o:id 6709 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6709 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32416 32449 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e5bc168e5a531b2f7de6b9b7779ecde47c5b7c83.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cce076e60819fa8d1bd936a7fb44a51c7524c492.tiff dcterms:title La Fête du Ramadan à Ouaga dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1966-01-16 dcterms:identifier iwac-article-0003072 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le communiqué radiodiffusé le samedi 22 janvier 1960, à 21 h. 30, annonçant que la lune a été aperçue à Banfora, Orodara, Dori, etc, mettant fin aux pénibles privations endurées par les Musulmans depuis un mois. Le mois de carême, Un mois où les passions, s'estompent pour faire place aux bonnes actions, où chaque musulman recherche la voie du salut, où les pensées convergent vers le Tout Puissant, (Allah). dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/307 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/374 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Le communiqué radiodiffusé le samedi 22 janvier 1960, à 21 h. 30, annonçant que la lune a été aperçue à Banfora, Orodara, Dori, etc, mettant fin aux pénibles privations endurées par les Musulmans depuis un mois. Le mois de carême, Un mois où les passions, s'estompent pour faire place aux bonnes actions, où chaque musulman recherche la voie du salut, où les pensées convergent vers le Tout Puissant, (Allah). Aussitôt après la diffusion de ce communiqué, la ville qui somnolait, s'anima. Les rues fourmillaient de personnes, les bars rouvraient, les enseignes, et les néons scintillaient. Partout on entendait de la musique. Le lever du soleil fut salué des coups de fusils, des cris joyeux des enfants et du rire strident des femmes vaquant à leurs occupations. Vers 8 heures les Musulmans dans des grands boubous se dirigeaient par groupes à la place d'Armes, réservée à la prière. Une foule de fidèles de près de dix mille personnes attendaient l'arrivée de l'Iman et des officiels. L'Iman arriva. Des coups de sirène annonçaient l'approche du cortège officiel. Le gouvernement était représenté à cette cérémonie par MM. Traoré Bakary, Ouédraogo Arzouma et Antoine Dakouré, respectivement Ministre de la Santé Publique et de la Population et de l'Education Nationale, de l'Intérieur et de la Sécurité et Secrétaire d'Etat à l'information et à la Jeunesse et aux Sports. Vers 9 h. 30, la prière débuta et dura quelques vingt minutes. Après les bénédictions du grand Iman, la foule des fidèles se dispersa. La ville resta en fête jusque tard dans la nuit. -- o:id 6710 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6710 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32415 32448 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/16d2d366b5a011486fa9d304dffd88813480f8eb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/91d2cf7fe50fc077562010e4a4d46875189eedf4.tiff dcterms:title Que faire pour remédier à la mendicité? dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1987-11-20 dcterms:identifier iwac-article-0003073 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract On croyait avoir trouvé la solution. L'interdire et ouvrir des “cours de solidarité” pour accueillir les mendiants les plus nécessiteux. En somme les invalides. Neuf mois après la mesure prise sous le CNR, l'image de la mendicité est toujours là sous nos yeux. Poignante, parfois agaçante. Peu de choses ont donc bougé. L'enquête que nous publions à ce sujet le confirme. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content On croyait avoir trouvé la solution. L'interdire et ouvrir des “cours de solidarité” pour accueillir les mendiants les plus nécessiteux. En somme les invalides. Neuf mois après la mesure prise sous le CNR, l'image de la mendicité est toujours là sous nos yeux. Poignante, parfois agaçante. Peu de choses ont donc bougé. L'enquête que nous publions à ce sujet le confirme. Et pourtant toutes les préoccupations semblaient avoir été prises pour que la mesure s'impose. Un an de concertation avec la communauté musulmane, création de structures d'accueil à Ouagadougou et dans quelques villes de provinces. Plusieurs activités furent organisées pour occuper les mendiants invalides dans la journée. Un moyen de leur procurer un petit revenu. Pour les autres on préconisait leur insertion dans la société. Faut-il alors revenir sur l'interdiction de la mendicité? La mendicité n'est pas seulement propre au Burkina Faso. Elle est présente partout, des pays les plus développés aux plus pauvres. Sous des formes diverses. Ses causes sont également multiples et varient d'une civilisation à l'autre. Chez nous, les pesanteurs socioculturelles l'emportent. Les garibous constituent dans ce sens le bataillon le plus important des mendiants au Burkina Faso. Pourtant rien ne dit dans les écritures saintes de l'islam qu'il faut mendier pour vivre. Pour les besoins de la cause, la pratique a voulu que l'on réduise l'aumône à une mendicité permanente. C'est contraire aux préceptes du coran. Comme le disait El hadj Sidiki Ouédraogo, maître coranique réputé “Dieu a dit seulement de ne jamais refouler quelqu'un qui vient à votre porte”. Mais vivre essentiellement de la générosité publique alors que l'on se porte bien, n'est rien d'autre que du parasitisme. La pratique coutumière veut également qu'une mère de jumeaux fasse l'aumône pour ses enfants. Pratique à l'origine fondée sur fa solidarité sociale, elle a fini par avoir une autre signification. Puisqu'on trouve dans nos villes des mères de famille accompagnées de plusieurs enfants quémander de l'argent. Toutes ces formes de mendicité ne sont souvent que du chômage déguisé dans les villes, chômage qui frappe essentiellement les victimes de l'exode rural. Il y a enfin les autres mendiants. Ceux qui n'ont d'autre choix que de vivre de la générosité de leurs semblables. Les invalides. D'autant plus que l'effritement des valeurs entraînent la disparition de la solidarité familiale. L'idée de résoudre la question de la mendicité est bonne dans son principe. Mais l'on a mis à l'avant la volonté politique au détriment de la stratégie de lutte. Aussi, le mal n'a t-il pas été attaqué à sa racine. La question de fond aurait été de savoir comment amener la société à se sentir solidaire de ceux qui ne peuvent vivre autrement qu'en mendiant ? Là, travailler au changement des mentalités était indispensable. Certes, ce serait plus lent. Mais cette démarche s'imposait à cause de la complexité du problème. A défaut d'une stratégie adéquate, l'interdiction de la mendicité a été perçue comme une mesure coercitive. Aussi n'a-telle pas eu le soutien qui lui était nécessaire pour être acceptée. Parallèlement à une campagne de masse sur le phénomène, on aurait dû s'occuper dans un premier temps des mendiants invalides. Le temps de résoudre leurs problèmes et faciliter leur insertion dans la société. Les cours de solidarité devaient être perçues comme une solution temporaire. Dans un second temps il fallait s'attaquer aux autres formes de mendicité. Le problème des garibous pouvait se résoudre facilement. Dans les villages l'aumône que reçoivent hebdomadairement les garibous ne les empêche pas de vivre de leur sueur. Ils cultivent généralement durant leur formation les champs de leurs maîtres. Ces derniers sont chargés de les nourrir. L'aumône se fait en général le vendredi à l'issue de la prière. En ville, c'est le contraire. Le garibou quémande généralement pour son maître. C'est une forme d'exploitation. Si les parents ne peuvent pas s'occuper de leurs enfants, alors il faut que les écoles coraniques trouvent les moyens de les entretenir. Quelle que soit la forme de mendicité que nous connaissons, la solution réside avant tout dans la solidarité sociale. Il faut peut-être pousser la réflexion davantage dans ce sens. Même si elle n'est pas un fléau qui menace la société, il convient de reconnaître qu'un peuple révolutionnaire digne de ce nom ne peut s'accommoder de la mendicité. Carrefour Afrique. -- o:id 6711 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6711 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32417 32450 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9136a839a7cbd769a98099bdfa9e0c69f1de8219.pdf https://islam.zmo.de/files/original/06b14b2205c3e933af0c33409ac5a60b97279577.tiff dcterms:title Signature d'accords de Coopération Haute-Volta-Lybie dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1038 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1979-03-15 dcterms:identifier iwac-article-0003074 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le 13 mars a eu lieu au Ministère du Plan et de la Coopération, la signature de plusieurs accords de coopération entre notre pays représenté par le Ministre Georges Sanogoh et la Jamahirifa Arabe Libyenne Populaire Socialiste, représentée par M. Ahmed Abdoul El Atrash. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/403 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Le 13 mars a eu lieu au Ministère du Plan et de la Coopération, la signature de plusieurs accords de coopération entre notre pays représenté par le Ministre Georges Sanogoh et la Jamahirifa Arabe Libyenne Populaire Socialiste, représentée par M. Ahmed Abdoul El Atrash. Du compte rendu des travaux lu à l'issue de la signature de ces accords par M. Ouédraogo Hamidou, Directeur de la Coopération, il ressort que : « Du 7 au 14 Rabe Al Thani 1388 correspondant à la période du 6 au 13 mars 1979, une délégation de la Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste conduite par le Frère Ahmed Abdoul El-Atrash, Sous-Secrétaire adjoint des Affaires Techniques au Secrétariat des Affaires Etrangères, a effectué une visite d'amitié et de travail destinée à développer et à consolider les relations de coopération existant entre les deux pays depuis l'accord Cadre et l'accord Culturel conclu entre la Jamahiriya Libyenne Populaire Socialiste et le Gouvernement de la République de Haute-Volta en février 1972 à Tripoli à l'occasion de la visite officielle du Président El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana. Au cours des travaux, auxquels a présidé un esprit de franche collaboration, la délégation Arabe Libyenne et la délégation voltaïque conduite par son Excellence Georges Sanogoh, Ministre du Plan et de la Coopération, ont examiné et conclu un accord de coopération économique, un accord portant création d'une société mixte à vocation agro-pastorale, ainsi, qu'un protocole relatif au programme d'exécution 1979-81 de l'accord culturel de février 1972. Ces trois textes qui doivent être considérés comme une contribution importante au développement de la coopération Libyo-Voltaïque ont été signés par les deux Chefs de Délégation. Les délégations Arabe Libyenne et Voltaïque ont par ailleurs procédé à une brève évaluation des premier résultats de la coopération Libyo-Voltaïque avant de considérer, en procédant de façon sectorielle, un certain nombre de projets présentés par la partie voltaïque et relatifs à des opérations de développement ». M. Ahmed Abdoul El-Atrash a au nom de la délégation Libyenne, remercié les autorités voltaïques pour l'attention particulière qui leur a été apportée durant leurs séjours, et qui a permis d'aboutir à la réussite de leur mission. Il a précisé qu'avec les documents qui venaient d'être signés, un pas en ayant a été fait dans le domaine de la coopération entre nos pays et a promis de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les différents projets inscrits soient respectés. Le Diplomate libyen a exprimé ses remerciements au Président de la République, pour les bons conseils et lui a souhaité longue vie et bonne santé pour conduire, le peuple voltaïque vers des lendemains meilleurs. Dans sa réponse, le Ministre Georges Sanogoh a remercié M. Ahmed Abdoul El-Atrash, pour sa contribution, et la délégation libyenne pour la qualité et la compétence, qui ont permis de faire un pas dans le domaine de la coopération entre nos deux pays. « Comme je me crois chez-moi à Tripoli, a dit le Ministre Sanogoh, je sais que nos frères libyens se sentiront chez eux à Ouagadougou et nous excuseront pour les imperfections ». Le Ministre Sanogoh a demandé à M. El-Atrash, de transmettre au Président de la Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste, Son Excellence Mouhamar Kadafi, le salut fraternel du Général et du Peuple Voltaïque. -- o:id 6712 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6712 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32418 32451 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/bfb000cfd96df9d3c27b98f749418784497b8d10.pdf https://islam.zmo.de/files/original/396b75b492861121177444f6467e40b76396eea4.tiff dcterms:title La célébration du Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1986-06-13 dcterms:identifier iwac-article-0003075 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract C'était le lundi 9 juin dernier que les musulmans se sont retrouvés pour célébrer dans l'union et la joie la fête du Ramadan sur toute l'étendue du territoire burkinabè. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content C'était le lundi 9 juin dernier que les musulmans se sont retrouvés pour célébrer dans l'union et la joie la fête du Ramadan sur toute l'étendue du territoire burkinabè. A Ouagadougou, la prière s'est déroulée sur la place de la révolution sous la direction du grand Imam de la ville El Hadji Abdoul Salam Tiemtoré. Quelques personnalités ont pris part à ce grand recueillement aux côtés de milliers de fidèles vêtus de neuf. Cette cérémonie venait donc à marquer la fin du mois de carême qui constitue l'un des cinq piliers de l'Islam. -- o:id 6713 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6713 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32420 32453 32454 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6f1b589de534f7b7dc2902e673c8f92cf415139c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a95448913224c347e27f9a1bb9ebf6ca9784f8cb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d77f4cd9bb561c95688f4e728c01bb7ecdadad34.tiff dcterms:title À Ouagadougou : la Communauté musulmane a célébré l'Aid el Kébir dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/889 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1096 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1185 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1964-04-26 dcterms:identifier iwac-article-0003076 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré jeudi matin 23 avril l'Aïd El Kébir ou fête du mouton dans la ferveur et l'allégresse populaires. M. Maurice Yaméogo, Président de la République avait tenu à venir personnellement saluer la foule des fidèles à l'issue de la grande prière en commun. