Nous, IMAMS de toutes les préfectures du Togo, dirigeants des prières des mosquées, chefs réligieux, gardiens du Saint Coran et membres du conseil suprême des affaires islamiques dans notre pays, suite aux diverses interventions sur les ondes radio et télévision nationales, de certains anciens de “l’Union musulmane du Togo”, interventions selon lesquelles il existerait de graves problèmes entre les musulmans du Togo qui nécessiteraient la tenue d’un éventuel congrès, tenons à faire la mise au point suivante :
Dans notre précédent numéro, nous avions publié une partie de cette affaire qui crée actuellement des dissensions entre le premier ministre et son ministre de l’administration territoriale. En effet, le premier ministre en tant que supérieur hiérarchique de Mr Komlanvi Yao a le devoir de confirmer ou d'infirmer les actes des autorités placées sous sa juridiction de compétence Or, qu’est-ce que nous constatons ? Nous constatons malheureusement que Yao Komlanvi ne prend pas en compte les recommandations et les instructions que lui donne Me Kokou Koffigoh.
Nous apprenons, avec surprise que Mr Abdou Assouma, ancien ministre de gouvernement Koffigoh, qui a démissionné dans les conditions que tout le monde connaît, s’apprête à prendre sa revanche contre le Premier Ministre, en organisant en complicité avec Yao Komlanvi, une “manifestation-monstre” de protestation contre le gouvernement, à la suite d’une instruction claire donnée par le Premier ministre à son ministre de l’Administration territoriale, pour l’inviter instamment à respecter le principe cardinal de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, avec pour colloraires les principes de laïcité et de neutralité de l’Etat, principes violés en 1978, par l’ordonnance scélérate par laquelle Eyadéma avait supprimé la liberté religieuse par la dissolution des “sectes religieuses”, à l’exception de certaines rédigions dites “traditionnelles et plus connues”.