La mendicité est supprimée au Burkina au nom de la dignité humaine. Ainsi en ont décidé le CNR et son gouvernement révolutionnaire. La décision a été rendue publique lors du compte rendu du conseil des ministres du 11 mars dernier. Des Cours de solidarité ont été construites pour recevoir les mendiants. Que deviennent-ils ces militants qui avaient trouvé comme Solution à leurs problèmes, de vivre de la générosité des uns et des autres ? Quelles difficultés se présentent pour l’application d’une telle mesure qui met fin à une pratique de longue date, muée en un genre de profession libérale. CA a fait le tour des zones privilégiées de mendicité et des Cours de solidarité pour constater le respect de la mesure.
Ils sont nombreux ces gens qui, des boîtes ou des calebasses en main passent de porte en porte, de lieu public en lieu public ou encore assis aux abords des rues, à la recherche d’une pitance. Une pitance qui viendra soit de ceux qui possèdent de trop et ne savent qu'en faire, soit de ceux qui malgré leurs moyens limités sont très sensibles à la misère de leurs semblables, soit enfin de ceux qui courent après un au-delà. Ces “chasseurs des restes des autres”, ce sont les mendiants. La mendicité. Un “métier” pour le moins inconcevable dans une société révolutionnaire. Pourtant le phénomène prend des proportions très préoccupantes sinon inquiétantes. Les causes, elles sont multiples : le chômage, l’invalidité, le manque de soutien familial, la religion et aussi la fainéantise. Les causes de ce mal social sont donc connues. Une seule question possible peut se poser : que faire ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse à cette question, Carrefour Africain est allé rencontrer le camarade Nignan Adouna, directeur de la réinsertion sociale au ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale.
Dans le but de consolider les bonnes relations qui existent entre la Jamahirya Arabe Libyenne et la Haute-Volta, le Centre Culturel Arabe Libyen, sis à proximité de la Grande Mosquée, côté Ouest «dispense depuis six mois des cours gratuits d’arabe, de dactylographie en Arabe et Français.
Une délégation libyenne conduite par M. Mohammed Abdessalam Shennib, chargé d’Affaires de la République Arabe Libyenne et comprenant un fonctionnaire du ministère libyen, de l’Unité et des Affaires étrangères a été reçue le 28 septembre à 17 heures par le chef de l'Etat. L’entretien qui a duré environ 45 minutes s’est déroulé en présence du Premier Ministre M. Kango Gérard Ouédraogo et du Dr Ali Barraud, ministre de la Santé publique et de la Population, assurant l’intérim du ministère des Affaires étrangères.
Comme toutes les religions l'Islam connaît un certain nombre de grandes fêtes. Parmi celles-ci la plus suivie, si ce n'est la plus importante est la fête du Ramadan. Ce carême — qui dure relativement longtemps — a pour objet de renforcer la domination de l'esprit sur le corps, une discipline, un moyen de purification des pensées et du comportement de la personne.
L'Egypte et la Haute-Volta ont décidé de créer une commission commerciale et économique conjointe, dirigée par les Ministres du Commerce des deux pays.
A Ramatoulaye, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 avril, le Cheik Sidi Mahomed Maïga a présidé le «Maouloud» naissance du prophète en présence des grands dignitaires de l'islam : « Shérifs » descendant directs du prophète, Cheiks, imans, représentants de la communauté musulmans de Haute-Volta, délégations de Côte d'Ivoire, du Mali, du Ghana, du Nigéria, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée et nombreux fidèles accourus des quatre coins de la Haute-Volta.
Nul n'ignore que dans certaines familles musulmanes à Ouagadougou, des enfants apprennent à lire et à écrire l'arabe, à étudier les versets du Coran. Cette forme d'instruction est très intéressante puisqu'elle ne se fait que par simple inscription. Elle est surtout intéressante pour le maître qui dispose d'une bonne main d'œuvre à volonté pour les travaux de sa famille. Ces enfants sont devenus une source d'exploitation pour les maîtres des écoles coraniques qui s'enrichissent par la mendicité de leurs nombreux élèves. Est-ce une décharge pour les parents qui envoient leur enfants dans ces écoles ? Ils n'ignorent cependant pas les mauvaises conditions dans lesquelles leurs fils doivent vivre. Leur alimentation est assurée le matin, à cause des travaux qui les attendent à midi en signe de récompense. Le soir, c'est le « bavardage » de chacun qui assurera sa nourriture. Difficultés vestimentaires et alimentaires sont les problèmes de ces jeunes.
A Ouagadougou, vient de se tenir pour la première fois depuis 1964, le troisième congrès de la Communauté musulmane de Haute-Volta (C.M.H.V.) qui a groupé pendant quatre jours, 119 délégations venues de toutes les régions du pays en présence des grands dignitaires de l'Islam. Rappelons que la Communauté musulmane est une association dont l'ambition est de grouper tous les musulmans de Haute-Volta. Les statuts stipulent que tout musulman des deux sexes, sans distinction aucune, âgé de plus de 16 ans peut être membre de la Communauté.
Chers Coreligionnaires, Le Comité Directeur de la Communauté Musulmane s'est réuni le 17 Juin 1962 pour étudier à nouveau la situation des « garibous » qui sillonnent les villes.
A leur retour du pélerinage à la Mecque, les El Hadj voltaïques qui étaient conduits par leur Président El Hadj Ousmane Sibiri, sont arrivés dans la capitale à bord d'un DC 8 d'Air Afrique.
La grande prière du Ramadan a eu lieu à la place de la Révolution le jeudi 20 juin ; dirigée par le grand Iman de Ouagadougou El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré elle a connu la participation de certains de nos ministres entre autres les ministres de l'Administration territoriale et de la sécurité, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'Agriculture et de l'Elevage. Cette cérémonie mettait ainsi fin à 30 jours de jeûn des fidèles musulmans.
C'est sous la présidence de M. Nomba Ouédraogo, Président de la Cour Suprême et d'une importante délégation gouvernementale qu'a eu lieu vendredi matin, l'inauguration officielle de la belle Mosquée de Kongoussi.
La fête de la KORITE, qui marque la fin du Ramadan a été célébrée Jeudi à OUAGADOUGOU par la Communauté musulmane avec une ferveur et un éclat tout particulier.
L'Islam qui dure depuis 14 siècles a pu triompher de tous les courants qui l'ont convoité à travers l'histoire. La foi du peuple voltaïque en l'Islam est plus forte que nous ne pouvons l'imaginer.
Les carcasses de mouton du pèlerinage 1986 sont arrivées mardi 19 août à Ouaga. Au total 4981 carcasses soit 74.715 tonnes ont été reçues au Burkina, Cette opération rentre dans le cadre du projet du royaume d'Arabie Saoudite aux ayants droits dans le monde musulman. Il est financé chaque année par la BID (Banque islamique de développement). Cette viande a été ventilée dans les provinces pour être gratuitement distribuée.