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré jeudi matin 23 avril l'Aïd El Kébir ou fête du mouton dans la ferveur et l'allégresse populaires. M. Maurice Yaméogo, Président de la République avait tenu à venir personnellement saluer la foule des fidèles à l'issue de la grande prière en commun. Le Président de la République était accompagné do MM, Dégnon Koué Président do l'Assamblée Nationale, Conombo Joseph, Député-Maire de Ouagadougou, des membres du Gouvernement ainsi que diverses personnalités. Comme chaque année, des milliers de fidèles — au premier rang desquels on remarquait Messieurs Sogossiro Sanou, Ministre de l'Information et du Tourisme, Denis Yaméogo, placé en mission extraordinaire auprès de la Présidence, Messieurs Abu Wemah et Salah Niaré, respectivement Ambassadeur du Ghana et Délégué Permanent du Mali, Sa Majesté le Moro-Naba Kougri, M. Dermé Moussa, Secrétaire général de l'U.A.M.D. — s'étaient rassemblés sur l'immense Place d'Armes. Le Grand Iman de Ouagadougou, El Hadj Raghian, qui a dit la prière, a ensuite procédé au sacrifice du mouton. Puis, Son Excellence Maurice Yaméogo devait recevoir les voeux de l'immense foule rassemblée sur la Place d'Armes et de tous les musulmans voltaïques, vœux que lui présenta M. Triandé Toumani, Secrétaire général de la Communauté musulmane. A ces vœux, Président Maurice Yaméogo répondait en ces termes : M. le Président de la Communauté musulmane, Je suis là, au nom du Gouvernement, pour vous saluer en ce jour de votre grande prière. Parce que vous avez su, en marge de l'unité nationale réalisée ensemble faire votre propre unité religieuse, n'interférant jamais, en quoique ce soit, dans les affaires politiques de l'Etat, conformément aux prescriptions de la République, quant à notre constitution, mais, au contraire, conjuguant tous vos efforts, pour une paix durable, réelle. Pour avoir compris tout cela, nous sommes là ce matin, pour mêler notre joie à la vôtre en ce grand jour, et vous dire en même temps que nous sommes heureux de voir que l'unité de tous les musulmans de la Haute-Volta, par ce que nous constatons, s'est réalisée. C'est là une source de paix. Nous avons confiance en tous ceux qui prient, qui croient en un Dieu. Car, dans le discours de M. Triandé, nous avons pu observer, avec plaisir, que les objectifs que nous poursuivons sont les mêmes que vous poursuivez. Il ne peut qu'en être bénéfique à notre pays que vous soyez unis. Pour cette raison, le Gouvernement tout entier, par ma voix, vous félicite d'être ainsi unis. Il vous félicite également de prier chaque jour pour que notre pays aille de l'avant, que tous les enfants de Haute-Volta s'entendent et fassent œuvre commune. Ce sont là des objectifs qu'il ne faut jamais perdre de vue. Car, malgré tout ce que nous voyons, s'il semble que nous ne marchons pas assez vite, il vaut mieux reconnaître qu'il est préférable d'aller lentement mais sûrement. En ce jour de votre grande fête beaucoup de nos compatriotes, au même moment communient avec comme vous, dans la Casba, ils vont devenir comme beaucoup d'entre vous, des hommes responsables parce qu'ils auront été investis sur ce lieu saint des pouvoirs qui seront les leurs. A leur retour ici, ce sera encore pour vous et pour nous tous un motif de joie, car ces hommes de bien vont venir s'ajouter à nous pour le bien collectif, pour le bien de la Nation. Je ne voudrais pas être, d'autre part très long. Car, vous me comprenez très bien. Vous savez que, si nous sommes tous ici aujourd'hui, ce n'est pas pur protocole. C'est pour démontrer une fois de plus qu'il fait bon de s'aimer, qu'il fait bon d'être ensemble, qu'il fait bon d'être uni. Si ces conditions sont remplies, notre pays sera toujours beau et ira de l'avant. Car, jamais nous n'avons vu tant de monde rassemblé avec tant de discipline à Ouagadougou comme aujourd'hui. C'est là un encouragement pour vous et pour lequel mon Gouvernement et moi-même, nous sommes heureux de pouvoir vous en féliciter. Bonne fête donc à tous. Bonne fête à vos familles. Santé pour vous. Santé pour les membres de vos familles. Santé aussi, grâce à vos prières pour notre patrie, pour la République de Haute-Volta, notre Mère commune. -- o:id 6714 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6714 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32419 32452 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/089e0bf0765889b41ddae069bdd0d98c9a2bd52c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cf31d752f3d7b1174e54f91ce3479aeea05cb142.tiff dcterms:title La fête du Ramadan à Ouagadougou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2076 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1968-12-28 dcterms:identifier iwac-article-0003077 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La fête du Ramadan qui marque la fin de trente jours de jeûne, a été célébrée le samedi 21 décembre 1968 sur toute l'étendue de notre République. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La fête du Ramadan qui marque la fin de trente jours de jeûne, a été célébrée le samedi 21 décembre 1968 sur toute l'étendue de notre République. Ce fut dans un brouhaha indescriptible, entrecoupé par instants de klaxons, de voitures, que plusieurs milliers de fidèles, parés de leurs plus beaux atours, se donnèrent rendez-vous à 9 h. 30 sur l'immense Place d'Armes pour la grande prière en commun. Le chef de l'Etat, le général Sangoulé Lamizana, qui était discernable à ses habits et bonnet blancs richement brodés, avait à ses côtés M. Malick Zoromé, ministre des Affaires étrangères le grand Iman de la capitale en cape rouge, le Moro-Naba Kougri, ainsi que plusieurs autres personnalités dont les représentants du Roi Faycal d'Arabie Séoudite, du Niger, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Photographes et caméramens, bien sûr, étaient là, « mitraillant » sans discontinuer cette foule bigarrée. A l'issue de la prière, le grand Iman a béni la foule et souhaité bonheur et prospérité au peuple et au gouvernement de notre pays. Le président Lamizana a ensuite regagné sa résidence après avoir serré la main aux membres de la communauté musulmane. Dans la soirée, des réjouissances populaires se sont données libre cours jusqu'à l'aube dans tous les quartiers de la ville et connurent un grand succès. -- o:id 6715 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6715 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32421 32455 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e7c33738166a07c1bdd5aacece0231446b415dc0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c9890b74073a40d8c6d5531a2b3d575fa1434b46.tiff dcterms:title La fête de la Tabaski à Ouagadougou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1967-03-26 dcterms:identifier iwac-article-0003078 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré le 22 mars l'Aïd el Kébir ou la fête de la Tabaski. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré le 22 mars l'Aïd el Kébir ou la fête de la Tabaski. La prière en commun a eu lieu à 9 heures sur la Place d'Armes, en présence de l'Imam de la grande mosquée de Ouagadougou, entouré du Chef de l'Etat, le Lieutenant-Colonel Sangoulé Lamizana, de nombreuses personnalités voltaïques et étrangères ainsi que de plusieurs milliers de fidèles. Le sacrifice rituel du mouton a eu lieu à l'issue de la prière. -- o:id 6716 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6716 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32422 32456 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/75bf4c08aaf53e833669de3f5707c1bcbadc68bc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fd3b86fff7301e4aee01a780fe79253c775dbb5e.tiff dcterms:title Clôture de l'année scolaire des élèves de la médersa dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14050 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/658 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1133 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1979-06-26 dcterms:identifier iwac-article-0003079 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract « L'affaire de nos Médersas, n'est point l'affaire de la seule Communauté Musulmane de Haute-Volta en tant qu'organisme, mais de toute la Communauté nationale en tant qu'entité responsable du devenir de nos enfants » (Sanogo Moussa) dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/279 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/329 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content « L'affaire de nos Médersas, n'est point l'affaire de la seule Communauté Musulmane de Haute-Volta en tant qu'organisme, mais de toute la Communauté nationale en tant qu'entité responsable du devenir de nos enfants » (Sanogo Moussa) « ...Chaque fin d'année offre l'occasion aux élèves des Médersas de se distraire dans l'enceinte de leur établissement. Mais cette année, en association avec les dirigeants de l'école, nous avons osé prendre le risque d'affronter le public de Ouagadougou, sous le haut patronage conjoint des Ministres de l'Education nationale et de la Culture et de la Jeunesse et des Sports ». C'est en ces termes que M. Moussa Sanogo, Président du Comité Culturel et de la Jeunesse Musulmane, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Information, a donné le ton vendredi 6 juillet aux manifestations devant mettre fin à l'année scolaire 1978-1979 dans les Médersas de Haute-Volta. La Maison du Peuple avait retrouvé ses instants de fête en ce jour de 6 juillet. A la Place d'Honneur on notait la présence des membres du Gouvernement du Corps Diplomatique, d'autres personnalités tant civiles que militaires et du public très nombreux. Toute la Maison du Peuple était en mouvement. Chaque pièce théâtrale rencontrait la satisfaction du public qui les accompagnait d'applaudissements nourris. Que ce soit «l'Aveugle et le Chasseur», (une pièce théâtrale qui met en évidence les fourberies de la femme) ou avec « l'Islamiseur obtiné » (l'égoïsme qui veut convertir tout le monde) ou encore «Abou Bakr Sidik et les débuts de l'Islam » (pièce entièrement jouée en Arabe qui traite du conflit au sein d'une même, religion et aussi et surtout des durs débuts de l'Islam : les élèves des Médersas ont mis en lumière leur savoir, et prouvé tout le sérieux de leurs encadreurs. « Chercher le savoir est une obligation pour tout homme et toute femme » (Le Prophète Mohammed) La recherche du savoir est le but principal des dirigeants du Comité Culturel et de la Jeunesse Musulmane pour lutter contre l'analphabétisme sous toutes ses formes. La création des médersas est la preuve qui en découle. Les luttes menées contre l'analphabétisme n'ont pas rencontré de facilités. M. Sanogo n'a pas omis l'historique des Médersas » : « Ce fut d'abord à Bobo-Dioulasso au, quartier Hamdalaye sous des initiatives individuelles que s'ouvre aux environs de 1958 la première médersa voltaïque. «Plus tard, vers 1963-64 aux quartiers Dapoya, puis Diedpalogoh, sous l'initiative des El Hadj Diallo Idrissa, Ba Inoussa et Moulaye Hasane que s'annonça la tentative d'ouverture d'une classe medersa. A la même époque quelques classes s'ouvrirent dans différents quartiers de Ouagadougou. Devant la prolifération de ces initiatives heureuses, mais individuelles et dispersées des responsables de la communauté Musulmane de Haute-Volta conseillèrent de regrouper dans l'enceinte de la grande mosquée centrale de Ouaga toutes ces classes de Médersas. De sérieuses oppositions se manifestèrent. Plus tard vers 1967-1968, ces reticences cessèrent et l'on put effectivement installer sous un hangar en paille les premières médersas de Ouagadougou sous le contrôle de la Communauté musulmane de Haute-Volta. Il faudra attendre 1969 pour voir arriver le premier enseignant hautement qualifié, El Hadj Diallo Amadou (l'actuel Directeur Coordonnateur). On peut considérer à partir de cette époque la réalité effective de l'existence de Médersas valables à Ouagadougou ». Médersa = école Les médersas sont fondamentalement différentes de la traditionnelle école coranique sous toutes ses. formes. Une médersa est un établissement scolaire dispensant en Arabe et en Français toutes les disciplines scolaires (histoire, géographie, sciences naturelles et physiques, mathématiques etc...) Pour le moment plus de 500 enfants sont inscrits à l'école primaire dans différentes localités du territoire national. Plus de cents enfants sont reçus au C.E.P.C. Arabe cette année à Ouagadougou. La formation du personnel (enseignant est l'une des difficultés fondamentales des Médersas. Pour parer à cet état de chose des stages de formation et de recyclage sont prévus avec l'aide des amis arabes. Des classes de (6e 5e, 4e) sont en observation et tenues par des professeurs arabes expatriés. Plus de 300 jeunes voltaïques poursuivent leurs études dans des pays arabes. Pour terminer, M. Sanogo après un sommaire aperçu, a demandé aux autorités compétentes une bienveillante attention aux problèmes des Médersas, et rappelé que l'affaire de nos médersas n'est point l'affaire de la seule communauté musulmane... mais de toute la Communauté nationale. Benon B. Richard -- o:id 6717 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6717 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32423 32457 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d5986c577cb7e7489005bc5da15b6d5adf907c55.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8bc97be5b9e5b965014a166c7f9d20778a01b059.tiff dcterms:title Pélérinage : la viande de la Mecque aux plus démunis dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1986-08-22 dcterms:identifier iwac-article-0003080 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les carcasses de mouton du pèlerinage 1986 sont arrivées mardi 19 août à Ouaga. Au total 4981 carcasses soit 74.715 tonnes ont été reçues au Burkina, Cette opération rentre dans le cadre du projet du royaume d'Arabie Saoudite aux ayants droits dans le monde musulman. Il est financé chaque année par la BID (Banque islamique de développement). Cette viande a été ventilée dans les provinces pour être gratuitement distribuée. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Les carcasses de mouton du pèlerinage 1986 sont arrivées mardi 19 août à Ouaga. Au total 4981 carcasses soit 74.715 tonnes ont été reçues au Burkina, Cette opération rentre dans le cadre du projet du royaume d'Arabie Saoudite aux ayants droits dans le monde musulman. Il est financé chaque année par la BID (Banque islamique de développement). Cette viande a été ventilée dans les provinces pour être gratuitement distribuée. -- o:id 6718 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6718 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32424 32458 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7ab622a7de5a1ab125696f81edfd62796cfedadd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4343674b32a540f17667a7170c5a14f491d34c21.tiff dcterms:title Visite officielle au Liban et en Arabie séoudite de M. Malick Zoromé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1969-05-07 dcterms:identifier iwac-article-0003081 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract M. Malick Zoromé, ministre des Affaires étrangères a quitté la capitale pour une visite de 10 jours au Liban et en Arabie Séoudite. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/353 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content M. Malick Zoromé, ministre des Affaires étrangères a quitté la capitale pour une visite de 10 jours au Liban et en Arabie Séoudite. Le chef de la diplomatie voltaïque est accompagné de Son Excellence Daouda Diallo et de M Abdoulaye Konaté chef du Protocole. Il se rendra du 6 au 10 juin au Liban et du 10 au 16 juin en Arabie Séoudite. bibo:pages 1 -- o:id 6719 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6719 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32425 32459 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/92bc421f27ff3b8073991e4b402c92d17fcb719f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1ba837dd321b57e9841d78d7f9659d57acbf5543.tiff dcterms:title La "Fête des Moutons à Ouagadougou" dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1968-03-16 dcterms:identifier iwac-article-0003082 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract L'Islam qui dure depuis 14 siècles a pu triompher de tous les courants qui l'ont convoité à travers l'histoire. La foi du peuple voltaïque en l'Islam est plus forte que nous ne pouvons l'imaginer. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content L'Islam qui dure depuis 14 siècles a pu triompher de tous les courants qui l'ont convoité à travers l'histoire. La foi du peuple voltaïque en l'Islam est plus forte que nous ne pouvons l'imaginer. Pour preuve, environ 10.000 personnes dont le chef de l'Etat, le général Sangoulé Lamizana et M. Malick Zoromé, ministre des Affaires étrangères ont célébré le dimanche 10 mars sur la Place d'Armes, la fête de l'Aïd El Kébir ou fête des moutons. En fin de prière, le grand Iman a procédé au sacrifice du mouton. Dans la soirée de grandes réjouissances populaires, ont marqué la fin de la fête. -- o:id 6720 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6720 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32427 32461 32462 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/def4ec9a06418047eec20c63ba93cbb111e1b8fd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ca8cde3d0c33556211a8d281884a497915603c8a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ad147d77d2403140b96206f81c8a6e39d35da38e.tiff dcterms:title La Communauté musulmane a célébré la Korité qui marque la fin du Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1096 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1964-02-16 dcterms:identifier iwac-article-0003083 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré Samedi 15 février dans la joie et l'allégresse générale la Korité qui marque la fin du RAMADAN. