Sur invitation du CERFI et de l'AEEMB, deux associations islamiques burkinabè, un célèbre érudit musulman, le Suisse Tariq Ramadan, séjourne au Burkina depuis le 28 juillet dernier. Au regard de son calendrier très chargé, on est en droit de dire que les intellectuels musulmans burkinabè avaient besoin de se ressourcer. Professeur de philosophie en Suisse, M. Tariq entretient la flamme de l'islam à travers de nombreux débats, conférences et publications. L'hôte de l'AEEMB et du CERFI, face aux nombreux préjugés qui entourent l'islam, a le souci de rétablir les faits dans leur contexte. C'est ce que M. Tariq appelle "l'inflation terminologique" qui accable la religion musulmane. Pour lui, en effet, l'islam est l'objet de déformations terminologiques.
Après plusieurs marches infructueuses, des habitants de certains quartiers concernés par le projet ZACA (Koulouba et Zanghouetin notamment) s'adonnent actuellement à d'autres types de manifestations. Il s'agit des marches suivies de brûlures de pneus sur la voie publique, de jets de pierres, et de blocages des routes en dehors de toute considération d'heure et de lieux.
Le succès du Front islamique de salut (FIS) aux élections législatives et le début de la crise en Algérie a projeté le phénomène intégriste sous les feux de l'actualité, dans une polémique opposant adversaires et partisans de ce mouvement, dont bien de Burkinabè ignorent les aspects. Mais c'est justement pour mieux cerner tous les contours divers de ce phénomène, que le Club d'histoire de l'Université de Ouagadougou (CHUO) a organisé une conférence sur le thème : "La montée de l'intégrisme musulman dans le monde".
Après trois jours de travaux, les participants au 8è Congrès de la Communauté musulmane se sont séparés sur une note de satisfaction à Yako. 29 provinces prenaient part à ce Congrès. Les Congressistes ont écouté le rapport moral et financier du Bureau sortant et lui ont décerné un quitus. Trois commissions étaient chargées de réfléchir sur les aspects suivants : Statuts et règlement intérieur, résolutions et recommandations. Tout comme à l'ouverture, les autorités politiques et administratives de la province avec à leur tête le Haut-Commissaire et les députés, les personnalités religieuses et coutumières ont honoré de leur présence la cérémonie de clôture, le dimanche soir. Une cérémonie riche en couleurs avec les litanies des élèves de la médersa.
A Hamdalaye, deux "Cheikh" en mauvais termes pendant longtemps ont courageusement décidé de passer l'éponge, de se donner la main et de regarder dans la même direction. Un exemple à suivre...
Depuis très longtemps, certains faits ont été immortalisés et sont célébrés annuellement. Ceci se remarque surtout dans le domaine religieux. C'est fort de cette nécessité que les musulmans du Burkina Faso ont répété le geste d'Abraham.
Ainsi ils ont rappelé que le sacrifice du mouton est un geste qui signifie son attachement perpétuel à Dieu.
Du 13 au 14 février dernier, a eu Heu la 4è conférence annuelle de l'Association Islamique ahmadiyya du Burkina. La manifestation s'est déroulée au siège de l'association sis sur l'avenue Bassawarga.
Etaient présents à l'ouverture, un représentant de sa Majesté le Mogho-Naba, un représentant du chef de Fada, le Kamsongho Naba de Ouaga, le chef et une délégation de Baskoudré, une délégation et des députés de Fada, une délégation de l'ambassade d'Iran et une délégation de la communauté musulmane de Boussé. Les associations islamiques ahmadiyya de Côte d'Ivoire et du Ghana y étalent représentées respectivement par 2 et 20 personnes. La conférence a également connu la participation de 30 jamaats1 ahmadiyya2 des provinces du Burkina.
La ville de Yako abritera du vendredi 29 au dimanche 31 janvier la 8è Assemblée Générale de la communauté musulmane du Burkina (CMB) depuis 1963.
Les 300 participants à la rencontre de Yako plancheront sur les textes organisationnels de la C.M.B et éliront le nouveau bureau chargé de conduira pour trois ans la communauté musulmane.
A quelques jours de cet événement capital pour les musulmans de notre pays, "Le Pays" a rencontré El Hadj Toumani Triandé, Président actuel de la C.M.B.
"La femme musulmane n'a-t-elle pas de droit, de liberté ? Où l'Islam met-il l 'égalité entre l'homme et la femme ?"
Voilà des questions qu'on se pose un peu partout et auxquelles Barro Hamadi, élève au Centre arabe libyen tente de répondre.
Il aborde aussi et surtout la délicate question du port du voile Pour ou contre ? Le débat reste ouvert...
