre dans son déplacement reviendra plus en détails dans les prochains jours, sur cette importante rencontre où le Burkina entend marquer sa présence par une participation active aux débats généraux sur les thèmes spécifiques à l'ordre du jour. Département de la communications bibo:shortDescription Le Premier ministre burkinabè Paramanga Ernest Yonli a participé à la 10e session de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) en Malaisie, du 16 au 18 octobre 2003, en tant que représentant du président du Faso. Accompagné d'une délégation ministérielle, il a contribué aux objectifs de la session axés sur le renforcement de la solidarité et de la coopération islamique. Le Burkina Faso a notamment réaffirmé son attachement aux valeurs morales et partagé ses réflexions sur des défis actuels tels que le développement, le terrorisme international et l'injustice dans les relations internationales. -- o:id 2674 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2674 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Femmes musulmanes : la famille au cœur des préoccupations dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/863 Aïchata Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/696 Ligue des Femmes de la Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 Association Mondiale de l'Appel Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/625 Alliance Musulmane de Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-05-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000444 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La Ligue des femmes musulmanes du Burkina (LFMB) tient du 9 au 11 mai 2002, son premier séminaire national de formation islamique. Cette rencontre réunit dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs une centaine de participantes venues des 45 provinces de notre pays. Ce séminaire a pour thème «le foyer musulman et les défis des temps modernes». C'est dans une salle comble que s'est déroulée la cérémonie d'ouverture de ce premier séminaire. Après la lecture du coran et le doua d'ouverture, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune. Il s'agissait des représentants d'associations soeurs, telles que l'Appel mondial islamique, l'AMB et l'UFIB. Tous se sont tous félicités de la tenue d'un tel séminaire, qui répond à un réel besoin de formation des femmes musulmanes. En effet, au cours de ces trois journées, des cheicks et des imams développeront le thème qui, rappelons-le, porte sur «le foyer musulman et les défis des temps modernes»; Des sous-thèmes seront également traités. Ce sont : - les femmes à l'époque du prophète; - la femme et l'appel de l'islam; - la famille musulmane et les défis modernes; - les mères et l'éducation des enfants; - l'instruction de la femme musulmane; - le caractère de la femme musulmane; - le mariage religieux et les droits des époux; - et enfin, le rôle de la femme musulmane dans la société. Ce séminaire a pour but de sensibiliser les femmes afin qu'elles puissent respecter et surtout appliquer les principes de l'islam afin de faire de leurs foyers des familles véritablement musulmanes. Selon Hadja Aïssetou Traoré, présidente de la Ligue, de nos jours les médias diffusent des modèles qui ne sont pas toujours compatibles avec les valeurs islamiques. «C'est pourquoi nous avons pensé nécessaire de tenir ce séminaire afin de former nos soeurs des provinces à suivre et respecter les préceptes de l'islam». Parmi les conférenciers, le cheick Mahmoud Bandé, guide spirituel des femmes musulmanes du Burkina, qui a prononcé le discours d'ouverture de ce premier séminaire national de formation islamique. bibo:shortDescription La Ligue des femmes musulmanes du Burkina (LFMB) a tenu son premier séminaire national de formation islamique du 9 au 11 mai 2002, réunissant une centaine de participantes des 45 provinces. Axé sur le thème «le foyer musulman et les défis des temps modernes», l'événement visait à sensibiliser les femmes à l'application des principes islamiques dans leurs foyers face aux influences modernes. Des sujets tels que le rôle de la femme dans l'islam, la famille, l'éducation et le mariage ont été abordés pour renforcer la pratique religieuse. -- o:id 2675 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2675 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title An I de l'Attaque du 15 janvier : quand la vive douleur côtoie le sentiment d'abandon dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14683 K. S. https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14068 F. Z. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/630 Al-Qaïda au Maghreb Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/128 Attentat de Ouagadougou de 2016 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/908 Simon Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13361 Chômage dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-01-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000445 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/441 Grand-Bassam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Vendredi 15 janvier 2016, 19h 40. Alors que les fidèles musulmans faisaient la prière d'Al Icha, la dernière prière du soir après la fin du crépuscule, les fous d'Allah, comme on surnomme les terroristes, avaient l'esprit à autres chose : verser le sang des innocents. Cappuccino, Splendid hotel et Taxi Brousse : les renégats ont semé la mort à tout vent. Bilan: trente personnes, dont vingt-deux étrangers, ont perdu la vie. Un an après, la douleur est toujours vive chez les parents des victimes et le sentiment d'abandon habite en permanence les rescapés et autres riverains de l'avenue K.K en particulier les commerçants qui ont vu leur affaires péricliter et peinent à survivre à ce malheur qui hante toujours les esprits. Les soupçons ont commencé tôt le matin du vendredi 15 janvier 2016 et se sont poursuivis jusqu'à quelques minutes avant les premiers coups de feu. Issouf Nikièma, artisan sur l'avenue Kwamé N'Krumah, raconte : "Dans la matinée du vendredi, ils ont pris le petit déjeuner sur la table où la famille du propriétaire du Cappuccino a été tuée. Comme pour prendre leurs repères. Sans doute qu'en même temps que du café matinal se délectaient-ils à l'avance du sang de leurs futurs suppliciés. Leur comportement a suscité même la suspicion d'un jeune qui en fait la remarque à un policier mais ce dernier aurait rétorqué que ces gens ne pouvaient rien faire. Plus tard dans la soirée, vers 19h 30, j'ai vu les suspects habillés en manteaux derrière le Cappuccino. Une fille de joie qui s'est approchée d'eux pensant avoir des clients est revenue vers moi me dire qu'elle a vu des armes qui pointaient de leurs pantalons. Immédiatement j'ai su que quelque chose de dramatique se préparait. J'ai appelé immédiatement le 17, le numéro d'urgence de la police nationale. L'agent au bout du fil a voulu savoir quel type d'armes ils ont, je leur ai dit qu'elles doivent être différentes de ce que la sécurité tient habituellement. Quelques 5 minutes après, les premiers coups de feu ont retenti autour de 19h 40". Selon notre témoin oculaire, c'est la police qui a été la première à arriver sur les lieux et a commencé à les dissuader avec les moyens du bord. Ces propos sont corroborés par Adama Nyampa, vendeur d'objets d'art : "Dès les premiers tirs, c'était la débandade généralisée. J'ai rencontré dans la fuite un véhicule de la BAC (Brigade anti-criminalité) qui a commencé à se déployer dans la zone. Combien étaient-ils, les assaillants ? "Ils étaient trois jeunes hommes. C'est vrai qu'une autorité (Ndlr : il s'agit du ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré) avait parlé de la présence d'une femme parmi eux mais il n'en était rien, on a dû prendre une victime, Leila Alaoui, la photographe franco-marocaine, pour l'un des terroristes. Cette dernière, c'est un monsieur et moi qui l'avons transportée à la base aérienne pendant que ça tirait toujours ; malheureusement elle n'a pas survécu. Sa famille et d'autres journalistes marocains sont ensuite venus me voir parce qu'ils voulaient savoir si la défunte a été victime des terroristes ou si elle été prise pour cible par les agents de sécurité. Son chauffeur, qui a tenté de la protéger des criminels, est resté sur le champ" L'arme que je vois ne me tue pas "Vous êtes très courageux, pendant que ça crépite vous venez au secours des blessés", faisons-nous remarquer. Adama Nyampa, natif d'Alga dans la commune de Bourzanga, province du Bam, répond : "J'ai 61 ans, de quoi aurais-je peur ? Pas en tout cas de la mort, même si je ne suis pas un kamikaze, mais je vous assure, l'arme que j'ai vue ne tue pas; il me suffit de réciter quelque chose, je ne vous en dirai pas plus". Qu'elles aient vue l'arme de leurs bourreaux ou pas, l'irréparable est fait. La trentaine de victimes ont eu leur destin qui a basculé subitement, laissant leurs parents dans l'amertume. Un an après, Pascal Lankoandé, aujourd'hui président de l'Association des familles victimes des attentats du Burkina (AFVAB), qui y a perdu sa sœur Jacqueline, se console un tant soit peu de l'accompagnement de l'Etat, qui s'est chargé des formalités administratives et médico-juridiques de l'évacuation des victimes étrangères et des soins des blessés. Toutefois pour les dégâts matériels, il n'a pas connaissance de mesures prises et espère qu'en 2017 il y aura des prises de décisions fortes pour les familles des victimes et ceux qui ont perdu leurs matériels. Combien de personnes riveraines de Kwamé N'Krumah ont été affectées par cet évènement ? On ne saurait le dire en l'absence d'une étude ou de statistiques fiables. Pour sûr, ils sont nombreux, des petits cireurs aux gérants d'hôtel en passant par les propriétaires des maquis, à pâtir de cette situation qui a fait perdre à la plus belle avenue du Burkina son lustre d'antan. Adossé au mur du siège du CDP (l'ex-parti au pouvoir), léché par les flammes de l'insurrection et des attentats, Alidou a une mine qui en dit long sur la situation de ses affaires. Visiblement anxieux il se remémore sa vie d'avant : "Avant les attentats, nous avions des locations au moins 6 jours sur 7 mais depuis, nous peinons à en avoir une par semaine, ce qui veut dire que les touristes sont moins nombreux et ceux qui sont au pays n'ont plus de moyens. Certains de nos véhicules ont brûlé, et jusque-là, l'Etat n'a rien fait pour nous, même pas venir nous remonter le moral", nous confie-t-il la main collée au menton en signe de désarroi. A côté de lui, Hector Aguiawabou sert sur le coup de 12 heures des plats de riz chaud à ses clients, mais à 15 heures ça sera de la vaisselle pour rentrer à la maison alors qu'avant c'était un service continu jusqu'à 19 heures. "Avant je faisais bouillir deux (2) fois ma marmite n°15 pour préparer en tout 40 kg de riz, mais je me contente actuellement de la moitié, pourtant je mets l'accent sur la qualité". Même galère pour Soumaïla Kongo qui n'a qu'un dixième de son chiffre d'affaires journalier d'avant les attentats (750 F CFA contre 7500 F). Les objets d'art ne font plus vivre Adama Nyampa qui, depuis 1993, est dans la zone. Mais grâce à un généreux donateur de 250 000 F, il a ouvert une échoppe où on peut trouver, entre autres, de la cigarette, des bonbons et du savon. "N'eût été ce don providentiel, je serais mort de faim car personne ne parle d'objet d'art". Avec une boutique attenante à TB comme l'appellent les habitués, Sita Sawadogo a eu son stock de bazin riche endommagé avec une perte qui se chiffre à 3 millions de francs CFA, mais elle refuse de renoncer à se battre bien que la clientèle soit constituée désormais de nationaux. Son seul regret, c'est le silence des autorités, qui n'ont rien entrepris en leur faveur. Ni l'Etat ni les assureurs A côté des petits commerçants et des vendeurs à la sauvette, il y a les gérants de grands établissements comme Splendid Hotel, le Cappuccino et Taxi-Brousse. Le premier cité a connu un cure de jouvence. Le bâtiment 1 est toujours en travaux, mais le bâtiment 2 est opérationnel. De loin le changement est visible : façade rénovée, balises infranchissables par les véhicules, parking sécurisé, des agents de sécurité veillant au grain et un hall plus attrayant où nous accueille le conseiller Adama Gansonré et le nouveau directeur administratif, Diakaridia Koné. Fin connaisseur de l'environnement hôtelier, ce dernier dit être venu de la Côte d'Ivoire pour faire revivre l'établissement fondé par Yamaba Emmanuel Zongo. Selon lui, le Splendid, en matière de qualité, doit être encore plus... splendide qu'il ne l'était. "Les normes évoluent et nous évoluons avec, nous ne voulons pas nous limiter à ce qui existait déjà. Comme les travaux sont sur fonds propres, ça va au rythme de nos moyens", a souligné l'administrateur qui s'est félicité que l'UEMOA et certaines organisations sous-régionales comme AGRA, CTA aient accepté en avril 2016 de les soutenir en y tenant leurs rencontres. Quid des assureurs ou du gouvernement ? "Rien n'a été fait par les assureurs ni par l'Etat, alors que ce que nous avons subi nous a amenés à arrêter l'exploitation pendant six mois", relève le financier Adama Gansonré avant de plaider : "On peut comprendre que le budget de 2016 était bouclé, mais celui de 2017 aurait pu prendre en compte notre situation". Pour le directeur administratif, même s'il n'est pas possible pour le moment d'avoir le soutien financier de l'Etat, il peut prendre des mesures comme conseiller l'adresse du Splendid aux organisateurs d'événements. La particularité de cet établissement, c'est que son promoteur a demandé que personne ne perde son poste ni ne subisse le chômage technique. Ce qui a permis d'assurer le salaire du personnel jusque- là. Tel n'est pas le cas pour les 104 employés du Cappuccino, actuellement au chômage. Le restaurant, en reconstruction, ne sera pas rouvert au premier anniversaire de l'attaque, comme nous l'avait promis son propriétaire, Gaëtan Santomenna. En l'absence de celui-ci, nous y avons été accueillis par Abou Souyanne Ouédraogo. Le Cappuccino n'a pas non plus reçu le moindre kopeck. "Non, mille fois non. La preuve : nous avons des difficultés à achever les travaux. La responsabilité de l'Etat, c'est de protéger les personnes et les biens mais là, on se sent délaissés sans aucune forme de soutien", regrette le collaborateur de Gaëtan Santomenna avant d'ajouter : "Le propriétaire a tout perdu, tout ce qu'il fait, c'est pour la population et dire non au terrorisme, pour une victoire contre la peur et la fatalité; de ce point de vue il devait être soutenu par tous". Malgré l'absence d'assistance, le chantier est à un taux d'exécution de 80%.Et comme Splendid, le Cappuccino a choisi d'innover, notamment dans le domaine sécuritaire avec des vitres blindées et tout ce qui est anti-feu. Elles sont nombreuses, les victimes qui dénoncent l'inaction des sociétés d'assurances. Secrétaire générale de l'association professionnelle des assureurs, Rainatou Bado s'en défend: "Nous n'avons rien fait en matière d'indemnisation sur le plan matériel, mais nous avons compati avec des messages. Les garanties des compagnies d'assurances excluent les types de dommage comme les grèves, les mouvements populaires et les catastrophes naturelles. C'est pourquoi ceux qui ont perdu leurs biens pendant les inondations de 2009 et lors de l'insurrection n'ont pas été dédommagés. L'assurance tout risque est un abus de langage ; souvent utilisé par les propriétaires de véhicules, elle couvre les risques de la circulation : que ce soit un accident contre une pierre ou tout autre objet identifié ou non. Mais dans les pays développés, notamment la France, il y a des organismes qui garantissent contre les risques de catastrophe naturelles comme la grêle et les inondations". Selon un communiqué du procureur à l'occasion de ce triste anniversaire, une information contre X a été ouverte et trois personnes identifiées pour des faits d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, d'assassinat, de tentative d'assassinat, de dégradation volontaire de biens sont en détention préventive. L'enquête a permis d'établir une connexion avec les attaques du Radison Blu au Mali et de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire d'où une requête d'entraide pénale internationale adressée aux autorités judiciaires de ces pays. En une nuit, les trois disciples, âgés d'à peine une vingtaine années, d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont brisé le destin d'une trentaine de personne et laissé tout un pays dans le désarroi, tout cela au nom de ...Dieu. Mais de quel dieu parle-t-on bon sang ! bibo:shortDescription Le 15 janvier 2016, un attentat terroriste a frappé Ouagadougou, ciblant le Cappuccino, le Splendid Hotel et Taxi Brousse, causant la mort de 30 personnes, dont 22 étrangers. Perpétré par trois jeunes membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), cet événement a eu un impact économique dévastateur sur les commerces locaux et les grands établissements, qui déplorent l'absence d'indemnisation de l'État et des assureurs pour les dégâts matériels. Une enquête est en cours, révélant des liens avec d'autres attaques terroristes régionales. -- o:id 2676 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2676 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title "Les musulmans trouvent leur interêt dans le Sénat" : "Nous ne nous reconnaissons pas dans de telles affirmations" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/857 Moussa Nombo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1075 Issaka Sawadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1075 Issaka Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/857 Moussa Nombo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-09-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000446 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Dans une lettre qu'ils ont fait parvenir à notre Rédaction, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) dit se démarquer des propos du sécrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Déclarations tenues au sortir de l'audience avec le Président du Faso sur le Sénat (cf. notre édition n°8458 du lundi 16 septembre 2013). "Les musulmans trouvent leur intérêt dans le Sénat", avait en effet lancé Souleymane Compaoré. Au nom de Dieu, clément et miséricordieux Éminents membres du présidium Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du rapport d'étape circonstancié sur l'opérationnalisation du Sénat, Son Excellence Monsieur le Président du Faso a invité le gouvernement à «élargir les concertations à toutes les composantes sociales et politiques pour bien asseoir la pertinence du Sénat». A cet effet il a entamé, depuis le vendredi 13 septembre 2013, des rencontres d'échanges avec les différentes composantes de notre société. L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) salue à sa juste valeur cette démarche du chef de l'état qui vise à dialoguer avec l'ensemble des composantes de la société burkinabé au sujet de la mise en place du Sénat, en vue de préserver la paix et la cohésion sociales, sans lesquelles aucun développement n'est envisageable. En tant qu'organisations autonomes, membres de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), nous faisons le constat que l'idée du Sénat constitue un sujet qui divise toujours les Burkinabé. Par conséquent, nos deux structures, très surprises par les propos devant la presse du Secrétaire général de la FAIB, au sortir de l'audience accordée à la Fédération par le chef de l'Etat, le 14 septembre 2013, se démarquent desdits propos qui ne reflètent pas la position de tous les musulmans, encore moins celle adoptée de façon consensuelle au sein de la Fédération. Du reste, le Secrétaire général de la FAIB, en tant que porte-parole désigné, n'a pas été mandaté pour tenir de tels propos. L'AEEMB et le CERFI, qui ont pris part à la rencontre préparatoire et répondu présents à l'audience avec le chef de l'Etat, ne se reconnaissent pas dans ces affirmations, qu'ils jugent du reste personnelles. Nos deux structures en appellent au respect du consensus qui a toujours prévalu au sein de la fédération. En vous souhaitant bonne réception de la présente, nous vous prions de bien vouloir recevoir nos distinguées et fraternelles salutations. Qu'Allah veille sur le Burkina Faso. Fait à Ouagadougou, le 15 septembre 2013 Ont signé Le Président de l'AEEMB Issaka Sawadogo Le Président du CERFI bibo:shortDescription L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) se désolidarisent des propos du Secrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Ce dernier avait affirmé que "les musulmans trouvent leur intérêt dans le Sénat" suite à une audience avec le Président du Faso. L'AEEMB et le CERFI précisent que ces déclarations sont personnelles et ne reflètent ni la position consensuelle de la FAIB ni celle de l'ensemble des musulmans burkinabè. -- o:id 2677 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2677 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Célébration de l'Aïd El Kébir : se sacrifier pour... le mouton dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13909 Jérôme William Bationo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/19 Ebola https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23262 Dimitri Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1190 Souleymane Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/64662 Ibrahim Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000447 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76339 Pissy bibo:content La célébration de l'Aïd El Kébir ou Aïd al-Adha, communément appelée fête du mouton ou Tabaski, est un moment de souvenir du sacrifice d'Abraham et de partage recommandé par le Coran. Chaque année, nombre de musulmans burkinabè s'acquittent de ce rituel en immolant un ovin. Seulement voilà : leurs prix sont exorbitants, donc pas à la portée des petites bourses. Un tour dans la ville de Ouagadougou vous laisse pantois quant aux coûts de ces caprins. «Patron je suis au marché comme prévu, mais je ne peux rien acheter pour le moment ; les prix des moutons sont très élevés», disait ainsi un homme, le téléphone collé à l'oreille, à notre arrivée à «Roums yaaré», le marché de bétail de Tanghin. Employé de commerce, Hamidou Ouédraogo est venu faire les courses de son boss. «Les prix sont exorbitants», nous confie notre premier interlocuteur, juste à l'entrée de cet espace grouillant de monde et de bêtes. Pour s'en convaincre, il faut fouler le sol boueux et crotté de l'enceinte. «Venez par là ! Je vais vous faire un bon prix», nous entendons-nous dire de part et d'autre. Renseignements pris auprès d'un vendeur, Bouba Dakissaga, «il y a des moutons pour toutes les bourses» dans cet espace. Dans quelle fourchette se situent donc les prix? Et le marchand de nous informer que «les prix varient mais sont abordables et commencent à partir de 45 000 francs CFA. Il y a même des moutons de 700 000 francs ici», dit-il avec un sourire aux lèvres. Cependant, l'affluence n'est pas forte, explique Dimitri Kaboré, un de ses compères. «La clientèle est timide pour le moment. A part quelques Ghanéens, nous n'avons pas reçu d'acheteurs venus de l'extérieur cette année». Et comme il fallait s'y attendre, c'est à cause de la fièvre Ebola, disent-ils unanimement. Néanmoins ils ont tous foi qu'il y aura davantage de clients d'ici la fête. En pointant du doigt, Dimi, comme l'appellent ses collègues vendeurs, nous confie d'ailleurs que «les 2 béliers que vous voyez ont été vendus ce matin à 1 300 000 francs». Bouba, pour sa part, a amené une trentaine de moutons qui s'arrachent petit à petit, dit-il. «Certes j'en ai vendu quelques-uns, mais les bénéfices ne sont pas conséquents. Je gagne environ 2500 francs sur chaque tête», a-t-il poursuivi. Il n'y a donc pas à trop se plaindre pour le moment de leur côté. La croix et la bannière pour s'offrir un «bon mouton» Si les vendeurs tirent leur épingle du jeu jusqu'à présent, ce n'est pas le cas des acheteurs, dont Souleymane Ouédraogo, un conducteur de gros engins dans une société minière de la place, venu acheter un mouton pour son papa. «Les coûts sont exagérés, et jusque-là je n'ai rien eu. Pour les choix que j'ai faits, les prix sont situés entre 120 000 et 175 000 francs. Les moins chèrs que j'ai trouvés sont autour de 100 000 francs mais ce sont de petits moutons. Je vais partir pour revenir la veille de la fête ou le jour même de celle-ci en espérant que les prix seront plus abordables», a-t-il expliqué avec dépit. Mêmes sentiments à quelques mots près pour Fréderic Tassembédo, un autre acheteur. «Je suis venu chercher un bélier pour le père d'un ami, mais jusque-là je n'ai rien trouvé. Les prix sont élevés. Pour offrir un présent à quelqu'un, il faut qu'il soit bien, surtout pour ce qui concerne la Tabaski. C'est une fête qui se tient une fois l'année, donc autant trouver un animal qui en vaut la peine». Et pour ça, au marché de bétail il faut payer le prix fort, 120 000 francs au moins pour un «bon mouton» ; chose qui n'est pas possible pour ces différents acheteurs, qui font le tour du marché pour se trouver un animal de taille à la portée de leur bourse. Un véritable sacrifice pour certains, qui lancent d'ailleurs un appel aux commerçants à revoir leurs prix à la baisse afin de permettre aux populations de fêter dans la quiétude, surtout en cette période de rentrée scolaire. «Je pense qu'on pourrait amoindrir les coûts si les autorités s'y impliquaient», a même estimé Fréderic Tassembédo. Les temps sont durs, reconnaissent tous les acheteurs, mais «on se donne les moyens pour ce sacrifice qu'a demandé Allah lui-même», expliquent-ils. Si la moisson du jour à «Rousm yaaré» a été maigre pour beaucoup, Ibrahim Koné, lui, aura eu plus de chance dans sa randonnée. «Je suis venu acheter 6 moutons, même s'il faut reconnaître que les prix sont trop élevés. Ç'aurait été bien si les vendeurs diminuaient les prix. Mes achats varient entre 50 000 et 100 000 francs, et le tout m'est revenu à 370 000 francs», a-t-il confié. Autres endroits, mêmes réalités A quelques jets de pierres de «Roums yaaré», à Gounghin et sur les principales artères de la ville de Ouagadougou, quelques pseudos marchés de bétails se sont créés à cette veille de l'Aïd El Kébir. S'ils offrent également des opportunités de se procurer «l'animal sacré» des temps-ci, les conditions sont quasi identiques. De Pissy à Bendgo, il faut débourser au moins 100 000 francs pour s'offrir un bélier. «Je viens de sortir avec quelques moutons et je n'ai pas encore eu de preneur. J'ai eu des propositions, mais en deçà de mes attentes», a expliqué Paul Kaboré, un éleveur de bovidés au secteur 27, établi à quelques encablures de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) à Dassasgho. Les coûts du bétail de ce marchand de circonstance varient entre 45 000 et 175 000 francs. «Les autres années se sont relativement mieux passées, et on espère de même cette année», dit-il. Malgré les efforts que doivent consentir les uns et les autres pour ce sacrifice du mouton, tous s'accordent à vouloir faire de cette célébration un moment de fraternité et de partage. C'est ce qu'a d'ailleurs signifié l'imam Abdoul Wahab Sana à la gare de l'Est à Ouagadougou, baluchon en main, des légumes et un mouton sur son vélo. Venu de Kanghin (Pouytenga), l'octogénaire a fait le déplacement dans la capitale pour offrir ces présents à son fils, juste à l'occasion de la fête. Le foin, un business ! A côté des commerçants de bétail s'est développé un autre marché, celui du foin. L'occasion s'y prêtant, cette célébration de l'Aïd El Kébir est une belle opportunité pour les vaillantes vendeuses de cette denrée de se faire des affaires. Asséta Ouédraogo, vendeuse : «Notre activité consiste exclusivement en la vente du foin. Nous achetons la tine à 125 francs et la revendons à 150 francs. Avec la fête, la vente a augmenté même si ce n'est pas comme les années antérieures. Les vendeurs de bétail disent ne pas avoir une grande clientèle jusque-là, donc nous attendons. Néanmoins, nous vendons entre 15 000 et 20 000 francs par jour». bibo:shortDescription Ce texte décrit les difficultés rencontrées par les musulmans burkinabè à Ouagadougou pour l'achat de moutons en vue de l'Aïd El Kébir (Tabaski). Malgré une offre de prix variée, de nombreux acheteurs aux budgets modestes trouvent les coûts exorbitants, rendant le sacrifice difficile. Les vendeurs, quant à eux, constatent une faible affluence, en partie due à la fièvre Ebola, mais espèrent une augmentation des ventes avant la fête. -- o:id 2678 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2678 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Au secours ! Dieu revient... dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13591 Saïdou Alceny Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-01-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000448 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Nietzsche avait décrété la mort de Dieu au 19e siècle et ironie du sort, Dieu est plus que jamais vivant tandis que le philosophe, lui, est bien mort. Pour preuve, il suffit de voir la prolifération des lieux de cultes, le prosélytisme agressif des entrepreneurs de la foi, le succès des télévangélistes et des prêcheurs musulmans. De ce retour en grâce de Dieu, faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ? On attribue à André Malraux la boutade qui dit que «le troisième millénaire sera religieux ou ne sera pas». Qu'elle soit de lui ou non, il est clair que le troisième millénaire connaît un regain de religiosité. Pourtant la religion semblait avoir perdu de son emprise sur les hommes depuis des siècles tant on la croyait affaiblie par le triomphe du rationalisme à partir du 18e siècle et supplantée par les grandes idéologies politiques du 20e siècle. Exclue de l'espace public et politique, elle s'était repliée dans la petite sphère de la famille. Aussi, des penseurs du religieux tels Max Weber ont parlé de sécularisation, c'est-à-dire de la séparation du religieux d'avec les autres institutions. Et on doit à Marcel Gauchet le concept du «désenchantement du monde» qui signifie le triomphe de la raison et la disparition de l'irrationnel. En fait, nombre de penseurs conjecturaient un futur d'où le religieux serait absent. Mais, contrairement à ce que beaucoup ont cru, bien que le religieux ait été réduit comme peau de chagrin dans l'espace public, la foi n'a pour autant pas disparu du coeur des hommes. Au 20e, elle s'est subrepticement déplacée, abandonnant les religions traditionnelles que sont l'animisme, le judaïsme et le catholicisme pour investir les idéologies politiques. En effet, la ferveur nazie et la foi communiste en une société sans classe ne sont que des déclinaisons sur d'autres modes de la soif de foi. D'ailleurs Paul Aron qualifiait ces idéologies de «religions politiques». Maintenant que toutes les idéologies politiques du 20e siècle ont failli, il s'est opéré naturellement un retour de la foi vers la religion. Malheureusement, ce reflux ne va pas aux grandes religions du monde mais à de nouveaux bricolages religieux et à des communautés extrémistes, des fondamentalismes chrétiens et islamiques. En Afrique, c'est assurément le contexte économique difficile qui a fait le lit de ces extrémismes. En effet, les programmes d'ajustements structurels des années 1980 ont détruit le faible tissu économique et le libéralisme économique imposé par les institutions financières a sécrété une économie prédatrice qui a relégué la majeure partie des populations dans la misère. Ces populations sont donc gagnées par le désespoir qui est le terreau fertile sur lequel prospère le fanatisme. Les temples et les mosquées nés dans ce contexte proposent la solidarité à ceux dont la pauvreté a déstructuré les liens sociaux. Ils sont des lieux d'écoute et les nouvelles fratries religieuses se posent en soutien moral et matériel de ces laissés pour comptes. Les déçus de l'existence et les blessés de la vie, tous les cas sociaux retrouvent dans ces communautés une famille d'accueil et l'illusion d'être devenus des élus. L'espérance est soeur de la détresse et les entrepreneurs du salut le savent bien. Si ces communautés se contentaient d'être des asiles pour des individus meurtris, il n'y aurait rien à redire mais elles en font des fanatiques. En Afrique, les fabriques de l'extrémisme sont d'un côté le fondamentalisme protestant et de l'autre l'intégrisme islamique. Ce qui lie ces deux extrémismes: la manipulation psychologique, une interprétation étriquée des écritures saintes et l'art de distiller dans l'esprit des fidèles des discours de haine. Ce poison distillé dans la société prépare, à ne pas douter, des massacres futurs. Cioran constatait que «celui qui aime indûment un Dieu, contraint les autres à l'aimer en attendant de les exterminer s'ils s'y refusent». Et nous en avons un aperçu avec l'islamisme au Nord du Mali et le Mouvement du Saint-Esprit et l'Armée de résistance du Seigneur en Afrique centrale. La persistance du religieux est la preuve que l'homme a un besoin atavique de la foi. Il y a quelque chose de darwinien dans sa capacité à résister, à se métamorphoser et à s'adapter. En ces périodes troubles où le capitalisme a entraîné le monde dans une impasse et où les grandes religions connues n'apportent plus de réponse idoines aux inquiétudes nées de la modernité, il y a la poussée d'une nouvelle religiosité grosse de danger car difficile à contrôler. Pourtant, même s'il est utopique de vouloir combattre ce retour du religieux, il faut nécessairement que le politique l'encadre étroitement pour éviter les dérives sectaires et sectatrices. Car au nom de Dieu, on a souvent commis les pires atrocités. bibo:shortDescription Le texte analyse le retour marqué du religieux, contredisant les prédictions de sécularisation et le "désenchantement du monde". Il explique comment la foi, après s'être manifestée dans les idéologies politiques du 20e siècle, revient désormais vers des formes religieuses, souvent extrémistes et fondamentalistes. Ce phénomène est particulièrement visible en Afrique, où la misère économique pousse les populations vers des communautés offrant soutien mais aussi manipulation et discours de haine. Le texte souligne le besoin atavique de foi chez l'homme et appelle à un encadrement politique strict de cette nouvelle religiosité pour prévenir les dérives violentes. -- o:id 2679 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2679 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Affaire Charlie Hebdo : belle preuve d'œcuménisme à Bobo dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/133 Attentat contre Charlie Hebdo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-01-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000449 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya bibo:content Le tollé mondial n'est décidément pas de tomber quelque trois semaines après l'innommable massacre des animateurs de « Charlie Hebdo » ni les Les manifestions de s'estomper, surtout hors de la France, même si cette agitation aurait fait marrer Charb, Cabu, Tignous et Wolinski, figures historiques du journal qui aimaient à se moquer de tout. D'un côté le tollé général de désapprobation de l'assassinat aveugle d'un canard dont le crime est d'être insolent et irrévérencieux, puis de l'autre une indignation tout aussi proportionnelle après que les survivants du journal, dans leur toute première parution après le drame, ont remué le crayon dans la plaie en caricaturant une fois de plus le prophète de l'islam. Aïe ! ça, c'est « la caricature de trop », se sont effet indignés bien de mohametans Si de nombreux pays eurent leur lot de manifestions, souvent violentes à l'image du Niger avec une quinzaine de morts et des édifices religieux chrétiens saccagés, jusque-là, au Burkina, il n'y avait eu de la place que pour les débats, souvent passionnés, sur l'affaire. Les coups d'éclat ayant été peut-être l'action concertée de la presse qui a mis le bandeau noir à sa une, signe d'indignation et de compassion pour les collègues morts, et cette lettre de désapprobation émanant de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). C'est véritablement le week-end écoulé qu'il y a eu un évènement d'envergure dans notre pays. Et c'est à Bobo. Est-ce parce que la ville de Sya a une population fortement islamisée ? Peut-être qu'il y a un peu de ça. Toujours est-il que ce jour-là, à la place Wara-wara de la ville, l'on a vu côte à côte un évêque, un pasteur et un imam. Quel bel exemple d'œcuménisme dont il faut se réjouir de nos jours tant le « choc des civilisations », disons des religions, n'a jamais été aussi frontal. Aucun pays n'est en effet à l'abri d'un accès de fièvre confessionnel qui pousse sur des terreaux. Ne serait-ce que pour cela, le rassemblement de samedi dernier à Bobo était véritablement un appel à la tolérance et à la retenue. « Lorsque j'ai reçu l'appel du président de la communauté musulmane (Ndlr : Mahama Sanon) par rapport à cette manifestation, je peux vous dire franchement que j'étais touché », a témoigné, visiblement ému, le pasteur Thomas Traoré, président de la Fédération des églises évangéliques de l'Ouest. Le spectacle était beau à voir, même si le tout n'est pas de marcher côte à côte, la main dans la main, surtout que les sermons et autres échanges de bons procédés ne sont pas toujours des valeurs unanimement reconnues et partagées par tous les croyants, notamment les fanatiques de tous bords. La preuve, lors de la manifestation, il y eut cet autodafé fait du drapeau français par une minorité d'illuminés qui auraient tout aussi bien pu s'en prendre à d'autres symboles si l'occasion leur avait été offerte. Heureusement que les organisateurs de la manifestation, qui avaient aussi prévu une marche, l'ont annulée au dernier moment, appréhendant d'éventuels débordements. S'il n'y avait pas eu cette fausse note, le concerto aurait été parfait. C'est dire que le dialogue interreligieux n'est pas le verset le mieux partagé. Au début de l'année 2013, des agités ne sont-ils pas allés remonter les bretelles à des représentants de la communauté musulmane pour avoir rendu une visite de courtoisie à l'archevêque de Ouagadougou de l'époque, Philippe Ouédraogo ? Alors que c'était un bon échange de procédés confessionnels. Il est donc évident qu'il ne faut pas baisser la garde, surtout que Boko Haram est à nos portes. Et Allah seul sait combien nos Etats sont fragiles, et nos frontières poreuses. bibo:shortDescription Suite au massacre de Charlie Hebdo et à la controverse mondiale suscitée par une nouvelle caricature du prophète, le Burkina Faso a été le théâtre de débats intenses. Un événement interreligieux majeur s'est tenu à Bobo-Dioulasso, où un évêque, un pasteur et un imam se sont unis pour promouvoir la tolérance et la retenue. Cependant, malgré ce symbole fort de dialogue, l'incident du drapeau français brûlé a rappelé la fragilité de la cohésion face au fanatisme et aux menaces régionales. -- o:id 2680 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2680 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forum de Ouaga : de la laïcité sur la terre et dans les cieux dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/193 Forum national sur la laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/890 Luc-Adolphe Tiao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/891 Mamadou Philippe Karambiri https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000450 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Forum sur la laïcité, qui a ouvert ses portes à Ouaga 2000 le 27 septembre 2012, s'est terminé le 29 comme il a commencé : dans une ambiance bon enfant. Et non contents d'avoir recherché sur terre la pérennisation de la laïcité au Burkina, les participants l'ont appréhendé dans les cieux en organisant in situ des prières. Huit recommandations ont accouché de la rencontre qui portait sur la laïcité, tenue du 27 au 29 septembre 2012 à Ouaga 2000. Parmi lesquelles, l'établissement d'un document référentiel sur la laïcité, la diffusion et la vulgarisation de la laïcité dans les écoles de formation et les centre franco-arabes, l'enseignement de la Constitution, l'institutionnalisation du Forum sur la laïcité afin qu'il se tienne périodiquement, la condamnation des violences faites aux femmes, notamment celles accusées de sorcellerie. La lecture du document s'est faite devant le Premier ministre (Luc Adolphe Tiao) visiblement satisfait et du chef d'orchestre, Bongnessan Arsène Yé, qui était aux anges. Moments intenses en émotions, c'est cette requête faite par le chef du gouvernement et aussitôt acceptée par le comité d'organisation : des prières par les trois principales confessions du pays et une bénédiction faite par un représentant de la chefferie coutumière. Et la vaste salle de conférences du complexe se transforma en édifice religieux. C'est de justesse si l'on ne voyait pas des anges aux ailes chargées de laïcité voleter dans la salle. Les leaders religieux (ceux que la presse a interviewés en tous cas) ont fait remarquer de concert que si ce forum n'existait pas, il aurait fallu le créer. Tant il a permis de se parler entre quatre yeux. L'archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo : «Nous avons pu mettre en commun nos divergences pour arriver à un concept commun. L'essentiel est atteint. D'abord nous connaître, nous accepter différents et complémentaires et, ensemble, continuer le travail, car nous ne sommes pas meilleurs que les autres peuples. Ce qui se passe ailleurs peut arriver ici. Il faut miser davantage sur ce qui nous unit». Le pasteur Mamadou Karambiri ne dit pas autre chose lorsqu'il fait remarquer que «Les sujets ne sont pas épuisés ; il y a eu des points non consensuels. Le débat va donc se poursuivre pour voir que faut-il garder ou rejeter dans le respect mutuel. Nous avons la même compréhension du rôle de l'Etat. Qu'il ne se mêle pas trop de nos affaires et que nous ne nous mêlions pas des siennes. Equidistant de nous et sans s'impliquer dans aucune forme de religion». Le vice-président de la Communauté musulmane, quant à lui, s'est réjoui des prières officiées sur place. «J'ai été agréablement surpris par l'initiative du Premier ministre qui a demandé à chaque confession de faire une prière. C'est l'ensemble des prières que nous faisons dans ce pays qui apportent la tranquillité, la paix et la compréhension. bibo:shortDescription Le Forum sur la laïcité, tenu à Ouaga 2000 du 27 au 29 septembre 2012, a formulé huit recommandations majeures. Parmi elles figurent l'établissement d'un document référentiel sur la laïcité, sa diffusion dans les écoles, l'enseignement de la Constitution, l'institutionnalisation du forum, et la condamnation des violences faites aux femmes. La rencontre s'est déroulée dans une ambiance de dialogue interconfessionnel, incluant des prières communes, soulignant l'importance de la compréhension mutuelle et du rôle équidistant de l'État. -- o:id 2681 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2681 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forum sur la laïcité : rendez-vous de la Bible, du Coran et des ancêtres dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/193 Forum national sur la laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/890 Luc-Adolphe Tiao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000451 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/350 Koupéla https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le gouvernement initia le forum sur la laïcité. Et le forum fut. Depuis hier, jeudi 27 septembre 2012, représentants religieux, coutumiers et de la société civile sont en conclave à Ouaga 2000 autour du sujet. Pendant 72 heures, ils se donnent pour mission de concocter un plat dans lequel les principaux ingrédients seront les bonnes pratiques dans le domaine de la laïcité, tout en prenant soin d'écarter les condiments qui rendraient la spécialité bien amère. Bongnessan Arsène Yé, ministre d'Etat chargé des Réformes politiques et maître d'oeuvre du Forum sur la laïcité, a encore prononcé sa formule favorite : l'histoire de la barbe du voisin qui brûle. Avec juste raison d'ailleurs, la répétition étant pédagogique. Quand la barbe du voisin brûle en effet, il faut prendre soin de la sienne afin qu'elle ne subisse le même sort. Le grand patron de la cérémonie d'ouverture, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, ne disait pas autre chose lorsque, dans son discours, il a prévenu que «le contexte mondial et sous-régional nous impose d'agir de manière proactive et préventive pour assurer à chaque Burkinabè la sécurité et la sureté». A l'occasion, il portait d'ailleurs une tenue d'une blancheur immaculée complétée par un bonnet de même couleur. C'est lourd de symbolisme quand on vient pour parler de paix. Lui, non plus, n'a pas fait dans la dentelle en matière de citations pour camper le contexte du moment, appelant à la rescousse une personnalité qui a donné à l'humanité de grandes leçons en matière de non-violence : l'Indien Mahatma Gandhi, qui avait prêché que les religions sont comme des routes différentes convergeant vers le même point. Qu'importe que nous empruntions des voies différentes, pourvu que nous arrivions au but. Foi du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, le forum offre l'occasion de s'approprier des valeurs et de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de les consolider en veillant au respect du principe de la séparation entre l'exercice de la liberté religieuse et celui des actes de l'Etat ou de ses services publics. En somme, pour emprunter les mots du ministre Bongnessan Arsène Yé, c'est mettre en exergue les bonnes pratiques à même de consolider la paix sociale, lister les mauvaises et les combattre. A ce rendez-vous d'échanges, les communautés religieuses sont naturellement aux premières loges. Les musulmans sont représentés par une vingtaine de délégués. Il en est de même pour les chrétiens. Idem pour les religions ancestrales à travers entre autres, des figures coutumières tel le Poê-Naaba de Ouagadougou. Ont assisté à la cérémonie d'ouverture des dignitaires religieux, parmi lesquels l'évêque de Koupèla et président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Séraphin Rouamba, qui s'est réjoui de l'organisation de la rencontre en ces termes : «C'est une bonne chose. Il faut qu'ensemble, toutes confessions et ethnies confondues, nous puissions prendre des mesures afin de continuer à vivre en harmonie dans notre pays». Dans certains pays de la sous-région, notamment au Nigeria et au Nord Mali, les chrétiens vivent une situation assez difficile. Y a-t-il des attitudes au Burkina qui inquiètent ? Réaction de Mgr Séraphin Rouamba : «Dans l'ensemble, nous vivons ici en bonne entente. Je n'ai pas dit qu'il en sera toujours de même mais, jusqu'à présent, nous nous en félicitons. Néanmoins, c'est toujours mieux de prendre la mesure des choses pour que ce que nous vivons aujourd'hui puisse se poursuivre». La rencontre prend fin le samedi 29 septembre après-midi. bibo:shortDescription Le gouvernement burkinabè a initié un forum de 72 heures sur la laïcité, débuté le 27 septembre 2012, réunissant des représentants religieux, coutumiers et de la société civile. L'objectif est de définir les bonnes pratiques en matière de laïcité et de consolider la paix sociale, en assurant la séparation entre liberté religieuse et actions de l'État. Cette initiative vise à prévenir les conflits et à maintenir l'harmonie interconfessionnelle au Burkina Faso, en s'inspirant des leçons régionales. -- o:id 2682 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2682 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forum sur la laïcité : pluie de douas sur les représentants musulmans dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000452 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content La grande mosquée de Ouagadougou a servi de cadre, le dimanche 23 septembre dans la matinée, à une rencontre d'information sur les différentes propositions de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso au Forum sur la laïcité qui se tient du 26 au 29 septembre 2012 à Ouagadougou. A l'occasion, une pluie de bénédictions est tombée sur la vingtaine de représentants pour que tout se passe dans la parfaite harmonie. En cette matinée du dimanche, la vaste salle au second étage des bâtiments qui ceinturent la grande mosquée de Ouagadougou était archicomble. C'est dire l'intérêt que revêtent ces retrouvailles entre imams et responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso. Ils ont été conviés à une session d'information sur les différents thèmes que leurs représentants (au nombre de vingt) vont aborder du 26 au 29 septembre au Forum sur la laïcité. El Hadj Souleymane Compaoré, en sa double qualité de secrétaire général de la Fédération et de chef de file des 20 «avocats» qui vont défendre les intérêts des musulmans de notre pays, «dans l'esprit de respect des autres religions», a-t-il insisté, a informé l'audience du contenu des doléances des associations islamiques qui seront exposées pendant les quatre jours de travaux. Ces contributions pour l'instauration d'une vraie laïcité tourneront autour des points suivants : la revalorisation de l'enseignement arabe qui connaît un net recul, la situation des milliers d'étudiants revenus des pays arabes avec des diplômes qui ne sont pas reconnus dans leur pays, la place faite aux musulmans lors des rencontres, la musique religieuse dans les médias, la promotion de la laïcité dans les services en évitant certaines pratiques, la gestion du Hadj (pèlerinage à la Mecque) et la création d'un observatoire sur la laïcité. Y a-t-il péril en la demeure pour organiser pareil forum ? Pas du tout, a rassuré le chef de file des représentants à cette prochaine rencontre, qui a aussitôt fait remarquer que mieux vaut prévenir que guérir : «Il faut faire attention ! Il ne faut pas attendre qu'il y ait péril pour prendre des mesures préventives ! C'est justement là le drame quelquefois. Nous sommes dans un pays multiconfessionnel et multiethnique avec plusieurs partis politiques mais les gens se respectent, se tolèrent et vivent ensemble depuis toujours. Il y a tout pour diviser les gens au Burkina Faso. Fort heureusement, nous avons toujours eu l'intelligence de vivre ensemble en harmonie. Il faut préserver cette donne et la renforcer pour améliorer le bon-vivre au Burkina Faso. Nous ne sommes pas en train de mimer qui que ce soit. En matière de laïcité, chaque pays a son histoire. Ce sera pour nous une occasion d'échanger et de consolider le dialogue social». L'extrémisme religieux, avec l'occupation du Nord-Mali et l'intégrisme qui frappe à certaines portes, sera-t-il au menu du Forum ? Réponse du secrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso : «Le ministre d'Etat Arsène Bongnessan Yé est le président du forum. C'est lui qui en est le maître d'oeuvre. Pour ma part, je n'ai pas jusque-là vu de dossier portant sur l'extrémisme islamique dans le programme. Si c'était s'avérait nécessaire, on en parlerait. Il n'y a pas de sujet tabou». Comme elle a commencé, la rencontre s'est terminée par des séances de bénédictions adressées aux représentants des associations islamiques à ce forum pour que tout se passe bien. L'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, Cheick Aboubacar Sana, s'est acquitté de cette tâche avec brio tout en demandant aux autres guides spirituels d'en faire de même au cours de leurs prêches. bibo:shortDescription Le 23 septembre 2012, la Grande Mosquée de Ouagadougou a accueilli une réunion d'information de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso. Cette rencontre préparait la participation de leurs représentants au Forum sur la laïcité (26-29 septembre 2012), visant à présenter leurs propositions pour une laïcité respectueuse. Les doléances incluent la revalorisation de l'enseignement arabe, la reconnaissance des diplômes, la place des musulmans, la musique religieuse dans les médias, la gestion du Hadj, et la création d'un observatoire sur la laïcité, le tout dans un esprit de dialogue et de respect interconfessionnel. -- o:id 2683 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2683 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title OCI : une rencontre qui ne charrie que des dollars dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-03-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000453 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad bibo:content Créée en 1969, l'Organisation de la conférence islamique (O.C.I.), qui a son siège à Djeddah (Arabie Saoudite), regroupe 57 Etats. Dans sa charte, élaborée en 1972, l'OCI est censée consolider la solidarité et renforcer la coopération entre les Etats membres ; Å"uvrer à éliminer la discrimination raciale et le colonialisme sous toutes ses formes ; prendre les mesures nécessaires pour consolider la paix et la sécurité mondiales ; coordonner l'action pour sauvegarder les Lieux saints ; soutenir la lutte du peuple palestinien, consolider la lutte de tous les peuples musulmans pour la sauvegarde de leur dignité,de leur indépendance et de leurs droits nationaux ; créer une atmosphère propre à promouvoir la coopération économique et la compréhension entre les Etats membres et les autres pays. Un vaste programme s'il en est et il est évident que tous ces différents mots d'ordre préoccupent au plus haut point l'ensemble des entités qui ont volontairement signé la charte. N'empêche que quand on parle d'un sommet de l'OCI, qui a pour principaux géniteurs des pays disposant de la manne pétrolière, donc de pétrodollars, cette rencontre, disons-nous, est surtout une occasion inespérée pour le pays hôte d'améliorer ses infrastructures. Le Sénégal n'a pas dérogé à cette règle, lui qui a d'ailleurs eu la chance d'accueillir deux fois, en moins de 20 ans, le sommet de l'Organisation de la conférence islamique. Tout le monde convient que le pays de la Teranga n'a jamais abrité un sommet qui a coûté autant d'argent. L'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI), une structure rattachée à la présidence et dirigée par Karim Wade, le fils du chef de l'Etat sénégalais, a indiqué à la presse que quelque 140 milliards (environ 213 millions d'euros) ont été mobilisés auprès des bailleurs arabes, dont près de 53% auraient été déjà utilisés pour les routes. Plus de 350 milliards ont également été mobilisés auprès de privés nationaux et internationaux pour la construction d'hôtels. En somme, de nombreux chantiers ont été ouverts pour l'occasion : construction de tunnels, de routes, d'échangeurs et d'hôtels. Deux indices pour prouver la générosité des donataires : la sécurité coûtera 2 (deux) milliards de francs CFA ; les journalistes sont logés dans un hôtel flottant, un bateau cinq étoiles de 8 (huit) milliards de nos francs. Rien de très surprenant quand on sait que le principal pourvoyeur de fonds (l'Arabie Saoudite), en quatre jours d'exploitation pétrolière, obtient une recette brute équivalente au budget annuel du Sénégal. Malheureusement, les sommets de l'OCI se suivent et se ressemblent. Comme les précédents, la question palestinienne sera en tête de liste. On devra donc s'attendre à une batterie de déclarations contre Israèl. Pour faire un peu dans la mode, on parlera de l'islamophobie rampante et de l'Irak. Le seul possible suspense est que l'actualité chaude du continent africain pourrait entrer dans la danse : le problème du Darfour ou la tension entre le Soudan et le Tchad par exemple. Malgré tout, que l'on ne s'attende pas à des décisions révolutionnaires qui puissent bouleverser les habitudes. Après la cérémonie de clôture, il y aura tout juste la photo de famille et chacun prendra son yacht ou son jet privé et s'en retournera en paix chez lui, attendant sagement son prochain Conseil des ministres pour faire le point. En dehors des opportunités de rencontres entre chefs d'Etat désargentés et émir feuillis, le plus grand gagnant sera le Sénégal. Là aussi, le conditionnel s'impose d'autant plus que de fortes voix s'élèvent de plus en plus contre les possibles effets pervers des investissements. Du côté de l'opposition comme de la presse : « Cette conférence va appauvrir le Sénégal, qui va crouler sous des dettes pour payer l'ardoise de l'Anoci », s'en est indigné Abdoulaye Bathili, responsable du « Front pour un Sénégal debout ». La presse aussi a révélé que plus de 300 milliards ont été engloutis dans les errements et les tâtonnements pour l'exécution des travaux. Elle a également dénoncé des surfacturations et des pots-de-vin versés aux entreprises pour ces travaux, lancés sans appel d'offres Karim est donc prévenu : il doit tout faire pour payer toutes les factures. bibo:shortDescription L'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), fondée en 1969 et regroupant 57 États, a pour objectifs la solidarité, la coopération entre ses membres et le soutien à la cause palestinienne. Les sommets de l'OCI sont souvent l'occasion pour le pays hôte, comme le Sénégal, de réaliser d'importants investissements en infrastructures (routes, hôtels), financés par des bailleurs arabes et privés. Cependant, ces dépenses massives, chiffrées à des centaines de milliards de francs CFA, ont suscité de vives critiques concernant leur coût exorbitant, les risques d'endettement et des allégations de mauvaise gestion et de corruption. -- o:id 2684 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2684 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Petit aperçu du Mouloud avec le Cheick de Ramatoulaye dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-03-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000454 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Dans la nuit du 19 au 20 mars 2008, les fidèles musulmans célébreront le Mouloud, la date anniversaire de la naissance du prophète Mohammed. C'est sûr que cette année encore, le village de Ramatoulaye dans la province du Yatenga drainera du monde. Et à écouter le principal accueillant de cette manifestation, Cheick Aboubacar Maïga II, et les autres membres du comité d'organisation, tout semble fin prêt pour accueillir les milliers de pèlerins qui déferleront sur ce bastion de la Tidjania au Burkina Faso, le 19 mars 2008. Ramatoulaye, dans la commune rurale de Namisguima, est situé à une vingtaine de kilomètres de Ouahigouya, chef-lieu du gouvernorat de la région du Nord. Et la piste poussiéreuse qui mène à ce bled n'a jamais découragé les pèlerins qui s'y rendent chaque année pour célébrer la date anniversaire de la naissance du prophète des musulmans. Au contraire ! Cette difficile traversée pour le voyageur ne fait que renforcer sa foi et sa motivation à atteindre ce lieu hautement religieux et à pouvoir surtout serrer la main de l'hôte des lieux, Cheick Aboubacar Maïga II, et à bénéficier de ses bénédictions. Pour l'Histoire, c'est en 1923, à Ramatoulaye, que le Mouloud a été célébré au Burkina Faso pour la première fois, avec le Cheick Aboubacar Maïga 1er (grand-père de l'actuel guide spirituel). La prochaine célébration, qui aura lieu dans la nuit du 19 au 20 mars 2008, sera donc la 86e du genre. Et à écouter les différents interlocuteurs, le visiteur qui s'y présentera ne récoltera que du bien. Pour le Cheick de Ramatoulaye, Aboubacar Maïga II, la célébration de la naissance du saint prophète fait partie des meilleurs actes qui rapprochent tout musulman de Dieu. « C'est la glorification d'une injonction sacrée, d'un ordre divin en conformité avec le saint Coran », a-t-il fait remarquer. Une autre raison évoquée par ce guide spirituel de la Tidjania pour la célébration du Mouloud est que cet acte est le signe de reconnaissance et de remerciements à Allah pour ses différents bienfaits accordés à tous les êtres humains. Dans notre édition du 5 avril 2007, notre reporter qui y avait effectué le déplacement campait l'ambiance de ces retrouvailles en ces termes : « Ramatoulaye était comme surpris par la horde de fidèles venus se recueillir pour la 85e fois depuis 1923, et recevoir les bénédictions de la cérémonie commémorative de la naissance du prophète Mohamed. En attendant le rituel officiel, les croyants se bousculent pour accomplir ce qui leur tient à cÅ"ur. Il s'agit de serrer la main du Cheick Aboubacar Maïga II et de s'incliner sur la demeure éternelle de ses prédécesseurs tout en formulant leurs vÅ"ux les plus chers. La chaleur d'avril, les longues files d'attente, les méthodes musclées des forces de l'ordre n'ont rien pu contre la ferveur religieuse des uns et des autres ». Et c'est presque toujours donc la même ferveur chaque fois, avec surtout ce nombre de participants grandissant d'année en année. Mais malgré les petites difficultés qu'éprouve le visiteur, le jeu en vaut la chandelle. Et le premier hôte de la manifestation, Cheick Aboubacar Maïga de rassurer : « Nous sommes fin prêts. Seulement, nous ne pouvons que fonctionner avec les moyens de bord. Ce n'est en effet pas facile d'accueillir un si grand nombre de visiteurs. Mais grâce à Dieu, au soutien des uns et des autres, à la compréhension des pèlerins et surtout à l'hospitalité légendaire des habitants, nous arrivons à nous tirer toujours d'affaire ». bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration annuelle du Mouloud (anniversaire de la naissance du prophète Mohammed) qui aura lieu dans la nuit du 19 au 20 mars 2008 au village de Ramatoulaye, au Burkina Faso. Cet événement, organisé par Cheick Aboubacar Maïga II, est une importante manifestation religieuse qui attire des milliers de pèlerins malgré l'accès difficile. C'est la 86e célébration du Mouloud à Ramatoulaye, un lieu historique où elle a été célébrée pour la première fois au Burkina Faso en 1923. -- o:id 2685 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2685 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Femmes musulmanes de Gounghin : la maîtrise du coran au féminin pluriel dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1065 Issa K. Barry dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1149 Oumou Koulsoum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-06-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000455 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La mosquée de Gounghin, située derrière le marché dudit quartier, était en fête dans la matinée du 6 juin 2004. Pour cause, 23 femmes venaient d'achever leur formation sur la lecture du coran, ce précieux document qui constitue la référence pour tous les musulmans. Cette cérémonie de remise de diplôme s'est faite en présence de plusieurs dignitaires religieux. Dès le matin, les Djellabas et les robes blanches se le disputaient aux babouches. Comme il fallait s'y attendre, la couleur dominante était la blancheur immaculée. A la tribune officielle, un tapis rouge était déroulé et s'étendait jusqu'à la grande porte. La largeur mise à part, ce tapis n'avait rien à envier, de par sa longueur, à celui déroulé au salon d'honneur de l'aéroport international de Ouagadougou. Il était le passage "obligé" des dignitaires religieux, pour accéder à de gros fauteuils confortables. Aux environs de 10h, c'est une succession des cheiks des plus charismatiques de la ville de Ouagadougou : cheik Aboubacar Doukouré, chef de la Tidjania, cheik Aboubacar Sana, président de la communauté musulmane, et l'inénarrable cheik Mahmoud Bandé qui, à une certaine époque, faisait la une des causeries pour ses "wazou" (prédications) lors desquelles il décochait des flèches acérées sur les vendeurs de mil rouge, les fabricant de dolo et ceux qui ne jurent que par le contenu des petites calebasses utilisées dans les cabarets. L'arrivée de cet illustre invité crée toujours un petit événement dans les milieux musulmans au Burkina Faso. Si fait que, venu en retard, on a suspendu les discours. Et après les salamalecs d'usage, on a procédé à son installation avant de continuer la cérémonie. L'importance de la cérémonie était manifeste à plus d'un titre. En effet, pendant plusieurs années, 23 femmes ont suivi avec assiduité un formation en lecture du coran. Cela ne relève pas de l'ordinaire dans le milieu africain, traité de phallocratique par la plupart des femmes. Ainsi, des femmes qui sont musulmanes pratiquantes, il y en a à foison. Mais celles qui maîtrisent le coran se comptent au bout des doigts. La responsable de l'association Ityad islamia, Mme Kadidja Tiendrébéogo, qui était aux anges, assurera que cette expérience sera un précédent : "Nous voulons encourager les femmes à prendre cet exemple. Beaucoup pensent qu'à moins d'avoir un mari qui est maître coranique, il est impossible pour une femme de savoir lire le coran. Nous avons donné la preuve que même en continuant nos activités quotidiennes, nous pouvons atteindre cet objectif". Il y a eu plusieurs interventions pendant la cérémonie. Entre autres, celles de la présidente de la section féminine, Aminata Ouédraogo, d'Adja Oumou Koulsoum Ouédraogo, de cheik Aboubacar Sana, de cheik Mahmoud Bandé, de cheik Mahamoud Doukouré et l'intervention du parrain des femmes formées, M. Alassane Ouédraogo. Les deux interventions les plus marquantes ont été celles d'Adja Oumou Koulsoum et du président de la communauté du Burkina, cheik Aboubacar Sana. La première a émerveillé les spectateurs par son érudition dans la langue arabe. Le second, cheik Aboubacar Sana, par la bonne atmosphère de détente qu'il a apportée pendant la cérémonie. Il prendra d'ailleurs l'exemple de cette dame, Adja Oumou Koulsoum : "Ici, parmi nous, il y a des imams qui ont une barbe qui vaut 1 mètre et demi. Mais ils envieraient le savoir de cette femme. Cependant, malgré ce savoir que peut et doit avoir la femme, cette dernière doit garder à l'esprit que sa vraie place, c'est aux côtés de son mari". Le programme de ces femmes qui fréquentent la mosquée de Gounghin prévoit en outre la formation de 300 autres femmes en lecture du coran. La responsable de l'association Ityad islamia, Mme Kadidja Tiendrébéogo, voit même plus loin : "Nous demandons aux femmes qui ont appris le coran de persévérer dans l'apprentissage. Car on n'a jamais fini d'apprendre". Un autre projet tient à cœur les membres de l'association, qui consistera à se regrouper pour mener des activités génératrices de revenus. Voici un exemple de regroupement qui nous change des harems de certains de nos vieux sultans locaux. bibo:shortDescription Le 6 juin 2004, la mosquée de Gounghin à Ouagadougou a célébré la remise de diplômes à 23 femmes ayant achevé leur formation en lecture du Coran. Cet événement, en présence de nombreux dignitaires religieux, est considéré comme exceptionnel en Afrique où la maîtrise du Coran par les femmes est rare. L'association Ityad Islamia, à l'origine de cette initiative, vise à encourager d'autres femmes et prévoit de former 300 femmes supplémentaires, tout en développant des activités génératrices de revenus. -- o:id 2686 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2686 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le Nord-Burkina dans l'œil d'Alqaïda dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1173 San Evariste Barro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/630 Al-Qaïda au Maghreb Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-07-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000456 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/539 Mauritanie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis bibo:content Fin prématurée de mission pour les Peace corps (Volontaires du Corps de la paix) américains à Ouahigouya ? On est en tout cas tenté de le penser avec le rappel précipité de tous ces jeunes yankee de cette région du Burkina Faso. En effet, selon des informations concordantes, dans la nuit du jeudi 1er juillet 2010, tous les Corps de la paix ont été rappelés dare-dare des différents villages du Yatenga. Rassemblés dans la cité de Naba Kango, c'est sous bonne escorte militaire qu'ils ont quitté cette ville le lendemain matin. Raison de ce départ sur la pointe des pieds ? Des militants de la nébuleuse AlQaida s'apprêteraient à y prendre en otages des Occidentaux, notamment des compatriotes de Barack Obama. Présente dans nos colonnes dès lundi dernier, cette information a été aussi diffusée sur les ondes de Radio France internationale (RFI) deux jours plus tard. Mais pas plus. Et curieusement, les autorités américaines et burkinabè semblent garder un mutisme total sur ce sujet. Une omerta qui intrigue d'autant plus que c'est bien la première fois, sauf erreur ou omission de notre part, que le réseau d'Oussama Ben Laden menace de mener des expéditions en terre burkinabè par le biais de sa branche maghrébine, AlQaida au Maghreb islamique (AQMI), ce tentacule terroriste qui a acquis sa triste réputation, particulièrement dans les déserts algérien, malien, nigérien et mauritanien. Une chose est sûre, l'efficacité du réseau d'information des Américains est telle qu'il n'y a pas de place au doute quant à la véracité et au sérieux des renseignements ayant conduit l'Oncle Sam à procéder au rappel des volontaires yankee du nord burkinabè. Jusque-là, cette zone du Faso semblait une enclave de quiétude, un îlot épargné par les djihadistes qui guerroient dans la bande sahélo-sahélienne, avec pour cibles privilégiées les citoyens occidentaux, qu'ils enlèvent, séquestrent et dont ils monnaient la libération. Alors, qu'est-ce qui a bien pu amener ces fous d'Allah à s'intéresser à la terre des hommes intègres et à vouloir y mener des attaques ? Les hypothèses sont très nombreuses, mais nous pouvons en retenir trois qui nous semblent les plus importantes. La première pourrait être le rapprochement du Burkina Faso des Etats-Unis d'Amérique. Après une longue période de froid, les relations entre Ouagadougou et Washington se sont réchauffées au cours de cette dernière décennie. Pour preuve, le Burkina a été déclaré éligible à nombre de programmes et d'aides américains, comme le MCC (Millenium challenge account) et l'AGOA (African Growth and Opportunity Act) et, tout récemment, il y a eu Flint¬lock dont Ouagadougou a abrité le centre de commandement. Les islamistes ont peut-être voulu appliquer l'adage selon lequel « l'ami de mon ennemi est mon ennemi ». Ou encore, l'AQMI aurait menacé de frapper dans la région de Ouahigouya afin d'amener le Burkina à réviser ses liens et sa coopération, pour ne pas dire sa collaboration, avec le gendarme du monde. On se souvient aussi que nombre de nos lecteurs s'inquiétaient de la tenue de Flint¬lock au Burkina et du courroux des islamistes que cela pourrait attirer sur nous... La deuxième hypothèse pourrait être la résultante des médiations et négociations assurées par le président du Faso, Blaise Compaoré, dans les affaires de prise d'otages dans la bande sahélo-saharienne. Notre président a montré, ces derniers temps lors de ces négociations qu'il avait un carnet d'adresses et des contacts sûrs avec les islamistes qui écument le désert. Et le problème est qu'avec ce genre d'accointances, parfois, ça devient comme l'histoire du chien qui, pour une raison ou une autre, cherche à mordre ses connaissances. Notre troisième postulat pourrait être qu'AQMI serait tout simplement en train de profiter de la porosité des frontières pour coloniser et étendre son théâtre d'opérations à l'entièreté de la zone désertique du Sahel. Ou alors, la pression et la répression sont si fortes contre eux dans leurs anciens terrains qu'ils ont eu envie de venir prendre un peu d'air frais au Burkina, où ils pensent peut-être pouvoir faire face aux forces de défense et de sécurité. L'un dans l'autre, il faut reconnaître que cette menace des partisans de Ben Laden sonne le glas d'une époque où on croyait ici au Burkina que certaines choses n'arrivaient qu'aux autres. Dans un monde globalisé, le Faso ne peut indéfiniment rester un îlot de tranquillité au moment où les autres sont en train de trimer et de casser de l'islamiste. Cet épisode doit être la sonnerie du tocsin pour des actions conséquentes contre le fantôme, qui est déjà entré au Burkina. Il faut à présent une lutte acharnée et concertée entre nos hommes de tenue mais aussi les populations civiles pour endiguer et bouter les terroristes hors de nos frontières. Parce qu'il est une destination de grands rendez-vous, il serait très dommageable à notre pays de laisser les fondamentalistes musulmans y foutre le bordel. bibo:shortDescription En juillet 2010, les volontaires américains des Peace Corps ont été rappelés d'urgence de Ouahigouya, au Burkina Faso, suite à des renseignements crédibles indiquant qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) prévoyait d'y prendre des Occidentaux en otage. Cet incident, marqué par le mutisme des autorités, a souligné la fin de la perception du Burkina Faso comme un havre de paix face à la menace djihadiste dans la région sahélienne, incitant à une lutte accrue contre le terrorisme. -- o:id 2687 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2687 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Crise politique à Doumbala : les religieux prêchent la concorde dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13828 Boureima Badini dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-04-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000457 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/373 Nouna bibo:content Le climat politique reste délétère dans la commune de Doumbala. Si l'installation du maire Marc Dombwa, élu sous la bannière du CDP le 15 mars 2013 n'a pas encore eu lieu, c'est parce qu'il est contesté par une partie de la population pour n'avoir pas été le candidat proposé par la sous-section du CDP/Doumbala. En rappel, son élection avait été boycottée par nombre de conseillers municipaux. Ceux-ci, aidés des populations de leurs villages, campent sur leur position. Après des élections du 2 décembre 2012, remportées avec brio soit 66 conseillers élus sur 72, le CDP peine donc à faire passer l'évangile de la cohésion sociale pour permettre le fonctionnement de la commune. C'est pourquoi, le jeudi 28 mars 2013, une mission de médiation, constituée de responsables religieux de Nouna s'est rendue à Doumbala afin de concilier les protoganistes. «Nous ne sommes pas venus pour un procès, c'est-à-dire pour savoir qui a raison et qui ne l'a pas. Nous sommes venus demander à chacun au nom de Dieu de mettre de l'eau dans son vin pour le bien-être de la commune», a précisé d'emblée Monseigneur Joseph Sama, évêque du diocèse de Nouna, qui a conduit la délégation. Il avait à ses côtés son vicaire général, Bernard Konaté, El Hadj Sanfo de la communauté musulmane et le pasteur Jacques Coulibaly de l'Alliance chrétienne. Etait invité aux échanges ce matin le camp qui conteste le maire Marc Dombwa. Quand la parole lui est donnée, Godefroi Dakuyo la prit en premier. Il était le candidat proposé par la sous- section du CDP au poste de maire. Il a retracé la situation en ces termes : «Ici à Doumbala depuis le début de la décentralisation, c'est le système de consensus qui a toujours prévalu. C'est par consensus que nous avons désigné en 2006 Aline Dakyo qui a ouvert la mairie ; malheureusement elle a été vite rappelée à Dieu et c'est par le même consensus qu'a été désigner Marc Dombwa pour remplacer la défunte. C'est ainsi qu'il a mené la commune au terme du mandat. Et à l'approche des élections du 2 décembre 2012, les notables du village sont allés le féliciter pour le service rendu et lui ont demandé de céder la place à un autre qui pourrait faire mieux pour le développement de la commune. Il avait promis de donner une réponse, mais ne l'a pas fait (...). Après les élections couplées du 02 décembre et pendant que la sous section du CDP comptait réunir les conseillers pour trouver un consensus autour du candidat à la mairie, le maire sortant (Marc Dombwa) avait déjà rencontré une grande partie des conseillers à l'insu de la sous-section pour leur parler de son intention à rester maire. Il les a alors acquis à sa cause.» C'était le début d'une tension qui allait entacher l'élection du maire. Et voici là les conséquences d'une décentralisation mal cernée : une population divisée. Une marche de protestation aurait eu lieu dans la nuit du 11 mars. Reportée à plusieurs reprises pour craintes de troubles à l'ordre publique, cette élection a finalement eu lieu le 15 mars 2013 seulement en présence des conseillers partisans du maire sortant, qui a été reconduit ce jour par 46 sur 46 présents, les 26 autres conseillers ayant boycotté l'élection. «Les interventions des autorités de la province ont permis que l'élection se tienne. Il a été rapporté aux autorités que Marc Dombwa est menacé de mort. Nous avons alors été pris pour des fauteurs de troubles, et c'est pourquoi nous nous sommes abstenus lors de ce vote. Maintenant ce que nous déplorons, c'est le fait que le maire s'est fait entourer rien que d'analphabètes. Dans le bureau du conseil municipal, il est le seul lettré», a ajouté Godfroi Dakuyo, pour qui une reprise de l'élection s'avère nécessaire. Il a en outre salué cette démarche de médiation tout comme les notables du village qui espèrent qu'un compromis sera trouvé à partir de là. Ils ont aussi démenti l'hypothèse selon laquelle le maire serait menacé de mort. Reprenant la parole, la mission de médiation a insisté sur l'objectif de sa venue, qui est d'appeler la population à l'union, à l'entente et à la cohésion sociale. La délégation a indiqué enfin que la rencontre de ce matin-là était le début d'un processus de réconciliation qui la conduirait ensuite à Konkuikoro, village du maire Marc Dombwa situé à 12 km de Doumbala, où elle rencontrera le camp adverse pour leur apporter le même message afin d'établir le dialogue entre les protagonistes. Affaire donc à suivre. bibo:shortDescription La commune de Doumbala est en proie à une crise politique majeure suite à l'élection contestée du maire Marc Dombwa. Son installation est bloquée car il n'était pas le candidat désigné par la sous-section locale du CDP, rompant avec une tradition de consensus et provoquant le boycott d'une partie des conseillers. Une mission de médiation religieuse a été initiée pour tenter de réconcilier les parties et restaurer la cohésion sociale. -- o:id 2688 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2688 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mouna : mort, à 110 ans, du « marabout de Blaise » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13828 Boureima Badini dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/50 Marabout https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000458 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/373 Nouna https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Il s'appelait Aboubacar Ouédraogo, plus connu sous les noms de grand marabout de Nouna ou encore de «marabout de Blaise». Ce mercredi 26 septembre au petit matin, l'homme a tiré sa révérence à son domicile à l'âge de 110 ans. Une foule nombreuse venue de plusieurs contrées l'a accompagné le même jour à sa dernière demeure qui se tient juste devant la première mosquée qu'il a construite chez lui. Selon des témoignages de proches du défunt, c'est en 1960 qu'Aboubacar Ouédraogo est arrivé à Nouna, après avoir effectué des études maraboutiques au Mali. C'est la même année qu'il aurait fondé le quartier Dardine au secteur 5 de Nouna où il s'évertue à prêcher le message de l'islam ainsi que les bonnes oeuvres que tout être humain doit accomplir. Très vite, ce quartier sera très islamisé et deviendra le point de convergence de plusieurs jeunes de divers horizons venus apprendre la lecture du Coran. C'est dans cet élan qu'il a institutionnalisé, quelques années plus tard dans son quartier, le Mouloud, la commémoration de l'anniversaire du prophète Mahomet ; un événement majeur qui regroupe chaque fois des centaines de fidèles musulmans de notre pays et de pays voisins. Aboubacar Ouédraogo était aussi renommé pour ses consultations maraboutiques très influentes. Ce dernier était même, à en croire certains, le marabout du président Blaise Compaoré ; sans qu'on sache véritablement, ces choses relevant la plupart du temps du secret, quelle est la part de réalité ou de fantasme. En tout cas, des proches du défunt ont annoncé l'arrivée dans les prochains jours d'une délégation officielle à Dardine pour présenter les condoléances. Le grand marabout de Nouna laisse derrière lui plusieurs fils, petits-fils et arrière-petits-fils qui comptent poursuivre son oeuvre. bibo:shortDescription Aboubacar Ouédraogo, le "grand marabout de Nouna" et "marabout de Blaise", est décédé à 110 ans le 26 septembre à Nouna. Arrivé en 1960 après des études au Mali, il a fondé le quartier Dardine, y prêchant l'islam et enseignant le Coran. Il a institutionnalisé le Mouloud, un événement majeur, et était réputé pour ses consultations maraboutiques influentes. Ses nombreux descendants comptent poursuivre son œuvre. -- o:id 2689 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2689 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title L'avènement du prophete de l'Islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76341 Moïse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-05-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000459 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen bibo:content A l'occasion de la fête du Maouloud qui sera célébrée demain par le monde musulman, nous avons reçu de l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina Faso (AEEMB) cet écrit que nous vous proposons. "Le prophète Mohammed (paix et salut de Dieu soient sur lui) est le fils d'Abdallah, fils d'Abdul Mouthalib, fils d'Hâchim, ... fils d'Adnân, ... fils d'Ismaël, fils d'Abraham. C'est le dernier messager des 313 envoyés de la religion de Dieu, le monothéisme.Celui-ci portait le sceau (l'emprunte) de la prophétie et fut investi «Imam des envoyés» par le Maître des cieux et de la terre. Il fut ainsi mentionné par ses paires prophètes, notamment son prédécesseur direct, Jésus, fils de Marie, qui le nomma Consolateur dans la Bible (Jean 14,16) ou Ahmad dans le Coran (s61v6).Que retenir de l'avènement de ce noble messager ? Que fut son miracle le plus évident ?Le contexte de la venue du Prophète Muhammad naquit dans la tribut de Banî Hâchim, à la Mecque, au matin du lundi 9 Rabia-al-awwal, soit le 20 (ou le 22) avril de l'ère grégorienne.C'était à la 40e année du règne de Kisra et d'Anoucharwan, au moment où Romains et Perses, les deux puissances d'alors, se disputaient le contrôle de la péninsule arabique pour ses pistes caravanières.Sur le plan religieux, le monothéisme d'Abraham enseigné ici depuis le 2e millénaire avant Jésus-Christ par Ismaël avait pratiquement disparu. En effet, depuis l'accession au pouvoir d'Amr Ibn Louhay, chef de la tribut Khouzâa, qui fit venir de Syrie la première idole, la Mecque fut inondée d'idoles ; environ 360 idoles étaient entassées autour de la Kaaba.Par ailleurs, le judaïsme fut introduit au Yémen par Asâd Abi Karb. Pendant qu'il commençait à s'étendre et à avoir de l'importance, ses adeptes tombèrent dans l'arrogance et la suffisance. Leur préoccupation première devint le pouvoir et la richesse. Ainsi, par exemple Youssouf Thou Nouwad, fils et successeur de Asad Abi Karb, s'attaqua aux chrétiens de Najrân, ne faisant nulle distinction entre femmes et hommes, enfants et vieillards.En fait, le christianisme avait été introduit par les Abyssiniens et les Romains entre 340 et 378 après Jésus-Christ. Malheureusement, les chrétiens se versèrent dans un certain paganisme au point de confondre Dieu et l'homme. Bref ! C'est celte situation de pagaille entre l'idolâtrie succédant à la religion d'Abraham, le judaïsme devenant arrogant et le christianisme devenant confus, qui prévalait à la Mecque d'avant Muhammad ; Il existe d'ailleurs des signes forts qui rendent mieux compte de cette pagaille.Les événements marquants de l'avènement de MuhammadEn octobre 523 après Jésus-Christ Youssouf Thou Nouwas, chef des juifs du Yémen, mena une campagne abominable contre les chrétiens de Najrân, les contraignant à renier leur fois. Lorsque ceux-ci résistèrent, il les poussa dans le feu du fossé, fauchant ainsi entre 20 000 et 40 000 âmes. Le saint Coran rappelle cet événement dans la sourate n°85 AL-Buruj (les constellations).Cette injustice contre les chrétiens fut à l'origine d'une vengeance des Romains contre l'Arabie. Ils en arrivent à vouloir détruire la Kaaba au profit d'une église construite au Yémen à cet effet ; d'où l'événement de la guerre de l'éléphant. En effet en 571 après Jésus-Christ ? Abraha Ibn Al-Achram, un général éthiopien, mobilise 60 000 soldats, dotés d'éléphants, pour réduire en poussière la Kaaba. Lorsqu'Abdoul Moutalib, le chef de Quoraïch et gardien de la Kaaba, fut avisé de l'avancée des troupes de Abraha, il ordonna simplement à ses concitoyens d'abandonner la ville (La Mecque) et que Dieu saura défendre son édifice (la Kaaba). Ce qui fut fait. A 500 m environ de la Kâaba, Dieu envoya au-dessus des soldats d'Abraha, des oiseaux armés de pierres d'argile qui les «réduisirent en paille mâchée», selon les termes du Coran (sourate Al-Fîl=l'éléphant n°105). C'est environ 55 jours après cet événement que naquit le prophète de l'islam ; c'est pourquoi on dit qu'il est né dans «l'année de l'éléphant».A cette naissance, beaucoup de miracles se produisirent et beaucoup d'autres après. Mais le plus évident et perpétuel fut le Prophète lui-même. En effet, il est venu comme une «Miséricorde pour les mondes», selon les termes du Coran.Mouhammad, une miséricorde pour les mondes. Au moment où les arabes étaient en proie à la barbarie juive d'une part et à la tyrannie chrétienne (romaine) d'autre part, voilà que Mouhammad (psl), le digne de confiance (Al-Amin), vint, en héros, leur offrir la première victoire sur leurs bourreaux. Il leur permit de fonder un empire mondial, allant de l'Asie en Europe en passant par l'Afrique.Pour les milliards de musulmans d'hier, d'aujourd'hui, comme de demain, Mouhammad a apporté la religion de la perfection, la forme parachevée de la Religion de Dieu (Coran. S5V3). Ainsi, par exemple pour eux», une bonne intention vaut une bénédiction, une bonne oeuvre vaut dix à soixante-dix bénédictions ; une mauvaise action a un seul péché et une mauvaise intention, annulée par la suite, vaut une bénédiction» d'après les sentences révélées à Moïse. Ce qui provoqua la curiosité et la jalousie de ce prophète qui parlait avec Dieu. Enfin, pour le reste du monde, Mouhammad(pls) est cette miséricorde qui mit fin aux calamités de Dieu sur terre pour sanctionner les peuples pervers.En effet, des peuples ont été sanctionnés pour avoir osé une seule offense à Dieu : les Thâmud pour avoir tué la «chamelle de Dieu», le peuple de Loth pour avoir commis l'homosexualité...Pourtant aujourd'hui, les crimes les plus ignobles et les bassesses les plus perverses sont produits sur la surface de la terre, mais Dieu retient toujours son châtiment ; c'est là une miséricorde de Dieu pour l'amour de son prophète(psl), pour le reste de l'humanité.Cependant, que les arrogants, les ignorants, les injustes et les criminels ne n'y méprennent point ; Dieu est tellement juste qu'il ne saura encourager l'impunité. Chacun répondra très prochainement de ses agissements.Puisse Allah accorder plus de miséricorde au monde, aux musulmans, aux frères et soeurs des hommes intègres, à cette occasion. bibo:shortDescription Ce texte de l'AEEMB célèbre le Prophète Muhammad, dernier messager de Dieu, né à La Mecque en 571 AD. Il décrit le contexte pré-islamique marqué par le déclin religieux (idolâtrie, judaïsme arrogant, christianisme confus) et des conflits, incluant la persécution des chrétiens et la "Guerre de l'Éléphant". Le Prophète est présenté comme une "miséricorde pour les mondes" qui a parachevé la religion monothéiste et dont la présence retient les châtiments divins sur l'humanité. -- o:id 2690 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2690 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le pèlerinage à la Mecque : signification et importance pour le musulman dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-01-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000460 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis quelques jours, des centaines et des milliers de musulmans venant de tous les 4 coins du monde débarquent à La Mecque pour le pèlerinage 2003. Au Burkina Faso, ils sont cette année encore, plusieurs centaines de candidats au pèlerinage qui s'apprêtent à se rendre en Arabie Saoudite afin d'accomplir ce rituel. A la veille de cet important événement, nous nous proposons ici de nous pencher sur la signification et l'importance de cette pratique pour le musulman. Devant être serviteur de Dieu par excellence, le musulman, après avoir rendu un culte à Dieu, doit s'apprêter pour un autre. N'est-ce pas que sa vocation essentielle sur terre est d'être adorateur de Dieu ?A ce propos, il écrit dans le saint Coran : «Je n'ai créé les djins (génies) et les hommes que pour qu'ils m'adorent. Je ne cherche pas d'eux une subsistance ; et ne veux pas qu'ils me nourrissent.En vérité, c'est Allah le grand pourvoyeur, le détenteur de la force, l'inébranlable». S.51V.56.Ainsi, deux mois après le mois de Ramadan, des musulmans ont à accomplir un autre culte de l'islam appelé hadj.Le mot hadj signifie le pèlerinage musulman qui se déroule exclusivement à La Mecque, chaque année, pendant les dix premiers jours du mois lunaire de Zul-Hidja (12e mois lunaire). Etant l'un des cinq piliers de l'islam, le hadj a été prescrit dans le saint Coran à travers le verset suivant : «Dieu a prescrit aux humains par déférence envers lui de se rendre au pèlerinage au temple sacré pour celui qui en a les moyens» S2 V97.Le musulman qui a accompli qui a accompli le hadj prend le surnom de «el hadj» ou «hadja» c'est-à-dire celui ou celle qui a accompli le hadj. Contrairement à ce que pense une certaine opinion, le mot «el hadj» n'a jamais signifié «étranger». Seulement, les pèlerins sont également surnommés «Douyoufou Rahmane» ou étranger de Dieu» ou les «invités de Dieu». A la différence des autres piliers de l'islam, le hadj n'est obligatoire qu'une seule fois dans la vie du musulman, et n'incombe qu'à celui qui a les moyens (capacité financière et physique). Le hadj étant un culte, il doit être envisagé avec des moyens licites (Halal) et dans une intention pure c'est-à-dire exclusivement pour l'amour de Dieu. C'est cela qui permet au pèlerin d'atteindre l'objectif du hadj qui est la purification de l'âme du croyant de ses péchés afin qu'il redevienne comme un nouveau-né.En effet le prophète a dit : «Quiconque accomplit le hadj et s'abstient de toute obscénité et libertinage, sort de ses péchés net comme le jour de sa naissance» rapporté par Boukhari et Muslim. Le hadj n'a donc d'autre finalité que la piété qui rapproche l'homme de Dieu. Il rapproche également l'homme de son semblable au-delà des différences liées à la couleur de la peau, à la langue et aux conditions socio-économiques. En brisant toutes ces «barrières», le hadj réalise une fraternisation à l'échelle mondiale, l'unité et l'égalité de l'espèce adamique devant Allah le Seigneur de l'univers. Pour réussir le hadj, le musulman doit le préparer en acquérant de l'agent licite et en jouissant d'une bonne santé. De même qu'il doit apprendre les règles de la prière, il doit apprendre les rites du hadj afin de les accomplir correctement.Le hadj est l'un des projets les plus importants de la vie du musulman. Dès lors que les moyens le permettent, il doit se hâter d'aller l'accomplir sans attendre la vieillesse car les moyens dont il dispose aujourd'hui, la santé et la vie elle-même peuvent se perdre. Le hadj n'appauvrit jamais le croyant. Bien au contraire, car Dieu récompense les bienfaits au centuple ici-bas ou dans la vie future. Le prophète a dit : «le hadj agréé par Dieu n'a d'autre récompense que le paradis».Aux heureux candidats au hadj 2003, qu'Allah vous accorde un accueille béni dans le territoire sacré et un retour paisible après votre «nouvelle naissance». bibo:shortDescription Le texte explique le pèlerinage musulman (Hajj) à La Mecque, l'un des cinq piliers de l'islam. Obligatoire une seule fois dans la vie pour ceux qui en ont les moyens financiers et physiques, le Hajj vise la purification des péchés du croyant et la promotion de la fraternité et de l'égalité mondiales entre musulmans. Il doit être accompli avec des moyens licites et une intention pure, promettant d'immenses récompenses spirituelles. -- o:id 2691 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2691 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les « bannis » de la Oumma à L'Obs dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/920 Abass Nabi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/750 Radio Al Fajir https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/946 Aboubacar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-12-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000461 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Dans la missive du 7 décembre 2018, Tipoko l'Intrigante faisait cas d'une ‘'Fatwa de la CMBF contre trois fidèles''. Les mis en cause entendent user de leur droit de réponse dans les lignes qui suivent en dénonçant «une série de sanctions abusives et inappropriées ». Monsieur le Directeur de publication, en application des articles 82 et suivants de la loi n°057-2015 CNT du 04 septembre 2015 portant régime juridique de la presse écrite au Burkina Faso, nous avons l'honneur de vous soumettre ces quelques lignes en guise de droit de réponse aux informations que vous avez publiées à l'intention de vos lecteurs à la page n°6 sous la célèbre rubrique «Une Lettre pour Laye» dans votre édition du vendredi 07 décembre 2018. Vous avez relayé une série de sanctions abusives et inappropriées qui ont été prises par le frère El hadj Abdoul Rasmané Sana en sa qualité de président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) contre des frères membres du Bureau exécutif permanent (BEP). Ces sanctions résultent d'un profond malaise géré en interne depuis quelques mois. De ce fait, votre publication nous donne l'opportunité de compléter votre information à l'intention de votre lectorat ainsi qu'à celle des membres et sympathisants de la Communauté musulmane du Burkina Faso. En effet, depuis près de dix-sept (17) mois, le BEP ne s'estpas réuni alors que nos statuts disposent qu'il doit se réunir une fois dans le mois. Dans l'intervalle et bien avant, le président administre notre communauté en s'appuyant sur quelques-uns de ses membres acquis à sa cause ou soumis à un conflit d'intérêt. Cette situation met en léthargie notre exécutif. Le président prend d'importantes décisions sans se référer au BEP. Il se trouve que certaines décisions sont prises sans observer les prescriptions minimales de nos statuts et ou portent atteinte à la cohésion, aux intérêts matériels et moraux de notre communauté. Toutes nos tentatives de normalisation de la situation sont demeurées vaines. La toute dernière réunion qu'il a bien voulu concéder le 02 décembre 2018 s'est terminée sans conclusion. Aujourd'hui, la majorité des 45 comités provinciaux de la CMBF et plusieurs membres du BEP contestent sa gouvernance et ne veulent plus de lui à la tête de la Communauté musulmane du Burkina Faso. Ceux qui ont osé le lui exprimer clairement à cette réunion du 02 décembre 2018 sont tous sanctionnés. Ceux qui ont osé le lui faire comprendre avant cette réunion du 02 décembre sur ces manquements graves sont tous sanctionnés. Ceux des membres du BEP que le président considère comme des contestataires ne sont plus impliqués dans la mise en œuvre des activités du BEP, victimes d'insultes et de calomnies. A ce jour, trois membres du bureau ont reçu un avertissement, trois autres, une suspension. Ces sanctions sont toutes en infraction des articles 50 et suivants de notre règlement intérieur qui disposent que tout cas d'indiscipline doit être examiné par un conseil de discipline qui écoute d'abord le mis en cause avant de proposer à l'instance immédiatement supérieure la sanction de l'intéressé. Aucune des personnes sanctionnées n'a eu l'opportunité de s'expliquer devant ce conseil de discipline. Ces sanctions sont donc contraires à nos statuts ; par conséquent nulles et de nul effet. Seul le BEP peut délibérer et prononcer la suspension d'un membre. Le président peut seulement mettre aux voix une proposition de sanction à une réunion mensuelle du BEP qui, après examen, l'adopte. Ensuite, l'instance immédiatement supérieure du BEP qu'est I'Assemblée générale de la communauté musulmane se prononce définitivement. Autrement dit, si le président le veut, il propose les sanctions à la toute prochaine réunion du BEP. Si les sanctions proposées sont adoptées par une majorité des membres présents, elles sont validées; mais restent des sanctions provisoires. Ensuite, obligation lui est faite de convoquer un congrès extraordinaire pour valider ces propositions de sanctions dans les six mois. Chaque membre du BEP dispose des mêmes droits que le président El hadj Abdourasmane Sana. Chaque membre peut aussi soumettre aux votes une suspension du président El hadj Abdourasmane Sana. Si la proposition obtient la majorité des voix, alors la voie est ouverte pour la tenue d'un congrès extraordinaire pour examiner toutes les sanctions proposées pour validation par cette instance. En conclusion, à l'étape où nous sommes, plus rien ne devrait s'opposer à la tenue d'un congrès extraordinaire pour examiner les propositions de sanctions du président contre les membres du bureau et probablement une proposition de sanctions contre le président El hadj Abdourasmane Sana. Cette proposition sera introduite par des membres du BEP contestataires des sanctions abusives et inappropriées prises par le président. Elle est motivée, entre autres, par: des prises de nombreuses décisions unilatérales sans se référer au BEP ; les sanctions prises en infraction aux statuts et au règlement intérieur, des propos diffamatoires contre des membres du BEP dans son émission en direct sur les antennes de la radio AI Fadjiri le 24 octobre 2018, l'intoxication des fidèles membres de la CMBF des organes déconcentrés sur le territoire national.   Qu'Allah soubhanna wa taala nous guide sur le droit chemin et bénisse la Communauté musulmane du Burkina Faso. Au nom des membres du Bureau exécutif permanent contestant les décisions arbitraires du président de la Communauté musulmane du Burkina Faso et par délégation : Ouagadougou, le 11 décembre 2018 Ont signé : les personnes mises en cause, toutes membres du BEP, sanctionnées par le président du BEP Le 3e vice-président du BEP de la CMBF : El hadj Moussa Semdé Le 9e vice-président : El hadj Aboubacar Kouanda Le Commissaire général à la logistique : El hadj Nabi Abasse bibo:shortDescription Trois membres du Bureau exécutif permanent (BEP) de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) exercent leur droit de réponse suite à des sanctions jugées abusives et inappropriées, prononcées par le président de la CMBF, El hadj Abdoul Rasmané Sana. Ils dénoncent une gouvernance unilatérale, le non-respect des statuts internes (notamment l'absence de réunions du BEP et de conseil de discipline), et l'illégalité de ces sanctions. Les signataires appellent à un congrès extraordinaire pour examiner toutes les propositions de sanctions, y compris celles visant le président, afin de restaurer la conformité statutaire et la cohésion. -- o:id 2692 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2692 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une Lettre pour Laye dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/920 Abass Nabi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/946 Aboubacar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-12-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000462 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 Grande Mosquée de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Cher Wambi, [...] A présent, cher Wambi, je t'invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l'Intrigante. - Par lettre du 4 décembre 2018, le président de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El hadj Abdoul Rasmané Sana, informait trois membres  de la structure de leur suspension, jusqu'à nouvel ordre, de toutes les instances et de toutes les activités de ladite communauté. Il s'agit de Boubacar Kouanda pour avoir : - Recruté et introduit au sein de la grande mosquée de Ouagadougou dans la matinée du 2 décembre des individus aux fins de créer des troubles pendant la réunion extraordinaire prévue ce jour ; - Tenu des propos discourtois à l'endroit du président et de certains membres du bureau exécutif permanent pendant la même réunion ; - Proféré des menaces de mort lors de cette même rencontre. D'Abass Nabi pour avoir : - Tenu des propos discourtois à l'endroit du président du bureau exécutif permanent pendant la réunion extraordinaire du 2 décembre 2018 ; - Exprimé le refus catégorique de se soumettre à toute décision du bureau exécutif permanent tant que l'actuel président le dirigera. De Moussa Semdé pour avoir : Porté préjudice à l'image de la communauté musulmane, car, ayant effectué, au cours du premier trimestre de l'année 2018, des sorties dans les provinces et des rencontres de désinformation avec les responsables des bureaux provinciaux sans un accord préalable ni du président ni d'une instance de la communauté musulmane du Burkina Faso. [...] Ainsi va  la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé bibo:shortDescription Le 4 décembre 2018, le président de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El hadj Abdoul Rasmané Sana, a suspendu trois membres : Boubacar Kouanda, Abass Nabi et Moussa Semdé. Les motifs incluent la création de troubles, des propos discourtois et des menaces de mort lors d'une réunion le 2 décembre 2018, le refus de se soumettre aux décisions du bureau exécutif, ainsi que des actions de désinformation non autorisées ayant porté préjudice à l'image de la CMBF. -- o:id 2693 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2693 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Musulmans du Burkina : pas de fédération restrictive dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/608 Ahloul Faïda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/660 Coordination des Associations Islamiques de l'Ouest https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/637 Comité d'Appel à l'Islam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/705 Organisation Culturelle pour le Développement Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-10-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000463 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76322 Dioulassoba bibo:content La création d'une Fédération nationale des associations islamiques est à saluer. Mais elle exige l'implication sans exclusion aucune de toutes les coordinations islamiques du pays. A travers cette adresse aux dirigeants fondateurs du projet de fédération des associations islamiques du Burkina, la coordination des associations islamiques de l'Ouest exige sa participation à la naissance de ladite fédération en gestation à Ouagadougou. Nous, responsables et représentants des associations ci-dessous désignées :- Communauté musulmane, région de l'Ouest- CERFI, comité régional de l'Ouest- CIB, région de l'Ouest- AMSI (Ançar Dine) bureau national- CAI, bureau régional Bobo- OCDIS, bureau régional- AIUD/TPM, bureau national- UMEFA, bureau régional- FIH, bureau régional- Coordination des femmes de Bobo- Ahloul Faidat, bureau régional- Collectif, bureau régional. Réunis au sein de la Coordination des associations islamiques de l'Ouest ce jour 11 octobre 2003 à Dioulassoba, avons constaté avec surprise et regret par voie de presse qu'une fédération des associations islamiques du Burkina est en gestation à Ouaga et ce depuis deux ans au moins.- Qu'un comité de rédaction des textes fédérateurs travaille depuis plus d'un an pour leur mise à jour ;- que le 10 août 2003, une première conférence de presse a été donnée chez El hadj Omar Kanazoé sur ladite fédération ;- que depuis cette date un comité d'organisation pour la tenue d'un congrès est déjà installé et s'affaire activement pour ce faire ;- que tout ce qui précède a été fait et continue de se faire sans l'information à plus forte raison l'implication d'un quelconque responsable de la région de l'Ouest à notre connaissance ;- que malgré tout, certains responsables de la coordination ont entrepris des démarches officieuses pour faire rectifier le tir mais sans succès jusque-là ;- qu'au vu de tous ces éléments précités la coordination demande très officiellement son implication pleine et entière dans la préparation dudit congrès;- pour ce faire, elle souhaite recevoir les documents relatifs au projet de fédération par le canal de la communauté musulmane de l'Ouest afin de lui permettre d'apporter sa modeste contribution pour une véritable unité des musulmans du Burkina. Si le vœu ainsi exprimé n'était pas pris en compte, la coordination décline à l'avance sa participation au 1er congrès de fédération des associations islamiques du Burkina, pour ne pas cautionner une cause dont elle ignore les motivations réelles et pour aussi répondre à l'injonction d'Allah le Tout-Puissant, nous citons :Au nom de Dieu clément et miséricordieux"Ceux qui ont répondu à l'appel de leur Seigneur, qui ont pratiqué scrupuleusement la prière, ceux dont toutes les décisions naissent de leur consultation mutuelle et qui dépensent (au service de Dieu) de ce que nous leur avons accordé" S42 V38. Bobo-Dioulasso, le 11/10/2003 Ont signé : Communauté musulmane : El hadj Sanogo Amadou CIB : El hadj Zonou Mamadou CAI : El hadj Sanou Ibrahim Ahloul Faidat : El hadj Mourtala Mohamed FIH : Sanou Bakary UMEFA : N'Gneme Idriss CERFI : El hadj Soura Daouda AMSI : Djiré Moustapha AIUD/TPM : El hadj Ouattara Lamoussa OCDIS : Demé Adama Coordination des femmes : Adja Demé Orokia Collectif : Coulibaly Ibrahim bibo:shortDescription La Coordination des associations islamiques de l'Ouest (Burkina Faso) salue la création d'une fédération nationale, mais déplore d'avoir été exclue du processus de gestation de deux ans. Elle exige officiellement sa pleine implication dans la préparation du congrès fondateur et l'accès aux documents du projet. À défaut, elle déclinera sa participation, refusant de cautionner une initiative menée sans consultation de toutes les parties prenantes. -- o:id 2694 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2694 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Newton à l'épreuve du poids de la CENI dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13246 Alain Saint Robespierre dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1140 Newton Ahmed Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/896 Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76297 Médias dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-07-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000464 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Oui, « il arrive un temps pour tout ». Il a beau être un représentant de la communauté musulmane au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), c'est par ces paroles de l'Ecclésiaste que Newton Ahmed Barry a titré son « Façon de voir » dans l'édition du 25 juillet de L'Evénement, bimensuel dont il était jusque-là le rédacteur en chef. Oui dont il était le red-chef, puisque cet éditorial du jour est en fait un adieu du journaliste à ses lecteurs. Pour la bien-pensance islamique, ce titre, inspiré des Ecritures saintes catholiques, constitue un « péché » supplémentaire commis par le mandataire de la Umma auprès de la CENI. C'est que ce choix a d'abord donné lieu, ces derniers jours, à une espèce de polémique pour ne pas dire de querelles de minarets entre le mouvement sunnite, si ce n'est une partie de cette chapelle, récusant l'intéressé, et d'autres courants religieux musulmans, tels l'AEEMB et le CERFI qui lui ont apporté leur blanc-seing. Pour certaines ouailles de Mohamed, Newton Ahmed Barry, élu hier président de la CENI (lire page 4), n'a ni le pantalon suffisamment court ni la barbe (qu'il ne porte jamais) assez fournie pour être le représentant de la Umma dans l'institution en charge de l'organisation des élections. Il n'est pas jusqu'à son surnom, Newton, qui ne soit jugé peu catholique pour un musulman. C'est dommage que pour un poste d'une telle haute responsabilité on en soit encore là à tenir compte de critères confessionnels, occasionnant des débats inter et intra-religieux. Cette sorte de présidence tournante entre protestants, catholiques et musulmans dans un Etat pourtant laïc n'est-elle pas la preuve de balbutiements dans la marche vers l'érection d'une véritable nation ? On espère qu'un jour viendra où on ne tiendra compte que de critères objectifs, comme la compétence, le savoir-faire et les capacités managériales, et non plus l'appartenance religieuse pour tenir les rênes d'une institution hautement républicaine telle la CENI. De ce point de vue, on ne voit pas en quoi notre confrère Newton est moins méritant qu'un autre pour occuper ce strapontin. N'avait-il pas caressé le rêve, fort légitime, d'assumer la charge, combien délicate, de la présidence de la Transition avant que le collège électoral n'en dispose autrement ? Ce désappointement, vécu comme une blessure narcissique, serait le ressort de l'acharnement du journaliste contre les autorités d'alors. Vrai ou faux ? Pour sûr, ce n'est ni le bagage intellectuel ni l'expérience qui lui feront défaut dans sa nouvelle fonction. Il faut reconnaître qu'il fait partie de ceux, nombreux, qui ont contribué au processus de maturation démocratique de notre pays. On se rappelle que quand il était journaliste présentateur à la Télé nationale, Newton n'a pas hésité à claquer la porte après l'assassinat de Norbert Zongo pour aller tenter de sauver L'Indépendant ou ce qui en restait, avant de créer L'Evénement avec son alter ego, Germain Bitiou Nama. Du reste, la CENI n'est pas une maison étrangère à celui qui vient d'y poser ses pénates. Il y a une vingtaine d'années, avant que la structure ne devienne indépendante, il a fait partie de sa Commission médias. C'est vrai qu'aujourd'hui, l'ingénierie électorale a beaucoup évolué, pour autant NAB ne met pas les pieds en terres inconnues. Pour le reste, ce n'est peut-être qu'une question d'opportunité, d'ambition personnelle ou de calculs politiques. Mais peut-on raisonnablement lui en tenir grief? Cependant comme tant d'autres de nos confrères qui sont passés de l'autre côté du micro, entre pontifier à la tête d'une rédaction, sur un plateau de télévision ou à travers les réseaux sociaux, donnant des leçons à tout vent comme nous autres journalistes savons si bien le faire, et savoir participer directement à la gestion de la chose publique, il y a un grand fossé que le talent ne suffit pas à combler. Maintenant qu'il a abandonné la plume du livre de bord pour le compas de la navigation, le nouveau capitaine de la CENI doit savoir que le tracé du fleuve est parsemé de nombreux écueils. Le moindre écart sur la voie de la bonne gouvernance qu'il n'a cessé de défendre hier dans ses éditos ne lui sera pas pardonné. Il est bien payé pour savoir ce que c'est que le devoir d'ingratitude des journalistes. bibo:shortDescription Newton Ahmed Barry, représentant de la communauté musulmane, a été nommé président de la CENI, déclenchant des controverses religieuses sur son adéquation au poste en raison de son profil laïque. L'article critique l'importance accordée aux critères confessionnels dans un État laïc, plaidant pour la compétence. Il met en avant le parcours journalistique et l'expérience de Barry, tout en soulignant les défis de sa nouvelle fonction. -- o:id 2695 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2695 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Associations islamiques du Burkina : une seule voix, un seul "muezzin" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/179 Congrès FAIB (2005) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-12-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000465 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76338 Stade du 4-août bibo:content Les 16, 17 et 18 décembre prochains, Ouagadougou abritera le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso. Le comité national d'organisation de ladite rencontre a animé à cet effet une conférence de presse le 14 décembre 2005...au domicile du président de la Communauté musulmane, El Hadj Oumarou Kanazoé, pour donner l'état des préparatifs. Il se tiendra les 16, 17 et 18 décembre prochains à Ouagadougou, le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB). L'état des préparatifs de cet événement a été fait par le comité d'organisation du congrès le 14 décembre au cours d'une conférence de presse au domicile du président de la Communauté musulmane, El hadj Oumarou Kanazoé. C'est après la « fatiha », comme il se doit à une rencontre de musulmans, et le mot de bienvenue du maître des lieux, que le porte-parole du comité d'organisation, El hadj Souleymane Compaoré, a livré sa déclaration liminaire. L'idée d'une fédération des organisations islamiques du Burkina, selon ce dernier, a commencé à germer depuis 2000. Les initiateurs sont des associations et des personnalités du monde islamique de notre pays, soucieuses de la cohésion au sein de la communauté des musulmans du Burkina. Il s'agit de la Communauté musulmane, de la Tidjania, du mouvement sunnite, du CERFI, de l'AEMB, de l'Ittihad islami. Tout est parti, a dit le porte-parole du comité d'organisation du congrès, du constat du nombre sans cesse croissant des structures associatives se réclamant de l'islam. Face donc à cette situation, le groupe d'initiative a estimé qu'il était temps d'essayer de créer un regroupement de toutes ces associations pour assurer : un meilleur rayonnement et une meilleure implantation de l'islam au Burkina, la solidarité et l'unité d'action des associations islamiques, la désignation d' un porte-parole unique et pour toucher les musulmans et pour le reste du monde. C'est ainsi qu'il a été créé un comité réunissant des représentants de toutes les associations ci-dessus citées. Des précautions pour éviter la zizanie Composé de 14 membres, ce comité a eu, depuis 2002, à faire l'état des lieux de l'islam au Burkina en explorant les origines de la religion dans notre pays, les réalités de l'époque, les figures de proue, les obstacles que les pionniers ont rencontrés au fil des ans, L'objectif étant de trouver le type de structure correspondant non seulement au mieux aux préoccupations des musulmans burkinabè, mais aussi à l'environnement politique et social en cours dans notre pays. D'où l'idée d'une fédération ouverte à toute association islamique, légalement reconnue dans notre pays, sans distinction de taille, d'âge ou de lieu d'implantation. Même la doyenne des organisations islamiques, entendez par là la Communauté musulmane que préside El hadj Oumarou Kanazoé, y sera traitée sur le même pied qu'une structure villageoise. Tous les facteurs potentiels de division des musulmans et des associations ont été diagnostiqués par le comité de réflexion et des mesures préventives ont été prises à cet effet. C'est ainsi que dans cet esprit, il est proscrit au sein de la structure qui sera portée sur les fonts baptismaux le 18 décembre prochain la compétition pour le leadership ou la recherche de position sociale. L'élection n'est pas le premier mode de désignation des responsables, mais le consensus, qui, du reste, a été à la base de la rédaction des textes qui régiront la fédération. Un collège électoral est chargé de choisir les membres de l'équipe dirigeante de l'organisation. Le congrès, préparé par 9 associations nationales et soutenu financièrement par El hadj Oumarou Kanazoé, faut-il rappeler, s'ouvrira le samedi 17 décembre 2005 à partir de 9 heures à la maison du Peuple, et la clôture interviendra le lendemain dimanche au stade du 4-Août à 16 heures. A la date de la présente conférence de presse, 110 associations (à raison de 3 représentants chacune) ont annoncé leur intention de prendre part à cette rencontre. Le thème retenu est « Cohésion des musulmans pour le rayonnement de l'islam et le progrès de la nation ». Et à en croire l'orateur du jour, El hadj Compaoré, le succès de cette fédération, au-delà du monde musulman, profitera à toute la nation, car elle entend aussi participer activement au développement du pays à l'image d'autres organisations religieuses sur notre territoire bibo:shortDescription Le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) s'est tenu à Ouagadougou les 16, 17 et 18 décembre 2005. Cet événement visait à regrouper les nombreuses associations islamiques du pays pour renforcer la cohésion, l'unité d'action et le rayonnement de l'islam, tout en contribuant au développement national. La fédération est conçue pour être inclusive, traitant toutes les structures sur un pied d'égalité et privilégiant le consensus pour éviter les divisions. -- o:id 2696 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2696 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Maouloud 2018 : « Nous sommes de plus en plus musulmans sans l'islam » (Dr Aboubacar Doukouré, guide spirituel) dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/899 Paul Kaba Thieba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-11-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000466 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'Institut Al Elmi franco-arabe, sis au quartier Hamdalaye à Ouagadougou, a vibré au rythme de cantiques religieux, de récitation du Coran et de prêches, dans la nuit du 19 au 20 novembre 2018. Des fidèles, de tous horizons, y ont accouru pour célébrer le Maouloud ou la naissance du prophète de l'islam, le modèle le plus achevé du musulman. Le responsable de l'association Ittihad Islami du Burkina, le Dr Aboubacar Doukouré, a saisi cette occasion pour rappeler aux mahométanes et aux mahométans qui a été le prophète Mohammed. Quelle a été sa mission ? Quels sont ses enseignements pour un monde débarrassé de violence et de comportements aux antipodes du vivre-ensemble ? Pour le Mufti, «nous sommes de plus en plus musulmans sans l'islam» d'où un appel à revenir ou à redoubler d'efforts dans l'adoration d'Allah. L'Institut Al Elmi franco-arabe n'a pu contenir ses ‘'élèves'' dans la nuit du 19 au 20 novembre 2018, en marge de la célébration du Maouloud ou naissance du prophète Mahommed. L'enceinte a été inondée dans ses moindres centimètres carrés par des fidèles venus des quatre coins de Ouagadougou, des villes du pays et d'au-delà des frontières. Ils étaient vêtus de boubous blancs ou en tailleur ordinaire avec des chapelets dans leurs mains qu'ils ne cessaient d'égrener. Deux projecteurs sont mis à contribution afin de permettre aux fidèles les plus éloignés d'avoir une vue sur l'aire où sont installés des autorités administratives, des députés, des coutumiers, des représentants d'autres confessions religieuses, entre autres. La récitation des cantiques vont bon train en attendant l'arrivée de l'organisateur en chef, le cheik Aboubacar Doukouré, dont le domicile est à quelques pas de l'Institut «Le Savoir» (Al Elmi, en arabe). Dès 23h, le guide spirituel échange des amabilités avec ses invités de marque, des accolades par-ci, des bras en l'air par-là, pour saluer l'assistance à la manière des chefs d'Etat au moment des bains de foule. Mais ici, pas de politique, c'est une veillée de prêche pour célébrer l'anniversaire du prophète de l'islam, né à la Mecque vers 570 après Jésus Christ et mort à Médine en 632. Le dernier des messagers est issu de l'union entre Abdullah ibn Abdil-Mouttalib et Amina bint Wahb. Après une brève lecture du Coran, en lever de rideau, le Mufti a rappelé à ses coreligionnaires que la personne célébrée a été envoyée en mission ; celle qui consiste à demander à l'humanité d'adorer Dieu, de faire du bien et d'éviter le mal, d'aider les pauvres, d'instaurer la paix, la justice sociale pour tout le monde, de vivre heureux. «L'islam que nous a enseigné le prophète Mohammed n'a jamais dit de vivre dans la violence, le sang et les troubles. C'est plutôt l'entente, la collaboration, car les gens se complètent », a souligné le Dr Aboubacar Doukouré pour qui il y a une nécessité de rappeler instamment «le vrai message de l'islam aux fidèles pour qu'ils comprennent et pratiquent au mieux cette religion». Il fait allusion aux turbulences que connaît le monde entier ainsi qu'aux agissements d'individus se réclamant de l'islam mais aux penchants funestes. «Le Burkina Faso ne fait pas exception à cela, mais l'arme du croyant, c'est la prière. Il y a des moments dans la nuit où les prières et les vœux sont exaucés, c'est le dernier tiers de la nuit. Après les prêches, à partir de 4h du matin, nous lirons tout le Saint-Coran avant de demander à l'assistance d'avoir de bonnes intentions pour nous-mêmes, nos familles et notre pays», a expliqué le cheik, convaincu que dans «ce monde fou, sorti par milliers, il y a des pieux, voire des saints» dont les supplications produiront les effets escomptés. Il a invité les fidèles à revenir ou à redoubler d'effort dans l'adoration d'Allah, «car de nos jours, nous sommes de plus en plus musulmans sans l'islam. L'islam nous enseigne d'aimer Dieu et son prophète plus que tout au monde. Mais est-ce que nous sommes dans cette dynamique ? Est-ce que nous sommes prêts à mettre nos obligations religieuses et notre obéissance au Seigneur devant nos intérêts personnels ? Beaucoup d'entre nous préfèrent les conversations avec les amis sur Whatsapp que d'aller accomplir la prière », a-t-il dit. Il s'est aussi exprimé sur des vices dont le musulman doit se départir (orgueil, jalousie, calomnie, hypocrisie, médisance) comme l'a enseigné le dernier messager. Le gouvernement burkinabè par la voix du ministre en charge du culte, Siméon Sawadogo, lui, a transmis à l'assistance les salutations et les remerciements du chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et du Premier ministre,  Paul Kaba Thiéba. «A un moment donné, nos autorités avaient demandé à toutes les confessions religieuses de faire des prières pour le pays. Cela a été fait, il y a eu des doua, des demandes de protection pour le pays, nous avons la certitude qu'ils ont été exaucés et grâce à vous, nous allons redresser la barre de telle sorte que le Burkina demeure débout et fier», a indiqué le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation qui n'a pas manqué de louer les efforts du guide spirituel pour la promotion du vrai islam. Aboubacar Dermé bibo:shortDescription Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2018, l'Institut Al Elmi franco-arabe de Ouagadougou a accueilli une célébration massive du Maouloud (naissance du prophète Mohammed). Le Dr Aboubacar Doukouré a rappelé la mission du Prophète, axée sur la paix, la justice et l'adoration d'Allah, tout en exhortant les fidèles à revenir à un islam authentique et à prier pour le Burkina Faso face aux turbulences. Des représentants du gouvernement burkinabè étaient également présents pour saluer l'initiative. -- o:id 2697 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2697 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : Salmane, le bébé ladji burkinabè dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73316 Salmane ben Abdelaziz Al Saoud https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-10-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000467 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13837 Chine bibo:content Au petit matin du 22 août 2018, la famille Ouédraogo résidant dans le quartier Bendogo, à Ouagadougou, s'est agrandie avec la naissance d'un nourrisson. L'événement heureux a eu lieu à des milliers de kilomètres du Burkina Faso, précisément à Mina1, un lieu désertique situé à environ 5 km à l'est de La Mecque, en Arabie saoudite. Alors qu'elle y était pour effectuer le 5e pilier de l'islam, Sahadatou Ouédraogo ne s'attendait pas à la venue au monde de son enfant ; Salmane dont la naissance en ces lieux ne lui confère pas pour autant le titre de el hadj. Les raisons : il n'a pas accompli les rites et n'est pas pubère. Néanmoins, les autorités saoudiennes l'ont chéri dès ses premiers cris en le couvrant de cadeaux. Mardi 9 octobre 2018 au quartier Bendogo à Ouagadougou. Sayouba Ouédraogo est devant sa villa de type R+1, toujours en chantier à en juger par les quelques ouvriers qui s'activent au niveau supérieur du bâtiment. Vêtu d'un basin blanc, de babouches noires, le commerçant de profession se tient à proximité de deux véhicules. «Est-ce bien cette personne que je viens de contacter il y a une dizaine de minutes ?» me suis-je demandé. Je ne tarderai pas à le savoir : il suffisait, en effet, de recomposer le numéro mobile de l'intéressé pour le voir approcher le combiné de son appareil à l'oreille. «Ok, c'est donc vous ! Venez, j'ai déjà parlé de votre projet de reportage à madame, elle vous attend », déclare l'heureux père de Salmane. Son épouse, Sahadatou Ouédraogo, elle, est aux petits soins pour l'homonyme du roi d'Arabie saoudite. La ménagère, drapée d'un voile qui laisse apparaître son visage, confie d'emblée qu'elle a convolé en justes noces avec l'élu de son cœur en l'an 2000. En avril de l'année courante, elle a soufflé 36 bougies et était déjà mère de 4 enfants, soit trois filles et un garçon. Bien qu'elle fût enceinte, son époux décide de la faire partir au pèlerinage à La Mecque. «Dans l'état où je me trouvais, j'ai eu peur. J'en ai discuté avec mon mari en vue d'y renoncer, mais il a réussi à me convaincre. Il m'a fait savoir que le responsable de l'agence où il m'a inscrite a dit qu'il n'y avait pas de problème que j'y aille», indique-t-elle. Dame Ouédraogo sera davantage rassurée le jour où elle s'est rendue à la formation initiée par ladite agence (Al Bayane) au profit des candidates et candidats au Hadj. «A la formation, j'ai vu d'autres femmes enceintes, c'est ce qui m'a encouragée. De plus, d'après l'échographie, je devais accoucher en fin septembre, donc à mon retour de La Mecque », explique-t-elle. Mais Allah en a décidé autrement. Sahadatou a quitté Ouagadougou le 9 août et a fait, selon ses propos, un bon voyage aux  lieux saints de l'islam. Mieux, elle a accompli les différents rites prescrits aux fidèles dans l'observation de ce pilier de la religion musulmane, fussent-ils pénibles par moments. C'est d'ailleurs au lendemain d'un périple laborieux qu'elle a donné naissance à son 5e enfant, déjouant les pronostics des disciples d'Hippocrate : «Après la station sur le mont Arafat2, le 20 août, on devait se rendre à Mouzdalifa pour y passer la nuit et ensuite aller à Djamarat pour jeter les cailloux (ndlr : pont Djamarat, le lieu du rituel de la lapidation des stèles de Satan). A Mouzdalifa, nous avons dit au chauffeur de nous rapprocher de Djamarat. Il a refusé de le faire parce que les voitures étaient nombreuses, les files longues si bien qu'on ne pouvait plus avancer. Les gens sont descendus pour marcher. C'est à une vingtaine de kilomètres et c'était une zone montagneuse. J'ai suivi, mais j'étais obligée de m'arrêter par moments à cause de la fatigue. Grâce à Dieu, j'ai pu me rendre à Djamarat, j'ai sacrifié au rituel avant de me reposer. Le retour à Mina n'a pas non plus été simple, c'était le sauve-qui-peut, les gens se cherchaient. Ceux que je suivais sont partis sans moi alors que je ne connaissais pas le chemin. Je faisais désormais attention aux tenues des pèlerins, et quand je voyais un compatriote je le reconnaissais et je faisais des efforts pour le suivre. Certains finissaient par m'abandonner, vu que mon rythme était très lent. J'ai vu d'autres qui se sont égarés comme moi, nous nous sommes renseignés au fur et à mesure et avons finalement vu un monsieur qui accompagnait de vieilles personnes. Lui, il savait où se trouvait la tente des Burkinabè à Mina, c'est avec lui que nous sommes rentrés ». «C'est dans la nuit que les contractions ont commencé » A l'issue de ce parcours du combattant, Dame Ouédraogo a regagné ses pénates, mais la nuit du 21 août sera mouvementée. «C'est dans la nuit que les contractions ont commencé et le lendemain vers 7h, j'ai accouché. Après la naissance du bébé, les autorités saoudiennes qui s'occupent du déroulement du hadj m'ont conduite dans une salle, elles ont pris l'enfant pour des séances de photo. Elles étaient très contentes que j'aie été la première femme à accoucher à Mina, après la station sur le mont Arafat, et ont dit que c'est un honneur et une bénédiction pour eux. Elles ont proposé de lui trouver un nom. J'ai contacté mon mari qui n'a pas trouvé d'inconvénient à cela. Elles ont décidé de l'appeler Salmane comme le roi (Ndlr : Salmane Ben Abdelaziz al Saoud », raconte-t-elle. C'est grâce à la traduction du chef de l'agence de voyage qui l'a amenée au pèlerinage que Sahadatou a compris les propos des autorités saoudiennes, elle qui ne comprend ni l'arabe ni l'anglais. Au-delà de ces moments chaleureux, des personnes qu'elle ne connaît ni d'Aden ni d'Eve sont accourues voir Salmane, dont la photo figurait déjà dans des canards du royaume. Le petit Ouédraogo bénéficiera aussi de couches, de lingettes avant de regagner La Mecque à bord d'une voiture particulière. «Une fois à La Mecque, le chef d'agence m'a dit encore que nos hôtes veulent organiser le 7e jour de la naissance du bébé, qu'ils ont parlé encore de cadeaux. Ils sont venus me chercher en véhicule, il y avait au moins trois voitures qui composaient le cortège. Nous étions une vingtaine de personnes, dont le consul adjoint du Burkina, le président du comité d'organisation du hadj, que j'ai pu reconnaître. Arrivés, nous avons été installés dans une salle d'attente avant d'être conduits dans une autre où se trouvaient déjà des femmes toutes voilées en noir et la personne responsable de l'organisation du hadj. Il a manifesté leur joie, surtout que ma famille a accepté le nom Salmane. Les cadeaux en ces lieux étaient composés de parfum, de savon, d'habits, de nounous et d'une enveloppe financière », énumère Sahadatou qui a été ébahie par ce geste tout en se demandant si les deux autres femmes qui ont accouché le lendemain ont bénéficié de la même attention qu'elle. En effet, le 23 août, toujours à Mina, une Algérienne et une Ghanéenne donnaient aussi la vie. Interrogé sur le contenu de l'enveloppe financière, la ménagère, appuyée par son époux, sera peu bavarde : « Que ce soit des dinars ou pas, vous n'aurez pas une idée du montant». Outre les présents, Salmane pourra accomplir les rites du pèlerinage dès qu'il sera pubère, avec une prise en charge totale. «Est-ce qu'il a été couvert d'or, comme cela se susurrait ? ». «Non, nous n'avons pas eu d'or mais nous avons tout entendu suite à la naissance de l'enfant», venait de dire de nouveau le chef de famille, originaire de Bana à Manga. Et de confier qu'il a renoncé à entreprendre les démarches pour l'obtention de la nationalité saoudienne à son dernier-né à cause de la distance et des procédures y afférentes. Le commerçant, qui effectue des voyages en Chine en vue d'en rapporter du matériel électro-ménager, s'est contenté de demander à Allah beaucoup santé et de baraka3 pour être toujours aux petits soins de sa famille.  Aboubacar Dermé (1)            Mina est connue pour son rôle incontournable dans les rites du pèlerinage. Des tentes y sont dressées pour accueillir les millions de pèlerins. Le 24 septembre 2015, un grave accident a occasionné la mort d'environ 1100 personnes. (2)                        La station ou l'arrêt sur le mont Arafat est l'élément obligatoire du hadj ; cela veut dire que manquer cette étape au moment prescrit frappe le pèlerinage de nullité. «Le hadj, c'est Arafat », a renseigné un hadith du Prophète. Bénédiction, protection  divine, chance bibo:shortDescription En août 2018, Sahadatou Ouédraogo, une Burkinabé enceinte, a donné naissance à son cinquième enfant, Salmane, à Mina, en Arabie saoudite, pendant le pèlerinage du Hadj. L'accouchement inattendu est survenu après une étape particulièrement éprouvante des rites. Les autorités saoudiennes ont célébré cette naissance, la considérant comme un honneur, et ont couvert le nouveau-né de cadeaux, le nommant Salmane en référence au roi. La famille a ensuite décidé de ne pas demander la nationalité saoudienne pour l'enfant. -- o:id 2698 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2698 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Confidences du Week-End : l'islam se met au TIC dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60 NTIC et islam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-05-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000468 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré bibo:content De jeunes Burkinabè lanceront bientôt un nouveau service sur le mobile. Il s'agit de permettre aux abonnés des trois réseaux de consulter par SMS des services sur l'islam. Les offres vont de la consultation de versets de sourates à l'obtention de références islamiques sur certains sujets ou thèmes. Par exemple : connaître les trois jours de jeûne du mois ou bien connaître le hadith du jour. Ce service est payant selon ses promoteurs. bibo:shortDescription De jeunes Burkinabè lanceront un nouveau service mobile par SMS dédié à l'islam. Ce service payant permettra aux abonnés des trois réseaux de consulter des versets coraniques et d'obtenir des références islamiques sur divers sujets, tels que les jours de jeûne ou le hadith du jour. -- o:id 2699 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2699 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une lettre pour Laye : finies, nos guerres picrocholines dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 Maurice Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23606 Alassane Ouattara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27883 Assemblées de Dieu https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-01-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000469 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/400 Tenkodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Cher Wambi, Ce n'est plus une nouvelle, puisque déjà déflorée par le dernier Conseil des ministres, dont le compte-rendu t'a, certainement, été répercuté par l'instituteur du village, qui a parcouru les dernières livraisons de la presse burkinabè. L'on peut, en effet, s'en féliciter ; c'est désormais la lune de miel entre le Burkina Faso et le Mali. Le différend frontalier qui nous avait valu ces guerres pricocholines de 1974 et de 1986 vient de connaître son dénouement avec l'exécution du bornage de cette fameuse frontière sur 1003 km. C'est la bonne nouvelle annoncée au Conseil par le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), relayée ci-après par un communiqué de presse émanant de son cabinet : "Les travaux de bornage de la frontière Burkina-Mali, longue de 1303 kilomètres, viennent de prendre fin. Les deux pays ont décidé à cet effet d'organiser une cérémonie de pose symbolique d'une borne-frontière marquant la fin des travaux de bornage le vendredi 29 janvier 2010 à 9 heures à Hérémakono (frontière Burkina-Mali). La cérémonie sera présidée par les ministres burkinabè et malien en charge des questions de frontière, Clément P. Sawadogo, et le général Kafougounan Koné. Cette rencontre entre autorités burkinabè et maliennes est une occasion pour magnifier l'excellence des relations d'amitié et de coopération qui unissent nos deux Etats et nos deux peuples sous la clairvoyante instigation des présidents Blaise Compaoré et Amadou Toumani Touré. En effet, depuis la nuit des temps, les peuples burkinabè et malien ont toujours entretenu des liens indissolubles d'amitié et de fraternité, forgés par l'histoire, la géographie, la culture et les échanges multiples et multiformes. Le Burkina et le Mali, outre la matérialisation de leurs frontières, entendent faire de l'intégration de proximité un axe central de la coopération". Eh bien, cher cousin, la hache de guerre ainsi enterrée, que souhaiter aux deux peuples si ce n'est la consécration de la fraternité et de la paix pour un monde meilleur ? A jamais, espérons-le, les armes se sont désormais tues pour que se lève le soleil de l'intégration sous-régionale. Cher Wambi, te souviens-tu de cette fatwa gouvernementale contre des travailleurs du ministère des Affaires étrangères par suite d'une marche jugée illégale ? Le dossier était en justice, et le tribunal a donné raison aux agents sanctionnés, et sommé l'Etat de lever les mesures disciplinaires. De quoi s'agit-il exactement ? Le mardi 10 avril 2007, de 9 h à 11h30 mn, les travailleurs du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, à l'appel de leur syndicat, le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE), avaient organisé une marche en vue d'appuyer les revendications qu'ils auraient soumises depuis 2006 à leur ministère de tutelle. Cette marche a été mal accueillie par le gouvernement qui a, lors du Conseil des ministres du 23 mai 2007, annoncé comme mesures : "un avertissement avec maintien à leur poste de trente-cinq agents s'étant repentis ; un blâme avec reversement au ministère de la Fonction publique pour redéploiement dans d'autres administrations de cent cinq agents fautifs et qui persistent dans une attitude de défiance à l'égard de l'Administration". Comme justification de ces mesures, le Conseil des ministres a invoqué les raisons suivantes : "l'une des missions du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale est de promouvoir l'image de marque du Burkina Faso à l'extérieur. Ainsi les agents chargés de la mise en œuvre de la politique extérieure du pays se voient-ils assigner la charge d'assurer le rayonnement international de notre pays. Les participants aux manifestations de rue du 10 avril 2007 ont manqué aux règles administratives et à l'éthique du corps de la diplomatie, et cela jette un discrédit sur l'ensemble des composantes de la diplomatie burkinabè tout en constituant une faille d'une extrême gravité". Se sentant victime d'une injustice, le SMAE a esté en justice. Défendu par les cabinets de Me Appolinaire J. Kyelem de Tambèla et de Me Prosper Farama, le Syndicat a eu raison de l'Etat. Le tribunal a annulé la décision n° 2007-0085/MFPRE/SG/DGFP/DPE du 1er juin 2007 du ministère de la Fonction publique, portant mise à disposition pour violation de la loi, et cinquante et une (51) décisions d'avertissement et cinquante-quatre (54) décisions de blâmes infligées à la même période pour violation de la procédure administrative. L'Etat burkinabè, représenté par Me Antoinette Ouédraogo, a deux mois pour faire appel. A défaut, la décision judiciaire sera exécutoire. Oui, cher cousin, le Burkina Faso est reconnu pays d'équilibre et de mesure, où cohabitent tant et tant de religions, d'ethnies, dans la paix et la solidarité. Et quand on voit ce qui se passe ailleurs dans ce domaine, on ne peut que prier Wendé, Dieu, Allah, God pour qu'il en soit toujours ainsi chez nous. C'est certainement dans cet esprit que le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, par la lettre ci-après, vient de s'adresser au maire de la ville de Bobo-Dioulasso, à propos de certains prêches dans certaines mosquées de la périphérie de la ville. En voici le contenu : Monsieur le maire, "Il m'est revenu que certains imams des mosquées périphériques de la ville de Bobo-Dioulasso se livreraient à des prêches déviants lors des prières de vendredi. En effet, il semblerait que ces prêches dénonceraient le brassage entre les religions et le partage des repas lors des fêtes entre les enfants musulmans et ceux de confessions religieuses différentes. Aussi, par la présente, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour sensibiliser les chargés de prêches dans les mosquées. Je vous prie d'agréer, Monsieur le maire, l'expression de ma considération distinguée". Pour le Gouverneur et par délégation Le Secrétaire général Joachim Somda Administrateur civil Chevalier de l'Ordre national Le Musée de Manéga, cher Wambi, tout le monde connaît ; puisque c'est l'un des sites touristiques les plus visités de la région de Ouagadougou, sinon du pays tout entier. A ce qu'on dit, c'est l'un des plus grands musées prisés de notre sous-région, pour ne pas dire de l'Afrique. Enfin, c'est l'œuvre, comme on sait, de Me Titinga Frédéric Pacéré, qu'on n'a plus besoin de présenter. L'homme y a consacré et son énergie, et ses ressources financières, comme personne d'autre ne l'a déjà fait dans notre pays au bénéfice de notre culture. Pour perpétuer son œuvre et lui insuffler un plus grand rayonnement, deux associations viennent d'être créées :  l'"Association Amis du Musée de Manéga" ;  et l'Association "Membres bienfaiteurs du Musée de Manéga". Pourront être membres de la première Association des nationaux comme des non-nationaux, à condition de verser une cotisation annuelle allant de 500 F, pour les paysans, à 10 000 F pour les fonctionnaires, opérateurs économiques, en passant par les étudiants (5 000 F), les travailleurs (7 500 F). Pour les non-nationaux, la cotisation annuelle est de 25 000 F. Quant aux bienfaiteurs, ils se répartissent en quatre catégories : A) 660 000 F/an ; B) De 330 000 F à 660 000 F/an C) De 195 500 F à 330 000 F/an ; D) De 131 000 F à 196 000 F/an. Pour en savoir davantage, bien vouloir consulter le site web http://www.musée-manega.bf Nul doute que tu seras des premiers à t'y souscrire, cher cousin, comme le ferait d'ailleurs Tipoko l'Intrigante, dont je t'ouvre le Carnet secret : n Alassane Dramane Ouattara (ADO), le leader du RDR, était à Ouagadougou la semaine dernière. Il y a séjourné du 17 au 21 janvier. On le devine aisément, il a eu des entretiens avec le président du Faso et facilitateur du dialogue interivoirien. Ces derniers jours, la polémique autour de la crédibilité de la CENI au sujet des 425 000 inscrits litigieux, les sorties des jeunes patriotes, bref, les différents couacs qui ont émaillé le processus électoral, ont sans doute été au cœur des échanges ADO/Blaise Compaoré. Avant de quitter le Burkina Faso, ADO a rendu une visite de courtoisie au Moogh-Naaba Baongho.  Le vent du jubilé des 75 ans de la cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception, prévu en 2011 a soufflé sur l'Eglise famille de Ouagadougou. En effet, on peut voir déjà des bulletins de souscription en faveur de la rénovation de l'édifice ; des meubles et des ornements liturgiques dans la perspective de l'heureux événement. "Pour qu'elle soit et plus forte ! et plus belle ! Dans l'attente de l'édification d'une nouvelle cathédrale, qui est prévue, à ce qu'on dit, sur la route de Saponé".  Le 43e Conseil général de la plus grande communauté protestante de notre pays, en l'occurrence les Assemblées de Dieu (A/D), tenu la semaine dernière, a apporté du nouveau : en effet, le 23 janvier 2010, le bureau national a été renouvelé au 3/4 ; le fait notable est assurément le départ du pasteur Pawendtaoré Ouédraogo, qui dirige la communauté depuis 1985. Il a passé le témoin au pasteur Michel Ouédraogo, fils du premier président des A/D, Philippe Ouédraogo, élu en 1951 après les missionnaires blancs. On note également le départ du vice-président, le pasteur Jean Charles Ouédraogo, et celui du secrétaire général, le pasteur Samuel Yaméogo, l'ancien président de la CENI. A ce que l'on dit, les sortis, avec à leur tête le révérend pasteur Pawendtaoré Ouédraogo, se seraient volontairement retirés, en ne faisant pas acte de candidature, pour céder la place à une nouvelle génération. Les propos de ce dernier, dans le magazine Flamme, sont édifiants : "Il y a un temps pour tout. Je ne suis qu'un ouvrier, un chaînon dans la chaîne. Il y a 25 ans que je suis élu comme président par les pasteurs. Il est temps que je m'arrête. D'autres peuvent prendre ma place et travailler avec succès par vos prières et l'aide du Saint-Esprit, je continuerai à servir le Seigneur avec les forces qui me restent".  "Nul n'a le droit d'être heureux tout seul". Ainsi disait Raoul Follereau, celui-là dont la seule évocation du nom suffit à ramener la joie dans le cœur des lépreux. La lèpre, cette maladie qui, en dépit de la lutte engagée contre elle, continue de faire des victimes au sein de nos populations : au moins 500 nouveaux cas dépistés par an. Et pourtant, on peut en guérir sans mutilations ni séquelles pour peu que le diagnostic soit précocement établi. C'est pour rappeler aux uns et aux autres ces principes que l'association burkinabè Raoul Follereau commémore, ce dimanche 31 janvier, à l'instar de celles d'autres pays, la 57e journée mondiale des lépreux. Une occasion pour rappeler que le traitement est gratuit et que nous devons tous faire preuve de charité et d'amour à l'endroit de tous ceux qui souffrent.  Un événement coutumier, le doa de fin de lecture du Saint- Coran à l'Institut Aorèma/Songkiibsé, au secteur 19 de la capitale (Nonsin). Ce sera cette fois le dimanche 31 janvier 2010 à partir de 8 heures. Au programme : lecture de passages du Coran par d'éminents professeurs, séances de bénédiction, animation culturelle et surtout, point focal, remise d'attestations aux méritants. Comme parrain de la manifestation, Cheick Adama Aorèma Ouédraogo a choisi son homonyme El Hadj Adama Kindo, le P-DG de SOMIKA.  Du rififi dans l'air avec cette affaire qui oppose d'ex-pensionnaires d'une association de protection des enfants à leur premier responsable. Les premiers cités, qui ont déjà été l'objet de menaces et d'intimidations, auraient décidé de ne plus se laisser faire. Et ils auraient même déjà sollicité les services d'un conseil, aidés en cela par des partenaires internationaux. Le bras de fer aura-t-il lieu ? Ou lui préférera-t-on un règlement à l'amiable ? En tout cas, bien des milieux bruissent de ce dossier inqualifiable. Attendons donc de voir.  A Béré, dans le Zoundwéogo, la commission en charge du lotissement serait aujourd'hui montrée du doigt, depuis que, le 10 novembre 2009, trois conseillers municipaux et un membre du Comité villageois de développement (CVD) ont porté plainte contre elle pour mauvaise gestion des parcelles. A cet effet, une correspondance confidentielle a été adressée au ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), laquelle troublerait le sommeil de certains leaders politiques locaux. Malgré tout, le silence de l'autorité reste des plus éloquents. Par ailleurs, pendant que l'on parle de lotissement, que devient celui de Katabtenga dans la commune de Pabré au Kadiogo, où plusieurs candidats s'étaient vu réclamer une contribution de 75 000 F CFA depuis juin 2007 ! Et depuis aussi, personne au bout du fil pour éclairer ces malheureux souscripteurs. Tout de même !  Ce week-end, Matiacoali, à une centaine de kilomètres de Fada N'Gourma, connaîtra une effervescence particulière. En effet, cette commune rurale fête le cinquantenaire de son école publique, et les organisateurs entendent donner à l'événement un cachet particulier. La cérémonie, placée sous la présidence du ministre Odile Bonkoungou du MEBA, est parrainée par le député Idrissa Tandamba. Ce sera l'occasion idoine de faire un grand ban pour l'Association de développement du département de Matiacoali, que dirigeait Lompo Moali qui, grâce à l'appui financier de la Coopération Suisse, a réussi à normaliser cette école en la dotant de six classes (il n'y en avait que trois avant). Parler de cette école, c'est jeter aussi un regard rétrospectif sur certains fils de la région, qui se sont battus pour que cette école voit le jour ou qui, par la qualité de leur enseignement, y ont laissé des traces indélébiles. Entre autres, citons Thiombiano Y. Victor, ancien inspecteur général des affaires administratives, ancien ministre ; Diallo Oumarou Michel, instituteur de la coloniale qui se consacrera peu après à la politique pour devenir conseiller territorial, sénateur de la Communauté puis député jusqu'à la chute de Maurice Yaméogo en 1966 ; n'oublions pas cet autre élu du peuple que fut Moyenga Pierre, député RDA de la IIIe République dans cette contrée. Et ce serait un crime de lèse-majesté que d'omettre des noms d'enseignants méritants tels Coulibaly Bakindé, dit "dans l'ombre" ; Lompo Badja ; Thiombiano André Damouadgou, etc. Evidemment, aucun d'eux n'est en vie à ce jour, mais certainement que dans les discours un hommage leur sera rendu.  Ce samedi, 30 janvier 2010, le siège du Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTAB), sis place Naaba-Koom à Ouagadougou, refusera du monde. Rendez-vous y est en effet donné par la Fédération nationale des taximen et des travailleurs du secteur des transports pour débattre des angoisses liées à la visite technique, à l'assurance ; aux lieux de stationnement ; au contrôle de police ; et au renouvellement des parcs de taxis.  Comme il est de coutume, chaque année et selon les recommandations de la tradition, le chef du canton de Kokologho, Son Excellence Naaba Kaôngo, organise sa fête coutumière, encore appelée "Basga", en symbiose avec la population. Pour cette année 2010, les manifestations se dérouleront le samedi 30 janvier. Les rites coutumiers et les réjouissances populaires commenceront à 14h. Aussi Naaba Kaôngo invite-t-il les ressortissants, amis et connaissances de Kokologo à prendre part aux manifestations et réjouissances marquant cet événement, qui est à sa quatorzième édition.  C'est à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, que se tiendront les premières journées parlementaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de l'année 2010. "Mécanismes de concertation entre les députés, les structures du parti et les élus locaux pour une synergie d'action" ; c'est le thème choisi pour l'événement, qui aura lieu les 18, 19 et 20 février 2010. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé. L'Observateur Paalga bibo:shortDescription Ce texte présente plusieurs actualités du Burkina Faso. Il annonce la finalisation du bornage de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali, marquant la fin d'un différend historique et le renforcement de leur coopération. Le document rapporte également l'annulation par la justice de sanctions disciplinaires infligées à des agents du ministère des Affaires étrangères suite à une marche. D'autres sujets abordés incluent des préoccupations concernant des prêches religieux "déviants" à Bobo-Dioulasso, la création d'associations pour soutenir le Musée de Manéga, et des changements de leadership au sein de l'Église des Assemblées de Dieu. -- o:id 2700 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2700 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une Lettre pour Laye : les chiens aboient, Faure passe dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/871 Bénéwendé Stanislas Sankara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 Faure Gnassingbé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/910 Tertius Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/670 Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/808 Union africaine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27883 Assemblées de Dieu https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-03-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000470 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/318 Gaoua https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/383 Pô https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/539 Mauritanie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60499 Guinée-Bissau https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76320 Boucle du Mouhoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/275 Allemagne bibo:content Jeudi 19 mars 2009. Cher Wambi, Pas de trêve qui vaille pour les acteurs du monde rural. Ainsi pourrait-on, en effet, interpréter les dernières précipitations pluviométriques enregistrées en ce mois de mars dans diverses stations de notre pays. Et selon des sources proches du service Exploitation de la météorologie de l'ASECNA, si des traces ont été notées les 17 et 18 mars à Ouagadougou-aéro, à la même période, Pô et Gaoua auront enregistré respectivement 0,1 mm et 9,5 mm d'eau. Deuxièmes du genre en l'espace d'un mois au Pays des hommes intègres en cette mi-saison, ces précipitations précoces, à en croire les derniers sages de la cité, seraient des signes prémonitoires d'abondance et de bonne campagne agricole. Maintenant, cher cousin, la question est de savoir si le Dieu du ciel et de la terre nous accompagnera dans ces si beaux rêves. Aux lendemains de la Journée nationale du paysan (JNP), célébrée en fanfare à Koudougou le week-end dernier, après les funérailles et nabasga qui auront rythmé la vie quotidienne au village, retour dans les champs où le devoir nous attend. C'est connu de tous, la terre ne ment pas, pour peu qu'on lui fasse entière confiance. Mais ici, dans la cité, le champ politique semble occupé, chaque jour que Dieu fait, par les protagonistes de la présidentielle 2010. Nous n'y sommes pas encore, certes, mais il est des signes qui ne trompent. Point de doute, en tout cas, que le locataire du palais de Kosyam sera, une nouvelle fois, sur la ligne du départ, à en juger par ce rappel des troupes entrepris tant au niveau du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qu'à celui de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), alors que ceux d'en face semblent encore sommeiller. Et oui, cher Wambi, tu me demandes ce que devient l'honorable député Etienne Traoré ? Comme toi, en effet, j'avais hâte depuis sa démission du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) de savoir dans quelle mouvance se dessinerait désormais son avenir politique. Longue fut mon attente, mais à l'heure où les choses sérieuses s'annoncent, j'apprends que l'élu du Mouhoun réunira ses cadres ce samedi, à partir de 16 h 00, à son domicile, à l'effet de plancher sur le futur congrès constitutif de son parti. Que nous réserve-t-il donc, l'indomptable Etienne Traoré ? Si, jusque-là, la dénomination de ce nouveau parti reste dans le secret des dieux, il revient de plus en plus que ces cadres, disciples d'Etienne, pourraient se recruter dans les rangs de tous ces déçus et mécontents du moule politique du professeur Joseph Ki-Zerbo. Un parti de plus donc qui ne fera que renforcer l'émiettement de l'opposition burkinabè qui, jadis phare de la démocratie africaine, fait aujourd'hui de ses inconstances et de ses incohérences la force tranquille de cet adversaire commun qu'elle combat vainement depuis un quart de siècle. Cher Wambi, les nouvelles qui me parviennent du Centre-Nord, précisément de la province du Bam, ne sont pas du tout bonnes. La raison, cette localité a perdu un de ses fils et pas des moindres, le député Ambroise Sawadogo, décédé le 18 mars dernier à Abidjan où il avait été évacué pour des soins. Le regretté, tu t'en souviens, qui était le premier suppléant sur la liste CDP au Bam, avait rejoint l'Assemblée nationale suite à la nomination de son titulaire, Yssouf Ouédraogo, l'ex-ministre des Affaires étrangères, à un poste international. En attendant de savoir plus sur les circonstances de sa disparition, laisse-moi te dire que la dernière fois que je l'ai vu, c'était lors des journées du groupe parlementaire CDP le 27 février 2009. En attendant ses obsèques, d'ores et déjà, ils sont nombreux à se poser des questions sur la façon dont va se passer la suppléance d'Ambroise Sawadogo à l'hémicycle. En tout cas, la situation est complexe, étant donné que le parti n'a eu qu'un seul député sur les deux dans la province, le deuxième étant de l'ADF/RDA. A moins donc que Yssouf Ouédraogo ne revienne occuper son fauteuil, ou qu'on ne modifie les textes, il n'y aura pas d'autre choix que d'organiser une élection partielle. Hélas, cher cousin ! mille fois hélas, notre continent vient ainsi de renouer avec le cycle infernal des coups d'Etat. Adieu donc aux urnes en Mauritanie, en Guinée-Conakry, en Guinée-Bissau, à Madagascar, où la Constitution vient d'être violée par la grande muette. Pauvre Afrique ! Tu l'auras déjà appris, cher Wambi, le putsch le plus lent de l'histoire se sera donc joué sur la scène malgache, où le président Marc Ravalomanana a souffert le calvaire, deux mois durant, face aux ouailles de l'ancien maire de Tananarive, Andry Rajoelina, avant d'être contraint à la démission par la force des armes. Aussi le jeune Andry, à 34 ans, est-il parvenu à ses fins, mais la crise n'appartient pour autant pas au passé, tant le pays reste divisé. Et c'est là que notre ancien ministre des Affaires étrangères, Ablassé Ouédraogo, envoyé par l'Union africaine comme médiateur, devrait faire jouer ses talents de négociateur et de conciliateur. Cela y va de son honneur, pour qui sait que notre Ablassé est en mission chez ses beaux-parents. Mais pour l'observateur de la scène politique malgache, le gendre n'y pouvait vraiment rien, s'agissant d'éviter le clash ou d'aider le tout nouvel ancien président à conserver son fauteuil, qu'il a, d'ailleurs, lui aussi conquis par la rue. Mission délicate donc pour Ablassé Ouédraogo qui devra travailler à l'avènement de la renaissance démocratique sur la Grande Ile. A cœur vaillant, rien d'impossible ! Cher Wambi, Simonville a donc abrité, le mardi 17 mars dernier, la 13e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). A quelques exceptions près, tous nos gouvernants ont répondu présent au rendez-vous burkinabè. Comme il fallait s'y attendre, Faure Gnassingbé, le premier Togolais, aura ravi la vedette à tous. Non pas par sa contribution aux travaux de la conférence, mais par ses traditionnelles retrouvailles avec ses potentiels électeurs de demain, la forte communauté togolaise, venue passer la nuit à l'aéroport international de Ouagadougou-Taamsê le 17 mars, pas seulement pour attendre le décollage de son avion, mais surtout pour recevoir, chacun, sa part de la manne présidentielle. Combien de millions de nos francs le jeune et richissime milliardaire président togolais a-t-il lâché cette fois-ci comme aumône ? Mystère et boule de gomme, tant la litanies des chiffres n'est pas près de finir, pour peu qu'on vienne du nord ou du sud du Togo. Pour sûr, les moins méritants s'en seraient tirés avec un billet de 5 000 FCFA. Mais quand est-ce que, bon Dieu, nos gouvernants se feront la leçon que l'argent du contribuable ne doit être constamment jeté au vent ? En attendant, cher cousin, les chiens aboient et Faure passe, mais, désormais les partenaires au développement et les chantres de la bonne gouvernance ouvriront l'œil, et le bon, sur la destination finale de leurs subventions dans ce contexte de crise financière généralisée. Retour tout de même au Faso, où les mouettes commencent à voler bas au-dessus de la nationale de la chance, la majestueuse Loterie nationale burkinabè (LONAB). Mais rendons à César ce qui est à César avant de traquer ce lièvre bien gras levé par le Journal du Jeudi (JJ) dans son édition n°913 du 19 au 25 mars. « Suite au différend qui l'oppose depuis 2002 à 78 de ses ex-agents dépouilleurs du PMUB, écrit en effet le Dromadaire, la nationale des jeux viendrait de voir ses comptes bancaires saisis. Depuis le 13 février 2009, la LONAB n'aurait plus de compte. Ses liquidités seraient gardées maintenant dans des coffres forts. Quel coup pour l'image de cette société à caractère stratégique ! Pour 141 166 422 FCFA, imagine-t-on le préjudice qu'on fait vivre à la maison et à ses partenaires ? » En effet, cher cousin, le Journal du Jeudi n'a point tort de s'interroger et de s'inquiéter. Et, voulant en savoir davantage, je me suis laissé dire que la LONAB aurait été condamnée à payer, plutôt, quelque 700 millions de FCFA à ses anciens travailleurs. En attendant que des voix autorisées éclairent ma lanterne sur cette affaire, ils sont nombreux aujourd'hui, les travailleurs qui ragent de devoir percevoir leur salaire désormais au billetage. Pourtant, le cheval galope toujours à merveille sur la rue de la chance. Qu'y a-t-il dans la maison alors ? Va-t-on vers l'américanisation de nos lycées et collèges ? Question opportune, cher cousin, au moment où dans la capitale burkinabè les esprits restent marqués par ce drame survenu le 16 mars 2009 au lycée Newton-Descartes. Comment l'élève Martial Soubeiga (17 ans) a-t-il pu s'approprier l'arme avec laquelle il a abattu son camarade Corneille Tapsoba (19 ans) ? La justice ne s'y est pas encore prononcée, cher Wambi, mais il importe déjà d'interpeller ces parents d'élèves qui, sciemment ou inconsciemment, n'ont aucun regard sur ces armes de chasse ou de protection rapprochée qu'ils abandonnent à domicile. Mais à quoi s'attendre quand, dans un pays, chacun se croit obligé de se doter d'un revolver ou d'un pistolet, comme si les multiples drames survenus ces dernières années dans la cité n'ont pas porté leçon ? Il est plus que temps que l'on tire la sonnette d'alarme si nous redoutons la contagion des meurtres en séries enregistrés ces derniers jours aux Etats-Unis d'Amérique, en Allemagne. A bon entendeur, salut. Et maintenant que je m'en vais t'ouvrir le carnet secret de Tipoko l'Intrigante, cher cousin, prends ton bâton de pèlerin et informe tout le village de l'imminence d'une grève du pain dans les prochains jours sur toute l'étendue du territoire national. C'est ce que nous révèle, en tout cas, ce préavis adressé par le Syndicat national des cafetiers du Burkina (SYNCAF) au président de l'Union nationale des fondateurs de boulangeries du Faso (UNFBF). Mais lis plutôt : « Monsieur le président, Nous avons l'honneur de venir par cette présente, suite à notre correspondance du 23/02/2009, toujours dans le souci de privilégier le dialogue,discuter pour trouver une solution. Nous avons fini par constater que nos revendications n'ont pas été prises au sérieux par votre refus de dialoguer avec notre bureau, et les deux points d'accord, à savoir le paiement des commissions du 1er au 10 de chaque mois y compris matin et soir et le respect des commis comptoir envers les clients, n'ont pas été respectés. Par conséquent, les vendeurs de café et de pain de la ville de Ouagadougou ont décidé de vous notifier une fois de plus un arrêt de vente du pain allant du 26 au 27 mars 2009 inclus pour exiger : 1°) 30% des ristournes pour les revendeurs ; 2°) le paiement des commissions du 1er au 10 de chaque mois y compris matin et soir ; 3°) le respect des commis comptoir envers les clients. Monsieur le président, nous restons toujours disponible au dialogue pour parvenir à une solution définitive ». Le président Werem Sidi Boureima  Prévue initialement pour le 26 mars à venir, la conférence de presse du Conseil burkinabè des agences de gardiennage (CBAG) serait reportée au 31 mars, conjoncture nationale oblige : on se rappelle que c'est ce même 26 mars que le Premier ministre, Tertius Zongo, prononcera devant l'Assemblée nationale son discours sur l'état de la nation. Le 31 mars, il s'agira pour le CBAG de répondre à de nombreuses préoccupations des hommes de médias, entre autres, sur les salaires des vigiles, leur déclaration à la CNSS, leur compétence et leurs prétendues acquinttances avec des malfrats. Osons seulement espérer que la montagne n'accouchera pas d'une souris.  Week-end de raout politique que celui du 21 au 22 mars 2009 : d'abord, les sankaristes tiendront leur congrès sous la houlette de Me Bénéwendé Sankara. Ce sera à la Maison du Peuple. Au même moment à Dédougou, le commissaire régional du CDP du Mouhoun, Dieudonné Maurice Bonanet, sonnera le cor pour rassembler ses troupes en vue de la tenue de la Convention régionale de la boucle du Mouhoun. L'ouverture de ce jamboree régional est prévue pour le 21 mars 2009 à 10 heures au centre Alfred-Diban de Dédougou.  Bonne nouvelle pour les fidèles des Assemblées de Dieu de la capitale, qui célébreront ce samedi le mariage du Pasteur Boureima Freeman Compaoré. Rendez-vous donc à l'Eglise apostolique de la Patte-d'Oie à partir de 15h00 où se déroulera l'heureux événement.  La BIB est en pleine restructuration, depuis son rachat par le Groupe UBA. S es nouveaux responsables, soucieux de mener au mieux cette restructuration, travaillent d'arrache pied à servir et à satisfaire sa clientèle et la population burkinabè. Aussi, la BIB a marqué un grand coup lors du FESPACO, par une campagne de communication forte et distinctive ; démonstration, en avant-première de ce qui se prépare dans ses coulisses. Pour cette campagne, elle s'est attaché les services d'une structure spécialisée en marketing et communication, qui a su valoriser la maison sous différents angles : l'innovation, le développement, la qualité des services, le dynamisme, etc. La BIB donnera rendez-vous très bientôt à la presse, afin de mieux présenter son nouveau visage.  Bark Wendé ! Ainsi exprime sa reconnaissance, au Seigneur et aux mânes des ancêtres pour les bienfaits reçus au cours de l'année écoulée, le Kamsôog Naaba Sanem, ministre de Sa Majesté le Moogho Naaba Bâogho, qui célèbre sa coutumière fête du Basga ce samedi 21 mars 2009. Aussi t'invite-t-il à partager avec lui le repas fraternel qu'il offre dans son palais, à Kamsôoghen (secteur 6) à partir de 13h00.  Nommé ambassadeur de la paix en 2008, Cheick Adama Aorèma Ouédraogo est surtout connu dans le domaine de l'humanitaire. En effet, dans plusieurs localités du Burkina, il a implanté des établissements scolaires fréquentés en grande partie par des enfants démunis ou issus de parents en difficulté (orphelins, parents handicapés, etc.). Parce qu'il est bien apprécié surtout à Nonsin (secteur 19 de Ouagadougou) où il a un institut qui porte son nom, beaucoup se sont étonnés de ne pas le voir durant le Mouloud. Certains avaient même avancé qu'il se sentait un peu mal. Une rumeur qui est battue en brèche depuis le mardi 17 mars, date à laquelle il est rentré d'un périple qui l'avait conduit en Libye et en Mauritanie. Dans ces deux pays, Cheick Aorèma a eu des échanges avec des partenaires, dans le cadre des missions qu'il s'est assignées en 2009 : construire des écoles dans d'autres régions du pays qui en nécessitent. Et il semble avoir eu affaire à des oreilles attentives. On attend donc de voir dans les tout prochains mois. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé. L'Observateur Paalga bibo:shortDescription Ce texte aborde l'actualité au Burkina Faso et en Afrique en mars 2009. Au Burkina, il mentionne les pluies précoces favorables à l'agriculture, la préparation de la présidentielle 2010, la création d'un nouveau parti par Etienne Traoré, et le décès du député Ambroise Sawadogo. Sur le plan régional, il déplore la recrudescence des coups d'État en Afrique (notamment à Madagascar) et rend compte du 13e sommet de l'UEMOA à Ouagadougou, marqué par les largesses du président togolais. Le texte signale également la saisie des comptes de la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB), un drame lié à la violence armée dans un lycée, et une grève du pain imminente. -- o:id 2701 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2701 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une Lettre pour Laye : Salif Diallo en famille dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/433 Institut Aorèma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-10-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000471 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/285 Bogandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/287 Boromo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/318 Gaoua https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/383 Pô https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo bibo:content Après la pluie, vient le beau temps, dit-on. L'hivernage tirant à sa fin, je comprends ton empressement d'aller occuper la place qui est la tienne au marché. Mais fais gaffe, il est de notoriété publique que l'excès nuit, donc l'abondance céréalière, qui se profile à l'horizon, pourrait vous inciter à jeter votre dévolu sur le kiapalo, cette bière de mil rouge tant prisée au village. Honorez, certes, vos traditions, mais songez aussi à la prochaine campagne, car sait-on jamais ! En attendant, cher cousin, des crachins continuent de s'inviter çà et là au détriment de la rosée, qui n'aura vécu que la durée d'un feu de paille. Ainsi, dans la semaine du jeudi 2 au mercredi 8 octobre 2008, il est tombé 4,9 mm d'eau à Ouagadougou-aéro ; 2,4 mm à Dédougou ; 9,5 mm à Fada N'Gourma ; 30,9 mm à Bobo-Dioulasso ; 21,3 mm à Boromo ; 9,5 mm à Pô ; 18,8 mm à Gaoua et 20,1 mm à Bogandé. N'est-ce donc pas que lentement mais sûrement ce ciel qui a fait preuve d'une extrême générosité cette année est en train de refermer ses vannes ? Tournons maintenant la page, cher cousin, car c'est en principe aujourd'hui vendredi 10 octobre 2008 que Salif Diallo, l'ex-ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques, va rencontrer, à Ouahigouya, son fief ou ancien fief politique, c'est selon, les militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Selon des sources proches de la section provinciale du parti dans le Yatenga, "le camarade Salif, représentant suprême du CDP dans le Nord", va, avant son départ en Autriche comme ambassadeur du Burkina Faso avec résidence dans ce pays, "rassurer" ses orphelins politiques et, surtout, laisser des consignes. Lors d'une précédente rencontre, l'enfant terrible du Yatenga a promis à ses ouailles qu'il rentrerait tous les trimestres de Vienne et prêché, à cette même occasion, l'unité et la réconciliation entre les fils du Yatenga. La question que nombre d'observateurs de la scène politique se posent est de savoir qui succédera à Salif au poste de commissaire politique du CDP dans la région du Nord. Vu l'envergure qui fut celle de l'ex-ministre, nombreux sont les CDPistes de la localité qui flotteront dans la tunique de combattant laissée par le vice-président du parti au pouvoir. Retour sur les rives du Kadiogo, cher cousin, où les rentrées scolaire et universitaire 2008/2009 s'inscrivent parmi les préoccupations premières des parents. En effet, au moment où obtenir une bourse pour des études à l'extérieur relève de la magie, il est de plus en plus fait recours aux initiatives privées pour aider nos étudiants à atteindre leur but. Si ce n'est pas le parent "feuillu" qui casque, c'est les relations entre individus ou entre institutions qui sont mises à contribution. C'est donc tout à l'honneur de l'Institut Aoréma l'inscription de seize (16) étudiants dans des universités du Yémen en cette année académique 2008/2009. Depuis le mois de septembre, en effet, cher Wambi, onze (11) Burkinabè et cinq (5) Ghanéens, tous issus de cet institut, que dirige Cheick Adama Aoréma Ouédraogo, poursuivent leurs études supérieures dans ce pays, plus précisément à l'université Al-Ahgaff, qui dispense des cours dans plusieurs domaines. Tu me demandes où se situe le Yemen ? Eh bien, sache seulement que c'est un Etat de l'Asie, situé sur la mer Rouge et le Golfe d'Aden Riche de ses 485 000 km2 et de ses 20 millions d'habitants, il a pour capitale Sanaa. Bien plus et pour l'histoire, cher cousin, tu voudras retenir que le Yemen est le pays de cette mythique reine de Saba, qui fit jadis un voyage chez le roi Salomon. Bref, Aoréma œuvre aussi dans le soutien des orphelins et des personnes démunies, et cela depuis une vingtaine d'années. C'est dans ce cadre, d'ailleurs, que ce samedi 11 octobre, à partir de 9h00, on procédera à son siège, sis à Nonsin au secteur 19 de Ouagadougou, à une remise de fournitures scolaires à des orphelins et à des enfants en difficulté pour les soulager, un tant soit peu, de ce fardeau que constitue le manque de moyens pour s'acheter le matériel scolaire. Une initiative qui a cours depuis quelques années et qui se voudrait pérenne. Cela dit, cher Wambi, quelque trois petits mois nous séparent de l'élection présidentielle en Gold Coast, autrement dit au Ghana voisin, à l'issue de laquelle le président John Kuffuor cédera son fauteuil à celui des candidats que l'électorat choisira. Déjà, s'il est des postulants à la magistrature suprême au Pays de N'Krumah qui se détachent du lot, c'est naturellement Nana Addo Dankwa Akufo-Addo du parti au pouvoir (Nouveau parti patriotique) du Parti national démocratique (MDC), et l'éternel opposant, John Evans Atta Mills. Comme qui veut voyager loin ménage sa monture, le dernier cité, qui avait sollicité et obtenu, lors de la dernière présidentielle, l'appui multiforme de l'enfant terrible de Ziniaré, est en train de revenir sur ses pas. Passage obligé, cher cousin, l'incontournable Salif Diallo, qui aurait, en son temps, introduit le frère cadet du porte-flambeau de l'actuelle opposition ghanéenne, Dr Cadman Atta Mills, auprès du grand sachem. Cette année encore, m'a-t-on dit, John Evans Atta Mills aurait dépêché son frère au palais de Kosyam pour plaider sa cause. Mais sais-tu, cher cousin, que depuis la dernière élection présidentielle au Ghana, qui s'est soldée par la victoire incontestée de John Kuffuor, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de l'ancienne Haute-Volta, pour ne pas dire du Burkina Faso ? C'est ainsi, n'est-ce pas, qu'on s'interroge toujours sur le mobile de l'éviction de Salif Diallo, vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), jadis tout-puissant ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques, et sa nomination au poste d'ambassadeur du Burkina Faso en Autriche. D'où cette question : qui a maintenant pu introduire l'envoyé spécial du candidat John Evans Atta Mills au palais présidentiel burkinabè ? Car, d'hommes indispensables, les cimetières en sont pleins, mais peut-on ignorer cette main qui vous a ouvert les portes du palais de Kosyam ? Pas si sûr. Certainement qu'on y reviendra, cher cousin. Dans cette attente, voyons à présent ce que nous réserve Tipoko l'Intrigante, dont je t'ouvre tout de suite le carnet secret : ■ Des lotissements, on en parle dans les arrondissements tels que Boulmiougou, Nongr-Massom ou Bogodogo sans mentionner Baskuy, comme s'il n'y avait pas de zone non lotie. Et pourtant : il existe une zone non lotie dans le secteur n°8 à Gounghin. Quand on descend la rue Toul-Gomdé en direction du bas-fond, le dernier lot d'habitations sur la gauche dans le prolongement du trou qui fait jonction avec le canal est une zone non lotie. Elle est restée telle depuis les attributions intervenues au lendemain de la Révolution d'août. C'est dire donc que plus de 25 ans après, la zone est restée intacte parce qu'elle serait litigieuse. Si tel est le cas, elle le deviendra davantage, puisque ceux qui y sont installés sont mariés, et ont des enfants et des petits-enfants bien majeurs. Ce sont donc des dizaines d'individus qui vivent dans sur une zone où on ne pourra dégager même 10 bonnes parcelles. Je tire donc la sonnette d'alarme, car la situation ne pourrait rester éternelle. Les habitants de cette zone aspirent, eux aussi, à des logements décents. Il est temps de méditer très sérieusement sur la question, car c'est maintenant qu'elle est plus litigieuse, puisque le nombre de "résidents réels" (RR) y a fortement augmenté par rapport à la zone à lotir. ■ Présidents d'institution, directeurs généraux, ouvrez l'œil et le bon. Car, de plus en plus, la preuve est faite que dans votre entourage immédiat se trouvent des prédateurs, prêts à tout pour arrondir leurs fins de mois. Tel cet indélicat qui s'est négativement illustré en troquant les pièces détachées neuves du véhicule de fonction d'un président d'institution de la place contre de vieilles. Que se serait-il passé si le pot aux roses n'avait pas été découvert ? Certainement un accident inexpliqué, dans lequel on aurait inévitablement vu la main cachée d'un adversaire politique, d'un collègue jaloux ou voulant votre siège, qui a été taillé à votre mesure. En tout cas, on aurait parlé de wack et de rewack.. Ouvrez donc l'œil et le bon pour vous assurer que toutes ces missions que vous confiez à vos chefs de service et autres collaborateurs subalternes sont exécutées selon les règles de l'art. ■ Il se passerait des choses pas du tout catholiques sur le site de l'université Ouaga II : des vols en grand nombre du ciment et du bois ; les intéressés les charge dans des sacs et disparaissent dans les broussailles. C'est écœurant que les biens de l'Etat s'évaporent, et après, ce sont des travaux infinis, des grèves, et on puise encore dans le budget pour reprendre les mêmes travaux. Prière aux responsables du chantier d'être vigilants et de rechercher ces voleurs s'ils n'en sont pas des complices. ■ La session 2008 des concours directs de la Fonction publique a rendu son verdict depuis le vendredi 3 septembre avec la publication de tous les résultats. Ces résultats sont disponibles dans les lieux habituels d'affichage ainsi que dans tous les 45 hauts-commissariats, les directions des ressources humaines des différents ministères bénéficiaires, les directions régionales du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat (MFPRE), etc. L'innovation majeure de cette session 2008, c'est non seulement l'affichage des résultats dans les 45 hauts-commissariats du pays, mais aussi et surtout la publication de tous les résultats des concours sur le site web du MFPRE dont l'adresse est le www.fonction-publique.gov.bf. L'Observateur Paalga bibo:shortDescription Ce texte aborde la fin de l'hivernage au Burkina Faso et des données pluviométriques. Il se concentre sur les activités politiques de l'ex-ministre Salif Diallo avant son départ comme ambassadeur en Autriche, ainsi que sur les préparatifs des élections ghanéennes et son rôle dans les relations bilatérales. Le document présente également l'Institut Aoréma et son soutien éducatif (envoi d'étudiants au Yémen, aide aux orphelins). Enfin, il aborde des problèmes locaux variés : litiges fonciers, corruption, vols sur un chantier universitaire, et la publication des résultats des concours de la Fonction publique. -- o:id 2702 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2702 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une lettre pour Laye : où est passé le gardien de Maïga ? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46325 Guillaume Soro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-03-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000472 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Cher Wambi, Vendredi dernier, peut-être même au moment où te parvenait ma lettre hebdomadaire, Ouagadougou était une nouvelle fois en ébullition, et pour cause : les restes des corps découverts en mille endroits de la capitale venaient d'être identifiés comme étant ceux de Maré Bambo Oumar et de Bansé Sempana, froidement assassinés et mis en pièces. Alors que les fins limiers de la police étaient encore à la recherche des auteurs et complices de ces découvertes macabres de Boulmiougou, Sig-Noghin et Bogodogo, la rumeur avait déjà fini de faire, elle, le tour de la capitale, indexant la chaîne des bars Kundé comme étant le patrimoine de Maïga Modibo Ali, l'un des principaux suspects tombés dans les filets des hommes du Commissaire Paul Sondo. Il n'en fallut pas plus pour que parents, amis et saprophytes de tous ordres crient vengeance. En un clin d'œil, le Kundé de la Cité An II sera réduit en cendres, et tous les biens, tant mobiliers qu'immobiliers, brûlés ou emportés. Seul le bitume de l'avenue Bassawarga sera épargné, avant la descente de la meute à la Patte d'oie, secteur 15, où la résidence de la famille Maïga fut mise à feu. N'eût été l'intervention des sapeurs-pompiers, certains voisins n'auraient aujourd'hui que leurs yeux pour pleurer. Ce vendredi-là sonnera le deuil de la chaîne des bars Kundé, cible privilégiée des manifestants, qui avaient décidé de se rendre justice. Les troubles se poursuivirent le lendemain samedi, jusqu'aux portes du commissariat central de Ouagadougou, où étaient détenus Maïga Modibo Ali et Sana Aboubacar, un autre suspect, pour réclamer les têtes introuvables jusque-là des victimes. Finalement, c'est du barrage de Tanghin que lesdites têtes seront repêchées dans l'après-midi du même samedi, ce qui contribua un tant soit peu à faire baisser la tension. Cher cousin, pendant que parents et amis pleuraient leurs morts, la ville était en émoi, qui venait de vivre ses troisièmes émeutes en neuf mois. De toi à moi, cher Wambi, quand la meute commence à être maître de la rue, il y a lieu d'avoir peur et de s'interroger. Y a-t-il vraiment une autorité dans ce pays ? On peut aisément comprendre la soif de justice des populations, mais prenons garde de ne pas sombrer dans la vengeance aveugle, qui ferait des victimes innocentes. En tous les cas, les enquêtes se poursuivent. Maïga Modibo Ali semble faire de la résistance du fond de sa cage ; Zampaligré Amadou, alias "Zampa", le troisième suspect, qui a vite franchi la frontière, reste introuvable au Togo, où il se serait réfugié après leur forfait à Saâba le 13 mars 2007. Dans l'attente que la justice fasse la lumière sur cette ténébreuse affaire, c'est ce vendredi 23 mars 2007 qu'aura lieu le doa de Maré Bambo Oumar en son domicile à la Patte d'oie. Les copropriétaires de la chaîne des bars Kundé, eux, travaillent à refaire leur image, écornée depuis le vendredi 16 mars, et peut-être à relever le défi de ressouder les maillons de la chaîne. Après la révolte des casques, les affrontements entre militaires et policiers, et maintenant la fronde contre les Kundé, que nous réservera demain ? Difficile d'y répondre. Mais il n'est pas interdit, cher Wambi, que des faits nouveaux s'invitent dans l'affaire dite des Kundé, puisque à ce qu'on me dit, le parquet et la police se rejettent le cadeau empoisonné de la République, que constituent Maïga Modibo Ali et Sana Aboubacar. Last but not least, le gardien de Maïga Modibo Ali, qui aurait lavé la Toyota 4x4 numéro minéralogique 11 NN 5815. BF, ayant servi au transport des corps, serait aujourd'hui porté disparu. A-t-il vraiment démissionné de lui-même après le sale boulot de Saâba, comme on le prétend, ou a-t-il, lui aussi, disparu à jamais ? On le saura tôt ou tard. Cher Wambi, j'ai appris que Mathieu N'Do est depuis le mardi 20 mars 2007 détenu à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). A l'origine de cette incarcération, une plainte pour escroquerie, déposée par Abdoulaye Niampa et Noufou Kaboré dans le cadre d'une sombre affaire de délivrance de visas américains. Selon mes sources, le directeur-gérant de San Finna aurait engrangé au total la somme de 4 600 000 FCFA contre la promesse de faire partir quatre personnes aux States. Ce qu'il n'a pu faire. Constatant que l'affaire était foirée, ceux qui disent être escroqués auraient donc réclamé leur argent au journaliste, qui, dans un premier temps, aurait remboursé la somme de cinq cent mille (500 000) FCFA avant que le président de son parti, Me Hermann Yaméogo, ne vole à son secours par un apport de 425 000 F, soit un total de 925 000 FCFA. Des 4 600 000 F, Mathieu N'Do resterait donc redevable de 3 675 000 F, mais à ce qu'on dit, les deux parties ne s'entendent pas sur les montants perçus et restants. En fait, l'affaire ne portait pas vraiment à conséquence judiciaire, dans la mesure où les délits sont prescrits dans un délai de 3 ans. Or les faits incriminés remontent à 2001-2002. Qui plus est, l'intéressé s'était engagé à éponger la créance à raison de 100 000 F par mois jusqu'à concurrence du montant. Mathieu N'Do aurait donc dû, semble-t-il, quitter la MACO hier, mais au moment où je t'écris cette lettre, ce n'était plus sûr. J'apprends en effet, cher cousin, que dans cette histoire de deal de visas, il y a eu un faux en écriture publique qui aurait impliqué les Nations unies, notamment le Groupe des accréditations et de la liaison avec les médias, dont on aurait utilisé l'en-tête. Les quatre personnes qui devaient bénéficier de visas étaient en effet réputées être de (faux) journalistes. La question que je me pose toutefois, cher Wambi, est de savoir, quelles que soient les charges qui pèsent contre N'Do, si on avait besoin de le déferrer, dans la mesure où son maintien en liberté n'avait pas porté atteinte à l'ordre public et qu'il ne risquait pas de s'enfuir, pas plus qu'il n'aurait brouillé les pistes de l'instruction. Mais comme c'est le parquet qui décide, en connaissance de cause, de la nécessité ou non de faire enfermer quelqu'un... Cher Wambi, on dit souvent qu'il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre pour dire que les domestiques sont au fait des petits et grands secrets de leurs maîtres. Tant et si bien que parfois, des complicités naissent entre le petit personnel (majordome, boy, chauffeur, cuisinier...) et leur patron. Ce qui se passe chez les Yaméogo (Hermann) vient sans doute confirmer cela : Nestor Zongo, le suppléant d'Hermann sur la liste nationale de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), ne serait autre que son... cuisinier. C'est ce qui s'appelle une belle marque de confiance entre un employeur et son employé, même si les esprits chagrins y trouveront toujours à redire. Depuis que la commission de validation des listes des différents partis en lice pour les législatives 2007 s'est réunie, ceux des candidats qui ont reçu le quitus de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont commencé à investir les campagnes. A peine six semaines nous séparent du scrutin du 6 mai, et c'est la tambouille dans certaines formations politiques. Même le CDP, le parti présidentiel, n'y échappe pas, où le diktat des gourous est de plus en plus contesté. Ce ne sont pas Marc Oubkiri Yao, Moussa Boly, Pierre Tapsoba et cette vague de démissionnaires du Zoundwéogo qui diront le contraire. Dans les provinces où la contestation est moins audible, la consigne est ferme et la même : le vote-sanction le jour J pour obliger les inamovibles à descendre de leur piédestal. A l'ADF-RDA, où les démissionnaires se succèdent, et à l'UNDD, où, dans le cercle restreint des inconditionnels de Me Hermann Yaméogo, on se regarde en chiens de faïence, la situation n'est guère meilleure ; que dire alors du PAI de Soumane Touré, qui s'est fait librement hara-kiri ? Hélas, cher cousin, après avoir longtemps tiré à boulets rouges sur l'ennemi commun, les amis se livrent maintenant une guerre sainte pour accéder à l'Assemblée nationale. Y a-t-il autre motivation que le gombo frais, qui pousse bien dans la savane burkinabè ? On se souvient, cher Wambi, que le 4 mars dernier, Blaise Compaoré réussissait l'exploit de faire signer ici même à Ouagadougou l'ultime accord entre les protagonistes de la crise ivoirienne ; un catalogue pavé de bonnes intentions et salué par le monde entier, mais dont la mise en œuvre se fait toujours attendre sur les bords de la lagune Ebrié. Aux dernières nouvelles, les signataires dudit accord feraient régulièrement, et depuis ce fameux 4 mars, le pèlerinage de Ouagadougou à l'effet de clarifier certaines zones d'ombre. Mais, m'assure-t-on, très prochainement, la composition du nouveau gouvernement va enfin tomber. En tout cas le ministre Djibril Ypéné Bassolet, qui a depuis troqué son manteau de la Sécurité contre celui de la Diplomatie, où le succès lui sourit, s'y attelle. Serait-ce vraiment Guillaume Soro le futur Premier ministre du "messie de Mama" ? Va le savoir, cher cousin. Ça sent le roussi à Kaya, particulièrement dans le département de Zecko et ce, depuis le début de la semaine. La raison en est l'interpellation, par les forces de l'ordre, de membres de la police de proximité, instaurée, de leur propre initiative, par les habitants de ladite localité suite à la recrudescence des vols de bétail entre autres dans la région. On reprocherait à ces pauvres villageois d'avoir fait subir des sévices corporels à un présumé voleur d'animaux, il y a quelques mois. Ce serait suite à la plainte de ce dernier qu'ils ont été convoqués à Kaya (on se demande pourquoi pas à Mané, qui dispose pourtant d'un service de police) et directement transférés à la Maison d'arrêt et de correction. Il n'en fallait pas plus pour qu'une délégation, forte d'une trentaine de personnes, soit dépêchée par les vieux de Zecko pour avoir des éclaircissements sur la situation. Et nombreux sont ceux-là qui pensent qu'il s'agissait d'une orchestration de ceux-là qui voient en la police de proximité un "coupe-pain" puisque les privant de "bonnes affaires", et qu'il faudrait donc éliminer par tous les moyens. En attendant, c'est ce matin même que les interpellés sont convoqués à la barre pour répondre du délit qui leur serait reproché. Dans l'attente d'en savoir davantage, cher cousin, voyons maintenant ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l'Intrigante. Simple coïncidence ou relations de cause à effet ? La polémique s'enfle aussi bien dans la province du Yatenga que dans la capitale, Ouagadougou. Depuis l'annonce de sa candidature aux législatives de mai 2007 sous la bannière de l'ADF/RDA, l'ex-maire CDP de la ville de Ouahigouya, Issa Joseph Diallo, est subitement dans la ligne de mire de la justice. Révoqué de sa fonction de président du Conseil municipal de ladite ville, l'ancien bourgmestre n'avait jusque-là été entendu par aucun juge pour ce qui lui avait été reproché. "Preuve", pour nombre d'observateurs de la scène politique locale, que l'éviction de M. Diallo procède d'un règlement de comptes politiques et personnels ourdi par Salif Diallo. Ce dernier supporterait de plus en plus mal la popularité qu'a à Ouahigouya le maire d'alors. Ce mercredi 21 mars, deux comptables de la mairie ont été entendus à Ouagadougou par le juge Wenceslas Ilboudo dans le cadre de l'affaire Diallo. Deux autres agents ont été interpellés à leur tour hier, avant de voir leur audition reportée au 3 avril prochain. Même si le principal concerné, jusqu'à la date d'hier, n'a pas été encore entendu, de nombreuses voix s'élèvent déjà pour crier à l'acharnement et à la machination politico-judiciaire. Dans une lettre adressée au ministre de la Justice et à celui de l'Administration territoriale, un groupe de militants de l'ADF/RDA s'interrogent sur "l'accélération subite du dossier et sur l'indépendance de la justice". D'autre part, dans la même correspondance, le groupe exprime son inquiétude face à la nomination récente, au poste de secrétaire général de la mairie de Ouahigouya de M. Salif Diallo. "Au regard de ce qui s'est passé aux municipales, on se demande si ce n'est pas un dispositif de la fraude qui se met en place", disent les auteurs de la lettre. Au regard de tout ce qui précède, les jours à venir s'annonceraient chauds dans la capitale du Yatenga. Les supporters du candidat Issa Joseph Diallo se prépareraient à se faire entendre au cas où... La fin de la législature est pour bientôt, et, comme tu le sais, plusieurs parlementaires ne sont plus sur la ligne de départ. Cela contribuera certainement à agrandir le cercle de l'Association burkinabè des anciens parlementaires (ABAP). Et c'est certainement pour préparer l'accueil des nouveaux qui arriveront bientôt que Marie Madeleine Ouédraogo, le commandant de bord de l'ABAP, convoque les anciens parlementaires en AG demain samedi à partir de 9 heures à la Maison du retraité Antoine Nanga à Gounghin. Le président de la Fraternité internationale des prisons, Ronald Nikkel, est attendu ce week-end à Ouagadougou. Au cours de son séjour burkinabè, Ronald Nikkel, qui est Canadien, accompagné de quatre personnalités américaines et ivoirienne, effectuera des visites dans les nombreux projets en faveur des femmes et des enfants dont il est l'initiateur au Burkina Faso, comme le Centre pour enfants en conflit avec la loi, basé à Laye. Avant de quitter le "Pays des hommes intègres" le lundi 26 mars, Ronald Nikkel sera reçu en audience par le ministre de la Justice, Boureima Badini, et par bien d'autres personnalités étatiques. Ce sera une première sous son règne, le Kamsonghin Naaba Sanem sacrifiera, ce samedi 24 mars, à la tradition en célébrant sa fête coutumière, communément appelée basga. A l'heureuse occasion, le ministre de Sa Majesté le Moogho Naaba Baongho offrira un repas à son domicile, sis à Kamsonghin, à partir de 13h00. Bonne fête à vous, Excellence ! Ce dimanche, à partir de 9 h, dans l'enceinte de l'Institut Aorèma (secteur 19), on assistera à une ambiance des grands jours et pour cause : ce jour-là, Cheick Adama Aorèma Ouédraogo procédera, après une cérémonie de "Doua", à une remise de certificats de fin d'études et d'attestations à des adolescents et à des adultes qui, une année durant, se sont échinés chaque dimanche à compulser le Coran. Ils seront une centaine pour ceux qui ont fini, comme on dirait, la lecture du Livre Saint de l'Islam, et une quarantaine pour son interprétation en mooré (tafsir). Rendez-vous donc vous est donné pour assister à cet événement, qui ne manque pas de noblesse. La communalisation intégrale exigeant de tous les élus et de leurs administrés l'unité d'action, le maire de la commune de Yargo dans le Kourittenga tient une rencontre de concertation et d'échanges avec les siens le dimanche 25 mars 2007 à 10 heures à l'Espace Gambidi au secteur 28 à Dassasgho. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé. L'Observateur Paalga bibo:shortDescription Ouagadougou a connu de violentes émeutes suite à l'identification des corps de Maré Bambo Oumar et Bansé Sempana, assassinés. La rumeur a désigné Maïga Modibo Ali, propriétaire des bars Kundé, comme suspect, entraînant l'incendie de ses établissements et de sa résidence par des manifestants réclamant justice. Les têtes des victimes ont été retrouvées plus tard, tandis que les enquêtes se poursuivent avec des suspects détenus et un en fuite. Parallèlement, le journaliste Mathieu N'Do a été incarcéré pour une affaire d'escroquerie aux visas américains, soulevant des questions sur la prescription et les procédures judiciaires. Le texte aborde également les tensions politiques internes aux partis avant les législatives de 2007, les retards dans l'application de l'accord de Ouagadougou pour la crise ivoirienne, l'arrestation de membres d'une police de proximité à Kaya, et une affaire politico-judiciaire visant l'ex-maire Issa Joseph Diallo, perçue comme un règlement de comptes. -- o:id 2703 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2703 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une lettre pour Laye : le chef de parti et le djinamori dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/633 At-Tarbiya Al-Islamiya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/663 Conseil Supérieur de la Communication https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/890 Luc-Adolphe Tiao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/896 Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/916 Zéphirin Diabré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1408 Mathieu Kérékou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 Faure Gnassingbé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1415 Nicéphore Soglo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43055 Henri Konan Bédié https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23606 Alassane Ouattara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46325 Guillaume Soro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/873 Christophe Dabiré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71413 Reporters sans frontières https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46260 Forces Nouvelles https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/48415 Assassinat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-12-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000473 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/288 Boulsa https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/391 Sapouy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/353 Liban https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63427 Sanguié https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13955 République centrafricaine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15273 Liberia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60499 Guinée-Bissau https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Cher Wambi, Demain samedi, pendant que des centaines d'invités déferleront vers Komtoèga dans le Boulgou pour l'installation, autrement dit le Yi-kêeré de Naaba Sembdo, moi, je prendrai la direction du Kénédougou pour satisfaire ma curiosité. Depuis quelques années, l'ascension du mont Ténakrou fait partie de nos traditions annuelles. C'est ainsi que dès ce jour 16 décembre, ceux qui, comme moi, aiment les défis iront à l'assaut du plus grand sommet de la contrée qui mesure 960 m de haut à ce qu'il paraît. Et cette année, la manifestation est parrainée par un ressortissant de la région, en l'occurrence Léonce Koné, le directeur général de la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB), que tu sais être un des fils de l'ancien président de l'Assemblée nationale de Haute-Volta, feu Begnon Koné. C'est te dire donc que ce week-end, je ne pourrai pas être des vôtres comme promis, mais considère que ce n'est que partie remise. L'imminence des fêtes de fin d'année commande, en effet, que je fasse un tour au village pour honorer nos bonnes vieilles tantes et mamans avec un peu de sel, des pâtes alimentaires, et pourquoi pas le légendaire foulard aux oiseaux, le "Luili peendé" comme on l'appelle à Laye. Cela dit, cher cousin, le 11 décembre dernier a été commémoré aux quatre coins du Faso le 47e anniversaire de notre fête nationale. Dans la capitale comme dans les autres chefs-lieux de région, l'événement a été essentiellement marqué par des distinctions honorifiques faites à nombre de fils de la nation pour services rendus. Je te l'avais déjà dit, les choses ne sont plus comme avant, et nous sommes bien loin des années où à l'occasion, le tout Burkina se revêtait des couleurs nationales pour défiler dans la fierté et la dignité. Mais pendant qu'on y est, pourquoi ne pas y revenir cher cousin ? En tout cas, cette année, malgré l'appel lancé par le grand chancelier afin que tous les édifices publics soient pavoisés aux couleurs nationales, les observateurs sont restés sur leur faim à Ouaga. Hormis l'Assemblée nationale et quelques maisons de commerce qui y ont répondu favorablement, sur l'avenue de l'Indépendance, on n'a rien vu qui confère au 11-Décembre toute sa dimension dans notre histoire nationale. Ah ! Mention tout de même à la Société des transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO) qui a relevé à sa manière le défi, en habillant tous ses bus aux couleurs nationales. Qu'en sera-t-il alors l'année prochaine ? En attendant, sitôt sortis de cette fête, les Burkinabè des villes et des campagnes se sont replongés dans le souvenir douloureux de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo et de trois de ses compagnons en rade de Sapouy. Tu te rappelles en effet, que le directeur fondateur de "L'Indépendant" a été assassiné le 13 décembre 1998. C'était donc le 7e anniversaire du drame que le "Pays réel" commémorait cette année. Et comme tu l'as certainement appris, le cimetière de Gounghin, où il repose, et la place de la Nation à Ouagadougou ont refusé du monde ce mardi-là. Mais hélas, cher cousin, presqu'au même moment, un autre journaliste succombait dans un attentat au Liban. Gebrane Tuéni, qu'il s'appelle, était, lui, directeur du journal libanais An Nahar et député chrétien. Trois autres personnes ont perdu aussi la vie avec lui, et dix ont été blessées, dont deux grièvement. Comme quoi, même en ce 21e siècle, les journalistes demeurent les cibles privilégiés des "hommes masqués". Voilà, en tout cas, qui va donner du grain à moudre aux moulins des défenseurs des droits de l'homme. Robert Menard de Reporters sans frontières ne nous dira pas le contraire. La semaine dernière encore, cher cousin, je me posais des questions sur l'éventuel report du scrutin municipal du 12 février 2006. Eh bien, c'est comme si j'étais dans le secret des dieux. Puisqu'au moment même où tu me lisais, tu as sans doute appris que le Conseil des ministres en sa séance ordinaire du jeudi 8 décembre 2005 a décidé de reporter cette consultation d'un mois. Donc au lieu du 12 février, rendez-vous le 12 mars 2006 si tu as pu constituer et déposer tes dossiers. Malgré tout, la bataille fait toujours rage dans les états-majors de certains partis politiques où les mécontents ne se cachent pas. Mais pourquoi tant de gorges chaudes pour un poste de conseiller ou de maire censé relever du bénévolat ? A ce qu'on me dit, en effet, cher cousin, la donne devrait changer à partir du prochain scrutin. Ces élus-là seraient désormais rémunérés. Ceci expliquerait-il cela ? Je te laisse deviner, cher cousin. Pendant ce temps, l'enfant terrible de Ziniaré, Blaise Compaoré, le président du Faso réélu le 13 novembre dernier, est en train de mettre les petits plats dans les grands en prélude à son investiture le mardi 20 décembre 2005. Au moment où je traçais ces lignes d'ailleurs, cher cousin, j'apprenais qu'il séjournait chez son ami et frère le Guide libyen Mouammar Al Kaddhafi depuis hier matin. Quant au site qui abritera la cérémonie d'investiture, ce ne sera ni la maison du Peuple ; ni le nouveau palais présidentiel de "Kos-Yam", encore moins le stade du 4-Août. Sauf changement de dernière minute, la grandiose cérémonie devrait se dérouler dans la salle des banquets de Ouaga-2000, ce mardi 20 décembre donc, à 11h 00 GMT. Au rang des invités d'honneur, une quinzaine de chefs d'Etat africains serait annoncée, dont Amadou Toumani Touré du Mali, Obiang N'Guema de la Guinée Equatoriale, François Bozizé de la Centrafrique, Ellen Johnson Sirleaf du Liberia, Mathieu Kérékou du Bénin, Mamadou Tandja du Niger, Faure Gnassingbé du Togo, Joao Bernardo Viera de la Guinée-Bissau, et... Omar Bongo Ondimba. Au nombre des anciens chefs d'Etat annoncés, cher cousin, tu pourrais voir Jerry John Rawlings du Ghana, Nicéphore Soglo du Bénin, Alpha Omar Konaré du Mali qui préside actuellement aux destinées de l'Union africaine, Henri Konan Bédié de la Côte d'Ivoire. Autres personnalités politiques des bords de la lagune Ebrié annoncées : Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des républicains (RDR) et Guillaume Soro des Forces nouvelles. Quant au manitou, je veux parler de Laurent Koudou Gbagbo, la présidence du Faso attendrait sa réaction d'un moment à l'autre. Alors, viendra ou viendra pas ? Cher Wambi, comme tu le sais donc, le président réélu n'a pas encore prêté serment que déjà le partage du gombo électoral occupe tous les esprits. Il y a ceux dont les ambitions se limitent pour l'instant, et dans le meilleur des cas, à un portefeuille ministériel, mais la question que tout le monde se pose c'est de savoir qui sera le prochain premier ministre. Comme je te l'ai dit dans ma lettre du vendredi 25 novembre 2005, beaucoup de noms circulent depuis des semaines à ce sujet, ceux qui revenaient le plus étant ceux de Zéphirin Diabré, Damo Justin Barro, Juliette Bonkoungou, Seydou Bouda ou encore Djibrina Barry (qui fut ministre du Commerce sous le CMRPN), à moins que le grand manitou ne veuille conserver, au moins pour un temps, son tapeur de sable attitré, l'actuel locataire du 10-50 rue Agostino-Neto. Dans tous les cas, des noms commencent à être rayés de cette liste, pour une raison ou pour une autre. On sait déjà que ce ne sera pas Zèph, puisque l'ancien administrateur associé du PNUD a intégré le directoire du groupe français AREVA. D'autres personnalités ont par contre fait ces derniers jours leur entrée dans le cercle officieux des premiers ministrables. Ainsi du député Christophe Dabiré comme quelqu'un me l'a assuré. Sera-ce finalement l'un de ceux qu'on cite régulièrement ou, fidèle à son habitude, Blaise Compaoré va-t-il sortir un lapin de son chapeau ? De toutes les façons, cher cousin, il faut prendre ton mal en patience surtout que les choses devraient aller très vite après la prestation de serment. Maintenant, cap sur un tout autre domaine pour t'annoncer, cher cousin, que sur proposition de l'Association ouest-africaine d'archéologie (5e colloque), l'université de Ouagadougou a ouvert pour compter de l'année académique 1999-2000 des études doctorales conduisant à l'obtention d'un diplôme d'études approfondies et d'une thèse de doctorat unique. Deux options sont offertes aux étudiants : option histoire africaine, option archéologie africaine. Dans la première option, les premières thèses ont été soutenues en mars 2004. Quant à l'option archéologie africaine, la soutenance de la toute première thèse est annoncée pour le mercredi 21 décembre prochain à partir de 8 heures à l'Amphi II de l'UFR/SH. Le candidat, tu le connais peut-être, c'est Lassina Simporé, celui-là qui animait la rubrique « Si Ouagadougou m'était conté » que tu aimais bien. Il m'est revenu que sa thèse porte sur les éléments du patrimoine culturel physique de l'ancien royaume de Ouagadougou. Ce serait un document de plus de 700 pages, pesant 4 kg et comportant 1 061 114 caractères et un nombre impressionnant d'illustrations. Le Jury désigné pour l'événement se compose de chercheurs béninois et burkinabé : Président : Professeur Iroko Félix de l'Université Abomey-Calavi du Bénin Rapporteur (directeur de thèse) : Professeur titulaire Kiéthéga Jean-Baptiste, UFR/SH de l'université de Ouagadougou Membres : Professeur Gomgnimbou Moustapha, maître de recherches à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) du CNRST. Docteur Adandé Alexis, maître assistant à l'Université Abomey-Calavi du Bénin Docteur Koté Lassina, maître assistant à l'Université de Ouagadougou (laboratoire d'archéologie) Je ne manquerai pas de revenir sur ce qui constitue une première dans cette discipline qui a connu ses lettres de noblesse au Faso avec le Professeur Jean-Baptiste Kiéthéga. En attendant, voyons très rapidement, cher cousin, ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l'Intrigante : La nouvelle a vite fait le tour de la cité, suscitant çà et là indignations et quolibets dans la classe politique. Le chef d'un tout jeune parti de la place se serait fait arnaquer par un "djinamori". Dans la perspective des joutes électorales, il aurait cru pouvoir se constituer un trésor de guerre en demandant les services d'un multiplicateur d'argent. Tout bon menteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, dit-on. Eh bien, notre politicien amateur l'aura appris à ses dépens. Le djinamori a, comme il fallait s'y attendre, disparu avec les dizaines de millions de francs CFA à lui confiés pour fructification magique. Pourra-t-on le retrouver avec le pognon avant les municipales ? Cette histoire nous rappelle le cas de cet autre politicien qui, aux législatives de 78, coincé par les contraintes budgétaires de la campagne, avait connu le même sort dans la case d'un djinamori. Maintenant à qui le tour, chercheurs de "naam", pour ne pas dire de siège ? Evacué il y a longtemps dans l'Hexagone pour raison de santé, le ministre des Postes et Télécommunications, Tièba Justin Thiombiano, est de retour. C'est tout heureux naturellement qu'il a retrouvé les siens, les collègues et autres collaborateurs pour certainement se donner la main pour les futurs chantiers du Faso. Kyon, dans la province du Sanguié, commémore les 50 ans de son école ce samedi 17 décembre. La manifestation, qui aura pour cadre l'école de Kyon A, sera l'occasion de grandes retrouvailles entre, d'une part les anciens enseignants et leurs élèves et d'autre part entre les Kyonais et leurs premiers instructeurs. Ce cinquantenaire, qui est placé sous le parrainage de M. Luc Adolphe Tiao, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), connaîtra la présence de Dah Aimé Méliman, celui-là même qui, en 1955, sous le hangar de la cour du chef Dioupou Marcel, enseignait l'abécédaire à une centaine de morpions, les uns plus grands que les autres, commençant ainsi, à 19 ans, une carrière d'enseignant qui allait se révéler prodigieuse pour le "lobi-bi" (1). Ce vendredi 16 décembre 2005 a lieu à l'Institut Aoréma, secteur 19, Nonsin, à partir de 7h 00 le Doua de fin d'étude du Saint-Coran. Il est organisé par l'Association At-Tarbiya Al - Isla miya/Songkiibsé. Boulsa, la capitale du Namentenga, va vibrer ce week-end au rythme du 15e anniversaire de l'école "Boulsa Amitié". Au programme, et à partir de ce vendredi : défilé de chevaux, course cycliste ; nettoyage des lieux publics ; théâtre ; kermesse ; élection Miss ; du football suivi d'un bal de clôture. Notes "Lobi-bi" : Jeune Lobi, vocable sous lequel les villageois appelaient leur tout-premier instituteur. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude...". Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé. Observateur Paalga bibo:shortDescription L'auteur explique son absence à un événement local par l'ascension annuelle du mont Ténakrou et une visite familiale. Le texte aborde plusieurs actualités burkinabè : la commémoration du 47e anniversaire de la fête nationale (11 décembre) et le 7e anniversaire de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo (13 décembre 1998), le report des élections municipales au 12 mars 2006, et l'investiture du président Blaise Compaoré le 20 décembre 2005, avec des spéculations sur le prochain Premier ministre. Il mentionne également l'assassinat d'un journaliste libanais et la prochaine soutenance de la première thèse de doctorat en archéologie africaine à l'Université de Ouagadougou, ainsi que diverses brèves locales. -- o:id 2704 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2704 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2014 : 5 500 pèlerins inscrits, NAS Carter aviation pour leur transport dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14318 Aïcha Dianda-Guiraud dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1099 Mahamadi Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/703 Nas-Air Charter Aviation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-09-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000474 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque était face à la presse dans l'après-midi du vendredi 05 septembre 2014 à Ouagadougou pour faire le point des préparatifs. Toutes les conditions sont en train d'être réunies et les 5 500 pèlerins inscrits seront transportés par la compagnie NAS Carter aviation. Pour cette sortie médiatique, le président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, Mahamadi Ouédraogo avait à ses cotés, des responsables d'agences de voyages. Des échanges, on retiendra que pour 2014, le Burkina Faso honorera les 5500 visas que lui a octroyés le Royaume d'Arabie Saoudite. A la date du 30 juillet déjà, le point au niveau des douze (12) agences agréées indiquait que ce nombre était totalement épuisé. Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a introduit trois innovations pour améliorer l'organisation. Il s'agit de la mise en place d'une plate-forme informatique d'inscription des pèlerins en ligne pour une maîtrise des effectifs des pèlerins; de l'ouverture d'un compte bancaire en Arabie Saoudite pour donner plus de visibilité aux opérations financières réalisées dans ce pays ; et d'un regroupement des agences pour un meilleur suivi. Cette année, deux groupes ont été constitués, avec à la tête de chacun d'eux un chef qui a compétence pour signer les différents contrats au nom et pour le compte des autres agences. Pour le volet transport, un contrat de 5 300 pèlerins, à savoir 3 700 à Ouagadougou et 1 600 à Bobo-Dioulasso, a été signé entre le Burkina et la compagnie NAS Carter aviation. 200 personnes ont décidé de prendre des vols réguliers. Selon le planning des vols, 13 vols sont prévus du 17 au 22 septembre pour la phase aller, avec Médine comme aéroport de destination. Le retour est prévu du 21 au 26 octobre avec Djedda comme aéroport de départ. Seul bémol, le non-achèvement des travaux de construction du Terminal Hadj à l'aéroport de Ouagadougou. Le comité de suivi a reconduit le dispositif de l'année 2013. Des chapiteaux seront ainsi installés au niveau des deux aéroports pour les différentes formalités. Moumouni Simporé & Aïcha Dianda/Guiraud (Stagiaire) bibo:shortDescription En septembre 2014, le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a fait le point sur les préparatifs du Hadj pour les 5 500 pèlerins burkinabè. Le transport est majoritairement assuré par NAS Carter aviation via 13 vols prévus entre le 17 septembre et le 26 octobre. Trois innovations ont été mises en place pour améliorer l'organisation (plateforme d'inscription en ligne, compte bancaire en Arabie Saoudite, regroupement des agences), malgré le non-achèvement du Terminal Hadj à l'aéroport de Ouagadougou. -- o:id 2705 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2705 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Islam au Burkina : le CERFI dresse la cartographie des foyers coraniques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/857 Moussa Nombo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76331 Alphabétisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-12-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000475 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Toutes les structures œuvrant dans le domaine de l'éducation détiennent désormais une base de données sur les caractéristiques des foyers coraniques existant au Burkina Faso. A travers le Recensement général des foyers coraniques (RCFC) 2013, le Cercle d'études, de recherches et de formations islamiques (CERFI) met à leur disposition des chiffres fiables. Le Cercle d'études, de recherches et de formations islamiques (CERFI) a réuni tous les acteurs œuvrant dans l'éducation le samedi 21 décembre 2013 pour la présentation du Recensement général des foyers coraniques (RGFC). Le processus du RGFC a suivi une démarche scientifique avec cinq phases : la phase préparatoire, le dénombrement, le traitement des données, l'analyse des résultats et la diffusion de ces résultats. Il a mobilisé 464 personnes dont 439 pour la seule phase de collecte des données. «La conduite de cette étude n'a pas été sans difficulté, mais ce que nous retenons d'essentiel, c'est la nécessité pour les associations musulmanes et leurs leaders de prendre en charge, en plus de l'instruction religieuse, les questions socio-économiques des populations musulmanes et, partant, toutes les populations de notre pays. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons être véritablement conformes au credo de notre religion», a relevé Moussa Nombo, président du CERFI. Ce recensement a été mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire de consultants avec la participation des associations islamiques à tous les niveaux pour la collecte et le traitement des données. Une telle étude met à la disposition des structures œuvrant dans le domaine de l'éducation religieuse musulmane une base de données sur les caractéristiques des foyers coraniques existant au Burkina Faso. Elle permet également d'évaluer leur nombre et les caractéristiques des différentes composantes, d'une part et, d'autre part, d'apprécier les opinions des différents acteurs intervenant dans le domaine sur l'éventualité de l'introduction de l'alphabétisation dans leurs programmes de formation. Avec cette cartographie des maîtres coraniques et des talibés, les leaders d'opinion, les leaders religieux, les éducateurs, les parents d'élèves… pourront clairement jouer leur partition dans le vaste chantier de l'alphabétisation, notamment en son Programme national d'accélération de l'alphabétisation (PRONAA) 2011-2015. Et en pareille circonstance, c'est le département en charge de l'Education nationale qui se frotte les mains, heureux de voir une étape fondamentale du processus franchie. «L'alphabétisation n'est pas une fin en soi, mais un des moyens pour venir à bout de la précarité socio-économique de nos populations parmi lesquelles l'on dénombre les acteurs dans les foyers coraniques. Au-delà du CERFI, je voudrais surtout interpeller l'ensemble des leaders de la communauté musulmane, dont l'apport a été déterminant dans la réalisation de la présente étude, à accompagner le processus de l'alphabétisation dans les foyers coraniques», a dit Amadou Sidibé, le directeur de l'Enseignement privé de base. Moumouni Simporé bibo:shortDescription Le Cercle d'études, de recherches et de formations islamiques (CERFI) a réalisé le Recensement général des foyers coraniques (RGFC) 2013 au Burkina Faso. Cette initiative a permis de constituer une base de données fiable sur les caractéristiques et le nombre de ces structures. L'objectif principal est de soutenir l'alphabétisation et le développement socio-économique des populations, en encourageant l'intégration de l'instruction générale dans les programmes des foyers coraniques. -- o:id 2706 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2706 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Décès du Général Sangoulé Lamizana : militaire jusqu'au cimetière dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/979 Ali Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/900 Paul Zoungrana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76332 Armée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-05-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000476 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Décédé le jeudi 26 mai 2005 en début de soirée à l'âge de 89 ans, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien chef de l'Etat, a été inhumé hier dimanche 29 mai dans le carré militaire du cimetière de Gounghin. Des obsèques nationales (en présence du président Blaise Compaoré) et populaires pour celui qui aura été, pour tous les Burkinabè, un bon père. Hier matin, le général d'armée Aboubacar Sangoulé Lamizana n'a pas répondu à l'appel du président Jean-Baptiste Ouédraogo (JBO) qui lui rendait un hommage au nom des anciens chefs d'Etat. Il ne répondra d'ailleurs plus à aucun appel puisqu'il a rendu l'âme le jeudi 26 mai 2005 à 19h 25 à la clinique Notre-Dame de la Paix où il avait été admis le même jour à la suite d'un malaise. Dès le lendemain, les autorités burkinabè ont décrété un deuil national de 72 heures (drapeau en berne, interdiction de manifestations sportives ou de réjouissances populaires, etc.) et annoncé que des obsèques nationales seront organisées pour le défunt. C'est, il faut le reconnaître, le moins qu'on pouvait faire pour celui qui, après avoir servi dans l'armée française qu'il a quittée avec le grade de capitaine, fut le fondateur de notre armée nationale dont il a été le premier chef d'état-major général avant d'en être, en sa qualité de président de la République, le chef suprême du 3 janvier 1966 au 25 novembre 1980. Beaucoup de recueillement et d'émotion Samedi nuit donc, la dépouille mortelle de l'illustre disparu, parée de fleurs et recouverte des couleurs nationales, a été transférée à la maison du Peuple pour une veillée funèbre qui a vu défiler le Tout-Etat, la haute hiérarchie militaire, les responsables coutumiers et religieux (les musulmans en tête), les représentants des organisations internationales et interafricaines ainsi qu'une foule d'anonymes qui ont conféré à ces obsèques son cachet populaire. Il est 8h 30 mn ce dimanche 29 mai 2005 quand Blaise et Chantal Compaoré arrivent dans la cour de la maison du Peuple où aux chants funéraires traditionnels (samos en l'occurrence) avait fait place la musique militaire. Beaucoup de recueillement et d'émotion. De solennité aussi. Quand retentit la sonnerie aux morts, certains manquent d'écraser une larme. La crème de l'armée est là. Les moins gradés de ceux qui portent le cercueil, en tenue d'apparat, sont des... lieutenants-colonels. C'est le président du Faso en personne qui prononce l'oraison funèbre suivie d'une petite parade militaire de deux sections de la garde nationale dirigées à distance par leur chef de corps le lieutenant-colonel Jean-Calevin Traoré. Puis le cortège funèbre s'ébranle vers la grande mosquée de Ouagadougou où la Oumah dira une petite prière pour leur correligionnaire sous la direction du grand imam Aboubacar Sana. On aperçoit également Mahamoudou Bandé, l'espèce de Savonarole de l'islam burkinabè. A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les mollahs autorisent le chef d'état-major des armées, le colonel Ali Traoré, ainsi que les porte-cercueil à entrer chaussés dans la mosquée. A côté du sergent Koussoubé Au carré militaire du cimetière de Gounghin où la tombe du général Lamizana jouxte celle du sergent Djilou Koussoubé (1) - tout un symbole -, une foule immense de simples mortels est venue assister à l'inhumation en même temps que le président Blaise Compaoré. Place aux discours. Celui de la famille d'abord représentée par une fille du défunt, Mme Dao/Mariam Lamizana (ne pas confondre avec le ministre de l'Action sociale) ; puis des anciens combattants lu par l'intendant militaire de deuxième classe à la retraite Mamadou Sanfo ; ensuite du général Tiémoko Marc Garango, le ministre des Finances, père de la "garangose", cette politique drastique de gestion des finances publiques et de rigueur budgétaire qui a eu cours sous Lamizana. Enfin, l'hommage au nom des anciens chefs d'Etat, de JBO, celui qui a, pour ainsi dire, recueilli le dernier soupir de son prédécesseur. De Blaise Compaoré, philosophe (de la mort) à l'occasion à JBO un tantinet poète, en passant par Mariam Lamizana, naturellement filiale, la voix étranglée par la douleur et Mamadou Sanfo volontiers martial quand il égrène les prestigieux états de services du soldat Lamizana dans les rizières d'Indochine ou les djebels algériens, tous se seront attachés à mettre en exergue les grandes qualités de celui qui fait presque l'unanimité : le courage, le don de soi, la combativité du militaire ; la tolérance, l'amour de la paix, le dialogue et la démocratie du politique dont il faut espérer, a dit Jean-Baptiste Ouédraogo, que la génération actuelle d'hommes politiques saura s'inspirer ; la modestie, l'intégrité, l'amour du prochain, la générosité... de l'homme tout simplement. Toutes choses qui en faisaient un être exceptionnel, de "ces hommes rares et chers que Dieu produit de temps en temps", JBO dixit. Un concert tous azimuts de louanges et d'hommages, mais pour convenus qu'ils aient pu paraître, rarement dythirambes posthumes auront autant collé à la réalité. Ce qui a fait dire à Blaise Compaoré, s'adressant au mort, que "la cristallisation de tant de vertus en votre personne vous a élevé au rang d'un véritable mythe dans l'imaginaire collectif des Burkinabè". Mais si on devait regretter quelque chose, c'est que, vu l'âge vénérable du défunt, l'effusion populaire que confère la parenté à plaisanterie entre mossi et samo, comme celle, mémorable, qu'on a vécue aux obsèques du cardinal Paul Zoungrana, n'ait pas joué à fond. Sans doute la rigueur du protocole d'Etat et la raideur des militaires y sont-elles pour quelque chose. Notre consœur Henriette Ilboudo et d'autres militants de la parenté à plaisanterie ont certes fini par obtenir, en plus de quelques billets, un mouton, mais un cordon humain, ou plutôt de samos, cernait la tombe pour empêcher un quelconque mossi de s'y engouffrer. Le dernier et le bon mot, est toutefois revenu au mossi Jean-Baptiste Ouédraogo qui a fait du samo Sangoulé Lamizana, "le chef de ce royaume particulier de Gounghin (le cimetière NDLR) où il n'y a ni grève ni révolte". Et à défaut de le coiffer, c'est sur le cercueil qu'il a posé le bonnet du nouveau chef qui a été enterré dans la plus pure tradition islamique, c'est-à-dire sans cercueil. (1) L'unique militaire voltaïque tombé au front en 1974 lors du conflit frontalier avec le Mali. Observateur Paalga, Ousséni Ilboudo bibo:shortDescription Le général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien chef d'État du Burkina Faso, est décédé le 26 mai 2005 à 89 ans. Ses obsèques nationales, marquées par un deuil national et la présence du président Blaise Compaoré, se sont déroulées le 29 mai 2005, culminant avec son inhumation au carré militaire du cimetière de Gounghin. Fondateur de l'armée nationale et chef suprême de 1966 à 1980, il était unanimement salué pour ses qualités de militaire et d'homme politique, considéré comme un "bon père" par les Burkinabè. -- o:id 2707 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2707 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Crise à la communauté musulmane : El hadj Sana s'en lave les mains dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1002 Bernard Zangré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/981 Alizéta Gando Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 Mouammar Kadhafi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23126 Seydou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23144 Yéro Tall https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1069 Issa Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1146 Oumar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-09-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000477 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/404 Yako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 Lomé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Quand un directeur de publication sonne le rappel de ses troupes à minuit, c'est que Rome brûle. Dimanche dernier au siège de l'Observateur paalga, il ne s'agissait pas (encore) d'éteindre un brasier, mais de circonscrire les étincelles menaçantes de la crise qui a fait jour au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso(CMBF). Vous l'aurez deviné, le scoop de notre confrère "Le Pays" sur la démission forcée du président El hadj Aboubacar Sana avait fait ses effets. En toute sportivité, nous aussi à l'Obs, nous nous sommes mis à la poursuite de ce lièvre bien gras que notre confrère avait levé. Résultat des courses : l'obtention d'une correspondance adressée à El hadj Oumarou Kanazoé par des membres du bureau exécutif de la CMBF qui égrenait un chapelet de péchés contre leur président dont ils réclament à tout prix le départ. A défaut de pouvoir rencontrer les protagonistes de la crise, pouvions-nous proposer ce menu à nos lecteurs malgré son goût âcre ? Car pour être dur, ce pamphlet anti-Sana l'était. En l'absence du directeur de publication, tenaillé par une insidieuse grippe, et du directeur des rédactions, un sondage démocratique rapide au sein de la rédaction dégagea quelque 70% de voix pour sa publication. Sitôt dit sitôt fait, et notre canard était prêt à être consommé quand aux environs de 23h 30, nous fûmes réveillés par des appels téléphoniques de détresse : "Votre menu du lundi 20 septembre est une menace grave pour la paix sociale, car pouvant déclencher une guerre civile. Il faut coûte que coûte que vous voyez ce qui est encore faisable pour nous éviter le pire, l'écrit sur la communauté musulmane ne doit pas passer". C'était une voix de femme ; laquelle rappellera une fois, deux fois et même trois pour se rassurer que son message a été bien reçu. Comment a-t-elle pu connaître le contenu du journal avant même sa parution ? Par le site Web du journal qui était déjà téléchargé ? A travers certains confrères qui nous font quotidiennement l'amitié d'aiguiser l'appétit des lecteurs en se procurant, dès montage terminé, l'essentiel de notre livraison du lendemain ? Par de simples indiscrétions... Par... Bref ! Le directeur de publication, tiré de son lit, rappella à minuit ses troupes au journal et nous voici face à El hadj Oumarou Kanazoé, destinataire du fameux brulôt et principal bailleur de fonds de la Communauté musulmane du Burkina Faso devant Allah, Mme Alizèta Ouédraogo dite Alizet Gando qui, depuis un certain temps, s'intéresse de près aux questions religieuses et Alassane Soré, opérateur économique et leader des jeunes de la Communauté musulmane. "Monsieur le directeur, nous sommes prêts à payer le prix qu'il faut afin que l'écrit ne paraisse pas. C'est une question de vie ou de mort. Si votre journal tombe demain avec ça, ce sera la guerre populaire généralisée", martèlent-ils avec forces arguments et convictions en mooré. Et le directeur de répliquer dans la même langue nationale : "Le rôle d'un journal n'est point d'allumer le feu ou de troubler la paix sociale. S'il est vrai que par notre faute le pays pourrait vivre des moments difficiles, nous mettrons tout en œuvre pour l'éviter. Pas pour l'argent, car nous ne prendrons pas le moindre kopeck pour cela même si les dommages sont considérables ; ce sera notre contribution pour la paix. Car quand la guerre s'installe, elle n'épargne personne et surtout pas les médias". Ladji et Alizet Gando avaient beau insister sur le dédommagement dont ils voulaient coûte que coûte s'acquitter, Edouard Ouédraogo n'en démordait pas. Et il avait raison. C'est ainsi que, pour sauter le texte qui aurait pu être la source de l'embrasement de la ville et qui tenait sur 3 pages, nous avons été contraints de sacrifier 2 cahiers de l'édition d'hier (les pages 7, 8, 9, 10, 31, 32, 33, 34) pour sauver Rome. Evidemment, cela a été ressenti sur toute la chaîne puisqu'il fallait encore mobiliser les maquettistes, les machinistes, les laborantins et autres plieurs. Y avait-il vraiement péril en la demeure et avons-nous pu contribuer à éviter l'irréparable ? On ne sait que répondre, mais nous avons opté pour le principe de précaution. Mais si dans notre édition d'hier, nous vous avons tout de même servi un résumé des griefs énumérés contre El hadj Aboubacar Sana, notre confrère "Le Pays", lui, affichait un démenti de l'imam contesté, qui affirme être toujours à la tête de la CMBF jusqu'à la tenue du congrès tant attendu, qui devrait finalement se tenir les 8, 9 et 10 octobre 2004. A cette date, El hadj Aboubacar Sana devrait faire place. A qui ? Pourquoi pas O.K. qui a assumé autrefois cette charge, comme semble vouloir l'y inciter certains membres de la CMBF. En attendant, le futur ancien président que nous avons rencontré hier en fin de matinée à son domicile balaie du revers de la main tous les péchés dont on l'accable. Une précision : l'entretien a été réalisé en mooré et nous nous excusons par avance des imperfections inhérentes à la traduction. Comment se porte la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) aux destinées de laquelle vous présidez ? D'abord, je me dois de vous dire merci d'être venus à moi. Je remercie Allah et vous souhaite bonne santé et que votre travail aille de l'avant. Je souhaite la paix pour le Burkina Faso. Concernant la situation à la Communauté, ce n'est que vendredi dernier que nous avons pris connaissance d'une prétendue situation conflictuelle en notre sein. Sinon, ce n'est que le 4 août dernier que nous nous sommes rencontrés à la grande mosquée de Ouagadougou pour fixer les dates de notre prochain congrès. C'est ainsi que nous avons décidé que le congrès de la CMBF aura lieu les 8, 9 et 10 octobre prochain. Mais nous avons décidé de ces dates en l'absence d'El hadj Oumarou Kanazoé qui, vraiment, est un pillier de la Communauté. Et s'il en décidait autrement, nous nous y conformerions. Lorsque Kanazoé est revenu de son voyage, certains sont allés lui souhaiter la bienvenue et lui rendre compte de notre rencontre du 4 août sans m'en informer. Lorsqu'un journal de la place a annoncé ma démission, je suis tombé des nues car je n'ai jamais démissionné de la tête de la Communauté. Je suis et reste président, jusqu'aux décisions contraires du prochain congrès. Où va se dérouler ce congrès ? Nous n'avons pas encore choisi le lieu du congrès et il nous faut nous concerter d'abord. On se demande encore si le congrès aura lieu à Ouaga ou en province car nous avons tenu nos congrès jusque-là à Ouaga, à Bobo, à Yako et à Ziniaré en 1997. Pourquoi le congrès qui devrait avoir lieu depuis ne s'est pas encore tenu ? Le congrès devait avoir lieu l'année dernière, mais il s'est trouvé qu'au niveau de quatre ou cinq provinces, il y avait des problèmes. C'est ainsi que nous avons dépêché quelqu'un pour aller au ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) afin d'obtenir un moratoire pour la tenue de notre congrès. Ce qu'a accepté de faire le MATD. Après cela, nous nous sommes rencontrés pour parler de la tenue du congrès et des moyens dont nous disposons à cet effet, puisque depuis, c'est El hadj Oumarou Kanazoé qui délie les cordons de la bourse pour la tenue du congrès. Et c'est ainsi que le trésorier nous a fait la situation financière de la CMBF. Mais le trésorier nous a dit que cela fait deux ans et demi que son rôle à lui est joué par le vice-président (NDLR : El hadj Oumar Kouanda). Ce dernier est venu chez moi pour me dire qu'on nous demande de nous rencontrer pour fixer la date du congrès. Il m'a dit être allé voir El hadj Oumarou Kanazoé qui dit être partant pour la tenue du congrès. Il m'a répété que ceux qui souhaitent la tenue du congrès sont très nombreux. Après cela, il est revenu lundi soir pour me dire que la réunion aura lieu mercredi. Je lui ai dit que ce sera trop juste pour en informer tous les membres statutaires de la CMBF. Pourtant, dans la coutume de la CMBF, nous tenons toujours nos réunions un samedi ou un dimanche. Pourquoi alors ne pas attendre samedi ou dimanche ? Le mardi, c'est El hadj Seydou Ouédraogo dit Sas Naaba qui est venu me dire que la tenue de la réunion le mercredi est maintenue. Et il m'a dit que c'est El hadj Kanazoé qui dit de fixer la date du congrès. Et le mercredi, El hadj Kouanda m'a appelé pour me dire qu'on n'attendait que moi pour la réunion. C'est ainsi que je m'y suis rendu. Il y avait au total 58 personnes présentes alors qu'auparavant nous enregistrions 42, 46, tout au plus 50 personnes pour nos réunions statutaires. Après les mots de bienvenue, j'ai dit que j'ignorais l'ordre du jour car n'ayant pas convoqué la rencontre. C'est le secrétaire général, El hadj Tall Yéro, qui a eu l'initiative de la rencontre et c'est à lui de nous situer. Prenant la parole, ce dernier a dit que l'ordre du jour n'est autre que la tenue du prochain congrès. C'est ainsi que Sas Naaba a dit qu'il souhaitait prendre la parole pour préciser deux points : 1) Selon lui, j'ai devié en disant que je n'ai pas convoqué la réunion car cela fait cinq jours que le secrétaire général de la CMBF et le vice-président sont venus me voir à cet effet. 2) Que Kanazoé avant de voyager aurait dit que deux fois de suite, il m'a demandé de tenir le congrès et que je n'aurais pas prêté une oreille attentive à ses vœux. C'est ainsi qu'El hadj Issa Tapsoba par trois fois a demandé aux participants si oui ou non ils voulaient d'un congrès, et ils ont répondu par un "oui". Et Issa Tapsoba m'a alors demandé l'autorisation de tenir le congrès. Lorsque j'ai pris la parole, j'ai démontré que leurs dires n'étaient pas justes et ils n'ont pas répliqué. Je leur ai dit que j'étais partant même si ce congrès se tenait aujourd'hui. Après cela, ç'a a été une vive discussion en notre sein pour la date de la tenue du congrès. Ils voulaient qu'on tienne le congrès avant le jeûne musulman. Je leur ai dit de m'envoyer un calendrier. Et comme d'habitude, nos congrès se tiennent vendredi, samedi et dimanche, je leur ai proposé la date du vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 octobre 2004 ou les 8, 9 et 10 octobre prochains. C'est ainsi que les dernières dates ont été choisies. Dans la même nuit, Tall Yéro, le SG de la CMBF, Sas Naaba et El hadj Kouanda sont venus me voir chez moi pour que je signe des papiers. C'était, selon eux, le procès-verbal de notre rencontre de ce jour. J'ai refusé de signer car jamais à l'issue de nos réunions, on ne m'a proposé de signer des procès-verbaux. Pour moi, il fallait attendre la décision d'El hadj Kanazoé pour la tenue du congrès. Après, ils se sont réunis à mon insu chez El hadj Kanazoé. Et ils voulaient me faire passer pour quelqu'un qui ne voulait pas de ce congrès. C'est ainsi que Kanazoé m'a appelé pour me dire qu'on lui demande de prendre la présidence de la CMBF. Je lui ai dit que c'était conforme à la norme car c'est lui le principal soutien de la CMBF. Kanazoé m'a dit que lui c'est la cohésion qu'il cherche pour la CMBF. Pour moi, c'était une bonne chose que Kanazoé prenne la tête de la CMBF. Dans la presse, il est fait cas de détournement de sous, notamment 12 millions qu'aurait donnés le président libyen Kadhafi en 2000 et autre mal gouvernance. Qu'en dites-vous ? Moi je suis le président, mais nous avons un secrétaire général et un trésorier. Vous savez bien qu'un président peut difficilement détourner de l'argent sans leur accord. Nous avons 125 membres au sein du bureau et seul, je ne pourrais rien faire. Si j'ai détourné, c'est que tous en ont bénéficié. S'agissant de l'argent donné par Kadhafi, c'était à son arrivée au Burkina en 2000. Le gouvernement nous avait demandé de mobiliser les Musulmans pour l'accueil. C'est moi-même qui ai prononcé le discours de bienvenue. Ce n'est qu'après que le Dr Ahmed Sarim, un des collaborateurs de Kadhafi nous a remis une enveloppe. Elle contenait 50 000 dollars US. Mais il s'est trouvé qu'on avait convié à l'accueil toutes les associations musulmanes représentatives. Je leur ai demandé de définir une clé de répartition des 50 000 $ qui faisaient au change (32,5 millions FCFA). Après cela, ils m'ont dit que 12 millions revenaient à la CMBF. Sur les 12 millions, Oumar Kouanda m'a dit qu'il a invité les membres de Bobo et de Banfora et que les frais de séjour faisaient 300 000 FCFA et il m'a dit qu'il souhaitait leur donner l'argent de poche. Je lui ai dit de leur donner. Ils leur a donné 500 000 FCFA qu'ils ont jugé ridicules, selon Kouanda. C'est ainsi que je lui ai dit de leur donner 1 million de FCFA. Et c'est Kouanda qui gérait l'argent et je n'ai touché aucun kopeck. J'ai demandé à Kouanda de débloquer un million cent mille FCFA pour les Imams du Kadiogo. Chacun d'eux a reçu au moins 5000 FCFA. Le reste est resté entre les mains de Kouanda. Après cela, Kouanda est venu me dire qu'il a distribué à 6 anciens de la CMBF, 300 000 FCFA chacun. Je lui ai dit que cet argent ne devrait pas être ainsi distribué car cela peut être source de problèmes. Après avoir fait ces libéralités, il ne reste plus que 5,5 millions FCFA avec Kouanda. J'ai pris les 5,5 millions et j'ai acheté un mini-bus à Lomé avec Kouanda Wahab. Ce car est celui que nous utilisons pour nos missions car hormis cela, nous n'avons qu'une vieille Peugeot 504. Lorsque Oumar Kouanda et ses amis m'accusent de détournement, ils savent bien qui est détourneur des biens de la CMBF. Parlant de l'argent donné par le président soudanais, il est venu prier un vendredi avec nous à la grande mosquée. A la fin de la prière, il nous a donné 1000 dollars (environ 500 000 FCFA) et chacun de nous en a bénéficié car nous avons procédé à un partage équitable. Véritablement je pense qu'ils se trompent de cible en m'accusant de détournement. Entretien réalisé par Boureima Diallo & Bernard Zangré bibo:shortDescription Le journal "L'Observateur paalga" a décidé de ne pas publier un article détaillé sur la crise au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), impliquant des accusations de démission forcée et de mauvaise gestion contre son président, El hadj Aboubacar Sana. Suite à l'intervention de personnalités influentes craignant une "guerre civile", le journal a privilégié la paix sociale, tout en publiant un résumé des griefs. El hadj Aboubacar Sana nie ces allégations, affirmant être toujours en fonction et réfutant les accusations de détournement de fonds en détaillant la gestion financière et en impliquant d'autres acteurs. -- o:id 2708 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2708 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Islam, population et dévéloppement : vers la naissance d'un réseau sous-régional dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1173 San Evariste Barro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-11-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000478 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13448 Le Caire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content En prélude à la tenue de la conférence d'Abuja, qui consacrera la mise en place du Réseau sous-régional Islam, population et développement, un émissaire du comité de pilotage du réseau a séjourné au Burkina durant trois jours. Il s'agit du Pr Abdoul Aziz Kébé. Docteur en droit islamique, expert en Islam et population, il est secrétaire général du réseau Islam et population. Il nous situe ici sur les objectifs de ce réseau, sur le but de sa présence au Burkina. C'était le 5 novembre 2004. Dans quel cadre êtes-vous à Ouagadougou ? - Je suis là pour la préparation de la mise en place du Réseau sous-régional Islam, population et développement. Depuis la conférence du Caire en 1994, il y a eu une recommandation portant sur le fait d'impliquer les religieux, les chefs traditionnels, les communicateurs modernes et traditionnels à la promotion des politiques de population. La réunion de Dakar a aussi rappelé ce fait. On a mis en place un comité de pilotage qui comprend 8 pays, dont le Burkina. Ce comité devait réfléchir sur les problèmes communs aux pays africains et particulièrement sur les obstacles socio-culturels par rapport à la santé de la reproduction, à la mortalité maternelle et infantile, à la planification familiale, à la lutte contre le VIH/Sida, à la santé reproductive des adolescents, à la communication parents-enfants. On s'est rendu compte que nous avons les mêmes problèmes au niveau de la sous-région. Les justifications reliées à la religion étaient les mêmes et souvent ces justifications n'étaient pas authentiques. On s'est alors dit qu'il serait intéressant de mettre en commun nos expériences, de voir ensemble les problèmes, de leur proposer les solutions communes. C'est la raison de la mise en place du réseau Islam, population et développement à partir d'une conférence que nous tiendront à Abuja entre le 13 et le 18 décembre 2004. Qui peut être membre du réseau ? Les individus ou les associations ? - On commence par les associations qui s'activent dans le domaine de la population. C'est également toute personne, toute personnalité religieuse qui peut apporter une contribution à la promotion des politiques en matière de population. A la conférence d'Abuja, on va discuter sur les textes du réseau et préciser tout cela davantage. Vous avez rencontré des associations islamiques. De quoi avez-vous discuté ? - Je suis venu au Burkina pour faire une restitution de la conférence de Dakar, qui a eu lieu du 30 août au 3 septembre 2004. Je devais expliquer aux associations islamiques le mandat du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), sa vision sur l'implication des religieux dans la mise en oeuvre des politiques de population, particulièrement en ce qui concerne la santé de la reproduction, la santé de la mère et de l'enfant, la lutte contre le VIH/Sida. Je devais leur donner des informations sur les thèmes des travaux d'Abuja. Le thème global est : "L'éducation à la vie familiale en l'Islam". Six sous-thème découlent de ce thème général et seront tous traités à Abuja. Je devais leur expliquer ces thèmes pour qu'on en ait une commune compréhension. Enfin on a discuté sur la contribution du Burkina à la conférence d'Abuja et sur le profil de la délégation burkinabè à cette conférence. Quelle est la vision de l'Islam en matière de population et développement ? - La vision de l'Islam, c'est que le bien-être doit être de la responsabilité de l'humanité. Le bien-être ne peut se construire que lorsque nous avons maîtrisé un certain nombre de facteurs, y compris les facteurs matériels, spirituels, intellectuels. Tout cela doit être mis en synergie pour que l'individu et la communauté puissent arriver à la construction du bien-être et à la quête de la félicité dans l'au-delà. Malheureusement, certains de nos frères musulmans, et même dans les autres religions, croient que la construction du bien-être est en dehors des religions. Alors que les religions sont des ressources pour la construction du bien-être. C'est la raison pour laquelle nous voulons appeler à cette synergie des religieux, afin de profiter de leurs ressources et de leurs enseignements pour participer à la construction de ce développement et du bien-être des sociétés. Dans la mise en place du réseau, quel rôle joue le FNUAP ? - Le FNUAP est un partenaire. Nous avons certainement les ressources de connaissance clarifiée sur le statut de la femme, sur l'égalité des responsabilités entre l'homme et la femme, sur le droit d'impliquer les femmes dans le processus de production des richesses Mais pour que cette connaissance puisse atteindre les cibles, il nous faut les moyens. Ces moyens, c'est l'Etat qui les détient, ce sont les partenaires au développement qui les détiennent. C'est la raison pour laquelle le FNUAP nous appuie dans notre démarche de dissémination de l'information, dans notre démarche d'éducation, dans notre démarche de communication avec ces cibles. Nous sommes au terme de cet entretien. Que voulez-vous ajouter ? - C'est que les musulmans d'Afrique comprennent que la religion est une ressource pour la vie et que la construction du bien-être est de notre responsabilité. Dans nos sociétés, si nous voulons vraiment avancer, il nous faut les hommes avec leurs compétences, les femmes avec leurs compétences, dans le cadre des vertus que nous ont léguées les enseignements religieux. bibo:shortDescription Le Pr Abdoul Aziz Kébé a séjourné au Burkina Faso pour préparer la conférence d'Abuja (décembre 2004), qui officialisera le Réseau sous-régional Islam, population et développement. Ce réseau vise à impliquer les leaders religieux et traditionnels dans la promotion des politiques de population, notamment la santé reproductive, la planification familiale et la lutte contre le VIH/Sida, en clarifiant les interprétations religieuses et en mutualisant les expériences. L'objectif est de positionner l'Islam comme une ressource essentielle pour le bien-être et le développement des sociétés, avec le soutien de partenaires comme le FNUAP. -- o:id 2709 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2709 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Lutte contre le terrorisme : les pas mal assurés du général Sadou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/886 Ibrahim Malam Dicko https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76332 Armée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-03-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000479 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/369 Nassoumbou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Ils ont raison de ne pas vouloir trop parler. D'abord, et c'est ce qui est évident, pour des raisons de secret militaire, chose la mieux enseignée dans toutes les armées du monde. Ensuite, parce que le dérapage (verbal) est vite arrivé. Si sur le premier point, c'est RAS, comme on le dit souvent au sein de la troupe, on ne peut pas dire autant sur le second, à l'occasion de la clôture de l'édition 2017 de l'exercice militaire multinational « Flintlock », au camp général Bila-Zagré de Kamboinsin. Le jeudi 16 mars 2017, plus que la remise d'attestations aux éléments des forces de défense et de sécurité qui ont pris part à cette formation de trois semaines consacrée à la lutte contre le terrorisme, c'est plutôt la dégradation de la situation sécuritaire au nord du Burkina qui a le plus constitué le centre d'intérêt des journalistes. Et l'occasion était d'autant plus belle que le Chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Oumarou Sadou, ne pouvait sous aucun prétexte rester fidèle à la réputation de grande Muette de son institution. Sauf erreur ou omission de notre part, ce devait être le baptême du feu médiatique du général depuis sa prise de fonction, début janvier dernier. Mais l'exercice s'est révélé périlleux pour le nouveau CEMGA. Tant entre agacement et sincérité plus que naïve, il a tenu des propos peu rassurants. « Si on avait la possibilité de vaincre Malam [Ibrahim Malam Dicko, dont les hommes multiplient les attaques contre les positions militaires et les civils dans le Soum] tout de suite, on le ferait », a-t-il confessé. Avant de concéder sur la question de la nécessité du déploiement massif de forces d'appui aux soldats déjà au Nord : « Nous n'avons pas les moyens maintenant ». Alors là, si tel est encore le cas, c'est le ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda, témoin de cet aveu d'impuissance, qui devrait manger son chapeau. Lui qui nous avait pourtant assurés qu'on allait « terroriser les terroristes ». Le général aurait voulu entonner le cor de la démobilisation des agents de l'Etat, déjà en fuite dans le Soum, qu'il ne se serait pas pris autrement. En un mot comme en mille, ces vérités du CEMGA sont inopportunes. Désespérément inopportunes. Comme on le constate, il n'y a pas que les journalistes qui « entretiennent la psychose avec leurs unes ou leurs titres gauchement sensationnels », « leurs articles qui vantent malencontreusement les terroristes ou font l'apologie du djihadisme». Mais rendons au général ce qui est au général : quand il dit « Il ne suffit pas de déployer tous nos hommes au nord, il faut une organisation. S'ils sont tous au nord, en cas d'attaque à l'Est ou à l'Ouest, on fait quoi ? (... ) on ne peut pas tout de suite envoyer toutes les forces à Nassoumbou. Après, c'est pour courir aller ailleurs », on ne peut que se mettre au garde-à-vous. Oui, masser toutes nos forces sur un seul front, serait en effet la pire des stratégies qu'aucun chef militaire ne saurait envisager. Cela reviendrait à arracher la porte d'une maison pour renforcer les fenêtres. Et la suite se passe de commentaires. bibo:shortDescription Lors de la clôture de l'exercice militaire multinational « Flintlock » 2017 au Burkina Faso, le Chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Oumarou Sadou, a tenu des propos jugés inopportuns. Il a admis l'incapacité immédiate de vaincre un chef terroriste et le manque de moyens pour un déploiement massif dans le nord du pays, contredisant les assurances du ministre de la Défense. L'article critique ces aveux pour leur impact potentiel, tout en reconnaissant la pertinence de son argument stratégique contre le déploiement de toutes les forces sur un seul front. -- o:id 2710 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2710 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Projet de loi sur les libertés religieuses : la fatwa des ulémas dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/198 Projet de loi sur les libertés religieuses https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-01-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000480 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Pas de répit pour les députés, qui venaient à peine de clôturer la session budgétaire le 22 décembre dernier : en effet, le 9 janvier 2017, ils se sont retrouvés pour l'ouverture de la première session extraordinaire de l'année, donnant ainsi une suite favorable à la demande du Premier ministre en date du 24 décembre. Cette session examinera, entre autres, des projets de loi que l'agenda du gouvernement n'avait pas permis d'inscrire en fin 2016 : parmi ceux-ci figurait celui sur les libertés religieuses, que la conférence des présidents a souverainement écarté de l'agenda du Parlement lors de sa séance du 5 janvier. Selon l'occupant du perchoir, Salifou Diallo, le gouvernement a par la suite décidé de retirer ledit projet qui suscite déjà des débats passionnés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le conseil des ulémas dont nous proposons la déclaration a même émis des réserves sur le projet. Cela dit le président de l'Assemblée a souhaité qu'il n'y ait pas de polémique sur la question d'autant plus que son institution ne peut que veiller à ce que les libertés de culte, et de conscience, consacrées par la constitution, soit respectées. Le samedi 07 janvier 2017, sur convocation du Secrétariat exécutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le Conseil des ulémas s'est tenu au siège de la Fédération aux fins d'examiner le projet de loi sur les libertés religieuses. Les ulémas de la oummah islamique du Burkina, après avoir examiné, article par article, le projet de loi ont émis des inquiétudes profondes sur certaines dispositions du texte. De toute évidence, l'application en l'état du projet de loi va réduire la liberté de conscience et de culte telle que reconnue par notre constitution, avec très probablement des conséquences dommageables sur le vivre-ensemble apprécié de tous au Burkina Faso. Le conseil des ulémas a émis des préoccupations dont certaines figurent dans les articles ci-dessous cités : CHAPITRE I : Des dispositions générales Article 8 : L'exercice collectif du culte a lieu exclusivement, sauf autorisation expresse de l'autorité compétente, dans des édifices destinés à l'exercice du culte public, et identifiables de l'extérieur : Préoccupations : qu'en est-il des petits rassemblements de prière dans les services, les yaars, au bord des routes, dans les auto-gares... Est-ce qu'un édifice de prière non identifiable de l'extérieur sera frappé d'interdiction selon les termes de ce projet de loi ? Article 13 : L'érection des édifices destinés à l'exercice du culte est interdite dans les services publics à l'exception des formations sanitaires, des établissements pénitentiaires et des casernes. Préoccupations : qu'en est-il des petits espaces formels ou informels de prière aménagés dans les services et autres lieux publics en dehors de ceux cités par le projet de loi ? Article 14 : L'ouverture d'un édifice destiné à l'exercice du culte est soumise à l'obtention préalable d'un certificat de conformité délivré par le maire après avis des services techniques compétents et d'une autorisation d'ouverture délivrée par le Haut-Commissaire territorialement compétent. Préoccupations : tous ces lieux de culte musulmans, notamment les nombreuses mosquées de toutes sortes à travers nos villes et campagnes, tomberont-ils dans l'illégalité ? Titre II : Des libertés religieuses dans les services publics Article 33 : Le fait pour un agent public de manifester de façon ostentatoire ses convictions religieuses dans l'exercice de ses fonctions constitue un manquement à ses obligations. Préoccupations : prier au service, porter naturellement son voile islamique, le boubou, le bonnet, la barbe sont-ils des manifestations ostentatoires de sa conviction religieuse ? Une clarification est nécessaire, car des agents zélés commencent déjà à interdire le port du voile aux filles et femmes musulmanes alors qu'aucune loi ne l'interdit. Avec ce projet de loi, la situation va empirer et détériorer le vivre-ensemble dans les services publics. Article 34 : Le responsable de chaque service public est tenu, dans l'enceinte de son service, de faire respecter l'application du principe de l'égalité de tous devant le service public et celui de la neutralité religieuse des agents des services publics Préoccupations : Le flou qui entoure la question de la neutralité religieuse peut laisser libre cours à des interprétations et aux abus au détriment de certains citoyens. Chapitre III : Des libertés religieuses dans les établissements d'enseignement et de recherche Article 48 : Les membres du personnel des établissements publics d'enseignement ont droit à la liberté de conscience religieuse. Ils sont libres de leurs opinions religieuses et de leurs croyances, mais ne peuvent les manifester qu'en dehors du service. Ce droit à la liberté de conscience religieuse s'exerce dans le respect de la liberté d'autrui et sous réserve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal de ces établissements. Les modalités pratiques d'exercice des libertés religieuses dans les établissements d'enseignement et de recherche sont fixées par voie réglementaire. Préoccupations : Si les membres du personnel des établissements publics d'enseignement ne peuvent manifester leurs opinions religieuses et leurs croyances qu'en dehors du service, il y a lieu de savoir ce qui est contenu dans la manifestation de l'opinion religieuse et de la croyance. Cela évitera que toute position ou opinion d'un croyant ne soit considérée à tort comme religieuse ou de croyance. Article 49 : En dehors du service, les prises de positions religieuses publiques des enseignants, l'exercice d'un culte religieux, le port de signes d'appartenance religieuse, la participation à un groupe confessionnel ne constituent pas une violation de leurs obligations professionnelles. Préoccupations : Est-ce à dire que l'enseignant musulman ne pourrait plus prier à l'école hors de la salle de classe, porter le boubou, le bonnet ou le voile ? Quels sont les signes qu'on qualifiera d'appartenance religieuse ? Article 61 : L'exercice des libertés religieuses ne donne aucun droit aux élèves et étudiants d'accomplir des actes qui, par leur caractère ostentatoire, constituent des actes de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande religieuse et perturbent le déroulement des activités d'enseignement, de recherche et le fonctionnement normal des services. Préoccupations : Le contenu de l'article a besoin davantage d'explication. Est-ce à dire que les activités organisées par les associations estudiantines et scolaires religieuses en dehors des heures d'occupation des élèves ne seront plus permises dans les établissements publics ? Article 63 : Chaque personne détenue peut, dans la mesure du possible, satisfaire aux exigences de sa vie religieuse, morale ou spirituelle. Préoccupations : Lorsqu'on précise que c'est dans la mesure du possible, cela veut dire qu'on peut empêcher une personne détenue de satisfaire à sa vie religieuse, morale ou spirituelle. Article 100, derniers alinéas : Les fondateurs et dirigeants de l'association religieuse ne peuvent pas être en charge de responsabilités au sein des organes dirigeants des partis politiques. Pour être dirigeant d'une association religieuse au Burkina Faso, il faut remplir les conditions suivantes : être sain d'esprit ; être d'une bonne moralité ; n'avoir pas été condamné à une peine privative de liberté supérieure à 2 ans ; les condamnations couvertes par la réhabilitation ou par une amnistie ne sont pas prises en considération ; être âgé d'au moins 20 ans ; justifier de solides connaissances en matières religieuses attestées par au moins une structure ou institution reconnue. Préoccupations : Quelles sont ces structures qui devraient attester des connaissances des dirigeants d'associations en matières religieuses avant qu'ils ne puissent prétendre diriger une association religieuse ? Comment se conformer à la condition d'âge (au moins 20 ans) dans le cas des associations religieuses au niveau des élèves et étudiants dont les membres peuvent tous être d'un âge inférieur à 20 ans ? Au regard de toutes ces préoccupations liées aux articles cités, à la possibilité d'interprétation divergente d'autres points du texte, et au contexte national, marqué par les attaques terroristes prétendument sous le couvert de l'islam, la FAIB pense qu'au lieu de pacifier davantage les rapports entre les populations, le nouveau projet de loi, s'il est appliqué en l'état, constituerait une réduction des libertés religieuses et de culte et une source potentielle de conflits. C'est pourquoi, tout en saluant l'initiative et le principe d'une loi qui encadre les libertés religieuses, la FAIB demande le retrait du projet de loi sur les libertés religieuses en vue d'une large concertation qui aboutira à des propositions consensuelles. Le Président du Présidium de la FAIB El Hadj Abdoul Rahmane Sana Chevalier de l'Ordre national (1) Le titre est du journal Projet de loi portant libertés religieuses au Burkina Faso Mise au point - du ministère de l'Administration territoriale Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure a eu une rencontre avec une délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) portant sur le communiqué paru dans plusieurs médias et relatif à certaines dispositions du projet de loi portant libertés religieuses au Burkina Faso. Il a informé la Fédération que le gouvernement a demandé dès la conférence des Présidents de l'Assemblée Nationale, le retrait dudit projet de loi de l'ordre du jour de la session extraordinaire afin d'approfondir les concertations avec tous les acteurs concernés conduisant à un projet de loi consensuel gage de paix et de stabilité sociale. Ouagadougou le 09 janvier 2017 - de l'Assemblée nationale La Représentation nationale ouvre ce jour lundi 09 janvier sa première session extraordinaire de l'année 2017. L'Assemblée nationale tient à préciser qu'aucun projet de loi relatif aux libertés religieuses n'est encore inscrit à l'ordre du jour du Parlement. L'Assemblée nationale reste disponible pour toute information complémentaire. La Direction générale des médias de l'Assemblée nationale bibo:shortDescription Un projet de loi sur les libertés religieuses au Burkina Faso a suscité de profondes inquiétudes, notamment de la part de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) et du Conseil des ulémas. Ils ont critiqué plusieurs articles, jugeant qu'ils réduiraient les libertés de culte et menaceraient la cohésion sociale. En réponse, le gouvernement a retiré le projet de l'ordre du jour parlementaire pour approfondir les concertations et élaborer un texte consensuel. -- o:id 2711 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2711 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Putsch avorté, terrorisme... : ils veulent rendre le pays ingouvernable dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/128 Attentat de Ouagadougou de 2016 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/135 Tentative de coup d'État de 2016 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/881 Gilbert Diendéré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/908 Simon Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/722 Régiment de Sécurité Présidentielle https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-10-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000481 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content On ne sait pas si ce sont ces jours sombres que notre mystérieux interlocuteur du Ghana annonçait, il y a deux semaines de cela, une information que Passék Taalé a rapportée dans son hebdomadaire Lettre pour Laye datée du vendredi 14 octobre dernier, mais c'est un week-end placé sous le sceau de la sécurité que nous venons de nouveau de vivre. Tout commence avec la conférence de presse donnée vendredi par Simon Compaoré, le ministre d'Etat chargé de l'Administration territoriale et de la Sécurité intérieure au cours de laquelle les Burkinabè ont appris avec stupeur que des éléments de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui refusent obstinément de rentrer dans les rangs, projetaient de perpétrer un coup d'Etat le 8 octobre dernier. Rien de moins ! Leurs principales cibles ? La gendarmerie, la Maison d'arrêt et de correction des armées (MACA) et le cœur du pouvoir : la présidence du Faso. Moue interrogatrice de certains, scepticisme affiché d'autres selon lesquels qui veut noyer son chien l'accuse de rage. Car en visant la MACA où réside, ne l'oublions pas, le général Gilbert Diendéré, auteur du coup manqué de septembre 2015, les concepteurs de ce putsch avorté ne rendent certainement pas service à « l'homme mince », qui passe désormais pour un cabri mort : il n'a plus peur du couteau. Mais pour quelles raisons le premier flic du Burkina et le tout-Etat joueraient-ils à se faire peur, au risque d'installer une psychose dont on n'a vraiment pas besoin en ce moment ? Si donc ils ont décidé de rendre public ce qui se susurrait depuis quelques semaines dans certains cercles très bien informés, c'est sans doute qu'ils ont un faisceau d'indices concordants, et il faut quand même leur accorder le bénéfice de la bonne foi. Cela dit, alors que des centaines d'autres ex-RSP essaient, tant bien que mal, de revenir dans le droit chemin après leur conduite inqualifiable d'il y a un an, on se demande pourquoi quelques dizaines d'éléments dévoyés continuent de faire de « la résistance » au péril de leur vie. Car sauf à avoir des pulsions suicidaires ou à vouloir installer le chaos par des actions d'éclat perlées, on ne voit pas trop comment ils pourraient confisquer le pouvoir et, quand bien même ils y parviendraient, le gérer en toute quiétude. Il est sans doute temps de laisser tomber ces menées subversives, cela d'autant que le principal perdant de l'insurrection populaire d'octobre 2014, qui se refait une santé sur les bords de la lagune Ebrié, doit avoir fait définitivement le deuil de son fauteuil perdu par sa seule faute. En fait, il était dit que la fin de la semaine serait pourrie ici au Faso. Car on n'avait pas encore digéré les infos sombres sur la tentative de déstabilisation qu'on apprenait hier matin qu'un présumé terroriste a été abattu à Kilwin, à la périphérie nord de Ouagadougou, pendant que trois autres étaient en fuite et des suspects interpellés. Et revoici Simon « le warrior » à la manœuvre pour désamorcer, au propre, une bombe dont on n'avait pas encore tous les ressorts. Tentative de déstabilisation tuée dans l'œuf, assaut d'un nid de terroristes, attaque d'un poste avancé de l'armée à Intangom, ça fait décidément trop pour une seule décade, et tous ces malheureux événements traduisent, s'il en était encore besoin, l'urgence sécuritaire dans laquelle se trouvent embarquées les nouvelles autorités du pays depuis le sanglant 15 janvier 2016 sur l'avenue Kwame N'Krumah ; toutes choses qui peuvent reléguer au second plan des préoccupations aussi urgentes que les lancinantes questions sociales et la relance économique, car sans sécurité... Et si, au-delà des cibles physiques visées par les terroristes et les fauteurs de troubles de tout poil, c'était tout simplement l'objectif principal des renégats : rendre le pays ingouvernable pour que, dans quatre ans, sans qu'ils aient eu besoin de le chasser, les Burkinabè expulsent démocratiquement Roch de Kosyam parce qu'on l'aura empêché de travailler normalement et qu'il ne sera donc pas parvenu à trouver des réponses aux préoccupations qui les assaillent quotidiennement. bibo:shortDescription Le Burkina Faso a connu un week-end sous haute tension sécuritaire, marqué par la révélation d'un projet de coup d'État du 8 octobre. Ce complot, fomenté par d'anciens éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), visait la gendarmerie, la prison militaire et la présidence. Ces menaces s'ajoutent à l'abattage d'un terroriste présumé à Ouagadougou et à l'attaque d'un poste militaire. L'ensemble de ces événements souligne une urgence sécuritaire qui pourrait viser à rendre le pays ingouvernable et à affaiblir le gouvernement actuel. -- o:id 2712 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2712 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Nuit du destin : « L'équivalent de 1 000 mois d'adoration » (Mahmood Nasir Saqib, le chef missionnaire de la Jama'at islamique Ahmadiyya) dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1104 Mahmood Nasir Saqib https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-06-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000482 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis le mardi 7 juin 2016, les musulmans du Burkina Faso, à l'instar de ceux des autres pays du monde, sont en plein mois de Ramadan. La philosophie du jeûne, son importance, les conseils pratiques pour sa réussite ainsi que la Nuit du destin ; ce sont là des points que Mahmood Nasir Saqib, le chef missionnaire de la Jama'at islamique Ahmadiyya au Pays des hommes intègres, aborde dans l'entretien qui suit. En quoi consiste le jeûne musulman ? Après la Chahadah ou l'attestation de foi; la Salah ou la prière quotidienne ; le jeûne est le troisième pilier de l'Islam. En arabe, le terme Sawm signifie l'abstention. Du point de vue religieux, le jeûne consiste à l'abstention, de l'aube jusqu'au coucher du soleil, de toute nourriture, boisson ou relations conjugales, à condition que l'abstention soit faite consciemment avec l'intention d'adorer Dieu. Quelle est l'importance du jeûne ? Le Ramadan offre au croyant la grande opportunité de se réformer. Il lui rappelle ses actes d'adoration ainsi que ses lacunes. Profitons de ce mois pour cibler nos faiblesses, pour nous rappeler les préceptes divins et effectuons, de notre mieux, notre réforme. Sans ces efforts suprêmes le Ramadan n'aura aucun effet moral et spirituel sur nous. Si le jeûne est observé selon les prescriptions et préceptes requis du Saint Coran, il expie les pêchés précédents du fidèle. Par exemple, le Saint Prophète Muhammad (saw.) affirme dans un hadith : «Celui qui jeûne pendant le Ramadan avec foi et en faisant son évaluation personnelle, ses péchés précédents sont pardonnés» (Bukhari, Kitab-Us-Sawm, Hadith 1768). De même, Abdur Rahman ibn 'Awf (r.a.) rapporte que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a mentionné le mois du Ramadan, disant qu'il est le meilleur de tous les mois. Puis il dit: «Quiconque prie avec foi et en faisant son évaluation personnelle durant ce mois sortira de ses péchés aussi purs qu'il l'était lorsque sa mère lui donna naissance». (Sunan AINasa'i, Kitab Us-Siyam, Hadith 2179). Toujours concernant l'importance du Ramadan, Abu Mas'ud AI-Ghaffari (r.a.) rapporte que le Prophète (s.a.w.) dit: «Si seulement ma communauté savait ce qu'est le Ramadan, elle aurait souhaité que toute l'année soit Ramadan.» Quelqu'un lui demanda d'en décrire les excellences; à cela il répondit: « Le paradis est embelli pour le Ramadan du début de l'année jusqu'à la fin. Lorsque vient le premier jour du Ramadan, des vents se mettent à souffler sous le trône de Dieu. » (AI-Targhib wat-Tarhib, Kitab-Us-Sawm, At-Targhib Fi Siyyam Ramadan). Pour me résumer le ramadan permet à l'homme de se réformer et d'expier ses péchés précédents. Amir Saheb, à votre avis, quels sont les actes susceptibles d'annuler le jeûne d'un musulman ? Certaines questions reviennent à chaque mois de ramadan. A chaque mois de carême les gens se les posent. C'est, entre autres, le voyage. Selon vous, peut-on voyager en état de jeûne ? Sont formellement exemptés de jeûner, le voyageur et le malade mais aussi la femme enceinte et la femme qui allaite (qui seront considérées comme appartenant à la catégorie des malades). Néanmoins, ils devront jeûner un nombre égal d'autres jours après que cet état soit passé. Si quelqu'un est en permanence empêché de jeûner (maladie chronique), il devrait payer l'expiation en nourrissant un pauvre (pendant le nombre de jours de jeûne). (Confer le Saint Coran, chapitre 2, versets 185-186). Quels sont les actes à encourager pour mieux profiter des bénédictions de ce mois de miséricorde qu'est le Ramadan ? L'objectif premier du Ramadan est d'établir le lien entre le croyant et Dieu. Ce lien s'établit par la prière, l'adoration. Donc il faut élever son degré adoration durant le mois de Ramadan. Effectuer les prières surérogatoires. D'ailleurs, il y a un lien direct entre le Ramadan et la prière Tahajjud (prière surérogatoire ou nawafil offerte au milieu de la nuit. Le Ramadan facilite l'accomplissement de cet acte plein de mérite. Durant les jours ordinaires, il est difficile pour certains de se réveiller bien avant la prière d'AI-Fajr pour se consacrer à la prière Tahajjud. Au cours du Ramadan, on doit de toute façon se réveiller pour prendre le repas du matin (As-Suhur ou As-Souhour, Sehri) «pourquoi donc ne pas profiter de l'occasion pour affiner sa spiritualité ? Il faut aussi encourager les enfants à accomplir tout au moins deux Raka'at de prière Nawafil, s'ils se réveillent pour le repas d'avant l'aube. Sortir directement du lit pour aller à la table à manger est contraire à l'esprit même du Ramadan. Selon le Saint Prophète Muhammad (s.a.w), les bénédictions du Ramadan sont intimement liées à la prière Tahajjud. Le Ramadan offre aussi une occasion de se concentrer sur une forme d'adoration qui a trait aux droits des créatures de Dieu: la charité. L'on rapporte que le Prophète (s.a.w.) faisait la charité plus rapidement encore que les vents puissants. La charité de la fin du Ramadan est notamment de rigueur pour tous, riches et pauvres, hommes et femmes. Au regard de tout ce qui précède, qu'elle est la philosophie véritable du jeûne ? Allah a prescrit le jeûne aux musulmans afin qu'ils acquièrent la Taqwa (la foi), qu'ils se protègent des faiblesses morales et spirituelles et qu'ils soient bien guidés. (Confer Saint Coran, chapitre 2, versets 184 et 187). L'enseignement essentiel du Ramadan est que, quelle que soit l'urgence des besoins, le croyant les ignore et les balaie de côté pour gagner le seul plaisir de Dieu. Le Coran souligne lui-même la raison d'être et la philosophie du jeûne en disant : « Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit tout comme il avait été prescrit à vos devanciers, afin que vous adoptiez l'habitude d'apprendre la Taqwa (foi).» (Coran, ch.2, verset 184). Celui qui jeûne abandonne les choses déclarées licites par la charia, seulement parce que son Seigneur ne les a pas autorisées durant cette période précise. Comment une telle personne pourrait-elle alors chercher à consommer ou boire des choses proscrites par la charia, ou encore chercher à assouvir ses passions dans l'illicite ? Aussi, l'un des aspects de la Taqwa est de ne pas s'approprier les biens les uns des autres.» Le Ramadan offre donc au croyant la grande opportunité de se réformer, de renforcer davantage ses liens avec Dieu, et d'expier ses péchés précédents. Quels appels avez-vous à l'endroit des fidèles musulmans durant ce mois de Ramadan ? Ne soyons pas comme celui qui s'excuse de ne pouvoir jeûner et prier au cours du Ramadan affirmant, dans le même souffle, qu'il n'est point fieffé mécréant au point de refuser l'iftar. Ceux-là tournent la religion en dérision. Plus qu'une blague, cela dépeint amplement l'état déplorable des musulmans d'aujourd'hui ; qu'Allah leur fasse miséricorde. Nous ne devons pas délaisser le jeûne sans raison valable et devons accomplir, de notre mieux, nos actes d'adoration, qui sont les buts du Ramadan. Tous ceux qui jeûnent doivent se réveiller un peu plus tôt pour accomplir la prière Tahajjud (Prière nocturne observée entre minuit et l'aube. Quoique que la Salat-ut-Tarawih ou le Tahajjud ne soient pas obligatoires, les prières surérogatoires sont fortement recommandées durant le Ramadan. D'ailleurs, le croyant est encouragé à accomplir la prière Tahajjud durant les jours ordinaires. Lisez davantage le Coran durant le Ramadan, car c'était là la pratique du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). La Salat et les actes d'adoration sont obligatoires pour le croyant, et pendant le Ramadan, il doit tenter de les embellir et se consacrer davantage au souvenir de Dieu. Si nos Salats et actes d'adoration comportaient des lacunes, nous devrions nous en débarrasser pendant le mois de jeûne. Ne contraignez pas les enfants qui n'ont pas l'âge de la majorité à jeûner. Ne jeûnez pas lorsque vous entreprenez un voyage. Car c'est l'obéissance aux injonctions de Dieu qui donne plus de bénédictions. La désobéissance à ses injonctions attire la malédiction. Soyez enfin une source de miséricorde pour les créatures de Dieu. Car dans le Coran, Dieu dit que le Saint prophète Muhammad (s.a.w.) est une miséricorde pour l'humanité et par conséquent les musulmans se doivent d'observer la miséricorde envers la création divine. Pendant les 10 derniers jours du Ramadan, on constate que les musulmans multiplient les actes d'adoration. Certains font une retraite spirituelle de 10 jours dans la mosquée, d'autres prient en congrégation à partir de minuit jusqu'à 3h du matin. Que représentent finalement ces 10 derniers jours du Ramadan par rapport au 20 autres ? Les 10 derniers jours du Ramadan ont une grande importance, car il s'y trouve la lailatulqadr appelée communément la Nuit du décret ou de la destinée. Lorsque le regard de Dieu tombe sur ses serviteurs choisis durant cette nuit, ces derniers passent par des états spirituels des plus éminents et sont récipiendaires des faveurs divines. Les musulmans sincères comprennent l'importance de ces jours. Ainsi, ceux qui ont été négligents durant les 20 premiers jours essayent de se rattraper et accordent plus d'importance aux prières surérogatoires. Selon la sourate Al-Qadr, la Nuit du destin ou du décret vaut plus que mille mois d'adoration soit 83 ans. Cela implique que les prières de cette seule nuit sont meilleures que toutes les prières demandées par le croyant au cours sa vie. Selon les hadiths, la nuit du décret se trouve dans les nuits impaires des dix derniers jours du Ramadan. Communiqué Nuit du Destin 2016 Assalamu Aleikum Le CERFI et l'AEEMB ont le plaisir de vous inviter à prendre part à la Nuit du destin qu'ils organisent dans la nuit du samedi 02 au dimanche 03 juillet 2016 au SIAO dans le pavillon Arc-en-ciel, à partir de 20h00. Au programme Conférences-débat avec l'imam Adama Sakandé Remise de Prix du Concours de lecture coranique Prières et invocation jusqu'à l'aube. Thème principal : Problématique de la réconciliation nationale et consolidation de la paix sociale au Burkina Faso. Quelle contribution de la Oumma islamique ? "Quiconque accomplit la prière la Nuit d'Al-Qadr avec une foi ferme et en cherchant la récompense, tous ses péchés passés lui seront pardonnés." Hadtih. bibo:shortDescription Le texte explique le jeûne musulman du Ramadan, troisième pilier de l'Islam, comme une abstention consciente de nourriture, boisson et relations conjugales de l'aube au coucher du soleil. Il souligne son importance pour la réforme spirituelle, l'expiation des péchés et le renforcement du lien avec Dieu (Taqwa). Des exemptions sont prévues pour les voyageurs, malades, femmes enceintes ou allaitantes, avec compensation. Le texte encourage les prières surérogatoires (notamment Tahajjud), la lecture du Coran et la charité, insistant sur la valeur des dix derniers jours et de la Nuit du Destin (Laylat al-Qadr), qui vaut plus de mille mois d'adoration. -- o:id 2713 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2713 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2015 : avis de turbulences dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-09-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000483 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Un vent d'insurrection souffle contre les conditions d'organisation du hadj 2015. Des postulants à l'observance du cinquième pilier de l'islam s'indignent contre ce qu'ils considèrent comme des «bizarreries constatées dans l'organisation du pèlerinage» cette année. Ils jugent principalement l'augmentation du coût du rituel (de 1 130 000 FCFA à 2 300 000 FCFA) exagérée et infondée. L'amertume des candidats au hadj 2015 est d'autant plus grande que les agences de voyage dont le nombre est passé «bizarrement » de 12 l'an passé à 39 cette année, s'en lavent les mains dans ce renchérissement du voyage, préférant les orienter vers le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque. Ne sachant plus à quel saint se vouer, les fidèles musulmans s'en remettent aux autorités de la Transition. Dans le surcoût du billet précisément, sont pointées du doigt certaines rubriques comme les 15 000 FCFA pour l'organisation (alors que le texte de création du comité signé par le MATDS en date du 24 juin dernier précise que les dépenses liées à son fonctionnement sont supportées par l'Etat), 25 000 FCFA pour les transferts d'argent (l'avionneur NAS Air disposant pourtant d'un compte au Burkina), les 150 000 FCFA pour la restauration (libre les années précédentes). Des frais qui auraient pu être également supportés par les 500 millions de FCFA qu'aurait laissés l'ancien comité d'organisation sur son compte. Il est alors exigé ici et maintenant la démission des organisateurs dont les propos tels que « Celui qui veut se rendre en terre sainte de l'islam doit en avoir les moyens », sont jugés révoltants. bibo:shortDescription Des postulants au Hadj 2015 expriment leur vive indignation face à l'organisation du pèlerinage, dénonçant une augmentation jugée excessive et infondée du coût, passé de 1,13 à 2,3 millions de FCFA. Ils pointent du doigt des frais additionnels injustifiés et le rôle ambigu des agences de voyage, exigeant la démission des organisateurs. Les fidèles appellent les autorités de la Transition à intervenir face à cette situation. -- o:id 2714 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2714 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2015 : une baisse du prix du billet inch'Allah dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1144 Omar Boni https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-08-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000484 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Compte rendu de la récente mission du comité en Arabie Saoudite (du 23 juillet au 5 août), état d'avancement des préparatifs, innovations de cette année. Ce sont là les points à l'ordre du jour du point de presse animé hier dimanche 16 août 2015 par le Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque. Première info de ce point de presse : lors de son séjour à la Mecque du 23 juillet au 5 août 2015, le Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque a eu une séance de travail au Consulat général du Burkina Faso à Djeddah. La question du paquetage (tentes, matelas, etc.) pour le séjour de cinq jours à Mina et à Arafat et celle relative à la restauration des pèlerins ont été évoquées à cette étape. La Banque Saoudi Fransi a également reçu la visite de la mission conduite par le président du comité, El hadj Cheick Omar Boni, qui en a profité pour activer le compte du Burkina Faso pour la mise en place des différents processus en payant la caution. On apprend également qu'un contrat a été signé auprès des Moassassa (tuteurs des pèlerins) et une baisse de prix de l'ordre de 7 000 FCFA a été obtenue (cette prestation correspond aux 126 000 FCFA que l'Etat subventionnait). Pour ce qui est de la restauration à Mina et Arafat, elle sera assurée cette année par l'entreprise «mohamed Ghazi Fatani Establishment for trade (MGF)». Le moins que l'on puisse dire est que l'information la plus «intéressante» pour les pèlerins a été la signature à la faveur de la récente mission du contrat de séjour à la Mecque sans la restauration obligatoire (fixée à 150 000 FCFA dans le coût du billet. «En tout état de cause, le comité a fait un rapport au gouvernement et à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) avec des propositions de réduction du coût du Hadj 2015 au regard des dernières informations recueillies lors de la dernière mission en Arabie Saoudite », a souligné El Hadj Cheick Omar Boni avant d'évoquer les innovations qui se résument à l'usage des TIC pour le mode de règlement des formalités et à l'augmentation du nombre du personnel médical qui passe de 6 à 12 personnes. Revenant sur la récente polémique sur des zones d'ombre du prix du billet (qui est de 2 330 000 FCFA), le président du comité de suivi a indiqué que pour ce qui est des frais de transfert d'argent perçus malgré le fait que l'avionneur ait un compte au Burkina, cela est dû au fait que le coût du billet d'avion est libellé en dollars obligeant à une opération de change (NDLR : une réduction de 36 dollars aurait été obtenue sur le prix du billet). Quant aux rubriques jugées élevées cette année comme la restauration, elles auraient été prises en compte au regard des informations officielles dont disposait le comité en février dernier. Avec les avancées obtenues lors de la récente mission, certaines pourraient donc être soustraites. Le Hadj 2015 en bref Les chiffres à retenir Nombre de pèlerins inscrits : 5 500 Nombre de passeports transmis par les agences de voyage : 4 400 Nombre de pèlerins à transporter par les vols Charter de Nas Air : 5 200 Nombre de pèlerins pour les vols réguliers : 300 Les dates clés Date du 1er vol aller : 7/09/2015 Date du dernier vol aller : 16/09/2015 Date du premier vol retour : 12/10/2015 Date du dernier vol retour : 22/10/2015 Délai de dépôt des passeports auprès du comité : 19/08/2015 Les réductions obtenues Le prix du paquetage a connu une légère réduction : 126 000 F - 7 000 F = 119 000 F Le coût de la restauration obligatoire sera déduit du traitement du contrat de Médine. bibo:shortDescription Le Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque a présenté le bilan de sa mission en Arabie Saoudite et les innovations pour le Hadj 2015. Des réductions de coûts significatives ont été obtenues, notamment sur le paquetage (7 000 FCFA) et la suppression de la restauration obligatoire à La Mecque. Le comité a également activé le compte du Burkina Faso, augmenté le personnel médical et introduit l'usage des TIC pour les formalités. -- o:id 2715 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2715 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Jeûne de Ramadan 2015 : début demain jeudi 18 juin dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-06-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000485 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Présidium de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina, Président de la Commission Nationale d'Observation de la lune, porte à la connaissance des fidèles musulmans ainsi que de l'ensemble de la Communauté Nationale que le croissant lunaire marquant le début du jeûne de Ramadan n'a pas été aperçu ce jour 16 juin 2015 dans plusieurs localités du territoire national par les équipes d'observation de la Commission. Par conséquent, le mois de Chaabane sera complété à 30 jours suivant les principes islamiques régissant l'observation du croissant lunaire et le jeûne de Ramadan commencera effectivement au Burkina Faso le jeudi 18 juin 2015. A l'occasion de cet événement de haute spiritualité, le Présidium invite les frères et sœurs musulmans à redoubler d'effort dans l'adoration, les invocations, la bienfaisance, la solidarité et la fraternité. Que la Paix et la Miséricorde d'Allah se répandent sur chacun de nous et sur notre cher Pays le Burkina Faso, à l'occasion de ce mois béni. Pour Le Présidium bibo:shortDescription Le Présidium de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina annonce que le jeûne de Ramadan débutera au Burkina Faso le jeudi 18 juin 2015. Le croissant lunaire n'ayant pas été aperçu le 16 juin 2015, le mois de Chaabane sera complété à 30 jours. Le Présidium invite les fidèles musulmans à intensifier l'adoration, la bienfaisance et la solidarité durant ce mois béni. -- o:id 2716 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2716 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title L'Aïd el-Fitr dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000486 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après un mois d'abstinence, d'abstention et d'adoration, les musulmans du Burkina, à l'instar des autres musulmans du monde, seront en fête. L'Aïd el-Fitr, comme toute fête musulmane, a ses exigences. Nous revenons ici avec des précisions sur cette fête de rupture de jeûne et les acquis à conserver même après le mois béni. Evoquer la venue du mois de Ramadan provoque chez certains musulmans non encore bien ancrés dans la foi, une peur bleue : privation des plaisirs, des boissons, du manger, du sommeil et séance de longue prière... Or la venue du mois de Ramadan, avec lui le jeûne, est une bénédiction divine, une grâce, une occasion de rémission de péchés, une miséricorde de la part du Seigneur et une occasion d'entrer au paradis. Tout fidèle croyant doit donc être fier, content et se réjouir de l'approche de ce mois et prier pour y arriver et accomplir tout acte et action de bienfaits. Le prophète de l'Islam dit d'ailleurs : «Quiconque se réjouit de la venue du mois de Ramadan, Allah lui pardonne ses péchés». Après le mois de jeûne, l'heure est à l'Aïd al-Fitr, la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwâl. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir, la petite fête par opposition à l'Aïd al-Kebir, la grande fête. De la date de la fête Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien, car le calendrier musulman est lunaire. La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de Ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois de ramadan, selon les années. La difficulté de déterminer les dates du début et de la fin du jeûne réside dans la particularité du calendrier musulman : il est lunaire. Le Prophète (PSL) a voulu résoudre le problème en invitant les musulmans à observer le jeûne s'ils aperçoivent la lune le 29e jour du mois qui précède celui du Ramadan. Dans le cas contraire, il faut compléter ce mois à 30 jours et commencer le jeûne le jour suivant, même si la lune n'a pas été vue. De plus en plus, la communauté musulmane s'organise avec la mise en place d'un comité d'observation de la lune pour résoudre les problèmes. Celui-ci a des représentations dans toutes les provinces, et, deux ou trois jours avant la fin du mois précédant le Ramadan, il se réunit pour fixer la conduite à tenir. Le jour de l'Aïd est donc arrêté par l'observation du ciel et dépend de la position géographique de ceux qui observent l'arrivée du croissant de lune ; ce qui explique des différences selon les pays. Le cérémonial Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un espace public permettant de rassembler plus de fidèles. Le jour de la fête, le musulman doit bien déjeuner et se parer de ses plus beaux habits. Sur la route menant au lieu de la prière, glorifier le nom d'Allah, écouter le sermon de l'imam et faire les deux rakats avec lui. Pour le retour, il emprunte une voie autre que celle de l'aller. L'objectif de ce changement de chemin est de laisser transparaître l'éclat de la religion. La tradition musulmane ou sunna veut que le musulman prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière. Après la prière, et selon les pays, les fidèles mais aussi les non-croyants et les enfants rendent visite à leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd. L'après-Ramadan L'après-Ramadan est aussi important que le ramadan lui-même. Cela ressort du verset 183 de la sourate 2 qui stipule : «Ô vous qui avez cru, le jeûne vous a été prescrit comme il l'a été aux communautés antérieures afin que vous atteigniez la piété. Selon donc ce verset, le ramadan ne s'inscrit que dans un processus spirituel. Il est la cause ou le moyen qui nous conduit à un but, un objectif, qui est la piété. C'est donc dire que contrairement à ce qui est couramment pensé, on doit redoubler d'efforts après Ramadan. Jeûner 29 ou 30 jours, c'est avant tout répondre à une injonction divine stipulée dans le verset 183 de la sourate 2 «Ô vous qui avez cru, le jeûne vous a été prescrit comme il l'a été aux communautés antérieures... ». Nous avons donc jeûné avant tout pour observer une volonté d'Allah, pour nous soumettre. Cette soumission a consisté à veiller au strict respect de Ses recommandations : jeûner, prier, être généreux, respecter les parents et à observer les limites qu'il nous a fixées : interdiction de boire de l'alcool, de fumer, de forniquer, de tricher, de mentir, de corrompre (dans tous les sens du mot), de violenter, de tuer... Servons-nous de Ramadan : s'il nous a été facile d'accomplir des vertus pendant trente jours de Ramadan, il nous sera donc plus facile de les réaliser dans une journée. En plus, rappelons-nous que le Seigneur, pour le respect duquel nous avons consenti divers sacrifices, reste et demeure après ramadan et qu'Il mérite d'être craint en tout temps. D'ailleurs, il n'y a qu'à lire ces propos pour comprendre : «Craignez Allah autant que vous le pouvez... ». Et Son envoyé de renchérir «Adorez Allah comme si vous le voyiez, et même si vous ne le voyez pas, sachez que Lui, Il vous voit ». Et si ce ramadan était notre dernier ! En effet, nous pourrons ne plus être sur cette terre au prochain mois de jeûne. Autrement dit, nous n'avons aucune assurance de pouvoir vivre un autre ramadan. Ou encore disons que ce Ramadan, sans être le dernier de notre vie, pourrait cependant être notre dernier «meilleur Ramadan». Plusieurs causes pourraient nous empêcher de donner le meilleur de nous-mêmes les prochaines fois : missions, voyages d'affaires, maladies, etc. En attendant, nous avons la garantie d'avoir accompli le Ramadan passé. Un capital de bonnes actions, de bénédictions qui pourraient s'avérer très utiles le jour où nous rencontrerions notre Seigneur. Alors réfléchissons plus d'une fois avant de dilapider ces ressources. Pour une continuité de Ramadan, ... En premier lieu, il faut faire son bilan «ramadanique» pour dégager ses forces et faiblesses. Certes, ce bilan est relatif à chaque individu. Toutefois, il tournera autour du jeûne, des prières, des activités coraniques (lire, écouter, méditer,... ), des actes de bienfaisance, des évocations, des invocations, de l'apprentissage des principes de la religion. Pour le jeûne, on peut déjà observer celui des six jours qui «accompagnent» le mois de ramadan. Dans le but de maintenir ensuite le cap, on pourra jeûner soit les lundis et jeudis, ou les 13e, 14e et 15e jours du mois lunaire. Concernant le Coran, la lecture d'une page, d'un verset ou d'un chapitre par jour, chaque deux jours, par semaine où par mois pourra être observée. Pour la prière, il s'agit surtout de ne plus abandonner les cinq quotidiennes qui sont obligatoires avant d'accomplir des surérogatoires dans la journée ou la nuit. En deuxième lieu, chacun doit planifier son cheminement spirituel jusqu'au ramadan prochain. Avec le Ramadan, il y avait un élan collectif qui nous motivait et canalisait très souvent nos pratiques. Cet élan n'est plus là, chaque individu est laissé à lui-même. Maintenir la flamme spirituelle exige le recours à un programme et à un emploi du temps rigoureux. D'où la nécessité d'une planification spirituelle qui, tout en prévoyant une gestion rigoureuse de notre temps, proposera un système de suivi et évaluation fiable. Allah est le plus savant ! bibo:shortDescription L'Aïd el-Fitr, célébré après le mois de Ramadan, marque la rupture du jeûne et est une fête de bénédiction et de rémission des péchés. Le texte explique la détermination de sa date selon le calendrier lunaire et les rituels associés, comme la Zakat el-Fitr et la prière collective. Il souligne l'importance de maintenir la piété et les bonnes actions acquises pendant le Ramadan, en planifiant un cheminement spirituel continu pour atteindre la piété. -- o:id 2717 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2717 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Plongée dans le lexique islamique dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/89 Fiqh https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000487 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte bibo:content Cheick, imam, mufti ... ce n'est pas toujours évident de leur trouver les qualificatifs qui siéent lorsqu'il s'agit de désigner les érudits musulmans. On ne mérite pas ces titres pour le simple fait qu'on s'est dressé pour parler de la religion (comme il est assez courant à notre époque) sans avoir acquis les outils scientifiques nécessaires ou sans l'aval des autorités officielles dans certains cas. Vos suggestions sont attendues sur l'adresse Imam C'est un mot à plusieurs significations. Il peut désigner la personne qui préside la prière et remplit ces trois conditions : être un musulman jouissant de toutes ses facultés mentales qui récite bien le Coran. Néanmoins, la femme peut, pour femmes seulement, présider la prière. En outre, il n'est pas obligatoire que l'imam soit adulte, et par conséquent, la prière présidée par un garçon est légale. L'imam en jurisprudence islamique désigne le chef d'Etat. Le mot imam peut être donné au savant versé dans les sciences religieuses ou à celui qui occupe une place religieuse bien prestigieuse. En effet, il n'y a pas de critères d'après lesquels ce titre revient de droit à une personne ; mais plutôt ce sont seulement la renommée d'un individu et l'avis favorable des Ulémas qui lui donnent droit à ce titre. En outre, la manière de décerner ce titre à quelqu'un diffère dans le temps et dans l'espace. Il suffit de jeter un regard sur ces définitions pour comprendre que le terme imam ne donne pas droit à un poste religieux, c'est simplement un degré de dignité donné par la communauté religieuse à celui qui s'occupe des connaissances islamiques. Cheikh En langue arabe, le mot cheikh est donné à la personne âgée de 60 ans ou plus ainsi qu'au chef de la tribu ou du village, même s'il est un jeune homme. Il désigne également, selon la tradition égyptienne, toute personne en quête du savoir religieux, même enfant ; d'où le fait que le mot cheikh désigne également celui qui apprend le Coran par cœur, même s'il n'est pas spécialisé en d'autres savoirs religieux, puisque la mémorisation du Coran constitue, à elle seule, une science religieuse bien considérable. Jurisconsulte faqih Le jurisconsulte est le savant qui déduit les jugements religieux des sources de la législation islamique pour les appliquer aux actes des responsables. Les sources législatives en islam sont le Coran, la Sunna, le consensus et l'analogie. Donc le jurisconsulte étudie les textes sacrés et s'efforce de les assimiler afin de donner à un acte une qualification religieuse exacte (obligatoire, interdit, désapprouvé, recommandé ou autorisé). On peut constater également que le jurisconsulte faqih est un titre donné par les Académies supérieures à quiconque enseigne dans les universités et les institutions scientifiques et écrit des ouvrages considérés comme des références en la matière. Il est également celui qui se dresse, officiellement ou publiquement, pour émettre des fatwas. Mufti Le mufti est aussi un jurisconsulte, mais il a l'avantage de connaître parfaitement les exigences du vécu réel et la capacité d'y adapter les jugements religieux afin de réaliser les principaux objectifs de la Chari'a, à savoir la sauvegarde de l'âme, de la raison, de la foi, de la dignité de l'homme et de la propriété. En Egypte, le Chef d'Etat désigne le mufti ; et dès sa nomination, il devient le Grand Mufti de la République. A cet égard, il faut noter que le candidat au poste de Mufti doit avoir un excellent degré de connaissance en matière de Jurisprudence islamique. En outre, le Mufti doit être au courant des exigences de l'époque, capable d'émettre des fatwas convenables et, enfin, il doit être connu pour son impartialité à l'instar des juges et pour sa capacité d'adapter le jugement religieux aux événements courants en prenant en considération la réalisation des principaux objectifs de la Chari'a. A noter qu'il doit avoir les outils lui permettant de traiter les questions de l'époque courante. Le Jihâd Le Jihâd est l'un des aspects les plus mal compris et les plus déformés de l'Islam. Il existe certains musulmans qui exploitent ce concept et qui en font un mauvais usage afin de parvenir à leurs fins politiques. Le mot «Jihâd» ne signifie pas «guerre sainte». Il désigne la lutte et l'effort. Les mots utilisés pour la guerre dans le Coran sont «Harb» et «Qitâl». Le Jihâd, quant à lui, désigne la lutte sérieuse et sincère aussi bien au niveau individuel qu'au niveau social. C'est la lutte pour accomplir le bien et éradiquer l'injustice, l'oppression et le mal dans son ensemble de la société. Cette lutte doit être aussi bien spirituelle que sociale, économique et politique. Le Jihâd consiste à œuvrer de son mieux à accomplir le bien. Dans le Coran, ce mot est employé sous ses différentes formes à 33 reprises. Il est souvent associé à d'autres concepts coraniques tels que la foi, le repentir, les actions droites et l'émigration (Hégire). Dieu dit : «Et luttez pour Dieu avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés ‹Musulmans› avant (ce Livre) et dans ce (Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la prière, acquittez l'aumône légale et attachez-vous fortement à Dieu. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître ! Et quel Excellent Soutien !» (Sourate 22, le Pèlerinage, Al-Hajj, verset 78). Une sourate Une sourate ou surate est une unité du Coran formée d'un ensemble de versets. Le mot sourate est souvent traduit par «chapitre» par comparaison avec les chapitres des livres de la Bible, à la différence qu'ils ne sont pas dans le Coran en ordre chronologique. Le Coran est constitué de 114 sourates de longueur inégale : la plus courte contient 3 versets (ayat) et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique des révélations. La toute première, la Fatiha, est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée «Le prologue» par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors de chaque prière. Un verset Un verset est un petit paragraphe qui forme une division d'un chapitre dans un livre sacré, tel que la Bible ou le Coran. Contrairement à la Bible, la division du Coran en chapitres (sourates) et en versets (âya) est originelle. Le Coran est ainsi composé d'exactement 6 236 versets. Le mot utilisé pour nommer les versets coraniques n'est pas seulement un terme typographique ou de mise en page, il affirme que chaque verset est une révélation miraculeuse. Un Hadith Un hadith ou hadîth est une communication orale du prophète de l'islam, Mahomet, et par extension, un recueil qui comprend l'ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet et de ses compagnons, considérés comme des principes de gouvernance personnelle et collective pour les musulmans, que l'on désigne généralement sous le nom de «tradition du Prophète». Les hadiths auraient été rapportés par près de 50 000 compagnons. En dehors de quelques hadiths «sacrés», considérés comme les paroles de Dieu adressées directement à Mahomet et rapportés par celui-ci, les hadiths sont les paroles et actions attribuées au prophète et non une parole divine. Avec les préceptes du Coran, les hadiths forment la sunna, d'où le nom d'islam sunnite pour le courant orthodoxe. Les hadiths ont été rapportés dans divers recueils par des musulmans fidèles, mais toujours au minimum deux siècles après la mort de Mahomet. Allah est le plus savant ! bibo:shortDescription Ce texte fournit des définitions et des clarifications sur plusieurs termes islamiques essentiels. Il détaille les significations et rôles des érudits musulmans tels que l'Imam (leader de prière, savant, chef d'État), le Cheikh (personne âgée, chef, étudiant en religion), le Faqih (jurisconsulte déduisant les lois) et le Mufti (jurisconsulte émettant des fatwas adaptées). Le document explique également des concepts fondamentaux comme le Jihâd (effort et lutte pour le bien, non la guerre sainte), la Sourate (chapitre du Coran), le Verset (unité du Coran) et le Hadith (traditions du Prophète Mahomet). -- o:id 2718 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2718 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Imam Aboubacar Sana sur l'unité islamique : « Chez nous, ça patauge dans tous les sens » dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1135 Moussa Yugo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000488 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13448 Le Caire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63404 Damas https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63393 Bagdad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/430 Canada https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content « Les gens comme moi qui disent ce qui leur passe par la tête sont susceptibles de se tromper. Dites-moi ce que vous voulez, et je vous ferai parvenir mes réponses par écrit». Crainte ou sagesse, en nous recevant dans son salon dans la matinée du dimanche 13 juillet 2014, Aboubacar Sana a voulu jouer la carte de la retenue, même après avoir été démarché 24 heures plus tôt. Même s'il était affaibli par une grippe, sa vivacité était cependant restée intacte. Des différents événements qui ont jalonné sa vie, il en parle dans les moindres détails. Du village de Nonbré au sud du pays au minaret de la grande mosquée de Ouagadougou, le chemin aura été long et tortueux pour cet imam. Le pire, selon lui, peut être évité seulement avec l'unité des musulmans. « L'organisation des musulmans n'est pas encore parfaite. Chez nous, il n'y a pas de voix prépondérante. Face à une situation quelconque, ils pataugent dans tous les sens ». Ces propos valent leur pesant d'or. Leur auteur, 64 ans, est un averti du monde musulman. Ses connaissances et son expérience font de lui un interlocuteur de premier choix sur l'islam et les musulmans du Burkina Faso. Du Caire à Médine Aboubacar Sana a poussé son premier cri un jour de l'année 1950 à Nonbré, un village de la province du Zoundwéogo. Il est le deuxième enfant d'une famille qui en compte six. Son père, Kassoum, s'y était installé après avoir quitté son village natal dans la province du Ganzourgou. Sous son impulsion, le petit Aboubacar apprend très tôt à lire le Coran. Il ira poursuivre cet apprentissage au Ghana avant de revenir dans son pays pour la cérémonie marquant son aptitude à lire le Saint-Livre. Par la suite il obtient une bourse qui le conduira dans un long périple dans des pays arabes. Tour à tour, il séjourne au Caire en Egypte, à Damas en Syrie, à Bagdad Irak, à Médine en Arabie Saoudite. Dans ce pays il passera dix bonnes années qu'il mettra à profit pour décrocher une licence avec la possibilité de faire quoi ... ... ... ... .. le corps des enseignants. Son pays d'accueil l'envoie alors comme tel à Madagascar. Mais lui, il avait plutôt un autre projet dans la tête : partir au Canada avec le statut d'étudiant-enseignant dans une université. Il gagne une bourse pour cela, mais ne l'honorera pas. L'appel de la patrie est plus fort. «Quand je suis rentré pour voir mes parents avant de rejoindre le Canada, je me suis rendu compte que ma famille avait plus besoin de moi. Finalement je me suis installé définitivement au pays». En 1980, il plie donc bagages, rentre au bercail et commence une carrière d'enseignant. Il donne des cours à la Médersa de la Communauté musulmane, celle du Mouvement sunnite et à l'école franco-arabe de l'Association Al-Itiad Islami du cheik Boubacar Doukouré. Le congrès de Ziniaré Parallèlement à ses séances de cours, l'enseignant était un membre actif de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Cet activisme ira crescendo et prendra même une tournure plus importante avec son entrée au sein du bureau de la Ouhmma. Il y gravit vite les échelons pour se retrouver président. « A un de nos congrès, j'ai donné mon point de vue sur l'organisation des musulmans au Burkina. Mon exposé n'a pas laissé El Hadj Oumarou Kanazoé (Ndlr:... ) indifférent. Il a déclaré sur le champ que j'avais les rudiments pour diriger la structure. Par la suite, lui et El hadj Moussa Yugo (Ndlr :... ) m'ont rejoint à la maison pour soutenir ce qu'ils avaient dit lors du Congrès. Ma réticence et mes craintes se sont vite dissipées, car mes interlocuteurs m'ont promis leurs soutiens moral et financier pour mener à bien une telle mission », dit-il. La suite de cette rencontre est connue. A l'issue du congrès de Ziniaré en 1997, Aboubacar Sana est porté la tête de la structure et cumulativement, il devient l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Son programme comprend deux volets essentiels : l'unité des musulmans d'une part et d'autre part la mise à la disposition de la CMBF d'infrastructures et de logistiques. Sa première préoccupation connaît un début de solution matérialisé par la mise sur orbite de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB). Son mandat est également marqué par la construction de la salle de conférences et des boutiques de la grande mosquée, le troisième niveau de la medersa... Malheureusement, sa gestion de la CMBF est ternie par une dissidence d'une partie des membres du bureau, l'amenant ainsi à revoir ses ambitions à la baisse. Le film de son départ est encore vivace dans sa tête : « Le mandat du président est de 05 ans renouvelable. Après mes cinq années, 04 provinces ne disposaient pas de bureaux locaux, et le congrès de renouvellement des instances ne pouvait pas se tenir sans ces délégations. Une disposition du ministre de tutelle a autorisé une prorogation de 2 ans, le temps de permettre aux localités défaillantes de se mettre en règle. Avant la fin de cette période de prolongation, des tensions sont apparues au sein des membres du bureau. Une partie de l'instance dirigeante a précipité la tenue du congrès et après cette rencontre, Kanazoé est devenu président de la Communauté musulmane». Musulmans et chrétiens : une question de savoir vivre avant tout Depuis mai 2004, Aboubacar Sana n'est donc plus le président de la CMBF. Il passe son temps à assurer son imamat à la grande mosquée et la gestion de sa propre medersa à Tanghin au secteur 24 de la ville de Ouagadougou. Ses activités restent essentiellement liées à la religion. « Je reçois les gens à domicile pour leurs préoccupations sur l'islam et je me déplace pour donner des cours lundi, mardi mercredi, jeudi et samedi. Je me repose vendredi et dimanche. Mais actuellement, l'âge et la fatigue me contraignent à revoir souvent ce calendrier», explique avec regret l'homme, mari de deux femmes et père de deux enfants. A ses yeux, la politesse et la courtoisie priment dans la vie. Il le démontre bien à travers son esprit d'ouverture aux adeptes des autres confessions religieuses. « Mes visites de courtoisie chez les responsables catholiques sont avant tout une question de savoir-vivre et n'ont pas forcément quelque chose à voir avec la religion. Chacun est dans sa religion, mais lorsqu'il s'agit de se donner la main pour consolider la paix et développer le pays, on ne doit pas y rechigner. A titre d'exemple, l'année passée j'ai séjourné pendant un bon bout de temps en France. Un jour ma famille m'a informé que l'archevêque Philippe Ouédraogo, il n'était pas encore cardinal, était venu leur rendre visite et s'enquérir de la santé de la maisonnée. Quelque temps après, le même archevêque a reçu la visite de son homologue du Ghana et il l'a conduit chez moi, toujours en mon absence. A mon retour, je me devais de lui rendre la politesse. J'ai associé sept membres du bureau de la communauté musulmane à mon déplacement », expliqua-t-il, évoquant l'absence de texte coranique lui interdisant de poser de tels actes. Cette visite lui a pourtant valu des déboires avec certains de ses coreligionnaires. Un groupe de jeunes s'est en effet rendu à son domicile pour lui intimer l'ordre d'arrêter de telles fréquentations et de demander à l'archevêque de ne plus se présenter à la place de la Nation lors de nos prières de jour de fête. Son inflexibilité n'a pas été pour autant écorchée. « Il n'est pas de mon ressort d'interdire l'accès à une place publique à quelqu'un. C'est parce que non seulement c'est un Burkinabè mais qui le fait de façon formelle qu'il y a des plaintes. Chaque fois que nous prions, des Blancs sont toujours présents avec leurs appareils photo sans que personne ne trouve quelque chose à redire », avait-il dit pour couper court. Aujourd'hui cet épisode fait partie de l'histoire. Les choses sont rentrées dans l'ordre et les deux personnalités continuent de se voir comme de par le passé. Mais cela ne suffit pas à combler les attentes de l'imam vis-à-vis de ses frères en islam. Aboubacar Sana reste accroché à son souhait le plus ardent : « Je me réjouis déjà du fait que les différentes tendances de l'islam qui sont dans notre pays vivent en harmonie, sans rixes entre frères musulmans. Le pari à gagner reste celui de l'union où tous les musulmans auront un seul leader dont la parole aura valeur ... d'évangile ». bibo:shortDescription Aboubacar Sana est un imam burkinabè, ancien président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) et imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Après une formation religieuse approfondie dans plusieurs pays arabes, il a dirigé la CMBF de 1997 à 2004, œuvrant pour l'unité des musulmans et le développement des infrastructures. Il est reconnu pour son ouverture au dialogue interreligieux, notamment avec les chrétiens, une position qu'il défend au nom du savoir-vivre et de la paix, malgré les critiques de certains coreligionnaires. -- o:id 2719 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2719 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Coin du jeûneur : le jeûne de celui qui ne prie pas dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000489 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen bibo:content C'est un fait ! De nombreuses personnes n'exécutent pas les cinq prières obligatoires en islam et se découvrent pourtant jeûneurs pendant le mois de ramadan. : Une triste réalité. En effet, la prière est le pilier principal de l'islam (après l'attestation de foi) et toute personne qui s'en éloigne tombe dans le groupe des mécréants. Vos suggestions son toujours attendues à l'adresse Certains savants critiquent ceux qui jeûnent sans prier. Qu'est-ce que la prière a à voir avec le jeûne ? Ceux qui ont critiqué le fait de jeûner sans prier ont raison, car la prière est le pilier principal de l'islam (après l'attestation de foi) sans lequel la foi d'une personne n'est pas valable. Celui qui l'abandonne devient mécréant et sort de l'islam. Allah n'accepte ni le jeûne des mécréants, ni leurs aumônes, ni leurs pèlerinages, ni quoi que ce soit de leurs bonnes œuvres. Allah a dit (traduction rapprochée) : « Ce qui empêche leurs dons d'être agréés, c'est le fait qu'ils n'ont pas cru en Allah et Son messager, qu'ils ne se rendent à la prière que paresseusement, et qu'ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu'à contrecœur. » (Le Désaveu ou le Repentir, v. 54). Donc, le fait de jeûner sans prier entraîne la nullité du jeûne : il ne sera pas accepté par Allah et le fait de jeûner seulement alors ne saurait rapprocher le jeûneur de Lui. Le jeûne du ramadan efface les pêchés commis depuis le ramadan passé certes, mais sous certaines conditions. Chacun devrait prendre en compte le hadith selon lequel le Prophète (saw), a dit : « D'une prière à l'autre, de la prière du vendredi à l'autre, du jeûne du ramadan au prochain jeûne du ramadan, les péchés sont effacés, sauf les grands péchés (al-Kabâ'ir). » (Rapporté par Muslim dans le chapitre de la purification (n°233)) Le Prophète (saw) a donc cité comme condition pour que soient effacés les péchés d'un ramadan à l'autre, le fait d'éviter les grands péchés. Or, abandonner la prière, ô toi qui jeûne sans prier, tu n'as pas évité les grands péchés : car quel péché y a-t-il de plus grave que l'abandon de la prière ? Mais plus que cela : l'abandon de la prière apparaît comme un acte de mécréance de celui ou celle qui le fait, donc, comment son jeûne pourrait-il effacer ses péchés ? Toute personne dans cette situation doit vite se repentir et pratiquer la prière qu'Allah nous a ordonnée d'accomplir et, après cela, pratiquer le jeûne, selon la recommandation du Prophète (saw) à Mu'âdh, qu'Allah l'agrée, lorsqu'il l'a envoyé au Yémen : « Que la première chose à laquelle tu les invites soit le témoignage qu'aucune divinité ne mérite d'être adorée en dehors d'Allah, et que Muhammad est l'Envoyé d'Allah. S'ils répondent à ton appel, informe-les alors qu'Allah leur a imposé cinq prières de jour et de nuit [... ]. » (Rapporté et authentifié par At-Tirmidhî dans le chapitre de la Zakât (n°625). Il a donc cité en premier lieu le témoignage de foi puis la prière et ensuite l'aumône légale (Zakât). (Ibn 'Uthaymîn, Fatâwâ as-Siyâm (Fatwas relatives au jeûne rassemblées par Muhammad al-Musnad), p. 69.) Le prieur circonstanciel Malheureusement, certaines personnes ne se rappellent les cinq prières quotidiennes que pendant le mois de ramadan, et dès que le mois est terminé, elles s'arrêtent de prier. Il ne faut pas du tout oublier que la prière est un des piliers de l'islam et c'est même son pilier le plus important après le témoignage de foi. C'est donc une obligation individuelle de l'accomplir. Quiconque l'abandonne, que ce soit en la reniant, ou en refusant de la pratiquer, ou seulement par paresse et négligence, rejoint le groupe des mécréants. Ceux qui jeûnent le mois du ramadan et ne prient que pendant ce mois, leur acte équivaut à une tentative de tromper Allah ! Et bien, vils sont ceux qui ne connaissent Allah que pendant le ramadan : leur jeûne n'est pas valable tant qu'ils délaissent la prière hors du ramadan (Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l'Iftâ, Fadhâ'il Ramadhân (Les vertus du Ramadhân, rassemblé par Abdur-Razzâq Hassan), p. 14. ). Celui qui délaisse la prière volontairement devient mécréant par son acte. Son jeûne et toute autre adoration ne sont pas valables jusqu'à ce qu'il se repente. La preuve de ceci est le verset suivant (traduction rapprochée) : « Mais s'ils avaient donné à Allah des associés, alors tout ce qu'ils auraient fait eût été vain. » (Les Bestiaux, v. 88) D'autres versets et hadiths témoignent aussi de cela. Certains savants disent qu'une personne qui abandonne la prière par négligence ou par paresse ne devient pas mécréante et que ni son jeûne, ni le reste des adorations qu'il accomplit ne s'annulent tant qu'il ne les renie pas et qu'il les reconnaît comme étant obligatoires. Mais l'avis le plus juste est qu'une telle personne devient mécréante, ainsi que le prouvent les nombreux hadiths, parmi lesquels on peut citer : Le Prophète (saw) a dit : « Ce qui sépare le musulman de la mécréance et de l'associationnisme est l'accomplissement de la prière. » (Hadith rapporté par l'imam Muslim dans son recueil de hadiths authentiques selon Jâbir ibn 'Abdillah, qu'Allah l'agrée lui et son père). Le Prophète, prière et salut sur lui, a dit : « Le pacte qu'il y a entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants), c'est la prière. Et quiconque l'abandonne tombe dans la mécréance. » (Hadith rapporté par l'imam Ahmad et les quatre compilateurs de hadiths selon Burayda ibn ul-Hussayn, qu'Allah l'agrée). Chaque jour, à chaque instant, le cœur du croyant doit désirer Dieu. Autant l'islam est la synthèse de tout le programme divin pour l'humanité, le Coran, le résumé de la parole de Dieu au genre humain, et Mohamed (saw) le sceau de la prophétie, autant on retrouve dans la prière musulmane toutes les formes de prière de la création de Dieu. On est en position débout comme les arbres, les montagnes. Dans le roukou, on retrouve les animaux à quatre pattes. On est prosterné à la recherche d'un lien fort qui nous permettra d'être dans l'enracinement de certaines créatures végétales auxquelles ce lien donne leur raison d'exister. On effectue des cycles (débout, s'incliner, se relever, se prosterner, s'asseoir et répéter le même cycle) comme le soleil, la lune, les astres dont l'existence est rythmée par des cycles. On glorifie Dieu à haute voix dans les prières comme certaines créatures volantes (oiseaux), le tonnerre, les cris animaliers... On est souvent silencieux dans la prière comme certains cours d'eau. Elle maintient le cœur éveillé et attentif. Le temps et ses déchirures nous prennent souvent une partie de nous-mêmes et seul un cœur présent peut échapper à l'oubli. Dieu fit de la Oummah une communauté de rappel : cinq fois par jour ; chaque vendredi un bilan hebdomadaire ; une fois dans l'année au mois de ramadan, le retour à Lui pour nous recharger spirituellement ; répondre à son appel, une fois dans sa vie en allant aux lieux saints. Chaque jour, à chaque instant, le cœur du croyant doit désirer Dieu. Allah est le plus savant ! Sous la coordination de Moumouni Simporé Mardi 15 juillet 2014 Heure de début : 04 h 35mn bibo:shortDescription Le texte critique la pratique de nombreux musulmans qui jeûnent le Ramadan sans accomplir les cinq prières quotidiennes. Il affirme que la prière est le pilier principal de l'Islam après l'attestation de foi, et que son abandon volontaire rend une personne mécréante. Par conséquent, le jeûne et les autres actes d'adoration de ceux qui délaissent la prière ne sont pas acceptés par Allah. Le texte insiste sur la nécessité de se repentir et de pratiquer la prière de manière constante, y compris pour ceux qui ne prient que pendant le Ramadan, car leur jeûne est également considéré comme invalide. -- o:id 2720 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2720 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2011 : 1er vol ce soir à 23h30 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1099 Mahamadi Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-10-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000490 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25602 Gambie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après deux reports, le 1er vol des pèlerins burkinabè est désormais fixé à ce jour 19 octobre 2011 à 23h30mn. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse animée par l'administrateur général de STMB Tours, Mahamadi Bangrin Ouédraogo. Depuis février 2011, STMB Tours et son partenaire, Ethiopian Airlines, avaient déjà arrêté leur calendrier des vols des 2 485 futurs pèlerins vers Médine, en Arabie Saoudite. Et le 4 octobre dernier, les créneaux horaires ont été dégagés par l'aviation civile saoudienne, permettant à STMB Tours de rendre officiel son programme de vol. "Malheureusement, l'aéronef qui devrait transporter les Burkinabè a été immobilisé à Médine pour un problème technique", a indiqué Mahamadi Bangrin Ouédraogo, administrateur général de STMB Tours. "Mais, a-t-il poursuivi, la panne a été rapidement réparée par des techniciens thaïlandais qui ont quitté Bangkok pour Médine". Cette situation imprévue a naturellement perturbé le chronogramme établi, puisque les aéronefs d'Ethiopian Airlines ont d'abord convoyé les Maliens et devraient ensuite amener les Gambiens avant d'atterrir à Ouagadougou. C'est donc une panne technique qui explique les retards et les reports du voyage des musulmans du Burkina Faso vers les lieux Saints. Pas de panique donc à bord puisque, à en croire les animateurs du point de presse d'hier au siège de STMB Tours à Dapoya, les choses sont rentrées dans l'ordre et le 1er vol de 518 personnes est prévu pour ce soir à 23h30 mn. Les autres sont prévus pour les 20, 21 et 22 octobre 2011, mais les horaires seront précisés ultérieurement et communiqués aux pèlerins. Mahamadi Bangrin Ouédraogo a saisi l'opportunité de cet échange avec les journalistes pour présenter "ses sincères excuses aux pèlerins et au peuple burkinabè". "Les retards coûtent de l'argent à STMB Tours et peuvent nous discréditer. C'est une situation face à laquelle nous sommes impuissants. Et à l'impossible, nul n'est tenu". bibo:shortDescription Le premier vol des pèlerins burkinabè vers Médine, opéré par STMB Tours et Ethiopian Airlines, est reconfirmé pour le 19 octobre 2011 à 23h30mn, après deux reports. Ces retards étaient dus à une panne technique sur l'aéronef à Médine, désormais réparée. Les vols suivants sont prévus les 20, 21 et 22 octobre. STMB Tours a présenté ses excuses pour les désagréments causés par cette situation imprévue. -- o:id 2721 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2721 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le Jeûne du ramadan : chacun répondra de sa spéculation dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-08-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000491 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73299 Djibouti https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/409 Somalie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/407 Palestine bibo:content Le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) à travers ses deux écrits qui ont valeur de sermons, prêche sur le jeûne et la fête de Ramadan. Le mois béni de ramadan tire inexorablement à sa fin. Il était de coutume chez le prophète Mohammed (paix et salut sur lui) et ses compagnons de regretter, même jusqu'à six mois après, que ce mois soit passé au regard de ses innombrables bienfaits spirituels. A la faveur de ce mois béni de ramadan, l'opportunité nous est donnée de souhaiter à tous paix et sérénité. Que ce mois glorieux dont on est en train de tourner la page soit un mois d'introspection et d'interrogations sur la qualité de notre relation directe avec le Créateur, qui nous a distingués en nous permettant de nous adresser directement à Lui, sans intermédiaire ! Nous formulons le voeu que ce mois nous soit le plus profitable, en épargnant nos âmes de la sanction ultime. Le mois de Ramadan serait considéré à travers un prisme très réducteur, si nous ne le considérions que comme un mois de privation et nous nous arrêtions aux abstinences qu'il comporte. La privation n'est qu'une étape dans le processus d'éducation par le jeûne. Elle nous indique, d'une part, la valeur de ce dont nous avons besoin comme aliments et nous inculque la nécessité d'aider ceux qui vivent des jeûnes de nécessité. D'autre part, cette privation nous débarrasse du superflu au profit d'une saine spiritualité dont Ramadan est le printemps. Mieux, en affaiblissant le corps, le jeûne nous pousse à brider les passions de nos âmes en nous ramenant à notre Seigneur. Or trouvons-t-on . C'est en cela que le jeûne remplit son office de nous faire accéder à la piété (Sourate 2, verset 183), à travers prières sincères, invocations ferventes, aumônes volontaires... Ainsi, le jeûne ne gouverne pas seulement la relation verticale au Divin ; il doit impacter positivement nos relations avec autrui afin de nous donner les prémices de son agrément par Allah. C'est pourquoi le jeûne est une occasion supplémentaire pour nous interroger sur notre solidarité à l'égard du reste de la communauté des croyants, avec lequel nous formons (hadith). A cet effet, nous voudrions en appeler particulièrement au devoir de solidarité de l'Etat et des musulmans du Burkina à l'égard de nos frères et soeurs de l'intérieur du pays, qui sont contraints au jeûne forcé toute l'année, faute de quoi assurer un repas quotidien. Par ailleurs, nous sommes interpellés par le sort des Djiboutiens, des Ethiopiens, des Somaliens, affamés par la cupidité des hommes, de tous les hommes. Comment ignorer la détresse des Palestiniens, emprisonnés chez eux par la dureté de certains coeurs et l'indifférence des autres ; comment rester silencieux face aux injustices et à l'inhumanité qui confinent des humains hors de leurs droits et de leur dignité ? Nous nous indignons de ne pouvoir rien faire matériellement pour ces âmes souffrantes qui, loin de nos yeux, sont pourtant si proches de nos coeurs et pour celles-là qui dans notre pays souffrent de la cupidité de certains commerçants. Oui, si , il existe au Burkina des commerçants qui préfèrent être en compagnie de leurs biens. A l'approche de ce mois de générosité et de partage, ces commerçants ont choisi de faire une spéculation indécente sur des produits de grande consommation (sucre, dattes, entre autres) durant ce mois de Dieu, en créant des pénuries fictives pour faire monter les enchères sur le prix de ces produits. L'islam enseigne la sincérité et la justice dans les échanges commerciaux, mais interdit les interventions illicites dont le but est de fausser la libre règle du jeu de l'offre et de la demande. Le monde entier souffre de ces spéculations, qui affectent même le cours des produits alimentaires et aggravent la misère et la famine dans le monde. Nous devons tous prendre conscience de l'impact négatif de nos actions qui pourraient engendrer un engrenage incontrôlable et nous rappeler ceci : . C'est d'ailleurs l'une des dimensions de l'Islam que de réveiller nos compassions endormies et de stimuler notre sens de la solidarité que nos égoïsmes menacent d'engloutir. Puisse Allah nous faire profiter de tous les bienfaits de ce mois de ramadan et qu'Il nous accorde ainsi les moyens de le réussir à travers prières, invocations, lecture coranique et solidarité avec les moins nantis ! Amine. Le gouvernement burkinabè a pris des mesures dans le sens de l'allègement du fardeau sous lequel nous ployons. Si ces mesures sont à saluer à leur juste valeur, la miséricorde consubstantielle au jeûne aurait largement suffi. Certains d'entre nous se sont donc détournés de cette miséricorde pour s'attacher aux intérêts matériels. Nous pensons que si ce cercle infernal doit perdurer, la communauté des musulmans, toutes tendances confondues, devra, dans un élan solidaire, prendre ses responsabilités dans les années à venir. Qu'il s'agisse de la création de boutiques-témoins ou d'appels au boycott pur et simple des denrées objets de surenchère comme le sucre, il nous faudra trouver une réponse à cette dérive boulimique de certains des nôtres. Dieu nous a offert à travers le mois de ramadan une occasion d'entrer en communion avec Lui, de nous ouvrir à son souffle en nous alimentant des valeurs premières qu'Il nous a enseignées à travers le Coran et les enseignements de son prophète. Puisse la miséricorde du Tout-Puissant se déverser en abondance sur le Burkina Faso et les Burkinabè. Dans le mois de Ramadan et après... bibo:shortDescription Le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) présente le Ramadan comme un mois d'introspection spirituelle et de renforcement de la relation directe avec le Créateur. Le texte insiste sur la dimension sociale du jeûne, appelant à la solidarité envers les plus démunis et dénonçant fermement la spéculation commerciale qui contredit les principes islamiques de justice. Il exhorte la communauté musulmane et l'État à prendre des mesures collectives pour cultiver la compassion et lutter contre ces dérives. -- o:id 2722 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2722 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Projet talibé : immersion nigérienne du Comité technique dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76286 Hygiène dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-05-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000492 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/553 Pays-Bas https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/557 Suède https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Comment faire pour que les droits de l'enfant dans les écoles coraniques soient respectés en vue de préparer les apprenants à être des citoyens dignes, fiers d'eux-mêmes, en un mot des acteurs du développement socio-économique et culturel de nos pays ? C'est cette préoccupation qui a conduit une mission du Comité technique de pilotage du projet talibé (CTP/talibé) au Niger du 17 au 23 mai 2009. De Niamey à Tilabéri en passant par Tera, la délégation burkinabè a pu toucher du doigt ce qui est fait dans ce pays dans le domaine de la protection de l'enfant d'une manière générale et en particulier des enfants dans les écoles coraniques. Bon nombre d'enfants et d'adolescents dans les écoles coraniques vivent des conditions drastiques. Obligés qu'ils sont de passer le plus clair de leur temps à mendier pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Malheureusement, bien de maîtres coraniques les utilisent comme un fond de commerce en collectant les fruits de la mendicité. De cette situation les parents des enfants se rendent coupables en les confiant aux marabouts sans appuyer ces derniers dans leur prise en charge. Loin de leurs villages d'origine et sans un encadrement approprié, les talibés se retrouvent dans la rue, qui les prédisposent à bien de comportements déviants. De plus en plus, des structures associatives, des ONG se penchent sur cette problématique en vue d'inciter au changement des attitudes et des comportements. Sont de ceux-là le Comité technique de pilotage du projet talibé (CTP/T). Il regroupe sept (7) structures (voir encadré) qui ont en commun la protection de l'enfant comme cheval de bataille. Ce comité oeuvre à : mener des activités de plaidoyer et de lobbying auprès des autorités politiques, administratives et religieuses pour la réforme des foyers coraniques, basée sur la prise en compte des droits de l'enfant ; amener les populations, les leaders religieux, les maîtres coraniques à prendre conscience de la problématique des écoles coraniques et de la situation des talibés à travers des activités de sensibilisation et d'information ; poursuivre des activités de recherche et de mise à jour de la base de données sur les talibés et les foyers coraniques au Burkina Faso. Après avoir exécuté 95,44% de son plan d'action 2008, le CTP/talibé en a tiré des enseignements : par exemple, les populations ont clairement reconnu la responsabilité première des parents dans l'éducation, l'encadrement de leurs enfants. Il en est ressorti la nécessité de renforcer les compétences des leaders, notamment les prêcheurs en vue de susciter un changement de comportement chez les principaux acteurs. Il faut renforcer, à la lumière du chemin parcouru, l'utilisation du guide de formation et de sensibilisation sur les DE à partir des verset coraniques et des hadith, voire le reproduired en langues française, arabe et nationales pour sa large diffusion et exploitation. Plan d'action 2009 Comme l'année précédente, le CTP/T a élaboré pour l'année en cours un plan d'action pour la mise en Å"uvre duquel trois partenaires techniques et financiers se sont engagés : il s'agit de Kinderpostzegels (Pays-Bas), de Save the children (Suède) et du Groupe développement (GD-France). Le but poursuivi par celui-ci à moyen et long terme est que les enfants talibés aient accès à une éducation de base de qualité comme tous les autres enfants, grâce à la mise en application d'une réglementation officielle des écoles coraniques dans le cadre de la politique éducative nationale. Vue l'immensité de la tâche, le Comité s'est inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités à travers des activités de concertation, de formation et des voyages d'études. C'est pourquoi il a effectué une sortie au Niger pour toucher du doigt la problématique des écoles coraniques et des talibés. Le choix de ce pays est loin d'être un fait du hasard, dans la mesure où celui-ci regorge de milliers de foyers coraniques avec les mêmes difficultés que celles rencontrées dans notre pays. Il y a été accueilli par l'Association nigérienne pour le traitement de la délinquance et la prévention du crime (ANTD). Très active au Niger, cette structure est consciente de la nécessité d'accompagner les foyers coraniques dans une réforme pour que ceux-ci répondent à la fonction d'éducation. Sous son impulsion, un code de bonne conduite et d'encadrement des enseignants coraniques a été conçu, et les marabouts se sont engagés à : assurer un habitat approprié aux talibés ; assurer une couchette acceptable ; faciliter la participation des enfants à la prise des décisions qui les concernent ; être impartiaux dans le traitement des enfants ; apprendre à lire et à écrire aux talibés tout en leur inculquant la morale ; inculquer la pratique de l'islam ; exiger des parents les actes de naissance des talibés pour leur inscription ; éviter la mendicité des talibés ; éviter les travaux pénibles et assurer un travail léger en rapport avec l'âge ; faciliter le retour de l'enfant si on ne peut pas assurer son éducation... Sur le terrain, le code est en train de produire ses effets. En effet, dans la commune de Tera, située à quelque 160 km de Niamey, des écoles coraniques qui sont en partenariat avec l'ANTD mènent des activités pratiques et productives (semi-confection de chaises, couture...). Les maîtres coraniques ont réalisé la nécessité d'occuper les apprenants par des métiers qui leur seront utiles dans la vie active et leur procurent des revenus pour satisfaire leurs besoins, ceux du maître et de tout le foyer. Le marabout Yacouba Maïga, un de nos compatriotes qui vit à Tera depuis 13 ans, dit du bien de l'ANDT pour ces actions d'appui aux écoles coraniques. A Tilabérie, chef-lieu de la région du même nom, l'ANTD appuie des foyers coraniques qui se distinguent des autres par leurs capacités organisationnelles. A Niamey, Caritas Niger, à travers son Programme d'appui à la réinsertion des enfants en difficultés (PARED), est aussi engagé au profit des écoles coraniques. L'alphabétisation, des séances de sensibilisation à l'hygiène, des activités génératrices de revenus, l'octroi des crédits aux maîtres coraniques et aux talibé, l'apprentissage de métiers, les actions au profit des foyers coraniques sont nombreuses. A en croire Assétou Ganda, chargée des Enfants talibés auprès du PARED, ces actions ont changé considérablement la vie des apprenants. En effet, les talibés arrivent, pour la plupart, à rentabiliser les crédits qui leur sont octroyés tout en gardant leur objectif principal : mémoriser le Coran. Toutefois, elle a dit son regret face à l'incompréhension de certains marabouts, qui les accuse de vouloir travestir l'islam. Selon les maîtres coraniques qui ont accepté ce changement, bien de leurs camarades les taxent de tous les noms d'oiseaux. Mais leur détermination est inébranlables, car conscients qu'ils sont des pionniers qui doivent consentir des sacrifices pour le changement progressif des mentalités. Pour le directeur de la Protection de l'enfant du Niger, que la délégation a rencontré, plus de 80% des enfants de la rue sont des talibés qui bradent leur dignité dans la mendicité. Il a reconnu que tout ce qui touche à la religion musulmane est une question délicate redoutée par les autorités. Selon lui, les parents doivent se rappeler le hadit qui dit qu'après la mort, une question principale qui leur sera posée est la suivante : "Je vous ai confié, à chacun de vous, un troupeau, qu'en est-il ?". Il faut fixer les écoles coraniques et chercher les moyens de les organiser pour éviter l'errance des talibé. Ici, le CTP prône l'école coranique de proximité (une mosquée, un foyer coranique), qui va certainement contribuer à la fixation des talibés et limiter l'errance des enfants en quête du savoir coranique. Au niveau étatique, un projet pilote de rénovation des écoles coraniques est en cours (voir encadré). C'est dire que la question de la réforme les écoles coraniques ne se pose plus, l'heure est à la recherche des moyens pour l'étendre à toute l'étendue du territoire nigérien. Le CTP/T s'est réjoui d'avoir une convergence de vue avec ses partenaires nigériens en matière de protection des droits de l'enfant, en particulier ceux des talibé. Ils ont échangé leurs expériences en la matière. Selon le coordonnateur, Mahomet Ouédraogo, ces échanges permettront de créer une coalition sous-régionale contre le phénomène de non- droit dans les foyers coraniques. Il a appelé les participants à cette mission à restituer ce qu'ils ont vu et appris à leur base pour que notre pays gagne ce noble combat. Il a dit que le fait d'avoir associé les directions techniques du ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation et du ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale participe à cette volonté de faire partager l'expérience nigérienne. Il a souhaité que les deux ministères, qui sont des partenaires du CTP/talibé, l'accompagnent dans ce projet afin que les questions principales qui se posent trouvent des débuts de solutions notamment la réglementation des écoles coraniques et la tutelle institutionnelle ; ONG Murna Yara ; PARED (Programme d'appui des enfants en difficulté) ; AFETEN ; CONAF-Niger, Direction de l'enseignement arabe ; ministère de la Promotion de la femme et de la Protection de l'enfant ; des antennes de l'ANTD. Toutes les structures visitées ont salué l'initiative de ce voyage d'étude et souhaité avoir un partenariat avec le CTP/T dans l'intérêt de l'enfant. bibo:shortDescription Le Comité technique de pilotage du projet talibé (CTP/talibé) a mené une mission au Niger pour étudier la protection des droits des enfants talibés dans les écoles coraniques. Le texte décrit les conditions de vie difficiles de ces enfants, souvent contraints à la mendicité et exploités par certains maîtres. Le CTP/talibé œuvre pour la réforme de ces écoles par le plaidoyer, la sensibilisation et la recherche, visant une éducation de qualité et la fin de la mendicité. Au Niger, la mission a observé des initiatives réussies, comme l'élaboration d'un code de bonne conduite pour les maîtres coraniques et l'intégration d'activités productives. L'objectif est d'établir une réglementation officielle des écoles coraniques et de créer une coalition sous-régionale pour garantir les droits des enfants et leur développement. -- o:id 2723 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2723 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Conseil des ministres : de nouveaux critères pour l'organisation du Hadj dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-04-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000493 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/400 Tenkodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63401 Cascades https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60540 Sahel https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12866 Brésil https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73335 Bruxelles https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76320 Boucle du Mouhoun bibo:content Le conseil des ministres s'est tenu le mercredi 29 avril 2009 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l'étranger et procédé à des nominations. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES Le conseil a examiné et adopté dix (10) rapports. Le premier rapport est relatif à une évaluation de quatorze (14) Organisations non gouvernementales (ONG) intervenant au Burkina Faso. Cette évaluation faite dans plusieurs régions bénéficiaires d'appui-accompagnement des ONG a permis de relever des insuffisances et même des dérives graves. Suite à cette évaluation, afin de corriger les lacunes constatées, des recommandations ont été formulées à l'endroit de tous les acteurs dont notamment : la mise à disposition effective des rapports et programmes d'activités des ONG à la Direction du suivi des ONG (DSONG) ; la tenue d'un cahier de charges relatif à toute exonération des droits et taxes consentis par l'Etat ; la systématisation du contrôle en vue du respect strict des conventions de partenariat ; l'institutionnalisation de cadres de concertation entre ONG, associations de développement et structures administratives déconcentrées et/ou décentralisées ; la prise de sanctions à l'encontre des ONG ayant fait preuve d'indélicatesses avérées. Le deuxième rapport est relatif à l'examen du traitement des dépenses non abouties de la gestion 2008. Les engagements non aboutis au titre de la gestion 2008 s'élèvent à dix huit milliards deux cent quatre vingt neuf millions neuf cent quatre vingt quatre mille huit cent dix huit (18 289 984 818) F CFA et concernent l'ensemble des ministères et institutions. Au niveau des crédits délégués, le montant des arriérés est estimé à deux cent millions quatre cent quatre vingt dix mille neuf cent vingt sept (200 490 927) F CFA au titre de la gestion 2008. Pour éviter l'accumulation d'arriérées de paiement, le conseil a donné des instructions pour d'une part, le réengagement de dix huit milliards deux cent quatre vingt neuf millions neuf cent quatre vingt quatre mille huit cent dix huit (18 289 984 818) F CFA sur le budget 2009 et d'autre part, l'annulation des dépenses à hauteur de deux cent cinquante huit millions trente six mille quatre cent cinquante neuf (258 036 459) F CFA. Le troisième rapport est relatif à l'examen de la mise en Å"uvre des recommandations de l'audit de la dette intérieure de l'Etat. L'examen de l'état de mise en Å"uvre des recommandations de cet audit de la dette intérieure de l'Etat fait ressortir un montant total de soixante dix huit milliards (78 000 000 000) de F CFA de dettes recensées dont quarante neuf milliards (49 000 000 000) ont fait l'objet d'un règlement. Le reliquat de vingt huit milliards (28 000 000 000) de F CFA est constitué essentiellement de réclamations diverses dont certaines ne sont pas étayées par des pièces justificatives appropriées. Le conseil a donné des instructions au ministre en charge du dossier pour procéder à une validation au cas par cas des dossiers aux fins d'un apurement de ces dettes résiduelles suivant un échéancier étalé sur trois (03) ans. Le quatrième rapport est relatif à l'examen du plan d'actions pour la mise en Å"uvre des recommandations du programme d'évaluation du secteur financier. Le secteur financier est constitué de l'ensemble des structures et organismes intervenant dans le fonctionnement de l'économie, la mobilisation de l'épargne nationale, l'intermédiation des risques et la fourniture de moyens de paiement. Au regard de son impact sur l'économie nationale, le gouvernement a initié une étude en vue de l'élaboration d'une stratégie de développement et d'un plan d'actions dudit secteur. L'objectif dudit plan est de fournir un cadre global et logique pour le développement du secteur et éviter ainsi les interventions au cas par cas et les incohérences. La stratégie globale de développement du secteur financier au Burkina Faso prend en compte les secteurs des banques, des assurances, de la micro finance (systèmes financiers décentralisés et fonds nationaux), les régimes des retraites, la finance postale, la gestion de la trésorerie de l'Etat, l'environnement juridique et judiciaire du secteur financier, l'accès aux services financiers et le financement de l'habitat. Le cinquième rapport est relatif à une autorisation de changement de destination de terrains dans les centres lotis de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et de Koudougou. Ces nouvelles affectations sont conformes aux conditions et modalités d'application des dispositions réglementant le domaine. Quatorze (14) requêtes émanant de l'Administration et du privé ont fait l'objet d'autorisation de changement de destination portant entre autres sur des espaces à usage de commerce, d'habitations, de centre social et de lieux de culte. Le sixième rapport est relatif à l'analyse des résultats de dépouillement de l'appel d'offre pour la réalisation des travaux de latrines collectives pour le compte du projet d'approvisionnement en Eau potable et d'assainissement en milieu rural dans les régions des Cascades, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et du Sahel. Le projet vise l'amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires des populations rurales des régions concernées par une meilleure desserte en eau potable et l'assainissement collectif et familial. Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé l'attribution des marchés aux entreprises suivantes : Lot 1-2 : l'entreprise MAISON WOBAIN pour la réalisation de travaux de soixante (60) latrines collectives dans la région des Cascades pour un montant de cent soixante six millions deux cent deux mille quatre cent (166 202 400) F CFA HT-HD soit deux cent dix sept millions sept cent soixante deux mille quatre cent soixante trois (217 762 463) F CFA TTC assorti d'un délai d'exécution de dix (10) mois ; Lot 2-1 : l'entreprise GENERAL ECO pour la réalisation de cent (100) latrines collectives dans la région du Centre-Ouest pour un montant de deux cent quatre vingt dix huit millions deux cent cinquante huit mille (298 258 000) F CFA HT-HD soit quatre cent quarante millions cent trente six mille quatre cent quatre vingt quatre (440 136 484) F CFA TTC assorti d'un délai d'exécution de quinze (15) mois ; Lot 2-2 : l'entreprise SOLAP - SARL pour la réalisation des travaux de cent (100) latrines collectives dans la région du Centre-Ouest pour un montant de trois cent treize millions soixante dix mille cinq cent (313 070 500) F CFA HT-HD soit trois cent soixante neuf millions quatre cent vingt trois mille cent quatre vingt dix (369 423 190) F CFA TTC assorti d'un délai d'exécution de quinze (15) mois ; Lot 4-1 : l'entreprise 3S pour la réalisation des travaux de cent (100) latrines collectives pour un montant de trois cent un millions neuf cent quatorze mille (301 914 000) F CFA HT-HD soit quatre cent seize millions six cent vingt et un mille quatre cent quarante neuf (416 621 449) F CFA TTC assorti d'un délai d'exécution de quinze (15) mois ; Lot 4-4 : l'entreprise WEND PANGA pour la réalisation des travaux de cinquante (50) latrines collectives pour un montant de cent vingt deux millions cinq cent vingt et un mille cinq cent (122 521 500) F CFA HT-HD soit cent quarante quatre millions cinq cent soixante quinze mille trois cent soixante dix (144 575 370) F CFA TTC assorti d'un délai d'exécution de neuf (09) mois. Les lots 1-1, 1-3, 2-3, 2-4, 2-5, 2-6, 3-1, 3-2, 3-3, 3-4, 4-2, et 4-3 sont déclarés infructueux et feront l'objet d'un appel d'offres accéléré. Le financement est assuré par le Fonds africain de développement. Le septième rapport est relatif à l'examen et à l'adoption d'un décret portant modification du décret n°2007-287/PRES/PM/MFB/MATD du 18 mai 2007 portant fixation des modalités de répartition des impôts et taxes entre les communes et les régions dans le cadre des lotissements. Cette modification est motivée par la mise en Å"uvre de l'article 28 de la loi n° 62-2008/AN du 03 décembre 2008 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat gestion 2009 qui prévoit le reversement d'une partie de la taxe de jouissance au compte spécial Opérations centres urbains et ruraux du Burkina Faso lorsque l'aménagement des parcelles est financé par le budget national. Au terme du décret, la répartition du produit se présente comme suit : 25 % au budget de la région de rattachement ; 25 % au compte spécial Opérations lotissement centres urbains et ruraux du Burkina Faso ; et 50 % à la commune. Le huitième rapport est relatif à l'autorisation pour la conclusion d'un contrat par la procédure de gré à gré avec le cabinet d'architecture ARCHI-CONSULT en vue du règlement des honoraires pour une étude complémentaire pour la construction de l'immeuble du ministère de la Défense. Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé la passation du contrat avec le cabinet d'architecture ARCHI-CONSULT pour un montant global de deux cent douze millions quatre vingt huit mille deux cent quatre vingt seize (212 088 296) F CFA TTC. Le financement est assuré par le budget de l'Etat. Le neuvième rapport est relatif à l'analyse des résultats de dépouillement de l'appel d'offres international pour la construction du barrage et de la centrale hydroélectrique de Samendéni au profit du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS). Au terme de ses délibérations, le conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes : Lot 1 construction du barrage : groupement d'entreprise Société générale du Maroc (SGTM) et Société Fadoul Technibois (SFT) pour un montant de quarante un milliards huit cent vingt six millions cinq cent quarante sept mille neuf cent cinq (41 826 547 905) F CFA HT-HD. Le délai d'exécution du lot 1 est de quarante deux (42) mois. Lot 2 centrale hydro-électrique et ligne électrique : Société générale des travaux du Maroc (SGTM) et Société Fadoul Technibois (SFT) pour un montant de quatre milliards cent vingt trois millions neuf cent cinquante trois mille deux cent (4 123 953 200) F CFA HT-HD assorti d'un délai d'exécution de quarante deux (42) mois. Le financement est assuré par : la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA) ; la Banque islamique pour le développement (BID) ; la Banque d'investissement pour le développement (BIDC) ; la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ; le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA) ; le Fonds saoudien pour le développement (FSD) ; le Fonds de l'OPEP pour le développement international ; et le gouvernement du Burkina. Le dixième rapport est relatif à l'examen du Cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) 2010-2012. Le cadre budgétaire à moyen terme vise à évaluer le volume de ressources mobilisables par l'Etat et à les affecter aux ministères et institutions pour la mise en Å"uvre des programmes de développement économique et social du gouvernement. Le présent exercice intervient dans un contexte économique et financier difficile marqué par les effets des crises survenues au cours de l'année 2008. Dans un tel contexte, les choix stratégiques budgétaires se traduisent par une optimisation de la mobilisation des ressources et la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l'Etat afin de libérer plus de ressources pour relever les défis du développement économique et social. Sur la base de ce cadrage budgétaire, les ressources propres de l'Etat pour l'année 2010 sont évaluées à 646,5 milliards de FCFA en accroissement de 62,38 milliards de FCFA en valeur absolue et 9,6% en valeur relative par rapport au budget 2009. Globalement, les dépenses sur ressources propres augmentent en moyenne de 9% sur la période contre 12% pour les ressources propres ; ce qui permet une réduction progressive du besoin de financement. Sur la base de ces simulations, le conseil a arrêté les enveloppes sectorielles pour la période 2010-2012 qui serviront de base pour l'élaboration de la circulaire en vue de la préparation du budget de l'Etat, gestion 2010. I.2 AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS Le conseil a examiné et adopté un rapport relatif à l'état d'avancement des travaux d'extension et de réaménagement de l'aérogare passagers de Ouagadougou. Le conseil a procédé d'une part à une réorientation du projet et d'autre part, donné des instructions au ministre en charge du dossier pour une poursuite diligente des travaux dans le respect des dispositions réglementaires. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION Le conseil a examiné et adopté un décret portant modification du décret n°2008-213/PRES/PM/MATD du 02 mai 2008 portant organisation du pèlerinage à la Mecque. L'organisation du pèlerinage 2008 avec le concours des agences et prestataires privés a connu une certaine réussite malgré les insuffisances et lacunes constatées. Afin d'améliorer cette organisation, le présent décret intègre de nouveaux critères dont notamment : une plus grande implication du consulat général de notre pays à Djeddah ; l'instauration d'une caution à verser par les prestataires privés par pèlerin. Le conseil a instruit le ministre en charge du dossier, d'associer tous les départements ministériels pouvant concourir à la pleine réussite du pèlerinage à la Mecque. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L'ETAT Le conseil a examiné et adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif aux recrutements sur concours directs et professionnels de l'année 2009. Les besoins exprimés par les différents départements ministériels et institutions publiques s'élèvent à sept mille deux cent quatre vingt deux (7 282) postes pour les concours directs et deux mille six cent treize (2 613) postes pour les concours professionnels. Les innovations majeures dans l'organisation des concours sont : la prestation de serment des membres de la Commission nationale de pilotage des concours directs et des membres des commissions provinciales ; la déconcentration des centres d'administration des épreuves écrites avec l'ouverture des centres de Ziniaré et de Banfora fait de tous les chefs lieux des treize (13) régions des centres d'examen ; la mise en ligne des centres de réception, de composition et de publication des résultats ; la création d'un centre d'appel répondant au 30 29 pour les informations vocales. Les secteurs prioritaires pour les recrutements directs de l'année 2009 demeurent la Santé (720 postes) et l'Education (3 020 postes). Au terme de ces délibérations, le conseil autorise l'organisation desdits concours. Le second rapport est relatif à l'examen et à l'adoption de deux (02) décrets qui nomment monsieur Emmanuel NIGNAN, Mle 36 612 F, professeur certifié des lycées et collèges, membre représentant l'Etat au titre du ministère de la Fonction publique et de la réforme de l'Etat et président du conseil d'administration de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM). Avant de lever sa séance à 14 H 30, le conseil a entendu des communications orales et procédé à des nominations. II - COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre de la Défense a fait au conseil le bilan de la 3è réunion des ministres en charge de la défense des pays membres de la Communauté des Etats-sahélo-sahariens (CEN-SAD) tenue les 24 et 25 avril 2009 à Ouagadougou. Au terme de deux jours de travaux consacrés à la Coopération militaire en matière de déminage des engins explosifs et les manÅ"uvres militaires conjointes, les participants ont échangé sur les questions liées à la sécurité de l'Afrique dont le développement en dépend. A l'issue de cette rencontre qui a connu une importante présence de ministres en charge de la défense, d'importantes recommandations ont été faites en vue de prévenir et garantir la paix et la sécurité dans l'espace communautaire. II.2. Le Ministre du travail et de la sécurité sociale a fait au conseil un compte rendu de la remise du trophée aux dix (10) meilleurs réformateurs Doing Business 2009 à Vienne le 22 avril. Notre pays qui est classé deuxième pays réformateur en Afrique et sixième dans le monde voit ses efforts soutenus récompensés. II.3. Le ministre des Postes et des technologies de l'information et de la communication a informé le conseil de l'entrée en bourse de l'ONATEL SA le jeudi 30 avril 2009. La cérémonie consacre l'introduction des actions de l'ONATEL, admises au premier compartiment des actions de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). III - NOMINATIONS III.1. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE Madame Marie Andrée TRAORE/KONDE, Mle 19 928 G, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9è échelon, est nommée conseiller technique ; Monsieur Patrice KAFANDO, Mle 22 506 U, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9è échelon, est nommé conseiller technique ; Monsieur Jacob W. PASGO, Mle 25649 K, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 14è échelon, est nommé conseiller technique ; Monsieur Ousman NACAMBO, Mle 16 753 T, ministre plénipotentiaire, 3è classe, 4è échelon, est nommé secrétaire permanent du Conseil supérieur des burkinabè de l'étranger (CSBE) ; Monsieur Babou BAMA, Mle 15 386 A, secrétaire des affaires étrangères, 1ère classe, 15è échelon, est nommé directeur des archives et de la documentation ; Monsieur Pierre WAONGO, Mle 22 389 F, conseiller de presse et techniques des sciences de l'information et de la communication, 1ère classe, 13è échelon, est nommé chef de cabinet ; Monsieur Didace Zidahon GAMPINE, Mle 23 782 F, maître-assistant de logique et épistémologie (philosophie), catégorie P3, 2è échelon, est nommé directeur général de l'Institut des hautes études internationales (INHEI) ; Monsieur Boubakar KOTE, Mle 17 314, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12è échelon, est nommé secrétaire général de l'Institut des hautes études internationales (INHEI) ; Monsieur Mahamadi SOMDAKOUMA, Mle 26 078 N, intendant universitaire, 1ère classe, 4è échelon, est nommé directeur de l'administration et des finances de l'Institut des hautes études internationales (INHEI) ; Monsieur Sibiri Michel OUEDRAOGO, Mle 10 349 A, ministre plénipotentiaire, 2è classe, 9è échelon, est nommé ministre conseiller, chargé d'affaires près l'ambassade du Burkina Faso à Brasilia (République Fédérale du Brésil) ; Monsieur Emmanuel LALSOMDE, Mle 24 916 S, administrateur des services financiers, 1ère classe, 6è échelon, est nommé conseiller économique près l'ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ; Monsieur Abdoul Karim SALAMBERE, Mle 19 269 Z, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 13è échelon, est nommé ministre conseiller près l'ambassade du Burkina Faso à Ryad (Arabie Saoudite) ; Monsieur Juste Windpabasba TIEMTORE, Mle 12 874 X, ministre plénipotentiaire, 3è classe, 4è échelon, est nommé ministre conseiller près l'ambassade du Burkina Faso à Prétoria (Afrique du Sud). III.2. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT Madame Clémence TRAORE/SOME, économiste gestionnaire est nommée directrice générale du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ; Madame Ram Maria OUEDRAOGO, Mle 75 906 A, ingénieur de génie civil, 1ère classe, 4è échelon, est nommée directrice des études à la direction générale des ouvrages d'art ; Monsieur Parimyélé Paul YAOGO, Mle 24 018 A, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 9è échelon, est nommé directeur de l'entretien routier à la direction générale des routes ; Monsieur Somgalian Charles SAWADOGO, Mle 15 059 M, ingénieur de génie civil, 1ère classe, 9è échelon, est nommé directeur des études et du suivi à la direction générale des pistes rurales ; Madame Brigitte Marie DAYAMBA/PITROIPA, Mle 14277 E, administrateur des services financiers, 1ère classe, 11è échelon, est nommée directrice du contrôle interne et de la coordination à la direction générale des routes ; Monsieur Kolou DAÃèLA, Mle 74 250 J, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé directeur de la coordination des travaux à la direction générale des pistes rurales ; Monsieur Mahadi MAÃèGA, Mle 74 247 G, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 6è échelon, est nommé directeur des travaux et du suivi des ouvrages à la direction générale des ouvrages d'art ; Monsieur Oumarou BASSAVE, Mle 74 255 J, économiste, 1ère classe, 6è échelon, est nommé directeur de la gestion des contrats à la direction générale des routes ; Monsieur Vincent de Paul Kountaor DABIRE, Mle 22 420 A, ingénieur géomètre, 1ère classe, 11è échelon, est nommé directeur de la planification des études et du suivi à la direction générale des routes ; Monsieur Adama BARRY, Mle 24 021 W, technicien supérieur, 1ère classe, 13è échelon, est nommé directeur d'appui aux collectivités territoriales à la direction générale des pistes rurales. III.3. MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE LA COMMUNICATION Monsieur Noaga Ernest THIOMBIANO, Mle 13 122 Y, conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 3è échelon, est nommé directeur régional de la Culture, du tourisme et de la communication du Centre-Est (Tenkodogo) ; Monsieur Eloi SOMDA, Mle 32 117 L, conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 4è échelon, est nommé directeur régional de la Culture, du tourisme et de la communication de la Boucle du Mouhoun (Dédougou) ; Monsieur Urbain KABORE, Mle 102 950 Z, journaliste, 1ère classe, 1er échelon, est nommé recteur régional de la Culture, du tourisme et de la communication des Cascades (Banfora). III.4. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU CADRE DE VIE Madame Mama Christine LIEHOUN/ROTH, Mle 23 503 N, conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9è échelon, est nommée secrétaire générale ; Monsieur Sibidou SINA, Mle 24 035 Z, inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 12è échelon, est nommé directeur général du Centre national des semences forestières (CNSF) ; Monsieur Sandaogo Antoine KABORE, Mle 130 342 K, juge administratif, catégorie P5, 3è échelon, est nommé directeur des affaires juridiques et du contentieux ; Monsieur Mamadou HONADIA, Mle 29 262 H, inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 13è échelon, est nommé secrétaire permanent du Conseil national pour l'environnement et le développement durable (SP/CONEDD) ; Monsieur Rigobert BAYALA, Mle 29 238 J, inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 9è échelon, est nommé directeur du suivi écologique et des statistiques (DSES). III.5. MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES Madame Alice Gisèle SIDIBE/ANAGO, Mle 26 913 L, attachée de recherche, 1ère classe, 8è échelon, est nommée conseiller technique ; Madame Haoua TOURE/DIALLO, Mle 13 329 A, ingénieur d'élevage, est nommée inspecteur technique ; Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 52 117 P, docteur vétérinaire, 1ère classe, 4è échelon, est nommé directeur du Laboratoire national d'élevage ; Monsieur Adolphe BADOLO, Mle 15 234 T, docteur nutritionniste, 2è classe, 8è échelon, est nommé chargé d'études ; Monsieur Antony DABIRE, Mle 21 329, ingénieur de l'élevage, 1ère classe, 11è échelon, est nommé chargé d'études. Le Ministre de la Culture, du tourisme et de la communication Porte-parole du Gouvernement Filippe SAVADOGO Commandeur de l'Ordre national bibo:shortDescription Le conseil des ministres du 29 avril 2009, présidé par Blaise COMPAORE, a délibéré sur des dossiers clés. Il a notamment évalué les ONG et formulé des recommandations, géré les finances publiques (dette intérieure, dépenses non abouties, cadre budgétaire), et adopté des plans pour le secteur financier et des projets d'infrastructures majeurs (barrage de Samendéni, latrines). Des recrutements dans la fonction publique ont été autorisés. Le conseil a aussi entendu des communications sur la réunion des ministres de la Défense de la CEN-SAD et le classement du Burkina Faso au Doing Business 2009, et procédé à de nombreuses nominations. -- o:id 2724 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2724 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Viande du hadj 2009 : plus de 18 tonnes pour le Burkina Faso dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-04-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000494 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Le vendredi 10 avril 2009, le Royaume d'Arabie Saoudite a fait un don de près de dix-neuf (19) tonnes de viande au Burkina Faso au profit des personnes démunies. C'était à l'aéroport international de Ouagadougou. Chaque année, après la pèlerinage à la Mecque, le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers la Banque islamique de développement, fait don à certains pays du monde de la viande du hadj. Cette année, le Burkina Faso fait partie des pays bénéficiaires et la remise de cette viande a eu lieu le vendredi 10 avril dernier à Ouagadougou. 18,450 tonnes de viande ont été remises par monsieur Nayer M. Mossali, chargé d'affaires à l'ambassade du Royaume d'Arabie Saoudite au Burkina Faso à monsieur Belem K. André, secrétaire permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation. Après la remise symbolique, monsieur Mossali a précisé que cette viande est celle du hadj 2009. Elle est destinée aux plus démunis et ne doit pas être vendue. Il a par ailleurs confié que "ce geste témoigne de l'excellence des relations entre le Royaume d'Arabie Saoudite et le Burkina Faso" et a souhaité que ces relations se raffermissent davantage. Il a également souhaité que cette viande parvienne effectivement aux bénéficiaires. Monsieur Belem Amadé, SP/CONASUR, a témoigné, "au nom du président du Faso et des plus hautes autorités du pays, toute la reconnaissance du peuple burkinabè au peuple saoudien". Selon lui, ce geste est le fruit de la bonne coopération entre les deux pays, laquelle coopération doit s'intensifier. Monsieur Belem a précisé que cette viande serait répartie dans toutes les provinces du pays où les bénéficiaires, personnes démunies (musulmans, chrétiens et animistes), sont identifiés par les associations et ONG qui s'occupent de ces groupes de personnes. Avant de quitter l'aéroport, le chargé d'affaires de l'ambassade du Royaume d'Arabie Saoudite a annoncé la remise prochaine de cent cinquante (150) tonnes de dattes par son pays au Burkina Faso au profit des plus pauvres. bibo:shortDescription Le 10 avril 2009, le Royaume d'Arabie Saoudite a fait don de près de 19 tonnes de viande du Hadj au Burkina Faso, via la Banque islamique de développement, pour les personnes démunies. Remise à l'aéroport de Ouagadougou, cette aide symbolise l'excellence des relations bilatérales et sera distribuée dans toutes les provinces aux bénéficiaires identifiés, quelle que soit leur religion. Une future donation de 150 tonnes de dattes a également été annoncée. -- o:id 2725 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2725 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2008 : premier test d'une « privatisation encadrée » dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/703 Nas-Air Charter Aviation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-11-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000495 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah bibo:content Les premiers pèlerins burkinabè ont quitté Ouagadougou le 10 novembre 2008 pour Médine en Arabie Saoudite avec des vols affrétés par l'agence de voyage STMB Tours, seule autorisée pour le transport. Si les départs sont effectifs, des désagréments sont constatés çà et là. Des problèmes récurrents qui mettent à nu « le manque de professionnalisme et de rigueur » qui caractérise l'organisation du Hadj au Burkina Faso. Au Burkina Faso, l'organisation du Hadj était assurée depuis 1998 par une Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), créée par décret le 2 février de la même année. Cette commission, qui était présidée par le ministre de l'Administration territoriale, comprenait certains ministères et des associations islamiques. Par la suite, face au désir des associations islamiques de conduire le Hadj, le gouvernement burkinabè a accepté de leur confier l'organisation. En application de ce nouveau décret pris, la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), dirigée par El hadj Oumarou Kanazoé, a été autorisée par arrêté du 22 novembre 2006, à organiser le pèlerinage 2006. L'on pensait que cette première expérience qui a connu des difficultés servirait de leçons pour améliorer l'édition 2007 dont l'organisation a été assurée de nouveau par la FAIB qui a mis en place une Commission technique nationale (CTN). Cette structure a lancé un appel d'offres à des compagnies pour le transport des pèlerins. Sur deux postulants, c'est STMB Tours qui a été retenue. Mais l'Agence de voyage a eu d'énormes difficultés pour réussir sa mission : non-respect des dates des vols pour manque de créneaux horaires non accordés par les autorités aéronautiques saoudiennes consécutif à l'absence d'une caution bancaire ; désignation du transporteur notifiée juste 15 jours avant le début des départs ; Compagnie de transport des pèlerins burkinabè, Kallat El Saker, interdite de vol pèlerinage pour avoir atterri à Jeddah au lieu de Médine sans autorisation et sans respecter des exigences techniques. Au regard de tous ces griefs, Kallat El Saker n'était plus autorisée à effectuer les vols retour des Burkinabè. Finalement, c'est la compagnie aérienne « Privilège » qui a ramené au bercail les pèlerins du 10 au 21 janvier 2008 par un seul avion (Tristal L1011 de 310 places). Et même là encore, le dernier vol a accusé du retard pour panne technique. Face à cette organisation chaotique, le gouvernement ayant tiré des leçons, a décidé cette année de privatiser l'organisation. Une privatisation encadrée, selon le ministre Clément Sawadogo, qui a affirmé que l'Etat ne se désengage pas pour autant. Pour cela, un appel à candidatures a été lancé aux agences de voyages et finalement sept d'entre elles ont réussi leur examen de passage. Pour avoir l'agrément, une échéance a été fixée pour présenter les résultats de leurs travaux préparatoires, qui, dans l'ensemble, ont été jugés acceptables. Mais, quant à l'épineuse question du transport, la confrontation des différents contrats avec les avionneurs ainsi que les démarches respectives en la matière ont obligé le gouvernement à ne retenir, lors du Conseil des ministres du 15 octobre dernier, que STMB Tours. Cette agence est donc la seule autorisée au transport des pèlerins à la Mecque. Celle-ci a signé un contrat avec une compagnie érythréenne du nom de Nas-Air, qui effectue des vols réguliers sur l'Arabie Saoudite. Lors d'une conférence de presse tenue le 2 octobre 2008, le directeur général de STMB Tours, Mahamadi Bangrin Ouédraogo, a donné des informations sur les préparatifs en soulignant que sa structure est prête pour relever le défi. Il a, à la même occasion, communiqué les dates des départs prévus pour se dérouler du 10 au 15 novembre 2008. Promesse tenue puisque le premier vol a effectivement quitté Ouagadougou au petit matin du 10 novembre 2008. Le lendemain, en fin d'après-midi, une équipe de l'Observateur paalga était sur le lieu du départ, situé dans la zone aéroportuaire, du côté fret. Un dispositif sécuritaire composé de gendarmes et de policiers a été mis en place. L'entrée est filtrée. Seuls les accompagnateurs dont la présence est nécessaire sont autorisés à franchir la barrière pour rejoindre l'un des grands magasins de la Société burkinabè des fruits et légumes (SOBFEL) aménagé, où le traitement des pèlerins s'effectue. Devant le bâtiment, El hadj Issa Zongo tient le crachoir et distille à travers de grands baffles installés des messages de sensibilisation au pèlerinage à la Mecque. Si certains parents ou accompagnateurs se réjouissent parce que leurs voyageurs lointains ont pu remplir toutes les formalités du voyage, d'autres sont mécontents et critiquent « l'organisation peu professionnelle » de STMB Tours : absence de communication sur les jours et heures de voyage, documents des pèlerins indisponibles (badges et passeports), longue attente, démarcheurs livrant de fausses informations, etc. Allassane Ouédraogo est délégué médical. Il soutient que c'est à la veille du départ de sa maman qu'il a reçu l'information, obligeant ses parents et connaissances qui sont dans d'autres villes à effectuer des voyages imprévus sur Ouagadougou pour dire au revoir à leur tante ou mère. C'est le cas également de Sory Sanogo, opérateur économique à Bobo-Dioulasso, qui est venu précipitamment dans la capitale pour accompagner sa sÅ"ur. Oumarou Kiéma, président de la Fédération nationale des taximen, tout en saluant l'amélioration constatée cette année dans l'organisation, déplore le désordre qu'il y a lors du retrait des différents papiers et certains imprévus concernant les frais de transport. Face à ces critiques, nous avons tenté d'entrer en contact avec un responsable de STMB Tours afin qu'il donne des explications sur les problèmes soulevés. Manque de temps au regard de la lourdeur de l'organisation ou volonté de ne pas communiquer avec la presse ? Toujours est-il que nous avons fait des pieds et des mains pour que STMB Tours s'exprime. Cela nous a même valu des propos peu amènes du genre « Allez écrire ce que vous voulez, on s'en fout ». D'ailleurs, le même aurait dénoncé « le manque de professionnalisme des journalistes qui ne vont jamais à la source de l'information ». Mais l'intéressé a eu l'humilité de nous rappeler le lendemain pour s'excuser de ses propos liés à la forte pression des préparatifs du Hadj. Finalement, nous avons pu échanger, par téléphone, avec El hadj Nourredine Sanfo, responsable Hadj de STMB Tours qui était disposé à nous donner toutes les informations. Il a indiqué qu'à la date du mercredi 12 novembre, 1437 pèlerins ont été enregistrés et les heures des vols diffusées dans les journaux et sur les ondes sont toujours de vigueur. Des informations font état d'un contentieux de 30 millions de FCFA entre STMB Tours et l'ASECNA. Il n'en est rien, selon El hadj Sanfo : « D'abord, le montant n'est pas exact. Ensuite c'est plutôt « Privilège », la compagnie aérienne qui a assuré, en 2007, le retour des pèlerins burkinabè, qui a laissé une ardoise à l'ASECNA. Mais le différend a été réglé ». Pour le responsable du pèlerinage de STMB Tours, l'organisation du Hadj au Burkina Faso est artisanale. « 80% des pèlerins ne savent ni lire ni écrire et viennent de la campagne. Quel que soit le dispositif mis en place, il y aura toujours des problèmes ». Et de souligner par exemple que certains ne répondent pas à l'appel de leur nom pour embarquer. « Lorsqu'ils sont remplacés, ils se présentent par la suite ». Quant aux longues heures d'attente, c'est « pour minimiser les problèmes que nous convoquons les gens 6 heures avant le départ. Nous sommes critiqués pour cette longue attente alors que c'est dans le souci de bien faire. Si vous dites aux pèlerins d'être à l'aéroport à 18 h, ils viennent, pour la plupart avec 2 h de retard. C'est pourquoi nous préférons fixer la convocation deux heures à l'avance. Nous gérons un grand monde. Il est donc difficile qu'il n'y ait pas de faille ». Qu'en est-il des frais de transport qui ont subi une hausse selon certaines personnes ? Nourredine Sanfo rejette cette assertion en précisant que le million de FCFA demandé au pèlerin au départ était une caution. « Nous avions précisé au début qu'il y avait des paramètres que nous ne maîtrisons pas. Et c'est en fonction de cela que le coût définitif du billet devait être fixé. Avec le coût du baril qui connaît des fluctuations, il fallait attendre que l'avionneur fixe ses tarifs avant de décider. Finalement, en fonction des réalités, le billet est revenu à 2 millions 90 000 FCFA et couvre le voyage, la restauration, l'assistance médicale et le transport urbain et interurbain une fois en Arabie Saoudite ». ll faut reconnaître avec El hadj Sanfo que l'organisation est lourde. Toutefois, les problèmes posés ne sont pas une mer à boire. « C'est inadmissible qu'à l'heure des technologies de l'information, on tâtonne pour informer efficacement », s'indignent Allassane Ouédraogo et Sory Sanogo qui suggèrent à STMB Tours la création d'un site web qui sera constamment actualisé pour permettre aux gens d'être situés sur le retrait des documents, les jours et les heures de vols, le séjour en Arabie Saoudite et les dates de retour. Se prononçant sur ces difficultés récurrentes, certains, en se référant au pèlerinage chrétien, ont conclu que le problème est simplement musulman. « Nous les musulmans au Burkina, nous ne pouvons rien réussir dans une organisation » soutient un croyant qui a requis l'anonymat. Pierre Sawadogo, chrétien-catholique, est chef de bureau exploitation-télécom à l'ASECNA, à Ouagadougou. Cette année, il a décidé d'envoyer sa femme, musulmane pratiquante, à la Mecque en l'inscrivant pour le 1er vol. Le jour du voyage, la grande famille se mobilise à l'aéroport. Madame, qui a le n°159, a pu embarquer à bord de l'avion. Tout le monde retourne à la maison, tout heureux. Mais grande fut la déception de M. Sawadogo lorsque, une trentaine de minutes plus tard, sa femme lui annonce, par téléphone, qu'elle a été débarquée. Furieux, il va à STMB Tours pour s'informer. L'accueil ne sera pas chaleureux. « Au lieu de reconnaître son tort, et me présenter des excuses, l'agence m'a donné des explications farfelues. Je suis cadre de l'ASECNA et je sais comment les choses se passent. C'est pour moi une humiliation, car ce sont surtout les clandestins et les personnes recherchées par la police qu'on débarque de cette façon ». Son épouse a pu finalement effectuer le voyage, mais il dit regretter d'avoir payé le billet. « Rien ne peut me soulager face à cette situation. Je connais ma femme. Elle est à la Mecque en ce moment mais elle est moralement touchée. Toute la famille aussi ». Joint au téléphone, El hadj Nourredine Sanfo nous a expliqué que les inscriptions sont faites manuellement. « Il y a eu des numéros doubles et c'est par le fait du hasard que la femme de M. Sawadogo s'est retrouvée dans le lot des personnes, au nombre de quatre, qui ont été débarquées parce que leurs places, les dernières, étaient déjà occupées par des pèlerins qui ont les mêmes immatriculations et qui ont embarqué avant elles ». bibo:shortDescription L'organisation du Hadj pour les pèlerins burkinabè est historiquement caractérisée par des désagréments et un manque de professionnalisme. Après avoir été gérée par une commission nationale puis des associations islamiques, l'organisation a été privatisée en 2008, confiant le transport à STMB Tours. Malgré cette privatisation, l'édition 2008 a rencontré des problèmes persistants tels que le manque de communication, des documents indisponibles, de longues attentes et des erreurs d'enregistrement ayant conduit au débarquement de pèlerins. STMB Tours justifie ces difficultés par la gestion d'un grand nombre de pèlerins peu instruits et des contraintes logistiques. -- o:id 2726 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2726 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Cher Wambi, Le Couac du Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/64 Vie chère https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000496 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/285 Bogandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/287 Boromo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/318 Gaoua https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/383 Pô https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46238 Bouaké https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Tu peux aisément deviner combien j'ai été heureux de recevoir le sac d'arachides, fruit de tes nouvelles récoltes, que tu m'a envoyé par le transporteur du village. Mille fois merci de m'avoir mis dans le cercle restreint de tes incontournables parents, pour lesquels tu n'hésites guère à te sacrifier. Sans peut-être le savoir, tu auras un tant soit peu contribué à m'ôter une épine du pied, car, plus que jamais, la vie chère reste d'actualité. En tous les cas, cher cousin, tu mérites un repos réparateur, car bien laborieuse fut la saison qui s'achève. Puissent les dernières gouttes adoucir le soleil, déjà si menaçant, afin qu'au village règne la joie de vivre. D'ailleurs, quelle est la quantité totale d'eau tombée au Pays des hommes intègres cette année ? Réponse, cher Wambi, des services de l'ASECNA, qui, dans les jours à venir, te feront le point de la pluviométrie en cette saison agricole, qui tire à sa fin. En attendant, la semaine du vendredi 26 septembre au jeudi 2 octobre a enregistré les quantités d'eau ci-après : Dori = 0,5 mm ; Ouahigouya = 15,6 mm ; Ouagadougou-aéro = 1,6 mm ; Dédougou = 0,4 mm ; Fada N'Gourma = 11,2 mm ; Bobo-Dioulasso = 65,5 mm ; Boromo = 15,1 mm ; Pô = 11,0 mm ; Gaoua = 21,1 mm ; Bogandé : NT. Cela dit, cher Wambi, est-il vrai qu'au village l'ambiance de la fête prévaut toujours, comme si, aujourd'hui, a lieu la rupture du jeûne du Ramadan ? A l'issue des trente jours de purification individuelle, les fidèles musulmans à Simonville ont aussi célébré l'Eid El Filtr le mardi 30 septembre. Comme c'est la coutume, depuis la nuit des temps, la grande prière a été dite à la place de la Nation, en présence d'une foule nombreuse, dont la fine crème de la Communauté musulmane et des autorités tant politiques qu'administratives de notre pays. Mais l'événement dans l'événement aura, sans conteste, été l'absence du Moogh-Naaba Baongo. De mémoire, en effet, c'est l'une des rares fois que le chef suprême du royaume de Ouagadougou répond absent à un tel rendez-vous spirituel. D'où les multiples interrogations, d'autant plus que le soir même de la fête, on l'a vu présider la finale du carnaval dodo à la maison du Peuple. Selon des sources concordantes, il y aurait eu un certain cafouillage sur la date de la célébration de la fête. Conséquence : le Moogh-Naaba n'en aurait pas été informé à temps. En tout cas, cher cousin, les survivants d'une certaine époque se souviennent encore, comme si c'était hier, que depuis la conversion du Moogh-Naaba Doulougou à l'islam au 18e siècle, précisément en 1754, l'apparition de la nouvelle lune indiquant la fin du jeûne du Ramadan était annoncée par des salves d'armes légères émanant de la Cour royale. Et l'on se souvient aussi que, depuis, cette même cour est restée liée à la communauté musulmane. C'est ce qui expliquerait la présence d'un imam en son sein. Maintenant, question : la tradition n'aurait-elle pas survécu à la modernité ? L'avenir nous le dira. Mais, en attendant, cher cousin, force est de reconnaître que sous le prétexte de la vie chère, certains commerçants véreux n'ont nullement hésité à égorger proprement ceux des fidèles qui ont accepté de leur tendre le cou. A tous les points de vente de la capitale, comme aux abords du rond-point de la Patte-d'Oie, il fallait débourser entre 6 000 et 8 000 francs CFA pour s'octroyer une paire de poulets, entre autres. C'est te dire que l'addition était simplement trop salée, cher cousin. Ainsi, je m'en vais te rapporter le plaidoyer fait par le chef du département des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique lors du dernier Conseil des ministres, tenu le mercredi 1er octobre 2008 en faveur de l'assainissement de l'environnement immédiat des établissements scolaires de notre pays. Voilà, en effet, cher Wambi, un plaidoyer qui, s'il est suivi d'effet, soulagera aussi bien le monde des enseignants que les élèves et les parents consciencieux, mais qui, à coup sûr, rougira les yeux d'une nouvelle race de commerçants, qui y voient le milieu propice pour se faire du fric. Mais à qui la faute ? En tout cas, me référant aux règles municipales modernes, sont considérés comme lieux protégés aussi bien les écoles que les hôpitaux, les dispensaires, les palais de justice, les lieux de culte (églises, temples, mosquées et pagodes où il y en aurait), autour desquels les commerces et débits de boisson doivent être tenus à une certaine distance. D'où vient-il alors, cher cousin, qu'à Simonville on refuse d'observer ces règles, que nous avons nous-mêmes écrites de nos propres mains ? Il n'est jamais tard pour bien faire, dit-on, et ce plaidoyer, qui, en réalité, est une recommandation de la conférence annuelle des proviseurs et des directeurs des lycées et collèges, devrait s'inscrire en bonne place dans l'agenda des autorités politiques et administratives en cette entame de l'année scolaire 2008/2009. Cher cousin, l'homme est souvent d'une barbarie inimaginable à l'endroit de son semblable, m'amenant à me demander sincèrement si l'amour aura, un jour, droit de cité dans nos sociétés. La raison : une orpheline de père à sa naissance, répondant au nom de Nathalie Perkouma, séjourne depuis le samedi 27 septembre 2008 au service de traumatologie de l'hôpital Yalgado, à la suite de châtiments corporels inhumains subis de la part de ses patrons, avant d'être jetée dans la rue. A la vue de sa photo en première page (UNE) du journal, tu te demanderas certainement ce que cette mineure, de 15 ans, fraîchement débarquée il y a de cela moins de deux semaines de Bangassogo (localité de la commune rurale de Kiembara) à la recherche du travail, a bien pu faire pour se retrouver dans cet état, déplorable. Comme explication qui m'a été donnée par la victime elle-même, en présence de ses proches parents dont un oncle venu du village, dès sa descente de la gare à Ouagadougou, elle a échoué, avec son baluchon de fortune, dans la cour d'un corps habillé, dont la maison se trouverait à proximité de l'OLAO (Office de liaison de l'Afrique de l'Ouest). L'épouse de ce dernier l'engagea pour vendre de l'eau glacée à partir d'un pousse-pousse. Les premiers jours de travail se seraient très bien passés, jusqu'à ce que la native de Bangassogo, qui est à son premier séjour dans la capitale, tombe sur de jeunes délinquants, qui lui retirèrent son chariot. Impuissante, elle prit la direction du domicile pour alerter son employeur, qui n'aurait pas du tout supporté l'infortune de la petite. Il s'en est suivi donc des coups et des traitements inhumains, puisque Nathalie dit avoir été également attachée avec des cordes. Ayant pris contact hier matin avec le corps médical du service de traumato, j'ai appris que ses deux bras, même si aucune fracture n'y a été relevée, ont cependant subi de sérieuses lésions. Et l'enfant aurait été attachée entre 6 et 12 heures, au regard de la sévérité des marques. Voici, cher Wambi, la version qui m'a été racontée hier à l'hôpital. Pour le moment, je ne puis te donner celle des auteurs de l'agression de l'orpheline, qui dit ignorer tout de leur identité. Peut-être qu'avec la gendarmerie, qui serait sur cette affaire depuis quelques jours, tu pourras très prochainement être informé de la suite à donner à cette monstruosité. Hélas, on ne cessera de le dire, cher cousin, ils sont encore nombreux, les êtres prétendus humains, qui ont une pierre à la place du cÅ"ur. Quand même !! Te souviens-tu, il y a quelques mois, Farayiri Frédéric Dah, successeur du député Louis Armand Ouali à la tête de la municipalité de Gaoua, était débarqué de son poste par le ministère de tutelle pour mauvaise gestion des deniers publics. Pour le remplacer, les conseillers municipaux ont fait appel à Jean Baptiste Kambou, ancien secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie. Farayiri Dah débarqué, on pensait béatement que, comme d'habitude, l'affaire était close et bien enterrée. Pas du tout, car, hier en fin de matinée, j'apprenais qu'il a été conduit sur le coup de 8h00 à la Maison d'arrêt et de correction de Gaoua. Une affaire que je ne manquerai pas de suivre pour toi. Et maintenant qu'enfin je t'ouvre le carnet secret de Tipoko l'Intrigante, je t'invite à propager, à travers le village, la confirmation de la nomination de Jean-Baptiste Marie-Pascal Compaoré, nouvel ancien ministre burkinabè de l'Economie et des Finances, au poste de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Tu te rappelles que je t'en avais déjà parlé dans mes précédentes lettres, avant la formation du gouvernement Tertius III. A Dakar, où il siègera, Jean-Baptiste Marie-Pascal Compaoré ira succéder à cet autre compatriote, Justin Damo Barro, appelé à d'autres missions. On avait vite fait de chanter le déclin de la chaîne des bars Kundé, quelques mois seulement après sa résurrection, après le saccage subi en 2006. Certes, la chaîne, pour mille et une raisons, n'a plus sa splendeur et sa notoriété d'antan, mais son expertise serait en train de faire école en Côte d'Ivoire. A ce qu'on dit, la ville de Bouaké pourrait servir de rampe de lancement, si ce n'est déjà fait. Alors, entendra-t-on les grincements du Kundé, pour ne pas dire de la guitare, dans l'ancien foyer de la rébellion ivoirienne ? Wait and see ! Y aurait-il eu putsch à la présidence du Conseil d'administration de la Maison de l'Entreprise ? En tout cas, dans les allées de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Burkina Faso (CCIA/BF), certaines langues, qui commencent à se délier, persistent à clamer haut et fort que l'ancien président du Conseil, Alain Roger Coeffé, et les siens ont ainsi payé pour leur témérité, eux qui auraient constamment prêché pour l'avènement de dirigeants éclairés à la tête de la Chambre consulaire. Vrai ou faux ? Certainement que d'autres sons de cloche ne tarderont pas à se faire entendre. En tout cas, on y reviendra. De nouveaux visages dans les rangs des policiers de l'aéroport international de Ouagadougou-Taamsê ; telle serait la sentence des nouvelles autorités policières. Si pour certains flics leur redéploiement s'expliquerait par l'usure, pour d'autres, il leur serait reproché une extrême vulnérabilité. Mais pour qui sait que les partants y ont déjà passé une dizaine d'années, il n'y a vraiment pas de quoi se morfondre en dépit du manque à gagner. Ç'aurait pu arriver à un autre service de l'Administration burkinabè qu'à l'hémicycle. Dites-vous, en effet, bonnes gens, que notre auguste Assemblée est hors réseau depuis une dizaine de jours. Le standard serait simplement en panne. Alors, pour vos appels, en attendant l'arrivée de la pièce de rechange, c'est la téléphonie mobile... ou rien. Les clubs de D2 de Bobo-Dioulasso se déclarent non partants pour les matchs retour de la superdivision. Ils en donnent les raisons à travers cette correspondance, adressée au Secrétaire général de la Fédération burkinabè de football (FBF) : "Monsieur le SG, Nous, clubs de D2 de Bobo-Dioulasso, réunis ce jour 1er octobre 2008 au siège de la Ligue des Hauts-Bassins, avons décidé de suspendre notre participation aux matchs retour de la superdivision. En effet, après des efforts fournis depuis le début de ce championnat sans soutien, nos clubs se trouvent aujourd'hui incapables de continuer ce championnat sans le règlement des différents dus, à savoir : la deuxième tranche de la subvention de la saison écoulée ; la totalité de celle de cette année ; les frais de déplacement de la superdivision actuelle. Nous ne pourrons reprendre ce championnat tant que ces différentes réclamations ne seront pas satisfaites. Dans l'attente, veuillez recevoir, Monsieur le Secrétaire général de la FBF, nos salutations sportives". Ont signé : Le président AS MAYA M. Daouda Barro Le 1er vice-président JCB M. Serge Galboni Le président USFRAN M. Sékou Koné bibo:shortDescription Ce texte est une chronique qui aborde plusieurs sujets d'actualité au Burkina Faso. Il évoque la vie chère, l'exploitation commerciale, et un cas grave de maltraitance d'une orpheline. Le document rapporte également la controverse autour de l'absence du Moogh-Naaba à la prière de l'Aïd, des données pluviométriques pour diverses localités, et des nouvelles administratives comme la nomination du gouverneur de la BCEAO et l'arrestation d'un ancien maire. Enfin, il mentionne des problèmes d'infrastructures (Assemblée nationale hors réseau) et la suspension des matchs de football de D2 à Bobo-Dioulasso. -- o:id 2727 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2727 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une lettre pour Laye : l'avion du hadj pris en otage à Djedda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-12-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000497 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Cher Wambi, Passée la fête nationale du 11-Décembre, les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré la Tabaski mercredi dernier. Nul doute qu'à Laye comme dans la capitale, une pluie de bénédictions s'est abattue sur notre pays, qui en a tant besoin pour la paix, la cohésion sociale, la prospérité de ses fils en ces temps très difficiles. Ainsi entrons-nous dans une longue semaine de festivités, amorce de la fin de l'année 2007, car, après le souvenir par les musulmans du sacrifice d'Abraham, ce sera le tour des fidèles chrétiens de célébrer Noèl, le 25 décembre, pour ne pas dire la naissance de Jésus ; dans l'attente bien sûr de la Saint-Sylvestre le 31 décembre, où nous seront ouvertes les portes de l'année 2008. Tu le sais mieux que quiconque, ces festivités de fin d'année sont souvent l'occasion pour nombre de Burkinabè des villes et des campagnes de soulever la poussière. Conséquence, cher cousin, nombreux sont malheureusement ceux qui prennent un abonnement pour les urgences hospitalières. Ce ne serait donc pas de trop de lancer une invite solennelle à tous les fêtards à moins d'excès, à beaucoup de prudence et de retenue, pour qu'ils n'entrent pas tristement dans l'histoire. Avec grand soulagement, je t'annonçais dans ma dernière lettre, cher cousin, le départ effectif de tous les pèlerins burkinabè pour les terres saintes de l'Islam après bien des jours d'attente, d'angoisse et d'incertitudes. Mais si Allah leur a ouvert les portes du Hadj, leur calvaire n'est pour autant pas terminé, car il faudra bien revenir au Faso. Loin de moi de douter que toutes les mesures idoines aient été prises afin de leur éviter les scènes désolantes du départ, mais... Car il y a effectivement un mais, cher Wambi : puisque de ton oncle Sidiki que j'ai pu joindre à Médine, il me revient en effet que l'avion ayant embarqué les derniers pèlerins de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou aurait fait fausse route, parce que selon le plan de vol établi au décollage du Burkina Faso, l'appareil devait atterrir à Médine. Mais contre toute attente, c'est à Djeddah qu'il aurait atterri, provoquant le courroux des patrons de la sécurité saoudienne. Tu sais bien qu'en ces temps où les Kamikazes sont légion de par le monde, il y a des erreurs qu'il ne faut jamais commettre, ainsi que des audaces qu'il ne faut point s'autoriser. A preuve, si ce que m'a rapporté ton oncle Sidiki, candidat au Hadj 2007, s'avérait, les passagers auraient été retenus à l'aéroport de Djeddah pendant trois longues heures, l'équipage assigné dans les mêmes lieux, quatre jours durant, et l'avion confisqué. Que s'est-il donc passé pour que l'appareil en vienne à violer le plan de vol ? Mystère et boule de gomme. Dans l'attente du retour de nos 2675 pèlerins pour en savoir davantage, puisqu'il y aura certainement le bilan de l'opération à faire, espérons que d'ici là tout sera rentré dans l'ordre dans les meilleurs délais à Djeddah. Tu me demandes, cher cousin, si la nouvelle du futur mariage de la Banque internationale du Burkina (BIB), que pilote Gaspard Ouédraogo depuis plus d'une décennie, avec une puissante banque nigériane est confirmée ? Oui, et mieux, puisque tout finit par se savoir, si les négociations venaient à aboutir, notre BIB irait dans le juron de United Bank Of Nigeria, qui négocierait quelque 35% du capital de la géante Burkinabè. Et comme si c'était le printemps des mariages bancaires, j'apprends aussi qu'Ecobank fait présentement les yeux doux à la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB). A quel stade se trouvent les négociations entre les différentes parties ? Je ne saurais le dire. Et à présent que je m'en vais t'ouvrir le carnet secret de Tipoko l'Intrigante, bien maigre aujourd'hui, je t'invite à reporter ton voyage sur Nazinga, car c'est finalement le 29 décembre qu'aura lieu dans ce ranch de gibier le lancement de la campagne d'exploitation faunique 2007-2008, placé cette année sous le thème de l'Ecotourisme. Son objectif est de sensibiliser l'opinion publique et les acteurs de la filière faune et chasse à la nécessité de promouvoir le tourisme cynégétique, qui peut apporter une valeur ajoutée à l'économie locale voire nationale. C'est dans cette perspective que des médias d'ailleurs sont invités à un Safari de presse du 27 au 29 décembre. Toi qui es grand amateur de gibier, je sais que tu ronges déjà tes freins, mais un peu de modération cette année, cher Wambi, vu que tu n'ignores certainement pas que la goûte te guette. En tout cas, d'illustres consommateurs de gibiers pourraient t'en dire davantage. Tissant petit à petit sa toile dans l'arène de l'Internationale des partis libéraux, l'ADF-RDA de Me Gilbert G. Noèl Ouédraogo recevra ce week-end la visite du président de l'Internationale desdits partis. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une concertation avec les membres du Bureau exécutif national (BEN) de l'ADF-RDA le samedi 22 décembre 2007 à partir de 9 heures précises à la Direction nationale de campagne, sise à Cissin, au secteur 17. Fidèle à sa tradition, l'Association Action vitale de Poa organise, à la veille des fêtes de Noèl et de la fin d'année, ses journées du poulet, dont la cérémonie d'ouverture aura lieu ce samedi 22 décembre à partir de 10 heures. Placée sous le patronage du ministre des Ressources animales et le parrainage de son homologue de la Promotion de la femme, cette édition, la 8e du genre, se déroulera sous le thème "Femmes et aviculture villageoise". Pas besoin d'un dessin pour vous le faire comprendre, Poa, ce n'est pas le bout du monde... Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé. bibo:shortDescription Ce texte aborde les festivités de fin d'année au Burkina Faso, incluant la Tabaski, Noël et le Nouvel An, tout en appelant à la prudence. Il relate un incident majeur concernant le pèlerinage du Hadj 2007, où un avion de pèlerins burkinabè a atterri à Djeddah au lieu de Médine, entraînant des problèmes de sécurité et la rétention de l'appareil. Le document évoque également des fusions bancaires potentielles (BIB avec une banque nigériane, Ecobank avec BACB), le lancement d'une campagne d'exploitation faunique sur l'écotourisme, et des événements politiques et associatifs locaux. -- o:id 2728 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2728 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les trois dimensions du jeûne dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-09-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000498 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content A la veille du jeûne musulman, l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) nous a fait parvenir ce message sur les bienfaits du mois de Ramadan. Toutes les louanges sont à Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Que Sa paix et Son salut soient sur le Messager de la révélation UItime, Mohamed, sur Sa famille, Ses compagnons et sur tous les vertueux serviteurs de Dieu. Le mois de Ramadan, 9e du calendrier lunaire islamique, est le mois durant lequel la révélation du noble Coran s'est faite. Pour commémorer cet événement inestimable, Allah y a prescrit le jeûne, acte d'adoration qui n'a pas son pareil dans l'amélioration et la perfection du corps et de l'esprit du croyant : « Le mois de ramadan est celui au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. Allah veut pour vous la facilité ; Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés ; et afin que vous soyez reconnaissants ! » C2V185. Le jeûne a été prescrit pour la communauté musulmane au mois de chaabane de la 2e année de l'hégire. Il consiste à renoncer par piété au boire, au manger, aux relations sexuelles et à tout ce qui est susceptible de rompre le jeûne en paroles comme en actes depuis l'aube jusqu'au crépuscule. Son but est de nous rapprocher plus d'Allah, d'aiguiser plus notre conscience du Créateur bref, de nous faire acquérir la « taqwa », la crainte révérencielle comme le mentionne le verset 183 de la sourate 2 : « 0 croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous ; ainsi atteindrez-vous la piété ». A travers ce verset, nous voyons au passage que jeûner est un des liens qui nous rattache à toutes les traditions spirituelles qui ont précédé l'islam, de Noé à Jésus en passant par Abraham, Jacob et Moïse. Le jeûne a été une constante même s'il a connu des formes diverses liées aux aires géographiques et aux époques. Le jeûne, selon la vision coranique, est la forme accomplie et achevée du jeûne comme l'islam l'est à l'égard des autres révélations. Trois dimensions s'offrent à nous quand nous jeûnons : Le rapport à soi Le jeûne assainit les intestins, régénère l'estomac, débarrasse le corps des produits résiduels, entraîne l'homme à l'endurance, fortifie sa volonté, lui facilite l'application des principes de la foi, crée en lui la crainte en Dieu et la nourrit. Ainsi donc, en renonçant à alimenter son corps, l'homme libère sa conscience de la matérialité et s'élève spirituellement. Le rapport au Créateur Dans un hadith sacré, Dieu dit : « toutes les oeuvres du fils d'Adam lui reviennent hormis le jeûne. Le jeûne est à Moi ; et c'est à Moi de rétribuer ». En effet, le jeûneur se trouve dans une adoration continue depuis l'aube jusqu'au coucher, une proximité, une présence avec Allah qu'on ne retrouve pas dans les autres actes d'adoration. Le rapport aux créatures Le mois de ramadan est celui de l'union de la communauté musulmane et celui de la compassion et de l'amour envers les autres hommes. S'abstenir de manger et de boire, rompre l'habitude de la société de consommation nous amènent non seulement à nous interroger sur ce que nous consommons mais aussi à nous demander si tout le monde mange à sa faim dans un monde où l'opulence devrait épargner tout humain de la faim. Cette réflexion devrait nous interpeller sur le sens de l'économie et de la sobriété qui doit présider aux soirées de rupture plutôt qu'au gaspillage généralement constaté. Ramadan doit être pour le musulman une discipline sur tous les plans : physique, spirituel, matériel. La miséricorde que Dieu nous offre durant ce mois est immense et toutes les précautions doivent être prises pour en profiter. La préparation à entrer dans le ramadan n'est pas seulement dans le fait de stocker le plus de nourritures mais surtout dans le fait de réfléchir à comment redoubler d'actions pieuses qui purifient et éveillent nos coeurs. Il convient donc de purifier son intention, de se repentir sincèrement et de demander à Allah de l'aider à bénéficier pleinement de ramadan. Dans l'histoire de l'islam, ramadan occupe une place de choix. Dans ce mois où le Coran a été révélé, les musulmans y ont remporté des victoires éclatantes lors des batailles mémorables : c'est le cas de la grande bataille de Badr et de la conquête de la Mecque. Dieu a voulu par cela laisser un signe fort pour montrer que ramadan n'est pas le mois du moindre effort mais le mois au cours duquel notre conscience aiguë de Dieu nous rappelle à nos devoirs sociaux et professionnels comme le travail productif qui nous lie aux autres hommes. Les jours à venir sont les meilleurs de l'année ; faisons d'eux des instants de purification de nos coeurs et de rapprochement avec Dieu. Le jeûne ne doit pas se limiter à l'abstention du boire et de manger. Tous nos sens et même notre esprit doivent y participer. La solidarité avec les autres, la prière à la mosquée, la lecture du Coran et la recherche de la nuit de la valeur qui est meilleure que mille mois seront les moments importants de notre quête ramadanienne. Bon ramadan à tous les musulmans et à toutes les musulmanes ! Que Dieu facilite l'accomplissement de ce pilier à tous les croyants ! Amine Le comité de presse de l'AEEMB bibo:shortDescription Ce texte de l'AEEMB explique le mois de Ramadan, 9e mois lunaire islamique, comme celui de la révélation du Coran et de la prescription du jeûne. Le jeûne vise à purifier le corps et l'esprit, à renforcer la piété (taqwa) et la proximité avec Allah. Il encourage aussi la compassion, la sobriété et la solidarité au sein de la communauté, soulignant l'importance de la discipline physique, spirituelle et matérielle. -- o:id 2729 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2729 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les musulmans du Burkina chez l'ambassadeur du Danemark dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/132 Caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1051 Ibrahim Barra https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1200 Tiguiani Nombré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-02-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000499 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/428 Danemark https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/275 Allemagne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63404 Damas https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14774 Beyrouth https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13747 Téhéran bibo:content Les remous occasionnés par les caricatures du Prophète Mohammed publiées le 30 septembre 2005 par le quotidien danois Jyllands-Posten, puis reproduites en Norvège avant de l'être en France... ...et en Allemagne, continuent d'être à la pointe de l'actualité. Chez nous, la Communauté musulmane n'est pas restée en marge de cet événement d'envergure mondiale. Le mercredi 08 février 2006, elle a remis une déclaration à l'ambassadeur du Danemark au Burkina Faso, Mme Margit Thomsen, afin qu'elle la transmettre au gouvernement danois. El hadj Souleymane Compaoré, vice-président de la Communauté musulmane et porte-parole de la délégation, a qualifié d'inacceptable, pour les musulmans, de voir la personne du Prophète être l'objet de blasphèmes de la part d'individus qui se donnent toutes les libertés. C'est donc cette indignation qui a dicté la note de protestation remise à la représentante du Royaume du Danemark dans notre pays. A la suite de cette déclaration, dont teneur suit, vous lirez la réponse de l'ambassadeur Thomsen, donnée à la presse, sur la question des caricatures blasphématoires. Nous, musulmans du Burkina Faso, à l'instar de nos centaines de millions de frères et soeurs du monde entier, sommes choqués, indignés par la publication par un journal danois d'une douzaine de caricatures prenant pour cible le messager de Dieu, la personne du Prophète Mohammed (Paix et salut sur lui). Nous sommes profondément choqués par le fait que : un concours a été lancé pour engager des caricaturistes afin de produire les oeuvres les plus choquantes, les plus fallacieuses et les plus irrévérencieuses sur la personne du Prophète (PSBL). Il ne s'agit donc pas d'une erreur portant sur une oeuvre, mais d'une action de dénigrement froidement planifiée et exécutée ; cette opération méthodique de ternissement de l'image du Prophète et de l'islam ne prétend même pas ignorer l'interdiction faite de représenter le messager de Dieu, puisque le dessein en était de le vilipender et, à travers lui, les milliards d'hommes et de femmes qui se reconnaissent en lui et qui vivent ici-bas sur les préceptes de la religion qu'il leur a enseignés de la part du Créateur, Allah. Nous sommes d'autant plus choqués que le gouvernement danois, alerté et sollicité par les frères ambassadeurs des pays arabes, bien avant l'explosion de colère et d'indignation que nous vivons aujourd'hui, s'est abrité derrière un prétendu respect des libertés d'expression pour se taire sur cette agression caractérisée contre notre religion et son premier adepte, Mohammed. Ce faisant, le gouvernement danois qui, jusqu'ici, a projeté de son pays une image très positive faite d'engagement aux côtés des plus déshérités, affichait soudain ce que nous considérons comme un mépris de l'islam et des convictions religieuses les plus profondes des musulmans du monde entier. Nous, musulmans du Burkina Faso, comme tous nos frères sur la terre, chérissons plus la personne du Prophète Mohammed (PBSL) que nos propres personnes ; le Prophète vient juste après Allah dans l'échelle des considérations et nous ne reconnaissons à personne aucun droit de représenter sa personne, encore moins de le tourner en dérision. La liberté d'expression, qu'on invoque pour se taire sur l'inacceptable, a, pourtant, plus d'une fois été mise sous le boisseau lorsqu'elle contrariait certains intérêts. La vraie liberté d'expression, l'islam l'a enfantée et la tient en haute estime parce qu'elle s'accompagne de la responsabilité, de l'objectivité et de l'équité. Toutes choses que les dessins blasphématoires que nous dénonçons, leurs créateurs et leurs commanditaires n'incarnent à aucun égard. Aujourd'hui, le mal est fait. Les musulmans du Burkina Faso (la majorité de la population du pays), qui se félicitaient de l'excellence des relations entre le Danemark et leur pays, sont obligés d'appeler les autorités danoises à oeuvrer davantage à civiliser la liberté d'expression en vigueur au Danemark pour la rendre plus respectueuse d'autrui et de ses convictions, surtout quand cet autre représente plus du tiers de l'humanité. Mohammed (PBSL), ami de Dieu, envoyé de Dieu et modèle pour tous les musulmans de la terre, mérite bien plus que le simple respect et la considération de n'importe quel être humain, quelles que soient ses origines et ses croyances. Ne pas en tenir compte ne saurait être sans conséquence. Dites : « Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis ». (Coran, Sourate 2, V. 136) Pour notre part, nous sommes assujettis au verset ci-dessus et respectons tous les messagers de Dieu, donc les croyances d'autrui. Allahou akbar ! Communauté musulmane du Burkina Faso El hadj Oumarou Kanazoé Mouvement sunnite du Burkina El hadj Aboubacar Ouédraogo Président Association islamique de la Tidjania Cheihk Aboubacar Maïga II Guide spirituel Ittihad Islami Cheikh Aboubacar Doukouré Guide spirituel Cercle d'études de recherche et de formation islamiques (CERFI) El hadj Ibrahim Barra Président Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) Eh hadj Tiguiani Nombré "Il est indispensable d'apaiser les choses" - J'aimerais bien dire quelques mots sur la réaction du gouvernement danois suite à la publication des dessins du Prophète Mohammed dans le quotidien Jyllands-Posten au Danemark. - Le gouvernement danois respecte l'islam comme l'une des religions essentielles du monde. - Le gouvernement du Danemark condamne toute expression ou action visant à stigmatiser un groupe de personne sur la base de leur religion ou de leur appartenance ethnique. - Mardi dernier, notre Premier ministre a donné une interview à la chaîne saoudienne, Al Arabya. Il a souligné qu'il est profondément affecté par le fait que beaucoup de musulmans ont perçu ces dessins comme une diffamation du prophète Mahomet et de l'Islam en tant que religion. De plus, le Premier ministre a précisé que personnellement, il ne pourrait pas représenter des images religieuses d'une manière susceptible de blesser les sentiments d'autrui. - Malheureusement, la désinformation et les malentendus de part et d'autre ont alimenté les forces qui visent à promouvoir les confrontations. Il est important de relever que le Coran n'a pas été brûlé au Danemark. Un tel acte répugnant aurait été fortement condamné par le Gouvernement. La police danoise a précisé que brûler le Coran serait considéré comme un acte criminel passible d'une peine d'emprisonnement. - Le quotidien Jyllands-Posten est un journal libre et indépendant au Danemark. Il n'entretient absolument aucune relation avec le gouvernement danois. Le gouvernement danois ne peut exercer une quelconque influence sur ce qui est publié ou ce qui n'est pas publié dans les médias danois. En effet, la liberté d'expression est un élément vital et indispensable de la société danoise et un des principes fondamentaux de notre Constitution. Le quotidien a compris le sérieux de la situation et s'est excusé sans équivoque mardi dernier. - Face au développement de la situation à Damas, Beyrouth et Téhéran, où les représentations diplomatiques danoises ont été attaquées et brûlées, il est maintenant indispensable d'apaiser les choses afin d'éviter tout risque de détérioration et de confrontation. - Nous avons tous une responsabilité pour éviter que la situation ne s'aggrave, pour que les protestations violentes soient contenues et pour qu'un retour au dialogue soit possible. (1) Les titres sont du journal bibo:shortDescription Le texte décrit la vive controverse internationale déclenchée par la publication de caricatures du Prophète Mohammed par le quotidien danois Jyllands-Posten en 2005. La Communauté musulmane du Burkina Faso a protesté auprès de l'ambassadeur danois, dénonçant une attaque planifiée contre l'islam et critiquant le gouvernement danois pour son inaction au nom de la liberté d'expression. En réponse, l'ambassadeur a souligné le respect du Danemark pour l'islam, l'indépendance de sa presse, et a appelé à l'apaisement et au dialogue face aux tensions croissantes. -- o:id 2730 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2730 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Séminaires régionaux de l'AEEMB : quand la foi vole au secours de la citoyenneté ? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/955 Adama Coulibaly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13 Citoyenneté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-08-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000500 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le mercredi 11 août dernier, ont eu lieu simultanément les cérémonies de clôture des séminaires régionaux de formation islamique de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) à Bobo-Dioulasso et à Kaya, et parrainés respectivement par El hadj Adama Traoré et le député Sayouba Ouédraogo. Ces assises, placées sous le thème de foi et citoyenneté, avaient pour but de créer un cadre de formation civique et religieuse pour les jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso. Les deux séminaires régionaux ont ouvert leur porte le mercredi 4 août au lycée municipal de Bobo et au lycée provincial de Kaya. Sept jours durant, 550 élèves et étudiants ont eu droit à des ateliers, des cours aussi bien sur la religion que sur la citoyenneté. Ils ont ainsi appris les fondements de leur religion et ses implications sur le respect des symboles de la République et des droits de l'homme. En effet, au moment même où l'appellation « Hommes intègres » vaut plus pour son sens évocateur de la fierté nationale que pour son reflet de l'image réelle du Burkinabè d'aujourd'hui, il était plus que nécessaire pour l'AEEMB, qui se veut une association œuvrant pour une jeunesse burkinabè plus responsable, d'apporter sa contribution à la formation de cette jeunesse en matière de citoyenneté. Etre avec Dieu pour mieux vivre avec les hommes dans la cité, c'est ce souci qui a guidé l'organisation de ces séminaires. Les enseignements dispensés ont porté entre autres sur le culte musulman, la connaissance des institutions de la République ainsi que les règles de conduite en société. Des différentes interventions, on retient qu'il ne suffit pas d'habiter la cité pour mériter le nom de citoyen, mais il faut plutôt participer à son développement socio-économique. C'est fort de cela que les organisateurs de ces séminaires ont intégré la foi comme alternative pour faire de la citoyenneté une réalité. Dans un Etat de droit, la société civile a sa place dans l'éducation de la population. L'AEEMB, faisant partie de cette société civile, par voie de conséquence, y joue sa partition. Ainsi, depuis plus de 19 ans, elle tente de faire émerger la foi pour anoblir le comportement de la jeunesse scolaire et estudiantine. De ce fait, sa mission transcende le simple cadre religieux pour participer à la construction d'une société de vertu. A l'occasion de ces deux séminaires le président de l'AEEMB, Adama Coulibaly, a réitéré son appel a l'endroit de la jeunesse afin qu'elle joue son rôle de constructrice dans un monde de plus en plus absent de Dieu. En outre, le rapport final des travaux a recommandé, entre autres, le renforcement de l'éducation civique dans le programme d'enseignement secondaire du Burkina Faso. Le comité de presse de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina bibo:shortDescription L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) a organisé simultanément deux séminaires régionaux de formation islamique à Bobo-Dioulasso et Kaya, du 4 au 11 août. Ces assises ont formé 550 jeunes sur le thème "Foi et citoyenneté", abordant les fondements religieux, le respect des symboles républicains, les droits de l'homme et la conduite en société. L'objectif était de promouvoir une jeunesse responsable et d'intégrer la foi au développement citoyen, avec une recommandation pour le renforcement de l'éducation civique. -- o:id 2731 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2731 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Nouvel an musulman : 1425 a commencé le 21 février dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-02-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000501 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content La communauté musulmane a fêté le 21 février 2004 le premier jour du calendrier hégirien. De cette date, découle tous les autres événements islamiques. La Zakat en fait partie. Cinquante deux jours après la fête du nouvel an du calendreier grégorien, la communauté des musulmans a célébré le premier Mouharram, jour du nouvel an hégirien (1425), le dimanche 21 février 2004. Le calendrier hégirien fut institué par le deuxième calife de l'islam, Omar Ben Khatab, avec pour origine l'an 622 de l'ère chrétienne. Une date d'une très grande importance et d'un sens lourd en ce qu'elle marque l'année de l'hégire où le prophète et sa suite ont été contraints d'émigrer de la Mecque à Médine. C'est du reste ce calendrier qui détermine la date des grands événements islamiques. Ce sont entre autres : le jeûne du mois de Ramadan, les fêtes de Ramadan et de la Tabaski, le Mouloud, le pèlerinage, le paiement de la Zakat... L'indicateur permanent du calendrier musulman est le mouvement du croissant lunaire. La nouvelle année marque un tournant important dans la vie de chacun de nous. Tous nous vieillissons d'un an, diminuant ainsi la durée de notre vie et nous approchant du jour de notre mort. Le prophète (saw) recommande aux musulmans de faire leur propre bilan chaque jour pour mieux apprécier l'état de leur foi. Après toute une année jour pour jour, nous nous devons de nous interroger sur le sens et le devenir de notre vie. La Zakat : une fonction spirituelle, purificatrice et sociale Le début de la nouvelle année est marqué également par le paiement de la Zakat. La Zakat signifie étymologiquement augmenter, purifier. Troisième pilier de l'islam, c'est l'aumône légale ou l'impôt légal, purificateur que le musulman doit prélever chaque année sur ses biens tant que ses richesses atteignent le minimum imposable. Ainsi, elle n'est pas un simple acte de générosité mais une obligation culturelle que le croyant doit remplir. Les juristes musulmans consultés l'appellent Ibadah mâliyah, c'est-à-dire l'adoration de Dieu par les moyens. En effet, Dieu dit dans le Coran : "O vous les croyants ! sur les biens que vous possédez et sur les fruits du sol suscités par nous à votre usage, réservez le meilleur aux aumônes". C2V267. La Zakat a deux fonctions essentielles. D'une part, elle a une fonction spirituelle, en ce sens qu'elle vise à purifier les richesses du croyant (impôt légal purificateur). Quand on sait que la nature humaine est souvent encline à l'accumulation des fortunes, à l'avarice, à la jalousie, à la cupidité et à l'égoïsme, la Zakat vient comme purificatrice en tuant chez le croyant l'ensemble de ces vices. A ce propos, Dieu dit dans le Coran : "Prélève sur leurs biens une aumône pour les purifier et les rendre meilleurs". C9V103. D'autre part, elle a une fonction sociale, en ce sens qu'elle constitue un pont jeté entre la classe des riches et celle des pauvres. Elle contribue à créer une société fraternelle et solidaire. L'islam reconnaît à l'individu sa propriété privée (sans être du capitalisme), et encourage le partage entre frères (sans être du communisme). Le Seigneur, en citant les caractéristiques des croyants dit : "Ce sont ceux qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares, mais se tiennent au juste milieu". C25V67. Par ailleurs, dans un contexte de "transition" vers le développement, marqué par la pauvreté comme le nôtre, la Zakat constitue une solution alternative ou complémentaire à la politique en cours contre la misère. C'est également un remède divin institué pour guérir les sociétés humaines des fléaux divers qu'engendre le sous-développement. Quels sont les biens qui sont soumis à la Zakat ? Dans la pratique, on détermine un certain nombre de biens soumis à l'aumône. Il s'agit : de la monnaie représentée par l'or, l'argent et par tout ce qui peut être valorisé par la monnaie, tels les marchandises et les biens qui en tiennent lieu comme les mines extraites, les trésors enfouis dans le sol, les billets de banque, etc ; les bestiaux représentés par les chameaux ; les bovins et les ovins sont également soumis à la Zakat ; les produits agricoles : ce sont les grains destinés à la consommation et susceptibles d'être conservés tels le blé, l'orge, les fèves, les pois chiches, le haricot, les lentilles, le sorgho, le riz et autres. Et les fruits tels les dattes, les olives et les raisins secs. Dieu dit dans le verset 267 de la sourate II : "Croyants ! sur les biens que vous possédez et sur les fruits sortis par nous du sol pour votre usage, réservez les meilleurs aux aumônes" ; les biens nouveaux tels les capitaux, les industries, les maisons ou matériels en location, les prestations de service diverses et le salaire. Les biens ne sont soumis à la Zakat qu'à partir d'un seuil imposable en fonction de la nature de ces biens. En règle générale, le taux indiqué est de 2,5% (sur 1000 F on prélève 25 F). On peut résumer de façon simple les valeurs imposables de chaque bien comme suit : - l'or : il est imposable à partir d'une valeur évaluée à 84 g de 18 carats possédés pendant une année révolue ; on prélève 2,5% ; - l'argent : il est imposable à partir de 150 g détenu entre les mains du possesseur pendant un an (2,5%) ; - les marchandises, qu'elles soient vendues au jour le jour ou stockées pour être vendues à un prix meilleur, on les évalue et on applique les 2,5%. Leur valeur peut être complétée par la liquidité ; - les trésors enfouis dans le sol. On en prélève le 1/5 ; - les métaux extraits du sol : les savants sont partagés à ce niveau ; les uns proposent 1/5 et les autres 2,5% ; - les bovins et les ovins : les premiers deviennent imposables à partir de 30 têtes tandis que les seconds le sont à partir de 40 têtes. Les fruits et céréales : leur quantité doit atteindre 630 litres pour être imposable. Le prophète (saw) précise que s'ils sont arrosés par la pluie, on prélève les 1/10 et si c'est par l'effort humain c'est 1/20. Notons qu'à notre époque où les transactions commerciales et le système de salariat sont dévéloppés, les commerçants et les fonctionnaires ne sont pas exempts de la Zakat. Ils doivent évaluer leur gain et appliquer les taux qui correspondent. Par exemple pour le salaire, la Zakat représente 2,5% du tiers du gain mensuel. A qui est destiné la Zakat ? Les bénéficiaires sont regroupés en huit catégories définies par le Coran à la sourate 9, verset 60. Ce sont les pauvres qui ne trouvent pas de quoi subvenir à leurs besoins, les nécessiteux qui possèdent si peu qu'ils n'arrivent pas à couvrir leurs besoins, les collecteurs de la Zakat, les nouveaux convertis, l'esclave qui désire s'affranchir, les endettés, le voyageur en détresse et pour le travail islamique (pour l'avancée de l'islam). Dans cette dernière catégorie, on peut citer les associations comme l'AEEMB, le CERFI bénéficiaires de la Zakat. En ce début de nouvel an 1425 l'AEEMB adresse ses voeux de santé, de prospérité et de paix à tous nos compatriotes. Le comité de presse de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) bibo:shortDescription Le texte célèbre le Nouvel An hégirien (1er Mouharram 1425 / 21 février 2004), dont l'origine est l'Hégire (622 ap. J.-C.) et qui détermine les dates des événements islamiques. Il se concentre sur la Zakat, troisième pilier de l'islam, une aumône légale annuelle obligatoire. La Zakat a des fonctions spirituelles (purification des biens et de l'âme) et sociales (réduction des inégalités, aide aux pauvres). Le texte détaille les biens imposables (argent, bétail, produits agricoles, salaires) avec leurs seuils et taux (généralement 2,5%), et les huit catégories de bénéficiaires définies par le Coran. -- o:id 2732 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2732 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fête du ramadan : polémique en perspective ? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-11-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000502 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Pourquoi les musulmans jeûnent et fêtent le ramadan en rangs dispersés ? Le sens de la zakat ou l'aumône ; quels sont ceux qui sont concernés et comment doit-on l'exécuter ?Les réponses à ces questions dans les articles dont teneurs suivent sont une contribution de Moumouni Dabré qui invite la communauté musulmane à tout mettre en oeuvre pour une fête unitaire du ramadan. Dans quelques jours le mois du ramadan 2003 ne sera plus qu'un souvenir s'il plaît à Dieu. La fin du mois sera commémorée par l'AIDS EL FITR couramment appelé fête de ramadan. Cette fête est conditionnée à la vision de la lune tout comme le début du jeûne. Le prophète MUHAMMAD (que la paix et le salut de Dieu soit sur Lui) dit dans un hadith rapporté par Tirmidhi : "On jeûne quand tout le monde jeûne, on rompt le jeûne quand tout le monde le rompt, on célèbre la fête du sacrifice le jour où tout le monde la célèbre".Si pour le début du jeûne la vision de la lune par deux ou une seule personne reconnue pour son honnêteté suffit, il n'en est pas de même pour la rupture du jeûne. Pour la fin du ramadan il faut le témoignage d'au moins deux personnes honnêtes.Quiconque voit le croissant du ramadan doit jeûner même si son témoignage est refusé. Pour la fin du jeûne il doit continuer son jeûne s'il voit la lune et que son témoignage est refusé et ce conformément au hadith cité plus haut.Le mois du ramadan est de 29 ou 30 jours. Le 29e jour du mois lunaire si la lune n'est pas perçue on complète le jeûne à 30 jours puis sans hésiter on fête le lendemain du 30e. Il convient de prendre ses précautions dès le 29e jour. D'ailleurs, avec les incertitudes sur la date exacte de l'apparition de la lune pour le début du ramadan, il serait prudent de s'apprêter dès le 28e jour de jeûne effectif. On se rappelle qu'en 2001 beaucoup ont été pris de court dans leurs préparatifs de la fête par l'apparition de la lune à un moment où ils s'y attendaient le moins. Le cas du ramadan 2001 n'est pas isolé. Plusieurs fois la lune est apparue soit avant soit après la date prévue sur les calendriers. C'est le lieu ici de signaler que les dates des calendriers doivent être prises avec précautions. Ces dates nous indiquent approximativement le début ou la fin du ramadan. Ce sont des indications prévisionnelles qui ne sont pas exemptes d'erreurs. Les calendriers gardent toute leur utilité mais il ne faudra surtout pas perdre de vue ce que nous disent les textes sacrés. Alors retenons la règle établie depuis les origines: "Jeûnez quand vous voyez la lune et rompez le jeûne quand vous voyez la lune de nouveau". Certains diront qu'avec cette règle c'est bonjour la polémique. Soit ll faudra que ceux qui tiennent coûte que coûte à fêter parce qu'ils ont vu la lune et ceux qui sont pressés de finir avec le ramadan sachent que le report de la fête est obligatoire dès qu'il s'agit de l'unité de la communauté. Si d'aventure il arrivait que des personnes voient la lune mais n'arrivent pas à communiquer l'information à temps ou que pour une raison ou une autre leur témoignage venait à ne pas être pris en compte, ils ont l'obligation de patienter pour fêter avec les autres: "... On rompt le jeûne quand tout le monde le rompt ...", disait le prophète Muhammad (que la paix et le salut d'Allah soient sur Lui). Il n'y a donc pas lieu de forcer le début ou la fin du ramadan. Pour le début du jeûne le problème se pose avec moins d'acuité : quand on voit la lune et que la majorité ne l'a pas vue ou n'a pas reçu l'information, on jeûne quand même. Pour la fin du jeûne, quand on voit la lune et que notre témoignage n'est pas pris en compte ou que la majorité n'a pas l'information nous devons continuer le jeûne avec elle. Les tiraillements et autres disputes de fin du ramadan sont dus à la non-application des textes ou à leur ignorance. Désormais soyons de ceux qui oeuvrent dans le sens d'un mouvement d'ensemble des musulmans. Tout le monde y gagne, à commencer par les musulmans eux-mêmes. Les pouvoirs publics et bien d'autres personnes ont besoin d'une position tranchée de la communauté en ces moments-là pour ajuster leurs programmes.Pour coordonner les actions des uns et des autres sur le terrain une commission a été mise en place. Dénommée commission lune, elle a pour mission de centraliser les informations relatives à la vision de la lune, et de les diffuser. Le manque de structure de coordination a conduit plusieurs fois les musulmans à jeûner et à faire la fête du ramadan en ordre dispersé. Depuis un certain temps la commission lune a palié un tant soit peu à cette situation. Cependant nous suggérons à la commission d'être prompte dans la diffusion de l'information, car ça n'a pas toujours été le cas. La commission a l'avantage de réunir en son sein toutes les sensibilités de la population musulmane du Burkina Faso. Bien qu'elle reste très peu connue du grand public elle abat un travail gigantesque qui contribue à nous sortir tous du manque de directives claires à suivre à chaque début ou fin du ramadan. La commission doit donc être soutenue et écoutée. Certainement elle ne rejettera pas les contributions de toutes natures. Ainsi ceux qui verront la lune pourront aussitôt entrer en contact avec elle. Aussi devons-nous rester à l'écoute des résultats des postes d'observations mis en place par la commission. La fête est belle quand nous la faisons ensemble. Pour cette année tirons leçons du passé pour éviter la surprise, les comportements marginaux et les attitudes qui nous feront perdre en un jour l'effort de tout un mois. Bonne fête à toutes et à tous.Zakat el fitr : terminer le ramadan dans la solidaritéLa zakat el fitr est une aumône très recommandée due par tout musulman grand ou petit, homme ou femme. Même le nourrisson né la veille de la fête doit être pris en compte lors du prélèvement de la zakat el fitr. Elle a une valeur obligatoire. Cette zakat, qui est donnée après chaque ramadan, a pour but de purifier l'âme. Elle vient en appui au jeûne en faisant pardonner les propos obscènes, les bavardages et autres actes non conformes aux prescriptions, commis pendant le ramadan. Elle est destinée aux pauvres. La zakat el fitr devraient éviter à cette couche de la population de mendier le jour de la fête. Le prophète Muhammad (que la paix et le salut de Dieu soient sur lui) dit dans un hadith rapporté par Bayyhaki : "Epargnez-leur (c'est-à-dire aux pauvres) la mendicité en ce jour".La zakat el fitr est mesurée par quatre fois la contenance des deux mains soit environ 2,10 litres de la nourriture la plus généralement en usage dans la région, telle le maïs, le riz, le mil, les dattes... Cette quantité s'applique pour chaque membre de la famille. Il n'est pas permis de donner la zakat du ramadan en dehors des produits alimentaires, même pas de l'argent sauf en cas de nécessité. Cependant il est permis de donner de l'argent en plus de sa zakat el fitr ou de dépasser la quantité indiquée quand on a les moyens et si on le désire. La zakat de fin du ramadan peut être donnée 1 ou 2 jours avant la fête. Mais il est préférable de la donner le matin de la fête avant d'aller à la grande prière du ramadan. Celui qui n'arrive pas à respecter ce moment doit quand même s'en acquitter même plusieurs mois après. Celui qui n'a pas de quoi se nourrir ce jour en est dispensé alors que celui qui a de quoi se nourrir plus un petit surplus doit s'en acquitter.La zakat el fitr peut être accordée par une femme riche à son mari pauvre mais le contraire n'est pas permis car l'homme doit subvenir au besoin de sa femme. Il est permis de partager la quantité de sa zakat entre plusieurs personnes ou de donner le tout à un seul pauvre, la loi ne fait aucune restriction en la matière. Le musulman doit donner la zakat el fitr là où il se trouve. Il n'est permis de la transférer qu'en cas de nécessité.La zakat el fitr est liée au ramadan, elle est différente de la zakat obligatoire annuelle. bibo:shortDescription Ce texte explique les règles du jeûne et de la célébration du Ramadan, soulignant l'importance de l'unité de la communauté musulmane pour le début et la fin du jeûne, basés sur l'observation collective de la lune. Il détaille les conditions de témoignage pour la vision lunaire et le rôle d'une commission de coordination pour harmoniser les dates. Le document aborde également la Zakat al-Fitr, une aumône obligatoire donnée en fin de Ramadan pour purifier le jeûne et aider les pauvres, précisant sa quantité, sa forme (principalement alimentaire) et son moment de versement. -- o:id 2733 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2733 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Religion : une fiche pastorale pour les couples mixtes dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/694 Jeunesse Étudiante Catholique (Burkina Faso) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-05-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000503 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Suite à la tenue de sa session semestrielle du 7 au 10 mai dernier, la Commission épiscopale du dialogue avec l'islam (CEDI) nous a fait parvenir le communiqué de presse qui suit. Entre autres questions abordées à cette rencontre, le mariage interreligieux ou interconfessionnel, surtout islamo-chrétien. "Comme à l'accoutumée, les membres de la Commission épiscopale du dialogue avec l'islam (CEDI) se sont réunis au Centre polyvalent de formation de Ouagadougou du 7 au 10 mai 2003 pour leur rencontre semestrielle, sous la présidence de Mgr Paul Ouédraogo.La quasi-totalité des diocèses ont honoré de leur présence la rencontre qui a essentiellement porté sur le vécu de la commission en diocèse depuis la réunion de novembre 2002. Le fait marquant de la vie des diocèses, c'est la réciprocité à l'occasion des fêtes.En effet, à la fête du Ramadan comme à Noël, à la Tabaski comme à Pâques, chrétiens et musulmans, dans de nombreux endroits se sont félicités, visités et se sont adressé mutuellement des bénédictions et par endroits, il y a eu échanges de cadeaux. Cela traduit la bonne entente et le progrès sur le chrétien du dialogue.Il est à noter aussi que certains diocèses et institutions ou groupes constitués ont pu bénéficier des services de formation de la commission du dialogue avec l'islam. Tous ont apprécié positivement ces formations et en sont ressortis édifiés, appelant de tous leurs voeux que beaucoup puissent bénéficier de telles formations.La CEDI s'est, au cours de ses travaux, intéressée au projet de rencontre interconfessionnelle initiée par la JEC (Jeunesse estudiantine catholique) et a préparé un comité ad hoc interreligieux. Ils veulent en effet refléchir à leur niveau de jeunes croyants et trouver des modalités pour assurer une paix sociale durable au Burkina Faso dans un climat mondial de montée de tension, de violence, d'intolérance religieuse, d'intégrisme et de terrorisme.La commission salue cette initiative et souhaite un plein succès à cette rencontre qui ouvrira certes des lendemains meilleurs au dialogue inter-religieux ou interconfessionnels.Dans le souci de promouvoir le dialogue, la Commission épiscopale du dialogue avec l'islam sent de plus en plus la nécessité grandissante d'éduquer au dialogue.Aussi veut-elle continuer à offrir des moyens au support de formation à travers des fiches pédagogiques éditées, des vidéos, des émissions radio et des sessions d'information et de formation auprès de toute la composante sociale car le dialogue aujourd'hui est une nécessité incontournable pour assurer la paix. Une des préoccupations de la CEDI se situe autour des questions matrimoniales à savoir le mariage interreligieux ou interconfessionnel surtout islamo-chrétien. La commission au cours de ses travaux a trouvé qu'il existe certes des couples réussis et qui sont des exemples de tolérance, de foi mutuelle partagée et respectée.Cependant, elle constate que bon nombre de couples ont des difficultés dans cette reconnaissance et respect mutuel de la foi et connaissent des échecs. Là-dessus, la CEDI propose une fiche pastorale pour aider ces couples à trouver des solutions pour une harmonie du couple.Pour terminer ses assises, la CEDI au nom de notre père évêque, Mgr Paul Ouédraogo, veut formuler ses voeux les plus sincères aux musulmans qui fêtent le Mouloud, fête de la naissance de leur Prophète.Que Dieu bénisse les musulmans !Que Dieu bénisse les chrétiens !Que Dieu bénisse le Burkina Faso entier !C'est sur ces notes de bénédiction que les travaux de la CEDI ont pris fin. Rendez-vous est donné pour novembre prochain à Ouaga.(1) Le titre est du journal bibo:shortDescription La Commission épiscopale du dialogue avec l'islam (CEDI) a tenu sa session semestrielle à Ouagadougou en mai 2003, soulignant les progrès du dialogue islamo-chrétien à travers des célébrations réciproques et des formations. La CEDI a soutenu une initiative de jeunes pour la paix sociale et a insisté sur la nécessité d'éduquer au dialogue. Une préoccupation majeure était le mariage interreligieux, en particulier islamo-chrétien, pour lequel la commission a proposé une fiche pastorale afin d'aider les couples. -- o:id 2734 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2734 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Plus que jamais, nous croyons au dialogue entre croyants religions dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-11-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000504 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Suite à sa réunion tenue du 4 au 8 novembre 2002 à Ouaga, la Commission épiscopale du dialogue avec l'islam nous a fait parvenir le communiqué de presse suivant: Réunis dans le cadre de sa réunion rencontre du début d'année pastorale, les membres de la Commission épiscopale du dialogue avec l'islam se sont retrouvés du 4 au 8 novembre 2002, au Centre polyvalent de formation de Ouagadougou. Présidés par Mgr Paul Ouédraogo, son président, les travaux ont commencé par un tour de table sur les activités des sous-commissions diocésaines. Il ressort que les faits et gestes posés dans les différents diocèses dans le sens du dialogue islamo-chrétien montre un progrès notoire dans ces relations. Beaucoup de ceux qui étaient sceptiques ou susceptibles se laissent gagner à la cause du dialogue interreligieux qui est une nécessité impérieuse pour tous pour un vécu social décent et agréable. Chaque diocèse a pu présenter un programme d'activités basé sur la formation des uns et des autres à la nécessité du dialogue basée sur des actes concrets. Nous avons apprécié le fait que des jeunes chrétiens s'y investissent.La CERAO (Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest) a aussi confié à notre Commission épiscopale de dialogue avec l'islam de réfléchir et d'élaborer un document sur : «la mission de l'église dans un milieu à majorité musulmane.» Après avoir travaillé dur pendant des mois sur ce dossier, nous avons pu, au cours de cette rencontre, remettre une douzaine de fiches pédagogiques entre les mains de nos délégués qui nous représenteront à la rencontre de la CERAO la semaine prochaine à Niamey, au Niger. Ce dossier veut aider les agents pastoraux de nos églises de la sous-région de l'Afrique de l'Ouest à mieux se situer dans cette tâche de rencontre et de dialogue avec tous ceux qui ne partagent pas notre foi, et en particulier avec le monde musulman qui est majoritaire dans beaucoup de nos pays. (Au Burkina Faso, ils sont en gros la moitié de la population).Au cours des travaux, les membres de la Commission ont été sensibles à la coïncidence heureuse du début du mois du jeûne musulman avec leur réunion. Aussi ont-ils prié pour leurs frères musulmans qui entrent dans un temps fort de leur vie marqué par le jeûne, la prière, la lecture du Coran et l'aumône. A travers ce communiqué, nous, membres de la Commission, adressons à tout musulman qui lirait ces lignes, nos encouragements sincères pour que ce temps soit fructueux et nous les assurons de notre communion de prière afin que par le temps de Ramadan et par tous les sacrifices consentis, les coeurs des chrétiens et des musulmans se rapprochent pour oeuvrer à l'instauration d'une paix et d'une justice sociale durable pour tout le monde au Burkina Faso et pour notre voisin la Côte d'Ivoire. Nous incitons les chrétiens et chaque homme de bonne volonté à avoir un égard et une attention pour soutenir nos frères musulmans dans leur mois de jeûne. Nous souhaitons à tous les musulmans et à chaque musulman et musulmane un bon Ramadan et que Allah les bénisse et avec eux tout le Burkina Faso !C'est sur une note joyeuse que la rencontre a pris fin au matin du 8 novembre par une célébration eucharistique où nous avons tous prié pour la paix dans notre région. Chacun repart chez soi outillé pour oeuvrer pour ce dialogue qui est incontournable pour tout le monde et dont l'intérêt est certain pour chacun.Bon temps de Ramadan aux musulmans !Bonne année pastorale à chacun de nous. Le secrétariat de la Commission bibo:shortDescription La Commission épiscopale du dialogue avec l'islam s'est réunie à Ouagadougou en novembre 2002. Les membres ont constaté des progrès significatifs dans le dialogue islamo-chrétien au niveau diocésain et ont élaboré des fiches pédagogiques pour guider les agents pastoraux dans des milieux majoritairement musulmans. La Commission a également exprimé sa solidarité et ses prières aux musulmans à l'occasion du début du Ramadan, soulignant l'importance du dialogue pour la paix et la justice sociale au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. -- o:id 2735 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2735 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Maouloud : il faut modérer les festivités dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63445 Obscurantisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-05-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000505 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Vendredi dernier, les musulmans du monde entier tout comme nos mahométans ont célébré le maouloud, la naissance du prophète. Comme on le sait, ce genre de manifestations donne souvent lieu à diverses réjouissances pour ne pas dire à trop de festivités. Là-dessus, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) dans cet écrit qu'il nous avait adressé voulait attirer l'attention de leurs coreligionnaires sur la nécessite de «modérer les festivités» malgré la grandeur de l'événement. Avec un certain retard, nous vous proposons quand même ledit écrit en raison de sa valeur religieuse, car le maouloud, on le célèbre chaque année. En 571 de l'ère chrétienne, naissait dans le désert et l'adversité de l'Arabie un homme qui allait profondément marquer son temps et l'histoire de l'humanité. Fils d'Abdallah bin Al Mutallib et d'Amira, Mohammad (prière et salut sur lui) prenait sur lui la mission divine d'apporter à l'homme la réforme nécessaire à son tatal épanouissement. Le 12 rabbil awal de l'an 51 avant l'hégire selon le calendrier musulman, ce fut pour l'humanité la naissance d'une aube nouvelle sur l'obscurantisme d'une Arabie devenue païenne et d'une humanité peu soucieuse des valeurs religieuses. Ce jour fut consacré par les musulmans, anniversaire de la naissance de ce grand homme sous le nom de Maouloud. La célébration du Maouloud se veut une reconnaissance au prophète Mohammad dont le souci a été de mener l'humanité vers l'obéissance et la soumission totales à Dieu à travers l'islam. Cette religion qui enseigne à l'homme comment maintenir avec le créateur des relations privilégiées faites d'adoration, de méditations, de rappels..., comment être avec Dieu pour savoir être avec les hommes. Les musulmans ne firent pas cependant de ce jour de naissance le point de départ de leur calendrier, pour ce conformer à l'injonction du prophète : «Ne me vénérez pas comme l'ont fait vos prédécesseurs de leurs guides». Il a lui-même donné vie à cet enseignement coranique stipulant qu'il «ne convient pas à un homme à qui Dieu a enseigné la sagesse et a accordé un livre de dire aux gens : «devenez mes adorateurs» à l'exclusion de Dieu. Il leur dira plutôt : «soyez de fervents adorateurs de Dieu puisque vous lisez le livre» (Sourate 3 verset 7). Au-delà de la joie légitime que l'on pourrait éprouver à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de ce grand rédempteur, les musulmans n'ont aucune envie d'accorder au prophète une quelconque vénération d'autan plus que lui-même se plaisait a rappeler qu'il n'était «qu'un serviteur et un adorateur à qui Dieu a fait miséricorde». La célébration du Maouloud n'a donc d'autres finalités que celle de se souvenir du promoteur du dogme islamique à qui des non-musulmans ont reconnu des qualités. Bernard Shaw dira par exemple : «J'ai toujours eu une grande estime pour la religion prêchée par Mohammad parce qu'elle est remplie d'une vitalité merveilleuse. Elle est la seule qui me paraît contenir le pouvoir d'assimiler les phases changeantes de l'existence. Je l'ai étudié, cet homme merveilleux est à mon avis, loin d'être un antichrist. Il doit être appelé le sauveur de l'humanité «. Lamartine, quant à lui s'écriera : «Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohammed ? (...) Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, fondateur de vingt empires terrestres et un empire spirituel». Au regard de la valeur de cet homme, les musulmans ont raison d'inviter, à l'occasion du Maouloud, à une source de sagesse intarissable. Cependant, l'émotion ne doit pas prendre le pas sur les convictions pour exagérer les festivités ou les qualités du prophète au point de friser la vénération ou l'adoration. Le Maouloud n'est pas une occasion pour se lancer dans une course aux galettes ou autre libation organisées pour fêter cet anniversaire. En se rappelant que le 12 rabbi awal fut aussi un jour de grande peine pour les musulmans contraint à l'exil à travers le désert implacable, et aussi le jour du décès de cet homme dont ils se réclament et revendiquent les enseignements, les musulmans devront modérer les festivités pour rester dans les justes normes de l'islam «religion du juste milieu, sans excès, ni exagération». Le secrétaire à la Communication de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso bibo:shortDescription Ce texte traite de la célébration annuelle du Maouloud, l'anniversaire de la naissance du Prophète Muhammad. L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) y exhorte les fidèles à modérer les festivités. L'écrit souligne que, malgré la grandeur de l'événement et la reconnaissance de la mission du Prophète, la célébration doit éviter l'excès et la vénération, car Muhammad a lui-même enseigné de ne pas l'adorer. Le Maouloud est une occasion de se souvenir de sa sagesse et des principes de l'islam, religion du juste milieu, en se rappelant que le 12 Rabi' al-awwal est aussi le jour de son décès. -- o:id 2736 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2736 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fréquentation des écoles coraniques et classiques : un syncrétisme éducatif dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13150 S. E. B. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-07-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000506 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76321 Oubritenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Au cours de notre séjour dans l'Oubritenga, nous nous sommes entretenu avec le haut-commissaire de la province, M. Jacob Ouédraogo avec qui nous avons évoqué les questions de l'éducation coranique. Il nous a également parlé de sa province, fief du président Blaise Compaoré et qui malgré tout ne bénéficie pas d'attention particulière en dépit des rumeurs. Savez-vous qu'il y a des villages entièrement musulmans dans votre province ?Il m'est revenu en effet qu'il y a de ces villages dans la province. Mais cela est peut-être lié à l'histoire de leur peuplement. Si on fait un retour dans le temps, on verra que ces villages ont été créés certainement autour de grands érudits de l'islam. Le peuplement et les conditions d'habitation ont fait que l'islam y a eu le monopole de la religion. Mais avec le développement et le courant des migrations, il va sans dire que ce monopole est appelé à s'effriter. On ne peut pas concevoir à long terme un village où il n'y aura que les fidèles d'une seule confession religieuse.Avez-vous plus de difficultés à travailler dans ces types de villages que dans les autres ?Nous ne considérons pas les villages sous cet aspect-là. Peut-être que c'est une caractéristique qui vous a sauté à l'oeil, mais ce n'est pas un critère important pour nous dans l'administration et la gestion de ces localités. Probablement une telle situation peut présenter des avantages. En effet, du fait que les populations partagent la même foi, on peut plus facilement les sensibiliser et les mobiliser par le biais de l'imam ou du chef de village.Par contre, l'inconvénient est que ça peut créer des potentats. Or en matière religieuse, il faut éviter le fanatisme parce qu'à ce stade on a des gens qui pensent qu'ils n'ont de compte à rendre qu'à la divinité. Dans les villages à forte concentration musulmane il semble que les taux de scolarisation sont très bas Certainement que vous voulez faire allusion à la prolifération des écoles coraniques ou medersa. Mais ces écoles sont en fait l'expression de la foi musulmane. Et là où il y a cette foi qui prédomine, les gens sont plus disposés à envoyer leurs enfants dans ces écoles à la défaveur des écoles classiques. Ces écoles sont du reste reconnues par les textes. Nous ne disons donc pas aux gens de ne pas y envoyer leurs enfants. Il faudrait seulement qu'on y dispense des enseignements utiles, qu'on donne à l'enfant tous les instruments afin qu'il soit lettré et qu'il puisse faire face à sa vie de demain. Certains enfants fréquentent les deux écoles C'est un phénomène inévitable. Beaucoup de personnes ont vécu la même situation. Ils ont fréquenté soit l'école coranique puis l'école classique soit les deux à la fois. Il y a comme un syncrétisme éducatif dont il faut tirer le meilleur parti.Autre chose monsieur le haut-commissaire. Pour l'homme de la rue l'Oubritenga, fief du président Compaoré, est une province choyée qui ne connaît pas la même galère que les autres provinces Je ne sais pas pourquoi les gens tiennent toujours à singulariser l'Oubritenga. C'est une province comme les 44 autres de notre pays. Vous ne voulez quand même pas imaginer une situation où l'Oubritenga sera un eldorado où nous serons à l'abri de tout tandis que les autres provinces sont dans le dénuement total.Ce n'est pas la première fois que j'entends cela. Mais je pense que le chef de l'Etat, le gouvernement d'une manière générale est très visionnaire et se démarque de ces attitudes régionalistes et népotistes qui consistent à privilégier une localité du pays au détriment des autres.Je ne suis pas d'accord que les gens singularisent ma province de cette façon.Vous êtes tout de même le premier responsable du patelin présidentiel, est-ce la même chose que quand vous étiez haut- commissaire au Sanmantenga et au Yatenga ?Sur le plan administratif, j'exerce mes fonctions comme je le faisais dans les autres provinces. Je ne vois vraiment pas de particularité.Cependant, Ziniaré est une ville résidentielle du chef de l'Etat. Et qui dit ville résidentielle, cela s'accompagne d'un certain nombre de rencontres, de manifestations, etc. De ce point de vue, nous devons être particulièrement sollicités. Indépendamment de cela, en tant que haut-commissaire, je suis le représentant du gouvernement, je rends compte, comme mes collègues, au ministre de l'Administration territoriale. Je n'ai pas un statut particulier et j'exerce mes fonctions exactement comme les textes les prescrivent.N'avez-vous pas, par rapport à vos collègues, plus de facilité de rencontrer le président du Faso ?C'est possible. Mais voyez-vous, moi je réponds d'abord du ministre de l'Administration territoriale. L'administration est bien hiérarchisée. Le chef de l'Etat est le président de tout le Burkina et il a un gouvernement de qui je réponds. Si je dois rencontrer le président c'est à des occasions particulières qui s'offrent à moi. Je pense que je reste dans l'exercice correct et normal de mes attributions.Y a-t-il des sites touristiques dans votre province ?Il y a des sites très intéressants. On a les sculptures sur granit à Loango, le parc animalier, le musée de Manega et le mausolée de Naaba Oubri. C'est dommage de parcourir l'Oubritenga sans s'intéresser à l'un ou l'autre de ces sites. bibo:shortDescription Le Haut-Commissaire de l'Oubritenga, Jacob Ouédraogo, discute de l'éducation coranique dans les villages à majorité musulmane, soulignant la reconnaissance de ces écoles et le besoin d'enseignements utiles. Il réfute l'idée que l'Oubritenga soit une province privilégiée en raison de son lien avec le président Compaoré, affirmant une gestion administrative standard. Le texte aborde également les dynamiques sociales et éducatives spécifiques à ces villages, ainsi que les sites touristiques de la province. -- o:id 2737 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2737 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan : cette année, le sucre aura un goût amer dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1155 Paténéma Oumar Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-08-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000507 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63403 Comoé bibo:content Le ramadan est là. Une période de grande piété et de sacrifice de soi. Paradoxalement, c'est pendant cette période qu'on connaît au Burkina un renchérissement de certains produits de première nécessité. Quelles différences avec certains pays comme le Niger où l'Etat, en complicité avec les opérateurs économiques nationaux, ont signé une convention pour revoir à la baisse le prix de ces marchandises ! Nous avons, pour cela, fait le tour de la ville de Ouagadougou, le mardi 18 août 2009, et notre constat est édifiant : pour beaucoup de commerçants, c'est une course effrenée vers la recherche de gain. En attendant la confirmation de la Commission d'observation de la lune qui a siégé depuis hier, jeudi 20 août, c'est en principe ce week-end que débute sur l'ensemble du territoire national le jeûne musulman. Appelé encore ramadan, ce mois lunaire de 29 ou 30 jours est une période au cours de laquelle tout musulman doit cultiver un certain nombre de valeurs qui sont le pardon, la solidarité et le partage. C'est également un moment d'abstinence. Le fidèle devra se démarquer des regards suspects, des propos malveillants et se priver de nourriture pendant un temps bien déterminé ; bref, il doit se départir de tout comportement allant à l'encontre des prescriptions du Saint Coran. Le mois de ramadan, c'est aussi une période de grande consommation alimentaire, notamment le riz, la bouillie, les fruits, les dattes, les jus et surtout le sucre. Parlant de cette dernière denrée, c'est le moment propice pour certains grossistes, comme Tidjani Sawadogo, dont le commerce est implanté non loin de la grande mosquée de Ouagadougou, de s'approvisionner parce qu'il y a de bonnes affaires à faire durant ce mois lunaire. Mais comme on a l'habitude de le dire, le malheur des uns fait le bonheur des autres. A ce sujet, quelques jours avant que nous ne fassions ce reportage, nous sommes tombés sur une conversation entre deux personnes sur la hausse du prix du sucre. Et l'un d'eux de demander à son ami : « Comment allons-nous faire avec l'augmentation du prix du sucre ? ». En effet, depuis un certain temps, les rumeurs courent que le prix du sucre connaît une flambée. Pis, cette denrée se fait rare dans les grands magasins de la capitale. Pour s'en convaincre, notre équipe s'est rendue dans la matinée du mardi 18 août dans quelques lieux de vente de ce saccharose. « Y a pas sucre » Notre premier point de chute est le secteur 10 (Larlé). Un constat général nous fait remarquer l'absence de sucre dans la plupart des magasins que nous avons visités. En nous renseignant sur cet état de fait, la principale réponse qui nous est lancée est : « y a pas sucre » ; et pourquoi ? silence radio. A Sankariaré, scénario presque identique à l'exception d'une oreille attentive qui a bien voulu répondre à nos questions. Ousmane Dera, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est grossiste. Dans son magasin on vend du sucre bien évidemment, mais aussi du riz. Il attend toujours sa commande ; « Mon camion est parti pour Banfora pour me ramener du sucre voilà 4 jours et il n'est toujours pas de retour », se plaint-il. Moustapha Zongo, détaillant, est dans le désarroi : « Les grossistes auprès de qui j'ai l'habitude de m'approvisionner n'ont pas de sucre. Le plus grave, c'est qu'ils ne me donnent pas d'explication convaincante. Peut-être que la SOSUCO a des problèmes », déclare-t-il. A en croire ce dernier, l'unité sucrière de Bérégadougou aurait de sérieux problèmes. La preuve, dans une déclaration des organisations syndicales de la Comoé parue dans notre édition du mardi 18 août dernier, « le champ et l'usine ont tous deux des difficultés à sortir 30 000 tonnes de sucre, vu la vétusté du matériel, alors que les besoins nationaux sont estimés à 50 000 tonnes ». Les commerçants qui ont accepté de s'ouvrir à nous ne sont pas allés du dos de la cuillère. Tous sont unanimes que le prix du sucre a connu une hausse. Tenez-vous bien ! « Le kilogramme du sucre granulé s'achète actuellement à 500 F CFA au lieu de 450 F CFA et le paquet du sucre en carreaux à 650 F CFA au lieu de 600 F CFA, il y a environ un mois », nous confie un détaillant qui a préféré garder l'anonymat. Et son voisin d'en face d'ajouter : « Nous achetions le sac de sucre de 50 kg à 21 000 F CFA. Aujourd'hui, il tourne autour de 24 000 F CFA ». Dans notre tournée, nous sommes tombés sur un déchargement de sucre à proximité de la grande mosquée de Ouagadougou. Au cours des échanges avec le responsable de la marchandise, un grossiste, il nous confie qu'il achète la tonne de sucre à 600 000 F CFA. Pour avoir une idée claire sur la question du sucre, nous sommes entrés en contact avec la source d'approvisionnement à Bérégadougou (SN-SOSUCO). 370 000 F CFA la tonne Nous avons joint par téléphone le responsable du service commercial de la SN-SOSUCO, Sékou Oumar Bamba. C'est avec bon cÅ"ur qu'il s'est prêté à nos questions (lire encadré). Le responsable commercial est catégorique : « Il n'y a pas de pénurie de sucre dans la mesure où nous disposons d'un stock très important... Il y a deux ans, nos granulés se vendaient à 440 000 F CFA la tonne et il y a un an déjà, nous avons ramené le prix du sucre à 370 000 F CFA la tonne. Jusqu'à l'heure actuelle, nous n'avons pas ajouté le moindre centime sur le prix du sucre ». Si quelqu'un doit payer les « pots cassés » de cette flambée des prix du sucre, c'est assurément le consommateur, particulièrement le fidèle musulman qui, en ce mois béni de ramadan, devra débourser un peu plus pour s'acheter le sucre. Quelques fidèles que nous avons rencontrés ne cachent pas leur amertume face à cette hausse des prix. « Si l'augmentation des prix de cette denrée a une justification, nous n'en disconvenons pas. Mais aucun motif ne justifie cette augmentation ; nous demandons alors aux commerçants de ne pas se prêter à ce jeu », avertit l'Imam El hadj Aboubacar Karamenta, membre de la communauté musulmane du Burkina. Ce qui est clair, c'est que ce sont les commerçants qui créent cette pénurie pour des intérêts égoïstes alors que la tendance dans les pays voisins est de baisser les prix en cette période bénie, comme c'est le cas au Niger. Pour El hadj Boubacar Koanda, le problème de la hausse des prix se trouve du côté des pouvoirs publics. « Il faut que les autorités essaient de baisser les taxes », dit-il. A coté de ces personnes, cette crise du sucre est aussi ressentie chez les vendeuses de jus : gingembre, bissap, zom-koom, dèguè... Kady Sanogo fait partie de ce lot. Elle a saisi l'occasion pour déverser sa colère sur ses fournisseurs. « Ces gens-là ont une pierre à la place du cÅ"ur. En l'espace d'une semaine, ils ont fait grimper le prix du sucre. Ils veulent que nous arrêtions de vendre, mais nous ne céderons pas », a-t-elle fustigé. Ainsi, cette année, le sucre aura un goût amer, comme nous l'annoncions en titre. Cette situation interpelle une fois de plus les autorités à avoir un Å"il sur le prix des denrées de première nécessité. Que Dieu bénisse le Burkina ! Paténéma Oumar Ouédraogo (collaborateur) El hadj Adama Sakandé "En islam, je pense qu'il y a un seuil qu'il ne faut pas dépasser dans la recherche du bénéfice" Nous avons rencontré le 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina Faso, El hadj Adama Sakandé. Il nous livre, ici, les raisons de la consommation du sucre pendant le ramadan. Il donne également son avis sur la hausse du prix de cet aliment. Le sucre est beaucoup plus consommé pendant le mois du ramadan ; pouvez-vous nous donner la raison ? Le jeûne est une épreuve qui demande beaucoup de sacrifice de soi-même. Parce qu'il faut s'abstenir de boire et de manger, depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil. C'est une épreuve difficile. L'être humain en observant ce jeûne s'affaiblit physiquement et n'arrive plus à avoir assez de calories pour tenir jusqu'au soir. C'est pourquoi dans les "Hadice" et dans la tradition islamique, il est recommandé qu'à la rupture du jeûne l'on prenne quelque chose de sucré. Le prophète Mahomet, paix et salut soient sur lui, a recommandé aux jeûneurs de prendre quelques dattes. Vous savez que ce sont des fruits qui contiennent beaucoup de sucre. Les médecins aujourd'hui ont prouvé à travers des analyses que ce sucre contenu dans les dattes aide l'organisme à se préparer et à faire face à la nouvelle ration alimentaire que le fidèle consommera après la rupture de son jeûne. Dans notre tradition et dans nos pays africains particulièrement, nous n'avons pas de dattes. Et en lieu et place des dattes, ce sont les boissons sucrés qui sont recommandées aux fidèles. Raison pour laquelle pendant le mois de ramadan, les musulmans consomment beaucoup de sucre. On l'utilise dans la préparation de boissons pour la rupture du jeûne : le jus de gingembre, de tamarin et bien d'autres. Ensuite, il est aussi recommandé qu'après avoir rompu le jeûne, on commence par un aliment léger. Chez nous, c'est surtout la bouillie que nous consommons ; c'est un aliment sucré aussi. Certains ont ironisé en disant qu'à la fin du ramadan on rencontre beaucoup de diabétiques chez les musulmans parce qu'ils consomment beaucoup de sucre. Le sucre, en tant qu'élément apportant des calories, permet avec l'oxygène de redonner la force au corps qui a été affaibli toute la journée. Nous constatons que le prix du sucre connaît une hausse en ce moment. Quelle analyse en faites-vous ? En tant que simple consommateur, mon souhait est qu'il n'y ait pas de hausse de prix ni du sucre ni d'autres produits alimentaires. S'il y a hausse de prix, cela joue sur le pouvoir d'achat de tous les consommateurs. Cela réduit les capacités d'assurer les besoins de la famille. Donc nous musulmans, nous souhaiterions que, pendant ce mois où nous consommons beaucoup de sucre, qu'il s'agisse des producteurs, des commerçants ou bien d'autres intermédiaires, ils acceptent de maintenir les prix pour ne pas pénaliser le consommateur. Augmenter le prix du sucre à la veille du mois de ramadan apparaît aux yeux de la plupart des musulmans comme une punition. Si on ne peut pas faire baisser les prix, qu'on les maintienne stables ; même si c'est pendant une période où nous avons le plus besoin de cet aliment. N'est-ce pas là une volonté manifeste des commerçants de garder leur stock de façon à faire grimper les prix ? En islam, je pense qu'il y a un seuil qu'il ne faut pas dépasser dans la recherche du bénéfice. Il ne faudrait pas que la volonté de ces commerçants soit d'exploiter de manière exorbitante les consommateurs. Si c'est le cas, ils perdront les bénéfices d'attribution qui sont accordés pendant ce mois, si ce sont des musulmans. Parce qu'aux yeux de la religion, ils seront considérés comme des gens qui empêchent d'autres musulmans d'accomplir leur pratique religieuse. Nous ne savons pas les raisons qui sont derrière cette hausse des prix, ou cette pénurie que nous constatons dans la ville de Ouagadougou particulièrement. Spéculer sur ce produit, nous pensons que c'est mal venu. Ce n'est pas le moment. En cette période de ramadan, quel appel lancez-vous à l'endroit de tous les fidèles musulmans ? Le mois de ramadan est une belle occasion qu'Allah accorde à ses fidèles musulmans. C'est un mois de repentir, de pardon, de solidarité, de fraternité, de don de soi-même et une école dans laquelle chaque fidèle doit apprendre le niveau de la souffrance. C'est aussi une occasion de se remettre en cause pour chercher à s'approcher davantage de Dieu. Le ramadan est fait pour permettre au croyant de se purifier davantage. Dieu merci, le jeûne tombe cette année, comme les années passées, sur des moments favorables (saison pluvieuse NDLR) ; nous pensons que ceux qui sont en vie doivent saisir l'occasion pour avoir les rétributions durant cette période. Le ramadan, c'est un acte discret, un acte que seul Dieu récompense, et nous souhaitons que tous les fidèles musulmans puissent tenir compte de cela. Qu'ils se conforment aux prescriptions de la religion. Jeûner, c'est s'abstenir certes, mais il faut que cette abstinence puisse être accompagnée d'un bon comportement. C'est vrai que nous sommes des humains, nous sommes faibles, mais quand une occasion comme le mois béni de ramadan vous trouve en vie, il faut en profiter pour faire le maximum d'actes de rituel, de solidarité, de rapprochement avec les autres. Ensuite, il faut profiter pour invoquer Allah pour soi-même, pour sa famille et pour sa nation ; car nous vivons dans un pays où nous avons besoin d'entente, de cohésion, de solidarité entre nous, musulmans et non-musulmans. bibo:shortDescription Le texte dénonce la hausse paradoxale et injustifiée des prix des produits de première nécessité, notamment le sucre, au Burkina Faso pendant le ramadan 2009, contrairement à d'autres pays. Cette situation, attribuée à la spéculation des commerçants malgré les dénégations du producteur, pénalise fortement les consommateurs musulmans pour qui le sucre est essentiel à la rupture du jeûne. Des leaders religieux et des citoyens expriment leur indignation, soulignant l'importance de la solidarité et condamnant cette exploitation contraire aux valeurs du ramadan. -- o:id 2738 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2738 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Prière du Ramadan : les 5 piliers de l'imam Sana dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1194 Tahirou Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/865 Alpha Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1047 Hatimi Démé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-07-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000508 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content 8h10 au parking, certains s'affairent à garer leurs engins tandis que d'autres accourent à pied des quatre coins de la ville, individuellement ou en groupes. Les parqueurs se frottent les mains, car la recette du jour sera certainement bonne a vu  l'étendue des motos. Cependant, l'un d'entre eux a eu maille à partir avec un vendeur de gâteaux : le casus belli est qu'il lui aurait été servi du «gâteau pourri». «Tu crois que je n'allais pas le savoir, il faut quitter les lieux sinon ça va mal se passer pour toi et on va remonter jusqu'à celui qui t'a envoyé vendre ces poisons. Comment vous pouvez être malhonnêtes à ce point et surtout en un jour spécial ?» a demandé l'infortuné. Il finira par jeter le reste du «bourmassa»1 à la figure du mis-en-cause, après l'avoir assailli d'invectives. Celui-ci, bouche cousue, affichait l'air de celui qui n'a pas d'arguments solides pour assurer sa défense. Il s'est contenté de rediriger son pousse-pousse vers une autre destination sans doute pour aller faire d'autres victimes avec sa caisse bien pleine.  Passé cet épisode triste, l'aire de la prière devenait de plus en plus étroite, les fidèles musulmanes et musulmans l'investissant de toutes parts. Le matériel de sonorisation est mis à contribution pour des invocations, des louanges à Dieu, l'évocation de sa pureté, de son unicité et de sa grandeur. Les animateurs ont marqué par moments un arrêt pour inviter l'assistance à prendre place directement au lieu de faire un «nafila»2. Il est fortement demandé à «ceux qui n'ont pas peur d'Allah» de garder leur position à l'issue de la prière au lieu de se confondre aux journalistes lors des interviews. Si cela a été relevé avec insistance, c'était pour limiter, voire enrayer, les vols de téléphones et d'autres objets qui ont été déclarés les années antérieures. 8h 24, l'on note l'arrivée du Cheick Mamoudou Bandé, un des ulémas. Il est accompagné de ses collaborateurs avec leurs mégaphones. Ce fut aussitôt les salutations, les accolades tout en formulant des bénédictions pour plus de santé et de bonheur. 20 minutes plus tard, les premiers coups de fusil émanent du palais royal : la preuve que l'arrivée du Mogho Naaba sur les lieux n'est plus qu'une question de minutes. Dans la foulée, se sont  présentés tour à tour les ministres Tahïrou Barry, Alpha Barry et le responsable d'un parti politique, Ablassé Ouédraogo de «Le Faso Autrement». Le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a aussi fait les salutations d'usage avant de s'installer. Au rang des personnalités figurait également le chef d'état-major général des armées, le général Oumarou Sadou. Les représentants des autres confessions religieuses, comme d'habitude, ont également leur place à l'avant, à quelques mètres de la tribune de l'imam. A 8h 57, l'empereur des Mossé fait son entrée, escorté par des cavaliers, des batteurs de tam-tams et les porteurs de gourdins. L'assistance s'est tenue debout et il ne restait plus que le grand iman de Ouagadougou pour commencer la prière. A peine 2 minutes après, celui-ci est descendu de son véhicule avec d'autres guides. Le rassemblement est automatiquement sonné et les deux rakkats surérogatoires marquant la fin du ramadan peuvent débuter.  Ce qui est ressorti du sermon de l'imam Environ 10 minutes ont suffi à el hadj Aboubacar Sana pour exécuter les deux rakkats rythmés de récitations du Coran, de génuflexions et de prosternations. Il s'est ensuite présenté sur son «minbar»3 pour le sermon. Le grand imam a bâti son intervention sur cinq points : il a, d'abord, remercié Allah pour avoir atteint ce jour béni à la communauté musulmane, après 29 ou 30 jours de jeûne. Un mois au cours duquel la solidarité, le partage entre musulmans et non-musulmans se sont manifestés. « Puisse le Très-Haut agréer nos prières obligatoires, nos nafila et notre aumône de fin du jeûne. Les actes de piété et d'adoration qui ont été posés pendant le mois du ramadan doivent être perpétués. Je vous exhorte, moi-même y compris, à demeurer dans la croyance et à redoubler d'effort», a dit l'imam ; ensuite, il a indiqué que les jours de fête sont instaurés pour boire et manger à satiété, mais que les fidèles ne doivent pas faire dans l'exagération. «Nous devons penser aussi à tous ceux et à toutes celles qui ont prié avec nous l'année dernière et qui ne sont plus de ce monde. C'est la preuve que la vie d'ici-bas est éphémère, le musulman doit avoir en permanence dans ses pensées une évaluation de ses actes et projeter ce que lui-même veut bâtir pour l'au-delà », a-t-il ajouté. L'imam Sana a remercié le Mogho Naba et le Cardinal Philippe Ouédraogo, en tant qu'hommes qui se battent au quotidien pour la paix au Faso et la coexistence pacifique entre les religions. Il leur a formulé une litanie de bénédictions de santé, de longévité et a, d'une manière générale, souhaité paix et prospérité à l'ensemble des Burkinabè. En sus, le guide spirituel a prôné la justice, l'équité entre les hommes pour une vie meilleure. «Si dans un pays, vous avez la justice, des dirigeants exemplaires, des riches qui manifestent de la générosité envers les pauvres, la vie sur terre est profitable. Au contraire, s'il y a l'injustice, la calomnie, l'oppression, des riches qui ne veulent pas venir en aide aux pauvres et que vous avez laissé la gestion de vos affaires dans les mains des femmes, la vie sous terre est meilleure», a enseigné le guide spirituel. Il a relevé  que la tendance actuelle est à l'égalité des genres alors qu'Allah à créer l'homme supérieur à la femme. «Pour montrer cette inégalité, Dieu exhorte ses fidèles à sacrifier deux moutons à la naissance d'un garçon et un seul s'il s'agit d'une fille, et il y a d'autres cas de figures qui témoignent de cette inégalité. », a-t-il argué. L'imam Aboubacar Sana a finalement fait observer à l'assistance qu'il existe 6 jours de jeûne dans ce nouveau mois et que les accomplir équivaut à une année mise à profit pour jeûner quotidiennement. Aboubacar Dermé Encadré Quelques réactions à l'issue de la prière Le Mogho Naaba Baongho, empereur des Mossé «Je remercie toute la communauté musulmane, les catholiques et les protestants qui ont fait le déplacement pour célébrer la fin du ramadan. Je leur souhaite la longévité à nous tous pour qu'on se retrouve en ces lieux l'année prochaine encore. Concernant la saison pluvieuse, nous demandons à Dieu des pluies bienfaisantes afin que les récoltes soient bonnes. Quant aux politiques, je les exhorte au pardon, à travailler pour l'intérêt de l'ensemble des Burkinabè ». Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'étranger «C'est un moment de prière, d'invocations pour la paix dans notre pays. C'est aussi un moment de partage. Au peuple burkinabè je lance un appel à œuvrer à la paix, à la sécurité et à plus d'entente nationale pour la réconciliation. Nous devons être unis pour faire face aux multiples défis, car c'est ainsi que nous réussirons». El hadj Hatimi Démé, vice-président de la Communauté musulmane «Je demande aux Burkinabè de se pardonner et de dialoguer. Notre pays traverse aussi des difficultés sur le plan sécuritaire, nous prions pour qu'Allah, par ses grâces, nous permette de demeurer dans la paix». bibo:shortDescription Ce texte décrit la célébration de l'Aïd el-Fitr à Ouagadougou, marquée par l'afflux de fidèles et un incident au parking. La prière a rassemblé une foule nombreuse et d'éminentes personnalités religieuses, politiques et traditionnelles, dont le Mogho Naaba. Le sermon de l'imam a mis l'accent sur la gratitude, la persévérance dans la foi, la modération, la justice et la paix, tout en abordant la question de l'inégalité des genres. Les interventions post-prière ont réitéré les appels à l'unité, au pardon et à la paix pour le Burkina Faso. -- o:id 2739 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2739 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2013 : 4 400 visas pour le pays dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1099 Mahamadi Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000509 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Burkina Faso a obtenu des autorités saoudiennes, 4 400 visas pour le hadj 2013. Le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a fait le point des préparatifs à la presse dans la matinée du mardi 30 juillet 2013 à Ouagadougou. 1 810 000 F CFA. C'est la somme que devra débourser chaque candidat au hadj de cette année pour son billet d'avion. Les autorités saoudiennes ont délivré au Burkina Faso 4 400 visas. Ceux qui ont l'intention d'aller sur la terre sainte de l'islam devront s'inscrire au plus tard le 14 août, date du dépôt des listes des candidats. C'est là la principale information que le président du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a livrée à la presse hier mardi 30 juillet 2013. Pour cette rencontre, Mahamadi Ouédraogo avait à ses côtés ses collaborateurs, des représentants des transporteurs et des agences. Douze agences ont été agréées pour l'organisation cette année. Elles ont la charge de recruter les 4 400 pèlerins répartis dans les 13 régions, de les aider à obtenir leur visa, de faire les réservations de leur hébergement et leur transport en Arabie Saoudite, d'assurer leur encadrement au Burkina et en Arabie Saoudite, de se conformer à toutes les prescriptions des autorités saoudiennes. Dans un souci d'efficacité, les douze agences ont été réparties en quatre groupes avec un chef de groupe désigné de manière consensuelle pour signer en leur nom, en Arabie Saoudite, les contrats hébergement, transports, restauration... Côté transport, Air Burkina, l'avionneur principal de 2012, ne sera pas de la partie. «La compagnie nous a écrit pour dire qu'elle n'est pas en mesure de soumissionner pour le hadj cette année», apprend-t-on. Deux compagnies ont été retenues pour assurer le transport aérien des pèlerins burkinabè : Ethiopian Airline et Colomb Airline. «Nous avons pris deux avionneurs officiels pour avoir une certaine assurance. En cas de défaillance de l'un, l'autre prendra le relais», ont avancé les conférenciers, pour justifier le choix de ces transporteurs. A la requête des agences de voyage, les prévisions de vols aller vont du 20 au 26 septembre avec Médine comme aéroport de destination. Les vols retours sont prévus du 24 au 30 octobre à partir de l'aéroport de Djeddah. Ces dates sont soumises à l'examen des deux avionneurs, et à écouter leurs représentants à la rencontre, leurs réponses sont toujours attendues. «Nous disposons d'avions de 250 places, et le nombre des vols sera déterminé ultérieurement avec les autres acteurs», a dit Mariam Kaboré, responsable administratif chargée du pèlerinage d'Ethiopian Airline. Même manque de précisions chez son cotransporteur : «Nous avons prévu 7 à 8 vols en aller et retour avec des avions de 300 à 500 places», a souligné Max Ouédraogo de Colomb Airline. Pour 2013, le Comité national du suivi du pèlerinage à la Mecque s'attelle à éviter les difficultés rencontrées en 2012. C'est ainsi qu'il a pris des dispositions y relatives : il s'agit, entre autres, de la transmission des listes des pèlerins par les agences deux mois environ avant la Tabaski pour mieux maîtriser les effectifs, du regroupement des sites d'hébergement dans un même périmètre et non loin des lieux de cultes, du respect des programmes de vols par la création de la concurrence dans le transport des pèlerins avec le choix de deux avionneurs... bibo:shortDescription Le Burkina Faso a obtenu 4 400 visas pour le hadj 2013. Le Comité national de suivi du pèlerinage a annoncé les préparatifs, incluant un coût de 1 810 000 F CFA par pèlerin pour le billet d'avion et une date limite d'inscription au 14 août. Douze agences agréées organiseront le voyage, avec Ethiopian Airline et Colomb Airline assurant le transport aérien pour des vols prévus entre fin septembre et fin octobre. Des mesures sont prises pour éviter les difficultés rencontrées lors du pèlerinage précédent. -- o:id 2740 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2740 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Imam Ismael Tiendrébéogo : "Rechercher la lune est un acte d'adoration" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76297 Médias dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-09-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000510 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/543 Syrie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content "C'est quand même la prière de ramadan ?". Cette question est récurrente chaque année à l'occasion du jeûne musulman, tant on n'est jamais sûr de rien lorsqu'il s'agit des fêtes des adeptes de la religion de Mohammed. Même quand vous demandez aux plus érudits, la réponse tombe invariablement : "Je pense que... ça devrait être ... c'est en principe le ..."... ...C'est toujours l'incertitude qui entoure les dates, perturbant du même coup les activités socio-économiques sans oublier les préparatifs de la fête. Quel est le sens de cette insaisissable lune ? L'Imam Ismael Tiendrébéogo du CERFI et de l'AEEMB, un jeune intellectuel musulman, dans cet entretien réalisé hier, donne des éclairages sur cette problématique. A quand la fête de ramadan ? La détermination de la fête de ramadan est basée sur la vision de la lune ou sur le nombre de jours observés pendant le jeûne. Si, par exemple, le temps du carême dure 30 jours, le calendrier lunaire n'excédant pas ce nombre, forcément le 31e jour sera le jour de la fête. En suivant cette logique, c'est finalement à quelle date précise aura lieu le ramadan de cette année ? Jeudi ou vendredi (NDLR : l'entretien a eu lieu le mercredi). Justement, comme tous les ans, l'incertitude plane toujours sur le jour J. Je ne pense pas qu'il y ait des incertitudes. Il y a des règles qui ont été prévues, et si elles sont respectées, en principe, on aura une harmonie. La règle dit qu'on commence à jeûner avec l'apparition de la lune et on arrête avec la prochaine lune. C'est aussi simple que ça. Si les gens font l'effort d'observer la lune et de patienter pour ce qui est de son apparition, et si l'information est diffusée à temps, je ne pense pas que le problème dont vous parlez se posera. Il existe aujourd'hui une Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), mais jusque-là l'Aïd-el-Fitr est célébré en rangs dispersés. Que se passe-t-il ? Il y a trois problèmes à ce niveau. Le premier problème, c'est le leadership. Très souvent, dans nos structures, les gens ne sont pas assez proches des populations pour qu'elles s'identifient à eux. Beaucoup se démarquent de ceux qui gèrent la chose religieuse. Il faut régler cette question-là parce que, islamiquement, le respect de l'autorité fait partie des valeurs. Le Coran dit : "Suivez Dieu, suivez son messager et ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité". Et la limite dans l'obéissance à l'autorité, c'est la transgression d'un commandement divin. Le deuxième problème se situe au niveau de l'organisation. C'est vrai qu'il y a une structure centrale mais il n'y a pas de répondants locaux pour répercuter l'information. Individuellement, les gens attendent la nouvelle de la télé ou de la radio mais on sait aussi que ces médias ne couvrent pas l'ensemble du territoire. Si donc au niveau central on a l'information et au niveau local il y a des relais, la transmission devient aisée. Le troisième problème, c'est le recours même aux médias qui limite les musulmans dans leur action puisque la télé ou la radio ferment à une certaine heure et toutes les populations n'y ont pas accès. Pour ce qui est de la télé, on fait tout pour qu'autour de 22h30 l'information puisse être transmise et ça devient une course contre la montre afin que le présentateur du journal parlé ne quitte pas le plateau sans annoncer la nouvelle. Il y a des régions du Burkina Faso où on voit la lune mais le temps de répercuter l'information au sommet peut aller au-delà de 22 heures. A l'avenir, je pense que la communauté musulmane peut voir avec les responsables des téléphonies mobiles pour diffuser plus efficacement le message. Si à certaines occasions, ces opérateurs ont fait du gratuit ou ont diminué considérablement le coût de la communication, pour ce qui est de ce pilier principal de l'islam et de ce que les musulmans représentent 60,5% de la population burkinabè, ils peuvent accompagner la religion en vue de transmettre l'information dans les coins les plus reculés. Pourquoi ne pas s'aligner une bonne fois derrière le calendrier grégorien ? Non, non ! Le hadith du Prophète (Paix et Salut sur lui) est clair : "Jeûnez avec l'apparition de la lune, rompez avec l'apparition de la lune". Il n'y a rien d'autre que l'on puisse faire sur ce point. Mais le calendrier est fait de façon scientifique... L'islam croit à la science. D'ailleurs, le Coran dit : "Certes, ceux qui craignent le plus Dieu, ce sont les savants". La religion musulmane ne rejette donc pas le savoir scientifique. Bien au contraire, elle encourage la science. "Le décès des savants est plus pénible aux yeux de Dieu". C'est pour dire à quel point l'islam magnifie le savant. Il y a donc des règles à respecter. Le fait d'observer la lune participe à l'adoration que le musulman fait durant ce mois pour montrer à quel point nous sommes soucieux de déterminer le premier jour du jeûne et connaître le dernier jour. Tous ces éléments constituent les actes d'adoration et il ne faut pas jouer au paresseux pour aller directement au calendrier. Il est arrivé que la date du calendrier a coïncidé avec l'apparition de la lune et il y a des moments aussi où on observe un décalage. Même pour la fête de Tabaski, on n'est pas toujours situé alors qu'on dit que c'est 70 jours après le ramadan ? Ces 70 jours sont simplement indicatifs. La fête de la Tabaski a lieu le lendemain de la montée des pèlerins sur le mont Arafat. Donc, c'est en fonction de l'information reçue concernant cette ascension sur le mont que la date est fixée. Le fait que les dates ne sont pas connues d'avance perturbent les activités socio-économiques. N'y a-t-il pas de possibilité à défaut de suivre le calendrier, de s'aligner derrière un pays comme l'Arabie Saoudite, surtout que le décalage horaire est de 4 heures seulement ? Au temps du Prophète Mohammed (PSL), il y a un monsieur qui est venu de la région de la Syrie où on avait vu la lune. Arrivé à Médine, il a dit au messager d'Allah que chez lui les gens ont commencé à jeûner. Et Mohammed de lui répondre qu'à Médine on n'a pas encore vu la lune. C'est pour dire que l'islam permet qu'entre des pays, il y ait une différence de date. Le tout étant de faire en sorte que l'apparition de la lune dans l'aire géographique soit attestée et transmise dans toute la communauté. Pour la perturbation des activités socio-économiques, jusqu'à maintenant, personne ne s'en plaint puisqu'il s'agit d'une affaire d'une journée et la veille, l'information est véhiculée par les canaux habituels et comme théoriquement les fonctionnaires ont accès à la télé, la question est réglée au niveau de l'administration. A l'Observateur paalga, par exemple, on est souvent dans l'embarras puisqu'on ne sait pas s'il faut tomber ou pas avec le journal comme on le dit. Vous pouvez archiver vos informations et les publier par la suite (rires). Plus sérieusement, pour avoir participé à la vie de certains médias, je sais que presque tard dans la nuit l'imprimerie fonctionne. A 20 h si vous avez l'info, le journal peut être imprimé. Il arrive que dans un pays voisin comme le Mali, on voie la lune. Peut-on s'aligner derrière lui pour mettre fin au jeûne ? Cela dépendra de la distance entre les deux Etats, si on se réfère au hadith du Prophète que j'ai tantôt cité. Mais c'est une question de concertation entre les savants musulmans qui peuvent voir dans quelle mesure on peut prendre en compte l'apparition du croissant lunaire dans les pays limitrophes. Donc, en résumé cette histoire d'apparition de la lune avant toute action est un dogme ? C'est un enseignement qu'il faut respecter. En islam, nous avons cette règle qu'en matière de culte ou d'adoration, rien n'est permis jusqu'à ce qu'on voie un texte qui l'y autorise. Comme le jeûne du ramadan est un acte cultuel, toutes les règles doivent être clairement établies avant l'accomplissement de toute oeuvre prescrite pendant ce mois. On a dit : "Jeûnez avec l'apparition de la lune et rompez avec l'apparition de la lune". On doit s'en tenir à cela. Il n'appartient pas aux créatures de fixer les règles, c'est à Allah et à son Prophète de le faire. Mais il y a des règles qui peuvent s'adapter en fonction du contexte. Il y a cette grande règle de la législation musulmane qui dit que la nécessité lève l'interdit. Mais pour ce qui est du jeûne, il n'y a pas de problème spécifique jusque-là. Pour terminer, j'adresse mes voeux à tous les Burkinabè. Que Dieu multiplie davantage ses faveurs et sa grâce sur les croyants et que le jour de la résurrection nous soyons au Paradis. bibo:shortDescription Cet entretien avec l'Imam Ismael Tiendrébéogo explique que l'incertitude autour des dates du Ramadan et de l'Aïd-el-Fitr au Burkina Faso découle de la détermination de ces fêtes par l'observation de la lune, un acte d'adoration islamique fondamental, et non par un calendrier fixe. L'Imam attribue la désunion et les difficultés de communication à des problèmes de leadership, d'organisation et de dépendance excessive aux médias traditionnels. Il suggère d'améliorer la diffusion de l'information, notamment via la téléphonie mobile, tout en réaffirmant l'importance de l'observation lunaire par rapport à l'alignement sur des calendriers ou d'autres pays. -- o:id 2741 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2741 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Alimentation en période de jeûne du Ramadan : "Il faut appliquer le principe de la chrono nutrition" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76340 Alimentation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76286 Hygiène dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-08-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000511 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le mois de ramadan est réputé être une période de grande consommation alimentaire. Pourtant, s'alimenter pendant le jeûne requiert des normes à observer. A la veille du carême musulman, nous avons rencontré le Dr Steve Léonce Zoungrana de la Clinique de l'amitié à Ouagadougou, hépato-gastroentérologue-nutritionniste, médecin de santé publique et président de l'ONG Promouvoir la nutrition et l'hygiène en Afrique (PNHA). Il donne ici des conseils à nos frères musulmans. Quelles sont les conséquences du jeûne sur l'organisme ? Un jeûne comme celui du ramadan ne peut pas poser de problèmes de santé, à condition de savoir se nourrir correctement. En effet, le jeûne est temporaire et ne se fait que sur une journée (environ 12h). C'est entre 18h et 20h que le jeûne devient dangereux pour la santé. On ne perd pas d'éléments nutritifs si l'alimentation a été bien conduite. J'entends par là la consommation de tous les aliments indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, y compris l'eau. Le problème majeur avec le jeûne, c'est la déshydratation qui peut en résulter, car l'eau est indispensable au corps humain. Nous vivons dans un pays où il fait chaud, même pendant la saison des pluies. Ainsi, si l'hydratation n'a pas été suffisante pendant la phase précédant le jeûne, on peut effectivement ressentir de la fatigue et une baisse des performances physiques intellectuelles et de l'attention dans la journée. Y a-t-il des contre-indications au jeûne du ramadan ? Oui, il y a des contre-indications pour les patients diabétiques traités à l'insuline et qui ne sont pas équilibrés, souffrant de problèmes d'insuffisance rénale, de maladie cardiaque ou de toutes les maladies qui ne peuvent pas supporter un jeûne, même court. Bien sûr, en cas de maladie (grippe, diarrhées...) ou d'hospitalisation, il ne faut pas débuter le ramadan. Les patients ulcéreux voient l'intensité de la douleur augmenter avec le jeûne, avec un risque de perforation de l'estomac ou de l'intestin et des vomissements de sang. Personnellement, je déconseille aux femmes enceintes le jeûne. Je ne pense pas qu'il faille les y encourager pendant cette période. Néanmoins, pour celles qui tiennent absolument à le faire, une surveillance médicale accrue est nécessaire. Alors, comment se nourrir pendant cette période ? Il suffit d'appliquer les bons principes de la nutrition, c'est-à-dire le bon aliment en bonne quantité et au bon moment : c'est le principe de la chrono nutrition. Pendant cette période, il faut continuer à prendre les 3 repas/jour conseillés par tous les nutritionnistes, avec quelques spécificités liées au jeûne. Il faut surtout éviter de se jeter sur la nourriture dès la tombée de la nuit, ce qui est dangereux pour la santé. De façon pratique, quelle alimentation est conseillée le matin avant de débuter le jeûne ? Ce repas est le plus important de la journée. C'est celui qui précède le jeûne et c'est pour cela qu'il ne faut pas le négliger et qu'il doit être consistant. C'est de ce repas que l'organisme va tirer toute l'énergie dont il aura besoin la journée. C'est aussi à ce moment qu'il faudra boire suffisamment d'eau pour se constituer des réserves afin d'éviter la déshydratation. Le repas devra être équilibré en quantité et en qualité. Il va comporter des sucres complexes ou lents : céréales (riz, tô, bouillie de céréales), tubercules, du pain qui seront disponibles pour l'organisme toute la journée. On pourra également consommer des protéines animales telles la viande, le lait ; ainsi que des légumes sous forme de crudités ou de potage avec un peu d'huile végétale et des fruits. Ce type de régime est équilibré et apporte tous les macronutriments (sucres, protéines, un peu de graisses) et micronutriments indispensables (vitamines et sels minéraux) pour se maintenir en bonne santé. Chez les seniors (sujets âgés de plus de 60 ans), par exemple, la consommation d'un produit laitier est essentielle pour assurer les apports en calcium et vitamine D nécessaires à la minéralisation des os qui tendent à se fragiliser : entre 1000 et 1200 mg de calcium par jour sont nécessaires. J'insiste à cette étape sur la nécessité de s'hydrater. L'eau est l'élément le plus indispensable. A température modérée, la suppression d'apport en eau provoque la mort en 2 à 3 jours. Chaque jour, nous perdons environ 3 litres d'eau (les selles, la transpiration, les urines...) et il faut les remplacer. L'eau de boisson doit apporter 1 à 1,5 litre par jour, l'eau contenue dans les aliments 0,5 à 1 litre et l'eau métabolique résultant de l'oxydation des différents nutriments 250 à 300 ml. Cette eau sera répartie entre le lever du soleil (début du jeûne) et son coucher. Au moment de la rupture du jeûne, quelle alimentation conseillez-vous ? Il faut manger des aliments sucrés et bien s'hydrater pour nourrir rapidement l'organisme et lui permettre de récupérer de la journée. Les aliments sucrés peuvent provenir de la bouillie de céréales traditionnellement consommées chez nous avec d'autres boissons sucrées comme le bissap, le Zom-kom. On peut également consommer des dattes et des boissons chaudes et sucrées (thé, tisanes). Ces aliments riches en sucres simples ou rapides que nous conseillons passent immédiatement dans le sang puis parviennent aux cellules, permettant de soulager rapidement la sensation de faim. Ce repas doit être léger, il doit juste permettre d'apaiser les sensations de soif et de faim résultant de la journée de jeûne qui dure environ 12 heures. J'insiste sur le fait que la consommation des aliments sucrés doit être modérée, car ce sont des aliments à très forte densité énergétique et palatable. En rappel, 100 g de sucre, soit 20 morceaux, équivalent à 420 calories ; 100 g de dattes à 555 calories ; or un adulte ayant une activité modérée n'a besoin que de 2700 calories par jour. S'ils sont consommés en grande quantité, ils peuvent occasionner des prises de poids via la sécrétion d'insuline qui va entraîner une accumulation de graisses (triglycérides) dans l'organisme et surtout autour du ventre. En pratique, c'est donc l'insuline qui fait grossir. Qu'en est-il du troisième repas ? Le 3e repas est pris 2 à 3h après le deuxième. Il doit respecter la satiété sans pour autant être lourd ni trop copieux. Il faudra éviter de manger des aliments énergétiques trop gras, surtout les graisses animales (viandes grasses, abats, beurre, lait entier), qui augmentent le taux de cholestérol dans le sang et favorisent la survenue des maladies cardio-vasculaires ; et des féculents, surtout sous forme de fritures (100 g de pomme de terre frites délivrent 400 calories !). La première raison, c'est qu'il ne sert à rien de manger beaucoup avant de dormir puisque tout ce qui est mangé sera stocké pendant la nuit et pas assimilé. L'assimilation des aliments est optimale avant l'effort, pas avant le repos. La deuxième, c'est que si le repas est trop lourd, la sensation de faim ne se fera pas sentir au matin et pourrait faire sauter le petit déjeuner précédant le jeûne journalier. Par exemple, on pourra commencer le repas par une soupe, par des crudités avec un peu d'huile végétale (olive, colza, tournesol, balanite, etc.) qui sont bien pour la santé parce que luttant contre le cholestérol et garantissant ainsi la santé de nos artères (contrairement aux graisses animales). On pourra également consommer des viandes et poissons maigres cuits sans graisses, des laitages à 0% de matière grasse, et terminer le repas par des fruits. En somme, ce repas doit être léger mais rassasiant, n'apportant pas trop d'énergie sous forme de graisses et de féculents. Il faut à tout prix éviter que les préparations soient trop grasses. Il ne faut pas non plus oublier de boire suffisamment d'eau toute la soirée après la rupture afin d'obtenir un bon état d'hydratation le lendemain. Comment expliquez-vous le fait que certaines personnes prennent du poids pendant le jeûne du ramadan ? Ce phénomène est bien connu en nutrition et c'est pourquoi j'insiste sur le fait qu'il faut suivre une certaine rigueur alimentaire. En effet, certaines personnes peuvent prendre jusqu'à 10 kg durant cette période de jeûne. Il ne faut justement pas se jeter sur la nourriture au moment de la rupture du jeûne ni exagérer dans la consommation des aliments gras et sucrés. Après une période de jeûne de 12 heures, l'organisme risque de se rattraper en faisant des réserves si on lui donne trop d'énergie : c'est le phénomène de compensation. J'ai coutume de dire que l'organisme est « rancunier » : lorsqu'on saute un repas, il se rattrape au repas suivant. Aussi, il ne sert à rien de trop manger la nuit pour ensuite aller se coucher : cela favorise l'accumulation. Le plein d'énergie se fait avant l'effort et non avant le repos. Il ne faut pas se mettre non plus, comme certains le font, à grignoter à la tombée de la nuit après la rupture du jeûne. Enfin, il faut savoir que le repas pris avant le jeûne est très important. En le négligeant, on donne l'occasion à l'organisme de se rattraper plus tard, comme expliqué plus haut. On voit souvent des diabétiques hospitalisés après le ramadan, non pas à cause des restrictions alimentaires, mais à cause de ces repas trop copieux ! L'important est de ne pas faire d'excès lors de la rupture du jeûne. Pendant la période de jeûne, on assiste à l'essor de l'alimentation de rue avec des points de vente qui poussent comme des champignons. Quel regard portez-vous sur ce qui y est vendu, du point de vue de la qualité et de l'hygiène ? En effet, le jeûne du ramadan favorise l'essor de ce que nous appelons la restauration collective. La problématique de la qualité hygiénique des aliments de la rue est connue et se pose avec encore plus d'acuité en cette période de jeûne. En effet, les gens « coupent » le jeûne en famille ou en collectivité (y compris dans la rue, les mosquées) ; ce qui suppose la préparation de rations alimentaires plus importantes souvent par plusieurs personnes. On peut assister à des cas de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) avec une morbidité importante si des mesures d'hygiène ne sont pas appliquées. Les principales bactéries mises en cause sont les salmonelles (60%), le clostridium perfringens (13%), le staphylocoque doré (15%). Il est donc indispensable de prendre un certain nombre de mesures d'hygiène en cette période de ramadan. Ces intoxications alimentaires peuvent être en rapport avec les aliments eux-mêmes : en cas de rupture de la chaîne de froid (cas du poisson qui va connaître une putréfaction et le développement de microbes), des aliments souillés avant leur préparation, de cuisson insuffisante. Le personnel impliqué dans la préparation des mets est aussi incriminé : non-respect des règles élémentaires comme le lavage des mains pouvant aboutir à une contamination des aliments par des parasites ou des bactéries ; les porteurs de germes non contrôlés, panaris, etc. Lorsqu'un aliment est contaminé et qu'il est partagé par beaucoup de personnes, elles vont présenter les mêmes symptômes d'intoxication, à savoir diarrhée, vomissements, déshydratation, pertes de connaissance, toutes choses pouvant compromettre le bon déroulement du jeûne. Au moment de la rupture du jeûne et avant de préparer le repas, il faut se laver les mains avec du savon, au risque de contaminer les aliments lorsque la main est souillée par divers parasites et bactéries. Il faut bien recouvrir les aliments pour éviter leur contamination par certains vecteurs comme les mouches, qui peuvent se déposer sur les selles et ensuite sur les aliments. Les ustensiles de cuisine et les plats doivent être lavés au savon. Il faut aussi boire de l'eau saine, et, le cas échéant, faire bouillir l'eau ou la désinfecter en y mettant quelques gouttes d'eau de Javel (1 goutte/litre d'eau). Pour finir, quels conseils donnez-vous aux fidèles musulmans ? D'abord, le premier repas doit être consistant le matin avant le lever du soleil. Pour la rupture du jeûne le soir, il est essentiel de doubler la prise des repas. Je conseille de faire un repas au moment de la rupture du jeûne qui ne soit pas trop copieux, et d'en faire un autre deux à trois heures après. Il est important d'essayer de garder trois repas sur les 24 heures et d'éviter les excès. Il ne faut pas oublier de bien s'hydrater en buvant suffisamment d'eau le soir et le matin avant de débuter le jeûne. Ensuite, il faudra veiller à pratiquer une bonne hygiène dans le préparation, la conservation et la consommation des mets. Enfin, je souhaite un bon mois de jeûne aux fidèles musulmans et les invite à une alimentation adéquate et hygiénique. bibo:shortDescription Le Dr Steve Léonce Zoungrana, hépato-gastroentérologue-nutritionniste, offre des conseils pour un jeûne du ramadan sain. Il explique que le jeûne est sans danger si l'on s'hydrate suffisamment et mange correctement, tout en listant des contre-indications (diabète non équilibré, maladies rénales/cardiaques, ulcères, grossesse). Pour éviter la prise de poids et les problèmes de santé, il recommande trois repas équilibrés (consistant le matin, léger à la rupture, et un troisième léger plus tard) et insiste sur l'hygiène alimentaire pour prévenir les intoxications. -- o:id 2742 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2742 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Centenaire du Califat de l'Ahmadiyya : opération de charme à Ouaga dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/96 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-11-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000512 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60523 Londres bibo:content 1908-2008. Cela fait 100 ans que le Califat a été instauré dans le mouvement Ahmadiyya. La célébration de ce centenaire a été marquée, au Burkina Faso, par une conférence de presse et un dîner à Azalaï hôtel Indépendance le mardi 25 novembre 2008 à Ouagadougou. L'Ahmadiyya est un courant islamique qui prône la renaissance de la religion musulmane dans le monde « telle qu'elle a été prophétisée dans le Saint-Coran par le Prophète Mohammad et dans les autres religions et livres sacrés révélés ». Fondé en 1889 par le « Messie promis » Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad (1835-1908), le mouvement énonce « l'essence du véritable islam débarrassé de toutes les incrustations dont le corps de l'islam a été l'objet au cours des siècles qui l'ont dégradé et défiguré tout comme elles ont dénaturé la société musulmane. L'Ahmadiyya ne s'écarte en rien de l'islam, aux doctrines et aux enseignements de l'islam... Ce n'est ni une nouvelle religion, ni une innovation, il annonce uniquement ce qui est propre à l'islam ». Malgré ces explications et les mémoires en défense, la communauté Ahmadie n'est pas reconnue par beaucoup de confreries musulmanes. A ce propos, Abdul Ghany Jahangeerkhan, responsable du bureau francophone central au quartier général de l'Ahmadiyya à Londres, qui a fait le déplacement à Ouaga pour la célébration du centenaire, a indiqué que Jésus-Christ a apporté un message d'ouverture et d'amour mais il a été marginalisé dans sa communauté. Les critiques ne nous perturbent pas, semble-t-il dire, dans la mesure où « nous prônons, l'islam véritable, la réinstauration de ses valeurs universelles ». Et de dénoncer le terrorisme et le radicalisme des musulmans dans le monde. « Le Coran dit que l'homme ne doit pas se suicider. Il est donc inadmissible que des imams promettent le paradis à des jeunes qui se font exploser dans des attentats ! », déplore Abdul Ghany, le représentant du calife Hazrat Mirza Masrour Ahmad Khalifatoul Massih. L'Ahmadiyya, faut-il le rappeler, est arrivé au Burkina Faso, il y a plusieurs décennies, mais c'est en 1986 que cette communauté a obtenu son récépissé. Aujourd'hui, elle dispose de deux centres médicaux, de deux cliniques homéopathiques, de cinq écoles primaires, de quatre stations de radio et d'une imprimerie. Le dîner organisé le 25 novembre 2008 à Azalaï hôtel Indépendance dans le cadre du centenaire du califat était une opportunité pour cette confrerie de se faire davantage connaître, de faire découvrir ses investissements et ses perspectives dans le monde et au Burkina Faso. Ce fut une soirée sympathique qui a connu la participation des représentants de ministres, des députés, des autorités coutumières et religieuses. Il faut souligner que le califat dont le centenaire est célébré a été instauré en 1908 après la mort du fondateur du mouvement. L'actuel chef élu en 2003 est le cinquième calife. Il a séjourné au Burkina Faso en 2004 et a été reçu par le président du Faso, Blaise Compaoré. bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration au Burkina Faso du centenaire (1908-2008) de l'instauration du Califat dans le mouvement Ahmadiyya. L'Ahmadiyya est un courant islamique fondé en 1889 par Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad, qui vise à restaurer l'essence du véritable islam, le distinguant des déformations historiques. Bien que non reconnue par de nombreuses confréries musulmanes, la communauté affirme ne pas s'écarter de l'islam et dénonce fermement le terrorisme et le radicalisme. Présente au Burkina Faso depuis des décennies et reconnue en 1986, elle y gère des infrastructures médicales, éducatives et médiatiques. Le Califat, instauré après la mort du fondateur, est actuellement dirigé par le cinquième Calife, Hazrat Mirza Masrour Ahmad. -- o:id 2743 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2743 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2008 : le point des préparatifs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/674 Fondation Abdallah Ben Massoud https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-10-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000513 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Le gouvernement burkinabè a décidé, cette année, de confier l'organisation du Hadj à des agences de voyage choisies selon des critères, suite à un appel à candidature lancé par le ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). STMB Tours fait partie des heureux élus à l'issue de cette compétition. Depuis, la structure est au four et au moulin pour réussir son pèlerinage. Le 02 octobre 2008, son directeur général, Mahamadi Bangrin Ouédraogo, a animé une conférence de presse pour faire le point des préparatifs. Ils ont fait le point des préparatifs du Hadj 2008 Dès l'obtention de l'agrément pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque, STMB Tours a vite fait d'établir des relations de partenariat avec les principales associations islamiques au Burkina Faso, à savoir la Communauté musulmane, le mouvement sunnite, la Tidjana, l'AEEMB, le CERFI, la Fondation Ibn Massoud et l'AIBST. Résultat concret : ces structures, qui font partie de l'équipe d'organisation du Hadj, se sont engagées à inscrire pour le compte de STMB Tours un minimum de 1500 pèlerins. Et l'agence de voyage a pris l'engagement d'offrir aux pèlerins de meilleures conditions pour accomplir leur devoir religieux. Au titre toujours des démarches entreprises pour que l'opération soit un succès, trois missions de prospection, de négociation et de préparation ont été effectuées en Arabie Saoudite entre janvier et septembre 2008. "Ces missions nous ont permis d'échanger avec les autorités saoudiennes ; ce qui nous permet aujourd'hui de dire que nous sommes fin prêts" , a souligné le DG de STMB Tours. Volet transport, un contrat a été signé avec une compagnie du nom de Nas-Air qui effectue des vols réguliers sur l'Arabie Saoudite. De même, un contrat de transport urbain et interurbain a été signé avec le Syndicat général des transporteurs saoudiens. "Nous avons payé une caution pour la totalité des 4000 visas du Burkina Faso", ajoute Mahamadi Bangrin Ouédraogo. Avec STMB Tours, l'hébergement ne sera pas un cauchemar pour les pèlerins, comme cela a été le cas en 2007. Le groupe Alkhasafi, riche de plus de 50 ans d'expérience dans le domaine de l'hébergement, a permis à l'agence d'avoir un logement situé à 700 m de la mosquée de Médine et à 1700 m du Harm à la Mecque. Quant à la vaccination des voyageurs, elle a débuté le 06 octobre dernier à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. « Ceux-ci seront par la suite soumis à des visites médicales afin de faciliter la tâche de l'équipe médicale de STMB/Tours, composée d'un médecin et de trois infirmiers, qui sera sur place en Arabie Saoudite ». Les inscriptions, qui ont débuté depuis le 15 juillet 2008, se poursuivent en partenariat avec Ecobank qui a ouvert des guichets dans les représentations à Ouaga, Bobo, Ouahigouya et Fada-N'Gourma. Des facilitateurs mandatés par l'agence de voyage reçoivent également les inscriptions. Et à la date du 02 octobre 2008, environ 600 personnes, dont 205 à Bobo-Dioulasso et 392 à Ouagadougou, ont été inscrites. Comme perspectives, STMB Tours envisage des formations au bénéfice des pèlerins afin de leur donner les informations et les conduites à tenir pour un bon accomplissement du Hadj. En principe, elles se tiendront au stade municipal de la capitale et porteront essentiellement sur l'accomplissement des rites, la connaissance et l'utilisation des installations modernes dans les logements en Arabie Saoudite. Des diffusions d'émissions en français et dans les langues nationales sont prévues. Il faut souligner que le montant pour effectuer ce long voyage s'élève à deux millions de FCFA, prenant en compte les transports aérien, urbain et interurbain, la restauration pendant toute la durée du séjour et l'assistance médicale. Les départs auront lieu dans la période du 10 au 15 novembre 2008, et les vols retours, à partir du 15 décembre. Dans tous les cas, la précision se fera lorsque l'aviation civile saoudienne aura établi le calendrier définitif. bibo:shortDescription STMB Tours a été sélectionnée par le gouvernement burkinabè pour organiser le Hadj 2008. L'agence a mis en place des partenariats avec des associations islamiques pour l'inscription des pèlerins, visant un minimum de 1500 personnes. Les préparatifs incluent la sécurisation du transport aérien (Nas-Air) et terrestre, un hébergement de qualité près des lieux saints, la vaccination et un suivi médical. Des formations sont prévues pour les pèlerins, et le coût total s'élève à deux millions de FCFA, avec des départs prévus entre le 10 et le 15 novembre 2008. -- o:id 2744 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2744 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Enfant musulman à l'ère des TIC : quelle éducation pour une meilleure utilisation ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/925 Abdoul Aziz Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/147 Colonie de vacances de l'AEEMB et du CERFI https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60 NTIC et islam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/574 Agence des Musulmans d'Afrique/Direct-Aid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-08-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000514 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content "Quelle éducation pour l'enfant musulman à l'ère des TIC ?". C'est autour de cette problématique que l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études de recherche et de formation islamique (CERFI) ont organisé pour la 19e année consécutive une colonie de vacances qui a eu lieu du 17 au 31 juillet 2008. Les travaux se sont déroulés au centre socio-éducatif de l'Agence des musulmans d'Afrique (AMA) sise au secteur 28 de Ouagadougou. Les colonies de vacances sont devenues une tradition à l'AEEMB et au CERFI. Depuis 19 ans, en effet, ces deux organisations islamiques réunissent des jeunes pour les former et éveiller leur spiritualité. Pour la présente édition, plus de 200 enfants ont été inscrits à cette formation "qui n'aurait été possible sans la confiance de leurs parents, la disponibilité des imams et des encadreurs". C'est pourquoi le président de l'AEEMB, Boukaré Gansoré, a tenu à saluer tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à faire de cette colonie de vacances une réalité aussi bien à Ouagadougou que dans les 20 autres provinces du Burkina où elle se déroulait simultanément. Sur le thème principal de la formation, le premier responsable de l'AEEMB, qui a parlé au nom des deux associations, a indiqué que les Technologies de l'information et de la communication (TIC) ne sont pas une mauvaise chose en soi. "Le vrai dilemme, c'est comment amener nos enfants à se servir utilement de ces outils, car au regard de l'utilisation que l'on peut en faire, les TIC sont un couteau à double tranchant". En effet, a souligné Boukaré Gansoré, la pornographie excessive et harcelante, remarquable sur le net, les innombrables écrits invitant les hommes à l'abandon de la foi, la télévision qui à longueur de journée nous assaille d'images artistes dépravés, pris pour des stars, ont pollué notre société et rendu plus difficiles la pratique religieuse et surtout l'éducation des enfants. Des scènes de porno, réalisées par des élèves de collèges de Ouaga en avril dernier, sont absolument évocatrices. Mais au-delà des dangers, reconnaît-il, les TIC peuvent être un excellent moyen d'éducation. Il suffit d'en faire une bonne utilisation en conformité avec les enseignements du Coran et du Prophète. "C'est ce à quoi justement les encadreurs devraient s'atteler afin d'inculquer aux séminaristes les notions de respect et d'obéissance aux parents, les méfaits et atouts des TIC, l'amour du travail, la justice... dans l'objectif de faire d'eux une véritable pépinière pour la Nation". A côté de cette formation, des soirées de divertissement ont été organisées pour répondre à l'injection du prophète : "Distrayez-vous de peur qu'on dise que votre religion est rigide". Il faut signaler que cette 19e colonie de vacances de l'AEEMB et du CERFI était placée sous le parrainage du Cheick Aboul Aziz Ouédraogo qui a, à l'occasion, prodigué des conseils aux organisateurs et à ses filleuls. bibo:shortDescription L'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études de recherche et de formation islamique (CERFI) ont organisé leur 19e colonie de vacances annuelle du 17 au 31 juillet 2008, réunissant plus de 200 enfants au Burkina Faso. L'événement a abordé la problématique de l'éducation de l'enfant musulman à l'ère des Technologies de l'information et de la communication (TIC). Les organisateurs ont souligné que les TIC sont un couteau à double tranchant, présentant des dangers (pornographie, abandon de la foi) mais aussi un potentiel éducatif s'ils sont utilisés conformément aux enseignements islamiques, dans le but de former des citoyens responsables. -- o:id 2745 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2745 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Organisation de la Oumra : coup d'essai, de coup de maître dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1099 Mahamadi Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-10-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000515 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc bibo:content Ils sont 265 pèlerins burkinabè à quitter Ouagadougou le mercredi 03 octobre 2007 pour la Mecque en vue d'accomplir le petit pèlerinage, appelé Omra. L'organisation de ce voyage a été rendue possible grâce à l'expertise de la Société des transports mixte Bangrin (STMB/Tours). Le pèlerinage à la Mecque est une obligation pour tout musulman capable de l'accomplir. Le Coran, selon un fidèle, dit dans la sourate "La Famille d'Imran : "Dieu a prescrit aux hommes, par déférence envers lui, de se rendre en pèlerinage, pour quiconque en a les moyens". Le caractère obligatoire de cette prescription divine est à l'origine de l'engouement constaté chaque année autour du hadji avec son corollaire de difficultés organisationnelles de toutes sortes aussi bien au Burkina qu'en Arabe Saoudite. Si le pèlerinage est bien connu, ce n'est pas le cas de la Omra (appelée petit pèlerinage), pourtant prescrite aussi par le Coran, en ces termes : "Accomplissez, pour l'amour de Dieu, le grand et le petit pèlerinages". Mais la Omra n'est pas une obligation, c'est par contre un acte très recommandé, surtout que d'une Omra à l'autre, les péchés sont pardonnés comme l'affirme un propos attribué au prophète de l'islam. Ainsi donc au Burkina, comme pour le hadj, des musulmans voyagent pour accomplir le omra mais dans des conditions difficiles : "Je suis dans le transport depuis 15 ans et je vois des Burkinabè chaque année se déplacer dans des pays voisins pour chercher des vols afin d'effectuer ce voyage. J'ai pensé qu'il était possible de faciliter la tâche à ces voyageurs à partir du Burkina", affirme Mahamadi Ouédraogo Bangrin, administrateur général de STMB, qui a décidé d'organiser cette année la Omra. "J'ai cherché, déclare-t-il, des contacts au Soudan, qui sont devenus une réalité. L'avion est là aujourd'hui (NDLR : mercredi 3 octobre 2007) pour transporter nos compatriotes musulmans". A l'aéroport international de Ouagadougou ce jour de départ, la salle d'attente était pleine comme un oeuf. "Je ne suis pas étonné de l'engouement, puisque tous les ans, ils sont nombreux à emprunter nos cars STMB pour aller à l'extérieur pour ce voyage. Il y avait donc un potentiel", indique le patron de STMB, qui ajoute qu'il y avait au départ 360 pèlerins. "Mais par la suite, nous avons préféré en limiter le nombre à 265 pour une première. Mon souhait est d'arriver à organiser toutes sortes de voyage qui profitent aux Burkinabè". Mme Zalissa Sanou/Traoré a fait deux fois le hadj. Mais c'est la toute première fois pour elle d'aller à la Mecque pour accomplir la Omra, qui lui tient à coeur, puisque, soutient-elle, celui qui la fait sera le jour de la résurrection aux côtés du prophète Mohammad. C'est également une occasion de soumettre des doléances à Allah. "Je veux prier pour avoir une santé de fer, pour la réussite de mes enfants et la paix au Burkina Faso", affirme madame Sanou. Dame Maïmounata Drabo y va aussi pour que Dieu lui accorde des faveurs, et le prix à payer est insignifiant pour rapprocher l'homme de son Créateur. Quelques pèlerins interrogés sur place à l'aéroport international de Ouagadougou disent qu'ils ont plusieurs fois effectué le grand pèlerinage (obligatoire), mais vont pour la première ou la deuxième fois à la Omra. Ce constat peut conforter la thèse des mauvaises langues qui disent que beaucoup y vont surtout pour des affaires. "Faux", rétorquent les femmes interrogées, qui soulignent que si c'est le cas, les intéressés ratent une belle occasion de communion avec Allah pour faire pardonner leurs péchés et bénéficier de sa grâce. Mohamady Chella, commerçant marocain résidant au Burkina et naturalisé Burkinabè, fait partie du voyage. Il a fait cinq fois le hadj et deux fois la Omra, cela, pour se rapprocher de Dieu. "Rien d'autre", soutient-il. L'avion de Soudan Airways, un Air-bus A 300-600R, a quitté Ouagadougou avec les 265 pèlerins au grand bonheur des responsables de STMB, qui étaient au four et au moulin pour que l'opération soit un succès. Pour un début, l'initiative de l'agence de voyage et de tourisme STMB/Tours (une filiale de STMB) est une réussite, à en croire les voyageurs, visiblement satisfaits. bibo:shortDescription Le 3 octobre 2007, 265 pèlerins burkinabè ont quitté Ouagadougou pour la Mecque afin d'accomplir l'Omra, le petit pèlerinage. Cette initiative, organisée par la Société des transports mixte Bangrin (STMB/Tours), visait à faciliter ce voyage spirituel pour les musulmans du Burkina Faso, qui devaient auparavant se rendre dans des pays voisins. Contrairement au Hadj obligatoire, l'Omra est un acte fortement recommandé offrant le pardon des péchés et un rapprochement avec Allah. L'opération a été jugée un succès par les organisateurs et les voyageurs, qui ont affirmé des motivations purement spirituelles. -- o:id 2746 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2746 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Islam et langue arabe, deux pratiques dissociables dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/480 Université al-Azhar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-01-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000516 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/543 Syrie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/330 Irak https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63393 Bagdad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/545 Turquie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Difficile, dans nos contrées et même dans les pays arabes, de penser arabe sans islam. Mais dans l'article ci-après, M. Adama Ouédraogo, attaché de recherche à l'INSS/CNRST, démontre que les deux ne sont pas forcément indissociables. La langue arabe est une des anciennes langues sémitiques comme l'hébreu. Avant l'islam, elle était parlée uniquement dans la péninsule arabique par les tribus arabes et dans les régions dont les peuples avaient des contacts avec les Arabes. L'arrivé de l'islam au VIIe siècle a favorisé son expansion dans le monde et son emploie dans différents domaines. Au début de l'islam au VII ème siècle, il y a eu une distinction entre la période préislamique (djaahiliyat[u]) représenté par les Arabes et leurs productions et activités intellectuelles et religieuses et l'époque islamique (islamiyat[u] ) qui regroupe tous ce qui a été produit par les musulmans, arabe ou non arabe, au début de l'islam jusqu'à la fin de règne du dernier calife 'aly, selon certains historiens de la littérature arabe ou jusqu'à la chute du califat ottoman selon d'autres. Les adeptes de la nouvelle religion « l'islam » ont contribué à la fois à propager la foi islamique et la langue qui la véhicule hors de la péninsule arabique. En quelques années, avant la fin du VII ème siècle, la langue arabe s'est étendue dans différents pays et zones où l'islam existe ; la Syrie, l'Iraq et l'Egypte en 661( André Miquel. La littérature arabe), en Afrique noire par des arabes, des Maures, des Berbères et ensuite par les Africains sub sahariens convertis à l'islam. Parmi les facteurs qui a aidé à la conservation de la langue arabe et son expansion dans le monde, il y a le Coran et les Hadiths. Ils sont les principaux textes de références de l'islam et aussi des sources importantes de la langue arabe. Dès la révélation du Coran, les arabes, surtout les poètes, considéraient le Coran comme un gros oeuvre littéraire à cause de son style rythmé et rimé (sadj'). A cause de ce style, le Prophète Mohammad fut taxé de devin, parce que dans la tradition littéraire arabe, la prose rythmée et rimée était considérée comme une oeuvre de devin (kaahin). A cause de cette expression coranique, les musulmans : théologiens, linguistes et littéraires, depuis au VII e siècle, ont considéré le Coran comme un texte qui n'a aucune commune mesure avec les autres productions littéraires arabe. Cette considération a fait naître plus tard le terme « i'djaaz(u) l-Quraan », c'est-à-dire l'inimitabilité du Coran, dans sa forme et dans son contenu. Le Coran et les Hadiths ont facilité, jadis, l'intercompréhension entres les tribus arabes de la péninsule arabique : 'asad, Kinaana, Qurayö etc., et ceux des pays arabes actuels : Arabie Saoudite, Egypte, Maroc, Libye du fait qu'ils contiennent des mots et des expressions de divers dialectes, et ils sont aussi les premiers textes ( prose) arabe écrits. Ces textes religieux ont introduit également un vocabulaire religieux islamique dans la langue arabe afin de répondre aux besoins de l'islam tels : Au niveau de la littérature(al-'adab en arabe), le Coran n'a pas interdit sa production. Il a distingué « les poètes égarés à cause de leur mauvaises langue » et les « poètes non égarés » (Sourate les poètes, verset 226 et 227). Les musulmans, depuis le temps du Prophète, ont utilisé la poésie et la prose pour défendre l'islam ou expliquer certains versets du Coran. Quant aux poètes, les historiens de la littérature arabe, les ont classés en trois (04) groupes : 1-äu'araa'u l-Djahiliyat(i), les poètes qui ont vécu avant l'islam ou ceux qui ont vu naître l'islam et qui ne l'ont pas embrassé. 2- äu'araa'u l-muxadramiin, ceux qui ont connu la période préislamique et islamique et qui se sont converti à l'islam. 3-äu'araa'u l-islamiyyiin, les poètes musulmans nés au moment de l'apparition de l'islam. 4- äu'araa'u 'aörul hadith : les poètes contemporains qui sont ceux du IXX èmè siècle comme le premier groupe était composé par des arabes de la péninsule arabique. Leurs oeuvres s'inspiraient de la tradition de l'Arabie préislamique. Ainsi, certains d'entre eux ont employé la poésie pour attaquer l'islam et défendre leur tradition. Le deuxième et le troisième groupes sont des musulmans arabes et non arabe. Ils ont abandonné certains thèmes anciens tels que la satire, le thrène etc., pour s'inspirer de l'islam. Ils mettaient leurs oeuvres au service de l'islam. Quant au dernier groupe, ce sont des musulmans et des non musulmans. Leurs littératures traitent des thèmes de faits de la société : politique, pauvreté, éducation, la femme, l'enfance. La prose arabe ( an-Nathru) a été influencée par l'islam. Depuis son apparition, elle est toujours introduite par bismi l-Laahi et al-Hamdu lil-Laahi et se termine par cette dernière expression ou une autre équivalente ayant un sens religieux. De nouveaux thèmes sont introduits tels que les discours religieux prônés dans les mosquées (xutbat[u]), les discours politico religieux et social que les califes et ulémas prononçaient pendant leurs installations dans les localités qu'ils vont administrer. La littérature arabe a continué à évoluer ainsi avec l'apport considérable des autres peuples voisins : Perse, Kurde, Arménien. Au XVIII ème siècle, les misions scientifiques entre le monde arabe et l'occident ont fait naître des poètes qui s'inspirent des écoles et tendances littéraires européennes tels le surréalisme, le naturalisme, le symbolisme. Au VII e siècle, au moment de la révélation du Coran, les versets étaient aussitôt écrites sur des morceaux de cuir, des tessons de poteries et mémorisés par des huffaz ( pluriel de haafiz celui qui mémorise le Coran). En 603, suite à la bataille 'aqrabaa , dans laquelle plusieurs haafiz sont morts, le calife Abu bakr, sur conseil de 'Umar Ibn Xattab autorisa les scripteurs à réunir les révélations et à les écrire sur des feuilles (suhuf) sous forme d'un livre « mushaf ». Cette mesure avait une grande importance à la fois linguistique et politique. L'objectif visé était la cohésion de la communauté musulmane et l'unification du contenu coranique. Des diacritiques ont été inventés ; il s'agissait de mettre des points sur les consonnes par exemple les deux points sur le Ã? /t/. Des écoles ont été créées, premièrement dans les mosquées, ensuite hors des mosquées, Au VIII e siècle, pendant la période Abbasside. La medersa de la Nizaamiyat(u) à Bagdad, l'une des premières et importantes établissements a été fondée. Des cours d'arabe y étaient dispensés par des professeurs venant de différents pays. Après, d'autres medersas ont vu le jour comme : al-Azhar en Egypte, Kairouan au Maroc, la Kayseri en Turquie et à Tombouctou. Au XIX ème siècle, des medersas modernes sont apparues dans le monde arabo-islamique. Elles sont structurées en plusieurs cycles comme l'école classique française. Dans les pays arabes et dans certains établissements de pays non arabophones, les cours y sont dispensés en langue arabe comme le Burkina Faso. Certains pays ont opté la langue arabe comme langue officielle telles que la Syrie, les pays du Maghreb en Afrique. Le nombre des locuteurs en arabe varient d'un pays à l'autre, selon l'importance numérique des musulmans et sa proximité des pays arabes. Présentement, la langue arabe se distingue des autres domaines d'études, elle peut être étudiée sans l'islam. Ainsi, il y a l'arabe commercial, l'arabe d'affaire, l'arabe diplomatique et scientifique. Toutefois, l'islam est beaucoup diffusé en arabe. bibo:shortDescription Le texte analyse la relation entre la langue arabe et l'islam, soulignant qu'elles ne sont pas indissociables malgré leur lien historique fort. L'islam a été un moteur majeur de l'expansion mondiale de l'arabe, de son unification grâce au Coran et aux Hadiths, et du développement de sa littérature et de ses institutions éducatives. Aujourd'hui, l'arabe est étudiée et utilisée dans des domaines séculiers comme le commerce ou la diplomatie, démontrant son autonomie par rapport à la religion. -- o:id 2747 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2747 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fête de l'Aid El-Fitr : on a prié pour la présidentielle dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/120 Élection présidentielle de 2005 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23142 Moumouni Fabré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/957 Adama Fofana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-11-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000517 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a célébré hier la fête de l'Aid El-Fitr. Comme à l'accoutumée, c'est à la place de la Nation que les fidèles de la CMBF ont prié les deux rakates marquant la fin du jeûne musulman. "Jeûnez et rompez votre jeûne à la vue du croissant lunaire", a dit le prophète de l'Islam. Pour avoir donc vu la lune, les musulmans du Burkina ont mis fin à un mois de privation, d'endurance et d'intenses activités spirituelles recommandées en cette occasion. Le tout a été couronné, hier à l'ancienne place de la Révolution remplie au deux tiers, par une prière de deux rakates dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda. Dès 8h, un dispositif sécuritaire était déjà mis en place pour prévenir le désordre. De jeunes enturbannés jouaient au protocole et procédaient à l'installation des membres du gouvernement, des corps diplomatiques et des représentants des organismes internationaux. En attendant le début de la prière, la sono distillait des chants religieux et des récitations coraniques. Pendant ce temps, des personnes déléguées par la CMBF tendaient de petits sacs aux croyants pour qu'ils y mettent des jetons ou des billets de banques. Les mendiants, de leur côté, tentaient le passage pour tendre leur sébile. A défaut de circuler à leur guise, ils se contentaient de rester sur les axes principaux qui mènent au lieu de prière. C'est dans cette ambiance qu'on entendit subitement des coups de fusils traditionnels. C'était l'annonce de l'arrivée du Mogho Naaba accompagné par une escouade de sujets possédant des gourdins et des tam-tams. Un quart d'heure plus tard, c'était l'imam Ibrahim Koanda qui s'installe. Derrière lui, au 1er rang, des érudits de la CMBF : Aboubacar Sana et Mahamoud Bandé. Au second, les ministres Adama Fofana, Seydou Bouda, Yéro Boly, Moumouni Fabré, Mamadou Djerma, Soumaïla Cissé et l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite. Tout prendra fin par le sermon de l'imam. En cette période électorale, il n'a pas omis de faire des bénédictions pour que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions. El hadji Semdé Moussa, le secrétaire général de la CMBF, a, lui aussi, au nom de sa structure, lancé un message de paix et de tolérance pour que la présidentielle se termine sans violence. bibo:shortDescription La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a célébré l'Aid El-Fitr, marquant la fin du Ramadan, par une prière collective à la Place de la Nation. Dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda, la cérémonie s'est déroulée sous haute sécurité et en présence de nombreux fidèles, de membres du gouvernement et du corps diplomatique. L'événement a inclus des collectes de dons et s'est conclu par un sermon de l'imam et un message de paix de la CMBF, soulignant l'importance de la tolérance en période électorale. -- o:id 2748 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2748 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title La nuit du destin : le sens d'un rituel dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-11-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000518 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Dans la nuit du mardi 9 novembre 2004, les musulmans du Burkina ont célébré Laylat al qadr ou la nuit du destin encore appelée, abusivement, la "fête des galettes". Chez nos voisins de la grande mosquée de Ouagadougou, on n'a pas dérogé au rituel. Les fidèles de la communauté musulmane se sont donné rendez-vous pour prier et implorer la Grâce de Dieu en cette nuit dont "la valeur dépasse mille mois d'activités spirituelles". Mais au fait, qu'est-ce que la nuit du destin ? Pourquoi les musulmans ne s'accordent-ils pas là-dessus ainsi que sur la date exacte du Ramadan ? Pour en parler, nous nous sommes entretenu avec le 1er vice-président de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF), Adama Sakandé. Frère vice-président de la CMBF, qu'est-ce que la nuit du destin pour les musulmans ? La nuit du destin représente la nuit la plus importante en terme de valeur spirituelle pour la religion musulmane, car Allah a dit que c'est au cours de cette nuit, que le Saint-Coran, qui constitue le guide de tout musulman, a été révélé pour la première fois. Les traditionalistes musulmans disent que c'est dans cette nuit que le Bon Dieu a fait descendre le Coran tout entier. Ensuite, selon les circonstances et selon les besoins, le Coran a été révélé portion par portion, pour répondre aux exigences de l'époque et en même temps donner des solutions à tout ce qui se posait comme problèmes dans la société. Le Prophète (PSL) a recommandé de chercher cette nuit dans les dix (10) derniers jours du mois du Ramadan. C'est pourquoi dans les mosquées, il y a la ferveur spirituelle, un engagement certain dans les actes rituels, notamment la prière, que les uns et les autres observent depuis minuit jusqu'à 3h ou 4h du matin, selon les mosquées ou ce qui est convenu entre les musulmans. Pourquoi les musulmans ne s'entendent-ils pas sur la célébration de cette nuit du destin ? On ne peut pas dire que tous les musulmans ne fêtent pas comme nous. C'est d'abord une nuit spirituelle et le Prophète (PSL) a recommandé d'observer une retraite spirituelle en faisant la longue prière jusqu'au matin. C'est pourquoi, la majorité des écoles juridiques observent cette nuit, mais la forme que chacune lui donne dépend de sa structuration. Dans la plupart des mosquées, on fait précéder la prière nocturne d'une cérémonie de prêche, d'une conférence ou d'activités d'informations et de prédications. Quant à la nuit du destin, je disais tantôt qu'elle se situait dans les dix derniers jours du mois du Ramadan. Mais le Prophète a ajouté que cette nuit est impaire, c'est-à-dire qu'elle tombe le 21e, le 23e, le 25e, le 27e ou le 29e jour. Ensuite, la tradition dit que certains compagnons du Prophète (PSL) ont vu en songe que la nuit du destin se situait dans la 27e nuit du mois du Ramadan. C'est pourquoi, tout en recherchant la nuit du destin dans les dix derniers jours, celle du 27e jour est d'importance et est consacrée à d'intenses activités spirituelles. On dit que sa valeur dépasse 1000 mois, soit 83 ans et 4 mois d'activités spirituelles. La nuit du destin est appelée "fête des galettes". Pourquoi est-ce que l'on fait des galettes pour cette nuit ? Les galettes constituent généralement en Afrique de l'Ouest cet aliment que l'on offre soit en sacrifices soit lors de certaines manifestations religieuses. Pourquoi les galettes ? Je crois que cela dépend de la culture que nous avons. J'ai personnellement étudié dans le monde arabe et je sais que ce ne sont pas les galettes que l'on y utilise. J'ai constaté que dans les contrées de civilisation dioula, ce ne sont pas les galettes que l'on utilise, mais un aliment fait à partir de la poudre du néré, qu'on appelle "Takoula" (en dioula). L'aliment utilisé dépend donc du milieu. Durant la nuit du destin, les gens font beaucoup d'aumônes, et chez nous ce sont les galettes qui constituent l'aliment le plus utilisé. Chaque année, les musulmans ne s'accordent pas sur la date de la grande prière du Ramadan. Pourquoi ne pas suivre le calendrier chrétien, basé sur des calculs scientifiques ? Je voudrais que les uns et les autres comprennent que la fête du Ramadan vient couronner un mois d'efforts, un mois de don de soi-même, un mois de sacrifice parce que jeûner du matin au soir, c'est se priver de tous les plaisirs charnels, ce qui n'est pas facile. Dieu, dans sa grâce, a fait que les actes culturels islamiques sont sanctionnés par une grande cérémonie, notamment la prière et l'Aïd El Fitr. En même temps, il a fait en sorte que les actes cultuels des musulmans et la prière ne soient pas liés à la volonté ou ne dépendent pas de la volonté des humains, mais de Lui, qui les détermine. Le hadith du Prophète a été très clair là-dessus en disant :"Les gens jeûnent en observant la lune, ils interrompent le jeûne en observant la lune et le lendemain constitue le jour de la fête". Les musulmans ne déterminent pas quel jour la lune doit apparaître. Il nous a été demandé d'observer la lune. Par la Grâce d'Allah, l'ensemble des associations islamiques se sont organisées et je crois que les choses se passeront bien Incha Allah. bibo:shortDescription Laylat al-Qadr, ou Nuit du Destin, est la nuit la plus importante spirituellement pour les musulmans, car le Coran y a été révélé. Sa valeur dépasse mille mois d'activités spirituelles, et elle est recherchée dans les dix dernières nuits impaires du Ramadan, en particulier la 27e, par des prières et retraites intenses. L'appellation locale "fête des galettes" fait référence aux aumônes traditionnelles offertes. Les désaccords sur les dates des célébrations islamiques, comme la fin du Ramadan, proviennent de l'obligation d'observer la lune plutôt que de suivre un calendrier fixe. -- o:id 2749 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2749 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté musulmane : Oumarou Kanazoé reprend sa chose dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/981 Alizéta Gando Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/175 Congrès CMBF (2004) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/195 Journée Nationale de Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 Mouammar Kadhafi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23126 Seydou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1146 Oumar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23144 Yéro Tall https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-10-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000519 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan bibo:content Du 8 au 9 octobre 2004, la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) a tenu son 10e congrès statutaire au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). A l'issue de ce congrès, qui s'est déroulé dans un contexte de crise, le richissime Oumarou Kanazoé a été propulsé à la tête de la CMBF en lieu et place d'El hadj Aboubacar Sana dont une partie du bureau exécutif demandait le départ. Le mois de septembre a été mouvementé au sein de la communauté musulmane. "Des rebelles" du bureau exécutif national de la CMBF demandaient le départ de leur président, El hadj Aboubacar Sana à qui on reprochait d'avoir mal géré les biens de la Communauté. Dans L'Observateur paalga du lundi 20 septembre 2004, nous vous faisions cas des griefs formulés contre le président sortant et adressés à El hadj Oumarou Kanazoé le 24 août 2004. Il s'agissait entre autres de pratique anti-islamiques et anti-sociales, d'absence d'aumônier musulman, de gestion obscure des 12 millions de Kadhafi, des 1000 dollars US du président soudanais Omar El Béchir ainsi que l'argent de la Journée nationale de pardon (JNP), etc. En clair, comme nous l'écrivions, on accusait Aboubacar Sana de "dîner seul". La crise serait peut-être plus grave si nous n'avions pas renoncé à la publication d'un pamphlet anti-Sana à la demande d'El hadj Oumarou Kanazoé (le destinataire de "ce fameux brulôt") et Alizet Gando qui craignaient "une guerre populaire généralisée". Elu en 1997 à la tête de la CMBF pour un mandat de cinq ans, le mandat d'El hadj Aboubacar Sana devrait en principe prendre fin le 29 décembre 2002. Selon ses contestataires, celui-ci ne voudrait pas de la tenue du congrès. En plus des péchés dont on l'accablait, tous les ingrédients étaient réunis pour créer la fronde. Aboubacar Sana s'en lave les mains Le mardi 21 septembre 2004, dans une interview que nous lui avons accordée, Ladji Sana contre-attaque ses adversaires parmi lesquels, El hadj Oumar Kouanda, Tall Yéro et Seydou Ouédraogo dit Sas Naaba et conclut que ceux-ci se trompent de cible. Dans son mémoire en défense, il fait un bilan sommaire de l'utilisation des fonds incriminés par "les rebelles". Quant à la tenue du congrès, le président sortant de la CMBF soutient qu'un moratoire avait été demandé au ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) à cause de quelques problèmes dans quatre ou cinq provinces du Burkina. Il annonça à la même occasion que ce congrès tant attendu se tiendrait les 1er, 2 et 3 octobre ou les 8, 9 et 10 octobre 2004. La dernière date était donc la bonne. Oumarou Kanazoé, l'oiseau rare Qui sera l'oiseau rare qui succédera à El hadj Aboubacar Sana ? nous sommes-nous interrogés dans notre édition du lundi 20 septembre 2004. Lorsque la crise éclata, c'est le richissime Oumarou Kanazoé, principal bailleur de fonds de la CMBF qui a été appelé pour sauver ce qui peut l'être encore. Tout commence et finit par lui, écrivions-nous. L'oiseau rare pour ramener la paix ne pouvait être que lui. Il reprend donc sa chose pour avoir déjà occupé ce poste. Dans son message de nouveau président, il a invité les musulmans à l'unité, au dialogue, à se tourner vers l'avenir et à oublier le passé. On peut estimer que la tempête est passée avec le nouveau bureau d'au moins 300 membres qui comprendrait toutes les tendances. bibo:shortDescription Le 10e congrès statutaire de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) s'est tenu les 8 et 9 octobre 2004 dans un contexte de crise interne. Oumarou Kanazoé, riche financier et ancien président, a été élu à la tête de la CMBF, succédant à El hadj Aboubacar Sana. Ce dernier était contesté et accusé de mauvaise gestion financière et de pratiques anti-islamiques, son mandat étant également dépassé. -- o:id 2750 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2750 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Un diagnostic complet pour une thérapie adaptée dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13871 Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76340 Alimentation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-06-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000520 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le ministre de l'Administration territoriale, Clément P. Sawadogo, a rencontré les membres du bureau de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) dans le cadre de l'organisation du pèlerinage à la Mecque (Hadj). Les difficultés ont été recensées en vue de trouver des solutions idoines. C'était le samedi 2 juin 2007 à la CGP de Ouagadougou. Les éditions du hadj étaient organisées par l'Etat depuis plus d'une décennie. Mais depuis deux ans, la communauté musulmane a été responsabilisée à cet effet. "Ce décrochage de l'Etat est normal et sera maintenu", martèle le ministre Clément P. Sawadogo qui a, entre autres, en charge les questions de culte. Néanmoins, les politiques et les personnels administratifs y ont leur rôle à jouer. Ainsi, pour améliorer l'organisation, le ministre de l'Administration territoriale a effectué du 18 au 27 mai une mission à Djeddah, conjointement avec une délégation conduite par El hadj Oumarou Kanazoé, le président de la FAIB. Des échanges avec les autorités saoudiennes, il est ressorti de nombreuses insuffisances sur lesquelles un accent particulier doit être mis. Il s'agit : des problèmes à l'arrivée des pèlerins à l'aéroport d'entrée en territoire saoudien ; des sites d'hébergement qui non seulement ne sont pas dignes de ce nom, mais pire sont inaccessibles aux moyens de transport et souvent très distants des lieux d'accomplissement des rites. Il ressort à ce niveau que des contrats de location y relatifs ont été passés avec des agences non agréées ; du transport interne des sites d'hébergement aux différents lieux de pèlerinage qui n'est pas convenablement assuré à cause de l'insuffisance du nombre de bus nécessaires et du retard dans la signature des contrats de transport ; de l'alimentation des pèlerins burkinabè qui laisse souvent à désirer ; de l'encadrement qui n'est pas rigoureusement mené de sorte à permettre un suivi correct de tous les pèlerins sur toute la période du Hadj. Conséquence : certains manquent à l'appel le jour du départ à la fin du pèlerinage ; du manque criard de coordination entre l'organisation nationale du Hadj et celle des autorités saoudiennes, qui ne facilite nullement le déroulement des activités. Au regard de ce qui précède, des mesures urgentes doivent être prises, selon le ministre chargé des questions de culte, afin d'assurer une meilleure qualité d'organisation. La première de ces mesures, poursuit-il, est l'éradication totale de toute improvisation : "Cela signifie que celle-ci doit démarrer dès la fin de l'édition précédente". Ainsi, pour cette édition, Clément Sawadogo a invité la FAIB à prendre des mesures utiles pour mener les concertations nécessaires devant aboutir à la mise en place rapide d'un comité d'organisation selon les modalités à sa convenance. "Celui-ci devra élaborer sans délais un chronogramme d'exécution des différentes séquences de l'organisation et le porter à la connaissance de mes services", ajoute-t-il. Déjà, le ministère a fait des suggestions pertinentes qui permettront sans doute d'améliorer le déplacement des fidèles musulmans burkinabè en Arabie Saoudite, en plus de nouveautés cette année, à savoir le nombre de délégués pour l'accompagnement qui passe de trente à quarante et une nouvelle formule du contrôle de qualité des passeports proposée par les Saoudiens. La balle est dans le camp de la FAIB. A elle de bien jouer pour marquer de bons points. bibo:shortDescription Le ministre de l'Administration territoriale a rencontré la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) pour aborder les défis de l'organisation du pèlerinage à la Mecque (Hadj), dont la responsabilité incombe désormais à la communauté musulmane. Une mission conjointe a révélé de nombreuses insuffisances, notamment à l'arrivée des pèlerins, concernant l'hébergement, le transport interne, l'alimentation, l'encadrement et la coordination avec les autorités saoudiennes. Pour y remédier, le ministre exhorte la FAIB à éliminer toute improvisation et à établir rapidement un comité d'organisation et un chronogramme pour une meilleure qualité du Hadj. -- o:id 2751 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2751 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Conseil islamique burkinabè : Harouna Sana réélu pour 5 ans dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13871 Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/167 Congrès CIB (2004) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1103 Mahamoudou Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-05-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000521 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Conseil islamique burkinabè (CIB) a tenu sa deuxième assemblée générale ordinaire (AGO) les 30 avril et 1er mai 2004 sur le thème "Islam et santé". A l'issue de cette AGO, l'ancien bureau dirigé par El hadj Harouna Sana a été reconduit pour un mandat de 5 ans. Ils étaient plus de 130 participants venus de toutes les provinces du Burkina pour prendre part à cette assemblée générale ordinaire du Conseil islamique burkinabè. Après la cérémonie d'ouverture, marquée par des discours de bienvenue, le Pr El hadj Aboubacar Ouédraogo s'est entretenu avec le public sur le thème de l'AGO à savoir "Islam et santé". Son exposé a tourné autour entre autres de l'approche des concepts de santé en islam, des acquis de la santé communautaire et de l'avènement d'une santé communautaire au Burkina. Après la conférence, les points focaux à l'ordre du jour étaient le bilan moral et financier des activités et le renouvellement de la structure dirigeante. Le congrès a approuvé le bilan des activités et décidé de reconduire l'ancien bureau pour un mandat de 5 ans au lieu de 3 ans comme précédemment. Des membres d'honneur ont été désignés. Il s'agit du Moro-Naaba, du Naba Kiga, d'El hadj Sanfo Yacouba et de l'intendant Sanfo Mamadou. Nouveau bureau du CIB Président : El hadj Harouna Sana Secrétaire général : Fofana Issouf Trésorier général : Kanazoé Inoussa Secrétaire aux affaires intérieures : Barry Mamoudou Secrétaire aux affaires extérieures : Koanda Abdoulaye Secrétaire aux enseignements et à l'éducation : Tapsoba Ousmane Secrétaire aux affaires islamiques : Compaoré Ousmane Secrétaire chargé du pèlerinage : Sedogo Alidou Secrétaire chargé des projets : le Pr Aboubacar Ouédraogo Secrétaire chargé à l'organisation : Kaboré Allassane Secrétaire à l'information : Dicko Boureima Sandou Secrétaire à la jeunesse : Sanogo Soalim Salif Secrétaire aux affaires domaniales : Tiemtoré Mahamoudou Secrétaire aux questions féminines : Mme Kaboré/Yaméogo Fatimata. bibo:shortDescription Le Conseil islamique burkinabè (CIB) a tenu sa deuxième assemblée générale ordinaire (AGO) les 30 avril et 1er mai 2004, sur le thème "Islam et santé". Lors de cette AGO, le bureau sortant, dirigé par El hadj Harouna Sana, a été reconduit pour un mandat de cinq ans après l'approbation des bilans moral et financier. Des discussions approfondies sur les concepts de santé en islam ont également eu lieu. -- o:id 2752 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2752 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title AJMAS : réfléchir sur l'invasion culturelle dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13871 Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/614 Association des Jeunes Musulmans pour l'Appel et la Sensibilisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76328 Sensibilisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-06-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000522 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content L'Association des jeunes musulmans pour l'appel et la sensibilisation (AJMAS) a tenu une conférence le 25 mai 2003 à 9h dans la salle de conférences du CBC sur le thème : «Invasion culturelle dans la vie musulmane du tiers-monde». L'AJMAS est une association qui regroupe les jeunes musulmans des écoles mederna qui ont pu obtenir des diplômes mais qui n'ont pas eu la chance d'aller poursuivre leurs études à l'extérieur.Après avoir constaté que leur culture est envahie par d'autres cultures surtout celles occidentales, les jeunes musulmans de l'AJMAS ont décidé de se retrouver pour discuter d'un tel sujet qui constitue un danger pour les musulmans surtout ceux du tiers-monde où sévit la pauvreté. La conférence ainsi que les débats qui ont suivi étaient en arabe. Le thème débattu tournait autour de dix points essentiels à savoir entre autres les dimensions historiques de l'invasion culturelle, la source de cette invasion qui est l'Occident (selon les conférenciers), les aspects de l'invasion, ses étapes, les moyens, les méthodes et les objectifs. Face à une telle invasion, les conférenciers ont suggéré des moyens de défense que sont la sensibilisation politique et sociale. bibo:shortDescription L'Association des jeunes musulmans pour l'appel et la sensibilisation (AJMAS) a organisé une conférence le 25 mai 2003 sur le thème de «l'invasion culturelle dans la vie musulmane du tiers-monde». L'AJMAS, regroupant de jeunes diplômés musulmans préoccupés par l'influence des cultures occidentales, a abordé les dimensions historiques, l'origine occidentale et les objectifs de cette invasion. Les conférenciers ont suggéré la sensibilisation politique et sociale comme moyens de défense face à ce phénomène. -- o:id 2753 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2753 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Place de la Nation : un archevêque à la prière du ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14558 Dramane Dadian dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/480 Université al-Azhar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15318 Cohabitation religieuse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-09-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000523 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13448 Le Caire bibo:content Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un prélat à une prière musulmane C'est la scène, forte d'émotion et de symbole, qui a été donnée à voir le vendredi 10 septembre 2010 à la place de la Nation à l'occasion de la fête de Ramadan placée sous le signe du dialogue interreligieux. Vendredi 10 septembre 2010. Jour de fête à Ouagadougou. Dans la matinée, l'heure est à la grande prière. Dans les quartiers, les gens se hâtent pour ne pas rater ce rendez-vous annuel. En petits groupes, hommes, femmes et enfants se dirigent vers les lieux de prière, vêtus de leurs plus beaux atours, chapelets bien en vue chez certains, tapis au cou ou à l'épaule. Au centre-ville, et plus précisément à la place de la Nation, les rues fourmillent de monde. La Police nationale et la Police municipale, aidées par des éléments de la sécurité de la grande mosquée, s'attellent à donner plus de fluidité à la circulation dans les environs. 8h 30 mn, un coup de fusil à poudre se fait entendre du côté de la BCEAO. C'est l'annonce de l'arrivée du Moogho Naaba Baongho escorté par des cavaliers. Presque au même moment, des membres du gouvernement sont accueillis par le comité d'organisation et installés en bonne place. Pendant ce temps, des décibels crachaient des lectures de versets coraniques jusqu'à ce que, subitement, une voix d'homme perce le ciel par un chant repris en chÅ"ur par un groupe qui accompagnait une personnalité religieuse, en l'occurrence El Hadj Aboubacar Sana, l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, celui-là même qui dirige les prières lors des fêtes. La place de la Nation est à ce moment noire de monde. 9 h 00 : début effectif de la prière tant attendue, prière d'une dizaine de minutes qui s'achève par le sermon de l'imam marqué par des bénédictions, des conseils aux musulmans sur le jeûne et leur comportement dans la société et la vie de tous les jours. Le fait nouveau et exceptionnel dans la célébration de cette fête fut la présence d'une délégation de l'Eglise catholique conduite par Monseigneur Philippe Ouédraogo lui-même, venu fraterniser avec « ses frères musulmans » et leur livrer un message de paix intitulé : "Chrétiens et musulmans : ensemble pour vaincre la violence interconfessionnelle". Ce message apporté fait suite à la recommandation de la dernière réunion annuelle tenue au Caire les 23 et 24 février 2010 entre le Comité permanent d'Al Azhar pour le dialogue entre les religions monothéistes. Ce dialogue interreligieux est né d'un constat : "Les causes de la violence entre croyants se trouvent dans la manipulation de la religion à des fins politiques ou autres ; la discrimination basée sur l'ethnie ou l'identité religieuse ; la division et les tensions sociales". Une démarche chrétienne saluée, à sa juste valeur, par le grand imam qui a remercié le prélat pour avoir fait le déplacement et assisté de bout en bout à la prière. L'archevêque a d'ailleurs ravi la vedette et constitué l'évènement pour les journalistes qui se bousculaient pour l'interviewer. Son message n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd puisque El hadj Adama Sakandé, 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina, promet de lui donner une suite favorable : « Nous nous chargerons de livrer le contenu de ce message dans les différentes mosquées afin que la cohabitation et le dialogue interreligieux se renforcent davantage au Burkina Faso ». bibo:shortDescription Le 10 septembre 2010 à Ouagadougou, la célébration de la fête de Ramadan a été marquée par la présence inédite de Monseigneur Philippe Ouédraogo, archevêque catholique, à la grande prière musulmane. Symbole fort de dialogue interreligieux, il y a délivré un message de paix contre la violence interconfessionnelle, chaleureusement accueilli par la communauté musulmane qui s'est engagée à le diffuser pour renforcer la cohabitation au Burkina Faso. -- o:id 2754 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2754 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Déclarations de la Communauté islamique du Burkina Faso dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13645 El Hadj Sana Boubacar dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75966 Division https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-10-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000524 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La crise qui, depuis le 19 septembre, secoue la Côte d'Ivoire, suscite dans notre pays, de nombreuses réactions. Nous vous proposons ici les déclarations des centrales syndicales et syndicats autonomes du Burkina, ainsi que de la communauté islamique du Burkina.Ces deux textes dénoncent les violences et appellent les différents protagonistes de la crise à l'apaisement. De par le nom d'Allah clément et miséricordieux par essence et par excellence...Depuis le 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire traverse la plus grave crise de son histoire. Voilà bientôt un mois que la souffrance, faite de privations de toutes sortes (faim, soif, maladies, humiliations, exactions...) est devenue le lot quotidien des vaillantes populations. Dans ce pays autrefois de paix, de prospérité et de fraternité, des concepts nocifs... en mode de gouvernement ont semé et entretenu la haine dans les différentes couches de la société. Cette situation qui a dégénéré en tragédie depuis le 19 septembre se traduit aujourd'hui par des violations massives des droits de l'Homme que constituent les violences meurtrières, la spoliations d'honnêtes citoyens, des humiliations, la chasse à l'étranger... Faut-il le rappeler : la distinction sur la base de la religion, de l'ethnie, de la communauté, du pays et de la race sont des germes porteurs d'instabilité, de remise en cause de l'ordre social et de la coexistence pacifique entre les membres de la société. Allah, dans son infinie sagesse, nous le rappelle dans le Saint Coran Sourate 49, verset 13 «Oh vous les hommes, nous vous avons créé d'un mâle et d'une femelle... et nous avons fait de vous des nations et des tribus afin que vous vous connaissiez les uns les autres. Le plus noble d'entre vous aux yeux d'Allah est le plus pieux». Quant aux prophètes (PSL), il dit ceci : «l'arabe et le non arabe, le blanc et le noir n'ont de mérite l'un sur l'autre que par la crainte révérentielle de Dieu».Notre communauté, à l'instar des autres composantes de la société, suit avec préoccupation l'évolution dramatique de ce qui se passe en Côte d'Ivoire et demeure convaincue comme l'enseigne notre prophète, que la vie est sacrée et qu'aucune cause ne peut justifier la suppression d'une vie innocente. C'est fort de tous ces enseignements d'Allah et de son prophète, que la Communauté islamique du Burkina Faso, tout en condamnant la remise en cause par une insurrection armée des institutions républicaines de la Côte d'Ivoire, ne saurait cautionner des concepts qui travaillent à la division et à la haine.La Communauté islamique du Burkina appelle tous les protagonistes de la crise à prendre la pleine mesure de leur responsabilité devant l'histoire et surtout devant Allah Tout-Puissant à qui ils devront inéluctablement rendre compte un jour. Que chaque acteur de ce drame, à quelque niveau qu'il se trouve, sache qu'il portera l'entière responsabilité de ce que subissent les populations désemparées. Du reste, le Prophète (PSL) ne disait-il pas parlant de la responsabilité : «Vous êtes tous des bergers et chacun répondra de la garde de son troupeau...»'.Les musulmans du Burkina Faso souhaitent ardemment une résolution rapide du conflit par la voie de la sagesse et de la responsabilité pour épargner les vies et soulager les populations des inommables souffrances. C'est pourquoi, ils encouragent toute initiative pouvant instaurer le dialogue, la cessation des discours haineux et des opérations armées. Ils saluent toute attitude de retenue et de modération propre à apaiser les coeurs meurtris.Enfin, la communauté islamique du Burkina demande à tous les croyants et tous les hommes de bonne volonté de prier Allah Tout-Puissant afin qu'il ramène la sérénité dans tous les coeurs pour une paix au profit de tous.Qu'Allah nous accorde à tous sa paix, pardonne nos pêchés et réforme nos coeurs. Assalamou Aleikoum Warahmatoullah Pour les Associations et Communautés islamiques du Burkina président de la Communauté musulmane. bibo:shortDescription Ce texte rapporte les réactions du Burkina Faso, en particulier de sa communauté islamique, face à la grave crise secouant la Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre 2002. Il dénonce fermement les violences, les violations des droits humains et les discours de haine, tout en condamnant l'insurrection armée. S'appuyant sur des enseignements islamiques, le document appelle tous les protagonistes à l'apaisement, au dialogue, à la responsabilité et à la cessation des hostilités pour épargner les populations. -- o:id 2755 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2755 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Présidence de la CENI : Newton Ahmed Barry fait l'unanimité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14746 Bissa dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1001 Barthélémy Kéré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1140 Newton Ahmed Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/721 Réseau national de lutte anti-corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/807 Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-07-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000525 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33164 Garango https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15273 Liberia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/275 Allemagne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Pressenti pour être le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), comme nous l'annoncions dans notre édition de vendredi dernier, le journaliste Newton Ahmed Barry a effectivement été élu à l'unanimité par les quinze (15) commissaires représentant les partis politiques, la société civile et les communautés coutumières et religieuses. C'était le lundi 25 juillet 2016 dans une minuscule salle de réunion du ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité. C'est donc Newton Ahmed Barry, journaliste d'investigation, chroniqueur politique et cofondateur du bimensuel L'Evénement qui va présider la CENI pour un mandat de cinq ans. Il a été élu (vote à main levée) à l'unanimité par les quinze (15) commissaires de la CENI dans une « ambiance de fraternité », comme l'a révélé le successeur de Me Bathélemy Kéré à la fin de la cérémonie, qui s'est déroulée à huis clos. Pour le nouveau président de l'institution en charge des élections au Burkina, le consensus qui a présidé à son élection va faciliter son travail d'autant que la nouvelle équipe a une lourde mission : réussir le vote des Burkinabè de l'étranger. « Nous sommes condamnés à faire mieux que le bureau sortant, qui a fait un énorme travail », a déclaré notre confrère Newton Ahmed Barry. Le nouveau bureau de la CENI Président : Newton Ahmed Barry Vice-président : Walto Delphine Barry/Traoré Vice-président : Adama Kéré Rapporteur : Tasséré Sawadogo Rapporteur : Benoît Ilboudo Encadré 2 Biographie de Newton I. Identité Newton Ahmed Barry est né le 26 février 1964 à Garango (Burkina Faso). Journaliste de profession, il a servi à la Télévision nationale où il a été l'initiateur et le présentateur d'une émission de débat sur la démocratie, les élections et la responsabilité citoyenne. Chroniqueur politique pour divers médias, au niveau national et international, notamment RFI, France 24, BBC, La Voix du Vatican, Radio Canada, Radio Omega, BF1, il est cofondateur et rédacteur en chef du bimensuel "L'Evénément". Il a produit de nombreux documentaires télévisuels. Il a par ailleurs été distingué à des prix d'excellence en journalisme tels que le prix Galian et le prix Ren-Lac anticorruption et nominé au prix Nathalie Lorenzo de l'Union européenne. II. Cursus universitaire Depuis 2010, préparation d'un doctorat : Sur le droit à l'information des citoyens dans les démocraties naissantes africaines 1999 Master 2 en journalisme (Université de Ouagadougou) DUIT en journalisme (Centre Interafricain d'études en Radio rurale de Ouagadougou) 2002 Voyage d'études aux Etats-Unis et à Montpellier 2004 Stage de perfectionnement à l'ESJ Stage de perfectionnement au CFPJ de Paris 1992: Maîtrise en Histoire et Archéologie (Université de Ouagadougou) Expériences en matière électorale 1998 : Directeur de la communication de la première Commission électorale nationale indépendante du Burkina Faso (CENI). Elaboration du plan de communication de la CENI, information du public, gestion de l'information électorale avec élaboration des visuelles, déploiement des outils et promotion de l'interactivité dans les relations avec les publics cibles. Organisation pour une meilleure centralisation des informations du scrutin et des résultats. Traitement des données avant leur mise à disposition du public. Relation avec la presse et accréditation des journalistes. Organisation de l'information pour les observateurs du scrutin. Dispositifs pour organiser la communication avant, pendant et après le scrutin. 1995: Monitoring des premières municipales au Burkina Faso pour la radio nationale du Burkina auprès de la commission électorale nationale. Suivi de l'adoption de la loi électorale, processus d'information du public, implication des acteurs politiques et de la société civile. Formation des intervenants dans les bureaux de votes et des scrutateurs du scrutin. Publication et affichage des listes électorales. Suivi de l'opération des votes, du dépouillement des votes et de leur publication. 1997: Monitoring des élections générales au Liberia sous l'égide de l'ECOMOG et de la CEDEAO. Elections dans un pays postconflit. Observation des dispositions pratiques pour l'organisation du scrutin. L'implication des belligérants. L'information du public, les dispositions pour assurer la transparence du scrutin et pour en faire accepter les résultats. Comme journaliste politique à la TNB (1995-2001) Chroniques politiques sur les lois électorales (CNOE à CENI) Emissions de débat « Ces Lois de l'Assemblée». Creuset des échanges sur les enjeux autour des élections et la transparence des scrutins. Les dispositions législatives et le format institutionnel le mieux adapté à l'expression de la transparence électorale. 2002 : Participation à une mission d'étude sur les élections générales en Allemagne. Discussion sur le processus électorale en Allemagne, suivi du scrutin et de l'organisation de l'information du public. 2010 : Couverture pour le Journal L'Evénement de la présidentielle togolaise de mars 2010. Observation du processus, scrutation et suivi du mécanisme de gestion et de centralisation des résultats. 2015 : Couverture pour Radio Omega de la présidentielle ivoirienne Chronique sur les enjeux électoraux. Suivi du processus et de l'expérience ivoirienne, d'une élection postcrise. Publications Mémoire de maîtrise en Art et Communication : Thème : La réalité du droit à l'Information au Burkina Faso ; département Journalisme et Communication, université de Ouagadougou "Mémoire" de fin d'études au CIERRO (Centre Interafricain d'Etudes en Radio Rurale) Titre: "Quelle radio rurale pour le développement Des zones pastorales: le cas de la Nouaho", 1992 Mémoire de Maîtrise: en Histoire et Archéologie Titre: "Habitat traditionnel des Djelgoobé du Nord Burkina", 1990 V. Langues Français écrit et parlé: parfaitement Anglais écrit et parlé: parfaitement Fulfuldé Mooré Dioula bibo:shortDescription Newton Ahmed Barry, journaliste d'investigation, a été élu à l'unanimité président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso le 25 juillet 2016 pour un mandat de cinq ans. Son élection consensuelle vise à faciliter la mission de la CENI, notamment l'organisation du vote des Burkinabè de l'étranger. Le texte détaille également sa biographie, soulignant son parcours journalistique et sa vaste expérience en matière électorale nationale et internationale. -- o:id 2756 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2756 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Jeûne du Ramadan : c'est parti pour un mois d'abstinence et de privation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14400 Xavier T. Belemgnégré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1162 Rasmané Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1168 Saïdou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-08-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000526 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Le ramadan, temps fort de l'islam, a commencé officiellement ce jeudi 12 août au Burkina Faso. Pendant cette période d'intense spiritualité, les musulmans qui respectent à la lettre les piliers de l'islam doivent s'abstenir de manger, de boire et d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil. A Ouagadougou, les prix des denrées n'ont, apparemment, pas encore augmenté, mais des fidèles musulmans invitent déjà les commerçants au bon sens et à la retenue, face à une éventuelle hausse des prix. Même si le climent particulièrement frais de la saison pluvieuse est favorable au jeûne du ramadan, les fidèles musulmans sont toujours préoccupés par le renchérissement de certaines denrées de première nécessité indispensables à la pratique quotidienne de ce pilier de l'islam. Au grand marché de Ouagadougou, le prix des denrées n'a pas encore augmenté, à en croire certains commerçants. Moussa Louré, vendeur d'huile et d'autres produits de première nécessité, espère que les prix vont demeurer ainsi chez les grossistes pour que les fidèles musulmans puissent effectuer le jeûne dans "le bonheur et dans l'allégresse". Noëlle Zoungrana affirme que le prix du sucre a augmenté. Mais elle explique que cette augmentation n'est pas liée au mois de carême : "Le carton de sucre coûte 17 500 F CFA depuis longtemps. A mon avis, cela est lié au fait qu'on interdit l'importation du "faux sucre" (NDLR : sucre importé), alors que la production nationale ne couvre pas la demande". Pour Tiemtoré Boureima, il n'y a pas de prix standard, ce qui explique la montée vertigineuse de certains produits en cette période : "Moi, je vends le paquet de sucre à 700 F CFA le kg. Si ailleurs on fixe le prix à 800 F CFA, le client est obligé d'acheter, car il n'y a pas de concurrent dans les environs", a-t-il déploré. Des fidèles musulmans demandent que l'Etat intervienne pour éviter que des commerçants véreux ne profitent de cette période pour s'enrichir. "L'Etat doit travailler, de concert avec les commerçants, à diminuer le prix de certaines denrées indispensables aux musulmans en cette période, comme cela se fait dans certains pays comme le Sénégal ou le Mali", s'exclame Abdoulaye Tapsoba. Rasmané Ouédraogo renchérira en demandant à l'Etat de "chasser" les fonctionnaires qui pratiquent le commerce car, dit-il, "ils payent des tonnes de cartons de sucre et de bidons d'huile, les stockent puis les revendent pendant le jeûne. Non seulement les produits perdent de leur qualité, mais aussi le coût devient plus élevé". Les consommateurs sont donc invités à la vigilance. A la grande mosquée de Ouagadougou, des clients s'approvisionnent en dattes. 1000 F CFA le kg, c'est le prix pour le moment. Mais ce prix est variable, car chez les grossistes il n'est pas non plus fixe, nous explique un vendeur, visiblement satisfait de l'affluence de la clientèle. Pour certains clients, l'augmentation du prix de certaines denrées ne les empêche pas d'accomplir ce pilier de l'islam. "30 jours de vie dure. Je le ferai, inch Allah, même si mon salaire est dérisoire...", déclare Harouna Ouédraogo, venu s'approvisionner en dattes. A l'intérieur de la mosquée, nous avons rencontré le président de la commission domaniale de la Communauté musulmane, Saïdou Ouédraogo, dit Saag-Naaba. Avant de souhaiter un bon début de carême à tous les fidèles musulmans du Burkina, il a invité au bon sens et à la retenue les commerçants, pour permettre aux fidèles d'effectuer au mieux ce mois béni de ramadan. Le ramadan est le 9e mois du calendrier musulman. Il marque le début de la révélation du Coran faite au prophète Mohamed. Il est l'un des 5 piliers de l'islam, les quatre autres étant la profession de foi, la prière, l'aumône et le pèlerinage. bibo:shortDescription Le ramadan a débuté le 12 août au Burkina Faso, où les musulmans observent le jeûne. La principale préoccupation est la hausse potentielle ou avérée des prix des denrées de première nécessité à Ouagadougou. Bien que certains commerçants nient un lien direct avec cette période, les fidèles appellent l'État à intervenir pour réguler les prix et prévenir la spéculation, afin de faciliter l'observance de ce pilier de l'islam. -- o:id 2757 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2757 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fête du ramadan : « Cette année, le zom-koom aura un goût amer » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14404 Issa Bebané https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14558 Dramane Dadian dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/40 Burqa https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-09-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000527 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Cette année, le zom-koom aura un goût amer à l'occasion de la fête du ramadan. Pour cette raison : le prix du sucre a connu une hausse alors qu'ailleurs à la même période, c'est l'inverse. A qui la faute ? Les commerçants pointent un doigt accusateur sur les fournisseurs de ce produit de grande consommation. En cette veille de l'Eid-el Fitr, une équipe de L'Obs. a fait un tour d'horizon dans la zone commerciale. 16h aux alentours du grand marché de Ouagadougou. Comme de coutume, la zone fourmille de monde. Les cyclistes slaloment ou font de l'acrobatie pour se frayer un passage dans une forêt de véhicules et de deux-roues. Et puisque personne ne semble respecter le code de la route en cet endroit précis, c'est le bordel total. La circulation est encore plus infernale avec ces centaines de fidèles musulmans qui, à l'appel du muezzin, se précipitent pour ne pas rater le début de la prière. Certains, pressés, préfèrent étaler leurs nattes juste à côté pour être sûrs de commencer la salât au même moment que l'imâm. Pendant ce temps, Amadou Congo, dont la boutique est située non loin de la grande mosquée de Ouagadougou, est affairé avec ses clients qui en ressortent les bras chargés. Pas besoin qu'il le dise, « le marché se porte bien » pour lui. Sourire aux lèvres, il soutient que, cette année, « ça marche un peu », d'autant plus que les symboles religieux se vendent bien, surtout en cette période de piété. « Les tenues et surtout les boubous et les burqa pour femme et enfant s'achètent bien », nous confie-t-il. A quelques mètres de là, Mahamoudou Kièma, maître coranique, a fini de faire ses emplettes. Dans sa besace, du sucre et des habits pour son épouse et ses rejetons. Si sa famille sera heureuse de recevoir ces cadeaux, lui fulmine, puisqu'il estime que tout ça, c'est cher payé alors que "viima ya toogo" (la vie est chère). "Ailleurs, explique-t-il, on baisse les prix des denrées pendant le mois du ramadan. Ici, c'est tout le contraire. Le paquet d'un kilogramme de sucre par exemple est passé de 600 à 750 F CFA. Presque toutes les marchandises sont chères par rapport aux années antérieures", dit indigné M. Kièma. Flambée générale des prix A qui la faute ? Les vendeurs de sucre, eux, réfutent la thèse selon laquelle ils sont responsables de la flambée des prix, qui ne se limitent pas au sucre mais touchent d'autres produits de grande consommation. Jean-Paul Yanogo, grossiste et détaillant, dit avoir cessé depuis un certain temps la vente du sucre. La cause : « Ce n'est plus rentable » ; plus est, son commerce comporterait des risques en cette période de l'année. "En saison pluvieuse, explique-t-il, un seul carton de sucre mouillé suffit à vous faire enregistrer de grosses pertes". Et pour argumenter davantage, il indique qu'avant le mois du jeûne, la tonne de sucre coûtait 630 000 FCFA et aujourd'hui le prix s'est envolé à 695 000 FCFA. La faute incomberait aux fournisseurs selon lui, puisque, pour le riz et la farine de blé aussi, les coûts sont en train de connaître une hausse. Jean-Paul Yanogo fait savoir qu'à Kossodo (le lieu d'approvisionnement), les fournisseurs refusent tout compromis : "C'est à prendre ou à laisser". Conséquence : "Nos clients venus des provinces préfèrent faire le tour du marché avant de venir nous voir. S'ils trouvent une petite différence de prix, ils achètent là-bas". Même son de cloche dans la boutique de Jacques Zongo qui estime qu'il n' y a plus de bénéfice dans le sucre et la fourniture de la SN-SOSSUCO serait insuffisante. C'est dire que le zom-koom aura un goût amer le jour de la fête chez les gens aux petites bourses ; ceux qui ont les moyens se payent généralement la sucrerie en bouteille. Et même les marmites ne proposeront pas de grands menus au regard des prix des aliments sur le marché. On se contentera sans doute du minimum vital en espérant des jours meilleurs. Le bétail ne s'achète pas Après le tour d'horizon dans la zone commerciale de Rood Woko, cap sur le marché de bétail de Tanghin. Les vendeurs, faute de clients, se tournent les pouces. Certains dissertent sur des sujets d'ici et d'ailleurs, d'autres, les plus âgés surtout, semblent perdus dans la réflexion et se tirent de temps en temps la barbichette s'ils ne regardent pas les usagers de la route circuler. A notre arrivée, croyant qu'ils avaient affaire à des clients, ils rompent subitement la discussion ou le silence pour nous lancer des "venez voir". Désillusion lorsque nous nous présentons. Il n'empêche, nous sommes les bienvenus, puisque Yacouba Sawadogo, vice-président du marché, en a profité pour faire entendre leur galère : « Les clients sont rares, surtout que ce n'est pas la fête du mouton (Tabaski) ». Même si certains veulent s'acheter un mouton, ils ne se bousculent pas et préfèrent attendre le jour du ramadan de peur d'être victimes de vol. Mais combien coûte une tête en ce moment ? Les coûts varient de 17 500 F CFA à 250 000 FCFA pour le mouton et oscille entre 12 500 et 60 000 FCFA pour la chèvre. Cher ? « Oui, répond El Hadj Rasmané Sanfo, un client de passage. Mais ce n'est pas la faute des vendeurs, car l'élevage est devenu compliqué ». Et il plaide du même coup pour les commerçants en demandant que le gouvernement prenne des mesures qui favorisent la pratique de l'élevage au Burkina. Dans tous les cas, à défaut de la viande d'ovins, il y a la volaille, surtout que tuer un mouton n'est pas une obligation à l'issue du ramadan. bibo:shortDescription Le texte décrit l'amertume des célébrations du Ramadan à Ouagadougou en raison d'une flambée générale des prix, notamment du sucre, contrastant avec la tendance habituelle de baisse des prix pendant cette période. Les commerçants imputent cette hausse aux fournisseurs inflexibles, rendant la vente de certains produits non rentable et difficile pour les consommateurs. Cette situation affecte également le marché du bétail, où les clients se font rares, forçant de nombreux ménages à se contenter du strict minimum pour la fête. -- o:id 2758 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2758 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan 2011 : le sucre a un goût amer dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14054 Boubié Gérard Bayala dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-08-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000528 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le prix du sucre vient de connaître une hausse avec le début du jeûne musulman. Une augmentation difficile à comprendre dans la mesure où, avec la crise sociopolitique, les autorités gouvernementales avaient décidé de faire diminuer les coûts des produits de grande consommation. Mais avec le carême, les vieilles habitudes son de retour. 10 heures aux alentours du grand marché de Ouagadougou en ce samedi 30 juillet 2011. Comme de coutume, la zone fourmille de monde dans un désordre indescriptible. Initule de raisonner un cycliste ou un chauffeur de camion qui manoeuvre mal pour se frayer un chemin, le risque est grand de recevoir impuissant une insulte. C'est dans ce tohu-bohu que nous parvenons à nous frayer un passage pour nous présenter à un commerçant de sucre. Assis les pieds croisés sur un banc en bois, notre interlocuteur, qui a requis l'anonymat, bavardait avec des amis sur cette affaire d'immeuble qui oppose Sayouba Sanfo et le jeune richissime Amédée Béréwoudougou. Nous réussissons à interrompre leur conversation pour y introduire notre sujet : combien coûte le sucre en cette veille du mois de ramadan ? Comme chaque année, le goût du zom-koom sera amer, puisque les prix ont pris l'ascenseur. Le kilogramme du sucre blanc vendu à 650 F CFA s'achète aujourd'hui à 700 F CFA. Pire, le paquet de la SN-SOSUCO est passé de 750 F CFA à 900 F CFA. Quant au carton, dont le prix était de 17 750 F CFA il y a à peine quelques jours, il se négocie maintenant à 21 500 F CFA. Pour ce demi-grossiste qui se prénommerait Adama, la valse des prix s'explique par l'augmentation subite du coût de la tonne : "Une tonne du sucre étiqueté Saint-Louis s'achète à 930 000 F CFA, et la tonne de SN-SOSUCO en sucres carreaux a changé de 750 000 à 820 000 F CFA en moins d'une semaine". Or, à entendre un autre commerçant, grossiste celui-là, "en dehors de la SN-SOSUCO, personne n'a le droit d'importer le sucre Saint-Louis". Le problème ne se situe donc pas au niveau des commerçants mais de l'usine installée à Banfora. Pour nos interlocuteurs, il ne faut pas chercher des poux sur un crâne rasé, car le gouvernement sait où se situe le problème et c'est à lui d'intervenir pour faire respecter ses propres mesures, prises en pleine crise socio-politique. bibo:shortDescription Le texte décrit une hausse inattendue du prix du sucre au début du jeûne musulman à Ouagadougou, contredisant les mesures gouvernementales de baisse des coûts des produits de grande consommation. Le prix du kilogramme de sucre blanc est passé de 650 à 700 F CFA, et le paquet SN-SOSUCO de 750 à 900 F CFA. Les commerçants attribuent cette augmentation à la hausse du coût de la tonne de sucre importé ou produit localement, suggérant que le problème réside au niveau de l'usine ou des politiques d'importation. -- o:id 2759 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2759 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Djihad islamique : barbarie ou légitime défense ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/585 Association Islamique d'Al Mawadda Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13610 Colonialisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-05-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000529 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13837 Chine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/549 Inde https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Djihad : barbarie ou légitime défense ? C'est autour de cette problématique que l'Association islamique Al Mawadda (Amour) a organisé une conférence-débat animée par Me Ahmad Smozrag, islamologue, chercheur et écrivain. C'était le dimanche 27 avril 2008 à l'Amphi A600 de l'université de Ouagadougou. L'image de l'islam est écornée au regard des agissements des musulmans à travers le monde que les médias, surtout occidentaux, donnent à voir. La religion apportée par Mohammad est présentée par eux comme une religion de violence. Pourtant, étymologiquement, islam signifie paix et tolérance. Face à un tel paradoxe, le bureau régional du Centre d'Al Mawadda a jugé nécessaire d'éclairer la lanterne des uns et des autres à travers des conférences publiques. Djihad : barbarie ou légitime défense, tel est le thème qui a été retenu. D'entrée de jeu, Me Ahmad Smozrag a indiqué que la connaissance du contexte dans lequel l'islam est apparu est un préalable nécessaire à une meilleure compréhension du sens du mot "Djihad". Ainsi, il a souligné que la religion musulmane est arrivée à un moment où le monde était déchiré par des conflits : "La Chine était en proie à des guerres fratricides..., les Buddhistes et les Brahmanistes en Inde s'entre-tuaient..., l'empire romain d'Occident s'effondrait sous les assauts des envahisseurs germains et barbares... ; l'empire byzantin avait en face plusieurs fronts, l'Arabie était ravagée par des querelles tribales, etc.". C'est dire que l'islam a évolué dans une période difficile. Cela a sans doute amené des confusions dans la compréhension du mot "djihad", subdivisé en deux catégories par certains savants. On distingue le djihad défensif et le djihad offensif. Concernant le caractère défensif, il n'y a pas de divergence entre les musulmans sur l'obligation de résistance à l'occupant de territoires ou de pays islamiques et leur libération par le djihad armé. Par contre, il existe des divergences sur le djihad offensif, qui doit être mené au-delà des frontières pour se prémunir de tout danger qui pourrait provenir de l'extérieur ou pour lever les obstacles à la transmission de la parole de Dieu aux peuples ou pour faire triompher la loi de Dieu et partant, la justice de Dieu. Pour les tenants de cette thèse, il ne s'agit pas d'imposer la foi, étant donné qu'il n'y a pas de contrainte en religion, mais de faire régner la loi de Dieu. Les pacifistes soutiennent que l'islam ordonne aux musulmans d'entretenir des relations pacifiques avec les non-musulmans qui n'ont pas combattu les musulmans dans leur religion et qui ne les ont pas expulsés de leurs demeures. D'autres savants ne tiennent pas compte des deux catégories de djihad. Ils développent une autre vision, tout à fait différente. Pour eux, le djihad armé n'est pas une fin en soi. La charria ne l'a pas prévu dans le seul but de tuer les agresseurs. C'est un moyen pour atteindre les nobles objectifs de l'islam. "Le combat et le conflit armé ne sont pas les voies à suivre. L'islam a donné à ses fidèles l'occasion d'adopter plusieurs politiques allant de la coopération à la rupture des relations, aux sanctions économiques...". En principe, la religion musulmane ne voit pas les choses sous l'angle de l'offensive ou de la défense : elle veut hisser au plus haut niveau la parole d'Allah, édifier une saine société et instaurer un Etat (Royaume de Dieu) sur la terre. Le djihad obéit à des règles qui excluent toute violence aveugle. Y sont absolument interdits les actes de barbarie, la destruction des biens et les massacres des personnes, la tuerie des femmes et des enfants ainsi que de toute personne n'ayant pas pris part au combat. Sont également proscrits les tortures, les mutilations et même l'abattage des arbres et des animaux sauf pour se nourrir. La plupart des versets coraniques concernant le Djihad se terminent par "...et n'agressez pas. Allah n'aime pas les agresseurs". En résumé, le djihad est toujours mené pour la cause de Dieu, même s'il s'agit d'un combat de légitime défense ou d'une intervention de secours ou de délivrance d'autrui. Il a toujours des objectifs nobles, à savoir la libération de l'individu et des peuples, leur délivrance du joug de l'oppression et du colonialisme, la défense de la foi et de la liberté de conscience. Le djihad est donc contraire au terrorisme, puisqu'obéissant à des règles. Dans les circonstances actuelles, le djihad armé n'est légitime que dans le seul cas de résistance à l'occupation ou à l'agression étrangère. En revanche, toutes ses formes pacifiques sont permises et le contexte s'y prête. On peut citer à titre d'exemple le djihad pour la recherche du savoir, le djihad pour l'unité et la solidarité, etc. bibo:shortDescription Une conférence de l'Association islamique Al Mawadda, animée par l'islamologue Me Ahmad Smozrag, a exploré la notion de Djihad pour corriger son image souvent associée à la barbarie. Le conférencier a expliqué que le sens du Djihad est complexe et lié au contexte historique, distinguant le Djihad défensif (résistance à l'occupation) du Djihad offensif, sujet à divergences. Il a souligné que le Djihad obéit à des règles strictes excluant la violence aveugle et les massacres, visant des objectifs nobles comme la libération et la défense de la liberté de conscience. Le Djihad armé n'est légitime qu'en cas de légitime défense ou d'agression étrangère, tandis que ses formes pacifiques (recherche du savoir, unité) sont encouragées, le distinguant ainsi du terrorisme. -- o:id 2760 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2760 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le plein du stade pour un anniversaire dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-06-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000530 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15429 Tanzanie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63410 Kaolack https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal bibo:content La Ligue des femmes et des jeunes musulmans du Burkina a célébré, comme de coutume, la nuit du Mouloud, qui marque la naissance du Prophète de l'Islam. Cette année, c'est le stade du 4-Août de Ouagadougou qui a abrité l'événement. C'était le vendredi 22 juin de 20 h à l'aube. Même si on n'était pas informé qu'une grande manifestation islamique se tenait à Ouagadougou, le mouvement des adeptes de la religion de Mohammad, dans l'après-midi du vendredi 22 juin 2007, était annonciateur d'un événement. En effet, dès 16 heures ce jour-là, par affinités, par familles, par quartier ou sous-quartier, les musulmans, en majorité des femmes et des jeunes, se regroupaient au bord des artères de la capitale et des véhicules venaient les prendre pour le stade du 4- Août. Jusqu'à 22 heures, la foule convergeait toujours vers la cuvette du football burkinabè où une semaine auparavant, les Étalons du Burkina avaient été battus par les Taïfa Star de la Tanzanie dans le cadre des éliminatoires de la CAN Ghana 2008. C'est en ce lieu de triste souvenir pour les fans du ballon rond que la Ligue des femmes et des jeunes musulmans a commémoré la naissance du Prophète de l'Islam, guidée par le Cheick El Hadj Mahmoudou Bandé. Si l'on doit faire une comparaison, il faut remonter au match Burkina â Côte d'Ivoire de la CAN 96 pour voir un stade aussi plein comme un oeuf. Et malgré la forte mobilisation des agents de sécurité, il était difficile de maîtriser le public. Bousculades avec à la clé des vols de portables et de portefeuilles étaient le lot des fidèles à l'extérieur comme à l'intérieur. Tout ce beau monde tenait à faire le déplacement certainement parce que cette année de grandes personnalités musulmanes étaient de la partie au nombre desquelles le Cheick Haïdara du Mali, grand prêcheur devant Allah, et les représentants du Cheick Assane Cissé de Kaolack, au Sénégal. Placée sous le thème "La coexistence pacifique dans l'humanité tout entière", la célébration du Mouloud par la Ligue des femmes et des jeunes ne cesse de grandir au fil des ans. Le mérite revient au Cheick Mahmoudou Bandé, guide spirituel, qui a fait de cet événement un succès. La cérémonie comme chaque année fut une veillée de prières, marquée par des sermons abordant différents sujets en rapport avec le thème. Dans un monde où la coexistence pacifique n'est pas la chose la mieux partagée, la commémoration de ce Mouloud était l'occasion d'interpeller les musulmans sur leurs actes au quotidien. bibo:shortDescription La Ligue des femmes et des jeunes musulmans du Burkina a célébré la nuit du Mouloud, marquant la naissance du Prophète de l'Islam, le 22 juin 2007 au stade du 4-Août de Ouagadougou. Guidé par le Cheick El Hadj Mahmoudou Bandé, cet événement annuel a attiré une foule immense pour une veillée de prières et de sermons, axée sur le thème de "La coexistence pacifique dans l'humanité tout entière". -- o:id 2761 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2761 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Population et développement : un réseau islamique pour le bien-être familial dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-07-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000531 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le jeudi 30 juin 2005, s'est tenue dans la salle de conférences du Programme de renforcement de la gouvernance économique (PRGE) une assemblée générale (AG) constitutive d'un Réseau des organisations islamiques en population et développement. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de l'économie et du développement (MEDEV). Du 14 au 18 mars 2005, Abuja, capitale du Nigeria, a abrité la première conférence du Réseau des organisations islamiques africaines. A la suite de cette rencontre, les participants burkinabè se sont regroupés en comité de pilotage, sous l'assistance technique de l'UNFPA et sous l'égide du CONAPO, pour mettre en place un Réseau national qui contribuera à une meilleure résolution des problèmes de population. Pour ce faire, "les organisations islamiques les plus dynamiques et les plus représentatives des différentes sensibilités au Burkina" ont été invitées à l'AG. La cérémonie d'ouverture a été marquée par trois interventions. Le représentant du comité de pilotage, Cissé Ahmed Nassour, premier intervenant, a livré aux participants le contenu de la réunion d'Abuja. Placée sous le thème "Islam et bien-être familial", cette conférence a enregistré la participation de 158 délégués venus de 17 pays africains. Durant cinq jours, les conférenciers ont réfléchi sur le point de vue de l'Islam concernant les différents thèmes en rapport avec les questions de population et de développement. Ainsi, "l'éducation à la vie familiale", "l'Islam, le planning familial et la mortalité maternelle et infantile", "les droits et les responsabilités de la femme et de l'homme en Islam" sont entre autres les sujets qui ont été débattus. A la fin des travaux, un Réseau africain des organisations islamiques en population et développement a été mis en place pour "traduire la volonté indéfectible des musulmans de s'associer à la lutte pour le bien-être de l'humanité et démontrer que la religion islamique est une source inestimable de miséricorde... pour l'humanité toute entière". A cet effet, l'organisation s'est fixé pour objectifs, entre autres, de promouvoir et de faciliter l'implication des associations islamiques, des chefs religieux et des islamologues dans la mise en oeuvre des politiques de population dans tous les pays africains. "Le Réseau national qui sera en place offrira aux organisation islamiques un cadre de mobilisation et d'actions en matière de population et développement conformément aux enseignements de l'Islam" , a indiqué Cissé Ahmed Nassour. "Il doit être, a-t-il ajouté, un outil de raffermissement de l'unité des musulmans et un instrument de partenariat, d'échanges et d'entraide". Pour que tout cela soit une réalité, Hamadou Lougué, représentant par intérim de l'UNFPA, a, dans son allocution, demandé aux leaders musulmans de contribuer à montrer la voie à suivre pour la réussite de cette nouvelle structure. Ouédraogo Adama bibo:shortDescription Le 30 juin 2005, une assemblée générale constitutive a eu lieu au Burkina Faso pour créer un Réseau national des organisations islamiques en population et développement. Cette initiative fait suite à une conférence panafricaine tenue en mars 2005 à Abuja, axée sur "l'Islam et le bien-être familial", qui a abordé des sujets comme l'éducation à la vie familiale et le planning familial selon les enseignements islamiques. Le réseau national vise à mobiliser les organisations islamiques pour résoudre les problèmes de population et de développement, promouvoir l'implication des leaders religieux dans les politiques de population, et renforcer l'unité des musulmans. -- o:id 2762 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2762 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Doa du président Laminaza : du benga chaud pour les Mossis dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/979 Ali Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-06-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000532 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/401 Tougan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63431 Sourou bibo:content La cérémonie religieuse du 7e jour de la disparition du général Sangoulé Lamizana a eu lieu le vendredi 2 juin à son domicile à la Zone du Bois. Une cérémonie qui a drainé du monde venu des quatre coins du Burkina. Dès 7 h, les nattes installées devant la cour du défunt étaient prises d'assaut par les fidèles musulmans. En face d'eux, des chaises disposées sous des tentes et sur lesquelles on pouvait lire "membres du gouvernement, députés". Vers 7h30 effectivement, quelques ministres et des élus sont arrivés sur les lieux suivis quelques instants plus tard par le chef d'état-major général des armées, le colonel Ali Traoré. On notait également la présence d'Halidou Ouédraogo, le président du Collectif et de bien d'autres personnes qui ont côtoyé le défunt ou bénéficié de sa générosité. En attendant le début officiel de la cérémonie, une sono distillait des chants religieux. Pendant ce temps, on distribuait aux musulmans, surtout à ceux qui savent lire en arabe, un feuillet contenant des versets du Coran. Les choses sérieuses ont commencé lorsque l'horloge pointa 8 heures. C'est le grand Imam de Ouagadougou, Ibrahim Koanda, qui a pris la parole pour le "doa" introductif, suivi d'une récitation en choeur de quelques versets coraniques. Pendant que l'on priait Allah pour le repos de l'âme du défunt, certaines personnes ne se gênaient pas pour faire du bruit ou semer le désordre. Le six mètres était noir de monde. Il n'y avait presque pas de place, mais il s'est trouvé des gens pour forcer le passage. Un appel incessant au calme Le bruit et le désordre qui découlaient de cette situation ont irrité un des organisateurs, qui a pris la parole en dioula, pour dire : "Nous , les musulmans, notre défaut, c'est notre inorganisation. Faites pardon au nom d'Allah. Gardez le calme...". Après cet rappel à l'ordre, un autre monsieur intervint et, avec une voix de stentor, bouleversa le programme de la cérémonie : "On laisse tomber certaines choses. Donnez la parole à l'aumônier militaire", a-t-il dit . Celui-ci salua alors la mémoire du défunt avec à la clef des versets coraniques. Puis le patriarche de la famille, Habibou Sanogo, chef de Lanfiera dans le Sourou, égrena lui aussi les qualités du disparu avant de terminer par des bénédictions. Suivront ensuite l'Imam de la mosquée du secteur n° 13 (là où Sangoulé Lamizana faisait ses cinq prières quotidiennes) et celui de Tougan, Mounir Traoré et Cheick Omar Traoré de Banfora. Tous dans leur propos ont rendu un témoignage de ce que fut le général de son vivant. Après ce tour de table, la parole est revenue à l'Imam Koanda pour de nouveaux "doossé" (pluriel de doa). A peine avait-il fini que d'autres personnes demandèrent la parole. Au même moment, comme fatigués par ces longs discours qui ont marqué la cérémonie, les gens se sont levés. Un appel au calme fut lancé, en vain. Chacun en faisait à sa tête. Et avec la parenté à plaisanterie, notamment entre Samos et Mossis, on ne pouvait plus rien contrôler. C'est dans un brouhaha indescriptible que le Grand Chancelier a fait son discours de clôture. Malgré l'utilisation d'une puissante sonorisation, n'on entendait presque rien. Et lorsque l'on commença à faire sortir les mets et les boissons prévus à l'occasion (du "benga" chaud pour les Mossis) c'en fut fini pour les discours et les "Doa". Heureusement que l'essentiel était déjà fait. Adama Ouédraogo bibo:shortDescription Une cérémonie religieuse du 7e jour a eu lieu le 2 juin au domicile du général Sangoulé Lamizana à la Zone du Bois, attirant une foule immense venue de tout le Burkina Faso. Des personnalités comme des membres du gouvernement, des députés et le chef d'état-major général des armées étaient présentes pour rendre hommage au défunt. Malgré les prières et les témoignages des imams et de la famille, l'événement a été marqué par un désordre persistant et un brouhaha, rendant la fin de la cérémonie difficilement audible. -- o:id 2763 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2763 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Aïd El Adha : une journée de souvenir pour la Oummah dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-01-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000533 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Hier à la place de la Nation, les fidèles musulmans de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) ont tenu leur traditionnelle prière à l'occasion de l'Aïd El Adha ou fête de Tabaski appelé fête du mouton dans le langage courant. La communauté musulmane a tenu à mettre de l'ordre cette année sur le lieu de prière. En collaboration avec les services de police, un dispositif sécuritaire a été mis en place pour éviter le désordre souvent semé par certains fidèles. Dès 8h, des messages de sensibilisation en mooré, dioula et fulfuldé étaient diffusés par des baffles au son imposant. Aux délinquants déguisés en fervents fidèles, il leur a été demandé de craindre Allah pour éviter les plaintes de disparition d'objets enregistrées chaque année. De jeunes enturbannés faisaient office de protocole pour installer les personnalités politiques et religieuses. Au fur et à mesure que les fidèles arrivaient, on entendit soudain des coups de canon du côté de la BCEAO. Et ceux qui jouaient aux maîtres de cérémonie annoncèrent l'arrivée du Mogho-Naaba Baongho. Une dizaine de minutes plus tard, c'est l'arrivée du grand Imam Ibrahim Koanda qui est annoncée et la prière débuta aussitôt. Et comme à l'accoutumée, c'est une prière de deux Rahates suivies du sermon et des bénédictions. L'Imam n'a pas manqué de prier pour la paix au Faso et la coexistence pacifique entre tous les croyants des différentes confessions religieuses pour enfin terminer la cérémonie par l'immolation du bélier, la raison même de cette fête. Perpétuer l'histoire Sur ordre d'Allah, le prophète Ibrahim devait offrir en holocauste son fils. Dieu ayant éprouvé sa foi, envoya un bélier qu'Ibrahim immola à la place de son fils. Le prophète Mohamed (PSL) à qui le Seigneur ordonna de suivre la voie d'Ibrahim, commémorait cet événement historique. L'Aïd El Adha (1) a ainsi été institué et toute la Oummah le célèbre. Cependant l'acte d'immolation n'est pas obligatoire. Celui qui a les moyens tue son bélier et répartit la viande en trois : une partie pour sa famille, une autre... pour ses amis et voisins, et la troisième revient aux nécessiteux. Mais souvent, les plus démunis sont oubliés dans la répartition. C'est pourquoi, le vice-président de la CMBF, Adama Sakanda a lancé un appel aux fidèles à respecter ce principe pour que les miskines (2) ne soient pas marginalisés en cette journée de souvenir pour la Oummah. (1) L'Aïd El Adha signifie "fête du sacrifice et l'Aïd El Kébir, la grande fête". Les deux mots indiquent la même chose. (2) Nécessiteux. bibo:shortDescription La Communauté musulmane du Burkina (CMBF) a tenu sa prière traditionnelle de l'Aïd El Adha à la Place de la Nation, avec un dispositif sécuritaire renforcé pour prévenir le désordre. La cérémonie a inclus des messages de sensibilisation, la présence de personnalités et un sermon de l'Imam Ibrahim Koanda appelant à la paix et la coexistence. La fête, commémorant le sacrifice du prophète Ibrahim, s'est conclue par l'immolation du bélier et un appel à partager la viande avec les nécessiteux. -- o:id 2764 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2764 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Lutte contre la pauvreté : la zakat comme solution dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1192 Souleymane Soulama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-10-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000534 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'amphithéâtre F de l'ex-faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Ouagadougou a abrité du 13 au 17 octobre 2003 un atelier sur le thème : "La gestion des ressources de la Zakat et des Awqafs (1) dans le contexte de la lutte contre la pauvreté". La cérémonie d'ouverture a été présidée par Seydou Bouda, ministère de l'Economie et du Développement. Cet atelier de 5 jours est organisé par l'Institut islamique de recherche et de formation (IIRF) en collaboration avec le Centre d'études, de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES).A la cérémonie d'ouverture, le directeur du CEDRES, le professeur Souleymane Soulama, a d'abord salué le partenariat entre son centre et l'IIRF et a souhaité que les liens se raffermissent chaque jour davantage.S'agissant du thème de l'atelier, il a souligné sa pertinence dans un contexte où il est plus que urgent d'envisager des mesures pour lutter contre la pauvreté."Cette lutte incombe à tous, y compris les communautés religieuses" a-t-il ajouté.Le Dr Tahar Memmi de l'IIRF, représentant de la Banque islamique du développement (BID), a salué les autorités burkinabè pour l'importance qu'elles accordent à leurs activités. Il a affirmé que le présent atelier vient renforcer une coopération vieille de 15 ans entre la BID et le Burkina. Pour ce qui est du thème de la rencontre, il a souligné que le rôle et l'impact de la Zakat et des Awqafs dans le processus de développement n'est plus à démontrer. "Il faut donc sensibiliser sur les potentialités que récèlent ces deux outils dans la lutte contre la pauvreté". Il a ajouté qu'ils ont des incidences sur l'économie et constituent des moyens d'intégrer la mondialisation. Dans son discours d'ouverture, le ministre Seydou Bouda a souhaité la bienvenue au Dr Tahar Memmi et a exprimé sa profonde gratitude au Dr Ahmed Mohamed Ali, président de la BID et à tous ses collaborateurs pour les importantes contributions qu'ils ne cessent d'apporter aux pays membres les moins avancés. Il a salué la tenue de cet atelier qui se tient "à un moment où nous nous interrogeons de plus en plus sur l'efficacité des stratégies de développement mises en oeuvre au cours de ces dernières années"."Les pratiques d'ajustement structurel engagés à partir des années 90 n'ont pas apporté les réponses appropriées au développement de nos pays. La demande sociale s'est amplifiée dans un contexte de progression de la pauvreté, de l'analphabétisme et de la pandémie du Sida". Il a poursuivi en affirmant que dans un tel contexte, une telle réunion revêt une grande importance dans la mesure où elle vise à engager la réflexion, avec le concours d'éminents conférenciers musulmans, sur les possibilités alternatives classiques pour réduire l'incidence de la pauvreté dans notre pays. "Je serai particulièrement attentif aux conclusions de cet atelier, qui j'en suis sûr, éclairera d'un jour nouveau les valeurs de solidarité et de justice auxquelles aspire notre société", a-t-il conclu.(1) La Zakat est l'aumône obligatoire pour tout musulman. Les Awqafs : c'est l'ensemble des dons volontaires des musulmans aux pauvres. bibo:shortDescription Un atelier sur la gestion des ressources de la Zakat et des Awqafs pour la lutte contre la pauvreté s'est tenu à l'université de Ouagadougou du 13 au 17 octobre 2003. Organisé par l'Institut islamique de recherche et de formation (IIRF) et le Centre d'études, de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES), l'événement a été présidé par le ministre de l'Économie et du Développement. Il visait à explorer le potentiel de ces outils islamiques comme alternatives aux stratégies de développement classiques pour réduire l'incidence de la pauvreté. -- o:id 2765 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2765 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fête de Tabaski : la place de la nation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/650 Communauté Musulmane de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-02-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000535 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content C'est aujourd'hui mercredi 12 février que les musulmans du Burkina ont célébré la Tabaski ou Aïd-el-Kébir communément appelée la «Fête du mouton». La communauté musulmane de Ouagadougou a donné rendez-vous, comme d'habitude, à ses fidèles à la place de la Nation. Comme à l'accoutumée, la place de la Nation était bondée de monde venu des quatre coins de Ouagadougou. C'est à 9 h que la prière a débuté, une prière de deux rakates dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda. A la fin de la prière, celui-ci l'imam a fait des bénédictions pour l'ensemble des Burkinabè et pour la paix au Faso et a procédé enfin au sacrifice rituel du mouton qu'il a égorgé lui-même. Ce sacrifice rappelle l'acte d'Abraham le père du monothéïsme qui a obéi à Dieu qui, rappelons-le, voulait qu'il offre en sacrifice son fils Ismaël. En lieu et place, Dieu lui offrit un bélier. L'imam Kouanda a accompli donc un rite cher aux musulmans. Ce sacrifice est fait également au nom de la communauté musulmane. Pour ceux-là donc qui n'ont pas les moyens pour s'acheter un mouton, le sacrifice de l'imam est fait en leur nom.Cette année, avec la crise ivoirienne, les prix des moutons étaient abordables au grand bonheur des fidèles musulmans. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si les clients se réjouissent des prix, les commerçants, eux, ne sont pas tout à fait heureux comme les années précédentes. bibo:shortDescription Le 12 février, les musulmans du Burkina Faso ont célébré la Tabaski (Aïd-el-Kébir) à la Place de la Nation à Ouagadougou. La prière de 9h, dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda, a été suivie du sacrifice rituel du mouton, commémorant l'acte d'Abraham et couvrant ceux n'ayant pas les moyens. Cette année, les prix des moutons étaient abordables en raison de la crise ivoirienne, au grand plaisir des fidèles. -- o:id 2766 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2766 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2003 : "Ce n'est pas un pèlerinage au rabais" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1171 Salifou Belem https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-02-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000536 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les pèlerins burkinabè ont finalement pu partir à la Mecque à une semaine de la Tabaski et après d'énormes difficultés liées aux problèmes de visas et de transport. Des critiques fusent de partout par rapport à l'organisation de ce hadj 2003. Nous avons approché le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) de Ouagadougou pour qu'il s'exprime sur la question. C'est son président Belem Salifou, chargé de production à la TNB, qui a bien voulu répondre à nos questions. Il parle de «problèmes récurrents» dans l'organisation du hadj et invite le gouvernement à créer un cadre de réflexion pour une organisation plus parfaite. Malgré toutes ces difficultés et ce grand retard, il affirme que le hadj 2003 ne sera pas « Pouvez-vous nous donner la signification et l'importance du pèlerinage ?- Le hadj est le 5e pilier de l'islam. A ce titre il incombe à tout musulman qui remplit un certain nombre de conditions de l'effectuer. Il faut avoir les moyens et les possibilités physiques de s'en acquitter. Le verset 97 de la Sourate III du Coran dit ceci : «Dieu a prescrit aux hommes par déférence envers Lui de se rendre en pèlerinage pour quiconque en a les moyens». Pour les musulmans, le hadj est souvent vu comme le couronnement d'une vie spirituelle. C'est pourquoi ils sont prêts à tous les sacrifices licites pour l'effectuer.Parlant de sa signification, l'islam et les 2 autres religions monothéistes (christianisme et judaïsme) remontent à celui que nous appelons le père du monothéisme, le prophète Abraham. Ce dernier a eu une vie spirituelle dans l'actuel Lieu saint de la Mecque.C'est lui et son fils Ismaël qui ont édifié la Kaaba. Il y avait auparavant abandonné une partie de sa famille (son fils Ismaël et son épouse Haggar) sur l'ordre de Dieu qui lui a intimé dans un songe d'immoler Ismaël, lequel fut remplacé par un mouton par Dieu quand Abraham voulut exécuter l'ordre de Dieu. C'est au mont Arafat (un des Lieux saints du hadj) que selon la tradition le pardon de Dieu leur fut accordé après leur expulsion du paradis.Le hadj se veut donc un retour aux sources du monothéisme et une obéissance à une injonction d'Allah. C'est finalement un acte de piété à l'instar des autres piliers. Le hadj 2003 a connu d'énormes difficultés cette année. Quel a été le vrai problème ?- Le hadj était organisé par les associations islamiques jusqu'en 1995. Les difficultés étaient énormes et récurrentes. L'Etat a donc, en toute logique, mis en place une structure nationale (à laquelle il est partie prenante) pour mieux organiser ce voyage important à plusieurs titres. Avec l'intervention de l'Etat, il y a eu effectivement une nette amélioration des conditions de voyage, mais les difficultés sont apparues de nouveau. Le problème de cette année a été relatif au transport et au visas d'entrée.Le problème des visa (lié aux informations sur la méningite au Burkina) a été rapidement réglé grâce à nos hautes autorités (et c'est ici le lieu de leur rendre hommage). Le «retard» dans le transport des pèlerins est venu compliquer ensuite la situation.Vous savez, le hadj comporte une charge émotionnelle telle que cette situation de retard a été vécue avec anxiété par tous. Quoi de plus normal quand on sait que le hadj ne ressemble à aucun autre voyage pour le musulman.Vous mettez en cause le rôle l'Etat dans les difficultés constatées. Pourtant, c'est parce que les associations islamiques ont montré leurs limites dans l'organisation du hadj que l'Etat a dû y intervenir...- Vous faites sans doute allusion à l'interview que j'ai accordée à RFI relativement au même sujet.Ce n'est certainement pas pour moi une remise en cause du rôle de l'Etat. L'Etat a un rôle régalien qu'il joue et cela est salutaire pour tous. J'ai voulu simplement faire un constat : la persistance des problèmes dans l'organisation du hadj. Notre association est membre de la CNOPM et à ce titre, nous sommes comptables des défaillances organisationnelles constatées par tous du reste. Ce n'est pas parce nous sommes dans la structure que nous ne pouvons pas dire ce que tout le monde voit.Ceci dit, nous continuons de penser qu'il est temps de s'arrêter et de réfléchir sérieusement et sincèrement sur cette situation qui n'honore personne. En tant que responsable religieux, j'ai des engagements envers les musulmans, mais j'ai un engagement envers Dieu et chaque fois que l'intérêt des musulmans et de l'islam est en jeu, le minimum que je puisse faire c'est au moins de m'inquiéter et de penser à des solutions. Dans la sous-région, nous avons des exemples d'organisation de hadj réussies. Pourquoi ne pas jeter un coup d'oeil sur leur expérience ? Et quelle est cette expérience ?L'Etat continue de jouer son rôle de protection des intérêts des citoyens et de garant des règles du «jeu». Pour ce qui nous concerne, je pense qu'une réflexion plus approfondie doit nous conduire sereinement à une solution qui protège l'intérêt des pèlerins.Sans préjuger des solutions qui seront éventuellement trouvées, j'ai pensé que l'Etat pouvait entre autre se mettre au-dessus des structures d'organisation comme «surveillant» après avoir organisé ces structures et arrêté les règles du «jeu». Bien sûr, le CERFI n'a pas le monopole des solutions, mais il a le devoir d'alerter. C'est ce que nous avons fait. La responsabilité de la compagnie aérienne sollicitée est-elle engagée et à quel degré ?- C'est là une question à laquelle seule la CNOPM peut répondre et j'espère que nous aurons à l'heure du bilan une réponse satisfaisante.Qu'est-ce que le CERFI propose concrètement pour une meilleure organisation du hadj ?- Je l'ai dit plus haut. Nous devons nous asseoir (toutes les parties prenantes) et revoir toutes les entraves à une bonne organisation. Les Burkinabè sont réputés doués dans l'organisation des grands événements : SIAO, FESPACO, grandes rencontres internationales...Pourquoi des problèmes récurrents quand il s'agit d'une chose aussi importante que le hadj ? Je pense que nous avons l'intelligence et les moyens de réussir. Il faut peut-être que nous nous rappelions que nous servons les hommes, mais aussi et surtout Dieu le Tout-Puissant qui lit dans nos coeurs.Finalement avec ces différents problèmes, tous les pèlerins ont-ils pu partir ?- Par la grâce de Dieu, tous les pèlerins ont effectivement pu partir. Ils sont environ 1500. Il y a d'autres pèlerins qui sont allés au Ghana et au Mali pour embarquer de là-bas compte tenu des difficultés qu'ils voyaient venir.Certains vols initialement prévus à Ouaga ont eu finalement lieu à Bobo. Quels commentaires en faites-vous ?- L'essentiel est que les pèlerins ont pu partir à la Mecque. Ceci-dit, je ne cerne pas tous les contours de l'information. J'espère seulement que cela n'a pas engendré des désagréments supplémentaires. Dans tous les cas, une telle situation participerait à une mauvaise organisation, préjudiciable aux pèlerins, fatigués avant même le début des «épreuves» aux Lieux saints.Le fait que des pèlerins vont prendre en cours de route le pèlerinage ne pose-t-il pas un problème spirituel ? Pourront-ils également accomplir tous les rites ?- Il y a certes eu un retard dans le voyage, mais cela n'a pas pu jouer sur l'accomplissement des rites du hadj.Nos pèlerins sont arrivés dans les délais quant à la période réservée aux rites du pèlerinage. Il n'y a aucun problème spirituel à cet égard et tous ont accompli tous les rites.On ne peut donc pas parler de pèlerinage au rabais.Les années passées, nos pèlerins qui arrivaient plus tôt continuaient à Médine, la ville du Prophète (PSL), pour un séjour d'une dizaine de jours avant d'aller aux Lieux saints pour le hadj lui-même. Cela a l'avantage de les acclimater et de mieux les préparer. Bien sûr, aller à Médine n'est pas une obligation du hadj et ce séjour peut se faire parfaitement après le hadj. Certains pèlerins d'autres pays font ainsi.Quels sont au fait les différentes phases du hadj et combien de jours faut-il pour les accomplir ?- Le hadj lui-même se fait en des jours précis et tout se passe en l'espace de 6 à 7 jours.Par habitude, nos pèlerins se rendent à Médine pour une dizaine de jours puis à l'approche du hadj prennent le départ pour la Mecque après avoir porté l'habit de sacralisation. Le trajet vers la Mecque s'effectue en récitant la «talbia» (me voici Seigneur.... me voici...). Dès l'arrivée à la Mecque, le pèlerin effectue le petit pèlerinage à l'intérieur de la Mosquée sacrée puis se désacralise en attendant le hadj. Deux jours avant le jour j, il se remet en habit de sacralisation, se rend à Mina, y passe la journée et le lendemain, va stationner au mont Arafat où il passe toute la journée en prières et en invocations. A la tombée de la nuit, il rejoint Mina qu'il atteint au petit matin, fait la première lapidation des stèles de Satan, se rase et retourne (si possible) à la Mecque pour la circumambulation autour de la Kaaba. Puis il sacrifie son mouton et retourne à Mina pour un séjour de deux à trois jours. Après quoi, le hadj est en principe fini. A son retour à la Mecque et avant de quitter les Lieux saints pour son pays, le pèlerin fait un dernier tawaf à la Kaaba. On a entendu dire que les pèlerins retardataires vont commencer les différents rites par la fin. Qu'en-est-il exactement ?- Comme je l'ai dit plus haut, il y a un ordre de déroulement qui est valable pour tous et il n'est pas possible de commencer par la fin.Il ne faut pas confondre le hadj proprement dit et les visites «touristiques» des pèlerins, qui peuvent se faire à tout moment.Sous quel signe placez-vous la fête du mouton cette année ?- L'expression «fête du mouton» est une expression populaire sinon il s'agit de la fête du sacrifice, en souvenir de ce qu'a fait Abraham.En tant qu'association, nous voulons souhaiter une bonne fête à tous et prier pour la paix au Burkina et dans le monde. Au-delà de l'acte rituel qu'est le sacrifice, c'est la fête et nous voulons la célébrer avec tout le monde. Sur notre terre commune, nous avons à travailler pour plus de solidarité, de justice. Nous avons une pensée particulière pour tous ceux qui souffrent.Il semble que le sacrifice du mouton est obligatoire dès qu'on le commence...- Dieu n'impose à aucune âme ce qu'elle n'est pas capable de supporter. Le sacrifice du mouton obéit à des conditions et n'est pas obligatoire pour qui ne les remplit pas. Que pouvez-vous sacrifier si vous n'avez pas les moyens ? bibo:shortDescription Le texte décrit les difficultés d'organisation du Hadj 2003 pour les pèlerins burkinabè, principalement dues à des problèmes de visas et de transport. Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) critique ces problèmes récurrents, malgré l'intervention de l'État depuis 1995 pour améliorer l'organisation. Le CERFI appelle à une réflexion approfondie impliquant toutes les parties prenantes pour une meilleure gestion, suggérant un rôle de supervision pour l'État, tout en confirmant que tous les pèlerins ont finalement pu partir et accomplir l'intégralité des rites. -- o:id 2767 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2767 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Crise à la grande mosquée de Banfora : la trêve des jeûneurs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13133 Luc Ouattara dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-06-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000537 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63403 Comoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63401 Cascades https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le gouverneur des Cascades, Léontine Zagré, a procédé à 16h 21 mn le 25 mai 2017 à la réouverture de la grande mosquée de Banfora fermée suite à une crise entre fidèles musulmans et liée à une affaire de succession. Fermée afin de préserver la paix sociale, cette réouverture intervient après un accord entre les protagonistes qui ont accepté une trêve à cause du mois de jeûne. C'est après cela que pourra intervenir la mise en place des différentes structures. Cet accord a été arraché après une rencontre marathon tenue d'abord sous la houlette des opérateurs économiques de Banfora qui ont rencontré les deux parties chez le chef de canton de Banfora, puis avec la délégation du bureau national de la communauté musulmane à laquelle s'était jointe celle de Bobo. Ensuite, les concertations se sont poursuivies sous la présidence du haut-commissaire de la Comoé, Salimata Dabal, assisté du 1er adjoint au maire de Banfora, Fulgence Koné. « Nous sommes parvenus à un accord selon lequel c'est le statu quo qui prévaut, c'est-à-dire que depuis le décès du président de la communauté musulmane, il y a le reste des membres du bureau qui assurait l'intérim, la gestion des affaires courantes. Donc, nous sommes revenus à ce niveau là pour que les choses se poursuivent en attendant l'aboutissement des concertations et après, le renouvellement éventuel du bureau », a annoncé Léontine Zagré, gouverneur des Cascades, qui est allée elle-même procédé à l'ouverture de la mosquée aux environs de 16h 21 mn. Cette réouverture a été immédiatement suivie par la prière de 16h devant les protagonistes et dirigée par l'imam intérimaire, El hadj Ahmed Sanogo. C'est sous des cris de joie des fidèles postés à l'entrée de la mosquée que la réouverture a été effectuée. Preuve, si besoin en était que la question est sensible et préoccupait les fidèles. Mais les autorités ont su anticiper. « Ce n'était pas de gaieté de cœur que cette décision a été prise, mais c'était pour des raisons sécuritaires », a tenu à souligner le gouverneur, pour qui, à l'issue des concertations, ils sont parvenus à une solution transitoire avec des garanties nécessaires pour la préservation de la paix et de la sécurité. En effet, pour le suivi des accords, un comité de 10 membres a été mis en place et est composé de 3 membres du groupe des opérateurs économiques qui ont joué un rôle très prépondérant dans la résolution de la crise ; deux membres issus de chacune des parties belligérantes ; un représentant du CERFI ; un membre du mouvement Sunnite et un du mouvement Tidiania. « Ce comité est chargé de suivre les recommandations qui ont été formulées, notamment de permettre à ce qu'on sorte du mois de jeûne avant de songer à un renouvellement éventuel et permettre aussi à ce que l'actuel bureau puisse continuer de fonctionner », a expliqué Salimata Dabal, qui a ajouté que ce comité devra également, au besoin, s'il y a des cas à gérer, d'essayer d'interpeller les différentes parties afin qu'elles se rappellent qu'elles ont toutes accepté un consensus. En attendant, c'est la satisfaction de part et d'autre et les acteurs de ces concertations n'ont pas manqué de se féliciter entre eux. Les autorités ont félicités les opérateurs économiques et les délégations venues de Bobo et de la capitale. De même, ceux-ci ont remercié les autorités pour leur accompagnement qui a permis d'éviter d'ailleurs le pire. « Je vous avoue que la joie m'envahie », dira El hadj Moussa Semdé, vice-président de la communauté musulmane du Burkina, qui a conduit la délégation nationale. « Nous sommes aussi des fils de la région, nous nous sommes mis dedans comme tout le monde pour qu'il y ait une fin heureuse et les acteurs de la crise nous ont bien compris, nous sommes tous contents », affirmera Adama Tiendrébéogo, P-DG de la société de transport RAKIETA et porte-parole des opérateurs économiques, qui reconnaît toutefois que la médiation n'a pas été facile. Du côté des protagonistes, c'est la même satisfaction. « Nous sommes d'accord avec le consensus trouvé », affirme El hadj Ahmed Sanogo, 1er imam adjoint au défunt Bah Ouattara, que l'on avait voulu remplacer. Après la prière qu'il venait de diriger à l'issue de la réouverture, c'est sous une forte escorte de vieux, de jeunes, de femmes et même d'enfants, tous très contents qu'il a été conduit chez lui. Il y avait une foule à son domicile et il a fallu du tact à la presse pour lui accéder. El hadj Karim Lallé Traoré, vice-président du bureau provincial, se dit également satisfait de l'accord. « Nécessairement, il fallait ouvrir la mosquée pour le mois de carême. Ça nous gênait tous », a-t-il dit. Au-delà de ce satisfecit général, une grande inconnue demeure : Après le jeûne, quelles sont les règles qui vont être appliquées ? En rappel, cette crise trouve sa source dans le fait que certains veulent changer les règles, en occurrence les autochtones affichant clairement leur volonté de jouer les premiers rôles désormais. Sur la question, « les concertations vont se poursuivre pendant le mois de jeune. Ça ne veut pas dire qu'on va rester les bras croisés », a déclaré Salimata Dabal. « La communauté musulmane a des règles établies en la matière pour le renouvellement des bureaux. Ce n'est pas fait au hasard. Je crois qu'on va toujours se laisser guider par la grâce de Dieu, afin qu'Il trouve des solutions », a soutenu El hadj Moussa Semdé. bibo:shortDescription La grande mosquée de Banfora, fermée suite à une crise de succession entre fidèles musulmans, a été rouverte le 25 mai 2017 par le gouverneur des Cascades, Léontine Zagré. Cette réouverture fait suite à un accord temporaire, obtenu après des concertations menées par les autorités et des opérateurs économiques, qui maintient le statu quo avec le bureau intérimaire en place. Un comité de 10 membres a été mis en place pour suivre cet accord et préparer les futures discussions visant une résolution définitive après le mois de jeûne. -- o:id 2768 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2768 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title L'iman Sako Almamy contesté dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13133 Luc Ouattara dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1192 Souleymane Soulama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000538 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63401 Cascades https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63403 Comoé bibo:content Les fidèles de la mosquée sunnite de Banfora sont à couteaux tirés avec leur imam suite à une crise engendrée par les pratiques de ce dernier, El Hadji Sako Almany. Une délégation du mouvement sunnite de Ouaga et de Bobo, conduite par le président régional de Bobo, El hadji Guira Issa, est venue prendre les choses en main en le suspendant et en installant un nouveau venu de Bobo, à savoir M. Soulama Seydou. Mais, c'était sans compter avec les partisans de l'imam destitué et depuis, la tension est vive au sein du mouvement sunnite de Banfora amenant les autorités à sévir pour le maintien de l'ordre public. Selon une lettre adressée le 11 septembre 2007 aux autorités de la région des Cascades par El Hadji Aboubacar Ouédraogo, président national du mouvement sunnite, depuis 5 ans, le mouvement sunnite de Banfora traverse une crise aiguë qui a eu pour conséquence, l'instauration d'un climat de haine et de suspicion entre les fidèles. Conséquence, les activités du bureau local de ladite ville sont paralysées. Le président national ne fait pas la langue de bois et accuse l'imam El hadji Sako Almamy de créer de toutes pièces cette crise qu'il entretient. Face à la crise, les bureaux régional et national de Bobo, visiblement, ne sont pas restés les bras croisés et plusieurs missions se sont rendues à Banfora en vue de rechercher une solution à la crise. Mais « elles se sont toutes heurtées aux fins de non recevoir de l'Imam Sako » précise le président El hadji Aboubacar Ouédraogo, qui poursuit que malgré les différents avertissements et les rappels à l'ordre, l'Imam fait toujours la sourde oreille. Pour éviter que la situation ne dégénère, explique le président du mouvement sunnite, son bureau national en sa séance du 9 septembre 2007, a décidé conformément à l'article 105 du statut du mouvement sunnite de Banfora, de la suspension de l'Imam Sako jusqu'à nouvel ordre. Les motifs de cette suspension étant liés à l'incitation à la haine et à la violence, aux injures et aux diffamations. Sur place ici à Banfora, les opposants à l'Imam parlent de prêches incendiaires et de malversations financières. Si le bureau national chargeait le bureau régional de Bobo, dont relève le bureau local de Banfora, de designer des imams pour diriger les prières durant la suspension de l'imam Sako et de mettre en place un comité de gestion des affaires courantes, la mission venue à cet effet le 27 septembre dernier n'a pas pu visiblement atteindre ses objectifs. La suspension n'est pas passée comme une lettre à la poste et la mission est venue trouver sur son chemin, les alliés de l'imam Sako qui refusent sa suspension et l'entrée en activité du tout nouveau imam. En effet, le 27 septembre, le nouveau imam n'a pas pu diriger la prière de 13 h malgré une surveillance policière. À celle de 16 h, selon nos sources, le fils de l'imam Sako qui fait d'office la succession à son père, aurait tenté de la diriger « notre Imam la poussé et la mis derrière » explique un fidèle opposant à l'imam Sako. N'empêche, la prière aurait été dirigée par deux imams, chacun ayant eu son groupe de fidèles derrière lui.. Après cette prière sous haute tension, les protagonistes se sont rendus à la police puis, au haut-commissariat de la Comoé pour se voir ensuite recommandés au maire de Banfora qui sera chargé de les ramener à la raison. Les tractations se sont poursuivies très tardivement ce 27 septembre avec la radicalisation des positions. Le maire Souleymane Soulama qui voulait un règlement à l'amiable et partant, préserver la paix sociale dans sa cité, n'a pas eu droit à une partie de plaisir. Au finish ce 27 septembre, il sera demandé aux protagonistes de calmer les ardeurs en attendant la fin du carême. L'imam Sako devant donc poursuivre sa mission, ses détracteurs reviendront à la charge, car au lieu d'expliquer la vérité sur ces accords, ce dernier aurait crié victoire à la mosquée le lendemain 28 septembre. Toute chose qui amènera les opposants à durcir le ton et de réclamer purement et simplement l'application de la suspension du bureau national. Devant ces accusations, nous avons contacté l'imam Sako qui n'a pas voulu être bavard, tout en se contentant de souhaiter que la mosquée retrouve la paix et la sérénité. Les tractations étaient de nouveau de mise le 29 septembre entre les protagonistes et les autorités municipales qui tenaient à préserver la paix sociale dans la ville. Et grâce aux efforts de médiations du maire Souleymane Soulama, assisté du directeur régional de la police des Cascades, Loya Sandoni, du secrétaire général de la mairie de Banfora, 6 propositions de sortie de crise ont été fait aux belligérants. Selon ces propositions, le nouveau imam, Soulama Seydou installé le 27 septembre dernier, est suspendu jusqu'à nouvelle ordre. L'imam Sako continuera d'officier les prières à la mosquée Sunnite, assisté de son adjoint Abdoulaye Konkobo. Cette précision a son importance, étant donné que c'est le fils de l'imam Sako qui officiait à son absence. Les autorités ont procédé à la dissolution du bureau provincial actuel et conformément au statut du mouvement sunnite, un comité ad hoc devra voir le jour et sera élargi aux autorités provinciales et communales afin de réfléchir sur les voies et moyens de sortie de crise. Par ailleurs, l'imam Sako ou toute autre personne, doivent se garder de tout propos de nature à inciter à la haine et à la violence dans leurs prêches. L'imam et ses adjoints se doivent donc de prêcher la paix, l'union, et la concorde au sein de la communauté sunnite de Banfora et au delà, toute la communauté musulmane. Enfin, de la gestion et de la collecte des fonds, il est stipulé que les fonds collectés soient portés à la connaissance des deux groupes protagonistes. Il en est de même pour les dépenses effectuées. Le moins que l'on puisse dire c'est que pour le moment, la mosquée sunnite de Banfora a échappé de près à une fermeture. Remarquons pour terminer que les conclusions du 29 septembre n'ont pas déterminé un délai ni sur le mandat de l'imam Sako qui se poursuit, ni sur la mise en place de la commission ad hoc. bibo:shortDescription La mosquée sunnite de Banfora est en proie à une crise majeure opposant les fidèles à leur imam, El Hadji Sako Almany, accusé de pratiques controversées et d'incitation à la haine. Le mouvement sunnite national a tenté de le suspendre et de le remplacer, mais ses partisans ont résisté, créant de vives tensions nécessitant l'intervention des autorités. Un accord temporaire a été négocié, permettant à l'imam Sako de rester en fonction sous certaines conditions, avec la suspension du nouvel imam et la mise en place d'un comité ad hoc pour gérer la crise et assurer la transparence financière, évitant ainsi la fermeture de la mosquée. -- o:id 2769 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2769 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Double attaque à Baraboulé et à Tongomayel : les fonctionnaires abandonnent leurs postes de travail dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15163 Harouna Abdoulaye Nass dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1171 Salifou Belem https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/962 Adama Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-03-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000539 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content A la suite des attaques perpétrées dans la nuit du lundi 27 février 2017, les fonctionnaires de la commune rurale de Diguel, située à une dizaine de kilomètres de la frontière malienne, ont décidé d'abandonner leurs postes de travail le mercredi 1er mars 2017 jusqu'à nouvel ordre pour réclamer de meilleurs dispositifs sécuritaires. Depuis un certain temps, des individus non identifiés sèment la terreur dans les différentes localités de la province du Soum au grand dam de la sécurité. Assassinats ciblées, attaques des postes de sécurité, braquages, menaces à domicile, une série de crimes qui entretient la psychose au sein des populations. La commune rurale de Diguel est située à environ 70 km de Djibo à quelques encablures de la frontière malienne. En effet, le lundi 27 février 2017, la mairie et la préfecture de la localité ont subi la furie des assaillants car elles ont été saccagées, pillées et incendiées et le domicile du préfet qui était absent ce jour a été aussi visité en témoignent les impacts de balles sur les persiennes des fenêtres et la porte défoncée. A cela s'ajoutent les menaces proférées aux enseignants des écoles de la localité le 25 janvier dernier. Face à cette situation peu reluisante, les fonctionnaires de la zone ont décidé unanimement d'abandonner leurs postes de travail pour se mettre à l'abri d'éventuelles attaques et exiger de meilleurs dispositifs sécuritaires. Mais aux dernières nouvelles, seuls les infirmiers sont restés sur place pour le moment. Nous avons rencontré certains fonctionnaires qui ont déjà rallié Djibo. Selon, Salifou Bélem, un enseignant d'une école : «Nous n'avons jamais voulu abandonner nos postes malgré les menaces que nous avons reçues comme avertissement. Le ministre était venu nous rassurer que des dispositifs seront déployés afin de nous permettre de travailler dans la quiétude mais il n'en est rien. Depuis que nous sommes là, nous ne voyons pas la sécurité qui était censée nous mettre à l'abri d'éventuelles menaces», a-t-il affirmé, tout agacé. « Nous avons longtemps attendu la promesse du ministre qui tarde à se concrétiser. Nous avons libéré les logements pour nous confondre aux populations afin d'éviter de se faire abattre. Chaque nuit, c'est une autre paire de manche puisque nous restons éveillés jusqu'au matin pour arriver en salle tout abattu. Des classes, nous suivons les mouvements tout autour des écoles. Nous sommes sérieusement sous le choc», a-t-il ajouté. Adama Sawadogo, un autre enseignant renchérit : «Nous voulons réellement servir l'Etat, c'est un devoir, mais si nos droits ne sont pas respectés que devons-nous faire ? Si c'est vous, qu'allez-vous faire à notre place ? Nous sommes tous citoyens de ce pays ainsi nous devons être protégés au même titre que les autres», a-t-il déclaré, tout furieux. L'agent de la mairie de Diguel, qui requiert l'anonymat, est revenu avec toute sa famille à Djibo où il réside désormais. « Si la situation demeure en l'état, je ne mettrai plus pied là-bas, car je préfère ne pas risquer ma vie ainsi que celle de ma famille. Pour le moment, je réside à Djibo en attendant que tout rentre en ordre. Nos bureaux ont été saccagés et nos ordinateurs emportés», a-t-il déclaré. Les autorités informées de la situation ont tenté de les persuader de rester, mais ceux-ci n'ont pas voulu. Aucune réaction du côté des autorités au moment où nous bouclions cet article. bibo:shortDescription Suite à des attaques et une insécurité croissante, les fonctionnaires de la commune rurale de Diguel (province du Soum, près de la frontière malienne) ont abandonné leurs postes le 1er mars 2017. Ils réclament de meilleurs dispositifs sécuritaires après le saccage de la mairie et de la préfecture, des menaces et des crimes perpétrés par des individus non identifiés. Malgré les promesses des autorités, la situation les a contraints à fuir vers Djibo pour leur sécurité, seuls les infirmiers étant restés sur place. -- o:id 2770 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2770 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Rupture de jeûne : une nuit à la grande mosquée de Ouaga dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14444 Arnaud Nangyo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13113 Mac Arthur Liliou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-09-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000540 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Le mois de ramadan tire à sa fin et les fidèles musulmans ne manquent pas d'observer le jeûne, troisième pilier de l'islam. Lorsque 18 heures s'annonce, des milliers de fidèles prennent d'assaut la grande mosquée pour la rupture de leur jeûne. Si certains y vont parce que c'est leur lieu de prière habituel, d'autres par contre, jettent leur dévolu sur cette mosquée où les fidèles musulmans, conformément aux recommandations du prophète Mahomet, donnent gracieusement de quoi redonner la vigueur au corps : bouillie, boissons, riz au gras, jus et fruits pour ne citer que ces aliments. Le 21 septembre, nous avons été témoins du partage de ce repas communautaire à la grande mosquée. Les dernières lueurs du jour se débattaient vainement, peu à peu englouties dans l'épaisse chevelure brune de la nuit imminente. Les rues dévorées par le monde, offraient à peine quelques passages. Piétons, cyclistes, motocyclistes et automobilistes, tels des acrobates, l'Å"il vigilant, se faufilaient entre les boutiques des commerçants et les véhicules garés le long des chaussées. Nous sommes à Koulouba, à quelques pas du grand marché dans une des places les plus denses de la capitale, où fusent de partout des fidèles, comme aspirés, se dirigeant vers l'édifice. L'avenue de la grande mosquée nous y conduisit. C'est la période de ramadan, les fidèles s'apprêtent à observer la rupture du jeûne. Située en plein coeur de la capitale, la grande mosquée est fréquentée en majorité par des commerçants qui mènent des activités tout autour. De par sa position géographique, elle reste un endroit de prédilection pour les mendiants qui y viennent pour bénéficier de dons faits par de bonnes volontés surtout en ce mois de ramadan. A l'heure de la rupture(grands et petits se bousculent à l'entrée. Pendant que certains viennent pour accomplir le devoir de musulman, d'autres profitent pour faire des affaires dans la vente de divers aliments. D'après Salif Kafando, vendeur de jus de fruit, dans la cour de la grande mosquée, le repas communautaire est d'un secours indéniable ; propos que corroboreront ce groupe de talibés que nous avons surpris au côté sud de la cour, festoyant, les mains et la bouche grasses visiblement revigorés et se prêtant volontiers à nos questions : "Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Il est des fois où nous ne gagnons pas de quoi rompre le jeûne et d'autres moments ou nous pouvons même garder pour le lendemain les repas dont nous bénéficions". Abdoulaye Yoda, vendeur de livres saints à l'entrée de la grande mosquée martèle : Ce ne sont pas des ONG qui prennent en charge les nécessiteux mais cela provient plutôt la volonté de bienfaiteurs qui offrent ce qu'ils peuvent ; c'est pourquoi on observe des jours de grande abondance et d'autres où il faut se contenter de ce qu'il y a. Avant la prière, chacun s'empresse de prendre quelques gorgées d'eau ou de consommer un fruit. C'est après la prière que commence le repas communautaire par de petits groupes de 10. C'est un moment très important pour ceux qui ont fait preuve d'abstinence pendant environ 13 heures. Certains n'hésitent pas à mettre leur gabarit en exergue pour se tailler une bonne place devant les plats garnis et le tout dans une ambiance festive. Au nombre de ces bénéficiaires, on retrouve des talibés, des mendiants, même certains fidèles pour qui ces repas communautaires tombent à pic et leur permettent d'exprimer dignement leur foi grâce à de bons samaritains. Mais qui donne cette manne ? Selon le président de la communauté musulmane, El hadj Adama Sakandé, ce repas communautaire est le fait de bonnes volontés qui ont choisi de garder l'anonymat. A l'en croire, lorsque l'on permet aux autres de rompre leur jeûne dans la joie, on bénéficie de grâces sans que Dieu ne diminue les bénédictions et les avantages du jeûneur. En ce temps de jeûne, le sucre reste un aliment indispensable pour la rupture. C'est pourquoi les fidèles croyants des autres confessions religieuses ont manifesté leur solidarité à l'égard de leurs frères musulmans en leur apportant cette denrée. Une solidarité qui vient à point nommé dans ce contexte de vie chère où les produits de première nécessité gardent une tendance haussière. Cela témoigne de la fraternité qui existe entre les Burkinabè au-delà de leurs divergences religieuses. Le partage de ce don pose un certain nombre de difficultés. Le comité d'organisation et de gestion de la grande mosquée en est conscient et entend apporter des améliorations dans les années à venir. bibo:shortDescription Ce texte décrit la rupture communautaire du jeûne (iftar) à la grande mosquée de Koulouba, en plein cœur de la capitale, pendant le mois de ramadan. Des milliers de fidèles, dont de nombreux nécessiteux comme des talibés et des mendiants, s'y rassemblent pour bénéficier de repas généreusement offerts par des bienfaiteurs anonymes. Cette initiative de partage, parfois soutenue par d'autres confessions religieuses, souligne la solidarité et l'importance de l'entraide en cette période sacrée, malgré les défis logistiques. -- o:id 2771 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2771 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Examen de conscience individuel et collectif dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13901 Oustaz Sidy Mohammad dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-05-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000541 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba bibo:content A l'occasion de la célébration de la fête du Maouloud ou anniversaire de la naissance de prophète Mohammed, un de nos lecteurs nous a fait parvenir l'écrit ci-dessous ; l'auteur donne les raisons du Maouloud, évoque quelques points de la vie de l'envoyé d'Allah vu comme le parangon de vertus que tout musulman doit imiter, puis termine son propos par un appel à l'unité islamique. Toute personne de bonne nature a du respect et de la considération pour toute personne qui lui a rendu service. Ainsi chaque communauté juste dans l'histoire de l'humanité honore toujours les hommes et les femmes qui leur ont rendu services. De même qu'elle honore ses héros elle marque leurs anniversaires de diverses manières. Et les musulmans ne sont pas en reste. Dans l'histoire de l'humanité aucune personne n'a rendu autant de service éternel au monde que le prophète de l'islam. Il a honoré l'univers par son arrivée et tracé pour l'humanité le chemin de la vie et du bonheur éternel. Alors l'anniversaire de qui mérite d'être plus honoré et mieux célébré par les musulmans que celui de ce prophète ? Outre le fait de prendre le bain rituel, de manifester sa joie, de faire beaucoup de prière sur le prophète et sa sainte famille, et de se rappeler ses mérites, chaque musulman doit se demander ce qu'il imite de la vie du prophète (SAW) comme traits de caractère dans sa vie quotidienne. Puisqu'un verset coranique dit «vous avez dans le messager d'Allah un excellent modèle (à suivre) pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier» (Chap. 33 Verset 21), chaque croyant doit chercher à connaître ce prophète et à savoir ce qu'il a amené; et s'efforcer de suivre ses pas au mieux. Pour notre éclairage voici quelques traits de caractère et de comportement du prophète Mohammad (SAW), que nous pouvons lire dans sa biographie. - Mouhammad, un homme véridique et fiable Depuis son enfance il était connu pour être véridique et digne de confiance, à tel point qu'il était connu sous le surnom « Le Véridique et le fiable ». - Mouhammad et la propreté Il était de tout temps très attaché à la propreté. Et personne ne le valait en matière de propreté du corps, des vêtements et de l'environnement. Il se nettoyait les dents plusieurs fois par jour, et surtout avant de dormir, ainsi qu'au réveil. Dans ses voyages il emportait toujours un peigne, un coupe-ongles, un miroir et un cure-dents. Il trouvait indispensable de ne pas laisser les saletés dormir dans sa maison. Il exhortait toujours ses compagnons à la propreté, surtout le jour du vendredi où il leur conseillait la propreté du corps et des vêtements. Sa pureté corporelle était en rapport avec sa pureté spirituelle - Mouhammad avec les femmes et les enfants Le prophète Mohammad (SAW) a élevé le niveau des femmes à une époque où elles étaient traitées comme des animaux. Il a rendu aux femmes leurs droits humains (le droit de posséder et de disposer de eurs richesses). Il exhortait toujours : les hommes à bien traiter leurs femmes. Lui-même aidait souvent ses femmes dans leurs travaux ménagers, et ne s'arrêtait qu'à l'heure d'aller à la mosquée pour prier. Il disait toujours «le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur envers son épouse. Et je suis le meilleur de vous envers mon épouse». Les gens ont de bons et mauvais comportements. A l'homme de ne pas s'attacher qu'aux mauvais côtés de sa femme pour l'abandonner, car si un de ses comportements ne lui plaît pas, un autre le rendra heureux. Alors, qu'il prenne les deux côtés ensemble». Avec ses enfants il était doux et aimable. Il disait toujours que «nos enfants sont nos foies». Il s'efforçait de les éduquer et de leur enseigner la vie droite de l'Islam. Un jour le prophète assit Hassan sur sa cuisse et l'embrassait; un des présents dit: «moi, j'ai dix enfants et jusqu'à présent je n'ai pas embrassé un seul d'eux». Et le prophète lui dit : «celui qui n'a pas de miséricorde dans le coeur, Dieu ne lui fait pas miséricorde». Mohammad avec les gens. Il était souriant avec tout le monde et il était toujours le premier à dire le «salam» même aux serviteurs et aux enfants. Quand il arrivait dans une assemblée il s'asseyait toujours à la place libre la plus proche. Il était pardonnant envers ceux qui l'offensaient personnellement. Un jour, une femme juive a essayé de l'empoisonner par de la nourriture, et il lui a pardonné. - Ses actes d'adoration En plus des actes obligatoires, le prophète (SAW) passait la plus grande partie de ses nuits à prier et à faire des invocations. Jusqu'à ce que ses pieds s'enflaient à force de rester debout. Et quand on lui demandait pourquoi lui qui n'a aucun péché s'imposait autant de peines, sa réponse était : «Ne faudrait-il pas que je sois un serviteur obéissant et reconnaissant ?» Dans la journée il jeunait très souvent. Mais il disait à ses compagnons d'adorer Dieu dans les limites de leurs capacités car il vaut mieux faire peu et persévérer que de faire trop et de se lasser peu près. Ceux-ci ne sont que quelques traits de caractère de notre noble prophète afin que chaque musulman fasse un effort pour l'imiter et se rapprocher d'Allah. Au niveau collectif En ce qui concerne la Umma islamique, cet anniversaire doit être une occasion pour elle de penser et de faire des efforts pour réaliser l'unitéafin de porter haut le nom de l'Islam, le nom d'Allah dans le monde entier. Qu 'est-ce que l'unité des musulmans ? Est-ce que c'est supprimer les écoles juridiques et en garder une seule que tout le monde doit suivre ? Ou est-ce que c'est garder les points communs et supprimer les différences ? Non ! La philosophie des grands savants qui appellent à l'unité est que toutes les écoles juridiques s'unissent avec leurs grandes ressemblances ainsi que leurs petites divergences pour faire bloc face à ceux qui veulent les détruire. Il y a entre les musulmans beaucoup de fondements communs qui peuvent être le noyau de leur unité. Eux tous adorent le seul Dieu qui est Allah ; ils croient tous au prophète Mouhammad (SAW) et à la résurrection ; leur livre à tous est le St-Coran ; eux tous se tournent vers la Kaaba pour prier, ils font tous le pèlerinage de la même façon au même temps et au même lieu. Ils accordent la même importance à la prière et au jeûne du Ramadan. Ils se marient et éduquent leurs enfants de la même façon. Ils enterrent leurs morts de la même façon. A côtés de ces ressemblances les divergences ne constituent que des détails. En plus de cela il ont la même vision du monde, de la culture et de la civilisation. L'unité autour de ces grands points peut créer une grande Umma de l'islam sur la terre. Surtout si les musulmans retournent sincèrement aux enseignements du St-Coran et du noble prophète Mohammad (SAW). Est-ce que les recherches scientifiques et historiques sur les écoles juridiques empêchent l'unité ? La réponse est non, si ces recherches sont basées sur la logique et les preuves concrètes. Et surtout en étant sincère, en évitant d'insulter les autres, de diffamer et de se moquer. Bref en ne sortant pas des limites de la façon dont l'Islam fait DA'WA (appel) : «Par la sagesse et la bonne exhortation, appelles (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon». En conclusion, nous pouvons dire que la célébration du Maouloud par les musulmans est normale, comme toute communauté de bonne nature célèbre les anniversaires de ses héros. Chaque croyant doit s'efforcer ce jour-là de faire des recherches sur la vie et le comportement de cet homme parfait que fut le prophète Mohammad afin de l'imiter. La Umma islamique doit saisir l'occasion de cet anniversaire pour rechercher les voies et moyens de la réalisation de son unité, afin de lever haut le drapeau de l'Islam. Joyeux Maouloud à toutes et à tous ! A l'année prochaine ! Ouédraogo Tél : 61 65 78 bibo:shortDescription Le texte justifie la célébration du Maouloud (anniversaire du prophète Mohammed) en le présentant comme le plus grand bienfaiteur de l'humanité et un modèle de vertus. Il détaille les qualités du prophète (véracité, propreté, bienveillance envers femmes et enfants, dévotion) que tout musulman doit imiter. Enfin, il appelle à l'unité islamique, soulignant les nombreux points communs entre les différentes écoles juridiques pour faire face aux défis. -- o:id 2772 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2772 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Quand la campagne commence dans les lieux de culte dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14699 M.T. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76334 Youssouf Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-04-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000542 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content A Yelkoto, Guibaré, Tikaré et environs, bien qu'il soit absent, l'ombre du ministre des Affaires étrangères, Youssouf Ouédraogo, a constamment plané sur l'inauguration des deux mosquées. En l'absence des principaux bailleurs, son représentant du ministre, son aide de camp Idrissa Sawadogo, a fait le point des réalisations à mettre au compte de son patron dans son fief électoral et ébauché les projets à venir. Ainsi, l'électrification de Tikaré, la construction d'ouvrages socio-éducatifs et d'autres mosquées ont été promises aux fidèles musulmans à condition qu'ils prouvent leur fidelité au parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). On est bien loin du geste purement altruiste. D'ailleurs, les militants de l'ADF/RDA n'étaient pas les bienvenus à la cérémonie inaugurale. Pouvait-il en être autrement, quand on sait que c'est ce parti qui a remis en cause la suprématie du CDP dans cette localité. On ne peut donc que voir dans l'inauguration des mosquées, la tentative du CDP de reprendre la main avec cette campagne avant la lettre qui a commencé dans les... lieux de culte. Dans tous les cas, ce sont les habitants des deux villages qui ont été les premiers bénéficiaires de cette offensive de charme. Avec ces billets craquants, et d'autres dons en nature, la campagne s'annonce prometteuse pour le Burkina profond. bibo:shortDescription L'inauguration de deux mosquées à Yelkoto, Guibaré et Tikaré, bien que le ministre Youssouf Ouédraogo soit absent, a été utilisée par son représentant pour présenter ses réalisations et promettre de futurs projets. Ces promesses (électrification, ouvrages socio-éducatifs, autres mosquées) sont conditionnées à la fidélité au parti majoritaire, le CDP. L'événement est analysé comme une campagne politique précoce du CDP, visant à reprendre la main dans la localité, excluant les militants de l'ADF/RDA et utilisant les lieux de culte à des fins électorales. -- o:id 2773 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2773 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le Sénat : instrument du diable pour les religions dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14177 Issaka Luc Kourouma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/953 Achille Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/891 Mamadou Philippe Karambiri https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75966 Division https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-09-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000543 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam bibo:content Cette affaire de Sénat au Pays des hommes intègres défraie la chronique, c'est vraiment peu dire. Il fait couler beaucoup d'encre et de salive ; c'est encore une lapalisade. En tout cas, voici un article qui va animer le débat sur le sujet. Il émane d'Issaka Luc Kourouma, qui pense que le Sénat est un instrument du diable pour les religion. Des musulmans qui s'opposent, s'invectivent et se vouent aux gémonies, des pasteurs évangéliques qui exposent au grand jour leurs dissensions, des fidèles de toutes religions effarouchés, désemparés et vexés qui contrarient leurs dirigeants religieux. Le spectacle est autant désolant qu'inquiétant. C'est la répugnante salade à la vinaigrette Sénat et à l'arôme Kosyam qui est actuellement servie aux religions. Tant que ce genre de scène se limitait aux acteurs politiques, on s'en accoutumait en se disant pour se consoler que «telle est la politique». Mais quand la religion et la coutume entrent en si peu de temps dans cette danse affreuse et déplorable de la division et de l'opposition, il y a de quoi avoir du frisson au dos. Comme un impétueux courant d'eau, la religion est emportée par des flots déchaînés d'un instrument appelé «Sénat». Et voilà que ce qui nous reste comme biens immatériels précieux et comme garants moraux et spirituels s'en va à vau-l'eau. Comme un aiguillon à diviser, le Sénat est dangereusement à l'œuvre. Il a fini d'installer des divisions à l'intérieur d'une même communauté et, parallèlement, il est en train de semer les germes de la division entre les différentes communautés elles-mêmes. On dirait que ce que le diable n'a pas réussi à faire en plusieurs décennies au sein des entités religieuses, il a subitement trouvé un instrument silencieux mais efficace appelé Sénat pour le faire. Les divisions à l'intérieur d'une même communauté Des structures musulmanes (AEEMBF et CERFI) qui prennent leurs distances avec le porte-parole de leur communauté à l'issue d'une audience à elle accordée par le Président du Faso. Des auditeurs et cyberlecteurs musulmans qui n'en finissent pas de jeter l'anathème sur leurs dirigeants en les vilipendant à qui mieux mieux. Qu'est-ce qui a provoqué une telle dissension ? Le Sénat. Un pasteur membre de la FEME censé connaître les positions de cette institution qui prend subitement ses distances avec ses pairs et qui étale au grand jour et de façon spectaculaire sa discorde d'avec les autres pasteurs. Qu'est-ce qui a provoqué une telle dissension ? Le Sénat. J'avais pourtant, dans une lettre adressée récemment aux responsables de la FEME, tiré la sonnette d'alarme. Mais au lieu de prendre la chose au sérieux, certains d'entre eux se sont plutôt aigris contre moi, pensant que rien de bon ne pouvait venir de moi parce que j'étais un fils prodigue qui s'en était allé dans le monde dilapider ses biens avec des impies et des prostituées et qui a le toupet de revenir au bercail  faire la morale surtout à des ministres de Dieu. Il y en a même qui attendaient que la foudre et le feu descendent du ciel sur moi parce que je serais un instrument du diable, voire un diablotin, suscité pour diviser l'Eglise évangélique. Ô ! Mais que j'aime l'HUMOUR de mon Dieu qui choisit souvent les choses viles pour confondre les choses honorables, les choses faibles pour confondre les fortes et les choses folles pour confondre les sages ! Des rangs même de la FEME est sorti non plus un diablotin mais «un gros diable». Et aujourd'hui j'aurais eu raison de rire sous cape si la chose n'était plus profonde et plus inquiétante que cela. La sortie fracassante du Dr Mamadou Philippe Karambiri comporte en effet une trace de fissure de la communauté évangélique. Déjà si nos visions et nos sentiments ne concordent plus, il va sans dire que nos prières aussi seront divergentes, donc embarrassantes pour Dieu et par conséquent  non exauçables. Et je ne peux pas me réjouir de cela. Mais franchement, je ne peux pas non plus plaindre le Pasteur Samuel Yaméogo et son équipe parce que lorsqu'à leur demande ils m'ont rencontré et que je leur ai demandé au cours des échanges pourquoi ils ne communiquaient pas leur position, ils m'ont répondu qu'ils ne pouvaient pas communiquer pour mon plaisir ou pour les beaux yeux de quelqu'un. Et en voilà la conséquence. Un corps social qui ne communique pas entre inévitablement en conflit avec lui-même ou avec les autres. S'ils m'avaient entendu lorsque je leur demandais dans ma lettre de sortir du confort de leur silence, on n'en serait pas là. Au lieu de cela, ils ont voulu dissimuler leur position à la sortie de l'audience que le chef de l'Etat leur a accordée. Et ce qui devait arriver, arriva. Les germes de dissension inter-communautés religieuses Le Sénat, après avoir semé la zizanie au sein des communautés religieuses, est en train, subtilement, pernicieusement mais réellement, de la semer entre les communautés. Illustrons cela par les propos de certains. L'on a entendu un responsable religieux dire que sa communauté représente 60% de la population et que, de ce fait, elle a des intérêts à préserver en allant au Sénat. Propos innocents mais troublants. Dans une famille, une communauté ou un Etat, quand on commence à parler de supériorité, numérique ou de toute autre supériorité cela est inquiétant parce que c'est ainsi que naissent les crises : ethniques ou religieuses, familiales ou communautaires. Quand la conscience enregistre que l'on est plus nombreux, donc plus forts, on a effectivement tendance à agir dans le sens de la force, c'est-à-dire de sa supériorité. Les chiffres  relatifs aux quantités créent toujours un complexe de supériorité chez les uns et d'infériorité chez les autres. Or, ce que l'on demande d'une communauté, c'est moins sa «quantité» que sa «qualité». Car la quantité sans la qualité est parfois vaine. Ce que l'on demandait à cette communauté religieuse, c'était d'avancer des arguments démontrant l'utilité d'un Sénat dans le contexte actuel de notre pays. Quant aux intérêts de ladite communauté, qui se base surtout sur le fait qu'un demi-milliard lui a été accordé pour un pèlerinage de ses fidèles, là aussi existe un risque. Le gouvernement a donné d'une main intéressée et la communauté a reçu d'une main naïve. Et le piège s'est refermé autour et sur elle. On n'est plus objectif pour analyser, encore moins refuser une proposition du gouvernement. Il faut aller dans son sens, sinon prochainement il n'y aura plus une aide d'une telle envergure et comme l'on veut protéger cet intérêt, on ne peut pas se permettre de rejeter le Sénat. Oui, les autres peuvent se le permettre, nous pas. Et voilà qu'on se lie sa liberté. Mais en parlant de cet aspect, là n'est pas vraiment ma préoccupation. Tant pis si une communauté religieuse prend «un piège» ou «une prison» pour un intérêt. Mon problème réside dans le fait même de cette aide. La communauté bénéficiaire s'en réjouit au point de penser que c'est un intérêt à protéger. Or dans le même temps, certains murmurent pour s'opposer à cette subvention parce que simplement c'est l'argent du contribuable burkinabè (donc de nous tous) qu'un gouvernement censé être laïc donne à une communauté religieuse dont tous les burkinabè ne sont pas membres. Bien sûr que par solidarité et par fraternité, tous nous pouvons accepter la chose parce que c'est aussi ça, la qualité d'une vie commune et en bonne intelligence. Mais il ne faudra pas que la bénéficiaire pense que c'est un intérêt qui peut être maintenu dans le long terme. Car le danger ici est lequel ? Imaginons qu'un extrémiste d'une autre religion s'oppose, au nom de la laïcité, à cette aide octroyée à une communauté religieuse au point d'appeler tous ceux qui partagent ses vues à une manifestation quelconque (marche, sit-in, meeting) pour protester contre cette décision du gouvernement, et qu'il arrive à rassembler ne serait-ce qu'une centaine de personnes. Qu'est-ce qu'il adviendrait ? La communauté bénéficiaire penserait que c'est une manifestation contre elle, réagirait conséquemment et bonjour les dégâts religieux de tous ordres. C'est pourquoi, à mon avis, ce geste du gouvernement est des plus dangereux. Mais tout cela est arrivé comment et par quoi ? Pour le Sénat et par le Sénat. Eviter qu'il soit trop tard J'ai fait cette analyse pour appeler l'ensemble des communautés religieuses de ce pays à rentrer en elles-mêmes pour prendre conscience de la gaffe que ce machin-truc appelé «Sénat» a engendré en leur sein. En tout cas aucune communauté religieuse, surtout pas les musulmans et les protestants, ne peut nier que le préjudice à son égard est lourd. «Ce bidule», au lieu d'être un instrument de paix et de renforcement de la démocratie, est en train de devenir «un instrument du diable» pour les religions. C'est pourquoi, plus que jamais, je me convaincs de son inutilité et de son inopportunité. Les communautés religieuses doivent avoir le courage de l'abandonner définitivement pour retourner à leurs mosquées, églises et temples. Leaders religieux, remettez aux politiques leur chose. Surtout que ce Sénat-là ne peut ouvrir la porte du paradis à aucun de vous. C'est Dieu et Lui qui peut vous conduire au Ciel. Mais dommage que vous ayez plus de zèle pour la chose présidentielle que pour la chose divine. A mon humble avis, pour que les communautés religieuses retrouvent leur cohésion et leur sérénité, elles devraient passer par trois étapes essentielles : 1) Que chacune d'entre elles, à l'instar des catholiques, fasse une déclaration pour se démarquer du Sénat (cela contribuerait à restaurer la confiance et la paix en leur sein 2) Que chacune organise des journées de partage (dans le sens d'explication) et surtout de pardon. 3) Que chacune des portes de ses édifices religieux regarde et laisse le bateau du Sénat tanguer seul dans son ivresse avec pour seuls passagers à bord les politiciens de tous ordres et de tous gabarits, en l'accompagnant de cette prière : «Dieu sauve le Burkina». Messieurs les responsables religieux, c'est déjà tard, voire très tard, mais évitez qu'il  soit trop tard. Dieu bénisse le Burkina. Issaka Luc Kourouma bibo:shortDescription L'article d'Issaka Luc Kourouma dénonce fermement le Sénat au Burkina Faso, le qualifiant d'«instrument du diable» pour les religions. L'auteur affirme que le Sénat provoque des divisions profondes au sein des communautés religieuses (musulmans, évangéliques) et sème la discorde entre elles, notamment via des arguments de supériorité numérique et des aides financières perçues comme des pièges. Il exhorte les leaders religieux à abandonner le Sénat pour préserver la cohésion et la sérénité de leurs communautés. -- o:id 2774 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2774 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forum des femmes musulmanes : le djihad (1) contre l'ignorance est déclaré dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14260 Alima Koanda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/863 Aïchata Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23 Homosexualité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/696 Ligue des Femmes de la Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76331 Alphabétisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-06-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000544 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple bibo:content Ce n'est pas la volonté qui manque et les acteurs l'ont exprimé le dimanche 16 juin 2013 à l'occasion de l'ouverture du 1er forum national des femmes musulmanes : il faut réformer l'enseignement coranique en y impliquant les femmes. Présidée par la ministre de l'Education nationale, Koumba Boly, cette rencontre qui se poursuit jusqu'à ce jour, mardi 18 juin, a d'ailleurs pour thème «système éducatif et apprentissage coranique des femmes». «Inch Allah, nous allons améliorer l'école coranique». C'est l'engagement solennel qu'a pris le président par intérim de la Communauté musulmane du Burkina Faso, Adama Sakandé, devant les centaines de musulmans et de musulmanes présents à la maison du Peuple le dimanche 16 juin. Comme lui, les nombreux acteurs du monde de l'éducation burkinabè ont dit l'impérieuse nécessité de relever la qualité de l'enseignement islamique. D'ailleurs, ce 1er forum des femmes musulmanes du Burkina ne porte-t-il pas sur le thème «système éducatif et apprentissage coranique des femmes» ? Organisée par la Ligue des femmes de la communauté musulmane du Burkina Faso (LFCMB), cette rencontre a pour objectif principal de renforcer l'engagement de la ligue, vieille d'une vingtaine d'années, pour une réalisation effective des droits de la femme musulmane, notamment ceux à l'éducation et à la recherche du savoir. Selon sa première responsable, par ailleurs présidente du comité d'organisation, Adja Aïcha Traoré, qui a souhaité la bienvenue à tous les participants, le forum se veut une tribune pour les différents acteurs pour mener des échanges et des réflexions pour l'amélioration du système éducatif et de l'apprentissage du livre saint de l'islam par les femmes. Le moins qu'on puisse dire est que les uns et les autres ont massivement répondu à l'invitation. Les nombreux intervenants à la cérémonie ont traduit leur souhait de faire des écoles coraniques de véritables creusets du savoir ouverts à leurs «sœurs en islam». Contre le mariage pour tous «Je vous invite à faire désormais la guerre contre l'ignorance des femmes, une bataille de l'éducation pour tous et non pour le mariage pour tous qui est d'actualité et qui constitue une dépravation des mœurs et des valeurs de notre société, un refus des décrets divins que nous combattons sans aucune crainte», a déclaré le Guide spirituel Cheick Mahamoudou Bandé, tout en affichant clairement sa position et bien entendu celle de sa communauté, sur le mariage homosexuel. La marraine de la cérémonie, Adja Sita Ouédraogo (directrice de Sarah Voyage), a exhorté les hommes à encourager leur «moitié» dans la quête du savoir en allégeant leurs charges domestiques. Dans un discours aux allures de prêche, le représentant de El Hadj Adama Kindo du groupe de SOMIKA, Khalil Sana, a démontré que soutenir l'éducation de la femme qui est le pilier de l'humanité est une bonne œuvre qui sera récompensée le jour du jugement dernier. Présidant la cérémonie, la ministre Komba Boly a battu en brèche l'idée reçue selon laquelle l'islam ne valorise pas la femme. Pour elle, le forum du jour est un exemple concret qui vient démentir cette croyance erronée. Tout en renouvelant la disponibilité l'engagement de son département à accompagner l'éducation franco-arabe, elle a annoncé qu'une convention était sur le point d'être signée avec la communauté musulmane dans ce sens. Son objectif est d'aboutir à un taux d'éducation de 100% et d'alphabétisation de 60% d'ici à 2015. Une lecture coranique, des récitations de cantiques islamiques, des communications relatives au thème central et des travaux en atelier ont ponctué le programme de ce premier jour de forum. Un doua fait par le grand imam de Ouagadougou, Cheick Aboubacar Sana, a permis de mener à bien les diverses activités prévues en attendant la clôture de la rencontre ce jour 18 juin. bibo:shortDescription Le premier forum national des femmes musulmanes du Burkina Faso, tenu du 16 au 18 juin 2013, a mis en lumière la nécessité de réformer et d'améliorer l'enseignement coranique, en y impliquant activement les femmes. Présidée par la ministre de l'Éducation nationale, cette rencontre visait à renforcer les droits des femmes musulmanes à l'éducation et à la recherche du savoir. Les acteurs présents ont exprimé leur engagement à transformer les écoles coraniques en véritables centres de savoir ouverts à toutes. Le ministère de l'Éducation a également annoncé une convention pour soutenir l'éducation franco-arabe et atteindre des objectifs d'alphabétisation élevés. -- o:id 2775 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2775 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Examens des écoles franco-arabes : un grand pas vers une harmonisation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14260 Alima Koanda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-06-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000545 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Koumba Boly, a procédé le lundi 17 juin 2013 à la médersa centrale de Ouagadougou au lancement des examens du Certificat d'études primaires (CEP) et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) des écoles franco-arabes. C'est la première fois que ces examens ont lieu à la même date et avec des épreuves communes de dictée et de rédaction et les différents acteurs ont émis le vœu de parvenir très bientôt à une harmonisation avec l'enseignement formel. Si les candidats au CEP et au BEPC de l'enseignement formel croisent maintenant les doigts, attendant la proclamation de leurs résultats, ceux des écoles franco-arabes affrontent depuis hier lundi 17 juin les différentes épreuves. Par la grâce «d'Allah», le lancement officiel de ces examens qui regroupent 1 469 postulants, à savoir 1 011 garçons et 458 filles, pour ce qui est du certificat et 430 candidats, précisement 349 garçons et 81 filles, en ce qui concerne le Brevet, au niveau de la communauté musulmane a eu lieu dans de bonnes conditions. Mieux, les premiers acteurs de l'enseignement au Burkina ont été massivement mobilisés pour la circonstance. En effet, à la médersa centrale de Ouagadougou, où le top de départ des épreuves a été donné peu après 7h, la ministre Koumba Boly était accompagnée de son secrétaire général, Emmanuel Goabga; des directeurs généraux de l'Alphabétisation et de l'Enseignement de base privé et de bien d'autres personnalités de l'éducation franco-arabe. Dans une des salles de composition de ce centre, la ministre a ouvert la première enveloppe de l'épreuve de dictée, laquelle portait sur «une jeune fille respectueuse», tout en prodiguant quelques conseils aux élèves qui lui ont promis un taux de succès de 100%. Les premiers responsables de ce système éducatif, en l'occurrence le président par intérim de la Communauté musulmane du Burkina Faso, Adama Sakandé, et le directeur général des écoles franco-arabes, Abdoul Malick Kanazoé, se sont réjouis du déplacement du ministre de l'Education dans leur institut pour procéder, pour la première fois, au lancement de leurs examens, un signe très encourageant. «Nous saluons cette venue du ministre de l'Education dans la toute première école franco-arabe du Burkina qui a formé de nombreux cadres. Sa présence encourage tous les acteurs, notamment les élèves qui sont parfois complexés vis-à-vis de leurs camarades de l'école formelle», a confié le président Sakandé. Selon Koumba Boly, il n'y avait pas de raison qu'elle manque ce rendez-vous. «Nous avons déjà lancé les examens de l'éducation formelle, nous le faisons maintenant ici pour que les enfants sachent qu'au Burkina ils comptent tous, qu'ils sont tous sur un pied d'égalité et que tous les apprentissages sont valides», a-t-elle indiqué avant d'ajouter que son département est résolument engagé dans une dynamique de réforme des écoles franco-arabes. A l'en croire, c'est d'ailleurs dans cette perspective que s'inscrit son exercice du jour où pratiquement 8 organisations de la communauté musulmane sont convenues d'organiser ensemble le CEP. Alors comment comprendre le lancement en différé du même examen par la Fédération des associations des établissements franco-arabes au Burkina Faso (FAEFA) ? «Il faut remonter dans le temps pour comprendre» L'un des objectifs principaux de la FAEFA, qui a été créée, en 2008, est «d'unifier tous les établissements franco-arabes». Cette année marque la 4e session du «CEP franco-arabe uni» qu'elle organise. Même si, grâce à l'intervention du MENA, elle est convenue avec les autres structures islamiques d'organiser les examens à la même date, avec les épreuves communes de dictée et de rédaction, il n'en demeure pas moins que la FAEFA tient isolément ses examens. Et si son président, Abdoul Aziz Konfé, a exprimé le vœu de parvenir un jour au «seul diplôme reconnu officiellement par l'Etat», c'est avec regret qu'on constate cette organisation dispersée des examens par les écoles franco du Burkina. Selon le président par intérim de la Communauté musulmane, Adama Sakandé, il faut remonter carrément dans le temps pour comprendre les choses. «Au début chaque association créait sa médersa et son école, ensuite il y a eu les promoteurs individuels qui sont venus. Cela veut dire que chacun était autonome et indépendant, de sorte qu'il organisait ses examens comme il voulait, à la date qu'il voulait, avec les sujets qu'il voulait et délivrait des diplômes qui n'étaient pas reconnus par les autorités», a-t-il expliqué. Mais à en croire la ministre Koumba Boly, avec l'important processus de réforme entreprise par son département, les choses vont bientôt changer. «Cette éducation qui compte 66% des écoles privées, soit près de 300 000 élèves, revêt une grande importance et il faut que le gouvernement s'en occupe. C'est donc pour cela que nous sommes en train d'organiser la réforme pour que chaque élève sente qu'il est un citoyen burkinabè», a-t-elle dit. A écouter le directeur de l'Enseignement de base privé, le véritable problème avec ces creusets du savoir est qu'ils représentent diverses entités de la grande communauté musulmane, avec chacun son programme éducatif. Pour le président Sakandé, cela est dû au fait que la plupart des écoles sont liées à des pays arabes qui les dotent des livres de leur programme. L'un dans l'autre, les différents acteurs ont émis le vœu d'aboutir à une harmonisation. «C'est un processus. On ne peut pas impliquer tout le monde du coup, voilà pourquoi cette année encore certains sont restés en marge et ont organisé leurs examens. Nous les comprenons mais les invitons à nous rejoindre, car c'est ce que le ministère est en train de mettre en place qui va nous aider à nous améliorer et qui va servir l'intérêt de nos enfants. Dans tous les cas, nous allons continuer le travail et quand nous allons parvenir à adopter le programme national, il n'y aura plus d'échappatoire. Il n'y aura plus de certificat organisé par X ou Y», a fermement affirmé El Hadj Sakandé. Vivement donc ce jour, car il y va de la crédibilité même des diplômes délivrés par ces écoles et de la chance donnée à leurs élèves pour s'intégrer dans la vie socioprofessionnelle. bibo:shortDescription Le 17 juin 2013, la ministre de l'Éducation du Burkina Faso, Koumba Boly, a lancé à Ouagadougou les examens du CEP et du BEPC pour les écoles franco-arabes. C'était la première fois que ces examens se tenaient à la même date avec des épreuves communes, marquant une étape significative vers l'harmonisation avec l'enseignement formel. Cette initiative vise à reconnaître et intégrer pleinement les élèves de ces écoles, malgré les défis liés à l'historique de désunion et aux programmes diversifiés, avec un engagement ferme du ministère pour une réforme unifiée. -- o:id 2776 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2776 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les musulmans handicapés se sentent marginalisés dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14260 Alima Koanda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76038 Discrimination https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-07-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000546 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content L'Association lumière islamique des personnes handicapées (ALIPH) avait prévu d'organiser une conférence sous le thème "Droit des personnes handicapées dans l'islam", pour signifier leur capacité à la promotion de la religion musulmane et de la société entière. Dame nature ayant empêché la tenue de cette manifestation, nous avons rencontré les responsables de ladite structure. Samedi 19 juillet 2008 : en cette période de vacances, la cour de l'école Medersa centrale, située à quelques encablures du siège de la LONAB, était bourrée de monde, particulièrement de personnes handicapées. La raison en était toute simple : leur structure, "L'Association lumière islamique des personnes handicapées" (ALIPH), qui a été créée en 2006 et regroupant une centaine de membres ayant chacun un désavantage physique, devait organiser une conférence dont le thème était "Droit des personnes handicapées dans l'islam". Malheureusement, la pluie est entrée dans la danse ; ce qui a provoqué un report de la manifestation et le conférencier, Mohamed Tiemtoré, n'a pu développer le sujet. Comme pour se rattraper, le président de l'ALIPH, Hadare Guira, a tout de même énuméré à la presse les différentes formes de discriminations et d'humiliations que vivent les handicapés. A l'écouter, ces derniers subissent très souvent dans la pratique de leur religion des frustrations les plus diverses. Il a fait remarquer : "Les gens n'ont pas compris l'islam. Beaucoup pensent que le handicapé n'est fait que pour mendier. On ne nous donne pratiquement pas la parole pendant les cérémonies. Il en va jusqu'aux mosquées, où nous sommes négligés". Pourtant, a-t-il précisé, "certains d'entre nous sont instruits. Moi, j'ai mon BAC de l'enseignement franco-arabe. Je donne même des cours aux handicapés dans cette école. Bon nombre de mes amis enseignent ici aussi". Sur cette même lancée, le secrétaire général adjoint de l'Association, Saïdou Koussoubé, a lancé un vibrant appel à toutes les bonnes volontés qui veulent les soutenir à le faire. Il a ainsi dévoilé quelques-uns des projets de l'ALIPH, notamment dans le domaine de l'artisanat, qui ne peuvent être exécutés, faute de moyens financiers. bibo:shortDescription L'Association lumière islamique des personnes handicapées (ALIPH), créée en 2006, avait prévu une conférence sur les "Droits des personnes handicapées dans l'islam" pour affirmer leur capacité à contribuer à la religion et à la société. Bien que l'événement ait été annulé par la pluie, les responsables ont dénoncé les discriminations et frustrations subies par les handicapés, notamment dans la pratique religieuse. Ils ont souligné leurs compétences et lancé un appel aux soutiens pour leurs projets, notamment artisanaux, faute de moyens financiers. -- o:id 2777 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2777 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Crise dans le Mouvement sunnite « L'Administration doit prendre ses responsabilités » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15037 Agnan Kayorgo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1071 Issaka Dipama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1059 Idrissa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1098 Mahamadi Kafando https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-10-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000547 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le bureau national du Mouvement sunnite du Burkina a donné une conférence de presse le 6 octobre 2002 à sa mosquée du vendredi sise secteur 17 de Ouagadougou.Cette rencontre avec les journalistes avait pour objectif, selon ses organisateurs, d'établir la vérité des faits par rapport à la crise que vit depuis longtemps le Mouvement sunnite de notre pays. La quatrième mosquée du vendredi du Mouvement sunnite du Burkina était bondée d'adeptes de la Sunna dimanche 6 octobre dernier.En effet, suite à la crise que cette organisation traverse depuis un certain temps, et pour mettre un terme aux écrits et autres manifestations qui entravent la vie du mouvement, le bureau national dudit mouvement s'est réuni autour d'El hadj Aboubacar Ouédraogo, président national, avec son secrétaire général Dipama Issaka, de l'ex-président Semdé Idrissa et d'autres membres, pour faire la lumière sur la situation.Au cours de cette rencontre avec la presse, le bureau national a fait une déclaration liminaire et donné l'historique de la sunna depuis ses origines jusqu'à ses débuts au Burkina. Les difficultés qui ont jalonné le parcours du Mouvement sunnite du Burkina dans la pratique de la sunna, depuis son existence ont été évoquées.«Deux conceptions s'affrontent désormais au Mouvement sunnite. L'une qui est déterminée à défendre les intérêts de l'association et l'ensemble des sunnites ; c'est la ligne suivie par le bureau ; l'autre, préoccupée à défendre bec et ongles les profits égoïstes, c'est la déviation empruntée par l'ex-imam Sayouba Ouédraogo et ses partisans» (cf. déclaration liminaire). En rappel, lors de la conférence de presse du vendredi 13 septembre 2002 l'ex-imam El hadj Sayouba Ouédraogo avait affirmé que lors du congrès de Ziniaré tenu du 9 au 11 novembre 2001, leur clan n'avait pas été autorisé à participer.Faux, répond le bureau national qui nous a transmis la liste des membres du clan de l'imam Sayouba, parmi lesquels on peut citer Ben Sékou Barro et Mahamadi Kafando. C'est plutôt l'imam Sayouba Ouédraogo qui était interdit de participer audit congrès. Pour le bureau national, les choses sont claires, l'ex-imam Sayouba Ouédraogo refuse de respecter les termes de «l'accord portant sur les dispositions prises pour la résolution de la crise au sein du mouvement sunnite», document qu'il a lui-même signé avec l'ex-président national Semdé Idrissa.En effet, les premiers termes de l'accord titré : «Dispositions pour la résolution de la crise au sein du mouvement sunnite», dont copie nous a été remise par le BN à la conférence de presse, dit ceci :1) Décharge les deux responsables : Imam Ouédraogo Sayouba et Semdé Idrissa, président national, des postes d'imam, de prêcheur et de président de bureau au Mouvement sunnite, etc. Pour le BN le problème n'est plus religieux mais social, et il appartient à l'administration de prendre toutes ses responsabilité (cf. la déclaration liminaire).-- Résumé de la déclaration liminaireLe Mouvement sunnite a remporté de grandes victoires et connu des moments de satisfaction spirituelle. Mais dès que certains responsables ont commencé à perdre de vue l'intérêt général au profit de considérations personnelles, les problèmes ont commencé. Deux conceptions s'affrontent désormais au Mouvement sunnite. L'une qui est déterminée à défendre les intérêts de l'association et de l'ensemble des sunnites ; c'est la ligne suivie par le bureau ; l'autre, préoccupée à défendre bec et ongle les profits égoïstes, c'est la déviation empruntée par l'ex-imam Sayouba Ouédraogo et ses partisans. La vérité contre le mensonge, la patience, la modération contre la surenchère; c'est ainsi que l'on peut caractériser la situation que vit notre association à Ouagadougou. Deux personnes ont été les acteurs principaux de ces deux tendances : Semdé Idrissa ex-président national et Ouédraogo Sayouba, ex-imam de Ouagadougou.Les différents conflits se sont cristallisés sur eux deux.Toutes les tentatives sérieuses de solutions aboutirent à un remède radical : que ces deux qui ont fait leurs preuves au Mouvement sunnite depuis plus de 20 ans comme premiers responsables acceptent passer la main. Les deux devant Dieu et devant les hommes, et pour l'intérêt de la sunna, la cohésion des fidèles, la paix sociale déposèrent leurs signatures le 22 décembre 1995, gage d'acceptation de se retirer ; conséquence : les mosquées furent réouvertes, la suspension du Mouvement sunnite levée, la joie, l'entente et la fraternité réinstaurées, la crise résolue. Malheur ! Ouédraogo Sayouba dénia sa signature, rompit son engagement et satan par sa faute se réveilla encore au sein du Mouvement. Le camp de Ouédraogo Sayouba orchestra des campagnes de désinformation, d'agressions, de publications, de conférences de presse, etc. Le bureau national s'est toujours retenu, mais trop ! C'est trop ! C'est pourquoi, à son corps défendant, s'est résolu à rétablir les faits dans leur véracité. Voilà pourquoi l'organisation de cette rencontre.Le bureau national (BN) apprécie à juste titre l'assistance du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATS) tout le long de cette crise. En outre, il remercie El hadj Oumarou Kanazoé pour les énormes sacrifices qu'il a consentis pour la résolution de la crise. Le bureau national (BN) comprend la réserve observée par l'administration dans cette affaire, mais lui demande de prendre toutes ses responsabilités quand, au-delà des questions religieuses, des citoyens se permettent d'agresser d'autres citoyens, de semer le désordre et de compromettre constamment et impunément la paix sociale ; tout cela parce que Ouédraogo Sayouba veut s'imposer comme imam des sunnites de Ouagadougou contre leur volonté et en violation de toutes les mesures arrêtées en la matière. Le bureau national (BN) remercie la presse parlée : radio Salakoloto, radio Savane FM et la presse écrite : «Le Pays» et l'Observateur Paalga pour leur rôle d'information et d'éducation des citoyens. bibo:shortDescription Le Mouvement sunnite du Burkina a tenu une conférence de presse le 6 octobre 2002 à Ouagadougou pour clarifier une crise interne persistante. Le bureau national a dénoncé l'ex-imam Sayouba Ouédraogo et ses partisans, les accusant de défendre des intérêts égoïstes et de ne pas respecter un accord de 1995 prévoyant son retrait. Le mouvement estime que le problème est devenu social et appelle l'administration à intervenir face aux troubles causés par cette faction. -- o:id 2778 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2778 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2003 : des moutons du sacrifice pour les nécessiteux dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15037 Agnan Kayorgo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-02-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000548 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Le Royaume d'Arabie Saoudite a encore sacrifié à la coutume, en offrant au Burkina Faso 32 tonnes de viande, soit 2 500 carcasses de mouton, pour les populations nécessiteuses et les plus démunie Chaque année, dans le cadre de la Tabaski, le Royaume d'Arabie Saoudite à travers un programme initié depuis les années 80 et exécuté par la Banque islamique de développement (BID), envoie aux pays membres de cette institution, dans un esprit de partage, la viande de moutons sacrifiés à La Mecque. Le Burkina Faso qui est membre de la BID a reçu depuis le vendredi 14 février 2 500 carcasses de mouton, soit au total 32 tonnes de viande fraîche. Arrivée à 7 h du matin à Ouagadougou par un vol spécial dans un Boeing 707 de la Compagnie Saoudian Airways, cette viande devrait être distribuée dans les 48 heures qui ont suivi.Un certificat attestant la bonne qualité de la viande accompagne ce don.L'opération de réception et de distribution est effectuée par plusieurs structures. La tutelle de cette opération, précisons-le, revient au département de M. Seydou Bouda, ministre de l'Economie et du Développement, qui, à ce titre, est gouverneur de la BID. La commission mise en place à cet effet, et présidée par le CONASUR comprend : un représentant du ministère de l'Economie et du Développement, du ministère de la Défense (aspect sécurité), du ministère de la Santé (service vétérinaire) de la communauté musulmane. Pour rendre compte du déroulement des opérations de distribution, un représentant de la BID, en la personne de M. Gharbi Brahim est sur le terrain. L'ambassadeur de l'Arabie Saoudite au Burkina Faso, Son Excellence M. Aïd Mohamad Al Thakfi supervise lui aussi l'opération de distribution.Au total, 6 régions du Burkina bénéficient de cette viande pour leurs populations nécessiteuses et les gens les plus démunis. Au niveau décentralisé, ce sont les hauts-commissaires, avec les structures partenaires provinciales qui assurent la distribution.Au Kadiogo, une remise symbolique a eu lieu à la cour de solidarité du secteur 12, le dimanche 16 février 2003. bibo:shortDescription Le Royaume d'Arabie Saoudite a fait don de 32 tonnes de viande de mouton (2 500 carcasses) au Burkina Faso, destinées aux populations nécessiteuses. Ce geste annuel s'inscrit dans un programme initié dans les années 80 par la Banque islamique de développement (BID), distribuant la viande des moutons sacrifiés à La Mecque aux pays membres. La réception et la distribution de cette aide, bénéficiant à six régions, sont coordonnées par diverses structures burkinabè, la BID et l'ambassade saoudienne. -- o:id 2779 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2779 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title La Tabaski aura lieu le lundi 8 décembre dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-12-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000549 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le président du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina a le plaisir d'informer les fidèles musulmans et l'ensemble de la Communauté nationale que la célébration de la fête de l'Aîd El Kebir (communément appelée Tabaski) aura lieu au Burkina Faso, le lundi 08 décembre 2008, le lendemain du grand rassemblement des pèlerins au mont Arafa. En cette occasion où le musulman renouvelle sa soumission au Très Haut en perpétuant le geste d'immolation du prophète Abraham (Paix et salut sur lui), je voudrais inviter chaque fidèle à cultiver et à renforcer les valeurs islamiques de solidarité, de partage et de fraternité. Au nom des membres du présidium de la FAIB, je formule des vÅ"ux de santé, de succès, de réussite pour l'ensemble des musulmans et la communauté nationale tout entière. Joyeuse fête de Tabaski à tous les habitants du Burkina Faso. Qu'Allah le Tout-Puissant agrée nos sacrifices et exauce nos prières. bibo:shortDescription Le président de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) annonce que la fête de l'Aïd El Kébir (Tabaski) sera célébrée au Burkina Faso le lundi 8 décembre 2008. Il invite les fidèles à cultiver les valeurs de solidarité, de partage et de fraternité, et adresse ses vœux de santé et de succès à l'ensemble des musulmans et à la communauté nationale. -- o:id 2780 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2780 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Attaque djihadiste : vendredi sanglant à Samorogouan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-10-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000550 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Trois gendarmes tués, un autre porté disparu, un civil mortellement blessé et un assaillant abattu. C'est le bilan de l'attaque contre la gendarmerie de Samorogouan au petit matin du vendredi 9 octobre 2015 par de présumés djihadistes qui ont abattu un éleveur lors de leur repli et égorgé un autre l'avant-veille. Fortement déployées sur les lieux, les forces de défense et de sécurité ratissent le village plongé dans la psychose. Constat, le lendemain de l'attaque sanglante. Le réveil a donc été brusque et douloureux pour la population de Samorogouan ce vendredi très tôt dans la matinée. Les chants des coqs mêlés aux appels des muezzins qui rythment quotidiennement les premières heures du jour ont été brusquement interrompus par des tirs assourdissants à l'entrée du village, car c'est bien là que se trouve le poste de gendarmerie. Comme tous ses concitoyens, cet habitant de Samorogouan confesse qu'il a du mal à comprendre ce qui vient de se passer. Avant de se prêter à nos questions il a tenu à garder l'anonymat. Car, dit-il, «Je ne veux pas être identifié dans ce témoignage. Donc ne mentionnez pas mon nom et surtout pas de photo. Car avec ces gens on ne sait jamais ». « De quels gens parlez-vous ? » « Mais des djihadistes », a-t-il lancé avant de confirmer que c'est aux environs de 4 heures du matin que les premiers coups de feu ont été entendus. Environ une cinquantaine d'hommes armés se serait déployée autour de la brigade pour ensuite se livrer à des tirs nourris. A l'intérieur du bâtiment, quatre gendarmes et un homme placé en garde à vue, en l'occurrence El hadj Gonka, dont nous parlerons plus loin. Un des gendarmes est abattu dès les premiers instants de l'assaut tandis que les deux autres essaient avec les moyens de bord de poursuivre la riposte de leurs bureaux. Mais l'inégalité des forces en présence aura finalement raison d'eux. «Il y a des moments quand ils tiraient, nos maisons tremblaient. On entendait des coups de rafales et c'est en ce moment que j'ai compris que la situation était très sérieuse», raconte un autre habitant. Propos corroborés par le commandant de la deuxième région de gendarmerie que nous avons rencontré sur les lieux. Présent aux côtés de ses hommes sur le terrain, le colonel Omer Tapsoba nous apprendra que les assaillants étaient lourdement armés de matériel de guerre. On comprend dès lors que les deux gendarmes résistants n'aient pas échappé aux balles assassines qui pleuvaient sur le bâtiment. Ils mourront les armes à la main au terme d'un combat qui a duré une demi-heure. El Hadi Gonka, un nom qui était sur toutes les lèvres Les assaillants qui ont été tout simplement impitoyables ce vendredi dans la matinée s'étaient pourtant signalés quelques jours plutôt et en mal à Tenasso ; un village situé à quelques encablures de Samorogouan où, des hommes suspects, qui seraient venus d'un village frontalier du Mali avaient été aperçus dans la zone pastorale déguerpie. Des « étrangers » qui ne tarderont pas à faire parler d'eux par l'enlèvement de trois éleveurs mardi 5 octobre. Deux réussirent à s'échapper et le troisième sera égorgé le lendemain. La terrible nouvelle se répand comme une traînée de poudre et les autorités sont alertées. Une descente de la gendarmerie de Samorogouan dans la zone mercredi oblige les ravisseurs à s'enfuir laissant derrière eux leurs montures. 7 motos de grosses cylindrées au total seront saisies et ramenées à la brigade. Les enquêtes qui venaient de s'ouvrir vont s'orienter vers cet homme bien connu à Tenasso et qui est présenté comme le point focal des assaillants. El Hadj Gonka, qu'il s'appelle est celui qui offrait gîte et couvert aux hommes de la colonne motorisée. L'homme, selon des villageois, n'était pas étranger aux armes et munitions qui avaient été découverts l'année dernière dans une cachette (sous un pont) à Tenasso. Certains précisent par ailleurs que plus récemment encore, du matériel avait été déchargé à son domicile avant d'être enlevé pour une destination inconnue. Placé en garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de Samorogouan dans le cadre des investigations sur l'assassinat du berger égorgé, El Hadji Gonka sera grièvement atteint au cours de l'assaut du vendredi et succombe le samedi dans la matinée à l'hôpital Souro-Sanon de Bobo-Dioulasso. Une disparition qui pourrait davantage compliquer la tâche de la gendarmerie dans le cadre de ses enquêtes car a dit le colonel Omer Tapsoba, « El hadj Gonka était pour nous une pièce maîtresse dans les recherches. Il nous a déjà dit des choses intéressantes que nous pourront exploiter». Ce qui est sûr, les forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie, militaires) fortement mobilisées pour la circonstance sont en train de ratisser la zone à la recherche de ces tueurs « professionnels ». Samorogouan dans la peur Depuis les évènements de vendredi, la vie s'est arrêtée, du moins tournait au ralenti à Samorogouan. Toujours est-il que la peur et l'angoisse se lisaient sur les visages lors de notre passage samedi. La psychose est bien réelle pour des habitants qui se sont imposé un couvre-feu. «A partir de 18 heures chacun rentre chez lui et nous avons préparé nos machettes et nos gourdins pour nous défendre en cas d'attaque. La présence des militaires nous rassure, mais on ne sait pas combien de temps cela va durer», raconte Béma Traoré. Mais tout semble indiquer que lentement mais sûrement, le calme est en train de revenir à Samorogouan. Et la bonne nouvelle avant que nous quittions les lieux était que le gendarme porté disparu aurait été retrouvé sain et sauf dans le village de Gnawèrè. bibo:shortDescription Le 9 octobre 2015, la gendarmerie de Samorogouan a été la cible d'une attaque par une cinquantaine de présumés djihadistes. Le bilan fait état de trois gendarmes tués, d'un assaillant abattu, et d'un civil en garde à vue, El Hadj Gonka, mortellement blessé (décédé le lendemain). Un gendarme initialement porté disparu a été retrouvé sain et sauf. Cette attaque est liée à l'assassinat de deux éleveurs par le même groupe les jours précédents. Les forces de sécurité ratissent la zone, et la population de Samorogouan vit dans la psychose. -- o:id 2781 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2781 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les petites affaires de la Tabaski : Yacouba, l'homme aux couteaux dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-10-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000551 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya bibo:content A l'approche de la Tabaski, tous les moyens sont bons pour se faire de l'argent. Et comme chaque fête a ses besoins particuliers, Yacouba Barro s'est lancé depuis quelques jours dans la vente des couteaux et autres machettes. Et tant pis pour ces moutons qui seront donnés en sacrifice par les fidèles musulmans. Des bouchers de circonstance que ce vendeur de couteaux a choisi d'accompagner en leur proposant le matériel adéquat. La fête de la Tabaski offre toujours de multiples opportunités aux habitants de la ville de Sya pour se lancer, et souvent avec brio, dans des activités génératrices de revenus. Une période de grandes dépenses au cours de laquelle certains acteurs du secteur informel assistent avec bonheur à la prospérité de leurs affaires. Ce qui ne laisse pas indifférents ces opportunistes qui ont toujours su profiter de l'occasion pour grignoter leur part du gâteau. C'est bien le cas de ce jeune vendeur ambulant de friperie et de parfum qui dit ne jamais rater les jours de marché dans les villages et autres départements environnants de la ville de Sya. Âgé d'à peine 30 ans, Yacouba Barro, c'est de lui qu'il s'agit, espère lui aussi faire de bonnes affaires par ces temps de grande affluence dans les marchés et surtout sur les principales artères de la ville de Sya. «Je suis en réalité un vendeur ambulant de bodies, de parfums, de soutiens-gorges et de bien d'autres articles qui intéressent surtout la gent féminine. Je suis à Bobo, mais je ne rate pas les jours de marché dans certaines localités proches de la ville mais depuis quelques jours, j'ai opté pour la vente des couteaux», nous a-t-il confié. L'occasion s'y prêtant, la fête de la Tabaski, Yacouba Barro en profite pour faire de bonnes affaires en se muant circonstanciellement en vendeur de couteaux. «Les prix des couteaux et des machettes vont de 500 F à 6000 F. Je ne peux pas vous dire combien je gagne par jour mais ce qui est sûr, je m'en sors très bien puisque les gens achètent mes couteaux pour la fête», a-t-il déclaré. Faut-il alors penser que Yacouba Barro va désormais poursuivre cette nouvelle aventure ? Assurément non car, dit-il, «les couteaux, c'est juste pour la fête et c'est seulement une fois l'an. Dès mercredi je retournerai à mes anciennes amours et là, j'ai toute l'année pour maintenir le contact avec ma clientèle habituelle. Il faudra attendre la prochaine Tabaski pour me revoir avec les couteaux». bibo:shortDescription À l'approche de la Tabaski, Yacouba Barro, un vendeur ambulant, saisit l'opportunité de la fête pour vendre temporairement des couteaux et des machettes. Habituellement spécialisé dans les articles pour femmes, il adapte son commerce aux besoins spécifiques de l'événement, qui offre de nombreuses opportunités de revenus. Il prévoit de reprendre son activité habituelle après la célébration, cette vente étant une activité saisonnière et lucrative. -- o:id 2782 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2782 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mosquées de Bobo : des profanateurs à l'alcool et aux excréments dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76292 Alcool https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76288 Police dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-04-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000552 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya bibo:content On les aurait tout simplement assimilés à des adeptes de Boko Haram si ces trois profanateurs de lieux de culte n'avaient pas, eux, choisi de s'en prendre à des mosquées en se livrant à des pratiques que Satan lui-même n'aurait pas imaginées. Dérober des liqueurs dans des kiosques ou boutiques pour aller s'enivrer dans des mosquées en y abandonnant les bouteilles vides et pire, en y déféquant. Qui l'eût cru ? C'est pourtant la triste réalité vécue par des fidèles d'Allah à Bobo-Dioulasso. Les auteurs de cet acte inqualifiable qui sont au frais depuis quelques jours, ont été présentés à la presse le vendredi 27 avril 2012 dans les locaux du Service régional de la police judiciaire (SRPJ). Ils sont jeunes et même très jeunes puisque le plus âgé n'a que vingt-deux ans et le plus jeune dix-huit. Ils n'ont jamais connu la prison, mais deux d'entre eux ont déjà été entendus par la Police pour leur présumée implication dans des cas de malversations. Les voilà à nouveau entre les mains de la police judiciaire de Lafiabougou avec cette fois à leur charge ce que les musulmans ont toujours proscrit et qualifié de «Haram». Toujours est-il qu'avec ce qui nous a été raconté par le commissaire Songné Oumarou du SRPJ, il ne serait pas exagéré de dire que les trois jeunes impies mis en cause dans cette ignoble affaire ont presque atteint le summum de l'incroyance religieuse avec cette série de désacralisation des mosquées dans les secteurs 19, 20 et 21 de Bobo-Dioulasso. Aboubacar 22 ans, Achille 20 ans et Sidiki 18 ans, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, traîneront pendant longtemps ces multiples «haramouya» et autres malédictions proférés à leur encontre par les fidèles d'Allah. Lesquels ont dû se frotter les yeux à plusieurs reprises avant de se convaincre de cet incroyable spectacle qui s'offrait matinalement à eux dans leur mosquée. Des bouteilles vides de liqueur jetées pêle-mêle et des déchets humains exposés par endroits. Aboubacar, Achille et Sidiki sont passés par là. Le commissaire Songné Oumarou raconte. «Les trois jeunes dont il est question dans cette affaire avaient la fâcheuse habitude de s'introduire nuitamment par effraction dans les mosquées. Leur premier objectif était d'abord de faire main basse sur les caisses contenant les contributions volontaires pour les dépenses courantes et l'entretien des lieux ou encore le matériel de sonorisation. Et c'est lorsque les trois larrons ne trouvent pas d'argent dans la caisse qu'ils se permettent de souiller la mosquée en y abandonnant les bouteilles de liqueur qu'ils ont auparavant vidées pour ensuite laisser leurs excréments». C'est au total neuf mosquées dans l'arrondissement de Konsa qui ont reçu la visite de ces trois profanateurs. Lesquels ont également investi des kiosques et des boutiques pour y dérober du matériel et autres marchandises. Le butin qui a été présenté à la presse se compose de bouteilles de gaz, d'appareils de musique, d'amplificateurs ainsi que de divers produits. L'annonce de leur arrestation a pratiquement fait l'effet d'une bombe dans les milieux islamiques de la ville de Sya. Des fidèles d'Allah visiblement soulagés d'apprendre que les auteurs de ces oeuvres infâmes dans leurs lieux de culte sont entre les mains de la police et qu'ils auront à répondre des sacrilèges dont ils se sont rendus coupables. bibo:shortDescription Trois jeunes hommes (18-22 ans) ont été arrêtés à Bobo-Dioulasso le 27 avril 2012 pour avoir profané neuf mosquées. Ils s'introduisaient la nuit dans ces lieux de culte pour y dérober de l'argent ou du matériel, et en l'absence de butin, y buvaient de l'alcool et déféquaient. Ces actes de désacralisation, qualifiés de "Haram", ont provoqué une vive indignation parmi les fidèles musulmans de la ville. -- o:id 2783 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2783 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan à Bobo : on a frôlé le pire dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-08-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000553 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso bibo:content Il s'en est fallu de peu pour voir cette fin du mois de jeûne se transformer en un véritable cauchemar pour des fidèles musulmans. Mais comme Dieu n'abandonne jamais les siens, dit-on, il y eut seulement plus de peur que de mal. A l'origine, ce véhicule à remorque sans frein qui a littéralement investi un site aménagé pour la prière du ramadan sur le boulevard Félix-Houphouët-Boigny. Fort heureusement que les choses sérieuses n'avaient pas encore commencé. Au moment où nous arrivions sur les lieux de l'accident, des jeunes vêtus de leurs bazins brodés mais la mine très froncée s'affairaient encore à récupérer rapidement les tuyaux et les bâches qui avaient servi à installer les tentes pour la prière. Tout était à refaire pour les organisateurs de ce grand rassemblement de la fête d'El Fitr. Quelques mètres plus loin, des nattes éparpillées çà et là sous le regard hagard de ces fidèles d'Allah qui ont eu la baraka de voir venir le danger de loin et de s'écarter du trajet de ce mastodonte de la route arrivant à vive allure et emportant tout sur son passage. Dans sa folle course, le véhicule à remorque avait fini par charrier l'un des tonneaux vides placés sur la chaussée et qui servaient de barrière délimitant la zone de prière. Le tintamarre qui s'en est suivi était comme une alerte pour les premiers fidèles déjà installés sous les tentes à 200 m plus loin. Ces musulmans ont juste eu le temps de se retirer en abandonnant pour certains les nattes, les chaussures et même des chapelets. Le danger était bien réel avec ce conducteur qui avait perdu le contrôle de son camion. «Je l'entendais crier au volant et j'étais convaincu qu'il avait de sérieux problèmes de maîtrise de son volant. L'engin venait à vive allure et fonçait tout droit sur nous. Mais le bruit d'un fut, coincé en bas du véhicule, avait permis aux usagers de quitter la chaussée avant que l'irréparable ne se produise», nous dit ce vendeur de cigarettes installé au bord de la route. Et c'est après avoir violemment heurté un véhicule en stationnement que le camion a pu s'immobiliser à un kilomètre plus loin. C'est une défaillance du système de freinage qui serait à l'origine de cette situation. Qu'en serait-t-il si ce conducteur avait retardé son départ d'une demi-heure pour venir coïncider avec la grande affluence de l'heure de la prière ? Dieu merci, le pire a pu être évité. Il reste maintenant à tirer les leçons de ce malheureux incident afin de prendre les dispositions qui s'imposent pour prévenir d'éventuels cas à venir. La communauté musulmane est donc interpellée qui devra, en accord avec les autorités municipales, déterminer les sites à retenir pour les grandes prières dans la ville de Bobo-Dioulasso. Cela, pour circonscrire cette sorte d'anarchie avec ces barrages spontanés érigés sur des artères principales, et susceptibles de compromettre dangereusement la vie des fidèles musulmans aux heures de prière ainsi que celle des usagers. bibo:shortDescription Un véhicule à remorque sans freins a dévasté un site de prière aménagé pour l'Aïd al-Fitr sur le boulevard Félix-Houphouët-Boigny à Bobo-Dioulasso. Fort heureusement, l'incident s'est produit avant le début de la prière, permettant aux fidèles d'évacuer et évitant ainsi un drame humain, malgré les dégâts matériels (tentes, nattes). Cet événement souligne la nécessité pour la communauté musulmane et les autorités municipales de mieux sécuriser et planifier les sites de grandes prières afin d'éviter de futurs dangers liés aux barrages spontanés sur les artères principales. -- o:id 2784 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2784 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Blaise Compaoré à Bobo : le grand show dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/121 Élection présidentielle de 2010 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1178 Siaka Sanou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13361 Chômage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-11-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000554 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76317 Hauts-Bassins https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte bibo:content A quelque quarante-huit heures de la clôture officielle de la campagne pour la présidentielle de 2010 au Burkina, le candidat de la majorité présidentielle a choisi la région des Hauts-Bassins pour son avant- dernière rencontre avec les électeurs. Le meeting du mercredi 17 novembre 2010 à Bobo-Dioulasso a tout simplement été une démonstration de force pour un candidat qui n'a pas lésiné sur les moyens pour faire de ce rendez-vous un véritable succès populaire. 9 heures. Le stade Omnisports de Bobo ouvrait ses portes. Les premiers militants en provenance des provinces, des départements et des villages environnants et aussi des trois arrondissements de la ville de Sya pouvaient déjà prendre place dans les gradins. C'était le début d'un long mouvement qui allait s'étaler jusqu'à l'après-midi avec le déferlement, et presque sans discontinuer, de cars, de camions et d'autres véhicules de transport avec à leur bord des passagers arborant fièrement des tee-shirts et des pagnes à l'effigie de Blaise Compaoré. Dès quatorze heures, ce stade de trente mille places assises commençait à refuser du monde alors que les responsables politiques ainsi que de nombreuses délégations en provenance de la capitale pour la circonstance se devaient de forcer le passage sur le grand boulevard pour espérer atteindre leur destination finale. C'est à ce moment que la pléiade d'artistes nationaux et internationaux vont commencer à se succéder sur le gigantesque podium dressé au milieu de la pelouse pour donner une coloration musicale à l'événement. Le public ne sent plus le temps passer et se laisse emporter par les rythmes d'ici et d'ailleurs. De quoi faire pâlir de jalousie ces nombreux militants errant autour de l'édifice à la recherche d'une hypothétique solution pour accéder aux gradins pourtant noirs de monde. Depuis les demi-finales de la coupe d'Afrique des nations de football en février 1998 jouées entre le Burkina et l'Egypte, jamais ce stade n'avait connu une telle affluence, nous dit un dirigeant sportif de la ville. Ce qui est sûr, le rendez-vous des Hauts-Bassins a été un véritable succès populaire et devra permettre au candidat Blaise Compaoré d'envisager l'avenir avec plus de sérénité. L'ambiance qui s'est emparée du stade depuis environ deux heures allait prendre une autre dimension lorsqu'à 15h 50 l'attention du public est attirée dans les airs par cet hélico qui survolait le stade à basse altitude. 10 minutes plus tard, soit à 16 heures 00, le candidat de la majorité présidentielle fait son entrée au stade sous un tonnerre d'applaudissements. Visiblement ému par cette mobilisation, Blaise Compaoré va effectuer un tour d'honneur avant de rejoindre la tribune officielle. Encore une fois, le public aura les yeux rivés au ciel lorsqu'un parachutiste fait son apparition pour se livrer à des acrobaties. Cela va durer une dizaine de minutes environ avant que le directeur régional de la campagne ne prononce son mot de bienvenue. Un discours dans lequel Soungalo Apollinaire Ouattara a surtout insisté sur l'engagement des populations de sa région à assurer à leur candidat une victoire éclatante au soir du 21 novembre 2010. Les notabilités coutumières, par la voix de l'imam Siaka Sanou, ont aussi embouché la même trompette avant de couvrir de bénédictions le candidat Blaise Compaoré afin qu'il sorte « grandi » du scrutin de dimanche. Et Blaise Compaoré de saisir la balle au rebond en invoquant des noms célèbres dans l'histoire politique de cette région comme Guimbi Ouattara, Daniel Ouezzin Coulibaly, Nazi Boni, etc. Des modèles, a dit le président sortant et dont l'engagement, le courage et la détermination dans la lutte pour l'émancipation des peuples africains doivent inspirer les générations actuelles pour « qu'ensemble nous puissions bâtir un Burkina émergent ». Dans la foulée, Blaise Compaoré annoncera les réformes politiques et institutionnelles qu'il envisage au cours de son prochain mandat pour, dit-il, un meilleur renforcement de la démocratie. Et comme dans les régions qu'il a déjà visités, Blaise Compaoré a, encore une fois, abordé la question du chômage. Et le barrage de Samandéni constitue pour lui un motif d'espoir pour toute la jeunesse de la région. Ont été également évoquées l'éducation, la formation, et aussi la santé avec plus de 100 milliards qui seront investis pour la promotion de la santé maternelle et infantile au cours du prochain quinquennat. Bref ; le président candidat a fait beaucoup de promesses, pour ensuite conclure qu'il est l'homme qui amènera le Burkina vers le développement. bibo:shortDescription Le 17 novembre 2010, Blaise Compaoré, candidat de la majorité présidentielle, a tenu un meeting électoral massif à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, à 48 heures de la clôture de la campagne présidentielle. L'événement a été une démonstration de force avec une affluence record, où Compaoré a promis des réformes politiques, la lutte contre le chômage, et des investissements dans la santé et l'éducation, se positionnant comme le leader du développement national. -- o:id 2785 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2785 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Affaire KANIS : ce qu'on reproche à Inoussa Kanazoé dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15258 Harold Alex Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/144 Arrestation d'Inoussa Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1060 Inoussa Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-04-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000555 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, a donné le lundi 24 avril 2017 plus de détails sur l'affaire Inoussa Kanazoé dans la déclaration ci-dessous proposée. Mesdames et Messieurs, Nous vous souhaitons la bienvenue au sein du Tribunal de Grande instance de Ouagadougou. Nous avons tenu à faire ce point de presse pour vous donner l'information juste sur l'évolution du dossier Ministère public contre Kanazoé Inoussa et plusieurs autres. Suite aux révélations faites par le journal «Courrier Confidentiel» dans sa parution n°124 du 25 janvier 2017 sur un scandale à CIMFASO, concernant des surfacturations de plusieurs milliards de francs CFA, sur instruction du Parquet général près la Cour d'appel de Ouagadougou, nous avons saisi la Présidente du Tribunal de commerce de Ouagadougou à l'effet d'obtenir copie du rapport d'expertise de gestion de la société Cimenterie du Faso (CIMFASO) contenant des informations sur des faits infractionnels. Après exploitation de ce rapport, nous avons saisi par soit-transmis en date du 07 mars 2017 le Commandant de la Compagnie de gendarmerie du Kadiogo, aux fins de procéder à une enquête sur la base des infractions de faux et usage de faux, d'abus de confiance aggravé, de tromperie du consommateur, de fraude fiscale et toutes autres infractions que l'enquête viendrait à révéler, et de nous dresser le procès-verbal en arrestation si les faits étaient avérés. L'enquête préliminaire vise à donner une suite à ces révélations, à vérifier la réalité des faits et à rassembler des éléments de preuve à charge ou à décharge concernant toute personne pouvant être concernée par cette affaire. C'est ainsi qu'au vu d'un certain nombre d'éléments à charge, Monsieur Kanazoé Inoussa et certains de ses collaborateurs ont été arrêtés et gardés à vue le mercredi 19 avril 2017. Il s'agit de Kaboré Inoussa, Tapsoba Poko, Kaboré Seydou, Kaboré T. Hermann et Ilboudo Vincent. Suite à des malaises ressentis par le sieur Kanazoé Inoussa, nous avons autorisé son admission en clinique. L'enquête ayant suivi son cours, les susnommés, excepté le sieur Kanazoé Inoussa qui s'est opposé pour l'instant à son déferrement, nous ont été déférés ce jour 24 avril 2017 et un juge d'instruction a été saisi par réquisitoire introductif, des faits : de faux en écriture de commerce : faits prévus et punis par les articles 276, 280 du Code pénal d'une peine d'emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans ; ladite infraction a consisté dans le cas d'espèce en des écritures inexactes portant sur des actes de commerce aboutissant à une surfacturation ; le faux porte, entre autres, sur des factures, des déclarations préalables d'importation (DPI), des numéros IFU, etc. ; - d'usage de faux en écriture de commerce : faits prévus et punis d'une peine de prison de un (01) à cinq (05) ans et d'une amende de 300 000 F à 1 500 000 F ou de l'une de ces deux peines seulement selon les articles 285 et 286 du Code pénal. L'usage est le fait pour une personne de faire sciemment usage d'un document qu'elle savait faux ; dans le cas d'espèce, des faits en écriture de commerce ont été utilisés dans les activités de la société ; - de tromperie du consommateur : ladite infraction est punie d'une peine d'emprisonnement de un (01) mois à six (06) mois de prison et pouvant aller jusqu'au double de la même peine selon les articles 61 et 62 de la loi relative à la concurrence au Burkina Faso. Dans le cas d'espèce, l'enquête a établi que du ciment avarié a été mis sur le marché, ou que du ciment n'ayant pas été produit par CIMFASO a été vendu sur le marché, dans des sacs conditionnés CIMFASO ; - de la fraude fiscale : faits prévus et punis d'une peine de prison de six (06) mois à deux (02) ans et d'une amende de 500 000 F CFA à 5 000 000 F CFA selon l'article 106 n°004-2010 AN du 28 janvier 2010 portant institution d'un livre de procédures fiscales. Ainsi, une comptabilité et un bilan financier inexacts ont été produits, toutes choses qui permettent aux auteurs des faits de minorer considérablement l'assiette imposable ; cette pratique permet d'échapper en tout ou en partie aux impôts et taxes ; - de l'abus de confiance aggravé : faits prévus et punis par l'article 487 alinéa 2 du Code pénal, puni d'une peine d'emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans. Il s'est agi pour les auteurs de détourner ou dissiper des sommes d'argent dont ils avaient la possession de par leur fonction ; l'abus de confiance est aggravé au regard de la qualité de mandataire, de directeur, d'administrateur ou de gérant d'une société, de l'auteur des faits ; - de l'usage frauduleux de numéro IFU : faits prévus et punis d'une amende de 1 500 000 F CFA à 5 000 000 F CFA et d'un emprisonnement de un (01) à six (06) mois ou de l'une de ces deux peines seulement, selon les articles 108 et 113 de la loi n°004-2010 AN du 28 janvier 2010 portant institution d'un livre de procédure fiscales. Il s'agit de faire des opérations commerciales avec un numéro IFU qui n'est pas celui de la personne morale qui exécute lesdites opérations ; - du blanchiment des capitaux : il s'agit d'une opération où l'origine des fonds, provenant d'activités illégales comme la fraude, le faux, la tromperie au consommateur, l'abus de confiance, est cachée afin de les réinvestir dans des activités légales ; ces faits sont prévus et punis aux articles 07, 113 et suivants de la loi 016/2016-AN du 03 mai 2013 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso qui prévoient une peine de trois (03) à sept (07) ans et d'une amende égale au triple de la valeur des biens ou du fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchissement ; - des actes de complicité : c'est l'appui ou l'aide intentionnelle apportée par des personnes aux auteurs principaux dans la commission des infractions susvisées. Nous voulons assurer à la population que les dossiers de crimes économiques et de sang ne dorment pas dans nos tiroirs. Nous avons reçu de différentes institutions ou de structures de la place des rapports sur certains faits infractionnels et nous en avons saisi les unités de police judiciaire de la Gendarmerie et de la Police nationale, afin que des enquêtes soient diligentées. Il s'agit notamment : - des rapports transmis par l'ASCE-LC courant année 2016 (on dénombre une vingtaine de dossiers) ; - des rapports des commissions d'enquêtes parlementaires sur le foncier urbain, sur la gestion des titres miniers et sur la responsabilité sociale des entreprises minières. Par ailleurs les juges d'instruction ont été saisis de dossiers dont la dernière en date est le rapport de la CENTIF portant sur une déclaration d'opérations suspectes concernant la société anonyme dénommée Office national des télécommunications (ONATEL). Certains dossiers de corruption ont déjà été jugés et d'autres sont en cours d'instruction. Le dossier CBAD où treize personnes ont été placées sous mandat de dépôt sera jugé dans les jours à venir. En outre, l'instruction des dossiers de crimes de sang connaît des évolutions dans les différents cabinets d'instruction ; nous reviendrons plus en détail sur ces dossiers lors d'une autre rencontre avec la presse. Nous tenons à remercier la presse pour sa participation à l'œuvre de justice ; car ce n'est pas la première fois que nous faisons diligenter des enquêtes, suite à des dénonciations de faits infractionnels par des organes de presse. Nous voulons tous d'une justice indépendante, impartiale et équitable au service du peuple et nous devons tous y contribuer. Nous tenons à encourager et à féliciter la police judiciaire pour le travail abattu et particulièrement en ce qui concerne ce dossier, le capitaine Lompo et son équipe. Je vous remercie Encadré Conditions d'arrestation d'Inoussa Kanazoé le 19 avril 2017 à 15h 21 mn Contrairement à ce qui a été dit, il ne s'agissait pas d'une arrestation musclée, nous a expliqué le capitaine Youmandian Lompo. La mission a mobilisé en tout 12 éléments dont 3 officiers de police judiciaire, 2 éléments de la police technique et scientifique et une équipe d'intervention légère constituée de 7 agents. La mission de l'équipe légère ne consistait pas à s'en prendre à quelqu'un, mais à protéger les sorties ouest et est du bâtiment. « Une fois dans les locaux, ils ont demandé à prendre contact avec le DG de KANIS, le P-DG KANIS, à une dame concernée par l'enquête et par chance, on est tombé sur le DG de CIMFASO présent. Ensuite, on s'est isolé dans une salle dans laquelle nous nous sommes entretenus. Pour des nécessités d'enquête nous leur avons demandé de nous suivre à la gendarmerie pour audition et si besoin en était la garde-à-vue », a-t-il dit. En venant par surprise, les enquêteurs voulaient préserver tous les indices pour les besoins des investigations. Peu avant 17h les forces de l'ordre ont quitté la société et par mesure d'humanisme, elles ont permis aux interpellés d'embarquer dans leurs propres véhicules où des agents de police ont été adjoints pour la destination du camp Paspanga. Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, aux journalistes Inoussa Kanazoé a été logé dans une villa climatisée. Lorsque nous avons été saisie de son malaise la même nuit il a été conduit en clinique. Il y est resté jusqu'à ce jour et refuse de répondre au déferrement, mais sera inculpé aujourd'hui, qu'il vienne où pas, par le juge qui le rejoindra. Pour la construction de CIMFASO, un contrat a été passé avec une société fictive (CGC) qui appartiendrait à Inoussa Kanazoé. Cette société n'a pas construit l'usine et le P-DG est passé par d'autres moyens pour sa construction alors qu'il y a eu des montants, des factures payées qui n'ont fait preuve ni d'imposition ni de taxes. Des milliards ont donc été perdus par l'Etat. Nous avons reçu des pressions de tout genre du monde économique avec des propositions de centaines de milliards mais restons stoïque. Ces faits de corruption ne resteront pas impunis non plus. Ces mauvaises pratiques de KANIS remontent dans le rapport à 2013-2015 et de 2015 à nos jours. Nous ne sommes pas limités dans le temps et l'espace, car l'enquête peut être étendue à tous les domaines, le riz, le ciment... bibo:shortDescription Le procureur du Faso à Ouagadougou, Maïza Sérémé, a détaillé le 24 avril 2017 l'affaire Inoussa Kanazoé, suite à des révélations de surfacturations de plusieurs milliards de F CFA à CIMFASO. Une enquête a mené à l'arrestation de Kanazoé et de ses collaborateurs, accusés de faux et usage de faux, abus de confiance aggravé, tromperie du consommateur, fraude fiscale, usage frauduleux de numéro IFU, et blanchiment des capitaux, notamment via l'utilisation d'une société fictive pour la construction de CIMFASO, causant des pertes importantes à l'État. Tandis que Kanazoé est hospitalisé et refuse son déferrement, les autres suspects ont été présentés à un juge d'instruction, le procureur réaffirmant son engagement à poursuivre les crimes économiques et de sang. -- o:id 2786 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2786 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Rapatriés de Côte d'Ivoire : le coup du cœur des musulmans de Bobo dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12988 Jonas K. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-05-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000556 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12951 Sya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76324 Houet bibo:content Les musulmans de la ville de Sya ont manifesté samedi dernier leur solidarité avec les rapatriés de Côte d'Ivoire en remettant au haut-commissaire de la province la somme de 500 000 FCFA pour appuyer le COPROSUR dans sa mission. Il n'est un secret pour personne que le retour forcé de nos compatriotes de la Côte d'Ivoire a engendré d'énormes difficultés pour les autorités politiques de notre pays. Ils sont à ce jour plusieurs dizaines de milliers de Burkinabè à avoir rejoint la mère patrie et souvent dans des conditions pitoyables. Les structures d'accueil mises en place à cet effet par le gouvernement à travers les COPROSUR restent malheureusement confrontées à d'énormes difficultés relatives à l'insuffisance ou encore au manque de moyens adéquats pour répondre constamment aux besoins immédiats des arrivants. Cette situation fort heureusement ne semble pas passer inaperçue aux yeux des responsables de nombreuses organisations qui ont vite compris la nécessité d'appuyer l'Etat dans ses efforts pour la réinsertion sociale des rapatriés. L'islam, religion de partageDans le Houet, on comptait à la date du 6 mai dernier, 7 520 personnes recensées et qui continuent de résider dans la province. L'importance de ce chiffre n'est plus à démontrer pour le COPROSUR qui, en plus de l'accueil, se doit également d'assurer la restauration, les soins médicaux, les fournitures scolaires des enfants, etc. Et tout cela est possible aujourd'hui grâce aux efforts de l'Etat mais également à l'appui des associations caritatives et aux aides multiformes dont bénéficie le Comité provincial de secours d'urgence.L'intégration sociale des rapatriés de Côte d'Ivoire reste un défi majeur pour nos autorités politiques. Les actions dans ce sens ne cessent de susciter l'implication de nombreuses organisations qui continuent de manifester leur solidarité à l'endroit des rapatriés. L'une des récentes contributions au COPROSUR est celle de la coordination des associations islamiques du Houet. Les musulmans de la province ont en effet fait parler leur coeur en remettant la somme de cinq cent mille francs (500 000 FCFA) au haut-commissaire afin de venir en aide aux rapatriés. Ce geste, comme l'a souligné le vice-président de la coordination, s'inscrit en droit ligne dans les principes de l'islam qui est, dit-il, une religion de partage et de fraternité. Il a par ailleurs condamné les exactions dont sont victimes nos compatriotes, car, ajoutera-t-il, «Ce retour massif de nos frères est dû à l'intolérance et à la xénophobie, toutes choses que condamne l'islam». Cette heureuse initiative de la coordination a été vivement saluée par le haut-commissaire qui est en même temps le président du COPROSUR. Sié Jean Poda De la Croix a de ce fait invité les musulmans à toujours prier pour que la paix revienne en Côte d'Ivoire et que les différentes communautés étrangères retrouvent le bonheur de vivre en symbiose avec leurs frères ivoiriens. bibo:shortDescription Les musulmans de la ville de Sya, via la coordination des associations islamiques du Houet, ont fait don de 500 000 FCFA au haut-commissaire de la province pour soutenir le COPROSUR. Ce fonds vise à aider les milliers de Burkinabè rapatriés de Côte d'Ivoire, qui rencontrent d'énormes difficultés d'accueil et de réinsertion sociale suite à leur retour forcé. Ce geste de solidarité s'inscrit dans les principes de partage et de fraternité de l'islam. -- o:id 2787 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2787 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Décès de Oumarou Kanazoé : la chute d'un monument dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/896 Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-10-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000557 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content On le savait malade depuis un certain temps ; il avait même été évacué en France, en était revenu pas vraiment au mieux de sa forme et, plusieurs fois ces derniers mois, Dame Rumeur l'avait donné pour mort, mais ce furent toujours de fausses alertes. «Son jour n'était tout simplement pas arrivé», comme l'aurait sans doute dit le bon croyant qu'il fut. Oumarou Kanazoé est finalement décédé hier mercredi 19 octobre 2011 dans sa 84e année, puisque, si d'aucuns le créditaient de 90 ans, voire plus, c'est officiellement en 1927 que naquit cet enfant unique de sa mère qui deviendra plus tard l'homme le plus riche du Burkina. Tout, ou presque, a été dit sur ce Crésus du Sahel qui aura bâti sa fortune essentiellement dans le Bâtiment et les travaux publics (BTP) : des origines modestes de ce petit tisserand à ses premiers chantiers en passant par ses expéditions ivoiriennes dans les années 50 au sujet desquelles tant et tant de choses ont été dites. Comme dans l'imagerie populaire il n'y a jamais de richesse innocente et qu'au contraire il y a à l'origine de toute fortune une faute qu'on n'avoue pas, il a fallu en effet qu'on colporte toutes sortes de joyeusetés, de mythes et de légendes ou encore de fantasmes sur le colporteur yargha qui se sera quand même fait à la force du poignet. Un véritable self-made-man à l'image de tant d'autres de sa génération. Difficile sinon impossible de cerner un personnage aussi riche (dans tous les sens du terme) dont chacune des facettes peut constituer autant de livres. Si, bien entendu, c'est aujourd'hui l'opérateur économique de premier plan et, à ce titre, président de la Chambre de commerce du Burkina, dont on regrette la disparition, comment ne pas se souvenir qu'il fut également consul honoraire du Maroc au Burkina, philanthrope, mécène dans divers domaines, leader religieux en sa qualité de président de la Communauté musulmane sans être toutefois un chef spirituel à proprement parler et c'est peu dire que d'affirmer que la Oumah sera orpheline de son bienfaiteur, de celui qui avait et l'autorité morale et les moyens de fédérer des fidèles qui tirent souvent à hue et à dia. En fait il est plus juste de dire qu'il était un croyant au sens large qui ne voyait pas midi à la porte seulement de sa mosquée mais qui savait dépasser les frontières de son islam pour aider son prochain, que ce dernier fût musulman, chrétien ou autre. Quelque part, c'est une forme de tolérance et de dialogue interreligieux qu'il nous lègue. Les esprits chagrins l'ont souvent accusé de n'offrir que des mosquées à des populations qui n'avaient parfois ni école ni dispensaire ou forage, mais n'était-ce pas un mauvais procès fait à un homme dont on voulait parfois qu'il remplaçât l'Etat dans ses obligations régaliennes ? On le sait aussi, dans le domaine politique, OK arrosait abondamment, à gauche comme à droite, jusqu'aux plus insoupçonnables, et à ce qu'on dit, sa générosité légendaire était proportionnelle à l'envergure de ses boubous empesés. Sous la Quatrième République cependant, celui qui était resté longtemps au-dessus de la mêlée s'était laissé peu à peu entraîner, peut-être par calcul, dans la politique active au profit du pouvoir, au grand dam d'une frange de la classe politique et de l'opinion nationale ; au point d'avoir été traîné dans la boue après être passé sous les fourches caudines de la Commission d'enquête indépendante (CEI) mise en place par suite de l'assassinat de Norbert Zongo. «Le vieux», ainsi que certains l'appelaient affectueusement, a été durablement marqué par ce qu'il considérait comme une forme d'injustice à son encontre ; mais à son âge, et avec l'expérience des hommes et des choses qu'il a pu accumuler en 80 ans dans cette vallée des larmes, Dieu seul sait si, en fin de compte, il ne prenait pas tout cela avec une certaine philosophie. La perfection n'étant pas de ce monde, notre sagesse populaire dit bien que «l'homme est neuf, pas dix» ; faut-il d'ailleurs tirer aujourd'hui sur le cercueil du patriarche de Kologkom, qui, tout compte fait et refait, aura vécu utilement et gravé son nom dans l'histoire de ce pays ? Avec la disparition de l'octogénaire, c'est aussi dans une certaine mesure la fin d'une époque qui s'amorce, celle des magnats, souvent analphabètes, qui, quoi qu'on puisse en dire, ont su construire des sociétés prospères à force de travail, de persévérance, de patience et de privations alors que les nouvelles générations veulent tout et tout de suite, quitte à prendre de dangereux raccourcis. De nos jours, l'environnement national et international a beaucoup évolué et c'est une autre race d'hommes d'affaires, des jeunes loups aux crocs bien longs et acérés, plus instruits (ils ont souvent fait des études supérieures) qui occupent de plus en plus le terrain, sur fond de relations troubles avec les politiques, dont ils seraient parfois les prête-noms. Il est vrai que l'ère des OK, où on pouvait partir de rien et parvenir au sommet sans être adossé à du solide, semble révolue. Aujourd'hui que le monument est tombé, la question qui se pose est surtout celle-ci : Kanazoé mort, que va devenir son empire ? Car, à bien des égards, quand un tel baobab s'écroule, c'est un pan entier de notre économie qui peut être touché, car son souffle peut emporter bien d'arbrisseaux qui vivaient sous son ombre. Quand on imagine ce que son entreprise représente en termes de salaires, d'impôts et de taxes divers, de créances bancaires mais aussi ce que l'Etat et d'autres personnes physiques ou morales lui doivent, nul doute que c'est un séisme économique et financier qui vient de se produire ; mais les fondations de la maison sont en principe suffisamment solides pour que l'oeuvre de sa vie lui survive, et la mort n'étant pas survenue brutalement, il a dû mettre de l'ordre dans sa vie et dans sa succession afin que les choses se passent au mieux. Depuis quelques années du reste, les Kanazoé, qui ne savaient rien faire d'autre que des routes et des ponts, n'avaient-ils pas appris à diversifier leurs affaires et à ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier ? A sa nombreuse progéniture et à ses multiples partenaires de savoir à présent entretenir l'édifice et le consolider davantage pour que le défunt n'ait pas à se retourner dans sa tombe. bibo:shortDescription Oumarou Kanazoé, l'homme le plus riche du Burkina Faso et magnat du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), est décédé le 19 octobre 2011 à 84 ans. Ce self-made man était également un philanthrope, un leader religieux influent prônant la tolérance interreligieuse, et une figure politique controversée. Sa disparition marque la fin d'une époque et soulève des questions majeures sur l'avenir de son vaste empire économique. -- o:id 2788 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2788 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2011 : triste sort pour 144 pèlerins recalés dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13891 Rv Honla dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1077 Issoufou Ouédraogo dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-10-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000558 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le pèlerinage du Hadj de l'année 2011 ne cesse de faire couler beaucoup d'encre et de salive au Burkina Faso. Après plusieurs reports du vol des pèlerins, le premier voyage a été effectué le 19 octobre 2011. L'on pensait que tout était alors rentré dans l'ordre. Eh bien, rien du tout ! En effet, une grande partie des pèlerins n'auraient pas obtenu de visas et, par conséquent, devraient être remboursés, ou attendre le prochain Hadj. Tout a commencé par une réunion spontanée organisée le lundi 24 octobre sur le coup de 11h par le chef d'agence d'Africa Voyages et Tourisme, El Hadj Ouédraogo Issoufou. Il venait d'annoncer à une trentaine de pèlerins que ses services sont dans l'incapacité de les faire voyager car ils n'ont pas pu obtenir des visas. Alors l'agence leur a proposé soit de leur rembourser leur frais de voyage qui s'élèvent à 1 885 000 FCFA, soit de prendre leur mal en patience, pour attendre le Hadj 2012. Une décision qui, on l'imagine, a rendu immédiatement furieux les pèlerins qui ont crié au scandale. «Je suis venu de très loin pour avoir le privilège de participer au Hadj de cette année, j'ai eu et le soutien financier, et le soutien moral de tous mes enfants et ma famille et toutes nos économies ont été injectées dans cette expédition. Depuis deux semaines, je dors soit dans les mosquées soit devant l'agence de voyage pour espérer voyager et voilà que l'on me dit que je n'ai pas de visa», s'indigne désespérément Barry, un candidat au voyage des lieux saints. On se souvient que sept agences de voyages avaient été retenues pour assurer la prise en charge des pèlerins de Ouagadougou vers Médine en Arabie Saoudite aller/retour. Et selon El Hadj Ouédraogo Issoufou, qui a bien voulu répondre à nos questions, sur cette situation alambiquée, la caution que l'Etat leur demande est exorbitante. «Jamais aucun pays n'organise le Hadj comme le nôtre ! rendez-vous compte, chaque agence avait environ 400 pèlerins à sa charge et l'Etat nous avait imposé de verser une caution de 74 millions pour 400 personnes. Une caution qui ne sera remboursée qu'en février 2012. Quelle agence au Burkina peut réunir une telle somme ? C'est parce que nous avons une grande expérience en matière d'organisation de ce genre d'événement que les banques nous font confiance», analyse le chef d'agence d'Africa Voyages. Pour ne pas engager les responsabilités de son agence dans cette grogne des pèlerins, El Hadj Issoufou Ouédraogo nous fait état des dépenses que les organisateurs effectuent pour assurer la bonne prise en charge des pèlerins. «Sur les 1 885 000 FCFA que chaque pèlerin nous verse, l'Etat prélève 20%, comment voulez-vous que nous fonctionnons bien dans une telle situation?». Le dernier vol qui a eu lieu le 22 octobre 2011 avait enregistré 518 passagers et 315 pèlerins attendent encore dans les différentes agences pour embarquer. Mais quels sont ceux qui auront la chance de faire partir de cet ultime vol prévu pour décoller avant le 29 octobre ? A entendre les responsables des agences, le transporteur habituel "Ethiopian Airlines" ne pourra plus effectuer ce dernier vol, il va donc falloir avoir recours à un autre transporteur. Pendant que l'on s'entretenait avec le chef d'agence d'Africa Voyages, les pèlerins s'introduisaient à tour de rôle pour exposer chacun son cas. «Ils ne connaissent que notre agences de voyages, s'ils ne trouvent pas d'issue, nous allons les rassembler pour qu'ils aillent au ministère de l'Administration territoriale», explique El Hadj Issoufou à un plaignant venu s'enquérir de la situation. Bref, avant notre départ de l'agence, les pèlerins ne savaient pas à quel saint se vouer. Ce d'autant plus que jusqu'à 18h, ils n'avaient pas pu, même pour ceux qui le désiraient, récupérer leur mise qui est de 1 885 000 FCFA. Certains restent encore campés devant les agences respectives pour espérer que tout rentrera dans l'ordre puisque les voies du Seigneur sont insondables. «Ils disent qu'ils vont nous rembourser nos frais de transport et toutes les dépenses que nous avons effectuées ? Mais le passeport, les frais de transports interurbain, nos repas par jour depuis un mois que nous sommes à Ouagadougou, qui s'en chargera ? Ils disent que nous sommes venus en retard pourtant cela fait un mois que je suis à Ouagadougou pour le visa. Par ailleurs, j'en connais certains qui viennent d'arriver et en deux jours, ils ont obtenu leur visa», s'exaspère un pèlerin. Quant au chef d'agence d'Africa Voyage, il pointe d'un doigt accusateur les autorités qui, jusque-là, ne semblent rien dire, ce qui leur donne du fil à retordre. «Ils devraient demander aux agences de souscrire à une assurance pour l'accompagnement des pèlerins. En nous demandant de verser des cautions faramineuses, cela nous pénalise». En attendant, les 144 pèlerins qui restent encore sur le tarmac ne connaissent pas encore le sort qui leur est réservé. Et véritablement, même si l'Etat doit affréter Air Burkina pour les conduire au lieu saint de l'Islam, il se doit de le faire vite, car attendre deux, trois ou dix jours à se concerter et à supputer, ce serait bien tard pour nos futurs El Hadj et Hadja. Comment comprendre qu'on paie 1 885 000 FCFA pour aller en pèlerinage, qu'on dise au revoir à ses proches, qu'on fasse le doua de circonstance et qu'on soit bloqué à l'aéroport de Ouaga sous le fallacieux prétexte de manque de visas ! Sauf erreur ou omission de notre part, c'est une première. Certes les 144 pèlerins ne doivent aucunement rester à quai à Ouagadougou. L'Etat doit prendre ses responsabilités quitte à répercuter les frais y afférents à STMB-Tour. La paix sociale en dépend aussi. bibo:shortDescription Le pèlerinage du Hadj 2011 au Burkina Faso est marqué par d'importantes difficultés. De nombreux pèlerins n'ont pas pu voyager en raison de problèmes de visas, malgré des reports de vols. Les agences de voyages, comme Africa Voyages, proposent des remboursements ou un report au Hadj 2012, provoquant la colère des pèlerins qui ont tout investi. Les agences incriminent l'État pour des cautions jugées exorbitantes et des prélèvements élevés. Plusieurs centaines de pèlerins restent bloqués à Ouagadougou, et l'État est appelé à prendre ses responsabilités pour résoudre cette situation inédite. -- o:id 2789 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2789 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une bonne cargaison de dattes d'Arabie Saoudite pour le jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14865 Dramane Guéné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-08-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000559 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La communauté musulmane du Burkina a reçu un don de 150 tonnes de dattes de la part du Royaume d'Arabie Saoudite. L'ambassadeur dudit pays a procédé, le 12 août 2010 à Ouagadougou, à la remise officielle dudit don au ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale. Par ce don devenu annuel depuis 2006, le Royaume d'Arabie Saoudite, une fois de plus, a manifesté sa solidarité et son humanisme au peuple burkinabè pendant ce mois du ramadan. En effet, 150 tonnes de dattes saoudiennes ont été octroyées le jeudi dernier au Burkina Faso, au grand bonheur des populations vulnérables et nécessiteuses. Cette précieuse et importante contribution est venue à point nommé, selon le ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, qui trouve que "ce geste d'une haute portée humanitaire intervient dans un contexte socio-économique marqué par une série de crises avec ses conséquences sur les conditions de vie des populations et, notamment, les plus vulnérables". Ce don, a-t-elle dit, permettra d'améliorer les conditions nutritionnelles de nos populations tout en leur procurant de l'énergie, surtout en cette période de soudure et de pénitence, caractérisée par la rareté des vivres. Cela, parce que les récents aléas climatiques, enregistrés dans 8 provinces du pays, ont affecté plus de 105 481 personnes et fait perdre à certains tous leurs moyens de subsistance. L'ambassadeur, Hani Amin Sindi, a estimé la valeur financière de ce don à 200 000 $ US. Il est destiné à tous les nécessiteux du pays, sans distinction aucune. Il s'agit, toujours selon lui, "d'une solidarité envers les frères burkinabè avec qui nous entretenons des relations fortes depuis des années comme dans beaucoup d'autres Etats amis de l'Afrique". Hani Amin Sindi, qui a qualifié ce geste de solidaire, a plaidé devant la première responsable de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Tamini, pour que l'aide parvienne à qui de droit. "Je puis vous assurer d'avance que des dispositions idoines seront prises pour la gestion efficace de ce précieux don au profit des populations vulnérables", a rassuré Mme le ministre, en guise de réponse à l'inquiétude du diplomate saoudien. Pour mener à bien cette dure mission de partage, Pascaline Tamini assure avoir le soutien des organisations de la société civile, comme la communauté musulmane. Pour finir, elle a chargé l'ambassadeur saoudien d'exprimer la gratitude des autorités burkinabè au prince d'Arabie Saoudite. bibo:shortDescription Le 12 août 2010, le Royaume d'Arabie Saoudite a fait don de 150 tonnes de dattes, évaluées à 200 000 $ US, au Burkina Faso. Ce geste annuel de solidarité, remis officiellement à la communauté musulmane et au peuple burkinabè via le ministère de l'Action sociale, vise à soutenir les populations vulnérables et nécessiteuses. Ce don est crucial pour améliorer les conditions nutritionnelles en période de ramadan et face aux difficultés socio-économiques et climatiques. -- o:id 2790 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2790 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2010 : le pèlerin exempté des taxes aéronautiques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14998 Nankoita Dofini dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-09-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000560 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Installation d'un comité de suivi de l'organisation du hadj ; la séparation du volet transport d'avec l'hébergement et la restauration, objet d'appels d'offres ouverts aux agences de voyage ; le gouvernement prend en charge les taxes aéronautiques. Ce sont là les innovations opérées dans l'organisation du voyage à destination de la Terre sainte musulmane. Révélations faites à la presse le 13 septembre 2010 aux Affaires étrangères par Clément P. Sawadaogo, ministre de l'Administration territoriale, en présence des agences de voyage. Le voyage en Arabie Saoudite pour l'accomplissement du 5e pilier de l'Islam qu'est le hadj n'a pas toujours été sans heurts pour les nombreux pèlerins qui y font le déplacement. Pour rendre professionnelle l'affaire, le gouvernement burkinabè, après avoir privatisé l'organisation, continue d'innover, en collaboration avec les associations islamiques et les agences de voyage, afin de sécuriser le rituel. Dernière trouvaille en date, la séparation du volet transport aérien des pèlerins d'avec l'organisation du pèlerinage par les agences de voyage et de tourisme d'une part, et la clarification du rôle des acteurs d'autre part. Par cette innovation, le gouvernement veut promouvoir la concurrence pour jouer sur les prix au profit des pèlerins. Cette année, côté transport, c'est STMB Tours, en collaboration avec Ethiopian Airline, qui a présenté la meilleure offre, en disposant en plus de la caution et du compte spécial pèlerinage exigés. Grâce à cette compétition des prix, le ticket de transport revient au voyageur, selon le ministre Clément Sawadogo, à 1 193 600 FCFA, non compris les taxes aéronautiques pris en charge par l'Etat, et les frais d'hébergement et de restauration qui seront donnés par l'agence de voyage qui aura fait la meilleure proposition. Pour s'assurer que toutes ces dispositions pour un bon pèlerinage seront respectées, un comité de suivi a été mis en place. Composé de sept (7) représentants des ministères impliqués dans l'organisation du hadj et de six (6) membres représentant les associations islamiques, il est présidé par Saïdou Zetiyenga du ministère chargé des Cultes. La mission principale de cette structure est, entre autres, de sélectionner les agences de voyage candidates à l'organisation du pèlerinage et de recruter un transporteur aérien officiel pour le transport des pèlerins de notre pays au Royaume d'Arabie Saoudite. Espérons qu'avec ces nouvelles mesures, les voyageurs seront à l'abri des nombreux désagréments qu'ils ont connus lors des éditions antérieures. bibo:shortDescription Le gouvernement burkinabè a annoncé le 13 septembre 2010 des innovations majeures dans l'organisation du hadj, visant à professionnaliser et sécuriser le pèlerinage. Ces mesures incluent la création d'un comité de suivi, la séparation du volet transport (désormais soumis à appels d'offres) de l'hébergement et de la restauration, et la prise en charge par l'État des taxes aéronautiques. L'objectif est de promouvoir la concurrence afin de réduire les coûts pour les pèlerins. -- o:id 2791 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2791 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Portrait El Hadj Oumarou Kanazoé : histoire d'un petit tisserand devenu milliardaire dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-10-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000561 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/404 Yako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76339 Pissy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63422 Passoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Oumarou Kanazoé est décédé hier mercredi 19 octobre 2011 à Ouagadougou. En souvenir de cet homme multidimensionnel, nous vous proposons un portrait que nous lui avons consacré à l'issue d'une entrevue à son domicile en février 2011.  En cet après-midi du 18 février 2011, rendez-vous est pris pour 17 heures afin que nous puissions réaliser un entretien avec le richissime entrepreneur, El Hadj Oumarou Kanazoé. Ponctuel comme une horloge suisse, nous nous retrouvons à son quartier général de Pissy (secteur 17 de la ville de Ouagadougou), où l'ambiance était celle des grands jours : un monde fou et bigarré qui devisait de tout et de rien dans l'attente de celui que l'on dit large à l'extrême et qui constitue la clé de voûte des problèmes de ses semblables. Au Burkina, il est aussi connu que  le FCFA est attractif comme l'aimant. Habillé d'un grand boubou bazin bleu ciel brodé, des lunettes teintées au visage, un bonnet blanc immaculé vissé sur la tête, l'homme s'imposait une démarche majestueuse pour gravir l'escalier qui le conduit dans son salon situé au premier étage de son palais où il nous a reçu. Le luxe est à la hauteur de sa renommée et de sa richesse ; et le monde présent partagera sa table après que sa première épouse, Adja Alizèta, lui eut ôté ses sandales qu'elle lava soigneusement. L'expression d'une affection vieille d'un demi-siècle. Et le menu était des plus variés : tô de fonio, accompagné de sauce de gombo sec, d'oseille, riz à la sauce, poulet grillé, soupe de poulet, soupe d'agneau, beignets, haricot au couscous, macaronis, pastèques, papaye, etc. Et, comme seule boisson, de l'eau plate. Nous voilà en face de courtisans qui ne le quitteront pas des yeux durant notre entretien. Il se débarrassa alors de son bonnet, de ses lunettes et de son grand boubou  pour nous présenter son vrai visage. De taille et de corpulence moyennes, sa peau est d'un noir de jais. Tel se présente à nous Oumarou Kanazoé, cet entrepreneur dans le bâtiment et les travaux publics, devenu riche à milliards à la force du poignet. A 84 ans (il dit être né en 1927 à Yako, dans le Passoré), il défie les outrages du temps et respire la pleine forme en investissant et en s'investissant aussi bien au Burkina, au Mali, au Bénin, au Togo qu'au Niger. Comparé à juste raison au richissime nigérian, feu chief Abiola, pour sa fortune, il nous surprend en avouant ignorer l'effectif de son parc automobile. Il sait seulement qu'il possède trois avions dont un CESSNA Citation II de 10 places, qui lui permettent de superviser ses nombreux chantiers. Il ne dira pas un mot de ses avoirs en banque. Top secret. Mais d'où lui vient cette fortune dans un Faso riche seulement de ses hommes ? «Etant enfant unique de mon père et de ma mère, je dus très tôt faire face à la vie, nourri de courage et de l'esprit d'entreprise. Après l'école coranique, je me suis investi dans la confection des bandes de cotonnade qui serviront à la fabrication des vêtements que je vendais dans les villages environnants». Le jeune Yarga se fit une place au soleil grâce à la qualité de ses produits ; et ce succès le conduisit par la suite en Gold Coast (actuel Ghana) et au Mali, d'où il ramenait toutes sortes de marchandises, souvent à pied, à dos d'âne et, plus tard, à vélo, en dépit des bêtes sauvages qui décimaient tout sur leur passage à l'époque. Avec ses économies, il ouvrit une boutique et un restaurant qui attiraient plus d'un. Vint ensuite le transport de la main-d'œuvre vers la Côte d'Ivoire, où il gagnait 125 F sur chaque passager ; et le premier camion, acheté en 1955 à 900 000 FCFA, lui permit d'aller loin dans ses affaires. Aujourd'hui, c'est un entrepreneur comblé qui verse bon an mal an la coquette somme de 500 millions de nos francs en termes de salaires à ses centaines d'employés. N'ayant ni frère ni sœur utérins, Kanazoé (OK pour certains, Le vieux pour d'autres), qui est pourtant père d'une trentaine d'enfants et grand-père d'environ 120 petits enfants, dit n'avoir aucun loisir, étant constamment sur les chantiers. A dire vrai, l'homme est très occupé. Debout tous les jours à 4 heures du matin, après une prière, il avale rapidement un plat de tô chaud au poulet grillé et commence la ronde des chantiers pour ne regagner son domicile que sous le coup de 19 heures, pour s'occuper de sa famille. Telle est la vie de ce fils unique devenu milliardaire. Boureima Diallo bibo:shortDescription Oumarou Kanazoé, riche entrepreneur burkinabè du bâtiment et des travaux publics, est décédé le 19 octobre 2011. Parti de rien, il a bâti une fortune de plusieurs milliards grâce à son travail acharné, étendant ses activités à travers l'Afrique de l'Ouest et employant des centaines de personnes. Connu pour sa générosité et son dévouement, il menait une vie simple malgré son immense richesse. -- o:id 2792 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2792 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mois de Ramadan : une période d'opportunités pour le jeûneur dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13344 Issaka Derra dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/103 Oumra dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-09-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000562 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13522 Jérusalem https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Vertus et prescriptions du jeûne musulman. Tels sont les aspects sur lesquels revient, dans les lignes qui suivent, Issaka Derra, auteur de la présente tribune. Siyaam (le jeûne), mot arabe, veut dire s'abstenir de manger et de boire et d'entretenir des relations conjugales de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Le jeûne est l'un des cinq (05) piliers de l'Islam et a lieu chaque année pendant le Ramadan qui est le neuvième mois lunaire du calendrier Islamique. Il est obligatoire pour tout musulman mâle ou femelle, sauf en cas d'une excuse valable. Le musulman jeûne pour montrer sa soumission à Allah. Tout en octroyant des récompenses d'Allah, le jeûne procure au musulman plusieurs bienfaits dans le domaine social, économique, spirituel, culturel, psychologique et médical. Le jeûne est une injonction divine contenue dans le coran. Le coran a été révélé pendant le mois béni de Ramadan de même que la plupart des livres célestes. Le coran en entier a été descendu de la table gardée (Lawhoul Mahfouz) au ciel le plus bas et il fut révélé par fragments sur une étendue de 23 ans. De même, le Prophète Ibrahim (ABRAHAM) (alaïhi Salam) a reçu ses feuillets le 1er ou le 3e ramadan. Le Prophète Daoud (alaïhi, Salam, David) a reçu le Zabur (les psaumes) le 12 ou le 18 Ramadan. Le Prophète Moussa (alaïhi Salam Moïse) a reçu le taurat (thora) le 6e Ramadan. Le Prophète Issa (alaïhi Salam Jésus) a reçu l'Injeel (l'évangile) le 12e ou le 13e Ramadan C'est également pendant ce mois béni que les musulmans ont obtenu de grandes victoires et je m'en vais vous citer quelques-unes : la fameuse bataille de Badr la bataille de Khandak la conquête (ouverture) de la MECQUE la bataille de TABUK la libération de Jérusalem par Salahudin Se basant sur le coran d'où le jeûne tire sa source, nous pouvons lire ceci : « Oh ! Vous les croyants, on vous a prescrit le jeûne (as- Siyaam) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, peut-être atteindriez-vous la piété (sourate la vache (2) vers : 183) Ramadan est le mois au cours duquel le glorieux coran a été descendu comme guide aux gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Quiconque d'entre vous est présent en ce mois qu'il jeûne. Celui qui est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre équivalent en d'autres jours. Allah veut pour vous la facilité, et ne veut pour vous la difficulté afin que vous complétiez le nombre et que vous proclamiez sa grandeur pour vous avoir guidés afin que vous soyez reconnaissants (sourate la vache (2) vers : 185) ». Tout en s'appuyant sur le coran et la Sunnah, la majorité des savants islamiques sont unanimes pour dire que celui qui rejette le jeûne, renie l'Islam par la même occasion. C'est pourquoi le Prophète (PBDSL) a dit :« Celui qui, sans excuse valable (maladie ou autre), rompt le jeûne d'un jour pendant le Ramadan, il ne pourra compenser ce jour, même s'il jeûnait le reste de sa vie (Al Bukhari) Mérites du jeûne Un hadith de Salmaan (radiayahahou anehou) raconte, qu'au mois de chaàbane (mois précédent le Ramadan), le Prophète (PBDSL) leur a fait un sermon dans lequel il disait :« Vous avez un mois qui approche, un mois d'une grande valeur et de bénédiction. Ce mois contient une nuit (laïlat-nul-QADR) ou nuit du décret ou du destin qui est meilleure que mille (1 000) mois. Pour un acte surérogatoire (nafil) accompli pendant ce mois, on aura la récompense équivalente d'un Fard (acte obligatoire) des autres jours. Et la récompense d'un Fard durant ce mois est équivalente à 70 Fards des autres jours. C'est un mois de résignation (Sabr) et sa rétribution est le Paradis. C'est un mois d'entraide, et le croyant verra augmenter sa part de nourriture. Celui qui donnera l'iftar (de quoi rompre le jeûne) à un jeûneur, aura le pardon de ses péchés, et la préservation de l'enfer. Sur ce, les Sahabahs (compagnons du prophète Mohammard) disent : Oh ! Prophète d'Allah, nous n'avons pas tous la capacité de donner l'iftar à un jeûneur. Le Prophète (PBDSL) répliqua en ces termes : iftar ne signifie pas donner à manger à satiété car même en donnant une datte ou un peu d'eau, Allah vous accordera la récompense. Le mois est divisé en trois (03) décades : la première décade est la bénédiction d'Allah la deuxième décade est le pardon d'Allah la troisième décade est la libération du feu de l'enfer. Tout employeur, durant ce mois, qui diminuera le fardeau de son employé, Allah pardonnera ses péchés et lui accordera la libération du feu de l'enfer. Il y a cinq (05) choses que l'on doit faire fréquemment au cours de ce mois : 1) il est fortement recommander de lire beaucoup le coran, car le Ramadan est aussi appelé mois du coran. 2) Le zikr la ilaha ilâllah 3) Demander pardon (Istigfar) 4) Demander le paradis 5) Chercher refuge contre l'enfer. Selon un hadith d'Abu Hurayra (radiyalaho anehou), le Prophète (PBDSL) a dit :« Toutes les actions des fils d'Adam sont pour eux excepté le jeûne qui est pour moi, et c'est moi qui assure sa récompense. Le jeûne est un bouclier contre les péchés. Celui qui jeûne doit éviter les paroles futiles, obscènes et les disputes. Si quelqu'un venait à l'importuner il doit dire :» j'ai jeûné, j'ai jeûné ». Par celui qui tient mon âme, la mauvaise haleine du jeûneur est plus agréable à Allah que l'odeur du musc. Le jeûneur a deux plaisirs : le soir lors de la rupture du jeûne, et lorsqu'il rencontrera son créateur (Allah). Celui qui jeûne pendant le Ramadan avec foi (Imane) espérant une récompense d'Allah, verra tous ses péchés antérieurs pardonnés. Toujours selon Abu Hurayra (radioyalahou anehou), le Prophète a dit à propos du jeûne : Ma ummah en particulier a eu cinq (05) choses concernant le Ramadan que d'autres peuples n'ont pas eu. 1) la mauvaise haleine de la bouche du jeûneur est plus agréable à Allah que l'odeur du musc 2) les poissons ne cessent de prier pour les jeûneurs jusqu'au coucher du soleil. 3) Chaque jour, le Paradis est préparé pour ceux qui sont destinés à y entrer. Allah annonce que le moment n'est pas loin où mes serviteurs se libèreront de leurs fardeaux de ce monde pour accourir vers toi (le paradis) 4) Les démons sont enchaînés durant ce mois afin de les empêcher de troubler les jeûneurs dans leurs conquêtes des faveurs divines. 5) Les jeûneurs sont pardonnés la dernière nuit du ramadan. Là-dessus les compagnons du Prophète questionnèrent au Prophète (PBDSL) : cette nuit, est-ce la nuit de laïlat-al-QADR ? non, répliqua le prophète (PBDSL). En principe, les travailleurs ne reçoivent leur salaire qu'une fois leur besogne terminée. Selon un autre hadith tenu de IBN Abbas (radiyalahou anehou), le Prophète vantant toujours le mérite du mois de Ramadan a dit : du début à la fin de l'année, le Paradis est garni et parfumé en l'honneur du Ramadan ; un vent qui s'appelle Massirah souffle du dessous du trône d'Allah. Les battants et les feuilles des arbres du paradis s'entrebattent, s'agitent et frissonnent et ce léger bruit produit une voix très douce que personne n'a jamais entendue. A ce moment, les Hours (les femmes du paradis aux yeux écarlates) sortent de leur demeure et avancent au centre du Paradis en lançant cet appel : y a-t-il quelqu'un qui demande à Allah une d'entre nous comme épouse ? Ensuite ces mêmes Hours demandent au portier Ridwàne (gardien du paradis) quelle est cette nuit ? Proclamant la grandeur d'Allah, ce dernier répond : c'est la première nuit du Ramadan pour les jeûneurs de la Ummah du Prophète Mohammad (PBDSL) et les portes du paradis s'ouvrent et le Prophète d'ajouter : Allah ordonne à Ridwàne d'ouvrir les portes du paradis et à Malick (gardien de l'enfer) de fermer les portes de l'enfer et tout cela en faveur de la Ummah du Prophète Muhammad (PBDSL). Et Allah ordonne à l'ange Djibril (Gabriel) d'aller sur terre et procèder à l'emprisonnement de tous les démons* et les jeter à la mer en passant un fer au cou. Bienfaits et avantages du jeûne Le jeûne procure de multiples bienfaits au plan social : l'individu retrouve des bonnes habitudes et se débarrasse de son égoïsme. Le jeûne confère à son auteur la crainte de son créateur et devient obéissant à Allah le souverain. Le Prophète dans un hadith a dit : jeûnez et vous acquérez la santé. Le jeûne débarrasse l'organisme de l'obésité et le cholestérol responsable de beaucoup de maux comme la tension artérielle, le diabète, etc. Il aide les fumeurs à se passer du tabac. Il soulage et nettoie l'organisme. Les profits du jeûne sont innombrables et il y a très peu de place ici pour les citer. Les conditions du jeûne : Le jeûne est obligatoire pour tout musulman pubère (14 ans au moins) sain d'esprit, résident et non en voyage et capable. Les femmes qui ne sont pas en période de menstrues ou de lochies (écoulement du sang après accouchement). Qui en est exempté : 1) toute personne dépourvue de raison 2) les enfants encore non pubères 3) les personnes âgées (homme et femmes) 4) le malade chronique 5) la femme enceinte et allaitante 6) le voyageur et le malade comme l'a décrit le coran (Sourate la vache (2) : vers-185 cité plus haut) 7) les femmes en période de menstrues (couvrant 1 maximum de 10 jours) et celle en période de lochies (nifaas) généralement 40 jours au maximum. La femme dans ces deux cas, ne peut jeûner même si elle veut ou est capable. Elle ne peut jeûner que lorsqu'elle sera purifiée. Les personnes âgées et le malade chronique ont à nourrir un pauvre comme il est dit dans le coran : « Mais ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grande difficulté, une compensation : nourrir un pauvre (Sourate la vache (2) vers : 184) Moment du jeûne Il débute à l'aube et prend fin avec le coucher du soleil. Allah dit dans le coran : mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit (Sourate la vache (2) vers 187). Conditions requises pour un jeûne valide : 1) s'abstenir de manger, de boire et d'avoir des relations conjugales de l'aube jusqu'au coucher du soleil. 2) L'intention Le faire chaque jour avant l'aube et peut se faire à n'importe quel moment après la tombée du jour. Cependant, certains doctes disent qu'on peut formuler l'intention une fois pour tout le mois. Actes recommandés du jeûne : 1) le repas Suhoor : prendre le repas matinal (Suhoor) de l'aube. Un hadith du Prophète tenu d'ANAS dit : prenez le Suhoor, car il y a dans ce repas la bénédiction. Il est souhaitable de le prendre à l'approche de la prière du matin (Fajr). Abu Saïd Al Khudri dit que le messager d'Allah (PBDSL) a dit : le Suhoor est béni, aussi ne le négligez point même si vous allez vous contentez d'un peu d'eau. En vérité, Allah et les anges prient pour ceux qui prennent le repas matinal.(Ahmad). 2) Se hâter dans la rupture du jeûne : C'est une Sunnah de se hâter pour la rupture du jeûne lorsqu'on est sûr que le soleil s'est couché. Sahl IBN Sa'ad rapporte que le Prophète (PBDSL) a dit : Ma Ummah ne cessera d'être sur une bonne voie tant qu'elle se hâtera dans la rupture du jeûne (Bukhari et Muslim). On peut rompre avec des dattes ou à défaut, avec de l'eau simple. A cet effet, un hadith du Prophète (PBDSL) relaté par ANAS (radiyalahou anehou) dit : le Messager d'Allah rompait son jeûne avec des dattes fraîches avant la salat (prière du Magrib) s'il n'en trouvait pas, des dattes sèches, si les dattes ne sont pas disponibles, il le faisait avec de l'eau (Abu Daoud, al Hakim, Al Tirmizi). 3) Faire des supplications (duas) lors de la rupture : Le prophète nous dit : que l'invocation du jeûneur n'est jamais répété ; il avait l'habitude de dire l'invocation suivante : « la soif est étanchée, les veines mouillées, et la récompense confirmée s'il plaît à Allah » ; Il y a également d'autres invocations exemple : « Allahuma laka sumna, wa ala rizqiqa aftarta ». Oh ! Allah, c'est pour toi que j'ai jeûné et je déjeune avec ta provision. 4) S'abstenir des actes contraires aux prescriptions du jeûne : Jeûner n'est pas s'abstenir de manger et de boire, mais aussi se garder de commettre ce qu'Allah a interdit. Selon Abu Huraysa (radiyalahou anehou) le Prophète (PBDSL) a dit : le jeûne n'est pas le fait de s'abstenir de manger et de boire mais de s'abstenir aussi des paroles futiles et obscènes, si quelqu'un venait à vous importuner le jeûneur doit dire : « j'ai jeûné, j'ai jeûné » (IBN Khuzaimah, IBN Hibban al Hakim) Du même Abu Hurayra, qui rapporte du Prophète (PBDSL) : il se peut que quelqu'un qui jeûne ne profite rien de son jeûne, si ce n'est qu'il a délaissé pour lui sa nourriture, et un autre qui s'est levé pour prier la nuit, et n'a d'autre récompense sauf qu'il est resté éveillé (AN-NASA'I, IBN Majah, Al Hakim). 5) Utilisation du siwak : Il est préférable d'utiliser un cure- dents à l'image du Prophète qu'il le faisait alors qu'il jeûnait. 6) Etre généreux et lire le coran : Il est recommandé d'être généreux envers les pauvres, les personnes démunies, les aider à pouvoir jeûner. Le Prophète (PBDSL) donnait à ces catégories de personnes les jours autres que le Ramadan, mais durant le Ramadan, il dépense beaucoup plus avec ardeur. IBN Abbas dit : l'ange Djibril (Gabriel) lui rendait visite pendant le mois de Ramadan et il lisait le coran en entier mais l'année où le Messager d'Allah devait quitter ce monde, il l'a lu 2 fois en entier. Passé le plus clair de son temps à la lecture, à l'étude où à écouter le commentaire (tafsir) du coran. Observer la prière de taraweeh, surtout les 10 dernières du mois de Ramadan. Plusieurs hadiths authentiques nous montrent que le Prophète disait lors de ses prières huit (8) rakats en plus des trois (3) du witr. Cela fait un total de onze rakats (Al Bukhari). Les choses suivantes sont permises pendant le jeûne : 1) Prendre un bain. Le Prophète mettait l'eau sur sa tête pendant qu'il jeûnait en temps de chaleur intense 2) Se farder les yeux 3) Embrasser sa femme ou son mari à la condition de pouvoir se contrôler. Aysha (Radiyalahou aneha), la mère des croyantes, rapporte que le Prophète avait l'habitude de le faire alors qu'il jeûnait et Aysha d'ajouter que le prophète (PBDSL) est capable de se contrôler mieux que quiconque parmi vous. 4) Rincer la bouche ou le nez avec de l'eau pourvu que vous puissiez éviter d'avaler l'eau. 5) Le fait d'avaler les choses difficilement maîtrisables de la nature comme la poussière, notre propre salive que nous sécrétons 6) Goûter au repas en préparation du bout de la langue 7) Sentir les fleurs ou se parfumer 8) Le jeûneur peut continuer son jeûne même en état de Janaba (souillure majeur après les relations conjugales nécessitant un bain) ; il en est de même pour la femme en période de menstrues ou la femme atteinte de lochies (écoulement du sang après l'accouchement). Lorsque cesse l'écoulement, la nuit (sa purification) elle débute son jêune n'importe quelle heure avant l'aube. Pour tous ces cas, le bain peut être pris le matin et le jeune est toujours valable. 9) Celui qui mange ou boit par oubli, qu'il continue son jeûne ; le Prophète a dit : si l'un de vous jeûne et mange ou boit par oubli qu'il garde son jeûne car c'est Allah qui l'a nourri et abreuvé (Muslim et Bukhari). Actes invalidant le jeûne : 1) celui qui renie l'Islam 2) manger et boire 3) provoquer le vomissement 4) début des règles ou les lochies pour la femme si le sang survient même au dernier moment avant le coucher du soleil ce jeûne est invalide. Manger et boire, ou avoir des relations sexuelles par erreur (après la prière du matin) de la même manière poser des actes similaires croyant que le soleil est couché (mauvaise appréciation du temps). 5) avoir des relations sexuelles dans le temps compris entre l'aube et le coucher du soleil avec sa femme. Cet acte invalide non seulement le jeûne, mais son auteur est pénalisé de la manière suivante : 1re possibilité pour expier sa faute : a) libérer un esclave b) jeûner deux mois (60jours) consécutifs c) nourrir 60 pauvres Parmi les actes invalidant le jeûne, il y a à ce sujet beaucoup de hadiths qui mettent le jeûneur en garde contre le mensonge, la médisance Le jeûne est un bouclier contre le châtiment et un autre hadith de préciser que le jeûne protège contre l'enfer. Un homme demanda au Prophète, comment le jeûne est-il annulé ? Le Prophète répondit : le mensonge, la médisance annulent le jeûne. Le jeûneur doit observer des règles suivantes : 1) Préserver ses yeux des choses défendues, obscènes, surtout le regard prolongé sur le sexe opposé car le Prophète disait : la vue est une des flèches de Satan, celui qui, par crainte d'Allah, l'évitera. Allah remplira son cÅ"ur de la lumière de l'imane. 2) Préserver sa langue du mensonge, de la médisance, des paroles nuisibles, des disputes, des injures. 3) Le jeûneur doit préserver ses oreilles des choses interdites (écouter l'illicite) 4) Préserver ses autres membres contre tout mal 5) S'abstenir à l'heure de la rupture du jeûne d'avoir recours aux aliments prohibés (haram) Il est important que le jeûneur soit toujours entre la crainte et l'espérance car il ne sait pas si Allah a accepté son jeûne. Autres aspects du Ramadan Les dix (10) derniers jours du Ramadan : Selon un hadith contenu dans Bukrari et Muslim et raconté par Aysha (Radiyalahou aneha), le Messager d'Allah réveillait ses femmes et toutes les nuits étaient consacrées à adorer Allah. Le coran a mis l'accent sur les dix (10) derniers jours du Ramadan par la sourate dite la nuit de la valeur ou du décret. Le Prophète de dire : celui qui s'y tient débout en prière avec foi sa récompense est auprès d'Allah et il lui sera pardonné ses péchés antérieurs (Bukhari). La recherche de la nuit du décret : le Prophète a dit : chercher laïlat-ul-Qadr dans les dix (10) derniers jours impairs (c'est -à- dire le 21,23,25,27,29,) A propos de cette nuit, le coran nous renseigne que c'est une nuit de grande bénédiction dont la récompense est supérieure à mille mois. Celui qui passera ces nuits en prière c'est comme s'il avait prié pendant mille mois. Mille mois c'est 83 ans plus 4 mois de prière et de ferveur religieuse. Cette même nuit, les anges descendent avec, à leur tête, l'ange Djibril (Gabriel) et pénètrent dans les habitations et congratulent les jeûneurs, mais s'ils s'abstiennent de pénétrer dans les concessions où il y a des chiens et des portraits. Beaucoup de maisons des musulmans aujourd'hui sont inaccessibles par les anges du fait des portraits (statue, image, photos d'animaux et humains) Toutes ces choses sont interdites et privent leur auteur de la bénédiction d'Allah. Il est recommandé de dire au cours de cette nuit de laïlat-ul-Qadr : Allahuma Innaka Afouwoun TouhibboulAfwa Fahfo Anni, comme rapportée par Aysha la mère des croyantes lorsqu'elle a interrogé le Prophète sur l'invocation qu'elle devait faire au cours de cette nuit. Traduction : oh Allah ! Tu es pardonneur, tu aimes le pardon, pardonne-moi ! Itikaf : c'est une sunnah du Prophète qui le pratiquait pendant les dix derniers jours du Ramadan. . Le Moutakif se rend à la mosquée où est dite la prière de vendredi. Il passe le plus clair de son temps à lire le coran, à faire le zikr (souvenir d'Allah), à prier et à étudier les sciences islamiques. Son but est de rechercher lailat-ul-Qadr. Le Moutakif est détaché pendant les dix derniers jours en prière, lecture de coran. Il quitte la mosquée la veille de la fête (Eid-ul-Fitr) s'il le désire. Les femmes peuvent le faire comme les hommes. Umra pendant le Ramadan Il est vivement recommandé pour ceux qui ont les moyens de se rendre à la Mecque pendant le mois de Ramadan. Le Prophète (PBDSL) a dit : la Umra effectuée pendant le Ramadan équivaut à un pèlerinage accompli en ma compagnie. La Zakat-ul-fitr : c'est une zakat (aumône) recommandée, qu'il faut payer un ou deux jours avant le jour de la prière (Salat-ul-Eid). Cette zakat est différente de la zakat des biens (argent, or....). Elle doit être faite par tout musulman adulte qui dispose d'une nourriture suffisante et excédant les besoins de sa famille pour au moins 24 heures. Le moment le plus indiqué est le jour de la prière (avant de se rendre à la prière). Mais plusieurs doctes autorisent de la payer un ou deux jours avant le jour de la prière. Cela, pour permettre à ceux qui n'ont pas les moyens de pouvoir se joindre à la fête. IBN Abbas dit : le Prophète a imposé la Zakat-ul-fitr, comme purification du jeûneur pour ses paroles futiles et obscènes. Elle est également une provision pour les personnes nécessiteuses. 1. Celui qui la fait avant la prière, cette zakat lui sera agréée. Par contre celui qui la fait après la prière, cela lui sera compté comme une aumône simple.(Abu Dawoud, Ibn Majah) Le chef de famille la paie et tient compte de tous ceux qui sont à sa charge. Ceux qui sont habilités à recevoir cette espèce de zakat sont les mêmes que ceux qui bénéficient de la zakat-ul-Maal (argent) voir qur'an (chap : 9v. 60). Salat-Eid ( La prière de la fin de jeûne) : Il est recommandé de prendre un bain et se vêtir de ses plus beaux habits ; de manger des dattes et rejoindre l'aire réservée à la prière après l'apparition du soleil. La prière se compose essentiellement de deux (2) unités de rakats sans azane et iqamah ; le 1er rakat totalise sept takbeer (Allahu Akbar) et cinq takbeer pour le 2e rakat Après la prière, l'Imam délivre un sermon khutbah semblable à celui du vendredi. Il est souhaité de se congratuler, d'échanger et de rendre visite aux proches. La zakaat-ul-Maal C'est connu que les bonnes actions sont mieux rétribuées spécialement durant le mois béni de Ramadan. C'est pour cela que beaucoup préfèrent payer leur zakat (argent) pendant le Ramadan. Notons que ceci n'est pas obligatoire car on peut le faire à n'importe quel moment de l'année. Les bienfaits du Ramadan sont multiples et je m'associe à des millions de fidèles musulmans du Burkina-Faso pour demander à Allah, le Miséricordieux, d'agréer notre jeûne et nous pardonner nos péchés. *Ces paroles du prophète se vérifient de nos jours : pendant le ramadan, Satan a moins d'emprise sur les fidèles à tel point que les mosquées refusent du monde. A cette occasion, les rues sont transformées en lieu de prière bibo:shortDescription Le jeûne musulman (Siyaam), l'un des cinq piliers de l'Islam, est une abstinence obligatoire de l'aube au coucher du soleil durant le mois de Ramadan, sauf pour des cas spécifiques (maladie, voyage, etc.). Ce mois sacré, marqué par la révélation du Coran, offre d'immenses récompenses divines et de multiples bienfaits spirituels, sociaux et sanitaires, encourageant la piété et le pardon des péchés. Il inclut des pratiques recommandées comme la lecture du Coran, la générosité, la recherche de la Nuit du Destin (Laylat al-Qadr), et se conclut par la Zakat al-Fitr et la prière de l'Aïd. -- o:id 2793 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2793 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Jean-Baptiste Sanou, président de l'Observatoire national des faits religieux : "Il doit y avoir des cellules dormantes ici... " dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13749 Thibault Bluy dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/128 Attentat de Ouagadougou de 2016 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/663 Conseil Supérieur de la Communication https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/709 Observatoire National des Faits Religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-01-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000563 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Jean-Baptiste Sanou est président de l'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), un organisme institué le 28 janvier 2015 dans le but de « surveiller les contenus médiatiques à caractère religieux, de suivre l'application de la réglementation sur les pratiques culturelles, de promouvoir la tolérance et le dialogue inter-religieux, ainsi que de renforcer les capacités des leaders religieux et des animateurs des médias confessionnels et laïcs. » Dans ce grand entretien qu'il nous a accordé jeudi 28 janvier 2016, deux semaines après les sanglants attentats qui ont frappé Ouagadougou, le Pr Sanou évoque clairement l'hypothèse de « cellules radicales dormantes » au Burkina Faso et appelle les populations à ne pas faire preuve d'angélisme face à la montée des extrémismes de tous bords. Il y a tout juste deux semaines, des individus se réclamant de l'islam ont semé la mort en plein centre-ville de Ouagadougou. Pour vous, y a-t-il un quelconque lien avec la religion ? Je pense que ce serait leur faire trop d'honneur que de les qualifier de djihadistes, comme ils veulent qu'on les appelle. Pour moi, il faut les juger selon les faits. Et selon les faits, ce sont des terroristes. Il y a certes des intentions, une réthorique djihadistes, mais ils sont davantage dans une posture d'instrumentalisation de la religion et ce ne sont que de vulgaires terroristes. C'est vrai que dans tous les textes sacrés il y a des passages bellicistes, mais une lecture herméneutique (qui différencie le sens littéral du sens universel des Ecritures, ndlr) me permet de les laisser de côté en estimant qu'ils ont été écrits dans un contexte qui n'est plus valable. Oui, à un moment donné toutes les religions se sont défendues avec les armes. Mais aujourd'hui, la dignité de l'homme et le caractère sacré de la vie sont des concepts largement répandus, et seul le fondamentalisme avec sa lecture littérale peut justifier de tels actes. En tant que président de l'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), avez-vous eu vent de discours témoignant d'une éventuelle adhésion ou justification de la tuerie du « Cappuccino »? Personnellement non, mais je pense que cet attentat est venu fragiliser la cohésion sociale et a peut-être révélé certaines tendances vers les extrêmes. En retour à ces violences, il y a un ras-le-bol du côté de ceux qui les subissent et qui disent vouloir en finir avec ces individus. Certains soupçonnent des complicités, car autrement il semble inconcevable de pouvoir frapper ainsi la capitale en plein cœur. La suspicion commence à naître à l'intérieur de notre société, et avec elle la stigmatisation. Voulez-vous dire qu'il y a un amalgame qui est fait entre ces individus et l'islam ? L'amalgame ne se fait pas qu'avec la religion, mais aussi avec la couleur de peau ou l'habillement culturel. C'est naïf parce que les terroristes sont quand même intelligents et ne se promènent pas avec leur fusil à l'épaule. Avec ces délits d'apparence, on risque de violer les droits de l'homme. J'ai entendu des appels, notamment de la part du ministre de la Sécurité, à ne pas faire l'amalgame. J'ai lu des témoignages de personnes discriminées. Ca veut donc dire que malheureusement l'amalgame a déjà été fait. D'un autre côté, j'ai été satisfait de constater que la FAID (la Fédération des associations islamiques du Burkina, ndlr) a condamné très clairement les attentats, en précisant que ce n'est pas au nom de l'islam qu'on peut faire cela. Dans le discours officiel au moins, c'est clair. Mais c'est quand la base échappe au contrôle du sommet qu'il y a rupture et que cela devient dangereux. Avez-vous néanmoins relevé une certaine radicalisation des discours ces dernières années ou ces derniers mois ? Effectivement, je crois qu'il y a un changement qui s'opère dans l'approche religieuse. L'identité religieuse est en train de devenir exclusive, s'opposant de plus en plus aux autres identités. Par exemple, un croyant va s'isoler de ses proches et remettre en cause son appartenance à sa famille naturelle, sous prétexte que ce sont tous des mécréants ou des mal-croyants. Quand et comment ces comportements sont-ils apparus ? Avec la mondialisation, il y a beaucoup de circulation entre les courants, les idéologies et les religions. Ce phénomène concerne toutes les confessions, qui ne peuvent plus fonctionner de façon endogène. Autrefois, il fallait faire une demande avant de venir prêcher quelque part. Aujourd'hui, on ne peut plus contrôler l'endoctrinement parce qu'il se fait à distance, sur Internet et à travers les TIC (Technologies de l'information et de la communication, ndlr). Beaucoup de jeunes sont sensibles aux discours radicaux parce qu'ils sont en quête d'identité, et trouvent que la religion telle que leurs pères l'ont vécue n'est pas assez identitaire. Je pense que le processus de mondialisation entraîne effectivement une certaine dissolution de l'identité dans un tout uniforme. C'est une forme de violence douce, à laquelle les jeunes opposent une violence identitaire, qui jaillit comme un besoin d'affirmation de soi. Selon vous, cet extrémisme concerne-t-il toutes les religions ? Oui, mais il se manifeste de façon différente. Dans le christianisme, on ne va pas jusqu'à prendre les armes, mais on devient extrémiste dans l'interprétation du rapport à l'autre. Cela prend la forme d'un prosélytisme agressif et d'une prétention à détenir la vérité, qui peut s'exprimer par la polémique et l'apologie pour défendre sa religion. En cela, les radios et autres médias confessionnels sont devenus des canaux privilégiés. Le problème, c'est lorsque les prêches sont sortis du contexte et mal interprétés. Du côté musulman, ou plutôt de ceux qui se réclament de l'islam, les faits montrent que la violence n'est pas seulement symbolique ou idéologique, mais aussi physique. C'est forcément plus spectaculaire et l'écho est plus grand, mais je pense que toutes les religions doivent se remettre en cause. Il faut revisiter et réinterpréter les textes, parce qu'il s'y cache toujours un pan de violence qui peut attirer ceux qui cherchent à justifier leur conduite. La mondialisation est également physique, avec notamment la construction de lieux de culte financés et administrés par des pays étrangers. Quelles en sont les conséquences ? Ce paramètre vient effectivement s'ajouter et souligne l'aspect politique de la mondialisation. Les pays qui construisent ici possèdent des accords avec le Burkina, qui leur donne l'autorisation de le faire, surtout lorsque l'Etat n'a pas de moyens suffisants pour investir. Je pense cependant qu'il y a un vide juridique dans la réglementation de tout ça. J'ai participé à la rédaction d'un avant-projet de loi sur les libertés religieuses. Il prévoyait d'encadrer la pratique, ainsi que de contrôler la circulation des idées et des financements, sans toutefois restreindre la liberté d'opinion et de religion. A partir d'un certain montant, l'Etat doit avoir un droit de regard sur la provenance et la gestion des fonds. Malheureusement, le projet n'a pas pu être finalisé sous la Transition, qui avait d'autres priorités. Comment pouvez-vous surveiller les discours ? Nous remplissons cette mission en collaboration avec notre organe de tutelle technique, le CSC (Conseil supérieur de la communication, ndlr), mais aussi en lien avec le ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité intérieure, qui est notre organe de tutelle administrative. Lorsque nous sommes notifiés d'une forme de radicalisation à un endroit, où il y a par exemple des tracts extrémistes qui sont distribués, nous devons faire le déplacement. Nous n'avons pas encore reçu de budget pour fonctionner, donc tout cela reste théorique pour le moment. Mais nous avons bon espoir que les choses changent avec la « dynamisation » de l'Observatoire, décidée mercredi dernier en Conseil des ministres. Une fois sur place, comment comptez-vous procéder pour « raisonner » ceux qui s'adonnent à des pratiques extrémistes? Notre chance, c'est que toutes les confessions sont représentées au sein de l'Observatoire. Parmi nos dix membres, il y a quatre musulmans, deux protestants et deux catholiques (ainsi qu'un représentant du CSC et un autre du ministère de la Sécurité, ndlr). Si on a les moyens de notre action, on devrait donc aller sur le terrain, réunir les acteurs ou bien échanger avec eux individuellement, et si c'est possible effectuer un travail de médiation ou de prévention pour les empêcher d'attaquer les autres religions, de les mépriser et de prôner l'intolérance. Je pense qu'il faudra d'abord susciter la confiance et démontrer que nous ne sommes pas le suppôt de quelque puissance ou de quelque idéologie antireligieuse. Si après ça, les choses rentrent dans l'ordre, on aura gagné. Sinon, nous ferons un rapport au ministère de tutelle, qui prendra ses responsabilités afin de prévenir toute atteinte à l'ordre public. Certains considèrent le terrorisme comme un phénomène extérieur. Cependant, n'y a-t-il pas un terreau favorable à son implantation durable au Burkina, et une multiplication des attentats n'est-elle pas à craindre ? C'est de l'ordre de la possibilité. Il ne faut pas faire preuve d'angélisme. C'est vrai que chacun est fier de sa nation, mais je suis très réaliste et je dis qu'on n'est pas sur une île heureuse. Dans une même famille, il y a souvent des musulmans, des catholiques et des protestants. On fréquente les mêmes espaces, mais ce dialogue est plus naturel que le fruit d'une réelle volonté. Comme tous les pays, nous sommes réceptifs à tous les courants et je ne vois pas en quoi le Burkina serait une exception. Il suffit que deux personnes se radicalisent. Deux sur 17 millions, c'est peu, mais ils auraient déjà une capacité de nuisance terrible. C'est un courant très minoritaire, mais il existe bel et bien. Je n'en ai pas la certitude, mais il doit y avoir des cellules dormantes ici. Qu'entendez-vous par cellules dormantes ? Ce sont des gens qui adhèrent aux thèses radicales, mais le contexte n'est pas encore favorable pour qu'ils se radicalisent. J'ai remarqué qu'à chaque crise, les positions s'extrémisent et qu'il y a une dissolution des liens là où tout allait très bien avant. Pour l'instant, le contexte ne permet pas l'expression de ces opinions. Il suffirait d'une crise, d'un élément exogène pour bousculer cet équilibre très fragile et que chacun se réfugie dans les extrêmes. A quel « élément exogène » pensez-vous ? Des attentats par exemple. Ceux qui viennent de se produire ont été bien appréhendés, mais si la situation se répétait, ce pourrait être l'étincelle qui va enflammer... Je n'ose pas envisager le pire, mais nous ne sommes pas à l'abri. Le cynisme de ces terroristes, c'est de réussir à déconstruire notre cohésion sociale pour créer le désordre. Ce serait vraiment leur victoire s'ils arrivent à nous faire douter et si on commence à se méfier les uns des autres. Si on répond à la haine par la haine, ils auront gagné. Il faut à tout prix qu'on reste vigilants pour ne pas qu'ils aient de relais à l'intérieur de la société burkinabè. La pauvreté, le chômage et l'analphabétisme ne sont-ils pas des facteurs qui rendent les Burkinabè particulièrement vulnérables à cet endoctrinement ? Oui, tout ce que vous citez là est juste. Je crois qu'il y a également un sentiment d'injustice, et quelquefois l'absence de l'Etat. On a des Etats débordés qui ne peuvent pas garantir partout la sécurité, mais surtout leur présence à travers des structures sociales et éducatives. Si vous abandonnez une région sans centre de santé ni opportunité d'emploi, ses habitants vont se sentir marginalisés. Dans ces conditions, le réflexe est le repli identitaire, et c'est ainsi que des populations deviennent des proies faciles. C'est la responsabilité de l'Etat, mais en fin de compte c'est la responsabilité de tout le monde de travailler à plus de justice. Les jeunes sont très impatients face aux injustices, et cette impatience est exploitée par les extrémistes qui vouent un grand mépris à l'Etat. Pour eux, la structure étatique est une création occidentale, et la démocratie représente l'occidentalisation des sociétés africaines. Avez-vous l'impression que les autorités ont pris conscience du danger ? Oui, et cela bien avant les attentats du 15 janvier, même si c'est cet événement qui a permis de réagir de façon énergique. Les services de renseignement étaient certainement plus vigilants, mais il n'y avait pas d'autres signes apparents que les mesures que les pays étrangers prenaient pour leurs ressortissants ici. On voyait que la zone rouge s'étendait sur la carte du Burkina, mais avant les attentats les Burkinabè pensaient qu'ils pouvaient aller partout sans problème. Maintenant, on réfléchit à deux fois avant de voyager. Quels conseils donneriez-vous aux populations pour qu'elles préviennent également ces processus de radicalisation ? Je pense qu'il faut instaurer des comités de dialogue dans chaque groupe religieux, afin que chacun prenne en charge ses extrémistes, ou ses potentiels extrémistes. Comme la laïcité interdit à l'Etat d'aller voir ce qu'il se passe au sein des églises, des temples et des mosquées, les communautés elles-mêmes doivent être vigilantes. Mais il faut faire très attention sur ce terrain, car la frontière entre vigilance et délation est très mince. bibo:shortDescription Jean-Baptiste Sanou, président de l'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), analyse la radicalisation religieuse au Burkina Faso suite aux attentats de Ouagadougou. Il qualifie les auteurs d'actes terroristes d'individus instrumentalisant la religion, rejetant leur qualification de djihadistes. Sanou observe une montée de l'extrémisme dans toutes les confessions, exacerbée par la mondialisation, la quête d'identité des jeunes et l'instrumentalisation des TIC, fragilisant la cohésion sociale et générant de la stigmatisation. Le Burkina Faso n'est pas à l'abri de « cellules radicales dormantes », la pauvreté et l'injustice constituant un terreau favorable. L'ONAFAR vise à surveiller ces phénomènes et promouvoir le dialogue, mais fait face à des défis budgétaires. Sanou appelle à la vigilance des communautés religieuses pour prévenir la radicalisation interne. -- o:id 2794 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2794 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Fédération des associations islamiques : « Doua » contre le terrorisme chez Roch dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/130 Attentat de Ouagadougou de 2018 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/888 Iyad Ag Ghaly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1180 Sidi Mohamed Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/580 Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76328 Sensibilisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-03-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000564 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, échangeant des amabilités avec les responsables religieux Une délégation de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) conduite par son secrétaire exécutif national a été reçue hier, 19 mars 2018, en audience par le président Roch Marc Christian Kaboré. Cheick Sidi Mohamed Koné et ses coreligionnaires sont allés traduire l'engagement de l'ensemble des musulmans à rester debout, aux côtés du chef de l'Etat, en vue d'affronter les douloureux événements auxquels fait face la Nation. Ils ont notamment fait allusion aux attaques terroristes perpétrées par des individus qui invoquent la religion musulmane pour justifier leurs ignobles actes. La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) est allée apporter le soutien de l'ensemble des musulmans au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, suite à la double attaque terroriste du 2 mars courant. Après avoir condamné ces actes de barbarie et prié Allah afin qu'Il préserve le pays de l'hydre, Cheick Sidi Mohamed Koné et ses pairs sont allés manifester leur solidarité et leur détermination à contrer ce phénomène. Un phénomène planétaire qui sème tristesse et désolation partout où il sévit et qui est le plus souvent revendiqué par des individus appartenant à l'islam. C'était d'ailleurs le cas du commando qui a fait parler de lui quelques jours après l'attaque simultanée de l'état-major général des armées et de l'ambassade de France. Ses éléments n'étaient-ils pas en effet des envoyés d'un Groupe dit de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) coiffé par Iyad Ag Ghali ? «Mais que faites-vous exactement sur le terrain pour aider le Burkina à lutter contre ces personnes ? » «Nous disons toujours qu'il faut éviter l'amalgame parce que, justement, ce que veulent ces diviseurs pour mieux régner, c'est de porter un manteau appartenant à une communauté, poser ensuite des actes de sorte à jeter le discrédit sur cette communauté. L'islam n'a rien à voir dans cela et comme toutes les autres communautés, nous sommes frappés au même degré. C'est une affaire de tous les Burkinabè, une affaire de tous ceux qui sont contre la terreur et les agissements contraires aux droits de l'homme», a longuement donné, en guise de réponse, Cheick Sidi Mohamed Koné. Il ajoutera par ailleurs que les responsables religieux agissent à travers la sensibilisation et la formation de leurs coreligionnaires. Ils œuvrent afin que les faibles d'esprit, pour des raisons économiques, ne basculent pas dans le mauvais camp. «Nous avons ce devoir de sensibilisation en tant que religieux ; nous faisons la part des choses entre ce qui est enseigné par la religion musulmane et ce qui ne l'est pas », a-t-il renchéri. «On sait aussi qu'il y a des prêches qui radicalisent dans certaines mosquées, il y a de l'endoctrinement dans certaines écoles coraniques. Avez-vous un droit de regard sur ces prêches ou ces écoles afin de recadrer les choses si elles ne vont pas dans le sens souhaité ? » Réponse du secrétaire exécutif Koné : «Oui, la Fédération a toutes les prérogatives, ce sont les responsables de toutes les tendances islamiques qui sont là. Ce sont des savants, ils sont sollicités au niveau international pour parler de la doctrine islamique, ce qu'ils enseignent depuis belle lurette est ce qui demeure. Il ne faudrait pas qu'on nous serve autre chose. Mais si vous avez des informations dans ce sens, des preuves, nous aimerions savoir où se fait cette radicalisation.» Pour finir, il a souhaité que l'opinion retienne de leur passage à Kosyam que le discours officiel au sein de la FAIB est celui qui désapprouve totalement ce qui est dit ou fait au nom de l'islam par les «marginaux qui cherchent des raisons de faire valoir leurs idées». Aboubacar Dermé bibo:shortDescription La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a rencontré le président Roch Marc Christian Kaboré pour lui apporter son soutien et sa solidarité suite aux attaques terroristes. La FAIB a fermement condamné ces actes perpétrés au nom de l'islam, affirmant que la religion les désavoue. Elle a réaffirmé son engagement à lutter contre la radicalisation et à sensibiliser ses membres pour contrer ce phénomène. -- o:id 2795 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2795 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Incivisme et insécurité : le cheikh Moaze explique son « djihad » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/664 Communauté spirituelle des soufis du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1015 Cheick Soufi Moaze Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-10-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000565 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60540 Sahel https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/275 Allemagne bibo:content Le respect de la dignité humaine, l'acceptation du prochain dans sa différence, la culture du civisme, la lutte contre l'insécurité et la promotion de la paix au Burkina Faso sont autant de thèmes qui tiennent à cœur au cheikh soufi Moaze, guide de la communauté spirituelle musulmane des soufis. Aussi a-t-il décidé de prendre son bâton de pèlerin et de sillonner les 13 régions du pays en vue de prêcher pour la tolérance religieuse, la solidarité et la cohésion sociale. Il l'a fait savoir hier 23 octobre 2017 au cours d'une conférence de presse à Ouagadougou. La paix et la stabilité au Pays des hommes intègres dépendent de tous et de chacun. C'est en tout cas la conviction du guide de la Communauté spirituelle musulmane des soufis du Burkina Faso (CSMSBF), le cheikh soufi Moaze. Dans un contexte marqué par des actes inciviques et des attaques terroristes, il dit vouloir apporter sa «modeste participation» au combat contre ces phénomènes. Il a ainsi opté pour une tournée de sensibilisation à la tolérance religieuse dans les treize régions du pays. Son « djihad » (ou sa lutte) débutera le 4 novembre prochain dans la région du Sahel, précisément à Dori. «Nous irons démontrer que les agissements des terroristes n'ont rien à voir avec l'islam», a-t-il déclaré. Les activités se tiendront sous forme de conférences publiques et il compte y associer les responsables des autres communautés religieuses afin que chacun explique les enseignements de Dieu (ou d'Allah) en matière de cohabitation avec autrui. Selon lui, le Burkina est un pays béni de Dieu dans la mesure où il n'est pas rare d'y voir différentes confessions au sein d'une même famille, une « richesse » à préserver. «Est-ce que la différence de religion doit nous conduire à nous haïr, à couper nos liens, à ne plus nous entraider ? Non ! Aucun livre saint n'enseigne la haine du prochain. La Bible recommande d'aimer son prochain comme soi-même. Dans le Coran, il est dit de respecter les non-musulmans comme le faisait le prophète Mohamed. De nos jours, nous souffrons de « constipation », eu égard à notre méconnaissance des saintes écritures. On apprend un peu, on ne connaît pas le vrai sens des enseignements mais on commence à prêcher ; cela va à l'encontre de ce que nous a recommandé le Seigneur», a développé le cheikh Moaze. Pour lui, ni la religion, ni la politique, ni l'appartenance ethnique ne doit diviser les Burkinabè, qu'il invite plutôt à se donner la main pour construire une nation forte et prospère. «Est-ce une manière d'appeler à la réconciliation nationale, comme le clament certains politiques ?» Et le mufti de répliquer : «Je ne suis pas politique, je ne fais pas de politique. Je veux faire mon devoir de guide spirituel, nous devons toujours appeler les gens à la tolérance. Ce n'est pas la première fois que nous organisons pareille tournée. J'ai commencé à prôner la cohésion sociale, l'acceptation du prochain et la tolérance religieuse depuis 2008. J'ai échangé avec beaucoup de responsables de religions d'autres pays (France, Allemagne, entre autres) pour connaître leur expérience en matière de cohabitation. Ce n'est pas politique.» Son combat sera également axé sur instruction des plus jeunes, voire des personnes âgées, au civisme. bibo:shortDescription Le cheikh soufi Moaze, guide de la communauté spirituelle musulmane des soufis du Burkina Faso, entreprend une tournée nationale dans les 13 régions du pays. Son objectif est de prêcher la tolérance religieuse, la solidarité, la cohésion sociale et le civisme, afin de lutter contre l'insécurité et les actes terroristes. Il vise à démontrer que les agissements des terroristes sont contraires aux enseignements de l'islam et à promouvoir l'unité des Burkinabè pour la paix et la stabilité. -- o:id 2796 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2796 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2017 : premier vol sous le feu des Kalachs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/129 Attentat de Ouagadougou de 2017 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/881 Gilbert Diendéré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1192 Souleymane Soulama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-08-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000566 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen bibo:content Les premiers pèlerins burkinabè se sont envolés pour l'Arabie Saoudite, dans la matinée du 14 août 2017, de l'aéroport international de Ouagadougou. Ils étaient en principe 424 futurs hadj et hadja à effectuer pour la première fois le déplacement en terre sainte pour accomplir le 5e pilier de l'islam. Un voyage qui se fait dans un contexte sécuritaire marqué par l'attaque terroriste du Café Aziz Istanbul, situé seulement à un jet de pierre dudit aéroport. Il y eût donc plus de peur que de mal et c'est entre condamnations et promesses de prier pour la quiétude au Burkina Faso que les prétendants au Hadj 2017 ont pris la direction de la Mecque. Il est 6h 15 quand nous arrivons aux alentours de l'aéroport international de Ouagadougou le 14 août 2017. «Il faut les dévier de l'autre côté, sauf ceux qui veulent avoir accès à l'aéroport », dit un gendarme à d'autres éléments qui gardaient la barrière. Inutile de caresser le rêve d'aller sur l'avenue Dr Kwame N'Krumah : la vue sur l'avenue Loudun deux cargos militaires qui sillonnent la zone à pas de caméléon. Ils étaient toujours à l'œuvre pour circonscrire un foyer qui était des plus incandescents la veille. En effet le Café Aziz Istanbul, sis sur la plus belle artère de la capitale, venait de subir une attaque terroriste. Une agression qui survient au moment où des adeptes de l'islam s'apprêtent à se rendre en terre sainte pour sacrifier au Hadj. Si certains d'entre les fidèles n'avaient pas eu la chance d'aller en Arabie Saoudite en septembre 2015, suite au coup d'Etat manqué du général Diendéré, ceux-là y feront le déplacement avec la bénédiction des autorités du pays. Dans la cour de l'aérogare des pèlerins, rien ne laisse voir une inquiétude quelconque. Les membres des associations pour l'encadrement des pèlerins font des rappels. Ils expliquent les différentes étapes aux candidates et candidats qui n'ont pas subi la formation. Oumarou Dicko est le vice-président de l'association des encadreurs des pèlerins. Ses coreligionnaires et lui, au nombre de trois, ont pour mission de sensibiliser les futurs pèlerins aux comportements à adopter une fois à Riyad. Cela se fait essentiellement dans trois langues (mooré, dioula et fulfulde). Dans la salle de l'aérogare, l'équipe de la police spéciale de l'aéroport est aussi à pied d'œuvre. Elle est pilotée par l'officier de police principale Bakary Sanou, chef du bureau des ordres de la police spéciale de l'aéroport international de Ouagadougou. Ses hommes et lui s'activent pour les formalités d'embarquement des 424 pèlerins qui auront le privilège d'ouvrir le bal des vols. Ils sont au total 7208 et partiront de Ouaga et de Bobo-Dioulasso à travers 17 rotations ou vols (voir encadré pour le programme). Leur travail consiste en la vérification des documents de voyage. «Concrètement, les agents s'assurent la conformité du document avec la personne qui est physiquement présente. Si des erreurs se glissent à notre niveau et que le candidat arrive en Arabie Saoudite, il peut être refoulé et cela ne nous honore pas », explique l'officier de police. Selon les informations qui lui parviennent tout se déroule bien, sauf qu'avec les personnes âgées, ce n'est pas aisé. Sous sa direction, nous avons accès à la salle d'embarquement sans nous soumettre aux fouilles. Avant d'y avoir accès, les prétendants au Hadj doivent montrer patte blanche. Les sacs à main sont fouillés pour voir s'il n'y a pas d'objets ou d'articles interdits à bord de l'avion. Parmi ces articles, il cite les objets comme les couteaux, les fourchettes, etc., qui peuvent blesser. A cela s'ajoute le tabac à chiquer. La cola cependant peut être tolérée, mais en quantité limitée. Et de nous montrer une corde qui a été retirée du sac d'un candidat au pèlerinage. «Vous voyez cette corde-là ? Elle ne peut pas passer en cabine, on peut étrangler quelqu'un avec ça. Comme nous ne connaissons pas l'état mental de chacun d'eux, il faut être prudent. En soute ça peut passer mais pas au niveau de la cabine », précise Bakary Sanou. «C'est une grande tristesse, cela n'est pas le fait d'un musulman» En salle d'embarquement, Abdallah Pakmogda est fin prêt. Il n'attend plus que le départ. Il dit être apte à suivre les différentes étapes du pèlerinage. Il ne cache pas sa joie d'aller en Arabie Saoudite car c'est la toute première fois qu'il le fait mais se désole des coups de feu entendus dans la nuit. «C'est une grande tristesse. Comment peut-on se permettre de tuer des gens au nom de l'islam ? Ils disent que c'est le djihad, une personne consciente ne peut pas poser un acte pareil. Cela n'est pas le fait d'un musulman digne de ce nom. La manière dont ils veulent orienter le djihad est contraire à ce qu'ils font. Le prophète lui-même n'a pas dit d'attaquer une personne sans raison valable», argue Abdallah Pakmogda. Il promet ensuite qu'une fois les mains levées vers le ciel en terre sainte, il demandera à Allah de barrer la route à tous ces individus qui veulent ternir le nom de Sa religion. Des prières pour la paix au Faso seront également au rendez-vous. Rakièta Derra, elle, est plus dure envers ces hommes qui prétendent défendre l'islam. «C'est tout simplement des ennemis de Dieu qui veulent détruire notre pays. Puisse Allah les punir de sanctions à la hauteur de leurs actes. Que le Tout-Puissant les anéantisse ! », profère Rakièta Derra. Elle invite les autorités du pays «à ne pas dormir» face aux attaques qui se font de plus en plus persistantes. Avec une certaine conviction, elle estime qu'il ne s'agit pas d'individus venus d'ailleurs. «Ce sont des fils du pays, il y a des gens qui veulent semer la zizanie, saboter le hadj et casser le moral des pèlerins mais nous les laissons avec Dieu », insiste celle qui maudit les commanditaires de l'attaque. Hadja Mariam Soré, elle, détend l'atmosphère en donnant une version qui voudrait que les «yarsé» soient des habitants du Yémen et de l'Arabie Saoudite. «J'ai été à la Mecque plusieurs fois, c'est notre village et chaque année je le fais tant que j'en ai les moyens financiers. Nous allons visiter la famille avant de regagner Ouagadougou», raconte-t-elle, tout sourire. N'empêche que la bonne humeur a fait place à l'incident de la nuit dernière qui a semé la panique à leur niveau. «Il y a eu des coups de feu, les informations circulent vite, nous avons appris ce qui se passait par des appels téléphoniques. Certains étaient au niveau du stade municipal. On vivait dans l'angoisse, nous sommes sous un toit mais nos enfants, étaient-ils à la maison au moment des faits, se portent-ils bien ? » s'est interrogé plus d'un. Elle confie que les mouvements des vieilles personnes vers les toilettes ne pouvaient plus se compter. La preuve qu'il y en avait qui ont eu une diarrhée soudaine. Elle invite aussi les autorités du pays à redoubler de vigilance afin que cela ne se reproduise plus. Décollage imminent A 7h 40 arrive le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo. Après les salutations d'usage et les souhaits de bon voyage par anticipation, il est conduit dans une salle où il est rejoint par le ministre des Transports, Souleymane Soulama, à 8h 30. Dans cet intervalle, les futures hadja étaient à l'honneur. «Sortez vos passeports, pas de bousculades, vous allez tous passer », répète incessamment un agent de sécurité. Le rang est vite formé et c'est de nouveau un contrôle de passeports avant que les futurs passagers soient conduits vers l'avion. Les hommes aussi entrent en scène à la suite des dames. Au pied de l'Airbus A 330, un ultime contrôle est effectué avant que les candidates et candidats n'occupent leurs sièges. Le moment propice pour le ministre Siméon Sawadogo d'intervenir avec le combiné. Il avait également à ses côtés l'ambassadeur d'Arabie Saoudite au Burkina Faso. «Pour ce premier vol, nous voudrions, au nom du gouvernement burkinabè, vous souhaiter une bonne traversée. Puissiez-vous faire un bon pèlerinage et que Dieu vous protège. Puisse votre nombre à l'allée rester le même quand vous serez de retour au Burkina Faso avec beaucoup de grâces. Nous vous demandons de prier pour ce pays pour qu'il y ait la paix. L'équipage de l'avion, nous le remercions et lui confions tout ce beau monde », indique le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. Plus tard, il fait savoir que le comité d'organisation a consenti des efforts mais qu'il y a des tares qui persistent. «Aux agences de voyages je dit ceci : celui qui prend l'argent de quelqu'un et ne le reverse pas au comité pour payer les charges afférentes au Hadj, nous prenons l'engagement de le poursuivre. Au pèlerinage passé, il y en a qui n'ont pas pu se rendre à Riyad et ils ont piqué des crises, ce n'est pas normal », martèle-t-il. Selon ses propos, le gouvernement burkinabè a soutenu l'organisation avec la bagatelle de 1,5 milliard de F CFA et il n'est donc pas question de laisser des personnes agir de la sorte. Selon le président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El Hadj Abdramane Sana, l'incident malheureux de la veille pouvait stopper le départ des pèlerins. Il assure que les visas sont déjà à l'ambassade d'Arabie Saoudite et qu'il n'y aura pas de problème à ce niveau. Il s'indigne aussi que certaines agences prennent l'argent de candidats sans que ces derniers puissent effectuer le voyage à Riyad. «Dans une multitude de personnes, tout le monde n'est pas forcément animé de bonne volonté mais quand vous les démasquez, il n'est plus question de travailler avec eux», renchérit celui qui est par ailleurs président de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Il exhorte, pour finir, les prétendants au Hadj à s'investir pleinement dans l'adoration de Dieu, une fois en terre sainte. «Ce n'est pas un moment où il faut aller faire du tourisme, vous devez prier pour vous-mêmes, vos parents et votre Nation », conclut Abdramane Sana avant de gratifier ses vis-à-vis de bénédictions. C'est finalement à 9h 48 que l'Airbus A 330 a fendu les airs avec pour destination l'Arabie Saoudite. Programme des vols Les 12 vols à partir de Ouaga Premier vol : 14/08/2017 à 7h 40 Deuxième vol : 16/08/2017 à 2h 00 Troisième vol : 17/08/2017 à 20h 20 Quatrième vol : 19/08/2017 à 14h 40 Cinquième vol : 21/08/2017 à 7h 00 Sixième vol : 22/08/2017 à 23h 20 Septième vol : 23/08/2017 à 8h 40 Huitième vol : 23/08/2017 à 20h 10 Neuvième vol : 24/08/2017 à 05h 30 Dixième vol : 24/08/2017 à 17h 00 Onzième vol : 25/08/2017 à 2h 20 Douzième vol : 25/08/2017 à 23h 10 Les cinq vols de Bobo-Dioulasso Premier vol : 15/08/2017 à 4h 50 Deuxième vol : 16/08/2017 à 23h 10 Troisième vol : 18/08/2017 à 17h 30 Quatrième vol : 20/08/2017 à 10h 50 Cinquième Vol : 22/08/2017 À 3h 10 bibo:shortDescription Le 14 août 2017, les premiers pèlerins burkinabè, soit 424 personnes sur un total de 7208, ont décollé de Ouagadougou pour le Hadj en Arabie Saoudite. Ce départ s'est déroulé sous haute sécurité, quelques heures après une attaque terroriste près de l'aéroport, marquant les esprits et incitant les pèlerins à prier pour la paix au Burkina Faso. Les autorités et les associations ont encadré les formalités, soulignant l'importance du pèlerinage et la vigilance face aux agences de voyage frauduleuses. -- o:id 2797 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2797 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Islam et terrorisme/Cheikh Abdoul Hamid Zoungrana : « C'est le fait d'individus égarés par Satan » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/926 Abdoul Hamid Zoungrana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76341 Moïse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-04-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000567 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Face à la recrudescence des actes terroristes, imputés le plus souvent, à tort ou à raison, à la religion musulmane, le Cheikh Abdoul Hamid Zoungrana s'est senti obligé de donner sa lecture du phénomène. Ce guide spirituel nous a accordé une interview dans la matinée du 15 avril 2017 alors qu'il préparait un prêche dans ce sens dans la nuit au quartier Bonheur ville. Au-delà du thème central, le Cheikh s'est également prononcé, entre autres, sur le sens réel du djihad, la cohabitation entre musulmans et non musulmans telle que prônée par l'islam et sur la solution pour une paix durable dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier. Au cours de l'année écoulée, le Burkina Faso a connu plusieurs attaques terroristes. C'est aussi un phénomène planétaire comme vous le savez et le plus souvent ses auteurs brandissent l'islam pour justifier leurs actes. Qu'en dites-vous ? L'islam nous enseigne la paix. Il nous interdit d'opprimer qui que ce soit. Si ces des gens tuent des innocents, ce sont des pratiques, des comportements individuels qu'ils veulent intégrer dans la religion musulmane et ce sont des attitudes qui n'ont jamais été recommandées. Selon des «hadiths»1 authentiques du prophète Mahomet (paix et salut sur lui), le musulman doit aider son prochain oppresseur et celui qui est opprimé. Cela veut dire autrement qu'il doit sensibiliser le premier à abandonner ses agissements et par ricochet, il protège le second de l'oppression. Les terroristes tuent des gens qu'ils ne connaissent pas, nul n'est épargné et ce qui est désolant ce sont des innocents. Mais au temps du prophète il y avait le djihad, bon nombre de personnes estiment que l'islam s'est propagé par la violence, des gens auraient été attaqués et contraints à épouser la religion. Qu'est-ce que le djihad alors ? Djihad en arabe veut dire effort. Il a plusieurs dimensions : faire des efforts pour réaliser un projet, des efforts pour faire le bien, c'est-à-dire venir en aide à des orphelins, secourir un malade qui n'a pas de moyens financiers pour se soigner, c'est faire des efforts pour nourrir sa famille, ses géniteurs, etc. Je sais que vous faites allusion à la guerre sainte comme dans l'imaginaire populaire, on peut faire effectivement des efforts pour défendre la religion si elle est menacée, et le prophète a fait cette forme de djihad qui peut être teintée de violence. Mais la condition première, c'est la légitime défense, ce n'est pas ce qui se fait de nos jours où des gens se font exploser avec des innocents. Ces personnes avant de passer à l'acte disent le plus souvent «Allah Akbar ! »2, c'est en langue arabe et la personne qui le dit n'est pas forcément un musulman ou une musulmane. De nos jours, il y a toujours des Arabes qui ne sont pas des musulmans ni des catholiques, il y a des animistes parmi eux bien qu'ils ne soient pas nombreux. Ce que nous voyons de nos, jours c'est le fait d'individus égarés par Satan. Récemment, dans la région du Sahel Burkina, il y a des individus qui ont sommé des enseignants d'abandonner l'éduction classique, le français au profit de l'arabe, pour certainement leur faire embrasser l'islam. Quel commentaire en faites-vous ? Ça ne se décrète pas. Il n'y a pas de contrainte en islam. Le prophète (paix et salut sur lui) lui-même a envoyé ses compagnons à travers le monde pour qu'ils apprennent d'autres langues. La langue n'a pas de rapport avec la religion. Il y a des gens qui ne connaissent rien à l'arabe mais avec leur français, ils sont de fervents défenseurs de la religion musulmane et s'investissent avec tout ce qu'ils ont pour que l'islam rayonne. Ces personnes dont vous parlez veulent imposer leur point de vue et pas plus. Le Coran est en arabe parce que Dieu l'a envoyé à un Arabe. Les enseignements que Dieu a envoyés à Moïse ou à Jésus n'étaient pas en arabe. Pourtant ce sont des prophètes et le bon musulman les reconnait tous, sinon il ne l'est pas. Et qu'en est-il de la cohabitation entre musulmans et non musulmans ? Selon l'islam, les rapports entre musulmans et non musulmans doivent être empreints de civilité, d'humanisme, etc. Ce n'est pas parce que l'autre n'est pas de ma religion que je ne dois pas lui venir en aide. Le bienfait observé à l'endroit de n'importe quel être humain est rétribué. Par exemple, le prophète Mahomet fréquentait une famille juive, et ayant appris la maladie d'un enfant issu de cette famille, il y est allé uniquement pour s'enquérir de son état de santé. L'enfant agonisait, et le prophète lui a demandé de se convertir à l'islam. Le mourant a regardé ses parents et, après avoir obtenu leur aval, a dit : «Je suis un enfant, je suis juif et si le prophète de l'islam s'est déplacé pour me visiter, je suis musulman à compter de cet instant». Après l'avoir dit, il a rendu l'âme, mais on doit retenir que c'est le comportement du prophète qui a réussi à le convertir. Cependant, s'il était de son côté à les dénigrer ou à proférer des insultes, des menaces, ça n'aurait rien donné. Un autre exemple : même le bienfait ou le mauvais traitement d'un animal sont rétribués. Il y a des hadiths authentiques du prophète qui enseignent en substance qu'une prostituée est descendue dans un puits, a enlevé de l'eau avec sa babouche pour abreuver un chien. Il y a aussi une pieuse qui faisait ses cinq prières quotidiennes et celles nocturnes, elle jeûnait et faisait beaucoup d'aumône avec ses richesses. Mais sous le coup de la colère, elle a enfermé un chat jusqu'à ce que mort s'ensuive parce que l'animal a mis ses affaires sens dessus dessous. La première a été prédestinée au paradis tandis que la seconde connaitra l'enfer. Si uniquement à travers des animaux, la sentence se présente, ainsi qu'en sera-t-il si on tue son prochain impunément ? Face à cette montée du terrorisme, que faire pour consolider la paix au Burkina Faso et dans le monde? Je pense que les guides spirituels musulmans doivent se réunir et faire en sorte que, dans nos prêches, lors des prières, nous répandions des messages de paix, sensibilisions à la tolérance religieuse, à la patience, à l'amour du prochain qui qu'il soit parce que Dieu pouvait faire de nous une seule communauté. Il faut que nous comprenions davantage la religion. Dans nos paroles, on parle de paix, mais les actes posés sont tout autre. Comment vouloir vivre en symbiose, dans la paix en s'insultant, en se calomniant, en manquant de respect aux ainés ? Ceux qui dirigent, c'est-à-dire les autorités, doivent être justes et respectueux envers ceux qu'ils gouvernent. Les gouvernés aussi doivent respect aux autorités car c'est Dieu qui les a hissés à ce niveau et elle le mérite. En cas de mésentente, il faut toujours s'assoir pour discuter et chercher des solutions. Ce sont ces messages que nous nous apprêtons à porter à des fidèles musulmans et musulmanes qui viendront de l'intérieur du Burkina et de pays voisins. bibo:shortDescription Face à la recrudescence du terrorisme souvent imputé à tort à l'islam, le Cheikh Abdoul Hamid Zoungrana clarifie la position de la religion. Il affirme que l'islam prône la paix, condamne les actes terroristes comme des comportements individuels, et redéfinit le djihad comme un effort personnel ou de légitime défense, excluant la violence aveugle. Le Cheikh souligne l'importance de la cohabitation pacifique entre musulmans et non-musulmans, l'absence de contrainte religieuse, et exhorte les leaders spirituels et les autorités à promouvoir la tolérance et la justice pour une paix durable. -- o:id 2798 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2798 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan : journée de jeûne d'une Nassara dans une famille de Ouaga dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14532 Barbara Debout dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-06-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000568 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content «Le courage des musulmans durant le mois de Ramadan montre aux non-croyants et aux croyants des autres religions l'intensité de la foi musulmane et le sens profond de l'islam.» (verset coranique). Connaît-on réellement le déroulement d'une journée de cette période si sacrée dans une famille musulmane burkinabé? Bien que le fond soit le même, les habitudes de chacun diffèrent. Voici le récit retraçant une nuit et une journée de jeûne au sein de la famille d'Hamidou Ouédraogo, le muezzin d'une petite mosquée du quartier Patte-D'Oie à Ouagadougou. Il est 20h, le vendredi 1er juillet 2016, lorsque j'arrive dans la modeste demeure de cette famille nombreuse et chaleureuse qui a accepté ma venue à bras ouverts. Ils sont (tous) devant la maison, ils partagent, discutent, rient, mangent. L'ambiance est agréable, c'est l'heure des présentations. Hamdia, la fille d'Hamidou Ouédraogo et de Fatimata Sana (deuxième épouse de ce dernier), maîtrise mieux le français que le reste de la famille. Elle sera mon petit guide durant ce qui est, à mon sens, une aventure. Ses explications portent sur le déroulement de cette nuit de croyances que je touche au plus près. Nous sommes dans la dernière décade du mois de Ramadan. Moment spécifique puisque la prière s'effectue de minuit à trois heures trente du matin. Après une courte phase de sommeil, Hamdia vient me réveiller dans la petite chambre où sa mère m'avait gentiment installée auparavant. Il est temps de faire les ablutions. Nous commençons par nous laver les mains, le visage avant de finir le rituel par les pieds. Je l'entends discrètement réciter une prière. Elle essaye de me couvrir les cheveux et les épaules avec une étole. Il est minuit et demi, nous voilà enfin prêtes à entrer à la mosquée. Je remarque que les hommes sont séparés des femmes. En entrant, je ressens la paisibilité du lieu. La voix de l'imam est envoûtante, apaisante. J'observe, j'essaye de ne pas trop me faire remarquer de peur de déranger dans ce moment d'intimité pour les croyants. Pendant le ramadan, les anges ne passent plus le message au fondateur. Musulmans et Musulmanes s'adressent directement par le biais de la prière au Créateur. Suite à la prière nocturne, c'est le moment pour les femmes de commencer à préparer le dernier repas avant le lever du soleil. Elles me montrent comment le tô de maïs est cuisiné. La sauce de feuilles de baobab (l'arbre sacré) est déjà préparée. L'échange est précieux, il regorge d'explications sur des coutumes qui ne sont pas miennes. Elles se prêtent au jeu de mes questions avec joie. Nous sommes toujours entre femmes. Le moment est complice. Après s'être rassasié, il est maintenant temps d'accomplir la prière de l'aube avant de commencer les activités de la journée. Au petit matin, lorsque le soleil est déjà haut dans ce ciel sans nuages, les femmes et les enfants se remettent à leurs tâches quotidiennes. Les bêtes sont sorties, le ménage peut démarrer, la vaisselle peut être nettoyée et surtout la préparation des galettes et des brochettes de soja peut commencer. La nuit qui s'annonce est celle du destin, différente des autres puisqu'elle est l'équivalent de mille mois d'adoration. Les voisins viendront en partie s'approvisionner chez eux. Pendant que l'une d'entre elles prépare la pâte dans l'espace faisant office de cuisine à l'arrière de la cour, la première femme du muezzin, elle, s'affaire devant la maison à les cuire. Il fait déjà très chaud, mais Fatimata Compaoré fera ça jusqu'au soir. Elle est entourée des enfants qui à tour de rôle contribuent à retourner les galettes puis à les enlever. Une véritable entreprise où l'entraide est de mise. Hamdia m'entraîne au marché avec les enfants. Les couleurs des étalages de fruits, d'épices et de fruits à coque ainsi que les odeurs de nourritures éveillent mes sens. Les enfants me guident vers le poissonnier et vers le meunier. C'est la découverte de toute cette préparation dédiée à la coupure du jeûne qui m'inspire. Tout est fait avec cœur malgré les rudes conditions. Au retour, l'échange est riche. Je suis avec eux, installée sur un banc en bois. Chacun leur tour, ils me parlent du carême. Fatimata Sana, deuxième femme du muezzin, m'explique : « C'est Dieu qui a recommandé le carême aux musulmans, il a des effets thérapeutiques puisqu'il donne la santé et nous rapproche davantage du Créateur. » Pour Fatimata Compaoré, sa coépouse, c'est encore différent. « Le Ramadan pour moi, c'est un mois au cours duquel le croyant ou la croyante doivent multiplier les bonnes œuvres et demander à Dieu qu'Il éponge ses péchés », déclare-t-elle. Enfin pour El Hadj (Hamidou), le mois du jeûne musulman leur permet de se rapprocher davantage du Créateur en s'appuyant sur les prescriptions du Prophète Mahomet qui nous enseigne ce qu'il faut faire ou ne pas faire pour mériter le paradis. Chacun a sa définition ; cependant le fondement de ce qu'ils pensent reste le même : c'est l'envie d'être plus près de Dieu qui domine largement. Bien que très pieux une de mes questions demeurent : ont-ils parfois remis en doute leur croyance ? La question les fait sourire et me met finalement mal à l'aise. Hamidou me répond : « Subbhanna la ! Si un jour cette pensée de quitter l'islam effleure mon esprit, puisse Dieu interrompre ma vie sur terre. » Fatimata Compaoré rétorque : «Je n'ai jamais pensé à cela, s'il y a un jour où nous ne faisons pas le carême, c'est parce que la santé ne le permet pas, mais je n'ai jamais envisagé d'abandonner l'islam. Je prie Dieu pour y demeurer jusqu'à la fin de mes jours. » Aux alentours de seize heures, les voisins viennent acheter des galettes ou des brochettes de soja devant la maison. L'ambiance ne manque pas de dynamisme. La journée, rythmée grâce aux heures de prières, s'approche doucement de l'iftar (la rupture du jeûne). Moment attendu pour tous. Dix-huit heures trente-six, c'est le moment où le soleil se couche. Hamdia me sert de l'eau et du zoom-koom (jus de petit mil). Elle souhaite partager une mangue avec moi qu'elle a justement achetée pour nous. Son geste, normal pour elle, est touchant. Elle m'emmène faire les ablutions pour repartir à la mosquée et tente de me faire réciter une prière en arabe, ce qui n'est pas chose facile. Suite à cette dernière oraison, je vais voir l'imam et le muezzin pour les remercier de m'avoir laissée entrer dans leur mosquée et dans leurs vies. Ils me couvrent d'une litanie de bénédictions. C'est un moment privilégié qu'ils avaient décidé de m'offrir. Après m'avoir invitée à goûter le riz gras reçu par des fidèles, il était temps pour moi de dire au revoir à cette famille. Je les quitte le cœur un peu lourd. Je fus impressionnée des efforts déployés par ces gens pour être en phase avec leur religion, évidemment centrale dans leur vie. L'islam, tant critiqué dans une grande partie de notre monde et ce principalement à cause d'idéologies politiques, a besoin que des familles comme celle-ci fassent parler de leur vécu. Cette expérience de partage au sein de cette famille est une preuve de tolérance. N'est-ce pas ce que l'on demande à toutes les religions confondues ? bibo:shortDescription Ce récit immersif dépeint une journée et une nuit de jeûne pendant le Ramadan au sein d'une famille musulmane burkinabé à Ouagadougou, celle du muezzin Hamidou Ouédraogo. Il détaille les rituels religieux (prières nocturnes, ablutions), les préparations des repas (suhoor, iftar) et les activités quotidiennes, illustrant la profonde foi et la dévotion des membres, ainsi que leurs diverses interprétations du sens du Ramadan. Le texte souligne l'hospitalité, le partage et la tolérance observés au sein de cette famille. -- o:id 2799 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2799 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Frontières Mali-Côte d'Ivoire-Burkina Faso : nouvel Eldorado djihadiste ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/630 Al-Qaïda au Maghreb Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43 Salafisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-07-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000569 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/547 Cameroun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/539 Mauritanie bibo:content En tout cas, les spécialistes des questions de sécurité ainsi que les services de renseignement de ces deux Etats frontaliers en ont été alertés. On savait la «Triade» djihadiste noire que représentent AQMI, Ansar-Dine et Boko Haram particulièrement active au Mali, au Niger, au Nigeria, au Cameroun et tout récemment au Tchad. Malgré les conditions draconiennes de sécurité et les opérations conjointes de lutte, le péril islamiste, quand il s'éloigne, ressurgit mieux à la surprise générale. Il faut dire que l'indigence matérielle et logistique, le déficit dans la coordination des renseignements et la porosité des frontières offrent aux combattants salafistes non seulement la possibilité de sévir davantage mais aussi d'étendre leur rayon d'action. Si bien que désormais, tel un cancer en métastase, la menace gagne des contrées jusque-là épargnées : c'est la cas notamment de la Côte d'Ivoire et, dans une certaine mesure, du Burkina Faso où des informations font état d'un possible repli de Boko Haram dans ce dernier pays. En effet, des attaques revendiquées par le groupe Ansar-Dine ont eu lieu le week-end dernier dans une zone frontalière entre le Mali, la Mauritanie et la Côte d'Ivoire, ces deux derniers Etats ayant été désignés comme les prochaines cibles des groupes terroristes. Menace prise très au sérieux par Abidjan qui a réagi en décidant de renforcer ses positions militaires au nord, région visée par les islamistes dans le but de faire main basse sur cette zone aurifère et de s'approprier le juteux trafic avec le sud-malien. Face à cette nouvelle situation, le meilleur moyen de contrarier les visées expansionnistes de cet ennemi invisible, c'est de mutualiser les efforts de lutte, à savoir la coopération militaire et la coordination dans le renseignement. Rien ne servira de fortifier ses frontières sans la moindre concertation avec le voisin. L'entreprise terroriste est un péril communautaire. La meilleure riposte à celle-ci ne peut qu'être communautaire. bibo:shortDescription La "Triade" djihadiste (AQMI, Ansar-Dine, Boko Haram) étend son rayon d'action en Afrique de l'Ouest, touchant désormais des pays comme la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, en raison de l'indigence matérielle, du déficit de coordination des renseignements et de la porosité des frontières. Des attaques récentes d'Ansar-Dine près de la frontière Mali-Mauritanie-Côte d'Ivoire ont alerté Abidjan, qui renforce ses positions militaires au nord pour protéger une zone aurifère. Le texte insiste sur la nécessité d'une mutualisation des efforts, de la coopération militaire et de la coordination des renseignements entre les États pour contrer cette menace expansionniste. -- o:id 2800 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2800 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Yako : le dernier voyage d'OK dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/890 Luc-Adolphe Tiao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/910 Tertius Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-10-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000570 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/404 Yako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63422 Passoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Décédé le mercredi 19 octobre 2011 dans la matinée par suite d'une longue maladie, El Hadj Oumarou Kanazoé a été inhumé le même jour peu avant l'heure de la prière d'asr (16 heures) dans son patelin de Yako. Comme il fallait s'y attendre, le tout-Etat ainsi que le gotha des affaires et des milieux religieux ont accompagné l'illustre disparu pour son dernier voyage. Rarement on aura vu autant de véhicules et surtout de grosses cylindrées sur l'axe Ouaga-Ouahigouya. On l'imaginait déjà au regard de la stature du richissime homme d'affaires que le Burkina Faso pleure. Plus d'une dizaine de véhicules ne pourront atteindre Yako, victimes de pannes techniques. Certains propriétaires ont même préféré abandonner leur voiture au bord de la voie et faire de l'auto-stop pour être à l'heure à l'enterrement. Alors que les rayons du soleil dardent dur à l'entrée du chef-lieu de la province du Passoré, la principale voie bitumée grouille de monde. A pieds, à vélos, à motos ou en voitures, un beau monde, guidé par des policiers postés au bord de la route, converge vers le domicile de l'illustre disparu. Plus on s'approche de la maison, plus on a du mal à se frayer un chemin au milieu des milliers de personnes et des centaines de bolides stationnés pêle-mêle. Difficile, dans ces conditions, de canaliser la foule et de faire respecter les consignes de sécurité. En effet, les forces de l'ordre ont éprouvé d'énormes difficultés à l'intérieur comme à l'extérieur de la cour, pour mettre de l'ordre, chacun tenant vaille que vaille à atteindre le lieu du cérémonial. 14 heures. Heure officielle de l'inhumation. Sous une grande tente de couleur blanche, étaient installés membres du gouvernement, anciens ministres parmi lesquels Tertius Zongo et Paramanga Ernest Yonli, ambassadeurs et bien entendu tout le gotha du monde des affaires et de la religion. En face d'eux, le cercueil du patriarche, drapé de blanc. En attendant l'arrivée du chef du gouvernement, celui qui faisait office de maître de cérémonie, notre confrère Yacouba Jacob Barry, essayait d'arracher le sourire à l'assistance. Il le réussit si bien en jouant à fond la parenté à plaisanterie entre les Yarcé (ethnie du vieux Kanazoé) et les Peulhs. Il a notamment indiqué que puisque le défunt aimait être entouré, il fallait que deux vieux Yarcé, en l'occurrence Mahamadi Koanda et Assimi Koanda, l'accompagnent dans son dernier voyage. Offre que ces derniers déclinèrent poliment incitant l'animateur à lui-même préparer ses effets pour suivre la dépouille. L'atmosphère est quelque peu détendue sous le hangar des personnalités. On se chuchote à l'oreille et on rigole ; après tout en Afrique, le décès d'une personne âgée est synonyme de fête. Pendant ce temps, les bousculades se poursuivaient par endroits sous un soleil de plomb qui faisait suer à grosses gouttes. Les hommes en treillis et des responsables de la communauté musulmane tentent de contenir le monde et donnent parfois de la voix à se rompre les cordes vocales. 15 heures 10. Arrivée du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et début des rites funéraires. Gustave Taro, un autre confrère, est chargé de dérouler le programme. Premier à prendre la parole, le représentant de l'organisation des transporteurs routiers dont El Hadj Oumarou Kanazoé fut membre. Suivront ensuite le message du Syndicat des travailleurs du bâtiment et des Travaux publics, secteur d'activité où le richissime a tiré sa fortune, et le discours-témoignage de Gaspard Ouédraogo au nom de la Chambre de commerce. Tous ont dit manquer de mots pour exprimer leur «grande émotion» face à la «triste disparition d'un homme de dialogue et de paix». «Nous sommes orphelins d'un bon père de famille, d'un homme de noblesse, de foi et de coeur qui, malgré la perte de ses parents à l'âge de 12 ans, a su braver les obstacles pour ouvrir sa première boutique en 1955 et créer plus tard, en 1973, une entreprise de B.T.P. très prospère et dont la notoriété a dépassé les frontières nationales», a déclaré le porte-parole de la Chambre de commerce. Les succès et réalisations du célèbre défunt lui ont valu plusieurs distinctions à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Homme aux multiples responsabilités et distinctions, Oumarou Kanazoé aura, entre autres, été élevé au rang de Commandeur de l'Ordre national et Grand officier de l'Ordre du mérite du commerce. Et Gaspard Ouédraogo d'indiquer qu'OK a fait de l'humilité le fondement de son existence et de la générosité, son caractère premier. Ses soutiens sur le plan religieux ne sont pas limités à la religion musulmane, et sa contribution au bitumage de la cour de la paroisse Jean XXIII en est la preuve. C'est pourquoi le Président du Faso, par la voix du ministre du Commerce, Arthur Kafando, a, dans son message, salué la mémoire du disparu, qui a incarné les valeurs auxquelles le peuple burkinabè est attaché. «Une personnalité islamique exceptionnelle, un entrepreneur talentueux». «Qu'Allah l'accueille parmi les saints pour ses innombrables actions pour le pays», a conclu Blaise Compaoré. Après les honneurs militaires, le corps a été transporté pour la prière et l'inhumation dans le caveau familial. Une fois le rituel funèbre achevé à 16h30, place aux bousculades et aux coups de Klaxon pour se frayer un chemin afin de rejoindre Ouagadougou. bibo:shortDescription El Hadj Oumarou Kanazoé, richissime homme d'affaires et patriarche burkinabè, est décédé et a été inhumé le 19 octobre 2011 à Yako. Ses funérailles ont attiré une foule immense, incluant des personnalités de l'État, du monde des affaires et des milieux religieux, soulignant son importance. Il était reconnu pour sa générosité, son humilité et ses contributions significatives au développement du pays, notamment dans le secteur du BTP. -- o:id 2801 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2801 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mouloud à Niou : une fatwa contre l'homosexualité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23 Homosexualité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-03-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000571 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La naissance du prophète de l'Islam, Mohammad, a été commémorée sur toute l'étendue du territoire national. A Niou, localité située à quelque 70 km de Ouagadougou, le cheick Ousmane Ouédraogo a réuni des centaines de fidèles musulmans autour de lui pour une veillée de prière marquée par des prêches et au cours de laquelle une fatwa a été lancée contre l'homosexualité. Le village de Niou, dans la province du Kourwéogo, était en effervescence mercredi dernier en fin d'après-midi. Des fidèles musulmans, hommes, femmes et jeunes, venus des villages environnants, de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Ouahigouya pour ne citer que ces villes, convergeaient vers le domicile du guide spirituel, le cheick Ousmane Ouédraogo. Un dispositif sécuritaire avait été mis en place pour prévenir toute bousculade et aussi protéger les engins contre les délinquants qui ne manqueront certainement pas au rendez-vous. En attendant l'arrivée des autorités politiques et administratives pour le début de la cérémonie, les gens défilaient dans la cour du guide religieux afin de demander ses bénédictions pour la réussite, la santé et la prospérité comme ces jeunes filles venues solliciter ses prières pour avoir des maris. A tout point de vue, Ousmane Ouédraogo est un cheick influent et respecté. Et c'est sans surprise qu'on a assisté à une mobilisation monstre à son domicile pour commémorer la naissance du prophète, communément appelée Mouloud. C'est aux environs de 23 h que le maître des lieux a fait son apparition publique, entouré de ses plus proches collaborateurs. La veillée débute par une lecture coranique, suivie de bénédictions faites par les différentes délégations avant que les prêcheurs prennent le crachoir pour livrer des messages d'Allah qui se résument essentiellement à la foi en Dieu, à l'Amour pour le prochain, à la prière, à l'accomplissement des bonnes Å"uvres et à l'adoption d'un comportement social qui respecte les principes divins. A ce propos, El Hadj Hamidou Ouédraogo, dans son intervention, a souligné que de plus en plus, une pratique contre nature s'installe dans nos sociétés, en l'occurrence l'homosexualité. "C'est une abomination, les gens s'amusent avec les lois d'Allah", a-t-il déclaré, puis a lancé un appel pour que l'homosexualité soit combattue sans état d'âme. "Si dans certains pays, les députés ont osé légaliser cette sexualité débridée, il faut que dès maintenant on prenne des dispositions pour que cela n'arrive pas chez nous. On ne peut pas permettre à des hommes ou à des femmes de se marier entre eux...". Ainsi, c'est une fatwa contre les homosexuels que le religieux vient de lancer à partir de Niou où la célébration de la naissance de Mohammad a tout simplement été un succès, au regard de la foule mobilisée et du contenu des messages, qui vont sans doute contribuer à sensibiliser les croyants à la pratique religieuse. Le cheick Ousmane Ouédraogo, visiblement satisfait, a remercié le beau monde, les autorités de la province et de la région, les autres cheicks venus le soutenir et El Hadj Oumarou Kanazoé, qui a envoyé une délégation de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). bibo:shortDescription La naissance du prophète Mohammad a été commémorée à Niou, au Burkina Faso, lors d'une veillée de prière massive organisée par le cheick Ousmane Ouédraogo. Des centaines de fidèles musulmans se sont rassemblés pour des prêches axés sur la foi et le comportement social. L'événement a été marqué par le lancement d'une fatwa condamnant fermement l'homosexualité et appelant à la combattre pour empêcher sa légalisation dans le pays. -- o:id 2802 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2802 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Retour des pèlerins burkinabè : "On m'a volé mon fauteuil roulant à la Mecque" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-12-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000572 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Les premiers pèlerins burkinabè ont foulé le sol de l'aéroport international de Ouagadougou dans la nuit du dimanche 14 décembre 2008 à bord d'un avion de la compagnie érythréenne Nas Air. Sept vols ont été affrétés par STMB Tours, l'agence qui a transporté les voyageurs, et d'ici 72 heures, ils seront, en principe, tous de retour au bercail. Il ne faisait pas bon de passer sur l'avenue de l'aéroport, à hauteur de la Société burkinabè des fruits et légumes (SOBFEL), le dimanche 14 décembre 2008 en fin d'après-midi. En effet, ce tronçon de la voie était devenu exigu pour les usagers du fait de la présence massive des parents, amis et connaissances de pèlerins qui devraient arriver. Naturellement, un dispositif sécuritaire avait été mis en place pour contenir ce beau monde. Malgré le nombre d'éléments de police et de gendarmerie mobilisés, il était difficile de mettre de l'ordre et de faire régner la discipline comme dans une caserne. Si à l'intérieur de la cour les forces de sécurité avaient pu canaliser la foule, tel n'était pas le cas à l'intérieur où il y avait une bousculade monstre qui profitait aux petits délinquants de tout poil pour soutirer les portefeuilles. C'est consciente de cette situation que l'agence STMB Tours diffusait sans cesse des messages à travers de gros baffles installés qui invitaient à la vigilance et à la prudence. C'est dans cette ambiance parfois tendue qu'on entendit aux environs de 22 h 30 le vrombissement d'un gros oiseau de fer dans le ciel qui a atterri à l'aéroport international de Ouagadougou. A bord de cet avion de la compagnie Nas Air, 266 passagers dont deux enfants. Sur le tarmac, les attendaient le président de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF), Oumarou Kanazoé, et des membres du gouvernement dont Gilbert Ouédraogo, ministre chargé des Transports, venus accueillir ces voyageurs lointains. Aussitôt après leur descente de l'avion, ces passagers venus des Lieux saints de l'islam sont embarqués dans des bus à destination d'un espace aménagé pour les accueillir, le grand hangar situé vers l'aéroclub, où se sont déroulées les formalités de l'arrivée. Mamadou Sanou est agent de banque à la BICIA-B. Cette année, il a pu effectuer le pèlerinage à la Mecque et au regard des éditions précédentes, il estime que l'organisation était satisfaisante. Dans tous les cas, dit-il, les difficultés sont inhérentes à une telle activité qui mobilise des milliers de personnes. Pour lui, toutes les souffrances vécues font partie de l'épreuve d'Allah qui veut tester la foi du croyant. "L'essentiel, c'est que nous ayons pu accomplir tous les rites". Toutefois il faudra, de son point de vue, travailler à discipliner les pèlerins burkinabè et à les former à la maîtrise des appareils modernes afin d'éviter qu'ils soient désorientés. Et de citer pour illustrer ses propos le refus de certains de donner la priorité aux femmes, "êtres faibles à protéger", lorsqu'on embarque dans les cars pour le transport interurbain et les difficultés liées à l'utilisation des toilettes modernes. Issa Compaoré, lui, s'est réjoui de l'organisation, mais a déploré le vol de son fauteuil roulant que son fils Abass lui a acheté sur place à la Mecque, l'obligeant à débourser encore de l'argent pour lui trouver un autre. En dehors de ce fait cocasse, toutes les personnes interviewées ont affirmé que le séjour s'est passé dans de bonnes conditions et ont noté une amélioration significative dans l'organisation de ce hadj 2008. STMB Tours a sans doute tiré des leçons du passé pour redorer son blason. En attendant le dernier vol prévu le 17 décembre pour avoir le bilan, aucune perte en vies humaines ni des cas de maladies graves n'ont été signalés par les responsables de l'agence de voyage ou les délégués rencontrés sur place. C'est tant mieux si tous retournent sains et saufs au bercail. bibo:shortDescription Les premiers pèlerins burkinabè du Hadj 2008 sont rentrés à Ouagadougou le 14 décembre 2008, accueillis par une foule massive et des officiels. Malgré la forte affluence à l'aéroport et quelques incidents mineurs comme des vols, l'organisation générale du pèlerinage par l'agence STMB Tours a été jugée globalement satisfaisante et améliorée par les voyageurs. Aucun cas de maladie grave ni de perte en vies humaines n'a été signalé pour ce retour. -- o:id 2803 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2803 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Prière de la Tabaski : le Moogho Naaba est de retour dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-12-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000573 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a commémoré hier 8 décembre 2008 l'Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski ou "fête du mouton". Comme à l'accoutumée, la grande prière consacrée à l'occasion a eu lieu à la Place de la Nation, à Ouagadougou. Mercredi 3 décembre 2008. Votre journal l'Observateur paalga affichait à la Une que "la Tabaski aura lieu le lundi 8 décembre". Cette information, émanant d'un communiqué du président du présidium de la Fédération des Associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), El Hadj Oumarou Kanazoé, est venue mettre fin à l'incertitude qui a souvent caractérisé les fêtes musulmanes. A la lecture de ce message, beaucoup ont sans doute poussé un ouf de soulagement, car cette précision leur permettait d'être situés, de se préparer en conséquence ou d'établir le calendrier de la semaine. On se rappelle, en effet, qu'à la fin du Ramadan, la fête avait été annoncée en fin de soirée si fait que nombreux étaient ceux, à commencer par les musulmans eux-mêmes, qui ont été surpris. La leçon semble avoir été retenue du côté de la FAIB qui a vite fait d'adresser cette fois un message à ses fidèles et à l'ensemble des Burkinabè. Hier donc, c'était la Tabaski ou fête du mouton commémorée en souvenir d'Abraham, le père du monothéisme, qui, sur injonction de Dieu, a voulu offrir en offrande son fils Ismaël, mais en lieu et place, Allah lui envoya un beau bélier qui fut sacrifié. Chaque année, les musulmans du monde répètent le même rite après la grande prière consacrée. A la Place de la Nation à Ouagadougou, qui était bondée de monde, cette prière était dirigée par l'Imam Aboubacar Sana, en présence d'autorités politiques, d'El Hadj Oumarou Kanazoé et surtout du Moogho Naaba Baongho, le grand absent de la prière du Ramadan. En son temps, il y a eu beaucoup de supputations sur cette absence remarquée de l'Empereur des Mossé au lieu du culte. Il signe ainsi son retour à l'occasion de cette Tabaski. Le sermon de l'Imam Sana, résumé en français pour certains journalistes à la fin de la prière par le 1er vice-président de la Communauté musulmane, Adama Sakandé, a consisté à demander aux croyants de faire des invocations auprès d'Allah pour trois personnalités que sont le président du Faso, Blaise Compaoré, le Moogho Naaba Baongho et Oumarou Kanazoé en raison des actes qu'ils posent au quotidien pour que règnent la paix, la quiétude et la cohésion dans notre pays. Il a indiqué aux adeptes de la religion de Mahomet que la bête qu'ils doivent immoler, généralement le bélier dans notre contexte, doit être un animal bien portant acheté au prix le plus fort selon ses moyens. Le dernier acte de cette cérémonie de Tabaski a été le sacrifice du mouton de l'Imam suite auquel autorisation a été donnée à la Communauté pour effectuer le même geste puis de répartir la viande en trois parties dont une pour les personnes nécessiteuses et une autre pour les familles amies. Naturellement, avant de quitter les lieux, des bénédictions ont été faites pour les mêmes retrouvailles l'année prochaine. bibo:shortDescription Le texte relate la commémoration de l'Aïd-el-Kébir (Tabaski) le 8 décembre 2008 à Ouagadougou, Burkina Faso, dont la date avait été annoncée à l'avance par la FAIB pour éviter les incertitudes. La grande prière, dirigée par l'Imam Aboubacar Sana à la Place de la Nation, a rassemblé de nombreuses personnalités, dont le Moogho Naaba Baongho. Le sermon a mis l'accent sur les prières pour les leaders nationaux (Président Compaoré, Moogho Naaba Baongho, Oumarou Kanazoé) afin de maintenir la paix et la cohésion, tout en détaillant les modalités du sacrifice rituel. -- o:id 2804 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2804 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Organisation du hadj : plus jamais ça ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/882 Gilbert Noël Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-02-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000574 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Suite à l'organisation chaotique du pèlerinage 2007 à la Mecque, le gouvernement burkinabè a initié une rencontre d'échanges avec la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) pour trouver des solutions afin d'éviter que pareille situation ne se répète plus jamais. C'était le jeudi 14 février 2008 à la salle de conférences de la Caisse générale de péréquation (CGP). Si c'était en football, la Commission technique nationale (CTN) d'organisation du hadj 2007 au Burkina recevrait un carton rouge pour faute grave. Au lieu de reconnaître humblement son échec, le président de la CTN, El hadj Abdoul Rasmané Sana, s'en est pris aux journalistes dont certains ont été accusés de défendre des causes en grossissant les faits. Pourtant la réalité est là. Il n'est un secret pour personne, comme l'a souligné le ministre de l'Administration territoriale, Clément P. Sawadogo, que le hadj 2007 s'est très mal passé. Et de citer comme illustrations le démarrage tardif de l'opération, les difficultés énormes et les incidents répétitifs sur le volet transport aérien, les problèmes de visas (200 inscrits n'ont pas pu partir), l'éloignement des logements des lieux des rites, sept décès liés à une santé fragile, une confusion morale inextricable, due à l'incertitude sur toutes les chaînes des opérations. Comme l'enseigne la sagesse, a indiqué le ministre de l'Administration, enseigné que celui qui tombe ne doit pas regarder là où il est tombé mais plutôt où il a buté, le gouvernement burkinabè a initié une rencontre d'échanges "ouverts, francs et courtois" pour trouver des solutions afin d'éviter que pareille situation ne se répète plus jamais. En plus de Clément Sawadogo, les ministres Gilbert Ouédraogo des Transports, Seydou Bouda de la Fonction publique et Minata Samaté, ministre délégué chargé de la Coopération régionale étaient présents, côté gouvernemental. En face d'eux, El hadj Oumarou Kanazoé, président de la Fédération des associations islamique du Burkina (FAIB) et ses ouailles. Pendant plus de trois heures d'horloge, les deux parties ont débroussaillé le terrain pour aboutir à des recommandations qui, espérons-le, constitueront la potion magique qui réglera définitivement l'équation hadj au Burkina Faso. "L'Etat s'occupera désormais des questions délicates" A la fin des débats, le ministre Clément P. Sawadogo a livré ses sentiments sur le déroulement des travaux et leurs conclusions. "C'était une très belle rencontre. Il y a eu beaucoup de participants aux débats ; cela témoigne de l'intérêt que le thème revêtait pour les uns et les autres. On a abouti à de très belles conclusions à savoir que le président de la FAIB, El hadj Oumarou Kanazoé, va asseoir rapidement un comité d'organisation. Mais à côté, l'Etat va s'impliquer davantage par la création d'un comité mixte paritaire pour traiter des questions délicates comme le transport aérien, le logement, la santé et les visas. Ce n'est pas opportun que l'administration reprenne l'organisation, car nous pensons que les associations islamiques ont la capacité de gérer l'essentiel des tâches. L'Etat va simplement appuyer les domaines sensibles ciblés". bibo:shortDescription Suite à l'organisation chaotique du pèlerinage à la Mecque de 2007, le gouvernement burkinabè et la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ont tenu une réunion en février 2008 pour trouver des solutions. Les problèmes incluaient des retards, des difficultés de transport, des problèmes de visas et de logement. Il a été décidé que la FAIB mettrait en place un comité d'organisation, et l'État créerait un comité mixte paritaire pour gérer les aspects sensibles tels que le transport aérien, le logement, la santé et les visas, en soutien aux associations islamiques. -- o:id 2805 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2805 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les musulmans se saignent pour égorger le mouton dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-12-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000575 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/320 Gorom-Gorom https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Si l'incertitude a toujours plané sur la date de la fête de Ramadan, ce n'est pas le cas pour celle de la Tabaski, communément appelée "fête du mouton". En effet, c'est demain mercredi 19 décembre 2007 que les musulmans du Burkina célébreront l'Aïd el Kébir. A 48h du rituel islamique annuel, nous avons fait un tour dans deux marchés de bétail de Ouagadougou pour s'enquérir du cours du mouton. Combien de béliers sont égorgés dans la seule ville de Ouagadougou lors de la fête de la Tabaski ? Il faudra disposer d'une base de données fiables sur le nombre de ménages musulmans dans la capitale burkinabè pour répondre à cette interrogation. Car, presque tous les chefs de famille qui ont un bon pouvoir d'achat sacrifient ce jour-là un mouton si bien que le sobriquet "fête du mouton" attribué à la Tabaski lui colle à la peau. Ce rituel n'est pas un fait du hasard. Il répond à un "référent historique". En effet, selon Ismaël Tiendrébéogo, imam du CERFI et de l'AEEMB, qui s'est référé au chapitre (sourate) 37 du Coran, Abraham avait dit à Allah que s'il venait à avoir un enfant malgré son âge très avancé, il était prêt à le sacrifier pour lui. "Et quand il a mis au monde son fils Ismaël, Dieu, pour éprouver sa foi, lui demanda de l'offrir en offrande. Pendant qu'Abraham s'apprêtait effectivement à obéir à l'ordre divin, une voix l'interpella. Il se retourna et vit un ange qui lui apportait un bélier". C'est donc en souvenir de cet "acte de foi", de cet "attachement à Allah", que les musulmans du monde égorgent des moutons à la Tabaski. "Mais en réalité, le bélier n'est pas le seul animal recommandé. On peut sacrifier un chameau, un taureau ou une chèvre. C'est selon les moyens de chacun. Dieu ne charge pas une âme au-delà de ce qu'il lui a accordé", indique le jeune imam du CERFI et de l'AEEMB, Ismaël Tiendrébéogo. De façon générale, en tout cas, en ce qui concerne le Burkina et la plupart des pays de la sous-région, les fidèles de la religion de Muhammad jettent leur dévolu sur le bélier. A l'occasion, les marchés de bétail refusent du monde et les commerçants font de bonnes recettes, à l'image de M.S., qui a empoché plus d'un million de FCFA en une journée. Lundi 17 décembre 2007. Il est 15h au "Roums yaaré" (1) de Tanghin, secteur 23 de Ouagadougou. Des camions-remorques sont stationnés de part et d'autre de la voie bitumée. Juste à côté, les chauffeurs et les apprentis de ces bolides sont couchés sur des nattes ou dans des lits de camp. Ils viennent de débarquer des centaines de têtes de bétail venues surtout de Dori, de Djibo, de Gorom, de Déou, localités situées au nord du Burkina et réputées pour son élevage qui constitue la principale activité des populations en majorité peules. A l'entrée principale de ce marché de bétail, tout arrivant est assailli par des jeunes. Certains sont intéressés par l'engin pour le mettre dans un des parkings qui ont subitement poussé comme des champignons, d'autres, le plus gros lot, vous harcèlent pour vous conduire chez un commer... auprès de qui il aura des ristournes si toutefois le marché est concluant. Ce sont les rabatteurs communément appelés "cocsaires" dans notre terroir. Le marché grouille de monde. Ça discute çà et là, on entend, dans le bêlement des moutons, des clients se plaindre puis se résoudre à négocier : "Vous êtes cher... On ne peut pas avoir à... ?". Chacun peut trouver son compte selon le nombre de billets de banque qu'il a en poche et la catégorie du bélier qui l'intéresse. Les prix, qui varient entre 20 000 à 225 000 FCFA, connaissent une hausse à l'approche de la Tabaski. "Nous n'avons pas le choix, puisque les transporteurs augmentent aussi le coût du transport. De 1000 FCFA par tête en temps ordinaire, il est pratiquement doublé quand vient la fête. Nous sommes donc obligés de revoir aussi nos prix sinon, nous n'aurons pas de marge bénéficiaire importante", souligne Yacouba Sawadogo, qui avait vendu 15 moutons au moment où nous l'avons rencontré. Malgré cela, il trouve que les affaires ne marchent pas. Mais l'espoir est permis, dit-il, demain (NDLR : Aujourd'hui, veille de la fête), les clients viendront massivement. 16h. Marché de bétail de Gounghin situé à la lisière du cimetière. Même ambiance, à la seule différence que l'ordre et la discipline semblent y régner. La raison : les responsables des commerçants ont demandé le secours de la police municipale pour dissuader les petits délinquants qui ont pignon sur rue. Les prix des ovins sont presque identiques à ceux de Tanghin, comme si les commerçants s'étaient concertés pour donner des consignes fermes. L'adjudant Ousmane Diallo venait d'acheter un bélier à 75 000 F. Mais avant d'embarquer, il est séduit par un autre. "Mon coeur balance", dit-il. Après hésitation, il opte pour le second. Celui-ci lui est vendu à 85 000 FCFA. De la poche de son survêtement, il sort une enveloppe contenant des liasses et en soutire 10 000 FCFA, pour compléter le montant déjà versé. "Contrairement à l'année dernière, je trouve que c'est cher", déclare-t-il. Mamadou Barry du Syndicat des transporteurs routiers, lui, soutient le contraire et ajoute que le montant dépend de la provenance de la marchandise. Qu'à cela ne tienne, le constat est que les musulmans se saignent pour égorger le mouton de Tabaski. bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration de la Tabaski (Aïd el Kébir) au Burkina Faso, fixée au 19 décembre 2007. Cette "fête du mouton" commémore le sacrifice d'Abraham et implique l'égorgement d'un animal (principalement un bélier). L'article explore l'effervescence des marchés de bétail de Ouagadougou (Tanghin, Gounghin), où les prix des moutons, allant de 20 000 à 225 000 FCFA, connaissent une hausse significative due à la demande et aux coûts de transport. -- o:id 2806 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2806 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan : 48 heures à Ouahabou-la-pieuse dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-10-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000576 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/287 Boromo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76320 Boucle du Mouhoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63393 Bagdad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63423 Poura https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire bibo:content Ouahabou. De par sa proximité avec la ville de Boromo, ce village situé sur l'axe Bobo-Ouaga passe presque inaperçu. Pourtant, il occupe une place de choix dans l'histoire de la pénétration de l'islam dans la Boucle du Mouhoun. A la faveur du Ramadan, une équipe de reportage de l'Observateur paalga a séjourné du 27 au 29 septembre 2007 dans ce bled à presque 100% musulman, où la religion de Mohamed, comme cela a été parfois le cas, s'est imposée par la force. A quelque quatre jours de la fin du Ramadan (El Fitr) et au lendemain de la nuit du Destin vulgairement appelée nuit des galettes, nous vous invitons à visiter ou revisiter l'histoire de Ouahabou- la- pieuse Jeudi 27 septembre 2007. Il est 16 heures à Ouahabou. Les fidèles musulmans viennent d'accomplir la prière d'El-Asr (prière de l'après-midi). Chacun retourne chez lui. Mais le chef du village et sa suite se dirigent au domicile du responsable de la communauté musulmane de la localité, Issoufou Karantao, où des chaises et un grand tapis moelleux de couleur verte avaient été installés sur la petite terrasse devant la cour. La veille, il leur avait été annoncé que des "dounan" (étrangers en langue dafing) viendraient dans le village pour échanger avec eux. Le regroupement de cet après-midi du jeudi, c'était donc pour attendre l'équipe de l'Observateur paalga. L'annonce leur en avait été faite est parvenue par l'intermédiaire d'un fils de Ouahabou résidant à Ouagadougou, en l'occurrence Adama Traoré, chef du Projet Ecole Satellite et Centre d'Education de Base non Formelle, que nous avons contacté avant d'y effectuer le déplacement. Il n'y avait donc plus de salamalecs pour expliquer l'objet de notre visite. La chaleur humaine qui a entouré notre arrivée laissait présager un séjour agréable. A tout seigneur, tout honneur. Mahama Karantao, le représentant du chef de Ouahabou, prend la parole. Mais avant, il ajuste bien sa chaise en toile, marmonne quelques mots, sans doute des versets coraniques, et consulte furtivement un petit cahier dont les lignes sont noircies par des lettres arabes. Puis, il racle sa gorge et entonne l'histoire de son village, résumée dans le document qu'il tenait en main juste comme référence, en cas d'oubli d'un détail. Tout semble enregistré dans sa tête et il lui suffit d'appuyer sur le "play" pour que la bande se déroule. Mahama Karantao était visiblement fier de nous plonger dans le passé de la terre de ses ancêtres pour nous faire découvrir son histoire. Silence. Le chef parle. On doit écouter religieusement. Un don de Dieu Jadis, il était difficile de donner des limites exactes à la Principauté de Ouahabou qui aurait vu le jour vers 1838. Constamment des villages se révoltaient et prenaient leur "indépendance" en même temps que de nouveaux patelins étaient soumis. Retenons pour l'essentiel qu'à l'époque, il s'étendait de Bossé au sud jusqu'au-delà de Dédougou au nord-est, à l'est du pays Kô, et Béréba à l'ouest. Autant dire un empire. Aujourd'hui, Ouahabou, situé à 20 km de Boromo, est un petit bled limité au nord par les villages de Nanou et de Vy, à l'ouest par Koho et Bandio, au sud-ouest par Pâ et au sud par les forêts classées de Tui. Au dire de Mahama Karantao, c'était à l'origine un village bwaba et il s'appelait Piéhoun. Il a été créé par Daourou Diponou, qui serait venu du Mali suite à un différend sur un héritage avec ses frères. La contrée "appartient" de nos jours aux Dafings et est dirigée par la famille Karantao, nom dérivé de la déformation de Kaletalaho qui signifie : "Celui qui prend la plume", entendez une tige de mil taillée servant de plume à l'école coranique ; Ouahabou lui-même signifie "Don de Dieu", car son fondateur aurait fait un rêve où Allah lui indiquait cet endroit pour installer le coeur de son royaume. Le chef du village titulaire, El hadj Moustapha Karantao, vétérinaire à la retraite à Bobo-Dioulasso, a délégué son pouvoir sur place à Mahama Karantao, notre interlocuteur du jour. Dans ce département où l'islam est, si on ose dire, religion d'Etat, le chef du village est également le premier responsable religieux : il désigne ou destitue l'imam. L'ancêtre des Karantao, qui aurait été un marchand de sel originaire de Bagdad (Irak), se prénommait Souleymane. Il exerçait cette activité entre Bagdad et Tombouctou (Mali). Il avait de solides connaissances coraniques et enseignait l'islam aux populations. Souleymane contracta mariage avec une femme de Tombouctou et eut des enfants dont Sidi Mamadou. C'est ce dernier qui quitta le Mali pour s'installer en Haute-Volta successivement à Tasliman, à Safané et à Biforo, dans un premier temps avant de se fixer définitivement à Douroula. Un djihad qui fit de nombreuses victimes Là, il épousa, sur recommandation d'un marabout, une femme qui lui donna six enfants dont trois garçons parmi lesquels Mahamadou, le fondateur de Ouahabou. Comme son père, il eut une enfance marquée par l'étude du Coran. A l'âge adulte, il fit dans le commerce de l'or à Poura et devint très riche. A l'instar de tout bon musulman qui en a les moyens, Mahamoudou Karantao effectua le pèlerinage à la Mecque. De retour, il se donna pour mission de mettre fin au paganisme dans sa région, en islamisant les populations. Ce fut le début d'un djihad (guerre sainte) qui a fait de nombreuses victimes. Boromo, qui s'appellera un temps Dar-Es-Salam, fut la première localité conquise par Mahamoudou Karantao, lequel y installa les Guira comme chefs. "Par la suite, il annexa Hamdalaye (actuel Nanou), qu'il céda aux Coulibaly. Souroukoulaye (Koho) fut, quant à lui, remis aux Seynou et Sané, aux Cissé", nous confie Boubacar Guira, conseiller municipal à Boromo et président de la Commission environnement et développement local. En réalité, explique-t-on, il ne s'agissait pas de campagne d'annexion de territoires proprement dite ni de pillage de richesses ; c'était seulement une bataille de conversion à l'islam. Les terres conquises n'avaient de rapport avec le pouvoir central que dans le cadre strictement islamique. Les villages s'administraient de la même manière qu'avant leur conquête bien que leurs chefs devaient rendre compte à Ouahabou, qui n'intervenait réellement dans les affaires que sur le plan de la religion. Cependant, Boromo, Nanou et Koho jouissaient d'une autonomie beaucoup plus marquée puisque Mahamoudou Karantao y avait installé ses partisans les plus intimes et les plus fidèles de la première heure. Le commandement de Boromo fut attribué au chef des combattants, Yaya Guira. Ses descendants y détiennent jusqu'à nos jours la chefferie. Mahama Seynou dit "Dagari Mahama", chef des Dagari-dioula, devint responsable de Koho. Nanou fut confié à deux redoutables guerriers : Nounké et Fanikora. Ces trois localités servaient de ceinture de sécurité à la capitale. Revers de l'histoire, Ouahabou, qui était jadis le centre du pouvoir, est de nos jours sous l'autorité administrative de Boromo parce que son fondateur n'a pas voulu que les colons français s'installent dans sa localité si bien que c'est à Boromo, chef-lieu des Balé, que le premier commandant a pris ses quartiers. Si fait que Ouahabou fait aujourd'hui partie des huit villages que compte la commune de Boromo. Le bled n'a ni électricité ni borne-fontaine. Douze forages y attendent d'être réhabilités. Un seul, celui de la maternité, acquis récemment, est fonctionnel. Les populations se contentent de l'eau des puits de domicile ou du secteur en attendant que l'ONG qui a promis l'installation d'un réseau hydraulique vienne achever ce qu'elle a commencé. En effet, un projet a demandé une contribution de 500 000 FCFA aux populations de Ouahabou pour y apporter de l'eau courante. Selon un conseiller municipal du village, El hadji Karamogo Karantao, 350 000 FCFA ont été mobilisés, mais jusque-là, en dehors du château d'eau installé, rien ne pointe à l'horizon. La population de Ouahabou est estimée à plus de 6 000 habitants repartie en plus d'une vingtaine d'ethnies qui cohabitent de façon pacifique. "Notre village était un lieu de refuge pour beaucoup de gens, si bien que tous ceux qui se sentaient en insécurité immigraient ici et bénéficiaient de la protection du fondateur de Ouahabou", explique Mahama Karantao. Ouahabou est divisé en quatre quartiers, lesquels sont composés de sous-quartiers formés plus ou moins sur des bases ethniques. Ainsi, on y trouve des quartiers gourounsi, mossi, peul, bwaba, dagari-dioula... Un islam très tolérant L'islam, il est vrai, est arrivé dans la localité par l'épée. Mais aujourd'hui, la liberté de culte y est une réalité. Le village est bien sûr à forte dominante musulmane, mais des adeptes d'autres confessions existent, au nombre desquels les animistes, les protestants et les catholiques. Les Bwaba, qui ont toujours fait de la résistance à l'islam, vénèrent toujours leurs divinités. Mais leur chef actuel Daouda Daourou, la soixantaine bien sonnée, s'est converti à la religion de Mohammad depuis plus de 30 ans. "Tous les enfants que je mettais au monde mouraient. Je suis allé me confier aux Dioula musulmans et par la suite, j'ai pu avoir des rejetons. Depuis lors, j'ai embrassé leur religion", nous confie-t-il pour justifier son choix de prier Allah. Mais comme l'islam interdit l'adoration de plusieurs dieux, il a transféré le pouvoir des fétiches à son neveu Gnaganou. "Cela ne m'empêche pas cependant, confesse celui-ci qui semble pratiquer du syncrétisme, de participer aux rites annuels bwaba à l'approche de la saison de l'hivernage pour demander une bonne pluviométrie ou remercier les ancêtres après les récoltes". Si le chef bwaba a choisi d'embrasser l'islam, certains par contre ne jurent que par Jésus-Christ. En effet, la communauté bwaba compte une centaine de fidèles catholiques. Mais l'histoire du christianisme y est récente. Les querelles de chapelles n'ont pas droit de cité Tiamanièbo Daourou, devenu Mathieu en 2000, situe véritablement la naissance de la communauté bwaba en 1999 avec l'arrivée du premier catéchiste. "Il y avait un Père Blanc du nom de Georges à la Paroisse de Boni, qui venait ici évangéliser les gens. Petit à petit, il a pu avoir des adeptes et finalement un catéchiste s'est installé pour poursuivre le travail d'évangélisation". Actuellement, les brebis sont guidées par le catéchiste Raymond Mandy, qui était absent à notre passage pour raison de funérailles. Dans le quartier gourounsi, c'est le protestantisme qui prévaut depuis 14 ans avec l'Eglise des Assemblées de Dieu, conduite par le Pasteur Esaïe Konkobo. Celui-ci a succédé à d'autres pasteurs dont le premier fut Elie Davou. Toutes ces communautés religieuses filent le parfait amour à en croire leurs responsables. Le représentant du chef de Ouahabou a une conception lucide de la foi en Dieu. Il soutient que la religion n'appartient à personne ; chacun y est libre de son choix, d'où la tolérance constatée dans ce village quand bien même c'est par la contrainte que l'islam s'y est installé. "Nous n'obligeons personne à suivre notre religion", explique-t-il. Au sein des musulmans de l'ancien Pièhoun, la pratique religieuse est donc très tolérante. "Ici, il n'y a qu'une seule mosquée et une seule façon d'adorer Allah. Nous ne sommes pas dans les querelles du genre il faut croiser les bras pour prier. Si tu veux, prends ton pied et accroche-le à ton cou. Ce sont ces petits détails inutiles qui divisent les musulmans. Nous ne sommes pas dans ça", martèle Mahama Karantao. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas une seule école coranique classique à Ouahabou. "Tous nos enfants vont à l'école du Blanc. Mais tous ont obligation d'apprendre le Coran à la maison. Sur ce plan, nous sommes rigoureux. Et les enfants le font bien. Il arrive que des parents conditionnent l'entrée au collège de leurs rejetons à la maîtrise du Livre saint pour les inciter à en mémoriser les versets". De mauvaises affaires pour le vidéiste du coin Pour mettre davantage en relief la tolérance religieuse, Mahama Karantao explique que dans le village, les jeunes sont libres d'organiser des soirées dansantes et d'aller au cinéma. Pas question donc de "talibaniser" la société. Cependant quand vient la période du jeûne, comme c'est le cas présentement, il y a des interdits à respecter à la lettre : pas de tapage musical, pas de vidéo.... Ce qui ne fait pas l'affaire de Daouda Dao, qui, rentré de la Côte d'Ivoire avec la crise, vit de l'animation musicale et des projections-vidéo. Contre mauvaise fortune, au propre, il fait cependant bon coeur : "C'est une chance que d'être dans un village très musulman où il n'y a pas trop de contraintes imposées par les chefs religieux". D'ailleurs, ajoute-t-il, mon vidéo-club est situé à quelques mètres de la mosquée et en temps ordinaire, je suis libre de mener mes activités. Pendant le ramadan, le village se réveille et se couche dans la ferveur religieuse. La vie quotidienne est rythmée par la lecture du Coran, les bonnes oeuvres et les prières, car le mois du jeûne est le meilleur moment pour faire pardonner ses péchés et soumettre des doléances à Allah. Vendredi 28 septembre. A minuit, l'appel à la prière est fait par le muezzin perce le silence qui enveloppe la cité depuis des heures. Chose curieuse, puisque d'habitude cela se fait au petit matin. "En fait, c'est pour réveiller les femmes qui doivent faire la cuisine pour le jeûne", nous indique Zeneka Karantao, notre tuteur d'un jour. Quelques instants après, des voix féminines et des bruits d'ustensiles de cuisine se font en effet entendre dans les cours voisines. Accompagnés par un frère de notre "djatigui" (logeur en dafing), nous faisons le tour de quelques concessions d'où s'élevait déjà dans le clair de lune une fumée piquante et suffoquante. Voici par exemple Yentao Korotimi occupée à faire du tô pour sa famille, composée de six personnes. Sa voisine Kadidia Cissé préparait le même plat. C'est le met le plus répandu comme dans la plupart de nos villages. Mamou fait son beurre avec les galettes Chez la veuve Rasmata, c'est le calme plat. Elle s'est réveillée pour faire quelques "rakates" avant de rejoindre ses voisines pour les aider à la cuisine, car, solidarité oblige, celles-ci lui apportent régulièrement à manger en cette période et il faut bien leur retourner l'ascenseur. A ce moment, le quotidien des femmes est ponctué quasi exclusivement par les préparatifs pour le repas du matin et du soir composé de bouillie, de zoom-kom, de galettes, de riz et de tô. Selon le pouvoir d'achat des uns et des autres, on peut trouver tous ces plats en même temps ou pas. Mais en ce mois d'abstinence, de pénitence et de ferveur religieuse, il en est qui font leur beurre. Ainsi de Mamou Karantao, qui fait de bonnes affaires durant le jeûne dans la vente des galettes, très prisées. Tous les jours, aussitôt après la prière de l'après-midi, elle allume son feu sous un neem, au bord d'une ruelle boueuse, inondée par les eaux usées des habitations. Son petit commerce est également un lieu de rendez-vous pour beaucoup de femmes qui viennent papoter, tuer le temps en attendant 17 heures pour rentrer chez elles en vue de la rupture du jeûne. La plupart des hommes, les vieux surtout, s'isolent pour la lecture du Coran. Beaucoup de jeunes, eux, sont regroupés presque toute la journée pour deviser sous les arbres ombragés. Mais le soir, ils se rendent à la mosquée pour la prière du "Maghrib" (après le coucher du soleil) et la rupture du jeûne autour des plats que le chef du village et d'autres bonnes volontés apportent pour les fidèles. Vendredi, c'est jour de grande prière comme chacun le sait. A midi, les fidèles se dépêchent pour être à la mosquée afin de ne pas manquer de place. La bâtisse n'a pas de fenêtre visible et n'est pas ventilée, mais l'air frais y circule. En fait, la bâtisse dispose de petites ouvertures sur la toiture, par lesquelles pénètrent l'air et la lumière. A dix minutes du début de la prière de vendredi, l'imam Issiaka Sanogo arrive, tout de blanc vêtu et bâton de commandeur des croyants en main. Il s'assoit quelques secondes, comme le veut la tradition, se relève ensuite pour prononcer son sermon en arabe. A la fin, le muezzin procède à un dernier "azaan". Puis on entend le frou-frou des boubous des croyants qui se dépêchent de se mettre dans les rangs. La prière peut commencer. Les deux "rakates" sont vite exécutés. Fin de la grande prière du jour. Dehors, les frères musulmans se font des bénédictions avant de se séparer. Mais ils ne le font pas en ordre dispersé car ici, on se met en rang, à la file indienne avec en tête le plus âgé du quartier, pour rejoindre le domicile. "C'est une vieille tradition que le village respecte", fait remarquer Lamine Karantao. Il n'y a pas de repos pour beaucoup de fidèles après cette prière. Une fois à domicile, ils se replongent dans la lecture du Coran, "très recommandée en ce mois de Ramadan". Ainsi va le ramadan à Ouahabou, village jadis "djihadiste", aujourd'hui très tolérant, mais ferme sur certaines pratiques durant le jeûne... La chefferie traditionnelle - le monopole des Karantao A Ouahabou, la chefferie est détenue par les Karantao et aucune autre famille ne peut prétendre au pouvoir. Depuis El hadj Mahamoudou jusqu'à nos jours, 8 chefs ont régné. Ce sont : 1. El hadj Mahamoudou Karantao (17 ans de règne) 2. Karamokho Mouktar Karantao (41 ans) 3. M'Pa Karantao (30 ans) 4. Yaya Karantao (27 ans) 5. El hadj M'Pa Sanouon Karantao (3 ans) 6. El hadj Paton Karantao (31 ans) 7. El hadj M'Beton Karantao (8 ans) 8. El hadj Moustapha Karantao (2002 à nos jours). La tradition orale donne la durée du règne de ces chefs, mais ne précise pas les dates de leur accession au trône et de la fin de leur règne hormis pour ceux d'après l'indépendance de la Haute-Volta. El hadj Mahamoudou de son vivant a désigné son successeur. Celui-ci se trouvait être son neveu Mouktar (fils de son frère Hamada), qu'il a intronisé lui-même. La cérémonie d'investiture a en lieu un jour de fête musulmane (Ramadan ou Tabaski). Après la prière, les fidèles et les chasseurs se sont rassemblés devant la mosquée. Ils formèrent un cercle. Dans ce cercle, les fusils des chasseurs, dont les canons se croisaient vers le haut, constituaient une espèce de charpente de case ronde, le tout couvert par un boubou rouge. L'ensemble faisait penser à une hutte, à l'intérieur de laquelle Mouktar était assis. Les marabouts procédèrent aux bénédictions par des lectures du Coran. Il fut ensuite accompagné chez lui. C'était la fin de la cérémonie d'investiture. "Aujourd'hui, ce cérémonial n'est plus suivi à la lettre", affirme Lamine Karantao, du centre émetteur de la RTB à Boromo. C'est lui qui a été notre guide dans la localité durant notre séjour. La forteresse du fondateur en ruines Le fondateur de Ouahabou, El hadj Mahamoudou Karantao, son successeur Mouktar et les deux enfants de ce dernier, M'Pa et M'Bemè Baakoun, ont été enterrés, côté sud, à l'intérieur de la mosquée de Ouahabou, construite, semble-t-il, en deux jours, en 1838, année de la fondation du village. Pouvant accueillir à peu près 400 personnes, la mosquée de Ouahabou fait partie des plus vieilles mosquées du Burkina. Elle a été érigée avec des matériaux locaux : bois, terre battue, argile, paille, oeufs d'autruche. La bâtisse a 33 portes et 15 minarets, dont le plus grand mesure 22 m. Elle attire de nombreux touristes, qui payent 5000 FCFA pour la visiter, mais les prises de vue sont interdites à l'intérieur. Cet argent permet à la communauté musulmane de l'entretenir pour qu'elle résiste aux intempéries et aux outrages du temps. Une autre construction fait l'objet de curiosité : le domicile du fondateur de Ouahabou, El hadj Mahamoudou Karantao. C'était une véritable forteresse de 22 chambres avec plusieurs issues de secours en cas d'attaque de l'ennemi. Aujourd'hui, la maison est en ruine. Avec les fortes pluies, une partie de l'édifice s'est écroulée et a bouché la porte d'accès aux cellules sous-terraines qui servaient de cachettes pour femmes et enfants ainsi que de dépôt d'armes. Le représentant du chef Mahama Karantao a indiqué que l'ex-ministre de la Culture, Aline Koala, avait promis de l'aménager. "Hélas, elle a quitté le gouvernement et l'on ne sait pas ce que le nouveau ministre réserve à ce monument, qui fait venir des Blancs de milliers de kilomètres de Ouahabou". Espérons que ce cri du coeur du vieux Karantao sera entendu. bibo:shortDescription Ouahabou, un village du Burkina Faso situé près de Boromo, est connu pour son rôle central dans l'histoire de l'islamisation de la Boucle du Mouhoun. Fondé vers 1838 par Mahamadou Karantao de la famille Karantao, le village a connu une islamisation initiale par la force via un djihad, étendant son influence sur les localités environnantes. Malgré cette origine par la contrainte, Ouahabou est aujourd'hui un exemple de tolérance religieuse, où diverses confessions (musulmans, animistes, chrétiens) coexistent pacifiquement sous la chefferie traditionnelle des Karantao. Le village, qui fut jadis une principauté étendue, est désormais une petite localité confrontée à des défis d'infrastructures (eau, électricité) mais abrite l'une des plus anciennes mosquées du Burkina Faso et les ruines de la forteresse du fondateur, des sites historiques majeurs. -- o:id 2807 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2807 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Un cadre d'échanges sur les défis communs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/231 3e Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/229 4e Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/117 11 septembre 2001 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/146 Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1074 Issaka Sam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/202 Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-07-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000577 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis bibo:content Du 4 au 6 août 2006, la capitale burkinabè, Ouagadougou, abrite la 4e édition du Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF). En prélude à cet événement, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), qui assure son organisation, a animé un point de presse le mercredi 19 juillet 2006 à son siège, sis au domicile d'El Hadj Oumarou Kanazoé. Constat : "Qu'ils soient en majorité ou en minorité dans leur milieu, les musulmans de l'espace francophone (plus de 200 millions) sont confrontés à de nombreux défis communs tels que les questions de la laïcité, de l'éducation, de la formation, de l'élaboration du discours islamique en langue française". Malheureusement, affirment les responsables de la FAIB, les occasions de rencontres, d'échanges et de débats sont rares pour évoquer ces préoccupations. C'est fort de ce constat, qu'un groupe de participants, réuni en marge du séminaire international de formation des responsables d'associations musulmanes (SIFRAM) tenu à Abidjan en septembre 1999, a pris l'initiative d'organiser un Colloque international de l'espace francophone. L'idée a été concrétisée et la première édition s'est tenue là où le projet a germé, c'est-à-dire dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Puis, ce fut au tour du Bénin et du Niger d'avoir la lourde tâche de recevoir cette manifestation. Après Niamey 2004, c'est Ouagadougou qui a été sollicitée pour abriter la 4e édition du CIMEF, où deux cent invités provenant d'une vingtaine de pays, en majorité francophones, sont attendus. En choisissant le Burkina Faso, explique El Hadj Issaka Sam, responsable de la commission scientifique du comité d'organisation, comme lieu de réflexion sur un thème d'actualité brûlant et sensible, les acteurs du CIMEF ont mis en avant les valeurs de tolérance, de dialogue, de coexistence pacifique et d'écoute mutuelle qui sont aujourd'hui des réalités vivantes dans notre pays. Il sera débattu pendant ces 72 heures la place et la contribution de l'Islam dans les grandes crises internationales que traverse le monde surtout que "depuis les événements malheureux du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les attitudes islamophobes n'ont cessé de se répandre particulièrement en Occident... et l'islam est présenté comme une idéologie politique, intégriste et intolérante...". Pour l'atteinte des objectifs du CIMEF, il est prévu deux communications sur le thème central, trois tables rondes, des travaux en atelier et deux conférences publiques. Rendez-vous donc le 4 août 2006 pour l'ouverture officielle au Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) sauf changement. bibo:shortDescription La 4e édition du Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF) se tiendra à Ouagadougou, Burkina Faso, du 4 au 6 août 2006. Organisé par la FAIB, cet événement vise à aborder les défis communs des musulmans francophones (laïcité, éducation, élaboration du discours islamique) et à discuter de la place de l'Islam face aux grandes crises internationales. Le colloque cherchera notamment à contrer l'islamophobie en promouvant les valeurs de tolérance, de dialogue et de coexistence pacifique. -- o:id 2808 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2808 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Souvenir d'un acte de foi dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/959 Adama Ouédraogo Damiss dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-01-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000578 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La Communauté musulmane du Burkina (CMBF) a célébré hier la fête de Tabaski ou l'Aïd-el-kébir communément appelée fête du mouton. La prière commémorative a eu lieu, comme à l'accoutumée, à la place de la Nation. Originaire du foyer babylonien dans l'empire de Mésopotamie, Abraham qui signifie en arabe "Le père miséricordieux", (Ab-Rahim) est né dans un contexte le polythéisme caractérisé par l'adoration de nombreuses idoles. Il va prêcher la foi en un Dieu suprême et unique et sera combattu par son peuple qui lui fit subir l'épreuve du bûcher. Il voyage de la Palestine vers l'Egypte pour enseigner le monothéisme. Un jour, il fit un songe où Dieu lui demandait d'offrir en sacrifice son fils Ismaël. Pendant qu'il s'apprêtait à le faire, Dieu lui parla en ces termes :"Abraham, tu as cru en ta vision". En lieu et place de l'enfant, c'est un beau bélier que le Tout-Puissant lui envoya. C'est en souvenir de cet acte de foi sans égal que les musulmans du monde entier célèbrent la Tabaski. Hier à la place de la Nation, la CMBF a commémoré l'événement. Comme d'habitude, c'est l'Imam Ibrahim Kouanda qui a présidé la prière de deux rakates couronnées par le sermon et l'immolation d'un bélier. Dans ce sacrifice du mouton, "c'est la piété qui soutient l'acte qui intéresse Dieu", a indiqué le Cheik Mohmoud Bandé avant le début de la prière. Ce n'est donc pas un simple et vaste mouvement d'abattage d'animaux, comme l'ont voulu faire croire certains écologistes, mais l'accomplissement d'un acte de foi. C'est pourquoi, à la fin de la prière, une voix anonyme a invité les musulmans à faire l'effort pour sacrifier un mouton, chacun selon ses moyens, pourvu que cela respecte les critères de l'âge et de la validité (voir l'Observateur paalga du lundi 9 au mardi 10 janvier 2006 p.6). Au-delà du rituel, il y a lieu de se souvenir aussi de l'attitude d'Abraham dont le propre père Nahûr surnommé Azhar était idolâtre. Il a prêché sans proférer des propos blessants. Un comportement de paix et de tolérance. bibo:shortDescription La Communauté musulmane du Burkina (CMBF) a célébré la fête de Tabaski (Aïd-el-kébir) à la Place de la Nation, sous la direction de l'Imam Ibrahim Kouanda. Cette célébration commémore l'acte de foi d'Abraham, qui fut prêt à sacrifier son fils Ismaël avant que Dieu ne le remplace par un bélier. Le texte souligne que la Tabaski est un acte de piété et de foi profonde, et non un simple abattage d'animaux, prônant la paix et la tolérance. -- o:id 2809 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2809 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le coin du jeûneur 11 : la communauté islamique dans sa diversité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/480 Université al-Azhar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76341 Moïse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12 Chiisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-07-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000579 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/294 Centre culturel islamique AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 Koweït https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/330 Irak https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/353 Liban https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/543 Syrie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/545 Turquie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Les musulmans forment une grande communauté religieuse avoisinant un milliard deux cent millions de par le monde. Au Burkina Faso, au moins 60% de la population est musulmane. Cette grande communauté, unique de par sa foi en Allah et sa croyance au dernier apostolat de Mohammed, est pourtant diverse dans sa composition. Zoom sur une communauté de foi, avec l'imam Halidou Ilboudo du CERFI et de l'AEEMB, par ailleurs président du Centre culturel islamique. Vos suggestions sont attendues à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Islam est un mot arabe qui signifie soumission. Appliqué à la religion, l'islam se veut soumission et obéissance à Allah, le Dieu Unique, créateur et maitre des univers. Musulman signifie donc « soumis», à Allah, cela s'entend. C'est dans ce sens que tous les prophètes sont dits musulmans, c'est-à-dire qu'ils étaient soumis à Dieu. Selon les musulmans, l'islam est la suite et l'aboutissement logiques du message porté par Adam et les prophètes qui l'ont suivi. « Dites: "Nous croyons en Allah et en ce qu´on nous a révélé, (le Coran ) et en ce qu´on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui ( Allah ) nous sommes Soumis ". Sourate 2.136 « Dis: "Nous croyons en Allah, à ce qu´on a fait descendre sur nous, à ce qu´on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur: nous ne faisons aucune différence entre eux; et c´est à Lui que nous sommes Soumis (musulmans)". Sourate 3.84-85. Les deux grandes visions Comme tous les systèmes et regroupements humains, l'islam a connu plusieurs courants sur le plan de la pensée et des mouvements depuis sa naissance jusqu'aujourd'hui ; de façon schématique, et pour faire assez simple, on a deux grandes visions : le sunnisme et le chiisme. La division entre les deux a été d'abord politique (le choix du dirigeant) avant d'être doctrinale (la construction du dogme). Les chiites étaient pour le pouvoir héréditaire à partir de la famille du prophète et les sunnites pour l'élection du « meilleur des musulmans pour gérer les affaires des musulmans » Avec le temps, la séparation et les guerres fratricides, chaque entité a été amenée à organiser son dogme, ses textes, son culte et sa loi, d'où en même temps la fracture doctrinale. De ces points de vue, chiites et sunnites sont arrivés à des conceptions un peu différentes sur le plan du dogme, de l'histoire et du culte, mais se considèrent mutuellement comme croyants musulmans. Approximativement, il y aurait 90 % de sunnites et 10% de chiites dans le monde. Les chiites sont principalement localisés en Iran, en Irak, au Yémen, au Liban et en Syrie, avec quelques petites communautés dans le reste du monde. Pour les musulmans sunnites qui se disent « orthodoxes », il y a des groupes chiites qui se sont éloignés du dogme originel au point qu'on les considère comme hétérodoxes, comme les Alaouites en Syrie, les Druzes, les Ismaéliens au Liban et autres ; mais cela peut être discutable toujours. Au Burkina Faso, la quasi-totalité des musulmans est sunnite. Les quelques chiites qui sont là ont adhéré au chiisme de par les activités des associations iraniennes qui prônent «l'imâmisme», un courant venant d'Iran et accepté par le sunnisme notamment par l'Université de référence de la voie sunnite qu'est Al-Azhar en Egypte. Les associations islamiques sunnites pour la plupart collaborent avec eux, même si le culte n'est pas célébré ensemble. Le sunnisme au Burkina Faso Les sunnites auxquels appartiennent les musulmans du Burkina se déclinent en écoles juridiques appelées maz'habs. Une vingtaine d'écoles jurisprudentielles a existé dans l'histoire mais quatre ont survécu et existent toujours dans le monde sunnite : le hanafisme pratiqué en Turquie, le chafiisme pratiqué en Haute Egypte, en Palestine et au Moyen Orient, le malikisme en Afrique du Nord, Maghreb et en Afrique occidentale et le hanbalisme, pratiqué dans les pays du Golfe principalement en Arabie Saoudite, Koweït, Qatar, etc. Ces écoles se reconnaissent mutuellement comme valables malgré les petites différences qui puissent exister. Jusqu'aux indépendances, seule l'école malikite était pratiquée par la communauté musulmane au Burkina. Il a fallu le retour en 1962 des Burkinabè restés à la Mecque que l'école Hanbalite s'installe. Ils sont improprement appelés « Wahhabites » car vers 1780, un des pratiquants de l'école Hanbalite, l'imam et savant Mohammed Ben Abdel Wahab s'est allié au conquérant Abdel Aziz Ben Saoud pour fonder l'Arabie Saoudite. L'accord entre les deux parties qui fonctionne jusqu'aujourd'hui veut que les princes soient de la famille des Saoud et que le clergé soit de la famille du Cheikh Ben Abdel Wahhab. Pratiquement, toutes les associations au Burkina sont influencées à des degrés divers par les deux visions, la malikite et la hanbalite. Le sunnisme veut que chacune des quatre écoles reconnaisse les autres comme acceptables, même si les conclusions pratiques sont différentes, car la différence est générée par l'approche juridique et non doctrinale, comme le fait de croiser ou non les bras dans la prière, de reprendre ou non la prière après l'imam, de fixer tôt ou tard les heures de la prière, etc. Une autre particularité de l'islam africain et burkinabè est la présence de la « tariqa Tidjania » qui est une confrérie spirituelle de croyants réunis autour d'un guide qui est le Cheikh. Elle est de l'école malikite et a participé activement à la résistance à la pénétration coloniale en Afrique Occidentale. En l'absence d'un clergé, les musulmans se constituent en associations islamiques qui sont des formes d'organisation et des outils de travail pour mieux vivre leur foi, organiser leurs membres et participer au développement de leur pays. Depuis 2005, une Fédération des associations islamiques du Burkina Faso(FAIB) essaie de regrouper les différentes associations pour une unité d'action. Allah est le plus savant. Vendredi 03 juillet 2015 Heure début : 04h : 35 mn Heure De Rupture : 18h : 36 Mn. bibo:shortDescription Ce texte présente l'islam, une religion mondiale de 1,2 milliard de fidèles, dont 60% au Burkina Faso, définie comme la soumission à Allah. Il détaille les deux principales branches, le sunnisme (90%) et le chiisme (10%), issues d'une divergence politique puis doctrinale. Au Burkina Faso, la communauté est majoritairement sunnite, adhérant principalement aux écoles juridiques malikite et hanbalite, et incluant des confréries comme la Tidjania. L'organisation des musulmans se fait via des associations, palliant l'absence de clergé. -- o:id 2810 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2810 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Coin du jeûneur : l'alimentation des personnes ayant des maladies particulières dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/728 UNESCO https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000580 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Hypertension, diabète... de nombreux musulmans souffrent de ces maladies qui pourraient les contraindre à ne pas respecter le cinquième pilier de l'islam. Pourtant, une alimentation adaptée aiderait à éviter ce désagrément. Référons-nous à ces propositions du nutritionniste et technologue alimentaire Brahima Ouédraogo, par ailleurs, enseignant à l'Institut national de la jeunesse, de l'éducation physique et sportive (INJEPS). Vos suggestions sont attendues sur . Cette période particulière peut être à risques pour certains malades, pour lesquels la maîtrise de l'alimentation et des activités joue un rôle majeur dans la prise en charge de leur pathologie. Il est important de savoir que le malade se divise en trois catégories : ▪ La première : Un malade atteint d'une maladie bénigne qui ne lui rend pas le jeûne difficile. Celui-là doit obligatoirement accomplir le jeûne et ne peut le délaisser. ▪ La deuxième : Un malade pour qui le jeûne devient difficilement supportable du fait d'une maladie temporaire. Celui-là ne jeûne pas, mais doit rattraper les jours de jeûne qu'il a manqués après la fin du Ramadan (à n'importe quel moment de l'année, mais avant le début du Ramadan suivant). ▪ La troisième : Le malade dont on n'espère pas la guérison, par exemple, les personnes atteintes de maladies chroniques qui tardent à guérir comme l'épilepsie, le diabète ou encore les anomalies aux reins. Pour être sûr de cela, il faut qu'un médecin digne de confiance dans son domaine lui affirme que le jeûne nuit à sa santé et entraîne des effets secondaires dangereux. Cette personne ne jeûne pas, mais doit nourrir un pauvre pour chaque jour de jeûne qu'elle délaisse, à chaque pauvre elle donne de la nourriture des gens du pays. Une majorité de malades musulmans pratiquent le jeûne du mois de Ramadan dans un contexte d'absence d'informations ou d'inadaptation de celles-ci concernant le régime hygiéno-diététique. Cette perturbation dans leur schéma alimentaire et médicamenteux ne peut que favoriser des complications en matière de santé, d'où l'importance de mieux connaître ces conseils nutritionnels adaptés. Demandez toujours conseil à votre médecin si vous êtes asthmatique, atteint d'hypertension, de pathologie cardiaque ou si vous êtes enceinte ou diabétique. Les personnes diabétiques contrôlées Durant le Ramadan, les musulmans changent subitement leur rythme alimentaire, la qualité et la quantité de leur alimentation.Les personnes diabétiques doivent suivre régulièrement leur taux de glycémie, s'hydrater en abondance. La glycémie est un élément que chacun tente de réguler en fonction des repas pour éviter la survenue d'une hypo ou hyperglycémie. Durant le jeûne du Ramadan, les principaux risques pour les jeûneurs diabétiques sont la survenue de ces épisodes d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie. Certains conseils permettent de limiter les risques de complication lors de cette période alternant privation et excès, et conserver voire améliorer l'équilibre alimentaire mis en place par les patients le reste de l'année : 1. Retarder au maximum le Souhour (nourriture du jeûne) jusqu'à l'heure autorisée et rompre le jeûne aussitôt que possible lors de l'Iftar (nourriture de la rupture) dès le coucher du soleil. 2. Eviter les aliments à fort index glycémique durant le Souhour : préférer des glucides complexes afin d'éviter une hypoglycémie en fin de matinée. 3. Lors de l'Iftar, limiter les aliments à fort index glycémique (sodas, thé glacé, boissons énergisantes... , pas plus de trois dattes par exemple). 4. Limiter la consommation d'aliments frits et riches en huile. Cuisiner les autres aliments en utilisant peu de gras, en les faisant bouillir au lieu de les faire frire. 5. Augmenter la consommation de fruits et légumes frais, de salade (en restant vigilant sur la quantité d'huile dans la sauce), de lentilles, yaourts, céréales complètes, légumes bouillis à l'eau ou à la vapeur. 6. Lors de la rupture de jeûne et plus tard, boire beaucoup d'eau et de boisson non sucrées afin d'étancher la soif et de compenser d'éventuelles pertes d'eau et d'électrolytes intervenues durant la journée. 7. Lors du Souhour, éviter de boire trop de thé. Son effet diurétique augmente le risque de déshydratation Les personnes hypertendues stables Effectuez ces changements de manière graduelle. Voici quelques suggestions pour vous aider dans la mise en pratique d'un régime combiné, riche en fruits, légumes et pauvre en sodium qui est une mesure efficace dans la prévention et le traitement de l'hypertension artérielle. 1) Au souhour (repas de l'aube), préférez des glucides complexes, faites des purées de légumes et ajoutez-les aux soupes, aux ragoûts et aux sauces. 2) A l'iftar, pensez à vous hydrater au maximum, et si vous avez du mal à boire de l'eau naturelle, pensez aux tisanes et aux infusions dont les parfums varient en fonction de vos envies. Vous pouvez aussi ajouter quelques feuilles de menthe, un filet de jus de citron ou une rondelle d'orange. 3) Juste deux heures après la rupture, buvez du lait avec votre dîner ou votre souper au lieu de boisson gazeuse, de thé sucré. Choisissez des produits laitiers faibles en matières grasses (1%) ou sans matières grasses (écrémé) afin de réduire votre absorption de calories, de gras saturé, de même que votre absorption totale de matières grasses et de cholestérol. 4) Lisez les étiquettes nutritionnelles des contenants de margarine et de vinaigrette afin de choisir les produits contenant le moins de matières grasses et de sodium (sel). 5) Mangez 2 repas ou plus sans viande par semaine. Augmentez les quantités de légumes, de riz, de pâtes et de haricots à chaque repas. Optez pour des pâtes et des mets sautés qui contiennent moins de viande et plus de légumes, de céréales et de haricots. 6) Choisissez des fruits frais qui exigent peu ou pas de préparation, surtout les bananes douces, le pamplemousse, l'ananas riche en potassium permettant de stabiliser la pression artérielle. 7) Choisissez des aliments contenant des grains entiers afin de consommer plus de nutriments, de minéraux et de fibres : par exemple, choisissez du pain de blé entier, des céréales de grains entiers ou du riz brun. Bien que les grains entiers représentent un choix sain, de grandes portions peuvent conduire à une prise de poids. 8) Utilisez des légumes frais, surgelés ou des conserves sans sel ajouté. Souvenez-vous aussi de réduire votre consommation de sel (sodium). Voici comment réduire la consommation de sel : - manger des aliments à teneur réduite en sodium ou sans sel ajouté, éviter de resaler les plats. Il faut aussi éviter les aliments riches en sel caché. Dans l'alimentation, il y a beaucoup de pièges. Le pain, la charcuterie, le fromage... sont de grands pourvoyeurs de sel caché ; - utilisez moins de sel ou pas de sel du tout lorsque vous préparez les aliments et ne pas ajouter de sel au moment de manger ; - toujours lire les étiquettes nutritionnelles Les personnes souffrant d'asthme Certaines personnes, souffrant d'asthme, peuvent utiliser l'inhalateur pendant le jeûne sans pour autant l'invalider. Il est permis au jeûneur d'utiliser cet appareil qui le soulage de son mal. L'usage de l'inhalateur n'annule pas le jeûne, car le produit inhalé n'est ni de la nourriture ni de la boisson. D'une manière générale, tous les hommes et les femmes ayant atteint l'âge de la puberté, capables de discernement (les handicapés mentaux ne pouvant comprendre le sens du jeûne en sont dispensés) et dont l'état de santé n'est pas menacé par le jeûne doivent pratiquer le Ramadan. Cependant la femme en période de menstrues ou en couches ne doit pas observer le jeûne, elle doit rattraper les jours manqués plus tard. A partir de 10 ans, il est admis que les enfants s'exercent progressivement à la pratique. En outre, les personnes malades, les femmes enceintes et allaitantes peuvent être dispensées du jeûne. Une personne atteinte par une maladie aiguë pendant le jeûne peut être amenée à arrêter le jeûne si son pronostic vital est engagé. «[Le jeûne est prescrit] pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage devra jeûner un nombre égal d'autres jours».S2V184 Enfin, pour les personnes trop fragiles qui ne peuvent jamais jeûner, il existe une compensation : nourrir un pauvre. «Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre.» Le Coran insiste sur le fait que le Ramadan ne doit pas être une période difficile. «Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas la difficulté pour vous» S2V185. On peut aussi lire clairement que le fidèle ne doit pas mettre sa santé en danger. «Et ne vous jetez pas de vos propres mains dans la destruction. S2V195, «Et ne vous tuez pas vous-mêmes.» S4 V29. Allah est le plus savant ! bibo:shortDescription Ce texte aborde le jeûne du Ramadan pour les musulmans atteints de maladies comme l'hypertension ou le diabète. Il détaille trois catégories de malades, précisant qui doit jeûner, rattraper les jours manqués ou compenser en nourrissant un pauvre, toujours avec l'avis d'un médecin. Des conseils nutritionnels détaillés sont fournis pour les personnes diabétiques (gestion de la glycémie, alimentation) et hypertendues (régime pauvre en sodium, hydratation), ainsi que pour les asthmatiques (usage de l'inhalateur autorisé). Le texte souligne l'importance de ne pas compromettre sa santé et de consulter un professionnel de la santé. -- o:id 2811 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2811 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title La Zakat en islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20 Finance islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000581 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Dans la dernière décade du mois du ramadan, les fidèles musulmans seront appelés à s'acquitter de la Zakat el Fitr, l'aumône relative au mois de jeûne. En attendant d'en arriver là, il est question aujourd'hui de la Zakat en islam, le quatrième pilier de la religion. Vos suggestions sont attendues sur Au sens étymologique, zakat signifie purification et accroissement ; c'est la part déterminée des biens que Dieu a ordonné de prélever et de dépenser en faveur de ceux qui la méritent. Elle est parfois appelée « sadaqa » (aumône) comme dans le Coran(Sourate 9, verset 60). La zakat est reconnue comme étant un élément impératif et fondamental de la religion. Par conséquent, celui qui nie son caractère obligatoire sort du cercle de l'islam. Le principe de son acquittement fut instauré à la Mecque : « ... Mangez de leurs fruits, quand ils en produisent ; et acquittez-en les droits le jour de la récolte ... » (Sourate 6 les Bestiaux (Al-An'âm), verset 141), et sa forme finale ainsi que sa mise en œuvre effective, à Médine. C'est une obligation : « Les fondements de l'islam sont au nombre de cinq : l'attestation qu'il n'est de dieu que Dieu et que Mohammad est son Messager, l'accomplissement de la salat, l'acquittement de la zakat, le jeûne du Ramadan et le pèlerinage à la Mecque pour celui qui en a la possibilité » (Al-Boukhari et Mouslim). Plusieurs versets incitent à la payer : « Prélève de leurs biens une sadaqa par laquelle tu les purifies et les bénis » (Sourate 9, verset 103). La payer fait partie des caractéristiques des pieux : « ... et dans leurs biens, il y avait un droit du mendiant et du déshérité ... » (Sourate 51 Les Ouragans (Adh-Dhâriyât), versets 15-19). Le Prophète (SBDL) dit : « L'aumône ne diminue en rien des biens » (At- Tirmidhi). La mise en garde contre son non-paiement  « A ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah annonce un châtiment douloureux le jour où (ces trésors) seront portés à l'incandescence dans le feu de l'Enfer et qu'ils en seront cautérisés, front, flancs et dos : voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que vous thésaurisiez. » (Sourate 9, verset s 34-35). Le Prophète (psl) dit : « Chaque fois que celui qui possède de l'or et de l'argent n'en acquitte pas l'aumône (zakat) qui se doit, on lui en fabriquera le jour de la résurrection des plaques de feu qu'on chauffera encore plus au feu de l'Enfer. On lui brûlera avec elles son côté, son front et son dos. Dès qu'elles se refroidiront on les reportera pour lui en Enfer dans une journée évaluée à cinquante mille ans jusqu'à la fin du jugement. Il voit alors sa voie, ou bien au Paradis, ou bien en enfer. » (Al-Boukhari et Mouslim) Les bienfaits de la Zakat -Pour celui qui la donne : Elle le purifie de l'avarice et le libère de l'adoration des biens. Elle l'habitue à dépenser dans la voie de Dieu. La zakat est une façon de remercier Dieu, un remède contre l'amour excessif de ce bas monde et une purification de l'âme. Elle permet d'accroître les biens : « Et toute dépense que vous faites dans le bien, Il la remplace et c'est lui le Meilleur des donateurs » (Sourate 34, verset 39) -Pour celui qui la reçoit : Elle le sort du besoin qu'il soit matériel (nourriture, vêtements et habitation), psychologique, vital (mariage) ou moral et intellectuel (bourses d'études, livres... ). Elle le purifie de la jalousie et de la haine. En effet, lorsque le nécessiteux voit les riches autour de lui vivre dans l'aisance et le luxe sans lui venir en aide, son cœur n'est pas à l'abri de la jalousie et de la haine. Les sentiments de fraternité se dissipent alors, et l'unité de la société n'est plus assurée. -Pour la société : La zakat fut la première législation organisée qui assura la sécurité sociale d'une façon parfaite et complète. L'imam az-Zohri a écrit à Omar ibn Abdelaziz au sujet de la zakat ceci : « ... Elle doit être destinée au malade atteint d'une maladie chronique, au handicapé, à chaque pauvre atteint d'une maladie ou d'une infirmité qui l'empêche de subvenir à son besoin ; aux pauvres qui mendient, aux prisonniers musulmans qui n'ont plus de familles, aux pauvres qui se rendent aux mosquées et qui n'ont aucune ressource, à celui qui a été frappé par la pauvreté en étant endetté et à tout voyageur qui n'a aucun abri ni famille vers qui aller ... ». La stimulation de l'économie : à force pour un musulman de donner chaque année 2,5%, ses biens risquent d'être totalement consommés ; ce qui le pousse à les fructifier, entraînant par là une stimulation économique. Elle contribue à atténuer l'écart entre les classes sociales : l'islam admet l'existence de conditions matérielles différentes, mais ne peut admettre que la société soit divisée en deux classes sociales, l'une vivant d'une manière luxueuse tandis que l'autre peine à subvenir à ses besoins de base. L'islam ne vise nullement à déposséder les riches de leurs richesses, mais à améliorer la situation des pauvres en leur assurant ce dont ils ont besoin. La zakat contribue à éradiquer la mendicité. Quelques conditions requises -La possession complète du bien : tout bien n'ayant pas un propriétaire particulier n'est pas concerné par la zakat (ex : les biens publics). De même, tout bien illégalement possédé par quelqu'un (vol, usure... ) n'est pas concerné par la zakat, car il ne lui appartient pas. Être susceptible d'accroissement, c'est-à-dire susceptible de faire des bénéfices. De ce fait, tout ce qui est destiné à l'usage personnel (demeure principale, meubles, voiture personnelle ... ) n'est pas concerné par la zakat. -Atteindre le minimum imposable (nisab) : Le minimum imposable doit être calculé après déduction du nécessaire à la satisfaction des besoins (nourriture, vêtements, habitation, livres scientifiques, outils de travail... ) « Et ils t'interrogent : « Que doit-on dépenser ? » Dis : « L'excédent de vos biens. » (Sourate 2, verset 219) Celui qui possède le minimum imposable ne doit pas être endetté au point que cela consomme entièrement ce minimum ou le diminue. L'année lunaire doit porter sur le minimum imposable. Quelques biens soumis à la zakat -La zakat sur les troupeaux : Il s'agit principalement des chameaux, des bovins et des ovins.Le Prophète (psl) dit : « Chaque fois que celui qui possède des chameaux ou des bovins ou des ovins n'en acquitte pas la zakat qu'il faut, on fera venir son bétail le jour de la résurrection aussi énorme et aussi gros qu'il puisse l'être, qui le foulera de ses sabots et le frappera de ses cornes, et chaque fois que le dernier passe, on lui renvoie le premier, et cela jusqu'à ce que tous les gens soient jugés. » (Al-Boukhari) -La zakât sur les salaires et les revenus : La zakât sur les salaires et revenus (en dehors du revenu commercial qui a été traité en détail dans le chapitre Culte/ zakât) est sujette à divergence entre les savants ; les anciens traditionalistes disent : pas de zakat sur le revenu quelque soit son montant, sauf si le Niçâb est atteint et reste inchangé durant une année lunaire (épargne) ; d'autres savants considèrent qu'il faut donner cette zakât dès réception du salaire après déduction des dépenses essentielles et charges dues (sans attendre l'écoulement de l'année lunaire) sauf si cette somme est au-dessous du Niçâb. Si donc le Niçâb n'est pas atteint, il accumule toutes les sommes (nettes mensuelles) et donne la zakat à la fin de l'année lunaire, si cette somme finale atteint le Niçâb. Si les salaires sont consommés, ou que cette somme finale n'atteint pas le Niçâb, il n'y a pas de zakat. Les salaires sont en effet de l'argent utile qu'on ne peut exclure de la zakât canonique et en priver les pauvres et nécessiteux, cela irait à l'encontre même de la sagesse derrière la zakât. Une analogie sera faite avec la zakât sur l'or ou l'argent pour le calcul de cette zakât sur les salaires. Sheykh Al-Qaradawi, entre autres, inclut le revenu et le salaire dans ce que les juristes appellent « al-mal al-moustafad » (les profits). Mou'âwiya Ibn Abî Sufyân (que Dieu l'agrée) prélevait la zakat sur les salaires des fonctionnaires et des soldats. Omar Ibn 'Abdel'azîz (que Dieu l'agrée) le faisait également. bibo:shortDescription La Zakat est le quatrième pilier de l'islam, une aumône obligatoire signifiant purification et accroissement des biens. Elle est prélevée sur une part déterminée de la richesse (bétail, salaires, or/argent) sous conditions (possession complète, potentiel de croissance, atteinte du Nisab sur une année lunaire). Son acquittement purifie le donateur, soutient les nécessiteux, assure la sécurité sociale et stimule l'économie, tandis que son non-paiement est sévèrement sanctionné. -- o:id 2812 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2812 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée de Ouagadougou : "Seule la foi du musulman..." dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-10-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000582 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content La communauté musulmane du Burkina Faso a réuni ses membres hier mardi 15 octobre 2013 pour la prière de l'Aid el Kébir à la place de la Nation à Ouagadougou. L'imam de la grande mosquée, Aboubacar Sana, a saisi l'occasion pour appeler ses frères en islam à renforcer leur piété. "Seule la foi du musulman peut le conduire au paradis", a-t-il indiqué. Cette année encore, les musulmans n'ont pas marchandé leur participation à la prière de la Tabaski. Dès les premières heures de la journée du 15 octobre 2013, en famille, entre amIS, en groupe ou seul, ils ont convergé vers la place de la Nation à l'appel de la communauté musulmane du Burkina Faso. Avec l'affluence, le comité d'organisation a été, par moments, dépassé. A une quinzaine de minutes avant neuf heures, heure de la prière, un chamboulement est perceptible au niveau des places réservés aux officiels. Et en pareille circonstance, tous les acteurs en font les frais. Nos confrères de la RTB Radio, qui ont annoncé le président par intérim de la CMBF, Adama Sakandé, en interview, ont dû s'armer de patience. "Il fait de petits réglages, malS il arrive", leur a lancé un membre de l'organisation, interpellé pour la énième fois sur la question. Au moment où chacun plaidait sa cause, on entendit loin des coups de canons. La présence du roi des Mossé de Ouagadougou, le Moro Naaba Baongo, sur les lieux est donc imminente. Dans la foulée, les représentants de l'Eglise catholique font leur entrée, les trois chaises réservées s'avérèrent insuffisantes pour la délégation, composée de six personnes et conduite par 1'archevêque de Ouagadougou, Monseigneur Philippe Ouédraogo. A peine  installé, ce dernier décline l'objet de sa présence au micro des hommes de médias Nous sommes venus en délégation pour traduire notre solidarité, notre amitié avec tous nos frères et soeurs musulmans. Nous sommes tous des croyants et les croyants ont un rôle à jouer dans la cité. C'est pourquoi, à la suite d'Abraham, nous devrons tous être des hommes de prière, des hommes qui cherchent à faire la volonté de Dieu, des hommes qui apportent un peu plus d'humanité, de fraternité et d'amour pour que ce monde soit un monde beaucoup plus digne de Dieu et des hommes. Nous souhaitons que nous puissions travailler ensemble pour un Burkina Faso plus réconcilié, de justice, de paix. Bonne fête à tous les musulmans". L'arrivée de l'imam de la grande mosquée, Aboubacar Sana, quelques minutes plus tard marque le début de la prière. Celle-ci dure moins de dix minutes. Dans son sermon d'après-prière, Aboubacar Sana a rappelé à ses frères et soeurs en islam, le sens et les critères de l'animal du sacrifice. Il les a interpellés à renforcer leur piété, condition sine qua non pour avoir accès au bonheur éternel. "Ni la viande que vous mangerez aujourd'hui ne vous fera voir le paradis. Ni le sang de l'animal sacrifié ne peut intercéder pour vous. Notre foi et notre prière nous feront atteindre le paradis", a-t-il prévenu. L'imam a ensuite dit des bénédictions à l'endroit des Burkinabè et du Burkina Faso avant de procéder à l'immolation de son bélier. Moumouni Simporé bibo:shortDescription Le 15 octobre 2013, la communauté musulmane du Burkina Faso a célébré l'Aid el Kébir par une prière massive à la Place de la Nation à Ouagadougou. L'imam Aboubacar Sana a exhorté les fidèles à renforcer leur piété et leur foi, soulignant que seule la foi mène au paradis. L'événement a également été marqué par la présence du Moro Naaba Baongo et une délégation de l'Église catholique, venue exprimer sa solidarité et appeler à l'unité, la justice et la paix pour le Burkina Faso. -- o:id 2813 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2813 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Départ des pèlerins Hadj 2013 : pas de visa pour le kolgo, le gombo sec, le bassi,… dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76288 Police https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-09-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000583 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis la nuit du dimanche 22 septembre 2013, les candidats burkinabè au Hadj partent pour la Mecque. Cette année, l'incertitude sur les différents vols en direction de la terre sainte de l'islam s'est dissipée. Cependant, le manque d'encadrement des pèlerins est toujours perceptible. Kolgo, gombo sec, bassi,… des provisions pour la cuisine, étaient dans les bagages de certains. A quelle heure partiront les Burkinabè pour la Mecque ce lundi 23 septembre 2013 ? «C'est quand l'avion va venir qu'on saura exactement l'heure du vol. Pour le moment, on a demandé aux gens de venir à 19h pour les formalités». Manque de précision d'un agent sous pression ou aveux d'une défaillance d'organisation, ces propos d'un membre du comité de suivi du pèlerinage ont annoncé un pied de grue, surtout que la veille, les 500 premiers candidats au hadj cette année avaient quitté le pays à l'insu de L'Observateur Paalga. Comme annoncé, les principaux concernés et leurs proches ont commencé dès 19h à prendre d'assaut l'aéroport international de Ouagadougou. Par convois de véhicules, minicars, motos…personne ne semble vouloir se laisser conter le départ de son parent à la Mecque, bravant pour cela les agents de sécurité et leurs multiples dispositifs. Au pied de la dernière barrière de sécurité avant d'accomplir les formalités relatives au vol, les accompagnateurs sont priés de retourner. Après quelques minutes d'attente et de négociation, certains se résolvent à se retirer face à l'intransigeance des agents. D'autres, par contre, se mettent par petits groupes et dévisent. Ceux qui ne tiennent pas le coup finissent par tomber dans les bras de Morphée sur le bitume, aidés en cela par le confort qu'offrent leurs pagnes, nattes et tapis. Au milieu de ce beau monde,  un des voyageurs se dissimule pour passer incognito. Il s'agit de l'ancien ministre délégué chargé de l'Agriculture, Abdoulaye Combary. L'homme reconnaît devant le micro que sa supercherie n'a pas marché. Contrairement aux autres, il ne porte pas  une tenue à l'effigie de son agence de voyage et du pays.  «J'ai l'uniforme mais de la formation que j'ai reçue, le port ici n'est pas obligatoire. Quand tous les pèlerins du monde se retrouvent en Arabie Saoudite, les gens se perdent. D'année en année, le comité d'organisation a instauré l'uniforme avec le drapeau du pays. Ainsi, même si un pèlerin se perd, il sera facile de le retrouver», se justifie-t-il. Avec ce voyage, c'est une intention vieille de vingt (20) ans qu'il traduit en actes. Sa joie est d'autant grande que ce voyage-là, il va l'effectuer avec son fils. Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent, les accompagnateurs lèvent le camp. 23h05mn, seuls les derniers pèlerins arrivent à la barrière de sécurité. Ceux qui franchissent ce cap retrouvent à l'intérieur les représentants de leurs agences de voyage respective. Ils sont conduits sous des cantiques distillés par des hauts-parleurs installés dans la cour, sous un grand chapiteau, divisé en trois compartiments: l'aile gauche est réservée aux femmes et la  droite aux hommes. Au milieu, c'est la salle mixte qui sert de salle d'embarquement. Dans la partie réservée aux femmes, les différentes équipes travaillent sous la coordination du commissaire Issaka Compaoré. Trois étapes sont nécessaires pour chaque voyageur avant d'avoir accès à la salle d'embarquement : la Régie où la carte d'embarquement est fournie ; la Police pour les fiches de renseignement et viser la carte d'embarquement ;  et la Fouille où les pèlerins sont dépourvus de tout  ce que la sécurité désigne sous le vocable «articles interdits». C'est à ce niveau surtout que ça coince. «La sensibilisation a été faite au niveau des agences, mais nous constatons toujours des dérives. Certaines femmes veulent partir avec du tout : des bouillons de cuisine, de la cola…elles ne sont pas contentes, mais nous sommes obligés de les leur retirer», affirme, désolé, le commissaire Compaoré. Et comme pour corroborer ces dires, il est interpellé par une discussion, un de ses agents et une dame. Priée de se débarrasser de certains de ses produits, cette dernière se fond en explication : «c'est du Bassi pour moi et mon mari. Il est de l'autre côté….». Mais face à l'insistance des femmes en uniforme, elle se résout, pince-sans-rire,  à  abandonner les provisions qu'elle avait faites pour elle et son homme. Il est 23h 42 à la Régie réservée aux femmes. Là, les agents de la Régie chargée de l'assistance en escale (RACGAE) ont sous la main un problème de passeport. Une femme se plaint de n'avoir pas reçu le sien après les vérifications. «Ce n'est pas moi sur la photo. Je ne porte jamais de voile noir. Ces papiers ne sont donc pas les miens», affirme-t-elle. C'est le branle-bas.  Celle qui a le document recherché sortira quelques minutes plus tard sous l'escorte d'un membre de son agence de voyage. «J'ai entendu mon nom dans le haut parleur mais ma voisine m'a dit de ne pas  sortir, car je risque de ne plus rentrer». Ainsi s'est-elle confondue  en excuses.  Tout rentre dans l'ordre et le travail à ce niveau tire à sa fin. 00h12mn, les cars se positionnent à l'entrée de la salle d'embarquement. Les futurs hadj sortent alors  de leur torpeur. Les bagages sur la tête ou en main, chacun veut franchir le portail le premier. Sentant la bousculade venir, le speaker a vite fait un rappel à l'ordre : «Ne vous bousculez pas. La première personne à monter dans l'avion ne sera pas la première à atterrir à la Mecque.  Vous partirez tous, il y a de la place pour tout le monde. Allez-y doucement, les femmes d'abord». Son vœu est exaucé. En file indienne, les femmes sont effectivement les premières à prendre place dans les véhicules qui les conduiront dans l'avion stationné quelques centaines de mètres plus loin. Cette opération de transfert va au rythme des  voyageurs. Au pied de l'avion, les badges et les chasubles ne sont pas suffisants pour avoir accès à l'intérieur. Pour les agents de sécurité, cela ne relève plus de leurs compétence, mais de celle de l'avionneur. Mais la baraka est avec l'équipe de reportage,  un de ses représentants de la société qui a affrété l'avion est un confrère. Il facilite la tâche. 05 mn, c'est le temps  pour y jeter un coup d'œil. Le photographe-reporter se lance alors dans une course à l'intérieur de «l'oiseau de fer». Quelques clichés à gauche. Autant à droite. Une pause avec l'équipage pour la postérité. Et le voilà prié de libérer les lieux pour  permettre la poursuite de l'installation des pèlerins. 01h50, les agents de sécurité quittent leurs différents postes. «Bonne soirée, c'est le repos !», lance l'un d'entre eux à son collègue toujours sur la piste pour les dernières formalités. Une dizaine de minutes plus tard, les différentes portes de l'avion se ferment et la passerelle se retire. A 2h16 mn, l'avion quitte son stationnement pour rejoindre la piste de décollage. C'est parti ainsi pour le deuxième vol  des candidats burkinabè au Hadj 2013. Moumouni Simporé bibo:shortDescription Le départ des pèlerins burkinabè pour le Hadj 2013 est relaté, se concentrant sur le deuxième vol depuis Ouagadougou dans la nuit du 23 septembre. L'organisation a été marquée par des incertitudes sur les horaires, un manque d'encadrement, et des difficultés lors des contrôles de sécurité (articles interdits, problèmes de passeports). Malgré l'affluence des accompagnateurs et les retards, les pèlerins ont finalement embarqué, l'avion décollant à 2h16. -- o:id 2814 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2814 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Aid el Fitr 2013 : le gage de l'imam Sana pour la paix dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23 Homosexualité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-08-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000584 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/554 Italie bibo:content A la place de la Nation de Ouagadougou, de nombreux musulmans se sont retrouvés le jeudi 8 août 2013 pour la prière de l'Aid el Fitr sous la conduite de l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Aboubacar Sana a articulé son sermon autour de l'incivisme et de l'homosexualité, des phénomènes à éviter, selon lui, pour préserver la cohésion sociale au Burkina. «Sachez que votre Seigneur vous a pardonnés, retournez -bien guidés- dans vos maisons. Aujourd'hui, c'est le jour de la récompense». Ils étaient nombreux, ces musulmans de Ouagadougou à qui «le héraut du prophète Mohamed» a crié cela dès 9h 30 dans la journée du jeudi 8 août 2013. Deux heures plus tôt, c'est parés de leurs plus beaux habits qu'ils ont convergé à la place de la Nation. Pendant que les uns étaient déjà bien installés et que les autres se cherchaient encore une place, l'imam Aboubacar Sana faisait son entrée à la place de la Nation sur le coup de 9h. Débute alors la prière faite de deux unités qui a pris à peine une dizaine de minutes. Place maintenant au traditionnel sermon de l'après- prière. Aboubacar Sana n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Actualité oblige, il a bâti sa communication sur deux aspects : l'incivisme et l'homosexualité. «Je vous exhorte à éviter d'embraser le pays, car nous serons obligés, si cela arrivait, de nous chercher. Comme vous le savez, il y a des gens dont les pays sont plus riches que le nôtre mais qui se retrouvent actuellement au Burkina pour rechercher la sécurité. Ayez donc peur de Dieu, des mânes de vos ancêtres et préservez la paix. Car nous apprenons tous les jours que des réunions se tiennent en Amérique, en France, en Italie et dans d'autres pays pour ramener la paix dans des pays en conflits», a-t-il indiqué. Par la suite, Aboubacar Sana a pourfendu l'homosexualité : «Nous avons appris que ces derniers temps, des pays ont accepté que des hommes se marient entre eux ou que des femmes en fassent autant. Si des autorités décident d'adopter une telles lois, je pense qu'il est temps de leur désobéir. Nous n'accepterons jamais cela. Nous préférons prévenir nos autorités dès maintenant afin qu'elles n'y pensent même pas un instant. Cette loi ne sera pas adoptée dans notre pays. Le respect de l'autorité est une obligation si celle-ci ne fait pas adopter de telles lois dans son pays». Avant même qu'il ne termine ses propos, c'est l'hilarité dans l'assistance, le traditionnel «Takbir» a cédé la place à des applaudissements à tout rompre. Cependant, à la fin du prêche, les uns et les autres présentaient une mine déconfite, signe que le sermon n'est pas allé au bout des attentes. En effet, les gens étaient impatients de connaître la position de la communauté musulmane sur le Sénat mais l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou est resté muet sur le sujet. Il faudrait encore s'armer de patience, à écouter le président par intérim Adama Sakandé : «Je ne suis pas la personne indiquée pour se prononcer sur cette question. Les musulmans ont des premiers responsables qui s'exprimeront en temps opportun et vous saurez la position des musulmans». Etaient également à la place de la Nation des représentants de l'Eglise catholique : un signal fort de l'amitié et de la fraternité entre les deux communautés au Burkina Faso. «Nos frères ont fait un mois de jeûne, un effort soutenu pendant ce temps pour mettre Dieu au centre de leur vie, de leurs préoccupations, au-delà du matériel et du manger. Alors Monseigneur Philipe Ouédraogo les félicite et demande au Seigneur d'exaucer leurs vœux les plus chers : paix solidarité, entente pour bâtir une famille et un Burkina Faso prospères», a d'ailleurs indiqué Mgr Léopold Ouédraogo, l'archevêque auxiliaire de Ouagadougou. bibo:shortDescription Le 8 août 2013, de nombreux musulmans se sont rassemblés à la Place de la Nation de Ouagadougou pour la prière de l'Aid el Fitr, dirigée par l'imam Aboubacar Sana. Son sermon a fermement condamné l'incivisme et l'homosexualité, appelant à la désobéissance si des lois pro-homosexualité étaient adoptées, afin de préserver la cohésion sociale au Burkina Faso. Le public a applaudi ces prises de position, mais a exprimé sa déception face à l'absence de commentaire sur le Sénat, tandis que des représentants de l'Église catholique étaient également présents, symbolisant l'amitié interconfessionnelle. -- o:id 2815 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2815 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Coin du jeûneur : l'Aïd al-Fitr dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/934 Abdoulaye Guitti https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-08-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000585 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après un mois d'abstinences et d'adoration, les musulmans du Burkina, à l'instar des autres du monde, sont en fête. Nous revenons ici avec des précisions sur cette fête de rupture du jeûne. Evoquer la venue du mois du Ramadan provoque chez certains musulmans non encore bien ancrés dans la foi une peur bleue : cessation des plaisirs, des boissons, de manger, de sommeil, de longue prière. Or, la venue du mois du Ramadan, avec lui le jeûne, est une bénédiction divine, une grâce, une occasion de rémission de péchés, une miséricorde de la part du Seigneur et une occasion d'entrer au paradis. Tout fidèle croyant doit donc être fier, content et réjoui en attendant la venue de ce mois et prier pour y arriver et y accomplir tout acte et action de bienfaits. Le prophète de l'islam dit d'ailleurs : «Quiconque se réjouit de la venue du mois du Ramadan, Allah lui pardonne ses péchés». Après le mois de jeûne, l'heure est l'Aïd al-Fitr, la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois du Ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwâl. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir, la petite fête, par opposition à l'Aïd al-Kebir, la grande fête. La date Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien, car le calendrier musulman est lunaire. La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré du Ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois du Ramadan, selon les années. La difficulté de déterminer les dates du début et de la fin du jeûne réside dans la particularité du calendrier musulman : il est lunaire. Le Prophète (PSL) a voulu résoudre le problème en invitant les musulmans à observer le jeûne s'ils aperçoivent la lune le 29e jour du mois qui précède celui du Ramadan. Dans le cas contraire, il faut compléter ce mois à 30 jours et commencer le jeûne le jour suivant, même si la lune n'a pas été vue. Selon l'imam Abdoulaye Guitti du CERFI et de l'AEEMB, «Il y a beaucoup de courants dans la religion. Certains demandent de voir la lune avant de commencer le jeûne et la voir avant de rompre. Maintenant, est-ce que voir signifie voir avec les yeux physiquement ou avoir l'information juste avec son frère musulman ? Le Prophète a dit que le fait d'entendre un musulman sincère attester qu'il a vu la lune est une preuve pour jeûner. Pour rompre, il faut l'attestation de deux musulmans sincères». De plus en plus, la communauté musulmane s'organise avec la mise en place d'un comité d'observation de la lune pour résoudre le problème. Il a des représentations dans toutes les provinces, et deux ou trois jours avant la fin du mois précédant le Ramadan, il se réunit pour fixer et arrêter la conduite à tenir. Le jour de l'Aïd est donc arrêté par l'observation du ciel et dépend de la position géographique de ceux qui observent l'arrivée du croissant de lune ce qui explique des différences selon les pays. Le cérémonial Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un espace public permettant de rassembler plus de fidèles. Des recommandations pour la prière de l'Aid el-fitr avec imam Abdoulaye Guitti : «Le jour de la fête, le musulman doit bien déjeuner et se parer de ses plus beaux habits. Sur la route menant au lieu de la prière, glorifier le nom d'Allah, écouter le sermon de l'imam et faire les deux rakats avec lui. Pour le retour, il emprunte une voie autre que celle de l'aller. L'objectif de ce changement de chemin est de laisser transparaître l'éclat de la religion». La tradition musulmane ou sunna veut que le musulman prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière. Après la prière et selon les pays, les fidèles, mais aussi les non-croyants et les enfants visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd. bibo:shortDescription L'Aïd al-Fitr est la fête musulmane célébrant la rupture du jeûne du Ramadan, marquant la fin d'un mois d'adoration et de bénédictions. Sa date, fixée par l'observation du croissant lunaire, varie annuellement et peut différer selon les régions. Le cérémonial de l'Aïd comprend le versement de la Zakat al-Fitr, une prière collective matinale avec des recommandations spécifiques (vêtements neufs, changement de chemin), suivie de visites aux proches et amis. -- o:id 2816 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2816 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Khalid Mahmood Shahid : « L'Ahmadiyya est l'accomplissement de la prophétie du Prophète Mohammad (PSL) » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/684 Humanity First https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/96 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000586 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/400 Tenkodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/350 Koupéla https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/550 Pakistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/549 Inde https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/352 Léo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Au Burkina Faso, il existe plusieurs mouvements islamiques parmi lesquels le Mouvement Ahmadiyya. Nous nous sommes entretenu avec l'Amir et chef missionnaire de cette communauté dans notre pays, Khalid Mahmood Shahid. Selon lui, leurs pratiques ne sont ni plus ni moins que l'aboutissement de la prophétie du prophète Mohammad (PSL), et les persécutions dont ils sont victimes à travers le monde attestent qu'ils sont sur le chemin de la vérité. «La différence entre la communauté islamique Ahmadiyya et les autres communautés musulmanes est que notre attente est terminée, le Mahdi est arrivé et c'est lui qui a fondé notre communauté». Voilà la singularité de cette communauté, décrite par Khalid Mahmood Shahid, Amir et chef missionnaire du Mouvement Ahmadiyya au Burkina Faso. L'«attente» concerne une prophétie du prophète Mohammad (PSL). Celle-ci a annoncé dans les derniers temps de l'humanité l'arrivée d'un réformateur pour renouveler l'islam. Le saint prophète l'a même nommé imam Mahdi, et certains hadiths parlent du Messie Promis. Le mouvement Ahmadiyya a été fondé par Mirza Ghulam Ahmad en Inde en 1889. Il a proclamé qu'Allah lui a confié la tâche de restaurer l'islam dans sa pureté, et il s'est déclaré mujaddid («rénovateur»), muhaddath («à qui Dieu parle») puis mahdi («guide»). Aujourd'hui, la communauté islamique Ahmadiyya adresse ses messages dans 202 pays du monde et compte 200 millions d'adhérents. «Quel véritable envoyé de Dieu arrivé sur cette terre n'a pas été persécuté ?» Cette position fait de l'Ahmadiyya un mouvement vivement combattu par les courants majoritaires de l'islam, pour lesquels Mohammad est le dernier prophète. L'Organisation de la conférence islamique a déclaré ses adeptes non musulmans en 1974, leur interdisant le pèlerinage à la Mecque. Ils sont persécutés dans de nombreux pays, et les autorités pakistanaises ont souvent accusé les convertis à l'Ahmadiyya de blasphème, de violations des lois anti-ahmadis ou d'autres crimes. Cette fatwa est loin de saper le moral des Ahmadis. Bien au contraire, elle renforce leur conviction : «C'est un signe. Dites-moi, quel véritable envoyé de Dieu arrivé sur cette terre n'a pas été persécuté ? Un menteur n'est jamais persécuté. Seul le véritable envoyé est toujours persécuté et maltraité par les gens», a lâché le premier responsable de la communauté au Burkina Faso, tout confiant. A l'écouter, le procès qu'on leur fait ne tient pas la route : «Si vous vous déclarez musulman, nul n'a le droit de contester cela. Les conditions, pour être musulman, dans le Saint-Coran et selon le prophète, sont claires : «Est musulman celui qui atteste la profession de foi». Et Khalid Mahmood Shahid d'ajouter : «Le prophète (PSL) dans un hadith dit : «Après moi, dans les derniers temps, les musulmans seront comme les Juifs. Si les Juifs sont divisés en 73 sectes, les musulmans le seront également. Il a dit clairement que 72 seront d'un côté et une seule de l'autre. Vous voyez, aujourd'hui, tous les autres musulmans nous déclarent non musulmans. C'est la prophétie qui s'accomplit». La persécution des adeptes est donc le signe que le mouvement Ahmadiyya et son fondateur sont l'accomplissement de la prophétie du prophète Mohammad (PSL). A défaut qu'on les suive et partage leur conception de la religion, ils ne demandent qu'à être épargnés des persécutions et des intimidations. «C'est très simple nous n'avons pas le droit de désigner ou de fixer la religion de quelqu'un ; si vous dites : «Je suis musulman, Juif ou chrétien», c'est de votre volonté, de votre choix. C'est au jour dernier que Dieu vous posera les questions : Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait» ? dit le leader religieux. Une terre d'accueil au Burkina Faso «On peut présenter le Burkina Faso comme un exemple par rapport au Pakistan et à d'autres pays aussi. C'est un pays petit et pauvre certes, mais grand par la liberté d'expression et de pratique des religions», a dit M. Khalid, lui- même Pakistanais d'origine. Le pays respecte le principe de l'islam selon lequel, il ne doit y avoir «nulle contrainte dans la religion». Le bon et le mauvais chemin sont clairement indiqués à tout le monde, c'est maintenant à chacun de faire son choix. Au Burkina Faso, le Mouvement Ahmadiyya compte une forte communauté. Il est présent dans toutes les treize régions du pays. «Nous avons un représentant au niveau régional qui a ses représentants dans les villages. Donc il y a une communauté locale qui a cru. Mais il faut former les membres. Raison pour laquelle les petits, les grands, les vieux, les femmes, les hommes, chaque groupe a à son programme de formation», a expliqué le chef missionnaire du Mouvement Ahmadiyya. Sa communauté est très présente sur le front social. Faisant sienne la philosophie selon laquelle «l'homme est avant tout un homme avant d'être musulman, chrétien, Noir, Blanc, Français ou Anglais», elle s'investit dans les œuvres sociales qui soulagent les populations, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'accès à l'eau potable. Une grâce sans distinction N'est-ce pas une manière de jouer sur la vulnérabilité des pauvres par les œuvres sociales ? «Ce n'est pas possible. Parce que comme je vous l'ai dit nous sommes en train d'aider même celui qui n'est pas un musulman, celui qui est chrétien est aussi concerné. Et on n'a jamais demandé à quelqu'un d'adhérer à la communauté pour bénéficier de ces œuvres», a lancé l'Amir. C'est forte de cette philosophie que la communauté Ahmadiyya a créé l'ONG Humanity First ou l'humanité d'abord. Toutes les œuvres sociales sont dirigées par cette ONG, qui compte des chrétiens, des hindous, des musulmans. «Après le tremblement de terre en Haïti, une cinquantaine de médecins y ont été envoyés par Humanity First. Et la plupart des médecins n'étaient ni musulmans ni Ahmadis. Il y avait des Turcs, des Juifs et des chrétiens», donne-t-il comme exemple pour dire qu'ils aident les gens sans tenir compte de leurs races ni de leurs religions. Au titre des réalisations au Burkina Faso, le Mouvement Ahmadiyya compte deux centres de santé, un à Ouagadougou et un à Bobo-Dioulasso. Des projets de santé existent à Kaya, à Ouahigouya et à Koupéla. Il existe également des écoles à Kaya, à Dori, à Léo, à Banfora et à Tenkodogo ainsi que quatre radios situées à Dédougou, à Dori, à Léo et à Bobo-Dioulasso. Quelle est la source de tous ces investissements ? «C'est la seule communauté au monde où les membres constituent les sources de financement de la communauté», clame M. Khalid. Lui et ses coreligionnaires n'ont pas d'argent du pétrole ou de dollars. Ils sont seulement convaincus que, tout comme pour la prière, ils doivent investir pour l'avancée de l'islam, et à cela les œuvres sociales vont beaucoup contribuer. bibo:shortDescription Le Mouvement Ahmadiyya est une communauté islamique présente au Burkina Faso, qui se distingue par sa croyance que le Mahdi et Messie Promis, Mirza Ghulam Ahmad, est déjà venu, accomplissant ainsi une prophétie. Cette singularité leur vaut persécution et rejet par d'autres courants musulmans, qu'ils interprètent comme une confirmation de leur vérité. Au Burkina Faso, ils bénéficient de liberté de pratique et sont très actifs socialement via l'ONG Humanity First, finançant des projets dans la santé, l'éducation et l'eau potable grâce aux contributions de leurs membres, sans distinction de religion. -- o:id 2817 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2817 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title La rupture du jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000587 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Aujourd'hui, c'est le premier jour de jeûne pour les musulmans du Burkina Faso. Rompre son jeûne a ses règles. L'imam Tiogo Tiemtoré du Centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) rappelle le sens de la rupture du jeûne musulman et indique les aliments pour le faire ainsi que l'importance des ruptures communes. Le terme de jeûne ou «Al-Siyam» en arabe signifie "se priver de, renoncer à quelque chose". Appliqué au statut islamique, «jeûner» a pris le sens de s'abstenir, par piété, de boire, de manger, d'avoir des rapports sexuels ou de commettre tout ce qui est considéré comme susceptible de rompre le jeûne, et cela depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil selon des conditions spéciales et après en avoir formulé l'intention. La rupture obéit à des règles et il y a de grandes récompenses dans les actes de générosité. S'empresser de rompre le jeûne Tout d'abord, il est recommandé de s'empresser de rompre le jeûne une fois qu'on s'est assuré du coucher du soleil, conformément à la parole du prophète Mohamed (saw) rapportée par Mouslim : «Les gens demeurent dans le bien tant qu'ils s'empressent de rompre le jeûne». Il est indispensable, avant de rompre le jeûne, de s'assurer du coucher du soleil, c'est-à-dire de la disparition totale du disque solaire. Il ne suffit pas de se fier à l'appel à la prière de la radio. Il arrive parfois qu'ait lieu une certaine précipitation à diffuser l'appel avant son temps. Il faut par ailleurs savoir que le soleil ne se couche pas à la même heure dans toutes les contrées. Rompre le jeûne avec des dattes ou de l'eau Il est recommandé de rompre le jeûne avec des dattes. Si on n'en trouve pas, que l'on rompe avec de l'eau, et cela avant d'accomplir la prière du coucher du soleil (al-maghrib), conformément à la parole prophétique, «Lorsque l'un de vous rompt le jeûne, qu'il le rompe avec des dattes, s'il n'en trouve pas, qu'il le rompe avec de l'eau, car elle est pure», rapportée par Abou Dawoud. Il est recommandé de dire juste après avoir rompu son jeûne : «Ô Allah, c'est pour Toi que j'ai jeûné et c'est avec Ta subsistance que je romps le jeûne». Rapporté par Abou Dawoud. «Ô Allah, par recherche de Ton agrément j'ai jeûné et c'est avec la subsistance que Tu m'accordes que j'ai rompu le jeûne. La soif est partie, les veines sont irriguées et la récompense est confirmée si Allah le veut». Donner à rompre, un acte de générosité et de rapprochement C'est une école où chaque croyant apprend la faim qu'éprouve le pauvre pour y être plus sensible, une école où se forgent la sagesse du sage, la paix du cœur et la lumière de l'esprit par la recherche de la proximité d'Allah. Le jeûne va contribuer à forger une certaine humilité mêlée de reconnaissance, car rien ne peut forcer mieux à la compassion envers les pauvres et les affamés du monde que le partage de leur expérience de faim et de soif. C'est en éprouvant ce que l'affamé éprouve dans sa quête de nourriture, ce que le pauvre éprouve en travaillant sans la quantité requise de nourriture que le musulman peut concevoir ces notions et répondra volontiers à l'appel du prochain, de l'affamé et du pauvre. Il faut être généreux dans le sens où il faut partager son savoir, donner de l'argent et user de son statut social d'autorité ou encore de ses atouts physiques pour venir en aide aux autres. «Le Messager d'Allah était le plus généreux des hommes et il était encore plus généreux pendant le mois du ramadan. Le messager d'Allah faisait preuve d'une générosité immense et inimitable», Hadith rapporté par al-Bukhari. Il est aussi recommandé de donner de quoi rompre le jeûne aux jeûneurs. Il est bien connu que le fait d'assurer à un jeûneur de quoi rompre son jeûne est immensément récompensé. De même, il est bien connu que le jeûne a un mérite très élevé, que les jeûneurs ont un rang éminent et que c'est pour cette raison que la récompense de leur donner de quoi rompre leur jeûne est immense et correspond à ce mérite élevé et à ce rang éminent. En parlant de la récompense de celui qui donne à un jeûneur de quoi rompre son jeûne, le prophète Mohamed (saw) dit : «Celui qui donne à rompre son jeûne à un jeûneur aura une grande récompense sans que la récompense du jeûneur soit en rien diminuée». Rapporté par At-Tirmidhiyy. Nourrir les autres : un chemin vers la piété Lors du mois de ramadan, il convient de partager son repas, d'offrir à manger aux nécessiteux, d'inviter sa famille, ses amis... Allah dit : «Faites du bien vous réussirez». Coran 22/ 77. Le mois de ramadan est avant tout l'occasion de nourrir nos âmes, de les purifier et de se rapprocher d'Allah le Très-Haut. Une partie des objectifs du jeûne est de ressentir la faim et la soif afin de se rappeler à quel point est éprouvante la vie de ceux qui n'ont pas de quoi s'alimenter correctement et de se rappeler les bienfaits de notre Seigneur, qui pourvoit à nos besoins. Cette réflexion peut conduire à ressentir de la compassion et celle-ci amène une bonne action. Cette bonne action pour nous sera de nous sentir impliqué dans le combat que mènent chaque jour des millions de personnes. Combiner le jeûne avec l'aumône aux pauvres est donc une des meilleures manières d'accéder au paradis, comme le prophète Mohamed (saw) l'a dit : «Au paradis, il y a des pièces dont on peut voir l'intérieur et dont l'intérieur se reflète à l'extérieur. Allah les a préparées pour ceux qui donnent à manger aux nécessiteux, ceux qui sont doux dans leur langage, qui jeûnent régulièrement et qui prient quand les gens sont endormis». Hadith rapporté par Ahmad. Donc, celui qui assure à un jeûneur son repas de rupture du jeûne aura la même récompense que lui, sans pour autant que cela diminue la récompense du jeûneur. Nos pieux prédécesseurs, qu'Allah soit satisfait d'eux, tenaient beaucoup à donner aux jeûneurs de quoi rompre leur jeûne, et cela reste une pratique courante et une habitude que les gens suivent génération après génération. Beaucoup de pieux prédécesseurs réconfortaient les pauvres, partageaient avec eux leur repas de rupture de jeûne. Parmi eux, il y avait des personnages comme Abdallah ibn Umar, Malik ibn Dinar, Ahmad ibn Hanbal et d'autres encore (qu'Allah soit satisfait d'eux). Abdalah ibn Umar, par exemple, ne rompait pas le jeûne tant qu'il n'y avait pas d'orphelins et de nécessiteux avec lui. La récompense du fait d'assurer à un jeûneur de quoi rompre son jeûne est accessible à chacun de nous, car cela n'exige ni une somme importante d'argent ni une nourriture luxueuse, mais on peut obtenir cette récompense, ne serait-ce qu'en offrant une gorgée d'eau et un morceau de datte. Louange à Allah, Qui agrée le peu qu'on donne et Qui récompense immensément. Le croyant ne doit sous-estimer aucun acte pieux. Promouvoir les ruptures collectives Durant le mois de ramadan, dans beaucoup de mosquées et autres Centres religieux, les membres de la communauté musulmane organisent des ruptures en commun et se réunissent pour rompre leur jeûne. Cela est sûrement la voie la plus simple de partager notre nourriture avec les membres de la communauté les plus nécessiteux. Nous pouvons nous engager de différentes manières dans l'organisation de ces ruptures de jeûne, selon nos moyens financiers. Si Allah nous le permet, nous pouvons être aussi celui qui paie pour toutes les dépenses liées à l'organisation de cet événement. En allant distribuer de la nourriture aux plus pauvres durant ce mois béni, nous serons au contact de la réalité de ce monde et nous pourrons observer le véritable visage de la pauvreté et de ses effets sur l'homme. En tant que musulman, il est plus qu'un devoir d'aider nos frères en religion, mais rappelons qu'il est aussi de notre devoir d'aider le pauvre de manière générale, qu'il soit musulman ou non. En faisant cela, nous accomplirons d'une part une action méritoire auprès d'Allah et nous participerons, d'autre part, au travail de propagation des véritables valeurs de l'islam. Que retenir ? A l'évidence, le ramadan est un mois de grâces de par ses multiples portes d'accès aux faveurs divines. Un mois de miséricorde de Dieu envers nous et entre nous les êtres humains. Un mois de l'adoration et d'effervescence, car chacun s'efforce de faire un peu plus que d'habitude dans ses actes. Un mois de proximité divine : le croyant doit montrer sa volonté de se rapprocher d'Allah par des actes de générosité, en plus des actes d'adoration pure. Par ses leçons de solidarité et d'amour du prochain, le ramadan nous enseigne le vivre-ensemble et l'amour de l'autre. La véritable finalité du jeûne est d'éduquer tous les sens pour qu'ils accomplissent plus de bien que de mal. bibo:shortDescription Ce texte, publié au premier jour de jeûne au Burkina Faso, détaille les règles islamiques de la rupture du jeûne (Iftar). Il recommande de rompre le jeûne promptement après le coucher du soleil, idéalement avec des dattes ou de l'eau, et de prononcer des invocations spécifiques. Le document insiste fortement sur l'importance de la générosité et du partage des repas avec les nécessiteux, soulignant que nourrir un jeûneur apporte une immense récompense et favorise la compassion et la solidarité, notamment à travers les ruptures collectives. -- o:id 2818 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2818 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le coin du jeûneur : l'hygiène, une recommandation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76286 Hygiène https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000588 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content De nombreux musulmans connaissent des difficultés en matière d'hygiène durant le mois de Ramadan. Ismaël Tiendrebéogo, imam du Centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB), donne le comportement à adopter en matière d'hygiène durant le mois de Ramadan pour les fidèles Allah. Le mois de ramadan a commencé avec de nouvelles façons d'être et des comportements spécifiques à ce mois de grande dévotion. Si le mois en lui-même se caractérise par des actes de grande piété connus, tels que le jeûne lui-même, les prières, la charité, la discipline de soi, il n'en demeure pas moins que d'autres aspects moins connus de ce mois gagneraient à être davantage évoqués. Il en est ainsi de l'hygiène pendant l'observance du jeûne. Y a-t-il une contre-indication de certaines règles d'hygiène pendant le mois béni ? Y a-t-il des règles d'hygiène spécifiques à ces moments d'abstinence dans la recherche de l'agrément du Créateur ? L'hygiène corporelle Avant de revenir à ces questions spécifiques, rappelons quelques règles générales d'hygiène de vie et d'hygiène tout court en islam. Plusieurs types d'hygiène peuvent être évoqués. Qu'elle soit une hygiène du corps, des vêtements et de son environnement, l'hygiène a de tout temps occupé une place centrale en islam. En effet, la «propreté fait partie de la foi», elle «est même la moitié de la foi», selon le Prophète (SAW). S'agissant des règles d'hygiène corporelle, l'islam enseigne que «la saleté vient du diable et la propreté vient de la foi». Il a enseigné que «l'homme attaché à la pureté de son corps, à l'éclat de son visage et à la propreté de ses membres ressuscitera dans cet état, le visage éclatant, le front étincelant, le corps et les membres purifiés». A cet effet, le Prophète (SAW) a enseigné ceci : «Passez de l'eau entre les doigts et à travers la barbe et servez-vous du cure-dent, car c'est de la propreté, et la propreté conduit à la Foi, et la Foi est au Paradis avec son porteur» (hadith Rapporté par At-Tabarân). Y relativement toujours, «Dix choses font partie (ce que l'être humain fait par) de prédisposition naturelle : se tailler les moustaches, garder la barbe, se brosser les dents, se rincer les narines, se tailler les ongles, se laver les articulations des doigts, s'enlever la pilosité des aisselles, se raser la pilosité du pubis, utiliser l'eau après avoir fait ses besoins, et (un des maillons de la chaîne dit qu'il ne se souvient de cette dixième chose que de façon probable) se rincer la bouche» (rapporté par Muslim, n° 261, at-Tirmidhî, Abû Dâoûd, an-Nassaï). D'après d'autres maillons de la chaîne de transmission, la dixième chose serait la circoncision (comme l'a écrit an-Nawawî, voir également ce qu'a rapporté an-Nassaï, n° 5042). Particulièrement, pendant le mois de ramadan, «recourez au siwâk (cure-dent) car le siwâk purifie la bouche et procure l'agrément du Seigneur» (Hadith). En effet, une mauvaise hygiène buccale associée à la sécheresse de la bouche du fait du jeûne, qui favorise la prolifération des bactéries, donne une mauvaise haleine. Aussi bien le cure-dent que la brosse à dents peuvent être utilisés pendant le jeûne tant que l'on prendra, autant que faire se peut, ses précautions pour ne rien avaler des débris alimentaires présents dans la bouche et la pâte dentifrice. Le musulman porte des habits propres et à la hauteur de ses moyens L'hygiène des vêtements est tout aussi importante et l'islam enseigne d'avoir des vêtements propres, car «la propreté est la moitié de la foi». Des vêtements trop bon marché et sales alors que l'on a les moyens de se vêtir mieux ne sont pas de signes de dévotion. En effet, «quand Dieu t'a donné des biens, l'effet doit transparaître sur toi» (rapporté par an-Nassaï, n° 5223, Abû Dâoûd, n° 4063). Voyons à ce sujet, cet exemple du temps du Prophète (SAW) : - Un bel homme vint voir le Prophète et lui dit : «J'aime la beauté, et j'en suis pourvu comme tu le vois, au point que je n'aime pas qu'un homme me surpasse, même avec des chaussures ! Est-ce de l'orgueil, ô Envoyé d'Allah ?» - Il répondit : «Non. L'orgueil, c'est de nier la vérité et de mépriser les gens". Toutefois, l'habillement ne doit pas être d'un faste tel qu'il mette mal à l'aise les autres». Il faut s'interdire de cracher en circulation Enfin, l'hygiène du corps et des vêtements ne saurait être complète s'il ne s'accompagne pas de l'hygiène de son cadre de vie. C'est pourquoi le musulman doit s'associer à toutes les initiatives d'assainissement et prendre régulièrement l'initiative de rendre propre son environnement. Car, comme l'a enseigné le Prophète (SAW), «Chaque pas que le fidèle effectue pour aller à la prière est une aumône et chaque saleté ou toute chose gênante qu'il enlève du chemin est une aumône» (Rapporté par Al-Bokhari). De même, il a «interdit d'uriner dans l'eau stagnante ou qui coule» (Rapporté par Muslim et Tabarânî). On en retient que la foi musulmane «compte plus de soixante-dix branches et la plus petite est de débarrasser de la voie publique ce qui pourrait nuire aux passants». Et s'il faut agir de la sorte, à plus forte raison devrait-on s'interdire de cracher en pleine circulation au risque d'asperger ceux qui suivent de sa salive. Du reste, avaler sa propre salive ne rompt pas le jeûne. C'est le fait d'avaler volontairement ce qui peut nourrir qui rompt le jeûne. Le jeûne nous enseigne une hygiène alimentaire qu'appuie fort justement ce hadith en lui-même suffisant : «les musulmans sont un peuple qui ne mange que quand il a faim et quand il mange, c'est sans excès». bibo:shortDescription Ce texte, basé sur les enseignements de l'imam Ismaël Tiendrebéogo, clarifie les règles d'hygiène à adopter par les musulmans durant le mois de Ramadan. Il insiste sur l'importance de la propreté corporelle (y compris l'hygiène buccale autorisée), vestimentaire et environnementale, rappelant que l'hygiène est une composante fondamentale de la foi en Islam. -- o:id 2819 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2819 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le mois de Ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/934 Abdoulaye Guitti https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000589 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content C'est parti pour le mois de Ramadan chez les musulmans du Burkina Faso. Durant un mois, les musulmans adultes ne vont ni manger, ni boire, ni entretenir de relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil. L'Observateur Paalga se met aux couleurs du Ramadan à travers cette rubrique «Le coin du jeûneur». C'est une façon d'accompagner le jeûneur en lui donnant des informations nécessaires à son jeûne, d'une part, et pour approfondir ses connaissances sur l'islam et ses différentes tendances au Burkina Faso, d'autre part. Cela, avec la participation de personnes-ressources, notamment d'imams et de théologiens des différentes tendances existant au Burkina Faso. Pour ce premier numéro, Abdoulaye Guiti, imam du Centre d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB), revient sur l'origine et l'importance du mois de Ramadan pour les fidèles musulmans. Evoquer la venue du mois de Ramadan provoque chez certains musulmans, non encore bien ancrés dans la foi, une peur bleue : cessation de plaisirs, de boissons, de manger, de sommeil, de longue prière... Or la venue du mois de Ramadan, avec lui le jeûne, est une bénédiction divine, une grâce, une occasion de rémission de péchés, une miséricorde de la part du Seigneur et une occasion d'entrer au paradis. Tout fidèle croyant doit donc être fier, content et se réjouir en attendant la venue de ce mois et prier pour y arriver, ainsi que accomplir tout acte et action de bienfaisance. Le prophète de l'islam dit d'ailleurs : «Quiconque se réjouit de la venue du mois de Ramadan, Allah lui pardonne ses péchés». Le jeûne : une obligation pour tout musulman L'on pourra se demander quand est-ce que le mois de jeûne a été institué pour les fidèles musulmans et quelle en est son importance ? Comme le Coran nous l'enseigne, le jeûne a été prescrit pour la communauté musulmane comme il a été aux peuples précédents. Dieu dit dans Saint Livre : «Ô, croyants ! Le jeûne vous est prescrit, comme il avait été prescrit aux confessions antérieures. Ainsi atteindrez-vous la piété» S2, V285. Mais ce fut précisément un lundi du mois de Chaabane (neuvième mois lunaire), de la deuxième année de l'Hégire en 624 après Jésus Christ, que le jeûne fut institué pour les musulmans. Comme le Coran nous l'informe, le jeûne a toujours été une pratique des prophètes et des hommes pieux, depuis Adam, 1er des hommes jusqu'au dernier des envoyés Muhammad (Paix et salut sur lui). Mais si certains jeûnent de leur propre gré et par intention de s'élever spirituellement, le jeûne tel que Dieu l'a prescrit dans le mois Ramadan, à la communauté de Muhammad revêt un caractère obligatoire pour tout musulman, résidant, pubère et jouissant de ses facultés et en bonne santé. L'importance du jeûne tient au caractère exceptionnel du mois de Ramadan choisi parmi les douze mois lunaires de l'année. Pour souligner le caractère exceptionnel de ce mois et l'importance des actes à accomplir et l'énormité des récompenses qui y sont contenues, le Prophète dit : «Celui qui, intentionnellement rompt un seul jour pendant le Ramadan, même une éternité de jeûne ne saurait remplacer l'unique jour manqué». Il ajoute : «Si ma communauté savait la valeur du mois de Ramadan, elle aurait souhaité que toute l'année soit Ramadan». On rapporte que les compagnons du Prophète préparaient la venue de ce mois six mois à l'avance. La récompense des bonnes actions pendant Ramadan D'après Abou Houreira, qu'Allah l'agrée, citant le Prophète, Allah a dit : «Le fils d'Adam aura pour ses bonnes œuvres une récompense qui en vaut dix leur valeur et pouvant aller jusqu'à sept cents fois et plus, à part le jeûne qui est à Moi, et dont la récompense M'appartient. Le jeûneur a délaissé pour Moi plaisir, nourriture et boisson. Le jeûneur a deux joies : la joie de rompre son jeûne et la joie de rencontrer son Seigneur. L'haleine d'un jeûneur est meilleure auprès d'Allah que l'odeur du musc» [rapporté par Bokhari et Muslim]. Allah a fait exception du jeûne. Concernant les actions dont la récompense est multipliée, chaque œuvre est multipliée par dix fois sa valeur et peut augmenter sept cents fois et plus, à l'exception du jeûne dont l'ampleur de la récompense n'est pas contenue dans ce nombre. Toutefois,Allah n'a fixé aucune limite à l'énorme récompense qu'il a réservée à cette adoration. Le jeûne cultive la patience Dans un hadith, le Prophète dit que : «Le jeûne, c'est la moitié de la patience et la patience est la moitié de la foi» [rapporté par Tirmizi]. Il faut savoir que la patience se vérifie à trois nivaux : il faut endurer les obligations du Seigneur, endurer ses interdictions et endurer son destin. La patience à ces trois niveaux est contenue dans le jeûne. Celui qui requiert de supporter à la fois les obligations d'Allah, ses interdictions qui s'incarnent dans les envies du jeuneur, la douleur de la faim, de la soif et la faiblesse du corps et de l'esprit. L'importance des dix dernières nuits Dans son discours sur le mois de Ramadan, le messager de Dieu a fait mention que ces jours sont les meilleurs parmi les jours, ces nuits sont meilleures que les autres nuits, ces heures sont meilleures que les autres heures. Il faut cependant remarquer qu'une nuit contenue dans les dix dernières nuits, appelées «Laïlatul qadr», «la nuit de la valeur», vaut plus qu'une vie entière d'adoration : «nous l'avons fait descendre la nuit d'Al qadr, et qui dira ce qu'est la nuit d'Al qadr ? la nuit d'Al qadr est meilleure que mille mois» S97 / V1-3. Ramadan est le mois de la révélation du Saint Coran Incontestablement, le Coran est le livre de référence des musulmans. Savoir que c'est au cours de ce mois qu'il a été révélé, doit interpeler le croyant qui doit se demander pourquoi la descente du livre en ce mois et non tout autre mois ? Et comme le Coran est descendu au cours de ce mois, la valeur de sa lecture dépasse tout autre mois. Un seul verset, lui, requiert la récompense de sa lecture intégrale. Au regard donc du caractère obligatoire de la prescription de ce mois, un des piliers de l'islam, des bienfaits exceptionnels contenus dans ce mois, tout croyant doit non seulement se réjouir de sa venue, mais également se préparer pour profiter au maximum des multiples avantages qu'on peut tirer de ce mois béni. bibo:shortDescription Le texte décrit le mois de Ramadan chez les musulmans du Burkina Faso, soulignant le jeûne obligatoire de l'aube au coucher du soleil (sans nourriture, boisson ni relations sexuelles) pour les adultes. Il présente le Ramadan comme une bénédiction divine, une période de rémission des péchés et d'immenses récompenses, où les bonnes actions sont multipliées. Le jeûne y est décrit comme un pilier de l'islam qui cultive la patience et offre des bienfaits exceptionnels, notamment durant les dix dernières nuits (Laylat al-Qadr) et en tant que mois de révélation du Coran. -- o:id 2820 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2820 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Intégrisme religieux ? Vite, il faut circonscrire ce cancer ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43 Salafisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-01-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000590 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Qu'est-ce qu'on entend ? Parce que, fin décembre, le grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Sana, est allé rendre une visite de courtoisie à l'archevêque de la capitale, Monseigneur Philippe Ouédraogo, un groupuscule dit «Jeunesse des associations islamiques» a osé se rendre chez lui pour protester car, disent-ils, les chrétiens ont leur religion, et les musulmans, la leur. On croit rêver dans ce Burkina laïc, où les différentes confessions religieuses vivent en bonne intelligence depuis toujours ; tant et si bien d'ailleurs que depuis quelques années, c'est devenu un rituel : les chefs religieux des communautés musulmane et catholique se rendent mutuellement visite à leurs fêtes respectives dans un esprit oecuménique bien compris. Peut-on, en effet, imaginer meilleur dialogue des religions qu'entre un prélat assistant en observateur à la grande prière du Ramadan ou de la Tabaski et un Mollah allant à Noël communier avec un dignitaire de l'Eglise ? En réalité, ces scènes qui commencent à être une tradition au sommet ont toujours été observées à la base, où les fidèles n'ont pas attendu ces signaux de leurs hiérarchies respectives pour se fréquenter et contribuer ainsi à faire tomber les barrières susceptibles de les séparer. Existe-t-il d'ailleurs seulement dans ce Burkina, où les relations sociales sont si imbriquées, une seule famille monoconfessionnelle ? Que donc des apprentis-salafistes veuillent porter un coup de canif à ce contrat cultuel, voilà qui est lourd de menace pour la paix sociale, et il ne faut pas s'amuser avec cela. L'exemple du Mali voisin est suffisamment illustratif à cet égard pour qu'on prenne au sérieux ces illuminés qui, insidieusement, distillent leurs venins dans la société. C'est sans doute pour avoir négligé ces phénomènes, jugés marginaux au départ, qu'ailleurs on s'est retrouvé pris au piège, car quand bien même ces intégristes seraient minoritaires, on n'a pas besoin d'être un million pour subvertir un pays. Déjà, il faut se féliciter de la réaction vigoureuse de la Oumma, qui refuse de céder à ce chantage religieux, cela, d'autant que si aujourd'hui la Jeunesse des associations islamiques réclame la démarcation physique avec nos frères chrétiens, demain, c'est peut-être aux musulmans du juste milieu qu'ils s'en prendront voire même revendiquer la charia sur cette terre des hommes. Mais au-delà de la Communauté musulmane, c'est d'abord l'Etat qui est interpellé, et il doit faire preuve de la plus grande fermeté pour vaincre ce cancer. Il importe donc d'identifier clairement ces fous de Dieu et de les surveiller comme du lait sur le feu si on ne veut pas qu'un jour on se retrouve avec un monstre qu'on ne pourra plus maîtriser. Au fait, cette «Jeunesse des associations islamiques» a-t-elle une existence légale, c'est-à-dire dûment reconnue par les services compétents ? Si tel n'est pas cas, c'est peut-être déjà par là qu'il faut commencer à agir. bibo:shortDescription Au Burkina Faso, un groupuscule nommé « Jeunesse des associations islamiques » a protesté contre la visite de courtoisie de l'imam de Ouagadougou à l'archevêque, remettant en question l'harmonie interconfessionnelle traditionnelle du pays. L'auteur dénonce cette action comme une menace salafiste grave pour la paix sociale, soulignant l'importance de la réaction de la communauté musulmane et appelant l'État à agir fermement contre ces groupes, y compris en vérifiant leur légalité. -- o:id 2821 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2821 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Candidats au Hadj 2012 : certains ne verront pas la Mecque dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-10-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000591 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Le vendredi 26 octobre 2012, les musulmans du Burkina Faso vont fêter l'Ad El Kebir ou Tabaski. Si pour la majorité des adeptes de la religion de Mahomet, la fête du Sacrifice se fera dans l'allégresse, certains d'entre eux, en revanche, la vivront dans l'amertume. Ces derniers, qui avaient pris toutes les dispositions pour la célébrer sur la terre sainte de l'islam, ont dû déchanter : la faute à une organisation qui ne leur a pas permis de prendre leur vol à temps avant la fermeture des frontières du Royaume d'Arabie Saoudite. Combien sont-ils, ces candidats au Hadj qui doivent attendre au moins une année encore avant de pouvoir effectuer le pèlerinage à la Mecque ? Quelques jours sont nécessaires pour que les différents acteurs de l'organisation confrontent leurs données afin d'en sortir le chiffre officiel, mais déjà leurs premières estimations donnent une centaine de personnes. Pour l'heure, chaque maillon de la chaîne s'attelle à son bilan. Ainsi, le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, qui relève du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) et coordonne l'organisation du Hadj 2012 au Burkina Faso, a joué sa partition, notamment dans la délivrance des documents administratifs et le dispositif d'accueil en Arabie Saoudite. Au soir du 20 octobre 2012, date butoir pour le transporteur officiel d'amener tous les pèlerins ayant rempli les formalités y relatives à la Mecque, Air Burkina se félicite d'une mission accomplie. Mieux, la compagnie a accepté de faire voyager des dizaines de personnes dont les règlements des frais du voyage ne sont pas encore précis. Les agences sélectionnées pour l'organisation du Hadj 2012 sont au nombre de douze. C'est parmi elles, selon le Comité de suivi, que se trouvent les principaux responsables du cafouillage liés aux vols de départ. Certaines, non seulement n'ont pas respecté le cahier des charges à eux assigné en recrutant plus de pèlerins que leurs quotas, mais elles ne l'ont pas signalé à temps non plus. Le transporteur, le comité d'hébergement, celui de délivrance des documents administratifs, entres autres, n'ont pas intégré ces données. Conséquences directes, des candidats au Hadj n'ont pas quitté le Burkina Faso bien qu'ayant honoré les frais de leur participation auprès des agences de voyage et celles-ci les ont alors abandonnés à l'aéroport dans les mains de l'Etat et du Transporteur officiel sans crier gare. Nos tentatives pour avoir le nombre des pèlerins dans cette situation auprès des responsables des agences sont restées vaines. Une fuite de responsabilité que nous avons vécue en tentant vainement de joindre des responsables d'agences pour avoir le nombre de pèlerins dans cette situation : si ce ne sont les numéros de téléphone qui ne fonctionnaient plus, ce sont les portes de ces entreprises qui étaient hermétiquement closes. bibo:shortDescription En octobre 2012, une centaine de musulmans burkinabè n'ont pas pu effectuer leur pèlerinage à La Mecque pour le Hadj, malgré avoir payé leurs frais. Ce problème est dû à un cafouillage organisationnel, principalement imputé à des agences de voyage qui ont dépassé leurs quotas de pèlerins sans en informer les autres acteurs de l'organisation, laissant les candidats bloqués à l'aéroport. -- o:id 2822 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2822 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Candidats au Hadj 2012 : partiront partiront pas? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1079 Jérôme Bougouma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-10-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000592 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Las d'attendre leurs vols qui n'arrivent pas, et sans promesses de départs de la part de leurs agences de voyages respectives, des pèlerins ont battu le pavé hier mercredi 17 octobre 2012 pour être sûrs qu'ils seront de ceux qui accompliront le cinquième pilier de l'islam cette année: le pèlerinage à la Mecque. Dans sa communication orale au Conseil des Ministres le 05 octobre 2012, le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) disait ceci : «Grâce aux efforts du gouvernement, le coût du pèlerinage à la Mecque cette année est en baisse par rapport à 2011 et les conditions les meilleures sont réunies pour permettre aux musulmans d'accomplir leur pèlerinage». Quelques jours après, les réalités du terrain semblent être autres choses. Si le prix du voyage est passé de 1 935 000 FCFA à 1 810 000 FCFA, les «conditions les meilleures», elles, restent peut-être à venir. Et ce ne sont pas les 4 470 candidats au Hadj qui diront le contraire. Eux, dont certains aujourd'hui ne savent toujours pas s'ils seront présents sur la terre sainte de l'islam pour accomplir le cinquième pilier bien qu'ayant rempli les formalités y relatives. Les premiers vols ont d'abord été programmés le 10 octobre dernier, mais c'est finalement quatre jours plus tard que les premiers pèlerins ont été convoqués à l'aéroport. Depuis, trois vols à raison de 540 places par voyage ont amené des Burkinabè à Djeddah, la capitale du Royaume d'Arabie Saoudite. Pour la journée du mardi 16 octobre, seul un des deux vols prévus a pu avoir lieu. Gagnés par un sentiment d'incertitude, d'autant plus que le Royaume d'Arabie Saoudite compte fermer les frontières le 20 octobre 2012, hommes et femmes candidats au pèlerinage, accompagnés de leurs parents, ont quitté l'aéroport de Ouagadougou, où certains avaient élu domicile, pour marcher en direction du Premier ministère afin d'exiger un avion dans les meilleurs délais. Chemin faisant, les marcheurs ont été déviés par les forces de l'ordre vers le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la Sécurité (MATDS) dont relève le Comité de suivi du pèlerinage. Là, une délégation spontanément constituée a échangé avec le maître des lieux. A notre passage vers 13h le mercredi 17 octobre, les deux parties avaient trouvé un terrain d'entente, des véhicules de la police ramenaient les manifestants à l'aéroport et il n'y avait pas d'interlocuteur officiel. Néanmoins sous le couvert de l'anonymat, un participant à la réunion a accepté de nous en faire le bilan : «Il (Ndlr : le ministre Jérôme Bougouma) nous a dit que les pèlerins de Ouaga partiront demain (Ndlr ; jeudi 18 octobre) et un avion va amener les 50 personnes qui vont rester parmi ceux de Ouaga à Bobo pour les joindre aux deux vols prévus pour la journée du vendredi». Au moment nous bouclions cette édition, nous avons appris qu'un avion venait de quitter Ouagadougou pour Djeddah avec à son bord 540 personnes. Un peu plus tôt, le consul honoraire du Burkina Faso dans cette ville avait confirmé, au téléphone, la présence de plus de 1 600 personnes avec l'arrivée de trois premiers convois ; par ailleurs, il a indiqué les vols restants (voir encadré). A l'étape actuelle de l'organisation du Hadj cette année, le recoupement des différents chiffres permet d'aboutir à cette estimation : 4 460 personnes se sont écrites pour le Hadj 2012. 