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré Samedi 15 février dans la joie et l'allégresse générale la Korité qui marque la fin du RAMADAN. Plusieurs milliers de fidèles se sont rassemblés dès 7 heures du matin sur la Place d'Armes pour la grande prière en commun. Messieurs Sogossiro SANON, Ministre de l'Information et du Tourisme, Denis YAMEOGO, Placé en Mission Extraordinaire auprès de la Présidence de la République, DERME Moussa, Secrétaire Général de l'UAMD, NIARE Salah, Délégué Permanent de la République du MALI, Sa Majesté le Moro Naba KOUGRI, ainsi que de nombreuses personnalités ont participé à la prière dite par le Grand Iman de Ouagadougou El Hadj RAGHIAN. M. Maurice YAMEOGO, Président de la République qu'accompagnaient Messieurs Bégnon KONE, Président de l'Assemblée Nationale, les Membres du Gouvernement, le Docteur Joseph CONOMBO, Maire de la Ville, avait tenu à saluer la Communauté musulmane à l'issue de la Prière. A cette occasion le porte-parole de la Communauté musulmane, M. Tournant TRIANDE, déclara : Monsieur le Président de la République, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Chers frères voltaïques, Gloire à Allah Unique et Puissant Maître de l'Univers, louanges à MOHAMED, sur Lui la paix et le salut! heureux tous ceux qui en toute, humilité adressent leurs prières en ce grand jour à ALLAH. La communauté musulmane est honorée et très heureuse de votre éminente présence, Monsieur' le Président ainsi que de celle de toutes les -autres personnalités qui vous accompagnent à cette grande cérémonie de grâce et d'espoir. Aujourd'hui, en n'importe quel point de l'Etat, votre peuple musulman se trouve massé pour célébrer la fin du Ramadan, fin de trente jours de jeûne, de pénitence, tous les fidèles sont certes, tendus vers Dieu pour implorer leur bonheur personnel, mais aussi leurs prières vont à leurs frères voltaïques, à leur pays tout entier à leur guide éclairé à qui Dieu a confié leur destin temporel. Nous apprécions donc votre participation à cette fête et nous ne saurions assez vous en remercier et vous manifester notre profonde reconnaissance. Nous savons, Monsieur le Président, combien les préoccupations spirituelles de votre peuple retiennent votre noble et pieuse attention. Soyez assuré, Monsieur le Président, que votre constante sollicitude à l'égard de tous les croyants emporte et emportera toujours notre soutien absolu. Le Ramadan n'est pas une pratique spécialement musulmane. C'est une période de jeûne que l'Eternel a recommandé après qu'il l'eût prescrit aux croyants qui les ont précédés. Lorsque Adam et Eve se trouvant souillés par la consommation du fruit défendu, demandèrent à leur Créateur le moyen de se purifier, d'expier leur faute pout se racheter, le Tout-Puissant maître leur répondit « Jeunez trente jours durant et la souillure qui tâche vos entrailles disparaîtra. Par la suite, tous vos descendants originellement souillés en naissant n'auront également qu'à faire de même, et se trouveront purifiés. Mais le jeûne signifie aussi, le repentir de toutes les fautes que nous avons pu commettre. Il permet d'éloigner de nous les occasions de pécher et d'échapper à l'emprise de Satan qui est la source permanente de la haine, de l'envie, de la jalousie, des conflits des désordres, des douleurs, de l'insécurité. Il nous permet de fortifier notre organisme en l'aidant à se débarrasser de ses déchets et à utiliser sas réserves. Il consacre admirablement la maxime bien connue : « une âme saine dans un corps sain ». Il donne aux croyants l'habitude de se priver des nourritures et de l'eau, de toutes jouissances de la vie, rapprochant ainsi les riches des pauvres et préparant les uns et les autres aux mauvais jours possibles. Trente jours durant on s'est privé, on a souffert volontairement pour son salut personnel, mais aussi pour celui de tous ses frères humains de tous les hommes épris de paix et de concorde. Puissions-nous. Monsieur le Président. et chers frères voltaïques tirer grand'partie de ce grand jour et sceller entre nos cœurs la grande leçon de fraternité, de compréhension mutuelle et d'amour qui est le sens même du jeûne. Puisse Dieu qui nous a tous réunis ce jour, grands et petits, gouvernants et gouvernés voltaïques pardonner nos fautes et exaucer nos prières afin que notre chère Volta continue son ascension vers le soleil et que tous les hommes, femmes et enfants de toutes ethnies et de toutes croyances connaissent le bonheur, la paix et la prospérité dans notre pays. Son Excellence Maurice YAMEOGO devait dire : Monsieur le Président de la Communauté musulmane, Cher Iman, Mes chers amis, Il y a un an, j'avais le plaisir, à cette même place, de venir vous souhaiter une bonne fin de Ramadan. Aujourd'hui, je suis encore plus particulièrement heureux de venir vous renouveler ces souhaits et de vous dire que Allah nous a entendu dire qu'Allah nous a entendu, jamais nous n'avons vu foule aussi immense, aussi rassemblée, priant ensemble d'un commun accord un même Dieu. Aujourd'hui, si vous êtes parvenus à ce résultat, c'est bien grâce à la conception que vous avez du sens de l'unité tant sur le plan national, sur le plan politique que sur le plan religieux. Vous savez tous comme moi qu'un peuple qui prie uni, qui se rappelle ses origines est un peuple qui vit et à qui il est permis de dire : « Il y aura des jours meilleurs dans les temps que nous vivons ». Si vous regardez autour de nous dans d'autres Etats, vous vous apercevrez bien vite que certains dirigeants ont oublié la présence de Dieu parmi eux et, en définitive, ils ne connaissent que douleurs et larmes. Dieu soit loué en ce qui concerne la Haute-Volta, rien de tel. Ce qui ne veut pas dire que nous nous réjouissons de ce qui se passe ailleurs. Mais, ce que je souhaite, c'est que davantage, chaque année, notre peuple se rappelle toujours qu'il y a un Dieu vers lequel nous tendons, Car, les efforts que les uns et les autres fournissent sur la terre seraient vains si, en définitive, nous devrions mourir pour n'espérer revoir aucun Dieu. Eh bien ! permettez-moi, au nom de mon gouvernement, au nom de la population toute entière de vous présenter nos vœux les meilleurs, de vous féliciter pour votre unité. Car, aussi longtemps que tout le monde comprendra en Haute-Volta qu'il faut toujours vivre en enfant de Dieu, aussi longtemps, plus longtemps encore, nous espérons voir se créer ici une situation favorable à l'évolution économique plus que politique de notre pays. Si d'aventure, il y avait parfois parmi nous quelques égarés. Dieu merci, ils ne sont pas nombreux et ils ne sont pas nocifs non plus parce que tous ceux qui voient clair tâchent de les raisonner — si d'aventure donc il y avait quelques égarés susceptibles de rompre par leur comportement cette unité nationale—qui se manifeste sur tous les plans, de grâce vous pouvez compter sur la vigilance de votre Gouvernement et compter sur votre cohésion pour arriver à les amener sur la bonne voie. Je suis obligé de dire cela en passant parce que le Démon existe partout. Et comme vous êtes aussi nombreux à prier un Dieu unique qui a condamné les démons, je pense que ceux-ci également s'ils existaient, seront condamnés du même fait. Je ne veux pas davantage m'étendre en un discours qui deviendrait politique, mais croyez bien que nous sommes si fiers de vous voir tous si disciplinés, priant ensemble, il ne nous reste plus qu'à vous souhaite pour que cela dure et que la compréhension mutuelle règne en Haute-Volta et que tous ceux qui y vivent grâce à la paix instaurée par notre esprit de discipline et de civisme que tous ceux-là trouvent qu'en Haute-Volta il fait réellement bon vivre. Vive la Communauté Musulmane! -- o:id 6721 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6721 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32426 32460 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/09accb8c36ddc9a60d9e95e173f5d925eb0cbf24.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b31147a19b213f4cbb82d6b0f7926d96ce644a86.tiff dcterms:title L'Aïd el Kébir à Ouagadougou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/889 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1096 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1963-03-03 dcterms:identifier iwac-article-0003084 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La Communauté Musulmane de Ouagadougou a célébré Mardi dans la ferveur et l'allégresse générale, l'AID EL KEBIR, qui marque la fin du Ramadan. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La Communauté Musulmane de Ouagadougou a célébré Mardi dans la ferveur et l'allégresse générale, l'AID EL KEBIR, qui marque la fin du Ramadan. Plusieurs milliers de fidèles se sont rassemblés dans la matinée, Place d'Armes, pour la grande prière en commun. Messieurs les Ministres Denis YAMEOGO, Sogossiro SANON, Son Excellence NIARE Salah, Délégué Permanent de la République du Mali, Sa Majesté le Moro-Naba KOUGRI ainsi que de nombreuses personnalités ont participé à la prière dite par le grand Iman de Ouagadougou : El Hadj RAGHIAN. Monsieur Bégnon KONE, Président de l'Assemblée Nationale, les Membres du Gouvernement, M. Joseph CONOMBO, Maire de la Ville, avaient tenu à saluer la Communauté Musulmane à l'issue de la prière. Répondant à l'appel de Madame YAMEOGO, plusieurs centaines de femmes de la Capitale en uniforme se rassemblèrent l'après-midi sur la Place d'Armes pour des réjouissances populaires. Pendant plusieurs heures, elles chantèrent et dansèrent au son des tam-tams et des balafons. -- o:id 6722 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6722 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32428 32463 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6c71ad3a5b03e13c471e067daa6cd8bafe2d60e8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e5dadce986a7a6afc7f06b3c66458235da9018f7.tiff dcterms:title La Communauté musulmane de Ouagadougou s'est réunie pour la grande prière en commun dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/973 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/650 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1096 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1962-03-11 dcterms:identifier iwac-article-0003085 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La fête de la KORITE, qui marque la fin du Ramadan a été célébrée Jeudi à OUAGADOUGOU par la Communauté musulmane avec une ferveur et un éclat tout particulier. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La fête de la KORITE, qui marque la fin du Ramadan a été célébrée Jeudi à OUAGADOUGOU par la Communauté musulmane avec une ferveur et un éclat tout particulier. Plusieurs milliers de fidèles, après un jeûne de 30 jours rendu difficile par la chaleur inhabituelle de ce début de saison s'étaient rassemblés dès huit heures du matin sur l'immense Place d'Armes réservée à la grande prière publique. Messieurs Denis Ousmane YAMEOGO, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, TRAORE Bakary, Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Sa Majesté le MORO NABA KOUGRI, leurs Excellences Moussa TOURE et Daouda DIALLO, SAWADOGO Moussa, Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale, ainsi que de nombreuses personnalités musulmanes ont participé à la prière dite par le Grand Iman de OUAGADOUGOU : El Hadj BAGHIAN Mahama qui avait reçu quelques instants plus tôt des mains du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité l'insigne de Chevalier de l'Ordre National avec El Hadj ILBOUDO Ahmadou et El Hadj KOANDA Boureima. Le Chef de l'Etat qu'accompagnaient plusieurs membres du Gouvernement et M. CONOMBO Joseph, Maire de la ville, avait tenu à saluer la communauté musulmane à l'issue de la prière. Prenant le premier la parole, El Hadj „ ILBOUDO Ahmadou prononça le discours que voici : M. le Président de la République, MM. les Ministres, MM. les Parlementaires, Monsieur le Maire, La Communauté Musulmane est très heureuse et honorée de vous recevoir en ce grand jour de fin Ramadan et de grâces. Cette foule compacte, et recueillie, partie intégrante de votre peuple ne saurait assez vous féliciter et vous manifester sa reconnaissance pour votre sollicitude infinie à l'égard des croyants de toutes confessions. Pour la Communauté Musulmane, la présence du Chef de l'Etat à cette place revêt en outre une signification historique parce que cette place est déjà célèbre de maints événements mémorables : naissance de l'Administration coloniale, des premières écoles, du premier camp des gardes, de l'armée, etc, etc .... Un vieux notable musulman, le vénéré Issa de OURGOU m'a confié hier seulement « Ce vieux doubalen crevé se dressait à l'emplacement précis de notre école coranique». Voyez-vous, M. le Président de la République, ce détail nous attache beaucoup à cette place où ont été célébrés des dizaines de Ramadan et de Tabaski. Notre vœu est donc que les Pouvoirs Publics acceptent de nous permettre d'y continuer nos grandes cérémonies annuelles. En effet, cette place a la faveur d'être située en plein cœur de la ville, ce qui facilite ainsi le ralliement des fidèles. M. le Président de la République, en ce jour béni, au nom de notre vénérable Imam, de toute la Communauté Musulmane et au mien propre, je prie Dieu bienveillant et miséricordieux de vous accorder une bonne santé, une longue vie et toute son assistance pour que vous meniez la HAUTE-VOLTA croyante au bonheur et à la prospérité que vous rêvez pour elle. Dans sa réponse, le Président Maurice YAMEOGO, devait dire en Moré, sa satisfaction de se trouver parmi les fidèles en ce jour de Korité afin de pouvoir apprécier pleinement l'importance de cet événement. Poursuivant sa brillante allocution improvisée, il devait notamment ajouter « La présence ici du Chef de l'Etat et du Gouvernement n'a aucun caractère de propagande. Nous avons voulu, en venant sur cette célèbre Place d'Armes, vous montrer l'intérêt que nous portons à toutes les confessions religieuses. Trois des plus éminentes personnalités musulmanes viennent d'être décorées. Cet honneur doit rejaillir sur l'ensemble de la Communauté Musulmane ». Le Président YAMEOGO a conclu en invitant les fidèles à prier, à unis leurs prières à celle des croyants de toutes les confessions pour le bonheur et la prospérité de notre pays « car nous sommes convaincus, a-t-il dit notamment, qu'avec l'aide de Dieu — et avec Dieu tout est possible — nous ferons de la HAUTE-VOLTA un pays d'amour et de fraternité qui s'imposera au reste du monde. Bonne Fête ! » -- o:id 6738 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6738 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32429 32464 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/79e33cb12324bf0e48886787ef04dc54f68f6189.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a883e417cd358d422e542503ed2851178d580d83.tiff dcterms:title Départ des Pélerins pour la Mecque dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/973 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1962-04-29 dcterms:identifier iwac-article-0003086 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Lundi à 5 h. 85 pèlerins se sont en­volés à bord du Super Starliner d'Air Afrique à destination de DJEDDAH d'où ils gagneront la Mecque. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Lundi à 5 h. 85 pèlerins se sont en­volés à bord du Super Starliner d'Air Afrique à destination de DJEDDAH d'où ils gagneront la Mecque. Malgré l'heure matinale, Messieurs BOUDA François, Ministre du Com­merce, de l'Industrie, des Affaires Economiques et des Mines, représen­tant le Président de la République, OUEDRAOGO Bougouraoua, Ministre des Travaux Publics, Maxime OUE­DRAOGO, Ministre des Postes et Té­lécommunications, KABORE Tiémoko, Ministre des Anciens Combattants, Joseph CONOMBO, Vice-Président de l'Assemblée Nationale et Maire de OUAGADOUGOU, Moussa SAWADOGO, Secrétaire Général de l'As­semblée Nationale et plusieurs mem­bres de la Communauté Musulmane Voltaïque entourés de nombreux pa­rents et amis des pèlerins étaient venus saluer les futurs Hadj. C'est dans l'avion même qu'El Hadj ILBOUDO Ahmadou a prononcé le discours suivant : M. le Ministre, Représentant le Président de la République, Messieurs les Ministres, Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs, Cette année comme les précéden­tes, vous avez bien voulu assister au départ de nos Pélerins pour la Mecque, lieu saint de l'Islam. Cette année comme en 1961, no­tre Gouvernement, soucieux des nom­breux risques qui menacent la vie des Pèlerins, met à leur disposition deux agents techniques de santé pourvus de matériel et de médica­ments pour les soigner. La Communauté Musulmane Vol­taïque est très touchée de la haute et bienveillante attention de nos di­rigeants et elle ne saura assez leur témoigner sa joie et sa reconnais­sance. Oui ! l'une des plus belles carac­téristiques de notre pays et de ses hommes, c'est la recherche constante de concorde, c'est la coexistence har­monieuse de ses différentes confes­sions religieuses. La HAUTE VOLTA peut donc en­visager son avenir avec sérénité et avec tous les espoirs parce que l'en­semble de ses fils' fonde son action sur la souveraineté et sur la trans­cendance divine. Certes, un pèlerinage, c'est avant tout une affaire personnelle. Nous pensons qu'il peut et doit-être une affaire nationale et humaine. Notre pays qui est en train de se construire et qui veut prospérer en tous' points, ne compte-t-il pas au premier chef, sur l'assistance de Dieu ? Qu'il me soit donc permis d'en appeler à la conscience et à la fer­veur de nos pèlerins afin qu'ils prient, en terre sainte, pour la paix et l'a­mour, la prospérité et le progrès dans notre pays, pour le règne de la tolérance et de la fraternité dans le monde. Chers confrères pèlerins, Dieu et son Prophète soient avec vous dans vos pas et dans votre recueillement. Qu'il nous soit donné la grâce et la joie de vivre votre retour au sol natal, « INCHA — ALLAH ». Vive la Communauté Universelle des Croyants ! Au nom du Gouvernement tout en­tier, M. OUEDRAOGO Bougouraoua, Ministre des Travaux Publics répon­dit en soulignant le désir ardent des dirigeants de tout mettre en œuvre pour la cœxistence harmonieuse des différentes Communautés confession­nelles. Puis il souhaita aux pèlerins un bon séjour en terre sainte d'où devait-il demander, ils doivent prier pour le bonheur de la HAUTE-VOLTA. -- o:id 6739 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6739 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32430 32465 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/6ed26562e6daddeb1fc460bf160182fa5f9f077b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8b8aaebe1714b90d8c910cbdd6bca260e946d917.tiff dcterms:title Fête de la fin du Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1967-01-21 dcterms:identifier iwac-article-0003087 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La fin du ramadan a été célébrée le 13 janvier à Ouagadougou, comme partout ailleurs dans notre pays, avec le faste et la solennité habituels. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La fin du ramadan a été célébrée le 13 janvier à Ouagadougou, comme partout ailleurs dans notre pays, avec le faste et la solennité habituels. La grande prière a eu lieu à 9 h. 30, Place d'Armes en présence du Lieutenant-Colonel Sangoulé Lamizana. Le Capitaine Robert Coeffé, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, accompagnait le Chef de l'Etat. Plusieurs milliers de fidèles ont assisté à cette cérémonie rituelle qui a connu un succès particulier cette année par l'affluence exceptionnelle des fidèles qui occupèrent toute l'étendue de la Place d'Armes. Dans l'après-midi, des danses fort animées se sont poursuivies jusque tard dans la soirée. -- o:id 8543 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8543 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32431 32466 32467 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/32a490da3b42794b8c6e5864f022e245f579d5c7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2822dc18fd6403bf15c2902361b20825c88b74bf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aead21f0a24f54b3d0fb7d7c9dcf8b7d23fed748.tiff dcterms:title Inauguration de la mosquée de Kongoussi dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/892 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1150 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1154 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1199 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1964-04-20 dcterms:identifier iwac-article-0003979 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract C'est sous la présidence de M. Nomba Ouédraogo, Président de la Cour Suprême et d'une importante délégation gouvernementale qu'a eu lieu vendredi matin, l'inauguration officielle de la belle Mosquée de Kongoussi. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/346 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content C'est sous la présidence de M. Nomba Ouédraogo, Président de la Cour Suprême et d'une importante délégation gouvernementale qu'a eu lieu vendredi matin, l'inauguration officielle de la belle Mosquée de Kongoussi. La délégation officielle a été accueillie à son arrivée par M. Yoffu Jean-Marie, commandant de cercle entouré des élus et des responsables locaux du Parti, MM. Tiémoko Kaboré, Ministre des Anciens Combattants, Ouédraogo Guessébégo, Ministre des Travaux publics, de la Construction et des Transports, Denis Yaméogo, placé en mission extraordinaire auprès de la Présidence de la République. El Hadj Ousmane Sibiri, président de la Communauté musulmane de Haute-Volta ainsi que plusieurs personnalités de la Communauté de Ouagadougou assistaient à cette cérémonie. Le Commandant de cercle prit la parole en ces termes : Au nom de toutes les populations et de toutes les couches sociales du cercle de Kongoussi, et en mon nom personnel, je voudrais vous dire combien l'honneur qui m'échoit aujourd'hui de vous accueillir ici est grand. Bienvenue à Kongoussi. La présence à cette cérémonie d'une importance délégation gouvernementale, qui en réhausse l'éclat et la belle ordonnance, n'atteste-t-elle pas en effet du grand intérêt que M. le Président de la République, son Excellence Maurice Yaméogo et son Gouvernement, veulent bien accorder à la liberté de culte et à la concorde religieuse que nous garantit par ailleurs la Constitution de la République de Haute-Volta? Certes, oui. Qu'il me soit permis, M. le Chef de la délégation gouvernementale, de vous demander de bien vouloir transmettre à votre retour à Ouagadougou au Chef de l'Etat nos sentiments de déférence et de reconnaissance, de profonde gratitude et d'indéfectible attachement. Si la Mosquée que nous inaugurons aujourd'hui a pu s'ériger de la sorte et s'inscrire si harmonieusement dans le plan d'aménagement de la ville de Kongoussi, ce prodige est dû aux hommes et aux femmes de ce pays, singulièrement au Comité régional de la Communauté musulmane et principalement et surtout aux talents et au désintéressement de M. le Député Sana Pamoussa, dût-elle sa modestie en souffrir — qui a conçu et réalisé les plans de cette Mosquée. Sa collaboration en concurrence avec le maître-maçon Kinda Salam a été des plus fructueuses. Qu'ils en soient remerciés. La foi qui a animé ces hommes et ces femmes, qui bien souvent disposaient de moyens matériels modestes et de ce fait ont travaillé dans de conditions matérielles précaires est digne d'éloges. Il est en effet réconfortant, d'assister à de tels spectacles, dans un monde moderne où, le Moloch du matérialisme a trop souvent tendance a écrasé de sa puissance, et par la même, de sa monstruosité le spirituel. Notre action à Kongoussi, est la recherche constante et inlassable de la coexistence, de la concorde et de la coopération entre toutes les religions, et entré toutes les communautés religieuses. Cette action sera poursuivie, mais d'ores et déjà, à Kongoussi, cet objectif est atteint. Vive le Cercle de Kongoussi ! Vive la Haute-Volta. Ce fut au tour du Député de déclarer : J'adresse au nom de la population du cercle, nos sincères et chaleureuses félicitations à la communauté musulmane qui a pu en un temps record, construire cette belle Mosquée. La Fontaine a dit : « Ne t'attends qu'à toi seul », c'est un commun proverbe. « Aide-toi, 1e Ciel t'aidera ». Mes chers concitoyens vous avez compris que notre pays, dans sa pleine indépendance doit compter sur les bras de tous, sur la bonne volonté de chacun pour pouvoir voler par ses propres ailes. Vous avez compris que ce n'est pas le moment de s'asseoir et de croiser les bras, attendant que des millions vous tombent du ciel comme la pluie. Aussi, vous avez pu, vous mêmes réunir les matériaux de construction : briques, tôles, ciment, bois et vous vous êtes mis au travail, sachant avant de commencer quelles seront vos difficultés et vos peines. On vous a vu portant de l'eau, des briques, du bois sur la tête, à bicyclette, à dos d'âne, louant des véhicules souvent jusqu'à Kaya, quand nos collectivités n'en disposaient pas. Bref, vous avez pu, vous mêmes, je dirais vous seuls, construire votre Mosquée sans incident et nous assistons aujourd'hui avec plaisir à son inauguration. Vous vous êtes aidés vous mêmes. Qu'Allah le Tout Puissant honore votre oeuvre et vous assiste. Nous remercions la délégation du Gouvernement, de l'Assemblée, le Président de la communauté musulmane de Ouagadougou, les délégations venues des autres Cercles d'avoir voulu nous honorer par leur présence à ces manifestations. A travers la délégation gouvernementale, notre gratitude va à M. le Président de la République pour sa clairvoyance, pour sa reconnaissance envers les oeuvres religieuses dans l'équité et sans discrimination aucune. Les musulmans du Cercle s'entendent très bien et entretiennent de bonnes relations avec les autres congrégations religieuses. Ils ont toutes nos félicitations. La Haute-Volta a toujours besoin de l'unité dans la tolérance de l'unité dans la compréhension mutuelle afin qu'elle puisse poursuivre son oeuvre d'émancipation, de redressement économique et social. Vive la Haute-Volta : Vive le Cercle de Kongoussi ; Vive la communauté musulmane. Monsieur El Hadj Ousmane Sibiri, Président de la Communauté musulmane prononça l'allocution suivante : Le Comité directeur de la Communauté musulmane de la Haute-Volta est heureuse et fière de vous recevoir à Kongoussi pour l'inauguration de la grande Mosquée de vendredi. La joie est immense en ce jour solennel où tous les fidèles de cette région, dans l'allégresse à l'occasion de cette même inauguration de la grande maison d'Allah, prient pour tous nos gouvernants, pour tout notre pays, qu'Allah déverse ses bienfaits sur tous les peuples voltaïques afin qu'ils vivent de plus en plus dans l'union des coeurs et dans une concorde totale. Cette union est très significative, car les enfants du pays ne pourrons jamais construire leur nation sans être unis. Vive la Haute-Volta dans la croyance. Vive la Communauté musulmane Auparavant, le Président du Comité régional de la Communauté musulmane avait pris la parole pour remercier la délégation officielle et à travers elle le Chef de l'Etat. Enfin M, Tiémoko Kaboré, Ministre des Anciens Combattants déclara au nom de la délégation : Monsieur le président de la Cour Suprême, Monsieur le Ministre, Monsieur le Chargé de Mission extraordinaire auprès de la Présidence de la République, Messieurs les Députés, M. le Commandant de Cercle, Mesdames, Messieurs, La présence parmi vous aujourd'hui des membres du Gouvernement est un témoignage de l'intérêt tout particulier que nous attachons à nos populations. Son Excellence M. Maurice Yamégo a prêté le serment d'être à vos côtés pour le meilleur comme pour le pire. C'est la raison pour laquelle nous sommes au rendez-vous du 17 avril à Kongoussi. C'est avec grande joie que la délégation qui représente le Chef de et son Gouvernement assiste à l'inauguration solennelle de la mosquée de Kongoussi. Mes chers compatriotes, le Gouvernement et le peuple profitent de telle occasion heureuse pour se réjouir, de leur indépendance et de leur liberté sous la protection de Dieu. M. le Président de la République vous a dit à plusieurs reprises que les évènements des autres pays ne verront pas le jour en Haute-Volta, parce que les voltaïques croient en Dieu. La cérémonie religieuse à laquelle nous assistons aujourd'hui en est la preuve ; elle n'est que la première. Ce que nous souhaitons, c'est que tous les hommes de Haute-Volta soient unis quand même leurs religions seraient diverses. Les prières des uns et des autres contribuent à la consolidation de la fraternité humaine et au bonheur de la République. Vive les croyants de la Haute-Volta, Vive la République. -- o:id 8544 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8544 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32432 32468 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/7ce563ec25f39c4be9f524177b13b26d9810b74c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fa9f7f4cac3b4a642e0c11481132bb57c1ed9f07.tiff dcterms:title Mise au point du comité national de la communauté de la Haute-Volta dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/973 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/973 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1966-09-24 dcterms:identifier iwac-article-0003980 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Un parti politique, pour soutenir son action, a entrepris à travers la République une campagne qui tend à mobiliser la population musulmane. dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Un parti politique, pour soutenir son action, a entrepris à travers la République une campagne qui tend à mobiliser la population musulmane. Le Comité directeur de la Communauté musulmane de la Haute-Volta rappelle aux musulmans qu'il n'y a qu'une seule organisation musulmane légalement reconnue par l'Etat voltaïque. Cette organisation est formellement apolitique dans l'esprit et la lettre de ses statuts. Plus encore dans les faits, la Communauté musulmane de Haute-Volta dans son action quotidienne ne s'est jamais immiscée dans les affaires politiques. Entité collective, la Communauté musulmane de Haute-Volta est neutre; elle n'appartient et ne soutient aucun parti politique ni aucune tendance. Chaque musulman est libre de ses opinions et milite à titre individuel et personnel dans le parti qu'il juge bon. Mais l'engagement d'un musulman dans un parti n'emporte pas l'adhésion de la Communauté musulmane de Haute-Volta, même si ce musulman est Imam ou membre d'un Comité de la Communauté musulmane. Le Comité directeur invite donc les fidèles à respecter scrupuleusement les principes de notre association dont les objectifs sont strictement religieux et basés sur l'observance du CORAN et des dires du Prophète Mahomet. Notre association nourrit des sentiments sincèrement fraternels à l'endroit de tous nos frères voltaïques, sans distinction de religion, d'ethnie, de région et d'opinion politique. Les prières de la Communauté musulmane s'associent à celles des autres croyants pour obtenir de Dieu ses grâces infinies pour le bonheur et la prospérité de la mère-patrie, l'amour et le respect réciproques de tous voltaïques, la concorde et la paix dans notre pays. La présente mise au point Invite les musulmans à écarter le doute et la suspicion dans notre association. La politique est une chose et la religion une autre ; aucune équivoque ne doit troubler vos esprits Gardez votre foi intacte et pure. Appliquez-vous à ne pas jeter le discrédit sur notre grande et belle organisation par des propos et des actes irréfléchis. Pour le Comité Directeur, Le Premier Vice-Président El Hadj Ahmadou ILBOUDO -- o:id 8545 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8545 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32433 32469 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/ef1a27c4cbfd6938c5cc1e01d8ec66fc87b08386.pdf https://islam.zmo.de/files/original/741e242fb2c077a8cdc07a9ec9dd29582a3da071.tiff dcterms:title Ramadan dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1985-06-28 dcterms:identifier iwac-article-0003981 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La grande prière du Ramadan a eu lieu à la place de la Révolution le jeudi 20 juin ; dirigée par le grand Iman de Ouagadougou El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré elle a connu la participation de certains de nos ministres entre autres les ministres de l'Administration territoriale et de la sécurité, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'Agriculture et de l'Elevage. Cette cérémonie mettait ainsi fin à 30 jours de jeûn des fidèles musulmans. