C'est demain que les muslmans mettront fin à leur jeûne, alors il y a de quoi se détendre après un mois d'abstinence de tout ce qui est licite comme nourriture et acte sexuel dans le mariage, de l'aube au coucher du soleil.
Depuis l'assassinat de Norbert Zongo, le 13 décembre 1998, le richissime opérateur économique burkinabè, El Hadj Oumarou Kanazoé, est l'objet d'accusations de toutes sortes. Mais l'homme avait toujours gardé le silence. Nous avons voulu avoir sa réaction et pour cela, nous l'avons approché.
L'homme présente comme d'habitude un visage serein de père de famille heureux, et s'est aussi prononcé sur l'initiative de certains hommes de l'opposition qui voudraient entrer en pourparlers avec lui.
Après un mois de jeûne d'estomac, des organes de sens, et du coeur, les fidèles musulmans se reposeront demain à travers une petite fête dite “ Aïd As-soighir” en Arabe.
La 4e semaine culturelle de l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a pris fin samedi 1er août 1998 à Ouagadougou. Au cours de cette semaine, l'ABCI a fait partager aux participants venus d'une trentaine de provinces du Burkina Faso, les vertus cardinales de l'islam.
La ville de Bobo-Dioulasso comme toutes les agglomérations du Burkina connait un phénomène criard, la mendicité. Que faire ? M. Paul Clément Ilboudo donne quelques solutions dans cet écrit qu'il nous a fait parvenir.
La prière est le deuxième pilier de l'Islam, après la profession de foi et avant le jeûne du ramadan, l'aumône légale et, le pèlerinage à la Mecque. C'est dire donc toute son importance dans l'acte de soumission à Allah. La mosquée que vient de construire une mécène à Gounghin, un quartier de Ouagadougou, est le symbole du don de soi, de la foi. Ce lieu de culte a en effet la particularité d'être climatisé, au grand bien de ses utilisateurs. C'est un fait très rare sous nos cieux, pour que nous le passions sous silence.
Incroyable mais vrai. Seyyid Mouhammad Housein Tabâtabâ'i et Sheik Charif dîne sont deux enfants qui, respectivement à l'âge de 5 et 4 ans ont commencé à faire des prodiges en récitant tout le Saint Coran.
Porte-parole des imams, conseiller du président du CNI (Conseil national islamique), El Hadj Boubacar Fofana est une personnalité incontournable dans le milieu islamique ivoirien. Nous avons profité de son dernier séjour au Burkina pour aller plus en profondeur dans les problèmes que vit l'islam aujourd'hui. Et El Hadj Fofana, pour ceux qui le connaissent, ne mâche pas ses mots...
Une fois encore, le ton est monté au sein des frères musulmans du Mouvement sunnite, couramment connu sous l'appellation “Wahhabia". Hier matin, la nouvelle mosquée du secteur 2, sise avenue Yennenga, était envahie. C'est la quatrième fois que la Police se rend sur les lieux pour éviter le pire. A l'origine du malaise, un conflit pernicieux et confus. L'Imam est pris à partie par le leader du Mouvement.
De tous les temps, la religion occupe et tient une place importante dans la société humaine. La question est d'autant plus épineuse que la religion est plurielle, omniprésente et omnipotente. Ce qui a pour conséquence de multiplier les déviations, abus et travers liés au phénomène. On peut citer essentiellement l'intolérance religieuse qui est la source d'une large portion de ces malheurs dont souffrent les populations.
On se rappelle, il y a quelques jours de cela, une altercation entre wahabites à la mosquée du secteur 28 avait provoqué une fusillade, dont les conséquences ont été le décès de deux personnes. Cet incident tragique intervient comme conséquence d'une langue mésentente chez les sunnites.
La place de la Révolution à Ouagadougou a abrité hier, mercredi 10 mai 1995, la traditionnelle prière de la Tabaski. Le ministre de la Jeunesse et des sports, M. Ibrahim Traoré et sa Majesté le Mogho Naba Baongo - entre autres - prenaient part à la cérémonie. A cette occasion, paix, santé et prospérité ont été demandées à Dieu, pour le Burkina. Voici quelques images, captées par l'objectif de notre reporter, Aristide Ouédraogo.
