Ce week-end sera "long". Et pour cause: c'est demain, vendredi 18 avril 1997, que les Musulmans du Burkina Faso vont célébrer l'Aïd Al-Adhâ ou la fête de Tabaski. La journée sera donc fériée, chômée et payée. Sur diverses questions que vous pourriez vous poser au sujet de cette fête, voici les explications de Hamadi Baro, qui commence par quel animal égorger…
Du 28 juin au 2 juillet, Ouagadougou la capitale du Burkina Faso abrite la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères. Placée sous la présidence de Blaise Compaoré, chef d'Etat burkinabè, la cérémonie d'ouverture s'est déroulée dans la salle de conférence de Ouaga 2000 en présence de nombreux invités.
Du 15 au 24 juillet 1996 s'est tenue, dans la province de la Comoé, une colonie de vacances Islamique organisée par l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB), notamment le Conseil général provincial. Cette colonie s'inscrit évidemment dans le cadre de la formation spirituelle religieuse des élèves et étudiants musulmans.
Après un mois de jeûne, les fidèles musulmans du Burkina Faso, ont célébré vendredi 30 janvier 1997, la fin du mois du carême par la prière de Aïd El Fitr. C'était à la place de la Révolution qui pour l'occasion a été prise d'assaut par les nombreux musulmans venus des quatre coins de Ouagadougou dès les premières heures du matin.
Le samedi 8 janvier 2000, la Communauté musulmane du Burkina Faso a fêté la rupture du jeûne du Ramadan. Après trente jours de privations et de louanges à Allah, les fidèles musulmans se sont donnés rendez-vous à partir de 9 h dans les grandes mosquées et des espaces aménagés pour la circonstance.
Fils d'extrême générosité que ce natif de Singuin, dans le département de Tensobtenga. Homme très attaché au développement de son village, il concilie quotidiennement les préceptes de l'Islam et la réalisation d'œuvres socio-économiques pour ses "parents". Didier Yaméogo, notre collaborateur, l'a suivi sur le chemin de ses grands travaux. Voici son reportage.
Le 1er juillet 1999, dans le cadre de la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), la Banque islamique de développement (BID) a célébré son 25e anniversaire. Ce jubilé d'argent, placé sous le haut patronage du Président du Faso, a été marqué par un symposium sur le thème : "Les pays membres de l'OCI face au 21e siècle : rôle de la BID" et une exposition de photos sur les projets de la BID au Burkina. C'était dans la salle de conférence Ouaga 2000.
Dans le cadre de ses activités, l'Association Ahmadiyya du Burkina Faso a tenu, le 28 février et le 1er mars 1998 à Niangoloko et à Bobo, des conférences, spirituelles. Ces conférences qui ont drainé du monde, ont été dirigées par l'Emir, chef missionnaire de l'Association islamique Ahmadiyya, Mohamed Idriss.
Le jeûne musulman est l'un des piliers essentiels de l'Islam. Il arrive souvent qu'un croyant, pour l'amour de Dieu, offre quelque chose comme de l'argent, un vélo, une chemise ou de la nourriture à un pauvre ou à un nécessiteux (en guise d'aumône). Autrement dit, un sacrifice du bien matériel dans la voie de Dieu. Alors, pourquoi pas un sacrifice de corps et âme ?
De nos jours, voir en milieu public des hommes et des femmes entrain de s'embrasser et même se caresser, fait désormais partie des univers visuels et mental. La fornication et l'adultère sont devenus monnaie courante. Le concubinage et le copinage au sens figuré du terme sont très développés car, garçons et filles parlent de «connaissance avant de se marier». Et nombreux sont les parents qui n'y trouvent pas d'inconvénient. C'est la dégradation des moeurs. Et si on parlait de «mariage temporaire» en lieu et place de ces termes : «connaissance avant de se marier», «copinage» et «concubinage».
