À l’initiative de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, des fidèles de plusieurs obédiences religieuses (Islam, Christianisme et Vodun) se sont retrouvés à son siège à Godomey le lundi 18 avril, lundi de Pâques. Discussions, réjouissances et partage de repas ont été au menu de cette rencontre qui vise à promouvoir l’acceptation mutuelle et la tolérance en matière de religion.
Terrorisme au Bénin. Pour lutter efficacement contre les attaques, l’Ong Bénin diaspora Assistance présidée par Médard Koudébi fait huit propositions au gouvernement. Il s’agit entre autres, de la mise à niveau des informations sécuritaires et la sécurisation des commissariats, la mise à disposition des équipements sécuritaires adéquats, la motivation du personnel, la gestion des cas d’attaque, le volet social, la sensibilisation de la population, le renforcement des services de renseignements et l’occupation des jeunes. Voici l’intégralité.
Dans le cadre du cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph5), le sociologue de la religion, Dr Achille Sodégla* plaide en faveur de la prise en compte de la « pluri appartenance » religieuse dans la collecte des données sur la pratique de la religion au Bénin. La méthodologie actuelle exclue selon lui, des milliers de Béninois qui ne sont pas « uniquement Catholiques, ni Protestants, ou qui ne sont pas uniquement Célestes mais qui préfèrent pratiquer tout à la fois ». Aussi, il observe que les Églises évangéliques et récemment la Mission de Banamè ont pris de l’influence, de sorte qu’il importe de leur consacrer une variable. A cet effet, il juge vagues les variables « autres chrétiens », « autres traditionnels » et « aucune » jusque-là renseignées. Il appelle aussi à ce que les chiffres qui sortiront du Rgph5 reflètent également les spécificités dans le Vodun plutôt qu’un recensement englobant. Lire sa contribution exclusive !
L’Association pour la solidarité sociale (A2S) à travers sa branche Iskane, les étudiants du foyer universitaire ont adressé le 5 février 2022 un message de paix et de cohésion aux musulmans du quartier Houéyiho dans le 11ème arrondissement de Cotonou.
Ahmed Roufai Mani est imam de la mosquée centrale As’salam d’Atrokpocodji (Abomey-Calavi). Il dénonce « une innovation sans fondement » en ce qui concerne le Ramadan, à savoir sa division en trois décades spécifiques. L’imam estime que ce temps de jeûne doit être considéré comme un moment unique au cours duquel l’observance de pratiques vertueuses garantit l’affranchissement de l’enfer. Voici son décryptage.
L’extrémisme violent constitue l’une des préoccupations sécuritaires et sociales majeures de notre temps. Toutes les parties du monde en font, à des intensités et fréquences variables, la douloureuse expérience. Au Sahel, cette réalité ne cesse de se perpétuer, de s’ossifier. Pour tenter de le résorber, l’option répressive, militaro-sécuritaire a été longtemps privilégiée. Mais, elle s’avère aujourd’hui inefficace, voire contre-productive. D’où l’intérêt de plus en plus manifesté pour des réponses préventives, notamment l’importance des leaders religieux dans la prévention de l’extrémisme violent et les autres menaces à la paix et à la sécurité.
Les mosquées poussent comme des champignons au Bénin. Le phénomène déjà palpable dans le nord du pays prend désormais de l’ampleur à Cotonou. L’Imam de la mosquée centrale de Natitingou et quatrième vice-président de l’Union islamique du Bénin (Uib), Mohammed Sanni Nourou Dine estime que cette situation peut désacraliser la foi islamique. Il dévoile les mobiles qui sous-tendent cette floraison de lieux de cultes et la position l’Union islamique du Bénin.
La décision de l’Ohada (Sycebnl du 15-03-2023) de faire tenir une comptabilité dans les églises et mosquées dès janvier 2024 constitue-t-elle un premier pas vers la taxation des lieux de culte ? Le directeur général des impôts a répondu par la négative. Pourtant, la polémique n’est pas complètement retombée. Le sénégalais Jean Gabriel M. Senghor* contacté par Bénin Intelligent livre un décryptage complet de la décision de l’Ohada. Il est enseignant en Droit des affaires.
La crise qui secoue l’Union islamique du Bénin sera bientôt du passé. C’est ce qui ressort de la rencontre qui a eu lieu le lundi 15 avril à la Présidence…
Comme annoncé dans notre livraison du mercredi 18 septembre (BI 301) nous poursuivons notre dossier sur la sécurité avec les facteurs susceptibles d’engendrer au Bénin un extrémisme violent endogène (II). C’est une présentation de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
La communauté musulmane du Bénin célèbre le vendredi 31 juillet prochain, la fête de l’Aïd Al Kabir, la fête de la Tabaski. Une célébration qui se tient dans un contexte particulier marqué par la pandémie du coronavirus. Ainsi, compte tenu des mesures de restrictions prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie, le bureau exécutif national de l’union islamique du Bénin (Ben-Uib) a invité les fidèles, les imams et les responsables à divers niveaux à prendre certaines dispositions pour éviter la contamination au Covid-19.
L’image est devenue virale sur la toile. On y voit Alèkpéhanhou assit sur un tapis dans une mosquée aux peintures neuves, chapeau sur la tête et un long chapelet blanc enroulé autour du bras droit. S’est-il converti à la religion musulmane ? Nous l’avons eu au téléphone ce mercredi 5 mai.
L’Imam Boukary Idrissou de la mosquée centrale de Bohicon est le nouveau président de l’Union islamique du Bénin (Uib). Le successeur de Assifatou Mohamed Ali en poste depuis 2019‚ a été élu lors du congrès ordinaire tenu dans la ville carrefour le samedi 14 mai. Il dirige un bureau de 47 membres pour un mandat de 5 ans.
« Islam et Sida à Djougou : acteurs et logiques ». C’est le sujet de thèse que Imorou Assan Aoudou a défendu mardi 25 octobre 2022. La recherche a satisfait le jury international présidé par le professeur Albert Jovite Nouhouayi qui a fait du thésard, désormais docteur de la 17ème promotion du Laboratoire d’analyse et de recherche, Religions, espaces et développement (Larred-Uac) du Prof. Dodji Amouzouvi.
Religion et éducation. N’yanwèi Espérance Obonte, de la 17ème promotion de docteurs du Laboratoire d’analyse et de recherche, Religions, espaces et développement (Larred), a soutenu mardi 25 octobre sa thèse de doctorat. Sujet : « Parcours scolaire et pratiques religieuses arabo-islamiques des enfants à Djougou ». Le jury international a salué son travail, lui a décerné la mention Très honorable avec félicitations et l’a élevée au grade de docteure de l’Université d’Abomey-Calavi en Sociologie-anthropologie.
Jusque-là, l’État béninois, qui est laïc, ne reconnaît pas les diplômes obtenus dans les écoles islamiques qui « fonctionnent pour l’essentiel, de façon autonome tant du point de vue de leur organisation calendaire que du point de vue du contenu des curricula ».
Le site d’hébergement des pèlerins au Hadj à Cotonou est fin prêt. Tel est le constat fait par une délégation du ministère du Cadre de vie et du développement durable le lundi 24 juin.