4 vols ont déjà eu lieu à raison de 540 personnes par voyage. Seuls 4 vols, de même capacité, sont encore prévus avant le 20 octobre, date de la fermeture des frontière du Royaume d'Arabie Saoudite. En définitive, seuls (540 X 8) soit 4 320 Burkinabè sur 4 460 seront potentiellement à la Mecque. Et les autres ? bibo:shortDescription En octobre 2012 au Burkina Faso, des pèlerins du Hadj ont manifesté à Ouagadougou en raison de retards importants et d'incertitudes concernant leurs vols vers la Mecque. Malgré les promesses gouvernementales de meilleures conditions et de coûts réduits, de nombreux inscrits craignaient de ne pas pouvoir accomplir le pèlerinage avant la fermeture des frontières saoudiennes. Une réunion avec le ministre a abouti à des engagements pour des départs immédiats, mais il restait incertain si tous les pèlerins enregistrés pourraient voyager. -- o:id 2823 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2823 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forum sur la laïcité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/193 Forum national sur la laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000593 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content La troisième (3e) session du Comité de suivi et d'évaluation des réformes politiques consensuelles a clos ses travaux hier mardi 18 septembre 2012. Elle avait inscrit à son ordre du jour l'examen et l'adoption du rapport semestriel de mise en oeuvre des réformes politiques consensuelles et l'état de préparation du forum sur la laïcité. Le Comité, par la voix de son président, le Dr Arsène Bongnessan Yé, ministre d'Etat chargé des Relations avec le Parlement et des Réformes politiques s'est dit satisfait des résultats obtenus. En présidant la cérémonie de clôture, il a rappelé l'importance pour le Burkina Faso de tenir un forum national sur la laïcité prévu du 26 au 29 septembre 2012 afin de prévenir les différentes religions de tout dérapage pouvant détruire la cohésion sociale. Les travaux de la troisième (3e) session du Comité de suivi et d'évaluation des réformes politiques consensuelles se sont déroulés en trois étapes du 6 au 18 septembre 2012 : des échanges préliminaires le jour de l'ouverture, une période d'exploitation des documents de travail mis à la disposition des membres du Comités de suivi du 7 au 16 septembre, et un examen approfondi des points inscrits à l'ordre du jour les 17 et 18 septembre. L'examen du rapport a donné lieu à des amendements de forme, de fond et à des observations. Cette phase des travaux a permis, entre autres, d'indiquer dans le rapport que la relecture du code électoral a aussi eu pour effet d'augmenter de un (01) le nombre des députés sur la liste nationale pour obtenir un chiffre impair afin d'éviter les blocages, de préciser le niveau d'avancement du processus d'élaboration du statut de la chefferie coutumière et traditionnelle. Toutes choses qui ont réjoui les membres du Comité de suivi. La satisfaction de son président, le Dr Bongnessan Arsène Yé : «Pour l'ensemble des missions qui nous étaient dévolues au cours de l'année, 75% ont été réalisés et pour le semestre, le taux de réalisation atteint 95%». La structure qu'il préside s'est également penchée sur les préparatifs du premier forum sur la laïcité. Cela a permis de réaménager le programme dudit forum, premier du genre au Burkina Faso qui se tiendra du 26 au 29 septembre 2012. Ainsi, le temps accordé pour la mise en place du bureau de séance, l'adoption du règlement intérieur, l'adoption du programme de travail et l'information sur les aspects pratiques du forum sera augmenté. Les communautés religieuses et la chefferie coutumière et traditionnelle vont disposer de quinze minutes pour partager leur perception du concept de la laïcité. Au fait, qu'est-ce qui fait bien courir l'Etat au point qu'il se voit obligé d'organiser une rencontre pour préciser le contenu du caractère laïque du Burkina Faso ? Les explications du ministre d'Etat chargé des relations avec le Parlement et des Réformes politiques : «C'est parce que nous sommes dans un pays laïque que nous devons organiser ce forum. L'Etat, conscient du fait qu'il a une responsabilité vis-à-vis des différentes religions, veut organiser cette rencontre pour donner son explication de la notion de laïcité. Son bien-fondé réside dans le fait qu'à l'issue des travaux, nous allons faire le point de nos pratiques : les bonnes seront maintenues et les mauvaises, qui peuvent nuire à la cohésion sociale, bannies». Pour corroborer ses dires, il prend l'assistance, composée d'hommes de médias et des autres membres du Comité, à témoins sur la situation que vivent les habitants de la partie septentrionale malienne, notamment les exactions dues à la poussée des islamistes conduite par des groupes tels le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et An-Sardine. «Quand la barbe de ton voisin brûle, asperge d'eau la tienne parce qu'on n'en sait jamais», a-t-il affirmé. bibo:shortDescription La 3e session du Comité de suivi et d'évaluation des réformes politiques consensuelles s'est tenue en septembre 2012 au Burkina Faso. Elle a validé le rapport semestriel des réformes, affichant un taux de réalisation élevé (75-95%), et a finalisé les préparatifs du forum national sur la laïcité. Prévu fin septembre 2012, ce forum vise à clarifier la notion de laïcité pour l'État, prévenir les dérapages religieux et préserver la cohésion sociale, notamment en tirant des leçons de la situation au Mali. -- o:id 2824 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2824 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Aïd El Fitr 2011 : les catholiques prient pour la paix dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-08-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000594 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les musulmans du Burkina Faso ont encore respecté le Coran en sa Sourate 2, Verset 185 cette année : «...Achevez donc la période du jeûne et louez Allah pour vous avoir guidés, afin de lui prouver votre reconnaissance». A Ouagadougou, c'est la place de la Nation qui a servi de cadre à la grande prière marquant la fin du mois du jeûne. Des représentants de l'église catholique étaient aux côtés des adeptes de la religion de Mohamed pour cette prière, consacrée à la paix. «Sachez que votre Seigneur vous a pardonnés, retournez -bien guidés- dans vos maisons. Aujourd'hui, c'est le jour de la récompense». Ils étaient nombreux, ces musulmans de Ouagadougou à qui «le héraut du prophète Mohamed» a crié cela dès 9h30 dans la journée du mardi 30 août 2011. Deux heures plutôt, c'est parés de leurs plus beaux habits qu'ils ont convergé vers la place de la Nation. 09h 08mn, arrivée du grand Imam, Aboubacar Sana, et début de la prière. 09h18mn, fin des deux rakats et place au prêche, occasion pour le grand imam de Ouagadougou de rappeler les prescriptions divines et de dire des bénédictions aussi bien à l'endroit des fidèles musulmans qu'à celui des autres communautés. Son intervention a également porté sur la stabilité et la cohésion entre les fils du pays. S'il y a une présence qui n'est pas passée inaperçue pendant la prière, c'est sûrement celle des représentants de l'évêque de Ouagadougou, monseigneur Phillipe Ouédraogo : il s'agit du vicaire général Léopold Ouédraogo et du chancelier Jacob Yoda. Installés juste en face d'Aboubacar Sana, ils ont observé les musulmans accomplir cette recommandation d'Allah avant de leur porter «le message de paix et de collaboration de l'Eglise catholique». «Chez nous également, nous avons une période de jeûne et c'est un signe que l'homme met la priorité sur les valeurs divines. Ainsi il peut renoncer à ses désirs et à ses plaisirs, manifester son désir de repentance de ses fautes et son désir de paix et montrer que sans Dieu, il ne peut pas y avoir la paix. Nous sommes avec nos frères musulmans pour dire que nos prières tendent vers cette paix et cette unité», a affirmé le vicaire général Léopold Ouédraogo. La Communauté musulmane du Burkina Faso n'est pas restée indifférente à ce geste : selon son vice- président Adama Sakandé, «cet échange entre catholiques et musulmans va aider à renforcer la solidarité humaine entre les deux communautés, car nous sommes des êtres humains avant d'avoir des croyances différentes. Tout en respectant la croyance de l'autre et en acceptant cette différence, nous devons faire en sorte qu'il y ait l'entente entre nous jusqu'au jour où Dieu décidera de mettre fin à notre vie». La prière finie, les musulmans ont regagné leur domicile pour partager leur joie en famille, avec les voisins, les amis et les alliés, avec en tête cette recommandation de la Sourate 7 verset 31 du Coran : «Mangez et buvez, mais évitez tout gaspillage, car Dieu n'aime pas les gaspilleurs». bibo:shortDescription Le 30 août 2011, les musulmans de Ouagadougou ont célébré la fin du Ramadan par une grande prière à la Place de la Nation, dirigée par le Grand Imam Aboubacar Sana. L'événement a mis l'accent sur la paix, la stabilité et la cohésion nationale. Des représentants de l'Église catholique étaient présents, soulignant l'importance du dialogue interreligieux et de la solidarité humaine entre les communautés. -- o:id 2825 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2825 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mariage collectif : 4 + 1 = 1 : foi de Cheick Aorèma dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13491 O. Sidpawalemdé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/954 Adama Aorèma Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/633 At-Tarbiya Al-Islamiya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/433 Institut Aorèma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/107 Polygamie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-03-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000595 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo bibo:content Le mariage religieux dispense-t-il de celui civil ? La réponse est évidemment non. Nous dirions même que mieux vaut sacrifier aux deux qu'à un seul. Cheick Adama Aorèma Ouédraogo, pour sa part, n'a pas eu à hésiter longuement avant de s'engager sur cette voie, lui qui, le 17 mars dernier, a accepté que ses quatre épouses lui mettent la corde au cou afin qu'ils deviennent un et un seul. Cheick Adama Aorèma Ouédraogo est le fondateur de l'Institut et du Lycée privé franco-arabe Aorèma, et il dirige l'ONG At.Tarbiya Islamiya/Song kiibsé. De commun accord, l'homme et celles avec lesquelles il partage sa vie depuis déjà plus d'une dizaine d'années, pour certaines d'entre elles, ont décidé de faire ce qu'on appellerait à Aorèma à une certaine époque, le mariage du Blanc, autrement dit le mariage civil. Et c'est la salle des mariages de la mairie de Bogodogo qui a servi de cadre pour cette cérémonie le samedi 17 mars 2007. Sur le banc des heureux du jour, Adama Ouédraogo, dont le témoin pour cet acte solennel est un autre Adama, pas Ouédraogo, mais Derma celui-là ; Rasmata Guiro (avec laquelle il était en ménage depuis le 02 janvier 1980), Rakiéta Ouédraogo, Koritimi Zougmoré et Fatimata Porgo, qui deviendront toutes, sur acte du premier adjoint au maire, Moustapha Ouédraogo, épouses Ouédraogo. Elles avaient comme témoin unique, Mme Habibou Guiro née Kagoné. Mais pourquoi cette option ? Selon le chef de famille, tout serait parti d'un constat : de plus en plus, dans le cadre de ses missions, il lui est demandé, au nombre des pièces administratives, un acte de mariage. Evidemment, au regard de son statut, c'est bien gênant de dire à ses interlocuteurs qu'il n'en dispose pas. En outre, certaines de ses femmes sont des employées de l'Etat. C'est leur faire donc ombrage que de ne pas régulariser leur situation matrimoniale. Enfin, tout le monde gagne en se sentant officiellement mari ou épouse. Et de poursuivre : "Quand j'ai soumis mon idée à mes femmes, elles l'ont accueillie à bras ouverts. Elles m'ont même dit qu'elles s'apprêtaient à me faire la proposition...". Comme quoi c'étaient des intentions qui se croisaient. En guise de conseils à ceux qui hésiteraient encore à se présenter devant le maire, Cheick Ouédraogo les exhorte à le faire pour plus de sécurité dans le foyer. Car, pour lui, une femme qui se sait en sécurité est prête à accompagner son mari dans toutes ses entreprises. Retenons que monsieur et mesdames ont opté pour la polygamie avec biens séparés. O. Sidpawalemdé bibo:shortDescription Ce texte souligne l'importance du mariage civil, même en présence d'unions religieuses. Il relate le cas de Cheick Adama Aorèma Ouédraogo, un leader religieux polygame, qui a officialisé ses unions avec ses quatre épouses par un mariage civil à la mairie de Bogodogo le 17 mars 2007. Cette démarche visait à répondre à des exigences administratives, régulariser la situation de ses épouses et renforcer la sécurité du foyer. Ils ont opté pour la polygamie avec biens séparés. -- o:id 2826 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2826 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Extrémisme violent : la jeunesse musulmane lance le « djihad » (1) à Ouaga dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15218 Alima Séogo-Koanda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/600 Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l'Ouest https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/908 Simon Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1188 Souleymane Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-08-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000596 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/374 Orodara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Sous l'égide de l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) et en partenariat avec des associations islamiques du Burkina, se tient du 16 au 18 aout 2016 à Ouagadougou le colloque international sur la prévention de l'extrémisme violent. Ces 3 jours de réflexion vont permettre de dégager des stratégies pour lever l'amalgame entre terrorisme et islam, et trouver les moyens de faire face à la violence. Passé les salamalecs qui conviennent en pareille circonstance quand des frères et sœurs en islam se rencontrent, une lecture coranique par Mor Alim Harouna Tiendrebéogo pour demander à Allah d'assister les uns et les autres et un doua de l'imam Yiougo pour que les conclusions du colloque soient bénies et agréées ont permis de planter le décor. Premier à s'adresser à l'assistance, le président du Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI), El hadj Souleymane Koné, au nom de sa structure et de celui de l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB). Il a souhaité la bienvenue aux congressistes, venus du Mali, du Niger, de la Côte d'Ivoire, du Togo, de la Guinée et du Burkina. Il s'agira pour eux, a-t-il indiqué, de réfléchir sur les préoccupations liées à l'extrémisme violent et sur la contribution de la jeunesse musulmane ouest-africaine à la prévention de cette violence. En effet, ces dernières années, les pays de la sous-région sont en proie à différentes attaques terroristes qui menacent sérieusement la quiétude sociale. Pourtant, selon le Secrétaire exécutif de l'Organisation de la jeunesse musulmane de l'Afrique de l'Ouest (OJEAO), Baba Sidikou, en 1995, quand son organisation voyait le jour au Burkina, à Orodara, on était loin d'imaginer une telle situation d'extrême violence. Mais la réalité est là et interpelle, plus que quiconque, la jeunesse musulmane. En effet, a relevé le responsable de l'OJEAO, ces actes ignobles sont à tort assimilés à l'islam ; d'où cette mise au point : «Bien que l'extrémisme violent ne soit pas l'apanage d'une race, d'une ethnie, d'une religion ou d'une culture, notre organisation ne peut rester indifférente à ces actes. Elle ne peut rester indifférente à ce qui s'écrit et se dit souvent dans les médias dont une lecture sommaire laisse transparaitre un amalgame de fait entre l'islam et le terrorisme. L'islam ne saurait se confondre avec le terrorisme ». Comment laver un tel affront ? Dans son message, intégralement livré en arabe et traduit par Ahmad Soro, le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a aussi invité les jeunes musulmans à rejeter toute tentative visant à coller à l'islam l'étiquette de violence. Pour ce faire, il a préconisé la mise en place d'initiatives en faveur des jeunes dans tous les secteurs du développement afin que ceux-ci aient beaucoup d'alternative contre le terrorisme. En plus, ajoutera le parrain, qui n'était autre que le ministre de l'Administration territoriale, Simon Compaoré, les structures de la jeunesse nationale et sous-régionale doivent faire front commun avec les autorités publiques dans la lutte contre le phénomène de l'extrémisme violent. A cet effet, il n'a pas manqué d'inviter les uns et les autres à avoir le réflexe d'aviser les services compétents de tout comportement, ou fait qui mettrait à mal le vivre-ensemble et la sécurité des citoyens. Se référant aisément à des passages du Saint-Coran pour illustrer ses propos, le patron de la cérémonie, Salifou Diallo, s'est dit convaincu que l'islam est une religion de paix. Tout en saluant la tenue du colloque et le choix judicieux du thème de la réflexion, plus que d'actualité, il a invité la jeunesse musulmane à se démarquer, à tout prix, des vendeurs d'illusions que sont les terroristes. « Il est vrai que, dans un contexte de crise économique, notre jeunesse est constamment tentée par l'aventure. Car, j'ai la claire conscience que l'extrême pauvreté et le chômage ambiant poussent des jeunes à accorder du crédit à ces terroristes. Mais il faut, à tout prix, vous prémunir contre cette tentation de rejoindre tout groupe de malfaiteurs... La voie sûre est celle qui consiste à vous instruire, à vous organiser, à renforcer vos capacités pour le vrai changement », a-t-il conseillé, promettant de plaider auprès des gouvernements de la sous-région pour qu'ils fassent de la question de l'emploi des jeunes la priorité des priorités. bibo:shortDescription Un colloque international sur la prévention de l'extrémisme violent s'est tenu à Ouagadougou du 16 au 18 août 2016, organisé par l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) et des associations islamiques du Burkina. L'événement visait à élaborer des stratégies pour dissocier l'islam du terrorisme et lutter contre la violence, en impliquant la jeunesse musulmane ouest-africaine. Les participants ont affirmé que l'islam est une religion de paix et ont appelé les jeunes à rejeter l'extrémisme, à s'instruire et à collaborer avec les autorités, soulignant l'importance de l'emploi pour contrer les tentations terroristes. -- o:id 2827 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2827 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title CEP et BEPC franco-arabes : candidats, à vos marques ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15218 Alima Séogo-Koanda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-06-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000597 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Depuis le lundi 2 juin 2014, respectivement 1 375 et 401 candidats des écoles franco-arabes sont officiellement à l'assaut du Certificat d'études primaires (CEP) et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Le top de départ de l'administration des épreuves a été donné à la Médersa centrale de Ouagadougou. S'il y a une innovation qui mérite d'être saluée dans l'organisation des examens dans ces écoles, c'est bien leur tenue cette année à la même date et dans les mêmes matières pour presque tous les mouvements islamiques. Si le BEPC classique débute aujourd'hui même et le CEP dans environ une semaine, cela n'est pas le cas dans les écoles franco-arabes, où les candidats à ces deux examens ont, depuis hier, pris d'assaut les salles de composition. C'est à la Médersa centrale que le top de départ a été donné autour de 7h30, en présence des représentants du ministère de l'Education nationale, de ceux de la Communauté musulmane et des associations islamiques. Alors que «L'Histoire-géographie» a été la première épreuve administrée aux candidats au CEP, ceux du BEPC ont entamé leur examen avec la matière «Education islamique». En ouvrant la première enveloppe devant les candidats au Certificat, l'Inspecteur de l'enseignement du premier degré à la direction de l'éducation de base privée au MENA, Arouna Séni, a confié être animé d'un sentiment de fierté, car ayant composé le même examen dans cette même école il y a de cela 38 ans. Foi des organisateurs, ce sont 35 et 15 centres à Ouaga, Bobo et dans quelques provinces qui sont ouverts pour permettre respectivement aux 1375 candidats au CEP et aux 401 autres du BEPC de composer sereinement. Dans l'ensemble, aucun incident majeur n'a été enregistré, du moins dans les centres où nous sommes passée. Aux environs de 10h à l'Institut Cheick El Hadj Adama, où se tient le CEP franco-arabe uni, organisé par la Fédération des associations des établissements franco-arabes (FAIFA) et qui concernent 475 candidats, tout se déroulait normalement. «A 6h30 on a fait l'appel, tous les candidats étaient présents. On a commencé à administrer les sujets d'histoire-géo et aucun incident majeur n'a été enregistré jusqu'à présent, où les candidats composent en rédaction» a, en effet, confié le Secrétaire général (SG) de la FAIFA, Souleymane Sanfo. Les premiers résultats des examens sont attendus dans deux semaines. bibo:shortDescription Depuis le 2 juin 2014, 1375 candidats au Certificat d'études primaires (CEP) et 401 au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) des écoles franco-arabes ont débuté leurs examens, lancés à la Médersa centrale de Ouagadougou. Une innovation notable est la tenue simultanée de ces épreuves pour presque tous les mouvements islamiques. Les examens se déroulent sans incident majeur dans les centres visités, et les premiers résultats sont attendus sous deux semaines. -- o:id 2828 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2828 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Manifs de militaires : versets à profusion pour calmer les commerçants dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13390 Abdou Karim Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12860 Damiss Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/981 Alizéta Gando Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1060 Inoussa Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-04-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000598 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Des secrétaires généraux de quatre ministères, conduits par le SG du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Initiative privée et de l'Artisanat, Amélie Tamboura, et les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso ont rencontré le 18 avril 2011 les commerçants victimes des pillages de militares. Aidés par des leaders religieux de notre pays, ils ont tenté de calmer la colère de leurs interlocuteurs par des prêches et des promesses de prise en charge. Dans l'après-midi, c'était le tour de ceux du secteur structuré d'être reçus. Autour de 11h hier, la salle de conférences de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso est pleine de commerçants du secteur informel victimes des manifestations successives des militaires (22 et 23 mars 2011 ; 14 et 15 avril 2011). Quelque temps après, arrivent les secrétaires généraux du ministère du Commerce, del'Industrie, de la Promotion de l'initiative privée et de l'Artisanat, du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation , du ministère de la Jeunesse et de l'Emploi et du ministère de l'Economie et des Finances. la crème du monde des affaires est aussi présente. on peut citer entre autres le président de la Chambre de commerce, El hadj Oumarou Kanazoé, son vice-président, Lanciné Diawara, Alizèta Ouédraogo dit Alizet "Gando", Inoussa Kanazoé pour ne citer que ceux-ci. Les représentant des musulmans, des catholiques et des protestants sont bien en place. Le premier intervenant, Lanciné Diawara ,relève que notre pays connaît des troubles qui portent préjudice aux commerçants. La retenue, le pardon, le calme et la tolérance sont les maîtres-mots de son intervention avant quil'assure que son institution travaillera main dans la main avec les commerçants pour trouver des solutions idoines à leurs problèmes. A sa suite, la SG du ministère du Commerce et de la Promotion de l'initiative privée et de l'Artisanat, Amélie Tamboura, déclare : "La rencontre de ce matin a pour objet de vous exprimer la compassion de l'Etat burkinabè par rapport aux dégâts que vous avez subis". Avant de souligner les mesures immédiates "pour marquer la solidarité avec les commerçants, qu'ils soient du secteur informel ou structuré, le gouvernement, en concertation avec la commune de Ouagadougou, a mis en place plusieurs équipes chargées d'identifier depuis ce matin tous les commerçants qui ont subi des dommages. Ce travail d'identification a été démenti par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, en attendant la formation du gouvernement qui prendra rapidement le dossier en charge". Après ces intervenants, place aux questions des victimes : "Est-ce que vous pouvez résoudre notre problème pour ne pas nous jeter en pâture à nos militants ?", demande un responsable syndical. Le deuxième intervenant a une idée qu'il partage généreusement : "Mettez en place une commission pour faire face à la situation et en deuxième position échangez avec les militaires pour être sûrs qu'ils vont nous laisser en paix sinon tout ce que vous ferez serait vain"(tonnerre d'applaudissements témoignant de l'approbation de la salle). Un représentant de la Fédération des petits commerçants du Burkina, lui, préfère s'adresser aux militaires, même s'ils sont absents : "Vous êtes nos enfants et nos frères et vous avez choisi comme métier celui de nous défendre, faites pardon, n'ajoutez pas à notre souffrance". Même approbation de ses camarades. Le président des commerçants de céréales, Amado Bougm Piinga, analyse la situation en ces termes : "Il n'y a pas quelqu'un de plus intègre qu'un militaire parce qu'il accepte d'aller donner sa vie pour sa nation ; s'il y a un problème à leur niveau, vous devez le résoudre pour mettre fin à ce à quoi nous assistons". Après cette première série d'interventions les leaders religieux entrent dans la danse : le grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Sana, en langue nationale mooré, se jette le premier à l'eau et dit que "les Burkinabè sont soit de la foi de nos ancêtres, soit des musulmans, soit des catholiques, soit des protestants et dans aucune de ces religions, il n'est conseillé de s'en prendre aux biens d'autrui. Nous sommes dans une situation inédite où ceux qui sont censés nous protéger ne le font pas. Je vous exhorte au pardon car le jour succède forcément à la nuit. Dieu, le Tout-Puissant, dans sa clémence et sa miséricorde nous aidera". Après lui, Cheick Doukouré, Cheick Maïga de Ramatoulaye et Cheick Aziz vont emboucher la même trompette pour demander à la lumière du Saint-Coran l'apaisement des cœurs et invité les commerçants à croire en l'avenir. Le président de la Fédération des Eglises et Missions évangéliques, le pasteur Samuel Yaméogo, et le représentant de Mgr Philippe Ouédraogo ont rappelé que nous sommes dans la semaine de Pâques, qui nous invite au pardon et à la résurrection avec Christ. Des interventions qui ne semblent pas avoir convaincu tout le monde à l'image du responsable des prières angéliques des marchés de la capitale : "Je me demande si j'ai encore de l'avenir dans ce pays. Pouvez-vous nous garantir que nous ne serons pas de nouveau victimes de tels actes ? C'est la question que tous les commerçants se posent aujourd'hui", a-t-il relevé. Après les commerçants du secteur informel, ceux du secteur structuré ont été reçus dans la soirée. bibo:shortDescription Le 18 avril 2011, des secrétaires généraux de ministères burkinabè, des responsables de la Chambre de commerce et d'industrie, et des leaders religieux ont rencontré des commerçants victimes de pillages par des militaires. L'objectif était d'exprimer la compassion de l'État, de calmer la colère des victimes par des prêches et des promesses de prise en charge, et de discuter des solutions. Malgré les appels au pardon et les assurances de solidarité, des commerçants ont exprimé leur scepticisme quant à la garantie de leur sécurité future et la mise en œuvre effective des aides promises. -- o:id 2829 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2829 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Droits des enfants talibés : au nom d'Allah, il faut réformer les écoles coraniques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13390 Abdou Karim Sawadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/570 Association des Femmes Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-06-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000599 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le spectacle d'enfants tenant à la main une boîte à longueur de journée est devenu familier dans nos villes et villages. Ce sont, pour la plupart (et non exclusivement), des élèves des écoles coraniques dénommés "talibés", à la quête de leur pain quotidien. C'est dire que les foyers coraniques, qui constituent le plus ancien modèle d'éducation et d'enseignement, sont, aujourd'hui, confrontés à bien des difficultés : déviation des maîtres coraniques comparativement à leurs prédécesseurs, inadéquation entre le système et le contexte actuel et intrusion de pratiques mercantiles et lucratives de certains maîtres. C'est pourquoi la Fondation pour le développement communautaire (FDC/BF), en collaboration avec la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a organisé un forum régional à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest, du 25 au 27 mai 2010, sur "la problématique des écoles coraniques et perspectives". Ce qui nous a permis de toucher du doigt cette réalité hautement sociale. Agé seulement de sept (7) ans et le corps couvert de plaies, un talibé, une boîte de conserve de tomate vide à la main, arpente les rues de Ouahigouya, mendiant. Son maître, assis quelque part dans la ville, est tout simplement cynique : pour lui, l'enfant souffrant d'une allergie avec des signes visibles sur le corps inspirera forcément pitié aux âmes sensibles et lui ramena chaque soir le fruit de sa mendicité en nature et en espèces. Le 15 juillet 2009, cet enfant misérable est appréhendé par le responsable de l'Association des jeunes pour le bien-être social de Bogoya (AJBFB), Abdoulaye Kindo, qui l'amène à l'hôpital après avoir sensibilisé son maître. Miyo Golérou Sambaré, cultivateur à Gorgadji, dans le Soum, a confié en 2000 son garçonnet âgé de trois (3) ans au maître coranique Djafara Mabo, résident à Bangataka, dans le Séno. Une année plus tard, ce dernier part pour Soma, en république du Mali, avec ses élèves, y compris le petit Sambaré. Malheureusement, il revient en 2008 sans l'enfant, qui aurait disparu dans la nature. Informé, son père vend un bÅ"uf pour aller à sa recherche au Mali. Mais il en reviendra bredouille. Jusqu'au moment où nous tracions ces lignes, le père n'avait pas encore retrouvé son garçon, l'unique, et promet des têtes de bÅ"ufs à qui l'aidera à retrouver son rejeton. Les parents de Nassirou Nana, dans la province du Boulgou, eux, ont eu plus de chance. Cet enfant de onze (11) ans a fui son maître basé à Koro, au Mali, pour des raisons de maltraitance, avant de se retrouver à Ouahigouya. Le 2 octobre 2008, il est repéré dans le village de Koudimbo, dans le Zandoma, par les services de l'Action sociale et de la Solidarité nationale. Grâce à l'action conjuguée du comité technique de pilotage des projets talibés, de la communauté musulmane et de certaines associations, il a retrouvé ses parents fin octobre 2008. "L'année passée, un maître coranique en transit nous a confié un enfant malade pour conduire les autres à destination en nous promettant de revenir avec l'argent nécessaire pour les soins du petit. Malgré nos efforts, l'enfant est décédé. Nous étions déboussolés. Après les constats de la gendarmerie, il a été enterré. Mais, jusque-là, le maître n'est pas revenu et on se demande ce qu'il dira aux parents de l'enfant", nous a confié un habitant de la Sissili en récitant un verset. Enfin, inclinons-nous sur la mémoire des trois (3) enfants talibés morts en juillet 2007 à Dori suite à l'effondrement de leur abri de fortune. Des faits malheureux de ce genre, on peut en citer à l'infini, et ils sont là pour nous rappeler que les écoles coraniques, dans leur forme actuelle, connaissent des difficultés : déviation des maîtres coraniques par rapport à ceux d'avant, inadéquation entre le système et le contexte actuel, intrusion de pratiques mercantiles et lucratives de certains maîtres coraniques... Les conséquences sont, elles aussi, nombreuses : les enfants en situation d'errance sont exposés à des maux comme le travail des enfants, la violence, le trafic, la drogue, la délinquance et les maladies. Ces enfants, qui évoluent dans un système informel, ne sont pas pris en compte dans les statistiques scolaires, pas même celles du non-formel, car les foyers sont royalement négligés par les pouvoirs publics. Ils vivent des conditions difficiles, car leur nombre est souvent élevé chez le maître, qui n'arrive plus à bien les loger, les nourrir, ni les soigner. Lui-même, analphabète, est sans revenu particulier et sans soutien. Une réforme s'impose La responsabilité d'éduquer l'enfant, au-delà des parents, incombe à la société et aux dirigeants, car un enfant abandonné signifie l'échec de la société. L'enfant talibé devra donc être protégé, à l'instar de tous les autres enfants, des facteurs susceptibles d'affecter sa santé physique, morale ou sociale. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la tenue à Koudougou, les 25, 26 et 27 mai 2010, du 1er forum régional sur la problématique des écoles coraniques au Burkina Faso, sous le parrainage du ministre de la Santé, Seydou Bouda. Organisé par la Fondation pour le développement communautaire du Burkina Faso (FDC/BF), en collaboration avec la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), ce forum a regroupé une centaine de participants composés de leaders religieux musulmans, de maîtres coraniques, de parents d'enfants talibés, de responsables d'associations islamiques et de partenaires techniques de trois ministères qui sont : le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation ; le ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale ; et le ministère de la Sécurité. Ce forum régional qui intervient après les fora de Bobo-Dioulasso et de Fada N'Gourma a réuni vingt et une provinces des sept régions du Centre, du Centre-Nord, du Centre-Est, du Cendre-Sud, du Nord et du Plateau central du Burkina Faso. Financée par Acting for life (France), cette rencontre a eu le mérite d'avoir informé les participants sur la situation des écoles coraniques et des talibés au Burkina. Ce qui leur a permis de réfléchir sur leur vision de la nouvelle école coranique au Burkina Faso. Et ce, à travers des communications et des réflexions en ateliers. "Situation des talibés et des écoles coraniques au Burkina Faso", c'est le thème de la première communication, livrée par le coordonnateur du projet Talibé à la FDC/BF, Mahomet Ouédraogo, président du comité d'organisation. Il a, d'emblée, relevé que suite à des études sous-régionales sur la problématique des écoles coraniques et des talibés conduites en avril 2006 par FDC/BF au Burkina, un comité technique de pilotage du projet Talibé (CTP/Talibé) a été mis en place et compte sept structures membres (ACCED, AFIB, AJBFB, ANERSER, Keoogo, la FDC/BF et la communauté musulmane du Burkina). Avec l'appui des partenaires techniques comme le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, le ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, le ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation et celui des partenaires techniques et financiers comme Kinderpostzegels (Pays-Bas), Save the children/Suède et Acting for life (France), bien des actions ont été menées : constructions de hangars et de latrines pour des foyers coraniques, formation et soutien des foyers en soins de santé primaire, opération carte d'identification des talibés ; réalisation de sessions d'alphabétisation dans le foyer ; tenue de 25 conférences provinciales et de fora régionaux... pour le communicateur, les études ont permis de prendre la mesure de l'importance des foyers coraniques, qui pourraient être appuyés dans la perspective de la scolarisation et de l'Education pour tous (EPT). Même son de cloche chez l'imam Tiégo Tiemtoré, qui s'est penché sur la place du centre coranique de proximité dans l'enseignement coranique et d'éducation de base des talibés. D'entrée de jeu, il a fait remarquer que l'école coranique, qui relève de l'éducation non formelle, est considérée comme le plus ancien modèle d'éducation et d'enseignement et a été le premier cadre de formation des premiers musulmans avant l'apparition des medersas et l'envoi des étudiants arabophones au Maghreb ou dans les pays du Golf à partir des années 60. L'islam oblige, selon lui, les parents à donner une éducation complète à leurs enfants, surtout une éducation religieuse qui leur permettra d'être de bons croyants, car un hadice du prophète Mohamed (Saw) dit : "Enseignez le Coran à vos enfants, le père de celui qui a appris le Coran portera une couronne de lumière au jour dernier". D'autres invites à la quête du savoir sont dans le Coran : "Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas sont-ils les mêmes ?" ; "Ceux qui craignent Dieu parmi ses adorateurs sont les savants". Et le hadice quoudsi d'ajouter : "Connais-moi avant de m'adorer. Si tu ne me connais pas, comment pourrais-tu m'adorer ?" Le ministre talibé Au sujet des difficultés de l'école coranique, l'imam Tiemtoré a souligné qu'elles ternissent l'image de cette noble institution. "Les écoles coraniques, pour ne pas être en déphasage avec l'évolution que connaît notre société, doivent, en plus de l'enseignement du Coran qu'elles dispensent, préparer les enfants à pouvoir mieux s'assumer dans l'avenir", a-t-il souligné. C'est pourquoi il a préconisé une réforme des foyers coraniques par la création de centres coraniques de proximité, qui existeront aux côtés de l'école classique. Leur objectif est de permettre aux élèves issus des écoles classiques ou autres d'apprendre la lecture du Coran et d'acquérir des notions sur la langue arabe, sans pour autant rompre le lien avec la structure familiale d'origine. "L'islam insiste sur une prise en charge de l'enfant en lui assurant une protection totale et en lui reconnaissant des droits qui lui garantissent une bonne éducation dans un environnement sain, marqué par la tendresse et l'affection, la communauté musulmane doit s'engager dans une voie de réforme des écoles coraniques en vue de faire d'elles des leviers d'épanouissement individuel et collectif", a-t-il conclu. Traitant du thème "Quelles stratégies pour un meilleur apprentissage dans les centres coraniques", l'imam Alidou Ilboudo a fait remarquer que l'enseignement coranique dispensé était intégré au milieu et que les élèves coraniques, au sortir du foyer, allaient s'installer dans leur village où ils répliquaient l'école du maître et devenaient ainsi des personnalités. Beaucoup réussissaient dans l'agriculture, l'élevage ou le commerce. Mais aujourd'hui la pratique a, selon lui, beaucoup été dévoyée si bien que parfois, les enfants sont jetés à la rue ou utilisés pour des travaux dans les champs de coton, de riz... Rien d'étonnant si une enquête du MASSN au Burkina notifiait que 44,06 des enfants de la rue provenaient des écoles coraniques. "Le processus de réforme nécessite une véritable mobilisation de tous les acteurs sociaux, communautaires et étatiques au nom de la dignité humaine", a conseillé l'imam. Après avoir proposé des solutions, ce leader religieux n'a pas manqué de conclure, sans ambages : "L'époque actuelle est exigeante et n'offre pas de réussite à celui qui n'est pas épanoui". La menace de disparition de l'école coranique vient plus de l'intérieur : L'archaïsme du système. Nous avons le devoir d'améliorer l'école coranique pour l'avenir des enfants qui s'y trouvent et qui doivent partager demain le même monde que ceux qui fréquentent ailleurs. C'est un défi d'époque et de génération". Outre ces communications, les participants se sont retrouvés en atelier pour se pencher sur des sous-thèmes : "Place et rôles des principaux acteurs (parents, maître coraniques, leaders religieux, talibés) dans le processus de mise en place de la nouvelle école coranique au Burkina Faso" ; "Place et rôles des acteurs étatiques, des ONG et associations dans la mise en oeuvre de la réforme des écoles coraniques" ; « Quelles sont la feuille de route et les dispositions à engager pour la mise en oeuvre des écoles coraniques de proximité - une mosquée, une école coranique » et "Place et rôles des femmes et associations féminines islamiques dans le processus de mise en place de la nouvelle école coranique au Burkina Faso". Au terme des travaux, le forum a reconnu les difficultés ci-dessus citées, qui minent l'école coranique. C'est pourquoi les participants ont, entre autres, demandé qu'il y ait un cahier des charges pour la profession de maîtres coraniques ainsi que pour l'ouverture d'une école coranique au Burkina Faso sous l'égide de la communauté musulmane et que n'exercera la profession de maître coranique que celui qui aurait satisfait aux conditions et serait titulaire d'une autorisation dûment établie. Le ministre de la Santé, Seydou Bouda, un ancien talibé, qui a parrainé ce forum, s'est félicité que ses coreligionnaires se soient enfin décidés à se pencher sur cette problématique qui n'a que trop duré, selon lui. "L'école moderne étant obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, on ne peut pas laisser des enfants errer dans les lieux publics et en train de faire autre chose que l'apprentissage ; au rythme où vont les choses, si vous ne vous engagez pas à revoir les choses, c'est l'Administration qui le fera à votre place", a-t-il souligné, avant de poursuivre : "La communauté musulmane doit s'assumer avec l'appui de la FDC, qui n'est qu'un facilitateur dans ce processus de réforme. Il faut donner une instruction religieuse aux enfants tout en leur permettant d'être de leur temps ; nous sommes dans un monde de la science et de la connaissance, il n'est pas normal d'exclure nos enfants. J'étais le jour à l'école française et le soir à l'école coranique. Permettons à nos enfants d'être utiles à eux-mêmes et à la communauté en faisant d'eux des musulmans avertis". Son représentant à la clôture, le gouverneur du Centre-Ouest, Seydou Baworo Sanou, a dit sa satisfaction des résultats atteints par le forum. Le vice-président de la communauté musulmane, El hadj Adama Sakandé, a exprimé sa reconnaissance, au nom du président Oumarou Kanazoé, à la FDC/BF et à ses partenaires pour leur engagement aux côtés de la CMBF dans la recherche des solutions pour une école coranique de qualité. Il a exhorté, à la lumière du Coran, les maîtres coraniques à se ressaisir et à éviter des pratiques qui ternissent l'image de l'islam. Il faut se féliciter qu'au cours de cette rencontre l'unanimité se soit faite autour de la nécessité de s'inscrire dans une dynamique de réforme pour redonner aux apprenants leur dignité et faire d'eux des acteurs du développement. Un forum national est en vue et les discussions doivent se poursuivre en attendant ce rendez-vous. bibo:shortDescription Le texte expose la situation précaire des "talibés", enfants des écoles coraniques au Burkina Faso, souvent contraints à la mendicité et victimes de maltraitance due aux dérives de certains maîtres et à l'archaïsme du système. Face à ces défis sociaux et éducatifs, la Fondation pour le développement communautaire (FDC/BF) et la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont organisé un forum régional en mai 2010. Ce forum a souligné l'urgence de réformer les écoles coraniques en professionnalisant les maîtres et en adaptant l'enseignement pour assurer la protection et l'épanouissement des enfants. -- o:id 2830 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2830 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : nos nouveaux hadj sont de retour dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13940 Assiata Savadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/129 Attentat de Ouagadougou de 2017 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1192 Souleymane Soulama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76340 Alimentation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-09-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000600 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 Gourcy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/390 Sanmatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27900 Angola bibo:content Plus de 400 hadj et « hadja » ont foulé le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou, hier 19 septembre 2017. Ils étaient à La Mecque, en Arabie Saoudite, où ils ont accompli le 5e pilier de l'islam. Des rites qui se sont achevés par la station sur le mont Arafat le 31 août dernier et la prière de l'Aïd el-Kébir le lendemain. Au pied de l'Airbus A 330, ils ont dit leur satisfaction d'avoir retrouvé leur Faso natal et surtout les leurs après plus d'un mois d'absence. Ils n'ont pas non plus passé sous silence les difficultés rencontrées en Terre sainte, au nombre desquelles la sempiternelle question de l'hébergement ainsi que celles de l'alimentation et de la mobilité. La Faucheuse, quant à elle, a emporté dix personnes au cours de ce hadj, selon le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo. Il est 15h50 devant l'une des entrées de l'aéroport international de Ouagadougou, l'allée menant notamment à l'aérogare des pèlerins. Informés du retour imminent de leurs parents, ils ne se sont pas fait prier pour investir les lieux. En vue de discipliner le monde qu'il y a en pareille circonstance, des barrières des forces de l'ordre sont soigneusement disposées. Mariétou Compaoré, sa fillette dans les bras, est venue accueillir sa mère. Celle-ci s'est rendue à La Mecque par le premier vol qui était parti de Ouagadougou le 14 août dernier, c'est-à-dire le lendemain de l'attaque du Café Aziz Istanbul. Mariétou Compaoré était là depuis le début de l'après-midi, espérant que son attente ne serait pas trop longue. Abdoul Rasmane Soré, lui, est venu de la province du Sanmatenga pour souhaiter la bienvenue à son grand frère. 16h, c'est l'heure qui lui a été donnée ; pourtant, il n'y a pas d'avion en vue bien que l'heure approche. Mais pour Soré, l'essentiel est que son aîné rentre en bonne santé au bercail après avoir fait le plein de grâces. Pour avoir accès au tarmac, il fallait montrer patte blanche, s'équiper de gilets et détenir un laissez-passer. A 16h 40, le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, arrive sur les lieux. Il sera plus tard en compagnie du ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Souleymane Soulama, ainsi que du Secrétaire d'Etat chargé de la Décentralisation, Alfred Gouba. Ils sont conduits sur l'aire où se posent les oiseaux de fer par les responsables de la sécurité et quelques membres du comité de suivi du pèlerinage. C'était le signe que l'Airbus A 330 amorcerait son atterrissage incessamment. Cinq minutes plus tard, le «LION» de la compagnie Flynas foulait le sol burkinabè. Il ramène au bercail plus de 400 nouveaux hadj et « hadja » qui ont sacrifié au rituel. Le ministre en charge des Cultes, Siméon Sawadogo, et ses collègues sont les premiers à s'aventurer dans les « entrailles » dudit oiseau. Ils y trouvent des hommes et des femmes, vêtus de blanc pour la plupart, aux visages rayonnants, contents de retrouver leur Burkina Faso natal après plus d'un mois à Riyad. «Soyez les bienvenus, nous sommes là au nom du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et du gouvernement pour vous souhaiter bonne arrivée. Nous remercions Dieu parce qu'Il vous a permis de faire le hadj. Puisse le travail que vous avez accompli en Terre sainte vous être bénéfique, à votre famille et au pays », a déclaré Siméon Sawadogo. Séance tenante, il a sollicité les services d'un « dioulaphone » pour transmettre le message du gouvernement. Les trois ministres ont pris place ensuite au pied de l'oiseau en vue de serrer la main aux premiers hadj et « hadja », « vomis » par l'aéronef. «Ils sont revenus avec des bénédictions pour leurs familles et notre pays» Parmi les premiers pèlerins à avoir foulé le tarmac de l'aéroport, Berthé Nouhou. Selon lui, la plupart des rites liés au hadj requièrent un effort physique. Or, la température qu'il faisait à La Mecque n'était pas pour faciliter les choses. «Elle était très élevée, oscillant entre 40 et 50 degrés. C'était particulièrement pénible pour les vieilles personnes, qui se déshydrataient très vite. Avec cette situation, on a enregistré souvent des cas de fatigue chez ces pèlerins mais, fort heureusement, l'équipe médicale était à pied d'œuvre pour les soutenir», a signifié el hadj Berthé. En plus de cette difficulté, il a évoqué la sempiternelle question du logement à laquelle ils ont été confrontés à Mina, l'une des étapes majeures du rituel. Et d'assurer que ce problème a été «rapidement résolu». «Dans l'ensemble, nous avons fait un bon hadj. Nous rendons grâce à Dieu et remercions les autorités du pays pour leur implication », a-t-il conclu. El hadj Tidiane Hamed Maïga a évoqué aussi la question de la chaleur à Mina, les difficultés de logement, d'alimentation et de mobilité qu'ils ont rencontrées. Il ira même plus loin, évoquant un «scandale» de dernière minute. «Là-bas, beaucoup ont dit que le président du Faso a donné de l'argent pour les pèlerins mais moi, je n'ai rien reçu ; personne n'a reçu un rond, nous ne savons pas où est entré cet argent. Il est vrai qu'on ne peut pas chercher Dieu sans une petite souffrance mais l'essentiel est que nous soyons revenus en pleine santé. Nous y avons prié pour la prospérité de nos familles et la paix pour le pays », a indiqué el hadj Maïga. Il a lancé un appel aux organisateurs afin que les prochains pèlerinages se passent dans de meilleures conditions. Selon hadja Mariam Tiendrebéogo, il n'y a rien à signaler. Elle dit avoir en mémoire l'attaque du Café Aziz Istanbul et les nombreuses autres dont le Burkina Faso est victime depuis un certain temps. Elle a appelé à l'union des filles et fils du pays, prôné la cohésion sociale entre les différentes couches et imploré surtout la protection divine face à ces attentats récurrents. Pour le ministre en charge des Cultes, Siméon Sawadogo, il a trouvé des hadj et des « hadja » aux visages radieux, signe que le pèlerinage s'est passé dans de bonnes conditions. « Ils sont venus avec des bénédictions pour leurs familles et pour la bonne marche des activités au Burkina Faso. Nous en sommes très contents. Selon notre quota, nous avons 8 143 personnes cette année, mais il y a des gens qui sont partis par vols réguliers. Nous espérons que les autres vols sur Ouaga et Bobo-Dioulasso vont bien se passer également », a-t-il affirmé. Au nombre des difficultés, il a indiqué que le Burkina Faso a perdu cette année en Terre sainte dix de ses filles et fils, décédés. Il a donc saisi l'opportunité pour exhorter les futurs prétendants à aller à La Mecque pendant qu'ils sont encore en bonne santé et pleins de vigueur. «Il y a des gens de 90-96 ans qui vont à La Mecque avec des maladies comme le diabète ou qui y vont dans des fauteuils roulants. Concernant les personnes décédées, nous souhaitons que Dieu leur accorde Sa Miséricorde et qu'Il les reçoive dans Son paradis», a formulé comme vœux Siméon Sawadogo. Les vols, selon ses propos, se poursuivront jusqu'aux 27 et 28 septembre prochain. «Nous allons faire un bilan global autour de toutes les difficultés qui ont été mentionnées ; nous avions des sites réservés mais avec le retour des Iraniens, il y a eu un surplus. Il y a aussi que les organisateurs ont cédé ce que nous avions réservé à des pays comme le Nigeria et l'Angola. Ce sont les premières difficultés que nous avons travaillé à résoudre. On y reviendra », a conclu le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. « Ladji Konaté hadja est arrivée » Comme à l'aller, les cars qui avaient servi à conduire les pèlerins sur leur lieu de départ ont servi à les ramener à l'aérogare qui leur est dédiée. En ces lieux, ils étaient encore en rang pour accomplir les formalités de sortie. A l'entrée de l'aérogare occupée par les parents qui attendaient leurs proches, les membres du comité de suivi, à l'aide d'un micro, donnent l'identité des nouveaux hadj et « hadja ». «El hadj Hamadé Sawadogo de Gourcy est arrivé, hadja Adjaratou Kafando est de retour également. » Dans sa longue énumération, le tenant du micro finit par s'emmêler les pinceaux en disant que « Ladji Konaté hadja est arrivée », de quoi susciter des rires au sein de l'assistance. Au fur et à mesure que les pèlerins sortaient avec leurs sacoches, ils étaient accueillis par les chaudes poignées de main et les accolades des membres de leurs familles. Au niveau de l'entrée citée plus haut, la foule se pressait et les admirateurs n'hésitaient pas à ovationner les hommes et femmes tout de blanc vêtus. Les routes, elles, étaient déjà bondées de véhicules et de motos qui raccompagnaient les nouveaux venus, à la manière des cérémonies de mariage. Ambiance ! bibo:shortDescription Plus de 400 pèlerins burkinabè sont rentrés à Ouagadougou le 19 septembre 2017 après avoir accompli le Hadj à La Mecque. Accueillis par leurs familles et des ministres, ils ont exprimé leur satisfaction de retrouver leur pays malgré les difficultés rencontrées en Terre sainte, notamment l'hébergement, l'alimentation, la mobilité et les fortes chaleurs. Dix pèlerins sont malheureusement décédés durant ce pèlerinage. Des pèlerins ont également soulevé des questions sur des fonds non reçus, tandis que le ministre en charge des Cultes a promis un bilan global des difficultés, notamment les problèmes de logement. -- o:id 2831 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2831 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2014 : Allah nous sauve d'Ebola ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14996 Hyacinthe Sanou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/19 Ebola https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/16 Covid-19 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000601 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15273 Liberia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60543 Sierra Leone https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content C'est ce week-end que les musulmans du monde entier vont fêter l'Aïd el Kébir, communément appelé Tabaski ou de façon plus triviale, fête du mouton en souvenir au sacrifice d'Abraham. Cette année, le mouton aura un goût plutôt amer pour de nombreux adeptes ouest-africains de Mahomet. Particulièrement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, les trois pays durement frappés par l'épidémie d'Ebola, qui a fait, à ce jour, plus de 3300 morts. Pour la Guinée surtout, pays à forte dominante islamique, l'esprit et la tête sont loin d'être à la fête, puisque le pays d'Alpha Condé a dû renoncer à la commémoration du 56e anniversaire de son accession à l'indépendance. L'urgence, il est vrai, est ailleurs pour les 3 Etats aujourd'hui dans l'œil du cyclone pour ne pas dire du virus. Eux dont les candidats au Hadj 2014 n'ont pas obtenu de visa de la par de l'Arabie Saoudite pour sacrifier au 5e pilier de l'islam. Pour ceux des autres pays qui ont obtenu le précieux sésame, ce n'était pas pour autant la fin du calvaire au regard du parcours sanitaire du combattant auquel ils ont eu droit à l'aéroport international King Abdulaziz à Jeddah ou à l'aéroport international Prince Muhammad de Médine, transformés pour l'occasion en véritables bunkers médicaux avec des sas médicaux équipés de thermomètres électroniques et de dispositifs de dépistages des maladies infectieuses et près de, tenez-vous bien, 22 000 médecins, infirmières et agents paramédicaux mobilisés pour cette session du Hadj. Sans compter que près de 70.000 agents de sécurité se chargeront de gérer la sécurité et les mouvements des foules. On peut comprendre les mesures de précaution prises par les autorités saoudiennes pour prévenir plutôt que d'avoir à guérir, car, avec une telle concentration humaine (plus de deux millions de pèlerins venant de plus de 180 pays), si un cas et un seul devait se déclarer, La Mecque serait à n'en pas douter le tombeau de pas mal de Ladjis et d'Adjas. Touchons du bois ! Déjà qu'en temps normal, la gestion de cette marée humaine n'est jamais évidente en termes de conditions sanitaires, d'hygiène, etc., sans compter que l'Arabie Saoudite est le premier foyer du coronavirus MERS, une infection provoquant une pneumonie aiguë, s'il fallait en plus prendre le risque même minime de laisser le virus filaire passer entre les mailles du filet sanitaire,... Astafourlaye ! Prions donc que toute cette armada produise les effets escomptés ; que tous puissent sacrifier en paix au rite puis retourner en paix dans leur pays ; et que le moment de communion ainsi que de partage par excellence que constitue la Tabaski reste saint et sain. Inch'Allah ! bibo:shortDescription L'Aïd el Kébir (Tabaski) sera célébré ce week-end, mais l'ambiance est morose pour les musulmans d'Afrique de l'Ouest, notamment au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, durement touchés par l'épidémie d'Ebola. Les pèlerins de ces pays se sont vu refuser le visa pour le Hadj en Arabie Saoudite. Pour les autres, le pèlerinage s'accompagne de mesures sanitaires draconiennes dans les aéroports saoudiens, avec un déploiement massif de personnel médical et de sécurité, afin de prévenir la propagation de maladies infectieuses comme Ebola et le MERS, compte tenu de la forte concentration de pèlerins. -- o:id 2832 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2832 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan 2014 : l'imam Sana ou la pédagogie de l'horreur dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14996 Hyacinthe Sanou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000602 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13813 Central African Republic https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14637 Rwanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13955 République centrafricaine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Comme à chaque grande prière de fin de Ramadan ou de l'Aïd el-Kébir (Tabaski), on attendait toujours d'entendre ce que le grand Imam va bien pouvoir dire en rapport avec la situation nationale. Si la teneur spirituelle est toujours dense, la plupart du temps, ce sont souvent des propos convenus et des bénédictions urbi et orbi, pardon au pouvoir et à la nation, qui ont parfois le don d'agacer certains fidèles, car, bon an mal an, les gouvernants, la patrie et les hommes intègres dans tout leur ensemble auront leur lot de baraka. Certains ont beau expliquer qu'ont bénit nos dirigeants pour que la sagesse les inspire dans la conduite des hommes, d'autres y voient une espèce d'allégeance qui ne dit pas son nom. Mais pour ce Ramadan 2014, on a assisté de la part du grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Sana, à un message d'une toute autre nature. A situation exceptionnelle, prêche exceptionnel. Et pour cause. En effet, à l'occasion de la prière de l'Aïd el-Fitr, le lundi 28 juillet 2014 à la place de la Nation, le chef spirituel y est allé de sa prédication, conforme à l'air du temps politique, et franco : «J'ai vu le président du Faso, le président de l'Assemblée nationale et certains de nos ministres visiter au Rwanda la maison où sont entreposés les crânes des victimes du génocide. Je les exhorte à faire en sorte que des gens ne viennent pas visiter une telle maison au Burkina... Evitez-nous un Rwanda ou une Centrafrique... Ayez la crainte de Dieu.» Amyn !!! On connaît le contexte dans lequel cette prière est intervenue : une crise larvée avec pour origine le projet du CDP de faire sauter le verrou constitutionnel qui empêche Blaise Compaoré de briguer un autre mandat au terme de l'échéance de 2015. Qu'une autorité morale et spirituelle s'en émeuve et sonne le tocsin, quoi de plus normal, dans la mesure où c'est souvent aux leaders religieux que les hommes politiques ont recours pour éteindre l'incendie social. Mais si les propos d'Aboubacar Sana sont d'abord adressés aux gouvernants burkinabè parce qu'après tout, ce sont eux qui ont le pouvoir d'Etat et donc le destin de 16 millions d'âmes, l'opposition , la société civile, la presse auraient tort de rire sous cape, en croyant ne pas être concernées par cette pédagogie de l'horreur. Autant la guerre se fait à deux ou à plusieurs, autant la paix a besoin de plusieurs mains pour se façonner et se consolider. La preuve, l'exemple rwandais, que l'Imam a pris, a opposé de la façon la plus tragique deux camps. Si l'imam est allé jusqu'à faire allusion à l'une des pires abominations du XXe siècle pour prévenir toute menace à la paix, c'est que la situation est critique. Et les différentes parties prenantes, qu'elles aient déjà effectué le pèlerinage au musée de l'horreur rwandais ou pas, doivent se fixer des lignes rouge-sang à ne pas franchir. Même si on le répète, c'est d'abord à ceux qui nous gouvernent de savoir raison garder. Faut-il leur rappeler le proverbe cher à l'ambassadeur français au Burkina, Gilles Thibault, «an tara panga, en tar sougri»?(1) bibo:shortDescription Lors de la prière de l'Aïd el-Fitr en 2014, le grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Sana, a prononcé un sermon exceptionnellement direct. Il a mis en garde les dirigeants burkinabè contre le risque de violences et de génocide, citant les exemples du Rwanda et de la Centrafrique, dans le contexte de la crise politique liée à la tentative de modification constitutionnelle pour Blaise Compaoré. Le texte souligne la gravité de cet avertissement et l'importance pour toutes les parties prenantes de préserver la paix. -- o:id 2833 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2833 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Nouvelles caricatures de Charlie Hebdo : si ce n'est pas jeter de l'huile sur le feu... dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14996 Hyacinthe Sanou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/133 Attentat contre Charlie Hebdo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-09-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000603 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/550 Pakistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Le prophète Mahomet dans un fauteuil roulant, poussé par un juif orthodoxe ; tous deux prévenant : «Faut pas se moquer» comme affiche d'«Intouchables 2» (en référence au film Intouchable avec Omar Sy et François Cluset) ! Certes, la caricature à la une de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo du mercredi 19 septembre 2012 peut faire sourire plus d'un, mais force est de reconnaître qu'elle fait également bruyamment grincer des dents. Le moins que l'on puisse en dire est que cette une est loin d'être innocente, car elle paraît à un moment où le brasier allumé par la diffusion sur internet du film islamophobe «L'Innocence des musulmans», réalisé aux Etats-Unis, brûle de tout bois, secouant de nombreux pays par des violences et des manifestations. Si ce n'est pas jeter de l'huile sur le feu... (Ce n'est pas en tout cas contribuer à l'éteindre) «Le feu, on ne l'a pas allumé, et l'huile, on n'en a pas. Si on juge que la liberté d'expression, c'est de la provocation, on ne vit pas dans le même pays», a dit pour se défendre, devant des confrères français, le directeur de publication de Charlie Hebdo, le dessinateur Charb, pour qui la provocation est l'essence même de son journal. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que cet hebdomadaire, qui fait de l'irrévérence son fonds de commerce, crée la polémique et s'attire symétriquement la vindicte de ceux qui, de leur côté, n'entendent absolument rien à l'humour. En novembre 2011, en effet, après la sortie d'un numéro spécial baptisé «Charia Hebdo» avec Mahomet comme «rédacteur en chef», les locaux du journal satirique avaient été incendiés, et son site internet piraté. Se pose alors la question de l'opportunité de cette nouvelle caricature, qui remue le crayon dans la plaie du monde musulman et met le gouvernement français en demeure de choisir entre liberté absolue d'expression et respect des sensibilités et surtout des sensibleries religieuses. «Nous sommes dans un pays où la liberté d'expression est garantie, la liberté de caricature aussi. Chacun doit exercer cette liberté ...Si vraiment des personnes se sentent heurtées dans leurs convictions et pensent qu'il y a eu dépassement du droit, elles peuvent saisir les tribunaux. Ça s'est déjà produit concernant cet hebdomadaire», a relevé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. En prévision d'éventuelles représailles, le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, a d'ailleurs «envoyé des instructions pour que dans tous les pays où cela peut poser des problèmes, on prenne des précautions de sécurité particulières». Dans la foulée, le gouvernement a décidé de fermer, vendredi, les ambassades et les écoles françaises dans 20 pays. C'est dire donc si cette nouvelle édition sulfureuse de Charlie Hebdo inquiète Paris compte tenu du contexte, et il y a lieu de se demander si pour une fois le canard de Charb n'aurait pas dû quand même se dire que liberté d'expression rime aussi avec limite à ne pas franchir. Il est vrai que, par cette caricature, l'hebdomadaire a voulu renvoyer dos à dos les extrémistes de deux camps (islamistes et juifs orthodoxes) mais enfin... Reste à espérer que les esprits déjà suffisamment surchauffés par le navet «L'innocence des musulmans» n'atteignent pas l'incandescence, c'est-à-dire que les fondamentalistes islamistes sauront opposer le silence et le mépris à la provocation. Un exemple : le Pakistan a décrété un jour férié en hommage au prophète Mahomet, histoire d'exorciser pacifiquement les passions. bibo:shortDescription En septembre 2012, Charlie Hebdo a publié une caricature controversée du prophète Mahomet et d'un juif orthodoxe, suscitant des réactions vives alors que des violences liées au film islamophobe "L'Innocence des musulmans" secouaient le monde. Le journal défend cette publication comme relevant de la liberté d'expression et de la provocation satirique, malgré les polémiques antérieures et les inquiétudes du gouvernement français qui a renforcé la sécurité. Le texte questionne l'opportunité de cette caricature et exprime l'espoir d'une réponse pacifique. -- o:id 2834 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2834 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Kosyam : No-kaoré chez Roch (1) dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14221 Hugues Richard Sama dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/865 Alpha Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1194 Tahirou Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-06-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000604 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a convié hier soir la communauté musulmane au palais de Kosyam pour la rupture du jeûne ou no-kaoré en mooré. Cet évènement inédit a eu lieu en présence des leaders d'autres confessions. Jeudi 22 juin 2017. Il est 18h 20 au palais de Kosyam. Plus que 15 minutes avant la rupture du jeûne. Un fidèle musulman fait ses ablutions à proximité du carré d'armes, lieu où se tiennent quelques-unes des grandes cérémonies républicaines. Il rejoint ensuite sur la grande aire des centaines d'autres « frères en islam ». Beaucoup arborent des boubous, de préférence blancs, et sont coiffés de bonnets. Autour des cous, des poignets ou entre les doigts pendent de gros chapelets de prière. Le dress code du "musulman parfait" est respecté. Les ulémas, facilement reconnaissables à leur habillement, en retrait, sont plus tard rejoints par les ministres Alpha Barry, Tahirou Barry et Taïrou Bangré. Le chef de l'Etat est, lui, assis à la même table que le Premier ministre et des leaders religieux : le cardinal Philippe Ouédraogo, Aboubacar Yougo de la Fédération des associations islamiques et le pasteur Samuel Yaméogo de la FEME. A leurs côtés, des « bonnets rouges » représentant le Mogh-Naaba. Tout ce beau monde est installé à des tables sur lesquelles trônent du Zom-koom (Ndlr : boisson à base de farine de mil), du bissap, des dattes, des galettes, des bidons d'eau et des tasses vides de thé. Pour l'heure, personne ne touche à ce repas pour le moins frugal, comme conseillé. En effet, ils sont réunis ce soir dans le carré d'armes du palais de Kosyam pour l'iftar, le repas de rupture du jeûne. C'est sur l'initiative du personnel musulman de la Présidence du Faso que le chef de l'Etat a convié en ce 27e jour du mois de jeûne les représentants de cette communauté à un moment de partage. L'occasion étant trop belle, les autres confessions ont été associées pour célébrer le dialogue interreligieux au Burkina. Et c'est une première. Cette célébration œcuménique a débuté par la lecture du Coran. Se sont ensuivis un « doua » pour demander la bénédiction d'Allah puis un message sur le sens du mois du Ramadan. 18h35. Sur le lutrin devenu minaret, l'imam Arouna Tiendrébeogo lance l'appel à la prière. Sa voix mélodieuse qui résonne dans les haut-parleurs est suivie presque aussitôt d'un concert d'assiettes et de verres. Chacun rompt le jeûne à sa façon : de l'eau pour certains, du thé pour d'autres comme Roch Marc Christian Kaboré et toute sa table, des fruits et des dattes pour d'autres encore. Si musulmans, chrétiens et animistes ont partagé ce repas, seuls les premiers ont participé au Maghrib (Ndlr :la prière du soir) qui a eu lieu sur le carré d'armes de Kosyam. Les leadeurs religieux et coutumiers, qui ont après pris la parole, ont salué tour à tour cette initiative et livré un message de tolérance. Le chef de l'Etat, qui a clos la série d'interventions, a prêché le même évangile avant de louer le combat des musulmans du Burkina contre ceux qui commettent des actes de barbarie en leur nom. Son départ peu avant 20h a ouvert le buffet. bibo:shortDescription Le 22 juin 2017, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a organisé un iftar inédit au palais de Kosyam. Cet événement a rassemblé la communauté musulmane, des ministres et des leaders d'autres confessions (chrétiens, animistes), marquant une première pour le dialogue interreligieux au Burkina Faso. Les participants ont partagé le repas de rupture du jeûne, et les leaders ont souligné l'importance de la tolérance. -- o:id 2835 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2835 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Film « Innocence of muslims » : la Umma burkinabè s'indigne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/72 Film Innocence of Muslims https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000605 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Le moins que l'on puisse en dire est que le film «Innocence of muslims » fait couler beaucoup d'encre et de salive à travers le monde. Et même de sang. Cette fois, c'est au tour de la Communauté musulmane du Burkina Faso de se faire entendre à travers ce « message de protestation» signé de son président par intérim, El hadj Adama Sakandé. La Communauté musulmane du Burkina Faso, indignée et très choquée par les images du film intitulé «Innocence des musulmans», estime que la réalisation et la diffusion d'un tel film constituent une provocation planifiée et organisée pour choquer le monde musulman. Ce, pour des raisons inavouées ; une provocation dont seuls les acteurs tiennent les raisons. Les musulmans que nous sommes ne sauront tolérer des attaques de quelque nature que ce soit (verbales, caricaturales, faits, gestes, actes, etc.) contre le saint prophète Mohamed (paix, salut et bénédictions de Dieu sur sa famille) et ses compagnons. De même que nous n'accepterons jamais que la personne du noble prophète (P.S.L.) ou les symboles de l'islam soient blasphémés par images ou par son, au nom d'une prétendue liberté d'expression. Car, le saint prophète (P.S.L) occupe une place très importante dans nos coeurs et nous devons l'aimer plus que nos propres personnes et tout ce qui nous entoure (parents, femmes, enfants et biens). La Communauté internationale et tous les dirigeants des nations doivent comprendre qu'à chaque fois que ce prophète fera l'objet d'attaques, c'est plus d'un milliard de musulmans dans le monde qui seront touchés dans leur amour-propre, dans leur foi, et par conséquent qui réagiront par devoir religieux. Aussi, au nom de l'ensemble des fidèles musulmans du Burkina Faso, le bureau exécutif permanent de la communauté musulmane proteste et condamne fermement celui ou ceux qui ont réalisé le film, les caricaturistes, celui ou ceux qui ont financé sa production et sa diffusion. Au Burkina Faso, pays de paix, la coexistence pacifique et la tolérance entre les adeptes des religions monothéistes et traditionnelles est une réalité. Alors, nous, musulmans, refusons tous actes, faits, gestes de nature à porter atteinte à cette belle harmonie de vivre ensemble. Cette belle harmonie de vivre ensemble constitue à notre sens une valeur que nous devons travailler à protéger et à promouvoir. En effet, nous sommes convaincus que des auteurs de tels actes intolérables sont des pêcheurs en eaux troubles qui veulent semer la zizanie entre les croyants du monde entier. C'est pourquoi, tout en réitérant notre condamnation, nous invitons les fidèles musulmans à la retenue, malgré leur légitime frustration. Les attaques, les mépris et les dénigrements ne pourront jamais arrêter l'avancée de l'islam comme le confirme le verset suivant : ils veulent éteindre la lumière de Dieu par leur bouche, mais Allah parachèvera sa lumière en dépit de l'hostilité des mécréants. Coran Ch61, V 08. Le bureau exécutif permanent de la Communauté musulmane du Burkina Faso condamne également tout fait, parole, geste considéré comme diffamatoire, profanatoire contre les religions en général et l'islam en particulier. Par conséquent, il demande l'arrêt immédiat de la diffusion du film et une prise de dispositions par les dirigeants des grandes nations, notamment les Etats-Unis d'Amérique et la France, pour interdire ces faits qui portent atteinte à la liberté de croyance si chère aux communautés religieuses. Ce, par respect pour la diversité et au nom du droit à la différence dont chaque être humain devrait jouir. Préservons ensemble la paix ! Paix et bénédictions de Dieu sur le Saint prophète Mohamed Pour la Communauté musulmane bibo:shortDescription La Communauté musulmane du Burkina Faso proteste fermement contre le film «Innocence of Muslims», le qualifiant de provocation planifiée et organisée contre le monde musulman et le prophète Mohamed. Elle condamne toute attaque contre l'islam et ses symboles, refusant que la liberté d'expression serve de prétexte au blasphème. La communauté demande l'arrêt immédiat de la diffusion du film et exhorte la communauté internationale, notamment les États-Unis et la France, à prendre des mesures pour interdire de tels actes, afin de préserver la paix, la coexistence religieuse et la liberté de croyance. -- o:id 2836 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2836 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Intelligence de la foi : trois défis pour le dialogue interreligieux ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14561 P. Jean-Paul Sagadou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-04-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000606 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63388 Alger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie bibo:content Pourquoi favoriser le dialogue interreligieux aujourd'hui ? Comment, pour les chrétiens, concilier les exigences de l'annonce de l'Evangile avec celle du dialogue avec les autres croyants ? La réponse à ces questions nécessite une prise de conscience des défis à relever en matière de dialogue interreligieux. Trois me paraissent particulièrement importants : la connaissance mutuelle, le besoin de conversion et la recherche d'une compréhension nouvelle de la vérité. D'abord la connaissance mutuelle : il est important que nous travaillions à connaître la religion des autres. «Connaître la religion de l'autre signifie plus qu'être informé au sujet de sa tradition religieuse. Cela implique entrer dans la peau de l'autre, marcher avec ses souliers, voir le monde, en un sens, comme l'autre le voit, poser les questions à l'autre, pénétrer dans le sens qu'a l'autre d'être un hindou, un musulman, un juif, un bouddhiste, ou quoi que ce soit» ( F. Wahling). En tout cas, si nous tenons à préserver la paix civile dans nos pays, dans nos villes, dans nos quartiers, comme sur l'ensemble de la planète, si nous souhaitons que la diversité humaine et religieuse se traduise en une coexistence harmonieuse plutôt que par des tensions génératrices de violence, nous ne pouvons plus nous permettre de connaître vaguement les autres, de manière approximative, superficielle, grossière. Nous avons besoin de les connaître avec subtilité et dans leur intimité. L'intimité d'une religion, c'est l'ensemble de ses croyances, de ses pratiques, de sa littérature, de sa spiritualité et de la vision qu'elle se fait de l'homme. Quelles que soient nos origines religieuses, nous sommes tous, dans ce monde, des «compagnons de voyage» appelés à construire un monde habitable pour tous. Second défi : le besoin de conversion. Il ne s'agit pas de s'obliger à devenir musulman ou chrétien. Le besoin de conversion peut s'exprimer par la formule suivante : « la conversion réciproque ». Mgr Teissier, ancien archevêque d'Alger, est à l'origine de cette belle expression. En août 1975, à la Semaine de missiologie de Louvain, il faisait la déclaration suivante : «Le respect que nos frères musulmans attendent de nous est le signe que la conversion n'est pas à sens unique, que les temps sont venus de la conversion réciproque dont Dieu seul connaît les conséquences sur chacun de nous et sur chacun de nos groupes. C'est dans la recherche ensemble de la volonté de Dieu sur nous, chacun selon notre itinéraire propre, que nous nous rendrons disponibles à l'Esprit de Dieu. Il nous convertira les uns par les autres à un meilleur acquiescement à sa volonté et à un plus grand amour». En tout cas, pour le chrétien, le Christ ressuscité ne pratique aucune discrimination. Dieu ne fait pas de différence entre les hommes qui l'adorent et font ce qui est juste. Le dialogue suppose la conversion réciproque. Et la conversion réciproque est une sorte de «retournement» qui s'effectue à l'égard de notre propre foi, par la médiation de l'autre croyant, en direction du Règne de Dieu. Sous le regard de l'autre, nous pouvons nous découvrir nous-même. L'amour du frère ne s'arrête pas à la porte du temple, de l'église ou de la mosquée. Enfin, la recherche d'une compréhension nouvelle de la vérité. C'est ce que le théologien Claude Geffré appelle «le partage de la vérité». Qu'est-ce à dire ? Eh bien, on peut dire que dès qu'il s'agit de la foi, on n'est jamais dans une possession totalitaire de la vérité. Autrement dit, comme l'affirme le pape François, «si quelqu'un dit qu'il a rencontré Dieu avec une totale certitude et qu'il n'y a aucune marge d'incertitude, c'est que quelque chose ne va pas. Si quelqu'un a la réponse à toutes les questions, c'est la preuve que Dieu n'est pas avec lui, que c'est un faux prophète qui utilise la religion à son profit». L'enjeu majeur donc, pour toutes les religions, c'est de créer la possibilité concrète de «partage de la vérité». Cela signifie que grâce au dialogue interreligieux chaque religion peut dépasser une conception insuffisante de sa propre vérité pour accéder à une vérité plus haute. En fait, ce qui est vrai dans le domaine de tout dialogue interhumain l'est aussi dans le domaine du dialogue interreligieux, à savoir que, d'une certaine façon, nous avons besoin de passer par la vérité des autres pour mieux comprendre la vérité dont nous nous réclamons. Ce propos n'est pas banal. Il concerne tout dialogue qui va jusqu'au bout de ses exigences. Non seulement il permet de mettre à l'épreuve nos propres convictions, mais grâce à ce dialogue nous pouvons découvrir que nous n'avons pas toujours vérifié intellectuellement ou existentiellement la vérité dont nous nous réclamons. Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d'Oran en Algérie, nous a laissé un message fort avant son assassinat en 1996 : «Le vrai dialogue n'existe qu'à partir du moment où l'autre est peut-être porteur d'une vérité qui me manque. Tout en gardant sa particularité, on peut s'enrichir mutuellement». Relever ces trois défis n'est pas chose facile. Les familles africaines, qui vivent souvent avec différentes traditions religieuses en leur sein, ont un grand rôle à jouer. bibo:shortDescription Ce texte explore l'importance du dialogue interreligieux pour la paix civile et la coexistence harmonieuse. Il met en lumière trois défis majeurs : la nécessité d'une connaissance mutuelle approfondie des religions, le besoin d'une "conversion réciproque" où chaque croyant s'enrichit par l'autre, et la recherche d'une compréhension nouvelle et partagée de la vérité. Ce processus permet à chaque religion de dépasser ses propres conceptions pour accéder à une vérité plus haute et de s'enrichir mutuellement. -- o:id 2837 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2837 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Intelligence de la foi : Ah, que c'est difficile, le dialogue interreligieux ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14561 P. Jean-Paul Sagadou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75965 Liberté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-04-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000607 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria bibo:content Evoquons ici de nouveau les propos du moine bouddhiste du IIe siècle qui déclarait : «On ne devait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres. Mais on devait honorer les religions des autres . En agissant ainsi on aide sa propre religion à grandir ; et on rend aussi service à celle des autres. En agissant autrement ; on creuse la tombe de sa propre religion et on fait aussi du mal aux religions des autres... ». Voilà donc des propos qui indiquent une voie pour le dialogue des religions. Mais on sait que dans la réalité c'est difficile et que la considération mutuelle entre religions n'est pas chose aisée. On a même souvent l'impression que les religions se déploient dans un climat de concurrence malsaine, s'ignorant mutuellement et se disputant un Dieu qui se veut pourtant Père de tous. On constate par exemple que certains chrétiens ne voient dans l'Islam que son visage «politique», qui leur paraît parfois intolérant et agressif. Dans certains pays en Afrique, certaines communautés chrétiennes sont traumatisées par la poussée actuelle des pays arabes et par leur influence politique et religieuse. Cette situation conduit trop souvent les Eglises et parfois même - ce qui est le plus grave - leurs responsables à manquer d'objectivité dans leur appréciation sur la foi de l'Islam et sur ses valeurs. Disons-le : d'innombrables chrétiens, même cultivés, même théologiens, conservent souvent sur le message coranique et sur la tradition musulmane une ignorance aussi étrange que désolante. On constate avec tristesse que des hommes et des femmes loyaux, sincères, soucieux de leur fidélité au Christ et attentifs aux réalités de notre temps, continuent à ne voir l'Islam que de l'extérieur, sous ses aspects sociologiques les plus négatifs, méconnaissant son message spirituel et social. Beaucoup de chrétiens entretiennent sur l'Islam, des idées et des préjugés qui ne favorisent pas le dialogue et la réflexion sur le dialogue. Du côté des musulmans, trop de docteurs des universités islamiques ne connaissent pas suffisamment les travaux de l'exégèse biblique contemporaine. D'admirables pratiquants musulmans développent un fondamentalisme qui blesse à la fois Dieu et l'homme. Dans la pratique, le sort des chrétiens dans certains Etats dominés par des musulmans pose problème. En Afrique, le Nigeria et le Soudan sont deux exemples où le problème se pose avec le plus de gravité. Fondamentalement, la Sharia pose le problème des libertés religieuses, car elle condamne à mort l'apostasie. Au Soudan, un intellectuel musulman a été exécuté en 1985 pour avoir voulu proposer une relecture éclairée du Coran. Au Nigeria, en 1987, le discours d'un musulman converti au christianisme a provoqué de sanglantes émeutes dans l'Etat de Kaduna. Un grand défi est lancé aux chrétiens et aux musulmans : travailler ensemble à se libérer du poison de la rivalité confessionnelle. Entre les deux, il y a trop souvent un climat de suspicion, de polémique et de concurrence. Voici ce à quoi nous invitent les Ecritures : «Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père» (Jn 14, 12) et le Coran affirme que «Si Dieu l'avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté, mais il a voulu vous éprouver par le Don qu'Il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres dans les bonnes actions. Tous, vous retournerez vers Dieu. Alors, il vous éclairera au sujet de vos divergences» (Coran, 5, 48). Tous sont invités à se libérer du «choc des ignorances» en apprenant un peu plus à se connaître, à dialoguer. Il faut se libérer d'un certain «analphabétisme religieux» qui voit musulmans et chrétiens trop souvent oublieux des richesses de leurs patrimoines spirituels respectifs. Il faut encourager les uns et les autres à «rivaliser dans les œuvres de bien», et à s'estimer dans le respect. bibo:shortDescription Le texte plaide pour le dialogue et le respect mutuel entre religions, s'inspirant d'un moine bouddhiste. Il déplore la réalité d'une concurrence malsaine et de l'ignorance réciproque, notamment entre chrétiens et musulmans, où les préjugés et les malentendus dominent, parfois exacerbés par des problèmes comme la Sharia ou la violence. L'auteur exhorte les deux communautés à dépasser ces divisions par une meilleure connaissance mutuelle, le dialogue et la collaboration, afin de se libérer de la rivalité confessionnelle. -- o:id 2838 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2838 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté musulmane du Zondoma : bagarre pour le choix d'un imam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12913 Alain St Robespierre dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-05-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000608 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 Gourcy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), c'est au tour de la Communauté musulmane du Zondoma d'être en proie à une tourmente déclenchée par le choix d'un nouvel imam. Pour prévenir un éventuel affrontement entre les fidèles à l'occasion de la prière du vendredi 20 mai 2005, la gendarmerie a effectué une descente à la grande mosquée de Gourcy (chef-lieu de la province). Celle-ci a été fermée jusqu'à nouvel ordre. Encore le Zondoma ! serait-on tenté de lâcher. A peine vingt jours après les affrontements armés entre militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de cette province, les habitants de Gourcy découvrent avec effroi qu'un autre drame est en passe de s'abattre sur la ville. En effet, la querelle de succession, suite au décès début avril 2005 de l'imam central, Moumouni Mandé, divise aujourd'hui la communauté musulmane du Zondoma. Pour prévenir tout risque d'explosion, les gendarmeries de Gourcy et de Ouahigouya ont pris d'assaut, ce vendredi 20 mai aux environs de 10 heures, la grande mosquée de Gourcy. Tous les occupants (des Mandé) ont été dispersés. Et le lieu de culte a été fermé, sur ordre des autorités communales, jusqu'à nouvel ordre. A l'origine de cette querelle religieuse se trouve la succession du défunt imam, Moumouni Mandé. Pour la grande famille Mandé (d'ethnie yarga), l'imam de Gourcy doit être choisi, comme à l'accoutumée, dans le lignage des Mandé, pionniers de l'islam dans le Yatenga. C'est pourquoi, ils traitent le détenteur actuel du titre, El Hadj Ousseini Ouédraogo, d'usurpateur et d'imposteur devant Allah. Dans leur village de Mandéyargo (à 5 km de Gourcy) où ils nous ont reçu, les descendants du défunt imam, regroupés autour du buudkasma (le doyen de la famille), Masmoudou Mandé, hurlent à la conspiration : "Lorsque l'ancien imam était malade, il a désigné El Hadj Ousseini Ouédraogo pour diriger uniquement les prières du vendredi", explique Salif Mandé avant de poursuivre : "Sentant venir sa mort, ils nous a chargés d'aller remercier El Hadj Ousseini Ouédraogo et de l'inviter à remettre le bâton d'imam afin que l'on procède au choix d'un nouveau guide". "A notre grande surprise, renchérit Ousmane Mandé, vingt jours après le décès, El Hadj Ousseini Ouédraogo nous a fait savoir qu'il a été nommé imam par le bureau de la communauté musulmane du Zondoma..". "Même s'ils vont nous tuer tous" Malgré les multiples médiations des autorités locales, la réconciliation entre les deux camps est une lueur qui s'estompe chaque jour. "C'est vrai que c'est le Comité musulman de Gourcy qui a investi El Hadj Ousseini Ouédraogo, reconnaît Salif Mandé", avant d'objecter : "mais ledit Comité, qui est d'ailleurs sans reconnaissance officielle, n'est pas habilité à nommer un Imam. Au Burkina, cela est du ressort d'un collège d'érudits". S'estimant donc victime d'une conspiration de la part du bureau de la communauté musulmane du Zondoma, les Mandé font chorus avec le buudkasma : "Même s'ils vont nous tuer tous, nous n'accepterons jamais que l'imam soit choisi hors de notre village". Bénéficiant, dit-on, du soutien de Naaba Kiiba, roi du Yatenga, les Mandé gardent l'espoir que justice leur sera rendue : "Le Naaba Kiiba a reconnu la légitimité de notre revendication et il a alors ordonné que le titre d'imam revienne à un Mandé", explique Masmoudou Mandé. Du côté de l'imam contesté, il n'est pas question de revenir sur la décision du bureau du Comité, encore moins de remettre le titre à un Mandé : "Avant sa mort, le défunt imam a été informé de la volonté du bureau de me nommer comme son successeur", clame El Hadj Ousseini Ouédraogo. "Quand il est tombé gravement malade, poursuit-il, il m'a même demandé d'assurer l'intérim en présidant les prières du vendredi". Mais pourquoi le bureau du Comité n'a pas informé la structure nationale de sa décision ? L'affaire est aussi ethnique "La décision de la nomination a été verbale, donc il n'y a pas eu de procès verbal", se défend le SG du bureau du comité, Boukary Ouédraogo, avant d'ajouter : "Mais le Cheik de Ramatoulaye était au courant". Dénonçant les jeux d'amalgame auxquels s'adonnent les Mandé, l'imam contesté explique : "Les Mandé ont même fait un chantage au Naaba Kiiba en menaçant que si le titre d'imam ne leur revenait pas, ils ne s'occuperaient plus des rites traditionnels de la cour royale". Mais pour marquer sa détermination envers et contre tous, El Hadj Ouédraogo reste catégorique. "C'est une confiance placée en moi et je l'assumerai". A cette bataille de leadership religieux se greffe un grave problème ethnique : "L'affaire n'est pas politique, mais c'est une affaire entre des Yarsé (Mandé) et des Mossi (Ouédraogo)", précise Salif Mandé. Réplique d'El Hadj Ousseini Ouédraogo : "Les Mandé ne veulent pas voir un mossi diriger la communauté musulmane du Zondoma. Mais nous n'allons pas céder aux caprices d'une seule famille". Quoi qu'il en soit, il faut traiter ce problème avec le plus grand sérieux et la plus grande diligence, et aussi avec beaucoup de tact, si on ne veut pas que Gourcy explose. Passe encore quand il s'agit de chicanes politiques entre "analphabètes" et "illettrés" d'un même parti politique, mais quand vient se greffer à cela une donne ethno-religieuse, dont on connaît la délicatesse et le caractère inflammable, il y a lieu de ne pas jouer avec le feu. Affaire donc à suivre... bibo:shortDescription En mai 2005, la communauté musulmane de Gourcy, dans la province du Zondoma, est secouée par une grave querelle de succession pour le poste d'imam central, suite au décès de Moumouni Mandé. La famille Mandé revendique le titre pour son lignage, accusant El Hadj Ousseini Ouédraogo, nommé par le bureau de la communauté, d'usurpation. Cette dispute, teintée de tensions ethniques (Yarga contre Mossi), a mené à la fermeture de la grande mosquée de Gourcy par la gendarmerie pour prévenir des affrontements. -- o:id 2839 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2839 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Dimanche débute le jeûne du Ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13567 Bikienga Y. Abdel Rahim dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2003-10-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000609 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content C'est à partir de ce week-end que les musulmans du monde entier vont entamer le jeûne du mois de Ramadan, avec la parution probable dimanche soir de la lune. Tout en souhaitant un mois de félicités aux disciples de Mohammed au Burkina Faso, nous leur proposons ce communiqué du bureau provincial du CERFI-Kadiogo qui, en collaboration avec sa cellule féminine, a concocté un spécial Ramadan pour eux. Au nom de Dieu le Clément, le MiséricordieuxLe Bureau provincial du CERFI-Kadiogo, en collaboration avec la cellule féminin du CERFI, a l'honneur de vous convier au Spécial Ramadan 2003/1424.Au programme- une conférence : "Comment réussir son Ramadan", animée par l'Imam Nébié Moussa.Lieu : Centre culturel arabe libyen.Date : Dimanche 16 octobre 2003 à 9h00.- Toujours dans le cadre des activités du mois de Ramadan, nous vous convions à deux télé conférence animées par l'Imam Tiemtoré Tiégo, - le dimanche 2 novembre 2003 : thème : "La vérité camouflée" - - et le dimanche 16 novembre 2003 : thème : "Sourate Qâf", un tafsir de Tareq Ramadan.Lieu : Centre culturel arabe libyen.Nous vous informons également que des tafsirs (commentaires) sur le Saint Coran en français se dérouleront tous les dimanches à partir de 10 h au lieux suivants :- AEEMB- Mosquée CERFI secteur 16Qu'Allah le Tout-Puissant nous accorde les bienfaits de ce mois béni du Ramadan. bibo:shortDescription Le texte annonce le début imminent du Ramadan et détaille le programme "Spécial Ramadan 2003/1424" organisé par le CERFI-Kadiogo et sa cellule féminine. Ce programme comprend une conférence sur la réussite du Ramadan, deux téléconférences sur des thèmes spécifiques, ainsi que des tafsirs du Coran en français, se déroulant principalement au Centre culturel arabe libyen et dans d'autres lieux. -- o:id 2840 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2840 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Arabie Saoudite - Burkina : 150 tonnes de dattes pour les démunis dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13350 Bénédicte Toé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-07-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000610 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Royaume d'Arabie Saoudite a offert au ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) des dattes destinées aux populations en difficulté. La remise de ce don a eu lieu au magasin central du Comité national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR), le lundi 20 juillet 2009, en présence de la ministre, Pascaline Tamini. Depuis plus de cinq ans, l'Arabie Saoudite fait don de dattes au ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) pour les populations défavorisées. Cette année encore elle a sacrifié à la tradition en offrant, hier 20 juillet, 150 tonnes de dattes d'une valeur estimée à 212 000 dollars américains, soit 106 millions de F CFA, au gouvernement burkinabè. Premier pays producteur de dattes, la Nation saoudienne divise ses récoltes en trois parties : la première, destinée à la commercialisation, la deuxième à la consommation locale et la troisième à des dons aux pays amis, surtout en prélude au mois de Ramadan. C'est donc cette part que l'ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite au Burkina, Hani Ben Amin Sindi, a remise à l'Action sociale. Ce don, a-t-il précisé, est « une aide offerte par le peuple saoudien à ses frères burkinabè, car les relations exemplaires qui lient les deux pays ne se limitent pas aux gouvernements mais vont au-delà en liant les peuples des deux Nations ». L'ambassadeur saoudien s'est dit persuadé que la quantité de dattes emballées dans des cartons de 20 kg chacun parviendra aux supposés bénéficiaires par une distribution équitable par les services du ministère. Quant à Pascaline Tamini, elle a remercié le gouvernement saoudien de son geste et de sa disponibilité à veiller au bien-être des populations démunies du Burkina. Elle a, par conséquent, déclaré que cette dotation a toujours été très appréciée par notre population et espère qu'elle ne s'arrêtera pas de si tôt puisque, ajoute-t-elle, « la population a tellement enregistré cette bonne habitude que si le pays frère venait à manquer au rendez-vous, cela se ferait énormément ressentir ». La ministre a souligné que ces dattes venaient à point nommé pour la population musulmane qui entrera bientôt dans la période de jeûne. « Au mois de ramadan, les dattes deviennent un produit alimentaire très recherché par nos frères musulmans, surtout les plus défavorisés, qui ne peuvent se l'offrir à la fin de la journée de jeûne. Alors, s'ils ont un de ces cartons de dattes, cela leur permet de passer un mois de carême efficace en prières », confesse-t-elle. Ces dattes, a-t-elle insisté, n'iront pas seulement aux musulmans mais à toute personne démunie quelle que soit sa confession religieuse et cela, dans les treize régions du pays car le ministère, de par ses directions régionales, assurera le partage avec équité et veillera à ce qu'elles aillent à qui de droit. Elle a souhaité que la fraternité qui existe déjà, « et ce geste le confirme », se raffermisse davantage. bibo:shortDescription Le Royaume d'Arabie Saoudite a fait don de 150 tonnes de dattes, d'une valeur de 212 000 dollars, au ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale du Burkina Faso. Ce don annuel, remis le 20 juillet 2009, vise à soutenir les populations défavorisées, en particulier les musulmans en prévision du Ramadan, et sera distribué équitablement dans les treize régions du pays, quelle que soit la confession religieuse. Il s'inscrit dans une tradition d'aide humanitaire saoudienne renforçant les liens entre les deux peuples. -- o:id 2841 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2841 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Candidats au Hadj : comme celle du muezzin, elle monte, « La Voix du pèlerin » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/732 Voix du pèlerin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-06-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000611 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La «Voix du pèlerin», vous connaissez ? Pour ceux qui l'ignoreraient, c'est la dénomination d'une association créée pour la défense des intérêts des candidats au hadj. Sa présidente, Hadja Kadidia Tiendrébéogo, nous dévoile dans l'entretien ci-après les ambitions de cette structure. Dans quel contexte la «Voix du pèlerin» a été créée ? Comme vous le savez, l'organisation du hadj au Burkina Faso est en butte, depuis quelques années, à d'énormes problèmes. Mais c'est surtout le hadj 2012 qui a révolté plus d'un, car contrairement aux éditions précédentes, il y a eu 72 personnes qui n'ont pas pu effectuer le voyage en terre sainte pour accomplir leurs obligations religieuses. C'est donc dans ce contexte que la «Voix du pèlerin» a été créée. Normalement, même si c'est un pèlerin qui ne parvient pas à décoller, pour un problème non imputable aux formalités nécessaires, on devait le faire savoir à toute la oumma (communauté islamique). En 2012, il y a eu 72 personnes qui ne sont pas parties, et cela n'est pas passé inaperçu, parce qu'on a organisé une marche en direction du ministère de l'Administration territoriale pour dire non à cette situation. On n'avait pas à s'attaquer aux agences mais au département de tutelle et le comité de suivi qu'il a mis en place qui constituent la base même de l'organisation. C'est donc à partir de cet instant qu'on a estimé qu'il était temps de se constituer en association pour défendre les intérêts des pèlerins. Ainsi est née la «Voix du pèlerin». En parlant de «on», vous faites allusion à qui ? Je fais surtout allusion à moi-même parce que c'est moi qui ai organisé la marche. Il y avait un groupe important qui pouvait nous accompagner au ministère, mais les gens ont eu peur. Il y en a qui ne voulaient pas se faire remarquer par les responsables d'agence ou de l'administration. Alors en employant le pronom «on», je fais également référence à ceux qui sont partis avec moi au ministère. Qu'est-ce que votre association va concrètement apporter de plus à ce qui existe déjà ? Je peux dire que nous avons déjà apporté quelque chose avant l'organisation même du hadj 2013, à partir du moment où les autorités ont déjà prêté attention aux différentes propositions que nous avons faites. Il s'agit d'une quarantaine de points qui pourront aider à parfaire l'organisation du hadj. Et il y a déjà des points qui sont pris en compte. Par exemple, le regroupement des agences, la centralisation des inscriptions avec des numéros d'ordre pour organiser les vols. Ils ne sont pas encore bien avancés mais on sent qu'il y a beaucoup de points qui sont pris en compte. Nous savons que si toutes nos propositions sont prises en considération, cela va améliorer considérablement l'organisation de cette année. Comment comptez-vous financer vos activités ? Nous sommes en train d'approcher ceux qui comprennent notre démarche pour nous aider dans la sensibilisation de la oumma. Pour l'instant, nous n'avons pas de financement mais avec notre bonne volonté, ce que Dieu va nous donner nous permettra de nous organiser. Qu'en est-il donc des activités génératrices de revenus (AGR) dont vous faites cas dans vos textes ? Nous avons en effet parlé d'AGR dans nos textes parce que nous avons beaucoup de femmes membres de l'Association. Nous comptons entreprendre des activités qui nous permettront de financer nos actions. Mais cette année, nous avons besoin d'être épaulés. Pour le moment, nous n'avons pas déterminé une activité génératrice de revenus. Nous tenons à préciser que nous n'avons pas créé l'association pour chercher de l'argent. Mais il nous en faut pour financer nos activités. Donc, quand nous parlons AGR... cela fait partie de nos objectifs parce que tant que nous ne serons pas autonomes, nous ne pourrons pas accomplir notre mission. Nous attendons de mettre en place nos démembrements dans les provinces et ensuite le bureau national pour voir ce que nous pourrons faire ensemble. Votre organisation n'est-elle pas l'embryon d'une autre agence de voyage en gestation ? - Non ! Non ! Nous ne pouvons pas vouloir une chose et son contraire. N'est-elle pas aussi un comité de suivi parallèle à ce qui existe déjà ? En quelque sorte mais nous avons demandé au ministère de l'Administration territoriale de nous préciser notre statut. Parce que l'on ne peut pas se lever de but en blanc dire qu'on est une association et s'impliquer dans tout. Il faut que le ministère nous implique dans l'organisation du hadj. Pour le moment, il nous a proposé de participer aux activités en tant qu'observateur. Nous avons demandé à être associés à toutes les discussions possibles. C'est une cause que nous voulons défendre et nous n'entendons pas qu'une décision soit prise sans notre consentement. Depuis qu'on organise le hadj, les pèlerins ou la société civile n'ont jamais été représentés. Ce sont les agences et le ministère qui sont les organisateurs. Même la communauté musulmane n'y est pas partie prenante ? Ah ! Ce que nous savons vraiment, c'est qu'il n'y a jamais eu de défense des intérêts des pèlerins jusque-là. Quand vous parlez de la communauté musulmane, c'est qui ? C'est nous tous qui constituons la communauté musulmane. Si elle est représentée, s'il y a des problèmes et que personne ne manifeste, les concernés vont protester. Par exemple, si vous avez un directeur, s'il y a des problèmes au niveau du service et qu'il ne dit rien, ceux dont les intérêts sont menacés vont manifester. Voulez-vous dire par là que la communauté musulmane ne joue pas son rôle au sein du comité ? Ce n'est pas ce que je dis. Seulement on a constaté l'absence de défenseur et on a estimé qu'il était temps d'élever la voix et dire que nous ne sommes pas contents de ce qui se passe. Sinon nous n'avons pas dit qu'elle ne jouait pas son rôle. Quels sont vos rapports avec la communauté musulmane ? Nous avons écrit une lettre officielle que nous allons adresser au président de la Fédération des associations islamiques parce que la Voix du pèlerin, c'est une association comme toutes les autres qui se créent. Ce n'est pas parce que c'est le pèlerinage qu'on doit demander le consentement d'une autre structure pour la créer. Il y a plus de 300 associations islamiques au Burkina Faso. Aucune n'a demandé l'avis de qui que ce soit avant de se créer. Chacune d'elles a ses objectifs ; donc nous avons les nôtres pour l'intérêt de tout le monde. Vous comptez suivre les pèlerins du Burkina en Arabie Saoudite. Comment cela va-t-il se passer ? C'est pour cela que nous avons demandé à l'Administration territoriale de nous aider à faire partie de cette organisation. Parce que si le ministère arrive à envoyer des gens en tant que membres du comité de suivi, je pense que nous devons être pris en compte aussi. Nous avons rencontré le ministre de l'Administration territoriale pour lui demander de nous aider à faire connaître notre association. Ce n'est pas son rôle, mais compte tenu de l'importance de l'opération nous pensons que notre soutien leur permettra d'améliorer l'organisation. bibo:shortDescription La "Voix du pèlerin" est une association burkinabè dédiée à la défense des intérêts des candidats au hadj. Créée suite aux problèmes d'organisation du hadj 2012, où 72 personnes n'ont pu voyager, elle vise à améliorer l'organisation du pèlerinage en proposant des réformes aux autorités. L'association, présidée par Hadja Kadidia Tiendrébéogo, cherche à être officiellement associée par le ministère pour représenter les pèlerins et assurer un suivi efficace, soulignant l'absence passée de représentation de la société civile. Elle prévoit également des activités génératrices de revenus pour son autonomie. -- o:id 2842 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2842 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Organisation du hadj dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/877 Djibril Bassolé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-04-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000612 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé, était l'hôte des Saoudiens du 24 au 27 mars 2013. Dans l'entretien ci-après, le patron de la diplomatie burkinabè, avant de regagner le bercail, a fait le point de sa mission qui portait sur l'organisation du hadj. Monsieur le ministre d'Etat, pouvez-vous nous rappeler l'objet de votre mission en Arabie Saoudite ? La mission que j'ai conduite ici avait pour objectif de discuter avec les autorités saoudiennes sur les conditions d'organisation du hadj burkinabè. Bien entendu, nous avions déjà reçu les rapports de l'ambassadeur du Burkina en Arabie Saoudite mais aussi du consul général à Djeddah. Tous ces rapports nous ont donné des éléments pour discuter avec les autorités saoudiennes dans le but d'améliorer la prestation de nos agences de prestation de services. Un certain nombre d'insuffisances ont été relevées au nombre desquelles les délais trop brefs dans la transmission des données aux organisateurs du hadj. La conséquence de cela est que cette année, 72 pèlerins n'ont pas pu effectuer le hadj. Il y a eu aussi des insuffisances quant à nos obligations et une facture de 89 millions de francs CFA reste à payer à une société prestataire de restauration. A cela s'ajoute un certain nombre de désagréments dus à des passeports qui ne portaient pas les photos des attributaires, chose qui a pu coûter la liberté aux détenteurs de ces documents. En somme, nous disposons d'un certain nombre d'éléments qui montrent que le hadj burkinabè n'est vraiment pas à l'image que le pays donne à la communauté internationale et saoudienne. Aussi devons-nous tout mettre en œuvre pour corriger ces dysfonctionnements. Au plan diplomatique évidemment, nous sommes un peu mal à l'aise sachant que nous avons un certain nombre d'obligations avec le pays en raison d'une convention qui nous lie et que des incidents viennent ternir l'image de ces relations. Il nous appartient donc, et c'est un engagement au nom du gouvernement, de prendre des dispositions à l'interne. L'une des premières mesures que nous allons suggérer après cette mission, c'est de faire en sorte que les listes des pèlerins soient disponibles au minimum avant le début du pèlerinage. Nous ferons tout pour sensibiliser les communautés, notamment les parents des pèlerins, afin que les inscriptions puissent se faire et que les agences aussi bouclent les enregistrements trois mois à l'avance. Une fois que nous avons une liste établie, connue de tous et transmise, tous les problèmes que nous avons connus, en particulier les problèmes relatifs au transport, à l'hébergement, à la restauration et à l'encadrement pourront être mieux gérés. C'est nécessairement une des premières mesures que nous devons prendre. Et comme les autorités saoudiennes l'ont souligné, notre encadrement doit être de qualité. Il est souvent déplorable de voir que des agences en charge d'encadrer les pèlerins viennent en même temps que ces derniers et repartent quelque fois avant même eux. Ce qui occasionne des désagréments inutiles à des personnes qui, parfois, ont un âge relativement avancé. Nous avons recueilli suffisamment d'informations et dorénavant, avec de la volonté et la concertation, nous pensons pouvoir ensemble améliorer le séjour de nos parents en Arabie Saoudite à l'occasion du hadj. Est-ce à dire que désormais, c'est le ministère des Affaires étrangères qui va piloter l'organisation, en lieu et place de celui de l'Administration territoriale ? Non, pas du tout ! Nous coorganisons et il a toujours été spécifié que c'est le ministère de l'Administration territoriale et de celui des Affaires étrangères qui sont en charge de ces questions. Nous, nous sommes ici représentés par l'ambassade du Burkina Faso en Arabie Saoudite mais aussi par le consul général à Djeddah. Mais je dois vous dire que 80 à 90% du hadj se déroule ici en territoire saoudien et 80 à 90% des problèmes que nous connaissons affectent directement nos relations avec l'Arabie Saoudite. C'est la raison pour laquelle je suis en concertation avec le collègue de l'Administration territoriale et je me suis personnellement impliqué pour montrer aux autorités saoudiennes combien la question du hadj est importante pour nous. Et le président du Faso lui-même a insisté pour que je puisse conduire cette mission d'évaluation et les rapports lui seront faits ainsi qu'au gouvernement. Il est reproché à nos agences un certain nombre d'incompétences ; n'y a-t-il pas un laisser-aller, car, dit-on, certains gourous s'intéresseraient au hadj ? Aurez-vous vraiment les coudées franches pour pouvoir taper du poing sur la table ? Je n'approcherai pas la question en ces termes. Disons-le, objectivement, qu'il y a un peu trop d'agences pour s'occuper de moins de 5000 pèlerins. Douze pour le dernier pèlerinage, ça nous semble excessif et il est difficile, voire impossible de coordonner les activités de 12 agences. Cela veut dire que c'est 12 structures qui cherchent à avoir des logements à Djeddah ou à la Mecque. Les Burkinabè se trouveront ainsi logés sur 12 sites différents quelquefois très éloignés du lieu du hadj. La première mesure à suggérer, c'est la réduction du nombre d'agences prestataires de services pour nous en tenir à un certain nombre qui sont efficaces et ayant une capacité financière, un personnel qualifié et surtout qui ont une connaissance du milieu. En tous les cas, deux d'entre elles ont déjà été disqualifiées par les autorités saoudiennes elles-mêmes parce qu'elles ont commis des infractions qui ne peuvent pas leur permettre de refaire le hadj. Nous-mêmes nous verrons par rapport aux insuffisances qui nous ont été rapportées quels sont les prestataires qu'il faut écarter, pour le hadj 2013, tout en donnant la possibilité aux agences de se regrouper. Ce que nous souhaitons, c'est que les Burkinabè qui deviennent de plus en plus nombreux, et en âge avancé comme je l'ai tantôt dit, qu'ils puissent bénéficier de meilleures conditions, ne serait-ce que pour leur santé et pour leur confort. Parmi ces difficultés rencontrées, certaines agences de voyagent pointent du doigt les compagnies de transport. Qu'en pensez-vous ? S'agissant des compagnies de transport, la responsabilité vient de ce que nous n'avons aucune liste prête à temps. Quelle que soit la compagnie de transport, sans incriminer une quelconque société, si vous recevez des listes qui changent une semaine avant le début du hadj, nécessairement vous aurez des difficultés. La compagnie a besoin d'avoir un effectif arrêté quelques mois avant. Ne serait-ce d'ailleurs que pour se mettre en règle vis-à-vis des autorités aéroportuaires saoudiennes, et je ne vous effraie pas en vous disant que quelquefois les avions décollent de Ouagadougou, sans qu'on ne sache l'identité ni le nombre des passagers à bord de l'avion. C'est absolument scandaleux. Je crois qu'il nous faut arrêter cela. Comme les agences sont en compétition, elles recrutent les pèlerins et les inscrivent jusqu'à la dernière minute, même une semaine avant, il suffit d'exhiber l'argent pour vous inscrire ou un parent pour le hadj. C'est bien de recruter comme cela pour amasser le maximum d'argent et de pèlerins. Mais pour une question de planification et d'efficacité, ce n'est pas possible de gérer le hadj de cette façon. Les normes doivent être maintenant suffisamment rigoureuses. Nous devons savoir désormais qu'au Burkina, pour aller au hadj 2013, il faut s'être inscrit au moins avant la fin du mois de ramadan cette année. Comme cela, comme je l'ai dit tantôt, les transporteurs, les agences chargées de l'hébergement sauront à quoi s'en tenir. Nous facilitons la tâche aux structures saoudiennes qui nous aident à organiser le hadj et donnons l'image d'un pays sérieux et organisé. Vous avez eu des échanges avec les représentants des agences ; vous ont-ils soumis des préoccupations ? Nous nous sommes entretenu avec le comité national de suivi et les représentants de certaines agences durant une très longue séance de travail qui nous a été très bénéfique. Il faut dire que cela a été l'occasion pour l'ambassadeur, le consul général et moi-même d'en savoir davantage sur leurs difficultés. Ces derniers nous ont donné le sentiment d'être de très bonne volonté. Ces agences ont besoin d'être encadrées, d'êtres appuyées. Je crois que c'est là que le leadership de l'Etat doit jouer pleinement sans pour autant leur prendre leur part d'attributions. Le gouvernement n'a aucunement l'intention de récupérer l'organisation du hadj. Il souhaite cependant que les agences qui agissent au nom et pour le compte de l'Etat par délégation puissent se conformer absolument aux règles qui sont contenues dans les différentes conventions que nous signons avec l'Etat saoudien. bibo:shortDescription Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a effectué une mission en Arabie Saoudite (mars 2013) pour évaluer et améliorer l'organisation du hadj pour les pèlerins burkinabè. Il a identifié de nombreuses insuffisances, notamment des retards de transmission de données, des problèmes de passeports et une gestion déficiente par un nombre excessif d'agences, ayant empêché 72 pèlerins de partir. Pour y remédier, le Burkina Faso s'engage à réduire le nombre d'agences, à imposer des délais d'inscription stricts et à renforcer l'encadrement pour garantir de meilleures conditions aux futurs pèlerins. -- o:id 2843 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2843 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerinage à la mecque : une nouvelle ère pour les burkinabè dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/877 Djibril Bassolé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-03-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000613 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a rencontré, le 26 mars 2013 à la Mecque, les autorités saoudiennes en charge de l'organisation du Hadj. Au terme d'un bilan sans complaisance de l'édition 2012, les deux parties ont convenu d'un certain nombre de mesures afin que le Hadj 2013 et ceux à venir se déroulent dans de meilleures conditions pour les pèlerins burkinabè. Le séjour en Arabie Saoudite du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a été particulièrement chargé. Après la rencontre avec la communauté burkinabè de la Mecque, il a entamé, le 25 mars, le deuxième objet de sa mission, à savoir l'organisation du pèlerinage, par une longue séance de travail avec les membres de sa délégation au consulat général du Burkina à Djeddah, dont le rôle est capital dans le processus de l'opération. Outre l'ambassadeur burkinabè accrédité auprès du Royaume, Ountana Mansa (au lieu de Sedina Boubakar Ouamtana, comme nous l'avions précédemment écrit), et le consul général, Adama Compaoré, étaient de cette réunion le président du comité de suivi de l'organisation du pèlerinage, Boukaré Linkoné, un représentant du ministère des Transports, Ibrahim Sawadogo, et deux autres au titre des agences de voyages, Issouf Ouédraogo et Ousmane Kéré. Fort des résultats de cette entrevue interne, le patron de la diplomatie burkinabè est reparti, le lendemain, en Terre sainte d'Arabie Saoudite (Mecque) à la rencontre des autorités saoudiennes en charge de l'organisation du Hadj. C'est par une audience avec un représentant du ministère de tutelle, Hatim Al Khadi, que les travaux ont débuté. Ce dernier a rassuré le chef de la diplomatie burkinabè de la disponibilité de tous les Mecquois, «serviteurs de la sainte mosquée, à l'image du roi d'Arabie Saoudite, Abdallah, qui a accédé au trône sous le nom de serviteur des deux saintes Mosquées (Mecque et Médine)». Les échanges se sont poursuivis avec le président du Comité d'accueil des pèlerins des pays africains non arabes, Abdoul Wahid Bourhane Seifou Addine, qui s'est, d'emblée, réjoui de l'implication du ministre d'Etat dans l'organisation du Hadj. Ce dernier n'a pas manqué de réitérer à ses hôtes la gratitude du président du Faso pour l'accueil chaleureux toujours réservé aux pèlerins burkinabè. Son implication, a précisé le ministre Bassolé, est une instruction du chef de l'Etat, Blaise Compaoré, soucieux d'une meilleure organisation du Hadj, à l'image de l'excellence de leurs relations diplomatiques. Il a par la suite souhaité des critiques franches et fraternelles sur la conduite du processus du Hadj au niveau burkinabè. Un bilan sans complaisance Le président d'accueil des pèlerins des pays africains non arabes a fait un bilan sans complaisance de l'organisation du pèlerinage à la Mecque par la partie burkinabè. A l'entendre, les acteurs burkinabè font dans l'amateurisme. Les critiques s'adressent surtout aux agences qui, de son point de vue, ne sont pas toutes qualifiées (manque d'expérience et de capacité financière) pour l'organisation du Hadj. Enregistrement tardif des pèlerins, manque de leur encadrement, locaux d'hébergement souvent indécents et parfois éloignés des lieux d'accomplissement des obligations religieuses, non-respect des dates de réservation et d'arrivée des pèlerins à Médine ou à la Mecque, irresponsabilité des agents d'encadrement des pèlerins en Arabie Saoudite qui retournent souvent au Burkina avant le départ de leurs clients, manque de collaboration entre les responsables d'agence et les services saoudiens de gestion du Hadj, des pèlerins (4) dont les passeports ne portent pas leur photo...Bref, tels sont, entre autres, les griefs énumérés par le président du comité saoudien d'accueil des pèlerins des pays africains non arabes, Abdoul Wahid Bourhane Seifou Addine. Les insuffisances, a-t-il humblement reconnu, sont partagées. Du côté saoudien, a-t-il indiqué, des mesures sont prises pour un bon déroulement du Hadj. C'est le cas de l'extension du lieu saint, avec un investissement de plus de 6 milliards de riyals, pour faciliter l'étape de la lapidation. Dans tous les cas, pour ce qui est des insuffisances, Abdoul Wahid a précisé que les fautifs seraient sanctionnés. C'est ainsi que du côté burkinabè, deux agences (Noura et Kalia) ont écopé d'une suspension pour des infractions liées, entre autres, à l'hébergement. En outre, a indiqué Abdoul Wahid, les agences seront à l'avenir enregistrées en fonction de leur capacité et les compagnies et agences de voyage ayant violé la législation saoudienne seront punies. Il faudrait à l'avenir, a-t-il préconisé, que les renseignements relatifs aux candidats au pèlerinage soient envoyés très tôt, trois mois avant leur arrivée, et que des badges identificateurs leur soient établis. Les technologies de l'information doivent être utilisées à cet effet, notamment avec un logiciel de gestion dont disposent les Saoudiens. Il a même proposé un atelier de formation des encadreurs des pèlerins qui, de son point de vue, ont besoin eux-mêmes d'être encadrés. Une révision nécessaire des conditions d'éligibilité des agences Le ministre Djibril Bassolé a, à son tour, remercié les autorités saoudiennes pour leur indulgence face à certaines insuffisances qui leur sont imputables. Il a dit avoir beaucoup appris des exposés du président du comité saoudien et de ses collaborateurs et a pris bonne note de tout ce qui est reproché à la partie burkinabè. Il a reconnu que l'arrêt tardif de la liste des pèlerins et le tâtonnement dans le transport ainsi que l'hébergement sont la résultante de la non-prise des dispositions à temps. Djibril Bassolé a réaffirmé l'engagement du gouvernement du Burkina a faire de gros efforts. A ce sujet, il a annoncé la révision des conditions d'éligibilité des agences, la formation de cadres importants, l'encadrement des pèlerins pour un meilleur accomplissement de leurs obligations religieuses. Il a aussi précisé que le gouvernement s'engage à mettre sur le Hadj des agences expérimentées et à payer le montant de 89 millions dont l'Etat burkinabè est redevable à certains acteurs saoudiens par la faute de certaines agences de voyage. Il a assuré ses interlocuteurs qu'un compte rendu des échanges serait fait au président du Faso, Blaise Compaoré, qui ne veut plus que ses compatriotes vivent le calvaire pendant le pèlerinage. Hamidou Ouédraogo bibo:shortDescription Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a rencontré les autorités saoudiennes en mars 2013 à la Mecque pour améliorer l'organisation du Hadj pour les pèlerins burkinabè. Suite à un bilan critique de l'édition 2012, les discussions ont mis en lumière les défaillances des agences de voyage burkinabè. Les deux parties se sont engagées à prendre des mesures pour garantir de meilleures conditions pour les futurs pèlerinages, incluant la révision des critères d'éligibilité des agences et un meilleur encadrement des pèlerins. -- o:id 2844 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2844 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Arabie Saoudite-Burkina : Djibril Bassolé et les burkinabè de la Mecque dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/877 Djibril Bassolé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/64637 Mohamed Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-03-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000614 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, est en visite d'amitié et de travail en Arabie Saoudite, depuis le 24 mars 2013. Entre autres sujets à l'agenda de son séjour : des échanges relatifs au bilan de hadj 2012 et aux perspectives pour 2013. En marge de cette rencontre, prévue aujourd'hui 25 mars à Djeddah, le patron de la diplomatie burkinabè a rencontré hier la communauté burkinabè vivant à la Mecque. L'axe Ouaga-Riyad se porte bien. C'est le moins qu'on puisse dire quand on sait que le ministre d'Etat, Djibril Bassolé, à peine rentré d'un périple qui l'a conduit respectivement, il y a quelque deux semaines, à Djeddah, à Riyad, à Khartoum et à Addis-Abeba séjourne de nouveau en Arabie Saoudite. C'est aussi l'avis de l'ambassadeur burkinabè accrédité auprès du royaume d'Arabie Saoudite, Sedina Boubacar Ouamtara, pour qui cela traduit l'excellence des relations entre les deux pays. Arrivé depuis le 24 mars 2013 à Djeddah, Djibril Bassolé a eu des échanges directs avec la communauté burkinabè vivant sur la terre sainte de la Mecque. Avant la rencontre avec nos compatriotes, il est allé sacrifier à la Oumra ce rituel musulman appelé «petit pèlerinage». C'est tard dans la nuit, précisément à 2 h (heure locale d'Arabie Saoudite) du matin que les échanges avec les compatriotes ont débuté par l'exécution de l'hymne national, le Ditanyè, suivie d'une récitation du Saint Coran. Fortement mobilisés pour la circonstance, les Burkinabè de la Mecque ont bravé le sommeil et la fatigue pour accueillir leur hôte de marque. Ils n'ont tari d'éloges à l'endroit non seulement de leur hôte de marque mais aussi envers le président du Faso.  Leur porte-parole, Mohamed Diallo, s'est réjoui du déplacement du ministre Bassolé avec une forte délégation pour des échanges autour du hadj ; chose qui traduit, selon lui, de l'importance accordée par les autorités burkinabè à la religion musulmane. La colonie burkinabè de la Mecque s'est félicitée de l'estime dont jouit le Burkina Faso auprès du Royaume d'Arabie Saoudite, pour ses succès dans la résolution des conflits, notamment au Togo, en Côte d'Ivoire et au Soudan. En témoigne, a indiqué le porte-parole, la nomination du ministre d'Etat Djibril Bassolé par l'Organisation de la coopération islamique (OCI) comme son représentant spécial pour le Mali et la région du Sahel. Après avoir témoigné de leur attachement à leur patrie, nos compatriotes de la Mecque n'ont pas manqué l'occasion d'exprimer au patron de la diplomatie burkinabè leurs préoccupations quotidiennes dans leur pays d'accueil. Problèmes de passeport, de certificats de nationalité, d'acquisition de terrains à usage d'habitation au Burkina, de bourses d'études universitaires dans les pays arabes, de transfert d'argent dans leurs comptes au Burkina...Ce sont là les difficultés qu'ils rencontrent en dépit, dira leur porte-parole, des efforts déployés par l'ambassadeur, Sedina Boubacar Ouamtara, et le consul général à Djeddah, Adama Compaoré. Le ministre, qui a dit avoir pris bonne note des problèmes égrenés par les compatriotes, a indiqué que leurs préoccupations ont déjà fait l'objet d'échanges entre lui et son collègue de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougma. Des solutions, selon lui, seront bientôt trouvées, car le président du Faso, a-t-il dit, lui a donné des instructions pour que la communauté burkinabè d'Arabie Saoudite soient dans de bonnes conditions de séjour. Des mesures, a-t-il promis, seront prises pour faciliter non seulement le renouvellement des passeports, l'octroi de certificats de nationalité mais aussi bientôt la carte consulaire  afin que les compatriotes soient en situation régulière vis-à-vis de la législation burkinabè et saoudienne. Le président du Faso, selon le ministre d'Etat,  a également encouragé le gouvernement à «prendre en considération les Burkinabè de l'étranger dans tous les programmes de développement socio-économique au Burkina Faso». Il se tiendra incessamment dans ce cadre, a-t-il soutenu, une conférence à Ouagadougou au cours de laquelle les modalités pour l'implication des Burkinabè de l'étranger, et particulièrement ceux d'Arabie Saoudite, dans les efforts de développement au Burkina, pourront être discutées avec leurs délégations qui y participeront. Djibril Bassolé a exhorté les Burkinabè de la Mecque à jouer également leur partition à travers des actions à entreprendre, individuellement et collectivement, «pour contribuer positivement au développement de notre pays». Le gouvernement, pour garantir sa part, a rassuré le chef du département des Affaires étrangères, ne ménagera aucun effort pour de meilleures conditions de séjour à nos compatriotes en Arabie Saoudite. Hadj 2012, l'Etat redevable de 89 millions Sur le deuxième motif de sa mission, notamment l'organisation du hadj autour de laquelle les acteurs burkinabè et saoudiens se réuniront aujourd'hui, le ministre Bassolé a d'emblée déploré les difficultés rencontrées chaque année par les Burkinabè qui font le déplacement d'Arabie Saoudite à cet effet. «Mais entre nous, à la vérité, les Burkinabè rencontrent beaucoup de difficultés», a-t-il regretté avant d'énumérer les tracasseries liées au transport, à l'hébergement, à l'alimentation et même à l'encadrement qui ne sont pas de nature à garantir de bonnes conditions d'accomplissement du hadj. L'Etat, selon le ministre d'Etat, doit aux organisateurs environ 89 millions de francs CFA pour l'édition 2012 du pèlerinage. En attendant les conclusions de ces échanges autour de cette question qui ont lieu en principe aujourd'hui, le ministre Bassolé, sans prétendre régler tous les problèmes y relatifs, s'est montré déterminé à améliorer les  choses «avec l'aide de Dieu et le soutien de tous les acteurs». Car, a-t-il martelé, «il est inadmissible que les autres pays réussissent l'organisation du hadj et que, nous Burkinabè, connaissions des difficultés qui font souffrir nos parents lorsqu'ils viennent ici». «Nous prenons l'engagement de mieux organiser le hadj», a-t-il ajouté, suivant les instructions du président du Faso, Blaise Compaoré, en vue d'une meilleure organisation du hadj «pour la santé et la sécurité des Burkinabè et pour la préservation de l'image de marque du Burkina en Arabie Saoudite». La cérémonie s'est achevée par la distinction d'un compatriote de la Mecque, élevé au rang de chevalier de l'Ordre de mérite, Abdallah Siguiré. bibo:shortDescription Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé, est en visite officielle en Arabie Saoudite depuis le 24 mars 2013. Il a rencontré la communauté burkinabè à La Mecque pour discuter de leurs préoccupations (passeports, nationalité, etc.) et a promis des solutions. L'agenda inclut également des échanges sur le bilan du Hadj 2012 et les perspectives pour 2013, avec un engagement à améliorer l'organisation du pèlerinage. Cette visite souligne l'excellence des relations bilatérales entre les deux pays. -- o:id 2845 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2845 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté soufie : quand le disciple reçoit le maître dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/664 Communauté spirituelle des soufis du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1015 Cheick Soufi Moaze Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/52 Soufisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2010-07-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000615 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal bibo:content La Communauté soufie du Burkina Faso a célébré le Maouloud dans la nuit du lundi 28 juin 2010 au domicile de leur guide spirituel, EL Hadji Cheick Moaze. Une célébration en large différé d'un événement qui marque la naissance du prophète Mohamed du côté de Tanghin (secteur 23 de Ouagadougou) qui n'a entaché en rien sur le degré de mobilisation de participants venus de divers horizons. Le guide spirituel et président de la Communauté des Soufis au Burkina Faso (CSMSBF), Cheick Moaze, a effectué une partie de ses études au Mali. Et dans le programme de la célébration du Maouloud à son domicile, était prévue une présence des plus attendues : celle de son maître soufi venue tout droit du pays de Modibo Kéita. « C'est grâce à lui et par la grâce de Dieu que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui », a fait remarquer son ancien élève avec une émotion non feinte. La veille de l'événement donc, le guide spirituel Bilal a été donc accueilli à l'entrée de la ville de Ouagadougou, avec tous les honneurs dus à son rang, par un ancien disciple (Cheick Moaze) bien attentionné. C'est dire que la manifestation prévue pour le lendemain s'annonçait sous d'heureux auspices. Le moins que l'on puisse dire est que la promesse des fruits a été à la hauteur des fleurs. Dès le début de la soirée (aux environs de 19 heures), les tentes louées pour l'occasion ont été prises d'assaut par les visiteurs qui convergeaient sur l'aire de la cérémonie par groupes compactes. Ne sont pas fait prier pour répondre présents à l'appel d'El Hadj Cheick Moaze, des délégations venues de différentes régions du Burkina Faso, sans oublier celles qui ont traversé les frontières (Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal) pour rallier le secteur 23 de Ouagadougou. Ont été également témoins de l'événement, les autorités administratives, coutumières et des guides spirituels de notre pays. La nuit durant et ce, jusqu'au lendemain (les participants se sont séparés du maître des lieux vers 8 heures), c'est dans une ferveur toute religieuse que la naissance du Messager de l'Islam a été célébrée dans le quartier Tanghin, à la grande satisfaction de celui qui en est le premier organisateur. N'empêche, le Cheick Moaze a prêché pour plus de cohésion dans les rangs des musulmans du Burkina Faso : « Nous devons rester soudés parce que Dieu nous aime. Si nous n'adorons pas Allah, nos tourments seront encore plus grands dans l'Au-delà, car, nous avons dans notre pays toutes les sommités intellectuelles et spirituelles qui puissent nous éclairer sur la religion. Il ne nous reste plus qu'à nous unir pour éviter la division ». 1. Emotion compréhensible du Cheick Moaze (à g.) aux côtés de son maître soufi venu du Mali bibo:shortDescription La Communauté soufie du Burkina Faso a célébré le Maouloud (naissance du prophète Mohamed) le 28 juin 2010 au domicile de son guide spirituel, EL Hadji Cheick Moaze, à Ouagadougou. L'événement a rassemblé une foule nombreuse venue de diverses régions du Burkina Faso et de pays voisins (Mali, Côte d'Ivoire, Sénégal), ainsi que des autorités et le maître soufi de Cheick Moaze. Ce dernier a souligné l'importance de l'unité et de la cohésion au sein de la communauté musulmane burkinabè. -- o:id 2846 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2846 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title L'Aid El kébir : Mgr Philippe Ouédraogo en communion avec les musulmans dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/89 Fiqh https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76325 Cohésion sociale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-11-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000616 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Les musulmans du Burkina Faso ont commémoré la Tabaski le vendredi 27 novembre 2009. Dans la capitale, c'est la place de la Nation qui a servi de cadre à la grande prière dirigée par l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, Aboubacar Sana. Pour la première fois, sauf erreur, les fidèles musulmans avaient à leurs côtés l'archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo. Cultiver la paix, l'entente et la solidarité entre les frères en islam, c'est sous ce signe qu'a été commémoré l'Aid El kébir ou Tabaski, le vendredi 27 novembre 2009, par la communauté musulmane du Burkina Faso. Cette fête du sacrifice du mouton célébrée chaque année au 10e jour du mois lunaire du calendrier musulman est un souvenir de l'acte d'Abraham. En effet, ce dernier, pour exprimer sa soumission à Dieu, s'est plié à sa volonté par le sacrifice de son unique fils Ismaël. En vue de se conformer à cette recommandation divine, le musulman célèbre la Tabaski à travers le sacrifice d'un mouton pour marquer sa dévotion à Dieu. A Ouagadougou, la grande prière, qui s'est déroulée sur la place de la Nation, a été officiée par l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, Aboubacar Sana. Dès 8h, les lieux étaient bondés de fidèles parmi lesquels on pouvait noter la présence de quelques membres du gouvernement, à savoir les ministres Yéro Boly, Seydou Bouda, Emile Ouédraogo et le Grand chancelier des Ordres burkinabè, Mamadou Djerma. Moment de joie, de congratulations, mais aussi de recueillement en ce vendredi saint. Après la prière, place au prêche. Occasion pour Aboubacar Sana de rappeler les prescriptions divines en ce jour béni. Il a dit des bénédictions aussi bien à l'endroit des fidèles musulmans qu'à celui des autres communautés. Son intervention a également porté sur la stabilité et la cohésion, qui sont à mettre à l'actif du président du Faso. « C'est une grâce de Dieu pour nous d'avoir un président qui cherche à apporter la paix entre les différentes communautés religieuses », a-t-il dit avant de procéder à l'immolation du bélier. Comme chaque année, nombreux étaient encore les fidèles qui n'ont pas pu s'acheter un mouton, en raison du renchérissement de la vie. Le sacrifice de cet animal, du point de vue de la jurisprudence islamique, recommande à tout musulman majeur qui en a les moyens d'immoler une bête selon les prescriptions du Coran, de préférence un bélier. A défaut, dans l'ordre de la hiérarchie définie par l'islam, on peut immoler une brebis, une chèvre, un boeuf, un chameau ou même un coq...ne souffrant d'aucune infirmité. Le fait majeur de cette Tabaski, c'est la présence de l'archevêque de Ouagadougou, Monseigneur Philippe Ouédraogo, aux côtés des fidèles musulmans. Même s'il n'a pas fait de génuflexions comme eux, sa présence aura marqué plus d'un mahométan à la place de la Nation. Après la prière, il est allé exprimer la parfaite harmonie qui existe entre les deux communautés religieuses du Burkina en distribuant des poignées de main aux fidèles musulmans. En tout cas, nombreux étaient les mahométans qui, tout émus par la présence de Mgr Philippe Ouédraogo, se bousculaient pour lui serrer la main. Preuve que son déplacement a fait son effet. Pour le 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina, El hadj Adama Sakandé, c'est un geste symbolique plein de sens et qui renforce la cohésion entre les religions. « Inch Allah, nous allons lui rendre la monnaie à l'occasion des fêtes chrétiennes à venir », a-t-il lancé tout ému. Quant à l'archevêque de Ouagadougou, « les musulmans comme les chrétiens sont tous des croyants » et c'est le même et unique Dieu pour toutes les deux communautés religieuses. Il était donc normal qu'il fasse le déplacement à la place de la Nation pour saluer, au nom de la communauté catholique, leurs « frères et amis musulmans et leur souhaiter la bonne fête ». Selon lui, les musulmans commémorent le sacrifice du fils d'Abraham. Les chrétiens connaissent également le même sacrifice. Les musulmans prient pour Ismaël et les chrétiens pour Isaac mais c'est le même Abraham, a-t-il dit. Son voeu est que tous les croyants aient la même fidélité par rapport à leur seigneur comme Abraham, qu'ils puissent « bénir Dieu et s'aimer les uns les autres » et qu'ensemble, ils se donnent la main pour construire un monde plus digne de Dieu et au service des hommes . bibo:shortDescription Le 27 novembre 2009, les musulmans du Burkina Faso ont commémoré la Tabaski à Ouagadougou par une grande prière dirigée par l'imam Aboubacar Sana. L'événement a été marqué par la présence inédite de l'archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo, symbolisant la paix et la cohésion interreligieuse. Le prêche a souligné l'importance de la stabilité et de la solidarité entre les communautés. -- o:id 2847 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2847 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Lutte contre la pauvreté : « Et si l'humanité s'inspirait de l'islam ? » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/856 Abdoulaye Fodé Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/869 Assimi Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/979 Ali Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23631 Mamadou Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-03-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000617 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Mouloud est célébré chaque année par la majorité des musulmans du monde entier. Cette commémoration, qui ne donne pas lieu à des réjouissances populaires, est l'occasion d'évoquer la vie, les actes et les paroles du prophète Mohamed, « placé par le célèbre historien américain Michael Hart à la tête des 100 personnalités ayant changé le monde et réformé l'humanité ». A Hamdalaye, un quartier de la ville de Ouagadougou, fondé par le chef religieux Cheick Fodé Abdoulaye Doukouré, on n'a pas dérogé à la règle, cette nuit du lundi 9 au mardi 10 mars 2009. La vaste cour de l'Institut franco-arabe al Elmi et ses alentours étaient en ébullition. Car, étaient venus des quarante-cinq provinces du Burkina et de pays de la sous-région d'innombrables fidèles musulmans pour la commémoration du Mouloud. C'est à 22 heures qu'a débuté la veillée avec le prêche dans les trois principales langues nationales, le mooré, le dioula et le foulfouldé. A 23 heures, le guide spirituel, le Dr Cheick Aboubacar Doukouré, membre fondateur de la Fédération des associations islamiques du Burkina, fait son apparition dans l'enceinte de l'Institut, débordante de monde. Il distribue des poignées de main aux officiels placés dans les premières rangées avant de prendre place, aux côtés de plusieurs personnalités politiques et diplomatiques qui ont rehaussé de leur présence l'éclat de la cérémonie. Parmi elles, le ministre de la Santé, Seydou Bouda, et son collègue des Ressources animales, Sékou Bâ ; des députés comme le Larlé-Naaba et Fatou Diendéré ; le directeur de Cabinet du président du Faso, Assimi Kouanda ; l'ambassadeur d'Arabie Saoudite ; le chef d'état-major général des Armées, le général Ali Traoré ; le colonel Mamadou Traoré...Se sont joints à eux par la suite, le président du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina, el Hadj Oumarou Kanazoé, et certains membres de la Chambre de commerce dont Alizèta Gando, Mamounata Velègda et Lansina Diawara, en provenance de la grande mosquée de Ouagadougou. C'est Aboubacar Tao qui a donné le ton de la kyrielle des allocutions ayant marqué la veillée du Mouloud, par la récitation du Coran. Cheick Doukouré a exprimé sa gratitude à l'endroit non seulement « des musulmans qui croient qu'il est un devoir d'honorer le prophète » mais aussi de ceux qui y étaient par solidarité avec leurs frères mahométans. Il s'est réjoui de l'unité et de la solidarité qui caractérisent le peuple burkinabè. De l'avis de Cheick Doukouré, nous sommes tous liés par diverses relations que sont, entre autres, « la fraternité humaine, la concitoyenneté, la parenté, l'amitié, le travail... ». Ce sont là des rapports, selon lui, qui « exigent que nous nous aimions et collaborions pour le bien malgré la diversité de nos ethnies et des religions ». Ainsi devons-nous nous comporter, a-t-il dit, à l'image du prophète Mohamed qui, pour l'intérêt général, a coopéré avec tout le monde. Il a exhorté les musulmans à « obéir au prophète et à appliquer ses enseignements, et à imiter le modèle de sa vie », au-delà de la célébration du Mouloud. Pour ce qui est du thème de la présente commémoration, le Dr Cheick Aboubakar Doukouré a fait lire pubbliquement un exposé qu'il a préparé. Il en ressort que selon l'islam les hommes doivent « s'entraider dans la lutte contre la pauvreté pour vivre heureux dans la dignité ». L'homme doit aimer le travail, avoir le souci de la perfection dans toute tâche, veiller à la préservation de la richesse pour la survie de l'économie nationale en s'interdisant l'intérêt usuraire, le gaspillage, les jeux de hasard, la tricherie sur les quantités de mesures et la thésaurisation. Bref, ce sont là quelques leçons contre la pauvreté et dont le guide spirituel, fondateur de l'Ittihad Islami, invite l'humanité à s'inspirer. La veillée s'est poursuivie jusqu'à l'aube et a pris fin par la première prière de la journée. bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration annuelle du Mouloud, commémorant la vie du prophète Mohamed, qui a eu lieu la nuit du 9 au 10 mars 2009 à Hamdalaye, Ouagadougou. Cet événement a rassemblé d'innombrables fidèles du Burkina Faso et de la sous-région, ainsi que de nombreuses personnalités politiques et diplomatiques, sous la direction du Dr Cheick Aboubacar Doukouré. Les allocutions ont souligné l'importance de l'unité, de la solidarité, de la coopération pour le bien commun, et ont exhorté les musulmans à appliquer les enseignements du prophète, notamment en luttant contre la pauvreté par le travail et la dignité. -- o:id 2848 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2848 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title A Ouaga comme à Riyad dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-09-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000618 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis bibo:content La fête nationale du Royaume d'Arabie Saoudite a été commémorée le 10 septembre 2007 à Ouagadougou, à la résidence de son ambassadeur auprès de notre pays, Abdul Rahman Al Murshad. Le chargé d'affaires, Abdul Rahman Al Murshad(au centre), ambassadeur par intérim, accueillant les membres du gouvernement Comme chaque année, le Royaume d'Arabie Saoudite a célébré le 10 septembre 2007, 28 Sha'ban 1428 de l'Hégire, sa fête nationale. Cette date historique est commémorée pour rappeler la proclamation officielle de l'unification du Royaume d'Arabie Saoudite, en 1932, comme une entité indépendante par le Roi Abdul Aziz Ben Abdul Rahman Al Saoud. Ainsi, à Ouagadougou au Burkina Faso comme à Riyad en Arabie Saoudite, l'événement n'est pas passé inaperçu. En effet, l'ambassadeur de ce dernier pays a organisé pour la circonstance une réception à sa résidence à Ouaga 2000, en l'honneur des Burkinabè dont des autorités politiques, coutumières et religieuses, et des missions diplomatiques auprès de notre pays. Dès 18 heures et quart, une équipe de la mission saoudienne, avec à sa tête l'ambassadeur par intérim, Abdul Rahman Al Murshad, se met en place. Les deux premiers responsables, coiffés d'un foulard soutenu par une couronne noire, étaient vêtus de boubou blanc et d'une cape noire. Ils ont pris plus d'une heure pour accueillir leurs invités auxquels il était servi soit du café arabe avec comme sucre des dates au sésame, soit d'autres boissons sucrées. La cour de la résidence a failli refuser du monde. L'équipe de l'ambassade et les autorités gouvernementales pendant l'exécution des hymnes nationaux L'accueil terminé, les hôtes se sont mis en place devant un podium dressé pour la circonstance et sur lequel trônaient les drapeaux et les photos des leaders des deux pays. A leurs côtés, les représentants du gouvernement burkinabè, à savoir les ministres Clément Sawadogo de l'Administration territoriale, Mamadou Sanou du Commerce et leur homologue Ousseni Tamboura, ministre délégué à l'Alphabétisation. Après exécution des hymnes nationaux, l'ambassadeur par intérim livre, au nom des autorités saoudiennes, un message de bienvenue à tous ceux qui leur ont fait l'honneur d'être de la fête. Naturellement, il a passé en revue l'état de la coopération entre son pays et le Burkina. Respect mutuel, non-ingérence dans les affaires internes, convergence de vues et d'actions sur certaines questions comme la lutte contre le terrorisme, la promotion de la paix et la stabilité dans le monde, sont, entre autres, les aspects qui caractérisent leurs "excellentes relations", selon lui. Au passage, le diplomate saoudien a loué "les exploits diplomatiques et politiques" du président Blaise Compaoré dans la résolution des crises en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire. Dans le domaine de la coopération, d'importants projets vitaux, a par ailleurs indiqué Abdul Rahman Al Murshad, sont financés par le royaume saoudien. Il s'agit, entre autres, de la construction et de l'équipement d'une unité de néphrologie et d'hémodialyse à l'hôpital Yalgado-Ouédraogo, de l'octroi de bourses d'études au profit d'étudiants burkinabè pour la poursuite de leur formation académique dans les universités saoudiennes, de l'aide alimentaire, etc. De nombreux leaders de la communauté musulmane burkinabè dont le président El hadj Oumarou Kanazoé (2e à partir de la d.) A cela s'ajoute la contribution de l'Arabie Saoudite par des prêts bilatéraux et multilatéraux à la construction et au développement d'infrastructures routières, sanitaires, éducatives... au profit du Burkina. Pour l'ambassadeur par intérim, cette coopération connaîtra, incha'Allah, une extension continuelle vers d'autres secteurs importants. Abdul Rahman s'est également prononcé non seulement sur l'organisation du prochain hadj mais aussi sur le 11-Septembre, date de l'attentat meurtrier aux USA. Sur le premier point, chacun, a-t-il dit, doit y mettre du sien pour la réussite de cette activité. Il pense qu'il n'y aura pas de problèmes au Burkina eu égard à l'engagement de nos autorités qui ont eu des échanges avec leurs homologues saoudiennes en charge du hadj. Quant au 11-Septembre, cette date, dira-t-il, est "un mauvais souvenir pour l'Arabie Saoudite". Son pays, ajoutera-t-il, a été victime du terrorisme avant même les Etats-Unis. Aussi, la politique étrangère saoudienne consiste à condamner le terrorisme sous toutes ses formes. bibo:shortDescription Le 10 septembre 2007, l'Arabie Saoudite a célébré sa fête nationale à Ouagadougou, Burkina Faso, lors d'une réception organisée par l'ambassadeur par intérim Abdul Rahman Al Murshad. L'événement a réuni des autorités burkinabè et des missions diplomatiques. L'ambassadeur a souligné l'excellente coopération bilatérale, notamment le financement saoudien de projets de développement au Burkina Faso, et a réaffirmé la position saoudienne contre le terrorisme. -- o:id 2849 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2849 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mouvement sunnite du Burkina : « Enterrons la hache de guerre » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1059 Idrissa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1190 Souleymane Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/773 Ligue Islamique Mondiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-09-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000619 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le vendredi 13 septembre 2002, le grand imam et père fondateur du Mouvement sunnite au Burkina, el hadj Sayouba Ouédraogo, a animé une conférence de presse sur la crise qui secoue leur confrérie, dans l'enceinte de la mosquée dudit mouvement au secteur Le maître de séance, entouré à l'occasion de nombreux adeptes de la Sunna, a d'abord fait aux journalistes le récit de son parcours religieux: les conditions dans lesquelles il a effectué son pèlerinage à La Mecque jusqu'à son retour au bercail avec plus d'une centaine d'autres disciples. Sous l'égide de la Ligue mondiale islamique, ils avaient pour mission la propagation de la religion musulmane au Burkina. Avec deux autres personnes, el hadj Sayouba Ouédraogo a débuté la prêche de la Sunna à la grande mosquée de Ouagadougou. En porte-à-faux avec le clergé, les trois sunnites se retireront sous un arbre sur l'actuel site du ciné Burkina. Le cercle s'est à un moment donné agrandi mais ils se sont heurtés à un moment aux hostilités d'autres associations musulmanes. Ce qui va les contraindre au nomadisme. Finalement, ils s'établiront à leur présent siège de Zangouettin. Là aussi, ils étaient,selon eux, confrontés à des calomnies des populations riveraines. Après des démarches auprès des autorités politiques, ils obtiendront la reconnaissance légale de leur mouvement: la présidence du bureau national assurée par Souleymane Ouédraogo avec el hadj Sayouba Ouédraogo comme père et conseiller spirituel, grand imam et maître coranique. Deux bureaux régionaux pour les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Le bureau régional de Ouagadougou était dirigé par un certain Idrissa Semdé. En septembre 1979, un conflit de leadership opposera Souleymane Ouédraogo et le nommé Semdé lors d'un congrès tenu à Bobo-Dioulasso. Le dernier cité se serait porté volontaire au poste de la présidence du mouvement. Or selon le clan d'el hadj Sayouba Ouédraogo, il «est strictement interdit à un musulman de se porter volontaire à un poste de responsabilité...». Il fut en outre reproché à M. Semdé de n'être pas imbu des préceptes de l'islam contrairement à son opposant. Cette situation conflictuelle amenera M. Semdé, avec trois autres de ses compagnons, à rendre le tablier. L'imam Sayouba interviendra pour ramener ce dernier cité en leur sein. Un autre conflit fera encore surface à cause d'une pratique d'origine pakistanaise, du goût de Souleymane Ouédraogo, mais non acceptée par tous les adeptes sunnites du Burkina. Ce malentendu a poussé celui-ci à rendre sa démission. M. Semdé, qui aurait profité du départ de celui-ci, assurera l'intérim de la présidence. Les textes régissant le mouvement, aux dires du clan de l'imam, auraient été frauduleusement modifiés par l'intérimaire. Cela n'a pas permis la tenue en 1993 du congrès qui devait renouveler les bureaux régional de Ouaga et national. Conséquence, deux tendances ont vu le jour: le clan de l'imam Sayouba Ouédraogo et celui d'Idrissa Semdé. C'était le début d'interminables affrontements qui ont fait entre-temps une perte en vie humaine du côté du clan Semdé. Les autorités politiques décident de la fermeture de trois mosquées avec la suspension du mouvement. Des médiations ont permis le rétablissement de la situation auprès des autorités administratives.Une commission en vue de la résolution de la crise sera mise en place. Malgré tout, les belligérants ne parviendront pas à s'entendre après deux ans de mandat de la commission. Pour le clan de l'imam, il y a eu trahison du groupe de Semdé car ceux-ci ont tenu les 9, 10 et 11 novembre 2001 un congrès auquel eux ne seront pas admis à participer. A l'issue de cette rencontre, les statuts et règlement intérieur du mouvement ont été modifiés. N'ayant pas été partie prenante, l'imam et les siens ont demandé l'annulation pure et simple des décisions.Pour pallier les querelles qui minent l'association, ils proposent la convocation d'un autre congrès qui regroupera toutes les parties. Quant au conflit du 17 juillet 2002, tout serait parti d'Aboubacar Ouédraogo qui est intervenu après la prière pour demander la reconnaissance du bureau issu du congrès de Ziniaré. Ce dernier aurait reproché à cette occasion à l'imam Sayouba et aux siens de refuser de reconnaître ce bureau. Mais on n'a pas permis aux personnes incriminées de s'expliquer. C'est ce qui aurait été à l'origine des échauffourées. Pour l'imam Ouédraogo, il est temps d'enterrer la hache de guerre. Il a appelé les sunnites à proscrire la violence et les calomnies pour l'union. A l'image du prophète, ils doivent se pardonner et aller à la concertation pour désigner leurs dirigeants:s «Moi et mes fidèles, a-t-il conclu, voulons l'entente et nous avons toujours tendu la main à l'autre clan».Espérons que l'appel d bibo:shortDescription Le 13 septembre 2002, el hadj Sayouba Ouédraogo, père fondateur du Mouvement sunnite au Burkina, a tenu une conférence de presse sur la crise interne de sa confrérie. Il a détaillé l'historique du mouvement et les conflits de leadership successifs, notamment avec Idrissa Semdé, qui ont mené à la formation de deux factions. Ces désaccords, exacerbés par des modifications de statuts et des congrès non inclusifs, ont provoqué des affrontements. L'imam Sayouba a appelé à l'union, au pardon et à la tenue d'un nouveau congrès pour résoudre la crise. -- o:id 2850 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2850 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Projet ZACA : l'heure est aux négociations dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/199 Projet ZACA https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1167 Saïdou Bangré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-08-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000620 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La coordination des résidants de la Zone d'activités commerciales et administratives (ZACA), avec à sa tête l'Imam Saïdou Bangré, est allée visiter les trames d'accueil des populations concernées par le projet. C'était sous la conduite du chef de projet, M. Alain Bagré, et du directeur général de la SONATUR, M. Hamidou Ouédra C'est une lapalissade que de dire que beaucoup d'encre et de salive a coulé au sujet du projet d'extension de la Zone d'activités commerciales et administratives (ZACA). Des déclarations tendancieuses en passant par des conférences de presse et autres assemblées générales aux manifestations dont certaines ont dégénéré en échauffourées, tels sont là entre autres, les événements qui ont alimenté la presse nationale burkinabè. Mais ne dit-on pas que tant que l'eau ne se trouble pas, elle ne se décante pas ? Eh oui, c'est la leçon qu'on semble tirer de ce qui s'est passé. En effet après les manifestations violentes du 13 juillet 2002 qui ont conduit à l'arrestation puis au jugement de 28 personnes, l'heure est à l'accalmie. En témoignent les négociations que la coordination des résidants a entamées depuis le 13 août 2002. La preuve que les protagonistes sont revenus à de meilleurs sentiments, c'est la visite que les porte-voix des populations touchées par le projet ont accepté d'effectuer sur les trames d'accueil de Ouaga 2000 et de Gnoko 1 le vendredi 23 août 2002. Sur le premier site (Ouaga 2000), les responsables du projet (le conseiller du ministère de tutelle, le chef du projet et le DG de la SONATUR) ont décrit à la délégation des futurs bénéficiaires les infrastructures qui sont prévues. Déjà, une école primaire à six classes avec des ventilateurs est presque prête pour accueillir les élèves à cette rentrée scolaire 2002-2003.Un centre médical avec antenne chirurgicale est également achevé. Sur place, nous avons vu des caniveaux déjà fonctionnels, des poteaux aussi bien de la SONABEL que de l'ONATEL fixés, un château d'eau de 100 m3, des forages... Au titre des infrastructures prévues : un marché, 4 lieux de culte, une zone des écoles, des centres de santé, des espaces verts, des terrains de sports, etc.Après ce site, l'imam Bangré et les siens ont été convoyés sur la trame d'accueil de Gnoko 1, situé du côté de Saaba. A ce niveau, notons que le terrain reste encore nu. Toutefois, il y est aussi prévu des lieux de culte (2), un marché, des infrastructures éducatives, sportives et sanitaires, etc. Une partie de cette zone sera viabilisée et une autre est dite d'un lotissement de type classique.A l'issue de la visite des deux trames d'accueil, l'imam Bangré s'est dit satisfait de ce qu'il a constaté. Cependant, il a formulé le souhait de voir augmenter le nombre des lieux de culte. Après cette sortie, a-t-il dit, la coordination qu'il dirige passera aux négociations avec les responsables du projet pour l'obtention de meilleures conditions de départ.C'est vraiment dans une ambiance bon enfant que s'est déroulée la visite des deux trames d'accueil. Le chef du projet, M. Alain Bagré, au sujet du bras de fer qui l'a opposé aux résidants de la zone concernée, a souhaité qu'on parle de cela au passé ; non pas pour en rire mais pour en tirer des leçons.- Aperçu de la trame d'accueil* Superficie totale du site : 95 ha* Habitations : 22,9326 ha* Nombre total de parcelles : 1029Soit 228 parcelles de 600 m2 et 801 de 312 m2.* Voiries : 26,04 ha* Equipements collectifs : 24,05 ha.- Espaces verts : 9- Lieux de culte : 4- Stations d'essence : 2- Marchés : 1- Garderies : 2- Ecoles primaires : 2- Cinémas : 1- Santé : 2- Sport : 2- Yaars (commerce) : 1- Lieux sacrés : 1- Réserves foncières : 3- Enseignement secondaire : 1- Aires de jeu : 1* Emprise des voies : 15 m, 12 m, 20 m, 46 m@@ de caniveaux* Section des caniveaux : la plus petite fait 60 x 60 cm et la plus grande 250 cm x 150 cm.- Adduction d'eau de façon autonome : 5 forages, 1 château d'eau de 100 m3, d'où coupure d'eau impossible contraireme bibo:shortDescription La coordination des résidants de la Zone d'activités commerciales et administratives (ZACA), dirigée par l'Imam Saïdou Bangré, a visité les trames d'accueil de Ouaga 2000 et Gnoko 1 pour le projet d'extension de la ZACA. Cette visite marque une phase d'apaisement et de négociations après des conflits passés. Le site de Ouaga 2000 présente des infrastructures déjà avancées, tandis que Gnoko 1 est encore nu. L'Imam s'est dit satisfait mais a exprimé des souhaits, annonçant la poursuite des négociations pour de meilleures conditions de relogement. -- o:id 2851 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2851 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Projet ZACA : dimanche chaud à Zanghoetin dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/199 Projet ZACA https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1167 Saïdou Bangré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76288 Police dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-02-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000621 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le dimanche 3 février 2002, il y avait foule à la maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Pour cause, le chef du projet Zone d'activités commerciales et administratives (ZACA) y avait convié les attributaires de parcelles et autres résidents des secteurs 1, 4, 5 et 6 concernés par ledit projet à une assemblée générale d'information. En lieu et place de la réunion, nous avons été témoin d'un brouhaha suivi d'échauffourées. Il était 8 h 30 quand nous faisions notre entrée dans la grande cour de la maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Il y avait une foule nombreuse composée de femmes, d'hommes, d'adultes comme de mineurs. La salle de spectacles de la MJCO, qui devait servir de cadre à la rencontre a donc refusé du monde. Une grande majorité attendait dehors. A quelque cinq minutes du début de l'assemblée générale, des manifestants en provenance de divers horizons arrivent en scandant des slogans hostiles au projet ZACA et au député Kouanda Mahamadi, créant ainsi un tohu-bohu. Des personnes âgées tentèrent vainement d'empêcher la foule de pénétrer dans la salle. De jeunes déchaînés proféraient des menaces de mort contre El hadj Kouanda, qu'ils accusent de traîtrise. Ce dernier est conduit à l'estrade de la salle de spectacles où se trouvaient déjà des notables, tels l'imam Bangré, et quelques responsables du projet ZACA. Un cordon de sécurité est formé autour d'eux. En dépit de cela, on n'a pas pu éviter des échauffourées car des manifestants cherchaient à porter la main sur le député Kouanda qui s'était entre-temps mis à l'abri sous une table. Face à la furie des jeunes, l'imam Bangré interviendra à plusieurs reprises pour calmer les esprits, mais sans succès. Une bagarre totale se déroulait sur l'estrade. Les appels au calme n'y purent rien. Le député Kouanda, voyant sa vie menacée réussit à passer son téléphone portable à une de ses connaissances pour faire appel à la police anti-émeute. Celle-ci à son arrivée gazera la foule qui se dispersa. L'imam Bangré et quelques vieux des quartiers se sont retrouvés sur les gradins du terrain de la MJCO. Le député masqué par les policiers est conduit dans leur véhicule d'intervention. La DCIR continuait les jets de gaz. Ce fut la débandade ; des femmes d'un âge avancé et bien d'autres portant des bébés au dos escaladaient les murs. Des enfants se sont évanouis. Devant nous, étaient couchés deux hommes (Gouéné Dramane et Compaoré Christian) grièvement blessés aux pieds, tous par balles. Conduits devant la brigade des sapeurs-pompiers, les blessés recevront des soins préliminaires avant d'être transportés aux urgences chirurgicales de l'hôpital Yalgado. Nous nous y sommes rendu pour les photos mais le major en service opposa un refus, nous demandant d'aller prendre une autorisation avec le DG. Au moment où nous quittions l'hôpital, une troisième personne, également blessée par balles, y a été déposée, en plus d'une femme souffrant elle des effets des gaz lacrymogènes. Après, ce fut une course-poursuite à travers les quartiers concernés par la ZACA. Le bureau de M. Kouanda a été saccagé et quelques objets auraient été emportés. Des mécontents disent être déterminés à s'opposer au projet tant que Bilbalogho n'en fera pas partie. Dans l'après-midi, le calme était revenu, même si la tension était perceptible du côté de Zangouettin, de sorte qu'on ne savait pas trop au moment de boucler cette édition ce que nous réserverait la nuit. bibo:shortDescription Le 3 février 2002 à Ouagadougou, une assemblée générale d'information sur le projet ZACA a dégénéré en violents affrontements. Des manifestants hostiles au projet et au député Kouanda Mahamadi ont provoqué des échauffourées et des menaces. L'intervention de la police anti-émeute a dispersé la foule avec des gaz lacrymogènes, entraînant plusieurs blessés par balles et des malaises. Le bureau du député a été saccagé, et la tension restait palpable dans les quartiers concernés. -- o:id 2852 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2852 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Présidence de la transition : de l'inopportunité d'un religieux ou d'un coutumier attitré dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13468 Eric W. Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/137 Révolution de 2014 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/142 Conseil national de la transition https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75966 Division dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-11-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000622 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'auteur des lignes qui suivent estime qu'il faut se garder de mettre un religieux, de quelque confession que ce soit, ou un coutumier à la tête de la transition. Il explique pourquoi. A l'heure où vous lisez cet écrit, les tractations doivent être en cours pour la désignation du Président de la transition, qui devra conduire le pays jusqu'à l'élection du nouveau Président en fin 2015, si elles ne sont déjà achevées. Le souci des Burkinabè demeure le choix de cet invisible oiseau rare qui dispose de toutes les capacités et qualités pour gérer de la meilleure manière la transition, et qui recueillera l'approbation du plus grand nombre de ses compatriotes. L es pressentis sont très nombreux, même trop nombreux, des plus sérieux aux moins probables. Pour ma part, je voudrais donner ma contribution en plaidant vivement pour la mise à l'écart des religieux et des coutumiers attitrés de la présidence de cette transition, et les raisons en sont simples et objectives, à mon sens. Des coutumiers Il est un secret de Polichinelle que les chefs traditionnels et leurs ministres, qui devaient assurer la sauvegarde et la promotion de notre culture et de nos traditions, ont fini par tomber dans le jeu trouble des politiciens, perdant du même coup toute crédibilité aux yeux des citoyens. L'on a pu voir au Burkina Faso le spectacle des mises en scène où chaque camp brandissait le nombre de ses "bonnets rouges" comme un trophée de guerre. Les faits sont légion, qui prouvent à souhait qu'un coutumier, notamment un chef traditionnel, n'est pas l'oiseau rare dans le contexte actuel. Des catholiques Les raisons qui disqualifient l'Eglise de la présidence de la transition ne sont pas non plus des moindres. La première est liée à la nature même de cette institution telle que le précise le communiqué de l'archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, du 13 septembre, paru dans L'Observateur Paalga n°8458 du lundi 16 septembre 2013 : «l'Eglise, fidèle à sa nature et sa mission, ne participe pas aux organes délibératifs, exécutifs, législatifs ou judiciaires. L'Eglise catholique offre ses services dans les structures consultatives et ses prières pour la cohésion sociale, la justice et la paix». A moins d'un déni de ses propres principes afin de gérer la transition, je pense que l'Eglise ne va pas solliciter cette responsabilité de l'Exécutif. Ensuite, eu égard aux soupçons d'accointances avérées ou supposées de certains responsables de l'Eglise qui auraient, pour certains, conseillé et soutenu le régime à un certain moment de l'histoire, il n'est pas du tout évident que la grande partie des Burkinabè se reconnaissent en l'Eglise à travers un prélat comme président de la transition. Des musulmans A ce niveau aussi, il y a eu des positions à un certain moment qui ont été appréciées différemment par les Burkinabè, même si ces positions n'émanaient pas unanimement des composantes des structures de la communauté des musulmans. Toujours est-il que les débats sur le Sénat ont failli créer des incompréhensions et des divisions au sein des associations membres de la structure faîtière des musulmans. En raison de cela, il n'est pas du tout évident qu'un imam soit, dans le contexte actuel la personnalité qui incarne un président de la transition applaudie par tous les Burkinabè. Un religieux responsable d'une des structures associatives musulmanes n'est donc pas le meilleur profil. Des protestants Eux aussi ont été secoués par la crise consécutive au débat sur les réformes politiques, au point qu'on apprenait par médias interposés le début de fissures dans cette communauté. Ensuite, ce qui ressemble aux tergiversations et au clair-obscur face aux enjeux de la crise a fini par faire penser à beaucoup de citoyens que cette communauté optait pour l'opportunisme en ayant un pied dedans, un pied dehors. Par ailleurs, je pense modestement que la majorité des citoyens Burkinabè ne vont pas se reconnaître aisément des appellatifs comme Naaba, Monseigneur, l'imam ou Pasteur X, Président du Faso, Chef de l'Etat, lesquelles personnalités, même présidents, apparaîtront toujours dans leur identité de chef religieux ou coutumier. Quand l'on sait en plus que le plat central de cette transition sera d'organiser des élections avec une CENI qui est déjà fonctionnelle et une liste électorale prête sur une période d'une année, il n'y a pas de quoi s'inquiéter en réalité. Je demeure convaincu qu'il y a des Burkinabè hommes ou femmes, compétents en matière de gouvernance et de diplomatie, vertueux et pouvant garantir l'égalité des chances entre les «présidentiables» de 2015. On en trouve bien en dehors des personnalités religieuses et coutumières attitrées. bibo:shortDescription L'auteur plaide contre la nomination d'un religieux ou d'un coutumier à la tête de la transition au Burkina Faso, estimant que ces figures ne peuvent garantir la neutralité et l'unité nécessaires. Il explique que les chefs traditionnels ont perdu leur crédibilité en s'immisçant dans la politique. Quant aux leaders religieux (catholiques, musulmans, protestants), leur institution ou leurs positions passées les disqualifient pour un rôle exécutif, ayant parfois été perçus comme politiquement alignés ou ayant causé des divisions. L'auteur suggère de chercher des personnalités compétentes et vertueuses en dehors de ces cercles pour garantir une transition équitable. -- o:id 2853 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2853 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title À Gourcy, la mosquée de tous les soucis dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13501 Emery Albert Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/925 Abdoul Aziz Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/664 Communauté spirituelle des soufis du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1015 Cheick Soufi Moaze Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2008-07-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000623 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 Gourcy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content On se rappelle le vendredi 20 mai 2005, les fidèles musulmans n'ont pas eu accès à la grande mosquée de Gourcy. Contestant le titre d'Imam à El Hadj Ousséni Ouédraogo après le décès de leur frère Noufou Mandé qui portait ce titre, les Mandé (d'ethnie Yarga) sont allés se positionner à l'intérieur de et aux alentours de la mosquée pour empêcher celui-là qu'ils qualifient d'usurpateur de diriger la prière. Redoutant un affrontement, les autorités provinciales et communales ont fait appel aux forces de l'ordre. Celles-ci sont venues disperser les contestataires tout en procédant à la fermeture de la mosquée. Depuis lors, plusieurs tentatives de rapprochement des deux clans ont été initiées par de hauts dignitaires du monde musulman du Burkina afin de permettre l'ouverture de la mosquée. Les deux parties ne s'étant pas encore tendu la main, les portes de la mosquée sont toujours closes. De passage à Gourcy le dimanche 22 juin dernier, nous nous sommes entretenu avec des représentants de chacun des deux clans rivaux pour savoir l'état d'esprit qui les anime. Des hauts dignitaires musulmans qui ont tenté de prôner l'entente entre les frères de Gourcy en vue de l'ouverture de la mosquée, on peut citer, entre autres, le Cheik Aziz Ouédraogo de Tansalga (dans la province du Lorum). Le jeudi 08 mai 2008, ce dernier a échangé six (06) heures durant (de 14 h à 20h) devant la grande mosquée avec les fidèles musulmans de la ville. Il a prêché la bonne entente et l'unité entre les partisans de la religion musulmane à Gourcy. Après lui, ce fut au tour d'un autre grand Cheik, Soufi Moaze de venir le samedi 14 juin 2008, de prêcher pour la réconciliation des protagonistes de la crise à Gourcy. A Ouagadougou également, les grands adeptes de la religion musulmane, ressortissants de Gourcy se sont concertés pour faciliter l'ouverture de la mosquée. Pour ne citer que les récentes interventions, il convient de préciser qu'avant la fermeture de la mosquée, les bagarreurs avaient fait le tour chez les autorités provinciales, et coutumières de Ouahigouya et de Gourcy. Le Cheik de Ramatoulaye avait aussi placé son mot. Toutes ces tentatives sont restées vaines. Les risques d'affrontement étaient manifestes ce vendredi 20 mai 2005 si les forces de sécurité et les autorités politiques et administratives n'avaient pas intervenue à temps. N'ayant plus accès à la grande mosquée, chaque clan s'est choisi une mosquée dans la ville pour tenir sa prière de vendredi en attendant une éventuelle ouverture de la grande mosquée. Mais qui prendrait ce risque, si ceux qui sont à l'origine se regardent toujours en chien de faïence ? L'autorité communale ne semble pas vouloir se prêter à ce jeu. Elle attend donc que les clans opposés lui fassent la preuve de leur réconciliation par le choix d'un Imam de commun accord. La proposition des Mandé « Nous souhaitons que la communauté musulmane au plan national nous aide à sortir de la crise en choisissant une personne neutre, qui ne soit ni proche des Mandé, ni proche du groupe de El Hadj Ousséni Ouédraogo, comme Imam de la grande mosquée » ont signifié les représentants des mandé. Pour eux, les propos distillés par El Hadj Ousséni Ouédraogo et qui affirment que les Mandé ont dit qu'ils ne se courberaient pas derrière un Moaaga pour prier sont archifaux, et n'engagent que son auteur. Pour leur avoir attribué de tels propos divisionnistes et mensongers, El Hadj Ousséni Ouédraogo, selon ses pourfendeurs ne serait pas l'homme indiqué pouvant apporter l'entente au sein de la communauté musulmane. Ses contestataires l'accusent d'avoir été à l'origine d'une première division au sein de la communauté au moment de la construction de la grande mosquée, il y a de cela 25 ans. Les portes-parole des Mandé, notamment Mahamoudou Mandé, Soumïla et Salifou Mandé sont, on ne peut plus clairs. Ils ne tiennent pas à ce que le successeur de leur frère défunt, Moumini Mandé sorte de leur lignée. Mais ils resteront intransigeants si leur rival d'hier continue de vouloir s'imposer. « Nous sommes partants à n'importe quel moment pour des discussions pour le choix d'une personne autre que El Hadj Ousséni Ouédraogo. Il faut un rassembleur respecté des différentes parties qui pourraient panser les plaies de la division pour que la communauté musulmane de Gourcy retrouve toute sa sérénité d'antan » plaident les gourous de l'aile contestataire. "Je suis victime d'un mauvais procès" Entouré de ses fidèles, El Hadj Ousséni Ouédraogo, jure la main sur le coeur qu'il est victime d'un mauvais procès. Il dit ne pas comprendre cette attitude des Mandé à son encontre. Des gens avec qui, il s'entendait du vivant de leur frère imam. Ce dernier lui avait confié le bâton d'Imam au moment où il ne jouissait plus de ses forces. C'est lui Ousséni qui a conduit la prière pendant plus d'une année. A l'entendre, son titre d'Imam actuel viendrait de la volonté du défunt et aussi d'une entente tacite entre les membres de la communauté musulmane de Gourcy. Au moment de la nomination de l'ancien Imam, ses successeurs pour ne pas dire ses adjoints, au nombre de trois (03) auraient été identifiés. Deux des prétendants ont répondu à l'appel de Dieu. Après donc le décès du frère des Mandé, c'est à lui El Hadj Ousséni Ouédraogo que le titre d'Imam revient de droit. Et le bureau de la communauté musulmane dont il est le premier responsable n'a rien trouvé à redire. Un bureau dont les Mandé contestent la légalité et le pouvoir à désigner un Imam. « C'est la même communauté musulmane qui a accordé le titre d'Imam au défunt Noufou Mandé ; je ne comprends pas pourquoi les Mandé contestent sa légalité » rétorque El Hadj Ousséni Ouédraogo. Celui-là qui se réclame président de la communauté musulmane et Imam de la grande mosquée de Gourcy dit avoir toutes les prérogatives et les bénédictions de ses pairs pour exercer son pouvoir. « Je n'entends pas céder à un quelconque chantage » martèle-t-il. Le guide contesté et son groupe disent se fier à une feuille de route concoctée par la communauté Tidanya à Ouagadougou où le profil d'Iman de la mosquée de Gourcy est bien clair. Cette feuille de route aurait été soumise aux autorités provinciales et communales. « Ce n'est pas de gaieté de coeur que la grande mosquée reste fermée. A son temps, le risque d'affrontement était manifeste. C'est pourquoi un comité de crise composé du haut-commissaire, du maire de la commune, des forces de sécurité, a décidé de la fermeture de la mosquée » explique Dominique Ouédraogo, le maire de Gourcy. A sa session ordinaire du samedi 28 juin 2008, la question sur l'ouverture de la mosquée était inscrite à ordre du jour du conseil municipal. Les conseillers ont pris connaissance du contenu de deux correspondances. La première écrite par le président de la communauté Tidanya, le Cheick de Ramatoulaye, Aboubacar Maïga II, datée du 13 mai 2008 et adressée au haut-commissaire, demandait l'ouverture de la mosquée. Jugeant que le sujet relève de la compétence de la municipalité, le représentant de l'Etat au Zondoma a remis la patate chaude dans les mains des autorités municipales, compte-tenu de la délicatesse du sujet, à travers une correspondance datée du 21 mai 2008. Se conformant à l'article 12 du code général des collectivités territoriales, le conseil municipal de Gourcy a décidé de la mise en place d'un organe consultatif comprenant un conseiller de chacun des cinq secteurs de la ville de Gourcy, des représentants de la communauté chrétienne et du mouvement Sunnite. Ladite structure aura pour mission de rencontrer les parties en conflit afin d'aboutir à des propositions consensuelles, permettant d'ouvrir la mosquée dans un climat apaisé. bibo:shortDescription La grande mosquée de Gourcy est fermée depuis le 20 mai 2005 en raison d'un conflit de succession pour le titre d'Imam. Le clan Mandé conteste la légitimité d'El Hadj Ousséni Ouédraogo après le décès de l'Imam Noufou Mandé, tandis qu'Ouédraogo revendique le titre par droit. Malgré de nombreuses tentatives de médiation par des dignitaires musulmans et les autorités locales, aucun accord n'a été trouvé, laissant la mosquée close et la communauté divisée. -- o:id 2854 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2854 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Inauguration d'une mosquée à Songdin : enfin le soulagement des fidèles musulmans dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14240 D. D. Windpouyré Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-02-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000624 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/390 Sanmatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Les populations du village de Songdin, dans la commune rurale de Boussouma (province du Sanmatenga), étaient en liesse le vendredi 30 janvier 2009 à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de la mosquée. Cette infrastructure d'adoration de Dieu a été réalisée par la députée Hadja Zénabo Drabo. Les longues distances à parcourir pour assister à une prière de vendredi ou à une prière de fête musulmane figurent désormais dans le registre des mauvais souvenirs pour les populations du village de Songdin dans la commune rurale de Boussouma (province du Sanmatenga) situé à 10 km de Kaya sur l'axe Kaya-Mané. Mme la députée Hadja Zénabo Drabo a répondu favorablement aux cris du cÅ"ur de l'imam du village de Songdin, El hadj Malick Ouédraogo, en construisant une mosquée. Construite à hauteur de 5 millions de francs CFA, la mosquée de Songdin soulagera des milliers de fidèles musulmans dudit village et des villages environnants. La cérémonie d'inauguration de cette mosquée, qui a mobilisé un grand monde, s'est déroulée en présence des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières. Des ressortissants du Sanmatenga résidant à Ouaga, une délégation de l'arrondissement de Bogodogo conduite par le maire Henri Kaboré, le cheick Youssouf Diallo de Ouahigouya et des amis de la députée Hadja Drabo ont effectué le déplacement de Songdin. L'imam de Songdin, le préfet de Boussouma, M. Placide Vital Simporé, et le Naaba Siguiri de Songdin ont, dans leurs interventions, remercié la députée Hadja Zénabo Drabo pour la réalisation de cette mosquée. Des livres du Coran, des nattes de prière et des bouilloires ont été offerts par de bonnes volontés aux fidèles musulmans de Songdin. La coupure du ruban et la grande prière du vendredi, dirigée par El hadj Malick Ouédraogo, ont cloturé la cérémonie d'inauguration de la mosquée de Songdin. A noter que Mme la députée Hadja Zénabo Drabo a également contribué financièrement à l'achèvement de la mosquée du secteur 6 de Kaya dont les travaux de construction avaient été interrompus pour cause de manque de moyens financiers. Le Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya aura bientôt sa mosquée grâce toujours à la générosité de la députée Hadja Zénabo Drabo. bibo:shortDescription Le 30 janvier 2009, le village de Songdin (Boussouma, Sanmatenga) a inauguré sa nouvelle mosquée, construite par la députée Hadja Zénabo Drabo pour 5 millions de FCFA. Cette infrastructure majeure soulage les fidèles musulmans des longues distances à parcourir pour les prières et bénéficiera à des milliers de personnes. La députée Hadja Zénabo Drabo a également contribué à d'autres projets de mosquées dans la région de Kaya. -- o:id 2855 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2855 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Issa Cissé, enseignant-chercheur à l'U.O. : « L'Occident chrétien et l'Orient musulman » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14040 Cyr Payim Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/117 11 septembre 2001 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/887 Issa Cissé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/728 UNESCO https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76034 Guerre dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-09-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000625 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63438 World Trade Center https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60457 Afghanistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63409 Kaboul https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/330 Irak https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/403 Tripoli https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63374 Benghazi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content interview Par Cyr Payim Ouédraogo Voilà un an de cela que le peuple américain et le monde entier voyaient avec stupeur des symboles de la puissance des Etats-Unis ployer sous les «feux» d'attaques terroristes. Depuis lors, quel impact cela a-t-il eu sur les relations internationales ? Est-ce qu'une prochaine attaque terroriste de grande envergure comme celle du 11 septembre est possible ? Telles sont entre autres les questions que nous avons posées à un enseignant-chercheur, M. Issa Cissé, chargé du cours de relations internationales au département de communication et journalisme (ex-Arts et communication). Maître-assistant d'histoire, M. Cissé est également enseignant à l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK), son institution de rattachement, et à la section diplomatie de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature. Dès l'annonce des attentats du 11 septembre, quelle a été votre réaction ? J'ai d'abord été surpris par le caractère spectaculaire de l'acte. La puissance mondiale venait ainsi d'être frappée au niveau de ses points symboliques que sont le word Trade Center et le Pentagone qui incarnent respectivement la puissance économique et financière, la puissance militaire des USA. Je me suis tout de suite dit que ce geste n'allait pas rester impuni. En effet, bien que «La Fraternité Ben Laden» n'ait pas tout suite revendiqué les attentats, elle a été indexée par les Américains et il s'en est suivi une coalition occidentale couronnée par l'attaque de l'Afghanistan le 07 octobre 2001. Cette guerre s'est poursuivie jusqu'à la chute du régime des Talibans. Mais il faut noter que cette attaque marquée par une diabolisation des Talibans révèle un paradoxe dans la politique internationale des Américains; car il faut savoir aussi que sont les Américains qui ont également soutenu ces religieux musulmans contre le régime afghan procommuniste soutenu par les Soviétiques à partir de 1979. Ce régime procommuniste installé à Kaboul en 1979 avait aussi été mis en quarantaine par l'OCI, l'organisation panafricaine. Ce qui a aussi retenu mon attention, c'est la déclaration du président Bush lorsqu'il qualifiait sans trop préciser «l'islam de l'axe du mal» au cours des heures qui ont suivi les attentats. Je crois que cette réaction du président Bush a été maladroite même si par la suite, il y a eu des tentatives pour faire la distinction entre ce que je pourrai appeler pour caricaturer les adeptes d'un «islam paisible» et ceux d'un «islam militant». En guise de comparaison pour mieux me faire comprendre, par ces deux expressions mais dans un autre contexte, le colonisateur français en Afrique de l'Ouest combattait farouchement tous les adeptes de cet «islam militant» hostile à l'expansion des civilisations occidentales, mais il entretenait de bonnes relations avec les adeptes de «l'islam paisible», domestiqué, pratiqué par certains marabouts comme ceux de la tidjania 12 grains favorables à la présence française à l'époque. Quel impact les attentats du mardi 11 septembre ont eu sur les relations internationales ? L'impact évident que je peux tout de suite noter, c'est ce regard difficile entre l'Occident chrétien et l'orient musulman. Même si le premier tente de le nier ou le sous-estimer, on peut parler de choc des civilisations. Le président du gouvernement italien Silvio Berlusconi n'avait-il pas, en septembre 2001, dit haut ce que bon nombre d'Occidentaux pensent tout bas en parlant de «la supériorité de la civilisation occidentale» dans la foule des réactions émotionnelles à la suite des attentats ? Il est vrai que certains responsables en Occident comme le président Chirac à la tribune de l'UNESCO en octobre 2001, pour rectifier cette maladresse italienne, ont parlé de dialogue des cultures, gage de paix et que ce dialogue doit passer par l'égale dignité de toutes les cultures du monde. Malgré cet effort de rectification, il faut reconnaître qu'avec tout ce qu'on remarque à travers les médias, il est difficile d'enlever de la tête du citoyen moyen en Occident que le musulman avec son bonnet ou enturbanné, vêtu de son grand boubou et quelquefois avec sa barbe, n'est pas le poseur de bombes ou d'explosifs. Je pense que cette réalité des choses traduit bien ce choc des civilisations qui a été d'ailleurs le titre d'un ouvrage dont je ne me rappelle plus le nom de l'auteur et que j'ai vu s'acheter comme de petits pains à la FNAC et à Carrefour à Paris l'an passé. On peut ainsi dire que le phénomène islamiste a été projeté sur la scène internationale avec toutes ses implications. Il est vrai qu'après la chute du mure de Berlin, on avait commencé à murmurer en disant que le prochain duel allait se dérouler entre l'islam (c'est-à-dire l'islam militant encore appelé islamisme, ou fondamentalisme) et le monde occidental, mais il faut reconnaître que le 11 septembre a catalysé cette opposition. Et dans cette entreprise gigantesque de lutte contre les «terroristes islamistes», bon nombre de musulmans à travers le monde trouvent cet objectif ambigu et se sentent d'une manière ou d'une autre concernés. Les islamistes et les orientalistes se retrouvent aussi valorisés dans le monde de la recherche ou aux yeux de tous ceux qui veulent davantage comprendre le phénomène islamiste à travers le monde. Autre impact, c'est que le conflit israélo-arabe et l'hostilité des Américains vis-à-vis de l'Irak depuis la guerre du Golfe ont été réactivés et occupent une bonne place dans l'actualité internationale. Cette résurgence du conflit israélo-arabe et du duel américano-irakien est liée au fait que celui qu'on a désigné comme suspect n°1 des attentats du 11 septembre, c'est-à-dire Ben Laden, épouse et défend la cause arabe et musulmane. En effet, dans une de ses déclarations, Ben Laden disait: «le peuple de l'islam a souffert d'agression, d'iniquité et d'injustice qui lui ont été imposées par l'alliance des sionistes et des croisés (chrétiens) ainsi que leurs collaborateurs; au point que le sang musulman s'est vendu à bas prix alors que les biens des musulmans devenaient un butin pour les ennemis. Leur sang devait éclabousser la Palestine et l'Irak. Les images des massacres dans le monde arabe et musulman font froid dans le dos et ébranlent les consciences».Est-ce qu'une autre situation du genre est-elle prévisible ?- Votre question est assez délicate, par conséquent il est difficile d'y donner une réponse tranchée. Si ceux-là qu'on accuse, je veux parler des islamistes afghans, d'être les auteurs des attentats du 11 septembre le sont effectivement, il est difficile de ne pas observer une attitude de prudence par rapport à une éventuelle action qui puisse porter préjudice aux intérêts américains et à leurs alliés. Car malgré la puissance des Américains dans tous les domaines, et le déploiement massif des forces militaires contre l'Afghanistan, certains islamistes afghans continuent à faire parler d'eux. En outre, en parcourant l'ouvrage de Roland Jocquard, le responsable de l'Observatoire international du terrorisme et du centre d'études des menaces contemporaines, publié en octobre 2001 et intitulé «Au nom d'Oussama Ben Laden... dossier secret sur le terroristes le plus recherché du monde», je me suis rendu compte que ce qu'on a pu appeler la nébuleuse Ben Laden est très bien organisée et structurée à travers le monde entier; à tout moment, cette nébuleuse peut créer des surprises. Dans le même ouvrage, Ben Laden disait que les Américains ont peur de la mort et que ce n'est pas le cas des combattants de la cause musulmane qui peuvent mépriser le sacrifice suprême pour défendre leurs frères. Est-ce que vous voulez dire que les Américains n'ont pas perçu le message des Arabes ? Je ne sais pas à quel(s) message(s) vous faites allusion. Est-ce le soutien inconditionnel des Israéliens par les Américain ?, la cause irakienne ?, la domination et l'exploitation du monde arabo-islamique ? ou la défense du «mal» contre le «bien» ?. Si ce que vous appelez message se retrouve parmi ces différents points, je pense que ce sont des réalités qui n'échappent pas aux Américains. Quelle différence y a-t-il entre l'intégrisme et le terrorisme ? Je ne sais pas pourquoi vous juxtaposez ces deux termes. Je vais essayer de donner ma compréhension sur les deux notions. L'intégrisme (je suppose que vous voulez parler d'intégrisme religieux) étymologiquement, je pense, va avec les difficultés que l'Eglise a connues dans le maintien de son unité au cours du XVIIe siècle. Et cette unité a finalement volé en éclats à cause de la signature des traités de Westpholie en 1648. Comme le disait un islamogue français parlant de l'intégrisme religieux: «C'est le refus des adaptations de l'action de l'Eglise et des croyants en matière liturgique, pastorale et sociale». Par là, je crois qu'il faut voir au niveau de cet intégrisme religieux un désir de retrouver les sources pures de la foi, la référence à la communauté des premiers croyants, la répudiation des superstitions et des inovations introduites par la tradition, le souci majeur de donner à chaque fidèle les moyens de lire et de comprendre les livres saints de la révélation divine, sans aucun intermédiaire. Mais de nos jours, dans les médias, le terme intégrisme sert de plus en plus à désigner la catégorie des musulmans dont la lecture des sources sacrées de l'islam est la plus intransigeante, la plus littérale, la plus rigide. Quant au terrorisme, je pense que c'est un usage non légal d'une certaine forme de violence contre des individus, groupe d'individus ou des symboles d'une institution le plus souvent étatique. Et ces actes de violence ont le plus souvent pour but de choquer l'opinion publique dans une perspective donnée, ou d'empêcher l'atteinte d'un objectif quelconque. Dans le deuxième cas, je peux par exemple parler des Israéliens qui ont exercé des actes de violence sur des personnes en Europe et détruit des installations pour empêcher l'Irak de posséder l'arme atomique grâce à l'aide des Français. L'usage du terme terrorisme dans les médias surtout occidentaux prête souvent à des confusions. On remarque que ce sont les plus forts sur la scène internationale qui s'en pressent de coller l'étiquette terroriste à des actes de violence des plus faibles. C'est dire que l'usage du terme est souvent fonction des rapports de force sur la scène internationale. Par exemple, pour moi, autant les actes posées à l'endroit de la maison Blanche et du Pentagone le 11 septembre 2001 sont des actes terroristes, autant les bombardements de Tripoli et de Bengazi le 15 avril 1986 sont aussi des actes terroristes. Est-ce qu'une prochaine attaque islamiste est fondée ? Je dirais que tant qu'il y aura la domination occidentale, l'esprit de lutte du «bien» contre le «mal», l'idée de supériorité de la civilisation occidentale compativement aux autres civilisations, les islamistes qui entendent préserver ou faire triompher le projet de société proné par le Coran tout en poursuivant un panislamisme planétaire, il y aura toujours cette confrontation. Ce panislamisme planétaire se remarque bien à travers cette mention que j'ai lue une fois sur un mur dans le métro parisien: «Inch' Allah, dans cinquante ans, la France sera une république islamique». bibo:shortDescription Cette interview avec Issa Cissé, enseignant-chercheur en relations internationales, analyse l'impact des attentats du 11 septembre 2001. Il évoque la surprise face à l'ampleur des attaques, la riposte américaine en Afghanistan et la maladresse de la rhétorique post-attentats. L'expert souligne un «choc des civilisations» entre l'Occident et le monde musulman, la réactivation des conflits israélo-arabe et américano-irakien, et la projection du phénomène islamiste sur la scène internationale. Il distingue l'intégrisme religieux du terrorisme, qu'il voit comme un usage non légal de la violence souvent étiqueté par les puissants. Cissé estime que de futures attaques sont possibles tant que persistent la domination occidentale et les aspirations panislamistes. -- o:id 2856 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2856 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerins burkinabè au Hadj 2013 : premier vol le 22 septembre dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13662 Arnaud Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1099 Mahamadi Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/703 Nas-Air Charter Aviation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-09-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000626 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le comité de suivi du Hadj 2013 a signé, hier mardi 10 septembre 2013 au ministère de Communication, un contrat avec la compagnie NAS AIR CHARTER (2e transporteur privé en Arabie Saoudite) pour le transport des 4 200 candidats burkinabè au pèlerinage à la Mecque. L'organisation du Hadj au Burkina ne s'est pratiquement jamais faite sans que beaucoup d'encre et de salive coulent. En effet, les récriminations sont souvent légion avant, pendant et après le voyage saint des musulmans. Mais cette année, les ministères de l'Administration, en charge des cultes, et des Affaires étrangères ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour que les choses se déroulent dans les meilleures conditions. En effet, après que Colomb Airlines et Ethiopian Airlines (qui avaient été désignées pour faire parvenir les pèlerins du Faso à la Mecque) se sont avérées incompétentes pour amener les pèlerins burkinabè en 2013 à la Mecque, le comité de suivi de cet important événement pour les musulmans a opté (comme l'autorise l'article 3 du cahier des charges) de désigner une autre compagnie, nationale ou arabe, qui remplit les conditions requises pour cette mission. C'est ainsi que l'Etat, à travers le comité, a signé un contrat avec NAS AIR CHARTER, n°2 du transport privé aérien en Arabie Saoudite. Selon Mahamadi Ouédraogo, président du comité de suivi du Hadj 2013, du 22 au 30 septembre, la compagnie transportera en 9 vols les 4 200 pèlerins burkinabè vers la terre sainte de l'islam ; par ailleurs, le consul général du Burkina à Djeddah, Adama Compaoré, a confirmé que le transporteur choisi l'a été parce qu'il est sérieux et expérimenté, du fait qu'il a en charge, chaque année, des centaines des milliers de pèlerins en provenance de pays asiatiques. Il a ensuite affirmé que, malgré les apparences, la qualité de l'organisation du plus important voyage des musulmans croît d'année en année. Mais le nombre, de plus en plus élevé, des pèlerins et le fait que beaucoup quittent leur pays pour la première fois ne facilitent souvent pas les choses. L'espoir est cependant permis que cette année sera meilleure. Quant aux clauses du contrat, elles sont les mêmes que celles qui avaient été arrêtées avec les compagnies défaillantes (à tous les niveaux), à en croire Mahamadi Ouédraogo. NAS AIR CHARTER était représentée à cette cérémonie par son chef des opérations, Zulkeefli Bin Mohamed Idriss. Selon lui, inch'Allah, tout se passera comme il faut, car sa compagnie a l'habitude de ces tâches et les moyens logistiques et humains nécessaires pour remplir sa part du contrat. bibo:shortDescription Le comité de suivi du Hadj 2013 du Burkina Faso a signé un contrat avec NAS AIR CHARTER, deuxième transporteur privé saoudien, pour acheminer 4 200 pèlerins burkinabè à la Mecque en 9 vols, du 22 au 30 septembre 2013. Ce choix fait suite à l'incompétence de compagnies aériennes précédemment désignées et vise à assurer une meilleure organisation du pèlerinage, souvent source de récriminations par le passé. NAS AIR CHARTER a été sélectionnée pour son sérieux et son expérience. -- o:id 2857 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2857 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une célébration en rangs dispersés dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 Adama Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/906 Seydou Bouda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-01-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000627 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Comme à l'accoutumée, c'est à la Place de la Nation que les fidèles de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) ont accompli la prière de l'Aïd el Kébir en souvenir de l'acte d'Abraham. La particularité, cette année, c'est que l'événement a été célébré en rangs dispersés chez les adeptes de la religion de Mohammad au Faso. Alors qu'elle était prévue pour se dérouler le 30 décembre 2006 selon le calendrier grégorien, les musulmans de la CMBF ont plutôt commémoré la fête de l'Aïd el Kébir le lendemain, soit le dernier jour de l'an tandis que les sunnites l'avaient fait la veille. En rappel, cette célébration fait revivre le souvenir de l'acte d'Abraham, la sommité du monothéisme, à qui Dieu a révélé de sacrifier son fils Ismaèl qui fut par la suite racheté par un bélier céleste envoyé sur ordre du Très-Haut comme dit dans le Coran : "Nous rachetâmes l'enfant par un bélier considérable". Tôt le matin du 31 décembre, des éléments de la gendarmerie étaient postés dans les coins névralgiques de la capitale burkinabè, une tâche généralement dévolue aux policiers. Situation nationale oblige avec les événements des 20 et 21 décembre, ce sont les hommes en tenue bleue qui assuraient la sécurité en ville. C'est seulement aux alentours de la Place de la nation que l'on apercevait quelques policiers municipaux et nationaux venus appuyer des jeunes de la grande mosquée de Ouagadougou pour assurer la tranquillité du lieu de la prière de l'Aïd-el Kébir. Dès 8 h, les grosses baffles mobilisées à l'occasion délivraient des messages sur l'occupation de l'espace et le sacrifice du mouton. Le prêcheur d'une matinée, d'une voix grave mais limpide, expliquait aux fidèles qui prenaient place quel animal il faut tuer en ce grand jour. On exige une bête âgée d'une année environ pour ce qui est du mouton, de 12 mois révolus pour les animaux de l'espèce caprine, et de plus de deux ans quant au bovins. La bête borgne, boiteuse, malade, amputée d'une oreille ou d'une corne ou très maigre n'est pas acceptée, entendait-on dire : "La meilleure offrande est un bélier cornu, ayant des tâches noires autour des yeux et aux pattes". C'est dans cette ambiance de prêche que l'on annonça à 8h50, l'arrivée du Mogho Naaba Baongho, accompagné de chevaliers de sa cour et salué par des coups de fusils à poudre. Les ministres Yéro Boly, Seydou Bouda et des dignitaires musulmans quittent leur natte pour aller s'accroupir devant le Grand chef mossi pour le saluer. Entre-temps, on entend du côté nord une voix entonner une chanson. Pour les habitués de cette prière, c'est l'imam qui arrive. El hadj Ibrahim Koanda, puisque c'est de lui qu'il s'agit, descend d'un véhicule rutilant de couleur noire et de marque volvo. Immédiatement, les fidèles se mettent debout et la prière commence, une prière de deux rakates liquidée en dix minutes. Mais la cérémonie n'est pas finie. L'imam doit lire son sermon puis faire des bénédictions et immoler son mouton. On demande à l'assistance de rester sur place et de garder leur calme. L'appel est juste entendu quelques minutes puis c'est parti pour un brouhaha indescriptible. Les fidèles pressés n'ont pas attendu la fin du sermon. Ils désertent les lieux, qui pour rentrer chez eux, qui pour des séances de prises de vues avec les nombreux photographes qui ne manquent pas ces occasions de bonnes affaires. Adama Ouédraogo bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration de l'Aïd el Kébir par la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) le 31 décembre 2006 à la Place de la Nation à Ouagadougou. Cette année, la fête, commémorant le sacrifice d'Abraham, s'est déroulée à une date différente de celle des sunnites et sous une sécurité inhabituelle assurée par la gendarmerie. Après un prêche sur les règles du sacrifice, la prière a eu lieu en présence de dignitaires comme le Mogho Naaba Baongho et l'imam El hadj Ibrahim Koanda. Cependant, de nombreux fidèles ont quitté les lieux avant la fin du sermon. -- o:id 2858 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2858 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Newton Ahmed Barry contesté à la CENI : le CERFI et l'AEEMB démentent et réaffirment leur soutien au journaliste dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1188 Souleymane Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/978 Ali Sawadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/978 Ali Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1140 Newton Ahmed Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1188 Souleymane Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-07-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000628 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis l'annonce de la désignation du journaliste Newton Ahmed Barry comme commissaire de la CENI au titre de la communauté musulmane, des rumeurs font état de ce que ce choix est contesté par des organisations islamiques. Le CERFI et l'AEEMB démentent ces allégations et réaffirment leur soutien à notre confrère. "Des rumeurs sur le choix de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) sur la personne du journaliste Newton Ahmed Barry pour représenter les musulmans à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) nous parviennent avec insistance ces dernières heures. Elles font état d'un projet de déclaration du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) récusant ce choix de la faîtière des associations islamiques du Burkina. Les initiateurs et les colporteurs de telles rumeurs essaient certainement de fragiliser la position de la FAIB, donc de son candidat à quelque quarante-huit heures de l'élection du président de ladite Commission. Le CERFI et l'AEEMB voudraient démentir l'existence d'un tel projet dont l'objectif serait de remettre en cause le choix de la FAIB. Mieux, en notre qualité de membres de la Fédération et soucieux de l'unité d'action de la Oummah, nous tenons à réaffirmer notre soutien au choix de Newton Ahmed Barry à la CENI. C'est le lieu pour nous de saluer le secrétariat exécutif national de la FAIB, qui a su avec sagesse et doigté, diriger le processus de choix du candidat des musulmans à la CENI. Nous voudrions du reste lui réitérer notre soutien au moment où des voix discordantes tentent de démontrer que le choix de la FAIB a fait l'objet d'un marchandage entre les membres. N'ignorant point la délicatesse de la mission de la CENI, nous formulons toutes nos bénédictions et nos vœux de succès à la nouvelle équipe. Puisse Allah l'assister dans la conduite de sa mission dans l'intérêt de notre cher pays, le Burkina Faso. El Hadj Souleymane KONE Président du CERFI Ali SAWADOGO bibo:shortDescription Le CERFI et l'AEEMB démentent formellement les rumeurs selon lesquelles ils contesteraient le choix de Newton Ahmed Barry comme commissaire de la CENI au titre de la communauté musulmane. Ils réaffirment leur plein soutien à cette désignation faite par la FAIB, dénonçant une tentative de fragiliser la position de la Fédération avant l'élection du président de la CENI. -- o:id 2859 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2859 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pratique de l'excision dans la région du Nord : des acteurs de 234 villages enterrent publiquement lames et couteaux dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13501 Emery Albert Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 Excision https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 UNICEF https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-03-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000629 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya bibo:content Placée sous la présidence du gouverneur de la région du Nord, la cérémonie officielle de déclaration publique d'abandon de la pratique de l'excision et du mariage des enfants de 234 villages s'est déroulée le mardi 5 mars 2019 à Sambtenga, dans la commune de Ouahigouya. Pilotée par le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE), l'activité a mobilisé de nombreux élus locaux de la région du Nord ainsi qu'une représentation de l'UNICEF. C'est désormais officiel, après de multiples actions entreprises par GASCODE depuis avril 2018, appuyées par l'UNICEF, des acteurs de lutte contre l'excision de 234 villages de la région du Nord ont pris l'engagement de ne plus s'adonner à l'excision ainsi qu'au mariage des enfants. L'acte symbolique qui a marqué cette cérémonie, c'est bien l'enterrement des outils d'excision devant les autorités par d'anciennes exciseuses et la plantation d'un arbre pour illustrer ce nouveau mode de vie. Les différents représentants des villages concernés ont fait une déclaration publique relative à cette question en présence des autorités et des populations sorties massivement. Jeunes, femmes, leaders religieux ont déclaré publiquement abandonner ces deux pratiques. « Bang sayaam ! (l'excision est finie)», annonce Ramata Sawadogo, une ancienne exciseuse. C'est au nom de ses paires des 234 villages qu'elle a annoncé que la pratique de l'excision était terminée. «Nous pratiquions l'excision parce que c'était la tradition mais nous ignorions les conséquences néfastes, c'est grâce à GASCODE que nous nous sommes rendu compte que cela est mauvais, et à partir d'aujourd'hui nous n'allons plus pratiquer ce métier», martèle-t-elle. Cette activité est l'aboutissement de plusieurs démarches entreprises par l'association GASCODE. C'est plus de 3269 discussions qui ont été organisées par la structure au profit des jeunes sur les thématiques en question, 3559 hommes et femmes ont également participé à ces causeries éducatives. Des imams ont été formés dans la même optique pour l'utilisation du guide de prêche sur le mariage d'enfant, l'excision et l'enregistrement des mariages et baptêmes dans les registres. 1169 leaders communautaires se sont engagés à accompagner la mise en œuvre de l'activité. Pour l'association, ces acquis engrangés doivent être capitalisés afin que ces déclarations deviennent une réalité et cela passe inévitablement par la promotion et la protection des droits des enfants et de la femme pour susciter un changement de norme social. Selon le gouverneur de la région du Nord, « c'est tout simplement formidable, et il faut féliciter les hommes, les femmes et les jeunes filles et garçons de ces 234 villages qui ont pris l'engagement d'abandonner la pratique de l'excision et aussi le mariage précoce et forcé. Nous voulons lancer toujours l'appel à l'abandon de ces pratiques qui sont considérées comme dépassées aujourd'hui au regard de leurs conséquences néfastes, nous soutenons cette lutte et encourageons les populations à aller dans le sens de l'évolution et du gouvernement ». Madame Félicité Bassolé, présidente du conseil exécutif de GASCODE souligne que cette journée est la consécration de la mise en œuvre du projet et c'est pour accompagner cette initiative que des cellules de veille ont été mises en place dans chaque village. Quant à Fréderic Gislaine, chef de la section Protection enfant à l'UNICEF et représentante du Dr Anne Vincent, c'est tout simplement «un grand sentiment de fierté de constater que le travail qui a commencé depuis 12 mois a pu aboutir comme on l'espérait. On est sûr qu'avec l'accompagnement de ces cellules de veille dans les villages et à  travers cet engagement public, la pratique de l'excision sera abandonnée». Pour Mme Alphonsine Sawadogo, secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision, cette activité constitue un grand pas dans la lutte : «C'est la responsabilisation communautaire qui a pris le dessus», se convainc-t-elle. Selon cette dernière, sa structure sera toujours sur le terrain pour veiller, de concert avec les communautés, pour que l'engagement pris soit respecté. Le Groupe d'appui en santé, communication et développement œuvre depuis sa création dans la lutte contre le phénomène de l'excision et du mariage précoce. Grâce à l'appui de l'UNICEF, pour cette initiative, la structure avait prévu de toucher 250 villages, mais 16 ont été abandonnés au regard du contexte sécuritaire difficile. Emery Albert Ouédraogo bibo:shortDescription Le 5 mars 2019, 234 villages de la région du Nord ont officiellement déclaré l'abandon de la pratique de l'excision et du mariage des enfants lors d'une cérémonie à Sambtenga, Ouahigouya. Organisée par le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE) avec le soutien de l'UNICEF, cette déclaration publique concrétise des mois d'actions de sensibilisation. L'événement a été marqué par l'enterrement symbolique des outils d'excision par d'anciennes exciseuses, signifiant un engagement communautaire fort pour la protection des droits des enfants et des femmes. -- o:id 2860 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2860 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2012 : qui vole les pèlerins ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13154 Mamoudou Sy dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-11-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000630 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Cette année encore, c'était le parcours du combattant pour les musulmans burkinabè qui voulaient effectuer le pèlerinage à la Mecque. Et quand après toutes sortes de difficultés, ils atterrissaient en Arabie Saoudite, le calvaire n'était pas pour autant terminé. De retour du hadj 2012, un ladji frais émoulu se demande dans l'article qu'il nous a fait parvenir :"Qui vole les pèlerins ?" Le Hadj constitue le cinquième pilier de l'islam, que se doit d'accomplir au moins une fois dans sa vie tout musulman en bonne santé (physique et mentale) et ayant les capacités financières. Ayant décidé d'accomplir cette année cet acte de foi, et dans le souci de bénéficier de ce que j'appelle «l'onction sociale», c'est-à-dire vivre les étapes de la Umra et du Hadj avec mes compatriotes, notamment les gens de mon quartier et de la mosquée où je prie, les relations, les parents et amis et/ou connaissances qui pourraient tous attester que l'on a effectué ces rites ensemble, je me suis inscrit dans une des agences agréées par le Comité national du pèlerinage. Que de regrets face à des constatations et faits vécus ! Par la présente, je m'adresse clairement à certaines structures, sans les accuser de quoi que ce soit, qui, j'espère, éclaireront ma lanterne et partant celle de l'ensemble des pèlerins. 1°) Du fait du retard pris dans le programme des vols au départ et dans le souci de respecter la durée du congé que m'a octroyés mon employeur, j'ai été dans l'obligation de payer mon transport retour. J'ai obtenu le billet retour (Djeddah/Ouagadougou) à 472 000 francs CFA avec une agence de la place, soit en aller/retour 944 000 francs CFA. Deux de mes compagnons de pèlerinage m'ont affirmé avoir obtenu leur billet aller/retour (Ouagadougou/Djeddah/ Ouagadougou) l'un à 850 000 francs CFA et l'autre à 903 000 francs CFA. Cela fait une moyenne de 899 000 francs pour un billet aller/retour. Air Burkina peut-il m'expliquer la règle économique qui lui a permis de vendre au comité national du pèlerinage plus de 4 000 billets à 1 035 000 francs CFA, c'est-à-dire à un prix en gros supérieur au prix au détail ? Dans la poche de qui va la différence de 136 000 francs CFA sur chaque billet ? Je suis d'accord que notre compagnie nationale bénéficie du marché des pèlerins, car ayant peut-être besoin d'un souffle, et mon argent servira à payer certainement mes frères et soeurs qui y travaillent, et donc restera dans mon pays. De quoi se compose exactement le prix du billet ? Les agences de voyage agréées par le comité national du pèlerinage ont-elles une ristourne ? Si oui, à combien s'élève-t-elle par pèlerin ? Comment est-elle payée ? Les réponses à ces questions contribueront certainement à réduire le coût du billet pour le Hadj 2013. 2°) Etant un abonné Airtel de longue date et leur faisant toujours confiance, j'ai chargé ici de 10 000 francs CFA d'unités mon téléphone avec la possibilité de le recharger à partir du pays où des compatriotes sur place vendant les cartes Airtel. A l'aéroport de Djeddah, j'appelle Madame pour lui dire que nous venons juste d'atterrir. Après 38 secondes de communication, je reçois un message qui me dit que cet appel a duré 38 secondes et m'a coûté 1 765 francs CFA la minute ! Oh, mon Dieu, me suis-je dit, dans quelle galère je me suis embarqué ! Tout furieux, rapidement j'envoie un message à un de mes contacts à Airtel : «La minute coûte 1 765 F quand j'appelle. C'est du vol !». Etant à côté des mamans et des soeurs, je me suis trouvé en train de composer un numéro au pays pour chaque personne qui voulait annoncer son arrivée à un fils, un frère, une soeur, un mari ou un enfant. Bien sûr, avec prudence je demande à la personne si elle connaît le coût de la communication. Et invariablement on me répondait 180 francs la minute si vous appelez le pays et 0 francs si on vous appelle du pays ! De quoi bipper tout le temps au pays. Mais quand j'explique ce que cela m'a coûté, nul ne veut appeler. Quelques jours plus tard, un pèlerin m'a affirmé que tout était devenu normal, car Airtel semble avoir réagi à mon message. Airtel peut-elle m'expliquer et me restituer le surplus de communication qui m'a été facturé ? S'il y a eu manque de coordination ou non-respect des clauses contractuelles avec son correspondant opérateur saoudien, je n'en suis pas responsable. Qu'Airtel assume sa part de responsabilité. 3°) Selon mon agence, le gouvernement saoudien, par le biais de l'Etat burkinabè, a imposé cette année le principe de restauration par des services traiteurs à Mina pour les six jours de séjour sur le site. Le jour d'Arafat et le sixième jour (jour du retour), aucune nourriture n'a été servie aux pèlerins. Les autres jours, c'était invariablement des oeufs (bouillis ou des omelettes) et/ou de petits pots de confitures avec du pain plat saoudien le matin et du riz servi entre 14 heures et 15h15 avec en plus un petit bidon d'eau minérale. On a même un jour été servi à 1 heure du matin en riz. Au regard de ce que j'ai vu servi qui était insuffisant pour l'ensemble des pèlerins pendant les six jours à Mina, j'estime que l'on m'a volé ! Je mangeais à mes propres frais 35 rials saoudiens, soit 5 250 francs CFA, par jour après avoir payé 10 000 francs CFA par jour à mon agence pour ma nourriture. On ne servait que pour 3 000 francs CFA à peine de repas par jour à chaque pèlerin, soit au total 12 000 francs CFA pour tous les six jours de séjour. L'agence me doit 48 000 FCFA. J'ai entendu dire que tous les pèlerins n'ont pas payé les 60 000 francs CFA pour la restauration à Mina. Malgré cela, les agences ont décidé de servir tous les pèlerins sans exception. Si ces agences ont estimé qu'il faut le faire, qu'elles assument la responsabilité de leur inorganisation, car je n'ai pas a en payé le prix. Il appartient au ministère de l'Administration territoriale et au comité national du pèlerinage de faire pression sur les agences pour la restitution, à chaque pèlerin ayant versé les 60 000 francs, de la différence de 48 000 francs CFA. bibo:shortDescription Ce texte expose les nombreuses difficultés et les abus financiers subis par les pèlerins burkinabè lors du Hadj 2012. L'auteur, un pèlerin, dénonce des surcoûts inexpliqués sur les billets d'avion, des tarifs de communication téléphonique exorbitants avec Airtel, et une restauration insuffisante et de mauvaise qualité à Mina, malgré des frais élevés. Il interpelle les autorités et les prestataires pour obtenir des explications et le remboursement des sommes qu'il estime avoir été volées. -- o:id 2861 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2861 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Coin du jeûneur : réponses à nos lecteurs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/432 Institut Musulman d'Enseignement et d'Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1054 Ibrahima Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/728 UNESCO https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000631 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Suite à notre publication sur la zakat du mardi 8 juillet 2014, certains de nos lecteurs ont voulu avoir des compléments d'informations, cas pratique à l'appui. Grâce à la promptitude de l'encadreur de l'Institut musulman d'éducation et d'enseignement (IM2E), Ibrahima Ouédraogo, nous espérons qu'ils trouveront réponses à leurs préoccupations. Nous profitons de cette opportunité pour répondre aux questions précédentes d'autres lecteurs. Vos suggestions sont toujours attendues sur La zakat a-t-elle la même signification que la dime des catholiques? La dîme et la zakat ont à quelque différence près les mêmes philosophies (solidarité, soutien de l'appel, etc.). Mais la zakat est au fond différente dans sa définition (sa nature), son caractère, son montant, proportionnel aux avoirs et aux types concernés, sa périodicité (annuelle) et ces bénéficiaires (définis par Allah lui-même dans le Coran). «Prélève sur leurs biens une aumône pour les purifier et les rendre meilleurs.» S9 V103. Les bénéficiaires sont regroupés en 08 catégories définies par le Coran. «Les sadaqat ne sont destinés qu'aux pauvres, aux indigents, à ceux qui y travaillent, à ceux dont les cœurs sont à gagner (à l'Islam), à l'affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et au voyageur (en détresse). C'est un décret d'Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage ». S.9 / V.60 Pour un salarié qui a 100 000 F par mois, à combien s'élève la zakat? A priori quand on regarde ce salaire (100 000 FCFA), on pense que l'individu ne peut pas payer la zakat. Si ce salaire permet à ce musulman de subvenir à ses besoins vitaux (de base), il donnera la zakat sur la base de son épargne. Formule générale de calcul de la zakat du fonctionnaire : - ¬ Base imposable Base imposable = ensemble de rémunérations reçues divisé par trois (Ensemble rémunérations/ 3) ¬Le montant de la zakat Zakat à payer = base imposable x 2,5% Autrement dit, il s'agit de 2,5% du tiers de l'ensemble des rémunérations reçues. Il peut être payé par mois ou bien par an. Appliquons la formule : Exemple 1 : zakat à payer par mois (100 000 :1/3) X 2,5% = 833 FCFA Exemple 2 : zakat à payer par an Salaire mensuel = 100 000 F/mois Salaire de l'année : 100 000 F x 12 = 1 200 000 F/an Base imposable : 1 200 000 F : 3 = 400 000 F Zakat annuelle = 400 000 F x 2, 5 % = 10 000 F NB : Il y a des savants musulmans qui pensent que le salarié n'a pas à s'acquitter de la zakat, mais il existe un autre groupe qui l'autorise. Donc chacun choisit ce qui le satisfait et on demande à Dieu de nous bénir. Si un salarié veut s'acquitter de cette aumône, doit-il prélever 2,5% de son salaire (si cela est fait mensuellement) ou payer «salaires x 12 x 2,5% » si cela est effectué par an? Le choix de payer par mois ou par an revient au musulman. Il est libre dans son choix. Mais la précision, c'est que ce n'est pas 2,5% de son salaire mais 2,5% de son épargne. Et certaines organisations musulmanes au Burkina ont, sur la base de calcul et des dépenses du salarié, donné la formule : 2,5% du tiers du salaire, le 1/3 du salaire étant considéré comme l'épargne. Est-ce qu'en cette période de jeûne, il est permis d'organiser une fête (invitation) ? Par exemple un de mes frères a réussi à son examen et veut faire une invitation à l'heure de la rupture. Oui. On peut organiser une fête comme indiqué dans la question. En islam, ce genre de fête est appelé un walima. Sa philosophie est de remercier Allah pour son bienfait et de lui demander d'y mettre de la baraka. Cependant, dans toute fête, l'éthique musulmane doit être respectée sinon on tombe dans le haram : il s'agit de faire attention à la mixité, voire la promiscuité, à ne pas consommer de boissons interdites, la drogue et la musique mondaine. Les rapports sexuels sont-ils tolérés ou interdits pendant le mois de ramadan ? Pendant le mois de ramadan, les rapports sexuels sont interdits en état de jeûne, lequel est fait de trois abstentions : abstentions de nourriture, de boisson et de rapports sexuels, mais la copulation est concernée seulement durant la journée au cours de ce mois. Dès qu'on rompt le jeûne, pour peu qu'on ne soit pas en retraite pieuse pendant les dix derniers jours du mois, il n'y a pas d'interdiction à avoir des relations sexuelles avec son conjoint. Cependant, le verset 32 de la sourate17 nous dit : «N'approchez pas de la fornication, c'est une voie pernicieuse et un chemin plein d'embûches». Même en dehors du mois de ramadan, il est interdit d'avoir des rapports sexuels avec une personne avec laquelle on n'est pas marié. Le prophète a dit dans un Hadith que «l'homme ne commet pas un péché pire que celui de déposer sa semence dans un réceptacle illicite» ; autrement dit, faire l'amour avec une personne à laquelle on n'est pas marié religieusement est interdit. Est-on obligé de donner du sucre pendant le mois de ramadan ? Il n'y a rien de particulier qui doit être donné, et le don de sucre n'est pas la seule forme de générosité qui vaille. Tout ce qui est nourriture et boisson licites peut être donné avec cette recommandation explicite du Coran : «Ô croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense. Ne donnez pas ce que vous-même n'accepteriez qu'en fermant les yeux ! Et sachez qu'Allah n'a besoin de rien et qu'Il est digne de louange. Le diable vous fait craindre l'indigence et vous recommande des actions honteuses ; tandis qu'Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d'Allah est immense et Il est Omniscient. Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. Quelles que soient les dépenses que vous avez faites ou le vœu que vous avez voué, Allah le sait. Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c'est bien ; c'est mieux encore, pour vous, si vous êtes discrets avec elles et si vous les donniez aux indigents » (Sourate 2, V 267-271). Allah est le plus savant ! bibo:shortDescription Ce document clarifie des questions sur la zakat et des pratiques liées au Ramadan. Il détaille la zakat, la distinguant de la dîme chrétienne par sa nature, son calcul (2,5% du tiers des revenus pour un salarié) et ses huit catégories de bénéficiaires coraniques. Le texte aborde également la permission d'organiser des célébrations (walima) durant le Ramadan sous respect éthique, l'interdiction des rapports sexuels en journée mais leur permission la nuit, et l'encouragement à toute aumône licite plutôt qu'au seul don de sucre. -- o:id 2862 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2862 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Crises sécuritaire et humanitaire à Barsalogho : le cheik Ahmado Sawadogo prêche la paix et la solidarité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14634 D.D. Windpouyré Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/972 Ahmado Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-09-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000632 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/426 Barsalogho https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/390 Sanmatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/301 Dablo bibo:content Résidant à Ouagadougou, le cheik Ahmado Sawadogo a effectué un déplacement à Barsalogho, commune rurale de la province du Sanmatenga, le 15 septembre 2019. Le retour au bercail de ce natif de la localité a été marqué par des visites de courtoisie à des autorités administratives, sécuritaires et coutumières locales, une séance de prières pour la paix dans une mosquée et un don de vivres et d'un forage d'eau au profit des personnes déplacées internes de la commune. En cette matinée de dimanche, c'est sous escorte d'éléments de la gendarmerie que le jeune cheik Ahmado Sawadogo et la forte délégation d'amis et de frères religieux qui l'accompagnaient ont effectué le trajet Kaya-Barsalogho, long de 45 km. On notait également la présence de journalistes. Après 1h25mn de route en raison de l'état défectueux de la voie et de la vigilance de l'escorte face à la menace sécuritaire dans cette partie nord de la province, le cortège est accueilli par une grande foule de motocyclistes et d'automobilistes à l'entrée de la ville. En dépit du contexte sécuritaire et humanitaire difficile, la communauté musulmane de Barsalogho s'est mobilisée pour réserver un accueil chaleureux au cheik Ahmado Sawadogo et à sa suite. Après une escale à la brigade territoriale de gendarmerie de la ville où le cheik a traduit sa reconnaissance et ses bénédictions aux forces de défense et de sécurité qui sont déployées dans la zone pour sécuriser les populations et leurs biens, le cortège s'est ébranlé en direction du centre-ville. Successivement, Ahmado Sawadogo a rendu des visites de courtoisie au maire et au chef coutumier de Barsalogho, respectivement el hadj Abdoulaye Pafadnam et Naaba Guigmdé, et témoigné sa solidarité aux déplacés internes à travers un don de 10 tonnes de vivres. Face à la préoccupation d'approvisionnement en eau potable dans la ville qui a été exposée par le bourgmestre, le généreux dignitaire religieux a, séance tenante, pris l'engagement de réaliser dans les jours à venir un forage sur un des sites d'accueil des personnes déplacées. Le chef coutumier de Barsalogho s'est réjoui de l'initiative du cheik Ahmado Sawadogo. «Notre fils a fait sien  l'adage qui nous enseigne qu'on ne jette pas de pierre sur sa patrie mais à la limite une motte de terre», a-t-il déclaré. Le dernier acte du cheik Ahmado Sawadogo à Barsalogho a été marqué par la lecture collective du saint Coran, la prière, le doua et l'immolation d'un bœuf à la mosquée du secteur n°4  pour solliciter à Dieu la paix et la cohésion sociale à Barsalogho et dans le reste du Burkina Faso. Le maire, Abdoulaye Pafadnam, a félicité le cheik pour son assistance spirituelle et humanitaire à la commune qui est confrontée depuis le début de l'année à une crise sécuritaire avec des conséquences sociales et humanitaires. «De telles actions nous réconfortent et nous encouragent à supporter ces différentes crises», a-t-il indiqué. Selon le visiteur du jour, il était de son devoir, en tant que fils de la commune, de venir témoigner son soutien aux autorités locales et à l'ensemble de la population ainsi que sa solidarité aux déplacés en situation de détresse. Les données du CODESUR (Comité départemental de secours d'urgence et de réhabilitation) font état de plus de 50 000 personnes déplacées internes accueillies à Barsalogho. Celles-ci viennent d'une trentaine de villages de la commune et de certaines localités de Dablo, de Pissila, d'Arbinda et de Tongomaël.  D.D. Windpouyré Ouédraogo bibo:shortDescription Le 15 septembre 2019, le cheik Ahmado Sawadogo s'est rendu à Barsalogho, sa commune natale, malgré un contexte sécuritaire et humanitaire difficile. Il y a effectué des visites de courtoisie aux autorités locales, prié pour la paix, et manifesté sa solidarité aux plus de 50 000 personnes déplacées internes en leur offrant 10 tonnes de vivres et en s'engageant à réaliser un forage d'eau. -- o:id 2863 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2863 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2019 : bilan mitigé dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14770 Assita Nakanabo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/952 Aboubacar Yugo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1130 Moumouni Zoundi Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-09-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000633 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Après le retour des derniers pèlerins le 6 septembre dernier, l'heure était au bilan le mardi 19 septembre 2019 à Ouagadougou, à l'hôtel Ramada. Au cœur de la  conférence de presse, les pertes de vie humaine ainsi que quelques problèmes logistiques sont ressortis. Après une prière de l'imam Boubacar Yugo, représentant de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), afin que la rencontre se passe bien, ce fut au tour du ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, de faire le point. Cette année, le hadj s'est déroulé sous la supervision du comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque mis en place le 20 mars 2018 pour un mandat de 2 ans. Ce sont ainsi 7246 pèlerins, soit 5125 à Ouagadougou et 2121 à Bobo, qui ont été enregistrés à l'aller. C'est la compagnie Sky Prime qui a assuré le transport des voyageurs vers l'Arabie Saoudite. Au total, ce sont 22 vols dont 16 à Ouagadougou et 6 dans la capitale économique qui ont été nécessaires pour leur voyage. Afin d'assurer le bon déroulement de l'accomplissement du 5e pilier de l'islam par les fidèles musulmans, 76 agences de voyages, constitués en 4 groupes, ont été chargés de l'organisation pratique du voyage. Pour cette édition, 2 agences ont été suspendues. La cause : ces 2 offices auraient encaissé l'argent des pèlerins, mais n'auraient reversé aucun sou au comité, a expliqué Siméon Sawadogo. Des innovations ont été faites, a confié le ministre de l'Administration territoriale : il s'agit notamment de l'amélioration de la couverture sanitaire par l'augmentation du nombre d'agents de santé, qui est passé de 15 à 25, et des ambulances qui sont maintenant au nombre de 3. En plus de cela, il y a la déconcentration des visites médicales et de la vaccination avant le voyage. L'enrôlement des pèlerins pour les e-passeports a également été décentralisé dans les villes de Bobo, Ouahigouya et Fada. Comme autres changements, il a été évoqué notamment : le rapprochement du site de Mina du lieu de lapidation des stèles ; le changement des plateformes d'inscription des pèlerins ; l'identification de chaque bus par mutawif (tuteur affecté à chaque pays pour la gestion pratique du hadj), par agence de voyage en fonction du nombre de pèlerins ; le meilleur emplacement du site de Arafat cette année au bord de la grande voie au lieu de la colline, le libre choix du transporteur aérien. Cependant des difficultés ont été également notées. En ce qui concerne le bilan humain, 6 décès ont été enregistrés. La  mort de ces personnes, toutes d'un âge assez avancé, 50 ans environ pour le moins âgé, serait due à plusieurs pathologies : entre autres, des problèmes d'insuffisance rénale, d'hypertension artérielle, a confié Moumouni Zoundi Ilboudo, président du comité national de suivi du pèlerinage. En ce qui concerne les soucis liés aux bagages, il a expliqué que ceux-ci seraient liés, entre autres, à la présence de produits prohibés dans certains colis et aussi au fait que certains n'avaient pas de propriétaires, ce qui en ferait des colis dangereux. D'autres contraintes ont été ressorties : essentiellement l'arrêt tardif des inscriptions des pèlerins ; le retard des vols retour ; les multiples modifications des programmes de vol ; le départ tardif des derniers pèlerins d'Arafat pour Mouzdalifa ; la non-maîtrise de la nouvelle formule d'acquisition des visas saoudiens par certaines agences ; la mauvaise occupation des tentes à Mina par certaines agences et la circulation sur les réseaux sociaux d'informations contradictoires tendant à discréditer l'organisation du hadj. Le cas du pèlerin burkinabè Madi Kanazoé, porté disparu à La Mecque lors du hadj 2015, a également été évoqué. « C'était lors des bousculades à La Mecque qui avaient occasionné des milliers de décès. Des échantillons ont été prélevés sur les corps et conservés en Arabie Saoudite. Pour écarter ou confirmer cette hypothèse de décès, nous avons demandé à faire un test ADN afin de le confronter à la liste des archives conservées au niveau de l'Arabie Saoudite », a confié Siméon Sawadogo.  Assita Nakanabo Dit Diallo (stagiaire) bibo:shortDescription Ce document présente le bilan du pèlerinage à La Mecque (Hadj) de 2019 pour le Burkina Faso, qui a concerné 7246 pèlerins. Il détaille les innovations mises en place, telles que l'amélioration de la couverture sanitaire et la décentralisation des services. Le rapport souligne également les difficultés rencontrées, incluant 6 décès, des problèmes logistiques liés aux bagages et des retards de vols. Enfin, le cas d'un pèlerin burkinabè disparu depuis le Hadj 2015 est évoqué. -- o:id 2864 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2864 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerinage à La Mecque : nos premiers « ladji » sont de retour dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/952 Aboubacar Yugo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-08-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000634 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 Gourcy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Après plus d'un mois en terre sainte où ils ont accompli les rites du 5e pilier de l'islam, les premiers pèlerins burkinabè ont regagné Ouagadougou hier 19 août 2019. Ils sont environ 600 nouveaux el hadj et hadja à avoir foulé le tarmac de l'aéroport de la capitale et de celui de Bobo-Dioulasso sur un effectif global de 8143. Sourire aux lèvres, accolades et scènes de liesse étaient au rendez-vous à la vue des pèlerins en ce début de journée. Annoncé pour 4h du matin, c'est finalement deux heures après que le Boeing 767-200 atterrit à l'Aéroport international de Ouagadougou avec à son bord 262 pèlerins. Les attendent au pied de l'avion le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, des responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) dont son président délégué, el hadj Boubacar Yugo, et des représentants de l'ambassade d'Arabie Saoudite. Les membres de cette haie d'honneur de circonstance sont les premiers à échanger les amabilités d'usage avec les tout nouveaux el hadj et hadja, ces titres honorifiques qu'on attribue à tous ceux et à toutes celles qui ont accompli le pèlerinage à La Mecque. Tout de blanc vêtus pour la plupart, sacoche en main et bidon d'eau au cou, ils se dirigent par la suite vers des cars qui les amèneront à l'aérogare des pèlerins. Ils ont le visage luisant pour certains, l'air harassé pour d'autres, mais toujours est-il que l'essentiel a été fait et ce jour marque (enfin) le retour au pays natal. De quoi réjouir le ministre chargé des Cultes. «C'est un sentiment de joie d'assister à l'arrivée des premiers pèlerins sur les 8143 qui constituent le quota du Burkina Faso à cette édition. Hier, nous avons reçu le premier avion à Bobo-Dioulasso, avec au minimum 300 personnes. C'est une joie pour le gouvernement d'avoir contribué à ce que le Hadj puisse se dérouler. Ils ont prié pour eux-mêmes, leurs familles et le pays. Nous, nous prions Dieu afin que toutes leurs supplications soient exaucées », a déclaré le ministre Siméon Sawadogo sur fond de ronronnement de l'aéronef. Il espère que tous les autres vont regagner la patrie en bonne santé et indique, d'ores et déjà, que l'heure est aux préparatifs en vue de dresser le bilan et d'organiser l'édition 2020 dans les meilleures conditions qui soient. «Tout s'est passé dans de bonnes conditions» Attendant d'être soumise aux dernières formalités avant de retrouver les siens, hadja Kadi Bokoum est «très» satisfaite d'avoir accompli ce rite de la religion musulmane et s'est dit émerveillée par tout ce qu'elle a vu sur les lieux saints de l'islam. «Puisse Allah raffermir notre foi et donner l'opportunité à toutes celles et à tous ceux qui rêvent d'y aller de le faire. Mes vœux étaient essentiellement pour la paix dans notre pays, la prospérité pour nos enfants et la longévité pour nos maris afin que nous continuions de nous épauler », affirme-t-elle. Sa voisine, Mariam Kindo, ajoute : «Al hamdoulillah (1) tout s'est passé dans de bonnes conditions. Le jour de la station sur le mont Arafat, il y a eu une pluie bienfaisante si bien que les Arabes eux-mêmes ont jubilé, ce phénomène étant rare. Nous n'avons pas eu de difficultés, les délégués ont fait leur boulot, l'encadrement s'est bien déroulé». Après avoir pris congé de la ressortissante de Ouahigouya, qui y était pour la première fois, place à un autre néophyte : el hadj Issaka Ouédraogo, ainsi qu'il se nomme, ne manque pas de remercier Dieu pour ce privilège. Natif de Gourcy, il souhaite ardemment la fin des attaques terroristes enregistrées çà et là et, par conséquent, le retour de la sérénité. Ousmane Kaboré, lui, se trouve déjà vers la sortie. Désormais nanti du titre d'el hadj, aucun des piliers de l'islam n'a de secret pour lui. «Après la profession de foi, l'accomplissement de la Salat ou prière, l'acquittement de la Zakat ou l'aumône et l'observation du jeûne, mon souhait, comme tout musulman, était d'aller à La Mecque. C'est maintenant chose faite et je ne peux qu'en rendre grâce à Allah. Je n'ai pas rencontré de difficultés, les encadreurs étaient tout le temps à nos côtés, tout s'est bien passé », déclare-t-il. Devant l'aérogare, les embrassades vont bon train chez certains, pendant que chez d'autres, dans les ruelles, on préfère klaxonner, comme pendant les cérémonies festives. Aboubacar Dermé bibo:shortDescription Le 19 août 2019, les premiers pèlerins burkinabè, soit environ 600 sur un contingent total de 8143, sont rentrés à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso après avoir accompli le Hajj en terre sainte. Accueillis par des officiels, dont le ministre Siméon Sawadogo, les nouveaux "el hadj" et "hadja" ont exprimé leur grande satisfaction quant au déroulement du pèlerinage et ont formulé des vœux de paix et de prospérité pour le Burkina Faso. -- o:id 2865 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2865 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2018 : décollage réussi pour plus de 700 pèlerins dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13322 Sayouba Mamboné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/899 Paul Kaba Thieba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/711 Ranguma voyage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/913 Vincent Dabilgou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/732 Voix du pèlerin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-08-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000635 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61326 San-Pédro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Selon les autorités saoudiennes, environ 2 millions de fidèles musulmanes et musulmans du monde effectueront le pèlerinage à La Mecque pour cette année 2018. Parmi eux figurent les 8 143 Burkinabè qui se sont inscrits dans les agences de voyages habilitées à recenser les candidats. Hier 8 août, à l'aéroport international de Ouagadougou, il était 15h 40 lorsque le premier contingent, fort de 268 pèlerins, s'est envolé pour l'Arabie Saoudite. Dans la soirée, 435 autres sont partis de Bobo-Dioulasso, dans le but de sacrifier au rituel du 5e pilier de l'islam. Il est 11h devant l'aérogare des pèlerins, sis à l'aéroport international de Ouagadougou.  Ce n'est pas la grande affluence comme à l'accoutumée. L'espace souvent  bondé de monde et de véhicules à perte de vue est assez calme. Sous un arbre, Modibo Ouédraogo s'attelle à immortaliser les derniers moments avant que sa génitrice ne parte pour La Mecque. « Nous avons accompagné notre maman et voulons nous assurer que le départ sera effectif avant de retourner à Ouahigouya », dit-il, téléphone en main. Celui de la future hadja, Madame Ouédraogo née Kadidiatou Ouédraogo, ne cesse de crépiter. Elle continue, en effet, de recevoir des appels de parents et de connaissances qui lui souhaitent sans doute bon voyage. «J'y vais pour la première fois et je suis très heureuse à l'idée de pouvoir accomplir le 5e pilier de l'islam. Puisse Dieu nous guider et nous accompagner dans cette noble mission », déclare Dame Ouédraogo. Une fois sur la Terre sainte, ses prières et bénédictions seront tout d'abord adressées à toutes les personnes qui ont contribué, d'une manière ou d'une autre, à réaliser son rêve. Elle entend, ensuite, demander beaucoup de santé et de prospérité pour sa famille nucléaire et celle élargie. «Je vais beaucoup prier également pour la paix et la quiétude dans mon pays et enfin, puisque c'est  l'hivernage, nous aurons besoin d'une bonne saison des pluies pour de bonnes récoltes. Je n'oublierai pas non plus d'invoquer Allah pour nos autorités afin qu'Il leur accorde la force et les moyens nécessaires pour assumer la mission que nous leur avons confiée», indique la candidate. A l'intérieur de l'enceinte, les gros baffles qui vous accueillent habituellement avec des cantiques religieux et des sermons sur les attitudes ou les pratiques à observer en Arabie Saoudite manquent à l'appel. Mais à l'intérieur du bâtiment principal se déroule une véritable opération de contrôle. Les 268 personnes programmées pour le premier vol sont qui assises, qui en rang, dans l'optique de passer devant les contrôleurs. Pendant qu'il attend son tour, el hadj Salifou Macaire Ouédraogo se réjouit d'aller à La Mecque pour la deuxième fois. Il compte effectuer les rites au profit de son défunt père. «Je vais prier pour mon vieux qui est décédé il y a plus de 50 ans. Je viens de la province du Bam, précisément de Zimtenga ; j'aurai donc une pensée pour ma grande famille et aussi pour le pays dans son entièreté. Nous voulons la paix, c'est dans ce climat que nous pourrons prospérer », affirme-t-il. «Vous qui avez déjà effectué le hadj, comment vous trouvez son organisation cette année ? Tout se passe-t-il comme vous le souhaitez ? » «Je pense que l'organisation a beaucoup évolué, je constate que nous avons moins de problèmes.  Par exemple, les documents sont au complet contrairement à l'année passée où il y avait des pièces manquantes.  Je suis vraiment satisfait», répond Salifou Macaire Ouédraogo, qui dit s'être inscrit à l'agence «Ranguma voyage». «J'ai mon passeport mais pas de carnet de vaccination» Si Salifou Macaire Ouédraogo attend, peinard, de se présenter devant les agents contrôleurs, Lassané Sana, commerçant de profession, lui, doit patienter quelques instants encore avant d'intégrer la salle d'embarquement. La raison : il s'est présenté chez les contrôleurs sans son carnet de vaccination. Il est purement et simplement recalé et doit obligatoirement brandir le document en question. Il a déjà saisi l'agence de voyages où il s'est inscrit (ndlr : Al Madina voyage). Son binôme, de la même agence, se trouve aussi dans la même situation. De plus, un agent, dans la précipitation, selon ses propos, a mis un tampon au-dessus de son visa chinois au lieu du visa saoudien. « On ne peut pas te donner un passeport sans ton carnet de santé alors que tu as déjà tout donné. On a attiré l'attention des responsables de l'agence et ils ont promis d'aller les chercher dans leur bureau. Même les cachets, on vérifie avant de les apposer, il ne faut pas le faire parce qu'il y a beaucoup de pages qui restent », s'est indigné le commerçant qui ne s'est pas empêché non plus de faire une comparaison avec la Côte d'Ivoire. «La Côte d'Ivoire a fini avec le transport de ses pèlerins depuis le 5 août courant. Le coût du hadj y est également moins élevé qu'au Burkina. Mon binôme et moi venons de San Pedro, en terre ivoirienne.  Nous avons  préféré effectuer le voyage à partir de notre patrie mais nous estimons qu'il y a encore beaucoup à faire du côté de l'organisation », ajoute le commerçant. Ils passeront à peu près deux heures avant d'avoir accès à la salle d'embarquement. Relativement au coût, le cheik Moussa Zoanga demande aux  autorités burkinabè d'œuvrer afin qu'il y ait une diminution significative les années à venir. Pour lui, les 2,3 millions de francs CFA sont hors de portée pour la majorité des fidèles, qui voudraient pourtant accomplir ce pilier de la religion musulmane.  Issouf Ouédraogo, responsable adjoint de l'association «La voix du pèlerin», tire également la sonnette d'alarme à propos des couacs liés à l'organisation. «Vous aurez remarqué l'absence de la sonorisation, c'est maintenant qu'on vient de nous apporter les baffles. Le premier vol était prévu pour hier (ndlr : 7 août), mais il a été reporté à aujourd'hui sans que l'on sache ce qui s'est passé. Pour un début, ça peut inquiéter. Nous avons ouï dire qu'il y a toujours des passeports sans visa. Les agences de voyages disent qu'elles ont déjà versé l'argent demandé, mais il y a encore ces situations. Au finish, on ne sait même plus où réside le problème au juste», martèle-t-il. A la question de savoir ce qui pourrait être fait pour en finir avec ces problèmes récurrents, le responsable adjoint de «La voix du pèlerin » répond qu'il serait judicieux d'évoluer vers un Secrétariat permanent de l'organisation du hadj. Selon ses explications, c'est dans un tel cadre que l'organisation pourrait se bonifier au fur et à mesure des années et non en restant confiée à des comités «qui attendent toujours à un mois du hadj avant de commencer les réunions préparatoires». «Depuis 2010, ce sont les mêmes problèmes. Si c'est un Secrétariat permanent, l'équipe qui est installée travaillera uniquement à ça et de façon permanente, comme son nom l'indique», explique-t-il. La dernière ligne droite avant le décollage Pour un vol annoncé à 12h 00, c'est finalement à 12h46 que le Boeing 787 de la compagnie Ethiopian Airline s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou. S'est présentée dans la foulée une délégation ministérielle composée de : Siméon Sawadogo, ministre de l'Administration territoriale et de la  Décentralisation, Paul Robert Tiendrébéogo, ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'étranger, et Vincent Dabilgou, ministre des Transports. Ils sont en compagnie de l'ambassadeur d'Arabie Saoudite au Burkina, le Dr Waleed Ben Abdrahmane Al-Hamoudi, et du cheik de Ramatoulaye, el hadj Aboubacar Maïga II, qui était à la tête de quelques membres d'associations islamiques. «Bon voyage, puisse Dieu vous accompagner en Arabie Saoudite. Qu'Il agrée vos vœux les plus chers et fasse en sorte que vous nous reveniez en santé. Priez pour la paix dans vos familles et au Burkina Faso», formule en guise de souhaits le ministre chargé des Cultes, Siméon Sawadogo. Pour le représentant de Ryad à Ouagadougou, c'est toujours un honneur et un plaisir pour le royaume saoudien de faciliter les procédures et d'aider au mieux les pèlerins du monde entier à accomplir le 5e pilier de l'islam. «Je souhaite à tous que leurs péchés soient pardonnés et que leurs quêtes soient pieuses.  J'espère que tous les pèlerins burkinabè se conformeront aux instructions et indications des autorités compétentes en Arabie Saoudite», émet le Dr Al Hamoudi. Les prières et les bénédictions n'étant jamais de trop, ce fut le tour du cheik de Ramatoulaye d'entrer en scène avant que les candidates et candidats ne se dirigent vers le Dreamliner. A bord de l'oiseau de fer, Siméon Sawadogo réitéra les souhaits de bon voyage des premières autorités du pays : le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, ainsi que l'ensemble du gouvernement. Il fait noter que 8143 pèlerins ont été enregistrés dans le cadre du contrat avec le Royaume saoudien. «Mais le président du Faso a pu ajouter 100 pèlerins sur sa propre initiative. Au vu du nombre total (8243), le gouvernement ne pouvait s'abstenir de venir les saluer, leur dire au revoir et leur souhaiter un excellent séjour à Médine, à Djeddah et à La Mecque. Que Dieu exauce leurs vœux et que cela profite à leur famille et au Burkina tout entier», s'est-il répété. C'est à 15h 40 que l'aéronef, après avoir pris l'élan nécessaire, a fendu l'air en direction de la Terre sainte de l'islam. Aboubacar Dermé Sayouba Mamboné (Stagiaire) Encadré : Pourquoi le vol du 7 août a été reporté  Selon le président du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque, il y a eu un léger décalage par rapport au vol qui était prévu hier à Bobo-Dioulasso. «C'était dû à des raisons techniques étant donné qu'au niveau de l'aviation civile burkinabè et de celle saoudienne, il n'y a pas eu de concordance qui permette à l'avion d'atterrir. Or, ce vol était prévu pour 23h 55, donc juste 5 minutes avant le 8 août ; c'est pourquoi il a été reporté. Mais finalement le vol de Bobo-Dioulasso aura lieu ce soir à partir de 19h 55 et va concerner 435 pèlerins. Il est prévu 22 vols en tout qui peuvent aller jusqu'au 15 août pour les derniers », s'est-il justifié. A.D. S.M. bibo:shortDescription En 2018, 8 243 pèlerins burkinabè ont entamé leur pèlerinage à La Mecque, avec les premiers contingents partant de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Malgré l'enthousiasme et la dévotion des fidèles, l'organisation a été marquée par des défis, notamment des retards de vol, des problèmes de documents (carnets de vaccination, visas) et le coût élevé du Hadj. Des appels ont été lancés pour une amélioration structurelle de l'organisation, suggérant la création d'un Secrétariat permanent pour éviter les problèmes récurrents. -- o:id 2866 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2866 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Démantèlement réseau terroriste : les détails de l'opération avec le procureur Sérémé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/624 Al-Mourabitoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/130 Attentat de Ouagadougou de 2018 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/580 Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-05-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000636 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Depuis les attentats du 02 mars 2018 contre l'etat-major général des Armées et l'Ambassade de France au Burkina Faso, une équipe d'investigation des services de renseignements de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale, des services de police judiciaire et l'Agence nationale de renseignement a été mise en place. Le travail de cette équipe d'investigation a permis d'identifier la planque des présumés terroristes dans une mini villa dans le quartier Ragnongo de l'arrondissement n°11 de Ouagadougou. Après avoir vérifié et confirmé l'information, une opération d'interpellation a été organisée dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 et exécutée par l'Unité spéciale d'intervention de la Gendarmerie nationale (USIG). Les individus, qui étaient au nombre de quatre (04) retranchés dans leur maison, ont refusé d'ouvrir leur porte après sommation ; au contraire, ils ont directement ouvert le feu. Il s'en est suivi des échanges de tirs nourris entre les éléments de l'USIG et les occupants de la cour, qui ont duré jusqu'au petit matin avec un bilan de trois assaillants abattus, un capturé, un décès des suites de blessures du Maréchal des logis-chef Ouédraogo François de Salle de l'USIGN et six (06) blessés dont quatre (04) gendarmes et deux (02) civils. Mon parquet, abritant le Pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, a immédiatement ouvert une enquête de flagrance pour association de malfaiteurs terroristes, assassinats, tentative d'assassinats, vols aggravés, détention illégale d'armes à feu et de munitions le tout en relation avec une entreprise terroriste et pour financement du terrorisme. Des constatations matérielles sur les lieux ont permis la découverte d'un véritable arsenal de guerre composé de deux (02) fusils de type AK47, un fusil mitrailleur PKMS, deux (02) pistolets automatiques, un (01) revolver, mille quatre-vingt-dix-sept (1097) cartouches de 7,62 et 9 mm, vingt-huit (28) chargeurs pour fusil AK47, des pains plastiques, des clous, des cordons détonants, des détonateurs, des grenades, des tenues militaires de l'armée burkinabè et de l'armée française, des appareils et du matériel de communication. Plusieurs plaques d'immatriculation de vélomoteurs et de voitures, une motocyclette et un vélomoteur, un véhicule de marque Nissan Alméira du même modèle que celui utilisé contre l'état-major général des armées le 02 mars 2018 ont été découverts. Les premiers éléments de l'enquête font ressortir que les quatre individus, qui occupaient la villa depuis le 10 mai 2018, sont de nationalités burkinabè et malienne. Les Burkinabè Ouédraogo Youssouf et Sawadogo Abdoulaye, alias Abdallah, ont été abattus ; la troisième personne abattue, de nationalité malienne, se nommerait Sandra Malick ; la personne interpellée, de nationalité malienne également, s'est présentée sous le nom de Cissé Mohamed. De même il est établi qu'ils projetaient une attaque dans la capitale, courant mois de juin 2018 contre des cibles importantes. Il faut souligner que le cerveau présumé du groupe, en la personne de Sawadogo Abdoulaye, alias Abdallah, est impliqué dans l'attaque de la Brigade territoriale de gendarmerie de Samorogouan du 09 octobre 2015. Il fait aussi partie du groupe de terroristes démantelé dans le quartier de Kilwin le 23 octobre 2016. L'enquête révèle également un lien entre les occupants de la villa et les assaillants des attaques terroristes du 02 mars 2018. Ils appartiendraient au même groupe terroriste (AI Mourabitoun, un des groupes terroristes composant le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim). Une des plaques d'immatriculation trouvée dans la villa est celle du vélomoteur utilisé dans l'attaque de l'état-major général des armées. Une autre plaque saisie dans la même villa renvoie à un véhicule aux caractéristiques identiques à celui de marque Nissan Almeïra qui a explosé au sein de l'état-major général des armées. Il faut préciser également que, pour des vérifications d'identité, plusieurs personnes (une trentaine) ont été maintenues à la disposition de la police judiciaire. Nous tenons à féliciter nos Forces de défense et de sécurité et nos services de renseignements pour le travail abattu et invitons par conséquent la population à une saine et franche collaboration avec les différents services impliqués dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Nous nous inclinons devant la mémoire du Maréchal des logis-chef Ouédraogo François de Salle, présentons nos condoléances à la famille éplorée et souhaitons prompt rétablissement aux blessés. Je vous remercie bibo:shortDescription Suite aux attentats du 2 mars 2018 au Burkina Faso, une enquête a permis de localiser une planque terroriste à Ouagadougou. Une opération menée dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 a abouti à un échange de tirs, tuant trois terroristes, en capturant un, et causant la mort d'un gendarme ainsi que plusieurs blessés. L'intervention a permis de saisir un arsenal de guerre et d'établir un lien entre les occupants, membres du groupe AI Mourabitoun/GSIM, et les attaques de mars 2018, révélant également des projets d'attentats futurs. -- o:id 2867 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2867 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Méthodes contraceptives : pilule amère pour certains, sucrée pour d'autres dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14 Contraception https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61 Protestants https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-04-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000637 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo bibo:content « Après mon accouchement, les sages-femmes m'ont présenté les différents modèles ; mais ça ne m'a jamais intéressée». C'est ce qu'a confessé Wendemi Sérémé, mère d'un enfant qui a quatre printemps, laquelle avoue, sans sourciller, n'avoir jamais voulu entendre parler de méthodes contraceptives. N'a-t-elle jamais craint de tomber de nouveau enceinte sans y être préparée ? « Vu sous cet angle, c'est vrai que ça peut paraître irresponsable. Seulement, je redoute les fameux effets secondaires qu'on prête à ces produits. On entend tellement de choses à ce sujet ! On raconte même que ça peut rendre stérile ou occasionner des maladies », se justifie ce petit bout de femme encore loin des bouffées de chaleur de la ménopause. Des craintes partagées par Chantal Nikiéma, gérante d'un restaurant du côté de Dapoya, qui, visiblement, s'y connaît en méthodes contraceptives, même si elle avoue n'en avoir jamais fait l'expérience. « Une de mes amies prenait la pilule quand elle était jeune fille. Et lorsqu'elle s'est mariée, elle n'a pas pu avoir d'enfant. Après quelques années, son mari l'a répudiée. Je ne peux pas affirmer que c'est dû aux comprimés, mais en tout cas je préfère ne pas en prendre », a déclaré cette trentenaire « prudente » qui compte bientôt mettre à son tourtereau la corde au cou. Que peuvent finalement répondre les spécialistes à Wendemi à et Chantal ? Claude Béatrice Sawadogo, sage-femme relevant du district sanitaire de Bogodogo à Ouagadougou, reconnaît que les contraceptifs peuvent bel et bien avoir des effets secondaires, comme tous les produits pharmaceutiques d'ailleurs. Forte de sa quinzaine d'années d'expérience, elle résume les conséquences liées à l'utilisation des moyens artificiels de planification familiale aux nausées, aux maux de tête (non graves, à son avis), aux douleurs abdominales, au gain ou la perte de poids. A cette liste elle a ajouté les aménorrhées (arrêt des menstruations) et le dérèglement de cycle. «Pour tout cela, il y a des prises en charge qui vont du simple conseil à la médication. Il est important de résoudre le problème pour permettre aux unes et aux autres de continuer leur méthode ou d'en changer, si elles le désirent », assure l'agent de santé, visiblement très imprégnée de la question. Aïcha Ouédraogo, 22 ans, qui aide sa mère qui tient un petit commerce devant un lycée de la place, confirme. Son cursus scolaire a été bloqué suite à ses deux échecs successifs au Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Comme pour se consoler, elle s'est résolue à convoler en justes noces avec son amoureux. Très vite, elle tombe enceinte et met au monde un garçon âgé actuellement de neuf mois. Trente jours après la naissance de son bébé, elle opte pour une méthode en commençant par les injectables qui se font tous les trois mois. « Ça ne m'a pas réussi. Au fil du temps, je perdais du poids et je ne voyais plus mes règles», regrette celle qui jusque-là flotte littéralement dans ses tenues. Après cette mésaventure, cette dame qui avait son petit bout de chou sur les genoux tout au long de nos échanges a opté pour le norplant (implant sous-cutané). « Je le porte depuis deux mois et je ne m'en plains pas pour le moment », se réjouit-elle. Il en est de même pour Rosalie Ouédraogo et Rihannata Sawadogo, qui ont utilisé le norplant plusieurs années de suite, sans le moindre effet indésirable. Par contre Sali Sawadogo déclare avoir eu beaucoup de soucis avec ladite méthode, deux mois après la naissance de sa première fille.« Il m'arrivait d'avoir des nausées, des maux de tête et je vomissais des fois… comme si j'avais un début de grossesse », foi de la jeune dame. Elle a dû aller en consultation pour s'assurer qu'elle n'attendait pas un second bébé. « Après m'avoir ausculté, la sage-femme m'a assuré qu'il n'en était rien. Elle m'a même proposé d'autres méthodes… », rappelle Sali Sawadogo. Si les spécialistes admettent l'existence de ces effets secondaires, ils dénoncent aussi les a priori sur les méthodes de planification modernes, qui ont pourtant la vie dure. Au cours de ces cinq dernières années, le taux de prévalence contraceptive est passé de 15 à seulement 22,5%. Les femmes ne sont toujours pas nombreuses à se bousculer dans les centres de santé pour recourir à ces méthodes. Ce manque d'intérêt est-il dû aux idées reçues sur la contraception, elle qui rendrait stérile, causerait des maux de ventre, des malformations de fœtus, des maladies, voire la mort ? Côté social, il se raconte même qu'une femme qui utilise ces pratiques devient infidèle et frivole. Notre interlocutrice y oppose un niet catégorique. A son avis, l'infidélité est une question d'éducation. Souvent même, le débat glisse vers la religion. L'imam Ismaël Tiendrébéogo tempère : « Dans l'islam, il y a deux éléments à prendre en compte pour apprécier l'acceptabilité des contraceptifs. Il ne faut pas que la méthode utilisée soit nuisible et que sa finalité soit de limiter les naissances. Notre religion l'interdit. Avant le mariage, il ne sied pas de dire qu'on aura tel nombre d'enfants.» Même s'il affirme ne pas trouver d'inconvénients à l'utilisation de ces méthodes modernes, il estime que les enfants sont un don de Dieu et qu'ils n'ont jamais été la cause de la pauvreté d'une nation. A son avis, ce dont l'humanité souffre le plus, c'est de gaspillage et de mauvaise répartition des ressources. « Les procédés artificiels employés de nos jours pour empêcher la fécondation ne vont pas dans le sens de l'idéologie catholique », tranche l'abbé Jacob Yoda de l'archevêché de Ouagadougou, qui s'explique : «La contraception n'est rien d'autre que la négation de la fécondité, étant donné qu'elle empêche la conception. La doctrine de l'Eglise est contre cette pratique. Les relations sexuelles ont pour but premier la procréation. La femme ayant des périodes fécondes et stériles, il est on ne peut plus facile pour le couple respectueux des règlesde l'Eglise de recourir à un moyen naturel pour réguler les naissances.» Un avis qui diffère un peu de celui dupasteur Wendyam Philippe Yaméogo de l'Eglise des Assemblées de Dieu de la Zone 1, qui considère la médecine comme un don de Dieu pour répondre aux besoins de santé. « On ne peut pas dire qu'utiliser ces méthodes médicalement reconnues et prouvées pourespacer les naissances est de facto un péché », dixit l'homme de Dieu. Selon son argumentation, sont considérées comme un péché toutes les méthodes qui interviennent et agissent après la conception ou après le début de la vie. Zalissa Soré Encadré 1 Des contraceptifs et de leurs spécificités Les contraceptifs naturels Parmi ceux-ci, on compte le collier ou la méthode des jours fixes ; la technique de l'allaitement maternel et de l'aménorrhée, appelée communément MAMA ; le calendrier ; celle de la température et la méthode de la glaire cervicale. Les méthodes de barrières mécaniques Le condom masculin, le préservatif féminin et le dispositif intra utérin (DIU) ou stérilet. Les méthodes hormonales Comme leur nom l'indique, ellessont faites d'hormones, à savoir de progestérone ou d'œstrogène, substances secrétées par l'organisme de la femme et qui entrent dans le fonctionnement de son système reproducteur. Pour les spécialistes, c'est dire queces contraceptifs ne sont pas des corps étrangers qu'on introduit dans le corps de la femme. Ce sont des substances déjà connues parl'organisme féminin. Les méthodes hormonales sont : lespilules combinées ou progestatives, les injectables et les implants sous-cutanés La contraception chirurgicale volontaire (CCV) Il s'agit là de la vasectomie et de la ligature des trompes. Z.S. Encadré 2 Pourquoi ce reportage ? L'idée de ce reportage est née suite à une formation des hommes et femmes de media organisée à Koudougou par le projet SWEDD (Autonomisation des femmes/filles et dividende démographique au Sahel), du 19 au 23 mars 2018, et qui a porté sur la planification familiale et la santé de la reproduction. Dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, un plan de communication pour le changement social et comportemental a été élaboré. Cette stratégie qui couvre la période 2017-2019 a un objectif bien défini : contribuer à la promotion des comportements favorables à l'accélération de la transition démographique. Il s'agissait d'expliquer aux journalistes participants le bien-fondé des méthodes contraceptives et de leur permettre de relayer l'information juste. Z.S. bibo:shortDescription Cet article explore les raisons de la faible adoption des méthodes contraceptives, principalement dues aux craintes des femmes concernant les effets secondaires (stérilité, maladies) et aux idées reçues. Les spécialistes confirment l'existence de certains effets secondaires gérables, mais dénoncent les préjugés tenaces. Le texte met aussi en lumière les barrières sociales et les positions divergentes des religions (Islam, Catholicisme, Protestantisme) face à la contraception. -- o:id 2868 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2868 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pouytenga : la sécurité islamique dissoute dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/901 Roch Marc Christian Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1164 Rémis Fulgance Dandjinou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/201 Sécurité islamique Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-03-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000638 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 28 mars 2018 sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Des dossiers de fond ont été examiné lors dudit conseil dont trois évoqués par le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. -Concernant le ministère en charge des Finances, le ministre en charge de la Communication a indiqué que le conseil a adopté un décret portant procédure d'exécution de la solde mensuelle des agents publics de l'Etat. Ce décret va désormais dans le sens du gouvernement qui veut que désormais, les paiements en numéraire soient totalement bannis de l'Administration et de réduire en même temps les délais de paiement. -Au niveau du ministère de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques, le conseil a adopté la politique sectorielle agro-sylvopastorale pour la période 2017-2026 avec trois grands axes de déploiement : la sécurité alimentaire nutritionnelle, la résilience des populations vulnérables, la compétitivité des filières et l'accès au marché et la gestion durable des ressources naturelles. -Pour ce qui du ministère de la Femme, Rémis Dandjinou a déclaré que le conseil a adopté un rapport lié aux efforts du Burkina Faso dans la lutte contre les handicapes. Depuis 2009, le Burkina a ratifié cette convention et l'adoption de ce décret permet de se conformer à une exigence de cette ratification. Les communications orales ont porté sur un certain nombre de questions notamment la situation du « groupe de sécurité islamique », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Selon lui, le ministre de la sécurité a rappelé les éléments qui ont été mis en œuvre à savoir, le premier communiqué et le communiqué conjoint avec le MATD et la note du haut commissaire adressé à l'association qui lui notifie sa dissolution. « Sur ces questions, il y a, semble-t-il, d'autres groupes du même type qui existent dans certaines provinces. Les haut-commissaires et les gouverneurs ont été mandatés par leurs pouvoirs hiérarchiques, de prendre toutes les dispositions pour que si ces associations ne respectent pas les termes des agréments qui leur ont été donné, qu'elles soient également dissoute », a affirmé le ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou. DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement bibo:shortDescription Le conseil des ministres du 28 mars 2018, présidé par Roch Marc Christian Kaboré, a adopté un décret sur l'exécution de la solde des agents publics pour éliminer les paiements en numéraire. Il a également validé la politique sectorielle agro-sylvo-pastorale 2017-2026, axée sur la sécurité alimentaire et la gestion durable des ressources, ainsi qu'un rapport sur les efforts du Burkina Faso contre les handicaps. Enfin, le conseil a discuté de la dissolution de groupes de sécurité non conformes, dont un "groupe de sécurité islamique", et a mandaté la dissolution d'associations similaires. -- o:id 2869 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2869 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Saydou Sana : « Sécurité islamique » de Pouytenga, « Les forces de l'ordre sont au courant » dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/612 Association Islamique Nachroul islam de Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/53 Koglweogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/201 Sécurité islamique Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76288 Police https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-03-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000639 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content interview Par H.r.s. La création d'une « sécurité islamique » à Pouytenga fait le buzz en ce moment sur la toile burkinabè. D'aucuns s'inquiètent que ces jeunes en tenue, béret vissé sur la tête, soient ou deviennent rapidement les membres d'une milice religieuse de la trempe de Boko Haram. Celui qu'on présente comme le père de cette initiative qui suscite de vives réactions en réfute pourtant la paternité. Saydou Sana, président de l'association Nachroul islam, puisque c'est de lui qu'il s'agit, explique que cette organisation est née de la volonté des jeunes du mouvement sunnite désireux de garantir la sécurité des engins lors des prêches et des prières de vendredi. La police et la gendarmerie étaient par ailleurs informées de leurs activités, a-t-il assuré. Il répond à la polémique dans cet entretien qu'il nous a accordé hier dans l'après-midi. L'interview ayant été réalisée au téléphone, et traduite du mooré au français, la Rédaction s'excuse d'avance auprès des lecteurs et de l'intéressé pour les imperfections et erreurs d'interprétation liées à la traduction. Pouvez-vous nous présenter l'Association islamique Nachroul islam de Pouytenga (AINP), que vous dirigez ? Nachroul islam est une association qui existe depuis 2007 (Ndlr : elle a obtenu son récépissé en 2012). Notre objectif est de promouvoir l'islam et ses enseignements à travers des prêches. Combien de membres comptez-vous ? Il y a beaucoup d'adhérents, je ne peux pas donner de chiffre. Depuis quelques jours, on a appris la création d'une « Sécurité islamique » qui serait une émanation de votre association. Qu'en est-il exactement ? Cette structure dont vous parlez n'est pas le fruit de l'association Nachroul islam. Elle a été créée par le mouvement sunnite de Pouytenga et travaille pour tout le monde dès lors qu'un événement organisé est en lien avec l'islam. Elle apporte son aide aussi bien lors des activités du mouvement sunnite, de la communauté musulmane que de petites associations comme la nôtre. Vous n'êtes donc pas le créateur de ce groupe ? Comme je l'ai dit, ce sont des jeunes qui ont pris l'initiative de sa création. Certains parmi eux sont membres de l'association mais beaucoup ne le sont pas. Mais il faut préciser qu'il ne s'agit pas d'une association formelle, c'est juste une forme d'organisation. Souvent, lors des prêches ou même de la prière de vendredi, il n'y a personne pour garder les engins des fidèles. C'est pourquoi les jeunes ont décidé de désigner parmi eux des gens pour ranger les motos et veiller sur celles-ci. Ces mêmes jeunes s'organisent également pour nettoyer les mosquées lorsqu'elles sont sales. Tout cela se faisait déjà il y a près de 10 ans, seulement l'activité a pris de l'ampleur au fil des années. On vous présente pourtant comme celui qui est le chef de ces jeunes ! Je suis à la tête de l'association Nachroul islam mais pas de la sécurité islamique. Le chef de la sécurité, c'est Ousséni Bagaya. Si la Sécurité existe depuis 10 ans, pourquoi avoir décidé maintenant de vous doter de tenues de type militaire ? Avant, les jeunes portaient des gilets fluorescents. Mais cette tenue était accessible à tout le monde, si bien que des gens payaient ce type de vêtement pour se joindre au groupe et lui prêter main-forte. Mais quand un travail est organisé, on ne peut pas fonctionner comme ça. Certes, parmi ceux qui s'infiltrent, il y a des gens aux bonnes intentions, mais des personnes malveillantes peuvent également se confondre aux autres. C'est cette situation qui a fait dire qu'il fallait trouver une tenue. Il s'est trouvé justement que le 11 novembre 2017, on avait un prêche. Ce jour-là, la Sécurité de Cinkansé est venue aider la nôtre. Ses membres étaient vêtus de tenues comme celles que nous avons aujourd'hui. On a échangé avec eux pour savoir comment ils avaient procédé. Ils nous ont signifié qu'ils en ont préalablement informé la police et la gendarmerie et que les forces de l'ordre ont accepté qu'ils confectionnent leur tenue. Nos éléments de Sécurité aussi sont donc allés à la mairie, au commissariat et à la gendarmerie en emportant avec eux la tenue des gens de Cinkansé. Nos autorités n'y ayant pas vu d'inconvénient, on a fait confectionner nos tenues. Si la polémique est née, c'est parce que le 19 mars dernier, on avait un prêche. On est allé montrer notre tenue à la gendarmerie avant de la porter. Les photos que les gens ont vues sur les réseaux sociaux ont été prises ce jour-là à la préfecture. Quand les jeunes portaient la tenue, le préfet était juste à côté. Chaque fois, nos prêches ont lieu à la préfecture, pas ailleurs. Certains ont même pensé, à la vue des images, qu'on était dans un camp d'entraînement. Ce n'est pas le cas. C'est sur le lieu de travail que vous portez la tenue, quand vous finissez ce que vous avez à faire, vous l'enlevez et la rangez. Avec la situation sécuritaire actuelle, n'avez-vous pas craint, en vous dotant d'une tenue, que les gens fassent un amalgame ? Si c'était une initiative nouvelle, j'aurais peut-être compris cet amalgame. Mais ce n'est pas le cas. La sécurité a toujours existé. Si c'est la tenue, les gens de Cinkansé ont aussi la leur ; vers Fada, certains groupes ont leur tenue également. Ce n'est donc pas quelque chose de nouveau au Burkina. Il semble que les membres de cette Sécurité islamique sont soumis à des entraînements réguliers ? Rires. On n'a pas d'entraînements. Ce qu'il y a, c'est qu'on a une école medersa où on va souvent courir. On fait des exercices, juste pour le maintien de la forme. Si quelqu'un doit rester debout pendant des heures comme lors des grands prêches, il lui faut être en condition physique optimale. Ces membres se regroupent et partent courir. On a même signalé cela à la gendarmerie. La « Sécurité islamique » est-elle armée pour mener sa mission? Rires. Même des morceaux de bois, on n'en a pas. Ce n'est pas un travail encore organisé, c'est juste la tenue qu'on a portée. Comme je vous l'avais dit, il était difficile de s'organiser avec les gilets, voilà pourquoi on s'est inspiré du cas de Cinkansé. Si on avait de mauvaises intentions, on n'allait pas mettre des images sur Facebook. Quand tu veux cacher quelque chose, tu ne le publies pas sur les réseaux sociaux. Sont-ils rémunérés pour leur activité ? C'est eux-mêmes qui se cotisent. Ce ne sont pas des désœuvrés, ce sont des commerçants. Et c'est lorsqu'il y a un prêche qu'ils se rencontrent. Même les prêches, c'est surtout eux qui financent, les habits qu'on a cousus, ce sont eux qui se sont cotisés pour les confectionner. Votre « Sécurité islamique » ne s'apparente-t-elle pas aux groupes d'autodéfense Koglwéogo qui, eux aussi, sont mal accueillis par beaucoup de Burkinabè ? Nous et les koglwéogo, ce n'est absolument pas la même chose. Les koglwéogo sont partout alors que nous, on travaille au niveau des mosquées et sur les lieux de prêche. On se limite à ces cadres. Quand on est allé à la gendarmerie, ils nous ont donné un numéro sur lequel on peut appeler si on repère un individu suspect autour des mosquées. C'est un travail connu, nous n'avons rien à cacher. Les gendarmes ont même pris des photos des tenues pour les montrer à leurs collègues afin que, quand ceux-ci nous voient, ils nous reconnaissent. Mais est-ce que depuis la polémique vous avez été interpellés par les autorités, notamment les forces de l'ordre ? A Pouytenga, comme les gens connaissent le bien-fondé de notre initiative, on n'a encore rien entendu dans ce sens. Ce sont nos parents qui nous rapportent la polémique. Je suis analphabète, je n'utilise pas Facebook. C'est à Ouagadougou seulement qu'il y a la polémique. Cette initiative, comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas quelque chose de nouveau ici, à Pouytenga. Le Burkina subit, depuis quelques années, des attaques terroristes d'individus affirmant agir au nom de l'islam. Qu'en dites-vous ? Au Burkina, le mouvement sunnite a été le premier à avoir organisé un grand prêche pour parler de la question du terrorisme ; notre association a été la suivante. Nous avons parlé aux musulmans et montré aux jeunes que le terrorisme n'était pas une bonne chose et cela, depuis deux ans. Avant ça, je n'ai pas connaissance de prêches qui ont autant évoqué la question du terrorisme que les nôtres. bibo:shortDescription Une "Sécurité islamique" à Pouytenga suscite la polémique au Burkina Faso, certains craignant une milice religieuse. Saydou Sana, président de l'association Nachroul islam, clarifie que cette organisation, créée par des jeunes sunnites il y a une dizaine d'années, vise à sécuriser les engins lors des prêches et prières et à nettoyer les mosquées. Les nouvelles tenues, de type militaire, ont été adoptées pour éviter l'infiltration et ont été approuvées par la police et la gendarmerie. M. Sana réfute toute affiliation à une milice armée, tout entraînement militaire, et souligne que le groupe est autofinancé, collabore avec les autorités et condamne publiquement le terrorisme. -- o:id 2870 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2870 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Association islamique Nachroul islam de Pouytenga : ainsi naissent les milices dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1180 Sidi Mohamed Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/201 Sécurité islamique Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-03-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000640 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76323 Palais Kosyam bibo:content On a d'abord cru à une intox, à une de ces fameux fakes news dont les réseaux sociaux se rendent souvent coupables avant de se rendre à l'évidence après quelques recoupements. Une association islamique, Naschroul islam, dotée d'une sécurité islamique, aurait vu le jour à Pouytenga. Et on voit sur les photos ses membres habillés de tenues proches de celles des paramilitaires et coiffés de bérets bleus. Dans la situation sécuritaire que connaît le Burkina Faso, marquée notamment par la répétition des attaques terroristes de présumés djihadistes qui prétendent agir au nom de l'islam, une telle information ne peut qu'interpeller, d'autant plus qu'il s'agit encore de Pouytenga. On se rappelle en effet que c'est dans cette ville qu'en 2013, des parents d'élèves musulmans avaient opté de retirer leurs rejetons des écoles catholiques à cause du dessin de la croix du Christ qui figurait sur la tenue scolaire. Pour revenir à l'information actuelle qui nous préoccupe, on se demande quels sont les objectifs réels de cette sécurité islamique. S'agirait-il seulement d'un simple service d'ordre comme on le voit dans presque toutes les mosquées, notamment les vendredis, mais aussi dans les églises et les temples ? Si ce n'est que ça, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Mais ils sont en uniforme kaki avec des bérets bleu de sorte que de la banale association à la milice, il n'y a qu'un pas à franchir, et c'est là que le bât blesse. Quelles que soient les raisons invoquées, les tenues avec les bérets, c'est vraiment le début de la militarisation. Ça commence toujours comme ça. Et il faut prendre garde à ce que Pouytenga, pas plus qu'une autre localité du Burkina, ne se « talibanise ». C'est pourquoi les responsables burkinabè ne doivent, sous aucun prétexte, négliger ce phénomène naissant, mais réagir contre cela avec la plus grande fermeté. Aujourd'hui, c'est Pouytenga, demain, ce sera une autre localité du Burkina s'il n'y a pas de signaux clairs qui sont envoyés par l'Etat pour contrer ce genre d'initiative. Mais au-delà de l'Etat, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) est mise devant ses responsabilités. N'est-elle pas allée le 19 mars 2018 à Kosyam se démarquer des renégats qui prétendent agir au nom de l'islam ? Et à la question de savoir ce que la FAIB fait pour décourager le radicalisme islamique dans notre pays, Cheick Sidi Mohamed Koné, le président de cette fédération, avait répondu : «Oui, la Fédération a toutes les prérogatives, ce sont les responsables de toutes les tendances islamiques qui sont là. Ce sont des savants, ils sont sollicités au niveau international pour parler de la doctrine islamique, ce qu'ils enseignent depuis belle lurette est ce qui demeure. Il ne faudrait pas qu'on nous serve autre chose. Maintenant, si vous avez des informations dans ce sens, des preuves, nous serons intéressés de savoir où se fait cette radicalisation.» Des faits, des preuves, en voici. Les cellules dormantes qui sont au Burkina n'en demandaient pas tant. On attend la réaction de Clément Sawadogo, le ministre de la Sécurité. Ce n'est pas être contre l'islam et son Prophète (Paix et Salut sur Lui) que de demander aux autorités d'ouvrir l'œil et le bon pour prévenir toute forme de dérapage de ce qui, à l'origine, peut avoir été une saine initiative. bibo:shortDescription Une association islamique nommée Naschroul islam a émergé à Pouytenga, au Burkina Faso, avec un groupe de "sécurité islamique" dont les membres portent des uniformes paramilitaires. Cette apparition suscite de vives inquiétudes de militarisation et de radicalisation, compte tenu du contexte sécuritaire actuel du pays et des antécédents de tensions religieuses dans la ville. Le texte exhorte les autorités burkinabè et la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à réagir fermement pour prévenir tout dérapage et la propagation du radicalisme. -- o:id 2871 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2871 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2018 : le 5e pilier vaut bien 2,3 briques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14162 Ebou Mireille Bayala dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/654 Comité National pour l'Organisation du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-05-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000641 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Pour l'observance du 5e pilier de l'islam, qui est le pèlerinage à la Mecque, les candidats au hadj 2018 devront débourser la somme de 2 333 270 FCFA. Un montant un peu plus élevé que celui de l'année dernière au regard des 5% de taxes que l'Arabie Saoudite a instaurées sur certains services tels l'hébergement, la restauration, le transport... Le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, et le comité de suivi du hadj étaient face à la presse le jeudi 3 mai 2018 à Ouagadougou et les inscriptions s'ouvrent aujourd'hui même. Faire le pèlerinage à la Macque est le 5e pilier de l'islam que bon nombre de musulmans rêvent d'accomplir. Cette année, Le hadj 2018 se déroulera dans un contexte marqué par le renouvellement du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque pour les éditions de 2018-2019, la sélection des agences de voyage, le maintien du quota de pèlerins à 8143, l'augmentation générale des tarifs des prestations de services en Arabie Saoudite ; l'institution de la TVA de 5% sur tous les prix en Arabie Saoudite depuis le 1er janvier 2018. Cette situation a un impact sur les coûts, qui ont augmenté, affectant aussi bien le billet d'avion que les services tels l'hébergement, la restauration et le transport. A ce jour, le comité d'organisation s'affaire à mettre les petits plats dans les grands pour la réussite du hadj : ainsi, l'on pourra citer comme actions le lancement officiel du hadj par le comité de suivi auprès des services du ministre saoudien du Hadj ; En outre, suite à l'appel d'offres pour la sélection des compagnies aériennes, Air Burkina a été attributaire du transport de 3600 pèlerins ; la compagnie aérienne saoudienne Nesma Airlines, devant assurer celui d'une partie des candidats, est attendue ce jour même à Ouagadougou pour discuter des conditions de cela. Une troisième partie (les bénéficiaires de congés ne pouvant rester longtemps en Arabie Saoudite) effectuera le voyage avec des vols réguliers. A la question de savoir si Air Burkina a le matériel, l'expérience et les moyens nécessaires pour le transport des candidats, le ministre Siméon Sawadogo répond : « Air Burkina travaillera avec son partenaire Ethiopian Airlines pour assurer l'effectivité du transport de 3 600 pèlerins. J'espère que la compagnie nationale ne versera pas notre visage par terre, comme on aime le dire, parce que le mécanisme du transport a été arrêté par le ministre saoudien du Hadj ainsi qu'il suit : 50% des pèlerins doivent être transportés par une compagnie nationale et l'autre moitié par un avionneur saoudien ». Pour ce qui concerne le coût, élevé du billet, le ministre a expliqué qu'il y a des compagnies qui font des propositions alléchantes, mais n'ont pas le droit d'atterrir à Médine. C'est donc avec précaution que les compagnies ont été choisies. Outre cela, les tentes choisies sont climatisées compte tenu de la température, qui dépasse les 50 degrés Celsius, et les matelas sont à ressorts afin de mettre à l'aise les Burkinabè selon le ministre. La date du 15 mai était celle arrêtée par l'Arabie Saoudite pour la conclusion de tous les contrats et l'effectivité de tous les payements. Mais, sur demande du Burkina Faso, ce délai a été repoussé d'un mois si bien que les candidats au Hadj ont jusqu'au 15 juin pour s'inscrire dans les agences habilitées ; par ailleurs le ministre appelle les candidats à s'inscrire rapidement : « Nous avons l'habitude de nous inscrire après le Ramadan, cette année inscrivez-vous le plus tôt possible, car nous devons payer tous les frais avant». Encadré Pourquoi 2 333 270 FCFA ? Le billet : 1 106 560 Les prestations des agences : 815 000 Les prestations de services (tentes, climatisation, couverture... ) : 297 500 contre 187 000 au dernier hadj Restauration : 68 000 contre 51 000 l'an passé Ebou Mireille Bayala bibo:shortDescription Le coût du Hadj 2018 pour les pèlerins est fixé à 2 333 270 FCFA, une augmentation principalement due à l'instauration d'une TVA de 5% par l'Arabie Saoudite sur les services. Annoncé par le ministre Siméon Sawadogo, le pèlerinage maintient un quota de 8143 pèlerins, avec Air Burkina et Nesma Airlines assurant le transport. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 juin, et des mesures de confort comme des tentes climatisées sont prévues. -- o:id 2872 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2872 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Attaques terroristes du vendredi 2 mars : ils ont osé violer le saint des saints ! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14221 Hugues Richard Sama dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/624 Al-Mourabitoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/865 Alpha Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/130 Attentat de Ouagadougou de 2018 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/65 Opération Barkhane https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/899 Paul Kaba Thieba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/580 Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/874 Clément Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/680 G5 Sahel https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76332 Armée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-03-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000642 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/332 Japon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14637 Rwanda bibo:content Personne n'aurait parié un rond là-dessus : ils ont osé attaquer le saint des saints et en plein jour. Une double attaque terroriste, revendiquée depuis par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), a visé le vendredi 2 mars 2018 l'état-major général des armées et l'ambassade de France au Burkina. Retour sur une journée de terreur à Ouaga. Il est un peu plus de 9h ce vendredi matin au ministère des Affaires étrangères à Ouagadougou. De nombreux journalistes assistent à la signature d'un accord de prêt entre le Burkina et le Japon en vue de la réhabilitation du tronçon Gounghin-Fada, une portion de la tristement célèbre route nationale 4. Prennent part à cette cérémonie le chef de la diplomatie, Alpha Barry, et ses collègues Rosine Coulibaly et Eric Bougouma ainsi que l'ambassadeur nippon Tamotsu Ikezaki. La cérémonie est bon enfant. Les différents interlocuteurs multiplient les traits d'humour à l'image de l'ambassadeur qui arrache des sourires à l'assistance avec sa maîtrise plus qu'approximative des langues locales et en narrant ses mésaventures sur cette route pas du tout diplomatique. En un mot comme en mille, il y avait de la joie dans l'air. La sympathique cérémonie s'achève vers 10h. Quelques participants flânent encore sous le hall pour la pause-café du jour, particulièrement bien fournie. Personne ne se doute à ce moment-là de ce qui se trame à un jet de pierre. Dame rumeur s'empare de Ouaga 10h20. En mettant les pieds dans la rue, on est frappé par quelque chose d'inhabituel. La rue fourmille d'usagers qui pressent le pas. On dirait qu'ils fuient tous un fantôme. « Il paraît qu'il y a des tirs vers l'ambassade de France », nous informe une consœur au parking qui attend confirmation de l'inquiétante nouvelle qu'elle a reçue au téléphone. Comme pour ne plus laisser place au doute, des coups de feu retentissent juste derrière nous. L'ambassade de France est à quelques encablures du ministère. Les journalistes, têtes baissées, se mettent à couvert contre le mur de briques rouges. « Des tirs, cela ne veut pas dire que c'est une attaque. Arrêtez de dramatiser », tente de temporiser un confrère qui préfère, lui, croire à un exercice militaire, comme on en voit régulièrement depuis que le Burkina est la cible d'attentats terroristes. Des gendarmes en faction de l'autre côté de la rue dans ce secteur de la capitale habituellement très protégé viennent évacuer des travailleurs du bâtiment. Les ministres, eux, avaient déjà quitté les lieux. Les pandores invitent journalistes et riverains à s'éloigner de la zone et à se diriger vers l'est. Eux-mêmes ne savent pas exactement la nature des coups de feu qu'on entend depuis une dizaine minutes mais se tiennent prêts à toute éventualité : les barricades autour de leur guérite sont repositionnées et ils gardent leurs kalachs en position de tir. Sauve-qui-peut Nous nous éloignons, dans un mouvement d'ensemble, de l'épicentre des détonations. Un coup d'œil dans le rétroviseur et on aperçoit une colonne de fumée noire s'élevant dans le ciel dans la zone du Premier ministère. Les choses semblent plus graves qu'on ne l'imaginait. Du quartier 1200 Logements à Koulouba, les mêmes scènes de rues désertes, de commerces fermés, et quelques motocyclistes qui filent à vive allure sans se soucier le moins des feux tricolores et, pire, du sens de la circulation. On enregistre déjà quelques accidents. Symbole de cette débandade générale, non loin du rond-point des cinéastes, un carambolage implique une moto, une voiture et un vélo. Leurs propriétaires ont tous poursuivi le reste du chemin à pied, sans l'interminable débat sur qui avait raison et qui avait tort. 10h35. Nous sommes de retour à la rédaction pour recouper les informations. Un collègue nous apprend qu'une forte explosion s'est produite à l'état-major général des armées et a été ressentie jusqu'à L'Obs. Il s'agirait donc d'une attaque simultanée. Sur les réseaux sociaux, plusieurs lieux sont évoqués : la primature, l'ambassade de France, l'état-major, l'Institut français. C'est la confusion totale. 10h40. Nous décidons d'aller voir les choses d'un peu plus près au quartier général de la grande muette, situé pas loin du siège du canard. Le grand marché est étrangement vide pour un vendredi matin. Toutes les boutiques ont été fermées en un temps record. Les petits commerçants fuient la zone en prenant le soin d'emporter leur fonds de commerce. 10h43. Des salves retentissent alors que nous essayons de nous approcher de l'état-major d'où se dégage un immense brasier. Les éternels badauds sont encore au rendez-vous pour observer ce spectacle de fin du monde. Chez les propriétaires des boutiques le plus proches, on en est toujours à se demander si c'est une attaque terroriste ou pas : « Ça doit être entre eux là-bas (Ndlr : entre militaires) ». « Ça là, ça ne doit pas être des djihadistes, c'est entre eux. On ne fuit pas devant djihadiste, j'ai vu des militaires prendre le mur », poursuit un autre. L'endroit ciblé, l'état-major, l'antre du commandement militaire, semble, selon nos pseudo-analystes, exclure l'hypothèse d'une attaque à caractère terroriste. 10h48. Les quelques journalistes qui sont au plus près du foyer ne sont pas pour autant mieux informés. A part les crépitements d'armes, aucun dispositif militaire n'est visible sur le terrain. Impossible donc se faire une idée précise de la nature des événements en cours. Les reporters en sont réduits à garder un œil sur leur Smartphone et une oreille collée radios qui ont commencé des émissions directes. Mais le flou reste entier. La Police nationale qui publie un communiqué sur sa page Facebook n'est pas apparemment plus avancée que les médias. Les flics informent le public qu'il y a une « attaque » « aux alentours du Premier ministère » et « aux alentours du rond-point des Nations Unies ». D'autres sources évoquent également le camp guillaume et même la cathédrale. Un badaud assure que l'aéroport est en ce moment encerclé. « C'est maintenant clair, c'est un coup d'Etat », fait-il savoir très convaincu de son hypothèse. 10h55. Nous nous sommes encore rapproché de la fournaise, sous un immeuble en face de la banque SGBF. L'explosion a soufflé la façade du bâtiment dont les vitres ont volé en éclats. Deux cadreurs de deux médias internationaux, ignorant le danger, s'avancent vers le brasier pour flasher l'incendie. Des riverains, au moins deux, racontent avoir vu les assaillants. « Ils sont arrivés en véhicule. L'un m'a même salué. Le garde semble avoir remarqué quelque chose il m'a dit de quitter les lieux. C'est juste après que j'ai entendu les tirs. Ils ont tiré d'abord sur la sentinelle, je pense qu'elle est morte », raconte le premier. Un autre qui tient son récit d'un témoin qui s'était évanoui à cause du choc témoigne : « Ils étaient 4 dont 2 à moto et 2 dans un taxi. Ils sont arrivés et ont crié "Astafourlaye" avant de tirer ». Pendant que les pisse-copie recueillaient ces témoignages parfois contradictoires et farfelus, plusieurs fortes détonations se font entendre. Plus de temps de replier, tout le monde se réfugie dans la cour de l'immeuble. Une femme qui avait profité d'un petit instant d'accalmie pour sortir de sa cachette pousse des cris d'effroi à chaque déflagration. Finalement en larmes, elle se claustre contre un inconnu qui la congédie aussitôt : « Si tu as peur, rejoins les autres ». L'épouvantée s'exécute et va rejoindre à grandes enjambées un groupe de femmes tout aussi apeurées sous une cage d'escaliers. 11h03. Les tirs s'intensifient, le Bishop Mc Claver Yaméogo, le directeur général de Radio Jam Ouaga qui était présent sur les lieux, tout ce temps demande aux journalistes et curieux de fuir la zone. Il croit savoir que les assaillants s'ils sont attaqués, vont tenter de s'échapper vers ce côté-ci de l'état-major et nous risquons d'être pris dans le feu des forces de défense et de sécurité. On se retrouve à couvert derrière des tricycles que leurs propriétaires ont abandonnés dans leur fuite. Pas le temps de prendre son aise. Les détonations reprennent de plus belle et semblent provenir de pas loin. Tout le monde se met à terre avant de reprendre ses esprits pour quitter la zone qui devient infernale. La puissance de feu a fait sortir des commerçantes qui s'étaient enfermées dans leur magasin pour protéger leur bien. « Moi, tous mes effets sont là-bas », s'inquiète un jeune homme à la vue de la scène et de poursuivre : « J'ai surtout peur pour El Hadj. Tous ses employés ont fui en laissant vide son magasin d'or. En plus, il fait Orange money. Il a un coffre-fort à l'intérieur. » 11h05. Nous sommes à une station-service en face du haut-commissariat du Kadiogo. Pour la première fois depuis la matinée on voit des signes d'une possible opération en cours : un char, en l'occurrence, se met en position à proximité de la SGBF. Des sapeurs-pompiers érigent des barricades de fortune avec des pneus et des bancs pour fermer la voie qui passe devant leur caserne. 11h13. Deux « codos », armés de kalachnikovs, avancent le pas précautionneux vers le théâtre des opérations en se mettant à l'abri derrière les boutiques. Des pompiers, dont des gradés, quittent leur caserne pour s'éclipser dans le chaudron 11h19. La flopée de curieux qui avait été forcée à battre en retraite par la force des choses revient au plus près de l'action, imperturbable. Une présence qui incommode les militaires et les pompiers de plus en plus visibles. « Partez, c'est pour votre sécurité », peste un officier. On ronchonne, quelques-uns obéissent et d'autres font toujours le dos rond. Un soldat a alors l'idée de tirer en l'air. Effrayé par ce bruit si près, les récalcitrants se sauvent par les quatre coins. Quelques-uns fulminent contre le bidasse qui vient de gaspiller une balle qui pouvait être utile au front. 11h36. Les tirs nourris reprennent. Nouvelle débandade chez les musards qui avaient commencé à reconstituer le groupe. La maréchaussée se met à l'abri. « Même les chefs veulent fuir », se moque un quidam. 11h39. Un blindé médical arrive sur le théâtre des opérations. La chaleur se fait pesante. Deux jeunes volontaires apportent dans une glacière des sachets d'eau pour les éléments déployés qui s'empressent de s'hydrater. Des mouvements de blindé sont encore visibles. Un aéronef tournoie maintenant dans le ciel. Un véhicule diplomatique s'arrête à hauteur d'un des barricades. A bord, deux hommes de race blanche, gilet au poitrail et talkie-walkie en vue. Après avoir échangé quelques mots avec les Burkinabè, ces soldats en civils foncent en direction de l'ambassade de France, l'autre point chaud de la journée. Un fou se fait bastonner 11h54. Ignorant ce qui se passe, un fou débarque à l'une des barrières. Un soldat le somme de changer de chemin. Le malade mental reste de marbre malgré les menaces du militaire. Face à cet homme en guenilles, incapable de comprendre son environnement extérieur, les soldats se mettent à deux pour le bastonner qui avec un ceinturon qui avec une branche. Le handicapé mental reçoit plusieurs coups avant de ressentir la douleur. Il prend ses jambes à son cou, le visage sanguinolent. 12h03. Les premiers blessés sont évacués. Une soldate, pieds nus sous le choc, est conduite à la brigade de sapeurs-pompiers, une militaire sans ses chaussures. Il règne un long moment de calme marqué par l'exfiltration des miraculés de l'explosion. Ce silence est brisé par un coup de feu. Un militaire, sûrement sous la pression, a appuyé par erreur sur la gâchette. Fort heureusement le canon était dirigé au sol. 12h17. Des éléments de l'unité d'intervention progressent en direction de la porte sud de l'état-major en se couvrant derrière les barbelés récemment installés mais qui n'ont pas pu protéger le bâtiment. 12h55. D'autres blessés sont conduits en soins. Un fourgon d'incendie se dirige vers les ruines où la fumée s'était quelque peu dissipée. 13h31. D'autres barrières de fortune sont érigées. Des pandores exhortent une fois de plus les curieux et les hommes de médias à vider les lieux. Un ancien correspondant de guerre conseille aux jeunes de suivre les consignes. Et pour prouver le prix d'une prise de risque, il montre les traces de balles sur son corps. « Ça, c'est en Yougouslavie et ça au Rwanda », dit-il. Cette démonstration s'avère plus convaincante que les injonctions des gendarmes. Les scribouillards battent en retraite. 13h50. Une courte reprise des hostilités est suivie d'un long silence. Nous profitons de ce répit pour faire un tour au niveau du Poste médical avancé installé au stade municipal. L'endroit est gardé par des policiers. L'un des flics nous informe qu'aucun blessé n'a pour l'heure été accueilli. L'accès nous étant interdit, nous avons juste le temps d'apercevoir par l'une des portes ouvertes une tente installée sur le gazon et une équipe de la Croix-Rouge qui attend les blessés. Même refus au niveau du camp Guillaume qui reçoit le gros des blessés. Impossible même d'approcher à des centaines de mètres, le camp étant transformé en forteresse. 14h15. Retour dans les environs de l'état-major pour s'apercevoir que les barrages s'étaient faits plus nombreux. Toute la zone du centre-ville quadrillée. On apprend par les médias que les assaillants que personnes n'hésite plus à qualifier de terroristes ont été « neutralisés », selon la formule consacrée. L'un d'eux serait en fuite vers le grand marché. C'est justement aux abords de Rood-Woko que les derniers coups de feu sont entendus peu après 15h. Un communiqué de la gendarmerie annonce, à 16h30, 4 assaillants abattus à l'état-major et 4 autres à l'ambassade de France. Les gendarmes invitent par ailleurs la population à vaquer à ses occupations tout en évitant les périmètres fermés. Le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, anime en début de soirée une conférence de presse où il informe que l'attaque a fait sept victimes du côté des forces de l'ordre. Ce chiffre sera ramené à 8 après le décès d'un blessé grave. On dénombre également une quatre-vingtaine de blessés. Le premier flic en dit un peu plus sur le mode opératoire des djihadistes au niveau du QG de l'armée : ils auraient utilisé un véhicule bourré d'explosifs. Selon le ministre, une réunion du G5 Sahel devait y avoir lieu. Aux dernières minutes, la salle a été changée, ce qui a permis à son avis de sauver de nombreuses vies. Le jour suivant 9h. Les Ouagalais ont dormi et se sont réveillés avec un sentiment mélangeant incompréhension et inquiétude. Comment l'hydre terroriste a-t-elle pu frapper un endroit censé être l'un des plus sécurisés de la ville et en pleine journée ? De nombreux badauds reviennent sur les lieux du crime pour essayer de comprendre. A côté, la vie essaie tant bien que mal de reprendre son cours normal. 9h05. Un bus franchit le cordon de sécurité qui délimite toujours la zone de l'attaque. A bord, de nombreux journalistes qui 24h après les événements peuvent enfin s'approcher de plus près des décombres. En face de la justice militaire, traînent des charrettes abandonnées par les vendeurs d'eau ambulants dans la débandade. Il n'y a plus rien dans les glacières. Leur contenu a dû servir la veille avec cette chaleur torride à l'effort de guerre. De nombreux hommes gardent l'entrée de l'état-major dont la façade principale, à part quelques vitres soufflées, ne présente aucun signe de l'attaque. Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, arrive dans quelques instants pour visiter les lieux. Le directeur de la Communication du Premier ministère informe la nuée de journalistes nationaux et internationaux qu'elle n'aura pas accès à l'intérieur du bâtiment parce que c'est une enceinte militaire. Il faut donc se résoudre à observer de l'extérieur la bâtisse attaquée pour constater l'ampleur des dégâts. Côté est, de nombreux impacts parsèment la devanture. Une porte défoncée laisse entrevoir qu'un pan du bâtiment s'est écroué. Les fenêtres, les portes et autres ferrailles côtoient les climatiseurs au sol. A proximité, plusieurs véhicules d'usagers ont été soufflés. En faisant le tour pour se rendre vers le côté du bâtiment où les terroristes sont entrés, on est accueilli par une forte odeur de brûlé. Tous les immeubles voisins en face ont été touchés par l'explosion qui a embrasé des cocotiers et de nombreux véhicules qui étaient stationnés dans la cour de l'infrastructure militaire. La vitre côté passager d'un blindé est brisée. Selon nos informations, la sentinelle qui y était juchée a été la première personne à avoir été tuée lors de l'attaque. Les terroristes, à bord d'une Nissan Almera, auraient en effet brûlé le feu au niveau du Trésor. Des policiers municipaux postés au niveau de l'hôtel de ville ont tenté d'arraisonner le véhicule mais comprenant le danger, ont renoncé. Arrivés à hauteur de l'état-major, ces hommes armés ont ouvert le feu sur la sentinelle et on ne sait encore trop comment ils ont réussi à entrer avec leur voiture minée dans l'enceinte de l'état-major. La suite, on la connaît. 9h36. Alors que les nombreux scribouillards attendent encore le chef du gouvernement, un véhicule arrive à leur hauteur. Sur le siège passager, le chef d'état-major général des armées, le général Oumarou Sadou. C'est sa première apparition publique après les événements de la veille. Aux premières heures de l'attaque, beaucoup de folles rumeurs ont circulé à son propos. On le disait, par exemple, otage des terroristes. Mais il n'en était rien. Les gardes du PM en tenue de guerre Une dizaine de minutes plus tard, le maître des lieux est aux côtés de la délégation composée entre autres du ministre de la Sécurité, de celui de la Défense qui accueille Paul Kaba Thiéba à son arrivée. Et signe de la gravité de la situation, tous les gardes du Premier ministre, habituellement en costard cravate, sont en tenue de guerre. 10h46. Après environ une heure de visite à travers ce qui reste du centre de commandement de l'armée, le chef du gouvernement, la mine grave, affirme y avoir vu des « scènes apocalyptiques ». Il condamne cet attentat « lâche » et tient à tenir un discours de fermeté : « Rien n'ébranlera la détermination du peuple burkinabè à surmonter l'adversité à lutter contre les forces du Mal. Ce ne sont pas les attaques terroristes qui vont nous décourager Nous allons surmonter cette épreuve. » Comment les terroristes ont-ils pu franchir la porte de l'état-major ? Interrogé, le Premier ministre préfère attendre les résultats de l'enquête déjà ouverte. Il concède toutefois : « Les terroristes adaptent leur mode opératoire. Nous devons, nous aussi, rester vigilants et tirer des leçons». 11h25. Après un bref passage à l'hôpital Yalgado où sont reçus des blessés au niveau du service d'urgences traumatologiques, le PM visite l'ambassade de France, également visée presque au même moment que l'état-major. Sur la chaussée en face de la guérite, la carcasse calcinée d'une voiture à bord de laquelle sont arrivés les quatre jeunes hommes. Ils ont d'abord abattu un gendarme burkinabè en faction et, signe de leur détermination, ont mis le feu à leur véhicule. Le maître de céans, Xavier Lapeyre de Cabanes, qui était présent sur les lieux au moment des faits, refait le film de la journée à son hôte. Les assaillants ont tenté en vain de percer le blindage du poste de contrôle. Ils ont ensuite fait le tour du bâtiment pour espérer détruire à la kalachnikov les autres vitres blindées et s'ouvrir les portes de la représentation diplomatique. Même échec. Menacés d'ouvrir la porte, les agents au poste du service des visas tiennent bon et peuvent compter sur le blindage. Finalement, les quatre jeunes gens parviennent à accéder à une annexe de l'ambassade dont l'entrée est moins protégée. C'est là qu'ils seront abattus par les gendarmes burkinabè et les forces spéciales françaises de l'opération Sabre basées à Kamboinsin, à la périphérie de la capitale. Pour l'ambassadeur, en attaquant simultanément des intérêts burkinabè et français, les forces du Mal essaient de diviser les deux pays engagés ensemble dans la lutte contre le terrorisme à travers notamment la mise en œuvre de la force conjointe du G5 Sahel. « C'est justement ce qui n'arrivera pas », a assuré Xavier Lapeyre de Cabanes. Le diplomate ne croyait pas si bien dire. Dans la soirée on met enfin un nom sur les auteurs de cette barbarie. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) revendique cette double attaque. Cette action sanglante a été menée, selon le message transmis à l'agence mauritanienne Al Akhbar, «en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali » lors d'une opération de la force Barkhane le 14 février dernier. Le chef de cette coalition de monstres, composée notamment d'Ansar Dine et d'Al-Mourabitoune, n'est autre que le Malien Iyad Ag Ghali, qui avait pris ses quartiers à Ouagadougou du temps où l'ancien président Blaise Compaoré jouait le médiateur dans la crise malienne. Le 2 mars 2018, cela faisait une année que le groupe annonçait sa création. Et les fous d'Allah ont voulu souffler d'une manière sanglante leur première bougie à Ouagadougou. Hugues Richard Sama bibo:shortDescription Le 2 mars 2018, Ouagadougou a été le théâtre d'une double attaque terroriste revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM). Les cibles étaient l'état-major général des armées et l'ambassade de France au Burkina Faso. Ces assauts simultanés, dont l'un a impliqué un véhicule piégé, ont entraîné la mort de 8 membres des forces de l'ordre et fait environ 80 blessés, tandis que les 8 assaillants ont été neutralisés. Le GSIM a justifié cette action comme une riposte à un raid de l'armée française au Mali. -- o:id 2873 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2873 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Appel de Manéga : voici la liste des signataires dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/857 Moussa Nombo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/663 Conseil Supérieur de la Communication https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-06-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000643 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/320 Gorom-Gorom https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée bibo:content C'est désormais chose faite. L'initiative citoyenne pour la sauvegarde de l'unité nationale et du vivre-ensemble et contre l'incitation aux conflits ethniques, religieux ainsi que la stigmatisation, dénommée Appel de Manéga, qui couvait depuis peu, a officiellement été lancée le 15 juin 2019. Cet appel, faut-il le rappeler, tire ses origines d'un contexte marqué par une crise sécuritaire et une dégradation continue de la question identitaire. D'où la nécessité d'agir afin que le Burkina Faso ne débouche pas sur des situations plus complexes. En d'autres termes, anticiper face à cette situation «avant qu'il ne soit trop tard». Et pour ce faire, le Comité a estimé que cet appel doit être porté par l'ensemble des forces vives de la nation, selon son porte-parole Lookmann Sawadogo, à commencer par les candidats déclarés et les potentiels aux futures échéances électorales, les chefs coutumiers et religieux, les artistes, les chefs d'entreprise ; bref, des filles et fils du pays qui impactent leurs milieux et le reste de la société. Vous trouverez ci-dessous la liste des signataires à la date du lancement. Sanon Anselme Titianma, archevêque émérite de Bobo-Dioulasso Naba Sigri de Saponé, chef coutumier Sanou Doti Bruno, enseignant-chercheur Pitroipa Clément, chef coutumier Diabré Zéphirin, économiste, homme politique Ouédraogo Kadré Désiré, homme politique, ancien Premier ministre Barry Tahirou, homme politique, ancien ministre Komboïgo Eddie, homme politique, expert-comptable Ouédraogo Gilbert Noël, homme politique, ancien ministre  Soma Abdoulaye, homme politique  Tamboura Ousséni, député, ancien ministre,  Diallo Azize, député  Honorable Koubizara, député  Diallo/Glez Aminata, cinéaste  Tall Laïla, actrice de cinéma  Dramé Mariam, dite Améty Méria, artiste musicienne  Kafando Namanegba, cadre de finances  Bationo Gladys Annie, enseignante  Dabo Azize, responsable politique  Paré Cyriaque, journaliste, enseignant-chercheur  Ouédraogo Edouard, directeur de publication de L'Observateur Paalga  Zerbo Moussa, député  Emir Gorom-Gorom, chef coutumier  Emir Liptako-Gourma, chef coutumier  Bassolet Rosalie, responsable d'ONG, ancien député  Poda Césaire, journaliste et fonctionnaire international  Nombo Moussa, juriste-financier  Tiendrébéogo Ismaël, juriste, imam  Ouédraogo Ram, responsable d'ONG, ancien ministre, ancien député  Lingani Issaka, journaliste, éditeur  Naré Chantal, Web-activiste  Zémané Nicolas, enseignant-chercheur  Kaboré Simon, hommes d'affaires  Zallé Moussa, responsable associatif  Kaboré Aline, promotrice d'entreprises  Compaoré Mamadou Ali, journaliste  Hien Paz, juriste-manager  Bambara Martin, fonctionnaire de Douane à la retraite  Yaro Amadou Nébila, économiste-financier, ancien ministre  Bilgo Lionel, éditeur-communicateur  Coulibaly Siaka, juriste-politologue  Dr Konsimbo Faustin Evariste, gestionnaire  Ilboudo André Eugène, promoteur de médias  Sawadogo Lookmann, journaliste  Traoré Amadoun, juriste  Kouama Miguel, professeur certifié de lycées  Guigma Salif, journaliste sportif  Ouédraogo Aminata, enseignante de lycée  Damiba Béatrice, journaliste, ancienne présidente du CSC  Tiao Luc Adolphe, journaliste, ancien président du CSC  Mme Vicens  Ouédraogo Ousmane, inspecteur des eaux et forêts  Sanogo Drissa, président exécutif de la NSA  Rashow Aminata, agent de santé-web activiste  Dramane Konaté, homme de lettres et de culture  Kondé Cynthia, étudiante en médecine  Bonkoungou Jérémie, médecin  Bénao Mamadou, homme politique, ancien député  Taïta Salifou, Elu local, ancien préfet  Moyenga David, ancien député CNT  Ouédraogo Mariam, enseignante de lycée  Salvador Maurice Yaméogo, économiste, consultant, ancien ministre  Amadou Dicko Diemdoda, ancien ministre, ancien député Thiombiano Dramane Ludovic, député  Derra Daouda, professeur de français  Yaméogo Rabi, maire de Kouritenga/Kondo  Me Salembéré Paulin, bâtonnier  Bancé Martin, expert électoral  Léonce Koné, cadre de banque admis à la retraite  Yirim Naba Lol'Ga (Ouédraogo Georges Désiré), coutumier  Barro Bakary, directeur de société  Fousséni Ouédraogo, directeur exécutif/ Fondation Zida pour le Burkindi  Ouédraogo Youssouf Nakaossgnimdi, écrivain  Moumouni Dieguimdé, consultant aéronautique  Me Bénao Bétibié, avocat  Dabré Harouna (Lengha Fils), gestionnaire  Me Birba Christophe, avocat  Natilsé Julien, enseignant-chercheur  Sanfo Salif, communicateur  Kaboré Hortense, présidente d'association féminine  Kindo Adama, chef d'entreprise, Consul honoraire de Guinée au BF  Trésor humain vivant du Centre-Est  Trésor humain vivant de Kaya  Naba de Zitenga, chef coutumier  Dominique, docteur-ingénieur  Sanou Daouda, consultant international  Zakané Charles, fonctionnaire dans le privé, comptable  Amara Salia,  Sanou Lassina, représentant le chef de canton de Bobo Mandarin  Sanou Amadou, représentant le chef de Dagasso  Sawadogo Yacouba, Prix Nobel alternatif  Pacéré Michel Junior  Zouré Daouda, économiste-consultant  Compaoré Yacine, élève de collège  Hama Baba, enseignant, ancien ministre  Nacanabo Idrissa, journaliste  Pacéré Titinga Frédéric, chef de Manéga, avocat, historien, écrivain  Silga R. Parfait, journaliste  Julie Prudence Nignan, ancienne ministre.     Aboubacar Dermé bibo:shortDescription L'Appel de Manéga, une initiative citoyenne lancée le 15 juin 2019 au Burkina Faso, vise à sauvegarder l'unité nationale et le vivre-ensemble. Il a pour but de contrer l'incitation aux conflits ethniques et religieux ainsi que la stigmatisation, en réponse à une crise sécuritaire et une dégradation identitaire. Cet appel est soutenu par un large éventail de personnalités influentes du pays, incluant des politiques, chefs coutumiers et religieux, artistes et universitaires. -- o:id 2874 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2874 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan 2019 : le sermon du cheik Abdoul Hamid Zoungrana dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13580 Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/926 Abdoul Hamid Zoungrana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-05-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000644 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content «Comment accueillir et vivre le mois de Ramadan ?». C'est sous ce thème qu'a eu lieu le grand prêche du cheikh Abdoul Hamid Zoungrana le samedi 4 mai 2019 dans le quartier Bonheurville de Ouagadougou. Une conférence islamique que le guide spirituel a voulue pour rappeler aux fidèles musulmanes et musulmans l'attitude qu'ils doivent adopter dans ce mois béni et comment profiter des bienfaits  dont il regorge. Ce fut aussi l'occasion  pour le mufti de faire des invocations et des prières afin que le Faso soit débarrassé du terrorisme et que la paix, la quiétude et la sérénité règnent dans les cœurs des Burkinabè. Cet écrit se veut le premier d'une série d'articles (faits maison ou émanant d'un collaborateur) que nous vous proposerons durant tout le mois de jeûne. Ramadan, faut-il le rappeler, est le neuvième mois du calendrier musulman que les mahométanes et les mahométans consacrent à un jeûne (un des cinq piliers de l'islam), entre le lever et le coucher du soleil. Ceux qui ont l'âge requis ne doivent pas manger, boire, fumer, ni entretenir des relations sexuelles pendant la période indiquée. Mais comment accueillir et vivre le ramadan ? Cette question a été au centre d'un rassemblement qui a entraîné du monde venant des quartiers de Ouagadougou et de l'intérieur du pays (Ouahigouya, Kaya entre autres). Par milliers, ils étaient face au cheik Abdoul Hamid Zoungrana, l'initiateur de la rencontre vespérale, pour qui ce rendez-vous sera perpétué «si Dieu nous donne la longévité, les capacités et la santé». Selon ses propos, l'attitude du musulman dans ce mois, c'est d'œuvrer à se rapprocher davantage de son Créateur, d'avoir une intention sincère vis-à-vis de Dieu, d'observer le jeûne uniquement pour Allah et d'éviter encore plus les comportements déjà répréhensibles en période ordinaire. Morceaux choisis : «On ne fait pas de jeûne pour se retrouver au bord du goudron à calomnier, insulter autrui, faire du verbiage. Le jeûneur, c'est celui qui contrôle ses sens : les yeux, la langue, etc. », a expliqué l'orateur. Il a enseigné que les propos doivent être orientés vers des louanges, des prières, à l'accomplissement de bonnes œuvres. En plus du chapitre sur le ramadan, le cheik a souligné que c'est un secret de polichinelle que de dire que le Burkina Faso traverse une période «troublante du point de vue sécuritaire». «Notre contribution, c'est à travers les invocations et les prières afin qu'on arrive à bout du terrorisme. Que la paix, la quiétude et la sérénité règnent dans les cœurs des Burkinabè au quotidien. Puisse Dieu éloigner de nous les esprits divisionnistes et les conflits interethniques», a-t-il souhaité. Le prêcheur n'a pas manqué d'implorer Allah pour «tous ceux qui sont en détresse dans la sous-région et dans le monde entier». Aboubacar Dermé bibo:shortDescription Le cheikh Abdoul Hamid Zoungrana a animé une conférence islamique à Ouagadougou le 4 mai 2019, axée sur le thème "Comment accueillir et vivre le mois de Ramadan ?". Il y a rappelé aux fidèles l'attitude juste à adopter durant ce mois sacré, soulignant l'importance de l'intention sincère, du contrôle des sens et de l'accomplissement de bonnes œuvres. Le prêcheur a également formulé des invocations pour la paix et la fin du terrorisme au Burkina Faso et dans le monde. -- o:id 2875 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2875 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Hadj 2019 : le coût en baisse de 153 000 F CFA dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15229 Bernard Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/907 Siméon Sawadogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-04-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000645 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Le ministre de l'Administration territoriale et des membres du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque étaient face à la presse le jeudi 18 avril 2019 à Ouagadougou pour une conférence qui tenait lieu de lancement officiel du hadj 2019. Au menu, «des informations capitales sur l'organisation du pèlerinage», selon les conférenciers. Cette année, les compagnies Sky prime, Air Burkina et Flynas ont été retenues pour le transport des 8 143 pèlerins. Et le  coût du voyage est en baisse de 153 000 F CFA par rapport à l'édition précédente, où il s'élevait à  2 400 000 francs CFA. Un adage populaire dit que celui qui doit effectuer un voyage doit ménager sa monture. Pour le hadj 2019, qui doit se tenir du 9 au 14 août 2019, la monture est bien ménagée et presque prête à transporter les pèlerins burkinabè. C'est, à en croire en tout cas les commis à l'organisation du voyage religieux qui étaient face aux journalistes ce 18 avril pour le lancement officiel, « à l'issue de plusieurs missions, dont la première conduite par moi-même, que l'Arabie Saoudite a renouvelé le quota de  8 143 pèlerins pour le Burkina », a d'emblée indiqué le ministre de tutelle des pèlerinages religieux, le chef du département de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo. Et ce représentant du gouvernement d'ajouter que la convention entre Ouagadougou et Ryad qui doit consacrer la participation du Burkina au hadj 2019 a été signée, de même pour les contrats des différentes prestations relatives au séjour à Mina et à Arafat qui prennent en compte le service de base convenu (tentes, climatisation, tapis). A cela il faut ajouter une autre convention ratifiée en vue du transport des pèlerins une fois en Arabie Saoudite. Le délai d'inscription fixé au 5 mai Cette année, ceux qui veulent accomplir le  5e pilier de l'islam devront débourser la coquette somme de 2 132 000 francs CFA. Un montant réduit de 153 000 F CFA par rapport au Hadj 2018 dont les frais se sont élevés à 2 400 000 F CFA.  