Du 7 au 12 août 1997 s'est tenu, à Bobo Dioulasso, un séminaire de formation islamique organisé par le Centre Chi'ite “Fondation Imam Al Housseini”. Placé sous le thème “Le vrai visage de l'Islam”, ce séminaire s'inscrit dans le cadre de la promotion de l'Islam dans le Houet. Premier du genre, il a vu la participation effective de 250 séminaristes dont 107 soeurs et 143 frères venus des départements environnants de Bobo.
Demain on boira, on mangera, on sourira beaucoup ; autrement dit, après un mois d'abstinence temporelle de tout ce qui est licite et de concentration spirituelle, c'est le ouf de soulagement pour les musulmans du Burkina. Car, il est naturel que lorsqu'on s'acquitte de son devoir d'une façon satisfaisante, on se sente heureux et joyeux. Pourtant, il ne devrait pas en être ainsi, lorsqu'on connaît la haute valeur spirituelle de ce mois sans égal. C'est plutôt avec la tristesse et le regret de se séparer de quelque chose qui nous est cher et utile que l'on devrait accueillir la fin du jeûne. Cette compréhension, hélas, n'est pas donnée à tous. Elle est la marque de ceux qui ont compris que le mois de Ramadhân est en lui même une fête à laquelle nous sommes conviés par Dieu le Tout-Puissant.
Mme Ramata Boly est sage-femme enseignante. Attachée de santé de formation, elle dirige la polyclinique Madina à la Patte d'Oie. Ramata Boly a 45 ans, et est mère de quatre enfants. Elle est la présidente de la cellule féminine du CERFI qui compte environ 300 membres. C'est à ce titre qu'elle s'occupe des femmes musulmanes du Burkina Faso.
Avec elle, découvrez le CERFI, les activités qui y sont menées… Mme Boly, très détendue, a abordé avec nous les questions de l'Excision, du Sida, de la mendicité…
C'est en principe aujourd'hui que les fidèles musulmans entameront leur jeûne annuel. Le verset 183 de la Sourate Il révélé en l'an II de l'hégire, rend le jeûne obligatoire pour tout adulte ou pubère musulman sain d'esprit . Dans les lignes suivantes, l'essentiel de ce que vous devez savoir sur le jeûne.
Si le mois de Ramadan est le glorieux des mois lunaires, d'où ce surnom “mois de Dieu", la “nuit du destin”, elle, est la nuit glorieuse par excellence de ce mois. Connue sous divers noms, entre autres, la nuit du pouvoir, la nuit de la valeur, la nuit du décret, la nuit bénie, son importance est mentionnée en long et large dans le Saint Coran et les Hadices (propos du prophète PSLF). Un exemple coranique est celui du chapitre 97 où il est dit qu'"elle est meilleure que mille mois”. Au nom de Dieu le tout miséricordieux, le très miséricordieux.
Chargé par l'Unesco de rédiger en six volumes l'histoire de l'islam et ses implications dans le monde moderne, le Comité des experts islamiques internationaux s'est réuni du 17 au 19 novembre au siège de l'Organisation, à Paris, pour mettre au point les derniers détails du prochain volume.
La grande mosquée de Ouagadougou a été le lieu, hier matin, d'une grande cérémonie religieuse qui a réuni les associations et mouvements islamiques du Burkina. Dirigée par El Hadj Aboubacar Sana, grand Imam de Ouagadougou et président de la communauté musulmane, cet office a consisté en une prière, une lecture du Coran et des bénédictions.
Les autoroutes de l'information constituent aujourd'hui une donnée incontournable dans tout processus de développement. Y accéder est devenu la préoccupation de toute institution ou nation qui veut être à la pointe de la communication. C'est dans cette optique que la Banque islamique de développement (BID) a institué un réseau de systèmes d'information OCl dénommé OICIS-NET. Depuis le 30 juillet, le Burkina Faso a intégré ce réseau dont les multiples avantages contribueront certainement à renforcer ses facilités de communication.
Le séjour de la délégation de la Chambre islamique dans notre pays a pris fin le samedi 3 décembre dernier. Ce premier contact avec les opérateurs économiques burkinabè reste à être concrétisé par les financements qui pourront survenir.