L’espace vert jouxtant le siège du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), sis au 1200 logements, accueille depuis le 5 avril 2021 une foire dénommée « Ramadan Market ». C’est ce marché qui a pour spécificité première la disponibilité de ses produits et ensuite ses coûts pratiqués qui sont à la portée de la clientèle. Il a pour ambition de contribuer à maîtriser les prix des produits de grande consommation qui le plus souvent montent en flèche à l’orée du mois de Ramadan.
L’association des muezzins Saïd Bilal du Burkina a initié une formation au profit de ses membres. Ils sont venus des mosquées des différents secteurs de la ville de Ouagadougou et des communes environnantes. Placée sous le thème : « Contribution des muezzins pour l’amélioration des activités du mois de ramadan », cette formation se déroule au sein du lycée franco-arabe Mad el miya de Ouagadougou du 9 au 11 avril 2021.
Mis en cause dans la démolition d’une mosquée au quartier Pazani à Ouagadougou, l’huissier de justice Me Naby B. Victor se défend et revient sur le fond de cette affaire. A l’entendre, il n’a fait qu’exécuter une décision judiciaire prononcée dans un banal conflit foncier, opposant deux individus.
La destruction, sur décision d’huissier, d’une mosquée au quartier Panzani suscite toujours l’émoi au sein d’une grande frange de la communauté. La Coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB) a, au cours d’une conférence de presse organisée le 17 septembre au pied des décombres, exigé de l’auxiliaire de justice et de son client la reconstruction du lieu de culte avant le 7 octobre. Dans le cas contraire, elle prendra ses « responsabilités ».
Les deux camps qui se disputent la présidence de l’association Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont été reçus, le 11 septembre 2020, par le Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé. Après cette rencontre, la crise semble être un vieux souvenir. C’est ce qu’ont laissé entrevoir les parties au sortir de l’entretien.
L’enceinte de la Grande Mosquée de Ouagadougou a connu une ambiance particulière dans la matinée du vendredi 28 août 2020. La raison de cela : le véhicule qui y a conduit le grand imam de Ouaga, El hadj Aboubacar Kassoum Sana, a dû faire marche arrière dans un tohu-bohu et des scènes dont les acteurs étaient prêts à en venir aux mains. L’élément sonore accompagnant la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux ce week-end a laissé croire que ce sont les partisans du président sortant de l’association Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El hadj Abdou Rasmané Sana, qui sont à l’origine de cette oukase. Faux, a rétorqué ce dernier, qui crie plutôt à une machination du camp du Cheick Mahamoudou Bandé. Explications.
Ce que l’on redoutait pour le grand imam de Djibo, le pire, est arrivé : 4 jours après son enlèvement, extirpé d’un car de transport en commun, son corps sans vie a été retrouvé à 4 km de Djibo le 15 août dernier. Il ne fait aucun doute que ce guide religieux, prêcheur de paix et de tolérance intercommunautaire, a été assassiné par ses ravisseurs.
Cher Wambi, Comme tu ne le sais que trop, durant toute la période de l’hivernage, j’entame ma lettre du vendredi par la situation pluviométrique de la semaine en cours. Avant de te communiquer les cumuls hebdomadaires par station, je dois t’avouer mon grand étonnement au regard de certains contrastes qui ressortent du relevé pluviométrique de la semaine.
Dégagé sous la révolution d’Août puis rétabli dans ses droits en 1991 avant de faire valoir ses droits à la retraite depuis 1995, il est l’auteur d’une lettre ouverte au ministre de la Fonction publique. L’objet de cette sortie publique d’A. Mahamane Nacro, puisque c’est de lui qu’il s’agit, met le doigt sur l’inflation qui engloutit les pensions des retraités de l’ère des Programmes d’ajustement structurel (PAS). Le 29 juillet 2020, l’ingénieur agronome, à son domicile de Gounghin Sud, dans cet entretien qu’il nous a accordé, explique les effets pervers de l’inflation sur leurs maigres revenus.
A l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les fidèles musulmanes et musulmans du Burkina Faso ont célébré l’Aïd el-Kebir ou fête de Tabaski le 31 juillet 2020. Nonobstant la pluie qui a arrosé la capitale au petit matin, ils ont investi mosquées et espaces publics en vue d’exécuter la prière surérogatoire marquant la fin du pèlerinage à La Mecque et de perpétuer le sacrifice du prophète Ibrahim en soumission à Allah. A la place de la Nation, sous la direction d’El hadj Abdallah Ouédraogo qui y faisait son baptême du feu, les mahométanes et les mahométans ont prié, entre autres, pour le raffermissement du vivre-ensemble et la consolidation de la paix, surtout à l’orée des échéances électorales, souvent source de tension.
Cher Wambi, C’est sous un ciel toujours couvert et au lendemain d’une grosse frayeur que je t’écris la présente lettre. En effet, toute la journée du...
Le président sortant de l’association Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El hadj Abdou Rasmané Sana, nous a accordé une interview hier, 25 juin 2020, sur la crise que traverse cette structure depuis deux ans.
Quelques jours après les explications du président sortant de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), el hadj Abdoul Rasmané Sana (Cf. L’Observateur paalga n° 10 127 du vendredi 26 juin 2020), c’est el hadj Oumarou Kouanda, qui a été proclamé président intérimaire au congrès extraordinaire de Bobo, qui nous livre à son tour sa version des faits. Dans cette interview qu’il nous a accordée, le 1er juillet 2020 à Ouagadougou, il est revenu sur les dissensions qui secouent l’instance dirigeante et leur point de désaccord avec le président sortant, avant de proposer une période transitoire de deux ans pour remettre de l’ordre au sein de la Ummah.