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content La grande prière du Ramadan a eu lieu à la place de la Révolution le jeudi 20 juin ; dirigée par le grand Iman de Ouagadougou El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré elle a connu la participation de certains de nos ministres entre autres les ministres de l'Administration territoriale et de la sécurité, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'Agriculture et de l'Elevage. Cette cérémonie mettait ainsi fin à 30 jours de jeûn des fidèles musulmans. -- o:id 8546 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8546 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32434 32470 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/214721cc05d0771c321ee75ac648e98a30e240bc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b6651f93d0a64b345d6cb899df212b2e8ed235b1.tiff dcterms:title Les pèlerins musulmans sont de retour de la Mecque dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1150 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1965-04-25 dcterms:identifier iwac-article-0003982 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract A leur retour du pélerinage à la Mecque, les El Hadj voltaïques qui étaient conduits par leur Président El Hadj Ousmane Sibiri, sont arrivés dans la capitale à bord d'un DC 8 d'Air Afrique. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content A leur retour du pélerinage à la Mecque, les El Hadj voltaïques qui étaient conduits par leur Président El Hadj Ousmane Sibiri, sont arrivés dans la capitale à bord d'un DC 8 d'Air Afrique. Ils ont été accueillis à leur descente d'avion par M. Salembéré Sibiri, ministre de l'Intérieur remplaçant le Chef de l'Etat, le Président de la Cour suprême M. Ouédraogo Nomba, le Ministre de l'Information et du Tourisme, M. Sagossiro Sanon ainsi que de nombreuse autres personnalités de la capitale. Dans une allocution improvisée, El Hadj Ousmane Sibiri a remercié le Gouvernement voltaïque pour son assistance et souligné toute sa reconnaissance au Directeur de l'Agence Air Afrique à Ouagadougou dont l'aide généreuse en matière d'organisation a permis aux pélerins voltaïques d'effectuer sans encombre ce déplacement. En effet plus de 190 pélerins ont pu voyager dans des conditions excellentes ce qui a prouvé une fois de plus à l'opinion publique de remarquer le rôle essentiel et le but africain de la jeune et dynamique compagnie aérienne. Les pélerins sont accueillis par une foule enthousiaste. Leur président El Hadj Ousmane Sibiri bien entouré faisant sa déclaration. On reconnaît sur la photo (d. premier plan), le Ministre de l'Information et du Tourisme. -- o:id 8553 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8553 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32435 32471 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d22f8ea5f78df23bc4cf15600d4f7e77a4848dc8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/71d8762924134823272e849df62ad6fcd579b695.tiff dcterms:title Déclaration du président de la communauté musulmane dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1962-07-08 dcterms:identifier iwac-article-0003983 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Chers Coreligionnaires, Le Comité Directeur de la Com­munauté Musulmane s'est réuni le 17 Juin 1962 pour étudier à nouveau la situation des « garibous » qui sillon­nent les villes. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Chers Coreligionnaires, Le Comité Directeur de la Com­munauté Musulmane s'est réuni le 17 Juin 1962 pour étudier à nouveau la situation des « garibous » qui sillon­nent les villes. « Il n'est pas besoin, a dit le Pré­sident de la Communauté Musulma­ne de OUAGADOUGOU de démontrer que c'est en particulier durant l'hi­vernage que tous les Voltaïques va­lides se doivent de mobiliser leurs énergies pour la construction écono­mique de notre pays. Pourquoi donc les maîtres d'école coranique demeurent-ils indifférents au vagabondage de leurs élèves au lieu de les employer au noble travail de la terre nourricière? A maintes reprises, le Bureau de la Communauté a stigmatisé le carac­tère incivique et dégradant du vaga­bondage des adolescents et jeunes gens en proclamant sa volonté de voir : les maîtres coraniques mettre un ter­me à la situation déplorable des « ga­ribous ». Constatant que ses recommanda­tions et ses appels sont resté sans effet, le Comité Directeur porte à la connaissance des fidèles, sa décision de soumettre, le problème, à la vi­gilance des pouvoirs publics pour ai­der à l'élimination du vagabondage des « garibous » dans notre Républi­que. En tout état de cause, il ne faut pas se dissimuler que des sanctions seront désormais appliquées aux ré­calcitrants. Il est vraisemblable que tous les enfants vagabonds ne sont pas des élèves coraniques mais nous pensons qu'une mesure générale doit être pri­se à l'encontre de tous pour préserver le prestige national. Le Comité Directeur compte sur chaque fidèle et particulièrement sur les « Imams » Maîtres coraniques pour que le vagabondage des « garibous » soit arrêté sans retour ». -- o:id 8554 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8554 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32436 32473 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/c0ecbd3d912c77ae424bd7847d87d9b94e2e5707.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1d11a2aa393a50018b7bd0d13ac76c2f53b11708.tiff dcterms:title Plus d'un million de musulmans voltaïques se regroupent pour défendre leurs intérêts dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/106 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/735 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/168 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/169 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/917 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/116 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1972-04-08 dcterms:identifier iwac-article-0003984 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract A Ouagadougou, vient de se tenir pour la première fois depuis 1964, le troisième congrès de la Communauté musulmane de Haute-Volta (C.M.H.V.) qui a groupé pendant quatre jours, 119 délégations venues de toutes les régions du pays en présence des grands dignitaires de l'Islam. Rappelons que la Communauté musulmane est une association dont l'ambition est de grouper tous les musulmans de Haute-Volta. Les statuts stipulent que tout musulman des deux sexes, sans distinction aucune, âgé de plus de 16 ans peut être membre de la Communauté. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content A Ouagadougou, vient de se tenir pour la première fois depuis 1964, le troisième congrès de la Communauté musulmane de Haute-Volta (C.M.H.V.) qui a groupé pendant quatre jours, 119 délégations venues de toutes les régions du pays en présence des grands dignitaires de l'Islam. Rappelons que la Communauté musulmane est une association dont l'ambition est de grouper tous les musulmans de Haute-Volta. Les statuts stipulent que tout musulman des deux sexes, sans distinction aucune, âgé de plus de 16 ans peut être membre de la Communauté. DIX ANS D'EXISTENCE La Communauté musulmane de Haute-Volta est née en 1962. Après 10 années d'existence et huit années d'inactivité, puisque le dernier congrès date de 1964, quelle est généralement la situation actuelle de cette association et particulièrement celle de la religion musulmane, quelle est l'état actuel de ses relations avec les autres confessions religieuses, avec les pouvoirs publics ? L'association telle qu'elle était conçue, répond-elle aux impératifs du monde moderne ? Quelle est la position du monde musulman voltaïque face au progrès scientifique et technologique, face à l'athéisme, face à un monde atomique aux mutations déroutantes ? Comment la Communauté musulmane peut-elle agir pour être un interlocuteur qui mérite les égards non seulement des pouvoirs publics, mais également de l'opinion publique voltaïque ? Ce sont autant de questions auxquelles les congressistes avaient à répondre. C'était le but même du congrès. Pour ce faire, le premier souci des congressistes fut de doter l'association de nouveaux statuts et d'un règlement intérieur dont les nouvelles dispositions ont cet avantage qu'elle lui offrent une structuration plus décentralisée et plus fonctionnelle. En effet, l'association telle qu'elle existait renfermait de nombreuses imperfections et lacunes. C'est ainsi que l'essentiel des prérogatives était concentré entre les mains des représentants de Ouagadougou. Ce qui a provoqué une certaine mésentente entre Ouagadougou et les autres cercles, mésentente accentuée par la présence de nombreuses sectes parmi les musulmans. Les nouveaux statuts prévoient, maintenant des comités régionaux et locaux dans chaque chef-lieu de cercle et dans chaque canton. Enfin, les statuts confèrent à ces comités, le pouvoir de régler certains litiges sans avoir recours au somment. Les responsables de la C.M.H.V. estiment que ces nouveaux statuts permettront de résoudre les problèmes qui freinent le développement, la sauvegarde, et la pénétration de l'Islam en Haute-Volta. Ces problèmes sont à la fois d'ordre politique, des problèmes nés des intrigues sérieuses entre personnes. C'est ainsi que lorsqu'il fallait désigner le remplaçant du grand Imam de Ouagadougou, mort depuis 1966, des conflit avaient éclaté. De même, depuis 1964, la Communauté musulmane, était dirigée par un intérimaire. Pour les profanes cependant, les musulmans n'ont aucune raison apparente de se plaindre. PLUS D'UN MILLION DE FIDÈLES En effet, selon les statistiques officielles, la Haute-Volta compte actuellement 1 538 175 de fidèles, soit une proportion de 27,5 % de la population, 7,5 fois le nombre des catholiques, 275 fois celui des protestants et 42,% du nombre des animistes. De plus, depuis trois années, le nombre des animistes qui se convertissent à la religion musulmane ne cesse de s'accroître. C'est ainsi qu'en 1971, on a enregistré 2116 nouveaux convertis contre 2,041 en 1970 et 1972 en 1969. Les chiffres sont éloquents quant à la représentativité des musulmans en Haute-Volta et quant à leur poids et à leur rapport numérique entre différentes confessions religieuses. En ce qui concerne le pélérinage dans les lieux-saints, il faut rappeler qu'en 1971, on a enregistré 385 pèlerins contre 247 en 1970 et 220 en 1969. À cela, il faut ajouter ceux des pèlerins qui partent d'autres pays et échappent au contrôle de la C.M.H.V. Au niveau de l'enseignement en Arabe, il faut rappeler que la Haute-Volta compte 15 boursiers en Algérie, 7 en Arabie Saoudite, 10 en Egypte et 10 au Maroc. DE NOMBREUSES DESERTIONS Cependant, les préoccupations des responsables de la Communauté musulmane sont d'un autre ordre. En effet, dans le rapport moral et d'activités, ces derniers, reconnaissent que s'il y a de nombreuses adhésions, on rélève également que « les désertions sont nombreuses, surtout parmi les intellectuels au niveau de l'enseignement secondaire et supérieur ». Un tel état de fait entraîne les responsables à constater que « le nombre des musulmans est infime et dérisoire au niveau de la direction du pays (Gouvernement, Assemblée nationale, services publiés...) Il importe que chacun réfléchisse sur les conséquences d'une telle participation aussi insignifiante pour en tirer la leçon ». Une autre préoccupation des musulmans a été le problème de leur union. Là-dessus, le rapport fait remarquer que malgré les exhortations en faveur de cette union, des « divisions se produisent fréquemment dans les familles, divisions provoquées par les opinions politiques. N'est-il pas aberrant que les liens de sang et aussi de religion s'effacent devant les options politiques... » Il y a ensuite l'opposition entre les sectes qui ne semblent pas avoir compris quel idéal poursuit la C.M.H.V. qui est de faire l'u-dénominateur incontestable ; le coran et le prophète Mahomed. Qui d'autres que les musulmans de toutes sectes, réunis autour d'un même étendard défendront le prestige de notre religion... ? UN SEUL LIEN : LE CORAN C'est au contraire, ce dénominateur qui fait l'objet du conflit opposant les différentes sectes musulmanes. En effet, si toutes ces sectes puisent les fondements de leurs pratiques dans le coran, toutes ne sont cependant pas d'accord en ce qui concerne le prophète. On évalue schématiquement à trois le nombre des sectes religieuses existant en Haute-Volta : - Les « Mahomédistes » : se distinguent des autres parce qu'ils croient que Mahomed a été l'envoyé de Dieu pour prêcher la parole sainte sur terre. C'est la raison pour laquelle, dans leurs prières, ils font appel à Mahomed pour qu'il serve d'intermédiaire entre eux et Dieu. - Les « Wahabia » : sont de ceux qui croient au contraire que le prophète Mahomed n'a jamais existé. De ce fait ils soutiennent qu'il ne saurait y avoir de relais entre l'homme et Dieu. Enfin, la secte des « Laï-La » ; Le conflit qui l'oppose aux autres sectes concerne essentiellement la grande prière du Vendredi. Tandis que pour les autres, le Vendredi est le jour saint où on célèbre la grande prière, la secte des Laï-La considère ce jour comme un jour ordinaire. L'explication en est la suivante : la prière du Vendredi est une institution de la Mecque. Les Laï-La estiment donc que son application en Haute-Volta implique celle de toutes les habitudes des lieux-saints, par exemple celle qui consiste à couper un bras à un voleur. Enfin, un bon Laï-La ne devra pas assister aux obsèques d'un beau père, lorsque ce dernier n'est pas musulman. Comme on le voit, tous ces conflits sont à la fois religieux et juridiques. Un fidèle quant à lui, sait que tous ces conflits traduisent l'appétit des dirigeants de faire de la religion leur gagne-pain. Le président de la Communauté musulmane, dans son discours d'ouverture a fait remarquer que cette situation était le fait de « croyants fanatiques, intolérants et insociables auxquels il faut faire échec. Aussi, la Communauté musulmane réprouve la mentalité et la conduite extrémiste de certains croyants, dont les rapports sont hautains et méprisants envers leurs propres coreligionnaires et envers les non musulmans... » Pour la Communauté musulmane, la sauvegarde de l'Islam réside dans la nature des relations avec les autres confessions religieuses. S'agissant de cela, la communauté musulmane estime que « outre la croyance commune à Dieu que nous avons avec les chrétiens, nos compatriotes des autres confessions sont aussi des frères et sœurs d'une patrie commune liés par le sang, la terre et condamnés à la conquête d'un même destin ; c'est donc dans l'entente nationale que nous défendrons les intérêts de notre pays, que nous pourrons lutter contre la haine génératrice de violence, contre le péché ». La Communauté musulmane d'autre part a souligné la nécessité de développer davantage ces relations autrement qu'à l'occasion de certains évènements importants de la vie religieuse des deux communautés tels que fêtes de Noël ou de Ramadan. Au niveau des protestants, si les relations sont moins spectaculaires, il y a lieu également, estime la Communauté musulmane, de développer. En ce qui concerne les rapports animistes-musulmans, les congressistes ont estimé qu'ils doivent être plus permanents et plus étroits. « Ils (les animistes) nous fournissent la masse de nos nouveaux fidèles et méritent notre entière sollicitude. Ils ne demandent qu'à comprendre et à être convaincus. Il faut aller à eux sans mépris, ni hauteur, mais avec la force de la vérité et la persuasion, l'ardeur de la foi et l'enthousiasme du salut futur. » DEUX INNOVATIONS Jusqu'à présent, la femme a toujours été soumise dans la religion musulmane, à de nombreux interdits qui font d'elle, l'esclave de son coréligionnaire du sexe masculin. Les congressistes pour prouver volonté de la Communauté musulmane de s'adapter au monde moderne, viennent de prendre une décision importante en faveur des musulmanes. Il s'agit de la création d'un comité des femmes musulmanes voltaïques. Justifiant une telle décision, la Communauté musulmane estime que « nos femmes doivent se connaître et se regrouper, quelles que soient leurs origines et leurs conditions sociales pour chercher les voies et moyens nécessaires à leur formation ou perfectionnement religieux ; elles doivent réfléchir aux problèmes du monde moderne et à ceux notamment qui les confrontent avec leurs sœurs non musulmanes afin d'y trouver des solutions d'égalité et de progrès ; elles doivent veiller à l'éducation de leurs enfants et échanger à cette fin, leurs expériences. » Jusqu'ici, les musulmans, ne se sont pas beaucoup préocupés de la jeunesse. Les nouveaux statuts prévoient l'institution d'un comité de la jeunesse musulmane voltaïque. Pourquoi, un tel comité ? Selon les responsables de la C.M.H.V. « il est indéniable que l'avenir de la religion dépendra de la conscience et de la conduite religieuse de notre jeunesse. Celle-ci doit donc être tenue, encadrée, instruite et éduquée, afin, qu'elle soit libérée de tous complexes face à la population non musulmane. Nous avons signalé les disertions