Cette baisse, selon le ministre de tutelle, a été rendue possible grâce à une subvention de 1 100 000 000 F CFA accordée par l'Etat. Le montant fixé prend en compte le billet d'avion, les prestations des agences de voyages et le séjour à Mina et à Arafat. Au sujet des agences de voyages chargées de l'organisation pratique du Hadj, Siméon Sawadogo a indiqué que celles qui ont été sélectionnées l'an dernier sont reconduites, exception faite de quelques-unes sanctionnées pour non-respect des cahiers de charges. Et de préciser que la liste actualisée des agences sera communiquée dans les jours à venir par voie de presse. Quant au transport aérien, il sera assuré par trois compagnies, à savoir la saoudienne Sky prime, Air Burkina et Flynas. Sky prime a été retenue pour transporter en vol charter le quota de 7 000 pèlerins à partir de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, le reste du quota sera amené en vol régulier, notamment pour ceux qui souhaiteront un court séjour. Toutefois, ont prévenu les conférenciers, « les candidats devront entreprendre dès maintenant toutes les démarches administratives pour l'obtention de leurs documents de voyage ». Et de rappeler la contrainte, cette année, de l'établissement du passeport biométrique, ajoutée à la contrainte du délai des inscriptions fixé au 5 mai prochain. En outre, des dispositions seraient prises pour la sécurité des pèlerins dès leur départ jusqu'à leur retour. Bernard Kaboré (Stagiaire) bibo:shortDescription Le lancement officiel du Hadj 2019 pour le Burkina Faso a eu lieu le 18 avril 2019 à Ouagadougou, annonçant un quota de 8 143 pèlerins. Le coût du voyage a été fixé à 2 132 000 F CFA, soit une baisse de 153 000 F CFA par rapport à l'année précédente grâce à une subvention de l'État. Les compagnies Sky prime, Air Burkina et Flynas assureront le transport, et la date limite d'inscription est fixée au 5 mai, avec l'exigence d'un passeport biométrique. -- o:id 2876 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2876 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Il y a 100 ans… : naissait la Haute-Volta dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/865 Alpha Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/877 Djibril Bassolé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/676 Fondation islamique El Hadj Moussa Yugo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1135 Moussa Yugo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-02-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000646 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Cher Wambi, [...] -Transféré de la clinique du Cœur au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (ex-hôpital Blaise Compaoré) Djibrill Bassolet a reçu la visite d'éminentes personnalités burkinabè, selon une source digne de foi. Parmi elles, des responsables religieux, comme le cheikh Boubacar Doukouré, guide spirituel musulman et président de l'association Ittihad Islami du Burkina, et des frères Yugo de la Fondation islamique Moussa Yugo. Le politique n'a pas été en reste à ce défilé au chevet de celui dont l'état de santé s'est fortement dégradé ces derniers temps. En effet, le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, a lui aussi a été aperçu au domicile du général Bassolet où il est venu s'enquérir des nouvelles de son prédécesseur à la tête de la diplomatie burkinabè. La cruciale question de l'évacuation du malade pour des soins appropriés a-t-elle été évoquée par les deux hommes ? En tout cas on a appris que l'affaire était dans les tuyaux, comme qui dirait. [...] bibo:shortDescription Djibrill Bassolet, dont l'état de santé s'est fortement dégradé, a été transféré au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo. Il a reçu la visite de personnalités burkinabè éminentes, incluant des responsables religieux et le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. La question de son évacuation pour des soins appropriés est en cours de discussion. -- o:id 2877 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2877 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Don de sang : l'Islam et le Coran ne l'interdisent pas dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14378 Cyrille Zoma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76328 Sensibilisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-11-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000647 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/287 Boromo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou bibo:content Les associations islamiques de Koudougou, dans leur quasi-totalité, ont organisé une soirée de sensibilisation sur le don de sang. C'était le samedi 07 novembre dernier au Théâtre populaire. Les musulmans qui y ont fait le déplacement sont repartis convaincus d'une chose : rien ne les empêche d'être des donneurs de sang, car ni le Coran, ni l'Islam n'interdisent à un adepte de la religion du Prophète Mohamed (PSL) de donner son sang pour sauver une vie ou d'en recevoir pour préserver la sienne. L'initiative émane de l'ensemble des associations et mouvements islamiques officiant à Koudougou. Ils ont été soutenus par le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS). La sensibilisation a consisté en une projection de film documentaire intitulé : "Des vies à sauver" et suivie de causeries-débats. Selon Rasmané Semdé, membre de la communauté musulmane et inspecteur de l'enseignement primaire à la retraite, l'objectif est de sensibiliser les gens quant au don de sang. De façon concrète, il s'agissait de les convaincre qu'en Islam le don de sang n'est pas interdit en ce sens qu'il n'y a aucun texte islamique qui en fait opposition. L'idée est d'amener les musulmans à prendre conscience que donner son sang, c'est contribuer à sauver des vies. Si l'initiative est noble, la mobilisation n'a pas été à la hauteur des attentes des organisateurs, car les gradins étaient clairsemés. Sur ce point, Rasmané Semdé espère que les gens sortiront nombreux la prochaine fois, se consolant du fait que c'était la 1re fois qu'une telle initiative est organisée à Koudougou. En attendant, les organisateurs n'excluent pas les sorties dans les mosquées et l'implication des différents prêcheurs. Cette opération a été menée en présence de Salam Sawadogo, médecin au CRTS. Ce dernier a apprécié l'initiative qui permettra aux gens de se faire une idée des difficultés liées à la recherche du sang. Cela peut les convertir en donneurs de sang. "Au niveau du CRTS la situation est satisfaisante et nous arrivons à couvrir les besoins du CHR de Koudougou et même à satisfaire aux besoins des formations sanitaires de la région et elles de Boromo et de Dédougou", a confié Salam Sawadogo. Certains participants ont trouvé cette initiative fructueuse à l'instar de Saïdou Zoma et Mahamadi Nana qui ont estimé que toute personne a le devoir de donner son sang, car c'est la seule voie pour disposer de sang en cas de besoin. "Il n'y a pas de puits ni de fontaines où on pourrait puiser le liquide précieux en cas de nécessité. C'est l'ignorance qui rend les gens réfractaires à l'idée de donner leur sang. Nous sommes tous des malades potentiels et il est mieux de donner notre sang au moment où nous sommes en bonne santé pour espérer en profiter le moment venu", a insisté Saïdou Zoma. bibo:shortDescription Les associations islamiques de Koudougou ont organisé une soirée de sensibilisation sur le don de sang le 7 novembre, visant à convaincre les musulmans que cette pratique est permise par l'Islam et le Coran. L'événement, soutenu par le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS), avait pour but d'encourager les fidèles à donner leur sang pour sauver des vies. Malgré une faible affluence, les organisateurs prévoient de poursuivre leurs efforts pour promouvoir le don de sang au sein de la communauté. -- o:id 2878 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2878 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title AMAI-BF : les imams et prêcheurs mieux outillés dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14378 Cyrille Zoma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1189 Souleymane Konfé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 Association Mondiale de l'Appel Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2002-10-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000648 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63398 Boulkiemdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye bibo:content Ils étaient 120, venant des 15 départements du Boulkiemdé et de la commune de Koudougou, les imams et prêcheurs qui ont participé au séminaire de formation organisé par l'Association mondiale de l'appel islamique du Burkina Faso (AMAI-BF) autour du thème : «Rôle du prêcheur et de l'imam pour une meilleure connaissance de l'Islam». La cérémonie d'ouverture et de clôture de cette formation qui s'est déroulée du 15 au 17 octobre 2002 dans la salle de conférences de l'Environnement a connu la présence des autorités provinciales, d'élus de la province et d'éminentes personnalités du monde. Ce séminaire, comme l'a précisé le coordonnateur monsieur Omar Guenda, en même temps qu'il devrait faire comprendre l'essentiel de l'islam aux imams et aux prêcheurs, devrait également permettre de montrer une image autre que celle déformée par les détracteurs de la religion musulmane qui est souvent assimilée au terrorisme alors que l'islam est par essence une religion de tolérance, de paix et de développement.Cette formation, cinquième du genre, a toute son importance et c'est ce qui explique la forte participant de personnalités musulmanes aux travaux, notamment le grand Imam de Koudougou, le président de la communauté musulmane de Koudougou, le président de l'AMAI-BF, le Docteur Omar Al-Mashi, le chef de Ramatoulaye de Ouahigouya, Aboubacar Maïga II et le représentant de la Jamahiria arabe libyenne. Au cours des trois jours de travaux plusieurs modules ont été développés, comme l'importance du serment moderne, le rôle du prêcheur et de l'imam, la vision de l'islam sur l'intégrisme et les sectes, les pratiques que l'imam doit savoir et la propagation de l'islam. Ces thèmes ont été développés par 5 conférenciers à savoir M. Tiemtoré Mahmoud, Cheick Omar Moustapha, Souleymane Konfé, Cheick Abdel Nasser et Mahamoudou Bandé. Ce séminaire, faut-il le préciser, a été organisé avec le soutien de la population et de la jeunesse musulmane de Koudougou. Lors de son discours d'ouverture, le haut commissaire du Boulkiemdé a loué l'actions des initiateurs et invité les musulmans à l'unité et à la formation Le représentant des séminaristes, M. Ousseni Sanfo, a lu des motions de remerciements à l'adresse de l'AMAI-BF et des autorités provinciales et formulé des recommandations et des doléances.Rappelons que l'AMAI a été créée en 1970 sur l'initiative du Guide de la révolution libyenne dans le but d'aider les musulmans du monde, vulgariser l'islam et construire des mosquées, des écoles franco-arabes et autre infrastructures de développement. Le bureau de l'AMAI-BF a été installé dans notre pays en décembre 1977 et compte plusieurs actions et réactions. bibo:shortDescription Un séminaire de formation sur le rôle des imams et prêcheurs pour une meilleure connaissance de l'Islam a réuni 120 participants du 15 au 17 octobre 2002 à Koudougou, Burkina Faso. Organisé par l'Association mondiale de l'appel islamique du Burkina Faso (AMAI-BF), l'événement visait à faire comprendre l'essence de l'Islam comme religion de tolérance et de paix, et à contrer les idées fausses l'associant au terrorisme. Des modules sur l'intégrisme, les pratiques de l'imam et la propagation de l'Islam ont été développés par des conférenciers. -- o:id 2879 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2879 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Menaces térroristes sur l'éducation au Burkina : après le Sahel, « Ansarul islam » veut s'étendre au Centre-Nord dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13975 Sougri-Nooma Zanga dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/628 Ansar ul Islam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/886 Ibrahim Malam Dicko https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/48415 Assassinat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2017-03-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000649 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60540 Sahel bibo:content Les menaces terroristes sur l'éducation au Burkina Faso semblent prendre des proportions très inquiétantes. En effet, après les injonctions suivies de mise en exécution des menaces contre les enseignants dans la province du Soum (région du Sahel) marquées par l'assassinat le vendredi 03 mars dernier à Kourfael (CEB de Djibo II), de l'instituteur Salifou Badini, les hommes d'Ibrahim Malam Dicko, prédicateur extrémiste et fondateur du groupe terroriste « Ansarul islam », semblent vouloir étendre leurs actions à la région du Centre-Nord, frontalière du Sahel. Selon des informations, le vendredi dernier, des individus suspects ont pendant la pause de la mi-journée visité deux (02) écoles primaires dans la Circonscription d'éducation de base (CEB) de Nasséré, province du Bam. Ces individus non identifiés auraient, lors de leur passage, demandé à voir les directeurs des écoles en question qui, heureusement, étaient absents. Pris de peur, de nombreux enseignants de la CEB ont fermé les salles de classes hier lundi et ont rejoint leur inspection située au chef-lieu de la commune. Selon les témoignages, certains enseignants refuseraient de rejoindre leur poste s'il n'y a pas un minimum de sécurité. Dans la même province du Bam, plusieurs sources ont indiqué que des enseignants du primaire, du post-primaire et du secondaire des communes de Bourzanga, de Rollo et de Zimtanga ont déserté les classes le lundi. Selon des indiscrétions, des individus non identifiés ont retiré en fin de semaine écoulée dans un village de Rollo le sac d'une écolière et demandé à cette dernière de repartir se voiler et d'abandonner l'école. Dans le Namentenga, une autre province du Centre-Nord, des individus suspects auraient également visité le weekend écoulé les écoles primaires d'Ourfaré et de Daogo, dans la CEB de Bouroum. Comme une traînée de poudre, la nouvelle a circulé dans plusieurs écoles de la CEB et de nombreux enseignants se sont réfugiés dans la nuit du dimanche au chef-lieu de la commune. Aux dernières nouvelles, les enseignants de la CEB de Bouroum ont prévu, suite à l'appel de leur syndicat, organiser une marche ce mardi 07 mars sur leur inspection et à la préfecture afin de protester contre la marginalisation dont ils sont l'objet face à la menace terroriste. bibo:shortDescription Les menaces terroristes contre l'éducation s'intensifient au Burkina Faso, particulièrement dans les régions du Sahel (province du Soum) et du Centre-Nord (provinces du Bam et du Namentenga). Après l'assassinat d'un instituteur par le groupe Ansarul Islam, des individus suspects ont visité plusieurs écoles, exigeant le voilement des écolières et l'abandon de l'école. Ces actions ont entraîné la désertion des classes par les enseignants, la fermeture d'écoles et des mouvements de protestation réclamant plus de sécurité. -- o:id 2880 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2880 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title L'intégrisme religieux en marche au Faso ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14753 Sibnoaga Jean-Paul Yelkouni dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/66 Code des personnes et de la famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43 Salafisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13356 Mahmoud Dicko https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1079 Jérôme Bougouma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/193 Forum national sur la laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-02-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000650 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/542 Qatar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 Koweït https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 Émirats arabes unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/550 Pakistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60457 Afghanistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/413 Tunisie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63374 Benghazi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/549 Inde https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 États-Unis bibo:content Le péril islamiste est-il en train de prendre pied, petit à petit au Burkina où, depuis toujours, les différentes confessions religieuses vivent en bonne intelligence ? C'est en tout cas la conviction de l'auteur de ces lignes, qui fonde son appréciation sur un certain nombre de faits qui sonneraient l'alerte. "Dans nos pays à démocratie balbutiante, où gouvernants et gouvernés sont plus préoccupés par la satisfaction des besoins élémentaires de survie alimentaire, la navigation à vue détermine le futur de la société ou plus prosaïquement de la Nation ou de l'Etat. C'est ainsi qu'un véritable danger n'est pris au sérieux qu'au moment où la solution devient plus difficile ou, en tout cas, hors de portée de nos moyens endogènes. Nos «intellectuels» se taisent ou restent emmurés dans des dialectiques éculées d'anti-impérialisme ou d'anticapitalisme. Nos «sociétés civiles» sont autant aphones que les organisations politiques sur des sujets vitaux dits «sensibles», mais en rapport avec la sécurité et la tranquillité publiques. Il en est ainsi de l'intégrisme islamique qui, tel un cancer, est en train de gangrener la société burkinabè aujourd'hui comme il l'a fait hier avec celle du Mali, ses conséquences désolantes étant toujours sous nos yeux. Le Forum national sur la laïcité, tenu du 27 au 29 septembre 2012 à Ouagadougou, semble être un heureux acte d'anticipation des autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses et de la société civile. Que ne voit-on pas depuis, malgré l'encouragement au dialogue interreligieux proclamé dans le but de nous éloigner de l'hydre de la confrontation «religieuse» ? C'est qu'aucune annonce de l'exploitation des travaux du Forum national sur la laïcité dans le sens de la constitution d'un organe de réflexion sur les points de friction relevés n'est faite alors que s'accentue par contre un extrémisme porté par certains gourous patentés, d'obédience «salafiste» et d'un islam «sunnite» sur le modèle de ceux du Qatar, du Koweït, de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis ainsi que du Pakistan ou de l'Afghanistan. Ceux-ci sont entourés ainsi que réclamés, et leurs prêches, incendiaires, malheureusement suivis à la lettre par de plus en plus de musulmans. Hier au Mali, sous la houlette du «Haut Conseil islamique», des manifestations populaires avaient contraint le Président Amadou Toumani Touré à différer la promulgation d'un Code des personnes et de la famille, pourtant élaboré avec la participation de délégués de toutes les couches sociales et adopté par l'Assemblée nationale malienne en début année 2011. Le grief principal était que ce code contenait trop de dispositions en contradiction avec la charia, notamment en matière de partage de l'héritage entre hommes et femmes. Il a finalement signé le décret de promulgation juste avant le coup d'Etat de mars 2012 ! Des questionnements légitimes Lorsque la crise de 2012 a éclaté, l'un des responsables de ce Haut Conseil islamique, l'imam Mahmoud DICKO, a entrepris une médiation avec les islamistes coupeurs de bras et de jambes pour vol et lapideurs à mort pour adultère, tout en marquant son opposition à toute intervention étrangère. Par la suite, il a néanmoins fait amende honorable en se démarquant des condamnations des autorités du Qatar, de l'Egypte, de la Tunisie et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) en déclarant : «C'est la France qui a volé au secours d'un peuple en détresse, qui avait été abandonné par tous ces pays musulmans à son propre sort. Nous parler de croisade anti-islam, c'est quelque chose que nous ne pouvons accepter en tant que responsables musulmans du Mali». Au niveau du microcosme politique, des opportunistes comme les «révolutionnaires» de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM), les Pr Younouss Hamèye Dicko et Dr Oumar Mariko ainsi que le cinéaste Souleymane Sissoko, se sont faits, au nom d'un nationalisme étroit, les hérauts du coup d'Etat du Capitaine Amadou Haya Sanogo pour fustiger toute intervention étrangère, ce, dans un contexte où l'armée malienne était manifestement dépassée par les événements. Cette vision a été partagée ici au Burkina Faso, pour des raisons inconnues, par certains syndicalistes et activistes des droits humains. Au Burkina Faso, certains questionnements, exposés aux assises nationales sur la laïcité, semblent légitimes parce qu'ils touchent à l'incidence de la pratique de la foi des uns ou des autres sur la liberté religieuse et le vivre ensemble et en paix dans le respect de la diversité culturelle, cultuelle ou religieuse. Sont de ces questions les bases des fondamentalismes ou intégrismes religieux, la recherche de lignes de démarcation entre ces extrémismes et la pratique religieuse majoritairement considérée comme juste, la séparation des aspects purement culturels de la pratique religieuse d'avec les aspects liés à de véritables commandements religieux, et donc hautement dignes de foi, etc. Notons qu'un de nos respectés imams, intervenant à la télévision la «Voie de l'Amérique» après l'assassinat, par des manifestants, de l'Ambassadeur des Etats-Unis à Benghazi en Libye, attaque attribuée à des salafistes, a défini le salafiste comme «le musulman qui suit la trace de ses pieux prédécesseurs», pour conclure que «nous sommes tous des salafistes». Combien de ses coreligionnaires partagent cette opinion ? Si oui, quelle est la ligne de démarcation entre le bon salafiste, qui tolère la différence de l'autre et le mauvais salafiste, qui est prêt à intimider, à insulter, à agresser et même à tuer au nom de l'islam ? Cette tolérance de l'extrémisme nous interpelle, dans la mesure où c'est sur la base de telles conceptions que de «jeunes musulmans» ont bruyamment manifesté contre des responsables de la Communauté musulmane, accusés de «lèse islam» pour avoir fréquenté des «impies» ou des «cafres» à travers une visite de courtoisie faite à l'Archevêque de Ouagadougou. Cette même intolérance a conduit à la déscolarisation, en pleine année scolaire 2012-2013, de 75 élèves de parents musulmans du collège Notre-Dame de Pouytenga parce que la tenue scolaire obligatoire porterait des signes de la croix du Christ. Ainsi, une école conventionnée, dispensant un enseignement réglementé par l'Etat, est décriée parce qu'on lui dénie toute spécificité religieuse, alors que dans le même temps des écoles franco-arabes, en très grand nombre (1650 sur 2540 les écoles privées à la rentrée scolaire 2010-2011), dispensent un enseignement purement religieux et peinent à intégrer l'enseignement officiel de l'Etat, sans que cela n'émeuve grand monde. Cette éducation religieuse, déconnectée de l'enseignement laïc, prépare-t-elle mieux à l'intériorisation des valeurs de civisme et de solidarité inscrites dans la Constitution ? L'islam récuse toute idée d'Etat irreligieux Il résulte des observations faites dans des pays musulmans, tels la Tunisie, de l'Egypte ou la Libye, que des militants salafistes ont depuis le printemps arabe commis de nombreuses violences (expositions artistiques vandalisées, mausolées et bibliothèques soufis détruits, conseiller régional français battu, etc.). Les salafistes déclarent eux-mêmes que le concept de démocratie est insoluble dans une société islamique. Il nous semble inquiétant alors de lire dans la «Perception de la Oumah du Burkina Faso du concept de la laïcité» la déclaration suivant laquelle «le système juridico-politique de l'islam récuse toute idée d'Etat irreligieux». Cette reconnaissance est certes tempérée par l'affirmation que «rien n'indique que la communauté islamique du Burkina Faso rame à contre-courant des principes de l'Etat». Mais, les dérives ci-dessus citées et certaines postures prises pendant le Forum national sur la laïcité laissent dubitatif quant à la consistance de l'engagement pour la laïcité, la démocratie, la liberté de religion et de culte du plus grand nombre. Qu'entend-on par Etat irreligieux selon l'islam, sinon un Etat non islamique, l'islam étant, selon sa propre définition, la meilleure religion ? L'Etat irreligieux doit certainement être différent de l'Etat athée ou antireligion, qui combat les religions. Un autre aspect concerne la mode en vogue au Burkina Faso, dans certains milieux musulmans, du port du voile intégral noir (burka) ou du voile laissant voir le visage (niqab). Ces habits seraient, suivant des recherches effectuées sur Internet, des vêtements traditionnels de certaines contrées du Pakistan, de l'Inde et de l'Afghanistan. Leur port ne relèverait en conséquence pas d'une prescription de l'islam, qui recommande seulement à la femme musulmane de s'habiller avec décence. Peut-être que des raisons mercantiles ou de propagande religieuse n'incitent pas à éclaircir cet aspect de l'engouement. Il semblerait néanmoins que ces costumes soient recommandés pour les femmes wahhabites ou salafistes. Nous croisons les doigts afin qu'après la liberté de port de ces costumes il ne lui soit substitué l'obligation de son port, à l'exemple de ce que des «fous d'Allah» ont institué au Nord-Mali pendant leur domination dans cette zone. Sourate 2, verset 256 Il est heureux d'entendre rappeler que l'islam est une religion de paix. Une référence sur ce point est faite à la Sourate 2, verset 256 du Coran, selon laquelle : «Point de contrainte en matière de religion ! La voie droite se distingue de l'erreur. [..].». La flambée des marques d'intolérance religieuse, de par le monde, dans la sous-région et de plus en plus malheureusement au Burkina Faso, surtout en provenance des adeptes d'un certain islam, fait légitimement craindre un dévoiement de ce verset coranique. Il semblerait que ces radicalistes invoquent aussi en faveur de leur conduite des versets du Coran ou des Hadiths. C'est sur cet aspect qu'il faut approuver ceux qui estiment «qu'il va falloir mener une guerre idéologique et dénoncer ceux qui se disent musulmans et qui sèment la mort», la haine religieuse ou la «démarcation physique». Il faudrait que des érudits de l'islam dépassent la profession de foi sur un islam «religion de paix» pour démontrer en quoi les «fous d'Allah» se trompent et trompent les autres musulmans. Le Dr Jérôme Bougouma, ministre en charge de la Sécurité et des Cultes, dans sa communication introductive aux travaux du Forum national sur la laïcité, notait qu'au Burkina Faso «la laïcité est plus vécue comme un moyen de garantie de la liberté de conscience que comme un cloisonnement étanche du politique et du religieux», rejoignant en cela le Pr Jean Luc Ibriga, qui estime que notre laïcité est celle de la «forte prégnance du religieux dans la vie publique» et qu'elle est «plus vécue comme un moyen de garantie de la liberté de conscience que comme un cloisonnement étanche du politique et du religieux». Il appartient donc aux autorités compétentes burkinabè de faire l'inventaire de tous les écarts dangereux pour le maintien du contrat social et de leur apporter en conséquence les réponses adéquates au triple plan organisationnel, législatif et sécuritaire. Telles sont les conditions du maintien et du renforcement de la cohésion et de la concorde sociales. Que Dieu bénisse le Burkina Faso." bibo:shortDescription Le texte alerte sur la progression de l'intégrisme islamique au Burkina Faso, menaçant la coexistence religieuse traditionnelle. L'auteur s'inquiète de l'influence croissante de courants salafistes, des manifestations d'intolérance (déscolarisation d'élèves, protestations contre des leaders musulmans) et de la difficulté à distinguer la pratique religieuse majoritaire de l'extrémisme. Il souligne la tension entre la laïcité burkinabè et la conception islamique d'un État non irréligieux. Le texte appelle les autorités et les érudits musulmans à agir pour contrer ce dévoiement de l'islam et préserver la cohésion sociale. -- o:id 2881 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2881 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Tabaski : on prie le dimanche 6 novembre dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15455 Adama Vignigbé-Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-11-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000651 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Communiqué du Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale sur la date de la Tabaski. A l'occasion de la célébration de la fête de l'Aïd El Kébir (Tabaski) le dimanche 6 novembre 2011, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale a l'honneur de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé que la journée du lundi 7 novembre 2011 est déclarée chômée et payée, conformément à l'article 3 de la loi n°019-2000/AN du 27 juin 2000 portant institution des fêtes légales au Burkina Faso. Il profite de cette occasion pour souhaiter une bonne fête de l'Aïd El Kébir à tous les musulmans du Burkina. bibo:shortDescription Le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale du Burkina Faso annonce que le lundi 7 novembre 2011 est déclaré jour chômé et payé pour les secteurs public et privé. Cette décision fait suite à la célébration de l'Aïd El Kébir (Tabaski) le dimanche 6 novembre 2011, conformément à la loi sur les fêtes légales. Le ministère adresse également ses vœux à tous les musulmans du pays. -- o:id 2882 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2882 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ligue islamique : EBOMAF assure la mobilité de ses filleuls dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14330 Kader Traoré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/699 Ligue Islamique pour la Paix au Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1153 Ousséni Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2016-08-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000652 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76339 Pissy bibo:content La Ligue islamique pour la paix au Faso a reçu un car flambant neuf de la part de son parrain Mahamadou Bonkoungou, PDG d'EBOMAF, le vendredi 19 aout 2016 dans une mosquée à Pissy. Ce bus de 32 places d'une valeur de 20 millions viendra fluidifier les déplacements de la ligue pour distiller la paix dans tout le pays. La prière du vendredi à Pissy avait un cachet particulier. Cette petite mosquée de quartier, assez tranquille, grouillait d'un monde inhabituel. La raison était toute simple : après la salat-ul-joumou'a, il était prévu une cérémonie, sobre, mais très importante. La ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) devait se voir remettre un joli cadeau, à savoir un car flambant neuf de 32 places, extensibles à 40. Ce don vient de l'entreprise EBOMAF dont le PDG, Mahamadou Bonkoungou, est le parrain de la Ligue. Face aux difficultés de ses filleuls à se mouvoir à l'intérieur du pays pour distiller le message de paix, le parrain Bonkoungou ne pouvait pas rester impassible. «Je suis guidé par 2 choses, la foi et la croyance en Dieu. Et mieux, comme je parraine la Ligue islamique, j'ai estimé qu'il fallait l'aider à trouver un moyen de transport qui puisse faciliter sa mobilité», a affirmé le PDG d'EBOMAF. Inutile de dire que les membres de la LIPF étaient super heureux ; à commencer par leur président, El Hadj Ousséni Tapsoba. «C'est avec une énorme joie que nous recevons ce cadeau. Nous sommes plus que ravi car ce don est inestimable. Comme l'a dit le PDG d'EBOMAF, vous voyez que la ligue a beaucoup de déplacements, et nous sommes amenés à effectuer des voyages en province. Donc c'est une bouffée d'oxygène pour nous et nous disons merci à notre parrain », s'est réjoui Ousséni Tapsoba. Par ailleurs, la petite mosquée qui a abrité la cérémonie jouxte la maison du parrain. Elle est bâtie sur un espace vert. Et les fidèles de la zone ont émis le souhait qu'EBOMAF agrandisse leur lieu de culte. «Je profite de l'occasion pour lancer un appel au ministre de l'Habitat. Nous avons déposé un dossier au ministère, et nous attendons l'érection de cet espace en lieu de culte. Et pour la construction d'une mosquée digne de ce nom, EBOMAF s'en chargera», a promis Mahamadou Bonkoungou. Ce sera au grand bonheur des musulmans de Pissy. bibo:shortDescription Le 19 août 2016, la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) a reçu un bus neuf de 32 places de son parrain Mahamadou Bonkoungou, PDG d'EBOMAF, lors d'une cérémonie à Pissy. Ce don, d'une valeur de 20 millions, vise à faciliter les déplacements de la ligue pour diffuser son message de paix à travers le pays. Le PDG a également promis de construire une mosquée plus grande pour la communauté locale de Pissy. -- o:id 2883 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2883 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Scolarisation dans le Sahel : « L'islam n'est pas contre » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14330 Kader Traoré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2009-06-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000653 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'islam est vu à tort comme étant un frein à la scolarisation. Pour en savoir davantage, nous nous en somme entretenu avec le chargé d'Affaire par intérim à l'Ambassade d'Arabie Saoudite, Moustapha Moussalli Nayer, qui a bien voulu répondre à ces quelques questions, lui dont la représentation diplomatique soutient d'ailleurs une forum régional sur l'Education dans le Sahel qui aura lieu les 2 et 3 juillet prochain. L'islam est brandi dans le sahel comme un des obstacles à la scolarisation des enfants. Quelle appréciation faites-vous de cette analyse ? Je pense qu'un musulman qui refuse de scolariser son enfant a une mauvaise connaissance de l'islam. Car l'islam exhorte chaque musulman à aller à la recherche de la connaissance dans les écoles classiques ou confessionnelles quelle que soit la langue dans laquelle il doit s'instruire. La formation scolaire est une prescription de l'islam, il serait donc inadmissible qu'un musulman, pour des raisons de convictions religieuses, refuse de faire scolariser ses enfants. Le Prophète Mohamed, paix et salut sur lui, l'a dit : « Chercher à vous instruire à chaque fois que le besoin se fera sentir quel que soit le lieu où vous devez aller pour votre formation, la langue dans laquelle vous devez apprendre et quel que soit l'âge que vous avez ». Est-ce pour démentir cet état de fait que l'Ambassade d'Arabie Saoudite apporte un appui à l'organisation du 1er forum régional sur l'éducation dans le Sahel, qui se tiendra les 2 et 3 juillet 2009 ? Notre ambassade ne pouvait rester insensible à la demande de soutien formulée par le ministère de l'Enseignement de base pour l'organisation d'un tel forum, car les questions liées à la scolarisation des enfants sont toujours cruciales pour le développement d'un pays. En plus, le Sahel est une région à forte communauté musulmane. Il était pour nous un devoir d'accompagner le ministère dans cette action. Dans votre coopération avec le Burkina, avez-vous un volet qui englobe le secteur de l'éducation ? Je peux dire que, hormis ce soutien ponctuel à l'organisation de ce 1er forum régional sur l'éducation dans le Sahel, nous avons financé la construction de nombreuses écoles, de centres de formation ainsi que la réalisation de forages, car nous savons que le problème de l'accès à l'eau potable par les populations est aussi une préoccupation majeure du gouvernement. En tout cas, je souhaite un très bon forum et que ses conclusions aident à accroître le taux de scolarisation dans cette région du Burkina. bibo:shortDescription Moustapha Moussalli Nayer, de l'Ambassade d'Arabie Saoudite, réfute l'idée que l'islam soit un frein à la scolarisation, affirmant au contraire que la religion exhorte à la recherche de la connaissance. L'ambassade soutient un forum régional sur l'éducation au Sahel pour démentir cette perception et accroître le taux de scolarisation. L'Arabie Saoudite finance également la construction d'écoles et de centres de formation au Burkina Faso. -- o:id 2884 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2884 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Forces armées : quand les militaires prient pour la paix dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14330 Kader Traoré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/942 Aboubacar Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-06-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000654 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La nouvelle mosquée du camp de l'unité à Gounghin a accueilli, le vendredi 24 juin dans la soirée, un grand nombre de fidèles, militaires ou non. Ils étaient venus prier pour une paix durable dans notre pays. "Le militaire n'est pas forcément violent. Le militaire n'est pas celui qui sait faire uniquement la guerre. Le militaire est un être humain, qui aspire et oeuvre à la paix". Ces mots sont de l'aumônier militaire musulman principal des forces armées, l'adjudant-chef El hadj Boubacar Compaoré. Il est l'un des initiateurs de la prière pour la paix célébrée le vendredi 24 juin dernier au camp de l'unité. Cette prière entre également dans le cadre des activités religieuses programmées par l'aumônerie. Selon lui, la prière est importante pour l'invocation de la paix dans un pays ; que l'on soit musulman, catholique, protestant ou animiste, "Chacun doit invoquer son Dieu". Il estime que l'amour du prochain, la tolérance et le pardon sont des choses indispensables à la stabilité et au développement économique du Burkina. C'est la conjugaison de tous ces facteurs qui fait dire que notre pays est un havre de paix. A l'adresse de ces coreligieux, il a demandé d'oeuvrer à la paix, cette fortune que Dieu a offerte à l'humanité et qu'il faut à tout prix préserver. C'est ce que la religion musulmane préconise d'ailleurs à travers le Coran dans un de ses versets : "Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur, et vers un jardin large comme les cieux et la terre. Préparez ceux qui craignent Allah, ceux qui font l'aumône dans l'aisance ou la gêne, ceux qui maîtrisent leur colère, ceux qui pardonnent aux hommes. Allah aime ceux qui font le bien". Ce fut une occasion de fêter le Mouloud ou la naissance du Prophète Mohamed (psl) en différé. Les fidèles ont aussi imploré le Tout-Puissant pour une bonne pluviométrie en ce début d'hivernage. La prière a connu la présence de certains officiers militaires, sous-officiers et militaires du rang ainsi que des communautés musulmanes de la Tidjania, du mouvement Sunnite El Itiahad, des associations soeurs du CERFI et de l'AEEMB. Par cet acte, les militaires viennent de montrer qu'ils n'ont pas une pierre à la place du coeur, qu'ils sont humains et qu'ils ont les mêmes vertus que tout bon croyant. bibo:shortDescription Le 24 juin, la nouvelle mosquée du camp de l'unité à Gounghin a accueilli une prière pour la paix durable au Burkina Faso, réunissant militaires et civils. L'aumônier militaire musulman, l'adjudant-chef El hadj Boubacar Compaoré, a affirmé que les militaires aspirent à la paix et a souligné l'importance de la prière, de la tolérance et du pardon pour la stabilité nationale. Cette cérémonie, qui incluait une célébration différée du Mouloud et des invocations pour la pluie, a mis en lumière l'engagement humain et spirituel des forces armées. -- o:id 2885 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2885 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Du port du voile lors des concours dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/117 11 septembre 2001 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76038 Discrimination https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-05-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000655 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/555 Afrique du Sud bibo:content Le débat qui a secoué et qui continue de diviser la société française sur le port du voile islamique dans les espaces publics va-t-il également agiter l'opinion nationale burkinabè ? En tout cas, dans une lettre ouverte au ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'Administration, l'imam Ismael Tiendrébéogo, au nom de ses soeurs, s'insurge contre le zèle de certains agents "qui interdisent l'accès à des salles de concours à des musulmanes dont le voile n'empêche pas l'identification". Monsieur le Ministre, le port du voile musulman pose encore problème à certains de nos concitoyens malgré la garantie de la liberté de culte par la Constitution du Burkina et les nombreuses circulaires (N° 2000-199/MESSRS/SG et N° 2006-009/MESSRS/SG) de votre collègue des Enseignements secondaire et supérieur. En effet, aussi bien dans les établissements publics que lors de l'accès aux salles de composition des examens et concours, même si le MESS a eu le mérite de rappeler dans sa circulaire de 2006 l'absence de base légale aux expulsions de salles de classe de filles pour port de voile, qui ne sauraient donc «se justifier car il n'y a aucun texte en la matière», force, malheureusement, est de constater que des expulsions ont continué pour ce motif illégal. Mais ce n'est pas l'objet de cette lettre que je vous adresse. Ce pour quoi je vous écris est relatif au traitement réservé aux musulmanes voilées prenant part aux concours de la fonction publique. Il me vient à l'esprit le cas de cette musulmane intégralement voilée, rapporté avec force détails par les médias. Son accès à une salle de concours avait été conditionné au dévoilement de son visage aux fins d'identification ; ce qu'elle a refusé, sans tenir compte malheureusement de la possibilité de montrer son visage quand sa relation avec les autres nécessite qu'elle soit identifiée. Ce cas ne fera pas non plus l'objet de ma lettre, puisque, normalement et selon les enseignements de l'islam, la musulmane voilée intégralement doit se dévoiler le visage afin de se faire identifier lors des contrôles d'identité préalables à l'accès aux salles d'examens et de concours et toutes les fois où elle contracte avec les autres. Le zèle de certains agents L'objet de ma lettre, j'y arrive finalement, est relatif au zèle de certains de vos agents qui interdisent l'accès à des salles de concours à des musulmanes dont le voile n'empêche pas l'identification, au motif effarant d'exigence de la laïcité. Je parle de zèle pour ces agents qui ont interdit l'accès à un certain nombre de musulmanes voilées, car jusqu'à présent et à ma connaissance, aucune disposition n'a été prise dans ce sens par vos services. Que faut-il comprendre par ce comportement ? La laïcité est-elle vraiment remise en cause par le voile de la musulmane quand elle accède à l'espace public ? Certains de mes concitoyens le croient et appellent à preuve la compréhension et l'application de la laïcité par la France. Le modèle français de la laïcité, il faut bien le comprendre, n'est pas particulièrement un modèle respectueux des droits et libertés individuels. Car, comme l'a rappelé sur LCP (La Chaine parlementaire), Daniel VAILLANT, député PS et ancien ministre de l'Intérieur et du Culte de la France, la laïcité est la possibilité donnée à chacun de pouvoir pratiquer dignement sa religion et d'être respecté par les autres dans sa différence. Comment la France en est-elle donc arrivée à interdire le voile dans les établissements d'enseignement et services publics et sur la tête des mères qui venaient à l'école chercher leurs enfants ou voulaient les accompagner dans des sorties scolaires ? Elle y est arrivée après que certains, un ministre du gouvernement Fillon, entre autres, ont 'constaté' que les musulmanes qui portaient le voile y étaient contraintes par les parents ou leur entourage. Au-delà de ce que ce constat a de trop général pour être sincère, la solution que l'on y a trouvée en interdisant à toutes les musulmanes de porter le voile est tout autant critiquable ! Pour être démontée, elle se suffirait du fait que la première affaire de voile, en 1989, sous Lionel Jospin alors ministre de l'Education nationale, fut celle des soeurs Levy (Alma et Ila Levy), dont le père, juif non-pratiquant, et la mère, musulmane non-pratiquante, vraisemblablement n'ont pu contrainte leurs filles à porter le voile. Ce qu'il est intéressant de soulever est qu'à ce temps-là, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, avait vu juste en affirmant que les insignes religieux, dont le voile et la croix, n'étaient jamais a priori, par eux-mêmes, des contraventions à la laïcité. Selon le C.E., ces signes ne contrevenaient à la laïcité dans l'espace public scolaire, que si leurs porteurs, par ailleurs, se livraient à du prosélytisme ou ne remplissaient pas normalement leurs obligations scolaires ou perturbaient l'ordre public. «Cette position a été réaffirmée par François Bayrou, nommé ministre de l'Education national en 1993, et elle a fondé la jurisprudence des tribunaux administratifs chaque fois qu'ils ont été saisis du règlement d'un établissement interdisant le port du voile ou d'une décision d'exclusion prononcée à l'encontre d'une élève», si l'on en croit l'Encyclopédie Ecarta. Mais voilà ! Malheureusement, la volonté d'interdire le voile trouva son chemin et le voile ses contempteurs. Procès d'intention et comique habillage juridique Par la suite, on mit une forme juridique à cette obligation de ne pas se voiler pour que des parents ou l'entourage d'une musulmane ne puissent plus l'obliger à se voiler ! Le voile était interdit dans l'espace public, particulièrement dans les établissements d'enseignement publics, maintenant parce qu'il était un signe ostentatoire, c'est-à-dire porté d'une façon qui n'est pas naturelle avec l'intention de faire remarquer, puis ostensible, c'est-à-dire de manière à être vu. Au-delà de ce jeu sur ces mots-là, souvent synonymes, la préférence est allée à 'ostensible' pour permettre de faire un procès au voile parce qu'il est apparent, visible. Le mot ostentatoire, quant à lui, faisait le procès d'intention aux musulmanes de vouloir faire remarquer le voile. Ce qui, soit dit en passant, était moralement inacceptable et juridiquement difficile à étayer. Le comique de cet habillage juridique de l'interdiction du voile est que dans le même temps, on acceptait le port de la petite croix, dont la présence au-dessus d'un habit signait ostensiblement l'intention de son porteur de la faire remarquer. Une exception qui se justifie sans doute moins juridiquement, mais mieux historiquement. En effet et selon les termes mêmes du concordat de 1801, le catholicisme, « religion de la majorité des Français », ne peut être effacé de l'espace public français. Mais il faut reconnaitre que la haine du foulard musulman est assez répandue dans la société française ou à tout le moins y est visible. Pour vous en convaincre, je me garderai volontiers de citer le rapport convaincant de la Commission de l'Union européenne qui pointe du doigt les discriminations et les stigmatisations dont souffrent les musulmans français. Je ne vous citerai que ce cas symptomatique, de Marlène (63 ans). Le 24 février, cette enseignante d'anglais à la retraite, a arraché le voile d'une musulmane dans un magasin. Celle-ci, sans se plaindre a remis en place son voile et a continué de faire ses emplettes. Mais retrouvant sa victime quelques instants plus tard dans le même magasin, avec le voile remis en place, la retraitée lui a alors expédié un coup de poing, l'a griffée et mordue à la main, selon le rapport de police lu à l'audience. Une amie qui portait un voile ne couvrant pas le visage, venue au secours de la victime, a aussi été agressée », rapporte le journal français L'Express sur son site. Le deuxième cas, tout aussi symptomatique de la situation des voilées en France est le cas Ilham Moussaïd, candidate éphémère du Nouveau parti anticapitalisme d'Olivier Besancenot. Sa candidature a été si décriée à cause de son voile qu'elle dut y renoncer, notamment sous les coups de boutoir de la Ligue du droit (sic.) international des femmes, créée par des militantes du Mouvement de libération (sic.) des femmes. La Ligue a en effet exprimé «son indignation» pour le choix du NPA d'aligner une musulmane voilée et dénoncé le «double langage» du NPA. Pour elle, «d'un côté, il se revendique comme le parti des opprimés mais de l'autre, il adhère à un symbole, le voile islamique, qui sous toutes les latitudes signifie ségrégation entre les sexes, invisibilité du corps des femmes dans l'espace public, statut de second rang pour les femmes». N'eût été le pathétique de la situation des musulmanes qui souffrent pour avoir librement choisi une foi, on rirait de tels arguments. Ainsi, le voile signifierait «la ségrégation entre les sexes». Mieux ou moins que la robe ? peut-on demander aux rédacteurs de ce coup de gueule, qui n'ont pas pour autant demander l'interdiction de la robe. En outre, le voile signifierait «l'invisibilité du corps des femmes dans l'espace public», comme si le corps des hommes n'y était pas invisible sous la chemise manches longues, la veste et le pantalon ! S'agissant du troisième prétexte contre le choix du NPA, Rosine LAMBIN, une Française bon teint et plus érudite que moi y a spectaculairement répondu : de toutes «les écritures monothéistes (Bible juive, Nouveau Testament et Coran), seule la première lettre de Paul au Corinthiens (chapitre 11, versets 2-6) [dans le nouveau Testament] justifie le port du voile par les femmes en l'appliquant aux rapports qu'ont les hommes et les femmes à Dieu» (voir www.clio.revues.org). En plus clair, l'islam ne prescrit pas le voile (sourates 33, verset 59 ; 24, verset 31) sur la base d'une infériorité de la femme vis-à-vis de l'homme. Imitation de modèles discriminatoires Monsieur le Ministre, cette digression, que je vous prie de bien vouloir excuser, peut sembler assez loin de nos préoccupations au Burkina, où la situation des musulmans n'est pas celle de minorité des musulmans français que l'on présente comme allochtones. De plus, il s'agit de deux Etats tous souverains qui n'ont pas besoin de jeter des coups d'oeil copiste sur la réglementation de l'autre. Quoique ! Force est de constater que beaucoup de Burkinabé ne tiennent pas compte de ces différences. Cette digression est donc pour attirer l'attention de tous sur la tentation que certains de nos concitoyens ont de suivre la laïcité à la sauce française, avec ce qu'elle présente comme excès et discrimination. Je me permets de vous rappeler la teneur des préoccupations de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU, lors de sa session en Afrique du Sud, le 30 mars 2007 : « Le Conseil se déclare préoccupé par les images stéréotypées négatives des religions et par les manifestations d'intolérance et de discrimination en matière de religion ou de conviction. Il se déclare en outre profondément préoccupé par les tentatives visant à associer l'islam avec le terrorisme, la violence et les violations des droits de l'homme. Il note avec une vive inquiétude l'intensification de la campagne de diffamation des religions, et la désignation des minorités musulmanes selon des caractéristiques ethniques et religieuses depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001». Monsieur, pour barrer la route à l'imitation par des agents burkinabè de modèle discriminatoire et stigmatisant des musulmanes, un texte ou une directive précisant les conditions d'accès aux salles de composition donnerait aux musulmanes voilées les moyens juridiques de s'opposer à l'arbitraire de certains examinateurs et organisateurs des concours de la Fonction publique. Tout en vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de bien vouloir l'expression de mes très distingués sentiments. bibo:shortDescription L'imam Ismael Tiendrébéogo interpelle le ministre de la Fonction publique du Burkina Faso concernant le zèle d'agents interdisant l'accès aux concours à des musulmanes dont le voile n'empêche pas l'identification. Il dénonce cette pratique comme une mauvaise application de la laïcité, s'inspirant d'un modèle français jugé discriminatoire et non respectueux des libertés. L'auteur demande une directive claire pour protéger les droits des femmes voilées et éviter l'arbitraire. -- o:id 2886 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2886 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Des mosquées, en attendant l'eau potable dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1100 Mahamadi Tiégna dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-04-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000656 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye bibo:content Le vendredi 6 avril 2007 fut une journée mémorable pour les habitants des villages de Yelkoto et de Guibaré dans le Bam. Ils ont officiellement réceptionné ce jour-là leurs mosquées de vendredi dans une ambiance digne des grands "dassandagas", mais qui confinait au jamboree politique. Les deux ouvrages ont été réalisés grâce à l'appui financier d'El hadj Oumarou Kanazoé et du cheick Aboubacar Doukouré. Les fidèles musulmans de Yelkoto n'iront plus désormais jusqu'à Tikaré pour la prière du vendredi. Ils ont pris possession de leur propre lieu de culte flambant neuf, le 6 avril 2007, à l'occasion d'une prière inaugurale. La cérémonie marquant l'événement a été présidée par Idrissa Sawadogo, représentant le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, natif de la région. Le financement de ce lieu de culte est l'oeuvre de l'association Sabil El Nadja, dirigée par le cheick Aboubacar Doukouré à hauteur de 30 millions de francs CFA. C'est donc tout naturellement que l'imam adjoint de Ramatoulaye, Moustapha Maïga, a loué les actions du cheick qui n'est pas à sa première oeuvre de bienfaisance. La joie de l'imam de Yelkoto, Adama Sana, était plus manifeste : "Nous sommes heureux de pouvoir prier chez nous. Merci à tous ceux qui nous ont aidé. J'invite les fidèles à prendre bien soin de la mosquée". A la suite de Yelkoto, c'était au tour de Guibaré de célébrer avec faste la réception de sa nouvelle mosquée. Mais là-bas, les populations ont une raison supplémentaire de se réjouir : il y a d'abord eu la présence très remarquée d'un fils du village, Pathé'O, un grand nom de la mode en Afrique, qu'on ne présente plus. Comparée à celle de Yelkoto, la mosquée de Guibaré, est plus vaste et a coûté une quarantaine de millions au donateur, El hadj Oumarou Kanazoé. Là encore, Idrissa Sawadogo, représentant toujours le ministre des Affaires étrangères, s'est entretenu avec le maire de la commune et les populations sur leurs préoccupations et les projets en cours. Déjà, en ce qui concerne les réalisations socioculturelles, Idrissa Ouédraogo a égrainé le chapelet des mosquées précédemment ouvertes en 2007. Il s'agit de celles des villages de Soukoundougou, le 19 février, d'Ipala le 2 mars et de Sancé le 16 mars. Ce sont donc les 4e et 5e lieux de culte qui viennent d'être inaugurés à Yelkoto et à Guibaré, en attendant l'eau potable qui demeure l'un des soucis majeurs des habitants. bibo:shortDescription Le 6 avril 2007, les villages de Yelkoto et Guibaré (Bam) ont officiellement inauguré leurs nouvelles mosquées de vendredi. Ces lieux de culte, financés par l'association Sabil El Nadja (30 millions FCFA) et El hadj Oumarou Kanazoé (40 millions FCFA), permettent désormais aux fidèles de prier localement. Ces inaugurations marquent l'ouverture des 4e et 5e mosquées dans la région en 2007. -- o:id 2887 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2887 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title "L'islam n'a jamais bafoué le droit de quiconque" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1100 Mahamadi Tiégna dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/573 Association Islamique de la Tijâniyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1181 Sidi Mohamed Maïga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/52 Soufisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-04-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000657 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Les fidèles musulmans célèbrent chaque année l'anniversaire du Prophète Mohamed communément appelé Mouloud. A Ramatoulaye, foyer de la confrérie Tidjania au Burkina, l'événement s'est déroulé dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1er avril 2007 sous les auspices du Cheick Aboubacar Maïga II, le guide spirituel du soufisme, membre fondateur du mouvement et grand imam de Ramatoulaye. A Ouahigouya, peu après 16 heures, ce samedi 31 mars. Notre véhicule quitte le bitume pour disparaître dans un nuage de poussière en direction de Ramatoulaye. Il a vu juste, celui qui nous a conseillé un masque. Dans la bulle poussiéreuse, peu importe la 4x4 climatisée ou le camion à ciel ouvert, l'essentiel pour les fidèles à bord est de passer la nuit à Ramatoulaye. Sur place, on se croirait perdu sur ce bout de la commune de Namisguima, bastion de la Tidjania au Burkina. L'imposante mosquée, un joyau architectural, tranche avec l'environnement immédiat en apparence hostile : c'est le Nord. Ramatoulaye était comme surpris par la horde de fidèles venus se recueillir pour la 85e fois depuis 1923, et recevoir les bénédictions de la cérémonie commémorative de la naissance du prophète Mohamed. En attendant le rituel officiel, les croyants se bousculent pour accomplir ce qui leur tient à coeur. Il s'agit de serrer la main du Cheick Aboubacar Maïga II et de s'incliner sur la demeure éternelle de ses prédécesseurs tout en formulant leurs voeux les plus chers. La chaleur d'avril, les longues files d'attente, les méthodes musclées des forces de l'ordre n'ont rien pu contre la ferveur religieuse des uns et des autres. "Jusque-là, pas de couac", nous a assuré un policier. Une autre inquiétude était relative à l'éclairage à l'approche de la nuit avec la marée humaine. Mais le vrombissement des groupes électrogènes se mêle à la cohue et la lumière fut. Il était 18 heures. C'est à 00 heure que la cérémonie proprement dite a commencé. Le Cheick s'installe sur le podium érigé devant la cour. Les mégaphones distillent des prières, des hommages au Cheick Aboubacar Maïga II, à toutes les bonnes volontés qui ont effectué le déplacement. Les fidèles qui ne comprennent pas l'arabe peuvent se délecter de la diction impeccable des intervenants ou se contenter des traductions sporadiques en mooré et français. C'était l'occasion pour parler du soufisme comme facteur de rapprochement entre les peuples et de promotion de la paix sociale. Un thème pour le moins actuel. Pour Moustapha Maïga, imam adjoint de Ramatoulaye, les confréries soufi comme la Tidjania prônent la tolérance, l'humilité et la non-ingérence dans les affaires d'autrui ; des qualités qui visent essentiellement à élever moralement et spirituellement l'homme. Quant au cheick lui-même, il s'est appesanti, dans son intervention sur les qualités de tolérance, entre autres, du prophète Mohamed en ce jour anniversaire. La célébration de la naissance du prophète, à ses yeux, fait partie des meilleurs actes qui rapprochent le musulman d'Allah. Aboubacar Maïga II a surtout présenté le prophète Mohamed comme celui qui a transformé le désert d'Arabie en un berceau de la civilisation humaine. Il a, par exemple, rétabli la femme dans ses droits et lui a restitué sa valeur humaine en mettant fin à l'enterrement des filles vivantes. C'est plutôt la confrérie Tidjania, en tant que facteur de promotion de la paix sociale et d'intégration régionale, que le SG du mouvement a magnifié. "La paix est le substrat sans lequel il n'y a ni liberté de culte et de croyance, ni liberté d'opinion", a prévenu El hadj Ismaël Ouédraogo. Tout ceux qui souhaitaient s'exprimer n'ont pas pu le faire ; car le M.C. Ousseni Badini, officiant en totale improvisation, a monopolisé le micro ; et les forces de l'ordre qui ont empêché les cheicks ghanéens de faire leur show au petit matin après le maître des lieux. La foire commerciale est l'autre aspect incontournable du Mouloud. C'est une exposition-vente de produits artistiques et céréalières du Nord, ce qui est loin d'être un dassandaaga. Là-bas, on ne chasse pas les marchands du temple ; on y trouve exclusivement du halal (ce qui est autorisé en islam). Si bien qu'en dehors des bénédictions, certains sont rentrés avec des produits vétérinaires, du matériel agricole ou même des animaux achetés sur place. Ils ont dit Son Excellence Seid Ali Riza Nikou Nian : c'est la première fois que je participe à Ramatoulaye à la célébration du Mouloud. C'est une fête très importante chez nous. En Iran, les gens se partagent des gateaux dans les mosquées. Selon les chiites, le prophète Mohamed est né le 17e jour du 3e mois lunaire, tandis que pour les sunites, c'est le 12e jour. Alors pour concilier les deux positions et marquer l'union, nous fêtons tous les deux jours et les jours intermédiaires. La seule petite différence avec le Burkina, c'est que chez nous, c'est plus gaie, les villes revêtent une coloration lumineuse spéciale, les gens se marient et des conférences sur la vie du prophète sont organisées. Le cheick Salawati de Tamalé au Ghana : je suis un adepte de la Tidjania et j'enseigne au Ghana. Cela fait cinq ans que je participe régulièrement au Mouloud ici. Je prie Dieu pour ne jamais rompre avec cette habitude. Le Mouloud nous permet de rendre hommage à l'unisson au prophète, car Dieu commande que nous le respections. Nous aurons beaucoup de bénédictions ici. Que cette grâce serve à la construction des nations burkinabè et du Ghana. Que la paix règne dans les deux pays. Si nous sommes là, c'est parce que le Mouloud ici est l'aîné de beaucoup d'autres. En outre le cheick Aboubacar a-t-il fait des études coraniques à Bako, Gambaga, Waléwalé au Ghana. Jacob Ouédraogo, Gouverneur de la région du Centre-Est et fils de la région du Nord : le Mouloud est un événement très important dans la province pour la simple raison qu'il y a beaucoup de musulmans ici à près de 95%. C'est un moment de dévotion, un moment où la population formule des voeux ; ce qui explique cette présence massive. Nous sommes venus manifester notre soutien et tout le respect que nous avons pour cet événement. Sidi Mohamed Maïga, frère cadet du cheick et président du comité d'organisation : tout s'est déroulé sans encombre. Les gens se sont réunies et sont retournées chez eux sans difficulté. Une semaine avant l'événement, les autorités nous ont apporté une moto-pompe qui a ravitaillé en eau 24h/24. Les gens sont très nombreux et il est illusoire de vouloir satisfaire tout le monde. Mais cette année, le problème majeur qu'est celui de l'eau a été maîtrisé. El hadj Souleymane Compaoré, journaliste et SG de la Fédération des associations islamiques du Burkina : le Mouloud à Ramatoulaye est toujours un grand événement international. Il n'y a pas que les gens d'ici, du Yatenga, ou du Burkina, c'est pratiquement toute l'Afrique de l'Ouest qui s'y retrouve. C'est une occasion de rassemblement, de communion, de prière et d'exaltation de la vie du prophète. Cette année ne déroge pas à la règle. Il y a, certes, des choses à améliorer pour l'accueil, mais déjà, énormément d'efforts sont faits. Vu et entendu Sa Majesté Naaba Kiiba oublié C'est discrètement, derrière le Gouverneur de la région du Nord, accompagné de celui du Centre-Est que le roi du Yatenga arrive à la cérémonie. Le Maître de cérémonie fait une présentation laudative des deux gouverneurs et d'autres personnalités avant d'en arriver au roi du Yatenga. Les habitudes protocolaires stipulent peut-être que l'autorité morale du successeur de Naaba Kango vienne après. Le tour de force du gouverneur Arrivé peu après 00 heure, le gouverneur de la région du Nord, Dieudonné Yaméogo, n'était pas prévu pour prendre la parole. Mais son staff fait annoncer que le gouverneur veut parler. Un message loin de ce qui réunit les fidèles. Morceau choisi : "C'est au nom du président que nous sommes là. Moi-même et Jacob Ouédraogo (gouverneur du Centre-Est), nous vous demandons des bénédictions pour la bonne tenue des élections à venir... la chance aux candidats". Après son message, il demande les bénédictions du cheick avant qu'il ne se retire. Ce qui fut accordé wassa wassa. Kanazoé ou la prière Le président de la communauté musulmane du Burkina, Oumarou Kanazoé, est arrivé à bord de son "jet privé" à Ramatoulaye à 4h 30 dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1er avril. 4h 30, c'est l'heure de la prière, mais on préfère faire la prodada du richissime bailleur de fonds, le muezzin, lui, peut attendre pour annoncer la prière. Un zélé pestifère contre ceux qui murmurent qu'on arrête les éloges pour appeler la prière. "C'est nous qui organisons, nous faisons ce que nous voulons. Celui qui n'est pas satisfait n'a qu'à venir nous remplacer pour organiser". Avec l'accent yadga en plus. 99,99% de musulmans à Ramatoulaye Contrairement à ce qu'ils se plaisaient à dire, les habitants de la "cité de la paix" ne sont plus à 100% musulman. A l'issue du dernier recensement de la population en effet, on a recensé un élève non musulman, inscrit, qui plus est, à l'école coranique du village. Les villageois ne comprennent rien à cette situation, qui les prive du sobriquet de Vatican version musulmane. Quand le Cheick vide sa cour Pendant la rencontre entre le Cheick Aboubacar Maïga II et O. Kanazoé, "les autres" ont été privés de sortir. Place donc à OK et à son conseiller en image, Zida Aboubacar dit Sidnaba. L'animateur mooréphone filme les moindres gestes du magnat des BTP. Très tôt, le matin, l'hélico d'O.K. revient pour une autre séance de tournage. Très cher Mouloud Le coût financier de l'organisation de la fête n'impressionne pas les organisateurs. Certaines contributions "à titre gracieux" ne le sont qu'en apparence : 36 millions pour les tonnes de céréales convoyées pour la restauration ; 1 300 000 F pour les 350 policiers, gendarmes et militaires chargés de la sécurité ; 2 millions pour alimenter les 16 robinets disséminés à travers la ville ; plus de 120 petits ruminants et boeufs tués pour agrémenter le séjour des fidèles. bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration annuelle du Mouloud, l'anniversaire du Prophète Mohamed, qui s'est déroulée à Ramatoulaye, Burkina Faso, centre de la confrérie soufie Tidjania, du 31 mars au 1er avril 2007. Dirigé par le Cheick Aboubacar Maïga II, l'événement a attiré une foule internationale massive malgré des défis logistiques, mettant en avant les valeurs de paix, de tolérance et d'intégration sociale prônées par le soufisme. Une foire commerciale accompagnait également cette commémoration. -- o:id 2888 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2888 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Propositions pour une prise en charge dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12842 Bouboucari Tamboura dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/726 STMB Tours https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2007-12-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000658 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content L'intérêt suscité à la lecture de l'article sur la prise en charge du personnel des mosquées, paru dans notre édition du 27 août 2007, a commandé à certains fidèle d'interroger son auteur. Ci-après Pr Bouboucari Tamboura, puisque c'est de lui qu'il s'agit, apporte sa lumière. Suite à la publication dans l'Observateur paalga n°6956 du lundi 27/08/2007 de la lettre ouverte adressée aux musulmans sur la question de la prise en charge du personnel des mosquées, de nombreux lecteurs (musulmans et chrétiens) m'ont appelé qui pour me féliciter et m'encourager qui pour faire des propositions qui pour demander des éclaircissements sur les contours et les aspects pratique d'une telle entreprise... Nous voudrions, une fois de plus solliciter les colonnes de votre journal pour répondre à ces préoccupations et interrogations de ces fidèles lecteurs. Vérité et science ne connaissent pas de frontières ni de nationalités Nous remercions très chaleureusement les responsables des grands quotidiens que sont l'Observateur paalga et "Le Pays". Nous exprimons notre reconnaissance également aux lecteurs qui nous ont contacté (au numéro 76 67 29 40) pour traduire leurs préoccupations sur le problème que nous avons abondé à savoir la situation matérielle et financière combien difficile voire critique des mosquées et de leur personnel (Imam. maître coranique, muezzin et gardien). Les nombreuses questions que nous avons enregistrées tournent autour des points suivants : 1) Comment se fera la contribution de celui qui fréquente plusieurs mosquées ? 2) Quel pourcentage accordé à chacun de ces personnels ? 3) pourrait-on éviter les querelles de clocher autour de cette manne ? 4) Ne faut- il pas concevoir une prise en charge à l'échelle nationale ? 5) Et si on convoquait un forum ou une conférence nationale des musulmans sur la question ? Les réponses à ces interrogations sont évidentes et pour cause ! Quand on veut on peut Lorsqu'on veut réellement réussir ou servir on peut y arriver pour peu qu'on y mette les moyens dont on dispose et le sérieux que cela requiert. Ainsi on retiendra : 1) celui qui fréquente 2 ou 3 mosquées (domicile, service), il lui suffit de fractionner (diviser) sa contribution mensuelle en fonction du nombre de mosquées (par exemple : 1000 donne environs 300F par mosquées et cela sans honte car en matière de religion et n'y a pas honte, ni d'orgueil ni de peur). 2) Sur le pourcentage ou grille de répartition : un comité de gestion comprenant deux fonctionnaires, 2 commerçants et un vieux sage (comme conseiller) sera mis en place dans chaque mosquée pour la gestion matérielle et financière. Comme grille indicative, on peut proposer celle-ci : sur chaque billet de 5000 F, on attribuera 2000F à l'imam, 1500F au maître coranique, 1000F au muezzin et 500 F au gardien de la mosquée. 3) Sur les risques de dérapage, de querelles ou d'affrontements : le COGES y veillera en ouvrant un registre des contributions, un compte bancaire ou dans les caisses populaires et prendra en main toutes les opérations financières et matérielles (perception, dépôt, retrait, paye....). 4) Organisation à l'échelle nationale : cette suggestion a été faite par un frère depuis Addis-Abeba (en Ethiopie). Nous y souscrivons à travers le schéma suivant : ouverture d'un compte trésor (pour les fonctionnaires) et d'un compte bancaire l'endroit des commerçants et autres salariés). On demandera ainsi aux fonctionnaires d'accepter une souscription (une coupure) de 1000 F dès la source (au Trésor) et aux autres un versement mensuel du même montant ou plus. Ainsi, selon nos calculs théoriques si la moitié des fonctionnaires et des commerçants musulmans consentent un tel sacrifice (mineur il faut le dire) on pourrait réunir chaque mois aux bas mot 30-à 40 millions soit autour de 300 à 400 millions par an sinon même un demi milliard (500 millions) par an. Avec un tel budget on affectera les 2/3 (soit environ 20 millions) pour la prise en charge de plus de 400 personnels mosquées soit près de 10 personnels par province à savoir 3 de chaque congrégation religieuse ; Tidjaniya, communautés musulmanes et sunnites (wahabites). Le 1/3 restant (près de 10 â 20 millions par mois) servira â la réalisation d'infrastructures et d'oeuvres socio-économiques au profit de la communauté et de la nation : établissements primaires, secondaires (avec internat) islamiques, des établissements médicaux (dispensaire, maternités, orphelinat islamiques) appui budgétaire (financier et matériel) aux structure islamiques (CERFI, AEEMB, communautés musulmanes, wahabites, tidjaniya ...) aux médias (journaux , radio...), des bourses d'études pour les élèves et étudiants musulmans, inscription de jeunes diplômés musulmans aux écoles de formation (ENEP. Santé...) abonnement des mosquées aux différents journaux, installations téléphonique, électrique des mosquées en difficulté... 5) La convocation d'un forum ou d'une conférence nationale : c'est justement l'idéal, seulement, ce sera coûteux et source de tensions et de contradiction stériles. En attendant, en lieu et place, on pourrait convoquer une Assemblée générale (AG) des fidèles musulmans intéressés (travailleurs, commerçants, sympathisants et bonnes volontés) à la CBC à Ouagadougou ou à Bobo -Dioulasso. A l'issue des débats, un comité de pilotage sera élu avec pour mission d'ouvrir un local (un siège) dans les plus brefs délais à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et tracer le schéma d'application et de mise en oeuvre des décisions de la dite Assemblée Générale avec un compte rendu mensuel affiché au siège et publié dans les journaux. Est-ce Que cela est impossible aux musulmans ? Que coûte un billet de 1 000 F parfois pour un fonctionnaire ou un commerçant ? Enfin, à la place de PDG des sociétés de transport STMB, STAF, SOGEBAF, TSR etc., j'accorderai 10 à 20 places par. jour gratuitement aux autorités religieuses (musulmanes et chrétiennes), aux journalistes pour parcourir le pays prêcher, sensibiliser, informer, éduquer les citoyens pour leur bien-être et pour « le progrès national ». De toute façon, le chemin est suivra celui qui voudra et rendez-vous tôt ou tard devant l'Eternel Dieu. bibo:shortDescription Cet article répond aux questions des lecteurs concernant la prise en charge financière du personnel des mosquées (imams, maîtres coraniques, muezzins, gardiens), dont la situation est jugée précaire. L'auteur propose des solutions structurées : des contributions individuelles adaptées, la création de comités de gestion locaux pour la répartition des fonds, et surtout un ambitieux système de collecte nationale. Ce dernier permettrait de financer massivement le personnel et des infrastructures socio-économiques pour la communauté, avec une mise en œuvre suggérée via une assemblée générale des fidèles. -- o:id 2889 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2889 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Quand Faure intercède pour Bassolé dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15046 Passek Taalé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/177 Congrès CMBF (2015) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/137 Révolution de 2014 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/869 Assimi Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/890 Luc-Adolphe Tiao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/893 Michel Kafando https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/911 Thomas Sankara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/877 Djibril Bassolé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1194 Tahirou Barry https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15348 Faure Gnassingbé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/142 Conseil national de la transition https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/832 Comité d'Action pour le Renouveau https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-05-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000659 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/346 Kongoussi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63402 Cocody https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo bibo:content Cette rencontre statutaire s'est tenue dans un contexte difficile pour l'ex-majorité : en effet, Blaise Compaoré, le fondateur du parti, n'est plus au pouvoir, balayé par l'insurrection populaire de fin octobre 2014. Depuis lors, les anciens dignitaires du régime, s'ils ne sont pas en exil, rasent les murs ou vivent dans la clandestinité. Et pour ne rien arranger, beaucoup d'entre eux sont dans la ligne de mire de la justice pour leur gestion des affaires publiques au moment où ils faisaient la pluie et le beau temps. Au plan politique, la situation n'est guère meilleure pour ceux qui passent aujourd'hui pour des ci-devant. En effet, le Conseil national de la Transition (CNT) a voté une loi qui frappe d'inéligibilité tous ceux qui ont soutenu le projet de modification de l'article 37 de la Constitution. C'est dans cette situation particulière que l'ex-parti au pouvoir a tenu son congrès, et le moins qu'on puisse dire est que les militants étaient massivement au rendez-vous. Et au vu de cette grande mobilisation, je puis te dire, cher Wambi, que le CDP est certes touché par les événements de fin octobre, mais pas enterré comme le pensaient certains. Le pari de la mobilisation réussi, il lui reste deux équations à résoudre : comment contourner l'article 135 du Code électoral qui exclut beaucoup de personnalités de l'ancien pouvoir de se présenter aux élections à venir, et où dénicher cet oiseau rare susceptible de passer entre les mailles resserrer dudit code et porter le flambeau du parti à la présidentielle du 11 octobre 2015. De plus en plus, on cite le nom de Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO, comme le potentiel candidat au-dessus de tout soupçon de soutien ouvert à la modification de l'article 37. Cela dit, en attendant, de connaître l'identité du rédempteur de l'ex-parti au pouvoir, cher Wambi, je me demande si les congressistes du CDP ont été bien inspirés de faire de l'exilé de luxe de Cocody le président d'honneur du Haut Conseil, nouvel organe de consultation mis en place à la fin du congrès et qui réunit les historiques et certains anciens cadres du parti tels qu'Assimi Kouanda, Alain Yoda, Luc Adolphe Tiao, Mélégué Traoré, Arsène Bongnessan Yé et j'en oublie. Pour tout ce qu'il a été et a fait pour le CDP, c'est normal qu'un hommage soit rendu au grand camarade Blaise Compaoré, mais cela pourrait contribuer à exacerber les ressentiments et à braquer les gens contre les CDPistes. Dans tous les cas, il n'appartient pas aux autres de composer le bureau à leur place, ils sont libres dans leur choix. Restons dans la galaxie Compaoré pour signaler la dissolution de la FEDAP/BC lors du Conseil des ministres du mercredi 13 mai dernier. Comme tu le sais, cette association dite de la société civile était connue pour son engagement politique en faveur du tripatouillage de la Constitution et avait été frappée par une suspension le 16 décembre 2014 avant que la mesure ne soit levée. Le gouvernement n'a donc fait que terminer la manœuvre. Cher cousin, si beaucoup ont salué cette œuvre de salubrité politique, ils pensent néanmoins que les autorités de la Transition doivent avoir le courage et le sens de l'équité d'aller jusqu'au bout de cette opération d'aseptisation de la classe politique. Car politisation pour politisation, de nos jours, on ne fait plus la différence entre partis politiques et organisations de la société civile (OSC). Ces dernières ayant investi le champ politique comme un terrain conquis. Que font le CAR, le Balai citoyen Ouaga, le M21, le Mouvement « plus rien ne sera comme avant » si ce n'est le même mélange des genres reproché aujourd'hui à la FEDAP/BC ? Que dire de l'association de Safiatou Lopez et de toutes ces structures qui sont sous sa coupe ? On ne peut donc pas comprendre que ce qui est normal pour les uns ne le soit pas pour les autres. Cher Wambi, ces derniers temps, des rumeurs persistantes faisaient état de ce que la Transition pourrait être prolongée, et cela suscitait des commentaires çà et là. Pour la plupart des Burkinabè, cette question n'est pas à l'ordre du jour. A la faveur de son enrôlement biométrique, le président du Faso, Michel Kafando, a coupé court : «Les élections auront bel et bien lieu le 11 octobre prochain». Parole de "M'Ba" Michel ou Tonton Michel si vous préférez. Le débat est censé être clos à moins que ... Week-end éminemment sankariste que celui-ci. C'est en effet ce samedi 16 mai 2015 que se tient la convention des sankaristes pour désigner le candidat qui va porter leurs couleurs à la présidentielle. Et cette fois, à ce qu'on dit, l'unité tant recherchée sera une réalité, puisque les partis vont fusionner pour former une seule formation politique. Mariam Sankara, la veuve de l'ancien président du Conseil national de la Révolution (CNR), est d'ailleurs arrivée hier après-midi à Ouaga pour prendre part au grand rassemblement des disciples de son défunt mari, mais pas que pour ça, puisque normalement le 18 mai elle doit être dans le cabinet du juge d'instruction militaire dans le cadre du dossier judiciaire de son époux. Mais en attendant, aujourd'hui à 8 heures, Mme Sankara sera au cimetière de Gounghin pour s'incliner sur la tombe des martyrs de l'insurrection populaire. Et dans l'après-midi, elle effectuera une visite au siège de l'ex-Assemblée nationale. Si elle parvient à obtenir son certificat de nationalité burkinabè (puisqu'elle est née à l'étranger) dont l'établissement est prévu aujourd'hui, elle pourra se faire enrôler dans la perspective des prochaines élections pour lesquelles elle doit revenir battre campagne pour les sankaristes. Je sais, cher Wambi, que tu te poseras la question de savoir pourquoi Mariam n'ira pas se recueillir au cimetière de Dagnoën : eh bien la raison en est toute simple, la tombe de Thomas Sankara, depuis, est sous scellés pour les besoins de l'autopsie. Pour revenir à la candidature unique des sankaristes, il faut espérer que ceux-ci pourront s'entendre, et de ce point de vue qui d'autre que Me Bénéwendé Sankara pour être leur mascotte ? Néanmoins, si presque tous lui reconnaissent ce statut de leader naturel, nombreux sont ceux qui se demandent s'il a mis la forme en se faisant adouber le 3 mai dernier à Sig-Noghin à Ouagadougou au cours d'un meeting. Etait-ce une stratégie pour prendre à contre-pied les autres ou simplement une maladresse politique ? Toujours est-il que ça fait jaser dans beaucoup de milieux. Cher Wambi, tout comme moi et de nombreux musulmans, tu te demandes certainement quand aura lieu la succession d'Oumarou Kanazoé à la tête de la Communauté musulmane du Burkina Faso. La question revient sur la table près de quatre années après le décès du dernier président de la structure en octobre 2011. A l'époque, les membres de la oumma burkinabè se sont entendus pour laisser le bureau qu'il présidait arriver au terme de son mandat. El hadj Adama Sakandé, alors vice-président, est devenu le premier responsable de la structure avec le titre de «Président par intérim». En cette année 2015, ce bureau est à la fin de son mandat. Les tractations ont déjà commencé et sont loin de se terminer. A en croire un des membres de la Communauté, El Hadj Hamado Bougoumpinga, cela fait exactement cinq mois que le bureau dirigé par Adama Sakandé n'est plus légal. Présent dans nos locaux mardi dernier, il a assuré que la rencontre tenue le dimanche 10 mai pour arrêter la date du congrès s'est terminée en queue de poisson. Pour lui, le manque de consensus à la tenue du congrès traduit la volonté de certaines personnes de ne pas œuvrer dans la transparence à la mise en place de la nouvelle structure dirigeante. Il préconise d'ailleurs d'ouvrir le bureau aux jeunes ayant étudié à l'extérieur, d'impliquer les imams des mosquées du vendredi, et d'éviter la politique politicienne au sein de la communauté. Qu'en pense le président par intérim de la CMBF, El hadj Adama Sakandé ? Je ne doute point qu'il ait des choses à dire. Mais les tentatives pour le joindre étant restées vaines, certainement que dans les jours à venir il se prononcera sur la question. A présent, cher Wambi, ouvrons le carnet secret de Tipoko l'Intrigante. n Après plus d'un mois passé à l'extérieur pour ses missions dans le cadre de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Djibril Bassolé est de retour au bercail depuis lundi. A ce qu'on dit, il y avait de l'électricité dans l'air entre lui et certaines autorités de la Transition suite à ses déclarations sur les chaînes françaises France 24 et RFI à propos de la loi d'exclusion votée par le CNT le 7 avril dernier. Sur les radios locales, des voix s'étaient élevées pour demander son arrestation dès son retour. Ses partisans s'étaient eux aussi préparés à se faire entendre s'il était l'objet d'une interpellation, car, disent-ils, la liberté d'expression permet à tout citoyen de critiquer toute décision qu'il juge inique. La tension était si palpable entre les deux camps si bien que le président togolais, Faure Gnassingbé, a dû jouer de la diplomatie souterraine pour calmer le jeu. Bassolé est donc à Ouagadougou depuis quelques jours et vaque à ses occupations. Son retour a eu le don de réveiller Nana Thibault qui avait disparu des radars. Il a en effet organisé une conférence de presse pour soutenir la candidature de l'ex-ministre des Affaires étrangères. Et comme à son habitude, Nana Thibault a décoché des flèches contre la Transition. n « Rencontre de vérité entre le PAREN et le peuple ». C'est le thème de la conférence publique à laquelle les chantres burkinabè du tercérisme convient les militants et sympathisants ce dimanche 17 mai 2015 à partir de 15h 00 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). A cette occasion, le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry, candidat à la présidentielle d'octobre, livrera un diagnostic sans complaisance de la situation nationale. Suivra la présentation du programme de gouvernement du PAREN par le fondateur du parti, le professeur Laurent Bado. Pour qui connaît le franc-parler des deux orateurs du jour saura que la conférence publique s'annonce palpitante. n Et l'on continue d'en parler : l'arrestation du Directeur général de la Banque de l'habitat. Si certains évoquent un détournement, d'autres parlent de mouvements de fonds au profit de la galaxie Compaoré ; d'autres encore semblent plus catégoriques, et lient son interpellation à un prêt qu'il aurait accordé à l'illustre opératrice économique Alizèta Ouédraogo, dite Alizèt Gando pour ne pas la nommer, dans le cadre de l'exécution d'un marché qu'elle a acquis au Niger et dont le remboursement n'aurait jamais été effectué. En tous les cas, c'est une histoire de gros sous comme on en connaît dans toutes nos institutions bancaires, mais qui, situation nouvelle oblige, a pris une autre tournure. Et l'on serait bien heureux d'en savoir le fin mot. n Dans le but de trouver les voies et moyens d'éradiquer l'incivisme dans notre pays, les forces de sécurité et les forces vives de la Nation ont eu un dialogue direct le 9 mai dernier à Ouagadougou qui a abouti à la signature d'un Pacte républicain de citoyenneté. S'il faut saluer toute initiative qui fait la promotion des comportements citoyens, on se demande bien si la rencontre avait un sens. En effet, les auteurs des manifestations violentes et des casses des biens privés et publics n'étaient pas à cette réunion. Et ce n'est pas en signant un pacte avec les acteurs qui ne sont pas en premier lieu concernés par la question qu'on pourrait éradiquer l'incivisme. C'est un travail de longue haleine qui se mène dans les familles, les lycées et collèges, les universités, au sein des partis politiques et des OSC. Chose paradoxale cependant : pendant qu'on parle de lutte contre l'incivisme, certains leaders politiques et même des autorités de la Transition se sont constitués en parrains officieux d'associations qui ont fait de l'apologie de la violence et de la haine politique leur violon d'Ingres. n Hélas, malgré les efforts de nos forces de sécurité pour sinon éradiquer le grand banditisme, du moins le circonscrire (cf. bilan de la lutte contre l'insécurité urbaine et le grand banditisme par le ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité le 12 mai dernier paru dans notre édition du mercredi 13 courant), les coupeurs de routes viennent de narguer l'autorité en braquant un car d'une société de transport. C'était le mercredi 13 mai 2015 entre 6h 30 et 7 heures sur la nationale 22 (Ouagadougou-Kongoussi) entre Dapelgo et Malou. Les bandits ont tiré sur le véhicule, faisant plusieurs blessés dont 3 grièvement atteints. Ils ont ensuite dépouillé les passagers de leurs biens. Le jour d'avant, presque au même endroit, des marchands venant de Djibo sont tombés entre les mains de malfrats. Les forces de sécurité sont donc appelées à faire le ménage sur cet axe hautement criminogène. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin bibo:shortDescription Ce texte analyse le paysage politique burkinabè post-insurrection de 2014. Il détaille les difficultés du parti de l'ex-majorité (CDP) face aux lois d'inéligibilité et sa quête d'un candidat pour les élections présidentielles d'octobre 2015, dont la tenue est réaffirmée. Le document aborde aussi la tentative d'unité des sankaristes, la dissolution d'une association pro-Compaoré, les tensions liées au retour de Djibril Bassolé, et des enjeux sociétaux comme la succession de la communauté musulmane, l'incivisme et le grand banditisme. -- o:id 2890 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2890 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Une lettre pour Laye : l'UNDD et la CENI au tribunal dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15046 Passek Taalé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/871 Bénéwendé Stanislas Sankara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/120 Élection présidentielle de 2005 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/881 Gilbert Diendéré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/880 Gérard Kango Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 Forces de Défense et de Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/641 Commission Électorale Nationale Indépendante https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13361 Chômage dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2005-11-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000660 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/318 Gaoua https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/404 Yako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63422 Passoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60524 Moscou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25155 Russie bibo:content Cher Wambi, A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré hier jeudi l'Aïd El-Fitr, cette fête qui marque la fin du jeûne du Ramadan. Comme de coutume, c'est à la place de la Nation qu'à Ouagadougou, la petite prière a été dite, sous la présidence de l'Imam Koanda Ibrahim dont les bénédictions ont tourné autour de la présidentielle à venir, de la paix sociale, de la cohésion et de la tolérance. Comment l'avez-vous célébrée au village ? En tout cas, ton oncle Issaka me charge de te réclamer le sucre que tu lui avais promis, à défaut des jeunes pintades pour reprendre des forces. Puisse le Miséricordieux exaucer nos prières et avoir notre beau pays sous sa protection. Cela dit, cher cousin, la campagne, ouverte voilà deux semaines maintenant pour la présidentielle du 13 novembre, bat son plein. Les douze candidats qui ont pris le départ de cette course nationale ratissent large, et c'est le Burkina profond qui, en cette fin de l'hivernage, découvre ses cadres venus conquérir l'électorat. Si certains d'entre eux ont choisi de sortir les grands moyens, d'autres par contre ont opté de faire le strict minimum. Mais là où les candidats font jeu égal, c'est, cher cousin, au niveau de leurs programmes de gouvernement respectifs et surtout, des promesses électorales. Si à Laye, vous n'avez pas encore reçu leurs visites, prenez votre mal en patience, car ils ont encore une bonne semaine devant eux pour convaincre et rallier les électeurs à leur cause. Yako, la capitale provinciale du Passoré, a pour sa part refusé du monde, venu dans de grosses cylindrées, mercredi dernier. Le Tout -Etat, le ghota des opérateurs économiques, comme s'ils s'étaient donné un mot d'ordre, ont répondu tous présents au meeting du candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et président sortant, Blaise Compaoré. Tu n'es pas sans savoir que Yako, c'est le patelin du richissime El hadj Oumarou Kanazoé, président de la communauté musulmane du Burkina Faso, des colonels Gilbert et Dominique Diendéré, qu'on ne présente plus. Pourquoi cette mobilisation extraordinaire ? Eh bien, la capitale du Passoré, tu le sais, regorge de leaders politiques de mouvances diverses qui peuvent bien grignoter les voix escomptées par le CDP, même si Eugène Diendéré, le dissident de la dernière heure, et ses troupes promettent de toujours rouler pour Blaise. On y compte en effet, Me Bénéwendé Stanislas Sankara et son UNIR/MS, Nongma Ernest Ouédraogo et sa CPS, Fidèle Kientéga et son FDS, Wendlasida François Ouédraogo du PDP/PS. Comme on le dit si bien donc, cher cousin, aux grands maux les grands remèdes. C'est sans doute pourquoi de gros calibres tels Gérard Kango Ouédraogo, Alizèt "Gando", Barro Dianguinaba et j'en oublie n'ont point marchandé leur présence aux côtés de l'enfant terrible de Ziniaré. Mais sais-tu, cher Wambi, que la foule de militants et de sympathisants s'y est livrée à une partie de sport de masse ? A l'arrivée du Blaiso à Yako, en effet, des spécimens de bulletin de vote furent largués par milliers depuis son hélicoptère. Pour la foule, c'était les bonnes "feuilles". Il n'en fallait pas plus pour que certains se déchaussent, retroussent les bas de leurs pantalons, mettent leurs mollets en condition pour monter à l'assaut de ce qu'ils croyaient être des billets de banque. Hélas, à l'arrivée, ce fut la désillusion et une occasion pour d'autres de se marrer. Que les temps ont bien changé ! C'est en principe ce jour 4 novembre 2005, à 9 heures, que l'action en justice intentée par l'UNDD contre la CENI sera vidée. On s'en souvient, le parti d'Hermann Yaméogo avait, sur instruction stricte de son Bureau exécutif national, décidé d'assigner la CENI en référé "pour l'histoire". Les plaignants voulaient ainsi demander qu'il soit ordonné de procéder à un contrôle et à une régularisation du fichier électoral national. Cela, eu égard aux "grandes insuffisances révélées par les opérations manuelles d'établissement des listes électorales". Comme annoncé, le dossier a été examiné en référé, c'est-à-dire dans le bureau du juge, le 2 novembre en fin de matinée. Ont pris part aux débats M. Mathieu N'Do, porte-parole de l'UNDD, et son conseil, Me Prosper Farama. La CENI était, quant à elle, représentée par son président, M. Moussa Michel Tapsoba, accompagné de son conseil, Me Antoinette Ouédraogo. S'il est un candidat qui devrait s'estimer heureux à la lecture de la présente, cher cousin, c'est bien Me Bénéwendé Stanislas Sankara de l'UNIR/MS, qui vient, en effet, de recevoir un soutien inestimable, celui des ex-travailleurs de la Société de transport Alpha Oméga (SOTRAO), qu'il avait défendu au temps où ceux-ci traversaient une période de vaches maigres. Ci-après, lis donc la déclaration que leur délégué général, André Taonsa, m'a fait parvenir le mercredi 2 octobre dernier : "Le Burkina Faso vit une période électorale marquée par la précarité de l'emploi, le chômage et l'insécurité ; ceux qui ont un emploi ont des salaires de misère, ce qui fait penser au début de l'ère industrielle, où les travailleurs avaient de quoi perpétuer leur existence. Depuis l'entrée du Burkina Faso au PAS, la désolation des travailleurs a atteint un seuil jamais égalé. Le désastre aurait dépassé les bornes, n'eût été la défense de la veuve et de l'orphelin, par l'avocat Me Bénéwendé Sankara. Me Sankara a défendu les travailleurs d'X9 puis de la SOTRAO. Grâce à son intrépidité, nous, travailleurs, avons pu recouvrer certains de nos droits que le régime actuel refusait de nous octroyer. Dès l'annonce de sa candidature, la nouvelle a été accueillie dans l'allégresse. Car si en tant qu'avocat nous avons son engagement, une fois 1er magistrat de ce pays, nous pourrons être tranquilles. C'est pourquoi, nous, délégués des travailleurs de la SOTRAO, apportons notre soutien à Me Bénéwendé Stanislas Sankara et appelons nos camarades à voter massivement pour lui le 13 novembre. Au-delà de son engagement, son PROGRAMME ALTERNATIF SANKARISTE prend en compte l'intérêt des travailleurs concernant la sécurité de l'emploi, la retraite et la garantie d'un salaire décent. Soutien indéfectible à Me Sankara Vive les travailleurs en lutte ! Avec le peuple, victoire ! Le délégué général André Taonsa" Voilà une nouvelle qui va réjouir ton petit-fils Tambi qui a fini ses études à Moscou depuis bientôt 10 ans, et très certainement ses amis qui ont fait Bakou, Minsk, Leningrad (rebaptisé depuis 1991 Saint Petersburg), Volgograd, Rostov sur le Don, Tachkent, Krasnodar, Varonège, etc. On n'oublie pas les aînés qui ont eux aussi été formés en Russie. Cette nouvelle provient de l'Amicale des anciens étudiants et stagiaires de l'ex-URSS aujourd'hui Fédération de Russie (AES Soyouz). Créée depuis 2003, cette amicale qui se veut un cadre de rencontre de tous ceux qui ont fait leurs études dans la patrie de Lénine a entamé une série d'activités en vue de se faire mieux connaître. Ainsi, après la campagne de reboisement en août dernier dans la préfecture de Loumbila, les soyouzars organisent une matinée au ciné Burkina le samedi 6 novembre 2005 à 18 heures 30. Le film qui y sera projeté a pour titre "Otage", avec le fantastique Bruce Willis. Maintenant, voyons très rapidement ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l'Intrigante, elle, si loin de la campagne : Il y a de cela quelques mois, les villes américaines du Mississipi et de la Louisiane étaient balayées par un Ouragan baptisé Katrina. Le club des amis anglophones du Burkina Faso, qui regroupe des élèves, des étudiants, des professeurs et des particuliers, a choisi d'avoir une pensée pour les nombreuses victimes. Ainsi ont-ils demandé une messe de requiem qui sera dite ce dimanche 6 novembre 2005 à partir de 11h00 en la Cathédrale Notre-Dame de l'immaculée Conception de Ouagadougou. Du directeur général de l'Institut géographique du Burkina (IGB) : "Dans les colonnes de l'Observateur paalga, paru le 25 octobre 2005 dans le Numéro 6505, l'auteur de la rubrique les coulisses (Présidentielles 2005) fait mention de la présence de l'hélicoptère de l'Institut géographique du Burkina (IGB) à Gaoua dans le cadre d'un meeting organisé pour l'élection présidentielle 2005. Il me paraît opportun de porter à votre connaissance ainsi qu'à celle de vos lecteurs que l'Institut géographique du Burkina ne possède pas d'hélicoptère, mais un avion photographe de type NAVAJO qui, du reste, est cloué au sol depuis décembre 2001 pour des raisons techniques. L'information contenue dans la rubrique sus-citée est donc erronée et je vous saurais gré des dispositions qu'il vous plaira de prendre pour rétablir la vérité pour l'opinion publique nationale. Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur, l'expression de ma parfaite considération". Claude Obin Tapsoba Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé. bibo:shortDescription Ce texte, sous forme de lettre, aborde la célébration de l'Aïd El-Fitr au Burkina Faso et les dynamiques de la campagne pour l'élection présidentielle du 13 novembre. Il décrit un meeting majeur du président sortant Blaise Compaoré à Yako, marqué par un incident de distribution de bulletins factices, et mentionne une action en justice de l'UNDD contre la CENI pour le fichier électoral. Le candidat Bénéwendé Stanislas Sankara reçoit un soutien significatif d'anciens travailleurs qu'il avait défendus. Le texte partage également diverses autres nouvelles, dont une correction concernant l'équipement de l'Institut géographique du Burkina. -- o:id 2891 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2891 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le coin du jeûneur 20 : l'Aïd el-Fitr dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-07-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000661 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Après le mois de jeûne, l'heure est à l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan. Comme toute fête musulmane, elle a ses exigences. Nous revenons ici avec des précisions sur cette fête de rupture du jeûne. Vos suggestions sont attendues à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Le dernier acte du Ramadan est la fête. C'est un moment de louanges et de remerciements ; les croyants remercient Allah pour la ferveur qu'ils viennent de vivre et l'occasion qui leur a été donnée d'avoir le pardon de leurs fautes. Le matin de la fête, le croyant satisfait d'abord à l'obligation de la zakat, ensuite il prend un repas pour marquer la différence d'avec le ramadan. Après cela il prend un bain et se rend à la prière de l'Aid : c'est un office de deux rakaats suivi d'un sermon et d'invocations. Elle se fait en plein air sauf en cas d'intempérie où on l'exécute dans les mosquées. Tout le monde va à la prière, même les femmes en état d'empêchement, pour s'associer aux invocations. Il est bon ce jour-là que les croyants se rendent visite, se congratulent et partagent le boire et le manger avec les voisins et les amis. Les réjouissances sont permises dans les limites de l'éthique islamique. De la date de la fête Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien, car le calendrier musulman est lunaire. La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de Ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois de ramadan, selon les années. La difficulté à déterminer les dates du début et de la fin du jeûne réside dans la particularité du calendrier musulman : il est lunaire. Le Prophète (PSL) a voulu résoudre le problème en invitant les musulmans à observer le jeûne s'ils aperçoivent la lune le 29e jour du mois qui précède celui du Ramadan. Dans le cas contraire, il faut compléter ce mois à 30 jours et commencer le jeûne le jour suivant, même si la lune n'a pas été vue. De plus en plus, la communauté musulmane s'organise avec la mise en place d'un comité d'observation de la lune pour résoudre ce problème. Celui-ci a des représentations dans toutes les provinces, et deux ou trois jours avant la fin du mois précédant le Ramadan, il se réunit pour fixer la conduite à tenir. Le jour de l'Aïd est donc arrêté en fonction de l'observation du ciel et dépend de la position géographique de ceux qui observent le croissant de lune ; ce qui explique des différences selon les pays. Le cérémonial Evoquer la venue du mois de Ramadan provoque chez certains musulmans non encore bien ancrés dans la foi une peur bleue : privation des plaisirs, des boissons, du manger, du sommeil et séances de longue prière... Or la venue du mois de Ramadan, avec lui le jeûne, est une bénédiction divine, une grâce, une occasion de rémission de péchés, une miséricorde de la part du Seigneur et une occasion d'entrer au paradis. Tout croyant doit donc être fier, content, se réjouir de l'approche de ce mois et prier pour y arriver et accomplir tous acte et action de bienfaisance. Le prophète de l'islam dit d'ailleurs : «Quiconque se réjouit de la venue du mois de Ramadan, Allah lui pardonne ses péchés». Après le mois de jeûne, l'heure est à l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwâl. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir, la petite fête, par opposition à l'Aïd al-Kebir, la grande fête. Le jour de la fête, le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un espace public permettant de rassembler plus de fidèles. Le jour de la fête, le musulman doit bien déjeuner et se parer de ses plus beaux habits, et glorifier Allah sur la route menant au lieu de la prière, écouter le sermon de l'imam et faire les deux rakats avec lui. Au retour, il emprunte une voie autre que celle de l'aller. L'objectif de ce changement de chemin est de laisser transparaître l'éclat de la religion. La tradition musulmane ou sunna veut que le musulman prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière. Après la prière, et selon les pays, non seulement les fidèles mais aussi les non-croyants et les enfants rendent visite à leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd. Allah est le plus savant ! bibo:shortDescription L'Aïd el-Fitr est la fête musulmane marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan, un moment de louanges et de remerciements à Allah. Ce jour-là, les fidèles s'acquittent de la Zakat el-Fitr, effectuent une prière spéciale en congrégation et partagent des repas et des visites avec leurs proches. Sa date, déterminée par l'observation lunaire et le calendrier musulman, varie chaque année et peut différer selon les régions. -- o:id 2892 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2892 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le coin du jeûneur 16 : pourquoi le porc est-il interdit en islam ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-07-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000662 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content « C'est le phacochère que le musulman ne mange pas, sinon le cochon, y a même pas de problème, n'est-ce pas ?». C'est en ces termes qu'un de nos lecteurs nous a interpellé sur l'interdiction faite à tout musulman de manger du porc. Cela nous a amené à revenir sur les textes qui traitent de la question. Vos suggestions sont attendues à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. La consommation de Porc est interdite en islam et cela dans les versets coraniques suivants : « Certes, Il vous interdit la chair d'une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu'Allah. Il n'y a pas de péché pour celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux », S2 V 173. « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc... », S5 V3. « Dis: "Dans ce qui m'a été révélé, je ne trouve d'interdit, à aucun mangeur d'en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu'on a fait couler, ou la chair de porc - car c'est une souillure... », S6 V145. « Il vous a, en effet, interdit (la chair) de la bête morte, le sang, la chair de porc... », V 115. Ainsi les versets mentionnant cette interdiction sont nombreux et clairs à ce sujet. Cependant bien que le Coran nous indique que c'est une souillure, ni dans le Coran, ni dans la tradition prophétique, il n'est fait mention de la cause de cette souillure, mais de nombreux savants se sont penché sur cette question. Avant l'islam... Tout d'abord il est bon de préciser que l'interdiction de la consommation du porc par Allah ne date pas de l'avènement de l'islam, puisque cette interdiction existait déjà bien avant chez les israélites. D'ailleurs dans les textes juifs et chrétiens, il est écrit : « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs », lévitique 11 : 8. « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts », Deutéronome. « Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, au milieu desquels ils vont un à un, qui mangent de la chair de porc, des choses abominables et des souris, tous ceux-là périront, dit l'Éternel», Essaïe 66 : 17. Dans l'évangile de Marc et de Luc il est écrit : « Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur ! Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays. Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux. Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer: il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer», Marc 5 : 8-13 Les religions précédent l'islam interdisent la consommation de porc et le considèrent même comme un animal impur. Ainsi la raison interdisant la consommation de porc aux musulmans serait la même que celle l'interdisant aux gens du Livre. Allah nous informe... Selon une tradition juive rapportée par certains savants et historiens musulmans de renommée tels que At-Tabari et d'autres, à l'époque de Noé, lorsque ce dernier finit par remplir l'arche avec un couple de chaque espèce animale mentionnée par Allah et que le déluge survint, ils vécurent pendant un long moment à l'intérieur de l'arche, et de nombreux détritus et immondices commencèrent à s'accumuler, les gens se plaignirent de la mauvaise odeur et des saletés. Alors Noé (paix sur lui) invoqua Allah, et Allah exauça sa prière en créant le porc qui n'existait pas avant cela afin que ce dernier se nourrisse de tous les déchets présents dans l'arche. Et c'est ce que fit le porc. Ainsi cet animal a été créé pour nettoyer l'arche de Noé. Il s'agit donc d'un animal impur vu la fonction qui lui a été attribuée. Dans un verset du Coran, Allah ( le Très-Haut ) nous dit la chose suivante: « Dis: Vous informai-je au sujet de quelque chose qui est bien plus mauvais sous le rapport de la rétribution auprès d'Allah: les désobéissances commises par celui qu'Allah a exécré et contre lequel il s'est irrité et celles qui sont commises par ceux d'entre eux dont il fit des singes et des porcs», S5, V 60. Allah nous informe qu'il s'est courroucé contre un peuple désobéissant et qu'il les a transformés en singes et en porcs. Donc des humains au début sont devenus des porcs, donc certains porcs actuellement seraient peut-être les descendants d'être humains. Pour preuve, et cela est scientifiquement prouvé, le porc est l'animal le plus proche de l'être humain biologiquement et en matière d'organes. On transplante souvent des organes de porc à des humains lorsqu'on ne trouve pas d'organe humain, que ce soit un cœur, des poumons, un foie, etc. Pour soigner les grand brûlés, on utilise aussi la peau du porc, etc. Il existe une très grande compatibilité biologique entre le porc et l'être humain. Il serait l'animal le plus proche de l'homme. D'ailleurs pendant longtemps, les diabétiques utilisaient l'insuline de porc. Pour conclure Nous avons essayé de rechercher les causes de l'interdiction de la consommation de porc d'un point de vue scientifique et religieux .Toutes ces explications sont bien sûr des théories, des essais d'explication, mais seul Allah (le Très-Haut) en connaît vraiment la cause. Ainsi, nous disons qu'Allah (le Très-Haut) a connaissance de toute chose et rien ne lui échappe. Et que s'il a interdit la consommation de la viande de porc, il ne l'a fait que par sagesse et pour notre bien, car Lui (le Très-Haut) sait ce que nous ne savons pas. Le croyant a conscience de cela, et obéit à son seigneur sans chercher à tout prix une explication, car il sait qu'Allah (le Très-Haut) ne fait les choses que par sagesse et non pour nous compliquer la vie. Tout ce qu'Allah (le Très-Haut) nous interdit, c'est pour notre bien même si nous n'en connaissons pas les raisons. Allah est le plus savant. Horaire du Ramadan Vendredi 10 juillet 2015 Début : 04h 35 mn Rupture : 18h 36 Mn bibo:shortDescription L'islam interdit la consommation de porc, une interdiction clairement énoncée dans plusieurs versets coraniques qui le qualifient de "souillure". Cette prohibition existait déjà dans le judaïsme et le christianisme. Bien que la raison exacte ne soit pas explicitée dans les textes sacrés, des théories suggèrent que le porc fut créé pour nettoyer l'arche de Noé ou que certains sont des descendants d'humains transformés, soulignant sa proximité biologique avec l'homme. Pour le croyant, cette interdiction est une sagesse divine pour son bien, même si la cause précise reste inconnue. -- o:id 2893 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2893 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : « Le Hadj va coûter plus cher cette année » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/665 Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1144 Omar Boni https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-06-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000663 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les candidats au Hadj 2015 doivent s'attendre à débourser plus d'argent que ceux de l'année passée pour se conformer au 5e pilier de l'islam. Au cours d'une conférence de presse le samedi 20 juin 2015 à Ouagadougou, le président du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, Cheik Omar Boni, a indiqué que de nouvelles dispositions du Royaume d'Arabie Saoudite vont contribuer à augmenter le coût du Hadj cette année. Un paquetage (restauration, location de tente et de matelas) pour le séjour des pèlerins à Mina et Arafat qui passe de 105 000 à 126 750 F CFA pour 2015, une subvention de l'Etat réduite sous la Transition, une restauration totalement aux mains des Saoudiens... voilà autant de dispositions qui font dire au président du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, Cheik Omar Boni, que « le Hadj va coûter plus cher cette année». En outre, les autorités saoudiennes exigent que la restauration des pèlerins soit assurée par des restaurateurs saoudiens à la Mecque et à Médine ; il n'est pas sûr que les habitudes alimentaires des Burkinabè soient respectées et le problème de la distribution n'est pas résolu. L'inscription sur le portail électronique a rapidement épuisé le quota de 5 451. Un audit a permis de recenser au total 443 inscriptions non justifiées. Le nombre dégagé a fait l'objet d'un partage consensuel entre les agences et le site sera bientôt ouvert à nouveau pour compléter les inscriptions au quota attribué au Burkina. Pour le transport, le premier appel à soumission a enregistré deux offres infructueuses. Une consultation restreinte a retenu quatre compagnies et le Comité va se réunir bientôt pour choisir le transporteur officiel des pèlerins burkinabè. bibo:shortDescription Le Hadj 2015 sera plus coûteux pour les pèlerins burkinabè en raison de nouvelles dispositions saoudiennes augmentant le prix du paquetage et confiant la restauration à des prestataires saoudiens, en plus d'une subvention étatique réduite. Ces mesures suscitent des préoccupations concernant les habitudes alimentaires et la distribution. Le quota d'inscription de 5 451 a été rapidement rempli, malgré des irrégularités, et le choix du transporteur officiel est toujours en cours après un appel d'offres initial infructueux. -- o:id 2894 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2894 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Les règles du jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-06-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000664 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Si depuis quelques jours les musulmans s'interrogeaient sur le début du mois de Ramadan, le communiqué du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina, dans l'après-midi du mardi 16 juin courant, est venu dissiper les doutes : le jeûne de Ramadan commence au Burkina Faso aujourd'hui jeudi 18 juin 2015. L'Observateur Paalga accompagne une fois de plus les musulmans à travers sa rubrique temporelle « Le coin du jeûneur ». Pour ce premier numéro, l'imam Halidou Ilboudo du CERFI et de l'AEEMB, par ailleurs président du Centre culturel islamique, revient sur les règles du jeûne. Vos suggestions sont attendues à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Le jeûne est certes une activité spirituelle, mais il obéit à des règles qui font sa validité. On jeûne pour obéir à Allah et ce, en respectant la conduite prescrite. Ce sont les deux conditions d'acceptation de l'œuvre par Dieu : la pureté de l'intention et la conformité avec les textes. Retour sur quelques règles fondamentales. Le temps du jeûne Le jeûne obligatoire prescrit se fait au mois de Ramadan, conformément à la parole coranique : «(Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement ; quiconque est témoin de la naissance du mois, qu'il le jeûne... » Verset 184 sourate 2. Le prophète a dit dans un hadith : «Jeûnez à la naissance du croissant et rompez à sa vue, s'il y a des nuages, complétez le mois de Chaabane à trente jours». On commence le jeûne à la vue de la nouvelle lune de Ramadan et on le rompt à la vue de la nouvelle lune de Chawwâl, que le mois soit de trente ou de vingt-neuf jours. Si le croissant est caché par des nuages, on compte trente jours à partir du premier du mois précédent, puis on jeûne et l'on fait de même pour la rupture du jeûne. Le calcul peut être fait soit par la méthode du calendrier, soit par toute autre méthode scientifique car la vue évoquée par le Coran et le hadith peut être réalisée par des instruments de technologie avancée. Le temps journalier diurne du jeûne va de l'aube (fadjr) au crépuscule (maghrib). Concrètement, c'est de la prière du matin à la première prière du soir (maghrib.). La tradition (sunna) veut que l'on fasse diligence pour rompre le jeûne et que l'on prenne le repas nocturne dit sah'oûr le plus tard possible. Quand on a des doutes sur le lever du jour, il faut s'abstenir de manger. Formuler l'intention de jeûner tout le mois Une fois assuré de la naissance du croissant, le fidèle devra nourrir en son cœur et ce, dès la première nuit, l'intention de jeûner tout le mois Ramadan. Cette intention n'est pas requise pour le reste du mois. Elle est seulement recommandée. Elle le devient encore plus quand il survient une interruption du jeûne par une cause légale comme le voyage ou la maladie. Qui doit jeûner ? Le jeûne est une obligation pour le musulman, adulte, en bonne santé et qui est résident. On l'enseigne aux enfants selon leur âge. La femme en état de menstruation ou de lochies, la femme qui porte ou qui allaite , le malade qui espère la guérison et le voyageur remettent le jeûne à une période où l'empêchement est levé. Le malade incurable et le vieillard avancé en âge paient en lieu et place une compensation. Elle est estimée au repas quotidien d'un adulte pour chaque jour de jeûne, qu'on paie en nature ou en espèces. Il y a des juristes qui ont étendu cette mesure à la femme enceinte ou à celle qui allaite. Comment jeûner ? Jeûner consiste à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations intimes du lever au coucher du soleil, dans le but d'obéir et de plaire à Dieu. Celui qui mange ou boit par oubli continue son jeûne. Celui qui le fait exprès doit une compensation ; celui qui a des rapports intimes doit, en plus de la compensation du jour manqué, une expiation. Les tolérances Il est permis de prendre un bain au cours de la journée de jeûne. Il est conseillé d'utiliser un cure-dents pour maintenir la bonne l'haleine de la bouche. La personne asthmatique qui jeûne peut utiliser si besoin était sa «Ventoline» car elle n'est pas assimilée à la nourriture. Il est en est de même pour l'utilisation des pommades et des injections médicamenteuses tant que celles-ci n'ont pas pour objectif d'apporter des nutriments au corps. La bienséance à la rupture Il est conseillé de rompre le jeûne avec des dattes ou de l'eau. Il est également conseillé de faire des invocations à ce moment. Parmi les supplications que faisait l'envoyé de Dieu, il y a celle-ci qui est générale : « O Seigneur, c'est pour Toi que j'ai jeûné, c'est avec Ta nourriture que je romps, accepte mon jeûne, car Tu es celui qui agrée les demandes ». L'éthique du jeûneur Plus que l'abstention de boire et de manger, le jeûneur doit cultiver le bon comportement qui conduit à la piété. Pour cela le jeûneur devrait s'efforcer de contrôler tous ses membres. Il sera très regardant sur son langage et ses rapports avec les hommes. Le prophète a averti : « nombreux sont les jeûneurs qui n'ont comme récompense de leur jeûne que la faim et la soif. Nombreux sont les prieurs de nuit qui n'ont comme récompense de leur veille que la fatigue et la privation de sommeil ». bibo:shortDescription Le texte annonce le début du Ramadan au Burkina Faso le 18 juin 2015 et présente les règles fondamentales du jeûne selon l'imam Halidou Ilboudo. Il détaille le temps du jeûne (mois de Ramadan, de l'aube au crépuscule, basé sur l'observation lunaire), l'obligation pour les musulmans adultes et sains, et les cas de dispense (maladie, voyage, grossesse, vieillesse) avec leurs compensations. Le document précise également les interdits (manger, boire, relations intimes) et les tolérances (bain, inhalateur), tout en insistant sur l'importance de l'intention et de l'éthique comportementale du jeûneur. -- o:id 2895 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2895 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Musulmans et caricatures de Charlie Hebdo : « Il nous faut savoir, pour ne pas se faire avoir » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/133 Attentat contre Charlie Hebdo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23138 Ahmed Simozrag https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76297 Médias dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2015-02-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000665 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/294 Centre culturel islamique AEEMB bibo:content Le Centre culturel islamique burkinabè (CCIB) a clos les activités marquant sa rentrée 2014-2015 par une conférence publique le dimanche 08 février 2015 sur le thème «Le prophète Mohamed, une icône indétrônable», suivie de points de vue sur «l'attitude à tenir face aux caricatures sur la religion». Dans le rôle des communicateurs, Maître Ahmed Simozrag et imam Ismaël Tiendrébéogo ont appelé leurs frères musulmans à se départir de la violence et à s'instruire davantage pour faciliter la promotion de l'islam. «Entre l'émotion provoquée par les caricatures sur le prophète et l'attentat contre Charlie Hebdo, d'une part, et la réaction épidermique, violente à certains endroits, d'autre part, il y a une attitude normale que le musulman doit avoir en conformité avec sa religion». En décidant d'organiser une conférence publique pour clore ses 72 heures d'activités de sa rentrée 2014-2015, le directeur du CCIB, Khaled Ilboudo, a voulu aider les frères et sœurs en islam à adopter la bonne attitude dans le tollé général. Dans le rôle des éclaireurs, Maître Ahmed Simozrag et imam Ismaël Tiendrébéogo. Le premier a d'abord déploré la négligence des musulmans face aux caricatures portant sur les pratiques cultuelles de toutes les religions. Pour lui, «Allah nous ordonne de ne pas répondre au mal par le mal. Lorsque vous voyez des gens attaquer votre religion, tournez leur le dos jusqu'à ce qu'ils changent de sujet », a-t-il indiqué. « Nous devons mieux connaître notre religion. Il nous faut savoir, pour ne pas se faire avoir, promouvoir la religion. Nous devons également être sincère dans la conviction et dans l'action », a renchéri imam Ismaël Tiendrébéogo A sa création en 2007, le CCIB était un centre de traitement Roqya et de médecine prophétique. Mais les patients réclamaient d'autres services, notamment l'accompagnement social et l'encadrement religieux. Les initiateurs ont dû élargir leurs offres en intégrant progressivement l'enseignement du Coran, l'instruction religieuse, l'apprentissage de la langue arabe, le soutien scolaire, l'assistance psycho-sociale... des activités de promotion de la culture islamique. Aujourd'hui, le CCIB honore ces requêtes au quartier Dasasgho de Ouagadougou dans ses locaux comprenant, entre autres, une salle polyvalente, une bibliothèque, un bureau, deux salles d'entretien. bibo:shortDescription Le Centre culturel islamique burkinabè (CCIB) a clôturé sa rentrée 2014-2015 par une conférence publique le 8 février 2015. Les intervenants, Maître Ahmed Simozrag et imam Ismaël Tiendrébéogo, y ont exhorté les musulmans à adopter une attitude pacifique et instruite face aux caricatures religieuses et aux controverses, en soulignant l'importance de ne pas répondre au mal par le mal. Cette conférence visait à guider les fidèles, reflétant l'évolution du CCIB, initialement centre de médecine prophétique, vers un organisme d'encadrement religieux et social. -- o:id 2896 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2896 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Situation nationale : Zeph chez le Grand Imam - Assimi chez le Cardinal dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/958 Adama Nikiéma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/871 Bénéwendé Stanislas Sankara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/642 Chef de File de l'Opposition Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/916 Zéphirin Diabré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-08-31 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000666 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Zéphirin Diabré à la Fédération des associations islamiques -«Nous sommes venu expliquer le caractère socialement dangereux de la révision de l'article 37» Une délégation du Chef de file de l'opposition politique (CFOP) au Burkina Faso était face aux responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso dans l'après-midi du vendredi 29 août 2014. L'Opposition a mis à profit la rencontre pour manifester une fois de plus son refus de la révision de l'article 37. «Il y a de cela quelque temps qu'on s'est donné comme devoir, de temps en temps, de revenir pour échanger avec eux, leur parler un peu des activités que nous menons en tant qu'opposition et recevoir leurs conseils avisés qui nous permettent de réussir notre action mais aussi des prières et bénédictions». A l'issue de l'audience, c'est ainsi que le chef de délégation de l'Opposition, Zéphirin Diabré, a donné l'objet de sa visite au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB). Il avait à ses côtés, entre autres, Bénéwendé Stanislas Sankara, Ablassé Ouédraogo et Mamadou Kabré, tous membres du CFOP. C'est dans une ambiance bon enfant, ponctuée de prières et de bénédictions, qu'ont démarré les échanges autour de 17h15, après une présentation des membres de la délégation des politiques à celle de la Fédération, conduite par son président du mois, El Hadj Adama Nikiéma. Le tête-à-tête entre les deux parties a pris un peu plus d'une heure. Visite de courtoisie certes, mais également d'explication sur les questions politiques. Pour Zéphirin Diabré, chaque rencontre appelle des questions à soumettre pour discussion. «Nous avons évoqué les questions qui nous tiennent à cœur, notamment le grave danger qui pèse sur notre pays et sa démocratie avec la volonté réaffirmée et ressassée de la majorité de procéder à la révision de l'article 37. Nous avons expliqué, une fois de plus, notre position sur le caractère inutile, inopportun et même socialement dangereux de cette initiative. Notre souhait est que le camp d'en face garde la raison, respecte la Constitution et trouve une formule pour que d'autres personnes soient leur champion à l'élection présidentielle de 2015», a-t-il indiqué. Les responsables de la FAIB ont loué la démarche du CFOP et encouragé leurs hôtes à encore et encore travailler à promouvoir les valeurs de pardon, de tolérance, de dialogue et d'esprit de concertation qu'ils ont toujours défendues. bibo:shortDescription Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP), a rencontré la Fédération des associations islamiques (FAIB) le 29 août 2014. L'objectif était d'expliquer le caractère "socialement dangereux" de la révision de l'article 37 de la Constitution, à laquelle l'opposition s'oppose fermement. La FAIB a salué cette démarche, encourageant le dialogue et la tolérance. -- o:id 2897 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2897 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mois de Ramadan : on jeûne aussi à la MACO dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000667 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis le début du mois de ramadan, les détenus de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), à l'image des autres fidèles, respectent le quatrième pilier de l'islam. Avec des fortunes diverses certes, mais pour peu qu'on sache s'y prendre, «le jeûne en prison se passe bien, ... mieux que dehors en tout cas», affirment même certains de ceux avec lesquels nous avons passé la journée du mardi 22 juillet 2014. La matinée du mardi 22 juillet 2014 où les nuages ont retardé la sortie des rayons du soleil, un vent glacial souffle au Quartier d'amendement (QA). Cette appellation est sans doute étrangère à beaucoup de profanes, mais pour les habitués de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), ce quartier est réservé à une soixantaine de personnes présentant un gage de réinsertion sociale. Entendez par-là des individus qui, «par leur comportement, ont montré leur capacité de changer et de réintégrer la société». La lumière semble peiner à s'introduire dans la cour du QA, freinée par le feuillage des manguiers et de bananiers qui affaiblit ainsi l'éclairage. Une telle ambiance est propice à une grasse matinée et beaucoup de pensionnaires se laissent aller à un doux farniente. Il reste quelques minutes avant 10h. Les premières vagues de détenus quittent les lieux pour une autre occupation à l'extérieur. Il faut patienter pour voir l'interlocuteur de premier choix : l'imam. Quoi de mieux pour cela que la mosquée, le lieu de prière des musulmans du QA. C'est un espace d'une vingtaine de m2, fait de trois murs en matériaux définitifs avec une toiture en tôle ondulée. Initialement ce hangar servait de refuge à tous les prisonniers lors des intempéries. Mais pour le mois de ramadan, les musulmans ont bénéficié de la compréhension des adeptes des autres religions pour en faire leur lieu de culte. Ils se sont ensuite concertés et les différentes cotisations leur ont permis d'installer quatre ventilateurs. L'administration pénitentiaire leur a également apporté sa contribution. Les nattes neuves qu'elle a données permettent d'aménager au moins quatre rangées. Après un quart d'heure d'attente, l'imam arrive, chapelet en main. C'est un maghrébin d'une quarantaine d'années. Moulé dans son jean bleu ciel et sa chemise carrelée de même couleur, bâti comme un meuble sévère sur plus d'un mètre 80, il a l'allure d'un athlète qui gagnerait bien sa place chez les poids lourds. Les gouttes d'eau sur son visage et les extrémités de ses membres laissent voir qu'il vient de faire ses ablutions. Avec une agilité déconcertante, il se retrouve sur une natte, les deux jambes bien entrelacées. Le regard vers le sol, il écoute attentivement le garde de sécurité pénitentiaire nous introduire sans rien dire. Le premier mot sortira de sa bouche après le départ de l'agent. Par un regard froid, il manifeste sa volonté de fixer les règles des échanges. - Avez-vous été envoyé par la communauté musulmane ? lance-t-il après avoir pris connaissance de nos intentions, ajoutant au passage qu'il s'exprime mieux en arabe, son français «c'est pas bon, débrouiller un peu, un peu». - Non, avons-nous répondu. Silence. Il baisse la tête. Son air patibulaire inquiète. Il reprend la parole. - Je suis là depuis des mois mais je n'ai pas encore vu de membres de la communauté musulmane ici. Les autres communautés viennent distribuer des livres et encourager leurs frères. En islam, c'est tout le contraire. Ça fait honte ! La mine déconfite et en secouant la tête, celui qui a reçu l'onction de ses codétenus pour diriger les différentes prières ne cache pas son mécontentement vis-à-vis de ses frères en islam. A l'écouter, les trente musulmans du QA et tous les autres de la MACO sont laissés à eux-mêmes, même pendant ce mois de ramadan où toutes les actions de communion autour de la religion doivent prendre plus d'ampleur. Son intervention a servi pour ses camarades qui, jusque-là se contentaient d'observer notre conversation, de rampe de lancement d'un long procès. La mosquée devient alors un tribunal : dans le rôle de l'accusé, les disciples de Mahomet jouissant de leur liberté et dans ceux de l'accusation, de la partie civile, du procureur... les détenus. Ces derniers sont d'âges différents, instruits ou non mais convergent vers un même point : la culpabilité de leurs frères musulmans. - Il y a des gens qui sont venus ici avec des pantalons, des tricots et de la nourriture et n'ont pas fait de distinction dans la distribution. Ce genre de choses ne se fait pas chez les musulmans. - A chaque culte, les chrétiens se débrouillent pour apporter du riz et du pain. Les musulmans qui n'ont rien à la mosquée finissent par devenir de fervents abonnés des autres cultes afin d'avoir quelque chose à manger. - Ceux qui sont dehors ont une mauvaise image du milieu carcéral. Pourtant, si on part du principe que des prophètes même ont fait la prison, les choses ne devraient pas être comme ça. - Pour les rares fois qu'ils viennent le jour de fête, ils n'assurent même pas le suivi dans la distribution de la nourriture. Beaucoup de personnes ne gagnent pas leur part. - Leur attitude nous fait regretter d'être musulmans. Les récriminations fusent de partout. Les unes plus acerbes que les autres. Les échanges deviennent passionnants. La parole n'est pas distribuée, on se l'arrache comme dans une foire d'empoigne. Les arguments des différents intervenants et surtout sa conception des choses amènent l'imam à sortir de son silence. Il se lance alors dans une longue plaidoirie, versets coraniques à l'appui, qui fait pâlir son auditoire : - La justice n'a pas conduit quelqu'un ici par hasard. Il faut se dire la vérité. Les prophètes sont allés en prison pour ne pas désobéir à Dieu. Chez nous, c'est le contraire et il faut en assumer la responsabilité. Maintenant, il faut distinguer la religion de la personne. Dieu nous a dit que nous sommes des frères et cette fraternité dépasse celle du lien ombilical. Je ne demande pas forcément aux musulmans qui sont dehors de nous apporter à manger ou des habits car cela demande beaucoup de moyens sûrement. Mais au moins, ils peuvent nous envoyer des messages de soutien, d'encouragement et surtout d'invite à plus d'ardeur dans la pratique de la religion. Un bon musulman doit éviter de juger les gens, fermer les yeux sur les erreurs des autres. Dieu se chargera de nous juger. Malheureusement, il y a ce que la tête sait, ce que le cœur veut et ce que les mains font... C'est Dieu lui-même qui s'occupe de l'islam, sinon... Même entre quatre murs Heureusement pour ces détenus, l'abandon de leurs frères en islam est en partie comblée par les adeptes des autres religions. Ces derniers ont non seulement accepté de libérer le seul hangar qui tient lieu de mosquée, mais ils ont également cotisé pour leur offrir du sucre : une cohabitation des plus parfaites. En ce mois de ramadan, la possibilité de mettre en œuvre les activités recommandées existe même lorsqu'on est entre quatre murs : les œuvres de charité, les prières nocturnes, la lecture du Coran sont respectées tant bien que mal. Entre détenus, on se passe toujours le minimum pour jeûner, rompre ou manger. Chacun dans son coin s'adonne, la nuit, à la prière dans la mesure de ses capacités. Ceux qui ont des connaissances en arabe lisent le Coran ou font des invocations avec leurs chapelets. Dans cet environnement, l'imam se garde de faire profiter à ses camarades de ses connaissances. «Dans un univers comme le nôtre, il est difficile de faire de telles choses. Si on est là, c'est qu'on est en faute et notre parole ne compte pas. Quand tu parles du Coran, tu exprimes la parole de Dieu. Et la parole de Dieu, il faut éviter de la souiller. Un prêche peut toujours être mal interprété. Je laisse ce travail à ceux qui sont dehors et libres», se défend-il. -Imam, l'interpelle alors un de ses auditeurs. - Non ! Appelle-moi par mon nom. Imam, c'est seulement lors de la prière pour la place que j'occupe à ce moment-là, coupe-t-il court. On mange quoi ? 13h, l'heure de la prière approche. Tapis à la main, certains sortent de leur recoin pour rejoindre la mosquée. Ceux qui y sont déjà s'attellent à se mettre en état de pureté. Un tuyau fixé sur le robinet d'un des murs du hangar traîne sur une dizaine de mètres jusqu'à un petit jardin où il y a des bananiers. A tour de rôle, chacun des musulmans y passe pour faire ses ablutions. A l'appel de la prière trente (30) minutes plus tard, vingt-six (26) personnes se tiennent derrière l'imam. A la fin de cette séance de communion avec Allah, la mosquée se vide de nouveau. Seules quelques personnes y restent pour la sieste ou pour des invocations, chapelet en main. D'autres choisissent l'ombre des arbres et s'y installent avec des chaises, des nattes ou des tapis pour une partie de jeux de dames, de ludo ou de lecture. C'est l'heure également pour certains d'élaborer le menu du Iftar, le repas pour la rupture. - On mange quoi ? - Il reste de la sauce, on peut juste préparer du riz. - Moi, j'ai envie de sauce graine. - Ce sera pour la prochaine fois - Fais attention, car la sauce d'hier était trop salée. - Ok, je fonce alors. - Attends encore, on a suffisamment le temps. Pour ce groupe de trois personnes, la marmite va bouillir un peu plus tard. Pas pour le fakir. Son « thé vert de Chine », déjà prêt, il invite toute personne intéressée à en prendre un verre. Seule, sa voix de stentor déchire le calme de la cour. 15 h 30mn, il est l'heure de la deuxième prière de l'après-midi. L'imam a de la visite et se trouve hors du QA. Il y a de l'hésitation parmi les fidèles. Ils finissent par y aller sans lui. A la fin la cour se vide plus vite, cette fois-ci pour le terrain de sports. En effet, pour se conformer aux différents textes nationaux et internationaux, l'administration pénitentiaire organise des activités physiques «à l'endroit de la personne détenue pour son épanouissement, facteur d'une bonne santé mentale et physique». La note du 25 septembre 2013 y relative a retenu le mardi et le vendredi, de 15 h 30 à 17h, comme jours de passage pour les occupants du QA. En tenue de sport, tous ceux qui sont intéressés se présentent au poste de sécurité et obtiennent le quitus pour une séance de footing ou de football. Le départ de cette vague ramène le calme sur les lieux. Les non-sportifs, moins nombreux, devisent à tue-tête ou replongent dans le sommeil. «L'isolement nous éloigne de la perdition» A 17 h, les sportifs sont de retour. L'animation est de nouveau des plus belles. Par-ci on commente encore la partie de foot, par-là, on vante les mérites de certains acteurs. D'autres se bousculent au robinet afin de prendre rapidement une douche. La nourriture envoyée par les parents des détenus arrive enfin à destination après toutes les procédures sécuritaires. C'est le moment également où des agents des unités de production de la MACO viennent proposer leurs produits. De la glace, du pain, du yaourt, des jus de fruits... ces produits de grande consommation et de première nécessité sont cédés à tout preneur moyennant un payement au comptant. Dans ce tohu-bohu pourtant, la disparition progressive des rayons de soleil ne passe pas inaperçue. L'apparition des premiers astres nocturnes indique qu'il est l'heure de quitter la cour pour les cellules. Tous les détenus sont là, pas d'exception. La disposition des quatre cellules laisse entre elles une courette de 60 m2 environ qui sert d'antichambre commune. Une partie de cet espace sert de mosquée aux musulmans. Comme tous les jours, ceux qui sont chargés ce soir-là d'organiser l'office donnent d'abord un coup de balai et étalent ensuite nattes et tapis pour la prière. En petits groupes, les gens sont assis devant leurs cellules sur des chaises en plastique. Ceux qui ne jeûnent pas s'adonnent à des parties de jeux de société, discutent et rient souvent à gorge déployée. Ceux qui se sont abstenus toute la journée de manger et de boire tout le long de la journée ont des tables bien garnies. On y trouve presque tout. Des oranges, des pastèques, des pommes, des bananes, de la papaye, des mangues, des dattes... pour ce qui concerne les fruits. Du riz, du tô, de la soupe de viande, de la friture de tubercules, du saucisson, du pâté, de la bouillie... Tous ces mets sont accompagnés d'eau minérale en bidons ou en sachets, de café, de thé, de jus de fruits ou de boissons gazeuses. A 18 h 36mn, c'est l'heure de la rupture. Chacun essaie de reprendre des forces à sa manière tout en s'assurant que son voisin en fait autant. Quelques gloutonneries et on se met en position pour Maghrib, la première prière du soir. Elle regroupe tous les musulmans du QA. A peine est-elle terminée que de fines gouttelettes commencent à tomber du ciel. La pluie qui s'abat en ce début de soirée sur la capitale burkinabè n'épargne pas la maison d'arrêt et de correction. Elle contraint les détenus à rejoindre leurs cellules plus tôt que prévu. La dernière prière de la journée ne se passe donc pas en groupe. Les dispositions sécuritaires nous obligent à prendre congé de nos hôtes. Mais avant de prendre la route, une dernière question : Qu'est-ce qu'ils prévoient pour l'Aid El Fitr, la fête de rupture du jeûne ? L'imam n'a pu se contenir devant cette question. -Qu'est-ce qu'on peut organiser ici à part la prière ? Qu'est-ce qu'il y a de plus important le jour de la fête que la prière ? L'isolement nous éloigne de la perdition et nous rapproche davantage de Dieu. On a largement le temps de nous consacrer aux différents rites. Le jeûne en prison se passe donc bien... mieux que dehors en tout cas, a-t-il lâché, après un rire aux éclats. bibo:shortDescription Le texte décrit l'observance du Ramadan par les détenus musulmans de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), particulièrement au "Quartier d'amendement". Certains y affirment que le jeûne se passe "mieux que dehors", malgré le fort mécontentement de l'imam face au manque de soutien de la communauté musulmane extérieure. Les détenus s'organisent collectivement pour les prières et les repas de rupture (iftar), bénéficiant d'une solidarité inter-religieuse. L'isolement est finalement perçu comme une opportunité de se consacrer aux rites et de se rapprocher de Dieu. -- o:id 2898 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2898 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Le musulman et l'environnement dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/57 Environnement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 UNICEF https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2014-07-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000668 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content En cette période d'hivernage, les séances de plantation d'arbres se multiplient sur l'ensemble du territoire. Au-delà de cet acte salutaire, tout musulman a un devoir de protection de l'environnement. C'est ce que l'imam Tiégo Tiemtoré du CERFI et de l'AEEMB avait conclu en juin 2013 dans un article que nous reprenons ici. Vos suggestions sont toujours attendues sur Les problèmes environnementaux de la fin des années 80, comme le changement climatique, la destruction de la couche d'ozone, l'érosion de la biodiversité et la déforestation ont suscité de nouveau l'interrogation, formulée dès la fin des années 60, sur les fondements de la croissance et du développement. La «question naturelle» s'énonce, cette fois-ci, à travers le concept de développement durable, notion popularisée en 1987 par la Commission mondiale pour l'environnement et le développement (CMED). Le développement durable est défini comme «un type de développement qui permet de satisfaire les besoins des générations présentes sans réduire la possibilité des générations futures de satisfaire les leurs». L'islam, en tant que religion mais surtout code de vie et civilisation, ne pouvait donc ignorer cette problématique. Dieu affirme aux hommes qu'Il a mis les ressources du monde à leur service pour qu'ils puissent vivre sur terre l'épreuve de la vie : «Dieu est Celui qui a créé les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre une eau grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a mis à votre service les vaisseaux qui, par Son Ordre, voguent sur la mer. Il a mis à votre service les rivières. Il a mis à votre service le soleil et la lune, assujettis à une perpétuelle révolution. Il a mis à votre service la nuit et le jour. Et Il vous a accordé tout ce que vous lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. L'homme est vraiment très injuste, très ingrat.» (Coran 14/32-34) (voir également Coran 31/20 ; 45/12-13 ; 11/7). L'islam a donc érigé des principes que l'homme doit respecter dans son utilisation des ressources de la terre. L'environnement en islam L'islam enseigne de plus que les hommes doivent orienter l'application de la technique par des limites éthiques et juridiques. Aussi, le progrès de l'humanité doit tenir compte de tous les aspects de la vie humaine et non pas être le progrès pour le progrès, quel qu'en soit le coût social, éthique, spirituel, sanitaire, écologique, etc. En islam, les limites et orientations communiquées par la révélation entendent justement permettre la prise en compte de tous ces impératifs et la réalisation d'un équilibre. Un juste milieu, un équilibre entre développement et respect de la nature. D'après l'islam, l'homme a le droit de tirer profit des ressources qui se trouvent sur terre. Cependant, il a aussi le devoir de le faire de façon modérée. Cette modération que doit observer l'homme, l'islam l'envisage par rapport à la spiritualité (pas de chose qui mettrait en péril le lien que l'homme a avec Dieu), aux règles éthiques (pas d'excès qui serait contraire aux considérations essentielles de l'homme dans sa raison d'être sur terre), à la société des hommes (pas d'excès qui ferait de l'homme un être égocentrique et sans pitié pour ses semblables), aux autres créatures qui partagent avec l'homme la vie sur la planète bleue, mais aussi par rapport aux ressources mêmes de cette planète. Les rapports avec la création humaine, végétale et animale sont donc codifiés. Protéger l'environnement, acte d'adoration Une seule chose nous permettra de réaliser cet équilibre : c'est de réaliser l'équilibre entre nos désirs d'une part et nos devoirs d'autre part, devoirs tels que définis par Dieu et Son Prophète. Or nous avons des devoirs spirituels, moraux, sociaux, écologiques. Plusieurs hadîths du Prophète (PSL) mettent en exergue certains devoirs que nous avons vis-à-vis de la nature. Il est vrai que certains de ces hadîths ont un objectif non pas écologique mais spirituel, moral ou social. Cependant, indirectement, ils touchent aussi au domaine écologique. Pour cela, il faut : - Bien gérer les ressources, don de Dieu : Il est donc important de se souvenir que les ressources de la terre ne sont pas infinies mais qu'elles s'épuisent. Le Prophète (salut et paix sur lui) passa un jour près d'un compagnon, Sa'd, qui faisait du gaspillage d'eau dans ses ablutions. "Que signifie ce gaspillage, Sa'd ?" lui demanda-t-il. «Peut-il y avoir du gaspillage dans les ablutions ? - Oui, répondit le Prophète, même si tu te trouves au bord d'un cours d'eau.» (rapporté par Ibn Mâja). - Ne pas encombrer les espaces de déchets : Le Prophète (la paix soit sur lui) a compté comme une branche de la foi du musulman «le fait d'enlever du chemin ce qui cause du tort.» (rapporté par Muslim). Comment le musulman pourrait-il donc jeter ici et là des détritus, dont il sait qu'ils vont causer du tort ? - Ne pas tuer inutilement les animaux : Le Prophète (la paix soit sur lui) a dit : «Toute personne qui tue ne serait-ce qu'un moineau devra rendre des comptes à Dieu s'il ne l'a pas fait dans son droit. - Et quel est son droit ?», demanda-t-on. «C'est que tu en consommes la chair» (rapporté par An-Nassaï). Le Prophète raconta également comment une personne fut jetée par Dieu dans la punition de l'au-delà pour avoir volontairement laissé mourir de faim une chatte : "Elle ne l'avait ni nourrie ni libérée pour qu'elle se nourrisse elle-même" (rapporté par Al-Bukhârî, Muslim). Il raconta, par ailleurs, qu'une autre personne, ayant donné à boire à un chien que la soif terrassait, fut pardonnée par Dieu. "Serions-nous récompensés pour les animaux ? demandèrent les Compagnons. - Pour le bien fait à tout être vivant, il y aura une récompense", répondit le Prophète (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Il est cependant permis de tuer les animaux nuisibles et dangereux. - Planter le maximum de plantes et d'arbres utiles : Le Prophète (la paix soit sur lui) a dit : «Chaque musulman qui plante un arbre ou autre, alors tout ce qui en sera mangé sera compté pour ce musulman comme acte de charité. Tout ce qu'un animal en mangera sera compté pour lui comme acte de charité. Tout ce qu'un oiseau en mangera sera compté pour lui comme acte de charité.» (rapporté par Muslim). ll a aussi dit : «Si la fin du monde venait à survenir alors que l'un d'entre vous tient dans sa main une plante, s'il peut la planter avant la fin du monde, qu'il le fasse !» (rapporté par Ahmad). Conserver les richesses de la nature pour les générations futures Une autre dimension des rapports entre le musulman et son environnement est d'essence pédagogique. Il faut connaître la nature qui nous entoure et préserver ses richesses pour les générations à venir. La connaissance des milieux naturels (caractéristiques, composition floristique et faunique, répartition géographique) apparaît aujourd'hui comme un préalable nécessaire à une bonne gestion et une bonne protection des espaces naturels. Allah (exalté soit-il) dit dans un hadith quoudsi : «Cherchez à me connaître à travers ma création». Cela signifie que l'observance, l'étude, l'exploration de la nature nous permet de comprendre la grandeur du Créateur et sa grâce incommensurable. Ne dit-on pas d'ailleurs que l'univers constitue le livre déployé de Dieu et le texte divin, le livre révélé? Participer, agir, transmettre : identité dynamique pour témoigner d'une présence citoyenne. Si la foi est véritablement une lumière qui guide, éclaire, illumine, montre le chemin, protège des déviations dans l'obscurité, cette foi doit faire de nous des gagnants de tous les défis et en tout instant. Un hadith de l'Elu (paix et salut sur lui) dit : «Tous les êtres humains forment la famille de Dieu, celui qui est serviable envers cette famille est le plus aimé de lui». Exemples d'activités à mener - Campagne d'IEC (information-éducation-communication) auprès des populations pour l'éveil d'une conscience sociale favorable au développement durable ; la promotion d'un environnement sain, à travers la protection des ressources hydriques, énergétiques, minérales, agricoles et sylvicoles ; - La participation à la formulation et à la mise en œuvre des politiques environnementales qui affectent leur vie quotidienne dans leurs pays respectifs. Cela peut se faire dans le cadre d'une association islamique ou au sein d'une ONG. - Campagne de reboisement Il reste entendu que le militant doit être lui-même convaincu de la nécessité de lutter et d'être un catalyseur pour les autres. La vulnérabilité de l'Homme face à la transformation de l'environnement appelle à la nécessité d'une véritable gestion de la planète à long terme. Il s'agit pour l'humanité d'instaurer un modèle de développement durable avec une répartition plus équitable des ressources. Selon l'islam, l'homme a certes le droit de tirer profit des ressources de la terre, mais il a le devoir de le faire en bonne intelligence et avec bonté. Respecter la créature, c'est respecter le Créateur. Allah est le plus savant bibo:shortDescription L'islam considère la protection de l'environnement et le développement durable comme des devoirs fondamentaux pour les musulmans. La religion enseigne que Dieu a mis les ressources de la Terre à disposition de l'humanité, mais exige une utilisation modérée et respectueuse, faisant de la protection de la nature un acte d'adoration. Cela implique la gestion responsable des ressources, la non-pollution, le respect de la vie animale et la plantation d'arbres, afin de préserver l'environnement pour les générations futures. -- o:id 2899 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2899 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Tabaski 2013 : sur les traces du bélier dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67603 Inoussa Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-10-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000669 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/346 Kongoussi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Ouf ! En ouvrant le portail de la maison en cette matinée finissante du jeudi 03 octobre 2013, j'ai poussé un double cri de soulagement : l'assurance d'honorer le sacrifice du mouton le jour de la fête de Tabaski et surtout la fin d'une odyssée débutée quarante-huit heures plus tôt sur 210 km, sur l'une des routes burkinabè du bétail : Djibo. Mardi 1er octobre 2013, 10h au marché de bétail de Tanghin au secteur 17 de la ville de Ouagadougou. Tout autour et à l'intérieur de cet espace dédié à la commercialisation du tout ruminant, des véhicules poids lourds, communément appelés «10 tonnes», en référence à leur poids total autorisé à charge (PTAC), sont stationnés. Certains sont en train de se remplir de moutons. D'autres, vides, se positionnent pour un nouveau départ. Sur l'aire de vente, les différents acteurs de la filière sont bien là. Les uns en sont encore à leur petit déjeuner fait de plats de riz-sauce fumant, arrosés ensuite de sachets d'eau fraîche. Les autres s'occupent comme ils peuvent. On discute de tout et de rien. Mais les débats sont dominés par les difficultés inhérentes à leur activité. «Faut donner à manger aux animaux» ; «je vais vérifier l'état du véhicule» ; «J'ai trois bêtes à laver» ; «N'oublie pas de leur donner à boire hein !», entendait-on dire par ci par là, donnant ainsi une idée de l'occupation immédiate de chacun. Au milieu de tout ce beau monde, Issaka Tiemtoré, président de l'association Wend-la-Songda des vendeurs de bétail. En sa qualité de personne ressource, démarchée voilà quelques semaines, il m'a trouvé un convoi pour aller au marché de bétail de Djibo, dans cette région du Sahel où eux-mêmes s'approvisionnent. Première info : on ne partira plus à 10h comme prévu. «Le véhicule doit prendre des marchandises et jusque-là, le chauffeur n'a pas fini le chargement. Le départ est reporté à 12h», s'excuse notre interlocuteur. «Tu dois t'asseoir sur le seul siège de la cabine à côté du chauffeur afin de mieux voir le paysage et la route», a-t-il également insisté. A l'heure indiquée, les choses ont encore évolué. Il faut rejoindre maintenant le véhicule à la sortie de Ouagadougou sur la route nationale n°22, celle qui mène à Djibo, car l'escale de Tanghin n'aura plus lieu. Chose faite un quart d'heure plus tard, avec l'aide d'un jeune motocycliste dépêché par Issaka Tiemtoré à cet effet. Je fais alors connaissance avec le propriétaire du camion dans lequel je vais embarquer : Rasmané Nabayago, c'est son nom, la cinquantaine révolue. Il est dans la filière depuis une quinzaine d'années et approvisionne uniquement le marché ivoirien. Mais avec le poids de l'âge, son travail est réduit à trouver les animaux au Burkina et à les charger dans une remorque ou dans un train pour la Côte d'Ivoire. Il s'est fait relayer par un de ses fils au bord de la lagune Ebrié. Pour ce voyage, M'kié Rasmané, ainsi l'appelle son entourage, compte prendre uniquement des béliers en prévision de l'Aid el-Kebir. De formalités en formalités, c'est finalement sur le coup de 14h 10 mn, heure de ma montre, que le véhicule bouge enfin pour Djibo. Dans la cabine, sept voyageurs : le chauffeur, Inoussa Compaoré, dit colonel, son adjoint, Harouna Guigma, le propriétaire de l'automobile, trois hommes venus du Ghana pour le marché et bien sûr l'auteur de ces lignes. Dans la remorque, une vingtaine de personnes dont quatre sont «du commando» de Colonel. Assis qui sur le toit de la cabine, qui sur les arceaux de l'attelage… l'essentiel pour ces gens semble être : "avoir le minimum de contact avec la voiture et espérer arriver à bon port". 14 h 30, premier arrêt de police aux encablures de la commune rurale de Pabré. Quelques centaines de mètres plus loin, nous nous immobilisons devant un autre poste de contrôle : gendarmerie. 15h 28, nouvel arrêt devant des pandores. A chaque fois, le chauffeur descend avec les documents afférents à la conduite du véhicule. A Malou, 34 km de Kongoussi, la douane vérifie les reçus des marchandises contenues dans la remorque. Au moment de repartir, le chauffeur cède sa place à son assistant. Mais le camion s'éteint au premier coup d'embrayage de ce dernier. Silence interrogateur dans la cabine. Le trajet se transforme alors en un cours de conduite. Le nombre de vitesse, l'attitude à observer pour un dépassement et un croisement, ou pour aborder un virage, les cassis ou dos d'âne… Heureusement pour nous, cet exercice pratique n'ira pas au-delà de la prochaine localité, Sabcé. A ce lieu-là, panne. L'embrayage n'a certainement pas supporté les maladresses de l'apprenti-chauffeur. Une dizaine de minutes sera nécessaire pour remettre le moteur en route. Quand nous redémarrons, c'est Colonel qui reprend les choses en main et on entre à Kongoussi peu avant 17h. Un "arrêt pipi", comme on dit, d'une vingtaine de minutes et cap est mis sur Djibo à 100 km plus loin. Bienvenue en enfer ! Ce tronçon de la RN 22 en effet n'est pas bitumé et le ruissellement des eaux de pluies a rendu la voie tortueuse et cahoteuse, avec, par endroits, des ponts dénudés. Malheur à vous si un ou plusieurs véhicules vous précèdent, car la poussière vous envahit : visibilité nulle. On toussote à n'en pas finir. Les habits commencent à changer de couleurs. Mais Colonel maîtrise son sujet. Ses coups de freins, ses tours de volant et ses passages de vitesses sonnent comme des ordres que la machine exécute à la lettre. Il slalome et contourne les point-à-temps, et effectue même, par moments, des dépassements. Cette assurance aux commandes ramène la sérénité au sein de ses compagnons de voyage. Bourzanga, Namsiguiya… les communes rurales traversées, sont dépassées sur fond d'anecdotes croustillantes. A l'entrée de Djibo, les «enfants de Colonel» vident le contenu d'un fut de 20 litres d'eau dans le radiateur. L'engin s'immobilise ensuite à la brigade de gendarmerie de la ville pour un dernier contrôle. Il en fait de même au poste de douane quelques mètres plus loin avant de stationner aux alentours du marché central. Il est 20h 38 mn quand nous arrivons à destination, fourbus, crasseux mais déjà contents d'être Djibo sans encombre. Rasmané Nabayago rejoint la maison qu'il loue depuis peu pour les besoins de son activité afin d'y passer la nuit. Quant aux membres du commando, trois possibilités s'offrent à eux : la cabine, la remorque ou la belle étoile. Colonel et moi prenons la dernière option sur une natte, au pied du camion. Bienvenue au Luumal Senoore Jibow e marché de Djibo, «Luumal Senoore Jibow» en fulfuldé, est une création de la population datant de 1969 pour faciliter la commercialisation du bétail. Il a par la suite été structuré par le Projet de développement de l'élevage en 1996 dans la province du Soum. Luumal Senoore Jibow est situé au secteur n°05 sur l'axe Djibo-Arbinda, limité à l'est par le barrage et à l'ouest par les cimetières. En termes d'infrastructures : un parc aménagé, un magasin, un bureau, un pied-à-terre du gardien, une fontaine et un abattoir. Les animaux sont vendus au comptant ou à crédit à des commerçants ou à des particuliers. Le marché se tient tous les mercredis et regroupe toutes sortes de ruminants et de volailles. Une bonne partie des animaux est acheminée par des camions en direction des grands centres de consommations comme Kaya, Pouytenga, Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso et les pays voisins notamment la Côte d'Ivoire, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana… Ce mercredi matin, les gens n'ont pas attendu les premiers rayons du soleil pour rejoindre l'aire de vente. Aux abords ou sur les différents sentiers qui y mènent, les bestiaux se vendent relativement moins chers. Mais marchander en ces lieux comporte des risques que seuls les moins avertis sont prêts à prendre. «Si tu prends une bête dehors, celui là même qui t'a vendu l'animal peut venir voir la sécurité pour dire que tu le lui as volé. Dans ce cas, tu pourrais payer plus cher sans compter les désagréments. Si ce n'est pas un étranger, les habitués comme nous n'achètent qu'à l'intérieur», confie M'Ké Rasmané, avec l'assurance de celui qui maîtrise son affaire. Il est soutenu par l'agent de la police municipale, chef de mission de l'équipe de six éléments présente sur les lieux. «Payer des animaux en dehors du marché est une infraction. Notre responsabilité est désengagée en cas de problème et les intéressés iront dans d'autres structures pour le résoudre», indique Tamboura Saïdou. Les transactions durent le temps qu'il faut pour trouver un terrain d'entente et se font avec uniquement de la liquidité (ce jour-là), en mooré ou en fulfuldé. Les prix varient en fonction du poids et surtout du pelage. Pour la même corpulence, un bélier tout blanc coûte plus cher que tout autre. Les animaux au pelage noir peuvent même s'acquérir à moitié prix. Plus le soleil darde ses rayons sur nos têtes, plus les prix grimpent. La raison d'un tel paradoxe : l'objet de la transaction a eu le temps de passer entre plusieurs mains de vendeurs-acheteurs et chacun tient mordicus à rentabiliser son investissement. Une bête acquise est immédiatement marquée du sceau de son nouveau propriétaire. Chacun en la matière dispose de son emblème et cela va de la couleur de la peinture à la partie marquée du corps de l'animal. Aucun des différents acheteurs n'a un registre sur quoi détailler les prix d'acquisition. Comment procèdent-ils alors pour ne pas revendre à perte quand on sait qu'ils totalisent parfois plus d'une centaine de têtes ? «C'est l'intuition. Quand un client vient toucher mon animal, je reconnais immédiatement sa valeur», répond M. Nabayago, entre deux éclats de rire, devant la dizaine de têtes qu'il a déjà acquises. Dans cette bourse aux bestiaux du Sahel burkinabè, les béliers sont aussi beaux les uns que les autres. Dans ces conditions, il est difficile de se décider et l'embarras du choix devient très vite un choix de l'embarras. Heureusement, il existe un argument imparable pour départager vendeur et acheteur : l'argent. Quelques minutes se sont écoulées après 8 heures, quand un mouton me tape particulièrement dans l'œil tant par son pelage blanc-marron que sa corpulence. Son propriétaire ayant senti mon intérêt pour son bien prend alors les devants dans un mooré à l'accent peulh. - 110 000, me dit-il. Je fais signe à mon compagnon de route que la bête me plaît bien tout en lui faisant savoir que je ne peux pas aller au-delà de 75 000 F CFA. Il achète donc ma bagarre, comme on dit. - A ce prix, tu vas l'accompagner ou quoi ? Prends 55 000. - Je ne l'ai même pas eu à ce montant. - On a beaucoup d'achats à faire. Donne la valeur de ta marchandise pour qu'on gagne en temps. - Si vous pouvez faire un effort… - Ok ! 70 000. - 75 000 - Ton maigrichon ne vaut pas ça. Le reste de la conversation se passe en fulfuldé. Chacun tentant de faire plier l'autre dans un bras de fer commercial où la psychologie joue souvent un rôle important. Pour ce coup-ci, personne n'aura gain de cause. Mais ce n'était que partie remise. En effet, plus d'une heure après les premiers échanges, les deux hommes ont enfin trouvé un terrain d'entente à mon insu : ce sera 72 500 F CFA. Pas si mal ! M'étant fondu dans la foule, je me rends compte qu'à côté de ces acheteurs professionnels, il y a des particuliers venus se doter pour la fête. C'est le cas de Drissa Samandoulgou qui a profité d'une mission dans la localité pour prendre son bélier. Pour cela il a dû débourser 85 000 F CFA. «A Ouaga, avec les différents marchés et les vendeurs ambulants, la concurrence facilite souvent les choses», se dit-il. N'empêche ! Ce n'est pas pour autant qu'il regrette son choix, car, affirme-t-il, l'argent qu'il a ainsi investi allait être affecté à autre chose. Mais au juste, combien de personnes et de bêtes peut-on avoir en ce jour de marché de Djibo ? Difficiles d'avoir un chiffre précis. A écouter les responsables du comité de gestion, l'affluence varie tout au long de l'année. L'animation commence en septembre et va jusqu'en janvier. En hivernage, les éleveurs libèrent les champs pour les cultures et certains remontent même jusqu'au Mali. «Nous avons un chiffre d'affaires de 10 millions de F CFA par an. Il faut multiplier cette somme par quatre ou par cinq pour avoir celui de la mairie», indique Alou Dicko, chargé de la perception. On pourrait donc se faire une idée à partir de ces recettes. En effet, la commune de Djibo perçoit une taxe de stationnement en raison de 500 F CFA par gros ruminant et 100 F CFA par petit ruminant. Le comité de gestion prend une taxe de sortie de 200 F CFA pour la première catégorie et 50 F CFA pour la deuxième. Une partie des recettes sert à la paye du personnel. Lequel personnel se compose de six collecteurs, deux agents de sécurité et deux gardiens. L'autre partie des ressources sert à la réparation du parc et à la construction d'autres infrastructures. La perception pourrait être plus importante si les principaux acteurs avaient l'assurance de faire leurs transactions financières avec plus de quiétude, foi d'Alou Dicko : «Le problème des commerçants demeure les braquages. Des Ghanéens ont déjà perdu 20 à 30 millions de F CFA sur la route. Ils viennent toujours, mais avec moins de moyens dorénavant. L'insécurité ne peut pas être attribuée à notre marché seulement. Là où il y a de l'argent, il y aura toujours de l'insécurité hein !». Mais, comment s'assurer de la qualité des bêtes qui sont vendues ? «Les vétérinaires sont intégrés dans le comité de gestion. Il y a des moments où ils nous demandent de fermer le marché jusqu'à ce qu'ils finissent de vacciner toutes les bêtes», ajoutera-t-il pour ce qui est de la sécurisation de la filière bétail au Soum. 11h, l'astre du jour est bien haut dans le ciel. Le sol, fait de sable, devient de plus en plus chaud, brûlant même. Le marché commence à se vider. Mais avant de prendre la route il faut un document de référence : le «Laissez-passer zoo-sanitaire». Il est délivré par le poste de contrôle vétérinaire de Djibo, reconnu par la commune et visé par la douane. Pour cent têtes, Rasmané Nabayago a versé 6 500 FCFA au compte du trésor public. 12h 30 mn, la remorque de la bétaillère, stationnée à une centaine de mètres de là, est maintenant compartimentée en deux niveaux à l'aide de planches et de bois d'eucalyptus. Le chargement peut commencer. A ce stade, de nouveaux acteurs apparaissent. Des garçons, dont la plupart font la manche, y trouvent une opportunité de gagner quelques pièces. Ces «Raag-koamba», entendez, «les enfants du marché», s'interposent entre les animaux pour éviter les erreurs d'aiguillage car les têtes de différents propriétaires peuvent se mélanger. Pour éviter cela, ils se débattent dans tous les sens : s'ils ne font pas une course folle derrière une bête, c'est en faisant rempart de leur corps qu'ils empêchent deux bêtes de «se téter». Zut ! Au moment où ça commence à bouger partout, la batterie de l'appareil photo me lâche. Il faut vite replier en ville et croiser les doigts pour tomber sur un point où on peut la remettre à neuf. Le problème trouve un début de solution après une demi-heure de marche et de renseignements. A mon retour, je constate qu'on attendait que moi avant le départ. En moins d'une heure, environ deux cents animaux, des moutons et des chèvres, ont été installés dans le veau. Le proprio du véhicule n'en possède qu'une trentaine. Les autres viennent d'autres commerçants qui louent ses services pour arriver dans la capitale. Impossible de prendre place dans la remorque afin de surveiller de près mon bélier. Mes tentatives sont restées vaines tant les esprits de beaucoup de personnes étaient déjà à Ouagadougou. «Eh toi là, c'est toi qu'on attend. Va occuper ton siège», ont-ils hurlé en chœur, comme pour dire qu'ils ne vont plus tolérer une seconde de retard de plus. A 14h, Harouna Guigma démarre la carriole, retour sur Ouagadougou. 7h pour parcourir 210 km la sortie de Djibo, le propriétaire reçoit un appel. Son «bon petit», qui veille au grain dans la remorque, lui fait savoir que les secousses étouffent les animaux. C'est le premier arrêt du trajet. Les commerçants en profitent pour redresser les bêtes et leur permettre de souffler. Ils le font tout en pestant contre la conduite du chauffeur. Le crépitement de l'appareil photo calme l'ardeur de ceux qui sont sur le toit. Ils arrêtent de se mouvoir et se tiennent débout. Entre étonnement et méfiance, ils manifestent leur désapprobation. «M'Ké Rasmané, c'est qui votre étranger-là ? Les gens font comme ça. Il va nous faire des photos et rentrer dans l'avion pour ensuite prendre de l'argent avec les blanc». C'est en ces termes que l'un deux interpelle M. Nabayago. Le clin d'œil que ce dernier me fit, me convainc de ranger «l'indésirable outil». Le trajet pouvait continuer. Mais après une dizaine de minutes de route, même scénario. Cette fois-ci, l'arrêt coûte à l'apprenti-chauffeur Harouna Guigma sa place. Colonel prend le volant. 15h 50 mn, on demande au conducteur de s'arrêter car un bouc est tombé. Le véhicule, à peine immobilisé, qu'au loin, un homme débouche sur sa grosse cylindrée avec l'animal, sain et sauf. Le propriétaire vide sa poche et lui donne toutes les pièces qui s'y trouvaient. La route reprend. Il goutte. Au fur et à mesure que l'équipage avance, le ruissellement de l'eau sur la voie se fait de plus en plus dru, preuve qu'il a bien plu au loin. Pas de poussière donc. C'est le seul mérite de ces précipitations. Soudain, un cri strident se fait entendre. Le tuyau d'échappement est sorti de son «trou». 10 minutes, c'est le temps qu'ils prennent pour le remettre à sa place. Il tiendra seulement sur quelques kilomètres. Ce coup-ci, la réparation de la panne prend une vingtaine de minutes. Il est 18h quand le camion arrive devant la brigade de gendarmerie de Kongoussi. Le temps du contrôle des documents est mis à profit par les occupants pour évacuer les différentes prières musulmanes de la journée. En quittant le chef-lieu de la province du Bam, et le bitume aidant, le véhicule avale rapidement les kilomètres. Mais son élan est soudainement freiné par les cris provenant de la remorque. Un mouton est tombé. Son propriétaire et certains de ses compagnons de route partent à sa recherche dans la nuit noir. Ils réapparaîtront avec le trophée. Mais le bélier n'a pas eu la même chance que le bouc. De sa chute, il s'est fracturé la patte arrière gauche. Il a également des filets de sang sur les cornes et sur le museau. Le reste du trajet se passe dans le silence total. Fourbus, la plupart des voyageurs ont les paupières lourdes et ne tardent pas à tomber dans les bras de Morphée. C'est donc dans la somnolence que certains voient apparaître les premières lueurs de Ouagadougou peu après 21h. Enfin ! On peut regarder la fête venir ous sommes accueillis dans la capitale par un vent tout en force, suivi immédiatement d'une pluie. A l'entrée du marché de Tanghin, la chaussée mouillée et les flaques d'eau rendent la manœuvre difficile. Colonel arrive tant bien que mal à se stabiliser devant une des aires de stationnement des petits ruminants. Tous les animaux y sont débarqués et parqués, sous une pluie battante et dans l'obscurité. Dans de telles conditions, les commerçants se résolvent à rentrer seuls. Rendez-vous est alors pris pour le lendemain à 7h pour la répartition. Le jeudi 03 octobre, je ne réussis pas à me présenter à l'heure indiquée. C'est finalement 03 heures après que je me retrouve au marché de bétail. Rasmané Nabayago, qui a supervisé le dispatching, est sorti pour d'autres courses. C'est Issaka Tiemtoré, le président de l'association des vendeurs de bétail, qui me reçoit. Il m'apprend que je suis exempté des frais de transport. J'enlève alors mon bélier et direction la maison. Sereinement, je peux donc regarder la fête venir. Ouf ! Moumouni Simporé Encadré 1 Les maux de la filière avec Issaka Tiemtoré Issaka Tiemtoré totalise trente-cinq années dans la vente de bétail. Il a été porté à la tête de l'association Wend-la-Songda depuis une douzaine d'années. Aujourd'hui, leur activité est confrontée à une concurrence déloyale. «A Ouagadougou, il y a quatre marchés homologués pour ce commerce : ceux de la gare routière au sud, de Kilwin au nord, de Cissin à l'ouest et le nôtre. Malheureusement, au moment de la fête, tous les coins de la ville deviennent des lieux de vente d'animaux. Cela ralentit notre activité», se plaint-il. Heureusement, les autorités communales ont pris à bras le corps le problème à travers la Régie administrative des équipements marchands (RAGEM). Cette structure fait des communiqués dans les différentes stations de radio de la place pour sensibiliser les gens à ne pas acheter d'animaux en dehors des quatre marchés. Cela met à l'abri des problèmes liés aux animaux volés. La mairie compte veiller au grain avec des contrôles de la police. Les membres de l'association Wend-la-Songda, qui font de l'exportation d'animaux, ont aussi d'autres difficultés. Et tous ces problèmes proviennent d'une principale source : les tracasseries. «La police et la douane ne nous facilitent pas la tâche. Sur le territoire ivoirien surtout, il y a beaucoup de contrôles sur la route. Même avec des documents en règle, les agents nous demandent toujours de leur verser de l'argent. Si on ne le fait pas, ils bloquent nos papiers», affirme le président Issaka Tiemtoré, dans un concert de beuglement et de bêlement comme si les bêtes acquiesçaient. M.S. Encadré 2 Tiogo Tiemtoré, imam CERFI et de l'AEEMB «La bête à sacrifier peut être un chameau, une vache, une chèvre…» L'Aïd el Kébir, la fête du sacrifice, est perçue comme la fête du mouton dans l'imaginaire populaire tant c'est cet animal qu'on immole ce jour-là. Pourtant, à écouter Tiogo Tiemtoré, d'autres animaux peuvent bien servir pour ce rituel. Dans l'entretien qui suit, cet imam du Cercle d'études, de réflexion et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB), revient sur biens de pratiques autour de la célébration de la Tabaski sous nos tropiques. D'où les musulmans tiennent-ils la célébration de la fête de la Tabaski, encore appelée l'Aïd el Kébir ? La célébration de l'Aïd El Kébir est un grand moment de souvenir et de reconnaissance à Allah. Il couronne la pratique du 5e pilier qu'est le pèlerinage aux Lieux Saints et nous rappelle le souvenir d'Abraham, le patriarche dont la figure emblématique illumine les itinéraires des musulmans, des chrétiens et des juifs. Abraham avait demandé à Dieu de lui donner un enfant et ce vœu fut exaucé. Il était attaché à cet enfant de sorte que son cœur fut pleinement occupé par ce dernier. Un jour, il reçu en songe l'ordre de Dieu d'égorger son bien aimé Ismaël. La finalité de ce commandement était loin le sacrifice de l'enfant, mais la preuve de sa foi en Dieu. Dès qu'Ismaël apprit la nouvelle, il s'est soumis à la volonté de Dieu sans la moindre réticence et a même encouragé son père à exécuter la volonté de Dieu. Au moment où Abraham posa la lame sur le cou d'Ismaël, Dieu le racheta contre une prestigieuse victime (un bélier selon certaines sources). C'est en mémoire de ce sacrifice plein de piété et de confiance en Dieu que les musulmans du monde entier, sans exception, célèbrent la Tabaski et sacrifient un animal. Que revêt le sacrifice du mouton pour tout musulman ? a fête du sacrifice a lieu le dixième jour du mois sacré Dhul-hidjja (dernier mois du calendrier lunaire musulman). «Il n'y a pas de jours plus importants auprès d'Allah et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours», dit le Prophète Mohamed (saw). L'acte d‘immolation nous rappelle Abraham. Abraham a vécu les épreuves : quitter son père, son pays, sa famille, être insulté, être rejeté par son peuple, obéir au sens du sacrifice de son fils jusqu'à l'ultime limite. Parmi les leçons à retenir de lui, on peut comprendre que ceux qui déploient toutes leurs forces pour la cause de la vérité et placent leur confiance en Dieu, obtiennent le soulagement et le réconfort. Quelles doivent être les caractéristiques de l'animal à sacrifier lors de la Tabaski ? La bête à sacrifier peut être un chameau, une vache, un mouton ou une chèvre, selon la parole d'Allah (traduction du sens des versets). La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu'elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète (Paix et Salut d'Allah sur Lui) : «Quatre défauts font que le sacrifice n'est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boîteuse de manière évidente et la bête maigre que l'on ne peut récupérer». Elle doit également avoir l'âge minimum obligatoire : cinq ans, pour le chameau ; deux ans, pour une vache ; un an pour une chèvre et six mois pour un mouton. On n'a pas à s'endetter pour l'acheter. Certaines personnes se disent que le jour du jugement dernier, les moutons qu'elles auraient sacrifiés de leurs vivants, les transporteront sur le dos pour entrer au paradis. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas lésiner sur les moyens dans l'achat du bélier. Qu'en est-il exactement ? C'est une image. Le propos du prophète Mohamed nous dit que le croyant sera récompensé pour chaque poil de la bête sacrifiée. Le sacrifice est une adoration. Quand on l'accomplit, on laisse la récompense à Allah. Il sait comment récompenser, au-delà de nos supputations. Le Coran dit, «Pour qu'ils rappellent le nom d'Allah sur ce qu'Il leur a octroyé des bêtes de troupeaux», sourate 22, v. 34. Cela, pour montrer que l'acte d'immolation a une dimension spirituelle, car il doit nous conduire à se souvenir de Dieu, à travers ses bienfaits. A quel moment de la journée doit avoir lieu le sacrifice ? C'est une Sunnah confirmé et il est détestable de la délaisser si l'on a les moyens de la faire, selon le Prophète - Paix et Salut d'Allah sur Lui. L'immolation doit avoir lieu donc après la prière de la fête. Selon un hadîth, le Prophète (Paix et bénédictions sur Lui) dit : «Celui qui immole avant la prière de la Fête, n'aura fait qu'abattre un animal pour être consommé, mais celui qui immole après cette prière aura offert un sacrifice rituel». Il est autorisé d'égorger le jour de l'Aïd et les trois jours qui suivent, selon le hadith du Prophète. Que devient la viande du mouton après le sacrifice ? Comme Dieu nous l'enseigne dans le Saint coran, ni la viande, ni le sang qui s'écoule ne l'atteignent mais la piété qui nous anime. Cette viande est divisée en trois parties : la première pour la famille, la deuxième pour les voisins et amis et la troisième est destinée aux nécessiteux. Cela est juste une recommandation et non une obligation. On peut consommer la totalité de la viande (le cas des grandes familles) comme on peut également tout donner en aumône. Entretien réalisé par M.S. bibo:shortDescription Ce texte est le récit d'un voyage au Burkina Faso en octobre 2013 pour acheter un mouton en vue de la fête de la Tabaski. Le narrateur décrit un périple difficile de 210 km en camion entre Ouagadougou et le marché de bétail de Djibo, jalonné de retards, pannes et contrôles. Il détaille le fonctionnement de ce marché sahélien, les transactions, les défis de sécurité et de gestion. Le retour est également semé d'embûches, incluant des incidents avec les animaux transportés, offrant un aperçu des réalités du commerce de bétail et des défis logistiques au Burkina Faso. -- o:id 2900 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2900 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mois du Ramadan : de la générosité du musulman dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-07-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000670 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content «Vous n'atteindrez la (vraie) piété, que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Allah le sait certainement bien». (Coran 3/92). De cette sourate, chaque musulman est appelé à être généreux. Ismaël Tiendrébéogo, imam du Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) revient sur les vertus de la générosité. Durant le mois de ramadan, beaucoup d'entre nous prennent de nouvelles habitudes vertueuses. Si celles-ci survivent au mois, nous aurions compris la philosophie de ce mois d'apprentissage et aurions tiré le plus grand profit. Mais si ces habitudes vertueuses ne sont que des postures que nous aurons adoptées seulement pendant ce mois, nous aurions moins compris ce mois et en aurions moins profité que les autres. C'est pourquoi, il faut envisager le ramadan comme une école et non comme une simple parenthèse. Pour nous y aider, nous abordons aujourd'hui une caractéristique de ce mois, dont tout le monde témoigne : la générosité. Utiliser juste le strict nécessaire La caractéristique principale de ce mois, ce sont les trois abstinences que sacralise l'intention de plaire à Dieu : abstinence du manger, du boire et de la copulation. Or que sont le manger, le boire et les relations charnelles pour beaucoup de personnes ? Ce sont des choses dont on ne peut se passer ! Et pourtant, le ramadan nous enseigne le contraire, du moins pendant la période d'observation du jeûne. Nous pouvons bien nous passer de ce qui nous semble vital pendant au moins une dizaine d'heures par jour. En soi, deux leçons peuvent déjà en être tirées : nous pouvons renoncer à ce qui nous est vital pendant un certain temps pour plaire à Celui qui nous a créés et connaît parfaitement nos besoins, d'une part, et d'autre part, nous n'avons pas besoin d'autant de quantités de nourriture que nous en avons l'impression. Autrement, si nous tirons de cette science expérimentale que l'impression qu'il nous est nécessaire de manger sans arrêt est fausse et apprenons du ramadan cette sensibilité des autres à la faim pour l'avoir endurée, il nous viendra naturellement cette disposition à partager ce que nous aurons ainsi économisé avec ceux dont nous avons partagé la faim. Mieux, et scientifiquement parlant, le jeûne pousse notre organisme à diminuer ses besoins en nourriture un certain temps après le mois de ramadan et c'est en retournant à nos vieilles habitudes après le mois de jeûne que nous le replongeons dans la consommation de quantités superflues. Tout est fait à travers le jeûne pour que nous nous contentions du strict nécessaire et pensions aux autres. En effet, «Jamais le fils d'Adam n'a rempli de récipient pire que son ventre. Il suffisait pourtant au fils d'Adam quelques bouchées pour subvenir à ses besoins. Et même s'il lui en fallait absolument davantage, qu'il réserve donc une part de son estomac à son manger, l'autre part à son boire et le dernier tiers à sa respiration». (hadith rapporté par Tirmidhi). Ainsi, « O fils d'Adam ! Si tu dépenses (en aumônes) ce qui excède tes besoins, cela te sera meilleur et, si tu le gardes pour toi, ce sera pour toi un mal. On ne te reprochera pas tout ce que tu auras gardé pour tes besoins réels. Quand tu dépenses, commence par ceux qui sont à ta charge ». (Idem.). Il ne s'agit pas seulement d'une générosité consistant à nourrir, même si «n'est pas croyant (sincère) celui qui dort repu alors que son voisin a faim». En effet, en tout, «Le croyant est simple et généreux». Moment propice pour de bonnes œuvres On aura remarqué que «le jeûne vous a été prescrit comme il l'a été aux générations avant vous afin que vous atteigniez la piété» (sourate 2, 187). Or «La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà, les véridiques et les voilà, les vrais pieux !» (Sourate 2, verset 177) Spécialement pour le mois de ramadan, «Quiconque donne à un jeûneur de quoi rompre le jeûne aura la même récompense que celui-ci sans que cela diminue en rien la récompense du jeûneur». (Rapporté par Tirmidhi et Ibn Majah) D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), «le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) était le plus généreux des hommes et le moment où il était le plus généreux est durant le ramadan» (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3220 et Mouslim dans son Sahih n°2308). Des actions utiles pour les parents disparus Les actes de générosité peuvent être faits en son nom propre ou au nom de ses parents décédés, car en islam, «quand une personne décède, le compte de ses bonnes œuvres est arrêté sauf dans trois cas : il a laissé un enfant vertueux qui lui fait des invocations, il a enseigné une science qui profite aux gens même après lui, et il a réalisé une œuvre profitable aux gens qui lui ont survécu». Ainsi, au jour de la résurrection, «il sera présenté à une personne une montagne de bonnes œuvres et il lui sera dit : «Toute cette quantité de bonnes œuvres t'appartient». Cette personne dira : «Mais Seigneur, je n'ai rien fait qui me fasse mériter autant de bonnes œuvres! », et il lui sera répondu : «Effectivement, mais tu as laissé un tel de tes enfants derrière toi, qui a fait des aumônes pour toi, qui a prié pour toi et a fait « astaghriroullah» à ton profit. C'est ce qui te vaut ces bonnes actions !» A chacun de vous, je dis ceci : «Faites miséricorde à ceux qui sont sur terre afin que celui qui est là-haut vous en témoigne !» et «que celui qui est aisé dépense de sa fortune; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé. Allah n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Allah fera succéder l'aisance à la gêne» (Sourate 65, verset 7). En effet, quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent. «Si vous faites à Allah un prêt sincère, Il multipliera pour vous et vous pardonnera. Allah cependant est très Reconnaissant et Indulgent. Il est le Connaisseur du monde Invisible et visible, et Il est le Puissant, le Sage.» (Sourate 64, verset 17-18) Le don du sucre n'est pas une obligation Il n'y a rien de particulier qui doit être donné et le don de sucre n'est pas la seule forme de générosité qui vaille. Tout ce qui est nourriture et boisson licites peut être donné avec cette recommandation explicite du Coran : «Ô les croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense. Ne donnez pas ce que vous-mêmes n'accepteriez qu'en fermant les yeux ! Et sachez qu'Allah n'a besoin de rien et qu'Il est digne de louange. Le Diable vous fait craindre l'indigence et vous recommande des actions honteuses; tandis qu'Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d'Allah est immense et Il est Omniscient. Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. Quelles que soient les dépenses que vous avez faites, ou le vœu que vous avez voué, Allah le sait. Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c'est bien; c'est mieux encore, pour vous, si vous êtes discrets avec elles et vous les donniez aux indigents. (Sourate 2 267-271). bibo:shortDescription La générosité est une vertu fondamentale en Islam, particulièrement mise en avant durant le Ramadan. Ce mois est une école qui, par le jeûne et la maîtrise de soi, cultive l'empathie envers les nécessiteux et encourage le partage des biens. Pratiquer la générosité, sous diverses formes et même au nom des défunts, est une voie vers la piété et la récompense divine. -- o:id 2901 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2901 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Maouloud 2013 : de l'intérêt de la commémoration dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/648 Communauté Islamique de la Tijâniyya du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1109 Mamadou Alioune Diouf https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63531 Djihadisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-01-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000671 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Aujourd'hui 24 janvier 2013 correspond au douzième (12e) jour du mois lunaire de "Rabi Al Awal" du calendrier musulman. Cette date est celle de la naissance du Prophète Mohamed. Même si la célébration d'un tel anniversaire ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté musulmane, pour Mamadou Alioune Diouf, «elle sonne comme un recul afin de regarder l'oeuvre du Prophète et voir en quoi elle peut servir l'humanité aujourd'hui». L'homme est titulaire d'une maîtrise d'histoire et d'un diplôme d'études supérieures en communication. Sur l'islam, il n'a pas fait d'études formelles. Il n'a pas reçu non plus de formation religieuse à proprement parler. Il n'est pour autant pas un ignare. «J'ai appris à connaître l'islam de façon informelle. Au Sénégal, d'où je viens, j'ai d'abord été initié à travers la cellule familiale. Je me suis ensuite intéressé très tôt aux organisations de jeunesse en la matière où j'ai bénéficié de beaucoup de formations sur l'islam à Dakar, en Côte d'Ivoire, au Mali et au Burkina Faso», dit-il, pour décliner sa connaissance de la religion de Mohamed. Aujourd'hui collaborateur du Centre d'études, de recherche et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB), il apporte son expertise à la formation de la jeunesse au sein de l'établissement confessionnel musulman. La Sagesse où il occupe le poste de directeur des Etudes. Ce qu'il sait de l'islam lui permet aujourd'hui d'être catégorique sur la célébration du Maouloud. «Non ! On ne trouve nulle part dans le Coran une prescription de façon explicite qui dit que le Maouloud est une date qui doit être célébrée. Ce n'est pas une fête comparable à la fin du ramadan ou à la Tabaski à propos desquelles on peut dire à tous les musulmans qu'ils sont tenus de les respecter», affirme-t-il à ce propos. L'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed n'est donc pas inscrit dans le Coran comme une fête et tout fidèle n'a pas l'obligation de lui donner un caractère particulier. Certains musulmans ne voient pas l'intérêt de donner un cachet particulier à cette date, en l'absence d'une injonction de la religion. Mamadou Diouf ajoute que du vivant du Prophète et des premiers de ses compagnons, l'importance de cet anniversaire n'avait pas été relevée. Cependant, il n'est pas non plus interdit d'en faire un moment singulier ; mieux, notre interlocuteur le recommande. «Vu l'importance de la personne du prophète Mohamed, son oeuvre pour l'humanité, le nombre de personnes suivant son enseignement et de ceux portant son nom, il est important qu'à la date anniversaire de sa naissance on marque un arrêt. Cet arrêt ne doit pas forcément être perçu sous la forme d'une fête religieuse recommandée, mais comme un recul pour regarder l'oeuvre de l'individu et voir en quoi elle peut nous servir aujourd'hui», indique Mamadou, comme il aime à se faire appeler. L'ampleur de la célébration diffère d'une région à une autre, en fonction des groupes confrériques qui donnent à cet événement un caractère particulier : l'amour pour le Prophète reste pour eux un pilier fondamental. C'est la raison pour laquelle ils manifestent une telle gratitude. De l'avis de M. Diouf, des colloques, des symposiums, des conférences... adaptés aux réalités de l'heure seraient appropriés pour mettre en valeur la vie du Prophète et en tirer des enseignements. «Sous cette forme, l'aspect festif du Maouloud devient secondaire par rapport à la commémoration de la naissance d'un homme qui a marqué l'humanité», se convainc-t-il. Au moment où les musulmans de divers horizons s'apprêtent à marquer la date anniversaire de la naissance de leur Prophète, certains d'entre eux, du moins reconnus ou se revendiquant comme tels, sèment désolation et horreur dans le monde. Chose qui ne laisse pas le collaborateur du CERFI et de l'AEEMB indifférents. «Les groupuscules sont aujourd'hui un goulot d'étranglement pour la communauté musulmane. Ce sont des musulmans, il ne faut pas leur nier ce statut, qui ont fait une mauvaise option et qui persistent au point de créer des foyers de tensions dans le monde. Attaquer des non-musulmans, des chrétiens en particulier requiert une justification dans l'islam que Boko Haram ne peut pas fournir. En islam, même dans une guerre déclarée, en bonne et due forme, il y a des règles provenant de sources écrites de la religion : les religieux ne sont pas attaqués, les édifices religieux ne doivent pas être détruits... par exemple. Ces textes religieux sont bien antérieurs à ce que font les groupuscules aujourd'hui». A propos de la charia, il n'est pas moins prolixe. «Quand on parle de la charia, on la réduit au code pénal, notamment les châtiments corporels. Non ! Elle est un corpus dans lequel vous trouvez des règles religieuses, sociales déterminant la manière de vivre avec les autres, et juridiques, notamment un code pénal. Nos frères maliens ont voulu faire appliquer la charia par la force alors que tous les savants musulmans reconnaissent qu'elle est un aboutissement. Tout pouvoir doit pourvoir aux besoins de la population avant d'appliquer la charia». Que pense Alioune Diouf des conséquences de la montée des groupuscules comme Boko Haram ou Ansar dine, avec leurs corollaires de malheurs au Burkina Faso ? Rien n'est à exclure, selon Mamadou Alioune Diouf. Il faut rester sur ses gardes et surtout prévenir avant de chercher à guérir. Il prévient : «Il ne faut jamais dire jamais. Dans les pays où il y a des troubles, nous avons tous vu les choses venir. Mais sous nos tropiques, nous avons le défaut d'attendre jusqu'au dernier moment avant de réagir. Il faut au Burkina Faso un cadre de dialogue dans lequel tous les citoyens pourront exprimer leurs mécontentements qui seront ensuite considérés. Il n'y aurait pas de raison alors qu'un groupuscule en vienne à prendre les armes pour faire valoir ses revendications.». Programme de célébration Le Maouloud, c'est une nuit de prêche et d'adoration d'Allah et de son envoyé Mohamed. Cette année ne dérogera pas à la règle. Sur le coup de 22h ce jeudi 24 janvier, la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) convie les fidèles à la grande mosquée de Ouagadougou. A la même heure, l'Association Ittihad Islami, sous l'autorité de son guide spirituel, le Dr Aboubacar Doukouré, organise une veillée dans l'enceinte de l'institut franco-arabe Al Elmi, sis au secteur 10 de Ouagadougou. A 22h également, la Communauté islamique de la Tidjania du Burkina Faso (CITBF) réunira ses adeptes à Ramatoulaye autour du guide spirituel Aboubacar Maïga II. Cette cérémonie, la 91e du genre organisée par la CITBF, sera l'occasion de mener la réflexion sur le thème «Education des enfants en islam : rôle et perspectives pour une société meilleure» . bibo:shortDescription Le 24 janvier 2013 marque le Maouloud, l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed. Mamadou Alioune Diouf, collaborateur du CERFI et de l'AEEMB, explique que cette célébration n'est pas explicitement prescrite dans le Coran et devrait être perçue comme un moment de réflexion sur l'œuvre du Prophète plutôt qu'une fête religieuse obligatoire. Le texte aborde également sa critique des groupuscules extrémistes qui déforment l'islam et la charia, qu'il décrit comme un corpus de règles bien plus large qu'un simple code pénal, et souligne l'importance du dialogue pour prévenir les tensions. -- o:id 2902 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2902 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ramadan 2012 : prière après une pluie bienfaisante dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1134 Moussa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 Philippe Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2012-08-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000672 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 Grande Mosquée de Ouagadougou bibo:content Annoncée comme d'habitude à la place de la Nation, puis à la grande mosquée de Ouagadougou, c'est finalement le premier lieu cité qui a accueilli la prière marquant la fin du mois de ramadan au Burkina Faso, après qu'une fine pluie a arrosé Ouagadougou dans la matinée du dimanche 19 août 2012. Si ces précipitations ont perturbé quelque peu l'organisation de la manifestation, elles ont permis néanmoins aux fidèles musulmans de ne pas prier sous un soleil de plomb. Rarement le comité d'organisation a été en début d'activités à quinze minutes de la prière. A 8h 45 mn ce dimanche 19 août, ses membres procédaient à la mise en place du dispositif : étalement des tapis de prière par-ci, redressement des tentes par-là, installation du dispositif de sonorisation d'un coté, et de l'autre des téléphones collés à l'oreille avec injonction à l'interlocuteur de hâter le pas... La cause de ce remue-ménage de dernière minute, les précipitations tombées dans la capitale aux premières heures de la journée. Explication du secrétaire général de la Communauté musulmane du Burkina Faso, Moussa Semdé : «La pluie de ce matin nous a amenés à envisager, à un moment donné, de faire la prière à la grande mosquée pour mettre les gens à l'abri des gouttes. Mais comme elle s'est estompée, nous nous sommes dit qu'il y a lieu de revenir à la place de la Nation d'autant plus que cette mosquée ne pouvait pas contenir tout ce beau monde». Ce chamboulement a entraîné son lot de désagréments : une vingtaine de minutes de retard, des difficultés pour la sécurité à amener les gens à respecter les places, une défaillance de la sonorisation. N'empêche ! Ils ont bravé la pluie et sont venus des quatre coins de la ville, les musulmans de Ouagadougou, pour respecter cette année encore le Coran en sa Sourate 2, Verset 185 : «...Achevez donc la période du jeûne et louez Allah pour vous avoir guidés, afin de lui prouver votre reconnaissance». Et sous la conduite de l'imam de la grande mosquée, ils ont accompli les deux rakats de l'office du jour. Aboubacar Sana a saisi l'occasion pour inviter ses frères et sœurs en islam à plus de piété, et de dire des bénédictions aussi bien à l'endroit des fidèles musulmans qu'à celui des autres communautés. A la place de la Nation, était également présente une délégation de l'Église catholique conduite par l'archevêque de Ouagadougou. Monseigneur Philippe Ouédraogo est venu apporter aux adeptes de la religion de Mohamed un message du Conseil pontifical pour le dialogue inter religieux portant sur le thème : «Éduquer les jeunes chrétiens et musulmans à la justice et à la paix». «Si la tâche de l'éducation est confiée à toute la société, elle est tout d'abord et d'une manière particulière, l'œuvre des parents et avec eux des familles, des écoles et des universités, sans oublier les responsables de la vie religieuse, culturelle, sociale, économique, et demande la communication», a-t-il indiqué. Pendant que les journalistes devisaient, peu avant le début de la prière, un homme est venu s'en prendre verbalement à notre confrère de TV Maria (chaîne de télévision catholique), Marie Chantal Bouda, qui portait un tee-shirt à l'effigie de son employeur et un pantalon, en ces termes : «Lorsque l'imam sera là, vous ne prendrez pas d'images ou de photos tant que vous ne porterez pas de voile». S'engagea alors une chaude discussion entre les hommes de médias et le monsieur en question. Sentant le roussi, des membres du comité d'organisation sont intervenus pour rassurer la journaliste. «Vous êtes là pour votre travail et vous n'avez de répondant que le comité d'organisation. Ne prenez pas en compte ce qu'il vient de dire, et ne portez pas votre voile s'il vous plaît», ont-ils affirmé. L'auteur de l'injonction alors confus par cette remise en place, s'est alors fondu dans la foule de fidèles. bibo:shortDescription La prière de l'Aïd el-Fitr au Burkina Faso, le 19 août 2012 à Ouagadougou, s'est tenue à la Place de la Nation malgré une pluie matinale qui a causé des perturbations organisationnelles et des retards. Dirigée par l'imam Aboubacar Sana, la cérémonie a rassemblé de nombreux fidèles et a été marquée par la présence d'une délégation catholique pour le dialogue interreligieux. Un incident où une journaliste a été interpellée pour son absence de voile a été rapidement résolu par le comité d'organisation. -- o:id 2903 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2903 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Mois de Ramadan : de la sexualité pendant le jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1129 Moumouni Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2011-08-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0000673 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content interview Par Moumouni Simporé «La sexualité, en dehors de la copulation, n'a pas d'interdit pendant la journée du mois de Ramadan et la femme indisposée peut préparer le repas du jeûneur». Ces propos de l'Imam Ismaël Tiendrébeogo du Centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB), résument la conduite sexuelle que doivent observer les adeptes de Mahomet pendant la durée du quatrième pilier de l'Islam. Egalement auteur de l'ouvrage "La sexualité du couple : conseils pratiques pour une vie de couple plus épanouie" publié en 2008, notre interlocuteur énumère dans l'entretien qui suit des comportements recommandés pour cette période où certaines pratiques de la vie courante requièrent des mesures particulières. Beaucoup de gens, y compris des musulmans, se posent souvent la question de savoir si les rapports sexuels sont tolérés ou interdits pendant le mois de Ramadan ? Pendant le mois de Ramadan, les rapports sexuels sont interdits pendant la durée de jeûne que l'on observe, lequel est fait de trois abstinences principales : l'abstinence de manger, celle de boire et celle de la copulation. Mais la copulation est concernée seulement durant la journée de ce mois. Dès qu'on rompt le jeûne, pour peu qu'on ne soit pas en retraite pieuse pendant les dix derniers jours du mois, il n'y a pas d'interdiction à avoir des relations sexuelles avec son conjoint. Donc le couple peut continuer à avoir des relations sexuelles ; il doit seulement respecter la tranche consacrée à l'abstinence de manger et de boire ? Avant la fin du jeûne, la sexualité peut prendre une autre forme. Elle peut être traduite en des embrassades comme le faisait le Prophète, en des propos doux à l'endroit de son conjoint, l'homme peut aussi aider sa femme dans la cuisine et la femme peut s'intéresser à ce que l'homme fait. La sexualité, en dehors de la copulation, n'a pas d'interdit pendant la journée du mois de Ramadan. Il n'est pas non plus interdit d'autres formes de sexualité avec son épouse qui est dans son cycle menstruel à condition bien sûr d'éviter la copulation. On va donc se départir de toute pratique qui va jusqu'à une excitation sexuelle productive, c'est-à-dire qui fasse éjaculer l'homme ou lubrifier la femme ; dans ce cas, il y a rupture du jeûne. Existe-t-il d'autres types de rapprochements, ou de marques d'affections recommandés aux couples pour le mois de Ramadan ? En dehors des aspects que nous connaissons comme étant des formes de sexualité, l'islam a voulu que dans la vie de couple, l'homme et la femme vivent une certaine harmonie. Au temps du Prophète, il se lavait avec son épouse Aïcha et il faisait même des courses à cheval avec elle. Une fois, il a pris le pagne taché de menstrues, ce que nous les hommes nous considérons habituellement comme sale, et par amour pour sa femme, il l'a lavé. Le lendemain, Aïcha était étonnée de voir que malgré le statut de son mari devant Allah et devant les hommes, cela ne l'a pas rendu orgueilleux au point de ne pas rendre service. Elle disait que chaque fois que le prophète revenait à la maison, il était disponible pour aider les uns et les autres, il jouait avec tout le monde et c'est lorsqu'on annonçait la prière qu'il s'en allait. Et cela devrait être le comportement de chaque musulman car le Coran nous dit dans la sourate 33 que «vous avez en le Messager un excellent modèle pour quiconque croit en Dieu et espère au jour dernier». Mais pour ceux qui ne sont pas mariés, comment doivent-ils vivre leur sexualité pendant cette période ? Le verset 32 de la Sourate 17 nous dit : «N'approchez pas de la fornication, c'est une voie pernicieuse et un chemin plein d'embûches». Même en dehors du mois de Ramadan, il est interdit d'avoir des rapports sexuels avec une personne avec laquelle on n'est pas marié. Le Prophète a dit dans un Hadith que «l'homme commet un péché aussi pire que celui de déposer sa semence dans un réceptacle illicite». Autrement dit, le fait de produire sexuellement dans l'appareil génital d'une personne avec laquelle on n'est pas marié religieusement. Le cycle hormonal de la femme requiert des dispositions particulières pour certains rites de la religion. Déjà, dans quelles conditions dit-on qu'une femme est indisposée en Islam ? La femme indisposée est celle-là qui est dans son cycle menstruel ou qui est dans ses lochies, c'est-à-dire le sang que la femme perd après l'accouchement jusqu'au retour des couches. Certains musulmans estiment cela à quarante (40) jours après l'accouchement et d'autres pensent qu'ils sont un phénomène physique, et il faut juste constater son interruption pour commencer son cycle de prière, son jeûne et les autres cultes. Pour la femme qui se trouve dans son cycle menstruel, il suffit d'attendre la fin de l'écoulement du sang, elle se purifie en se lavant et elle recommence ses prières. Mais il arrive des moments où certaines femmes sont perturbées par un type d'écoulement de sang conduisant à une confusion entre le sang menstruel et le saignement d'une hémorragie ordinaire. Là, les savants musulmans disent de vérifier. S'il s'agit d'une femme réglée au préalable, de prendre la moyenne de ses règles car il se pourrait qu'il s'agisse d'un saignement hémorragique. Mais au-delà d'une semaine, il est conseillé d'aller en consultation car cela pourrait cacher des déséquilibres hormonaux ou une hémorragie qu'elle fera mieux d'arrêter avant que ce ne soit plus grave. Une femme indisposée peut-elle alors observer le jeûne ? Elle ne peut pas faire le jeûne, ni la prière, ni certains rites du pèlerinage. Elle s'en abstient jusqu'à ce qu'elle se purifie du sang de ses menstrues ou des lochies. Et elle n'a pas à rattraper les prières qu'elle a ratées du fait de ses menstrues. Mais pour ce qui est du jeûne, elle doit rattraper une fois que le Ramadan est passé. Elle doit rattraper les jours qu'elle a ratés, et accessoirement jeûner pendant les six (06) jours subrogatoires suivant immédiatement le mois de Ramadan. Elle doit jeûner les trente jours et les six jours du mois de Chawwal (Ndlr : 10e mois du calendrier musulman) pour faire trente-six jours. Comme le Prophète lui-même nous a dit, chaque oeuvre est récompensée au décuple pendant le mois de Ramadan. Pour les trente-six jours de jeûne que nous allons observer, Allah va nous donner la récompense de celui qui aura jeûné pendant une année soit 30 jours + 6 x 10 = 360, à peu près donc l'année entière. Elle ne rattrape pas les prières mais elle doit rattraper le jeûne de préférence avant le prochain Ramadan. L'épouse du Prophète, Aïcha, le faisait juste dans la période précédant le Ramadan, c'est-à-dire Chaabane (Ndlr : 9e mois du calendrier musulman). Est-ce que dans cet état d'impureté, la femme peut faire la cuisine pour son mari ou pour tout autre jeûneur ? Quand on parle d'impureté, ce n'est pas la personne elle-même qui est impure, mais l'écoulement sanguin. Comme le sperme, l'urine, les selles, ce sont des éléments qui sortent du corps de l'homme dont le séjour prolongé en lui est source de douleur ; pour l'homme, ce sont ces éléments qu'on appelle souillure en Islam. Ce n'est pas la personne elle-même mais ce qui sort d'elle. Quand on dit qu'elle ne peut pas prier, cela ne veut pas dire qu'elle ne peut pas préparer ou faire autre chose. En dehors de cela, elle peut préparer pour son mari, elle peut traverser la mosquée, elle peut lire le Coran si l'interruption va perturber son processus d'apprentissage, elle peut réciter des versets pour se protéger. Il n'y a pas une interdiction absolue mais des réaménagements particuliers de ses actes d'adoration notamment ses prières et son jeûne. Toutes ces dispositions ne peuvent-elles pas ébranler la foi des femmes ? Pour ce qui est des menstrues, souvent les femmes ne sont pas souvent contentes de perdre un peu l'élan, de perdre des jours dans le mois de Ramadan. Mais, il faut rappeler que ce n'est pas un sort qu'Allah leur jette, mais, il a voulu que leur cycle hormonal fonctionne de la sorte. Elles pourront rattraper leur jeûne après le mois de Ramadan et, finalement, elles n'auront rien perdu. Pour celles qui ne voient pas leurs règles, il se peut que cela relève du fait qu'elles soient enceintes ou qu'elles allaitent. Si l'allaitement ou la grossesse peut être perturbé par le jeûne, on va inclure la femme dans la catégorie de personnes exemptées de jeûne. Elle va compléter le nombre de jours qu'elle aura manqués. La pratique en Islam ne nuit pas à la santé ou au bien-être de l'individu ; bien au contraire, on prend cela en compte au préalable avant de proposer quelque chose, comme Allah le dit : «nous n'avons pas mis de gêne dans votre religion» bibo:shortDescription Cet entretien avec l'Imam Ismaël Tiendrébeogo clarifie les règles de conduite sexuelle et les dispositions pour les femmes indisposées pendant le mois de Ramadan. Les rapports sexuels sont interdits durant les heures de jeûne mais permis après la rupture du jeûne, sauf en retraite pieuse. D'autres formes d'intimité sont autorisées en journée, à condition de ne pas rompre le jeûne. Les relations sexuelles hors mariage sont proscrites en tout temps. Les femmes menstruées ne jeûnent ni ne prient, mais doivent rattraper les jours de jeûne manqués et peuvent préparer les repas pour les jeûneurs, lire le Coran et traverser la mosquée. L'Islam adapte ses pratiques pour ne pas nuire à la santé ou au bien-être des individus. -- o:id 5574 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5574 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35381 35611 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7bdaa44a8253dd18ac875a8a7aa5b7ca29da3b70.pdf https://islam.zmo.de/files/original/aa4cfaee82b8ba3dc4237fc5617a57d2e77edb39.tiff dcterms:title Règles et philosophie du mariage en islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13783 Issa Ibrahim Kindo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-05-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002506 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le mariage est un contrat qui rend licite la sexualité entre la femme et l'homme. Il est valide par le respect de certaines règles explicites. Les règles du mariage en Islam Le mariage est une recommandation renforcée en islam. Dieu dit dans son Saint Coran: «Et mariez celles des vôtres qui n'ont pas de mari. Et aussi les gens de bien parmi vos esclaves hommes et vos esclaves femmes. S'ils sont besogneux Dieu cependant est immense, savant». (Sourate 24 verset 32). L'islam a exhalté cette union au point de l'assimiler à la moitié de la foi. Le prophète (Paix et bénédictions divines sur lui et sa famille) a dit : «Celui qui se marie préserve la moitié de sa foi; qu'il craigne Dieu concernant l'autre moitié». Ce n'est que par l'institution du mariage que le genre humain peut se perpétuer dans l'équilibre et qu'une famille saine peut être fondée. Beaucoup de hadiths glorifient le mariage et critiquent le fait de s'en détourner. On peut en citer les suivants : Le prophète (PBSLF). «O jeune marie-toi et évite l'adultère car il ôte la foi de ton cœur». On rapporte de l'imam Bager (P) que le prophète a dit : «Aucune construction en Islam n'est plus appréciée que le mariage». Le prophète a dit aussi que»/e mariage fait partie de ma tradition. Celui qui aime autre chose que ma tradition ne fait pas partie de moi». L'imam Sadeg (P) a dit : «deux unités (rakaats) de prière faites par la personne mariée valent mieux que 70 rakaats faits par le célibataire». Critique du fait de se détourner du mariage Parmi les hadiths qui critiquent le fait de s'abstenir du mariage, il y a les propos du prophète (PBSLF) qui a dit :»Les pires d'entre vous sont vos célibataires. Les moins dignes d'estime parmi vos défunts sont ceux qui. meurent en état de célibat». Le célibat est très réprouvé car le monanisme n'existe pas en islam. Le célibat va à l'encontre de la nature de l'homme. C'est pourquoi il est condamné tant par la raison que par la loi. Le mariage apporte la richesse et la subsistance Il ne sied pas à l'homme que la pauvreté, la faiblesse et les difficultés l'empêchent de se marier. Dieu exhalté soit son Nom lui a promis la richesse et la facilité dans l'acquisition des moyens de subsistance :»s'ils sont besogneux, Dieu les mettra au large de par sa grâce» (Coran 24/32). Le prophète (PBDLF) a dit dans le même sens : «épousez les femmes - elles apportent la fortune». Il a dit aussi :»celui qui se détourne du mariage par peur de la pauvreté se fait une mauvaise opinion de Dieu». Ainsi donc où se trouvent la crainte et les arguments avancés par les jeunes pour se détourner du mariage? Nous ferons ressortir, dans la philosophie économique du mariage que le mariage est une immunisation contre les soucis et une protection des organes génitaux contre les turpitudes. En même temps, il élève le niveau spirituel de l'homme et de la femme et les aide dans la crainte de Dieu; cette crainte de Dieu est la cause de tous les bienfaits et le fondement du bien. Dieu a dit: «Et quiconque craint Dieu il lui assigne une issue et lui donne portion d'où il ne comptait pas». (Sourate 65-versets 2 et 3). Jabir bin Abdallah al Ansari rapporte qu'un homme est venu voir le prophète (PBDLF) et s'est plaint à lui de sa situation de misère. Le prophète (P) lui a conseillé de se marier. La meilleure des épouses est celle qui est croyante et de bonne moralité L'homme ne doit pas choisir son épouse sur la base de considérations liées à la beauté, à la richesse ou aux origines. On rapporte du prophète (P) qu'il a dit : «celui qui épouse une femme en ayant en vue sa beauté n'y verra pas ce qu'il veut. Celui qui l'épouse pour sa fortune et pour rien d'autre, Dieu la lui laisse. Il vous incombe de chercher une croyante». Il est du devoir de chaque homme de choisir une femme qui ait de nobles attributs et une bonne moralité. Il est également du devoir de la femme de ne pas se préoccuper des capacités financières de l'homme, de sa beauté ou de son origine». L'islam ne considère que les qualités religieuses. Le prophète (P) a dit «s'il se présente à vous quelqu'un dont vous approuvez la religion et la moralité, donnez-lui. une épouse sinon, il y aura tentation , sur terre ainsi qu'une grande corruption.» Les traits qui forgent une bonne entente et la religion qui constitue la droiture dans le parcours et la pensée sont les deux éléments décisifs pour évaluer le poids des hommes qui rivalisent pour obtenir une femme croyante. Il est dommage de constater que les choses ne se passent pas ainsi pour la plupart des hommes lorsque leur fille est sollicitée en mariage. Les questions qu'ils se posent sont du genre : «quel métier exerce le prétendant ?» «Quel est l'état de sa fortune ?» L'argent on le sait ne fait pas le bonheur. Combien de femmes ont été mariées par leur père à des hommes riches et se sont retrouvées loin du bonheur, leur père également ? A l'inverse, beaucoup de femmes se sont mariées à dès hommes démunis et ont connu le bonheur de même que leurs parents. Le livre Tahzib ul Ahka rapporte qu'un homme a demandé à l'imam Hassan (P) à qui il devait marier sa fille. L'imam lui répondit «Marie-la à un homme pieux car s'il l'aime, il va l'honorer et s'il la déteste, il ne sera pas injuste avec elle». Ceci ne signifie pas évidemment qu'il vaut mieux que le mari soit un pauvre. Seulement, l'islam interdit de marginaliser le pauvre. La piété sur laquelle l'imam insiste ne signifie pas la simple observance des fêtes religieuses alors que l'on s'est éloigné des piliers fondamentaux et des valeurs essentielles de la religion. La signification en est l'acception de la religion comme base, comme parcours et comme éducation auxquels on prête attention dans tous les aspects de la vie. Celui qui ne s'occupe pas de la religion ne croit généralement qu'en sa propre personne et a des caractéristiques et des comportements déplorables. Que Dieu nous en préserve. Il est clair qu'un homme pareil ne pourra pas se porter volontaire pour construire un foyer familial ou social à cause de la trop grande importance qu'il attache à sa propre personne. Sa préoccupation principale est d'échanger des bises avec les femmes pour accéder au plaisir sexuel. Rien d'autre. Ce que l'on peut tirer de ce hadith, c'est que l'islam met en avant les critères de la loi religieuse qui sont que l'homme doit être croyant, d'un caractère agréable, de préference aux critères selon lesquels l'homme doit seulement être en mesure de subvenir aux besoins de sa femme. Si l'homme et la femme respectent les droits l'un de l'autre, évitent le pêché et remplissent les obligations. indispensables pour diriger une famille, cela les aidera à acquérir la crainte de Dieu qui est la cause de tout bienfait et la clé de tout gain et de toute bénédiction, conformément à la parole de Dieu. «Et quiconque craint Dieu, il lui assigne une issue et lui donne une portion d'où il ne comptait pas» (Coran sourate 65 versets 2 et 3). Oustaz Issa Ibrahim Kindo BP 4281 Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le mariage en Islam est un contrat sacré et une recommandation forte, considéré comme la moitié de la foi et essentiel à la perpétuation humaine et à la fondation de familles saines. Le célibat est fortement réprouvé, et le mariage est censé apporter richesse et subsistance. Le choix du conjoint doit privilégier la piété et la bonne moralité plutôt que la beauté, la fortune ou l'origine sociale. -- o:id 5575 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5575 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35380 35610 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/fcdb6f9400511a4e4180864b419e4f9f7a070723.pdf https://islam.zmo.de/files/original/62141eef73af66e892283e9e0da525fb56d92124.tiff dcterms:title CERFI : séminaire de formation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13981 Issaka Sila dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-08-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002507 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Le dimanche 26 août 2001, le bureau provincial du CERFI-Kadiogo organisera un séminaire de formatin islamique au centre culturel arabe libyen. En cas de pluie, le séminaire sera reporté au dimanche 2 septembre 2001. Thème : La prière musulmane Frais de participation : 1000 F Pour les inscriptions contacter TRAORE Issouf: 82-61-12 CISSE Hady (SOBCA) : 30-63-10/13 Siège du CERFI (section provinciale) : 31- 33-78 Vous y êtes fraternellement invités. Programme 9h00 : mise en place des séminaristes 9h10 : lecture du Coran-doua d'ouverture 9h15 : début de la conférence 10h30 : pause-café 11h00 : débats 12h30 : fin des travaux. Le secrétaire général Issaka SILA bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le bureau provincial du CERFI-Kadiogo organise un séminaire de formation islamique sur la prière musulmane. Cet événement aura lieu le dimanche 26 août 2001 (report au 2 septembre en cas de pluie) au centre culturel arabe libyen. Les frais de participation sont de 1000 F, et le programme de 9h00 à 12h30 inclut une conférence et des débats. -- o:id 5576 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5576 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35382 35612 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d02cf4b2278167653ebd1ca3885ec05e2eae865c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7c0b1402e9c85eaef8d891bbbc550b7c9fc29979.tiff dcterms:title Bientôt le ramadan : huit préceptes pour réussir son jeûne dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-11-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002508 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content C'est en principe ce samedi 17 novembre 2001 que débute le carême musulman qui débouchera, un mois plus tard, sur le ramadan. Dans cette perspective, nous avons reçu du CERFI, l'écrit suivant qui fait notamment état de quelques actes recommandés pour réussir son jeûne. Le dimanche dernier (11 novembre 2001) à partir de 9h30, le bureau provincial du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) de la section du Kadiogo a tenu une conférence à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) sur le thème: "Comment préparer et réussir son ramadan". Cette conférence animée par l'Imam Tiégo Tiemtoré a été un cadre, pour les frères et sœurs, d'échanges sur les mérites de ce mois exceptionnellement béni qu'est celui du ramadan. Le conférencier a d'abord dit que le jeûne du ramadan doit permettre aux croyants de se rapprocher de Dieu, car c'est la raison de sa prescription. Il a ajouté que le jeûne est une opportunité pour le musulman de marquer une pause à l'image d'une part de certains végétaux qui, à une période donnée de l'année, perdent leurs feuilles; et d'autre part certains animaux qui muent ou entrent en hibernation. Cette pause au niveau des plaisirs est en même temps un nouveau départ pour plus de spiritualité car le jeûne est un moyen d'éducation des sens. C'est dire que le jeûne va au-delà de l'abstinence du boire et du manger pour impliquer le regard, l'écoute, les paroles et même la pensée. Ainsi, pendant le ramadan, nos facultés ne sont pas utilisées pour commettre des péchés mais pour accomplir de bonnes actions nous fermant les portes de l'enfer tout en nous ouvrant celles du paradis. Pour terminer, le conférencier a cité quelques actes recommandés au titre desquels: 1- Le repentir: Il est demandé à chacun de redoubler d'ardeur dans les formules de l'lstigfar à savoir Astagfirtah; 2- les invocations: Celles du jeûneur étant exaucées c'est le mois où il faut en faire beaucoup; 3- les prières nocturnes: Les mérites de 2 rakas sont plus que ce que le soleil éclaire à son lever. Il n'y a donc pas de raison à passer toute la nuit dans le sommeil; 4- les prières sur le prophète (SAW): Répondre à cette injonction divine a plus de mérite au cours du ramadan; 5- les actes surrérogatoires: Chaque acte obligatoire, chacun des 5 piliers a son répondant surrérogatoire qui nous rapproche plus de Dieu. 6- le Zikr: Il faut réciter beaucoup de formules de glorification, de louanges. 7- la lecture du Coran: C'est l'activité par excellence au cours du Ramadan. 8- la générosité: Soyons par notre générosité ceux par qui Dieu vient en aide et soulage les démunis pendant ce mois. Ces actes, aux dires du conférencier, permettront aux jeûneurs et jeûneuses d'être avec Dieu et de vivre avec les hommes. La séance a pris fin à 11H30 par les réponses aux questions que l'assistance n'a pas manquer de poser. Notons que cette conférence est le prélude au séminaire annuel de formation Islamique que le CERFI/Kadiogo organise au Centre culturel arabe libyen du 12 au 16 novembre 2001 de 18h30 à 20h00. Le Secrétaire général P.O. Sila Issaka (1) Le titre est du journal bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte rapporte une conférence du CERFI/Kadiogo tenue en novembre 2001 sur la préparation et la réussite du Ramadan. L'Imam Tiégo Tiemtoré y a expliqué que le jeûne est une pause spirituelle pour se rapprocher de Dieu, impliquant l'abstinence des sens pour éviter les péchés et accomplir de bonnes actions. La conférence a détaillé huit actes recommandés pour les jeûneurs : le repentir, les invocations, les prières nocturnes, les prières sur le Prophète, les actes surérogatoires, le Zikr, la lecture du Coran et la générosité. -- o:id 5577 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5577 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Cheick Soufi Moaze : « Les armes ne peuvent pas arrêter les armes… » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14378 Cyrille Zoma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/664 Communauté spirituelle des soufis du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1015 Cheick Soufi Moaze Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/52 Soufisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15318 Cohabitation religieuse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-04-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002509 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les adeptes de la Communauté spirituelle musulmane des Soufis du Burkina/Section de Koudougou ont, pour la 3e année consécutive, commémoré en différé le Mouloud le vendredi 19 avril 2013 avec leur guide spirituel, le Cheick Soufi Moaze, par une nuit de prières et de prêches au Théâtre populaire de Koudougou. A cette occasion, le Cheik Soufi Moaze a appelé musulmans et non-musulmans à craindre Dieu et à combattre la violence par la prière, car, prévint-il, les armes ne peuvent pas arrêter les armes, ni le feu éteindre le feu. "L'attitude du musulman dans un milieu laïc". C'est sous ce thème que la section de Koudougou de la Communauté spirituelle musulmane des Soufis du Burkina (CSMSBF) a célébré l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed. Cela s'est matérialisé par une nuit de prières, d'adoration et de prêches. La cuvette et l'espace du Théâtre populaire, où trônait un écran géant, ont été envahis par des milliers de fidèles. Arrivé autour de 22h, Cheick Soufi Moaze a été accueilli par des chants et des prières. Il nous confie que cette soirée est une occasion pour eux de montrer cet apôtre de la paix universelle qu'est le Prophète Mohammed. Concernant le thème, le Cheick Soufi dit qu'il évoque la bonne cohabitation entre musulmans et non-musulmans, l'acceptation de la différence, l'amour du prochain, la tolérance, la culture de la paix entre les hommes. "J'appelle les fidèles à prendre exemple sur le Prophète, qui a enseigné aux musulmans à bien traiter et à défendre les non- musulmans. Sur ces nuits de prière, les témoignages qui me parviennent font état de plus d'harmonie dans les foyers, de plus de fidélité et de respect dans les couples et entre fils et père". Il a invité les fidèles à craindre Dieu, car "un musulman qui ne craint pas Dieu n'est pas un bon musulman". "Où que nous soyons, prions pour notre pays et le monde qui est dans une mauvaise passe. C'est devenu un monde, de violence. Alors que les armes ne peuvent pas arrêter les armes ; le feu ne peut pas éteindre le feu. Seule la prière peut arrêter les violences et éteindre le feu", a dit Cheick Soufi Moaze. Hôte du Cheick, El Hadj Ibrahim Kaboré a dit que c'est une joie pour lui d'accueillir pour la 3e fois ce grand homme de Dieu. Son souhait est que les fidèles ouvrent leur cœur aux enseignements et messages du Cheick. Le grand prêche de Cheick Soufi Moaze a été précédé par des messages de la communauté musulmane, du grand imam, du président du comité d'organisation et des responsables coutumiers. Cyrille Zoma bibo:shortDescription La Communauté spirituelle musulmane des Soufis du Burkina (section de Koudougou) a commémoré le Mouloud le 19 avril 2013 par une nuit de prières et de prêches au Théâtre populaire de Koudougou. Sous le thème "L'attitude du musulman dans un milieu laïc", le Cheick Soufi Moaze a appelé les fidèles à craindre Dieu et à promouvoir la bonne cohabitation, la tolérance et la paix entre musulmans et non-musulmans. Il a également souligné que seule la prière peut combattre la violence. -- o:id 5578 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5578 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35383 35614 35615 35616 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5ff4420811f6cafa4c69aebf9c6e3bf92a6563f6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1bb646306cda8bceede6f2e7a1c656c39b632307.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a8838c5f994f16221cfdd6c61998d30e091ffd91.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a8efba446e4a7ee6659c748809d76f48be150bc0.tiff dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : les Burkinabè logés dans des « cages à pigeons » ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76282 Air Afrique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002510 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah bibo:content Chaque année, à quelques semaines de la fête de Tabaski, les fidèles musulmans du monde entier s'envolent à destination de la Mecque pour accomplir le 5e pilier de l'islam. Pour le hadj 2001, c'est plus de 1300 pèlerins burkinabè qui ont embarqué sur quatre vols d'Air Afrique pour les lieux saints de l'islam. Un déplacement à l'aéroport pendant un de ces vols nous a permis de constater l'ambiance qui y règne. Nous avons également rencontré pour vous, à l'occasion, des responsables d'associations islamiques avec qui nous nous sommes entretenus sur l'islam et le hadj, ainsi qu'avec Yacouba Sawadogo, secrétaire permanent du hadj 2001. Ce fut l'occasion pour certains de nos interlocuteurs de revenir sur les problèmes d'organisation liés au hadj, notamment les lancinantes difficultés d'hébergement au sujet desquelles el hadj Omar Koanda parle de «cages à pigeons». Le pèlerinage à la Mecque est le voyage des croyants vers la cité sainte de la Mecque pour accomplir le 5e pilier de l'islam. C'est une obligation divine pour tout musulman majeur doté de moyens financiers, d'une santé physique et spirituelle. Ainsi pour satisfaire aux prescriptions du Saint- Coran tout disciple de Mahomed satisfaisant ces conditions doit l'accomplir. Cette année, c'est 1 320 pèlerins burkinabè dont 400 femmes et 920 hommes qui embarquent à destination de la Mecque avec eux 7 bébés, des hadj dès le berceau pour ainsi dire. Les rotations du hadj 2001 pour le Burkina Faso se feront en 4 vols et seront assurées par la Compagnie Air Afrique. Le tout premier vol est parti de l'aéroport international de Ouagadougou dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février 2001. Le second avait comme aéroport de départ, celui de Bobo- Dioulasso le mardi 13 février 2001. La troisième vague de pèlerins a embarqué à destination de la terre sainte le mercredi 14 février dernier. Les derniers pèlerins à quitter le territoire burkinabè devaient s'envoler hier jeudi 15 février. Nous avons été les témoins de l'embarquement de la 3e vague de pèlerins de l'aéroport de Ouagadougou. Initialement prévu aux environs de 12 heures et cela après plusieurs reports, c'est finalement dans l'après-midi que le départ a eu lieu. Sur place on constatait dans le hall un attroupement de fidèles impatients de prendre le départ. Avant d'entrer dans la salle d'attente, certains pèlerins égrenaient leur chapelet en récitant des versets recommandés pour la circonstance, d'autres échangaient sans répit sur des sujets ayant trait à l'islam et au pèlerinage avec amis et parents venus les accompagner. Vieil homme de 76 ans, Boubacar Kaboré venu de Sourougou dans la province du Kourwéogo embarque pour la deuxième fois en direction de la capitale du Hedjaz, cette région d'Arabie Saoudite dont la Mecque est le chef- lieu. Le vieux Kaboré dit louer le seigneur pour lui avoir donné par deux fois les moyens financiers, physiques et spirituels pour accomplir ce pilier. C'est la voix entrecoupée par l'immense joie qui l'habite qu'il nous a confié ceci : «Quand je serai à la Mecque, j'implorerai le Tout-puissant pour que la tolérance, la paix soient les choses les mieux partagées au Burkina». A quelques mètres de là, un autre pèlerin originaire de Ramongo dans le Bulkiemdé, Mamadou Ouédraogo, la soixantaine, va à la Mecque pour la toute première fois. Impatient, comme tout novice, il ne cesse de demander l'heure d'embarquation aux policiers chargés de la sécurité. C'est tout heureux qu'il a quitté les siens le moment venu en ces termes : «Je loue le Tout-puissant de m'avoir permis de réaliser un rêve qui me tenait à cœur depuis longtemps». Non loin de l'entrée de la salle d'attente, un attroupement de pèlerins avec au centre un certain Ousmane Tagda, un habitué du pèlerinage, explique le déroulement du hadj aux nouveaux pèlerins. Agé de 45 ans, ce fidèle musulman part pour la troisième fois à la Mecque. Pour cette démarche de foi et de dévotion en terres saintes, inconnues pour certains et familières pour d'autres, les fidèles musulmans sont animés par une seule et même ambition : réussir leur pèlerinage. Malgré l'enthousiasme et la ferveur perceptibles qu'ils affichaient, parviendront-ils à atteindre cet objectif, quand on sait que la réussite du hadj, est également liée à la connaissance des rites y afférentes et à de bonnes conditions de séjour ? Nous avons approché des responsables d'associations islamiques qui pour la plupart, ont déjà effectué ce voyage qui tient à cœur à tout bon musulman. Ils nous ont donné leurs appréciations sur les préparatifs du hadj 2001. El hadj Harouna Sana, président du Conseil islamique burkinabè (CIB) et membre de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM). En tant que membre de la CNOPM, vous avez sans doute suivi l'organisation du pèlerinage 2001. Oui, mais pas de bout en bout. Certains éléments nous ont échappé. Nous avons fait des propositions qui n'ont pas été retenues. Certaines décisions prises en Assemblée générale par la CNOPM ont été rejetées, comme la composition des sous-commissions. A ce niveau seuls les présidents ont été retenus et non les vice-présidents. Quelles sont les innovations pour cette édition 2001 ? Au niveau des versements, il y a eu un guichet unique. Les frais des billets d'avion ont été directement versés à Air Afrique et les frais d'organisation (logement, transport et taxes d'aéroport) ont été versés à la CNOPM. C'est là une très grande innovation. Pensez-vous que les conditions sont réunies pour la réussite de cette édition ? Apparemment oui. Présentement tout se passe bien. Les avions programmés ont réellement pris le départ; ça c'est l'essentiel, même si par la suite il y a des perturbations. Avez-vous un appel à lancer ? C'est inviter les autorités à plus de vigilance et leur demander de respecter les textes. Le travail fait par la CNOPM ne doit en aucun cas être remis en cause, sauf s'il y a consensus ou accord. Que pensez vous de l'implication de l'Etat dans l'organisation du pèlerinage ? Cette implication dans un premier temps était salutaire, car il y avait une situation qui n'honorait pas le Burkina Faso à l'extérieur. L'Etat nous accompagne, mais quand les associations islamiques maîtriseront l'organisation, l'Etat se désengagera, mais c'est pour le moment prématuré. Si des associations déraillent c'est à l'Etat de les rappeler à l'ordre. Il y a des associations qui se sont actuellement créées et font obstacle à la bonne marche de l'organisation du pèlerinage à la Mecque. C'est le cas de l'association des démarcheurs qui n'agit que pendant le pèlerinage. Sibiri Hamidou, délégué aux Affaires culturelles de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso. Avez-vous déjà effectué un pèlerinage sur les lieux saints ? Non, parce que je n'ai pas encore les moyens de le faire. Cette obligation concerne ceux qui en ont les moyens. Que pensez-vous du coût de cette démarche ? Nous n'avons rien à redire quant au coût. La foi n'a pas de prix. Dans l'islam l'homme lutte avec son corps et ses biens. Le seul prix, c'est la récompense divine et la paix intérieure. Avez-vous suivi de près les préparatifs de ce hadj 2001 ? Non, c'est plutôt dirigé par le ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. Nous avons des membres de notre association qui participent à la présente édition. Cela est normal car ils ont atteint la puberté et ils ont les moyens nécessaires ; ce sont là les deux conditions. L'organisation du hadj a souvent créé des problèmes dans notre pays. Qu'en dites-vous ? Les problèmes ne finiront jamais tant qu'il n'y aura pas de personnes intègres. C'est une question d'organisation. Si des responsables cherchent à satisfaire d'abord leurs propres besoins, il y aura des difficultés, car une fois à la Mecque ils abandonnent les pèlerins pour faire leurs propres affaires. Faudra-t-il selon vous confier l'organisation du hadj aux organisations musulmanes uniquement ? Ce serait l'idéal, car si l'organisation est aux mains de ceux qui savent l'importance du pèlerinage ce sera une bonne chose. Avez-vous un appel à lancer ? Le pèlerinage à la Mecque est une obligation pour ceux qui en ont moyens. Que ceux qui y vont purifient leurs intentions c'est-à-dire cherchent à se faire pardonner et se réconcilient avec ceux avec qui ils vivent. Qu'ils effectuent le voyage uniquement pour la cause de Dieu et qu'au retour, ils soient des exemples pour la communauté musulmane. Qu'ils cherchent le savoir nécessaire, pour le meilleur accomplissement du pèlerinage. Qu'ils aient à l'esprit qu'ils partent pour rencontrer beaucoup de monde. Ce qui rappelle le dernier rassemblement. Alors, que le pèlerinage à la Mecque soit pour eux une occasion de vivifier leur foi. El hadj Omar Koanda, premier vice-président de la communauté musulmane du Burkina Faso Que représente pour vous le pèlerinage à la Mecque ? Le pèlerinage c'est d'abord l'accomplissement du 5e pilier de l'islam. En ce qui concerne le hadj à proprement parler, les associations islamiques sont en marge des préparatifs, parce que le décret créant la CNOPM est bafoué pour cause que nous ne voulons pas de querelles avec nos démarcheurs qui ont été choisis; nous ne savons d'ailleurs à quels desseins en lieu et place des associations islamiques, pour préparer l'organisation du hadj 2000 et 2001. Cet engouement d'antan qui faisait la fierté des musulmans en cette période n'existe plus. Avez-vous suivi l'organisation du hadj 2001, en votre qualité de responsable de la communauté musulmane ? J'ai suivi l'organisation, mais on s'est rendu compte que mieux vaut rester à l'écart comme de simples observateurs, car ceux qui ont octroyé des récépissés aux démarcheurs pour leur permettre de piétiner leurs principaux responsables et de travailler avec l'Etat savent pourquoi ils l'ont fait. Ce qui a motivé la création de la CNOPM en 1996 par l'Etat, était justement la volonté de prévenir certains comportements des démarcheurs vis-à-vis des pèlerins. Pour avoir pris part à plusieurs pèlerinages à la Mecque, que pensez-vous de l'organisation pratique de cette démarche spirituelle ? L'organisation du hadj est très complexe. Il y a une très grande différence entre ce qu'on peut imaginer et la réalité en Arabie Saoudite. Il y a un problème de communication entre dirigeants et pèlerins. Il faut d'abord comprendre pour savoir ce qu'on est en train de faire. Il faut pour ce faire qu'il y ait des gens qui pratiquent la religion pour réussir le hadj. Il faut donc un bon encadrement religieux à tous les pèlerins sans distinction. Ça c'est un travail de vrais musulmans. Ensuite, il faut que les pélérins qui paient de l'argent pour cela soient bien logés et aient des logements décents, comme nos voisins qui ne logent pas dans des cages à pigeons. Nous avons fait appel en 1998 -1999 à des connaisseurs de la religion pour encadrer les pèlerins sur place. Il faut dire que nous avons été surpris qu'en 2000 - 2001 les pèlerins aient été logés dans des bâtiments déclassés que nous avons déjà refusés en 1998-1999. Pire ce sont ces mêmes bâtiments qui ne coûtent presque rien qui ont été encore retenus cette année et je ne vous ferai pas de dessin. Cette situation, je crois, ne permet pas aux pèlerins d'être dans de bonnes conditions pour accomplir leur hadj. La création de la CNOPM avait entre autres objectifs de rehausser l'image du pays et de permettre aux pèlerins d'être dans de bonnes conditions pour accomplir leurs rites, à l'image de ceux des autres pays de la sous-région. En fait, c'était pour mettre fin aux pratiques déplorables que nous constatons aujourd'hui. Chassez le naturel, il revient au galop ! En ce qui concerne le transport des pèlerins à la Mecque, il n'y a pas de problème puisque tous les frais sont d'avance payés chez les responsables saoudiens, quant à la restauration, il n'y a également pas de problème, car il y a des restauratrices qui font le déplacement à cet effet. En tant qu'observateur, je voudrai encore une fois de plus attirer l'attention des autorités sur le fait que leur implication première est louable et appréciée par les responsables islamiques du Burkina Faso. Mais ce qui se passe actuellement est très grave. Ne suivant pas les pèlerins, elles ne savent pas ce qui se passe une fois arrivés sur les lieux saints. Sur le terrain en Arabie Saoudite, à part l'implication personnelle de notre ambassadeur et de quelques agents de notre consulat à Jeddah, le reste, ce sont des marchands de sommeil, tous autant qu'ils sont. Avez-vous un appel à lancer ? Il faut que l'Etat se ressaisisse. Nous sommes dans un Etat laïque, et si l'Etat a décidé de s'impliquer dans l'organisation du hadj, il faut qu'il aille jusqu'au bout de sa mission et qu'il tape sur la table quand il le faut. Il doit mettre les gens qu'il faut à la place qu'il faut. Madi Kaboré Mamadou Koné bibo:numPages 3 bibo:shortDescription Le texte décrit l'organisation et le déroulement du pèlerinage à la Mecque (Hadj) pour les 1320 pèlerins burkinabè en 2001, transportés par quatre vols d'Air Afrique. Le reportage met en lumière l'ambiance à l'aéroport et, à travers des entretiens avec des responsables d'associations islamiques et le secrétaire permanent du Hadj, révèle de sérieuses difficultés d'organisation. Les problèmes d'hébergement sont particulièrement soulignés, décrits comme des "cages à pigeons", ainsi que des préoccupations concernant l'intégrité des organisateurs et l'implication de l'État. Malgré ces défis, les pèlerins affichent une grande ferveur et l'espoir de réussir leur démarche spirituelle. -- o:id 5579 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5579 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35384 35613 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a98597b4c3339f633c050474f90ce51b3a0997d5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/50520112bc43cd1680e9cf0333a601a0aed4c5c4.tiff dcterms:title Western Union : la tombola tire à sa fin dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/987 Amadou Sanogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/977 Ali Cissé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002511 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le 3e tirage au sort de la tombola Western Union «Spécial fête de la Tabaski» a eu lieu le 28 février 2001 dans les locaux de la Banque internationale du Burkina (BIB) de Ouagadougou. A l'occasion, on a aussi procédé à la remise des lots du précédent tirage qui, rappelons-le, avait eu lieu le 21 février dernier à la SNC Western Union. Initiée par la société «Western Union» la tombola «Spécial fête de la Tabaski» se poursuit. Le principe faut-il le rappeler est simple. Il suffit d'effectuer une opération de transfert d'argent dans une institution financière de la place pour obtenir un ticket permettant de prendre part à la tombola prévue du 05 février au 02 mars 2001. Après les deux premiers tirages des 14 et 21 février derniers, «Western Union» a poursuivi sur sa lancée en procédant le 28 février 2001 à l'avant-dernière opération et les gagnants ont été désignés. Les différents responsables des institutions financières étaient les suivants : Agathe Zongo (SNC), Cathérine Vicens (BOA), Christiane Bélemviré (ECOBANK), Marcellin Apiou (CNCA), Salam Sanfo (SONAPOST), Antoine Yéyé (BIB), Cécile Traoré (SGBB). Ce sont ces personnes qui ont tiré au sort les gagnants du 28 février, sous la supervision du clerc Amadou Boly du cabinet de maître Sévérin Somda. Les heureux lauréats ont pour noms : - SNC : Amadou Sanogo (Tél : 38-48-86); - SGBB : Bandiana Doukouré (Tél : 98-20-58); - SONAPOST : Mlle Assétou Zalé (Tél : 36-03-43); - CNCA : Mme Zongo Mariam; - ECOBANK : Ali Cissé (Tél : 98-12-89); - Bank of Africa : Inoussa Tiendrébéogo; - BIB : Rasmané Déra (Tél : 38-15-96). Les lots seront remis au prochain tirage prévu pour le 7 mars dans les locaux de la SONAPOST. Quant aux gagnants du 21 février, quatre d'entre eux étaient présents à la cérémonie qui se déroulait dans les locaux de la Banque internationale du Burkina (BIB). Chacun d'eux a reçu des espèces sonnantes et trébuchantes d'un montant de 40 000 FC FA, l'équivalent du prix du mouton. Ils peuvent d'ores et déjà envisager avec sérénité comment ils vont fêter la Tabaski dans quelques jours. Pierre Tapsoba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 28 février 2001, Western Union a organisé le 3e tirage de sa tombola "Spécial fête de la Tabaski" à la BIB de Ouagadougou, désignant de nouveaux gagnants. À cette occasion, les lots du précédent tirage du 21 février, d'une valeur de 40 000 FCFA chacun, ont été remis. Cette tombola, accessible par des transferts d'argent du 5 février au 2 mars, prévoit son dernier tirage le 7 mars. -- o:id 5580 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5580 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35385 35617 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/50f1f6db98a21a1f47aed4778c355874fe130883.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d9df70d3b52f727667836c6b4ce64e69a59c3e48.tiff dcterms:title Communiqué de presse de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13119 Joseph Clochard dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-05-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002512 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Une vingtaine de membres de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam, venant de 9 diocèses du Burkina, et sous la conduite de Monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Fada N'Gourma et président de cette commission, ont tenu leur réunion bi-annuelle au Centre polyvalent de Ouagadougou les mardi et mercredi 8 et 9 mai 2001. Un tour d'horizon dans les différents diocèses présents a été fait pour se partager les expériences vécues d'effort de rencontre et de dialogue entre chrétiens et musulmans. Ensuite, les participants ont écouté attentivement une conférence sur la présentation des différents visages de l'Islam au Burkina Faso, par les Pères Johan Miltenburg et Joseph Clochard. A partir de ces interventions, il s'est posé aux participants un certain nombre de questions pour orienter notre recherche et notre action futures. Elles vont dans 2 directions 1. D'une part, comment nous, chrétiens, pouvons aller à la découverte de l'Islam pour mieux connaître le voisin ou parent musulman, avec qui nous sommes appelés à vivre au quotidien, nous qui avons origine et destinée communes, qui nous posons les mêmes questions fondamentales sur notre destinée humaine... Cette connaissance objective de la foi de l'autre et de sa pratique religieuse peut nous permettre de répondre aux nombreuses incompréhensions mutuelles, de nous rapprocher pour une vision et une action communes... 2. Et d'autre part, comment approfondir notre foi chrétienne pour être plus témoins de l'amour de Dieu et mieux cheminer avec l'autre différent, comment rendre compte de l'espérance qui nous habite ? Que Dieu aide chrétiens et musulmans dans ce travail de dialogue pour aller toujours plus loin dans une émulation dans le sens du bien. Saint Paul nous dit : «Rivalisez entre vous en faisant le bien !» Et dans le Coran, à la sourate 5, verset 48, il est dit : Si Allah avait voulu, certes, il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais il veut vous éprouver en ce qu'il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous». Père Joseph Clochard Secrétaire de la commission. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam du Burkina Faso a tenu sa réunion bi-annuelle les 8 et 9 mai 2001 à Ouagadougou. Vingt membres de neuf diocèses ont partagé leurs expériences de dialogue interreligieux et assisté à une conférence sur l'Islam au Burkina. Les discussions ont porté sur l'approfondissement de la connaissance de l'Islam par les chrétiens et le renforcement de leur propre foi, afin de favoriser la compréhension mutuelle, l'action commune et une émulation dans le bien entre chrétiens et musulmans. -- o:id 5581 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5581 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35386 35618 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b3db5ceb67dfd9ae1f252646c139ca3132549045.pdf https://islam.zmo.de/files/original/37e9cf40ecdf444a0cb3f1e64a1412de9b5401fe.tiff dcterms:title "Les Ahmadis sont bel et bien des musulmans" dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/96 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75963 Intolérance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002513 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Dans sa livraison du 13 juin 2001, page 5, l'Observateur Paalga, sous la plume de Monsieur AHL-ASSANE ROUAMBA, rapporte les propos désobligeants vis-à-vis de l'Association ISLAMIQUE AHMADIYYA d'organisateurs d'un forum sur l'unité des musulmans. Nous saluons l'intention noble des organisateurs de rechercher l'unité des musulmans. C'est une nécessité et un impératif. Mais une telle unité ne peut se faire, à notre avis, qu'à condition que les musulmans se départissent de tout sentiment d'intolérance ou d'exclusion. C'est pourquoi, les propos tenus lors de la conférence de presse en prélude au forum sur l'unité des musulmans nous étonnent et nous choquent car totalement aux antipodes de l'unité recherchée. Jugez-en vous-mêmes, chers lecteurs. A la question d'un journaliste qui voulait savoir si le Jamaat Islamique Hamadiyya (reconnu dans notre pays depuis 1986)a été invité à ce forum, le conférencier a cru devoir donner la réponse suivante : «Non, car jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas des musulmans à nos yeux, c'est comme si vous demandiez si nous avons invité les protestants». Est-ce de cette façon que l'on construit l'union des musulmans ? Est-ce qu'il est permis à certains musulmans (parce qu'ils s'estiment tout simplement forts ou riches) de déclarer d'autres musulmans non musulmans ? Nous professons le même kalima (attestation de foi musulmane) que les autres musulmans, nous disons les mêmes prières (les cinq prières quotidiennes) que les autres musulmans, nous observons le jeûne du mois de Ramadhan comme les autres musulmans, nous payons la zakat comme les autres musulmans et nous effectuons le même pèlerinage à la Mecque (et pas ailleurs) que les autres musulmans, alors quel droit ont ces personnes pour déclarer les ahmadis non musulmans ? (cf, SAHI BOUKARI page 8 chapitre la Foi sur les 5 piliers de l'Islam). Elles seules détiennent peut-être la réponse à cette question. Etre musulman, ce n'est pas faire la volonté de telle personne ou de tel groupe de personnes ou bien appartenir à telle ou telle communauté religieuse à la mode ou se prévalant d'une certaine richesse matérielle. Etre musulman, c'est se conformer à l'enseignement et à la pratique du Saint Prophète Mohammad (SAW), le prophète de l'Islam, le Khataman Nabiyyine, c'est-à-dire le SCEAU des prophètes, celui à qui il a été donné d'atteindre le niveau spirituel le plus élevé qu'un être humain puisse atteindre et qui met fin à la série des prophètes législateurs (car son message étant parfait, il n'y a plus de nécessité d'une nouvelle loi divine), mais dont la force spirituelle ouvre la voie à la venue de prophètes-disciples (qui sont suscités en cas de besoin et uniquement pour réexpliquer le message du Maître) Ce prophète-là a clairement défini le musulman. Il dit, entre autres : 1- «Celui qui fait notre prière en se tournant vers notre KIBLA, mange de ce que nous immolons, est musulman aux yeux d'Allah et de son prophète». (SAHI BOUKARI page 102 chapitre la prière) 2- Celui qui déclare qu'il est musulman, comptez-le parmi les musulmans». Sur la question de savoir qui est sincère ou pas, un incident survenu au temps du Saint Prophète (S.A.W) éclaire le sujet. Il est rapporté qu'au cours d'une guerre, un groupe de musulmans rencontra un musulman qui avait coutume de. s'embusquer dans les lieux solitaires et qui, dès qu'il voyait un musulman, l'attaquait et le tuait. Cette fois, USAMA IBN ZAID le poursuivit et l'ayant rattrapé, tira son épée pour le tuer. Quand l'homme vit qu'il ne pouvait s'échapper, il récita le SHAHADA, le credo des musulmans à savoir «Nul n'est digne d'adoration, sauf ALLAH», indiquant par là qu'il avait accepté l'islam. USAMA passa outre cette conversion et le tua. Quand on raconta l'incident au saint prophète (S.A.W), il envoya chercher USAMA et l'interrogea. USAMA confirma le récit qu'on lui avait fait et le Saint Prophète (S.A.W) lui dit: « Que deviendras-tu le Jour du Jugement quand cette confession de foi témoignera en sa faveur?» USAMA répondit : Ô Messager d'Allah ! cet homme assassinait les musulmans, et s'il s'est déclare musulman, ce n'était qu'une ruse pour échapper à un juste châtiment. Mais le Saint Prophète . répéta: «USAMA, que deviendras-tu quand la confession de foi de cet homme témoignera contre toi le jour du Jugement ?», ce qui voulait dire que Dieu tiendrait USAMA pour responsable de la mort de l'homme car bien que celui-ci ait été coupable du meurtre de nombreux musulmans, le fait qu'il ait récité la confession de foi indiquait qu'il s'était repenti de ses méfaits. USAMA protesta qu'il ne l'avait fait que par crainte de la mort et que cela n'indiquait point son repentir. Sur quoi le Prophète (S.A.W) dit: «T'es-tu penché sur son cœur pour voir s'il disait la vérité ? Et il répéta : «Comment répondras-tu le Jour du Jugement quand sa confession de foi sera citée en témoignage contre toi ? USAMA dit. «En entendant le Saint Prophète (SAW) répéter cela souvent, je souhaitais ne m'être converti à l'islam qu'à ce moment-là et ne m'être pas rendu coupable de ce qu'on me reprochait». (Muslim KITAB AL IMAN') Enfin, pour terminer nous citons une prophétie de Mohammad (SAW) qui jette la lumière sur l'état de désunion des musulmans des derniers temps (les temps actuels) et son corollaire, leur comportement d'intolérance et d'exclusion. Il dit : «Ma communauté se divisera en 73 sectes. Toutes, sauf une iront en enfer. Les compagnons demandèrent : quelle est cette secte, ô envoyé d'Allah ? Il répondit : celle qui suivra ma pratique et celle de mes compagnons (Tirmidhi). Il a également dit «J'interdis aux musulmans trois choses» : - le gaspillage d'argent; - poser beaucoup de questions; - les «on-dit» (Mouslim). Nous demandons donc sur la base de ce hadice du Saint prophète Mohammad (SAW) à ceux qui veulent nous connaître de privilégier avec nous le contact ou la lecture de nos écrits au lieu de se contenter uniquement des allégations de nos détracteurs comme c'est le cas jusqu'à présent. Qu'Allah aide tous les gens de bonne volonté à comprendre sa parole ! AMINE ! Jamaat Islamique AHMADIYYA 01 BP 4898 Ouagadougou 01 Tél : 31 16 43 bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association Islamique Ahmadiyya proteste contre son exclusion d'un forum sur l'unité des musulmans, où ses organisateurs l'ont déclarée non-musulmane. Le texte réfute cette position en soulignant l'adhésion des Ahmadis aux piliers de l'Islam et en citant des hadiths du Prophète Mohammad (SAW) qui définissent un musulman par ses pratiques et sa confession de foi, tout en condamnant l'intolérance et le jugement des cœurs. L'association appelle à la tolérance et à privilégier le contact direct pour comprendre leur foi. -- o:id 5582 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5582 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35387 35619 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/699dc79ce8970f7232e2d1fe9cc64c16b8a5c121.pdf https://islam.zmo.de/files/original/648a4852026adb98542649b078542d131e4b99dd.tiff dcterms:title Association burkinabè pour la culture islamique : un congrès sous le signe de l'union dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/601 Association Burkinabè pour la Culture Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/150 4e congrès de l'ABCI https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23701 Musique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-09-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002514 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye bibo:content L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a tenu du 31 août au 2 septembre 2001, son 4e congrès. C'était à l'institut El Elmi d'Hamdalaye, secteur 10 de Ouagadougou. Les cérémonies d'ouverture et de clôture ont été présidées par le président de l'ABCI, Fofana Abdoul Karim. Plusieurs associations islamiques étaient représentées à ce congrès. Créée en 1986 dans l'objectif de rapprocher les frères musulmans, l'ABCI fait son petit bonhomme de chemin. Elle se base sur les enseignements du Coran et de l'islam pour mener ses activités. Au nombre de celles-ci, on peut retenir les semaines culturelles islamiques, les sorties d'appel à l'islam, des conférences et des cours islamiques. C'est cette association qui a un très beau palmarès, qui a tenu le weekend dernier son quatrième congrès. Au programme, il y avait la présentation du rapport général des années précédentes. Le congrès a été ponctué d'ateliers dont les thèmes étaient : «Le règlement intérieur», «Révision du statut de l'ABCI», «Musique et l'islam». Les associations sœurs invitées au congrès ont toutes apprécié les efforts faits par l'ABCI dans la promotion de la culture islamique et invité ses membres à se départir des querelles intestines, qui peuvent entraver la bonne marche de l'association. Quant au président de l'ABCI, il a appelé toutes les associations à l'union dans l'islam. Il a terminé en remerciant toutes les bonnes volontés, les fondations qui ont soutenu et continuent de soutenir son association dans l'atteinte de ses objectifs. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a tenu son 4e congrès à Ouagadougou du 31 août au 2 septembre 2001, sous la présidence de Fofana Abdoul Karim. Fondée en 1986 pour rapprocher les musulmans, l'ABCI a abordé lors de ce congrès la présentation de son rapport général et des ateliers sur son règlement intérieur, la révision de ses statuts et la musique en islam. Les associations sœurs ont salué ses efforts tout en l'exhortant à éviter les querelles internes, tandis que le président de l'ABCI a appelé à l'union des associations islamiques. -- o:id 5583 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5583 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35388 35621 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/674d3bdbb412caa72442716550f7f7ae0f449994.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a329852a5c70ea73fcac167ba3379c1def816808.tiff dcterms:title Ramadan 2001 : on a prié pour la victoire sur le Sida dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13079 O. S. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-12-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002515 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/373 Nouna https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Après un mois d'abstinence par le jeûne, les musulmans du Burkina, à l'instar de leurs coreligionnaires d'autres pays, ont "cassé" le carême le 16 décembre dernier. A la place de la Nation où s'est déroulée la prière rituelle, nombreux étaient les fidèles qui ont communié pour la paix et surtout pour que la santé s'installe dans les familles. Ce serait de Nouna qu'est venue la délivrance à travers le quart de lune qui y aurait été aperçu dans la soirée du samedi 15 décembre. Et dès le 16, très tôt, ceux qui ont foi en Mahommed convergeaient vers les lieux de prières dans les différents quartiers. Ceux qui sont proches de la place de la Nation ou ceux qui avaient les moyens de s'y rendre optèrent pour cet espace, le grand imam de Ouagadougou, El Hadj Ibrahim Koanda, devant y présider la prière. Ce qu'il fit d'ailleurs si bien, entouré en cela par ce que la communauté musulmane comptait de personnalités de haut rang. A côté de celles-ci les fidèles de toutes catégories. A l'issue de sa prestation, le grand imam a porté sa bénédiction sur tout le pays avant de s'apesantir sur le sujet de l'heure, le Sida. A ce sujet, il demandera au Dieu clément et miséricordieux d'étendre une main salvatrice sur ses sujets pour éradiquer ce fléau. Et plein de sagesse il. saluera ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à leur manière à la tenue de la XIIe CISMA chez nous et qui fut d'ailleurs un grand succès. Du reste, voici quelques images de l'événement immortalisé par Assane Ouédraogo. O.S. Après le Ramadan, le jeûne continue Le mois de Ramadan 2001 relève désormais du passé. Les musulmans du Burkina Faso ont célébré l'Aïd el Fitr le dimanche 16 décembre 2001. Ouf pour les uns, dommage pour les autres. Ceux qui considéraient le mois du Ramadan comme une oppression de l'Absolu sur le relatif, une manifestation de la dictature du Tout-Puissant sur des faibles créatures ne manqueront pas de "se rattraper" après Ramadan. Par contre ceux qui ont vu dans le mois, une occasion de se rapprocher du Seigneur, de percevoir ses signes, ceux qui ont conscience d'avoir cheminé dans la proximité du Tout-Puissant regretteront à coup sûr le mois. Deux sentiments contradictoires animent le bon croyant pendant la fête de l'Aïd el Fitr : la joie d'avoir obéi à son Seigneur et donc d'avoir bénéficié de sa grâce et le remords de voir le mois glorieux fait de remission des péchés, plein d'enseignements, s'en aller. Le prophète n'a-t-il pas dit : "Vous sauriez ce qui est caché dans le mois de Ramadan que vous auriez souhaité que toute l'année soit Ramadan". L'heure des bilans L'après-Ramadan doit être une occasion pour chaque musulman de dresser son propre bilan, de faire ses propres comptes avant le jour des comptes. Chaque musulmane doit s'essayer à une autocritique de scs actes posés pendant le mois. Que chacun sc demande s'il a rempli son contrat vis-à-vis du Seigneur et ses responsabilités, à l'endroit de ses prochains. Ai-je donne aux pauvres ce qui leur revient ? N'ai-je pas transgressé des lois divines ? Le jeûne enseigne la patience, l'endurance, renforce la solidarité et l'esprit de compassion entre les humains. Suis-je plus patient et endurant devant les épreuves ? Suis-je plus solidaire et compatissant envers mes prochains ? Mon degré de spiritualité a-t-il pris de l'ascendant ? Voilà un ensemble de questions qui doit susciter la curiosité du jeûneur. Car finalement il faut que les musulmans soient plus exigeants envers eux-mêmes ; qu'ils se départissent du superficiel (qui consiste en "j'ai jeûné") pour s'engager dans une démarche de rigueur et d'autoévaluation au plan individuel et collectif. Si le jeûne consiste en des journées sans nourriture ni boisson, il faut le redéfinir. Quand on jeûne, la langue jeûne, le sexe jeûne, les yeux jeûnent, les oreilles jeûnent... Le mois est passé, le jeûne demeure Dans la religion musulmane ce n'est pas le mois de Ramadan seul qui constitue une période de jeûne. Plusieurs autres occasions sont offertes à la communauté islamique de se priver de manger et de boire pour satisfaire le Seigneur. A cet effet, 6 jours de jeûne sans être une obligation sont fortement recommandés dans le mois de Chawal (mois qui suit celui du jeûne). Le prophète a affirmé que celui qui jeûne le mois de Ramadan et le fait suivre de 6 jours de carême ressemble à celui qui a jeûné toute l'année. En outre, le prophète jeûnait les lundis et les jeudis et a recommandé cette pratique à ceux qui veulent davantage gravir les échelons de la piété. Il y a aussi 3 jours de jeûne dans chaque mois lunaire : les 13e, 14e et 15e jours. La Tabaski c'est dans moins de 70 jours. Cette autre fete des musulmans est célébrée pendant le pèlerinage à la Mecque. Parmi les rites du pèlerinage figure la station d'Arafat la veille de la Tabaski. Il est recommandé aux musulmans qui ne sont pas sur les lieux de pèlerinage d'observer le jeûne ce jour-là. C'est dire que même après le mois de Ramadan, le jeûne demeure. Le Comité exécutif de l'AEEMB Ouédraogo Salam bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Les musulmans du Burkina Faso ont célébré l'Aïd el Fitr le 16 décembre 2001, marquant la fin du Ramadan par une prière collective dirigée par le grand imam El Hadj Ibrahim Koanda, qui a notamment abordé la question du Sida. Le texte insiste sur l'importance de l'auto-évaluation spirituelle après le mois de jeûne et rappelle que la pratique du jeûne se prolonge au-delà du Ramadan, avec plusieurs jours recommandés tout au long de l'année. -- o:id 5596 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5596 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35389 35620 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b9b77510b5b0ddc4ce6cfdff2300a9091d6254e2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5d1d6ae63b963b9516a8adc2f85eea283adb7876.tiff dcterms:title Lecture du Coran : des prix pour des élèves coraniques dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-12-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002516 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76322 Dioulassoba bibo:content Lecture du Coran : des prix pour des élèves coraniques La grande mosquée de Dioulassobâ a abrité du 8 au 9 décembre dernier, la 13e édition du concours de lecture de Coran. Organisé par le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI), ce concours avait pour but d'évaluer les connaissances des tout petits à travers la mémorisation, la psalmodie l'éloquence et les règles grammaticales et lexicales du Coran. Ce fut l'occasion pour la centaine de participants de mettre en exergue les connaissances acquises dans les écoles coraniques et les medersa. Pour les organisateurs de ce concours, l'enseignement du Coran contribue à la formation d'une personnalité religieuse et inculque par la même occasion aux apprenants les valeurs morales et spirituelles. Cela démontre toute l'importance que l'islam accorde à l'éducation des enfants par la lecture du Coran, ce "guide vers ce qu'il y a de meilleur" (Coran, sourate 17, verset 9). Aussi pour encourager les uns et les auteurs à toujours persévérer dans l'islam, des prix ont été attribués à tous. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La 13e édition du concours de lecture du Coran s'est tenue les 8 et 9 décembre à la grande mosquée de Dioulassobâ. Organisé par le CERFI, cet événement a évalué la mémorisation, la psalmodie et la maîtrise grammaticale du Coran chez une centaine de jeunes participants. Le concours a souligné l'importance de l'éducation coranique pour la formation morale et spirituelle des enfants, et des prix ont été remis à tous pour encourager leur persévérance. -- o:id 5597 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5597 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35390 35622 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b50924f0482a880a9f8688a0db1c5db5d5eaaea5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4eaf8eb8a1f2603b3a6a0180f6faa3fd0677fb15.tiff dcterms:title Les sages sont à l'œuvre dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73 Collège de sages https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1103 Mahamoudou Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1108 Mama Sanou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/905 Saye Zerbo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27883 Assemblées de Dieu https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-06-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002517 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Annoncé par le message du chef de l'État le 21 mai, officiellement créé par décret du 1er juin 1999, le collège des sages a pris nominativement corps le jeudi dernier avec la désignation effective des représentants des différentes composantes de cet aréopage (cf. liste nominative). Les seize sages ont été reçus le samedi dernier en audience par le chef de l'Etat. Deux manquaient en fait à l'appel, en l'occurrence et par ordre d'ancienneté: monsieur Charles Bila Kaboré et monseigneur Paul Ouédraogo. De sources dignes de foi, on indique qu'en dehors de cette audience présidentielle, le protocole ne prévoit pas de cérémonie officielle d'installation comme cela se voit souvent pour ce genre d'institution. En clair et comme pour tenir le plus grand compte du facteur temps, le collège a débuté sans autre forme de procès ses travaux et installé ses quartiers au site du SIAO. Rappelons qu'au terme du décret du 1er juin le collège des sages a pour mission d'œuvrer à la réconciliation des cœurs et à la consolidation de la paix sociale. A cette fin, il est chargé: - de passer en revue tous les problèmes pendants qui sous-tendent la crise actuelle; - de proposer le traitement à réserver à tous les crimes impunis ainsi qu'à toutes les affaires d'homicide résultant ou présumés résulter de la violence en politique, pour la période allant de 1960 à nos jours; - de faire des recommandations susceptibles de promouvoir la réconciliation nationale et la paix sociale. Au vu de la liste nominative publiée jeudi dernier, L'Observateur paalga note avec satisfaction pour sa part, que ses craintes exprimées dans "Une lettre pour Laye" du vendredi 4 juin ont été prises en compte, puisque le collège compte en son sein deux dames. Certes, deux sur seize, ce n'est peut-être pas particulièrement flatteur au regard du poids démographique des femmes dans notre pays, mais c'est tout de même un progrès dans une société à dominante phallocratique et où l'Assemblée nationale vient de donner le mauvais exemple en expurgeant de ses vice-présidences toute sensibilité féminine. Mais qui sont nos deux femmes sages? - madame Barry Henriette est psychologue de formation et enseignante à l'université de Ouagadougou. Bien connue dans les milieux de l'éducation surtout en matière d'orientation et de pédagogie, elle a aussi une activité extraprofessionnelle florissante (conférences, débats-télévisés, etc.); - madame Hien Wendkoun Pauline est conseillère des Affaires sociales et a été ministre des Affaires sociales et de la Condition féminine du 26 novembre 1982 au 4 juin 1983, c'est-à-dire sous le CSP. Elle est présentement consultante. Quid des quatorze autres? Les trois anciens présidents n'ont pas besoin d'être présentés, sinon qu'il faut retenir: - que le général Sangoulé Lamizana est resté aux affaires du 3 janvier 1966 au 25 novembre 1980; - que le colonel Saye Zerbo, venu au pouvoir le 25 novembre 1980, y est resté jusqu'au 7 novembre 1982: - que le médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, quant à lui, y sera resté moins d'un an, c'est-à-dire du 7 novembre 1982 au 4 août 1983. En résumé on a au titre des anciens présidents, un général, un colonel, un commandant. Un ordre dans lequel la providence a voulu mettre du sien, puisqu'on y trouve un musulman, un protestant et un catholique. Au titre de la composante catholique: - monseigneur. Anselme Sanou, évêque de Bobo-Dioulasso, lui non plus n'a pas besoin d'être présenté. Très connu et respecté dans son milieu pour ses connaissances et investigations théologiques, il est apprécié dans le monde profane pour sa dimension d'homme de culture. A ce titre, il a été et sera encore sollicité; - monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Fada-N'Gourma. C'est la génération des jeunes prélats qui a déjà fait ses armes à l'occasion des travaux de la Commission constitutionnelle de 1990, où à ce qu'on dit, sa contribution fut des plus relevées. Polyglotte, il est tout aussi à l'aise en mooré qu'en dioula (on devrait dire en dioula qu'en mooré) dans la célébration de la liturgie en attendant de l'être en gulmancéma; Côté protestant monsieur Compaoré Boenzemwendé Freeman est pasteur et président de la Fédération des Eglises et Missions évangéliques (FEME); - Ouédraogo Yemdaogo Jean Charles pasteur et vice-président des Assemblées de Dieu et ancien président de la FEME. Au-delà de leur rôle purement pastoral, ils sont connus pour s'investir dans les œuvres de développement dans les milieux populaires. Quant à la composante musulmane, on notera qu'elle a beaucoup innové dans le choix de ses représentants. Non seulement elle a jeté son dévolu sur des figures tout à fait nouvelles mais encore, elle a su transcender les querelles de préséance qui handicapent souvent son efficacité. A ce titre, ses deux représentants sont certainement proches du courant moderniste, et intellectuel, symbolisé par le CERFI (Centre d'étude, de recherche et de formation islamique), que des courants traditionnalistes: - Marna Sanou, El hadj érudit en matière islamique a fréquenté les universités arabes d'Egypte et d'Arabie Saoudite. Il est actuellement enseignant dans une école franco-arabe à Bobo-Dioulasso; - Mahamadi Tiemtoré, El hadj, a suivi le même cursus que son coréligionnaire, à quoi il faut ajouter qu'il est l'un des fils de feu El hadj Abdoul Salam Tiemtoré, ancien imam de Ouagadougou. Venons-en aux deux représentants des chefs coutumiers. - Tibo Augustin Congo est chef de Pawamtooré dans le Bazèga, Adjudant-chef-major à la retraite, il est un proche parent du Mooro naaba do Ouagadougou, comme son nom l'indique; - Sidiki Sanou, inspecteur des Impôts (sauf erreur, il fut un des tout premiers nationaux à ce poste) à la retraite, ancien directeur de cabinet à l'Education nationale, il est très réputé pour sa discrétion et son calme. Il est substitut du chef bobo, qui en sa qualité de conseiller municipal n'a pas voulu cumuler. Concernant maintenant les personnes ressources, nous avons déjà fait rapidement connaissance avec les deux dames cooptées à ce titre. Il reste donc : - monsieur Charles Bila Kaboré, administrateur civil à la retraite, ancien ministre, .ancien vice-gouverneur de la BCEAO. Homme pondéré de consensus, il déclina la présidence de la République que le RDA lui offrait sur un plateau d'or en mai 78. Rappelons que c'est le papa de l'ancien premier ministre et actuel vice-président de l'Assemblée nationale Rock Marc Christian Kaboré. Passe actuellement sa retraite dans les œuvres paroissiales. - monsieur Moussa Koné, banquier, directeur national de la BCEAO, récemment admis à la retraite. La quinzaine d'années passées à la tête de la BCEAO à Ouagadougou ont mis en relief sa discrétion et sa disponibilité. - monsieur Maurice Arsène Ouédraogo, administrateur civil, président de l'Association nationale des retraités du Burkina. Très connu des milieux sportifs pour sa pratique personnelle et les nombreuses responsabilités qu'il y a assumées, il a participé ces derniers temps à nombre d'entreprises de médiation, comme celle qui aida à résoudre la crise SYNTSHA-Gouvernement en juillet 97. Voici brièvement présentés ceux qui ont la chargé d'œuvrer à jeter les bases de la réconciliation nationale et auxquels on ne peut que souhaiter bon vent en attendant d'y revenir dans nos prochaines éditions. L'Observateur Composition du collège de sages Décret n°99-158/PRES du 1er juin 1999 Anciens chefs d'Etat 1.- Sangoulé Lamizana 2 - Saye Zerbo 3 - Ouédraogo Jean-Baptiste Notabilités coutumières et religieuses a) Catholiques : 4 - Mgr Sanon Anselme 5 - Mgr Ouédraogo Paul b) Protestants 6 - Compaoré Boenzemwendé Freeman 7 - Ouédraogo Yemdaogo Jean-Charles c) Communauté musulmane 8 - Marna Sanou 9 - El hadj Tiemtoré Mahamadi d) Chefs coutumiers 10 - Congo Tibo Augustin 11 - Sanou Sidiki e) Personnes ressources 12 - Kaboré Bila Charles (administrateur civil à la retraite) 13 - Koné Moussa (banquier) 14 - Ouédraogo Maurice Arsène (administrateur civil, président des retraités) 15 - Mme Barry Henriette (Psychologue) 16 - Mme Hien Wenkoun Pauline (Consultante). bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Collège des Sages, créé par décret le 1er juin 1999, a récemment été constitué avec la désignation de ses seize membres. Sa mission principale est d'œuvrer à la réconciliation nationale et à la consolidation de la paix sociale, notamment en examinant les problèmes actuels et les crimes impunis depuis 1960. Composé d'anciens chefs d'État, de leaders religieux, de chefs coutumiers et de personnalités ressources (dont deux femmes), le collège a immédiatement débuté ses travaux. -- o:id 5598 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5598 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35391 35623 35624 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/04cd8f36020cf68255b3e0338429c356e678dd24.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a24719068d3093fe955b347ec8127a75492cdf8d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c6d74cc732bc608c406408b5f1c3661dcef7b459.tiff dcterms:title Selon El Hadj Toumani Triandé : la Communauté musulmane est incolore dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/173 Congrès CMBF (1993) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-03-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002518 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/404 Yako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Bientôt cela fait une dizaine de jours que les adeptes de la religion musulmane affrontent la particulière canicule de ce mois de mars pour remplir leurs devoirs religieux conformément à la prescriptions des cinq piliers de l'Islam. Ce carême qui varie entre 29 et 30 jours débouchera sur la fête du ramadan. Hier, nous avons rencontré le président de la Communauté musulmane du Burkina El Hadj Toumani Triandé. Au cours de cet entretien, il a été question du congrès de Yako, des activités de la communauté et bien entendu du jeûne en cours. Pouvez-vous, monsieur le président nous parler assez brièvement de la communauté musulmane du Burkina? * Grand merci à l'Observateur paalga de me donner l'occasion pour parler d'un sujet qui nous intéresse particulièrement. La communauté musulmane fait partie des associations les plus anciennes. Elle est la mère, la première de toutes les associations islamiques qui existent actuellement au Burkina. Elle a été créée en 1963 et avait pour but de jeter les bases d'une union des musulmans du Burkina. Nul n'ignore que l'union fait la force et octroie un progrès qualitatif à toute Organisation. Pensez-vous que votre objectif est atteint? - Absolument. Non seulement au niveau de la Communauté musulmane elle-même car cette terminologie recouvre deux sens distincts. - La Communauté musulmane peut-être conçue comme étant l'ensemble des musulmans d'une localité ou d'un pays donné. - Et la communauté musulmane en tant que association. C'est ce qui m'intéresse. L'union tant souhaitée est aujourd'hui réalisée. La communauté musulmane est incolore en ce sens qu'elle n'est ni la propriété des chiites ni des sunnites, de la tidjania ou des hamadiya... Ceux-ci appartiennent à des sectes, et ont une certaine coloration. D'ailleurs le prophète avait prédit cela en son temps. Il avait parlé de l'éclatement de la grande famille de l'islam en différentes sectes et confréries. Cependant, bien que cela semblait inéluctable, il était redouté de tout musulman. Les adeptes de toutes ces confréries appartiennent à la communauté musulmane. Cette dernière prend pour critère de regroupement et .d'union, les cinq piliers de l'islam. Toute secte, toute confrérie qui épouse les cinq piliers de l'islam, peut appartenir à la communauté musulmane. Quels sont les moyens dont dispose la communauté musulmane? * Nos premiers moyens, ce sont les cotisations que devrait verser chaque musulman. Par exemple, si chacun pouvait verser ne serait-ce que 100F/mois, en fin d'année nous aurions eu environ 4 milliards francs CFA. Cela est effectivement un vœu pieux puisque les cotisations ne rentrent pas comme il se doit. Il a été question d'ailleurs de cela à notre assemblée générale de Yako. Grâce aux bonnes volontés, nous pourvoyons à nos besoins. Pourtant, il a été question récemment de coupure d'électricité et d'eau au niveau de la grande mosquée de Ouagadougou ? * C'est exact. Je vous parlais tantôt des cotisations qui ne rentrent pas comme il se doit. Mais la gestion de la mosquée est un cas particulier car c'est une seule personne, en l'occurrence El Hadj Oumarou Kanazoé qui s'en occupe. D'ailleurs la quasi-totalité des charges de la communauté musulmane repose sur ce généreux bienfaiteur. Mais il n'est tout de même pas logique de nous tabler sur la contribution d'une seule personne et dispenser les autres de leurs contributions. C'est pour cela que nous avons jugé impérieux à Yako de discuter de fond en comble sur ces cotisations. L'eau, l'électricité et les salaires des travailleurs de la mosquée centrale sont pourvus par Oumarou Kanazoé. Concernant cependant les coupures dont, vous faites état, c'est le résultat de lourdeurs administratives, car tous Ces abonnements sont domiciliés. En principe, toute coupure devrait être exclue. Lorsqu'il y a eu ces interruptions, des bonnes volontés ont voulu de manière spontanée régler le problème. Actuellement tout est rentré dans l'ordre. Pouvez-vous nous faire l'économie de l'A.G. de Yako des 29, 30 et 31 janvier derniers? * Les gens ont parlé d'A.G., mais en réalité, conformément à nos statuts, c'était un congrès ordinaire, qui était le 8e depuis 1963. D'aucuns même estimaient que ce congrès devait avoir le qualificatif d'extraordinaire car nos congrès devraient se tenir tous les trois ans. Hors depuis 1988, nous n'avons tenu aucun congrès. 1991 était une année assez trouble sur le plan politique et n'était pas par conséquent favorable à la tenue d'un quelconque congrès. C'est pour cela, que nous avons voulu le tenir en 1992. Ce congrès augure-t-il des lendemains meilleurs? * Depuis la création de la communauté en 1963, c'est le premier congrès qui fut une réussite à tous points de vue. Bien sûr d'aucuns avait pensé à un éclatement, mais ce fut le congrès de la réussite de l'union des cœurs et des esprits. Dieu est bienveillant. Pourtant il semble qu'il existe toujours au sein de votre communauté des conflits de compétence? * Est-ce une compétence religieuse ou une compétence administrative? Effectivement il n'est nullement indiqué ici de faire la politique de l'autruche. Il y' a eu effectivement des rumeurs de brouille entre nous et pas des moindres. Mais grâce à Allah, nous les avons surmontées. S'agissant de compétence religieuse, il ne peut nullement être question de brouille à moins que ce ne soit entre les différents imans. Quant à la compétence administrative, c'est un traitement quotidien des problèmes d'ici bas. C'est peut-être à ce niveau: Bref tout est rentré dans l'ordre grâce à Allah. Quels rapports entretenez-vous avec les autres communautés religieuses? * Parlons d'abord des Associations musulmanes. Nous avons d'excellents rapports. Nous voulons réaliser une sorte de cartel, chaque confrérie gardant son autonomie Interne, et qu'on puisse discuter, proposer des solutions au niveau national autour de la communauté musulmane. Avec les autres Associations religieuses telles les catholiques, les protestants etc., nous avons des rapports assez cordiaux. La chance de notre pays c'est d'ignorer les guerres religieuses qui existent sous d'autres cieux. Dieu merci. D'ailleurs à notre congrès, toutes les confessions étaient représentées; certains ont envoyé des lettres d'encouragement avec de substantielles aides financières. La coexistence pacifique entre les différentes confessions religieuses est totale. Puisse Allah la perpétuer. Ce mois de jeûne est particulièrement chaud. Que recommandez-vous à vos coreligionnaires? * Merci. Ne fait pas le jeûne qui veut. Il y a des catégories de musulmans qui en sont exemptées. Je pense particulièrement aux adolescents, aux malades physiques ou mentaux, aux voyageurs de, longues distances, aux personnes âgées. Mais quelle que soit la rigueur du, mois de jeûne, si vous n'êtes pas des catégories précitées, vous devez faire le carême. D'ailleurs en Arabie Saoudite et dans les autres pays arabes, I fait plus chaud qu'ici. Pourtant, le jeûne n'est aucunément interrompu. Votre dernier mot? * Je remercie sincèrement votre journal pour nous avoir donné la parole pour nous exprimer sur l'Islam, l'une des plus grandes religions de notre pays. Cela montre clairement que ce journal n'est pas athée. Ensuite je souhaite une bonne fin de carême à tous les musulmans et que tous ceux qui veulent et peuvent le faire, le fassent dans de meilleures conditions. Interview réalisée par Boureima Diallo bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le président de la Communauté musulmane du Burkina, El Hadj Toumani Triandé, présente l'organisation fondée en 1963 pour unir tous les musulmans du pays, au-delà des divisions sectaires, autour des cinq piliers de l'Islam. Il évoque les défis financiers liés aux cotisations et le succès du récent congrès de Yako, qui a renforcé l'unité. L'entretien met également en lumière les excellentes relations de la communauté avec les autres associations musulmanes et confessions religieuses au Burkina Faso, soulignant la coexistence pacifique. -- o:id 5599 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5599 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35392 35625 35626 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9a77799d79d8cc2685ee501f9cac176fbf75e6e7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3b109cc64a3fc9985925b53acb8b8d85fae4ad0b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0799ee832d95bf44ccbe2853eb1c6e45b72b7468.tiff dcterms:title Ramadan : hier, place de la révolution dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1991-04-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002519 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le monde musulman a achevé hier mardi le Ramadan, par la célébration de l'Aïd El Fitr, l'une des cinq principales prières de l'Islam. Le Ramadan est en effet le neuvième mois de l'année lunaire musulman consacré au jeûne qui est obligatoire pendant le jour. Echappent à cette règle les voyageurs, les malades les femmes en grossesse ou qui allaitent. Si ces dernières années la prière était dite à la Maison du Peuple à OUAGADOUGOU, il faut noter que cette année c'est la place de la Révolution qui a accueilli les fidèles venus par milliers. Aux côtés du Grand Imam El Adj Salam TIEMTORE qui a prié pour la paix au BURKINA FASO, on notait la présence de sa Majesté le MORO NAABA BAONGO, du Président de la Communauté Musulmane EL Adj Toumani TRIANDE, du Secrétaire d'Etat à la Présidence Salif DIALLO. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le monde musulman a célébré l'Aïd El Fitr, marquant la fin du Ramadan. Cette prière, l'une des cinq principales de l'Islam, clôture le neuvième mois lunaire consacré au jeûne diurne obligatoire, avec des exceptions pour les voyageurs, les malades et les femmes enceintes ou allaitantes. À Ouagadougou, des milliers de fidèles se sont rassemblés cette année sur la Place de la Révolution, où le Grand Imam El Adj Salam TIEMTORE a prié pour la paix, en présence de personnalités comme le Moro Naaba Baongo. -- o:id 5600 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5600 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35393 35630 35631 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9c649bc87bb8762afee4ec64150b5adff6cec467.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4a8bcfb2e017b872d879ad39b9bf360e382bcbe3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f17058f7d6ad149383d688cf2f1bb2fe10d0499f.tiff dcterms:title CERFI : la foi et le reste dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15525 D. Evariste Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1074 Issaka Sam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/196 Journées de la femme musulmane https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-02-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002520 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content En cette période de Ramadam, période do jeûne finissant, les fidèles musulmans mettent tout en couvre pour que chaque jour que le Bon Dieu fait soit plus méritoire que le précédent, riche en actes de bienfaisance. C'est l'occasion la plus propice pour avoir la miséricorde de l'Eternel, se rapprocher de lui et des hommes. C'est également ce mois que nous avons choisi pour approcher le CERFI, le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique, à travers son président monsieur Issiaka Sam. D'un physique imposant, le regard sondeur, c'est à un homme prolixe que nous avons eu à faire la samedi 1er février dans son bureau de l'avenue Kwamé-N'Krumah do Ouagadougou, à 10 heures. L'ex-employé de la BFCI, aujourd'hui installé à son compte dans la papeterie, nous a, une heure durant, parlé entre autres de l'association, de l'Islam, de la crise en Algérie, etc. Il commence d'abord par nous présenter le CERFI et ses objectifs. Le CERFI est une association islamique créée en 1989 par les intellectuels musulmans de l'école francophone. Le constat était qu'il n'y avait pas de cadre approprié pour aider ceux-là qui, durant leur cursus scolaire, n'ont pas pu avoir une formation islamique minimum et qui veulent vivre aujourd'hui leur foi. D était nécessaire de combler ce vide et la concertation a débouché sur la mise en place du CERFI. Donc, l'objectif premier du CERFI est de travailler à la formation de ses membres et à l'élevation de leur niveau spirituel. Le CERFI en collaboration avec les autres associations travaille aussi à une meilleure explication de l'islam, à l'unité des musulmans et à une organisation rationnelle de la communauté. Le CERFI prône-t-il une sorte de renouveau islamique? Le CERFI n'apporte rien de particulièrement nouveau dans l'islam. En collaboration avec les autres associations islamiques, il essaie d'apporter sa contribution à une simple compréhension de l'islam et à l'organisation de la communauté musulmane. Nous n'apportons pas quelque chose de nouveau par rapport à ce qui existe en dehors de l'organisation et de la meilleure compréhension des choses. Comment le CERFI perçoit-il le mois du Ramadan? Le jeûne du Ramadan est le troisième pilier de l'islam. Sa pratique est obligatoire pour tout musulman sédentaire et qui est en bonne santé. C'est dans le mois du Ramadan que la première révélation du Coran a eu lieu La valeur spirituelle de ce mois est grande pour les musulmans. C'est la période de remise en cause de soi, de recherche de l'équilibre spirituel. C'est une période où chaque croyant cherche à s'élever spirituellement. C'est pour cela que l'on constate pendant ce mois une grande affluence dans les moquées. Le Ramadan est une école d'exercice de la maîtrise de soi. Lorsqu'on arrive à maîtriser les deux besoins impérieux de l'homme, le boire, le manger ainsi que le besoin de la chair, on peut évoluer vers la maîtrise du reste des choses de la vie. Et le verset instituant le jeûne dit: "Nous vous avons prescrit le jeûne, tout comme nous l'avons prescrit à ceux qui vous ont devancés, peut- être que vous atteindrez la piété". Le rôle du jeûne c'est de former et d'éduquer. C'est un mois béni et à ce titre le CERFI a élaboré comme chaque année un programme "spécial Ramadan" où beaucoup d'activités islamiques sont prévues (conférences, commentaires du Coran, concours de lecture du Coran, veillée la nuit du destin...) Quel est l'acte le plus méritoire pendant le mois de Ramadan? L'acte le plus méritoire pendant le mois béni du Ramadan, est le jeûne qui a été prescrit; vient ensuite tout ce qui peut être posé comme acte dans la recherche de la grâce de Dieu. Ce qui est couramment pratiqué, c'est la prière et les œuvres de bienfaisance. Pendant le Ramadan, il faut prier beaucoup, il faut partager ce qu'on a avec les autres. D faut pouvoir être solidaire vis-à-vis de la communauté. Ce sont des actes qui sont très importants. Le Ramadan en lui même nous rapproche de Dieu et des hommes. Au sortir du Ramadan, Je musulman doit acquérir une dimension spirituelle plus grande, une dimension humaine assez forte qui lui permettent de regarder les autres hommes avec beaucoup de considération. Quelles relations entretenez-vous avec les autres confessions religieuses? Avec les autres confessions religieuses, nous entretenons de bonnes relations, surtout au niveau de la cellule féminine et nous avons beaucoup apprécié la participation des femmes chrétiennes aux journées de la femme musulmane. Je pense que nous devons élargir ces relations et évoluer vers une structure de rencontres périodiques des responsables. Nous avons beaucoup de choses que nous pouvons partager au-delà des différences. Quand un homme croit au Dieu créateur et omnisicient, il y a un pas qu'il a déjà franchi. Sur le plan islamique, le Coran SII V.256 nous dit: "la ikra fidine". Il n'y a pas de contrainte en matière de religion. A partir de là, nous avons le devoir de respecter la foi des autres. Tout comme la foi du musulman doit être respectée. Le prophète a vécu à Médine. D était chef de l'Etat de la cité de Médine, le guide spirituel, l'imam de la communauté de façon générale. Mais au sein de cette population, il y avait des Juifs chrétiens, des non-musulmans, des païens, mais qui n'ont jamais été inquiétés pour leur foi ou pour leurs pratiques religieuses. Le prophète a vécu en bonne entente avec eux dans la cité de Médine. C'est une grande leçon de tolérance que le prophète lui-même a donnée. Partant de tout cela, le CERFI, les musulmans, d'une manière générale, doivent entretenir de bonnes relations avec leurs frères des autres confessions. C'est une grande leçon de tolérance. Le CERFI invite les croyants de toutes confessions à se respecter mutuellement. Il y a beaucoup de choses qui ne peuvent se réaliser dans ce pays sans l'apport des croyants à partir de leur foi. Pourtant, certains prédicateurs musulmans s'en prennent violemment aux non- musulmans sur les ondes ces derniers temps. Pourtant, selon le prophète Mohamed, le bon musulman est celui dont les actes et les propos épargnent les autres. Comment expliquez-vous cette attitude paradoxale de ces prédicateurs? Le rôle des prédicateurs est un rôle d'enseignants, un rôle d'éducateurs. Ils s'entretiennent avec la communauté pour lui faire connaître la religion et l'amener à s'écarter de tous les maux sociaux. 11 arrive que certains interviennent en public de manière déplacée, c'est vrai, mais il ne faut pas mettre cela sur le compte d'une directive de la communauté. Ce qu'il faut dire, c'est que les prédicateurs dans le cadre de leur travail sont parfois amenés à stigmatiser certains maux sociaux et des gens peuvent se sentir visés par là. Ils ne visent pas des individus en réalité mais plutôt des maux sociaux. Mais comme je l'ai dit tantôt, le rôle du prédicateur est d'éduquer la communauté, l'amener à se départir de tout ce qui est mauvais, à adopter des comportements sains. Il faut donc comme solution pour éviter cela, qu'ils aient de la sagesse pour communiquer avec le public parce que ce n'est pas une chose facile. Il faut qu'ils soient préparés pour savoir quel est le message qu'ils doivent faire passer au public. Il faut à long terme les former pour qu'ils aient une capacité de communication afin de bien jouer leur rôle dans la société. Je pense que l'inquiétude des uns et des autres est tout à fait justifiée mais il faut comprendre que ce sont des hommes et que, de ce fait, ils peuvent quelquefois se tromper dans leur langage. Au fait, que fait le CERFI, qui est un cercle d'intellectuels musulmans, pour développer chez les musulmans la tolérance envers les non-musulmans? Le principe même de l'islam, c'est la tolérance vis-à-vis des autres. Il faut être tolérant avec son prochain. L'islam n'est pas veau pour s'attaquer systématiquement aux autres religions. L'islam est une religion qui appelle à la tolérance. Dans les textes religieux, l'islam appelle à la tolérance. Il s'agit maintenant de travailler A introduire ce comportement de tolérance dans le quotidien des musulmans. Le CERFI s'attèle à cela. Lorsque l'on connaît sa religion et lorsque l'on connait les autres, on ne peut qu'être tolérant. Les autres qui ne sont pas musulmans doivent à leur tour être tolérants envers l'islam et ses pratiquants. Il faut qu'on se tolère. La religion ne doit pas être une source de luttes interminables. L'Algérie connait depuis quelques années des remous à cause essentiellement des islamistes. Quel jugement faites-vous de la situation qui y prévaut? Ce qui se passe en Algérie est vraiment désolant, pénible. Voici un peuple qui a besoin de paix, de quiétude pour vivre sa foi, sa religion mais qui malheureusement n'en jouit pas. Ce qui se passe là-bas n'est à l'honneur de personne. Tout cela est à mettre au compte de ceux qui ont annulé les résultats des élections en décembre 1991. Les Algériens sont des hommes comme tous les autres. Ce qui peut être accepté par un homme peut être accepté aussi par un Algérien. On aurait dû laisser le processus démocratique poursuivre son cours et on ne vivrait pas ce qui se passe là-bas actuellement. Lorsque vous arrêtez un processus démocratique dans son élan, il y a des problèmes qui se créent. Les problèmes aujourd'hui en Algérie sont justifiés par cela. Si on adopte la démocratie, alors il faut aller jusqu'au bout. Pour résoudre les problèmes dans ce pays, il faut appeler les fils de l'Algérie au dialogue. L'exclusion ne peut pas résoudre la situation. La violence n'a jamais servi la religion, la violence n'a jamais servi le développement. Comment avez-vous vécu la crise qui a secoué il y a quelque temps la communauté sunnite du Burkina? Avec beaucoup de peine. La communauté sunnite est celle qui semblait en tout cas être bien organisée. C'est une communauté qui a beaucoup d'intellectuels. On s'est rendu compte malheureusement de la fissure qu'il y a eu dans cette communauté. C'est dommage mais il faut comprendre: ce sont des hommes. On travaille ensemble mais à un moment donné il peut y avoir des difficultés dans les rapports. Ce ne sont pas des anges. Les gens ont pensé qu'être religieux ou dirigeant religieux, c'est être à l'abri des erreurs. Les sunnites ont eu des problèmes et je pense que l'essentiel maintenant c'est de chercher à trouver une solution durable à ce qui s'est passé. Je pense que cette solution est en train d'être trouvée avec la collaboration de toutes les communautés et associations qui se sont mises à travailler à ce que ces frères puissent se réconcilier. Ces derniers temps on a beaucoup parlé des prêches avec des haut-parleurs qui empiètent sur le repos des citoyens aux alentours des mosquées. Quels commentaires cela vous inspire-t-il? Je crois qu'il faut plutôt parler des muezzins car c'est ce qui est arrivé à Kologhnaaba ces temps-ci. Dans ce genre de situation, il faut toujours favoriser le dialogue. Dans l'islam, on peut tout régler, on peut s'entendre, on peut discuter. Il faut instaurer un dialogue entre les communautés, pour qu'ensemble on trouve des solutions. Mais le fait de vouloir les trancher comme un simple fait banal crée des difficultés. Des divergences subsistent quant aux dates de certaines files musulmanes. En tant que structure d'étude et de réflexion au service de l'Islam, que peut proposer le CERFI dans l'objectif de mettre fin aux tâtonnements que l'on constate assez souvent et dans lesquels les gens, à commencer par tes musulmans, se perdent? C'est vrai, cela existe et particulièrement pendant le mois de Ramadan. Il y a des textes qui disent que le Ramadan a lieu le 29e jour suivant l'apparition de la lune marquant l'entrée dans le jeûne. Celui qui jeûne 29 jours a jeûné le mois de Ramadan, celui qui jeûne 30 jours l'a fait également. Les textes disent aussi que lorsque le 29e jour du mois précédent, vous ne voyez pas la lune, compléter le mois à 30 puis vous jeûnez. Le 29e jour, c'est celui qu'on appelle le jour du doute. Si la lune apparaît et que vous ne la voyez pas (parce qu'il peut y avoir du brouillard, ou d'autres difficultés qui empêchent de la voir) vous complétez le mois à 30 jours et vous jeûnez le 1er jour du mois suivant. Pour la fin du Ramadan, le plus souvent il n'y a pas de problème. Si le 29e jour vous voyez la lune, vous rompez. Si vous ne voyez pas la lune ce jour-là vous complétez à 30 jours et vous rompez. Si on applique normalement les textes, il n'y a pas de problème. Le problème de la Tabaski n'est pas difficile parce qu'une fois qu'on a déterminé la date de la fin du jeûne du Ramadan, la date de la Tabaski est vite trouvée. C'est deux mois lunaires après. Cette année les associations islamiques, communauté musulmane, Tidjania, mouvement sunnite, CERFI, AEEMB... ont mis en place une structure appelée commission lune de Ramadam qui est chargée de gérer la question des fêtes musulmanes. A la tête de cette commission nous avons un coordonnateur qui est le président de la communauté musulmane, El Hadj Toumani Triandé. Ce sont là des organisations qui permettent d'aplanir certaines divergences concernant les fîtes. Selon certains musulmans, le Coran a été révélé au prophète Mohamed pendant 23 ans et chaque fois pendant le mois dit béni du Ramadam. Pour d'autres, il fut révélé en totalité au prophète en une seule nuit, et c'est plutôt celui-ci qui l'a dicté pendant 23 ans à ses scribes. Qu'en est-il exactement? C'est plutôt les non-musulmans qui disent cela. Sinon pour tout musulman, le Coran a été donné au prophète de manière graduelle pendant 23 ans. Il n'est pas descendu en une seule fois. Pendant les 23 ans, il recevait la révélation, et la communiquait directement à ses secrétaires parce que lui même ne savait ni lire ni écrire. C'est pourquoi on l'a surnommé "le prophète illettré". Quelquefois la révélation descendait pour résoudre un problème actuel ou pour lui parler d'histoire, etc. C'est pourquoi dans la révélation on parle d'histoire de civilisation... Quelle est l'importance de la nuit du destin et quand a-t-elle lieu ? La nuit du destin ou nuit de "Lailat oul kadr" est une nuit particulière pour les musulmans. C'est une nuit sacrée, une nuit de pardon, la nuit de la miséricorde de Dieu. C'est une nuit au cours de laquelle les anges descendent sur terre pour apporter la paix et le pardon de Dieu. Pendant cette nuit, les fidèles s'adonnent à la prière, à la lecture du Coran. C'est le cœur même du mois de Ramadam et elle se situe dans les 10 derniers jours du mois de Ramadam, entre les jours impairs de la dernière décade du mois du Ramadan, de la 21e nuit jusqu'à la fin. L'islam comme bien d'autres religions a plusieurs écoles. Quelle différence y a-t-il entre celles existant au Burkina Faso? Quand on parle d'école en islam, il s'agit peut-être des écoles juridiques. Dans ce cadre, nous avons deux grandes écoles juridiques. Il y a l'école sunnite et l'école chiite. A l'intérieur de chaque grande école, il y a d'autres écoles. A l'intérieur de l'école sunnite, il y a quatre écoles juridiques. Nous nous appartenons à l'école malékite. Maintnant, si vous vouez parler de l'école coranique et de la médersa, il s'agit du système d'enseignement. Le système coranique forme des responsables religieux tandis que la medersa adaptée à la modernité enseigne plusieurs disciplines en plus de la religion. On y enseigne les mathématiques, l'histoire... Aujourd'hui celte école a besoin de réforme et il y a des responsables religieux qui s'attèlent à cela. Quel rapport y a-t-il entre les anciens et les jeunes intellectuels musulmans que vous dirigez à travers le CERFI? En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas de ceux qui repoussent les anciens. Les anciens ont beaucoup fait. Ce sont eux qui ont été les gardiens de la religion. Nous essayons, nous les jeunes, d'avoir de très bonnes relations avec eux et les amenons petit à petit à comprendra les changements qu'il y a dans ce monde. La compréhension de l'Islam, il y a cinquante ans ne peut pas être la même qu'aujourd'hui. Sana toutefois changer les textes, il faut admettre le changement dans la compréhension des choses. Les musulmans doivent apprendra A lire le Coran avec des yeux de vivants et non avec des yeux de morts. Il faut essayer de s'adapter. Nos rapports sont donc des rapporta de respect, nous reconaissons aux anciens leurs droits d'aînés et nous souhaitons pouvoir travailler toujours ensemble parce que ni eux ni nous les jeunes ne pouvons à nous seuls apporter un changement positif. Quelles est la place réservé aux femmes au CERFI? La place des femmes dans l'islam est très importante. On a essayé à un moment donné de les reléguer au second plan et quelquefois même de les effacer. Dans l'histoire de l'islam, les femmes ont joué un grand rôle et on ne peut pas les écarter comme ça du système islamique et les confiner dans un second rôle. Dans la vie du prophète, la première personne qui a cru au message de la révélation est une femme. Celle qui a donné tous ses moyens économiques pour l'Islam est également une femme. La première personne qui a été tuée pour l'Islam est une femme. Aujourd'hui, on ne peut donc pas les écarter car il y aurait un déséquilibre. Au CERFI on a mis en place une cellule féminine chargée de l'organisation, de la formation des femmes. Nous avons eu la journée des femmes musulmanes en 1995 sur "le rôle des femmes musulmanes dans le développement économique et social". Ça été une très grande journée. Elles sont dans les bureaux, dans les usines... Elles peuvent faire toute activité. La femme musulmane peut travailler pour deux raisons essentielles : économique et de développement. Quel visage comptez-vous donner à l'Islam au Burkina? L'Islam au Burkina jusqu'à présent est un Islam simple. Ce pays est un pays de croyants et il faut consolider cet acquis. Nous entendons faire de l'Islam dans notre pays, un Islam de paix, de tolérance, un Islam tourné vers le progrès. Votre message en ce temps de Ramadam? Si nous avons un message à donner, c'est un message de paix. Que ce pays sait un pays de paix. Que tous ceux qui y vivent soient dans la quiétude et que Dieu aplanisse les difficultés que nous rencontrons. Nous ne sommes pas gâtés par la nature mais Dieu peut changer les choses. Il y a des pays qui ont connu des difficultés mais par la grâce de Dieu, ces pays s'en sont tirés. Que Dieu mette dans le cœur des dirigeants de ce pays la compassion et qu'ensemble nous créions une solidarité pour que le Burkina puisse se développer. Le thème de la nuit du destin organisé par le CERFI porte sur la paix et la solidarité et c'est également notre message pour le Ramadam. Interview réalisée par D. Evariste Ouédraogo bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Ce texte rapporte une interview d'Issiaka Sam, président du CERFI (Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique), une association créée en 1989 pour la formation et l'élévation spirituelle des musulmans francophones. L'entretien explore la signification du Ramadan, l'importance de la tolérance interreligieuse et le rôle du dialogue face aux défis internes de la communauté musulmane (prêches, dates des fêtes). Le CERFI promeut un Islam de paix, de progrès et de solidarité au Burkina Faso, en valorisant notamment le rôle des femmes et l'adaptation des pratiques. -- o:id 5601 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5601 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35394 35627 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/dc3af1640037e8bd5e50e5a6902ad8c64118526d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c18254fd3c51610a355db531f4b46fc787627f2c.tiff dcterms:title Séminaire de formation CERFI : ouverture dimanche 11 novembre 2001 à 9h00 à la MJCO dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-11-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002521 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content De par le nom d'Allah, Clément et Miséricordieux ! Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) Kadiogo organise un séminaire de formation islamique du 11 au 18 novembre 2001. Aussi, il vous invite à sa conférence d'ouverture le dimanche 11 novembre 2001 à 9H00 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Thème: "Renforcer le lien avec Dieu dans un monde en difficulté". NB: Les cours ont lieu du lundi 12 au vendredi 16 novembre 2001 de 18H à 20H au Centre culturel arabe libyen et comportent 3 niveaux. Niveau 1: Initiation à la prière musulmane Niveau 2: Quelques éléments de la foi Niveau 3: Comment communiquer avec Dieu. Les frais de participation ssont de 1000f et les documents par niveau: 1500f Assalamou Aléikoum!. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le CERFI Kadiogo organise un séminaire de formation islamique à Ouagadougou du 11 au 18 novembre 2001, axé sur le thème "Renforcer le lien avec Dieu dans un monde en difficulté". L'événement inclut une conférence d'ouverture et des cours répartis sur trois niveaux, couvrant l'initiation à la prière, des éléments de la foi et la communication avec Dieu, moyennant des frais de participation. -- o:id 5602 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5602 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35395 35628 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f4f590ff7ddf1870e05794c1508e34eafa1632e9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1fa5c7cd84b9006434037572e290760a6ecc2d7a.tiff dcterms:title Séminaire mensuel CERFI : l'éducation des enfants dans l'islam dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002522 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content De par le nom d'Allah, le Clément et le Miséricordieux ! Le Bureau provincial du CERFI/KADIOGO, organise son second séminaire mensuel de formation islamique à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), le dimanche 24 juin 2001 à partir de~9H00. Thème: L'éducation des enfants dans l'islam Les frais d'inscription sont de 1000 F par personne Vous êtes fraternellement invités à vous inscrire. Le paiement se fait auprès du frère Issouf TRAORE (Tel.31-33-78 Cel.82-61-12) ou à la MJCO le jour même du séminaire. Assalamou Aléikoum. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Bureau provincial du CERFI/KADIOGO organise son deuxième séminaire mensuel de formation islamique sur le thème "L'éducation des enfants dans l'islam". L'événement se tiendra le dimanche 24 juin 2001 à 9h00 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Les frais d'inscription sont de 1000 F par personne, avec possibilité de paiement auprès du frère Issouf TRAORE ou sur place le jour même. -- o:id 5603 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5603 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35396 35629 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ef38193719fff928177301b7252cc604bd27bb09.pdf https://islam.zmo.de/files/original/73076da3d63e6d298ef9478344a4fff0ef9f09a5.tiff dcterms:title Sissili : échauffourées autour de la Tabaski dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002523 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/352 Léo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La Communauté musulmane de Léo refuse de s'entendre : la prière se fera donc en rangs dispersés. C'est finalement au lendemain du passage d'une autre mission de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) venue pour les réconcilier que les frères ennemis de la Communauté musulmane de Léo en sont arrivés aux mains ; conséquence : 4 blessés dont un grave. Une dissension persistante au sein de la Communauté musulmane de Léo a divisé celle-ci en deux camps . ennemis regroupés respectivement autour de l'ancien imam de Léo et du président de la Communauté musulmane de Léo; ce dernier ayant fait nommer un autre imam acquis à sa cause, la ville dispose donc de deux imams officiant chacun dans l'une des deux principales mosquées de la ville. Compte tenu de l'exacerbation des rivalités à la veille de la fin du jeûne du Ramadan, l'administration provinciale avait dû enjoindre à chaque camp d'officier la prière collective du Ramadan dans sa mosquée, ceci pour éviter les échauffourées déjà advenues au cours de la préparation du lieu public habituel par l'un des deux camps. En cette matinée du 5 mars 2001, les deux groupes antagoniques s'étaient donné rendez-vous à la grande place de Léo pour, dit-on, choisir un personnage neutre qui dirigera la prière collective de la Tabaski le lendemain. Par la suite, la rencontre a dégénéré en courses-poursuites et en bastonnades. La prière collective de la Tabaski n'aura donc pas lieu; chaque groupe priera dans sa mosquée. Il convient de relever que cette crise, sans doute née des divergences sur la gestion du patrimoine et des autres dons, persiste depuis 1989 et que les différentes missions de la CMBF n'ont pas réussi à concilier les frères ennemis. Par la suite, la désignation d'un nouvel imam du vivant de l'ancien a aggravé la crise et consacré la division définitive de la Communauté musulmane de Léo. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Communauté musulmane de Léo est profondément divisée depuis 1989 en deux factions rivales, centrées autour de l'ancien imam et du président, suite à des désaccords de gestion et la nomination d'un second imam. Les tentatives de réconciliation ont échoué, menant à des violences récentes avec 4 blessés. Cette dissension persistante contraint désormais chaque camp à officier les prières collectives, comme celles du Ramadan et de la Tabaski, séparément dans leurs mosquées respectives. -- o:id 5604 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5604 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35397 35632 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/828d684575d0e6cad6d22f08eae318177e7910b2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9ae8356c61aef3139700570ef451e06406dea66f.tiff dcterms:title Toumani Triandé : un grand Karensaamba s'en est allé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002524 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 Grande Mosquée de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad bibo:content El hadj Toumani Triandé s'est éteint le dimanche 30 septembre 2001 à Ouagadougou peu après 18h00 des suites de complications post opératoires. Il était âgé de 71 ans révolus. Enseignant de renom, homme de culture, homme politique, grand croyant musulman, le Karensaamba comme se plaisent toujours à l'appeler ses anciens élèves a eu un parcours terrestre riche et fécond comme en témoignent ces quelques repères biographiques : - Auxiliaire d'enseignement en 1944; - instituteur adjoint en 1952; - instituteur sur pied en 1962; - directeur de musée de 1963 à 1974; - directeur des Affaires culturelles de 1975 à 1979. Voilà pour le côté professionnel, à quoi il faut ajouter qu'il fut : - conseiller économique et social sous la première République; - député de Haute-Volta et conseiller municipal de Ouagadougou; - ministre de l'Environnement et du Tourisme dans le dernier gouvernement du CMRPN. Sur le plan associatif, il ne fut pas en reste. Il fut ainsi pendant longtemps président de l'Association voltaïque des œuvres laïques. Sur le plan culturel, le festival dodo lui doit ses lettres de noblesse. Au plan sportif, ce grand amateur du noble art fut pendant longtemps dirigeant du Ray sugar club de Ouagadougou et de la Fédération voltaïque de boxe. Au plan religieux enfin, on peut dire qu'il fut le précurseur de la communauté musulmane dès les années 50, c'est-à-dire bien avant l'institionnalisation de cette organisation après l'indépendance. Pour la petite anecdote, on peut retenir que ce grand collectionneur d'objets de musée possède à titre privé une riche collection de plus de trois cents flûtes de toutes les espèces que comptent notre pays et d'autres. C'est donc un grand Karensaamba comme nous le disions plus haut, c'est-à-dire un homme ouvert et qui a ouvert tant d'autres esprits, qui a été porté en terre hier après-midi au cimetière route de Saponé après la prière des morts à la grande mosquée de Ouaga. Oui route de Saponé, c'est-à-dire sur le chemin de son Warmini natal puisque c'est de ce village situé à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou que les Triandé sont originaires. C'est le lieu d'expliquer à ceux qui l'ignoraient que le nom Triandé n'est rien d'autre que la françisation du prénom Tiyandé que portait son père, un ancien des troupes coloniales qui servit, entre autres, au Tchad où il épousa la femme qui devait lui donner une nombreuse descendance dont le petit Toumani. La rédaction s'associe de tout cœur au deuil de la famille Triandé. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription El hadj Toumani Triandé, figure éminente décédée le 30 septembre 2001 à Ouagadougou à 71 ans, était un enseignant de renom et un homme aux multiples facettes. Sa carrière fut riche, occupant des postes clés comme directeur de musée et des Affaires culturelles, conseiller économique et social, député et ministre de l'Environnement et du Tourisme. Il a également laissé son empreinte dans les domaines associatif, sportif (dirigeant de boxe) et religieux, étant un précurseur de la communauté musulmane. -- o:id 5605 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5605 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35398 35633 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8729882a786de33b37391547a1388911bf58cb10.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7728151140d36ada61e10ead29618f1f25e2b3a7.tiff dcterms:title Unité des musulmans du Burkina : le message no 1 du forum sur l'unité dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1036 Gaoussou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75966 Division dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-07-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002525 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine bibo:content Environ 100 délégués des différentes associations islamiques du Burkina Faso et une forte délégation étrangère d'une dizaine de pays de l'Afrique ont pris part aux travaux du forum sur l'unité des musulmans qui s'est tenu à la maison du Peuple du 15 au 17 juin dernier. Il s'agissait d'un cadre de réflexion et de concertation en vue de rechercher les voies et moyens pour poser les jalons solides d'une unité réelle des musulmans au Burkina. Afin de vous informer sur les différents mécanismes qui ont jalonné nos travaux, nous vous proposons une série d'articles intitulée «Le message du forum» qui paraîtra régulièrement dans certains organes de presse. La nécessité d'une unité des musulmans Le forum, faut-il le rappeler était placé sous le haut-patronage d'EI hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien chef d'Etat, homme humble, croyant, sage et prévoyant, qui a Su faire admettre le Burkina Faso à l'OCI (Organisation de la conférence islamique) au moment le plus opportun. La nécessité d'une Union des musulmans trouve son sens dans le saint Coran au chapitre III (Al Imran) verset 103. Ainsi nous lisons: »Et cramponnez-vous tous ensemble à la corde de Dieu et ne soyez pas divisés». La religion islamique est la forme dernière de la religion enseignée par Dieu exalté soit-il par l'entremise de ses prophètes (messagers) d'Adam à Mohamed (SAW) le sceau des prophètes. En islam tout est codifié, il n'y a pas d'anarchie. L'ordre est un élément de l'éthique en islam, on ne fait pas tout ce qu'on veut, on obéit à un ordre de Dieu que notre prophète Mohamed (SAW) nous a transmis en même temps qu'il nous a servi de modèle. C'est dans cette logique que le coordonnateur du forum, le Dr Gaoussou Diawara a relevé dans les dires du prophète que «Les musulmans sont comme les différentes parties d'un même corps. Lorsqu'un organe souffre, tout le corps souffre également». Comment parvenir à l'union des musulmans? Pour unir les musulmans nul besoin d'être un savant, un érudit ou une érudite, ni même un imam. Ce qu'il faut c'est entre autres la volonté, la sincérité et la foi. Le succès de cette union recommande du savoir-faire, de l'humilité et de l'impartialité. Signalons que dans ces genres d'entreprises, il faut accepter tout le monde, pourvu qu'il soit croyant et ne pas faire de l'exclusion. Ce qui signifie qu'il faut plusieurs personnes pour faire l'union et l'adage ne dit pas le contraire qui enseigne qu' «un doigt ne peut pas ramasser de la farine, mais qu'une main peut le faire et que l'union fait la force». Pour être fort il faut s'unir. La faiblesse d'une communauté provient de sa division ou de sa désunion et le prophète Mohamed (SAW) a travaillé durant son séjour médinois à créer d'abord l'unité des musulmans. Tout dans notre religion, reflète la nécessité de la fraternisation, même la prière qui est le premier acte d'adoration de Dieu et qui est la première manifestation physique de la foi est célébrée en commun. Ainsi, par exemple, une prière célébrée en groupe est vingt-sept fois plus méritoire qu'une prière faite individuellement. La raison est très simple car dans la prière en groupe tout le monde se côtoie : «le fort soutient le faible, non physiquement mais spirituellement ; le riche à côté du pauvre, le gouvernant à côté du gouverné, sans distinction de race, de rang, etc., et cela confirme l'aspect caractéristique de l'islam, à savoir la dimension populaire et communautaire». «Dieu soutient en effet la communauté». Quel genre d'union recherchons-nous? L'union des musulmans que nous préconisons ne se fera pas au détriment de quelqu'un ou de quelques-uns, ni pour centraliser le pouvoir entre les mains d'un homme ou de quelques groupes d'hommes, mais ce sera plutôt une union au service de la Ummah (communauté islamique) et au service de Dieu seul, le tout puissant, entre les mains d'hommes capables de ce surpasser, de se sacrifier pour la communauté. A ce sujet, nous dirons comme Al-Afghni «qu'il ne s'agira pas par exemple d'un roi entre les mains duquel serait centralisé l'ensemble des affaires, cela paraît en effet difficile, ce qu'il souhaite plutôt, c'est que ce soit des gouvernements que le Coran réunisse, que le visage de leur union soit la religion. Que chaque roi, mène son pouvoir de son mieux pour protéger les autres au mieux de ses forces, que sa vie soit par leur survie». Et Rashid Ridâ d'ajouter à propos des théologiens musulmans que «Ces théologiens sont en effet incapables de tirer de leur droit étroitement traditionnel un système de lois militaires, financiers et politiques. Ils refusent d'accepter l'Iftihad absolu dans toutes les relations temporelles. Si le gouvernement venait à leur être confié, ils seraient d'une égale insuffisance dans la guerre comme dans la paix». Poursuivant toujours, Rashid Ridâ s'est posé la question suivante»Combien de fois n'avons-nous pas expliqué que c'est avant tout parce que les Ulemahs n'ont pas su renouveler leur apologétique que beaucoup de musulmans se sont détachés de leur foi ?». Dans le message n°2 du forum, nous reviendrons sur les devoirs et les engagements d'un bon musulman. Le forum bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Un forum sur l'unité des musulmans s'est tenu au Burkina Faso du 15 au 17 juin, réunissant environ 100 délégués locaux et étrangers. L'événement visait à établir les bases d'une unité réelle, considérée comme essentielle par le Coran et les enseignements prophétiques pour la force de la communauté. Cette union, qui requiert volonté, sincérité et inclusion, est envisagée au service de la Oummah et de Dieu, et non pour centraliser le pouvoir, tout en critiquant les limites des approches théologiques traditionnelles. -- o:id 5606 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5606 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35399 35634 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b71599645aed273396943880d21225f8fa8464c0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/821b2737559fa52e231e391bbbb92f322959c942.tiff dcterms:title XIIe conférence annuelle Ahmadiyya : un rendez-vous de spiritualité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1104 Mahmood Nasir Saqib https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002526 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/549 Inde bibo:content En prélude aux travaux de son XIIe Jalsa Salana (conférence annuelle) qui se tiendra du 16 au 18 février à Somgandé, le JAMAAT islamique Ahmadiyya a donné hier 15 février une conférence de presse à sa mission centrale sise avenue Bassawarga. Cette rencontre animée par les chefs des missions de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Ghana et du Burkina Faso, a été une occasion de présenter la Jamaat islamique Ahmadiyya, ses objectifs, les enjeux et la portée de ce présent Jalsa Salana en ce début du troisième millénaire. Selon les animateurs de ce point dé presse, deux objectifs sous-tendent l'action de la Jamaat islamique Ahmadiyya : il s'agit d'inculquer l'amour d'Allah dans l'esprit des hommes et inculquer l'amour de l'humanité dans le cœur des hommes ; en fait pour les membres de la Jamaat islamique Ahmadiyya, ses deux objectifs sont des facettes d'une même réalité. Car celui qui dit aimer Dieu, doit aimer les hommes. Il faut dire que l'inspirateur des Ahmadi est né en Inde en 1835. Aujourd'hui la communauté Ahmadiyya revendique 300 millions de membres répartis dans près de 173 pays du monde. A côté de ses œuvres d'utilité générale pour l'humanité telles que la construction de maternités, d'hopitaux, de mosquées, la communauté a traduit le saint Coran dans plus de 120 langues. A propos de cette conférence annuelle, les responsables affirment que plus de 1 300 personnes sont attendues de tous les coins du Burkina Faso. «Les gens accusent l'islam de vouloir convertir par la force, nous voulons réfuter ces idées, il y a des traditions non islamiques qui sont actuellement en cours, nous allons les dénoncer pendant cette rencontre qui est un grand rendez-vous de moralité et de spiritualité», ont souligné les conférenciers. A propos de ceux qui disent que la Jamaat islamique Ahmadiyya est une secte, les animateurs de la conférence de presse répondent que l'Ahmadiyya est apolitique et n'est pas une nouvelle religion. Il vise à réinstaurer les valeurs perdues de l'islam et démontrer la beauté de cette religion qui prêche la paix, l'amour et la fraternité entre les hommes. L'islam n'est pas divisé, mais il y a une division entre musulmans à cause de la mauvaise interprétation des textes, déplorent les responsables de la communauté Ahmadiyya. Au cours de cette conférence annuelle, les fidèles, selon les responsables, prieront pour la paix et le développement du Burkina Faso. En rappel, le chef spirituel actuel des Ahmadi, est Hazrat Mirza Tahir Ahmad ; la communauté du Burkina Faso quant à elle, a pour responsable Mahmood Nasir Saqib. Pendant trois jours la communauté Ahmadiyya communiera dans la ferveur et la foi religieuse. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Jamaat islamique Ahmadiyya a tenu une conférence de presse en prélude à sa 12e Jalsa Salana (conférence annuelle) au Burkina Faso, du 16 au 18 février. Cette rencontre a permis de présenter la communauté, ses objectifs d'inculquer l'amour de Dieu et de l'humanité, et de réfuter les accusations de conversion forcée ou d'être une secte. Forte de 300 millions de membres mondiaux, la Jamaat vise à restaurer les valeurs de paix et de fraternité de l'Islam et priera pour le développement du Burkina Faso. -- o:id 5607 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5607 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35400 35635 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/387834bc8a856cea6a5a0d52a04882c62574a82f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/81892e5993e990523d84529cc07e3d58b8bd7674.tiff dcterms:title Adieu El hadj Bourahima Bouboukary Tall dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-12-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002527 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14322 Titao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/428 Danemark https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content El Hadj Bourahima Bouboukary Tall est décédé à l'hôpital Yalgado de Ouagadougou, le 6 mai 2001. Cardiaque et diabétique, il y avait été admis suite à une fracture du col du fémur. Vu l'attention dont il a bénéficié, je remercie le personnel de la santé. Il a été enterré à Bossoumnoré le 8 mai en présence d'une foule énorme. Notre oncle Idrissa Hassane dit que depuis l'enterrement de l'Amirou Diadié en 1955, il n'avait jamais vu autant de monde. El Hadj était le Président fondateur de l'Association pour le développement économ ique et social de Bossoumnoré, qui, le 7 janvier 2001, avait organisé l'inauguration d'un moulin, don de FOF, une organisation danoise pour laquelle travail son neveu René établi au Danemark. - Un Doua (funérailles musulmanes) a été organisé le dimanche 13 mai à Bobo-Dioulasso, à son domicile de Bindougousso. Des hommes et des femmes, parents, amis, sont venus très nombreux, de différentes localités du Burkina comme de la Côte d'Ivoire. Comment comprendre qu'il y ait eu tant de monde, à l'enterrement puis au doua, alors que l'homme était un simple ancien tailleur ? C'est qu'il avait, sa vie durant, conformément à notre culture, tissé et entretenu des relations, se dépensant sans compter. Je voudrais, pour nos enfants et nos petits-enfants, dire qui fut El hadj Bourahima Tall. Cela, en raison de nos liens exceptionnels créés par un destin peu commun. En effet, El hadj a été tout à la fois mon oncle (c'était le plus jeune frère de ma mère), mon frère de lait (j'ai tété ma grand-mère et il a tété sa grande sœur), et mon inséparable ami (malgré un curriculum très différent). El hadj est né à Ouahigouya en 1935. Il n'a pas été inscrit à l'école française, car ses parents, comme beaucoup de Peuls de cette époque, y voyaient un instrument d'aliénation. Il a bénéficié de l'instruction et de l'éducation traditionnelles des Peuls de Bossoumnoré. Il a vécu à Ouahigouya jusqu'en 1952, conduisant le troupeau familial pendant les saisons des pluies. Cette année-là, son père décida de retourner à Bossoumnoré pour ne pas vivre dans un espace clos à Ouahigouya, qui devenait une grande ville. La famille s'y était établie, depuis un quart de siècle environ. Bourahima était le benjamin d'une famille de 7 enfants, donc corvéable à merci. Le Bossoumnoré d'alors constituait une société très solidaire. La vie en groupe était prédominante. Les repas étaient pris ensemble, tous mangeaient à la main autour du plat. Les ensembles étaient constitués grosso modo sur la base du sexe et de l'âge. Lorsque la famille n'était pas grande, deux groupes étaient formés : les hommes et les femmes. Les garçons avant la circoncision pouvaient être avec les femmes. Ainsi un minimum d'aliments était garanti à tous. Bossoumnoré a été un des tout premiers foyers musulmans du Yatenga, bien avant la colonisation française. Chronique d'un cercle de l'AOF Ouahigouya (Haute-Volta) 1908-1941 de J. Y. Marchai ORTOM. 