La communauté musulmane du Burkina Faso, à l’instar de celle d’autres pays du monde entier, a célébré la fête de l’Aïd el fitr ou la fête de la rupture du jeûne le 24 mai 2020. A Ouagadougou, la prière marquant la fin des 30 jours de jeûne, rythmés par des moments d’intense spiritualité et d’adoration d’Allah, a eu lieu à la place de la Nation. Un espace où, à cette occasion, il y avait cette année un dispositif particulier ; la lutte contre la propagation du coronavirus oblige. Pour l’imam célébrant, ce mal est tout simplement dû aux actions des hommes d’où la nécessité qu’ils s’en remettent à leur créateur, le seul remède à toute calamité.
Hier jeudi 28 mai 2020, L’Obs. a reçu dans ses locaux une visite pas comme les autres : une visite œcuménique, celle d’un imam et d’un évêque. Il s’ag...
«Plus le mois de ramadan tire vers sa fin, plus les mérites dont il regorge augmentent. L’un des trésors les plus recherchés par les musulmans durant cette période est sans conteste Laylatoul qadr, dite nuit du destin, celle-là même qui est meilleure que mille mois d’adoration.
La fin du jeûne du mois de ramadan est marquée par la fête de l’Aïd el Fitr (fête de la rupture). C’est le jour où les musulmans sont partagés entre trois sentiments.
Les ministres Rémis Fulgance Dandjinou et Séni Mahamadou Ouédraogo ont été reçus, le 15 mai dernier, par les responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) au siège de ladite structure à Ouagadougou. En ces lieux, le porte-parole du gouvernement a expliqué que les propos qui lui ont été attribués suite au point de presse du gouvernement le 13 mai courant ont été sortis de leur contexte avant de regretter l’utilisation qui en a été faite et l’incompréhension qui s’en est suivie. Il dit avoir reçu une écoute et une oreille attentive de la part des dirigeants de la faîtière qui l’ont compris, et il leur a demandé de transmettre ses regrets à l’ensemble de la communauté musulmane.
Les responsables de la Coordination des jeunes musulmans du Burkina Faso (CJMB) ont donné une conférence de presse hier 14 mai 2020 au Centre national de presse Norbert-Zongo à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour El hadj Hamoudou Kaboré et ses camarades de donner leur version des faits sur la «visite» qu’ils ont effectuée le 2 mai dernier au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et de s’exprimer, entre autres, sur les propos du ministre de la Communication, des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou ; lesquels ne sont pas de nature à apaiser le climat social, selon les conférenciers.
‘’Nous entamons la dernière ligne droite de ramadan, le mois de toutes les faveurs. Depuis le début, les uns et les autres ont dû fournir beaucoup d’effort pour se rapprocher de leur Seigneur. Ce n’est déjà pas mal. Certes, la fatigue commence à se faire sentir mais ce n’est pas du tout le moment de faiblir ; car rien ne nous donne l’assurance de vivre un autre ramadan.
Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, le Réseau des journalistes et communicateurs musulmans du Burkina Faso (REJCOM/BF) dénonce la prise d’assaut le 2 mai dernier du siège de la FAIB par des jeunes. Il appelle par ailleurs les fidèles musulmans à la compréhension mutuelle et au respect des mesures sanitaires prises dans les mosquées
Le siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sis à la Trame d’accueil de Ouaga 2000, a été le théâtre d’une matinée assez surchauffée, le 2 mai 2020. De jeunes musulmans y ont fait irruption pour exiger la réouverture des mosquées fermées depuis le 20 mars 2020 dans l’optique de contrer la propagation du coronavirus. A bout de patience, les manifestants ont lancé un ultimatum qui courait jusqu’au lendemain à l’issue de l’iftar. Mais dans la soirée, la faîtière, à travers un communiqué, a annoncé avoir reçu le quitus du gouvernement de procéder à la réouverture des lieux de culte.
S’il y a une mesure barrière qu’on a du mal à respecter scrupuleusement en matière de lutte contre le Covid-19, c’est bien la distanciation sociale. Mais selon Ismaël Tiendrébéogo, imam au Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et à l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB), elle peut bien s’appliquer dans les mosquées à condition que la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) engage une sensibilisation et une bonne communication en direction des fidèles ; certains la considérant comme un phénomène nouveau, car ne l’ayant jamais pratiqué.
Cher Wambi, L'actualité nationale et même mondiale est dominée par ce satané coronavirus, qui a mis à l'arrêt l'humanité tout entière et causé des mi...
Pour compter de ce jour 24 avril et durant un mois, les adeptes de l’islam seront dans une période d’intense spiritualité et de pénitence. C’est en effet aujourd’hui que débute ramadan, le neuvième mois du calendrier lunaire musulman avec sa prescription qu’est le jeûne : s’abstenir de boire, de manger, de fumer et d’avoir des rapports sexuels de l’aube au coucher du soleil. Durant toute cette période, nous vous proposerons au quotidien, une nouvelle rubrique dénommée ‘’Le coin du jeûneur’’, qui se propose de lever tous les coins du voile sur ce quatrième pilier de l’islam. Elle sera principalement animée par le Comité presse de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina Faso (A.E.E.M.B.) sous la coordination d’Aboubacar Dermé.