L'affaire des Islamistes algériens expulsés de France et que le Burkina abrite depuis l'année dernière, déroute. On se demande aujourd'hui, si les dés n'étaient pas pipés depuis le premier jour où la vingtaine de présumés islamistes ont débarqué à Ouagadougou à la grande joie de Charles Pasqua. Les autorités burkinabè et françaises, d'une même voix, avaient affirmé que les expulsés avaient choisi le Burkina Faso, comme terre d'accueil. Faux, rétorquèrent ces derniers, lors d'une conférence de presse donnée quelques jours plus tard, en qualifiant notre pays de “prison française". Les récentes péripéties de nos hôtes laissent croire qu'ils ne désirent pas vivre indéfiniment au Faso. Deux tentatives “d'évasion" ont été déjouées en deux mois.
Dans le cadre de la "Nuit du Destin” du mois béni de Ramadan, le Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) organisent (in challah) une grande veillée d'animation spirituelle (conférence, lecture de coran, prières tarawi), dans la nuit du vendredi 16 février au samedi 17 février 1996 à la Maison des jeunes et de la Culture de Ouagadougou, à partir de 21h00. A cette heureuse occasion, le CERFI et l'AEEMB vous y convient.
Du 13 au 15 novembre, Ouagadougou abrite un séminaire au thème évocateur de “Tolérance religieuse : Concepts, instruments, actions et stratégies de développement”. Organisé par le Mouvement pour la promotion du programme de l'humanité du Burkina (MPH/B), cette rencontre regroupera autour de 117 participants issus de différentes couches socio-professionnelles et religieuses. La cérémonie d'ouverture a eu pour cadre le Relax hôtel. C'était le 13 novembre.
A l'instar des autres pays, la communauté musulmane du Burkina a fêté, samedi dernier, la Tabaski, qui commémore le sacrifice d'Abraham. C'est la place de la révolution qui a abrité, à Ouagadougou, la prière et le sacrifice du mouton, dirigés par le grand Imam de la capitale, El hadj Abdul Salam Tiemtoré.
De nos jours, nombreux sont les jeunes qui n'éprouvent plus de peur pour les rapports sexuels ; et nul n'oserait prétendre dire le contraire. Par conséquent, la généralisation de la débauche, d'enfants abandonnés te plus souvent à eux-mêmes au bord des routes, dans des fossés, même dans des poubelles, et des maladies vénériennes sont la conséquence de la percée des moyens contraceptifs.
Cette année, pour accomplir le pèlérinage, 5e pilier de l'Islam, les musulmans payeront le billet d'avion Burkina-Arabie Saoudite (aller-retour) à 581 200 F CFA, dit El Hadj Lacina Traoré, président de la Commission nationale du pélérinage.
Les premiers pèlerins burkinabè ont quitté Ouagadougou hier, pour l'Arabie Saoudite, siège des lieux saints musulmans. Hier matin, l'aérogare connaissait une affluence particulière. Le premier vol était en effet prévu pour 11 heures.
C'était devenu une habitude. Chaque année, à leur retour de l'Arabie Saoudite, les pèlerins burkinabè n'ont que les larmes aux yeux pour avoir été victimes d'"organisateurs" indélicats. Le gouvernement, acculé par les innombrables plaintes émanant tant des pèlerins que des autorités saoudiennes elles-mêmes, a décidé de réagir. Il prend, désormais, en main, l'organisation du pèlerinage à la Mecque.
Fonctionnaire de police en retraite, El Harouna Sana a longtemps été dirigeant à la Communauté musulmane, avant de créer, en août 1991, le Conseil islamique burkinabè (ClB). Depuis sa création, le CIB a toujours critiqué l'organisation du pèlerinage à la Mecque telle qu'elle se faisait par le passé. Il a plusieurs fois proposé des solutions à l'Etat pour permettre de soulager les pèlerins, Aujourd'hui, on peut dire que son voeu a été exaucé, avec la mise en place d'une Commission nationale d'organisation du pèlerinage patronnée par l'Etat.
A partir du 5 avril prochain, les premiers pèlerins burkinabè s'envoleront pour les lieux saints de l'Islam, la Mecque et Médine. Avec El Hadj Sana Harouna, nous avons voulu faire un tour d'horizon des problèmes liés à ce pèlerinage et, de façon générale, à la vie des associations islamiques burkinabè.