qui affectent notre religion ; cela concerne essentiellement notre jeunesse qui ignore tout de l'Islam. Situation grave dont sont principalement responsables les parents de la Communauté musulmane de Haute-Volta tout entière ; situation encore plus grave car elle prive l'Islam voltaïque des cadres administratifs et gouvernementaux du pays. Il suffit pour s'en alarmer, d'écouter à la radio, les résultats des concours et examens : à peine 10 % de jeunes musulmans; il faut remarquer que maints musulmans de brousse répugnent à envoyer leurs enfants à l'école par méfiance à l'égard de l'école européenne. Or, par les temps que nous vivons, concluent les congressistes cette formation est nécessaire, sinon impérieuse et chaque famille doit évoluer et y pourvoir dans l'intérêt même de l'Islam qui doit être présent aux divers rendez-vous de l'histoire universelle au moment où se prennent les grandes décisions nationales et internationales...» Enfin, concernant les relations avec les pouvoirs publics, les musulmans se déclarent décidés à instaurer respect et dévouement aux autorités du pays. En conclusion, on peut dire que le congrès de la Communauté musulmane a été l'occasion pour les fidèles de l'Islam d'affirmer leur volonté d'ouverture et d'entente avec les autres éléments de la nation ; volonté également de participer à toutes les activités de la vie nationale, volonté enfin de s'adapter à un monde une pleine transformation. Cela implique de sa part, l'abandon de certains dogmes dont l'exercice est de plus en plus recusé, surtout par la jeunesse qui, enfin de compte représente l'avenir. Cette volonté, les nouveaux statuts et règlements intérieur adoptés au cours du congrès ainsi que le discours du nouveau président le laissent présager. En effet, intervenant en fin de congrès, El Hadji Amado, nouveau président de la C.M.H.V. disait notamment : « Les musulmans ne sont seuls, ni en Haute-Volta, ni au monde. Nous sommes condamnés à vivre avec des frères et sœurs qui ne partagent pas nos convictions. Nous n'avons pas le droit de nous renfermer sur nous-mêmes, comme en hibernation éternelle, contents de nos acquis. Nous devons quelque chose aux autres. Faisons en sorte que les autres aussi redevables de quelque chose d'utile. Secourons donc l'apathie que l'on nous reproche et engageons le dialogue avec autrui, notre frère, en Haute-Volta comme à l'étranger. Ainsi, du total de nos potentialités, résulteront les sciences, les techniques, les arts, l'amour et la paix qui rendront meilleures les conditions d'existence de l'humanité que nous sommes, sans distinction de races, de couleur de religion et d'idéologies ». Rappelons que le nouveau bureau de la C.M.H.V. comprend désormais 42 membres dont le président est El Hadji Amado Ouédraogo, secrétaire général El Hadji Oumar Sogoty, et trésorier général, El Hadj Soumaïla (dit Wang-yandé) ; président d'honneur, le Morho-Naba. -- o:id 8556 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8556 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32437 32472 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/d1aa8c1ff1ad981ebcf8cbc525087ea98016dc72.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e1fd6c54b8e317e428548da921ac55ea8c991bd3.tiff dcterms:title Tribune libre : l'école coranique à Ouagadougou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1973-04-07 dcterms:identifier iwac-article-0003986 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Nul n'ignore que dans certaines familles musulmanes à Ouagadougou, des enfants apprennent à lire et à écrire l'arabe, à étudier les versets du Coran. Cette forme d'instruction est très intéressante puisqu'elle ne se fait que par simple inscription. Elle est surtout intéressante pour le maître qui dispose d'une bonne main d'œuvre à volonté pour les travaux de sa famille. Ces enfants sont devenus une source d'exploitation pour les maîtres des écoles coraniques qui s'enrichissent par la mendicité de leurs nombreux élèves. Est-ce une décharge pour les parents qui envoient leur enfants dans ces écoles ? Ils n'ignorent cependant pas les mauvaises conditions dans lesquelles leurs fils doivent vivre. Leur alimentation est assurée le matin, à cause des travaux qui les attendent à midi en signe de récompense. Le soir, c'est le « bavardage » de chacun qui assurera sa nourriture. Difficultés vestimentaires et alimentaires sont les problèmes de ces jeunes. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Nul n'ignore que dans certaines familles musulmanes à Ouagadougou, des enfants apprennent à lire et à écrire l'arabe, à étudier les versets du Coran. Cette forme d'instruction est très intéressante puisqu'elle ne se fait que par simple inscription. Elle est surtout intéressante pour le maître qui dispose d'une bonne main d'œuvre à volonté pour les travaux de sa famille. Ces enfants sont devenus une source d'exploitation pour les maîtres des écoles coraniques qui s'enrichissent par la mendicité de leurs nombreux élèves. Est-ce une décharge pour les parents qui envoient leur enfants dans ces écoles ? Ils n'ignorent cependant pas les mauvaises conditions dans lesquelles leurs fils doivent vivre. Leur alimentation est assurée le matin, à cause des travaux qui les attendent à midi en signe de récompense. Le soir, c'est le « bavardage » de chacun qui assurera sa nourriture. Difficultés vestimentaires et alimentaires sont les problèmes de ces jeunes. La mendicité est-elle une application d'un cours donné par le maître ? Un apprentissage en cas de mauvaise condition physique future ? La réponse est bien difficile à trouver. A savoir à quoi servent les revenus de leur « quête », des élèves m'ont répondu : Les revenus nous reviennent s'ils sont consommables sur place (sagbo, riz, galette etc...) et au maître si c'est financier. Cet avoir financier est remis au maître qui fait une remise de 10 francs à chaque 25 francs. Une prime d'encouragement de 5 francs est accordée à celui qui ramène 100 francs. Donc, 15 francs sur 25 et 55 francs sur 100 sont ses bénéfices. Quelle façon d'enseigner ? Instruction très rentable. Peut-on dans des conditions pareilles apprendre à lire et à écrire l'arabe ? A repéter les versets du Coran ? C'est difficile. Insupportable cette vie. Ils renoncent et se livrent au vol, action malhonnêtement plus rentable et très enrichissante pour eux s'ils ne se font pas «pincer» par les étalagistes. Beaucoup d'autres vices sont les résultats de cet enseignement. Les maîtres des écoles coraniques feront un effort pour supprimer de leur programme la mendicité qui n'est autre qu'un apprentissage à la paressé et au vol. Un observateur. -- o:id 8557 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8557 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32438 32474 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/51aa1105533989e4aef7e6455494bcb4fa4eecec.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ee2f8c135e11f2b8c8413c90f28e2f48cb79ddb9.tiff dcterms:title Ouagadougou et Ramatoulaye à l'heure du "Maouloud" dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1179 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1181 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1972-05-06 dcterms:identifier iwac-article-0003987 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract A Ramatoulaye, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 avril, le Cheik Sidi Mahomed Maïga a présidé le «Maouloud» naissance du prophète en présence des grands dignitaires de l'islam : « Shérifs » descendant directs du prophète, Cheiks, imans, représentants de la communauté musulmans de Haute-Volta, délégations de Côte d'Ivoire, du Mali, du Ghana, du Nigéria, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée et nombreux fidèles accourus des quatre coins de la Haute-Volta. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/321 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/539 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/541 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/323 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content A Ramatoulaye, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 avril, le Cheik Sidi Mahomed Maïga a présidé le «Maouloud» naissance du prophète en présence des grands dignitaires de l'islam : « Shérifs » descendant directs du prophète, Cheiks, imans, représentants de la communauté musulmans de Haute-Volta, délégations de Côte d'Ivoire, du Mali, du Ghana, du Nigéria, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée et nombreux fidèles accourus des quatre coins de la Haute-Volta. Comme chaque année, le Cheik de Ramatoulape dans son message aux fidèles évalués à 10.000 personnes a tout d'abord rendu hommage au gouvernement qui, a-t-il dit respecte la liberté religieuse, permettant ainsi annuellement la tenue de cette fête religieuse. Il a en conséquence exhorté les fidèles à soutenir le gouvernement afin qu'il puisse promouvoir le développement social et économique aussi bien des musulmans que des non-musulmans dans un monde où la famine et les insuffisances pluviométriques sont permanentes. Abordant le problème purement religieux, le Cheik a stigmatisé ceux qui, par ignorance minimisent la force divine. Il a souligné que de tels hommes ont le cœur dur comme la pierre et que pour les ramener sur le droit chemin, il faudra briser ce cœur. Le Cheik devait ensuite, durant toute la nuit prodiguer de nombreux conseils aux fidèles comme par exemple le devoir de chaque fidèle de respecter les 5 prières de la journée. « LA PAIX DIVINE » Le nom de Ramatoulaye est rattaché à celui qui fut son fondateur, le Cheik El Hadj Boubakary Maïga. Dès son jeune, âge, 23 ans, il quitta son village alors appelé à l'époque Niamissiguima. En quittant le berceau natal, il n'avait nullement le dessein d'aller faire des études. Il était simplement envoyé pour aller récolter un crédit de 500 francs CFA contracté à son père près de Gourcy. Pris de soif en cours de route, il abandonna sa course et passant près d'un puits, il sollicita de l'eau pour étancher sa soif. C'est alors qu'un vieillard le pressa de questions sur son identité. Et l'intéressé d'expliquer l'objet de sa mission — Etonné, le vieillard répondit que mieux valait étudier le coran que de faire cette longue distance à pied pour uniquement aller récolter une modique somme de 500 fr CFA. Ce qui parait également étonnant car n'oublions pas, que nous sommes en 1905 époque ou avec 25 fr CFA on pouvait acheter un taureau. Toujours est-il que celui qui plus tard allait devenir le Cheik le plus populaire de Haute-Volta et qui allait inspirer plus de respect prit aussitôt la décision d'aller à la conquête des connaissances. C'était, comme nous le disions, en 1905. Le voilà à Balmadougou (Mali) où il passa 5 ans chez un professeur musulman. Les 5 années passées, il obtint une permission de son maître pour effectuer un pélérinage dans lés lieux-Saints — Permission qui lui fut accordée avec la bénédiction du maître. A l'époque, il n'existait d'autres moyens que la marche à pieds. Il effectua le voyage aller-retour pendant 5 ans. De retour, ses premières escales furent Frazan, ensuite Omodourmana où il approfondit ses connaissances — on le retrouve ensuite dans différentes régions du Ghana, notamment à Bako, toujours dans le souci d'approfondir ses connaissances. De là, on le vit à Karki, Salaga, Wankanré et enfin Ouagadougou. Dans la capitale voltaïque, l'administration coloniale l'emprisonna pendant 12 jours — Libéré, on le voit à Kibtanga et enfin à Ouahigouya où il connut une peine de 8 jours de prison. Encore libéré, il regagna Namissiguima, son village natal et c'est alors qu'il construisit dans le champ paternel, l'embryon d'un village qui devait par la suite s'appeler Ramatoulaye. Aujourd'hui, Namissiguima existe et Ramatoulaye est pour Namissiguima ce que le Vatican est pour Rome. Une sorte de Saint-Siège qui signifie «la paix divine». Installé chez lui, l'administration coloniale de Ouahigouya le convoqua et l'emprisonna de nouveau pendant une année, Transféré par la suite à Bamako, puis à Kayes, il fut interné dans une fosse pendant 8 mois — Ensuite ce fut le voyage sous surveillance à Ségou, Mopti et Tombouctou. Il connut là également les Geôles coloniales durant 3 ans et 5 mois. Lorsque l'administration le libéra de nouveau, il resta 73 jours à Tombouctou — Là, il emprunta un bateau et au terme de 14 jours de voyage, il arriva à Ouahigouya où il vécut 3 mois 1 jour (toujours sur ordre du pouvoir central). COMPROMETTRES LES CHANCES Nous avons demandé au Cheik Sidi Mahomed de nous expliquer pourquoi son père était tant maltraité ? — Parce que, nous a-t-il expliqué, il avait des ennemis. Parce qu'il conseillait à ses semblables de bonnes vertus : ne pas boire, ne pas commettre l'adultère, ne pas consulter les charlatans, ne pas tuer, ne pas assister aux funérailles d'un païen. Il compromettait ainsi, les chances de ceux qui tiraient profit de toutes ces pratiques — Alors, pour eux, il fallait coûte, que coûte l'éliminer de la circulation. Pourtant, rien ne lui était reprochable, car il n'avait ni tué, ni volé, ni commis l'adultère. Simplement parce qu'il exhortait les hommes à croire en Dieu, ce qui obligatoirement impliquait le respect à toutes ces vertus. Or, pour l'administration coloniale, de telles idées risquaient de détourner les masses pour des activités qui n'avaient rien à voir avec la logique coloniale. LES 12 COMMANDEMENTS Enfin, arrivé chez lui, il mourut après avoir vécu 3 mois 5 jours. Après 49 jours, son fils Sidi Mahomed lui succéda, après que celui-ci lui a légué la responsabilité de l'autorité divine dont il avait été investie. Qu'a-t-il donc légué à son fils ? : la responsabilité d'attirer à Dieu, de nombreux croyants, empêcher les hommes de céder à la tentation de faire du mal, les incliner à faire du bien. Tout ce qui est interdit par Dieu, le Cheik est tenu de faire comprendre aux hommes afin qu'ils puissent faire attention. D'autre part, le Cheik est chargé de donner la bénédiction aux fidèles qui viennent lui tendre la main. Alors le Cheik lui fixe les 12 lignes de conduite suivantes : ne reconnaître qu'un seul Dieu, ne pas faire des sacrifices, ne pas mentir, ne pas tuer, ne pas commettre l'adultère, ne pas voler, ne pas frapper, faire ses ablitions et prier régulièrement, faire l'aumône, effectuer le pélérinage à la mecque selon que le bon Dieu vous accorde les moyens. En fait, dit le Cheik, ces recommandations que m'ont laissées mon père, pour les enseigner à la postérité ont été dictées par le coran. Ainsi, le Cheik Sidi Mahomed a succédé à son père pour être son continuateur. Cette place de continuateur de propagation de la foi musulmane, il l'a acquise non pas grâce à ses connaissances, bien qu'il ait beaucoup étudié, mais à la demande expresse de son père, juste la veille de sa mort. La fête anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed a été célébré à la grande mosquée de Ouagadougou le mercredi 26 avril. Cette fête appelée « Maouloud » a vu se réunir tous les musulmans pour écouter les maîtres de l'islam leur expliquer la philosophie de l'existance de cette religion. C'est au cours de cette fête que les conseils concernant les prières, la vie familiale, la recherche de la pureté, le bien agir en offrant des aumônes et des cadeaux sont prodigués aux fidèles et aux adeptes de l'islam. C'est donc sous l'égide de la communauté musulmane que les mohomettants ont écouté chanter et réciter les versets du Coran et cela durant toute la nuit. -- o:id 8558 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8558 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32439 32475 32476 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/397c7d497ae3cc97c5d9eb4de557fad64957c845.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6b5616fdcac803eca2a5947dfdecae02ca825d51.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e28a48971632e6899b51128abf1fa4a17a93fd85.tiff dcterms:title La Tabaski à Ouagadougou dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1966-04-09 dcterms:identifier iwac-article-0003988 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract C'est avec éclat que les musulmans de Haute-Volta ont célébré le samedi 2 avril la fête de l'Aïd El Kébir ou la Tabaski. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content C'est avec éclat que les musulmans de Haute-Volta ont célébré le samedi 2 avril la fête de l'Aïd El Kébir ou la Tabaski. A Ouagadougou, plus particulièrement, le Président de la République, le lieutenant-colonel Sangoulé Lamizana, entouré des membres du Gouvernement, du corps diplomatique ainsi que de diverses autres personnalités, à assisté vers 9 heures, Place d'Armes, à la grande prière en présence de plusieurs milliers de fidèles. A l'issue de la prière, le grand imam de la capitale a aussitôt procédé à l'immolation rituelle du mouton. -- o:id 8559 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8559 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32440 32477 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a16966a60f1a55552e83b5e6c25df2afa606a7b3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fbd88813c9f8f60d1186a6eb3819c6f23eb2b445.tiff dcterms:title Création d'une commission commerciale égypto-voltaïque dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1971-10-07 dcterms:identifier iwac-article-0003989 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract L'Egypte et la Haute-Volta ont décidé de créer une commission commerciale et économique conjointe, dirigée par les Ministres du Commerce des deux pays. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/308 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content L'Egypte et la Haute-Volta ont décidé de créer une commission commerciale et économique conjointe, dirigée par les Ministres du Commerce des deux pays. Le communiqué publié au terme des entretiens de MM. Emmanuel Zoma, ministre du Commerce, de l'Industrie et des Mines de la Haute-Volta et Zakareya Tewfik Abdel Fattah, ministre égyptien du Commerce et de l'Approvisionnement, précise que la commission aura pour objet la promotion des échanges commerciaux et la relance de la coopération bilatérale dans les domaines économique et technique, conformément aux recommandations du sommet arabo-africain, tenu en mars dernier au Caire. Enfin, toujours selon le communiqué, des pourparlers sur des questions d'ordre économique seront entrepris par les autorités compétentes des deux pays. -- o:id 8560 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8560 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32442 32478 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/b474011ff4e262f94ce5c0b4020c61b39e44c08e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5f7756e0229ac71468db563567c1c2af231f52bd.tiff dcterms:title Le Ramadan : aussi un problème économique dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1970-01-03 dcterms:identifier iwac-article-0003990 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Comme toutes les religions l'Islam connaît un certain nombre de grandes fêtes. Parmi celles-ci la plus suivie, si ce n'est la plus importante est la fête du Ramadan. Ce carême — qui dure relativement longtemps — a pour objet de renforcer la domination de l'esprit sur le corps, une discipline, un moyen de purification des pensées et du comportement de la personne. dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 bibo:content Comme toutes les religions l'Islam connaît un certain nombre de grandes fêtes. Parmi celles-ci la plus suivie, si ce n'est la plus importante est la fête du Ramadan. Ce carême — qui dure relativement longtemps — a pour objet de renforcer la domination de l'esprit sur le corps, une discipline, un moyen de purification des pensées et du comportement de la personne. Mais au delà du but religieux apparaît un but social. Le jeûne du Ramadan tend à être un ferment de solidarité pour les populations arabes. Il semble jusqu'ici que la pratique du Ramadan soit extrêmement bénéfique. Il ne faut cependant pas perdre de vue le revers de la médaille. Car revers il y a du fait que bien souvent la portée et la signification même de cette fête islamique échappent à ceux qui la pratiquent. Et, par conséquent, n'en comprenant plus le sens, ils le déforment et l'adaptent tant, que toutes ses qualités inhérentes disparaissent. Du fait qu'ils jeûnent pendant la journée, les gens s'offrent de larges compensations sur tous les plans, le soir et la nuit. Les plaisirs de la table tout d'abord. Pendant ce mois de fête religieuse, il est maintenant entré dans les habitudes que l'on dépense plus pour la nourriture : douceurs, plats compliqués et délicats. Au lieu de jeûner véritablement — notamment pour faire preuve de solidarité avec les pauvres — c'est une période de bombance. Quant à ce que l'on appelle les longues « nuits du Ramadan », elles sont occupées la plupart du temps, outre les collations, par les exhibitions d'innombrables chanteurs et chanteuses qui font leurs numéros pendant de longues heures sous les yeux de spectateurs pâmés. Cette vie bruyante, accompagnée des radios et des télévisions marchant à plein régime, dure jusque tard dans la nuit. Il devient alors difficile de dormir à cause du bruit incessant et le travail s'en trouve, par conséquent, considérablement ralenti pendant le jour. Les gens qui jeûnent puis qui veillent en mangeant bien n'ont ni le goût ni les moyens de maintenir leur rythme de travail. Sous ce prétexte, ils deviennent maussades voir hargneux et il n'est pas rare que des altercations éclatent pour des futilités. Plus personne ne pense à son travail, mais tous songent au moment où, fuyant leur lieu d'activité ils pourront aller se délecter. Le mois du ramadan est ainsi trop souvent devenu une période néfaste sur le plan économique pour nombre de nations rattachées à l'Islam. Chaque année, un mois sur douze, la productivité est entravée. Si l'on ajoute encore à cela les congés payés annuels, les jours fériés et chômés officiels, la lenteur engendrée par le climat, on voit que cet état de chose n'est pas propice à une production équilibrée ni à un relèvement du nifeau économique des populations arabes. La bataille que livrent les gouvernements pour lutter contre le sous-développement risque d'être entravée par ces pratiques. Et le Président Bourguiba l'avait déjà relevé il y a quelques années déjà, démontrant l'incompatibilité d'une politique économique moderne avec le maintien d'une tradition devenue plutôt une habitude qui n'a même plus le mérite d'être une ascèse consciente mais qui au contraire pousse la population à faire des dépenses excessives en même temps qu'il les incite à mal et peu travailler. Notre propos n'est pas de critiquer la fête du Ramadan, mais de souligner que suite aux déformations que cette fête a subies un problème social et économique en découle et joue un rôle de frein dans des efforts que tentent tous les pays arabes pour élever leur niveau de vie économique. Certains chefs d'Etat en ont pris conscience mais comme partout dans le monde, c'est dans le domaine religieux qu'il est le plus difficile d'introduire des réformes. -- o:id 20408 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20408 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32441 32480 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/9cd727368412525d00ef87357aefaad8bf01e0cc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/840f929276c951346fc2498fa301163ef6a7f4b6.tiff dcterms:title Remise des lettres de créance de son excellence M. Meheri Abdeljelil, ambassadeur de Tunisie dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1967-04-08 dcterms:identifier iwac-article-0004949 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Son Excellence M. Mehiri Abdeljelil, premier ambassadeur de Tunisie en Haute-Volta a remis, le 31 mars ses lettres de créance au Président Lamizana. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/413 bibo:content Son Excellence M. Mehiri Abdeljelil, premier ambassadeur de Tunisie en Haute-Volta a remis, le 31 mars ses lettres de créance au Président Lamizana. Dans son allocution, S. E. M. Mehiri a surtout parlé d’économie. Il a évoqué la lutte âpre et sans merci que devraient mener tous les Etats Indépendants d’Afrique contre cet « ennemi ravageur et sans pitié : le sous-développement ; ce fléau générateur de la misère et de la déchéance des peuples à peine sortis de la longue nuit coloniale ». Pour promouvoir le progrès social de nos populations, a poursuivit le diplomate tunisien, « nous sommes convaincus qu’une action concertée et solidaire, à l'échelle du continent, hâtera l’avènement d’une ère de mieux-être et brisera le carcan du paupérisme qui paralyse l’homme africain ». En réponse à son Excellence M. Mehiri, le Président Lamizana a dit en substance : « Dans l’histoire de la décolonisation, le peuple voltaïque a toujours associé le nom du Président Bourguiba à la Tunisie indépendante et c’est avec beaucoup d’admiration que nous suivons la détermination du peuple Tunisien de gagner la bataille économique dans laquelle il s’est résolument engagé. Tous les pays africains se trouvent confrontés actuellement avec les menus problèmes ou premier rang desquels demeure la préoccupation du développement économique et l’élévation sensible du niveau de vie des masses laborieuses ». Notons que son Excellence M. l’ambassadeur de Tunisie en République de Haute-Volta réside à Abidjan. bibo:pages 1 -- o:id 20409 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20409 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32443 32479 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/2a88da74e082510fccb3d6e32cc5533e0cb8453c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/866532ec73addb6dcb785b783112d8aa5c67a58c.tiff dcterms:title Un envoyé spécial du colonel Kadafi reçu par le général Lamizana dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1971-10-02 dcterms:identifier iwac-article-0004950 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Une délégation libyenne conduite par M. Mohammed Abdessalam Shennib, chargé d’Affaires de la République Arabe Libyenne et comprenant un fonctionnaire du ministère libyen, de l’Unité et des Affaires étrangères a été reçue le 28 septembre à 17 heures par le chef de l'Etat. L’entretien qui a duré environ 45 minutes s’est déroulé en présence du Premier Ministre M. Kango Gérard Ouédraogo et du Dr Ali Barraud, ministre de la Santé publique et de la Population, assurant l’intérim du ministère des Affaires étrangères. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 bibo:content Une délégation libyenne conduite par M. Mohammed Abdessalam Shennib, chargé d’Affaires de la République Arabe Libyenne et comprenant un fonctionnaire du ministère libyen, de l’Unité et des Affaires étrangères a été reçue le 28 septembre à 17 heures par le chef de l'Etat. L’entretien qui a duré environ 45 minutes s’est déroulé en présence du Premier Ministre M. Kango Gérard Ouédraogo et du Dr Ali Barraud, ministre de la Santé publique et de la Population, assurant l’intérim du ministère des Affaires étrangères. Expliquant à la presse, l'objet de sa mission et de l'entretien qu'il venait d'avoir avec le Président Lamizana, M. Mohammed Abdessalam Shennid a dit : « Nous avons eu l’honneur de rencontrer Son Excellence le Président Lamizana, M. le Premier Ministre et M. le ministre des Affaires étrangères et nous avons remis une lettre au Président Lamizana de la part du colonel Kadafi. Cette lettre contient la position et les explications du gouvernement libyen vis-à-vis de ce qu’on appelle le conflit tchado-libyen. En vérité, nous avons trouvé chez M. le Président de la République, toute la compréhension. Nous ne pouvons que dire que nous sommes très touchés de l’accueil chaleureux et de la rapidité avec lesquels nous avons été reçus par le président et les responsables voltaïques. Nous espérons que nos prochaines visites auront pour objet de développer les liens et la coopération entre les deux pays. Nous saluons les responsables voltaïques et nous saluons le peuple voltaïque dans sa lutte contre le sous-développement et pour le progrès. Et nous transmettons les salutations du peuple, du gouvernement et du conseil de la Révolution libyens qui souhaitent le bonheur et la prospérité pour le peuple, le gouvernement et le Président voltaïques ». (1) Le mot «adat» signifie : coutumes lois traditionnelles. bibo:pages 5 -- o:id 20410 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20410 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32444 32482 32483 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/550ee4e545f247fc542bd0e1d99cc67acb58af89.pdf https://islam.zmo.de/files/original/958ae9a0bcec1b8f05c7d31cd712efeb9631b175.tiff https://islam.zmo.de/files/original/94e3993e0fd75ff96bfa6fb4d39692649bae241b.tiff dcterms:title Kadhafi à Ouagadougou : le chef de l'État libyen est resté quelques heures dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1977-02-11 dcterms:identifier iwac-article-0004951 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le Chef de l’Etat libyen vient d’arriver dans notre capitale. Ici, il écoute l'hymne national de notre pays en compagnie du Président Lamizana. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/403 bibo:content Le Chef de l’Etat libyen vient d’arriver dans notre capitale. Ici, il écoute l'hymne national de notre pays en compagnie du Président Lamizana. Le chef de l’Etat libyen, le colonel Kadhafi a fait une escale le 26 janvier dernier dans notre capitale. Le « messager du désert » venait de Lomé où il avait effectué une visite officielle à l’invitation de son homologue togolais le général Eyadéma. Le colonel Kadhafi qui est resté quelques heures à Ouagadougou a eu avec le général Lamizana un entretien. Rien n'a filtré mais on peut penser qu'il s’agissait de la coopération entre notre pays et la Libye. Le chef de l'Etat libyen avant de reprendre la route, pour Tripoli a remis au Président Lamizana un Coran. Il a déclaré avant de s’envoler qu'il était heureux d'avoir fait escale pour la première fois chez nous. Il a remercié le Président de la République pour l'accueil qui lui a été réservé. bibo:pages 1 3 -- o:id 20411 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20411 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32445 32481 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/e80db33312807734de5a3967541a3b7dc6318ec1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c0e696aee9732934ef1b263913fe276fa1ee9d2c.tiff dcterms:title Haute-Volta-Libye : pour une bonne coopération dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1978-07-21 dcterms:identifier iwac-article-0004952 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Dans le but de consolider les bonnes relations qui existent entre la Jamahirya Arabe Libyenne et la Haute-Volta, le Centre Culturel Arabe Libyen, sis à proximité de la Grande Mosquée, côté Ouest «dispense depuis six mois des cours gratuits d’arabe, de dactylographie en Arabe et Français. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/293 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/346 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/401 bibo:content Dans le but de consolider les bonnes relations qui existent entre la Jamahirya Arabe Libyenne et la Haute-Volta, le Centre Culturel Arabe Libyen, sis à proximité de la Grande Mosquée, côté Ouest «dispense depuis six mois des cours gratuits d’arabe, de dactylographie en Arabe et Français. Le 13 juillet dernier dans les bureaux dudit Centre, Son Excellence Sahali, Chargé d’Affaires de la Jamahirya Arabe Libyenne auprès de notre pays a procédé à la fermeture des classes pour une durée de deux mois. La cérémonie a eu lieu en présence de nombreux élèves, du personnel de l’Ambassade et de quelques membres de la Communauté Musulmane. Freinant la parole, M. Compaoré Yacouba, surveillant général et chef du personnel de l’école a défini le but de leur école qui est : — Aider seulement ceux qui désirent parler couramment la langue arabe ; — Ecrire à la machine et surtout renforcer les liens d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux pays. Cette école, ouverte à tous les Voltaïques adultes dispose des classes (première et deuxième année) avec respectivement 54 et 63 élèves dans chacune des classes. En ce qui concerne la dactylographie, l’école compte 30 élèves pour l’arabe et 50 pour le français. Il existe également dans cette école, une classe réservée aux femmes dont les cours sont dispensés le matin de 9 heures à 10 heures. Le recrutement ne tient nullement compte de la religion mais est seulement ouvert aux nationaux voltaïques. Dans un discours improvisé à cette occasion Son Excellence Ali Sahali, a exprimé sa vive satisfaction quant aux résultats obtenus et souligné son souhait de retrouver, après le mois de carême, tous les élèves en parfaite santé. Profitant de cette occasion, a dit Son Excellence Sahali, les projets qui nous tiennent à cœur, et dont certains verront le jour dès l’année prochaine sont à mentionner il s’agit : — L’enseignement de la langue arabe et l'étude islamique ; — Cours de dactylographie arabe et française ; — Tricotage sur des machines modernes — Projection des films culturels hygiéniques et islamiques ; — Il v aura un véhicule muni d’appareils de projection cinématographique, qui sera destiné à la projection des films dans les régions lointaines, dans le but de permettre aux habitants d’en profiter. N.B. Tout ce qui est cité plus haut sera gratuit. — Quant à la bibliothèque, le centre disposera de 1.500 livres dans les domaines culturel, politique et sociologique en langues française et arabe, qui favoriseront aux étudiants l’études dans ces domaines. S’agissant de nos réalisations, la Jamahirya Arabe Libyenne a construit 3 écoles : 2 à Ouagadougou et une à Tougan et équipées (bancs, armoires tables, chaises) par l’Ambassade. — L’école de Kongoussi qui est en construction s’élèvera à 50.000 dollars. — Il y a également un projet construction de Mosquée à Bobo-Dioulasso et à Ouahigouya. La Libye a accordé l'an passé dix bourses d’études secondaires et universitaires à des Voltaïques. Cette année elle compte envoyer 20 étudiants, le nombre des bourses s’accroitra ainsi chaque année. L’attaché financier a ensuite procédé à la distribution des prix aux meilleurs élèves de chaque classe. Une réception fort sympathique a clôturé cette cérémonie. -- o:id 20412 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20412 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32447 32484 32485 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/f28b001c59933bd87dab3c413a81e453895e0620.pdf https://islam.zmo.de/files/original/75ea62ff5994d63d61c9e0c2fe270101547b60e5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/203bec06de10bf20d3614b9864d254424c3e7c81.tiff dcterms:title La mendicité : vers sa suppression au Burkina dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20407 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1986-12-26 dcterms:identifier iwac-article-0004953 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Ils sont nombreux ces gens qui, des boîtes ou des calebasses en main passent de porte en porte, de lieu public en lieu public ou encore assis aux abords des rues, à la recherche d’une pitance. Une pitance qui viendra soit de ceux qui possèdent de trop et ne savent qu'en faire, soit de ceux qui malgré leurs moyens limités sont très sensibles à la misère de leurs semblables, soit enfin de ceux qui courent après un au-delà. Ces “chasseurs des restes des autres”, ce sont les mendiants. La mendicité. Un “métier” pour le moins inconcevable dans une société révolutionnaire. Pourtant le phénomène prend des proportions très préoccupantes sinon inquiétantes. Les causes, elles sont multiples : le chômage, l’invalidité, le manque de soutien familial, la religion et aussi la fainéantise. Les causes de ce mal social sont donc connues. Une seule question possible peut se poser : que faire ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse à cette question, Carrefour Africain est allé rencontrer le camarade Nignan Adouna, directeur de la réinsertion sociale au ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/390 bibo:content Ils sont nombreux ces gens qui, des boîtes ou des calebasses en main passent de porte en porte, de lieu public en lieu public ou encore assis aux abords des rues, à la recherche d’une pitance. Une pitance qui viendra soit de ceux qui possèdent de trop et ne savent qu'en faire, soit de ceux qui malgré leurs moyens limités sont très sensibles à la misère de leurs semblables, soit enfin de ceux qui courent après un au-delà. Ces “chasseurs des restes des autres”, ce sont les mendiants. La mendicité. Un “métier” pour le moins inconcevable dans une société révolutionnaire. Pourtant le phénomène prend des proportions très préoccupantes sinon inquiétantes. Les causes, elles sont multiples : le chômage, l’invalidité, le manque de soutien familial, la religion et aussi la fainéantise. Les causes de ce mal social sont donc connues. Une seule question possible peut se poser : que faire ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse à cette question, Carrefour Africain est allé rencontrer le camarade Nignan Adouna, directeur de la réinsertion sociale au ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale. Carrefour Africain : Camarade directeur, pouvons-nous avoir un aperçu général de la politique de réinsertion sociale au niveau du ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale ? Nignan Adouna : Depuis la création du ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale, plusieurs structures ont été mises en place afin de permettre au ministère d’accomplir son mandat. Il s’agit notamment de la création de la direction de la réinsertion sociale en février 1986 qui doit mener une politique nationale dans ce sens. Au sein de cette direction existent quatre cellules pour les couches les plus défavorisées. Ainsi, nous avons la cellule handicapés ; la cellule jeunes de la rue ; la cellule prostitution et la cellule mendicité qui est l’objet de notre entretien. CA : Justement, s’agissant de la mendicité, le phénomène prend des proportions très inquiétantes. Comment envisagez-vous supprimer ou atténuer le phénomène ? NA. : Le problème de la mendicité ne date pas d’aujourd’hui. Et depuis un certains temps, le ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale a engagée des actions pour lutter contre ce fléau, suite à la déclaration du président du Faso le 3 janvier 1986 qui confiait mandat au ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale pour lutter contre les fléaux que sont la prostitution, la délinquance et la mendicité. Dans le domaine de la mendicité, plusieurs actions ont été engagées en collaboration avec la communauté musulmane et le concours de certains ministères. Ainsi, des tournées de sensibilisation ont été effectuées dans plusieurs provinces : Houet, Kossi, Boulgou, Sanmatenga, etc. C.A. : La mendicité est engendrée par de multiples causes comme le chômage, l’invalidité, la vieillesse et la religion. Ne pensez-vous pas que la résolution du problème de la mendicité passe d’abord par la résolution des problèmes suscités ? N.A. : Les causes que vous venez de citer sont effectivement la source de la mendicité. Et pour trouver une solution au problème, il nous faut résoudre toutes ces questions. Il faut attaquer le mal à la racine. Ainsi pour les personnes invalides et âgées, nous avons décidé la création de centres de solidarité. Ces centres doivent permettre d’accueillir et d’héberger donc les personnes invalides et âgées sans famille dont la survie dépend de l’aumône publique. Au niveau des jeunes gens sans parents, des centres de réinsertion ont été créés. Par exemple le centre de Gampéla. Dans ces centres ils seront à même d’apprendre des métiers et de mener des activités productrices. S’agissant de la mendicité des “garibous", c’est-à-dire celle engendrée par la religion, un dialogue s’est instauré entre le ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale, la communauté musulmane, la commission des affaires islamiques et les maîtres coraniques sur le principe et les conditions de suppression de la mendicité des “garibous" en tant que source d’exploitation et de délinquance des mineurs. Ainsi la communauté musulmane travaillera à l'élaboration des textes réglementant l’enseignement coranique dans le but de proscrire la mendicité et d’y introduire des activités de production. C.A. : Après tout ce travail de sensibilisation et d’explication, avez-vous encore d’autres mesures en vue ? N.A. : Une loi interdisant la mendicité et le vagabondage existe. Et elle ne date pas d’aujourd’hui. Mais les régimes passés n’ont pas su l’appliquer. Si sous la révolution nous ne nous sommes pas précipités à faire appliquer cette loi, les raisons sont simples : avant l’application de toute loi, il faut savoir dans quelles mesures cela ne créera pas des effets néfastes. Des campagnes de sensibilisation, des études et analyses approfondies sont indispensables. C’est ce travail ardu qui nous a permis de comprendre dans quelles mesures les couches les plus défavorisées peuvent vivre sans recours à la mendicité. A présent nous sommes à la dernière phase de cette lutte contre la mendicité. Il s’agit de l’étude des modalités d’application de la mesure d’interdiction qui commencera très bientôt. Après cette phase, donc, nous estimons pouvoir interdire officiellement la mendicité d’ici 1987. Et nous souhaitons que tout le monde puisse comprendre que la mendicité est un fléau qui menace toute la société et puisse apporter son concours pour son éradication. Entretien réalisé par San San BAMBOU -- o:id 20413 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/20413 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article o:item_set/o:id 2200 o:media/o:id 32446 32486 32487 32488 o:media/file https://islam.zmo.de/files/original/a79178fc9d0b617f9424fc138091dcce470efa16.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a6849852c3ea786729ed3c7569f25d0ee37f8ed2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/68c88f5a551eef6f7b90739d6d02815583b69ba1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/149dd83c3423f6044fa6705dd4f0b3abfdd4a83e.tiff dcterms:title Suppression de la mendicité : difficultés d'application dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14138 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2200 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1987-03-27 dcterms:identifier iwac-article-0004954 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La mendicité est supprimée au Burkina au nom de la dignité humaine. Ainsi en ont décidé le CNR et son gouvernement révolutionnaire. La décision a été rendue publique lors du compte rendu du conseil des ministres du 11 mars dernier. Des Cours de solidarité ont été construites pour recevoir les mendiants. Que deviennent-ils ces militants qui avaient trouvé comme Solution à leurs problèmes, de vivre de la générosité des uns et des autres ? Quelles difficultés se présentent pour l’application d’une telle mesure qui met fin à une pratique de longue date, muée en un genre de profession libérale. CA a fait le tour des zones privilégiées de mendicité et des Cours de solidarité pour constater le respect de la mesure. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/373 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/540 bibo:content La mendicité est supprimée au Burkina au nom de la dignité humaine. Ainsi en ont décidé le CNR et son gouvernement révolutionnaire. La décision a été rendue publique lors du compte rendu du conseil des ministres du 11 mars dernier. Des Cours de solidarité ont été construites pour recevoir les mendiants. Que deviennent-ils ces militants qui avaient trouvé comme Solution à leurs problèmes, de vivre de la générosité des uns et des autres ? Quelles difficultés se présentent pour l’application d’une telle mesure qui met fin à une pratique de longue date, muée en un genre de profession libérale. CA a fait le tour des zones privilégiées de mendicité et des Cours de solidarité pour constater le respect de la mesure. La mendicité au Burkina Faso est comme partout ailleurs dans le monde un fait social grandissant - un fléau dans la société tout comme la délinquence, la prostitution, le chômage etc... Lutter contre un tel fléau n’est par une tâche aisée. Les causes qui le soutendent sont tellement complexes qu’il ne suffit pas d’avoir le désir ou la volonté de vaincre pour en arriver effectivement à bout. "On ne naît pas mendiant, on le devient” disent les mendiants. La mendicité, il faut le reconnaître, est le résultat des difficultés économiques, de la crise alimentaire engendrée par la sécheresse dans les pays du Sahel. Toutes ces causes qui ont agrandi le cercle de la mendicité ont trouvé sur le terrain la pratique plus ancienne de la mendicité instaurée par les responsables réligieux des écoles coraniques. Après les cours, les élèves sont “jetés” dans les rues pour trouver à manger, apporter souvent au maître des pièces d’argent. Parmi les mendiants que l’on rencontre dans les grandes agglomérations au Burkina, on ne saurait distinguer les mendiants «par obligation religieuse», des simples indigents qui tendent la main aux passants devant les boutiques, les pharmacies, les banques, au bord des marchés etc.... Sans compter tous ces malfrats qui endossent le masque de mendiants pour commettre des vols et autres actes répréhensibles. L’identité des mendiants au Burkina ? En majorité des Peuhls, des Maures, des handicapés mais de plus en plus des gens valides qui ont émigré de la campagne vers la ville. Dans les années 83, 84 et 85 tout le monde a pu constater dans les villes et particulièrement à Ouagadougou la prolifération de migrants venus du nord du Burkina, du Mali ou du Niger. Des villages entiers s’étaient vidés de leurs habitants pour échapper à «l’extermination» par inanition. Tous ces gens sont venus grandir le nombre des mendiants dans les villes. Malgré le retour sensible d’une bonne pluviométrie ces paysans et éleveurs ruinés par la sécheresse ne sont plus retournés à la terre. Pour certains c’est l’argent qui les intéressent (“Monsieur ! 5 f pour manger s’il vous plaît”) ; pour d’autres “n’importe quoi” pour calmer la faim. Devant une telle situation désolante qui tournait en un «fait institué et accepté par tous”, le CNR a décidé de trouver une solution. Supprimer la mendicité sous sa forme de profession, trouver un cadre d’insertion aux mendiants invalides plus ou moins obligés de vivre de la générosité des autres. Depuis plus d’un an, un travail d’étude, de concertation avec les milieux privilégiés de la mendicité (milieux musulmans) a été engagé pour mettre fin au fléau. L’INEPRO a été ouvert à Gampala pour recevoir et former les jeunes délinquants à des métiers. Trois cours de solidarité ont été construites à Ouaga, un à Nouna, un à Bitou et deux à Bobo. Autant des conditions qui ont été réunies et qui ont abouti le 11 mars à la décision ultime de supprimer la mendicité. Il est évident qu’un fossé existe entre la prise d’une décision et son application sur le terrain surtout quand il s’agit d’un problème aussi complexe que, celui de la mendicité, ancré dans les esprits et dans la mentalité de toute une communauté. En faisant un tour à travers la ville de Ouagadougou, on constate que les mendiants continuent de “pulluler” ça et là à la recherche d’un “généreux donateur”. Certains sont agressifs, d’autres, le sont moins. Sans gêne, sans peur, ils répètent leur geste à tous les passants : "5 F s'il vous plaît”. Autour des mosquées, ils sont toujours présents, très nombreux. Ils attendent l’aumône. Savent-ils que cela est désormais interdit ? Sûrement, parce que la communauté musulmane a été associée au travail de sensibilisation. Dans les Cours de solidarité ils arrivent ''au compte gouttes” malgré la sensibilistion menée par les responsables CDR des secteurs en liaison avec les camarades de l’Essor familial et de la Solidarité nationale. Selon les mendiants, il est difficile de rester assis dans la cour toute une journée sans espoir. Dans les cours, chaque mendiant reçoit de quoi manger sur les recettes de la vente d’eau de la fontaine. “Cela n ’est pas suffisant, car la plupart d’entre nous a une femme et des enfants qui attendent de nous de quoi manger” ; c’est la remarque des mendiants qui ont déjà accepté les contraintes de la mesure supprimant la mendicité. Devant ces difficultés faut-il reculer ? La mesure a été prise en toute connaissance de cause ! Faut-il agir avec force, par des rafles ? Ce serait sans doute prendre en otage les objectifs de la mesure. Il y a du pain sur la planche ; c’est un travail de sensibilisation de longue haleine qui est demandé au ministère de l’Essor familial et de la Solidarité nationale. Pour la majorité des mendiants ce ministère devra penser les aider à exercer de petits travaux qui leur permettront de se faire un revenu. La plupart d’entre eux savent tisser des cordes, coudre des pagnes. En plus du soutien des structures des cours, des aumônes qu’apportent des militants, l’organisation d'activités de production artisanale, la recherche d’une clientèle sûre pour ces produits pourrait progressivement résoudre les difficultés d’adaptation. Toute prudence est nécessaire, car il y a lieu d’éviter que de l’application de la mesure ne naissent des problèmes plus difficiles à maîtriser. Bogna Yaya BAMBA --