1980 explique, en traitant du Yatenga et de ses populations qu'au nord des populations sédentaires mossi ou assimilés, on rencontre les Peuls éleveurs. Ils appartiennent à trois groupes que l'on trouve dans toute la boucle du Niger, les Dialube, les Torobe, les Fittobe. Les Torobe sont originaires du Fouta Toro. Ces peuls sont arrivés de l'Ouest par vagues successives entre le XVe et le XVIIIe siècles. Au Yatenga, le berceau des Tall est Bossoumnoré. De ce foyer primitif, à l'ouest de Ouahigouya, ils ont essaimé à Todiam, au sud- ouest de Titao, à la veille de la conquête française. Dans les années 50, l'Amirou du Canton de Bossoumnoré était Diadié Tall, un instituteur ancien élève de l'école William Ponty de Goré et un des premiers conseillers territoriaux du cercle de Ouahigouya avec le doyen Bougourawa Ouédraogo. Les valeurs que l'on préconisait à cette époque étaient surtout sociales, fondées sur l'entraide et le droit d'aînesse. Elles étaient aux antipodes de celles de l'économie de marché, qui règne aujourd'hui sous la férule de la Banque mondiale. Le troc du lait contre le mil était courant et préféré, à raison d'une mesure de mil pour deux mesures de lait. Pendant la saison des pluies, les jeunes (15 à 35 ans) gardaient les troupeaux par groupe de 3 à 4 personnes, à tour de rôle, pour que chacun ait 2 à 3 jours pour se reposer et mener d'autres activités, notamment cultiver son champ. La solidarité n'était pas un vain mot : il était ordinaire de voir les gens se mobiliser pour la construction d'une maison (en paille ou en banco), la culture ou la récolte d'un champ. Le bénéficiaire de ce travail collectif avait à sa charge le repas de midi avec au menu le gniri (pâte de mil cuite à l'eau) avec une sauce riche en viande, feuilles et épices, le tiobane (pâte de mil cuite et épicée) et le lait caillé. Il y était joint de la cola et parfois de la cigarette. Une expression courante de l'époque montrait bien qu'on était loin de la civilisation de consommation : "posséder les chaussures de trois personnes", voulait dire posséder 3 paires de chaussures. Les hommes de grandes valeurs intellectuelles et morales méprisaient les biens matériels et l'argent qui est le moyen de les acquérir. Au jeune Torodo (singulier de Torobe) il était conté qu'a sa puberté, trois navires se présenteraient à lui : - Le premier avec de belles femmes et des virtuoses en musique. Il ne fallait pas y embarquer ; - Le deuxième chargé de marchandises et de métaux précieux. Il ne fallait pas le prendre non plus ; - Le troisième et dernier contenait des livres, donc de savoir. C'est là qu'il faut s'embarquer. Celui qui s'embarque dans le premier navire aura les belles femmes, mais très rapidement, lorsqu'il cessera d'être jeune, celles-ci l'abandonneront. Celui qui entre dans le deuxième, pourra par ces richesses avoir pour toujours de belles femmes et des musiciens. L'homme qui aura choisi le troisième, avec son savoir, fera l'acquisition d'immenses richesses et s'il le désire, il pourra également avoir de belles femmes. Ainsi de toutes les valeurs, les Torobe doivent donner la primauté au savoir. En plus du savoir, les autres valeurs étaient la liberté, l'humilité et la fierté, le courage physique, intellectuel et moral, la croyance en la toute puissance d'Allah, le clément et miséricordieux. Allah est le seul à craindre. Un homme digne de ce nom ne devant pas avoir peur d'un autre homme. L'histoire de Moïse contre Pharaon, de David contre Goliath, étaient citée en exemple. Le musulman a généralement de bonnes connaissances de la Bible, sa religion étant la continuation et le couronnement des religions monothéistes précédentes. Tel est le contexte socioculturel qui a présidé à la formation de El hadj Bourahima, à notre formation. Pour sortir de la pauvreté, Bourahima a été obligé, dès son jeune âge, de travailler comme "petit boy", "boy", puis "boy cuisinier" dans des familles françaises. Par la suite, il quitte le métier d'agro-pasteur pour celui plus lucratif de tailleur. Il migra à Ouagadougou puis à Bobo- Dioulasso dans les années 60. Il avait acquis un atelier au grand marché de cette dernière ville. Il a appris à lire le français à la maison, grâce à une nièce institutrice. Dans son atelier, il cousait avec ses apprentis des habits sur mesure, mais aussi et surtout des tenues traditionnelles prêt-à-porter. Avec le temps et son ardeur au travail, Bourahima devint relativement aisé. Dieu lui donna trois femmes et de nombreux enfants. En 1989, grâce à Dieu il fit son pèlerinage de la Mecque. Présentons à présent quelques anecdotes qui ont ponctué la vie d'EI hadj qui, avant d'aller à la Mecque, portait le sobriquet de Captai ne : - Alors qu'il était jeune à Bossoumnoré, il lui a été demandé de descendre dans un puits pour sortir la puisette qui y était tombée. Son père attendait au bord du puits. Dans le puits Bourahima découvrit deux serpents. Père s'écria-t-il, il y a des serpents je vais sortir. C'est impossible lui répondit son père, car il ne pourra pas être dit que mon fils a eu peur de serpents. Son père, à l'aide d'une corde, lui descendit une pioche avec laquelle les serpents furent tués. - Vers la même époque, il forma une "armée" avec ceux de ses neveux qui lui étaient les plus proches. Il en était le chef avec le grade de Capitaine. Il avait distribué les grades d'Adjudant, de Sergent, de Caporal aux autres en fonction de leur âge. Rappelons qu'au Yatenga, avant l'indépendance, ces grades étaient les plus connus. Les Lieutenants Voulet et Chanoine, l'Adjudant Ragot au dix-neuvième siècle, le Capitaine Dorange au vingtième furent des militaires français célèbres. Leur pouvoir n'avait rien à envier aux colonels et généraux d'aujourd'hui. Cela Bourahima le savait bien, car il était féru d'histoire. De plus le grand frère de son père, Moudden Taïrou, une forte tête, avait fait l'armée française au Soudan comme engagé volontaire. Le petit frère de son père, Séidi, avait fait la guerre 14-18. Lorsqu'on lui faisait observer que ses soldats ne changeaient pas de grade, il répondait qu'il fallait une guerre pour qu'ils montent en grade. Il a toujours appelé ces neveux par leur grade, jusqu'à son dernier souffle. - Vers les années 70, Bobo-Dioulasso a été plongé dans le drame des coupeurs de têtes. Parmi les victimes, Captaine avait la femme d'un de ses neveux. Les enquêtes ont piétiné, le dossier a failli être classé. Par son courage, hors du commun, et sa ténacité, l'enquête aboutit à l'arrestation des coupables, leur condamnation à mort et leur exécution publique. Captaine eut de ce fait une grande renommée à Bobo- Dioulasso, surtout dans le milieu peul. Il devint même le premier notable des Torobe. - Sous la "Révolution", un de ces neveux, le Caporal alla se plaindre de ce qu'ils avaient trop de contributions à payer. Une grande partie de son salaire y passait. Après l'avoir écouté très attentivement, au grand étonnement de celui-ci, Captaine répondit : ce que Sankara fait est très bien, et il devait même faire davantage, car l'argent des fonctionnaires n'a aucune baraka. Chacun d'eux à une villa, une femme, deux ou trois enfants, un chien, et lorsque leur frère du village vient les voir, ils vont raconter que celui-ci est venu sans les prévenir, comme si on avait besoin de prévenir son frère auparavant. Lui Bourahima Tall, tailleur au grand marché de Bobo, il a trois femmes, et de nombreux enfants. Chaque jour il a des étrangers et en remercie Dieu. Inutile de dire que Caporal se retrouva confus et regretta même d'être venu se plaindre. Celte attitude de Captaine s'explique parce qu'il n'a jamais pardonné aux "intellectuels" d'avoir profiter de l'effort de toute la grande famille pour réunir puis, par égoisme, de rompre le pacte social de solidarité dont ils ont profité. N'a-t-il pas raison? - Depuis qu'il était revenu de la Mecque, sa mission de leader le préoccupait énormément. Nous échangions très souvent, car il voulait comprendre les bouleversements qui se produisent dans nos mœurs : les femmes et les enfants refusant d'obéir au chef de famille. Il se demandait si ce n'était pas l'école qui en était la cause. Moi, j'accusais surtout le cinéma et la télévision omniprésents qui souvent offrent des produits pernicieux aux jeunes. Que doivent retenir nos enfants et petits enfants de la vie d'EI hadj Bourahima Bouboukary Tall ? Elle constitue un modèle pour tous les jeunes Torobe. Il a eu foi en notre culture et ses valeurs : - il a toujours respecté son père et sa mère et leur a obéi; - il a consacré sa vie à la famille et au Soudoubaba (la patrie); - il s'est toujours mis au service des autres, quelles que soient leurs croyances et leurs mœurs; - il a refusé la civilisation de consommation, égoïste et gaspilleuse de ressources. J'atteste, en mon âme et conscience, qu'EI hadj Bourahima Bouboukary Tall a été un grand Torodo. Allah Andi Taïrou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription El Hadj Bourahima Bouboukary Tall, ancien tailleur et figure respectée, est décédé le 6 mai 2001 à Ouagadougou. Ses funérailles à Bossoumnoré et le doua à Bobo-Dioulasso ont attiré des foules immenses, témoignant de son influence. Président fondateur de l'Association pour le développement économique et social de Bossoumnoré, il était reconnu pour son courage, sa ténacité et son dévouement à la solidarité communautaire et aux valeurs traditionnelles Peul, rejetant le matérialisme. -- o:id 5608 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5608 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35401 35636 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/be368671ffa5b5d07e3ad23c5bbc145904844ced.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6a8116235c411d5e987580cb53d1cb2859692c72.tiff dcterms:title Au directeur de publication de L'Observateur : mise au point à propos de la déclaration des associations islamiques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13195 Mamoudou Drabo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1110 Mamadou Drabo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-01-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002528 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Monsieur, Nous avons lu dans votre livraison du lundi 4 janvier, une déclaration des associations islamiques au bas de laquelle figurent nommément les associations et leurs responsables respectifs précédés de la mention "Ont signé". Par la présente, nous vous prions de bien vouloir porter à la connaissance de vos lecteurs que le CERFI, notre organisation, n'a pas été associé à la rédaction de ce message, et par conséquent ne l'a pas signé. Je vous prie, monsieur le directeur, d'agréer l'expression de mes salutations distinguées. Le président du CERFI El Hadj Mamoudou Drabo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le CERFI, par la voix de son président, El Hadj Mamoudou Drabo, dément avoir signé ou participé à la rédaction d'une déclaration des associations islamiques publiée le lundi 4 janvier. L'organisation souhaite informer les lecteurs qu'elle n'a pas été associée à ce message et ne l'a donc pas signé. -- o:id 5609 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5609 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35402 35638 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/37b5c74ebbf3c0ec8b0d82a0b6892a0a06bdb54e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6a6092a85200ea8ab236c071db1d42608a82fb27.tiff dcterms:title Forum-Débat sur l'unité des musulmans : un pas historique dans la vie de l'islam au Burkina dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1036 Gaoussou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002529 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73299 Djibouti https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76338 Stade du 4-août https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63403 Comoé bibo:content «L'unité des musulmans au Burkina Faso». Tel était le thème du forum-débat qui s'est tenu les 15, 16 et 17 juin dans notre capitale. Il a enregistré 300 participants venus de la Côte d'Ivoire, du Togo, du Mali, du Niger, du Ghana, de Djibouti et de toutes les provinces du Burkina. Les cérémonies d'ouverture et de clôture se sont déroulées à la maison du Peuple en présence du coordonnateur du forum, Gaoussou Diawara, de son président Aboubacar Sangoulé Lamizana, de quelques ministres et de nombreux représentants des organisations islamiques. C'est en conjuguant leurs efforts que la conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina et les associations islamiques partenaires ont pu organiser ce forum sur l'unité islamique. Il s'est voulu une tentative de poser les premiers jalons d'une unité organisationnelle des musulmans du Burkina Faso sur des bases consensuelles. Il n'est point besoin d'être un expert pour constater que l'islam présente une image peu réluisante dans notre pays. En effet, une multitude d'associations et de leaders religieux agissent sur le terrain du travail islamique dans une incohérence et une absence de coordination et de concertation totale. Parfois, on peut même constater un antagonisme exacerbé entre certains* groupes. Tous ces arguments sont autant de raisons ayant déterminé l'initative d'un processus d'unification qui devrait permettre de résoudre cette situation. Trois jours durant, les frères et sœurs musulmans se sont donné rendez-vous au stade du 4-Août pour échanger autour des thèmes relatifs à l'islam afin de mieux faire face aux obstacles. Ils ont pu suivre des exposés sur la place et l'importance de l'unité dans l'islam ; les obstacles à l'unité des musulmans ; les atouts pour l'unité et comment parvenir à l'unité. C'est alors que les obstacles comme la méconnaissance et la mauvaise interprétation de la théologie islamique, l'intérêt pécunier, les problèmes ethniques, le leadership, l'absence de formation pour ne citer que ceux-là ont été relevés. A l'issue des débats, les participants ont retenu au titre des atouts dont disposent les musulmans pour réaliser leur unité les éléments suivants: - les références communes pouvant servir de socle à l'unité, à savoir l'unicité des sources de notre religion : le Coran et la Sunnah; - l'importance que la législation musulmane accorde au groupe; - l'importance de la fraternité et de la solidarité dans le groupe. Afin d'aller à l'unicité les participants ont fait quelques propositions. Il s'agit de l'installation d'une alternance dans la direction des associations islamiques, la formation et l'information des prêcheurs et des imams en technique de communication et en pédagogie; l'introduction de la morale et de l'instruction civique dans les programmes des madersas afin de produire un musulman franc, honnête et plein d'humilité; la décentralisation par la division du pays en quatre régions, entités géographiques ayant le même poids dans les décisions et l'institution de rencontres annuelles permettant le regroupement de tous les frères musulmans. A l'issue des travaux, les participants ont proposé une structuration à l'échelle nationale inspirée des exemples déjà fonctionnels des provinces de la Comoé et du Kénédougou. Ce plan se structure en quatre étapes : - le découpage en quatre régions autonomes; - la mise en place des structures de base; - la mise en état de fonctionnement des organes de base; - la mise en place de la structure nationale de coordination. L'assistance a tenu à porter une mention spéciale à l'endroit des frères musulmans venus des pays voisins pour apporter leur soutien islamique, aux tentatives d'union entamées par leurs frères du Burkina Faso. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Un forum sur l'unité des musulmans s'est tenu au Burkina Faso, réunissant 300 participants nationaux et régionaux. Son objectif était de jeter les bases d'une unité organisationnelle face à la désunion et au manque de coordination existants. Les discussions ont identifié les obstacles et les atouts à l'unité, aboutissant à des propositions concrètes pour renforcer la cohésion, telles que la formation des leaders religieux, l'intégration de l'éducation civique dans les madrasas, et la mise en place d'une structure nationale décentralisée. -- o:id 5610 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5610 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35403 35637 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/308fafb55716324092f7904fdab6a1e4f0e8c2ff.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7e4406a4f37389cb90f5b85ac2242b6c093ca3ba.tiff dcterms:title Au directeur de publication de L'Observateur : mise au point à propos de la déclaration des associations islamiques dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1117 Marou Sanfo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1117 Marou Sanfo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-01-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002530 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Monsieur, Nous avons lu dans votre livraison du lundi 4 janvier, une déclaration des associations islamiques au bas de laquelle figurent nommément les associations et leurs responsables respectifs précédés de la mention "Ont signé". Par la présente, nous vous prions de bien vouloir porter à la connaissance de vos lecteurs que l'AEEMB, notre organisation, n'a pas été associé à la rédaction de ce message, et par conséquent ne l'a pas signé. Je vous prie, monsieur le directeur, d'agréer l'expression de mes salutations distinguées. Le président de l'AEEMB Sanfo Marou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'AEEMB (Association des Étudiants et Élèves Musulmans du Burkina) dément avoir participé à la rédaction ou signé une déclaration d'associations islamiques publiée dans un journal le 4 janvier. Son président, Sanfo Marou, demande au directeur du journal de clarifier auprès de ses lecteurs que l'organisation n'a pas été associée à ce message. -- o:id 5680 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5680 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Tabaski 2018 : « Puisse Dieu attendrir les cœurs de ceux qui sèment la terreur » (Imam Adama Zoungrana) dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/968 Adama Zoungrana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2018-08-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002561 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content La place de la Nation a renoué avec son monde des jours de fête, hier 21 août 2018. Elle a été envahie par de nombreux fidèles musulmans, venus des quatre coins de Ouagadogou pour sacrifier au rituel des deux rakkats surérogatoires marquant la fin du hadj à la Mecque et la soumission du prophète Ibrahim à Dieu. La prière a été officiée par el hadj Adama Zoungrana en remplacement du grand imam de Ouagadougou, el hadj Aboubacar Kassoum Sana, empêché pour des raisons de santé. Dans son sermon, le mufti a prié pour le retour des pèlerins (plus de 8000, on compte 2 morts) et la paix au Faso en suppliant Allah d'attendrir les cœurs des individus qui sèment la mort et la terreur au nom de l'islam. Il a salué la cohésion et la solidarité qui existent au Pays des hommes intègres malgré la diversité des religions ; selon ses propos, le vivre-ensemble dans la diversité est bel et bien possible et procède de la volonté d'Allah qui, s'Il le voulait, pouvait faire du monde entier une seule communauté. El hadj Zoungrana a invoqué le Très-Haut afin qu'Il inspire les autorités politiques à prendre des décisions allant dans le sens du bien-être des populations.    Aboubacar Dermé bibo:shortDescription Le 21 août 2018, la Place de la Nation à Ouagadougou a accueilli de nombreux fidèles musulmans pour une prière marquant la fin du Hadj et la soumission du prophète Ibrahim. Officiée par el hadj Adama Zoungrana, la cérémonie a inclus un sermon appelant au retour des pèlerins (plus de 8000, dont 2 décès), à la paix au Burkina Faso en suppliant Allah d'attendrir les cœurs des terroristes, et saluant la cohésion interreligieuse. Le mufti a également prié pour que les autorités politiques soient inspirées pour le bien-être des populations. -- o:id 5681 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5681 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Lutte contre l'insécurité à Fada : le Coran comme arme fatale dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13894 S. Dimzilgdu dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-08-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002562 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger bibo:content Afin de prémunir les populations contre l'extrémisme et la radicalisation, le maire de la commune de Fada N'Gourma, Yendifimba Jean-Claude Louari, a son idée : vulgariser le Saint Coran pour que celles-ci ne soient plus trompées dans son interprétation. Du 19 juillet au 9 août 2019, a eu lieu à Fada N'Gourma un concours de mémorisation du Saint Coran. Initié par le maire de la commune, il a réuni une cinquantaine de participants venus des quatre coins de la commune. La finale de ce concours a eu lieu le vendredi 9 août courant dans l'amphithéâtre de l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N'Gourma sous le patronage de Saïdou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso. C'était en présence de toutes les sommités de la religion islamique de Fada N'Gourma. Etaient également présents le 1er adjoint au maire de Ouagadougou et des hommes d'affaires burkinabè résidant à Niamey, au Niger. 13 finalistes se sont disputé les premières places dans les catégories suivantes : l'appel à la prière ou azen, ainsi que la mémorisation du Saint Coran, respectivement à 20%, 50% et 100%. C'est Salif Ouédraogo qui a été sacré meilleur lecteur du livre saint de l'islam et a reçu en récompense 1 moto et un Coran. Il a été autorisé à diriger la grande prière du vendredi du jour.   Notons que la plupart des personnalités présentes ayant remis les prix ont aussi donné de leur poche 20 000 F au moins aux heureux lauréats. Pour son initiative, la communauté musulmane et les personnalités invitées n'ont pas tari d'éloges sur le maire Jean-Claude Louari. S. Dimzilgdu Encadré Le classement dans les diverses catégories donne le résultat ci-après : Prix d'encouragement : Kiéma Aboubacar : 1 Coran + 10000 F ; Kanfo Nouridine : 1 Coran +10 000 F ;  Barry Abass : 1 Coran + 10  000 F. Prix spéciaux : Le plus âgé : Koudougou Oumarou : 1 mouton de 75 000 F + 1 Coran ; le plus jeune : Diallo Abdoul Aziz : 1 vélo VTT de 60 000 F + 1 Coran ; participation féminine : Torodo Saïbata : 1 vélo dame + 1 Coran. Appel à la prière ou Azen : Kouraogo Abdour Hamane : 1 sac de riz de 50 kg + 10 000 F+ 1 Coran ; Sawadogo Zakaria : 1 vélo dame + 1 Coran + 10  000 F. Mémorisation du Coran à 20% : Tindano Aboubacar : 1 vélo VTT de 60 000 F + 1 Coran ; Sawadogo Rasmané : 1 téléphone portable Androide d'une valeur de 40 000 F + 1 Coran ; Mémorisation du Coran à 50% : Diallo Moussa : 1 moto de 400 000 F + 1 Coran ; Diallo Abdoul Aziz : 1 vélo VTT de 60 000 F + 1 Coran. Mémorisation à 100% : Ouédraogo Salif : 1 moto de 450 000 F + 1 Coran ; Dicko Issa : 1 vélo VTT + 10 000 F + 1 Coran ; Bansé Belko : 1 mouton de 75 000 F +1 Coran. bibo:shortDescription Le maire de Fada N'Gourma, Yendifimba Jean-Claude Louari, a organisé du 19 juillet au 9 août 2019 un concours de mémorisation du Saint Coran. Cette initiative visait à prémunir les populations contre l'extrémisme et la radicalisation en favorisant une meilleure compréhension du Coran. L'événement a réuni une cinquantaine de participants, et Salif Ouédraogo a été sacré meilleur lecteur, recevant une moto et un Coran. Le concours a été largement salué par la communauté musulmane et les personnalités présentes. -- o:id 5682 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5682 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Ouagadougou : la Grande mosquée bientôt dans son nouveau boubou dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/943 Aboubacar Dermé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-04-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002563 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis le 25 août 2016, l'enceinte de la Grande Mosquée de la ville de Ouagadougou vivait au rythme des vrombissements de bétonneuses, de mouvements incessants d'une centaine de personnes, à l'image d'une fourmilière. Si elles y sont, ce n'est pas forcément pour accomplir la «salat»1. C'est en effet un monde inhabituel dans lequel vous trouverez des ouvriers dans la maçonnerie, la soudure, l'électricité, la sonorisation, entre autres. Leur présence est due à la volonté des responsables de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ; lesquels ont décidé, dans un premier temps, d'élargir la base de cet édifice religieux pour accueillir plus de fidèles. Mais l'occasion s'y prêtant, pourquoi ne pas construire le niveau supérieur pour résorber le problème d'occupation des voies lors des prières de vendredi, couramment appelées djouma ? se sont-ils demandé, subsidiairement. C'est alors que le projet a pris forme et les travaux sont en passe d'être bouclés, dans un délai de deux mois selon les différents interlocuteurs que nous avons rencontrés le 1er avril 2019. Plongée dans un chantier où des croix de la Trinité côtoient des mishaba ou chapelets musulmans, au sens propre comme au figuré. Du sable, du gravier, des sacs de ciment et de plâtre, entreposés par-ci. Des barres de fer, des planches, du bois servant à dresser les échafaudages par-là. Tel est le décor du côté sud de la grande mosquée de Ouagadougou. Sous un arbre, un vieillard et quelques hommes : ce sont eux qui assurent la sécurité même s'ils n'ont aucun outil pour dissuader ceux qui voudraient y « faire du n'importe quoi ». Sensibiliser sur notre projet, c'est Amadou Compaoré, l'un des ‘'agents'' qui s'est proposé pour nous amener chez le secrétaire du président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Après les bénédictions de ce dernier, pour ne pas dire la permission accordée, notre guide se fera le devoir de nous accompagner dans les différents compartiments du chantier, prenant sur lui le rôle de nous introduire, par moments, auprès des ouvriers. «C'est vraiment bien le travail que vous voulez mener, des journalistes d'une radio de la place sont déjà passés mais c'est toujours bien de faire savoir ce qui se fait ici», dit Amadou Compaoré qui nous montrait les marches pour accéder à l'étage. La partie extérieure est déjà nickel, les quatre façades s'étant déjà drapées d'un boubou blanc…pardon, peintes en blanc. Les minarets ont également une fière allure avec au sommet l'étoile et le croissant, l'un des symboles de l'islam. Des bruits de meules, des coups de marteaux nous accueillent dès l'entrée. On voit d'ores et déjà les ouvriers qui se démènent comme de beaux diables pour accomplir les tâches à eux confiées. «C'est un journaliste de L'Observateur Paalga, il est venu vous poser quelques questions par rapport à votre travail. Il a déjà vu les chefs, ils sont au courant, donc il n'y a pas de problème à échanger avec lui», explique Amadou à Amza Zoungrana. Celui-ci stoppe momentanément son job mais il n'est apparemment pas question de descendre de l'assemblage de bois qui permet à ses hommes et lui de placer les plâtres. Selon ses propos, c'est par-là que cela a commencé, il y a déjà une semaine (ndlr : lundi 25 mars 2019). C'est l'équivalent d'un quart du toit qui avait été déjà recouvert, cachant les charpentes en fer que l'on aperçoit par endroits. «Nous n'avons pas rencontré de difficultés jusque-là, tout va bien. Nous rendons grâce à Dieu. Nous sommes une dizaine de personnes. Il y a plusieurs groupes dans notre section. Il y a ceux qui fabriquent et nous, nous les fixons en même temps», explique Amza Zoungrana. Au regard de la disponibilité du matériel et du rythme de travail qu'ils ont, le responsable de ce groupe compte finir dans un mois. Peu loquace, Amza, nous permet de nous diriger vers les fabricants  de plâtres. Sur des tables ou des barriques, se trouvent des moules en forme rectangulaire. Des jeunots s'activent. Ils malaxent une pâte blanche, y associent des fils semblables à des mèches de couleur brune avant de les acheminer dans les récipients au fond vitré. Sont de ceux-là, Théophile Zongo, oui, Théophile Zongo, vous avez bien lu. Il a 18 ans et a dû arrêter les études en classe de 4e pour des raisons qu'il n'a pas voulu évoquer. Il vient d'intégrer le rang des fabricants, rien que la veille, mais sait déjà comment confectionner ces plaques blanches. Tout en parlant, sa main droite ne quitte pas la moule, il tapisse les différentes parties afin d'obtenir un produit fini qui réponde aux exigences. Charles Compaoré, de la même équipe, lui a déjà déposé une lame qui sera ultérieurement utilisée par le groupe d'Amza Zoungrana. Pas de temps à perdre, il racle à nouveau le récipient et s'apprête à reprendre la manœuvre de plus belle. Chez les poseurs de carreaux Poursuivant la randonnée, nous voici face à Issaka Sini. Il est désigné par le responsable de la section carreau pour nous entretenir. Ils sont une vingtaine, certains remblaient le sol, d'autres comme Issaka, fixent le carrelage. Il y a aussi ceux qui s'échinent à orner les poteaux en bétons ou encore ceux dont la spécialité est de s'attaquer à l'embellissement des murs. «Nous avons commencé ce travail la semaine passée. Il n'y a aucun souci, c'est la joie, nous travaillons dans la bonne humeur. Nous avons tout ce qu'il nous faut, s'il y a un manque en matériaux quelconques, il suffit d'en faire la demande et ça nous parvient aussitôt», indique le jeune homme, muni de gants. Il est d'autant plus content car, dans ce job, il bénéficie régulièrement de l'accompagnement de quidams. «Des gens nous aident en faisant monter du sable, du ciment et des cartons de carreaux. C'est un ouvrage dédié à Dieu, puisse-t-Il rétribuer les uns et les autres pour tout ce qu'ils font pour nous aider», formule-t-il. Vu le temps imparti, ses camarades et lui mettent les bouchées doubles pour être dans le timing. Ils prennent d'assaut le bâtiment tous les jours de la semaine à partir de 8h pour ne le quitter qu'aux alentours de 17h, voire un peu plus tard dans la nuit. «Le vendredi, nous arrêtons à 11h afin de permettre aux fidèles de prier dans la tranquillité», affirme l'ouvrier. Son collègue, spécialiste de l'ornement des voûtes, lui, ne veut pas s'exprimer, estimant que l'image qui le montre en action est largement suffisante. Mais avec lui, nous saurons qu'aucun des travailleurs ne va dans les alentours pour chercher à manger lorsqu'il est midi. «En mi-journée, on nous apporte du riz, bien garni de viandes et tout ce qui va avec. Tout le monde mange ici, même ceux qui viennent de l'extérieur pour nous soutenir», confie le manœuvre, tout sourire. «Mais on imagine que chaque soir, vous descendez aussi avec quelques sous en poche, combien vous obtenez ? ». Il ne voulait pas s'exprimer face au micro et ne s'attendait visiblement pas à une question du genre. Mais avec lui, nous apprenons encore que ce ne sont pas les responsables de la mosquée qui leur paient. Ce sont, en effet, les particuliers qui les ont commis à cette tâche. «Peut-on quand même avoir une idée approximative ? Vous repartez avec 10 000, 15 000 francs par jour ! ». «Ha ! a patron waaa ! (ndlr : vraiment patron même ! du mooré au français), ce qui est sûr, c'est plus de 5000 francs par jour).   La croix et le chapelet Prenant congé du jeune homme, plutôt hilare, le cap est mis sur un électricien. La pelle à la main, il racle légèrement la terre, tout autour des carreaux qui avait été fixés pour implanter des tuyaux. Ce sont dans ces excavations que se trouveront les raccordements qui vont illuminer l'enceinte. Il se nomme, Rémi Nikièma. Il est aussi dans une équipe de cinq à six personnes chapeautées par Jean-Paul Ouédraogo. La croix de La Trinité bien en exergue sur sa poitrine, il nous suggérera d'ailleurs de voir son chef. «Nous sommes cinq actuellement, mais il y a d'autres qui nous viennent en renfort pour porter le nombre à 10. C'est pour dire que nous n'avons pas grand-chose à faire en ce moment, voilà pourquoi, nous ne sommes pas nombreux», introduit le patron des électriciens. A l'écouter, cela fait une vingtaine d'années qu'il collabore avec la Communauté musulmane, pour tout ce qui est en rapport avec les travaux d'électricité. «C'est moi qui ai fait les installations au rez-de-chaussée, on me fait appel, nuit et jour, à n'importe quel moment de la journée, dès qu'il y a un problème », déclare le vieux Jean-Paul. «Comment se passe votre collaboration nonobstant votre appartenance religieuse ? ». «Les gens ne comprennent pas bien la religion et sont de moins en moins tolérants. Je vous répète que je suis avec la CMBF depuis 20 ans, et il n'y a jamais eu d'embrouilles entre nous. Personne ne m'a reproché quoi que ce soit en rapport avec ma croyance, je n'en fais pas aussi. Mieux, j'ai personnellement fait les installations au domicile du grand imam de Ouagadougou, sis au rond-point de la Patte-D'oie. L'iman, Aboubacar Sana m'appelle à n'importe quel moment de la journée s'il y a une panne quelconque », révèle-t-il pour décrire les relations qu'ils entretiennent. C'est dans cette dynamique qu'il a eu l'occasion de réaliser des travaux dans une mosquée de vendredi à Nobéré, dans la commune du Zoundwéogo (région du Centre-Sud), par  l'intermédiaire du Mufti à qui il souhaite prompt rétablissement au  passage. Et ce n'est pas tout ! Ce même travail a été réédité dans cinq autres mosquées du genre, réparties sur le territoire national.    A l'issue des confidences de l'électricien, c'est autour de l'atelier d'André Bagré de nous recevoir. Il est spécialiste dans les travaux de soudure et de charpente. «Nous formons les cadres sur place, nous les plaçons au niveau des ouvertures (portes et fenêtres) avant de revenir faire les ajustements nécessaires. Nous revoyons les dimensions s'il y a eu des erreurs, nous les corrigeons, avant d'aller les fixer définitivement», décrit-il. Le boulot se fait de façon progressive. C'est son ami qui lui a confié ce contrat ; celui d'installer les 13 portes et les 40 fenêtres, qui ont été recensées. Pour l'aider, il a à sa disposition cinq autres personnes. André Bagré et ses ‘'soldats'' sont sur ce chantier depuis le mois de janvier 2019 puis ont participé à poser la charpente et à mettre les tôles. «Actuellement, nous avons déjà confectionné dix portes et il nous reste douze fenêtres. C'est l'ami en question qui doit nous livrer le reste du matériel. Il a accusé un petit retard, mais ça ira», précise-t-il tout en rassurant qu'ils finiront incessamment. Sur un des côtés de l'attelage en fer qui lui sert de ‘'table d'opération'' se trouve un chapelet musulman ou tasbih avec un porte-clés, la preuve qu'il travaille aussi avec des croyants fieffés.  Notre point de chute sera chez l'entrepreneur El hadj Seydou Sawadogo, venu apporter sa contribution à la construction des escaliers. Si les deux échelons du côté sud de la mosquée ont déjà été dressés par d'autres acteurs, ses ouvriers et lui ont la responsabilité de bâtir les quatre autres. Les deux marches situées au nord de l'infrastructure sortent de terre tandis que celle de la partie ouest n'avait pas encore émergé. C'était l'étape des tracées. Sept personnes, munies de « pickaxes », sont en train de creuser les trous qui abriteront ces ‘'ascenseurs''. El hadj Abdoul Rasmané Kafando, le chef d'orchestre Il a été désigné par les responsables de la mosquée comme chef de chantier. Pas un jour ne passe sans qu'el hadj Abdoul Rasmané Kafando ne mette les pieds sur les lieux. «Je surveille tout ce qui se déroule ici depuis plus de deux ans. Les travaux ont débuté par l'élargissement d'un côté de la mosquée. Par la suite, il a été décidé de construire l'étage », nous explique ‘'le chef des opérations'' qui s'est présenté peu avant midi. Il confirme qu'aucune difficulté n'a été rencontrée dans l'exécution des travaux et est aux petits soins de toutes les composantes en leur fournissant ce dont ils ont besoin. «Il suffit d'en faire la demande », insiste l'homme qui supervise le job de la centaine de personnes. L'autre aspect qui n'a pas été contredit par el hadj Kafando : la largesse dont bénéficient les ouvriers et manœuvres à la pause-déjeûner. «Les mêmes bonnes volontés qui nous soutiennent ont mis à notre disposition des vivres. Personne ne dépense pour se nourrir ou pour se désaltérer. Mais quant à leur rétribution, nous  n'en savons rien. Cela relève de leur employeur. Nous, notre rôle, se limite à faire le contrôle, à répondre au besoin en termes de matériaux et d'alimentation », se contente-t-il de dire. Il a également foi que les fidèles pourront utiliser le niveau supérieur de la mosquée dans deux mois, «inch'Alla»2 . Le chef de chantier n'a pas manqué de faire une mention spéciale à la jeunesse de Rood-Woko (grand-marché), du marché de cola, de Zabré-Daaga, d'Oscar yaar et environnants pour leur aide précieuse. «Ils viennent par groupes et font monter des sacs de ciment, du sable et autres. Qu'Allah les récompense pour leurs bonnes œuvres », souhaite-t-il, en nous montrant des images qu'il a réalisées à l'aide de son téléphone portable, pour nous convaincre de l'immensité du monde qui vient faire œuvre utile. Un «Hadith»3 du Prophète de l'islam ne dit-il pas que : «Quiconque participe à la construction d'une mosquée, Allah lui construit une maison au paradis» ? Aboubacar Dermé (1)     La prière en arabe (2)     Si Dieu le veut (3)     Propos ou communications du Prophète transmis par ses compagnons et qui concernent un fait, une circonstance ou un acte Encadré : Issouf Rabo, très satisfait du relooking de la mosquée Vendeur de corans et de chapelets, côté est de l'édifice religieux, Issouf Rabo y est depuis une dizaine d'années. Il est très satisfait de l'allure que présente l'infrastructure avec les travaux qui s'y déroulent. «Après la prière de 13h, nous mettons la main à la pâte, idée d'apporter notre contribution à la construction de ce joyau. C'est vraiment bien d'avoir pensé à augmenter la capacité d'accueil. D'ici là, on ne verra plus des gens dans la rue lors des prières du djouma», estime le jeune homme, son Android en main. Selon ses propos, les boutiques aux alentours sont la propriété du lieu de culte et le coût de la location varie en fonction du standing. A.D. Encadré : «Si la mosquée n'est  pas remplie, il n'y a pas de raison à prier dans la rue » (El hadj Abdoul Rasmané Sana, président de la CMBF) La grande mosquée de la ville de Ouagadougou existe depuis quand et d'où est venue l'idée de la rénover ? La mosquée est vieille d'une soixantaine d'années. Elle doit évoluer avec le temps. Au départ, ceux qui l'ont bâti ont fait ce qu'ils pouvaient. Ouagadougou avait un monde restreint, mais de nos jours, la population du Burkina Faso en général et celle de la ville, en particulier, a augmenté. Donc, il fallait que nous recadrions les choses. C'est un site qui se trouve au centre-ville, à côté du grand marché, Rood-Woko. Les environs sont devenus des lieux où se mènent des activités commerciales. A l'heure de la prière, la mosquée reçoit beaucoup de personnes de divers horizons. Vous verrez également que les vendredis, il n'y a plus de passage à l'heure du djouma. Au mois d'avril, on ne peut pas étaler des nattes sur le bitume pour prier. Bien que l'occupation des voies ne soit pas normale, beaucoup le font, car ils n'ont pas le choix, vu que l'édifice n'arrive pas à contenir tout ce beau monde. De plus, nous sommes dans un pays à confessions multiples, l'expression de notre foi ne doit pas perturber les autres. C'est au regard de tout cela qu'en plus de l'élargir, nous avons émis le souhait de construire l'étage, pour résoudre ce problème. Donc à l'achèvement des travaux, on ne devrait plus voir des rues bondées de monde pendant la prière de vendredi ? Avec cette nouvelle donne, nous pensons qu'il y aura plus d'espace. Si des gens se retrouvent toujours dans les rues, ça sera leur choix. Dans nos estimations, ceux qui prient dans les alentours atteignent globalement 5000 personnes or la capacité du niveau supérieur vaut 10 000.  Si la mosquée n'est pas remplie, il n'y a pas de raison de prier dans la rue.  Dans tous les cas, nous allons aussi exhorter les fidèles à l'occuper non seulement pour notre sécurité mais aussi celle du pays. On touche du bois, mais imaginons qu'il y ait un dégât, un incendie par exemple dans les parages, un jour de vendredi, particulièrement à l'heure de la prière, comment les sapeurs-pompiers vont rallier le lieu du sinistre ? A combien estimez-vous le coût des travaux et qui finance ? Tout le monde finance ce chantier. Ce sont des dons de montants divers et tout le monde contribue d'une manière ou d'une autre. Des gens ont donné 100 francs, 200 francs, un sac de ciment, 10 millions, 100 millions de francs CFA.  D'autres ont pris l'engagement d'accompagner les travaux jusqu'à la finition. Nous sommes toujours en chantier et nous relevons tout ce qui est fait. A la fin, nous ferons un bilan, nous allons lister les noms de ceux qui le veulent et ce qu'ils ont donné. Celui qui aurait fait un don et ne retrouve pas son nom sur les listes, il pourra nous approcher afin qu'on essaie de comprendre où est passée sa contribution. C'est à l'issue des travaux et après ce bilan que nous pourrons donner un chiffre définitif. Nous escomptons faire cet exercice et livrer les résultats dans deux ou trois mois, Dieu voulant. Nous allons contacter les journalistes pour ce faire afin que vous nous aidiez dans ce devoir de redevabilité. Dans ce chantier, nous n'avons pas demandé de fonds à un pays tiers, c'est financé par des Burkinabè et nous devons, à la fin, leur dire ce que nous avons fait avec leurs contributions. Nous ne disons pas que nous n'avons pas besoin d'aide de l'étranger mais nous ne devons pas attendre tout de l'extérieur. Est-ce que dans ce chantier, vous bénéficiez du soutien de personnes provenant d'autres confessions religieuses ? Beaucoup nous ont aidés mais ne veulent pas qu'on en fasse un tapage. De passage, certains marquent une pause pour nous féliciter, nous encourager et laissent leurs contributions. Vous aurez remarqué qu'au niveau du chantier également, il y a des manœuvres qui sont des catholiques ou des protestants, ce sont eux d'ailleurs qui constituent le gros lot des ouvriers. Nous ne rejetons personne quelle que soit sa conviction religieuse, nous estimons que c'est une œuvre dédiée à Allah, c'est pour tous les Burkinabè et tout le monde peut contribuer à sa manière. La cohésion entre les populations est mise à mal pour des raisons diverses, quel est votre message à l'endroit des Burkinabè ? La division n'a jamais aidé à construire un pays si ce n'est à le détruire. Ce que notre pays a toujours eu de plus cher et envié par bon nombre de nos voisins, c'est la tolérance, l'entente, un pays où tout le monde a la latitude de pratiquer sa religion sans problèmes. Nous devons œuvrer à maintenir cela.   Propos recueillis par A.D. bibo:shortDescription La Grande Mosquée de Ouagadougou est en cours de rénovation et d'extension depuis août 2016, un projet visant à augmenter significativement sa capacité d'accueil et à résoudre l'encombrement des rues lors des prières du vendredi. Financés par des dons locaux, les travaux impliquent une centaine d'ouvriers de diverses confessions religieuses et sont en voie d'achèvement. Ce chantier illustre la collaboration interconfessionnelle et la mobilisation communautaire au Burkina Faso. -- o:id 5683 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5683 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Alimentation des personnes démunies : Zakât saoudienne de 3000 carcasses de mouton dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13657 J. Benjamine Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/885 Hélène Marie Laurence Ilboudo-Marchal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-03-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002564 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Burkina connaît une situation difficile depuis l'avènement du terrorisme qui a engendré de nombreux déplacés qu'il faut prendre en charge. Et dans l'objectif de soutenir notre pays dans ces durs moments, le royaume d'Arabie Saoudite a offert des carcasses de moutons. Situation oblige, ce don qui est devenu une coutume, a connu une augmentation de 30% cette année. La cérémonie de remise officielle de cette viande sacrificielle du pèlerinage a eu lieu le lundi 25 mars 2019 à Ouagadougou. «Qui donne au pauvre prête à Dieu», convaincu de la véracité de cette citation de Victor Hugo, le royaume d'Arabie Saoudite, partage la viande sacrificielle du pèlerinage avec les pauvres des autres pays. Ceux de notre pays ne sont pas restés en marge. En effet, c'est la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal qui a réceptionné ce don de 3 000 carcasses de moutons. Selon le premier responsable du pays qui abrite les deux saintes mosquées au Burkina, l'ambassadeur, Waleed ben Abdul Rahman Al Hamoudi, le projet de fournir des carcasses de viande entre dans le cadre des efforts déployés par le Royaume d'Arabie Saoudite envers tous les pays musulmans, amis et frères. « Ce don respecte bien évidemment les conditions d'hygiène et est fourni selon les normes en termes de sécurité alimentaire. Cette année, la quantité des carcasses de viande a été augmentée de 30% », a précisé Dr Waleed ben Abdul Rahman Al Hamoudi. Il a par ailleurs ajouté que cette action entre dans le cadre de la consolidation des relations qui existent entre le Burkina et l'Arabie Saoudite. « Des relations caractérisées par le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires internes des deux Etats mais aussi et surtout par la convergence des vues sur les grandes positions internationales », a-t-il rappelé. Ce don, destiné aux plus démunis de notre pays a été bien accueilli. Selon la responsable du département de la Solidarité nationale, Laurence Ilboudo/Marshal, ce geste, se présente comme une œuvre de grande portée sociale et démontre combien le Royaume d'Arabie Saoudite reste sensible aux préoccupations des populations les plus vulnérables sur le plan alimentaire. « Le gouvernement du Burkina, par ma voix, apprécie à sa juste valeur ces efforts consentis par l'Arabie Saoudite dans le cadre de l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos populations les plus démunies », a-t-elle affirmé. Selon la ministre de la Solidarité nationale, les carcasses seront réparties entre les personnes nécessiteuses avec en priorité les enfants, les femmes et les vielles personnes. J. Benjamine Kaboré bibo:shortDescription Le 25 mars 2019, l'Arabie Saoudite a fait don de 3 000 carcasses de moutons au Burkina Faso, marquant une augmentation de 30% par rapport aux années précédentes. Cette viande sacrificielle du pèlerinage est destinée à soutenir les populations vulnérables, notamment les déplacés, face à la situation sécuritaire difficile du pays. Ce geste humanitaire, réceptionné par la ministre de la Solidarité nationale, vise également à consolider les relations bilatérales entre les deux nations. -- o:id 5684 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5684 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35404 35639 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/401f663fefd17fbdf3d27659144ee230a2bd7130.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d42e8ba1ea5fb4da401355142cf0d4c9f887c369.tiff dcterms:title Le sacrifice d'Abraham vaut bien 100 000 francs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002565 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Demain, les musulmans du monde entier vont faire sa fête au mouton. C'est en effet ce samedi 21 mai 1994 que sera célébré l'Aïd-El-Kébir (la grande fête en arabe) ou Aïd-El-Adha, l'une des grandes fêtes de l'année musulmane, commémorée en l'honneur du sacrifice d'Abraham, appelé aussi fête du mouton parce qu'en général on sacrifie un mouton ce jour-la. Le mouton justement; pour le sacrifier, il faut d'abord le posséder, donc l'acheter pour ceux qui n'en élèvent pas. Nous avons de ce fait, fait un tour dans les principaux marchés de bétail de la capitale notamment ceux de Tanghin et du cimetière de Gounghin. Pour sûr, les fidèles en auront pour leur frais et ceux qui voudront accomplir le rite ne devront pas regarder à la dépense. En effet, les moins nantis devront débourser au moins 10 000 francs, mais en fait de mouton, ils se contenteront d'un agneau. Pas que les vendeurs de bétail soient des loups mais d'une manière générale leurs prix ne sont pas à la portée du commun des Burkinabè. Car ils ne sont pas nombreux ceux-là, comme ce dernier qui est venu hier matin à Tanghin, qui pourraient se payer un mouton (presqu'un veau) pour la coquette somme de 110 000 francs CFA. A ce prix là, son paradis doit être garanti! le sacrifice d'Abraham veut bien 100 000 francs non! Pour ainsi dire les prix oscillent entre 10 000 et 100 000 francs (à chacun selon sa bourse) mais à 40 000 francs on peut avoir un mouton de 4 ans environ, bien en chair, pour les ripailles. Nous voyons d'ici certains se pourlécher les babines telle une hyène sentant l'odeur d'un repas copieux. Un constat, les prix ont sensiblement augmenté par rapport à l'année dernière, phénomène que certains vendeurs attribuent volontiers à la dévaluation qui a entraîné une sortie massive du bétail burkinabè en direction du Ghana et de la Côte-d'Ivoire, d'où le renchérissement du peu d'animaux restés au bercail. Et comme pour corroborer ces dires, un camion ghanéen arrive au marché pour faire le plein d'animaux. Enfin, à 10 000 ou à 100 000, la portée du sacrifice est la même et le bénéfice n'est pas forcément proportionnel à la mise. Allah n'en voudra pas aux pauvres hères, pas même à ceux qui, à défaut de se payer le luxe d'un mouton se contenteront d'un coq aux ergots bien saillants. En tout cas, nous souhaitons bonne fête de Tabaski à tous. Ousséni llboudo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 21 mai 1994, les musulmans célèbrent l'Aïd-El-Kébir (Tabaski), la "fête du mouton" en l'honneur du sacrifice d'Abraham. L'article souligne la forte augmentation des prix des moutons dans les marchés de la capitale burkinabè (10 000 à 100 000 francs CFA), due à la dévaluation et à l'exportation du bétail. Il rappelle que la valeur spirituelle du sacrifice n'est pas liée au prix de l'animal, permettant même aux moins aisés de participer avec un agneau ou un coq. -- o:id 5685 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5685 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35405 35640 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/059c1e3a1cda33b40ed53473b5929759c75bdb4f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f5ef876a953df28aaa68286dc35667b252c5deb8.tiff dcterms:title Tabaski : qui a récupéré quoi? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002566 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content L'origine de l'Aïd-EI Kébir plus prosaïquement connue sous le nom tropical de Tabaski, a été maintes fois relatée dans nos colonnes. Rappelons brièvement qu'elle perpétue chez les musulmans, l'acte de soumission et de fidélité au Tout-Puissant qu'aux temps immémoriaux avait posé Abraham, l'ancêtre commun des trois religions monothéistes. Sommé d'immoler son fils unique Isaac pour signe de son amour à Dieu, il était près de s'exécuter quand un envoyé du Très-Haut lui présenta en lieu et place, un superbe bélier qu'il offrit en holocauste. C'est cela que commémore l'Aïd-EI Kébir, ou Tabaski, ou plus encore fête du mouton. Nous savons aussi que la Tabaski, par delà son symbolisme religieux, est dans la tradition musulmane, du moins telle qu'elle se vit chez-nous, la fête de loin la plus populaire. Et cela même, si au contraire du Ramadan, elle n'est pas mentionnée, sauf erreur, dans les cinq piliers qui constituent le fondement de l'Islam. On est même tenté de dire que l'Islam sur ce point se rapproche du Christianisme, car dans l'une comme dans l'autre confession, ce n'est point le jour le plus fécond en signification religieuse qui est le mieux fêté. Autant Noël donne lieu à la bombance comparée à Pâques où l'on mange à peine gras, autant la Tabaski déploie des fastes à faire pâlir d'envie le Ramadan où souvent à peine on améliore l'ordinaire. Tout cela est archi connu. Ce qui l'est moins, c'est pourquoi, pendant longtemps et jusqu'à tout récemment encore ou peut être toujours dans les campagnes environnant Ouagadougou, la Tabaski fut appelée Moos-kibsa ou fête des Mossé. Cette appellation s'est tellement ancrée dans la mémoire collective de générations successives, qu'aujourd'hui encore, en plein Ouagadougou, il s'en trouve qui croient dur comme fer que la Tabaski est une fête authentiquement moaga que les musulmans ont récupérée. Ils se souviennent, disent-ils, de ces temps pas très lointains où à Ouagadougou, la Tabaski, plutôt le Moss-kibsa, était fêtée dans toutes les chaumières, y compris, sinon à commencer par les familles fétichistes. En fait, si récupération il y a eu, les récupérateurs ne sont pas ceux qu'on croient, bien au contraire. D'où vient alors l'appellation de Moss-kibsa qui a fait si longtemps fortune et qui donne encore lieu à bien des méprises? Selon diverses sources qui se recoupent toutes, tout est parti du Naba Doulgou, 26e Moro Naba de Ouagadougou (1783-1802). Après six ans de règne, ce dernier avait remarqué que la Tabaski célébrée alors uniquement dans les milieux Yaarsé de tradition musulmane, coincidait chaque année avec la fin des récoltes. Or on sait que cette période donnait lieu à des réjouissances populaires chez les Mossé. Il décida lors que sur toute l'étendue de son empire, la fête des moissons se célèbrera désormais le même jour que la Tabaski. C'est à partir de cet édit impérial que l'amalgame se fit et que Aïd-EI Kébir rima avec Moss-kibsa. Le geste de Naba Doulgou cachait en filigrane, des préoccupations hautement politiques. On sait en effet qu'il fut le premier empereur de Ouagadougou à embrasser l'Islam, au grand dam de ses dignitaires tout entiers attachés aux rites ancestraux. Cette récupération qu'il fit d'une fête musulmane et sa popularisation par le biais de réjouissances populaires, était une stratégie lénifiante pour amener ses sujets à accepter en mangeant et en buvant, sa conversion à la nouvelle religion. L'histoire des hommes et des religions abonde en ce genre d'adaptations intelligentes. N'oublions pas par exemple que la date de Noël fut fixée en s'inculturant dans une fête païenne que célébraient les peuplades européennes pour commémorer le nouveau soleil. Ainsi donc, ça mangeait et ça buvait à tire larigot à la Tabaski. Les plus fortunés préparent même le traditionnel dolo, comble de sacrilège pour le bon musulman, mais chose normale à l'époque, puisque c'était la fête des Mossé depuis Naba Doulgou. Une autre pratique était attachée à cette fête, qui mérite d'être relevée: le Kis-ziim ou sang de la fête. Qu'est ce-à-dire? Le sang des animaux égorgés pour l'occasion était pétri avec du sable fin qu'on mettait en boule et qu'on faisait sécher à des fins thérapeutiques. Cette préparation était en effet réputée guérir certaines affections, notamment les allergies et les oreillons. La vieille Lug-noaga et monsieur Kiendrébéogo Souleymane que nous avons interrogés sur la question, restent persuadés qu'aujourd'hui encore, cette recette de grand-mère demeure opérationnelle. Avis donc à tous ceux qui, au sortir de la prière de demain matin, sacrifieront le traditionnel mouton de la Tabaski. Bonne fête à tous. - PEK - K.G. - J.O. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Aïd-EI Kébir (Tabaski) commémore l'acte de soumission d'Abraham à Dieu et est une fête très populaire, souvent plus célébrée que le Ramadan localement. Historiquement appelée "Moos-kibsa" (fête des Mossé) près de Ouagadougou, cette appellation provient de Naba Doulgou (1783-1802). Ce dernier a fusionné la célébration de la Tabaski avec la fête des moissons Mossé, dans une stratégie politique visant à populariser l'Islam. Cette inculturation a entraîné des pratiques comme la consommation de dolo et l'utilisation thérapeutique du sang des animaux (Kis-ziim). -- o:id 5686 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5686 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35406 35642 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/253880738ee18bc51bcf48ccaf11cfbb2911d5a3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/846e41a484f59e5b03a753f92c4f5150449b0512.tiff dcterms:title Religion : les Imams en conclave dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-08-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002567 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis hier, le Conseil islamique du Burkina (CIB) organise à l'intention des Imams et prédicateurs un séminaire de formation. La clôture de ce séminaire qui interviendra le 19 août prochain, coïncidera avec la date anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. En attendant donc cet événement très important de la religion musulmane, le CIB entend mettre l'accent sur la formation de ses guides pour qu'ils soient à même de mieux faire face à leur obligation, qui est d'éclairer les fidèles sur les pratiques quotidiennes appropriées. Il faut cependant dire comme l'a souligné El hadj Sana Harouna président du CIB, que cet exercice sur le terrain n'a pas été de tout repos après trois années d'existence légale et une active sur le terrain. Car selon lui, des gens mal intentionnés, d'une incurie religieuse notoire, ont dans leur spécialité qu'on leur connaît embouché la trompette de la désinformation et jeté l'anathème sur le Conseil islamique auprès de certains fidèles musulmans. Cependant, il a tenu à rappelé que le Conseil dans son approche des choses et pour consolider la fraternité islamique telle que prévue par le saint Coran qui dit que tous les musulmans sont des frères, a opposé un mépris à ces délires. Il a également déclaré que les détracteurs du Conseil islamique traquent les fidèles dans certaines       grandes mosquées. Il a tenu à rappeler à ces personnes que les mosquées sont la demeure d'Allah et la propriété de personnes et qu'ils n'ont que la gestion temporaire de ces lieux. Le président du Conseil, a par ailleurs déclaré la soif de son mouvement de savoir la suite réservée à l'interpellation de certains de ses fidèles, pour les quêtes perçues illégalement. Cette tentative timide de démobilisation a-t-il dit n'a ébranlé personne. Ainsi il a réitéré la conviction et la justesse de la cause du Conseil au service de l'Islam pour la sauvegarde des acquis de ses fidèles. Il a cependant réaffirmé l'ouverture, du Conseil islamique, annoncé déjà lors de son 1er séminaire organisé en 1993, à tout dialogue constructif et à l'unité islamique tant souhaitée. Pour revenir au présent séminaire, les thèmes qui seront abordés sont une reprise de ceux qui ont été déjà débattus l'année dernière. Il s'agit de la pratique des manifestations religieuses musulmanes (mariage, décès, baptême etc.). En plus de ces thèmes, un volet traitera des problèmes sociaux d'actualité. Parmi ces sujets la planification familiale sera à l'ordre du jour car, de plus en plus l'espacement des naissances apparaît comme un facteur de bien-être familial. D'où, la nécessité qui s'impose aux Imams et prédicateurs de ne plus voir ce sujet comme un tabou. Selon le Coran dans la sourate 2 verset 233 personne ne doit être chargée au delà de ses facultés; que la mère ne soit pas lesée dans ses intérêts à cause de son enfant, ni le père non plus. Et dans l'hadith, il est dit que la plus dure épreuve est d'avoir de nombreux enfants sans posséder les moyens nécessaires. Cependant en Islam, il est interdit aux croyants les pratiques malthusiennes, c'est-à-dire, la restriction volontaire de la procréation. La femme a droit à la maternité, et le mari ne saurait lui en priver qu'avec son consentement. Par rapport au thème du SIDA qui sera également abordé au cours de ce séminaire, l'islam invite ses fidèles à la chasteté et condamne les mœurs faciles, bien que cette maladie dont le mode de transmission dépasse le cadre de la sexualité, ne met plus personne à l'abri de la contamination. Ainsi l'expérience que vise le Conseil islamique à travers ses séminaires au delà des commentaires et des réticences est d'amener chacun à faire son autocritique. Cela pour ne pas être agressé par quelques informations d'où qu'elles viennent, sur les questions abordées. L'essentiel est donc d'armer les fidèles, face aux problèmes de l'heure. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Conseil islamique du Burkina (CIB) organise un séminaire de formation pour les Imams et prédicateurs afin de les aider à mieux éclairer les fidèles sur les pratiques quotidiennes et les problèmes sociaux actuels. Les thèmes abordés incluent les manifestations religieuses musulmanes, la planification familiale (encouragée pour le bien-être familial) et la prévention du SIDA. Le CIB fait face à de la désinformation et des attaques, mais réaffirme son engagement pour l'unité islamique, le dialogue constructif et la sauvegarde des acquis de ses fidèles. -- o:id 5687 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5687 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35407 35641 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/03df0fa28db0c202c929cfc8e420598262d21dc0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/11b766d3d26c8ecaca1de0918596d401e10eac7f.tiff dcterms:title C.I.B. 2e séminaire de formation : résultats satisfaisants dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-08-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002568 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après trois jours de travaux le deuxième séminaire de formation des Imams et prédicateurs a clos ses travaux le vendredi 19 août 1994 à la Maison du peuple. Ce séminaire qui a été organisé à l'initiative du Conseil islamique du Burkina (CIB) visait à établir un trait d'union entre les différents Imams et prédicateurs de la province du Kadiogo d'une part, et d'autre part entre les Imams et prédicateurs du Kadiogo et ceux d'autres provinces du Burkina. Les thèmes abordés au cours de ce séminaire ont porté sur le baptême, le mariage, le décès, le planning familial et le SIDA. Des débats qui ont été menés au cours du séminaire se sont dégagées les conclusions suivantes: - En ce qui concerne le baptême, le mariage et le décès, tous les séminaristes ont été unanimes à reconnaître que ce volet est d'une grande importance et contribue à améliorer la pratique quotidienne de ces activités qui sont spécifiques aux idéaux du Conseil islamique burkinabè; - S'agissant de la planification familiale ou espacement des naissances, le contenu de la Sourate 2 Verset 233 est très éloquent; - Quant au SIDA, les séminaristes sont unanimes à reconnaître que ce fléau fait des ravages et la chasteté ou la fidélité sont recommandées, car l'Islam ne saurait encourager la prostitution. Les séminaristes ont lancé une invitation aux spécialistes de la question, à prendre attache avec eux. Le président du Conseil El hadj Sana Harouna a adressé ses remerciements aux conférenciers pour leur disponibilité et leur ardeur dans la propagation de l'Islam. Aux Imams et prédicateurs présents à ce séminaire, il leur a demandé d'être les régulateurs au niveau de la jeunesse musulmane qui a la soif du savoir, pour mieux pratiquer. Aux femmes, il a demandé de se tourner vers les prédicateurs et encadreurs pour acquérir davantage de connaissances islamiques. Aux associations sœurs islamiques qui ont pris part à ce séminaire, il a donné l'assurance de la parfaite collaboration du CIB pour l'épanouissement de l'Islam au Burkina Faso. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le deuxième séminaire de formation des Imams et prédicateurs, organisé par le Conseil islamique du Burkina (CIB), s'est clôturé le 19 août 1994. Il visait à établir un lien entre les religieux de la province du Kadiogo et ceux d'autres provinces, abordant des thèmes comme le baptême, le mariage, le décès, le planning familial et le SIDA. Les conclusions ont souligné l'importance des pratiques quotidiennes, la pertinence coranique de l'espacement des naissances, et la recommandation de la chasteté face au SIDA. Le CIB a encouragé les Imams à guider la jeunesse et les femmes à approfondir leurs connaissances islamiques. -- o:id 5688 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5688 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35408 35644 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d9786c0820c89f79e2c175be49f030aa7deeeed7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/048a7d0b732ddbec78cb8447ed1f4536b7c5edd1.tiff dcterms:title Aïd Al Ad-hâ : la fête des Moutons et la dévaluation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002569 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba bibo:content Plus de doute sur le Jour d'Arafat; c'est aujourd'hui vendredi 19-05-94. En effet, demain samedi 20-05-94 les musulmans célébreront à travers le monde la fête de Tabaski en commémoration du sacrifice d'Abraham le père du monothéisme. Soulignons que pour ce sacrifice, les ovins sont préférables aux autres animaux. Plus précisément un ovin d'un an révolu; ou selon une autre opinion de huit (8) mois au moins, ou de dix (10) mois selon une troisième opinion. En outre, notons que les mâles non châtrés sont encore préférables parmi ces derniers. Mais celui qui n'en est pas capable Immolera selon ses possibilités une de ces bêtes classées par ordre d'importance: Les mâles non châtrés ensuite les mâles châtrés, les femelles Les caprins mâles et femelles, les caprins non châtrés, caprins femelles, camelins puis enfin les bovins. Alors que pour les sacrifices faits en cours de pèlerinage, les chameaux sont préférables. Viennent ensuite les bovins, puis les ovins puis les caprins. Mais quelle que soit l'espèce à laquelle appartient l'animal à sacrifier, signalons qu'elle ne devra être ni borgne, ni malade, ni boiteuse, ni maigre au point de ne plus avoir de graisse. En somme il faut éviter de choisir un animal présentant un vice quelconque, comme une bête très petite ou à l'oreille coupée, ou encore à la corne cassée. Si la blessure qui en résulte est encore à vif, une telle bête peut être choisie. Et, lors de l'égorgement, on place l'animai à sacrifier en direction de la Kaaba et le sacrificateur dit ceci: Bismil-lahi wal-lahou Akbarou Rabbanâ taqabal-minâ qui signifie "Au nom de Dieu et Dieu est le plus grand. Seigneur accepte cela de nous". Comme l'a ordonné Dieu le Très- Haut dans le saint Coran en ces terme: "prononcez sur eux le nom de Dieu (en les immolant) alors qu'ils sont bien debout sur les quatre pattes, quand ils tombent sur le côté (en mourant) mangez-en et donnez-en à manger au pauvre qui cache sa pauvreté et à celui qui la met en évidence" Chapitre 22- verset 36 Mais celui qui n'a pas le courage d'égorger son animal et de le dépecer, quelqu'un d'autre le fera contre payement en argent de préférence, au lieu que ce dernier se taille la tête, les pattes ou une partie quelconque des viandes comme droit. Ce qui n'est pas alors islamique. Donc soit c'est gratuit soit c'est rémunéré. Car , après avoir dépecé l'animal en question, le fidèle doit répartir sa viande en trois tas: - Le premier tas sera destiné aux pauvres et aux nécessiteux sans tenir compte de leur confession religieuse; - Le 2e tas aux parents et aux amis du sacrificateur qu'ils soient musulmans ou pas; - Et le 3e sera réservé à sa propre famille. Mais un sondage fait auprès de certains sacrificateurs dans ces deniers jours au niveau de l'Avenue d'Oubritenga en allant vers le rond-point des Nations Unies montre que les moutons coûtent cher maintenant. Car, leurs prix varient entre 10 mille et 60 mille francs CFA. Des prix qui font tomber les acheteurs à la renverse. Alors, l'idée qui nous vient immédiatement a l'esprit est la suivante: sous ce soleil de la dévaluation, ne sacrifie pas qui veut, mats qui peut. Autrement dit, en pareille circonstance il y a de quoi faire recours à la volaille pour cette fête. De plus, une question se pose à savoir: est-ce une obligation pour le musulman d'immoler un bélier? Sur ce, disons que ce sacrifice est une obligation traditionnelle islamique (Sunna) pour qui, a les moyens de le faire. En d'autres termes, il n'y a pas d'inconvénient pour celui qui, par exemple, l'année dernière a pu s'en acquitter et que limité cette année par ses moyens, n'a pas pu le faire. Bref, en ce qui concerne lès Jours de sacrifice, ils sont au nombre de trois. Mais parmi ces trois jours, le premier est préférable jusqu'à l'après- midi. Passé ce temps, il est recommandé d'attendre le lendemain matin. Enfin, nous souhaitons à toutes et tous une agréable fête de Tabaski. Baro Hamadi élève au Centre arabe lybien bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte détaille les pratiques et recommandations pour la fête de la Tabaski (Aïd al-Adha), commémorant le sacrifice d'Abraham. Il spécifie les animaux préférables pour l'immolation (ovins, mâles non châtrés), les critères de qualité (sans défauts), le rituel d'égorgement et la répartition de la viande en trois parts (pauvres, proches, famille). Le sacrifice est présenté comme une obligation traditionnelle (Sunna) pour ceux qui en ont les moyens, le texte notant la cherté des moutons et la possibilité de recourir à d'autres animaux comme la volaille. -- o:id 5704 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5704 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35409 35643 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8a5b135e9f1b8a92928bcb39d7a9d3928c2ef6cb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1dec42543b67823b6bb9ed0a10ff7e656683d152.tiff dcterms:title Cercle d'Etudes, de Recherches et de Formation Islamiques : lettre d'information dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/147 Colonie de vacances de l'AEEMB et du CERFI https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002570 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content De part le nom d'Allah Clément et Miséricordieux. La Colonie de vacances organisée par l'AEEMB et le CERFI CHERS Pour la cinquième fois consécutive, l'AEEMB et le CERFI organisent du 9 au 23 juillet 1994, la colonie de vacances islamique au profit des élèves du primaire (CE1, CE2, CM1, CM2) et du premier cycle du secondaire (6e, 5e). Cette activité hautement formative et récréative coûte relativement cher et l'effort financier qui vous est demandé est de 7 500 francs cfa par enfant. Les inscriptions et le versement peuvent se faire par tranches dès le mois d'avril auprès du frère Diallo Abou (Mairie de Boulmiougou - Tél. 34.52.67) ou au siège de l'AEEMB - Tél. 36.27.89. Vu le nombre très limité des(.places, seuls les premiers seront retenus. Parents, l'éducation de Vos enfants est d'abord votre affaire avant d'être celle de la société. Le comité d'organisation bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'AEEMB et le CERFI organisent leur 5ème colonie de vacances islamique du 9 au 23 juillet 1994, destinée aux élèves du primaire (CE1-CM2) et du premier cycle du secondaire (6e-5e). Le coût de participation est de 7 500 FCFA par enfant, payable en tranches dès avril auprès du frère Diallo Abou ou au siège de l'AEEMB. Les places étant très limitées, seuls les premiers inscrits seront retenus. -- o:id 5705 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5705 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35410 35645 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8491ca5a8b4322bffa1586fca75f7e922f3a5bbe.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9fee961876ea7524d5ce5be0e790c29d25fd93fa.tiff dcterms:title Association Islamique Ahmadiyya : la pureté de l'Islam dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1738 Amadou Soumana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-03-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002571 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/550 Pakistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60523 Londres bibo:content Le samedi 26 mars au siège de l'Association Islamique Ahmadiyya au secteur no6 s'est ouverte la cinquième conférence annuelle de ladite association. L'Association Islamique Ahmadiyya est un mouvement international établi dans 150 pays. Sa mission est d'oeuvrer pour la renaissance de l'Islam tel qu'enseigné par le prophète Mahdi (le messie promis). L'organisation de conférences annuelles est donc un moyen pour atteindre cette renaissance. L'objectif de la cinquième conférence était la formation morale et spirituelle des musulmans du Burkina Faso. Au menu de cette conférence qui a duré du samedi 26 mars au dimanche 27 il y avait trois exposés animés par des érudits pakistanais et burkinabè. Les thèmes étaient les suivants: - Quelques prophéties du Saint prophète Mohammad; - Le système du Kilafat - Mohamad dans la Bible et Jésus dans le Coran. L'Association Islamique Ahmadiyya a été créée en 1889 (sous inspiration divine) au Pakistan par l'Hazrat Mirza Bulla Mohamad. Pour les membres de l'Association, l'Azrat Mirza Bulla Mohammad est le messie, le Mahdi que le prophète avait promis. Il est celui qui est venu redonner à l'Islam sa pureté. Pour les disciples du Mahdi, eux seuls pratiquent l'Islam originel tel qu'il est enseigné dans le Coran par le prophète Mohamed. Les autres se seraient détournés de l'Islam et des enseignements du prohète, et le Mahdi (le premier Khalife de l'Association Islamique Ahmadiyya) est venu pour les remettre sur le droit chemin. En un mot l'Association Islamique Ahmadiyya; c'est la pureté, l'orthodoxie et la fidélité de l'islam. La différence fondamentale donc entre cette association et les autres communautés musulmanes est que pour ses membres, le Mahdi (le messie promis) en la personne de leur Khalife l'Hazrat Mirza Bula Mohamad est venu alors que les autres attendent toujours le messie. Les membres de l'association s'assignent pour mission d'expliquer aux autres adeptes de l'Islam que le Mahdi est bel et bien arrivé et qu'il faut s'enroler sous sa bannière. Le Khalife actuel, le quatrième du genre est l'Hazrat Mirza Tahir Ahmad; Il est basé à Londres. Au niveau du Burkina, l'apparition de l'association est assez récente puisque l'installation de sa première mission date de 1986. Le nombre de ses membres oscille entre 25 000 et 30 000 personnes. C'est une communauté assez dynamique qui a ses mosquées, ses écoles, ses dispensaires. Elle compte dans les localités plusieurs associations (ou djamats) qui ont chacune son bureau local. Le bureau national est lui dirigé par monsieur Soumana Amadou. La mission de l'Association Islamique Ahmadiyya au Burkina est, elle, dirigée par le missionnaire en chef, monsieur Muhammad Idreess (un Pakistanais). bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association Islamique Ahmadiyya a tenu sa 5e conférence annuelle au Burkina Faso les 26 et 27 mars, axée sur la formation morale et spirituelle des musulmans. Ce mouvement international, fondé en 1889 et considérant Hazrat Mirza Ghulam Ahmad comme le Mahdi/Messie promis, vise à restaurer l'Islam à sa pureté originelle. Présente au Burkina Faso depuis 1986 avec 25 000 à 30 000 membres, l'association se distingue des autres communautés musulmanes par sa croyance en la venue déjà effective du Mahdi. -- o:id 5706 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5706 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35411 35646 35647 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e031b98ff83d1e25bdc531552abb2fef87fbaa9b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4d7c2be19dcbc71b5ad02f7caba8f7876d212440.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9eb73fca161129e976efb5d7c1a78e1ffdf9d4f8.tiff dcterms:title Des Imams modernes : pour quel Islam? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1002 Bernard Zangré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-07-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002572 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le Conseil islamique du Burkina (CIB) vient d'organiser un séminaire de formation d'imams et de prêcheurs du 24 au 28 juillet à Ouagadougou. Ainsi que nous l'écrivions dans notre édition n° 3464, c'est une première qui dévoile le souci de la nouvelle génération de rompre avec les pratiques d'antan. C'est un défi de grande envergure que le CIB s'est lancé pour la formation d'Imams modernes pour un islam unitaire. C'est pourquoi au terme de leurs travaux, les séminaristes outre l'organisation périodique d'un tel séminaire et son extension au niveau provincial, régional et national pour le conseil islamique burkinabè, ont insisté sur une unité islamique au sein des associations musulmanes du Burkina Faso, afin que règne à jamais la paix et la concorde durables. En prononçant l'allocution de clôture du séminaire, le président du CIB, El Hadj Harouna Sana a déclaré qu'il n'a pas seulement été utile pour les imams et les prêcheurs, mais aussi pour les encadreurs. Le conseil islamique burkinabè pour sa part respecte toutes les associations islamiques et reste disposé à travailler avec toutes celles qui œuvrent dans le sens de l'unité. C'est pourquoi a poursuivi El Hadj Harouna Sana, Le CIB s'attèlera de toutes ses forces et sans arrière pensée à restaurer le climat de confiance. Il a invité les fidèles des villes et des campagnes à asseoir partout des bureaux CIB, de rester à l'écoute du conseil islamique qui a pris l'engagement de donner une bonne formation aux fidèles pour une bonne pratique de leur religion. Synthèse de Bernard Zangré bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le Conseil islamique du Burkina (CIB) a organisé un séminaire de formation d'imams et de prêcheurs du 24 au 28 juillet à Ouagadougou. Cette initiative vise à former des imams modernes pour un islam unitaire et à promouvoir l'unité islamique parmi les associations musulmanes du Burkina Faso, afin d'assurer une paix durable. Le CIB s'engage à restaurer la confiance et à offrir une bonne formation religieuse aux fidèles. -- o:id 5707 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5707 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35412 35648 35649 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/03fce48802f246e079ba0a12f429f104706be099.pdf https://islam.zmo.de/files/original/58214d863fdedda6e13c2bbec39b92eae7b9b332.tiff https://islam.zmo.de/files/original/189c36f65b69a92d8426d21ff5d89a4f265fba6d.tiff dcterms:title Aid El Kébir : sous le signe de la réconciliation dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-06-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002573 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La communauté musulmane de notre pays, à l'instar des fidèles d'autres pays, a commémoré hier mardi la fête de l'Aïd el Kébir ou Tabaski. Aux premiers rangs des nombreux fidèles qui ont pris part à la prière dirigée par le grand Iman El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, on a pu noter plusieurs présences dont celles du Moro-Naba Baongo, de quelques membres du gouvernement et des responsables de la communauté musulmane. Cette grande prière de l'Aïd el Kébir intervient 70 jours après le Ramadan qui marque la fin du jeûne musulman. La fête, qualifiée de grand sacrifice, est commémorée en souvenir du prophète Abraham qui, par obéissance à Dieu, s'apprêtait à immoler son unique fils auquel fut par miracle substitué un bélier. A l'issue de la grande prière, le grand Iman a fait un doua dans lequel il a souhaité santé, bonheur, prospérité, paix sociale aussi bien aux autorités politiques, religieuses, coutumières, qu'au peuple burkinabè. Il a imploré le Tout Puissant qu'il nous épargne famine, violences et remous sociaux dont certains de nos voisins sont victimes. Après le doua, le grand Imam a procédé au sacrifice du mouton que nombre de fidèles attendaient. En effet, à l'occasion de la fête de l'Aïd el Kébir, les fidèles ne doivent accomplir leur sacrifice qu'après celui du grand Imam. A noter que les fidèles disposent d'un délai de quarante huit heures, jours encore pour s'acquitter de leur devoir, si toutefois ils ne sont pas en mesure de l'accomplir le jour même de la fête. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription La communauté musulmane du pays a célébré l'Aïd el Kébir (Tabaski) hier, avec une grande prière dirigée par l'Imam El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, en présence de personnalités politiques et coutumières. Cette fête, commémorée 70 jours après le Ramadan en souvenir du sacrifice du prophète Abraham, a été marquée par un doua pour la paix et la prospérité, suivi du sacrifice rituel du mouton par l'Imam, les fidèles ayant 48 heures pour accomplir le leur. -- o:id 5708 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5708 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35413 35650 35651 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/73c5913ec388e65c12d65e9422d2fad17456e51b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7c83b739b41a19cc1cc51e49c52c3554994e5599.tiff https://islam.zmo.de/files/original/55e5e99f32eec3c7944cc71fbb7408e152b40b3f.tiff dcterms:title Conseil Islamique du Burkina : don de vivres à la MACO dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13463 Dédoui D. Paul dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1066 Issa Kafando https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-12-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002574 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran bibo:content Le lundi 27 décembre 1993 à 10 heures, le parloir de la MACO a servi de cadre à une cérémonie de don du Conseil islamique burkinabè aux détenus de ladite maison. Etaient présents à cette cérémonie, monsieur G. Raymond Banaba, régisseur de la MACO, représentant le ministère de la Justice, des représentants du ministère délégué chargé de l'Action sociale, El Hadj Sana Arouna, président du Conseil Islamique du Burkina, monsieur Issa Kafando, président du Conseil islamique provincial, et des représentants des détenus. Après l'allocution du régisseur de la MACO, monsieur Issa Kafando a pris la parole pour dire dans quel cadre se situait la cérémonie. Le Conseil islamique, a-t-il dit, répond à une sollicitation par lettre du 16 novembre 1993 de ses frères musulmans organisés au sein de la MACO et au souci constant de se repentir qui les anime. Le geste du Conseil islamique, a dit monsieur Kafando Issa, répond à la tradition humanitaire de l'Islam. Il a terminé en exprimant la reconnaissance du Conseil islamique burkinabè aux autorités judiciaires, aux opérateurs économiques (Burkina-Moto, l'intendant Sanfo Mamadou, les Etablissements Nana Boureima, El Hadj Koné, SANS FRONTIERES, etc.) et à l'ambassade d'Iran dont la compréhension et la générosité ont permis la tenue de la manifestation. A noter que le don se composait de deux sacs de riz de 100 kg; trois sacs de haricots de 100 kg pour tous les détenus, et d'une dizaine de nattes, de Livres du Coran et d'Haddith, d'un arrosoir pour les détenus musulmans. Il a été émis le voeu que les détenus musulmans fassent un bon usage des livres Saints dans le but de l'élevation de leur conscience religieuse. La cérémonie a pris fin par une visite de la mosquée offerte en 1986 par l'intendant Mamadou Sanfo aux détenus musulmans. Dédoui D. Paul bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le 27 décembre 1993, le Conseil islamique burkinabè a organisé une cérémonie de don à la MA MACO pour les détenus, répondant à une sollicitation de leurs frères musulmans et à la tradition humanitaire de l'Islam. En présence de diverses autorités, des sacs de riz et de haricots ont été offerts à tous les détenus, complétés par des nattes, des Corans et des Haddith pour les musulmans, dans le but d'élever leur conscience religieuse. La cérémonie s'est conclue par une visite de la mosquée de la prison. -- o:id 5709 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5709 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35414 35652 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a7d664058a8ff5ac3f5647d91dae42ab0179099d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/03bf5c0f280c81248acd9dda780b524e2cdff2aa.tiff dcterms:title Religion : demain le Ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/971 Ahl-Assane Rouamba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-03-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002575 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Selon toute vraisemblance, c'est demain que la majeure partie des mahométans du Burkina célébreront le Ramadan, l'Aïd el fitr, après 30 jours de jeûne et de purification. Nous leur souhaitons une bonne fête. Une fête au cours de laquelle des cadeaux seront certainement échangés. Dans cet ordre d'idées nous nous sommes intéressé au phénomène de l'aumône qui est l'objet de l'article qu'on va lire. L'AUMONE DU RAMADAN "Ne rendez pas vaines vos aumônes''. Chaque année pendant le mois du Ramadan, les musulmans offrent le sadaquat-oul-filtr Mais qu'est-ce que le sadaquat-oul-fitr? Qui doit-il offrir le sadaquat-oul-fitr? Combien doit-on offrir et à qui? Le mot arabe sadaquat signifie charité, aumône; il dérive de sidq qui veut dire sincérité. Ceci montre que le sadaquat doit être offert avec sincérité et non avec ostentation ou par hypocrisie, car un geste sans sincérité n'est pas de la charité. A propos du sadaquat, Dieu dit dans le saint Coran: "O vous qui croyez, ne rendez pas vaines Vos aumônes, en les faisant suivre de reproches ou d'injures". (2:265) En Islam, le sadaquat-oul-fitr est un acte, d'adoration. Il correspond à l'aumône que les fidèles offrent pendant le mois du Ramadan. Au Burkina, les musulmans offrent généralement cette aumône le jour de I'Id-oul-fitr ou fête de fin du jeûne. Tous les musulmans, riches et pauvres, hommes et femmes, grands et petits doivent obligatoirement offrir cette aumône et ce avant de se rendre à la prière de l'Id-oul-fitr. Les chefs de familles doivent donner le sadaquat-oul-fitr pour eux-mêmes et pour chaque membre de leur famille et même pour les bébés nés le matin de l'Id-oul-fitr. Au début de l'Islam, on donnait par personne, un moud (environ 2 kilogrammes) de céréales ou de dattes. Toutefois, des spécialistes de la fiquah ou loi islamique, disent que de nos jours, il est préférable de convertir les céréales en monnaie du pays, pour éviter aux bénéficiaires de revendre à bas prix le mil, le maïs, etc. qu'ils reçoivent. Selon ces spécialistes, les musulmans doivent offrir le sadaquat-oul Fitre, selon leur niveau de vie: 400 FCFA/personne pour les riches, et 200 FCFA/personne pour les pauvres. A titre d'exemples une famille riche de 5 personnes doit offrir 400 FCFA x 5, soit 2000 FCFA, et une famille pauvre de 15 personne, 200 FCFA x 15, soit 3 000 FCFA. Le sadaquat-oul fitr doit être donné en priorité aux pauvres. Ces derniers doivent offrir l'aumôme de l'Id-oul fitr, en prélevant sur ce que les autres leur donnent par charité le jour de la fête. Si les musulmans donnaient le sadaquat-oul fitr bien avant le jour de l'Id-oul Fitr, cela permettrait aux pauvres de préparer la fête, et d'avoir de quoi offrir l'aumôme avant de participer à la prière. Le sadaquat-oul fitr est également destiné aux Organisations et aux personnes qui passent tout leur temps à travailler pour l'Islam. Les centres islamiques sont donc bien placés pour recevoir le sadaquat-oul fitr. Ahl-Assane Rouamba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte explique le sadaquat-oul-fitr, une aumône obligatoire que les musulmans du Burkina Faso offrent à la fin du Ramadan, avant la prière de l'Aïd el-Fitr. Donnée avec sincérité par tous les musulmans pour chaque membre de leur famille, cette aumône vise à purifier le jeûne et à aider les nécessiteux. Le montant, traditionnellement en céréales, est souvent converti en monnaie (ex: 400 FCFA pour les riches, 200 FCFA pour les pauvres par personne) et est destiné en priorité aux pauvres et aux organisations islamiques. -- o:id 5710 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5710 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35415 35653 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b8e924fdefa3868c6022eaf22a284533644c84ba.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0359708a35b3dbee97cb4bcd4eb77bc7e9f2c26c.tiff dcterms:title Aïd-el fitr : c'était hier dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76334 Youssouf Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-03-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002576 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Le mois de jeûne musulman débuté le 23 février dernier a pris fin hier avec la célébration de l'Aïd-el-Séhgir. La grande prière qui s'est déroulée place de la Révolution était dirigée par le grand Imam de Ouagadougou, El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré. C'était en présence de monsieur le Premier ministre Youssouf Ouédraogo, de messieurs les ministres Salit Diallo, Idrissa Zampaligré, Mamadou Simporé, Sina Séré. Etaient également présents le Mogho Naba Baongo et plusieurs milliers de fidèles. Le jeûne (9e mois du calendrier musulman) consiste à s'abstenir totalement dès avant l'aube et jusqu'au coucher du soleil, de manger, de boire, de fumer et d'avoir des rapports sexuels. Le jeûne est l'un des cinq piliers de l'Islam et est par conséquent obligatoire pour tout adulte sain de corps et d'esprit. Cependant, tout fidèle devant voyager sur de longues distances n'y sont pas astreints, ainsi que les femmes en grossesse et celles qui allaitent. Si ce n'est qu'hier que nous avons fêté à Ouagadougou, les pays du Golfe arabo-persique et certains pays du Maghreb ont quant à eux célébré l'Aïd-el-Séghir depuis quarante-huit déjà. C'est dire que l'unanimité sur une date précise n'est pas de mise. L'Aïd-el-Séghir (rupture du jeûne) est une petite fête par rapport à l'Aïd-el-Kébir (Tabaski) célébrée soixante-dix jours après et qui est le point culminant du pélérinage à la Mecque. Au cours de cette grande prière, El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré a loué le Seigneur et imploré de Lui sa bénédiction pour nos autorités et tout notre peuple. Boureima Diallo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration de l'Aïd-el-Séghir à Ouagadougou, marquant la fin du mois de jeûne musulman (Ramadan) débuté le 23 février. La grande prière, dirigée par le Grand Imam El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, s'est déroulée Place de la Révolution en présence du Premier ministre, de ministres et de milliers de fidèles. Le jeûne, un des cinq piliers de l'Islam, est défini, et le texte souligne les divergences de dates de célébration avec d'autres pays, ainsi que la distinction entre cette "petite fête" et l'Aïd-el-Kébir. -- o:id 5711 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5711 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35416 35655 35656 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4768eb8f38e5e9f425d6f005ac30bc307f3f7e7b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f80b7a3cef726ab716ca365e52d654135fbaa646.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b67f8c9c68dcef31e1e670615e8884b26ab45a59.tiff dcterms:title C.I.B. : imams et prêcheurs à l'école dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1002 Bernard Zangré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1011 Caroline Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1066 Issa Kafando https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1189 Souleymane Konfé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23601 Conseil Supérieur Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-07-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002577 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple bibo:content Une première c'est le cas de le dire car, jamais auparavant Imams et prêcheurs n'avaient été réunis pour un séminaire de formation. C'est tout à l'honneur du Conseil islamique Burkinabè (CIB) qui l'a initié. L'événement qui sort donc de l'ordinaire a ouvert ses travaux samedi après midi à la maison du peuple à Ouagadougou, en présence du grand chancellier, des députés Dabo Hamadou de l'ADF et Dim Salit Sawadogo de l'ODP/MT, et d'autorités tant provinciales que communales. A 105 ans, le grand Imam El hadj Abdoul Salam Kiemtoré a béni la foule de fidèles rassemblés, et souhaité que l'action entamée par le CIB, puisse promouvoir la paix des coeurs, l'esprit d'union et d'entente au Burkina Faso. Aussi a-t-il béni le premier Burkinabè son Excellence Blaise Compaoré. Dans son allocution d'introduction, le président provincial du CIB pour le Kadiogo, Issa Kafando, a tenu à préciser les raisons qui ont concourru à l'avènement du Conseil islamique. Ainsi a-t-il déclaré, Il faut certainement vous apporter un peu de lumière sur ce qui peut paraître comme une division, mais une recherche de l'unité musulmane. Cette unité tant recherchée s'avère vaine, car tous ceux qui sont instruits en la religion islamique savent que l'islam souffre du manque Je cohésion de la part de ceux qui ont la tâche de guider la masse. Le Conseil islamique burkinabè déplore ce manque d'encadrement, et mettra tout en œuvre pour une meilleure organisation de l'Islam au Burkina. Le CIB est donc pour la paix et l'unité de l'Islam. L'ETHIQUE MUSULMANE En prononçant le discours d'ouverture de ce premier séminaire de formation d'Imams et de prêcheurs, le président national du CIB El hadj Harouna Sana n'a pas caché ses intentions, en ce sens que l'heure a sonné pour le musulman de rompre avec les anciennes pratiques. Reconnu le 19 août 1991, le CIB est composé d'Imams, de prêcheurs, d'intellectuels musulmans et de fidèles, toutes sensibilités confondues, pour la plupart issus des rangs de la communauté musulmane. Selon El hadj Harouna Sana, le CIB n'est pas sectaire et est ouvert à tout dialogue et critique constructifs et recherchera à évoluer vers une structure beaucoup plus élargie avec d'autres Associations islamiques vers un conseil supérieur islamique, Fédération ou Union nationale etc. En attendant de parvenir à cette organisation supérieure a poursuivi El hadj Harouna Sana, le conseil islamique ne doit rien négliger pour ce qui est de l'organisation de la société jusque dans la plus petite cellule. Au delà des objectifs que nous nous sommes fixés, le Conseil islamique veut réorganiser les fidèles à la base, inculquer une éthique musulmane aux responsables que nous sommes, changer les anciennes pratiques courantes dans nos manifestations religieuses (mariages, baptêmes, décès etc.). UN PROGRAMME AMBITIEUX Aussi a déclaré El hadj Harouna Sana, le Conseil islamique veut améliorer la qualité de l'enseignement franco-arabe et l'école traditionnelle en milieu rural dont la plupart de certains fonctionnaires sont issus; créer des centres de formation pour garçons et filles. Cela pourra permettre une meilleure organisation de l'Islam burkinabè longtemps cantonné dans des problèmes de personnes. El hadj Harouna Sana a saisi l'occasion pour dénoncer l'ancienne structure nationale de pèlerinage qui a-t-il dit, mérite d'être revue parce que ne reflètant plus la physionomie des Organisations religieuses du Burkina Faso. BANNIR L'INTOLERANCE Compte tenu de l'ampleur de notre mission, le Conseil islamique bannît de ses rangs l'intolérance, l'accaparement d'une direction fût-elle religieuse au profit d'une personne ou d'un groupe de personnes. L'Islam interdit à l'homme d'être soupçonneux et méfiant. Le président du Conseil islamique burkinabè a rendu hommage au président du Faso pour la clairvoyance et la sagesse avec lesquelles, il a su restaurer la tolérance et la liberté de culte au pays des hommes intègres. Le séminaire de formation des imams et des prêcheurs aura a son programme trois conférences: Prêcheurs d'une fête musulmane ( mariages, décès, baptêmes, etc)- El hadj Sana Harouna; - Prêcheur lors d'une fête musulmane (nuit du destin, mouloud, jeûne, tabaski)- El hadj Bandé Mahamoudou; - Comportement d'un prêcheur ou imam - El hadj Souleymane Konfé. Les conclusions du présent séminaire sont attendues avec grand intérêt, quand on réalise son impact certain sur la communauté musulmane de notre pays. Synthèse de Bernard Zangré Caroline Ouédraogo (stagiaire) bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le Conseil Islamique Burkinabè (CIB) a organisé le tout premier séminaire de formation pour Imams et prêcheurs à Ouagadougou. Cet événement historique vise à renforcer l'unité et la cohésion de la communauté musulmane au Burkina Faso, en promouvant la paix, une meilleure organisation de l'Islam et l'inculcation d'une éthique musulmane. Le CIB s'engage également à améliorer l'enseignement religieux et à bannir l'intolérance au sein de la communauté. -- o:id 5712 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5712 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35417 35654 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/679b2f31b279545805e2725db0d3d5ae60df642f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/832eabcc7cbe466615f4081c300cc4ae6600f95e.tiff dcterms:title Arabie Saoudite : pèlerinage 93 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14164 Fahd ben Abdelaziz Al Saoud https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/811 Organisation des Nations Unies https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-05-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002578 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13837 Chine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60523 Londres https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63375 Bosnie-Herzégovine bibo:content Deux millions de musulmans environ sont attendus pour accomplir le pèlerinage de la Mecque, qui doit débuter samedi prochain et dont le moment fort, le stationnement sur le Mont Arafat, aura lieu dimanche, selon les chiffres du ministère saoudien du pèlerinage. Quelque 800 000 pèlerins, venus des quatre coins du monda ainsi que de l'intérieur de l'Arabie Saoudite, sont déjà sur place, a précisé lundi le ministère du pèlerinage. Selon des sources iraniennes bien informées à Ryad, le contingent de pèlerins iraniens est estimé à quelque 120 000 personnes, il est similaire à ceux des deux années précédentes. Le nombre de pèlerins de Chine populaire doit enregistrer une augmentation, passant à 5 000 pèlerins contre 3 000 en 1992, selon l'ambassadeur chinois à Ryad. Pour la Libye, soumise par l'ONU a un embargo aérien depuis avril 1992 après les accusations de Washington, Londres et Paris sur son soutien au terrorisme, Ryad a indiqué avoir accordé cette année 5 520 visas, l'an dernier, quelque 3 000 pèlerins libyens s'étaient rendus à la Mecque. Ryad a rejeté implicitement une demande du parlement libyen d'enfreindre l'embargo en autorisant les pèlerins libyens à venir à bord de la Libyan Airlines et a rendu la Libye responsable des difficultés d'acheminement de ses pèlerins. Par ailleurs, le Roi Fahd a décidé cette année de financer le pèlerinage de 300 musulmans de Bosnie-Herzégovine, a-t-on indiqué officiellement à Ryad. D'autre part, le ministère saoudien de l'intérieur a réitéré dans la nuit de dimanche à lundi sa mise en garde aux pèlerins contre la distribution durant le pèlerinage de "publications, d'ouvrages ou de cassettes, sous peine d'encourir un châtiment sévère". Il s'agit de la troisième mise en garde saoudienne, depuis mars dernier, contre l'introduction dans le Royaume de documents à caractère politique lors du pèlerinage. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le pèlerinage de la Mecque, qui débute samedi avec le moment fort sur le Mont Arafat dimanche, devrait rassembler environ deux millions de musulmans, dont 800 000 sont déjà sur place. Des contingents notables incluent 120 000 Iraniens et une augmentation des pèlerins chinois à 5 000. L'Arabie Saoudite a accordé 5 520 visas aux Libyens malgré l'embargo aérien, tout en rejetant les vols directs de Libyan Airlines, et le Roi Fahd finance le pèlerinage de 300 Bosniaques. Les autorités saoudiennes ont par ailleurs réitéré leur mise en garde contre la distribution de publications politiques durant le Hajj. -- o:id 5713 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5713 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35418 35658 35659 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/97ad587c452fa561dcc5618713847dd90da5373b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/575a447a9483811ced6ea363440d866721b1c12b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc97a75dcf29eb1b7f542b3debcbe6be8491eea1.tiff dcterms:title Maouloud : voyage à Ramatoulaye dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13012 Moulaye Boko dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1179 Sidi Aboubacar Maïga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1181 Sidi Mohamed Maïga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-09-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002579 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content C'est demain que les musulmans du monde entier célèbrent le Mouloud ou Mulud (en arabe Mûlûd al-Nabi) date anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Bien que ne connaissant pas les grands fastes d'autres fêtes comme la Tabaski ou encore le Ramadan, le Mouloud est fièvreusement célébrée surtout la veille, par des réunions de prières. Au Burkina Faso, s'il existe de nombreux centres qui drainent chaque année à l'époque, des milliers de mahométans, celui de Ramatoulaye de par sa particularité est un pôle d'attraction qui ne laisse pas indifférent. C'est pourquoi nous jetons un regard vers ce village où afflueront ce soir des milliers de pélerins pour la grande veillée du Mouloud. Le département de Ramatoulaye, dans la province du Yatenga, sera, du 9 au 10 septembre 1992, le lieu de convergence de fidèles musulmans. Par milliers, ils feront le déplacement dans cette localité aux fins de commémorer dans la fraternité religieuse, la naissance du prophète Mohamed, fête communément appelée Maouloud. Comme les années écoulées, les fidèles musulmans accompliront à cette occasion un acte de foi, d'espoir et d'espérance. Foi en Allah et en son prophète, espoir en l'avenir et espérance au paradis. Mais pourquoi Ramatoulaye attire-t-il chaque année, à la période du Maouloud, tant de fidèles ? La question a son intérêt. L'histoire de ce village, devenu aujourd'hui un chef lieu de département, remonte aux années 1920. A la création de Ramatoulaye était l'ancêtre de Cheick Aboubacar Maïga II (présentement Cheick d'Islam du Burkina Faso, grand Iman de Ramatoulaye). L'ancêtre résidait à Namisgma, un village situé à proximité de Ramatoulaye. C'était un animiste convaincu. Un jour, mû par appel divin il décide de se convertir à l'islam. Sa famille s'y oppose. Il persiste dans "son choix". C'est alors que ses frères lui rendront la vie impossible. Peine perdue !. Ni les exactions ni les médisances à son encontre ne pourront le contraindre à abandonner sa nouvelle religion. L'appel est divin et sa force est irrésistible. Cependant, et pour pratiquer à gré l'islam, l'ancêtre en question décidera de se séparer des siens. Il s'installe à quelque 5 km de son village natal, Namisgma. La séparation était consommée. Une case ronde... deux cases... trois cases... des maisons et en fin de compte un village. L'ancêtre décide alors de donner un nom à ce village qu'il a vu naître, qu'il a contribué à faire naître. Son choix porte sur « Ramatoulaye». Ce qui veut dire << la terre bénite de Dieu». Tout le village était musulman. La foi aidant, le fondateur de Ramatoulaye quittera par la suite ce village à la recherche de davantage de connaissances sur le Coran et la religion musulmane. Ses pays d'accueil sont le Mali, le Ghana et la Mecque. De retour des études coraniques, il réunit autour de lui une centaine de fidèles pour commémorer, par la lecture du Coran, la naissance du prophète Mohamed. Ainsi naquit le fameux Maouloud de Ramatoulaye. Au fil des ans la célébrité de Ramatoulaye est allée grandissante. De nos jours, ce village est devenu un « lieu de rencontres, d'échanges, de débats, de prêches et d'amour pour la parole de Dieu». D'une centaine de fidèle au départ, ils sont aujourd'hui des centaines de milliers à se "ruer" vers Ramatoulaye chaque année, pour manifester leur foi à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. Là bas ils évoquent les versets du Coran, invoquent Allah le Tout puissant et espèrent les grâces et les bénédictions divines. Les fidèles qui vont chaque année à Ramatoulaye viennent d'horizons divers. Des Burkinabè comme des étrangers. Des hommes comme des femmes. Des jeunes comme des vieux... Bref, tous se rencontrent à Ramatoulaye autour d'un idéal commun : «approfondir la connaissance de la parole de Dieu». Pour coordonner leurs actions, diriger leur prières, un sage : le Cheick de Ramatoulaye. C'est lui qui trône sur le siège légué par l'ancêtre. Pour mémoire, depuis la création de Ramatoulaye jusqu'à nos jours, trois cheicks se sont succédé sur le trône. Il s'agit des cheicks Aboubacar Maïga, Mohamed Maïga I et Aboubacar Maïga II qui lui, est toujours sur le trône. Ils viennent tous de la même famille. L'actuel Cheick de Ramatoulaye totalise derrière lui 17 ans d'études supérieures sur les lois islamiques. Des universités de la Mecque où il a fréquenté, il en sortira, en plus de diplômes de théologie,s nanti d'un doctorat en biologie. Moulé dans l'esprit de la religion musulmane Cheick Aboubacar Maïga II, du haut de son trône et avec le regard attentif d'un sage, supervise avec brio le vécu quotidien de ses frères musulmans de la Tidjania. L'image qu'il se forge inspire respect, admiration et confiance. C'est peut-être et aussi cet autre aspect de l'homme - Le Cheick - qui fait l'attrait et la force de. Ramatoulaye. A tous les musulmans du monde, bon anniversaire ! Moulaye Boko bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Ce texte décrit la célébration du Mouloud (anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet) et met en lumière l'importance du village de Ramatoulaye au Burkina Faso. Fondé par un converti à l'Islam, ce lieu est devenu un pôle d'attraction majeur, attirant des centaines de milliers de fidèles chaque année pour commémorer l'événement et approfondir leur foi. Ramatoulaye est un centre spirituel renommé, dirigé par une lignée de Cheicks, dont l'actuel Cheick Aboubacar Maïga II. -- o:id 5714 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5714 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35419 35657 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/dbce75fa6104fb73ff7891c152510416e3d0d05a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f14304ec14fe77e9f852fb4232876a1f90054231.tiff dcterms:title Religion : Aïd el kébir dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-06-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002580 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content C'est sous un soleil de plomb, malgré la saison hivernale que la communauté musulmane du Burkina, à l'instar des fidèles musulmans du monde entier, a commémoré jeudi l'Aïd el kébir ou Tabaski. La cérémonie qui s'est déroulée à la place de la Révolution a vu la présence effective du Moro-naba Baongo, des responsables de la communauté et de nombreux fidèles. La grande prière de l'Aïd el kébir qui intervient 70 jours après le Ramadan a été dirigée par le grand Imam El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré. A l'issue de la grande prière, le président de la communauté musulmane El Hadj Triandé Toumani a tenu à remercier les personnalités présentes. S'en est suivi le doa du grand Imam qui a imploré le Tout puissant afin qu'il étende sa bénédiction sur tous les fils du Burkina. Le sacrifice du mouton a mis fin à la cérémonie. Rappelons que cette fête dite du grand sacrifice est célébrée en souvenir d'Abraham qui, par obéissance à Dieu, s'apprêtait à immoler son fils auquel fut miraculeusement substitué un bélier. Hier dans toutes les familles musulmanes c'était donc la fête. Espérons que les multiples prières et vœux nous apporteront la pluie ces jours-ci. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré l'Aïd el Kébir (Tabaski) jeudi à la Place de la Révolution. La grande prière, dirigée par l'Imam El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré en présence du Moro-naba Baongo, a été suivie de remerciements et d'invocations pour le pays. La cérémonie, qui rappelle le sacrifice d'Abraham, s'est achevée par le sacrifice du mouton et l'espoir de pluie. -- o:id 5715 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5715 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35420 35660 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/03ad09d62eb6991b3c303d0ea86f148078a4034f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/508a022d1e7077af77782f4cb088c40a5065a2b9.tiff dcterms:title Humeur : les religions et nous... dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/50 Marabout https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15318 Cohabitation religieuse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-03-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002581 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content "...La preuve principale de la Divinité réside dans la Révélation de ce qui est bien. Et toutes les croyances confessent et font le bien. De l'Eglise aux Mahométans, des Confucianistes aux Bouddhistes. De la question de ces croyances et de leur rapport envers la Divinité, nul n'a le droit de la poser ni de la résoudre..." Tolstoï. Nous avons eu le Vendredi 6 Mars 1992 à la Télé, sur "Spécial Ramadan", l'honneur de suivre deux érudits du Coran, nous parler de la religion musulmane avec des explications scientifiques, claires et en plus, nous donner les définitions exactes des mots Marabout - Charlatan. Dans l'émission du Samedi matin 7 mars à Radio F.M. sur le thème "maraboutage", un compatriote (appelons le, Raogo), a essayé lui aussi en mooré, d'attirer l'attention des auditeurs sur la confusion que de nombreuses personnes établissent entre Marabout et Charlatan et le danger que cela comporte, à savoir : l'offense des vrais croyants musulmans. Raogo s'indigne, crie au quiproquo et voudrait peut-être, que ceux qui étaient à l'écoute des théologiens, se souviennent. Selon le Coran, ont-ils dit, la fonction du Marabout est bien définie ; elle est propre, nette et sans équivoque. Telle sortie d'une boite à surprises, une auditrice zélée (nommons la, Poko), surgit, fustige Raogo, le traite de "pas intelligent", décrète que pour sa part, les deux mots s'imbriquent bien, puisque ces pratiques proviennent des musulmans et que, de toutes les manières, on n'a jamais vu ces choses là du côté des prêtres chrétiens. Pourquoi ces manifestations hystériques ? Que veut Poko ? Le Faso est une patrie paisible où la cohabitation de toutes les croyances sur sa terre est belle, j'allais dire parfaite. Il est donc impudent de vouloir de façon insidieuse, instaurer un climat malsain. Evitons les insinuations malveillantes, ces choses-là mêmes, qui appellent à l'affrontement et divisent les peuples comme l'on voit sous d'autres cieux. Les Burkinabè doivent continuer à se tolérer, à s'unir pour lutter, traquer sans répit les fossoyeurs de la bonne entente, ces éléments dangereux aux idées tortueuses. Nous devons éloigner de nos discussions tous les fanatiques insensés, extravagants, aptes au rejet systématique de la religion d'autrui, semeurs de zizanie entre tous les croyants. On n'insulte pas, on ne vilipende pas, on ne discrédite pas la religion qui n'est pas sienne (je ne parle pas de Rushdi...). Quand on croit en ce Dieu que nous prions tous, et qu'il est UN, on ne compare ni les religions, ni les prophètes. On les respecte...un point, c'est tout ! Çà, c'est "intelligent". On ne blesse pas les sensibilités. (En matière de religion, les gens sont chatouilleux, susceptibles). Se gausser de la religion de son voisin, c'est être attardé et cela révèle des relents de mauvause foi. Respectons-nous ! Du Marabout, selon le saint livre, je ne dirai que du bien, car il est vénéré. Du Charlatan, non ! Mais...encore que... (çà, c'est entre paranthèses et entre nous), je dirai que ceux-là qui crient haro! (les faux croyants bien sûr, de toute croyances confondues), sont les premiers dès que le soleil se cache, ils se cachent aussi, qui, le foulard bien dur sous le menton, qui, le col bien relevé, rasent les "six mètres des charlatans". Eh oui ! je dis bien charlatans. Mais passons ! Alors, n'allons pas polémiquer sur les erreurs que les hommes ont pu commettre dans la pratique de toutes les religions. Dieu seul ne se trompe pas. Quand on ne sait pas, on écoute et on laisse parler ceux qui veulent nous éclairer. Seul le "sot ne sait pas qu'il ne sait pas". Moi, je ne sais pas, mais j'écoute et je respecte la Sainte Bible. Je ne sais pas, mais j'écoute et je respecte le Saint Coran. Car, si toutes les croyances confessent et font le bien, rejettent toutes le mal, en cela, elles s'équivalent toutes ! Que Dieu nous bénisse tous en ces temps de double carême : carême chrétien et carême musulman. Un habitant du Secteur 11 bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte aborde la confusion entre les termes "Marabout" et "Charlatan", suite à des discussions télévisées et radiophoniques où des érudits ont tenté de clarifier leur distinction dans l'islam. Alors qu'un intervenant cherchait à éviter d'offenser les musulmans, une auditrice a réfuté, liant ces pratiques aux musulmans et les dissociant des chrétiens. L'auteur dénonce fermement cette attitude, plaidant pour la tolérance religieuse et la coexistence pacifique au Burkina Faso. Il souligne l'importance du respect mutuel des croyances, de l'unité face aux fanatiques et de la non-comparaison des religions, affirmant que toutes les croyances visent le bien. -- o:id 5716 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5716 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35421 35661 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/204d1e146bc71eb3015131b4002c382982a1c2ce.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9293dc471bc4534fbbeed51de4981c3f48e79c26.tiff dcterms:title Éducation : réforme de l'enseignement islamique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12945 Mohamed Aly Savadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-03-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002582 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'islam respecte toutes les valeurs de civilisations qui concourent à former la conscience de l'humanité. Mais de nos jours, l'islam traverse une phase inerte. La réforme de la société commence par la réforme de l'âme. La possibilité à faire réfléter l'image brillante de l'islam peut frayer son chemin pour un nouvel âge. A condition qu'elle soit accompagnée d'une révolution mentale et d'une appréciation complète de l'héritage intellectuel, spirituel et culturel. C'est la raison pour laquelle, nous allons aborder la problématique de la culture islamique dans la dimension de l'enseignement (dite la réforme de l'enseignement islamique). La relation entre Culture et Enseignement On peut considérer la Culture comme l'un des fruits de l'enseignement. Etant donné que dans l'enseignement, l'éducation prime l'instruction et détient une importance, il va de soi que la réforme de l'enseignement ne se montre pas indifférente envers l'éducation et la formation des membres de la société. Cependant, la réforme de l'enseignement va d'une part, produire profondément et de façon multiforme une évolution fondamentale, conforme aux besoins immédiats et futurs de la société. D'autre part, s'intéresser à la lutte contre l'analphabétisme et à la planification des cours des écoles primaires et secondaires. Dieu ne change l'état d'un peuple qu'il change ce qui est en eux-mêmes Les gestionnaires de l'enseignement islamique doivent promouvoir une éducation morale supérieure et nouvelle pour le nouvel homme et la nouvelle société. A telle enseigne que notre société se place dans le cours de la réalisation d'une culture islamique revalorisée et civilisée. Car seule une culture revalorisée nous permettra de garder notre identité islamique et musulmane, afin qu'elle puisse apporter sa contribution morale, spirituelle et intellectuelle à notre pays. L'islam favorise l'évolution et le changement Numériquement, la jeunesse burkinabè constitue la majorité de la population et stratégiquement elle représente l'avenir de notre pays. Correctement éduquée et formée, elle est capable de conduire des changements quantitatifs et qualitatifs à terme, et peut s'adapter mieux à l'évolution de la société. Selon cette optique, une réforme de l'enseignement islamique serait d'une importance capitale. D'autre part, réorganiser l'éducation et le sytème de l'enseignement supérieur arabe gui n'avait donné que des méthodes inadaptées, et dans le but de former des diplômés qui se trouvent aujourd'hui déprimés. Prochainement, nous allons voir "inch Allah", une culture islamique revalorisée dans une dimension morale, sociale, économique, scientifique littéraire et artistique. "Que Dieu ennoblisse notre pays" Savadogo Mohamed Aly Directeur adjoint du C.F. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte plaide pour une réforme de l'enseignement islamique afin de revitaliser l'islam, actuellement stagnant, et de promouvoir une culture islamique revalorisée. Cette réforme est jugée essentielle pour transformer la société, en formant une jeunesse burkinabè éduquée et moralement supérieure. Elle vise également à réorganiser l'enseignement supérieur arabe pour mieux préparer les diplômés et permettre à l'islam d'apporter une contribution morale, spirituelle et intellectuelle au pays. -- o:id 5717 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5717 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35422 35662 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3dbf79f6daa0a5efda9277dd7837445a4a1096c2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e4b807b38cdc10af3362dcaee685c65997a3e7bc.tiff dcterms:title Aïd El Kébir : on a prié pour la paix dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23601 Conseil Supérieur Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76334 Youssouf Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/957 Adama Fofana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-03-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002583 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/391 Sapouy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Les fidèles musulmans du Burkina Faso, à l'instar de leurs coreligionnaires des autres pays, ont célébré hier, 28 mars l'Aïd-EI-Kébir. Cette fête de la Tabaski communément appelée la fête du mouton, perpétue l'acte de soumission d'Abraham à la volonté divine. En effet, Abraham le père du monothéisme, pour témoigner son obéissance à Allah, était prêt à sacrifier son fils, mais Dieu dans sa bonté lui envoya un bélier. A Ouagadougou, dès 9h, les fidèles vêtus de leurs plus beaux boubous, ont convergé vers les lieux de prière. A la place de la Révolution, la prière a été officiée par le grand Imam Ibrahim Kouanda. Des membres du gouvernement, tels Youssouf Ouédraogo et Soma Barro étaient parmi les fidèles, tout comme Adama Fofana, président du CSI, des représentants du corps diplomatique et El hadj Oumarou Kanazoé. Après les deux rakkats réglementaires, le grand Imam a béni les dirigeants et prié pour la paix au Burkina sans doute à cause de la situation qui prévaut dans notre pays depuis la tragédie de Sapouy. Le sacrifice d'un bélier a mis fin à la prière. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Les musulmans du Burkina Faso ont célébré l'Aïd-EI-Kébir (Tabaski) le 28 mars, commémorant l'acte de soumission d'Abraham. À Ouagadougou, la prière principale a été officiée par le grand Imam Ibrahim Kouanda à la Place de la Révolution, en présence de membres du gouvernement et d'autres personnalités. Après les prières et le sacrifice d'un bélier, l'Imam a béni les dirigeants et prié pour la paix au Burkina Faso. -- o:id 5718 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5718 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35423 35663 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a14662caef51986961495644be99d48d3c0bc857.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8a4e80877755e01ffc2e89dc3e985f244e1667bf.tiff dcterms:title Bam : inauguration de la nouvelle mosquée de Vendredi de Kongoussi dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1137 Moustapha Sana dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1154 Pamoussa Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-05-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002584 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/346 Kongoussi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/373 Nouna https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content 28 mètres de long sur 16 mètres de large avec un coût de 52 millions six cent cinquante mille (52. 650.000) Fcfa: la cérémonie inaugurale a été présidée par le Cheick de Ramatoulaye Cheick Aboubar Maïga Il en présence du Cheick de Nouna, El Hadj Aboubacar Ouédraogo, des autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses et des différentes délégations venues des pays de la sous-région. C'est le 5 août 1987 que des musulmans se sont engagés, à travers l'Association de la jeunesse musulmane, à construire une nouvelle mosquée de Vendredi. Douze ans après et précisément le 30 avril 1999, cette mosquée est inaugurée. C'est pourquoi, le grand imam de Kongoussi, El Hadj Ahmadou Sana, dans son mot de bienvenue, n'a pas manqué de remercier les plus hautes autorités du pays et tous ceux qui ont œuvré à la construction de cette mosquée. Pour El Hadj Pamoussa Sana, intervenant au nom de la communauté musulmane de Kongoussi, les musulmans ont fait un long parcours. En effet, de 1962 à nos jours, beaucoup de choses ont été faites pour rehausser l'islam dans la province. Le haut-commissaire du Bam, monsieur Karfo T. Cyrille, lui a exhorté tous les croyants et singulièrement les fidèles musulmans à plus d'union, d'entente et de respect mutuel, condition sine qua non pour le meilleur devenir de la province du Bam. Puis la grande prière de 13 heures a été dirigée par le Cheick Aboubacar Maïga II, grand imam de Ramatoulaye et président fondateur de l'Association Tidjania du Burkina Faso. Moustapha Sana AIB/Bam Kongoussi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte rapporte l'inauguration, le 30 avril 1999, d'une nouvelle mosquée de Vendredi à Kongoussi, dont la construction avait débuté en 1987. Mesurant 28 mètres sur 16 et ayant coûté 52 650 000 Fcfa, la cérémonie a été présidée par le Cheick Aboubar Maïga II. L'événement a rassemblé diverses autorités et délégations, et a été marqué par des remerciements et des appels à l'unité de la communauté musulmane. -- o:id 5734 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5734 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35424 35664 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/96d95d06153528490205aecb3772aed94e60f3eb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/53cb40a1b4286a727f9f4a01ca878f33983c3747.tiff dcterms:title Commune de Léo : une seconde jeunesse pour la première mosquée de la ville dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15522 Paul Dédoui dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-12-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002585 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/352 Léo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63427 Sanguié https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La ville de Léo (chef-lieu de la province de la Sissili) a connu une animation particulière le vendredi 10 décembre 1999. La raison en était la cérémonie de démarrage des travaux de réhabilitation de la première mosquée de la localité, construite aux XIXe siècle à l'époque des invasions djermabées en pays gourounsi. C'est le ministre des Arts et de la Culture, M. Mahamoudou Ouédraogo himself qui a présidé l'événement auquel, outre le conseil communal de Léo au grand complet conduit par le maire Diakité Yacouba, assistaient également : - le ministre de la Promotion de la femme, Mme Marie Gisèle Guigma née Diasso ; - les députés Daouda Bayili du Sanguié et Alassane Yago de la Sissili ; - un représentant du ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité (MATS) ; - le directeur général du patrimoine culturel ; - etc. Tout ce beau monde a été accueilli par une communauté musulmane fortement mobilisée et dont il faut signaler au passage qu'elle représente 80% de la population de Léo. Comme toujours en pareille cérémonie on a eu droit à une flopée d'interventions. Ici, c'est le président de la Communauté musulmane de Léo, le chef de la cellule Projets de la mairie et le maire lui-même qui ont donné le ton en souhaitant tour à tour la bienvenue aux illustres invités et en exprimant leur gratitude au ministre chargé, des Arts et de la Culture grâce auquel le projet a été rendu possible. C'était après le doua dit par l'imam de la ville de Léo. L'occasion faisant le larron, le haut-commissaire de la Sissili, M. Jean Paul Compaoré a lui, profité de l'opportunité pour rappeler que sa province regorge de nombreux sites historiques qui ont besoin de réhabilitation. Il s'agit notamment des bâtiments construits pendant la colonisation (NDLR : l'ancienne résidence du haut-commissaire par exemple) et dont l'un d'eux pourrait accueillir un futur musée national. Une idée favorablement accueillie par le ministre Mahamoudou Ouédraogo qui a salué "l'intérêt maintes fois manifesté par les autorités de la ville pour le patrimoine culturel de la commune... " A la communauté musulmane de Léo et de la province de la Sissili il a rappelé que "si la mosquée est certes un lieu de culte accueillant des croyants dans leur élan vers Dieu, il ne faut guère perdre de vue sa dimension culturelle, témoin matériel d'une civilisation, et ce faisant, sa charge historique". Il a du même coup félicité tous ceux qui ont contribué à éviter ainsi le sort qui a été celui de nombreuses mosquées centenaires au Burkina : la destruction ! Le ministre des Arts et de la Culture a ensuite annoncé que son plan d'action est de travailler à moyen terme à l'inscription sur une liste nationale officielle de tous les monuments sur l'ensemble du territoire du Burkina. Et, a-t-il dit, "la mosquée de Léo remplit les conditions pour être inscrite sur la liste des sites et monuments du Burkina". Ce qui a suscité des applaudissements nourris. Mais pour commencer, il a souhaité que la culture s'harmonise avec le développement. Ce qui nécessité une ouverture aux conditions de ce développement dont la première est l'acceptation de la dimension culturelle de la mosquée. Ce qui appelle sa visite par le public avec paiement d'un droit d'entrée qui • contribuera à son entretien. Et le ministre de suggérer que la mosquée restaurée soit intégrée dans un circuit de visite touristique. La pose de la première pierre symbolisant le démarrage des travaux de réhabilitation et une remise de cadeaux (des ignames, un bélier et des coqs) ont clos la cérémonie. Signalons que les travaux de réhabilitation, d'un coût d'environ trente (30) millions de francs CFA (financés par le ministère des Arts et de la Culture) sont prévus pour durer trois (3) mois et seront contrôlés par le bureau d'études "World construction" de monsieur Réné Zongo. Paul Dédoui bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 10 décembre 1999, la ville de Léo a accueilli la cérémonie de démarrage des travaux de réhabilitation de sa première mosquée, édifiée au XIXe siècle. Présidé par le Ministre des Arts et de la Culture, M. Mahamoudou Ouédraogo, l'événement a souligné la dimension culturelle et historique du lieu de culte. Le ministre a annoncé l'intention d'inscrire la mosquée sur la liste nationale des monuments du Burkina Faso et a suggéré son intégration dans un circuit touristique pour son entretien. Les travaux, financés par le ministère à hauteur de 30 millions de F CFA, sont prévus pour trois mois. -- o:id 5735 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5735 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35425 35665 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/27046817c57c04fc869b577cc99436f1eb160259.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fa1caf6e8ac3e365bf8b39ac547221e0b7210e5c.tiff dcterms:title Langue arabe et culture islamique : les encadreurs bossent la pédagogie dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 Association Mondiale de l'Appel Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76331 Alphabétisation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-10-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002586 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad bibo:content La salle de conférences de la Caisse générale de péréquation (CGP) abrite depuis lundi 11 octobre 1999, un séminaire international des encadreurs de l'Enseignement de la langue arabe et de la culture islamique. Ce séminaire, organisé par l'Organisation Arabe pour l'éducation, la science et la culture (ALESCO) en collaboration avec l'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI) regroupe 25 inspecteurs de l'enseignement de la langue arabe du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Tchad. L'ouverture de ce séminaire a connu la présence effective du secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, de celui de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, d'un représentant de l'AMAI, du représentant de l'ALESCO, Docteur Abdallah Al-Osta et de plusieurs représentants des associations islamiques au Burkina Faso. Ce stage sous-régional qui s'étendra sur deux semaines vise à renforcer l'enseignement de la langue arabe et la culture islamique dans les cinq pays bénéficiaires du Sahel. Il s'inscrit en droite ligne dans la volonté des peuples et des dirigeants à l'heure où les Africains cherchent à tout mettre en œuvre pour s'unir tant au niveau sous-régional que continental. Ce stage constitue un événement de première importance de par sa couverture géographique qui illustre des victoires que remporte la coopération Sud-Sud. Ainsi, au terme de travaux, ces experts en éducation tous du Sud bénéficieront des connaissances et de compétences les rendant plus aptes à accomplir leurs tâches. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Un séminaire international sur l'enseignement de la langue arabe et de la culture islamique s'est tenu à la Caisse générale de péréquation (CGP) à partir du 11 octobre 1999. Organisé par l'ALESCO et l'AMAI, il a réuni 25 inspecteurs du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Tchad. Ce stage de deux semaines visait à renforcer cet enseignement dans les cinq pays bénéficiaires du Sahel, soulignant l'importance de la coopération Sud-Sud. -- o:id 5736 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5736 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35426 35667 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5f0b19217d59980c8e2c4be264c44c67c6dbdb11.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e8197a55f75276509f31046ad74ae16c913bc6e4.tiff dcterms:title Point de presse du gouvernement. Problèmes des Hadj : en attendant l'audition de Mahamadi Kouanda dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1021 Dieudonné Zoungrana dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1168 Saïdou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76282 Air Afrique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/807 Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14916 Organisation de l'Unité Africaine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-04-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002587 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60543 Sierra Leone https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60499 Guinée-Bissau https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15378 Zimbabwe https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le gouvernement comme à l'accoutumée a rencontré hier la presse, pour échanger sur divers points, notamment sur la situation au Niger, l'affaire David Ouédraogo, les nouvelles accusations du commandant de l'ECOMOG sur le soutien supposé ou réel du Burkina au rebelles sierra-léonais du RUF, l'audit du Hadj 98... Les ministres présents à cette rencontre qui s'est tenue au ministère de la Communication et de la Culture sont Mahamoudou Ouédraogo, locataire des lieux, Yéro Boly (MATS) et Paul Kiemdé (Justice). Le gouvernement parle d'épilogue pour ce qui concerne l'affaire David Ouédraogo. Doit-on alors comprendre qu'elle est éteinte ? "La chambre d'accusation n'a pas enterrée l'affaire" dira Paul Kiemdé. Pour le gouvernement, la régularité du procès pénal vise aussi bien à protéger la victime que l'accusé. Les conférenciers du jour affirment qu'il faut éviter de dire la procédure à suivre. Si l'affaire a été renvoyée aux juridictions militaires, c'est que c'est le droit qui l'a voulu ainsi. Dans toute justice, il y a toujours des querelles sur les procédures. Du reste, dès le départ, le procureur avait soulevé cette irrégularité procédurale et avait été pris à parti par certains, ajoutera le gouvernement. En attendant, dira-t-il, les plaignants comme le parquet peuvent saisir le ministère de la Défense, à moins, et c'est une autre possibilité, que les plaignants ne se pourvoient en cassation. Affaire donc à suivre. A-t-on distribué comme le soutiennent d'aucuns 60 millions de F CFA au parquet pour étouffer cette affaire ? "Je ne suis pas au courant de cela" dira monsieur Kiemdé, qui met cela au compte des rumeurs qui déprécient notre justice. Sur l'affaire David Ouédraogo en général, le gouvernement dit laisser la justice s'en occuper et la suivre avec attention. La situation des réfugiés au Burkina a été aussi évoquée : Ces derniers étaient 44 000 en 1994, 25 000 en 1998 et 1278 en 1999. Leur rapatriement dans leur pays d'origine (Mali et Niger essentiellement) a été facilité, on le sait, par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Pour ce qui est du sort de notre compatriote Pierre Claver Damiba, inculpé au Zimbabwé pour le meurtre de sa femme, le gouvernement a réaffirmé que l'intéressé a bénéficié du soutien des autorités burkinabè et de sa famille et à l'heure actuelle, il est en liberté provisoire; et c'est avec "stupéfaction, que nous avions lu l'écrit de Frédéric Guirma dans la presse" dira Yéro Boly. La mise à terme du détachement de Halidou Ouédraogo, président du MBDHP et de l'UlDH va en complément avec la dénonciation de l'accord de siège, dira le gouvernement qui répondait à une question d'un journaliste sur ce problème. Il a été institué (en conseil des ministre du 7 avril 99) un comité interministériel chargé de la régulation du secteur des télécommunications. Pourquoi cela ? C'est pour combler un vide en attendant l'avènement d'une Autorité de régulation des télécommunications. Le secondhand volet de ce point de presse a été la question des hadj, notamment sur l'audit du hadj'98 qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Pour le gouvernement, les résultats de l'audit ont été examinés en conseil des ministres il y a deux semaines. Il ressort de cet audit du hadj'98, ce qui suit : il y a eu deux types de problème au sujet de ce pèlerinage. Le premier est d'ordre administratif et le second, le plus important porte sur la gestion financière. C'est sur cette dernière que les irrégularités les plus flagrantes ont été constatées. Ainsi, des individus de peu de foi se sont arrangés pour gruger des pèlerins au Burkina, comme en Arabie Saoudite avec la complicité du secrétaire permanent de l'époque Saïdou Ouédraogo. De ce fait, des gens ont voyagé au titre de la commission sans débourser le moindre kopeck (les sous qu'ils devaient payer pour leur titre de transport sont tombés dans l'escarcelle de ces "escrocs"). En Arabie Saoudite, ces mêmes personnes malveillantes ont changé des millions de francs au noir et empoché des sommes élevées. Des surfacturations de loyers et des contrats fictifs furent signés, permettant à ces individus de détourner des millions de F CFA. Ces dissipations s'élèvent à 80 millions de FCFA. A ce jour, la commission doit à Air Afrique 30 millions; à l'Arabie Saoudite 40 millions, etc. Toutes les personnes impliquées ont été entendues par l'Inspection d'Etat, et ont reçu des lettres leur intimant l'ordre de payer les sommes dues, d'ici trois mois. Seul le député Mahamadi Kouanda n'a pas encore été entendu par l'Inspection d'Etat. Il devra l'être avant que le gouvernement ne prenne en considération ce qui lui a été reproché. Enfin, le coup d'Etat au Niger fut aussi au centre de cet échange, de même que les propos du commandant de l'ECOMOG à l'endroit du Burkina Faso. Pour le cas du Niger, le président du Faso, président en exercice de l'OUA a regretté ce drame et souhaité que les choses s'arrangent au mieux. La présence du chef d'état-major de l'armée nigérienne Moussa Moumouni Djermakoye (limogé par les nouvelles autorités) sur le sol burkinabè le jour du coup de force, s'explique par le fait qu'il était en transit, provenance de Guinée-Bissau. A son décollage, l'aéroport du Niger était fermé, et il a dû attendre, dira le gouvernement en substance. A un journaliste qui a voulu savoir si le nouvel homme fort du Niger, le commandant Mallam Wanké était à Ouaga, il y a quelques jours de cela, les conférenciers répondront par la négative. Pour le gouvernement, le fait que la délégation nigérienne soit refoulée de Libye où elle s'était rendue pour le sommet de la COMESSA (Communauté des Etats sahélo-sahariens) est un signe de désapprobation. ECOMOG/Burkina ? La position du Burkina n'a pas varié d'un iota, en dépit des nouvelles accusations de l'ECOMOG. Cette institution dépend de la CEDEAO, dont le secrétariat exécutif n'a pas pris de position. En somme, concluera le gouvernement, les relations entre le Nigeria et le Burkina n'ont pas pris un coup de froid. Même le fait que le nouveau président nigérian, contourne notre pays ne serait pas un signe de refroidissement des relations. Signalons qu'on a parlé aussi des prix Gallian pour la presse (deuxième édition) dont les résultats sont finalement attendus pour quelques semaines. Le nombre élevé de postulants explique ce retard dira le gouvernement. Dieudonné Zoungrana bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le gouvernement burkinabè a tenu une conférence de presse pour aborder plusieurs sujets clés. Il a notamment clarifié la procédure judiciaire en cours concernant l'affaire David Ouédraogo, niant les rumeurs de corruption. L'audit du Hadj 98 a révélé d'importantes irrégularités financières et des détournements de fonds s'élevant à 80 millions de FCFA, avec des demandes de remboursement adressées aux personnes impliquées. Le gouvernement a également commenté le coup d'État au Niger, exprimant ses regrets, et a fermement réfuté les accusations de l'ECOMOG concernant un soutien aux rebelles sierra-léonais, affirmant la stabilité de ses relations avec le Nigeria. D'autres points comme la situation des réfugiés et la régulation des télécommunications ont aussi été évoqués. -- o:id 5737 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5737 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35427 35666 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3e0ecb36494faf73366bc4af62aa4bcc29d19454.pdf https://islam.zmo.de/files/original/65f0146e0ce2552861b82704051751234b6bd09b.tiff dcterms:title Aïd El Kébir : la fête dans les orphelinats dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-03-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002588 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Dans le cadre de ses activités sociales, le Rotary club de Ouagadougou a retenu de prendre en charge le repas de la fête de Tabaski en faveur des orphelins. Ce déjeuner pas comme les autres a connu la présence effective du président du Rotary club de Ouagadougou, Jean Léonard Compaoré, de Ari Toubo Ibrahim, président de l'Action d'intérêt public du Rotary club, de Souley Auguste Traoré, du service des Affaires financières, de la Direction générale de la coopération et bien d'autres rotariens. Les fidèles musulmans du Burkina Faso à l'instar de ceux du monde entier ont fêté hier jeudi 16 mars 2000, l'Aïd El Kébir C'est aux environs de 9h 30 mn que les fidèles se sont retrouvés sur les lieux de prière pour les deux rakats de la circonstance. De tous ces lieux de prière, c'est la place de la Nation qui a regroupé le plus grand nombre de fidèles. Après la prière, les fidèles ont rejoint leurs pénates pour immoler l'animal de choix pour le repas familial. Dans toutes les familles, on a vécu la fête. Les enfants des centres de l'Association Managrenona pour la protection des orphelins (AMPO) avec pour responsable Cathérine Rhode et de l'association burkinabè de l'orphelinat Be-Sida (ABOB) n'étaient pas en reste. Le Rotary club de Ouagadougou a retenu de prendre en charge le repas de la fête de Tabasky en faveur de ceux-ci. C'est donc au total une enveloppe de cinq cent mille francs CFA (500 000 FCFA) qui a été affectée à l'opération. Cette cagnotte a permis à ces centres d'améliorer leur quotidien et de créer une ambiance de fête dans la vie de ces orphelins. C'est après une chanson dédiée au Rotary club pour son geste qui leur va droit au cœur que les pensionnaires sont passés à table pour déguster les plats fumants faits de riz, de gros morceaux de viande bien assaisonnés. Ce jour restera longtemps gravé dans l'agenda de ces orphelinats où il y avait à boire et à manger en quantité et en qualité pour tous. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Rotary club de Ouagadougou a financé et organisé le repas de la fête de Tabaski (Aïd El Kébir) pour les orphelins des associations AMPO et ABOB, célébrée le 16 mars 2000. Cette initiative sociale, d'un montant de 500 000 FCFA, a permis d'offrir un déjeuner festif et mémorable aux enfants, améliorant leur quotidien et créant une ambiance de fête. -- o:id 5738 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5738 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35428 35668 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/64403565ad44b067a42e9401494092605fe80060.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a6325be833815b62d0f238e2fae262c28fc41ded.tiff dcterms:title CERFI : conférence de la cellule féminine à la MJCO dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-10-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002589 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content De par le nom d'Allah, Clément et Miséricordieux, la Cellule féminine a l'honneur de convier le publc à la conférence qu'elle organise le dimanche 15/10/00 à la Maison des Jeunes et de la Culture à partir de 9 heures Thème «comment entretenir l'affection, les sentiments et la piété au foyer» Conférencier: Frère R DIOUF bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Cellule féminine organise une conférence le dimanche 15 octobre 2000 à la Maison des Jeunes et de la Culture, à partir de 9h. Frère R DIOUF y abordera le thème « comment entretenir l'affection, les sentiments et la piété au foyer ». -- o:id 5739 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5739 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35429 35669 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3de1bf4f3dd6e849abc6b33426857343b93647f4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0d66e41f8ff4f72eaef6a5e76552d2ec3811c75d.tiff dcterms:title CERFI : islam et modernité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-08-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002590 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Dans le cadre de ses activités le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a reçu le dimanche 30 juillet dernier TARIQ Ramadan professeur d'islamologie et de philosophie. Actuellement, il s'occupe de publications islamiques. Face au nombreux public qui a fait le déplacement au Conseil Burkinabé des chargeurs (CBC), M. Ramadan a développé le thème "l'Islam et la question de la modernité". Doit-on rappeler que ce sujet est très actuel vu que la façon d'aborder ce thème peut déterminer le comportement social des individus et de la communauté ? Pour M. Tariq Ramadan, chaque société veut vivre avec son temps et relever les défis. De ce fait, il pose le modernisme comme la façon de l'Occident de vivre la modernité. Ces deux concepts sont donc totalement différents. Aussi, il a avancé qu'il faut se méfier de cette pensée que l'islam n'a rien à voir avec l'Occident. La dimension de la modernité suppose un primat de l'individu. C'est la réponse que toute personne doit apporter dans l'institution sociale. Elle permet de proposer la loi et la législation. Selon le conférencier, l'actualisation de l'Etat de droit est une avancée dans de nombreuses sociétés occidentales. Cependant, un modernisme sans âme peut conduire à des dérives. La puissance médiatique, à en croire M. Tariq, ainsi que celles technique, économique font que la civilisation dominante dicte sa loi. Le progrès étant basé sur les moyens économiques il dit refuser le progrès qui ne s'occupe pas de la dimension humaine. C'est pourquoi, il faut sortir de nos têtes cette mentalité de colonisés et résister à l'invasion culturelle. Pour lui les musulmans sont sinistrés dans leur tête, et la solution c'est de travailler pour faire changer les choses :"// faut résister pour se libérer et penser pour construire" préconise M. Ramadan qui affirme qu'en plus de la confiance en Dieu les musulmans doivent se libérer et avoir une pensée progressiste. Pour lui l'islam est pour la pluralité politique et religieuse. La modernité étant le fait de vivre avec son temps, M. Tariq soutient qu'il faut accepter le progrès et non le refuser. En tout cas, cette conférence aura été d'un apport certain dans la connaissance des rapports entre l'islam et la modernité. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé une conférence de Tariq Ramadan sur le thème "l'Islam et la question de la modernité". Ramadan a distingué la modernité, définie comme le fait de vivre avec son temps et d'accepter le progrès, du modernisme occidental, qu'il juge potentiellement dénué d'âme. Il a affirmé la compatibilité de l'Islam avec la modernité et la pluralité, appelant les musulmans à résister à l'invasion culturelle et à développer une pensée progressiste pour se libérer et construire. -- o:id 5740 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5740 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35430 35670 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b36569b1084aebb6f2a189e3dbb6f3bb5d0ccc2e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0a065e74832931d0460f280cefa23f514bc4acc0.tiff dcterms:title CERFI : la question de l'islam contemporain dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76297 Médias https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-08-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002591 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content En marge de sa visite de travail au Burkina Faso, Tariq Ramadan, professeur de philosophie et président de l'Union des Associations musulmanes d'Europe a donné une conférence de presse autour de l'islam. C'est le siège du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) qui a servi de cadre à cette conférence. Elle a enregistré la présence de plusieurs hommes de médias. S'adressant aux journalistes, le professeur dira qu'ils ont une grande responsabilité dans la diffusion des communiqués et des messages qui concernent l'islam. Ceux-ci doivent en outre produire un discours de clarification. L'intellectuel musulman doit faire de cela son principal défi. Pour Ramadan, le musulman doit être clair dans le développement qu'il tient sur la religion et la réalité politique. Il n'a pas manqué de souligné pendant l'entretien, l'inflation de terminologies à laquelle fait face le monde musulman de nos jours. C'est alors qu'on parle de musulmans pratiquants, laïcs, modérés, auxquels s'ajoute un chapelet de termes à connotation négative. Parlant de connotation négative, il citera l'exemple de l'intégrisme, de l'islamisme et du fondamentalisme, etc. Pour comprendre ces terminologies, il convient donc de connaître l'histoire des mots selon le conférencier. L'intégrisme par exemple est lié à une histoire spécifique qui met en relation la réalité de deux institutions dont l'une devait se soumettre à l'autre à savoir l'ordre radical qui veut s'imposer à l'ordre religieux. Ce fut le cas pendant toute la période médiévale. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Tariq Ramadan a donné une conférence de presse au Burkina Faso sur l'islam, insistant sur la responsabilité des journalistes et des intellectuels musulmans à produire un discours clair et sans ambiguïté. Il a également critiqué l'inflation de terminologies négatives (intégrisme, islamisme, fondamentalisme) utilisées pour décrire les musulmans, soulignant l'importance de comprendre l'histoire de ces mots. -- o:id 5741 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5741 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35431 35671 35672 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8f18d4e2b727dd9a9627c50311693731e3722342.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1b0111d6f5e2a6e3e711653d1c7b83e8008d4984.tiff https://islam.zmo.de/files/original/389703919ca324373e11b041474765a2407bdaa4.tiff dcterms:title CERFI/Kadiogo : le bureau provincial rend compte de ses activités dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-02-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002592 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Le bureau provincial du Cercle d'études de recherches et de formation islamique du Kadiogo a tenu le dimanche 27 février 2000 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), sa deuxième assemblée générale ordinaire. C'était en présence de nombreux frères et sœurs en islam. Cette assemblée générale a été pour le bureau provincial un cadre pour rendre compte de ses activités, recevoir les critiques et les suggestions des membres du cercle en vue d'une meilleure réussite de la section. L'assemblée générale qui a duré toute une journée s'est articulée autour des points tels la mobilisation et l'organisation; la formation ; les difficultés et les perspectives. Dans son rapport, le bureau provincial a laissé entendre qu'au cours de l'année 1999, une centaine d'adhésions a été enregistrée. Dans le souci d'assurer la formation de ses militants et militantes, le bureau provincial a organisé au cours de l'année 1999 sept (7) séminaires mensuels. Cependant il faut souligner les difficultés de mobilisation des militants et militantes. A titre d'exemple, le faible nombre des participants aux différents séminaires malgré l'effort fourni par le bureau provincial pour envoyer le maximum d'invitations. Le CERFI après dix (10) ans d'existence doit mieux mobiliser et former. C'est alors que dans sa nouvelle orientation, le bureau provincial qui est à trois (3) mois de la fin de son mandat de deux ans a déjà contacté un certain nombre de frères et sœurs dévoués qui seront proposés au collège électoral. Selon le trésorier général, Souleymane Tassembédo, la totalité des souscriptions, représentant les cotisations attendues au titre de l'année 1999 s'élevait à deux millions six cent trente deux mille quatre cents francs CFA (2 632 400 FCFA). Le montant total des sommes encaissées au 3 décembre 1999 s'élève à deux millions deux cent quatre vingt onze mille neuf cent cinquante FCFA (2 292 950 FCFA) soit un taux de recouvrement de l'ordre de 87%. Madi Kaboré bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le bureau provincial du Cercle d'études de recherches et de formation islamique du Kadiogo (CERFI) a tenu sa deuxième assemblée générale ordinaire le 27 février 2000 à Ouagadougou. L'assemblée a permis de faire le bilan des activités de 1999, incluant 100 nouvelles adhésions et l'organisation de sept séminaires de formation, malgré des difficultés de mobilisation. Les discussions ont porté sur l'amélioration de la mobilisation et de la formation, ainsi que sur les perspectives d'avenir, avec un rapport financier détaillant un taux de recouvrement des cotisations de 87%. -- o:id 5742 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5742 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35432 35673 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/41f0f61675679b05e290a0f786945b1da7fd1af3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b7f19383729fb04c989f1e6f533e0a7f162e6f3c.tiff dcterms:title Ramadan : on a prié hier! dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23601 Conseil Supérieur Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-01-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002593 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Après 30 jours de jeûne marqué par la pénitence et la ferveur religieuse, la communauté musulmane du Burkina Faso a célébré hier 19 janvier, l'Aïd al Séguir. Le jeûne pendant le Ramadan, mois par excellence du repentir et d'adoration fait partie des 5 piliers de l'islam. Dès 8h30, des milliers de fidèles ont afflué aux différents lieux de culte pour témoigner leur soumission à Allah et recueillir ses immenses bienfaits. A la place de la Révolution, plusieurs personnalités ont prié, dont des membres du gouvernement, le Moro Naaba Baongo, le président du CSI, des opérateurs économiques. Après les deux rakats d'usage, les croyants avec l'imam en tête ont prié, pour la paix sociale et la prospérité au Burkina Faso. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré l'Aïd al-Séguir le 19 janvier, marquant la fin des 30 jours de jeûne du Ramadan. Des milliers de fidèles, dont des personnalités gouvernementales et traditionnelles, se sont rassemblés pour prier pour la paix sociale et la prospérité du pays. -- o:id 5743 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5743 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35433 35674 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b1c301ccf53d210fbe1485fc307d10cf0e71d03d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ae56080c7226c513bbcf0473f55b3d55326768fc.tiff dcterms:title Situation nationale : prière pour la paix hier à la grande mosquée dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73 Collège de sages https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-08-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002594 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après les fidèles chrétiens de l'Eglise catholique et de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) qui se sont retrouvés le dimanche 18 juillet dernier à la maison du Peuple de Ouagadougou pour la prière œcuménique, c'était au tour hier jeudi 12 août, de l'ensemble des associations islamiques des 45 provinces du Burkina de se retrouver pour une prière en faveur de la paix sociale dans notre pays. A Ouagadougou la prière a eu lieu à la grande mosquée sous la conduite de Cheick El-Hadj Aboubacar Sana, président de la communauté musulmane du Burkina et grand Imam de Ouagadougou. Prévue pour être dite à neuf (9) heures, c'est finalement aux environs de 10 heures que la prière dite du besoin par les fidèles musulmans connaîtra son début avec l'arrivée du grand Imam de Ouagadougou. Comme le recommande la religion, c'est après des ablutions de purification que ces fidèles se sont retrouvés dans la mosquée pour la prière en faveur de la paix sociale dans notre pays. Cette prière proprement dite a consistée en deux rakats qui auront duré au total cinq (5) minutes. C'est juste après ces rakats que les fidèles ont procédé à la lecture du Coran afin qu'Allah le tout-puissant ramène la paix et la stabilité au pays des hommes intègres. Les nombreuses bénédictions faites par la communauté musulmane, le mouvement sunnite, le conseil islamique du Burkina Faso, I'll Had islami et bien d'autres associations musulmanes ont clos cette grande prière du besoin. Pour El Hadj Abdramane Traoré, secrétaire général du mouvement sunnite qui a parlé au nom de toutes les associations islamiques du Burkina Faso, nul n'ignore que la paix est menacée dans notre pays depuis un certain moment. A travers donc cette prière du besoin, les fidèles ont imploré le tout-puissant afin que la paix qui nous est si chère revienne au Burkina Faso car sans paix nul ne peut adorer Dieu. Pour lui les recommandations du Collège de sages, si elle sont bien prises en considération permettront à notre pays de retrouver la paix et la stabilité. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 12 août, l'ensemble des associations islamiques des 45 provinces du Burkina Faso s'est réuni à la grande mosquée de Ouagadougou pour une "prière du besoin" en faveur de la paix sociale. Sous la conduite de Cheick El-Hadj Aboubacar Sana, grand Imam de Ouagadougou, les fidèles ont imploré Allah pour le retour de la paix et de la stabilité dans le pays, dont la sécurité est menacée. Cette initiative fait suite à une prière œcuménique chrétienne similaire tenue précédemment. -- o:id 5744 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5744 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35434 35675 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b5fbb6a126942f065f8bb56b3225e93f7f6d2493.pdf https://islam.zmo.de/files/original/993957a35d415c16b4a902c70ff1d4b621422448.tiff dcterms:title Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux : les règles et la philosophie du jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1067 Issa Kindo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76341 Moïse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-11-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002595 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Le jeûne du mois du Ramadan fait partie des éléments essentiels de la religion musulmane. Son caractère obligatoire découle de la parole de Dieu le très haut dans le sourate la Vache, verset 183 : «Ho les croyants ! on vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, peut-être seriez-vous pieux». On l'a prescrit dans le mois de Shaban de l'An II de l'Hégire correspondant à l'An 582 après Jésus Christ. Il s'agit d'une obligation qui incombe à toute personne majeure. La preuve se trouve dans sa parole suivante, exalté est son Nom : »Quiconque d'entre vous est présent pendant ce mois, qu'il jeûne» (Il 185). Le Prophète a dit dans un hadith :»le mois du Ramadan vous est venu, mois dans lequel Dieu vous a rendu obligatoire le jeûne. Les portes du paradis sont ouvertes pendant ce mois et les satans sont enchaînés»; le saint verset montre qu'il ne sied pas à la communauté de Mouhammad (SAWA) de s'étonner de l'obligation du jeûne car cette prescription a été donnée aux juifs, aux chrétiens et à d'autres encore même si ce fut sous des formes différentes. La phrase «peut-être seriez-vous pieux», signifie s'abstenir des transgressions à cause du bienfait du jeûne car ceux qui sont le plus enclins à accepter les commandements de Dieu le très haut sont ceux qui le craignent. On rapporte que l'Imam Saden, la paix sur lui, a dit : «le bonheur contenu dans l'interpellation «O les croyants» élimine les difficultés de l'adoration». Il n'y a pas de bonheur plus grand pour le serviteur que l'appel que lui adresse son maître. Avant de parler de l'utilité et de la philosophie du jeûne, il nous faut souligner qu'elles ne sont pas la vraie cause de l'obligation du jeûne mais qu'elles sont plutôt des sagesses que le Prophète et sa famille qui sont infaillibles ont mentionnés dans beaucoup de hadiths. Si la connaissance des principes de la religion incombe à tout musulman par des preuves rationnelles, les preuves traditionnelles viennent les consolider. De la même façon qu'on ne discute pas l'avis du spécialiste concernant les sujets qui relèvent de son domaine, tel que par exemple le diagnostic du médecin spécialiste à propos d'un malade, il est encore plus normal d'accepter sans les discuter, les prescriptions de Dieu le très haut concernant ses créatures. Comme il le dit lui-même «ce n'est pas lui qu'on interrogera sur ce qu'il fait mais c'est eux qu'on interrogera» (s 21/V23). L'islam est la religion vraie qui est venue pour parfaire l'ensemble des lois des prophètes antérieurs- tels Noé, Abraham, Moïse, Jésus (Paix sur eux). L'ensemble des commandements de Dieu, gloire à lui, est dans leur intérêt même s'ils ne s'en rendent pas compte. Les conditions de validité du jeûne 1) L'intention de se rapprocher de Dieu : comme pour les autres actes d'adoration, il ne suffit pas de s'abstenir des actes invalidant le jeûne. Sans l'intention de se rapprocher de Dieu, le jeûne n'est pas valable. 2) La soumission : le jeûne n'est pas accepté sans la soumission (Al Islam) à Dieu. 3) La majorité : le jeûne du mineur n'est pas accepté sauf si ce dernier est capable de discernement. 4) La raison : le jeûne n'incombe pas à celui qui a perdu la raison. 5) La présence : le jeûne n'incombe pas au voyageur si son voyage atteint la distance à partir de laquelle la prière doit être écourtée. 6) La santé : le jeûne n'incombe pas au malade s'il a des appréhensions. 7) L'absence de couches ou de règles pour les femmes ; dans ces états, le jeûne n'incombe pas à la femme. Il y a dans le jeûne une sagesse et une utilité morale, sociale, sanitaire, sans compter le salaire suprême que Dieu a préparé pour les jeûneurs au jour où ils rencontreront le Seigneur de Majesté et de Munificence. a) L'utilité morale du jeûne Comme l'a dit Fatima al Zahra, fille du prophète, dans son discours à la mosquée après la mort de son père en expliquant certaines lois, «le jeûne renforce la sincérité». Cette obligation majeure renvoie à la surveillance divine en tout temps pour que l'homme s'abstienne de tout ce qui brise le jeûne. Si l'homme maintient cette position ferme, se formeront alors la crainte et le sentiment de surveillance de Dieu à tous les moments de sa vie. Ensuite, il fera de son mieux pour obtenir la satisfaction de Dieu l'Exalté. b) L'utilité sociale du jeûne : l'entraînement à la patience Le jeûne entraîne chez l'homme l'acquisition de la patience et la capacité à supporter les difficultés liées à la faim, à la soif, etc. La patience est un élément solide qui règle tous les comportements et actions de l'homme et le conduit vers une direction saine. Le grand Prophète a caractérisé le mois béni de «mois de patience et d'effort». - La solidarité : le jeûne enseigne les difficultés de la faim, de la soif, de l'abstinence du sexe et de plusieurs plaisirs - vivre dans les états que l'on a énumérés et qui ressemblent à la vie des frustrés, laisse chez le jeûneur des séquelles qui coïncident avec celles des autres gens qui vivent la plupart du temps dans ces états. Celui qui est riche sent alors qu'il doit aider celui qui est pauvre. Ensuite, l'esprit de solidarité et l'humanisme se répandent dans la société comme le recommande l'Islam. Tel est le sens du hadith qui dit : «le Ramadan est le mois du bien». c) Les bienfaits du jeûne pour la santé Les bienfaits sont nombreux. Nous allons en citer l'essentiel : a) Il élimine la graisse accumulée dans l'organisme; b) Il régénère les cellules pour leur permettre d'accomplir leurs fonctions en particulier rénales. Parmi les utilités du jeûne du Ramadan se trouve la diminution du taux de mauvais cholestérol dans le sang, il protège les veines pour qu'elles ne deviennent pas raides et ne gênent pas la circulation sanguine. Le Prophète (SAWA) a dit à ce propos :»Jeûnez et vous serez en bonne santé». - Se rappeler les bienfaits de Dieu : le jeûne doit être considéré comme ce qui rappelle le plus à l'homme les bienfaits innombrables de Dieu. Il impose à l'homme de s'abstenir de la nourriture et du plaisir sexuel. Cette situation interpelle l'individu et lui dit : «et si on te privait de ces bienfaits ou de la possibilité de t'en servir toujours?». Qu'est-il prêt à faire pour remercier Dieu pour tous ces bienfaits ? Il incombe à l'homme de reconnaître ces bienfaits innombrables, de se tourner vers Dieu pour que cela soit une observation de la justice et de payer le bien par le bien et que cela s'applique à toute l'humanité. - Se rappeler la station de l'au-delà : le Prophète béni a dit dans son prône de Ramadan: » Rappelez-vous par votre faim et votre soif ce jour, la faim et la soif du jour de la résurrection». Le Prophète de l'Islam demande à sa communauté de se rappeler par la faim et la soif, la plus grande des stations. La faim et la soif forment chez l'homme certains facteurs qui laissent la pensée perplexe - concernant certains individus qui suivent leurs passions et ne se préoccupent pas des obligations et Interdictions divines, Il faut savoir que leur situation dans l'au-delà sera dure : «Et tu verras ivres les gens alors qu'ils ne seront pas ivres. Mais le châtiment de Dieu sera dur» . (S. 22A/.2). Parmi les autres utilités du jeûne, on peut citer le comportement ferme du Prophète et des Banu Hâchim lorsqu'ils furent assiégés par les Quraych dans un lieu appelé shua'b abi Talib pour le fait qu'ils leur transmettaient le message de l'Islam et qu'ils supportèrent la faim et la soif jusqu'à obtenir la victoire au dernier moment. On rapporte qu'à cette occasion, les assiégés en étaient réduits à se partager une date mais cela ne les conduisit pas à céder pour autant. Ceci confirme les propos d'un des grands savants de notre époque : «Il est impossible de soumettre un peuple et une nation qui s'appuient sur les règles islamiques parmi lesquelles le jeûne». Nous allons maintenant mentionner certains nobles hadiths ayant trait aux bienfaits du mois du Ramadan. En font partie l'absolution des péchés, l'acceptation des prières, l'enchaînement des démons, l'ouverture des portes du paradis, la fermeture des portes de l'enfer. Le Prophète (SAWA) a dit :»le mois du Ramadan est celui au cour duquel Dieu vous a rendu obligatoire le jeûne - quiconque observe ce jeûne avec foi et recherche la satisfaction divine, ses péchés seront absous et il redeviendra comme au moment où sa mère l'a enfanté». L'imam Ali (P) a dit «Le Prophète (Paix et bénédictions sur lui et sa famille) a dit : «il y a 4 catégories dont la demande n'est pas repoussée : les portes du ciel leur sont ouvertes en direction du trône : la prière des parents pour leur enfant, celle de l'opprimé contre son oppresseur, celle du pèlerin jusqu'à son retour, celle du jeûneur jusqu'à ce qu'il rompe le jeûne», l'imam Saden (P) a dit : «le sommeil du jeûneur est une adoration ; son silence est une glorification, ses œuvres sont acceptées». Plus important que cela est la parole de Dieu dans ce hadit Qudsi : »Le jeûne est pour moi - j'en suis le payeur exclusif» - Seul peut obtenir ces bienfaits celui qui a observé les prescriptions du jeûne. Comme l'a dit l'Imam REZA (P) «Il y a des gens qui ne tirent de leur jeûne que la faim et la soif ; il y a des gens qui ne tirent de leur station debout de la nuit que le manque de sommeil». O Seigneur, nous te prions d'agréer notre jeûne. Issa Kindo Professeur d'arabe bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le jeûne du Ramadan est une obligation fondamentale de l'Islam, prescrite par Dieu en 2 AH pour les adultes, visant à cultiver la piété. Il renforce la sincérité, la patience et la solidarité, tout en offrant des bienfaits pour la santé. Sa validité est soumise à des conditions spécifiques (intention, santé, etc.), et il promet l'absolution des péchés et l'acceptation des prières. -- o:id 5745 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5745 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35435 35676 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/84e0bda74fd790b1ed79428aff71b47681a7871f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/df758fc47247a17d11cf059756e806a84817ddb3.tiff dcterms:title Mouvement Ahmadiyya : joindre l'acte à la parole dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12913 Alain St Robespierre dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-06-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002596 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60523 Londres bibo:content Le samedi 10 juin 2000 a eu lieu au secteur 4 de Ouahigouya l'inauguration officielle du centre médical Ahmadiyya. La cérémonie qui a connu la présence des hautes autorités politiques et administratives du Yatenga a débuté par une lecture solennelle des versets du Saint Coran sur les valeurs d'humanisme d'amour et de tolérance. Pour Zafar Iqbal, missionnaire résident de Ouahigouya la Jama'at islamique Ahmaddiya qui existe au Burkina depuis 1989 et est présente dans 160 pays a pour devise : "l'amour pour tous, la haine pour personne". La communauté musulmane Ahmadiyya qui est à sa troisième réalisation sanitaire (deux à Ouaga et un à Ouahigouya) est surtout connue par les populations rurales du Burkina pour ses camps médicaux itinérants lors desquels les pauvres sans distinction aucune sont consultés et soignés gratuitement. L'Ahmadiyya avec ses inombrales œuvres sociales ne fonctionne que sur la base des cotisations de ses membres a précisé M. Zafar avant de lancer : "aidez-nous à aider les pauvres pour la paix". Le directeur général de la Santé publique a pour Sa part déclaré que ladite cérémonie entrait dans le cadre de la politique sanitaire de l'Etat qui ouvre le secteur de la santé à toute association compétente compte tenu de la modicité des ressources publiques. Le centre médical d'une capacité de vingt lits offre des prestations de servces en médecine interne, échographie, laboratoire, chirurgie, ophtalmologie et maternité à des prix "sociaux" avec possibilités de soins gratuits aux plus démunis. En plus des écoles qu'elle compte construire, la Jama'at islamique Ahmadiyya ambitionne introduire et diffuser au Burkina le traitement médical homéopathique. C'est à l'amir et chef missionnaire au Burkina, Riaz Ahmed qu'est revenu l'honneur d'annoncer l'arrivée prochaine du chef spirituel de l'Ahmadiyya, Hadhrat Ahmad, quatrième successeur du messie promis (basé à Londres) au Burkina sur invitation du président Compaoré. La cérémonie a pris fin sur une distribution gratuite de médicaments Alain St Robespierre bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le centre médical Ahmadiyya a été officiellement inauguré le 10 juin 2000 à Ouahigouya, Burkina Faso. Géré par la Jama'at islamique Ahmadiyya, reconnue pour ses actions humanitaires et ses camps médicaux gratuits, ce centre de 20 lits propose des services de médecine interne, chirurgie, échographie, laboratoire, ophtalmologie et maternité à des tarifs sociaux, avec des soins gratuits pour les plus démunis. Cette initiative s'aligne avec la politique de santé publique de l'État et la communauté ambitionne également de développer des écoles et l'homéopathie. -- o:id 5746 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5746 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35436 35678 35679 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b5fefc013d2d870cdf44a3f1556b08c561a7c223.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7c8cbe6b71e3155c0aca92b46f97167bb8b358b0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d365114637f7a1bb22c135642b2e610afee45801.tiff dcterms:title Pèlerinage 2000 à la Mecque : El Hadj Kouanda Omar réplique à Yéro Boly dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76282 Air Afrique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-01-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002597 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content A la suite de l'audit effectué sur le Hadj 98 par l'inspection d'Etat, une mésentente est née entre le président de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Yéro Boly et son 2e vice-président El hadj Kouanda Omar, représentant les associations islamiques au sein de cette structure. C'est ainsi que le ministre chargé du culte a annoncé qu'il mettait fin aux fonctions de celui-ci. Dans l'interview qu'il nous a accordée El hadj Omar Kouanda, donne sa version des faits, rappelle le rôle de la CNOPM et parle des préparatifs du Hadj 2000. L'histoire des pèlerinages à la Mecque dans notre pays a parfois été émaillée d'épisodes plus ou moins fâcheux, l'un des derniers en date étant l'annonce de votre radiation par le président de la CNOPM. Que s'est-il exactement passé ? Je voudrais tout d'abord vous remercier pour l'occasion que vous m'offrez de m'expliquer. Il faut dire que les difficultés auxquelles vous faites allusion, résultent d'une incompréhension née d'une collaboration difficile entre les délégués représentant l'Etat d'une part, et d'autre part, entre ces derniers et les musulmans. Vous vous souvenez sans doute du conflit de compétence qui a opposé le président actuel de la CNOPM à son collègue du ministère des Affaires étrangères d'alors (NDR : c'était Ablassé Ouédraogo, actuellement directeur général adjoint de l'OMC) qui en était le 1er vice-président. Après le départ de ce dernier c'est à moi le 2e vice-président qu'il s'en prend. Quant à la décision prise par le président de la CNOPM, soi-disant de m'écarter de cette commission, je pense tout simplement que c'est un faux pas qu'il vient de faire en ce sens que la procédure qui me plaçait à ce poste de 2e vice-président n'est pas un fait du hasard. En effet, ma nomination à ce poste a été rendue possible et voulue par les associations islamiques du Burkina Faso, conformément au décret présidentiel n°98-027/PRES/PM/MATS/MAET du 2 février 1998 portant organisation, fonctionnement et attributions de la CNOPM. La raison avancée par le président de la CNOPM pour la prise de sa décision est pour moi fallacieuse et bancale car elle ne tient pas du tout : le ministre de l'Administration territoriale avance le fait que l'audit effectué par l'inspection d'Etat sur le Hadj 98 me mette en cause ; pourtant dans ce travail que je salue à sa juste valeur, je ne suis nullement impliqué dans aucune malversation. Voici les faits : Avant notre départ à la Mecque pour le Hadj 98, constatant que le secrétaire permanent que nous avions élu à l'époque a été récupéré par le président de la CNOPM et son 1er vice-président, écartant ainsi tous les autres et sachant les difficultés auxquelles nous serions confrontés malgré la pléthore des encadreurs inexpérimentés que l'Etat nous avait adjoints, en ma qualité de 2e vice-président, j'ai autorisé la prise en charge de 5 à 6 personnes. En fait, nous avions fait le serment de réussir parfaitement ce Hadj et ces personnes, auxquelles j'ai fait bénéficier de ce hadj devaient nous aider plus efficacement dans l'encadrement spirituel de nos pèlerins à la Mecque et à Médine. A ces autorisations de prise en charge, on peut ajouter les frais de parents d'un démarcheur de la Tidjania à qui le secrétaire permanent avait fait la promesse de le dispenser des frais fixes. Le montant total de ces sommes telles qu'établies par le procès-verbal de l'audit s'élevait à 3.220.000 F CFA. Le président de la CNOPM m'intima l'ordre de payer cette somme car le premier ministre le talonnait sérieusement pour le recouvrement. A chacune de nos rencontres, le ministre de l'Administration territoriale ne manquait pas de me le rappeler. Par le canal d'un huissier de justice j'ai proposé au MATS que de la somme de 3.220.000 F qui m'a été réclamée, il soit soustrait 1.020.000 F CFA représentant les charges des parents du démarcheur qu'il connaît bien. Cela me permettrait de payer le reliquat. C'est ce que j'ai fait en versant une première tranche le 28 octobre 1999, puis une seconde le 5 novembre 1999 dans le compte de la CNOPM à ECOBANK. C'est ainsi que le 11 de ce même mois, j'ai adressé              une correspondance au président de la CNOPM pour lui signifier, pièces à l'appui, que j'ai procédé au paiement de la somme qu'il me réclamait. Une ampliation a été faite à son directeur des Affaires administratives et financières (DAAF), à l'Inspection d'Etat et aux associations islamiques pour information. A mon avis, le MATS devrait trouver d'autres raisons pour justifier sa décision arbitraire, parce qu'à la date de la signature de l'acte de ma radiation, je ne reconnaissais pas devoir un seul franc à la CNOPM. C'est un truisme de dire que l'organisation du Hadj 98 n'a pas été parfaite. Qu'en dites-vous ? En effet l'organisation du Hadj 98 n'a pas été des plus parfaites et cette imperfection se situe tant au niveau de la gestion financière que du côté de la perturbation des vols due à des problèmes internes à Air Afrique. Et comme à cette époque la gestion des finances incombait au président et au secrétaire permanent de la CNOPM, il me serait hasardeux de dire un mot là-dessus. Mais, il faut avouer qu'excepté ce volet, le Hadj 98 en tant que tel a connu une réussite totale, en témoignent les félicitations que nous avons reçues de toutes parts. En quelques mots rappelez-nous le rôle de la CNOPM. De concert avec les associations islamiques, la CNOPM a pour mission l'organisation des préparatifs administratifs du pèlerinage à la Mecque alors que les associations islamiques se chargent de son déroulement effectif sur le terrain. Dans le décret portant création de la CNOPM est t-il prévu des cas où un membre peut être déchu et par qui ? Le Hadj, comme je l'ai dit tantôt, fait partie intégrante de la vie musulmane. C'est le 5e pilier de l'islam et il a tant de valeur que tout musulman qui en a les moyens doit une fois au moins dans sa vie effectuer un pèlerinage en Lieux-Saints. Si c'est vrai que la création de la CNOPM répond au souci des premiers responsables de notre pays de venir en aide aux musulmans dans la pratique de leur religion, il ne peut y être mentionné des actes "anti-religieux". Il n'est donc prévu nulle part dans le décret portant création de la CNOPM une disposition relative aux cas de sanctions à l'encontre d'un membre de la commission. A votre connaissance à quel niveau se situent actuellement les préparatifs du Hadj 2000 ? En ce qui concerne les préparatifs du Hadj 2000 je puis vous dire que toutes les associations islamiques sont dans la consternation la plus totale. Depuis deux mois déjà nous attirons l'attention du MATS sur le fait qu'il est temps que nous procédions au lancement du Hadj 2000. Mais celui-ci évoque la situation nationale qui l'en empêcherait. Ce n'est que le 29 novembre 1999 qu'il a convoqué la première assemblée générale C'est à cette occasion d'ailleurs que les associations islamiques ont entendu dire que des séances de travail et des tractations avaient déjà été menées entre le MATS, son DAAF et les partenaires de la CNOPM, telles que Air Afrique, ECOBANK et les autorités saoudiennes. Tout cela s'était effectue à l'insu des associations islamiques. Cependant habituellement, c'est de concert que nous, associations islamiques et le délégué du MATS, approchions nos partenaires et nous lui rendions compte. Contre toute attente c'est après cette annonce que le président de la CNOPM me demanda de me faire accompagner par une délégation afin de discuter avec Air-Afrique pour qu'elle revienne sur sa décision de majorer le prix des billets d'avion de 5 %. Cette délégation était également chargée de discuter avec ECOBANK qui procède à nos opérations de change. Le mercredi 1er décembre, nous sommes allés à Air-Afrique pour discuter des différents points ayant trait à l'organisation du Hadj 2000. Quelle ne fut notre stupéfaction quand on nous exhiba une lettre du président de la CNOPM qui reconnaissait expressément que l'inflation au Burkina Faso étant de 2,5 %, la compagnie aérienne était autorisée à appliquer une majoration de 3 % sur les billets. Aussi j'ai fait remarquer à la compagnie que cela me semblait anormal, car depuis deux années nous avons subi des augmentations du prix des billets. On nous rétorqua que tout était déjà finalisé avec le président de la CNOPM et qu'on ne pouvait plus revenir sur cette augmentation, étant donné que le contrat était établi depuis l'accord de ce dernier. C'est donc dans un état de déception totale que nous, associations islamiques, avons quitté les bureaux d'Air-Afrique, pour nous concerter sur cette augmentation avant de rencontrer le MATS. Lors de nos rencontres et dans nos mosquées, nous, membres des associations islamiques nous sommes toujours demandé : A qui pouvait bien profiter l'augmentation de 3 % sur les billets pour que le président de la CNOPM prenne sur lui seul la responsabilité d'adresser une lettre autorisant cette majoration à la compagnie Air-Afrique? Pourquoi le président de la CNOPM a voulu nous ridiculiser auprès d'Air-Afrique alors qu'il avait tout ficelé avec cette compagnie? Néanmoins, et comme à l'accoutumée, nous avons approché nos amis de la sous-région pour savoir si cette augmentation était générale. A Abidjan, au siège d'Air Afrique, on nous apprit qu'on n'était pas au courant de cette majoration. On nous promit même d'entrer en contact avec les responsables de l'agence de Ouagadougou, pour en savoir davantage. C'est sans doute ce comportement qui a motivé la décision du président de me mettre hors de la CNOPM. Sinon comment comprendre qu'après avoir fixé la date de notre seconde rencontre au 7 décembre 1999, ce soit ce jour-là même, comme par coïncidence, que je reçois cette fameuse lettre de radiation ? Les véritables raisons qui ont conduit le président de la CNOPM à prendre cette décision se trouvent là et nulle part ailleurs, parce qu'il se dit qu'en m'écartant de la CNOPM, il aurait les coudées franches pour tout entreprendre. Il semble que des voix s'élèvent au sein des communautés musulmanes contre l'implication de l'Etat dans le Hadj. Etes-vous de celles-là ? Je voudrais profiter de vos colonnes pour tirer la sonnette d'alarme en ce sens que les musulmans sont très déçus du comportement conflictuel créé en leur sein. Voyez-vous, les musulmans ont toujours organisé le Hadj de concert avec leurs démarcheurs regroupés dans les associations islamiques, officiellement munis d'un récépissé de l'Etat et ce depuis plus de 30 ans. En effet, il n'y avait jamais eu de problèmes entre les associations islamiques et leurs démarcheurs. Ce n'est plus le cas de nos jours car pratiquement depuis 4 mois, il existe une tension entre ces collaborateurs d'antan à telle enseigne qu'ils ne parlent plus le même langage car le MATS a octroyé un récépissé d'association aux démarcheurs pour qu'ils soient autonomes de leurs associations islamiques. Pour preuve lors de notre première assemblée générale préparatoire du 29 novembre, un démarcheur a demandé la parole au nom de l'association des démarcheurs du Burkina Faso. Encore un mot ? Pour conclure, je voudrais encore une fois vous rappeler que le Hadj est et demeure le 5e pilier de l'Islam indissociable des 4 autres piliers. Aussi, et en tant que musulman et responsable de haut niveau dans la communauté musulmane, il ne m'est jamais venu à l'esprit de dénigrer qui que ce soit dans la presse comme c'est légion par ces temps qui courent. Reconnaissons que de 1996 à nos Jours, Il n'y a pas eu un seul pèlerinage où on n'a pas cherché à Incriminer les responsables islamiques. Et dans la gestion des Hadj, ces responsables islamiques n'ont même pas connaissance des bilans financiers. Le Hadj'99 est tout fait pour illustrer cela quand on sait que les associations islamiques n'ont jamais eu un vrai bilan. En effet, ce n'est que le 29 novembre 1999 soit 8 mois après le retour de notre Hadj, qu'il nous a été distribué en même temps que les démarcheurs, le rapport du secrétaire permanent en lieu et place de tout bilan. Au regard de ce qui précède, et pour éviter d'aller en profondeur sur les faits du président de la CNOPM quant à l'organisation du Hadj, j'avoue que les associations islamiques attendent toujours qu'il leur soit transmis les motifs de ma prétendue radiation de ladite commission. En ce qui me concerne, face à mon impuissance à défendre les intérêts de l'islam en général et plus particulièrement des musulmans au sein de cette structure, je me vois obligé de rendre ma démission pour permettre à coup sûr à monsieur le président de la CNOPM de pouvoir gérer sa structure comme bon lui semble. Propos recueillis par Mamadou Koné bibo:numPages 2 bibo:shortDescription El hadj Kouanda Omar, 2e vice-président de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), explique sa radiation par le ministre Yéro Boly suite à un audit du Hadj 98. Il réfute les accusations de malversation, qu'il juge fallacieuses et arbitraires, ayant remboursé les sommes réclamées. Kouanda critique l'opacité de la gestion du Hadj par le ministre, notamment concernant les préparatifs du Hadj 2000 et les augmentations de tarifs aériens sans consultation des associations islamiques. Face à son impuissance à défendre les intérêts des musulmans, il annonce sa démission. -- o:id 5747 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5747 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35437 35677 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/86a3ab5f550a4cd0aba023755e8d04ea81092e5b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/618e9a4361ec6f6b48982431e04717b4be2f01c1.tiff dcterms:title Réconciliation nationale : Ram a rencontré les coutumiers et les religieux dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15247 Ram Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-05-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002598 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le vendredi 5 mai 2000, a eu lieu au palais de sa Majesté le Moro Naba Baongo, une rencontre entre le comité de mise en œuvre des recommandations de la Commission de réconciliation nationale et les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso. Etaient présents à cette rencontre, sa Majesté le Moro Naba Baongo et ses ministres, les représentants de l'église catholique, des communautés musulmane et protestante. Au cours de cette rencontre, le président du comité de mise en œuvre des recommandations de la commission de réconciliation nationale a présenté le comité et sa mission aux autorités coutumières et religieuses, expliqué le sens des récentes mesures prises en Conseil des ministres dans le cadre de la réconciliation nationale et demandé le soutien et l'aide de ces notabilités pour la résolution de la crise. En outre, le comité a expliqué le sens de sa démarche de. bons offices auprès des responsables du collectif et du président du Faso. Les autorités coutumières et religieuses ont hautement apprécié cette initiative et exhorté le comité à poursuivre ces efforts de médiation en vue de rétablir le dialogue entre les différentes parties impliquées dans la crise. Au terme de la rencontre, les autorités coutumières et religieuses ont renouvelé leur attachement à la paix et réaffirmé leur volonté d'œuvrer pour la réussite de la réconciliation nationale au Burkina Faso. Le comité a remercié l'ensemble des autorités coutumières et religieuses et plus particulièrement sa Majesté le Moro Naba Baongo pour l'accueil qui a été réservé à la délégation. Pour la délégation du comité de mise en œuvre des recommandations de la commission de réconciliation nationale, Le président Ram Ouédraogo (1) Le titre est du journal. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 5 mai 2000, le comité de mise en œuvre des recommandations de la Commission de réconciliation nationale a rencontré les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso, dont le Moro Naba Baongo. Le comité a présenté sa mission, expliqué les mesures de réconciliation et sollicité leur soutien pour résoudre la crise. Les autorités ont apprécié les efforts de médiation du comité et ont réaffirmé leur engagement pour la paix et la réconciliation nationale. -- o:id 5748 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5748 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35438 35680 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/71774f70ce1d4cb62c25fce35df36eaba4f79e5e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/34546f3a4116672fc5f34451355f81b922e2c077.tiff dcterms:title Religion : une mosquée de vendredi pour Nabpuugo dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-05-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002599 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76339 Pissy bibo:content Les fidèles musulmans de Nabpuugo dans l'arrondissement de Boulmiougou disposent désormais d'une mosquée du vendredi pour louer Allah, le Tout-Puissant. L'inauguration de cet édifice qui a eu lieu le vendredi 12 mai 2000 a regroupé sur l'aire de la nouvelle mosquée plusieurs représentants d'associations et organisations islamiques, une délégation de la mairie de Boulmiougou, des représentants des chefs religieux et coutumiers et de nombreux fidèles musulmans de Ouagadougou. La mobilisation lors de cet événement était telle que cette date restera longtemps gravée dans la mémoire des habitants de Nabpuugo, en général et des fidèles musulmans en particulier. Dès midi, les fidèles musulmans ont bravé le soleil de plomb pour prendre d'assaut la cour non encore clôturée de la mosquée afin de vivre l'événement et de participer à la toute première prière du vendredi qui y sera officiée. En pareille circonstance, comme on le sait, c'est les tout premiers arrivants qui bénéficient des meilleures places à l'ombre. Les retardataires sur les lieux mais pas à la prière ont participé à l'événement sous un soleil au zénith, témoignant ainsi de leur engagement à l'islam. Il fallait attendre 13h pour voir Vue de la nouvelle mosquée de Nabpuugo dans l'arrondissement de Boulmiougou débuter la cérémonie inaugurale de cette maison de la foi et de la piété. C'est la lecture du Coran qui donna le top de départ de cette manifestation. Après cette étape importante, la parole a été donnée aux différentes associations et organisations islamiques et aux délégations qui ont toutes relevé dans leurs interventions, le rôle et la place de la mosquée dans le cœur des musulmans. Le dernier mot est revenu à un responsable de l'Association des musulmans de Nabpuugo qui, au nom de son président, a souhaité la bienvenue aux invités. Citant le prophète, il dira : "Celui qui a construit une mosquée pour Allah même comme un nid d'oiseau, Allah construira pour lui une maison dans le paradis". La première pierre de cette mosquée a été posée le 17 novembre 1991. Les travaux ont démarré avec l'Association des musulmans de Nabpuugo, de la fondation jusqu'à la toiture. L'association a également assuré la peinture, l'électrification et l'apport en ventilateurs. Elle a bénéficié du soutien de quelques opérateurs économiques tels El hadj Oumarou Kanazoé en nattes, et Tan Aliz en espèces sonnantes et trébuchantes. A titre personnel, le président de l'association a contribué avec l'apport de 14 tonnes et demie de ciment, 13 voyages de sable et gravillon de même qu'il s'est occupé de la toiture. Pour le responsable de l'association qui a parlé au nom de son président, il serait hasardeux de faire un bilan en terme de chiffres présentement, dans la mesure où des travaux tels le plafonnage, la mosquée des femmes et la clôture restent inachevés. Il a invité les frères et sœurs en l'islam à un bon usage de cet édifice, à la préservation de sa propreté, son équipement en nattes de prière, son embellissement et son éclairage. Il a terminé en lançant un appel solennel à tous les fidèles qui doivent éviter de mener des activités politiques dans les mosquées. Il convient de signaler que jusque-là, les fidèles de Nabpuugo devaient se rendre à la mosquée de Pissy pour leur prière hebdomadaire du vendredi. C'est dire si l'inauguration de la leur propre va les soulager, eux et leurs coreligionnaires des autres sous-quartiers de Boulmiougou. Madi Kaboré Nabpuugo signifie en langue mooré "le champ du chef". La zone est ainsi appelée parce que jadis, c'est là que venaient cultiver les femmes du Goungha naaba. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 12 mai 2000, une mosquée du vendredi a été inaugurée à Nabpuugo, dans l'arrondissement de Boulmiougou. Cet événement a permis aux fidèles musulmans locaux de disposer enfin d'un lieu de culte pour la prière hebdomadaire, évitant ainsi le déplacement vers Pissy. La construction de l'édifice, initiée en 1991 par l'Association des musulmans de Nabpuugo avec le soutien de la communauté, a marqué un moment important pour la population. -- o:id 5749 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5749 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35439 35681 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/85dafbcf7fe0f56b90024f39b53b65c0ddf781af.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ff1df11051cfe0473c9ad1ba6a731f47573d0f93.tiff dcterms:title Semaine culturelle de l'ABCI : cinq jours pour raviver la loi islamique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/601 Association Burkinabè pour la Culture Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1103 Mahamoudou Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-09-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002600 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'institut El Elmi d'Hamdalaye abrite depuis hier lundi 4 septembre et ce jusqu'au 8 prochain la 5e semaine culturelle de l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI). Le thème central de cette rencontre de la spiritualité est «l'Islam et les musulmans présents et futurs». La cérémonie inaugurale de la manifestation présidée par Hamidou Ouédraogo, président de l'ABCI, a connu la participation de représentants d'associations islamique et d'ONG. Créée en février 1991 l'ABCI s'est fixé pour objectifs de : - porter haut le flambeau de l'islam à travers le Burkina Faso et dans le monde; - travailler à l'unité, la solidarité, la compréhension et la promotion de l'entente entre musulmans. Le programme de la présente semaine culturelle prévoit plusieurs activités dont des jeux concours et des projections cinématographiques sur l'islam. Il est également prévu une série de conférences qui seront données par d'éminents théologiens. «La position de l'islam et la position actuelle des musulmans», «l'islam et l'unité africaine», «qui est Dieu ?» tels sont les thèmes qui seront animés respectivement par Souleymane Confé, Omar Missiri et Mahamoudou Tiemtoré. Il est en organisé à cette occasion, un atelier sur le mariage dont le thème est : «Comment choisir une femme mulsulmane et un homme musulman ?» A côté de l'aspect festif, cette semaine culturelle, qui réunit une centaine de participants et de participantes venus des provinces et de la capitale, sera une tribune pour le renforcement de la foi islamique. En effet, des cours sur la biographie du prophète Mohammed (SAW)), vont être dispensés, et des séances de lecture du Coran, de la fîtr et des hadiths sont au programme. Pour le président de l'ABCI, dans notre pays, il y a une multitude d'associations islamiques qui se créent. Cependant, il y a lieu de redéfinir le rôle du musulman dans la société. Au cours des cinq jours de rencontres et d'échanges, les participants auront l'occasion sans doute de s'ancrer davantage dans la foi islamique. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La 5e semaine culturelle de l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) se déroule à l'institut El Elmi d'Hamdalaye du 4 au 8 septembre. Centrée sur le thème « l'Islam et les musulmans présents et futurs », cette rencontre vise à renforcer la foi islamique et à promouvoir l'unité entre musulmans. Le programme comprend des conférences de théologiens, des projections, des jeux concours, un atelier sur le mariage et des cours sur la biographie du prophète, rassemblant une centaine de participants. -- o:id 5766 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5766 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35440 35682 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7b6611a63097ec59c822381c98229bff1cb515fa.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f8dd628e34803cf256f48dea6f44741359b4165a.tiff dcterms:title Société : une mosquée pour Soum dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15525 D. Evariste Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 Maurice Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-05-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002601 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76320 Boucle du Mouhoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte bibo:content Soum dans le département de Nanoro a désormais sa mosquée. L'inauguration de ladite mosquée a eu lieu le vendredi 12 mai 2000 à 13 heures en présence d'une délégation du bureau national de la communauté musulmane du Burkina, de sa Majesté le Naaba Tigré de Nanoro, de Naaba Baogo de Soum, de nombreux ressortissants de la région... et de fidèles musulmans fortement mobilisés. Nous étions aussi de la fête et vous proposons dans les lignes suivantes notre témoignage. Vendredi 12 mai 2000, à la place où se tient la nouvelle mosquée, il est 12 heures. Le monde grossissait à vue d'œil. Les notabilités de la région sont là, les représentants de l'administration aussi. Les différentes délégations venant des villages voisins continuaient d'affluer, accueillies dès leur arrivée avec l'eau de l'étranger et des plats bien garnis préparés avec soin pour l'occasion. C'est l'entrée en matière avant la grande prière du vendredi que devait présider la délégation de la communauté musulmane du Burkina qui était attendue avec impatience. L'attente, même si elle fut longue ne fut pas insupportable, car une animation conséquente fixait déjà les fidèles au cœur de l'événement et une pluie bienfaisante, la nuit précédante a permis d'adourcir le climat tout au long de la journée. 13 heures, la délégation de Ouagadougou est enfin là. La cérémonie pouvait commencer. On assistera tour à tour à l'appel du muezzin, au rassemblement des fidèles pour suivre des enseignements donnés sur l'historique de la mosquée selon le Coran, enseignements donnés par un coopérant d'une université islamique d'Egypte au Burkina depuis 7 ans. Ensuite interviendra l'ouverture officielle des portes de la mosquée suivie de la grande prière du vendredi et des séances de bénédiction par les imams présents. Toute la cérémonie aura duré près de deux heures. La mosquée de Soum, un édifice de 100 tôles, aurait coûté la somme de près de 4.700.000 F CFA et est l'œuvre de M. Pierre Romuald Djigma, natif de Soum et ancien président de la Fédération burkinabè de football. Après de bons et loyaux services rendus à la nation en qualité d'administrateur des services financiers, M. Djigma devait séjourner deux ans au Nigeria dans un projet de gestion des mauvaises herbes dont la Jacinthe d'eau. Il s'était alors promis de dire merci à Dieu à sa manière par la construction dans son village, d'une église pour les catholiques et d'une mosquée. En offrant une mosquée à ses frères musulmans, M. Djigma donne là un témoignage de tolérance entre les différentes religions. A Soum en effet, les différentes confessions s'entendent à merveille et s'assistent mutuellement en toute circonstance, foi du chef. La construction de la mosquée de Soum est à saluer selon le chef de Soum. Une villa, une maison peut avoir, ajoute-t-il, une grande valeur, mais un lieu de prière, aussi petit soit-il ne saurait être comparé. Soum a désormais une église catholique, une église protestante et une mosquée pour prier le même Dieu qui nous a tous créés. Ce qui tient maintenant à cœur à la population c'est la réalisation d'un barrage. Le problème d'eau malgré quelques forages demeure et la maladie du ver de Guinée sévit bien qu'étant en régression. Le projet de barrage avait déjà été élaboré depuis Maurice Yaméogo mais depuis, rien. Il se pose jusque-là un problème de suivi. te site du barrage constitué par une large vallée drainée par le Wranso, affluent principal du Mouhoun, pourrait s'il venait à être réalisé, permettre de retenir plus de 40 millions de m3 d'eau et inonderait plus de 1200 ha de terre d'utilisations diverses. Il pourrait également répondre à des objectifs agricoles, pastoraux, humains, piscicoles, industriels (adduction d'eau potable, microcentrale hydroélectrique...). Ce barrage serait un frein à l'exode rurale très accentué à Soum. (3/4 de la population active vivent en Côte d'Ivoire). Vivement donc que ce barrage voit le jour. D. Evariste Ouédraogo Brève présentation de Soum Soum est un des 18 villages que compte Nanoro. Il a été créé par le Naaba Koumbèba, frère aîné du Wagdogo Naaba Wangsé. Vaillant guerrier, il préféra aller de Ouagadougou à l'arrivée d'Oubri parce que disait-il : "Deux puissances ne sauraient cohabiter". il eu 1001 enfants dont Naaba Banko (fils aîné) qui donna le nom Soum au village, Soum voulant dire en mooré, "rassembler les gens". Aujourd'hui règne sur Soum, le 37e chef, le Naaba Baogo (5 ans de chefferie). La religion musulmane existe à Soum depuis 32 ans et on compte près de 1000 adeptes sur une population de près de 3745 âmes. Soum est situé à 17 km de Nanoro et à 6 km de Kordié. Il compte une école primaire à 3 classes avec un logement dé maître (délabré). On y note une absence totale de structures sanitaires. D.E.O bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte relate l'inauguration d'une mosquée à Soum, département de Nanoro, le 12 mai 2000, en présence de nombreuses personnalités et fidèles. Financée par M. Pierre Romuald Djigma, natif de Soum, pour un coût de près de 4,7 millions F CFA, cette construction symbolise la tolérance religieuse et la coexistence pacifique des confessions dans la localité. L'article aborde également l'historique de Soum et met en lumière les besoins cruciaux de la population, notamment la réalisation d'un barrage pour résoudre les problèmes d'eau et freiner l'exode rural. -- o:id 5767 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5767 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35441 35683 35684 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f22e1178caa9bb96cd7c7eca1c0c9c5bdf54da98.pdf https://islam.zmo.de/files/original/73a47da97e4dd8cf84103840e234d64cc4877ff0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/333e1771876e14fa4e10ec802aeb21a3eaefbdda.tiff dcterms:title UFC-Dori : la continuité et l'excellence dans le travail dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13966 Damien R. Nikièma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/584 Union Fraternelle des Croyants de Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-03-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002602 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33161 Sebba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'union fraternelle des croyants de Dori (UFC) a tenu sa deuxième Assemblée générale du 22 au 23 mars 2000 à Dori à son siège. Pour la deuxième fois donc après trente un ans d'existence, les croyants de Dori se sont retrouvés pour mieux asseoir les statuts et règlements intérieurs de leur union et aussi pour orienter les actions futures à mener. En perspectives, de nouvelles activités à matérialiser pour le nouveau Conseil d'administration. Cinquante délégués représentant des communautés qui composent l'union soit 25 chrétiens et autant de musulmans ont pris part aux travaux de cette deuxième Assemblée générale des croyants de Dori. Pendant les deux jours de rencontre, les croyants ont amendé le procès-verbal de l'Assemblée générale de 1999, le rapport du Conseil d'administration, et les statuts et règlements intérieurs adoptés l'an passé. La présentation du programme annuel d'activités, a par ailleurs été faite. Au cours des travaux également, les participants ont eu droit à deux exhortations religieuses dont celles de l'Evêque de Fada, Paul Ouédraogo qui a pris part aux travaux, et du grand Imam de Dori. Des exhortations dans leur ensemble qui ont appelé les uns et les autres à se tourner davantage vers Dieu en entreprenant leurs actions, à travailler dans le consensus et la fraternité, et à oeuvrer dans le sens de la continuité et de l'excellence afin d'augmenter les acquis de l'union. A la clôture des travaux, c'est la joie et la satisfaction que l'on pouvait remarquer en chaque séminariste. Le président sortant Emile Bougouma qui avait appelé les séminaristes à la clairvoyance dans le choix des nouveaux membres du Conseil d'administration, lors de la cérémonie d'ouverture des travaux, n'a pas à s'inquiéter car c'est chose faite. Un bureau fort d'une quinzaine de membres a été mis en place, pour trois ans de direction. Son président Sylvain Bernard Tiendrébéogo promet de mener à bien les missions qui lui sont confiées. Il s'agira essentiellement de mettre l'accent sur la viabilité des ouvrages, c'est-à-dire s'intéresser beaucoup à l'aval des réalisations. Dans ce sens, il faudra voir, dit-il, une fois les réalisations faites, comment les populations de base utilisent ces -ouvrages et partant les appuyer pour leur gestion et leur rentabilisation. Le nouveau bureau qui prend fonction devra aussi et surtout travailler dans la continuité et l'excellence. La continuité et l'excellence dans les réalisations de boulie, de retenue d'eau, de puits, l'animation et la formation au niveau du garage et du centre féminin. Egalement dans cette ligne, s'inscrira le domaine hydraulique à savoir toute la politique développée par l'UFC pour résoudre les problèmes d'eau (eau de boisson, pour les cultures maraîchères et les activités pastorales) au niveau des deux provinces où l'UFC intervient à savoir le Séno (Dori) et le Yagha (Sebba). Et avec l'aide des partenaires Misereor le CESAO, INADES Formation et des populations. Mais en attendant que ces différentes réalisations prennent leur forme concrète, des ouvrages ont été visités sur le terrain. Il s'agit particulièrement du bouli et du site de reboisement de Djamga et du puits ordinaire de Bebay. Le bouli de Djamga, à 6 km de Dori, a une capacité de 12 000 m3 d'eau, et coûte environ 37 millions de FCFA. C'est une retenue d'eau aménagée pour conserver l'eau de pluie et permettre aux populations bénéficiaires de pratiquer le maraîchage en saison sèche. 35 familles exploitantes se partagent le bouli de Djamga pour leurs activités. Elles sont d'ailleurs de plusieurs sortes. On y cultive des choux, des tomates, de la salade, des aubergines et bien d'autres légumes assaisonnants. Après seulement 4 ans d'existence, le bouli a contribué à améliorer le bien-être des populations et à résoudre les problèmes d'occupation en saison sèche qu'elles vivaient, dira en substance le président du Comité de gestion, Hama Bello. A côté du bouli, il y a un site de reboisement verdoyant. S'il est vrai que le bouli sert au maraîchage, il n'en est pas moins vrai qu'il devrait aussi servir à restaurer la nature. Et c'est ce que les populations de Djamga s'atèle à faire. Et de la manière la plus réussie! A 8 km de Dori, à Bebay, sur l'axe de Ouaga, c'est un puits ordinaire qu'il a été donné de voir. La capacité en eau qui est d'environ 4 mètres de hauteur, approvisionne non seulement les populations de Bebay mais aussi celle de trois autres villages environnants. Par ailleurs, le puits sert à l'élevage et à une expérimentation. Cette expérience qui se passe à côté du puits est une nouvelle technique importée du Sénégal. Il s'agit de l'irrigasc, la technique d'irrigation par semi-conduite dont l'inventeur est Jacques Gasc. Cette technique, qui concerne des manguiers (arbres rarissimes dans le Nord) consiste à mettre à côté du jeune plant, une graine trouée sur une profondeur d'un mètre. L'eau qui alimente le jeune plant, est versée dans la gaine. Cette technique à l'avantage au bout de deux ans, de doter l'arbre d'une racine principale de 1 m de longueur puisque celle-ci est obligée d'aller puiser l'eau en profondeur tout le long de la gaine. S'il elle s'avère positive et concluante, la technique sera élargie à d'autres villages. Le nouveau conseil d'administration, devra travailler dans la rigueur et le devouement, s'il veut présenter un rapport approuvé par tous, l'année prochaine. Damien R. Nikièma UFC ou l'historique d'une union L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC) naît dans des circonstances dramatiques en 1969. A cette date-à, la sécheresse s'abat sur le Sahel, suite à de mauvaises pluviométries consécutives. Dori et ses environnants sont frappés de plein fouet. Hommes, femmes, enfants et bétail meurent. Le père Lucien Bidaud, arrivé 6 ans plutôt à Dori, s'entoure de 12 autres personnes dont 6 chrétiens et 6 musulmans par compassion pour ceux qui ont faim. Ils se donnent alors la main pour secourir les populations attristées en forant les puits aux fins de pallier le manque d'eau dont souffrent les hommes et le bétail, en reboisant pour empêcher l'avancée du désert, en organisant les possibilités de cultures maraîchères en vue d'assurer la sécurité alimentaire. En somme, ils essaient de domestiquer, un environnement hostile. Aujourd'hui, l'UFC a accompli une oeuvre importante dans le Sahel burkinabè, redonnant par cela même, espoir aux populations sahéliennes. En effet, après les opérations d'urgence exécutées dans les circonstances exceptionnelles de la famine, l'union s'est peu à peu lancée dans un vaste programme de réalisations dans l'hydraulique villageoise, l'agriculture, l'environnement (reboisement), l'artisanat et la formation. Plusieurs activités réalisées sur le terrain par l'UFC et pour les populations sahéliennes se donnent du reste à constater quand on sillonne les zones d'intervention de l'UFC. Le père Bidaud, celui qui fut au cœur de la tourmente de la famine de 1969 qui frappa durement le Sahel burkinabè, le père fondateur de l'union fraternelle des croyants de Dori, meurt en octobre 1987 près dé In Guezzam avec trois de ses compagnons. Dans ses "souvenir de voyage", Michaël Albus disait ceci du père Lucien Bidaud : c'est "quelqu'un qui brûle de l'intérieur. Près de lui, j'ai l'impression d'être comme dans un feu qui purifie. Cet homme me bouscule dans ma foi. Il est pour moi une question, une provocation". bibo:numPages 2 bibo:shortDescription L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC) a tenu sa deuxième Assemblée générale en mars 2000, réunissant cinquante délégués interconfessionnels. L'événement a permis de réviser les statuts, d'orienter les actions futures et d'élire un nouveau Conseil d'administration pour trois ans, présidé par Sylvain Bernard Tiendrébéogo. Le nouveau bureau s'engage à assurer la viabilité et la continuité des réalisations dans l'hydraulique villageoise (ex: bouli de Djamga, puits de Bebay), l'agriculture, l'environnement et la formation. Fondée en 1969 par le Père Lucien Bidaud suite à une sécheresse, l'UFC œuvre pour le développement et le bien-être des populations sahéliennes. -- o:id 5768 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5768 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35442 35685 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d92df4cebdc7e3fef5b37a4e89369473f014f681.pdf https://islam.zmo.de/files/original/53d50ed15e0ae60db14f18791bbd84731f466cc4.tiff dcterms:title Appel des associations islamiques du Burkina Faso aux étudiants dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/573 Association Islamique de la Tijâniyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76271 Crise https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-09-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002603 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 Grande Mosquée de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les associations islamiques, signataires du présent appel, se sont réunies le 12/09/2000 à 10 heures à la mosquée centrale de Ouagadougou sous la présidence de Cheik Aboubacar Sana, grand imam de Ouagadougou et président de la Communauté musulmane du Burkina Faso pour échanger sur la crise qui perdure au niveau de l'université de Ouaga afin d'apporter leur modeste contribution à la résolution de ce problème de portée nationale. A l'issue de la rencontre, elles ont décidé d'aller aux sources. C'est ainsi qu'une délégation des associations islamiques, conduite par le Cheik Aboubacar Sana en personne a eu un entretien avec les étudiants au siège de l'ANEB sis au secteur 29 le 13 septembre 2000 de 11h à 12h30. Les étudiants ont fait un exposé de leur plate-forme revendicative. La délégation a suivi avec intérêt cet exposé qui est un catalogue de leurs difficultés. La même délégation, conduite cette fois-ci par le Cheik Traoré Abdoul Rasmané du Mouvement sunnite a été reçue par le 1er responsable en charge de l'Enseignement supérieur. L'entretien empreint de franchise et de cordialité s'est déroulé dans le cabinet de M. le MESSRS le 15 septembre 2000 de 8 h 15 à 9h20. Après avoir entendu toutes les parties, les associations islamiques du Burkina Faso lancent un vibrant appel aux étudiants. Elles les prient d'accepter de reprendre les cours pour sauver l'année universitaire 1999/2000 et partant construire leur avenir tout en continuant de lutter pour la satisfaction de leur plateforme revendicative. Les associations islamiques, conscientes que les étudiants d'aujourd'hui constituent l'élite de demain sur laquelle compte notre pays pour forger son devenir, portent à leur réflexion ce hadish : «Le savoir serait en Chine qu'il faudrait aller le chercher», a dit notre prophète Mouhamed (PSL). En termes clairs, le savoir s'acquiert au prix de nombreuses peines et privations de tous ordres : moral, physique, matériel, etc. C'est encore le lieu de dire selon ce hadish, que celui qui cherche la science fait un choix qui exclut certaines considérations. Chers étudiants, chers fils, pensez en tout premier lieu à votre avenir car dans quelques années vous serez encore confrontés aux dures réalités de la vie sociale après vos études. Sans qualification, il vous sera difficile de vous insérer dans une société de plus en plus mondialiste dans laquelle le diplôme est une référence. N'hypothéquez par votre avenir. Acceptez de reprendre les cours pour la grande joie de l'immense majorité de vos compatriotes qui fondent en vous un espoir certain, car vous assumez demain la relève. Par ailleurs, les associations islamiques n'ignorent pas les efforts déjà fournis par l'Etat dans le cadre de cette crise universitaire. Elles lui demandent cependant de faire encore d'autres sacrifices qui puissent conduire à une solution salvatrice de cette situation. Tout en remerciant M. le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique et les étudiants d'avoir bien voulu accepter de les recevoir et de leur donner un éclairage sur la présente crise, les musulmans du Burkina Faso prient avec ferveur pour que renaisse sur le campus de l'université de Ouagadougou une atmosphère empreinte de concorde et d'ardeur à l'étude. Ils invoquent Allah le Tout-Puissant pour que la paix entre dans les cœurs et épargne le Burkina Faso de toute épreuve fatale à son développement. Les responsables des associations islamiques Le président du Mouvement sunnite Aboubacar Ouédraogo Association islamique Tidjanica Cheik Aboubacar Maïga II P.O. Amadou Sawadogo I. TIHAD Docteur Aboubacar Doukouré Le président du Conseil islamique burkinabè Harouna Sana Le président de la Communauté musulmane du Burkina Faso et grand Imam de Ouagadougou Cheik Aboubacar Sana bibo:numPages 1 bibo:shortDescription En septembre 2000, des associations islamiques du Burkina Faso se sont mobilisées face à la crise universitaire de Ouagadougou. Elles ont consulté les étudiants pour comprendre leurs revendications et le responsable de l'Enseignement supérieur. À l'issue de ces entretiens, elles ont lancé un appel pressant aux étudiants pour qu'ils reprennent les cours afin de sauver l'année universitaire 1999/2000, tout en exhortant l'État à consentir des efforts supplémentaires pour une résolution durable de la situation. -- o:id 5769 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5769 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35443 35686 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/31d4e8b2d3d67ce65371d3dc7cee30e6f6c28c03.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a399cadd5818c0e3c32131ea845b03fffb711753.tiff dcterms:title CERFI-AEEMB : samedi la Nuit du destin dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-12-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002604 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content De par le nom d'Allah, Clément et Miséricordieux. Dans le cadre de la recherche de la nuit du destin 2000/1421, le CERFI en collaboration avec de l'AEEMB organise une veillée de prière et de spiritualité le samedi 23 décembre 2000 à la Maison des jeunes et de la Culture de 21h00mn à l'aube. Thème : De I'Engagement Social en Islam. Vous y êtes fraternellement conviés Assalamou Aleikoum bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le CERFI et l'AEEMB organisent une veillée de prière et de spiritualité le samedi 23 décembre 2000, de 21h à l'aube, à la Maison des jeunes et de la Culture. Cet événement, dédié à la recherche de la Nuit du Destin 2000/1421, aura pour thème "De l'Engagement Social en Islam". Une invitation fraternelle est lancée à tous. -- o:id 5770 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5770 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35444 35688 35689 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/eb08fd1debc2736ff25dff9b811925af6cd53a00.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2284a3bdbdaa9f44750f316ea8a820e6fdfe58d2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f669381a93259673d2f175dc2aaa97d6fd4a39b3.tiff dcterms:title Journée nationale de pardon : plus jamais ça! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1021 Dieudonné Zoungrana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1183 Simon Yaméogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/195 Journée Nationale de Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/896 Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/911 Thomas Sankara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/905 Saye Zerbo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73 Collège de sages https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-04-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002605 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76338 Stade du 4-août https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76316 Gounghin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Cautionnée par les uns, désapprouvée par les autres, la Journée nationale du pardon (JNP) qui n'a pas fait l'unanimité s'est quand même tenue vendredi dans l'après-midi au stade du 4-Août. Sans le Collectif et certaines familles de victimes qui ont refusé de s'associer à cette journée. Du reste, le Collectif a célébré ce jour-là ce qu'il appelle «Une journée de deuil» en allant se recueillir sur les tombes de Norbert Zongo et de ses cosuppllciés (à Gounghin) et sur celles de Thomas Sankara et de ses compagnons d'infortune du 15 octobre 1987 à Dagnoën. Dans la cuvette du stade du 4-Août, la célébration de cette journée a été marquée par le discours-confession de Biaise Compaoré qui a demandé pardon aux familles des victimes et au peuple burkinabè tout en formulant le voeu que plus jamais le Burkina ne connaisse ça. Nos articles ci-dessous et sur les pages suivantes ainsi que l'intégralité, à titre documentaire, des principales interventions qui ont ponctué cet office du pardon. Le déclic vers la réconciliation ? Elle a enfin eu lieu ! Elle c'est bien sûr la Journée nationale de pardon (JNP). Rejetée par certains notamment le Collectif et ses militants ainsi que les familles de victimes célèbres comme Thomas Sankara et Norbert Zongo, car sans objet tant que la trilogie (Vérité - Justice - Réconciliation) n'aura pas été une réalité, célébrée par d'autres, cette JNP aura, selon ses organisateurs, rassemblé les Burkinabè pour l'accomplissement du premier geste, prélude à la réconciliation. C'est dans un stade du 4-Août transformé en fournaise par la canicule que l'archevêque de Bobo, et ci-devant président du Collège de sages a joué le rôle de grand officiant qu'il a du reste admirablement exécuté. Cocélébrants : Deux Dima, le Mogho Naba et le Naba Kiiba du Yatenga, le Ouidi Naba, les pasteurs Freeman Kompaoré, Jean Ouédraogo, Samuel Yaméogo, les Cheick Aboubacar Sana, grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Doukouré (Hamdallaye) et Aboubacar Maïga II (Ramatoulaye) et enfin les abbés Roger Ouédraogo et Joël Tapsoba. Que peut-on retenir de cette JNP ? Il faut tout de suite signaler que le décor planté au stade du 4-Août rappelle la configuration de certaines.... conférences nationales : sur les gradins le peuple, face à face les officiers de la cérémonie (religieux et coutumiers) et les chefs d'Etat (Blaise Compaoré et trois de ses devanciers : Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo et Jean-Baptiste Ouédraogo). A quelques mètres de là, les représentants des familles des victimes. Un décor qui n'est pas sans rappeler ces fameuses tribunes d'aveux, même si l'on s'évertue à le réfuter. En effet, il y avait d'un côté dans un certain sens, les bourreaux, c'est-à-dire ceux qui incarnent l'Etat, et de l'autre, les victimes. On pense immédiatement au pays de Nelson Mandela. Or le cas sud-africain est unique (multiracialité oblige) et il est aussi vrai qu'ici il ne s'est agit nullement d'une confrontation entre deux camps (exécutants et victimes). Ces nuances soulevées, il faut reconnaître que cette journée du 30 mars fut riche en émotions et en solennité, avec plusieurs actes forts dont le plus important fut sans doute la «confession» du chef de l'Etat en exercice Biaise Compaoré. Le premier acte remarquable fut l'entrée en scène du président du Collège de sages. Il faut dire que si cette JNP rencontrait des appréhensions, c'est entre autres du fait qu'elle a été confiée aux «gens du pouvoir au lieu du collège de sages», un pouvoir qui «s'ammende» donc en mettant en avant le prélat de Bobo. D'entrée de jeu, Mgr Anselme Sanou dira que «Nous sommes tous coupables pour ce que nous n'avons pas fait, mal fait, omis de faire ou laissé faire. Responsables, intellectuels, chefs coutumiers, communautés religieuses, qu'avons-nous fait pour être utiles ou nuisibles pour ce pays ? Combien de personnes au pouvoir comme à l'opposition, n'ont pas contribué à tuer, à spolier, à exiler, à juger et condamner, à réduire à la misère morale et matérielle d'honnêtes concitoyens et leurs familles dans ce pays ?» Pour le prélat, il fallait un moment pour s'arrêter, observer et réfléchir, marquer une pause pour trouver ensemble les voies et moyens conduisant à l'instauration et au maintien de la paix sociale. Et ce, notamment par les voies de la justice, de la vérité et surtout de l'humilité qui permet de reconnaître les erreurs et de pardonner avec grand cœur et magnanimité. Car le chemin qui bâtit l'avenir, c'est le pardon, la réconciliation et la miséricorde. Une démarche en trois phases a constitué le clou de la cérémonie. Il s'est agi d'abord du repentir, ensuite de l'aveu et enfin de la réparation. C'est ainsi qu'au nom de tous les régimes précédents et actuel, le président Sangoulé Lamizana en sa qualité d'aîné et de doyen, a présenté officiellement les excuses de l'Etat aux familles des victimes et à tout le peuple. Les familles des victimes représentées au stade par la voix d'une femme et d'un homme, ont réaffirmé leur disponibilité à adhérer à cette JNP et à accepter le pardon pour le repos des âmes des leurs. Les hommes passent mais l'histoire demeure, c'est pourquoi ils ont accepté le pardon pour le bonheur et la prospérité de notre pays. Elles ont toutefois souhaité que les réparations suivent leur cours et que ces erreurs et ces manquements ne se reproduisent plus au Burkina Faso. Une minute de silence accompagnée par l'hymne aux morts a été ensuite observée en mémoire de tous les disparus. Les coutumiers ont tenu également à affirmer le sens du pardon et de la clémence dans nos valeurs traditionnelles et culturelles. En effet, ont-ils soutenu, celui qui détient le pouvoir, détient la clé du pardon. La tolérance et le pardon conduisent à une saine justice, à la réconciliation et à la paix sociale. C'est pourquoi ils ont imploré Dieu et les mânes des ancêtres afin qu'ils nous assistent pour que désormais le citoyen quels que soient son rang, ses origines, se sente libre dans notre patrie commune débarrassée à jamais de la violence politique et prête à s'engager résolument dans la démocratie, le progrès et le développement. Le Cheick Aboubacar Sana pour sa part, a remercié Dieu et l'a supplié de mettre dans le cœur des gouvernants et celui de tout le peuple, la miséricorde et le pardon. Il a enfin prié Allah pour que la paix véritable et l'amour du prochain règnent désormais au pays des hommes intègres. En outre, pour le grand imam de Ouagadougou, c'est parce qu'il y a le peuple, qu'il y a un chef et vice-versa. Chacun doit savoir, donc raison garder. Quant au pasteur Freeman Kompaoré, il a analysé le sens du pardon selon les Saintes Écritures. Le pardon, a-t-il soutenu, a sa source en Dieu qui pardonne abondamment, parfaitement et totalement. Et de conclure que pardonner, c'est vivre et que le pardon, c'est la vie. La boucle sera bouclée par ce qu'attendaient les Burkinabè, la sortie de Blaise Compaoré. Osons le dire, ce genre de discours du président du Faso est rare. La diction, l'émotion, la solennité qui s'en dégageaient montrent que cela venait du tréfonds du premier magistrat burkinabè. Bref, Blaise Compaoré semblait penser ce qu'il disait. Et lorsqu'il martèlera «Plus jamais ça au Burkina», ou encore mieux, quand il fera son acte de contrition en disant : «En cet instant solennel, en notre qualité de président du Faso, assurant la continuité de l'Etat, nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous les autres torts commis sur des Burkinabè par d'autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l'Etat, de 1960 à nos jours», le Président du Faso entendra manifestement donner ici l'exemple de l'humilité, de la sincérité et la preuve de sa bonne foi. En demandant pardon au peuple burkinabè, le chef de l'Etat signifie par là que pour la paix, la réconciliation, aucun sacrifice n'est de trop. On ne saurait occulter non plus son appel à l'endroit de ceux qui rejettent ce pardon comme pour leur dire : «Le pardon est possible à tout moment !». Enfin, les sept mesures d'accompagnement qu'il annonce devant le peuple prouvent si besoin était qu'il est résolu à prendre un nouveau départ, qu'il veut signer un nouveau contrat avec les Burkinabè. Et ce n'est pas rien de la part d'un chef d'Etat. La cérémonie s'est clôturée avec le lâcher de pigeons blancs (oiseaux de paix). Ce qui fera dire à Mgr Sanon : «Que ceux qui ont la chance d'en attraper, les entretienne bien». Traduction : la paix n'est jamais un acquis définitif, il faut la cultiver en permanence. Des cantiques sur le pardon En Afrique et particulièrement au Burkina Faso, tous les instants de la vie sociale sont des occasions d'animation musicale. C'est ainsi que la musique est présente lors des baptêmes, des mariages, des décès... Pour cette Journée nationale de pardon, le Comité national d'organisation piloté par le ministre du Commerce, Alain Bédouma Yoda, n'a pas oublié cette réalité. Mais comme la JNP était par excellence un moment d'introspection, de ferveur et d'humilité, il ne fallait pas s'attendre à y écouter du N'Dombolo et autres sonorités musicales de l'heure. Ce sont la chorale Naaba Sanem, la chorale de la Fédération des Eglises et Missions évangéliques, la troupe traditionnelle de Zougnazagmda et le chœur islamique de la Médersa centrale de Ouagadougou qui ont assuré l'animation. La chorale Naaba Sanem a distillé l'une de ses œuvres fétiches «Bark Tenga» qui rappelle que le Burkina a toujours été une terre bénie de Dieu et un pays de tolérance où il fait bon vivre. Quant à la chorale de la FEME qui comprenait un groupe musical de l'Eglise centrale de Ouaga et un autre du Temple Emmanuel, elle a composé un cantique sur le pardon pour la circonstance. Intitulé «Seigneur, Dieu Tout-Puissant» les couplets 1, 2 et 5 disent ceci : «Seigneur, Dieu Tout-Puissant protège notre Burkina Tu le comblas de dons, tu fus sa délivrance Nous plaçons en tes mains son radieux avenir Préside à ses destins et daigne le bénir Et daigne le bénir Apprends-nous à l'aimer comme on aime une mère Eloigne de son sein la discorde et la guerre Donne aux fleurs la rosée, à nos champs les moissons Pends nos fils valeureux et nos foyers féconds Et nos foyers féconds Humblement devant toi nous confessons nos fautes Par un plus grand amour, par des vertus plus hautes Fais que nous préparions les meilleurs lendemains Où la paix règnera toujours sur nos chemins Toujours sur nos chemins». La troupe de Zougnazagmda pour sa part, a rappelé les vertus du pardon et a convié tous les Burkinabè à se pardonner afin de bâtir ensemble leur chère patrie. Le chœur islamique animé par les élèves de la Médersa centrale de Ouagadougou n'a pas été en reste dans la sensibilisation sur la nécessité de pardonner et de se donner la main en véritables fils d'Allah. Mais leurs airs seront-ils seulement entendus et repris par tous ? S.Y. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription La Journée nationale du pardon (JNP) s'est tenue au Burkina Faso, malgré la désapprobation de certaines familles de victimes et du Collectif, qui ont organisé une journée de deuil parallèle. Lors de cette cérémonie, le président Blaise Compaoré a demandé pardon aux familles des victimes et au peuple burkinabè pour les tortures, crimes et injustices commis par l'État depuis 1960. Des leaders religieux et coutumiers ont participé, et les familles de victimes présentes ont accepté le pardon tout en insistant sur la nécessité de réparations et la non-répétition de tels actes. L'événement visait à initier un processus de réconciliation nationale. -- o:id 5771 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5771 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35445 35687 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/88f0b794705193f746976a7e82d55a234ab0e334.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8a00e350cfeba4e71fc8ab98d60971baa9809169.tiff dcterms:title Bon à savoir : apprendre l'arabe avec le CERFI dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002606 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Le CERFI, section provinciale du Kadiogo, organise des cours d'arabe à partir du 18 février 2001 au Centre culturel arabe libyen pour deux niveaux. Niveau 1 : Débutants L'objectif étant en un trimestre, d'apprendre l'alphabet, de pouvoir lire et écrire un texte arabe vocalisé ; ensuite de pouvoir lire correctement (psalmodier) le Coran. Niveau II : ll s'adresse à tous ceux qui ont suivi les cours du niveau I ou qui savent déjà lire un texte simple vocalisé. Objectif : Maîtriser l'arabe littéraire afin de pouvoir lire et comprendre un texte non vocalisé. Les cours ont lieu tous les dimanches de 15 H 30 à 18 H 30 et pour les inscriptions, contacter : - Traoré Issouf - Cissé Hady (SOBCA) : 30 63 10 / 13 - Siège du CERFI (section provinciale) : 31 33 78 - Sawadogo Ousmane au siège de l'AEEMB : 36 27 89 Les modalités d'inscription sont de : - Droit d'inscription : 3 000 F CFA - Mensualité : 1 500 F CFA. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le CERFI (section provinciale du Kadiogo) organise des cours d'arabe à partir du 18 février 2001 au Centre culturel arabe libyen. Ces cours, structurés en deux niveaux, visent l'apprentissage de l'alphabet et la lecture du Coran pour les débutants, et la maîtrise de l'arabe littéraire pour les avancés. Les sessions ont lieu tous les dimanches de 15h30 à 18h30. Les frais d'inscription sont de 3 000 F CFA, avec une mensualité de 1 500 F CFA. Des contacts spécifiques sont disponibles pour les inscriptions. -- o:id 5772 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5772 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35446 35690 35691 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8da17c6c06b07afec298c3d5cae01262ac6e3711.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5907e983be9c447819944b4831426999da6726e8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c7e4bdb67652573494f8cebc7af7952d64cb196b.tiff dcterms:title Éducation islamique et langue arabe : les enseignants se forment dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/581 Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/728 UNESCO https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 Association Mondiale de l'Appel Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76343 Médersas dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002607 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc bibo:content Il s'est tenu au Lycée technique de Ouagadougou du 23 février au 1er mars 2001, un stage national de formation des enseignants de l'éducation islamique et de la langue arabe. La cérémonie d'ouverture qui a été présidée par le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, a connu la présence effective de son collègue du ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, du représentant de l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO Hassane Hamawi, de la correspondante nationale d'ISESCO et de l'Association mondiale d l'appel islamique, Oumar Alimichri. Malgré les efforts conjugués des deux ministères en charge de l'Education au Burkina, force est de constater que l'enseignement arabe reste confronté à de graves problèmes. Il s'agit entre autres du manque de formation et de suivi pédagogique, du manque de manuels scolaires adaptés aux programmes officiels. C'est conscient de ces insuffisances que les autorités ont entrepris une vaste campagne de réforme des médersas, le système de l'enseignement arabe et de l'éducation islamique afin de trouver les voies et moyens pour intégrer les médersas dans le système de l'éducation sans rien changer à leur vocation première à savoir garantir une éducation islamique authentique aux enfants du Faso. C'est pourquoi les autorités en charge de l'Education ont salué la tenue de cet atelier sur «la culture islamique au service de l'éducation pour une meilleure compréhension entre les peuples». Conjointement organisé par l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et la Commission nationale pour l'UNESCO, ce stage concerne une trentaine d'enseignants d'éducation islamique et de la langue arabe. Il vise les objectifs suivants : - former les enseignants sur les méthodes d'enseignement de l'éducation islamique et de la langue arabe; - former les participants sur l'utilisation des moyens didactiques; - fournir aux participants les théories les plus modernes en matière de psychologie éducative et les théories de l'enseignement et de l'apprentissage; - renforcer les compétences linguistiques des participants; - sensibiliser les participants au rôle de la culture islamique dans l'éducation des enfants des musulmans; - diffuser la langue arabe dans les pays membres non arabophones. Cette formation qui durera une semaine sera assurée par deux experts venus du Maroc et un Burkinabè formé dans des centres spécialisés. Madi Kaboré bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Un stage national de formation pour les enseignants d'éducation islamique et de langue arabe s'est déroulé à Ouagadougou du 23 février au 1er mars 2001. Organisé par l'ISESCO et la Commission nationale pour l'UNESCO, cet atelier visait à remédier aux graves problèmes de l'enseignement arabe au Burkina Faso, tels que le manque de formation et de manuels. Il a formé une trentaine d'enseignants pour améliorer leurs méthodes pédagogiques, renforcer leurs compétences linguistiques et intégrer la culture islamique dans l'éducation, s'inscrivant dans une réforme des médersas. -- o:id 5773 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5773 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35447 35692 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4f7219be22c011532637e88e5228a01228aef98e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2cff63bb1423b0f6eca76debe07d79eb7c870cb1.tiff dcterms:title Gourma : « L'association Sabil-El Nadiah » s'illustre à Fada dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 Association Ihsane pour le Développement et l'Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-05-08 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002608 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/311 Fada N'Gourma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 Émirats arabes unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La date du 28 avril 2001 est à jamais gravée dans la mémoire des populations de Fada car c'est ce jour qu'a eu lieu l'inauguration de l'orphelinat de l'association «Sabil-El Nadiah» dans ladite localité. Présidée par monsieur le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique monsieur Laya Sawadogo, la cérémonie a vu la présence des premiers responsables de la province, des émissaires de «The Dubaï Charity association» et de nombreux invités. Cette infrastructure vient s'ajouter à d'autres et leur coût global est estimé à près de 120 millions de nos francs. Entièrement financé par son altesse Cheick Hamdan Bin Rachid Al Maktoum, ministre des Finances et de l'Industrie des Emirats arabes unis par l'intermédiaire de «The Dubaï Charity association», l'orphelinat qui a été inauguré le 28 avril 2001 était déjà fonctionnel. En effet, depuis le mois de novembre 2000, 100 orphelins s'y trouvent, logés, nourris, habillés, soignés, etc. C'est par amour du prochain et dans le souci d'apporter une aide aux plus démunis que «The Dubaï Charity association» s'investit chez nous. Pour ce faire, on retiendra comme actions à l'actif de «The Dubaï Charity association» en une année l'orphelinat de Fada ; un centre islamique à Ouagadougou, composé d'une école à 4 classes équipées, d'un dispensaire également équipé et d'une grande mosquée de vendredi - un orphelinat pour filles uniquement à Kourri et un dispensaire qui sont en passe d'être achevés. Outre ces projets, d'autres réalisations ont vu le jour. C'est ainsi que sur demande des fidèles, des mosquées de vendredi ont été construites à Mogtédo, Tikaré, Bilanga, Bila-Yanga, Tongomayel et au secteur 28 de Ouagadougou. Il a fallu mobiliser près de 120 millions de francs CFA pour satisfaire la demande et ce, en une année. L'inauguration officielle de l'orphelinat de Fada comme l'a si bien souligné le premier responsable de l'association «Sabil-El Nadiah» , Amadou Tidjani Doukouré, «exprime le souci que la société se fait pour cette catégorie d'enfants, quant à leur bien-être moral et matériel. Il confirme notre volonté d'atténuer la souffrance que le destin a imposée à ces enfants. Cet orphelinat constitue notre modeste contribution à l'élévation de l'édifice social au Burkina en général, et au Gourma en particulier». El hadj Doukouré en remerciant ses partenaires, a fait une mention spéciale au directeur général de «The Dubaï Charity association» monsieur Amine Youssouf Al Kadjah et à son directeur administratif M. Hassan Madam. A noter que le ministre a encouragé les bailleurs de fonds à persévérer dans leurs œuvres de promotion scolaires et sociales au pays des hommes intègres. A l'issue de l'inauguration de l'orphelinat, l'on a procédé à la pose de la 1re pierre du lycée «Sabil-El Nadiah», au secteur 3 de Fada sur la route de Comin-Yanga, financé par le «Qatar charitable association». bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 28 avril 2001, l'orphelinat de l'association «Sabil-El Nadiah» a été inauguré à Fada. Entièrement financé par Cheick Hamdan Bin Rachid Al Maktoum via «The Dubaï Charity association», l'établissement accueillait déjà 100 orphelins depuis novembre 2000. Cette inauguration s'inscrit dans le cadre des nombreuses actions de «The Dubaï Charity association» au Burkina Faso, incluant d'autres centres sociaux, écoles et mosquées, pour un coût global estimé à 120 millions de francs. Un nouveau projet de lycée a également été lancé à Fada, financé par la «Qatar charitable association». -- o:id 5774 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5774 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35448 35693 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d52bfa2d3529543b13b8440b7e93d6729cc12beb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/33f6bf955394ec91fc74758c0c2133edbd0bcbd1.tiff dcterms:title La philosophie du Maouloud : prière sur le prophète Mouhammad et sur sa famille dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15478 Sidi Mouhammad Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002609 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Avant toute chose, mes salutations à tous les musulmans et au monde islamique à l'occasion de la sainte naissance de Mouhammad qui a éclairé l'univers jusqu'à ce jour et jusqu'au jour de la résurrection. L'anniversaire de la naissance de cette personnalité mérite d'être vivifié et célébré. Sur ce, avant d'apporter des éclaircissements, nous voudrions, chers lecteurs, que nous retournions à nos cœurs et à nos natures humaines en laissant de côté provisoirement les fêtes. Si quelqu'un fait don de fleurs par exemple à une personne, cette dernière tout naturellement le remerciera pour le bienfait ainsi accompli. Car, la nature de l'homme est de remercier celui qui a travaillé pour lui et qui lui a tracé la voie de la félicité. C'est pourquoi nous voyons dans les civilisations des différentes nations, qu'on dresse des statues exposées dans les musées et universités en donnant à ces universités et autres lieux stratégiques le nom de certains grands personnages et héros. Les photos de ces personnes sont gravées sur les billets de banque qui circulent. Tout cela pour perpétuer et célébrer ces hommes qui ont rendu service à l'humanité. A titre d'exemple, au Burkina Faso, on voit des avenues et lycées porter les noms de Nelson Mandela, Kwamé N'Krumah, Marien N'Gouabi... Tout ceci pour perpétuer le nom de ces gens qui ont lutté pour les peuples africains par leurs pensées et leurs efforts. Ainsi donc, toutes les nations civilisées anciennes comme nouvelles honorent leurs grands hommes pour services rendus. L'islam ne sort pas de ce cadre et il est même le plus indiqué surtout qu'il s'agit de Mouhammad. Si l'on établit ces fêtes, c'est pour honorer nos héros qui nous ont rendu service. Si nous ne le faisons pas nous sommes sortis de la nature humaine. Le saint prophète grâce à qui le genre humain fut créé et dont la venue nous a sorti des ténèbres vers la lumière, ainsi que les califes de sa famille qui ont préservé de la déviation la religion, nous ne pouvons pas les remercier assez. Le remerciement est en notre faveur car la grandeur et la culture de la communauté subsistent. Cette culture vient des hommes de culture si les croyants veulent garder leur religion et leur culture islamique. «Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'il a envoyé chez eux, un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident». Chapitre 3, verset 164. Ceux qui s'opposent à la célébration des anniversaires affirment qu'il s'agit d'innovations tendant à faire entrer dans la religion ce qui n'en fait pas partie; et que le prophète a dit : «Quiconque invente dans notre affaire quelque chose qui n'en fait pas partie cela sera rejeté». 1. Le Maouloud est-il une innovation ? Les savants font la distinction entre bonnes et mauvaises innovations. Ils considèrent l'anniversaire de la naissance du prophète comme faisant partie des bonnes innovations. Comme l'a dit Ibn Hadjar Al Aysami : «On s'accorde à aimer la bonne innovation. Le Maouloud et le rassemblement des gens à cette occasion est une bonne innovation». La même idée est reprise par l'imam Abou Chamata, Cheikh Al Imam Al Nouri dans «Siyar Al Halabiya». Imam Nawawi commentateur de Boukhari dit la même chose dans «Tahzibal Asmâ-i-wal lougât. L'anniversaire du prophète fait partie des traditions permises. Car, les traditions des hommes ont depuis longtemps établi la célébration de l'anniversaire des grands hommes. Le fondement de la tradition est la permission jusqu'à ce qu'existe un motif de suppression de la permission; non seulement, il n'y a pas d'interdiction de la célébration de l'anniversaire du prophète mais en plus, il y a des indications qui montrent que cela doit être célébré. On peut considérer le Maouloud et les rappels qu'il contient comme éléments recommandés et acceptés par Dieu car les prescriptions et interdiction concernent des fois ce qui est particulier et d'autrefois le législateur dit : «Habillez les pauvres, les nécessiteux, les orphelins et donner leur à manger» d'autrefois, il dit : «Soyez bienfaisant envers eux». Dans le premier cas, l'ordre est particulier. Dans le deuxième cas, il est général. L'anniversaire du saint prophète a un caractère général car l'ordre dit : «Respectez, aimez et célébrer le prophète» sans donner une limite à comment le faire. Il est possible pour un responsable de choisir un de ces éléments quelconques : célébrer le prophète peut se faire par l'évocation de son souvenir ou bien en écrivant sa biographie faire la publicité de son nom dans les lycées et universités. Parmi les preuves qui confirment l'anniversaire de la naissance du prophète dans son sens général, le saint Coran dit : «Quiconque glorifie les emblèmes de Dieu. Cela fait partie de la piété des cœurs». Les emblèmes de Dieu sont nombreux. En fait partie l'anniversaire du prophète. On a posé au prophète une question concernant le jeûne du lundi, il répondit : «C'est le jour de ma naissance». Honorer ce jour un globe aussi le fait d'honorer le mois de sa naissance. Il est donc normal de le respecter et de l'honorer comme Dieu l'a honoré en ces termes : «Nous t'avons envoyé comme miséricorde pour l'univers». Il dit aussi : «Dis : ceci provient de la grâce d'Allah et de sa miséricorde; voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent». Verset 58 du chapitre 10 (du Coran). 2. Le Maouloud ne ressemble-t-il pas aux fêtes des chrétiens ? Concernant leur propos selon lequel Maouloud serait interdit parce que ressemblant aux fêtes des juifs et des chrétiens, il nous suffira de dire que les fêtes de Ramadhân et de Tabaski ressemblent aux fêtes chrétiennes dans le temps, et le hadj leur ressemble dans l'espace. Si la ressemblance est un critère d'interdiction alors on peut dire que la fête de Ramadhân, Tabaski et le hadj sont tous interdits de même que serait interdite la construction des mosquées car cela ressemble à la façon dont les chrétiens construisent leurs lieux de culte. La ressemblance avec les chrétiens dans les choses qui découlent de la nature humaine que ce soit dans leur vie ou leurs relations n'est pas interdit. Si la ressemblance découle du fait que les hommes ont remplacé par leurs propres opinions les prescriptions divines, cela constitue un pêché et un dégât. Ce que l'on doit faire, c'est vivifier la religion et la charia. 3. Le Maouloud n'est-il pas un lieu de rencontre illégale entre hommes et femmes ? Quant à ceux qui disent que le Maouloud serait interdit parce qu'il est l'occasion de rencontres illégales entre hommes et femmes, chacun d'entre nous nie commettre des indécences. Il est bon de distinguer entre ce qui est original et ce qui est ajouté. Le fait de ne pas légitimer ce qui est interdit ne. concerne pas seulement les fêtes, mais l'ensemble des choses. Interdire les indécences au cours des fêtes ne signifie pas interdire les fêtes elles-mêmes. Il est possible de célébrer les fêtes sans s'adonner à aucun péché. Les actes renvoient aux intentions. On peut dire qu'il est vraiment normal durant l'anniversaire du prophète de se rappeler les qualités du prophète, son éthique et de clarifier le rôle de sa vie lumineuse, afin qu'on puisse l'imiter. Il est souhaitable de prier beaucoup sur lui et sa famille, et de se rappeler ce qu'il nous a rapporté, c'est à dire le Coran et les enseignements divins qui vivifient le cœur de l'humanité entière. Il est souhaitable que les jours du Maouloud soient le point de départ de l'unité des musulmans et de la réflexion sur leurs points faibles et leurs points forts et des problèmes qui les préoccupent afin, qu'ils puissent se dresser pour établir des plans en vue de leur avancement et de la solution de leurs problèmes. Pour conclure, établir le Maouloud béni est une chose louable et désirable conforme à la nature selon laquelle Dieu a rendu aux grands hommes, il fait partie des traditions licites et louables car il y a des preuves rapportées qui justifient sa validité générale. Je m'arrête ici en priant Dieu d'accorder ses bienfaits aux musulmans, et de nous faire entrer dans la proximité du prophète Mouhammad et de sa famille. Meilleurs vœux de bonne et heureuse année ! Sidi Mouhammad Ouédraogo Tél : 37-30-32 - Ouaga bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte défend la célébration de l'anniversaire du Prophète Muhammad (Maouloud), la présentant comme une pratique universelle d'hommage aux grands hommes. Il réfute les objections courantes, affirmant que le Maouloud est une "bonne innovation" validée par des savants, que sa ressemblance avec d'autres fêtes n'est pas un motif d'interdiction, et que les comportements illicites potentiels ne remettent pas en cause la célébration elle-même. Le texte conclut que le Maouloud est une occasion louable de se souvenir du Prophète et de renforcer l'unité musulmane. -- o:id 5775 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5775 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35449 35694 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9a17e056ea3ea6e469531930c9304bac99e4d27b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5c28e937053ea39f8b87b80a3dbe581d551348b4.tiff dcterms:title Forum sur l'unité des musulmans dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-04-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002610 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina invite tous les frères et sœurs inscrits dans les commissions de préparation du Forum sur l'unité des musulmans à une séance de travail le dimanche 29 avril 2001 à 8h30 au Centre culturel arabe libyen. La présence de tous est indispensable pour une bonne atteinte de notre objectif, l'unité des musulmans. Assalamou Aleikoum. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina invite les membres des commissions de préparation du Forum sur l'unité des musulmans à une séance de travail. Cette réunion essentielle se tiendra le dimanche 29 avril 2001 à 8h30 au Centre culturel arabe libyen, et a pour objectif de garantir l'atteinte de l'unité des musulmans. -- o:id 5776 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5776 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35450 35696 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/12a79107eb779dc6cff103de5f3701fa29c63a87.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cd3ed5827699fcd5e826d7586587ebf04a1bf7ec.tiff dcterms:title CERFI : garantir un meilleur avenir à la jeune fille musulmane dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13090 Amélie Hien dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 Excision https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/196 Journées de la femme musulmane https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1161 Ramata Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1165 Rissalatou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 UNICEF https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-03-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002611 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger bibo:content Le Cercle d'Etudes, de Recherches et de Formation Islamiques (CERFI) comprend aussi bien des hommes que des femmes qui oeuvrent pour promouvoir l'Islam. Ces femmes du CERFI, organisées en une cellule féminine, se sont donné une autre mission qui est de contribuer à la sensibilisation pour l'intégration de la femme musulmane et en particulier, de la jeune fille musulmane dans le processus de développement du Burkina Faso. C'est ainsi qu'elles ont initié depuis l'an dernier des journées intitulées “Journées de la Femme musulmane". Les deuxièmes du nom se sont tenues le week-end passé (les 18 et 19 mars 1995) dans la salle de conférences de l'ex-CEAO; rencontre qui a drainé des milliers de fidèles musulmans venus des différentes provinces du Burkina et d'autres pays voisins: la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger. Le thème de cette deuxième édition était: L'Education de la jeune fille musulmane. Du très, très long discours de la marraine de la cellule féminine du CERFI, madame Diawara, il est ressorti que ce thème est d'autant plus important que, d'un point de vue musulman, la jeune fille musulmane, future époue et future mère, constitue le “noyau central" de toute société. Par ailleurs, la jeune fille musulmane constitue le moyen de perpétuer l'enfant, l'héritage que Dieu lègue de plus précieux au monde. Le meilleur guide pour ces réflexions, a ajouté madame Diawara, reste sans conteste le Coran. Et de poursuivre: “I est un constat infaillible qu'il faut accompagner l'éducation de l'instruction pour l'épanouissement du jeune enfant". Il faudrait donc, pour parfaire l'éducation de la jeune fille musulmane, y adjoindre la scolarisation. Le représentant de l'UNICEF à la cérémonie a pour sa part remercié le - CERFI de les associer à leurs travaux. Il a en outre félicité cette initiative qui entre en droite ligne avec les préoccupations de l'UNICEF qui est de contribuer à l'épanouissement de la femme et de l'enfant. Quant aux représentantes des délégations ivoirienne, malienne et nigérienne, elles ont félicité les femmes du CERFI pour le thème choisi et ont souhaité (particulièrement la délégation malienne) que les hommes aussi soient impliqués dans cette recherche pour l'épanouissement de la jeune fille musulmane. Le discours d'ouverture sera prononcé par madame Ramata Boly, présidente de la cellule féminine du CERFI. Selon elle, il est opportun que cette réflexion soit menée par les femmes elles-mêmes, car celles-ci vivent quotidiennement le problème en tant que femmes, mères, épouses, éducatrices... Le tableau de la femme qu'elles doivent aider à améliorer est assez sombre et triste. En effet, l'analphabétisme frappe davantage de femmes, ce qui constitue un frein à une bonne éducation. Sur le plan conjugal, le constat est aussi amen - L'échec des mariages; la multiplication des divorces; des concubinages; de la prostitution; - La maternité précoce; les abandons d'enfants; - La persistance du mariage forcé et de l'excision; - Le dépouillement des veuves et orphelins; - La négligence de l'instruction religieuse et la formation intellectuelle. Voici des points sur lesquels les femmes étaient appelées à réfléchir samedi et dimanche dernier. Elles devaient rechercher les causes de chaque problème afin de leur trouver des solutions adéquates. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles avaient du pain sur la planche. La clôture des travaux devait intervenir hier soir à 16 heures. Amélie Hien bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La cellule féminine du CERFI a organisé les 2èmes "Journées de la Femme musulmane" les 18 et 19 mars 1995 au Burkina Faso, réunissant des milliers de participants. L'événement était centré sur le thème "L'Éducation de la jeune fille musulmane", soulignant son rôle crucial comme future mère et pilier de la société, et insistant sur la nécessité de la scolarisation. Les discussions ont également abordé les défis majeurs rencontrés par les femmes musulmanes, tels que l'analphabétisme, les problèmes conjugaux et les pratiques traditionnelles néfastes, dans le but de trouver des solutions. -- o:id 5777 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5777 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35451 35695 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8dc2f5fe690943a85863b540445ebc23d153a141.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0af807a0eba35e737e7842db0004f27ce5dffacc.tiff dcterms:title Islamistes d'Ok Inn : un verdict défavorable dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002612 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris bibo:content Comme annoncé dans notre édition n°3750 du mardi 20 septembre, le tribunal administratif d'Amiens a rendu son verdict le 21 septembre concernant quinze personnes (sur les vingt) qui ont fait l'objet d'arrêtés d'expulsion établis au mois d'août dernier. Les cinq autres dossiers, dont celui de maître Simozrag qui nous a accordé l'interview dans l'édition sus-citée, n'étaient pas à l'ordre du jour, le tribunal ayant estimé que c'est celui de Paris qui est compétent pour connaître de ces dossiers. Ce verdict, soulignons-le est défavorable aux Islamistes. En effet, le tribunal s'est déclaré incompétent pour les douze dossiers comme l'avait du reste demandé le commissaire du gouvernement en soulevant l'exception d'incompétence. Il a donc décidé de leur renvoi devant le Conseil de l'Etat. Quant aux trois autres personnes, El-Houari, Ali Hammar et Mechkour, leurs demandes de sursis à exécution des arrêtés d'expulsion ont été rejetées. C'est dire que leur expulsion de France est maintenue. Dans l'un comme dans l'autre cas, le tribunal n'a pas touché au fond des quinze dossiers. Que vont faire à présent les hôtes d'OK INN? On peut dire sans risque de se tromper, qu'ils sont en train de préparer avec leurs conseils, la contre-attaque. Comme on le constate, cette bataille politico-juridique est entrée dans une phase de ping-pong et sa fin n'est sans doute pas pour demain. B.B.E bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le tribunal administratif d'Amiens a rendu son verdict le 21 septembre concernant quinze arrêtés d'expulsion. Il s'est déclaré incompétent pour douze dossiers, les renvoyant au Conseil d'État. Pour trois autres personnes, leurs demandes de sursis ont été rejetées, confirmant ainsi leur expulsion de France. Les cinq dossiers restants ont été jugés de la compétence du tribunal de Paris, soulignant que cette bataille politico-juridique est loin d'être terminée. -- o:id 5778 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5778 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35452 35698 35699 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5eb54d6a782f5d42eeab9fb484b8b5feeddd1f45.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e4446943303000860557cb70c09ee857e9a0c232.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7481c89dedfef39bfdb6e0d3e5ad7298765e6d63.tiff dcterms:title Interview. Je suis un homme de Dieu, pas un politique : Dixit Lancina Traoré dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2180 Anouar el-Sadate https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1088 Lancina Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1302 Mohammad ibn Abd al-Wahhab https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/62130 Amadou Hampâté Bâ https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46274 Parti Démocratique de Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-03-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002613 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63413 Kougny https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63431 Sourou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/401 Tougan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/303 Dédougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 Égypte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63437 Tunis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 Koweït https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content A 70 ans, Lancina Traoré est depuis déjà longtemps un heureux grand-père. Pourtant ce fervent croyant, père de dix enfants et époux de quatres femmes, a connu des difficultés dans sa vie, et des pires. Amputé de la jambe droite à la fleur de l'âge, à 19 ans, le jeune Lancina envisagea séreusement mettre un terme à sa vie, bercé entre un pessimisme absolu et un hymne au courage pour affronter l'adversité. A entendre parler cet homme de Dieu, l'irrésistible tendance nous pousse à le confondre à un autre d'une autre génération, mort il y a quelques années, mais que personne n'est prêt d'oublier et que l'on cite volontiers: Amadou Hampaté Bâ. Cet homme là était plus qu'un homme de culture. C'était une bibliothèque. Lancina Traoré en est une aussi, au moins pour ce qui concerne le domaine religieux, l'islam et la vie sociale. Parler de l'Islam avec lui est sans conteste une cure de jouvence et un moyen de réapprendre à vivre en dépit des difficultés de toutes sortes. Nous avons effleuré, la politique et ébauché le cas des islamistes qui, à force de prendre leurs désirs pour des réalités tentent de faire basculer certains peuples. Nous n'en voulons pour preuve que l'Algérie qui sombre, l'Egypte en sursis, la Palestine perturbée par les actions des commandos du Hamas, du Soudan avec El Tourabi etc. Autant l'Islam constitue une religion du pardon, autant l'islamisme demeure une réelle menace. Avec Lancina Traoré, nous comprenons qu'il faut militer pour un humanisme de méthode qui allie judicieusement science et religion. Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs? Je m'appelle El Hadj Traoré Lancina. Je suis né en 1924 à Kougny dans la province du Sourou. Etudes primaires à Tougan, puis à Ouahigouya, à Dédougou et encore à Tougan; incorporé dans l'armée française en Côte-d'Ivoire, j'ai été blessé en service commandé. Cela m'a valu d'être amputé de la jambe droite au tiers inférieur du genou, le lundi 04 janvier 1943. A l'heure où je vous parle (02 mars 1994 à 14h45) cela fait exactement 51 ans, 1 mois et 28 jours que je suis amputé de la jambe. Le 28 février dernier, j'ai fêté mon 70e anniversaire. Ma vie n'a pas été facile et elle a même été pénible pour avoir été unijambiste à 19 ans, à la fleur de l'âge. Mais grâce à mon courage, à ma foi en Dieu, j'ai su surmonter toutes les difficultés et rien ne me surprend. Tout ce qui m'arrive, je le confie au Bon Dieu. Il y a 13 ans que je jeûne tous les 13, 14 et 15 de chaque mois lunaire, je totalise 43 jours supplémentaires, ce qui fait 73 par an (43 + 30 jours de jeûne normal). Il y aussi 13 ans que je ne mange pas la nuit, je ne prends que de la bouillie. Durant tout ce mois du Ramadam, je ne mange ni du riz, ni du tô, je ne prends que de la bouillie et je me porte bien. Peut-on avoir une idée sur votre formation religieuse? Ma formation religieuse est semblable au néant, du moins au départ. Comme tout enfant de ma région à l'époque, j'ai suivi une formation religieuse. (L'école coranique). Entré à l'école française, j'oubliai tous les rudiments de l'école coranique. A quelque chose malheur est bon. C'est la souffrance qui forme l'homme; ce sont les épreuves qui forment l'homme. Pour avoir perdu ma jambe à 19 ans, il me fallait lutter pour améliorer ma vie. C'est ainsi que je me suis lancé dans l'Islam car ayant une souche musulmane. J'ai commandé des livres que j'ai savamment exploités. Grâce à la foi, j'ai compris beaucoup de choses et je fais même des calendriers. Je puis parier humblement qu'hormis le théologien Doukouré, aucun musulman aux alentours ne peut rien me montrer que je ne sache dans l'Islam. Bien sûr, je n'écris et ne parle aucun mot arabe; mais cela n'est aucunément une référence. Dites-nous brièvement quels sont les piliers de l'Islam? Sur le plan théologique, l'Islam est constitué par cinq piliers fondamentaux qui sont : 1) Attester qu'il n'y a de Dieu qu'Allah seul, attester la véracité de la mission de notre Prophète Muhammed (sur lui la bénédiction et le salut de Dieu). 2) Accomplir la prière rituelle cinq fois par jour 3) S'acquitter de l'aumôme légale (Al-Zakaât) une fois par an 4) Jeûner au mois de Ramadam chaque année 5) Faire le pélerinage à la Mecque une fois dans la vie. Pour obtenir le salut ici-bas et dans l'au-delà, il est impérieux que l'homme adhère à l'Islam. Quelles sont les différentes tendances perceptibles au niveau du monde islamique? Dans tout le monde musulman s'opposent deux tendances qui consistent: en un islam qu'on peut appeler fondamentaliste ou intégriste et un islam moderniste. L'islam intégriste conservateur Au XVIIIe siècle, un mouvement intégriste dirigé par Muhammed Ibn Abd al-wahhâb prêche un retour aux sources, c'est-à-dire un islam conforme à l'origine. Au XIXe siècle aussi est né le mouvement des frères musulmans. C'est sous les balles des frères musulmans qu'est tombé Anouar el-Sadate. Les frères musulmans se présentent comme un Mouvement fortement structuré, intransigeant, profondément masculin et xénophobe. Aucune ouverture vers l'Occident n'est tolérée. L'islam moderniste réformateur Cet islam pense que ce ne sont pas les armes et la guerre sainte mais la pensée, la réflexion, qui redonnent à l'Islam son prestige et son rayonnement universels. Quelle est l'origine du Jeûne? Le jeûne est l'un des cinq piliers de l'Islam et se classe en 4e position. Il s'accomplit au cours du mois de Ramadam, c'est-à-dire le 9e mois de l'année lunaire et au cours duquel les premiers versets du Coran ont été révélés au prophète Muhammed (paix sur lui) lors de la 27e nuit de Ramadam. Cette nuit est appelée “Lay lat-AI-QADR” ou nuit du destin, au cours de laquelle l'ange (Gabriel) Djibril vient parmi les hommes régler l'année à venir. C'est une nuit de prières et de méditation pendant laquelle Dieu est plus près de ses créatures. En considérant le grand âge que Dieu accordait aux peuples anciens, il sembla au Prophète que les gens de sa communauté avaient une durée de vie trop brève pour leur permettre d'accomplir autant de bonnes oeuvres que leurs prédécesseurs, c'est ainsi qu'il leur octroya en compensation la nuit du destin. Pourquoi chez les musulmans, il n'existe pas d'uniformité en ce qui concerne les dates de début du Jeûne? Les fêtes musulmanes sont rattachées au mouvement de la lune. Or, il se trouve que l'année solaire a 366 jours si le mois de février a 29 jours et 365 jours si ce mois a 28 jours. L'année lunaire a 355 jours; considérés comme année bisextile et 354 jours comme année ordinaire. Il y a une différence de 11 jours par rapport à l'année solaire. Cette dernière est plus longue que l'année bisextile de 11 jours par an. Ce qui implique que toutes les fêtes musulmanes sont mobiles et peuvent tomber en toute saison. Pour préciser, je dirai que le jeûne de Ramadam de 1993, nous l'avons célébré le 23 février. Si on fait une soustraction de 11 jours, en 1994, nous aurions débuté le jeûne le 12 février. En extrayant encore 11 jours, on remarque qu'en 1995, le jeûne débutera le 1er février. Nous avons une différence de 11 jours entre le 23, le 12 et le premier février. Pour que le cycle soit complet et que le mois de jeûne soit encore fixé en février, il faut encore 33 ans. C'est cela le cycle de rotation lunaire. Pourquoi 33 ans au fait? Chaque fête musulmane tombe trois fois sur le même mois avec un écart de 11 jours par an. Après le jeûne qui débutera le premier février 1995, il faudra attendre 33 ans pour voir un jeûne au mois de février. Généralement, peu de gens peuvent voir cette rotation trois fois, car 33 multiplié par 3, nous donnent 99 ans. Ce n'est pas facile d'atteindre ce grand âge. Les fêtes musulmanes peuvent tomber à toutes les saisons, et c'est cela la difficulté de faire un calendrier musulman; ce que je fais. Quel est l'accoutrement décent pour un musulman. Est-il permis à un musulman d'aller à la mosquée en veste et cravate? Bien sûr qu'on peut aller à la mosquée en veste et cravate. Mais chez certaines personnes, c'est le fanatisme qui est de mise. Le fanatisme peut avoir trois définitions: - La méconnaissance des textes coraniques, des hadiths; - S'entêter à ne pas reconnaître le progrès de la science; - Toujours resté attaché aux traditions dépassées. Pour un homme, l'Islam recommande un habillement décent. J'ai fait le pélerinage en 1959, je l'ai refait en 1993. On peut aller en veste et cravate et même tiré à quatre épingles comme si on était à une cérémonie de mariage. Ce n'est pas l'habit qui fait la religion, mais la foi. Même si par contre on est en haillons, il faut être propre. Seulement, il n'est pas du tout recommandé d'aller dans une mosquée en culotte. - Tout récemment, il semble que vous êtes tombé malade lors de votre dernier pèlerinage, qu'est-ce qui s'est passé au Juste ? Mon premier pélerinage, je suis parti de la Côte-d'Ivoire pour les lieux saints du 27 mai au 28 juin 1959. Ce n'était pas à la sueur de mon front car le billet m'avait été donné gratuitement. En 1993, cela datait de 34 ans. Ainsi, l'année, dernière le Koweït a fait don de 60 billets pour le pélerinage au gouvernement burkinabè. Grâce à ces billets et grâce au président Blaise Compaoré, j'ai pu obtenir un billet pour le pélerinage. Je suis tombé malade lorsque je suis arrivé sur les lieux saints. Mais j'ai été bien traité et Dieu m'a ainsi sauvé. C'est tout de même un véritable coup dur pour vous après l'amputation de votre Jambe droite à l'âge de 19 ans. Peut-on dire que pour survivre et vivre pleinement, il faut se faire une philosophie? La religion est fondamentale dans la vie d'un homme. Etre amputé à la fleur de l'âge, c'est difficile à accepter. Lorsque le samedi, j'ai été prévenu que je serai amputé, j'ai dit qu'à 19 ans, je préfère mourir que subir un tel sort, car je rentrais dans le monde du travail avec un grand handicap. Les anciens se sont réunis et m'ont conseillé en affirmant le contraire. Ces conseils m'ont donné une force pour affronter la vie et ainsi j'ai accepté d'être amputé. On n'évite jamais son destin. Mais vraiment perdre ma jambe à 19 ans a été pour moi un choc terrible. Je me demandais comment une jeune fille pouvait accepter convoler en justes noces avec un mutilé. Mais je fais confiance en Dieu car au lieu d'être mutilé, j'aurais pu mourir avec un détachement de relève à Tunis, n'eût été la décision de mon chef, le capitaine Godard de me maintenir auprès de lui. Ainsi, je considérai mon handicap tel une simple épreuve divine et que peut-être j'étais destiné à un avenir meilleur. Peut-on dire que vous, au moins, vous avez réussi à échapper au virus de la politique? Je répondrai sincèrement et avec courage. Quand je vois certains bomber la poitrine et se dire militants du RDA, cela me peine et me donne à réfléchir. Moi, j'ai écrit sur plus de 200 mètres de cretonne et de percale les slogans du RDA. Au moment de l'échec de Ouezzin Coulibaly à la députation en 1951, j'ai battu campagne pour le RDA jusqu'à être menacé de licenciement. Dieu merci, cette menace n'a pas été mise à exécution. Nous avons même été obligés de mâcher et d'avaler les bulletins du RDA. Quand on revenait de la Côte-d'Ivoire avec le corps de Ouezzin, j'étais le représentant des anciens combattants alors que certains jubilaient à l'annonce de cette mort. Ils sont là et se réclament toujours du RDA. C'est terrible! Mais un proverbe de chez nous dit que lorsque vous êtes un marchand de colas et que vous allez en faillite, vous devriez vous orienter vers le commerce d'autre chose. C'est ainsi que de militant du RDA, je suis parti au MLN en suivant mon frère Joseph Ki-Zerbo. Mais au MLN, c'était pire qu'au RDA. Après avoir parcouru les arènes de ces deux partis, je me décidai à rester neutre pour m'adonner à l'Islam. Je suis maintenant un homme de Dieu, pas un politique. D'ailleurs selon Lamine Gueye, un homme pour briller en politique, doit avoir trois critères: 1- Il faut savoir mentir 2- Il faut savoir voler 3- Il faut exceller dans l'art du crime. Ces trois critères, je ne les où pas, je ne veux pas les voir faire et je ne le ferai jamais. Dans la politique, rien n'est sincère. Mais ne pas faire la politique ne signifie pas, ne pas suivre la politique. Si vous ne faites pas la politique et ne la suivez-pas, elle vous avalera. La vie de retraité, est-ce facile? J'ai été secrétaire administratif principal de classe exceptionnelle (catégorie B1 de l'époque) et j'étais directeur de l'office des anciens combattants et victimes de guerre pendant 14 ans et 8 mois. La retraite n'est pas très difficile à vivre. Mais si l'on fait confiance à Dieu, tout arrive à point. Si on prend l'habitude lorsqu'on est en fonction de consommer plus qu'on ne gagne, la vie de retraité va être difficile, dure. Un retraité doit être actif. La majeure partie des retraités passent le plus clair de leur temps à se prélasser dans leur chaise longue, à regarder les mouches voler. Mais un jour, cette chaise longue finira par se transformer en brancard. Bien que je sois handicapé, il y a de cela 51 ans, je suis actif et je vais partout. En tant que grand mutilé, j'ai une pension française qui ne me rapporte pas beaucoup, mais m'aide à joindre les deux bouts. Interview réalisée par Boureima Diallo bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Lancina Traoré, 70 ans, est un érudit musulman autodidacte, comparé à Amadou Hampaté Bâ, qui a surmonté l'amputation de sa jambe à 19 ans grâce à une foi inébranlable. Il partage sa vaste connaissance de l'Islam, distinguant l'islamisme extrémiste de l'islam moderniste et prônant un humanisme alliant science et religion. Ayant délaissé la politique pour se consacrer à sa foi, il offre des réflexions sur la résilience, la spiritualité et la vie active à la retraite. -- o:id 5779 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5779 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35453 35697 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/45d6ee99ce32c58b58339a556a00f225d1ade997.pdf https://islam.zmo.de/files/original/24ddcdd2a17894ec10496c2ea9eb2d8c7f148b75.tiff dcterms:title Religion : Mouloud ou l'anniversaire de la naissance du Prophète Mouhammad dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-08-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002614 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Demain 19 août 1994 marquera la 1424e anniversaire de la naissance du prophète de l'Islam. Il est, Mouhammad (Soilal-lahou alaïhi was-sallam) né à la Mecque le 12 Rabbi-al Awwal (12e jour du 3e mois lunaire) de la 53e année avant l'Hégire (622), ou un lundi matin le 29 août 570 après Jésus Christ (S.A.W). Cette année, les musulmans à travers le monde se rassembleront un peu partout dans la nuit du 18 au 19 août 1994 pour manifester leur joie à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de ce noble prophète (S.A.W), celui-là qui a apporté la dernière mission divine, donc le sceau des prophètes, par conséquent qui doit être aimé par tout Croyant. Autrement dit, c'est l'occasion pour les musulmans de rendre grâce à Dieu pour avoir envoyer Mouhammad (SAW) à ses créatures afin de les faire sortir des ténèbres vers la lumière. Généralement dans les mosquées, en Afrique de 22 heures à l'aube, les prédicateurs font des rappels aux fidèles musulmans de sa vie prémissionnaire c'est-à-dire de sa naissance jusqu'à l'âge de 40 ans, début de sa vie missionnaire de 40 ans à son retour à Dieu. Evidemment en faisant cas de sa dévotion à Dieu et de sa moralité supérieure, afin que chaque musulman interroge sa conscience pour voir s'il suit effectivement les obligations divines et les recommandations de ce saint prophète. Tel est l'objectif principal visé à travers le rappel de cette nuit “bénie". Alors, que peut-on dire de façon succincte sur la vie de ce noble prophète (SAW)? Sa mission étant universelle comme l'indique le verset suivant : Nous t'avons envoyé à l'humanité toute entière comme porteur de bonne nouvelle et comme avertisseur" Coran chapitre 34 verset 27. Il fallait donc à Mouhammad (S.A.W) avoir une conduite idéale, un comportement à chaque parole qu'il prononçait pour guider l'humanité. Grand conquérant des cœurs, il sut progressivement amener les gens à embrasser l'Islam. Sur ce, notons que durant dix ans environ, il ne prôna que l'unicité de Dieu et les bonnes manières. En vérité, disait-il, ma mission est de parfaire les caractères des hommes. Il ne s'agit pas seulement de l'un des aspects de l'Ethique, mais d'une vision totale du comportement de l'homme envers son prochain et envers son créateur. Donc, c'est après l'Hégire à Médine qu'une nouvelle phase commença dans l'histoire de la religion musulmane car, en plus de l'achèvement du culte de Dieu, il donna des lois juridiques et pénales bien articulées. Bref, en tout temps et en tout lieu, il se comportait en frère, en égal avec tout le monde, et dans la mise en œuvre des prescriptions et peines divines. Donc, c'est après l'Hégire à Médine qu'une nouvelle phase commença dans l'histoire de la religion musulmane car, en plus de l'achèvement du culte de Dieu, il donna des lois juridiques et pénales bien articulées. Bref, en tout temps et en tout lieu, il se comportait en frère, en égal avec tout le monde, et dans la mise en œuvre des prescriptions et peines divines. Il ne faisait aucune discrimination entre le riche et le pauvre, le parent et l'étranger, le faible et le puissant, l'homme et la femme, l'homme blanc et l'homme noir. Chacun avait des droits consacrés par les lois religieuses. Et la personne la plus chère à Dieu c'est la plus vertueuse. En fait, il fut un dirigeant, un législateur, un soldat, un homme d'Etat. Sa vie se résume comme une lutte de la vérité contre l'erreur, de la justice contre l'inégalité, du bien contre le mal, du bonheur contre la misère conformément aux prescriptions divines. C'est pourquoi, quand lors d'une circonstance particulière quelqu'un demanda à l'épouse du prophète, Aïcha, quelles étaient les manières et la morale du Prophète? Elle répondit Sa morale se concordait avec le Coran. Donc lequel contient les lois et les préceptes de l'Islam. Et il disait lui-même souvent. J'ai été bien éduqué par mon Seigneur. Puis Dieu l'omniscient déclare dans le Saint Coran. Vous avez effectivement dans le Messager de Dieu un meilleur exemple à suivre pour celui qui espère rencontrer Dieu chapitre 33 verset 21. En somme treize (13) ans environ, Mouhammad (S.A.W) fils d'Abdoul Mouthalib et d'Amina avait établi à Médine une communauté musulmane (Umma) exemplaire dans sa cohésion entre la vie matérielle et la vie spirituelle. Et parmi de nombreux témoignages sur sa personnalité, nous retenons le jugement impartial de Bosworth Smith dans son ouvrage “MOHAMMAD AND MOHAMMADANISM": sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe, s'il y a un homme qui a le droit de dire qu'il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu'il a tout le pouvoir sans en avoir les instruments ni les supports. Etant un humain envoyé aux hommes, il retourna à Dieu à Médine le 9 Zoul Hidja (9e jour du 12e mois lunaire) de l'an 10 de l'Hégire ou le 8 juin 632 de l'ère chrétienne, laissant derrière lui pour sa communauté le Livre sacré de Dieu (Coran) et sa tradition. Enfin, code de vie parfaite, l'Islam prôné par le saint prophète Mouhammad (S.A.W) peut à tout âge et en tout lieu répondre aux besoins moraux, spirituels et matériels de l'humanité. Que la Paix et la bénédiction de Dieu soit sur le Mouhammad, sur sa famille et sur ses fidèles compagnons. (Amin) Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte commémore le 1424e anniversaire de la naissance du Prophète Muhammad (né en 570 à La Mecque), célébré le 19 août 1994. Il décrit sa mission universelle visant à guider l'humanité, parfaire les caractères et établir des lois divines. Muhammad est présenté comme un dirigeant exemplaire, incarnant la justice et l'égalité, dont la vie reflète le Coran et qui a fondé une communauté musulmane modèle avant de laisser le Coran et sa tradition. -- o:id 5794 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5794 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35454 35700 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2cd0de7ef68a588e796b43cc030f8818cc172f29.pdf https://islam.zmo.de/files/original/feb445822d889c3bea2f0d74b65075a5b531760f.tiff dcterms:title Réfugiés : après les Touaregs, les barbus dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1183 Simon Yaméogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002615 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63388 Alger bibo:content D'abord relayée par certaines radios internationales comme RFI, la nouvelle a fini par se confirmer vers 11 h 30 lorsque le chef de la diplomatie burkinabè, monsieur Ablassé Ouédraogo l'a annoncée officiellement au cours d'une conférence de presse. Ainsi, après les Touaregs que le Burkina à certains moments a portés comme une plaie sur les fesses, tant qu'elle est là, impossible de s'asseoir, les autorités de ce pays ont encore accueilli des gens qui apparaissent aux yeux de certains comme une véritable engeance. En effet, les vingt islamistes algériens expulsés hier de France pour leurs liens supposés ou réels avec les intégristes algériens ont été accueillis le même jour au Burkina. Arrivés à l'aéroport international de Ouagadougou, sur le coup de 16 heures à bord d'un Boeing 737 affrété par le gouvernement français, un avion qui avait décollé à 9 h 40 (heure de Paris) de la base militaire de Reims, les 19 réfugiés (dont une femme) ont été conduits à l'hôtel OK INN, à l'abri des regards indiscrets, pourront-on dire. Pour mémoire, rappelons que nos nouveaux hôtes (encombrants disent certaines langues) faisaient partie d'un groupe de 26 personnes - dont 25 Algériens et un Marocain -assignés à résidence dans une caserne désaffectée de Folembray dans le Nord de la France. Mais que diable Blaise Compaoré, à peine sorti du bourbier libérien et des turbans des Touaregs va-t-il chercher dans cette galère des barbus? se demande-t-on. Et pourquoi précisément le Burkina? Pour des raisons humanitaires uniquement a notamment répondu le ministre Ouédraogo lors de sa rencontre avec la presse dont voici la synthèse. Les islamistes expulsés de France seront accueillis au Burkina Faso. C'est ce qu'a affirmé monsieur Ablassé Ouédraogo, ministre des Relations extérieures dans un entretien accordé hier à la presse. A la demande donc des autorités françaises et des personnes concernées, à savoir les 19 Islamistes, le gouvernement de la terre des hommes Intègres a décidé d'accueillir ces personnes qui étaient à Folembray. A la question de savoir pourquoi le Burkina pour cet accueil, le ministre Ouédraogo a répondu: Si nous avons accepté de les accueillir c'est purement et simplement dans un cadre humanitaire et c'est à la demande des autorités françaises et des personnes concernées elles-mêmes que nous avons décidé de leur offrir ces refuges. Le Burkina Faso est une terre d'accueil et à ce Jour ce n'est pas le premier cas de réfugiés que nous recevons. Nous en avons 18 000 sur notre territoire, et en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, nous essayons d'assurer à ces personnes qui sont dans la nécessité, un minimum pour leur survie afin de permettre d'attendre que les conditions soient propices pour leur retour dans leur pays d'origine. Personne ne sait si les hôtes du Burkina seront de passage ou s'ils y resteront pour de bon car comme l'a souligné le ministre des Relations extérieures, quand on est réfugié on sait quand on sort mais on ne sait pas quand on rentre. Il a affirmé cependant que dès que les conditions de sécurité, les conditions politiques et surtout économiques le permettront, c'est sûr que ces personnes retourneront là où elles voudront. Quand on sait que le phénomène islamiste effraie, 11 y a lieu de se demander s'il y aura des garanties pour les populations. A cette inquiétude le ministre a répondu que dans ce monde il n'y a Jamais de garantie. C'est un phénomène qui existe, qui est réel a-t-11 poursuivi, et il nous appartient à nous Burkinabè de faire attention, d'être prudents. Aucune personne sur cette terre ne peut vous donner la garantie sur un phénomène qui peut se passer. D'aucuns se sont demandés ce que le Burkina Faso gagnait dans tout cela. Pour le ministre Ablassé Ouédraogo, le Burkina est une terre d'accueil qui a déjà accueilli de nombreux réfugiés sur son sol. Et pour lui, avec l'accueil de ces 19 réfugiés, nous ne changerons rien à notre qualité de terre d'hospitalité. Quant à la question de savoir si l'on ne pourrait pas craindre une crise diplomatique entre l'Algérie et le Burkina, monsieur Ablassé Ouédraogo a rassuré la presse car, a-t-il soutenu, nous avons d'excellentes relations avec nos frères algériens. Eux aussi ont déjà accueilli des réfugiés et cette action qui est assez limitée ne pourrait pas entraîner des difficultés dans nos rapports avec l'Algérie car cette action du gouvernement burkinabè est purement humanitaire. Rappelons que ces personnes qui étaient au nombre de 26, étaient assignées à résidence dans une caserne désaffectée à Folembray dans le nord de la France à la suite de l'assassinat de cinq Français à Alger le 3 août. Les barbus, qu'on ne nous pas permis de photographier (sécurité oblige), s'étalent rendus à la mosquée pour prier au moment où nous bouclions la présente édition. Espérons que les autorités burkinabè sauront toujours prendre leurs responsablités afin que les populations soient en sécurité. Simon Yaméogo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Burkina Faso a officiellement accueilli 19 islamistes algériens expulsés de France, une décision annoncée par le ministre des Relations extérieures, Ablassé Ouédraogo. Ces individus, liés à des intégristes algériens, ont été reçus à Ouagadougou pour des raisons purement humanitaires, à la demande des autorités françaises et des personnes concernées. Le ministre a justifié cet accueil par la tradition du Burkina Faso en tant que terre d'asile, tout en rassurant sur les questions de sécurité et les relations diplomatiques avec l'Algérie. -- o:id 5795 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5795 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35455 35701 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3ee5c31f2abd2aebed8f899f8ab3efd5cd0c0158.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2deaf77cfdd4e26733473ffb39ed37586590ffa7.tiff dcterms:title Aïd-El Kébir : la prière en images dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002616 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content La Communauté musulmane de notre pays a célébré l'Aïd-EI Kébir communément appelé Tabaski samedi dernier. Cette fête rappelle l'acte de soumission et de fidélité à Dieu, posé par Abraham qui s'apprêtait à immoler son unique fils Ismaël lorsque le Tout-puissant lui envoya un bélier pour le sacrifice. Dirigée par le grand Imam El hadj Abdou Salam Tiemtoré, la grande prière de samedi dernier a eu lieu à la Place de la Révolution. Elle a connu la présence de quelques membres du gouvernement de la IVe république, du moro-naba Baongo et de nombreux fidèles. A l'issue de la prière le grand Imam a fait un doa dans lequel il a imploré le Tout-puissant afin que notre pays connaisse une bonne saison pluvieuse, la paix des cœurs, la santé et la prospérité. A l'endroit de nos voisins, le grand Imam a souhaité que ceux qui connaissent des troubles sociaux retrouvent la paix. Le rituel sacrifice du mouton a mis fin à la cérémonie. La LIAB écrit Suite à notre dernière chronique “SI OUAGADOUGOU M'ETAIT CONTE” consacrée à la fête de la Tabaski, nous avons reçu de la Ligue des Intellectuels Arabophones du Burkina (LIAB) une observation écrite dont nous vous donnons la substance. La LIAB nous fait remarquer, en parlant de sacrifice d'Abraham: 1 - Que ce patriarche n'avait pas un seul fils, mais deux; 2 - Que celui qu'il voulait sacrifier au nom de son amour pour Dieu est Ismaël et non pas Isaak. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La communauté musulmane a célébré l'Aïd-El Kébir (Tabaski) par une grande prière dirigée par l'Imam El hadj Abdou Salam Tiemtoré à la Place de la Révolution, en présence de dignitaires et de fidèles. L'Imam a imploré la paix, la santé, la prospérité et une bonne saison pluvieuse pour le pays et ses voisins. Une observation de la LIAB a précisé qu'Abraham avait deux fils et que le sacrifice concernait Ismaël, et non Isaac. -- o:id 5796 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5796 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35456 35702 35703 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/98392802e8ffd7ed67fff4001cbcaee13c99c2e5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2b1698a0c4d689eae4882aec0829334a69ab5e51.tiff https://islam.zmo.de/files/original/31c39ee3422b820e33e2530b38807730ea84ab18.tiff dcterms:title Communauté musulmane : raviver la flamme du savoir dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/570 Association des Femmes Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 Formation des imams et des prêcheurs https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 Association Mondiale de l'Appel Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-10-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002617 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76321 Oubritenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76324 Houet bibo:content Un séminaire de formation des imams et prédicateurs initié par le Centre culturel arabe lybien, en collaboration avec l'asssociation mondiale de l'appel à l'Islam, s'est ouvert le jeudi 7 octobre 1993 à la Maison du peuple de Ouagadougou. C'était en présence des membres d'une vingtaine d'associations islamiques du Burkina et des responsables musulmans, tels que le président de la Communauté, El Hadj Toumani Triandé, le Cheick Maïga de Ramatoulaye, le grand imam El Hadj Tiemtoré, Haja Kortou représentante des femmes musulmanes du Burkina Faso. Le directeur du Centre culturel monsieur Ellafi Mohamed dans son intervention a rappelé que l'organisation de ce séminaire, qui prendra fin le 14 octobre, entrait dans le cadre de l'ensemble des activités du Centre culturel. Il vise à faire connaître aux imams et prédicateurs leur rôle et la place qu'ils doivent occuper pour transmettre le message de l'islam de manière claire et accessible. Cela afin de gagner le plus grand nombre de personnes, loin de la mystification, de l'extrémisme et des positions partisanes. Pour lui, l'Islam est paix, tolérance et morale. C'est pourquoi les imams doivent guider les fidèles par des enseignements se basant sur le Coran. Le président de la communauté musulmane a remercié quant à lui le Centre et l'association mondiale de l'appel à l'Islam pour leur action en faveur de la promotion islamique au Burkina. Aux 140 imams et prédicateurs venus du Kadiogo, du Bam, du Séno et de l'Oubritenga, il a demandé d'être réguliers, afin de faire bénéficier les fidèles de l'enseignement qui sera dispensé à travers des conférences dont les thèmes sont, entre autres, la place de la femme dans l'Islam, la tolérance en Islam, la méthode de prédication, le rôle de l'imam dans l'Islam. Dans les mois prochains, il est prévu l'organisation d'un séminaire similaire dans le Houet. Compte-rendu de Koné Mamadou bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Un séminaire de formation pour imams et prédicateurs, organisé par le Centre culturel arabe lybien et l'association mondiale de l'appel à l'Islam, s'est déroulé à Ouagadougou du 7 au 14 octobre 1993. Il visait à enseigner aux 140 participants leur rôle dans la transmission claire et accessible du message de l'Islam, en promouvant la paix, la tolérance et la morale, et en évitant l'extrémisme. Des responsables musulmans du Burkina Faso étaient présents, et des thèmes comme la place de la femme et la tolérance en Islam ont été abordés. -- o:id 5797 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5797 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35457 35704 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/033c4aa8046d52447cd52074aff1f0d61d0e205b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a5d47b3305c1e5d9a4911386828eefb201cf5844.tiff dcterms:title Religion : demain le Ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/971 Ahl-Assane Rouamba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-02-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002618 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Selon toute vraisemblance, c'est demain que la majeure partie des mahométans du Burkina célébreront le Ramadan, l'Aid el fitr, après 30 jours de jeûne et de purification. Nous leur souhaitons une bonne fête. Une fête au cours de laquelle des cadeaux seront certainement échangés. Dans cet ordre d'idées nous nous sommes intéressé au phénomène de l'aumône qui est l'objet de l'article qu'on va lire. L'AUMONE DU RAMADAN "Ne rendez pas vaines vos aumônes”. Chaque année pendant le mois du Ramadan, les musulmans offrent le sadaquat-oul-filtr Mais qu'est-ce que le sadaquat-oul-fitr? Qui doit-il offrir le sadaquat-oul-fitr? Combien doit-on offrir et à qui? Le mot arabe sadaquat signifie charité, aumône; il dérive de sidq qui veut dire sincérité. Ceci montre que le sadaquat doit être offert avec sincérité et non avec ostentation ou par hypocrisie, car un geste sans sincérité n'est pas de la charité. A propos du sadaquat, Dieu dit dans le saint Coran: “O vous qui croyez, ne rendez pas vaines Vos aumônes, en les faisant suivre de reproches ou d'injures". (2:265) En Islam, le sadaquat-oul-fitr est un acte d'adoration. Il correspond à l'aumône que les fidèles offrent pendant le mois du Ramadan. Au Burkina, les musulmans offrent généralement cette aumône le jour de l'Id-oul-fitr ou fête de fin du jeûne. Tous les musulmans, riches et pauvres, hommes et femmes, grands et petits doivent obligatoirement offrir cette aumône et ce avant de se rendre à la prière de l'Id-oul-fitr. Les chefs de familles doivent donner le sadaquat-oul-fitr pour eux-mêmes et pour chaque membre de leur famille et même pour les bébés nés le matin de l'Id-oul-fitr. Au début de l'Islam, on donnait par personne, un moud (environ 2 kilogrammes) de céréales ou de dattes. Toutefois, des spécialistes de la fiquah ou loi islamique, disent que de nos jours, il est préférable de convertir les céréales en monnaie du pays, pour éviter aux bénéficiaires de revendre à bas prix le mil, le maïs, etc. qu'ils reçoivent. Selon ces spécialistes, les musulmans doivent offrir le sadaquat-oul Fitre, selon leur niveau de vie: 400 FCFA/personne pour les riches, et 200 FCFA/personne pour les pauvres. A titre d'exemples une famille riche de 5 personnes doit offrir 400 FCFA x 5, soit 2000 FCFA, et une famille pauvre de 15 personne, 200 FCFA x 15, soit 3 000 FCFA. Le sadaquat-oul fitr doit être donné en priorité aux pauvres. Ces derniers doivent offrir l'aumôme de l'Id-oul fitr, en prélevant sur ce que les autres leur donnent par charité le jour de la fête. Si les musulmans donnaient le sadaquat-oul fitr bien avant le jour de l'Id-oul Fitr, cela permettrait aux pauvres de préparer la fête, et d'avoir de quoi offrir l'aumôme avant de participer à la prière. Le sadaquat-oul fitr est également destiné aux Organisations et aux personnes qui passent tout leur temps à travailler pour l'Islam. Les centres islamiques sont donc bien placés pour recevoir le sadaquat-oul fitr. Ahl-Assane Rouamba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte explique le Sadaqat-oul-fitr, une aumône obligatoire que les musulmans du Burkina Faso offrent à la fin du Ramadan, généralement avant la prière de l'Aïd al-Fitr. Donnée par les chefs de famille pour chaque membre avec sincérité, son montant est adapté au niveau de vie (ex: 400 FCFA/personne pour les riches, 200 FCFA pour les pauvres). Cette aumône est principalement destinée aux nécessiteux et aux organisations islamiques, afin de leur permettre de célébrer dignement la fête. -- o:id 5798 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5798 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35458 35705 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4814a20294d528d18390c292f7919e441fb2c7e0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2241f4908c18ebe94f86e4b1ba73db1033625020.tiff dcterms:title La mendicité : l'autre cause du sous-développement dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14626 Raphaël K. Zong-Naba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-07-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002619 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Historiquement circonscrite dans la société traditionnelle (adulte) à des groupes sociaux très limités (élèves de l'école coranique, fous, griots), la mendicité a au fil des ans, pris des proportions inquiétantes au Burkina Faso. Cette évolution a atteint une dimension telle que dans nos villes, plus d'un Burkinabè s'est mis à s'interroger. Il ne se passe plus un mois sans que la radio, la télévision ou la presse écrite n'interpelle la conscience collective de tous. Ces différentes réactions au sein de l'opinion publique, rejouissent certainement le ministère délégué chargé de l'Acition sociale et de la Famille qui a comme mandat de créer les conditions sociales favorables à l'épanouissement de tous les Burkinabè. Devant ces multitudes de réactions, il reste à savoir si les Burkinabè évoluent résolument vers une prise en charge collective de la mendicité. Si tels sont dorénavant les désiderata de chacun et de tous, alors gageons rapidement avec le ministère délégué chargé de l'Action sociale et de la Famille, avant que nous n'atteignions une situation de non-retour dans notre pays. La lutte contre les phénomènes sociaux dans la société contemporaine relève de plus en plus d'une réflexion collective. Dès lors, il importe que chacun apporte sa contribution tant du point de vue théorique que pratique à la lutte contre ces fléaux divers. Cependant, il est indispensable que nous ne nous laissions pas guider par l'esprit simpliste dans cette lutte. Il faut donc connaître les causes, se fixer des priorités et dégager les stratégies afin d'atteindre des résultats réalistes et tangibles. Nous voulons donc par la présente réflexion, apporter notre petite lanterne à l'ensemble des analyses faites çà et là sur la mendicité au Burkina Faso. Il n'est certainement pas superflu de rappeler qu'il existe selon les mobiles, plusieurs types de mendiants dans la cité d'aujourd'hui. Il s'agit : - Des élèves de l'école coranique couramment appelés "garibouts" ; - Des personnes handicapées, généralement atteintes d'au moins une infirmité ; - Des enfants désoeuvrés immigrés ou non en situation de rupture familiale ; - Des personnes âgées et/ou invalides ; - Des jumeaux, triplets ; - Des exclus sociaux courammen appelés sorciers et ex-communiés de leur communauté ; - Des autres mendiants (griots, pauvres, malades...) Notre première réflexion portera sur la mendicité des jeunes en rupture familiale et celle des personnes handicapées par suite d'infirmités. Les causes de ces deux types de mendicité sont de plusieurs ordres. Il s'agit entre autres : - Des causes économiques très patentes ; - Des causes affectives et relationnelles ; - Des causes de communication ; - Des causes de complexes divers ; - Des causes culturelles ; - Des causes politiques, etc. Toutes ces causes trouvent leur origine dans la mutation sociale, économique et culturelle qui s'opère difficilement. Cette mutation rompt l'équilibre du tissu socio-économique et altère le déterminisme social ou économique du fait de l'interaction et de l'intensification de l'influence réciproque des facteurs. La solution au problème de la mendicité procède d'abord d'une analyse complète qui prenne en compte l'ensemble des facteurs sus-cités. Ce n'est qu'à ce prix que se dégageront des solutions réalistes non conflictuelles avec nos propres valeurs sociales, économiques et culturelles. Pour ce qui nous concerne, deux grandes alternatives se présentent pour la lutte contre la mendicité des jeunes désoeuvrés en rupture familiale et des personnes handicapées. - La première solution consiste en une prise en charge collective de toutes ces personnes. Quand nous parlons de prise en charge collective, il ne s'agit pas seulement de l'Etat ou des oeuvres de bienfaisance. Il s'agit plutôt de chaque Burkinabè dans son unité de production, son milieu familial. C'est là que commence la lutte contre cette pratique. La finalité de cette lutte ne consiste pas non plus, comme cela se passe tous les jours, à leur assurer une maigre pitance, mais plutôt à les aider à trouver des solutions durables à leurs besoins. Ni les atermoiements, ni les cartes d'invalidité ni la charité ne peuvent à eux seuls venir à bout de la mendicité des jeunes et des handicapés. Chaque parent, ami de ces personnes mendiantes devrait les aider à surmonter tous les obstacles pour atteindre l'égalité des chances dans la cité d'aujourd'hui. La prise en charge collective de la mendicité est tout d'abord morale avant d'être matérielle. Certes l'homme est une négation de l'homme, mais il est aussi et surtout remède pour autrui. - La deuxième solution est économique. Il s'agit de trouver une activité à ces personnes qui mendient, en les insérant dans tous les secteurs économiques. Pour cela, l'intervention des organismes de développement semble cardinale en plus de ce que fait déjà l'Etat dans sa politique actuelle de protection individuelle et collective des groupes sociaux les plus vulnérables. Il ne fait nul doute que la situation du Programme d'ajustement structurel dans laquelle vivent nos Etats met ces groupes dans une concurrence déloyale en matière d'emploi. Doublement handicapés (physique et social), ces groupes vulnérables ne sortiront de leur vie de galérien que si les bailleurs de fonds, les donateurs, reconsidèrent postivement leur intervention dans le secteur social. Le secteur social mériterait un peu plus d'attention si l'on veut atteindre un développement endogène et durable. Il faut promouvoir la formation de ces groupes ainsi que des ateliers protégés et des métiers protégés. On le dit souvent, on ne peut atteindre le développement sans l'homme, principale force productive, même dans une société en robotisation. Au demeurant, les indicateurs du développement le mentionnent bien lorsqu'ils font allusion à la participation de toute la population au processus de production et de répartition des biens de consommation. Ne sommes-nous pas donc en droit de conclure que la mendicité, pratique qui isole une très large partie de la population au Burkina Faso, au processus de production et de distribution des biens de consommation, est l'autre cause non négligeable du sous-développement dans notre pays? Alors, les concepteurs des programmes de développement ont décidemment beaucoup encore à faire. Chaque jour qui passe au regard des problèmes sociaux semble nous éloigner des indicateurs du dévelopement. Raphaël K. Zong-Naba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte analyse l'escalade préoccupante de la mendicité au Burkina Faso, autrefois circonscrite, et ses diverses manifestations, en particulier chez les jeunes en rupture familiale et les personnes handicapées. Il attribue cette situation à des causes économiques, sociales et culturelles profondes. L'auteur préconise une double solution : une prise en charge collective et morale par l'ensemble de la société burkinabè, et une insertion économique durable des mendiants, insistant sur la nécessité d'une réflexion collective et du soutien au développement pour combattre ce fléau qui entrave le développement du pays. -- o:id 5799 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5799 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35459 35706 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0aad6e92514cf2872c2541310a62a674472c5789.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e39729451a6273a4b7f9b8310ec9e54e286240a0.tiff dcterms:title Humeur : à propos du jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12926 Ismaël Bara dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76341 Moïse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-04-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002620 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/543 Syrie bibo:content A propos de la confusion du mot carême attribué au jeûne du mois de Ramadan par certaines personnes, monsieur Béni Tiéri, dans une tentative de définition du jeûne musulman dit ceci : "sans être marabout, imam ou maître coranique, nous savons, ne serait-ce que par le dictionnaire, que le jeûne de 30 jours des musulmans est lié au Ramadan qui est le 9e mois de l'année lunaire chez les Arabes, ce jeûne qu'on appelle à juste titre «jeûne de Ramadan» est une loi de l'Islam avec des règles pratiques bien précises : on s'abstient de manger, de boire, de fumer, etc., de l'aube au crépuscule. Mais du crépuscule à l'aube on est libre". Si la définition est acceptable par les premières phrases, l'on constate malheureusement que la fin de la définition est tendancieuse. En effet, le mois de Ramadan est un mois béni pour les musulmans, car c'est pendant ce mois que le saint Coran a été révélé au prophète Mohamed (Que la paix et le salut de Dieu soient-sur lui). Tous les exégètes musulmans reconnaissent que le mois de Ramadan est le mois des sacrifices divers (pénitence, endurance, prières) et non seulement du simple jeûne (abstinence de boire, de fumer, de manger de l'aube jusqu'au crépuscule). C'est pour dire à monsieur Tiéri qu'il n'est pas permis de faire tout ce qu'on veut pendant la nuit. Bien au contraire. Donc, on n'est pas libre. Ensuite, je voudrais dire à monsieur Tiéri que le mot Islam veut dire soumission à un Dieu unique, et tout musulman (non Mohamétan) reconnaît que Dieu a envoyé des messagers avant Mohamed, tels Abraham, Moïse, Jésus, etc., et que tous ces prophètes ont eu à jeûner à un moment donné de leur mission. Toujours est-il que monsieur Tiéri ne nous précise pas le mois lunaire exact pendant lequel les prophètes Moïse et Jésus auraient jeûné pendant 40 jours, et pourquoi nous autres, voulons-nous nous abstenir de boire l'alcool et de manger la viande seulement au lieu de faire comme eux. Selon moi, pour la concrétisation du dialogue inter-religieux tant prôné par sa sainteté le Pape, il est important que les fidèles de toutes les religions se départissent du sectarisme et apprennent à se connaître et à se tolérer les uns les autres. A propos des marabouts et autres charlatans, et cela, pour répondre à Poko, ils sont classés parmi les idolâtres par le Coran et seront consumés par le feu de la géhenne, et avec eux bien sûr, ceux qui les consultent : animistes musulmans, chrétiens (Dieu seul sait que la consultation des marabouts n'est pas l'apanage des musulmans uniquement). A noter que le maraboutage se rencontre essentiellement en Afrique et n'est qu'une pure perversion de l'Islam comme le Christianisme y est également perverti sous d'autres formes. Avant de terminer mon propos, je voudrais inviter les lecteurs à méditer avec moi sur ce passage de la Bible. «Avant de mourir, Moïse, l'homme de Dieu, prononça sur les Israëlites les bénédictions que voici : "Le Seigneur est venu du Mont Sinaï Comme le soleil, il s'est levé du pays de Séir Des monts de Paran, il a éclairé son peuple... "» (Deutéronome, chapitre 33) Que retenir ? 1°) - Le Seigneur est venu du Mont Sinaï où il a fait paraître sa religion et sa doctrine de l'unicité à Moïse. 2°) - Il s'est levé du pays de Séir, s'applique aux montagnes de la Syrie où Jésus a manifesté la religion du Dieu Tout Puissant. 3°) - Des monts du Paran, il a éclairé son peuple, est une allusion à Mohamed qui a éclairé le monde par sa religion (soumission totale à un Dieu unique) pendant le mois de Ramadan dans l'Hedjaz, car Paran est le nom d'un de ces trois amalékites (amalécites) qui se sont partagé la terre dont l'Hedjaz échut à Paran qui en appela de son nom tout le Territoire. Que Dieu bénisse tous les croyants ! Amen. Ismaël Bara Secteur 5 Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte critique la définition du jeûne de Ramadan proposée par Béni Tiéri, insistant sur le fait que ce mois sacré implique des sacrifices continus et non une liberté nocturne. L'auteur clarifie la notion d'Islam comme soumission à un Dieu unique, rappelant que d'autres prophètes ont jeûné et condamnant le maraboutage comme une perversion. Il appelle au dialogue inter-religieux et interprète un passage du Deutéronome pour relier les révélations divines de Moïse, Jésus et Mahomet. -- o:id 5800 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5800 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35460 35708 35709 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0ae99cc396b02b883187d0567138f33b81e75bca.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c41c9eae198f82d45f890fc06141a6369f9569ea.tiff https://islam.zmo.de/files/original/33e68230d8988dade1a1817a49cc5b3d864c6fa1.tiff dcterms:title Religion : le mois de jeûne est terminé dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13202 Brice Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/976 Alassane Maïga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76 Le Muezzin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-04-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002621 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Samedi dernier s'est déroulée, place de la Révolution, la grande prière du Ramadan marquant la fin d'un mois de jeûne. Il est à noter que le jeûne du Ramadan est l'un des cinq piliers fondamentaux de l'Islam avec : la charia ou attestation de foi; les cinq prières journalières; la zakat ou aumône obligatoire, le pélérinage (hadj) à la Mecque pour celui qui en a les moyens. Le jeûne du Ramadan est donc une obligation pour le musulman. Il a été prescrit aux musulmans au mois de chaaban (mois qui vient avant le Ramadan). En l'absence du grand Iman, c'est son adjoint El hadj Alassane Maïga qui a dirigé la prière en présence de membres du gouvernement, de représentants des institutions et de plusieurs milliers de fidèles. La communauté musulmane a loué le Seigneur et imploré de lui, sa bénédiction pour tout le peuple burkinabè. Sur un autre plan, le cercle de réflexion islamique vient de procéder au lancement d'un journal, trimestriel : LE MUEZZIN. Très agéablement présenté ce périodique qui coûte 150 francs traite entre autres dans son premier numéro du jeûne du Ramadan et du processus démocratique au Burkina Faso. Brice Kaboré bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Samedi dernier, la grande prière du Ramadan, marquant la fin du mois de jeûne et l'un des piliers de l'Islam, s'est tenue place de la Révolution. Dirigée par l'adjoint de l'Iman en présence de milliers de fidèles et de personnalités, elle a permis à la communauté musulmane d'implorer la bénédiction divine sur le peuple burkinabè. Parallèlement, un cercle de réflexion islamique a lancé "LE MUEZZIN", un nouveau journal trimestriel abordant des sujets comme le jeûne du Ramadan et le processus démocratique au Burkina Faso. -- o:id 5801 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5801 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35461 35707 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f116927b790077b75d041c308fc8068b7759da27.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b0ae1a12d1f3ed66869bfed4a750961d96bbb4e8.tiff dcterms:title Éducation : l'école coranique un fléau? ou une institution éducative et instructive qu'il faut tolérer? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-02-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002622 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Lorsque vous traversez un quelconque village des pays d'Afrique noire, où une partie de la population est de religion musulmane, il est quelque chose qui vous frappe tout de suite si vous n'êtes pas un habitué de la région : des enfants, souvent en très jeune âge, boîtes de conserves de tomate ou de lait transformées en petits seaux aux bras, sillonnent les rues en quête d'aumône. Alors ne croyez pas que ce sont là des démunis, des "sans famille" ; ce sont des écoliers; des écoliers de quel type d'école ? Vous-vous poserez certes, cette question. Sachez qu'il s'agit des écoliers de l'école coranique. Cette institution éducative de l'Islam insérée dans notre société contemporaine aux côtés des institutions scolaires officiellement reconnues ; cette école, nous allons l'explorer à travers ses méthodes, son contenu, sa vocation et à travers les cas de jeunes qui sont passés par là, nous verrons si une telle institution doit être tolérée ou doit être considérée comme un fléau social par rapport aux droits universel de l'enfant et aussi par rapport à l'aspiration à une société normalement saine et productive dans un pays comme le Burkina Faso. Comme présentée plus haut, l'école coranique est une institution islamique ; c'est par elle que la religion musulmane forme les futurs serviteurs de Dieu. Au sein de cette institution, la formation est assurée par un maître qui est un pieux de la religion et qui est non seulement en mesure de réciter toutes les sourates du coran, mais aussi peut les interpréter ; le coran, le livre sacré de la religion, est l'objet principal de l'enseignement coranique, compte tenu du fait que les saints de l'islam pensent que l'homme doit se soumettre à Dieu et à sa parole. Les moyens utilisés par le maître sont coercitifs ; l'enfant est soumis à toutes les corrections corporelles possibles afin qu'il arrive sans hésitation, à réciter toutes les sourates que lui écrit le maître sur son ardoise ; puisque cette instruction comprend deux phases: une phase de récitation du contenu coranique, et une phase d'interprétation. Le Maître ne doit pas, au cours de sa mission, tenir compte des dispositions mentales et morales de l'enfant, puisqu'il s'agit bien de chercher d'imposer par la voie du précepte et de l'admonestation des modèles qui lui même n'a jamais mis en question. Cette transmission du reste "verticale" du savoir, enseigne à l'enfant d'une part que le schéma évolutif de la vie humaine va de la misère à l'abondance, du pêcheur au bon, et d'autre part qu'il lui lui revient un rôle régulateur de cette même vie. Ainsi, nous conviendrons avec le coran que l'homme est méchant et pêcheur et qu'il s'en doit décharger. Mais comment ? L'écolier est donc implicitement engagé dans la rue pour permettre aux hommes d'amoindrir leurs péchés à travers la zâka (l'aumône). Ces enfants connus sous l'appellation commune de "garibu", recouvrent ici le plein qualificatif de serviteur de Dieu, car leur service aura été le symbole de la misère (que tout homme doit combattre), qu'ils portent et placent devant la conscience des hommes. De fait, on quémande ici, non pas par nécessité personnelle, mais par principe coranique. Mais...ceci est-il vraiment bon ? Quand on sait que l'une des préoccupations majeures de la société d'aujourd'hui sera de faire en sorte que les enfants rentrent dans leur droit. Et ce droit se résume à l'ensemble des procédés préparatoires pour une vie saine. Ceci voudrait dire donc que l'éducation (traditionnelle comme moderne), devrait assurer à l'enfant une assimilation correcte des normes en vigueur, en vue d'une réussite sociale. L'élève coranique examiné un peu plus haut, est placé dans un circuit tel que cette réussite sociale lui devient aléatoire. En effet, quel avenir se prépare-t-il de cette manière ? Que saura-t-il faire concrètement bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte examine la pratique des enfants mendiants, appelés "garibu", dans les villages d'Afrique de l'Ouest à majorité musulmane, révélant qu'il s'agit d'élèves d'écoles coraniques. Ces institutions islamiques enseignent le Coran par des méthodes coercitives, y compris les châtiments corporels. La mendicité de ces enfants est présentée comme un principe coranique où ils symbolisent la misère pour inciter à l'aumône, aidant ainsi les adultes à expier leurs péchés. L'auteur questionne la compatibilité de ce système éducatif avec les droits universels de l'enfant et leur future réussite sociale. -- o:id 5802 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5802 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35462 35710 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/36276658e2989bfec70aca004004ed37460c4d2b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7f115e6fc7711ea33ec63bc777aff2e5e5c3fdc7.tiff dcterms:title Religion : de la définition de la notion de nouvelle lune et de la raison pour laquelle il faut voir le croissant pour s'adonner aux pratiques du jeûne de Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-03-31 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002623 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content On ne peut parler de nouvelle lune sans dire un mot sur la lune. On sait qu'elle est un corps céleste tournant autour de la terre dont elle est le satellite. La lune est 50 fois plus petite que la terre ; elle en est éloignée de 384.000 km. Recevant la lumière du soleil qu'elle réflète sur la terre, la lune effectue sa révolution autour de notre globe (révolution sidérale) en 27 jours 1/3. Il faut entendre par révolution sidérale, le retour d'un astre au même point du ciel. Mais sa révolution synodique (mois lunaire) se fait en 29 jours 1/2 en raison du déplacement de la terre autour du soleil. Rappelons que la révolution synodique est le temps que met une planète pour revenir en conjonction avec le soleil. Pendant toute la durée de cette révolution, la lune présente toujours la même face à la terre ; l'hémisphère opposé ne voit donc jamais notre planète. Il y a quatre (4) changements de lune dans l'espace d'un mois. Ce sont par ordre : - la nouvelle lune, - le premier quartier, - la pleine lune, - le dernier quartier. Ces changements sont appelés phases. Qu'est-ce qu'une phase ? Une phase est une apparence variable sous laquelle une planète se présente successivement à nos regards pendant la durée de sa révolution. Voilà, rapidement brossé, ce qu'il en est de la lune elle-même. Maintenant, si je demandais ce que c'est qu'une nouvelle lune dans le jargon astronomique, j'embarrasserais bien des gens. La définition de la notion de ce qui constitue véritablement la nouvelle lune, on ne le sait généralement pas, faute de réflexion ou faute de n'avoir pas fait, un tant soit peu, des études sur bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Lune est le satellite de la Terre, 50 fois plus petite et située à 384 000 km. Elle effectue sa révolution sidérale en 27,3 jours et sa révolution synodique en 29,5 jours, présentant toujours la même face à notre planète. Ses quatre phases principales sont la nouvelle lune, le premier quartier, la pleine lune et le dernier quartier, définies comme des apparences variables. La notion de nouvelle lune est souvent méconnue. -- o:id 5803 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5803 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35463 35711 35712 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0b3b8d3ff13c774b17d45b0fe91b5df898f1e4fd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/83fea1b7adbb62641ac9e4e0a1a9f4177790c6f9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b77fcc52ec6c5224742bfee5a9a46fd5ac8cf071.tiff dcterms:title Chez-nous : on a célébré l'Aïd el kébir dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1991-06-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002624 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content La Communauté Musulmane a fêté hier l'AID-EL KEBIR. Communément appelée TABASKI, elle est un rite qui marque l'étiquette abrahamique universel” par le sacrifice du mouton en hommage au courage et l'abnégation d'ISMAËL. Père des Arabes, ISMAEL fut sauvé par un ange et remplacé par un mouton au moment où il s'inclinait devant l'invocation de son Père Abraham s'apprêtant à l'immoler. Comme à l'accoutumée, la Place de la Révolution a accueilli hier, de nombreux fidèles venus prier. Outre le grand Imam de Ouagadougou, Abdoul Salam TIEMTORE, qui présidait la prière, on notait la présence du Mogho-Naba Baongo et de plusieurs personnalités politiques. La fête du mouton est la plus importante des fêtes musulmanes. Elle se passe au même moment que se déroule la cinquième prescription coranique : le HADJ ou Pèlerinage aux lieux saints. L'AÏD EL KEBIR est non seulement une occasion de réjouissance populaire, mais également un temps de méditation et de réflexion pour les musulmans. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription L'Aïd al-Kebir, ou Tabaski, est la plus importante fête musulmane, célébrée par la Communauté Musulmane. Elle commémore le sacrifice d'un mouton en hommage à la dévotion d'Ismaël, sauvé par un ange alors qu'Abraham s'apprêtait à l'immoler. Cette célébration, qui coïncide avec le pèlerinage du Hajj, est un moment de prière collective (comme à la Place de la Révolution de Ouagadougou), de réjouissance, de méditation et de réflexion. -- o:id 5804 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5804 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35464 35713 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f088b7564268bf9a2acc7da744cc480e7a86877a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e49e820b8202f2be166ac64ab006f47cd2be47de.tiff dcterms:title Ramadhan : les préceptes du jeûne dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-02-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002625 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Incha Allah, c'est ce mercredi 1er février que débute le Jeûne musulman qui dure 29 ou 30 jours suivant le calendrier lunaire. Alors le jeûne, qu'est-ce que c'est par définition ? Jeûner signifie en arabe s'abstenir, se retenir de faire quelque chose. Alors, le jeûne musulman consiste à s'abstenir de manger, de boire, de commettre l'acte sexuel précisément durant le jour et de toute chose susceptible de le rompre depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil. Il est à noter que l'acte sexuel ici ne concerne pas les non mariés car il leur a été formellement interdit avant le mariage. Maintenant de façon détaillée, comment Jeûne-t-on ? Il est recommandé de prendre un repas à la dernière heure de la nuit (vers 4h30) avec l'intention du jour qui sera jeûné. Signalons que l'intention peut être prise au début du mois de ramadhân pour tous les 30 jours. Alors une fois ce repas nocturne dit “Sahour" pris, le musulman doit s'abstenir des propos Indécents et des cris. Car “cinq actions rompent le jeûne : le mensonge, la médisance, la calomnie, le faux serment et la ""“Jncuplscence", a dit le prophète Muhammad. (Allaïhissalâm). En outre, il faut souligner que le jeuneur doit jeûner avec tous ces organes de sens à savoir : la bouche, l'odorat, le toucher, les yeux et l'ouïe. C'est-à-dire éviter à tout prix : le bavardage inutile, remplir les poumons de bonnes odeurs des cuisines afin de tromper la faim, des baisers, de garder le regard sur ce qui est impudique, d'éloigner ses oreilles des paroles insolentes et aussi d'éviter les futilités tels que les jeux de cartes, loteries, dames... et même les lieux ou cela se fait. En somme il faut réserver ses pas au profit : - Des rappels ou invocations de Dieu (Zikr); - Des prières surrérogatoires; - De la lecture du Saint coran; - Des demandes sans cesse d'une place au paradis; - Des demandes de protection et préservation du feu de l'enfer; - Et multiplier l'aumône en charité aux nécessiteux et orphelins surtout en guise de repas de rupture de jeûne. Le soir venu, il est préférable de rompre le jeûne aussitôt après la disparition du disque solaire. Mais avant de rompre le jeûne, on peut dire l'invocation suivante : “Allahoumma lakassoumtou, wa'ala rizqika aftartou, fagh-firlî". (C'est-à-dire : ô mon Seigneur, j'ai jeûné pour toi, c'est par ta grâce que je romps, pardonne-moi). Ensuite rompre avec le fruit d'un arbre quelconque (mangue, orange...) mais en l'occurrence avec des dates et en nombre impairs (1, 3, 5...). A défaut d'un fruit, avec de l'eau. Et après, multiplier les invocations à Dieu (Doa) car les dons du jeûneur à l'heure de la rupture du jeûne dit : “Ifthar" ne sont point rejetés a dit le Saint prophète Mouhammad (A). Aussi, notons que si le but du jeûne est de diminuer nos envies permanents et de renforcer notre sens spirituel, alors II est vivement recommandé de manger sobrement à l'heure du repas du soir. Car, il Importe de ne pas changer les habitudes alimentaires en doublant les dépenses qui occasionnent le gaspillage et augmentent l'embonpoint. Enfin, Il est vivement recommandé aussi de faire autant de prières surrérogatoires (Nâfil) que l'on peut en groupe et surtout seul. Maintenant à qui le Jeûne est-il destiné? Le jeûne du mois de Ramadhân est obligatoire à tout individu (musulman) à partir de l'âge de la puberté. Ainsi : - Les filles commenceront à jeûner lorsqu'elles verront leurs règles (vers l'âge de 9 à 15 ans); - Et les garçons lorsqu'ils verront le sperme à travers une pollution nocturne par exemple; (vers l'âge de 15 à 18 ans). Donc chaque musulman adulte et en pleine possession de ses facultés mentales doit jeûner tout le mois de ramadhân à l'exception: - des enfants mineurs. Mais ils peuvent jeûner en guise d'apprentissage; - des femmes en état de menstruation, de lochies, des femmes enceintes ou qui allaitent leur nouveau né, et de certains malades dignes de ce nom, puis des voyageurs. Mais ces derniers compenseront les jours manqués jour pour jour; - Des vieillards et certains malades comme les ulcéreux et les hypertendus. Alors quant aux vieilles personnes et personnes atteintes d'une maladie chronique elles feront le rachat ou “fid-yat". C'est-à-dire nourrir chaque jour de ce mois: - un pauvre - ou donner en aumône 2 kg 800g de céréales ou “Moudi". Maintenant, si elles n'ont pas les moyens, elles sont dispensées du jeûne et sans rachat. Mais celui qui rompt expressément un jour de jeûne fera une expiation qui consiste à : - S'acquitter d'abord de ce jour de jeûne; - Et 60 jours d'affilés pour amendement après le mois de ramadhân. Si cela lui est impossible; - Il fera manger à satiété : 60 pauvres; s'il n'a pas les moyens; - Il donnera en aumône 60 mesures de moudi (soit 60 x 2 kg 800); - Ou enfin affranchira un esclave pour contribuer à éléminer les phénomènes d'esclavage. Puisse Dieu l'omniscient absoudre nos péchés et nous accorder sa grâce et sa miséricorde durant ce mois béni. Amin. Hamadi Baro bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le jeûne musulman (Ramadan), d'une durée de 29 ou 30 jours, implique une abstinence de nourriture, boisson et relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil, ainsi que l'évitement des comportements indécents et futiles. Il est obligatoire pour les musulmans pubères, avec des dispenses pour les enfants, les femmes en période de menstruation/grossesse/allaitement, les malades et les voyageurs, qui doivent compenser les jours manqués ou s'acquitter d'une aumône. Rompre le jeûne intentionnellement requiert une expiation spécifique. -- o:id 5805 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5805 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35465 35714 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/842fe7b7b3c55e8c61e60a624e3bed458508d9a2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6160310a6aca24f44e99097491498cfb0d447d0b.tiff dcterms:title Education : les Medersas à l'honneur dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 UNICEF https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76343 Médersas https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76331 Alphabétisation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-10-31 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002626 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 Centre culturel arabe libyen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Initialement prévu au mois d'août, c'est finalement depuis le 26 octobre dernier que se tient au Centre culturel lybien l'atelier sur les medersas (école franco-Arabe), initié par la direction de l'Enseignement privé de base. Les participants à l'atelier viennent de 18 provinces comptant des medersas officiellement reconnues. Pendant quatre (4) Jours (la clôture de l'atelier est intervenue le samedi), les participants se sont attelés d'une part à définir un cadre juridique aux medersas, et d'autre part à harmoniser leurs programmes d'enseignement et enfin, à dégager les pistes qui permettront son Intégration dans le système formel à long terme. Est-il normal que les medersas au nombre de 500 répertoriées sur l'ensemble du territoire soient Jusqu'à présent tenus à l'écart, du système formel, quand leur ampleur est de plus en plus évidente sur le terrain? Cet atelier selon monsieur Madou Alphonse Traoré directeur de l'Enseignement de base privé, par le fait qu'il réunit des sensibilités différentes est le signe, sinon la preuve à donner un visage nouveau à cette institution, qui ne doit plus être considérée comme un sous-produit de notre système éducatif. Les objectifs généraux de l'atelier s'articulent autour des points suivants: - L'organisation administrative et pédagogique des medersas: - L'examen des textes de programmes scolaires, traduction arabe; - Les modalités de mise en application dans toutes les medersas des différentes mesures prises sur l'enseignement privé. Il n'est un secret pour personne qu'en dépit des efforts déployés en faveur de l'éducation, le Burkina Faso reste confronté à une faible scolarisation au primaire. C'est pourquoi madame Alice Tiendrébéogo ministre de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation de Masse (MEBAM) a dit que les différentes alternatives et les innovations éducatives et pédagogiques envisagées par l'Etat pour l'expansion du système, ne peuvent laisser en marge les medersas. C'est ainsi que le MEBAM, dans sa politique éducative, veut Intégrer les medersas dans le système éducatif formel en tant qu'établissements d'enseignement moderne tout en sauvegardant leur spécificité. Il ne s'agit toutefois pas pour le MEBAM de se substituer aux fondations, ni aux promoteurs de l'école Medersa, mais de leur apporter un soutien sur le plan Institutionnel, administratif et pédagogique, afin qu'ils puissent contribuer de façon efficace aux efforts de lutte contre l'analphabétisme dans notre pays. Le ministre a dit le souhait du MEBAM de travailler, la main dans la main avec toutes les tendances regroupées au sein des organisations islamiques, pour réussir cette œuvre dont le succès demeure lié aux efforts conjugés des uns et des autres. L'UNICEF qui a apporté un concours financier à l'atelier était représentée par le docteur Rima Salah représentant-résident au Burkina. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Un atelier sur les medersas (écoles franco-arabes) s'est tenu au Centre culturel lybien, réunissant des participants de 18 provinces du Burkina Faso. Initié par la direction de l'Enseignement privé de base, cet événement de quatre jours visait à définir un cadre juridique, harmoniser les programmes et intégrer les quelque 500 medersas recensées dans le système éducatif formel. Le Ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation de Masse (MEBAM), avec le soutien de l'UNICEF, cherche ainsi à reconnaître pleinement ces institutions pour lutter contre la faible scolarisation, tout en préservant leur spécificité. -- o:id 5806 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5806 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35466 35715 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/27d7fa6d8ec0b12cd0ce3da315154d3aac973776.pdf https://islam.zmo.de/files/original/84a0072ccf41a5cb87ba4b6fad725fdffb5e7be8.tiff dcterms:title Religion : le CIB pour un islam tolérant et sans fanatisme dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13090 Amélie Hien dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/165 Congrès CIB (1995) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13361 Chômage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-01-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002627 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'Union des Associations islamiques: tel est le thème qui a réuni les membres du Conseil islamique burkinabè (CIB) au cours de son congrès statutaire tenu les vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 janvier au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Reconnu officiellement le 19 août 1991, le CIB regroupe des personnes de différentes confessions (Tidjania, Sunites et d'autres qui ne sont pas organisées en association). Un de ses objectifs est de rendre uniformes les pratiques islamiques (baptêmes, mariages, décès...) conformément aux préceptes du Coran et des Hadiths. La tenue de cette Assemblée générale constitutive selon le président du CIB El Hadj Harouna Sana, vise à couper court aux rumeurs faisant état de la non-représentativité du CIB aussi bien en provinces que dans la capitale. Ce congrès est en outre une occasion d'édification d'un islam humain, tolérant qui cohabite avec les autres religions monothéistes sans fanatisme. La violence ne doit donc pas prendre le pas sur les négociations et les fidèles devront. toujours se reférer aux préceptes du Coran et des Hadiths dans leur vie de tous les jours. Le CIB voudrait aussi par la même occasion montrer que loin de constituer une nouvelle religion, il est plutôt un cadre d'expression et d'épanouissement pour les adeptes de l'Islam. Comptant aujourd'hui une quarantaine d'associations religieuses islamiques, le CIB prône l'épanouissement de l'Islam et le bien-être de ses fidèles. Dans le cadre de ses projets et pour atténuer les effets du chômage, le CIB prévoit la construction d'un centre de formation et d'encadrement pour jeunes filles et garçons. N'étant dirigé contre aucune association religieuse et n'étant l'émanation d'aucun groupe ethnique ou famille politique, le CIB souhaite, avec les dirigeants des autres associations, travailler pour la consolidation et la fraternité islamique et la recherche de la paix sans laquelle toutes entreprises de dévotion ou humanitaires sont vouées à l'échec. Synthèse d'Amélie Hien bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Conseil Islamique Burkinabè (CIB) a tenu un congrès pour réaffirmer sa représentativité et promouvoir un islam humain et tolérant. Fondé en 1991, le CIB vise à uniformiser les pratiques islamiques selon le Coran et les Hadiths, et à favoriser la cohabitation pacifique avec d'autres religions. Il prévoit également la construction d'un centre de formation pour jeunes afin de lutter contre le chômage, tout en œuvrant pour la fraternité islamique et la paix. -- o:id 5820 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5820 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35467 35716 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c3283da19bd8a97320874963b65e0a33e10c1872.