Dans un Etat laïc, multiculturel et économiquement faible comme le Burkina Faso, quel doit être le rôle d'un responsable religieux ? c'est ce à quoi ont tenté de répondre une centaine d'imams et prédicateurs lors d'un séminaire tenu du 7 au 14 octobre dernier à la Maison du peuple.
225 millions de FCFA. Tel est le montant du déficit qu'a connu la Commission nationale d'organisation du Hadj'98 et communiqué par son Secrétaire permanent dans un rapport. Les associations islamiques ont cependant rejeté en bloc ce bilan financier, au cours d'une assemblée générale très houleuse, le 29 septembre dernier, au ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité.
Samedi dernier, a eu lieu à l'INJEPS, la clôture de la 4è colonie de vacances islamique. Organisée par l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina et le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique, cette présente édition était placée sous le parrainage de Madame Ouédraogo Alizèta, DG de la Société burkinabè des manufactures et cuirs (SBMC). Pendant deux semaines, près de 280 enfants ont reçu une formation portant sur la prière musulmans, la morale islamique et bien d'autres aspects de l'islam.
Pour la première fois au Burkina, se sont tenues des journées de la femme musulmane. Organisées par la cellule féminine du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), cette grande première a regroupé du 6 au 7 février à Ouagadougou des femmes musulmanes venues de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Togo, du Mali et d'une dizaine de provinces du Burkina. C'est dans une salle de la Maison du Peuple archi-comble que s'est déroulée la cérémonie d'ouverture des journées, en présence du représentant du Premier Ministre et des personnalités religieuses.
C'est demain jeudi 13 mai à 6H 00 GMT que les premiers pèlerins burkinabè s'envoleront pour les lieux saints de l'Islam en vue d'accomplir le cinquième piller de leur religion.
Le 1er juin prochain, la communauté musulmane va célébrer la tabaski, connue également sous le nom de fête des moutons. Cette manifestation nous donne l'occasion, dans le cadre du passé au présent, de jeter un regard rétrospectif sur le l'évolution de la communauté musulmane de notre pays depuis sa création jusqu'en 1986 une évolution marquée par des querelles entre la communauté musulmane et les autorités coutumières, des conflits et des scissions. Suivons plutôt le cours de l'histoire.
Quelques jours après la célébration du Maouloud dans le monde entier, le sous-secteur 2 du secteur 29 a organisé une fête pour commémorer la naissance du prophète. Ce fut l'occasion de prôner la paix et l'unité.
Ouvert le 20 juin dernier, la séance de formation organisée par l'Association burkinabè pour la culture islamique a pris fin le 11 juillet dernier à la Medersa centrale de Ouagadougou.
Une rencontre initiée pour améliorer les relations entre les musulmans de la communauté.
La religion musulmane, comme toute religion, a ses lois et ses pratiques qu'il convient de maîtriser pour éviter certains amalgames. C'est conscients de cette nécessité que des imams et prédicateurs participent à un séminaire qui prendra fin le 14 octobre prochain.
Ce soir, les musulmans du Burkina célèbrent la nuit du destin, une nuit toute dédiée à la foi.
Hamadi Baro apporte des éclairages sur cette nuit très importante pour l'Islam.
Les El hadj sont de retour, après un mois de séjour sur les lieux saints de l'Islam. Ils ont retrouvé leurs familles, et les cercles se forment autour d'eux, pour écouter l'histoire du pèlerinage... Nous avons aussi voulu en savoir, avec El hadj Toumani Triandé, président de la Communauté musulmane du Burkina.
Historique du jeûne
Le jeûne par définition est une abstinence. Autrement dit une privation du corps et de l'âme de certains besoins naturels les plus appréciés, comme la nourriture, la boisson, les relations sexuelles et la parole. Exemple, le jeûne de la parole de Marie. Il serait tout d'abord :
Dans le cadre de la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a été célébré, le 1er juillet 1999, dans la salle de conférence de Ouaga 2000, le 25e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID). Ce jubilé d'agent était placé sous le parrainage du chef de l'Etat burkinabè, Blaise Compaoré. Un symposium sur le thème : "Les pays membres de l'OCI face au 21e siècle : rôle de la Banque islamique de développement" et une exposition de photos sur les projets de la BID au Burkina ont, en sus, marqué cette journée.
La nouvelle année musulmane (1415) dans laquelle nous sommes depuis le 10 juin, marque l'occasion pour les fidèles musulmans d'accomplir le troisième pilier de leur religion. La Zakat, ou Aumône légale obligatoire, a été instituée dans la deuxième année de l'hégire. C'est une forme d'adoration qui exige du musulman d'un niveau économique substantiel, l'assistance des plus démunis de la société. Roger Garaudy l'appelle : la justice intérieure institutionnalisée.