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ac4c226488da0aed3bfc0594d1d3a72bf1985d61.tiff dcterms:title Todyam : une mosquée pas comme les autres dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-10-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002628 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14322 Titao https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Todyam, village d'éleveurs situé à 25 km de Titao est une localité dont la renommée dépasse les limites de la province du Yatenga et même du Burkina. Une renommée bâtie sur la présence dans ce village d'une mosquée pas comme les autres autour de laquelle courent bien des légendes et où surviennent des faits inexplicables. Cette mosquée a la réputation de combler sans tarder les vœux de ceux qui y accourent pour diverses raisons (dé santé, de famille, professionnelles etc.) et de désigner de manière infaillible les coupables de délits ou de crimes (vol, sorcellerie etc.) à tel point qu'on vient parfois de loin pour y chercher la clé de certaines situations énigmatiques. Nous y avons séjourné le mardi 18 octobre 1994 et les chefs spirituels de Todyam (localité musulmane à 100 % où vous ne trouveriez ni bière ni cigarette !) nous ont reçus à bras ouverts et accepté de lever un peu le voile de mystère qui recouvre la mosquée. Première particularité de ce village : la quasi totalité des habitants portent le patronyme Tali. Explication à cela : selon monsieur Modibo (un Tall bien sûr !) Imam de la mosquée, 58 ans, les résidants de Todyam (à l'exception des membres d'une ou deux familles) descendent tous de l'ancêtre commun Moussa Tall dit Rouré (du nom d'un village proche de Séguénéga d'où il est venu fonder Todyam). Historique de la mosquée Aux dires de l'Imam et de monsieur Tall Ahmadou, fils aîné du chef de Todyam (ici il n'y a pas de chef de terre), l'actuelle mosquée a été érigée il y a 51 ans à l'initiative de feu Tall El Hadj Djibrila notable du village, à l'emplacement (à quelques mètres près) de la première mosquée construite il y a plus de cent ans (avant l'arrivée des Blancs” précise-t-on). Le maçon qui a exécuté les travaux de construction est un malien du nom de Chérif Haïdara qui était de passage pour Ouagadougou et la construction a duré 5 mois. C'est une belle bâtisse aux murs épais en pisé craquelé dehors mais dont l'intérieur est magnifiquement aménagé et peint en blanc et ocre. Les poutres du toit en terrasse (d'origine) sont toujours en place et défient le temps. Côté pratique de la foi, les musulmans de Todyam sont d'obédience Tidjania et l'Imam précise que leur mosquée est spirituellement liée à la grande mosquée de Nioro (au Mali). La célébration de la nuit du Prophète revêt ici un faste particulier et les fidèles de Todyam sont réputés pratiquer un Islam tolérant, loin de tout fondamentalisme extrémiste. Une mosquée pleine de mystères Mes interlocuteurs n'ont pas fait de difficultés pour reconnaître les pouvoirs surnaturels dont on crédite la mosquée de Todyam. Pour toute intervention des puissances divines, le postulant ou les parties en litige sont conduits à l'intérieur de la mosquée et les serments et autres professions se font debout, face à l'Est (en direction de la Mecque) à l'endroit précis où l'Imam se tient lorsqu'il dirige la prière. Pour demander à Dieu d'exaucer un vœu, il suffit d'y déposer une petite offrande (“25 francs CFA, 10 FCFA... Ce qu'on a"), et la bénédiction divine vous sera accordée. L'on m'a assuré que les effets bénéfiques sont généralement au bout du compte. L'Imam Tall a tenu cependant à faire cette mise au point : - Nous refusons de solliciter la bénédiction de Dieu sur deux catégories de personnes seulement : les voleurs et les mendiants bien portants. - Pourquoi pas les mendiants ? - Parce que Dieu lui-même n'aime pas les oisifs. La singularité de la mosquée de Todyam est qu'elle permettrait de désigner à coup sûr le coupable d'une faute plus ou moins lourde. Presque tous les jours, des personnes en litige y défilent pour se départager devant un juge invisible qui trône dans l'au-delà. Attention ! Il n'est jamais trop tard pour avouer avant qu'on ne “lie” votre sort par une formule rituelle dont les effets sont sans appel. Si vous avez commis un acte de sorcellerie par exemple, vous vous confessez et vous irez régler vos problèmes avec vos accusateurs. Si vous persévérez dans la mauvaise foi en refusant de dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, votre passage devant l'oracle de la mosquée vous expose à une mort bizarre ou à d'autres formes de grands malheurs comme la folie peu de temps après. Précision importante : on ne vous donne rien à ingurgiter du genre breuvage magique. Il faut dire que beaucoup de personnes font confiance à cette forme de justice (comme certains sont partisans «d'appeler la foudre>> ou de porter le «Séongo» (cadavre) d'une personne décédée dans des conditions suspectes qu'on porte et qui est censé <>, de manière à les dénoncer, ceux qui seraient responsables). Même certains démembrements de l'Administration qui est censée évoluer dans un univers cartésien (je dis bien censée car, entre nous, l'Afrique renferme bien des contradictions, et aussi (l'Occident) n'échappe pas aux croyances entourant la mosquée de Todyam. Un fonctionnaire de police l'a avoué (je ne vous dirai pas son nom) que les forces de l'ordre du département de Titao jouent parfois le jeu en recourant au stratagème suivant pour faire sortir leurs enquêtes de l'impasse : Il suffit de menacer par exemple une personne accusée de vol (et qui été conduite su Commissariat de police) de l'envoyer subir l'épreuve de la mosquée de Todyam pour que généralement le fautif se mette tout de suite à table. 11 vaut mieux rester sain et sauf dans la cellule d'un Commissariat de police plutôt que d'aggraver son cas en courant le risque de perdre la vie en affrontant l'oracle de Todyam. L'on peut bien sûr rester sceptique devant ces manifestations <> y croient sans l'ombre d'un doute. A la question de savoir si de telles pratiques n'étaient pas un peu une hérésie à l'intérieur d'une mosquée, l'Imam Tall proteste en soulignant qu'ils ne se livrent à aucune pratique «fétichiste» et que les fidèles eux-mêmes ne peuvent expliquer d'où proviennent les vertus surnaturelles de la mosquée. S'il est vrai que pour les fidèles toute mosquée, lieu sacré, est dotée de certains pouvoirs occultes, ce n'est pas toujours qu'on en voit la manifestation concrète et immédiate dans le cas qui nous intéresse. Comme certains aiment à le dire, on ne perd rien en croyant au ciel: s'il existe vraiment, on y sera admis un jour si l'on a suivi les voies de sa religion. S'il n'existe pas, on ne sera pas plus mal loti que ceux qui n'ont pas cru sur terre. Dans le cas d'espèce, l'on ne risque rien à aller confier ses soucis à la mosquée de Todyam. Qui sait si les choses ne s'arrangeront pas? Mais, il n'est nullement souhaitable d'y être conduit en présumé responsable d'un délit ou d'un crime ! En attendant, la légende a la vie dure et la mosquée de Todyam continue de recevoir, outre ses fidèles religieux, un défilé presque ininterrompu de personnes à la recherche de solutions à des préoccupations plus terrestres. Martin Kaboré Attaché de presse/MET bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le village de Todyam au Burkina Faso est célèbre pour sa mosquée unique, réputée posséder des pouvoirs surnaturels. Elle est censée exaucer les vœux des fidèles et désigner infailliblement les coupables de délits ou crimes, son efficacité étant telle que même les autorités l'utilisent pour obtenir des aveux. Les habitants, majoritairement musulmans et descendants d'un ancêtre commun (Tall), pratiquent un islam tolérant. L'Imam précise que ces vertus sont inexplicables et non fétichistes, mais que refuser d'avouer devant l'oracle de la mosquée entraîne de graves conséquences. -- o:id 5821 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5821 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35468 35717 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/95ac8f0ba32a9a516df39db6de9726e61b115a11.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4e644c036170d840f7e79c480c8a214240774c98.tiff dcterms:title Bagarre dans une mosque d'Abidjan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002629 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Une personne a été tuée et vingt-cinq autres blessées samedi au cours d'une bagarre qui a éclaté dans une mosquée d'Abidjan, essentiellement fréquentée par des Burkinabè, à la suite d'un différend opposant des fidèles d'ethnies différentes, a-t-on appris mardi auprès d'un responsable de la mosquée. Victime d'un malaise, l'imam de la mosquée, membre de l'ethnie mossi (majoritaire au Burkina Faso), avait désigné pour le remplacer lors de la prière du soir son adjoint, également mossi. Cette décision a provoqué le mécontentement des fidèles appartenant à l'ethnie Bissa qui ont exigé que le remplaçant de l'imam soit issu de leurs rangs. Une vive altercation a opposé un des porte-parole de la communauté Bissa à l'adjoint de l'imam. Une bagarre a éclaté dans l'enceinte de la mosquée, au cours de laquelle une personne a été tuée à coups de couteau et 25 autres blessées. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Une bagarre mortelle a éclaté samedi dans une mosquée d'Abidjan, fréquentée par des Burkinabè, faisant un mort et vingt-cinq blessés. Le conflit est survenu suite à un désaccord ethnique concernant le remplacement de l'imam : l'imam Mossi ayant désigné un adjoint Mossi, les fidèles Bissa ont exigé un remplaçant issu de leurs rangs. -- o:id 5822 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5822 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35469 35718 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/497d299a7bb6c48ab9f1f953c1ac8bc1d65010e8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/26171c48eeddfd3e03102425ce48e5a0490b7c68.tiff dcterms:title Boulkiemdé : le Conseil islamique burkinabè retourne à la source dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13014 M. K. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/172 Congrès CMBF (1986) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1066 Issa Kafando https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002630 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Au départ, les musulmans du Burkina adoraient Dieu dans l'unité. Puis vint l'année 1986 qui devait marquer un tournant pour les fidèles. On se rappelle que c'est cette année là que naquit des dissensions qui allaient provoquer une scission entre ces frères dans la foi. Ainsi, il se tint en 1986, simultanément, faute d'accord, deux congrès. Pendant que l'un se déroulait à Koudougou, l'autre se tenait à Bobo-Dioulasso. En 1988, les musulmans ne réussirent pas à s'unir dans une seule organisation, malgré la tentative de réconciliation du président Blaise Compaoré. L'Imam d'alors sera évincé ainsi que sa suite. C'est ainsi que naquit le Conseil Islamique Burkinabè (CIB) composé des congressistes de Koudougou. Depuis lors, les fidèles de cette ville qui avalent perdu tout contact avec le CIB ne savaient plus tellement vers quelle branche se tourner. Mais à présent, c'est chose faite. Pour les apaiser et prouver qu'ils pouvaient compter sur le Conseil Islamique Burkinabè, le président national de ce conseil, El Hadj Sana Harouna, le président de la section du Kadiogo, Issa Kafando et de nombreux membres du bureau se sont rendus le samedi 24 septembre dernier à Koudougou. C'est la cour de la grande mosquée pleine de fidèles qui a réservé un accueil chaleureux à la délégation venue de Ouagadougou. Prenant la parole au nom des fidèles, El Hadj Nana Ousmane dira combien est grande la Joie des musulmans de Koudougou de rencontrer les premiers responsables du CIB après tant d'années de silence. La tenue du congrès de Koudougou en 1986 avait quelque peu occasionné la marginalisation sur le plan national des fidèles de cette ville. C'est pourquoi, dira El Hadj Nana Ousmane, la visite du samedi dernier revêt une grande Importance auprès des musulmans de Koudougou qui savent désormais qu'ils peuvent compter avec le Conseil Islamique Burkinabè. Les deux parties ont mis à contribution cette rencontre pour évoquer un certain nombre de questions d'ordre pratique. El Hadj Sana Harouna a fait partagé aux fidèles de Koudougou les résultats du 2e séminaire des Imams et prédicateurs qui s'était déroulé à Ouagadougou. Rappelons que ce séminaire s'était tenu autour des thèmes tel que: le mariage, le baptême, la planification familiale, le SIDA... La cérémonie s'est poursuivie par des prières, des échanges de bénédiction. Le président du CIB a réaffirmé la volonté de son mouvement à collaborer avec tous les musulmans qui le désirent, dans la vérité de l'Islam. Pour permettre une plus grande imprégnation de l'enseignement dispensé par l'Islam, il a remis aux fidèles de Koudougou des ouvrages théologiques. C'est avec le sentiment d'avoir accompli une bonne oeuvre que la délégation à regagner Ouagadougou. Cela, fort du soutien indéfectible au Conseil Islamique Burkinabè, témoigné par l'ensemble des fidèles musulmans de Koudougou. M. K bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte retrace la scission de la communauté musulmane du Burkina Faso en 1986, marquée par deux congrès simultanés à Koudougou et Bobo-Dioulasso, et la naissance du Conseil Islamique Burkinabè (CIB). Il décrit une récente visite des dirigeants du CIB à Koudougou, visant à apaiser et réintégrer les fidèles de cette ville qui se sentaient marginalisés depuis la division. Cette rencontre a scellé la réconciliation, rétabli la confiance et renforcé la collaboration entre les musulmans de Koudougou et le CIB. -- o:id 5823 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5823 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 73283 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/05f5667d638e17e49cf555a3dd9335786df8dba3.jpeg dcterms:title Les catholiques rejettent, les musulmans bénissent et les protestants… dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1173 San Evariste Barro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15474 Kadi Rabo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/953 Achille Tapsoba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/659 Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61 Protestants https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 Samuel Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/68 Sénat et article 37 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1187 Souleymane Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/64 Vie chère https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2013-09-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002631 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après avoir reçu le rapport d'étape circonstancié sur l'opérationnalisation du Sénat, le président du Faso, Blaise Compaoré, on se rappelle, avait dans un communiqué en date du 6 septembre 2013 appelé à l'élargissement des concertations à toutes les composantes sociales et politiques pour bien asseoir la pertinence de la Chambre haute. C'est sans doute dans cette perspective qu'il a reçu en audience ce week-end les différentes confessions religieuses. Ce chassé-croisé confessionnel a débuté le 13 septembre avec les catholiques dont les évêques ont clamé «la cohérence» de leur position contenue dans leur lettre pastorale. Une question de «logique» en somme. Le 14 septembre, sur le perron de la résidence présidentielle, le premier responsable de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), le pasteur Samuel Yaméogo, a renvoyé la presse à la "position de l'Eglise protestante dans le rapport circonstancié". Promettant dans la foulée d'y revenir "le moment venu". Ce même jour dans l'après-midi, pour sa part, El hadj Souleymane Compaoré, le secrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso, a été on ne peut plus clair : «Nous sommes toujours d'accord pour aller au Sénat parce que les musulmans trouvent leur intérêt dans le Sénat». Dans la suite de ces échanges, le président du Faso reçoit ce matin la délégation des chefs coutumiers de notre pays. Comme vous le savez, les journalistes n'assistent pas aux audiences ; ils ne peuvent que recueillir les propos de ceux qui ont été reçus par le chef de l'Etat. Voici donc ce que les uns et les autres nous ont confiés après leur tête-à-tête avec Blaise Compaoré. Paul Ouédraogo, Archevêque de Bobo-Dioulasso, président de la Conférence épiscopale : «Nous essayons d'être cohérents…» Nous avions demandé cette audience pour nous entretenir avec le président du Faso sur certaines questions qui nous préoccupent surtout après la parution de notre lettre pastorale, un acte collégial que nous avons posé, donc c'est de cette lettre que nous avons parlé et nous avons dit notre analyse de la situation. C'est de cela surtout que nous avons parlé. Après la remise du rapport d'étape circonstancié, quelle est la position de l'Eglise catholique ? Vous le saurez. Je pense qu'en fait nous restons fidèles à nous-mêmes, logiques. Je pense que notre lettre pastorale fait ressortir ce que nous avons à faire. Donc votre position n'a pas changé par rapport à la mise en place du Sénat ? Nous essayons d'être cohérents… Donc il n'y aura pas de représentant de l'Eglise catholique au Sénat ? Vous verrez bien, ne vous inquiétez pas. Vous verrez bien par la suite, soyez patients. Que dites-vous par rapport aux mesures qui ont été prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère ? Nous les saluons toutes à leur juste mesure. Que ce soit la hausse des salaires ou les gestes en faveur des filets sociaux ou la création d'emplois surtout pour les jeunes, puisque c'est un des problèmes qui nous préoccupent, je pense que nous ne pouvons que les saluer et nous sommes prêts à les accompagner pour que ces mesures deviennent réalités pour le bien de l'ensemble de notre peuple et surtout les couches les plus vulnérables. Nous continuons d'accompagner le pays qui nous est cher de notre prière parce que c'est ce que l'Eglise a de mieux à offrir. Je crois que Dieu continue de maintenir dans ce pays la paix dont nous avons tous besoin. La paix est chère au cœur de Dieu et elle est chère au cœur de tous les hommes et de toutes les femmes. Pasteur Samuel Yaméogo, président de la FEME : «Vous saurez notre position le moment venu» Quel est l'objet de cette audience ? Nous avons parlé de la situation nationale et nous avons félicité le président du Faso pour le temps d'écoute quand il reçoit les uns et les autres pour mieux comprendre les choses et écouter. Nous pensons que c'est quand même une bonne chose. Nous sommes contents. Parlant de la situation nationale avec le Sénat comme sujet de controverse, qu'avez-vous dit à ce propos au président du Faso ? Nous avons dit qu'il faut réellement un dialogue, une persuasion. Il faut que les gens soient convaincus du bien-fondé du Sénat parce que ce qui est très important c'est la paix sociale. Si le Sénat c'est pour la paix, il faudrait que les gens comprennent que c'est pour la paix. Ce que nous souhaitons le plus, c'est que ce pays soit réellement en paix. Après la remise du rapport d'étape circonstancié, quelle la position de la FEME aujourd'hui ? La position de l'Eglise protestante est dans le rapport circonstancié. Si on le parcourt, on peut connaître la position de l'Eglise protestante parce que nous avons tenu une approche qui consiste à donner nos avis et c'est celui qui reçoit ce que nous avons donné qui en est le propriétaire. Donc la FEME sera représentée au Sénat si cette institution doit se mettre en place ? Là, nous n'en sommes pas encore à la mise en place du Sénat. Alors sur cette question, je répondrai le moment venu. Mais vous êtes partant pour le nouveau format ? Nous avons dit que notre principe, c'est de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Donc nous attendons. Notre principe c'est quand même d'avoir cette retenue et de communiquer notre position d'abord au chef de l'Etat avant qu'elle ne soit publique ensuite. Donc vous saurez notre position le moment venu. Le président a fait un communiqué pour élargir les concertations. Et vous êtes venus à la concertation. Alors pourrait-on aujourd'hui savoir à peu près votre position sur le Sénat ? Mais il ne m'a pas donné autorisation de dire notre position. Attendez d'abord d'avoir le contenu de cette concertation et quand ça sera livré, c'est vous qui êtes chargé d'en informer tout le monde. Souleymane Compaoré SG de la Fédération des associations islamiques : «Les musulmans y trouvent leur intérêt» De quoi il a été question au cours de cette audience ? Le présidium de la Fédération des associations islamiques a été reçu par le chef de l'Etat à sa demande. Nous avons des motifs de satisfaction à l'endroit des pouvoirs publics et le présidium tenait à venir marquer la gratitude des musulmans du Burkina pour ce qui a été fait pour la communauté des musulmans qui représentent 60% de la population. Nous sommes des Burkinabè, le présidium juge ce qui se passe dans le pays. La question du Sénat et la situation nationale ont été passées en revue avec Son Excellence monsieur le président du Faso. Justement parlant du Sénat, quelle est la position de la communauté musulmane ? La position des musulmans est connue depuis 2011 parce que nous sommes partis au consensus qui créait le Sénat depuis 2011. Nous n'avons pas fait de déclaration qui dit que nous ne soutenons plus le Sénat, donc notre position est connue qui plus est maintenant que Son Excellence monsieur le président du Faso a remis le dossier à la forge ; comme les autres, les musulmans du Burkina ont donné leurs contributions pour améliorer l'ouvrage afin qu'il satisfasse la majorité des Burkinabè. Vous êtes donc prêts pour aller au Sénat ? En 2011 nous avons été d'accord pour créer le Sénat ; on l'a amélioré. Nous sommes toujours d'accord pour aller au Sénat parce que les musulmans trouvent leur intérêt dans le Sénat. Par rapport aux différentes controverses, qu'est-ce que vous avez à dire ? Vous ne voulez pas savoir quel intérêt nous avons dans le Sénat ? Vous parlez de controverses, nous on a nos intérêts. Nous les musulmans nous disons que le débat autour du Sénat est un débat politique. La Fédération des associations islamiques n'est pas une organisation politique. Nous n'avons pas vocation à prendre le pouvoir, nous n'avons pas vocation à partager le pouvoir, nous ne souhaitons même pas être un contre-pouvoir parce que nous ne souhaitons pas qu'un jour la situation nationale exige des musulmans que leur organe dirigeant soit un contre-pouvoir. Les questions politiques sont gérées par les politiciens et comme dans une république. Et dans cette république, ceux qui pensent qu'ils peuvent gérer le pays, discuter des problèmes du pays, les régler, il y a des lois que vous devez suivre pour créer des formations qui s'appellent des organisations politiques ou des formations politiques. Le débat du Sénat se trouve au niveau de ces gens-là. Ce que les musulmans disent à travers le présidium de la Fédération des associations islamiques, c'est que le débat politique doit rester sain, sans violence et que les gens exercent leur liberté en ayant en tête l'intérêt général de la Nation. Il ne faut pas chercher à attirer d'autres formations qui ne sont pas politiciennes dans les combats politiciens. Le Burkina Faso est comme une grande famille. Si dans la famille il y a des troubles, s'il n'y a personne un jour pour calmer les uns et les autres, cette famille-là va s'éclater. Mais que répondez-vous à ceux qui disent que le Sénat est budgétivore ? Ecoutez, on a mis 45 milliards en moins de 6 mois pour faire les élections au Burkina Faso et personne n'a rien dit. Si on met 3 milliards en une année pour que les institutions s'enracinent, qu'il y ait plus de participation des coutumiers, des religieux pour l'élaboration des lois afin qu'il y ait davantage de paix sociale et d'implication des populations, nous disons que 3 milliards pour cette stabilité-là, ce n'est pas un prix qui nous fait peur. El hadj, c'est que les musulmans qui seront au Sénat vont faire de la politique puisqu'ils vont élaborer des lois ? Les musulmans sont des citoyens et ils doivent faire de la politique. Ce n'est pas interdit à un religieux de faire de la politique. Déjà vous savez, les musulmans ont participé de tout temps à l'apaisement du climat social quand il y avait des tensions, c'était de la politique. Même si vous prenez de la matière politique des mains des politiciens, vous mâchez, vous sortez des solutions qui sont acceptées et que le climat s'apaise, vous êtes des fins politiciens. Ce que les musulmans ne vont pas faire c'est la politique politicienne, être dans les combats alignés derrière des groupes pour des intérêts partisans, ça ce n'est pas possible ! Que répondez-vous à ceux qui prétendent que la communauté musulmane aurait reçu 500 millions pour accepter le Sénat ? Mais ce n'est pas un secret, le gouvernement ne s'est pas caché pour annoncer cela. C'est une information publique qui est sortie du conseil des ministres pour dire que l'Etat a contribué à stabiliser le prix du hadj cette année. C'est 400 millions et quelques. On avait même une dette de l'ordre de 100 millions pour le hadj que nous avons épongée. Est-ce que vous pensez qu'en juin 2011 quand on parlait du CCRP on avait reçu cinq cents millions pour être d'accord ? Depuis 2011, nous sommes d'accord avec le CCRP. Personne d'entre nous ne s'est opposé au Sénat lors des travaux au CCRP. Personne ! Aucune personne d'aucune organisation ! Sinon on n'aurait pas débattu de ça aujourd'hui. Propos recueillis par San Evariste Barro Kadi Rabo (stagiaire) bibo:shortDescription Le texte rapporte les consultations menées par le président Blaise Compaoré avec diverses confessions religieuses concernant l'opérationnalisation du Sénat au Burkina Faso. Alors que les Églises catholique et protestante adoptent des positions réservées ou non divulguées quant à leur participation directe, la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso exprime un soutien clair et constant au Sénat, affirmant y trouver un intérêt pour la communauté musulmane. Ces échanges visent à élargir les concertations pour asseoir la pertinence de la Chambre haute. -- o:id 5824 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5824 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35470 35719 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ed355f59294df495c854c0a8a4e69f528bded00f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/001e80b97078e40e6a4565f539f2dcf2b30f0f00.tiff dcterms:title Mosquées sunnites de Ouaga : ils enterrent la hache de guerre dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/958 Adama Nikiéma https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1059 Idrissa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1176 Sayouba Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002632 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/327 Grande Mosquée Sunnite de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La tempête qui a secoué le mouvement sunnite du Burkina Faso, semble s'être éloignée si l'on s'en tient à la réunion de réconciliation qui a eu lieu le mardi 9 janvier dernier au ministère des Affaires étrangères sous l'égide du ministre Yéro Boly de l'Administration territoriale et d'EI Hadj Kanazoé Oumar, commis aux bons offices. Mais comment ces frères dons la foi en étaient-il arrivés aux crises successives qui ont jalonné la vie du mouvement ? A titre de génèse, il faut remonter aux échauffourées qui ont eu lieu courant février 1995 à la grande mosquée sunnite de Zangouetin qui s'était transformée, en un camp assiégé. (cf. L'Observateur paalga n°3848 du 9 février 1995). Le casus belli : le renouvellement du bureau du Mouvement sunnite du Burkina Faso. D'un côté il y avait les partisans du président el hadj Idrissa Semdé, opposés à ceux de l'imam Ouédraogo Sayouba; ces derniers niaient alors la légitimité du président qu'ils voulaient évincer, l'accusant d'avoir des attitudes aux antipodes de l'islam, se livrant notamment à des activités politiques, contraires à l'article 7 du statut pendant que ses supporteurs ne se reconnaissaient qu'en lui, conformément aux statuts adoptés le 23 décembre 1990 à Bobo. Ce regrettable incident survenu le mercredi 8 février 1995 a fait des vagues , car il a été à l'origine de la création d'une aile dénommée "Caisse de prêche islamique” favorable à l'imam Ouédraogo Sayouba. Le pire n'avait été évité que grâce à l'intervention énergique des forces de l'ordre. Cette crise allait ensuite se transporter à la mosquée de la zone I au secteur 28, le vendredi 21 avril 1995, où une fusillade a provoqué la mort de deux personnes et fait plusieurs blessés à l'arme blanche (cf. L'Observateur n°3897 du 24 avril 1995). Il s'agissait vraisemblablement d'une querelle de leadership entre les transfuges de la grande mosquée et les anciens fidèles du secteur. On se rappelle qu'à la suite de cette tragédie le ministère de l'Administration territoriale avait rendu public l'arrêté n°95-037/MAT/SG portant suspension d'activités d'association et fermeture de mosquées sunnites (cf. L'Observateur n°3900 du 27 avril 1995), pour cause de troubles graves à l'ordre public. Aujourd'hui, ta hache de guerre ayant été enterrée devant les caméras de la télévision et le calumet de la paix fumé, les associations sunnites (plus connu sous le nom de wahabia) pourront reprendre leurs activités, et rouvrir leurs lieux de culte, la mesure de suspension ayant été levée. Nous avons tenté hier de joindre les autorités administratives comme les différents protagonistes pour connaître les termes exacts de l'accord mais nous nous sommes souvent heurtés à des murs de silence. S'il est vrai que les différents protagonistes, que ce soit à la grande mosquée , à la zone I, ou au secteur 10 (Hamdalaye) ont toujours pratiqué la politique de la carpe, sur les motifs réels de leur mésentente, il est également vrai que nos investigations auprès des responsables de la communauté avaient l'allure d'un colin-maillard à plusieurs épisodes. Pour avoir les informations de premières mains que beaucoup repprochent aux journalistes de ne pas fournir lorsqu'ils se sentent mis en cause). Au ministère de l'Administration territoriale d'abord, on ne sait pas trop s'il s'agissait d'une rétention volontaire de l'information mais après avoir expliqué ce que nous cherchions nous avons compris par le peu d'entrain à nous recevoir que nous n'aurions pas gain de cause. C'est la porte close de la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, censée s'occuper de l'affaire, qui nous dira d'aller fouiner ailleurs. Ainsi nous nous sommes rendu à la mosquée sunnite d'Hamdalaye, où en l'absence de l'imam, nous nous sommes rabattus sur monsieur Compaoré Issiaka tailleur de son état, dont l'atelier jouxte la mosquée. Ce dernier s'est refusé à tout commentaire bien qu'étant de la communauté. Il a préféré nous dire de nous référer aux responsables. Nous reboursâmes chemin: direction, la grande mosquée. Là nous sommes tombés sur l'imam, el hadj Sayouba Ouédraogo. Nous ne serons pas mieux renseignés. Cependant nous avons eu un mince espoir, lorsqu'il nous confia à un guide qui devait, nous conduire vers “une personne mieux habilitée à répondre à nos questions” : Mais cet espoir devait vite se briser lorsqu'arrivé à la boutique de ce dernier nous apprîmes qu'il était allé à son domicile sis au secteur 30. Après une conversation entre notre guide et un fidèle qui l'avait réjoind, on nous dirigea vers monsieur Pitroipa Ousmane, au 1er étage de l'immeuble abritant la SONACIB. Ce dernier après avoir écouté gentiment et poliment nos explications, nous avons cru pendant un moment que notre traque de l'information prendrait fin dans ce bureau confortable et fonctionnel. Espoir de nouveau déçu, car on nous mettra sur une autre piste: celle d'el hadj Adama Nikièma qui nous fit savoir malgré son air avenant et la bonne volonté qu'il affichait que sans consultation préalable, il ne pouvait pas se prononcer. En désespoir de cause nous nous sommes contentés d'accepter un rendez-vous pour ce matin à la mosquée. Loi du silence, quand tu nous tiens ! Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Une réunion de réconciliation tenue le 9 janvier au Burkina Faso a mis fin à une longue crise au sein du mouvement sunnite. Débutée en février 1995, cette crise était principalement un conflit de leadership pour le renouvellement du bureau du Mouvement sunnite, opposant le président Idrissa Semdé à l'imam Sayouba Ouédraogo. Des affrontements violents, incluant une fusillade mortelle en avril 1995, avaient conduit à la suspension des activités des associations sunnites et à la fermeture de mosquées. La levée de cette suspension permet désormais aux associations sunnites (wahhabites) de reprendre leurs activités et d'ouvrir leurs lieux de culte. -- o:id 5825 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5825 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35471 35720 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a311794078fd83083053ae42af3cc40797702b73.pdf https://islam.zmo.de/files/original/198cf5e0efb5d9b50f257627470fb442ce280c9a.tiff dcterms:title Hadj'96 : comment assurer la sécurité de nos pèlerins? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1183 Simon Yaméogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1183 Simon Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002633 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Le pèlerinage sur les lieux saints de l'islam se déroulera cette année en mai. Dans le souci d'assurer la sécurité et la quiétude de ceux désirant accomplir l'un des piliers de l'islam qu'est le pèlerinage à la Mecque, le gouvernement a décidé de prendre en main l'organisation. En atteste le communiqué de presse ci-dessous. Dans cette même lancée, les sous-commissions déjà mises en place ont fait hier un point de presse. Nous vous en faisons le compte-rendu. La mise en place de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) fait suite aux différents constats d'échecs lors des précédentes éditions. Il s'agit désormais de faire en sorte que les pèlerins burkinabè puissent avoir des conditions meilleures de voyage et de séjour. Le gouvernement qui a le devoir de protéger ses citoyens entend, à travers la commission nationale, oeuvrer à une réussite totale du Hadj'96 par exemple. A cet effet, trois sous-commissions ont été installées. Il s'agit des sous-commissions finances et transport, information et encadrement, et enfin, vaccination, passeports et sécurité. Elles sont respectivement présidées par messieurs Jules Batchono; Sibiri Sanou et le commissaire Brahima Cissé. Dans le but d'apporter des informations justes aux pèlerins, les sous-commissions ont donné une conférence de presse hier matin au ministère des Affaires étrangères. Pour le bon déroulement du pèlerinage, il sera demandé à tout pèlerin adulte, une somme de 1.177.200 francs cfa intégrant le billet d'avion, les taxes d'aéroport, les déplacements, le logement... Pour les enfants, une somme de 780.200 francs cfa est exigée et 167.100 francs cfa pour les bébés. Le prix du mouton n'est pas intégré. Les pèlerins qui le désirent devront verser 75.000 francs cfa. La commission, par l'intermédiaire de la Banque islamique procurera le mouton à tout pèlerin adulte sur place. A ce moment, le prix total remonte à 1.252.100 francs cfa pour les adultes. Les enfants et les bébés n'ayant pas besoin de faire le sacrifice, les prix restent inchangés. Les commissions sont à pied-d'oeuvre pour soustraire les pèlerins de la spoliation de prétendus démarcheurs due à la méconnaissance des procédures. Et pour que les pèlerins des autres provinces ne fassent pas des déplacements à Ouagadougou, des comités provinciaux d'organisation ont été également mis en place. Sur le plan sanitaire et pour mettre les pèlerins à l'abri de certaines maladies, il leur est demandé de faire au niveau des Programmes élargies de vaccination, le vaccin contre la méningite, la fièvre jaune et le choléra. Une équipe médicale veillera sur la santé des fidèles tout au long du séjour en Arabie Saoudite. Il a par ailleurs été rappelé à l'intention des pèlerins, que les passeports spéciaux-pèlerinage sont déjà disponibles. Son acquisition définitive nécessite 6.000 francs de frais de timbres, une copie de la carte d'identité et quatre photos. Quant aux visas, ils sont gratuits. Et c'est l'Arabie Saoudite qui enverra des gens pour les établir sur place quelques jours avant le pèlerinage. Il suffit d'avoir une somme de 1.252.200 francs cfa et tout se passera dans l'ordre, dit-on. Toutefois, la commission d'organisation appelle toutes les bonnes volontés à aider financièrement les fidèles désireux de se rendre aux lieux saints de l'islam. Avec la détermination des différentes commissions, on peut affirmer sans risque de se tromper, que le pèlerinage de cette année (mai 96) se déroulera dans de bonnes conditions. Simon Yaméogo COMMUNIQUE DE PRESSE Le ministre de l'Administration territoriale, président du Comité national d'organisation du Pèlerinage à la Mecque a l'honneur de porter à la connaissance des musulmans que le gouvernement du Burkina Faso, après avoir fait le constat des échecs annuellement répétés de l'organisation du pèlerinage à la Mecque, a mis en œuvre une série de mesures visant à mettre un terme à cette situation gênante et fort dommageable pour nos pèlerins. Il n'est en effet un secret pour personne que nos pèlerins baignaient dans un environnement social qui les mettait à la merci de spoliateurs sans scrupules dont les activités de racket et d'escroquerie étaient favorisées par les insuffisances du Comité national. Le ton de ces mesures salutaires a été donné par le Conseil des ministres en sa séance du 20 novembre 1995 avec l'adoption du décret portant création, composition et attribution du Comité national d'organisation du Pèlerinage à la Mecque (CNOPM). Les innovations décidées par ce décret ont été rapidement portées à la connaissance de tous les membres de la CNOPM au cours d'une première réunion d'information et de prise de contact qui a eu lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères le mardi 19 décembre 1995. Ces mesures se résument comme suit : - Restructuration du Comité national avec comme innovation importante l'octroi de pouvoirs de décision accrus aux agents des services et organismes publics techniquement compétents pour traiter des différentes questions relatives au pèlerinage; certains mouvements associatifs islamiques, en raison de leur expérience pratique en la matière sont associés à la Commission; - Décentralisation des activités de la CNOPM en permettant l'accomplissement des formalités exigées en amont par la mise en place . de services de proximité fonctionnels pour ce qui concerne l'inscription des pèlerins, la délivrance des passeports et les vaccinations. La charge de coordination est confiée aux hauts-commissaires, présidents des Commissions provinciales d'Organisation du pèlerinage, ceux-ci devront jouer un rôle de sensibilisation et d'information en utilisant toutes les structures formelles de leur province et en veillant à ce que les activités sus-mentionnées soient menées avec le plus grand succès; - Négociations avec les institutions financières en vue de trouver les voies et moyens pour faciliter les opérations de change et les envois de fonds nécessaires à la bonne exécution du pèlerinage; - Prospection en Arabie Saoudite pour assurer à nos pèlerins des conditions d'hébergement, de restauration et de déplacement à des coûts acceptables. Le ministre de l'Administration territoriale prie donc ceux qui désirent accomplir dans la quiétude leur devoir religieux à la Mecque en 1996, de faire confiance au gouvernement en se conformant à l'organisation mise en place sur toute l'étendue du territoire. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le gouvernement du Burkina Faso a pris en charge l'organisation du pèlerinage à la Mecque de mai 1996 pour garantir la sécurité et améliorer les conditions des pèlerins, suite aux échecs précédents et aux spoliations. Une Commission nationale (CNOPM) et des sous-commissions ont été créées pour gérer tous les aspects (finances, transport, santé, passeports, sécurité), avec une décentralisation via des comités provinciaux. Le coût pour un adulte est de 1.252.100 FCFA (incluant le sacrifice), et des vaccinations spécifiques (méningite, fièvre jaune, choléra) ainsi qu'un passeport spécial sont obligatoires. -- o:id 5826 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5826 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35472 35721 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ed437dd0abd52bef124ff9e4da1bb42ce63e0b78.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3c57299fb182e2514cfc41dc8da0ec4af16142ce.tiff dcterms:title Allahou Akbar : Dieu est grand dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/925 Abdoul Aziz Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002634 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Mardi 22 septembre 1992 à 21 heures, une émission passait sur les antennes de la Radio Canal Arc-en-ciel, et c'était sur le voyant prédicateur français Nostradamus, ils ont parlé de tout ce qu'il a prédit de 1700 à nos Jours et tout s'est réalisé. A travers l'émission, Laurent Bado a Intervenu par coup de téléphone pour des détails et c'était sur la fin du monde que Nostradamus a prédit. La même nuit je suis rentré pour dormir et dans un rêve je voyais le ciel plein de nuages, et brusquement les nuages se sont transformés en sang, en globules rouges et blancs et des microbes. Du ciel j'entendais une voix qui me dit : “Abdoul Aziz, ça c'est un signe du SIDA et d'autres malheurs, le SIDA premier signe de la fin du monde”. Ensuite, j'ai vu les feuilles des arbres et des fleurs qui changeaient de taille et de couleur. Après la voix qui venait d'en haut me dit. “Tu vas voir un envoyé spécial tout de suite”. Et en même temps j'ai vu sept hommes habillés en blanc sur des chameaux qui venaient vers mol et, devant moi, ils ont fait coucher leurs chameaux. Et le grand chameau s'est levé et 11 m'a dit: “C'est toi Abdoul Aziz; Dieu m'a envoyé et m'a donné la parole de te dire que cette nuit, des gens ont parlé de la fin du monde à la radio, mats ils n'ont pas pris çà au sérieux. Dieu me dit de te dire de multiplier tes prières suroragatoires et les astagfour Làha et à tous les croyants de multiplier leurs prières suroragatoires et les astagfour Làha. Que pour la fin du monde, il appartient à lut seul de décider l'année, le mots et le Jour, mais de vous apprêter que la décision est proche et les signes ne vous surprendront pas, mats sa fin vous surprendra. Dieu me dit de te dire qu'il y a beaucoup qui ne croient pas à cela, mats qu'il vous attend tous”. Et mon rêve s'est arrêté là. Je ne publie pas cela pour me faire connaître ou me faire voir. Je le fais parce que je veux m'acquitter de l'ordre donné et conseiller aux gens de doubler les pratiques religieuses. J'ignore ce que Dieu me fera si toutefois J'arrête mes prédications dans les mosquées ou si je ne publie pas ce rêve. Que Dieu nous aide tous! Celui qui recevra ce papier, si possible par ses moyens, de le photocopier et le distribuer. Ouédraogo Abdoul Aziz Centre de formation islamique Inventeur du Nouvel Alphabet BP 3537 Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Suite à une émission radio sur les prédictions de Nostradamus concernant la fin du monde, Abdoul Aziz a eu un rêve prophétique. Dans ce rêve, le ciel se transforme en sang, interprété comme un signe du SIDA et d'autres malheurs annonçant la fin des temps. Un chameau parlant, envoyé par Dieu, lui transmet un message divin exhortant Abdoul Aziz et tous les croyants à intensifier leurs prières ("prières surérogatoires" et "astagfour Làha") en préparation de la fin du monde, dont seul Dieu connaît la date exacte. L'auteur partage ce rêve pour obéir à un ordre divin et encourager la dévotion religieuse et la diffusion du message. -- o:id 5827 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5827 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35473 35723 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4c83115f90331dbce35d397237e97f6c55aad006.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fb690e4bb7962bce77dc370a01d0a0b69d6f5994.tiff dcterms:title Hamdallaahi ou le fief des hamallistes dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15313 Lassina Simporé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/856 Abdoulaye Fodé Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/905 Saye Zerbo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/999 Balla Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-12-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002635 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/62020 Bamako https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content “Gloire à Dieu" Dans certains milieux, on répond à cette locution par “Amen". Mais en ce qui nous concerne, nous dirons que c'est le nom en fiançais du quartier que nous voulons présenter. Ce quartier n'est pas très loin de Kolog-naaba dont nous avons fait cas la semaine passée. Ce quartier, tout comme Kolog-naaba, est jeune. Mais il diffère de celui-ci par la religion de ses premiers habitants qui étalent tous musulmans. Ce quartier qui se trouve au secteur n°10 tout comme Larlé, Nôs-kudgê et Nôs-paalga, s'appelle Hamdallaahi ou Hamdallaye. Hamdallaye a été créé par un érudit du Coran d'origine sénégalaise du nom d'Abdoulaye Fodé Doucouré sous le règne de Naaba Saaga. Un témoin du départ de celui-ci dé Dakar raconte: “Le cheikh a quitté Dakar en octobre 1957. J'étais à la gare. Doucouré et ses talibets ont occupé deux wagons”. A Bamako, Doucouré et sa suite furent accueillis par Modibo Keita qui avait préparé un convoi de véhicules pour les acheminer à Ouagadougou où il arriva en novembre 1957. Yéro Diallo, un témoin de l'avènement se souvient: “A son arrivée à Ouagadougou, il (Doucouré) fut reçu à Boulmiougou par une foule nombreuse qui l'escorta jusqu'à sa résidence de Dapoya. (En réalité, il s'est installé dans une famille marka(1) du nom de Yara). Le cheikh a occupé deux parcelles jumelles. L'une servait de logement pour lui et sa famille, et l'autre était amenagée en mosquée et dortoir pour les talibets. Mais comme ses élèves étaient très nombreux et étudiaient pendant une grande partie de la nuit, le cheikh demanda un terrain plus vaste en dehors de la ville pour s'y installer. Pour cela, il se rendit chez le Moog-naaba Saaga en compagnie de quelques chefs coutumiers et responsables religieux. Le Moog-naaba voulait lui affecter un terrain à Koulweogê, mais l'iman de ce village s'y opposa. C'est alors que le Wogdog-naaba proposa au vieux un terrain situé à 3 km à l'Ouest de la capitale. Un procès verbal de palabre fut établi et signé par le commandant de cercle, Batesti, le maire de Ouagadougou, Joseph Ouédraogo, le Larlé naaba, le Wildi naaba et le Gung-naaba. Mais de l'avis des chefs coutumiers, ce terrain était hanté par des génies et que tout homme qui s'y aventurerait la nuit risquait de perdre la vie. Le cheikh décida alors d'y prier pendant trois jours et trois nuits. Le quatrième jour, il fit venir ses talibets et leur partagea le terrain en 101 parcelles de 25x25 m. Mais comme le nombre de parcelles ne suffisait pas, il obtint l'autorisation d'agrandir la zone. La mosquée occupait 2.500 m3, soit quatre parcelles réunies. Le cheikh baptisa le nouveau quartier Hamdallaahi qui veut dire: “Gloire à Dieu” et invita tout le monde musulman et non musulman à venir s'installer dans le nouveau quartier”. Telle est ainsi la genèse du quartier Hamdallaye. Cheikh Abdoulaye Fodé Doucouré ne s'arrêta pas en si bon chemin. En 1974 par exemple, nous informe une de nos sources, il sollicita le concours de bonnes volontés pour la construction d'une mosquée en matériaux définitifs à Hamdallaahi. El Hadj Oumarou Kanazoé décida de prendre entièrement en mains le financement de cette mosquée. C'était en 1974, année où notre pays adhéra à l'Organisation de la conférence islamique (OCI). Seulement, le cheikh ne priera jamais dans cette mosquée. En effet, il fut rappelé à Dieu le 13 juillet 1974 à 4 heures du matin. Il fut enterré à l'angle sud-ouest de la cour de la mosquée. Sa tombe est protégée par une maisonnette en dur couverte d'une dalle en béton. Depuis Djibo, son fils Mamadou Lamine Doucouré assura la continuité de l'oeuvre de son défunt père, notamment la construction de la mosquée. Elle fut inaugurée le 8 mai 1981 par le lieutenant-colonel Nebié Badembié, ministre de l'Intérieur, représentant le président Saye Zerbo du CMRPN. A cette occasion, le fils du cheikh, Aboubakar Doucouré qui se trouvait en Arabie Saoudite pour ses études fit le déplacement de Ouagadougou. On a pu noter aussi la présence de Moog-naaba Kugri et de plusieurs délégations islamiques. Le discours de bienvenue fut prononcé par le docteur Balla Traoré, à l'époque vice-président de la Communauté musulmane. Le grand imam de Ouagadougou, El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré dirigea la prière inaugurale. La mosquée qui mesure 29,70 m sur 23,70 m comprend une partie centrale en rez-de-chaussée composée d'une salle de prières et de deux salles de recueillement et une partie à étages composée de trois minarets à deux étages à l'Est et de petits minarets à l'Ouest. Deux bâtiments annexes sont réservés aux femmes. L'ensemble est clôturé par un mur de 220 m munis de portails et de portillons et estimé à 143.725.838 francs cfa. Présentement, la mosquée est sise au n°274 de la rue 10.74 qui est séparée de l'avenue de la Liberté par la rue du CILSS. Aboubacar Doucouré, fils du cheikh est l'actuel imam. A l'actif des hamallistes, on dénombre également un lycée, une école franco-arabe et le dispensaire Omar Ben Abdel Aziz, tous sis au secteur, précisément au n°333 de la rue 10.25. Lassina Simporé Le hamallisme en bref Au départ était la tidjania, dernière confrerie religieuse apparue qui enseigne la tolérance et une ouverture d'esprit: ‘L'adepte doit entretenir de bons rapports avec tout le monde, surtout avec les confréries et veiller à la propreté permanente. Il doit également avec ses coreligionnaires de la même localité, tous les vendredis après la prière de l'après-midi, réciter la Hadrata (prière se déroulant autour d'un tissu blanc), réciter la wazifa le matin et le soir”. Puis est apparu le hamallisme qui, dit-on, n'est pas une confrérie mais une réforme à l'enseignement de Si Ahmed Tidjani (1737, 1815) fondateur de la Tidjania. Le nom hamallisme est d'après certains chercheurs inadéquat dans la désignation de la confrérie. Il provient du nom du propagateur Shaykh Hamahoullah et non du nom du fondateur Shaykh Sidi Mohammad Lakhdar. La logique voudrait qu'une tariqua (voie, chemin) porte le nom de son fondateur. Le hamallisme se divisa par la suite en deux tendances: la tendance “11 grains” et la tendance “12 grains”. Ces deux tendances furent introduites dans notre pays à partir de 1940, respectivement par Fodé Abdoulaye Doucouré et Boubacar Sawadogo qui, plus tard, prit le nom Maïga afin, semble-t-il, de couper tout lien avec sa famille considérée comme fétichiste. Ils fondirent des foyers à Djibo (Doucouré) et à Ramatoulaye (Maïga). A Ouagadougou, la tendance des Maïga est installée à Kamsâogê où se trouvent le pied-à-terre du cheikh qui réside à Ramatoulaye (province du Yatenga). Elle y a construit sa mosquée qui, présentement, fait face au château-d'eau. Doucouré et ses adeptes, eux, se sont installés à Hamdallaye. LS bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte retrace la genèse du quartier Hamdallaye à Ouagadougou, fondé en novembre 1957 par Abdoulaye Fodé Doucouré, un érudit coranique sénégalais. Initialement établi pour ses nombreux talibets sur un terrain réputé hanté qu'il a purifié, le quartier a vu la construction d'une grande mosquée financée par El Hadj Oumarou Kanazoé et inaugurée en 1981, où Doucouré est enterré. Hamdallaye est un foyer du hamallisme, une réforme de la confrérie Tidjania, et est géré par les descendants de Doucouré, abritant également des institutions éducatives et de santé. -- o:id 5828 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5828 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35474 35722 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f20ff57b4b6d33bb1d94f457c028688d049d1c3b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2ea48b6d47b4d2116cd8d1037a614f4b5608cce7.tiff dcterms:title CERFI : le savoir, une obligation pour tout musulman dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15525 D. Evariste Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12906 Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-09-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002636 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo bibo:content Depuis dimanche se tient à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou, un séminaire de formation islamique, organisé par le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI). Ce séminaire qui va du 17 au 24 septembre porte sur un thème principal, à savoir : le Coran et les musulmans d'aujourd'hui. Pendant une semaine, les militants et militantes du CERFI “en rangs serrés” iront à la recherche du savoir, une obligation pour eux, ainsi que le stipule le Coran. Le CERFI qui est à son cinquième séminaire de formation, entend poursuivre ses objectifs qui sont entre autres la promotion et l'encouragement de l'étude, la recherche dans les divers domaines de l'islam, la contribution positive au développement social, culturel et économique du pays. La prière, fondement de la religion, sera à n'en point douter en bonne place à ce séminaire, comme l'a bien souligné le secrétaire général du bureau CERFI, section provinciale du Kadiogo à la cérémonie d'ouverture. Evariste Ouédraogo (Stagiaire) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) organise un séminaire de formation islamique à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou, du 17 au 24 septembre. Ce cinquième séminaire, axé sur le thème "Le Coran et les musulmans d'aujourd'hui", vise à approfondir le savoir religieux des militants du CERFI. L'événement s'inscrit dans les objectifs du CERFI de promouvoir l'étude et la recherche islamique, et de contribuer positivement au développement social, culturel et économique du pays. -- o:id 5829 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5829 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35475 35724 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8bc0594afec7d291599701fa08c5286eafeaab01.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bdcb6ea86011c70449d78b7b4dc9a2d085817e3b.tiff dcterms:title Point de vue : de la provocation religieuse dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15232 Pascal Lompo Bapouguini dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-03-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002637 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Je viens par ce petit mot apporter un petit commentaire sur le débat entamé par monsieur Kaba Moussa autour de ce que vous avez titré la Provocation religieuse dans votre livraison du week-end 17/18/19 mars‘95. Je ne voudrais pas soulever une polémique. mais seulement apporter ma contribution à ce débat qui. à mon avis, est digne d'intérêt. Au Burkina Faso nous avons jusque là échappé à deux démons qui font des ravages terribles sous d'autres cieux et pas très loin de chez nous: le démon des querelles interethniques et celui de l'intolérance religieuse. Mais il est vrai que c'est une culture à préserver et cette tâche nous revient à tous aussi bien au niveau individuel que collectif. J'ignore (comme lui d'ailleurs) l'appartenance religieuse de cette dame venue prêcher devant la mosquée de monsieur Kaba. Mais en procédant par élimination, monsieur Kaba en arrive très rapidement (trop rapidement même!!!) à la conclusion que cette dame ne pouvait être qu'une protestante. La rédaction a déjà relevé l'imprudence d'une telle démarche qui constitue en mon sens une contradiction par rapport au but qu'il semble poursuivre dans son écrit à savoir la défense de la tolérance religieuse. Monsieur Kaba demande aux autorités d'interdire les méthodes d'approche comme le porte-à-porte. Je crois que ce n'est pas la première fois qu'on en parle dans ce pays. Je crois savoir aussi que des textes officiels en la matière ont été pris à une certaine époque au nom du droit du citoyen à vivre tanquille chez lui. Je suis tout à fait d'accord que ces “visites" peuvent ne pas du tout convenir à ceux qui les reçoivent. Ils peuvent tout à fait refuser de recevoir ces prédicateurs itinérants chez eux. Et aucun texte biblique ne donne le droit (encore moins le devoir!) d'aller importuner les gens chez eux. Au contraire sur ce point Jésus-Christ est très clair: «Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison...» (Evangile selon Saint-Matthieu 10:14). Je pense également que les autorités auxquelles monsieur Kaba fait appel ont un devoir de Justice dans la gestion de la cité, y compris dans les affaires religieuses. Prenons un exemple pour illustrer cela: Tous les vendredis vous verrez sur l'avenue Babanguida (non loin du Yaar de Zogona) ce panneau: “Attention Mosquée” . Les fidèles de cette mosquée investissent tout simplement l'avenue pour la prière de 13 h et à cette heure de pointe, tout le trafic routier de cette avenue (Bus, Voitures, Mobylettes, Vélos...) est détourné dans les six-mètres de Zogona. Il en est de même pour l'Avenue Bassawarga au niveau du château d'eau de Samandin et on pourrait multiplier des exemples à travers la ville. C'est une situation qui perdure depuis et nous avons accepté cela et respectons nos frères qui prient en ces lieux. Mais on pourrait bien ne pas être d'accord et, avec des arguments très solides, réclamer que les autorités (toujours les mêmes!!!) interdisent ce genre de pratiques. Je crois que quand on parle de tolérance, il faut voir plus large et plus loin que la devanture de sa mosquée ou de sa chapelle. Au Burkina Faso nous avons cet acquis très précieux. 11 nous faut le préserver. Que Dieu bénisse le Burkina Faso. Lompo Bapouguini Pascal 01 BP: 175 Ouagadougou 01 Burkina Faso bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte est un commentaire sur un débat concernant la provocation religieuse au Burkina Faso, soulignant l'importance de préserver la tolérance religieuse et la paix interethnique. L'auteur critique la position de M. Kaba Moussa sur le prosélytisme et son jugement rapide, plaidant pour une application plus large et réciproque de la tolérance. Il illustre son propos par des exemples de pratiques religieuses musulmanes tolérées dans l'espace public, appelant les autorités à une justice équitable et une tolérance étendue au-delà des seuls lieux de culte. -- o:id 5830 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5830 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35476 35726 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/bb708392630d68469915dc4a65469cf74395c25d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dc14b5c13c835087e081e2182a731b7e92efba3e.tiff dcterms:title Excision : point de vue d'une excisée sans problème! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14541 Ginette dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 Excision https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14 Contraception https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-11-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002638 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France bibo:content Dans notre édition n°4027 des mardi et mercredi 31 octobre et 1er novembre 1995 nous avons publié sous la rubrique Féminin pluriel un article intitulé “Promo-femmes, la communauté musulmane et le prêche sur l'excision du 7 juillet 1995" et qui traite de l'excision donc. Le présent écrit se veut un autre point de vue sur le même phénomène. Suite à l'article “Promo-femmes, la communauté musulmane et le prêche sur l'excision du 7 juillet 1995” de votre rubrique “Féminin pluriel”, l'idée se fait persistante, appuyée par d'autres femmes d'écrire, disons de donner mon avis sur l'excision me revient Sans vouloir relancer la polémique sur l'excision qui a surgi il y a déjà près de dix ans, d'abord en Europe, particulièrement en France, puis en Afrique, qui a fait couler tant d'encre et de salive, je voudrais, moi, aujourd'hui, poser cette question: “La bataille contre l'excision gagnée, et après? Quel droit en plus pour la fillette, la jeune fille, la mère de famille de demain?” Munies de tous leurs organes génitaux, ces femmes seront sexuellement affranchies, Qui aura gagné dans toute cette lutte? L'Homme! Je félicite la responsable de cette ONG (Promo-femmes développement) qui aurait, paraît-il, réagi violemment après l'émission islamique sur l'excision de Radio Abga, et qui aurait même menacé le Cheick Mahamoudou Bandé, auteur de cette prise de position, de poursuite judiciaire. Sur quelle loi ce serait-elle appuyée? Je ne connais pas cette loi dans le code de la famille au Burkina. Je suis une femme, Burkinabè, et excisée; mère de plusieurs enfants ayant eu des accouchements et une maternité normaux; n'ayant aucun problème d'entente sociale avec mon mari. Je le répète, je n'épris pas cet article pour relancer une polémique sans issue sur l'excision. En Afrique, l'excision n'est pas dictée par la religion musulmane a priori. Mais est une pratique ancestrale, coutumière. Elle mourra comme beaucoup d'autres pratiques africaines qui se meurent avec leurs vertues. A Ouagadougou-ville, on pratique même aujourd'hui l'excision. Alors, que la lutte continue! Je ne voudrais pas revenir aussi sur les inconvénients et les avantages que ces “féministes" prônent, mais sur le principal avantage: “leur liberté sexuelle”. A 40 ans, nous sommes toutes nées de mères excisées. Braves femmes mariées à 17 ou 18 ans et même plus jeunes, soumises peut-être, mais dignes et respectueuses de leur vie conjugale. Elles observaient naturellement l'espacement des naissances et la femme qui avait une grossesse sur un bébé non sevré était honnie. Sans parler de la “virginité” qui était exigée dans certaines ethnies! Venons-en au but précis de mon article. Ces associations de femmes et ONG de bienfaisance, la direction du Bien-Etre Familial, vous qui prônez les vertues de la non-excision, qui luttez contre ce crime qu'est l'excision (j'espère que vous n'en avez pas encore parlé à Beijing!), qu'est ce que vous faites pour ces fillettes "libérées" qui, à 14 ou 15 ans, ont déjà eu un rapport sexuel? Je ne peux pas avancer un chiffre, mais au moins 40% des filles de cette tranche d'âge, en ville, ont déjà connu un homme. Ce n'est pas un crime, me direz-vous. Mais les conséquences? Où sont passées les bonnes moeurs? Existe-t-il à Ouagadougou ou ailleurs, des SMI où ces fillettes peuvent se procurer des préservatifs? L'éducation sexuelle est-elle effectivement donnée dans les lycées et collèges comme on le dit? Dans une famille sur dix à Ouagadougou, les parents élèvent un petit-fils d'une mère écolière; et la prostitution, et le SIDA qui sont là? Alors, messieurs et mesdames les défenseurs des droits de la femme, “quand vos généreux donateurs reviendront, dites-leur de faire de petites rallonges pour les pillules et les préservatifs dans les SMI; des médicaments pour les enfants non-désirés, des filles-mères qui meurent souvent faute de soins”. Et, remarquez bien mesdames, les hommes n'épousent plus les filles-mères et les femmes sans emploi! Aurevoir les amies! Ginette NDLR Sans vouloir engager la polémique, il convient de faire certaines remarques que cet écrit suscite. Apparemment, Ginette n'est pas d'accord avec les méthodes de lutte contre l'excision, qu'elle trouve notamment incomplètes. Elle préconise donc qu'en complément, les associations et ONG engagées dans cette lutte prévoient dans leurs programmes de procurer aux jeunes filles “des pillules, des préservatifs" gratuitement. Ginette semble donc sous-entendre que la non-excision des filles va entraîner leur débauche sexuelle. On ne peut sérieusement soutenir que l'excision garantit une société sans débauche, tout comme on ne peut affirmer que toutes les femmes non-excisées sont des débauchées sexuelles. Il est vrai que l'ablation du clitoris peut priver à jamais certaines femmes du plaisir sexuel. N'est-ce pas une raison majeure pour, justement, ne pas pratiquer la clitoridectomie? Imagine-t-on un parent qui coupe la langue de son enfant de peur qu'ayant goûté aux bonnes choses, il ne puisse plus s'en passer? Le mieux n'est-il pas d'éduquer son enfant à contrôler ses envies? Pour ce qui est des femmes, pourquoi ne les croit-on pas capables de maîtriser leur sexualité? La lutte contre l'excision entre dans un cadre global de lutte pour un meilleur statut social de la femme, de lutte pour d'autres rapports entre hommes et femmes. Dans ce combat, on ne prône pas les vertus de la non-excision, mais on dénonce les méfaits de l'excision, ce qui n'est qu'une question d'approche. Quant à l'affranchissement sexuel, il est peut-être moins une question d'organes génitaux (complets ou incomplets), qu'un autre type de rapports entre hommes et femmes où la liberté et les droits de chacun seront respectés. Vous vous demandez “quel droit en plus aura la fillette", une fois qu'on aura arrêté de les exciser? Si comme beaucoup l'affirment, l'objectif premier de l'excision est de diminuer le plaisir sexuel des femmes et de les tenir tranquilles, arrêter de les exciser et donc de vouloir contrôler leur plaisir, signifiera tout d'abord qu'on les reconnaît capables de contrôler toutes seules leur sexualité. Mais ce n'est pas tout. Ce serait leur reconnaître: - le droit à l'intégrité physique; - le droit à des maternités sans risques liés à l'excision; car si vous, vous avez eu la chance que l'excision ne vous ait créé aucun problème ni d'ordre obstétrique, ni dans vos relations sexuelles, vous ne pouvez pas ignorer le cas de ces nombreuses femmes pour qui l'excision a eu des conséquences catastrophiques; - le droit à la santé, et par conséquent à ne pas risquer d'être contaminée par le SIDA ou d'autres maladies comme le tétanos; - le droit au plaisir sexuel qui n'est pas le moindre. S'il y a un seul risque que la fillette qu'on excise ne connaisse jamais le plaisir sexuel, l'excision est à proscrire. Mais ce langage là n'est pas toujours compris. Enfin, si nous revenons à l'émission qui est à l'origine de ce débat et à la réaction de la responsabble de Promo-femmes, il y avait bien un texte qui pouvait fonder une action de justice. Ce n'est pas dans le code des personnes et de la famille, mais dans la loi n°56/93/ADP portant code de l'information au Burkina Faso, notamment dans ses dispositions réprimant la diffamation et l'injure par voie de presse qu'il faut voir, car les allégations et les propos de l'auteur de l'émission pouvaient être assimilés à des injures et diffamation à l'encontre des personnes luttant contre la pratique de l'excision. M.I bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte présente une discussion sur l'excision (mutilations génitales féminines). L'auteure, elle-même excisée, s'interroge sur les conséquences de l'abandon de cette pratique, craignant une "liberté sexuelle" non encadrée chez les jeunes filles, menant à des grossesses précoces et des MST. Elle exhorte les associations luttant contre l'excision à inclure la distribution de contraceptifs et le soutien aux mères adolescentes dans leurs programmes. Une note éditoriale réfute cette vision, soulignant que l'excision prive les femmes de leur intégrité physique, de leur santé et de leur plaisir sexuel, et que la lutte vise à reconnaître leur droit à maîtriser leur propre sexualité. -- o:id 5831 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5831 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35477 35725 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5b721063f154a5515eb0529f75c63ed3cf03a9a7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/77516f6d67996d76fdd9ce00cc85a188a184bb3b.tiff dcterms:title Dassasgho : vendredi sanglant à la mosquée sunnite dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13850 Patrice dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-04-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002639 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le vendredi, c'est connu, est un jour béni pour la Communauté musulmane dans son ensemble. Il n'est donc pas étonnant de voir une grande affluence des fidèles vers les mosquées pour la grande prière. Mais lorsque des fidèles en viennent à échanger des tirs à la carabine autour de ces lieux il y a de quoi s'interroger. Ce fut le cas le vendredi 21 avril dernier, aux environs de 11 heures, à la mosquée sunnite de la Zone I du secteur 28 de Ouagadougou. Comment en sont-ils arrivés à cette extrémité regrettable? Selon des témoignages concordants, un homme aurait ouvert le feu sur l'assistance en faisant une victime sur le champ. Une autre qui succombera à l'hôpital. En outre, il y aurait eu plusieurs blessés à l'arme blanche. Pour comprendre la genèse des événements, il faut peut-être remonter à la crise de la grande Mosquée sunnite de Zangouetin (cf. notre édition n°3848 du jeudi 9 février 1995). Si l'intervention des forces de l'ordre avait pu faire éviter le pire, cette crise aura néanmoins suscité des remous qui auront provoqué une scission. Ainsi, selon des témoins, le nombre des fidèles qui ne dépassait pas une poignée a grossi avec l'arrivée d'autres fidèles de la ville. La raison qui a conduit a cette déchirure serait une question de leadership entre les anciens et les nouveaux arrivants. Ces derniers ont voulu hisser un des leurs au poste d'Iman, ce qui évidemment n'était pas du goût des fidèles du quartier. Surtout lorsqu'on apprend dans les milieux proches des protagonistes que le financement avait été acquis pour la construction d'une nouvelle mosquée en lieu et place du hangar qui en tient lieu actuellement. Les travaux de bornage auraient même commencé. L'argent est-il la cause de cette tragédie? Toujours est-il que les principaux meneurs sont actuellement entre les mains des forces de l'ordre. Patrice bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le vendredi 21 avril, un incident violent a éclaté à la mosquée sunnite de la Zone I à Ouagadougou, entraînant des échanges de tirs et des blessures à l'arme blanche. Deux personnes sont décédées et plusieurs ont été blessées. Cet événement tragique découle d'un conflit de leadership entre anciens et nouveaux fidèles concernant le poste d'Imam, potentiellement lié au financement d'une nouvelle mosquée, et s'inscrit dans la continuité d'une crise antérieure. Les principaux responsables ont été arrêtés. -- o:id 5844 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5844 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35478 35727 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0a0915f38d6a2e89e92cc2f8b9181f375880b571.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0ab3d9cb09478dd52f46cb56a4e823d2e7037c12.tiff dcterms:title On a fêté hier la Tabaski dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13014 M. K. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-05-11 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002640 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Hier mercredi 10 mai, la Communauté musulmane du Burkina à l'instar de celle monde entier a célébré l'Ide Al Kabir, ou la ‘‘fête du mouton”. Un des grands moments de cette célébration, a sans nul doute été la grande prière qui a drainé de nombreux fidèles à la Place de la Révolution. Après les deux “Rakat” d'usage et les bénédictions , l'officiant n'a pas failli au rite du sacrifice du bélier, perpétuant ainsi la tradition qui dit que le patriarche Abraham, par dévotion à Dieu, n'a pas hésité à l'ordre divin de sacrifier son fils Imaël. Bien lui en prit, car au lieu de son fils, c'est un bélier que Dieu pour être immolé. C'est ce témoignage de soumission que chaque année les musulmans renouvellent à travers la fête du mouton. M. K bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 10 mai, la communauté musulmane du Burkina Faso, à l'instar du reste du monde, a célébré l'Aïd al-Kébir, ou la "fête du mouton". Cette célébration a été marquée par une grande prière à la Place de la Révolution et le sacrifice rituel d'un bélier. Ce rite perpétue la tradition de la soumission du patriarche Abraham à Dieu, symbolisant le renouvellement annuel de cette dévotion par les musulmans. -- o:id 5845 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5845 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35479 35728 35729 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c7ddbe75bb503f204579a8a32a182b6e17e59637.pdf https://islam.zmo.de/files/original/daaeb0397a9e5d1f31b2a493a0301011ad536654.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a3055c5664c5397ff54a00ac2665a3891db373b5.tiff dcterms:title Religion. Îde Al Fitr : c'était vendredi dernier dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-03-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002641 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'Ide - El -Fitr ou fête du Ramadhân qui marque la fin du jeûne musulman a été célébré vendredi dernier sur toute l'étendue du territoire national. Ce jeûne de 30 jours est synonyme d'abstinence de tout ce qui est usuel comme nourriture et relations sexuelles , de l'aube au coucher du soleil, au profit du bien-être, surtout spirituel. Le rituel habituel n'a pas été respecté cette année car c'est El Hadj Boureima Kouanda qui a dirigé la grande prière en lieu et place du grand Imam El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré. Aux premiers rangs des milliers de fidèles réunis pour la circonstance à la “Place de la Révolution”, nous avons pu apercevoir les ministres Ablassé Ouédraogo et Ibrahim Traoré, respectivement des Affaires étrangères et de la Jeunesse et des Sports aux côtés de sa majesté le Moog-naba Baongo. A l'issue de la grande prière, El Hadj Boureima Kouanda dans ses bénédictions a imploré du Seigneur paix sociale, santé et prospérité pour toutes les autorités du pays et le peuple burkinabè. Notons pour terminer que les fidèles doivent la propreté des lieux aux trois (03) clubs de maître Drabo Issa (Budo de la paix, Temple du dragon, Yéré-Lonko club) qui, les 1er et 2 mars, n'ont ménagé aucun effort en prenant d'assaut la “Place de la Révolution” dans le cadre d'une opération de nettoyage. Pierre Tapsoba bibo:numPages 2 bibo:shortDescription L'Aïd al-Fitr, marquant la fin du jeûne du Ramadan, a été célébré vendredi dernier sur l'ensemble du territoire national. La grande prière à la "Place de la Révolution" a été dirigée exceptionnellement par El Hadj Boureima Kouanda, en présence de ministres et du Moog-naba Baongo. Des bénédictions pour la paix sociale, la santé et la prospérité ont été prononcées pour le pays et ses dirigeants, le site ayant été préalablement nettoyé par des clubs d'arts martiaux. -- o:id 5846 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5846 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35480 35731 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9e8ea2b6c76516a68dda982a04fc82a4e9564d8f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/877a7f2f6a8d429f3834500ce2f49efbe0d94071.tiff dcterms:title Moutons de Tabaski : les lendemains qui déchantent dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1607 Souleymane Ouattara dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1607 Souleymane Ouattara dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-05-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002642 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo bibo:content L'euphorie de la fête passée, les exportateurs de bétail sahéliens font grise mine. Trop de béliers burkinabè, maliens et nigériens déversés sur le marché ivoirien ont "cassé" les prix. Avec son bonnet à mailles délicatement posé sur le crâne, sa barbe finement, taillée et son grand boubou brodé, Issiaka Kaboré cultive soigneusement sa réputation de notable. Cet éleveur et commerçant de bétail, réputé à Pouytenga pour son inaltérable sourire et ses manières policées, doit sa fortune à la Tabaski. Mais cette année, il ne veut plus entendre parler du sacrifice d'Abraham. “La Tabaski ? Une vraie catastrophe", tempête ce musulman fervent. Dans son étable presque vide, un mouton aux longues cornes lui rappelle sans cesse son infortune. "On voulait me l'acheter à 20.000 F cfa. Je préfère le garder que de perdre", dit-il outré. A Pouytenga, le principal marché de bétail du Burkina, les exportateurs de moutons râlent. Ils rêvaient bénéfices, ils n'ont récolté que ruine: 25 à 30.000 F de perte sèche par bête sur le marché d'Abidjan. “Ce fut une hécatombe, tout le monde a perdu. On nous avait laissé entendre que le marché allait reprendre des couleurs. Jusqu'au jour de la fête, rien ne s'est confirmé", se rappelle Kaboré. Vivant de ce commerce depuis 15 ans, l'homme est coutumier des fluctuations, mais cette année, dit-il, la situation fut exceptionnellement mauvaise. La Côte d'Ivoire reste le principal débouché du bétail burkinabè. Boeufs, moutons, chèvres y sont acheminés par camions entiers. Période privilégiée pour la vente des moutons, la Tabaski attire sur le marché quantité d'opérateurs. En l'espace de 15 jours, près de 10 000 béliers ont quitté Pouytenga pour la Côte d'Ivoire, rejoignant ceux des autres villes burkinabè, du Mali et du Niger. Trop de moutons “bouchonnant” le marché, les prix ont chuté. Un débouché bouché “Cette année, nous avons acheté les moutons plus cher localement, à cause des commerçants ghanéens et togolais. Le Niger aussi est venu “gâter" le marché", s'indigne Kaboré. Absents l'année dernière sur le marché ivoirien pour causes de troubles politiques, les Nigériens ont acheminé 52 remorques sur le marché d'Abidjan, ébranlant ainsi l'hégémonie burkinabè. La “conjoncture”, nom donné à la crise économique par les Ivoiriens, a elle aussi considérablement réduit les. achats. Un convoyeur témoigne: “Cinq jours avant la Tabaski, on ne vendait plus rien. Les moutons étaient là, pas les clients". Les coûts de transport élevés à cette période, les taxes sauvages ont fini par mettre les exportateurs à genoux. Après avoir investi près de 2 millions F cfa dans l'achat d'animaux, Issiaka Kaboré est rentré au Burkina avec 700.000 F cfa en poche. “Sur place, on ne trouve pas de fourrage. Les remorques remplies de moutons arrivaient sans cesse. Il valait mieux vendre à perte et se sauver", dit-il. Depuis quelques années, la Tabaski transforme le premier boutiquier ou transporteur venu en exportateur de bétail. Chacun veut faire sa marge sur ce marché. “On y trouve du tout: le commerçant qui brasse des millions et celui qui a à peine 100.000 F", dit Nemaoua Banaon de Vétérinaires Sans Frontières. “Que voulez-vous, se plaint un exportateur professionnel, vous avez votre neveu au chômage. Il se débrouille pour engraisser quatre à six béliers pour la Tabaski qu'il compte revendre à Abidjan pour se constituer un fonds de commerce. Son père vous le confie. Pouvez-vous refuser ?" Issiaka Kaboré compte sur la sélection naturelle pour mettre les canards boiteux sur la touche. “C'est notre travail et nous ne savons rien faire d'autre. L'année prochaine, nous allons continuer, les autres vont couler", prédit-il. Pour Banaon, “il faudrait organiser la filière. Mais les gens de Pouytenga ont peur de tout ce qui est organisé de crainte que l'administration ne procède à des contrôles, des taxations, etc. Ici, poursuit ce spécialiste, c'est le règne de l'individualisme Les professionnels les plus expérimentés doivent accepter de partager leur expérience, s'ils veulent que leur activité perdure. Sinon, j'ai peur qu'à terme, le marché des animaux sur pied du Burkina ne soit plus compétitif". Cette année encore, la Tabaski a été une aubaine pour les éleveurs qui ont bien tiré leur épingle du jeu en s'y prenant tôt pour vendre leurs animaux à l'intérieur. L'embouche des moutons est une activité rentable. Un mouton efflanqué acheté à 20.000 F dans un hameau du Burkina peut se revendre 75.000 F, voire 100.000 F, après seulement trois mois d'engraissement avec des tourteaux et des sous produits agroindustriels. Le bénéfice net par tête de mouton avoisine les 25.000 F cfa. Mais rien ne dit que le marché, qui semble faire sa loi, n'imposera pas aux éleveurs de réviser leurs prix à la baisse et aux exportateurs des pays sahéliens de s'organiser mieux. Pour le moment, les consommateurs ivoiriens festoient à bon compte. Souleymane Ouattara (SYFIA) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Les exportateurs de bétail sahéliens, notamment burkinabè, ont subi des pertes financières importantes lors de la Tabaski en Côte d'Ivoire. Un afflux massif de moutons provenant du Burkina Faso, du Mali et du Niger, combiné à la présence accrue de commerçants occasionnels et au retour des Nigériens, a provoqué une chute drastique des prix sur le marché ivoirien. Cette surabondance, aggravée par des coûts de transport élevés et des taxes, a entraîné des pertes considérables pour les professionnels du secteur, soulignant le besoin d'une meilleure organisation de la filière. -- o:id 5847 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5847 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35481 35730 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/69b7e95ae030e5a79fc8ee3df867e1ea1e76a0ab.pdf https://islam.zmo.de/files/original/39e9a3044eb93dcb555cf4454f6312ff37b6e7f6.tiff dcterms:title Aïd Al Kabir : la philosophie du sacrifice du mouton dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-04-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002643 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content C'est demain que les musulmans du Burkina célébreront la fête de l'Aïd Al Kabir communément appelée “fête lies moutons". Genèse du sacrifice Dans un rêve, le prophète Abraham (Paix et Salut de Dieu sur Lui) vit qu'il était en train d'égorger son fils Ismaël, fils de Hadja, coépouse de Sara. Dieu lui demandait alors le sacrifice de son fils. Sans hésiter il informa Ismaël. "Fais ce qui t'est ordonné, tu me trouveras s'il plaît à Dieu parmi les constants" répondit-il. Fort heureusement il eut en face de lui, un fils obéissant. Après avoir allongé son fils par terre et bandé ses propres yeux, il appliqua le couteau sur sa gorge. Maintenant, convaincu qu'il venait d'accomplir sa mission, il enleva la toile qui bandait ses yeux; et qu'est-ce qu'il vit ? un bélier allongé et tué au lieu d'Ismaêl car, celui-ci était débout tout près de lui et souriant. En effet, Dieu l'ommiscient désirait simplement les éprouver. Enfin, notons que c'est de la progéniture d'Ismaêl que naîtra le prophète Mouhammad (P.S.L). Esprit du sacrifice Les musulmans célèbrent cette fête dite “fête des moutons" pour les raisons suivantes : Primo : En signe de joie de la survivance d'Ismaêl à la rude épreuve. Secondo : Abraham (PSL) a osé “sacrifier son fils" pour l'amour de Dieu. A l'instar donc de son sacrifice les musulmans doivent s'encourager au sacrifice de soi et de leurs biens sur le chemin de Dieu. Aussi au-delà de ce souvenir se trouve la soumission et l'obéissance totale à Dieu qui lui-même nous y incite en ces termes “accomplis la prière pour ton Seigneur et sacrifie' (Coran chapitre 108 et verset 2). De plus, faut-il noter que ce sacrifice n'a de valeur auprès de Dieu que par l'intention saine de l'adorer, “ni leurs chairs, ni leurs sangs n'atteindront Allah, mais ce qui l'atteint de votre part c'est la piété". (Coran chapitre 22 verset 37). Enfin, offrir des sacrifices, c'est préparer les musulmans a accepter volontiers de dépenser de l'argent pour l'amour de Dieu et c'est aussi un moyen d'aider les pauvres et les nécessiteux. Les mérites du sacrifice A propos de ces mérites, le prophète Mouhammad (P.S.L.) a dit : “L'homme n'accomplit pas une action plus agréable à Dieu le jour de l'Aïd que celle d'offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection l'offrande viendra intacte avec comes, sabots, poils et laine. Le sang qui en coule est estimé de Dieu avant même qu'il ne touche le sol. Soyez-en heureux". Une occasion donc de rendre grâce à Dieu le Très Clément selon nos possibilités. Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Aïd Al Kabir, ou "fête des moutons", célébrée par les musulmans du Burkina, commémore l'obéissance du prophète Abraham, prêt à sacrifier son fils Ismaël avant que Dieu ne le remplace par un bélier. Cette fête symbolise la soumission totale à Dieu, l'importance de l'intention pure dans l'adoration, le sacrifice de soi et le partage avec les nécessiteux. Elle est considérée comme une action très agréable à Dieu, apportant de grands mérites. -- o:id 5848 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5848 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35482 35732 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5d0a27e33d9fd06ea8b9a203d3cc18e1af536e31.pdf https://islam.zmo.de/files/original/33b0be7037a4774058274bbe83363163ce347b75.tiff dcterms:title Hadj 97 : les quatre Burkinabè refoulés retourneront-ils à la Mecque? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-04-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002644 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Dans notre édition d'hier mardi, nous évoquions le cas de pèlerins burkinabè qui auraient été refoulés. Nos efforts pour en savoir un peu plus sur les raisons avaient été vains. Aujourd'hui nous voyons un peu plus clair, quand bien même subsistent encore quelques zones d'ombre. A la lecture de notre écrit relatif au pèlerinage à la Mecque de cette année, le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité a bien voulu éclairer notre lanterne en nous conviant à son cabinet hier après-midi. Selon lui, au moment des faits, il était absent du pays. Dès son retour, il est allé rendre visite aux refoulés à qui des passeports ont immédiatement été refaits, puisque ceux qu'ils possédaient par devers eux n'étaient pas les leurs. C'est ce qui leur a valu ce retour à la case-départ, Ouagadougou. Une mission a donc par la suite été dépêchée à Niamey dans le but d'obtenir des visas auprès de l'ambassade d'Arabie Saoudite au Niger. Si tout se passe bien, les quatre infortunés doivent reprendre dès aujourd'hui l'avion pour effectuer leur hadj. Dans le cas contraire, ils prendront leur mal en patience jusqu'à l'année prochaine. Au regard de ce qui s'est passé, n'y a-t-il pas lieu de se poser certaines questions? Pourquoi les responsables chargés de remettre aux pèlerins leurs différents documents n'ont-ils pas tout vérifié au départ de Ouagadougou? A quoi auront servi toutes ces innombrables concertations et autres réunions pour qu'au finish l'on constate une telle bévue? Pour l'heure, gageons que tout rentrera dans l'ordre et que les quatre infortunés reprendront le chemin de la Mecque dans les plus brefs délais pour accomplir le 5e pilier de l'Islam. Pierre Tapsoba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte explique que des pèlerins burkinabè ont été refoulés car ils possédaient de faux passeports. Le ministre de l'Administration territoriale a précisé qu'à son retour, de nouveaux passeports leur ont été délivrés et une mission envoyée à Niamey pour obtenir des visas. Quatre pèlerins devraient reprendre leur voyage pour le Hadj, sinon ils devront attendre l'année prochaine. L'article soulève des questions sur la vérification initiale des documents. -- o:id 5851 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5851 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35483 35733 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2ff6b8a3890401ae28285fb6d9d3e4f517cd73c6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/567e1f4d925e9d77b2083ae4d609d9f72207d3b9.tiff dcterms:title Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque Hadj 1996 : communiqué de presse dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-06-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002647 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 Riyad bibo:content Les membres de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) 1996 se sont réunis le mardi 4 juin 1996 dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères sous la présidence conjointe des ministres Boly Yéro de l'Administration territoriale et de la Sécurité et Ablassé Ouédraogo des Affaires étrangères, afin de faire un premier bilan du déroulement du Hadj 1996. Il convient de rappeler que le pèlerinage sur les Lieux Saints de l'islam en Arable Saoudite a été organisé cette année par le gouvernement qui renouait ainsi avec une tradition qu'il n'observait plus depuis plus de dix ans. Cette réunion de la commission nationale a été l'occasion pour ses membres de faire surtout le point sur les difficultés rencontrées au cours du déroulement du pèlerinage'96 et d'en tirer les conclusions qui s'imposent afin de faire des recommandations appropriées pour une organisation encore plus efficiente en 1997. S'agissant du déroulement du pèlerinage 1996, les membres de la commission ont unanimement exprime leur entière satisfaction malgré quelques écueils mineurs Inévitables dans l'organisation d'une telle activité, surtout quand 11 s'agit d'une première. Ils ont en outre déploré par la même occasion la publication par la presse, de certaines Informations dénuées de toute objectivité: Informations Jugées du reste inopportunes. Les deux premiers responsables de la CNOPM, les ministres Boly Yéro de 1'Adminlstration territoriale et de la Sécurité et Ablassé Ouédraogo des Affaires étrangères, ont réaffirmé la ferme volonté du gouvernement d'assister les citoyens burkinabè musulmans désireux de se rendre sur les Lieux Saints de l'islam pour accomplir leurs devoirs religieux. En outre, ils ont tous apprécié l'énorme travail abattu par la coordonatrice du Hadj'96, madame Hadja Mariam Nikièma à qui ils ont exprimé leur gratitude et adressé leurs félicitations. Par ailleurs, le gouvernement et les membres de la commission ont tenu à adresser leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Fahd d'Arabie Saoudite pour l'honneur fait à la délégation du Burkina qu'il a invitée à dîner. Dîner au cours duquel seuls la Gamble et le Burkina ont reçu en plus des cadeaux, des félicitations pour la qualité de l'organisation du pèlerinage de leurs citoyens. Les remerciements ont été aussi adressés au ministère saoudien du Hadj, aux membres de la mission diplomatique du Burkina Faso en Arable Saoudite ainsi qu'aux étudiants burkinabè des universités de Médine et de Riyad, pour leurs contributions inestimables à la réussite du Hadj 1996. Le président de la Commission Boly Yéro N.D.L.R Nous prenons acte de ce communiqué de presse qui dit qu'il n'y a (presque) rien eu en Arabie Saoudite. La presse aurait inventé quoi! Mais peut-on s'empêcher de penser que derrière ce langage diplomatique, ces “éceuils mineurs” se cachent des fautes autrement plus graves? bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) 1996 s'est réunie le 4 juin 1996 pour évaluer le Hadj 1996, le premier organisé par le gouvernement en dix ans. Malgré des "écueils mineurs", les membres ont exprimé leur satisfaction générale et ont déploré la publication d'informations de presse jugées inopportunes. Le gouvernement a réaffirmé son soutien aux pèlerins burkinabè et a remercié les diverses parties prenantes, y compris le Roi Fahd d'Arabie Saoudite, pour leur contribution et la reconnaissance de l'organisation burkinabè. -- o:id 5852 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5852 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35484 35734 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2be4c48272375b6b99ec4b4919e50aa546c6341a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8c27eb5528b853b62582611205cc1c926587215e.tiff dcterms:title Fête de la Tabaski : la prière a été émaillée d'incidents dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-05-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002648 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Des incidents ont éclaté entre des fidèles musulmans au cours de la grande prière de la Tabaski sur le boulevard de la Révolution. Ces incidents sont survenus lorsqu'un véhicule stationné non loin de la foule et muni de cassettophone distillait, parallèllement aux psalmodies du grand imam de la ville, un autre son émanant d'une autre confrérie musulmane. Les occupants de ce véhicule qui n'avaient pas pu prendre part à la prière de la grande mosquée des "wahabia" pour cause de retard, ont rejoint le boulevard de la Révolution pour accomplir leur prière. Mais leur erreur a été de vouloir prier à la voix enregistrée de leur imam sur cassette et pas assez loin des autres déjà installés. Il s'en est alors suivi une vive altercation qui s'est terminée par de chaudes empoignades. Les esprits se sont par la suite calmés après que le véhicule eut été éloigné de la foule. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Des incidents ont éclaté entre fidèles musulmans lors de la prière de la Tabaski sur le boulevard de la Révolution. Un véhicule diffusant des prières enregistrées d'une autre confrérie a perturbé la prière principale, provoquant une vive altercation. Le calme est revenu après l'éloignement du véhicule. -- o:id 5853 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5853 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35485 35735 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2417cc0e4d4ebfd303111482f0adbcd2219e4b61.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0d6b18a0390f84d773274131a4ae9bb807d1572b.tiff dcterms:title Fête de la Tabaski : la prière à Ouaga dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-04-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002649 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les musulmans du Burkina ont célébré hier lundi l'Aid-El-Kébir, plus connu sous le nom de Tabaski ou encore fête du mouton. Fête religieuse en Islam qui commémore le sacrifice d'Abraham et à laquelle chaque musulman doit sacrifier un mouton, du moine si ses capacités financières le lui permettent Commémoration dans la paix et la recueillement, l'amélioration de l'ordinaire aussi, modeste chez les uns, grandiose chez les autres. En fait, au-delà du Burkina, un pays comme le Maroc, pays musulman par excellence, aura retenu l'attention. Dans le royaume chérifien en effet le roi Hassan II, qui donne à n'en pas douter l'exemple d'un monarque éclairé a, pour favoriser la regénérescence du cheptel marocain, en perte de vitesse, demandé à ses sujets de ne pas faire au mouton sa fête. Lui, se charge d'en Immoler au nom de tous ses compatriotes. Un peu comme Bourguiba, le “combat suprême" qui avait, on plein mois de jeûne, ingurgiter publiquement une bouteille de soda, pour humaniser certaines traditions religieuses qu'on veut divines, signifiant ainsi à ses concitoyens qu'ils ne devaient pas se saigner à blanc quand Ils n'ont pas les moyens. Il y avait sans doute aussi des préoccupations économiques dans un pays où les brasseries devaient ressentir le contre coup de trente jours de carême. Pour revenir au Burkina, l'Aid-EI-Adha (autre nom de la Tabaski) a été marquée hier, comme à l'accoutumée, par la grande prière à la place de la Révolution où les fidèles de Mahomed ont convergé pour rendre grâce à Dieu. A côté des humbles, de monsieur-tout-le monde, le ministre d'Etat Salif Diallo devisant avant la prière avec Oumarou Kanazoé, Ablassé Ouédraogo, la chef de la diplomatie burkinabè, l'ancien ministre Mamadou Simporé, les ambassadeurs du Mail et de la République Islamique d'Iran, le Moogho-Naaba Baongo, El Hadj Triandé Toumani, l'une des têtes d'affiche des Intellectuels musulmans, etc. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit la célébration de l'Aid-El-Kébir (Tabaski) par les musulmans du Burkina Faso, une fête religieuse commémorant le sacrifice d'Abraham et impliquant le sacrifice d'un mouton. Il mentionne la grande prière collective à la Place de la Révolution et la présence de diverses personnalités. Le document contraste cette pratique avec l'approche du roi Hassan II au Maroc, qui avait demandé à ses sujets de ne pas sacrifier de mouton pour des raisons économiques et de préservation du cheptel, offrant de le faire en leur nom. -- o:id 5854 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5854 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35486 35736 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/23bdc5424f66242d75012ce63c21c51b4770f989.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dd2c097f2c16d35f7c38239046d8a05f9cc5c3eb.tiff dcterms:title Propos libres. Pèlerinage de la Mecque : "À Mohamed ce qui est à Mohamed" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1020 Daouda Soura dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-06-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002650 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal bibo:content Tout le monde le sait, le "Hadj'96" a été le monopole du gouvernement, au grand dam de la communauté musulmane. Les motifs de cette usurpation étaient entre autres les suivants - mauvaise organisation; - escroquerie; - abus de confiance; - humiliation du nom du pays de la part de la tristement célèbre communauté musulmane... Ainsi donc, le gouvernement s'est juré de mettre fin à de tels méfaits; intention louable, à n'en pas douter. Mais où en est-on avec la réalité? A ce sujet, le titre de l'hebdomadaire “J.J" en dit suffisamment long. Je veux parler de ce numéro 244 du 23 au 29 mai 1996: “Hadj'96. A la Mecque, il y a (toujours) de bonnes affaires à faire!". Le journal conclut que les maux n'ont pas changé, mais qu'ils ont été tout simplement déplacés à un autre niveau. Ce n'est plus la communauté musulmane qui est en cause, mais bel et bien l'Etat cette fois-ci, par le biais de ses plus dignes représentants... Tenez! Un officiel chez qui on récupère 4 millions de fcfa dé volés. Quatre millions qu'on ne retrouve plus par la faute de la très officielle madame la représentante; une autre escroquerie de 15 millions 400 mille fcfa par le jeu de; "Je retiens à la source...", etc. A l'évidence, l'Etat n'a pas fait mieux que la communauté musulmane en matière d'escroquerie, de vol et de détournement. 11 faut donc reconnaître que tout est une question d'hommes et non de structures. Voyons maintenant l'aspect organisation qui était réputée mauvaise sous la communauté musulmane. Pour ce que nous savons, à Bobo, le départ des pèlerins a été un vrai parcours du combattant, du fait de l'anarchie qui a régné lors de la distribution des billets et des formalités d'embarquement: des chèques mal remplis, si ce ne sont des passeports oubliés à Ouagadougou pour certains. Ainsi, jusqu'au dernier Jour, certains passeports n'étaient pas à jour et les intéressés ont dû rappliquer à Ouaga pour remplir les formalités. Par ailleurs, on a fait venir les pèlerins à 8 heures pour une distribution des passeports qui n'a débuté qu'à 16 heures. Et jusqu'à minuit, dit-on, certains n'étaient pas en possession de leur précieux document. Au retour du pèlerinage également, la tâche n'a pas été facile pour nombre d'entre eux. Ainsi, des pèlerins ont dû attendre 48 heures, s'il vous plait! pour rentrer en possession de leurs bagages: et très souvent lesdits bagages n'étaient pas au complet. En seconde conclusion, on constate que du côté organisation, l'Etat n'a pas mieux fait que la communauté musulmane. Alors que de très hauts fonctionnaires ont été grassement payés à cet effet ! En plus de ces actes hautement condamnables, il y a lieu de souligner la violation flagrante d'une loi fondamentale en islam. Par exemple, le fait que la délégation ait été conduite par une femme! Non pas que cette femme en question n'ait pas été à la hauteur de sa tâche (bien que, selon toujours "J.J", les 4 millions volés et retrouvés qui lui ont été remis ne sont pas encore parvenus à son propriétaire qui est un Sénégalais), mais le fait que le délégué soit une femme tout court, est un principe contraire à l'éthique islamique pour aller à un Hadj. N'oublions pas que nous sommes ici en religion, c'est-à-dire un domaine sacré où l'innovation n'est pas du ressort de l'homme mais de Dieu le Créateur Universel et le Législateur Suprême. Et en islam, Dieu a décrété que l'Homme dirigera la femme en matière de rites et non le contraire. Comment, dans ce contexte, pouvons-nous changer cette loi qui s'impose à tout musulman?!! Et si par cet acte on faisait entorse à tous les pèlerins du Hadj'96 sur le plan spirituel! Qui répondra de cette grave situation le Jour du Jugement dernier? Pour toutes ces raisons, il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu: l'Etat doit céder l'organisation du pèlerinage aux musulmans, c'est-à-dire à la communauté musulmane! Il y a bien sûr des mauvais éléments, actuellement, au sein de cette communauté, mais tous les musulmans ne sont pas mauvais pour autant, tout de même!! Comment comprendre l'ingérence d'un Etat dit laïc dans la conduite des affaires religieuses d'une communauté? Le Burkina Faso serait-il devenu un Etat islamique? Ou alors, est-ce que désormais les pèlerinages des autres communautés seront-elles organisés et contrôlés par l'Etat? Je ne le pense pas et cela ne doit pas se faire! Car à partir du moment où l'Etat est déclaré laïc par la Constitution il ne peut se substituer à une secte ou à une communauté religieuse quelconque, quels que soient les problèmes organisationnels dont souffre ladite secte ou communauté. Ce sont des situations qui sont compréhensibles sous des régimes d'exception mais pas en régime démocratique! Pour revenir à cette affaire de Hadj, on a accusé auparavant des individus qui, au nom de leur communauté, spoliaient leurs frères. C'était avant tout l'affaire de ladite communauté. Aujourd'hui, ce sont autres individus investis du pouvour public qui commettent les mêmes actes. Cela devient maintenant une affaire d'Etat, parce que son nom est sali. Même si on sanctionnait les fautifs et qu'on les remplaçaient par d'autres, on risquerait de se retrouver avec le même scénario. Les escrocs et les voleurs, il y en a à la pêle à tous les niveaux. De mon point de vue, l'Etat doit intervenir, mais tout Juste pour rétablir l'ordre et non en profiter pour se substituer aux propriétaires légitimes! Et j'insiste pour aussi dire que le pèlerinage reste et demeure l'affaire de la communauté musulmane. Ce n'est pas une affaire de hauts fonctionnaires ou de ministres, même s'ils sont musulmans! Si ces derniers se sentent en mesure d'apporter des solutions viables aux problèmes des musulmans, qu'ils Intègrent les structures de la communauté musulmane où ils seront les bienvenus. Je crois sincèrement, qu'il est temps que les musulmans taisent leurs mesquineries pour faire face à leur responsabilité. Ceux qui oublient qu'ils doivent un Jour retourner à leur Seigneur sont ceux qui Jouent actuellement aux brebis galeuses. Mais Dieu, comme II l'a attesté, veille à la sauvegarde de toutes choses. Et II sévit toujours au bon moment. Je ne saurais terminer sans évoquer cette sourate en guise de rappel à tous ces frères qui se conduisent mal: Sgg “Le Tremblement de Terre" Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux 1. Lorsque la terre sera secouée par son fameux tremblement: 2. Lorsque la terre rejettera ses fardeaux: 3. Lorsque l'Homme demandera “que lui arrive-t-il?": 4. Ce Jour-là, elle racontera sa propre histoire; 5. D'après ce que son Seigneur lui a révelé: 6. Ce jour-là les hommes surgiront par groupes pour que leurs actions soient connues: 7. Celui qui aura fait le poids d'un atome de bien, le verra: 8. Celui qui aura fait le poids d'un atome de mal, le verra. A bon entendeur, salut! Assalamou Aleikum! Soura Daouda BP 1300 Tél. 97.25.50 ou 97.25.51 Bobo-Dioulasso (1) Le titre est de la rédaction NDLR Il reste entendu que les idées exprimées sous cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte critique sévèrement la gestion par le gouvernement du pèlerinage Hadj'96, qui avait été retirée à la communauté musulmane. L'auteur dénonce des scandales financiers (escroqueries, vols) et une organisation chaotique, affirmant que l'État n'a pas fait mieux que la communauté et a même violé des principes islamiques en nommant une femme à la tête de la délégation. Le texte conclut que l'État, étant laïc, doit cesser son ingérence et rendre l'organisation du Hadj à la communauté musulmane. -- o:id 5855 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5855 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35487 35737 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/63373639a1937afaff756ea1a1d4b7ed52a2e5d0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1b7dd4d86f63b5126935d24a3b2daad41c3b9c41.tiff dcterms:title Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Burkina : Oumarou Kanazoé président! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1002 Bernard Zangré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/981 Alizéta Gando Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-11-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002651 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Après M. Paul Balkouma, voilà le richissime Oumarou Kanazoé (OK) occupant le fauteuil de la présidence de la Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Burkina. Ainsi en ont décidé sans coup férir les membres de la Chambre consulaire après leur installation officielle samedi dernier dans la salle de conférences de la Caisse générale de péréquation (CGP). Pourtant tôt le matin avant même l'arrivée des officiels tout laissait croire à un bras de fer imminent entre barons de l'économie nationale. En l'absence d'Alassane Kouanda (étemel prétendant au trône), plus d'un s'attendaient à ce que Lassiné Diawara (de la MABUCIG) étrenne son macaron sans embûche. Mais voilà, dès l'ouverture de la cérémonie il sera contraint de changer son fusil d'épaule. Car selon les bruits des coulisses, son thème de campagne (moi président, 1er vice président...ou rien !) aura contribué à disperser les troupes. Et arriva le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, M. Talata Dominique Kafando, accompagné de tout son staff pour délier les langues. Dans son allocution d'installation, M. Kafando a situé de prime abord l'importance de la cérémonie qui, du reste, figure dans l'agenda des stratégies du gouvernement pour lever les obstacles à la croissance économique de notre pays et dont le choix est de favoriser le développement du secteur privé afin qu'il puisse jouer un rôle moteur dans l'économie. Aussi a-t-il renouvelé l'engagement de l'équipe gouvernementale à réaffecter à l'Etat les fonctions à caractère administratif ou de service public, en laissant les autres fonctions au secteur privé de manière progressive, et à rendre les institutions d'appui au secteur privé pleinement représentatives du secteur privé et à terme, techniquement et financièrement autosuffisantes. Et pour mener à bien cette stratégie du développement du secteur privé, selon le ministre Kafando, le gouvernement a associé plus étroitement les opérateurs économiques privés aux réformes touchant ce secteur. C'est dans ce cadre que la Commission de concertation Etat/secteur privé a été créée en septembre 1992 pour servir de cadre de concertation et d'expression de leurs préoccupations. A l'adresse des 84 membres de la nouvelle Chambre consulaire, monsieur Kafando dira : “Vous êtes désignés chacun par son organisation professionnelle pour défendre les intérêts matériels et moraux de l'ensemble des opérateurs économiques de diverses catégories professionnelles pour une durée de 4 ans. Vous êtes donc appelés à relever un défi qui est celui d'accomplir mieux que l'Etat, les actions de développement et de redonner confiance au secteur privé. Désormais, il vous appartient de défendre vous-mêmes vos prores intérêts en devenant les conseillers privilégiés du gouvernement pour les questions relevant de vos compétences et touchant vos centres d'intérêt”. Il a invité les uns et les autres à une collaboration franche et étroite car, à une Chambre consulaire critiquée hier pour son éloignement et sa méconnaissance des préoccupations réelles des opérateurs économiques, reconnue comme gestionnaire d'équipement, comme un service percepteur des taxes et de vendeur d'imprimés, doit désormais faire place une Chambre plus proche et plus soucieuse des intérêts de ses ressortissants. Et c'est avec juste raison que le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, monsieur Talata Dominique Kafando, a présenté ses félicitations au président de la Commission de concertation Etat/secteur privé, le général Tiémoko Marc Garango, qui a su, avec l'ensemble des membres de cette Commission, contribuer à l'aboutissement de la restructuration de la Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat. L'installation ainsi faite, vint le moment tant attendu de l'élection du bureau. La presse exclue de la salle, nous dûmes faire le pied-de-grue, nous contentant des fuites immanquables en pareille occasion. Et l'attente ne dura qu'une heure d'horloge, le combat étant inégal avec la candidature de El Hadj Oumarou Kanazoé dont l'éternuement seul suffit à rallier les troupes. C'est donc sans surprise que nous reçumes la composition suivante du nouveau bureau: - Présidents honoraires - Emmanuel Zoma - M. Aubaret - M. Paul Balkouma Président - El Hadj Oumarou Kanazoé 1er vice-président El Hadj Djanguinaba Barro 2e vice-président Alizèta Ouédraogo Vice-président - Salif Déré Ouédraogo - Boureima Nana - Lazare Soré - Alfred Yaméogo Secrétaires - Moustapha Sarr - Gaspard Ouédraogo - Amadou Dicko bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Oumarou Kanazoé a été élu président de la Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Burkina Faso, succédant à M. Paul Balkouma. Son élection s'est déroulée sans opposition majeure après l'installation des membres consulaires, malgré des rumeurs initiales de bras de fer. Le ministre du Commerce, Talata Dominique Kafando, a souligné l'importance de cette nouvelle Chambre dans la stratégie gouvernementale visant à renforcer le secteur privé et à lever les obstacles à la croissance économique. La Chambre est désormais chargée de défendre les intérêts des opérateurs économiques et de jouer un rôle moteur dans le développement du pays. -- o:id 5868 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5868 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35488 35739 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/420638373d7cf0a522d64cccde1d0e9a6f614a19.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ec5307e758dc1faa435cf85896ecec1467a22d7c.tiff dcterms:title Promo-Femmes, la communauté musulmane et le prêche sur l'excision du 7 juillet 1995 dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14991 Monique Ilboudo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 Excision https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 Mahamoudou Bandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-10-31 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002652 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La démocratie n'est pas seulement une manière d'être des institutions. Elle ne peut être que si chacun, dans sa pratique quotidienne, veille au respect de ses exigences. La démocratie implique donc un rôle plus accru du citoyen et de la citoyenne, de ce qu'on nomme aujourd'hui la société civile. Pourtant, on constate que notre société sombre de plus en plus dans une certaine léthargie, de démission totale où chacun attend de l'autre qu'il réagisse face à l'acte ou au propos qui le choque ou l'indigne. Dans un tel contexte, on ne peut que se féliciter de la vigilance et surtout de la prompte réaction de la directrice de Promo-Femmes à propos d'un prêche radiodiffusé on ne peut plus injurieux à l'égard des femmes. Madame Ouédraogo Clémentine, directrice de Promo-Femmes/Développement-sport, écoute le 7 juillet 1995 sur les ondes de Radio Abga une émission sur l'excision. C'est le Cheick Mahamoudou Bandé qui prêche, mais ses propos ont de quoi choquer, surtout une femme engagée comme madame Ouédraogo. Alors que l'excision et toutes les mutilations génitales féminines sont au coeur du combat des femmes pour le respect de leurs droits, le prédicateur prétend, sans pour autant citer le verset du Coran qui le prévoit, que l'excision est une exigence de la religion islamique, et que tout bébé doit être excisé une semaine après sa naissance. Monsieur Bandé ne se contente d'ailleurs pas d'affirmer cela; il débite une kyrielle d'injures à l'encontre des femmes qui ne sont pas excisées et de celles qui luttent contre cette pratique. A l'issue de cette émission, madame Ouédraogo prend donc sa plume et écrit une lettre au président du MBDHP avec ampliations à différentes ONG et associations de femmes, à la Radio Abga et à la communauté musulmane. Elle s'indigne du contenu du prêche de monsieur Bandé et propose de déposer une plainte contre celui-ci. Radio Abga propose alors un droit de réponse aussi bien en mooré (langue de l'émission litigieuse), qu'en français. Pour un problème de calendrier, les femmes ne réussiront pas à se concerter pour préparer cette émission. La communauté musulmane, informée par madame le ministre de l'Action sociale (la lettre de madame Ouédraogo ne leur était apparemment pas parvenue), décide de réparer ce qu'elle appelle elle-même “les erreurs dues au débordement du sujet traité”, “les écarts de langage” et “les attitudes personnelles” de son prédicateur. Elle estime que de telles attitudes sont contraires aux règles déontologiques islamiques et exige de monsieur Bandé qu'il reintervienne sur Radio Abga pour “corriger ses erreurs et s'excuser publiquement auprès de toutes les personnes physiques et morales auxquelles ses propos auraient porté outrage”. Ce qui sera fait le 1er septembre 1995. Autant la réaction de madame Ouédraogo était juste et légitime, autant cette réponse de la communauté musulmane est louable. C'est aussi l'occasion de lever toute équivoque quant à l'exigence de l'excision des filles comme un précepte de l'Islam. En attendant, nous tenions à féliciter madame Ouédraogo pour sa vigilance et la communauté musulmane pour les efforts déployés afin d'effacer l'offense faite par l'un des siens aux femmes burkinabè. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte met en lumière l'importance de la vigilance citoyenne pour la démocratie, illustrée par la réaction de Madame Ouédraogo Clémentine de Promo-Femmes. Elle s'est indignée d'un prêche radiodiffusé par Cheick Mahamoudou Bandé, qui prétendait que l'excision était une exigence islamique et injuriait les femmes non excisées. Suite à sa démarche, la communauté musulmane a condamné les propos du prédicateur comme contraires à l'éthique islamique. Elle a exigé et obtenu de lui une rétractation publique, clarifiant ainsi que l'excision n'est pas un précepte de l'Islam. -- o:id 5869 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5869 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35489 35738 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/51645cebd3a9cb0137523c118ace6ecd8f3cad4d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5740888dacda566aff089284ed27ea1b40e7b20d.tiff dcterms:title Séminaire de formation islamique du CERFI dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-10-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002653 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Du 17 au 24 septembre 1995 a eu lieu dans la capitale, un séminaire de formation islamique organisé par le bureau provincial du Cercle d'Etudes, de Recherches et de Formation Islamique (CERFI). Placé sous le thème: “Le Coran et les musulmans d'aujourd'hui”, ce séminaire s'inscrit dans le cadre de la formation des intellectuels musulmans au Burkina. A l'égard des non-musulmans, le CERFI entend chercher à rétablir la vérité sur l'Islam et à entretenir des ' relations de dialogue avec eux de la manière la plus courtoise comme le souligne ce passage coranique: "Ne discute avec les gens du livre (Juifs, chrétiens) que de la manière la plus courtoise” exset 125). Bref, cinquième du genre, ce séminaire a vu la participation effective de 150 personnes. Durant six jours, les séminaristes ont suivi avec beaucoup d'intérêt au Centre culturel arabe-lybien des cours pratiques sur les fondements de l'Islam, la prière, le Coran et les invocations. Des exposés-débats sur les cérémonies sociales de l'Islam, le Coran et les non-musulmans; et enfin, des conférences sur le Coran et les défis du développement, l'évolution de l'Islam au Burkina. Signalons que ces conférences se sont tenues à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. Sans doute que cette formation a été à la hauteur du niveau des séminaristes. En effet, ce séminaire va, pour sa part, poser sa noble et modeste pierre dans l'édifice de notre pays. Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Du 17 au 24 septembre 1995, le bureau provincial du CERFI a organisé dans la capitale un séminaire de formation islamique sur le thème "Le Coran et les musulmans d'aujourd'hui". Ce séminaire visait à former les intellectuels musulmans du Burkina et à rétablir la vérité sur l'Islam auprès des non-musulmans par le dialogue. Rassemblant 150 participants, il a proposé des cours, des exposés-débats et des conférences sur les fondements de l'Islam, le Coran, les cérémonies sociales et les défis du développement. -- o:id 5870 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5870 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35490 35741 35742 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b27857dc301312e7ef17d39fd76e48d24249746c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9a4a507e6c8103784524f24c58d6eccbf465288d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8fa2ff0ea6f9b9e90aaa7fd4b362c50a5c7333fe.tiff dcterms:title "Islamistes" : ils n'auraient pas eu le choix de leur destination dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13463 Dédoui D. Paul dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/903 Salif Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/827 Agence France-Presse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76288 Police https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002654 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Ceux qui ont eu le malheur de descendre à l'hôtel OK-INN depuis mercredi soir doivent sans cloute avoir éprouvé le sentiment d'être presque séquestrés . En effet, avec l'arrivée des Algériens expulsés de France, cet hôtel situé à la périphérie sud de la capitale et où sont logés nos hôtes, ressemble à s'y méprendre, à un Folembray prime, à cette différence près que théoriquement, les indésirés de Pasqua ont été accueillis ici à bras ouverts par les autorités burkinabè et sont libres de tout mouvement. Hier matin, il était 10 h 30 quand nous nous sommes rendus sur les lieux où une conférence de presse était prévue pour 12 heures. Les deux gorilles en civil qui gardent l'entrée principale du bâtiment, triant sur le volet les personnes qui voulaient accéder à l'intérieur, nous demandent poliment d'attendre sous les arbres où des confrères de France 2 nous avaient devancés. Finalement c'est à 11 heures 15 mn que la porte nous sera ouverte et nous avons eu l'occasion d'échanger avec quelques barbus avant que le Groupe des cinq délégués qui ont représenté leurs camarades (au total 20, dont une femme en tchador, et non 19 comme initialement annoncé) ne se prêtent aux questions de la presse d'abord nationale puis internationale (France 2, TF1, AFP entre autres). De cela il ressort que si les Islamistes remercient Blaise Compaoré, les autorités burkinabè et le peuple tout entier pour l'accueil chaleureux et fraternel qui leur a été réservé, ils n'ont cependant pas demandé leur expulsion pas plus au Burkina qu'ailleurs. Car, disent-ils, ils étaient surpris le mercredi matin à 6 heures quand un nombre impressionnant de policiers est venu les chercher de force. Du reste, certains des nouveaux pensionnaires de OK-INN n'ont connu leur destination que dans le Boeing 737 qui a décollé de la base militaire 112 de Reims alors qu'ils avaient engagé des recours contre notamment leur internement puis leur expulsion recours dont ils attendaient la suite. Deux des 20 expulsés qui auraient semble-t-il pris des avocats individuels, devaient en effet voir leur requête examinée hier même alors que le gros de la troupe défendu par maître Creuzillet (qui devait arriver incessamment à Ouagadougou) devait attendre le 15 de ce mois. Pour ainsi dire, kidnappés et enlevés par le gouvernement français, la mesure d'expulsion, soutiennent-ils, est illégale et viole le droit français en l'occurrence l'Ordonnance du 2 novembre 1945 qui régit le séjour des étrangers en France. Et de préciser: cette Ordonnance modifiée à plusieurs reprises dresse en quelque sorte la catégorie des personnes qui ne sont pas expulsables comme ceux qui ont résidé en France depuis plus de dix ans ou ceux qui ont des parents, des enfants français. Or, parmi les expulsés, plusieurs personnes remplissent ces conditions; il y en a même qui sont en France depuis plus de 20 ans. Par ailleurs d'autres sont étrangers à la cause algérienne tel le Marocain, ou n'ont aucun engagement politique. Notre expulsion est donc non seulement contraire au droit français interne mais aussi aux engagements internationaux de l'Hexagone à savoir la Convention européenne des droits de l'Homme qui prévoit dans son article 4 du protocole 4, l'interdiction des expulsions collectives dont nous sommes aujourd'hui victimes. Nos amis Islamistes donc seraient dans leur bon droit. Il est vrai que jusqu'à présent, l'opposition à la méthode Pasqua qui souffre selon le médecin Bernard Kouchner, ancien ministre socialiste de l'Action humanitaire, d'un accès de sécurité aiguë, est essentiellement venue des avocats et des milieux juridiques alors que le ministre de l'Intérieur se déclarait prêt à récidiver si le besoin se faisait sentir. En fait il s'agit là pour certains de pures manœuvres politiciennes visant à rassurer les populations dans la perspective des élections présidentielles de 1995, de politique ahurissante à la française comme disait un confrère français avec qui nous étions en communication hier après-midi. Ce ne sont pas des poseurs de bombe a-t-il déclaré. En tout cas, terroristes impénitents ou pas, ils sont là pour le moment sans savoir pour combien de temps, s'ils sont en transit vers d'autres cieux ou si éventuellement ils retourneront un jour au bord de la Seine. On ne peut pas y répondre pour le moment ont déclaré laconiques les conférenciers, précisant toutefois que les autorités burkinabè leur ont donné la possibilité de rester ou d'aller dans le pays de leur choix, qui serait bien entendu disposé à leur offrir le gîte et le couvert. En fait, s'ils se sentent bien ici et si certains n'excluent pas l'éventualité d'y rester, ils aimeraient cependant retourner en France où ils ont laissé femmes et enfants ainsi que leurs affaires qu'ils n'oublient pas. Mais sont-ils seulement prêts à repartir en Algérie, sous quelles conditions et sont-ils prêts à discuter avec les autorités algériennes pour un règlement pacifique du problème? Nous faisons partie, ont-ils dit, d'un mouvement structuré (Le FIS) qui représente la majorité du peuple algérien et nous ne pouvons pas prendre l'initiative d'engager un dialogue ou de ne pas le faire. Cette question relève de la compétence des responsables du mouvement qui sont sur place en Algérie. Quand on leur demande s'ils font partie du Groupe islamique armé (GIA) et s'ils pensent que la violence peut sortir l'Algérie du bourbier dans lequel elle s'est enlisée désespérément, ils éludent quelque peu la question en invoquant un problème assez complexe. Car disent-ils les élections du 28 décembre 1991 ont consacré trois partis et le peuple algérien dans sa majorité a donné sa confiance aux partis du Front islamiste du Salut. A ce moment-là, tout juste après le coup d'Etat et le refus des militaires de céder le pouvoir à la toge, l'opposition (dont le FIS) qui représene 97% des électeurs a accepté les résultats. Seuls les militaires et un parti qui représente 2,9% des voix (NDLR: sans doute le FLN) les a refusés. D'où le rejet de cette dictature par le peuple algérien. Si l'on en croit leurs assertions, sept camps de concentration auraient été installés dans le Sahara qui ont accueilli près de 30 000 déportés et le peuple algérien n'avait d'autre choix que de se battre. Et d'ajouter que comme dans la guerre de libération de 54-62, ceux qui luttaient pour leur liberté sont appelés des terroristes. Ironie de l'histoire donc, les intégristes qui ont à certains égards, tiré leur force de l'incurie et des errements de ceux qui ont dirigé le pays depuis l'indépendance, assimilent leur lutte actuelle à celle menée par le FLN contre le colonisateur français, un FLN qu'ils combattent aujourd'hui en même temps que ses soldats, si tant est que les deux soient dissociables. Car il n'y aurait qu'un mouvement de résistance populaire contre une dictature militaire mais pas de volonté délibérée du FIS de s'en prendre aux étrangers. L'Algérie, ont-ils expliqué, est en état de guerre et comme en de pareilles circonstances, il existe toujours des éléments incontrôlés. Toutefois le soutien supposé de la France au régime du général Liamine Zéroual est condamné. Le peuple algérien, clament-ils, n'accepte pas qu'un pays fût-il la France s'immisce dans ses affaires intérieures. Voilà donc les Burkinabè avec dans les bras un colis que le gentil Charles a bien voulu leur expédier d'autant plus gentiment qu'il finissait par être encombrant voire dangereux. Cependant la question se pose de savoir qui de l'expéditeur ou du destinataire va assurer les frais d'expédition et quelles dividendes le Burkina Faso a récoltées en échange de ce service purement humanitaire rendu certes aux islamistes mais aussi surtout à la France, pays des droits de l'Homme comme ironisait Saker Omar, le seul dés vingt compagnons d'infortune qui ait accepté de nous donner son nom. Hier matin en tout cas, le ministre Salif Diallo, chargé de mission à la présidence, flanqué des capitaines Boureima Kéré (l'aide du camp de Blaise) et Ouédraogo Ousseini ainsi que du directeur général de la Police nationale, Madi Pascal Tapsoba Himself, s'est rendu à OK-INN pour voir si leurs hôtes étaient bien. De ce côté il n'y a pas à se faire du mouron puisque les intéressés disent vivre dans de bonnes conditions. Mais s'ils sont libres de leurs mouvements, cela signifie-t-il qu'ils peuvent sur le sol burkinabè s'adonner à leurs activités politiques. Il serait d'ailleurs bon de savoir comment l'ambassade d'Algérie auprès du Burkina que nous avons contactée sans succès, apprécie ces largesses humanitaires de notre pays pour des gens luttant contre le pouvoir qu'il représente ici. Synthèse de Ousséni llboudo Dédoui D. Paul Photos Michel Bonkoungou bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Vingt islamistes algériens ont été expulsés de force par la France vers le Burkina Faso, où ils sont logés à l'hôtel OK-INN. Ils contestent la légalité de cette expulsion, la jugeant illégale au regard du droit français et international, et se présentent comme des opposants politiques au régime algérien, non des terroristes. Accueillis pour des raisons humanitaires par le Burkina Faso, leur avenir est incertain, souhaitant retourner en France mais ne pouvant initier de dialogue avec les autorités algériennes. -- o:id 5871 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5871 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35491 35740 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/79ae78c0c8881d14a9a550e3f268ed3882249923.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a7ed0349a56bdf5b8f38ffda8cf3d76956550020.tiff dcterms:title Islamistes : pourquoi le Burkina? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002655 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63388 Alger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris bibo:content Ainsi donc la vingtaine d'Islamistes dont le ministre Charles Pasqua voulait à tout prix débarrasser la France patrie des droits de l'Homme et terre d'asile, ont trouvé refuge au Burkina Faso. Pourquoi chez nous ? C'est la toute première question que les Burkinabè se sont d'emblée posée lorsque la nouvelle, effleurée tout d'abord par Radio France internationale, a reçu confirmation officielle à Ouagadougou hier en fin de matinée, Le chef de notre diplomatie a esquissé une réponse en déclarant en substance que l'accueil des expulsés par notre pays s'expliquait par des considérations purement humanitaires. Ainsi, selon monsieur Ablassé Ouédraogo, les anciens pensionnaires de Folembray ne feraient que s'ajouter aux 18 000 autres réfugiés que compte déjà la terre des hommes intègres. Il a ajouté que l'opération s'est faite à la demande de la France et selon le voeu des intéressés. Aucun Burkinabè ne peut bien sûr s'offusquer de ce que son pays sur le front de l'humanitaire donne l'exemple dans la mesure de ses moyens. Mieux, on est même quelque peu flatté que parmi mille et une autres possibilités. Paris en la circonstance ait sollicité le Burkina et que de leur côté les expulsés l'aient préféré à tant d'autres. On pourrait y voir comme un hommage rendu non seulement à son hospitalité légendaire mais aussi et surtout à la stabilité de notre pays au triple plan politique, social et religieux. L'arbre cependant ne devrait pas cacher la forêt car ceux à qui nous venons de donner asile ne sont pas des réfugiés ordinaires. Sans vouloir ajouter aucunement foi aux raisons invoquées par monsieur Pasqua pour déclencher contre eux la procédure d'expulsion en urgence, on ne peut ignorer qu'au cœur de cette affaire se trouve le conflit qui oppose le Front islamique de Salut à l'Etat algérien. Leur arrestation, puis leur internement, et enfin leur expulsion sont intervenus après l'attentat du 3 août dernier contre l'ambassade de France à Alger, Paris les suspectant d'avoir peu ou prou parti lié avec la branche armée du FIS. Maintenant qu'ils sont au Burkina Faso et que comme tout réfugié statutaire ils seront libres de leurs mouvements, deux questions brûlantes nous viennent. - A supposer qu'ils soient effectivement ces activistes islamistes qu'on dit, notre pays dispose-t-il de la couverture sécuritaire qu'il faut pour les contrôler et éviter qu'ils ne se livrent chez nous à leur sport favori? Le doute persistera longtemps, même si l'on sait par ailleurs que tout réfugié s'oblige en principe au devoir de réserve qui lui interdit tout activisme dans le pays d'accueil; Supposons maintenant que nos hôtes ne soient coupables de rien puisqu'après tout leur culpabilité n'a pas été formellement établie et qu'à ce titre, ils sont présumés Innocents. Notre pays dispose-t-il des moyens de protection suffisants pour assurer leur sécurité individuelle et collective? Contre qui dira-t-on? Contre par exemple d'éventuels commandos venus d'ailleurs pour liquider, en guise de représailles, des hommes qu'on aura étiquetés une fois pour toute comme des dangers à abattre. Des exemples aussi récents que lointains sont légion qui témoignent qu'il ne s'agit pas là d'une simple vue de l'esprit. A ces interrogations capitales s'en ajoutent d'autres, tout aussi pressantes dont nous n'évoquerons que celle-ci: au train où vont les choses, le Burkina ne court-il pas le risque de tomber un jour dans le syndrome libanais en devenant l'otage de ses réfugiés? En devenant une plaque tournante où des forces et des clans venus d'ailleurs, à force de se régler les comptes sur son sol, finissent par l'enliser dans leur guerre fratricide? Beau sujet d'atelier pour nos agents des Relations extérieures en conclave à Goundi pour réfléchir sur une diplomatie de développement. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Burkina Faso a accueilli une vingtaine d'islamistes expulsés par la France, invoquant des raisons humanitaires et répondant à la demande de Paris. Cette décision, bien que perçue comme un hommage à l'hospitalité et la stabilité du pays, soulève de sérieuses inquiétudes. Les Burkinabè s'interrogent sur leur capacité à contrôler ces individus potentiellement activistes et à assurer leur protection face à d'éventuelles menaces extérieures, craignant que le pays ne devienne le théâtre de conflits étrangers. -- o:id 5872 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5872 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35492 35743 35744 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/bb4417b91c6aaf799870dc4ddb7a3a144761d633.pdf https://islam.zmo.de/files/original/499cba9dc2374d2a141c567bcd2c821afe9db9ce.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f53139080f1109eaf8a73b4c3a810a6b6d980622.tiff dcterms:title Religion : du jeûne musulman et du carême chrétien dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13600 Amadé Neb Orreta dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002656 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba bibo:content Depuis le dimanche 13 février, les fidèles musulmans du Burkina ont entamé le Ramadan, un mois d'entraînement pour le croyant. Sa signification chez l'homme musulman et son importance dans la pratique de l'islam; c'est la substance de l'article que nous propose monsieur Amadé Neb arrata. Suivra un écrit de monsieur l'abbé Dieudonné Kalmogo qui se propose lui, de nous entretenir sur le carême chrétien qui débute aujourd'hui. L'Islam et nous: le Ramadam en question/réponse Au début de ce mois de Ramadhane (carême musulman) il est de bon usage et surtout utile de rappeler la signification de ce mois chez l'homme musulman et son importance dans la pratique de l'Islam. D'abord, il est important de rappeler les cinq piliers de l'Islam: - Attester qu'il n'y a d'autre adorable qu'Allah et que Mohammad est son serviteur et son Messager; - Observer les cinq prières quotidiennes; - Pratiquer le jeûne du mois de Ramadam; - Payer annuellement la Zakat (deux et demi pour cent de notre bien mobilier annuel); - Accomplir le pèlerinage à la Kaaba, maison sacrée d'Allah, située à la Mecque, au moins une fois dans sa vie et pour ceux qui en ont les moyens nécessaires (finances et santé etc.). Ces cinq piliers de l'Islam ne comportent en réalité que des règles que nous dicte notre nature humaine. En ce qui concerne le jeûne que l'Islam prescrit aux fidèles, il constitue une forme d'adoration qui consiste, pour la cause d'Allah, à s'abstenir de manger, de boire, de fumer, d'avoir des rapports sexuels, etc. depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil, en consacrant toute la journée aux actions pieuses (prières, récitation du Saint-Coran, méditation sur la grandeur, la puissance et les bienfaits d'Allah, notre Créateur). Le jeûne oblige à se garder de tenir des mensonges, de commettre des actes malhonnêtes (escroquerie, détournement, etc.) de s'abstenir de la violence et des injures, de la médisance etc. Notre Prophète Mohammed (SAW) a dit : celui qui n'abandonne pas le mensonge alors qu'il est en carême, Allah n'accepte pas son jeûne. La pratique du jeûne durant le mois de Ramadhane est obligatoire pour chaque musulman, homme comme femme, ayant atteint l'âge de la puberté. Il n'est pas recommandé de contraindre les jeunes enfants à faire le carême car cela peut être préjudiciable à leur état de santé. Les malades ainsi que le voyageur (dans certaines conditions) peuvent être autorisés à interrompre le jeûne au cours du mois de Ramadhane sous réserve de compenser les jours manqués, dès que possible l'année en cours. Quant aux femmes enceintes ou qui allaitent des nourrissons, elles sont exemptées du jeûne qu'elles peuvent remplacer par le paiement du Fidya qui consiste à fournir la ration journalière à un jeûneur. Le jeûneur est autorisé à se baigner, à se parfumer, à utiliser le cure-dents ou à se brosser les dents sans la pâte dentifrice car l'hygiène par la propreté du corps est une des bases de l'Islam. Par contre, il est interdit durant le jeûne de fumer, de priser le tabac aussi bien par la bouche que par les narines, de se faire des injections sous quelque forme que ce soit. La salive: avaler sa salive fait partie des fonctions naturelles de l'homme pour aider la digestion et faciliter la parole. Rien ne s'oppose donc à ce que le jeûneur avale sa salive comme d'habitude. Il est fort regrettable que nos frères musulmans, contrairement au principe de propreté recommandé par l'Islam, s'obstinent à cracher toute la journée et partout où ils se trouvent (salons, chambres, lieux publics, intérieur et contre les murs des mosquées etc.). Il nous faut combattre cette mentalité qui résulte d'une mauvaise interprétation ou d'une incompréhension des prescriptions relatives à la pratique du jeûne. La ménagère par exemple est autorisée à mettre la sauce sur la langue pour contrôler si elle l'a salée correctement, puis cracher cette goutte de sauce sans que cela annule son jeûne. La prière de Tarawih (19h30), cette prière est effectuée immédiatement après la prière d'Ishal en congrégation et se compose de 2 + 2+ 2+ 2 Rakats, suivis des 3 Rakats de Witre, soit au total 11 Rakats. Aujourd'hui, l'association islamique Ahmadiyya, après chaque prière du Tarawih, offre aux profanes et fidèles un exposé concernant la présentation de l'Islam pour exhorter ses adeptes à suivre le chemin que recommande leur Créateur dans le Saint-Coran et ainsi que dans les Hadiths du Prophète Mohammad (SAW). Le Sadaqua-Toul-Fitre est l'aumôme que lés fidèles doivent verser au cours du Ramadam. Chaque chef de famille doit s'en acquitter pour son compte et celui de tous les membres de sa famille sans distinction d'âge ou de sexe, même pour le bébé né le matin du jour de la fête de Ramadhane. Au début de l'Islam, cette aumône se payait en raison d'un Moud (environ 2 kg) de céréales en monnaie du pays pour éviter aux récipiendaires d'avoir à revendre à bas prix le mil ou le maïs qu'ils reçoivent. Par ailleurs, le Sadaqua-Toul étant lié au niveau de vie de la famille, il y a lieu de distinguer deux catégories: 400 francs CFA pour la première catégorie et 200 francs CFA pour la seconde, par tête. Cette aumône est destinée aux personnes et aux organisations qui consacrent leur temps à la gloire et au triomphe de l'Islam. Le centre islamique est donc bien placé pour recevoir votre Sadaqua-Toul-Fitr. La Zakat, elle, fait partie des cinq piliers de l'Islam que nous avons énumérés au début de cet article. Il correspond à une contribution de deux et demi pour cent que chaque riche doit prélever annuellement sur sa fortune au profit des pauvres et pour l'avancement de l'Islam. A cet égard, le centre islamique Ahmadiyya doit également bénéficier de votre Zakat. Par la grâce d'Allah, nous venons d'entrer dans le mois sacré du Ramadhane, le but principal et presque unique du jeûne est de raviver l'Amour et l'adoration d'Allah dans le cœur des fidèles afin de recevoir ses bénédictions sans borne par la sincérité de leur dévotion. Le Ramadhane rehausse l'honnêteté personnelle car le jeûne est un pacte entre le jeûneur et Dieu son Créateur. Nul ne le surveille sauf lui-même. Le Ramadam constitue de ce fait, un mois de dur entraînement pour le Croyant. Le jeûneur pour l'établissement de ce pacte doit formuler son intention de jeûner avant l'aube et réciter la prière suivante à la rupture du jeûne. Allah houma laka soumto, wa bika a amanto wa a' la rizqeka after to". Ce qui signifie : O Dieu c'est pour toi que je jeûne. En toi que je crois et je romps carême avec la provision que tu m'as donnée. Qu'Allah accepte et récompense tous les fidèles en particulier tous ceux qui aident à faire connaître l'Islam pour un monde de paix. Nos pensées pieuses vont au directeur du journal L'Observateur paalga et à ses collaborateurs. Amadé Neb Orreta Journaliste Indépendant/ECA BP. 3855-Ouagadougou bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Ce texte présente le Ramadan, un mois de jeûne et d'entraînement spirituel essentiel pour les musulmans, et l'un des cinq piliers de l'Islam. Il détaille les pratiques du jeûne, incluant l'abstinence de nourriture, boisson, tabac et rapports sexuels de l'aube au coucher du soleil, ainsi que l'interdiction des mensonges et actes malhonnêtes. L'article aborde également les exemptions, les règles d'hygiène, la prière de Tarawih et les aumônes obligatoires (Sadaqua-Toul-Fitre, Zakat), soulignant que le Ramadan vise à raviver la dévotion envers Allah et à renforcer l'honnêteté personnelle. -- o:id 5873 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5873 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35493 35745 35746 35747 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/59769fbee0a9ecf72d5087f3f147883657cb99fe.pdf https://islam.zmo.de/files/original/da3cc1df3124e4ece22da6f047b6749d6e487faa.tiff https://islam.zmo.de/files/original/345f563f14ef531195865d47dbf6a8a591c3558b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8c5e0f0bab1e49ba244665f83fc1be43874bc34.tiff dcterms:title Médersas : la justice a tranché dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14606 Jules Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1070 Issaka Démé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1103 Mahamoudou Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76342 Écoles coraniques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-10-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002657 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content La rentrée scolaire 1992-1993 a débuté depuis le 1er octobre mais au niveau de la Communauté musulmane, elle n'était pas encore effective. En effet, les quatre médersas relevant de son autorité sont restées fermées jusqu'à ce jour à cause de dissensions entre certains membres de la Communauté et le Bureau exécutif. De quoi s'agit-il au juste? El Hadj Toumani Triandé, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso nous fait la genèse d'une affaire qui remonte à août 1983. La rentrée scolaire 1992-93 est maintenant effective, mais on constate que les médersas n'ont pas encore ouvert leurs portes. Peut-on savoir pourquoi ? El Hadj Triandé : Une précision s'impose d'abord : la fermèture ne concerne pas toutes les médersas, mais des médersas relevant de la communauté musulmane du Burkina Faso. En fait presque toutes les associations islamiques du pays ont leurs médersas, donc celles qui sont actuellement fermées sont celles relevant de l'autorité de la communauté musulmane. Pourquoi maintenant celles-ci sont-elles fermées ? Pour comprendre le problème, il faut remonter un peu l'histoire. L'article 4 des statuts de la communauté stipule que l'un des objectifs prioritaires de la communauté musulmane est de favoriser l'implantation d'écoles sur le territoire national et notamment des médersas. Cet objectif ne met pas en cause l'existence des écoles coraniques, mais dans l'entendement de la communauté musulmane, étant donné les limites de ces écoles, il fallait créer d'autres structures aux possiblités larges et c'est pourquoi nous avions pensé que las médersas étaient plus indiquées pour asseoir un véritable enseignement islamique au Burkina Faso. Il n'y a pas de comparaison possible entre une école coranique et une médersa, car la différence est très grande. L'école coranique est une école à mémoire. L'enfant apprend le Coran par cœur, ce n'est que plus tard qu'il va apprendre à écrire les arabesques et à traduire. Voyez le temps que cela prend, alors que dans les médersas, au bout d'une année scolaire, l'enfant sait déjà lire et écrire, comme dans les écoles classiques. Les médersas sont donc des écoles véritablement scientifiques et modernes. Il y a encore une différence, dans les écoles coraniques, l'éducation islamique est très accentuée, ferme et rigoureuse, alors que dans les médersas l'éducation est beaucoup plus relax, mais nous le répétons, les avantages qu'offrent les médersas ne sont même pas à comparer avec ceux des écoles coraniques. Dès l'avènement de la communauté musulmane au Burkina Faso, nous avons aussitôt implanté des médersas, mais cela a soulevé un tollé parmi les conservateurs, c'est-à-dire les promoteurs d'écoles coraniques. On disait à l'époque que les médersas étaient des écoles de satan. La vérité c'est que nos détracteurs croyaient qu'en instituant les médersas, nous demandions la suppréssion des écoles coraniques, or nous, nous disons que ce sont deux choses indispensables et complémentaires. Ce n'est que plus tard que les gens ont compris les avantages qu'offraient les médersas, car les premiers universitaires arabophones actuels sont sortis de nos médersas et non pas des écoles coraniques. C'est pourquoi le gouvernement voyant le travail accompli par les médersas a organisé un séminaire pour susciter une nouvelle dynamique afin que toutes les médersas appliquent à l'échelon national un même programme, suivent les mêmes textes. Après le boum des médersas que nous est-il arrivé ? En 1983, nous nous sommes retrouvés devant un dilemne. La révolution avec toutes ses exceptions, et tout ce que nous avons connu n'a pas épargné non plus la communauté musulmane; c'est ainsi que des gens à courte vue ont voulu suivre la révolution telle qu'elle se présentait. C'était leur droit après tout. Mais là où le bât blesse c'est qu'ils avaient exigé que la révolution aille jusque dans les mosquées. C'est ainsi qu'ils avaient institué des CDR dans les mosquées, dans les médersas etc. J'ai alors dit non. Il a fallu l'aide de Dieu pour que nous survivions. Je ne vais pas vous raconter toute les péripétiés de cette affaire, mais vous avez dû apprendre qu'au temps du CNR, nous avons été enfermés au palais pendant 24 heures, mais cela ne nous a pas empêché de dire non. Nous l'avons dit, nous ne sommes pas des anti-révolutionnaires, mais nous voulons seulement faire la part des choses; nous ne voulons pas amalgame politique et religion. Voilà comment nous voyions la chose, c'est tout. Malgré toutes nos remarques, protestations, on n'a pas voulu nous entendre. Certaines personnes sont donc arrivées à instaurer des CDR des élèves, des enseignants, au sein de nos médersas. A partir de 1983, alors à notre corps défendant, on a changé le personnel enseignant que nous avions, des parents ont retiré leurs enfants de nos écoles. De 3000 élèves que comptaient nos quatre médersas, il ne reste en 1992 qu'un effectif de 500 élèves. Aujourd'hui, l'enseignement dans nos médersas est tombé à son plus bas niveau. Nous ne savons plus ce qu'on y enseigne là-bas et quel programme on applique. On fabrique et on délivre des diplômes n'importe comment : BEPC arabe, Bac arabe etc, alors que nous, nous disons qu'il faut aller par étape. Devant cette situation comment la communauté musulmane propriétaire légale des médersa peut-elle se taire ? Bien des fois lorsque nous avions voulu régler nos différents au ministère de l'Administration territoriale, on nous renvoyait en nous disant de trancher nous mêmes nos problèmes. De 1983 à nos jours nous nous sommes donc battus et l'affaire vient d'être régler il y a dix jours seulement. Et qui était à la tête de cette affaire ? le fils du grand iman Tiemtoré Mahamoudou, aidé par d'autre personnes. Nous avons donc vécu un calvaire, mais Dieu merci, la vérité divine finit toujours par triompher et c'est ainsi que de l'Etat d'exception, nous sommes aujourd'hui dans un Etat de droit. Et nous nous sommes dits qu'il fallait maintenant voir les choses. Pour ma part, en tant que président national de la communauté musulmane, je me suis toujours refusé à trainer un frère musulman en justice. J'ai préféré toujours règler nos différents par la voie islamique, mais ceux de l'autre côté n'avait pas cet entendement. Le conseil exécutif m'a récemment mis devant mes responsabilités en me demandant de traduire nos différents devant la justice. Voilà comment nous avons été obligé de porter l'affaire devant le procureur de la République et la chose s'est réglée. Auparavant les médersas étaient ouvertes, mais ayant porté l'affaire en justice, nous avons passé un communiqué invitant les parents d'élèves à n'inscrire leurs enfants qu'après le 15 octobre pour des raisons d'organisation administrative et pédagogique. En clair El Hadj, ce sont donc ces seules raisons qui vous ont amené à fermer les portes de vos mérdarsas ? El Hadj Triandé. C'est cela. Ce sont uniquement pour des raisons administratives et pédagogiques que nous avons fermé nos écoles. -De quelle affaire s'agissait-il au juste ? El Hadj Triandé. Il semble que vous ne me suivez pas. Il s'agit d'un groupe de personnes qui a récupé les médersas et qui les ont gérées de 83 à maintenant, excluant tout droit de regard de la communauté musulmane. Nous avons actuellement recupéré toutes les clés des quatre medersas. Le problème est donc totalement réglé. - A quand maintenant l'ouverture des salles de classes ? El Hadj Triandé. Quand ? nous ne pouvons pas pour l'instant vous le dire, car les médersas ne remplissaient pas toutes les conditions administratives. Maintenant qu'il y a un ministère de l'enseignement privé, il faut que les médersas se régularisent qu'elles aient une autorisation officielle d'existence. Il faut que les enseignants aient des autorisations d'enseigner. Il y a également le problème des programmes d'enseignement. Après le séminaire sur les médersas organisé par le gouvernement, on a la possibilité de choisir entre trois types de médersas. On peut avoir une médersas à dominante français et l'arabe comme deuxième langue, on peut avoir une médersa qui privilégie de manière équitable l'arabe et le français ou une médersa à dominante arabe. Vous disiez tantôt que les médersas ont été créées pour palier les limites des écoles coraniques, mais dans un Etat laïc comme le Burkina Faso, quels sont les débouchés dont peuvent bénéficier les élèves issus des médersas? El hadj Triandé : Les médersas offrent beaucoup de débouchés selon les niveaux des étudiants. Vous pouvez vous orienter vers l'enseignement, l'interprétariat. Vous pouvez aussi vous orienter vers d'autres métiers ; c'est ce à quoi nous nous orientons depuis la tenue du séminaire. Nous avons en effet exgigé qu'il y ait des lycées et collèges techniques arabo phones qui compléteront notre action. Votre question est pertinente. Il faut savoir en effet que les enfants que nous formons ne sont pas destinés à être des marabouts c'est-à-dire des maîtres d'écoles coraniques. Ils ont des possibilités diverses de s'épanouir plus tard dans la vie active. Les étudiants que nous envoyons dans les pays arabes notamment en Lybie, en Algérie et ailleurs ne font pas seulement que de la théologie, il n'y a que ceux qui nous envoyons à Médine et à la Mecque qui font de la théologie. Nous avons aujourd'hui des cadres dans l'administration qui ont fait leurs études supérieures dans de grandes écoles arabes. Avec les résultats des travaux du séminaire sur les médersas, nous pensons qu'une solution sera trouvée dans les meilleurs délais en ce qui concerne les équivalences de diplômes. Parlons maintenant, si vous le voulez, des problèmes qui minent la communauté musulmane. Il semblerait que le courant ne passe pas entre le bureau national et le reste de la communauté musulmane. Qu'en est il exactement ? Quelles sont les relations qui existent entre les deux entités ? El hadj Triandé : Des relations ambiguës. A mon niveau il n'y a aucun problème entre le conseil exécutif et les autres musulmans. Nous tenons des réunions tous les quinze jours, les statuts donnent trois ans au bureau national pour se renouveler, deux ans aux bureaux provinciaux et un an aux bureaux locaux. L'actuel bureau national date de 1988. Il est vrai que son delai de renouvellement est passé, mais est-ce que vous pouvez appeler cela un problème ? Vous personnellement El hadj Triandé, vous êtes souvent pris à partie. On dit que vous vous êtes emparé de la communauté musulmane, qu'en matière de connaissance théologique vous n'avez rien à apprendre à personne et que vous ferlez mieux en tant que retraité d'aller cultiver vos choux. Qu'avez-vous à répondre de ces remarques ? El hadj Triandé : Répondre aux coups de l'âne s'est être plus âne que l'âne lui même. Beaucoup de musulmans et de non musulmans connaissant l'auteur de cette allégation. Je croie que cela ne vaut plus la peine d'y revenir. Cependant je vais vous répondre. La communauté musulmane est structurée de façon suivante et ce n'est pas seulement au Burkina qu'il en est ainsi. Il y a d'abord une partie spirituelle et réligieuse qui relève du domaine des imams et une autre partie qui relève du domaine administratif. C'est cette structuration qui fait la force de la communauté musulmane. Prenons des exemples si vous voulez. Quand on parle de Tidjania, c'est la confrerie Tidjania, effectivment la confrerie Tidjania peut vivre avec son Cheick, c'est son problème, personne ne viendra s'immiscer dans leur affaire ; mais n'empêche que la confrerie Tidjania a son bureau administratif. Le mouvement sunnite ; le sunnite en tant que tel est une confrerie mais le mouvement sunnite a son bureau national et même ses bureaux provinciaux. Il faut donc faire la part des choses. Il y a d'un côté la partie religieuse et de l'autre la partie purement administrative. D'autre part il n'est dit nul part que celui qui n'écrit pas ou ne parle pas arabe n'est pas un musulman. L'arabisme n'est pas synonyme d'islamisme. Tous les arabes ne sont pas tous des musulmans, la preuve le Coran est traduit dans combien de langues en ce moment ? ceux qui disent que nous sommes venus dorer notre retraite à la communauté musulmane, je leur dit tant mieux, Dieu seul est juge. Vous avez même oublié de dire qu'il me traite même de caffre! Qu'un musulman convaincu, conscient et soumis désigne un autre musulman sous le vocable caffre, c'est trop fort. Il faut être totalement perdu pour oser dire cela. Je reviens sur la formulation de votre première question. Vous dites il semblerait, ce sont là des rumeurs. En ce moment nous sommes entrain de préparer nos journées d'étude pour essayer de rattraper le retard sur le renouvellement du bureau national. Nous ne pouvions tenir notre congrès en 1991 à cause des échéances électorales, car nous sommes après tout des citoyens soumis aux contraintes civiques. Permettez que J'emprunte encore à la rumeur publique cette question. Il semblerait que le courant ne passe pas entre le bureau national et le grand Imam. El hadj Triandé : Je ne vais franchement pas vous cacher la vérité. C'est une réalité. C'est pas moi seul, la mésentente se trouve au niveau du bureau exécutif et le grand Imam. Çà c'est l'affaire du grand Imam. C'est un vieillard qui a plus de quatre vingts (80) ans qui a ses limites et nous ne pouvons pas lui en vouloir. Mais c'est dommage que ses fils et d'autres détracteurs qui l'entourent continuent de l'induire en erreur. Nous faisons partie, nous, membres du bureau exécutif de ceux-là qui respectons et soutenons de tout coeur le grand Imam. Nous savons qui est entrain de détruire l'imam, sinon l'imam n'a pas quelqu'un qui puisse l'épauler plus que nous. Qu'on demande à l'imam qui lui a donné son imamat ? Qui a organisé la communauté musulmane sur le plan national, provincial et local ? Vous savez en l'islam il n'y a pas de hiérarchie écclaisiastique comme chez les catholiques ; chaque petit groupe musulman s'autogère. La mosquée est le lieu de rassemblement des musulmans. Tout se passait avant autour de la mosquée. Nous avons voulu changé cela, en apportant un nouveau type d'organisation qui dépasse justement le cadre des petits rassemblement de zones. Avant on connaissait le Rakémooré et autre groupement et çà s'arrêtait là. Pour revenir à votre question je dirais qu'entre le grand imam et nous des gens fabriquent toute sorte d'histoire, mais le grand imam ne sait malheureusement pas où se trouve son vrai bonheur. Entre le grand imam et nous des gens fabriquent toute sorte d'histoire, mais le grand imam ne sait pas ou se trouve son vrai bonheur. Quel sont ceux qui gravitent donc autour de l'imam? El hadj Triandé : Il y a Issaka Démé de Bilbalogho, il y a Harouna Sana. Des musulmans des milieux Tidjania et sunnite connaissent qui est Harouna Sana. Cet homme n'a jamais cherché à faire quelque chose de positif. Il n'y a que l'intérêt personnel qui compte chez lui. Ce matin même (samedi 17 août) si vous aviez remarqué, vous verriez qu'il y avait un petit attroupement au niveau de la mosquée. Il s'agissait d'un demêlés de Harouna. Le problème est de savoir si le grand imam se rend compte qu'on est entrain de l'induire en erreur. En tout cas nous à votre niveau, nous n'avons rien contre le grand imam. Propos recueillis par Jules Ouédraogo. bibo:numPages 3 bibo:shortDescription La rentrée scolaire 1992-1993 des médersas de la Communauté musulmane du Burkina Faso est retardée en raison de dissensions internes. Le président El Hadj Toumani Triandé explique que ces écoles, illégalement gérées par un groupe depuis 1983, ont été récemment récupérées par la Communauté via une action en justice. Elles sont actuellement fermées pour des raisons administratives et pédagogiques, en attente de régularisation et de nouveaux programmes. L'interview aborde également les tensions au sein de la Communauté, notamment entre le bureau exécutif et le Grand Imam, et la vision des médersas comme des écoles modernes offrant des débouchés variés. -- o:id 5874 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5874 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35494 35748 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7e3c5d44681da9461b289dc6807506ce8bb99067.pdf https://islam.zmo.de/files/original/598b3c647514651d39a1bed9cd57bef6cec890e1.tiff dcterms:title Religion : l'Islam et la mendité (suite et fin) dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14191 Aboubacar M. Nacro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/948 Aboubacar Nakro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-04-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002658 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14774 Beyrouth https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Ils s'acheminent ainsi résolument vers le monde futur, aux biens réels inconmensurables, intarissables. Certains travaillent gratuitement pour ceux qui le leur demandent, mais à la place du salaire, préfèrent les restes de repas ; d'autres s'adonnent à l'étude des textes religieux, vivent de vos restes mais n'agressent pas. Sont de ceux-là, Veis QUARNI, Hassan BASRI (641-729), le Cheik DSOU'N-NOUN MISRI, l'Imam Abou HANIFEH de Koufa (699-768), l'Imam ChAAFI'l (767-820), l'Imam Ahmed HANBAL (780-856), Djuneid BAGDAGI,... etc. Cette vie de derviche leur a procuré d'énormes progrès dans la voie spirutuelle et les miracles opérés par leurs intercessions sont innombrables. En exemple Rabi'a Adaviyeh, à quelques minutes de sa mort, invita les dévots personnages qui se tenaient assis auprès d'elle, à sortir, car dit-elle, "levez-vous et sortez ; laisser pour un moment la route libre aux messagers du Seigneur Très Haut". Et quand tous se levèrent et sortirent, et à peine la porte fermée, elle fit sa profession de foi et rendit aussitôt l'âme. Quant à l'Imam Chaafi, il invita les contestateurs de l'Islam à venir discuter avec lui sur le fleuve sur lequel il y était assis sur son tapis de prière sans se noyer. Ce qu'il faut retenir de ces pseudo-mendiants, c'est qu'ils n'agressent pas, ont une attitude réservée et noble (voir le Verset 273 de la Sourate 2 cité ci-dessus). Ils ne mangent que des restes ; si vous leur offrez une miche entière de pain, ils la refusent et préfèrent les restes, les miettes de pain de votre table, car leur objectif (possesseur de richesses incommensurables) c'est d'endurer la faim de la même manière que les nécessiteux ; et ils affirment les mérites de la faim, de la vie austère car un hadith ne précise-t-il pas que : «Jamais, le fils d'Adam n'a rempli de récipient pire que son ventre il suffisait pourtant au fils d'Adam quelques bouchées pour subvenir à ses besoins. Et même s'il lui en fallait absolument davantage, qui réserve donc le tiers de son estomac à son manger, le second tiers à son boire et le dernier à sa respiration». Ces propos (7e siècle) du Très Saint Prophète Mohammad (SAW) ont été confirmés il y a quelques mois par des chercheurs Japonais et mieux dans les mêmes proportions. Commentant cet hadith, le docteur KESHRID (5) affirme que "la plupart des maladies proviennent des excès de table. Quand l'estomac est trop sollicité, il ne digère plus correctement les aliments qu'on y entasse au-delà de sa capacité. Quand l'estomac fonctionne mal, cela redouble le travail du foie et du pancréas. Cela mène donc à l'hépatisme et tout ce qui s'ensuit comme constipation, hémorroïdes, spasmes intestinaux, calculs biliaires, etc. Cela peut provoquer aussi le diabète dû à la déficience du pancréas. Cela provoque enfin l'obésité qui est la cause principale de l'artériosclérose et des maladies du coeur. Donc, en énonçant ce principe essentiel de l'hygiène alimentaire, le Prophète (BSDL) a déjà énoncé en quelques mots, la moitié de la médecine. Ce sont les gens les plus sobres qui vivent le plus longtemps et qui sont les moins souvent malades. De ce qui précède, on peut affirmer sans équivoque que le mendiant quémande par nécessité personnelle et non par principe coranique car, aucun texte, ni du Saint Coran, ni des vertueux hadiths, ni des docteurs de l'Islam (confère Sourate 4 Verset 59) n'a recommandé la mendicité en Islam. Mieux, tout le monde combat cette gangrène qui est comparable à un cancer, se développant plus vite que les autres organes. Si la mendicité est un principe coranique, le Prophète Mohammad (SAW) aurait mendié pour respecter le Coran ; or, il ne l'a pas fait, alors que très souvent, pendant plusieurs jours on n'allumait pas le foyer dans sa famille selon les dires de Aïcha (RA), la mère des croyantes. Après lui, Aboubakr (RA)n'a pas mendié ; Omar (RA)) non plus, Othman (RA) aussi et Ali (RA) également. Si le Prophète (SAW) et ses Califes orthodoxes ne ont pas fait, ne s'agit-il pas d'une bida'a (une innovation) contraire à la doctrine de l'islam ? Si la mendicité est un principe coranique, le Prophète aurait mendié et tous les musulmans sans exception auraient mendié en respect du Verset 21 de la Sourate 33 qui précise : 21 Vous avez dans le Prophète de Dieu un bel exemple Pour celui qui espère en Dieu et au Jour Dernier Et qui invoque souvent le nom de Dieu. (Allah dit vrai). S'agissant des garibous, précisons que tous les petits enfants porteurs de boîtes vides de conserves ne sont pas des élèves de l'école coranique. A preuve, demandez à ces enfants de vous réciter la première sourage du Coran (le prologue) ; faites les statistiques et déterminez où se trouve la vérité. Ces élèves de l'école coranique constituent un cas social et ils mendient pour vivre et non par principe coranique. Il n'est pas exagéré de dire qu'un maître coranique peut recevoir plusieurs dizaines d'enfants sans pour autant que le père donne ni les frais de scolarité, ni les frais d'internat de son enfant. Ce pauvre maître peut-il décemment les nourrir ?, les éduquer ?, quand on sait que lui-même n'est pas un salarié. La réponse saute aux yeux. Ces enfants donc, vont se prendre en charge en mendiant pour leur subsistance (il y a là une nécessité personnelle qui est l'instinct de survie) et celle de leur maître. Selon l'éthique musulmane, cela ne sied pas, car l'enfant peut mendier dans une famille où le festin est constitué de la viande porcine ou toute autre viande sacrifiée à des idoles (Coran 2, 173 - 5, 3 - 6, 145 - 16, 115) ; dans ces cas où est l'Islam ? Ceux qui mendiaient du temps du Prophète (SAW) et les derviches, vivaient dans une société à 100 % musulmane ; or, aujourd'hui, dans toute cité, le corollaire n'est pas vérifié. Si le maître coranique s'installe en brousse, il a ainsi de la main d'oeuvre à bon compte pour ses travaux champêtres. Et El Hadj Toumani Triandé (6) de conclure que "'dans une société en pleine mutation, il est honnête de reconnaître ses limites (école coranique) en matière d'éducation ; la méthode semble dépassée. Cette vision particulière de l'école coranique, même caricaturée, traduit que l'école prépare à la mendicité et l'encourage". Ici, El Hadj Triandé précise bien que c'est l'école coranique (un système archaïque) qui prépare à la mendicité et non le Coran, l'Islam. C'est encore la recherche de la facilité des parents, une fuite en avant au détriment de l'Islam. On s'ancre ainsi dans un concept, celui qui identifie l'Islam à la mendicité, l'Islam à l'indolence, et mieux, l'Islam à la cupidité. Cupidité pourquoi ? parce que dès le bas âge, l'enfant apprend à se battre pour avoir le plus de galettes, le plus de poignées de riz, etc., dans le plat commun qui leur est offert en guise d'aumône (çadaquat). Cet environnement conduit indubitablement l'enfant à vouloir s'accaparer du maximum pour lui et rien que pour lui seul, et dans les cérémonies religieuses (mariage, baptême, funérailles...) bien qu'adultes, c'est la désolation - car on observe une résurgence de ce comportement enfantin autour des plats de riz, des galettes, etc. - C'est cette désolation qui crée en vous (musulman ou non) le sentiment de dépit, voire de dégoût et voilà l'Islam handicapé par ses chefs religieux , facilement corruptibles, un islam non attractif, mais répulsif. Un grand savant de l'Islam, Gazali de son vrai nom Abou Hamed AL GHAZALI (1058-1111) l'auteur de l'Ihya oloum eddin (Revivification des sciences de la religion) dans une lettre (7) qu'il adressait à un de ses disciples en quête de conseils religieux, critique cette situation et donne son avis. "Tu dois, en troisième lieu, éviter de fréquenter les princes et les sultants ; tu dois éviter de les rencontrer, car leur rencontre et leur société, autant que leur fréquentation, constitue un danger. Si cependant, tu es obligé de les fréquenter, évite de les complimenter, car Dieu est courroucé quand on loue les oppresseurs et les scélérats. Et celui qui implorerait pour eux une longue vie exprimerait ainsi le désir que Dieu soit désobéi sur la terre". "Tu dois quatrièmement et enfin, éviter d'accepter quoi que ce soit des dons et des cadeaux des princes quand bien même tu serais sûr qu'ils ont été bien acquis. Car, accepter leurs dons, c'est corrompre la religion puisque c'est en venir à les flatter, les respecter, à approuver leur injustice. Tout cela corrompt la religion. Le moindre mal qui puisse en résulter, c'est qu'en acceptant leurs dons et en profitant de leur richesses, tu n'en arrrives à aimer ces princes. Or, celui qui aime quelqu'un aime par le fait, même à le voir vivre le plus longtemps possible et demeurer en ses fonctions. Prendre plaisir à voir persister l'injustice, c'est vouloir que l'injustice opprime les créatures de Dieu, c'est vouloir la ruine du monde. Quoi de plus nuisible à la foi et à la fin de l'homme! Garde toi bien d'être fasciné par le démon ou trompé par des paroles comme celles-ci. «Qu'il vaut mieux soutirer de l'argent de ces princes pour le donner aux pauvres. Ils dépensent, eux, cet argent dans la débauche et la désobéissance ; tu le dépenseras, toi, pour les faibles : tu agis donc mieux qu'eux». Le maudit a coupé le cou à beaucoup de gens par des tentations semblables et les dégats qu'il a causés sont profonds et immenses. J'en ai parlé dans la Régénération des sciences ; consulte cet ouvrage". Cette philosophie qui respecte la tradition peut-elle être appliquée de nos jours ? (N'oublions pas que l'Imam Ghazali a été derviche quand il s'était remis en cause dans la voie spirituelle). Ce concept tranchant respecte les profondes convictions de l'Imam : éviter de fréquenter le président, les minisrtres, les députés, les richards. De nos jours, cette philosophie est-elle applicable dans un environnement économiquement défavorable surtout au Burkina ? OUI, sur le plan spirituel pour les vrais Moumins. Mais NON en ce sens que tout chef (président d'un Etat, savant, chef religieux, etc.), devrait être à l'échelle 10 de la pyramide de MASLOW et n'éprouver que le seul besoin de créer, les autres besoins : besoins de survie (manger, boire, santé, vêtement), besoins de sécurité (travail, logement), besoins sociaux (éducation, mariage, appartenance à une communauté, besoin d'identité (affirmation de la personnalité), sont satisfaits soit par lui-même, soit par la collectivité. Le chef n'éprouve alors que le seul besoin de créer. Si c'est le cas pour les chefs religieux chrétiens (catholiques et protestants), les chefs religieux musulmans ont rarement dépassé le besoin de survie. On comprend alors pourquoi ce comportement humiliant, répulsif et répugnant qui discrédite et l'Islam et les musulmans. Je voudrais conclure, non de gaîté de coeur, mais simplement parce qu'il faut conclure, car il y a beaucoup à dire sur ce sujet tabou. Je n'affirme pas avoir le monopole de la vérité, loin de moi cette prétention. Je ne suis qu'un Croyant à la recherche du savoir religieux. Mes propos peuvent être mensongers ; en ce cas, le Verset 59 de la Sourate 4 recommande que tout différent se règle sur la base du Glorieux Coran, des Vertueux hadiths, et des Juriconsultes, héritiers du Prophète (SAW). Si j'ai eu le courage d'écrire, c'est parce que le Verset 140 de la Sourate 2 m'y contraignait. 140.. Qui est plus injuste que celui cache un Témoignage qu'il a reçu de Dieu - Dieu n'est pas inattentif à ce que vous faites - (Allah dit vrai) et aussi cet autre Verset (159 de la Sourate 2) conséquence directe du Verset 140 ci-dessus : 159.. Ceux qui cachent les Signes manifestes Et la direction que nous avons révélée Depuis que nous les avons fait connaître Aux hommes au moyen du livre : Voilà ceux que Dieu maudit, Et ceux qui mendissent les maudissent. (Allah dit vrai). En ce moi béni de carême où tout croyant en Dieu l'Unique, recherche Sa Grâce, Sa Miséricorde, Sa Clémence, Son Pardon, est-il recommandable d'en courir la colère du Juge Suprême et de se faire maudire par Lui et par les Anges chargés de cette mission qui est de maudire celui ou ceux que Dieu le Juste maudit ? NON, assurément NON ! Qu'Allah nous bénisse et nous guide dans le Chemin droit et nous facilite cette mission qui est de l'adorer Lui et Lui Seul sans associé. Que le Salut et la Bénédiction Divine soient sur notre Prophète et Guide Mohammad (SAW) sa Famille (RA) tous ses Compagnons (RA) toute la Umma musulmane. Louange à Dieu, Seigneur des mondes. FIN Aboubacar M. Nacro 01 BP 1163 Ouagadougou 01 Tél. 30.32.07 NOTE : (5) keshrid, SALAHEDDINE (Docteur). In "les Jardins des Vertueux de l'Imam Mohieddine ANNAWANI". (6) TRIANDE Toumani (El Hadj). Quel avenir pour nos écoles medersa. Séminaire international de Ouagadougou (1er - 7 avril 1985). Conseil supérieur de la Jeunesse islamique et de la culture du Burkina Faso. (7) AL GAZALI (Imam) Lettre au Disciple (Ayyuha L Walad) Commission libanaise pour la traduction des chefs d'oeuvres. Beyrouth (1969). bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte distingue l'ascétisme noble des derviches, qui pratiquent l'austérité et l'étude religieuse, de la mendicité. Il affirme avec force que la mendicité n'est pas un principe coranique et qu'elle discrédite l'Islam, notamment par les pratiques de certaines écoles coraniques qui exploitent les enfants. L'auteur s'appuie sur des enseignements islamiques de modération et les critiques d'Imam Ghazali contre la corruption pour dénoncer les dérives actuelles qui associent à tort l'Islam à l'indolence et à la cupidité. -- o:id 5875 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5875 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35495 35749 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c04817f63ef50998ade87dcdc4b611a886fadda5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d11862d3f953a8f984d6b3c30e4b769b8416848b.tiff dcterms:title Hadj 2001 : 32 tonnes de viande pour le Burkina dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002659 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76338 Stade du 4-août bibo:content Le 12 juin dernier, le Burkina a reçu 2180 carcasses de mouton venues de Djeddah (Arabie Saoudite), Sacrifiés lors du Hadj par des pèlerins à la Mecque, les moutons ont souvent fait le bonheur de certaines populations de chez nous. Il faut dire que le projet du royaume d'Arabie Saoudite exécuté par la Banque islamique de développement, et consistant à expédier des carcasses de mouton de sacrifice du hadj vers certains pays, date de 1983 pour le cas du Burkina. Régulièrement, sauf en 2000, notre pays a bénéficié des largesses du projet. Les 32 tonnes de viande expédiées de Djeddah le 12 juin 2001 à 3 heures sont parvenues à Ouagadougou à 10h40. A noter que les bêtes abattues à Jeddah avaient pour provenance la Nouvelle Zélande. Pour M. Seydou Niankado de la Banque islamique de développement qui a convoyé les carcasses, il n'y a aucune crainte quant à la santé des bêtes qui auraient été examinées par des services compétents qui ont produit un document médical à l'adresse des autorités de notre pays. Maintenant que la viande est entre les mains du Comité national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR), le partage a débuté et on a ciblé les différents bénéficiaires nui sont essentiellement des pensionnaires des cours de solidarité et des indigents. A noter que les quantités allouées à notre pays ont été revisées à la baisse, car si en 1999 nous avons eu droit à 5000 carcasses, en cette année 2001 il a été question de 2180. C.C.I.M.B. Forum sur l'unité des musulmans En collaboration avec des associations islamiques et sous le haut patronage de El Hadj Aboubacar LAMIZANA, la Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina (CCIMB) organise un forum sur I'unité des musulmans les 15, 16 et 17 Juin 2001. OUVERTURE: Vendredi 15 Juin 2001 à 16h à la maison du Peuple. TRAVAUX: Samedi 16 Juin 2001 au Stade du 4-Août CLOTURE: Dimanche 17 Juin 2001 à 10h à la maison du Peuple. Tous les frères et sœurs musulmans sont invités à participer massivement. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 12 juin 2001, le Burkina Faso a reçu 2180 carcasses de mouton (32 tonnes) de Djeddah, un don de l'Arabie Saoudite et de la Banque islamique de développement issu des sacrifices du Hadj, destiné aux populations vulnérables via le CONASUR. Parallèlement, la Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina (CCIMB) organise un forum sur l'unité des musulmans du 15 au 17 juin 2001 à Ouagadougou. -- o:id 5876 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5876 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35496 35750 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c6e1cf30ab4fae0d6a1109421d76f3b86b5a18a5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3663270e16e01a7446060983cb0ab1149883aea9.tiff dcterms:title Dialogue interreligieux : les catholiques s'y préparent dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1173 San Evariste Barro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-07-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002660 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/539 Mauritanie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis le 8 juillet 2001, il se tient à Ouagadougou au grand séminaire Saint Jean-Baptiste une session internationale de formation des Catholiques à la rencontre islamo-chrétienne. Les organisateurs de cette session ont donné le 18 juillet une conférence de presse afin de mieux faire connaître au grand public les objectifs d'une telle session. Aujourd'hui, nombre d'observateurs s'accordent à dire que si une guerre mondiale devrait éclater, ce serait au nom du sport ou de la religion. En effet on se bat de nos jours au nom de Dieu, on tue souvent au nom de Dieu. Pour éviter cela, il faut que les différentes religions se découvrent, se comprennent et s'acceptent mutuellement. Pour sa part, l'Eglise catholique qui veut aller au-devant des choses prône depuis un certain temps la promotion du dialogue interreligieux. C'est ainsi que la Conférence épiscopale de la région de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), à travers sa commission épiscopale pour le dialogue interreligieux, a organisé la présente session de formation des catholiques à la rencontre islamo-chrétienne. 62 personnes (prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et laïcs) venues de la Guinée, du Mali, du Niger, du Togo, du Sénégal, de la Mauritanie et du Burkina Faso devront ainsi prendre part à cette session. Cette dernière a pour but de former les participants, de les préparer au dialogue interreligieux (dans le cas présent avec l'Islam) en leur donnant les outils indispensables à une telle rencontre, à un tel dialogue. Au cours de la session, les participants à travers des conférences pourront découvrir l'islam, sa naissance, son évolution, sa morale, sa situation actuelle, les courants reformistes et radicaux de l'islam, etc. Ainsi les thèmes suivants seront abordés à la session : - Muhammad : sa vie, les califes, schismes historiques - le Coran et le Hadith ; - Jésus Christ en Islam; - Foi et théologie; - les piliers de l'Islam - la loi islamique; - l'islam traditionnel et populaire - sûfî-confréries, etc. Pour l'Abbé Etienne Ouédraogo de Ouahigouya qui a lu la déclaration liminaire de la conférence de presse, «Le dialogue avec l'Islam est difficile pour le moment car l'Islam n'est pas structuré comme la religion chrétienne catholique. Cela est un frein au dialogue». Cependant l'Eglise catholique n'en démord pas. Elle est convaincue qu'avec un travail de longue haleine, le dialogue sera réalité. Le moins qu'on puisse dire est que cette initiative de la CERAO est noble et on ne peut qu'espérer qu'elle fera tâche d'huile au niveau de l'Islam et des autres religions afin que s'établisse réellement un dialogue interreligieux pour la concorde sociale et la paix dans le monde. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Une session internationale de formation des Catholiques à la rencontre islamo-chrétienne, organisée par la CERAO, a débuté le 8 juillet 2001 à Ouagadougou. Rassemblant 62 participants d'Afrique de l'Ouest, elle vise à les préparer au dialogue interreligieux avec l'Islam en leur fournissant des outils et des connaissances approfondies sur cette religion. L'objectif est de promouvoir la compréhension mutuelle et la paix mondiale, malgré les défis inhérents à la structure de l'Islam. -- o:id 5877 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5877 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35497 35751 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/aebb6ed1e89e3c37c6a27d176a13bfb0c8d04b22.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e564d36a351fcfc8410d630c7a5b53b78c6e8330.tiff dcterms:title Tabaski : quel animal égorgé? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-04-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002661 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba bibo:content Ce week-end sera “long”; et pour cause: c'est le lundi 29 avril prochain que les musulmans du Burkina Faso, à l'instar certainement des mahomettants du monde entier, vont célébrer l'Aïd-el-Kébir ou Tabaski pour les uns et fête du mouton pour les autres. La journée sera donc fériée, chômée et payée. Au-delà des libations qui auront lieu dans de nombreuses familles, que représente cette fête, occasion de nombreux pèlerinage à la Mecque? C'est sur ce, que nous situe cet écrit de Baro Hamadi à qui nos lecteurs sont maintenant habitués pour ces précédents articles sur l'islam. Il nous dit surtout quel animal peut-on égorger à l'occasion. Communément appelée fête des moutons", le sacrifice de mouton est une obligation traditionnelle Islamique dite “Sounna” pour qui en a les moyens. Rappelons que les Jours de sacrifice sont au nombre de trois. Mais le premier Jour est préférable Jusqu'à l'après-midi. Passé ce temps, il est recommandé d'attendre le lendemain matin. Autrement dit, la fête de Tabaski s'étale sur trois Jours. Pour ce sacrifice, les ovins sont préférables aux autres animaux. Plus précisément, un ovin d'un an révolu, ou selon une autre opinion, de 8 mois au moins, ou de 10 mois selon une troisième opinion. A défaut, on immolera par ordre d'importance: les mâles châtrés, femelles, caprins mâles et femelles, camélidés et enfin bovin. Sur ce, on peut même s'associer Jusqu'à sept personnes pour acheter un chameau ou un boeuf, mais pas pour un mouton. La Tabaski, c'est aussi des dépenses, surtout au cours de ces dernières années, car le prix du bétail est exhorbitant. Les plus abordables coûtent entre 25.000 fcfa et 30.000 fcfa, sinon il faut aller au-delà de 100.000 fcfa; ce qui met hors-jeu bien de fidèles pour cause de temps difficiles, sans oublier que l'argent des condiments doit être augmenté. Aussi, signalons que l'animal à Immoler ne devra être ni borgne, ni malade, ni boiteux, ni maigre au point de ne plus avoir de graisse. De plus, lors de l'égorgement, l'animal doit être placé en direction de la Kaaba et le sacrificateur récite ce qui suit en tranchant la Jugulaire: “Bismillahi, wal-lahou Akbar, Rabbanâ taquabal, mina", c'est-à-dire: “Au nom de Dieu; Dieu est le plus grand; Seigneur accepte cela de nous”. Ici, il n'y a pas d'inconvénient à ce que la femme elle-même égorge son animal de sacrifice. Mais pour celui qui ne peut pas ou n'a pas le courage d'égorger son animal et de le dépécer, quelqu'un d'autre pourra le faire contre paiement en argent au lieu que ce dernier se taille la tête, les pattes ou une partie quelconque de la viande comme un droit; ce qui n'est pas Islamique! Donc, soit le travail est rémunéré, soit c'est gratuit. Bref, parlant du premier Jour de la fête, 11 est souhaitable de ne prendre le petit déjeuner qu'après la prière d'Ide qui doit être faite tôt le matin vers 8h30 afin de permettre aux gens d'aller Immoler leurs animaux. A toutes et à tous, une bonne et heureuse fête de Tabaski! Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Aïd-el-Kébir (Tabaski), ou fête du mouton, est une célébration musulmane majeure s'étalant sur trois jours, jour férié au Burkina Faso, centrée sur le sacrifice rituel d'un animal. Cette obligation, si les moyens le permettent, privilégie le mouton (avec des critères d'âge et de santé), mais autorise aussi chèvres, chameaux et bovins (ces deux derniers pouvant être partagés par sept personnes). Le texte détaille les règles d'immolation (animal sans défaut, direction de la Kaaba, prière spécifique), les coûts souvent élevés du bétail, et précise que les femmes peuvent sacrifier et que l'aide doit être rémunérée en argent, non en viande. -- o:id 5878 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5878 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35498 35752 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/35a38a3eac6df5785e0276642605d9867d8d4bd3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cd89f5ddd9309644a5f772723fd1876c54079d7d.tiff dcterms:title Hadj'96 : le point des préparatifs dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13684 B. D. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76282 Air Afrique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76328 Sensibilisation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-03-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002662 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content Faire le pèlerinage à la Mecque est l'un des cinq piliers de l'islam. Pour tout musulman pratiquant, aller à la Mecque est plus qu'une priorité pour peu qu'on en ait les moyens. Cette année, contrairement aux années précédentes, l'Etat qui s'était désengagé des préparatifs du pèlerinage, a repris les choses en main par l'intermédiaire de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM). Ce, d'autant plus que laissés à eux-mêmes face aux éventuels courtiers spirituels, les pèlerins avaient par le passé souffert du fait de la mauvaise organisation. A un mois du pèlerinage, la CNOPM a fait le point des préparatifs de ce pèlerinage. A cette occasion, le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, monsieur Yéro Boly, en sa qualité de président de la CNOPM avait à ses côtés plusieurs membres de ladite commission. A ce Jour, 650 inscrits figurent sur la liste des futurs pèlerins. Pour un adulte, il faudra débourser un pécule minimum de 1.081.200 francs cfa et un maximum de 1.241.200 francs cfa. Quant aux enfants, il faudra que leurs parents déboursent 801.700 francs cfa et pour les bébés, 62.700 francs cfa. Pour ce pèlerinage, il y a une décentralisation de confection des passeports qui devront impérativement être acheminés dès fin mars au niveau de la commission. Déjà, au niveau de notre ambassade à Djeddah, il y a une prospection pour le choix de maisons de nos pèlerins, car la CNOPM entend bien loger tous ceux qui se seraient inscrits. En guise de contribution, l'Etat va débourser également 110 millions de nos francs et la durée du pèlerinage est d'environ quatre semaines. Les pèlerins seront transportés par Air Afrique en vol direct et le départ probable est fixe aux environs du 15 avril. Au niveau des différentes provinces, la CNOPM mène des campagnes de sensibilisation. Pour éviter tout vol ou autres à chaque pèlerin, il sera remis des chèques de voyage. Trente à quarante accompagnants des membres de la Santé, de la presse, de la sécurité, des associations religieuses seront nécessaires pour mener à bien cet Hadj'96. B.D bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'État, via la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), a repris en main l'organisation du Hadj pour éviter les problèmes passés. Les préparatifs avancent avec 650 inscrits et des coûts variant de 1.081.200 à 1.241.200 FCFA pour les adultes. Le pèlerinage durera environ quatre semaines, avec un départ prévu vers le 15 avril par Air Afrique, et l'État contribue à hauteur de 110 millions de francs pour assurer le logement et la sécurité des pèlerins. -- o:id 5879 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5879 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35499 35753 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f2674e019bb95947424ba6b970dc27374394d5ba.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b0ea5a6e4053ae61a849b97cc8ac5814c81ad3a1.tiff dcterms:title Aïd-El-Fîtr : ils étaient des milliers à la place de la Révolution dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-02-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002663 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content La Communauté musulmane du Burkina a célébré hier, l'AID-EL-FITR. Après 30 jours de Jeûne, les fidèles ont massivement fait le déplacement dans les lieux de prières amenagés pour la circonstance. A la place de la Révolution, c'est El Hadj Koanda Ibrahim qui a dirigé la grande prière, de deux Rakkats rituelless. Des personnalités politiques et coutumières, dont le Mogho Naaba Baongo, étaient venues témoigner leur soumission à Allah. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Communauté musulmane du Burkina Faso a célébré l'Aïd al-Fitr hier, marquant la fin de 30 jours de jeûne. Les fidèles se sont rassemblés massivement pour la prière, notamment à la Place de la Révolution où El Hadj Koanda Ibrahim a dirigé l'office. Des personnalités politiques et coutumières, dont le Mogho Naaba Baongo, étaient également présentes. -- o:id 5880 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5880 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35500 35755 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f01269edb48544bb59fc0bb12c20070bdf6bf17e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4d5050bebb6ac387087e7b3519af83d189d26ba5.tiff dcterms:title Ramadhân : convivialité et ferveur religieuse dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1074 Issaka Sam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-02-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002664 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/397 Soum https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran bibo:content La nuit du destin célébrée le vendredi dernier par l'ensemble des musulmans du Burkina, a été marquée par des prières de bénédiction, des litanies de paix et des actes d'adoration. Nuit par excellence de foi et de spiritualité, cette commémoration de la première révélation du Coran faite au prophète Mahomet, Paix sur Lui, (PSL) est également pour les fidèles une nuit d'espoir. Espoir de se voir pardonner les péchés par les anges descendus du ciel, nuit d'adoration qui vaut à elle seule mille autres. Célébrée à quatre jours de la fin du jeûne, elle est pour nous une occasion de revenir sur ce mois d'abstinence qu'observent annuellement tous les fidèles de l'islam. La Communauté musulmane dans son ensemble, c'est connu, accorde une importance particulière au mois de Ramadhân. C'est un truisme que de le dire, car le prophète Mahomet (P.S.L) l'a lui-même attesté: "Si les serviteurs de Dieu savaient la valeur du mois de Ramadhân, ils souhaiteraient que l'année entière soit des mois de Ramahdân". Par son caractère obligatoire pour les musulmans en pleine possession de toutes leurs facultés et ayant atteint la maturité, le jeûne fait partie intégrante des cinq piliers de l'islam. Pour l'ensemble, ce mois béni pour les fidèles musulmans reste frapper du sceau de l'abstinence et la profusion des signes de dévotion: lecture du Coran; prières surrerogatoires; charité... Si pendant les autres mois le fidèle a tendance à nourrir plus son corps que son âme, le mois de Ramadhân, lui donne l'occasion propice de s'occuper de son âme afin d'atteindre l'équilibre de la nature bipolaire présente en tout homme, c'est-à-dire, l'adéquation entre la dimension matérielle et spirituelle. Présenter ainsi, le carême devient pour le musulman le printemps de son développement spirituel qui lui permet d'être “maître de lui-mime", par les victoires qu'il remporte sur les désirs charnels et les tentations. Mais la convivialité n'est pas proscrite, bien au contraire, et çà et là, prolifèrent comme par génération spontanée des petits commerces sans lesquels on imagine difficilement ce mois de ferveur religieuse. Ces commerces doivent-ils leur naissance à l'attrait du lucre ou bien sont-ils de simples prolongements de la foi, incitant certains à vouloir faciliter la vie des jeûneurs? Toujours est-il que les desseins des étalagistes diffèrent même si leur dénominateur commun est avant tout d'écouler leurs marchandises. Essayant de remonter cette pente parfois sinueuse qui mène au savoir, nous avons voulu, au-delà de l'opacité relevant souvent de l'ésotérisme. savoir comment est vécu ce mois de Ramadhân. Mais auparavant, il convient de situer le Ramadhân dans son contexte historique. Le jeûne était pratiqué par plusieurs religions antérieures à l'islam. Mais ce passage tiré du Saint Coran est le plus révélateur de la philosophie du Ramadhân: "O, vous qui croyez! Le jeûne est prescrit pour vous comme il a été prescrit pour ceux qui vous ont précédés, afin que vous restiez conscients de la présence de Dieu". Verset 185 du chapitre 2. Le jeûne fut alors prescrit en tant que pratique culturelle aux musulmans, le second lundi du mois de cha'bane (8e mois lunaire) de la deuxième année de l'hégire correspondant à l'an 624 de l'ère chrétienne. Sur notre itinéraire, nous avons rencontré un des députés de la province du Soum, en la personne de Boubacar Dicko que nous avons rencontré à l'hôtel Sofitel Silmandé où l'ambassade avait offert un cocktail pour la commémoration du 17e anniversaire de la République Islamique d'Iran. Il dit être un musulman pratiquant. Mais à défaut de pouroir maîtriser le Coran, il a tout juste appris quelques versets pour accomplir ses prières quotidiennes. Ne pouvant donc pas entrer en profondeur comme un théologien, il reconnaît que le Ramadhân est une période où les grands musulmans prient beaucoup. Pour sa part, il dit se limiter, compte tenu de ses occupations aux cinq prières ordinaires. Pour lui, le mois de Ramadhân est celui où l'on doit tout faire pour ne pas aller à l'encontre des règles de l'islam. Ce qui lui fait dire qu'il faut surtout éviter des actes salissants pouvant anéantir la journée de jeûne qui s'étend de 5 heures du matin à 18h30mn. Quant à notre second interlocuteur, monsieur Ibrahim Compaoré, qui avait également fait le déplacement de l'hôtel Silmandé, il souligne que le mois de Ramadhân est avant tout le mois où l'on se rapproche le plus du Tout-puissant Aussi, pendant ce mois, ses journées sont ponctuées par une lecture assidue du Coran. Il met l'accent sur le fait que des comportements allant à l'encontre des règles de l'islam tels que la corruption, le mensonge ou admirer les femmes d'autrui ou se camoufler pour manger ou boire sont à proscrire. Cependant, il dit qu'il n'est pas interdit d'avoir des rapports avec son épouse, mais cela ne peut se faire qu'après avoir mis fin au jeûne. Il rappelle que le musulman ne peut coucher qu'avec sa femme légitime, mariée selon les règles de l'islam et qu'hormis elle, tout acte sexuel est interdit avec toute autre femme ne remplissant pas ces conditions, même pendant les mois ordinaires. Comme conseil, il demande aux jeunes gens qui ont tendance à prendre le jeûne à la légère de se mettre au sérieux car c'est le seul mois de l'année où l'on a le plus de bénédictions divines et où l'on peut s'éloigner le plus du démon en faisant un petit effort. Parmi les commerçants qui font du Ramadhân leurs choux gras pendant cette période, nous avons rencontré une charmante demoiselle du nom de Béré Valentine devant la grande mosquée où elle lient un commerce de “zoom kom". Comme son nom le laisse deviner, elle n'est pas musulmane: elle dit vendre uniquement pendant cette période parce que c'est le moment où les gens ont le plus besoin d'étancher leur soif; et d'ajouter qu'après ce mois de jeûne son chiffre d'affaires baisse considérablement. Au-delà du profit, elle affirme que c'est une prestation de service, car permettant à ceux qui, pour une raison ou une autre, se retrouvent hors de chez eux à l'heure de rompre le jeûne, d'avoir de l'eau avant d'arriver à la maison. Pour la vieille Mamounata Zoungrana, vendeuse de noix de cola autour de la grande mosquée., de beignets et autres galettes depuis environ 20 ans, le mois du Ramadhân est plutôt une période de vaches maigres car les gens mangent et croquent moins. Et de prendre comme exemple: celui qui, habituellement, consommait trois noix de cola par jour mais qui est obligé, durant cette période, d'en prendre tout au plus deux; c'est-à-dire une noix après le repas précédant le jeûne et une autre après avoir “cassé" le carême le soir. Au niveau des beignets, là aussi les ventes baissent nettement puisque ce sont surtout les musulmans qui sont les principaux et premiers clients, ces derniers ayant besoin de beignets, galettes ou noix de colas pour leurs divers sacrifices. Mamadou Koné Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit le mois de Ramadhân, période sacrée pour les musulmans, soulignant son importance spirituelle à travers le jeûne, la prière et la dévotion. Il met en lumière la "Nuit du destin", nuit de bénédictions et de pardon, et explique comment le Ramadhân favorise le développement spirituel et l'équilibre personnel. Le document présente diverses perspectives sur la pratique du jeûne et son impact sur la vie quotidienne, y compris les activités commerciales qui se développent ou diminuent durant cette période. -- o:id 5881 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5881 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35501 35754 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e3fc100b81d8828883049e9e00ac7fbf21824ed5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ae7add2e6e136bad4f9c9d46b5ab6114ff5c01e3.tiff dcterms:title CERFI-AEEMB : ce soir la nuit du destin à la MJCO dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002665 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content C'est aujourd'hui que se célèbre au Burkina la nuit du destin 96. A l'occasion, le Cercle d'Etudes, de Recherches et de Formation islamiques (CERFI) en collaboration avec l'Association des Elèves et Etudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) organise ce vendredi nuit une séance de prières et de spiritualité à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) à partir de 20h30 à 3 heures du matin. Tous les fidèles sont attendus à cette célébration dont le thème est : Coran : foi et famille. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Au Burkina Faso, la Nuit du destin 96 est célébrée ce vendredi soir. Le Cercle d'Etudes, de Recherches et de Formation islamiques (CERFI) et l'Association des Elèves et Etudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB) organisent une séance de prières et de spiritualité à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), de 20h30 à 3h du matin. Tous les fidèles sont invités à cette célébration dont le thème est "Coran : foi et famille". -- o:id 5882 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5882 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35502 35756 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c2429626d1fbcc6984f6442e53377656c0fd3dae.pdf https://islam.zmo.de/files/original/55d93610bae58c737d5bed685a4738b588d85cb2.tiff dcterms:title Notre agenda : séminaire Cercle d'Études, de recherche et de Formation islamique (CERFI) dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-09-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002666 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI) dans le cadre de ses activités de formation et d'information de ses membres, organise à la MJCO un séminaire du 17 au 24 septembre 1995 à Ouagadougou sur le thème central: “Le Coran et les musulmans d'aujourd'hui". Pour ce séminaire annuel de formation les frais de participation sont de mille (1000) francs et les inscriptions peuvent se faire chez les frères Ouédraogo Souleymane, Cissé Hady à la SOBCA et Tapsoba Seydou Ahmed à la Radiodiffusion nationale et au siège de l'AEEMB (Tél: 36 27 89). Les cérémonies d'ouverture et de clôture auront lieu respectivement à la MJCO les 17 et 24 septembre à 9 h. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI) organise un séminaire annuel à Ouagadougou, du 17 au 24 septembre 1995, sur le thème « Le Coran et les musulmans d'aujourd'hui ». Se déroulant à la MJCO, cet événement de formation requiert des frais de participation de 1000 francs. Les inscriptions peuvent être effectuées auprès de contacts désignés et au siège de l'AEEMB. -- o:id 5898 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5898 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35503 35758 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/73f426f54624df12b55d1a3256b96b90327530bd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d1a99389a436aaaed47734cbe2d81c6c19432b10.tiff dcterms:title Communauté sunnite de Ouaga : "Une fumée sans feu!" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13959 B. Z. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002667 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/327 Grande Mosquée Sunnite de Ouagadougou bibo:content Nous n'avons pas résisté à cette curiosité qui colis chaque heure à la peau du journaliste en nous rendant une fois de plus à la mosquée sunnite de Zanghouetin. Nous avons tenu à vivre sur place l'évolution des choses depuis la réouverture des lieux, surtout que des bruits nous étaient parvenus au sujet d'une reprise des hostilités. S'il en existe, notre œil de reporter ne nous aura pas permis de les déceler, en tout cas, pas ce vendredi où durant plus de deux heures, nous sommes restés en communion avec ce monde croyant à l'occasion de la célébration hebdomadaire. Premier intervenant, El Hadj Oumarou Kanazoé: il commença par remercier les autorités qui ont autorisé la réouverture de la mosquée, les différents protagonistes qui ont accepté de s'asseoir à la même table de discussion pour mettre un terme à leurs dissensions. Ensuite, il prôna le pardon, la compréhension, l'humilité des cœurs car dit-ils : “Vous tous ici êtes concernés - qui de nous n'aspire-t-il pas au paradis? Aidez à arranger chaque fois qu'il le faut. Deux ou trois mois d'efforts ne doivent pas être ternis en un seul jour!". Des paroles qui ne tomberont pas, espérons-le, dans l'oreille de sourds. Devait lui succéder, le directeur adjoint de la sûreté. Mais celui-ci s'excusa, l'essentiel ayant été déjà dit par son prédécesseur. Puis ce fut la présentation des équipes chargées de la gestion de la mosquée. Elus pour deux ans, elles se composent de huit imams et de vingt membres chargés de l'organisation et répartis dans plusieurs commissions. Ces équipes ont l'avantage de regrouper les éléments des différents protagonistes d'hier. Ainsi pour les imams par exemple, les huit assurent les prières à tour de rôle, ce qui évite quelque brimade et partant des malentendus. Vendredi 19 janvier. Il est 12h43 quand El Hadj Oumarou Kanazoé, suivi de trois autres Hadjs (Sanoussa - Oumarou Kouanda - Baas naaba) fait son entrée dans la mosquée sunnite de Zanghouetin. Quelques minutes plus tard, c'est le directeur adjoint de la sûreté, monsieur Ouattara Saïdou qui fait la sienne et vient se placer à la droite du premier cité. Déjà, les lieux étaient bondés de monde et certaines personnes avaient choisi le premier étage pour honorer la prière. A 12h45, elle commença, sous la conduite de l'Imam du jour : récitation de versets du coran, sourates, rappel de quelques préceptes de l'Islam dont le carême qui débute cette semaine-même. Puis il clôture en implorant la bénédiction divine pour toute l'assistance, les autorités gouvernementales. On se serait attendu à la fin de la prière, mais non ! Et pour cause, des allocutions étaient prévues de même que la présentation des équipes chargées de la gestion de la mosquée durant les deux années de mise à l'observation décidée par les pouvoirs publics. La dernière intervention fut celle d'El Hadj Sanoussa, bien connu du milieu musulman où il passe pour un érudit Et il n'a pas failli à sa renommée car c'est d'une voix limpide, haute et sûre qu'il a tenu l'assistance suspendue à ses lèvres jusqu'à la fin de la cérémonie à 14h7mns; tout y passa : conseils, versets coraniques, bénédictions, etc. Et comme pour renforcer l'union des cœurs, El Hadj Oumarou Kanazoé mettra encore une fois la main à la poche pour qu'invités et prieurs ne repartent pas les mains vides. B.Z. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit la visite d'un journaliste à la mosquée sunnite de Zanghouetin, rouverte après des dissensions, pour constater l'absence d'hostilités et la tenue d'une célébration hebdomadaire paisible. Des intervenants ont prôné le pardon et l'unité, et de nouvelles équipes de gestion inclusives, composées de membres des différentes factions, ont été présentées pour diriger la mosquée pendant deux ans, marquant une période de réconciliation. -- o:id 5899 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5899 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35504 35757 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/77ca3b01896b3ab2d7e71d95c303d3423bf830d0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f7d30a1e6032c464ba0749dea17b91a79065e3d0.tiff dcterms:title Oubritenga : AG statutaire de la Communauté musulmane dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14468 Barou Oumarou Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/174 Congrès CMBF (1997) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1088 Lancina Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 Malick Zoromé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23144 Yéro Tall https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-01-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002668 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye bibo:content Après plusieurs tentatives vaines, la Communauté musulmane du Burkina Faso a enfin pu tenir, du 19 au 21 décembre dernier, cette fois-ci à Ziniaré, sa 9e assemblée générale statutaire. Placée sous le double signe de la tolérance et du pardon, cette assemblée générale a réuni dans la “Mosquée du vendredi" de Ziniaré, plus de cinq cents (500) délégués venus des quarante-cinq provinces de notre pays et des représentants du monde arabe. Si la cérémonie d'ouverture a connu la présence du ministre Michel Koutaba de l'Agriculture, de monsieur Topan Sané Mohamed, directeur de cabinet de la présidence du Faso, des premiers responsables de la province et de plusieurs députés, dont El Hadj Koanda Mahamadi, et Alidou Soré, celle de clôture a été présidée par El Hadj Idrissa Zampaligré, ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat représentant son collègue de l'Administration territoriale et de la Sécurité. Tout s'est bien passé. Ce que plus d'un redoutait de ce congrès ne s'est pas produit: la casse. Déjà à l'ouverture, le president sortant. El Hadj Toumani Triandé avait invité les frères musulmans à la tolérance et au pardon, au regard de toutes les difficultés qui on jalonné les préparatifs de ce 9e congrès qui, n'eût été l'intervention de El Hadj Oumarou Kanazoé, n'aurait encore pas vu le jour. Après la démission du Bureau national, des groupes de travail ont planché sur les voies et moyens d'une paix durable au sein de la communauté musulmane. Ensemble, ils ont ensuite prié pour que règne la paix sociale dans notre pays. L'union des musulmans est donc une nécessité. Le Conseil exécutif national de la communauté musulmane est désormais dirigé par le Cheick El Hadj Aboubacar Sana. El Hadj Koanda Oumar est chargé des Relations intérieures: El Hadj Malick Zoromé, des Relations extérieures; El Hadj Tall Yéro a été reconduit au poste de secrétaire général. La trésorerie générale est revenue à El Hadj Congo Amado. Les autres membres dirigeants sont: El Hadj Koanda Omar n°l. commission des Affaires domaniales; El Hadj Kouraogo Moussa, commission des Affaires islamiques: El Hadj Moussa Yuga. commission des Affaires socio-économiques: El Hadj Traoré Lassina, commission Pèlerinage; El Hadj Soré Alassane, commission chargée de la Jeunesse: Professeur El Hadj Konfé Souleymane, commission Information et Propagande; El Hadj Idrissa Ouédraogo, commission chargé de l'Organisation; El Hadj Tapsoba Oumarou, commissaire aux comptes. Les membres d'honneur sont: Sa Majesté le Mogho Naba Baongo; El Hadj Oumarou Kanazoé; Son Excellence El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana; Et le professeur El Hadj Triandé Toumani. Dans la voie du respect de Dieu et de sa divinité, du pardon et de la tolérance, cheick El Hadj Aboubacar Sana a invité dans son discours, tous les croyants, de quelles que religions qu'ils soient à aider le Conseil exécutif national dans sa tâche d'union et de respect de l'Islam. L'erreur étant humaine, il a exhorté les uns et les autres à lui donner des conseils tout au long de leur mandat. En remerciant à son tour toutes les bonnes volontés, en l'occurrence le chef de l'Etat, le ministre de l'Agriculture, El Hadj Oumarou Kanazoé et l'Association mondiale de l'appel à l'Islam de Libye qui se sont investis pour la tenue et la réussite de ce 9e congrès, monsieur Mahamadi Bembamba, haut-commissaire de la province a. dans son discours de clôture, loué Dieu. Pour la petite histoire, rappelons que El Hadj Kanazoé Oumarou a financé à 100% la restauration et les frais de transport aller-retour de l'ensemble des participants. Il a également offert un grand ensemble brodé à chacun des grands imams des 45 provinces du Burkina Faso. Grâce à Dieu, cette 9e assemblée générale statutaire s'est bien déroulée à Ziniaré. Barou Oumarou Ouédraogo AIB/Ziniaré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La 9e assemblée générale statutaire de la Communauté musulmane du Burkina Faso s'est tenue avec succès à Ziniaré du 19 au 21 décembre, après plusieurs tentatives infructueuses. Placée sous le signe de la tolérance et du pardon, elle a réuni plus de 500 délégués et a abouti à l'élection d'un nouveau Conseil exécutif national, désormais dirigé par le Cheick El Hadj Aboubacar Sana. L'événement s'est déroulé sans incident majeur, soulignant l'unité et la paix au sein de la communauté, notamment grâce au soutien financier d'El Hadj Oumarou Kanazoé. -- o:id 5902 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5902 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35505 35759 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8d120c0f4a24787f58e716c662eb803237fa0475.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e01dcf9431fb3724825122f4a43c4b0c5bac49ec.tiff dcterms:title Une lettre pour laye dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-07-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002671 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso bibo:content Cher Wambi Je dois te dire tout de suite que je suis un peu fâché. Depuis plusieurs mois, je t'écris toutes les semaines et tu ne me réponds jamais. Que se passe t-il ? Y a-t-il un malheur au village ? Ou bien vous n'avez pas encore fini avec cette histoire de sungo. Eh oui ! Tu ne me l'as pas dit, mais j'ai appris par des voyageurs que le jeune Pamoussa a été désigné par le sungo, ce fétiche détecteurs impitoyable des mangeurs et mangeuses d'âmes, comme étant la personne qui a capturé et enfermé dans une gourde avant de la manger, l'âme de la belle sona. Comme le veut la coutume, il semble qu'il a été aussi renié puis banni par sa famille, avant d'être pourchassé et mis hors de l'enceinte du village par les jeunes gens et les jeunes filles de son âge. Il erre à présent à travers la brousse comme une âme en peine. C'en est vraiment une. Cher cousin, un groupe d'élèves de l'Institut National des Sciences, promotion 1988-1989 m'a demandé de te faire parvenir cet écrit. INS: Une galère On accuse souvent les enseignants de saboter l'instruction des enfants dont ils ont la charge sans chercher à savoir les conditions dans lesquelles vivent ces enseignants. Ne dit-on pas que ce sont les conditions économiques et sociales qui déterminent la conscience ? Aussi voulons nous ici faire part de nos préoccupations aux autorités politiques et administratives et partant, prendre l'opinion publique à témoin sur la situation des élèves professeurs de l'Institut National des Sciences(INS) en général et plus particulièrement celle de la promotion 1988-1989. Les faits qui corroborent cette situation sont légion. Mais tout d'abord, nous résumerons succintement la génèse de la situation. Selon certaines autorités du Ministère des enseignements secondaires, supérieur et de la recherche scientifique, (MESSR), le test d'entrée à l'Institut national des sciences aurait été organisé par erreur. En tout cas, c'est leur propre expression. Les élèves professeurs ont été informés de cette erreur et du coup s'est posé le problème du présalaire. En effet, ceux-ci ont été payés dix(10) mois sur douze (12), c'est-à-dire de décembre 88 à septembre 89 et cela à raison de 27.000 par mois et par étudiant. Alors que nous devrions bénéficier d'un présalaire de 48.000 francs. Par un calcul rapide, on se rend compte qu'il y a un reliquat qui tourne autour d'une vingtaine de millions. Pour l'ensemble des élèves professeurs, si certaines personnes veulent faire le black-out sur ce reliquat, qu'elles sachent que cela n'est pas normal. Nous pensons que toute la lumière doit être faite sur la situation pour ne pas frustrer les uns et les autres. Dans le même ordre d'idées, selon certaines autorités, s'il y a une revendication quelconque, cela serait sanctionnée par l'annulation pure et simple du concours. Et la suite, on le devine aisément; les élèves professeurs seraient remerciés sans autre forme de procès. Quoi qu'il en soit, il serait aberrant de croire que cela est possible car si jamais de tels projets étaient mis à exécution, c'est la nation qui aurait perdu. Il y a aussi la question de l'intégration qui se pose avec acuité. En effet, les responsables de FINS semblent se livrer à coeur joie au "poncepilatisme". Cette attitude, on peut la résumer en ces termes "Vous avez fini avec TINS, allez-vous débrouiller ailleurs". Les dossiers déposés pour le test et qui devraient être complétés à la fin de la formation ont miraculeusement disparu. Aucune trace ni à FINS ni au Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration. S'il fallait refaire un nouveau dossier, mais avec quel argent puisque les présalaires ont été suspendus? Pourtant, l'assurance nous avait été donnée par FINS du versement du présalaire jusqu'en septembre 89. En Afrique, nous soyons par-ci par-là des grèves et des ministres équestrés dans leur bureau. Mais le chemin de la violence ne tente personne dans le nouvel Etat de droit. C'est pourquoi nous préconisons le dialogue et la concertation pour un meilleur aboutissement de cette situation. Nous exhortons toutes les autorités politiques et administratives afin qu'elles interviennent pour trouver une solution honorable à cet épineux problème. Sinon, il risqua d'être trop tard car la nation récoltera les pots cassés. La constitution nous interpelle sur nos devoirs envers la patrie cependant elle nous assure aussi des droits. Nous entendons les défendre et en jouir pleinement. Un groupe d'élèves de l'INS promotion 1988-1989 Permettons nous à présent cher Wambi de fouiller le carnet secret de Tipoko l'Intrigante. On y lit. -Dans les ministères on parle toujours et surtout des organigrammes . Ainsi on affirme que chaque ministre aura désormais deux conseillers et non plus trois comme par le passé. Quant aux ministres d'état sans affectation précise leur cabinet sera composé de trois membres: leur propre personne plus un secrétaire et un conseiller. -On parle aussi de traitements et salaires. Ainsi on dit que le Premier ministre touchera quelque chose comme 400.000 et des poussières. Les présidents d'institution eux tourneront autour de 330.000F et les ministres 280.000 F. Bien sûr tout ça, c'est sans les indemnités, mais à comparer aux salaires de certains de nos Directeurs généraux et autres patrons de projets on est obligé de reconnaître que ces gens sont tout sauf des budgétivores. -Et les députés ? Eux aussi sont en chaudes discussions sur leurs "émoluments". Heureusement que parmi eux il y en a qui savent freiner l'appétit glouton des uns et des autres. Nous y reviendrons. -El Hadj Souleymane Derra s'élève contre la gérontocratie au sein de la Communauté musulmane et dit ceci: "J'accuse le bureau de fouler aux pieds les préceptes de l'Islam. Le bureau est envahi par des retraités qui n'ont d'autres soucis qu'à dorer leur retraite au détriment des musulmans. Même le grand imam n'a plus voix au chapitre. Le pire c'est que ces hommes sont incultes dans le domaine théologique. J'en appelle à l'autorité publique pour rétablir l'ordre pendant qu'il est encore temps, car l'implosion est imminente." -Le phénomène "faux billets" gagne du terrain. Le week-end dernier à Bobo, on a célébré le doua du septième jour d'un musulman. A l'issue de la cérémonie, quand on a voulu faire le compte de la quête, on s'est aperçu qu'il y avait dans le panier trois faux billets de 5000 F CFA. Ont-ils été mis là par trois personnes différentes ou par une seule personne ? Qu'importe ! Ça devient inquiétant. Tipoko l'Intrigante n'apprends rien d'elle-même et n'invente jamais rien... Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition car l'"intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude". Ainsi va la vie. Aurevoir. Ton cousin Passek Tallé bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte est une lettre de Passek Tallé à Wambi, exprimant sa colère face à son silence et relatant l'histoire de Pamoussa, banni du village après avoir été désigné par le fétiche Sungo comme mangeur d'âmes. La lettre détaille ensuite les graves difficultés des élèves professeurs de l'Institut National des Sciences (INS) promotion 1988-1989, concernant des problèmes de présalaire impayé ou insuffisant, la disparition de leurs dossiers d'intégration, et la menace d'annulation de leur concours en cas de revendication, appelant au dialogue avec les autorités. Enfin, le texte inclut des extraits du "carnet secret de Tipoko l'Intrigante", abordant les salaires et organigrammes ministériels, la dénonciation de la gérontocratie au sein de la communauté musulmane, et l'inquiétude grandissante face au phénomène des faux billets. -- o:id 5905 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5905 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35506 35760 35761 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/101a1be3f2378174898b17a3b3c95fbfdc28337b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bcf61e876c1e22602355588a32b1ebae458a3d66.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7616b2da38a4d44a0d0d9334f53be6d3e502f65a.tiff dcterms:title Une lettre pour Laye dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/639 Congrès pour la Démocratie et le Progrès https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-01-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002674 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76337 Bogodogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76339 Pissy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/548 Gabon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13665 Burundi https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content La traditionnelle cérémonie de présentation de voeux dans l'arrondissement de Bogodogo s'est déroulée le samedi 17 janvier dernier en fin d'après-midi dans l'enceinte de la mairie. A l'occasion, le maire dudit arrondissement, monsieur Y. Christophe Kabré et son Conseil municipal, ont offert des vivres et des vêtements à une centaine d'enfants déshérités: geste hautement apprécié par les populations. Ce qu'il faut aussi retenir de cette cérémonie, c'est l'intervention du porte-parole des/corps constitués, en l'occurrence monsieur Alfred Kaboré. Tout en renouvelant au maire un soutien indéfectible, celui-ci a prêché la bonne gouvernance car, a-t-il dit, au cours de l'année 1997, l'arrondissement de Bogodogo a eu une très mauvaise renommée qui est allée au-delà de ses frontières. Tu devines aisément, cher cousin, qu'il s'agit de cette affaire de parcelles trafiquées qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le maire dans sa réponse a alors fait le point suivant: "...Le second événement qui a marqué notre arrondissement pendant l'année 1997 est incontestablement l'opération retrait des parcelles non mises en valeur, décidé par le Conseil municipal de Ouagadougou. L'opération qui poursuit son cours a donné des résultats partiels'': - 283 parcelles retirées pour cause de non-mise en valeur; - 91 parcelles, toutes nues, exemptées de la mesure de retrait, parce qu'appartenant à des veuves, orphelins, indigents ou ayant fait l'objet d'une transaction. Dans ce domaine particulier et délicat où le nom de l'autorité est parfois utilisée à des fins de malversations spéculatives sur la gestion des parcelles, j'invite les uns et les autres à se ressaisir afin de mettre les populations en confiance et redorer l'image de notre arrondissement''. Question à monsieur le maire: le discours seul suffit-il à décourager les spéculations? Cher Wambi, après cette question au maire. Je m'en vais répondre à la tienne, à savoir où est passé Bii-Bala, le fils de Gomtibo. Après avoir passé au peigne fin ses petits coins de Ouaga, Je me suis rendu finalement à la banque où il travaillait. Je dis bien où il travaillait, car il n'y est plus. U est en train de croupir dans une cellule au commissariat pour avoir tripoté dans les comptes d'épargne des clients de sa banque. Il s'agit surtout de ceux qui sont en Côte d'Ivoire ou au Gabon et qui alimentent régulièrement leurs comptes d'épargne mais ne suivent pas toujours les mouvements desdits comptes. Bii-Bala s'est donc trouvé un policier Indigne de son corps qui établissait de fausses pièces d'identité à un troisième complice qui, lui, se présentait toujours au guichet de Bii-Bala pour les opérations de retrait... Le soir venu, le butin était divisé par trois naturellement. Heureusement qu'ils ont été pris et frits. Sinon le voyage au Gabon de Amadé Ouédraogo, directeur général de la BICIA et de Rigobert Congo, patron du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger, à la tête d'une importante délégation allait être très mal perçu. En effet, ces personnalités sont parties hier au pays de Bongo pour convaincre nos ressortissants d'investir non seulement au pays, mais aussi d'ouvrir des comptes d'épargne BICIA.B. Restons, cher cousin, dans le domaine des voyages pour dire que le président de l'Assemblée nationale. Mélégué Maurice Traoré, accompagné de son conseiller diplomatique, Prosper Vokouma, s'envolera ce dimanche 25 janvier 1998 pour le Burundi où il conduit une délégation de médiation de l'Association internationale des parlementaires de langue française. L'ensemble de la délégation, outre les Burkinabè, est composé de Français, Canadiens, Sénégalais, Centrafricains. Belle initiative. Espérons seulement que cette médiation portera des fruits dans ce pays soumis à l'embargo de ses voisins. Je ne t'apprends rien en te disant que l'union fait la force. Eh bien, c'est pour sacrifier à cette vérité que les tenanciers de débits de boissons se sont retrouvés pour former l'Association des tenanciers de débits de boissons (ATDB). Ladite association que préside monsieur Jean-Baptiste Ouédraogo du bar Le Pardon à Pissy se fixe pour objectifs de défendre les Intérêts de tous ses membres affiliés et de trouver avec les autorités compétentes les solutions adéquates à ses problèmes. Cher cousin, J'ose croire que cette nouvelle association veillera aussi sur les droits des clients. Car, il n'est pas rare de voir des bars qui s'apparentent à des poubelles où mouches, chiens, cochons... cohabitent. Du côté des imprimeurs, on convie tous les directeurs à une importante réunion demain 24 Janvier 1998 ; elle aura lieu dans la salle de réunions de l'hôtel de Ville de Ouagadougou à partir de 9 heures. On dit que l'ordre du Jour est très Important. En cas d'empêchement donc, il faut absolument se faire représenter. Tu sais cher Wambi, que depuis le 12 décembre 1995, existe une Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque, en abrégé, CNOPM. Cette commission implique formellement le gouvernement dans l'organisation du Hadj et cela, suite aux différents désagréments que nos compatriotes pèlerins subissaient à la Mecque et à Médine au temps où le Hadj était laissé à l'initiative des seules communautés musulmanes. C'est cette implication de l'Etat qui explique que la CNOPM soit présidée par le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, alors que sa Vice-présidence est assurée par le ministère des Affaires étrangères. C'est sous son égide donc que se sont déroulés les Hadj de 1996 et de 1997. Malgré cette implication de l'Etat, des failles ont été néanmoins décelées, au point que le ministère de l'Administration territoriale a introduit en Conseil des ministres, un projet de décret proposant l'amélioration du décret du 4 décembre 95. J'ignore cher Wambi, si ce ministère a impliqué oui ou non toutes les parties membres de la CNOPM dans l'élaboration dudit projet. Je sais seulement que le document n'est pas du goût du ministère des Affaires étrangères, vice-président de la commission. A preuve, ce dernier ministère a introduit de son côté auprès du Conseil des ministres des observations acrimonieuses sur le projet du ministère de l'Administration territoriale. Cher cousin, il serait fastidieux d'entrer dans les détails. Je dirai seulement que la lecture des deux documents fait ressortir des divergences abasourdissantes sur des points comme la structuration de la commission ou le bilan financier des Hadj de 96 et 97. Sur ce dernier point par exemple, les documents du ministère de l'Administration territoriale affirment que le bilan du Hadj 96 a été globalement déficitaire malgré une participation étatique de 73.532.509 F, alors que le document du ministère des Affaires étrangères dégage plutôt un excédent de 31.522.852 F. En fait cher Wambi, cette querelle en cache une autre. C'est celle qui oppose les deux ministères pour la présidence de la CNOPM. En effet, en tant que ministère de tutelle des cultes et des associations, l'Administration territoriale estime que cette présidence lui revient naturellement et de droit. Que non ! Rétorque-t-on du côté des Affaires étrangères. Et d'expliquer que le sort des pèlerins en terre sainte est avant tout une affaire de citoyens burkinabè en terre étrangère. Non moins naturellement donc, et mieux. Cela est du ressort des Affaires étrangères. Chaque côté a présenté ses arguments avec une force probante telle qu'on ne sait plus à qui donner raison. Si on devait en Juger par la forme cependant, celui de l'Administration territoriale mériterait un petit point de plus. En effet, on ne sait pas quel clerc a pu pondre le texte des Affaires étrangères tant il est truffé de fautes bien étranges du point de vue langue. Je parie cher Wambi, que Ablassé Ouédraogo a dû, par la suite, remonter les bretelles à ce pisse-copie. Ho! Cher Wambi, encore un document sur notre Justice. Il est daté du 10 Janvier 98 et Je l'ai personnellement reçu hier sous pli affranchi à la poste. 11 est signé du “groupe Action II”. Je te dis tout de suite qu'il est très méchant et ressasse les griefs qui reviennent de façon récurrente sur l'institution judiciaire. Magistrats du siège et surtout du parquet, magistrats assis et surtout debout, personne ne trouve grâce à ses yeux y compris ceux de la Chancellerie. Tu comprends bien cher Wambi, que Je ne puisse pas t'énumérer ici les noms qui ont été cités, encore moins ce dont on les accuse. Ce serait pour moi la prison garantie puisque les accusateurs n'apportent aucune preuve de ce qu'ils avancent. On m'a dit seulement que ce fameux “groupe Action II” est de la maison, c'est-à-dire du milieu des magistrats. Serait-ce donc la manifestation d'une lutte de clans à l'intérieur de la Justice ? Bien malin qui saurait le dire, d'une institution qui n'a plus Jamais retrouvé sa sérénité légendaire depuis que la Révolution y a introduit, la kalach, l'idéologie et la politique. Cher cousin, le CDP tiendra formellement son congrès en juin prochain. Il semble que les statuts du parti seront remaniés et qu'il (le parti) n'aura plus à sa tête un président, mais plutôt un secrétaire général. Mort où est ta victoire, est-on obligé de crier devant certaines situations. Ce, pour dire que le secrétaire général de" la présidence du Faso vient d'annoncer le décès de Djim Djibril, Mle 35 707, précédemment Journaliste en service à la présidence du Faso, décès survenu le mercredi 21 janvier 1998 à l'hôpital Yalgado-Ouédraogo des suites d'un accident survenu la nuit de la Saint-Sylvestre. Djim Kola, ancien instituteur, puis premier cinéaste de notre pays, (il est, entre autres, l'auteur du film “Le sang des parlas”), vient de perdre ainsi un fils dans la fleur de l'âge, alors qu'il était promis à un bel avenir. Quelle perte! Tipoko l'intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le texte couvre plusieurs sujets d'actualité : une cérémonie à Bogodogo où des vivres ont été offerts et la gestion des parcelles de 1997 a été discutée, avec 283 parcelles retirées. Il détaille une affaire de fraude bancaire impliquant Bii-Bala, un policier et un complice, détournant des fonds de clients. Le document mentionne également des voyages diplomatiques, dont une délégation au Gabon pour encourager l'investissement et une mission de médiation au Burundi. Une discorde est révélée au sein de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) entre deux ministères concernant sa présidence et les bilans financiers, et un document anonyme critique sévèrement le système judiciaire. Enfin, il est fait état de la création d'une association de tenanciers de débits de boissons, d'une réunion des imprimeurs, du prochain congrès du CDP et du décès d'un journaliste. -- o:id 5906 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5906 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35507 35762 35763 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/abb44432c29e64c159b038b78935854c67b06901.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e0bb29eb0fc9491902e4c8971ab6642068c6c5f5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8f802b8e25024b9bbe5520a0bb28b9781cf856c0.tiff dcterms:title Islamistes d'OK INN : 15 connaîtront leur sort demain dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14411 Emmanuel B. Bama https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23138 Ahmed Simozrag https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-09-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002675 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/429 Suisse bibo:content Monsieur Charles Pasqua, le ministre français de l'Intérieur qui lorgnerait Matignon dans la perspective des présidentielles de 1995 l'a déclaré sur radio France internationale, il ne souhaiterait pas revoir les 20 islamistes de Folembray expulsés le 31 août dernier au Burkina Faso. Est-ce une façon d'influencer le cours de la justice auprès de laquelle les infortunés ont introduit des recours? On ne saurait le dire. Toujours est-il que depuis le début de cette affaire, un conflit latent oppose l'administration et la justice, la deuxième accusant la première d'avoir outre-passé ses prérogatives. Car la décision d'expulsion a été prise avant que les hommes de droit à qui le problème avait été soumis n'aient tranché. Jeudi 15 septembre justement, certains des recours devaient être examinés par le tribunal administratif d'Amiens. Pour savoir ce qu'il en a été, nous avons rencontré hier matin l'un des pensionnaires d'OK-INN, avocat de son état, maître Ahmed Simozrag qui parle également de l'évolution récente de la situation en Algérie. Maître Simozrag, pouvez-vous voua présentez brièvement et noue dire depuis quand voue êtes établi en France? Je m'appelle Ahmed Simozrag. J'ai 52 ans et je suis avocat de profession. Je suis arrivé en France depuis 1978. Je suis marié et père de huit (8) enfants dont cinq (5) vivent en France avec leur mère; les autres sont en Algérie. J'exerce la profession d'avocat depuis longtemps. Avant d'être avocat je suis juriste en droit comparé et j'ai défendu le FIS, ses dirigeants, ses militants... Depuis le procès des dirigeants du FIS en 1992, je n'ai pu retourner en Algérie, parce que je crains d'être persécuté. Comment êtes-vous arrivé à Folembray? Avant d'arriver à Folembray, j'étais assigné en résidence en Lozère à Florac (au Sud de la France) depuis le 9 novembre 93 c'est-à-dire depuis la rafle spectaculaire qui a été déclenchée contre les islamistes. Ce jour du 9 novembre j'ai été arrêté et conduit à Florac d'où fai été transféré à Folembray. Là je me suis retrouvé avec une vingtaine d'autres islamistes avec qui j'ai été expulsé vers le Burkina. Est-ce à dire que voua ne connaissiez pas vos compagnons actuels auparavant? Je connaissais quelques uns comme monsieur El-Houari. Mais pour la plupart fai fait leur connaissance à Folembray. On sait que vous avez introduit des recours auprès du tribunal adiministratif d'Amiens, lesquels devaient être examinés le 15 septembre dernier. Dites-nous d'abord la nature de cea recours et si éventuellement vous en avez eu des échos. Nous avons effectivement exercé des recours contre les arrêtés d'expulsion devant le tribunal administratif d'Amiens; mais il s'est avéré après que ce sont quinze (15) dossiers seulement qui ont été examinés sur les vingt. Il s'agit en l'occurrence des personnes qui ont fait l'objet d'arrêtés d'expulsion établis au mois d'Août 94. Les autres, comme moi, qui faisaient l'objet d'arrêtés d'expulsion auparavant (dans mon cas l'arrêté a été établi le 9 novembre 93 et contre lequel j'avais déjà exercé un recours devant le tribunal administratif de Paris), nos dossiers n'ont pas été examinés par le tribunal administratif d'Amiens, aux motifs que c'est celui de Paris qui est compétent. Mais je pense qu'il y a eu tellement de confusions au regard des décisions prises à notre encontre, à savoir des arrêtés d'expulsion, des arrêtés de reconduite à la frontière, des arrêtés d'assignation non seulement à Folembray mais dans d'autres régions, que si on s'amuse à soulever l'exception d'incompétence, l'affaire va encore traîner longtemps. Donc il y a eu quinze (15) dossiers seulement qui ont été examinés et parmi lesquels le commissaire du gouvernement, représentant l'Etat a soulevé l'exception d'incompétence concernant douze (12) personnes. Il va donc sans dire que si le tribunal accède aux conclusions du commissaire du gouvernement, il va se déclarer incompétent à l'exception de trois (3) dossiers concernant messieurs El-Houari, Ali Hammar et Mechkour. Ce sont alors ces derniers qui seront jugés par le tribunal administratif d'Amiens parce que leurs arrêtés d'expulsion datent du 30 août alors même qu'ils étaient à Folembray. Mais moi j'affirme que c'est le tribunal administratif d'Amiens qui est compétent pour tout le monde puisque l'expulsion a été faite à Folembray. Il n'y a donc pas de raison à ce que ce tribunal se déclare incompétent. Par ailleurs, nous avons noté beaucoup d'insuffisances dans la procédure à savoir que les dossiers n'ont été communiqués à nos avocats qu'à la veille de l'audience. En plus ils étaient vides, hormis quelques fiches de renseignements blanches qui ne comportaient ni date, ni signature. Dans ces conditions, je ne vois pas comment on pourra faire la preuve des accusations portées contre nous. Est-ce à dire que malgré tout, certains dossiers ont mis en délibéré? Si oui, pour quand? Quinze (15) dossiers ont été mis en délibéré pour le mercredi 21 septembre; mais cela ne veut pas dire forcément que le délibéré va concerner tous ces dossiers. Il se peut que seuls trois dossiers soient jugés à cause de l'exception d'incompétence soulevée par le commissaire du gouvernement. C'est dire qu'on ne sait pas si oui ou non le tribunal va se déclarer incompétent à propos des dossiers des douze (12) personnes; on le saura le 21 septembre. Dans tous les cas, trois (3) des quinze dossiers seront tranchés par le tribunal, Et les cinq autres dont le vôtre? Ils n ont pas été traités au court de I'audience du 15 septembre car l'urgence absolue qui a été utilisée par monsieur Pasqua ne s'applique pas dans notre cas. De plus les fouilles entreprises dans nos domiciles n'ont rien donné et les dossiers d'accusation sont vides. Même là, les cinq ne sont pas tous dans le même cas. Parmi eux, il en est qui ont déjà engagé des recours devant certains tribunaux et d'autres vont engager des procédures nouvelles. Maître Simozrag, Charles Pasqua, le ministre français de l'intérieur a déclaré hier sur les ondes de France Inter que son souhait était de ne plus vous (les expulsés) revoir en France. Quel effet cela vous fait-il? Ça ne me fait aucun effet. Moi je le considère comme une partie adverse qui nous a expulsés arbitrairement. Car selon le droit français c'est la justice et non l'administration qui est habilitée à prononcer des expulsions. Monsieur Pasqua a peut-être été induit en erreur par les rapports émanant de ses services de police mais je considère que je suis innocent; car il n'a pas de preuve contre moi pas plus que contre les autres d'ailleurs. Dans tous les cas l'affaire est entre les mains de la justice et tout ce qu'il dit ne peuvent être que les propos d'un adversaire avec qui nous avons un différend. C'est donc à la justice qu'il appartient de trancher. Nous l'avons du reste déjà souligné lors de la conférence de presse que nous avons accordée ici, au regard de l'Ordonnance du 2 novembre 1945 la plupart d'entre nous relève de la catégorie de gens qui ne sont pas expulsables. Pourquoi? Parce que nous avons des enfants qui sont nés en France, certains sont mariés à des françaises, d'autres résident en France depuis dix ans (et même 25 ans).... toutes choses faisant de nous des gens inexpulsables selon la loi française. C'est la raison pour laquelle nous soutenons que monsieur Pasqua n'a pas respecté la justice sur notre cas avant toute expulsion. Ainsi il n'a pas tenu compte de ce principe fondamental de droit qu'est la présomption d'innocence. En effet, toute personne est présumée innocente jusqu'à ce que la preuve de sa culpabilité soit légalement établie. Vous savez qu'il a procédé à des perquisitions très poussées dans nos domiciles sans trouver le moindre pétard, et malgré cela, on nous accuse de terroristes. Mais c'est faux. Où en sont donc les preuves D'ailleurs le tribunal administratif d'Amiens s'est étonné de l'absence de preuves, les documents présentés n'ayant aucune valeur prouvante, et a posé un tas de questions à l'avocat de monsieur le ministre de l'Intérieur auxquelles il n'a apporté aucune réponse. C'est tout dire... Mais au cas où la justice tranchait en votre défaveur, envisagez-vous l'éventualité de voue établir définitivement au Burkina? Il faut savoir qu'au niveau de la justice il y a plusieurs voies de recours. Pour ce qui me concerne, si le tribunal d'Amiens tranche en ma défaveur, je vais faire appel de cette décision devant le Conseil d'Etat. Mais j'ai espoir que la justice me donnera raison. Pour l'instant ce qui me préoccupe c'est prouver mon innocence aux yeux de l'opinion française et internationale, sinon rien ne m'empêche de m'établir ici ou ailleurs. Certains responsables du FIS ont été élargis mardi passé par le pouvoir algérien. Pensez-vous qu'avec une telle mesure, le bout du tunnel est proche ? A mon avis, on ne peut pas parler d'élargissement; il s'agit simplement d'un transfert d'une prison à une autre. Cela est vrai dans la mesure où ils ne peuvent pas se déplacer, voyager, ni rencontrer ou réunir les militants du parti. Maître, ils sont tout de même autorisés à recevoir qui ils veulent. Ce sont des contacts sous contrainte qui n'ont aucune portée. On sait que certains islamistes rejettent tout dialogue et partant tout compromis avec le pouvoir en place; est-ce que vous, vous prônez cela? (Pause). Non. Rien ne se fait sans dialogue et j'estime qu'il ne faut pas fermer les portes du dialogue. Seulement il faut que le pouvoir algérien fasse la preuve de sa bonne volonté politique et de sa sincérité. Est-ce que le pouvoir envisage de mener un dialogue sérieux avec le FIS? Si c'est le cas, moi je dis oui et en ce moment il faut que le pouvoir prenne l'initiative de libérer tous les prisonniers politiques. Ensuite qu'il donne l'ordre à l'armée de rentrer dans les casernes et qu'il arrête la répression contre le FIS et ses militants. Sans oublier bien sûr la réhabilitation du FIS en tant que parti politique officiellement reconnu, plébiscité par la majorité du peuple algérien. Ce sont autant d'éléments qui conditionnent l'existence d'un dialogue sérieux et c'est au pouvoir qu'il appartient de remplir ces conditions... Entretien réalisé par Bama B. Emmanuel llboudo Ousséni Retour au Burkina Faso d'un des expulsés de Folembray Abderrahmane Bahri, un des vingt musulmans expulsés de France le 31 août vers le Burkina Faso, a regagné dimanche la capitale burkinabè Ouagadougou après avoir été refoulé de Suisse, où il avait, demandé l'asile politique. Il a rejoint l'Hôtel OK INN, à six kilomètres du centre ville, où se trouvent les 19 autres musulmans. Bahri avait quitté le Burkina le 9 septembre à destination de la Suisse. Mais dès son arrivée à Genève le lendemain, il avait été retenu dans les locaux de la police de l'aéroport. Sa demande d'asile a été rejetée par les autorités helvétiques. Vendredi, le Conseil fédéral suisse l'a refoulé estimant qu'il pouvait être considéré comme un facteur de risques pour le pays. Il a transité par le Sénégal avant de rejoindre le Burkina Faso. Son avocat, Jean-Pierre Garbade a protesté contre les circonstances du refoulement de son client et annoncé qu'il allait porter plainte contre les autorités responsables. Agé de 30 ans, monsieur Bahri est docteur en physique de l'université de Paris XI et chercheur au Centre national français de la Recherche scientifique (CNRS); Il a toujours juré de son innocence et réclame à rentrer en France pour y être jugé, ayant toujours affirmé être apolitique et n'avoir aucun rapport avec le Front islamiste de Salut (FIS) algérien. Les 20 musulmans (19 algériens, dont une femme, et un Marocain) avaient été expulsés de France par le ministre de l'Intérieur qui les soupçonne d'être membres ou sympathisants de l'activisme islamique. Avant leur expulsion, ils avaient été regroupés dans une caserne désaffectée de Folembrey (Nord de la France). bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le texte décrit l'expulsion de 20 islamistes présumés de France vers le Burkina Faso, décidée par le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua. Cette action a créé un conflit entre l'administration et la justice, les expulsions ayant eu lieu avant les décisions des tribunaux. Les expulsés, dont l'avocat Ahmed Simozrag, ont introduit des recours, dénonçant des irrégularités de procédure, l'absence de preuves et affirmant leur inexpulsabilité selon le droit français. Malgré le souhait du ministre de ne pas les revoir, ils insistent sur leur innocence et la primauté de la justice, comme l'illustre le cas d'Abderrahmane Bahri, refoulé de Suisse. -- o:id 5907 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5907 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35508 35764 35765 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/39550670c1371d9181f8de384846f616efc96ae4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/207f774bd02671ec4b7e4a14415db00b186da448.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2129186f534cde752096b285e0623c500cee155b.tiff dcterms:title Islamistes : un an après, que sont-ils devenus? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1152 Ousséni Ilboudo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1183 Simon Yaméogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14411 Emmanuel B. Bama dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67 Islamistes algériens https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23138 Ahmed Simozrag https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-09-01 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002676 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63418 Marseille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 Paris https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63388 Alger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63415 Lyon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/557 Suède https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/383 Pô bibo:content “D'abord relayée par Radio France Internationale, la nouvelle a fini par se confirmer hier vers 11h30 lorsque le chef de la diplomatie burkinabé, monsieur Ablassé Ouédraogo l'a annoncée officiellement au cours d'une conférence de presse..." C'est par ces mots que nous attaquions dans notre livraison n°3737 du 1er septembre 1994, la relation de ce qui a fait l'actualité en son temps. La vingtaine de réfugiés (dont un Marocain et une femme), précédemment assignés à résidence dans une caserne désaffectée de Folembray (Nord de la France) pour leurs liens supposés ou réels avec les intégristes algériens, et expulsés la veille de France, avaient en effet été “parachutés" le 31 août 1994 en terre "hospitalière et humanitaire" du Burkina. Cela fait donc exactement un an, jour pour jour, que ceux qu'on appelle les "barbus" sont à Ouagadougou. Alors, monsieur Ablassé Ouédraogo expliquait que: "Si nous avons accepté de les accueillir, c'est purement et simplement dans un cadre humanitaire et c'est à la demande des autorités françaises et des personnes concernées elles-mêmes que nous avons décidé de leur offrir ces refuges". Mais personne ne savait si le "colis" de Charles Pasqua, alors ministre français de l'Intérieur, était seulement en transit (et pour combien de temps) ou si le Burkina était leur destination finale. Toutefois, Ablassé Ouédraogo parlait "d'attendre que les conditions soient propices pour leur retour dans leur pays d'origine" (manifestement elles ne le sont toujours pas); et d'ajouter. "Quand on est réfugié, on sait quand on sort, mais on ne sait pas quand on rentre". Il ne pouvait si bien dire. Car voilà 365 jours que ça dure. "... Ils sont venus nous souhaiter bon anniversaire", plaisante l'un d'eux quand mardi soir, nous nous sommes rendus à la cité SOCOGIB de la Zone du bois où ils sont maintenant logés après avoir transité par les hôtels "OK.INN" à Ouagarinter, et "Le Provence" à Larlé. Ils étaient vingt à leur arrivée; quinze sont aujourd'hui toujours à Ouagadougou. Les cinq autres(l)? évaporés... “Ils se sont évadés, répondent-ils. Ils sont en Europe mais pas en France. D'autres ont voulu les imiter mais ils ont été rattrapés par les services de sécurité burkinabè". A la cité, douze sont dans trois villas F3 de 4 chambres chacune. La femme et son mari dans une quatrième villa et le quinzième, maître Ahmed Simozrag, avocat du Front islamique du salut (FIS), lui, gîte dans un appartement (deux chambres plus un salon) au 2e étage d'un immeuble. C'est là que nous avions rendez-vous le mardi 29 août avec lui. Quand nous arrivons à l'heure convenue, le locataire des lieux est descendu pour régler un “petit” problème. Un jeune homme, la trentaine, nous ouvre la porte. Moussa qu'il s'appelle. Assureur de formation, il joue maintenant les interprètes à la mosquée du coin où maître Simozgrag va prier. “Nous parlons seulement religion; je parfais en quelque sorte ma formation religieuse" dit-il. Il a l'air bien sympa et en tout cas, fort affable. Sur la table d'apéritif, quelques exemplaires du Saint Coran et d'autres livres religieux trônent au milieu de cassettes sur lesquelles sont enregistrées des psalmodies de l'avocat du FIS à la mosquée, tels “Universalité et objectifs de l'Islam"; “L'histoire du prophète Joseph"; “Les grands discours de l'Islam"; “Naissance, maladie et décès du Prophète”; “Fin du monde, l'enfer et le paradis ", etc. En attendant, nous écoutons quelques versets “chantés" par un magnétophone de marque "Sanyo” au-dessus duquel se trouve un poste téléviseur "Samsung". Notre interlocuteur viendra quelque trente minutes plus tard avec deux autres de ses camarades: Mohamed Doumi qui était commerçant à Marseille. 11 veut bien se laisser prendre en photo, mais est peu bavard (peut-être parce qu'il bégaie); l'autre qui n'a pas sa langue dans sa poche, a contrario, n'aime pas les objectifs des appareils photos; lui, répond au nom de Mustapha Boukrid et était libraire à Paris avant l'assassinat le 3 août 1994 à Alger de cinq agents diplomatiques et gendarmes; ce qui leur avait valu leur internement à Folembray. “Certains ont peut-être intérêt à nous retenir ici". C'est lui qui ouvrira les débats quand nous leur poserons la question de savoir comment ils ont vécu ces 365 derniers jours. "Péniblement", répond-il sans hésiter une seconde. - Et pourquoi donc? "Pour de multiples raisons, poursuit monsieur Boukrid. Car on est là malgré nous et nous ne pouvons repartir. Si on vous met dans un pays sans votre famille, sans vos enfants, vous imaginez la douleur que vous pouvez vivre? on vous mettrait au paradis de force que vous refuseriez". Mais au-delà de ce déchirement intérieur, de ces bleus à l'âme, dans quelles conditions ont-ils vécu depuis qu'ils sont là? "Nos rapports avec la population, assurent-ils, sont très bonnes. Nous avons découvert un peuple chaleureux, accueillant et travailleur. Par contre, avec les autorités, il y a beaucoup de choses à dire. Nos rapports ont toujours été épineux... ” Les hôtes du Burkina reprochent en effet aux autorités burkinabè de ne pas s'occuper de leur problème, de ne rien faire, pour qu'ils puissent partir d'ici et retrouver leurs familles. “Peut-être que cette situation arrange certaines autorités", ose monsieur Boukrid qui se dit sympathisant du FIS. - Pour quelles raisons donc le régime en place à Ouagadougou voudrait-il que vous restiez ici? demandons-nous. "Vous pouvez le devinez aisément. S'il y a eu un contrat sur nous par exemple, il faut bien qu'il soit respecté", laisse-t-il échapper. Jusque-là, celui avec qui nous avions pris rendez-vous, visiblement plus posé, se taisait. Mais il ne tardera pas à sortir de sa réserve. "... Cela fait maintenant une année que nous nous sommes retrouvés au Burkina et privés d'un de nos droits les plus élémentaires, à savoir la vie en famille, opine-t-il. Donc, cette situation a engendré de nombreux problèmes sur le plan professionnel, des problèmes d'ordre familial, social également, dans la mesure où certains de nos frères ont des familles en difficulté en France; des familles qui, par exemple, n'arrivent pas à régler le loyer. Certaines d'entre elles ont été expulsées, d'autres menacées de l'être. Il y a aussi des problèmes de scolarité chez nos enfants en France, une scolarité perturbée à cause de notre absence. Egalement des problèmes d'ordre professionnel en ce sens que certains de nos frères ont perdu leur emploi, d'autres leur commerce. Imaginez un fonds de commerce fermé pendant un an; cela donne droit au propriétaire de résilier le bail et reprendre le local. Je ne parle pas des problèmes de soins, des difficultés psychiques... Ceci n'est qu'un aperçu des difficultés vécues par nos familles..." Le débit de maître Simozrag devient plus saccadé et sa voix plus ferme quand il évoque "l'injustice” dont ils auraient été victimes. "... Je le dis et je le redis, nous sommes victimes d'une injustice commise par Pasqua et que la nouvelle direction politique, à savoir le gouvernement Juppé doit réparer. L'action politique, les agissements de Pasqua ont été rejetés et condamnés par les Français eux-mêmes. La preuve, il n'a pas été reconduit. Par conséquent, cet acte déplorable doit prendre fin... " Au fait, maître, où en sont les différents recours qui avaient été intentés par les incriminés? “L'affaire est en justice, dit-il. Elle se trouve actuellement au niveau du conseil d'Etat mais ne parlons pas de justice car elle a des procédures qui risquent de mettre beaucoup de temps, de trainer longtemps. Ça peut aller même jusqu'à cinq ans. Parlons plutôt de l'aspect politique des choses car s'agissant d'un problème politique, il doit être résolu politiquement. Autrement dit, on ne doute pas que la justice va nous donner raison". "C'est bien bien beau de parler d'action humanitaire, lance monsieur Boukrid, mais je crois que l'acte le plus hamanitaire est de nous permettre de rejoindre nos familles, sinon nous risquons de soupçonner l'Etat burkinabè de complicité avec Pasqua". Ils ont en effet l'impression d'avoir été enlevés et séquestrés, les islamistes. "Nous avons même demandé, expliquent-ils, d'être repris et traduits en justice, quille à aller en prison si on nous accusait de quoi que ce soit, mais rien de tel... On est surveillé 24/24, nos déplacements sont limités, les personnes que nous devons voir doivent obligatoirement en avoir l'autorisation... Toute cette atmosphère est devenue invivable... " 545.000 FCFA mensuels par personne Lorsque nous voulons savoir si depuis qu'ils sont là ils ont des contacts suivis avec les autorités burkinabè, ils affirment que la seule personne qui entre en contact avec eux, c'est celle qui vient leur donner de l'argent (une "pension", disent-ils) en début ou en fin de mois et “qui vient donner des ordres à ses sbires" (sic). Ce serait un certain adjudant-chef Barry de la garde présidentielle. "Chaque fois, on nous promet ferme que bientôt notre problème sera résolu, que nous pourrons bientôt rejoindre nos familles, mais l'échéance est toujours remise à plus tard, reportée aux calendes grecques, en somme. " Ils pensent cependant que leur départ de Ouagadougou est une question de semaines car, si l'on en croit ce qu'ils disent, Blaise Compaoré, à son retour de Paris où il a assisté au défilé du 14-Juillet à côté de son homologue français, leur aurait fait dire qu'ils sont presqu'au bout du tunnel En attendant, ils perçoivent 245.000 fcfa/mois, auxquels on ajoute 300.000 Fcfa pour leurs frais de téléphone afin notamment de leur permettre de communiquer avec les leurs restés en France. “Tout cela en espèces et sans aucune décharge, se plaint monsieur Boukrid qui enchaîne, c'est la sécurité burkinabè qui nous remet la somme. Nous avons exigé de savoir d'où provenait cet argent, même si nous imaginons que ce sont les Français qui le donnent. Nous refusons moralement cet argent si ce n'était pour manger, parce qu'il ne vient pas de la sueur de notre front". C'est vrai que les musulmans qu'il sont, appellent ce genre de gains “haram" qui serait un péché. En sus de ces 545.000 francs mensuels par personne (2), lu baraques sont aussi prises en charge et un cuisinier est affecté à chacune d'entre elles. Mais les sous qu'ils utilisent pour acheter des journaux ne leur sont plus remboursés, ce qui fait dire à monsieur Boukrid, le plus bavard du groupe, qu'avant on les choyait, mais que depuis environ six mois, leurs conditions ont commencé à se dégrader et on leur aurait coupé le téléphone. Pour autant, ils ne veulent pas que les Burkinabé pensent qu'ils vivent à l'aise à Ouagadougou, qu'ils sont des "aristocrates". "... Lu dernière fois, raconte Mustapha Boukrid, j'ai vu un couple apparemment de condition modeste, mais les voir rigoler tous les deux, ça m'a touché et je n'ai pas pu m'empêcher de dire à mes camarades: regardez ces gens n'ont rien mais ils sont heureux d'être ensemble et vous, on vous donne tout et on vous enlève l'essentiel". Qui plus est, ceux que nous avons rencontrés disent souffrir de leur "absence le statut". "On n'a pas de carte de séjour, on n'a pas de passeport, on n'est pas des touristes... On a aucun statut juridique, on est seulement des expulsés, dans une situation spéciale et nous demandons aux autorités burkinabé de faire en sorte que cette situation inconfortable cesse", déclare maître Simozrag. De fait, au-delà des responsables de ce pays, les islamistes pointent le doigt accusateur sur le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) et, dans une moindre mesure, le MBDHP et l'opinion nationale. Monsieur Boukrid: "Personne n'a voulu bouger pour nous. Le Mouvement burkinabè des droits de l'homme est venu nous voir au tout début. Moi même, j'ai été les voir il n'y a pas longtemps pour qu'ils interpellent le HCR que nous avons contacté pour notre statut. Ils sont effectivement intervenus pour nous au niveau du HCR mais ont estimé que c'était un problème politique et qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous. C'est la même chose au HCR où depuis une année que nous sommes là, on a bloqué le dossier disant qu'il y a un veto quelque part. Nous, nous dénonçons cette complicité entre le HCR et le pouvoir burkinabè". “Notre départ n'est plus qu'une question de semaines” Plus que le statut de réfugiés, certains ne cracheraient d'ailleurs pas sur la nationalité burkinabè car, à ce qu'il semble, quelques uns en auraient émis le voeu. - Est-ce vrai, maître? "... Je ne suis pas au courant, assure-t-il; mais ça ne m'étonnerait pas. A défaut de statut... Mais on ne peut pas la demander du simple fait qu'on est dans une situation spéciale. En tout cas, moi personnellement, je ne la refuserais pas." En réalité, pour l'avocat du FIS, la demande de nationalité pourrait constituer une seconde étape, la première, celle qu'ils vivent présentement consistant à attendre la solution de leur situation. Quand tout espoir se sera envolé de ce niveau, là interviendra l'étape suivante. - Y a-t-il un échéancier dans ce chronogramme? A entendre Ahmed Simozrag, on n'aura pas le temps d'en arriver là, car leur retour était prévu pour le mois d'août, mais comme il y avait des troubles en France, des perturbations, ça été reporté pour ce mois de septembre. “C'est pourquoi nous n'avons même pas le temps de penser à celte seconde phase". En vérité, on peut se demander si avec la vague d'attentats qui secoue actuellement les territoires de France et de Navarre et qui installent petit à petit l'Hexagone dans une psychose généralisée et surtout une peur, pour ne pas dire une haine, de tout ce qui est Algérien, le gouvernement Juppé peut prendre le risque maintenant de "rapatrier" des gens suspectés à tort ou à raison, d'être des terroristes, des poseurs de bombes. Car si présentement, après les attentats à la gare RER Saint-Michel et place de l'Etoile à Paris et la découverte à temps d'une charge explosive sur la ligne du TGV Lyon-Paris, l'étau qui se refermait sur Abdelkarim.... un Algérien vivant en Suède, suspect numéro 1 pour certains, bouc-émissaire pour d'autres, si l'étau donc s'est desserré tant soit peu, la piste des islamistes algériens n'est pas pour autant complètement abandonnée. L'Algérie serait tout simplement en train de transplanter son terrorisme en France. - Qu'en pensent nos "hôtes"? Mohamed Doumi qui ne cache pas son appartenance au FIS et qui assistait presqu'en spectateur passif, s'enflamme: “Avant de savoir qui sont les auteurs et quelles sont leurs revendications, je crois qu'il est difficile d'en parler. Mais on se demande pourquoi la France a les yeux braqués sur les musulamns d'Algérie. Pourquoi on n'indexe pas les nombreuses sectes, les mouvements et toutes ces autres nationalités qu'il y a là-bas? Il y a bien les Serbes, les Turcs, les Kurdes et même entre eux, les Corses, etc. Il y a des mouvements révolutionnaires de jeunes qui ont commis l'année passée des attentats en plein centre de Paris. Pourquoi on n'accuse que les Algériens? Tenez, un exemple éloquent en la matière est l'attentat dans un immeuble d'Oklahoma aux Etats-Unis. On a aussitôt visé les islamistes pour se rendre compte après que c'était un forfait de l'extrême droite américaine. Nous n'avons rien à voir ni de près ni de loin dans ces histoires”. C'est vite dit. Reste peut-être le plus dur, celui de convaincre Jean-Louis Debré, Je successeur de Pasqua, au 20, rue Monsieur, de cette innoncence. Avec nos interlocuteurs du jour, nous avons aussi évoqué la situation intérieure en Algérie où le président Liamine Zéroual promet les élections présidentielles pour novembre prochain. "Quelles élections? s'interroge maître Simozrag? Zéroual est en train de les préparer, c'est vrai; mais les grands partis représentatifs de l'opinion algérienne tels comme le FIS, le FLN (NDLR: l'ancien parti unique) ou le FFS, les trois fronts comme on les appelle, ont manifesté leur refus de participer aux élections. Je ne vois pas comment il peut avoir des consultations électorales alors que ces partis qui représentent 95% de l'électorat ne cessent d'appeler au boycott. A moins qu'ils n'organisent ça entre eux pour plébisciter leur candidat. Ce n'est que de la poudre aux yeux, de l'intox pour tromper l'opinion internationale afin que Zéroual et ses sbires puissent bénéficier de l'aide du FMI, de la Banque mondiale et de certaines puissances qui ne veulent pas voir la réalité en face". "Comment peut-on, s'ingurgent-ils, vouloir tenir un scrutin alors que les rues sont jonchées de chars, que l'Algérie est pleine de ninjas, de militaires, de gendarmes, qui sèment la terreur... à moins de conduire les électeurs qui ont peur aux urnes par la force, le flingue sur la tempe?" Les islamistes entament ainsi à partir d'aujourd'hui leur deuxième année dans la patrie des hommes intègres, mais les journées leur semblent longues et surtout amères. Qui plus est, ils regrettent l'absence de faits politiques majeurs à se mettre sous les dents comme on en voit fréquemment en France et ailleurs. "Depuis que nous sommes ici, déplore monsieur Boukrid, seule l'affaire Nongoma est venue donner un peu de relief à l'atmosphère politique d'ordinaire calme. Ils l'ont foutu en prison avec les prisonniers de droit commun alors qu'il est président de parti. Nous n'avons certes pas à nous ingérer dans ces affaires, mais il faut reconnaître que c'est venu créer l'événement... " “Je m'installerai volontiers ici” Mardi, le maître de céans s'est levé à 8h30 mns. Entre les multiples prières quotidiennes, il a écouté les informations à la radio comme à la télé, a lu L'Observateur et le Coran, entre autres, puis, au déjeûner à 12h30, il a pris une salade en entrée, un ragoût de mouton comme plat principal; au dessert, il y avait des mangues et des bananes, puis, pour terminer, un café. Mais les moments de distraction sont très rares. Ainsi, pour eux, les jours se suivent et se ressemblent tous. Certains font un peu de sport mais pour le sympathisant du FIS qui cite un verset du Coran "la meilleure vue que tu puisses avoir est celle de la femme et de les enfants. Comment pouvez-vous vous distraire alors qu'on vient de vous annoncer au téléphone que votre enfant de deux ou trois ans est gravement malade pendant que vous êtes à des milliers de kms de là? On essaie seulement de tenir par la patience et la prière et on demande toujours à Dieu de nous venir en aide...' Curieusement, c'est la première et unique fois, sauf erreur, en une heure, que le nom de Dieu sera invoqué alors qu'on a l'habitude avec des pratiquants comme eux d'entendre sériner sans cesse le nom du Très Haut. En fait, s'ils promènent leur ennui au fil des jours, ils ont aussi effectué deux sorties touristiques: d'abord à Pô "sur invitation du président" (sic) pour visiter la réserve animale de Nazinga, mais ils n'ont finalement pas pu voir les animaux parce qu'il pleuvait beaucoup; ensuite, une autre sortie à la mare aux crocodiles sacrés de Sabou, quelques temps après. Hormis cela, ils sortent tous les jours pour tourner en ville "mais on nous file discrètement”, précisent-ils. En réalité, certains ne seraient pas mécontents de s'établir ici et de faire venir leurs familles respectives. Maître Simozrag: “Chacun a en fait une situation qui diffère de celles des autres. Moi par exemple, j'ai des biens en France; j'ai des enfants scolarisés en France, de sorte que je ne peux pas m'installer ici du jour au lendemain. Il faudrait d'abord que je règle ma situation là-bas. Autrement, je veux bien transférer mes biens ici; c'est même un voeu que j'émets. Mais il faut une procédure, un laps de temps pour tout organiser... " Il l'a dit, c'est un voeu. Et si malgré les promesses qui leur ont été faites de retourner le pli à l'envoyeur, et leur certitude subséquente qu'ils rentreront bientôt en Gaule d'où ils étaient venus, il y a maintenant un an, et si malgré tout ça disons-nous on s'acheminait progressivement vers cette logique... Par: Ousséni Ilboudo Simon Yaméogo Emmanuel B. Bama Notes: (1)- Les cinq (5) absents à l'appel ont pour noms: Jaffar El Houari, Mohamed Aïssawi, Hamid Ali Amar, Madani Abderrahamane et Chebani Boualem. (2)- Soit 5.450 FF c'est-à-dire un peu moins que le SMIG, le salaire minimum interprofessionnel garanti en France. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Cet article de 1995 décrit la situation d'une vingtaine d'islamistes algériens expulsés de France vers le Burkina Faso un an auparavant. Vivant à Ouagadougou sans statut légal et séparés de leurs familles, ils dénoncent leurs conditions de vie difficiles et leur surveillance constante. Ils réclament leur retour, accusant les autorités françaises (notamment Charles Pasqua) d'injustice et les autorités burkinabè de complicité et d'inaction, malgré les aides financières perçues. Le contexte des attentats en France rend leur rapatriement incertain. -- o:id 5908 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5908 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35509 35766 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/deb8900886cd26992e80bde7b5eeed09d1fa0b05.pdf https://islam.zmo.de/files/original/68cbe4825d13bee4859721192d8d562486f4203c.tiff dcterms:title Ramadhân : spécial nuit du Destin dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 Aboubacar Doukouré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1995-02-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002677 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content C'est le "dimanche 26 février 1995 que beaucoup de fidèles musulmans feront une retraite spirituelle à l'occasion de cette nuit sacrée dite nuit du Destin ou "laïlatoul-Kadr". En ville comme dans les campagnes, les grandes mosquées sont généralement prises d'assaut à partir de 21 heures. Selon les propos du prophète Mouhammad (Paix et Salut de Dieu sur lui) au sujet de cette nuit sacrée, notons qu'il a d'abord dit de la chercher “dans les dix dernières nuits”; ensuite il a précisé qu'il fallait la chercher dans les nuits impaires des dix derniers jours du mois de Ramadhân à savoir : le 21e, 23e, 25e, 27e ou 29e jour. Sur ce, les savants après le prophète (P.S.L.) ont tenté de déterminer cette nuit. A noter à ce niveau qu'il y a une divergence entre les savants. Certains préconisent de s'en tenir aux paroles du prophète (P.S.L.) donc de la chercher dans les dix dernières nuits. Mais un grand nombre de savants pensent que c'est la 27e nuit du Ramadhân qui correspond à la nuit du destin. Les arguments qui militent en faveur de cette date sont les suivants: - Premier argument: la Sourate, le Destin (chap.97) contient 30 mots exactement comme le nombre de jours qui composent le mois de Ramadhân, (30 jours). Le pronom "laïlatoul-Khadr” qui désigne le mot "Nuit du Destin” est le 27e mot. Donc la nuit du Destin correspond à la nuit du 27e. - Deuxième argument: Les alphabets qui composent le mot "Nuit du Destin” sont au nombre de neuf (9) et le mot “Nuit du Destin” est répété 3 fois; 3 x 9 font 27 = 27e nuit. - Troisième argument : Il a été révélé à certains hommes reconnus pieux, en rêve ou en songe que la nuit du Destin est la 27e nuit. Extrait de la Conférence du Cheik Boubacar Doukouré, Docteur en droit Ismaïque; Conférence prononcée le 7 avril 1991 au centre culture Arabe Lybien sur le thème "La nuit du Destin”. En effet, pour le musulman, il y a de quoi sacrifier le temps de ses recherches du bien matériel, ses nuits de sommeil et mêmes ses nuits de noces au profit de cette dernière nuit. En somme disons qu'elle est plutôt une source de bénédiction divine que source de discorde. Alors heureux celui qui l'a trouvé dans la dévotion en Dieu. Quelle est l'importance de cette nuit sacrée? Si le mois de Ramadhân est le plus glorieux de tous les mois lunaires, la nuit du destin ou la nuit du décret pour certains ou encore la nuit de la valeur, est la nuit glorieuse par excellence de ce mois de Dieu. Car, son importance est beaucoup mentionnée dans le Saint Coran et dans les Hadices (Paroles du prophète Mouhammad) en long et en large. Sur ce, notons qu'il est surtout dit au verset 3 du chapitre 97 qu'elle est meilleure que mille mois. D'abord, elle est une nuit de souvenir de la première révélation divine au Saint prophète Mouhammad (P.S.L.) comme l'indique clairement le 1er verset du chapitre 97 : "Nous l'avons fait descendre (le Coran) dans la nuit de valeur”. Au cours de cette nuit, Dieu l'omniscient arrête le destin de tous les humains: certains mourront, d'autres connaîtront la prospérité; d'autres le malheur... Dieu le Tout-Puissant dans sa clémence peut donc modifier notre destin. Alors, il est rapporté que Aïcha (une des épouses du prophète) après avoir demandé au prophète (P.S.L.) ce qu'elle devrait dire comme doah au cours de cette nuit, reçut comme recommandation l'invocation suivante: "Allhoumma innaka afouwoune Touhibboul afwa Fah-fou anni” c'est-à-dire "ô mon Seigneur, Tu es pardonneur, Tu aimes le pardon, Pardonne-moi". En effet, elle est une nuit de repentir par excellence (Tawba). Et les piliers de pardon des péchés commis à l'égard de Dieu l'omniscient sont les suivants : - regretter au fond du cœur au moins un instant - laisser le pêché qu'on faisait - et avoir l'intention de ne plus recommencer. La nuit du destin, est aussi une nuit de la paix. La paix d'abord dans la famille avec les demandes de pardon, ensuite vient le tour des voisins, puis les amis et ainsi de suite. C'est également le vrai printemps de la lecture du Saint Coran, des prêches, des sacrifices et des invocations rares. Durant cette nuit donc, les Anges sur l'ordre de l'Ange Gabriel avec la permission de Dieu (exalté-soit-il) se dispersent-dans les coins ou se trouvent les Croyants pour écouter leur doléance, et demandent à Dieu de les pardonner pour les fautes passées. Pour tout dire, c'est une nuit de paix et de Salut jusqu'à l'aurore. A tous les veilleurs de cette exceptionnelle nuit l'agrément de Dieu le Tout Miséricordieux. Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Nuit du Destin (Laylat al-Qadr) est une nuit sacrée de l'Islam, célébrée durant les dix dernières nuits impaires du mois de Ramadhân, la 27e étant la plus souvent retenue. Considérée comme meilleure que mille mois, elle commémore la première révélation du Coran. Les musulmans y recherchent le pardon divin, la paix et la bénédiction par la prière, le repentir et la lecture du Coran, car Dieu y fixe les destins et les anges descendent. -- o:id 5909 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5909 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35510 35767 35768 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9c322413027b6112b0450c2bfaad8bb0815e94c5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9d555637ee670865e182c8a86837a32696c3c9ea.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aee961f631f4332df5ac9a44edae7a4c8cce3f98.tiff dcterms:title Religion : le jeûne musulman et sa philosophie dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002678 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Lundi 22 janvier 1996 marquait le début du jeûne musulman. “L'observateur” jette un regard particulier sur ce fameux mois de Ramadhân, un des piliers essentiels de l'Islam. Il arrive souvent qu'un croyant, pour l'amour de Dieu offre quelque chose comme de l'argent, un vélo, une chemise ou de la nourriture à un pauvre ou à un nécessiteux (en guise d'aumône). Autrement dit, un sacrifice du bien matériel dans la voie de Dieu. Alors pourquoi pas un sacrifice de notre corps, de notre âme? En effet, “le jeûne est l'aumône légal (Zakat) du corps” a dit le 4e calife de l'Islam Ali. Le jeûne, qu'est-ce que c'est? Par définition, le jeûne est l'exaltation à partir de l'abstinence; car l'abstinence est le point de départ de tout développement spirituel. Par conséquent, le jeûne apparaît comme le moyen par excellence de la métaphysique. En faisant un regard rétrospectif, on se rend compte que le jeûne est une ancienne forme d'adoration reconnue par les religions antérieures y compris le paganisme. En témoigne cette déclaration divine du Saint Coran: “ô vous qui croyez ! le jeûne est prescrit pour vous comme il a été prescrit pour ceux qui vous ont précédés, afin que vous restiez conscients de la présence de Dieu". Verset 185 du chapitre 2. En tant que pratique culturelle, le jeûne fut alors prescrit aux musulmans, le second lundi du mois de cha'bane (8e mois lunaire) de la deuxième année de l'hégire, correspondant à l'an 624 de l'ère chrétienne. Qui doit jeûner et quels sont ceux pour qui le jeûne n'est pas obligatoire? Jeûner tout le mois de Ramadhân est une obligation pour tout musulman ayant atteint l'âge majeur. Ainsi, chaque musulman adulte et en pleine possession de ses facultés mentales doit jeûner le mois de Ramadhân à l'exception : 1- Des hommes et femmes qui sont trop âgés et trop faibles. Ils doivent offrir la mesure d'une “moud” (750 gr) d'alimentation courante à un pauvre pour chaque jour non jeûné ou nourrir un pauvre. 2- Des personnes malades dont la santé risque de se détériorer gravement en observant le jeûne. Toutefois, elles doivent offrir une "moud” de nourriture à un indigent pour chaque jour de jeûne manqué. Et plus tard, lorsqu'elles seront capables de jeûner, elles accompliront le jeûne manqué. 3- Des personnes en voyage ; à condition que la profession du voyageur ne soit pas le voyage (nomade, chauffeur, etc.), que la distance à parcourir aller-retour soit au moins 44 km, et que la durée du voyage n'excède pas dix (10) jours. Ici, la compensation des jours manqués se fera jour pour jour. 4- Les femmes enceintes dont l'accouchement est proche et pour qui jeûner serait nuisible à l'enfant qu'elles portent; elles doivent offrir une “moud” de nourriture à un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué et observer plus tard le nombre de jours de jeûne non accomplis. Il en est de même pour les mères allaitantes. 5- Enfin les femmes en état de menstruation ou de lochies (NDLR : écoulement utérin après l'accouchement) doivent renvoyer le jeûne pour après ces périodes et seulement alors les remplacer un jour pour un jour. Pourquoi jeûne-t-on? Selon un propos du prophète Mohammad (Paix et Salut de Dieu sur lui) “le mois de Dieu est venu, vous apportant la bénédiction, la miséricorde et le pardon. C'est un mois qui est le meilleur des mois pour Dieu; ses jours sont les meilleurs des jours, ses nuits, les meilleures des nuits, ses heures, les meilleures des heures. C'est un mois pendant lequel vous êtes appelés à être les convives de Dieu, et honorés par lui... Le malheureux est celui qui se trouve privé de pardon de Dieu pendant ce mois grandiose". "Lorsque le mois de Ramadhân arrive, les portes du paradis sont largement ouvertes et celles du feu hermétiquement fermées, tandis que les démons sont enchaînés" a-t-il encore dit. Alors une occasion propice pour le musulman de se nourrir l'âme afin d'atteindre l'équilibre de la nature bipolaire matérielle et spirituelle. Autrement dit, le jeûneur se prive de nourriture, de boisson et de l'assouvissement d'autres appétits naturels (amour sexuel) de l'aube au coucher du soleil: c'est l'aspect physique ou matériel du jeûne. Quant à l'aspect spirituel le plus important, il consiste à observer le jeûne des sens, à savoir ne pas mentir, ne pas voler, éviter d'écouter des paroles futiles etc... Seul ce dernier aspect conduit à la piété. Pour cela, il faudra multiplier les actes de dévotion tels que : la lecture du Saint Coran, le Zikr (invocation), des prières surrérogatoires et la charité. En somme, l'aspect le plus important du jeûne est de développer le sens de l'obéissance complète en celui qui nous a créés et qui nous a donné nos besoins physiques et spirituels ainsi que les moyens de les satisfaire. Avantages et mérites du jeûne Le jeûne contient d'innombrables avantages dont les principaux sont : - Sur le plan physique. Il a un impact positif sur la santé car en état de jeûne l'estomac se repose, permettant ainsi une adaptation parfaite entre apport et dépense énergétique par conséquent une mesure préventive contre les maladies de surcharge. - Sur le plan social : à travers les prières faites en groupe; le jeûne cultive chez les musulmans l'union, la tolérance. Et aussi permet un regard consolateur sur les pauvres, les nécessiteux et les orphelins. - Sur le plan spirituel : le jeûne permet de goûter la joie et l'obéissance à Dieu. De plus, il permet de réaliser l'équilibre entre le corps et l'âme en privant le corps de la nourriture, de la consommation de l'œuvre de chair (acte sexuel) au profit de l'alimentation de l'âme spirituelle. Bref, bien que nous bénéficions de plusieurs avantages par l'intermédiaire du jeûne, l'avantage principal est que nous apprenons la retenue, que nous domestiquons nos appétits, et que nous rendons plus souple nos habitudes. Car se laisser aller trop librement à manger, à boire et aux relations conjugales rend esclave de ses désirs et de ses habitudes. Par le jeûne on se libère de cet esclavage. Si dans les autres mois lunaires l'homme nourrit plus son corps que son âme, alors le mois de Ramadhân est pour lui le printemps de son développement spirituel afin de lui permettre d'être "maître de soi-même". "Si les serviteurs de Dieu savaient la valeur du mois de Ramadhân, ils souhaiteraient que l'année entière soit un mois de Ramadhân" a dit le prophète Mouhammad (P.S.L.). Notons qu'au summum des bienfaits et mérites du jeûne, "l'une des portes du paradis s'appelle "Ar-rayyan" et seuls les jeûneurs seront autorisés à y entrer. On dira, où sont les jeûneurs le jour de la résurrection. Après leur passage, cette porte sera fermée' , a encore déclaré le prophète (P.S.L.). Pour tout dire, le jeûne a été prescrit par Dieu, non seulement pour éprouver la sincérité des croyants, mais aussi pour qu'ils puissent en tirer profit dans ce monde éphémère et dans l'éternité. Puisse Dieu, exalté soit-il, nous faciliter l'accès à cette dernière porte dite "Ar-rayyan'. Baro Hamadi bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le jeûne du Ramadhân, pilier essentiel de l'Islam, est une obligation pour tout musulman adulte et valide, symbolisant l'aumône du corps et un moyen de développement spirituel. Il implique une abstinence physique de l'aube au coucher du soleil, complétée par une discipline morale et spirituelle visant la piété et l'obéissance à Dieu. Des exemptions sont prévues pour les personnes âgées, malades, en voyage, enceintes, allaitantes ou en période de menstruation, souvent avec compensation. Ce jeûne apporte de nombreux bienfaits physiques, sociaux et spirituels, et est récompensé par l'accès à une porte spécifique du Paradis. -- o:id 5910 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5910 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35511 35769 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/bce347e088e3c00f598a5fbd6ca2ccd8fd4c613a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/79d4ea24e152785ba88dac2fe69806e42b35f4b8.tiff dcterms:title Islam et corruption : un prêtre fait écho à Chuaib Al Adl dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14815 René Bélemsida Guirma dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14297 Jean-Paul II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-12-26 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002679 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content La corruption! Elle semble de plus en plus répandue et sous des formes les plus diverses. Que faire pour la conjurer, cette gangrène? L'adhésion de tout le monde dans cette lutte qu'on doit mener à cette fin est plus que nécessaire. Mais commençons par nous référer à nos propres convictions, morales, religieuses et autres. Dans cette optique, monsieur Chaiub Al Hassanne Abdul Adl a jeté le pavé dans la marre par un article qu'il a publié dans nos colonnes (cf. L'Observateur n° 3805 du 7 décembre) et qui analyse la corruption sous l'angle de sa religion à lui qu'il connaît bien: l'islam. Il a souhaité que d'autres religieux-de l'Eglise catholique ou apostolique- viennent à la rescousse en développant la position de la Bible par rapport à la corruption, pour qu'ensemble ils puissent convaincre la société de la bannir. Aujourd'hui par cet article que nous publions un prêtre lui fait écho. La question de la corruption est une question morale qui dans sa globalité embrasse plusieurs aspects ou domaines. La culture ou civilisation: il y a des peuples qui produisent plus de roublards, de gansgters, de truands que d'autres à cause de leurs tares et vices culturels. La politique; il y a des structures étatiques et politiques, qui ne peuvent que favoriser la corruption à cause de leur inefficacité prononcée à produire le développement et un développement sain. Alors le chômage et l'appauvrissement induisent à la tentation. De toute les façons les libertés individuelles et collectives étant en cause, les anthropologues, philosophes, sages et hommes de sciences, les hommes d'Etat, les politiques et les leaders sociaux, les économistes, les hommes de la loi et de l'ordre, ne pourront rien bâtir de solide, que si les consciences collectives et surtout individuelles sont converties. C'est l'amour et la crainte de Dieu dans les consciences qui portent le civisme, les bonnes mœurs en général et l'honnêteté en particulier dans la société, la Nation. Sans l'amour ou du moins la crainte de Dieu, le bien est difficile et tous les maux sont possibles. Pour la moralisation de la société, la réflexion doit porter sur tous les domaines cités qui constituent des spécialistes. L'article de monsieur Chaiub Al Hassane Abdoul Adl sur l'Islam et la corruption ouvre l'aspect religieux dans un désir de dialogue et de collaboration, car chrétiens, musulmans ou animistes, nous sommes dans ce pays qui est nôtre, sur le même bateau, dans la même famille nationale. Et personnellement je ne peux oublier que j'ai passé une partie de mon enfance scolaire dans la cour d'un musulman pratiquant qui fut un père pour moi et mon jeune frère. C'est excellent de désirer que les croyants échangent entre eux parce qu'ils sont riches de ces livres saints qui les mettent en relation avec Dieu. Je crois que je répondrai au sujet de monsieur Chaiub A! Haman ne en apportant quelques passages de la Bible concernant cette question. Ce que je vais apporter n'est pas grand'chose par rapport à ce qui devrait être apporté, mais c'est déjà quelque chose. Je les citerai dans leur simplicité, en croyant en toute simplicité qu'ils parleront profondément ou un tantinet à tout croyant musulman, animiste ou chrétien. Je n'ai pas de plan précis, je cite au hasard quelques textes. Du livre des psaumes je retiens le psaume 14. Le livre des psaumes est un livre pour les Juifs et les chrétiens. Jésus a prié avec les psaumes et à l'occasion , a cité l'un ou l'autre verset à ses contradicteurs. Le psaume 14. décrit l'honnête homme, le juste que le Seigneur accepte d'accueillir dans sa maison: 1. Seigneur, qui séjournera sous ta tente? Qui habitera ta sainte montagne? 2. Celui qui se conduit parfaitement, Qui agit avec justice et dit la vérité selon son cœur. 3. Il met un frein à sa langue, ne fait pas de tort à son frère et n outrage pas son prochain. 4. A ses yeux le réprouvé est méprisable mais il honore les fidèles du seigneur. S'il a juré à ses dépens il ne reprend pas sa parole. 5. Il prête son argent sans intérêt, n'accepte rien qui nuise à l'innocent qui fait ainsi demeure inébranlable. Le psaume 9 décrit les oppresseurs impitoyables et leurs machinations. 2. l'impie dans son orgueil poursuit les malheureux ceux-ci se font prendre aux ruses qu'il invente. 3. l'impie se glorifie du désir de son âme. L'arrogant blasphème, il brave le seigneur. 4. Plein de suffisance l'impie ne cherche plus “Dieu n'est rien” voilà toute sa ruse 8. Il se tient à l'affût près des villages il se cache pour tuer l'innocent. Des yeux il épie le faible. 9. Il se cache à l'affût comme un lion dans un fourré Il se tient à l'affût pour surprendre le pauvre Il attire le pauvre il le prend dans son filet. 10. Il se baisse il se tapit, De tout son poids il tombe sur le faible. Après cette description du méchant suit la prière supplique: 12. Lève-toi Seigneur étends la main N'oublie pas le pauvre. Et la prière continue sur ce thème jusqu'à la fin. Le psaume 13 parle de la corruption de l'homme rebelle à Dieu. La première phrase du premier verset affirme la rébellion de l'impie. Suit le développement du psaume qui déplore la corruption généralisée des hommes. 1. a) Dans son cœur le fou déclare: "Pas de Dieu!” b) Tout est corrompu abominable pas un homme de bien. 2. Des cieux le seigneur se penche vers les fils d'Adam pour voir s'il en est un de sensé un qui cherche Dieu. (Mais hélas!) 3.Tous sont dévoyés tous ensemble pervertis. Pas un homme de bien, pas même un seul! 4. N'ont-ils donc pas compris ces gens qui font le mal? Quand ils mangent leur pain ils mangent mon peuple. Jamais ils n'invoquent le seigneur. Dans le psaume 35 on voit que la malice de l'impie vient de son orgueil. 2. C'est le péché qui parle au cœur de l'impie. Ses yeux ne voient pas que Dieu est terrible. 3. Il se voit d'un œil trop flatteur pour trouver et haïr sa faute. Il ne renonce pas au mal. La suite du psaume loue la bonté de Dieu qui alors sauve l'homme et les bêtes et n'a pas part avec les orgueilleux. Le psaume 36 nous demande alors de ne pas nous indigner à la vue des méchants, de ne pas envier les gens malhonnêtes. Car “aussi vite que l'herbe, ils se fanent, comme la verdure ils se flétrissent”. “Laisse ta colère, calme ta fièvre Ne t'indigne pas il n'en viendrait que du mal.” Oui, par exemple les révolutions sanglantes n'ont jamais réglé les problèmes. Il faut plutôt, conseille le psaume, se reposer sur Dieu. Oui, se reposer sur Dieu dans son effort pour moraliser la société, car Dieu seul est capable de convertir. Les malhonnêtes, les corrompus, les oppresseurs, font du mal aux individus et aux collectivités. Les Evangiles cependant poussent la non violence à leur égard, jusqu'à nous demander de suivre l'exemple du Christ et de pardonner à nos malfaiteurs, à nos bourreaux, à nos calomniateurs. Ne pas leur en vouloir et garder la paix et la sérénité du cœur ne veulent pas dire qu'il ne faille pas le cas échéant, moraliser en toute fermeté les individus ou la société en leur rappelant nettement les principes, les lois, la vérité, la justice et l'équité et parfois sans gant. Jean le Baptiste (un prophète) et Jésus ont eu à le faire au péril de leur vie. Aujourd'hui on ne tue guère physiquement, mais il y a mille manières pour tenter de vous assassiner moralement et socialement. Les défenseurs de la vérité et de la justice ne font pas recette. Mais cela ne doit pas décourager les croyants sincères. Concernant toujours la corruption, je citerai les exhortations de Jean le Baptiste aux gens qui venaient le consulter. Jean le Baptiste est le prophète qui préparait la venue de Jésus le Messie. C'est les évangélistes qui racontent sa vie. A ceux qui le consultaient il donnait les conseils appropriés: “Celui qui a deux vêtements qu'il partage avec celui qui n'en a pas; et celui qui a de quoi manger qu'il fasse de même ". Des publicains vinrent aussi le trouver. Les publicains sont les collecteurs d'impôts. Ils correspondent à nos agents du fisc à nos douaniers; on pourrait leur adjoindre les fonctionnaires des domaines publics etc. A ces publicains Jean le Baptiste disait de ne rien exiger de plus que ce qui a été fixé par la loi, par le droit. A leur tour des soldats lui demandaient: “Et nous que devons-nous faire?" Ces soldats correspondent à nos forces militaires et paramilitaires: soldats, commandos, gendarmes, policiers. A ces personnes Jean le Baptiste répond "Ne faites ni violence ni tort à personne et contentez-vous de votre solde" (Evangile selon Saint Luc Ch.3 Versets 10 à 15). Voilà donc, cher monsieur Chuaïb Al Hassane Abdoul Adl, quelques versets de la Bible qui touchent à votre question. Je suis heureux de voir que vous étudiez le Coran, le livre de votre foi. Quand le Pape Jean Paul II est venu ici dans notre bonne ville Ouagadougou en 1980, au moment où il passait devant la mosquée, il s'est découvert la tête en signe de respect. C'est parce que, comme dit le verset du psaume 14 que les hommes d'Eglise disent dans leurs prières, "il honore les fidèles du seigneur". Et c'est dans ce respect pour tous les croyants du monde, qu'il a pris l'initiative de réunir à Assise les représentants de tous les croyants du monde, non pour discuter sur les divergences, mais pour prier pour la paix du monde le même Dieu qu'ils adorent. Cette année il a renouvelé une semblable réunion où il a exhorté au dialogue entre croyants, dialogue du genre de celui par exemple que votre bonne volonté a initié dans les colonnes de ce journal. On peut ignorer ces subtilités du vocabulaire théologique musulman. Une demande correcte et polie d'explication et c'est l'occasion de nous connaître davantage jusque dans notre façon de voir et de comprendre les choses. Tandis que partir en guerre pour les "versets vivants” contre les "versets morts" est tout simplement hors sujet. Et quand en plus on veut mobiliser la volonté du Dieu pour donner avec une si grande assurance rendez-vous aux gens pour le verdict du “Seul juge" cela déborde les frontières de la mesure d une façon inquiétante car qui est dans le secret de ce jugement? Ne dérape-t-on pas vers la folie ou le fanatisme? Folie ou fanatisme, cela revient au même. En tout cas la parole de Dieu dans le psaume 14 au verset 3 demande “de mettre un frein à sa langue, de ne pas faire du tort à son frire, de ne pas outrager son prochain”. Pour cela en toute occasion, la bienveillance, la modestie, l'humilité et la politesse sauvant toujours la mise. Je respecte et j'encourage les efforts de monsieur Chuaib Al Hassane dans l'étude approfondie du Coran et la lecture de la Bible. Les docteurs des livres saints seront toujours indispensables. Les versets des livres saints sont la parole de Dieu. Ce que la Bible dit ce sont les témoignages de Jésus, des prophètes, des apôtres et des auteurs inspirés par Dieu. Quand le Pape écrit des lettres, des messages aux chrétiens aux croyants, au monde, quand les évêques rédigent des documents importants chez eux ou dans les grandes réunions dites conciles pu synodes, c'est pour éclairer la foi et aider la pratique morale. Eh bien ces lettres, messages et documents sont tissés et parfois d'une façon très serrée de versets des livres saints. Et cela témoigne qu'ils ne décollent pas de la parole de Dieu et ne livrent pas des élucubrations d'une courte sagesse humaine. Ainsi le Pape et les évêques qui sont eux-mêmes instruits, sont malgré tout assistés par des docteurs des livres saints et des spécialistes de toutes sortes de questions, qui apportent à ce qu'ils disent le souffle noble et nourrissant d'une science et d'une sagesse humaines et religieuses. L'ignorance ou l'oubli des livres saints et donc de la parole de Dieu, des commandements de Dieu, de l'Eglise ou de la religion, est vraiment dangereux pour qui veut parler religion et surtout exprimer la volonté de Dieu. Le sujet proposé par monsieur Chuaib Al Hassane est donc bienvenu. S'il est bien accueilli dans un esprit ouvert et pacifique, il produira certainement du fruit. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte aborde la corruption comme une gangrène généralisée, nécessitant une lutte collective basée sur les convictions morales et religieuses. Il s'agit d'une réponse d'un prêtre à un article précédent analysant la corruption sous l'angle de l'islam, proposant une perspective chrétienne. L'auteur explore les racines de la corruption (culturelles, politiques, socio-économiques) et suggère la conversion des consciences par l'amour et la crainte de Dieu comme solution. Il cite des psaumes et les exhortations de Jean le Baptiste pour illustrer les enseignements bibliques sur l'honnêteté et la justice. Le texte encourage un dialogue interreligieux respectueux pour combattre ce fléau, soulignant l'importance des livres saints et mettant en garde contre le fanatisme. -- o:id 5911 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5911 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35512 35771 35772 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/157b2c30512c1c767415f1dc40be5f1edd6fe631.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7a6129f84a399222b1cfa2630bf15e299c15d5e0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f31b21157b063835f45263a6e71491df102ef68.tiff dcterms:title L'Islam chez nous d'hier à aujourd'hui : un spécialiste en parle dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15332 Sanon K. Rigobert dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/869 Assimi Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 Nuit du Destin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1993-03-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002680 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76315 Yatenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger bibo:content L'an 609 de notre ère, l'ange Gabriel apparaissait pour la première fois à Mahomed, le prophète de la religion musulmane. Depuis et pendant 23 ans le Coran lui fut régulièrement révélé. Chaque année à l'approche du Ramadan, les musulmans célèbrent la NUIT DU DESTIN connue populairement chez nous sous le vocable de nuit des galettes. En cette nuit, en rappel de la révélation coranique et du jeûne, les musulmans procèdent à la prière et à l'aumône (la Zakat). Samedi dernier, cette nuit fut une nuit faste pour les enfants de la rue. Elle le fut également pour les garibous des diverses écoles coraniques. L'Islam est une des religions révélée pratique au Burkina. Dans l'Empire mossi, c'est le Moro-Naba Dulgu qui introduisit officiellement l'Islam dans la cour royale des Mossé. C'est une religion à propos de laquelle nombre d'histonographes et d'ethnographes s'accordent pour insister sur son progrès rapide en Afrique, comparativement aux autres religions. Certains mêmes ont pu dire que la colonisation de l'Afrique, si les Européens avaient pris du retard, se serait faite par l'Islam. Au Burkina Faso, les musulmans avoisinent les 40% de la population. Comme l'Islam s'est-il implanté au Burkina? Quelles sont les confréries en présence? Le jeûne a-t-il une incidence socio-économique? A ces questions et bien d'autres, Kouanda Assimi répond. Il est maître assistant à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Ouagadougou, historien islamologue, membre du Comité scientifique de “l'Islam et société au sud du Sahara” et auteur de plusieurs écrits sur l'Islam. Interview par Sanon K. Rigobert. Monsieur Kouanda, l'Islam est une des religions révélées du Burkina. A quand remontent les origines de cette religion dans notre pays, et comment s'est faite son implantation? La question de l'origine de l'Islam au Burkina a été étudiée par un certain nombre de chercheurs, et la plupart s'accordent pour dire que l'Islam s'est implanté au Burkina actuel entre le XVe et le XVIe siècle. Les zones de contact ont été essentiellement le Nord et l'Ouest du pays. Au Nord avec l'expansion des grands Empires ainsi que celle du réseau commercial. Généralement, on admet qu'à l'époque de l'Empire songhaï, il y a eu des mouvements de populations islamisées, colporteurs, marabouts... Cela s'explique par le contexte politique qui prévalait à l'époque dans la boucle du Niger et aussi le glissement des routes caravanières vers la Côte en contact avec les Européens. Au niveau du Burkina, les premières populations touchées sont celles que l'on désigne sous l'appellation de Dioula, Marka islamisés ou Dating, Yarsés, qui seraient le modèle des Dioula dans le pays mossi. Enfin, nous avons les Peulh et les Haoussa. Voilà essentiellement les peuples introducteurs de l'Islam au Burkina. Ces populations se sont islamisées soit par le fait du commerce, des voyages, et par la suite on a assisté à un déplacement de missionnaires, c'est-à-dire des marabouts pour consolider les conversions. Dans le contexte du XVe, XVIe siècle, on peut dire qu'il y a eu une sorte d'échange de services entre les populations anciennement installées telles que les Mossé, les Bobo... une sorte de compromis dans lequel ceux qui introduisaient l'Islam apportaient en même temps les produits de commerce. Ainsi il y a eu une réceptivité bienveillante de la part des populations autochtones. C'est ce que nous appelons un compromis historique. Les marabouts censés détenir des pouvoirs magico-religieux ont offert leurs services à des rois et des chefs de lignages. Il existe bien de récits qui établissent des conversions de rois suite à des miracles produits par des prières de marabouts. Ainsi, l'Islam a été toléré comme pratique religieuse jusqu'à un moment donné, car il y a eu rupture de compromis. Justement, cette rupture nous fait penser à des foyers de résistance pour dire que l'implantation ne s'est pas faite sans heurts. Alors, y a-t-il eu résistances et lesquelles précisément? Effectivement, il y a eu des résistances et elles sont d'ordre culturel. On évoque par exemple pour ce qui concerne les Mossé, l'échec du jihad de l'Askia Mahomed. On évoque aussi des incursions de Soni Ali Ber, et même qu'il y aurait eu des agressions des populations mossi sur Tombouctou, Oualata, agressions qui seraient une forme de résistance à l'Islam. Il faut dire que ces questions sont encore en débat au niveau des hitoriens, mais dans l'ensemble, il a existé des résistances culturelles sous diverses formes. La première a consisté à accepter le musulman en lui interdisant de se mêler à tout désordre. De façon plus ouverte, il y a eu des alliances au sommet avec des marabouts sans pour autant autoriser les populations à se convertir à l'Islam. Ce sont là quelques types de résistances auxquelles s'ajoute le refus systématique de certaines populations à l'implantation de cette religion. Il apparaît ici une nuance, car il n'est pas tout à fait prouvé que ce n'est pas la religion musulmane qui était refusée mais plutôt la domination politique des musulmans. Ce fut le cas par exemple du refus des Mossé face à la tentative de conversion de l'Askia, mais qui en retour acceptaient . les commerçants caravaniers en leur donnant l'autorisation de traverser le royaume, et même dans certains cas, en assurant la sécurité de leurs personnes et de leurs biens. Je pense que la présentation qui fait du Burkina un bouclier contre la pénétration de l'Islam mérite d'être corrigée. La profondeur du fait musulman ne fait pas de doute, tout au moins à partir du XVe siècle. Pour donc nous résumer, disons qu'à partir du XVIIIe siècle, le compromis est rompu du fait du poids réel des musulmans qui maîtrisent le commerce et aussi du fait des migrations. Il faut ajouter que dans le contexte sous-régional, c'est le jihad sous sa forme de lutte armée qui a contribué à cette rupture. Si bien que dans certaines localités du Burkina, il s'est développé une lutte armée entre certains musulmans et les populations locales. Et malgré tout, les conversions ont continué et le boum réel s'est opéré à la période coloniale. Il apparaît aujourd'hui un foisonnement de sectes religieuses tant du côté du christianisme que de l'islam. En parlant de ces petites communautés, combien de "mosquées”y a-t-il au Burkina? Vous dites sectes... Ce n'est peut-être pas le mot qui convient. Les islamologues utilisent des termes plus ou moins variés. Au niveau du Burkina, à la lecture des sources et à la lumière des enquêtes, les premiers musulmans appartiennent à la confrérie de la Quadriya. La confrérie veut dire la voie, le chemin mystique pour atteindre Dieu, le soufisme. Au plan donc historique, les premiers leaders ont été des Quadri comme d'ailleurs un peu partout en Afrique de l'Ouest. Ainsi on a eu le foyer de Darsalamy au XVIIIe siècle fondé par les Dioula. En pays moaga, il y a le foyer de Rakaye. On peut encore citer le foyer de Ouahabou. La Quadriya est donc la plus ancienne des confréries au Burkina. Dans le monde arabe, elle est apparue au Xlle siècle. Une autre confrérie du XVIIIe siècle, c'est la Tidjania. El Hadj Omar en est le propagandiste connu en Afrique de l'Ouest. Les Tidjanes sont donc venus supplanter les Quadri au niveau du Burkina sans pour autant les faire disparaître, un phénomène du reste valable pour toute l'Afrique de l'Ouest. Traditionnellement, ce sont ces confréries qui ont existé au Burkina. Plus tard au XXe siècle, une autre confrérie est apparue. On la qualifie de dissidente, il s'agit de la Tidjania onze grains. On les appelle encore des Hamalistes qu'on retrouve à Ramatoulaye dans le Yatenga et à Hamdalaye dans la ville de Ouagadougou. Les autres Tidjanes sont appelés douze grains. La distinction est faite en rapport avec la récitation de la perle (chapelet), de la perfection, le Zikr. On signale donc la présence des Hamalistes à Ouahigouya dans les années 1930 et au niveau de Djibo avec Abdoulaye Doukouré plus tard fondateur de Hamdalaye entre 1920 et 1930. En dehors de ces confréries, il y a les écoles juridiques qui se rattachent au droit par opposition à la confrérie qui, elle, s'attache à la mystique, la philosophie musulmane. Ainsi on peut appartenir à la Tidjania et avoir son école juridique à part. Au Burkina on rencontre la plupart des écoles rattachées au Sunisme avec une prédominance de l'école juridique Malékite. Il existe des adeptes du Hamalisme et probablement du Hanafisme. Le Malékisme est la plus vieille école à avoir pénétré le Burkina. L'école hamaliste elle, s'est renforcée à partir de la période coloniale. Indépendamment de ces écoles, il y a les tendances. Il faut éviter ici de faire la confusion quand on parle de confréries et de tendances. Je parle de tendances parce que la divergence repose plus sur le fait politique que dogmatique. Ainsi on rencontre au Burkina trois grandes tendances. Ce sont: le Sunnisme, le Chiisme et le Kharidjisme. Cette dernière dont on signale seulement l'existence est elle-même en déperdition au niveau du monde musulman en général. Confrérie, tendance, on arrive à faire facilement la confusion en se laissant piéger par un vocabulaire judéo-chrétien étranger à la civilisation musulmane. C'est vrai, il y aussi le comportement des musulmans eux-mêmes qui ont fait de ces nuances des clivages fondamentaux. Cela est peut-être dû à l'ignorance, mais surtout au mode de transmission du savoir islamique qui dans notre pays, se fait essentiellement de façon orale. Ainsi, il serait intéressant par exemple d'étudier la diffusion de l'islam à travers le magnétophone. Une forme de propagation par l'oralité qui a ses insuffisances. La réalité est que le magnétophone possède un pouvoir insoupçonné. Parlons de l'Islam dans la cour royale. Le Moro Naba possède sa mosquée; est-ce à dire que l'Islam est devenu entre temps une religion de l'Etat-mossi? L'introduction de l'Islam dans la cour royale date du règne de Naba Dulau (1796-1825). Depuis cette date, les Moro Naba sont devenus officiellement musulmans sans que l'Islam ne devienne la religion de l'Etat-moaga. Parmi les dignitaires de la cour, il y a un imam royal. Remarquez que depuis le règne du Naba Dulgu, tous les Naba ont toujours porté un prénom musulman. Pour ne parler que de l'histoire, il y a le célèbre Naba Koutou. Les symboles extérieurs de l'Islam sont donc la mosquée et aussi la place réservée à l'imam pendant par exemple la cérémonie du vendredi. La Communauté musulmane ne semble pas avoir la cohésion qui a prévalu à sa création. Vous en tant que spécialiste de l'Islam, comment cette Communauté se présente-t-elle aujourd'hui? La Communauté musulmane du Burkina est une Organisation qui a regroupé à sa création en 1962 l'ensemble des musulmans du Burkina dans un même cadre. Elle est formée essentiellement par des Sunnites et on y retrouve pratiquement toutes les écoles juridiques. Par la suite, sont intervenues des crises en son sein, ce qui occasionna la naissance du Mouvement sunnite du Burkina en 1972. Ce Mouvement regroupe ceux qu'on appelle à tort et abusivement les Wahabia. Ils appartiennent à l'école Hambalite dont le dernier réformateur est Abdoul Wahab au XVIIIe siècle. Dans les mêmes circonstances, l'Association islamique de la Tidjania a été créée. Il reste qu'au niveau de la Communauté musulmane, on a toutes les écoles avec une dominance Malékite. Récemment, il s'est créé d'autres associations sans gêner les premières et qui ont pour principal objectif la défense et la propagation de l'Islam. Parlons également du jeûne avec tout ce qu'il peut avoir comme impact sur l'économie. Quelle commentaire faites-vous de l'incidence socio-économique du Ramadan? Quand je regarde les habitudes de la population islamisée, on a la certitude que pendant le jeûne, il y a un changement. Ce changement n'a certainement pas pour fondement la religion. C'est peut-être un snobisme social, sinon comment se priver de nourriture toute la journée et le soir avoir des plats supérieurs à la consommation habituelle? Je ne suis pas théologien, mais je ne crois pas que c'est dans l'esprit de la religion. Parce que si le jeûne apparaît comme une pénitence, il n'est pas nécessaire de faire une opération de rattrapage le soir. Et cela Implique une incidence économique certaine. Il y a un impact sur la consommation du sucre par exemple; des légumes, de la glace... Le mois de carême apparaît comme une mois où les affaires marchent pour certains produits du commerce. On discute également sur la productivité de ceux qui observent le jeûne. On se demande si le carême ne fait pas baisser la productivité? C'est une question que les gens se posent. Je crois que tout dépend du système d'organisation du travail. Visiblement chez nous, la grande majorité des musulmans se retrouvent dans le secteur du commerce, et si effectivement il y a un impact au sens négatif, il est très moindre. Ceux qui jeûnent accomplissent un effort de purification, et je crois qu'il font tous les efforts pour parvenir à cet idéal. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Le texte, une interview avec l'historien islamologue Kouanda Assimi, explore l'histoire de l'Islam au Burkina Faso. Il détaille son implantation progressive entre le XVe et le XVIe siècle, les peuples introducteurs, ainsi que les compromis et résistances culturelles rencontrées. Le document décrit également les principales confréries (Quadriya, Tidjania) et écoles juridiques, l'organisation de la communauté musulmane, son rôle à la cour royale, et l'incidence socio-économique du Ramadan. -- o:id 5912 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5912 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35513 35770 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8641fa5fc95d93ac0649a63a7fb5c9d248b894df.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0d87711fd8976e4e60fbae9d444e37ce2c9d7648.tiff dcterms:title Hadj 96 : aux mêmes maux, les mêmes remèdes dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13421 Daouda Sidibé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1171 Salifou Belem https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/915 Yéro Boly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/64666 Yacouba Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76274 Sécurité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-07-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002681 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 Koweït https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le 22 novembre 1995, le gouvernement du Burkina Faso décidait de s'investir dans l'organisation du hadj. Une Commission nationale d'organisation a été créée à cet effet au cours du Conseil des ministres de cette date. La présidence, comme on le sait, en a été confiée à monsieur le ministre de l'Administration territoriale, ministre de tutelle des confessions religieuses, et la vice-présidence à monsieur le ministre des Affaires étrangères. Depuis, cette Commission nationale a travaillé d'arrache-pied en vue du succès de cette édition du hadj 96. Tout le monde a pu suivre à travers la presse (journaux, télé et radio) les compte-rendus transparents des réunions au niveau de la Commission nationale, elle-même, ainsi qu'au niveau des sous-commissions qui la composent. Ainsi, les Burkinabè ont pu suivre de bout en bout les différentes phases de préparation du hadj. Tout le mérite en revient à messieurs Ablassé Ouédraogo, ministre des Affaires étrangères, et Yéro Boly, ministre de l'Administration territoriale. Mais, depuis le retour des pèlerins, une polémique se fait autour de l'implication de l'Etat dans l'organisation du hadj; et certaines voix vont même jusqu'à demander le retrait de celui-ci (cf l'article intitulé) : pèlerinage de la Mecque “à Mohamed ce qui est à Mohamed" de monsieur Soura Daouda, paru dans l'Observateur paalga n° 4173 du jeudi 6 juin 1996. L'intervention de l'Etat dans le pèlerinage n'a porté que sur les aspects extérieurs du hadj et non sur les fondements religieux de celui-ci. Le pèlerinage est un ensemble de rites que le pèlerin doit accomplir pendant son séjour en Arabie Saoudite; il commence le 8 du mois de zoul-hidja et ne dure que cinq ou six jours selon que l'on choisit de quitter Mina le 12 ou le 13 du même mois. 11 comprend les rites suivants : 1- le tour de la Kaaba (7 fois); 2- la marche entre Safa et Maroua (7 fois); 3- le séjour à Mina les 8, 10, 11, 12 et/ou 13 du mois de zoul-hidja; 4- le séjour à Arafat le 9 du même mois; 5- l'escale de mouzdalifa le 9 à partir du coucher du soleil; 6- le jet de pierres (ou lapidation du Satan) les 10, 11, 12 et/ou 13; 7- le sacrifice de mouton (n'est obligatoire que pour celui qui a commis un interdit ou oublié un des rites essentiels du hadj). Chaque pèlerin accomplit lui-même ces rites sans l'intervention de qui que ce soit; et c'est à l'issue de ces rites que le pèlerin devient El-Hadj ou Hadja. Je ne vois donc pas en quoi notre pays deviendrait un Etat islamique lorsqu'il assure à nos pèlerins de bonnes conditions de voyage, de bonnes conditions d'hébergement à la Mecque, de meilleures conditions de délivrance des passeports et des visas d'entrée en Arabie Saoudite et enfin de meilleures conditions de santé et de sécurité? C'est là. à mon avis, le devoir de tout Etat responsable. Mais, malheureusement, nous autres musulmans n'avons jamais su faire quelque chose par nous-mêmes et n'avons jamais su ce que nous voulions; et c'est bien dommage. Lorsque les Etats-Unis et les pays occidentaux ont volé au secours du Koweit et des autres pays arabes du Golfe, face à l'invasion irakienne, en quoi sont-ils devenus des États islamiques ? Soyons sérieux! Je ne suis pas un membre de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage; mais, j'ai séjourné pendant longtemps en Arabie Saoudite, fait le pèlerinage un certain nombre de fois. Et c'est à ce titre que je voudrais apporter par le présent écrit quelques éléments d'appréciation afin de permettre aux Burkinabè en général et aux musulmans en particulier, de mieux comprendre le bien-fondé de l'intervention de l'Etat dans l'organisation du hadj. Ce que j'ai vu en Arabie Saoudite avant 96 est difficile à décrire; car, nos pèlerins y étaient traités et vendus (le mot n'est pas fort) comme du bétail à des logeurs sans scrupule, et le plus souvent non agréés. Des fois, un pèlerin était même vendu deux fois à deux logeurs différents, l'un détenant son passeport et l'autre, le pèlerin lui-même. Et il n'est pas rare d'entendre souvent dire : “si je vous amène tant de pèlerins, combien de rials (monnaie saoudienne) me donnerez-vous par tête (de pèlerins bien sûr)". Au nom de quel islam nous nous donnons le droit de traiter nos prochains de cette façon? Ce qui est certain, si l'Etat burkinabè se retire du pèlerinage, ce sera une vraie catastrophe pour nos pèlerins; et un jour viendra où l'Arabie Saoudite refusera le pèlerinage aux Burkinabè parce qu'elle-même aura marre de supporter nos humiliations et aura marre de voir nos pèlerins souffrir. Tout le monde reconnait, surtout, après avoir vu à la télé le reportage très édifiant de messieurs Yacouba Traoré et Salif Belem, que le hadj 96 a été un succès; les pèlerins, eux-mêmes, l'ont affirmé à la télé le vendredi 7 juin 1996. Pour un premier essai, c'était vraiment un coup de maître. Bravo Ablassé Ouédraogo ! Brave Yéro Boly ! Combien de ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur ou de l'Administration territoriale, le Burkina Faso et l'ex-Haute-Volta ont-ils connus depuis l'Indépendance jusqu'à ce jour qui se soient préoccupés des calvaires vécus, annuellement, des décennies durant par nos pèlerins? Une bonne quarantaine au moins, mais, pas un seul, en dehors d'Ablassé Ouédraogo et de Yéro Boly, n'a été ébranlé par ces rapports accablants, ces véritables cris de détresse des différents chefs de mission diplomatique burkinabè qui se sont succédé à la tête de notre ambassade en Arabie Saoudite, faisant état des conditions d'hébergement lamentables et miséreuses des pèlerins burkinabè qui étaient en proie, comme indiqué ci-dessus, à de sordides manœuvres, de marchandages, exactement comme des animaux dans un marché de bétail où des individus se réclamant des logeurs, par le biais de leurs lieutenants et hommes de mains, directement ou en sous-traitance, font voir toutes sortes de misères et d'humiliations à nos pauvres pèlerins en leur faisant des tas de promesses alléchantes. Mais une fois ces derniers tombés dans le piège, ils s'en mordent les doigts mais, c'est trop tard, car, notre monsieur "logeur” qui n'a peut-être même pas de maison a déjà encaissé et disparu; et ses pèlerins ne le verront plus que rarement, car, il doit aller chercher d'autres victimes. Ceux-ci sont alors obligés, n'ayant plus d'autres ressources, de se réfugier dans les rues, dans des tunnels ou sous des ponts. Monsieur Soura se demande, dans son article, si désormais les pèlerinages des autres communautés - burkinabè non musulmanes seront aussi organisés et contrôlés par l'Etat? Mon frère Soura, Si un jour ces communautés se trouvent dans la même situation de désordre et de cupidité que nous les musulmans, l'Etat devra faire la même chose qu'il fait actuellement pour nous. Aux mêmes maux, les mêmes remèdes, mais, pour le moment, ces communautés ne sont pas dans le besoin, car, elles sont bien organisées et savent ce qu'elles veulent. Les médicaments sont faits pour les malades et non pour les gens bien portants. Laissons donc ces communautés en paix. A monsieur le président du Faso je dis ceci : “Nos pèlerins ont trop longtemps souffert. El pour une fois dans l'histoire de notre pays, des pèlerins burkinabè ont pu accomplir leur hadj dans la quiétude, la tranquillité et la dignité grâce à la décision courageuse et salvatrice que votre gouvernement et vous-même avez prise au cours de ce Conseil des ministres historique du 22 novembre 1995 après une analyse profonde de la situation du pèlerinage. Aussi, j'en appelle à votre profond attachement à la dignité de ce peuple pour que ces citoyens innocents ne soient plus abandonnés à eux-mêmes, à la souffrance et à l'humiliation”. Sidibé Daouda BP 7038 Ouaga bibo:numPages 1 bibo:shortDescription En novembre 1995, le gouvernement du Burkina Faso a créé une commission pour organiser le hadj, visant à mettre fin aux souffrances et exploitations subies par les pèlerins burkinabè. Malgré une polémique sur l'implication de l'État, l'auteur défend cette initiative, soulignant le succès du hadj 1996 qui a permis aux pèlerins d'accomplir leur devoir dans la dignité et la sécurité. Il considère cette intervention comme un devoir essentiel de l'État pour le bien-être de ses citoyens, sans empiéter sur les rites religieux. -- o:id 5913 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5913 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35514 35774 35775 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c1877430bed386939880c185a057628ab5102b5b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e0cbd22765538e3b8ccc862b5988a36d1e005258.tiff https://islam.zmo.de/files/original/74ca26ec922d623d7a80effc867b6b083fa7ee51.tiff dcterms:title Un jour de Ramadan chez les Karantao de Ouahabou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/50 Marabout https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-03-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002682 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63393 Bagdad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63423 Poura https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63412 Kong https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine bibo:content A la fin de cette semaine, les musulmans d'ici et d'ailleurs seront au terme de ce long et saint mois de la soif : le Ramadan qui constitue avec l'aumône, la prière, la charia et le pélérinage à la Mecque, les cinq piliers de la religion du prophète. L'évènement nous a inspiré une idée : celle d'un reportage dans une localité représentative à sa manière, de cette religion. C'est pourquoi, nous nous sommes rendus à Ouahabou ; un nom dont la seule assonance est porteuse de mythe ; un village où les hommes de chair et la légende se cotoient quotidiennement. Sur la nationale 1, une petite pancarte indique Ouahabou. Cette petite pancarte signale ainsi près de cent cinquante ans d'histoire. * Histoire d'un royaume musulman fondé par la Jihad. * Histoire d'une famille : les Karantao régnent à Ouahabou depuis 1850. L'islam à Ouahabou n'est pas atteint par le temps. La réputation de ses marabouts va loin, au delà des frontières du Burkina. Nous sommes allés à Ouahabou. Nous avons vu ses habitants musulmans à presque 100 % (seul un petit quartier bobo résiste depuis cent ans), vivre sous nos yeux, une journée de jeûne, aller à la grande prière du Vendredi, dans l'historique mosquée de celui par qui, tout est arrivé ici : El Hadj Mahamoudou Karantao. Ouahabou conserve les vieilles maisons soudaniennes des rois du Ouahabou. Ouahabou est un village musée, les Karantao restaurent les demeures de leurs pères pour la postérité. Mais Ouahabou est aussi un village d'aujourd'hui : l'école coranique y cotoie l'école laïque et le chef du village ne méprise pas le tracteur pour le labour de ses champs. Ouahabou, 0H15 ; Mbêton Karantao nous reçoit sur sa terrasse, assis dans un fauteuil. La lune ne va pas tarder à apparaître. Une brise fraîche souffle. Il fait bon, après le repas du jeûne. L'appel du muezzin résonne de la mosquée. Cet appel indique aux femmes qu'il est temps de commencer à préparer le repas du petit-matin. Le muezzin en fait, récite des versets et des sourates du coran. Ce soir-là il disait : «Au nom d'Allah le bienfaiteur, ce qui est dans les deux (sur) la terre glorifie Allah. Il est le puissant, le sage... Il fait pénétrer la nuit dans le jour et il fait pénétrer le jour dans la nuit. Il est omniscient des pensées et des coeurs». Le muezzin précise à l'intention des croyants que le Seigneur nous a donné 1 % du bonheur sur terre et que les 99 % restant sont au Paradis. A Ouahabou, la majorité des villageois est à la quête de cette totalité du bonheur. LA SAGA DES KARANTAO Pour Mbêton, les Karantao sont d'origine irakienne. Leur premier ancêtre serait venu de Bagdad à Tombouctou, et avait pour métier l'enseignement du coran. C'est un professeur, comme son patronyme l'indique "Kalemitaa" c'est-à-dire prends la plume et écrit. Par métissages successifs on en arrive au père d'El Hadj Mahamoudou Karantao : Sidi Mohammed Karantao. Sidi Mohammed Karantao qui repose à Douroula est le descendant dont "l'histoire" est la plus connue. Sidi Mohammed est à la quête de l'instruction et du savoir islamique. De Djenné, Sidi Mohammed va rechercher tous les marabouts plus instruits que lui, pour aller apprendre chez eux. C'est ainsi qu'il a acquis, dit-on, vingt quatre (24) savoirs différents. Au cours de ses pérégrinations studieuses, Sidi Mohammed et ses disciples se retrouvent sur les rives d'un fleuve entre Djenné et Toumayon. Pour la traversée en pirogue, il faut un ticket de voyage qui s'achète. Sidi Mohammed Karantao et . ses élèves n'ont pas le sou. Mais le maître a la connaissance. Il jette sur les flots sa peau de prière, et avec ses disciples, ils s'embarquent sur ce vaisseau spécial. Les élèves effrayés, s'accrochent au maître et ainsi, ils franchissent fonde sur le tapis de ferveur à la stupéfaction de tous les piroguiers. Le chef de Toumayon (Mali) est aussitôt informé de l'arrivée de ce grand maître en route vers le Dafina (pays Dafing). Il le retient auprès de lui, et lui demande des conseils pour gouverner sa cité. Sidi Mohammed lui prédit ainsi que la perte, la destruction de Toumayon viendront d'un peulh. Et que si le chef interdit les peulhs de séjour à Toumayon, sa cité sera sauvée. Les courtisans qui sont comme chacun sait, ceux qui perdent les princes, conseilleront malgré tout, au chef d'accueillir une caravane de peulhs. Et ce qui devait arriver, survint : les boeufs des peulhs marchent sur le beau linge blanc de la princesse. Celle-ci frappe le petit berger peulh. Des petits peulhs plus forts viennent filer des beignes à cette petite altesse. Le roi son père apprenant ceci, entre dans un courroux royal, et fait tuer tous les peulhs. Les guerriers peulhs de Ségoukoroba attaquent Toumayon. Sidi Mohammed, dans la nuit d'avant l'attaque, réveille ses élèves, fait des figures cabalistiques sur le sol et se met au centre. Ses élèves l'entourent en se tenant les boubous. A son commandement tout le monde devait fermer les yeux. Et quand il demande de les rouvrir, il se retrouve avec ses compagnons (moins un) à Banga (Burkina Faso). Le compagnon manquant, qui n'a pas effectué ce voyage enchanteresque était une captive curieuse qui voulait savoir la vérité et les moyens utilisés par Sidi Mohammed pour ces miracles. De Banga, Sidi Mohammed va à Safané chez le marabout Sansankoro. De Safané, il part à Tarsimara où il rencontre El Hadj Omar Tall. C'est le marabout de Tarsimara qui indiquera à Sidi Mohammed, a femme qu'il doit marier, pour que ses enfants puissent survivre. Madame Sidi Mohammed Karantao est la fille d'un autre musulman de Douban (côté de Lanfiéra), du nom de Fatimata. Elle donnera à Sidi Mohammed, les enfants qu'il désirait tant. Ils s'appelleront : Amadou, Amidou, Mahamoudou, Fatoumata, Bassiri, Mariam. Mahamoudou étant celui qui entrera dans l'histoire. Ce fils de Sidi Mohammed va apprendre le coran avec son père à Douroula (Burkina Faso). Il ira même professer à Poura, et Safané. Mahamoudou Karantao était le meilleur professeur du Dafina. Les commerçants à l'époque emmenaient des barres de sel de Djenné et de Tombouctou pour les échanger contre de l'or à Poura. Mahamoudou était bien connu dans la région et selon ses descendants, on le payait en or. 11 partira après à la Mecque. LE PELERINAGE DE MAHAMOUDOU KARANTAO Il semble que Mahamoudou Karantao a effectué ce voyage en 1815 ; il aura l'honneur de rencontrer El-Hadj Omar Tall en terre sainte. De la Mecque, avec ce dernier, ils se rendent à Medina, puis à Koudouss. C'est à la Mecque qu'il prend conscience de son destin, celui de faire la guerre sainte aux animistes qui font le pillage, et s'attaquent aux voyageurs. A la Mecque, toujours selon les vieux de Ouahabou, El-Hadj Mahamoudou Karantao apprend l'arrivée d'un français dans ce qui sera sa principauté, et on lui demande de l'accueillir pacifiquement s'il rentre par l'Ouest. C'est ce message écrit que El-Hadj Mahamoudou Karantao laissera à son successeur qui permit à Binger d'être reçu plus tard par Moktar Karantao. LA JIHAD DE EL-HADJ MAHAMOUDOU KARANTAO El-Hadj Mahamoudou va rentrer de la Mecque avec un drapeau blanc. Il passe par le Ghana et restera à Wa (Ghana) un moment où il sent par prémonition la mort de son père. Après Wa, il va à Kong chez Balagi, un élève de son père. De Kong, il repart à Wa, et de Wa à Poura. C'est de Poura qu'il va lancer sa campagne d'islamisation. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Ouahabou est un village du Burkina Faso à forte identité musulmane, dont l'histoire est intrinsèquement liée à la famille Karantao, qui y règne depuis 1850. Le texte explore la saga de cette lignée, notamment El Hadj Mahamoudou Karantao. Après son pèlerinage à La Mecque en 1815, il a mené une Jihad pour islamiser la région, fondant ainsi le royaume musulman de Ouahabou, qui demeure un lieu de tradition et de savoir islamique, préservant son héritage historique et architectural. -- o:id 5914 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5914 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35515 35773 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b24a4ca53153949a0b3067c59b6dfd93c2e1de2e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fb3d1151923a56da92c78b2ba64887e6b0548c17.tiff dcterms:title Religion : la notion de jeûne en Islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-01-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002683 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content En faisant un regard rétrospectif, on se rend compte que le jeûne est une ancienne forme d'adoration reconnue par les religions antérieures y compris le paganisme. Citons entre autres les anciens égyptiens de l'époque. Il fut aussi pratiqué par les brahmanistes et les bouddhistes. Dans les religions monothéistes, le jeûne a été ordonné à Adam le père de l'humanité, aux Juifs et aux chrétiens. Bref, c'est la preuve que le jeûne est licite dans toutes les religions. Un passage même du Saint Coran confirme cela en ces termes: “O vous qui croyez! Le jeûne est prescrit pour vous comme il a été prescrit pour ceux qui vous ont précédés, peut-être seriez-vous pieux”. Verset 183 du chapitre 2. Comment jeûne-t-on? Jeûner signifie en arabe, s'abstenir, se retenir de faire quelque chose. En effet, le jeûne musulman consiste à s'abstenir de manger, de boire, de commettre l'acte sexuel au cours de la journée et de toutes choses susceptibles de le rompre (le jeûne) depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil. Notons que l'acte sexuel ici ne concerne pas les non-mariés, car il le leur est formellement interdit avant le mariage. Il est recommandé de prendre un repas à la dernière heure de la nuit entre 4 et 5 heures avec l'intention de jeûner. L'intention peut être prise au début du mois du Ramadhân pour jeûner tous les 30 jours. Une fois le repas nocturne (dit “Sahour”) pris, le musulman doit jeûner avec tous ses organes des sens, à savoir: la bouche, le nez, le toucher, les yeux et l'ouïe. Il est conseillé de faire des rappels ou invocations de Dieu (Zikr), des prières surrérogatoires, de la lecture du Saint Coran, des demandes de protection et de préservation du feu de l'enfer. Il est aussi demandé au jeûneur de multiplier l'aumône en charité aux pauvres, aux nécessiteux et orphelins, surtout en guise de repas de rupture du jeûne dit "If thar”. Le soir venu, avant de rompre le jeûne, réciter l'invocation suivante: “Allahoumma-la Kassoumtou wa'ala riz qika aftartou fagh-ferbî" (c'est-à-dire: ô mon Seigneur, j'ai jeûné pour toi, c'est par ta grâce que je romps, pardonne-moi). Ensuite, rompre avec le fruit d'un arbre quelconque (mangue, orange, etc.), mais de préférence avec des dattes et en nombre impair, A défaut de fruit, avec de l'eau. Et après, multiplier les invocations ou les "Doas”. Car les “Doas” du jeûneur à l'heure de la rupture du jeûne ne sont point rejetés, a dit le prophète Mouhammad (Alaïhissalam). Ramadhân, le mois de Dieu Dans les différentes narrations, le mois de Ramadhân a pris plusieurs qualifications évocatrices, telles que par exemple “le mois béni", “le printemps de la récitation du Saint Coran”; mais “le mois d'Allah” ou “mois de Dieu” est de loin le plus significatif du caractère sacré de ce mois béni, bien que tous les mois relèvent du Seigneur. Cette appellation véhicule une signification spirituelle distinctive, car c'est au cours de ce mois que le Saint Coran a été révélé. Le dernier vendredi du mois qui précède le mois de Ramadhân, le prophète Mouhammad (Alaïhissalam) commentant la grandeur de la signification du mois de Dieu, dit: “ô croyants: le mois d'Allah approche de vous avec toutes ses bénédictions, ses bienfaits et moyens de salut. C'est le meilleur des mois aux yeux d'Allah. Ses jours sont les meilleurs des jours, ses nuit les meilleures des nuits, et ses moments, les meilleurs des moments. C'est le mois pendant lequel vous êtes invités par Allah comme ses hôtes, et vous avez été bénis de sa miséricorde et de sa bonté. Pendant ce mois, chacune de vos respirations a la valeur d'une glorification d'Allah et votre sommeil obtient la récompense d'un acte d'adoration. Au cours de ce mois, Allah exauce vos prières et vos implorations. Priez donc Allah en toute sincérité et du fond du coeur, pour qu'il vous confère la bonne volonté d'observer le jeûne et de réciter le Saint Coran, car malheureux est celui qui se prive de recevoir la miséricorde et le salut d'Allah pendant ce mois". A qui le jeûne est-il destiné? Le jeûne du mois du Ramadhân est obligatoire pour tout musulman à partir de l'âge de la puberté. Autrement dit, chaque musulman majeur et en pleine possession de ses facultés mentales, doit jeûner tout le mois du ramadhân, à l'exception: - des enfants mineurs; mais ils peuvent jeûner en guise d'apprentissage; - des femmes en état de menstruation, de lochies, des femmes enceintes ou qui allaitent leur nouveau-né et de certains malades dignes de ce nom, puis des voyageurs non professionnels. Ces derniers devront rattraper les jours manqués, jour pour jour. - des vieillards et certains malades comme les ulcéreux et les hypertendus. Quant aux vieilles personnes atteintes d'une maladie chronique elles feront le rachat ou “fid-yat" en lieu et place du jeûne. C'est-à-dire nourrir chaque jour de ce mois un pauvre ou donner en aumône 2 800 de céréales ou “moudi”. Mais celui qui rompt expressément un jour de jeûne fera une expiation qui consiste à s'acquitter d'abord jour de jeûne manqué et à observer deux mois de jeûne d'affilée en guise d'amende après le mois de ramadhân. Si cela lui est impossible il fera manger à satiété 60 pauvres s'il n'a pas les moyens, il donnera en aumône 60 “moudi” de céréales (soit 60x2kg,800). Enfin, chaque chef de famille doit payer la Zakatoul Fitr le jour de fête ou deux jours avant pour toutes les personnes qui sont à sa charge petits et grands. Suivant les écoles de jurisprudence la Zakatoul Fitr varie entre 2,5 et kg de denrée alimentaire L'équivalent peut être donné en argent. Puisse Dieu, exalté soit-il, absoudre nos péchés et nous accorder sa miséricorde durant ce mois béni. Amen! Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le jeûne est une pratique religieuse ancienne et universelle, présente dans de nombreuses traditions. En Islam, le jeûne du mois de Ramadan impose l'abstinence de nourriture, boisson et relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil. Ce mois sacré est une période de dévotion intense, de prières et de charité, avec des règles spécifiques concernant son observation. Des exceptions sont prévues pour certaines catégories de personnes (malades, voyageurs, femmes enceintes/allaitantes, etc.), avec des compensations ou expiations en cas de non-respect ou d'incapacité. -- o:id 5915 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5915 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35516 35776 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f8e71cb486a0c103f29ab1262feecf86c5e844b9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0ed63e9846c56b0ff5538f798b316eb95b2e43b4.tiff dcterms:title Affaire Norbert Zongo : appel des communautés coutumières et religieuses dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/657 Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et de Partis Politiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 Fédération des Églises et Missions Évangéliques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76326 Médiation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-01-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002684 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/391 Sapouy bibo:content Une voix nouvelle ou plutôt neuve dans le concert des déclarations et prises de position de toutes origines qui fusent depuis la tragédie de Sapouy. Cette voix émane des communautés coutumières et religieuses réunies le 18 janvier dernier au palais du Moro Naaba à Ouagadougou. Relayée par les ondes internationales, la nouvelle courait déjà que le Collectif d'organisation démocratiques de masse et de partis politiques avait souhaité la médiation du Naaba Baongo. C'est probablement cette démarche qui a été élargie à l'ensemble des autorités morales de notre pays dont la rencontre ci-dessous rappelée a été sanctionnée par le communiqué dont nous vous proposons ci-après la teneur. Communiqué de presse Compte tenu de la situation qui prévaut dans notre pays, Sa Majesté le Moro Naaba Baongo, président du Conseil supérieur de la chefferie coutumière et traditionnelle, Son Excellence Monseigneur l'Archevêque de Ouagadougou, le Pasteur président de la Fédération des Eglises et missions évangéliques, et le représentant du président de la communauté musulmane ont eu rencontrer le lundi 18 janvier au palais de sa majesté le naba. Après un large échange autour des démarches qu'a eues à entreprendre Sa Majesté le Moro Naaba Baongo, approchée par le “Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques”, il ressort, du point de vue de ces responsables coutumiers et religieux, qu'à la situation de crise que vit actuellement notre pays, il n'y a de solution valable que dans la pondération, le dialogue et même le pardon. Aussi, appellent-ils avec insistance d'une part les populations de nos villes et de nos villages à garder le calme à tout prix, d'autre part, les autorités gouvernementales comme les responsables du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques à tout mettre en œuvre pour éviter un bras de fer qui serait néfaste à notre pays. En tout état de cause, devant le drame survenu le 13 décembre dernier à Sapouy, les mêmes responsables coutumiers et religieux insistent, avec tous les Burkinabè épris de paix et de justice, pour que toute la lumière soit faite le plus vite possible sur cette tragédie et donc pour que s'instaure dans le pays le calme et la sérénité indispensables pour mener à bien ce travail. Ils saisissent l'occasion de ce communiqué pour dire toute leur réprobation de ce qui est arrivé le 13 décembre à Sapouy et présenter à nouveau leurs condoléances aux familles éplorées dont ils recommandent tous les membres à Dieu et aux ancêtres. Ouagadougou, le 18 janvier 1999 Pour les autorités coutumières et religieuses ci-dessus mentionnées Le Baloum Naaba Secrétaire de séance bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Réunies le 18 janvier 1999 à Ouagadougou, les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso, dont le Moro Naaba Baongo et l'Archevêque, ont publié un communiqué suite à la tragédie de Sapouy et à la crise nationale. Elles préconisent la pondération, le dialogue et le pardon comme seules solutions, appelant la population au calme et exhortant le gouvernement et le Collectif des organisations démocratiques à éviter la confrontation. Elles demandent également que toute la lumière soit faite sur le drame de Sapouy et expriment leurs condoléances aux familles endeuillées. -- o:id 5916 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5916 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35517 35777 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3b48af077b57db2f2d2957a7671da792281ea90d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1432759920c86658bcfef95191b644b468170eda.tiff dcterms:title Association Ahloul Faidat : les adeptes de Cheick Hassane Cissé se regroupent dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/608 Ahloul Faïda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 Malick Zoromé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-02-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002685 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 Dori https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 Ouahigouya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/386 Pouytenga https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63410 Kaolack bibo:content La salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) a abrité le dimanche 6 février dernier, l'Assemblée générale constitutive de l'Association AHLOUL FAIDAT. Toutes les associations islamiques étaient présentes à cette Assemblée qui a donné naissance à un nouveau bureau. Il y a de cela un an que le Cheick Hassane Cissé, grand imam de Kaolack au Sénégal, accompagné d'une forte délégation, a foulé le sol du Burkina Faso pour la première fois. Le séjour de Cheick Hassane Cissé a permis à ses différents adeptes de se connaître et de cultiver l'idée de se regrouper au sein d'une structure officielle et unique qui aura entre autres objectifs - œuvrer au renforcement de la solidarité entre tous les membres en particulier et entre tous les musulmans du Burkina Faso en général; - œuvrer au renforcement, à l'enseignement et à la propagation de la TARIKA TIDJANIA en particulier et de l'islam en général; - consolider les relations entre les différentes associations de même obédience à travers le monde. Aujourd'hui, c'est chose faite puisque les différentes associations réunies en Assemblée générale constitutive ont pendant une journée entière, discuté et amendé le règlement intérieur et les statuts régissant cette association. Après s'être accordés sur le règlement intérieur et les statuts, les participants sont passés au vote qui a permis de mettre en place un bureau qui aura la responsabilité de conduire les adeptes de Cheick Hassane Cissé. Les représentants des différentes associations musulmanes n'ont pas manqué d'attirer l'attention des membres du bureau sur la tâche qui les attend au cours de leur mandat. Composition du bureau national I. président d'honneur 1er Président d'honneur : Cheick Hassane Cissé, Kaolack au Sénégal 2e Président d'honneur : Cheick Yacouba Sawadogo, Ouahigouya 3e Président d'honneur : Cheick Youssouf Tall, Todiam 4e Président d'honneur : Dr Doukouré Aboubacar, Ouagadougou 5e Président d'honneur : Imam Boukaré Kouanda, Ouagadougou 6e Président d'honneur : Malick Zoromé, Ouagadougou 7e Président d'honneur : Cheick Dantini Mohamed, Bakou II. Bureau national Président : Bangré Saïdou Iman 1er Vice-président : Ouédraogo Issouf Cheick 2e Vice-président : Zouré Boureima 3e Vice-président : Sissao Hamado 4e Vice-président : Sana Saïdou 5e Vice-président : Sawadogo Mahamadi, Ouahigouya 6e Vice-président : Tall Moustapha Todiam 7e Vice-président : Kabré Abdoul Salam, Ouaga Secrétaire général : Ouédraogo Abdoul Kader, UEMOA Secrétaire général adjoint : Ouédraogo Idrissa, enseignant Trésorier général : Niatta Mahamadi, CILSS Trésorier général adjoint : Sorgho Soumaïla, UAB Secrétaire aux Relations extérieures : Ouédraogo Idrissa, DAF 1er Secrétaire adjoint aux Relations extérieures : Ouédraogo Hamidou, PNUD 2e Secrétaire adjoint aux Relations extérieures : Compaoré Mahamoudou Secrétaire chargé de mission : Karbenta Harouna 1er Secrétaire adjoint chargé de mission : Ouédraogo Issouf 2e Secrétaire adjoint chargé de mission : Traoré Abdalah Secrétaire à l'Information : Ouédraogo Moctar 1er Secrétaire adjoint à l'Information : Bangré Issaka 2e Secrétaire adjoint à l'Information : Gouem Boubacar 3e Secrétaire adjoint à l'Information : Zoungrana Idrissa 4e Secrétaire adjoint à l'Information : Sawadogo Kassoum, Dori 5e Secrétaire adjoint à l'Information : Compaoré Mahamoudou, Bindé 6e Secrétaire adjoint à l'Information : Compaoré Idrissa, Kayibo 7e Secrétaire adjoint à l'Information : Cissé Garba Secrétaire à l'Organisation : Ouédraogo Hamidou, Finance 1er Secrétaire adjoint à l'Organisation : Ouattara Lawal 2e Secrétaire adjoint à l'Organisation : Sawadogo Rasmané 3e Secrétaire adjoint à l'Organisation : Ouédraogo Amadou Ould Sidi Secrétaire à l'Action sociale : Ouédraogo Hassane 1er Secrétaire adjoint à l'Action sociale : Ouédraogo Hamidou 2e Secrétaire adjoint à l'Action sociale : El Hadji Sana Abdourahmane 3e Secrétaire adjoint à l'Action sociale : Maïga Ahmad 4e Secrétaire adjoint à l'Action sociale : El Hadji Derra Souleymane 5e Secrétaire adjoint à l'Action sociale : Sawadogo Lassané 6e Secrétaire adjoint à l'Action sociale : Sana Dramane BP 86 Kaya Secrétaire à la Culture : El Hadji Tall Moussa 1er Secrétaire adjoint à la Culture : Eustaze Habib Kané 2e Secrétaire adjoint à la Culture : Tamboura Dembo 3e Secrétaire adjoint à la Culture : Zoungrana Hamado 4e Secrétaire adjoint à la Culture : Ouédraogo Sidi Mohamed, Ouahigouya 5e Secrétaire adjoint à la Culture : Sinaré Ousmane 6e Secrétaire adjoint à la Culture : Nikiema Ousséni Secrétaire chargé de Relation avec les communautés religieuses et pélérinage : Tapsoba Abdoulaye 1er Secrétaire adjoint chargé de Relation avec les communautés religieuses : Derra Souleymane 2e Secrétaire adjoint chargé de Relation avec les communautés religieuses : Sanfo Mohammed Bachirou Secrétaire chargée des Affaires féminines : Ouédraogo/Kanou Manama, Air Burkina 1re Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Maïga/Ouédraogo Oumou 2e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Karbinta Abzèté 3e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Diarra Djénéba, Banque Mondiale 4e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Zouré Awa 5e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Sawadogo Rihanata 6e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Kouanda Habibata 7e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Moukadamadou Awalou 8e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Ida Haoussatou 9e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Kafando Maïmouna 10e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Kamissogo Fatimata 11e Secrétaire adjointe chargée des Affaires féminines : Pitroipa Awa 1er Conseiller : El Hadji Sana Amado 2e Conseiller : Coulibaly Sidiki, FNUAP 3e Conseiller : El Hadji Ouédraogo Moussa 4e Conseiller : El Hadji Ouédraogo Ousmane, grand imam Kaya 5e Conseiller : Sana Saïdou n°2 6e Conseiller : El Hadji Cissé Mahama, Imam, Pouytenga 7e Conseiller : El Hadji Derra Abdourrahmane Coordonnateur général : Sawadogo Hamadou, Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 6 février dernier, l'Association AHLOUL FAIDAT a tenu son Assemblée Générale constitutive au Burkina Faso, réunissant diverses associations islamiques. Cette nouvelle structure vise à renforcer la solidarité entre les musulmans, promouvoir la Tarika Tidjania et l'islam, et consolider les liens entre les associations de même obédience, suite à la visite du Cheick Hassane Cissé. L'assemblée a adopté les statuts et le règlement intérieur, puis élu un bureau national, avec Cheick Hassane Cissé comme 1er Président d'honneur et Bangré Saïdou Iman comme Président. -- o:id 5917 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5917 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35518 35778 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d4b29050d6e516940dd3e25ac0f2404af8c53fe8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a9a8129ffa643c89089832b76047ce407c66f21a.tiff dcterms:title CERFI. MJCO : grande conférence publique dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/960 Adama Sakandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-11-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002686 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content De par le nom d'Allah, Clément et Miséricordieux! Le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), organise une grande conférence publique le dimanche 26 novembre 2000 à : la Maison des jeunes et de la Culture de Ouagadougou (MJCO) à partir de 9h30. Thème : « comment réussir le mois de Ramadan » Conférenciers : Imams SAKANDE ADAMA. NOMBRE Marboulaye Vous y êtes fraternellement conviés. Inch'Allah. Assalamou Aléikoum bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) organise une conférence publique le dimanche 26 novembre 2000 à 9h30 à la Maison des jeunes et de la Culture de Ouagadougou (MJCO). Le thème abordé sera "Comment réussir le mois de Ramadan". Les conférenciers sont les Imams SAKANDE ADAMA et NOMBRE Marboulaye, et l'événement est ouvert à tous. -- o:id 5938 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5938 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35519 35779 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/5e018a0c773fcd51482a7a8678036ac989e0c34e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/71ab6e2626cad68e306ad961c2da5e957db8c40c.tiff dcterms:title CERFI : conférence dimanche au C.B.C. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-12-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002687 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Au Nom d'ALLAH Clément et Miséricordieux ! Le Cercle d'étude de recherches et de formation Islamiques (CERFI) a le plaisir de porter à la connaissance du public qu'à l'occasion du jeune de Ramadan, Monsieur Youssouf Hassan Diallo de l'Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I) donnera une conférence au Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC) le Dimanche 17 décembre 2000 à partir de 9h00. Thème: Rôle du jeûne dans l'éducation spirituelle du Musulman. Vous y êtes fraternellement invités. Assalam Aléikoum bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'étude de recherches et de formation Islamiques (CERFI) annonce une conférence de Monsieur Youssouf Hassan Diallo de l'Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I). Le thème abordé sera le "Rôle du jeûne dans l'éducation spirituelle du Musulman", à l'occasion du Ramadan. L'événement se tiendra le Dimanche 17 décembre 2000 à partir de 9h00 au Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC). -- o:id 5939 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5939 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35520 35780 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2e5debd4a95b9aeb896a3877298a4169018b010b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2a02ca36e796d550f38936e01415e7b53eb5620b.tiff dcterms:title Jeûne du Ramadan : "Goûtez votre sauce sans l'avaler" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14336 Gilbert Yoda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-01-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002688 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/350 Koupéla https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content A l'occasion du mois de carême des musulmans, nous avons approché M. Zafar Iqbal Sahi, chef de mission du Bureau régional de l'Association islamique Ahmadiyya à Koupèla, pour recueillir sa compréhension du jeûne. Enumérant les interdits, les recommandations, et ce qui est autorisé, il dit notamment qu'il est permis à une ménagère “de goûter sa sauce sans l'avaler”. M. Zafar Iqbal Sahi : "O vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à vos devanciers, afin que vous deveniez juste” (le saint Coran 2:184). “...Mangez et buvez jusqu'à l'aube, quand vous pourrez distinguer le fil blanc du fil noir. Ensuite, observez le jeûne jusqu'à la tombée de la nuit" (le saint Coran 2:188). Par la grâce d'Allah, nous venons d'entrer dans le mois béni du Ramadan. Aussi, l'Association islamique Ahmadiyya, dont l'unique but est le service de l'islam, vous adresse ce message pour vous aider à mieux comprendre votre comportement physique, moral et spirituel, afin de vous permettre d'accomplir, selon les prescriptions divines, vos devoirs religieux. Il est important de rappeler les cinq piliers de la toi musulmane : 1- l'attestation que nul n'est digne d'être adoré sauf Allah et que Mohamed (S.A.W) est son messager et son serviteur ; 2- les cinq (5) prières quotidiennes ; 3- le jeûne du Ramadan (2); 4- le paiement de la Zakat (3); 5- l'accomplissement du hadj (pèlerinage) à la Mecque. Le jeûne du mois de Ramadan est donc obligatoire pour chaque musulman, homme comme femme, ayant atteint l'âge de la puberté. Les voyageurs et les malades sont autorisés à interrompre le jeûne au cours du Ramadan, pour compenser les jours manqués durant l'année en cours. Aussi, les femmes enceintes et celles qui allaitent sont exemptées du jeûne qu'elles peuvent remplacer par le paiement de la fidya (expiation), qui consiste à nourrir un pauvre. Il est recommandé de ne pas contraindre les jeunes enfants à jeûner car cela peut porter préjudice à leur santé. Pendant le jeûne prescrit par l'islam pour la cause d'Allah, il est : -interdit : de manger, de boire, d'avoir des rapports sexuels, l'injection de médicaments sous toute forme, etc ; -déconseillé : de fumer ou priser du tabac, d'injurier, le mensonge, la violence, les actes malhonnêtes, la médisance, etc. ; - permis : de se baigner, de se parfumer, d'utiliser le cure-dents, à une ménagère de goûter sa sauce sans l'avaler, d'avaler sa salive, etc. - recommandé : des actions pieuses, les prières (obligatoires et facultatives), la récitation du Saint Coran, la méditation sur Allah, etc... La prière de Tarawih C'est une prière facultative que le fidèle doit accomplir entre minuit et la prière de Fadjar. Pendant le Ramadan, cette prière est effectuée après la prière d'Isha en congrégation. Elle se compose de 2+2-2-2 rakas, suivis des 2+1 rakas de witre. Soit au total onze (11) rakas. La Sadaqat oul Fitre C'est l'aumône que les fidèles doivent verser au cours du Ramadan. Il est destiné aux nécessiteux. Au début, cette aumône se payait en raison de mound (environ 2 kg) de céréales ou de dattes par tête. Mais à l'heure actuelle, il est plus commode de convertir cette mesure en monnaie du pays. Etant liée au niveau de vie de la famille, il y a lieu de distinguer deux catégories. Ainsi, nous avons par tête : - 400 F pour la 1ère catégorie ; - 200 F pour la 2e catégorie. Chaque chef de famille (ou homme autonome) doit s'en acquitter pour son compte et celui de tous les membres de sa famille, sans distinction d'âge ou de sexe, même pour le bébé né le matin du jour de la célébration de la fête du Ramadan. Nous prions Allah, qu'il nous bénisse pleinement pendant le Ramadan. Ce sont là, quelques recommandations en rappel à l'intention du musulman qui obéit au jeûne du Ramadan. Gilbert Yoda AIB/Kourittenga Note (1) - Le titre est de la Rédaction. (2) - Ramadan : le mois du ramadan est le 9e du calendrier lunaire des musulmans (3) Zakat : genre d'impôt islamique à caractère par conséquent obligatoire. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte, issu d'un entretien avec M. Zafar Iqbal Sahi de l'Association islamique Ahmadiyya, explique le jeûne du Ramadan. Il détaille les obligations et exemptions (malades, voyageurs, femmes enceintes/allaitantes avec compensation), ainsi que les actions interdites (manger, boire), déconseillées (fumer, mentir), permises (se baigner, goûter sans avaler) et recommandées (prières, récitation du Coran) pendant le jeûne. Le document décrit également la prière facultative de Tarawih et l'aumône obligatoire de Sadaqat oul Fitre, versée aux nécessiteux. -- o:id 5940 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5940 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35521 35781 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f3e05b292f77a3bd33345340b61ca10e0b5d6698.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f65ecc74b1a66545c109fe31effe0a4b85cdb5b2.tiff dcterms:title Ramadan : à propos de la Nuit du décret dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13136 Abdoul Wahab Kindo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-12-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002689 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso bibo:content Mardi 28 décembre, la dernière décade du mois du jeûne musulman s'enclenche, plus décisive et solennelle pour les derviches. Bien que les fidèles de l'Islam s'accordent à reconnaître en Ramadan l'occasion privilégiée d'ascétisme et de vertu, un point les a pendant longtemps divisés dans ce militantisme spirituel : la détermination de la Nuit du Décret (ou du Destin?) divin dont fait élogieusement état la sourate 97 du Saint-Coran. La controverse longtemps demeurée entre deux tendances de l'Islam semble aujourd'hui faire place à la convergence. Qu'en est-il essentiellement ? La sourate Al Qadr (la destinée) du Coran fait état de la Nuit du Décret mais sans aucune précision sur son échéance. Il revient alors à la Tradition du Prophète d'apporter éclairage sur ce point controversé, comme le veut la norme théologique musulmane. Nuit du Décret.... du Destin... de la Destinée ou de la baraka, etc. Autant de vocables employés pour désigner la fameuse nuit des musulmans. Nécessaire alors de donner une conception islamique du Destin ? Plus tôt, évitons surtout de nous lancer dans un débat étymologico-théologique qui éloignerait par sa complexité le sérieux du sujet. Retenons simplement et essentiellement que dans la Nuit bénite d'AI Qadrs, Allah très-haut esquisse souverainement la destinée annuelle de chaque homme, son avertissement dans le livre restant en vigueur et le pouvoir de volonté créatrice qu'Il a imparti à l'homme restant en jeu. “Durant cette nuit, dit le Saint-Coran, les Anges ainsi que l'Esprit (Archange Gabriel) descendent par permission de leur Seigneur pour tout ordre”. Il incombe aussi au musulman de matérialiser l'Espérance de sa Foi en quêtant la grâce d'Allah contenue dans cette nuit que la Parole révélée s'est chargée elle-même de glorifier et de sanctifier : “La Nuit d'AI qadr est meilleure que mille mois (d'adoration)”. Dans le récent passé de l'Islam dans l'ouest-africain, la tendance majoritaire en matière de recherche de la Nuit d'AI Qadr est celle des mâlickistes qui fixaient précisément l'échéance au 27e jour du mois de jeûne. Cette option se fonderait sur un hadice (propos rapporté de Mahomet) mais la tradition la plus créditée est le récit d'après lequel un compagnon après un songe où il découvrit cette fameuse Nuit au 27e jour s'épancha auprès du Prophète et se vit confirmer son songe. Le commun des musulmans reconnaît la véracité historique de cette tradition du 27e jour, objectant toutefois que ce ne serait qu'un fait circonstanciel, temporel qui ne saurait constituer l'échéance exacte et définitive de la nuit. L'expérience pratique veut que l'on reconnaisse après tout la manière laconique dont cette échéance fixe à toujurs été célébrée par la première tendance des mâlickites : des prédicatons sommaires et dépassionnées où le folklorique triomphe du religieux font le menu de l'événement. En revanche, la seconde tendance contraire à celle mâlickite recherche la Nuit d'AI Qadr dans les dix dernières nuits du Ramadan conformément à deux repères essentiels de la Tradition prophétique. En premier, le Prophète Mahomet très dévot et intensement assoiffé de la Grâce divine s'était accoutumé de son vivant à rechercher la Nuit d'AI Qadr dans tout le courant du mois de Ramadan. Il en fut ainsi une fois lorsque voulant s'interrompre au bout des 20 premières nuits de quête l'Archange Gabriel vint lui révéler qu'il n'a pas encore fait mouche dans son trajet spirituel et lui recommanda de poursuivre sa pieuse quête dans les 10 dernières nuits restantes. C'est heureusement à la 21e nuit immédiate qu'arrivera la Grâcieuse Nuit avec en signe une légère pluie qui humecta la barbe du Prophète lors de la prosternation de la prière de l'aube. Cette tradition a permis d'autre part de situer l'échéance d'AI Qadr dans les nuits impaires du Ramadan. En deuxième, une autre tradition rapporte un songe prophétique où Mahomet eût reçu du Seigneur la Nuit dite du Décret. S'étant apprêté au réveil à transmettre la bonne nouvelle à ses compagnons, deux hommes en litige débouchèrent devant lui, demandant qu'on se prononce sur leur désaccord. Le Prophète Mahomet ne s'y déroba pas mais l'incident perdura et avant qu'il ne parvienne à les réconcilier il oublia l'heureuse trouvaille de son songe. Et l'incertitude demeura de ce fait. La Nuit d'AI Qadr comportera toutefois des signes annonciateurs dont l'apparition témoignera de l'évidence de la chose. La Nuit d'AI Qadr est avant tout séreine, rasserénée des habituels aboiements noctures de chiens car ceux-ci, voyant les Anges descendre du ciel en reste muselés comme par enchantement ; et c'est en cela que “cette Nuit est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube", d'après le Saint-Coran. Il y a en sus comme signe annonciateur un crachin à la naissance de l'aube, aérateur de l'atmosphère, ou à défaut un état climatique d'après-pluie. Après tout, le débat théologique qui entoure la détermination de la Nuit bénite d'AI Qadr ne laisse ni précision ni certitude. Même le Saint-Coran, Parole d'Allah par excellence se contente d'une question à la réponse générale : “Et qui te dira ce qu'est la Nuit d'AI Qadr? La Nuit d'AI Qadr est meilleure que mille mois (d'adoration)”. Coran. Si la Tradition prophétique l'a encore laissée vague, c'est pour accorder la préférence à la piété constante et assidue pendant toutes les nuits de la dernière décadre de Ramadan, voire même tout le mois religieux du Ramadan. Aussi, est-ce avec sagesse que de nos jours les derviches de la tendance mâlickite se convertissent à la seconde tendance (désormais majoritaire) pour prier intensément durant toutes les dix dernières nuits dans les mosquées. On ne s'en fait que davantage de chance de gagner, et on n'en récolte que davantage de bénédictions. Qu'Allah nous accorde cette Nuit providentielle, qu'Il agrée notre dévotion du Ramadan. Amîn ! Abdoul Wahab Kindo 01 BP 2013 Bobo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte explore la Nuit du Décret (Laylat al-Qadr) durant le Ramadan, une nuit bénie où la destinée annuelle est esquissée et qui vaut mieux que mille mois d'adoration. Sa date exacte a longtemps divisé les musulmans, entre la tradition fixant le 27e jour et celle privilégiant les dix dernières nuits impaires du mois. Aujourd'hui, la pratique tend vers une recherche intense et constante de cette nuit mystérieuse durant toutes les dix dernières nuits du Ramadan, soulignant l'importance d'une piété assidue face à l'incertitude de sa date précise, malgré certains signes annonciateurs. -- o:id 5941 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5941 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35522 35783 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d221f549bd770eb96f1dfa31f917065769b05dd4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fec80158195a7645c69f1c5b0da0fab5983f779a.tiff dcterms:title Aïd El Kébir : le sens d'une fête dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13305 Abdoul Salam Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76336 Sacrifice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002690 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Les fidèles musulmans du Burkina Faso, à l'instar de ceux de plusieurs autres pays du monde entier ont célébré hier mardi 6 mars 2001, l'Aïd el Kébir communément appelé la fête du mouton, A Ouagadougou, comme partout ailleurs, plusieurs places publiques ont été les lieux de rencontre des fidèles musulmans pour la prière. Quelle est la philosophie des fêtes en islam ? Quelle philosophie sous-tend le rituel le jour de la fête ? Quelles sont les œuvres à réaliser le jour de la fête ? Vous trouverez les réponses à ces interrogations en parcourant cet écrit du secrétaire à la Communication de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB). De fêtes musulmanes, on en connait deux : la fête de la rupture du jeûne (Aïd el Fitr) et celle du sacrifice du mouton ou Aïd el Kébir adha. Une essence commune est la base de ces célébrations : le couronnement ou la fin d'une action de dévotion. Si le Ramadan commémore la fin d'un mois de jeûne, la fête de Tabaski célébrée le lendemain de la montée à Arafat (mont où le prophète fit son dernier sermon) a un rapport évident avec le pèlerinage à la Mecque, 5e pilier de l'islam. L'institution du pèlerinage remonte très loin dans le temps et n'est pas une trouvaille de l'islam. En effet, Abraham, grand prophète de Dieu fut instruit à propos du pèlerinage par l'archange Gabriel et l'essentiel des rites du pèlerinage musulman tourne autour de celui-là que l'on a appelé le père du monothéisme. Nous savons que Dieu lui a enjoint d'abandonner son fils Ismaël et sa mère dans ce coin du désert qui deviendra par la suite l'Arabie. La mère voyant son fils pleurer de soif, se mit à la recherche de l'eau, courant des hauteurs de Saffwa, aux hauteurs de Marwa en quêtant du regard une caravane perdue dans ce coin de la terre. A bout de force et n'ayant pas obtenu satisfaction, elle se résolut à rejoindre son fils et vit avec stupéfaction une source couler juste sous les pieds de son enfant. Cette course qu'elle a faite entre Safwa et Marwa est intégrée aux rites du pèlerinage et cette eau dont elle se désaltera et fit boire son fils est cette eau du zam-zam que les pèlerins rapportent chaque fois dans leurs bagages, de la Mecque. Ceci pour souligner que la fête en islam est toujours le point final d'une dévotion. De ce fait, une philosophie bien nette caractérise les fêtes musulmanes. Philisophie des fêtes en islam La fête est une occasion de réjouissance. En islam, elle est l'occasion de joies et de plaisirs licites. La fête est encore l'occasion de faire plaisir aux autres en leur rendant visite ou en les invitant chez soi. Elle ne doit pas être une occasion de transgression et de péchés. La fête n'abolit pas les règles de la législation musulmane. Ce qui est interdit en dehors de la fête, reste interdit le jour de la fête. Un accent particulier doit être mis sur l'interdiction de consommer du vin et de l'alcool de façon générale. L'interdiction de leur consommation ne fait l'ombre d'aucun doute (voir à cet effet sourate 5, versets 90-91) De même que l'interdiction d'en offrir aux autres. Ce n'est nullement un extrémisme mais un appel au respect des règles d'une religion que nous avons librement acceptée. Du rituel le jour de la fête Le jour de la fête de la Tabaski commence par la célébration de la prière faite très tôt le matin sur les aires publiques. Elle est suivie par l'immolation de l'animal qui faut-il Je rappeler, ne s'inspire en rien d'une quelconque pratique païenne mais est le remake de l'immolation d'un bélier par Abraham. Bélier offert en rachat de la vie d'Ismaël qu'il s'est vu en songe en train d'immoler II s'agit donc ni plus ni moins que d'une imitation de l'acte d'adoration d'Abraham fortement imprégné d'obéissance. Du reste, tous les musulmans sont convaincus que : «Ni les chairs {des animaux qu'ils égorgent} ni leur sang n'atteindront Allah, seule lui parvient la piété». Des œuvres à réaliser le jour de la fête Toute action du musulman en tout temps doit être d'adorer Allah et d'être plein de serviabilité à l'égard de son prochain. C'est-à-dire «Etre avec Dieu pour mieux être avec les hommes» comme l'écrivait un savant musulman. Ainsi, est-il demandé aux musulmans d'associer les démunis à la réjouissance en leur réservant une part de leur repas et de la viande des animaux qu'ils ont égorgés. Mais «Ne donnez pas aux autres ce que vous-même n'accepteriez qu'en fermant les yeux». Le partage avec eux doit se faire de bon coeur, de même que l'Invitation qu'on doit leur adresser. Le jour de la fête est aussi l'occasion de se retrouver entre connaissances, entre amis afin de manifester ensemble la joie et de glorifier Allah à travers des formules de louanges, de pureté et de soumission récitées notamment après les prières obligatoires durant les trois jours de la fête. Enfin la fête de la Tabaski marque en quelque sorte, l'entrée dans une nouvelle année du calendrier musulman et il nous est recommandé d'en saisir l'occasion pour présenter nos vœux aux autres. Toutes ces actions, sauf lorsqu'elles sont cultuelles (prière et formules de glorification) ne doivent pas être seulement orientées vers les musulmans mais envers tous. Notamment à travers le partage de la nourriture. Le Coran enseigne d'ailleurs que notre nourriture peut être donnée aux chrétiens et aux juifs (sourate 5). Faisons donc la joie autour de nous sans exclusive. Bonne fête de Tabaski ! Meilleurs vœux, pour cette nouvelle année musulmane ! Fasse Allah que l'année qui va commencer soit l'année de la réalisation de tous nos rêves et de l'aboutissement heureux de tous nos projets. Le secrétariat à la Communication de l'AEEMB Ouédraogo Abdoul Salam Tél : 36-27-89/36-04-32 bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte explore la signification et les pratiques de l'Aïd el Kébir (Tabaski), célébrée au Burkina Faso le 6 mars 2001. Il explique que les fêtes musulmanes, comme l'Aïd el Fitr, marquent la fin d'une dévotion et sont des occasions de joie licite, de partage et de rassemblement, excluant toute transgression (notamment l'alcool). Le rituel de l'Aïd el Kébir inclut la prière matinale et le sacrifice de l'animal, en commémoration de l'acte d'Abraham. Les œuvres recommandées sont le partage avec les démunis (y compris non-musulmans), les visites et l'échange de vœux. -- o:id 5942 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5942 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35523 35782 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/08234c9c9e13961e388a40a559fa458727eb8dc5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/df928fcb40183c7969bb0cc522adfff011107e67.tiff dcterms:title Islam : des spécialistes de lecture coranique au Burkina dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23701 Musique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-01-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002691 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Depuis mercredi 22 janvier 1997 séjournent dans notre pays des spécialistes de lecture coranique venus de la République islamique d'Iran. Tout comme les années précédentes, leur séjour au Burkina Faso s'inscrit dans le cadre de la fraternité islamique que prône le Saint Coran en ces termes “les musulmans sont des frères”. Durant une semaine environ ces lecteurs du Coran, au nombre de cinq feront le tour de quelques mosquées de la capitale et de provinces pour faire entendre la prose et le rythme du Coran; un livre dont les parties se ressemblent et se répètent. Signalons de passage que la peau de ceux qui redoutent leur Seigneur en frisonne, puis leur peau et leur cœur s'adoucissent à l'invocation de Dieu. Certains des miracles du Coran, les moins étudiés jusqu'à présent, sont justement son harmonie, son rythme, ses tableaux artistiques. Ses mots et ses termes sont harmonieux, son style fluide et homogène et sa poésie enchante l'âme et l'esprit. En outre, le plus grand attrait du Coran (après son contenu) est sa musique particulière incomparable à celle des textes humains car, elle trouve son origine dans le monde de l'esprit. Bref, cette année, ces Iraniens ont encore choisi le mois du Ramadhân pour rendre visite à leurs frères musulmans d'Afrique notamment du Ghana, du Burkina Faso... parce que ce mois est dit le “printemps de la lecture du Coran", mieux, le mois de Dieu avec ses innombrables bienfaits qu'il renferme. Enfin, souhaitons à ces Iraniens, un bon séjour au pays des hommes intègres. Baro Hamadi bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Des spécialistes iraniens de la lecture coranique effectuent des visites annuelles au Burkina Faso et dans d'autres pays africains, comme en janvier 1997. Ces séjours d'environ une semaine, qui ont lieu durant le mois du Ramadhân, visent à promouvoir la fraternité islamique. Ils parcourent des mosquées pour réciter le Coran, soulignant son harmonie, son rythme, son style fluide et sa "musique" unique. -- o:id 5943 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5943 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35524 35784 35785 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d56e77fcddc7dc4a8aea8bfa44d7526573f6b08b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/66e5308a3c85f3a6c061a06bb3c5dd9f0650f51c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5afc61fa18c50a4d56a9d056a94560310c222f17.tiff dcterms:title Ganzourgou : les musulmans de Sankuissi disposent désormais d'une mosquée du vendredi dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/650 Communauté Musulmane de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-05-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002692 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33162 Zorgho bibo:content Les musulmans de Sankuissi dans le département de Boudry ou Ganzourgou disposent désormais d'une mosquée du vendredi Son inauguration a eu lieu le vendredi 22 mai dernier. D'un coût d'environ 50 000 000 FCFA, cette mosquée du vendredi a été construite avec la participation de El Hadj Boubacar Sana, président de la Communauté musulmane de Ouagadougou. Il est ressortissant de Sankuissi, village situé à une trentaine de kilomètres de Zorgho. Il faut souligner que Sankuissi est un village qui abrite plus de 90% de musulmans. El Hadj Boubacar Sana qui a officié la cérémonie d'inauguration de la mosquée du vendredi a remis une centaine de nattes et de bouilloires à la communauté musulmane de Sankuissi. On notait également la présence des autorités coutumières, politiques et religieuses à cette cérémonie. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription La communauté musulmane de Sankuissi (Boudry/Ganzourgou) a inauguré sa mosquée du vendredi le 22 mai, un projet d'environ 50 millions FCFA. La construction a bénéficié de la participation d'El Hadj Boubacar Sana, président de la Communauté musulmane de Ouagadougou et natif de ce village majoritairement musulman. Il a également fait don de nattes et de bouilloires lors de la cérémonie, à laquelle assistaient diverses autorités. -- o:id 5944 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5944 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35525 35786 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d234f9dbe250ca3a79f1568725261658ea9a5ea0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1d0fce1e825149ef6ea3d0d76e5e248bf193a7b3.tiff dcterms:title Propos libres : quand la coutume s'imbrique dans la religion dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13401 Issa Hatimi dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76287 Inhumation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-07-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002693 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Ceux qui ont lu et compris le Coran, qui le traduisent à merveille, ne sont pas souvent ceux-là qui sont autorisés à parler ou à agir au nom de l'islam. C'est bien dommage! Frères musulmans, il est grand temps qu'on s'organise, qu'on accorde les violons, qu'on se trouve un règlement, un consensus dans les actions musulmanes. Cela veut dire aussi qu'il est temps de trouver le courage pour extirper des rangs ceux qui, coûte que coûte, tiennent à prendre les rênes des choses mais qui n'apportent rien à la religion de positif sinon fermer yeux et oreilles et laisser pervertir l'islam. (Peut-être par ignorance ou peut-être bien qu'ils trouvent leur compte dans le système). Un seul exemple que je prendrai parmi tant d'autres: le doua du 7e Jour d'un mort. Je suis profane et je voudrais savoir si le doua du 7e jour est obligatoire dans l'islam. S'il ne l'est pas, je passe; mais s'il l'est, là se situe mon problème. On pourrait bien revoir, sinon le fond, du moins la forme de cette situation. Comment peut-on célébrer avec tant de faste le “doua" en dépouillant les ayants droit par un gaspillage inouï qui frise le ridicule et partant, fait pitié? Un père de famille est décédé il y a juste deux ans. Son épouse le rejoint en laissant cinq enfants dont l'aîné va à peine sur ses vingt ans. Comment peut-on faire le doua de cette malheureuse en distribuant à une assemblée indifférente des dizaines de plats de galettes frites, avec des dizaines de litres d'huile, du riz, des friandises et autres? Qui a décidé cela? Certainement pas le premier fils. Et tout cela, dans un charivari intolérable. On rit, on s'interpelle, on s'exhibe, on se bouscule... Des plats se renversent, des écharpes traînent, calomnies et médisances font rage, on parle sans s'écouter ni même écouter le diseur de versets qui psalmodie... (Certaines mauvaises langues parlent de longueur de temps quand le mort laisse derrière lui beaucoup de biens). C'est écoeurant! Un doua, je crois savoir, est une prière, et les dons qu'on peut offrir vont aux nécessiteux et à la famille. Certaines coutumes voudraient qu'aux décès de vieux parents, on chante et danse, jour et nuit. Si les enfants ou petits-fils ont les moyens et veulent le faire savoir, ils font la bamboula. C'est leur droit. Ça, ce sont des coutumes. Encore que “la pompe des enterrements regarde plus la vanité des vivants que l'honneur des morts”, dit un penseur. Les coutumes ne devraient pas se fondre dans la religion. Là se situe la responsabilité des responsables religieux. Ils devraient se voir pour revoir certaines pratiques qui n'honorent guère la religion. Ceux qui veulent bien confondre et pérenniser cette situation avancent que ça permet aux morts de “bien se retourner” dans leur tombe. Un mort “pourrait-il” bien se retourner dans sa tombe s'il se doutait qu'on dilapide ses biens en plongeant sa progéniture dans le dénuement? Ne confondons pas le zakat que le bon musulman fait souvent et dans l'anonymat avec ce bradage éhonté des biens des disparus. L'islam recommande d'assister moralement et matériellement la famille éplorée, de protéger les veuves et les orphelins et non de les piller par ces temps qui courent. Honte donc à ceux qui s'accrochent à ces méthodes anachroniques comme à une bouée de sauvetage! Frères et soeurs musulmans, soyons sérieux! Disciplinons-nous. Pourquoi s'étonner et se fâcher quand on se gausse de nous alors? Si le doua s'apparente à la prière, pourquoi ne le ferons-nous pas dans une mosquée? On célèbre bien les mariages religieux là-bas, non? Ça ferait plus sérieux, dans le calme et le recueillement. Oserait-on même tiré à quatre épingles, ricaner et faire le farfelu dans ce lieu austère? Je pense que c'est le choix du lieu du doua (domicile) qui Invite à cette atmosphère de gala. A cette idée de mosquée, bien de gens crieront au scandale! Pourquoi? Mohamed (PSL) n'était pas Dieu, il était prophète, souvenons-nous-en. Et c'est pourquoi n'a-t-il pas dit à ses disciples ceci: “Après tout ce que Je vous ai enseigné, si vous voyez quelque chose qui peut faire du bien à la religion, faites-le. Tout ce qui peut nuire à la religion, abandonnez-le, même si Je l'ai enseigné...” Issa Hatimi N.D.L.R Bien que nous n'ayons nullement le droit de nous mêler des idées qui sont exprimées sous cette rubrique, nous ne résistons pas à la tentation de faire écho à monsieur Issa Hatimi. Son écrit en effet interpelle, non seulement les musulmans, mais aussi les adeptes des autres religions qui versent trop souvent dans des dépenses somptuaires à l'occasion des baptêmes, mariages et autres funérailles. Il s'agit là d'hémorragies mortelles pour notre développement. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'auteur critique la dérive de certaines pratiques islamiques, où des coutumes coûteuses et ostentatoires, comme le "doua du 7e jour" pour les défunts, sont confondues avec des obligations religieuses. Ces célébrations somptuaires, souvent au détriment des familles endeuillées, sont jugées contraires à l'esprit de l'islam et manquent de recueillement. Le texte appelle les responsables religieux à réformer ces pratiques, suggérant de les déplacer vers les mosquées pour restaurer leur solennité, et souligne que ces dépenses excessives sont un frein au développement, y compris dans d'autres religions. -- o:id 5945 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5945 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35526 35787 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e67d126b4976e5ae58dd3f47bb3c58d5d6c68d7d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/da3057606ec158a9db7e8db432c8eb56dcc10cae.tiff dcterms:title Ganzourgou : le mouvement sunnite s'implante dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/962 Adama Sawadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/860 Ablassé Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 Enseignement confessionnel islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-06-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002694 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/309 Émirats arabes unis https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33162 Zorgho https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La pose de la première pierre du complexe islamique du mouvement sunnite de Zorgho a eu lieu le samedi 6 juin 1998 au secteur n°1 de Zorgho dans le Ganzourgou. Ce complexe islamique qui sera composé d'une “Mosquée du vendredi", d'une école medersa, d'une maternité et d'un forage, a été financé par les Emirats-Arabes-unis. Il sera construit en deux tranches. La premiière tranche qui coûtera la bagatelle de 22.000.000 de nos francs, comportera la mosquée et la medersa. C'est El hadj Boubacar Ouédraogo, président du Bureau national du mouvement sunnite qui a présidé la cérémonie de la pose de la première pierre du complexe islamique. Selon le président du Bureau national, le mouvement sunnite s'est implanté au Burkina Faso dans les années 73. De nos jours, il a gagné toutes les provinces du pays et compte plusieurs milliers d'adeptes. Dans le Ganzourgou, on dénombre plus d'un millier de disciples répartis dans six bureaux locaux. Le bureau du mouvement sunnite de Zorgho est dirigé par El hadj Ablassé Ouédraogo. On notait la présence du cheick Boubacar Compaoré à la cérémonie. Adama Sawadogo AIB/Zorgho bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 6 juin 1998, la première pierre d'un complexe islamique du mouvement sunnite a été posée à Zorgho, Ganzourgou. Financé par les Émirats arabes unis, ce complexe comprendra une mosquée, une medersa, une maternité et un forage. La cérémonie a été présidée par El hadj Boubacar Ouédraogo, président du Bureau national du mouvement sunnite, implanté au Burkina Faso depuis 1973. -- o:id 5946 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5946 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35527 35788 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d2225abb600a78755b71932eaf017e87a40bcd8a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/712e6c7564cada8c3b313598ac8e2660a1c1adf8.tiff dcterms:title ABCI : faire connaître la culture islamique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14317 Koropia Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/601 Association Burkinabè pour la Culture Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/986 Amadou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1103 Mahamoudou Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75966 Division dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-08-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002695 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie bibo:content L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a organisé du 11 au 18 août 1996, une semaine culturelle en faveur des jeunes musulmans du Burkina Faso. Pendant une semaine donc, à l'Institut Al Elmi de Hamdalaye, plusieurs jeunes venus de divers horizons ont approfondi leurs connaissances sur l'islam. Le thème de cette semaine était: “L'Islam et la société”. Ce thème se justifie dans la mesure où de nos jours l'Islam est quelque peu indexé, compte tenu de tout ce qui se passe dans les autres contrées. Le cas algérien notamment en est une illustration. A la clôture le dimanche 18 août, le président de l'association, monsieur Ouédraogo Amadou, dans un discours livré en arabe et traduit en français, a invité les différentes associations à suivre leur exemple. En ce sens qu'il faut oeuvrer à instruire le Jeune musulman. Ce qui, très certainement, lui sera d'un atout fondamental puisque le rendant plus apte à mieux parler de la religion. L'Association burkinabè pour la culture islamique a, dans cette optique, organisé depuis 1991, plusieurs sorties dans les différentes provinces du Burkina et aussi d'innombrables conférences. Et justement, ce dimanche pour terminer en beauté, elle a Invité le professeur Mahamoudou Tiemtoré, à donner une conférence sur le thème: “Islam et Occident”. Cette conférence faite en langue arabe puis traduite en mooré, a montré comment l'Occident tentait aujourd'hui de dominer le monde. Elle a aussi fait cas de la division qui règne dans le monde musulman en général et dans celui des musulmans du Burkina Faso en particulier. Koropia Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a organisé du 11 au 18 août 1996 une semaine culturelle à l'Institut Al Elmi de Hamdalaye, destinée aux jeunes musulmans du Burkina Faso. Sous le thème "L'Islam et la société", cette initiative visait à approfondir leurs connaissances religieuses et à contrer les perceptions négatives de l'Islam. La clôture a souligné l'importance d'instruire les jeunes musulmans et a inclus une conférence sur "Islam et Occident", abordant la domination occidentale et les divisions au sein du monde musulman. -- o:id 5947 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5947 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35528 35789 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/959b3e66136b3afadce4c371c14281099a2f4573.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d3d1032438384717ee397fe0574a859645bf2509.tiff dcterms:title Congrès AFIB : rehausser la dignité de la femme islamique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1011 Caroline Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/570 Association des Femmes Islamiques du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/157 Congrès AFIB (1996) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-09-24 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002696 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'Association des Femmes islamiques du Burkina a tenu les 21 et 22 septembre courant son 1er congrès ordinaire, sur le rôle de la femme musulmane dans le processus de développement socio-économique du Burkina Faso. Il s'est agit au cours de ce congrès, de trouver les moyens de rendre plus stables les foyers musulmans, qui de l'avis de Mme Derra Assèta, présidente à l'Organisation de l'AFIB, incombe seulement aux femmes. Tout est parti d'un constat : Mme Derra l'exprime “Nous avons constaté qu'au Burkina Faso, plus particulièrement à Ouagadougou, les foyers musulmans ne sont pas bien fondés. On se marie aujourd'hui et on divorce demain. Ou on se marie pour des buts bien précis, pour des intérêts et non au nom de la religion et conformément au coran. C'est pour cela que nous avons organisé ce congrès, pour sensibiliser les femmes pour qu'elles suivent les prescriptions du coran". Alors, il a été institué une fiche de mariage tenant lieu d'acte de mariage sur laquelle seront désormais apposées les signatures de l'Imam, des 2 témoins de la femme, des 2 témoins de l'homme et de celle de l'AFIB. Ce procédé permettra la récupération de bon nombre de foyers musulmans car selon Mme Derra, très nombreuses sont les filles musulmanes sans mari. Ce phénomène social, tel que présenté mérite bien sûr qu'on y réfléchisse. Mais quel peut être l'apport d'un congrès de femmes à une situation de ce genre ? Les hommes n'ont-ils pas aussi leur mot à dire ? Non, répond Mme Derra, "la femme est à la base de tout. Si elle veut que ça s'arrange, tout s'arrangera. Si les foyers sont instables c'est parce que les femmes n'écoutent pas leur mari". Au cours du congrès, les sous-thèmes suivants ont été développés : - comportement de la femme islamique dans son foyer et dans la société; - participation de la femme islamique au développement économique du pays. Caroline Ouédraogo bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association des Femmes islamiques du Burkina (AFIB) a tenu son 1er congrès les 21 et 22 septembre, abordant le rôle de la femme musulmane dans le développement socio-économique et la stabilité des foyers au Burkina Faso. Face à l'instabilité des mariages musulmans, l'AFIB estime que la femme est la clé de l'harmonie familiale et propose de la sensibiliser aux prescriptions coraniques, ainsi que d'instaurer une fiche de mariage officielle pour renforcer les unions. -- o:id 5948 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5948 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35529 35790 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/87a3c7aa7854f775a2d8afc5ba0992c893639911.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9cd5482d1b4f3fddeaec716be18a91c16d309eab.tiff dcterms:title Oubritenga : inauguration de la mosquée de Nagréongo dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1000 Barou Oumar Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 Construction mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1000 Barou Oumar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-07-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002697 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/405 Ziniaré bibo:content Des centaines de croyants se sont retrouvés le vendredi 5 Juillet dernier à Nagréongo-Koudgo, site de Seydou Bikienga le guérisseur-miracle, pour l'inauguration de la mosquée du vendredi. D'une superficie de 410 m2, ce lieu de prières a été l'œuvre d'un croyant, d'un homme qui, au-delà du fait qu'il encourage Seydou Bikienga dans ses actions salvatrices, livre ici aux malades et aussi aux bien portants, la mosquée du vendredi. C'est pour cette raison qu'une délégation conduite par le haut-commissaire de la province a assisté à la cérémonie d'inauguration. Il en a été de même pour les représentants de la communauté nationale musulmane et des hommes et femmes venus de tous les horizons. L'heure a été pour tous de prier pour les malades, de demander À Allah, d'arroser nos sols de pluies abondantes. Seydou Bikienga profita de l'occasion pour rappeler que Jusque-là et grâce à la bonté d'Allah, 3 154 bébés ont été baptisés sous l'arbre à soin de Nagréongo. arbre sous lequel les mères de ces enfants demandaient au Seigneur de leur en donner au moins un dans leur vie. Plusieurs fous, des malades venus des quatre coins du monde sont en grande partie répartis tous guéris tandis que 93 y ont perdu leur vie. Les vendredis désormais, tous les musulmans de la zone de Nagréongo pourront se retrouver dans cette mosquée pour Implorer la grâce de Dieu pour nos malades et solliciter d'abondantes récoltes à nos agriculteurs. La coupure du ruban symbolique a été faite par monsieur Zongo, premier responsable de la province et la prière du vendredi, officiée par un représentant de la communauté nationale musulmane. Barou Oumar Ouédraogo AIB /Ziniaré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 5 juillet dernier, une mosquée de 410 m² a été inaugurée à Nagréongo-Koudgo, sur le site du guérisseur Seydou Bikienga, en présence de centaines de croyants et d'une délégation officielle. Ce nouveau lieu de prière, construit par un fidèle, permettra aux musulmans de la zone de se rassembler pour implorer la grâce divine et solliciter d'abondantes récoltes. L'événement a également été l'occasion de rappeler les actions de Seydou Bikienga, incluant le baptême de 3154 bébés et la guérison de nombreux malades, tout en mentionnant 93 décès. -- o:id 5949 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5949 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35530 35792 35793 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6a2a2b59a1794447b53af04f73d556bf205e98ba.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4051a38338a16816baf51b626080b9b803b18871.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e6967ffb60777902abb8fbf5a1f50d159cec145c.tiff dcterms:title Réflexion : les 20 ans du Burkina à l'O.C.I. dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/887 Issa Cissé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 Aboubacar Sangoulé Lamizana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2076 Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/887 Issa Cissé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15254 Gamal Abdel Nasser https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/811 Organisation des Nations Unies https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14916 Organisation de l'Unité Africaine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13712 Diplomatie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-12-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002698 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/304 Djibo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/351 Koweït https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/550 Pakistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/548 Gabon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63400 Casablanca https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60538 Rabat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60484 Dakar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13522 Jérusalem https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60556 Yémen https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13448 Le Caire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63409 Kaboul https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60457 Afghanistan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/410 Tchad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 Libye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/409 Somalie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73289 Préfecture du Golfe bibo:content Le VIIe Sommet de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui vient de se tenir à Casablanca au Maroc, après Rabat en 1969, Lahore en 1974, Taëf et la Mecque en 1981, Casablanca en 1984, Koweit-city en 1987 et Dakar en 1991, nous donne l'occasion défaire le point des vingt ans du Burkina Faso au sein de l'organisation panislamique. Avant d'évoquer le contexte d'adhésion et la participation du Burkina aux rencontres panislamiques, disons d'abord quelques mots sur la genèse de l'organisation. I. Quelques rappels sur la genèse de l'OCI La création de l'OCI en septembre 1969 à Rabat est liée à l'incendie de la mosquée El Aksa; mais ce problème de mosquée a été une occasion pour le Roi Fayçal de chercher à supplanter Nasser dans le monde arabo-islamique (1). Signalons que Nasser était contre la formule d'un sommet islamique soutenue principalement par le Maroc et l'Arabe Saoudite, mais plutôt en faveur d'une conférence au sommet pour examiner la question de l'incendie de la mosquée. Alors la tenue du sommet islamique a eu pour effet comme le conclut Marchés Tropicaux, « de renforcer les atouts du Roi Fayçal notamment dans sa résistance à l'influence nassérienne» (2). Convoqué dans un esprit exclusivement religieux, le sommet islamique de Rabat devait réfléchir sur les stratégies de recouvrement des Lieux saints de Jérusalem (Al Qods) occupés -( Ces Lieux saints de Jérusalem sont importants pour le Judaïsme et l'Islam. Le “mur des lamentations”, c'est-à-dire la partie du mur occidental de l'esplanade du Temple d'Hérod le grand, est sacrée pour les Juifs qui célèbrent leur fête religieuse. Alors occupé par Israël, les musulmans sont privés de l'esplanade du Temple Haram (esh-sherif) où se trouvent la mosquée al Aksa incendiée et le Dôme du Roché d'où, selon la tradition musulmane, le Prophète Mohamed est monté aux cieux dans son “voyage nocturne") ce recouvrement des beux Saints ne pouvait se faire sans un plan de lutte contre Israël et un soutien au peuple palestinien. La Charte de l'organisation fut adoptée en 1972 à Djeddah. Les conférences des Rois et chefs d'Etats et de gouvernements, des ministres des Affaires étrangères sont les cadres de rencontre des pays membres. Le siège du secrétariat général est provisoirement installé à Djeddah au début de l'année 1970; son transfert est prévu à Jérusalem après la libération des Lieux Saints. Au cours de son évolution, l'OCI a pris des proportions politiques, financières et économiques; ainsi selon J. Khemais qui reprend les thèmes de l'OCI: «les Etats membres mènent incessamment un combat en faveur de l'avènement d'une ère nouvelle où les relations entre les peuples et les nations seront régies par des principes pacifiques, où toutes les formes d'oppression, d'exploitation, d'hégémonie, d'injustice, de colonialisme et de néocolonialisme auront disparu définitivement, où seront bannies toutes les formes de discriminations ethniques, raciales et religieuses. En d'autres termes, second forum international, après les Nations-Unies, l'OCI se veut une organisation de coopération pour le progrès et le combat contre l'injustice dans tous les aspects. Conscients de leur poids humain, économique et politique, les pays islamiques sont résolus à faire de leur organisation une force créative ayant une place sur l'échiquier mondial» (3). Des organes spécialisés à l'instar de l'ONU ont été créés au fur et à mesure pour mener à bien la coopération au sein de l'organisation panislamique. La banque islamique de développement est l'un des organes spécialisés les plus importants dans le domaine financier. Elle fut créée à la faveur des “pétrodollars” sur l'initiative de l'Arabie Saoudite en avril 1974; le siège a été établi à Djeddah. Mais elle n'a commencé ses opérations qu'en 1977. Les possibilités d'aides financières et la solidarité avec le peuple palestinien ont favorisé l'adhésion de plusieurs Etats à l'organisation panislamique; pourtant le statut islamique de certains de ces pays notamment parmi ceux de l'Afrique noire est discutable si l'on tient compte de l'article III de la Charte qui dit : « Chaque Etat islamique à le droit de devenir membre (de l'OCI)». II. L'adhésion et la participation du Burkina à l'organisation 1. Le Contexte de l'adhésion Le Burkina, invité par les pays fondateurs, a refusé de participer au premier sommet de l'OCI (4). Mais au second sommet de Lahore au Pakistan, tenu en 1974, quelques mois après la guerre de Kippour en octobre 1973, le Burkina y adhère (5). Interrogé sur les conditions dans lesquelles le Burkina a pu se faire admettre au sein de l'OCI, un des anciens ministres nous affirmait que le gouvernement fut mis devant le fait accompli à l'époque, et que l'opportunité d'aller à l'OCI n'avait jamais été discutée au préalable en conseil des ministres. Au plan statutaire, la Charte de l'OCI est peu claire. Fallait-il une majorité islamique ou une volonté politique pour prétendre être membre de l'Organisation panislamique? Un constat sur les pays ayant adhéré progressivement à l'organisation fait dire que la seconde hypothèse (la volonté politique) l'a emporté sur la première concernant les critères d'adhésion; surtout, le contexte de 1974 où, après la guerre d'octobre 1973, il fallait mobiliser l'Afrique noire pour soutenir la cause arabe. Cependant, l'image d'une coloration fortement islamique n'avait-elle pas tenu le Nigéria, le géant de l'Afrique à l'écart de l'OCI? (6). C'est dire qu'au Burkina, les avis divergent sur la participation à l'OCI. Pour le président Lamizana, il fallait adhérer à l'OCI afin de bénéficier des subsides financiers; alors que d'autres redoutaient la connotation religieuse. Comme un abbé de la paroisse de Kologh naba de Ouagadougou nous le disait:”On n'a pas demandé l'avis des Evêques pour aller à l'OCI; il est certain que si leur avis avait été demandé ils n'allaient jamais accepter". Ce fait accompli (selon l'ancien ministre) n'a pas été sans réaction dans l'opinion publique et au sein de la classe dirigeante. Elles sont mentionnées par le Père B.R Guirma en ces termes: “Dans une émission en moré, un curé voltaïque avait occasionnellement (soulevé le problème de la fréquentation de la Haute-Volta aux Conférences des Etats islamiques. Un de ses anciens condisciples du petit séminaire, un ministre chrétien, l'appelle pour lui en faire le reproche, lui disant que le président est très susceptible sur cette question Ainsi la susceptibilité de ce croyant musulman est aux yeux de ce cadre chrétien plus digne d'attention que la violence parjure faite à cette personne en sa qualité de premier magistrat du pays, à la Constitution et partant, à tous les croyants des autres religions. Il n' y a pas à s'étonner que des cadres chrétiens se font appuyer par des El Hadj pour être ministres. D'autres islamisent manifestement leur nom pour avoir en poupe le vent islamique si bénéfique. A côté de ces lachetés opportunistes il ne faut pas oublier ceux qui ont fait leur devoir, par exemple ce ministre qui a osé s'en prendre au président en plein conseil des ministres sur la question des conférences islamiques" (7)). Malgré ces réactions, le Burkina est devenu membre de l'OCI et a adhéré aux différents organes spécialisés créés tout au long de l'évolution de l'organisation que ces organes aient une vocation économique, financière ou religieuse, cette coopération a été toujours maintenue. 2. Les positions du Burkina au sein de l'organisation L'OCI est devenue, comme nous l'avons déjà dit un cadre important de rencontre entre les pays membres pour discuter de leurs problèmes politiques économiques et financiers. De 25 pays présents lors du sommet de Rabat en 1969, on pouvait compter en 1978, par exemple, à la conférence des ministres des Affaires étrangères de Dakar, 42 Etats membres de l'Organisation. Après son adhésion en 1974, le Burkina devait alors prendre part aux processus de résolutions des problèmes qui ont marqué la vie de l'organisation. Cependant, il ne nous a pas été possible de faire entièrement le point de la participation du Burkina aux différentes rencontres du mouvement panislamique. Les conditions de son adhésion à l'organisation -déjà évoquées - montrent combien le rassemblement d'informations est difficile en la matière. Mais quelques urgences auxquelles l'OCI a été confrontées peuvent permettre de déterminer la position du Burkina. En effet, la signature du traité de paix égypto-israélien a été l'un des problèmes majeurs que les Etats membres de l'OCI devaient discuter dans les instances de l'organisation. C'est ainsi que la conférence des ministres des Affaires étrangères de Fez tenue du 8 au 12 mai 1979 a décidé de la suspension de l'Egypte de l'Organisation. Le Burkina s'est abstenu lors du vote pour la suspension de l'Egypte. A cette rencontre de Fez, ont été condamnés les accords de Camp David, le traité de paix égypto-israélien et l'action des Américains ayant favorisé le rapprochement entre le Caire et Tel-Aviv (8). En décembre 1979, les rivalités Est-Ouest ont eu pour conséquence l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques. Un régime pro-soviétique fut installé à Kaboul. La réaction de l'OCI fut la convocation d'une réunion extraordinaire à Islamabad (Pakistan) du 27 au 29 janvier 1980. A cette réunion, la participation de l'Afghanistan a été aussi suspendue du Mouvement islamique. On demandait aux Etats membres de s'abstenir de reconnaître le régime installé à Kaboul jugé illégal. Pour éviter de prendre position contre l'URSS, le Burkina a réfusé de prendre part à la rencontre extraordinaire d'Islamabad (9). Toujours à Islamabad, s'est tenue la Conférence annuelle ordinaire des ministres des Affaires étrangères du 17 au 20 mai 1980. Le Burkina , tout comme le Gabon et la Niger, ont émis des réserves sur la nouvelle condamnation de l'Egypte en raison de la normalisation de ses relations avec Israël d'une part et d'autre part des facilités qu'elle avait accordées aux Etats-Unis lors de la tentative de libération des otages américains en Iran (10). La préparation du troisième sommet de Taëf en Arabie Saoudite après Rabat et Lahore, révèle l'effacement du Burkina au sein de l'Organisation au vu des remarques du diplomate burkinabè en poste à Djeddah à l'époque. Ce sommet devait marquer un tournant important de l'Organisation. On devait parier du problème du transfert de la capitale d'Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, du conflit Iran-Irak et d'importantes décisions économiques et financières dont l'aide aux pays du Sahel éprouvés par la sécheresse. Ainsi, la préparation a fait l'objet d'une réunion entre le ministre des Affaires étrangères saoudien et les chefs de missions diplomatiques des pays membres de l'OCI en poste en Arabie Saoudite. Celui du Burkina , M. Sinaly Djibo a pris part à la rencontre. Pour insister sur l'importance du sommet de Taëf prévu pour janvier 1981, il a formulé les observations suivantes à l'attention du ministère des Affaires étrangères au Burkina: «Au sujet de ce sommet, je dois attirer votre attention particulière sur la nécessité pour la Haute-Volta d'être présente à ce rendez-vous afin d'éviter qu'on ne rende public ce qui se murmure dans les coulisses de la Conférence islamique. En effet dans le milieu de l'Organisation, on a dû constater que, depuis sa création, les ministres voltaïques des Affaires étrangères se font chaque fois représenter aux différentes réunions ministérielles. Il convient de souligner ici que les institutions auprès desquelles nous sollicitons leurs aides sont de sa création. Il s'agit de la Banque islamique de Développement, du Fonds de Solidarité islamique (...). Nous devons en conséquence nous intéresser à l'organisation politique dont nous sommes membres» (11). De tout ce qui précède, on peut dire que la participation du Burkina a été longtemps nominale sans une prise de position déterminante comme nous le faisait aussi remarquer un des anciens ambassadeurs burkinabè. Le Burkina ne tenait pas compte des décisions prises au cours des travaux de la Conférence islamique au niveau des instances des organisations internationales telles que l'ONU; alors que l'OCI est un cadre de concertation où on essaie d'engager les pays membres dans le problème palestinien par exemple, en vue d'une action commune à l'ONU. Pour le sommet de Taëf par exemple le chargé d'Affaires burkinabè à Djeddah faisait ces propositions: “la Haute Volta (disait-il), pourrait proposer une action diplomatique pour résoudre ce douloureux problème palestinien. Elle consisterait à condamner Israël à s'exécuter avec menace de son exclusion de la grande famille des Nations-Unis. A ce propos la 35e session de l'organisation sera l'occasion au cours de laquelle tous les pays membres de la Conférence islamique se concerteront pour arrêter une solution commune. Si donc cette suggestion rencontre votre agrément il s'avère alors urgent et indispensable d'adresser avant le 15 septembre (1990) prochain un mémorandum au secrétariat général de l'Organisation de la Conférence islamique pour lui faire part de la position voltaïque"(12). Nous n'avons pas retrouvé une suite à la suggestion du diplomate burkinabè; néanmoins, les commentaires du président Lamizana sur la rupture des liens avec Israël, peuvent servir de réponse: “Nous avions rompu avec Israël, mais nous nous sommes abstenus de l'embêter au niveau des Instances internationales". Il est alors possible de souligner que la prudence et surtout la méfiance ont longtemps caractérisé la participation du Burkina à l'Organisation panislamique; C'est avec la RDP que l'approche de l'OCI s'est faite sans hésitation. Le problème de la ratification de la Charte de l'OCI reste en suspens depuis 1974 fut tranché. Par Kifl (Décret) no85-159/CNR/REC du 13 décembre 1985 le Burkina signa l'accord sur les immunités et privilèges de l'OCI. En outre, jusqu'en 1984, aucune contribution financière n'avait été perçue par l'Organisation panislamique; alors pour donner plus de crédit à son adhésion à l'OCI, le Burkina comme ça à payer ses cotisations par un versement de 10.875 dollars US en 1984 et 18.500 dollars au titre de l'année 1985/86. (13). La participation au Ve Sommet à Koweit City se distinguait des autres participations nominales d'antan. En plus de la conduite de la délégation par le chef d'Etat pour la première fois, le Burkina assistait à un sommet de l'OCI avec des projets de résolutions; il s'agissait de l'envoi d'une troupe d'interposition de maintien de la paix dans le conflit Iran-Irak, et de la condamnation par la Conférence des pays africains ayant renoué leurs relations diplomatiques avec Israël (14), Au cours des discussions pendant le sommet , loin d'être effacée, la délégation burkinabè avait défendu la thèse qui consistait à soumettre plutôt à la compétence de l'OUA certains problèmes tels que les conflits Tchad-Libye et Ethiopie-Somalie. Dans son discours, le président Sankara faisait un rapprochement entre Islam et révolution. Il a établi un parallélisme entre le Burkina d'avant le 4 août 1983 et la période de la Jahilia (en Arabie); et l'ère islamique qui s'ouvrait avec le prophète Mohamed était comparée à la révolution burkinabè. Il se donne le courage de dénoncer le manque de solidarité entre les membres de l'orgnisation panislamique vis-à-vis du problème palestinien et de l'Afrique Australe tout en accusant les Arabes d'être en complicité avec l'Occident et de ne pas aider suffisamment les pays africains par le canal de la coopération afro-arabe. Une telle participation active à ce sommet de l'OCI avait pour but de faire connaître la révolution burkinabè à ces pays du Golfe. On peut aussi noter un enjeu financier au regard des différentes rencontres que la délégation burkinabè a pu faire durant le sommet. Enfin pour boucler ce rappel historique des vingt ans du Burkina à l'OCI, nous faisons remarquer qu'à l'instar du Ve Sommet de Koweit-City, le Burkina vient de participer à la rencontre panislamique de Casablanca à un niveau présidentiel pour la deuxième fois depuis son adhésion en 1974. Rappelons que le Vie Sommet avait connu la représentation du Burkina par le ministre Idrissa Zampaligré à Dakar. La période de transition marquée par les élections présidentielles en décembre 1991 aurait empêché le déplacement de chef de l'Etat à l'époque. Néanmoins, cette dernière représentation du Burkina au VIIe Sommet par une forte délégation conduite par le président Compaoré nous permet d'affirmer comme nous l'avions déjà démontré ailleurs, le renforcément du pays avec le monde arabo-islamique en général depuis une décennie environ. Issa Cissé Docteur en Histoire Enseignant vacataire à l'ENAM et au Lycée Yiguia Notes: (1). Nasser et le Roi Fayçal rivalisaient pour le rôle de leadership dans le monde arabe; l'intervention égyptienne au Yemen en 1962 a été surtout l'un des facteurs importants de leurs différends. (2). Marchés Tropicaux et Méditerranéens, no1246, P. 2591 (3). Jebali Khemais, la coopération panislamique, mémoire de D.E.S.S en diplomatie et organisation des Institutions internationales, université Paris Sud Orsay, 1983/84, P.10 (4). Robert Santucci, “Africains arabes et asiatiques au sein de l'organisation de la conférence islamique", in sociétés africaines, monde arabe et Culture islamique, mémoire du CERMAA-no2,1983 p. 9. (5). Nous soulignons qu'il est quelquefois possible de rencontrer dans certains documents (surtout travaux de fin d'études, mémoires de maîtrisé) l'année 1975 comme date d'adhésion du Burkina à l'OCI. Cependant nous faisons remarquer qu'après avoir consulté plusieurs documents surtout le dossier OCI de l'institut du monde arabe à Paris nous retenons 1974 comme date d'adhésion du Burkina à l'Organisation. (6). Ce n'est qu'en 1987 que le Nigéria a adhéré à l'OCI, voir le rapport des travaux du Ve Sommet tenu au Koweit. (7). Père B.R Guirma, “Le chrétien dans la cité", conférence donnée le 18-04-1980, archives privées du président Lamizana (8). Robert Santucci, op cit. p.24 (9). Mamadou Sirémé, l'islamisation de l'Afrique noire, mythe ou réalité, thèse de doctorat en droit, option relations internationales, 1983, P.58. 10). Robert Santucci op cit. P26. (11). 11. Rapport rf 13/AHUD/SO du 27 avril 1980 du chargé d'Affaires Burkinabè à Djeddah. Archives privées de Feu Sinaly Djibo (12). Rapport n° 13/AHUD/SO du 27 août 1980 op. cit. (13). Dossier “OCI, Centre national, des archives, série 19A. (14). Dossier, “coopération Burkina-Koweit', Centre national des archives, série 33 A. bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Ce texte retrace la genèse de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), créée en 1969 suite à l'incendie de la mosquée El Aksa, avec pour objectifs la récupération des Lieux saints de Jérusalem, le soutien à la Palestine et la coopération inter-islamique. Il analyse ensuite l'adhésion controversée du Burkina Faso en 1974, motivée par des considérations financières malgré des réticences internes liées à la connotation religieuse. La participation du Burkina Faso, initialement nominale et prudente, a évolué vers un engagement plus actif et financier sous la Révolution Démocratique Populaire (RDP), notamment lors du 5e Sommet de Koweït en 1987 où le président Sankara a défendu des positions fortes et dénoncé le manque de solidarité. Le texte se conclut sur la participation présidentielle du Burkina Faso au VIIe Sommet de Casablanca, marquant un renforcement des liens avec le monde arabo-islamique. -- o:id 5966 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5966 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35531 35791 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8c118b1ddb454e657bdd709e11860e95d8dd0f2a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9f4a0579273fe460b3aefc8981ae9d27cba8e173.tiff dcterms:title Fête du Mouloud : message de l'A.B.A.S.P.A aux musulmans du Burkina et du monde dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-07-17 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002701 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content En cette heureuse et traditionnelle célébration du Mouloud qui commémore la naissance du prophète Mohamed (paix soit sur lui), l'Association burkinabè d'amitié et de solidarité avec les peuples arabes (A.B.A.S.P.A.) adresse ses vives félicitations à tous les fidèles musulmans du Burkina et d'ailleurs. L'A.B.A.S.P.A. qui poursuit des idéaux et des objectifs de paix, de solidarité et de coopération formule le voeu sincère que cette fête de Mouloud suscite davantage de sentiments de fraternité et d'appartenance à un monde commun que toutes les communautés travailleraient à construire et à stabiliser pour le bonheur de l'Homme. Dans un monde trouble, marqué par des tensions de tous genres comme celui que nous connaissons actuellement, la coopération internationale et la solidarité entre les peuples ont plus que jamais besoin de s'exprimer plus activement et plus largement pour espérer venir à bout des phénomènes qui menacent la paix et le progrès social. En cela, I'A.B.A.S.P.A. est convaincu que l'islam, religion de paix et de tolérance depuis treize siècles, peut être un puissant tremplin d'un véritable développement humain. C'est pourquoi l'A.B.A.S.P.A. en cette occasion de piété et d'exaltation des valeurs morales véhiculées par la religion de Mohamed, réitère toute son amitié et sa solidarité au monde musulman et à tous les hommes épris de paix et de justice. Le Bureau exécutif de l'ABASPA bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Association burkinabè d'amitié et de solidarité avec les peuples arabes (A.B.A.S.P.A.) adresse ses félicitations aux musulmans à l'occasion du Mouloud. Elle exprime le souhait que cette célébration renforce la fraternité, la solidarité et la coopération internationale pour construire un monde de paix et de progrès social. L'A.B.A.S.P.A. réaffirme son amitié envers le monde musulman et tous les hommes épris de paix, soulignant le potentiel de l'islam comme moteur de développement humain. -- o:id 5967 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5967 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35532 35794 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6e0ea1266066e33feb0a56957c7e79150f34ac08.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e78a16a0d330a59eb0fd116d85e577864a1a0fbf.tiff dcterms:title Briser les stéréotypes et les idées fausses sur le droit des femmes en islam dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-02-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002702 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/331 Iran bibo:content D'une manière générale, un des moyens pour percevoir toute situation actuelle, c'est d'essayer de connaître le passé d'une manière exacte et sous tous les angles. Ainsi, fort de ces informations et connaissances, il est aisé de concevoir un avenir plus agréable. L'étude du statut de la femme en islam et en Iran suit également le même principe. Dans un passé lointain, à l'époque où l'ombre de l'ignorance avait couvert le monde, les règlements divins de l'Islam retentirent dans le grand désert d'Arabie avec un message nouveau, saint et universel pour la prospérité et le salut de toute l'humanité, la clé pour décoder les vérités concernant le statut de la femme en Islam dépend de la compréhension exacte et adéquate des messages du Saint Coran: "C'est lui qui vous a créés d'un individu unique et qui a fait de lui, pour lui, son épouse, près de qui il pût s'appaiser..." (Sourate Al Aaraf, verset 189, sourate les Ombres). "Il vous a créés d'une personne unique et a tiré de lui son épouse... ” (Sourate Zomar, verset 6. les groupes). C'est cela le message du Coran, les caractéristiques humaines l'homme dépendent de l'esprit de cet être, et non pas de sa forme physique. Il est indubitable qu'aucun écrit ni livre saint, ancien ou nouveau, ne s'est tant intéressé à l'humanité de la femme, et cela aussi bien en tenant compte de tous les aspects et de son originalité. En islam, la femme bénéficie d'un pouvoir, non pas donné par l'homme mais par la volonté et la providence de Dieu. C'est Dieu qui a attribué à chacun des pouvoirs et des responsabilités afin de permettre à l'Homme d'atteindre la paix et le bonheur. Les femmes qui constituent la moitié de la population de la terre, ont en plus un rôle fondamental dans l'éducation de l'autre moitié. L'analyse de l'histoire montre que les mouvements de libération des femmes ou de féminisme, n'a point raison d'exister dans le monde de l'islam, car l'islam n'a jamais privé la femme d'aucun droit. Ce n'est que l'homme qui bafoue les droits de son semblable. Il semblerait que la voie la plus juste pour transmettre le message de l'islam concernant le droit des femmes dans le monde moderne et problématique d'aujourd'hui, serait de se référer aux conseils de ce livre céleste et de connaître ses différents aspects. 1- Selon le Coran, les hommes et les femmes ont la même nature spirituelle et humaine (4:1,7:189, 42:11); 2- Les 2 sexes bénéficient du même souffle divin car tous 2 sont créés avec la même nature spirituelle et humaine (15:25-32:9); 3- Dieu honore les 2 sexes et les choisit comme des êtres nobles sur terre (2:30, 17:70); 4- D'après le Saint Coran, la femme n'est pas responsable de “l'effondrement de l'Homme". Dans cette sainte religion, les croyances superstitieuses ou issues de l'imagination cruelle de l'homme (comme la grossesse et les douleurs de l'enfantement) ne sont pas considérées comme la punition de la femme pour avoir mangé le fruit de l'arbre interdit. Au contraire, le Coran porte un respect spécial aux femmes du fait qu'elles sont des mères. Le Coran élève les mères au plus haut rang d'amour (7:19, 27:49, 14:15): 5- Dans cette école divine, les hommes et les femmes ont des devoirs religieux et moraux identiques et tous deux subissent les conséquences de leurs actes et faits (4:124, 57:12, 33:35); 6- Jamais le Coran ne supériorise un sexe par rapport à l'autre; 7- La char'a islamique reconnaît officiellement l'indépendance économique et la totalité des droits de la femme, aussi bien avant qu'après le mariage; 8- En outre, pour assurer la sécurité financière des femmes, l'islam a prévu d'autres dispositions. Lors du mariage, elles ont le droit de jouir d'un don marital, afin de pouvoir conserver leurs biens propres mais aussi d'exercer une profession pour s'assurer une situation financière dans le présent et dans le futur. Aucune femme mariée ne se doit de consacrer ou de dépenser un centime de ses biens et capitaux dans le foyer familial. Ainsi, toute la sécurité financière de la femme aussi bien durant la vie conjugale qu'après le divorce, est garantie. En principe, la femme musulmane, durant toutes les périodes de sa vie (enfant, épouse, mère ou sœur) vit dans une parfaite sécurité financière. Bien sûr, l'islam en favorisant la femme du point de vue financier, a prévu également de compenser ces avantages en octroyant à l'homme le droit de bénéficier du double de la part d'héritage par rapport à la femme. Ceci équilibre les droits entre les 2 sexes. La raison, c'est que l'homme se doit de subvenir aux besoins des enfants, de l'épouse, de la mère et de la sœur. En contrepartie, bien que la femme bénéficie d'un héritage moindre, elle peut le capitaliser pour sa sécurité personnelle, sans aucune obligation légale et religieuse de s'en servir dans la vie conjugale. 9- Le Coran a mis un terme définitif aux pratiques cruelles préislamiques et à l'infanticide des filles 81:8-9); 10- Le Coran a même réprimandé certains parents qui réagissent d'une manière importune en apprenant la naissance d'une fille au lieu d'un garçon (S. 16, ver.58-59); 11- Les parents ont le devoir de soutenir leurs filles, en observant un amour et une justice égale parmi elles; 12- L'éducation n'est pas seulement un droit mais aussi une importante responsabilité pour tout musulman aussi bien femme qu'homme; 13- Du point de vue de l'Islam, la philosophie du mariage est basée sur une paix, un amour et une compassion mutuels et non pas uniquement pour satisfaire les besoins de l'homme; 14- La femme a le droit d'accepter ou de refuser la proposition de mariage. D'après les principes islamiques, le consentement de la femme est une nécessité pour valider le contrat de mariage; 15- Un mari musulman est responsable de l'entretien, de la protection et de la direction de toute la famille, tout en ayant une attitude aimable. La dépendance mutuelle et la complémentarité de la femme et de l'homme en islam ne veulent pas dire “soumission d'un à l'autre" (2:233,4:19); 16- Selon les lois islamiques, différentes formes de divorce peuvent exister. Cela comprend l'accord mutuel de l'homme et de la femme, sur l'initiative de l'homme, sur l'initiative de la femme (si cela avait été stipulé dans le contrat de leur mariage), la décision du tribunal à la demande de la femme (en présentant des preuves) ou sur l'initiative de la femme sans aucune preuve et dans cette dernière forme, elle sera obligée de laisser le don marital à l'homme. 17- En islam, l'homme et la femme ont le même statut vis-à-vis de la loi et des tribunaux, et la justice ne porte aucune attention au sexe des justiciables; 18- Le principe général dans la vie sociale et politique de l'Islam, est la participation et la collaboration des femmes et des hommes dans les affaires courantes de la vie. Compte tenu des points énumérés, et soucieux d'une meilleure compréhension des idéaux et des lois islamiques, il est nécessaire de distinguer le statut de la femme dans certains pays islamiques d'aujourd'hui, de son véritable statut selon les lois, les principes et les valeurs de l'islam. Il est injuste de le considérer, comme une religion et une loi responsable de l'arriération ou de l'injustice appliquées aux femmes. Aujourd'hui, à la fin des derniers souffles du vingtième siècle, le progrès des femmes est considéré comme un des éléments essentiels du développement. Ceci est un facteur principal dans le processus de la modernisation économique, sociale et politique. Il est certain que les formes progressistes et les valeurs culturelles de la religion divine et pure de l'islam pourraient et devraient être un moyen efficace pour promouvoir l'essor des femmes et pour servir d'exemple pour le progrès des sociétés. En République Islamique d'Iran, les femmes travaillent dans une ambiance de solidarité et de compréhension mutuelles avec leurs frères et sont très actives dans les domaines culturels, sociaux, politiques et économiques. Les Iraniennes, tout en affirmant leur respect pour la famille, les attitudes et les valeurs morales, et en respectant les enseignements de l'islam, ont, en tant que la moitié de la société, toujours honoré leurs engagements et devoirs. Le rôle des femmes dans la prise des décisions politiques en Iran, date des premières années de la Révolution islamique. Aujourd'hui, de plus en plus, nous sommes témoins de la participation active des femmes dans les prises de décisions au niveau national. La présence des femmes en tant que députés à l'Assemblée, au poste de conseillers du président de la République concernant les Affaires féminines, aux postes de conseiller et de directeur général auprès des ministères, la brillante présence des femmes dans les activités culturelles, artistiques, cinématographiques, audiovisuelles et la presse, aussi bien dans le service public que privé, sont des preuves évidentes de la réussite des femmes. Dans le domaine de l'éducation, la situation des femmes a été transformée d'une manière significative et 75% de la population féminine du pays est maintenant lettré. Les femmes constituent près de 48% de la population de la République islamique d'Iran, dont 30% d'étudiants, 45% d'élèves et 25% de fonctionnaires. A l'heure actuelle, l'Assemblée consultative islamique compte 11 femmes parlementaires, élues lors d'élections directes. Les femmes constituent près de 6% du professorat des universités, 22% d'assistants professeurs, 16,5% des professeurs associées et 40% des instructeurs universitaires. La différence entre les garçons et les filles dans le domaine de l'éducation a substantiellement diminué de sorte qu'à l'heure actuelle 95% des filles de 10 à 14 ans vont à l'école. Durant ces dernières années, le gouvernement a réussi, grâce à la coopération des femmes, à obtenir des succès dans différents domaines dont le contrôle démographique. Ce qui a eu pour conséquence une diminution effective de la croissance de la population, qui est passée de 3,7% à 1,8%. Il est évident que les Iraniennes n'ont pas encore atteint le stade idéal en matière de respect des droits de la femme comme c'est prévu par l'islam mais ce qui compte c'est que pour arriver à ce but, il faudrait s'efforcer davantage, tout en s'appuyant sur les lois divines de l'islam. Avant de conclure, il faudrait préciser que bien que durant ces quelques dizaines d'années, la civilisation “laïque" a été confrontée de plus en plus à la crise morale et que l'intégrité de la famille, qui est le noyau principal de chaque société, s'écroule un peu plus de jour en jour. L'avènement de la Révolution islamique en Iran, conjugué avec un retour à la moralité, ont heureusement réussi à influencer d'une certaine façon l'opinion mondiale, afin d'établir enfin une égalité entre la femme et l'homme, et de promouvoir les droits et la valeur de la femme en fonction des enseignements moraux et des religions divines dans le monde. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte analyse le statut de la femme en Islam et en Iran, affirmant que l'Islam, à travers le Coran, garantit aux femmes une égalité spirituelle, humaine et économique complète, ainsi que des droits étendus en matière d'éducation, de mariage et de participation sociale. Il souligne que les injustices perçues ne découlent pas des principes islamiques, mais de leur mauvaise application. Le document met en évidence les progrès significatifs des femmes en République Islamique d'Iran dans divers domaines, tout en reconnaissant la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre l'idéal islamique. -- o:id 5968 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5968 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35533 35795 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b5b2ea971853540ae7ba9467ecb7efc71c27b95b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d7c31c25f96ceae432edd099744e6aa0d058a209.tiff dcterms:title CERFI : à nouvelle équipe, nouveau départ dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/160 Congrès CERFI (1997) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1074 Issaka Sam https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1110 Mamadou Drabo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1997-09-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002703 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 Grande Mosquée de Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 Hamdalaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le 3e congrès du Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) précédemment annoncé a eu bel et bien lieu les 27 et 28 septembre 1997 à la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) avant d'être transféré par la suite à l'école franco-arabe de Hamdallaye. Ce congrès qui a passé en revue les trois années de travail du Bureau national s'est soldé par la mise en place d'un nouveau bureau qui aura la responsabilité de conduire pendant trois (3) années le CERFI à bon port. C'était en présence de l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana, du président sortant Sam Issaka, du secrétaire général du bureau provincial Sawadogo Adama, du porte-parole des associations islamiques, El hadj Toumani Triandé, et d'une centaine de fidèles (hommes et femmes) venus de 22 provinces du Burkina Faso. "Louange à Dieu le créateur de de l'univers. Louange à lui autant qu'il sied à la grandeur de son pouvoir et à l'étendue de son royaume. Que sa paix, son salut et ses bénédictions abondantes soient sur son envoyé Mouhammad (Saw), sur sa famille, ses fidèles compagnons et sur tous ceux et toutes celles qui auront choisi dans ce monde de vivre selon son modèle Jusqu'au Jour de la rétribution”. Ces paroles sont du président du Bureau national du Cercle d'études de recherches et de formation islamique (CERFI), Sam Issiaka, à la cérémonie d'ouverture de ce 3e congrès national ordinaire. Après son mandat qui a duré trois années, le Bureau national du CERFI né il y a huit ans, a Jugé nécessaire de s'arrêter pour évaluer le chemin parcouru, analyser le quotidien et tirer leçons des erreurs et insuffisances, pour mieux envisager l'avenir. Y a-t-il fierté plus légitime pour un dirigeant musulman conscient de la lourdeur de sa mission que d'avoir l'occasion de rendre compte de sa gestion à ceux qui l'ont mandaté pour leur permettre de le juger avant le Jugement ultime et décisif de Dieu ? Le bureau national du CERFI s'est fait sienne cette interrogation. En effet, le CERFI faut-il le rappeler s'est fixé pour tâche conformément aux souhaits de ses initiateurs et aux dispositions de ses statuts, de travailler à l'épanouissement des musulmans du Burkina Faso, d'œuvrer au développement socio-économique du pays par l'édification d'une société d'hommes et de femmes conscients de leurs devoirs humains. A ce titre il s'évertue depuis déjà 8 ans à promouvoir et encourager la recherche sur l'islam, à organiser la communauté islamique au niveau essentiellement des intellectuels, à travailler enfin à la promotion de la paix, la tolérance et à l'unité des fidèles. Ces objectifs se sont matérialisés dans la vie du CERFI, par des activités telles que des prêches, des causeries, des conférences, des sorties, des activités médiatiques et des œuvres à caractère social. Selon le président du CERFI, pendant leur parcours, en dépit de la bonne volonté des uns et de la sincérité des autres, le bureau a rencontré d'énormes difficultés qui ont parfois handicapé son travail, créant ainsi des frustrations et des découragements par moments. Ce congrès est donc l'occasion donnée aux sympathisants et aux membres de fermer certaines parenthèses, de se pardonner et de regarder tous vers l'avenir comme le veut le Coran sourate III, verset 133-134 : “concourez tous au pardon de votre Seigneur et à un Jardin paradis large comme les deux et la terre, préparé pour les pieux... qui dépensent dans l'aisance et dans l'adversité, qui dominent leur colère et pardonnent à autrui car Allah aime les bienfaisants". Au terme de ce congrès, une nouvelle équipe forte de treize membres qui aura la responsabilité de conduire les activités du CERFI pendant trois autres années a été mise en place par vote. Le président sortant Sam Issiaka a dès lors apporté à la nouvelle équipe dirigée par Drabo Mamadou, Inspecteur des impôts, les défis à relever que sont : la formation, l'investissement, la culture de la solidarité, la tolérance mutuelle, la bonne présentation et communication du message de l'islam. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 3e congrès national ordinaire du Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) s'est tenu les 27 et 28 septembre 1997 à Ouagadougou. Ce congrès a permis d'évaluer les trois années de travail du bureau sortant et de mettre en place une nouvelle équipe de treize membres. Dirigée par Drabo Mamadou, cette équipe est mandatée pour trois ans afin de poursuivre la mission du CERFI : promouvoir l'épanouissement des musulmans du Burkina Faso, le développement socio-économique, la recherche sur l'islam, la paix, la tolérance et l'unité des fidèles. Le président sortant, Sam Issiaka, a souligné les défis futurs, notamment la formation, l'investissement et la communication du message de l'islam. -- o:id 5969 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5969 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35534 35796 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2d81a966254fedebb901f8b4e116d979e7347a24.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5f99cf9b7fb0ad2e74297dc845e724b0710bae0a.tiff dcterms:title Hadj 98 : à malin, malin et demi dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-04-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002704 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque bibo:content "La honte n'est pas de saison quand on est dans le besoin” disait le Grec Homère. Mais cela n'est certainement pas une excuse pour nombre de nos concitoyens qui sont partis à la Mecque, à partir de quelques pays voisins. D'ailleurs ne dit-on pas que celui qui va loin ménage sa monture? Seulement certains “malins” ont estimé que le tarif (1.200.000 F CFA) proposé par le comité national d'organisatiion du Hadj était élevé. C'est pourquoi ils ont cru bon de prendre leurs vols à partir de certaines capitales de la sous-région à 500.000 F CFA. Mais arrives sur les lieux saints de l'islam, ils se sont rendus compte qu'il fallait débloquer beaucoup d'argent pour les taxes d'aéroport, l'hébergement, la restauration et le transport. Face à cette nouvelle donne quelque peu salée et toute honte bue, près de 300 personnes se seraient infiltrées dans la délégation “officielle” burkinabè. Et quelquefois avec la complicité dit-on de certains organisateurs. Il est inutile d'affirmer qu'en pareille circonstance, l'encadrement a encore du pain sur la planche! On peut convenir avec la Bruyère que "L'honnête homme tient le milieu entre l'habile homme et l'homme de bien.” Cependant cette habileté "infiltrale” de ces pèlerins qui sont partis se purifier frise la malhonnêteté. Beaucoup en effet retiendront que” s'étant crus plus malins que ceux qui ont déboursé un million et quelque F CFA, ils ont fait au fond une mauvaise affaire. Et comme dit le dicton: “A malin, malin et demi"! bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Des pèlerins burkinabè ont contourné le coût officiel élevé du Hadj (1,2 million F CFA) en voyageant depuis des pays voisins pour des vols moins chers (500 000 F CFA). Cependant, une fois sur place, ils ont dû faire face à des frais supplémentaires importants (taxes, hébergement, etc.). Face à ces dépenses imprévues, près de 300 d'entre eux se seraient infiltrés dans la délégation officielle burkinabè, parfois avec la complicité d'organisateurs, une démarche jugée malhonnête et finalement peu avantageuse. -- o:id 5970 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5970 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35535 35798 35799 35800 35801 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3b2cbda06dd7846c0b4b18dede3e5024ac566f3b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c9e936e9c76a83a43f6a3349f0bc92eb0075f794.tiff https://islam.zmo.de/files/original/65f94d081fc20ad20c9a7f3bd9a847cb2313d591.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0d49958ba04fbf9a7df91f624ec925ac6af0cf5c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/670b5091238a34a9cec9a4cfd8dbd965911d92de.tiff dcterms:title Rapport sur les modalités de mise en œuvre du forum de réconciliation nationale dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/42 Catholiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1059 Idrissa Semdé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61 Protestants https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/573 Association Islamique de la Tijâniyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-02-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002705 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/548 Gabon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 Togo bibo:content Le 31 Janvier 1992 à 16 heures, le Comité de Concertation a rencontré la Presse, à l'ex-immeuble du F.P, pour lui présenter les conclusions des travaux du Comité Préparatoire. Nous pouvons enfin lever un coin de voile qui pesait sur ces travaux. Le compromis qui semblait impossible entre l'ARDC et la CFD, il y a quelque mois, va peut-être enfin se réaliser. Les politiciens se réjouissent de cet accord (lire à ce propos, la conférence de Presse de la CNPP). Mais qu'en est-il ? LE CHEF DE L'ETAT EST LE CHEF D'ORCHESTRE Après le dépôt des rapports du Comité Préparatoire, tout est aujourd'hui entre les mains du Chef de l'Etat pour la convocation et le succès du Forum. Les marcheurs d'Octobre seront surpris de savoir que le Forum de Réconciliation Nationale, s'il est une Conférence Nationale comme le disent certains, sa souverainteté (s'il en a) reste aux portes de la Constitution. Et, «ses délibérations deviennent exécutoires par la prise de textes règlementaires». Les membres du Comité de Concertation semblaient surpris que la Presse insiste sur cette question lors de la Conférence. Car, durant tout le temps des travaux du Comité Préparatoire, il n'a pas été question d'un Forum Souverain. C'est à la suite d'un débat sémantique que l'ARDC et la CFD se sont accordées sur le terme de délibération, et non de décision, pour que le Forum reste dans les limites voulues. La classe politique, par le Forum va essayer de résoudre les problèmes rencontrés lors de la mise en place des Institutions démocratiques. C'est ce qui fait l'originalité de ce Forum, qui ne va pas rédiger une Constitution. Les participants du Forum ont "prendre ensemble un engagement sur la démocratie, les Droits de l'Homme et le développement" le Forum devant déboucher sur un retour à une légalité constitutionnelle. Quand on s'inquiète sur l'exécution des délibérations du Forum, les membres du Comité Préparatoire pensent que du moment que le Chef de l'Etat s'est engagé à appliquer les résolutions consensuelles du Forum, celles-ci seront appliquées. Ils ajoutent que ceci sera d'autant plus facile que le gouvernement, s'il est composé des Forces vives, aura participé à la délibération, puisqu'elle est consensuelle. ARDC-C.F.D EN CHOEUR Les délibérations consensuelles du Forum ont celles qui n'auront pas fait l'objet d'une position caractérisée, c'est-à-dire, que RDC et la C.F.D se seront mis d'accord. Car, une des parties s'oppose à une résolution, il serait à l'autre de pouvoir rallier à sa cause éléments de la société civile pour avoir les nécessaires à une délibération exécutoire. Par contre, la société civile, : i elle s'unissait sur les points précis, a suffisamment de délégués pour les faire appliquer comme résolutions consensuelles du Forum, malgré l'opposition caractérisée d'un des deux blocs. La société civile a donc un grand rôle à jouer dans ce Forum. C'est pourquoi, les Syndicats de travailleurs n'ont eu que 20 délégués, ce qui ne correspond pas du tout à leur poids réel dans la nationale. L'un ou l'autre des blocs de partis a des griefs contre les Syndicats (Protocole d'Accord, refus de s'engager dans la lutte pour la CNS). L'indépendance des Syndicats leur vaut qu'avec cinq (5) Centrales Syndicales et des Syndicats Autonomes, ils vont se contenter de vingt (20) délégués. Et pourtant, ils sont représentés dans tout le pays, et ce n'est pas eux qui se sont tus sous les régimes d'exception et ont abandonné leur mission. On ne peut pas reprocher au Comité Préparatoire de n'avoir pas essayé de rassembler toutes les sensibilités, même le très discret "Mouvement de Défense des Personnes sans Voix" (MDPV) aura voix au chapitre au Forum. Le Forum de Réconciliation Nationale sera ce que notre peuple voudra qu'il soit Si les partis veulent vraiment s'engager pour l'avenir sur les questions des Droits de l'Homme, de démocratie et de développement Ils ne doivent pas avoir peur des témoignages individuels et toutes les garanties d'immunité devraient être prises pour cela. De même, la retransmission des débats par la Presse parlée, permettra au peuple de suivre cette Réconciliation Nationale, qui ne doit pas être une affaire d'experts. Car, on ne peut pardonner une faute que si elle est reconnue, évoquée. Il serait dommage que l'on se réconcilie sur des malentendus ou par la grâce d'un Décret. Il faut que chacun sache et reconnaisse ses torts pour qu'on puisse tous les éviter à l'avenir. Ky Henri Prosper RAPPORT SUR LES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DU FORUM DE RECONCILIATION NATIONALE SOMMAIRE INTRODUCTION I. Contexte politique et social dans lequel se tient le Forum de Réconciliation Nationale. II. Période concernée III. Durée IV. Participants V. Nature et Objectifs du Forum V - 1. Nature du Forum V - 2. Objectifs du Forum VI. Esprit du Forum VII. Contenu du Forum VIII. Chronogramme du Forum IX. Délibérations et Suivi X. Méthodes de Travail ANNEXES Annexe 1 : Projet d'Ordonnance portant création du Forum de Réconciliation Nationale Annexe 2 : Projet de Décret portant convocation du Forum Annexe 3 : Projet d'Arrêté portant prise en charge et per diem Annexe 4 : Projet de Règlement Intérieur du Forum. INTRODUCTION La dernière décennie du XXe Siècle est marquée par de profonds bouleversements socio-politiques, remettant en cause l'ordre préétabli. De l'Est à l'Ouest, en passant par les pays du Tiers-Monde, aucune société n'a été épargnée. La quête pour la démocratie est un vent irrésistible augurant une ère de stabilité, de paix et de liberté. Notre pays, le Burkina Faso, n'échappe pas à cette mouvance ; son peuple intrépide vit ce moment d'importance capitale. Animé des grandes valeurs de paix, d'unité, de tolérance et d'indépendance, le peuple burkinabè patiemment et inlassablement, s'attèle à la construction d'une société démocratique, une société nouvelle, non exclusive, où toutes les sensibilités au delà de leurs différences, concourent à l'essor collectif. C'est dans cette optique, qu'il convient de situer les luttes multiformes des composantes de la société burkinabè. Conscients des enjeux, la classe politique burkinabè et les acteurs de la société civile ont oeuvré et trouvé un consensus autour de l'organisation d'un Forum de Réconciliation Nationale, sous le thème "Démocratie, Droits de l'Homme et Développement”. A cet effet, un Comité Préparatoire du Forum (CPF) est mis en place. Pour ce Comité, par delà la réconciliation entre individus, entre familles, entre fractions d'une même société, la réconciliation doit être véritablement nationale ; notre pays a connu beaucoup de soubressauts et de fractures, beaucoup de torts ont été commis et des rancoeurs ont été accumulées. C'est au prix de cette réconciliation nationale que l'on doit construire dans la paix des coeurs un Burkina Faso libre et prospère. Ayant à l'esprit que les concepts de démocratie, de Droits de l'Homme et de Développement, ont de tout temps été une aspiration profonde de notre peuple, le Comité Préparatoire du Forum de Réconciliation Nationale conçoit la tenue de ladite instance selon les modalités ci-après : I. CONTEXTE POLITIQUE ET SOCIAL DANS LEQUEL SE TIENT LE FORUM DE RECONCILIATION NATIONALE Le Forum de Réconciliation Nationale se tient dans le cadre de la mise en place des structures institutionnelles et de l'instauration de l'Etat de droit au Burkina Faso. L'aspiration profonde de notre peuple à la liberté et à la mise en oeuvre de conditions du progrès social, a conduit à l'adoption de la Constitution de la IVème République à l'issue du scrutin référendaire du 2 Juin 1991. Il s'en est suivi une période de transition au cours de laquelle le réapprentissage de la démocratie pluraliste intéressant toutes les couches et forces sociales devant permettre à nos populations de tourner le dos à l'Etat d'exception et de s'engager à l'édification d'un Etat de Droit, susceptible de permettre un réel développement du Burkina Faso. Les difficultés et obstacles de tous genres rencontrés dans le cadre de la mise en place de ces Institutions démocratiques ont stimulé toutes les sensibilités politiques et sociales de notre pays et ont Incontestablement débouché sur la volonté de tous, de réussir le Forum de Réconciliation Nationale convoqué par Monsieur le Président du Faso. Ce Forum doit constituer le point fort des consciences politique et sociale au Burkina Faso, doit créer un irrésistible élan de solidarité pour la liberté de tous, les Droits de l'Homme pour tous, le progrès social pour tous et permettre la mise en oeuvre de mesures de réconciliation nationale réelle entre tous ceux qui ont souffert de la répression et restent exclus de l'oeuvre d'édification de notre pays. Mobilisés autour du thème du Forum, les sensibilités diverses et complètes du Burkina Faso, doivent mettre à profit cette opportunité, pour prendre un engagement en commun pour la promotion de la démocratie et des Droits de l'Homme, facteurs efficaces d'intégration de nos provinces et réglons pour améliorer les conditions du développement du Burkina Faso. Elles sont entre autres : le retour à une légalité constitutionnelle, la rationnalisation de l'action législative, gouvernementale et judiciaire. Ces conditions non exhaustives, en partie remplies, doivent apparaître au terme du Forum de Réconciliation Nationale comme des conditions nécessaires à la réalisation des objectifs de développement de notre société. II. PERIODE CONCERNEE Du 5 Août 1960 à nos jours. III. DUREE Trois (3) semaines environ La fixation de la durée du Forum devra tenir compte de différents enjeux, des coûts éventuels et de diverses contraintes. La période ne devra pas être trop courte, le travail devant être sérieusement fait, ni trop longue pour minimiser les coûts engendrés. D'une part, dans certaines régions du pays, les paysans préparent les champs en vue des semailles dès le mois d'Avril. D'autre part, le Ramadan et le carême se situent en Mars 1992. Enfin, la durée du Forum ne devra pas entrainer de charges excessives. C'est pour ces raisons, que trois (3) semaines environ devraient suffire. Le Comité Préparatoire du Forum suggère que le Forum se déroule sur trois (3) semaines environ avant Mars 1992. IV. PARTICIPANTS NUMEROS – ORGANISATIONS ET SENSIBILITES - NOMBRE DE PARTICIPANTS - 01 Partis politiques (3x52) : 156 - 02 Monde rural : 20 - Organisations paysannes : 10 - ONG non membres du SPONG : 5 - SPONG : 5 - 03 Syndicats de Travailleurs : 20 - 04 Associations Féminines : 10 - 05 Associations d'Elèves et Etudiants: 10 - 06 Opérateurs Economiques : 10 - Organisations d'employeurs : 4 - Commerçants : 2 - Chambre de Commerce : 2 - Groupement d'intérêt Economique (GIE) : 2 - 07 Militaires et Paramilitaires : 10 - 08 Mouvements des Droits de l'Homme: 10 - APED-LIBERTES : 5 - MBHDP : 5 - 09 Organisations Revendicatives Spécifiques : 6 - ALDRO : 3 - AVTE/MDJ : 3 10 Autres Organisations Humanitaires: 12 - Protection de l'Enfance : 4 - Associations de Handicaptés : 1 - AREDA: 1 - CERAD : 1 - Croix Rouge : 1 - Ligue Burkinabè des Droits de l'Homme : 1 - MDPV : 1 - MOBRAP : 2 - 11 Organisations Culturelles et Sportives : 4 - Organisations Culturelles : 2 - Organisations Sportives : 2 - 12 Organisations des Professionnels de la Communication (publiques et privées): 3 - 13 Autorités Coutumières : 5 - 14 Communautés Religieuses Chrétiennes : 10 - Communauté Catholique : 5 - Communauté Protestante : 5 - 15 Communautés Religieuses Islamiques : 15 - Communauté Musulmane 5 - Mouvement Sunnite : 5 - Association de la Tidjania : 5 -16 Représentants des Burkinabè à l'étranger : 15 - Côte d'Ivoire : 4 - Gabon : 2 - Ghana : 2 - France : 2 - Mali : 1 - Niger : 1 - Sénégal : 1 - Soudan : 1 - Togo : 1 - 17 TOTAL   : 316 Le Forum reste ouvert à toute communication ou contribution du Gouvernement. COMMENTAIRES Des commentaires s'avèrent utiles pour permettre d'apprécier les critères qui ont présidé à la détermination des organisations et sensibilités ainsi que des quotas qui leur ont été attribuées. 1. Le Comité Préparatoire s'est attaché à recenser toutes les sensibilités représentatives pour qu'elles prennent part au Forum 2. Pour un travail efficace, sérieux et dans un temps limité, la taille du Forum a également été limitée conduisant à l'affectation du quotas moyens de participation. 01. Partis Politiques Il a été retenu un quota de trois délégués pour chacun des 52 partis politiques légalement reconnus à la date du 8 Janvier 1992, date de la mise en place du Comité Préparatoire du Forum. 02. Monde Rural Le monde rural sera représenté par vingt délégués, dont dix membres d'Organisations paysannes et dix membres d'Organismes d'appui au monde rural : les ONG. Cette représentation est loin de répondre à l'importance et à l'acuité des problèmes du Monde Rural. Le Forum n'étant pas le cadre idéal pour traiter spécifiquement des questions du Monde Rural, une décision devrait être prise par le Forum tendant à la convocation d'Etats Généraux de la paysannerie. 03. Syndicats des Travailleurs Un quota de vingt (20) délégués est attribué aux Centrales Syndicales et aux Syndicats Autonomes de Travailleurs. 04. Associations Féminines Les Associations féminines seront représentées par dix délégués. 05. Associations d'Elèves et Etudiants Il leur est attribué un quota de dix délégués. 06. Opérateurs Economiques Sous cette rubrique, ont été pris en compte : - Les Organisations d'employeurs : 4 délégués : - Les Groupements de commerçants : 2 délégués ; - La Chambre de Commerce : 2 délégués ; - Les Groupements d'Intérêt Economique (GIE) : 2 délégués. 07. Militaires et Paramilitaires Il leur est attribué un quota de 10 délégués 08. Les Mouvements des Droits de l'Homme Compte tenu de leur représentativité au niveau des diverses provinces, il a été attribué à l'APED-LIBERTES et au MBDHP, un quota de 5 délégués chacun. 09. Organisations Revendicatives Spécifiques Il s'agit de : - L'Association des Licenciés, Dégagés et mis à la Retraite d'office (ALDRO) : Trois délégués. - L'Association des Victimes des Tribunaux d'exception / Mouvement pour le Droit et la Justice (AVTE/MDJ) : Trois délégués. 10. Autres Organisations Humanitaires Ces Organisations sont nombreuses et diverses. Il leur a été attribué des quotas de représentation par domaine significatif d'intervention : - Protection de l'Enfance (Association KISITO UNTENI - ABPE - AVOB...) : 4 délégués. - Association de Handicapés : 1 délégué - Cercle d'Etudes de Recherches et d'Action pour le Développement (CERAD) : 1 délégué - Croix Rouge : 1 délégué. - Ligue Burkinabè des Droits de l'Homme : 1 délégué. - Mouvement de Défense des Personnes sans voix (MDPV) : 1 délégué. - Mouvement Burkinabè de Lutte contre le Racisme, l'Apartheid et pour l'Amitié entre les Peuples (MOBRAP) : 2 délégués. 11. Organisations Culturelles et Sportives Il est attribué aux Organisations Culturelles un quota de deux délégués. Il en est de même pour les Organisations Sportives. Ces dernières disposeront de deux délégués. 12. Organisations des Professionnels de la Communication Ces Organisations, qu'elles relèvent du secteur public ou privé, se concerteront pour désigner trois délégués pour prendre part au Forum. 13. Autorités Coutumières Un quota de cinq délégués est attribué aux Autorités Coutumières. 14. Communautés Religieuses Chrétiennes Sous cette rubrique figurent : - La Communauté Catholique : 5 délégués - La Communauté Protestante : 5 délégués. 15. Communautés Religieuses Islamiques Trois Associations Islamiques sont représentatives des croyants se réclamant de l'Islam : - La Communauté Musulmane : 5 délégués - Le Mouvement Sunnite : 5 délégués - L'Association de la Tidjania : 5 délégués 16. Représentants des Burkinabè à l'étranger A travers l'Afrique et le monde, le Burkina compte plus de 4 millions de ressortissants, organisés ou non, en Associations. Il reviendra à ces Associations de désigner leurs délégués au Forum. - Côte d'Ivoire : 4 délégués - Gabon : 2 délégués - Ghana : 2 délégués - France : 2 délégués - Mali : 1 délégué - Niger : 1 délégué - Sénégal : 1 délégué - Soudan : 1 délégué - Togo : 1 délégué. V. NATURE ET OBJECTIFS DU FORUM V.1 NATURE DU FORUM V.l.l. Ce qu'il n'est pas. - Il ne doit pas être une remise en cause de la Constitution de Juin 1991. - Il ne doit pas être un Tribunal pour juger les individus. - Il ne doit pas être lieu de règlement de comptes (rixes, pugilats, etc.). V.1.2. Ce qu'il est. - Une occasion de Jeter un regard critique sur la vie nationale depuis l'indépendance Jusqu'à nos jours - Une occasion de prise de conscience du sens de la responsabilité dans la gestion de la chose publique et du respect de la dignité de la personne humaine. - Une occasion pour le peuple burkinabè de donner la preuve de sa maturité, chacun reconnaissant ses responsabilités et se montrant capable de pardonner. V.1.2 OBJECTIFS DU FORUM Le Forum a pour objectifs de : - Rendre Justice aux victimes du fait des différents Régimes ; - Diligenter par voie de procédure légale la récupération des biens mals acquis ; - Apaiser les coeurs et les esprits ; - Tirer leçon du passé ; - S'accepter dans la différence pour construire ensemble le pays dans le strict respect de la Constitution et du droit, notamment en cette période transitoire ; - Parvenir à la Réconcilition Nationale. VI ESPRIT DU FORUM En vue de parvenir aux objectifs du Forum, il y a lieu d'affirmer avec force, l'esprit dans lequel il doit se dérouler : - Les débats doivent être sereins, responsables et respectueux d'autrui ; ils seront francs et constructifs. - La patience et la tolérance doivent toujours être de mise. - Le langage doit être non complaisant, mais rassuré. VIL CONTENU DU FORUM En raison de sa nature, de ses objectifs et de son esprit, le Forum présente le contenu ci-après : des références centrales applicables aux différents régimes politiques du pays suivant le thème de la démocratie, des Droits de l'Homme, du développement et ce, en vue de réaliser la Réconciliation Nationale. VIII. CHRONOGRAMME DU FORUM I. Cérémonie d'ouverture et début du Forum 2 JOURS - Allocution du Chef de l'Etat - Installation du bureau provisoire - Vérification des mandats - Examen et adoption du Règlement Intérieur II. Déroulement des travaux 1 Semaine - Election et installation du bureau du Forum - Adoption de l'ordre du jour - Débat général (thème du Forum) - Formation des Commissions 5 JOURS - Travaux en commissions 1 Semaine - Reprise des débats en plénière - Discussion et adoption des travaux des commisions - Contact pour l'élaboration d'un contrat social. (Moratoire social - Philosophie de non exclusion politique et idéologique - journée de Réconciliation Nationale). III. Clôture 1 Jour - Rapport général (Bilan - Questions de réparations - Décisions pour l'avenir- - Discours du Président du Bureau du Forum - Allocution du Chef de l'Etat. TOTAL   22 JOURS IX. DELIBERATIONS ET SUIVI Le Forum délibère sur les différentes questions qu'il juge utile d'inscrire à son ordre du jour. 1. La prise de délibération se fait par consensus, c'est-à-dire, par absence d'oppositon caractérisée sur une position donnée ; la majorité des 4/5èmes des participants siégeant au Forum vaut également consensus. 2. Les délibérations du Forum sont exécutoires ou deviennent exécutoires par la prise de textes règlementaires. Elles sont promulguées selon la procédure d'urgence par le Chef de l'Etat, publiées au Journal Officiel et exécutées avec diligence dans un délai n'excédant pas la période transitoire. 3. Les délibérations ne sauraient entrer en contradiction avec la Constitution de Juin 1991. 4. Les délibérations doivent aller toutes dans le sens de la réconciliation, du renforcement d'une démocratie pluraliste pour un développement harmonieux du pays. 5. (*) Un Comité de 15 membres issu du Forum sera chargé du suivi et du contrôle de l'application pleine et correcte des délibérations en rapport avec les Autorités compétentes. Il rend compte au Chef de l'Etat et ou à l'opinion publique de l'état d'avancement de l'exécution des délibérations du Forum. Son mandat prend fin avec l'épuisement de l'exécution de ces délibérations. X. METHODES DE TRAVAIL Il y a lieu de prévoir une Commission d'organisation chargée de : - l'organisation matérielle - la convocation des participants. Déroulement des Travaux Les travaux du Forum se déroulent en plénière et en Commissions. Le Forum adopte son Règlement Intérieur. Ouagadougou, le 28 Janvier 1992 P. Le Comité Préparatoire du Forum Le Président Abbé Séraphin Rouamba Les Rapporteurs El Hadj Idrissa SEMDE Ambroise SONGRE * Une réserve a été faite par un membre du Comité Préparatoire du Forum, proposant plutôt la création d'une Commission interministérielle chargée du suivi de l'exécution des délibérations du Forum. bibo:numPages 4 bibo:shortDescription Ce document présente les conclusions du Comité Préparatoire concernant l'organisation d'un Forum de Réconciliation Nationale au Burkina Faso. Ce Forum, prévu pour environ trois semaines, vise à résoudre les problèmes liés à la mise en place des institutions démocratiques et à promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et le développement depuis 1960. Bien qu'il ne soit pas souverain, ses délibérations consensuelles seront rendues exécutoires par le Chef de l'État. Le texte détaille sa nature, ses objectifs, son chronogramme, et la répartition des 316 participants issus de divers secteurs de la société. -- o:id 5971 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5971 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35536 35797 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0d1ecf4afe85edcede58ce7f2adeb9cd2300d205.pdf https://islam.zmo.de/files/original/896a59f9eefd8f0312f5ed7694bd2941fa0c2398.tiff dcterms:title L'Islam face à la corruption dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/721 Réseau national de lutte anti-corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-04-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002706 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/273 Algérie bibo:content Quand "les affaires” des fidèles contredisent les préceptes coraniques L'organisation des Hadj donne lieu au Burkina Faso, à des nombreuses malversations financières. Entre frères musulmans, on n'hésite pas à se spolier. La religion Islamique peut-elle encore être un recours (voire un secours) quand la morale agonise ? Que dit le Coran à propos de la corruption, des abus de biens sociaux, de la concussion ? bref du péché ? Comment se manifeste la corruption ” en milieu islamique. Comment combattre la corruption dans l'Islam et comment l'islam peut-il aider à combattre ce vice dans la société ? Voilà autant de points abordés dans le présent article qui est une synthèse de la communication de Mme Dermé Maïmouna, Communication livrée lors d'un séminaire- atelier organisé par l'ONG Jeunesse pour Christ. Au regard de l'islam, la définition de la corruption selon le code pénal ne donne qu'une vision partielle. En effet, sur le plan religieux la corruption a un sens moral ; c'est tout ce qui répond au facteur de destruction de ce qui est saint. La religion musulmane comme toutes les autres religions a pour fondement premier la morale, la propreté corporelle et spirituelle. Tout bon musulman doit croire en Dieu et à son prophète c'est-à-dire croire aux commandements et aux prohibitions écrites dans le Coran et communiqué par le prophète. Ainsi tout ce qui est contraire à la morale est appelée corruption : le vol, l'escroquerie ; l'abus de confiance ; la prostitution, l'abus des biens sociaux etc. Ainsi le chapitre 2 verset 27 (la vache dit : "ceux qui dénouent le pacte de Dieu après l'avoir noué, qui rompent les liens de la continuité ordonnée par Dieu et sèment la corruption sur terre, ceux-là sont des perdants ”. “Le pacte de Dieu” signifie le pacte de foi et d'allégeance qui lie la race humaine à Dieu et ceci depuis sa création. Le mot continuité est celle de la révélation du livre saint et désigne la chaîne continue des messagers à partir d'Adam et Noé jusqu'à notre prophète Mohamed. Elle peut aussi symboliser les liens sacrés de la parenté car tous les croyants sont des frères et il n'y a pas de raisons qu'on accepte des faveurs pour rendre service à un parent. Toujours dans le même chapitre verset 60 il est dit : "manger et buvez les biens octroyés par Dieu et ne soyez pas les propagateurs de la corruption ”. Le verset 74 dit : "rappeler vous les bienfaits de Dieu et ne vous acharnez point à semer la corruption sur terre" ; le verset 85 ajoute "respecter les mesures et ne semer pas la corruption après son amélioration". Ces différents versets exhortent les musulmans à manger ce qui est licite, ce qui leur a été octroyé par la grâce de Dieu. Ils invitent aussi les commerçants à ne pas trafiquer les mesures et les poids dans le but de se faire le maximum de bénéfices. Ce qui est un “haram”. Allah aime le commerçant et encourage le profit obtenu par les actions commerciales licites et par la voie légale. Dans le chapitre 2 verset 188, il est dit "ne manger pas vos biens entre vous injustement et ne les donnez point aux juges pour manger une partie des biens des autres en pur péché alors que vous savez être dans votre tort". Dans ce verset le mot juge ne parle pas uniquement des magistrats mais de tous ceux qui détiennent une autorité religieuse et qui peuvent être appelés à trancher les litiges entre leurs sujets. Dieu interdit donc formellement la pratique du pot-de-vin, des dessous de table et le trafic d'influence. Malheureusement, la propagande du vice et de la corruption au sens large ont toujours été à la base des tactiques sournoises de certains chefs religieux pour devenir les maîtres de ce monde. Regardons autour de nous et interrogeons-nous : Qui détient l'industrie du cinéma et de la littérature pornographique ? Qui détient les grandes salles de jeux, les boîtes de nuit, les chambres de passe ? Et Dieu a dit dans le Coran que l'instigateur du vice est plus blâmable que celui qui le pratique. On voit donc que l'islam en tant que religion n'est pas responsable de cette corruption et de cette vénalité de la part des détenteurs de l'autorité dans les pays musulmans. Mais la vie de nombreux croyants contredit ces beaux préceptes. Les manifestations de la corruption au sein de l'Islam Le prophète Mahomet avait prévu cette déviation dans le chapitre XLVII verset 22 en ces termes. "Mais qui sait une fois au pouvoir, vous n'allez pas semer la corruption sur terre et rompre les liens, sacrés de la parenté ", Ce verset annonce déjà, les déviations que subira l'islam sous plusieurs des califes qui viendront après les quatre premiers (Abou Bakr, Omar, Othman Ali). La plupart d'entre eux introduiront l'alcool, la luxure et divisera le monde musulman en royaumes, sultanats ils passeront tout leur temps à se combattre entre eux. Ce sont par exemple : Ceux qui disent : " les religieux islamiques commande de tuer, détruire, envahir les pays et passer le peuple par le fer pour l'amour de la religion et elle l'appelle Djihad (la guerre sainte) ; c'est le cas en Algérie Le principe de la djihad compris dans la religion islamique c'est plutôt de répandre la religion, de se défendre et de lutter contre ceux qui la transgressent et l'attaque par la raison, la justice, le conseil et le bon exemple. Ceux qui pratiquent l'usure : la religion islamique condamne l'usure et l'exploitation des débiteurs. Ceux qui utilisent leur connaissance pour faire ce qui est interdit et atteindre des buts sournois ; ainsi le prophète a déclaré : "au jour du jugement dernier, la plus violente des tortures sera faite aux hommes de religion dont le savoir n'est pas utile". Ceux qui se servent des connaissances religieuses d'Allah pour obtenir la fortune, le pouvoir, l'autorité sont des voleurs de religion et de foi ; n'invoquez pas l'aide de Dieu dans des entreprises injustes. Ceux qui à la vue de l'argent ; passent par toutes voies pour en posséder tous ces témoignages vont à l'encontre des commandements de Dieu. Quelles sont les sanctions prévues contre les corrupteurs et les corrompus ? Les sanctions de la corruption selon l'Islam Toutes les pratiques immorales à savoir : le vol, la corruption, l'escroquerie etc. sont considérées comme des péchés si graves qu'il a été prévu des sanctions extrêmes. Dans le chapitre 5 verset 33, il est écrit "la seule récompense de ceux qui font la guerre à Dieu et à son messager et qui s'efforcent de semer la corruption sur terre est qu'ils soient massacrés ou crucifiés ou qu'on leur coupe successivement les mains et les pieds par ordre croisé ou qu'on les bannisse du pays". En fait la règle de la mutilation s'applique aux grands voleurs qui attaquent leur victime avec violence. De nos jours cette sanction trouve rarement d'application même dans les grands pays musulmans qui appliquent les principes de la religion islamique. Le but recherché, est que la sévérité de la punition puisse décourager les éventuels candidats à la corruption, au vol et à l'escroquerie. Dans le même ordre d'idée, il est écrit dans la bible au chapitre 18/8 de l'évangile selon Mathieu "Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteuse ou manchot que d'avoir deux pieds et deux mains et d'être jeté dans le feu étemel". Ce qui veut dire qu'il est écrit aussi bien dans la Bible que dans le Coran qu'il est préférable de couper les mains et les pieds de ceux qui commettent de grands péchés. Seulement, cela suffit-il pour enrayer la corruption. Comment combattre la corruption dans l'Islam ? La religion islamique est parfaite ; elle enseigne et conseille la science, la bonne conduite, la pitié ; elle est la paix et la protectrice de l'ordre social. Le mot Islam signifie se soumettre entièrement et obéir aux ordres de Dieu. Nous savons que nous sommes dans un monde corrompu où seuls les détenteurs de l'argent imposent leur volonté. Cette corruption érigée en règle dans notre société est difficile à combattre à cause surtout de la culture de l'impunité qui s'y est installée. Mais nous croyants et serviteurs de Dieu, nous devons la combattre par : L'enseignement de la parole de Dieu à tous ceux qui viennent vers nous et à tous ceux que nous côtoyons ; La bonne morale et le bon exemple : les responsables religieux qui sont chargés de véhiculer la parole de Dieu doivent dans leur comportement de tous les jours se conformer aux prescriptions divines. Ils doivent être saints de corps et d'esprit ; La générosité envers nos amis et même nos ennemis : venir en aide à un frère sans rien attendre en retour ; Sensibiliser, éduquer tous les citoyens afin qu'ils s'éloignent de tout ce qui est immoral. Prions pour que Dieu nous mette toujours sur le droit chemin et nous éloigne de la tentation, de la corruption (AMEN). (A suivre dans le prochain article : l'approche Chrétienne de la corruption). Le ren-lac se propose de publier vos réactions, vos suggestions, vos dénonciations (si cela est conforme à la déontologie et à l'éthique professionnelle). Pour toute information et suggestion contactez-nous à l'adresse suivante : Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) BP: 1346, LE REN-LAC bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte examine la contradiction entre les préceptes coraniques et la corruption financière et morale observée au sein des communautés musulmanes, illustrée par des malversations lors du Hadj au Burkina Faso. Il définit la corruption en Islam comme toute atteinte à ce qui est sacré, incluant le vol, la fraude, l'abus de pouvoir et l'usure, citant de nombreux versets du Coran qui la condamnent sévèrement. L'article aborde les manifestations historiques et actuelles de ce vice, les sanctions théoriques prévues en Islam, et propose des solutions pour la combattre par l'enseignement religieux, l'exemplarité et l'éducation morale. -- o:id 5972 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5972 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35537 35802 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b9c9b3f48eb97064dd1794e9c7c037943f136300.pdf https://islam.zmo.de/files/original/de29893cd4ba22fdeb89f1b8c61e8e463c34c30b.tiff dcterms:title Ramadan : la fête du goût dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15036 Taoufik Ben Brik dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76340 Alimentation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-01-27 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002707 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/413 Tunisie bibo:content La papilles affinées par le jeûne, les consommateurs sont particulièrement attentifs au goût des produits durant le ramadan. Pour égaler les productions du terroir très recherchées, industriels et transformateurs rivalisent de soin et d'imagination. "Pendant le ramadan, les musulmans mangent avec leur nez!” dit si bien le proverbe. Le Tunisien ne fait pas exception. Pour fêter ce mois-roi, il exige des mets exceptionnels: brik au thon, tajine à l'agneau, salade méchouia, etc. Mais pour confectionner ces plats "sophistiqués ”, les ménagères tunisiennes obligent leurs maris à sillonner les souks hebdomadaires à la recherche de produits du cru. A chaque région son produit fétiche: l'huile d'olive est sahélienne, le fromage est béjaois, l'agneau est de Sidi Bouzid, le couscous est keffois, l'harissa est nabeulééenne... Et gare à celui qui fera la confusion. “C'est une question de goût, de parfum... Le meilleur ingrédient est d'avoir à sa disposition des produits du bled... Pas besoin, alors, d'ingrédients pour relever le goût", explique, non sans snobisme, Leila Rachida, une beldia pure souche (Tunisoise). Comme elle, bien d'autres ménagères tunisiennes croient fermement que l'air de la mer donne une saveur incomparable aux produits de la terre du Cap Bon... Que le thym et le romarin des régions steppiques parfument la viande de l'agneau. L'influence du milieu sur la qualité gustative des produits est-elle réelle ou purement imaginaire? L'école supérieure des industries agroalimentaires (ES1A) a lancé en 1990 un vaste programme de recherche sur ce thème en croisant plusieurs zones de production de Béja, de Bizerte, et du Cap Bon, tenant ainsi compte de la diversité végétale et animale. Les études ont déjà montré que le mode de conservation des fourrages (foin, herbe, maïs, etc.) a une influence sur le goût et la couleur du fromage. Ailleurs, on a vu qu'une même herbe, selon qu'elle pousse sur un versant nord ou sud, produit des textures et des saveurs différentes. La limpidité, la saveur, l'odeur et la température de l'eau de boisson animale ont, elles aussi, un effet considérable sur la qualité des viandes. Emotion au menu Pour satisfaire un consommateur exigeant pendant ce mois sacré, éleveurs et industriels essayent de séduire leurs papilles gustatives. Au menu: pain épicé, petit lait aromatisé, pâtisseries parfumées... Ali Belbadj pense avoir trouvé le moyen d'écouler son stock d'harissa fait maison. Son secret: les piments rouges séchés sont pilés en même temps que des gousses d'ail, des graines de carvi et du gros sel. "Ça relève le goût!", dit-il. Le prix aussi... Mahmoud Trabelsi, quant à lui, veut offrir aux consommateurs des conserves au goût inoubliable. "Au lieu d'eau salée, j'ai «noyé» mes câpres, mes cornichons et mes petits oignons... dans le vinaigre ", dit-il, visiblement fier de sa travaille. Tenir le consommateur par le nez: telle est la nouvelle stratégie des industriels de l'agro-alimentaire pour le ramadan, version 98. “L'acte d'achat est inconscient... Nous cherchons à apporter un peu d'émotion au menu des déjeûners", affirme un responsable de M'lika, société de charcuterie. "La préservation du goût est prioritaire pendant le ramadan. Le conditionnement ne doit pas absorber les arômes. Les plastiques susceptibles d'enrober les douceurs sont donc étudiés de tris près", avance un responsable de la biscuiterie Saïda. Ainsi les arômes sont de plus en plus des cibles prioritaires des industriels de l'agro-alimentaire. Les papilles des jeûneurs restent le meilleur instrument. A chaque ramadan, en lançant de nouveaux produits, les industriels de l'agro-alimentaire font confiance à des panels de consommateurs qui donnent leur avis sur tel produit ou tel arôme. En termes scientifiques, on ne parle pas de goût, mais de “perception de goût" pour bien souligner l'aspect subjectif de ce travail d'évaluation. Les agents de fermentation (bactéries, levures), sont depuis la nuit des temps, d'importantes sources d'amélioration de la saveur. Ajoutés aux produits de boulangerie, ils permettent de produire des pains aromatisés, dont raffolent les Tunisiens pendant le ramadan. Les arômes naturels à base de fruits sont aussi très prisés dans la confiserie traditionnelle tunisienne. Dans la viande, en revanche, le goût n'est pas le seul critère "L'arôme n'est pas recherché dans un bon gigot. C'est la texture qui importe et notamment la <>”, observent un responsable de la société de Monastir, spécialisée dans la transformation de la viande. Pendant ce mois de “diète", il n'est pas toujours facile de contenter le Tunisien. Les producteurs doivent redoubler d'imagination. '“Nos connaissances sur le goût ont presque deux siècles de retard par rapport à ce que nous savons sur l'ouïe ou sur la vision”, explique Fouad Chéour, chercheur à l'ESIA, montrant la grande marge de progrès que la recherche peut faire dans ce domaine. "Car le goût a beau être le résultat d'interactions chimiques et sensorielles, il reste subjectif”, ajoute F. Chéour. Salah Hamzaoui, sociologue est encore plus explicite. “Si l'amour est une affaire privée, le goût n'est pas une affaire aussi spontanée. C'est un acte socialement construit, à travers lequel on affiche son identité ou par lequel on exerce la discrimination". Taoufik Ben Brik (SYFIA - Sahel Sud) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Pendant le ramadan, les consommateurs tunisiens, aux sens aiguisés par le jeûne, exigent des produits alimentaires d'une qualité gustative exceptionnelle, privilégiant les ingrédients locaux et authentiques pour leurs plats traditionnels. L'industrie agroalimentaire et les producteurs rivalisent d'ingéniosité pour répondre à cette demande, en se concentrant sur l'amélioration du goût, de l'arôme et de la texture, et en cherchant à créer une connexion émotionnelle. Des recherches scientifiques confirment l'influence de l'environnement sur la saveur, mais la perception du goût reste subjective et socialement construite, soulignant la complexité de ce défi. -- o:id 5973 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5973 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35538 35803 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0c9adc9028f160ea1fac6e57394d2e1e4c69b510.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c768a009740f60d6768d424b522327c66aee9147.tiff dcterms:title Communauté sunnite de Ouaga : "Une fumée sans feu!" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13959 B. Z. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/70 Mouvement Sunnite (crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-01-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002708 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Une erreur de saisie a dénaturé notre élément d'hier, relatif à la Communauté sunnite de Ouagadougou (p 7). Tout en nous excusant auprès de nos lecteurs, nous reprenons l'article en intégralité. Nous n'avons pas résisté à cette curiosité qui colle chaque heure à la peau du journaliste en nous rendant une fois de plus à la mosquée sunnite de Zanghouetin. Nous avons tenu à vivre sur place l'évolution des choses depuis la réouverture des lieux, surtout que des bruits nous étaient parvenus au sujet d'une reprise des hostilités. S'il en existe, notre œil de reporter ne nous aura pas permis de les déceler, en tout cas, pas ce vendredi où durant plus de deux heures, nous sommes restés en communion avec ce monde croyant à l'occasion de la célébration hebdomadaire. Vendredi 19 janvier. Il est 12h43 quand El Hadj Oumarou Kanazoé, suivi de trois autres Hadjs (Sanoussa - Oumarou Kouanda -Baas naaba) fait son entrée dans la mosquée sunnite de Zanghouetin. Quelques minutes plus tard, c'est le directeur adjoint de la sûreté, monsieur Ouattara Saïdou qui fait la sienne et vient se placer à la droite du premier cité. Déjà, les lieux étaient bondés de monde et certaines personnes avaient choisi le premier étage pour honorer la prière. A 12h45, elle commença, sous la conduite de l'Imam du jour : récitation de versets du coran, sourates, rappel de quelques préceptes de l'Islam dont le carême qui débute cette semaine-même. Puis il clôture en implorant la bénédiction divine pour toute l'assistance, les autorités gouvernementales. On se serait attendu à la fin de la prière, mais non ! Et pour cause, des allocutions étaient prévues de même que la présentation des équipes chargées de la gestion de la mosquée durant les deux années de mise à l'observation décidée par les pouvoirs publics. Premier intervenant, El Hadj Oumarou Kanazoé: il commença par remercier les autorités qui ont autorisé la réouverture de la mosquée, les différents protagonistes qui ont accepté de s'asseoir à la même table de discussion pour mettre un terme à leurs dissensions. Ensuite, il prôna le pardon, la compréhension, l'humilité des cœurs car dit-ils : “Vous tous ici êtes concernés - qui de nous n'aspire-t-il pas au paradis? Aidez à arranger chaque fois qu'il le faut. Deux ou trois mois d'efforts ne doivent pas être ternis en un seul jour!”. Des paroles qui ne tomberont pas, espérons-le, dans l'oreille de sourds. Devait lui succéder, le directeur adjoint de la sûreté. Mais celui-ci s'excusa, l'essentiel ayant été déjà dit par son prédécesseur. Puis ce fut la présentation des équipes chargées de la gestion de la mosquée. Elus pour deux ans, elles se composent de huit imams et de vingt membres chargés de l'organisation et répartis dans plusieurs commissions. Ces équipes ont l'avantage de regrouper les éléments des différents protagonistes d'hier. Ainsi pour les imams par exemple, les huit assurent les prières à tour de rôle, ce qui évite quelque brimade et partant des malentendus. La dernière intervention fut celle d'EI Hadj Sanoussa, bien connu du milieu musulman où il passe pour un érudit. Et il n'a pas failli à sa renommée car c'est d'une voix limpide, haute et sûre qu'il a tenu l'assistance suspendue à ses lèvres jusqu'à la fin de la cérémonie à 14h7mns; tout y passa conseils, versets coraniques, bénédictions, etc. Et comme pour renforcer l'union des cœurs, El Hadj Oumarou Kanazoé mettra encore une fois la main à la poche pour qu'invités et prieurs ne repartent pas les mains vides. B.Z. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte rapporte la réouverture et la gestion de la mosquée sunnite de Zanghouetin à Ouagadougou, après des périodes de dissensions. Il décrit la prière du vendredi 19 janvier, marquée par la présence de personnalités influentes. La cérémonie a mis l'accent sur l'appel à l'unité et au pardon, et a officialisé la mise en place de nouvelles équipes de gestion pour deux ans, composées d'anciens protagonistes afin de garantir la paix et la bonne organisation des lieux. -- o:id 5974 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5974 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35539 35804 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c1d766618ea216bd3231c29c758e4e69682b19dd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1ce72e64c42901ea98e7d51957af598c2a6b6df3.tiff dcterms:title Réligion : des chrétiens s'interrogent sur leurs relations avec les croyants de l'Islam dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13462 P. Jean Bevand dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-07-10 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002709 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali bibo:content Au séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayulge à Ouagadougou, la commission de la CERAO (Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest) pour les Relations islamo-chrétiennes organise une session de deux semaines pour aider les chrétiens à mieux faire connaissance avec l'Islam notamment à travers les réponses aux questions qui se posent dans leur relation avec leur frères musulmans. L'ouverture de ladite session aura lieu le lundi 9 juillet à 9 heures sous la présidence de Monseigneur Jean-Marie Compaoré, archevêque de Ouagadougou et de Monseigneur Paul Ouédraogo, président de la Commission épiscopale nationale pour le dialogue avec l'Islam, en présence du président du Conseil national des laïcs catholiques, monsieur Didace Douamba, et du responsable des Relations avec l'Islam pour l'Eglise évangélique du Burkina, le Pasteur Issaka Flavien Tapsoba. Ont été invités à cette ouverture, des représentants des communautés et associations musulmanes et chrétiennes, telles que le CERFI, l'AEEMB, le GFU et la JECU. Participent à cette session une cinquantaine de prêtres, religieux, religieuses et laïcs venus des différents pays de la CERAO. Les organisateurs tenteront de répondre à des interrogations telles que : - Est-il possible de vivre ensemble, chrétiens et musulmans ? - Quand nous parlons d'annoncer l'Evangile, que voulons-nous dire ? - Le-rapport entre mission et dialogue ? - Nos convergences et nos divergences ? - Quels sont les obstacles au dialogue? - Finalement, le dialogue est-il encore possible quand par exemple des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent en faveur de l'application de la sharia ? Le Secrétaire de la commission épiscopale régionale pour les Relations islamo-chrétiennes P. Jean Bevand Faladye, Mali Au nom du groupe des animateurs de la session. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La commission de la CERAO pour les Relations islamo-chrétiennes organise une session de deux semaines au séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayulge à Ouagadougou. Cette initiative vise à aider les chrétiens à mieux comprendre l'Islam et à répondre aux questions concernant leurs relations avec les musulmans. Environ cinquante prêtres, religieux et laïcs des pays de la CERAO y participent, abordant des thèmes comme la coexistence, le rapport entre mission et dialogue, les convergences et divergences, les obstacles au dialogue, et la possibilité du dialogue face à l'application de la charia. L'ouverture a été présidée par Monseigneur Jean-Marie Compaoré et Monseigneur Paul Ouédraogo, en présence de diverses personnalités et représentants de communautés musulmanes et chrétiennes. -- o:id 5975 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5975 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35540 35805 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/fcfcbd63c5e6bef304099f6c6910cd0fe299de29.pdf https://islam.zmo.de/files/original/198b9bd209e43e43fa0dd9c1092163a716be11d0.tiff dcterms:title Jeûne musulman : la signification du Ramadan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/971 Ahl-Assane Rouamba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-12-09 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002710 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content A l'occasion du jeûne musulman qui en principe a déjà commencé ce matin, nous vous proposons ce texte de Ahl-Assane Rouamba qui nous donne la signification de ce jeûne du mois de Ramadan. “Oh vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à vos devanciers, afin que vous deveniez justes". Versets 184 et 185 surate al Bagara. “Le jeûne prescrit est d'un nombre de jours déterminé mais quiconque serait malade ou en voyage devra jeûner ultérieurement pendant le même nombre de jours et pour ceux qui ne peuvent jeûner qu'avec difficulté il y a une expiation, nourrir un pauvre. Et quiconque fera le bien de son propre gré, ce sera mieux pour lui. Et le jeûne vous est bénéfique, si seulement vous saviez”. (St. Coran). Le jeûne est en fait le quatrième pilier des cinq de l'islam, aussi bien dans l'ordre usuel d'énumération que dans l'ordre d'importance religieuse. Certains théologiens qui font autorité aux yeux de millions de musulmans à travers la Oumma (c'est-à-dire la communauté islamique mondiale) considèrent d'ailleurs le jeûne du mois du Ramadan comme le mi'raj de l'ibadate, autrement dit l'apogée de toutes les formes d'adoration qui y atteignent leur point de culmination à l'exception toutefois du Hadj qui seul le dépasse en bénédictions spirituelles. Aussi, est-ce pour tout musulman un manquement grave à ses responsabilités spirituelles envers Allah, le prophète et lui-même et une perte inestimable que de négliger le jeûne, ce bouclier efficace contre les péchés, qui aide le fidèle à discipliner ses instincts, ses passions. C'est d'ailleurs uniquement dans ce sens qu'il faut comprendre les paroles du prophète selon lesquelles les portes de l'enfer sont fermées pendant le mois du Ramadan, mois de la révélation de la première portion du Saint Coran d'après Jabir, mais aussi de tout le Coran, puisque toute la Révélation était répétée chaque année à Mohammed par l'ange Djibril (Gabriel en français) chaque fois dans le mois du Ramadan, 9e mois du calendrier lunaire qu'est le calendrier islamique. Et cette pratique de la répétition annuelle de toute la Révélation que le prophète avait reçue jusque-là, depuis le début un 24 du mois du Ramadan se poursuivit jusqu'au tout dernier moment de sa vie où tout le Coran lui fit répéter par l'ange Djibril à en croire Bukhari. Tout le Coran peut donc être considéré comme ayant été révélé exclusivement pendant le mois du Ramadan d'où l'importance spéciale de ce mois. Le mot Ramadan lui-même est un dérivé du mot arabe Ramada qui désigne aussi bien la chaleur du soleil que celle du feu, chaleur que l'islam met en parallèle avec le réchauffement que la soif provoque dans l'organisme du jeûneur. D'après les commentateurs du Coran, le mois dû jeûné a été baptisé Ramadan pour les trois raisons suivantes : 1) jeûner élève la température du corps du fait de la soif ; 2) l'adoration durant ce mois aurait lag vertu de brûler toute trace de péché selon Asakir et Mardawaih ; 3) les actes d'adoration pendant ce mois feraient naître dans le cœur du fidèle un amour chaleureux envers Dieu et ses semblables. Le mot Ramadan est donc le nom islamique donné à ce mois dont le nom. anté-islamique était Natiq selon Qadir. (Pour les aspects médicaux du jeûne, voir notre article dans l'Observateur dimanche n°200 du 10 au 16 décembre 1999). Ahl-Assane Rouamba Sources : notes de lectures bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le jeûne du Ramadan est le quatrième pilier de l'islam, prescrit aux croyants pour atteindre la justice et considéré comme l'apogée de l'adoration. Il agit comme un bouclier contre les péchés et aide à discipliner les instincts, avec des exceptions prévues pour les malades ou voyageurs. Ce mois est particulièrement sacré car il marque la révélation du Coran. Le nom "Ramadan" symbolise la purification des péchés, l'élévation de la température corporelle due à la soif, et l'émergence d'un amour chaleureux envers Dieu et autrui. -- o:id 5976 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5976 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35541 35806 35807 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/8e6647b742207df26693c5fe5378ef001841c28e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3c7143d980b68521c572772ade163680e2c57cdd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f2e4ebf43d55c261159258b2285619a517a5e584.tiff dcterms:title Débat : trois questions aux communautés religieuses du Burkina Faso dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15111 Laurent Bado dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 Secte https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15318 Cohabitation religieuse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1996-10-30 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002711 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33160 Réo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content En "Débat", nous vous proposons aujourd'hui un article qui traite d'un thème qui, pour sensible qu'il est, n'en est pas moins préoccupant: c'est la propension de certains groupes, religieux ou pas, faisant fi du droit du citoyen à la tranquillité et au repos, à déranger des voisins par des comportements on ne peut plus gênants. Qui d'entre nous en effet n'a, par exemple, été contraint soit de dévier dans la circulation pour cause de prières en pleine rue vendredi, ou de ne trouver le sommeil qu'après minuit lorsque seulement le groupe de prières d'à côté aura achevé ses incantations? L'auteur de l'article, Laurent Bado, comme à son habitude et avec la passion qu'on lui connaît, se fait courageusement le porte-parole de ces nombreuses personnes qui pensent comme lui, mais seulement dans leurs coeurs. Le Dieu des musulmans, le Dieu des chrétiens, et même le Dieu des animistes est un Dieu d'amour et de miséricorde. Le Coran comme la Bible fait obligation aux croyants d'aimer leur prochain. Les religions musulmane et chrétienne, qui sont des religions révélées se fondent sur l'amour de Dieu et l'amour du prochain. Pour moi, ces deux religions sont deux formes différentes d'adoration du même Dieu Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre. On est alors musulman ou chrétien seulement par intime conviction que telle forme est la voie la plus directe et la plus pure pour aller vers Dieu. Saint-Paul écrit que “tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché"; il ajoute que “quand les païens, qui n 'ont pas la foi, font naturellement ce que prescrit la loi (de Dieu), ils sont une loi pour eux-mêmes. On le voit bien, l'essentiel est de croire en Dieu, et mieux, d'obéir à ses commandements, de les traduire dans nos actes de la vie quotidienne de manière à faire de notre vie de chaque instant une prière. Et tout croyant a le devoir d'annoncer, de proclamer, de propager sa foi. Les musulmans, dans leur variété spirituelle et rituelle, les chrétiens, dans leur variété spirituelle et rituelle, doivent se conduire en ouvriers du vaste champ du monde qui appartient à Dieu. Ouvriers, mais non pas soldats ou guerriers, car ils n'ont pas à imposer à ceux qui ne partagent pas leur espérance, leur foi ardente, puisque Dieu a créé l'homme libre et c'est librement que l'homme accepte ou refuse de reconnaître son Dieu : tout le monde n'ira pas au paradis et ce n'est pas de force qu'on conduira tout le monde au paradis. Ils n'ont surtout pas à se livrer entre eux une guerre, car leur Dieu à tous est un Dieu de paix, d'amour, de miséricorde et leur foi ne peut s'exprimer que par l'amour de Dieu et du prochain. Plus par .l'amour du prochain qu'on voit que par l'amour de Dieu qu'on ne voit pas. L'amour de Dieu dans le mépris des autres témoigne d'une mauvaise pratique de la véritable foi ou tout simplement d'une fausse religion, une religion d'hommes et non de Dieu. Dans les démocraties, les croyants ont le droit d'exercer leur liberté de culte. Mais comme les autres libertés, la liberté de culte ou de croyance doit être compatible avec la vie en société : la liberté arrête la liberté ! Dans un Etat républicain et laïc comme le Burkina Faso, multiconfessionnel de surcroît, il est de l'intérêt de tous que la paix soit préservée, que les religions cohabitent harmonieusement, sans prétention de l'une à s'ériger en religion d'Etat. A cette fin, il y a des règlements de police administrative qui déterminent les conditions de la pratique religieuse tout autant que des autres libertés ou droits de l'homme. Par exemple, la liberté de culte ne doit pas violer le droit à la tranquillité et au repos des autres : ce n'est pas seulement enfreindre les lois d'un Etat laïc, c'est surtout enfreindre le commandement de Dieu d'aimer son prochain, bon ou méchant, car il n'appartient pas à un homme de juger un autre à la place de Dieu. Les fausses religions, les religions d'hommes sont précisément celles qui excluent, celles qui condamnent à la place de Dieu. Malheureusement, depuis un certain temps que notre démocratie dérive vers l'anarchie et le libertinage, des confessions religieuses ont choisi d'imposer à tous leur vision du monde et de la société, au mépris même des lois de l'Etat et de leur Dieu. Quelques exemples : 1) Une confession religieuse (que je me garde de nommer secte) était venue à Réo pour une campagne d'évangélisation; elle l'a faite avec orchestre et bataclan; mais elle a livré négativement son message : elle a condamné à l'enfer tous ceux qui mangent le porc, boivent le dolo et fument la cigarette. Or, Réo, c'est le porc au four, le dolo et c'est la majorité catholique. Une vraie déclaration de guerre. 2) Le week-end des 4-5-6 octobre, une confession religieuse (peu importe que ce soit la même ou une autre) est venue pour une campagne d'évangélisation à Réo. J'étais là; elle l'a faite avec orchestre et bataclan; mais elle a livré négativement son message : elle a condamné à l'enfer tous ceux qui mangent le porc, boivent le dolo et fument la cigarette. Or, Réo, c'est le porc au four, le dolo et c'est la majorité catholique. Une vraie déclaration de guerre. 3) Dans mon Kologh-Naba naguère si calme, si paisible où toutes les communautés religieuses vivaient en parfaite harmonie, mes frères musulmans ont choisi d'exercer leur liberté de culte au mépris du droit à la tranquillité et au repos des voisins, au mépris des lois du Faso laïc, au mépris de la loi d'amour du prochain, édictée par le Coran et par la Bible. Ils ont dressé au sommet de leur mosquée flambant neuf, bâtie sur une parcelle d'habitation, dans un lot de maisons d'habitation séparé du mien par une rue, un haut-parleur qui n'envie rien en décibels à la trompette de Jéricho. Depuis septembre, c'est ce haut-parleur, surplombant toutes les maisons environnantes, à l'exception de celle du commerçant musulman qui a édifié la mosquée à deux niveaux, qui porte à Dieu leurs cinq prières obligatoires. Contre les règlements de police qui interdisent le bruitage nocturne entre 2.3 h et 5 h du matin, je suis réveillé en sursaut à partir de 4 h 7 mn et le vacarme assourdissant reprend de 4 h 55 à 5 h 25 ! Contre mon droit au repos, je suis empêché de faire la sieste à partir de 13hl 0; contre mon droit à la tranquillité, je suis abasourdi à partir de 15h7, de 17hl0 et de 18hl0. Une vraie provocation. Mais Bon Dieu! Ils prient leur Dieu ou ils veulent que chacun d'entre nous sache qu'ils prient! Ils prient leur Dieu ou ils veulent obliger chacun d'entre nous à prier avec eux ! Au début, pour avoir cru à la proclamation officielle de tolérance de leur religion, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une erreur d'hommes qui sera vite corrigée quand, ils entendront les plaintes des voisins. Je me trompais. A ceux qui insistaient sur leur “voisinage anormal" comme dit la jurisprudence, ils ont répondu qu'ils ont une autorisation de l'administration !!! Mais ceux d'entre eux que j'ai contactés n'ont pas hésité à me dire que j'avais entièrement raison. Pour leur montrer que je n'avais rien contre la religion musulmane (au contraire, j'admire la fidélité du musulman à la prière et c'est un exemple édifiant pour les chrétiens), je n'ai pas songé un seul instant à recourir à la police, chargée de l'exécution des règlements de police, comme il était de mon plein droit. J'ai préféré demander conseil à une personnalité influente sur les voies et moyens à emprunter pour régler fraternellement ce différend d'ordre à la fois civil et religieux. La personnalité est revenue me dire qu'elle a pris contact avec le maire qui me demande de le saisir par écrit. J'ai donc pensé automatiquement au maire central à qui j'ai adressé une lettre datée du 27 septembre pour le prier d'user de ses bons offices pour rétablir l'ordre dans mon quartier. Le maire m'a reçu. Il m'a félicité pour mon attitude conciliante. Il a promis de déléguer un sage de son administration en vue du règlement fraternel du différend, lui-même devant aller en mission à l'intérieur du pays. Je n'ai pas eu une suite jusqu'aujourd'hui, malgré un téléphone de rappel à ses services ! C'est une semaine plus tard que, rencontrant fortuitement ma personnalité influente, celle-ci me faisait savoir qu'il ne s'agissait pas du maire central, mais de madame le maire de Baskuy, mon arrondissement. J'ai donc fait une autre requête, à l'adresse de madame le maire, que j'ai déposée dans son service le 14 octobre, en y joignant une copie de la lettre adressée au maire central. Je n'ai pas de suite jusqu'ici. Depuis donc un mois, ma vie subit un long, lent, pénible et inexorable dérèglement. Mon droit à la tranquillité et au repos est superbement méconnu, au vu et au su des autorités investies du pouvoir de police administrative; ma liberté de croyance et de culte est égorgée à l'arme blanche d'un meeting religieux quotidien qui se passe de l'ordre laïc de l'Etat et même de l'ordre divin d'amour du prochain. Mais, il n'y a pas que les musulmans de mon quartier à fouler aux pieds les lois du Faso laïc et le commandement de Dieu. Face à un troisième millénaire plein de doutes, d'interrogations/ d'inquiétudes sur fond noir de crises politiques, économiques, monétaires, morales et spirituelles, des croyants de toutes confessions, de tous rites, ont choisi de “vendre " leur Dieu par tous les moyens. Ainsi, des protestants tiennent en éveil les habitants de certains quartiers périphériques avec leurs tams-tams et leurs chants joyeux; des communautés catholiques de base en font autant en ce mois d'octobre consacré à Marie. Et j'en passe. C'est dans ces conditions que je pose les trois questions suivantes à tous les croyants de bonne foi et de bonne volonté: 1) Leur Dieu ou leur prophète les autorisent-ils à exercer leur culte dans le mépris de la liberté et du droit à la différence religieuse des autres? Si oui, que reste-t-il de l'amour du prochain qui est un pilier de toutes les religions révélées? 2) Leur Dieu ou leur prophète les autorisent-ils à exercer leur culte dans le mépris des lois de l'Etat laïc? Si oui, reconnaissent-ils aux autres le même droit d'enfreindre ces lois de l'Etat? 3) Concernant plus précisément les musulmans de mon quartier, puisqu'ils ne veulent pas entendre raison, puisque l'autorité administrative est démissionnaire (alors que le droit lui impose le devoir de rétablir l'ordre, la tranquillité, la salubrité publique quand ils sont remis en cause), puisque les autres communautés religieuses sont démissionnaires par peur ou par respect humain, et puisque moi je tiens à mon droit au repos et à la tranquillité et à ma liberté de croyance et de culte, que se passera-t-il, selon eux, si j'élevais un haut-parleur au-dessus de mon manguier et faisais vomir le chant grégorien aux moments où leur haut-parleur vomit leur prière musulmane? Je le tiens pour dit : jamais je ne renoncerai à mon droit à la tranquillité et au repos ainsi qu'à ma liberté de croyance et de culte. Il y a trois ans, un musulman m'a adressé une brochure dans laquelle on prouvait que la religion musulmane était la seule vraie religion au monde. Mieux. On y soulignait que c'est par orgueil que les intellectuels ne veulent pas abandonner leur fausse religion pour adhérer à la seule vraie. Je me suis senti insulté; mais j'ai accepté. Pour moi, c'est une personne qui voulait mon salut. Seulement, c'est que mon cœur et ma raison, et Dieu seul sait que je les ai gros, m'attachent à la foi catholique. Je respecte donc toutes les autres confessions et je sais que Dieu juge les cœurs et non les apparences. A quoi sert d'être un rat d'église si on ne vit pas sa foi à travers tous les actes de sa vie; un païen aimant son prochain ne vaut-il pas mieux qu'un chrétien voleur, détourneur, impudique, asociable ? Ne vaut-il pas mieux qu'un musulman fétichiste, empoisonneur, avorteut, trafiquant véreux ? Nul n'est pur devant Dieu; nul ne peut, sauf orgueil digne de satan, juger les autres : nous serons tous jugés sur nos œuvres, sur notre conviction. Je conclus : je mettrai à la défense de mon droit au repos et à la tranquillité le prix qu'il faut; je sacrifierai ma vie pour ma liberté de croyance et de culte. En cela, je suis certain d'exprimer mon amour pour la paix de mon pays jusqu'ici préservée et enviée à l'extérieur et pour mon Dieu à moi à qui je dois tout donner. Je me convaincs que d'autres musulmans, des frères dans la foi en Dieu, comprendront, non pas mon attitude, mais les objectifs que je recherche et qui sont la fraternité, la cohabitation heureuse, la paix pour notre Faso et pour les générations à venir, Je n'ignore pas qu'il y aura des fanatiques à froid, dont la vie sociale est d'ailleurs généralement inversement proportionnelle à leur proclamation de foi, pour trouver dans mon propos, et contre toute logique, une provocation. Je tiens à dire haut qu'aucun esprit partisan, je veux dire de clocher, ne m'habite. Et je, dis tout aussi haut que ma détermination à faire respecter le droit à la tranquillité, au repos, à la liberté de croyance et de culte n'a d'égal que l'aveuglement satanique des prosélytes de tous bords. Je souhaite, au plus profond de mon être, que toutes les communautés religieuses, la société civile, les démocrates, prêtent à mon cri d'alarme une oreille attentive. Ce que je dis est vrai et je le dis avec courage même si je dois être seul contre tous: la vérité seule nous rendra libres; le mensonge nous rendra le contraire. A l'autorité administrative carente et traîtresse à son devoir minimal dans la conduite de la cité, je tiens à dire que si rien n'est fait pour que je retrouve ma tranquillité, mon repos et ma liberté de croyance et de culte, elle devra assumer seule les conséquences dommageables des mesures que je serai amené à prendre pour me défendre. Je prends le peuple des honnêtes gens à témoin. Paix aux humbles croyants! Paix au Burkina Faso! Dieu sauve ma Patrie! Laurent Bado Croyant pratiquant Kologh-Naba Tél. 30.65.82 bibo:numPages 2 bibo:shortDescription L'article de Laurent Bado aborde la problématique des nuisances causées par certains groupes religieux, qui perturbent la tranquillité et le repos des citoyens par des comportements bruyants ou prosélytes, notamment au Burkina Faso. L'auteur soutient que la véritable foi, commune aux religions révélées, prône l'amour du prochain et le respect des lois d'un État laïc, s'opposant à toute imposition de croyance. Il dénonce des exemples concrets, dont l'usage excessif de haut-parleurs par une mosquée près de chez lui, et critique l'inaction des autorités face à ces violations du droit à la tranquillité et à la liberté de culte d'autrui. Laurent Bado affirme sa détermination à défendre ses droits et appelle à une cohabitation harmonieuse et pacifique entre les différentes confessions. -- o:id 5977 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5977 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35542 35808 35809 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/976cc8a41e52071391e85945b7752f0de78b842c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4c27e73fec8c41152552727501c5b9475a8e22e5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/44b9ba64011c06e2c60927cba9ff85c295a3ae75.tiff dcterms:title 26e CIMAE : pour une diplomatie de paix dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 Coopération https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 Organisation de la Coopération Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/114 Droits de l'homme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1007 Boureima Diallo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 Banque Islamique de Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/581 Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/75967 Développement https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-06-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0002712 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/375 Ouaga 2000 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60538 Rabat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63376 Istanbul https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63400 Casablanca https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60535 Ouganda bibo:content La 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE), s'est ouverte hier 28 juin dans la salle de conférences de Ouaga 2000. C'était sous la présidence de Blaise Compaoré, président du Faso et en présence du gouvernement burkinabè près qu'au complet, de membres du corps diplomatique, d'organisations inter-africaines et internationales, des délégués venus des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) dont le siège est à Djeddah en Arabie Saoudite, de représentants des pays observateurs et d'invités. L'honneur est revenu au président Blaise Compaoré, de prononcer le discours d'ouverture de cette 26e session, qui regroupe des participants venus de tous les continents. “Bissimlahi arrahmani arrahim. Je voudrais tout d'abord au nom du peuple burkinabè, de celui de mon gouvernement et en mon nom personnel, vous adresser cette formule de salutation de l'islam et à travers vous, l'ensemble de la Oummah islamique et aux peuples de tous les continents ici représentés”. C'est par ces termes que le président du Faso a entamé son discours inaugural de la présente session dont le thème est “Paix et développement”. Un thème qui cadre bien avec les objectifs que l'OCI s'est fixés dès sa création. En effet, depuis sa naissance à Rabat en 1969 à travers la première conférence islamique au sommet, les ambitions de cette organisation étaient claires. Il s'agissait de : - créer les conditions pour que règne un climat de paix entre Etats membres et entre eux et leurs voisins; - consolider une paix et une sécurité mondiales fondées sur la justice; - consolider la solidarité islamique ; - renforcer la coopération entre Etats membres ; - œuvrer à l'élimination de la discrimination raciale et du colonialisme sous toutes ses formes; - consolider la lutte de tous les peuples musulmans pour la sauvegarde de leur dignité, leur indépendance et leurs droits nationaux. Trois décennies après ! Jetant un regard rétrospectif sur la vie de l'OCI 30 années après sa création, le président du Faso relève que “Notre organisation ainsi que les Etats membres ont toujours contribué à toutes les luttes pour lesquelles ils étaient interpellés”. A l'actif de l'organisation au plan politique, il a souligné dans son discours, le concours apporté par les pays membres de l'OCI à la chute de l'apartheid, leur assistance aux peuples en lutte pour leur indépendance. La participation des Etats au règlement pacifique de plusieurs conflits et différends. Au plan économique, le président Blaise Compaoré cite le fait que l'OCI et ses Etats membres, aient créé des instruments de coopération, des fonds d'assistance et d'aide et qu'ils aient élaboré des programmes de développement, un plan d'action, des accords et conventions de coopération. Il faut compléter ce tableau par l'importance de la coopération internationale grâce aux relations de coopération qu'elle entretient avec d'autres organismes internationaux. Conformément à l'esprit de solidarité qui prévaut entre ces pays membres, l'OCI a effectué plusieurs réalisations dans de nombreux secteurs répondant aux besoins des populations. Ces réalisations vont de l'agriculture à l'hydraulique en passant par la construction d'universités, de centres de recherches, de dispensaires. Au total, le président du Faso estime que ce bilan succinct est satisfaisant, car des progrès réels ont été enregistrés tant sur les plan institutionnel, organique que sur ceux du renforcement de la coopération ou encore de la recherche de la paix. Du chemin à faire Cependant reconnaît le premier magistrat du Faso, si ce bilan est positif dans son ensemble, le chemin de la paix, de la stabilité, de la sécurité, tout comme celui du bonheur et de la prospérité, de l'intégration et de la solidarité demeure encore long. Cinq autres intervenants dont le secrétaire général de l'OCI, le Dr Azzedine Laraki se sont succédé à la tribune après l'adresse inaugurale du président du Faso. Pour le patron de l'OCI qui a parlé une bonne heure durant, "... Le monde compte de nos jours plus d'un milliard deux cent cinquante mille musulmans. Une communauté nombreuse qui vit au sein d'un système international encore en gestation. Ces musulmans se prévalent d'un patrimoine intellectuel et spirituel qui est à la base de la civilisation contemporaine, laquelle porte en elle les germes d'une perpetuelle remise en cause de tout ce qui a trait à la vie de l'homme sur terre. Il serait donc aberrant d'ignorer la contribution que les religions ont apportée à l'effort humain visant à instaurer un mode de vie meilleur pour l'individu de nos jours, éprouvé par trois siècle de dur labeur contre toutes les formes d'aliénation, de domination et d'esclavage, c'est à dire contre la loi du plus fort...” Le Dr Laraki qui dirige l'OCI depuis le 1er janvier 1997 a estimé que son organisation aura joué un rôle majeur sur le plan des droits de l'homme, en reconnaissant sans équivoque, ni réserve l'universalité des droits de l'homme, indépendamment de la race, de la culture ou de la nationalité. Bref pendant les cinq jours que durera la conférence, l'OCI (qui compte 56 pays membres et observateurs) parlera de paix et développement. Boureima Diallo Mamadou Koné Les organes subsidiaires de l'OCI 1. Centre de recherches statistiques, économiques, sociales et de formation des pays islamiques (Ankara) 2. Centre de recherches sur l'histoire, l'art et la culture islamique (Istanbul) 3. Institut islamique de technologie (Dhaka) 4. Centre islamique pour le développement du commerce (Casablanca) 5. Académie islamique du Figh (Djeddah) 6. Commission internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel islamique (Istanbul) 7. Conseil permanent du Fonds de solidarité islamique (Djeddah) 8. Université islamique du Niger 9. Université islamique d'Ouganda. Les institutions spécialisées 1. Banque islamique de développement (BID) (Djeddah) 2. Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) (Rabat) 3. Agence islamique internationale de presse (IINA) (Djeddah) 4. Organisation des radiodiffusions des Etats islamiques (ISBO) (Djeddah). bibo:numPages 2 bibo:shortDescription La 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) s'est ouverte à Ouagadougou, Burkina Faso, le 28 juin, sous la présidence de Blaise Compaoré. Axée sur le thème "Paix et développement", la conférence a dressé un bilan des 30 ans d'activités de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), soulignant ses réalisations en matière de paix, de sécurité, de solidarité et de coopération économique entre les États membres, ainsi que sa contribution aux droits de l'homme. Les participants ont également reconnu les défis persistants et le chemin restant à parcourir pour atteindre ces objectifs. -- o:id 8026 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8026 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35543 35810 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/42ce98a54fe7b56a7eb24c754e254012f57264f3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cac8d860fa4957494f7c8623e9cb5c79f0f9d5ae.tiff dcterms:title Hadj 2001 : conditions requises pour l'accomplissement des rites du pèlerinage à la Mecque dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-01-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003729 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60543 Sierra Leone bibo:content Premièrement : le pèlerin doit, autant que possible, voyager sous la supervision d'une mission d'encadrement des pèlerins de son pays, en charge de lui obtenir un visa pèlerinage et d'organiser son pèlerinage du point de vue hébergement, nourriture, placement, etc. Cette mission doit ensuite s'assurer de son retour dès qu'il termine l'accomplissement des rites ou voyager par le biais des agences de voyage, de tourisme et associations, pour les pèlerins individuels dans des groupes de cinquante pèlerins au minimum. Deuxièmement : être muni d'un chèque d'un montant de cinq cent quatre- vingt-quatorze (594) rials, représentant les frais des prestations dues aux établissements prestataires de services pour les pèlerins. Troisièmement : être muni d'un chèque d'un montant de quatre cent quatre- vingt-quinze (495) rials représentant les frais.de transport par bus climatisés appartenant au syndicat d'automobiles. Quatrièmement : se munir de sommes supplémentaires suffisantes pour son hébergement à la Mecque et à Médine, et pour sa nourriture durant son séjour au royaume. Cinquièmement : avoir un billet retour confirmé, pour le pèlerin voyageant par voie aérienne. S'agissant du pèlerin voyageant par voie terrestre, celui-ci doit verser une caution financière auprès de l'ambassade devant lui délivrer le visa pèlerinage. Sixièmement : au moment du dépôt de demande de visa pèlerinage, joindre au passeport un certificat de vaccination contre la méningite, également certificat de vaccination contre «Usa» pour les pèlerins de Sierra Leone, délivré par un hôpital ou un centre de santé agréé par l'Etat. Les certificats de vaccination doivent être établis en arabe ou en anglais avec mention de la date de la vaccination effective, dix jours au minimum avant le départ du pèlerin pour l'Arabie Saoudite. Septièmement : les services ne peuvent recevoir aucun passeport d'un pèlerin individuel pour l'obtention de visa pèlerinage et ce, conformément à la nouvelle réglementation régissant les pèlerins individuels. La demande de visa pour cette catégorie de pèlerins s'effectue au sein de groupes de pèlerins, par le biais des canaux officiels agréés. Huitièmement : les agences de voyage, de tourisme où les associations doivent déposer, auprès de l'autorité en charge du pèlerinage, les dossiers des pèlerins individuels en groupes de cinquante pèlerins au minimum, dans un manifeste indiquant le nom, la nationalité et le numéro du passeport du pèlerin avec précision, pour les femmes, de l'accompagnateur «légal», plus particulièrement pour celles âgées de moins de 45 ans. L'autorité en charge du pèlerinage se chargera, après vérifications de conformité, du dépôt et du retrait des demandes de visa hajj pour cette catégorie de pèlerins. Neuvièmement : toutes les femmes doivent être en compagnie d'un parent proche (de parenté sacrée), le pèlerinage étant un acte sacré de développement, et ne pouvant être valable pour une femme sans compagnon de parenté sacrée ou de lien légal. Dixièmement : les passeports, toutes conditions remplies, sont déposés au niveau des services consulaires, par le biais des mandataires des services en charge des affaires du pèlerinage; le dépôt doit se faire à temps, pour l'obtention des visas pèlerinage, étant entendu que les services consulaires sont disposés à recevoir, à compter du 15/10/1421 HG correspondant au 10 janvier 2001, quelque quantité de passeports que ce soit, dans la limite du nombre fixé et arrêté par procès-verbal, pour les pèlerins des pays concernés. Onzièmement : les ressortissants musulmans d'autres nationalités, résidant dans le pays hôte avec séjour permanent, candidats individuels au pèlerinage, doivent s'adresser aux agences de voyage, de tourisme ou aux associations agréées pour organiser des groupes de cinquante pèlerins au minimum par groupe. Pour cette catégorie de pèlerins, les dossiers de demande de visa hajj doivent comprendre : une copie de la carte de séjour permanent et une note verbale de l'ambassade de l'intéressé, s'il y a lieu. (Source Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce document énumère les conditions obligatoires pour les pèlerins souhaitant obtenir un visa Hajj. Les pèlerins doivent voyager via une mission nationale ou des agences agréées en groupes d'au moins cinquante personnes, les demandes individuelles directes n'étant pas acceptées. Ils doivent s'acquitter de frais pour les services et le transport, prévoir des fonds pour leur séjour, et présenter un billet retour confirmé ou une caution. Un certificat de vaccination (notamment méningite) est requis, et les femmes doivent être accompagnées d'un parent proche. -- o:id 8027 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8027 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35544 35811 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ca08dd66cc2be419733211679dfa40fcd678d543.pdf https://islam.zmo.de/files/original/db24b98de8b88d29bb86f78a8360cc0b9697a472.tiff dcterms:title Les communautés religieuses face à la JNP : collabos ou stratèges? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13938 Zodnooma Kafando dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/195 Journée Nationale de Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73 Collège de sages https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76280 Gouvernement dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-21 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003730 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content 1. «Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 2. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins. 3. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. 4. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 5. Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 6. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux». C'est ce que la Bible dit en Mathieu 18 versets 15-20 sur le pardon des offenses. Quant à la tradition islamique relative au pardon, elle est symbolisée par les hadiths suivants du Prophète Mohamed : 1. «Les meilleurs actes sont : prier en son temps, être bon pour ses parents, ses amis et surtout ses ennemis en leur pardonnant leurs offenses et lutter dans le chemin de Dieu». 2. «Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine en pardonnant à autrui ses offenses éprouvera, grâce à la divine bonté, un sentiment de quiétude dans son cœur». 3. «Trois défauts rendent la vie amère : la rancune, la jalousie et le mauvais caractère». C'est en s'appropriant, entre autres, ces hadiths que ceux qui sont aux «Porte-trône, qui chantent la pureté par la louange de leur seigneur qui croient en lui iront au paradis». Ils auront dit : «Seigneur ! Tu contiens toute chose, en miséricorde et science. Pardonne donc à ceux qui le souhaitent et suivent ton sentier, et garde-les du châtiment de l'enfer-Jahim» (Coran, Sourate 40). Ces enseignements des religions historiques ou révélées ont été précédés par ceux de nos ancêtres pour lesquels : 1. «S'il est vrai que le pardon accordé très vite peut inciter à l'offense, il est également vrai que le refus d'accorder le pardon peut être le prélude à la destruction de la civilisation». 2. «Celui qui accorde le pardon est toujours celui qui a subi le préjudice ; mais en l'accordant, ce n'est pas parce qu'il espère que ledit préjudice sera réparé. Ce n'est pas non plus parce qu'il est atteint d'amnésie ou de débilité mais c'est parce qu'il arrive des fois où les impératifs de sauvegarde de l'essentiel dans une société obligent à faire preuve d'une exceptionnelle générosité de cœur». Quelles interprétations faire de ces citations ? Comme on le sait, les communautés religieuses chrétienne et musulmane et la chefferie traditionnelle adhèrent à l'idée de l'organisation, le 30 mars prochain, de la journée nationale du pardon (JNP) initiée par le gouvernement. A bien y regarder, il ne pouvait en être autrement car par principe les coutumiers et les religieux sont pour le pardon sans condition tout au moins sur terre. Autrement dit, si sur terre, les hommes et femmes demandent pardon à ceux qu'ils ont offensés directement ou/et indirectement, ces autorités doivent donner à la démarche leur bénédiction sans condition, car il ne leur revient pas, en ce bas-monde, de prononcer des sentences à l'instar des tribunaux. La justice des hommes n'est pas forcément celle de l'au-délà. Or eux, bien que vivants, se situent dans une perspective outre-tombe. C'est pourquoi dans la tradition islamo-judéo-chrétienne «Bonne nature et bon sens doivent toujours se rejoindre ; l'erreur est humaine ; le pardon est divin». C'est dire que pardonner, c'est s'élever au niveau de la divinité (dont on est la création) parce que c'est faire abstraction de la haine, de la vengeance, de la vindicte toutes choses qui nous éloignent de Dieu et qui nous rapprochent du diable. Ce qui amène l'Imam Ali à se demander : «Comment guider autrui quand on s'égare soi-même, quand on est soi-même sous l'emprise de la haine ?» Traduction : si le gouvernement de la IVe République veut organiser une grand-messe pour inviter les Burkinabè à se pardonner les uns aux autres, il n'est pas de la compétence des hiérarchies religieuses et coutumières qui s'inscrivent dans une logique intemporelle d'exiger la satisfaction des conditions temporelles avant de prendre part à la JNP. «Une attitude bien ambiguë» Pour des personnalités proches du Collectif d'organisations démocratiques de masse et de partis politiques avec lesquelles nous avons discuté du sujet, l'attitude des autorités coutumières et religieuses est des plus ambiguës dans la mesure où comme le disait le Pasteur Martin Luther King Junior «Ce n'est pas la peine de promettre à l'homme dans l'au-delà ce dont il a besoin sur terre». Il faut donc comprendre que pour nos interlocuteurs, le gouvernement se livre à une supercherie dont les religieux et les coutumiers sont complices : le pardon qui sera demandé le 30 mars prochain devrait être précédé de la vérité sur les crimes et de la sanction par la justice, des coupables. Par ailleurs, la justice de Dieu dans l'au-delà n'exclut pas celle des hommes aujourd'hui et moralement cette justice des hommes serait la bienvenue vu qu'elle prépare le terrain à un pardon et à une réconciliation nationale francs. En plus du Collectif, nombre de familles de victimes notamment celles dont la mort des proches a été des plus médiatiques abondent dans ce sens malgré leur foi chrétienne ou musulmane. Cette vision des choses s'apparente à bien des égards à la doctrine de la théologie de la liberté telle que théorisée, entre autres, par Dom Elder Camara... Mais la particularité du contexte burkinabè, c'est qu'il y a un déficit chronique de confiance entre certaines familles de victimes et le Collectif d'une part et les institutions de la IVe République d'autre part. Tant et si bien que les premiers pensent que les responsables des secondes veulent le pardon qui leur permettrait d'échapper à la justice. Les faucons de ce camp soutiennent mordicus qu'il y a collusion entre le pouvoir, les coutumiers et les religieux. S'agissant de ceux qui gèrent la République, c'est un truisme que de dire qu'ils sont d'autant plus contents de l'adhésion des communautés religieuses et coutumières que ce n'était pas gagné d'avance. L'adhésion que le pouvoir n'a pas obtenue des familles des victimes et du Collectif semble être compensée par la disponibilité des autorités coutumières et religieuses. Mais cela suffira-t-il ? Rien n'est moins sûr et c'est pour cela que nous sommes partisan du report de la JNP. Malheureusement, la messe semble définitivement dite alors qu'au fur et à mesure qu'on approche du 30 mars la tension sociale et politique monte et la journée qui est supposée voir les Burkinabè se réconcilier risque de voir se produire l'effet inverse. Préjugés du Collectif et naïveté du pouvoir Pour en revenir à l'attitude autorités coutumières et religieuse autant le pouvoir aurait tort de penser qu'elles apportent une caution inconditionnelle à la JNP, autant le Collectif et les familles des victimes se tromperaient s'ils leur en voulaient «parce qu'elles ont vendu leur âme au diable qu'est le pouvoir de la IVe République». C'est ignorer probablement à cause de la douleur, que leur adhésion à la JNP a été le fruit de débats et d'engagement (de la part du pouvoir) dont les cléricaux et coutumiers pensent qu'ils ne peuvent pas douter de la sincérité. C'est aussi ne pas intégrer le fait que si ces derniers estiment qu'ils peuvent prendre part à la JNP, ceci ne signifie pas qu'ils sont pour l'impunité des crimes de sang au nom du pardon. Il est vrai que le Collège de sages présidé par un clérical avait proposé le schéma défendu par le Collectif ; cependant, les religieux se voient mal en train d'exiger l'application de ce schéma pour la simple et bonne raison que le Collège de sages avait un caractère laïc et non religieux. Ses recommandations ne s'imposent donc pas aux autorités coutumières et religieuses. Ce qu'il faut affirmer avec force, c'est que si la JNP doit se dérouler dans la conjoncture actuelle, les religieux et coutumiers devront être des sentinelles vigilantes vis-à-vis du pouvoir afin que dans les faits après le 30 mars, le maximum de Burkinabè se rendent à l'évidence que les choses ont changé et bien changé. Sinon, ils auront servi de faire-valoir aux hommes politiques au pouvoir ; ce qui ne manquera pas de ternir leur image aux yeux de leurs ouailles. Z. K. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte analyse les différentes approches du pardon en vue de la Journée Nationale du Pardon (JNP) au Burkina Faso. Les autorités religieuses et coutumières prônent un pardon inconditionnel, s'appuyant sur des enseignements bibliques, islamiques et ancestraux qui valorisent la clémence divine. En revanche, des collectifs d'organisations et des familles de victimes exigent que la vérité sur les crimes et la justice pour les coupables précèdent tout pardon, craignant que la JNP ne soit une manœuvre gouvernementale pour garantir l'impunité. Cette divergence de vues crée des tensions sociales et politiques, menaçant l'objectif de réconciliation nationale. -- o:id 8028 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8028 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35545 35812 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d4110f0e3f73491534f9ec7f98373ccf78d9459c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/47c6d61843245709a916a3ed89e81bdbfc5b5bc4.tiff dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : règles et philosophie du pèlerinage dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13783 Issa Ibrahim Kindo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/103 Oumra https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-14 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003731 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content La première vague des pèlerins s'est envolée dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février en direction de la Mecque, pour accomplir le 5e pilier de l'islam. En attendant de revenir sur cette démarche de foi, nous vous proposons les règles et la philosophie du pèlerinage, à travers cet écrit. Louange à Dieu qui a fait de la Kaaba bénie une direction pour les créatures, un signe pour leur abaissement devant son immensité et son humilité, sa grandeur et sa majesté. Le pèlerinage est un élément essentiel parmi les piliers de la noble religion islamique. C'est une obligation qui incombe au musulman une fois dans sa vie, s'il remplit certaines conditions. Quiconque nie le caractère obligatoire du pèlerinage est sorti de la communauté islamique. La preuve de son caractère obligatoire se trouve dans son sage rappel: «il incombe aux hommes de faire pour Dieu le pèlerinage de la maison à qui en a la voix et quiconque mécroit, alors Dieu est au large, vraiment à l'égard des mondes. » Le prophète, paix et bénédictions sur lui et sa famille a dit: «le pèlerin du hadj et celui de la Umra, constituent deux délégations de Dieu. Il leur donne ce qu'ils ont demandé, il accepte leurs invocations et inscrit leurs dépenses.» . Conditions do l'obligation et de la validité du pèlerinage Elles sont les suivantes : 1. La majorité: le pèlerinage n'incombe pas à l'enfant; 2. La raison: le fou n'a pas de responsabilité, 3. L'islam: le pèlerinage n'est pas valable pour le non-musulman; 4. Les moyens financiers: la santé et la sécurité. Le pèlerinage n'incombe pas à celui qui ne peut pas le faire. La capacité financière a des paramètres: il a été rapporté dans des nobles «hadiths» que ce sont le prix du transport et les frais de voyage. Parmi les éléments du pèlerinage qu'il convient de citer, il y a le Hajj Nissa ( le pèlerinage des femmes ). Y a-t-il pour les femmes des conditions particulières s'ajoutant à celles des hommes ? La réponse est non. Il n'est pas permis au mari d'interdire à son épouse le pèlerinage. Est-il permis à une femme célibataire non accompagnée par un proche avec lequel le mariage est impossible (tel que son père ou son frère) d'accomplir le pèlerinage ? La réponse est oui, la seule condition exigée étant la sécurité du voyage. Le caractère obligatoire du pèlerinage est immédiat, c'est-à-dire qu'il faut l'accomplir dans la première année où l'on est devenu «capable « ou à défaut l'année d'après. Si on le diffère, on commet un péché, bien que le pèlerinage accompli ultérieurement soit néanmoins valable. Les piliers du pèlerinage : Si le pèlerin omet un quelconque de ces piliers, volontairement ou non, son pèlerinage est invalide. Ce sont: 1. ihram (les vêtements de Irham), 2. la station d'Arafat, 3. tawaaf, les mouvements circulaires autour de la maison sacrée, 4. le parcours entre safa et Marwa. Philosophie et bienfaits du pèlerinage Le pèlerinage est un voyage de l'âme et du corps, une émigration de l'homme vers Dieu, un acte consistant à supporter les difficultés pour l'amour de Dieu, et à manifester sincèrement sa servitude à Dieu. Il y a dans le pèlerinage des aspects sociaux, économiques, culturels, moraux, politiques et sanitaires. A cela il faut ajouter l'exaucement des prières, la purification des âmes par l'absolution des péchés comme cela a été rapporté dans un «hadith». Les bienfaits du pèlerinage sont nombreux. On peut citer: 1. Les bienfaits sociaux du pèlerinage expriment l'égalité entre les hommes ainsi que l'humilité et la fraternité par la suppression des différences, le port d'un vêtement d'adoration (la tenue d'ihram). 2. Les bienfaits économiques du pèlerinage : on constate dans le pèlerinage, plusieurs activités économiques telles que le change des monnaies, la commercialisation des marchandises. 3. Les bienfaits culturels du pèlerinage: par le pèlerinage on connaît les vestiges historiques islamiques, on y remarque également un échange d'expériences de points de vue concernant les bonnes habitudes. Ceci contribue à l'édification du musulman et au renforcement de sa mémoire et de sa culture. 4. Les bienfaits politiques du pèlerinage : le pèlerinage est considéré comme un symbole de l'unité entre les musulmans et un grand moment de rassemblement pour eux du fait de leur appartenance à une même communauté. Ils se familiarisent ainsi avec les problèmes des uns et des autre et échangent des informations. Ils forgent une emblème commune, poursuivent le môme objectif et partage le sentiment d'être un même corps et une même âme. Ensuite cela leur permet de connaître leurs ennemis. Aujourd'hui le désaveu des polythéistes qui adorent les idoles contemporaines est une nécessité ainsi que l'avait fait le noble prophète qui détruisit les idoles de l'ignorance. Dieu le très haut a dit: «Proclamation aux gens de la part de Dieu et de son messager au jour du grand pèlerinage: oui Dieu désavoue les faiseurs de dieux. Son messager aussi... « (sI9 V3 ). Dans cette époque-ci le chemin conforme à la proclamation de ce désaveu consiste à se plaindre et à discuter sur la base d'arguments logiques et pertinents. 5. Les bienfaits sanitaires du pèlerinage: tous les actes du pèlerinage indiquent un mouvement et un effort du corps se situant dans l'éducation physique qui confère une bonne santé au corps de l'homme. Comme l'a dit l'imam Ali Ibn Hussein (As Sajjad) (paix sur lui): «accomplissez le pèlerinage, cela vous apportera la bonne santé, élargira vos moyens de subsistance et renforcera votre foi» (Bihar Al Anwar -vol 99 -l'Océan des Lumières ). 6. Les bienfaits moraux du pèlerinage: le pèlerinage est une orientation de l'itinéraire de l'homme car le pèlerin s'habitue à la compassion, à la bonté, à l'acquisition des autres vertus sur lesquelles se fonde l'islam. Dieu le très haut a dit: «le pèlerinage touche les mois bien connus. S'y décide -t-on ? Alors, plus d'épouse, plus de perversité, plus de disputes, pendant le pèlerinage» (sourate 2/ verset 197). Nous prions Dieu d'accorder à tous un pèlerinage agréé, des actes bénis et des prières exaucées. C'est lui qui entend et qui accepte. Issa Ibrahim Kindo Tél. : 34-48-30 bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit le pèlerinage à la Mecque (Hajj), 5e pilier de l'islam, comme une obligation unique pour tout musulman remplissant des conditions de majorité, de raison, de foi, de moyens financiers et de sécurité. Il détaille les piliers essentiels du Hajj (ihram, Arafat, tawaaf, Safa et Marwa) et souligne ses multiples bienfaits : spirituels (purification, absolution), sociaux (égalité, fraternité), économiques, culturels, politiques (unité musulmane), sanitaires et moraux. Le pèlerinage est présenté comme un voyage transformateur de l'âme et du corps. -- o:id 8029 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8029 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35546 35813 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/30f89a6e6dda1495c4535a64f28ee0831ed2ceea.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7271cf7309495942b291440564a7c0a771c0b7d3.tiff dcterms:title Western Union : encore des moutons à gagner dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-22 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003732 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/400 Tenkodogo bibo:content Le 14 février 2001, dans les locaux de Bank of Africa, «Western Union» procédait au premier tirage au sort de ses lauréats de la tombola «Spéciale Tabaski». Une semaine plus tard, la société désignait à nouveau sept (7) autres personnes plus chanceuses que les autres clients des différent partenaires de «Western Union», Celte fois-ci ce fut à la «SNC international» et on a aussi procédé à la remise officielle des lots du tirage précédent. Débutée le 5 février 2001 et prévue pour s'achever le 2 mars prochain, la tombola «Spéciale Tabaski» se poursuit à «Western Union». En rappel, elle concerne tous les clients qui effectuent des opérations au sein des institutions financières de la place travaillant en partenariat avec «Western Union». Il s'agit précisément de la Banque internationale du Burkina (BIB), de la Société de négoce et de commerce (SNC), de la SONAPOST, de la Société générale de banques du Burkina (SGBB), d'ECOBANK, de Bank of Africa (BOA) et de la Caisse nationale de crédit agricole (CNCA). La présente campagne, comme le faisait remarquer madame Félicité Drabo née Nignan, directrice administrative et financière de SNC internationale, vise à aider les clients à passer une bonne fête de Tabaski. Aussi, la «Spéciale Tabaski» est à sa deuxième édition après celle de l'année dernière. Le hasard a voulu qu'au tirage du 21 février, les élus soient les suivants : - BIB : Mme Edith Balima (Tél : 23-40-72 - Tenkodogo) ; - SNC : M. Yacouba Ouattara (Tél : 23 -76-89) ; - SONAPOST : Mme Bado Mathilde (Tél : 44-09-91 Koudougou) ; - SGBB : M. Mahamadou Zerbo (Tél : 30-60-27) ; - ECOBANK : M. Nébola André Nébié (Tél : 36-52-08) ; - Bank of Africa : Ouédraogo Jean Bernard (Tél : 31-44-08) ; - CNCA : M. Boureima Zaré (Tél: 25-66-12). Ces personnes recevront effectivement leur lot (un mouton ou l'équivalent de 40 000 F CFA) le 28 février prochain lors du troisième tirage qui aura lieu à la BIB. Mais revenons aux lauréats du 14 février 2001 pour dire que sur les sept personnes qui étaient censées être là, trois étaient présentes, une autre représentée et les autres absentes. Seule la représentante qui venait au nom de son employeur M. Kokouvi est reparti avec son bélier, les autres ayant préféré les espèces sonnantes et trébuchantes. Une fois de plus, le tirage au sort a eu lieu sous la supervision du clerc Hamadou Boly du Cabinet de Me Sévérin Somda. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Western Union organise sa deuxième édition de la tombola "Spéciale Tabaski" du 5 février au 2 mars 2001, en partenariat avec plusieurs institutions financières. Cette campagne vise à aider les clients à célébrer la fête. Deux tirages ont déjà eu lieu les 14 et 21 février, désignant des gagnants qui recevront un mouton ou l'équivalent de 40 000 F CFA, avec un troisième tirage et la remise officielle des lots prévus le 28 février. -- o:id 8030 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8030 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35547 35814 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/09d2f6c836dd2b566008d6023f6c951b36d636b4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3c613c722eeec1139eeae8bf7f9a652abeffafca.tiff dcterms:title Colonie de vacances : des enfants à l'école du CERFI et de l'AEEMB dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 Jonas Apollinaire Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/147 Colonie de vacances de l'AEEMB et du CERFI https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/955 Adama Coulibaly https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-08-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003733 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content L'école Alpha Solidarité de Colsama a servi de cadre du 14 au 29 juillet dernier à l'organisation d'une colonie de vacances initiée par le CERFI et l'AEEMB. Ils étaient au total cent soixante-trois colons à prendre part à cette rencontre qui a été essentiellement basée sur la formation islamique. La cérémonie de clôture de cette colonie est intervenue dimanche dernier en présence de nombreux invités au nombre desquels, les responsables de la communauté musulmane de Bobo. Par notre correspondant particulier Jonas Apollinaire Kaboré Comme chaque année, la période des vacances est mise à profit par de nombreuses associations, pour l'organisation d'intenses activités récréatives et éducatives à l'endroit de nos Jeunes scolaires. Quant aux associations à caractère religieux, c'est surtout le domaine de la spiritualité qui est pris en compte pour l'organisation des colonies de vacances. Cette année encore à Bobo-Dioulasso, l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) n'ont pas dérogé à la règle. Durant deux semaines, 163 colons dont 88 jeunes garçons et 75 jeunes filles se sont retrouvés à l'école Alpha Solidarité pour une colonie qui était essentiellement basée sur la formation islamique. C'est avec beaucoup d'aisance et surtout de maîtrise que les enfants, répartis en 3 niveaux ont récité des hadiths, des sourates et des versets devant leurs parents visiblement très émus au cours de cette cérémonie de fin de colonie. Le moins qu'on puisse dire est que cette rencontre a été d'un apport très appréciable au plan spirituel pour les jeunes colons désormais initiés aux principes de base de l'islam ; et cela, à la grande satisfaction du comité d'organisation qui s'est surtout réjoui des taux de réussite qui sont de 93,18% pour le niveau I, 94% pour le niveau II et 100% pour le niveau III. Le directeur de la colonie, monsieur Adama Coulibaly, a pour sa part invité les parents à poursuivre cette œuvre d'éducation avec les enfants ; car pour lui, éduquer un enfant, ce n'est pas seulement le loger, le nourrir et le vêtir, mais c'est surtout le conduire vers une vie de bonheur sur terre et dans l'au- delà. Il a terminé son allocution en rappelant aux jeunes colons l'observation obligatoire des cinq prières quotidiennes et le respect des parents. En plus de leur formation islamique, le programme des activités prévoyait également des travaux manuels, des activités récréatives (visites de la SIFA, de la Brakina et du stade Omnisports) et sportives. Dans son discours de clôture, la représentante du maire de la commune, madame Hadja Naba Diané, a tout d'abord rendu un hommage au CERFI et à l'AEEMB. Ainsi dira-t-elle, la lucidité dont les jeunes musulmans font preuve dans ces deux structures, l'exigence morale qui est la leur, l'ouverture d'esprit qu'ils partagent avec les jeunes d'autres confessions tout en revendiquant avec fierté leur qualité de musulman, leur conciliation de la modernité et de la tradition avec l'islam qu'ils vivent sans drame, tout cela fait que les musulmans du Burkina ont toutes les raisons d'espérer de leur jeunesse. Elle a par ailleurs invité les Jeunes colons à mettre au service de leurs amis, de leurs frères et de leurs parents, les riches enseignements qu'ils ont tirés de cette colonie. Rendez-vous a été pris pour la 8e édition prévue en 2002. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le CERFI et l'AEEMB ont organisé une colonie de vacances axée sur la formation islamique du 14 au 29 juillet à l'école Alpha Solidarité de Bobo-Dioulasso. Cent soixante-trois jeunes participants ont bénéficié d'enseignements sur les principes de l'islam, complétés par des activités manuelles, récréatives et sportives. Cette initiative a permis un enrichissement spirituel notable pour les colons, avec des taux de réussite élevés lors des évaluations finales. -- o:id 8031 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8031 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35548 35815 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/cd808135a8252c2a018fd65a2e5cfc976c7e11f3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6081e63c8283a5a3c498a8cc8a72b336fe4ffefd.tiff dcterms:title Hadj 2001 : un pèlerinage, des symboles dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/661 COPRESS-AEEMB https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76318 Ismaël https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76273 Abraham https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/112 Pardon dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-23 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003734 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76313 Kaaba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60469 Mont Arafat bibo:content Les musulmans du Burkina Faso, à l'instar de ceux du monde entier ont l'esprit à la Mecque où se tient le plus grand rassemblement sous forme d'adoration pour les musulmans chaque année. Le pèlerinage, 5e et dernier pilier de l'islam, se présente sous la forme d'une combinaison entre passé, présent et futur. D'abord le passé : il est reparcouru à travers certains actes du pèlerinage. La course entre Safa et Marwa se fait en souvenir de la recherche d'eau par Hadjar (épousé d'Ibrahim) pour son fils Ismaël ; c'est l'eau qui a surgi à côté d'Ismaël que les pèlerins rapportent avec eux et qu'on appelle Zam Zam (une eau bénie). Le tawaf, circumambulations autour de la Kaaba, est une réponse à l'appel lancé par Ibrahim après avoir reconstruit la Kaaba. Il y a lieu ici de rectifier l'amalgame que certains font volontairement entre tourner autour de la Kaaba et l'adorer. Il n'y a aucune adoration due à la Kaaba. Les musulmans n'ont de cesse de le répéter quotidiennement dans leurs prières quotidiennes «C'est Toi (Dieu) que nous adorons et c'est à Toi que nous implorons secours». Le prophète lui-même à l'ouverture de la Mecque a purifié la Kaaba en évacuant les idoles puis a demandé qu'on ne laisse plus aucun idolâtre venir vouer un culte dans cette maison sacrée qu'est la Kaaba. La dimension historique se trouve aussi dans le fait qu'on peut se rapprocher physiquement des hauts lieux de naissance et de développement de l'islam. C'est le cas de la montagne de la lumière où le prophète Mohammed (PSL) a reçu les premières révélations; c'est aussi le cas de sa mosquée à Médine qui a été le centre névralgique gérant la cité-Etat islamique naissante. On peut aussi visiter la tombe du prophète et de quelques-uns de ses compagnons. Aucun culte ne doit cependant leur être voué. Ensuite le présent : pour le pèlerin, c'est son élevation spirituelle qui découle de la volonté qui l'a amené à effectuer le pèlerinage, des efforts (financiers, physiques, ... consentis et de l'accomplissement des rites. A la fin de son pèlerinage, il se voit récompensé par Allah, le Maître de l'univers qui lui accorde son pardon et lui ouvre les portes de son paradis comme l'indique le prophète dans un hadith : «Quiconque accomplit le pèlerinage et s'abstient de toute obscénité et libertinage sort de ses péchés net comme le jour de sa naissance». Enfin, le futur : il se perçoit à travers le stationnement d'Arafat qui rappelle le jour inéluctable où tous les humains se présenteront égaux devant le Seul véritable Souverain. Il prépare le musulman à ce jour solennel tout en le remplissant de l'espoir de faire partie ce jour-là de ceux qui se présenteront devant Dieu, le visage rayonnant pour L'avoir adoré et non de ceux qui se présenteront le visage obscurci, l'air patibulaire du fait de leurs désobéissances. Pour qu'ils s'associent à ce temps fort du pèlerinage qui est la station d'Arafat, le prophète Mohammad (PSL) a demandé aux musulmans qui n'accomplissent pas le pèlerinage de jeûner ce 9e jour du dernier mois du calendrier hégirien. A travers passé, présent et futur, le pèlerinage est une occasion pour vivre de façon constante dans la proximité avec le Seigneur Allah. C'est pourquoi durant toute la période du pèlerinage (en gros du 8e au 12e jours du 12e mois lunaire) toute action contraire à cette transcendance est formellement interdite. Le pèlerin qui revient de la Mecque doit par conséquent refléter l'expérience spirituelle qu'il a vécue. Il doit, s'il a bien compris le sens de son pèlerinage, être un témoin vivant, un exemple édifiant par son comportement, exhortant ainsi les autres à aller répondre à cet appel de Dieu. Puisse Dieu agréer le pèlerinage de tous ceux qui sont sur les lieux saints actuellement. Le comité de presse de l'Association des élèves et étudiants musulmans (AEEMB) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le pèlerinage à la Mecque (Hajj), cinquième pilier de l'islam, est un rassemblement annuel majeur qui combine passé, présent et futur. Il commémore des événements historiques (comme la recherche d'eau par Hadjar ou la reconstruction de la Kaaba par Ibrahim, en insistant sur l'absence d'adoration de la Kaaba), élève spirituellement le pèlerin en lui offrant pardon et récompense, et le prépare au Jour du Jugement via le stationnement à Arafat. Cette expérience vise à renforcer la proximité avec Dieu et à transformer le comportement du pèlerin. -- o:id 8032 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8032 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35549 35816 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f5587b08cc054dcba011de3b60aee858127df1bf.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d15a6f1cecee82613058406e0f83e25f19fb495e.tiff dcterms:title Hadj 2001 : une Burkinabè toujours hospitalisée en Arabie Saoudite dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-03-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003735 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 Gourcy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63431 Sourou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite bibo:content Les nombreux pèlerins burkinabè partis sur les lieux saints pour accomplir le 5e pilier de l'islam sont enfin de retour depuis les 10, 12 et 13 mars 2001. Malgré quelques difficultés rencontrées sur place, ils ont tous accompli les différents rites qui font d'eux des el hadj. Des cas malheureux, comme la mort de deux de nos pèlerins, ont été signalés. En dehors de cela, l'organisation et le déroulement du hadj 2001 ont été un succès aux dires des intéressés. Partis en février dernier pour accomplir le 5e pilier de l'islam, les nombreux pèlerins burkinabè sont de retour depuis les 10, 12 et 13 mars derniers. Cette année, ils étaient au nombre de 1400 hommes et femmes confondus à se rendre sur les lieux saints. Pendant plus de trois semaines, les fidèles musulmans candidats au hadj ont bravé le froid et la chaleur, les distances et les montagnes pour accomplir les rites sacrés. Comme chaque année, le déroulement du hadj 2001 ne s'est pas fait sans difficultés. Ces difficultés ont été parfois liées à l'âge très avancé de certains pèlerins qui ont eu du mal à s'adapter au temps glacial ou au manque d'énergie pour parcourir certaines distances dans les montagnes. En dehors de ces quelques petits problèmes qui reviennent chaque année, les pèlerins disent avoir apprécié positivement l'organisation et le déroulement de la présente édition. C'est le cas d'EI hadj Kara Binta Boubacar et d'Hadja Awa Koanda qui disent ne rien reprocher à l'organisation du hadj 2001. Cependant, ils déplorent le décès de deux des leurs, en l'occurrence Gouro Zakaria et Sankara Sibiri. Selon le secrétaire permanent du hadj 2001, El hadj Sawadogo Yacouba qui était du voyage sur les lieux saints, le premier, âgé de 60 ans, originaire de la province du Sourou, département de Digny et plus précisément du village de Oué, est mort après la prière de 14 heures. Selon ses explications, après la prière, le regretté est resté à la mosquée pour un repos mérité en attendant celle de 16h. C'est dans le sommeil que le vieil homme est passé de vie à trépas. Le second, originaire de Gourcy, province du Zondoma, préfecture de Kouka, âgé de 79 ans est décédé à Minan à un jour du Kaffa (un rite) suite à des malaises. Ces deux cas malheureux sont intervenus sans que les personnes ne soient malades. C'est ce que nous a rapporté le secrétaire permanent du hadj 2001 qui, lui, tient l'information des infirmiers de la commission Santé. Comme il se doit ils ont été enterrés sur place. Une croyance répandue veut d'ailleurs que les pèlerins qui décèdent sur les lieux saints aillent directement au Paradis. Le comité d'organisation signale également le cas un peu inquiétant d'un pèlerin de sexe féminin du nom de Guiro Zara, matrone à Bogounam qui est actuellement hospitalisée en Arabie Saoudite pour des problèmes de santé. Selon les organisateurs, la dame traîne sa maladie depuis Ouagadougou. Hormis cette dernière et les présidents des commissions Transport et Hébergement restés pour s'assurer que rien n'a été oublié, tous les »ladjis» ont rejoint le bercail. Et c'est la fête dans les familles. Amis, parents et voisins des pèlerins s'abreuvent de «zam-zam koom», l'eau bénite des lieux saints dont on dit beaucoup de bien. Malgré l'ambiance bon enfant dans les familles, beaucoup de pèlerins sont inquiets quant au sort réservé à leurs bagages qui restent jusque-là introuvables. Espérons que d'ici là, ce problème qui vient quelque peu entaché le hadj 2001 trouvera solution. En attendant les hadj frais émoulus se préparent chacun de son côté pour le «doua» qui sanctionne le retour de la Mecque. Madi Kaboré Des pèlerins témoignent El hadj Karabinta Boubacar : Je suis professeur d'histoire et de géographie à l'école franco-arabe de la communauté musulmane. J'ai été du voyage pour le hadj 2001. Je suis revenu de la Mecque par le dernier vol qui est arrivé le mardi 13 mars. J'ai accompli tous les rites recommandés par le Coran. Sur le terrain les difficultés rencontrées sont d'ordre général et toujours les mêmes. Elles sont surtout liées à la surface où s'accomplissent les rites. Cela fait maintenant 13 fois que je vais à la Mecque, mais toutes les fois je rencontre les mêmes problèmes liés à l'espace qui reste toujours constant face à un nombre toujours grandissant des pèlerins. J'ai fait mes études coraniques en Egypte et chaque année je me rendais à la Mecque pour le hadj. Il faut dire que plus le nombre grossit plus les problèmes se posent. Vous avez certainement appris que cette année il y a eu 35 décès, 23 femmes et 12 hommes sur le lieu où il fallait accomplir un rite qui consiste à jeter des pierres au satan. Ce qui m'a le plus marqué à ce pèlerinage c'est la mort d'un ami burkinabè du nom de Gouro Zakaria. Il est mort à Médine sans avoir accompli tous les rites recommandés. J'ai été vraiment peiné par sa disparition. Il est de la province du Sourou, département de Digny et du village de Oué. Que la terre lui soit légère - Pour ce qui est de l'organisation, il faut dire qu'elle a été passable et à la portée de nos bourses. On a été logé, on a mangé et circulé selon les frais du hadj que nous avons payés depuis Ouagadougou. Nous sommes partis de Ouagadougou avec nos cuisiniers qui nous ont concocté tous les plats de chez nous que nous avons demandés. Je conclus en disant que tout s'est bien passé malgré les quelques petites difficultés. El hadj Abdoulaye Tapsoba : Je suis commerçant de profession. Je suis parti à la Mecque pour la 6e fois. J'ai été vraiment comblé de savoir que malgré le nombre de nos pèlerins, l'organisation a été parfaite. Franchement parlant je n'ai rien à reprocher à l'organisation. Nous avons été bien logés, nourris, véhiculés et bien suivis par les services de santé. Les difficultés rencontrées n'étaient pas à mettre au compte du comité d'organisation, mais elles sont imputables au nombre des pèlerins et à l'aire d'accomplissement des rites qui est toujours la même alors que le nombre des prétendants au hadj va sans cesse croissant. Cette année deux de nos compatriotes y sont décédés, mais pas sur les lieux d'accomplissement des rites. Je mets cet état de fait au compte du destin. Hadja Awa Koanda : Cela fait maintenant la deuxième fois que je suis partie à la Mecque. Il y a de cela 22 ans que je partais pour la toute-première fois sur les lieux saints. Ce qui m'a le plus frappé c'est le nombre des pèlerins qui va grandissant. L'organisation a été parfaite malgré quelques petites difficultés. Mais avec la présence de nos compatriotes qui y sont pour leurs études, nous avons par moments surmonté ces difficultés grâce à leur soutien. Je me souviens qu'un jour notre chauffeur s'est égaré et nous étions dans la nature pendant plusieurs heures. Nous n'avons dû notre salut qu'à un étudiant burkinabè qui était de passage. En dehors de ces quelques petites difficultés liées parfois à la méconnaissance des lieux, je peux dire que l'organisation a été correcte. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Les 1400 pèlerins burkinabè du Hadj 2001 sont rentrés en mars, ayant accompli les rites malgré des difficultés. L'organisation a été jugée globalement réussie par les participants, bien que des problèmes récurrents liés à l'espace et aux conditions climatiques aient été rencontrés. Cependant, deux décès et une hospitalisation ont été signalés parmi les pèlerins, et des problèmes de bagages non retrouvés persistent. -- o:id 8033 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8033 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35550 35817 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f5a5de850cb3443826f8f33ea4a747074f430f7d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/61617a4fb0f9f5703c4e5698ff0efdb02ff32b34.tiff dcterms:title Associations islamiques : vers une fédération? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/971 Ahl-Assane Rouamba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1036 Gaoussou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-06-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003736 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Plusieurs responsables de la Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina (CCIMB) ont donné hier 12 juin 2001 une conférence de presse ; c'était dans l'immeuble de la pharmacie Diawara et la rencontre avec la presse avait pour objet, le forum non pas de l'unité, mais sur l'unité des musulmans, prévue du vendredi 16 au dimanche 18 juin à Ouagadougou. Ahl-Assane Rouamba Les organisateurs de la conférence de presse étaient conduits par le docteur Diawara (Diawara comme pharmacie Diawara) que secondaient Hady Cissé, Sessouma Gaoussou, etc. D'entrée de jeu, le Dr Diawara a justifié la nécessité pour les musulmans de réaliser leur unité en la présentant comme une injonction divine contenue dans le Coran, et une préoccupation majeure de l'heure pour la CCIMB. Les conférenciers qui, après des rencontres et des sorties en provinces, sont convaincus de la réceptivité des musulmans à l'idée de leur unité, espèrent, a ajouté M. Diawara, que les différents chefs religieux et responsables d'associations islamiques entérineront les conclusions du forum. Pour revenir au forum, il s'articulera autour des points suivants : rôle et importance de l'unité, obstacles à l'unité, et atouts pour y parvenir. Les questions de la presse ont porté sur le contenu de l'unité tant recherchée à savoir unité organisationnelle ou doctrinale, sur les sons de cloche discordants qui se font déjà entendre par voie de presse, sur le nombre d'associations invitées, etc. Des réponses des conférenciers, il est ressorti que les contours exacts de l'unité sont laissés à l'appréciation de qui de droit, autrement dit des chefs religieux et des responsables d'association. Quant au nombre d'associations invitées, «toutes ont été invitées», même si ce n'est que lors du forum qu'on saura combien y ont répondu. «Même l'association islamique Ahmadiyya du Burkina a-t-elle été invitée ?», demanda un journaliste. Non, car jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas des musulmans à nos yeux, c'est comme si vous demandiez si nous avons invité les protestants. Un autre communicateur voulut savoir si parler de l'unité des musulmans ne laisse pas penser qu'il y a des problèmes en leur sein d'où peut-être cet appel à l'unité ? Réponse des conférenciers, l'accent mis sur l'unité des musulmans est dû au fait que bien que les associations islamiques foisonnent au Burkina (il y en aurait 85) elles ne sont pas coordonnées et bien organisées(dans z une structure fédérative ?). Nous ne serons donc pas étonné qu'au sortir du forum, une fédération des mouvements et associations islamiques soit recommandée. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 12 juin 2001, des responsables de la Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina (CCIMB), menés par le Dr. Diawara, ont annoncé un forum sur l'unité des musulmans, prévu du 16 au 18 juin à Ouagadougou. Ce forum abordera le rôle, les obstacles et les atouts de l'unité, perçue comme une injonction divine et une nécessité pour coordonner les nombreuses associations islamiques. Les organisateurs espèrent que les chefs religieux entérineront les conclusions, potentiellement en vue d'une fédération, mais ont exclu l'association Ahmadiyya. -- o:id 8042 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8042 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35551 35818 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b1749dffdd2a691e818111420140c0e6b3bd1bad.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d7d82f7301383432cecaeec5e659ecea52bc39da.tiff dcterms:title Western Union : le mouton de la Tabaski est garanti dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1159 Pierre Tapsoba dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-02-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003737 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Les grands événements constituent des occasions privilégiées à Western Union pour prouver à sa clientèle qu'elle est à ses côtés. On a encore en mémoire les bourses scolaires qu'elle octroyait à ses clients en octobre 2000, puis les billets d'avion offerts en janvier 2001 dans le cadre des fêtes de fin d'année pour rapprocher les familles. Cette fois-ci, Western Union organise du 5 février au 2 mars 2001 une campagne dénommée «spécial Tabaski». Et qui dit Tabaski dit mouton de la Tabaski; ce sont donc des moutons qu'elle va offrir tous les mercredis à ses clients que le sort va désigner. Le premier tirage sur les quatre a donc eu lieu le mercredi 14 février dernier. Les lauréats de ce premier jet sont : - BIB : M. Pacotogo Mahamoudou (Tél. : 98 04 37), - SNC : M. Kokouvi Noamesmi (Tél.: 37 37 04), - SONAPOST : M. Abdoul Koala (Tél.: 30 55 82), - SGBB : M. Amidou Banda (Tél.: 25 46 97), - ECOBANK : Mme Coulibaly Alimata Madina (Tél.: 23 27 50), - Bank of Africa : M. Dominique Tiendrébéogo (Tél.: 25 30 64), - CNCA : M. Oumar Bonkoungou (Tél.: 25 21 87). Ces sept (7) personnes recevront effectivement le 21 février 2001 leur lot lors du prochain tirage dont le lieu reste à déterminer. «Western Union» apporte là une fois de plus la preuve qu'elle est aux petits soins avec tous ceux qui lui font confiance en sollicitant ses services. A signaler que le tirage au sort a eu lieu sous la supervision du clerc Amadou Boly. Pierre Tapsoba bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Western Union organise régulièrement des campagnes promotionnelles pour ses clients, comme en témoigne l'opération "Spécial Tabaski" menée du 5 février au 2 mars 2001. Dans le cadre de cette campagne, l'entreprise offre des moutons, dont le premier tirage a eu lieu le 14 février 2001, désignant sept gagnants qui recevront leur lot le 21 février. Cette initiative s'inscrit dans la continuité des actions de fidélisation de Western Union, telles que les bourses scolaires ou les billets d'avion offerts précédemment. -- o:id 8043 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8043 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35552 35819 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3fc44420878dae85c84792dcd6ef18e22022f136.pdf https://islam.zmo.de/files/original/187148ad2fa7c6290c9cea1f6c08a4f0b36bfc4a.tiff dcterms:title Unité des musulmans du Burkina : le message no 2 du forum sur l'unité dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1036 Gaoussou Diawara https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-07-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003738 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76319 Maison du Peuple bibo:content L'un des points focaux qui a retenu l'attention des participants et des invités du Forum fut le message du coordonnateur le Dr Gaoussou Diawara, livré à la maison du Peuple pendant l'ouverture des travaux du forum le 15 juin 2001. Le message du coordonnateur fait ressortir entre autres les devoirs d'un bon musulman dans la société, son engagement dans la religion islamique et le rôle que doit efficacement jouer la communauté islamique au sein du monde. Que faut-il attendre d'un musulman exemplaire ? Le musulman comme tout citoyen n'est pas en marge de la société, pour se faire il doit: Dans le domaine politique Le bon musulman aura pour objectif l'instauration d'un régime de paix, de justice, de fraternité et de bien, où l'Homme est un frère pour l'Homme et respecter sa qualité d'Homme, où ne règne aucune forme d'exploitation ou d'esclavage, où les droits de l'individu sont respectés et où le pouvoir de l'Etat est considéré comme un dépôt sacré de Dieu, qui doit être utilisé pour le bien-être commun. Dans le domaine de la justice Le musulman essaiera d'en faire un instrument réel de la justice pour la protection des droits de tous, particulièrement des faibles. Pour ce faire, il veillera à ce que chacun reçoive la part qui lui est due et qu'aucune injustice ou oppression ne soit infligée à quiconque. Il respectera la loi, la fera respecter et veillera à ce que la justice soit rendue équitablement. Dans le domaine social et culturel Dès le bas âge l'enfant reçoit une éducation religieuse qui fait de lui un bon musulman c'est-à-dire un homme intègre, généreux, droit, aimant pour son frère ce qu'il désire pour lui-même, toujours prêt à porter secours et à solidariser avec les autres. Il fuit le mensonge et évite la médisance et la calomnie. Il cherche donc le savoir et apprend à connaître son seigneur pour mieux l'adorer. Une fois on demanda au prophète (SAW) quel est le plus parfait croyant. Et le prophète de répondre «Celui qui parmi vous a le meilleur caractère». La réponse du prophète (SAW) montre combien le comportement du croyant est un élément très important dans sa vie spirituelle et communautaire. Ainsi donc, le meilleur croyant aux yeux du prophète, c'est celui qui a le meilleur caractère, il n'a pas dit que c'est celui qui est le plus instruit, ou le plus riche ou le plus puissant, contrairement à une opinion qui pense qu'»être le plus instruit ou être le plus riche ou avoir le pouvoir» est synonyme d'être un bon croyant. C'est le bon caractère qui permet au musulman de porter haut le flambeau de la religion et à cet effet il est d'office plus utile et plus apte à diriger les hommes car il est source de patience, de persévérance, de responsabilité et d'équité. Le Djihad équivaut à promouvoir l'unité en Islam L'Islam est une religion de vérité, de droiture, de don de soi. Ainsi, promouvoir l'unité en Islam est l'équivalent du djihad en temps de paix. C'est donc un devoir pour tout musulman de mener la bataille pour l'unité des musulmans, leur division est contraire à l'éthique de l'Islam. Etant donné qu'il n'y a plus de guerres de religion, le djihad à notre sens sera de lutter contre nous-mêmes, contre nos penchants égoïstes, affairistes et de recherche de gains faciles, de lutter pour les places et les biens de ce bas monde, toute chose éphémère et des produits de satan. Dans les enseignements du prophète Mohamed (SAW) la foi en un Dieu unique est le principe capital, fondamental. C'est la base même de l'Islam et la source de son pouvoir. Tous les dogmes, commandements et lois de l'Islam reposent sur cette base (Tawhid), écartez-là et il ne restera rien de l'Islam. C'est pourquoi il est dit aux musulmans, cramponnez-vous tous ensemble à la corde de Dieu, il s'agit de cette corde unique qui seule peut unir les musulmans. Il est dit dans le Saint Coran au chapitre Al-Naissâ verset 48 que «Ils te questionnent sur l'âme. Dis leur: l'âme est l'affaire de mon seigneur» Dieu dit encore et ce qui est en deçà, il le pardonne à qui il veut». Ce passage recommande aux croyants de s'impliquer dans la crainte de Dieu et que le champ de la religion est assez vaste pour que chaque croyant puisse apporter sa contribution, soit physique, soit matérielle, spirituelle ou financière. Les compagnons du prophète (SAW) étaient de tout cela et l'unité des musulmans implique que l'on compose avec cette diversité car les savants de la loi ne peuvent à eux seuls réaliser l'union et il faut obligatoirement tout un chacun, des personnes de tout bord, tout genre, toute tendance et de conditions différentes pourvu que leur foi soit intacte; et Dieu est juge. A l'adresse de la communauté islamique On dit souvent que l'on ne sera jamais un bon musulman que lorsque nos actes seront en accord avec nos paroles, sinon notre islam restera incomplet. Et le Saint Coran au chapitre Al Saffa verset 2 et 3 rappelle : «O croyants, pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas. C'est une aberration détestable au regard de Dieu que vous disiez ce que vous ne faites pas». Chers frères en Islam, notre communauté est seule et unique, son unité est le fait d'Allah. Allah veille sur noire démarche et sait ceux qui sèment le défaitisme et le plus dangereux des gens dans une société c'est l'hypocrite. Le musulman n'accepte pas l'injustice, ni pour lui-même, ni pour les autres et le fait de vouloir s'aligner sur un clan égaré bien que fort ne sera d'aucune utilité ; point de force que par Allah : «Jamais votre clan ne vous sera d'aucune utilité si nombreux soit-il» Coran VIII/V19 Dans le message du Forum no3 vous aurez droit au premier numéro consacré aux rapports des travaux du forum. - Le Forum bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte, issu d'un message du Dr Gaoussou Diawara en 2001, définit les devoirs d'un bon musulman et le rôle de la communauté islamique. Il décrit un musulman exemplaire comme un citoyen engagé pour la paix, la justice, le respect des droits humains et doté d'un excellent caractère. Le Djihad y est interprété comme la promotion de l'unité en Islam et la lutte contre les penchants égoïstes. Enfin, il exhorte la communauté à l'unité et à la cohérence entre les paroles et les actes. -- o:id 8044 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8044 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35553 35821 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/05e698dc2b1bf5086b0331e952eae51686818bd1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/196f804312a0883eda3a645093245028ec774805.tiff dcterms:title Message de l'AEEMB à l'occasion du mois béni du Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-11-20 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003739 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:content Louanges à ALLAH, Seigneur des univers Voici venu le mois de Ramadan, mois de miséricorde et de grâce divines incommensurables. Dans un célèbre sermon à la veille du Ramadan, le Prophète Mouhamad (saw) affirmait : "Aux yeux d'ALLAH, ce mois est le meilleur de tous les mois. Ses jours, les meilleurs parmi les jours et ses nuits sont les meilleures parmi les nuits". Dans ce mois, le sommeil a la valeur d'une adoration, les actes cultuels sont mieux rétribués que d'habitude et les invocations exaucées. Le Coran, en prescrivant le jeûne à la sourate 2 verset 183, proclame qu'il a été prescrit comme il l'a été pour les confessions antérieures, avec pour finalité d'acquérir la piété. Ainsi, le jeune doit permettre au croyant de gravir davantage de marches menant au Seigneur aidé en cela par la profondeur spirituelle des actes du Ramadan. Le vrai sens du jeûne ne saurait être réduit au fait de ne point manger et boire du lever du soleil à son coucher. Le jeûne est en vérité celui de tout l'organisme. Quand on jeûne, les yeux, les oreilles, le cœur, l'esprit, le sexe et les membres jeûnent, car s'installant dans une logique de piété, pour plaire à ALLAH. C'est ce type de jeûne qui apporte le pardon, la miséricorde et la sauvegarde des flammes de l'enfer. Calomnier, injurier, médire en période de jeûne sont contraires à l'esprit et à la lettre de celui-là. Le hadice rapporte à juste titre que certains jeûneurs ne récoltent que la faim et la soif. Dans ce mois, le croyant doit multiplier les actes d'adoration, tels que lecture du Coran, invocations, demande de pardon, prière sur le prophète, prières nafils, aumônes et zikr. Un hadice rapporte que celui qui jeûne avec foi et en espérant la miséricorde divine aura ses fautes pardonnées. Ramadan, mois de grand souvenir L'essentiel pour le musulman dans ce mois reste d'être toujours proche d'Allah. Toujours. Pour que le lien fondant cet amour divin soit vivace en tout instant.... La finalité étant d'être avec Dieu pour vivre avec les hommes. Etre avec Dieu pour lire ses signes, donner à la nuit sa lumière, prier à haute voix dans un infini silence. Pour dégager ce double axe de proximité, aller le plus loin possible avec le créateur pour servir les créatures. Toute la vie du musulman se resumant ainsi à aimer Dieu, à répondre à son appel, à accompagner les hommes sur le sentier conduisant vers Lui. A l'heure où les corps et les cœurs ont faim et soif de Dieu, n'est-ce pas la Voie ? Ramadan, mois de fraternité, de retrouvailles, de générosité, de festin spirituel, frères et sœurs en invocations, en lecture coranique; au coucher du soleil et à l'aube, espérances, souvenir et rappel rythment la vie de la UMMA. Nous sommes une communauté de grand souvenir : cinq fois dans le jour, vendredi dans la semaine, Ramadan et Hajj dans l'année sont des pages pleines d'images, de symboles, d'appels du cœur et de retour à Dieu. L'essentiel de se souvenir de Dieu est de garder en son cœur le sens des valeurs et des finalités, être avec Dieu pour lire ses signes ; de vivre de son souvenir pour s'emplir d'humilité. Car, finalement c'est le cœur qui sent et sait la proximité de Dieu. Alors, tous les éléments, l'univers, les êtres humains, les animaux et les plantes deviennent, au-delà de leur matérialité, des signes qui rappellent la présence de Dieu. Le Coran proclame : 7/ n'est pas un élément qui ne célèbre les louanges de Dieu. Mais vous ne comprenez pas leurs langages" Sourate 17, verset 44. Comme les pieux devanciers, on se rappelle les grandes stations mystiques dans la solitude, le Coran. Dans l'isolement, les invocations. Dans le silence de l'obscurité, les prosternations et les larmes. A l'aurore, la demande de pardon. Assurément, Ramadan reste un mois à part. A l'occasion de ce mois béni l'AEEMB voudrait inviter les musulmans à passer des moments d'intenses activités spirituelles. Qu'ils exigent de leur cœur le jeûne de leur corps. Le comité exécutif bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Ramadan est le mois le plus béni, où le sommeil est une adoration et les invocations sont exaucées. Le jeûne, prescrit pour acquérir la piété, doit être holistique, impliquant tout l'organisme et non seulement l'abstinence de nourriture et boisson. Ce mois invite à multiplier les actes d'adoration (lecture du Coran, invocations, aumônes) et à éviter les mauvaises actions, promettant pardon et miséricorde. C'est également un temps de fraternité, de souvenir de Dieu et de profond renouveau spirituel. -- o:id 8045 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8045 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35554 35820 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/66604588f77e6525fc43101274922c0c358efd30.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f23b135ffaabcd5ad31e93775a4d99d3d0c5e78f.tiff dcterms:title Déclaration des Associations islamiques du Burkina Faso sur la situation nationale dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/616 Association des jeunes musulmans pour un développement solidaire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/949 Aboubacar Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/687 Ittihad Islami https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1110 Mamadou Drabo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/896 Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/573 Association Islamique de la Tijâniyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 Mouvement Sunnite du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-01-04 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003740 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/352 Léo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/391 Sapouy https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Au nom de Dieu, clément et miséricordieux, Le 14 décembre 1998, nous avons appris le décès de Norbert Zongo, directeur de publication du journal "l'Indépendant", et de ses trois compagnons survenu la veille sur l'axe Ouagadougou-Léo à proximité de Sapouy. Suite à cette disparition tragique, des troubles de tous genres se sont produits dans plusieurs localités du pays. Face à l'inquiétude grandissante qui menace la paix sociale, les associations islamiques du Burkina invitent solennellement tous les Burkinabè à faire preuve de sagesse, et de dépassement de soi, afin que cette paix puisse être toujours préservée. Elles prennent acte de la création d'une commission d'enquête et souhaitent qu'elle puisse faire la lumière sur cette affaire dans la transparence et la justice pour que demeure la concorde nationale. Les associations islamiques qui partagent la douleur des familles éplorées les prient de trouver ici, l'expression de leurs condoléances les plus émues. Qu'Allah le Tout-Puissant, protège le Burkina ! Amen. Ont signé: - La CMBF : El hadj Sana Aboubakar - Le Mouvement sunnit : El hadj Ouédraogo Aboubakar - L'Association islamique de la Tidjania : El hadj Rabo Saïdou - Le CIB : El hadj Sana Harouna - L'itihad islami : El hadj Cissé Ali - L'AEEMB : Sanfo Marou - L'AIBST : Moctar Ouédraogo - Le CERFI : Drabo Mamadou - AJMD : El hadj Dianda Omar bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce communiqué des associations islamiques du Burkina Faso, daté du 14 décembre 1998, réagit au décès tragique de Norbert Zongo et de trois compagnons, survenu la veille et ayant entraîné des troubles dans le pays. Elles appellent les Burkinabè à la sagesse et au dépassement de soi pour préserver la paix sociale et la concorde nationale. Le texte exprime également leur souhait qu'une commission d'enquête fasse la lumière sur l'affaire avec transparence et justice, tout en présentant leurs condoléances aux familles éplorées. -- o:id 8046 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8046 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Communauté musulmane du Burkina : le président Sana s'explique sur les bisbilles dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14899 A. D. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/922 Abdou Rasmané Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1146 Oumar Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-10-28 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003741 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content El hadj Abdou Rasmané Sana, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a donné une conférence de presse, hier 28 octobre 2019 à Ouagadougou, pour donner sa version des faits sur la crise au sein de ladite association. Que se passe-t-il encore à la Oummah ? C'est sous cette interrogation que nous vous faisions cas, dans la rubrique Une Lettre pour Laye du vendredi 18 octobre dernier, d'une note signée par le président du Bureau exécutif permanent (BEP) de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Dans cette missive, adressée à tout membre du BEP et à tout responsable de bureau de province, de localité et de secteur, el hadj Abdou Rasmané Sana les invitait à ne pas participer à l'Assemblée générale extraordinaire qui se tiendrait à Bobo-Dioulasso du 26 au 28 octobre 2019, car jugée irrégulière. Depuis lors les choses semblent se détériorer davantage. En effet ladite assemblée a eu lieu, puis a désigné par consensus Omar Kouanda président par intérim de ladite Communauté en remplacement d'el hadj Abdou Rasmané Sana. Il aurait la charge d'organiser un congrès pour la mise en place d'un nouveau bureau. Au même moment, se tenait à Ouagadougou, exactement à la Grande mosquée, une conférence de presse animée par le président contesté. El hadj Abdou Rasmané Sana a, en réalité, donné sa version des faits sur la situation qui prévaut dans la Oummah. La première pomme de discorde, à l'écouter, est la rénovation de l'édifice religieux. D'aucuns auraient estimé qu'une partie des contributions mobilisées pour la circonstance pouvait servir à d'autres fins tel le payement des factures d'électricité. Le second grief résiderait dans la désignation des imams de la Communauté, notamment ceux qui célèbrent le djouma ou les prières du vendredi  ainsi que les jours de fête. Il a signifié que beaucoup n'apprécieraient pas la manière dont le choix est opéré jusqu'à nos jours. Le troisième reproche serait en rapport avec l'argent engrangé à travers les boutiques de la Communauté. Selon ses propos, ces sommes ne parvenaient plus dans les coffres de la structure afin de financer les activités, mais la donne ayant changé sous sa houlette, ça n'a visiblement pas été du goût de certaines personnes. A ces récriminations s'ajoutent l'insuffisance ou le manque de réunions. Il a déclaré in fine que l'assemblée générale extraordinaire tenue dans la capitale économique n'est qu'un « théâtre » et crois que si la guéguerre se résume à ces faits, ses détracteurs devraient attendre huit mois pour élire un nouveau président et un nouveau bureau à l'occasion du congrès. Synthèse A.D. bibo:shortDescription El hadj Abdou Rasmané Sana, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a tenu une conférence de presse le 28 octobre 2019 à Ouagadougou pour donner sa version des faits sur la crise interne de l'association. Il conteste une assemblée générale extraordinaire tenue à Bobo-Dioulasso qui l'a désigné unilatéralement un président par intérim. Les points de discorde évoqués par Sana incluent la gestion des fonds de rénovation de mosquée, la désignation des imams, l'argent des boutiques de la Communauté et le manque de réunions. -- o:id 8085 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8085 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 dcterms:title Pénétration de l'islam au Burkina : djihad au Sahel, pacte au Centre dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14221 Hugues Richard Sama dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/736 Yeleen Ba https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63445 Obscurantisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6 Djihad https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12912 Commerce https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2019-05-19 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003760 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60540 Sahel https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 Guinée https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 Sénégal https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14355 Sokoto https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76320 Boucle du Mouhoun https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 Arabie saoudite https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60457 Afghanistan bibo:content Par ces temps qui courent où  les forces du Mal sèment  la terreur d'un bout à l'autre du Burkina, l'amalgame est vite fait entre l'islam et le terrorisme comme c'est déjà le cas dans d'autres contrées éprouvées par ce cancer mondial. Estimant que le savoir est une arme contre l'obscurantisme et la division, l'association Yeleen Ba a organisé le 19 mai 2019 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) un panel-débat autour de deux thématiques : les origines de la pénétration de l'islam au Pays des hommes intègres et le présumé lien entre le terrorisme et la religion. Concernant le premier point, le conférencier du jour a expliqué que l'islam s'est diffusé au Burkina par deux moyens : la violence et le compromis. C'est un saut dans le passé qu'a voulu proposer l'association Yeleen Ba, qui œuvre depuis 2016 dans le domaine de l'éducation à travers le premier panel, «  la pénétration de l'islam au Burkina Faso : modes et analyses », animé par le Dr Mahmoud Oubda de l'université Norbert Zongo de Koudougou. L'enseignant chercheur en histoire contemporaine a indiqué que l'islamisation du Burkina s'est opérée entre le XVe et le XVI siècles. La dernière née des trois grandes religions monothéistes s'est répandue dans le pays par deux méthodes : l'une guerrière et l'autre pacifique. La méthode guerrière a  eu pour théâtre le Sahel où les nomades peuls venus notamment du Fouta-Djalon (Guinée) et du Fouta-Toro(Sénégal) ont trouvé sur place des autochtones dont les Gourmantché qui avaient la mainmise sur le pouvoir. Le conflit était inévitable. Des dignitaires peuls effectuent le pèlerinage de Sokoto (Nigeria) à la rencontre d'Usman Dan Fodio, l'inspirateur du djihad en Afrique de l'Ouest, puis reviennent déclencher la guerre sainte. Ces djihads victorieux aboutissent  à la création des émirats peuls du lipatko (1817), du Yagha (1812)  du Jelgoodji et à la conversion forcée des autres peuples. Cette manière musclée pour diffuser la religion révélée par le prophète Mahomet en 610 en Arabie, on la retrouve également,  a fait savoir le paneliste, dans l'émirat de Ouahabou dans l'actuelle Boucle du Mouhoun ou au Guiriko à l'Ouest du pays. Toutefois, a précisé le Dr Oubda, le djihad, encore appelé méthode active, a eu un effet limité dans l'islamisation des territoires de l'ancienne Haute-Volta. Paradoxalement, c'est en faisant abstraction de la violence que la religion musulmane va acquérir véritablement ses lettres de noblesse grâce à l'œuvre des Yarsés et des  Dioulas dans les territoires mossis. Ces communautés  de marchands ont très vite été converties à la nouvelle religion par leur contact d'affaires avec les arabes et les berbères. Les Yarsés sont parvenus a un compromis avec les rois mossis, les chefs leur offrant protection et une parcelle de pouvoir, par exemple celui de gracier  certains prisonniers, et en retour ces derniers, des commerçants et  des marabouts, participant au développement économique des royaumes et consolidant le pouvoir des Naaba par la prière. Malgré ce prosélytisme yarsé, l'islam restera pendant longtemps une religion pratiquée uniquement par l'élite. C'est pendant la colonisation  qu'il quitte les palais royaux pour devenir une croyance religieuse véritablement populaire. Le colon combattant les coutumes et les croyances locales et laissant les Africains sans repères, ces derniers se sont retournés vers le Coran. La suite on la connaît : l'islam est aujourd'hui la première religion au Burkina. Mauvaise perception de l'islam « Le terrorisme a-t-il  des racines dans la religion ? ». C'est la question à laquelle devait répondre le second panéliste, l'imam Ismaël Tiendrébéogo du CERFI. Chiffres à l'appui, il a signifié que malgré les perceptions, les faits démontrent que l'islam n'est pas vecteur du terrorisme. La grande majorité des actes qualifiés de terroristes en Europe sont plus du fait d'indépendantistes, d'extrémistes de tous poils que de musulmans, a-t-il relevé. Alors que le terrorisme a toujours existé depuis la nuit des temps, selon le conférencier, les premiers actes du genre attribués à des mohamethans remontent aux années 70 avec la prise en otage d'athlètes israéliens aux jeux olympiques de Munich en 1972 et à la lutte des moudjahidines contre  l'invasion russe de l'Afghanistan en 1979.  Des faits qui le convainquent que l'islam qui existe depuis le moyen âge n'est pas par essence belliqueux. Une analyse du contenu des livres saints des grandes religions monothéistes révèle par ailleurs, selon l'imam Tiendrébéogo,  que le Coran  contient moins de violence que d'autres livres.  De plus, une pléthore de versets, et il en a cité quelques-uns, condamnent le meurtre gratuit, la conversion forcée et promeuvent l'acception de la différence. Au temps du prophète, a-t-il rappelé, les églises et les chrétiens étaient d'ailleurs protégés par les musulmans. Mais alors si l'islam est une religion de paix, d'où vient l'amalgame ? D'une campagne de dénigrement et de diabolisation de cette religion, a soutenu le panéliste qui informe que pendant la colonisation 60 000 livres ont été écrits contre l'islam, sans compter le cinéma américain qui  colporte à souhait, a-t-il regretté, le cliché du musulman-terroriste. Comme dans toutes les autres religions, il peut y avoir des égarés, a-t-il néanmoins reconnu. Hugues Richard Sama bibo:shortDescription L'association Yeleen Ba a organisé un panel-débat au Burkina Faso le 19 mai 2019 pour démystifier l'islam face à la terreur ambiante. Les discussions ont porté sur les origines de la pénétration de l'islam dans le pays, expliquant sa diffusion par la violence (jihad, effet limité) et surtout par le compromis pacifique des marchands, devenant populaire sous la colonisation. Le second point a réfuté le lien entre islam et terrorisme, affirmant que le Coran promeut la paix et que l'amalgame résulte d'une campagne de dénigrement. -- o:id 8086 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8086 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35555 35823 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9cfcb55f32a9382b537298441f8f099dc1bf36dc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b8a338f9d4d4e7bdb494388aa74a53189ef7e35b.tiff dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : nos pèlerins bientôt de retour dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1040 Hamadi Baro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1088 Lancina Traoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76282 Air Afrique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-05-31 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003761 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 Djeddah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/490 Niamey bibo:content Cette année, 785 musulmans burkinabè ont effectué le Hadj 94: naturellement sans compter ceux qui se sont rendus à la Mecque en passant par certains pays limitrophes. Autrement dit, soit 510 personnes pour le centre de Ouagadougou et 275 personnes pour le centre de Bobo-Dioulasso. Alors, sous ce soleil de la dévaluation, 785 personnes par rapport à 816 l'année dernière, ce n'est pas du tout négligeable. Surtout quand on sait que le prix accessible au billet d'avion seulement en 1993 était 350 700 FCFA et en 1994 : 572 200 FCFA, soit une différence nette de 221 500 FCFA. Ce n'est pas l'argent seulement qui fait le pèlerinage, mais surtout la foi. Et avec la dévaluation que connaît notre pays, les Burkinabè ont fait la preuve de leur foi en Dieu le Très Haut a dit El Hadj Lassina Traoré, président de la Commission de pélerinage de la Communauté musulmane du Burkina Faso. En outre, notons que cette année, le grand Congrès islamique qu'est le pélerinage a regroupé plus de deux millions de fidèles venus des cinq continents. Un chiffre vraiment exceptionnel par rapport aux années passées. C'est ainsi que vu le nombre de croyants à Mina, des centaines de personnes provenant des pays asiatiques et d'Afrique ont trouvé la mort à l'issue de bousculades. Alors pour tous ceux qui sont morts dans la voie de Dieu, que Dieu soit satisfait d'eux. El selon des sources sûres, aucun Burkinabè n'est parmi ces victimes, à moins qu'ils aient d'autres incidents de dernière minute; ce que nous ne souhaitons d'ailleurs pas. Bref, nos 785 Hadja et El Hadj, non des étrangères et étrangers, comme le disent certaines personnes, rejoindront bientôt leur patrie selon le calendrier suivant, reçu au niveau de la direction de l'Agence Air-Afrique à Ouagadougou : - 1er vol retour: mardi 31 mai 1994 avec Air-Afrique n° 9911. Arrivée à Ouagadougou : 0h20' en provenance de Djeddah via Niamey. - 2e vol retour avec Air-Afrique n° 9938: vendredi 3 Juin 1994. Arrivée à Ouagadougou 05h00 du matin en provenance de Djeddah vol direct. - Et le dernier vol aura lieu le samedi 04 Juin 1994 avec Air-Afrique n° 9942. Arrivée à Bobo-Dioulasso à 7h00 en provenance de Djeddah. Départ de Bobo-Dioulasso à 8h00 et arrivée à Ouagadougou à 8h50'. Puisse Dieu permettre à nos Hadja et El Hadj de rejoindre leurs familles respectives en paix et en bonne santé. Aînîn. Barro Hamadi Elève au centre arabe libyen bibo:numPages 1 bibo:shortDescription En 1994, 785 musulmans burkinabè ont effectué le Hadj, un chiffre jugé significatif malgré une forte augmentation du coût du voyage due à la dévaluation du FCFA. Le pèlerinage mondial a rassemblé plus de deux millions de fidèles et a été marqué par des bousculades mortelles, mais aucun Burkinabè n'a été recensé parmi les victimes. Les vols de retour des pèlerins burkinabè sont prévus entre le 31 mai et le 4 juin 1994. -- o:id 8092 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8092 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35556 35822 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/0803f1903dc3748848385d6698e2811e3ddb3622.pdf https://islam.zmo.de/files/original/63e541a5530b3972e669de57c55c8b340f578ec4.tiff dcterms:title Chez nous : hier on a célébré l'Aïd-el fitr dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13684 B. D. dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76334 Youssouf Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-03-15 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003762 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content Après 30 jours de jeûne, les musulmans ont célébré hier l'Aïd-el fitr dans un contexte de crise économiuqe et financière marqué par la dévaluation du franc cfa qui a entraîné une flambée des prix des produits alimentaires. La grande prière s'est déroulée place de la révolution, sous la direction du grand Imam de Ouagadougou, El hadj Abdoul Salam Tiemtoré. C'était en présence du premier ministre Youssouf Ouédraogo, du ministre d'Etat, ministre des Finances et du plan Ousmane Ouédraogo, de monsieur Idrissa Zampaligré, ministre des Transports. Etaient également présents, le Moog-Naba Baongo et plusieurs milliers de fidèles. Au cours de cette grande prière, El hadj Abdoul Salam Tiemtoré a loué le Seigneur et imploré de Lui sa bénédiction pour nos autorités et tout notre peuple. B.D. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription L'Aïd-el fitr a été célébré hier par les musulmans à la Place de la Révolution de Ouagadougou, sous la direction du Grand Imam El hadj Abdoul Salam Tiemtoré. Cette célébration s'est déroulée dans un contexte de crise économique et de flambée des prix alimentaires. Plusieurs milliers de fidèles, dont le Premier ministre et d'autres officiels, étaient présents pour cette prière de bénédiction pour les autorités et le peuple. -- o:id 8093 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8093 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35557 35825 35826 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3873ab6d00a7b7a7017e58c1f7b39d6ffc474acb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0fede121efe2e48863115e51d21bff9daf9aad08.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6bcb26a1c320aab2f6e50da27617af37a4cd90f7.tiff dcterms:title Médersas : Harouna Sana répond à Triandé Toumani dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71 CMHV/CMBF (Crises internes) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1045 Harouna Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/31 Planification familiale https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 Toumani Triandé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/577 Conseil Islamique Burkinabè https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-11-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003763 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/349 Koudougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/60475 Banjul https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25602 Gambie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/359 Maroc https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/385 Porto-Novo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/283 Bénin https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 France https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux Je voudrais tout d'abord adresser mes remerciements aux autorités politiques et administratives pour la patience qu'elles ont eu à traiter mes problèmes dans plusieurs circonstances et condamnations orchestées par mes détracteurs ennemis de l'Islam de 1987 à 1989 dont la dernière tentative date du 16 octobre 1992 alors que je me trouvais à Namounou (province de la Tapoa). Mes remerciements vont également à mon "frère" El-Hadj Toumani Triandé, président de la Communauté musulmane qui vient par son interview dans l'Observateur numéro 3271 du 19 octobre 1992, me donner l'occasion de me libérer de toutes les accusations portées contre ma modeste personne et faire connaître à l'opinion nationale et plus particulièrement aux frères musulmans, la conduite de certains de leurs dirigeants. Je profite de l'occasion qui m'est aussi offerte pour renouveler au grand Imam El-Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, toute ma disponibilité à ses côtés pour la cause de l'Islam. Ainsi dit, revenons à la diffamation portée contre moi dans le journal qui disait ceci : "Des musulmans des milieux TlDJANIA et SUNNITE connaissent qui est Harouna Sana". Je laisse le soin aux différents responsables de ces Associations de répondre à Toumani, faute de quoi ils seront complices des propos tenus à mon endroit. Il faut dire qu'il n'y a que l'intérêt qui compte pour certaines personnes. Depuis 1977 que j'ai été coopté dans le bureau de la Communauté musulmane, j'ai occupé de multiples fonctions et participé à plusieurs séminaires et colloques pour le compte de cette même Communauté. Il s'agit des séminaires sur "l'Islam et la planification familiale en Afrique de l'Ouest". Banjul en Gambie, de la jeunesse musulmane au Mali et Tétouan au Maroc, et un colloque en 1986 sur le dialogue islamo-chrétien à Porto-Novo au Bénin, sans compter mes missions lors des pélérinages en 1980 et 1985. A ces différents séminaires et colloques, à part les billets pris en charge par les organisateurs, la Communauté n'a jamais participé à de quelconques frais de séjour. C'est un sacrifice que j'ai consenti. Est-ce un manque de moyens? Je pense que non, car la dernière crise qui secoue la Communauté musulmane provient de la gestion financière et l'application des textes fondamentaux régissant la Communauté musulmane. PROBLEME FINANCIER En 1986, quand la crise était à son paroxysme et que le besoin pressant d'aller en congrès se faisait sentir, j'ai été sollicité par l'Imam pour connaître notre "avoir en banque BIB". Le résultat a été catastrophique. En poussant loin nos investigations pour connaître les bénéficiaires de ces chèques, des photocopies nous ont été données. Là également, des personnes étrangères à la Communauté ont tiré des chèques de montants élevés (avoisinant le million). C'est pour aider à faire la lumière sur cet état de fait que je suis devenu un homme "dangereux" et qu'il fallait abattre coûte que coûte. Deux condamnations au Tribunal de Première Instance, la dernière pour détournement de 162 kgs de dattes (voir copie de l'attestation). En 1987, la police a pris à mon domicile tous les dossiers concernant "l'affaire Communauté musulmane". Qui a commandité cette saisie de documents? Peut-être ceux concernés par le détournement des fonds de la Communauté musulmane. CRISE ORGANISATIONNELLE S'agissant de l'application des textes et de l'organisation de deux congrès à Bobo-Dioulasso et Koudougou en 1986, je laisse à l'opinion publique le soin d'apprécier entre le président qui se trouvait être le grand Imam et le secrétaire général, qui des deux peut convoquer un congrès. Je me suis rendu à Koudougou pour répondre à la convocation de l'Imam, président de la Communauté musulmane. Ce qui me surprend dans le comportement de certains responsables religieux de la Communauté musulmane, c'est le fait que des vieux utilisent l'art de la calomnie et du mensonge pour atteindre leurs objectifs. On a crié sur tous les toits que j'ai amassé une fortune (ce qui est quand même étonnant!) Or, des fortunés, il y en a à la Communauté musulmane, qui comptent des maisons en France et des dizaines de villas à Ouagadougou, alors que nous trainons le plus de nécessiteux et de mendiants-garibous au Burkina! Pour revenir à mon égoïsme, au-delà des fonctions que j'ai occupées à la Communauté musulamane, je laisse le soin à ceux qui m'ont côtoyé à la Fédération de boxe où j'étais le président avant de laisser le tablier à Toumani, où semble-t-il, des problèmes financiers ont contraint certaines personnes à la démission, d'apprécier ma gestion. J'ai aussi été trésorier du Comité national olympique et aujourd'hui j'anime le Conseil islamique burkinabè - CIB - (voir l'Observateur paalga n°2992 du 4 septembre 1991). Je prie Allah de n'avoir pas à dépouiller l'orphelin de sa pitance, ou être à l'origine de l'arrestation d'un frère pour des faits qu'il n'a pas commis. J'ai tellement reçu de coups et l'occasion m'a été donnée de livrer ces quelques informations en attendant une réplique pour apporter la preuve à travers la presse. Avant de terminer, je demande à nos frères musulmans de pardonner la divulgation de certains problèmes internes à la Communauté à laquelle je n'appartiens plus, car dans le préambule du Conseil islamique burkinabè, il est dit ceci : "Tous les musulmans sont des frères, et que nul d'entre-vous ne sera vraiment croyant tant qu'il n'aimera pour son frère que ce qu'il aime pour lui-même. Hadith." Le présent écrit n'est qu'un droit de réponse. El-Hadj Harouna Sana Ex vice-président de la Communauté musulmane Président du C.I.B Commissaire de district Namounou de passage à Ouagadougou bibo:numPages 2 bibo:shortDescription Dans ce droit de réponse, El-Hadj Harouna Sana, ancien vice-président de la Communauté musulmane, se défend contre des accusations de diffamation et des condamnations qu'il juge orchestrées. Il expose une crise interne majeure au sein de la Communauté, marquée par une mauvaise gestion financière, des détournements de fonds et des problèmes organisationnels, tout en dénonçant la calomnie de certains dirigeants. Il met en avant son intégrité et ses sacrifices passés pour la cause de l'Islam. -- o:id 8094 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8094 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35558 35824 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/98b40c8cf5fe180acf4b7ec744ab78d78265e45a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/05056dc58c309e1ed12efc5cad1435d03198fba1.tiff dcterms:title Jeûne du Ramadan : on a "cassé" vendredi dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 Oumarou Kanazoé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76041 Jeûne https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-02-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003764 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 Ghana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution bibo:content C'est la même atmosphère d'incertitude, observée chaque année, qui a précédé la fête du Ramadan. Quand la fête aura-t-elle lieu ? A cette question, tout le monde, à commencer par ceux qui sont particulièrement versés dans les affaires islamiques répondaient "Si ce n'est pas jeudi, ce sera vendredi". Impossible dans ces conditions d'arrêter un quelconque programme, occupés qu'on était tous à scruter le ciel à la recherche d'une lune qui ne se montrera pas mercredi soir. La fête aura donc lieu vendredi, soit 24 heures après des pays comme la Côte d'Ivoire ou le Ghana. Après donc un mois de Jeûne, de prières intenses, de pénitence... les fidèles musulmans du Burkina ont célébré le vendredi 30 janvier 1998, le Ramadan, le neuvième mois du calendrier islamique, période de carême et de privations de toutes sortes (abstention de nourriture, de boisson, de tabac et de relations sexuelles du lever au coucher du soleil). La grande prière, comme à l'accoutumée, a eu lieu à la place de la Révolution vers laquelle ont convergé une grappe de fidèles. La fête, est-il besoin de le rappeler, s'est poursuivie dans chaque concession où les chefs de famille ont mis un point d'honneur à améliorer l'ordinaire. Voici la prière en images. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le texte décrit l'incertitude annuelle précédant la fête du Ramadan au Burkina Faso, où la date exacte était incertaine entre jeudi et vendredi. La lune n'ayant pas été aperçue le mercredi soir, les fidèles musulmans du Burkina Faso ont finalement célébré le Ramadan le vendredi 30 janvier 1998, après un mois de jeûne, soit 24 heures après certains pays voisins. La grande prière a eu lieu à la Place de la Révolution, suivie de célébrations familiales. -- o:id 8095 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8095 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35559 35827 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ff7e264aaed0fe0f315f1b29428cfb8b7c4dd7ed.pdf https://islam.zmo.de/files/original/40e564916389d096bfc4cc7c96f364869a88f896.tiff dcterms:title Le grand Imam de Ouagadougou n'est plus dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 Abdoul Salam Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14391 Imamat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1998-02-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003765 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La communauté musulmane du Burkina est en deuil : Le grand Imam de Ouagadougou, Abdoul Salam Tiemtoré, est décédé le vendredi 13 février à 8 heures. Il était plus que centénaire (118 ans diit-on). Né à Zanguinguessé, une localité située à 18 km à l'ouest de Ouagadougou, il est devenu grand Imam de la capitale en 1966. Frappé par la vieillesse, il avait cessé de diriger les prières, surtout celles du Ramadan et de la Tabaski, depuis 1994. Il a effectué trois fois le pèlerinage à la Mecque, dont l'un à pieds. Il a été inhumé dans son village à côté de la tombe de son père. Il laisse derrière lui 13 enfants (6 filles et 7 garçons) et 136 petits-fils et arrière-petits-fils. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le grand Imam de Ouagadougou, Abdoul Salam Tiemtoré, est décédé le vendredi 13 février à l'âge de 118 ans (selon les dires). Il occupait cette fonction depuis 1966, ayant cessé de diriger les prières en 1994. Ayant effectué trois pèlerinages à la Mecque, dont un à pied, il a été inhumé dans son village natal et laisse derrière lui 13 enfants et 136 petits-enfants et arrière-petits-enfants. -- o:id 8096 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8096 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35560 35828 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2f11455526997eb36408d7cfbde2c2e55cd949b1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7df0d6132d864e926118780c0e62f7b8a03dece4.tiff dcterms:title Islam : la philosophie du Maouloud dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15478 Sidi Mouhammad Ouédraogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/605 Association pour l'Établissement de l'Unité Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-06-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003766 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Avant toutes choses, mes salutations à tous les musulmans et au monde islamique à l'occasion de la sainte naissance de Mouhammad (PSLF) qui a éclairé l'univers jusqu'à ce jour et jusqu'au jour de la résurrection. L'anniversaire de la naissance de cette personnalité mérite d'être vivifié et célébré. Cependant, on entend dire que se rappeler cette naissance et la fêter est interdit et constitue une innovation blâmable et ressemblerait à la manière dont les chrétiens et les juifs célèbrent leurs fêtes, et que ces fêtes causeraient des déviations et des corruptions. Sur ce, avant d'apporter des éclaircissements, nous voudrions, chers lecteurs, que nous retournions à nos cœurs et à nos natures humaines en laissant de côté provisoirement les fêtes. Si quelqu'un donne un cadeau de fleurs par exemple à une personne, cette dernière, tout naturellement, le remerciera pour le bienfait ainsi accompli. Car, la nature de l'homme est de remercier celui qui a travaillé pour lui et qui lui a tracé sa félicité. C'est pourquoi nous voyons dans les civilisations des différentes nations qu'on dresse des statues exposées dans les musées et universités en donnant à ces universités et autres lieux stratégiques le nom de certains grands personnages et héros. Les photos de ces personnes sont gravées dans les billets de banque et monnaie qui circulent. Tout cela pour perpétuer et célébrer ces hommes qui ont rendu service à l'humanité. A titre d'exemple, au Burkina Faso, on voit des avenues porter les noms de Nelson Mandela, Kwamé N'Krumah, lycée Marien N'Gouabi... Tout ceci pour perpétuer le nom de ces gens qui ont lutté pour les peuples africains par leurs pensées et leurs efforts. Ainsi donc, toutes les nations civilisées, anciennes comme nouvelles, honorent leurs grands hommes pour services rendus. L'Islam ne sort pas de ce cadre et il est même le plus indiqué, surtout qu'il s'agit de Mouhammad (PSLF). Si l'on établit ces fêtes, c'est pour honorer nos héros qui nous ont rendu service. Si nous ne le faisons pas, nous sommes sortis de la nature humaine. Le Saint prophète (PSLF) grâce à qui le genre humain fut créé et dont la venue nous a sortis des ténèbres vers la lumière, ainsi que les califes de sa famille qui ont préservé de la déviation la religion, nous ne pouvons pas les remercier assez! Le remerciement est en notre faveur car la grandeur et la culture de la communauté subsistent. Cette culture vient des hommes de culture si les croyants veulent garder leur religion et leur culture islamique. "Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident" (Chapitre 3, verset 164). Ceux qui s'opposent à la célébration des anniversaires affirment qu'il s'agit d'innovations tendant à faire entrer dans la religion ce qui n'en fait pas partie; et que le prophète (PSLF) a dit: "Quiconque invente dans notre affaire quelque chose qui n'en fait pas partie, cela sera rejeté". Ceux qui disent cela oublient que les savants font la distinction entre bonnes et mauvaises innovations. Ils considèrent l'anniversaire de la naissance du prophète (PSLF) comme faisant partie des bonnes innovations. Comme l'a dit Ibn Hadjar Al Aysami: "On s'accorde à aimer la bonne innovation. Le Maouloud et le rassemblement des gens à cette occasion est une bonne innovation". La même idée est reprise par l'imam Abou Chamata, cheikh Al Imam Al Nouri, dans "Siyar Al Halabiya". Imam Nawawi, commentateur de Boukhari dit la même chose dans "Tahzibal Asmà-i wall lougât". L'anniversaire du prophète fait partie des traditions permises, car les traditions des hommes ont depuis longtemps établi la célébration de l'anniversaire des grands hommes. Le fondement de la tradition est la permission jusqu'à ce qu'existe un motif de suppression de la permission; non seulement, il n'y a pas d'interdiction de la célébration de l'anniversaire du prophète (PSLF), mais en plus, il y a des indications qui montrent que cela doit être célébré. On peut considérer le Maouloud et les rappels qu'il contient comme éléments recommandés et acceptés par Dieu car les prescriptions et interdictions concernent des fois ce qui est particulier et d'autres fois ce qui est général. Quelques fois, le législateur dit: "Habillez les pauvres, les nécessiteux, les orphelins et donnez leur à manger". D'autres fois, il dit: "Soyez bienfaisants envers eux". Dans le premier cas, l'ordre est particulier. Dans le deuxième cas, il est général. L'anniversaire du saint prophète (PSLF) a un caractère général car l'ordre dit: "Respectez, aimez et célébrez le prophète" sans donner une limite comment le faire. Il est possible pour un responsable de choisir un de ces éléments quelconques: célébrer le prophète (PSLF) peut se faire par l'évocation de son souvenir ou bien en écrivant sa biographie; faire la publicité de son nom dans les lycées et universités. Parmi les preuves qui confirment l'anniversaire de la naissance du prophète (PSLF) dans son sens général, le saint Coran dit: "Quiconque glorifie les emblèmes de Dieu cela fait partie de la piété des cœurs". Les emblèmes de Dieu sont nombreux. En fait partie l'anniversaire du prophète (PSLF). On a posé au prophète (PSLF) une question concernant le jeûne du lundi; il répondit: "C'est le jour de ma naissance". Honorer ce jour englobe aussi le fait d'honorer le mois de sa naissance. Il est donc normal de le respecter et de l'honorer comme Dieu l'a honoré en ces termes: "Nous ne t'avons envoyé que comme miséricorde pour l'univers". Il dit aussi: "Dis: ceci provient de la grâce d'Allah et de sa miséricorde; voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent" (Verset 58 du chapitre 10 du Coran). Concernant leur propos selon lequel I Maouloud serait interdit parce que ressemblant aux fêtes des juifs et des chrétiens, il nous suffira de dire que les fêtes de Ramadhân et de Tabaski ressemblent aux fêtes chrétiennes dans le temps et le Hadj leur ressemble dans l'espace. Si la ressemblance est un critère d'interdiction, alors on peut dire que le fêtes de Ramadhân, Tabaski et le Hadj sont toutes interdites, de même que serait interdite la construction des mosquées, car cela ressemble à la façon dont les chrétiens construisent leurs lieux de culte. La ressemblance avec les chrétiens dans les choses qui découlent de la nature humaine, que ce soit dans leur vie ou leurs relations, n'est pas interdite. Si la ressemblance découle du fait que les hommes ont remplacé par leurs propres opinions les prescriptions divines, cela constitue un péché et un dégât. Ce que l'on doit faire, c'est vivifier la religion et la charia. Quant à ceux qui disent que le Maouloud serait interdit parce qu'il est l'occasion de rencontres illégales entre hommes et femmes, chacun d'entre nous nie commettre des indécences. Il est bon de distinguer entre ce qui est original et ce qui est ajouté. Le fait de ne pas légitimer ce qui est interdit ne concerne pas seulement les fêtes, mais l'ensemble des choses. Interdire les indécences au cours des fêtes ne signifie pas interdire les fêtes elles-mêmes. Il est possible de célébrer les fêtes sans s'adonner à aucun péché. Les actes renvoient aux intentions. On peut dire qu'il est vraiment normal durant l'anniversaire du prophète (PSLF) de se rappeler les qualités du prophète (PSLF), son éthique et de clarifier le rôle de sa vie lumineuse, afin qu'on puisse l'imiter. Il est souhaitable de prier beaucoup sur lui et sa famille et de se rappeler ce qu'il nous a apporté, c'est-à-dire le Coran et les enseignements divins qui vivifient le cœur de l'humanité entière. Il est souhaitable que les jours du Maouloud soient le point de départ de l'unité des musulmans et de la réflexion sur leurs points faibles et leurs points forts et des problèmes qui les préoccupent, afin qu'ils puissent se dresser pour établir des plans en vue de leur avancement et de la solution de leurs problèmes. Pour conclure, établir le Maouloud béni est une chose louable et désirable conforme à la nature selon laquelle Dieu a créé les hommes. Concernant l'hommage rendu aux grands hommes, il fait partie des traditions licites et louables car il y a des preuves rapportées qui justifient sa validité générale. Je m'arrête ici en priant Dieu d'accorder ses bienfaits aux musulmans, et de nous faire entrer dans la proximité du prophète Mouhammad et de sa famille. Meilleurs vœux de bonne et heureuse année! Oustaz Sidi Mouhammad Ouédraogo Association de l'établissement de l'unité islamique 02 BP 5544 Ouaga 02 Burkina Faso bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte défend la légitimité et la louabilité de la célébration de la naissance du Prophète Mouhammad (Maouloud). Il réfute les arguments l'interdisant comme une innovation blâmable ou une imitation d'autres religions, en soulignant que l'hommage aux grands hommes est une pratique universelle et naturelle. L'auteur s'appuie sur l'avis de savants islamiques qui la considèrent comme une "bonne innovation" et met en avant ses bienfaits spirituels et sociaux pour la communauté musulmane. -- o:id 8102 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8102 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35561 35829 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ffd38139afe184adec4e9a24e15a613893e1f49a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/611067c6e2d18835f5c5af63a7129b9e3d7da4bd.tiff dcterms:title Collège de sages : 45 jours pour la réconciliation nationale dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 Blaise Compaoré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/73 Collège de sages https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/141 Assassinat de Norbert Zongo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 Réconciliation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76268 Politique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-06-03 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003767 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content Le président du Faso a signé le mardi 1er juin 1999, un décret portant création, composition et missions d'un collège de sages. Ce décret fait suite à son message à la nation du vendredi 21 mai 1999, discours dans lequel il avait pris, entre autres engagements, la décision de mettre sur pied un collège de sages qui devrait "passer en revue dans les meilleurs délais, tous les problèmes pendants de l'heure et proposer des recommandations à même d'emporter l'adhésion de tous les protagonistes de la scène politique nationale". Dans cette perspective, il avait successivement reçu en audience la semaine dernière les trois anciens chefs d'Etat, le collectif ainsi que les représentants des communautés religieuses et coutumières. En attendant de revenir dans nos prochaines éditions sur certains aspects de ce décret (dont teneur suit), signalons qu'il est imparti à ce collège un dead-line de 45 jours pour déposer son rapport. Décret n°99-158/PRES portant création, composition et missions du collège de sages Le président du Faso, Président du Conseil des ministres, VU la Constitution; VU le message à la nation en date du 21 mai 1999; DECRETE Article 1 : Il est créé un collège de sages. Article 2 : Le collège de sages est composé de seize (16) personnalités burkinabè réparties comme suit : - anciens chefs d'Etat : trois (3); - notabilités coutumières et religieuses : huit (8) - personnes ressources : cinq (5). Article 3 : Le collège de sages a pour mission d'œuvrer à la réconciliation des cœurs et à la consolidation de la paix sociale. A cette fin, il est chargé : - de passer en revue tous les problèmes pendants qui sous-tendent la crise actuelle ; - de proposer le traitement à réserver à tous les crimes impunis ainsi qu'à toutes les affaires d'homicide résultant ou présumées résulter de la violence en politique, pour la période allant de 1960 à nos jours : - de faire des recommandations susceptibles de promouvoir la réconciliation nationale et la paix sociale. Article 4 : L'Etat met à la disposition du collège de sages les moyens nécessaires à l'exécution de ses missions. Article 5 : Le collège de sages prend toutes les mesures utiles à son fonctionnement interne. Article 6 : Le collège de sages remettra dans un délais de quarante cinq (45) jours son rapport au président du Faso qui prendra les dispositions nécessaires conformément à l'esprit de son message à la nation du 21 mai 1999. Article 7 : Le présent décret qui prend effet pour compter de sa date de signature sera publié au Journal officiel du Faso. Ouagadougou, le 1er juin 1999 Blaise Compaoré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 1er juin 1999, le président du Faso a signé un décret portant création d'un collège de sages. Composé de seize personnalités (anciens chefs d'État, notabilités coutumières et religieuses, personnes ressources), ce collège a pour mission de promouvoir la réconciliation nationale et la paix sociale. Il est chargé de passer en revue les problèmes pendants, de proposer des solutions pour les crimes impunis et homicides politiques depuis 1960, et de faire des recommandations, avec un délai de 45 jours pour remettre son rapport. -- o:id 8103 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8103 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35562 35830 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/23f87cbad685a52ae35020204b48614e185a7dc8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/67928bc2781b3378bf7cbe11a2fd3c4ea1e7a4cb.tiff dcterms:title Journée médicale organisée par l'Association islamique Ahmadiyya à Koupéla dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14336 Gilbert Yoda dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/609 Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76335 Ahmadiyya https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1999-11-05 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003768 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/350 Koupéla bibo:content Le samedi 2 septembre 1999, les populations de la commune de Koupéla et des villages environnants, ont bénéficié d'une journée médicale, la 3e du genre, organisée par l'Association islamique Ahmadiyya. Ce fut le siège de l'Association situé au secteur n°4 de la commune, qui a servi de lieu d'accueil des patients. Plus de 700 malades ont pu être visités et soignés gratuitement par le Docteur Mohamoud, spécialiste en homéopathie venu de Ouagadougou pour la circonstance. Ceux des malades qui avaient bénéficié de soins aux précédentes journées, ont justifié leur présence à la journée du 2 septembre, par le fait d'avoir été soulagés de leurs maux, grâce aux produits reçus. Des 700 patients reçus, tous ont bénéficié de produits correspondant au diagnostic des symptômes du mal considéré. Selon M. Zagar Iqbal Sahi, chef de mission de l'Association islamique Ahmadiyya à Koupela, ces journées médicales vont s'étendre à d'autres villages de la province du Kourittenga, dans une programmation future. Gilbert Yoda AlB Kourittenga bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le 2 septembre 1999, l'Association islamique Ahmadiyya a organisé sa 3e journée médicale gratuite à Koupéla, bénéficiant à plus de 700 patients de la commune et des villages environnants. Le Dr Mohamoud, homéopathe de Ouagadougou, a consulté et fourni des médicaments gratuitement, les anciens bénéficiaires ayant témoigné de leur soulagement. L'Association prévoit d'étendre ces journées à d'autres villages de la province du Kourittenga. -- o:id 8104 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8104 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35563 35831 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/59272b5ea90251a9b04025be8feac7149bbe5c94.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d9ccd2c84e8e3f2c15e13df7408ded66b90294b7.tiff dcterms:title CERFI/Cellule féminine : rencontre-bilan au centre arabe libyen dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-10-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003769 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content De par le nom d'Allah, Clément et miséricordieux ! La cellule féminine tiendra une rencontre-bilan le dimanche 08 octobre 2000, mais contrairemnt aulieu indiqué (Maison des jeunnes et de la culture de Ouagadougou), c'est plutot à partir de 9 heures au centre arabe libyen. Dans tous les cas des indicateurs à partir de laa MJCO orienteront les membres. Le programme de la manifestation reste inchangée. Programme 09H00 : Mise en place des membres 09H30 : Cérémonie d'ouverture; - lecture du Coran-Dou'a d'ouverture - Mot de bienvenue de la présidente Suspension : 05 mn 10h30 : début des travaux - présentation des rapports d'activités et financier - rapport de vérification des commissaires aux comptes - adoption et recommandation - Divers 12h00 : clôture La présidente sait compter sur la présence de tous les membres. bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La cellule féminine tiendra une rencontre-bilan le dimanche 8 octobre 2000 à partir de 9h. L'événement aura lieu au Centre arabe libyen, et non à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou comme initialement indiqué. Le programme prévoit une cérémonie d'ouverture avec lecture du Coran et mot de bienvenue, suivie de la présentation et l'adoption des rapports d'activités et financiers. -- o:id 8105 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8105 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35564 35833 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/bb6acf9cf7b1ec7d34fde4ab4b727f20107b1dd2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/87d83ccbae995e4ec02eb319e3dfb3b5d00ddb79.tiff dcterms:title CERFI/Kadiogo : le bureau provincial renouvelé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/148 Conférence des Cadres et Intellectuels Musulmans du Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/857 Moussa Nombo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1143 Nouhoun Bagayoko https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-07-06 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003770 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76314 Kadiogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Le bureau provincial du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) du Kadiogo a tenu le dimanche 25 juin 2000 à la maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) de 9h30 à 12h30 sa 3e assemblée générale ordinaire avec comme ordre du jour : 1) compte rendu d'activités 2) élection du bureau. C'était en présence de nombreux frères et sœurs en Islam. Dans son mot de bienvenue le frère Hady Cissé, responsable à l'Information, a fait le point de l'évolution des adhésions au CERFI du Kadiogo qui compte aujourd'hui 960 membres titulaires de la carte. Il dira ensuite qu'eut égard à l'ampleur des tâches à venir, il serait recommandable de doter le bureau provincial d'un secrétariat permanent qui aura pour tâches : la mise en application du programme d'activités, de l'organisation des bureaux de secteurs et du siège. Le rôle et le mode de recrutement du secrétaire permanent seront déterminés au congrès du CERFI en septembre 2000. Il a en outre précisé que la transparence a toujours été le maître mot de la gestion au CERFI. C'est pourquoi, le bureau saisit toutes les occasions pour faire un bilan financier. Il a enfin terminé en disant que ce qui caractérise le CERFI, c'est aussi l'alternance. En effet, après deux mandats, il faut laisser la place à d'autres frères et sœurs pour diriger l'association. Quant au secrétaire général, Issaka Sila, il a présenté le rapport moral qui s'articulait autour de points tels l'organisation et la mobilisation, la formation, les difficultés et les perspectives. Dans le souci d'assurer la formation des militants, le bureau provincial a organisé 2 séminaires annuels et 9 séminaires mensuels. Il a tenu 3 assemblées générales dont cette dernière. En collaboration avec la conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina, il a organisé une grande conférence sur la Zakat le 16 avril 2000. En ce qui concerne les perspectives, la reprise des émissions télévisées donnerait une bouffée d'oxygène aux activités islamiques. Quant au trésorier général, Souleymane Tassembédo, il a fait le point de la situation financière du 19 juin 1999 au 18 juin 2000. Les cotisations attendues s'élevaient à 2 880 000 FCFA contre une rentrée effective de 1 908 600 FCFA soit environ 70% de taux de recouvrement. Ce qui est encourageant et les commissaires aux comptes ont apprécié positivement le travail abattu. C'est par un Takbir (Allahou Akbar) que l'assemblée a adopté les rapports moral et financier qui lui ont été soumis. C'est par la suite qu'ont eu lieu les élections après que le collège électoral a donné les explications quant aux choix des candidats. Aussi, le bureau ci-contre a été mis sur pied par un autre Takbir (acclamation). La réunion a pris fin aux environs de 12h30 par un doua de clôture. Bureau provincial du Kadiogo Secrétaire Général: SILA Issaka (IEP Ouaga 5) Secrétaire Général adjoint: TASSEMBEDO Souleymane (ONTB) Responsable aux activités Théologiques et Culturelles: TIEMTORE Yacouba (lycée Noureine) Responsable adjoint aux activités Théologiques et Culturelles: BAKAYOKO Nouhoun (lycée Noureine) Responsable à l'Information et l'Organisation: NANA Issa (DRA du Centre) Responsable adjoint à l'Information et à l'Organisation: ZOUNGRANA Adama (SONAR) Responsable aux activités socioéconomiques et financières: COULIBALY Siaka (Consultant) Responsable adjoint aux activités Socio-économiques et financières: DABRE Mahama (CENOU) Trésorier Général: BIKIENGA Y Abdel Rahim (FAARF) Trésorier adjoint général: CISSE Abdou Ousseini ( CNCA) Responsable aux activités féminines: TAHIROU Salamata (MRP) Responsable adjoint aux activités féminines: COULIBALY Haoua (RCPB) 1er Commissaire aux Comptes: OUEDRAOGO Mamadou (SOTRAOF) 2ème Commissaire aux Comptes: NOMBO Moussa (S/C AEEMB) bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) du Kadiogo a tenu sa 3e assemblée générale ordinaire le 25 juin 2000 à Ouagadougou. L'ordre du jour incluait la présentation des rapports d'activités et financiers, révélant 960 membres, une gestion transparente et un taux de recouvrement des cotisations de 70%. La nécessité d'un secrétariat permanent et le principe d'alternance des dirigeants ont été soulignés. L'assemblée a adopté les rapports et élu un nouveau bureau provincial. -- o:id 8110 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8110 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35565 35832 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6c72a0c8c3b425c4da2079b52731017e1593aa83.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c0a6ff01b91d076bc089f7d707e8e570d9312826.tiff dcterms:title Semaine culturelle de l'ABCI : porter haut le flambeau de l'islam! dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1111 Mamadou Koné dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/601 Association Burkinabè pour la Culture Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1044 Hamidou Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63 Unité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76039 Solidarité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-09-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003771 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou bibo:content La 5e semaine culturelle organisée par l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI), s'est achevée le vendredi 8 septembre dernier en apothéose à l'Institut El Elmi. Débutée le 4 septembre sous le thème «L'islam et les musulmans présents et futurs», cette semaine du donner et du recevoir a connu la participation d'une centaine de personnes venant de plusieurs associations islamiques de la capitale comme de l'intérieur du, pays. Ils ont mis à profit cette belle occasion de rencontre de la spiritualité pour raffermir leur foi islamique, mieux se connaître et tisser des liens de partenariat. Le programme des activités, au nombre desquelles étaient inscrits des jeux concours, des projections cinématographiques sur l'islam et une série de conférences, a permis aux uns et aux autres de se repositionner dans leur religion. En rappel, créée en 1991, l'ABCI s'est fixé pour objectifs de : - porter haut le flambeau de l'islam; - travailler à l'unité, la solidarité la compréhension et la promotion de l'entente entre les musulmans. A la cérémonie de clôture, des sketches savamment exécutés par des jeunes musulmans et musulmanes ont fustigé certaines pratiques aux antipodes de l'islam. Selon les participants, leurs attentes ont été comblées et le président de l'ABCI, Hamidou Ouédraogo, a remercié tous ceux et celles qui ont contribué à la réussite de l'événement. Rendez-vous est pris dans 2 ans pour la 6e édition. Mamadou Koné bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La 5e semaine culturelle de l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) s'est déroulée du 4 au 8 septembre à l'Institut El Elmi, réunissant une centaine de participants autour du thème «L'islam et les musulmans présents et futurs». L'événement visait à raffermir la foi islamique, favoriser la connaissance mutuelle et tisser des liens de partenariat, à travers des conférences, projections et jeux. Les participants ont exprimé leur satisfaction, et la 6e édition est prévue dans deux ans. -- o:id 8111 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8111 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35566 35834 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/06a4765d56d31c7e0b88bf83f5c987055d0d0b39.pdf https://islam.zmo.de/files/original/82cabd4b4d1b40366d4c8b7bea0a5c9796901b02.tiff dcterms:title Sourou : séminaire de formation islamique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15213 Paul Drabo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76327 Formation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 Coran dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-07-18 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003772 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/401 Tougan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63431 Sourou bibo:content L'école franco-arabe Sabi El Fala de Tougan a abrité du 3 au 9 juillet 2000 un séminaire de formation islamique, quatrième du genre organisé par le Cercle d'étude de recherches et de formation islamiques (CERFI). La formation a regroupé 473 élèves musulmans tous cours confondus du primaire et du secondaire de Tougan et l'encadrement était assuré par 18 enseignants. Par cette formation le CERFI entend doter ces jeunes élèves des rudiments de base de l'islam. Aussi, le programme de la formation s'est articulé sur des cours de morale islamique, l'apprentissage des versets du coran et la pratique rituelle des prières quotidiennes. La clôture de cette formation religieuse a donné lieu à une cérémonie présidée par le président de là délégation spéciale de la commune de Tougan monsieur Boro Toro Malick. Pour témoigner leur soutien à l'œuvre entreprise par le CERFI, de nombreux fidèles musulmans ont fait le déplacement sur les lieux. Trois allocutions ont ponctué la cérémonie. Monsieur Zerbo Molim Yacouba, directeur de l'école franco arabe Sabi El Fala, coordonnateur du CERFI s'est déclaré satisfait du déroulement et des résultats de la formation car a-t-il dit, elle a permis aux jeunes de s'approprier des versets du coran, des vertus de l'islam, d'apprendre de bonnes manières de se coiffer, de s'habiller, à faire les ablutions et les prières quotidiennes. Pour terminer, il a félicité les encadreurs, invité les participants à mettre en pratique les connaissances acquises, et exhorté les parents à continuer l'œuvre entreprise par le CERFI. Monsieur Mikailou Maïga DPEBA du Sourou a pour sa part loué et encouragé l'initiative et dit que cette formation religieuse qui s'adresse au cœur , complète la formation intellectuelle dispensée dans les classes d'une part et d'autre part, qu'elle permettra d'endiguer la dépravation des mœurs et les violences dont les jeunes sont l'objet. L'éducation est l'affaire de tout le monde dira le président de la cérémonie dans son discours de clôture ; pour ce faire il a suggéré aux responsables du CERFI d'informer dorénavant les autorités communales afin que celles-ci puissent apporter leur contribution. En marge des discours, les participants ont démontré ce qu'ils ont appris à travers des récitations et des scènes de théâtre. Une remise de cadeaux composés de livres aux meilleurs élèves a mis terme à la cérémonie. La formation s'est achevée en apothéose par un repas en commun et une prêche. Paul Drabo AIB/Sourou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Un séminaire de formation islamique, organisé par le Cercle d'étude de recherches et de formation islamiques (CERFI), s'est tenu du 3 au 9 juillet 2000 à l'école franco-arabe Sabi El Fala de Tougan. Il a rassemblé 473 élèves musulmans du primaire et du secondaire pour leur enseigner les rudiments de l'islam, incluant la morale, l'apprentissage du Coran et la pratique des prières quotidiennes. Cette formation, soutenue par les autorités locales, visait à compléter l'éducation intellectuelle des jeunes et à lutter contre la dépravation des mœurs. -- o:id 8112 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8112 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35567 35835 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/4857106b223ac689b88b5e664e3cbc0faaed1625.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d38d4ed98302ebd98f8807bf51ac9603ff47bce5.tiff dcterms:title À propos des événements du 11 septembre... Communiqué de presse de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/117 11 septembre 2001 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/480 Université al-Azhar https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 Violence https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/63530 Radicalisation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 Paul Ouédraogo https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14297 Jean-Paul II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14536 Justice https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15031 Christianisme https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2001-11-12 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003773 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content La commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam s'est réunie en session ordinaire les 6 et 7 novembre 2001 au centre polyvalent de Ouagadougou, sous la présidence de Mgr Paul Ouédraogo. Après un tour de table sur la vie de la commission dans nos différents diocèses, nous avons constaté avec joie que dans nos villes et campagnes, chrétiens et musulmans font des efforts de se rapprocher pour vivre l'estime réciproque. Un des points qui ont retenu notre attention était les événements du 11 septembre dernier et leurs conséquences pour le monde en général, notre continent africain et notre pays, le Burkina, en particulier. Evénements dont l'interprétation dans certains lieux et milieux laisserait croire à une guerre de religion entre chrétiens et musulmans. Nous, membres de la commission épiscopale pour le dialogue entre chrétiens catholiques et musulmans, à la suite des déclarations d'autorités chrétiennes (le Pape Jean-Paul II, le Synode récent des évêques qui vient de se terminer ces jours-ci, des déclarations de responsables d'églises de nombreux pays, y compris d'Amérique du Nord et du Moyen Orient), et aussi d'autorités religieuses musulmanes, (Al Azhar et autres), réaffirmons: 1. Que les symboles visés dans les évènements du 11 septembre invitent à une analyse géopolitique, économique, sociale et historique à la fois plus complexe et plus fine ; 2. que cette guerre n'est pas une guerre de religion. 3. que nul n'a le droit d'invoquer le nom de Dieu a des fins politiques, idéologiques et militaires ; 4. que la violence ne saurait venir à bout de la violence ; 5. que la paix sera toujours le fruit de la Justice et du respect de la dignité humaine. Plus que jamais, la parole du Concile Vatican II reste actuelle : "Pour construire la paix, il est requis avant tout que l'on extirpe les causes de discordes entre les hommes; car ce sont elles qui alimentent les guerres, à commencer par les injustices. (Gaudium et Spes n°83). Aujourd'hui comme hier, en tant que commission épiscopale, chargée de promouvoir et d'aider aux bonnes relations entre chrétiens et musulmans, nous encourageons toutes les démarches et formes de rencontre et de dialogue entre les deux communautés. Chrétiens et musulmans, nous croyons au Dieu Unique. Restons convaincus de notre devoir de prier pour toutes les victimes de l'agression et de la guerre, ainsi que leurs familles et de prier aussi pour la paix qui a sa véritable source en Dieu. Mobilisons les énergies de notre vie quotidienne à collaborer pour construire notre pays dans la paix et la justice. Aussi invitons-nous chacun, chrétiens et musulmans à faire preuve de modération dans ses propos, dans ses attitudes et dans ses comportements par rapport à cette situation. Que nos prières et nos actions soient orientées vers la recherche de la paix, la tolérance et le dialogue pour une vie qui rende gloire à Dieu et qui oeuvre pour le salut de tous. Bientôt, nos frères musulmans commenceront le Ramadan. Nous prions avec eux pour que Dieu fasse de ce temps sacré un moment privilégié pour faire avancer la cause de Justice et de la paix pour tous. "Frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Et le Dieu de la paix sera avec vous." (Phi 4, 8-9b). La Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam bibo:numPages 1 bibo:shortDescription La Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam, réunie en novembre 2001, a analysé les conséquences des événements du 11 septembre, réaffirmant qu'il ne s'agit pas d'une guerre de religion et condamnant l'invocation du nom de Dieu à des fins politiques ou militaires. Elle a encouragé le dialogue, la paix, la justice et la modération entre chrétiens et musulmans, les invitant à collaborer pour la construction du pays et à prier pour la paix. -- o:id 8113 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8113 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35568 35836 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/51f0261b22c17f3e848de50e637f7e3e9ec50b90.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7fea0a0f077a66bbbb18517dc59ee623e9f3ee9d.tiff dcterms:title Prière de Ramadan : les fidèles musulmans ont imploré la paix et la stabilité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1462 Madi Kaboré dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 Aboubacar Sana https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 Ibrahim Kouanda https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 Communauté Musulmane du Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 Ramadan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76035 Famille https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 Charité dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2000-12-29 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003774 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/382 Place de la Révolution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Les fidèles musulmans du Burkina à l'instar de ceux de plusieurs autres pays du monde ont célébré hier l'Aïd-El Fitr, mettant ainsi fin à trente (30) jours de pénitence, de méditation et d'abstinence en tout genre. A Ouagadougou plusieurs places publiques et de mosquées ont rassemblé les fidèles pour la prière. Il est à reconnaître que nombreux sont ceux qui ont choisi la place de la Nation pour implorer Allah. Là-bas, c'est El Hadj Ibrahim Koanda, grand imam de Ouagadougou qui a officié la prière. Cette prière spéciale de deux rakkats a connu la présence effective de sa majesté le Mogho Naaba, de quelques membres du gouvernement, de députés, des membres d'associations musulmanes et de plusieurs autres fidèles musulmans. Après la prière, tout en égrénant leurs chapelets, les fidèles ont imploré la bénédiction du Tout-Puissant pour que la paix, l'amour et la stabilité soient les choses les mieux partagées au Burkina Faso. Le président de la communauté musulmane. El Hadj Aboubacar Sana, a à l'occasion prêché à l'endroit des musulmans la conduite à suivre afin d'éviter des dérives en matière de religion, souvent à la base de certains maux sociaux. L'occasion était donnée aux talibets de tout genre de collecter le maximum de monnaie pour leur pitance. Après les nombreuses bénédictions, les fidèles ont rejoint leurs penates pour partager les mets avec les membres de leurs familles et leurs plus proches voisins. Madi Kaboré bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Les musulmans du Burkina Faso ont célébré l'Aïd-El Fitr, marquant la fin du Ramadan. À Ouagadougou, une prière majeure s'est tenue à la Place de la Nation, officiée par le grand imam El Hadj Ibrahim Koanda et réunissant de nombreux fidèles et dignitaires. Après les prières pour la paix et la stabilité du pays, le président de la communauté musulmane a délivré un message sur la bonne conduite religieuse. -- o:id 8114 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8114 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35569 35837 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/3aad727376f0822a20c02c0c19c75be34492c7fa.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f499b108ac02668ccbd4003bd3629f75274615e6.tiff dcterms:title De l'article "l'Islam et la corruption" : une réflexion d'un catholique, entre autres dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13774 Domini Voluntas Ya Noogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15 Corruption https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76330 Jésus https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/51 Conversion dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1994-12-13 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003775 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13522 Jérusalem bibo:content Là où Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent. Peut-être est-il enfin là le temps annoncé par Jésus où l'on abordera Dieu en esprit et en vérité. Point n'est besoin de se rendre dans le Temple de Jérusalem pour être fidèle de Dieu. Le temple de pierres est détruit. Point n'est besoin de s'enfermer dans les chapitres et les versets. La lettre tue, l'esprit vivifie. Mon frère Chuaib Al Hassanne Abdoul Adl! Vous vous confondez en un sincère “hélas, de la Bible, quel chapitre, quel verset faut-il citer comme référence?”. Vous voulez convaincre les ignorants au sujet de la corruption à coups de versets. C'est bien! Mais que pensez-vous de tous ces croyants qui pourraient être des versets vivants proclamant chaque jour et en tous lieux la beauté de l'honnêteté et la vanité du mensonge? A la suite de Jésus qui invitait à la méfiance vis-à-vis des docteurs de la loi (aujourd'hui docteurs des Livres saints) qui disent et qui ne font pas, un chrétien éminent nous disait que ce monde a besoin plus de témoins que de maîtres. Quand ce monde croit aux maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins vivants de ce qu'ils enseignent. J'ai donc beaucoup aimé l'approche que vous faites et votre foi en ce Dieu unique qui se révèle à tout homme de bonne volonté. Si nos références (bibliques ou coraniques) divergent ou même nous dispersent (vous parlez de 66 livres de la Bible; pour les catholiques il y en a 73). Il est Lui notre unité, et le monde et la société sont la pâte commune dans laquelle nous sommes plongés dans l'attente de son jugement. En attendant que le Seul Juge rende son verdict solennel en temps voulu par Lui, je suis convaincu que la moralisation passe plus par notre conversion (nous sommes tous corrompus par le péché de ce monde dans lequel nous baignons) que par notre conviction, fut-elle religieuse et bien ornée par des chapelets de chapitres et de versets. Je me console dans cette pensée de Jésus qui promet le ciel à ceux qui font la volonté de Dieu plutôt qu'à ceux qui disent: “Seigneur, Seigneur!” C'est-à-dire au formalisme religieux creux, aux fidèles du Dieu des prescriptions, et ils sont nombreux aujourd'hui et de toutes les religions. Mon frère Chuaib Al Hassanne Abdoul Adl, rassurez-vous, même sans références bibliques, votre message passe! Il passera beaucoup mieux quand, sans exclusion, tous les chapitres de l'histoire des hommes seront faits de versets vivants que sont les témoins de Dieu, le Seul Juge des corrompus que nous sommes tous. Domini Voluntas YA NOOGO BP 4408 Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte prône une foi vécue en esprit et en vérité, au-delà du formalisme religieux et de la simple citation des Écritures. Il souligne l'importance d'être des "versets vivants" par des actions concrètes d'honnêteté et de moralité, plutôt que de se contenter de la lettre. L'auteur insiste sur la conversion personnelle comme voie de moralisation, unifiant les croyants au-delà de leurs divergences scripturaires, en attendant le jugement divin. -- o:id 8120 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8120 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35570 35838 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a645b5ec61328a79b9d57fda262ae2d4e5d7b213.pdf https://islam.zmo.de/files/original/91d67951df0b4b8c58eefecffa27eb606361a303.tiff dcterms:title Mendicité : quelles solutions? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13699 Amadé Savadogo dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14425 Économie https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61328 Santé dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-07-07 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003776 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Je voudrais par cet écrit, aborder une question qui a déjà défrayé la chronique : la mendicité. Quel contenu pratique cette notion renferme-t-elle? Il serait peut-être itératif de définir encore la mendicité, mais notons tout de même qu'elle consiste pour celui ou celle qui la pratique, à tendre la main à une personne supposée plus nantie, en vue de lui solliciter quelque chose : argent, nourriture, etc. Elle exige de la part du demandeur ou de la demanderesse, un comportement spécifique qui va de l'exposition de son invalidité (physique, sensorielle ou mentale) à l'étalage de sa misère réelle ou feinte, au moyen d'adjuvants sélectionnés. Dès lors, on peut affirmer que la mendicité est aussi vieille que la société qui la génère, d'autant plus qu'il n'y a pas de société sans invalides et miséreux. Cependant, ce constat n'enlève rien à la force avilissante de la mendicité car elle engendre toujours des conséquences fâcheuses tant du point de vue social que sous l'angle économique. Ainsi au plan social, parce qu'elle touche surtout la frange jeune de la population, la mendicité participe à la formation d'une personnalité faite de paresse et de goût du gain facile, toutes choses qui annihilent l'avenir d'un individu. C'est pourquoi, le fanatisme religieux qui veut que l'élève coranique mendie, doit être vigoureusement combattu. Quant à l'impact économique de la mendicité, il est assurément négatif. Si effectivement on ne décourage pas la pratique de la mendicité, ce sera au grand dam de l'économie en ce sens que ceux qui produisent n'arrivent plus un jour, à assurer la vie à ceux qui ne produisent pas, parce que le nombre de ceux-ci s'accroîtra rapidement. C'est donc dire combien, à l'instar de la drogue, de la prostitution..., la mendicité est un fléau auquel il faut inlassablement faire face. Pour ce faire, à défaut de pouvoir à court terme l'éradiquer, il convient dès maintenant de commencer à la contrôler rigoureusement. Pour ma part et en ce qui concerne le Burkina Faso, je propose deux solutions provisoires mais qui auraient l'avantage de constituer un véritable viatique pour redimensionner à la baisse ce fléau. Premièrement, il conviendrait de réglementer la pratique de la mendicité. Les pouvoirs publics peuvent prendre un texte exigeant de tout mendiant, une carte d'invalidité dûment établie par les services de la Santé et de l'Action sociale. Cette mesure aura l'avantage de réduire au mieux le nombre des mendiants valides et de ne frustrer personne. La deuxième solution découle de la première, en ce sens qu'en appliquant la règle de la carte d'invalidité, on sensibilise du même coup les bailleurs présumés ou réels de ces mendiants valides, à ne plus leur tendre quoi que ce soit. On me dira peut-être que je plaide pour une formalisation du métier de mendiant, mais enfin, mieux vaut cela qu'en faire un métier clandestin à la philosophie aussi ambigüe que celle du vol ou de la prostitution. Il restera alors à trouver pour ceux qu'on aura soustrait de ce métier clandestin, un emploi. Amadé Savadogo DOB/MESSRS Ouagadougou bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Ce texte aborde la mendicité, la définissant comme le fait de solliciter de l'aide, souvent en exposant une misère réelle ou feinte. Il la qualifie de fléau social et économique, soulignant ses impacts négatifs sur la jeunesse (paresse, goût du gain facile) et l'économie. L'auteur propose des solutions pour le Burkina Faso, notamment la réglementation de la mendicité par l'exigence d'une carte d'invalidité, afin de réduire le nombre de mendiants valides et de sensibiliser les donateurs. -- o:id 8121 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8121 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2214 o:media/o:id 35571 35840 35841 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d6174990f7be9ec36d0d892995a7f103b74179d9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1200dd018fb879da22782cf691f7488eeecde3c0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3adaff9d2031af1fdd437acd0adb343024bf0d27.tiff dcterms:title Religion : l'Islam et la mendicité dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14191 Aboubacar M. Nacro dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 Aboubacar Maïga II https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/948 Aboubacar Nakro https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 Mendicité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 Front de la Oumat Islamique https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/52 Soufisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 L'Observateur Paalga dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 1992-04-02 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0003777 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 Institut de Recherche pour le Développement dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 Ramatoulaye https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 La Mecque https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 Burkina Faso bibo:content Au nom d'Allah, Détenteur de Majesté et de Munifiscence ; Louange à Dieu Seigneur des Mondes ; Que le Salut et la Bénédiction Divine soient sur notre Prophète et Guide Mohammad (SAW), sa Famille (RA) tous ses Compagnons (RA), toute la Umma musulmanne. Amina. J'atteste qu'il n'y a de Dieu que Dieu, le Miséricordieux, Celui qui fait Miséricorde à Lui-Même. A Lui revient la Louange et l'incontestable Souveraineté de Tout ce qui existe. Créateur de l'Univers qu'il gère sans aucune fatigue ou démesure, Allah le Très Haut est notre Seigneur, et j'atteste que Mohammad (SAW) est, "en vérité, au nombre des prophètes, envoyé pour guider les hommes sur une voie droite" (Allah dit vrai) C. 36-3,4. De part sa Miséricorde, je me propose d'apporter un rayon de lumière sur le sujet tabou, l'Islam et la mendicité. En effet, dans la livraison n°3110 du 24 février 1992, de l'Observateur paalga (rubrique éducation), sous le titre, l'école coranique un fléau ? monsieur Lallou Boulaye, au paragraphe 7, dernière phrase écrit : «De fait, on quémande ici, non pas par nécessité personnelle, mais par principe coranique». Cette assertion est à notre humble avis d'un concept accusateur, car à lire monsieur B. Lallou, le Glorieux Coran recommande la mendicité et mieux, fait de la mendicité un des principes de l'Islam. Des 6 536 versets que comptent les 114 Sourates du Saint Coran, nulle part il est recommandé au croyant de mendier, soit que, cette recommandation soit le fruit d'une analyse littérale ou métaphorique des versets ; bien au contraire, il y a des versets qui combattent la mendicité. L'erreur d'interprétation peut venir de la Zakat, troisième pilier de l'Islam. La Zakat ou aumône légale signifie augmenter, purifier. C'est un principe fondamental de l'Islam qui exige que le fidèle qui a des biens, en prélève une partie déterminée et l'attribue aux nécessiteux. La Zakat a été conçue comme un impôt et une obligation religieuse pour tous. Mieux, c'est un système économique et social qui vise à doter l'Etat d'une précieuse source d'épargne grâce à laquelle il prête assistance aux pauvres dans le culte de l'Islam. Le mot Zakat est cité au minimum 78 fois dans le Glorieux Coran, et tout musulman, toute musulmane en est imprégné de sa valeur spirituelle, car le Coran ne cesse de demander aux biens nantis de la Miséricorde Divine de songer aux nécessiteux. En effet, Dieu le Très Haut, en définissant la mission du Saint Coran, dit : 2 Voici le Livre ! Il ne renferme aucun doute ; Il est une direction pour : 3 Ceux qui s'acquittent de la prière Ceux qui font l'aumône avec les biens que Nous leur avons accordés, (Allah dit vrai) Coran 2. 2 et 3. On voit donc que, les 7 versets du prologue mis de côté, Dieu l'Omniscient, dès le 3e verset du Glorieux Coran, recommande fortement à ceux qui croient (1er pilier) à ceux qui s'acquittent de la prière (2e pilier) de faire l'aumône (3e pilier). Dans maints versets des 78 cités, Allah le Très Haut, lie les trois premiers piliers (La Foi, La Prière, La Zakat), en sorte que l'on peut sans se tromper, parler d'un trimône : On leur avait seulement ordonné d'adorer Allah comme de vrais croyants Qui lui rendent un culte pur, De s'acquitter de la prière, De faire l'aumône, Telle est la religion vraie ! (Allah dit vrai, Coran 98.5) C'est ainsi que dès le début de la mission prophétique, il s'est développé «une forte solidarité de vie matérielle qui a uni les membres de la petite communauté musulmane de Mekke jusqu'à l'hégire. Ceux qui étaient dans l'aisance comme Abu Bakr ont fait vivre les autres».(1) Les oisifs ont donc expoité, au détriment de l'Islam, ce troisième pilier et en ont fait un argument essentiel de la mendicité, car dans la 93e Sourate, aux Versets 9,10 et 11, Allah Le Miséricordieux proclame : 9 Quant à l'orphelin, ne le brime pas 10 Quant au mendiant, ne le repousse pas 11 Quant aux bienfaits de ton Seigneur, reconte les. (Allah dit vrai. Coran 93. 9, 10 et 11). Sachant que le Saint Créateur, L'Omniscient recommande de ne pas repousser le mendiant, voilà les ennemis de l'Islam (souvent des hommes valides) tendant la main et agressant la conscience religieuse du croyant qui donne parce que Allah le Juste dit que : 261 Ceux qui dépensent leurs biens dans le Chemin de Dieu Sont comparables à un grain qui produit sept épis Et chaque épi contient cent grains. Dieu accorde le double à qui II veut. Dieu est présent partout et II sait. 262 Ceux qui dépensent leurs biens dans le Chemin de Dieu Et qui ne font pas suivre leurs dons de reproches ou de torts Voilà ceux qui recevront leur récompense auprès de leur Seigneur Ils n'éprouveront plus alors aucune crainte ; Ils ne seront pas affligés. 263 Une parole convenable et un pardon Sont meilleurs qu'une aumône suivie d'un tort - Dieu se suffit à Lui-même et Il est plein de Mansuétude. 264 O vous qui croyez ! Ne rendez pas vaines vos aumônes En y joignant un reproche ou un tort Comme celui qui dépense son bien Pour être vu des hommes et qui ne croit ni en Dieu ni au Jour dernier Il ressemble à un rocher recouvert de terre : une forte pluie l'atteindra et le laissera dénudé Ces gens là ne peuvent rien retirer de ce qu'ils ont acquis - Dieu ne dirige pas le peuple incrédule. (Allah dit vrai. Coran 2. 261, 262, 263 et 264). Le Verset 261 promet à tout bienfaiteur un coefficient de 1 x 7 x 100 = 700 au minimum et 700 x 2 au maximum. Ainsi, le croyant en Dieu le Miséricordieux sachant que 5 F porteront le fruit de 3 500 F (5 F x 700) ou 7 000 F dans le meilleur des cas préfère donner et surtout sans reproches et de gaîté de coeur pour décharger sa conscience religieuse. L'oisif quant à lui, sachant cela, en profite et agresse. Nous sommes des créatures de Dieu et n'avons pas les mêmes prérogatives que le Créateur Omniscient. Seul Lui et Lui Seul peut distinguer l'ivraie du bon grain, le nécessiteux de l'escroc. Le Verset 273 de la Sourate 2 aide le croyant dans cette discrimination. 273 Quant aux aumônes que vous donnez aux pauvres Qui ont été réduits à la misère dans le Chemin de Dieu et qui ne peuvent plus parcourir la terre ; - L'ignorant les croit riches à cause de leur attitude réservée Tu les reconnais à leur aspect : Ils ne demandent pas l'aumône avec importunité -Dieu sait parfaitement ce que vous dépensez Pour eux en bonnes oeuvres. (Allah dit vrai. Coran 2,273). Ainsi Allah L'Omniscient proclame que les vrais nécessiteux i/ ont une attitude réservée (digne de la vraie soumission en Dieu car leur sort est de la volonté d'Allah en qui ils se soumettent), ii/ ne demandent pas l'aumône avec importunité (ils ne sont pas agressifs, ils ne vous insultent pas, ils n'importunent pas votre conscience religieuse). Ainsi donc est défini le vrai nécessiteux. Que pense l'islam de la mendicité ? Le ministre Issa Tiendrebéogo, dans son discours d'ouverture du séminaire international de Ouagadougou (2) précise : «Si le prophète affirme, je cite "les pauvres ont leur part dans la fortune du riche", fin de citation, la Loi islamique dispose également que la mendicité est interdite à tout homme valide et dans les pays arabes le MOHTASSIB (c'est-à-dire le représentant de la Loi) doit punir tout homme valide s'adonnant à la mendicitté jusqu'à ce qu'il change de concept de vie. C'est le moment de faire appel à votre sagacité pour apporter des solutions heureuses à ces questions». Ce séminaire a traité du thème brûlant de la mendicité en Islam et le Conférencier El Hadj Aboubacar Maïga, acutel Cheikh de Ramatoulaye, a, se basant sur la Sunna, rejeté la mendicité en Islam. El Hadj A. Maïga précise dans les hadiths suivants : - "L'homme n'a jamais ouvert sur lui une porte de mendicité sans que Dieu ne lui ouvre d'autres portes de pauvretés". - "Celui d'entre vous qui prend une corde pour aller chercher des fagots afin de se procurer un bien quotidien est préférable à celui qui se promène de porte en porte pour chercher à vivre sur le dos des gens". - "Lors du pélérinage d'adieu, le Prophète (SAW) partageant la çadaquat fixa son entourage et dit : si vous voulez, je peux vous en donner, mais sachez que ni le riche, ni celui qui peut travailler pour gagner son pain n'a droit à la çadaquat. - Etc. En conclusion, le Conférencier précise : "il est regrettable de voir autour de nous que certains frères musulmans, capables de travailler, s'adonnent toujours à la mendicité ; les pratiques de ces musulmans nuisent à notre religion et offrent l'occasion à ses adversaires de la combattre (3). La mendicité a toujours été combattue en Islam. Le Cheick Ali Mohammad Hassan El Amary (4) dans un traité socio-psychologique du Coran et les tendances de l'âme humaine, crie son indignation en ces termes : «Même lorsque le croyant est incapable de gagner sa vie, il ne doit pas s'humilier devant les gens, ni convoiter ce que les autres possèdent. Une attitude stoïque vaut mieux que l'humiliation de la mendicité». «Certains combattants du Prophète (SAW) devinrent invalides, d'autres se consacrèrent à la lutte sainte et à l'étude du Coran. Tous avaient laissé leur logis, et dormaient dans la Mosquée du Prophète (SAW) à Médine. Malgré l'indigence dans laquelle ils vivaient, à la Mecques lors de leur émigration, ils n'ont jamais tendu la main pour quémander. C'est à leur sujet qu'à été révélé ce verset : "Donnez aux gens qui ont consacré leur vie à la cause de Dieu. Ils ne peuvent pas gagner leur vie. Celui qui ignore leur cas les croient riches à cause de la dignité de leur attitude. Tu les reconnaitras à leur aspect minable. Ils n'obsèdent pas les gens de leurs demandes"». «Telle était la conduite des premiers émigrés. En les honorant, le Coran honore en même temps la dignité humaine, l'amour propre et la fierté. Là est la vraie gloire: "La main qui donne est bien supérieure à celle qui prend", (hadith), et le Coran désire que les mains des croyants soient toujours supérieures. Endurer stoïquement la faim provient d'une forte volonté. Or, cette volonté se développe grâce à la maîtrise des passions, sans laquelle l'homme serait pareil à la bête. Or, l'Islam ne veut pas que le croyant ressemble aux animaux: ceux-ci ne peuvent résister ni à la faim, ni à la soif>. Lorsque l'homme devient maître de ses désirs, il libère alors son âme de l'emprise des passions pour mener une vie idéale». <